CU A PITRE II.
LES OURAGANS ET LES TAQUBES.
I.
Remous aériens. Cyclones des régions équatoriales. Le » grand ouragan. •• H est probable qae~te vent ne se propage jamais en ligne droite. S'il en était ainsi, c'est qu'il ne rencontrerait dans sa course aucune des saillies du relief terrestre et ne se heurterait point à d'antres masses d'air, soit tranquilles, soit animées de mouvements opposés. Les courants atmosphériques ayant toujours à lutter contre des obstacles de cette nature, ils doivent nécessairement se rejeter à droite ou à gauche en tourbillonnant et s'avancer par une série de remous semblables à ceux que forment les eaux d'un fleuve à la rencontre de deux courants. C'est ainsi qu'un vent subit enlève la poussière des grandes routes ou pousse devant lui les feuilles de la forêt. De même, pendant les journées d'hiver, lorsque des brises inégales se pourchassent dans l'atmosphère, les flocons de neige descendent en décrivant de longues spirales, et la fumée qui s'élève se déroule en cercles d'un diamètre de plus en plus vaste. Les molécules d'air, comme les astres eux-mêmes, se déplacent en tournoyantt. Que deux souffles d'air se rencontrent à l'issue d'une vallée et se propagent en longs remous, le mouvement circulaire se continue de proche en proche comme une ride à < Caras, Katur «tut Met.