mentent d'intensité à mesure qu'ils se rapprochent du pôle, tandis que les vents du nord-est diminuent graduellement en. force en se dirigeant vers l'équateur. Ce phénomène est facile a comprendre. L'espace que parcourent les masses d'air venues du midi se rétrécit peu à peu dans la direction du pôle, et, par conséquent, l'écoulement de tout le fleuve aérien ne peut s'opérer que grâce à un accroissement de vitesse. De leur côté, les vents polaires traversent des latitudes où l'espace s'ouvre de plus en plus large devant eux, et leur souffle se ralentit graduellement jusqu'à la zone tropicale, où il devient le courant pacifique et régulier des alizés. Depuis des siècles déjà, les savants avaient constaté que dans l'hémisphère septentrional la succession des vents s'accomplit d'nne manière normale dans le sens du sud-ouest au nord-est par l'ouest et le nord, et du nord-est an sudouest par l'est et le sud c'est un mouvement de rotation analogue à celui que le soleil semble décrire dans le ciel, lorsque après n'Mm l«vé k r«ri*a! i! S* dirige T5PS l'occident en développant sa vaste courbe autour du zénith. Aristote avait fait cette observation il y a plus de deux mille ans « Lorsqu'un vent vient à cesser pour faire place à un autre vent d'une direction voisine, dit-il dans sa Météorologie, le changement a lieu suivant la marche du soleil. » Depuis l'époque du grand naturaliste grec, plusieurs auteurs, que Dove a pris le soin d'énumérer, ont affirmé de nouveau ce fait de la rotation régulière des vents, qui du reste était de temps immémorial parfaitement conçu des marins Lorsque le vent contre le soleil tourne,
Ne t'y fie pas, car bientôt il retourne
dit un de leurs adages de navigation. Toutefois, c'est au xixe siècle seulement que ce phénomène météorologique 4 When tcind veers against the mm,
Trust it not, for back U urill run.