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Titre : La terre : description des phénomènes de la vie du globe. [Volume 2] / par Élisée Reclus...

Auteur : Reclus, Élisée (1830-1905). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868-1869

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31185574g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (862, 806 p.) : fig., cartes ; in-4

Format : Nombre total de vues : 806

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k638949

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, S-8427 (1 et 2)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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diminution de chaleur est marquée par le phénomène contraire. Le baromètre et le thermomètre oscillent en sens inverse. Il est vrai que l'air peut absorber d'autant plus de vapeur d'eau qu'il est plus chaud, et de cette manière la pression, que diminuent d'un côté l'ascension et l'écoulement latéral du fluide aérien, est augmentée de l'autre par l'accroissement de la vapeur contenue dans l'atmosphère; par contre, l'air, devenu plus froid, perd de sa capacité pour dissoudre la vapeur d'eau et s'allège en proportion. Ainsi, les phénomènes peuvent se contre-balancer, et ce n'est point sans de nombreuses observations discutées avec sagacité que l'on parvient à démêler ce qui, dans les faibles oscillations barométriques, doit être attribué, soit à la pression de l'air pur, soit à celle de la vapeur d'eau. Quant aux variations brusques, sur le compte desquelles on ne peut se tromper, elles sont parfois énormes; il en est même qui sont marquées dans la colonne de mercure par un écart de 5 ou de 6 centimètres, un quinzième de la hauteur totale. A l'agitation du liquide dans l'instrument répond alors une tempête dans l'océan des airs1.

La pression de l'atmosphère varie sur toutes les parties de la terre, et pour le globe entier on ne saurait encore la préciser avec rigueur. H est probable cependant qu'à la surface des mers elle dépasse en moyenne d'une légère fraction le chiffre de 761 millimètres. Vers l'équateur, la pression ordinaire est de 758 millimètres seulement; mais à partir du 10* degré de latitude dans les deux hémisphères, la pression s'accroît peu à peu, et vers le 30' ou 35e degré, elle atteint son maximum, 762 ou 764 millimètres. Au delà, dans la direction des pôles, la pression diminue; vers le 50' degré, elle est de 760 et plus au nord de 756 millimètres seulement. Ainsi, c'est à peu près à égale distance entre le pôle et l'équateur que l'air exerce en moyenne sa 4. Voir, ci-dessous, te chapitre intitulé te» Ouragans.