fracas du haut de la colline $ maintenant la force des vague» vient se rompre sur leur talus. Beete Jultès pense que depuis dix-huit siècles cette falaise et les rochers voisins avaient été érodés de prés de 2 kilomètres
Dans la mer dtr Nord, Il est une Ile, que par âne confusion involontaire on croyait avoir été consacrée à Freya, la déesse de l'amour et de ln liberté, et dont l'ancien nom de Halligland ( terre aux bancs inondés) s'est transformé pour les étrangère en celui de Helgoland (sainte terre). L'île, composée en entier de grès bigarré, qu'entouraient autrefois des couches crétacées, présente à la mer, sur tout son pourtour, une falaise haute de 60 mètres et rongée h la base par les vagues marines. En employant l'héroïque moyen qu'ont appliqué les ingénieurs anglais pour la défense de la falaise de Shakspeare, et que la garnison d'Helgolaml avait du reste inauguré dès l'année 1808 en bombardant une falaise croulante', les habitants pourraient entourer leur llç d'un grand brise-lames circulaire; mais cette digue ne durerait pas longtemps, car les strates du grès bigarré ne contiennent pas de ces lits de cailloux qui servent à former les galets de la grève. Bientôt tous les blocs seraient dissous par les flots, et pas un seul débris ne restant pour garantir les assises inférieures de la falaise contre l'action destructive des vagues, le travail d'érosion reprendrait librement son cours. Vouée à une destruction certaine. l'Ile fond peu à peu dans les eaux comme fondrait un immense cristal de sel.
Les savants n'accordent point tous le même degré de confiance aux documents relatifs à l'ancienne étendue d'Helgoland. Les uns, tels que Wiebel 3, regardent ces témoignages du passé comme dépourvus d'une authenticité suffi4. Sehool Hanuat ofGeotogy, p. 89.
5. Hallier, NordSee Studien, p. 73.
3. Die Intel Helgoland.