profondeur de 1,128 mètres un gros fragment de quartz détaché du roc vif et -plusieurs morceaux de basalte} cependant il se pourrait bien que ces débris eussent été portés par quelque montagne de glace.
En général, le sol sous-raarin s'étend en grandes surfaces aux longues ondulations et aux pentes douces. Les matelots que le vent ou la vapeur emporte rapidement sur les eaux, et qui jettent le plomb dé sonde à des distances d'ordinaire assez éloignées les unes des autres; sont tentés de' s'exagérer l'importance des inégalités du fond et de voir des « sauts » et des précipices là où la déclivité du sol est en réalité peu considérable1. Des escarpements pareils à ceux des montagnes de la surface.continentale se présentent trèsrarement aussi Fitz-Boy fut-il grandement surpris de trouver dans le voisinage des Abrolhos du Brésil des pentes tellement rapides que la sonde jetée d'un côté du navire indiquait de 8 'à 10 mètres de profondeur, tandis que, de l'autre coté, elle marquait de 30 à ftfl métres. Parfois du reste une cause spéciale fait comprendre ces changements brusques de niveau. Ainsi M. de Villeneuve-Flayosc a découvert dans le golfe de Cannes une source d'eau douce jaillissant du fond d'une espèce de puits dont les parois ont 27 degrés d'inclinaison Mais comment expliquer cet étrange gouffre ou gouf qui s'étend immédiatement au large de CapBreton, sur la côte des Landes? Faut-il en attribuer la formation à la .rencontre des marées qui viennent se heurter dans l'entonnoir du golfe de Gascogne? C'est là une question qu'il n'est pas encore possible de résoudre.
On peut se faire une idée des étendues sous-marines en parcourant les contrées émergées à une époque relativement récente. Les Landes françaises, les terres basses qui ont remplacé le golfe du Poitou, une grande partie du <. Raulin, Géographie girondine,?. 70,– Oaear Peschel, AmUmd j 4867. î. Description géologique du Var, p. 46$.