JULES BENOIT-LÉVY.
Jusqu'ici M. Benoît-Lévy s'était surtout consacré à la peinture militaire. Que, fatigué du bruit des combats, il ait voulu s'adonner à des travaux plus calmes, je n'y vois, en ce qui me concerne, aucun inconvénient. J'admets volontiers que l'on se lasse de toujours sentir la
poudre et de peindre alternativement des chouans déguenillés aux prises avec des bleus, des mobiles couverts de boue et de poussière luttant sans espoir contre des flots d'Allemands, ou des soldats revêtus de la tenue la plus récente de nos armées modernes. Après l'action, le repos est une chose singulièrement douce.