suivent. Je vois passer les bandoad'asMsaina, ruisselantes de boue et de sang mêlés. Les journaux sont infâmes. Ha se résument tous en ce cri exécrable K~ viclis! Paris, à présent, est un coupe-gorge. On s'assassine mutuellement. On se dénonce à l'envi. Chaque dénonciation est un arrêt de mort.
Je veux aller aux nouvelles, mais ma femme s'y oppose.
Des amis accourent m'apprendre, toujours à l'oreille heureusement, que Brunereau a été fusillé à tant d'endroits différents qu'il pourrait bien vivre encore. Je respire. J'espère d'autant mieux que, si Brunereau se souvient de toutes mes instructions, il peut trouver cent refuges où qu'il soit, s'il n'est pas mort. Mon cousin, Albert Lachize, nous vient visiter il nous annonce que le magasin, l'appartement et la cave de notre maison de la rue des Martyrs ont été pillés, saccagés par les soldats de Versailles, aidés par les filles de joie du quartier. Rien n'est demeuré intact, tout est perdu marchandises, meu-