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Titre : Bulletin colonial : supplément à la Revue du XIXe siècle

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1836-06-14

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327173415

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327173415/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 495

Description : 14 juin 1836

Description : 1836/06/14 (N5).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6362804m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3013

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/12/2012

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PARIS, 15 JUIN. Si le sucre de cannes était seul dans l'arène, ce serait un rude adversaire pour lui que son heureux rival, le sucre indigène. Mais cet enlant gale de l'agriculture française, sur lequel vainement, jusqu'à ce jour, le lise lui-même a voutu étendre ses longs bras, menace en même tems de puissans intérêts qui, fort heureusement pour les colons, sont inhcreiis a la fortune et à la prospérité des regnicolcs. Plus froissés encore que les planteurs colonies par la révolution que les betteraves sont appelées à faire dans l'avenir de nos relations commerciales, soit à l'intérieur soit à l'extérieur, de puissans auxiliaires vont intervenir dans le débat, et coopéreront activement en faveur de l'intérêt colonial.

En effet, l'équilibre du budget est rompu ; le revenu public est amoindri dans ses sources les plus fécondes ; l'agriculture : de l'ouest et du midi de la France est menacée de perdre ses débouchés les plus importans, alors que la marine marchande, I ne trouvant plus ses échanges habituels au-delà du Tropique, f perd le plus fort aliment de ses transports et de ses frets. La f marine militaire n'a plus les moyens de remuement,cl la France s pourra voir sa puissance navale décroître en proportion égale ;j à la diminution de son commerce maritime. Les manulactures, de leur côté, n'auront plus aux colonies ce foyer d'im: portalions que les fabricans ont unanimement déclaré, dans l'en< quête, être le pi us considérable parmi ceux qui sont ofierts à leur travail par le commerce extérieur.

Ces grands intérêts, tout puissans dans le conflit élevé entre 1 les deux sucres, parleront haut en faveur de la conservation de la richesse coloniale, et l'on ne peut se dissimuler combien leur appui devient indispensable, quand on voit l'erreur et les préjugés dominer avec tant de persistance soit dans la presse, soit dans les discussions des chambres, chaque fois qu'il s'agit de posssessions transatlantique.

-,--tenis en effet riiiiptiissance (la Comment concevoir plus long-tems en effet l'impuissance du trésor lui-même à obtenir du sucre indigène une compensation, tout insuffisante qu'elle soit au déficit bien constaté de ses

perceptions? Déjà la douane a pu réunir tous les documens officiels qui établissent le chiffre des exportations de sucre colonial, pendant les deux premiers mois de 1850. Il résulte de ce tableau une diminution de 800 mille francs sur la recette des droits à rentrée pendant les deux mois correspondans de 1855.

La différence sur la restitution des droits à l'exportation est plus grande encore ; elle s'élève à près d'un million. Dans toute l'année 1855, il n'avait été exporté que 1200 mille kilogrammes de sucre colonial français après rallinagc, et déjà dans le seul trimestre de janvier, février et mars 1856, les étals de douane constatent une exportation de 1900 mille kilogrammes.

Un mal bien plus grave encore s'accroît de manière à menacer le trésor de l'anéantissement complet de l'impôt acquitté autrefois par le sucre des colonies. Avant 1855, on n'avait pas exporté de sucre brul : du moins les quantités sorties des entrepôts étaient tellement insignifiantes, qu'elles n'avaient pas dû éveiller l'attention du gouvernement. Mais, en 1855, une exportation de 4 millions de kilogrammes a été dirigée sur les marchés étrangers et dans le premier trimestre de 1856, seulement, Je chiffre de sortie de l'entrcpôt,poul' l'extérieur a dépassé 1700 mille kilogrammes. Ainsi, non seulement la taxe de consommation échappe aux caisses publiques, mais encore le travail du - raffinage français n'a - pas été obtenu.

Ces résultats sont officiels ; ils sont constatés au Moniteur, et indiqués à la chambre dans le rapport de la commission qui a examiné le projet d'impôt sur le sucre indigène. Cependant la chambre n'a pas même fixé le jour de la discussion publique : détermination qui doit étonner d'autant plus, que cette loi est calculée, non pas dans l'intérêt exclusif des colons, car le chiffre de l'impôt est loin de niveler les charges des deux productions, mais dans le but plutôt de rétablir l'équilibre des recettes du budget ; ou bien encore, pour demander au sucre,

comme matière éminemment imposible, des sommes dont on pourrait dégrever des consommations plus dignes d'être favorisées dans le cas où les exportations de sucre colonial ne se réaliseraient pas.

Quel que soit le désir de la majorité de la chambre des députés d'ajourner le projet de loi présenté par M. le ministre des finances, et amendé par la commission dont M. Dumon a été rapporteur, il parait difficile, lorsque les intérêts du trésor sont aussi gravement compromis, que l'on puisse diuércr jusqu'à la session prochaine le vote de l'impôt dont le chiffre pro-

posé dans le projet de loi à 16 f. 50 par 100 kilog. a elé ré-1 duit à 11 fr. par l'amendement de la commission.

Certes ce chiffre est bien minime et ne peut pas être considéré comme un rétablissement de l'équilibre qu'il serait juste de maintenir entre les charges qui pèsent sur la production coloniale et sur la production indigène; mais ce serait du moins un grand pas de fait dans l'intérêt des colons, si le principe de l'impôt était constaté et reconnu par la législature.

Dans le cas où la loi ne serait pas détinitivement destinée à retourner dans les cartons du ministère des finances, et si la chambre a la volonté de s'en occuper avant la clôture de la session, notre bulletin fera connaître le sort qui lui aura été réservé.

Nous mettons avec empressement sous les yeux de nos lecteurs le procès-verbal d'une expérience (lui vient d'être faite, dans le but d'obtenir l'entière cristallisation de tout le vesou ou jus dépuré de la canne à sucre. Nous les tiendrons soigneusement au courant des expériences qui auront successivement lieu sur les mélasses et sur le vcsou lui-mênw, dès qu'on en aura reçu à Paris, et si, comme nous l'espérons, ces expériences ont le succès qu'en attend l'inventeur, nous ferons connaître très exactement le prix de la machine, la manière dont elle fonctionne, et l'adresse du fabricant qui sera chargé de la construire.

Nous, soussignés, délégués des conseils coloniaux et propriétaires de sucreries dans les Antilles françaises, réunis, rue Caulllartin. 55, chez M.

Antoine Saint-Valery Scheult, breveté du roi des Français pour l'invention du criitallisatcur-concrélcur des liquides sacchurins et pour la méthode-pratique par laquelle on obtient, à cietouvert et à basse température, à l'état cristallisé et concret tout le jus député de la canne en sucre dit bonne quatrième sans création de mélasse (sucre caramélisé ou incriistatiisable) pendant l'opération.

Attestons que, vu le béuéfice qui doit résulter pour les colonies de l'adoption d'une pareille invention, ayant demandé audit inventeur qu'il lit devant nous une expérience avec son appareil, il a, le lundi 25 mai 1856, fait dissoudre en notre présence 53 k. de sucre brut Bourbon dans envirou S7 litres d'eau qui ont produit un sirop du poids aréométrique de 27° à la température de 30" Réaumur. Ce sirop soumis à l'action du cristallisaleur-concrcteur, a été converti dans l'espace de deux heures, à une

temperalure qui n a jamais uepasse tiu iteaumur, en sucre cruiauibe dont la masse, après refroidissement, s'est trouvée très dure et donnant le son sonore de la brique bien cuite en la frappant, avec le fer sans qu'il y eett aucun sirop au fond du vase, et offrant un grain plus volumineux que celui du stcre primitif, sans altération de nuance.

Attestons en outre que le vendredi 27 du même mois, désirant connaître le tems qu'il faudrait à l'appareil de M. Scheult pour conduire le vesou déféqué de sou poids aéoinétrique ordinaire au point de crislallisation, il a, en notre présence, fait dissoudre 25 k. de sucre brut Bourbon dans une quantité d'eau suffisante pour amener la dissolution a 11" aréomélriques la température étant à 30" Réaumur.

Une heure après, la dissolution marquait 13° 1/2 à 620 Réaumur.

Deux heures après, 22" li 38° Réaumur.

Trois heures après, 54° à 60° Uéaurnur, Trois heures et demie après, la cuite était arrivée au degré adopté dans les colonies.

i Enfin, un b811l de quatre heures, la concrétion était complète et semblable à celle de la première expérience avec la même supériorité compa- ralive sur la cristallisation du sucre primitif. Ces résultats nous ont convaincus que cet appareil réalise les conditions annoncées par l'inventeur, savoir : 1" Réduction en sucre cristallisable, de tout le liquide provenant de la dissolution du sucre fondu, à ciel ouvert et à basse température, sans aucune espèce de caramélisation, ou, en d'autres termes, création de mélasse.

2> Facilité d'une cuite toujours uniforme et de l'obtenir au degré qu'on jugera convenable, même jusqu'à concrétion, sans crainte d'altérer ou de brûler le produit.

5° Simplicité si admirable que même à supériorité de coût sur la modicité des prix qui mettent la méthode à la portée de toutes les intelligences des ouvriers et des moyens des fabricans.

4° Economie de durée ajoutée à celle d'élublissement, puisque la partie du métal qui sera exposée au feu sera toujours remplie d eau, laquelle ne s'élèvera jamais à une température de plus de 80n téaumnr, et qu'ainsi aucune partie de l'appareil ne subit de chances de détérioration.

C'est pourquoi nous déclarons (lue l'invention de M. Scheult nous paraît digue de toute l'attention des conseils coloniaux et de tous les f.tbricaus de sucre, puisqu'elle est susceptible de donner à peu de frais une plus grande quantité de sucre et de meilleure qualité.

Nous devous faire observer que les dimensions de l'appareil employé dans les deux opérations précitées, sont, pour le fond de ta chaudière extérieure, de 4 pieds sur 2, et de 5 pieds cur 1 pour le fond de la chaudière intérieure.

Lu foi de quoi nous avons apposé nos signatures.

Signés: JABRtJN, Com, LAJ AILLE, PÉCOUL, de COOLS, FLEURIEAU, CHARLES DUPIN, JOLLIMON DE MAROLI.ES , FOIJRNIEIV , SULLY URUNET, PERINELLE, FA V ARD, LASASUOLS , VALKAII , CAME AU.

COLONIES FRACAISES.

NE L'ESCLAVAGE ET DE L'ÉMANCIPATION.

(Suite de l'article du Bulletin du 30 nui.) Que serait-ce donc si nous avions supposé que cet affranchi était ce que

sera le plus grand nombre, c'est à dire un homme médiocrement pénétré de la nécessité d'un travail régulier et continu, n'a va ut qu'un penchaut très faillie pour les habitudes sociales-et un penchant très décidé pour le désœuvremeut et le vagabondage; un homme insouciant, mou, ennemi de toute gêne, aimant mieux rester absolument nu que de travailler une heure pour se vêtir , et s'écorcher l'orteil aux cailloux et aux ronces, que de travailler une autre heure pour se chausser; un homme qui ne comprend pas les raflincmens de la vie européenne, et auquel le désir de les essayer ne donnera jamais l'ambition qui stimule le corps et qui développe l'esprit; un homme qui laissera le tems passer, les besoins s'accroître, et qui ne remarquera qu'il n'a rien à manger, que lorsque la faim sera venue; un homme qui, si quelque obstacle gêne la porte de sa maison, plutôt que l'écarler, entrera par la fenêtre ; qui, si le plancher de l'une de ses chambres menace ruine, au lieu de l'élaver, couchera dans l'autre ; et qui, si le plancher de l'autre menace à son tour, couchera dehors ; qui fera tout cela naïvement, simplement, llalurcllemenl, sans se demander si c'est bien ou mal, et s'il serait plus heureux ou plus malheureux de faire

d'une autre sorte; si nous avions supposé cet étal de choses, qui est le seul qu'on puisse prévoir, cclui qui suivra inévitablement l'émancipation, si on la fait avec trop de hâte, et dans la peinture duquel nous n'avons mis ni exagération d'idée, ni complaisance de style, et qui est la reproduction fidèle de ce qui se voit actuellement a Saint-Domingue ; qu'est ce qui serait arrivé :' Il serait arrivé quelque chose qui est affligeant à imaginer et à dire, mais qu'il faut pourtant envisager fixement, pîirce que les illusions en celte matière seraient fatales et irréparables; il serait arrivé que les af.franchis, tivrosa eux mêmes, se seraient pour la plupart refusés au travail, du moins à un travail fixe et régulier, Ici qu'il le faut dans toute exploitation d'agriculture, et surtout de l'agriculture des colonies, où un concours prompt et soutenu d'un grand nombre de bras est nécessaire, à certaines époques de l'année, sous peine de compromettre ou de perdre toute une récolte en quelques iours : il serait arrivé que le rapport des

terres serait allé en diminuant de plus en plus tous les ans j que la culture se serait successivement restreinte, que la ronce et les plantes parasites, refoulées par le travail de l'homme jusqu'aux extrémités des habitations, auraient il chaque printems f iil un * pas de plus vers le centre; hier, au - bord du champ, aujourd'hui au bord de la maison, demain au bord foyer; que (:,:lIe etreinte a chaque instant plus l'orle du désert aurait étouffé la civilisation ; que les noirs et les hommes de couleur , pressés par l'incurie et la misère, se seraient mis forcément à mendier le premier jour, à piller le second; que les familles européennes se seraient enfuies de celte terre de désolation ; et qu'au bout de peu de tems, dans ces mêmes îles aujourd'hui encore si riches, on aurait rencontré, au milieu d'une république hottentote, ce que Tou rencontre à Saint-Domingue, des sénateurs nègres presque sans chemise cl sans souliers, rôdant autour des.

boutiques des marchands d'Europe, et tendant leur main sénatoriale a quelque sourde rétive, uni se laisse narfois cruellement sUPDlier.

Maintenant il ne faudrait pas croire que toutes ces paroles tristes et décourageantes que nous venons d'écrire soient, dans notre pensée, autant d'objections que nous voulions faire, ou, comme on dit dans la.pratique, une nu de non-reccvoir que nous voulions opposer à l'émancipation; bien loin de là, l'émancipation est, a notre tvii, une mesure nécessaire et inévitable : il faut la taire, nous demandons qu'elle se fasse, et elle se fera; mais ce sont des réllexious sincères, fuites pour ceux qui n'en font pas, sur un sujet qui importe a plus d'un mi¡.¿ion d'lie mines, et qui est livré en France à tous les faiseurs oisifs de constitutions phitantropiques, qui instituent le bonheur de l'humanité par décret, el qui fondent par assis el levé toutes les vertus sociales.

Ceux qui sont à même de juger des matières que nous traitons savent que nous n'avons rien exagéré, et même que si nos considérations pouvaient être l'objet de quelque remarque, ce serait d'être fort modérées.

D'ailleurs ne pouvons-nous pas les juger nous-même.? par comparaison, et voir, par l'estimation de l'état où se trouvent en Europe les populations ouvrières, celui qui attendrait infailliblement les esclaves énaaucipés? Pre-

nons la France, par exemple, le royaume où les ouvriers proprement dits, c'est-à-dire ceux qui n'ont aucune propriété immobilière, sont le moins malheureux. En France donc, les ouvriers sont élevés dès l'enfance pour être ouvriers ; c'est a-dire qu'ils sont préparés à la longue aux dures nécessités de leur avenir, qu'ils sont bien dûment avertis de ce qui les attend dans leur carrière, et qu'ils ne sont exposés à se laisser décourager et abattre par la venue d'aucun mécompte ou la fuite d'aucune illusion.

Ainsi, ils sont dans les meilleures conditions inorales on puisse se trouver un homme, la connaissance de leur destination, et la préparation prévoyante qui doit autant que possible les approprier a leur emploi. En outre, le pays est raisonnablement pourvu d'ateliers et de manufactures, où le travail et le salaire sont permaueus ; en outre encore, l'administration, générale de Ï'ctat, qui les a en grand souci, prend soin de les protéger contre l'avidité et l'exploitation des industriels et des capitalistes; ils sont contre l'avidité donc, autant que possible, soutenus et favorisés. Eh bien! malgré ce sou-

tien et cette faveur qui viennent aux classes ouvrières de la part du gou-

vernement; malgré cette continuité de travail et cette uniformité de salaire que leur assurent les industries privées; malgré les habitudes d'ordre et de parcimonie qu'elles prennent dès les premières années ; malgré le naturel intelligent et fcivilisable que semblent donner los conditions climatériques de la France ; en un mot, malgré tout ce qui au premier abord devrait les rendre aisées, paisibles et florissautes, les classes ouvrières consomment beaucoup plus qu'elles ne produisent, e'csl-à-dire qu'elles- ne peuvent pas se suffire a eUcs-mêmes avec le produit de leur travail, tout actif, tout soutenu, tout bien dirigé, tout bien rétribué qu'il est; et la Iireuve, c'est qu'il y a des hôpitaux nombreux dans toutes les villes de France, et que les classes ouvrières remplissent ces hôpitaux.

Or, i-iu'est-ce qu'un hôpital, sinon la charité élevée a la fixité d'institu-

tion publique, et t'au mône faite indislinclèmenl à tous les pauvres avec la bourse des villes et de l'état ? Et que fout ceux qui vont se réfugier à l'hô pilai, si ce n'est qu'ils recourent a cette aumône régularisée, permanente et officielle; si ce n'est qu'ils sollicitent et qu'ils reçoivent une sorte de supplément a leurs ressources personnelles ; sans lequel il leur serait impossible de vivre? Si donc l'ouvrier devenu vieux, ou matade, ou impotent, ne peut pas se dispenser de recourir à l'hôpital, n'est il pas évident qmrcela vient de ce que ses revenus industriels ne lui suffisent pas, c'està-dire de ce que son travail n'a pas été assez productif pour faire face aux besoins présens et aux besoius futurs de sa vie, en un mot, de ce que 5