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Titre : Notice sur la vie et les ouvrages de M. H.-A. Dupont, instituteur / par M. Matter,...

Auteur : Matter, Jacques (1791-1864). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1868

Sujet : Dupont, H.-A.

Notice du catalogue : Notice de recueil : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39365141f

Relation : Appartient à : Biographies contemporaines

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30907589k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 34 p. ; in-16

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6355880n

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LN27-24483

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/10/2012

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SUR LA VIE ET LES OUVRAGES

DE

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INSTITUTEUR

Par M. MATTER

Ancien Inspecteur général des Études

PARIS

LIBRAIRIE DE PAUL DUCROCQ SUCCESSEUR DE SON PÈRE

55, rue e Seine, 55



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M. H.-A. DUPONT

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C'est à une illustration modeste, si ces deux mots peuvent s'allier, mais à une illustration réelle que nous allons rendre, en quelques pages écrites sans apprêt, mais avec de profondes sympathies', un hommage qui sera, nous l'espérons, trouvé juste et offert avec nous par bien des familles à la mémoire d'un homme d'un mérite éminent.

Le mérite en ce monde a ses chances comme toute chose y a les siennes. Une fois les renommées établies, elles gran-


dissent facilement; chacun aime à se montrer à leur égard aussi généreux qu'enthousiaste, et d'exagération en exagération, on passe du simple éloge à la véritable apothéose. Jl n'est pas aussi facile de faire reconnaître des gloires moins éclatantes, quand même elles sont tout aussi légitimes et plus appréciables par le grand nombre.

On n'en éprouve que plus de plaisir quand on est appelé par la reconnaissance d'un ami à venir aider un peu pour que justice entière soit rendue à une de ces gloires. Pour mon compte, je remplis d'ailleurs un devoir en me laissant aller -au plaisir de seconder une des plus grandes vertus et une des plus belles choses de ce monde, l'amitié et la reconnaissance d'un homme de bien très-connu dans les écoles de France, et qui a bien voulu me demander ces lignes..


J'ai beaucoup connu M. Dupont, je l'ai vu à l'œuvre, j'ai un peu appuyé ses efforts, j'ai singulièrement aimf sa méthode, sa vie, sa personne. A l'époque où M. Cousin et M. Saint-Marc Girardin publiaient leurs beaux travaux sur l'instruction publique en Allemagne, et où M. Guizot, ministre, faisait passer les plus pratiques de leurs idées dans les lois et dans les institutions du pays; à l'époque où je me laissai aller à tous les attraits qu'offre la science de l'éducation et en particulier la recherche des méthodes, je vis M. Dupont et je fus frappé de son incontestable supériorité dans l'art de les rendre fructueuses. Je ne l'ai plus perdu de vue depuis cette époque, et à sa passion habile pour l'enseignement, je l'ai vu unir de si grandes qualités du cœur, qu'il me serait impossible de ne pas aimer à les redire, à les proclamer haut avec les fa*


milles reconnaissantes de ses émments services.

Je voudrais surtout être en état de montrer comment M. Dupont est devenu ce que nous l'avons vu, par quelles études, quelles leçons, quel ordre d'idées, quelles transformations successives. Malheureusement peu occupé de son histoire à venir, il n'a pas laissé d'indications à ses biographes et je suis réduit pour les années de sa curieuse jeunesse à quelques lignes parfaitement inspirées à la piété d'un de ses amis, mais laissant d'inévitables et de très-regrettables lacunes. Il nous en faut prendre notre parti et accepter cette jeunesse voilée par la volonté de la Providence comme celle de tant d'autres hom- mes distingués. Ce qui intéresse d'ailleurs les familles justement reconnaissantes au nom de l'enfance, ce sont moins les phases laborieuses que les époques bril-


lantes de la vie de ses bienfaiteurs.

Nous ne sommes pas, au surplus, tout à fait privés de données positives sur les phases laborieuses de celui qui nous occupe.

HIPPOLYTE-ÀUGUSTE DUPONT, le plus célèbre des divers professeurs de ce nom qui figurèrent dans les almanachs de l'Université quand nous eûmes l'honneur de la servir plus activement qu'aujourd'hui, naquit à Arboras, petite commune du département de l'Hérault, le 5 février 1787, dans une famille de pauvres vignerons, qui, bientôt après sa naissance, alla s'établir au village peu éloigné de SaintSaturnin.

Les années 1792 et 1793 répondaient à celles où il devait faire ses premières études. Il n'en fit pas. On n'apprit pas même le français au futur grammairien. Jusqu'à l'âge de douze ans, il ne connut et ne paria


que le patois de son pays, c'est-à-dire l'une des innombrables nuances de cette vieille langue d'Oc, dont, pour lui, enfant du peuple, toute la littérature se réduisait à quelques chansons de village. C'est en apprenant le catéchisme qu'il apprit le français, et c'est en cherchant à en déchiffrer les mots sans trop d'aide qu'il eut la première et faible conception de sa future méthode, celle de lire les lettres par groupes au lieu de les séparer.

- Cela annonçait une intelligence qui ne devait pas se borner au travail d'un vigneron, et après sa.première communion, ses parents firent de Dupont un petit marchand : ils l'envoyèrent vendre du fil et des aiguilles à Montpellier et dans les vil-

lages environnants. Son patois fut une difficulté, et ceux qui lui achetaient alors sa modeste marchandise, dit fort bien la note que j'ai sous les yeux, ne se doutaient


guère que le pauvre enfant qu'ils avaient peine à comprendre enseignerait un jou avec tant de distinction le français et l'art de l'enseigner. Le jeune homme qui venait d'apprendre son catéchisme d'une manière si remarquable, était bien résolu de vaincre rapidement la difficulté que lui créait son idiome, et il appliqua sa méthode à tout ce qui lui tombait sous le regard, aux moindres imprimés et jusques aux enseignes du commerce : tout devenait pour lui sujet et moyen d'étude.

Cela ne pouvait échapper aux hommes sérieux, et la Providence a toujours soin de mener chacun auprès de ceux qui peuvent l'aider et le préparer à son œuvre. Un régent de collège, charmé de l'air intelligent du petit marchand, de son désir d'apprendre et de sa conversation déjà sensée, donna au futur auteur de la Citolégie quelques livres de lecture et des modèles d'é++


criture. « Jamais, disait Dupont, je ne ressentis une joie plus profonde. Je ne me séparais plus de mes livres; je les lisais partout : en mangeant, en marchant; et le soir je m'endormais avec eux sur mon grabat d'auberge, où le plus souvent je n'avais été admis que par charité. »

Pendant quelques années encore, le marchand forain qui lisait avec tant d'avidité et s'exerçait sur ses modèles d'écritures où il pouvait, continua son pénible métier. Une grande affliction qui vint le surprendre amena enfin son entrée dans sa vraie carrière. Étant tombé malade, dans un petit hameau du département duGard, il fut soigné avec tant de bonté par les habitants, qui aimaient leur petit colporteur , qu'à sa convalescence il accepta avec plaisir la proposition qu'ils lui firent, de garder leurs enfants et de leur apprendre ce qu'il savait. Ses gages furent de cinq


francs par mois; les familles le nourrissaient chacune à son tour. Il ne se co-nçoit rien de plus patriarcal. Dupont fut heureux de se trouver maître d'école afin de pouvoir étudier. Il se mit au travail avec ardeur, et s'appliquant surtout à l'écriture, qui avait pour lui les plus grands attraits, il fut bientôt un des meilleurs calligraphes du département.

Dès 1807 il fut nommé professeur d'écriture au collége de Clermont-l'Hérault.

Placé au milieu d'hommes instruits, Dupont, qui n'avait pas encore de brevet et qui ne savait que la lecture et l'écriture, fit à Clermont des études régulières et fut bientôt reçu instituteur.

C'était à l'époque de la création de l'U-

niversité impériale, qui embrassait dès lors l'école primaire comme l'école de droit et l'école de théologie, mais ne s'occupait guère de la première, se réservant de créer


un peu plus tard parmi nous l'enseignement que déjà possédaient quelques-uns de nos voisins, et que le rapport de Georges Cuvier, alors inspecteur général de

l'Université, sur l'instruction publique en Hollande, signalait à n attention. Ce que l'on avait de mieux en fait d'écoles primaires, c'étaient celles de quelques petits collèges, car les lycées n'en admettaient pas.

Le collége d'Agde voulut en avoir une, et il appela, pour la diriger, M. Dupont, qui se rendit à l'appel, heureux de passer, de

maître d'écriture, professeur de grammaire.

Il en fut si heureux qu'il crut pouvoir s'établir, et qu'il se maria dans cette petite

ville.

Toutefois, la nouveauté de ses idées amena bientôt en lui le désir de gouverner en leur nom une école indépendante, et, au bout de deux ans, il alla en fonder


une à Marseillan, autre petite ville de l'Hérault. Voulant y employer sa nouvelle méthode, et ne trouvant pas d'éditeur pour faire les frais de ses tableaux, il prit le parti dé les imprimer lui-même en empruntant les caractères qui lui étaient nécessaires. Les succès qu'il obtint par ce moyen furent si remarquables, que l'autorité académique de Montpellier l'invita à se fixer au chef-lieu de son ressort.

M. Dupont n'hésita pas. Poussé par son esprit ardent et inventif d'étape en étape, élevé de degré en degré, il alla ouvrir une école à Montpellier, y publier sa méthode de lecture et s'y mettre décidément hors de pair par la bonne tenue de son école, par la marche rapide de ses élèves. Dès cette époque, sa méthode eut non-seule-

ment des pai^isjans, mais des imitateurs et des pla naires.

et des pl ¡res..

Il en ouï glus ta, et cette spoliation, '(> <'/ ***


qui l'affecta profondément, devint une des préoccupations les plus pénibles de ses dernières années. Il est naturel que ceux qui font tout par eux-mêmes, qui créent leurs procédés, leur sort et leur nom, attachent du prix à leurs travaux, et n'aiment guère ceux qui les dépouillent de leur vivant et sous leurs yeux, sans même daigner leur rendre la justice qui leur est due.

A la tête d'un établissement primaire très-distingué, M. Dupont ne resta à Montpellier que jusqu'en 1828. Chacune de ses transplantations amenait un succès et chaque succès une transplantation nouvelle.

M. Soulacroix, auteur d'un des recueils les plus utiles sur l'instruction primaire, et qui l'avait vu à l'œuvre en inspectant l'Académie de Montpellier, étant devenu recteur de Nancy, l'appela dans cette ville où l'instruction primaire était dès lors fort


appréciée. M. Dupont y fit encore un grand pas. Jusque-là il instruisait, il n'élevait pas.

M. Soulacroix lui fit accorder le titre de maître de pension, et lui ouvrit la carrière de l'éducation véritable.

C'est à cette époque, marquée par ce que nous appelons les belles ordonnances de 1828, époque d'un grand et décisif mouvement dans l'instruction primaire, amené par l'esprit du temps, compris par M. de Vatimesnil qui écoutait Georges Cuvier,- c'est à cette époque que j'eus le plaisir de rencontrer l'énergique fils du Languedoc devenu un des méthodistes notables du jour. Il venait de faire paraître son ingénieuse Méthode pour mettre la grammaire à la portée de Venfance; je venais de publier le Visiteur des écoles. Attiré à Strasbourg par l'excellent recteur de l'Académie, M. Ordinaire ; par la renommée d'une École normale, la première en date do


toutes celles de France ; par d'autres circonstances peut-être, M. Dupont se présenta chez moi avec mes deux jeunes fils, qu'il avait saisis au passage et qu'il s'était à ce point attachés par d'habiles questions de langue, qu'avec lui ils me demandèrent d'avoir encore quelques séances de grammaire. Elles eurent lieu et tous quatre nous en fûmes charmés. Dès ce moment, la liaison de mes fils avec M. Dupont, comme la mienne, fut contractée pour la vie.

Son séjour à Nancy ne se prolongea que jusqu'au moment où un inspecteur général de l'Université, très-sensible au mérite d'une bonne grammaire, M. Burnouf père, vint visiter les Académies de l'Est".

Changer encore quand on se trouvait bien et après avoir changé si souvent déjà; s'établir à Paris et s'y installer en réformateur aussi, c'était un parti grave à prendre. Mais M. Burnouf avait, par Bon


illustre fils, son prédécesseur à l'Institut et son successeur dans l'Inspection générale de l'Instruction publique, une jeune famille à élever; il insista, et M. Dupont, qui n'était pas homme à douter de luimême, alla, en 1835, ouvrir une maison d'éducation à Paris.

A Paris, M. Dupont ne s'amusa pas à retoucher ses livres, à perfectionner ses méthodes, il agit, il forma des élèves. Il se les attacha par la rapidité de leurs progrès, et il gagna les familles par les facilités qu'il leur procurait pour la fréquentation de sa maison. Cette maison, il l'avait établie dans le quartier le mieux choisi, près du collége Bourbon (lycée Bonaparte), qui n'a pas de pensionnaires. Des familles d'autres quartiers désirant lui envoyer leurs enfants, tout en les gardant sous le toit paternel pour ajouter l'éducation domestique à celle de la pension, M. Dupont,


qui ne reculait devant aucun sacrifice utile, créa l'Omnibus de l'école, omnibus fort élégant, fort commode, bien attelé, bien conduit, prenant les élèves à leur domicile, après le déjeuner du matin, les y ramenant pour le dîner du soir. On le sait, cela plut beaucoup, et telle fut la vogue de la pension Dupont, qu'il fallut y ajouter un agrandissement après l'autre. Telle fut la renommée de ses études, de son esprit de famille, que le roi Louis-Philippe exprima un jour le désir que ses petits-fils fussent instruits d'après cette méthode, autant que possible et en ce qui concernait les éléments.

Il fallait voir M. Dupont au milieu de

ses élèves pour comprendre son action sur eux, ses succès, leur attachement. Il les animait de sa parole, de son geste, de son regard, de tout le feu de sa belle âme, réveillant en eux toutes les flammes de la


leur. Sou esprit fin et régulier, essentiellement logique, s'unissait à son cœur pour alimenter leur curiosité ou éperonner leurs engourdissements.

M. Dupont devait réussir. J'ai dit qu'il ne reculait devant aucun sacrifice, qu'il était plein de confiance en lui-même et doué d'une rare habileté. Il avait, pour réussir, mieux que cela. C'était un homme de beaucoup de cœur. S'il fit de notables sacrifices pour des enfants distingués, mais peu favorisés de la fortune, ce ne fut pas là ce qui me frappa le plus dans sa conduite ; ces sacrifices, d'autres peuvent les faire aussi ; il s'en fait beaucoup dans l'intérêt d'une maison, et, certes, M. Dupont en fit pour cet intérêt, qu'il ne faut pas affecter de traiter avec dédain, mais il les fit au nom. de son cœur. J'ai le droit de le dire, et si j'ai un peu l'obligation de le faire au nom de l'amitié,


c'est avec joie que je remplis ce devoir.

M. Dupont s'est montré généreux avant d'être à son aise, et toujours au nom de la grande passion de sa vie, l'amour de l'enseignement. Dans des conférences gratuites et publiques avec les instituteurs, où il brillait encore plus qu'au milieu de ses élèves ordinaires, il prodiguait à tous les idées les plus ingénieuses et toutes les excitations du feu qui l'animait; dans sa maison, hôte empressé, il partageait son pain avec ceux qui avaient besoin de directions spéciales, et qui n'auraient pu faire les frais d'un séjour prolongé dans les villes qu'il habitait.

M. Dupont était arrivé à l'apogée de sa carrière. L'accroissement continuel de sa maison, le besoin d'un collaborateur initié aux études classiques, le désir de revoir ses livres après avoir conduit son œuvre où elle en était, l'engagèrent à y associer


]\L Tuffier, à qui bientôt il en céda la direction, et qui la transporta, trop agrandie pour le local qu'elle occupait, rue du Faubourg-Saint-Honoré, où elle maintient son rang.

Retiré à Versailles, jouissant d'un repos mérité, d'une aisance rare dans cette carrière, et due en grande partie à ce qui devait flatter le plus son amour-propre, la vogue de. ses livres, M. Dupont termina doucement son honorable carrière le 9 février 4855, mais isolé de tous les siens, excepté les rares amis d'un homme en retraite.. De grandes douceurs avaient réjoui cette vie si belle sous plusieurs rapports, mais elle avait eu ses peines et ses amertumes.

Une yive espérance conçue avec une noble ambition, excitée par une loyale promesse, tardait aussi trop à ses yeux à se réaliser pour lui. La circulaire ministé-


rielle de M. Guizot aux instituteurs de France (1833), leur avait ouvert cette perspective, qu'une glorieuse distinction pourrait quelquefois venir briller sur leur poitrine. Cette émouvante perspective, en paraissant trop longtemps et sans cesse s'éloigner, agitait péniblement le cœur de notre ami. Quand on l'avait mandé au Château pour avoir ses conseils, il en était sorti avec la persuasion que la croix de la Légion d'honneur suivrait de près une marque de confiance si flatteuse. Mais

alors M. Dupont, qui avait été un instituteur primaire du premier ordre et hors de pair, devenu maître de pension, avait beaucoup de pairs. Toutefois, vivement sollicitée par plusieurs d'entre nous, cette consécration d'une longue et laborieuse carrière, d'une juste renommée et de méthodes ingénieuses, vint enfin, par les mains du comte de Salvandy, dont la


mémoire est si chère à l'Université, couronner les plus utiles des travaux et embellir, en consolant de légitimes douleurs,les jours avancés d'une vie dont nous recommandons la mémoire et le culte aux familles.

Nous leur recommandons la tombe trop modeste et déjà ignorée de Dupont. Peutêtre l'homme qui fut pendant trente ans au premier rang et à la tête de nos instituteurs, peut-être l'inventeur dont les méthodes exercèrent sur l'enseignement public une action si profonde, peut-être l'auteur dont les livres sont appréciés même à l'étranger, car l'Angleterre les adopte pour ses études françaises, méritait-il qu'il se fit un peu plus de bruit au jour de ses funérailles.

Mais pourquoi demander follement du bruit en faveur de ceux qui, avant d'aspirer au repos céleste, jouissaient avec délices du repos terrestre?


Pour nous, qui avons aimé HIPPOLYTEAUGUSTE DUPONT, unissons-nous avec le recueillement d'une affection pleine d'avenir dans la pieuse pensée d'honorer la mémoire d'un homme qui a généreusement consacré sa vie au perfectionnement des méthodes, et qui a fait faire un grand pas à la science de l'éducation.

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1ISTE

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