Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 5

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : L'Afrique : journal de la colonisation française, politique, économique, agricole, commercial, littéraire et scientifique / fondé à Paris par les colons de l'Algérie ; [directeur-gérant responsable : Hte Peut]

Éditeur : au bureaux du journal (Paris)

Date d'édition : 1844-12-22

Contributeur : Peut, Hippolyte (1809-1889). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326834694

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb326834694/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 316

Description : 22 décembre 1844

Description : 1844/12/22 (A1,N24).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6344709d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3025

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/12/2012

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87%.


AVIS.

A partir du 1er janvier prochain, l'AFRIQUE prendra le grand format du JOURNAL DES DÉBATSCette modification, commandée par le développement de notre correspondance, sera accompagnée de changemens plus importans encore dans la rédaction. Ainsi, à l'avenir, pour répondre à un vœu qui nous a été manifesté par un grand nombre de nos abonnés, nous ferons suivre les nouvelles d'Afrique d'une REVUE GÉNÉRALE DE LA PRESSE, qui donnera un résumé précis et fidèle des questions dont on s'occupe dans le monde politique, et un exposé complet de toutes les nouvelles industrielles et commerciales dignes de fixer l'attention.

Au moyen de cette combinaison, le journal 1 l'AFRIQUE, par la variété de sa composition et 1 l'importance des documens qu'il se propose de publier, offrira un intérêt qu'aucun autre organe des intérêts algériens ne présente actuellement au même degré. ------ -- - - -

Le journal l'AFRIQUE étant une œuvre d'interêt pu »lie, les conditions d'abonnement, tant que sa périodicité n'augmentera pas, et quelles que soient les améliorations qui s'exécutent, resteront les mêmes.

;;;.::;;:-.-.;.. - --- --- - - - - i i i i

Paris, 21 Décembre. 1 A la preMO des département. Nous avons lu dans plusieurs journaux que le gérant de l'Echo de la Nièvre a été condamné à 100 fr. d'amende et à 600 fr. de dommages-intérêts envers la société des gens de lettres, pour avoir reproduit sans autorisation un feuilleton publié dans le journal l'A frique.

Nous nous empressons de déclarer que nous sommes entièrement étrangers à ces poursuites, qu'elles ont eu lieu à notre insu, et que nous nous serions fait un devoir de les arrêter, si nous les eussions connues. Nous ferons en sorte qu'à l'avenir elles ne puissent plus se renouveler, et que le journal ÏA-

frique ne soit point considéré comme un piège tendu à la bonne foi de ses lecteurs.

Nous repoussons en effet toute solidarité envers cette école qui voudrait conserver la pensée esclave, et ne lui ouvrir les portes de sa prison que moyennant salaire.

Le journal VAfrique a été fondé pour vulgariser, et non pour accaparer; tout ce qu'il publiera désormais appartiendra au domaine de la publicité, à moins que des exigences particulières ne s'y opposent, et, dans ce cas, il aura soin de le faire expressément savoir.

Nous sommes trop heureux de l'accueil fait par la presse au journal que nous dirigeons, et trop reconnaissant de la bienveillance qu'elle nous a témoignée jusqu'à ce jour, pour mettre la moindre condition aux emprunts qu'elle jugera convenable de lui faire.

De l'ordre judiciaire en Algérie.

(2e article.) (1) Ce n'est jamais sans péril que l'on développe outre mesure l'influence prédominante d'un élément administratif. Nous croyons avoir démontré que la prépondérance donnée au chef du parquet, dans l'ordre judiciaire, en Algérie, présentait le

triple danger d'ouvrir une large porte a l'arbitraire, de placer la magistrature assise dans un état d'infériorité indigne d'elle, ou de la mettre en lutte avec le ministère public. Nous n'avons pas voulu dire que ces dangers doivent nécessairement naître; mais ils sont malheureusement la conséquence possible du principe posé, et, lorsque l'abus se trouve si intimement attaché au principe légal, comment ne pas critiquer l'institution qui lui sert de base ? Or, quels que soient les hommes auxquels on confiera la position si puissante de procureur-général, il est

impossible que la conscience de leur autorité ne tes entraine pas souvent, sous l'impulsion des passions humaines, hors des limites d'une impartiale justice. Enfin, il y a danger pour le parquet lui-même à se personnifier dans une accusation, qui diminue inévitablement sa dignité et le respect salutaire dont ses actes doivent toujours être environnés.

Vainement cherchera-t-on à ces vices organiques d'autres remèdes que l'inamovibilité des magistrats et la création de chambres d'instruction derrière les jugemens desquelles disparaîtra l'action du procureur-général, pour ne plus laisser entendre aux peuples que la voix solennelle de la société outragée.

Chose étrange! au lieu de donner à la magistrature cette position forte et respectable, il semble qu'on s'etforce d'amoin-

1 ( 1 ) Voir l'Afrique du G décembre.

drir sa puissance et sa majesté. Soumise à une autorité souveraine et absolue, mobilisée en quelque sorte par le droit de destitution brutale, on veut encore empêcher que ses membres jettent dans le sol africain des racines profondes, se fixent dans la colonie, et y constituent une sorte d'aristocratie de talent et de dignité si nécessaire pour moraliser un pays composé d'élémens hétérogènes et souvent impurs.

L'ordonnance sur la propriété etend sur les magistrats cette absurde prohibition, faite à tous les fonctionnaires publics d'acquérir des propriétés.

Ainsi, ce n'est pas assez d'enlever a la magistrature son indépendance, on la met encore hors la loi. Vainement un homme éminent aura consacré sa vie aux intérêts de la justice, s'expatriant pour faire germer sur une terre nouvelle les principes de notre civilisation, proclamer les lois morales qui servent de base à nos codes, initier à nos mœurs des populations barbares, exposer sa vie aux ressentimens des individus et aux

maladies de l'acclimatement; en récompense de ses fatigues et des dangers de cette œuvre civilisatrice, on ne lui accorde pas même le droit que la Providence semble avoir donné à tous les hommes de posséder un coin de terre, qui lui permette de subvenir à ses besoins, alors que, vieux et usé par le travail la société, dont il est le guide et le flambeau, l'aura rejete comme une chose inutile. Que l'on veuille bien remarquer, d'ailleurs, que les divers services publics en Algérie n'ont point de caisse de retraite, et qu'ainsi de longs et honorables services, une vie entière consacrée au bien public, n obtiennent aucune considération, lorsque la carrière politique est terminée.

Cette étrange position faite aux magistrats algériens n'est pas seulement de l'ingratitude, c'est une faute énorme au point de vue des intérêts réels de la colonisation. Ce qu'il faudrait en Algèrie, ce serait avant tout d'y appeler, d'y fixer pour toujours des hommes d'élite, des citoyens vénérés qui puissent y faire fleurir les principes éternels de la morale. El qui, plus que les membres de la magistrature, pourrait donner au pays cette dignité, qui est la base nécessaire de la civilisation? Loin de la : on ne veut pas que ces hommes eminens s'altachent par des

liens indissolubles à la terre sur laquelle ils ont consenti à venir accomplir une grande et dillicile mission; on les oblige à ne s'y considérer que comme des voyageurs d'un jour, qui n'ont d'autre but que de rentrer bientôt dans leur patrie ; c't:sl là, nous le répétons, une faute, en ce qu'elle est le principe d'une déplorable instabilité parmi les magistrats. Pour eux, l'Algérie, dépourvue des droits de propriété, ne peut plus être qu'un marchepied qu'ils désireront franchir au plus tôt, pour retourner sur un sol où ils ne rencontreront plus de déplorables exclusions.

fEUILLETON DU JOURNAL L'AFRIQUE.

Les Barratloos du Khabblr (1).

LE TOMBEAU DU CHEVAL.

Lorsque la nuit est arrivée, l'Arabe sort de sa tente et pousse un petit cri aigu, comme celui de l'alouette dans les champs. A ce signal, le cheval de Kaddour accourt en hennissant auprès de son maître, et gratte

la terre de son pied, comme pour lui annoncer qu'il est prèt à lui obéir.

C'était un de ces coursiers rapides, à la corne dure, et dont, avec la main, on pouvait prendre quatre côtes, en commençant par la plus courte (2). Lorsqu'il s'élançait dans la plaine, ses jambes effilées semblaient à peine emeurer la poussière, et jamais son pied affermi n'avait bronché en se posant sur les pierres de la route. Kaddour caresse le noble animal, qui piaffe de joie ; il pose une selle brodée d'or sur le dos assoupli de son coursier, et suspend aux arçons son sif (sabre recourbé) et ses pistolets.

Toutefois, avant de monter, un dernier souvenir, souvenir de regret!

vient traverser son cœur. Il songe à Zahira, qu'il ne doit plus revoir, peut-être ; à Zahira, qu'il n'a point voulu avertir de son départ, atin de ne point affaiblir un courage dont il sent tant le besoin! Debout, à côté de son cheval, la tête appuyée dans sa main, il laisse son esprit s'abandonner à de sombres pressentimens.

En ce moment une main tremblante s'appuie sur l'épaule du jeune guerrier.

- Zahira! s'ecne-1-il.

- Kaddour, reprend la sœur de Boul-Nouar, que signifient ces apprêts? Tu pars, où vas-tu?

- Ne me le demande point, sœur, tu le sauras plus tard.

- Ah! je le devine, c'est toi qui vas chez les Hadjouth ; c'est toi dont - Ah! je le devine, (, mon frère a voulu me taire le nom. Mon Dieu ! tu cours à la mort, peutêtre ! Renonce à ton projet ; reste, je t'en prie.

Je ne puis, le devoir, ta sûreté m'appellent.

- Mais c'est moi qui te retiens. Ah! je t'en conjure, demeure près de nous Kaddour. S'il t'arrivait malheur, ce serait.

A ces mots, l'Arabe prit dans sa main celle de la jeune fille.

- Ma sœur, lui dit-il d'une voix émue, je pars : rien ne peut m'arrêter, pas même toi ; car j'ai demandé la périlleuse mission que je vais remplir, et je ne puis reculer. Mais qu'au moius avant de mourir, si tel doit être le sort que Dieu m'a réservé dans ses décrets éternels, tu saches que je t'aime. Jusqu'à ce moment j'ai caché mon amour dans le dernier repli de mon cœur ; je préférais douter, plutôt que d'ohteuir une certitude, quand l'une de tes deux réponses devait ouvrir sous mes pieds le ciel ou l'enfer. Maintenant que la mort m'offre un refuge, dis-moi un mot, un seul mot, mais que ce soit 'a vérité.

Pendant que Kaddour prononçait ces paroles, h main de Zihira frissonnait dans celle de l'Arahe; car une crainte intinit venait s'unir d.Mis son cœur à un honneur infini comme cIL. Elle était aimée!. et cN:;t an moment même où elle l'apprenait qu'elle allait se voir séparée ut: Kaddour, séparée pour jamais peut-être. Après un long silence :

m Voir nos numéros des 12 et. 1 fi courant. - -

(2) Chez les Arabes, ce dernier signe est le nec plus t dira de la bonté da che val.

- Frère, lui dit-elle, ce n'est pas à l'instaat même où Padieu que tu vas me faire peut être le dernier que tu aurais dû me découvrir un secret que je n'osais espérer. Moi! fille étrangère à ta tribu, exilée de la mienne; c'est pour moi que tu vas t'exposer à la mort! Et comment ne t'aimerais-je pas?. La reconnaissance n'est-elle pas un des chemins qui conduit au cœur?. Si cet aveu ne peut changer tes projets, du moins, frère, du moins qu'il t'empêche d'exposer inutilement tes jours! Souvienstoi que, si tu pars pour protéger ma vie, je la perds si tu ne reviens pas.

Je t'en conjure, par tout ce que tu as de plus de sacré au monde, sans cesser d'être brave, sois prudent, sois -le pour moi du moins! -

Aanira ! reprend Kaddour avec exaltation ; maintenant, je suis invincible ; tu me reverras, car ce n'est point pour nous séparer que Dieu nous a réunis. Merci !. merci!.

L'Arabe s'arrête, il balbutie en tremblant : Une dernière prière me reste à t'adresser ; Zahira, qu'un baiser mette le comble à mon bonheur!

Zahira ne répondit point, mais elle ne se retira pas non plus, et Kaddour imprima, pour la première fois, ses lèvres sur le front tressaillant de la jeune fille. ,,'

Au revoir, dit-il, ne crains rien, nai-je pas vu ton visage après la lune à son premier jour (1).

- Au revoir, répète Zahira, et elle disparait en pleurant derrière les buissons qui couvraient ces lieux solitaire.

Ivre de bonheur, Kaddour s'élance sur son coursier, descend la montagne, et bientôt parvenu dans la plaine, il peut abandonner une libre carrière au superbe animal, qui semble devancer les vents. Après deux heures d'une pénible course, Kaddour approche des rives de la Chiffa ; c'est à peu de distance de l'autre côté que s'élève la tente du Hadjouth haineux. Il traverse la rivière, et, parvenu sur le bord opposé, l'Arabe commence à modérer l'ardeur de son cheval et à s'avancer en silence vers la tribu ennemie.

Penché sur le cou de son coursier, noir comme la nuit, à chaque pas, il s'arrè e, et prête l'oreille. Un murmure lointain, semblable à celui de la mer qui vient mourir sur la grève, arrive jusqu'à lui et lui révèle l'approche des Hadjouth. Ce bruit, c'est peut-être celui qui provient du conseil où l'on délibère sur les destinées de sa tribu!

Comme l'astucieux chakal se glisse à travers les buissons qui doivent dérober sa marche à l'œil de la proie qu'il épie, ainsi Kaddour, descendu de cheval, s'avance vers la tente des Hadjouth. L'oreille appuyée contre la terre, il cherche à recueillir quelques-uns des sons coufus qui parviennent jusqu'à lui et qui doivent peut être lui faire découvrir des projets qu'il a tant d'intérêt à connaître! Mais, au milieu du péril qui l'entoure, c'est à Zahira que sa pensée est attachée, c'est elle seule qu'il voit, c'est encore sa voix qu'il entend. Absente de sa vue, elle est présente à son conir.

Au milieu de ces pen;.é*s, tout à coup un hennissement de son cheval fixe, l'attention des Arabes; Kaddour - p: écipite vers sou cours r, s'é lance et prend la fuite. Mais, égaé au milieu de la nuit, tremblant pour 11 pi 'mière fois de sa vie, il ne reconnaît plus ta route. Cependant, il entel: déjà les cris de guerre des Hadjouth attachés • sa poursuite : déjà il

(1) Proverbe. Lorsque les Arabe* aperçoivent la lune à son premier jour, et que l'objet sur lequel leur vue tombe est de bon augure, la lune entière sera bonne pour eux ; c'est le contraire s'ils voient un objet néfaste. De là vient ln proverbe que l'on adresse en compliment : « J'ai vu ton visage après avoir vu la lune à son premier jour.-

peut distinguer leurs pas. Comment échapper à la mort qui l'environne?

Ilélas ! fatigué par une longue course, le noble animal qu'il monte répond à peine à l'éperon qui l'exeite, à la voix si connue de son maître, qui l'encourage eisemble lui demander son salut. Cependant, l'ennemi approche, et le jour qui va paraître doit nécessairement le faire découvrir.

En ce moment, la pensée de Kaddour se reporte vers Zahira dans un souvenir de désespoir, versXithiramquicte qui l'attend ! 11 la voit, debout, sur les rochers d'où son œil cherche à reconnaître celui dont file espère le prochain retour! Zahira! il sent au froid qui lui traverse le cœur qu'il s'est trompé en lui disant : Au revoir! En un instant, mille penses tourbillonnent dans son esprit, l'amour vieni s'y joindre au désespoir; l'épuisement de la fatigue à la fièvre de la rage.

Mais plus d'espérance' sentant fléchir son coursier naguères si ranide

il veut saisir ses armes, et mourir du moins eu combattant; sa main glacée se refuge à étreindre la poignée de son sif. C'en est fait, l'espoir de la fuite s'éloigne de son cœur, en même temps que celle de la veugeance.

il est entre les mains des Hadjouth, qui, fiers de leur trophée, font retentir les airs de leurs cris de victoirtt et des détonations de leurs armes.

Kaddour, désarmé, les bras liés derrière le dos, marchait la tète inclinée vers la terre au milieu d'un groupe de cavaliers qui le coudoyaient à leur farouche kaïd. Joignant l'insulte à la cruauté de la moquerie, ils vantaient l'astuce des guerriers B ni-Salah, et la ruse avec laquelle ils venaient-épier leurs conseils. Mais Kaddour n'entendait rieu, son coeur, abîmé dans la douleur, permettait seulement à sa pensée de se reporter vers Zahira, et de se rappeler l'adieu de la nuit précédente. Tout cela lui paraissait un rêve cruel dont il semblait attendre le réveil.

Seulement, parfois l'atteniiôn de Kaddour était détournée par les hennissemens plaintifs de son cheval, qui, la tête baissée, suivait son maître.

A le voir, on eùt dit que le noble animal cherchait à encourager Kaddour et à lui donner l'espérance, soutien du malheureux!

A peine la nouvelle de la prise de Kaddour s'est-elle répandue dans la tribu, que les Hadjouth signalent leurs transports par des cris d'allégresse.

Le guerrier, cependaut, à l'approche du danger, sent renaître son courage abattu : certain du sort qu'on lui destine, il veut mourir digne d'un Beni-Salah, digne de celle qu'il aime.

Il s'avance d'un pas ferme, la tète haute, vers la tente où le farouche kaid des Hadjouth attend sa victime.

Auprès d El-Becbir était son fidèle Maazouz, ce même chaouck qui avait découvert la retraite de Boul-Nouar et de sa sœur. A la vue de Kaddour, le cœur de Maazouz bondit de joie dans sa poitrine, c'est à peiue s'il ose en croire ses yeux ; mais aux transports de sa haine et de sa jalousie, il sent qu'il tient entre sesmaius celui qui aime Zahira; Zahira! récompense promise à sa - trahison !

- .Maazouz se baissant à l'oreille d'EI iîeehir: - ,'igIH'lIr, lui dlt.iI, Dieu a remis en les mains IVuiuit de /liira. te vev.ge.iiit sus kaddtiiu, tu l'r.irpes qui tu veux aU"i:tiivr>.

A ces paroles, un sourire tigre :enl eflleurer les ievre« de Jhazouz et s • iopère sui celles UuUaïd. C» signe do ièle du maître appicn.l t» l'esclave qu'il a élé compr^.

Kl-l>cchir s'adressant au pr! annioi : -- Quel est ton nom'?

- Je m'appelle Kaddour, delà tribu des Deni-Salah.

- Que vieus-lu taire chez nous à celle heure?

- Connaître ce que tu faisais toi-même.