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Titre : L'Afrique : journal de la colonisation française, politique, économique, agricole, commercial, littéraire et scientifique / fondé à Paris par les colons de l'Algérie ; [directeur-gérant responsable : Hte Peut]

Éditeur : au bureaux du journal (Paris)

Date d'édition : 1844-12-16

Contributeur : Peut, Hippolyte (1809-1889). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326834694

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb326834694/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 316

Description : 16 décembre 1844

Description : 1844/12/16 (A1,N23).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63447080

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-3025

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/12/2012

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AVIS.

A partir du 1er janvier prochain, l'AFRIQUE prendra le grand format du JOURNAL DES DÉBATS.

Cette modification, commandée par le développement de notre correspondance, sera accompagnée de changements plus impprtans encore dans la rédaction. Ainsi, à l'avenir, pour répondre à un vœu qui nous a été manifesté par un grand nombre de nos abonnés, nous ferons suivre les nouvelles d'Afrique d'une REVUE GÉNÉRALE DE LA PRESSE? qui donnera un résumé précis et fidèle des questions dont on s'occupe dans le monde politique, et un exposé complet de toutes les nouvelles industrielles et commerciales dignes de fixer l'attention.

Au moyen de cette combinaison, le journal l'AFRIQUE, par la variété de sa composition et l'importance des documens qu'il se propose de publier, offrira un intérêt qu'aucun autre organe des intérêts algériens ne présente actuellement au même degré.

Le journal l'AFRIQUE étant une œuvre d'intérêt pu tlic, les conditions d'abonnement, tant que sa périodicité n'augmentera pas, et quelles que soient les améliorations qui s'exécutent, resteront les mêmes-

Paris, 15 Décembre.

Explicatlooii.

Nous avons reçu une lettre d'Alger renfermant quelques plaintes au sujet des observations que nous nous sommes permises sur un fonctionnaire public qui vise à concentrer dans ses mains l'administration civile de l'Algérie. Ces observations, nous les avons puisées dans la conviction intime où nous sommes que cet administrateur n'est pas l'administrateur qui - convient au - pays; nous ne nous sommes pas contentés

de repousser sa candidature, nous avons dit pourquoi nous la repoussions, et de nombreux témoignages d'hommes trèsétrangers les uns aux autres par leurs positions, leurs fonctions et leurs intérêts, sont venus nous fournir la preuve que nous ne nous étions pas trompés dans nos apprécia-

tions. Nous n'avons donc pas un seul mot à rétracter de tout ce que nous avons dit ; nous demander de revenir sur nos paroles, lorsque rien ne nous démontre que nous sommes dans l'errçur, serait faire croire que l'incertitude de nos opinions obéit aux premières impulsions reçues: nous repoussons une pareille supposition comme une injure.

Quand nous nous sommes chargés de la tâche épineuse que nous remplissons, et qui demande un dévoûment de tous les jours et de tous les instans, nous ne nous sommes pas dissimulés les dillicultés d'une position qui nous obligerait à frois-

ser de temps à autre quelques individualités. Mais comme, 1 à nos yeux, les intérêts particuliers, mis en balance avec l'intérêt genéral du pays, n'ont qu'une valeur très-médiocre, et que ces intérêts particuliers eux-mêmes n'ont aucune garantie réelle si l'intérêt général est compromis, nous continuerons à marcher dans la voie que nous avons suivie jusqu'à ce jour, parce que nous la croyons seule conforme aux intérêts véritables de l'Algérie, seule conforme à la vérité, et parce qu'elle est d'ailleurs la seule dans laquelle nous puissions marcher sans mentir à notre conscience.

Do l'établissement à Alger c"ulle Muccllrlilale tic la Banque cie France.

Nous avons parlé, dans notre dernier numéro, du projet d'établissement d'une succursale de la Banque de France à Alger les adversaires de ce projet, tout en reconnaissant l'immense elïet moral et la portée politique qu'aurait sa réalisation, le combattent cependant par deux raisons, prétendant : 1° Que la Banque ne trouverait pas à Alger le personnel nécessaire à l'administration de son comptoir ; 20 Que le papier en circulation; réunissant les qualités requises pour être accepté par la Banque, ne serait pas suffi-

sant pour l'alimenter. Pour qui connait l'Afrique, ces deux objections sont sans fondement ; nous espérons le démontrer en peu de mots.

Examinons d'abord la question du personnel. Dans les premières années qui ont suivi la conquête, on aurait pu se prévaloir avec raison du motif que l'on allègue à tort aujourd'hui.

Alors, en effet, le commerce commençait à peine à s'établir en Afrique, et, comme cela arrive presque toujours quand il y a de grandes chances à courir, les premiers établissemens

commerciaux qui se formaient, organises par des hommes aventureux et hardis, ne présentaient peut-être pas tous les caractères de sécurité que la prudence exige dans les rapports commerciaux. Mais depuis, les choses sont bien changées; les

premiers comptoirs sont devenus des maisons importantes, dont les chefs offrent d'autant plusde garanties qu'ils sont euxmêmes les artisans de leur prospérité, et qu'il leur a fallu développer cent fois plus d'intelligence pour élever l'édifice de leur fortune, au milieu des difficultés sans nombre et des obstacles incessans dont ils ont dù triompher, qu'il ne leur aurait été nécesaire d'en déployer pour conserver intact le fruit des travaux de leurs devanciers. A ces maisons sont venues s'en joindre de nouvelles, ainsi que des succursales des premières maisons de France, qui font aujourd'hui d'Alger un centre d'affaires de premier ordre et supérieur, toute proportion gardée, à la plupart des villes commerciales de la métropole. La chambre et le tribunal de commerce d'Alger renferment des notabilités qui ne seraient déplacées nulle part et que bien des chambres et bien des tribunaux de commerce, eu France, seraient heureux de posséder. Au surplus, les hommes qui entrent dans la composition de ces deux institutions ne sont assurément pas les seuls dont le commerce d'Alger ait le droit de s'enorgueillir ; en dehors d'eux il eu est beaucoup d'autres qui réunissent les mêmes conditions et présentent les mêmes

garanties d intelligence, de prudence et de moralité. II nous serait facile de citer des noms propres; ces noms viendront naturellement à l'esprit de toutes les personnes qui connaissent Alger et qui ont pu y remarquer comme nous cette particularité que l'on retrouve dans toutes les villes commerciales de l'Algérie. Cela se conçoit aisément, la hardiesse des hommes étant presque toujours le résultat de la confiance qu'ils placent dans leur activité et dans les ressources de leur intelligence.

Devons-nous, après cela, une,réponse sérieuse ù la difficulté puérile que l'on a voulu voir dans l'obligation où seraient les commerçans d'Alger de posséder le nombre d'actions de la Banque de France nécessité par ses statuts pour être revêtu des fonctions d'administrateur ? S'il n'y avait que cette condition à remplir, nous pouvons assurer la Banque de France que la plupart des principaux négocians d'Alger ne lui laisseraient bientôt plus rien à désirer à cet égard.

Voilà pour le personnel; passons maintenant it la question du papier.

Le mouvement commercial de l'Algérie, importations et exportations comprises, nous l'avons déjà fait observer, dépasse aujourd'hui 80,000,000 francs. Sur cette somme, somme énorme, la plupart des transactions se font à Alger; et si maintenant la nature et les exigences des affaires se prêtent à d'autres combinaisons qu'à celle d'un règlement en papier à trente ou à quatre-vingt-dix jours, nul doute que le commerce ne profite de cette faculté aussitôt qu'elle lui aura été donnée par l'institution d'une banque, puis qu'il trouvera dans la possibilité de renouveler son capital les moyens, sinon de se livrer à d'autres opérations commerciales, du moins d'utiliser les ressources

FEUILLETON DU JOURNAL L'AVRIQUE.

Les narrations du IUlabblr (1).

LE TOMBEAU DU CHEVAL.

A ces mots Boul-Nouar dépose Zahira dans les bras de Kaddour, et lui-même saute à bas de son coursier.

Par les ordres de Kaddour, une tente est dressée non loin de la ienne, et FArabe va rendre compte au cheikh de sa tribu de l'arrivée des deux hôtes que le ciel lui a euvovéa.

Kaddour était un homme droit et craignant Dieu ; tout malheureux était son ami, tout affligé son frère; car le très-haut avait apposé le sceau du salut sur son cœur. Brave au moment du combat, calme après la victnire Kaddour. revenu sous son gourbi, élait sobre des biens que Dieu

"1. ----.-- 7 - lui avait accordés, et il en partageait te surplus avec ses frères dans le besoin. Des chameaux nombreux, de magnifiques coursiers reposaient autour de sa tetite ; tout ses frères l'honoraient, et, bon avec tous, il était aimé de tous.

Aussi, lorsque Kaddour vint annoncer au cheikh des Beni Salah l arrivée et l'adoption de ses hôtes, celui-ci lui répondit : Frère ce que tu as fait est bien fait. Dieu t'a envoyé des malheureux à secourir, remercie-le. Tes hôtes sont ceux de notre tribu, puisqu'ils sont tes tiens Cependant, Kaddour avait évité de raconter au chef des Beni Salah la cause de la fuite de Boul-Nouar et de Zahira; car il craignait que celui-ci ne refusât d'accueillir deux infortunés, quand ces infortunés pouvaient apporter la guerre avec eux.

Kaddour revient annoncer à ses amis la parole de paix que lui a donnée 1p rheikh. Darole oui consacre leur adoption par leur nouvelle tribu.

Avec quels transports de joie l'heureux messager fut reçu par BoulNouar et sa sœur, rendus à la vie ! Désormais, s'ils avaient perdu leurs richesses; ils retrouvaient du moins des protecteurs pour les défendre, un asile pour tes recevoir, un ami pour les bénir! Zahira, à genoux devant son libérateur, serrait contre son cœur les mains de Kaddour; elle les arrosait de ses larmes, elle lui disait : a Guerrier, que Dieu prolonge tes jours, afin que nous puissions te remercier plus long-temps du bien que tu nous as fait ; que Dieu accède à toutes tes prières, comme tu as accédé à la nôtre, et qu'il te donne des fils dignes de leur père t b En écoutant ces paroles, Kaddour sentait son cœur se troubler ; il retardait avec ivresse cette ravissante jeune fille, dont les yeux, baignés des pleurs de la reconnaissance, s'élevaient silencieux vers le ciel, comme pour appeler ses bénédic! ons sur son bienfaiteur. Jamais plus enivrante î.rAai,.ro nr. lui était anHue, iamais, dans le mensonge de ses rèves, il

n'avait entrevu une réaiité aussi enchanteresse. Dans la solitude des déserts, il l'eût prise pour un de ces génies (2) bienfaisans auxquels Dieu

m Voir notre dernier numéro. , , 1

(2 Les Arabes croient aux génies, et voici comment us i.jmjiuuu icur oriaine : Us prétendent qu'après le premier péché Adam fut sépare de sa eompaSm en nunition do sa faute. Seul et prive de celle qu'il aimait, son imagination ae la Ilguraii présente, il croyait la tenir encore dans ses bras, ta serrer sur

a confié la garde et la consolation des hommes.

Chaque fois que Kaddour rencontrait la jeune fille, il se faisait dans son cœur je ne sais quel trouble, prélude ordinaire de l'amour. Loin d'elle, il désirait se trouver seul à seul avec elle ; près de Zahira, sa langue bée gayait des mots sans suite ; ses yeux erraient çà et là, craignant de rencontrer les siens. Absente, il cherchait partout son image; présente, il évitait son regard, car il avait peur d'y lire son sort, et il préférait se bercer avec un doute, qui lui offrait du moins la possibilité du bonheur, plutôt que d'acquérir une certitude qui pouvait être contraire à ses vœux.

Telles étaient les pensées de Kaddour.

Zahira, de son côté, n'était point demeurée insensible à la vue de son bienfaiteur. Se trompant sans doute sur le sentiment qui lui faisait désirer

sa présence, et se méprenant sur les motifs inconnus qui agitaient son âme, elle attribuait son bonheur à celui qu'elle éprouvait à témoigner sa reconnaissance.

Mais bientôt Zahira crut s'apercevoir qu'en présence de Kaddour, son cœur n'était plus aussi tranquille qu'autrefois. Près de lui, elle n'éprouvait plus cette même liberté qu'elle sentait naguères; loin de lui, elle aimait à se trouver solitaire, à regarder les nuages silencieux errer çà et là au-dessus de sa tête; la nuit, elle se plaisait à respirer la fraîcheur, à retrouver dans la nature un calme qui s'était exilé loin d'elle; tout ce qui pouvait attrister son âme, on eût dit qu'elle le recherchait avec ivresse..

Quelques jours s'écoulèrent ainsi.

Que s'était-il cependant passé chez les Hadjouth, quand l'aurore eut révélé la scène sanglante de la nuit? - - - --. --.

A la nouvelle de la mort de son fils, El-liechir, le terrible kaïd des liadjouth, pousse un cri sauvage qui retentit au loin dans la montagne comm, celui du lion auquel on u ravi ses petits. Il se précipite vers l'endroit où gil encore le cadavre glacé d'Ahmed, il se frappe le visage avec fureur * déchire ses vêtemens et roulant son front dans la poussière : « Mon fils ! mon fils! s'écrie-t-il dans le délire de son désespoir, dis-moi quelle main cruelle t'a ravi à ma tendresse, quel assassin à frappé les coups qui ont déchiré ta poitrine?Hélas! moi qui étais si fier de t'avoir donné le jour, il ne me reste plus qu'à pleurer sur toi. Ah ! pourquoi n'astu pas péri dans les combats! Pourquoi ne suis-je pas mort moi-même!..

Que cette pensée te console du moins, c'est que ton trépas ne demeurera pas sans vengeance; repose-t'en sur moi de ce soin! »

A ces mots, EI-Bechir se relève ; la douleur avait fait place à la rage.

Il donne aussitôt l'ordre à ses chaouchs de se mettre à la recherche du meurtrier d'Ahmed, et de nombreux cavaliers se dispersent dans toutes les directions afin de poursuivre l'assassin du fils du kaïd. Une riche récompense esl promise à celui qui le lui amènera. - .-

D'un autre côté, des Arabes, formant un brancard de le ! son cœur. Ce sont de ses pensées et de ses désirs, disent to que sont nés les génies, êtres moitié spirituels et moitié mattrieft. JjgwÛL Il y a, selon eux, des génies des deux sexes ; il y en a de e qui se livrent perpétuellement la guerre. Ils ont une imment (i m u destinée des hommes dont ils sont un peu frères, comme on 1 Au surplus, nous aurons sans doute l'occasion de revenir tH ra>urçNBÉ^uje £ et de raconter quelques légendes sur les génies, dont l'eliste d'ailleur. par leKoran.

transportent le corps d'Ahmed sous la tente de son père où il doit rester jusqu'au moment où la terre héritera de sa dépouille. -

Des mains amies commencent alors à laver le cadavre; on lui rase les cheveux, on le revêt de ses plus beaux habits. Après ces tristes cérémonies, on le porte au Champ-des-Tombeaux. L'imam place alors le corps sur le côté, la tête tournée vers la ville sainte ( la Mekke), et commence en ces termes les prières pour la sépulture : c Je crois en un Dieu unique, sans associé, sans fils, et je n'adore que lui. Je crois que Mohammed est le dernier, le plus grand et le sceau des prophètes.

» Et toi, fidèle musulman, crois fermement que notre Dieu est grand, glorieux; que la mort est réelle, que l'interrogatoire (1) que vont te faire subir Mounkir et Nekir est vrai, que l'enfer et le jugement dernier sont certains. Et maintenant, que le Dieu très-haut, très-glorieux, écoule favorablement les réponses que tu vas lui faire, et qu'il te donne une place à la droite de ses prophètes.

» Dieu grand ! rends la terre légère à ton serviteur Ahmed-ben-Mohammed-Et-Bechir. Amin. »

Le corps d'Ahmed est alors jeté dans la fosse (2) que l'on recouvre ensuite de pierres, afin de préserver le cadavre de la voracité des chakals,

A peine ces dernières cérémpnies sont-elles terminées, que des Arabes accourent annoncer à EI-Becbir que Boul-Nouar a disparu, et que tout, dans sa tente, annonce un départ précipité.

A cette nouvelle, répétée par la foule, un cri s'élève : la mort de BoulNouar! Mais la victime s'est échappée, et Dieu seul connait de quel côté elle s'est enfuie. Aussitôt de diligens cavaliers, excités par l'appàt du gain qui leur est promis, s'élancent, les uns dans la plaine, les autres dans lés montagnes, cherchant partout Boul-Nouar) le demandant à chaque creux de rocher, à chaque buisson, à chaque douar. Mais, le soir et les jours suivans, les cavaliers rentrèrent successivement, épuisés de fatigue et annoncèrent qu'ils n'avaient rien pu découvrir qui indiquât la retraite du frère de Zabira! Bien qu'attéré par cette nouvelle, qui semble devoir lui refuser une vengeance qu'il s'est promise, El-Bechir ne perd pas encore l'espérance.

Il fait appelér Maazouz, un de ses chaouchs, homme d'un dévouement aveugle, à qui Dieu avait réuni, dans un cœur vil, l'astuce du chnlttll, la fourberie de la panthère et la prudence du serpent.

Maazouz, lui dit-il, je n'ai point oublié tes services passés, il m'en faut espérer un plus grand encore aujourd'hui. Mon fils a été assassiné; comme père, je ne dois pas laisser sa mort sans vengeance ; comme kaïd, je ne dois pas la laisser impunie. Tout accuse Boul-Nouar; si tu parviens à découvrir sa retraite, tu peux me demander ce que tu

(t) D'après les musulmans, le troisième jour après la mort, Mounkir et Nckir viennent faire subir ail défunt un interrogatoire. Si! est filvoralile, ils l'enlèvent lans le paradis en le prenant par la touffe de cheveux que les sénateurs de ahornet laissent. croître à cet effet au sommet de leur tète.

I (2) Les fosses iftins lesquelles on enterre les Arabes sont très-peu profondes et Je composent de deux trous dont l'inférieur est le plus petit. Il existe par conléquent un rebord sur lequel on place des pierresplates que l'on recouvre ensuite, de terre. Atin de conserver l'emplacement de la tombe, on iixe autour un certain nombre de pierres également plates et non travaillées.