A MAtTBË LEBARON, NOTAtRE
Mon cher ami, c'est à votre vieille et sincère anec,tion que je confie le récit de la plus merveilleuse aventure qui me soit arrivée pendant ma longue carrière de médecin.Je vous prie instamment de ne Je communiquer à personne avant ma mort.
Pourquoi me refusé-je à le publier de mon vivant?. Je suis trop vieux pour affronter les polémiques -qu'il peut soulever. Je souffrirais trop des démentis outrageants qui me seraient adressés et de la compassion plus insultante encore de ceux qui plaindraient ma crédulité sénile. J'ai passé l'heure des luttes et des écœurements: seulement je ne me reconnais pas le droit de l'égoïste Fontenelle, et, tenant une vérité dans ma main, je la laisse tout au moins