Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 12 sur 12

Nombre de pages: 12

Notice complète:

Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1934-10-11

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 11 octobre 1934

Description : 1934/10/11 (Numéro 21044).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k628242n

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/12/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91%.


Le "Doubrovnik"a quitté Marseille hier après-midi ramenant en Yougoslavie le corps du roi Alexandre La dépouille mortelle de M. Louis Barthou sera ce matin à Paris LES OBSÈQUES NATIONALES DE L'HOMME D'ÉTAT AURONT LIEU SAMEDI APRÈS-MIDI AUX INVALIDES

L'épouvantable tragédie de Mai'seille a suscité non seulement en France et en Yougoslavie, mais dans le monde entier la plus profonde émotion.

Dans tous les pays amis des deux nations si cruellement éprouvées, un tollé d'indignation s'est élevé contre l'horrible forfait qui a privé la Yougoslavie de son grand roi, la Franee de l'éminent chef de sa diplomatie et l'Europe de deux grands artisans de la paix.

Même dans les pays moins proches de nous ou de la Yougoslavie, la révolte des consciences contre un acte aussi atroce et aussi barbare a été aussi vive que spontanée. L'opinion publique de tous les peuples civilisés a été unanime à réprouver l'affreux crime et à apporter un tribut d'hommage» attristés aux deux victimes illustres unies dans la mort.

Même la presse allemande n'a pas hésité à faire chorus à ce concert de regrets funèbres et d'admiration pour Alexandre V et Louis Bartbou. Tout en reconnaissant en le ministre des Affaires étrangères défunt un adversaire acharné et résolu de l'Allemagne, tout en lui prêtant l'intention d'avoir pratiqué il l'égard du Reich une politique d'encerclement, les journaux d'outre-Rhin ont exprimé leur haute estime pour le grand patriote français qui, aux côtés du souverain, son hôte, a péri avec grandeur sous les coups d'un assassin étranger.

La presse Italienne, en un geste qui mérite d'être apprécié, a inclus dans le vibrant hommage qu'elle rend à M. Barthou le monarque du pays avec lequel les rapports de l'Italie ont été jusqu'ici plutôt réservés. Les journaux fascistes disent le regret profond que les deux hommes d'Etat, qui allaient, dans leurs entretiens de Paris, préparer ceux

paru*, et expriment l'espoir que l'œuvre du rapprochement francoitaio-yougoslave ne sera pas entravée par le fatal événement.

Pour bien marquer sa réprobation indignée en face de l'abominable attentat, le duce a annoncé que plusieurs navires de guerre italiens étaient prêts à appareiller pour allei saluer la dépouille mortelle d'Alexandre I=r, au moment de son passage sur le croiseur Doubrovnik, dans le détroit de Messine.

Au Quai d'Orsay, le registre de deuil pour Louis Barthou s'est

Le prlnf« Paul, légent ne Yougoslavie rapidement couvert de milliers de signatures, parmi lesquelles on trouve celles de tous les amàassat deurs et ministres étrangers accré[ dites à Paria. De toutes les parties

nombre n'ont cessé d'affluer durant toute la journée, apportant les condoléances émues des chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que des ministres des Affaires étrangères de tous les pays.

Maintenant que Louis Barthou n'est plus, on s'aperçoit mieux encore de la grande, de la toute grande place que le ministre des Affaires étrangères, abattu au moment où il accomplissait un des actes les plus importants de sa charge, avait réussi à conquérir si rapidement sur la scène internationale.

Avec la disparition brutale et simultanée du pacificateur des Balkans et de celui qui, avec un infatigable zèle, cherchait à instaurer la paix permanente en Europe centxale, sur l'Adriatique et dans l'Est européen, un vide plein d'angoisse et d'incertitude s'est creusé. Chacun se demande par qui et par quoi il sera rempli.

Dans les milieux de Genève, l'émotion est particulièrement vive. Louis Barthou, au cours des quelques apparitions qu'il fit cet été et cet automne sur les rives du Léman, s'y était brillamment affirmé et avait aussitôt joué dans l'aréopage international un rôle de premier plan. Ses saillies mêmes et ses boutades, qui avaient quelquefois smpris par leur spirituelle brusquerie, lui avaient valu en définitive le succès et une sympathie générale.

La vaillante attitude de la Yougoilavit Quant à la Yougoslavie. elle a vaillamment fait front, camme on pouvait s'y attendre de la part d'un peuple chez qui le courage est la qualité dominante, à la terrible épreuve que la mort de son roi bienaimé lui a soudain imposée. Non seulement la nation, mais le gouvernement se sont montrés à la

M. Albert Lebrun a exprimé à la reine Marie l'émotion de la France 000

Le jeune souverain Pierre Il est arrivé hier soir à Paris où sa mère le rejoindra ce matin ooo

L'enquête de la police semble établirque Vabominable assassin avait pris un faux nom et eut aumoins deuxcomplices en compagnie desquels il séjourna à Paris, puis à Aix, avant de se rendre à Marseille 000

La sûreté nationale a procédé à de nombreuses perquisitions dans la capitale et en banlieue hauteur des exceptionnelles et dramatiques circonstances.

Conformément au testament d'Alexandre r, le jeune roi Pierre II a été aussitôt pourvu d'un conseil de régence composé des meilleurs éléments que l'on pouvait trouver dans les hautes sphères du pays.

Le prince Paul, cousin du roi défunt, qui a toujours joui de sa confiance la plus complète et qui. est très populaire en Yougoslavie, assurera, peut-on espérer, dans les conditions tes plus favorables, l'exercice délicat de la régence, louable tache dans laquelle il sera assisté par dea hommes d'une expérience politique et d'une loyauté éprouvées, Les Yougoslaves peuvent rendre grâce au roi Alexandre d'avoir, par sa prévoyance aviaéel réglé la succession au trône dans les moindres détails et avoir ainsi évité au pays une passe difficile. Lucien BOURGUES

L'AVÈNEMENT DE LA RÉGENCE Belgrade, 10 octobre tdëp. Petit Paris.) Ce soir, à 16 heures, au moment -où la dépouille mortelle du roi Alexandre était placée sur le naubrovntk, des salves tirées à Belgrade, à intervalles réguliers, par les batterie- de îa foTtçresae annoncèrent 1 événement, tandis que les cloches continuaient & sonner le glas. Dea aerviceS funèbres ont été célébrés aujonrd'hui dans toutes les églises du pays. Le Sénat et la Chambre ae réunissent demain en séance commune pour prêter serment à la régence. Cette formalité accomplie, la gouvernement qui assume la pouvoir royal depuis que le roi défunt quitta le territoire yougoslave transmettra ses prérogatives à Le régime entrera ams! dans le. normalité, selon l'usage, le présideat du Consetî, M. Ouzounovitch, devra remet- tre aux régenta la démijtglon du cabigner la personnalité qui sera chargée de constituer le nouveau gouvernement. Dans les milieux polîtîquea on laisse tntrc70ir la powiWlitê de la formation d'un rabinet comprenant des homûlea de premier 'Plan. sous la présidence d'une qui jouissait de l'entière confiance du roi défunt Un comité spécial ,élabore le programme dôa qui sera publié demain à 10 heures. On Ignora encore le point de la côte oii abordera le Doubrovnik qui transporte la dépouille mùrteila au souverain. Le oorpa sera exposé à Belgrade, à 1. cathédrale, oit la foule sera admise défiler. On peut d'ores et déjà affirmer que le pays tout entier fera au roi martyr des funérailles inoubliables.

Après les cérémonies de Belgrade, le corps sera transporté à Oplenatz, au eiftur même de la Ûhoumatia, dans 1e mausolée servant de tombeau aux Kerageorgevltcn et où reposent déjà dans des sarcophages de marbre blanc Karageorges, le fondateur de la dynastle. et Pierre I". Ces deux tombeaux aont placés au centre même de la ni: de l'église votive qui fut achevée par le roi Alexandre et dont Ees mosaïques reproduisent, en dix mille tonalités ditféï-éntea, les plus belles fresques des anciens monaatèrea serbes.

C'eut dans la crypte. où reposent déjà pluR^eurs membres de 1a famille royale, notamment sa mère, fille du roi Nicolas de que le roi Alexandre dormira son dernier somiaeti»

Mar$Êate,;lO octobre.

D'UN nE: Dans la lueur livide et louche d'tme lifte incertaine, un train allonge sa SjHtouèttft mouvante et sombre le long du quai de la gare Saint- Chartes. I£ n'est pas tout à fait 5 heures Il fait froid. Sur ce quai où s'édaang^&Jeut hier matin des entretiens tout empreints d'optUnismo et de belle humeur, des hommes attendent, figea dans un morue silence. Voici M. Flétri, ministre de la Marine. H n'a pas pris depuis l'attentat une minute de repos. Il eu pasaé la nuit à visiter le- blessés ou à se recueillir au chevet des morts- Voici M. Jevtitch, ministre dea Affaires étrangères de Yougoslavie, entouré de ses éminenia compatriote^, MM. Sp&Iaïkovitch, Dumbrovitcii, Nadjar.

Mais le train s'eat arrêté. Le. par_tières s'ouvrent. Une femme vêtue de noir apparaît La reine Marie de Yougoslavie vient de toucher le fond de la détresse humaine. Elle a eu, depuis qu'elle a apprls l'horrible nouvelle, trois Herriot, venue de Lyon avec elle, lui a prodi^u-é les soins les plus attentifs. On Mais la feine Marle repousse doucement les bras qui s'offrent pour 1a soutenir. Son visage, complètement déco-: tore, &e crispe dans un violent effort. Elle a les dents serrées, les yeux fixes, les joues blêmes, la démarche aaccadée. La volonté de la reine trtomphe de' la faiblesse de la femme.

Et 1'.on a la vision, poignante d'une forme sombre, raide, droite qui glisse sana bruit vers la voiture ou elle s'engouffre.

Quelques minutes plus tard, dans l'hôtel de la préfecture, c'est encore avec une majesté mfllaQootiqtte et flSre que la reine gravit le grand «scaiter. Ses fidgles sont silencieux, exprimant par leur immobillté de compréhension de cette douteux si dignement portée.

Elle pénètre seule .dana 1e cabinet préfectoral où repo» le corps sans vie du roi martyr. La porte se referme doucement sur elle. En tête tête avec la dépoulfflo mortelle d'Alexan-

dre Il'. la reiae Marie de Yougoslavie, a la droit de pieurer enfla..

Le transport dit corps de ton» Bartaou A 6 h. 30, une voiture d'ambulance, que suit une auto dans laquelle ont pria place M. Piétri et les officiera de son état-major, s'arrête devant la porte de l'hotel-Ûieu où un piquet de gardes mobîtes fait la haie. L'on vient chercher le corps de Louis Barihou. Sa plaoe est auprès de la (îêpouîlle royale, de celui qui l'a précédé de quelques minutes dans la mort.

Avec la plus grande simplicité, après que tout le personnel de l'hôpital eut dédlé devant le corps Inanimé de Louis

la de

_OU, le transport Bientôt, sur deux sont les reetes des deux hommes: Je et le Français, qui figurent, jusque dama la trépas, le

symbole de l'amitié de leurs deux ttatiûa&

Noua voici, une fols eneqr*, sur €•̃̃̃̃;uai de gare ou nous avons vécu de *i angoissantes minutes. Il est 10 h. 1Q. Les mêmes hautes personnalités que ce matin s'y retrouvent autour de M, Piétri. Le train présidentiel arrive, 3'arrête.

M. Albert Lebrun descend de wagan. Son visage grave exprime ['émotion la plus profonde.

MM. Edouard Herriot et Andr6 Tardieu sont auprès de lui. M. Magre et le général Braconnier le suivent. un rapide entretien il ttenai-voix. de longues poignées de main et le chef de l'Etat est conduit vers sa voiture. Il y prend place avec M. Jevtitch et al. Magre.

M. Edouard Herriot, qui vient de. donner à M. Spalaïkovltch une fraternels accolade, monte dans la seconde voiture avec MM. Tarctteu et Flétri. En cinq minutes, le Président de 1a République arrive la préfecture, il est conduit à ses appartcmen-tH, où îl prend quelques instants de repos avant de se rendre, avec ses trois 'ministres, auprès de la reiue, à qui il présente les condoléances de la FVaaee.

A midi, M. Albert Lebrun et ses ministres sont tntroduits dams la chambra mortuaire où les attend la reine Mine*, Dans la chapelle ardente

Le cabinet préfectoral a été tram** formé en chapelle ardente. Des draperies noires semées de larmes d'arguent tendent les tnurs. Deux torchères d*ar* gant brûlent de chaque côté des deux catafalques semblantes et parallèles but lesquels reposent, à gauche, le roi Alexandre à droite, le ministre Louis Barthou.

Le roi a été embaumé et on l'a ww vêtu, à, la prière de la reine, de l'uniforme de général yougoslave, en tenue de campagne couleur réséda avec pantalon Il bande rouge.

Louta Barthou a les ntalos croisées sur la poitrine dans un geste familier. Sea mains fines, couleur de cire, attirent invinciblement 1. ï*g&frd.

Chacun des deux corps est recouvert d'un drapeau deux corps Des couronné» de fleurs sont placées tout autour.


L'une d'elles porte, sur un ruban tri- r colore, «tte inacription La reina r de Yougoslavie à M, Louis Bartkou. j Des officiers supérieur. de la garni- b pou, sabre au clair, montent la garde. la République françalse se recueille en s Pendant ce temps, au covxs d'une la- d borïeuse discussion entre Ies bure-aux n de la préfecture et c:eux de la munie!- d rtè, on règle kes cérémanies funèbres d Déjà, dans îa ville en deuil, les régl- ments défilent, se rendant au port, où q jdioït s'emiwfquer, sur un croiseur de k guerre db son paya, la dépouille d'un r grand rot asaasstpé par uni monstre, f Léon GROC A BORD DU CROISEUR

QUI L'AVAIT AMENE

LE ROI DES YOUGOSLAVES ÏST REPARTI POUR SON PAYS ESCORTE PAR UNE ESCADRE FRANÇAISE f

Le voici revenu,, le rai martyr, au point ]nome où, vtngtvqiiatre heures i auparavant, il avait pris pied sur la terre française. E a fait, en sens Inverse, le chemin que la veille il avait parcouru en partie. Mals, aujour- d'hui, quel contraste Aux acclamatlons qui, la veille, avaient accueilli le souverain de Yougoslavie à sa des- cente du DaubTovnik, aux minutes Buivi l'abominable attentat a succédé, aujourd'hui, une journée de silence et de recueillement, un silence religieux, un recueiflement qui est comme une muette prière.

M est S h, 30 dq l'après-midi quand est faite la levée du corps du roi Alexandre, en présence de la reine,du Président de îa République, des reprémontante du gouvernement yougoslave, de MM. Edouard Herriot, André Tardieu et Flétri, et des officiers attachéa à la personne du souverain. Cérémonie. l douloureuse, que font plus douloureuse encore les sanglots de la reine. Pâle, les traits ravagés, courbée par la douleur devant le catafalque, eUe ̃effeuille; machinalement, d'une main si blaa· che qu'elle semble vidée .de sang, les fleurs dea couronnes qui couvrent le eareueH. il faut arracher doucement du officiers yougoslaves soutenant sa marche chancelante la conduisent dans un salon voisin où elle s'affaisse, accablée

Au dehors la foule attend, muetteOa ne voit que des visages attristés. Quand sort le fourgon funèbre qui ̃ emporte les restea^ du roi Alexandre, toutes les têtes se découvrent, des femmes se signent et la foule, dans un même geste de pitié, s'incline. Et c'est ainai aur tout le parcours de la prélecture l'embarcadère du vieux port. berne, est prêt ü appareiller, et les fuméea de ses cheminées balayent la carcasse gria elair du croiseur. les officiers de la msrine yougoslave et des matelots montent la garde, sévères, rigides dans leur sombre uniforme. La place que la foule entoure. d'une ceinture notre eat tout entière occupée par les troupes. Aux fenêtres et aux balcons qui la bordent des tètes curieuaes se penchent.

Et soudain, toujours au milieu du ptus grand ailance, dans l'angoisse qui étrelnt tous les cœurs, le fcurs^Ji mort surgit, débouchant de la "-i: Cinebîôrâ, un fourgon raye de vert et tout chargé de (leurs. Pats, 4'flû descend le Président de la Repu- laïque, et la reine que M. Albert Lebrun soutient par le bras;

Alors c^Lte cérémonie funèbre, qui Jusqu'à, prêtât avait péché par trop de simplicité, qui, à tous, était appanue- dune pauvreté' un: peu .excessive, prend cet Instant un air de noblesse et de grandeur.

La reine apparaît pâle, défaite sous ̃es voiles de deuil où, seul, le liseré blanc de sa toque met une note claire. Elle semble, affaissée sous 1e poids de wn immense chagrin, une vivante statue de la douleur. Elle va, à pas menus, entre M. Albert Lebrun et le pdnce Galitzine qui soutiennent aa marché chancelante, tandis qu'en sourdine les musiques militaires Jouent l'hymne national yougoslave et la Marche funèbre de Chopln.

Cependant, on descend le cercueil du fourgon. On le place sur le catafalqua improvisé à la hâte au milku du débarcadère. il y reste quelques instants jusqu'au moment où des offĩ ciera yougroslaves viennent s'en empa- leur» épaules. Avec précaution ils gravissent la passerelle et vont déposer le cercueil que recouvre le drapeau tricolore de leur nation sur la plage arrière du Doubrovnik.

Alors se déroule une acèHe de la revêtu, de la lourde et raide chape bra- dé* d'or, s'avance et prononce les rituelles prières des morts auxquelles répondent comme un long gémissement tous les assistants. Puis, lentement, en balançant l'encensoir devant lui, il fait le tour du cercueil. Et puis, quand les prières et les voix se sont tues, la reine Marie s'approche. Elle s'age- nouille et se couche plutôt qu'elle ne: ae penche sur ces planches de chêne Wf enferment le corps de celui qui fut

oi de Yougoslavie, et qui fut pour elle c êtte le ptüa cher. Et longu*n»ût e»«, ioàe ses lèvres sur le cercueil & la. Lauteur du visage du mort.

On la relève, on r&mnine» Elle .'en. a égarée, trébuchant tout son corps ecoué de sanglots, elle descend du )ottbrt>imik eu a'accroenant à la porte e la paaaerrelle. On la sent à demi aorte de douleur. Avec le Président s la République, qui toujours soutient e son bras la faiblesse de la pauvre tine, elle monte dans une auto et repart vers la préfecture d'où, quellues iostmita après. elle regagnera., Dieu avant l'heure du départ, le train >réaidÊO.tiel qui doit la ramener la rontière.

Cependant à leur tour, les assistants léfilent devant le cercueil. Après la reine et M. Albert Lebrun, M. Edouard lerriot et M. Fernand Bouisaon s'inainftht. M. André Tardieu ploie le genou, puis c'est le tour <&a officiers yougoslave.% et des officiers français. Et c'est fini. Quelques inatanta après, le Doubrovnik se met en mar:he, emportant dans un cercueil celui îuç, vingt-quatre heures auparavant, il avait amené ici plein de joie et de ¡le.

Bientôt le croiseur a'éloîgne, escorté le deux torpilleurs français, du Crol* teur Duqvxnns et du croiaeur Colbert, Sur lequel s'est embarqué M. Pïétri. H n'est plus ïà-bas qu'un point noir lui, peu à peu, ^'estompe dans le lointain, tandis qu'à l'horizon le soleil l.ntement S'éteint dans une agonie sanglante.

Jeu HOQXER

LE RETOUR DU PRESIDENT PARIS

Marwille, le) octobre

DU N-iJTBB ENVOT* SPiCliL

Après *ne le Dcubrovnik se fut éloigné dans le soleil couchant, dans une sorte de douloureuse apothéose, la reine de Yougoslavle et le Président de la République française regagnèrent ensemble la préfecture de Marseille. La reine Marie ne flt qu'y passer et se rendit aussitôt à la gare accompagnée de sea damea d'honneur et de Mme Edouard Herriot, Là, elle attendit dans un salon que tilt formé le train spécial qui devait l'emmener à Paris, en même temps que le Président Albert Lebrun. Dès que « train fut prêt, alle prit place dans le wagon qui lui était réservé et dont furent aussitôt baissé les stores.

Cependant, a la préfecture, avait lieu, en présence de M. Albert Lebrun, la levée du corgs de Louis Barthou. L'évêque de Marseille ayant donné l'absoute, le chef de l'Etat se rendit à son tour $ la gare en même temps que le fourgon mortuaire qui transportait le corps et qu'accompagnatent MM. Edouard tteralot et Tardieu. Dans une salle d'attente trauaformée en chapelle ardente, la bière que recouvrait un grand drap tricolore fut placée sur un catafalque improvisé et encadré de daux haies de gardes mobile$ en grande tenue, sabre au clair. Lorsque Je train spécial de la reine et du président eut pris le départ, dea porteurs se saisirent du cercueil de Louis Earthou.

Dans la nuit, le lugubre cortège, toujours escorté par les gardes mobiles, gagna le deuxième train spécial et Tardieu suivent la bière, eux-mêmes suivis par les autorltés de Marseille et par les représentants de la Yougoslavie.

Enfin, les porteurs s'arrêtent devant la foTprgon dont la p*wt* eat ouvfrte: LTn bref coâufcandement t Présente? armes et reacorte s*îmïn»biïi9e, la. sabrea au clair. La Mère est glissée dana la fourgon. On apporte les fleurs. toutes la? fleurs. Les deux ministres s'inclinent une dernière foie devant le corps de Louis Barthou avant degner leurs wagona. L'assistance se retire en silence. Le train part. Il sera accueilli demain à son arrivée à Paris par le corps diplomatique tout entier et la bière sera transportée au ministète des Affaires étrangères, dans la chapeîle ardente.aménagée cet effet. L. G.

LES DISPOSITIONS ARRETEES POUR LES OBSEQUES NATIONALES DE M. LOUES BARTHOU

Un nouveau conseil de cabinet exceptionnel s'est tenu hier matin, de Il heures à 12 h. 30, au ministère des Affaires étrangères.

Cette délibération n'a pas doaaé lieu à un communiqué offieiel. M- Albert Sarraut s'est borné à donner les indications suivantes

Le présidenl du Conseil a mis aes collègues au courant dee pour le départ de la mortelle du roi Alexandre, dont les obsèques auront lieu à Belgrade. Les obfièQues nationales de M. Louis Barthou ont été fixées à samedi -matin, lî octobre.

Dmea ses dispositions testamentaires M. Barthou avait exprimé la volonté d'obsèques très simples. Mafa, dans les circonstances présentes, le gouvernement français a décidé de passer autre et de faire au ministre des Affaires étrangères des obsèques natioticUea, D'autre part, la commission chargée de régler les obsèques nationales de M. Louis B&rlàou s'est réunie hier à la direction générale des beaux-arts. Elle était composée de représentants ties membres de la Chambre et du Sénat,

lu protocole, du préfet de police, du ministre de la Guerre et des anciens combattants.

AU cours de Cfttte première conférence, les dispositions suivante* ont «té arrêtées

Le coppg du préaident Barthou sera exposé ce matin daaa une QhapeUe ardente érigée dans le salon de lLHori'ïge 0u ministère des Affaires étrangères. Le public sera admis â dealer la dépouille mortelle de l'ancien mirilstre'aes Affaires étrangères il par- tir de 14 h. 30 ainsi que le lendemain vendredi, de 9 heures à 18 heures, et .samedi jusqu'à heures.

Le samedi, ;ou;- des c-bsôq.Utts, la famille de l'ancien président -et ses aJïiîs Intimes se réuniront h 13 heures au Quai d'Orsay et le cortège funèbre sera dirigé vers l'esplanade des Invalides et s'arrêtera devant les tribunes érigées dans le sens de l'avenue du MaréchalGallieûi. Le Corpa aéra alors dôpoaé sur un catafalque dressé entre lea deux tribunes, au centre de l'esplanade. Un seul di&coura sera prononcé celui de M. Gaston Doumergue, pmsident du Conseil.

Le défilé des troupes de la garnison de Paris, massées sur le ouai de l'Alma, commencera aussitôt après. par le pont Alexandre-m/ Le défilé tenmïrié, le corps sera replacé sur la prolonge d'artUJerie et les ^erwnnalités faisant partie du cortège offl-ciel pénétreront dans la chapelle SaintLouis des invalides où seront Munis les anciens combattants avec kura drapeaux.

La cérémonie religieuse se déroulera alors. La partie musicale sera exécutée par t'orchestre et les choeurs du Conservatoire, sous la direction de M. Gbmbert. A l'issue de la cérémonie religieuse, Je corps du président Barthou, accompagné des membres de la familîe et de quelques amie intlmea, sera troiMporté au Fère-Lacbaise ou l'Inhumatlon aura lieu daas le caveau de famille.

Ajoutons que la. circulation sera interrompue entre 12 fceurea et 14 h. 30 aux abords de l'esplanade des Invalides et au pont Alexandre -m. UNE NOTE DU MINISTRE

DE L'INTERIEUR

Au sujet de la dot passeports, le ministère de l'Intérieur communiqua la note suiv&rte

Le passeport est obligatoire pour les Français qui se rendent à l'étranger, ainsi que pour les étrangers qui vtenDent en France et dû.= nos colonies. EfcçeptiQnncllement, les Belges et les Luxembourgeois peuvent entrer en France, en Algérie et dans lea colople production d'une pièce d'identité avec photographie. Réciproquement, ifs Français sont dispensés de passeport pour se rendre en Belgique et au Luxembourg.

Depuis l'armistice, à la suite d'ac1 corda conclus avec la ministère des Afraires étrangères, un certain nombre d'Etats ont conaenti à supprimer la formalité du visa de passeport avec la France ce sont Angleterre, .lustralie, Autriche, Brésil, Canada, Chine, Cube, Dan^tnark, Equateur, Espagne, Hollande Honduras, Italie, Japon, Lichtenstein, Mexique, Norvège, Portugal, Siam, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Terre-Neuve, Union aud-flirlcaine, Uruguay..

Les sujets tchécoslovaques peuvent donc être admis en France et en sortir sur production de leur passeport national, pendant toute la duré- de la validité du. passeport, sans que ce document soit muni du visa consulaire français.

Des instructions dans ce sema ont été données aux préfets par le minis- tère de l'Intérieur et aux agents diplomat1quea et consulaires français à l'étranger, au fur et a mesure que les conventions ont été passées entre les Etats, et notamment dans des circulaires datées d'octobre et ncvembre 1928.

La convention passée pour la suppression du visa.. du passeport a été signée par la France et la Tchécoslovaquie en octobre 1923, pour prendre date le X°* novembre suivant. 1)'autre part, au sujet des naesur*s prises coatre les étrangers suspects, le ministère de Tinté rieur donne le. Chiffres suivants

Nombre des expulsions pour les six premiers mois de l'année 3.930. Nombre des expulsions pour les six premiers mois de l'année 1934: S. 3 40. Nombre des refoulements pour l'année 1933 5.333.

Nombre dès refoulements pour le!! neuf premiers mois de l'année 193.1: 6.Ï2S.

DEUX ORDRES DU JOUR

DU COMITE EXECUTIF

DU PARTI RADICAL SOCIALISTE Le bureau du comité exécutif du part: radical et radical socialiste s'est réun ce soir. de 17 heures à 19 heures, plact de Valois.

A de ses délibérations, le! deux ordres du jour suivants ont êt& communiqués à la presse

Premier ordre du jour

Le du parti. réuni la la prési dence de M. William Bertrand Bident, «jn l'absence 4e M. Edouaii Horrlût adresse à la Yougoslavie de Et qui un qui e tant Cal pour l'unité de sa patrie et pour la rraîer nUé deS ueultfSS français et youraalav?. Il prie la reine, Je gouvernement, le peu-

p1e eu c$s tffreons- tances tsë cm doléances Ctnciôfl. Deuxième ordre du Jour. Le bureau exprime son Jndikçlfttian d'Un Crime abominable qtii a ft&p^ê k }* foi» un ftouvsraiji ami de la Franc sur lu aq! tu- Lional et notre ministre des j^1^0 étrangères, dont la poil tique aot'vp. rontmuajit le!! çffûJ-ta de #ea assura tt à notre pays un réseau de sympjMilcs mdJa- uenUûblea au Ja Daix,

T>Ê.na la *éri« d1 ln>pr&sfl ions que bo oh bre usdéclaratlon a été prêtée par erreur àM. Cétlj), députa de la Seine. en réalité M. GeUle. àèputè de in lentat d« MaroeiHe. lea rëRaxlëni Que Von a pu lin* dans «a colonne*

L'ENQUETE SUR L'ORGANISATION DU SERVICE D'ORDRE

A MARSEILLE

M. Betfîïoiî), de la sûreté nationale, ce matin à. P&rls, porteur des conclusions de l'enquête prescrite sur 1" organisation du service d'ordre et sur les conditions dans lesquelle. Il a fonctionné.

Le ministre de 11Intérieur 1a recevra îmifl&Uaternçïit et, au cas aù des fautes auraient été commises, décidera des 3ûnct4ona qui poUiTa.ieat s'imposer. L'ENFANT-ROI QUITTE LONDRES LondrtB, 10 octobre (dép. Petit Part.) L'opinion britannique qui a'«at apl- toyfte hier soir sur le sort dea deux Illustres victimes du drame de Mar- seille et sur la tré aujoura'tiul sa sympathie aur le nouveau petit roi, appelé à onze ans à reouelllir une succession glorieuse sans -doute, mais lourde aussi de raaponsftbiiité et de périls.

La populaticn londonienne, dont la aenaibl-lité na aé révèle jamais plus que lorsqu'elle ue trouve en présence dé la grande Infortune des entants, ne pouvait pas t»-e pafi s'émouvoir de .elle du nouveau petitque. Elle ae 1b repréuentalt vivant hiûr encora avec l'insouciance et tous les plaisirs du jeune écolier, partageant avec ses petits camarades, dont Il n'était rien de plus que l'ég-aJ, lea obligationset les jeu* qui ^orut ceui de toute com- munauté scolaire puis, par une bifurcation soudaine et tragique de se trouvant, moins de douas tieurea après l'assassinat de son père, appelé à prendre en place et son rang dans une dynastie que n'a pas épargnée lé destin.

C'est, déclare-t-on, ta,rd hier dsn« la soirée et après l'heure du coucher, à Sandroyd-School école privée du Surrey où 11 était entré il y a quinze jours à peina que la. tragique nouvelle fut donnée ait jeune prince. avec tous lea ménagements possibles, par Je directeur de l'éeole. D'abord, il avait été décidé qu'on 1e laisserait jusqu'au lendemain matin dans l'ignorance de 80n tragique malheur, Toutes la a précautions avaient été prises Pour que le secret pût être gardé de façon cer* talne. Aucun journal du soir n'avait pénétré dans fécole et l'appareil de T. S. F. joie quotidienne des ï>ensioilliaïrea était resté silencieux jusqu'à l'heure de la montée dans les dortoirs.

Craignant toutefois qu'en dépit des mesures prises la terrible nouvelle ne franchît le seuil de son établissement, le directeur décida aprëa consultation d'ailleurs avec la légation yougoslave iL Londres que mieux valait prévenir l'enfant.

On se représente ce que dut être cette conversation dont les premiers muta lalsâèrent deviner au royal écolier plus qu'ils ne le lui apprirent le malheur qui le frappait.

Il faut fitra brave, lut dlt le. directeur. Votre père a été grièvement Massé. Vous devez songer à votre mère et à votre pays.

L'enfant répondît simplement c J* Voudrais étreauprèa de sa mèra. » £atr«Tac pathétique

C'est à 6 heures ne matin qu'on réveilla la petit roi et qu'on procéda aux préparatifs de son départ, préparatifs d'ailleurs brefs car 1'écolier royal n'avait pour tout trousseau que les effets d'un pensionnaire ordinaire.

Après un déjeuner hâtit, Il monta an auto accompagné de son préeepteur et d'un membre de la légation yougoslave. A quelques mètres derrière suivaient deux voitures de police transportant les détectives chargés de la garde du petit la portière somma pour Jeter un dernier regard sur l'école où, dur au* quinze que celles dea enfanta heureux. L'école alors, qui portait en berne le drapeau national youg<ïsl&.v&, sa rumeur de ruche au travail et les di-tectlv^S qui, par mesure de précaution et sur l'ordre. eroyons-ooutf, du Home Offlcs avaient passé la, nuit autour où à l'intérieur de l'école, r&prlrent discrètement le chemin de Londres.

L'auto royale nia à toute allure, des instructions ayant été donn aea pour que la route .fût maintenue libre et que la voiture fût dispensée de tenir compte des signaux électriques.

A la légation yougoslave devant laquelle l'auto stoppa un peu avant i heures, l'enfant-roi fut reçu patr le ministre entouré de-tous Iïïs membre* de la légation et conduit en tut cet Entretien qui se prolongea jusqu'au moment où le Jeune roi, toujours sous la protection de détectives, tu* conduit i. l'hôtel Ritz où l'Attentait si gTatld'tnére, la reine Marie âe Roumanie.

De longues effusïcns, des larmes, pub et pathétique dialogue

Mais, pourquoi ont ils fait cela il. papa.?

De longs sanglots lui répondirent Puis se ressaisi séant, la reine Marie attirant près d'elle «m petlt-ftla lut dit Pierre, n'oubliez jamais qne votrt père est mort en roi. mais en mourant

1 volt» a eu tâohe. C'est à vous le la continuer. Rappelei-vou* sans cesse que ses devoirs deviennent les et et que vous devez avoir cons^ iamment présenta l'esprit l'idtal Pour lequel il èet mort,

auparavant, avait reçu une vtslte de du piince Qeorge et au- Connaught venu pour lui exprimer ses regrets et.sa profonde sympathie, se mit alors .iL table avec le- petit roi et 1es membre" de sa suite, fuia, vera 13 h, S0, tenant par la main petit-fle, elle descendit le perron de l'h6tel Ritz au milieu du silence respectueux de la foule et monta en auto pour ise rendre par une voie dégagée à la ga-tfc Victoria.

D'excellentes précautions avaient été Prise. par les autorités, l'accès du quai, que fermatent quatre barrières successives, n'étant permis qu'aux personnes munies de cartes spéciales. La reinemère, reniant roi et les membrda de la suite furent alors conduits dans un pullman spécial attaché au train. Avant de monter dans leur voiture, 1a reine et le nouveau roi furent respectueusement salués par le comte de DunmOre, au nom de George V, et par M. Corbin, ambassadeur de France» au nom du gouvernement français. A distance, la foule, qui n'avait cessé de s'accroître, garda jusqu'au départ du train, «m attitude respectueuse; pura, lorsque la locomotive tout à fait, se découvrit comme pour accompigûèr d'un si!ncieux hommage. l'enfant-rol qui allait vers aa destinée. Dans l'après-midi, le gouvernement yougoslave un message où, avoir exprimé l'horreur que lui inspire î'abomljaaiide crime, il assure la nation yougoslave de toute sa sympathie pour la perte irréparable qu'elle vient d'éprouve r.

De son côté, le prince de Galles a adressé dans la journée un télégramme de condoléance et de sympathie à la reine Marie de Yougoslavie.

Enfin, on annonce que par décret royal, la Cour de 9aint-Jamea portera la deuil à dater de Ce jour jusqu'au 22 courant.

L'ARRIVEE A PARIS

D'après les Informations qui avaient circule dans le courant de l'après-midi d'hier, le roi Pierre II de Yougoslavie et se grand'mère devaient arriver à la gare du Nord à h. 46.

Dès 19 Une foule grossbsteant de minute en minute avait envahi la gare. Un Important service d'ordre la contenait. A 20 heurea, H était déjà difficile de. se frayer un chemin pour pénétrer sur le quai 19 où devait arriver le rapide de Calais dans lequel avaient pris place le souverain de yougw£a.vie et sa grand'mère.

Sur le quai on remarquait M. Langeron, préfet de police Paul Guichard, dlr&cteiic g&néraJ de la .police municipale le général Denaln, ministre de l'Air M. Vftalis, directeur du cabinet du ministre des Affaires étrangères, et l'ambassade de Roumanie au grand complet: MM. Dlnu Cesiano/ ministre de Koumaoie à Paris Jean Gheorghin, conseiller d'ambassade le colonel Teodo^esco, attaché militairâ à l'ambassade Jean Lueuteeco, secrétaire, et Happorwioff, chancelier. On a'êtonnait j.ustement qu'il n'y eut personne de la légation de YûïSgOifevte, Enfin, après une longue attente, marsquant un retard, de vingt^inq minutes, le train entrait en gare à 21 h. 5. Va:.1nement on attendlt le souverain, et la foule déçue se dispersa petit à petit, sur l'invitation du aervioô d'ordre. Que «a'étalMi.pasaé ?

Sur l'invitation de la reine Marte de Roumanie, la légation da Tougfoalavle avait détaché le conseiller Ile légation Markovitch et M. Jean Kons tantî novîtch, premier Peur aller saluer le Jeune souverain avant atm arrivée à Paris, le prendre en voiture automobile et le conduire jusqu'à son hôtel pour soustraite aux m.a.a.iÎHut&tionB de la faule, C'est à que la vnituiw de la légation quaccompagnai ent pîx. autre a voiturea, occupées par des personnalités déléguées pour train. Là, Pierre Il descendit du train et prit place dans l'auto qui devait le condulre à l'hôtel Ritz,

Quant à la reine Marie de Roumanie, elle poursuivit sa route dans le rapide de Calais Jusqu'à la gare du Nord. Sur locaux de la douane, où elle demeura environ une demi-heure.

A 21 h. 40, la reine Marte de Roumanie, en compagnie de Mme Vla<Jesco, du chargé d' affaires de Roumanle et de M. Luculesco, sortait dea locaux de la douane par une petite porte dérobée s'ouvrant sur le hall des marchandises. et prenait place dans une auto pour aller rejoindre le roi Pierre If. LE TRAIT D'UNION MATFORD En un banquet Wvi au thiatre des lui-même «. la. la feis lea fian'sailltfB et le mariage ]0 des deux grandes marques Ford et Mathls.

Plusieurs ceTitatnes d'agents des deux firmes, dont les eSort? et riùtérftt t-dmtiiercla.1 sert dorénavant communs, ont manlleàw d'entnoufllaame leur foi en 1a prospérité de la nouvelle rfûa<in sociale. A 2 Francs chaque volume LES MISERABLES

de Victor Hugo

dans « Select-Collection 3

III. COSETTE (mita)

IV. COSETTE ET MARIUS

IVhistoïre de Fantûw, njftli* de Colette, contéea dans les deux premiers volumes ont, comme jadis, r&^i d'innomhrableg lecteurs. Voici 1. suite: vous vous passionnerez pour l'aventure de Colette et de Marins. (Flammarion, jolis vol. en -vente; 2 fr, chaque volume.)

NOS ÉCHOS

1. hHfU« du SonTflolr sera ravivée' a SalrtL- M L-ohel- nur-O r-g«T

jjmtlïton* Salon dit Salon d'art photogriphliiue, 51, rue de peintres, ni là 1& 0. 39, rue de Cba2ell.es.

31 h., 34, rue Sftiflt- Victor. HOftCd, publia 14 14 h. 46, Luxemtiourf. POUR VOS TRANSPORTS

L'économie renùarawa4»l< des vtttltulea utilitaires PSUGEÛT a été oîCiûiellement confirmée en 1934, en et en 1932, par la première place qu'ils ont remportée au classeqUe> au concoure du bidon 4b cinq Htreg de ces troi» «anées consécuD'innombrableB e*ploitati<Hifl priainsi que toua Les Publl*a et les grande* adminigtrations, utiiltoent les rapides et économiques véhicules utilitaires PEU&EQ? 400 kg., 600/750 kg., kg. pour les^ quels a. été établie une gamme de orrosseri-es répondant à tous lea CaPpfl du mèt^rs ï boulangère tOQ hs- 16-&0Û ir. fûuïson T50 kg.: ff- catnionnett« 1.200 1t cigarettes CELTIQUES en Copo. rai doux de la Régis française sont maintenant en vente dans toua les bureaux de tabac. Confectionnées avec du tabac dépouillé de sa nicotine par un procédé scientifique moderne, elle? conviennent particulièrement aux ama- teurs de tabac léger. Elles sont vendues 3 fr. 73 le paquet de 20.

MARIE-LOUISJS, CbaflipS-Elyftfes, manteaux nouveaux, coupe parfaite, gamta ep^endide aâtruk&n ou breitschw3-ntz. Choix immense, à 3.M tr. Spécial!; mant&au garni vrale fourrure. 95 francs- Catalogue franco.

Mme G.-A, Oaroii, M. Pierre Caronr Mlle Annfe-Marie Caron, M. et Mme Claude Charpentier, Mlle Claude Caron, M. Edouard ValBSfer, Mme Jacques Bayle, Mme PaUL Caron, Mme Henri Camn ont la douleur de faire part du décès de M. Q."A_ Cûfon, maire de Bajlan, chef d'escadron de de réserve, chevalier de la lAgloia d'honneur, croix dû guerre. aurvenu au château du VauP le 9 octobre Le« obaèquea auront Heu demain 12 octobre. 9 h. 30, en l'église de Ballan {Indre-et-Loire) où l'on ee réunira. Il n« «era pas envoyé de lettres de fairepart, le présent avis en tenant lieu. NI leurs ni couronnes.

et retour en automobile

Toute la presse a rendu compte de la première ii&isatt postale en automobile qui vient de s'achever entre Paris-Moscou et Paris.

La < H légère Citroën à traction avant qui IL accompli cet excellent exploit dans un tempe extrêmement intéressant, sous la conduite de François Lecot et Maurice Penaud, est exposée au 'Pales des Expositions Citroën, &, rue de Petrograd (2* entrée: 43 bis, boulevard des BatignoUeah Dans cet immense bâtiment, aussi vaste que le Grand Palais, on peut aussi vole la plus belle présentation de véhicules utilitaires et de poids lourds qui ait jamais été réalisée. 300- voitures exposées. Bar. Orchea* tre. Entrée libre.

Il NOVEMBRE TBOIâ EXCURSIONS EN CAS

Dor*. 1 JOUR

DhRÊmtiHt II BOTtnbn, le carrttour de l' Armistice, Le Chemin dea Dames, Craonne, La H3nd«nburgv Retma, "Oermflfia, et&

PRIX 90 france

2), I>bt*« 3 JO4T*RS

Le Chemin des U*ine«, BoIbbotis, etc..

PRIX 195 franc*

!). Dorée 3 JOUB8

Smneil. dlva«b« «t lns«L Amlena, An-ag Tprea Ostenoe, Bra^efl, 0-Bnd. Anyer-i. Ualiima, Bruiellca, Marotte- les- Damas. Selsu.

PRIX 390 franc.

sur dtmaoda BUREAU DE VOYAGES

DU «PETIT PARISIEN

Organisation Tourinns Français S. bouler. Montmuto-e (&« If ti, A 19 ft.Y

Programmées spectacles 2 K, Cornsllli et Jtlcheiieu, poômes, Cinna 8 90. CoroUn.

8 h-, L&ulne.

l»d*oii, :3 30, ie Jeu d« roeour fit du BaHTti, le Malade laia^Lneire 8 Plle ou f«e. 2 H, S J5, la VeuveUhfttaltt, 2 B0, 30, Ease && ÎTanca (Bach) Varlétéi, 8 h. la Rentre de Rlp. 2 20. S 20, P««r Gynt. rbÉàlre d.e Vailn, S h. *5f Tovatitali. ûynuiftie, h., 3 Ji. 15. rAawat.

Hoï^inf, 2 h. 30, il h. 30. la Vie p*rla*«in*. l'EwIe des cofltrfbuftbiefl. Th. Ca.-EIys., S*J, S^n,, C^mma H v. ptaim Anibassaulftirs, y h :,li»S Bâ. B»uffeB-PaTf*Iem, Toi c'est mot Aft^née. 9 h., Amphitryon

H*d<-Lrfneh 9 h. 16. !e NonvPftU T*ttamenL g ï. 45, le Discours d« prix. Miche). 9 h., Tourterelle.

Mattnr. (Cie titoëft). Demain: Atelier, S h. 45. RosalïHiie.

FojLtaLne r.). S h., M lia CocktaU. Péjsfet, S b. 45, Une robe en ralr.

MVStC-HALLS

Fol.-E«i'ï., 8 30. Vol en fat, {Mdht. Randall) Cu. de Faits, 45. S 4S & r*v. Par. France liant, 3. 9. Rev. 1900 (Cleo de Mérod*). Mayol, S h. 45, Nu. 34, rev. & Etf H»cL 3 & ftpectwiiea de varUtM. ̃Ueui-Ane», 9 hr, En selle pour la «viM. A.B.C. (ll.tJdPois.), S.Lys Gauty. Mireille Hï^Ftu«h, 9 h.. la Revue de Jean Bastia. Zumpten. m. et s., Maiwicet et Boblno, 9, St-Graiïler, Ferrèoft FraacoiUy. Cfl«l«rt 2 30, 8 cafeonc. Médranfl, 2 45, 8 FflTitzer, LllllpuUeDC. Luun-Pirk, 2 30. S 30, attf^t, aannJng, Atft^nlen (16r r, *Mont-eau>h 9 h., soirée. CIHEMAS

Madeleine. Viva ViU*.

Faramoantj Sa Crise est finie.

Ofym^ln, Minuit place Pïgaile.

ïmp-Vatt*. Snnph. inachevée Lv. cj. tLU ilarignui-Pat.» Afleile et s. papû» iPe&rlr)- ChampB-JKlyBée* (ÏÏS. av.), CroisiÈre jaune. Oiun!»-C.-Int., A.ct.mond.,rAutom, -3o Franco Ajiiok (Marcalle Chantai)* Mfcx-L.- Patte, le Scandale (Gaby Uorla.y). pain.

Lut.-Pat., Dactylo se marie (Glt>ry+ Muratî. Klïsft-Oauraon^ Hollywood Partv (S* aem.) «aamwnt-Thêàtf*, Bouboule rai nftgrs. AKFfculten*». L'Impératrice rouet (vftrt. cr.) Victoï-Hujeo-Pat.. N.-York-MIamJ(v-or.,8.t.f.) Apofio, Voici la marine, Manflalay. Mirheuf, le Mystêrieai X.

td-BjT«H, le Ilet. da Buli Dog r>rnmiOMl4. Ailuunbrm, la Banque Nemo.

Htoritoott», ïUdio-Folifw. Allée au paya 6- merr St.-tJnlT. (SI. av, Ot»érâ). Bureau d« redL OJilioD, Ces MM. de 18 Sant* (RaJniLi), Anm, permanent, Purlfl-MAditerranÉB. B«ta«J«Dt m., s.. Prologues. Maison Fo»6R~ï>nunatLqaefr, Paprïta,

SBint-MftWel-Fathé, Train de 8 h. 47. Bic*mi«-Fit.t!>é, la Ritâtlte (Cb. Eoyefl. MoBteaim. la Porte <ï$a rêves, Proîosti«s. feéleet-Patïié, Train de 8 h. 47.

Lm*-Fao«. Ceg MM. de la SaatÉ (Raifflu). C»p1tol#-Pat., Ces MAL fie là Santé ("ftaimu) âuteaU-BjQ-Ctn^ leg Miaérablâfl film).

Le journal

que personne n'achète mais que tout le monde lit chaque soir. est celui qui. Carrefour Richelieu -Dronot, déroule en lettres lumineuse! les informations du Petit Parisien Pour ia annonça, saàraser d Etectrfo PvtHdté », SIS, Champi.Êliisèa.Patiti Téehmc Éhda 65-94.

ttta soi

PETITES ANNONCES CLASSEES qui rôt *tt«a«T«tn«iit

•4lK>tl9liA«u pas notrs panonBU

TROISIEME PARTIE

LES OMBRES

VIII

Complication* et coméqueDce*

H Calflûlt beau temps, La plupart des cooaomniateurB s'étaient inatalléa en ment mais le capitaine pênétr* dans l'intérieur, où les clients étaient fort peu nombreux Tout au fond de la «alla, délibérément à l'écart dans une encoignure, un homme, M6i9 devant un blan2 da lire un Journal qu'il tenait nstenSïblÉment déployé, de manière que le titre en fût lisible pour quiconque s'approcherait suffisamment de lui. Ce journal, c'était le New York trente. même constituait- elie un aiçne de reconnaissance, car Lebarge alla sans hésiter à lui et l'aborda par Ces mots. qu'il ne fit précéder d'aucune farmute Etea-voua James HiutHng 7

Je U ouifi, répondit ritomme, un CcpyrlEht by Gabriel Bernardtlûû et reproduction Interdites eu tous pays.

trop joli garçon aux allurea la foi» Montrez-moi votre main gauche, reprit rofàcier.

Loutre allongea docilement sa pouce et l'index. Ce faisant, il dit Assey«Kvoua. Que pula-ja vous offrir ?

Rien. Si le garçon vient, je commanderai moi-même. Avez-voua lea let trea ?

Avant de répondra, permettes-moi, monsieur, de m'assurer que je a'al pas alfaLre à un représentant de la préracLure de poUce.

J'ai l'argent fit Lebar^B en entr'ûllvrant »a aervlette.

Son Interlocuteur ne put réprimer un de bHlets de banque. n dit pourtant Qu'est-ce qui me prouve qu'à la sortie da cet établissement, des agents | Vous §Les atuplda ou voua êtes. i n'est pas assez sotte pour voua dépêcher un policier. V opération que nous pîe voua allez me remettre sept lettrea relativement anodines et une but. tlemê cùractërlstlqaa, partant bien plus grave. Un haaerd heureux a voulu que,

est Impossible que Cet autographe « vienne bien en photographie- Gela m'évite donc de prendre certaines précautions pour le cas où vous voudriez au moyen d'une épreuve au d'un cliché. Qu'importe. Je le saia. Et puis un# photographie de document n'est jamais une preuve que ai 'Celui qui s'eti sert possêd* réellement l'original. Donc voua allez me remettre les sept lettres qui ne valent pua grand'chose et la huitième, qui est £s première Importance. Moyennant quoi. je voua remettrai, moi, cinq cent mille mais cela ne fait pas mon compte. 11 S'ag-lt d'un million

Cfeat cinq ce-nt mille ou rien du tout.

Jamea Huxllug: ayant Inglatè, Lebarge lui coupa la parole

Quand 3e dis rien du tout, fit-il, ce n'eat pas tout à fait exact,. Si voua re- de voua faire, eh bien! avant ce soir, Il est à croire que le ton sur îequel sérieusement à réfléchir à .lames Huxtinffi car, après un semblant de résistance, il aocepta de donner lea lettres de la duchesse en échange dea cinq cent mille f ranwr au'il compta en ae diasimu- tant du mieux qu'il put derrière cn exemplaire du New York Herald. Cela j ne lui fut demeura pas très difficile. a laquelle 11 était aaaia avec Lebarge. en dehors du service de ta salle. qu'aucun garçon L'était venu demander au capitaine s'il désirait qu'on lui aervit La duchesse avait. s&na doute, fourni & î'ofScler le moyen d'authentifier s*s autographes, car 11 ne fit pas la ûidIb-

Cire sllusion à la poasibiHté que JamM Huxling lui eût délivré des faux. Voua pouvez garder la serviette, Jui dit encore Lebarge. Maintenant. Jamea Huxllng se levait déjà et s'apprêtait à s'éloigner on dissimulant mal aa satisfaction frénétique d'avoir tou- ché la torte somme. lorsque le capitaine S'arrêta du geste.

J'oublie, dït-D, un détail essentiel. Prenez un train ce soir même, de telle sorte que vous ayez quitté la France demain avant midi. Sinon, :le- voua préviens qu'un arrêté d'expulsion eera pris contre vous.

Je partira ce soir même. dit James Huxllng.

Après que Lebarge fut sorti son conduire à Saint-Cloud. où la duchesse l'attendait en prenant la thé dans le pavillon du parc de l'Empereur. Dès que Manuel aperçut te capitaine, l'anxiété contracta ses traits. De loto, il lui sourit et il lui fit un signe rassurant, lui montrant leg lettres qu'il tenait à ta main. Quand 11 fut prés d'elle. il la vit sur le point de défaillir. Elle ne put que murmurer

Ainsi, voua les avez. Merci. Vous H lui avait donné paquet de ses dans ses mains, "Lorsqu'il La vit un peu plus calme. Il insista pour qu'elle les examinât une à une. La duchesse les lut toutes, mais elle relut plusieurs fois celle qui était réellement cempros'éparpillèrent au vént. AlorB, comme Bi eHe n'eût pris qu'à cette minute conscience de son salut, son viaage s'Illumina; elle poussa un léger cri, pttîa, d'un élan brusque, auquel rotft-

elle es précipita vers lui, l'entoura de [ j ees bras et lui donna un long et fré- j j miasant baiser. A une autre époque de sa vie. cette soudaine ef/uslan, qui empruntait aux circonstances un caractère pathétique, eut pris pour Lebarge les proportions d'une aventure enivrante, enchante- resee. Au lieu de cela. le geste de la duchesse de. San-Diego 1* plongea dans tude de M^nuela pendant leur voyage dans le Bourbonnais s'expîiquait par le service qu'elle voulalt lui demander! Et voilà qu'il était dans lea bras de cette femme QUI incapable de T&sieter à ses propres impulsions, à ïvi, bientôt qui aimait son mari et qui allait bientôt devenir son mari.» C'était une situation à la fois dra- vivement la duchesae? Outre que le refus d'une bonne fortune prête a raillerie, Lebarge sait bien Qu'une femme ne pardonne jamais un dédain de cette sorte et que la parole qu'il va prononcer pourra faire de uns ter- rtble et Implacable ennemie. Feindre d'être touché de cet élan d'amour? C'est un odîeu* mensonge auquel un homme tel que Lebajga répugne de tout son être.

Le capitaine ne out Jamais comment Il se serait tiré de la redoutable alt&r- j native où t'avait placé tout à coup le geste de la duchesse si un fait extérieur n'était venu à son secours. De* gens s'approchaient, D'une allée, une femme et deux ailettes débouchaient dans la clairière, h l'orée d'un autre chemin apparaissait un couple, des amoureux sans doute, qui a' esquiver etlt preaque aussitôt &ous la futaie. Madame, murmura Lebarge -le dégageant doucement, joyez prudente, je voua en supplie*

Manuel» parut comprendre l'opportu- nité de cet avis,

gardait avalent traversé la clairière la. ducheese. Par contre, ta dûuple, qui avait fait quelques pas da retratte et que dissimulait maintenant le feulllage d'un arbuste, paraissait fort Intéressé Ceux-cl, toutefois, ne s'en aperçurent point. Lebarge était surtout pressé de fl'élûifftlGe et d'entraîner la duchesse vers l'escalfer qui, du parc dû l'Empereur, permet de gagner directement la voie carrossable côtoyant remplacement du palais incendié par les Prussiens en 1810.

Manuela suivait docilement f officier et gardait le silence. Dans son for intérieur, le lancé de Mlle Dormevilte âfl félicitait que la aurvenue fortuite de d'une conjoncture singulièrement dire.valent être molEo asré&bles. Une ftmme qui vient de *& montrer aussi ténvéraira ne peut que maudira l6t fâcheux qui ont rendu vains son audace: mais elle ne saurait eu vouloir à celui qui fut autorisé à tenir «du geste pour un aveu, s'il éprouve quelque embarras à reprandre l'entretien. avec anxiété Ita première» paroles que prononcera Lebarge.

Or ce fut seulement lorsqu'ils atteiEntrent l'amorce de l'escalier que le capitaine paria. îl dit

Prenez garda, madame. Quand on n'en a pas l'habitude, cet e&caHer eat périlleux.

11 s'était efforcé de prononcer ces paroles de signification strictement pratique sur te ton le plue «Impie, le plus entre elle et lui rien qui pût influer sur leurs rapports futurs. Eh bien en partant de la sorte, Lebarge veaait -r- pro- bablement nana s'en douter de don- ner à la etuebease l'impression qu'il

faisait preuve d'un suprême habileté^ en même temps que du tact le pïua subtil. Autant elle aurait été irritée de le voir se dérober si dea intrus n'étaient venue troubler leur entretien, autant elle lui savait gré de laisser les choses en l'état où elles étaient avant qu'eue osât l'etfcbraaser. Cette o^aatan perdue de hAter la conquête de cet homme vera lequel l'entraînait un sentiment irrésistible, elle saura bieO la faire renaître* Le capitaine n'avait pas gsrdé son ner chez lui dana ea voiture. qui attendait à proximité du pont ce SaïntCloud. Il refusa. alléguant la nécessité de rejoindra un ami dana un café de la porte d'AuteutL Elle crut à un prétexte et cela ne laissa pas de ï'inqtiiéter. Pourtant, elle 6e rassura en pemsant qu'il n'était pas mauvais que Lebarge souhaitât d'être seul et que la aolltude travaillerait pour elle. Il dut promettre, toutefois. d'aller la voir très prochain* ment»

Le capitaine qui, en réalité, n'était attendu par personne à la porte d'Aude Neuilly.

I,é, il se trouva en présence de faita qui lui donnèrent terriblement réfléchir. Dana la salle à manger, AndochePiton dormait 6i profondément que, ne parvenant psa le réveiller, Lebarge ae rendit toraptB que aon auxiliaire était sous l'influence d'un puissant narcotique. Quant à la caasette dont le brave garçon avait assumé la garde la cassette contenant les lettres de Margueritt elle avait disparu.

Sur la table, en évidence, une enveloppe portant le nom de l'officier était posée. Elle contenait, traces au crayon sur une feuille de papier commun, ces mota

Le capitaine Lebarge compr^ndra-t-il enfin qu'il Fui faut se tenir tranquille t Ceci est le dernier avertissement qu'on veut bien zut fairû parvenir, (A suivre.)


APRES L'ODIEUX ATTENTAT DE MARSEILLE

L'ENQUETE POLICIERE ON CROIT QUE KALEMEN

N'EST PAS LE NOM DE L'ASSASSIN Cependant qu'à Marseille M. Cals. chef de la sûreté* s'efforçait, par fétude minutieuse du film enregistré par un audacieux opérateur et développé en toute hâte, de aaiair sur la pellicule une indicatioa, voire seulement même un indice qui lui permit d'aiguiller ses recherches et de dépister, s'ils existent, tes complices de l'assassin du roi Alexandre l" M. Mondanel, contrôleur général du service des recherches, tentait, de Paris, de recueillir les éléments d'informatioa qui se révéleraient susceptibles d'orienter l'enquête.

Le meurtrier, on le sait, fut trouvé porteur, quand on l'amena, &&.&&ngueP 3t J'évêché, où sont installés les bureaux du commissariat central et de la sûreté, d'un passeport au nom de Peter Kalemen, né le 20 décembre ISSfl à Zagreb. Ce passeport, disait -ou, avait été délivré par le consulat général de Tchécoslovaquie à Zagreb. Il portait des annotations chiffrées et divers cachats de police serbe et de postes frontières qui paraissaient lui donner une Indiscutable authenticité.

Des qu'il fut, au cours de ia nuit, mis en possession de ces renseignements, M. Mondanel les transmit par télégramme^, 1a police de Zagreb, demandant a celle-ci d'en vérifier la valeur de façon indiscutable.

La réponse ne se Ot guère attendre, et hier matin vers 10 heures, la sûreté nationale était en mesure d'affirmer que le passeport saisi sur le meurtrier était Faux, comme devaient être faux & peu près à coup sûr l'identité et les raûaeignementa d'état clvU portés sur le document.

Le. police serbe de Zagreb, après une enquête approfondie, se disait en mesure d'assurer

1- Que le consulat général de Tchécoslovaquie de Zagreb, après des vérifications minutieuses, affirmait a) qu'il n'avait jamais délivré de palleport un ressortissant du nom de Peter Katemen; bl qu'il n'avait jamais, A la date du mai 1934, apposé et encore moins enregistré un visa sur un passeport à ce nom

Qu'aucun visa de poUce yeugoaïAve n'avait été accordé IL Zagreb et la même date, à un passeport enregistré sous Je n" Qu'après une vérification, qui avait duré toute la nuit, cette même police de Zagreb assurait qu'aucun habitant du nom de Peter Katemen ne figurait sur les registres d'état civil de cette ville.

De toute évidence, le passeport trouvé sur le cadavre du meurtrier était faux, et il apparaissait qu'il avait été forgé de toutes pièces dans une de cea touches et dangereuses officines qut pullulent en Europe centrale, et •q*l se font une industrie de la fabrication des faux documents.

En admettant même que l'imprimé que ces mëmea officines saveat se procurer fût authentique, il va sans dire que le* divers visas apposéa sur le paaaeport à Mariébor, en Yougoslavie à Spiefeld. en Autriche a Buchs, en Suisse, et A Frasnes-Vailorbe, en France, étaient par les enquêteurs considérés comme faux. Toutefois, cette affirmation ne doit Être produite que sous réserve, car dea expertises sont en cours qui visent te papier du passeport, les caractères d'lmprimerie de ce même document et ceux des visas. C'est seulement quand aera rnnnu le résultat de ces expertises qu'on connaîtra le bleu ou le Sialfondé de celte assertion.

En ce qui concerne l'identité, aucun doute pour les enquêteurs. Elle est fausse également.

Que! est donc le véritable état eîvil du meurtrier ? On conçott avec quelle anxiété les policiers désirent l'établir. S'agit-11, comme on pouvait le supposer de prime abord par l'examen du document, d'un Tchécoslovaque, ou plutôt, comme le donnerait à penser la mystérieuse inscription M. V. R. O. relevée sur l'avent-bras gauche du tueur, d'un comtfadji macédonien ? En tout cas, de Paris, on va dès aujourd'hui méme communiquer aux divers polices européennes un signalement détaillé du meurtrier, ainsi que ses empreintes digitafes, grâce à quoi, on le sait, son identifie Etéan, pour peu qu'on le veuilie, est certaine a brève échéance.

Telle est, en ce qui concerne le faus Kalemen, la position de l'enquête. Mais le drame de Marseille devait avoér de profondes répercussions. A recherche. en effet, les Yougoslaves douteux, dont les relations vont être passées au crible et dont l'emploi du temps, depuis une dizaine de Jours, va taire l'objet de sévères vérifications. Comme on le verra d'autre part, quatorze individus, il. Paris seulement, ont été appréhendés. Gardés a vue, ils ne seront relâchés, d'ailleurs pour être expulsés, qu'après avoir fourni a la justice des explications détaillées et décisives sur leur activité dans cette derniers dizaine.

Parmi ces quatorze, dont aucun, repétona-le, ne saurait échapper à la mesure administrative qu'est l'expul!!lion, figurent cinq suspects, dont la présence en France avait été signalée, avant le voyage royal, comme dix-huit autres, d'ailleurs, à la vigilaace de nos divers organismes de police. Ces cinq Individus, est-il besoin de le dire, vont être épluchés et on ne saurait dire, pour l'instant, s'ila seront absous ou compromis.

En ce qui concerne le faux Kaleïnen, deux renseignements qui se conjuguent apparemment sont parvenus hier aux enquêteurs. L'un émane d'une hôtelière d'Alx-en-Provence l'autre d'un arebi- tecte qui comme l'hôtelière a recotlrttt le meurtrier d'après la photographie publiée par les journaux et affirme avoir rencontré Kalemen le 20 septembre à Marseille. Ce jour-la, ver» 19 h. 30, le témoin se trouvait cours Belzunce, à proximité d'un restaurant. Il assista à une discussion aigre-douce meo. Le témoin est très affirmatlf. Donc Kalemen était à Marseille dix jours avant l'attentat. Ci aurait donc été assez habile pour échapper aux coups de filet multipliés que la police de Marseille secondée par quelque. inspecteurs de la police yougo-

slave, donna avant l'arrivée de l'infortunê monarque.

Indiquons d'autre part que la sûreté nationale enquête â Paria dans les deux magasins et leurs succursales de vêtemenu et de chaussures portés par le meurtrier. Bien qu'on n'espère guère obtenir une indication précieuse de ce côté, ces investigations b' imposent, rien, dans une si pénible affaire, ne devant être négligé.

Enfin, une enquête sévère a été prescrite concernant un Yougoslave du nom de StygomSr Nalia, dont une police étrangèxe avait avisé la sûreté nationale qu'il était susceptible de perpétrer un attentat.

La poltce de Marseille fut prévenue. Mais elle était d'autant plus sur sas gardes qu'elle avait arrêté, puis rait expulser le Natis en question. Qu'est devenu cet individu? n importe de le retrouver si toutefois I1 est venu, Comme on le croit. en France. LES COMPLICES DE L'ASSASSIN Les deux déclarations faites preaque simultanément l'une il Aia-enProvence par une hôtelière, l'autre a Paris par un architecte devaient totalement changer la solution du problème sur lequel depuis vingt-quatre heures étaient penchés les enquêteurs. A la lumière, en effet, des renseigne^ments concordants que révétaient brusquement les témoins, il apparaisaait que Kalfitnen laissons-Lui toujours cette Identité n'avait pas agi seul et que le ministre attentat était l'œuvre d'une bande de terroristes.

KAL£MEN AURAIT SEJOURNE A AIX-EN-PROVENCE

AVEC DEUX AMIS

A Aix, l'Hôtelière» Mme Auber. propriétaire de l'hôtel Moderne, aitué à l'angle des boulevards du Roi-Rend et Victar-Hugï), taut près de la gare des voyageurs, a signalé le séjour, en son établissement, de clients auspecta. Voici la déposition particulièrement intéressante qu'elle Et au commissaire central

Dimanche soir 7 octobre, vers 21 heures, un homme élégamment vêtu, d'allure étrangère, se présenta à l'hôtel. IL retint une chambre un lit et une autre à deux lits, ajoutant que deux de ses amis occuperaient la deuxième chambre et qu'ils arriverafent dana le courant de la nuit En effet, vers minuit, ses deux compagnons sonnaient à la porte et demandaient leur chambre. Un garçon lei y conduisit aussitôt.

Le bref séjour de ce trio passa presque inaperçu à Alx-^n-Frovence. Lundi aprèa-midi, le premier arrivé paya sa note et quitta définitivement l'hôtel. IL avait au préalable rempli une fiche au nom de Egon Kramer, vingt-quatre anah né à Flume, d'origine croate, allant à Paris, Le soir, la propriétaire de l'hôtel pria les deux étrangers qui s'y trouvaient encore de rempltr leurs fiche*. L'un d'eux n'exécuta de bonne grâce et donna les indications suivantes Sylvestre Chatoy. commerçant, né à Prague le 11 novembre se rendant Paris. Il exhiba en même temps un passeport tchécostovaquequi justifiait ses déclarations et portait le numéro I85T5G, se rapprochant à quinze numéros près de celui du passeport trouvé sur Kalemen 185.744. Quant il. l'autre individu, identifié avec l'assassin par Mme Auber, qui l'a reconnu d'après sa photographie, il promit de remplir sa fiche lé lendemain, Il ajouta qu'il était le frère de Kramer et qu'il allait également & Paris.

Détail à noter le comagnon de Chalny, c'est-à-dïit-e celui qui serait l'ftflsassin, ignorait complètement la langue française.

Mardi matin, jour de l'attentat, les deux hommes ae firent servir dana leur chambre le petit déjeuner et trois verres de cognac. La propriétaire de l'hôtel ajoute avoir remarqué que le soi-disant frère de Kramer lisait très attentivement et aans arrêt le programme de la réception du roi de Yougoslavie à Marseille.

Lee deux hommes déjeunèrent ensuite et partirent peu après midi. Ils déclarèrent qu'îl? dîneraient et coucheraieat à l'hôtel. On sait que l'attentat fut commis dans le courant de l'après-midi. A 18 h. 30, Chalny arriva en coup de vent à l'hôtel. Il paraissait en prote à de très vives préoccupations et semblait très pressé. Il dtna et annonça que son ami avait été retenu. Vers 22 heures, cet individu quittait l'hôtel Moderne en emportant ses bagages. Les enquêteurs présument que Chalny a pris d'abord la direction de Marseille.

ï1 convient de souligner toute l'importance de cette piste qui vient d'être découverte grâce à la déposition aponfanée de Mme Auber et la. l'enquête du commissaire central d'Aix-en-Pro' vence. La propriétaire 3e l'hôtel Moderne est très affirmative en ce qui concerne I'asaa38in du roi. Que sont devenus Kramer et Chalny, noms d'emprunt sans aucun doute, le passeport de celui-ci devant être faux comme cefui de Kelemen ? Les enquêteurs s'efforcent de retrouver leurs traces. LES DECLARATIONS

D'UN ARCHITECTE

D'autre part, un architecte délirant garder l'anonymat qui possède plusieurs Immeubles sur la rive gauche a été reçu hier matin par M. Danes, commissaire du quartier Natre-Dame-des-Champg, à qui il a fait la décoration suivante

Le 29 septembre, je me trouvais & Marseille avec ma femme et mes deux Hls, dont l'aîné douze ana. Nous étions descendus dans un hôtel du cours Belzunce et prenions nos repas dans un restaurant situé exactement mi tace de l'hôtel.

Or le 29 septembre, à 19 n.30, alors que noua dans ce restaura ru, nous remarquâmes, à une table woi*ioc, deux hommes et une femme au type. était grand, fort, asse?: Jeune le deuïtème paraissait être àgé de cinquante &ns. a^ait le teint mat et le type orleutaI encore plus accusé que aon lompagnon, A un moment donné. la g&rçoa fi& plaignit à eu* de ne pas les camprendre Il £1 leur a même dit: Vous pourriez parler français, je ne comprends pas le javanais, Ce matin, en ouvrant mon journal, rai reconnu imméôTatement dans la photo du régicide le plu? liune d?^ côtés le 29 septembre. Ma femme. également. le reconnut. Mais, afin dû ne paa commettre une erreur de tuggtsr

tien possible, naontraf le journal a mes enfanta, sana rien leur dire. Tout de suit. mon nia aîné e'êcria Papa, c'est l'étranger qui dînait à côté de nous un soir à Marseille. Tu te rappelle.3? b

Je dota ajouter que les trala étran- semblaient préoccupé» et discuter un- affaire sérieuse dont ils réglaient le. détails.

Il est superflu d'ajouter qu'à la suite de cette déposition des recïiercoea particulièrement serrées ont été entreprises immédiatement à Marseille afin de retrouver les deux compagnons du meurtrier, s'Il «'agit bien des individus signalés par l'architecte parisien. L'ASSASSIN ETAIT A PARIS LE 3 OCTOBRE

Pendant. qu'en Provence la police recueillait ces indications précieuses, des recherches s'effectuaient à Paris qui devaient, d'abord, les corroborer en même temps qu'elles apportaient aux enquêteurs d'autres et non moins précieux éiéments d'information. Kalemen, quand il succomba dans le cabinet du cher de la sûreté marseillaise, était vêtu, nous l'avons dit, d'un com- plet neuf de couleur foncée portant la marque de la Belle Jardinière. Maïs dans quelle succursale de et magasin l'assassin avait-il fait son achat ?

Le directeur de la succursale marseillaise, mandé, déclara, aux marques que portait le costume, qu'il ne pro..venait pas de son établi Meme&t, mais d'une succursale parisienne.

Pa*- téléphone, il transmit à la maison principale a Paris les marques qu'il avait relevées et l'on apprenait bientôt que le complet avait été acheté à Paria à la succursale de la place Clichy.

L'achat avait été fait le 3 octobre. Le client, après avoir essayé son costume, déclara qu'il le cardait sur lui. Poursuivant aes achats en compagule de deux autres individus, dont l'un parlait assez correctement le français, il fil emplette de bonneterie d'homme chemises, caleçons, cravates, chaussettes.

Puis, après avoir réglé le montant à la caisse -Il atteignait 1.100 francs, le client donna l'ordre qu'on effec- tuât la livraison à l'hôtel où Il était descendu sous le nom de Rudo-lph Suek, C'était, en effet, sous cette identité que le client s'était inscrit à l'hôtel Rêglna, Il bta, rue de Mazagran, ou on lui donna la chambre n" 43. Sur la fiche qu'il avait remplie, le pseudoSuck avait indiqué qu'il était né à Trieste le 26 octobre 1897, et l'un des deux individus qui l'avaient accompagné place OUehy, et qui logeait avec lui dans sa chambre, s'était inscrit sous nom de Ladislas Benès, né le 30 juin 1903 à Zara.

n apparaissait donc que Suck et Kalemen n'étalent qu'un* seule et même personae. Il n'était pour s'en convalacre que de présenter à rbÛteHer :a photographie de l'assaasta de Marseille. Celut-cl reconnut aussitôt, dans le document. son voyageur de paseagre. Mais l'hôtelier devait apporter aux enquêteurs une autre précision. Kalemen-Suck, lors de aea achats à la Belle Jardinière, était, rappelons-le, accompagné de deux individus. Benès semblait être l'un d'eux. Mais quel donnèrent et le vendeur et l'hôtelier, car le personnage flt de fréquentes visites à l'hôtel ïlégina, on pensa qu'il s'agissait de Skykomir Nalia, dont nous avons déjà dit qu'il préoccupait, juste titre, les enquêteurs.

Agitateur obscur et terroriste catalogné, Na.ll qui avait brusquement quitté avait été signalé par la police belge à la police françaim quelques jours avant l'arrivée du souverain yougoslave comme susceptible de préparer un attentat contre lui.

Nalia fut donc recherché, et ce d'autant plus aisément qu'il avait déjà été arrêté par la police marseillaise qui n'avait pas manqué, à cette occasion de le faire passer par l'anthropométrie. Il avait, en outre, été condamné le 12 décembre 1933, par le tribunal correctionnel de Marseille, à quatre mois de prison pour vol et expulsé du territoire français. On avait donc de lui et un signalement précis et sa photographie. Mais bien que l'un et l'autre aient été largement diffusés, nulle part on ne trouve trace du dangereux indésirable.

H était cependant à Paris et c'était lui qui servait d'interprète et de guide à Kalemen-Suck et son compagnon. L'hôtelier, à qui fut présentée la photographie et qui l'avait vu fréquemment, était formel. Ainsi Nalia était à Paria le 28 septembre quand il accompagna. Kalemen et Benès à l'hûtel de la rue MAzagran,

Voilà pour le trio de Paris.

SI Kramer ou Chalny, dépistés à Aix-en-Provence, ne se confondent pas, l'un ou l'autre, avec Benès, la bande compte donc cinq complices Kalernçn, Kramer, Chalny, Benès et Nalia. Au cas contraire, quatre seulemeotMats il n'est pas douteux que Matin n'a pas fait le déplacement de Marseille. Affirmative quant à KalemenSuck, L'hAteîlère d'Aix n'a pas reconnu Mali., dont un lui présenta cependant la photographie. A cet égard, elle est tout aussi formelle. Nalis est-il donc resté à Paria d'où il dirigea l'opération sanglante ? Les enquête Ura inclinent à le penaer, comme ils ne sont pas éloignés de croire qu'il fut l'âme de la conspiration. On conçoit, dans ces conditions, qu'ils multiplient leurs recherches, voire hors de France, pour s'assurer de la personne de ce dange~ reox individu,

CE QUE DIT LE PORTIER

DE L'HOTEL REGINA

L'hôtel de la rue de Mazagran où Kalémen fit un séjour, d'ailleurs bref, est un établissement d'apparence très confortable. E bénéficie d'une nombreuse clientèle cosmopolite ce qui exige de la part de ses employés une connaissance approfondie des langues étrangères.

Et c'est ainsi que la portier reçut le 30 septembre au matin deux étrangers qui ne parlaient pas français. A tout hasard Il les interpelîa en plusieurs iaaguea l'un des voyageurs c'était Suck lui répondit an l'entendant parler portugais. L'autre comprenait et parlait l'îtallan.

Les deux personnage. qui n'avaient

aucun bagage, étaient fort correctement vêtus.

C'était, nous dit le portier, deux voyageurs à Taise. Celui que j'appris peu après être Suck était grand, rasé, et paraissait ua peu moins âgé que son compagnon qui, lui, était petit, corpulent, avait les cheveux Châtains et ne portait ni barbe vi moustache. Sur notre demande, l'employé précise que c'est la caissière, actuellement en vacances, qui fit remplir leur:, fiches aux deux voyageurs. Mais Il se souvient bien qu'ils présentèrent leurs passeports libellés l'un au nom de Suck et l'autre au nom de Ladiat&a Ben*

Tous deux, ajoute l& portier, déclarêrent n'exercer aucune profession. Puis lis retinrent une seule chambre qu'ils payèrent à la journée. Chaque matin ils partaient vers 9 heures en régZant leur note et nous disaient qu'ils ne savaient pas s'ils reviendraient le soir. Le soir ils rentraient tard. Us mont partis définitivement le 4 octobre au matin. Ce Jour-là je leur fis remarquer qu'ils n'avaient pas réglé une nuit dhhôtel et un petit déjeuner. ils accusèrent en riant, disant que c'était un simple otiblt de leur part. Ils ne me semblèrent jamais soucieux ou préoccupés. Ils paraissaient très € tranquilles > (sic). Suck me parla une ou deux fols et me dit qu'il se plaisait beaucoup Farte. Je lui al demandé, comme à tous îes étrangers qui passent ici, s'il ne désirait pas faire des excursions aux environs de Paria. Toujours souriant, et je ne saurois vous dire si son sourire n'était pas sardonique. il me répondit par la négative.

Le portier, après nous avoir confirmé qu'un coatume venant de la Belle Jardinière avait bien été livré à Suck, nous dit enfin que_les deux per* sonnages reçurent deux ou trois fois la visite d'un jeune homme de vingtcinq à trente ans, blond, de haute taille, qui parlait assez correctement 1 français bien qu'avec un fort accent étranger.

Je crois que c'était un Tchécoslovaque ou un Hongrois. Chaque fnîa il vint le matin, une serviette en cutr à la main. Il partageait le petit déjeuner de Suck et Benès et tous trois s'en allaient ensuite ensemble.

LE SIGNALEMENT

DE BENES LATISLAS

ET DE NIHOMIR NALIS

Voici les signalements de Ben-es Latlslas et de Nihomir Nalis

Benea Latislaa taille, 1 m. 08, cbeveux châtain clair, vêtu d'un complet gris, coiffé d'un chapeau mou gris, porteur d'un piLrdeasufl de caoutchouc belge:

Nihomir Natte taille, 1 m. 62, son,cils et cheveux châtain, yeux marron, front vertical, nez rectillgne, bOuChe grande, menton droit visage ovale, cicatrice rçctjligne de 2 cm. 5 oblique au-dessous de la deuxiéme phalange de l'annulaire gauche, autre cicatrice fermée de 3 cm. 5 à 4 centimètres, oblique au-dessous du IoTm gauche, point cicatriciel au-dessus du milieu du sourcil droit tatouage ancre de marine. Est également vêtu d'un complet gris et d'ua pardessus caoutchouc belge. NOMBREUSES PERQUISITIONS Dans la soirée de mardi, quelques heures après L'attentat, le parquet de Marseille qui, au coura de l'enquête immédiatement ouverte, a'était concerté avec les policiers yougoslaves adressait au parquet de la Seine une commission rogatoire, signée de M. Ducup de Saint-Paul, juge d'instruction. Elle avait pour but de provoquer immédiatement des dans les milieux yougoslaves de Paris et do la 'est ainsi que M- Fougery, doyen des juges d'instruction, s'est rendu chez M. Zvotozar Prebitchevitchi. ancien ministre de l'Intérieurj ancien députê, domicilié 11, rua Gustave-Flaubert, II y a saisi de nombreux papiers qu'il a emporté. Le même magistrat a perquisitionné au domicile d'un ouvrier forgerûn, Polu^a Due se n, 18, rue ClaudePoulllet (XVII5).

MM. Bru et Latrellle. juge. d'Instruction, se ont rendus au siège de l'Association des émigrés yougoslaves, 26, route d'Asnlôres, a Clichjr, où ont L'habitude de se revoir, dans un café, un certain nombre de Yougo&laves travaillant dans la région de Gennevilliera et où, toutefois, ils n'ont pua tenu de réunion depuis troia mois.

M. Latre1lle est allé chez M. Bonao Actiitch, président de cette association, demeurant 7. rue du Macs, à courbevoie,

Il perquisitionné aussi chez M. Azãnovltch, vice-président de l'Association des émigrés yougoslaves sympathlaant communiste, membre des séparatistes du Monténégro, At dont la femme est concierge 21. rue de Bezons. à Courbevoie.

M. Bru s'est rendu avec M. Oudard chez M. Benie Yvan, 73 &t*> rue Bobtllot, et chez M, Anton Céko, 65, rue de Montrmige &entfîly.

M. Tfce-venin a perquisitionné chez M. Antoine Slnetin, trente-quatre ans, né à Novi-Caàtel, membre de cette association révolutionnaire, 22, rue des Chau- fourniers, à Paris. Il a saisi de nombreuses photographias de Yougoslaves. Puis, chez M. Bruma Paltoni, trenteneuf ans, 10. cité de Gènes, étudiant, fié à Zadar, président de la Coopérative à Paris.

M. s'et rendu chez l'étudiant Lekitcn, 20, nie Bertïmtet, et chez un autre étudiant, M. Ilftch IJubo, 8, rue Baille nL

Un peu plus tard, MM. Bru et Latreille ont perquisitionné é rue Michelet, dans dos locaux dépendant de l'Unide Parts, où logent les étudianta yougoslaves, ainsi que chei M. Nicolitch, demeurant en compagnie d'un Russe, dppuis 1929, rua du LieutdTiant:Boncour> 1B, à Neuilly, trésorier de de-% émigrés yougoslaves. M. Aubry a perquisitionné chez M. Wladimlr Rditeh, correspondant à Paris du journal Zara, de Sofia, u, me Jacquier, et chez journuïlste, membre actif de l'association des yougoslaves de Paris, Ivo Passa vitsli, 114, rue du Château.

M, Wladlmir Raditeh est ]e fila dopute youg-OElave tué en plein Parlement, il y a quelques années. Il s'était lui, réfugié à Paris.

M. Aubry S'et rendu également, assisté de M. Badin, commissaire de police chez M. Passarïtcb 3vo, 114, rue du Château.

Ijcs magistrats étaient, au cour! de ces opérations judiciaires, accompagnes de plusieurs commissaires de la police judiciaire et de commissaires.

Tous les ont été priés d'accompagner ces demtere soit à la préfecture de police, où toutes véritl.cations se font par je siervice des Renaelfnements généraux, soit à la police

où dea inspecteurs contrôlent ]£s dêciarationa reçues.

Les paplers et documenta saisis ont été mis aoua scellés par le parquet un certain nombre étant en langues étranffêrea seront traduits.

Députa un mois, d'autre part, les de la prétecture de police «UTveillaient de nombreux établissements fréquente. par îea Yaug-oslavBâ, notamment des restaurants du quartier latin, de la rue Saint-A£dxé~des-Arts et aussi le siège de des étudiants yougoslaves, g, rue MiDhelet. Ajoutons, en terminant, qu'au moment où 1'on perquisitionnait chez M. Wladimlr Raditch, deux Yougoslaves s'y présentaient, dont ïe service des renseignements généraux» très mystérieux, tait Iea nonw j l'un était nor^ teur d'un revolver chargé, un troisième faire le guet. Ces trois étrangerv ont été atisal priés de venir à la préfecture de police.

L'ENQUETE A PRAGUE

Prague, 10 octobre idêp. Petit Paria.) voici les éclaircissements complémentaires que nous avons obtenus concernant le taux paeeport tchécoslovaque de Pierre Kalemen-

L'un des numéros de ce passeport, le numéro d'enregistrement du livret I18FJ7-H), ne de trouve sur aucun dea passeports délivrés par lé consulat tchèque il. Zagreb, Le livret portant ce numéro a été délivré par un autre de l'administration tchécoslo- vaque et la police s'est assurée qu'il était encore entre les main: de la personne à qui il a été attribué.

Quant au numéro du passeport lui. même (479), IL répond bien à un passeport délivré par le consulat de Zagreb, mals ce passeport a été établi au nom d'un nommé Vavrtna. Or ce réside actuellement à Prague, oÙ Il a été identifié, et se tient à la dïspoaftton de la police, mais comme il a été trouvé en possession de son passeport <n° 479) il est évident qu'il n'a pu s'en dessaisir en faveur de qui que ce soit.

On comprend d'ailleurs que Pierre Kalemen et, éventuellement, $ce complices de soient fait passer pour ressortchèque., c« qui devait détourner d'eux l'attention de la police. DES FILMS SONT SAISIS

A CHERBOURG

Cherbourg, 10 octobre {dép. flatîOS.Ï Sept films ïelatife à l'attentat contre le roi de Yougoslavie, expédiés de Map» aellte pour l'Amérique, ont été salsis par la police spéciale au moment de leur remise au commandant du paquebot Bremen qui partait pour New-York, Les filme seront expédiés à Paris comme- contribution à J'enquête sur l'attentat

L'ORGANISATION DE L'O. R. 1. M. A propos du tatouage qve portait K&lemen sur l'avact-braa gauche une enquête été Ce tatouage, on le sait, représente une tête de mort surmontée des lettres V. M. R. 0. Ces initiales sont ceïlea des mots sdavea qui se traduisent en français O. Il. T. M. Sur cette organisation, on s'est trouvé en premier Heu en présence de deux interprétations contradictoires, rune lui donnant une tendance nettement communiste, une ten- dance essentiellement nationaliste, ou plutôt fasciste.

Voici les résultats de l'enquête. L'O.Et.IM. ou organisation révolutionnaire intérieure macédonienne est un groupement terroriste macédonien qui a pour but essentiel la reconstitution de différents territoires macédoniens,

Elle est composée de nationalistes fougueux qui ont créé de nombreux foyer. de troubles entre la Yougoslavie et la Bulgarie.

L'organisation a son siège en Bulgarie. Bile a commis de très nombreux attentats en Yougoslavie et en particulier contre Je roi.

A la suite du traité entre la Bulgarie et la Yougoslavie, le chef de l'organisation Micaïlof a quitté la Bq2garie et s'est réfugié en TurquJe. Ce groupement ne comporte pas d'organisation sociale. Il n'a donc pas un caractère politique d'extrême gauche+

LES POILUS D'ORIENT

La Fédération nationale e Les Pûltue d'Orient a remis à le légation de Yougoslavie à Paris la note suivante Les présidents des sections de provlnee et de la région parvienne des Poilus d'Orient, réunie à Paris pour fêter l'arrivée du roi Alexandre de Yougoslavie, le premler dea Poilus d'Orient, expriment de la perte douleur qu'ils éprouvent de la perte de leur meilleur ami et d'un ami de la France.

Présentent à Sa Majesté la reine, à ses enfants et au roi Pierre Il l'ex» pression da leurs respectueuses condoléances. Et ils espèrent que l'amitié qui unit nos deux peuples sortira raffermie de ce deuil commun,

LES ECOLES S'ASSOCIENT AU DEUIL DE LA FRANCE

ET DE LA YOUGOSLAVIE

Pour associer la jeunesse des écoles au deuil de la Franee et de la nation youg-oslave, le gouvernement a décidé que les établissements sectaires de tous ordres vaqueront du samedi 13 octobre, Jour dea oosèqueg nationales de M- Barthou, ministre des Affaire. étrangères.

L'ETAT DES BLESSES

Marseille, 10 octobre (rd. Petit Paris.)\ Il y avait deus bteaaées à l'hôpttal de la conception l'une d'elles, Mme P«rt>ec, a succombé à ses blessures. L'hôpital de la Conception n'abrite plus par conséquent qu'une seule blessée, Mme Mireille AmedEn, Mme Amena a été radiographie et on attend les résultats de cette opération pour être fixé sur l'endroit précis où se trouve le projectile qui l'a atteinte.

n'autre part, voici des nouve^es des blessés qui se trouvent hospitalisés à l'hôtel -Dieu.

Le gardien de la paix Célestin Ga\y, amené le soir du drame, dont la mort avait été annoncée par erreur et qui est blessé d'une balle au poumon, continue à inspirer de sérieuses inquiétudes. Néanmoins son état s'est amélioré. Le jeune Dumizet, atteint au mollet, se trouve complètement hors de danger ainsi que sa mère, qui est également blessée à une jambe. Elle a été touchée d'ailteurs par la marne balle qui atteignit son fils.

ML Marius Himbert, blessé à une 3ambs, lui aussi, n'inspire aucune ln. quiétude. n n'en est pas de même majheureusement de Mme Yolande Fans. Mme Farls, qui est certainement la pins grièvement blessée. a demandé à recevoir les sacrements et l'aumônier de rhôte3-Dieu, le père Caillât, lui a apporté les secours de la religion.

Détail navrant, la blessée a un bébé de neuf mois qu'elle a demandé à voir hier matln et qu'on lui a amené au:sitôt.

Quant au jeune Tortam, 11 a'ftst pas resté à l'hôtel-Dteu et il ne trouve soigné chez ses parents. On sait que M. Forestier, opérateur de cinéma, est rentré à Paris après avoir reçu des soins à l'hotel-Dïeu.

Donc, à part Mme Paris et IL Célea- tin Galy, le gardien de la Paix, le. blessés n'insptrent aucune inquiétude. f

Un parlementaire en difficultés B&yonneF 10 octobre.

Alors qu'il regagnait pendant la nuit sa circonscription en automobile, ud député bien connu 9* prouva en panne aur la routé. Il n'aurait pu réparer dans l 'obscurité «ans le secours d'une lampe Wonder dont il n'avait d'ailleuïa pas changé la. pile depuis plusieurs mois, Ayez toujours une plie Wonder, aurai fraîche dans six mois qu'hier- Sportifs, évitez le «coup de pompe Quand vous faite* un effort pro. longé, voua fatiguez vos muscles, vous épuisez toutes leurs riservem d'énergie, Evitez cette impression pénible et parfois dangereuse du « coup de pompe » nourrissez vob muscles d'une façon rationnelle. C* qui vous a donné de l'énergie c'est I§ autre contenu dans vos alimeats et qui est séparé par le travail des organes et consacré entièrement la reconstitution du muscla. Lorsque vous «entes la Ia3&jtud«, faites vite, absorbas directement quelques morceaux de sucre. Il sera immèdiat&ment et rapidement assimilé et vous vous sentirez bientôt remonté. Faite$en l'expérience il n*est pas de meilleur, ni surtout de plus rapide tonique. Pour être satisfaits

Essayez

La nouvelle 10 ou Il CV LICORNE Confort, Stabilité

Sécurité absolue

110 à l'heure

Station d'euai CHAMPS-ELYSEES STÉNO -DACTYLO Établissements PIGIER Situations pr<wuré«j par 4'A. A. E. ES. rue de Rivoli, PARIS

et vrincipailan ,,¡UN de

ESSAYEZ

ROZANA avec votre apéritif préféré

te travail ast plus facile et plus inttraasant avec

UN PETIT BROUSSE où ron trou. tous les rantal* Il,mente dont On • besoin.

*d i1ion.*ie.SO- 20.9O. 2B -34 ff. Chez lou» les Iil»>ir4*

1O% pour envol franoo

̃ «a>

SERIE POPULAIRE EtlTERBOT, 2,r. Andrt-Culombjn.PHOX Paur lancer une aftaire, faites de la publicité dans le Petit Parisien


Violette Nozière se défend sans succès devant le jury Que Von me condamne, peu importe, &upptie-t-eller pourou que ma mère me pardonne

pas vingt Elle ad'horreur, Violette Nozièrs accuse son père du crime qui excuserait le sien et la pour ahtux â<cablct ccll-e qui ne mérite pas le pardon.

Atroce tragédie 1 L'antiquité, It3 siècles vioieats de la chrétienté en ont coticù délaies tu abomination mata l'histoire n'en a point -menu de telle* qui se soieni dérouliez à. dea foyers aussi modestes. Ceux qut, à des titre* sévèrement compbon soulevés de pUtë ?

Où a pu parfois dédter cette humaine pitié, sans trop de faiblesse civigae. satw VXCës de sensibilité, aux misérables Assis au banc dea accusés parce qu'il* tom- remords, du moins à la pe¡pe de devoir dire adieu à la vie ou à la liberté* Mai* Violette Noztfrrt?

témoigne d'une faiblesse physique qui ne va jamais jusqu ee jaillisse méat des larpeine. On voudrait qu'elle eûl au moins un grand cri tt lorsque sa défaillance voyons bien. tout près d'elle, qu'elle n'a Laissez-moi gémlt-eile-

Un vieux docteur appelé à lui donner des soins a tôt fait et il indique tout à trat

Elle peut parler- elle me parle. Seulement, elle dit Que «st dur et moi j« îuï réponds qu'il faut avaler la pilule. Violette devant ses juges, Violette sous tant de regards a peur tt elle af aocle. Lui tenir compte de cette honte, est-ce tout La belle écolière du lycée Féneloa. qui élevait de* chauves-sauris dans *on pnpitre il, lit-on dans une brochure répandue à Tintent par de Jeunes auteurs bien prompts i retenir sans preuves l'accusa- tion portée par Violette co&tre son père. Attention 1 Violette Noztëre n'est pas une victime de son époque. Elle fut entant gâtée, aidée. Elle recevait )'éducatto*î des privilégiés. Elle n'est pas davantage la mauvaise héroïne d'une Jeunesse perdue. Il à a pas de jeunesse perdue. La jeunesse actuelle tat souvent hêi-oïqu*, elle est vaillante et généreuse et toutes Iw sociétés de tous Se* temps ont eu ktua < brebis galeuses La prftidence du conseiller Pey« est j magistrale. Les moindres mots du magistrat sont ou d'une rare finesse ou lourde de sens. Le sergent des sapeurs qui. une lette, ranima la .«ère et questiautiB la fille le premier, déclare qu'il ne parlera pas de l'incendie,

Parfcz-ea.( au contraire, puisque vous ites pompier

C'est pour -que les témoins ne s'égarent pas dans trop de psychologie élémentaire. Un ageut qui dépose avec netteté a, le soir fatal, remarqué, près de la œaisoG du crime, un individu dont îï pense* aujourd'hui, qu'il pouvait attendre. Alors qu'on ae demande à qui Violette remit l'argent volé. Or l'individu. devait avoir une. quarantaine d'années.

Ce nvurait doot pas été 1 un des amis de Violette an quartier Laos*

Violette en cour d'assise*, vèttw, coiffé* de noir, yeux clos.. la Wte ballante contre la boiserie de sa stalle, on dirait d'une nocturne d'une salle d'attente et qu'on imaginer avec un serrement de cœur, jetées dans cette solitude par la pire fatalité.

Violette Noaïère, aidée. gâtée mais,

Aujourd'hui sa mère viendra pour i se- Les tragiques événements qui bouleversent la France et ]e monde n'ont pas détourné la curiosité que le public porte au caa de Violette Noztere. Aussi, nier, bien avant l'ouverture de» débats, une foule inattendue se pressait dans les couloirs du Palais. Quelques bousculades se produisirent.: des cris de femmes s'élevèrent. Un service d'ordre renforcé s'employa & caaali&er le aux des candidat» spectateurs, dont quelques-uns seulement furent admis A pénétrer au fond de ta salle, où Ils devaient suivre, debout, le cours du procès, Les autres, patiemment, attendirent, espérant jusqu'au soir une circonstance favorable qui ne ae présentaMme Nozière, qut cumule lea titres, peut-Atre jamais réunla, d.plaignante, de victime, de veuve de victime et de mère de l'accusée, ne s'est pas présentée. Elle aasistera probablement à. l'une ou l'autre des audiences ultérieures. Son conseil, JUP Maurice Boitei, prend place seul au banc de la partie civile. Les deux principaux adversaires aux prises, l'avocat général Gautiel, qui souffrait la veille encore d'artartthune, et le défenseur, Me de VéainneLame. qui relève d'une sérieuse grippe, apparaissent tout blêmes et prennent place en face l'un de l'autre. Ils ont fait un visible effort, dont on ne saurait trop leur tenir gré. Us Jeune ayocat, neveu et secrétaire de l'ancien bâtonnier Emile de Salnt-Auban, a demande a son parent da lui prêter

l'appui de ses conseils et de son autorité ainsi se trouve résolue cette question jusqu'au dernier jour si Aprement débattue de la défense.

Enfin Violette Nozière. Elle tait, dans la salle d'audience» une entrée modeste. Grande, jolie, vêtue d'un manteau et d'un -chapeau noirs tout neufs, elle cherche. d'ailleurs vainement, à dissimuler le ba.s de son visage derrière mes rêvera de fourrure. Elle ne pleure pas. Elle ne défaille pas. Son visage, d'une pâleur mortelle, demeure penché, sans trouble appareut. L'aile du chapeau étend sur le front et les paupières une ombre légère. On ne la voit lever les yeux une

Violette Nozitro an début de Paudleiuv rarement,, et son expression alors s'illumine, pula, très vite, s'éteint. Tant de jeunesse, tant de charme et tant de vilenie On reste* stupéfait,

Violette' Nozière, s'il était utile» comiaencÊ le préaident, le vous exharterais mie dernière fuis dire la vérité. Voo» ave* menti ce jour, à chaque instant et à tous ceux qui voua ont Interrogée. Vaua avez¡ menti pour tout et peur rïtffl. ,est prudent, par. enséquent, dû n'accueillir vos déclarations qu'avec beaucoup de cîrcoaapectioa. voici pour voua, meurs suprema de répondre de vo» crimes Prenea-va*! ici la rceoluttûn de dire toute lt vérité T Alors elle murmure

Oui, monsieur le président.

Bien., Le aeul griefr.que l'oo peut faire à vol parents, poursuit M. Feyw, c'«t d« vou* avoir trop Bâtée.

« Etudiante

Ainsi s'engage l'interrogatolre, qui ne sera guère qu'un monologue. Violette Nazière articule de temps en temps un quasi imperceptible -s Oui, monsieur le Président. s Et c'est tout. C'eat par coaséqueat le dossier que l'on va exploser.

Le pasaé des parents, de M. et Mme Nozière, est connu. La. père, mécanicien parfaitement naté, était un homme de toute confiance. La mère tenait admirablement son petit ménage. Violette eût pu, eût dû vivre heureuse les siens ambitionnaient de la voir devenir bachelière. Mais elle € séchait ses cours. Pourqaot 7 J'étata entrée aux cours aven deux mois- de retard, car j'avals été malade. Et J'allais au caSé de la KorbonnB. Je n'ai paa eu d'amante au d'amis i. cette époque, mais uniquement des camaSa mère allait l'attendre la sortie du lycée Pénelofl. Elle se mêlait alors à mes amies et faisait ainsi croira qu'eue Bottait de etasae. Elle a enfin été radiée de la liste des élèves. Va peu plus tard, au mois d'octobre 1932, son père la surprit en conversation avec un jeune homme en pleine rue, Elle lut <z secouée mais sans sévérité excessive. Elle annonça qu'elle allait se suicider,

Mais voua n'avez fait aucune tentative

̃>- Je suis partie en chemise, avec dn manteau, sans argent et sans Mac à main. C'était pour mourir.

Comment?

Je Voulais me jeter À la Seine. Elle 3'en garda bien, fut retrouvée, et ses parents n'avaient pas renoncé à croire qu'eUe deviendrait bachelière. EUe inventa alors un nouveau système de mensonge et prétendit sortir avec une amie. la sœur du docteur Deron qui, à cette époque déjà, la soignait Ira réalité, elle allait retrouver sea amis, Lesquets ?

Dabln.

Et Willy Bernard?

C'est ça

Elle avait »el£e ans et elle errait d'un café l'autre. d'une taverne à l'autre. Elle cherchait à éblouir ces jeunes gens son père. diaait-elle, était Ingénieur; sa mère, première, et elle- même. héritière.

Vous n'hésitiez pas suivre également des compagttûQ.a de rencontre 7 Et dea heures d'Impécunlosité. Elle était gaie, enjouée, boute-entrain, et avec ses amis du quartier Latin se montrait désintéressée. Vous' l'avez aimé, ce Dahlia,? Cêst celui que j'ai phi£ aimé, Tiens 1 Elle parle, maintenant, elle

i explique terriblement précises. Elfe lâchées, terriblement :oucède avoir donné de l'argent a Jean Dabin, dont elle était la fiancée > Elle menait Je grande vie, roulait en voiture, ne se refusait rien. Car elle aveit rencontré, alors, M. Emile. De ce M. Emile, elle a dit simplement qu'il était vieux, qu'il avait une auto bleue et une moustache blanche. Et elle tombait dé plus en plus dépravée, dans d'innÉn&rablea aventures. Pourquoi? Vous étiez heureuse chez vos parents! Vous ne manquiez pas d'aïfection. Vous prétendiez, il est vrai, que votre père a abusé de vous. Elle parle maintenant assise, sur le banc le plus élevé de la tribune, et demeure les yeux baissés, la tête appuyée contre la paroi. Elle cherche. c'est visible, à éveiller la pitié. Cest*àdiro qu'elle pose encore, plus que jamais sottement vaniteuse. Et brusquement se trouve posée la question déjà ai débattue de l'inceste.

vrai ce vousconté là ?

Ou!, monsieur le président. monsieur le président, je ne puis tout de même pan expliquer cela! Elle a dit à M. Camus que « son père oubliait parfois qu'elle était sa. fille mais n'a jamais fait d'autre aveu et n'a jamais donné d'autres précisions. Peut-on la croire 7 En !Six ans, nhauralt-elle fait La confidence à personne Et après six pouvait-elle encore songer à Se venger ? On évoquera l'histoire trop connue du chiffon, qui ne prouve rien, et des dessins trouvés sur le haut d'une armoire des dessins tout neufs! Violette ne les aurait-elle paa placés là elle-même? On peut Tenvlaagrer tout est possible. La parricide, de nouveau, se mure dans un silence presque absolu qu'il est difficile, il est vrai, pour elle, de répondre à tant d'épineuses queationg Une prise de sang s'était rêvélée poHitive, et ses parents la savaient malade* Les événements allaient se précipiter^

La première tentative

Le 23 mars a lieu la première tentative d'empoisonnement Elle avait acheté dans une pharmacie ua tube de somnifère et préparé trois cachets: un pour son père, un pour sa mère, un pour elle-même.

̃ Voue leur Avez donné cette poudre pour les empoisonner?

Oui, monsieur le présidant

A 1 heure du matin, elle appela Bon ̃voisin, M. Miyeul, en criant < Au teu Une portière de reps, en effet, flambait, M. Nozîère gisait sur le plancher et sa femme était évanouie sur son 1IL On a cru que ces pauvre gens avaient été asphyxiés par la fumée, et il n'y eut pas d'enquête. Mais Violette avait mis le feu à l'aide d'un briquet et elle prétendait qu'il s'agissait d'un

Les oui, monsieur le président s'espaœnt de plus en plus, I/a«ugée, maintenant. ne parle plus qu'au souffïe. Comment faire Le président décide de la faire conduire au milieu du prétoire, où. elle prend place sur une croise, devant les jurés, et la tête appuyée à la barre. Deux gardes restent debout derrière elle.

Elle expose, xeprenant son récit, qu'elle a 'est trouvée incommodée, qu'elle s'est levée, qu'elle n'a pas trouvé le commutateur et que c'est alors qu'elle s'est emparée du briquet. Où alliez-vous avec ce brlquet' Voir comment allaient mes parent*. Mais voua avez bien mis le feu? Ce n'est pas. mai, ou, si c'est mol, C'est de laçqti toute accidentelle. s'agit d'une mise- en scène car, plus tard, lors' dé votr* crime, voua avez recouru au même procédé. Mais au Heu d'allumer un incendie, vous avez ouvert le gaz

de croyais le Inoffensif! martèle-t-elle de 8a voix de somnambule.

La vie, après cette tentative manquée, reprit comme auparavant. La faussa étudiante continuait à s'entou- rer de c luse clandestin », et distribuait de l'argent à ses petits amis, ravals mon protecteur.

Oh! nous aomniis à peu près flxSa ce légendaire M. Emile!

Elle me mit alors à chiper de 1'ftrgent à ses parents.

Cela n'est pas, monsieur le présidant.

̃ Vous l'avez avoué

Depuis le mois de juin, «U<j était née avec Jean Dabln et ses besoins d'argent se faisaient de plus en plus urgents. Elle projetait d'acheter une petite auto pour aller aux Sablesd'Oltmne rejoindre aon amant, Il avait même déjà choisi une voiture de rencontre, et elle, d'autre part, avait acheté des renards argentée, versant des arrhes et contractant une nouvelle dette. Avec quoi espërl-ez-vouB payer les fourrures et l'auto-?

Mon protecteur.

Ah, non Ah, non Inventez autre choae.

Le 21 août, mon amie Mady Devize lui prêtait 7 francs. Elle était aux abois. Elle allait tuer.

Laissez-moi Lcùssiez-moi

Jje lundi 21 août, au matin, Violette Nozière prit son petit déjeuner en famille, « fit le ménage et joua avec son père. Entente parfaite. La. cruelle gamine, toutefois, dissimulait son sac à- main elle y tenait 100 francs qu'elle venait de dérober à ses parents..» Non, dit-elle, 1.000 franco.

Non, 100!

Elle veut faire croire que ce sont là

les 1.UUU traocs pris Le soir, dan^ 1a ceinture de sa mère Les parents se mirant à chercher l'argent disparu et découvrirent, dans un livre, la correspondance amoureuse de Jean Dabïn, II» étaient, dès te fixé.4 au* la vie secrète de leur entant.

EiÛs acheta, dans J'aprèa-midi, deu* nouveaux tubes île somnifère. Elle répartit la dose utlJe dans trois sa,cheta tout semblables, mais traça une croix sur le jaien. A 7 heures elle rentrait à la maison et y subit un accueil plutôt froid. Quoi, elle avait voie 100 francs ? Quoi, elle avait un amant ? Sa mère se répandit en menaces. Le père, bourru mais bon, pardonna. car elle venait de dire qu'elle épouserait Jean Dabin On parla même de la dot et l'on ébaucha des projets. Tout semblait donc s'arranger au mieux. Elïq J'avait échappé tieUe

A l'issue du dîner, elle tira de son S4C & main une aol-dïsgnt ordonnance du docteur Deron, ttëtà par elle-même, et conseillant aux Nozière d'absorber « un médicament contre la. contagion Elle présenta les sachets préparés. Tout avait été par elle minutieusement organisé-

rea et les a remplis a apporté c'est va;qui ai tendu le verre de mon père Elle a prononcé ces mots avec un calme effrayant, et l'on croit vraiment avoir mal compris, Alors le président Peyre de poursuivre

VauH avez, taqtiipé votre mère, à laquelle voua avez adressé ces mots Tu n'es pas courageuse, maman aa-tu peur que je t'*mpOiaOBne ? Puis, comme* elle héaitait encor*, voua avez ajouté c Goûte, maman, comme c'est mauvais J Vous êtes routée Ittaenglbio et calme, résolue et lucide, saûa le moindre geste instinctif pour arrêter leur main. Voua exécutiez froidement 1e plan que vous aviez, préparé. C'cat le moment crucial de l'Interrogatoire, et l'on devlne la toute haletante. Elle te salt et choisit dette minute précise pour avoir une crise de nerfs.

On court appeler un médecin, Des gardes l'étendent évanouie sur le sol. Elle n'a perdu qu'à moitié connaissance et répète à plusieurs reprises, avec un pleur d'enfant qui fait mal

Non, laiaaez-mol Non, laïasezmol

Gardes, ordonne 1e président, *mportez-la ] L'audience est suependue. Les gardes la amllèvent, en effett et Il eux quatre ont facilement raison du fardeau qui leur est Imposé. Ils la saisissent les uns aux épaules, les autres aux pieds, et S'en vont, ployés mous le faix.

Lafssez-mol l Laissez-moi

Les spectateurs. si pénible que ce soit à dire, restent: sans pitié, On

L'*ecitt£e après en eris& de nerts flaire, en effet, la misa en scène, le < chiqué Cette inhumaine créature ne parvient s émouvoir personnel A la reprise de l'audience, Violette s'installe de nouveau dana le prétoire, adossée à la barre, mais sons chapeau. Et le président reprend pled d'eeuvre M. Nozière avalt déplt6 le lit de fer de sa fille dans la salle à maager. Il était fatigué. Sa tête e'alourdit. pour me coucher, affirme l'accusée, et lui a'&at assis au bord du lit, Il s'endormait».

Mme Nozière prétend qua la scène s'est déroulée de façon differente. Nous assisterons aujourd'hui à une terribie confrontation. Restons-en pour l'heure à 1a varaton de la parricide. Le mécanicien blentat s'affaissa et commença à respirer à grand brult il râlait. Mme Nazière, qui l'avait voulu secourir, était tombée de non cOté.

Et voua, que faiaiez-voUa ? VOUS dormiez ?

p serait trop cruel d'inslatér. En tout cas, vous ne le. avez pas aoignéa. Si vous n'aviez pas avoué, l'esprit ae refuserait à croire et r<écit

A minuit, elle se releva et c'est le mot fouilla l'appartement pour y trouver l'argent: c'est la procédé des assassinas les plus crapuleux. Elle trouva 1.000 franca dans la ceinture de sa mère.

Non. monsieur, 100 francs..

Ouï, je eais, voua prétendez avoir déjà pris cet argent le matin Elle ne va plus mainte nant, 4otnme

endormi comme absente, prononcer que deux mots, à la façou des enfanta grondés 4 Oui, monsieur I Ont, monsieur t Elle s'empara, quoi qu'il en soit, au total, de trois billets de 1.000 francs. Elle calfeutra LouEea les IsatïfcB afin que l'on n'entendit pas gémir. PUis elle sortit, se rendit au bois de Vincennes, regagna Paris et, dans un café, prit uns orangeade et des ctgarettëd. Enfin eïlç se rendit Il l'hotei de la rue Victor-Cousin, où elle devait passer la nuit.

Le lendemain, elle donna rendezvous à son amie Mady Devize pour la Elle envoya, un pneu à «es parents^ pour les rassurer et. afin do se faire belle, alla acheter une robe de bal

Elle la choisit attentivement, tout heureuse. Le soir, elle rejoignit Mady et se rendît avec elle à la Coupole. Deux jeunes gens en auto passèrent. Les daux amies sourirent et livrent conversation. La voiture, bientôt, les transporta tous quatre au bois de Boulogne, puis au bal Tabarin.

Et voua araz dansé ?

Je ne voulaia pas dansai", mais fai au peur que Mady aç dont© de quelque chose.

Donc vous avez tîfuisj

Une fois

Elle rentra alors chez elle. Sort père .était mort et elle fut c tout épatée > dit-elle de trouver sa mère nialade. Allait-elle la secourir-, au moins* la soigner, appeler, 1a sauver ? Non Elle a ouvert le gaz

Elle ne voulait que donner le change et faire croire à un accident c'est du moins ce qu'elle affirme. En flot, elle rlsquait de l'achever Et elle n'a pas hésité, elle n'a pas eu un geste de compassion. Rien. Elle exécutait son dessein.

Expliquez maintenant pourquoi voue avez commis ce crime?

Un silence, et la voix enfantine reprend

Peux paa.

Puis, un peu plus tard

Je ne voulais pas empoisonner maman.

Elle vécut dès lors en prostituée et retrouva d'anciens- amants, qui l'abritèrent. Huit jours plus tard, «aie Me faisait arrêter au Champ de Mars. Pardon

L'heure est venue pour le président de rappeler que Violette Nozlôre avait songé à empûiaoïitiiïr ses parents avec de la mort aux rats, puis avait changé d'avis de peur de les faire souffrir. Il sera précisé encore qu'elle remarqua., au -mois de mars, que la dose était insuffisante, et qu'au mois d'août elle ajouta quelques grammes;. Examinée par des aiiéniatea, elle a U'autte part été reconnue responsable.

J'ai sharûh* dans ce dossier. termine M. Peyre, des atté,nuantes. Je n'en ai trouvé Si cependant il en exiatç, dites-le-nous. De grosses larmes, roulées sur les joues de la criminelle, se aont âgées A. mi-chemin. Elle se lait.. On attend avec une sorte d'angoisse. Elle se tait encore. Enfin, d'un seul trait, elle pro- nonce ces mots:

de vous demande pardon pour tout ce que j'ai fait, je demande pardon à tout le monde. Que l'on me condamne à tout ce que l'on voudra, peu importe, pourvu que ma mère me pardonne L'avocat général, M. Gaudel, ne pose aucune question. Mais le conseil de la partie civile, y- Maurice Boital, demande quelques précision. ™ Qu'a-t-elle fait de l'argent emporté de <iez ses parante 7

Je 1'ai jeté, afin da n'avoir p^«, 1e cas échéant. à *n expliquer l'origine. ™ Le soir du crime, au quittant son domicile, n'a-t-eUe pas rencontré un individu qui l'attendait ?

Personne ne m'attendait. Iî n'y avait personne!

A quetLe époque a-t*He connu Jean Dabin ?

Je l'ai rencontré en mars et «ils devenue sa maîtresse en juin. Déjà l'on appelle les témoins. Un curieux incident surgit lorsque le commissaire Gueudet, dans les acellés, retrouve. cinq sachets Mais cette anomalie est vite expliquée on a joint aux trois sachets originaux les deux exemplaires que Violette Nozière a confectionnés au cours de l'Instruction afin de démontrer comment elle s'y était prime. Sur quoi d'autres policiers sont entendus, ainai que les pompiers appelés pour éteindre l'incendie. Le docteur Deron précise qu'il n'a pas de amur et n'a jamais ordonné aucune « poudre » aux parents de Violette Nozière. Puis la concierge de la rue de Madagascar, Mme Desmons, ne porte garante de la vertu et de la momlité du mécanicien empoisonné. Vouiea-voua relater, interrompt Violette, quelle attitude j'al «Uô ? Oli mais oui ï répond Mme De. toons, le lendemain, vous avez bien pleuré

n était temps Cette intervention ne vaut d'ailleurs à l'empoisonneuse aucun retour de sympaihie elle n'a pas amélioré sa cause, peiit-Étre, tout simplement parce que sa cause ne supporte plus d'être améliorée. Le défilé des témoins se poursuivra aujourd'hui.

Euggne Quinche.

Une bonne recette

pour dissiper inatin tin émeut un aoefea d'asthme, d'oppression, des quintes de taux oplnlfttre provenant a qu'à employer connu. Le soulagement est obtenu en moins d'una minute et Il guérlson vient progreHil- cernent. Boite 5,25. Ira», comp, Ttea pactes.

Ceux qui naissent

avec un mauvais foie Un tééducateur exemplaire l'artichaut Certaines personnel souffrent toute leur vie de troubles tels qve nausées, vomissements, de constipation ou de diarrhée. etc.

Rappelons à ces c chroniques du foie qu'Ils ont dans l'extrait total liquide d'jtrtlcïjjiut un Moyen xîir de ati» muter leur g-laînie hépatique et de faire dfapar&ïtre ces troubles. Et quand ce résultat aera acquis, qu'ils continuent à prendre un aliment de l'extrait d'artichaut» à la dose d'entretien de 15 à 20 gouttes leur foie rééduqué ne les gênera pas plus que a'il n'existait pas. Voici ce sujet une Intéobservation

Mme V. hépatisme chronique' Teint jaune. Malgré un régime la là. malade des vomissements, des crises alternantes de constipation et de diarrhée. Ventre ballonné. de t'extrait <i "artichaut (Hépaacol François). En 8 jours, disparition dea aymptûmea qui dès qu'elle cesse le traite- ment. Prend alors à chaque repas! gouffre plus du tout, (Cas 12EU L'eatr&if total liquide d'artlcliaut forme la buae d'une prëparatioii appelle Wpascol FTançolfl. Ce médicament est absolument litolTensif. Il ne comporte aucu ne contre-indication et son usage, tunaanca. Ses effets sont constante dans toutes les aEfÉCtions du foie, ainsi que la montrent les guérisons ^ig-naiéeg de toutes parts. On trouvé lJHépaacol François dana toutes les pharmacies 10 fp. 60 le flac.. 16 fr. le double flacon-

La méthode d'un médecin de Paris offerte gratuitement

aux lecteurs atteints de hernie lA docteur r TA vet-Ga rlgne dû la Faculté de médecine de Paria, ayant réussi à combattre cette infirmité san» obliger le bemiemt à se faire opérer ou à supporter 1a gêne habituelle des bandages, pour qua toua les lecteurs atteints de hernie puissent bénéficier de cas avantages. l'exposé de cette Importante découverte Séru éxpéâié gratuite- ment et franco par la poste, disorètement empaqueté, aux personnes qui cette semaine le- nom et ïeor adresse à J'Institut Orthopédique da Parls (cîiviaion le), rue Stigène-Carrière, 7 tist à Paris. Il n'y a rien à payer. Dans votre iTitérêtr ne laissez donc paa échapper cette offre, car Ils s'agit de votre santé et de voire bienêtre.

N'aggravez pas votre cas. Ne »aves-vous pas que l'efficacité d'un remèdB est d'autant plus grande que le mal traité plus tôt ? N'attendez Pas que l' artériosclérose confinée son exis· tence aux dépens de votre santé par ses terrible* manifestations. Dé.j& voua souffre» de mauvafaes diseationa, de bourdonnements d'oreUles, de troubles visuels. Le mouvement Intense de la rue vous fait mai, vous donne d'horribles impressions de vertige. Le SQUimelt vient difflcileraent et voua repose im- parfaitement Votre tension artérielle monte. Attention Il est grand temps de vous soigner. L'Uroâonal sera le grand agent de votre eruérteon. Prix 10 fr. chez votre pharmacien ou Etat>ll«aemente Chatelaia, 2, rue de VaïeneJennee. Paris. Demandez l'envoi gratuit de la notice n° 20&Q N.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT 7 octobrfi, une nouveUe relatlaq rapide est créée entre Paria -et Gaùn. Tjn« a.irti> motrice part de Purin à 13 h. 40 et «rive à Cwn a 16 h. la, oe qui établit une t&ctlîtlite relation au début de l'aprév-mldl nntra paria et le CalTaâ&e. Au retour elle part de Cwn a 17 h. 30 et an-fve a. Paris à 30 heures, ce qui maintient toute l'année une relation dn unîr^e analogue t qui était établie p&r le treia 3W, mais beaucoup plus rapide. Toutefois, cette automotrice ne circule .et Paris, continue à assurer cette relation Cette automotrice desaert Evreux et Lia le ut IL l'aîler et au retour.

L'iode naissant

pour les arthritiques et les rhumatisants Un gra.tt<t nombre d1 Arthritiques dont le cas était rebe'ile aux divers traitementa classiques se sont trouvés améUorèa con&i<téraîïi*inent »ow* 'l'action d'une cura d'iode frais à l'état n&iaraat» Ces résultats remarquables sont due ft l'aotion déslntoxicant* et asHalnlsBRnià de l'iode na.Leea.nt qui est uhIL'Iode i l'état naissaat a'obti&nt en jetant un comprimé da Vlviodâ dûJis un demi-verre d'eau. la comprimd ae dlseout en quelque* escondea. Vfviod* permet de suivre coaiîiïodéiaËiït et partout une cure iodée efficace Indispensable à toua Ira arthriticiuaa, les goutteux at lei rhuniatirianis, surtout en automnt et par tempo, ïnualdee, Toute. pharmacies 6 fr. 40 te tuba.

ViViODE P^^EMMXnDCIfTS Cnaeli CONtTIPATf ON etsticontèQuenou SMISANEBONNARD Délicimie. DépqrativB,rDnit£fk(« La boîta: *fr25,^ T0UTÉ3 fHARMACtËS EMPHYSÈME

et Asthme guérissent si l'on

assouplit

les poumons SiTasthniatiqueétouf-

poumons perdent leur éïaaticitfr tandis que ses bronches s'obstruent de mucosités. Si l'emphysémateux respire péniblement c'est parce que ses alvéoles pulmonaires, trop (Ulattes, ne peuvent revenir â leur place, faute de snupiesse. Dans les deux cas il faut donc, pour obtenir la guérison.. assouplir les poumons et augmenter le coefficient respiratoire. C'est ce que donne exactement l'iode naissant iniraorgankfue, libéré par le Lyaiodeau niveau même de L'orpane affecté. Si l'on considère que les marins doivent à l'iode de ta mer ce conserver des poumoastrès prodigieux du Lysiode. extrait des algae» marines. dansioBteslesafrpctions pulmonaires. Ce grand dépuratif circulatuire et pulmonaire amplifie le jeu de ia respiraet enrichit le sang par l'ait iodé qu'il ïl quoi, tmptoyé dans les Hôpitaux, depuis le Lysiorie a toujours la confiance des médecins. Débarrassez- vous de 1* Asthme, l'Emphysème, du catarrhe, du rhume des foins, du coryza chrouique avec le Lysiode. Exigez la boîte, marron et Uni chfc, de 40 comprimés dragéifiés, 9 fr. 90. toutes pharmacies. Adétaul, envoi contre mandat à: Lysiode, 10, me Saint-Antoine, Paria {ie). Tous renseignements Kratmte. Orateur arrêté

En plein discours, un orat*ur iut arrêté par les démangeaisons d'un Pou. Il reprit la parole pour dire qu'il allait acheter un flacon de Marle-Rose, liquide végétal parfumé, qui tue Poux et Lenfcea dans toutes les cheval uTes. 3 tri S0, Pharmacies, Herboristeries.

pour frais Os nouvelles bandes.

CONDAMNÉE ™tw LÉON GROC

PREMIERE PARTTE

ttl (aultoï

L'onde Adalph. «t la t*nt« Sophi* Cet entretien avait ll&ut au teaû* main A4 l'a.r rivée de Marc, dans la principale salle de la ferme, que Ton appelait tout simplement 4 la salle ». La plafond orné de pouttea Sûulpt-èEa. 1e:s meubles indeaLructï<s, la haute proportion* de cotte pièce rîlStiqua, lui donnaient fort grand air.

Sabine était absente. Elle s'était retJrée dani sa chambre, précisément poux écrire à son ,père une lettre qu'elle ae pouvaient-Us parler délie librement Ma pauvre sœur fifelène, dit la tante Sophie, était ma cadette d'une bonne dizaine d'annéea. Ella était née. comme moi-même, dans ce villaçe. Tout Copyright by I^é^îl Groe 1934. Traduction et en tous paya.

la monde pensait qu'un jour elle épou- serait ce brave Pierre, le bras droit de son mari et notre aml de toujours. Un sftirt y a de «la vingt-deux ana. ̃»

If s'était perdu darie la neige comme vous, et Il était à deml-mort de froid et de faim., préclaa l'onde Adolphe, profitant d'une courte pause durant laquelle sa femme se recueillait, parmi ses souvenirs.,

D'un simple regard. l'épouse lui 6t comprendre qu'il n'était guère opporH se tut, légèrement penaud, et elle reprit, aana insister davantage La nouveau venu étaît jeune et séduisant, 1) se nommait Andrè Surgè* refl. TI possédait quelque fortune et Voyageait pour son plaisir. La beauté d'Hélène le frappa. Lui même lit sur ma *ceur une vive impression. Le pauvre Pierre dut renoncer &u rève de sa rt8 et se contenter d'être le premiei des serviteurs de cells qu'il aimait. Car Hélène épousa le 'Français et le jeune Mon beau-frère était ïe meilleur dea mails. âeul au monde, sans autre famille que celle qu'il s'était créée ici, il sembt&it s'être fltè pour toujours c Mais La paerte éclata en Enrope. Français. Sa femme l'accompagna. Rien tre la patrie de son époux, a fouler le sol qu'il allait défendra eu péril de ea vie. Elle voulait être avec lui jusqu'à Sa dernière minute précédant son Incor- poration. La France l'attirait comme

Elle souffrirait des privations d'un ter- ritoire en état de guerre, tnndis qu'il souffrirait des sanglantes horreur. des elle le serait tout à fait en partageant les épreuves des Français. c Tout ce que nous pûmes arracher à son obstination passionnée, ce tut qu'elle nous laissât la petite Sabine, qui n'avait pas encore trois ans Elle y consentit, croyant, comme noua tous, que l'affreuse aventure serait &rèVB et qu'elle reviendrait bientôt auprès de sa fille, avec son -mari échappé à la grande tourmente. a-

La tante de Sabine fit une nouvelle pause. Trop de sentiments i 'assaillaient à la lotit. Ses yeux étaient humides, sa gorge serrée. Nul ne l'interrompit, Marc écoutait avec une émotîcn grandissante ce mélancolique récit. L'oncle Adolphe, sollicité loi Russl par le rappel du passé, courbait le front et se tal&att. Entln, la tante Sophie poursuivit Toute» nos prévisions furent tragiquement déjouées. Le paquebot qui portalt ma sœur et son mari fut tor- pillé en vue dea cdtea de France- Lea naufragés furent bien recueillis par des chaluliurs français. Mals Hélène périt malgré sa ceinture de sauvetage. On la retrouva, pliée en deux. la téte dans l'eau, et on ne put la rappeler à la vie. André, lui aussi, était évanoui. On parvint à Je tanimer. Il était dans un d'abord que par les papiers trouves sur Iui il avait perdu la mémoire et ne la recouvra qu'après un long séjour à l'hôpital où il fut transporté. e A la même époque, le sort s'acharna sur noua. Mon mari faillit mourir d'une flèvro typhoïde. Des lPtempéries com- promirent la récolte. Bref, je ne pus quitter ta forme ni notre petit. Sabine

cependant, André, enfin guérl et Incorporé dftûa un régiment d'infanterier commençait à s'Inquiéter de sa fille. sollicitait des nouvelles, écrivait régulièrement, promettait de revenir auprès d'elle, la guerre terminée. Mais, peu à peu, la 'France le reprenait. I1 s'y faisait des relations nouvelles, des amitiés, une liaison peut-être. Toujours est-il qu'à la Il il eg fixa à Farifij n'y occupa d'affaires industrielles, où il plaça ma fortune et celle de sa femme, et qui l'absorbèrent telle- ment qu'il remit d'sJmée en année ea venue au Canada, nous le le uoin 4 I>epuia que la petite suit écrire, fille entretient, avec ce père Inconnu et lointain. une correspondance régulière, et elle lui témoigne,, dans ses lettres, une vive affection. Quant à lui, après avoir longtemps paru-un peu froid à l'égard de aon enfant, il a dQ. être touché par la sincérité le cette naïve tendresse, car il a fini par s'exprimer sur 10 même ton pour le plus grand bonheur de notre Sabine. Je voua avouerai, pour être franche, que nous sommes un peu jaloux, mon mari et moi, des sentiments de Sabine pour le père qui s'cet ai longtemps désintéressé d'elle, alors que noun l'aimons» et la choyons alnel que notre propre Mais noua noua en Voudrions comme d'une mauvaise action de combattre ce. sentiments. 4; Et c'est pourquoi je disais tout à l'heure qu'il fallait nous préparer à une géparation prochaine, puisque Sabine va être majeure. Elle ne nous aimera pae moins, bien sûr. Mais elle nous quittera tout de même, et nous n'y pourrons rlen t

Cq long réit avait Ému Marc, TjB par-

fum romanesque qui dégageait! ajoutait encore, pour lui, à 1. séduction de Sabine. Malgré toute sa bonne volonté d'être agréable aux braves gens dont Il- recevait les Il il ne parvenait pas à. soupirer avec eux. tandis qu'il* parlaient du départ éventuel de leur nièce, Il éprouvait au contraire, une joie secrète à 1a pansée que la fille viendrait un jour à Paria, qu'il pourrait la revoir, la connaitre mieux,

Dans le même moment, Sabine, dans sa chambre, évoquait, en écrivant 5a lettre, Il voyage qu'elle espérait pro. chain. Maigre son attachement pour les parente qui l'avaient élevée, elle brûlait du désir de co a naître le pays où bon père était aé et où il cette terre Surçëress autrement Elles les regardait souvent, ces photos, A la vérité. Aadrê avait bien changé. La fljeure glabre du quinquagénaire de 1932 ne rappelait que vaguement l'effigie barbue du jeun. commk voyageur de 1910. lies yeux qui avalent conquis la pauvre Hélène s'étalent durcis. La bouche étal encadrée de plis verticaux qui lui étaient sa g-aîté de jadis. La front, légèrement dégaml, semblait plus grand et le menton, strictement rasé, plus volontaire. Mais qu'Importaient à la jeune fille ces détail Elle aimalt son père sans le connaître. Elle l'aimerait davant&-g« le connaissant. Du moins le oroyait-elle avee autant dT ardeur qu'elle le souhaitait,.

Et puis, un nouveau sentiment, qui germait en elle, sans qu'elle en eut nettement venait renforcer se. velléités de départ. L'Image, encore conFrançais qui l'avait sauvée, habitait en

elle. Paris n'était plus seulement à ses yeux, la ville magiqua qui attire à elle les représentants de tous les peuples, de toute» les races la capitale parée de mille séductions, et où résidait le père qu'elle dirait ai vivement retrouver. C'était encore le lieu où ae rendait Marc Morènes, l'homme Jeune et sensible qui occupait sa pensée. Elle était aaeez brave et as&ey! franche vU-à-vis d'elle-même, pour s'avouer qu'elle trouvait du plaisir à entendre ea voix, à le regarder, à songer à lu1.

Sabine n'avait jamais vu d'autres jeunes hommes que les gens de la ferma, rudes compagnons de travail de l'oncle Adolphe, bravtw et hnûs garçonu, forte et adroits, mais dont les façons peu raffinées la choquaient parfois. Tous la considéraient d'ailleurs comme un être d'une essence supérieure, et nul n'aurait osé prétendra à ea main.

Elle vivait ainsi, jusqu'à l'arrivée de Marc. dans une sorte dfi£ûleïneu£ sentimental, semblable, précisément, à celui dont souffrait le voyageur,-

En comparant Marc avec ceux qu'elle avait coutume Marc chaque jour, elle remarqua l'urbanité de ses maniérée et l'élégance de son langage. Elle sa dit qu'il avait de beaux yeux, un regard franc, les dentg pures, les mains unes. Elle rougit en sOtttfôaïlt que ses lèvres devaient être fraîches et douera, Est-ce cela. ae disait- le, Que- l'off appelle l'amour ?

Elle tenta de se défendre Contre cette tdéa, de se persuader qu'eue ne pouvait aimer un être qu'elle ne connais- .ait que depuis la veille, de sa moquer de ses propres impressions.- Malgré 'tout. à qui .11. battit la COnft«r. Marc, prononça-t-elï» tout bu, quel agréable prénom Sabins Mo-

rènçg. oe na aergit les Épaules, soupira..

IV

Un* «trâag* diCAUVert*

L'agression dont avaient été victimes Sabine et iTuorurète Pierre More!, son compagnon de chasse, avait l*l*»éP dans l'esprit de ce dernier, une aorte de n&ntlae» qu'il ne parvenait pas à dlaalpar.

Le brave homme dont l'amour pour la mère do Sabine avait ^adJs été si cruéïtûmfint déçu, s'était lait, après la mqrt d'Hélène, l'esclave, la chose, le jouet, de l'enffcnt. Ce rude et robuste chasseur, aux muscles puLsâanto, aux courbé sa taille élevée, s'était efforcé da prendre un air riant, d'adoucir sa grosse voix, pour faire les millft volontés du bébé et se plie? ô- *e* caprices. C'est peu de dire qu'U ne fait tuer pour Sabin*. Il aurait subi les pires .supplices pour lu] éviter une seule larme.

Sabine^ en Brandissant, apprécla 1 sa ftincAre était 1a récompensa du géant barbu que, parfais, edle appel«4t pîat- aanunent k ma. nourrice »,

Aprèa l'attaque du traîneau, Pierre qu'à mettre Sabine en sécurité et à la conduit à la ferma, sana sa soucier de ce qu'lî \Ha*aît derrière lui.

Il était lui-même recru de fatigue et ce ne fut qu'après avoir pria quelques heure* de repos qu'l1 fut de nouveau knt& rapporta avec les Indtsna 4tt voU sin^ïs. (A cu-4vre.)


L'ASSASSINAT DU ROI ALEXANDRE

LE TESTAMENT

DE FEU ALEXANDRE V

Belgrade, 10 octobre {dèp, tiavas) On communique ofilcitilemejat Sur la demande de S. A. R. le prince Paul, sont venus au palais te prés1.dent, du cqnseîl des ministres, M. Ouzounovîtch; préfet de police de Belgrade. M. ManoSio kazarevitcii et le commandant de la garda royale, la géaér&i d'armée Pierre Jvkovltea. Le premier adjudant de Sa Majesté le roi, le général de division Milan ïetciuaenitch était présent.

S. A. R. le prince Paul a communiqué l'assistance qu'il avait reçu du ministre des Affaires étrangères, M. Jevittch. et du marécns.1 de la cour, la général DimitrevicH, de Marseille, un télégramme l'informant de l'attentat qui a été commis sur S. M. le roi Alexandre et de la mort de Sa Majesté. Conformément à cette communicatien, & A. R. le prince Fau! a remis au président du conseil des ministres, IL Ouzonovitch, en présence des paraonnaljtég une enveloppe portant l'Inscription c Ceci est l'acte manuscrit que j'al écrit conformément à l'article 42 de la Constitution du royaume de Yougoslavie du 3 septembre 1931. Signé Alexandre. > Cette enveloppe était fermée et cachetée de deux cacheta de cire rouge portant les armes de la maison myale. Le président du conseil des ministres. M. Ouzounovitch. en présence de S. A. R. le prince Paul et des petsonnes eva-mantivnnées, ouvert l'enveloppe et a trouvé à l'Intérieur, sur uim feuille de papier bleu ordinaire, un document écrit de la. main de 8. M. le roi Alexandre, document ainsi libellé: « Do ma libre volonté, profondément que je ter* par la présente les intérêts de ma chère patrie le royaume de de mon cher signé, conformément 42 de la Constitution du royaume de YQutfoSiwVte, décrète que. au eau ou Vhêritisr du trône, pour des Taisons énwmérêeQ à l'article 41 de la Cmtutitution. ne pour- rait pas remplir le pouvoir royal, je délègue le pouvoir de rioence

c A S. A. R. le prince Paul Hara- georgtfvitch

2° A M. Radenka Stankaviteh, sénntsur et ministre de Vlnstvuctson publlque;

Au D° Ivo Perovitch, ban de ta Banavine de la Rave.

Ja déaifjnis comme remplaçant du prince Pnut la ff$nèrni d'armée Voialav Tomitcii, comrrumdnnt de la place de Belgrnde;

€ Comme, remplaçant du D' Redenko JStnnkoritch, M. J. sénateur-* Comme remplaçant ai DT FeroVitvti, le Or Zfits, sénateur.

Signé Alexandre roi de Yougoslavie.

L'AVENEMENT DU NOUVEAU ROI EST OFFICIELLEMENT ANNONCÉ AUX LEGATIONS ETRANGERES Belgrade, 10 octobre (iWj>. »•«̃) La ministre des Affaires étrangères a adressé aujourd'hui 10 oetobre, à toutes les légations étrangères, à Belgrade, la notification offlciêïle de l'avènement au trône du royaume de Yougoslavie de Sa Majesté le ni Plerre Il et de la régence, dont les membres sont d^aiKnéa par le testament du roi Alexandre fr.

LA VIE SEMBLE SUSPENDUE DANS LA CAPITALE YOUGOSLAVE Belgrade, 10 octobre (dëp. Haras), Aucun fait nouveau n'est venu aũ jourd'hui aaimer la tristesse du paya, les ruea autit triâtes, le* magasins fer- ) mes. Aucun bruit. Le silence funèbre de la ville n'est interrompu que par le glas intermittent des cloches. üi. Les rares passants s'entretiennent presque A voix basse. De lourds drapeaux noirs pendent à toutes les fenêtres. On a Vimpression de marcher dans une nécropole

De nombreuses vitrfneg sont entlèrement tendues de noir. Au milieu, le :portrait du roi martyr seul sourit. Dans tout le royaume règne la même consternation,

I?aïi3 certaines l'indignation a fait place à 1'abattement du début. A Zagreb et à Ijoubllfina. des manifestants ont poussé des crfa hoRtiles con.tre l'itali-e et la Hongrie. Les consulats d'Italie et de Hongrie ont dû être protégés. Il nhy pas eu d'incidents. A Sarajevo des muniTes tarions se sont également produites, les unesgées contre l'Itaîie. les &ut.-ts contre les catholiques, c'est-à-dire contre les Croates.

L'évêque ayant t-ar^è à pavoiser de noie la patnedr^le, des Jeunes gens se sont pottfta but le parvis en poussant des cris hostiles et ont dnso les vitrée.

Ils oùt ensuite parcouru les rues de la ville, brisant les vitrea des habitants connue pour leurs idées croates. lA gouverneur de la vllle a exhorté au calme la foule qul s'est dispersée sane incidents.

A Loubotloea, des du même eenre !:le aont p-rodultes ce a&Jr, Le nouveau régent ho Peroviteh, Jusqu'à présent ban de la de la Save. û quitté Zagreb ce air et arrivera demain matin à Belgrade, UN DEUIL DE SIX MOIS

Belgrade, 10 octobre (dêp, Havas.} Le conseil des fl3ini3tr« a fixé la durée, du deuil national. il- l'occasion de la mort tragique du roi Alexandre, à six mois

Ce matin, toutes les cloches sonnent dans les églises do tous cultea de Yci>goalavie+ pour annoncer Ip mort du roi. La journée du 10 octobre Nt décrétée journée de deuil national, Les maga- aine, boutiques, les et tout- les administrations sont fermés-

LE DEUIL EN ITALIE

Rame, 10 octobre.

I» JVOTEI C0ÏBE3POWDAKT MBTlCLrlJïlt L'Italle n'est pas encore revenue de l'impredision profonde et de 1a douloureuse stupéfaction dans laquelle la nation tout entière est plongée par l'at- tentat de Marseille dont elle e^t unanime à déplorer les suites truslqu^s pour la Yougoslavie et la France. La presse de la péninsule oublie en ce moment tous le. sujets de dissension qui ont pu diviser Jusqu'à présent S.ume et elle s'accorde à à souverain défunt un hommage aussi ému que sincère,

Il convient de signaler p^rmî ses commentaires les articles du Brs.it, del de ..la le titre Crime affreux Après avoir relrve que l'Italie ffisclÊte travaille depuis des années pour rétablir la concorda européenne, îe journal dit notamment Nous nous Inclinons devant la dépouille de M. de l'homme qui a Hé Tami de Iltal'e dont l'ceuvr- n'aura pas été uv.tfle. La France sentïn adjourd'hui p'ua que jamais le» battements du -or italien. Noua nUendlona datif) quelques semaines l'hôte derrière lequel se *roupaJt France _4.u« .au.

aimons, la nation qui à Bll^ny conserve les cendres de nos soldats. Le Risto deI CaWmo fait attu%;an aux tenLauvca de entre les deux tiatiûtl3f et ii ajoute

« La mort du roi AJexandre noua trouve également Inclinés devant elle et elle faft toute polémique. L'Europe entlère doit se recueillir autour dea vletttnes d'hiir et méditer sur l'enseiynement que comporte la tragédie de Marseille. ̃»

Le Giornaie d'Italia affirme que le crime dont Marseille a été le théâtre ne peut apporter aucune solution aux problèmes ouverte. Il a supprimé un souverain héroïque dont l'action tendait à la pacîflcation. L'Italie fasciste, loyale et responsable, ne peut en tirer aucun motif pour du manœuvres po- litiques. Elle souhaite que ia Yougoslavie puisse trouver le chemin d'une organisation baaôe sur la reconstitution de la patrie. >

Le Giortuxle d'itaîut ajoute que le deuil e£ l'horreur de la nation ïrsn- çaise sont profondément partagés par la nation Italienne. -c La disparition de M. Barthou prive la France d'un fidèle serviteur de ses institutions les plus élevées et l'amitlé Italo-française d'un très mais l'état actuel des rapports itaio-franqaia est déterminé parauJie conflanCe collectivfl et par le gage de facteurs dirigea, » De son «ôté. la Tribu-na écrit

t La roi Alexandre a été frappé comme un soidat dont la vie été Par- gée dans les p&rila de la guerre. Il c'eut consacré entièrement à La cause de L'unité yougoslave et c'est ce qui fait que sa fin tragique, mérite dhètr& res- pectueusement déplorée. Le sort du ml- nistre dea Affaires étrangères de France été Cru-el et l'Italie fasciste se joint à l'exkratlon gènéreie. » le le ÏMtioro Fasdata exaJte l'homme d'Etat, l'orateur et le dïplomats que fut il. Loula Barthou, dont k voyage à Rome aurait dû couronner l'œuvre politique. Ce journal ailes! rend hommage à la du roi Alexan- dre, c devant laquelle, dit-il, nous nous inclinons avec déférence »,

Tous les journaux publient, d'autre part, des htographies du roi Alexandre et de M. Barthou. Ce matin, la séance du congrès Volta, qvi tient bgs à TAtadémle royale d'Italie, a été sus| pendue en signe de deuil,

Théodore Vaucheh.

L'HOMMAGE DE L'AUTRICHE Vienne, 10 octobre idép. P. Parin.). La nouvelle de l'attentat de Marseille, ou tombèrent à 1a foie ls souverain d'un pays et le ministre des Affaira* aances qui ae sont te pliia intéressées à l'AutHche, devait naturellement susciter une émotion tout. pu, rti cul 1ère, En outre. Vienne n'a pas oublié lassaMinat si récent du chancelier et ressent plus vivement peut-êtro. parce que ce deuil est plus près d'elle, le coup qui frappé la Yougoslavie et îa France. Les du deuil le plue sincère se sont multipliées. Le président de la République, M. Miklaa, qui avait présanté, d'autre part, ses aux légatiôM de France et de Yougosla,vie, par son chef de cabinet, a télégraphié au Président de la République, M. Lebrun, «on chagrin et son indignation devant l'odieux attentat

« Soy«z dit-il, que la fin tragique de l'éaiîaent homme d'Etat Louis Barthou aéra vivement ressentie dans toute l1 Autriche. Je prie Votre Excellence d'agréer les pression de mes plus attristées. » A la reine Marie de Yougoslavie, le chef de l'Etat autrichien a télégraphié J'apprends avec une prafande consternation 1a triste nouvelle de l'odieux attentat dont Sa Majesté le roi été 1a victime. Je prie Votre majesté d'agréer mes douloureuses condoléances.. Que Dieu donne à Votre Majesté lu .force qu'une épreuve aussi douloureuse 1 Berfie-r-Waldenegg, qui avait récemment rapporté de Genève des preuves multipliées de la sympathie personnelle du grand homme d'Etat français dispara, a tenu, de même qu'il était venu présenter ses condo- léaiïcea au de France, la atmvelle de l'attentat.

A BUCAREST

Bucarest, 10 octobre (dép. Petit Pari*.) La capitale ainsi que toute la mort du roi Alexandre <5e Yougosla- j vie, qui fut un grand ami du toi Char- les et de son peuple et un des piliers de la Petite Entente, ainsi que de M. Louifl Barthou, un des apôtres de la pais, pour laquelle il combattit toute sa vie et pour la détense de laquelle Il mourut. Le pays, déjà douloureueemeTit éprouvé par la mort de Jean Duca, le 29 décembre dernier, ajoute à sa grande douleur une nouvelle plate bien vive. Le deuil national a été décrété dans toute la Roumanie depuis aujourd'hui jusqu'au jour des fu&érailles du feu grand roi. Pendant ce temps, les Édillces publics mettront le drapeau en jour des les public. et le* écoles seront termés. Les spectaclea de tous genres seront suspendus le jour dea funérailles. Le même jour des servi ce a religieux sfirant célébrés dans toute. les villes du royaume pour le repos de î'fiïne du roi-héros. Dans les écoles, les profeaeeare célèbre roat ea mémoire.

En raison du grand deuil de trois mois que la cour a pris, la prochaine visite du Houverain roumain en France se trouve automatiquement ajournée. Il est à prévoir que le roi quittera pr>>chainement sa résidence d'été pour rentrer à Bucarest. Il est très affecté, car il était très lié avec son beau-frère, trée de M. Tltulesco dans le ministère, ae trouve, de ve fait, sensiblement renforcé, ce qui ramènera le calme dans les milieux politiques, fil nécessaire dan les moments actuola. quand les fauteurs de désordre assatent de semer le trouble tour à tour dana tous les pays de l'Eu- rope.

La reine Marie de ainsi que le roi Pierre Il de qui !(le. trouvaient en Angleterre, arriveront ce soir Parie pour rejoindre la reine de Yougoslavie, et l'accompagner dans son angoissant retour.

EN ESPAGNE

Madrid, 10 ontobre (de n. envoyé L'épouvantabte attentat de Marseille a provoqué dans les milieux politiques espagnols une profonde émotion. M. Santiago A]t>a, président des Cortès, a Cha-rsé l'envoyé spécial du Paride dire en France est son affliction et quelle est l'affection très vive qu'il portait il. M. Bartbou, UNE DEMARCHE A PARIS

DE L'ATTACHÉ NAVAL ITALIEN L'attaché 'naval italien a tait hier une démarche au de Ja Marine pour s'Informer de l'heure exacte du passage dans le détroit de Messine du Doubrovnih et de son escorte française. La. marine a en effet l'intention d'envoyer une

EMOUVANTS TEMOIGNAGES DE L'AFFECTION

DU ROI ALEXANDRE

POUR LA FRANCE

rition du roE Alexandre de Yougoslavie, son secrétariat communique trots émouvantes expressions de ses sentiments envers notre paya Ce sont les textes dea trois discours qu'll avait préparés durant ]a tra-vereét. bord du croiaeur Poubrovnik et qu'il devaJt prononcer, l'un, mercredi après-midi, au cours de sa réception à l'hôtel dé Ville de Paris, l'autre, jeudi, lare;: de sa visite à l'Ecole militaire de SaintCyr, où son frère fut élève officier, Je troiaiême enfin, en réponse au Président de la République, au cours du grand banquet officiel.

Dana le qu'il devaitcer au grand banquet, en réponse au Président de la. République le roi Alexandre de Yougoslavie* après avoir idrassé ou rem-ercieinenta à M- Albert Lebrun, ajoutait

J* ne «aurais mieux répondre aux éloquentes et cordiales paroles qui m'ont été adressées qu'en naiafasani. cette occasion, Uul une dea pi us sû^nneUeA $&n& ma i-l«, depuis la Grande Guerre, Jour voua exprimer :çj qui aclment toute La nation yotiffosfsve et dont Je ressens la plue profonde freinte Ce sont ceux d'aflecticm, ti' admiration et de reconQue lioita aimions la France, tout le monde fa sait. Cette affection tir* aea racines du plus profond rta notre être, Lea événements n'ont pu que la pwter Ni sommetb-lê aux sflntimenta homafna, en la rendant perceptible à toiis les yeux.

Mon vénéré et regretté père, le roi Pierre, ti'Éfalt-ll pas, Jurant toute Bon existence, le symbole vivant de cette fldéUtS âana notr» amour pour votre noble et beau tJayB. ainsi Que vùUb venez de le rappeler or monsieur Je Président, de la façon la pltin touchant,

Voa émouvantes paroles, associant nos communs souvenirs à ia pourïUltft d'un lûé&i tûmmun, jîTDclarnenl: une vertu à la rois htatoriquo et poim<ni& qui n'a jamais cessé -de nous Inspirer et de noua guider. Aussi. L'admiration de la pour dana l'histoire mSnw de la nation yougo- Blave qu'il faut en chercher !e& origines le qui aui relie 1b. Yougoslavie actuelle h l'iltyrle de fiatjoléon et Si lu Serble de a abouti. p*P une inéluctable teina auxquels ont été mêlêa noa grands*prochea da naua, auxquels nous avons participé nonB-mêm*s,

pour sa mission uniTsrseUe qui ne cçftse et de «on action ie monde. Nous de dâlenârfl l'^quitft ot la justice ntre l'arbitraire et la vlalenM danfl la via interïmilonele de mtme que pour le.legîe>ii.<u ténacité de ses et construction de Ta poJ* entrt peuples.

Mais, puisqu'il eurtout question des rapports entre nos deux paya, le me ffi-Js la plaisir de stmligner par un a&ul mot un lien tout pal qui rattacne la ïoTigoslavie k la t^anCB c'eet 1a reconjiaJsaance de de ce nui a. été matérialisé* par l'érertion d'un monmnent trisforique dans ma tapttal*, je me plais, monaiRur le f résiitnt de !& République, la renouveler Jcl mûl-meme. Très sensible A r Recueil cordial et aux chaleur eusea de sympathie dont Votre BxceIJen.cc et la nation françal&e t honore la et et mol, le voua rfmercie trfts gincfrement, monsieur le Président de la République, et le lève mon verre, etc.

LA REINE MARIE

DE YOUGOSLAVIE

SUBIRA A PARIS

UNE INTERVENTION

CHIRURGICALE

Avant les tristes événements qui viennent de se dérouler à Marseille, 1a reine Marie de Yougoslavie devait profiter de son voyage en France pour subir une opération chirurgicale à Paris.

Malgré l'effroyable malheur qui vient de la frapper ai cruellement, la reine a dû se résoudre à ne pas- retarder plus longtempa une Intervention que la Faculté a ordonnes. En conséîueoce, après avoir retrouvé son fils, la reine entrere dans une clinique voisine de la capitale.

LE GENERAL GEORGES

HORS DE DANGER

Marseille, 10 octobre {dêp. Havas.) M. André Mats, du cabinet dû M. Louis Barthou, est allé prendre des nouvelles du général Georgea. Celui-ci est dans un état aussi satisfaisant que poasibie, et si aucune complication ne survint la guérison de réminent membre du conseil supérieur de la guerre sera rapidement assurée.

Dans un rapide, près de Joigny un employé des P. T. T. tue sa mère et se suicide -trier levait p.. toute tb ni-.on

Auxerre, 10 octobre \dép. Petit Paria.) Deux gendarmes de Joigny, qui ve.aient (TEtamiHB, se trouvalent, vers 1 heures du matin, dans le raplde de Paris-Lyon lorsque, un peu avant Joigny. ils entendirent deux coups de feu provenant du compartiment voisin du leur, sur une banquette lia trouvèrent une femme la tempe trouée d'une balle de revolver. Près d'elle un jeune homme agonisait, tenant à. la main un revolver à barillet. Le train, après un court arrêt poursuivit Sa route jusqu'à Joigny. Le blessé, descendu de wagon, fut transporté l'hôpital où il ne tarda pas succomber. Les deux de ce drame sont Mme Vve Dolle, 151, rue Dal&yrac, i FontÉïiay-aous-Bola, et Ban Sis Roland, qu'elle conduisait, croit-on, à l'utile (TaHènés

Le meurtrier, né le 16 août 1905, était employé des P. T. T. rue de Grenelle à Paris, I\ donnait depuis quelque temps des signes ^aliénation mentale. Dans les bagages des victimes, ûû a trouvé une somme de francs, du linge de corps, quatre boîte» de vingtcinq cartouches, dix-sept cartouches Êparsea et des papiers établissant que ta mère et le fila avalent habité Ventssleux, prèa de Lyon.

On croît que Roland s'eat approcbé de sa mère pendant qu'elle dormaIt et lui a tiré à bout portant uns balle dans la tête. Il s'est ensuite fait justice. Un voyageur qui dormait dans le compartiment où le drame s'est déroulé n'a pas entendu lez coups de t'eu. A LA C. A. P. SOCIALISTE At[ ennra à?, sa réunion d'hier &o!r, la er>mmls.iion administrative permanente du parti 9. T, L O. a entendu le secrétaire général. M. fatil Faune, lui exposer que. au tour de scrutin des ei*ttlOTis Ce-tonales, les cftn.3Ma.tg aoel^JateB ont perdu quelques Il. t>nt, daîl& gagné plus de 20 de vatx sur les électlotia cantonalss

M a rendu conrptè de» travaux du crtmJtS de coOnllnatiOû institué entra lea partis et et commun Ists pi du manlïsate adopté pour le aecond tour au narU Mal un mtMate de

LA BATAILLE EN ESPAGNE EST ENGAGÉE AUX ASTURIES Madrid, 10 octobre.

DU HÛTUB INVUY« SPtdâL

La situation en Espagne incontestablement s'améliore. La bataille reste engagée dans les Asturies. est d'ores et déjà certain que les troupes r?guiierBS triompheroat des insurgés. Mais la victoire d*tinitivB n'eat pas encore acquise. Il faut savoir que les révolutionnaire sont peut-être au nombre de cinquante mille. C'est toute la région des mines qui est aouievée.Hûetimes, femmes. enfants, tout le monde fait le coup de feu contre l'armée qui dispose de six mille hommes. Les deux corps expéditionnaires du généraJ Lopez Ochoa et du général Bosch a'emploient à Isoler les révoltés. fi s'agit d'une véritable expédition, et les deux journaux qui sont seuls paraître A Madrid publient des communiqués militaire. qui rappellent les communiqués de guerre. Les troupes font des prisonniers des prisonniers de guerre. Les insurgea j'allais dire l'ennemi creusent des tranchées, plantent des barbelé* autour de leurs positions, coupent les routes, bâtissent des fortina. n ne leur manque que des généraux et un état-major. Les troupes régulières, je le répète, t'emporteront. C'est une certitude. Mals après la victoire, après une cruelle et sûre victoire, I'^apagne devra encore longtemps veiller sur cette région des mises astur1ennes où de longues rancunes subsisteront.

A, Madrid, la grève générale continue, mafa traine en longueur. Les approvlsionnements deviennent un peu difficiles. De jeunes volontaires de [,Action populaire, en quelques jours, ont appris différents métiers. Ce sont des étudiants qui, aux abattoirs, font les mataderoa. Ce sont des étudiants aussi qui conduisent les tramways. Mais l'agitation diminue et 1a fièvre baisse- voilà vingt-quatre heures qu'on n'a pas entendu sifflet une balle. C'est fort bon signe..

lA situation politique, après la séance des Cortès d'hier, est des plus claires. La Parlement ne se réunira pas avant quelque temps. Une majorité s'est scellée autour du nouveau mini stère Lerroux, Toutes le. droites sont unies jusqu'à nouvel ordre. Elles absorbent d'orea et déjà les radicaux qui ne aont plus. dana cette majorité formelle, qu'une minorité de complément.

Calme à Barcelone

A Barcelone, la tranquillité règne. L'U. G. T. et Sa F. A, I. observent une dédaigneuse neutralité. M. Azana, t'ancien président du Conseil, qui. dta<on, s'était réfugié en Franco et l'on nous reprochait un peu de lui avoir donné asile a été découvert et arrêté, on le sait, chez des amis à Barcelone.

M. Azana s'est rendu sans résistance, Il a demandé pourquoi on l'arrêtait. t*s policiers lui ont simplement répondu

Vous devez être mis à la diapoaition de l'autorité militairc-

La roue tourne. M. Azana, Il y a deux ans. était ministre de la Guerre et réformait farmée espagnofs. fl est certain maintenant que M. Companya comparaitra non devant une cour martiale, mais devant te tri'bunal fort civil des garanties coo^titutioTinellea. El est donc «on moins certain qu'il ne sera pas condamné à mort, comme le fut le général Sanjurjo, gracié aujourd'hui. Nous ne donnerons pas un martyr à la Catalogne, me disait hier un député.

sana doute, avec sang;froid et générosité, se bornera à exiler l'ancien président.

Le cas de M, Company» continue, du reste, à alimenter de nombreuses controverses.

On donne une nouvelle versioa des événements précipités qui marquèrent la nuit désastreuse et fameuse de Barcelone. Malgré toutes les exhortations qui lui étaient adresaées par quelquesuns de sen familiers, malgré les assnrances et les promesses qui lui étalent apportées de M&drfd par certains, malgré les nouvelles qui lui étaient données hautement sur la situation du reste de l'Espagne, M. Companys se serait montré très hésitant au moment d'agir. Mais quelques-uns de ses plus fidèles et de aea plus jeunes collaborateurs auraient exercé sur lui une pression qui serait allée jusqu'à la violence.

On assure ainsi que. avant d'être fait prisonnier par les troupes du gênerai Batet, le président Companya était déjà comme prisonnier dana son plais de la Généralité, Quel serait le conseiller particulièrement véhément, particulièrement emporté qui. dans un moment de suprême impatience, aurait menacé de mon revolver le président hésitant et craiotif ?

Mais ce n'est peut-être il! qu'une légende. Les légendes aujourd'hui se font vite. Nous ne pouvons pourtant pas nous flatter de vivre comme elles dans un conte de fées.

Maurice PRAX

TRAGIQUE DISCUSSION AU rond-point J&urèa, à la suite d'une cimentier, demf\urant rue C&ille, a blessé la tempe Joseph Barthélémy, quarante ei n B.H9, débardeur, domicilia 6. p&93&£fe de Saint-Louis.

communiste s'adresse pour la première fois à l'Internationale socialiste TV International a comnnuiiîatr dont le eat A Mû&cûu, a cùargé M. Thora, secréet dàputé. avec Nwel Cachin d'entrer en avec socialiste en vue d'examiner Ce que le3 deux [nternaMARCHES ETRANGERS ATfltC-Yot*, 10 oetobre. En drfplt -des nD-Jvellea d'Europe «t d>e î-fHtr eïlet du. rable, en dépit des nouvelles intérieure quI n'ont Des Ht bien brlllantea, 1e marché et eujourd'hul nota.blement ambMos.lr.0, <3« certaines minières et de certaine* ferroviaires qal constitue le facteur Stimulant

L*b a rances ont atteint 2 dollars et la elftttirft été ferme,

MO.000 t(trwv été_ traitée.

L'incendie de la mine de Saint-Pierre-la-Palud aura fait

une trentaine de morts La violence de l'incendie, qui n'était pas encore éteint hier, interdit tout espoir de retrouver des vivants

Lyon, 10 octobre.

OE NOTRE ENVOYE SPÉCIAL

L'Incendie de la mine de pyrite da la compagnie de Saint-ljobain-Criauriy et Cirey. à StUnt-pierre-la-Falud (Riiôûet est une catastrophe dont le bilan se soldera vraisemblablement par une trentaine de morts sur les 25Û ouvriers descendus au fond. En effet, ce matin, aucun espoir ne subsiste plus de sauver les hommes qui, hier, furent bloqués dans le puits Perret par la fumée et par les flammes. L*s sauveteurs de Saint-Etienne et de Firminy, venus dès l'après-midi d'hier avec un matériel de sauvetage 1 approprie. se prodiguent sans arrêt avec l'aide de l'équipe de la mine. En groupes de trots ou quatre, ils descen. dent au fond par la benne du puits Perret, qui monte et descend continuellement.

La Bonnette d'appel annonçant que !a benne va revenir retentit à chaque Instant, Les sauveteurs spécialisés de la Loire, entraînés à la lutte contre les tléaux souterrains, font un travail admirable.

Ils ne peuvent guère rester que dix minutes* au plu. un quart d'heure, dans la tournaise, puis ils reviennent à L'air libre qu'ils aspirent goulûment pour rafraicliir leurs poumons corrodés, malgré les masques.

Leurs visages reflètent la résolution farouche de redescendre bientôt au milieu des vapeurs asphyxiantes. Parfois ils rapportent un corps que l'on dépose sur un brancard tout contre la benne et c'est un nouveau mouvement d'angoisse parmi les femmes» que maintiennent les gendarmes.

La face des mineurs qui assistent à tout cela est grave et muette et se crispe davantage.

Le hangar a outils, bâtiment situé derrière la mine, a été hâtivement aménagé, en c&apelte ardente et en infirmerie.

Hélas Il ne peut être question de donner aucun soin, on ne remonte que dee morts.

Dîs-pî cadavres ont été remonté* Les brancards sont alignés; on distlngue sous le drap la forme des corps raidis. On en compte maintenant dixsept y compris les trois morts retirés hier après-midi aur lesquels veillent une infirmière et une religieuse L'un des Ingénieurs principaux, M. Pontet, est au fond de la mine: l'autre, M. Brunel, dort harassé par une journée et une nuit de travail écraIl 17 faut. pour savoir quelque chose, tirer bribe par bnbe quelques renseignements des sauveteurs. Nous trouvons les corps presque en tas, expliquent-lla. Les malheureux ont voulu a'enfuîT mais sont tombés dana la galerie. embrasée sur une centaine de mètres de longueur.

L'incendie, qui a continué très violent toute la nuit, avait diminué d'intens1té ce matin; il sera sana doute bientôt vaincu, Maia U ne faut plus espérer trouver aucun vivant. La travail des sauveteurs est extrêmement dur. lis avancent autant que 1 il a parfois dea retours offensifs du feu qui les obligent à battre en retraite dana L'obscurité^

LE SCANDALE POLICIER DE LILLE Lllle, 10 oct. (de note envoyé spécial.} Ainsi qu'on pouvait s'y attendre, après l'incident qui & mia fin. hier. la séance eh chambre du conseil, le premier président de la cour d'appel de Douai s'est empregsé ce matin de se déclarer compétent pour ordonner que Paul Marîani et toute sa bande demeurent en détention- ne se faisait aucune Illusion et il n'a plus que le souci de se procurer enfin un avocat, puisque M* Carapinchi, à son tour, parait avoir renoncé à le défendre.

Il apparaît toutefois que M. Fernandez, dont il a été dit à tort qu'il avait été interrogé par les commissaires de la deuxième brigade, doit être mis tout à falt en dehors de cette affaire. M. Fernandez n'est point du tout l'individu dangereux qu'on a pu présenter et ne se livre, a/nrate-t-il dans une lettre, à nulle- opération que la la toi réprouve et punit. M. Fernandez ajoute qu'il habite Douai depuis treize ana et qu'il y est propriétaire et électeur,

Cette mise au point nécessaire faite il convient d'ajouter que tous les gens dont les noms prononcés à Yno ea*ioij du scandale de Lille ne ment 2&s dans le mème cas et que l'affaire réaervç bien des surprises. Ceorges ARQUÉ

La générale d'hier

A L'ATELIER « Comme il. vous plaira » Cette clownerie si poétique, pleine de grfat gambadante, n'a rien ptrda ici de sa fraîcheur

C'est un Hiiectarte ravissant, il tant Bavoir gré à de de non* ftïoir, grâce i l'adaptation int*nj£eat« de Jut*-» D«l&cre, veitltué tttui e* qa« cette œuvra Avait perdu i force (Titre p*r le» commentaire» «t tripotée par les pions- On retrouve ici ta charme de ce conte allé où Sh»k*apefti'B nom a montré I» tI* réelle, pleins de trahison», de d'ambition et de mensonge, aJurs qun la llhre au rond des hoit xvini permettait d'aimer librement, d'être fol a votre d'être b*B* selon votre gr£, bref de cnnaEsonde et d'y il plaira,

Il De faut pas a&nIyB«T ftut?ftn*n£ cette action touffue où le waJ«embIanta importe peu. Il ïaut consentir à ^.n «crnelllir avec iHSBhomle 1*9 romplicattoBS «t i ne pas lai d^nnfir plu* d'Importance une l'auteur luiCette de cn-prlfnceasuLtH de pensée et de motp, voila r« qui et en qui lait l'acrAmaut de pour laquelle le tbeatte. et la tMnp* point une pté**nt*tUit digne de Jananf«i akus ré*«TT*s.

Tetis tell cMMirim meriteTatvnt d'être clt&a, et ..et pm» de q»«rante Qc'U ras soit de ne ninnrn«r que Mme M»~deleiTie Edmbcrt dont Ja voix mflodlrnM, tes K*»t*s nirmonienx, la gràcë et 1. filmplieité donnent au personnage do Bouft]imde une irréalité fort bien lait*, toutctoli, pour le pUîsJr àtn yeux.

Génère. La comité Interûatlon*] de la mutualité et dea assurances a&clates, qui groupe, <îatM seize pays d'Europe, uuftr&nte fédérations de de secours mutuel? et de eaïawsn'est réuni sous la priaidence de

AU SALON DE L'AUTOMOBILE

Le succès du Salon s'affirme chaque jour davantage, et ce n'est pas fort heureusement, qu'un simple succès de curiosité. est sana doute moins grande que l'an passé, et la cause première en est l'absence du cycle 1 et d$ la moto, mades de locomotion essentiellement populaires, dont la vogue Indiscutable amenait dana ïee galeries du Grand Palais une masse importants d'usagers, Mais la part des peux roue» étant ainsi faite, on peut par Se nombre de vibfteun attirés sous le magnifique plafond du Grand Pala-is," combiea l'automobile, en fait païtl* malnteiiant de noG mosura- Elle est devenue, pour la.plupart d'entre noue, un outil de tra-il, et non plus un luxe, comme le 1 montrent le. prix affichés sur le. différents stands. Jusqu'aux poids lourds eux-mêmes, qut attestent de leur 1 vitalité par le nambre d'tntéreaaéa qui ont parcouru leur exposition au floua1 sol et cela les fâcheuses res- trictions apportées à leur activité. Une visite au Grand Palais, c'eut un peu une 1 leçon d'optimisme, et c'eat tant mieux. LA TABLE D'ORIENTATION

DU SALON DE L'AUTOMOBILE S'il est, au Salon de l'Automobile, un point éliminant d'où l'on voit loin et clair dana l'avenir, c'est bien toujours le stand de Fauh&rd, l'habituelle table d'orientation du visiteur, Ce dernier y lit le mot prestigieux aerodyn&mique, auquel i«& premières Fa.04ard surbaissée^, aux ailes enveloppant-. ont donné. J'essor PUIS cet autre visibilité, lancé par la panoramique, et qui. déjà. fait écho.

Associant ces deux mots, ces deux 1 techniques qui se complètent. les harmonisant avec confort et élégance, Panbard établi tout d'abord stt tameux modèles panoramîilufia eur châJsi.. c CS » et DS > et CV.« destiaêa à la clientèle touristique habituelie. Trente-deux cane Dura d'élégance ont ratifié Ie choix de cette clientèle de plue en plus nombreuse, grâce au prix qui, maintenant, n'atteint pas 45.000 francs pour une conduite intètleure 14 CV. t Belma Il manquait, toutefois, sur le marohé, un châssis répondant aux exï1 gences bien moderne* du e tourisme ̃ sportif >̃ qui veut, aans efforts et Ban» budget supplémentaire, la quintessence des Joiea de la route.

C'est alors qu'apparut chez Panhara. dérivée de la. voiture des records du monde. admirée sur le stand, la e DS 6. pleine sécurité le 140 réel au prix de 18 litres ̃ d'essence aux 100 kilo mitre elle peut à la fois satisfaire les amateurs de très haute moyenne et transporter sept h personnes à une allure de rapide, sutvant le type de carrosserie adopté. Ce modèle « D3 spécial complèmenta.i de la « PS appelait sa contre-partie de.. le type e CS > la c CS spéciale vient de naître. Surpul séante et logeable Il souhait, mats 1 aussi de caractère essentiellement éco1 toutes cea richesses techniques de P&nh&rd l'incomparable boîte à vitesses silencieuses dont La grille a 1 < 4 coina a fait du p&asage des vitesses

un Jeu du doigt, léger et machinal, sans déranger le regard, le débrayage automatique qui donne le départ avec la pédale d'accélération, le stabilisateur, lea freins auto-compensateurs, «, enfin, cette ingénieuse suspension A balancier, précieux gajçe de sécurité en régime de liberté et d'indépendance de roues- Voici le présent de Paniiajrd Si, maintenant, curieux du passe, le visiteur tourne ses regarda vers la Rétrospective du Salon, il aperçoit, &. quarante-trois ans de distance, une trfes vieille .Panhard c'est « l'Ancêtre qui vlent d'être îêtée en souve. nir d'une course fameuaa Parla» Rouen, Première courge automobile. première gloire des Panhard Elles s 'af Aral aient déjà, suivant la prophétique expression du jury d'alors, qui elassa l'une d'elles première « Sons danger, aisément ma-mable pour Zee voyageur» et ne coûtant pas trop cher sur Ui route, s

HARMONIE

La belle élégance d'une Hotchkiw Ae marie à à la. or Qualité Totale » «ans laquelle il na saurait y avoir de sécurité.

Le • Juste Milieu est plus que jamais la voiture aux seules solutions raisonnables. Horace a toujours raison. PEUGEOT

Le $tard Peugeot est un des plus fréquentes da Salon. Il n'est pas un vieltâur qui ne se soit extasié devant la manœuvre du toit automatique, D.uf est une merveille de précision, et d'ingéniosité. Et cette admiration s'étend aux moddles de la grande marque, les 201. 301. et 601 dont les caractéristiques pour 1935 sont l'économie, 1* rendement. la régularité et La résistance.

LICORNE

TI n'est pas meilleure manière de juger une voiture que de ressayer. C'est un conseil judicieux que donna la Licorne aua visiteurs du Salon. Uessai. des merveilleux modèles présenta par cette maison, que ce soit le. 6. la 8 ou la Il CV., vaut bien mieux que les plue longues explication*, et ifts bas prl^ pratiqués sont de nature à enlever 1rs LORRAINE

Lorraine Une grande marque française, célèbre par sa technique, ses rê*liEMLtlons, ses suecèe, et dont la celèbr* 20 CV brille dans la grande nef. Venue cette année au véhicule industriel, elle nous préaente des châssis d'un Indis- cutable irttérét et de conception nouS'elle.

Leurs six roues indépendantes, dont quatre aont matricez, une boite de viteaseB bien étudiée, un moteur à très haut rendement, leur permettent d'évotuer sur tous lea terrains* les rend capahlea la le service le plus dur, dans des conditions exceptionnelles d'économie,

SALMSON

:lA. nouvelle S. 4 D. remporte un légitime succès. Aux perfectionnements mécaniques qu'elle comporte, dont boite «lectro- mécanique qui supprime la manmuvre du changement de vitesse, la S. i D. adjoint toute une gamme de stand Saimson est à voir,

Le parti radical et les élections L0 bureau du comité exécutif du part] radical socialiste devait, hier soir» examiner la situation électoral?. En l'absence de M. Edouard Herriot, la réunion a été renvoyée à ce eolr heures.

Réduction des tarif. de transport pour le* fruits à cidre

L'attention du miniatre des Travaux publics et dea grands réseaux a été appelée sur la situation résultant, pour les cultivateurs, de la baisse considẽ rable du prix de vente des fruit. à cidre.

En vue de faciliter l'écoulement de la récolte, les réseaux ont proposé d'abalaaer les prix de leur tarif de 10 pour les tranporta effectuant un par1 cours comprlH entre 31 et 100 km,, de 20 pour les transports ettec:tuant un parcours de 101 à 200 km, et de 25 pour ceux effectués à des distances aupérieures km.

déclaré entièrement favorable à l'adoption de cette mesure exceptionnelle et a donné les instructions nécessaires pour qu'elle soit appliquée â la campagne de 1934.

Un savon de Beauté pour 2 frs

Rvd»fl t* Mr Bwra d* C*C*O La.lin- c ftarfell ArH-mcrqbi.n *M*nc«f de Htun *lnb*l111 *̃ oartum* SaVDR Rodftll, p(>»r™. pjrfr>« mUmmntmtlvm Il tenait bon

mon Cor!

Mai. Le RADIEUX en a eu rauon en tîx jour».

efficace que bras les traitements

çonnns jusqu'ici e*t un anti"

cors auquel rien ne cors,

rpfk-de-perdrii dispa*

ïai**em six jour* su pins. H*-

garantis. Non corrosif, TU

peut pas brûler. 3 fn 95, tontes

pharm. et labor, Cmmaffet, Bbi*.

Contre l'Asthme

POUDRE dABTSSINIEI

EXIBARD

oartalna.

SB, Ri» dd Rici«ii»o, Parla.

i SANS DIRECTION FIXE navlgut celui qui, malade do J'e&tomae «t des lnte«tlnB, ne relisait pas A trouver le ̃̃ rem&a& qu'il lul taux.

Mime et votre cas est désespéré, sdCiite* le le Servetinaï, produit qui Il 1 été rendu fameux par les malade/! enx- marnes de l'appareil digestif, Qui. £tâte a Prix du flaoon Fra H.S5. impit «mprl*. dans toutes pharmacies du &ux H&or*titres da Sflirfetliul» i, m& d'Aumaïe, 4,

est-ce une maladie ? Sans être à proprement parler une maladie, l'obésité nuit à. la santé «a entravant le fonction ne méat du cœur, du ïofe et des paumons, pui* elle causa une gêne généralement ô&nuyense. Ce,taine* Plantes exotiques ont la îacutti non seulement d'empêcher la fornoatjûa de la graiaae. mais aussi de faire dlspanaître celle qui exïate déjà. Partant de ce principe. on a mis au point un *hè dénommé Thé Stelha qui supprime radicalement l'obésité. Le Thé 8telk<i, dont les effets amaigri Bsanta sont thérapeU' tiquement reconnu3 sans danger pour l'organisme, fait diminuer très vite ventre. réduit lep hanches, la lft taille, rajeunit en un mot. Le Dr Rob. Saute] dans son intéressant ouvrage concernant lêâ causes et le traitement de l'Obésité donne gratuitement toutes prescriptions à ceux qui s'adressent lui I*aborttoir&s Cosmos (rayon P), 14, rua da WattignieB. Paria XII".

NEZ BOUCHES dégages instantanément

par le merveilleux baume nasal NAZINETTE La Fédération générale

des transports automobiles lA Féclêmion générale des tran3ï>oi-t9 autoniDbttea, qui groupe de norabreusea entrepriaea de transports appartenant aux quatre -chambre!! ayndicales suivante! Exploitât iona urbaines et suburbaines, Loueura iVantoRiofiis» Industriels, pre- de. par M. Chauchït

ptiblif:a de vïy*-13L Guérin,

& tenu, le octobr*, son aaflemriîée winu&llft suivie d'un banquet auq-jei aasJat»içot, Indépendamment des délégué* dea entreprises conttdéréefl, ̃ des représentants de. r administration, du Parlement, des JournaJistea, etc..

Au cours de r.ette réunion, AL AiHU1* -MR.Tiu.xe, prâeiflent de cette importante îedératloTi çt expert au comité de coordination, a fait un intéreûtsant expose de l'ac- tivité de la fédération pendant 1 alitiéfl écoulée en sOuii&UûTit ap^cîaiemeni la con- tributinjn que tett* iÉderutioa a apportée à la coordination.

Suivant lA! propres termes de l'exposô des motifs du décret, il rappelle que Ja dtmlnuw chargea de !'Etat en (tonnant aux transporteurs routiers dee avantagea et una Bécurité sur laquflll* 113 ne peuvent Il établit la. n*rpRsltft tiél^b&rer un règlement d'adm migration publique en aasoçiant a de coordination les autorités Éoc&leîf.

Il ingiate pour que ira sociétés (Jul n'ent jamai» créé de concurrences ruineuses nfl soient pua lésées Inrs de respiration de leur* contrats en couri

Il conclut qu'il est possible d'obtenJr par m«nt dea transports et «î rr-u- ttitr» «n évitant le. coacurrentea niiaeusM et en donna ut ai.11 usagers lu tr^j nom- breux seryi«s dont ila ont beaoin.

On a bean dire et beau faire,

Il n'y a qu'un corricide infaillible qui enlève les cors en 6 fours poar tonloorg TOUTES PHARMACIES 3 FR. 95 NET LE FLACON


Immeubles de rapport

< IMMEUBLE DE RAPPORT A PARIS (XVII* ARRONDISSEMENT

RUE ÉMILE-ALLEZ, 10 M* Fernaai Bertln, avoué à Fftrtj, m, rue VeTïle au Palais, la 25 octobre 1934 à 14 n. imflLLUDlX Gillet, n* 7, Cent. 111 mq env. Cad- eec, C. r,' M, ip.: 2Q.DW» fr. E'adr, à M' Wate*u, avoué à Paris, Il. 72, borttva Haifaamanii W» Cli&aîot, not. à St»r>eni*. IMMEUBLE A SAIMAUK (Seine>, bd de la Fia, n» 34. Coni. 4, $53 ntq Propriétés

Ytinte au Puisa. Paris. 25 cet. 19&1. S. PROPRIÉTÉ A ISSYIES-MW1UNEAUX (SEINE)

A L'ANGLE DE LA RirE SEVERINE ET PB LA RUE COURTEL-It^S. Comprenant TROIS MAISONS DE RAPPORT Vu » prix l.Mt.IMO de fraies à Paris.

QUESTIONS FISCALES CONTRIBUTIONS DIRECTES

DtClttT Du 24 jurLLHt 1984. Impôt Mur les bénéfices agrteàtot Poursuivant la lecture du décret nous arrivons aux dispositions relatives à PlmpSt sur l«a bénéfices agricoles. D'Importantes modifications ont été apportées à Jhas6t«tte de cet impôt. pana un précédent article, noua avions fait prévoir sa •uppresfilon complète elle iwaït, en effet, été annoncée, maia la pr0messe m'a pas été suivie d'exécution. On a donné diverses raisons de ce revirement; la vérlté est qu'on n'a paa osé supprimer une recette très nppréciable, quoi qu'on en dise.

Bénêfic* imposable jraqu'fcl, la détermlnation du bénélica agricole forfaitaire exigaatt des calcules awes compliquée. A partir de 1835 cs bénérevenu des propriétés aon hâties indlqui sur les aveltisiûments d'impôt foncier, aan3 aucun rehaussement. D'où Simplification et avantage, Car l'ancien béséÛoe Imposable était supérieur d'un quart à celui-ci en outre, il n'est plus fait uaage de coefficients ou multiplicateurs applicables à chaque genre de culture donc. nouvelle atténuation pour certaines natures de culture. Il en résulte que le propriétaire qui exploite lui-même sea terre* sera Impoaé sur la même base pour 1'Impôt foncer et l'Impôt aur tes bénéfices agricoles, ntala, à â des taux différente. Le contribuable qui s'estimera imjMaé pour un revenu supérieur son bénéfice agricole rëe!. compte tenu de l'ensemble àa aea exploitât Ion pourra présenter une réclamation*. atî directeur des contributions directes, dans la forme ordinaire. aprèa la m1M en recouvrement du rôle, sauf apporter Justifications nécessaires (notantment par une comptabilité régulière). Mets. par contre, lorsque l'évaluation forfaitaire dépasser. 6.000 francs. le contrôleur pourra, de son ctité, prendre pour base le bénéfice ree!. s'il est en mesure d'établir, par les Justification» utiles, que le bénéfice réel est ^lua que le bénéfice forfaitaire. I/impât est établi au nom des exploitante, dana la commune où ils ont leur habttation principale, la l« Janvier de l'année da l'imposition et d'apte. la eonai&tanc» de leurs exploitations au 1" Janvier de l'année précédente.

Dans le cas de bai] à portion de fruits, le propriétaire et la métayer mont personnellement Imposés pour la part de revenu afférente à chacun d'euï. Le prnprlétaire est tenu de faire connaître au contrôleur la part proportionnelle de chacun à défaut de cette notification, l'Impôt total est établi au nom du propt'étaire.

Caicul de VimpOt fimpôt ne porte que sur la partie du bénéfice qui est rieur. à 2.500 fnuKS-

En outre, la fraction du bénéfice cûmprise entre 2.500 et francs n'est comptée que 1/î. soit 7.500:2=3.750 fr. La ta.ua applicable au revenu déterminé de cette maniére est fixé. pour à 12 L'impôt iiïiei calculé est réduit, s'a y a lieu, en raison dea charge» de famille 10 pour chacun des deux premiers enfanta de moine de vingt et Un aas, ou des enfants infirmes recueillis 20 pour chaque enfant à partir du troisième- Le moatant de la

Annonces diverses

ADMLxiSTKATlON DËti DOflUINTfl VENTE 1-UnlverslU, 224, a Paria, le» 17, 1H et 15 ocff>hrï 1,9$<, Iî h. S0

D'OBJETS DIVERS

provenant au service de! objets troUTës de la de poJire Vêtements, Itogfi, appareils photographiques, parapluies. Kenselgnementa, bureau des Domaines, 9. PL de 9 à Il h. AOMINISTBATION EtâS UoMALNKâ MARCHANDISES ET COUS

depuis phis de dix mois dans les gares du CHeinln de fer Décret du 7 mars 1932

PiptxvtUmaïft nui M.000 ,n ̃4*\ 33, R. Lofontaln» -3P.G' C" O^ • 73, Itu* Fsndorv • 3 P. FWI »H< K.

H-I.. BDION, 4. ivM.je Ilcoe, Farta.

FERME H. -1«. SHtOM"% 4, tirenue ̃ Hocftie, PbtI». ht* annonças da Marché Immcbilitr mont reçues 29, boatmtmrd dta Italien*, et Il ancnw des Champa~Etywi*t* rédaction ne peut excéder 800 .francs par ohaque enfant. Exemple Un cultivateur expioitant des terres fleurant que son avertissement d'impôt foncier pour un revenu de 25.000 francs, euppOsaut à Ba charge. trois enfante, verra son Impôt aur les bénéfices agricoles établi de la manière suivante BénéflM forfaitaire A déduire

Mlnïm, exempte 2.5G0..

2t «empL de 10.QQO

7.500 i 2 &7SG. fl.250

Eânéflc* lmposftbJe 13.73U 18.7BO francB a ÏJ50 Réduction de 40 pour 8 enfanta. 900 Net ;il payer Ï350 N, B. Pour répondre à plusieurs dégrèvements accordés aux petits propriétaires tonciers et dont il est question dans notre article du & septembre se concernent que la part de l'Etat 12 pour 1P3S-

L'AFFAIRE^ PRINCE La mère du conjeîller jetioît

une lettre.

Dijon, 10 oot. idèf. Petit Parisien.) Une habitante de Talant, Mme Marln, vient d'adresser à la mére du conseiller Prince une lettre dans laquelle elle s'étonne et regrette que le rapport Guillaume ne fasse pas état de sa déposition à M- Rabut, Elle Tappelle, en effet, comment le 20 février, vers 17 h. 30, alors qu'elle allait audevant de sa flliette, revenant de elle aperçut trois automobiles arrêtées sur fa routa de Troyeâ..Dana la deuxième voiture, un homme recouvert 4'un linge blanc se débattait et criait < A moi A moi » Un homme 10 repoussa et J'automobîle démarra. Mme Marin est persuadée avoir reconnu le coUaeiHer Prince.

L'AFFAIRE STAVISKI Voix est liberté

Faisant droit à ia requête déposée, il y a quelques jours, pur Mu PradeGaillard et âaaton Well, M. Ûrdnnneau a signé hier une ordonnance accordant la Mise en îtbflrtê de H^nri Voix, .l'ami de Stavtski, arrêté le 8 mars dernier à Chambary, où il se trouvait à. propos de la poursuite intentée la la. suite du suicide de l'escroc

Voix' reste inculpé de complicité d'escroquerie et de

AUX HALLES HIER La viande maintient ses prix.

Ealaee de 0 25 au kilo surlée, 7 fe 75C; la poule de Bretisne, 10 & 11 du Nord, 9 50 & 11 àU le pontet vivant jeune, S 5(1 a 75 de 1 (ranc Sur le chevreuil français. 11 Il étvanjïçr, 9 de 0 50 sur Ia poulet nant&ta. 10 à 12 du tiatinais et de Tuurume, iq a 12 50 ? <Je 1 franc par pi Pic* s\ir Je laiisan. çais, ïïfl à n étranger. 20 la pièce. Baisse sur le cuîin dépite. K Il) W PTitier, 2 & 9 daurade francise, 2 anglaise, 3 A 6 harenir. 1 à. 2 50 hOïnAfd. lu Il le merlan brillant, a à 6 ordinaire, 1 a S

I^n beurre* fins au de 12 A 13 onîtnîiLrfla, 9 à 1350: et les œiifa, ue 88ft à 70) Le mille.

xur \bm poireaux ci à Ï1D de de HO b 150 les UM hot(pg la laitue de Parl3. 5 à SO !*3 chr>iiitR«qn 1* Suint- Waîo, 7o A de Parla. d 200 le cent le raisin ttillade. è othelJo. E i lffl lu cèpw, 200 les 100 kilos,

Hausse aur la Laltuo de Nantes, ou 4 ÏM 1«? 1QQ kilos.

BULLETIN FINANCIER: Cours de la Bourse du Mercredi 10 Octobre

La Bours* a été un peu moins mauvaise qua p^iuvaiflnt 1s faire craindra lestances de l'abominable attentat de Marseille contre le roi Alexandre de Yougoslavie et notre ministre dea Affaire* éWangèr&s, >L En effet, l'un observe partout, ou peu s'en taut, un tassement de la le n'u Jamais pris, en aucun eus, des proport loua catastrophldues. De même. on n'a raniarqué aucun ftymptôme de panique dans r ambiante tt* quant aux conséquences év?ntu«Ueâ d'un tel événement, tmls, pour le moment. preuve de sang-froid. D'autre part, l'absence <T engagements lmportantn a aidé ta bourse à supporter le choc,' si bien que pas et* nombreuses. Néanmoins, la ctOlure a'oat «Cectuée fliii biiv irons des p"iua bas cours, aans que fea différences aient atteint pour cfili une ampleur démesurée. Non fonds ji&Uonaux ont reperdu une grande partie de leurs plus-values de la veille, mais pas toujours totalité. Aux étranger* baissa du Serbe 2 Çt (– 16, W>. Ne. erandfl réseaux ont été directement tee. Sur 1e compartiment bmciire, 1a Banque de France, la Banque de Paris. le Cr-àdU Lyûnnals ont abandonné du tarrain le Crédit Funcler :est montré plue que que tes Auxtrlelle. locales, on otosarre également un peu fie lourdeur. ParminI.. Tint., a relativement soutenu, malgré un léger du cuivre IL Lon-

dres ta Royat Dutch i'art également bie détendue. Iai mtnes d'or et les trusta euiafrlt.4inft aont domçitirfa peu trait*», ling à 71 OS &u Heu de 73,86 la vaille, «t du Banque de France. 1Q.3QQ l– lûO> Paria, 1.182 i– 38} Crédit Lyonnais, l.SEtë (–12).

Clfttur* de 1. dcuxlène ̃*««

Tânâance calme, Reprisa du Mêtropfflltain

Métropolitaîti, 1.149 ïotinf 368 Fon203.50 Central Mining, 1.535 Gedutd. 6Ϋ; Rlo Tinta, fioyal putch 1 I/O* 1,505. MARCHES

extérieurs d«s ftuttuatJona Par la suite, r«nmrvbl6 de la cote est. un peu plus résistant, 1&3 derniers coura font encore apparaître et là des moirtoTaluen Rur lea niveau* de la l'e^ls. EBr.rt+t. Tendant» bible dans la première partie de la. a^a^cfl *q raison flea commentaires qui accorapagneait Lefi évéVues la clôture. le marché montre un peu plus ré&tetaSt, veille.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME *a*ouet lïhï:t:: i;r: *Sw 11E ÏU 111 OU Wi ï*4 luiclanctt 114 Ht 178 t 1" W 17 16 TnffiiiT^rbtBiiKt..

Crfdtt Foncier.. Jp iiflft 37B& 'JeduW «7».. SS f,i M Créd, F. rndoctilJM M.. SS.. 212., OR Mn»mblt)iiB 18.. 60 EenM P wic»rr 4M) *+* Rcytl 1SM 150t.. (N. B.! Aibm. 13 60 238 48 îùft Bu« tto 3S2n aam B A. K U K 32 7fi Plrtalnlt» 17 7S i: Funs Industrie 8S2 S« BrakpM »ll *10 BhBTML MW UT* 2S Efl I{lactriL-U Parti,, US» j'il!, SMruttfiu: "S '« ntwtoni s* »» la, KL ITrtaBM ÛTfl 6W.. 1» 50 1« 50 T*rtW B«iBW. Tiiumsun-ÏIouftMHL îl* Acl4t. »wd-Bst. Ï92 Bolée.. M- W-^ ïwtc^rft.14 M« flt» le ^B5 FniiooPokMJii^ VALEURS SE NEGOCIANT AU COMPTANT ÎS" Sî" ïfîtà™ î?ffi!S:: 'S" S? Si:: H<H g» SEO& g SS*»" =£SS S? JMHI $0 1$ de? SOlWte-Tkita.. H9.. •».. T^.V-J.%i S:: SS:: iSS:: 81;: Si:: S:: Itî S" S:: là- ™ ffiSSaîf! 'S 'S gTïSSJa ^SS «Î3 11 -85 ». «< Mm «t ri*»: ic }«.. !SSÎ I S • k!J ̃- ES c» G&itSrîiii ;;«! "̃̃̃̃ jlZ -g ̃ S umi 4 i bis ait S w i Mi), fiai 80S it& 4M = S5 S ïï^^i» "g » 'S = ̃ EiffiÏÏrii. 'ÎS 'ÎS ̃: «,'V™ *̃ m •• 8î ̃̃ ootms liiBO Si* +. 4 5 SW WB Vtia Budm HOO tnnc«) iSu îo «A4 ST

LES COURSES Hier au TrotnbUy. Lea réfult&U PRIX SPKC

A Tendre aux enchèrea, 10.000 ir., 2n3G0 m, 1. 1. Méritstrel (J. Harpôr) ,G 38 » 3. Royal Order (R, Vonwill) P 10 50 Intérim <E, Eratîiès) f Tanllvy CE. t Mantelet> Brldoie (C. Bouillon) Trèfle A tA. Kafcbe> Jalousie (L. Flchet) Clé d'Or (P. Cniwlfty> Coloease (W. Pelat). .Distantes courte encolure. S long. tlt«. PBÏX H'iSltT

1. Btrmah (A.-J. Rnwell} G 7 A lt, SÊinfln CîutlunaiXP. P 5 50 2. Intrépide (M. Lolliérou) P a Salamlne (W. Mac Kantie) 4. Dark t B*ll tL Flchetj. Distances B lon^ encolure, 6 long. Quatre parlants. PRIX PBOTECTO»

A aui ençhSre?, ÎQ.OOO fr., 1.000 m, 2. Mlle de Puygartnu ,.P 12 > 3. Potinière (W. Sibbrltt) P 2S Larghetto 14 Fi<th*t) Trappe (C. Queftn {C.-lï. Semblât) Soi2mon> Tebessa <G. DcJauflt) Raclsur (A Llatrac (W. Johnstone) Dupuit), Distances 2 long. i. 1 Ions. i. 1 ïorçg. Quatorze partants.

PRIX EÏ>CA»l»-OïtLOlS 60,n«f maies, 2.eoO mètres

L Enirlc André Schwûb G 13 ro rormafiWrua <W. Blbbrïtt).P 2- PVtfc* (C Duforei)-P Î8 > 3. Ventlllûn (A, RaftCO.P 33 lauoln (G-

Grand Lama CF. RmJisUJ) Fomodoro (M. Eoucati (G. Bridfflaad) Ranawaj' (C. 3BDiiill[>n> Retoe laaur* (P. Vtlleoourt) Darlt Pirhi (W. Johw»t<mt> & été M«p!4 au mutuel avec la gagnant.

PRIX TBESrA»

15.000 franc*. mètr*»

1. Crudité (C. Bouillon). G au baron E. de Rothschlld.P 1S 3. Louqaor (C. Cacratt) f ..P 10 Asteire (G. Cuirez) JEant <A, "Rabbe) Happy Day <Q. DhlaHWî) 1 Zona fC.-H. SemblBt) GùZêtti (R, frerrê) Plhop (W. gueun. 1 Ion*. Dix partante.

Kandicap. 10.000 france, 3.000 mfttr«a 1. Borodino (A Ch^rst) G 7S A M. Lfen Renier P 3. Oerçon Royal (W, SIbbritt).P 8 La Beçum (T. Broolts). Non places Ymngto (A. lïattûti) Betoum CM. PecChoyé <p. Hochetti> vine.ne,

Aujourd'hui k Compiègne, 1 14 K«tir*c vos pronostics

Pris de la Société de Sport de Fi-jusc* ÎO.ÛW) fr.T -2.100 m.) Evramonde, D+s^pe-rado.

Prix da Matï (il rArlariiPr. ^.000 fr. l.H» Inëlrea) CEdip*. Trique II,

1 Prix ds li finis te. 15,000 fr., 1,000 m.) Myrh, Champvalion. K\m BLribi. Maleirt.

Prix Jeanne <lTAre (haniiisap, 10,000 lr., 1.600 m.) Somianaisç. Prêaent»

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE LIBRE CES GRAINS. BIé3, j i La médiate. Prix ISg-al 108 dé- part cukure. Situation sans changement, malgré îe* de» détenteurs. disponibles. Suivantlité livrable, aan,s offres recoupettes, i. S7 feîttoulflg*, « à.

Ëïi^lea nouveau s; Beaace, Loiret, Pologne, K ;iL 51 Champagne, 58 A Cher, Bric, 4S 6. 41 56' il. 57 centre, grisas d'hiver Poitou, Centre, 49 à Il Bretagns bigarrées, 44 à 45 g-rlaea blanche. 46 h 47 W3lr6Sh sans offrts et jaunes du 47 h blan- 'la Brie et de Picardie, nouTellc*, 48, L «.

Eacourgreonfl, dlsponiUle Champagne, Sûmm*, Seina-et-MariK! et Poitou, Org-es peaucs. fia 64 Gâtinals, 66 à Champ* en*, 64 à BS Berry, ffi Sarthe, Mayenne. 63 à 64: Seine-et-OUe et Seine-et-Marne, suns offres.

Orges de mouture, Sûna offres Sarrasin Finistère, Morbihan, C&tes-duNord. Bretagne, disponible, octobre. titi àffi. et d'octobre, £8 Limousin, 67 il 68-.

N. B. Toua cea prix s'«ntendewï â-fepart POMiiîfiS DE TERRE. Ports, 10 actebre. Au marché doe Innocenta, on cote les 100 kl!oa départ Marne, rasa, ÈO & B2; AnJennea. rosa. 55 A 57 rond«E Jaunes, » i 27 Nord, fisterllng, 49 à 61; Bretagne, saucisse te à 4& Jaunes, 28 institut lie Beauvala. 21 à early ros#, 45 A 50 régior* parisibûût, èaierling, 35 à .le; hollande. 55 à rondes jauneir. 27 a 29 fin de *I&«Ie. «vis flouck, S9 a 41 Loiret, étoile du Nord, 36 à 38 parisienne, 55 à W rondçs Jaun*?, 29 COTONS. Jvï ^ovre, 10 octobre, A terme, les 50 klloa octobre, 244 novembre, 243 décembre, 242 janvier, lévrier, 241 mars. 341 avril, 241 met, juin, Juillet, 242 août, 242 gQptembT$r 242.

CAFE, Le Emu, octobre. ™ terme, lu 50 kilos octobre. nevembre, l&fi 50: îevri&r. 155 50 mare. avril, 156 mal, U6 SO juin, .tembre. 1B7.

SUCREa. Tendance lourde.. Ouverture: courant, 195 50 P; novembre, P^ décembre. IBS P; 3 de 195 50 à 196 50 P; 3 de janvier, 108 MM S0 P. Clôture courant 192 50 P: novétnbre, 194 P; décambre. 195 5Q P: 3 de norpmferp, IÎ5 50 S 156 F; 3 de le 50 à 198 P.

Cota offldeUe du dluniubi*, 192 A îw. AVOINES. Courant, &i 50 A 54 P W P; 3 de novembre, 5S 5Q et 86 3 3; de décembre, &? et 56 ï& P; 3 de janvier. 58 P; 3 de ferler, P; 3 de mars, k b9 S0 P.

BLES. Courant, 111 V Hovenibre, 112 V d*rçTnb^e, 113 V Janvier 314 V cote officielle du blâ disponible, 110, rendu Paris (74 kiloah

ALCOOLS. Courant. P nofembM, P 3 de novembre, 295 N décembre, 295 p 3 du décembre, 302 60 a 310 3 de janvier, 305 à Î20 3 de février, 910 il 3 de mftrfl, 330 P.

FARINES PANtFlABt.ES. L«« farlfita paniflablfis valant actuel E«m«Tit 190 franra les 190 kilo:! maximum).

Rn ntlMin du Ûé\xl ntn-<i»>ilrp k instamment ihir IeH:«ti» dunt l'nln>iinem*nt t*piPe le U OCTOBRE, de M«n voa1«lr le F«no«Tel«r d** maintenant, afin d'éviter tout Mtafd dana l'envoi de leur

PETtlESjifESCUISSÉES T ARI Pb W,J llWnl, f, Dacnea vous, trJcataga main. Ecrire: Agence Havas ïi" g.9B8. Chei soi aài. et à relev. Pour raia. Ecrlrs: ARTS MANUELS, LYON. PAÏ. CHER COHHESPO^±5A.VT3 2 EMPLOIS COLONIAUX tir. et Etat. Guïdé offle. grat. 100 p. ECOLE PRATIQUE DES COLONIES, S5r av. WliaOn. McntreuU, Seitift BUMATJI DE glJAgBJtJUre

a&dréi maison PAL'LKT. r. du Louvre Farta (J-). MAISON DE CONFIANCE. EBMATTPBa DE BBFBESEaT.ft.MTB ag aûuUnua par publicité loeaJe.Ecrire CAP-RADIO. 33. _nw Brochant. TtéfAr. l"1 ordre on Représentai Job à la coEfunis. J-- A. FERROU-LAULHE. papJara mamufseturèa, £2. r. EernAdùtta, Pau actifs, Eef. M, Bourdon, av. Hocbe, Paris PBQPPTETBK Il'1' TBiaitt» Oise. Fx 15.fHV>. Mais. <*tiHa, cuis., aal.. buï., S ch., çodr, (J4p.. jdift. Cirterst, <îisoraEure> TUAÎTSPO RTS-I>ZMÏir A<ÏSVBlf4& OCC. NANCY 16. LE gO-ai. FLAIRE 0GS3.

OCCAftïOZIB

LAINE A MATELAS BLAWCÎÎB, GARANTIE INFEUTRABLE: Hd PEBBO. 60, rue du FUwhsr. Paria <»). La Décoration M&âîrfit. d0, ne Lamnrck, serv. K. Paris. solde ROULEAUX FAPlEït$ PEINTS, Album fco. cutniss

Exp. t. races. Chenil, av. Italie, Fonds de Commerce et Industries

ALIHE HTATIOW CAPES VTjTS

BÏBTA U ^APTTS -fiVTPTTRS

Malaons-AifOrt. Où cède av. 3.00D AlimSntat.-vîDB en bouteïl., 60U iL pr jour. L. mftUAlUn v1qSi TO< r. Turbin, far)», iVitnln et le, B. V., f£ Montinu-tie, dam. bien logés, 1.500 par mois, avec

m i-OTs }ir. vi.vk, soc*ktks demande Ri^c^gça et Uftifl 2 à 6.000 'ïîipbafATtru société vinzcgl*; Il. Paris-Banl. B. !og. et, Rue cr. < GERANTS ^l '"en. p. Hép-viin-AI. CAPITAUX

f FQ^CT. Cirêdil-, M. rua Baini-OMrygt. P~ 'ËKXS HAPIDKS i peraoNiies anlv&bl&t OU eu, ffUjrantlea. de fr. à fr. Conditions avantageuses. Voir Ou écrire SAQUE, si, av. ai- Parla, Vlnrennea (Seine) EIKN UES AGb;NC£S. P>*i~a~~toiia depLiii 4 '7c- Long délai Volf ou écrire. Rèpr grat mero., industr.. AKrltult,, pour s"étabJ*f t premlre RSrwiM. Avances a. récoltes CaJH.Be (Ji-ntnttf, Ht, rse Lalaytrte, Fui*. joar mênw. Di*cr. et) 1>.I.(J., 77, fjt (gare de ISst) XMPLOTKK, FOSClTUÏSNAittES

DlAsrMion.. Rien verser

Palmit, M, bd K* PRETS

A parL 5.O0O & c&mm., jndîJïït., aerlc.T propr. Tx bas, Ciîcrêi, Rep. gTat. et rap. Ne trait. CAISSE GEHE1ÏAUS

1E7, Montmartrf, Parle

prêta direct, sans pubÈclté ni Interméà. à CAISSE MCTtrELLE, 131, t. lit fc»nt. FlH» FBIJTS KAriU. a uiiu (lep! 3.0ÏJÔ~'fV."tsui bas, f acJl. rembt. Et MlHat, t. Megadop. CHEMINS DE FER DE L'ETAT ET DU SOUTHERN RAILWAY

A trè. hoa compte, &1J« à Losdm nu i d'un jour seroniterre.

l)o(ggon>, hôtïl {pour I" excursion de deux jours), ri?] de LroadT«H en fctitooea-t M-xe? et pourb&lres, aont les ml»Ph

I jour jtnlrs .leDKr

1<M lr. 310 ïr. da Paris

> de Ch&rti-R» 2n ». du Mut

> 321 > de C**n

2S0 d* Dfenp«

de la Tamise.

d'Identité

s'adresser aux bureau m ds tou(î&i garât f aria-Montparnasse, aux agence* W^sronft-LitJ! Cook. ou au bureau de. Chemins de fer Britanniques, 13, bou0 ievard de la Madeleine Farts, ou box gares ci-dossus.


APRÈS L'ATTENTAT DE MARSEILLE

LES DÉMARCHES D] An Quai «TOnay

d'hier, au ministère des Affaires étran- gères, notamment M. de CïUipoWski, ambassadeur da Poigne M. Laroche, M. OU.) Straudma* ministre d'Eeto- nie M. Petraa Kllmaa, ministre de LttJnrale M. PhUlppe Roy, ministre du Canada M. Cielena, ministrs de Letton.le M. Phya Rn.Jii.wa.ngs an, mi- nistre du Siam le ministre de Cuba, les chargea bourg, de Finlande. du Salvador, du Danemark, de Colombie, les. -attachés milttatra et naval des Etats-Unis, M. Fernand BouiàSOQ, président de la Chambre M. Lucien Hubert, vice- prëeident du Sénat M. Henry Fatér vice-président de In Chambre Ie jette- rai Nollet, grand chancelier de la. Lé- sion d'bonneur; M- Théodore lissier, vies-président du Conseil d'Etat; M, de Martel, baut commissaire da France preiident âe la cour de justice inter- nationale l'amiral Durand-Vlel, chef Targe, M. Steeg, 8ép*teur, anei*n président du Conseil M. Laurent Eynac, député, ancien ministre M. ï>redu, sénateur, ancien mtoî^tte *L Frattsots de Tessan, député, ancien mlftHtre le gouverneur général Olli- vler, préslâ*nt de la Compagnie Général* Transatlau tique M. Cangardel, directeur général de la Compagnie ton, préfet de police: M+ Jean Chlappe, ancien préfet de police M. Charléty, recltur de l'Université de Parla; bnque M. Henri Garnir, président M. Jvah Laclerc, gouverneur du Crédit Foncier de France M. René I>oumie, eecrétaire perpétuel de ï'Ae&déinle française M. Ducliemint président de la Confédération de la production CranV Exposition de 1937, la représentant da l'Union d*» Français à l'étranger, au nom de 200.000 France résidant hûïf de France; la princesse Sixte de Bourbon-Parme, etc.

A la lefation de YoojfoilaYÎe

D'ordinaire si paisfMe, la rue LéonceRaynaud. entré l'Aima et le musée Galllera, où s'élève l'hbtel de la légation de Tûugoaiavie, a été le théâtre, dès qu'a été connue la mort tragique du souverain, d'une protonda consternation. Des automobiles amenaient en nate les personnalités qut venaient aux nouvelles et apportaient l'hommage de leur douleur des groupes de Yougoslaves entraient, se renseignaient et repartaient tes yeua rougis.»

A la légation régnait une atmosphère infiniment douloureuse. Daas une aorte de ailence, les propos s'échangeaient à voix basse, tandis qut retentissait sans arrêt la sonnerie du téléphone. Des secrétaires venaient encore annoncer quelques nouvelles des phrases brèves étaient lancée», et puis chacun retournait à son poste, sans dira un mot, le regard embué de larmes. Tandis que rattaché de presse s'ef- forçait de répondre à tous, dissimulant tant bten que mal aa douleur, des perBoooalitéa nouvelles entraient encore, au milieu du silence pesant.

E CONDOLÉANCES Jans un bureau du un ̃egistre avait été déposé un aecréaire de la légation, immobile, abîmé ians une affreuse consternation, le endait & ceux qui se suceraient sans Lrrêt. On y relève notamment les signa;Ures de MM. Jeafineney, président du Sénat; de La Pomme raye, secrétaire çênérai à la présidence du Sénat; Germain-Martin, ministre des Finances Albert Sarraut, ministre de l'Intérieur; Villey, préfet de la Seine; Bodereau. secrétaire général de la préfecture de la Seine; ^Boucefoeq, chef de cabinet du préfet de la Seine Henry-Paté, vice-président de la Chambre; Louis de Chappedelaine et da Xastes, députés Contenot et Victor BucaUle, président 6t syndic du conseil municipal le comte de Caatellane, conseiller municipal; Paul Matter. procureur général la cour de casaation Stainov, ministre de Bulgarie Kiroff, conseiller de la légation de Bulgarie le colonel Miieaco, attaché militaire de Roumatiîe l'ambassadeur d'Italie l'ambas- sadeur de Itûumante Vlavesco, chargé d'affaires de Roumanie gouverneur de la Baaque de France TniéBRUt, ministre plénipotentiaire Maellnald, ministre d'Autriche BischoH, conseiller à la légation d'Autriche Vioavf, attache à la légation d'Autriche Friedïng-er, secrétaire de la légation d'Autriche Fontes, chargé d'affaires d'Allemagne Le Breton, ambassadeur de la République Argentine Mendès 2éalf chargé d'affaires du Portugal Paul MLlioukofE, ancien ministre des Affaires étrangères de Russl* le vicomte et la vlcoiatease Curial le colonel Bie&aïmé de la Motte le baron Louis de Vaufreland la comte Adalbert de Huater le vicomte de Fiers.

Hier matin, dans le grand salon d'honneur de la légation, portrait du roi- Alexandre avait été recouvert de crêpe. Au-dessous de lui, et sur la cheminée, une icône avait été placée, encadrée de bougie allumées et, au milieu de la consternation de tout Je peraonnel, le défilé des visiteurs a continué. On relevait parmi les signatures celles de MM. Pîerre Lavai, ministre des Colonies GeoTges Rlvollet, ministre des Pensions Mme Paul Dupuy général Nolîet, gTincï chancelier de la Légion d'honneur le métropolite Eulogios, archevêque des Eglises orthodoxes russes en Europe le grand-duc André de Russie MM. Germain-Martin, ministre des Finances Iangeron, préfet de police Straus, ambassadeur des Etats.-Unis; le contre-amiral Rien M. Clark, ambassadeur d'Angleterre la princesse Sixte de Bourbon-Parme; M. Thomas A. Le Bretoa, ambassadeur d'ArgenUne; le général Lagrue MM. DonatGuigue, procureur général Fernand Bouisgon, président de la Chambre des députés; Gomien* procureur de la Républlque le duc de Brogîie, de l'Académie française M. Moret., gouverneur de la Banque de France le baron Edouard de Rothschild le duo de Montmorency Mo René Dounrtc, de l'Académie française, et Mme Doumie; MM. Ooswald, ministre de Lettonie |*lemmlag3, ministre de Suàdej

le comte de Martel, ambassadeur de France Rajaivangsan, ministre de Siam Justin Godart, sénateur, ancien ministre Léon Fabre, administrateur des Chargeurs Réunis le général Patey M. de la Barra, ancien président du Mexique le vicomte de Fontenay, ambassadeur de France, ancien mialstre de France à Belgrade M. Garcia Calderon, ministre du Pérou Mme Paul Deschanel M. H. de Maïleville. ministre de Monaco le colonel Lahm, attaché militaire à l'ambassade des Etats-Unis la générale Ndllet MM. Jules Laroche, ambassadeur de France à Varsovie Jean Hennessy, ambassadeur BflLqnKe, ministre de Norvège, et Mme Rachke la grand rabbin Ovadia MM. Othvandeman, ministre d'Esthonle Gaiston Rageot, président de la Société des gens de lettres Blmile Moreau, gouverneur honoraire de la Banque de France le prince Alfonso de Bourbon le prince Carlos de Bourbon HM* Charte a Laurent, ambassadeur Simon Patino, ministre plénipotentiaire de Bolivie; Mayard, ministre plénipotentiaire d'Haïti; Butter, consul général de Tchécoslovaquie le colonel de la Rocque les représentants de la Confédération nationale des Anciens combattants et victimes de la guerre des groupements d'après guerre et d'ancien* combattants de l'armée d'Orient des différents groupements yougod&ves et balkaniques de Faris, etc., etc. L'EMOTION A PARIS

Une minute de silence

à la Bourse du raleori

Afin d'associer le monde de la, Bourse des valeurs au deuil qui trappe si tlouiDureusflment la Tougoslavie et la France, une minute d'Immobilité et de silence a été observée pendant la séartca d'hier à la Bourse.

Le. négociations ont été suspendues pendant une minute de 13 IL 30 k 13 b. 31.

A la chambre de co-

M. Henri Qexnler, prfisïiî*nt d. la Chambre de commerce de Paris, a. adressé au ministre de Yougoslavie la lettre suivante

Pr^fondécieiH imv* et Intimés t»r l'abomîmiblB attentai qui vtent d'enlarw A 1a Youçosl&Tle aon llltutre rot et & W Fi-a&ee un grand ami, le présidant et les m^mbrta de la chambré de commerce de Par La ouï l'honneur de tous de Il tiie-n préa*titer i Sa ïlâjesté la. reine l'hommage de leurs vives et dûuloureusej coaidoléanrea.

Jft vous prie de transmettre ausfil l'rade cas «tntlmitûts »oi membres de la famille royal» ainsi qu'aui membraa du ïouverûfciûéiit.

Veuille *irrfer. moneitisf le mintatra, avec notre particulière sympathie en cette trafiqua te ma haut* cofMiuertîïon.

EmonTsntu manifestations

an Palais de juitka

M, Eugène Dreyfus, premier président de la cour d'appel, a tenu A aaso cler le palais de justice au deuil national et, hier matin, il a prescrit par circulaire la suspension des audiences pendant un quart d'heure.

A la cour d'aitiie*

Avant que commençât, hier, devant 1e jury, un procès sensationnel, le président, IL Peyre, avant que l'accusée eut été Introduite doua la «aile de$

débats, vint occuper son aiege et prononça avec beaucoup d'émotion ces parole.5,.

ManseiHe, vient de coûter la vie à un chef d'Etat étranger, ami de la France, ainsi qu'à un ministre dont le nia a déjà été tué au front, *n 1&15, en accomplissant ,$on devotr. Je vous demande par conséquent, en signe de tristesse et de deuil, de lever l'audience. L'avocat général, M. Louis Gauâel, dressant alors sa haute stature au siège du ministère public, jeta 4 «on tour oea fièrea paroles

Un crime tbomîmabîe, meeaieura, vient d'être commis sur notre sol par un étranger. Je Balfte ttes baa le g]frrieux souvenir du souverain disparu et la nobl6 mémoire du présldent Barthou qui fut, à plua d'uae reprise, garde dw Sceaux.

La bâtonnier Emile de Saint-Auban, du banc de la défense, tint A s'associer aux paroles prononcées et termIna par ces mots

Noue sommea toiw d« Français et n'avons qu'un seul cœur de Français. N'oublions pas que du sang verse doit Enfin, M* Rocher, avoué, prononce quelques paroles au nom- de sa corporation et l'audience fut suspendue* A la première chambre

IL Laroque, président, qui occupait le siège de Il première chambre, a prononcé une courte allocution Un odieux attentat, a-t-il dit, a coûté, hier, la vie*à un souverain fidèle ami de la France le roi Alexandre est mort au moment où, mettant le pied sur notre sol, il devenait notre hôte le président Barthou, qui venait de le recevoir au nom du gouvernement, ut mort à ses côtés.

En présence de ce tragique événetermes assez vigoureux en présence de ce deuil national, l'audience est suspendue pendant un quart d'heure. Et il en fut ainsi après que M. Carrive, avocat généra!, et M" Marcel Pournin, membre du conseil de l'ordre, eurent également prononce quelques paroles pour associer Je ministère public et le barreau au deuil de la nation.

Au tribunal cWil

A la première chambre du tribunal civil de la Seine, M. Frémicourt, présldent, a prononcé les paroles suivantes, M. C&v&lda, substitut, occupant le siège du ministère puhllc et M* Aubépin, ancien bâtonnier, étant 4 la barre dea avocats

La Yougoslavie et la France, unies dans un double deuil, pleurent aujourd'hui un grand roi et un grand patriote. Notre douleur est d'autant aasassiné sur le sol français, alors qu'il apportait notre pays le message d'indéfectible amitié de son peuple. Ptut-être la mort, qui a surpris M. Saouls Barthou en pleine activité, ne lui a-t-elle pas paru trop cruelle, puisqu'il est tombé, comme son fils unique, au service de la patrie Au tribunal de commerce

Au tribunal de commerce eut lieu la même suspension en signe de deuil, après une allocutlon du préaldefit, M- Piketty.

LES CONDOLEANCES

DE LA VILLE DE PARIS

M. Georges Contenot, président du conseil municipal, vient d'adresser cette proclamation aui Parîsiena

son hMe et la capitale s'apprêtait à. acclamer en lui J« combattant de la Grand* Guerre, l'tmi de 1a France, 1* cherreux de ThàroTiiuft peupla yt>ne»»l&v« auquel nous unissent des liens si anciens et el L« 'nobl« jwuwaln lent de tomber vlctlma du plus exécrable attentat,

parla s'Inclina reflpectueu&énMiirt flBfant îet dépouilla du roi-martyr, ainsi que devant cette de M. LouIb Barthou. notre ministre doa Aflairw ^li-ftngfcras, îrappé motteilflment 6 ae-s cités.

A l'SmTnensa douleur de la Sa. Ma^mr* la reins, & la proionde affliction d» Bel- lion parisienne a'aaaoele de tout son etcur Georges CoNtïn&t,

du «ww«EI municipal,

ïnr-iê, Je 19 ocL

Le président du conseil municipal, accompagné de M. René Giïlouifl, conseiller municipal, secrétaire du conseil, se parti pour Marseille, afin de »ahï«r, au nom de 1a Ville de Paria, la dépouille de Sa majesté le roi Alexandre. AvaM de partir, M. Georges Contenot s'est rendu au cimetière de Thlala et a dopoî4 aur les tombes des soldats yougoslaves combattants de la Grande Guerre, les fleurs pr&parépg pour la réception de Leurs Majestés le roi et la rein* de

UN SERVICE FUNEBRE A PARIS Hl«r*matiût à l'é^ïlHae ruaae, un mervice funèbre a été célébré pour le r«po* de ràm& du roi Alesandre P*.

Ce service fnnèbr* était Par la Fédération des unions militaires rusm i rétratiger, l'Association centrale des volontaires nlsaes, par le Conseil dea coaaquea et par l'Union de la marine militaire. Le métropolite Yelogul a proaoneé un discours consacré à cet événement tragique.

La légation 'yougoslave était Teprosentie par son secrétaire généntl, M. Ghwrgavltch. Parmi le» peraonnalitêa présentes, on remarquait le* grandsdueg Boita et André d« Russie, le prlnoa Gabriel de RumJ*, le général ¡ :Miner, président des associations rua«CB M, Maklaltoff, aneien amhassadeu de Russie; M. MiiioukofT, ancien ministre des Affaires étrangères de ïtussio, LA QUESTION DES ETRANGERS M. Bl3carre, conacHler municipal du quartier de la Chauaaéô-d'Antin, vient d'adresser la lettre suivant* au préfet de police

« Au moment où Par*»» et I* pleurent le fui-preux $ou, les battes d'un aasaaaitt étranger, 11 Ti'wt pu un Françaia qui n'apprendra avec tristesse Isa mesures tr-op lapées dont JanLs«ent 2as Les du marché du travail portent à notre eonnalawuice que. pendant la derntère de «ptembre, 2.aU travailleurs itïangtns ont été (ntroâuita oEficéa de placement ont woeurê un emploi SUA travailleurs étrarnsera résidant dana le 1* total des opération* de main" d'eauvre s'4Wve à. 3JS3. Enfin, îes serirtcea, bureaux, et centrales d» l'imralgnitiDn du du Travail ont constaté que, cette semaine, 0.^18 travailleur* «rangera font en France. Je ne maçonnais pas la distinction h faire entre les étrangers indésirables qui rôdent dan» Paris et les vrais tr&vftiHeyrs. Toutefois, devant lu crlma abominûtto Mtdeulllant uni nation aUJée depuis les heures trafique» et la crise de chômage dont aauffrent les travailleurs français, il apparaît comme lndlapejwable de prendra et emplois la part do travail qui leur «flt da >̃

La démolition

des îlots insalubres L'unénKteikiaitt d«« qu»rti«r*

Noua avons Banale l'œuvr* pourauîv(e par M. Viiiey. préfet de la Seine, en collaboration avec le con&ell muni- cipal, en vue de la démolition des ilote. tnsalubrea et lea conditions dans lesquelles sera poursuivie l'opération, jeta qui se rattaohent à. cette oeuvre anclena quartiers do Pans,

L'îlot n" 3 wt: situé dana Us quartiers de la Sorbcnno et de Saint-Victor, .Ion ftflsaimisPBiaent a été étudié depuis Sûïigiempe par la Société d'études urhaines, constitués eoua l'égide: de la Régie immobilière de la Villa de Paria &t qui avait présenté un, projet tr&J espaces libres et dégageant c*» joyaux d'aj-chitecture que constituent les églises Salnt-Sëverin et Saint-JultenJeUn crédit de 60 miîllonB a*t consacr* cette opération.

1/îlot Il'' 6 est situé dana 1e quartier des EpJneltea Il a été déjà largement à bon marché entreprise par l'Office municipal et par tes constructions d'h&Dltations faites par îa Ville de Paria elle-mîma, entre la rue de lu Jonquièra et l'avenue de Clichy, pour la réalisation da son programme de logements.

La somme de B0 million* que l'administration canaa-crera $ Cafte ©ptr&.tiott permettra, de poursuivre activement Va»aInlB3*m«nt de ce quartier et de, (aïre disparaître quelques-uns dea baafonds de Paria iea plus pittoresques, dont le maintien n'aurait d'intérêt que pour Ita films Un amfaia^emezït partiel d« l'îlot «' U a été étudié par te société pour l'aadehageTnent urbain d'îîota insalubrea et la société de gérance d'Immeubles muni- délimité par le quAl les rue» des Nonnainn-d'Hyèrea, de Jouy et ]'*col* les sociétés d'études sont déjà en poisesslon d'optlona pour la majorité dee immeuble* intéressés, dont quelque* outres appar* tenant déjà il 1. Villa qui les a expropriéa à l'occasion de la construction du Métropolitaln aous 1. quai de i'Hôtel-d** Ville.

L'opération «omport* réiarffiawnaent à 20 mètres de la rue des Konnainad'Hyèroi qui constitue un'6 vole de circulation importante entre 16 boulevard Saint-Germain et la rue de Rivoli à leur origine. Elle permettra de dégager l'hô- tel d'Aunaont, atonunwnt historique aux belles lignes que la Ville da Parla blblîothfcquo. ^administration cette opération.

M. VJll*y entend également poursuivrt 1e travail déjà commencé daas lilot Insalubre B.' 1 qui eat le plu. important de Paris, en cûo«aeraiït à. cette opération une «onamç de 100 millions. Vnc de millions d'autre part affectée à l'aesainiasement de mot n* 11 situé dams le quartier du Père-ïiftch&lae, opération amorté* depuis lonçteSûl» par la création d'un plite au plante entre la rue des Egl&ntiara et le pas&age Rivière. La Ville de Paria a déjà Acquis clan» cette. légion un «Kttftln oomfc-re d'Immeubles tant pour la. création du plateau planté que pour le prolongement Hlnfln, une somme de 1T mniloiia sera coneacréo à l'assj&inl Moment da l'îlot t.Son de M. S&lom, meurt, de la tuber' culoeeP 450 à 000 personnes par an. Ceat là, on la sait que M. Robert Boa a, suggéré de créer « la cita interdafia laquelle, expliqua la concilier du

Vil-da-arâce, les travaJUaurs d. ¡'prit pourraient non seWement trouver à lep prix extrêmement modéré» d«B appartementa confortables, clairs, aérés, adaptés a leur jjrûfesalon, c'està^iire aveo ate-ïlera, atudioa, laboratoires, bureaux. etc., mais encore tout l'existence- et d'aider à leur travail: bibliothèques, Baltes d'eicposltlcms, de spectacles, de conférences, d'audUîona, ervïceâ de recherches, d'informations, de documentation oU de propagande. écoles et jardiaa d'enfants, centre méditai, diepensaire, clinique, etc. Telle est l'œuvre d'un si haut tnt6rét pour l'hygiène de paria, dont les bases et dont 16 conseil municipal de Parie, a la sutte de l'exposé si consciencieux de M. âoélaîld, a décidé la réaJiaation. EUe vaut d'autant pfofl d'être aoulign.ee qu'en dehors de l'util* lutte contre le chômage, eUe tend faire disparaîtra un. des lèpru da Paria.

UNE SCENE DRAMATIQUE

DANS UNE CAGE A TIGRES Un dompteur «t attaqua par deux ci. et* fauvH qui bUiMot vriitrament Angoulême, 10 octobre, (dépr P. P.) La représentation donnée à Jarnao par un cirque se terminait par le travail de six tigre* présentés par la domptaur Trubka. L'un dea animaux, Bengali, ne fit pas ttop da dlfûculte* durant lea promiera à un moment donné H na voulut pu regagner *a place et refusa d'obéir aux ordree do son dompteur, tl prit aoudain à pleins gueule le rouet que brandissait celui-ci quL dana le violent effort qu'il :fil pour arracher le fovet des crocï du fauve, perdit l'équilibre et vacilla. A ce moment l'un des" airtrw tjgr*a qui se trouvaient Juché* sur le. escabeaux a&uta terre et, s'élançant derrière le dompteur lui mordit Ta cuisse droite. Le dompteur rùula sur la aol et 1es deux fauves oN jetèrent aur lui-

Trubka ae défendit de ion mieux à coups de poings -et coup- de pied. M. Court. âlrectenr de rétabllsaemant et deux palefrenier. parvinrent cependant iL le dégager et à la sortir de la couvert de aeng. 11 a été transporté à l'hôpital où mw joun p&ralMant en dan- ger, car il n'a pas reçu moins de dix* tmit bleairures.

Un jeune homme tné

(fiin coup de faiîl par ion pfcre AmteM, 10 «tottï* idép. Petit Partit*), Albert Maason, quarante et un «Cl, entrepreneur de îjattagfts à MemllSalnt-NiCAtse, dont îea affaires pérfclitent,. vivait en mauvaise Intelligence aveo son flls, Albert-Gilbert, vingt-trai» ùûs, qui, dernièrement, oatra au corvice d'un autre entrepreneur da batMine, lôfsqU* non père, arrivé tard dan. lu oeirée, et pria de fcclg«m, »'gmt>u»qua dans une plècfl volflfna. Au, paesag^ de son ûls, ii tira un coup de full! a travers un -vanlataH. lA jeune homme» atteint il. la tête. tomba foudroyé. Le père meurtrier a été arrêté-

Trois enfant* fer» 1*1 «n Belgique tir un puiage à niTt»«

Bruxelles, 10 octobre (4ft>* P* Paria.) Un grava accident #st produit au. pasaafie t nlvtwi non jyard* de Hûlabeek, aur la ligne de Louvain-HaT*choot. Troî* écoliers traversaient le* voies après le passage- d'un convoI quand II» furent «urpria par ua train venant en trois eûianti, deux garçonneU et une fillette, ont été affreusement broyée.


LA VIE SPORTIVE AVIATION

LE TOUR DE PRESENTATION DES AVIONS PROTOTYPES La» quatorze appareils n'iranl p*t «n EipBgne. au Portugal et »u Maroc Perpignan, 10 octobre (dép. Havns.) A la suite des incidents d'Espagne et d'une décision prise ce matin par le ministère de VAlr, la Fédération aéronautique de France, organisatrice du Tour d'avions prototypes, a décidé de supprimer les escales dEap&gne, du Portugal et du Maroc h. partir de vendredi. L'Itinéraire sera donc le suivant

Vwdredl Perpignan, Toulouse et Samedi 13 Pau, Biarritz et Bordeaux

Dimanche Il Bordeaua, AngouWtn* et Toura

Lundi 1S Tourg et Pari» (Orly).

La. diatance à couvrlr par les que.kilomètres. Une tempêta retarda le départ des appareils de BqzÎc»

Perpignan, 10 octobre iàé-p. P. Paris.) En raison de la violence du vent nord-ouest, ]ea avions prototypes participant au tour de présentation ont dû différer leur départ de Beziera, où règne une tempête.

Ds attendent une accalmie pour venir à Perpignan,

rand, le Caudron Rafale, plloté par M. Trivter; il a effectué le parcours en 1 h, i

ANDRÉ BA1LLY

EST SIGNALÉ A ORAH

Cran, 10 octobre {dép. Bavas1).

L'aviateur nancéen André Bailly, qui effectue un voyage de propagande, a atterri à Oran-ïa-Sènta à 15 h. 30, ayant décolle de- Casablanca à 10 h. 40.

HOCKEY

LES MANIEURS DE CROSSES VONT DISPUTER, EUX AUSSI LEUR COUPE DE FRANCE

La Coupe de France de hockey va être disputée cette année pour la traifilon» fois. il est possible que plus de cinquante clubs s'y engagent, ce qui dénoterait une progression eenatbl* de ce sport dont lea pratlquants sont restés d« purs amateurs.

tlon dea rencontres, Cependant, pour lôa trois premiera tour* qui auront lieu cembre, et cela pour évlter des frais axces8t(3, les matches seront répartis da façan à éviter les déplacements lointains. De plus, les équipes ayant joué lee quarts de finale de l'année dernière sonfr exemptes de toute rencontra Jusqu'aux huitièmes de finale.

BOXE

UN CHAMPIONNAT DU MONDE SE DISPUTERA LUNDI A PARIS Marcel Thil mettra son titre en Jeu devant Canna Io Caudal

Cest le lundi 15 actobre, au Palais des sports, que Marcel Thil, champion du monde des poids moyens, défendra son titre contre son es-camarade d'en- traînement Candel,

d'ailleurs déjà fait naître bien des polé3olqu«a, mais les deux boxeurs paraissent bien décidés à oublier qu'ils ont le

même manager, AIez Taitsrd, et à se battre avec conviction, La parti* sera rude, surtout pour Candel, qui sait bien que le résultat de' ce match capital décldera de non avenlr.

Alex TaltariJ s'est volontairement privé de diriger reatramemeût de ses deux élèves dans un souci qu'il est facile de comprendre.

DEUX BANQUETS DU SALON SONT SUPPRIMÉS

En raison des événements tragiques qui viennent d'endeuiller la France, le banquet de la chambre nationale de commerce de l'automobile, qui devait avoir lieu jeudi dans les salons du Palais de la Mutualité, soue la présidence de M. k&moureux, ministre du Commerce, et celui que l'AutomobileClub de France- devait organiser la aamedi 13 octobre en l'honneur des délégués des clubs étrangers et régionaux n'auront pas lteu.

BULLETIN ORPHËONIQUE Le Le Soixantième du la Sirène, C'eat un aplfrniida concert de gaia que noir* grande f»ûfare parisienne vient de donner en interprétantsement de Llazt aoa préludes, l'ouverture SynXHhonie iTtftcheVêe, de SctUibftrt. «t. enflnh de qui termina on ne plus dignement raudiucm instrumentale du» les artistes de la Sirène, aprèa un ciipiûux. travail préparatoire, peuvent classer psrûû les élus artistiques. Artistique notamment 16 pupitre des huglea dont la longue broderie modulante festonnait joliment d'une fine dentelle le grand thème Joué si poaément, et aussi par lea trombones, et il on fut ainal de touL

M. J. Ed. Bar&i recueillit les chaleureux bravos de le. belle assistance qui se presea.it au Palais de la mutualité.

Les chanteurs luxembourgeoissaiant encore ce programme par une série de grande et petita chc&Ul-3, judicieusement choisis et longuement étudiée dans la belle malle gothique de la place d'Armes de Luxembourg. Avec non éoers^ua directeur, K Kowalaki+ cette chorale de deux cents «xécutsjits entendit aussi le, chaleureux plana eur sa délicieuse musique de la Reins des (Ki»6ctro!ji) et de Garde tan FfB«r, du poète Noponey, de glorieux lnémolrËi La Cour des miracle s (Léo Delibes), les PScJieura d'Islande {W«yt3Î, 1!il Petit Mitron., du président Henri Février. £eux chansons populaires françaises, Marché des rais. Gai mon valet savant arrangement choral de M. Kowalskl, furent autant de auccèg ob 1e choral put déployer aes de force, de douceur et d'ititarprétation epêclale aux eoctétéfl nor-

MM. Dlderlch, ThLU et KowaJakl peuvent rentrer fiers parmi leurs concitoyens, et s'écrier. avec chanteurs disciplinée « L'honneur.

Une quantité de notabilités du Tiioni* Tiarlflm entai ref Se la muni cl pal! té, de la du monde littéraire, musical, militaire, du clergé, d&s fédérations, de la grande presse (dont l'Intransigeant j qui patronnait), de 1* presafl orphéonique, dea déléguéa des société musicales de Paria des environs, formait Un brillant parterre devant l'atti- rante « Sirène

Des dijcaura furent prononcés par MM. Février, Piot, Diderlcîl et Pu-CI-1 les aident de la Sirène, notre ami Deltna*. parole» de VL Rivoire^ fut Exécuté par pîua de trois cents exécutants et termina '=DANS IMMEUBLE NEUF== 20, rue filfcîen-David i PARIS IXVI^') (boutiques A louer! avec sous-sol, sans reprise,

LU CUISINE ET lA TABLE Chérie-nu g c£ prenait les eaui à Aix- la-Chapelle; Jeanne d'Aîbret at refaisait annaeliement une beauté té auprès de quelque tiède source pyrénéenne Mme de Sévigné avait une maison à Vichy; la duchesse d'Orléans préférait Spa, et Dieppe fut mis à ta mode par la duchesse de Serry.

Lcs cures de repos et de delà sèment ne s'avèrent donc point une nouveauté. Ce qui est neuf. ce sont nos démocratiques vacances pour Wat le monde.

Il existe une certaine différence entre Us trains de pJalglr partant, de nos jours, bondés pour les côtes on la montaga* et fes huit ou dix carrosses (avec leur charge de nobîes dames) qui, au temps de Marie-Antoinette, fil-lent vers le début d'août dans le stas des Vosges ou de la Bretagne

Je crois que c'est le sympathique philosophe Socrate. à mofn» que ce ne soit AI» ciblade, qui a dit qu'aimant s'instruire sans cesse il évitait les campagnes où arbres ni champs n'avaient rien à lui révéler Confondre l'esprit antique et la Joie qu'offre un paysage grec avec ses ruines, ses cyprès et son Implacable ciel de turquoise est. par conséquent, un leu es«i arbitraire.

Au fond, 1'amour de la nature est presque aussi neuf que les vacances et», la fourchette. dont l'emploi ne se généralisa pas avant et encore

T'ai vu mo\-wtmt. vers ia Rn de l'autre siècle, dans des fermes et des maisons de pêcheurs, des tables aussi bien dans le Midi que dans l'Oust où la fourchette manquait complètement et Où l'on m connaiasaLt que la cuillère et couteau: l'homme sortait le sien de aï poche au moment du repas et 1e ménage en possé-

datt deux ou trois autres pour découper la viande et le pain.

Mais il ne s'agit pas du couvert d'autrefois et le reviens aux séjours recherchés au bord de rOcian, daas la foret ou au pied des Alpes. Les Romains aimaient beaucoup se baigner dans la Méditerranée, Il fallut cependant l'avènement de JeanJacques Rûusseâu pour mettre la la mode te goût du naturel dans le paysage. En se plongeant dans les vagues, on avait la 3ensation de retrouver des lottes tout comme en buvant l'eau de Plombières ou de Bourbon-i Archambauît. Néanmoins Boileau écrit à un ami c Les eaux m'ont fait le plus grand bien; elles m'ont fait tout sortir du corp3. excepté la maladie pour la- quelle le les prends.- >

Pourtant, beaucoup de gens du monde montraient une confiance quasi illimitée dans les traitements de Bath en Angleterre, en Allemagne, etc. Mais l'Idée de faire un trajet à pied, à cheval ou en voiture, dans le but des chênes, des peupliers, des marronniers. Une de. rochers, une colline, des prairies qu'aupa" ravant aucun jardinier n'avait pu .soumettre à son esthétique et à son sens de la mesure, n'était venue dans le cerveau de personne avant la publication de certains romans anglais et les méditations du dlèbre ami de Mme de Warreus.

Tout prés de Paris, jadis c'esb-â-^iire pendant le règne de Loula-Philippe, les eaux d'En-ghien connurent une grande voque. Ce qui n'empêchait pas les humoristes de l'époque de s ta moquer copieusement. Alphonse Karr. entre autres l'acteur Pulet, raçônle-t-îl. d'une mafgreuT ïitrême et neurasthénique au plus haut degré. suit le conseil de son docteur et s'Installe dans la petite ville d'eaux de la banlieue nord. « Perl.t se baigne, se baigne et n'engraisse pas il se plaint au docteur. Oh mats monsieur Perlet, il faut de la persévérance, il faut e peu de temps

Balgneî-vous, monsieur; baigMS-vous et vous engraisserez.

Mais un jour que, conformément aux conseils du docteur Boulaod, Perlet était dans sa baignoire, il entend parler dans le cabinet voisin et reconnaît la voix du docteur,

Certaine méat, monsieur, disait le docteur.

Mals, répondait l'LnteHocuteuç, j'ai beau me baigner. le ne maigris pas. le crois que je suis plus énorme qu'a mon arrivée.

Ah mais I monsieur, d faut et la persévérance, il faut du temps i Baignez-vous et vous maigrirez.

Perlet se leva effrayé* jeta un regard sur lui-même Il lui sembla qu'il avait maigri. Il se précipita hors et son bain et s'en- fuit V. A Gonesse, on arrête qqfctre malfaiteur! qui occupaient une auto volée PontoÎ36.10 octobre (dép. Petit Paris.) Les gendarmes de GoneBse arrêtafent, hler soir, rue de Paria en cette localité, quatre Individus suspecta qui avaient été vus descendre d'une automobile en panne à la nuite d'un accl.dent. Celui qui semblait être le chef de la bande, un nommé Jean ILceuillette, vingt-trois ans, sans domîcHe fixe, déclara qu'après avoir volé une auto à Lille, il avait projeté de 8e rendre à Parla avec ses trois compagnons Julieu Vlcagne, détnardeur, Paul B&utignleflt et Léou Li&onard, ajusteur qu'il affirma avoir rencontrés par hasard. Lœuilletie avoua en outre être l'auteur du récent cambriolage d'une bijouterie de la rue Saint-Sauveur à Lille, mais Il que !en compagnons n'y avalent pris aucune part. Ces quatre individus, tous repris 3e justice, ont été mia à lation du parquet de PontoJae qui les UTi à Ulle. tll IStlVUNB Il. 1. 1. 1. 1.

L'usine à gaz de Saint-Mandé va faire place à deux squares On quel merveilleux parti la Vïïïe de Parte a tiré de 1a démolition de l'ancienne usine à gaz de Vauglrard. Sur mon emplacement, sur l'initiative du regratté M. Adolphe Chcnoux, été créé un jardin admirablement dessiné, offrant à la fois l'aspect le plus pittoresque et 1e plus séduisant. On a très heureusement mis à profit le dénlveldu terrain pour créer autour du nouveau square toute une suite de terrasses aux murs fleuris et où dea peryolaa mettent, avec leur engulrlan- dement de fleura, la souriante vision des jardine de la Côte d'Azur. La démolition de usine à gaz de Saint-Mandé. qui libère une surface de 15.930 mètres carrés, va donner lieu à la même intéressant» opération d'urbanisme et ajouter pour la gai et l'hygiène de L'agglomération de nouveau* espaces libres verdoyants et 11 eu ris à ceuj dont s'Enorgueillit la capitale.

M. Louis GéH3, qui a été {'artisan de cette belle œuvra, a bien voulu nous donner quelques précisions sur le. ceditions dans lesquelles elle va être réalisée.

La nécôiaité de conserver plusieurs voles publiques iL circulation intense, qui séparaient lea diverses parties do l'usine disparu noua at-il dit, n'a pas pertuis d'envisager la réalisation d'uns seule vaste promenade centrale et l'tnssmbltf de la sur- face réservée aux espaces librea a dû être réparti en deux parcelles. Un situé entre le cours de Vïncenncs et la rue de Lagny, un autre entre les rue. de Buzanval, de Lagny et des Pyrénées, ont été ainsi affectés à la création de square Ces deux emplacements doivent être environné* par d'importants groupes d'immeubles construits pour le compte de la Ville do Paris et dont plusJeura wnt en vole d'achèvement.

Un aménagement, spécial a été établi pour ces deux terrains mats les deux projets se complètent harmonieusement l'un l'autre.

Le square prévu entre le cours de Vincennea et la rue de Iiagny, poursuit M. Gêlls, aéra affecté à l'Usage de terraina de jeux. D'une superficie de 3.0W mètres carrés environ, 1] aura. un ajuénagement très «impie, adapté à sa forme rectangulaire. Une seule platebande de verdure assez large est envi. sagée le long de la grille, encadrant un vaste terre-plein où les enfants et les jeunes gettâ pourront s'ébattre à leur aise. Une ligne d'arbres de haute tige sera plantée tout le long de la platehande dans chaque Intervalle aera disposé ua D&.&C, à.63 quiaconcee seront plantés aux extrémitée nord et sud du jardin.

Le second emplacement, d'une superficie beaucoup plus Importante (12.300 mètre. carres environ). a la forme d'un quadrilatère Irrégulier. II sera OCtUp* dana sa partie centrale par une pièce d'eau de mètres de diamètre. A l'ouest, en bordure de la rue de DuzenvaL un pavillon de musique auseeptlble de servir également de. manifestations théâtrales de pleln air sera entouré d'une salle de verdure. A l'est et dans le prolongement du bassin s'étendra un tapis vert, tandis qu'à l'extrémité du dans l'axe de la composltlon, une fontaine de fleura mettra une note originale et gaie et contribuera à la beauté du aite.

Au nord du terrain, une partie en retrait sera aménagée à l'intention des petits enfanta, et comportera des bain. de sable et une patinoire de S6 mètres de "longueur environ, qui leur permettront de S« Uvrer à leurg jeux favoris. En outre, le grand square e&m pourvu d'un abri pour le Public comportant en ailes un locai pour le Jardinier et un dépôt, d'un pavtlloa marchand combiné avec des stallea de water-closet et d'un pavillon de garde. La dépense prévue peur ces divers aménagements est de franc&

CLÉOPÂTRE Robes et manteaux de 50 fr. 35. Bd de Strasbourg !'«m à l'occasion de sa

SEKSATIDHHELLE OUVERTURE les 12, 13 et 14 octobre CHOIX IHCOMP»!>ABLE

or Bd JSonn* NouvtJI«* COUTURE FABRIC PLUS D 'INTERMÉDIAIRES Tout est vendu au prix de gro. Un grand choix de at*nta*tui dan. les plia oeaiix tiseui, aoubiêe de crtpa de Chine, evbc Il cot de TC NOTRE BCT

Vendre beaucoup à petit bénéfice grâce A zioÏtq fabrication et liotre vente direct*. Vous réaliserez £U G/Q rut vos achats de Ch&tofcn-d'Esn (.3* étage).

Ouvert dimanches et fêtes foute la journée, 0 ̃CnM.f.ArventeHe.Ph.irni.luZOl, Vltnan Tl.r tnfrtth-tt-niTT.-OFWO


Une requête

des commerçants parisiens au préfet de la Seine

Elle a l'appui du président du comail raunicîp&l

Noua rendu hommage au* inpréiet de la Seine, en vue de faciliter aux contribuables de bonne foi, qui témoignent de leur bonne volonté, de s'acquitter de leurs Irap&bs eu retard, ce qui a réduit au minimum à Fart? les ventes sur saiCe bon esprit, si heureusement inspiré pa,r des considérations de bonne administration sachant tenir compte des circonstances et des difflouftês Qu'impose à chacun la crise économique, va trouver une nouvelle ûcctusiooi de C'est donc en toute confiance que nous nous faisons l'éctwi auprès du préfet de La des doléances de nombre de COlimnergantd qui nous ont écrit au sujet des cottcesBlona donnent lieu au paiement d'une taxe annuelle d'étalage ou de terrasfie. Les modalités de paiement et le montant de ces taxes sont déterminéa par un arrêté préfectoral du 31 décembre Cet arrêté prévoit le paiement annuel et par avance de ces tassa dont 38 taux eet parfoia asaeï élevé, notamment dans certains quartiers. Or Co paiement doit être effectué en une seule EoLi et, s'ajoutant à d'autres échéances, gêne parfois considérablejient le Commerçant qui y est assujetti. LA crise n'a f-it cette gêne. Cette situation h, d'ailleurs déjà, retenu l'atteatiûE de M. Georges Confcenot, président du conseil municipal, si attentif à tout ce qui întéresBe le toonde do Commercé et les contribuables parisiens. M. Contenot a, tî'allleur*, suggéré un remède. Il a demandé au préfet da la Seine de faire étudier par services la possibilité d'accorder mus. commerçant qui en feraient la demande la faculté de me libérer en quatre paiements trtnj-e&trlels.

Leur effort financier, le le prédent du conseil municipal, serait moins péntble puisqu'il serait échelon' ne eur l'année entière sans que, pour cela, l'intérêt de la Ville de Paris soit en rien lésé. Il apparaît, en etlet, que tout au contraire, ce régime serait de nature à épargner à l'administration l«& pourparlers souvent longs et infructueux Qu'elle est obligée. &.V&C le régime actuel, du fait de l'esprit de bitnvellcommerçants débiteurs. Tout milite donc en faveur d'une rétorme qui se réclame à la foie des nécessités des circonetances actuelles et qui, tout en donnant satisfaction aux commerçants, ne saurait laser en rien les intérêts de la Ville. A. VEUX. La meurtrière de Courbevoie et son mari ont succombé Noua avons relaté le drame qui s'est déroulé l'autre soir, 21, rue BaJlaf; à et au cours duquel Mme Hfcine Hourdon^trentfr-six ans, ouvrière d'usine, a tiré sur son marl Lucien» trente-huit ans, mécanicien et s'est ensuite logé une balle dans 1a tête. Transportés l'hôpital communal, le. deux époux y sont décédés la nuit L'enquête ouverte par M. Vuiègue, Jalousie de Mme Honrdoa avait été uniquement éveillée et entretenue par des racontars perfides.

La création de l'avenue de Verdun Une enquéte est ouverte à la mairie du XI .or un projet d'achèvement de la place du Combat, d'ouverture de l'avenue de Verdun, entre le quai de Jemmape* «t la place du Combat, ainsi que d'une vote nouvelle enlre l'avenua de Verdun et la me dea et <3'*Ittr=gissement. de la rue dea Ecluaes-BaintMartin à son débouché sur le quai de Jemmapea.

APRÈS LE TIRAGE DE LA LOTERIE Lundi, veille du tirage de la deuxième tranche de la loterie de 1934, L'afflaence au pavillon de Flore avait été grande. Les derniers billets ,s'enlevaient avec rapidité- I/affluence se renouvela hier et nombreux furent les gagnants qui, dès 9 heures du matin, se présentèrent aux guichets.

M*<» k bénéficiaire du lot de 5 millions restait inconnu on savait seule- ment que le Wllet avait été vendu & une grande banque de Parla.

Les friands du bonheur des autres ut Ils se pressaient comme d'habitude à l'entrée du pavillon de Flore en groupea compacta eurent tout da même a se mettre c sous la dent !Il l'on peut dire, des. gagnants d'impor* tance. On vit d'abord trois charmante* midinette» et le mari de l'une d'elles, un chauffeur, qui venaient toucher un. cousettes d'une grande maison de couturc parisienne. Le billet avaik été acheté dans un bureau de poste. Un trio plus pittoresque se pré- senta ait bureau de M. Congnet: une concierge de la rue de G&rgnvie, accompagnée d'un retraité pensionnaire des Petits-Ménages et d'une voisine. La brave femme avait acheté, de Moitié avec le retraité, le billet série 18, qu'elle refusait presque de montrer aux guichets, tant elle craignait da le perdre.

Un autre lot d'un million fut aussi encaissé, au nom de ses citent*, par un banquier qui confia qu'il y avait un chômeur parmi les bénéâciairas. Plusieurs chauffeurs «une grande firme d'autos du quartier de Javel se firent ensuite payer un lot de 100.000 francs, à partage* entre vingt-deux personnes.

Quant aux guichets des lots de francs. 25.000 francs, 10.000 francs, Ils étalent assiégée d'une foute que la certitude d'avoir gagné rendait calme et très patiente, LA CONVENTION ANNUELLE DE L'AMERICAN LEGION VA SE TENIR A MIAMI M. Beaur«g*rd, délégil* des anciens cambuttutU et du gouvemem*at fruçai»» il quitté. Paris hier pour y a»»»ter

Hier matin, à la gare de nombreuses personnalités, parmi leaquelLes MM. RîvoJlet, jnitiistre des Pefl' 6 ions Policier, chet adjoint de son cabinet, et (rueuxh chef de son secrétariat particulier les membres du bureau de la Confédération nationale, tag préeidents des associatlqns d'andesu cambatt'anta, une délégatiûn de la caisse autonome dea anciens combattants, le général de Chambrun, une délégation de 1a F. L D. A, G, des représentants de l'Amerlcan légion, une délégation de l'U. D., ont accompagné au train transatlantique M. Victor Beau regard, commandeur de la Ijéjjlon d'honneur.: membre du bureau de la Confédération nat.itraa.le dea anciens combattante et victimes de la guerre et vice-président de t'UnLon natiOTiaîe dea combattants. $ destination de New-YorkT a été désigné pourmenter la Con Je aération nationale et le gouvernement français la Conven- lion annuelle de l'Amer1can Legion, qui ae tient cette ancé* à Miami (Flo ride). Indépendamment da Tadresaô de iympftthls qu'il doit porter aux eom-I battants américains, M. B&au regard a été chargé par la gouvernement de re- à à l'Atneriçan Lejçion l'Invita- tion qui 1-iil avait dpjà été faite 1 le général de Chambrun, de tenir sa Con- vention, nationale de 1937 à JParifl-

Les reprise.£

A L"ATHÉNÉE Amphitryon 38

Voilà donc Louis JauvtE installé au coeuf de Le répertoire de la Corné.. die des Chanipa-ElyïÉfis qui comprend Knock, te Dici&tmti Au grande large* Jean dû la Lune et nombre d'ecuvres qui ont été à la fois goûtées par J'éîîtc et par le grattd public va remplacer sur cette scène le répertoire auquel nous devons la. Mariée du Tciiring-Ctub, Cotut de Moineau, Trlplepattç, Arsène Lupin, la Bienvenue à Louis Joiivet, dont la compétence, et et l'opiniâtreté imposetont, je l'espère, tes oeuvres qu'il Soutient et qui iOot assurément de ce qui fait l'honneur de notre littérature théâtrale moderne

Cette série d6bute par une reprise de la savoureuse pièce de Jeau Giraudoux, Amphitryon 38. Délicieux jeu d'ep,it im̃prèQûé du modernisme Plus averti, «lie non* nunène par 1'architecture de l'intrïgue et par la généralité des sentiments aux source» mêmea dn théâtre. Le quiproquo qui s'est trouve, depuis les Grecs, à la base de rant de pièces firme ici lé trait prJnctpaJ, ea noi» montrant fupiter qui, pour séduire l'amoureuse et fidèle Aiemêne, prend les traits de son mari. Que de grâce, de charme et de sitb* étante en ces limpides réplique* Que Jean Giraudoux sait donc intelligemment autmUer le vieux thème traité par tant dJau^ tres avant lui Et qu'il lui a donc dora* de personnalité, en le pafJletant de faritai- sie verbale et de mots rayonnants! La Groupe de Jouvet, du- de beaux décors de Cassandre..sert cette en la jouant avec un naturel raîBné. Pierre Renoir en Jupiter. Loula Jouvet en Mercure. Raymond Bouquet en Trempette, Le Vigan en guerrier, Paul Œttly en Amphitryon, furent excellents.

Yolande Lalon et Paille Andral ont été. comme les autres, »ppi au di es.

Quant à Valentine Teasier, si pure, si noble, si simple, jj harmonieuse, si -aie, elle est restée délicieusement la même. Et c'est un grand bonheur pour nous qu'elle ne soit pas, comme Jupiter. métamof' ptosee. Paul ReBûux, THEATRES

AUJOURD'HUI. Ow4 thëitr* des Comme H noits plaira, *le Shakespeare, adaptation française, en deux pnrtica, de ML Jules Superviellft, mùjsi^ue de Mozart, somme il août plaira, cinq actes de Sh&]en* NinoB V&Uln pare. tra demain <ianj) In de F9u.it aum comme oartenair**) MM. Mai' eod, AndrA Pernet et Le bailat suite de OttOées Km <3an»4 PAT Mil* Camille Boa et M Perfltti.

-0- OOMEiDEE-FRÀNÇAISB. M, "Deasotinef fera ra rtdtréè demain aolr dans

Of^SA-OOtMli^UE, En ralaon du national, la rftpréeeat&tlon de Pallia* et Qui n'Il pu avoir fleu mardi, Nocet âe Figaro, çui devait *tra donnée le samedi 13, jour dea obsèques de M. Barihou, «et remise au r&pdretil

-o- GAiTE LtHïQî/R Aujourd'hui matinée a b. 45, ta Veuve joynuss. -o- OHATHLETT. Aujound'hiif, A 2 h. W>, mAtîn^e de Rosé de France, a.v. Hcjger MoniQua E«rt et 1« le grand Back Mat. dlm. à 1 b. 30 précise,

avoir mardi aolr en raîaoti â<& douiou-

reux événement» de Marelle, est remtae à demain vendredi, un Il IL nTa pas été fait de nouveau service les évitée de On d'hui, à 2 h. 45,'natiiLâs de Toi c'est mot. -o- PTE-ST-MAIITIN. JLnj. 2 h. ^w, matinée prix rMultn de Pew Gynt {Orch. Aes. Conbertu Colonne aous la dlr. de M. Paul Par»y) If fr, a SE tr.). Dim. en mat, et de.. dern. de Peer Qunt,

La Vie paHtiênnt, qui remporte un éclatant sucera .au TH. MOGADOR. &T* donnée en matinée Aujourd'hui Jeudi et à li. 30 avec toute Ja brillante Interprétation du aair.

-fi- GRAND TH^ATÎtiî I>ES CHAMPS.Eappelnni que Mme Annifb«iia ter% .!le! débuta 8 la ci. Pomm* il von» plaira, donnée ce .!loir en générale.

-o- TH. côté. de Mme Marguerite Jannols, de MM, Lucien Nat st o«v|h Vituy, M, Hahlb Eenelia le le rùle du maître coq. de.. de SI. Gant 1 lion, qui sera préwnté lundi jjrwhain.

-o- t et LudmJlLa PitofJt et leur Compagnie lette esleoil au TH. DES' MATHDRINS. Ils ouvriront la saison d-etnalrt vendredi avec I* Ctmnrd. trinwiDhe du Vieux-Colombier. La première création de la lalson sera lets & prbe réduits l'uniqyç réduction consentie étant réservée aux étudiants et au corps enseignant et réduit le prix de* Dlacta au minimum que permettent là fr, fit â fr., les meilleurs fauteuil» étant à 25 fr. Location .ifl 11 h. » 19 heurefl uns augmentation.

MUSIC-HALLS

AUJOtJftiytlUI. TUéfltM da DUFrancs, 3 h., ffénérjlfl de la Revu. de ::Il..Jean 5*Btl&.

̃ FOLI ES-BERGERE ̃ fMISTINGUETTl (FOLIES EN FOLIE!: sont plue suggestifs les savant! déshabillés] Ils évoluent ptna qu'il* »* -Ûlv^lent. lia obligent il. deviner. Charmants froufrous Ils difflerent notre plaisir, maie contribuent à l'aviver. Telle est la formule employée dans les ravissants tableaux le déshabillé de la Parislenn'È, le. Fleura d'amour, les Yienn Poupouîe aveu Clfo de Mêrode et les Huit beautés plantureuses de dix-huit printemps (J. M.. Plaiair* de Pnriq), Faut, .orchestre A partir1 de 20 ir. Balcon à ir. FromenoEr k 5 fr,

̃ SCALA m TOUS LES JOURS MATINEE ..0- EUROPEEN, Tous lea Jours matlnâe. Fauteuils, et et 4 Cr. aulr^e, et et g rr, 0. On sait que Mme et M. Medrano ont employé leur été à parcourir l'Europe à la d-fiûï état>iLa&eilïeiita ]ft MedraJio montraartrolfl et le beau clrquç s conatructlon affort par lequel ils concurranoent aur ïeur propre terrain les grandis directeurfl d'Eurupe centrale et d'Am^rlq-aet lea jeunee dlFâct*UT5 parviennent à sfmultanémflnt lsyrs deux plstea un jmunîîrfi Inusité d& redettea et notamment Jft&uon, lu fUgol&tto Broa, Elly Ardelty, le-a patineurs du Trio VeronaJ, Eer^ et aeit ours, les Foneacu, lee Dix Qetilar«, lea Alg»vol, « fle» et cela SfttuS tenir cûBipto daa attractions flBcondaîrea ni dea éléments fli*« cIOtîib et cavalcria.

Deux cambrioleurs pris sur le fait sont arrêtés après une excursion sur les toits d'un immeuble rue Basiroî Le ganîî-en de la paix Mariot, du XJ'matin, avenue à il. I'an^îa d. !a rue Baafroi. fluand il de. ùppela « Au voKur Il .ni.- un match poursuite avec le volgur qui[ rut wsez lienreux pour rejotndre en peu de tWlpi, Tflut p«laud d'avoir qliëtt6.

Tandis qu'H.T«lt Heu ce match. W. I-éon Grand. tr«nt« et un an cùotAtrnt de TEmmeirtiîe. 32, rue Barfrol ..et wnjKoyé des P. T. T., s'emparait d'un dïuxi«ibe matan(trin.

Devant le commlBB^ife rte poîlce, M. Won Grand qu'un de demeurant nudsusièpn» Ata^«, voulant trer «lies lui, avait constaté avec lUinnadans *ni logement, ce qua voyant. l'Intrus 3'enjuit par les toits, suivi par un coipplice, dlspar&Itre îça deux Individus, qui alertè- rent le •onr.itrgç.

Les malandrlna sont deux. ^tranaam un Géorgien. originaire de TiflJF, Me^ia WarthtJiEiSF trent* utB. aAiu "proïe&^lon ni domicile, et un Ruse, HaÏJii EÉrnba.um, vlnfft-«e!pt atm, né à Odepaa., plombier, doinlRiti. Trouv4a en pomession de &.000 franfîfl qu'îla avalant dérobé. les deux valeurs ont été mi» a la diïpœlUoû du fcirauet.

OBSEQUES DU PEINTRE FERDINAND HUMBERT r^es obufequas du pftlntr* rwdïnarwl Hummatin. sa texnpl« de Featemont, rue de Grenelle.

La lflT*e du corps avait «ni lieu auelle mortuaire, 39, ru* de J'TJniTsraitt A l'iwue du religieux. le T*as*«ur de Filles prononça fun&brt, en de ia femme de cù dernier et de ritutitut MM. Buîan, viM-présldent d« J'Aeadâmifl du b«oux-arts Faui Chattes t David Welï. Dm amï& MM. Bigot, d* RothKhild Georges Hftt, etc. A il, de la CÉi-émonle. le. dlacours furent prononces Par MM. Buland *t Paul Chabafl. Le B9 reforma, eneuiift pour conduire Ferdinand Humbert au FÈre-kachaiss où eut Heu l'inhumatîor.

CONCERT PUBLIC Cet Hprèn-midi à 14 h. fil

Aasociation d*s muafdans (M, Jemnin), le eooeours M. J. Vifrirt, de l'Opéra. Œuvres de GHnlïtL, Erockaon. Hêtàr F.

[̃Hl bonaparte WÊM l Place Saint- Sulplfl* (Danton 1M2) ï lEMPREINTEÎ jeu To«lon» Abri TtirUt Ali.» FMd Je»Ji Mu i

FAITS DIVERS PARIS

Le feu dam lu aoua-aoU

d. la gaf* de l'E.t

U0 incendie dit ûfclaré. l'autre soir, ver* minuit, âana un atelier de tailleur eltué lac souterrain^* d« la gara de l'Est. La toutique par le feu et -de: vêtements qui a'y trouTalent ont &W détruits, htm dégiïts. non évalués, ne paraissent pas trea importants. Les accidenta de la ru*

En faca du n" 20, boulevard une camionnette a heurt* et renversé une voiture attelée. Au cours de La collision. MM. Emile Dauuhe, vingt- an?, iï, n« da Pont-Neuf, cocher, et Jafeiî Thrwelle. vingt-huit an«, même ont été bleset admla à la PiUt,

chauffeur René Rousseau a hey^té et tué sur la roup, 1'autre soir, an carrafour un tij<KJHîa.u, Ne a>tailt pas rftnrtu ramptfl de l'accident, le conducteur traîna le jusqu'au boule» vard du MontparnasBe.

Voici Je signalement du mort trente1 1 bilan grill, bleu«, tricot noir,

Un homme d'u^w quara.»tajiie a ^té trouvé inanimé dacj i'escail*r d'une maison rue dea J*Pdin*-Saint-Pau:l. Il est mort en arrivant à l'Hfttel-Dieu. On n'a pu encore l'i-d*fitifier.

Le ftu déclaré, l'autre «Mr. dans d*b£t de vins de BUle Caroline 45. rue d'OrgftïaoMr La bara-quô étaîlt eTïUeremen.t oonatiruibe en bote, le feu tPOLFra un alfment facile et tout fut bientôt détruit. Lea chiuw -de l'inretidt«r q,tri a. fait une de mille fl« oont inoonnuea.

LMriin-eur, gardien de ou*t 4u port de Javsl, a retiré de la. en face du ne 81, quai de Jave3, 16 cadavre d'un JTK*Min,u A^rt d'uiua trentain* d'années. Institut m«ico-l«i-Hi

ont ara-été à mai domicile, 41, nje La&at, Maroei Croftniçr, girçôn de rtalAUrant. Cet individu était l'auteur d'ün catïibrlolag-p «>mniifc l'aTltrt nuit, dans une charcuterre, rue îtarney-

SEINE

Ecrasa par un poêla

Alara qu& te» ^poox V*lei, demeurant à leur âïs, la Jeune Lhm. Agé de quatre ^ns. en fonte. tJrlevemBnt Mftaaii au ventre, le malheureux baortito fut transporté i'bfi- ctwnber.

L«t Accidenta de la Ne

Ruç de p<j-ntenay, ,il¡ v n t n n n M. Bmirriere, Age de 3o!xanl«-neuf ajis, encaisseur de banque, 5, de NMllUv, à VUlemomblï, été renverse par un rarnion automobile »t blessé A la tête. Il A êl4, transporté A Saint-Antoln*.

Suo PoincarS, à Villejuif, un cycliste, M. Henri Goder, vingt-trois ana, terrassier, chemin des mime loca- lité, été renverse par un camlOTt. Attaint d'une fr&ftturfl du crfisi*. 11 a été transporté il V hôpital CochiiL

A la SuiLe de oîiajrrinfl inttaiea. ma Èopbi© Pranoc-urt, viagt-Ji-ult û=HS, dwneurant tiré deux balles -de revolver dans la région du casur été transportas & 1 îiopltaJ dans un 4tat ë««eit|*4r«.

fin t'&hsftnce ds Mtetç Barrtm, ru« UriUtmarLre, à Saint-Ouen, des wunbout introduits eu oon dodiiicile, OÙ 'le ont tait main, baaaa aur dfls bijoux, de* titres et une annuru d'argent d'une valeur t/jtale de 1CUH» francs. cambrloteUTS se sont l'autre Tiuit. (fens une éplcer' II. boulebard Biïlelu. il. Levaai^s-Pfirret. Ils ont le le tAroif^aJaoe et oîlt dérobé iBïtt de 12.000 francs qui y était dêpoaéç. FAUXITKS. Rsyhan Moradr, taptaaerle et curloelt^d fiiotluae», 79, rue de CilAy. DucIoh et Martne Pncîos, née Mortier, vïnfl-llqueur3r k Eëçnolet. 43, rus AdinÈe* et du, capital ^00 000 francs, jr™portAlt5n-toq>orui.tlon d'apparat!* .auto-matiquw, et *t S2t rue d'Haut avilie. Paul Comptoir çânéral de toiles « ftîanc », 9, rue Greneta, Eateeau, construction g*raff6 da bateaux, a la. 160, de


TURBIGO DENTAIRE CREDIT DENTIERS GARANTIS £59 tr. Sur or 4M fr. EXTRACTIONS -BANS COULEUR ^ompriaçs ASSURANCES SOCIALES

̃ ̃ SX Mmui«m Or. Arg.nl, Trié ck*r

Organisation pariaignne connue, ayant n.û(nor. ciieatèie pour viti-Aa, pavillons, «te, rechercha ENTBRPBEVKURS INSTALLES Etf BANLIEUE bien outillés, aérieux et de bonne réputation on vue de collaboration rêfful. tr&j et bancaires à M. MAIRE, H6, a de Suffren, Paris

A Aubervilliers, un Algérien assomme sa jeune femme à coups de fer à repasser Il y a deux ans, alors qu'elle n'avait encore que quinze ans, MUe Blanche Gagnant acceptait de devenir l'épouse se d'un manœuvre algérien Salak Kher· hûuch, âgé de vingt-deux ans, aVSû qui «lia vînt habiter en meublé, rue du Vivier, à AuvervUUerB. La jeune femme ne tarda pas à regretter sa débrutal. La naissance aueoesalve de deux enfants n'amenda pas l'humeur de l'Algérien qui en vint même à exercer des violences sur les :m&]heureux bambine. Justement effrayée, la. jeune mère les confia en nourrice à ses parents qui demeurent également à Aube rviîli ers. Hier matin, elle venait les y rejoindre, Quelques heures plus tard, rien ae présentait au domicile da st$ beaux-parents. Forte de se sentir sûue la protection nw-ternelle, la jeune femme opposa la. sds un refus énergique. Ivre de fureur, Khtrboucfi saisit un fer à repasser déposé sur 1a table et avec rage Il en martela le crâne de la qui, le vi.gaffe inondé de sang, étourdie par le choc, s'abattit. Puls, a'élançant vers la porte, le forcené s'enfuit à toutes jamOn s'occupa d'abord de faire transporter la jeune femme à l'hôpital SaintLouis où son état a été jugé grave, Puis tandis que des Inspecteurs se met- tatent à sa recherche, l'Algérien venait se Constitue r prLsûnater auprès de M. Detreya, commissaire de police, qui, après Interrogatoire, l'a déféré au parque

Concours pour la construction d'un centre national

d'éducation physique

Le ministère de la Swté publique cotHm unique

Le ministre de la Santé publique et de l'Education physique met au conCours entre les architectes français un projet de construction d'un centre national d'éducation physique sur Je terrain actuellement occupé par le camp de (bois de VJncennes). Les architectes qui dé aire raient prendre part au concours devront leur demande par pli recommandé en y joignant îeùrs références au ministre de la Santé publique et de l'Educatton phyBique de l'éducation pfey*lque). Le registre dêg inscriptions sera, ûUV4Ct à partir du 15 octobre 1934,

Paris va créer

de nouveaux barrages-réservoirs En réponse iL une question de M. Georges L&marchand, le préfet de la Seine fait connaître que Tordre d'exé- cution des travaux de construction du (Mïîrne et Haute-Marne) vient d'être adressé iL l'entrepreneur. Le: travaux seront donc çomïnçncég à brève échéance.

Pour l'exécution des travaux du de Î^annesière-Chauniard, les crédits nêoe&aajreg n'ont pu encore être dégagés, ni pour ïa. part de l'Etat, ni pour celle du département de la Seine. Toutefols. les pourparlers en vue du financement de l'opération seront poursuivis avec le ministère des Travaux publics. T>ea qu'une solution sera intervenue, toutes propositions utiles seront soumises au conseil général de la Seine.

Jsuiwa gens, suivez îes cours de 3a Rafale, société d'éducation physique et de vendredi, de 20 A 22 heures (métro PèreLaehalse). S'y présenter pour inscription. Equitatlon 1e dimanche matin. Les Jeunes BKia de la b*rilleu« En «ai vent «adresser a M. Pierre Bourrât, Grancte-Bufi, à

Aux bagnes d'enfants Paris veut substituer un foyer avec institution de travail professionnel Une récente évaalon d'enfants enîer* appelé l'attention de l'opinion publique sur ce que d'aucuns ont appelé les haines d'enfant et Eourtau.t sur la situation qui est faite à ces enfants égarés. Beaucoup parml eux auraient d'une amitié expérimestée et courageuse. Que rencontrant-ils Un genLiotaau'un mineur inculpé d'un délit quelconque est arrêté sur la voie publique, 11 est conduit au dépôt ou il dans un quartier spécial des prisons de Freanea qui a remplacé la PetiteRaquette-. Il attend là aa comparution devant le tribunal pour enfanta. Une enquête est faite sur son compte. Quand toua leu élément* utiles ont été bunal pour enfants. Le tribunal dispose, pour résoudre le cas, de tout un clavier de solutions qui va de la retniaa pure et simple aua parents à l'envol dana une nriaonneinejit en passant par. le placement flous le régime dit la liberté aurveillée ou la mise en patronage.

et trouvent alnal dans le champ d'action de la justice, la plupart sont 24 mare 1821, qui a créé 16 délit de vagabondage des mineurs.

Les enfanta poursuivis, en vertu de cetïs loi, r.'ont fa plupart du temps commis aucun délit positif.

Ce sont quelquefois des orphelins. Ou bien des pwrent3 indignes les ont abandonnés. une crtaràtce les a chassés. Ou encore ce sont des esprits aventureux, des déracinés, qui ont trop présumé de leurs forrtB. Ils ont quitté 1e village natal, en quête de hasarda mJriflcpie^ frémissants de nouveautés, de liberte.La vie réelle et brutale les a bloqués. Iïs ont battu le pavé, n'ont pae rëua&i à .t'embaucher, ont descendu rapidement les s â&grâa de la misère. Les voilà aans matérielle et morale pleine d'ang-oissw. Alore, priJugBant qu* les fautes relevant d'un tribunal sont prochalnes, ta société les repère, et sur eux s'abattent sans tarder la main dégantée de la police, puis 1a froide sévérité dea jugree.

garda de verrous sévères, comnrsaaaux d'une maison, de justice, fraternellement confondus avec ses hôte.21 de droitmun. Ils titubaient déjà dans le chemin de la vie normale. La société tes refoule en vrac vers las dégénérés de l'alcool, de la misère ou du vice.

la même qu'il a à faire créer ces ioyera nord'ftfrîcalna qui ont arraché au taudis, à la misera et mia fln au danger que constituait l'abandon dans la capitale de nos frères d'Afrique déracinés, livrés à leurs seuls instincts, Sfr Pierre Godin, conseiller municipal, veut associer Paris à une nouvelle œuvre d'assisUnca en vue de dèserteure de la vie normale,

Les enfants qui sa noient, proclame- avec fore*, ont besoin de secoure et non de menaces, de froncements de sourcils et de châtiments. Cette charitable et généreuse mission a déjà été entreprise par de nombreuses œuvrea privées, notamment celle que preside Mme la marechala Pétai!], Paris doit prêcher d'exemple et faire la rééducation IntéCe doit créer à l'uaagr* rin ces déracinés à- la garantie une institution de travail professionnel dont le programme se conçoive an rapport avec l'âge, les ap^ tïiudes, les. goûta des enfants une

maison d'éducation sans formalisme', qui impose des habitudes régulières, accoutume à la discipline sans heurter l'irrépressible besoin de liberté, enfin, qui fasse, avec des enfants déroutés, mat. non gravement contaminés, hommes laborieux, utiles, posés, pour qui l'Idée de bonheur ae confonde avec l'idée de devoir.

rait un internat familial, simple, modeste même mais eang rigueur, des ateliers variés de préapprentissage, un petit institut commercial, peut-être une ferme-école, avec de larges -commun).cations entre eea deux 3erv?cesh une bibllothèque, une salle de distractions, des bains-douches, des espaces convenables pour 1es jeux de plein air et les aporta. Au reste, beaucoup de liber- té extérieure, discrètement surveillée. Rien de la prison, méme avec des bar- reaux dorés..

Le conseiller municipal de SaintGeorges déposé une proposition dans ce but, Invitant l'administration a étudier le projet avec participation de l'Etat.

A. Vkrak.

A Magoy-Iei-Hameiax, an avion .'abat dam un jardin

Le pilote **t tué

Vers la fin de la matinée d'hier, un avion Ca.udron, appartenant à M. Chapedelaifle. ingénieur, demeurant à Parte, 42, rue Pasquier, conduit par le pilote Rager Rigaud, âgé de quarante et un ans, habitant S0, avenue Gambetta, à Issy-Iea-Moullneaui, passait au-desaus de la commune de Magny-1 es-Hameaux quand quelques personnu constatèrent que l'appareil perdait visiblement de sa hauteur, Et, soudain, l'avion s'abattit brusquement dana le jardin du château de Broufiay, où il s'écrasa, Quand cn se porta au secours du pilote, Vlnfortuné, dont le corps était pria sous des débris Inextricables, avait cessé de vivre- I^a gendarmerte Ouvert une enquête.

L'école de natation et de sauvetage des pupille. de la Dation

reprend ses cours

L'Union des sauveteurs de l'Oureq (B. A. G-.), aui assure la direction de cette école, fait appel aux pupilles de la nation fies deux sexca aêsiraux d'apprend gratultimetlt .fit de pratiquer la nnta.tl»n sport ai uiilHaira agréftbie et hygiénique, dm condltiona de sécurité et d'économie en 8'lnacrlTant à la du X- arrotieisaenwnt. du Faubourg-saint- MarUn. Paris.

Ses cours reprendront le dimanche 14 octobre. Un 10 heures à IL h. 30, & la piscine, 31, rue Château- Lando^. Paria (Xe), sous le eonîr/Vle médical du docteur Paffnier, médecin de l+h6plt&l Saint- Antotp^ AU FOYER-GUIDE FEMININ Le Foyar-Gufde féminin donnera le 13 octobre, 21 fcflureg, 5, boulevard Poissonnier^ une grande avec le concours de Mmes Catherine Fontede la. Com^die-ÏTancaise; Germaine le Castro, cantatrlcr I/ucle Delarue-Mardrua, qui a.tC&Hipagûftrà «I!e-cftftnlfl dont elle est l' tuteur, etc.

Le Foy*r-Guide rentre de documentation et de coordination <£e l'effort iéminin, «st installé au de Paris, boulevard Montmartre. Il a pour but praquotidien. Grlca à son restaurant, à Etes ftalana de upas et de il s*s cûtl^ultatloaa grutuitea, .Ion secrétariat commerde reniement arec le minimum de fatigue t>hysiqut

Dans la salle de. rât«s de la mairie, la Jeunesae r^pubiitalne du Xï' donné caisse la, de M. H. Viei. m«irê de l' arrondi ssftmfrn M. Henry Guyot, juge au tribunal d€ com* partie très riumt.

PETiïESliEpSSÉES! T.Ife en page 10 une autre se île de PETITES ANNONCES CLASSEES avec même, nifirE^uc» «u« fi*d*««nu* Retraité 80 ans demande emploi de garde magasin ou çui-vem. de inur. Réf. 1*' ord. Po&s, auto eh. emploi comme ven4etsr p. Ingénieur E. T. P., bonnes ffl ans béton. damMide emploi s^rleut Houyt 7, arenua Faub^rt. la Madelrinfe-LUlg, Kord OFTgBS P EMPLOIS Influrtria

GRAMHOJST, dcm. au tampon, ébfoUtarlfl T.8.F. s'adç 22, r. Toui, Parie, ON DEMANDE

Monîesises-So-udleises T, Se Po ou petit appareUlag-e élect Se prés, le maL 5 h. 30, munira de Ht. et pièce» cTtâentlté Cie F3o Thrunaon-Houston. Défit Machin ea Parlantes T, S. 12. rue N&nteull, Paris, ftBJTB Dl MJUSÛg

Bcrtine à tout faire. même débutante. Yenta, Couture. 49, bd BPBBATTX PB ipLAggimiT

BONNE tt r. OU Ur&goMMoai-Suliplcë) Mma Redon, 20. r. néarimur, Arth. 77-76, pL BBmUfDBg PB BayBBagpfTjHWTa Dem. rç.pr, visit, la eom, instli. &en&ion. comm. coopér. relit. pâtis, p. conserv. fruita et ISg. nec» rég. Paris, seul, repr- s. conn, ni client, satist, Ec. l'Arléalenn*. Montrouge Courtlera-lfe-ca Tenta client, part, pofltw T. S. F. cour, altcrti. ou continu, Px iot^tr. fac de paiera. Gr. camm.

QUima-c, 12, bd de la ChapeMe. matin act, in tel., tr. h. ten., s113ce.pt, dev. chef» d'équipe vente aspirât, pouBBJerea COURS et i^ECOJfffl

Apprenaa pédicure, manucure. 116. r. BItoII. mM8. jtac.d man,, pëdlc, Coura jour et soir, S7. bd Beaumarchais. 31 étage. COIFFURE, mass. Inc., man' p4dlc, ta L Lie', barbe. ACADEMIE, bouler. Sébastopot. Aouren. coiffure. taill&. onâ.. harhe. plis. Cours jour et aolr, Jacques, 1&, bi St-Denig BKSBiairBKBÏTT AtT^OHOBII, Pour QUARTIERS ET BANLIEUE EST BASTILLE 21. bd Henrt-IV. Arch. 53-73, MAIS0W3 PB BBTBATTB

MaJBon de retfalLe pour vieillards, tous aolTW médicaux depuis 450 par mais, tout compris. Mon Chaulïry lS.^«M.). EOOATIOWa

67, r. Fendra app. 3 p. tt P. exw.pt. 45O0 fr. net de mixte, cinq une entrée, une cuiNOUVELLE BAnSSE A LOUER DANS PARIS

PETITS APPARTEMENTS MODERNES tout chauff. ceutraî, la- 1&* arr. à proximité M* Cllgnaacûurt et J. Jcffiin. 0. .IF d. b. inatal. à port. 8. «00 3 p. c. entr.. b. b. inst., w.-c.r 4.500 il. tt ch. compr. F, visit. et louer; Sureau ae lacet. de la Sté PropriéL Sur place, 8. r. GuataveHou&net (entre rue Poteau et Rulaaeau).

A lt aur Crds-Boulevarda. Jncal 6 S' adresser Chambre Syndicale de la Publirit*, _27 hla, tWTiM de Visiter le nouveau centra ri'aUraenUtJon des Champs- El ysé*g (10, rue du Collaée).tlon de s66 dira, bout la- s- SUC pââ de porte Loy. à part. 4.7M. Adapté p. ta comm. Ouf. U Wt. P. trait. ûéntflt Loève» Elys.

S'adr. Frupr., 225, hd St-Dfinia, à JBécon. AU Lys CHANTILLY

Belle villa à vendre,

pi* ces principal^.

Chamb. doqi., garage, tout confort. S'adresner VIDY, à CHANTILLY. et Arffhitflr.tea, a>, a-tr. Wagrem. PARtS. i4?D3 p., ûébarrwi, eflu, êl, & prox, 500 mq Ma. Retraite. 5fl. r. Maubeuge- Liate -l'octob. Pas un sou réparât,, (ïarancièrea, gent. LE LOQSS, 24, r. Laffltte. 1L.C lUUgllS E4- RtTE LAFFITTB. «ect. Loc. âep. eu Bonaparte, Paria 3auf samedi, dimanche Yonne. Pet. mais., prop. fermea. p. retraités élev., ma.Ia. boiirg. Ta px. Gagent, Joigny. tfï'S iriTri ouest, ptop< part, état, 8 pièeea, Réglon VILLCNEUVE-3UR-YONMH Part. état, a p., e., *L, jd. m. Pk 15-ON Plan, Photo. Ouv. dlm, Ma Campagne TerraSo à bâtir fr. Sit. m. Pariji-Eflt pro gare face arrêt autob. Ecqlc pi- Bçl, fac. p. w. HIVERNET. 3fi, fg gt-Denla. Parts.

2 h. Paris, petit tsrraln bien orienté, vue LiBpreTiabia suc mer, eau, gaz. «lact. Friï fr. payable 100 le. par mots naiM întér. ASRIEL. 133, avenue Ledru floIUn. Paris. TERRAIN

PAVILLONS

payables au M0T3 comme un LOYER En PîtOPRIETAITl^S en 10 ou 20 ans. Vpir Riche., 71. ruo do la Victoire, Parle. Pr. Paria, gar 3e cède mon terr. av. 1.500 cpt. Ut%. Eer. Jrfile Borel. 2, r Amelot. Paria PECHEURS

av, 6-000 3t 2.000 le solde en S a. a». intérêt aûqa^r. en commun pr<mrlété clos* de mq dt 14.000 d'étangs allm. par la Seiîiç. Dfl partie boiaée emplacem, co-proptiét. pr VaJJéo «levreuw, 2 pet. terr. 1 boisé, 1 non fr. Fera.1 long crédit Bl aolvaïile. Sam. et d!^v. Ju_P6part^Ba'I-Arvll-L^: toute coirten. 4 fr. ta m2. Fac. Sun., dlm.r H.OBY, de l'IL Gare, BRUNOY. FLEURY. Ttftg direct., ta tonnagea en occ. 41, r. F. -Champs, Paria. jt_te&7j-ll tOp^ra) DERMANT, 10, rue de U Chapellfl, Paria. LA CONTINENTALE! {ÎO année). Prix réduit. Toutes directions, matênel moderne, assurances compa^nlea. boul. Julee-Ferry. Paris. Oberk. 4:i-45. Marne maison Ni-, 94. hool. Ralmbaldi. iïaya'r^lu43, r. 'Entrepreneurs, Paris, Of'oas. aller pro Nurd et Voagea. Fx .idCc. n. Berry SPPCIAI.TTBy TOUR fORAIITB .BONNETERIE CONFECTIONS BAS 19 tr. » la (tsuz. CHAUSSETTES 18 fr. la doux. TABLIERS p. dama 1 fr. 75 la BLOUSES pour dsme 7 fr. la la plète PULL-OVER homme. 1* fr. 1. pièce CATALOGUE FRANCO

du Bas, 47, rue Cléry, Paris. CHiBira

ad chx ttee raoea, Ui, r. CaBtELgnary, Parla Lôuï.. ptkis, ton, bul, etc. r.

«rtruiUiS Hérteuws. Prix «îoiîéréa. 34. r. CRlrn.-DwiJQt). JLith. 38-90. UHLPAjT p eï.trapprt RRf.^ dep_ Wy ENQUETE rv. et après mariage. Eur. G2-39 Joubtrt, ex-ln»p. prtne. "sûr! Tte» "nTsTïeip'k là fr. Befr| le bd âétratopol. Àrch. M-a-l.

Fonds de Commerce et Industries Lire en page autre de 2 belles salles, 4 ir* touj. Jouéa. JaTdln. Matériel ct>Uvetî«, Tenu 13 Se ret. Affaires actu€Jles SO.IXJO peut mieux. cAifl, Phono, î:SV. Voiture 6 Cyl. RaIs. fam. Le tt 75 ar- 3Û.O0O. Looinet, r. Hé»uinUI ALIXE WTATIOIT CAFEB-Vnro

BBCTAUaAHTfl-BUVUTTBE rend. Têi^ph. Baincy IB-M). le Mir 6 à 8 à. RIGOUREUSEMENT EXACT Inatûllst. marbre et Atf. just. l.tftO Apport. B pees. Gdes dépend. Cède pour tl*UK Etude Bel. hd Magenta. SI mand.. U t2.Wd BEAU 1>EPOT DE VINS pouvant faire buvette. Bien piatié. Loyer 3,&W> rr. Bail g an». B. logea. Vr fournis. UAUIKJLL. 6, B. JFOtfCtTET, FA BIS, Unique, pT^gp^- l/AT£-£r« 2 sut., fi gdes pièces, cour. AtL es.tm, ttea factures. Bue burette à dWer. m. nie du Jeroplg. Métro République K^jK. DEPREZ. 2g, »t. Courte voie Simon. bd Loiila-Tejrjer, T>r,Tix. Tél. 354. Agés, mai. M6me en ^ér., av- 1C Aftti C*f#, 6 n« tt cft. Pompe «awnee. IJ.WU Art. 96.000 + **3- L«y. 3.000. B. 1-1 a. JftTd, Etude LA3AMA&. Î9> me du Pont-Kftn1> 150 de fcrnv. Ten. 8 a. Occ&a. av. 7 Afin MEUIbl & C Parte. face !a Samar. APS. FORTUNE, JK CEDK AV. CWWT warantia 1,600 fr. AFFAIRES FAB JOUÏt, M«me avec 26.000 Ir, et grandes facilités, PtKAnbCK 191, r. da Temple. M' Temple TABAC-CAFE-EPICERIE

Maires buvette, 40,0(Xi Uoac. Long bail, l.SOfl, logft S p. AIT. située aur godin sf&.MJS£.gaa:- CAUSE MARIAGE

KEMANM GEBAVT TOV» MON CAFE 2 aallea. InsUll, sup. 3 pièces. 1 c. I.. 4.0W> LTVDE GAL DE GARANTIE, ON DEMANDE GERANTS LIBRES Inslall aup ral,i 4M P JOUR GARANTIS ETCUE flAH, 81. r. FftrmdlB. Atdg si gér.CAFE-KPICEEIE-BAL, AVBC iC.flW) Centre gros bourg Tonne. B. 11 il Loy. KOO CAFE-TABAC-EPICERIE, SEUL AU PAYBI Cati. tél. Gr. oourp 40 km, B. Bail. L. 1.000. AS. 18ft P. j. pvé en buvet. 4- épie, rt tabac \S partant AOlA&t, cède IMpAt Vin», bien d débutante. M, BOULET^ IH> r^Bl.^U, 84

UNIQUE AUMENTATION PUR CHOIX tireuses. Appt 3 p. Loy 6.000. B. 10 &na. Ï.0OO PAR JOUR. LAISSANT NET HW.UMJ p. lion. Si aériaux. traita MEM£ AV. 20.000. EU MOIWK, fifi, BD aBBAST»POLr Si et Loyer 3 chambres. Gd jardin, dépenJaniL-es, guruge (arrêt des carm) et près gare tfEUL. TABAC DU PAYS

AFFAIRES MOITIES BUVETTE A PROFIT,, CAUSE MALADIE. AV

DEPART"FOitCE DEPOT joli [njstal. sup. BAH 9 anfl, L^y. 2.200. Log. 3 p. :uù9.r chaut. cent. GARANTIS aS.ÛOO BEN. P. AN et cèdo d'urgence AVE>C 10.000. EU MOINE, 6.S, BD SEEASTOPO1-, Si ch. ménages et dames pr Lânir Oé-pita Vins. Situation grog A VÏNCENNEH. BAA 1/2 *or, près m*trû. IL 13 a. Lay. 4.7ai, 3 pc ch. cent. Occafl. av. ^hfebbe ukfot vins centre PARI.% Mari ma! cède av. Bel- installât. Art. 500r pt tre 750, E. 7 a. L. niod. L. 2 p. MA&WIKB, vint en grot, Il bd Sfrbujtopol Raison départ furet;. îîaré aveq Jf fl/lA VIUF DEPUIS PEU CEDE AV. 7.000 grc ECONOMAT. B. 10 fl. A 2,»W, L. 3 p. c. EN 10 AXS AVONS PLACE FH. Long crédit, Ace. essai et met au courant BOTEK, BUE I-ArAYMTTK._ M' Nord TABAGCAFE GD-PLACE-HMR1E l'et. et marché. 3& km. Tutus, e. eol. à Itrte. !Il rHarg&. 137. HUH LftriTtKTTftlaissant net £ placer francs. BanHeue. ROBEL EXCEPTIONNEL AVEC S.m cpt. CHAHABD, les, hïlwifi aïrb»rf-l*m>tr. PLACES DE MARCHES

R.aprls& du seulement, pour T«Tîte Fïuït*- Primeurs. Vr CtontefllteuT de» Hfttlea DrVBM»

Bénif. 40.000. Unl<3. A enlever av. irt Aftrt BAUX A CEDER

S te bail, fâ* il leurs ou cours Halles, rue CAPITAUX

fKETH A l'Oils UJCirUlis â.«(W iBApiCS uaNIIJM r. B., t», r. ^uuiwn, Paria rUnbt. OFFICE, 3^, Iftubs fuLuftnntètB. C!MWu, r. at-L*prpnt ta* an.HJ'E*l AVANCES SUR TOUTES OAftASTItS Ouvert. de Crédit pour cènei. et act. terr. Ulv 77, ï*nbg; St-IKni» (gare de 1 EaO, vant traiter- NOEL, 4, lnnil._S»iiit-tt»rHn. r A. P. Arg. sultfl. Boijtl, Ift, bjl Biirb*», l.E VRV-T IMJIIEIÏIAT

fUHLI. grat a a 1S h. 9H, bd Séb»«topol. PRETS de 5.000 ErancK. 3CABFO, bd de Strasbourg, Parie.

FOHCTIONN. T. C. IL P., CE. et ftr. etc, cuafeui et lncertaina ? Voyez 31ACON, 25, rue Bftrgferp. Prêta et et imméd., de 500 Hemfccujrs. en 12 mensualités.. h., P dlman. mat. ou par corrsapond, gurance, Reniî. grat. Disent. Paria -et prov, PRETS RAPIDES A TOUS

a. Comm.. inlustr., Aertc, sur Hycoth. depuis 6.000 fr. Taux bas. Voir ou écrire Caisse 8, boni, de Strw1>oarf, JFOSCriOMSfAlB,E8

pliu à un taux Consultea votre banque. Prêta imméd. k i "fa l'an* CfM- &^n, de. FonftT-t 85, r. d. JBathnrlaa. ptpit, $a 24 h. & Um ptrs. boIt. Propr.» aétaTji.gt gér. L'Aide Imméd.f,St^T.a,ftrg FONCTIONNAIRES

La SU de CBE1UT, LiASef M* Eurotw PRETE LE JOUR MEME sans Interméiî. AU TAUX LE PLUS BAS

FONCTIONNAIRES

Seule la 8t« OÈrancc, 3P»rJ» A

1.e jour même

bHH*

Ete FEBTISEÏ-, 42t bd P*rl* J hôurrisseitr, jamais touché p. la crise. Eap. 50 «fa. Berthëiémr, Kting-ln-YtHc A TOUS FONCTIONNAIRES

Prêta immédiats 500 frmncs A 10-OW ïranca. TAUX fl SANS AUCUN FRAIS.

Les commerçants parisiens

et la revision des fonds de commerce l'ûrdr* et da 3a dîadpline. de --On tenu hi*r porttJf une réunion d'une ma^nlnque tenue à ia »He Wagfajïi. Combien étai*tit-iîa ? Certainement au moiPH v*nus dn loua le. horizon? pnlitlques. M. GéOrges JBrtnon, du comité de ]' alimentation pré,aidait. A la fin de son discours da bienvenue, il dit la réprobation unanime des tom- llKsn une (t&uie question crtlo de 14 reyidu prix des Tonds Le* la traitèrent arec leurs tempérament n particuliers. Puis se fut M. Louis RolHn, prési- dent de la de de la Chambre des députée, qui parla du projet de toi tendant à lA révision du prix dea fonds de qu'il connaît bien. Flnalem-nt, et- & l'unanimité. l'assemblée vota du jour suivant

Déplorant Que tant de commerçants et lnôuirtrlels aient fié dépouillés et cùMBép d» leur ronds parce la crise lea b empfrcliés de tenir dea engasemeatâ soi»criU & L'époque dite de prOpaériW,

Protesta contre- les vente» et spoliation» qui continuent les loi» des If bmu et Q juillet 1934

hemande instamment D.ue tous Kn tribu- naux de commerce de France appliquent lndite» loisi dans un esprit plua Libéral S'élève cintre l'lmpnig*4ncP des tribu- naux de commerce à reprrmer la mauvais* Affirme solidarité absolue pour demanv4ts et l'application immédiate de 1a loi sur la révision des fonds de commerce dans putés

Déclare être résolue à pourauiïrft la lutte du groupement d'entent? intersyndical

daésation des présidents présents afin de ïa prier de tien veuloir l'appuyer de tout* Aon autorité.


Le» raisins de table à la disposition des voyageur* dans les gares

byglémqtre et contribua à ta misa e valeur detnui quelques années, en sa faveur. Dési

gare?, notamment 1 Paris-Quai (l'Or.? et & Grâce à une nouvelle Initiative du les voyageurs pourront auwi du ratslp ïraLg tout au long de leur voyage. le, baffeis des prlaclpaiea gax«9 de ce réseau vendront sur te» Quala tt dâ-na- leurs .comptoir.. dv raisin de qualité, élégamment présenté t à des prix très modiques. Faire une cura de- rftiaia en voyage n'est-ce paa Je pîq* sgi-éaet la sain du

AMATEURS DE i ,|J» f* Jeudl il ombre.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PAillSIEX (SU m. M, DU k. fc/g,) à 12 heures, 16 h. 5, 13 h. 30, 14 heures, Xb h. 15. 1F h. 45, 12 h. il, 41 et 12 h. 5, araelqiM utUtatr*.

12 h. 25, la minute du l'EmtaM,

12 h. 3fi. concert par i'orchefltrfl du Porte.* 18 h.

il. Ruataglia 16 h, le Programme économique et SOtfftJ de l'artisanat français », causerie. 19 h. 10. journal parla du DUa te. par 13 la 4cml-ti«ar« «nf*atin*, er>m-ours de la Troupe du tié&tr* du Petit-'aTirtde. noua 1* direction de SL Fletr* Hum- ble (offert par les membres du Club du Petits Amis du Poste Parisien).

h., caueorto GrijiEoJire.

30 h, 15, concert par l'orchestre du [a direction, de M. Théodore JUftttaleu. 22 h. 20, dernière* informations.

de v*ndr*4i matin

1 h. 10. réveil en fanfare et concert Quand on & jon volant en main, Interhorreur de 1* publicité, Chant de par- dû Un* r*Haion pas au monde: Ta ut cela. n'39t rlen tant rouB, interprété» .par Cliarl«û Hichard, Au de à iL 7 h. 30 et 8 h. 20 revue de la prewe par îlenry Hépranosttca da la et, 6 S h. 45, menu de la ménagère, donné par De 8 heures, à 8 h. M. concert par itt (l.BÈO m.>. # h. et h. 45, culture piiyatqqe.

12 h., causerie protestante par le puteur Henry L'Jivïer.

12 h. Lontamuua BamboUva (Lehar); Tango (Albert); Mv aing (de Sylva); t'Auberge du t'heval-Blenc (Benataky) P)r Wior+re iToatl) Vaiae 4»c«i*e( du &wu; (Haydn); II est charmant Val-fl de Vienne ̃îr1*u«,i AfD(/ier darUng Marche de* vins Ab France (T*ain); S*rejwKfe ci JSanQla [Toila h. 45, Me«a^er>i 19 h., causerfe.

19 h r«ru« d* la pf4»* ïBfmanlqu». 19 .il. B0f la vie pratique.

h., eomédie ..sur wt batto (CTi4rl*Henry Hiracli).

h. rçtp^nsmisaion du Ui^fttre de! r Toi, c'est musique de SlmojiB, livret d'Henri DuTenioi3.'Cbro-

TOUR EIFFEL ÏP-), 13 h & la h. 30, ciirqnîquea dtv^rwa.

17 11 45r Journal parlé.

la h, dtjquos. MMSlque de L«lo M JÈai Chanta ru#»es j- Arlequin i Rap20 h. 30. fSupp^) Jîft» de vaias Strauss) Oatuts de chandelles et

PARIS-P, T. T. (431 m. 7). 8 b.. Informa tiona.

11 Fl, relaiis de Eordeatix.

Wagner) le Postillon, dem-eau (Adam) « Mon yetit mert » la 7*e br/H:,i (M. de Falla) rtpm de Paul petraet Vouj rie«s ai jollef le Vieux Mendiant Final de la symphonie awr thème nwflfopnard /rancûi* {Vincent d'indy) Carmen, entr'utes CBlimt). 13 ho 15 relais de Qrencble.

14 h, disques fragments de Fa .DdntHdtion de Faust (BerlJozJ Perruche et Psrrnqwit (Corbrâ): Co, cV« -Part* (Pwima): J.ïma 3foro {Lucohaal) P&& de quatre. (Liitz>r Sous lé» ponts (Scotto); nho (Fraira>: Ffûtt^î^ dro^eûiuÉî tPaxadLaJ. Î3 h., rouaiiine anglaise moderne. 18 la l* demhhïure artistique.

18 h. 3Qr TEdio-jouroaL

n h. 45, cauaerfe d'hysStae #«i*le. h. 63, cauaerit.

20 h., chronique de l'auditeur.

20 h, 10, p*titeg piècw Nuit 4'iii (Cïiopin» Rencontre IG. ïiuré) Œrinteew* (Chopin) g^Tf^ude tHeylt*ne) Cduotl-Mï (fiaaj rocmita (CL Debuenyï.

20 h. 30, Quatuor (Mûifl.rt> A A )d Violette; Mon amour est pareil aux buissons; Art rtWsiflnûf Sér&Wtde inutile Choral Impromptu (Faurëï Romance la Qrotte Je trwbhf en voyant ton vidage Fantoaheê Ie Temps a laissé son manteau /Cl. Debussy); la Cathédrale engloutie; Je* eapri (CI.

h. De. muaîq,ue TArié*.

RAI3IO-I,, L. (209 m. 9). M h. 30, 10 h S0, concert.

13 heures et 19 heures. Informât! ans. RADIO-VITU3 (222 m. 12 teOTM, 13 heures, 19 heures, concert.

21 h. 15. le Prophète (KeyerbeerJ Orphée (Glvcjt); &amtet (TbOinaa); Pour un mot rei-cierc) somb ïe jïguier (Baràap) NOUS. l«s de la marine (Jue!5 Ce- (& h. 15, la Marche de* Titls; Bonjour, madenvoiselle Paris; Ja Valse A fîuaon; Au Lte£emhov.Tu On est «4 bien dan* tes bras! (Huard); Di!C"«eu/ o«e (Battis); la PftsttueSoMrt*. (Strauss); Jfinuit en Argentine (Loyreaux); le Bel du fort; ie Jt*1M potM CKrfef): Graïid-p*r* (Li&nger).

HADIO-TOXtU>U3Xl (338 m. Bl. IL. 33 b.P 13 h., 13 tL 15, 19 n., concert 20 IL quelques chanaona ac-nut» le* Fleura du cftemi»; le Scuut roîtifer ïa-I-fltt camj> Ghanît et Il. (HeBretier) de l'aube (Ha=adel>- l'Appel de fa route CRegretl^r),

îl IL 30, Pastel (Par&dlï) la de MaiKHi (Glllet); Aubade d'amo#r (mont'); l'ai.ff.iu dctTM Je ciel la Vie ds 22 b Pas aaiw voua (B&rliu) (Strauw)): tes l'eus hongroise iLavertal): Quand In /orifÉ «'en- dori le ie Jour et la nuit (.Lscocçl) L» Fie partofenne TOÏTenbach) La F «Je 4e madame Anaot (Lecocq) T^, mon ton f {Boasy); Araéflc Litjrfn (Mirande). .ET ÊrXANCèRFS

lANGBrfBBRO (4fi5 m. ». 4 iBUSlaue légère.

h.r disques.

11 h', la If^LV. i?fdaf«0 (Suppe~): CAfln.m de Sofvetff (Grieg) Rosemonde (Schulwrt) Rosés du Midd; Rade.ttky {J, Strauee). 12 h.r mimique militaire.

la h., disques.

h. la, Septuor (Beethoven).

DA VENTRY (l-K» m.). IL h. S, d(«- quea.

17 h. SE. mualQue de Mac LVjwell. 18 h. 30. les Rafles de la musique Juylady tfevells Sooke (W. Byrd).

19 h. 30, l'Enfant.. le;¡- parents at le ruAtref par W. C

20 h., Manoeuvre* d'automne* opéretto de Kalmaft,

23 ïl 15. orchestre,

MOUVEMENT DES NAVIRES FatU^e

du Nord, Pour Baltimore le 15/10, via le Havre pour New-York le 17/10, Cherbourg <2 courriers) et via la Havre.

Indes, TmVchfnej Chine, Jai^ùn, Pour Port-Saïd. Djibouti, Colombo, Singapour, Saîgran, Hong- Kong, Khfeng-haTj Kobe et, par tranabûr dément, ïokohama, P-3rt-Vil4, Nauméa, le 19/10, nia. Marseille. Nftfiiîi» Attendu»

Au Havre le Aurania, venant de Montré^ CUy cf SamttUrjtj venant d« Baltlmor*.

LA NAVIGATION FLUVIALE y*n*P.- Sens, 1 m. 26.

Haute-Saine Br&y- sur-Seine, 0 m. H; pont de Uûbtereau. 1 m. 70: pont de Porr-i l'Angisis. 3 m. 9Î.

Bouc-Seine¡: pont de la TournaUe, 0 m. 39; pont Roya.1. 2 m. 59; écluae ds EuresTifts, 4 m. 36; de Chat du, 3 m. au. Seine fluviale: Andrésy, 0 m. 78; Mantes, 3 m il; Méncourt, 2 m. 97; ÏXuner/, 0 m 17.

Granji-lfoHn.- Pommeuas, O m, tO. Marne: de CftaUlert, 2 m. 25; fclui* barrage de Venette. 3 m. 54.

r dernlbr dâlai eu, pr<tf, de la loi sur 2'ea.ûû. d' imputa. Voua poureg «ne en îi^nôf. en roue aires. A une Até T.uîlea mur ta élév. briques, peinture,

̃ Illi [I compris l'hecto, gratta. Vts M. I -iT NE VOUS GRATTEZ PLUS t gouttea du Itcmède D.D.1>. te seul qui, du mat et guérit une fois pour toutes. d'obtenir fies i>r*raiers résul» Le fla,C-on ordinaire flfrg,

danstptites lesphamiflcies.

Toujours le confort, msia bim meilleur marché. Voua qui aiinçs. bign ̃ dormir tout en sûyageant. vous déplacer • sans tatiî>ie, anna perte de tempe sur des de de Kilomètres, a 6 dont le prix vient d'Atre obaJosê. RenseU STttez-voua aîiprta des earej, i>uxe4Uï «t. agences P.'L:^M.

ETESi-VOUS NE sons une

Mauvaise Etoile ? GRATUITEMENT

Le prof Base ur OX. offre de toi» rouir en eec»t< d& t&*« vie. Lie pryfeaaeur Oï, qui

Les ftstroJD^-uea de notre aièda, v^ua guidera dans la vis comme IL ifl fait nour fles peracm- tous pouvez en^er la fortune et les amours. Un («Impie i:ohh1I du professeur OX 'Volt.. wt*a& &tt cher. Ses réré- letiooa sur votre vjeet celle des personnes qui vous entourent seront la date âe votre

Berv, &6» S,l,4T.Fi]aud&, ASNIERE8 (Sne> FRANÇAISE DE PRÉVOYANCE Aaoarai » C^rit.1 Fnaa = | TISiAQZS DIT SEPTEBÎBtlE = A s E A/H 4.BB1 = = F lLfifit = = n mu iiiiHi 1 1 in iim luiiMif 1 11» iiiiiitiiiiiiiiimuiio 1 III Tlerwlla, pr.. ront« Darte. ^faies, JE VOUS TIRERAI D'EMBARRAS Recïi. paternité Rdhelbllltat. Snocesa. J. DUOLOS, 11, pi. d. la République ans références)

BAUME CONSTANT

DUZAN, plunucHB-ipicùIirtÉ, ÏZEURE tJUliaf) UIM I'' 3ST." s 11" <W extra I* «43'. III* Blanc U» lM 520 L.rtg .nïtMniB. «ch. 3<. C»th lommiiT,, t OmUfo» (V-) Maurice 18, r. i'ISntfiIen

et 39 FR. (Valeur commeffcdile DE |r.>

tll BI1ET SE L«IWUM0iSÊ

OU fUU-OÏE» °tï«E pour «m..

ou

|Nnir IsniMi: UI PULLDVER EN LAINE

mnncbm I vague a. avec fia mots

Bill MipUESTIlUESEITEimi DtiUlSEES ïiiu pu "taur *rma*

H. ROBER, 54, mi Thiw;, niTES Urtl.) POUR LANCER UNE AFFAIRE. FAITES DE LA PUBLICITE DANS

LEVADÉ, CH^OENTISTE CREDIT i54, Dentier lncasubln fr. Sur ot 400 Ir. |h AS&URAHCES SOCIALES Il. SOULAGEMENT IMMEDIAT VES

CORS, DURILLONS. etc.

VELVIXPADS'ÏÏINDERS bitiretts t bOTds anûJicls, ne tachant pas, ne collant pu lea boa

La boite de Velvi* f a Cr. les 12 Ir. Sera rembouraée mfijne mclti4 uttllaée en cas de non-sfttla/action

H1NDERS, 20, r«e Mol/ier, Parle UlM part, barrique, tout compris. CAMBRE, rltlc, 31. ne ïndtw, ftTfli3>a. CHEMIN DE FER DU NORD Floralies valencleunolsea deux h«c- târe» fleuri A l'occasion de* « ifloralles vaLencieniiChLsea », qui constituent plus grande «xpoaition horticole internati&tiale, la du chemin de fer du :Nord mettra en marche. 3e dlmonclie octobre 1934. au départ de Parts-Nord, Denai et et Valette! ennee.

Aller départ fie Paria à 7 h. 40, arrivéa à Vaiencltnnea Il il h, 29. Retour le m*me jcur> départ de VaL«nci«tui-« iL 18 h, 15; arrivée a Paria a 22 h. 6. RéducWone de 40 i S0 au départ de toutes les pour rejoindre la train spécial. Prtx lorfattelre r&CUltaUt RU d*part de ParisNord 65 francs concernant la. location des place*, parcours aller et retour en déjeunpr & ï'bôtri (maricù compris), le dîner froid aervi dan» le tnUn de retour.

train spécial (ÎU diraancfli ïl ectohre ou dimajiche 38 octobre, Pourront 1>én-*ficter des mêmes réductions en einpruntajit lu ti-alna du sarvioê à l>xciu*lon des Lratns raolde^ -de,¡:¡ automotrices rbpldfiA (T. A. Tî.h autùTAilfl 1T. A. H.> et de certains express.

Pour rcn&ef^nenienljî com.pl €menta1r«a concwna-nt ie prix des bllletfl, les traîna de etp.t aiTwJ que pour Nord <Tél. Trudiin- Pour lBf autre? pr«, aux eulchet» dea billet*.