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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1934-02-20

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 février 1934

Description : 1934/02/20 (Numéro 20811).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6280099

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/12/2008

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Le président Doumergue a orté à la Belgique le témoignage du deuil et de l'affection de la France' LE PRÉSIDENT DU CONSEIL ET LES MINISTRES D'ÉTAT ONT ÉTÉ L'OBJET DES MANIFESTATIONS DE CHALEUREUSE AMITIÉ DE LA FOULE BRUXELLOISE

La cérémonie du transfert de la dépouille royale, du château de Laeken au palais royal,' a revêtu un caractère émouvant et grandiose; le corps, placé sur l'affût d'un canon, a défilé entre deux haies d'anciens combattants, parmi le recueillement d'une foule immense évaluée à plus de deux millions de personnes

La deuxième journée de- deuil à Bruxelles s'est déroulée dans la même atmosphère de tristesse universelle que celle de la veille. A la surprise violemment douloureuse que provoqua tout d'abord un grand coup du des tin a niccéde une affliction plus calme, mais d'autant plus profonde.

L'hommage de la France, que le président Doumergue. accompagné de ̃ MM. Edouard Herriot et André Tardieu, ministres d'Etat, est allé porter à la dépouille du roi-chevalier au château de Laeken, a ému jusqu'au fond du coeur la famille royale et le peuple fraternel.

Le corps d'Albert I" a été transporté dans la soirée au palais de Bruxelles. pu milieu d'une double et immense haie de Beiges en larmes.

Sur les lieux du tragique accident, devant les falaises traitresses de la Meute, les rares témoins des rethercheis qui suivirent le drame en ont fait à notre envoyé spécial le récit navrant.

Bruxelles, le février.

jrtN De woa BNvoTta spéciaux

La noble nation belge. si seasible, la généreuse et si vibrante, a été prnfondément émue de la part que ]_. France a prise à son grand deuil. Et Bruxelles l'a témoigné d'une façon magnifique par L'accueil que St, tout & l'heure, une multitude passionnée il. MM. Gaston Doumergue, Edouard Harriot, André' Tardieu.

Plus d'une heure avant l'arrivée du train de Paria, la foule se masse aîitouT de la gare. Il y a là des hommes, des femmes, des enfants de toutes les cIasses de la société, y a des ancien combattants avec leurs drapeaux et leurs médailles. B y a des mutités qui ont reçu leurs blessures côte cote avec les mutilés français. Et cette foule se fait de plus en plus dense, de plus en plus frémissante. L'hommage si sppût&né, si sincère et si nature du gouvernement et du peuple français lui est allô droit au cce_r et elle le montre bien.

L'accueil de Braxelh*

aux ministres français

A I- h. 25, quand le train entre en gare et que les ministres français en descendent, c'est une Immense acclaBîatloij c Vive Doumergue Vive Herriot Vive Tardieu et surtout c Vive Ra France >

L'acolamation s'est prolongée tandis que le grand maréchal du palais et M. Paul Claudel, ambassadeur de France, comduisent les trois ministres Jusqu'aux. automobiles qui les atten- Dans la cour de la gare, a'est une indescriptible et splendide cohue. M. Doumergue et ses compagnons sont pressés, acclamés, applaudis. Les voiturea ne peuvent démarrer tant la foule les serre de près. Et toujours revient le cri magique, le cri pas'

I-KS TBOIS BEPBESENTANTS DE LA F-AJÏCE A XELK ABBIVëë A BlttlXELU&S '̃ ̃̃'V- -v

LE IHA>:SFEttT DE LA DEPOUILLE MORTELLE ROI Ar.BEÏïT I", Us C__£tt_ï_, PLACE SITE UN AFFUT DE CANON. QUITTE LE YALAIB DE LAE&EN

fiiùtmè Vive la France Vive la France >

Quelle douceur pour un Français à l'étranger! Mais la Belgique est-elle l'étranger ? Quelle douceur d'entendre ce cri Auprès de moi, uae jeune femme se penche vers son enfant, un garçonnet de («fit ans Crie bien fart vive la France, mon Chéri,! » lUi dit-aile dune voix qui se brise. A cette minute pathétique, j'ai fait ce qu'ont fait bien des Franaia présenta a cette inoubliable scène jJa£ pleuré. Et, en écrivant ces mots, j'ai en.core les yeux plains de larmes.

Enfin, les voitures peuvent se frayer un passage à travers la mLLltitude et se rendent jusqu'au château de Laeken, aux abords duquel une autre foule est massée, non moins vibrante, non raoina sensible. mais dont l'hommage demeure silencieux. Au passage de M. Doumergue et de ses ministres d'Etat, tous les fronts se découvrent d'un seul geste.

Au château de Laeken

Nul autre que les trois ministres et l'ambassadeur n'est admis au château pendant la visite, qui dure une demiheure, et au cours de laquelle MM. Gaston Edouard Herriot et André Tardieu dirent à la famille royale, en termes émus, tout le sincère chagrin de la France qui vient de per- dre un ai grand et si fidèle ami. La reine, le prince Léopold, le prince Charles, la princesse Astrîd accueillent ces condoléances du gouvernement français, de la France tout entière, dont la sympathie si affectueuse et si vraie apporte dans leur affliction profonde un peu de douceur.

A 15 h. 30» les ministres français sont de, retour gare. Le souci de leurs charges, de leurs hautes responsabilités leur interdit de s'attarder plus longtemps. Mais déjà la nouvelle que le chef de l'Etat, accompaaux obsèques du roi a achevé de enquérir le cœur du peuple belge. Des acclamation encore tandis que, dans

une salle d'attente transformée îiattvement en salon, M. de Broq_eville( premier ministre belge, reçoit aes

LE l'BIXCE HKRITIEXI BAUUCJLtW ET SA MEKE

hôtes français et leur exprime l'affectueuse gratitude du peuple belge. Puis, à 16 heures, M- Doumergue et fois par la foule, montent dans le .train qui va les ramener à Paris.

En ces jours de deuil, l'amitié franco-belçe, déjà cimentée par tant de sang généreux versé pour la' même noble. cause. est devenue plus étroite encore et pSus pa_?ia__ée.

Lion, GROC

L'HOMMAGE DU PARLEMENT FRANÇAIS

Atmosphère de deuil hier matin, au Palais-Bourbon. L'entrée du président dans l'hémicyde s'est faite silencieusement, sans le cérémonial, l'apparat habituels. Pas de gardes eu armés, pas d'escorte militaire. Les tambours eux-!mêmes .se sont tua.

Et, à peine installé au fauteuil qu'il a tenu à occuper personnellemept, malgré une fatigue dont il se ressentait encore visiblement, M. Fernand Bouteson s'est levé et a prononcé. au milieu de l'émotion. générale, une allocution que tous les députés ont écoutée debout et saluée de bravos iong^iement attristés

Un même stntiment de doulou- reuse Stupeur,, dit M. FernaBd Bûtlls::ion, a uni les député. français aux ruepréa6nt6.)its belges lorsque*, hier. il. ont appris la mort soudaine et tragique du roi Albert I".

En votre nom, messieurs, j'ai .aussitôt exprimé au président do la Chambre de Belgique, et par lui au peuple belge, la part que naua- prenons d'un deuil n»ÈiOB.aî qui aussi le nôtre. Nous n'Oublierons jamais ces prenii&ra Jaurs de guerre où, tout entière rangée derrière son chef et exaltée par lui. la nation amie se sacrifia.

Noua n'oublierons pas non plue ce que noue devons, depuis lore, a ce grand serviteur de 1a paît.C'est dans une pensée unanime de gratitude et de respect que la Chambre- s'inclina devant la haute et noble figure qui disparaît et c'est dans cette même pensée que je lui proposerai de lever sa séance eu signe de deuil, M. Louis BarthûU a fait éloqueinlmen2.écho a ces paroles du banc du gouvernement, où la présence du maréchal Pétain, ministre de la Guerre, évoquait à cette oeure bien des »uyenlrs..

Le gouvernement, a déclaré le ministre dea Affaires étrangères, s'as- socle avec une émotion profonde à la douleur publique dont le président de la Chambre des députés vient de se faire l'éloquent interprète. Il n'est pas un Françaia qui n'ait ressenti comme un deuil national la mort de Sa. Ma]esté le roi Albert Ier. Aucune conscience ne fut plus franche et plus noble que celle de ce grand souverain. Il accepta, dans une heure tragique, sana défaillance et sans Peur, les risques et 1ea périls d'un devoir inflexible, Fidèle à son serment et à son poste, Il tut un de ces hommes d'honneur qui expriment .par leur exeropie humaine. La France envoie Son douloureux salut k la nation beige, La mémoire respectée et Immortelle du roi Albert I" prolongera l'action bientre les deux peuples l'union séculaire dont la même invasion, la même résistance -et la même victoire ont fait une fraternité.

Cet hummage de M. Louis Bartnou la mémoire du roi des Belges fut. lui aussi, longuement applaudi. La séance du Sénat à petne ouverte, M. Jules Jeanneney, qui présidait, a prononcé l'allocution suivante que toua les sénateurs, sana exception, ont écoutée debout, et dans un silence émouvant

Mea chers collègues, dèa hier matin, lorsque tut apprfse la mon trafique de Sa Maje&té Atbert Ier, j'ai exprimé A J_. le Président du Sénat de Belgique l'ématioa et l'affliction qui allaient être celles du Sénat français tout entier.

Trop d'affinités et de sentiments nous unis» eut à la nation voisine et amie, trop -de a&criûoea fraternellement eup-

portés noua furent communs 'ponr qu'à cette -heure -'ma-uvatee de son destin son deuil ne soit -pas 16 nàtre.

La voiîa privée soudain-1 'd'un' 1 souveraln qu'eHe chérissait légitimement. Nous -Je pïeurûna avec elle, noua souvenant que la roi ne fut- jamais plus grand qu'aux heures où il était aans royaum*" {longs applaudissements) et 8_c_a_t qu'il sera. devant l'Hiatolre la haute et pur« incarnation de la vaillance, morale en face du droit violé ivift applaudissements) Pour noua _3j3oci*ç pleinement à la cruelle épreuve qui frappe, une noble souveraine, la famille royale et l'héroïque Belgique tout entière. Je vous propose de lever notre séance. (Vif et uncmi7&e$ appîaudissementa.) Puis aussitôt, M. Lauls Barthou, ministre des Affaires étrangères, se lève pour associer le gouvernement à l'hommage que son président venait de rendre au rat de Belgique, t M. le président du Sé-aï, dit-il, vient de se faire, pour la deuxième fois, avec "l'autorité de sa fonction^ l'interprète des sentiments unanimes de la nation et de la Haute Assemblée. Le gouvernement prsiird à «on compte rhoaima&e a r^ndu1 à la noble' figure de Sa Majesté le roi Albert l". Si le grand peuple qui est notre voisin et notre ami peut trouver une consolalion dans son Immense douleur, l'émotion du monde entier la ïui apporte. Le roi Albert I"* était entré de son vivant dafts l'Histoire et da.» ia lé^«ide. Il apparaissait comme le chevalier béroique du droit, du courage et de l'honpeur. La France avait en lui un allié Adèle, dont la parole valait un serment. Au nom du gouvernement, js aaiue sa; mémoire avec une Pieuse gT9,titu<i« faite d'admiration. êt de respect Des eppIaudiBBe-ments unanimes ont salué ces deux allocutions. Puîs le- Sénat a levé pendant une âeml»_eure sa séance, en signe de dçutl.

A la pag* 4

LA CEREMONIE INOUBLIABLE DU TRANSFERT DU CORPS Par CI..de Blanchard

L'ENQUETE A MARCHE-LES,PAMES par Léon GrOc

Plus d'un demi-milliard d'économies annuelles sur les charges

des assurances sociales Fin 1933j le montant des timbres assurances socisias vendus atteigaait 11 milliards et demi. Sur cette somme, milliards et demi représentent les cotisations encaissées au titre des pensioas de vieillesse.

Capitalisés à ces 5 milliard

M. ChAUVUU

et demi donnent &nnueUeme_t 247 m_lions d'intérêts; à 5 ce seralt 275 millions. Première réserve pour les pensions.

A cette somme de millions on peut ajouter le reïlquat non employé sur la contribution de l'Etat au titre dea retraites ouvrières. Cette contribution, fixée d'abord à un forfait de millions, a été ramenée, depuis mai à 508 millions 500.000 franca. Mais le totftl des allocations payées sur cette contributiûa diminue progressivement en raison même du décès des bénéficiaires. En 1932, ü a atteint 416 millions; il ee réduit à 3S5 millions en 1933, descendra à 815 millions en et ainsi de suite pour tomber à zéro dans trente ans environ. Il y a doac de ce fait un nouveau disponible réel qui sera, en 1934, d'environ 155 millions.

millions -J- 247 millions forment un total de plus de 400 motions. D'autres ressource» viennent s'ajouter à ces premiers 400 millions. Il y a le produit annuel des cotieations vieillesse. Il correspond à un versement de 4 sur les salaires ne dépassant pas 15.000 ou 18.000 francs. Son montant peut être évalué à 1 milliard et demi, ce qui veut dire que 1 de retenue sur les salaires dea assurés «présente 375 Millions par D1 CHAUVEAU

lénat.eur de la COte.d'Or.

.LA GRANDE QUINZAINE JUDICIAIRE

EST OUVERTE A BAYONNE D«* canvoc-Uon« d« < t«not_« » dm qualité ont cti l*ncc«* p*r 1. juf* d'ititttuelioa

Bayonne. 19 février.

de tîotsj: envqté artciHi

Voici M. d'Uhalt, « le Juge de Bayonne y, au seuil d'une quinïalne décisive sana doute. C'est à ce point à une grande quinzaine judieiaïr- ». de 1* quinzaine commerciale qui te pour la paaser en éclat

On paifl* un peu plus qu'iL mots couverts de nombreuses convocattojae^ de témoins. Dès demain peut-être Adrat-on lio*n-ce de donner les nomii de certains de ces témoins dont la qualité changera, encore que le de la Villa Chagrin n'ait préparé aucune c&31til*. On doit en tout état de cause beaucoup attendre de la confrontation Albert Dubarry et Pierre Darius, demeurée nrae ft mercredi.

Pierre Darius s'en toujours défendu publicité de la 3.A.PJ.E.N.S. Anna tiîert im qui lut eeralî difficile, la campagne esquissée contre le crédit .municipal et honnêtes comme M. Beïioteguy. délégué dea hospices par le préfet des BaaiMaPyrénéea au. con«ell d'adaimistration, campagne qui prit fin eur Intervention per*on-e!le de Jûsepn Qarat, le, publtcfste de couJ-eur soutient que lea jou-r- naux d'échos ne dont pas des journaux comme lea autres et qu'il est courant tric}, des révélations piquantea, ce qui fut le lea données sur l'effarante gestion dit crédit municipal de Eayonne étant l'œuvre d'un eorreàpondant bénévole et anonyme

(La !t\Ht6 a la troisième page,)

Après la défaite des a garatiries »

lata-n«de tYoïr page Xi

Les événements de Vienne INTERPRÈTENT LE PUTSCH QUI LEUR HT ATTRIBUÉ Une visite xux blocs ouvriers de 1. capitale autriehienne Vienne, I» février.

va EHVOTl BfiCIU*

Las soin de Vienne sont rétablis. Tant pis pour wûû petlt bar du Bristol, du KIng reprend, dans lea cotée tanineux et chauds. aux telles devantures des magasins, sur le péristyle dea iiitâtrta 0U0 monte aux affiches des colonnes où le portrait de DalKuao fut seul en vedette ces joura derniers. Le débonnaire état de siège «laohe eacore d'un cran sa contrainte déjà élagtique.

Hâtons-nous,' quand les cendres sont encore chaudes. I1 fiât déjà souffler sur la Sraise pour raviver une flammed'actualité; Je3 Viennois, comme les Parisiens, ne s'attanient guère au passe quand le présent et l'avenir solli-,citent perpétuellement leur curiosité Insatiable-

Dimanche prochain, la promenade familiale aux blocs communaux dans le cadre de l'émeute sera déjà démodée.

Mon Dieu, on a tiré un coup de fe-j

Ecoutez bien Eatendez-voos cea cria, ces hurlements

Nous regardons les éventrations du Kart M&ntKof la foule dominicale, canalisée par de paternels agents, s'arrêtait devant le plus beau trou d'obus. Le coup de feu et, derrière neus, cette clameur sauvage donnerent aux badauds un petit frisson, Mais derrière non., c'était le vélodrome, le pistolet du sUrter et l'enthousiasme des Spectateurs devant, un démarrage impressionneat.

1-lace aux autocars

Le gouvernement a -organisé, pour les Journalistes étrangers, SOUS la conduite d'un cicérone officiel, une excursion démonstrative aux forteresses socialistes,

J'avais pris seul en taxi ta même direction, mais n'avais pas suivi ie mdme itizt4ratre.

Les blocs d'habitaüoa communales entourent la ville. Chacun d'eux forme, en fait. un quartier neuf. Nos plus vastes maisons de rapport ne peuvent donner .une' idée de ces palais gigantesques, dont le. moindre contient deux mille logement.% coBfortalites. leurs emplacements et la apîidrté de leurs fondations les ont rendis ssupedts depuis les dernlers événement». B *tt pam, Juat(ulcl, mtnrd que de telles conatrtrctlaiK fusoent *lln*tï dans la péripiiérie et qi^a leur réaistance fut jarantie par des matériaux éprouves coavae 3e ciment srtnâ. De même, les couloirs extérieurs,' passeet deg&gemetbts semblaient être des précautions fflémentaires en de telles constructions, plus poupléea que l'Opéra de Paria un soir de gala. (La mite A la .troisième page.)

L'examen du budget commencera

cet après-midi

au Palais-Bourbon La Chambre et le ont adopté hi*r U projet J« loi stipulant qu'a titre exceptionnel Ibi d*p*n«««, au lîfru d'être Totéei par chapitrai feront l'objet d'un «crutin unique portant Dur leur chiffre global

M, Oerma-k-filarUa

La chambre commencera cet aprèsmidf l'examen, du budget. Afin de ne point se mettre en retard, elle a décidé, aur la proposition de M. Palmade, de poursuivre cet examen demain mercredi, jour habituellement réservé, en vertu du règlement, au travail des commissions.

Mais cela seud ne a_fnra_t pas pour que le budget fût définitivement adopté avant le mars par les deux Assemblées. C'est pourquoi celles-ci ont décidé hier, à la demande du gouvernement, d'appliquer au vote des dépense» une procédure exceptionnelle. On sait que l'article 30 de La loi du 16 septembre 1871 prescrit le vote des crédits par chapitre- Cette année, à titre exceptionnel et par dérogation ft'oet article, les dépenses budgétaires, feront îobjet d'un vote unique partant sur leur chiffre global. C'est ee que ¡¡tipule le projet que ta Chambre a voté hief matin par 444 voix contra 140, et le Séùat hier aprés-midt par 267 voix contre 21.

L'exposé de M. Germain-Martin

S'&.git-ilT tûDime MM. Léon Blum et R«ti^ Ertraet l'ont soutenu au nom des socialistes S. F, I. 0., de c juguler le Parlement et de « porter atteinte aux droits de la. représentation nationale »? M.. Germ-Ih-Martiu y'mt atta^bé à montrer que nom

Je n'enteiKÎh. déclaré M. Ger- main Martin, tatre preuve 5'aueuna hostilité à rencontre de l'autorité parque Se juge îndfcgpens-blB A 1a vie du régime républicain. Mais, revenu pour la' quatrième fols au ministère des Finances, constaté

Une commission de 44 députés enquêtera

sur les événements du 6 février

Ainsi en a décidé hier la Chambre en adoptant une proposition de résolution de M. Vincent Auriol unanimement acceptée par la commission de règlement

Ce n'est pas une, mals deux comla Chambre. La première, on le sait, ̃'occupera de l'affaire Stsvtekï^ La le» origines des événements du S février et daa Jours suivants, ainsi que toutes lea reaponsabititéa encoùry-ea Elle sera composée, elle aussi, de quaJa représentation propûrtioanelle, et aera, conformément iL la loi du £& man J914,. munie des pouvoirs qui lut contéreront droit d'ûpllger; lee Umofzui

M- Maroel UèrKUd

yi. DaUdLer

elle à comparaître et à prêter serment.

Cette décision été priae hier soir par la Chambre sur rapport de M. Andrê-J.-L. Breton, rapport unanimement adopté le matin par la commission de règlement, ̃ & annoncé M, Emile Corel qui p ree3da.it Cette detnière. L'auteur de la proposition de résolution était M. Vincent Aurïol.

M. Marcel Héraud, auteur. lut aussi. d'une proposition « tendant à rechercher les responsables, de la. journée trafique du a février 1834 », accepta que, les événements qui l'ont précédée et suivie .Tussent également visée. Sana < accusai: personne »P lï récl_ma toute la lumière et vite Ses propos se heur- turent à l'ûbatructlcm des socialistes et amenèrent M. Daladfer à prendre 18 parole.

L'ancien président du Conseil se leva, au -nrlligu des travées radicales, et fut tout d'abord écouté en silence. Il s'ftijocia de tout coeur et d'autant plus ardemment à la noirUna-tion d'un* comque l>nquête parlementalr* il était 1* ch«f n'a donné l'ordre de tirer sur les tnftntfeatanta ».

Il suffira de retracer les faits. ajout. M. Daladier, pour se rendre compte que si par roallieur l'ordre avait été donné ce n'est pas doiiBB ou quinze, ce sont des centaines et des centaines de victimes que nous pleurerions.

(La suite à la deuxième page.1


que, malgré le dévouement des services, aives avaient eu des conséquences t'Il de doss]«rs restent en souffrance- Comment le ministre des Finances aurait-il le temps de les étudier ahil passait ses Journées dans l'enceinte parlementaire? La tâche gouvernemea- tale ne pourra être réalisée sI le gou- ne réunit pas autour de îuï, en faisceau, Jea voiontés des membres du Parlement, et c'est pourquoi je suis attristé des reproches que certaine nous adressent.

Ces reproches avaient pris, dans la bouche de M. René Brunet, un tour vif, puisque le député de la Drame se croyait revenu non pas même la Hestauratlon, mais au Consulat et à l'Empire. Maie pourquoi, à instituer simplement le vote par ministère ? M. Germain-Martin et Ia Oînmbre à Du suite ont r. epousflé cette à appeler l'attention de la Chambre sur la gravité du geste qu'elle allait, selon lui, accomplir «n signant « l'aveu cane. et de la vanité de .on bavardage ». Le député de Narbonne fait grief au gouvernement de fournir Une sorte de juaiLflcation à. ceux qui, derrière le regim* parlementaire, visent la République elle-même.

Que la mesura soit grave, M. Malvy l'a reconnu de n'est pas « de ?ratetfl de cœur que M. Malvy s'y esteii, c'est « par souci du crédit publie y. M. Aridieu du Clos, par contre, .'y est montré réfractaire.

AU SÉNAT

Le projet a été adopté par le Sénat après de brèves explications échangées; entre le rapporteur général, M. Marcel Régster, ministre des Finances, M. et le président de la commission, M. Joseph Caillaux. Tout d'abord, M. Marcel Régnier formula quelques réserves. Le projet comporte une sorte de dupa,lement à la plus essentielle de etfi prérogatives. Néanmoins. et encore qu'il eût préféré, pour permettre le vote rapide du budget, que le gouvernement eût seul l'initiative des dêpenses. M. Marcel invite see collègues à voter Projet.

Les prérogatives du Parlement ne subiront aucuns atteinte, dédire M. Oermain* Martin qui tient à rassurer 1e Sénat. Le texte proposé aboutit à accorder une délégation exceptionnelle aux commissions financières de. deux Chambres qui élaborent le tableau des dépenses suivant le cadre habituel. Quant a la loi de flnanceer elle sera votés dana les formes habituelles. M. Joseph Calllaux vient, à son tour, appuyer les observations de M. Marcel La commission des nuances ne peut refuser au gouvernement ce qu'il juge nécessaire pour le bien du pays. Maie Il est bien entendu que la «ominliaioa ne sera pas tenue d'accep- ter les chiffrée de la Chambre.

Le ministre ayant assuré que lies droits restaient intacte, M. Joaepb eaulaui 11 demandé au Sénat de voter ce projet, çe qu'il a fait après avoir, entendu les de vote de 'dU Tl&sier et Mauger. LE RAPPORT DE M. JACQUIER SUR LE BUDGET DE 1934

M, Jacquier, rapporteur général de la commission des finances, vient de faire distribuer son rapport sur le budget de Il drewe le bilan de la période licoulêe depuis 4e début de la législature et relate les efforts accomplis dans l'ordre budgétaire pour combler un déficit par M. Chéron avaient évalué à 16 milliards, A la suite de diverses lois de redressement, ce déficit aura été intégraleineiit comblé si la Chambre adopta ̃ ïëa propositions de la' Il de finances. L'équillbre du budget n'établirait dès lors comme suit

Recettes 48.g22 millions crédit. (compte tenu des crédits à annuler par décret) Excédent là Cet équilibre marque un grand progrès pu rapport à la situation qui exle™ tait id y moins de deux ans, quelles que soient les réserves qu'appellent S« évaluations, Passant ensuite à l'&camell de la situation du Trésor, M. Jacquier décrit tes variations des différents élémenu de la trésorerie depuis le début de 1* législature. Il maùtre que se le Trésor a travers* dea périodes difficiles, ea aituatlo-n n'a pas été sensiblement aggravée dans 1 etis-emble. Il dresse 1e tableau des emprunts émis depuis deux ans, des ressources que le Trésor en a retirées et des emplois qu'il *a a faits. Enfin, étudiant l'augmentation de la dette pubuque, il démontre qu'*U« a été sensiblement aux chiffres couramment cités. Il résulte de la comparaison de-=. situations aux 31 mat 1932 et 31 décembre 1933 que l'endettement réel do l'Etat n'e. pas dépassé la somme de 12 milliards de francs,

Dana la deuxième partie de son exposé, M. Jacquier s'efforce de dégager les perspectives d'avenir. Malgré l'effort considérable déjà fl.eoom.pli, il serait téméraire de prétendra que l'4qulU&re est dêûnitivemwtt masure. Le budget de 1934 peut râa*rv«r lui-même des mécomptes à cause de la façon dont été étfcpaie l'évaluation de certaines rsesttes. D'autre part, à cause de l'augmentation automatique de cetd d4pea@«e et de la disparition de ressources flxcept:Eonn*ll«!, l'équilibre pour 1935, à tn-oiTis qu'une reprise écono- mique ne vienae rapidement améfiorsr sité de remédier & l'augmentation auto- matique des dép*na*s par la révision de* lois et des oonventions qui l'en- gendre.

Na 18. Feuilleton du Tétlt FBrtBtwt. 20 février 1M4

PREMIERE PARTIE

L'ESPIONNE DU ROI

IX (suite}

Où I* colonel de Tonttaîn

ne «nbl« nullement contraria

d'*Tflir la main vu peu foret*

Sans a'aîder d'aucune note, M. de Touatain développait

J'ai appris, aergent-niajor Borits, que, sous le prétexte vraiment futile que le Suisse Hermann Etolbar avait serré d'un peu trop près une jeune per* sonne qui voua accompagnait votre flajtcée, palaït-il vous avlex dégainé et cherché le le pourfendre que vo» trois camarades Pommier. Goubln et Kaoulx, arrivés à la rescousse, avaient dégainé à leur tour et s'étalent jetés engage avec une Apre violence se minée st l'arrivée et l'intervention du général de La Fayette n'avaient paa mie fln au carnage qui se préparait. Je reconnais volontiers et avec flstlatactlon que toua. SuÎsbw et Français, voua avez obéi à l'ordre que dé. LA Fayette vous dooaaat de mettre baa armes,

CopyrlffîJt y Arthur Barn iéw.fàduc* Mon et reproduction ça tout paya.

LA COMMISSION D'ENQUÊTE

SUR LES ÉVÉNEMENTS DU 6 FÉVRIER

M. Daladier ne parlera d'ailleurs sur le fond que devant la commission. Mais II tient à préciser tout de suite «t or sans passion que l'on ne s'est pas trouvé le 9 février en face d'une grande manifestation pacifique.

A ces mots, le centre et la droite protestèrent avec véhémence, mais M. Daladier reprit, soutenu par lea applaudissements de la gauche: Lundi dernier, 150.000 hommes se sont assembles sur la place de la de rasoir emmanchées dana leura tandis que M, Dommangre s'écria Et Igb agents provocateurs Non,- les manifestants dont je l'Elysée ni & emporter par la force les barrag-M qui protégeaient la liberté des délibérations des élus de !a nation. Ce fut tout. Bien qu'il lui fût pénible de supporter l'accusation fausse d'avoir fait tirer aur des Français, l'ancien président du Conseil tint à se garder de « toute parole de polémique dans toutes îea r«epoaaabilltéB, M. Daladier n'était pu plutôt &93la que M. 3c api ni lui reprocha d'alimenter x La campagne qut sa poursuit pour dresser la province contre Paria 1Æ tumulte «commença. Les Hociallabea protestèrent que Le vrai peuple de Paris était sur la place de la. Nation ilva huit jours. Mais M. Sc&pini souséance, avait demandé par trois fois & M, Daladïer s'il avuit donné l'ordre de tir«r sans pouvoir obtenir de reponae. A quoi l'ancien président du non.

Mais il fut pris à partie par M. Xavier Vaiiat, qui lui en voulut d'avoirparé la manifestation de avec c«Lle du 6 et qui ajouta que tirer sur des anciens combattants qui défllaiçnt en chantant l'hymne natlonaj Cet n'était p&a de raa&asrinat, maia un aasaesinat tout court

Enfin la aéance prit fin et, avec elle, le vacarme. Lea membres de la commission seront proclamés, comme ceux samedi prochain. Ajoutons que, l'enresponsabilités encourues, la commission de règlement a pensé qu'il n'y avait pas lieu -de soumettre à une M. Philippe Henriot tendant à la mise vernement précédent.

Ce matin, à heures, Lee délégués dea groupea de la Chambre se réuni'ront pour effectuer la répartition des aiêns des deux commission, d'enquetes sur J'affaire SUviskl, et sur les évén*me-nt& du 6 février, prOportlonn-e Usaient s> l'effectif desdits groupes. Le quotient de la division du nombre des députée par le nombre des sièges à pourvoir est légèrement inférieur a quatorze. Le groupe radical Hocinliste aura donc onze sièges, tes sociapublicain* et la gauetw radical* trois, le centre républicain, tee aocialtotes de France, les républicains de gauche deux, etc. Les plus petits groupes devront former des coaâitiona pour obtenir dea Sièges et les plue grande mames entreront dans ces coalitions afta Içur» ttrtw,

Lee groupes feront enèruft* .etiàcuit en leur particulier, choix de» panoanea, et le:3- noms des candidats seront remis, *n fin de jouraè*, à la présidence d* ïa Cham*^ pour être publies au Journal officiel pendant îea trois jours suivants.

Samedi enflo, la Chambre homologuera la ïiate dea commiaBair«& déalgnéa par les groupes et les cc-mmlasiona coûatitueront ausaltot leurs buLe groupe de ta gauche indépendante a désigné M. Henry TorrèB pour «léger à îa commission qui enquêtera pour le représenter A la commlsaiotl ohar6ée de rechercher Les responaasi- Le groupe des Indépendants a desirnê, pour la comml&&ion d'enquête sur l'affaire Stftvieki, M. forgea MamJel. L'autre part, M. Chatenet a été désigné comme membre d« la commiâwiott LES RECEPTIONS* DE M. CHERON M. Henry Chérqn. garda des Scaaux, a reçu hier matin le premier président général pris cette cour et le bâtonnier do l'ordre des avocate & la cour d'appel de Paris.

Aujourd'hui, conseil da cabinet et conseil des ministres

On Naît que le gouvernement avait fixé A jeudi matin, 10 heures, le prochain coasefl dea ministres. Mais ce jour-là auront lieu le. funérailles du roi Albert, auMjueJlea doit assister le Président de îa République. Pour cotte raison, le gouvernement a décidé de tenir un conseil des ministres aujourd'hui A 11 heurM. à l'Elysée, après de conseil de cabinet qui se réunira il. 9 h, 30 au mùnstèr; des Aitaires étrangères.

LES 4 SERGENTS DE LA ROCHELLE GRAND ROMAN INÉDIT

ARTHUR BERNÈDE

« Cependant. j'ajouterai que le depart dea 3uisaea a été salué par les clameurs hostiles et même lea grossièreg Injures du public, qui se trouvait dans la ruln^uette et que voua aviez proféré dea cria séditieux qui suffiraient à eux aeula pour que je voua inflige une punition sévère.

Ie ne vous cacherai pas davantage que voua m'avez été s&naléa tous les quatre comme professant à l'égard du régime des sentiments qui ne devraient qui ont juré d'être fidèles au roi leur ntaître, ainsi qu'au drapeau soua lequel lia servent,

< Fait plus grave encore, VOUS chercnerlM, paraît-il, k faire des adeptes parmi vos camaradea. qu'avez-vous 4 répondre à cela ?

Bories répliquait sur Un ton plein de modération et de respect

Mon colonel, m'autorise k-vou* de voua dire tout d'abord qu'en ce qui concerne du Moulin-Vert, les faits ne h sont point paseés tout à fait de la façon dont on vous a rapportée, aussi bien en et qui me concerne qu en ce qui a trait k mes camarades.

Si J'ai déffftiné contre le Suisse HsrmiûJï Doiher. ce n'est point parce maie a parce que, ayant voulu le contraindre à m« restituer un ofte qui

Plus d'un demi-milliard d'économies annuelles sur les charges

des assurances sociales SUITE CE LA FRDiïtRS f*BJJ

si le versement vieillesse de 4 était ramené à 3 J en résulterait donc une diminution de chargea de S75 millions.

D'autre part, les a reataat pour la vieillisse pourraJp-at &t»« divisée en deux parties dont l'une (1 1/2 soit environ 550 millions) resterait capitalise au compte Individuel de l'assuré et raii t rs moitié servirait au paiement des pensions par voie de répartition.

Dans cette Jiyipotlièae, le paiement des. pensions serait assuré à l'aide, d'une part, de ces 550 mEilona, d'autre part, des 400 millions que nous avons trouvés d'atoord. Au totaâ près de 1 mimard.

Ce milliard s'aocroitrait en outre chaque année du nombre ^raodîseaat des mifliliona deimeuréa oltéri-sureKieiit dlaponiblea en raison de l'extinction des bénéÛctaiTes des retraites OmvriâSi l'on etttre dans cette w>ié, ne aer&jt-ii pas Possible de dlaiinuôr ég&lemetut le pourcentage des rtaques de répartition ? Actuellement le moitié des cotlsaHoos est affectée aux risques de capitalisation et Tautie moitié aux risques de répartition, c'est-à-dire sert à couvrir la maladie, la maternité, le décès.

D'après les résultats publiés, on 3B.it que les eaiaaea de répartition dis-posent actueliiarLent d'exoâdentg tmportants r T.SOO miliîocs. Il ne semble ipas que le fonctkmnen.ent normal Se la loi, en ce qui ooncerne Les risques de répartition, devrait permettre d'accumuler de telles réserves.

On pourrait se demander si lea prestations sont suffisantes, s'il n'est p&5 opéré sur les cotisations des prélèvements trop élevés. En tout cas, au point de vue des économies qu'impo.sent les nécessités de l'heure, ne seraitil pas poçgflftta de réduire les oha.rgr^e des roques de répartition d'au moins ce que suggèrent lea «çoédenfts que je viens de rappeler et de les ramener ainsi à 3 1/2 Les cotisations aux assurances sociales tomberait ainsi Il € 1/2 du salaire au lleu de 8 soit une réduction totale de plus de 600 mJllions. Economie qui pourrait être plus importante si, comme il eat probable, les calculs démontraient que la cotisation capitalisation devrait pouvoir faire face aux charges des pensions par vu versement Inférieur non seulement aux 4 perçus actuellement, mais même plus bas encore si L'on envisage le présent système,

Ces Importantes modification» ae porteraient pas atterlnte aux droits acquis. Par suite de cette substitution de régime, devrait-on craindre que l'on aoît amené à réduire le chiffre des pensions ? Nous. ne le croyona pas. En tout cas, à l'heure où nous sommes, une cotisation de € 1/2 au lieu de 8 qui ne compromettrait ni les prestations actuelles de répartition ni, nous le pensons sincèrement, les pensions, supporterait à récgnamiç nationale un important soulagement. suicide d'un agent d'affairea rue du Commandant-Marchand Il *it tiré un« balle de revolvar dans la poitrine va. de d^ sa femrna de 8* fille

Au cours de la soirée d'hi&r, M. Noël, agent d'affaires, s'est suicidé d'un coup de revolver, dans la petit pavillon qu'il! habitait, 6, rue du Commandant-Mar- chand. Sa femme et sa fille, qui se trouvaient auprès de lui, voulurent le faire; transporter à l'hùpital, mata M. Noël,' qui était grièvement blessé 8. la poitrine, s'y étant refusé, elles firent venir un médecin ami de la famille. Celui-ci ne put que constater le décès.

DESCENTE DE POLICE

DANS UN TRIPOT LYONNAIS Cinq arreititipni

Ioratl, 19 février (dép. Petit Pariàicn.} La sûreté a. effectué une descente pendant w. nuit dans des salles de jeux. Lea opérations ûiit été assez longues du fait que le trfpat était installé 10, Dubois, dans ltlôtel d'Alsace fermé à olef. Ou a dû recourir à un «rtfflce pour y pénétrer. Cinquante ont été opérées, dont cinq ont été maintenuesLe patron de l'ilôtel, Joseph G-ontaro, tvait déjà été, il y a deux ans, poursuivi pour un motif semblable et condamné à trois mais de prison et franc* d'amende. Il été écroué.

INFORMATIONS POUTIQUES Le Sénat a approuvé hier les conclusïons de son bureau qui, après une étude approfoedift, été d'avis d'àutorifier chlves de la des marchéa pajwéa pendant la guerre 5fl.r le comralaMire du gouvernement près Se jury natiûllaS dea marchéa de- guerre.

app&HeH4lt k cette jeun* personne, il t&'& répondu par un coup de poing d'une t&H violence que j'ai roulé à terra

.Comme je me relevais, J'al vu un de s*» amis qui cherchait il de force ma fiancée. Incapable de matprompt que la pensée, J'ai porte la main à mon sabre, Le Suisse en a fait autant

Voilà, mom coJonel, je vous le jure sur mon honneur de çcfldat, comment les choses de sont passées,

Bien, ponctuait M. de Touataîn, EJt vous autres

Pommier répliquait:

Mon colonel, noue arrivions au Moulin Vert où ÉO-rits noua avait donné rendez-vous pour nous présenter sa promise, lorsque nous l'ayons vu aux prisee avec un grand diable d'habit rouge qui était sur le point de lui passer son à à travore le corps. e; Nous nous sommes jetéa entre le$ adversaire^ afin de les séparer et. à ce moment, je vous l'affirme, mon colonel, nous n'avions nullement envie d'en découdre, lorsque les trois jeté. sur noyé avec una telle force que nous avons à peine eu le temps de noua mettre en garde.

Nous ne leur voulions pourtant pas de mal soulignait Goubln. Et, accentuait Raoulx, nous étions k cent lieues de prévoir que, venus pour falre la connaissance d'une charmante nous serions obligés de crolaer te fer Et paa moiitaa avec des jjeiws que nous ne connaissions pas

Qui as disait que ces expllca» tions données avec l'accent d'une sincérlté indénianle, ne pouvajent manquer d'avoir produit sur M. de Taustain -une. bonne impression, reprenait

Mon colonel si vous ne noua croyez pas, le vous demande, au nom de mes amis et au mien, de bien vou- loir interroger plusieurs personnes très dignes de toi qui ont assisté à Ie scène, et qui ont bien voulu nous douer leurs

UNE DEMANDE DE LEVEE 0 IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE CONCERNANT M. SERRE

EST DÉPOSÉE AU SÉNAT

Une demande de levée d'immualt6 parlementaire a été déposée hier sur le bureau du Sénat. Elle concerne M. Louis Serre, sénateur de Vaucluse, ancien miniistre du Commerce.

A ce propos, M. Louis Serre, communique la note suivante

La demande de levée d'immunité parlementaire dont Je suie l'objet ne touche, ni de près ni de loin, à tous le ac&ndaJes financiers de l'heure présente. TI a'à.glt d'une affaire purement industrielle de ma région, ou je au le entré noa pas comme aénateur. main comnia Industriel et cammercanî, guaJitéa qui sont les miennes depuis trentecinq ans.

Voici les faltj

J'ai préai4^ de juiULet à décembre 1930r te conaeil d'administration d'un» société ayant pour objet l'extraction, et la vente de charbon provenant de mines existant déjà, dans !ea Alpes et du brevet tendant à réduire le pouroontage en cen drea. Quand je l'ai quittée, la. société marchait normalement des affranâta»mente împortanta Étaient en conatruction un matériel nouveau était à pied d'œuwé.

Au début de 1932, plus d'un an aprëg ma double démîséûon de président et d'administrateur, motivée pas la campagne faite contre les Jûconripatlbilltés parlementaires, elle fut acculée iL la laJlllte i. la suite de la déconfiture d'une banque centenaire chargée du placement de ses actions. On conteste aujourd'hui la validité de la souscriptitutioa de la société. Toua les autres reproches qui pourraient m'être adressés résultent de ce fait .eu).

J'affirme, en ce qui me concerner que ma souscription a été régulière et je ïW9 certain de l'établir au cours de l'instruction:

Un aérodrome serait aménagé à Hong-Koag

Cb&nghaï» 19 février <.dt'p. Havas.) La presse chlnoîse annonce que les autorités britanniques de HongsKong cotonie, d'un aérodrome pour le compte Chan^haï-^ftft t an.

On .envisagerait également rétablisBernent d'une liaison aérienne HonçKonig-Hanoï,

XJn cultivateur poitevin

«i*His*in de sa tante

devant le jury de la Vienne Poitiers. 19 fêvr. {dép. Petit Parisien.) session de la cour d'assises. La seule affaira tnacrtte au rôle amène au banc d*fl accusés Louis PavïtiUe, cuttivateur à ChamberlatldT commune de Poitiers, qui assassina pour ta voter Mme veuve Eroquereau, sa tante. Voici les faits.

Le 15 octobre, on découvrait au hameau de Ch an telle, commune de Sèvres, le. cadavre de Mme veuve Broquereau, aoixante-aeiae ans, dont la mort remontait à une huitaine. La victime avait soutenu une lutte farouche avec son agresseur, venu pour voler. Orw» surtout a une blague à tabac oubliée par ce dernier, les soupço£a se portèrent sur Loyis Daveî-H-e, qui fit d^ aveux. Il déclara que le soir du drame, le 7 octobre, il avait fait de nombreuses libations et que c'eat par hasard qu'il était alla chez aa tante. Celle-ci lui ayant fait des reproche* sur son état, ̃DB.wauift, rurïeuK, l'aurait saisie à la gorge et étranglée. H l'acheva en lui écrasant le visage coups da pelle. Il prit eneulte dans l'armoire une aqmïnô de 1,100 francs, et dea bigame .qu'il alla le lendemain dfiSaitnuleF dans un champ, ou Ils furent effectivement retrouvés,

DavaHle était constamment TiaraelS [par ses crêïLïïcfera. Il sembla bien que ce soit pour payer ses dettes qu'n a connais Bon forfait. L'assassin est père de plusieurs enfante en bas âge ït est défendu gar M" Manteau.

Une femme avait ébouillanté son mari qui la trompait Elle fera <Hx-huit mois de prison Dijon, 19 février (ddp. Petit Parisien.) ginaire de Luc fVar) qui, le 7 juillet, res à la compagnie F,-L.™M,, demeurant quartier Vannerie a Dijon. Janson euccomba à ses brûlures après sept jours d'agonie.

Au cours de l'Instruction et à l'audience-l'accuaée allégua l'inconflulte de son mari. se défendant de toutetlon de vengeance. Elle affirma avoir agi sûuh l'empire de la jalousie. Des ont été apportés à la barre.

FaunSttivi* pour coups et blessures syaat entraîné la mort sans intention tances atténuantes, Fernande Janaon a été condamnée à dix-huit mois de prison.

LA CHANSON DANS LES HOPITAUX Demain à 15 haureB, à CJiApvtal LArtbûiV«my ïîamèa, Ai-leitte Amour, Solange Pi-canfl. Yane Mirka. Stfil. MareJy, ûuroerï, le danseur ThiAitnA.

noms. Je vous prierai également de nous autoriser à noua en servir au cas où noue serions inquiétés.

C'est Inutile. coupait l'officier supérieur.

En tout Cas. déclarait Jean-ïlrançoia, Ils pourront certifier également que s'Il est exact que le public présent a manifesté vigoureusement sa désapprobation a ceux qui nous avalent attaqué. aucun cri séditieux n'a. été proféré par noue. Car, je ne pense pas Fayette î ̃» soit considéré comme tel. En acclamant ̃atnai ce chef illustre, n'avons faît que lui exprimer notre gratitude d'avoir mie tln a ce combat que nous n'avions pas cherché, et de nous avoir sauvé l'honneur et peut-être aussi la vie!

On m'avait dit, sergent Ecries. que vous parliez fort bien, reprenait froWement M. de Toustaln.

< Je ne m'étonne plus maintenant de l'aacencl&nt que vous avez pris sur vos camarades.

« Pourquoi faut-il que voua en profitiez pour l'exercer au détriment de la dlsciplin.3 et que voua introduisiez dans cette caserne un levain de rébellion contre lequel je ne saurais trop sévir. Le chef de la. mystérieuse Vente mili- taire du de ligne répliquait Mon colonel, pourquoi les rapporte que !'en voua a faits à ce sujet ne aéraient- ils pas entachés de partialité et d'erreur ?.

Il n'en est pas moins vrai que vous avez fondé une société soi-disant philanthropique dont le but serait tout simplement de régénérer l'humanité. 1 Vous troyea-votia donc capable, à vous seul, d'assurer le bonheur du monde?

Mon colonel, Je suis loin d'avoir une ambition aussi follement orgueilleuse.

« Mais ne pas que chacun a le droit et même le devoir tion de son sort et à celui des autres, en apportant dans us relation* avtc

POUR L'APAISEMENT une démarche prè* de M. Sarraut d'une cinquantaine é'éin» de la Seine M. Ailwrt Sarraut a reçu, au début de l'après-midi d'hier, une délégation composée d'une ciiiquûnta.lne d'élus do la Seine, députés, conwillers généraux et conaeillerg municipaux, et conduite par M. Fiquet, président du conseil municipal.

Les délégués ont exposé au ministre de l'Intérieur leur point de vue .sur la situation de la région parisienne à la auite des événements et sur le:3 mesures susceptibles de maintenir ta trêve et i'apa^cmoDt qui ont présidé à la constitution du cabinet Doumergue. M. Sarraut a pris acte de leur déclaration et a promis de s'en entretenir avec le président du Conseil.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La fljunmA da Souvenir sera ravivée ̃US- R. I. et l'Amicale des A C. du Conseil de cabinet, k 9 h. 30. au des Affaires étxanffèraa.

Conseil de* h. 11 hôurès, à

SAnat aéafloo heures (modification da lu. loi anr les sociétés).

de» Aêpatës séance à 16 lbeurea ibudgret).

Continu i r. N. de» ayndiwt* des expftditetlrs de vOleJllâA, 80, rue de VareOnâ ds Versailleg IclôtureJ. Salon des arts Grad pal*îa, 3ftlfln des artlates Indépendants, Grand PaJaia, Salon Grand Palais.. Salon cfes médecin. 101. avenua des Chajnpa-ElyLes Artiste» du travail, 30, rue La Boétle. Rétrospective, œuvres de Pompon, Muséum. MuaLqur: du bïu- alfeïe à 17S8. BlbHoUi&aue national*. Peinture *t sculpture 16 h,, rnuaë« du Jeu de Paume, orangerie des Tuileries. Œuvras Sftlcla Abel Boyé, Ué rue Montaigne. De.sinft -de Grèce, de Jean Kareau, 12. rue de!! Beaux- Arts. Artistes boursiers, 10 h. à 17 h., musée RétrosPetit Palais. Eipoeitiona de jarâtUB syndicat ries artères femmes p&nLr&i et sculpteur^ ]52. boulevard Hauramami, V»ni« de charité Union féminineçaise, flans les rues, au bénéfice des trie.times des e et 7 février (clôture). Xtcuntoa «Tancions combattants R. et et 72- R. T. T,, 20 h. 30, Zlmmer (Châttlet). et RJ. et 174' JEC.LT.. 13S«r 333* R. et et 65" et R. T., 31 heures, mairie du V1.

CunféiwnMs Abbé Morcay La. formation du goût tr, 16 h. 45 M. Carrlere c Le calvluiame de la Saintfiarth(*]éiny 4 l'Edît de Nantes o, 18 h., lï, rue d'Aaaa*. Mjgr VanaouJullle La vie de L'SglfM, en Italie, après le puéle de LatraC »r 20 h, 45, 22St faubourg; H, Cayîa « Maaajçaacar », h. h. 90, Sorbonne.

Concerts Au bénéfice de la Bouée, h. 30 cercle Interallié. Georges de Lausnay, 21 h., 45. rue La Eoétle.

Fête foraine Place d'ItaUe.

Banquet officiera de complément, h. û0, 200,

Çatttmnû a Auteuiï, k 14 heure».

M. Louis Barthoit, ancien président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, a reçu hier, au Quai d'Orsay, M. Jessé Strauss ambassadeur dea Etats-Unis à Paria, et le comte Clauzel, ambassadeur de France à Berne. Au Pfctlt tous les ^ours, sauf le lundi, de 10 heures à 16 heures, exposition d'œuvrea d'Odilon, Redon, Chapirt. Stgnac et d'un groupe d'artistes contemporain

C&et avec grand plaiair que nous apprenons la nomination au grade Michel, l'éditeur bien, connu. Toutes nos féllcltatîtma. rouuvz-vovs vu meublé. de goût, bien fabriqué, vendu au plus bas prix? Allez AU BUCHE&O8 la maison de confiance bien outillée, 10, rue de Rtvoli.

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MALGRE LA PLUIE.

.malgî^ la bise, le Rouge à lèvrea mcQlasfvjbé de BOURJOIS, tient., de l'aube à la nuit. que voua buviez, mangiez, chantiez ou embrassiez vos ami-es, Et sa pâte est ei douce aux lèw«3 qu'elle les préserva des gerçures. malgra la bise. malgré la pluie. En vente partout, dans un oharmant étui a francs.

NECROLOGIE

M. et Mme Alexandre Bç-Jbarbe, T, avenue Nfel, Paris, font part du décès de M. Pierre leur frère et beau-frÈTe, survenu le 13 février à Chamlgny (Seine-et-Marne), L,rinùumatlon & eu lieu à Vin-cannes dans le caveau de famille.

André Tardieu

L'HEURE DE LA DÉCISION

Succès foudroyant et qui «'explique, Voici J'oeuvre d'un homme qui aime son pays, qui a observé, réfléchi, et qui diagnostique, avec une. passionnante lucidité, les causes de la maladie de 1a France, La.. guérlra-t-on?. Usez ce livre il est frane, il est

fort, {Fl&mmarton 12 Iran.es.)

un esprit d'amitié, de déslntire$&emen$, d'assistance

Et de fraternité. Interrompait M. de Touatain.

Si vous le voulez, mon colonel,* En attendant, n'est-C-o paa le retour à la liberté et à l'égalité que vous poursuive z ainei?

Ce coup direct n'était nullement fait pour démonter Bories.

Mon colonel, reprenalt-d, quand nous avons fondé notre société, nmia en avons soumis les statuts à notre commandant de compagnie, 1e capitalnç Maseiùs, qui. après en avoir pris les a approuvés et noue donné de nous réunir en dehors des heures de service et de la f Or, ces séances ont toujours eu -leu au grand jour. ceux qui y ont as&teté, raient prétendre le contraire sans faire une grave entorse à la vérité.

Pourtant vous ne nierez pas que vos réunions se terminent régulièrement Dar de:! cban^gnS subversives..». Mon colonel, ripostait. toujours avec le même à-propoa, le fiancé de Fanchon, permettes-moi de faire respectueusement observer que si Ces tha,nt^ étaient ftitâfll subveraita qu'on a bien voulu vous le rapporter, lia gardeville$ n'euaeent point manqué de nous Imposer silenee et m^mc d'emmener les déïtoquants au violon!

Quoi qu'il en nuit, déclarait M. de Toustain, ces parlotes ne- servent qu'à entretenir un fâcheUs «aprit dana Mon régiment.

Aussi, à partir de ce moment, elles ont vécu", et je vous avertis une bonne fuie pour toute. que si j'apprenais. et je le saurai que vous persistez, malgré moi, à émettre devant vos camarades des théories, ou même de simples propoo de nature à porter atteinte au et et au respect que nous d*Vona tous à Sa Majesté, j'agirai envers tes coupables avec d'autant plus de sévérité, que vous aurez jusqu'alors bénéficié de mon Iadnlffeae6<.v

LA BANQUEROUTE DE LA BANQUE MARQUET Le chiffre approximatif du ItracL e*t de trdt millioPi *t le départanieat du Gerc est lu phi* atteint

Toulouse, 18 février (dép. P. Paris.}. M. juge d'instruction, poursuit activement sa procédiire en ce qui concerne le krach di la banque Marque D'accord avec 1e défsnaôur de 1'lnculpé, Il- PigasM, le magistrat a fixé diverses dates pour procéder à un minutieu* interrogatoire du banquier sur le fond.

En tout caa. le bilan provisoire laisserait apparaître un passif de trois -illions environ. Toutefois, Ce qui ûfituble bien acquis, c'est que la. contrée où, se trouvent le plue grand nombre de yictimes est le département du Gers. Les réglons de Le et Dure, Uombez, FLeurancft Auch et Saint-Clac paraissent teô plus atteltites, et le juge d'Instruction estime approximativement fi, plue d'un million le montant du déftclt pour les victimes de cette région, centre rlfthe de production agricole, comportant t d'importants marchés et où très nombraux sont les petits épargnants. Il faut donc prévoir une instruction toute spéclaie, qui sera faite sur conymisefoùfl par 1e juge d'instruction d'Aucht pour mettre au clair les délits Ouest.

Le scandale «le aviation amérieihie Ua démenti de Ludbergh

WianingtcrB, 19 février (adp. Radio.} Dans un communiqués le colonel Lindberzh dément avoir réalisé des pèneflees énorme a sur les titres dee couipupies d'aviation. Il donne, dans une lettre adre&séo à M. Black, président dt la cota mission d'enquèle du Sénat, le détail des opérations de Bourse qu'il a effectuées sur 'ON titres et qui se montent. d'après lui, à 187.838 dollars. En outre, le colonel nie avoir reçu des cadeaux soua forme d'options ou de warrants et déclare qu'il est prêt à fournir de plus amples renseignements.

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Quant à rafi*&ir« du Moulin-Vert, je ne prendrai de décision à. votre égard que lorsque j'aurai contrôlé VOl assertions.

t En attendant, vous resterez en pris un.

Le colonel allatt congédier lois quatre sergents. Maig on grattait la porte de Sa petite «allt.

Qui est là?' interroseaU M. de Adjudant Choulet

Entrez

Le sous-mouchard pénétrait dans la pièce un pli à la main.

Mpn colonel, déclarait-Il, c'est un pli très urgent qui vient de la division. M. de Tûugtaitî s'emparait du measage, l'ouvrait et en prenait connaissance.

Voici Ce qu'il contenait

Confidentiel.

« Ordre À M. le colonel marquis dû Toustaln, commandant le 45' régiment de ligne, de remettre immédiatement en sergents Pommier, Gfoubin et Raoulx. Aucune suite autre qu'une verte ré-1 prlmande ne devra être donnée cette affaire.

« Le commarniarj't du de ligne n'en devra. pas moins continu&r à veiller avec une vigilance sans cesse en éveil sur l'état d'esprit de sa formation et prendre toutes les mesures prëventîve* qu'il Jugera pour interdire toute propagande soit en Ion soit en paroles, qui aurait pour but d'Introduire dans sa troupe le venin pernlcieux ae la rcbeUfon.

c Il devra donc fa.lre surveiller tout particulièrement, et de plus en plus étroitement, les agissements du serventmajor Eo ries et ses cun» ra dea, sans toutefois et par un« intervention prématurée, de leur donner IJ*vti3. Signé

Lieutenant général Comte Defranee, commandant la 71 division » Le colonel demeura un instailt interloqué.

A ors, se dlsaît-11. en même temps qu'on me donne l'ordre de libérer ces

Programme des spectacles OpcT»h relâche,

S hn 45, Monrïa Vanna. Galti-Lyrlque. S 45, le Pays au sourire, Cli&tciet, B h. 1&, France.

pte 5it-M«j*ln, S 45fVaIa*a de VienneiBausé) ^yjaitfeiM, 9 h., le Messager, d'H. Bernât* lu. Sarth-Bernhirdt, 3 h. 45. Alibi Ambtcn, S h. 4fi. Trais da le inarlt». Flj[«.Uet 8 h. 46, la Chauve-Souris.

Ambassadeurs, rediche.

BouÏBs-rsrislehï» 8 45, le Btfxbeur, Mme* Xlcbodlère,. 8 Il. se, tes Temps difficile*» Mhf-nêe, relAcSe.

Madeleine., & t., PsB3o£ft des Princes- g h,r k Coup du 8 mal. ftrt», 9 h., i'Amt pferrot.

MnthurinB, relâche.

Mont paru *aser 3 h., crime et Atelfcr. g h. 46, Eicliard lit.

Vn-CftlMnb, (Ole PItoëff), 9 h,. Polk» d, oh. Mjuet, 9 h.. Jul*a. oouch».tol (P.Darteiill) GvbfllLiiB, S h. 30, CHi Papa (Boreia), MUSICHAHS

C*». de Vmtht, 8h. 45, Vive Paris <C. Sorel). Aleacar P*ri«, 3. 9h.. Vrai car conc' 1900, ï'Ant, 9 h., Par fll revue nouv»ïUeu Dix-H«arei, 10 b., Martini, J. Kleux, K-anja, V.mïii.t. I. j. m.(a,5>:BLH,e,6), Alina Bftblno, S 90, Tout Part» (revinj de J. Caztl). Le Perchoir, 3 h.. Butlar Vallisr, la revqe. Clrq. d'niT«r, Sp»ct. nautiq. Frateîlitiï. M£dr*a<>r 9 h., J. Jadcacra. 4 Finka Ayree, I.D£>-Fuk, ouvert ga.m.d ilini, çt fête*. M.-P*tett*. soir., h., dLm.. fêtes; mat, d. t. Jardin d'ArcJim., enlr., 3 £r.; enf., 1 tr. Athénien, Jdi at>Ir(; aam, et diUL, mit., CINEMAS

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flous-officiers, on vaut que J'exerce ntr eux: une rigoureuse aUrVeUI&nce.' Je serais curieux de tavolr qui a pu inspirer une décision contradictoire,

« En attendait, je n'ai qu'à. l'eiSciiter.

En fixant le* quatre sergmu qui, toujours au port d'arme, attendaient l'exJe viens de recevoir de la division l'ordre de voua remettre eu Liberté. Saœ doute une enquête faite en haut lieu a-t-el.îe déjà confirmé vos dires; et le roi dont 1a bonté et l'iadulgrence sont inépuisables aura voulu qu'un pardon général terminât cette méchante histoire.

Puisse cet acte de démeoe* voue inspirer une reconnaissance infinie et un dévouem-ent sans bornes Sa MaJeat*.

t Vous étes libres, Rompez!

Le quatre qui n'en croyaient ni leurs yeux ni leurs oraille*, saluèrent militairement leur chef et se dirigèrent vera la porte d'un pas ferme et eadencé.

La joie était sur leurs visages. Ptu leur importait a qui ils devaient Isur gïàce. L" easentlel pour aux était que leur fût rendue et qu'Us eussent recouvré leur liberté.

Pour l'Instant, Us n'en demandaient, pas davantage.

Choulet qui, retiré discrètement i l'écart, avait assisté à cette scène, les regarda s'èloigaer d'un oeil sournois et La lèvre gauche retroussée en un rictus da méchanceté, Il semblait penmer

Vous ne perdez rien pour attendre. mes petits, et vous ne tarderez pu à me retrouver au détour de 1. route. Et alors, rira bien qui rlra le dernier Adjudant Choulet

Le grelin treseaillit-

M. de Touetain avait proféré céb mots d'un ton peu débonnaire,

Mon colonel, et-il, en 6'fl.va,agant vers lul et en prenant lai position. {A «aitTB.Î


HDIEHNIIIÈHIE et Ou

AUTOUR DU PUTSCH AUTRICHIEN

J'al noté toutefois, en inspectant les murs endommagés, la fragilité des au- perstruetyres. Certaines coupoles d'ornements que l'Imagination transforme en postes de mitrailleuses ont tout juste l'épaisseur d'une brique

On montre à mes confrères tout un matériel meurtrier saisi en ces lieux. mais c'^st une preuve superflue, car la dure bataille et les malheureuses victimes dans les deux campa suffisent A établir que le Schutzbund était aussi bien armé que la Heimwher.

Je n'étais pas venu pour le décor, mais pour rendre visite à des amis. chez eux. Je n.e dirais pas à quel bloc. On a pu me voir, ce jour-1$, au Gœthehot, au SandleihQîihot', au Heumannhot, au Wemenhof. Je ne nommerai pas le Il hof ou l'on m'attendait. Le ménage d'ouvriers dont j'étais rhôte occupe un appartement moderne éclatant d'astiquage. Cuisine-aalte à manger en Eaïenee, chambre -dortoir pour l-es gosses, ciiambre -salon avec 'l', F. et pick-up. L'été Jeu pièces s'agrandissent de toute la largeur d'une terrasse que M. et Mme X. savent transformer en jardin suspendu- Ils cotisaient au parti, sans être des militants et ne s'occupaient guère de politique. Ils m'assurent qu'il n'y a pas s^r l'immense palier parmi leurs muU tiplen voisins un seul homme, une seule femme qui aient pris part au combat. Les soldats du Scîmtîbtmd étaient venus à l'heure H. Aucun n'habitait la. maison. Ils avaient fait évacuer tous les logements ayant leurs fenêtres mur l'extérieur et J'on s'était maaaé sur ta cour qu'aucune canonnade ne pouvait atteindre.

Les impressions se résument en une monotone et assourdissante angoisse. Devant la tasse de c&fêt en grillant beaucoup de cigarettes on savourait les fausses nouvelle.

e Le gouvernement capitulait. Le prince Stahremberg agonisait. » Puis la cruelle vérité .apparaissait Bous la forme d'un blessé transporté en hâte dans l'ambulance improvisée. Un. femme, au mépris des ordres, voulait sauver quelques objets de son appartement en flammes, on la rets. tlalt de force, Lies heures coulaient, longues, dans la nuit rouge, dans le matin blafard et la défaite gagnait peu à peu l'immense cube.

Un incrédule, qui ne voulait pas Accepter la Cruçife vérité, cassait A. ̃eorpa de poing son radio-poste coupable e d'émissions officielles. Mais d'autres radio-postes promettaient le pardon, à qui apporterait les armes. et déjà des femmes, des enfants sortaient avec de lourds paquets.

Mes hôtes n'en savent pas davanwiasre et ils pensent que les loeataires des 60.000 logements communaux sont demeurés comme eux mêmes, epectateurs dans la fournaise.

Mais non point spectateurs impassibles. La victoire des adversaires leur fait redouter de perdre les avantages acquis par la classe laborieuse sous l'administration social-démocrate, non aAulemeat logements Presque gratuits, mais les retraites, les allocations de maladie et de ch&mage, les bibliothèques, dispensaires- salles de jeux. écoles, garderies, terrains de «port*, la magniftque layette offerte à tout Par le bourgmestre, Ils pleurent leur bienfaiteur et font retomber sur M. Dollfuss le sang versé. C'est une haine sourde.

Nous sommes si peu destante, m'expliquait mou hôte, que nos meilleurs amis, nos voisins de porte, sont des nazis fervents. En faisant la partie de cartes, le soir, nous nous amusions A discuter. Nous nous accordions cependant dans une réprobation commune contre les Heimwehren, Mfelntenant que la aocîal-*démocratie est réduite k l'impuissance, nous .ouhaitons de tout cœur le triomphe des hitlériens.

Et l'on met le radio-poste sur la longueur d'onde de Munich qui transmet la propagande du Führer

Nous n'avons pas versé le sang des ouvriers, clame l'orateur allemand. Comptez nos morts. A peine vingt La social -démocratie allemande n'a pas été soumise par !a force, mais gagnée par la conviction.^

Ainsi vont les ondes de la grande patrie germanique à la petite patrie autrichienne. Les ondes de l'Aspentass!

Enfinh monsieur, lui demandaisje, bien que Vous ne soyez pas un militant, les actes du parti ne vous lais*aient pas indifférent et vous pouvez p&\it-6trer à défaut des chefs en priton ou en exil, me fournir quelques explications. Vous n'auriez pas à déplorer tant de deulls et la perte de vos avantages sociaux si tous n'aviez décidé soudain ce putsch sanglant. La riposte gouvernementale a été dureMais vous aviez tiré les premiers Alors M. X..t se décida a me donner des événements 3a version socialiste qui est, je pense, encore inédite. Je crois devoir la rapporter ici à titie d'information.

Voilà, me dit-il. Nous avons peutêtre tiré les premiers, je n'en cuis pas sûr, mais il était difficile aux chefs de résister an mouvement profond de leurs troupes. On murmurait déjà le mot de trahison. Songez tout ce que nous avons du subir sana broncher depuis un an 1 Depuis la fermeture du Parlement par M, Pollfuss, l'histoire de la social -démocratie autrichienne n'est qu'une suite ininterrompue de capitulations pacifiques.

La Chambre, où nous avions la priajorité, est licenciée.

Nous nous inclinons. On interdit notre formation de défense militaire en laissant subsister celle des Heimwehrea. Nous acceptons. On perquisitionne dans nos syndicats, dans nos hourses de travail. Noua ne (.lisons rien. On inonde les rues de placards et da papillons qui Insultent notre idéal et rétament notre mort. Nous ne répondons pas. On organise méme des fêtes officielles qui, dans la commune aocialiate de Vienne, peuvent ressembler à des provocations. On glorifie, te 13 septembre. la victoire remportée sur les Turcs par un des ancêtres du prince Stahremberg il y a quatre siècles. C'est une grande démonstration de l'armée verte. On offre le voyage et 3'uniforme gratuits à tous les Jeunes gens de province qui veulent parau cortège. J'ai 'la. surprise de voir arriver chez mol, déguisé en Heimwehr, mon neveu habitant le Tyrol et qui a profité de' la bonne aubaine pour nous rendre visite. Nous rions.

Dans le même temr>3 le gouvernement central frappait le porte-mon&4fe socialiste en enlevant à nos municipalités la plupart de loup- recettes

d'impôts et créant ainsi le déficit dans tons de protester. Nos journaux sont censurés, saisis, interdits. Nous baissons la tête. Nous nous inclinons toujours, tant et et bien qu'on en arrive à nous retirer peu à peu nos libertés fédérales et municipales. On enlève nos maires leur pouvoir et leur autorité.

Enfin* un putsch heimwehrj dont on n'a pas parlé à l'étranger, se produit a Innabruck. Le gouverneur légal est remplacé par un dictateur fasciste- Les Helmwehren, triomphants, annoncent tout haut leur intention de licencier les diètes fédérales, d'Instituer partout le régime dictatorial. Les soldats politi- ques parcourent les rues, font jouer la matraque et l'huile de ricin. MM. Fey et Stahremberg annoncent, dans des discours, que nos jours sont comptés. Nos chefs, aux abois, supplient le gouvernement. Ils acceptent tout, contre une seule promesse que le régime électoral et parlementaire sera rétabli. plus tard ?

Les syndicats n'attendent plus leurs ordres. Des grèves dispersées éclatent ça et là, spontanément. Alors on arrête nos anciens capitaines, du 1 temps où la milice socialiste avait une existence légale le capitaine Enfler, le capitaine Loew et bien d'autres dont on redoute la technicité militaire en cas do bagarres.

Nous laissons décapiter nos troupes sans sourciller. On acheté dans nos rang. des traîtres qui livrent des dé- pôts d'armes. De plus en plus, la mas» des cotisants s'Indigne contre la patience de leurs dirigeants. Ceux-là ne sont plus obéis; chaque foyer aocialiste prend en quelque sorte soa autonomie et lorsque vingt Heimwefiren viennent à la Maison du peuple, à Linz, avec leurs matraques et leurs fioles. l'étincelle se produit Les chefs doux nent alors, la mort dans l'ame, l'ordre qui est exécuté tant bien que maI, l'armature du parti étant déjà cassée. Peut-on dire, monsieur, que nous avons voulu ce putsch ? Ne nous a-t-il pas été imposé ?

LA nuît était venue quand je quittai M. et Mme Dehors les badauds se dispersaient. Les autocars du gouvernement reconduisaient kg journaliates à leur hôtel. Mon hûtç ouvrit le radio-poste, élimina quelques discours politiques parasitaires pour fixer sa longueur d'onde sur les flona-flons d'une opérette le Soldat de chocolat. Louis ROUBAUD

LES OBSEQUES DES VICTIMES SERONT CÉLÉBRÉES

OFFICIELLEMENT AUJOURD'HUI Vienne, 19 février (tftfp. Petit Paris.} Bien que l'état de siège ne soit pas encore officiellement levé à Vienne, la ville a repris sa vie complètement normale. Aujourd'hui les trsmw&ya rgcommenceront à circuler jusqu'à minuit. Cependant toute espèce de dana#s dans un café, bar, hôtel, ou école de danaet sont EnteTdite§ jusqu'à demain, en raison du deuil fiilftona! et des funérailles solennelle dea victimes des « journées de février j> qui se dérouleront demain. L'heure de ces funérailles est fixée à 13 heures.

La cour martiale de Vienne a commencé aujourd'hui Je procès des six principaux mutins du Gœtiiehof. Par contre, au cours de la journée d'hler et d 'aujourd'hui, interrogatoires d'un dana Maison communale au moment de? batailles de ces derniers jours ont permis de relâcher déjà 300 d'entre eux, leur itinocence ayant pu être établie. Dos 950 prisonniers qui avaient été internés dans la fabrique de carrosserie Armbruster il n'en reste plus que 300.

VIGOUREUSE REPONSE

A LA PROPAGANDE

DE M. HAB1CHT

Vienne, 19 février (rtép. jïavtuJ Répondant au récent discours de M, Habicht contre l'Autriche et son gouvernement, radiodiffusé par tous les postes émetteurs de V Allemagne, le Dr Steirtilû, commissaire fédéral à la Propagande, constate que les attaques Eocialiste d'Autriche sont une preuve irréfutable de plus de l'immixtion du dans les affaires intérieures de l'Autriche.

La à à peine déguUée, mandatée par la propagande allemande au sujet du sang versa en Autriche par sa faute et 1a manière dont ce malheur est exploit* par dit-il, montrent une foie de plus que les agents du IXI* Beicli ne reCule-ût Cuvant aucun moyen, si vjl soit-il.

M. Steldle souligne que M. Habicht et le parti national socialiste OBt leur grande part de responsabilité dans l'émeute socialiste en Autriche, car ce sont les nationaux socialistes qui inaugurèrent la terreur en Autriche. M. Habitat, dit plus loin le commissaire fédéral, a au, par ses déclarations mensongères, éveiller l'impreesi.. que le gouvernement autrichieD était prêt à partager le pouvoir avec des gens de son espèce et exciter de :e fait les esprits jusqu'au paroxysme que tout le monde préférerait l'enfer plutôt que de se livrer à un Habicht et -consorts.

M. Steidlt affirme que c'eat la propagande excitatrice de M. Hnblcht et tes méthodes de pression du national socialisme qui £ont responsables de l'émeute en Autriche.

M Steidle accuse les nazis non soulement d'avoir provoqua la révolte gocialiate en Autriche, mais encore de préparer une révolte nationale socialiste, ce à quoi le commissaire fédéral ripond que le peuple autrichien et le gouvernement auront également parer à cette attaque,

L'Autriche ne se laissera Jamais conquérir, par un adversaire dix fol2 plus fort, ni par dea ou des diffamations, pas plue que par la propagande ou la violence brutale, tant qu'il y aura, une ombre de droit au monde-

La grande majorité du peuple d'Autriche, conclut M. Steldle, ne veut plue de l'Anschluss au III" Reich et pas de mise au pas, et ce refus ne fera que s'accentuer si M. Habicht poursuit radiodiffusés.

Trois printei ftîamo» condamnés à la prison perpétuelle pour rébellion Bangkok, 19 février i Agence tndopac'). La cour martiale, constituée pour Juger les rebelles, a condamné à l'emprisonnement à vie les princes Sltt-hl*pornet, Sukhprarobh et Khun Aga.nirnshaparn, convaincus d'avoir apportê leur aide à la cause de 1a rébellion, MORT DU COMTE MIYOJI ITO Toklo. 19 février {dépêche Hava*), On annonce la mort, à l'âge de soixante-seize ans, du comte Mlyojl Itot l'un dea conseillera privés tes plus Influents au Japon.

Mnjonjr», Un cyclone a éclat* A Horoiïdari et le ngmbre des toute. est de quatre-vingt huit.

M. ANTONY EDEN PARTI DE PARIS EST ARRIVÉ HIER A MiNUiïA BERLIN M. Antony Eden, lord du Sceau privé britannique, dont nous avons signalé le. conversations au Quai d'Orsay avec MM. Gaaton Doumergue et Louis Barthou, ainsi qu'avec les principaux membres du gouvernement, a quitté Paris hier matin, à 9 h. par la gare du Nord. pour Berlin. où JI va, on le sait, poursuivre ses entretiens sur la question du désarmement. Dès samedi soir, après son départ du ministère des Affaires Il il s'était mis au travail pour fixer, à l'Intention du gouvernement de Londres, les grandes lignes des échangea de vues qu'il venait d'avoir avec Ses ministres français. y a consacré également une partie de la journée de dimanche et le rapport détaillé qu'il a rédigé. avec Je concours de lord- Tyrrell, de M. CaçnpbeU et de M. Strang, est parvenu hier matin dana la capitale britannique.

Bien que rien n'ait transpiré du «c-ntenu de ce document, nous tenona de source anglaise généralement bien informée que l'impression qui s'en dégage n'est pas très encourageante, Le lord du Sceau privé y a noté l'attitude cordiale, mals extrêmement ferme, des représentants de la France que les armements actuels d> l'Allemagne, le silence ou les déclarations équivoques de Berlin aur les pointa essentiels du contrôle, des pactes de non-agression et des formations paramilitaires et enfin l'insuffisance des garanties de sécurité dans le Tncmorandunt britannlque du 29 janvier condamnent, quel que soit leur désir à il. la plus grande prudence.

On noua usure, d'autre part, qu'on ne $e fait, dans les milieux officiels anglais, aucune illusion sur du séjour de M. Eden à Berlin, et que le but véritable poursuivi en orE'anîsant cette tournée des capitales est de donner à l'opinion publique, et plus partientièrement aux travaillistes, le sentiment que le Cabinet n'a reculé devant aucun pftort pour arriver à une entente ou un règlement satisfaisant du prû* blême des réparations, faute duquel force aéra a la de prendre, notamment dana le domaine de l'aviation, les précautions qui 5n imposent. Rappelons en terminant qu'en quittant la capitale du Reïch., M. Eden se rendra à Rome où il se rencontrera. avec M. Miïseûllfli, Albert JuLUBN. L'ARRIVÉE DU LORI)

DU SCEAU PRIVÉ

Berlin, 19 février (dép, Havas.) M. Eden, lord du Sceau privé, est arrivé à Berlin cette nuit. à minuit, par le rapide de Parla. Son arrivée n'a donné lieu à aucune réception spéciale, et M. Eden n'a fait aucune déela-ratîon. Il a été salué à la gare par air Erde Phipps, ambassadeur d'Angleterre, entouré des hauts fonctionnaires de il-basaade, du conseiller ministériel Tho,msen, de la chancellerie du Reich. de M..Frohwein et de M. du mfnistre de^ Affaires étrangères et de la .section du désarmement de ce mi* nistère.

Le ministre britannique 3«at immé- diatement rendu à son hôtel, en compagnie de l'ambassadeur de Grande-

Grave accident de chemin de fer en Italie

Unt automotrice entre en cotlition avec un train d* plaisir

16 MORTS Il BLESSÉS

Rame, 19 février idèp. Bavas.) Un accident de chemin de fer s'est produit hier soir à 21 h. 45, sur la ligne Camplgll a-Plomb i no, entre les gares de Populonia et Porto-Veechio. On compte seize morts et onze blessés.

L/automotrice, qui part de Campiglia à 21 ft. 17, et le train double parti de Ploznblno à 21 h. 13, comprenant quatre voitwee ramenant le* voyageurs des fêtes de Piombino. aont entrés en collisfon. L'accident est d« à un erreur encore inexpliquée du chef de train de l'automotrlce qui n'a pas suivi de façon rigoureuse les instructions données au départ de fopuionia. Le personnel de cette dernière gare, s'étant rendu compte aussitôt après le départ de l'automotrice de l'erreur d'horaEre CûKLmise, s'est efforcé de l'arrêtar par des signaux et des coups de sifflet mais en vain.

Les deux trains se sont rencontrés a cinq kilomètres de Populonia à un tournant. La locomotive du train venant de Piombino a déraillé, l'automotrice a pris feu.

Parmi le..ci%. morts, on compte trois agents des de fer. Le ministro des 3 Communications S'est aussitôt rendu sur les lleus. La trafic a repria dans Ja Matinée. Une mise au point

sur la déclaration de M. Titulejco Nous avons publié hier une oépêche de notre correspondant de Belgrade, relatant un entretien avec M. Tïtuleaco. Après vérification, Il semble que certains passa gag de cette tlqn, notamment en ce qui concerne l'Autriche et n'aient pas été rapportés d'une fat; On tout à fait conforme à la pensée du ministre. Les Idées de M. TitutesCo ayant été expo:Mies par notre correspondant en atyle Lndlrect, les termes Par 1'Aminent homme d'Etat roumain ae sont probablement, de ce fait, trouvés âensiblement déviés de leur gêna.

DEUX ORDONNANCES SARROISES CONTRE L'INGÉRENCE ÉTRANGÈRE Sarrebruck, 19 février <dépT Havas). La commission de gouvernement du territoire de la Sarre a fait remettre au Landesrat (Chambre consultative dea représentants de la population) deux projets d'ordonnencee qui seront discutés au cours de la. prochaine ses8:on,

La première ordonnance ayant pour but de modifier la loi sur les associatlons et de garantir l'Indépendance des associations politiques et professionnellee Interdit sous réserve d'autorisation accordée par ministre de l'intérieur, aux associations politiques, syndicats ou associations de toute nature fondée en vue de défendre les intéréte sociaux de leurs membres, d'avoir avec dès étrangerras au territoire dea relations qui aient pour effet de Im soumettre aux directives poïitïquea et aux réglés d'administration de Ces dernières. Des peines de 1.000 francs d'amende, 5.000 franco en cas de récidive, punissent les contraventions à cette défense. La deuxième ordonnance, destinée à interdire à tout, personne ou organe une influence illicite sur les journaux et revues, punit de un à six mots de prison les personnes qui SE! rendraient coupables de manœuvres ayant pour but de forcer, par vïolencE Du menace, un rédacteur de journal à ïnpi-imer à celui-ci, une direction con- forme i leurs vues,

L'AFFAIRE STAVISKI SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE •

Est-ce que sans avoir été convoqué te directeur parisien d'un autre jeuirna'. d'échos, bénéficiaire, lui aussi, de la publicité de la. S.A.P.ï.E.N. n'est pas vanu e pon fané me nt représenter à M, d'Uhatt toute la différence qu'il y de Pierre Darius subventionné selon des modalités fort différentes ? Aussi bien, M, d'Uhalt seraLt-il depuis longtemps en possession des Intormationa montrant Je« liens particuliers de Bec et Ongles avec gtaviflki, ces informations étant soutenues dea recoupù» menta relatifs aux dangereuses démarches t> d'Albert Dubarry, directeur de la Volonté, au profit des entreprises d'Alexandre.

Il se peut enfin que la confrontation de mercredi i soit l'occasion pour M. d'Uhalt de poser certaines questions assez proches de celtes qui font l'objet du dernier mémoire de MI J.-Ch. Legrand, défenseur de Tïs&ier. A savoir si Pierre Dariug, en Juillet 1933, a rendu visite à M. Montet, contrôleur général de la Caisse nationale de crédit agrlcole eu ministère de l'Agriculture, en vue du placement de 20 millions de bons du crédit municipal de Bayonne: s'il n'a pas pour le même obj.et eu une entrevue avec M. Boe, haut fonctiondu même ministère.

Bonn aura ne va. pai mieux.

et Cohen ne dit malade

A l'hôpital Balnt-Léon, les nouvelles de Gaston Bonnaure étaient ûq matin un peu plus mauvaises. Le député du IU* arrondissement de Paria passe une nuit agitée, Deux gardes mobiles continuent de veiller h aa porte. Il faut qu'Ici je me protège de précautions oratoires pour vous communiquer une de ces nouvelles dont on ne peut jamais espérer la coaftrmatian officielle, alors même qu'on en est le plus certain, une de ces qui risquent toujours un. de ces roides démentis contre lesquels ne peut rien la certitude la meilleure. Ces précautions prises, je dirai que le commandement bayonnaU de la garde mobile n'est pas trop satisfait de cette garde imposée. Il souhaiterait vivement que ses hommes fussent rele-,-vés par dee civils aux consignes disons plus souples. Une issue fatale possible, a.i-je dit? 7 C'eat exactement cx dont s'éîneuvent les militaires en évoquant certaines morts de détenus fameux et sut* lesquelles, la paecion politique ai- dant, il advint qu'on put équivoquer Voilà qui montre assez que l'affaire du crédlt municipal n'est pas précisément entrée dans une période d'assoupi sarment. Nullement impressionné par l'état pathologique de Bonnaure, Cohen persiste à ee dire mal portant et à réclamer son transfert à l'hôpital. Le juge chargé le docteur de Luzaray* médecin légiste, d'examiner l'ancien estimateur du crédit muni-

Installée, sûUa son nom de jeune fille, da.na un hôtel de la rue Tftjerâ, qui n'est pourtant pas celui dont avocats, experts, témoins inculpés libres {devenus rarea) et journalistes ont fait leur quartier général, le Central de t'a. (Taira Staviski, Mme Québln, qui était d'abord installée i Biarritz, a rendu visite: ce matin à son mari. En quittant le parloir où avait été amené le directeur de la Confiance, Mme &u*biû. dépitée ,de Se heurter aux photographes, a eu à îeur adresse des mots bien Révères Vous devriez avoir honte, messieurs a

Souvenons-nous en, à la ve-iïle de res d'interrogatoire, M GfcétHn dînait confortablement sans aucune sorte de honte dans la grande salle à manger du principal hôtel.

Le du jeu

Tïftaier-Staviald-Confiance

et U r«p6tt»fibîïité- 4* G*r*t L'affaire du crédit municipal de Bayonne n'étant qu'une des branches .de. l'étoile dea scandales eut les branohes de cette étoile a'étant multipliées, peut-être n'eat-il pas vain de rédulre à une eorte de ach^ma le propre de l'escroquerie dont répondent avant tout, à Bayonne, Joseph Garat, Tlssier, Guébln et consorts.

Remontons aux origines la Confiance fournit i le le chiffra du faux bon à émettre. Il ne s'agit jamais que d'un chiffre de poids, cela va de SOO.OOft francs à 3 millions, réellement, Tissler {dont il reste à connaître les raison* de sa docilité) établit le bon fallacieux avec d'autant plus de facilité qu'il dispose de bots signé. à l'avance par Plet, lequel n'a péohé que par naïvaté, confiance aveugle et c garatolitrie caractérisée. Tlsaler camoufle talon et souche, le chiffre initial réel étant généralement auaïl faible que cent ou deux cents fratica-

On procède alors il la transmission, hors des formes officielles, du volant (c'eat-à-dire le bon lui-même) à la Coaftance où Alexandre, aîioa atavfsïti, n'aura qu'à prendre la peine agréable d'en venir toucher 1t montant, cependant qu'à l'expiration du terme il se fera un devoir de rembourser. Four ce que cela lui coûte En effet, il récupérera le montant de son remboursement et au delà par les opérations bayonnaises analogues à celles que l'on vient d'expliquer.

Toutefois une preuve dangereuse ne traine-t-elle pag à Paria 7 Qu'à cela ne tienne On avisera la Confiance d'un compte (c'eat pure fiction) de Stavtski à Bayonne. La Confiance n'a qu'à avoir la complaisance de s'accomoder de cette explication, et elle n'y manque jamais, pour renvoyer au crédit municïpal qui a, soi-disant ouvert ledit comptfc 3e bon faux, preuve de rescroquerie. Tiasier le recevant en fera des confetti.

C'est ce que Stavlskl, appliquant le principe à d'autres de ses « affaires crut sérieusement pouvoir poursuivre à l'infini. Mais, attention Ce schéma n'a-t-il pas teg vertus du sabre de monsabre de M, Joseph Prudhomme? Il eut à deux tranchants contradictoires. Il peut faire éclater de Joseph Garat dont le rôle n'apparaît pas ici. C'est à quoi s'attachaient encore, à la veille du scrutin municipal, les derniers majrtetucks g&r&tigtes. Par une tangente habile, ML ct'Uhait Introduit dans le. triple jeu Tissier-Aiexaïidre-ia. Confiance le jeu particulier de Joseph Garat, ce maire président du crédit municipal dont Tis&ier ne cesse d affirmer qu'il n'a jamais été que le serviteur obéissant, l'exécuteur ponctuel de ses ordres précis.

Ayant consacré matinée k J'exa- men du dossier et â aon classement, M, d'Uhalt a reçu dans la eoirée deux visiteurs venus de Paria et dont l'arrivée à Bsyonne avait provoqué une curiosité aussi vive que soudaine. Il ne s'agissait point de pensnnnea répondant à une convocation Impromptue, mais de M- Le Pelletier et du président du Syndicat des &Ctionnaiï*a de 1a Confla,nce-Foncière se portait partie civile. C'est- d'ailleurs ce quoi l'on pouvatt s'attendre le moins.

André SÀLMON

VOIX ET PIGAGLMO VONT PASSER EN CORRECTIONNELLE

Bonneville^lfl février (dépêcha Radio) Vo^t et Pigagllo comparaîtront vendredi prochain, 23 février, devant le fcrlbunal correctionnel de Bonnevlllp, sens la prévention do recel de malfaiteur.

Voix sera assisté par M* Raymond Weill et Prado-Gaillard,

A PARIS, ON LÈVE LES SCELLÉS ET L'ON PERQUISITIONNE

AU DOMICILE D'HAYOTTE Sur réquisition de M* Germain, syndic, le greffier de la Justice de pats du XVI" arrondissement est venu, hier, à 14 h, 30 procéder à la levée dea scel-

lés, nu domicile d'Hayotte, V ex-directeur de l' « Empire ï>i?, rue Mar- beau.

En présence de Mme Hayotte, M. Pemay, juge d'instructioit, qu'BCCo*nï>ftpn&lent aon greffier, M. à la pclite judiciaire, et pluaieutfs ins- pecteurs. procéda à Une perquisition dans les différentes pièces du petit hôte-1 p&rttautfiflr qu'habitait de StftWski.

A 15 h. 5, le magistrat quittait la rue Marbeau, emportant divern dotumente, tandis que Mme Hayotte repre. nalt p ssession de :son logis.

UNE MISE AU POINT

DE Ni. HENRI LLLLAZ

M. Henri député des Basses- Pyr^jiéea, communique la réponse qu'il défenseur de Tisaier, lui ayant écrit pour lui annoncer qu'il solliciterait du Juge non témoignage, La voici IL est exact que j'ai été mis au courpnt par mon ami £>u#moy de r offre qul lui étaJt faite d'entTer <Ja.ns le conseil d'adwinlntratloTi d'une- affâirÉ lancé* par Alesandre et que je t'ai dissuadé d'accepter. APRES LA DEFAITE

DES « GARATISTES »

Bayonne. 19 février.

De XOTRE EN-VOT* SPÉCIAL

On a'étalt tant agite dîmancte soir au balcon de l'hôtel de ville que le drapeau, en berne depuis les tragédies parisiennes de la ru*, se déroula d'un Seul coup, flottant hardiment dans lea lueurs du magnésium photographique, enveloppant de aes ailes tricolores le vainqueur de la journée, le docteur Lafoureade, ce chirurgien de l'hôpital civil choisi par la majorité des ^lecteurs bayonnaia comme le Plus capable de débrider définitivement l'abcès municipal,

Ce matin. dès la première heure. un gardien de 1a paix grimpait au balcon et repliait ïefl ailes au drapeau, le deuil national étant reprie ou, plus exactement, continué à raison de la mort du roi Albert I".

Tout alentour, d'autres psviHongnaient à leur tour les plis funèbres régtementalres ceux de Consulats, le britannique, l'e-apagmoî, et ceux des républiques aud-am*ricaînes en relations si étroites avec les pays basque et de Eéarn.

La ville a retrouvé son calme ou presque. C'est à pelne si l'on peut signaler quelques banquets de peu de couverts, d'un éclat amoindri par les nouvelles de Belgique, repas consacrant des victoires êdilftalrea. C'est à peine et l'en peut signaler l'insistance des et et des communistes, décidément bien résolus ici au front unique et d'autant plus liés par le « quant i% soi e des radicaux qu'ils accusent d'avoir « Permis l'abandon de la mairie à la réaction », et qui eat fort exagéré, pfala sur quoi donc insistaiètiUlB ? Sur le cheeur solide qu'ils s» flattent d'avoir formé pour entonner dans la grande salle d« l'hôtel de v^lle l'Internationale à l'Instant que le premier adjoint, M. Pierre Slmonet, proclamait la victoire de ses propres advermaires. N'ont-llg paa tenu rappeler le fait à ce modèle de ftegme militaire et civique que nous propose en sa personne le le Capitaine de gendarmerie Castaiags ? Le capitaine, qui a déburc sous lu armes à Bayonne même en qualité de seconde classe au lï!s de ligne, leur Il répondu simplement « L'ïnternatiQnalt! Depuis le temps que vous la chantez, je devrais 1a savoir, mais vous-mêm&a la savez-vous seulement en entier ? »

En généra*, on est satisfait ici il.. élections d'hier, Nombreux sont les citoyens qui sa flattent, en dehors de la direction probable de. affaires publiques les hommes qui dü premier jour s'élevèrent le plus catégoriquement contre cet esprit affairiste dont les censéquences furent tout de bon celles d'un véritable drame national. Il fait savoir que BAyortne, vine honnéte fit laborieuse, souffre au delà de ce que l'on peut Imaginer ailleurs du scandale de «on crédit municip»!. Partout où j"at été accueilli, des Cercles privés aux assemblées publiques, j'ai recueilli les mêmes expreseiona d'un désir commun de « réhabilitation. ». C'est quelque chose qui émane d'une haute conscience collective, même si le sentiment est ex&géré quand personne en France ne commet l'erreur de confondre les bonne. gens d'une brave ville avec un quarteron de coquins dont la plupart vinrent d'ailleurs et plusieurs on ne sstft d'où. Satisfait de ses Tiouvçanx élus, nets d'aucune compromission, Bayonne n'en apporte qua plus d'ardeur à l'ûfsatii&ution de sa foiro-exposltion et de 8a grande quinzaine commerciale à laquelle préludalt hier, à travers deux départements, une carsvarie en fanfare.

M. RIVOLLET VISITE

L'INSTITUTION DES INVALIDES M. Georges Elvoîlet, de. Pensions, continuant 1a visite de ses services, s'est rendu à l'hôtel de' Inva£ides. Le ministre a été reçu par le général Marlaui il a vu les différente» salles de l'Institution et, notamment, celles où sont soignés les grands invalides.

LA BOXE AU PALAIS DES SPORTS AL BROWN A BATTU YOUNG PEREZ

Cette victoire remportée aux pointa permet au nègra de le titre de cbunmpion du monde des poids Coqs AI Brown est toujours champion du monde dea poida coqs. En battant hleT soir aux points, en quinze reprises, le TanUien, Young Perez, le nègre ds Panama a conéervft la titre mondial. Cette victoire fut remportée au Falai? des Sports devant spectateur?. Avant le combat, une minute de recuelllement fut observée par l'astistance en l'honneur de Sa Majesté le toi des Belges.

Dès le début du match, les cn&aces du Tunisien apparurent bien fa^lea, et l'allonge pourtant le pj;d$ de. deux boxeur. était presque égal AI Brown 53 kga 2W. Parez 63 kgs 2fW. De suite, le nègre boxant toujours par de longs fit grande impres- alon, car Young Perez, hypnotisé «ans doute par l'auréole de son adversaire, était hésitant. Indécis. A la fin de la deuxième reprise, Il réussit seulement avoir été déséquilibré par un ^.juche d'Ai Browri. La fougue du nÈ£T> f* ralentit bien vite, et longtemps il se contenta de dominer en sautillant mr le ring1 à la manière d'un daneeur. Il aucune crainte pour ea couronne de champion du monde et tmii en souriant, II conservait ravartage, plaçant de larges crochets e.t évltafi. Dèa le S" round, Toung Perez eut un sursaut d'énergie, puis faisant preuve de beaucoup de cran. Il livra une ardente bataille. Al Brown réussit d'habiles esquivée et Perez ne poursuivit pas aon action vigoureuse.

Quelques Incorrections d'Al Brown déchaînèrent daae la aalïe un fort vacarme et leu spectateurs firent une chaleureuse ovation à Young Perez. Mais le résultat ne pouvait être contesté, AI Brown qui avait dominé obtint nettement la décision dominé obtint Il avait pourtant fourni l'un dès plus 091-bote de sa carrière*

A. S.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

découvert dans în rtvlere 1* Itian le duvre d'un octogénaire, M, Altr*â Pollv*, retraite de? post&a. On ignore s'il s'agit d'un su-iclcte ou d'un accident.

BEIIILLY-SATI VIGNY. Alors qu'il labourait un champ en compagnie de »«tv fila, M. Paul Agé de soixante et un ans. conseiller municipal, a' affaissa «outlafn. Toua efforts jrOitT le ranimer demeurèrent caln#.

SAINT'QUENTIÎf, M. Elle vingt-quatre &ns, machiniste à Harly, paisait rue de Cuise. tenant sa bl+ycl«tt* la la mai a, I-orequ'iJ lut rftTiTerfè par uns automobile, Fortement Il tilt conduit k l' nôtel- Dieu-

EURË-ÉT-LOIR

CHAETEES. Pend in ¡-IL nuit des C4mbrio leurs ont pénétré dana Le de Il. Chamhon, marchand de voi&iUe«, rue de la Volaille, et ont dérobft dea denrées et une petit* somme d'argent.

LA Sur la route nail de Paris il Toitra, un camion de a verafi dans le t^saé. Le été été lâe^rement blessé an

MAHGON. Un camkui appartenant â. lh Entreprise DaJlevtHe. d'Affttl. «st tombé dftH5 un et été entièrement démoli. Lrea occupants ont été EéEèrement blewsés. OISE

CHTET-aUfig-CAMPS, TM* ont de l'Oise le cadavre de Mme JflstMlde P&iè, «olxantc ans, femme de l'antien de ifontmacq. qui avait dlïparu de son âontiril* depuis im 12 tètritw. Il s'asit d'un suicide attribué à la neurasthénie.

En c7iflmag:e( un m&!louTTll"ir. 111. Lucinquante-cinq ajphyilé chez 1 ui h l'aida dTun réchaud an charbon. de bols. ri avait laissé à l'adresse de soin flls. demeurant il. Aub«rvflliars, une lettre exprimant son inMntiM d« «uitld*,

COUDUN. Un £»en«Lonaaire depice de Noron. M. BJrn*st âff^ de quatre -vimgt-un ails. a été trouvé pendu da,n« lu) bols du mont Ganelon. La rUitECHON. Un Incendie s détruit, l'autre nuit, un hanter rflmpll .de- appartenant à M. Michel Stoïen, cuitirateur. Les déttâta sont évalué à 30.000 /r<UK3. On croit que le sinistre est dû à rjœpru- It paille.

SEINE-ET-MARNE

Noce. d'or

nI. HonorG brancha et aa lemme, Tt** Àdg-elma BHUard. &g&s d« quinze et arts,nent de célébrer à Favlère» !e cinquantlôlïi* (ninïvfirsîijra de leur muTiaee.. ne fuient entourés de leurs entaiîtj. petits -ei^Iants^ et et de nombreux ami?, qui leur Ont apporté Jeur3 féLlcltattona et Je ara i-œux.

Au cour» d'une salon. Mme Buisson, âgée de garant* ans, demeurant eu de Vert «au, n tiré un coup de revolver aar M. ÛÈrmain Girard, de vinet-sfx qui, légèrement atteint au ^Isape, a été transport* à lh hôpital de Ne.

itfBI'Ti'I'rH Mme veuve Arnonlt, soixanten#ur ans. domiciliée rue de France, été renversée, Saint-Aj5j>als, par un cycliste elle été lëgCTcment blCH««. tTn cambrioleur a dérobé à. Mme veuve FDlaaon. 28. avenue Aristide-Briand, une de Irinca.

SEINE-ET-OISE

ANflKHVM.LE. Trois indlvidus, Gustata Bansart. YÉnsft-fleuî ans. carrier Louis Fesard. vingt-deux ana, plombier, et Jules iDeachamps, ans, boulauvail, qu( clrculiient des blcycilettaa ¥Olrta. ont ÉlÈ arrêt*» par le gendarme Dominé et ̃éfirauéa.

BOUG1VAJ-. Un camion automcjnile a renversé et grièvement blessa M. Marcel en*Laye.

ÛUETIG>T. Pris d'un accès de folle ̃fuHwis»; un eulHvattur. Jean Le pape, trente- sir ans, pénétra dans lea locaux de la gare, itrts». tous lea carreaux alnel que les d'une automobile ment. Les gendarmes, alertés, réussirent à S« fÉûdro maîtres du dément et le trailaportêrent i l'hôpital de CorbeiL.

f.HAMBOUHCï. En tra-ver^atlt 1* chaussée au lieudlt la Maladrerle, unsionnaire de 1ji malann de it. Louia JPetexier, de cinquante-six ans, a été renverse par une autompbtl? et a été tué sur le coup.

ESSONNES. Un incendie a'est déclaré l'école maternelle, place et et a détruit Plusieurs de classe. L*3 dégâts à 200-OTO francs, te» causas du sinistre sont inconnues.

ETAMPES. L'autre nuit vers 23 heurea, M. Raymond Grimault. Agé de trente et un ana, homme d'équipe au P.-O. et demeurant 137, rue .été renverse et broyé par un train,

HOUIT.J.Ï19. M. ElatiChOn, de police, a ldentiné la femme tuée hler au le l'accidenT de mDfocycleîte que nous wom relaté. Il s'agit de Mou Simone trente et un ans, qui habitait à Argçntoull avec se. mari.

Route de Fontainebleau, Mm» Claire Travers. &££« de demeurant 1, JeanBouiliet, a été par une nutomo- bile. Blessé* à drofte et «c-tiffrant de nombreuses contusions, elle a étéportée à rhApftftl.

LIiHEIIj-BREVAXNEiS, une trfse de neurasthénie, Mme veuve Marie Lepou. ans. s'est pendue en aia domicile. 13, avenue dea Acacia».

I.IXAS. Routa d'Orléans, une collision s'est produite entre deux dent l«.e conducteurs. MM. Pterre Frfvost,nleur, 18. rue de FoiUenay. à Sceaux, et aaston Lagneau, métre-ar. 19, rue Sauiroy. Turent fortement cortusionnéa.

LIVRY-GABGAN. Mme Van Or«rtne^J'en, Agéa de au-- demeurant avec mari, mutilé de l'armée belge, .liée afmiane, qui avait été ^rièTement le le 29 décembre dernier dans un aoçfi- dent d'auto, eat décédé. lllfir matin à i'hflPJtfil du Rafncy.

PO1SST, Mme Falgon. âgée de trente anat demeurant au hameau de L-autel, à MA rri*vflment brûié« par l'explosion d'un* lampe a tsaence. EHe été transporté.» a VEBSAJLLES- Au COura de sa dernière réunion, le -Il muniripal Il nomme M". Adrien aâloint, en rempliCtraftnt du général Eont décidé.

Un surcroît de vitalité dans une eau agréable L'eau que nous buvûns peut très bien être un facteur de vitalité quand elle contient dea sels mtnéraux comme le magnésium. Aussi recommandet-on aux surmenés' comme à tous ceux qui veulent rétablir ou entretenir leurs forces, d'adopter pour eau de table habituelle 1a délicieuse Rozana. Non seulement ils se fortifieront par un apport d'élém«nts ut les p^ndront plus plus alertes, plus dispos, mal* Ils auront en outre le plaiair de boire une eau exquise, légère, pétillante comme un champagn*. Boaana est en vents partout. Si votre fourntseeUT babituel en manque, prfefr-1* de s* Adresser P son marchand d'eaux habituel ou au dépôt de la Compagnie Fermière de Vïohy.

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LES ILIE TTH E S HiSTOIRES ROMANESQUES Mbàric Cahuet € La Nuit espagnole 3 (Fasquelle, édit) Ciaude MoT^aa Violence (Flammarion) Edmond-Fernand Xau La Ronde infernale (Editions Baadinière).

liste, qu'il ne nous arrive jamais que des aventura semblables à cout-mêmel Bien des hommes, en «ammant lepr vie* aerai*nt tentés de répondre affirmativement d'autres, au contraire, s'insurgeraient contre pareille assertion qui restreint considérablement dans notre destin la part du romanesque. A dire vrai, i] «iat* plusieurs sortes de romanesques, et, si l'on était prêt à J'oublier, les écrivains ne manqueraient pas de nous Je rappeler par leurs oeuvra Il y a le romanesque pour ainsi dire quotidien, attaché aux actes, aux pensées, aux sentiments, aux rêves, aux devoirs, qui composent notre moi et sont mêlés, semle romanesque extérieur à nous, qu'on rencontre au moment où l'on s'y attend le moins, qui tombe subitement sur vous pour vous tirer de l'ornière Ou vous précipiter dans un fossé, qui vous élève ou vous écrase. selon des lois encore mal conçues, où les planètes et les nombres Jouent sans doute leur rôïe. Nous avions vu non seulement sur nous, mais également sur ceux qui nous entourent les effets de si singuliers hasards que nous n'osons plus. pour l'ordinaire, parler d'infiûns vite sceptiques et disposés à la inéflatice quand il s'agit des personnages d'un roman, parce qu'il y a dans fart une noua sommes portés à la trouver exagérée et sans rapports avec le réel plus, exactement, sans rapports avec ce que nous pensons être la vérité.

M. Albéric Cahuet. écrivain apprécié, qui n'Ignore rien de son art, a bâti soa dernier roman ta Nuit espagnole. précidire toua, il la souligne. Il est le praticien qui montre au patient un anesthésîque avant l'opération, en lui disant «Voua n'allez rien sentir. > Mais la lecture d'un roman habile et passionné n'a rien d'effrayant, et l'opération dont il s'agit dut les souvenirs qu'elle a laissés dans l'esprit et la chair de l'tngénieur Renaut Brandt, grand conquérant d'affaires et dt femmes. Celui-ci, au cour» d'un voyage d'araires en Espagne. à travers une Espagne en révolution, a, par la grâce d'une panne d'auto, fait la connaissance, dans une petite auberge de village, d'une jolie femme,, gracieuse et spirituelle. tentante aussi et Française par surcroit. < La femme, l'occasion. et quelque diable le poussant. t, Brandt est entré dans la chambre de l'isote C'est ta faute de !a nuit, d. ia Nuit espagnole. € Une fraîcheur de jardin monta jusqu'à lui. Et tout son être fut envahi par ces forces qui nous ressaisissent quand nous avons approché la mort. L'humidîté légère "avait UN goût d'ceiUet pnurpre et d'orange. L'homme se lendtmain; l'amoureuse nocturne n'a pat dit soq nom: elle a fart Jurer à nagé* nienr de ne jamais la reconnaître s'il venait à la retrouver. II a furê.

Puisque M. Cahue6 avait fait. de son nous- pensions que cet incident n'avait guère marqué sur lui. Mais (.'homme n'est famais satisfait; Brandt ne péuc qu'à retrouver J'moonmie. à décMtfrer cette *nigme vivante. Il aurait pu passer, toute sa vjé «ans ia KVûjn- passes #oûm« Il ses côtéi sans U reconnaître. Cette poursuite pouvait fournir un beau roman M. Albéric Cahuet en a écrit un autre. Revaut Brandi, invité par un ancien camarade de Polytechnique, l'ingénieur Villefeu. se trouve tout a coup en face de ] 'inconnue. qui est la femme de son ami. Vous allés crier à l'Invraisemblance' ? M, Albert Cahuet, qui connaît ses lecteurs, les posaède et les mène où il veut. vous taissera dira, il répond iranquiUeaienî Chaque jour, nous nous émerveillons de coïncidences dont nous n'allons point jusqu'à dire qu'elles sont des miracles. Nous avons, dans le cours le pfus normal de notre vie, des cris de stupeur. la vérité, Et M. Albéric Cahuet montre tant d'autorité dans la conduite de son œuvre bientôt le coup de théâtre qui. sous nos yeux, ouvre son livre comme celui qui le clôt. Railleurs, M. Cahuet était obligé, par soa sujet même, d'user de ces coups de théâtre. car il a voulu peindre et il y dérobe puisque Edith Vîllefeu fait uaage des: masques de l'éternel féminin, il faut bien que l'homme, en l'espèce Renaut Braadt, le; lui arrache par surprise et par ruse, pour voir ce qu'il y afigures celles du viell idéaîiita Msxence Viiïars, de sa Elle Florlne et de Ginette Vtilefeu sont dressées d'tme main robuste, dans Tatnioaphere d'aujourd'hui.

C'est une aventure romanesque, tragique qui a bouleversé la vie et la carrière de Marc Romane! ce. jeune ingénieur, accusé d'avoir, au court d'esjais, tué son collègue Fournier, est traité de meurtrier par ses camarades. C'est un accident mais Marc, emporté au milieu de Son travail par on ne Sait quel rtve, en a été, dans une certaine mesure, la cause. il sent l'opprobre sur lui il ne peut le supporter. Il profite de la création d'une station de T. S. F. dans îe Jura pour changer de vie, pour fuir. C'e&t fa Violence qui le mène. « j'ai une âme violente, convient-tl. Non cette violence

Feuilleton du Petit Parisien, 20-3-34 LE POIGNARD 1

CHAPITRE II (suite)

Xe Temple d'amour

Elle hocha la tête avec un secret Malgré la joie que lut causait la. déclaration de Philippe. Elte présopeait qu'un, amour te. que e&lui qu'ils quiétude et de eouffrance que de bonheur et qu'il serait précalm et menacé.

Elle exprima ses craintes.

L'amour aait vaincre les obstacles, il est plus fort que tout. certifia Philippe.

munt't-ellfi trnublée, Etes-vous sût de m' aimer assez pour supporter les éjîteuvea qui nous attendent ?

Elle in^lntift, coquette

Voue me connaissez à peine

ment pouvez-voiifi douter de ma sincérite

aveugle qui est lnoffensive, mais une violence froide et raisonnée. Cette vio- objet pour s'user; die trouvera lun et Marc. l'amour exige l'élévation. f] veut donc élever, sauver la faible et tendre Anmie Barrai, épouse d'un contremaître italien enrichi par le labeur et dont elle a un enfant; elIe quitte mari et fils pour Marc. qui 1'a aimée jeune fille et demanporter cette vie trop rude sur ks som.mets la solitude pèse à ce petit coeur de femme cet amour trop noble, trop céribral aussi. Elle abandonnera son amant pour revenir a la facilité, à Ja quiétude. Marc, eu attendant la mort, sombrera dans une sorte de folie.

Ce qui fait, en partie, l'originalité du livre, c'est la peinture exacte d'une profession. Nous voyons vivre Marc RomaH«l; ingénieur Claude Morgan nous Je gue même, dans les termes de métier, un romancier doublé d'un technicien. Dans un livre précédent l'Ivresse da risque. sionnelle, ce même souci de vérité. Dana celui-ci, on respire un air sain et rude. Claude Morgan tend les paysage3 montagneux avec une force véritable et une coramunicative poésie. Cependant, 11 se plaît un peu trop, a notre gré. aux débats pas sons quelque véhémence verbale qui, humain. Nous voudrions ramener cet écrivain des mieux doués vers des études moins haussée* de ton. plus humbles, plus Noua aurions souhaité que M. Edmondloureux: la Ronde infernale, s'appesantit davantage sur une certaine presse faisandée d'avant guerre. Son héroa, Personge, flls d'un journaliste célèbre, paie les basses rancunes. les ignobles Jalousies amassées contre son père, lorsque celut-ci était fils on veut le réduire à la famine, le que par des confidences. C'est une erreur sans doute volontaire nous la pardonnons, toutefois, à l'écrivain, car elle a pour résultat de nous faire lier connaissance avec la véridique, la courageuse Jacqueline, une petite tîiëâtreuse qui s'imalm#. Le portrait est délicieux il éclaire d'une chaude lumière cette œuvre sincère et désolée, qui mérite de retenir de son existence ce sont les propres termes de M. Edmond-Fernand Xau qu'on prend plaisir à respirer. Voilà une histoire romanesque qui. à l'encontre des deux autres, finit bien.

Jean VIGNAUD.

Ce qui parait

Espana, par Pierre La.garde (aux Amïa d'Edouard). Rien da joyeux vacarme de Chabrier, des truculences symphoaiques avec e«gu*àiHas;*t bolé- ros à la olftf, mais une suite en de-mfteinte- sur te mode debuasyen. Pierre Lazard*, comme tant d'autres, est allé eu Espagne. Mate il a out»U«i 8*a 4ectures. La bon tourisme, c'ejrt celui qu'on ne pratique qu'avec soi-mèîne. J'ima- gine que Pierre JLagarde est parti sans bagages. Il s'est vite mêlé au flot populaire il a visfté les musées sans guide, 11 a laissa dana une belle proae parler rester libre et ébloui 'Le lecteur gagne cette solitude de l'auteur. Qu'il nous évoque, à Tolède la cathédraJe, ce monde trop complexe » Sevïlle, 1a langoureuse fierté des Andalouses PAlhambra ou les clairs Jardins du Generalife, à Grenade, Pierre. ÏA^arde donne l'accent du rêve, pose un point rosé sur Vi du verbe aimer. On le voit ai bien intégré dans cette volupté de la connaissance dont l'admiration n'est qu'un élément qu'il raconte, à la maniera des extfaordinaires y lyrisme. Et c'est bien là ce qui situe cet essai dans le temps et l'espace. Une communion si étroite entre le voyageur cette époque où l'on recommence heureuaement à savoir regarder, Pierre Cinquante folto. Mais c'est 1e miracle des poètes. »^I8 Crapotttïïo t, qu* dirige avec un Bens si juste de l'actualité Jean GaltterBotsaïèr6,( vient de consacrer son deret le CraptruiUat n"a nullement prééminenta collaborateurs, Andrée Vlollïs et LûuIb Roubaud, se sont réservé L'Impérialisme japonais » et les « Menaces coloni&lea *} sujets qui leur aont familiers, comme on le sait ici, et qu'ils ont traité avec tout Jeur talent d'écrivain et de reporter, M. Pierre M. Paul Achard, de )a menace frl aé- rienne. M. Geor^ee Roux, du problème danubien, M. Zischka, de la guetre pour le pétrole, et M. Farnoux-Reyoaud, de la faillite du capitalisme. De plendidés photographies illustrent ces articles qui, joints aux rubriques ordinaires, composent un numérotionnel V

Maurice BOURDET.

Je vous crois sincère, concédat-elle, mals serez-voua constant ? Le temps vous répondra, fit-Il. Je ne demande qu'à consacrer mon eii* tenca à vous rendre heureuse.

Il ajouta

Trop d'affinités noua rapprochent et nous lient peu? que jo Cesse de voua aimer un jour.

1 Ce serait trop beau, Philippe. J'aJ peur ) murmura-t-elle.

Peur de quoi» chère âme craintive ? flt-l! tendrement.

Il posa sur elle un long regard paflBiozraë. Elle détourna la tête toute frêmlgsante le regard de Phlllppe l'avait valncue.

Ne me regardez pas ainsi 1 auftplia-t-elle.

Mêlek, murmura-t-il d'un ton sourd et profond, en. saisissant la maln brû- lent. de la jeune femme qu'il serra avec force, Il faut que vous le sachiez, Je vous aime comme je n'ai jamais aimé,

Elle parut soudain, tranafigurée. Ja t'avais deviné, rïpondlt-elle. Vous ne me repoussez pas 7 Elle murmura, de cette voix émou!vante, riche et musicale qui le bouleversait

J'accepte votre amour avec reconnaissance, Philippe. Voua ne savez pas de quel désespoir voua m'avez sauvée. Il me semble revenir à la lumière après un séjour dans lea catacombes. Ma chérie murmura-t-U ému. Leurs yeux se rencontrèrent encore une fois et 1ea prunelles de Philippe reflétèrent le visage de Mélck et le. prunelles de MêlER reftétèrent le visage de Philippe.

Le bonbeur de Philippe était ni intense qu'il en ressentait une souffrance au coeur. H eût voulu prendre. la jeune femme dans ses bras, la presser

LA BELGIQUE EN DEUIL

CEREMONIE INOUBLIABLE Bruxelles, 19 février.

CJUH DC NOS INTÛTÉa BFtCÏAtlï

Hier soir la dépouille mortelle du roi Albert I", qui reposait depuis la journée tragique au château de Lae- ken, a été transportée au palais royal de Bruxelles où elle recevra les derniers hommages du peuple belge, Cet évé-

Ï.A FOULE BKItXFI/T.OTSE ENTOURE, A LA SORTIE DE LA GABE, L'AUTO Utf FftEWDEPÏT DQUaLEJBGUE

nement a été à la fois si simple et si énorme qu'il restera fixé, impérissable, dans la mémoire de ceux qui en ont été les témoins.

La nuit était tombée, claire et assez douce, quand j'arrivai devant la grille du château de Laeken, encore close, Peu de monde. Quelques groupes s\~lencieux et, sous les becs de gaz clairsemés en bordure du parc, les reflets éteints, presque fondus dans l'obacurité, d'un escadron de cavalerie. A un des coma de la grille on avait groupé les journalistes. Nous étions peut-être cent cinquante venus de toute l'Europe pour assister aux funérnAHes du roi-soldat.

Au bout d'une longue allée le châ- teau apparaissait illuminé par la veillée funèbre. Des fantassins, ombres imprécises, glissaient les grands arbres et, dans une allée écartée, les torches qui devaient accompagner le corps, posées sur un affût de canon. 1 évoquaient un tardif retour de chasse. Le canon se mit Il tonner, fouettant le grand aliénée qui nous entourait, puis tes cloches de l'église de Laeken sonnèrent le glas annonçant la venue du cortège.

Les dispositions qui avaient été prises pour les journalistes leur attri- buaient une place en avant du premier rang de cavaliers; de '-sorte que nous ne devions assister au défilé qu'au tenue d'une longue mardxe de 8 kilo- mètres à travers les faubourgs. Cette décision prise par la police m'a donné de la cérémonie une vision très étrange.

Notre cohorte se mit en route alors que le cercueil n'avait pas encore quitté 1a grande allée du parc et tout de suite devant noua commença le spectacle qui ne devait se terminer que deux 'heures plus tard. La route droite qui traverse la j#ô-mche banlieue: s'enfonçait entre lçs grands arbres dénudés sur le pieï .chichement éclairé 'par un crôiseant de lune. Ce qui était de chaque côté, ces masses noires, ce n'était pas des talus, c'étaient des gens. Il fallait s'approcher pour bien s'apercevoir qu'on n'était pas le jouet d'une illusion tant. le Silence était grand. Je n'entendais que le le bruit de n08 pas et, très loin derrière, le roulement des sabots de la cavalerie. La glorieuse dépouille qui noug suivait était loin, mais à notre passage, l'attente de tant d'esprits tendus vers cet afEût de canon qui s'avançait peuplait l'obscurité d'une seule présence la foule. Au premier rang. les anciens combattants portant leurs médailles faisaient la haie, Lea drapeaux Inclinaient leur étoffe inerte. Dans le village de Laeken; la haute silhouette grise découpée de ï'égiise où sent enterrés les rois de Belgique dressait son architecture immatérielle sur le ciel rose Bruxelles qui s'annonçalt. Les chocs des cloches graves s'étaîaient:, régnaient à grandes ondes sur ce silence de plus en plus peuplé. De temps en temps une lumière voilée de crêpe détaillait des groupes de visages immobiles.

Se voyais la foule grimpée sur les pylônes, sur les arbres, comme du lierre. La marche nocturne continuait presque à tâtons, parmi ces centaines de milliers de pergonnes muettes. Aux limites du ciel et des toits, des gens se penchaient, tête centre tête. En regardant bien on distinguait sur les balcons des groupes en deuil sur les fonds de logis éclairés, mais à l'instant réparait ses lacunes.

On passa Schaerbeek, le vieux faubourg. La foule devenait immense. Des c chut » se faufilaient un instant et le silence se solidifiait tandis que tous les cent mètres des milliers do corps faisaient bloc avec la pénombre. Je croLs qu'un peut évaluer à deux millions le nombre de gens qui se pres-

contre lui, furieusement, et couvrir apn Mélekf pathétique et si parfaitement harmonieuse, incarnait désormais pour lui toute la splendeur du monde. Mélek, Vous étés à moi! Il faut divorcer, dit il.

Divorcer. mals C'est Impossible Allons donc!

Et puis cela mérite réflexion. J'aime les situations nettes^ trancha Phlllppe. A quoi bon tergiverser ? Nous nous aimons-,

Helae

Nous serons l'un à l'autre puisque Des cœurs se sont choisis.

Nos cœurs sont tous, souplra>t-e]le. Nous vivrons des minutes merveilleuses, murmura-t-11 ardemment, Puï salon g-nous nô pas Us expier trop cruellement!

Je serai là, tout près de vous, Mélek, et personne n'osera vous faire du mal. Dites que vous consentez Il la prlt dans Bea bras.

Je me libérerai, Je divorcerai! répéta-t-elle docilement.

Il la tint contre sa poitrine. Elle. ferma les yeux, à demi pâmés Doua ses elle se dégagea doucement, mais quand Ils furent debout,- .l'un contre l'autre, elle se jeta dans ses bras et ce fut elle qui l'embrassa. Ils étaient ivres. Nous sommes déraisonnables, mur* mura-L-elle en remettant son cnapeau d" aplomb.

Elle paraissait en proie à un trouble vlolent. Il ne voulut pas profiter de son avantage.

venez, dit-il, en l'entraînant. Ils marchèrent en silence et, la mata dans la main, ils débouchèrent dans le hameau de Marie-Antoinette, où les promeneurs étaient nombreux Ha dénouèrent leur étreinrbe.

saient sur le parcours depuis Laeken Jusqu'au palais royal. Soit dit sans métaphore, un peuple tout entier était là profondément sais! par un sentLment très grand et très beau- Une émotion vraie s'emparalt de l'âme à la vue de cette nuit recueillie comme je n'en vécus jamais.

Au bord des rangs se présentaient les pompiers, les édiles des communes.

groupes de huit reflets luisants Les rues en pente qui servaient de gradins canalisaient la foule compacte mous les lampadaires jusqu'à 200 ou 300 avenue de Bruxelles brasillait comme une gueule de tour. Et l'obscurité revenait, ponctuée seulement par les bouées vertes dea carrefours. il faisait si noIr que les agents de police à casque blanc se hissaient sur les refuges pour écarter les cavaliers de l'escorte. Le glas allait d'une église à l'autre. De l'église royale SainteMarie à Sa.int-Joase.

Notre groupe s'arrêta devant le Poilu inconnu pour assister la minute de silence. C'est alors seulement que je vis surgir de l'écran nocturne les des cavaliers kakis. Derrière eux venait le shar funèbre.

Le cercueil sur son affût couvert du drapeau belge s'arrêta. Lea lueurs des cinémas projetèrent une lumière bieue, cruelle, sur le groupe qui entourait l'attelage, Lea chev&tlï s'arrétèrent de piétiner. Dans la paix qui s'étendit &ur la ville tout entière. Sainte -Gïuduie, la vieille cathédrale, se mit à bourdonner son adieu. Deux soldats, tous deux aussi héroïques, l'inconnu et celui dont l'HIstoire répétera le nom et le proposera en exemple, deux pollua se dévisageaient dans la Le, cortège se remit en marche a truvers le cours de Bruxelles vers la place Royale. Il n'y avait, pour entourer le sombre équipage, que la famille royale et des soldats. Rien ne pouvait mieux exprimer le caractère d'Albert l*r. Un peu plus tard, dans la façade du palais faiblement éoîalré, j'ai vu disparaître, sotie la grande ;pgr*«trfe U4n,uj>eLà.uneflle3 taciîiea étojîéég des toçches-

Clàttde BtANCHAK».

COMMENT SE DEROULA L'EPOUVANTABLE. DRAME Namur, 19 février.

D'TIH DB NOS ENVOYÉS SPtCTAVTT

Ayant entendu Mer les récits officiel de la. poignantLe tragédie de Marcne-'les-Dames, j'ai voulu aujouzvi'ùui voir de mea yeux le théâtre du funeste événement, écouter ceux qui en furent les humbles témoins, ceux qui, ayant collaboré avec les g'rands dignitaires de la cour aux angoissantes recberches de la nuit sinistre, ignorèrevt tout d'abord et jusqu'au matln la prestigieuse personnalité de l' arptniste perdu.

Marche-ks-Dames avait déjà une histoire. Ce village doit son nom a l'abbaye qui depuis 1094 recevait les épouses et les veuves dea chevaliers de Namur partie pour la Terre Sainte. A cette noble tradition, l'épouvantable aceideat du il février a donné un affreux et sanglant épilogue,

Comme l'on comprend cependant quand oa ae trouve parmi ces rockers hautains la prédilection que leur avait vouée le malheureux roi Albert les pierres grises, verticales, vertigineuses, glissantes, acérées comme dea dents de scie qui dominent la vallée de la Meuse et dont les contours fins se profilent dans le brouillard comme des fantûmes pétriflés, ont vraiment u.ne diabolique et pénétrante beauté.

l'une court tout en baa de la pente escarpée kêffisséç de roches couvertes d'arbres et de broussailles, l'autre passe en arrière et au-dessus. Cest par cette dernière qu'était venu le roi. C'est sur la première qu'une multitude agitée par une douleur pathétlque se pressait ce matin pour contempler avec une silencieuse horreur le roc où l'il'lustre monarque se brisa le crAne.

De ce bas-fond on aperçoit, jalonné par des marques sur l'écorne des

Comme c'est Joli! Chacun .de ces petits pavillons, dit Chargé de souvenirs Illustres. Us ont vu passer la reine Marie- Antoinette et tes dame. de la cour costumées en bergè. res. Aucune d'elles ne prévoyait la tourmente te révolutionnaire qui allait bientôt les mener à leur perte.

Il se tut, évoquant mentalement la tragédie sanglante.

Elles ont vicu Ici, vraiment ? Insistait Mélek, ibtéresiec

LhHiatoire1 vivante par le décor. la parlente leçon de choses émanant de ces vieilles pierres enthouel&gnmient la jeune femme, avida de n'instruire. Devant elle me lu émouvants fantômes de ces femmes rieuse» et insouciantes, qui avaient payé da leur vie leur trop grande légèreté.

Venez voir le temple d'Amour, ait Philippe en l'entraînant vers le petit iac au milieu duquel se dressa la jolie rotonde & colonnettes, centrée par la statue de Cupidon.

Le. temple d'Amour! répéta-t-elle, pendue tendre meut au bras de PhiIJppe..

L'endrotî était désert, Philippe en p rôti ta pour prendre son amie par 1a taille et, dans un souffle, sur ses lèvres Jurez ici d'être ma femme et de n'aimer Jamais que mol, dit-Il d'une voix profond

Je le Jure 1 répondit-elle avec gxa>vlté. en levant vers lui un grand regard passfoané. Je Buts à vous. Philippe. Une violente émotion bouleversa te jeune homme.

Il la tint contre lui prisonnière et leur erçtir battit d'un même rythme accéléré, dana l'excès d'ua bonheur qui les fit polir. Elle se dégagea, beureu&e

arbres, le tragique itinéraïre que suivit le corps du roi Albert et au cours duquel sa tête ayant heurté un rocher fut littéralement fracassée.

Le gendarme Creapîn, figure moustachue et débonnaire, garde les aborda de la roche fatale. Il fut de ceux qui cherchèrent dans l'obscurité le corps de la victime dont il ignorait le nom. Tout au plus soupçonnait^! qu'il S'agissait d'un Important personnage à considérer l'émoi et le rang de ceux qui guidaient ses investigations. Mais Cdst là tout ce qu'il consent a dire. Cet homme simple a la pudeur secrète de ses sentiments. fi s'efforce de la dissimuler derrière une interprétation personnelle d'une consigne du silence qu'il s'est donnée à luï-ménie.

Le récit du patron de l'Hôtel de la gere Mais voici un autre témoin, non moins ému certes, mais plus loquace. C'est le patron de l'hôtel de la Gare, M. Haine. Il a côtoyé le drame sans y être môle. C'est chez lui que le valet de pied Van Dyck, bon serviteur du mi, se rendit pour Iaacer par téléphone le cri d'alarme. Ecoutons M. Haine

Je tfonnaissalg bien le roi, ditIl, et je n'Ignorais pas sa prédilection, pour nos rochers. Malgré l'incognito Sévère dont il s'entourait pour Venir procéder à son entraînement d'alpiniste, il eût été ici même repéré. C'est pourquoi il venait par Bonnlnes, un village situe sur la route du haut et où Il Iaisaait sa. voiture pour se rendre aux pointes rocheuses dont la forme et la nature lui rappelaient ses ascensions dans les Dolomites. Sa dernière excunion chez nous, avant La fatale journée du 17 février, remonte seulement à mercredi dernier. Pourtant, je aheug d'abord qu'un assez vague soupçon de la vérité lorsque jè vis surgir chez moi, vers 7 h. 30, alors que la nuit était tombée, un homme hagard, couvert de sueur et dont la voix tremblait de la plus affreuse anxiété.

J'ai perdu mon « camarade s, me dlt-ii seulement. Avec trois bûcherons que j'ai rencontrés dans Je bois je l'ai vainement cherché, je crains qu'il n'ait été victime d'un accident et Je voudrais téléphoner à Bruxelles pour demander du secours.

J'Aprouvai bien quelque abonnement à constater que cet inconnu cherchait du secours à Bruxelles plutôt qu'à. Namur qui est tout proche. Pourtant, je ne fis, naturellement, aucune objection et je me retlral discrètement s&ns écouter la communication.

Avant de m'éloigner j'entendis cependant qu'il demandait le numéro Snîxeîlea, c'est-à-dire le numéro du château royal à Laeken. Mon sang se glaça. Je réagis, ja me di3 qu'il s'agissait sans doute d'un 1 officier du personnel du château. Pourtant, quand l'homme eut terminé je l'interrogeai il me confia avec des sanglots dans la voix que son « camarade était un homme d'un certain âge, mais très vigoureux et très expérimenté en matière d'ascension. De nouveau l'horrible penaee m'obaéda, je ïn'efforc&i de la chasser, je n'osai l'exprimer. D'ailleurs, mon Hôte éphémère s'en allait, il voulait oontinuer les recherches en attendant l'auto qui devait arriver de 3njxe-lles une heurt plus tard. Mais il revint à S' h. SO, il était aerû, fi était Uvide. Une mortelle épouvante le défigurait. Je lui suggérai de s'adresser à un garde forestier, le garde Wilmst, qui connatt admirablement nos bois.

Mais avant de suivre ce conseil il téléphona de nouveau a Bruxelles, puis il déclara « L'auto de secours arrive, je vais au devant d'elle, je reviendrai tout à l'heure Je ne l'ai plus revu. Quand j'ai fermé ma maison à minuit, les recherches continuaient Au matin, j'ai appris la sinistre vérité que le n'avais tait que pressentir.

M. Haine se tait, accablé par révocation de cette nuit d'épouvante. (La suite la cinquième page.) Le radiophare de l'île de Ré est remis en service

La Rochelle, 19 févr. (dép. P. Parisien.) Le do radio phare de 1s points des Baleines (île de Ré), Interrompu à la l'in de décembre deruier par suite d'avaries, vient d'être rétabli* Des modifications ont été apde -la modulation et au rythme des émissions par temps de brume. Le remède de la douleur Contre certains états aigus de rhumatisme, sciatique rebelle, articu]allons douloureuses, maux de reins, on est étonné que l'action du Ganaot soit si énergique. Il suffit de savoir que la suppression de l'acide urique anormal dans le sang est complétée par l'emploi du Gandol, qui, basé sur une récente décauverte, après avoir éliminé ce poison, empêche qu'il se reproduise dans l'organisme. Après le traitement, le travail des reins est facilité. rachis urique dissoua est éliminé, joie. surproduction arrêtée, les douleurs cessent et, comme par enchantement, l'organisme retrouve le blen-ftre. Pour 10 Jours de traitement, le Gandol en cachets (sans ennui pour l'estomac ) vaut 12 tr. 75. Toutes pharmacies.

L'admirable fin de journée conférait au pare, aux profonds massifs, au feuillage aux marbres rongés d'une lèpre jaunâtre, une solennité prezque religieuse.

Ce décor, unique au monde, ee dxalt en eux et anoblissait leur amour de tout la passé dont il était chargé.

Un soleil pareil à une boule de feu descendait derrière la temple d'amour. A cette minute surgit la silhouette du jeune homme au complet gris, dont la présence dans le trala les avait Impor. tunéa.

Il passa rapidement sana paraître remarquer les amoureux Cette apparEtien qui, secrètement, les inquiéta, ramptt le charme de leur tête-à-tête. Bfêlek voulut prolonger la douceur de cet instant unique.

Il Il ma que Je fata un rAve mervemeux, dit-elle. Tout cela est trop beau, c'est de la féerie. J'ai peur de me réveiller de cet enivreraient. Ayez confiance, Mélek, tout s'&P- rangera. Je vous aime, vous m'alaaeï, il n'y a que cela qui compte. Vous allez dEvâreer et nous noua marierons. Inch'Allah (1). Je le souhaite de toute mon âme dit-elle avec ferveur. Elle lui tendit la main. Philippe la prit, l'étreignit et la couvrit de baisers en murmurant

Mon amour Mon cher amour! La statue de l'Amour, un saule pleureur, les marbres verdis dev&îeot .Il-primer dans leur mémoire et y Hier à Jamais le plus beau souvenir de leur existence,

La vie B'ouvraJt devant eux, lumineuse, comme la clarté du soleil couchant sur le temple d'Amour. Ils oubliérent ïe* întrug et s'abandonnèrent à l'ivresse de leur naissant amour. a) S'il pEolt s. Dlea

TUE PAR SON FUSIL Nantes, 19 février (dèp. Petit Parisien) En chassant les -corbeaux, M. Louis Deaormeaux, cultivateur aux Touches, est tombé avec aon fusil qu'il tenait par le canon. Le coup est parti et la cultivateur a reçu toute la décharge dans la gorge.

La mort fut instantanée.

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Mais dana le train de retour, où Il. espéraient êtte seuls à occuper leur compartiment, comme le train s'ébran- lait, lis virent monter l'inconnu au complet gris dont la présence à l'aller et l'apparition inopinée au temple d'amour, les avaient surpris.

Cet homme les poursuivait-U ? On en pouvait douter, car, sans paraître les reconnaître, il s'absorba dans la lecture d'un journal.

A Paris, les amants le perdirent dans la foule.

La présence de cet Individu ieur parut aasez singulière pour les inquiéter et jeter une ombre sur je souvenir de cette Journée lumineuse.

A l'aube d'un amour, on est superstitieux, et la puissante attirance qui 1m jetait 1'un vers l'autre pouvait leur amener les pires catastrophes, CHAPITRE ni

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toujours précédées d'un rhume de cerveau qui s'accompagne bientôt d'enrouement, plus marqué matin., de sensations de sécheresse, de picotement! Les laryngites chroniques ODt pour causa de cerveau, les catarrhes du nez et d. les végétations, etc.

nasale, on n? peut les faire disparaître que par les soins du nez. Les malades son* immédiatement soulagea par la Nazi nette, sences pétales volatiles, qui assainit et ̃uni de gorge. amygdalites, et- **̃« le grand tuba, toute*, «aarah. «m «n Bouton. Robbc» QBrtiB lSianï6^OTÎ Traitement J.-M. UARCADt

Rhumatismes, Courbature, Entorse* Les crampes, les raideurs et autres douleurs tout cela vite et sûrement. avec au .Liniment Sloan. Ce liniment est excellent pour les musdes fatigués et 1es articulations raidiea. [Appliqué légcrement il pénètre sans délai, disperse la congestion, Supprime les raideurs et Lumbago» Sciatique, Rhuznei de Poitrine, Entorw* et Contutittai, toua cèdent Sono l'influence adoucissante du Liniment Sloan. D'usage économique, un seul flacon voua xrrira longtemps Prix; frs 8,50 (Impôt compris) dans toutes les pharmacies.

dont le8 Verres se pique- talent de traces de mouches, repréaentalent d&u* scènes d'horreur Marc" égorgé dame sa baignoire voisinait avec une capitale en place de Ce décor lamentable, e'apparlaiit à Ia misère morale dea visiteurs de -L'Agence, évoquait dea filatures louchas et dea trafics plus ou moins clandestins. Voici justement M. Forchard, à ô l'entré* du jeune homme au complet jttib, ee-luï qui occupalt la fauteuil directorial.

M. Brique était un long individu eczémateux, à la moustache pelée, a l'air cheJotilû et retors.

Son eïcl^matiûn fit Buraaut^ deux Visiteurs BJBsia vi«-à-vjs de loi un monsieur d'un certain âge, vlsage bronzé poiîS fles cheveu* traits énergiques, mâeiioîrea de dogue, et une dame d'une quarantaine d'années qui avait dû être fort belle en son temps formes opulentes, chevelure de flamme teinte au henné et des yeux de pierre* ria verte.

A des signes ïaaéflnbsabîes révélant l'exotisme l'homme avec son aspect de fauve égaré dans la jungle partai&nne, la femme trop é^é^aate et trop parfumée, Il était aisé de deviner que ce couple n'était pas français, mais d'origine orientale.

B3h bien ? demanda vivement 1. monsieur aux cheveux griâotlnalita, avea-voua du nouveau ?̃

Moû enquête cet terminée J» crolâ avoir gagné ma prime, déclara M. Forohard, avec une évidente Bâtisfaction,

Trad. «t reproducU tntîrditci en tous &aya.


HEURE __aE*VICE»JlTËt^»HAPIIHHJE» et T£LËFIIOwmUE» Sf fiCIACX du Petit farlmtwH et du rima?» J^

LE DEUIL DE LA BELGIQUE

La brigadier Wilmet va reprendre le récit lu. où rïrôtelier l'a laissé

Comme on me demandait, dit-il, d'aider à rechercher un homme éjyaré dans les raotara, j'ai pensé tout de suite qu'il s'agissait d'un accident grave, mais j'étais loin de songer que c'était le roi qui en était la victime j cependant, quand j'ai vu que se joi- gnaient aux gendarme» et à moi-même des hom ses comme le baron Carton de le le comte de Gninra et le comcnaadaïit Jacques, une sOrte de terreur m'a saisi dont je ne io'expliquais pas exactement la nature.

Je n'oublierai jamais, quand je vivrais cent ans, ces longue» heures au cours desquelles nous avons erré parmi les broussailles en nous éclaitant seulement de petites lampes électriques de poche qui ne donnaient qu'une vague et médiocre lueur.

Avec ménagement, Je fini par démontrer à mes compagnons que al l'alpiniste était venu par en haut, il pouvait bien avoir rùuï-é jusque dans le bas. Cette hypothèse les fit frémir. Mais ils suivirent mon idée et noua reprîmes nos recherches par le bas. Ce fut alors que le commandant Jacques se prit le pied dans la corde qui lui fit découvrir le corps inanimé. Il m'appela, je grimpai jusqu'au maifteureux alpiniste dont J'ignorais toujours ie nom. La lueur des lampes révéla l'étendue du Ktalaei» et montra la pauvre tête ouverte. Mes compagnons poussèrent une exclamation de douleur. Jugez de mon émoi quand je crus reconnaître dane cet homme, le roi

Avec le comte de Grunne et le commaadant Jacques nous descendîmes le corps jusqu'à la toute, je le déposai dans l'auto; a ce moment seulement je fus certain de ne nVétr* pas trompé et que j'avais porté dans Mes bras le cadavre glacé de mon rol.

sa voix se brise, puis il repread d'un ton plus ferme.

peu de temps après, le parquet de Namur est arrivé. Avec lui j'ai pu reconstitue le drame et remonter le chemin jalonné par les objet. tombés au cours de la chute la casquette, la courroie du sac, le sac lui-même, un bout d'anneau en fer détaché de la. corde, un crampon et enfin le binocle. Sur une pierre qui a d'ailleurs été rapportée au palais adhéraient du sang et de la matière cérébrale, des cheveux. Plus haut, presque au sommet de la roche maudite, l'empreinte très nette de deux souliers se voyait j sur une saillie garnie de terre: (ter- rière cette empreinte, hauteuri d'homme, deux branches d'arbre cassées. C'est à l'aide de ces indices que nous avons pu reconstituer l'accident. Le rat s'était affermi sur cette saillie, avait attrapé la pointe rocheuse, avait voulu s'élever à la force des bras, mais la pointe a cédé. il est tombé en arrière en brisant les deux branches -et il est venu se casser la tête quinze mètres plus bas sur le quartier de roc qui porte i'hatribîE trace,

Tel ut le récit parfaitement ..tlajr que me fit le brigadier WiJm*>t.

J'ai su que le comte do Grunne avait voulu retalre hier, pas à p&s, cette même ascension qui avait coûté la vie à son roi et il est arrivé aux mêmes Il I] n'y a pas de mystère, le roi-chevalier a été vicliffie du plus banal, du plus stupide et du plus affreux des accidents.

Léon GROC

SIX MOIS DE DEUIL

A LA COUR DE BRUXELLES

Bruxelles, 19 février (ddp. Hava/t.)

A l'occasion du décès de S. M. le roi Albert ¡or, la. cour de Belgique a pris le deuil pour six mois, jusqu'au 17 août 193! inclusivement.

LES DELEGATIONS ETRANGERES AUX OBSEQUES

Bruxetiea. 19 février (dêp, &awi«) Parmi les personnalités ou délégations qut assisteront aux funérailles du roi, un annonce dès A présent la venue pour la France, du président de la République, M. Albert Lebrun, accompagné de M. tiarthou et du maréchal Fétain; pour l'Italie, du prince de Piémont, à titre Personnel, et d'une mission dirigée par un général; pour la Bulgarie, du roi Bom accompagné de son frère, le prince Cyrille; pour la Roumanie, du prince Nicolas, frère du roi, et d'une mission militaire comprenant un ministre et un général; pour la Suède. du fils du prince personnes; pour les Pays-Bas, du prince consort; pour la Tcbécoslova- j quie, de M. Benès, ministre des Affai- res étrangères. Le président de la République, M. Masaryk, aurait désiré venir en personne, mais son grand âge l'a empêché d'effectuer le déplacement.

On annonce égaiement que le prince de Galles représentera le roi Geûrga V aux obsèques du roi des Belges.

Le roi Alexandre de Yougoslavie sera représenté aux tunérailles du roi Albert par le prince Paul et une délé- gation dont fera partie le ministre de Yougoslavie à Bruxelles, M. Fectûtcïi, LA BOURSE DE BRUXELLES

SERA FERMEE DEUX JOURS

Bruxelles, 19 février (dêp. Hava.) A la Bourse de Bruxelles, le marché du comptant s'est raffermi au- jourd'hui. Le marché à terme tienne officieusement, mais aucun

L** aventure* d. Miehey sont projette* dons 'es cinémas Pathê Nalan L'opyrtgflt Hy H Pci\î Paris* m Upem Mun&i

A T/AM3A$SAI>H PK LE PORTRAIT DU ON ALBERT DES FLUUES EX qUABTTITK DEVANT LE FOBTKAIT »V BQI ALBEBT ORNE DM CBEP£

cours ne sera amené. JLa cote ne paraîtra pas aujourd'hui.

A l'occasion des funérailles da roi Albert et de l'avènement du roi Léopold III, qui auront lieu respectivement jeudi et vendredi, la Bourse sera fetmée complètement durant ces deux jours.

LE PRINCE HERITIER D'ITALIE EN ROUTE POUR BRUXELLES Naples, 19 février (dëp. Havas.ï Le prince et la princesse de Piémont Ont quitté Naples à 12 h- 23, venant à Il. par train spécial* et sont arrivés dan. cette ville à 16 h. 20.

La princesse de Piémont restera à Rome auprès des souverains tandis que le prince héritier d'Italie est parti à h. 15. par train spécial, pour Bruxelles, accompagné de son aide de camp, la- général Gloria. Il a, Hé salué à la gare par M. 3uvichr soua- par la prince de Ligne, ambassadeur de Belgique. A L'AMBASSADE DE BELGIQUE du roi Albert, un grand salon du rezde-chaussée de l'ambassade de Belgique à Parie été aménagé pour la d'un drapeau dE la nation amie, a été placé un buste èti du rai Albert lu, Tout autùur, des arbuste^ une table, deux registres sont mie il. rendre un dernier hommage à îa mé- moira du grand disparu. Les feuillets des registres se couvrent de signatures. C est un long déftJt d'amis ci de yisi- leur affliction devant 12 deuil qui frappe la nation belge. Presque tous les parlementaires f ran- j nïstres, £ès la première heure, étaient! venu présenter au baron de Gaifcondoléance. Cependant que dans une pièce voisine, 3e chancelier Hennin Hubert, vice-présidfiiit du Sénat le duc et la duchesse d'Audiffret-Pasquier la comtesse Jean de Brie la marquise M. et Mme, (Alexandre Millerand; le général et Mme I Weygand M, et Mme André et le comte Blois,tûîir MM. Henry Bérenger, sénateur; Cliccy, ministre de Lettonie E3rck quer et Désiré Ferry, an-Ciens minisde la République dominicaine le gënètïI Ferry le marquis de Lillera MM. Danfel Vincent, ancien ministre Claude Farrère, homme de lettres A. Satq, ambassadeur du Japon la Roumanie député, Société des nations la comtesse et le comte Guillaume de ï^avlowaki la princesse Albert d le le comte et la comtesse Ro- bert de VogiAt M. prétet de police, et de nombreuses sonna 11 tés du monde politique, des arts et des lettres.

A suite de nombreuses demandes parvenues à l'ambassade Ce combattant désireux d'être représen- tées aux obsèques du roi Albert, une généraux GouraucH gouverneur de Paris Marlaux, gouverneur des Inva- lides M. Hennin, chanceliers'est hier matin à II a été décidé qu'un service religieux à la mémoire du to\ Albert I" sera caléDrê mardi prochatn 27 février, il. 10 heures, en la chapelle des Invalides. LA DELEGATION DE PARIS tine délation ayant à sa tête M. René Fkjuet.. président du conseil municipal de Pari^, cL M. Louis Pe-

LES AVENTURES DE MtCKEY (.Patinette ne se u™. pas prendre.)

nau]t, président du conseil général de la Seine, et comprenant les vice-présidents des deux assemblées ainsi que M. Bucallle, syndic, se rendra à Bruxelles pour assister aux funérailles du roi Albert.

LES CONDOLEANCES DU MARECHAL PETAIN la Guerre, a adresse M- Devèze, ministre de la Défense natio.le belge, le télégramme suivant Profondément ému par la perte douloureuse qui frappe ia natlon belge, amie et alliée de la France, en la per3ê3 libertés, et l'armée belg-e dans son Illustre ohef, je voua prie de bien vou- lolr transmettre à S. M. la reine l'hom- mage et de celles de toute l'armée fraa- Ses drapeaux s'inclinent respectueu- j libérateur de la Belgique envahie. Le maréchal de France Fétajn- En réponse iL ce télégramme, M. Devèze a exprimé au maréchal Pétain n eca remerciements pour la part que l'armés française prend au deuil de la Belgique. Le ministre de la Défense nationale belge a des télégrammes semblables à M. François Piëtci, ministre de la Marine, et au général Benain, ministre de l'Air,

UN TELEGRAMME DE M. RIVOLLET M. Rivollet, ministre des Pensions, a adressé à Il. Devèze, ministre de la Défense nationale belge, le télégramme « Les anciens combattants de France ressentent le-deuil qui frappe la valeureuse Belgique.

Je vous adresse en leur nom, avec l'expression de mes condoléances personnelle. L'hommage attristé des vlc rimes de la guerre, qui saluent avec une admiration respectueuse et reconnais- jante la mémoire du roi Albert I". »

ET UN DE M. PIERRE LAVAL M. Pierre Laval, ministre des Colonies, a adressé au ministre des Colo- nies de Belgique le télégramme suivant:

Les colonies françaîaea ressentent particulièrement le deuil qui vient de frapper ai brutalement la nation belge. Elles ex souviendront de l'intérêt éclairé porté au problème de la colonisation par le rot Albert IH à qui revïent d'avoir donné une magnifique impulsion à votre grande colonie africaine.

de vous serais reconnaissant de voulolr bien transmettre à la famille royale, avec mes très respectueuses condoléances., l'hommage ému de nos populations coloniales à la mémoire du souverain. »

Dans toutes les colonies françaises, les drapeaux sont en berne jusqu'aux ob-aèquea du toi Albert I".

DEUX TELEGRAMMES

DE LA CONFEDERATION

DES ANCIENS COMBATTANTS La; C on fédération nationale des, anciens combattants a envoyé le: deux té'&gframmes suivants

A la reine Elisabeth,

« Sa Majesté la reine de Be1glque. palafg royal, Bruxelles.

Incapable exprimer par des mots l'effroyable émotion qui l'êtreint, la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la $ruer,,2 française, au nom de la génération du fpu, ne peut, madame, que vous prier, l'expression de son Immense douleur.

anciens combattants de France garderont le souvenir sacré de celui qui fla tout à l'honneur et n'oublieront jamais qu'aux heures tragiques de

voua fûtes de toute votre doit à au côtés

Au duc de Brabant.

S. A. R. le duc de Brabant,

palais royal, Bruxelles. Au nom gèXtêïa.Uan du feu. la Confè' Uftts et victimes de la guerre française, en proie émotion indicible, prie Votre Altesse Royale de vouloir bien agréer | lêances et la part' TiKfonde qu'elle prend à votre Immense deuil et à celui de la Belgique.

Les hommes de la guerre garderont d'honneur. >

LES CONDOLEANCES DU CONSEIL GENERAL DE LA SEINE

M. Louis Renault, président du -il général de la Seine, Il ..dressé à M. la reine des Belges le télé- gramme suivant « Le conseil général de la Seine et la population de la région parisienne, profondément, attristés par la mort du roi Albert, expri ment à Votre Mâjeeté l'hommage respectueux de leur dousympathie et rassurent que le souvenir du îL'and souverain demeurera pour eux impérissable.

JEUDI, JOUR DES OBSEQUES JOURNEE DE DEUIL NATIONAL EN FRANCE

Le fj«muffrneme»r « décidé que jeudi,, Jour de* ohtèqnex du 'ai Albert, serait jour de deuil national

D'autre part, le ministre de l'Educa- tion nationale a le les théâtres subventionnés ne joueront jeudi, ni en ̃matinée ni en soirée.

Quant au deuil officiel ordonné pur un mois par le gouvernement en raison de la. mort du roJ Albert, fi durera fuaqu'au 17 mars à minuit.

L'ARMÉE

ET LA MARINE FRANÇAISES AUX OBSEQUES DU ROI ALBERT Le gouvernement a décidé que l'ar- mée et la marine françaises seront Te$~ peçtlvement représentees aux obsèques du roi Albert par une compagnie d'in- faûterie avec musique et drapeau et par une compagnie de fusiliers marins. A LA BOURSE DE COMMERCE A la première eot« de la Bourse de commerce de Paris, M, A Du.puis, vlce- président du syndicat général et vlce- président do l'A-gsoeisUon d^e atvei*n9 combattante de la Source dE commerce, a prononcé ralioeiitiûii suivante La mort du roi Albert I" plôtige nos frères belges dans une affliction profonde que nous partageons. En votre nom, au nom des syndicats rattaché* au syndicat général, au nom de de. anciens combat- tants de la. Bourge de commerce, jç leur adrease de notre affec- j tueuse sympathie et nos condoléances émues. En hommage1 à la mémoire du grand: disparu, je vous demande d'observer une minute- de vilence. Le silence a été observi- avec la plus

L'HOMMAGE DE VERDUN Verdun est attaché à 1a nation belge par des sentiments d'amitié sincère toutes circonstances auaai* dès qu'il a appris l'affreuse nouvelie de la morts tragique de S. M. le roi Alb«ïrt I'% au général du Bois le télé* gramme suivant « Verdun pleure avec vous votre grand roi ai tragiquement disparu en voua demandant de présenter à S. M. j la reine et à la famille royale les respectueuses condoléances de la uiunici- p.litê et de la population verdunoists et vous prie d'agréer l'eipresaton de notre sympathie. •»

L'INDOCHINE PREND LE DEUIL Hanoi, 19 février (dép. Savas.) Le gouvernement général a fait exprimer au consul de Belgjque à 1foLnoi- la part qu'il prend au deuil de la nation amie.

Les drapeaux de tous les édidees ontj été mis en berne, LE RETOUR DE M. DOUMERGUE A PARIS

Revenant de Bruxelles, M. Gaston Doumergue est arrivé à la gare du Nord 19 h. accompagné de dfM. Herriot et Tardteu. Sur Ia voie 19 j où devait se ranger le rapide, dès ) bée de personnalités, parmi lesquelles on remarquait des membres du gouvernement tels que MM. Sa.rra.ut, Rlvollct, Queuille et William Bettrand.

On notait, en outre, la présence de M. Bonnefoy-Siboiir, préfet de police, qu'accompagnaient M. Bressot, directeur de son cabinet, et Dumoulin, cïef adjoint Oswald Dorand. directeur adjoint du cabinet du Président de la République, venu saluer M. Doum^rgue au nom de M.. Albert Lebrun Bode- reau, général de la préfecture de la Seine Meyer. directeur adioint de la police municipale Goursat, tngé- nieur en chef de la compagnie du Nard.' A l'heure dite, les premiers voya- £*ura descendent, le président du Con- seii, puis H. Tarâitu et M. Herriot. Us se dirigent vers la. sortie, non aan3 que la foule massée en grand nombre aux aborda da la gare ait salué de tts vives aCcïamationa ]r président du Conseil qui e?t- rentré a« Quai d'preay. i, 19 h. 40,

L émouvante apparition devant le jury

de Mm* Jeanne Legoff par la part»» un et amputée d«i jambe», «Ile est vinut dépoter contre le bandit Lacaudriè»» auteur de ce forfait

LE CRIMINEL EST CONDAMNÉ AU BAGNE PERPETUEL

lea jurés, annonce présld-ent Devlee, je vais faire introduire la victime, Mme Lêgoir. Amenée au Palais par une ambulance, elle a été transportée dans 1 cabinet de l'avocat générai de sa. civière dans un fauteuil. Je l'ai autorisée à quitter l'audience aussitôt apres sa dépoïttlori.

Quelque@ instants d'atte&te. Puia la

Mfflt L*gult

porte de.. témoin* s'ouvre lentement et deux garde. républicains portant un fauteuil dans lequel a été installée Mme Legoff, née Jeanne -Be tzer, une femme toute jeune, elle n'a pas Viagt*cinq ans jolie, pimpante et qui. tout à l'heure encote, souriait. Mais elle n'a plus de jambe*, Ëll« a été mu-

lAcaadrLère

tilé« par un train. entre la gare de Salnt-Maur et celle de lu Varenne, jetée sur la vote par un bandit, EugèneDésiré Lacaudrlère, -qui la. voulait dévaiiB&r, Et c'est cet homme que l'on juge.

toire, objet de la cUiiosiïé et de la pitié de l'assistance, fond en larmes. Ses mains, prîaes d'un tremblement ner- frémiraent devant elle. Son conseil, iS.* André Berthon, &'efforcet debout à son côté, de lui dissimuler la vue de l'accusé.

Ce misérable Lacaudrière se tait. Déjà interrogatoire, qui n'a été qu'un long monoiosTie. Il ne peut maintenant que C'était un dimanche aoir. le 2 juillet dernier. Mme L*goff et son flaneèt I M. Maurice Parniar, avaient pris, à la Sare de la Bastille, Je train qui devait lea ramener en banlieue, A Saînt-Maur, le jeune homme descendit. Le voyage, rialef et M. Farnier, désireux de mettre sa compagne en sécurité, lui fit alors prendre place dans un compartiment se pencha encore à la portière et prit congé.

Lorsqu'elle fut hors de vue. elle vou]ut s'asseoir et retourna. Elis aper]&t casquette enfoncée sur le.! ytvx, à y voler de l'argent. Il s'empara, en effet de 30 francs, sans découvrir 122 dana une poche intérieure.

La Jeune femme ae précipita sur le Une lutte terrible s'engagea. Le malfaiteur poussa la voyageuse de l'autre tière, qu'il ouvrit. et projeta Mme Legoff à contre-voïe sur les raila. Lots- que, plus ttrd, il fut arrêté, 11 fit aux gendarmes la récit cuivant, textuel et signé

ouvert la portière et je l'ai précipitée *ur la vole,

Maintenant, il est vrai, il donne une autre version. On l'entend prononcer 1 ces mots d'une voix indifférente i bée en bas (sic} man. que le l'aie pro* Cependant. s'étonne le prèaiclent Devise, vous aviez rabattu votre casreconnu. Et et vraiment il s'agirait en quelque sorte d'un accident, voua auriez pu tirer le sisnal d'alarme. Or ̃ qu'avez-voua entrepris ?

Quand elle est tombée, je me suis 1 sauvé

1 Mme Legoff avait eu les Jambes secde. genoux par les roues du train, Etle resta étendue sut la voie et put appeler. Un habitant du cris, arriva, la releva et la traneporta hors dea voies. Quelques secondes plus tard, au même deux trains ce croisaient. Il a'en était fallu de peu que la malheureuse jeune femme fût broyée. Elle n'a pas perdu connaissance un seul instant, et 1e docteur dira bientôt

Mme LeRorr avait les jambes coupées et une ptaie dans le dos qui avait provoqué un commencement de gan» Krène. C'est le seul cas de survivance, dans ce. circonstances, que J'aie constaté

Tandis que sa. victime restait étendue sur les rails. hurlant de douleur dans la nuit, que fit Lacaudrière? Descendu du train à la Varenne. II en prit un autre pour rentrer à Paris et allu dépenser les 30 francs qu'il de voler dans un établissement mal famé. De Paris, accompagné ds deux galopins de son espèce, Il se rendit toujours sans bulet A ci de Rouen à dans l'Eure. C'est là qu'il fut arrêté jjout vagabondage et quiî avoua îe crime commis à SaSnt-Maur.

Une sorte de dégénéré, ce Lacatidrtère. un être dont la triste oriylne peut seule atténuer la faute. Né de parente alcooliques, à Déola, dans l'Itidris, il a grandi sans éducation et sans surveillanee. îlôdeur. paresseux mauvais caractère, II devenait à dix-huit ans garçon de café à Paria et quelques mals plus tard se falsait condamner pour « exercice de la profession de souteneur » ainsi s'exprime le code pénal, Engagé volontaire, il a été traduit devant les tribunaux militaires et a Comparu par la. suite, pour vols et dôlîts divers, devant les dixième et onziëtût chambres correctionnelles. Les voïci maintenant. victime et mal-

folteur, réunis dans le prétoire de la cour d'assises. La jeune femme s'efforce de se calmer, de se ressaisir. L'homme reste indifférent lui seul, peut-être, à cette heure décisive ne souffre pas du epectaole de cette Confrontation. Madame, reprend le président Devlae. dites-nous toute la vérité il le faut Etes-vous tombée par la portière au cours de la lutte ou cet homme vous: a-t-il jetàe hors du train ?

Elle n'hêa-ite pas et répond d douloureuse

Il m'a jetée

Alors le président se tourne vers l'acet prononce

Et vous, Lacaudrière, qu'avez-vous à dire ?

.lA- bandit semble hériter il n'a ri«n dire. Réflexion faite, il ajoute Mpen* dant a tout hasard et d'un ton détache: Je demande pardon à madame. Et C'est tout. La tragique déposition est st I er minée. Les gardes emportent doucement la victime, Les derniers témoins défilent, et l'avocat général, M. Gaudelh succédant à M- André Berthon, prend la parole. Va-t-il requérir le châtiment suprême ? Oui et non. le ministère public lndique que ce fortait révoltant mérite ta peine de mort, mais laisse les juré. de se prononcer sur l'octroi des circonstances atténuantes. L'enfance malheu:euse de Lacaudrière et la nature exceptionnellement saine de Mme Legoff vont valoir au bandit cette bienveillance. Sur plaidoirie de M- de le% jurés rendent, en effet, un verdict de culpabilité entière, mais mitigé par les atténuantes. Lacaudrière est alors condamné aux travaux forcés à perpétuité. Mme Leg'off obtient le tranc de dommages-intérêts qui servira de point de départ à la procédure qu'elle compte engager arln d'obtenir une réparation appréclabîc, Kugène Quiucbs* M. Henry Chéron

entendu par la comminion sénatorial* de Initiation

M. Henry Chéron a été entendu hier par la commission sénatoriale de législation sur les projets autorisant la défense de 1'épargne, apéclalement sur ce-lui qui concerne le démarchage. Le garde des Sceaux a été ensuite entendu gur la proposition de loi de M. Duplantier, relative aux incompatibilités parlementaires. Il a, en mème temps, exposé à la commission les grandes lignes de la modification proposée au conseil d'Etat du décret du 30 juin 1920 sur l'exercice de la profession d'avocat.

Après cette audition du garde des Sceaux, la commission, sur sur proposi- lion de M. Dupîantler, a r&nvoyé la ultérieure.

POUR LA CREATION D'UN ORDRE DES MEDECINS Le Sénat a commencé hier, Oûals a dû l'interrompre bientôt, 1'examen de la proposition de loi concernant l'exercice de ta médecine et plus particullérement ïa création d'un ordre des médeclne, à 7'image de l'ordre des avocats. Le président de 1a commission d'hygiène, M. Fernand Merlin, a indiqué que cet ordre est réeiamé par les syn.dicats des médecins, car ils ont constaté que deg relâchements de la mora~lité se produisent chez certains memhi-es de leur profession. Mais, après une courte discussion, le projet a été renvoyé la commission pour un nouvel examen, puis la séatiM été suspendue,

Pour les sinistrés de la Corse Les sénateurs et députés ode la Corse, que M. Piétri, député de Corte. ministre de la Marine, avait tenu à accompagner lui-même, se eont rendus au -cabinet de M. Sarraut, ministre de l'Intîrieur, pour l'entretenir de la situation, tria grave créée dans de nombreuses régions de la Corse par la terrible cat&atropîie de neige du 3 février.

L^étendue du sinistre, gai a oauaé la mnrt de soixante personnes, est énorme, 1.ne' grande partie du cheptel De nombreuses mai ^oita menacent encore ruine et ont du être évacuées.

Les représentants de la Corse ont sollicité le dépôt d'un projet de loi d&atînê Le ministre de l'Intérieur a répondu au plua tôt le conseil de cabinet.

RHUME

il ne pourra plus tous obliger tuus moucherswis cesse, il ne le- rhume, ra êtit îicbn. jugulé en

Toux. Rhumes. Bronchites, Grippe occapafinns si. au premier symptôme {éternuement. tvux lésèret anus prenez, n'importe où et cpiand (ils s'avaient teEs des COMPRIMÉS DE BRONCQDYL Composés de codéine. aconit titré, terpine et [riméfliyiianlhme. ils exercée' simullanïment une tiiple utliuii i« ils mettent la Maudits au repos et ne permettent qu'une tunx rare et lettre. i" ils proxoquent l'expectoration ifs tonifient l'orfanisme uu^Fnentaiit arnsi sa résistance, lis facilitent la et buuBroncodul

fESTOMAC" F*lte» «ttenUoo à la Dyapepala, c'»it-à-dire t l'Incapacité où m prouve votre eatamac d'UBuper d, 1mmuu« âl^âstlâiu. Le digâût de* dlimenti, votre manque d'appétit, TOtre langue chargée, voa douleurs S^atrlques. vos coliques, ce ballonnement du ventre. ces sljrreurs vos atrainotences après repas et vos insomnies ta nuit, la dépression ae vos force», tout cela Indjque nettement que noua avons affaire a une dyspepsie. Vous devez. donc noue aotgner Immédiatement etijacment pour éviter les cons«qnenc«> lu plus fâcheuses. Enfonce»,

POUDRES DE COCK

ont riit leurs preuve». Esaayei un. boite, vous ttm mn»«lncu Ooctaui Donnm.

La boit»! Cachnt et amtroatt, 10 (ru« TxiltH «hanaaatai

Toujours des aigreurs et des maux d'estomac Le bon conseil d'un père à son fils C«t un père qui donne des nouvelles de 6011 fll*. Ecmttrz'la t Mon nts Louis, depuis deux ans, avait toujours des aigreurs, des tfaux d'estomac. Il ne mangeait presque plus il ne pouvait plus boire ni vin ni bière. En p&jb, il était rempli de douleurs dans les articulations, les coudes et les Je lui ai fait prendre des Sels Kru.chen trois jours après il buvait comme noua; 10 jours après, ses membres allaient mieux maintenant, après deux mois de traitement, if est sauvé.

L. F. Roubaii (lettre n'

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LA POLITIQUE DES TRANSPORTS AU CONSEIL NATIONAL

ÉCONOMIQUE

Après le tfïdcouïa de M. Doumergue. le conseil national économique a tenu trois séances, aoaa la présidence d M, Pierre-Etienne Flandin, ministre des Travaux publics, et de M. Jules Gantier; Léon Jouhaux, de Feyerîmb,off et Palaaon, vice-présidents.

M. Charges La.urent a fait adopter le rapport sur la représentation de l'artisanat au coassé éûoûoniique.

L'assemblée a mis ensuite en discussion les concîtiâlûns présentées par aa commission permanents, sur le rapport de M. Jotfse, au sujet de la poIJtîquo de» transporta.

La. nécessité d'une coordination entre lea divers moyens de transports a été unanimement reconnue, liais, tandis que pour certains membres du conseil, notamment le baron Petlet, MM. De§- camps et Fouraler, la répartttloa du trafic doit résulter d'une sélection naturelie et progressive, obtenue d'une libre concurrence favorable au progrès, et ea saurait être imposte par voie d'autorité, la majorité de l'assemblée, «près les explic&ttons données notamment par MM. Dautiy et Level, a ut!mé que pour remédier à une anarchie, funuta aux intérëte bien compris de l'économie nationale, intervention de la puissance publique était indispensayeux par l'obligation da corriger l1 inégalité des sujétions, d'alléger la charge des répercussions financières qui pèsent sur la collectivité, de combiner les obitgationa du service pubïic avec la recherche d'un abaissement des prix. La lutte entre l'automobile, laissée entièrement libre de choisir ses parcours et ses chargements, et le chemin de fer, tenu de. desservir das centre. éloigne* et de transporter toutes les marchait* dïïfls, prolongerait. sans profit ré«i pour les usagers, le déséquilibre dont lea contribuables font les trais. Aussi. après sont notamment intervenus MM. AugeLaribé, Emile Borel, Bernard, ChaJx, Fougère. Max Hermant. ï_»amb«t-Ribotr Legras, Le Guen, Minion, Polnabœur, de Bousiers, Vimeux, Moran et Trutié de Vairetuc, l'assemblée a-t-B-lie adopté tes conclusions du rap* port tendant à une régie mentati on progressive, équitable pour toutes les entreprise. asaez souple pour s'adapter aux A la réglementation du chemin de fer, l'assemblée estime que des assouplissements sont nécessaires, dana l'ordre commercial et tarifaire1, comme dans J'exploitation technique. Révision et plus souples suppression d'astreinte? devenues désuètes tion des obligation* de desserte modification d'exploitation but lea lignea à faible rendement substitution desvlces routiers aux services par fer d'autoraild OU de tnichelîneg aux ancien!! trains réglementaires, telles sont quelques-unes des mesures envi.sagéea, pour libérer le rai) d'entraves 1 inutiles, sans que l'assemblée entende reiÊréin&re les pouvoirs da contrôla ou diminuer les garanties de sécurité

AUTOUR DE L'AEROPOSTALE

MAL Marcel et André Bouilloux-Lafont renvoyés en correctionnelle

Le délit d'escroquerie, primitivement relire eat «c*rti et ÎJ» n'auront à répondre que de falsification de bilan

Au moia da décembre 1931, tandis que M. Braoic, ators ,juge d'Instruction enqtaètait sur les faite qui aolwwrent M. André BoiMllaUx-lAfont devant J* jury parisien, le magistrat fut ûhaflgfé contré cité contre les dirigeant» a ̃propos de rate Aéropostale.

£>e* experte tout d'abord, puis MM, Uoyen et Marbeau furent pour rechercher les faits par Un rapportmin-aire de M. Hedarer, contrôleur au mtatetère de PAir.

Cette eaquêts. poursuivit M. d'instruction, lorsque M. Br&oic devint conseiller, aboutit à l'inculpation de MM. Marcel et André BouiîItrujc-L&foc-t père et fil. le premier président du -conseil d'administration, le second, administrateur délégué de la Compagnie Générale Aéropostale, Cette information, est maintenant tig,tLCt, conformément aux réquisltionfi de M. Eructe, substitut.

signé. On reprodiait iL rAéropoatalft d'avoir fourni des comptes d'exploitation dçftc-itairea d«na le but d'obtenir un supplément de subventions. Mais toutes tes subventions avaient été déjà fli&tritméeH, il était dons impaasi^ift venait imposBi'bJe à perpétrer-

Mais, en l'Aé-ro-pojtale publia frai* gén«ravx et des déficits d'exploitation ïl^ura.ient comme frais de pre«ïtirrôJHîÈ de 45 millions, en 1&S0, l'infraction il. l'article 3S de ïa lot de 1857 sw les sociét-éa Été retenue contre MU- Marcel et André Bouillous-l,atfont, qui sont renvoyés devant le tribunal correctionnel où it» seront défendus par M1" Pierre M&ase, Georges Dau- -et Calandreau.

COURRIER DES T S F AMATEURS DE 1 m ftJ* F « Mural, 30 février.

AU* POSTE PARISIEN

L'opérette de Jafiaiul StfaUS.a père et t\Î3t ment un brillant que mérite #ur 1» scène du théâtre de !a Port«-SaintMartfci. aira rètj-ansnlise par Je- F03Î4 Pari.sien le mercredi 21 février, à 20 h. 30. C'est M. André AllêhauÊ qui pp^aenttfa le spwUcle.

Les PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE rflBiaJKJf fi, en 96* « ci- Au Cûufa dit rit» enilaslors de 4. journée. 6 12 heures. W h. i&, 13 h. M, ii heure», 15 h 1&. h. Ab. 16 h. 50. 18 h. 45. b. 40 et en il. â'6misafon» cours et dernières iMoï-mationB

12 b. 5, émission protestante organisée par La Il,

11 h. 30. entr'acle.

12 h, V,xtra,n* da l'opérette « T.Ut, ett E!1q est à vous t'CoL, D 13.1W>; Tout aiiû- ëemetii (Col. D t&.SH); Tagada Waï, 19.1SO);. C'est pas mon rayon ICol. IS Lieurt». «Ltr'aor* *t intetmèd* jpos-

L'AFFAIRE DES SUCRES Amorcés hier le. déb.ts reprendront en nature reprochée à l'ancien profes- seul de droit Poiler et au Grec Mavrth mati a été évoquée hier devant la onzième Chambre du tribunal de la. Seine présidée par M. Diolot.

M. Polier, on le sait, avait passé, en vertu du plan Dawea, un contrat d'achat de 30.ON tonnes de sucre avec un négociant de Francfort, M. Kart FraUng.Ce contrat a été homologué 3e le janvier 1Ô2& par la commission dea réparations. M. Polier et représentait le montant .seul le et l'admjnleLrateurdélégué de la eocï«té dite Compagnie franco-marocaine, a. reçu des traites signées par le comité des prestations en nature et qui devaient étre payées au vendeur par l'administration mande.

Comme garantie, M. Poiler avait donné au gouvernement français la! caution de la société Perry and CI, qui garantissait les traites signées par ï&, PoUèf et représentaient le montant: du contrat que devait recevolr le Tré-| Jjfcs aucrea ont bien été livrés, mais les traites signées par Poller et garan- tlas par la société Perry n'ont jamais été réglées au gouvernement fraaçals, qui a éprouvé de ce fait un préjudice de 90 miUlons. Quant à la flrme Perry ad CI, elle npexl&ta.lt pas OU existait sur des base. ai que 1a justice n'en atrouvé aucun répondant.

Le tribunal a commencé par disjoindre lu cas de M&vromati et de Palier. L'interrogatoire de t'aheien profea* saut de droit, seul, :Il. porté sur les agissements de la compagnie francomarocaine et sur l'infraction à la lot sur le registre du commerce, Mais on aperçu au des débats et sur du substitut Erusin et des dsux représentants du Trésor, M" Armand Fr&ysae et Jean Séiournant, ainsi que dea divers défenseur-. notamment Mn de Rosen- marck, Jacques Saîllard et Jacques Hamelin, que l'on ne pouvait utilement Interpréter certaines manœuvres en les détachant de l'ensemble du dossier. De sorte que l'affaire est remise en entier et pour contlnuation au 5 mars, jour auquel on reprendra finterrogatoire et la confrontation des deux inculpée.

Des brasseurs de Beauvais condamnés pour escroqueries L'affaire BickUig a au son dénoue- ment devant le tribunal carre ctfonnel de NaufobsYtel. En Ifl32, les époux Biching, dont la femme, née Odette Müller, est fille du percepteur, avaient été poursuivis pour atteinte au crédit de rEtat. Or Albert Bicking, cinquante- neuf ans. ijraaaftur à Beau vais hou flis Jean, vingt-cinq ans, et sa femme sont de nouveau poursuivi» pour escroquerie. Bicking avait, en 1930, pris son fil* comme sseocié et formé la projet de r la Société des CBUniea, a.u capital de florins, Bicklng père et fils émirent des actions et Odette Mûrier, qui venait dû se marier, sVxxapa de placer des titres dan» la région n»ufohâteUoise qu'elle connaissait particuliièretndnt.

Elle réuesK ainet à se faire remettre près de fraavca de valeurs fran«changea contre des actions des Bradaeries réunies, lesquelles n'avaient d'autre valeur que wMe du paipitr. Peu Le tribunal il. condamna Jean Bicïfing à un an de prison, avec sursis et parties civiles-

Mms Jean Bioka^rg été aoqullbée, PRIX LITTERAIRES Le- Prix du Roman sera attribué pour la quatrième fois, au dans lES derniers dix-huit mois. Le jury de ce prix comprend notamment: MM. Léon Deffoux, Georges Duhamel, Frédéric Edmond Jaloux, Robert Kemp, Léon L*monnier, Pierre Mille. Antonine Côullet-Teaslerh André Tnérive,

Envoyer toutes demandes de ten&eignameaU à 1a romanoièré Antdnine Coullet-Tesaier (13. rue de Nanterre. Colombes), fondatrice du prix.

un prix poui- enfant* écrivains Un prix fondé par les éditions Bourrelier sera décerné un texte inédit de langue française destiné aux enfanta (entre sept et quatorze ans). L'auteur touchera, outre les droits afférenta à l'édition quj est assurée, uns somme de 5.000 francs (texte à envoyer avant le Le jury sera présidé par JW. F. Hazat-d, professeur au C&ilège d« France.

Le Tarage aérien de M. Rousseau vert It Cameroun

Le mîùSstère des Colonies communique

M. Je an -Armand Rousseau, Inspecteur des eaux et forêts, qui rejoint son. posta au Cameroun par la voie des aira, e*t arrivé à Adrar Je 17

t3 h. 15. de O«orf» tM*i*ager, Col, LF 104); Ninon quand tu ma aourtâ (Kaper-Jurmann, Col. LF las); Tout rnoD cc^ur s'élance vers toi C-HaupreyBétope. Col. LF 128).

la h, X, pr&entAtiDn des Nouireautés tinaupteie,

14 tieuria, An de i'émîuloru

h. «9. diEquts.

19 h. cittueri« cin4mato«:rB.ptiïque ptr Si. Pierre Baa^uiLtae.

h. t». journal parie du Vaste, par 1T. Uaurlc» Bourdet.

19 h. SQ, pré£BntaUon dee Mauv«&utM Patb*.

h. conHrene* p« M* Cacioa, juridique, sur les de droit de la eollecîlno dea Edition» ChlteB.

OHanbarti. le d4 Mil 4 Ger- main* Cornsy et de M. i<>rn«nâ Roxanl, de 20 IL 40-. «ntr'act^.

20 h. 55, intermède avec le quatuor ûe ssiophones de la g ard* républicain* MM. iMar«) Mule. Paul Ttoftby, Fenumil Lhomme et Georges ChauvaL Au programme tes Usuphins (Plprre veïlones) Cuhe-uclie iR. AriMle SchertB du pi*mi*r qustttOJF (Klmsky-Ktirsikow) Fausc» et nymphe» (Letorey) i StvlH» (prtoenUtton p«f M. Andr4 AlUhiat).

2L h. 15, entr*act«.

21 Ji. S0, concftrt dé musique da ciâfùbi-e, CEPethoTsnï, inti-rDrétft

BULLETIN FINANCIER Cour lution son ira de la cote a-t-#)l# Été easc-1 aftalrea ccintîpuent d'etré nulles. La dîm>aritlon trafique d'Albert I*r. grand ami de la France dans un moTn-ent où les événements ierve devant VtncertHude.

Après une Ouverture ilidfcisa, no? tonde nationaitx ont reculé sasez vivement, pour se ressaisir un peu aux aborda de ïa. dûterminer néanmoins un peu audu niveaux de samedi, La proximité de nouvtaus «mprunta olflclels tation de nos rentes. La tendance n'a taines Industrielles iocalt.s, comme les électrt^iiea, ont montré im peu pïu* de rislstance, en déplt de l'ambiance environnante* Au% interna t tonal 6t aux tEti^ea fttrangera. désirer. Sans doute, les ont-iJ^ été que!- cier égyptien, stimulé par la. nouvelle poussée de ha.ua de la devise britannique. Mais, par contre. Jn chute du m^taï s"*cle. ailnes d'ur et les trusta auiafritaiim ont accentué leur mouvement da rspiL. II vrai encore de coupon ont eu lieu Eandfontein. New State etc: des

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par MM, LuciflP BellinB?". Auffu»ta Cf*- que et Marcel Jacquiimt.

22 h, 1U. quelques dtsquea,

dea Nouveautés, dit deuxl&iae acte de la revue de Eîp Iri tari» lliiousic. Ici B*rD«rni6re gav&tt& et L'Esprit d'escalier}, interprète par Tramai. Margusiita aïocéno, Hâurfcet. EOlth Méra. Gemst, PâtIa et IjoiiIou

23 h. 60, Icforinatlûas. EmtMMÏon de mercredi matin

7 h. 10, rtreÈl en fanfare et concert de musique

de taureftux (Iseman, Pol. 22.S38); Sérïn&âç espaniol« (Bizet, Pol. Rbe de valse, fautais!* (O, Str*OBB> PoL le Plus gentil « Madamedu* {Offenb&ûh, Pol. 621.S3S) Vérodu. de reKâfpgiïttQ {UtHtfftT, FOl. 51S.503J Pagmtni. îmtaJaia <Leïi&i". Pol. i&.9lO); lea Saltinibaiiaues, «Tendre fleur* (Canna. PoL Ciboulette, ce n'est paà la peina (R. HtSn, Pol. 53J,670) Frft»fantalaiâ (Ltàard, Pal. 27.025) i'Qr i l'Argent (Lehu. Pol, 21.7ÏS).

Au cours de rémission, k 3 h. M -et A b, 20, revue de la pressé par M. tien Hénuaùt. tniormiUafiS. de de la géra donnés par l'il.%

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s de la Bourse du Lundi 19 Février Aux chûneefl, la ^K+b' alsNin^ r»p^/e dQllAf Jtfitur^ Il 15,38 contre î&,34. RafïW' Détuel. 67.83 (–0,303 -4 1S17, 77,10 (– 0.30) 5 lfl20P 107 i'- 0,251 r ÏSÎ2, série A, Ï2.3Q <– 0,20) i#rE* B. ( 0,37&). Au% bùJiiiiE* Banque de l-'rance 11.360 (– 1&) Crédit Foncier, 4.5B5 (– 6B> Bantiue de ParJa, 1.4TB Irf- 3> Crédit hyonîaBBO <– 30> Rio 'tinta, 1.652 (– 13) Royal Dtttch, 1.8M (-r ï). Aux tficité. 1.S20 (,-h 5) Lyonnaise des Eaux, (+ aoj.

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BerltiL L'allure est tria hésitant* durant plu» grande partie dA J&. et cç u'çflt qu'en clôture que quelques demandas bm.v rtertaïTiPa dirigeante? ptrmpttent l'enR&mbie de la flot de se resealatr.

tofre i'^CiMftmt »miMvrfl> opén-comiqua en 3 actes *E i t»W«am,. d'*prèp Scribe, par et flt Taiebr^Ate- adaptation muMa^tca Xufferatïi misiqua de RADIO-PARIS (LÏM'lD. 1>. 4 IL et 7 îu U. caitore pîryHiqiie.

7 IL. djgqwa.

8 h., Ja Pêa du Davj.hr (M«sl«r) Quatre Jtotg fErwin); roii.iûîira js îyju* {Mbnh»lt) £rrtx* et Mutiluto de ÎWtells.) Fi#tfc3? Kuftaif (O»irioti) T'ama (L SUénu) Valse triai. Caib4Ui»>- h., Lùiit d6 toi (HaflaftlKier) Cûrdûbmt (C*n*T*> Sérinwte-Perçtwç (l,uc£aB> Jota (Scntto) SaïuJ rfJainottt- (HIçar> &i*ff a Uttte low dotan (Tunc-Tobiac) Ait(xïnk> <Mozart) fait de .on amour 1 (Tîbtir) et fliri (G. de réniA£>4 (Btonttl): rru/n. i fluda-P*rt n* 2 fliàDUi) la Vi* br&vc (4* r*Hk> ahOHton [*t> Mat ca*yneiîo EabïO Veuve 14 Jï-, communiqué d'Information eG de

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SUR LES SIENS La Quintonine eat par excellence le fortifiant familial

Une bonne santé est la première condition du bonheur familial. Dès que quelqu'un dans la maison manque d'appétit, dort mal, donne des signes de faiblesse, de lassitude, d'anémie, c'est un nuage qui passe sur la joie de tous. Aussi la, papa qui veille à la santé des siens fait prendre à tous de la Quintonine. Petite et grands peuvent en prendre également, et tous en éprouvent les bienfaisants effets. Témoin cette lettre

Mes enfants, ma femme et nwi nous apprécions beaucoup les bienfaits de la Quintonine. Nous en prenons detemps en temps, mais toujours très régulièrement à chaque changement de saison. Nous la trouvons délicieuse, et elle nous donne d tous un excellent appétit et des

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En forêt de Chantilly

un agent de change parisien tombe Je cheval et meurt Avisés pat des promeneurs qu'un homme giaa.it s&Rs vie dans la forêt Hein et trouvèrent en effet, étendu en bordure d'un sentier. un homme correctement vêtu d'un costume de cheval et ne donnant plus signa de vie. Le corps ne portait aucune trace de blessure .L'enquête permit d'établir qu'il 0'ABiMMt d'un Agent, de change p&i-i-, Bien, M, Pierre' bouquet. Agé de ciñqu&nte-quatra ani, demeurant beulevard llatestaerbes.

'laya (OtsÊ> une propriété, la Villa. norv*gl#nne », «valt coutome de s'y rendre chaque week-and et grand ama.teur d'équïtation, de faire, à citevaî, dans la forêt proche, da grandes randonnées,

.H était parti dimanche, vers 11 heurw, poifr faire un tour avant le déjeu~ Titv. C'est en na le. 'Voyant. pas revenir que sa famille n'inquiéta et entreprit tard dans la aotrée, de ia. t&qau. tra.gique que l'on sait.

La médecin attribue la décès IL uns crise cardiaque. Le cavalier tomba vraisembtabiement de sa monture et resta étendu à l'endroit où ou le retrouva. M. Fouquet. qui était très estimé,, laine dJunanimes regreta parmi sa* colsonnel de née bureaux de In rue NotreDame-deg-Victoïrea, II avait succédé à la charge de son pète eh Il laissa et un ans et un garçon de on» ma. QUAND LES ARMURERIES POURRONT-ELLES OUVRIR ? vient de demander au président du conseil municipal da vouloir bien Intervenir auprès des pouvoirs publics pour faire lever l'arrêta préfectoral preactivant da fermeture des armureries. tadiquant qu'il serait faoile d'organiser une surveillance spéciale tout en permuttant aux chefs d'établi ssements de reprendre l'exercice de leur Commerce,

20 IL, Armidô <&Iuck).

Vera 21 h. 30. cbroi^aue. par M. Pierre TOUS JCIFFELJ31» m.». 12 IL 30, re13 h. i 16 h. M, chronique diverses. 17 b. 45, JoumaJ parlé.

ao h 30. értiiSBtan nittioitïil* (voir BUtioH» du réseau d'Etat).

PARIS P. T .T, (431 m, S h, Information*.

10 h. 30, relais de Toufome, concert. 12 ho. reîai* flfr HtrMbOurg, concert. 19 Ii., relais d« la station coloniale, concert,

k.. dltfuston du cours danne IL la fessenr Aacoli, but < Victor Hum, les 20 h. 15. causerie de ntlgarlja-tlan «denRADIO-L. L. m. 6). 12 IL 80. J3 et ÎS IL, informitlon*.

RADIO-VITUS (S2S m. 6). Il IL Cftuserie.

b., concert.

22 h.. dansu.

rULDIO-TOULOUSB (ISS m. 2). a h^ 12 h.. 13 h., n h. 15. 19 h. 30, Concert, si /fi vous dememéai* (flmnHnet); wl qui FrxiTfcç les

farces. Des que t'un de nous parait latigué, nous recourons vite à la Quintonine r cVsf un msrvsilîeux remède pour les petits comme pour les grands

rue Cautier, à Saintes {Ck.-Inférieure).

Rien ne peut mieux remonter un orga-

niime déprimé que cette nouvelle et heureuse combinaison de Quinquina, Kola, Coca et Glycére-Phosphate. A tous les âges, ],usage. régulier de la Quintonine se traduit toujours par un renouveau d'appétit, d'entrain et de vigueur. Un sang renouvelé, circulant dans tout votre être, y accumule des réserves de force et de santé. Essayez la Quintonine. le fortifiant familial dont tous éprouvent les bon effets, Le flacon coûte seulement 4 fr. 95.

Avant chaque repas un verre de

Un cambrioleur d'usines

dont deux complices sont en fuite tombe aux mains de la police Au cours des. mois de décembre et janvier derniers dea vols importants de marchandises étaient commis dans plusieurs usinés de la banlieue ouest et notamment dans une teinturerie du terie de Saint-Germaiti-en*Laye. Ces marchandises, d'un« valeur de plus de 150.000 francs, furent transportées chez des receleurs du quartier des Arts-età Parî3( qui les écoulèrent à mfêra brigade mobile, fut chargé de l'epquete. Secondé par plusieurs insdes vértcoupables. Mais ceux.ci, prudents, Pourtant, on parvint à mettre la main sur l'un des yrlncipaux malfaiteurs, Louis Cloarec, trente-cinq ans, sa disant négociant en beurre et habitant dans un pavillon aux Mureaux Amené devant M, Plhier, juge d'instruction à Versailles, le personnage fit des aveux et dénonça xa receleurs, dont le prin- ane, habitant rue Martre, à Clichy, a également été appréhendé et écroué. Deux -autre complices, dont les Idenà 2tre am«néa devant le juge d'tnstructjon, qui a décerné contre eux des mandata d'arrêt.

LE ROLE DES INSTITUTEURS M. Gautherot, sénateur de la LoireInférieure, vient d'adresser à M. thod, ministre de l'Education nationale, une lettre par laquelle il a fait demandée par le chef du gouvernement. il décide d'ajourner son interpellation sur rôle dit$: instituteurs du syndicat national mais il fait paraissant pas à leur école te 12 fé- vrier.

M. Gautherot espère que le ministre da l'Education nationale et le pris!dént du Conseil saurpnt rappeler le. instituteurs leur devoir, sinon il se réserve de reprendre son Interpellation.

Jï«v<y sont dea bulles de tattat Cbiif de lune, le DojWib» «t iî(jim iMannhelnier) Obfatfâ7 da va9vxos (Translateur) /Fleurs de* champs (Westlinp) les f Q p p é e (Boyer) WsHuat A la cour de Louia XTV lea Clvcht* de joie <&luu*) Curto <Pow«l> Carmen (BLiet>: le Barbier de Sértite (Kosslni) Sapho (Mïuenet) la Traviala (V«râl>,

21 h.. Au. fantaisienique,

21 h. W, Wo#J dt Pierroi (Monti); W^fodfe d'amovr (Sllésu) TatiKftœMaBr (WaenerJ; la Juive (Halâwy» Faut (Gouiiod) dia4* (MasHenetK

22 h.. beau soir de mai (X,): le W^ntagnarit tr*9tv (X.); FrtrolHtO {>£,>; le jy*iliort {Pûrë3 et van Parye) .En de (Bouaçuetj Tropl$wta (Mercier) Romance À 1'iitconM.ue (L'Enfant) Jean de la Ittna lC*t*8Hi) Ane*itv«àrQ Strafcna Pavane pour une infante difunte (Rave^), 0 h. 6. Vér-(J»tçufi (Meaasserj; Mariette (StrâuW) î Asor ^Gabftroche); W#haZ Stmflo/f fMUIoB) (7oate-B*ltonia (S.> ^ai»LAJJGeNBERO (455 m- B h. 10, musique militaire.

12 h,, OfldfHff (Lortefïïgf) <ïfçTIa (Verdi); Finlandia. tSïb%lï\iB} i les RerrntturS {Lan«4M (Rhfld«> (e Utfitvt mineur <Zellcr) tite (£^6aftler).

W, fiiusique de rfBOBbtfc

UN ESCROC ARRETE A BORDEAUX Bordeaux» 18 février (ci. P. Parisien-') Deux inspecteurs de la sûreté ont appréhendé, dans un hôtel do la rua du Palatç-Gailien ou U était descendu, un Individu qui s'était fait inscrire BOUS le nom de Mçrcier. AU cours de leurs investigations, les policiers avaient appris que l'individu s'appelait en réaans, et qu'il était arrivé en auto en compagnie d'une jeune fille de vingttrois ans, de nationalité italienne, qu'il faisait passer pour sa secrétaire. Il prétendait être mandataire d'une société allemande désireuse de créer en Franco des bars ou débits de boissons. ceux. .qui voulaient obtenir! pour août pro- chain, la gérance d'un de ces éta- faisait signer un. 2.900 franc* et leur réclamait le versement immédiat de 100 francs pour « frais div&rs De nombreux candi' date s'étaient laissé prendre au piège. Interrogés, Meunicr et son. amie fini- rent par avouer que la société alle- mande n'existait que dans leur Imaginatlon. Ils avaient déjà fait de nombreuaeg dupes dans toute la région du Sud-Ouest, notamment à Pau et i Bayonne. Meunier a été écroué au fort du HL San amie est gardée à la diaposition de la justice, HIVER COMME ETÉ MAMANS!

^OTRE PEUT TOUSSER Ayex tauj4ur« «nu la ..le np flM«n LOBEPHYL PHILIPPE Spécialement préparé peur les enfants d< SIX MOIS A 1. ANS

do la Coqueluche {io\ix qùînt*u«)

Valse avi« d»» U TJ>BE¥VLVL ïnilirtK un remède *ur

WOtTS POUVONS AFFIRMER

TOUX D'EKFANT n« rë*lst« *d LOBEPHYL PHILIPPE Grand flacon Ii ir. 5ft toutes pharmaei** Envol Trancft de I ftftrnn nontra man.dftt la etmtjismde de 12 Il'. 51* adrsané A la Flurmutt) V iry-Cb&tlildft tS. 0.)

22 h., (estival Mozart Quintette en *U Wffioï maicur- Concerto de piano du ce-en r6 mafctir.

DA.VBKTRY <LB0O m.). 12 h., orgue. 13 h. 2ù. LiHke-Wiftkô (Liockfi) Sazra (York la la Petite fforloae a«r la cheminée <Wh.eeîer) DatUa slave (Dvorak) Mignon (A, Thomas) Petite Italie (V. Herbert): Minute snpagnûte (Saragate): Sérénade (Aller) lea Trois (ï-riml).

13 h, Revue ouverture (LInnke> l'Or- et l'Argent (L«har>; Hviia America ÇFlûCk). la h, Trio ex ri (Beethoven).

18 h. Les bases de la musique r Lî«deï de Wolr.

19 IL 20, Scène fle Hrroft Tianss <Colerldsç-Taylor) Sérénade (Delius> VArlè* Bienne tSlECt) le Marchand de Vsnisa (Roase); BdfOH- de jeunesse (Elgar); Deux aira d6 ballet (Ërid^ewatèr) Joteph et zttt trtret tScHmld) Epithalame (Fauré> yewe en amande (Heurta).

ttrSBMBOURG (UOi m.). 7 ÎL 45, 19 t., Uiynon (ThDinaaï Petite Dû*» Ae 0Wf (Marin) l'Oiseau bltm (3pi«s) {GuîJlAttnuî) Capriccia (Iteatpter) Coitfidimcii (Kaase) iîomawce pour violon- (Dupui*> Rêverie du saur IL h. &>. Pff*ZlM« (Leonca.Taïo>.

21 h.. Pr#Ji«îc ci Fftiae ifnuflt Sch&rza (Prf\kofieff> en la mineur tGrïeg) HSi» de (O. Strana) î Cfhe- pî-Hûit* <I>oucel> 7o£se bleue iAMraÛ 3lartis> Boni» o/ *fcfl mfft (Kismwk*} ïa Fille du r^jjtrtumf (DonizettiJ.

jazz.


LE PROBLEME AÉRIEN L'aéronautique française Où en sommes-nous?

!Jans nos précédents articles, nous avons fait une analyse rapide et objective de l'état actuel de l'aéronau* tique dans divera paya d'Europe aujourd'hui, noua évoquerons à grands traits l'évolution de la politique aéronautique française pour en arriver à l'organisation actuelle, organisAHûn qut nous fournira des «ém«ita de comparaison avec l'étranger, eomparaison qui noua permettra de conclure. 000

L évolution de la politique aéronautique française a été caractérisée, jusqu'à ces deux ou trois dernières années, par le manque d'unité dans l'organt,Mien, dans le développement de la technique, dans la doctrine d'emploi. L'évolution dn orguei directeur* A la. fin de la guerre, le aoua~oecrétariat d'Etat de l'Aéronautique militaire et maritime, créé en est supprimé

L'armée conservait l'aviation militaire; ;a marine, l'aéronautique maritime, qui n'étalent que des aviations de coopération.

t^ea. services généraux services techniques, fabrications, aervice commercial, groupes sous la dénomination d'organe de coordination- générale de l'Aéronautique, furent charges de la liquidation de l'aéronautique de guerre et d'orienter l'industrie aéronautique vers de nouveaux buta, L'aviation commercia:le en pa.rticuller.

L'année suivante cet organe fut transformé en soua-MCrétariat d'Etat .attaché aux Travaux publics, organisme qui subsista jusqu'en période où il fut transforme, on ne usât guère pour quelle raison, ea une direction générale rattachée au ministère du Cotmaerce.

En octobre 1928, sous la poussée de l'opinion publique et du Parlement, justement émus des trop nombreux accidents qui se succédaient dans le domaine de l'air. le gouvernement crée par décret le ministère de l'Air, qui devait réaliser l'unité dans toud les domaines de l'orgaatas.ticm, de la technique et de l'emploi de l'une. Ce principe de l'unité, posé en a subi des modifications graves contre lesquellea Je me suis élevé lors de la discussion de la loi portant création du ministère, en juin dernier.

Si ce principe de l'unité a été rei- pecté en ce qui concerne la technique et ses réalisations, iz n'en est pas de méme en ce qui concerne remploi de l'arme.

L'armée de l'air dépend du ministera de l'Air.

La défense aérienne du territoire et la D. C. A. {défense contre avions) dépendent du ministère de la Guerre. Quant à 1a marine, elle dispose de son aviation embarquée et de son aviation de coopération.

Nous sommea loin, en France, de F uni té que nous avona constatée en Angleterre et en. ItaJic

Est- ce k dire qu e il organisation actuelle ne résllw un progrès »Ur le passé ? Certes oui mais ce progrès est insuffisant à. aoa yeux. L'éVolution de la technique

Aussitôt après lez hostilités, l'aéronautique française a été lourdement handicapée par les fabrications de guerre (forcément hâtives) et le nombre considérable de cellules et de moteurs construits, qu'il était nécessaire de conserver pour permettre de nombreuses unités de vivre et de o'entrain.

Aussi, de 1919 il. 192', assis ton nous, au point de vue technique, à des amiliorattons de détail, La. mise au point de moteurs d'une puissance égale ou supérieure a CV va permettre cependant, à partir de d'améltorer le matériel en service et de remplacer lea puissances motrices de 300 CV par dea moteurs de 400 à 450 CV.

De (oréation du mini.tère de l'Air], l'effort technique est lent, nos industriels, nos ingénieurs, hypnotisés par les succès isolés mais retentissants des grands raids. n'ont pas conçu l'effort d'ensemble qu'il fallait réaliser pour assurer et maintenir à notre aéronautique la suprématie dans les années à venir. Du reate, on comprend aisément qu'ils n'aient pas tenté cet effort, les services officiels commandant en grande série les matériels existants et l'étranger achetant chcz noua ces mémes matériels. En 1928, le ministère de l'Air inaugure, avec la nouvelle direction générale technique, une nouvelle politique technique basée aur le le développement de la politique du prototypes, de manière à taire appel à toutes les intelligences, et à une large concurrence. D'autre part, un vaste programme, trop vaste peut-être, fut élaboré, qui visait non seulement l'amélioration des formes, mais modifiait profondément, sinon complètement, les procédés de construction (orientation vers la construction métallique). L'augmentation de 1a puissance motrlce était étudiée parallèlement à l'amélioration des ceUufes. Ces problèmes menés de front, en faisant pour ainsi dire table rase du passé, ont été plus longs à résoudre qu'il avait été prévu (cinq ans au lieu de deux), aussi avons-nous traversé, de 1928 a 1932, une période critique pour la qualité du matériel comparativement ce qui ne faisait à l' étranger.

Quelle est notre situation actuelle a ce point de vue 7 Nettement bonne. Nous pouvons doter nos formation militaires, notre aviation privée et notre aviation marchande de matériels qui se révèlent les égaux parmi lea meilleurs de l'étranger.

Au point de vue Industriel, noua sommes susceptibles de construire aussi bien que qui-tique et rapidement mais, dana ce domaine, Il faut obtenir une diminution des prix et préparer minutieusement la mobilisation industrielle basée sur la décentraU*aatkm.

La doctrine d'emploi

Malgré les vicissitudes de l'organe directeur et une crise de croissance de notre aéronautique, le ministère de l'Air a, ces derniers mois, jeté les b&aes d'une organisation militaire aérienne souple, une doctrine a d'emploi. Cette doctrine envisage la nécessita pour notre aéronautique d'être constamment: prête, soit pour la défense aérienne, soit pour la coopération avec les armées de terre et de mer.

De cette doctrine d'emploi est née une doctrine de matériel en voie d'application et il nous est permis d'espérer, si le Parlement et le pays veulent bien consentir l'effort financier indispensable, que la France sera dotée ra-

pidement de l'instrument de défense aérienne dont elle a besoin.

Aujourd'hui, notre aéronautique eat une aéronautique de quantité; demain, elle doit être et edle aera une a6ronautique de qualité.

Conclu »icmi

Noua avons enregistré les résultats obtenu* par non voisins dans le domaine de l'organisation, de la technique, des possibilités industrielles. Nova avoua laissé entrevoir l'orientation donnée l'arme aérienne au polut de vue défense nationale résumons très brièvement les diverses tandances. En Angleterre, c'eet l'unité de dlrectlon, de conception, de réaliaatfoa, d'«npîol. le ministère de l'Air est l'égal des autre* ministère de Défense nationale. Même l'aviation embarquée n'appartient la marine puissance Incontestée que pour l'emploi pendant les périodes d'exercice à la mer; toutes les escadrilles basées à terre. qu'elles aient des buts militaires ou maritimes, dépendant du ministère de l'Air.

En ttatie, môme conception en ce qui concerne l'unité des organes de direction et de commandement méaie souci dana la répartition dee forces armée de l'air d'abord la doctrine Italienne prévoit que la décision peut être obtenue dana la troisième dimension aviation auxiliaire de coopéraEn AMemagnef Manie muet de l'unité au point de vue direction l'aéronautique du Relcb. dispose d'une technique moderne appuyée sur une Industrie aéronautique dont l'outillage et la mobilisation ont été très poussé^. SI le matériel purement militaire n'udate paa ouvertement, l'aviation civile est susceptible, après tram«or.mation, de fournir une flotte de bombardement de premier ordre, surtout en ce qui concerne les gros porteura grand rayon d'action et les moyens porteurs à grande vitease, grand rayon d'action et plafond «levé. En France, l'unité de direction est insuffisamment réalisée après treise ans de luttes fâcheuses entre les ministères de Défense nationale. Nous Avoue enfin une doctrine saine, mais l'application de cette doctrine demande non seulement une transformation profonde de mentalité, mata aussi un renouvellement du matértel; les avions qui sont en service sont périmés, tout au moins pour la guerre des fmnMère*.

Una nouvelle répartition des unités est néce&satro-

Jusqu'en 1033, l'aviation française a été wtrtout une aviation de coopération l'armée de l'air indépendante est numériquement trop faible, l'aviation de coopération trop nombreuse, n est indispensable de renverser rapidement les proportions,

Les conditions de la guerre et surtout des débuts des guerres se modifient constamment elles suivent les .progrès de rorg-ajtfnation économique et industrieHe défi pays opposé*. En 1914, nous avons eu une période de tension politique, qui a permis- de mettre à la frontière des troupes de couverture, puis de renforcer rapidement les unités du temps de paix et d'en former de nouvelles la concentratlon était devenue rapide par le développement des voies ferrées. Au début, la tactique du champ de bataille a été de notre côté trop visiblement influencée pae les souvenirs de 1S7Û, Alors que les expériences de la guerre avaient montré l'infiuence du feu rapide abrité.

pana ce terrible début. une faible aviation avait, avant tout, cherché la renseignement. Et ce ne fut que plus tard, aveC un matériel perfectionné, qu'elle put tenter quelques bombardemente lointains,

Aujourd'hui, tout est changé.

L'armée aérienne est toujours prête à agir, sans mobilisation, le premier jour. la première heure et non pas seulement sur les frontières, mais dana l'Intérieur des nations portant au loin la dévastation et la mort.

Il faut pouvoir disposer instantanément d'une aviation puissante, capable de ne porter sur les assaillants, capable surtout de répondre instantanément à. l'agression par une attaque ameane profonde, puissante, à l'Intérieur du territoire de la puissance qui aurait rompu les pactes de paix.

Jusqu'ici, les combats se sont déroulés sur dea fronts variables et en profondeur c'est la. guerre horizontale demain t'est d&os la troisième dimension que se livreront les combats la guerre horizontale fera place à la guerre verticale.

Si notre aviation est la première d'Europe en quantité et en valeur du personnel, elle nTa pu la qualité nécessaire. Or noua avons actuellement des avions prototypes qui, dans toutes les catégories, ne révèlent les égaux des matériels étranger., et Lis sont encore perfectiblea

par quels moyens opérer oe redren. sèment ?

Régler définitivement sur la bsae des accord. existants avec le» d6paTte.menU de défense nationale le statut du ministère de l'Air par le vote rapide des projets de lot en instance devant le ^Parlement grouper sotta une seule autorité tout ce qui intéresse l'armée de l'air et la défense contra les aéronefs, la défense aérienne du territoire. Renouveler rapidement le matériel périmé et transformer notre aviation de quantité en aviation de qualité et pouvoir r aJns( utiliser au mieux les hautes qualités de notre personnel navigant.

Telles sont leu conclitefons auxquelles on aboutit après une étude objective et comparative de la situation de l'aéronautique des grandes puissances européennes, H ne faut pas voir l'ave* nlr sous un jour trop sombre, mais il est temps d'agir; si nou le voulons, noua le pouvons.

Il est nécessaire pour le pays de faire l'effort suffisant pour le doter de l'armée aérienne que réclame notre sécurité.

Ici encore s'applique la célèbre parole du maréchal Lyautey c Avoir la force, le faire savoir, afin de ne pu avoir à l'employer, »

Général HIRSCHAITER.

Une exposition fart modem. en 1937 Le comité de l'Union corporative de l'art français a décidé d "organiser une manifetUtion d'art moderne en 1SS7. Pour ren«e Ignam^nts, «'*4r*f*ar a l'Union corporative de l'art françaU, au Grand Palais, porte C.

Le centre d'hébergement du boulevard Jourdan va être reconstruit quai d'Ivry

La question de la reconstruction du Jourdan est aujound'hui révolue. C'est aur remplacement du bastion 04. l'angiô du boulevard Masaéna et du quai djlvry, sur un terrain de 3 hectares, que le nouvel établissement, pouvant recueillir 2.000 personne», sera édifie par Ua soins de l'Office public d'habitations à bon marché du départe.ment. Le «onsell général, à la suite d^Tie intervention très écoutée de M. Fiancette, n adopté le rapport présen té par M. Georges Thomas et voté le crédit de 20 millions nécessaire à ta réalisation de l'opération,

La solution à laquelle n'est arrêtée l'assemblée présente 8.. la fois un intér6t au point de vuç de l'urbanisme et On sait comment le centre a été crée il était d*stlité à recevoir ]es évacué* qui, pendant la pierre, arrivaient Paria et se trouvaient sans famille. Il» rataient là à l'abri dam des bara» quements Improvisés, en attendnnt qu'il» trouvent à «'installer ailleurs. Quand U guerre fut terminée, l'Etat a dit au d*part*mtnt de ïa Seine t Prenez ce centre. » Le département a accepté ce cadeau. La préfecturt de police, qui était oftarpée du serviee d«e réfugies, l'a prie en ff&stîoa. Le centre avait alors un caractère provisoire. H était destiné à recevoir le« démobilisée retour du front et se trouvant sans logement, sans abri. K5 restaient là en atUttdant d'avoir la possibilité de se rwolamer ailleurs et trouver du travail. Bien que tes raisons qui l'ont lait créer et maintenir aient disparu, le dans une atfgïomération telle que Paris y aura toujours dea individus. de pauvrea getia ou des familles .en déea.r~**i, qui, par suite da circonstance* dlver*w, ont perdu pied, .sont menacés de se trovver à la rue et auxquels il Importe dé procurer une ba1te pour leur permettre de refaire ]ew vie. A ces malheureux, victimes souvent da* ciroonstuncfis, Parla tend une main généreuse, les incite ne pat s'abandonner, à reprendre courage.

Le malheur est parfois injuste et combien on pourrait citer de bravea momentanée pour ae remettra le pied à l'étrler et courir ensuite leurs chances dana de bonnes conditions Et puis, ]e cœur de Paria se révoltait à ridée qu'une famille atteinte par l'Inlet peux larmoyants peignaient la triete*SÉ, put, dans la grande ville, s« troutrutt et qui comportera une maternelle et une école, pour que les tout-petite reçoivent des soins et une éducation, pendant que leurs parents chercheront du travall Je spectacle affligeant d'une famille à la rue ne nous atteinte» plu». Si on a décidé le dépUcer, c'est uniquement pour faciliter te développement de la Cité universitaire. On voit qu'il ne perd rien à être tr an sport* ailleurs.

l'actif et ai dévoué directeur de l'hygiène et du travail à la préfecture de la. Seine, que seconde M- Royère, inspecteur, a été complétée par une initiatlve des plus heureuses la création de secours destinés à relancer les hébergés dan» le courant social. Grâce à ces secourar nombre d'hébergée se aont installé en hôtel ou ont trouvé un logement et l'effectif qui, à une époque, était -de héber£t», m. pu tomber au-dessous d'uo militer, Le* avftitttfas de cette mesure' ont été si appréciés que le conseil généra,! Il voté un crédit de 100.000 franc* deaUn' è assurer des de départ aux hébergea,

Enfin, une assistante sociale, ayant pour mission d'entendre et de conseiller les hébergés, été adjointe au centre d'hébergement JL Véran. LA GREVE DES TAXIS La grève des taxi» continue. Aucune aux délégué* du comité de grève n'a obtenu l'approbation de. chauffeurs. Après un jour de trêve durant lequel ledit comité est resté en permanettcQ à la Bourse du travail, dans l'attente d'une convocation qui n'est pas venue, un nouveau meeting s'est tenu hier au gymnase HuyghBnB, réunissait, grévistes. Les orateurs habituels proclamèrent que plus çub jamais l'unit^ )'entente absolue entre tous 1m chauffeurs étaient nécessaire* « pour vaincre

Us ont d'ailleurs, prenant argument de la mésentente qui, selon eux, divise les loueurs, affirmé que la victoire était plus proche qu'on ne pensait' En continuation de la grève.

Le comité de grève a demandé une audience aa présidant du Conseil Du communiqué du comité central de grève des chauffeurs de taxis, nous extrayons les pueagtos suivants Twiwnt. 1« comitéTelle qu'il est toujours prtt à a tau ter avec le mlniitrt ou les patron* sur les bues au cahLsr de reTetKlIc&tloni déposé. Xn Parindiqué aux loueurs que. ne désirant Aucun bénéfice du fait que l'essence sertit pa.y4e une réad*pt*Uoit adéquate du pourcentage.

La comité est égatltïment prit à discuter avec lea loueur i des termes du contrat qui doit, à V fln du Ë&nltit, ràgler U*ports entre patrons et salarias.

Le comité central t-appelte également que nement A 5 franc* pour la. petite DrO* priétalres.

La comité centra) a â&i0é de pouf mercredi STMh&iii une. iiwlittt* de 1a pr4«id«nce du Oon«i!l, en duund&nt aux oïtanfleurs d'aonompaçner leur déïfr* gallon.

II ipr^H* totia le. cha^rteura à Tenir en la luit,, Sur le bord. la le participer La. noy*a« *-5l*nB*H« da lHltox Un chauffeur ruui moleata

et *«!̃ de ««n taxi

Le chauffeur russe Michel Tv&noff, âjfi de trente-deux ans, demeurant 2T, de La Porte-Champerret, pilotant un taxi, paaaait hier matin, vers heures, boulevard CarnoL Il fut soudain entouré par une douzaioe de cb&uffçUre en grève qui le firent descendre brutaHement de son siège.

L'un des agrensoura se mit au volant du taxi et d^parut avec, tendit qu# s** M, rvanofï a. porté plainte auprès du eommifisaîre du quartier Bel-Air qui fait rechercher les agresseurs et le volé,

A Montrant!, de» gravïitas

brûlent un taxi

Vers il heures, hier, M. Ernelt Le tell le r, â#s da 56 s n demeurant à Parte, se trouvait avec son taxi place du Marché, à Hontrftuil. Un groupe de chauffeurs grévistes entoura aa voiture et le prirent partie. lia renversèrent l« véhicule et, l'essen-ce n'étant râpandue, le feu prit à 3'auto, Las auteur» de cette violence ont pris la tuite.

Attribution de legs dans le XIdispose de différents legs A attribuer s le 30 mars.

Après les "trois sanglantes" LM abetqtte* de M. Henri VâUfT Lee obsèques de M. Henri Vaury, 'trente-neuf aa*. ancien cotnbftttaBtt. Att. bli garagiste, d. me Lafontalne, ont et* célébrées hier, 12 h. 30. à NotreDame d'Auteutt, tu présence d'une été gi-lbvement blette, le 6 février, par Une balle adore qu'il passait sur le cours 1a Reine en compagnie. de sa sœur. Il succomba quelques Jour* a-prés à ï'hâpital fieaujoa.

du maHre-autel, disparaissait sous les Heurs. Au banc des parents, se tenalent la sœur du dàliitit, Mme Mcrthii*^ la famtblç et Ses amis, A leur droite, on remarquait de nombreuses personna- lités, parmi leaquetiec MM, Bucatiîe, Pra^e, Bour, Fernand I*urent, conseillers municipaux; les représentante des préfets de la Seine et de police. etc. Des délégations avec drape&ux d«a des Jeunesses patriotes et de l'Action française.

La metae fut dite par l'abbé Ligot et Vabsoute donnée par le chanoine Chevret, curé de Notre-Dame 4'Auteuii. La. maîtrise et les eheeura ae firent entendre oous 1. direction de U. Noytm, mai.tre de cfaupellt.

La oérémanie terminée, le cortège se forma derrière le corbillard que précédait un char sur-charge de couronnes. L'inhumation a *u lïeu PèreLu&alM.

LES BLESSÉS

ENCORE HOSPITALISÉS

Un certain nombre de tant maniffiotaots qu'agent» de police ou gardes mobiles, ont quitté hier les hôpitaux. M y rerttnt cependant encore en traitement, dont 30 dans un état grave, Voici leur t^purtitlOB

à freon/on 1S btaaéff, dont en état (Tac*.

A Biotutt 4 bt«Hes en étit MCiarkisaïu. A Poucicwt S bfewe* en état «ati«Ui-

A Snint'T.nui* 12 ble««es, Le% troifl bteasés q.ui, ces Joure-d, donnaient de vive! EnouietudeB, Bembl*nt itr« rois de tué̃rison.

A la ChOtitt i 6 b)tw«j, <L«W. ? la état toujours alliiez st*t«.

A LwibûHtHrm 9 9 blessa. dont en etït toujours aérieiUj quoiqu'un Mit eu & enre- «i«tp*r une certain* amélioration. A Laërmee à hïeutA, dont 2 en «Ut tOuJour* mtt,

A Tenon im M«w«, dont l'état est toujours dtatlonMJrt.

A ffat»r-4ft£sme lui tvlcué, dont l'état eat BoliJif allant,

i'étM de *anté «et teu^urs BtAtlonnaJn.

A l-hôpiUi de Vmttintd fi bleASéa. dont deux en état sérieux

Au VuUdt-aritce U s*râtm, dont état *»t3»fa.f»*nt.

A Ja itaiton de wmW 4*i yarAimn* de la paix f fardtàTU 4emqt< en traitenwtrt. «&t itouiou» dana un état A l'HMel-ÏHtu 4 W«*ï, L'4tat de M. Iladitti est toujours stationnaire. Un dH blMi*« de la soirée du 7 fbvrier, M. Fernug Blnnc-Patin, employé de eommfltce, 17, rue des Petites* Ecuries, a quitté hier ta Charité, nvc? nu certificat d'un mois d'incapacité de travail. Pria dans une charge d'agents alars qu'il piïfWt devant le Grand Hôtel, à Il IL K), il fut relevé et traits,porté à la Charité par deux charitables aaitomotrfUatea dont il serait heureux de connaît?* les noms.

UNE NOUVELLE PLAINTE DE BLEME

IL Charles Liévia. blessé d'une balle de revolver le 6 février, place de la Concorde, vient de déposer une plainte en tentative de meurtre «ntr« mains du procureur de la République. M. Charles Lis vin est encore hospitalisé à Btaujoa.

LM «ceUients de la m*

Cimul*nt sur n U mtrab MM, J**n ICahonl. ^i^iHr-.ir «h, mér&îilflïen, et Henri Beaudin, trente-cinq &ne, v4r«e 1-H, U-irifl^rd 4, tion Kellermann, eet truisoorté à Bicette où II «uuombe peu sf>r4a sou âdmiBaioru camion que conduirait M. Louis KerrAnd, a roiworaé, boulevard AugtuteBiVKiui. Mme Jul«# Lefebtrt. «oIxAiiteans. denwurant K fris, rue AiphAnd. ReiflTée cHtns la $et mort* il Coohln,

Un camion dont le conduot«ir a prie 1. fuite a renversé et Lui aur i. coup, quai d'Austerlltx, M. Jwji Obvier, cinquante ara, omptoyi wx docks d'Aiuterutz, dem«ur»nt 357, Fttf de Smw^,

L. f«m

Un eg déolare. Mer ttaUn. ̃nrw t h. ». 4*n« £• Cosemeot d« Après tme demi-heure de tr*T*il, lea pomdus i»flîtr*g du feu.

La mendia at mn eoul**«

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La maitt de- la cbî«é*

IL Pierre Pnéwot, quar*nte-d«ux nae, surptoziirt ïiler, Il daas la débit qu'il qui tùntilt de a'einpKvr dea Aonwne» contenues dan* le M, Frérot, qui de son se préciflur }et ToiftUT; mais lui porta. coopt d« (»tn«; et s'enfuit. Poursuivi par des passant*, a fut bientôt rejoint et wndtitt eunttot au cannai* jHirlat du quartier Baint«-lUîTU*r|t«, un nomme Jean ̃erteiw, loterdtt dit #*joiîr, d«jà vmùunmi Cinq lois et aortant de Frtmt/Bf, où il Tenait de purgçr une conilajnnstl^n d'un On. A m jOrtl* dftde de la de la TourJSaulboare, mal* s'en Malt âv«d^, II été On découtre pthda à son. domicile, 12, rue âummif, M. Paul de Val Hère, cmquante-huit ans. rentier. Il était malpde deputi Loft^tempB.

V. Henri GMKiart. Il, de Chateaubriand, a» suicide en un tOTL-qua.

A la rtaUon de métro Buttes ChaumDàt, cJrtqu*nte-#i»pt d'un aitimie SimonSolUar, Lumbe but le quai et 3e fracture la droite. A Leri&oifi£r«.

îOTry, le nationalité hongrois*, demeurant « fc&tal. lî, rue Claude- Bernard, se tue d'une balle de revoiT«r d«n£ la t4ce.

IHtatrïtMn d'titt* octb|inair» Pensionnaire d'une rnAiuon de retrait* de NAulltfr^ur-^ln*, Vim* R<Ut-«U0Bie DOadlmutehe tttatta cet élabUwaawnt pour se rendre dans m eUnetlere, Bile «'a pu reMesurant environ i m. H, la dlsporua. qui d'un noir et porUit de* bottine min:

Le. *c«id*nta ci. lu m*

Routa d Orléans. A @a«naux. IL Paul Bok-on, i#é M tr*ote«ciijq axis, demeurant «wwri, au Mur* d! U nuit, par une auto, dexnévree UhMHlnue, qui se dirigeait vers Bour*?-li-IMne. SL Bolroa. fTlerefaent ilMMé, été transporté à l'hosplos de Rue A Cgl*ab, un câline. M. Patcât Diivrlll. deJjLclTLth#j, t Trm**mr a été renvefie et îrlereiïitnt bl**«* par un camlon-automo- fcflt, R été tiA&spartfi à t'hoflpice de &o«tr«.

SEINE

ATTAQUE NOCTURNE L'autre nuit «'ont présents à l'hûpltaJ Bïgrave. M. Pierre Doïm. vingt-deux an». tnécanicien, demeurant 1-&7, avenue de Clichy. Il portait u&e pi aie l'au gauche le blessé déclara arolr et* attaqué, prf-a de le îvI&jïô BL&nohe, par troLa individus qu'il ne connaît point. Après l'avoir le$ &gr*aai3ra prirent la fuite dans la direction de la place Piï*il«v On les redhérche,

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Le marasme passager de l'hôtellerie française; est profond, mais si la confiance revenait, la saison qui vient ponrrait être belle

L'hôtellerie est sans doute une des branches de l'activité nationale les plus atteintes en ce mometiL Elle fut. il y a peu de temps encore, une Indus- trie prospère. L'effort qu'elle avait; déployé, surtout depuis sept ou nuit -au, pour se moderniser, pour offrir aux touristes et aux voyagaurs étrangers l'hygiène complet et le confort dont ils avalent l'habitude et le besoin, avait été des plus méritoires. Le Crédit hôtelier avait contribué dans bien des Cas à ce renouveau, que favorisa par ailleurs l'accroissement de trafic né de la résurrection merveiïfleuse de la route grâce à l'automobile. Le progrès n'avait pas ^asiate uni- j quemunt à baptiser e hostelleries quelques auberges bien placées à des carrefours propices, ou « auberges » des garguttes autrefois Impraticable a, Sous la poussée du Touring-Çlab, de l'Office national du tourisme, des syndicats d'initiative, on avait largement iiss-aini, amélioré, rendu habitables et même attrayants ou coquets, des éta~ j ladiasements qui, naguère, chassaient, plutôt le clIent.

t'anx. d'efforts avaient eu, voici quelque temps. un commencement de récampenge. Hier} que surchargée d'ïm- [sotïï, de taxes et de surtaxes, dont le nombre et la variété font honneur à l'imagination des animateurs de notre fiscalité, l'industrie hôtelière se défendit Il sufâsait, n'est-ce pas ? qu'elle ùt digne de notre pays, le plus aimale et le plus divers, le plus accufiilmt, le plus comblé par la nature des de la grâce et de fa beauté, ais le bonheur est passager, .ime chante Man-ofl.

Lia crise frappant les autre- paya atteigait tout d'abord chez nous l'hô. tellerie. Forcés de se restreindre, les étrangers voyagèrent moins. Toute une clientèle moyenne se raréfia, puis disparut. Ce qui en restait fut ardemment sollicité par les services tourietiques des nations voisines, disposant sans doute de budgets de publicité plus considérables que les nôtres.

Puis ta crise économique générale passa nos frontières et s'installa chez nous. On avait. même dans les caravansérails luxueux que sont les grands palaces, tellement compris que Page du touriste a change apprécié était désormais révolu, que l'on s'était mia k à faire des avances au citent de chez nous, Lequel n'avait en poche que des francs papier et nul dollar. nul ater- llng, nul peso à offrir à la caisse. Ça et la, dans des hôtels universellement j réputés, on offrait des étages entiers à six cents francs par mois ou quinze cents francs par trimestre service compris, pour une chambre avec: confort moderne. Pour mille francs par mois. on pouvait avoir chambre et salle de bains. Des villes d'eau, où la saison durait tï|)ïs ou quatre mais, comprirent qu'elles devaient maintenant faire leur année en six semaines. Mais la demande ne se produisant pas rés ou la redevenir. La légende du coup de fusil :) se perdait déjà dans la pénombre des temps. Cependant, on se ̃ ïcwwfctfcit à pré- parer la prochaine sa^pn de Paria, quand éclateront les fusillades de la Concorde. Les, balles., du 6 février n'ont pas atteint que des manifestants touché le commerce parisien..La grève des taxis avait déjà découragé l'apprenti- touriste de choisir Farts comme but de ses déplacements, car il redou- ta.it d'avoir à coltiner lui-même ses bagages. Si l'on 3e mettait» de sur- croit, à courir. en faisant du shop- ping sur les boulevards, les mêmes risques qu'à suivre un cortège de manifestants à La Paz ou il Mexico, il y avait bien de quol hésiter.

Quaad l'hôtellerie e va s, c'est que, le chemin de fer va :) .et que « vont luxe. les ateliers de mode et de de ture, les restaurants -r chic s- et les petits magasins eux-mêmes.

Quand l'hôtellerie ne va pas, 1e marasme est partout profond. Il l'est. La rubrique des faillites a enregistré la défaite récente de quelques palaces et d'établissements plus modestes. Ceux-ci n'ont pas été secourus bien efficacement, depuis quelques mois, 'par l'obligation où on a mis trente raille d'entre eux d'héberger des chômeurs à quatre francs par jour.

Faut-il cependant désespérer

,un soir douloureux et sanglant, que nous ne reverrons sans' doute Jamais plus, suffirait-il à, ruiner la réputation, le prestige, le rayonnement de Paris ? Le sourire de M. Gaatoit Doumerpue peut servir d'enseigne parlante a nptre pays, dont le charme un instant vodé n'a pas disparu. Si la confiance qu'il a ramenée dans son bagage de Tournefeullle se réinstallait demain, et ni l'argent qui Se cache recommençait circuler, la saison prochaine compenserait bientôt les anuolases et le marasme d'hier et d'aujourd'hui. Mais il faudrait que cela vint maintenant au plus vite.

Raymond de Nïs.

Les agrégés s'adressent

aux commutions parlementaire

des finances et de renseignement La Société des agrégés de l'Université vient d'adresser aux membres dea com* fuissions parlementaires de l'enseignement et dea finances une longue lettre destinée à attirer leur attention « sur le danger d'abaissement irrémédiable qu'une politique d'économie mal cornprises risque da faire courir à l'éduca^ tion nationale et à l'avenir du paya danger qui se manifeste, assurô-t-elle, dans certaines propositions dont la Parlement est actuellement saisi.

Posant en principes que c la formatien des jeunes) générations est un devoir sacré qui doit primeT tous les autres que l'enseignement secondaire excelle dans 1a formation de l'esprit et que l'agrégation est la caractéristique essentielle de cet enseignement. la Société des agrégés demande qu'on ne porte pas atteinte, par la réalisation de certaines économies, au prestige de l'agrégation, qui r est la statut des professeurs de lycée Il Il Importe donc que, par le maintien de crédits Jusqu'ici indispensables, on ne diminue point ta situation pécuniaire ai le nomlite l'accession des licenciés à l'agrégaIl on en conservant la prime accordée aux bl-admlssiblea à ce difficile concours, etc. Au moment où l'on vient d'instituer la gratuité totale de lenaelEnement secondaire et où les olasses de nos lycées sont da plus en plus nombreuses, la Société des agrégés considère comme une obligation stricte Pour elle d'empêcher, dans la mesure de ses moyens, rabaissement de l'enseigne'ment de haute culture que ses mepabrts ont la haute mission de dispenser

LE SERVICE

DES ÉTRANGERSI AU VILLAGE Tous les services (préfecture, mlnistère) Be sont déchargés sur les mairies rurale» soin d'établir un fichier Pour les étrangère. Dans les centre- importants la (juestloiï nE se poae pas, puisque es service est assuré par la qui 1),. créé de nouveaux foncLa constitution d'un, dossier d'étron- ger comporte les formalités suivantes et la rassemblement des pièces indU que-es cl-dessous

La carte d'Identité périmée ou le récépissé périmé

quelle il y a 40 questions de posées, doit être remplle a v e l'apposition d'une photo qu'il faudra découper et 3° Une fiche jaune (jointe) pose 49 questions avec photo à apposer Un certificat de salaire au un contrat de travail légalisé par le maire: 1 L'étranger, la plupart du temps, mandat-carte au nom du réglage or de recettes du service des étrangers. Il y a sur ce mandat 13 renseignements a fournir

Le reçu de la poste est à Joindre au dossier. L'étranger n'a plus rien, par la suite, pour prouver son versement

Une fiche de renseignements à remplir, après étiqueta, comporte e 33 questions posées, dont certaines relèvent d'un service d'espionnage incompatible avec la dignité de nos maires. 8° ai l'Étranger n'est pas absolu méat en règIe; ce qui arrive quatre Fols sur dix, un procès-verbal doit être rédigé 9u Un carton vert renfermant le doslier se présente avec vingt-deux renset. gne-nienta. En Seïne-et-Oise, cette innovation date du I*r Janvier c'est une mesure généralisée 100 Une demande faite par l'étranger, re nouvellement de sa carte d'Identité. Encore là, dans bien des cas, le gecro- de mairie devra rédiger Cette demande-

Ce nouveau document est à fournir en vertu de l'article 12 de la loi du 13 brumaire, An VII. L'innovation date du tu janvier 1933

11° Un récépissé de demande de carte d'identité sur lequel faut répondre à 21 question ou formallt&s et coller une photo

12" Ce récépissé est détaché d'un registre à souche sur lequel une souche, remplir, reste attachée

13° Une photo non collée doit être Jointe;

14° L'inscription de tous les renseî- gnements dont ii est parlé ci-dessua est obligatoire sur le contrôle communal trois nouveaux registres sont obliga- totrea depuis psu de temps: al l'un tecevra les visas d'arrivée dea étran- gers et comporte onze colonnes à rem- pJIs b) 1'autre-, 'enregistrement géné- remplir; c) vi^as de départ des étrangers étale !!le! onze colonnes;

L'envol. par lettre recommandée. du dossier de l'étranger aux services compétent de la préfecture est de rigueur des qu'il est rédigé

18° Pour adresser gratuitement un pli recommandé, le maire doit présenter deux demandas au receveur des postes l'une pour obtenir la gratuité, l'autre pour obtenir l'envoi

Lies reçu. de Ja poste doivent être collés sur le cahier d'enregistrement des départs de dossiers

Il faut ajouter que radminlstratton exige que ws formalités eu totalité soient remplies. pour chaque étranger, tous lea daux ans.

De plus, en dehors de la constitution des dossiers* les mairies rurales, par étranger arrivant au village, doivent ffectuer le. travaux suivants 1* Inscription au contrôle de toœ le renseignements portèa sur la carte 2a Si l'étranger vient d'un autre département, muni d'un récépissé, le secrétaire qui reçoit cet étranger doit lui enlever le récépissé d'origine et lui en délivrer un nouveau, sur lequel il faudra coller une photo et répandre à vingt et une questions

8° 9'il s'agit d'une arrivée, il faudra remplir deux via as d'arrivée de chacun dix-huit renseignements à fournir l'un sera adressé à la préfecture du départe- ment dans lequel surgit l'arrivée l'autre avis sera adressé au maire de la localité quittée .t l'agit d'un départ, envoyer un seul avis à la préfecture.

A noter qu'un seul Individu provoque quelquefois toutes les formalités et écritures cl-desaua.

Noua estimons, dans ces conditions, qu'on abuse de notre bonne volonté. De plus, le service des étrangers nous fait parvenir

à circulaires en IÔ25

4 circulaires en 192ft;

18 circulaires en 1927;

8 circulaires en 1928;

7 circulaires en 392&;

3 circulaires en 1930;

9 circulaires en 1931;

14 Circulaires en 1932;

3 circulaires en

Soit 71 circulaires pour le même service en huit années.

Comment e'aaimUer tant d'Instructions qui s'ajoutent, se complètent et souvent se détruisent quand on n'a, comme nous, que quelques jn^tanta à y consacrer. sollicités que nous sommes par mille choaea diffërentea et souvent ardues.

En résumé ? 71 circulaires à lire; 288 lignes à remplir par étranger ve- nant demander le renouvellement de se* papiers; 16 rois ses nom, prénoms et état civil à remplir.

Telles sont les exigences de la bureaucratie!

Nos députés. séna- teura et conseillera généraux, vlen- dront-ila un jour au secours des malriea rurales qui ne peuvent assumer cette charge?

Un parlementaire se dâvouera-t-11 pour prendre en main notre défense contre cet envahissement de la paperasse ?

Voici. à ce sujet. le vœu que nous avons émis au groupement des secrétaires de mairies:

c Considérant que le nombre croissaut dee occasionne de plus en plus, dans les mairies, un surcroit de travail considérable;

Considérant que le service des. étrangers n'a aucun rapport avec les attri- butions du maire ou du secrétaire de mairie, qui ne disposent pas de moyens nécessaires au travail minutieux du contr6le;

Considérant que ce contrôle, actuellement inefficace et Bans portée, devrait, publique. être rigoureusement exercé par un personnel spécialisé

Demanda

1. Que les formalités relatives aux étrangers ne soient plus confiées aux mairies dans les communes rurales; Que les carte. d'Identité soient délivrées eux dé. leur entrée en France. par les commissairea spé^cïaux des postes frontières;

Que le contrôle et le renouvelle. ment de la carte soient confiés aux gendarmeries;

4" Que mairles n'aient plus à que du viaa d'arrivée et de départ, »

du bu/roM dea secrétaires

de mairie-instituteurs.

Les anciens élèves du jycéeSailJy donneront leur grande fête au proilt de leur catw» de secours, le samedi 24 février, dans les salons Gôorge-V. pF-énîdenc» dç M. J.*J. Damoret, avocat à

THÊATIRES

MARCHER SUR SA LONGE Marcher sur sa longe est une expression d'arflol théâtral que l'on appliquait aux vieux comcdiçtis accablés par Age et qui ne voulaient ou, ne pouvaient pas oui de nous n'a vu de ces qui n'étant plus que l'ambre d'eux-mêmes, traînaient sur la scène les restes d'un talent évanoui et d'une ardeur éteintel Ces malheureux, chanteurs dont la voix a'dtepdfu. comédiens ou tragédiens. que l'absence de leurs dents empêche d'articuler les tirades, comtques incapable* de faire rire parce que leur physique ur là pour donner un de- menti à leurs velléités comiques, i mar- cheni sur îpur longe ï. Le public en a pitié jamais il ne se permettrait une In- j convenance à leur égard; il se rappelle les belles soirées qu'il leur doit er il ne se que Malheur cependant 1 à celui de Z?$ méràûrei de jadis qui thanae Ide théâtre et de public! Il est évident que j la reconnaissance de spectateurs qui ne- l'ont Jamais entendu ni applaudi au temps sa splendeur ne peut pas s'exercer sur lui, Quand une grande cantatrice Comme Cornélia Palcon, après une série de quel crève-cœur [ Mais quand cet accident se produit au commencement dure on n pas de quoi se consoler avec le souvenir des triomphes de jadis. Er c'est un vrai car on marche sur aa lange avant les temps révolus. Louis Schneider.

THEATRES 8 h. 45. veprlse de Munïta Vanna pifecs en trois actes, de IL MauHce MieteHlnct Trianon- Lyrique. 3 ti. 30, première dE': Fa-vre et Jean Mqnet. de AL Gut i' t réimi^a ilemain aojr lea noms de Mm» Eltter-Clampi M. Martial Slngher i ̃ ild KHe ï^apeyrette MM. Huberty et KarCOMEDIE-FEÎANÇAIBK. MM. Chamî>reuil, Kotmt VJctallîl et Jean Valcourt paraîtront pour la première fois ce soir Vanna,

'O- Lie ministre de l'Education nationale a décidé que les théàtrfa subventionnés feront, en matinée et en soirée, retftche jeudi prochain 23 jour des anseque, de S, M. Albert ràl de. B&l^es. places proi'enant sût t. de l'abonnement, soit de la se,- remboursé par la Comédie -Française, -o- OPEK A -COMIQUE, En raison du deuil national, la âisitmc représentation de ratK>nn«i]«m <3u jeudi, ».^te B, 22 février, est renvoyée au lundi soir

Un million cinq cent mille apecta- teurs sont déjà venus Il au TfïEA- i TRB MOGADOR, l'Avïferpe dy Cheval Bianc ut nu dis-huitième mois de a«3 trtomphalea repriaentatlona, continua toujours sa magnifique earrt&re avec Georges jXilton tête de La brillante Interprétai Mon. Tous lea soirs S h, 30. Jeudi et dimanchâ, matinée à 2 h. 30.

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NOUVEAUTE. -La scène de la revue le de la vient d'être agréments d'un nouveau de M. Gaslan Doumergue, fleurie par TH. MICHEL. C'est M; Roper Ferréo.1 Qui crêer. la comédie en vers de M. Rip intitulée Ouêridon impérial Dm coupleta seront Intercalas dans la pièce Jla ont été écrits gur des sirs -connu. oi Albert Chantrler, etc.

-STUDIO DES CïïAM*B-E-LTSEES va bientôt représenter la Jay.euse, Mlte'Sybina Btnder et M. EengUu daii» Les deux rôles principaux

TOUS 1UKZ TOITS APPl^VOtB

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MUSIQUE

Samedi, les concerts Colonne donnaient «i première audition le Cercle des heures de M. G. Samazeuilh, une suite de poèmes orientaux pour soprano et orchestre. Les textes dont s'est inspiré le compositeur proviennent, pour le premier, du jardin des de M. Franz Toussaint pour les autres, de de la Httérature chinoise, de Sung g Nlen Hso. L-e mnsicien s'est efforcé avec bonheur de créer l'atmosphère à la lois colorée et mystérieuse que ]es textes exigeaient. La déclamation sinueuse met remarquablement en valeur les images créées par les poètes elle est d'une expressiontement ciselée, dont une instrumentation delicate accentue encore le raFfmemenL Après un prélude où s'estompent, SouS les harmoniques des cordes, les principaux thèmes de l'ouvrage, la premiere pièce, Son nom. est une sorte de berceuse enveloppante est ,soulevé- d'un élan généreux Hirondelle et Luciole son encadrées de chatoyantes recherches orchestrales, et Baiser est une ëlodie au sentiment pmfond. Un prélude rappelle la teinte du début et clôt ainsi le cercle mélodique. Mlle Yvonne Gsil, de l'Opéra, a mis au service de de M. Samaseuflh sa voix de pur cristal et sa grande maîtrise du. chant- Sous la direction soitpie et nuancée de M, Paut Paray, elle a conduit au succès ces pages tout particulièrement réussies elle a été, ainsi que J'auteur et ie chef d'orchestre, très ap- plaudie.

D¡manche, il y avait à entendre de nombreuse.5 œuvres inédites dans oos divers

MfflEBBfflaSfflH

Concerts. Il a Fallu choisir, car le critique n'a pas le don de l'omniprésence qui est en théologie un des attributs de la divinité. Chez Lômoureux, sous la baguette ferme et précise de M. de Frciîas-Branco. c'était VOffeajîdç lyrique, de M. Eugénie musicien, a exprimé par une déclamation large et le le poème denath-Tagore traduit par M. André Gide- Son orchestration décèle un musicien rompu au métier sur un fondques des cordes Passent des phrases confiées aux bois des gtissandi de harpes, des effets de ba terie prepartnt un grand déchaînement orchestral puis c'est peu à peu le calûle. Mlle Geûrgette Mathieu prêté à :'auteur le le concours de son orAu Pasdeloup, que dirigeait M. Wa!ter Herhert, chef d'orcheslte de 1 Opéra populaire de Vienne, les nouveautés étaient plus compliquées. C'était d'abord l'Ombre et la lumière, poème pour violoncelle principal et orchestre dû à Mme C-P- Simon. Le n'est pas ttaité en instrument concertant est charge de quelques effets d'arpèges qui expriment les élans d'une âme vers la régénération. L'orchestre de Mme Simon est très solide, souvent dissonant, mais toujours largement bfoSaé. On a accueilli avec faveur cette fort bien jouée par M. Jacques Serres, le réputé, L'autre nouveauté était !a Suite du triompiis de la sensibilité, extraite d'un opéra composé par M. Krenek d'après une scène de Gœthe. Nous connaissions le muslctefl qui avait fait jouer, e y a quelques années, au théâtre des Champs-Elysées une opé^eiie nègre. Johnt} mène la danse t k C/OîïïaCt le U public en avait été assej houleux, Ici, le caractère est' tout autre le musicien s'est assagi, et s'il emploie des rythmes de dansas modernes, il se garde d'être agressil et son instrumentation est à la fois .légère et colorée. Cette suite comprend plusieurs morceaux dont le est soutenu par la voix du soprano, Mme Hé.lène Fels, dont l'organe est agréable- Les idées de l 'œuvre ne sont peut-être pas dune grande distinction, mais elle possède d£& qualités de vie et de mouvement qui. ont n>ncQiH£ë la sympathie de l'auditoire,

Louis

-o- Vol^I une nouvelle qui intéressera. le monde de la musique r nédtm aux conaeLLa d* ses anua, Mlle Luuieniia Bréva.1 s'est décidée à çngelgnsr lee prm<Mpeg de la déclamation lyrique et du chant, conformément aux de l'art MUSIC-HALLS

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W*h fonds iMtlomûU* quetqu-ea gain* fractionnaires, bwn Wil& soient loin «s* de m*n« da nos gran>H reaeutix. Sur La appréciable enregistré* est celte de ta ee en progrès sur ôUbtiea d'abortt très fermes, clôturent failocales KUivmt Courbe anatotam» iwislbli â 20-^80 contra 20.00B. Il efl m. de mfl«tfl du Crédit Fonder Effyptten, tJor et les trusts »ml-a/rk**iit*, d'abord iria affecté* par la la baisse du flHï da rnétat, de 140 shillings d Î3& «A. 1B, as tont un Peu ressaisis, si l'on veut bien ïonttdèrer les nnmbrsjix d«nchem*nia de sou»ùn& dfpws le «Wflflt aux ca&wicftoaMires, tes informationi vv.bl\4*t au wvfei des pourparlers Paraissent avoir d4çu Une Irèê légSr* reprise B'ett manifr.tité* sur ex «j/et, des rummiri d'êtrt remise* *n i Wali Street, concernant ta rçmcnéti&atiûn de L'aryen f-m£tat.

Ln sswîfl caraetéritti&l* r*WH(# par la

Supjjwsei que voua puissiez vidanger votre système ciruulaSupposez que le sang fctnai soutiré, vous puissiez le remplacer par du pur et trais que vaue achèteriez dana la commerce. En voua débarrassant de votre sang psd.géh vous Etéliurftriez du rniffle coup voua organisme de tuti* les poisons qu'il y & formes et dont 1! infecta toute l'économie.

Migraines, lourdeur.1), maux d'egiornac. constipationtraient comme par enctante-mem. Les rhumatisants le. goutteux aerai&nt incontinent de .,[que qui encrasse leurs et rougewa de l'acné, de la furoneutoM. de l'eczéma, du psoriasis dûa&rteraienï la peau des malheureux qu'il» la Los du&ux verraient bous leurs yeux .il!' r&K>rb«r les boursouflures de leurs les misères féminine» n (existeraient plua Un sang neuf viendrait répandre le. force, Ja aanté, la Jaunease dona tous Personne n'aurait plus aucune raison de de vieillir, Pareilla opération est, nôla* impossible.

Mais *? qui possible, c'eat. aana ehangar le eang, de le soumettre, à l'intérieur m^rne du corpa, à un qui la de ses tcxlne*, lui rendra sa pureté, sa frpïobeur originelles, la renpuvellera » en un moL

Paretï tralte-rnent existe c'est la eues dapuratlv« dts plantes que nUllse la TISANS DES CHARTREUX DE DUEBON, dépuratif -naturel, dont la formulé, mise au point au début du xrx» siècle par le père Oéraldos* n'a Jamais eu- à uublr d'arflondemçTiî depuis cette époque comme autrefois, elle continue A opérer^ le. cas de rnal&diôa due$ à l'impureté du sang:, les guérlsonu dort témoignent chaque jour. par ûan. lettres Ivrea de r$eonna43â!«ice, le* malheureux qu'elle a sauves. Voiw votre foi*r, eilû towe oi^rirn.

Faites-lui confiance,

Je suis de faire connaître tes résultats obtenus par votre mervsillatta traitement de la Tisane de$ Çhurtrewt de Durban. Je souflraia depuis de nombreuses années de l'estamac, des intestins, t'avais de que je ne pou/vais faire diapoh» pïateir de la faire Corm&Urt) dana mon sntourasë.

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Deux des Inculpée de l'affaire d'esau, laquelle enquête M, Benon. juge d'Instruction, avaient formé oppo ait Ion devant la chambre des mises en acnusatlcm contre une ordonnance de refus -le. en Urté provisoire du magistrat instructeur, confirmée par la chambra du conseil- Ces deux inculpés, le professeur de langues étrangères Martln, employé comme traducteur au miniature de 1a Marine, et Moïse Sa]man. docteur en médecine, demeureront en prison, afosl vient d'en décider la chambre des misea en accusation.

rlssemtnt du loyer de l'argent prner tas rêvons, i 1/8 a du du marché monétaire j a'eat&-dirç de la raréfaction des disponibilités. après le relèvement du taux d'escompte de La *t(«a(ion hebdomadaire rfe iMtrç i»t*titut d'émission, arrêtée le 9 février et pubUàc le iir fait apparaître une perte d-ar de 1.978 misions consécutive aux troubles provisoire dît dollar. Ces avrtXes de nêtal de la valeur or officielle du dollar, et que, ont fiéchi, de leur côté, de 42 Le resserrement du marché conséquence des retraita d'or, a déterminé un recours iria large au réesfeuille d'effets escomptés de mois oû aucun jjo«;iemcnt nJest çénéraiement constaté en temps normal, Au passif, (o ponction « porté su les dompte* créditeurs, dant l'ensemble a recule de millions, affectant iea dépôts et comptes courants parttciiHern dan» la proportion de millions 1/2, l'avoir de la Caisse oultmome dans la praporH&tt de 272 militons et celui du Trésor dans celle do 47 mtiïto»*. Da»w ce* condition*, ifatiffmentalton du portefûutlïG est compensée par un acoroisa&fnent de la circulation fiduciaire de 333 millions 1/2- Ainsi, le total fUshi que de 903 «HÏ..0H* 1/2, alors que réserves d'or ont diminué de presque 2 milliards. C'est pour a tnoH/ que le puurcentage de çnuvêrture ta trouve ramené' de 79,10 il 77,79

SU» L» 7X.ACSS BTKJkVQ-Bltai NEW-ïone. Lu-ndi, Wall Htreet a été fermé, ainsi que tous les Tfiarchés CDmmwen. do la célébration du Lincoln La semaine CI débuté avec 3.Û6O.0OO titres traités, au milieu d'une ambiance irTéffuli6rer qui a pendant la première moitii forte baisse du coton. Cet alourdissement a été eitivi S'unQ reprise .où les initiales ont été complètement00.1ns, il est vrai iiavortanis. Ce raffermissement s'est poursuivi par ta suite dans un marchû ptus actif, le nombre des titrer: échangée p>Ktm*t d6 l.&W.WQ a a.SHO.WXt. L'ambtancc a ttê favorisée par de AOTtveUei rumeurs concernant la retnonéiisatirm de l'prffent-mêtat, et ptu» particulièrement par certaines indications de Washington vermtttant çl'eapérer que le Bpiw-se *uhiralt d'important**tions, avant d'être à la signature en fin de semaine, par de *e»tftiiie a été marqué par une. extrême réserve dea intermédiaire a, pur auitt du des marcfi£* américains Lundi et dés difficultés considérables pour obtenir Parti tour.l& L'atmatphèn ett encore âeme-uré irrévuliirG par fa suite et- les

27 août

LA VIE SPORTIVE LE PREMIER PAS DUNLOP Pour 1a grande épreuve du Premier Pal Etanlop que créa, voici douze ans, M. Fétavy, administrateur-délégué de les éliminatoires sont fixées au le' avril. Les engagement sont reçu dès maintenant par les délégué» de l'U. V. F. dans tous les départements, et à Paria 24, boulevard Poissonnière.

Les jeunes gens âgés d'au main,; quinze ans et de dix-huit ana maximum peuvent s'engager. Ils peuvent employer, aussi bien pour les éliminatoileur choix, bicyclette de travail, de tourisme ou de course, à la condition toutefois que ces maehtnes soient munies de freins.

L'astuce du voleur ne le laura pas Un ouvrier agricole, le mich-el Jez, demandait hier matin à son patron, un cultivateur de Tremblay-Jè»fjroneâse, de vouloir bien aviser par téléphone les gendarmes de Sevran que sa. belte-dœur, Mme Catherine Koaerak, également Polonaise, venait d'être victime d'un vol de S.500 francs.

Le-3 gendarmes ouvrirent aussitôt une enquête au cours de laquelle 1-la iuter.rogèrent Jez. Celui-ci, gl coupa et finit par avouer que c'était lui le voleur. H avait déposé l'argent dans une biaque du Raincy. Il a été mis à la disposttian du parquet de Pontoise. Un dangereux malfaiteur

rMherché par le parquet de Mar»ill« eet arrêté Saint-Germain

M, rp£ëuretTJ HoriimîgBafre dé' de a mis en état d'arreatatioa un Italien, Luigl Bartoni, trente-tpolia ana, qui distribuait, des tracts à la porte d'une usine. Cet Individu, qui a refusé d'Indiquer son domicile $.Paris, était recherché depuis le mois d'octobre derniers par le parquet de M&rsellie pou, assassinat et tentative d'assassinat alors qu'il se trouvait sous le coup d'un arrêté d'expuSsion pour d'autres méfaits.

POUR LES TOURISTES ANGLAIS L* eynritaat gén-eYal de linduslrtfl boteHère de Pari* tait connaître que à la suite d'une, deroamla adnfe3Wée b,u mioi^ïr^ de L'iuterlflur et au ministre des Affairée êtranfèrea. Les touristes anglais qui sont autoriaéa à pénétrer çti France sans pasaeport, pour les excursions de week-&rbd pourront *éjowner une de cinq jours, et auront 1a inculte de poursuivre î*iw -txcureiOTi jusqu'à Paris, sur simple présentation du îilLtet de week-end.

affaires des plus clair zemècn. La situation en Autriche a eu. une répercussion sur ta tenue du Stock en: ce uns que manque d'initiative de la snéctflatiort as sont traduits par un affaissement plus au ̃main-t accentué de la cote. On a of>9«wé ensuite quelque animation parmi le* indusnnglaiwts, dont les directrices &«t retenu l'attention. Le reste de la cota n'a donné lieu qu'a des oscillations de très faible envergure au milieu ^'affaires des plut reatreintea. Lee fonds anffhiia, tout d'abord calmes, ont été très favorisée par l'extrême de l'argent, qui trouve de pi u4 wn vins difficilement il: seployer sut le marché munit/lire, oft iea Bnna du Trésor font défaut. Les ûft«m*rt*, tout d'abord irréeuliers, ant été rtifeui disCùttime nova i« dimna plus haut, l'animation s'est concentrée çw les tnflt«Mines d'or et péiTQHfère* catmeç et irrêBivxoiK La première ayante a été dee pltM caimea et la été été lourde. nications téléphoniques avec Paris, le ûhOmage de l'abstention de Varbt- trape anglais ont Imité la spécWoftVro a la sexU. a en raison du mardi gras. Maiç le marché a continué il- tiihti- quer d'animation et a faibli sur toute la lijfne. Puis sa humeur encore en de nombreux de fa spéculation taenia dans tous les compartiments, d'opé- rations L'arbitrage anglais n'a montré aucun empressement faire la contre-partie et tes valeurs communes avec Parie ont été l'objet d'un tassement. Grâce au.jf avis plue Jtoi*le»MW de l'arbitrage, dée par des raefctts dx découvert. Le» titres les plus touchés anieriev.rem.ent ont CanaditHneS. Biles ont iti encore de façon de même que les caoutcht>utieresr en fin de semaine, mata de nombreuses offres de la tion la cale nnl effacé, au de de cette dernière séance, la totalité des gaine acquis antérieurement.

LES vilsBTTItS

Bentei -Pendant 1n première moitié de la sem&Ene, nos fonda nationacx sont demeurés îernieg. dans un marché confiant sur ]$n résultats de La procédure que le gouvernement paraît décidé budget équilibré. Mais de nombreuses Drisea de bénéfleca ont loin en Arrière et contraint* de: terminer audeSJOUS- des plu 9 hauts TitTflaux.

Le 3 perpétuel clfttu« à 6S.1Ê, après :69.35 plus haut contre 67.90 le 4 1917 à T7.3O après 78.80 -contre 76.60 le 4 ISIS à après 73r contre 78.16; le B amortissable 1920 à 107,25 après contre 106.8G le le q 1925 à garantie de change à 105,85 contre 105,50 le à la et B Près contre 3315.

Transport!. tee rèsultati d'esploltat laii da nos grands réseaux, pendant la quatrième semaine de 1931 (du 22 au 23 Jktivtor) sont meilleure que le, prêcédent.. 11b continuÈiit néatimotfls à témoigner d'une diminution du trafic par rapport $ l'année antérieure, déjà si ùèt&varab le. En fiffet, bien que, depuis le 1*' vembre dernier, lea chemins de fer bénéflpar un nikaement correspcmà&nl de IeufS tarifa, de la ré-îunWtm de 32.50 *& Il

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CAFE3, Le flovre, 19 février. A terme, les 5U kilo. février, 1€3 2S

de

Depuis le commenCËrnOnt de 1934. le rtouî des ïbcsU«b ne trouve donc ramené k G.2&5.0QQ nuit 0,90 ft.

Le nombre des wagons chargea, pendant Le total âgs wafong chargés, députa le début de 1994, rsaaort ainsi à L1T».K1 contre 1. 2O3.5OG. La mt. donc d. 1M '̃

Le Nord termine à 1.272, aprëfl plu* haut. contre i'Eat. à 706, contre D'autre part, l'obligation 5 1921, trandne A, des Chemins de fer d'AÎaace et de Lorrain* ae négocie k '-6S4 les Bons D*eflTinaux à 1932 s'Inscrivent à 906. Aux an commun, métro 44 replie à contre 1.36S.

Les Tramways et Eclairage de Changhal sont bien orienté* b 948. contre

CUiaur. Le Suez finlt 6 après 19.356 plus ba&, Contre LU recettes de la preoilfere décade du molli rie février se sont établitc A francs, contre fl.T70.000 francs pour la. période correspondante da 1933. Demilt Ie 1.r JanTier le totaî 3' établit ainci 6 100 3ÔO.WW francs au lieu de francs. les résultat* d 'exploitât Ion des établlaaeirisnta Hnanders sont appelé à ae ressentir de la tension du toyer de l'Argent court terme, en même temps qu'ils bénéficieront prévues, auxquelles lia prêteront leur con.cour*.

La Banque de clôture a apr*3 11.490 haut, contre la Banque de l'Algérie, à 9.375, contre 9.330 le Crédit Foncier de Après 4.7S5, Cûnlre i la Banque de Paria et des Paya-Ban, à après 1.510. contre 237 le Crédit Lyonnais, 4 contre la BanqU» Tranaatlaûtlqu«, A 444.

La Crédit Commercial de France se nefte ,le a 739, contre Lea comptes âecicu qui seront soumis à l'useemméfl du 16 mars, présentent, après déduction de he can«eli proposera & l'assemblée laprécédant, et de 2.B12.656 franca aux r*flervfls. qui ««raient ainsi portées à farce pour un capital de 210.DQQ.OOO. Le report k nouveau aflrau de 2.3SS 237 francs..décider rechange du actions à vot* plural contre des &«ions orflipaireu, n« pourra réunir le quorum et a^ra cûnvOûUée a nouveau pour le 15 mars prochain, s l'iaaue de l'a semblée ordinaire.

Au comptant, la banque de rindochtna ae d'il te A 2,315 contra

Electricité. ™ La quantité d'énergie produite pendant l'année lS33r par ïea 65 plu» importanteï société» françaises de productien et da distribution d'én«rgi« 4lcetrîque (rçprêneiitanC «nvîron 94 de la totsltté rie la prrnîuct.ton frantaieeK a été de en 1932. pour les uaitift? et de 5.9&7.6S3.432 kwh. fiùntre JCWB, pour les usines

La prapoaltlon par le ciFi d'un* tare aur les sociétés

sultats sont garantis dans tous les cas, sinon votre argent vous Fera remboursé.

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i d'avril. 666 à 3 de mal, M» S de Juin, 550 S julllet-aoOl. 560 à 666. FARINES PAXIBIABLJja Les farines panffl&blea valent actueltein&nt 194 fraaca !ei 100 icUoe.

AUX HALLES HIER L«a beurres flng valaient au ki5o de 17 à ordinaires, tu t 17 60 M et Iéb cêuCs, de 400 à 650 le m{E£e.

Les hri«» moyen £:poule. valaient ft li diï&Jne de 100 à laitiers, Su à 120 les coalommier» Rouble tréme, 475 il -650 divers. 100 à 310 camemberts de Korraari- die, 200 à BSO divers 120 h 210 ma rot; ]«s 400 mont-d'or, 100 r gournay, 80 à 120 Muflotaitel. 75 pont-rév^gue, & chèvre, à le cent. L'emmenthal, à 4 LU» «omté et divers, a» à fromage bleu, munster, SW i t"jrt-Bftlut, 700 à 1.100 cantal, 800 les cent kHos.

LA NAVIGATION FLUVIALE Tanne Sflna, 1 m. 02,

écluse de Port -û-r Anglais. 3 m. Basse-Sei»* j potit de la Tournell*. 8<kne 'fluviale i Andréa?, 0 m. SI, Want* barrage de S

ramené en arrière les acllons da ce groupe. La Compagnie Parisienne da Distribution Û'Electricité tercqlos a 2.515, après 2.595 contre la la Lyonnaise des Eaux et de à k 2.375 l'action de capital 900 contre 9û5 1e Nord-Lumière, ù l'BlBCtricite et Gaz du Nord, à fiTfl l'Electricité de Sel 551 contre 5é9 l'action de c&pital l'Electricité de Parts, a. 1.0M> contre 1,050.

Au comptant, i "action ordinaire Energie contre l,5B0 l'Ouest Pariaien, à. 412 l'Energie Industrielle, à 151 contre 1S3. M^tdlluTgte. Au e-Giira des réunions que les repré«entanta des comptoirs laternatlonaux du cartel de l'acier de tenir à Baie, les coefficients des ventes en barrea, poutrelles et tAl&a, aur les Ëntus, i» comptoirs des ï-eui! larda et du ftl machine ont dfctdé de n'apporter aucune modiflea» tlon au tableau des prix. Lea prochaine» auront courant Paris. Lfla ^orpsÉj et Atiériee du Nord, et de l'Est finissent a 4S7.5l> apràa 1&0 plu* haut, wntre 415. CSatillon Comjneûtry nâuveaMalaoaB, il. 1,830-. -contre 1.810 les. Forges et Actâriea de la Marina et d Hfim(Scourt, b 380.

L'Alsacienne de Conutructlona ques, a 786. L'aaaembliîe extraordinaire du 10 février, pour mise en narmonJe dea statuts avec la du l4r mai 1930, été reportée^ faute de quorum, au 12 mara prochain, date de la convocation de i'aanemblée générale ordinaire.

Am vateurs d'fiutomobilea, CltrûSn ae négocie à 404 et Ford A

les milieux ihtÉresaéa que lea importations de ctuwtona anglais en France représentant 40 de la valeur do total de eus Importations. Au cas où lee représailles anglaises se préciseraient davantage, le charbon serait un des articles pur de raar» n'nnt oa-^ encore été accordées. SI donc le gouvernement britannique ne modifiait pas son attitude- Il se pourrait que la ffouTr?rmerrtr fransais appl^iiîAl la rMactian de la tranche <3e 10 <fa, dite trancrie négociable.

La spéculation b. mta ft profit la dénonciation des accorda commerciaux avec l'Angleterre, Qui prendra effet duns trois iïiûJB et permet de penser que l'on re^tendrap soit A titre de reprisai 11 SB, (Mt eu cours de nouvelle» négociations, sur :n question de^ jiovr.térftBsÊr avx Ce groupa a, néanmoins aubi, comme les autre?,biaace.

contre 403 Vlcoigne à M7 sprës «jntr*

Au comptant, Anichç se- n^goefç i contre J.836 Anzln a j.mi contre 1-100. CuprlKrei. Les stocka en Angleterre, <!omnie cuit raffiné-, 2-t.MÎ tomics, en aujTïiantatlon de ï0 tonnas eiiivre brut 7.322 tannes en de 5 tonnes. L'industrie cuprifère dea Etats-Unis eat décidée il. abandonner questions aouiequotas, les prix H quelques autrfts points du antrer? m si^neup, se limitera, dose il réçltr J* p^oM^rtie du de la fflaîn-

Faites prendre l'air à votre sang vous Éviterez ainsi toutes les maladies de peau.

Lçj> médicaments externes appliqués sur la peau la ramolllssçn tou l'Irritent. Quand Il y a sueur, et plus forte rai- &où suintement, le* pommad^^s'oppiv saot k ]r .sortie des ma uvaisethumeura maladies de peau par un médicament d'usage interne. Mata encore faut-il choisir un dépuratif qui vrflfmenl réulaverJ,comine on dit si sou vent a tort. Au oiveau des poumoûs cependant, 1e sang- est étalé sur une mince

aurfacc de cent mètres carrés et n'est alors séparé de l'air respiré que par une cloison dequelquesP»itlièai«sde*T)llIim6tre. A travers celte doison, ï'alr frais, suriodé parle le Lysiode, se combine au san6 et chasse les matière-1* de dechets c'est là la vraie dépuration. Pour laréaliserll faut donc un médicament, comme {eLsrhlQÛ^qulampHJietejéu

Un organe de 8 mètres de long commande la santé de votre vie

ne le néglioex-pas.

Notre tailte n'atteint pas 2 mètres et nous logeons cependant dans notre de 8 mètres de long: l'in.tes tin. qui nous permel d'absorber le. aliments. On conçoit donc immé(1. alternent combien son rôle est capital. S'il lonc-

tionne bien, ta nDurïiture nous "profite s'îllonclioûne mal, elle nous "encrasse", d'où arthritisme. matuses divers qui retentisse lit sur tous nos organes, cœur, toit. etc. Enfin l'intestin lui-même a ses maladies propres: entérocolhes, qppeqdicite, coliques, Qumit d U diarrhée, elle n'apparaît que dans l'intestin encombre. Lextrémité de l'intestin (anus) se con- gestionne chez les constipés, ce qui pré-

LES CONGRÈS les eï^^ttcui-B d. volaille

La Pâdléï«il4A d*s sjftdicftt» du <nop#dison congre* au. mittiatèrt du OmnaMm et de t'Iadustrie.

M- Jean Fauraud «da Saint^Etl&nn*^ (de «ler, 14 A ]a séance d'aujourd'hui. Ce soir, b*aqu«t à S'hotei Lutetîa.

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<i œuvre. L«s qu«tJoiis loa p|M âéllu.t« l'entente l'en trouvera ausci bl«n »rnolndfl*. plus bas, contre la Tharsl* & KG! 310.60 l'Unloq Minière du Haut» Katanea, A 2,350 contre S.43U l'action de Pétrolière*. D'après iea a est élevée à 2.2&4,wq barils, au lieu de une différence en plua de bû-tti. Cette brusque augmentation témuJïnfl dea nouvelles dlftlcuïtêa rencontrées pour Tapplication des réslemeïJCatiyns de 1* production. Bailleurs. radtr.fniatratiian vl*ni de arrêt de la Cour fédérale du Texas qui soutient -que 1es ra/flnerlea de p«n?]e Qui îrOnt pas Sifriô le code, 't dont l'activité eat limitée à dea affaires «ntf* je* divers Etata, tombent pas le coup dea pAn&lLttt édict^ft! par la N, R. A. Ce»i □sllte du National ïridustriiî Keco^ary Act qui eet en Jeu. Ausal a-t-on praté â l'mtlnilde la Cour auprtBM d«a Etats-Uni*. entraîne fatalement ]e eûuvet-nftmeTit i. i» marchés: un projet de ici vient d'rHre déposé, qui assujettirait les Bourses valeur! et de marchand t»t l autorisation préalable du Kourernenunt fédéral. La constitution da syndicat* jjp*.cuiatiJa serait Interdite et aMlmtlée à ud délit de droit commun, passible d'emprivert devraient Otte cautionnées p»r une couverture d'au moins m,

a source autorisée, on nous a. afflrm* que les Informations, d'origine ajnglftlee et roumaine, selon lusquell^a une conférence réunion nTâur4it -8-\Jeun sens dans un moment où concurrence de l'Industrie pétrolière arnérLùiine a accentue toujours davantage sur le marché mondial, entïon avec U dépréciation du dollar. La Royal Dutch clôture il. 1.835, contre l.w7 la Shell A 21 S, centre m: fenrutd de la Compagnie Française des Pétro'ims A 530 contre

Mine* <!ur et dlÉAiBatifïrn*. La Droduitlaîl des mines du WitwH.t«rer«.nd et des iutres dlatricts oTeat pendant t« mois de iamrjer. k oncer «u lieu de onces pendant le mo1t âe décembr» et 997.457 OttCftB en janvier 1933. SI, dun* année à l'autre, ta quantité produit* p*hlions lorsque l'or était calculé 4 shillings l'once.

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