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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1934-01-16

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 16 janvier 1934

Description : 1934/01/16 (Numéro 20776).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627975q

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/12/2008

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Au conseil de la S- D. N. OKeETlHËfiËT

SUR Il PROBLEME SURIS AU D7 PARTICIPER

Le àêlêtni de la France, NI, Ma«iiBli, dans une déclaration qui atteste la benne volonté de notre pays, aurait formellement exprimé ce désir

Genève, 15 janvier (d6p. Petit Paris.) Ce matin s'est ouverte a Genève, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères de Pologne, M. Beck, la soixante-dix- huit ténia session du cûnaeli de 1a S. D. N.

Au cours d'une première séance privée, consacrée a l'examen de l'ordre du Jour, le représentant de la France, M. M&ssigii, a tait une importante déclaration concernant la préparation du plébiscite de ia Sarre.

Pour dus rtiifj/ons dont le conseil n'est pn3 responsable, dit-il, le siège du délégati de l'Allemagne au conseil eu vide en ce moment. doute, l'Allemagne étant encore pour de- ans membre de la Société dea nations et ma-fnbrg du conseil, te secrétariat enrégulièrement il. Berlin i«9 documents de et} dernier, Le gouver* ne-ment altemanri s»i donc prévenu que cette discussion sur la consultation populaire dans lu territoire de la Barn va avoir lieu. Toutefois, étant dannê sqn importance et celle qui l'attachera ajj,j7 délibération* tiltêrietires sur ce wt-^tne tujtt, français aurait vivement souhriité que ta gow vernement allemand eût son attention spécialement attirés aur le fait que de dtbat flïi Question va s'engager dès û«fte session.

play que les membres du conseil approuveront sans doute, ie gouverne- ment français que l'attention du gouvernement soit attirée *ur cette mise d l'ordre du jour et qu'en tout Il- de cette question n'ait que dans tes derniers jours de la «eajrfOTi pour que, s'il le déatre, le QOuvemement allemand ait encore In temps de se faire représenter ici.

Cette déclaration, qui prouve, une fois de plus, la bonne volonté du gûu- j vernement français, reçut l'approba- tion unanime. Sur la propos] lion du préaident, elle a été inscrite dans le procès-verbal de la séance, qui a été communiqué officiellement dfes cet après-midi au consul d'Allemagne à Genève et par soa intermédiaire au le Berlin.

Afin de donner ce dernier Le temps de répondre, il a été décide, en outre, que la question de la Barre ne aérait pas évoquée avant la fin de la La prochaine séance du conseil n'aura donc lieu que mercredi pnur permettre d M. et À air John S&h-pn tt'-y assister. m~ La* représentante tMamaUfU

ct*Ji« -l«t GDmmiiiion»

Dans sa a-èancÊ privée, le a a déddé également de session de mai les nominations rea- dues nécessaires par la démission des représentants allemands dans les commissions permanentes et les divers comités techniques de 1s Ligue. Il a ratifié, en outre, la nomination de M. Pelt comaee directeur de la section d'informations et de services de presse du secrétariat général.

Dana la séance publique qui suivit, le. président souhaita d'abord la bien. venue au délégué de l'Argentlne, M. Cantllo, dont le pays est représenté pour la première fois aux déli- bérâtioùs du conseil.

Il rendit ensuite un hommage ému à la mémoire de l'&ncïen délégué de l'Italie, M. Scialoja, « qui fut, dit-il, L'un de. guides de la Société des natien.

Enfin, Il a adûpté quelques rapports de caractère technique, dont l'un éma naît de M. Massigli et concerne l'em- ploi de la radiodiffusion dans l'intérêt de la paisc Il s'agit d'un projet d'ac- cord loternaEïona) destiné à réprimer l'excitation à la guerre ou à des actes menaçant la sécurité intérieure d'un autre paya, ainsi que la diffusion inten- ttonnelle par radio de nouvelles faus. ses ou tendancieuses de nature à com- promettre la bonne volonté internatlo- nale. Les gouvernements sont priés de faire parvenir Genève avant le Vr août prochain leurs observations sur ce projet dont on ne manquera siens allemandes dont s'est, a Juste titre, plaint 1'an dernier le gouverne- ment de Vienne, Paul DU BOCHET

Le maréchal Balbo rejoint son poste Tripoli, 15 JûnvJsr {dépêche Bava;) Le maréchal Balbo, nouveau gouverneur de Libye, a débarqué ce matin à Il h. 30. Avec tion escorta et les hautes personnalités de la il il est paaaé sous des arcs de triomphed acclamé par M. GUY LA CHAMBRE SUR LA FRONTIERE DE L'EST

L'avion "Emeraude" revenant d'Indochine LES DIX PASSAGERS ONT PÉRI CARBONISÉS y avait à bord M. Pasquier, gouverneur général de l'Indochine; M. Emmanuel Chaurnié, directeur de l'aviation commerciale au ministère de l'Air; Mme Chaumié, M. Balazue, directeur général du service technique au ministère de l'Air; M. Larrieu, chargé de mission au ministère de l'Air; le capitaine Bussault, du cabinet militaire de M. Pasquier; le chef d'exploitation Noguès; le pilote Launay; le mécanicien Crampell et le radiotélégraphiste Querel

L'appareil. apris une escale à Lyon, faisait route vers le Bourget quand il fut pris dans une violente tempête et tomba à Corbigny (Nièure)

Tandis que Paris mail le général VailUmin et son escadre, la rmuDcllc parvenait d'un épouvantable accident d'aviation l'Emeraude, le magnifique avion trimoteur qui dilenait de nombreux, records commerciaux ci amenait de Saigon MM. Pasquier, gouverneur général de l'Indochine Emmanuel Chaumié, directeur de ci huit autres personnes, s'e4t écrasé en pleine nuit 1 près de Corbigny. dans la Ni&rt. Les circonstances de la catastrophe ne sont pas encore neitemtini on croit toutefois que l'aéroplane a été pris dans la tourmente qui séoissail sur la région et plaqué brusquement au Certains témoins affirmant qu'il était en feu avant sa chute. Quoi qu'il en soit, tous ses occupants ont été carbonisés.

Tragique et noble destin que celui du gouverneur général Pasquier qui Qi>mi tenu à réaliser la liaison aérienne entre la France et l'Indochine, qui aoait déjà accompli une fois un près* tigieux trajet et qui meurt en pionnier de l'œuvre qu'il avait réalisée.

Tragique destin aussi que celui de M, Chaumié qui, soutenu par le iregreilé président Painleué, était sorti grandi de l'affaire de l'Aéropostale et

laquelle il avait voué toute son énergie ci toutes ses forces vives. M. Pierre Coi, ministre de ÏAirt s'est rendu immédiatement en automo- bile à Corbigny, où J'avaient précédé toutes les autorités locales.

LA CATASTROPHE

Le Bourget, 15 janvier (dép. Havas.) Le trimoteur Emerauée, qui Avait quitté Lyon à 18 h. 15 pour regagner. Paris, avait envoyé un radio Lyon à 10 h. 10 signalant qu'il volait à mètres d'attitude dana une tempête de neige.

Depuis, tant A Lyon qu'A Dijon, on était sans nouvelles dû 1'appareil et, au Bourget, on manifestait une vive inquiétude à son sujet.

A 20 h. 45, un coup de téléphone de la gendarmerie de Corbigny faisait connaître qu'un avioa venait de tont- La chute s'est produite un kîlome- tre au sud de Corbigny, entre cette' ville et Chitry-les-Minea. Les habitants, alertés par les fiam- mes, ae sont portés au secours des occupants, mais la vlotence de l'incendle les a empêché, d'approcher de l'avlon et faire quoi que ce soit pour sauver les passagers qui ont été tous j carbonisés.

L'accident semble Imputable au givrage qui 3e serait produit pendant le vol à travers le froid et la neige. Happeiona que ¥ Emeraude tranaportait A son bord

Le pilote Launay; le mécanicien Crampeil; le radiotélégraphiste Queyrel; le chef d'exploitation Nûgnjès; M. fasquîer, gouverneur général de l'Indochine; M. Chaumié, directeur de l'aéronautique marchande; Mme Chaumïé; M. Bal&ïlic, directeur général du service technique au ministère de chargé de mission au ministère de l'AlT.

Clamecy, 15 janvier (dép. Havas.) L'avion trimoteur Emeraude est tombé, à Corbigny, h. 45. Au moment de l'accfdent, i's.ppareil velait très bas. M. Naudin. maire de Cor* bigny, qui l'observait, a cru voir des j flammes jaillir de l'avion puis celui-ci d'essence ont fait explosion. Tous les passagers ont été carbo- niaés et l'appareil est complètement détruit.

A 2â heures, on s'efforçait de dégager les derniers cadavres de TendiÉvétrement des débris.

Autour de l'appareil on a trouvé des papiers, des photographies prises au Cambodge, et les cartes de circulation de M. et de bfme Chaumié.

Au moment de l'accident, le vent soufflait en violentes rafales. Il se pouvait que l'avion, en difficulté, adt

cherché à atterrir et qu'il ait été plaqué au sol par une rafale.

Auxerre, 15 janvier (dép. Havas.) Ce soir, vers 19 h. 40. un gendarme de la brigade Corbigny était en train de dtner lorsqu'il entendit le bruit d'un avion. Il ouvrit sa fenétre et aperçut volant à environ 150 mètres un avion, qui, une ou deux secondes plus tard, était en flammes et tombait dans la direction de la gare.

D'autre part. Mme Perdriat, femme d'un médecin de Corbigny, se trouvait chez elle lorsqu'elle entendit le bruit d'un avian. Elle regarda a sa fenêtre I et aperçut, à travers les maisons une lueur extrêmement vive. Cette lueur l alla en s'abaissant dans la direction du sol et, quelque secondes plus tard, Mme Perdri&t entendit une explosion très violente en même tempa que des lueurs de toutes couleurs a'écïisppateit vers le ciel. Ces lueurs se sont prolougées dans la direction de la gare où, finalement, l'avion est tombé.

Toute la population de Corbigny s'est précipitée sur les lieux de la natasbrophe. Le brasier était incandescent. C'était, nous a dit Mme Perdriat, mmont été complètement impossibles car ila chaleur était effroyable.Les témoins ont dû se maintenir très loin de la prairie ou est tombé l'avion. Cette prairie *»t sttufe entre 1» gare de Corbigny et le bois Narthàud. Les pompiers et la gendarmerie se sont rendus sur les lieux de la catastrophe. Le sous-préfet de damçcy a été alerté.

La chute de l'avion a'est produite à 250 mètres environ de y agglomération de Corbigny, vers la gare.

L'incendie de l'appareil a duré très longtemps, tant qu'une goutte d'essence Imbibait la terre.

coroigny, 15 janvier (dAp. P. Paria.) C'est à 2 kilomètres environ de Corbigny. en un lieudit la Tuilerie, qu'est tombé l'avion Emeraude. Il était passé peu de temps auparavant, volant bas, au-dessus de la ville.

Lea habitants le virent prendre feu. Puis il tomba en torche et une explosion se Produisit qui projeta à 1.500 mètres au moins du lieu de l'accident des débris de l'appareil. On se préci- pita de toutes parts au secours des voyageurs et les gendarmes de Corbigny, arrivés les premiers sur les lieux, s'efforcèrent de les sauver, mais le feu avait déjà fait son ceuvre et l'on ne put retirer de l'appareil en flammes que des corps calcinés. Malgré ses atroces brûlures, on put identifier assez rapidement M. Çhaumié..

Il semble, d'après les

mente fournis par quelque* tensoïfis, qu'avant la chute de l'appareil une aile de i'avïon s'était partiellement brisée et qu'un réservoir d'essence était tomhé.

Dès qu'Us ont eu connaissance de l'accident, M. Porte, sous-préfet de

MM. Queyrel «i Cftmpell

Clamecy, et M. Fouveoé, procureur de la République, se sont rendus sur les lieux.

M. PIERRE COT

S'EST RENDU AUSSITOT

SUR LES LIEUX DE L'ACCIDENT ïjorsque la nouvelle de la catastrophe parvint au miniatèrs de l'Air,

Le trlniofeiir « ÏSmerawle Il

M. Pierre Cot et ses Collaborateurs se trouvaient à l'hôtel Continental, où le ministre offrait un diner intime aux membres de l'escadre Vulllemin. L'émotion parmi les convives fut profonds. M. Pierre Cot, après s'être excUsé, prit congé de ses invités et, moatant dans sa voiture, quitta immédiatement Paris pour se rendre sur les lieux de l'accident, en compagnie de M. Delesalle, sous-secrétaire d'Etat. A minuit; le cabinet du ministre publiait le communiqué suivant A la suite de la catastrophe aérienne survenue à t'avion EmerauAe, la réception donnée ce soir en l'honneur de l'escadre Vuitfemjn a été suspendue. M. Pierre Cot, ministre de. l'Air, et M. EtelesaUe. sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Air, se readent immédiatement à Nevers par la Toytes les réceptions officielles prévues en l'honneur de l'escadre solI supprimées en signe de deuil UNE COMMISSION D'ENQUETE Le ministre de l'Air a constitué une commission d'enquête pour déterminer Ife* cauaea de L'accident de VEmeraudv. Cette commission est rendue immédiatemeat sur les lieux.

M. PIERRE PASQU1EH

M. Pierre Pasquier était incontestablement une des plua grandes Sgures de notre monde colonial.

Né à Marseille, aux portes de l'Orient et de l'Extrême -Orient, le futur gouverneur général de Tlndochiae. avait franchi échelon par échelan la carrière de l'administration coloniale. Comme

I* pilote I *nn*y l'écrivit un jour M. Maurice Larrauy, cette carrière représenta c l'harmonie née bien graduée js>.

que tout entière en Indochine. D'abord chancelier stagiaire au Tonkin, M. Pasquier fut successivement chef de cabinet du résident supérieur au* Tonkm, puis du gouverneur général de l'induchine, chaf adjoint du cabinet du ministre des Colonies, résident supérieur en Annam. Après avoir exercé à plusieurs reprises l'Intérim du gouvernement générai de l'Indodûne, il fut enfin placé à la tête de la colonie, le 24 août

de cinq ans, M. Piemi Pagquier consacrait toute son intelligence, tout son esprit d'ordre et de méthode, toutes ses forces à la réorgapisation de cette Indochine que certains de ses prédétation et où régnait un malaise qu'il fallait combattre avec tact et énergie. Dans cette tache dif & elle, le grand adminigtrateur-né qu'était M. :Pierre Pasquier, réussit, on peut ie dlre, au delà de toute espérance.

De haute stature, de forte carrure, vénérable et correct par sa barbe de bonne coupe, maître de la prestance et de la courtoisie. M. PaKjuier en imposait aussi bien aux colon* qu'aux indig-ènea. Gouvernant au nom de la République, il avait l'allure d'un vice. roir ce qui le servit beaucoup dans ce pays d'Extrême-Orient où la tâte » est un élément de Buccêa des plus Importants.

A ces qualités extérieures si bril1antes, M. Paaqtfîer joignait un esprit clair, rapide, réaliste qui lui permettait de résoudre les problèmes les plus ardus ave£ un absolu sang-froid et de fortes chances d'efficacité.

Dans la tutte contre le communisme qui menaçait l'équilibre social de l'Indochine, M. Pasquier se montra sévère, mais juste- Il fit régner la paix française avec fermeté, mais sans s'aliéner le coeur dea indigènes par des excès de rigueur dangereux Ofl *t4£* 4 la troiHèm* pagt.)

M. ROOSEVELT

PROPOSE AU CONGRES LA NATIONALISATION DE L'OR DES BANQUES Le président propose de retirer leur métal jaune aux établissements de crédit et de leur donoer en échange des « certificats qui rempheeront leur encaisse métallique

L'DR NATIONALISÉ

NE SERVIRAIT PLUS

QU'AUX ECHANGES INTERNATIONAUX Autre projet création d'un fond» d'éftliisliiin des change$ de deux milliard. de dollars

Ce fondu contribuera par les achats d'or et de devises i soutenir ie crédit de l'Etat et à fixer la valeur du dollar en le stabilisant

Washington. 15 janvier.

DE N-OTRE PAHTICL1.IEŒ Le président Raosevelt iL adressé aujourd'hui au Congrès un important de ha politique financière américaine. Le président demande au Congrès de sanctionner le transfert au g-ouverFédérales de Réserve. Il propose la création d'un fonds d'égalisation des changes de 2 mtlliards de dollars (environ 32 millions de francs). Batimant coniraire à l'intérêt public de fixer Maintenant d'une manière trop précise la valeur du dollar par rapport à l'or, Il propose de réduire l'incertitude monétaire en fixant la dévalorisation du dollar à un minimum de 40 L'amendement Thomas de l'an dernier a fixé cette dévalorisation iL un maximum de 50

Le dollar aemble donc appelé à trouver son assiette nouvelle entre les deux niveaux de 50 et de 60 de son ancienne valeur, soit entre 12 fr. 50 et 15 fr. 25.

Par ses achats d'or à l'intérieur comme sur îea marchés extérieurs, le gouvernement américain avait réussi, ru cours des trois derniers mois, à influer à son gré sur la valeur du -dollar. Mais, en donnant au secrétaire du Trésor de pouvoir d'intervenir directement sur le marché des changes, il donner au dollar une plus grande stabilité-

Le rôle du fonds des changes Le. fonds d'égalisation considérable demandé par le président pourra acheter et vendre non seulement de l'or, maïs des devises étrangères et des bons d'Etat et contribuer ainsi à soutenir

le crédit de l'Etat en même temps qu'il fixer lit valeur du dollar. Le. propositions de M. RtioseveH ont été rédigées sous la forme d'un projet de loi et transmises aujourd'hui par le Trésor aux présidents des commissions financières des deux Chambres. Elles seront présentées incessamment, avec quelques retouehes, aux deux assemblées.

Dans l'exposé des motifs qui déterminent M. Roosevelt à demander la nationalisation du stock d'or américain. le préaident donne la preuve qu'il est attaché au système de la monnaie dirigée préconisé par les économistes américains de la nouvelle école. Il oriente en tout cas les Etats-Unis vers un système monétaire qui aura encore l'or pour étalon, mais sera très différent de l'étalon or actuellement appliqué en France.

L'or ne circulera pas

A rencontre de la théorie orthodoxe française telle qu'elle était récemment exposée par M. Charles Rist, le préaident Rooseveît prétend que la la libre circulation des pièces d'or est inutile car elle encourage la thésaurisation et peut entraîner l'affaiblissement de la structure financière d'un pays en cas de crise. La mise en circulation de l'or entre particuliers, par un gouvernement à l'intérieur d'une nation, est non seulement inutile, mais à tous égards indésirable. Le transfert de l'or en lingots n'est essentiel que pour le paiement des balances commerciales internationales s.

Pierre DENOYER

(La suite A la troisième page,}

L'hydravion « Crobc-du-Sud à Rio de Janeiro

Rio de Janeiro, 15 janvier {dêp. Havas.) L'hydravion Croix du Sud s. été amené samedi soir dans 1a baie de Botalogo où. pendant toute la journée d'hier, il a été l'objet de 1a curiosité du public. Une coule considérabIe se pressait sur l'avenue bordant la baie- et des canots remplis de curieux faisaient le service entre la place rt l'hydravion.

M. CORNILLE DEVIENT

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA LOTERIE NATIONALE

H. ComiM«

M. Georgea Bonnet, ministre des Finances, a désigné, pour le poste de secrétaire général de*la Loterie nationale, M. Cornllîa, inspecteur des finances, en remplacement de M. Guiraud< nommé Bou&-£cuverneur 6 la Banque de France.

La croisière Vuillemin à l'honneur

PARIS A FAIT AUX GLORIEUX PILOTES UN ACCUEIL ENTHOUSIASTE

Le Président de la République, le président du connii, les membres du gouvernement les ont reçus nu Bonnet Puis eurent lieu la traversée de Paris parmi les ovations et la réception à T Hôtel de Ville

descente d-avion. Le« «fftefel^ peUdint le :défiM. De<w««riIASrd(l"lr fnnït pi** de l'Opéra. –A l'Hôtel de-Yttle,.le xéuènï yatUtaHa-nt icçluné

Le vibrant, accueille Paris a maj> que le terme de îa Croisière transafri- j caine. Certes, ce ne 'fut point l'apor main d'une étonnante randonnée, quand les vingt-huit équipages, tout frais sortis de l'aventure, semblaient 'prêta pour une gloire nationale. On ne gagne du moins, la réception d'iiier a-t-elia permis de souligner un contraste! Il était bon qu'à l'atmosphère empoison- née de «a dernières aemaïneaThooiîne de la rue pût en substituer une autre! tances, l'escadre aérienne de Vuiîlemin

LA FORMIDABLE ESCROQUERIE DE STAVISKI M. Bonnaure, inculpé de recel est laissé en liberté par le juge et rentre ce matin à Paris L'ENQUE TE ADMINISTRATIVE ET LES SANCTIONS, La sûreté générale continue entendre. des témoins

L'ENQUETE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

Le ministère de la. Justice communique la note suivante

En conformité des dispositions de l'article 25 du décret du 28 juin et dans le but de faire la lumière la plus complète sur tous les faits de l'ordre administratif se rattachant aux affaires St&vjskl et ressortissant au ministère de la Justice, M. Raynaldy, garda des Sceaux, a chargé MM. liescouvé, premler président de la cour de cassation Bourgeon et Le Marc'hadour, conseillers de 1a cour de cassation, de procéder à une enquête approfondie et cependant raplde, Ces haute magiatraw dresseront un rapport à la suite duquel toute décision, et si] y a lieu toute sanction, seront prises.

A BAYONNE Bonnanre inculpa, mtil non *rrit« is janvier.

DE NOTlg ENVOYÉ STtClXL

Ayant été touché en soa hôtel par la convocation du juge d'instruction, M. Bonniure, député, s'est prftMitt* ce matin à 10 heurea au cabinet de M. dUhalt qui, après interrogatoire d'identité, l'a inculpé à son tour de recel.

M. BoHEiLure, en liberté, sers Interrogé ultérieurement sur le fond. Il a quitté Bayonne ce soir même pour rentrer à Parts. Ayant, comme à son départ de la capitale, le souci d'échapper aux journali5tea, il descendra à ta gare des Aubrais, d'où une automobije le conduira, sous la surveillance de deux inspecteurs de la adreté générale, à son domicile. Dans la nécessité de terminer une procédure étrangère au scandale du crédit mîmicipai, & raison de l'ouver-

atteste^ plua particulièrement peutêtre, une permanenca des forces vfres de la France" dont la portée de son exploit figure la meilleure Image. N'est-oe pas, au reste, ce que traduisait lA foule; au long dea rues et der avenues, en acclamant ces jeunes héros, purs de toute tache et- descendus du ciel comme des messagers de confiance et d'apaisement Il fi avait là une manière de revanche, et 1a préaence au Bourget des plus. hautes autorités du pays en demeurera un Sûr témoignage. B0DEDETi (La suite d la Quatrième uaneA

ture prochaine dea assises, M. d'Uhalt ne pourra consacrer que les dernière» nsures de la soirée au* perquisitions or¡!,dit munictpal, dans l'appartement privé de l'ex-direoteur, d'où a été-esliSe par nécessité la maltresse de Tiasier. Hayotte ne aéra pas iniarroi4.»ar le fond avant le IB, date il. laqaeUa reviendra de Paria son défenseur. M' Gabriel.

L'envoi de 1a procédure â'oppositlos

M- Deabrauvt

au refus de mise en liberté provisoire ne suspendant l'activité du juge qu'en ce qui concerne MM. Camille Aytnard et Pierre Darius, l'instruction ne chômera point, comme certains l'avaient témérairement annoncé. M6me, on peut dire que les perquisitions que va effectuer aujourd'hui M. d'Uhalt ramé-


que les détails des opérations judiciaires de ces dernières journées roquaient de faire négliger, sinon oublier peu ou prou, le principal par tous ceux qui, à travers le paya, suivent avec une dramatique attention l'œuvre de celui qu'on nomma tout court le Juge de Bayonne.

En effet, M. Camille Aymard, dont le défenseur, ardent et prudeat la fois. Me Freyssenge, déplore bien haut, «'adressant à la près», ce qu'il défiOur la place publique ̃», M. Camille Aymard, dis-je, se défend simplement d'avoir rien commis de délictueux en préparant la propagande d'émission des millions d'Obligations de la Caisse autonome des travaux et règlements internationaux.

.11. TexLer, de

de I* su jeté général»

IL Albert Dulrarcy, directeur de la Volonté, aussi pressé que Joseph Gant loi-même de préciser qu'u n'a pria aucune part & cette dernière opération de Staviski <e Dieu, merci Je ne me suis pas occupé de la Ceisse autoHome D, soupirait au cours de l'interview nocturne du 6 janvier s'applique seulemeht à; nier la possibilité du « rec&l :) (de 2 millions), puisque Alexandra versait des Mwames dans la caisse de la Volonté, alors que ce journal était déjà vendu par lui, Dubarry, audit Alexandre ou, si l'on veut, à la société t la Sapiens >. Or ce xt'est ni en ceci ni en cela que réside te c scandale du crédit municipal. Je n'écrirai rien qui puisse entraver la défense légitime de qui que ce soit en rappelant que ce qui caractériae le scandale c'est, si elle est malheureusement prouvée, l'effarante compromission consciente d'hommes consldArables, at tout de bon considérées, avec un repris de justice qui n'avait même pas fini de 4 payer comme dit la pègre, avec le faussaire aux trois noms, Staviskl, Alexandre, Sac ta, altérant les bons du crédit municipal. C'eat cette abominable association avec un malfaiteur caanu pour tel qui a soulevé la cotJuKien.ce publique. Avant Ï&. reprise dû certain interrogatoire, l'étonnant travail de patience à quoi se consacre l'expert comptable M. Verlaguet, et parallèlement l'expertise du joaillier bayonnala M. Artéoa, restitueront, dès cette aemaine, toute l'affaire dans sa triste réalité.

A la vils Chagrin, Joseph Genat, Tissier, Hayotte, Ûamlïïe Aymard et Pieme Darius, à qui la nouvelle dm refus de mise en liberté provisoire a a scié le spvraeffit s, comme dit ,Sïjakespeara daas Macbeth, outre que les îlta de 3a prison ne sont que des grabats, Albert Dubarry, enfin, s'étaient levés de grand matin.

Cela ne change guère de ses habitudes, hors la paillasse d'infortune, le directeur de la Volonté, sexagénaire qui, veillant tard au journal, saute & bas du lit dès 6 h. 30.

Il est bien difficile de lire sur le viaago de M, Dubarry. Samedi, ses défenseixra «emblaient bien autrement frappés que lui par la rigueur de l'imterrogatoire. Dea familiers d'Albert Dubarry te poignent enthousiaste et jfén*reus, d'une générosité dont ils .citent cent traits êmouvaifts. D'autres ont caractérisé « sa facilité & entreprendre, pour rendre service, des <témarohes » sans toujours se bien informer. M. d'Uhalt lui reprochera précisément de ces démarches sans admettre qu'elles n'aient été qu'inconsidérées. Les amis de Dubarry soutiennent encore que cet inculpé, par l'accusation des affairas > ad ténébreuses, n'entend Yten du tout aux affaires en général. N'est-ce pas, dLaent-Wâj avant tout un littéraire ? SVrotouse le vit, en son adolescence, lauréat du concours général.

Le président de séance était un Jeune professeur promis à une autres destinée Jean Jaurès, Est-on curieux du sujet de concours ? C'était Les fautes- principales de ta monarchie, causes primordiales dd la Révolution française.

Quelqu'un qui W&. vouâïi présenter Albert Dubarry comme un étrange composé de « naïveté et de prudence m'a dit

J'ignore ce qu« la police a pu trouver chez lui, mais je sais bien qu'il p'y en a pa.s deux comme lui pour laisser traîner ses papiers. Ce fils du Gers wt resté à FarU un Méridional ardent. Au contraire, Alexandre demeurait glacé jusque datas eés protestation. d'amitié. Jamais on ne vit deux hommea plus opposéa.

Quant au député Bonnsure, dont on fierait curieux de savoir combien, il a

32. Pm-IiiIpD, LE MYSTÈRE DU MASQUE

t

Havricg RENARD CHAPITHE IX (suite)

Quand lia ae retrouvèrent seuls dans la rue, l'inspecteur dit à Francis M'eet avis qu'il serait bon de revenir maintenant à certaines certitudaa et d'en repartir de pied ferme. L*lssona le crime lui-même et voyons un peu ce qui l'a précédé et prégnons 1'histoire du masque. Deux hommes ont pu !e voler ou le faire voler Pascal de Raicy et Roland Ca.da.ve. puisque C* sont les seul? qui, avôû Ut- p^datolt et qu'un all&it l'expédier à Parie.

Cela résulte des dépositions de cea meiBsieura. dit FrancU. Il faudrait savoir si vraiment personne d'autre by MaiiTiç* S^nard 13SS. TraducMonM reproduction interdît» en t«v paya.

pu acquérir de complets semblables a celui qu'il arbore ici, pour cette somme de 15.000 francs dont on lui demande compte *Garat s'en tenait à la confections on admet asses volontiers que l'avocat de la rue Beaubourg sait ce provincial de Saxe qu'on a dépeint, un déraciné ébilaui par les lumières de la ville N'a-t-on pas dit cela de Joseph Garat Cest ce que les défenseurs répéteront qui mieux mieux. Préféré par Staviski en quête d'un avocat, à telle mommit4 du barreau, qui n'eùt pas manqué de tenir IL .distance le bel Alexandre après information, ce qu'ont négligé le député de Paris et celui des Bassea-Pyrénées, M. Bonnaure demanda des honoraires moyens. Sacha Ses doubla spontanéa l'équilibre moyen d'un juriste moyen plaidant de minces procès devant de petites juridictions ? Le voici devant celle du juge de Bayonnç.

André SALMON

DEUX NOUVEAUX EXPERTS COMPTABLES ONT ÉTÉ COMMIS! Bayo&ne, 15 j&nv, (dép. Petit Parisien.) M. d'Uhalt commettra deux experts soliveaux pour assister M. Verlaguet, expert-comptable près le tribunal civtl de Bordeaux, qui a déjà examtné une partie importante du dossier. Le parquet de Bayonne avait cru qu'une nouvelle cùargre pouvait être relevée contrg Garat. Il s'agissait de documents saisis la suite d'une perquisition, 7 bis, rue Lalo, à Paris, au domicile de Garât. Ces pièces étaient des imprima à en-tête d'un juge d'Instruction. Garât, questlonné à ce sujet, a répondu que; en plein accord avec ce magistrat dont Il est ï'aml, il avait envoyé par plaisanterie une convocation à une tierce personne. CE QUE CONTENAIT

LE REQUISITOIRE DU PROCUREUR CONCERNANT MM, AYMARD ET DARIUS

Bayonne, 15 janvier (dépêche Havas.) Le réquisitoire du procureur de la République, M. Dejean de la Batte, au juge d'Instruction concernant MM. Aymayrd et Darius» contenait les attendus suivants

Attendu que les faits imputas à qu'île sont, en effet, inculpés d'avoir recelé dea sommes importante détourvaient ignorer les agissements fraudule= ayant abouti à un dra.ina.ge sur la ptue grande écheile de l'épargne publique.

Attendu que les lavestigations sur QUiviQfl et que leur mise eîi liberté pourmanifestation de toute la vérité Je requiors qu'il plates à M. le juge d'instruction de rejeter les demande d* misa en liberté provisoire d'Aymard 5t de Darius.

M* Freysaenges, l'avocat de M. Camille Aymard, a commenté ce réquisitoire dans un mémoire qu'il a adressé à la chambre des mises en accusation de Pau. Dans Ie réquisitoire. M* Freyaaengea a relevé notamment la solidarité de fait et de' droit entre MM. Aymard et Darius Ce point de vue du parquet, dtt-U, ne repose sur aucun éSément du dossier ni sur aucune cii-constauce de la cause, s

Paria demain matin, s'est adjoint M· Masson, du barreau de Bayonoe, pour assurer la défense de l'ancien directeur de la Liberté.

LE FONCTIONNEMENT

DU CREDIT MUNICIPAL

DE BAYONNF

Bàyonne, 15 janvier (dépêche Havas.) ~M> Fenié, juge délégué par M. d'Uhalt, a entendu cet après-midi les membres du conseil d'administration du crédit municipal.

Le magistrat a tait préclser par les témoins quelques points du fonctionnement du crédit municipal et de la surveillance que, le conseil d'administration pûtrvait exercer sur l'établissement.

A LA SURETÉ GÉNÉRALE L'AUDITION DE M. DESBROSSES A la sûreté générale, l'iutftrét de la journée est tout entrer concentré sur l'audition de M. Défibrasses, audition plusieurs fois remlse et à cdt6 de laquelle celle d'autres témoins ne pouvait que paraître assez pâle. C'est ainsi qu'on a aperçu dans les couloirs du contrôle des recherches M. Eugène Bortcby, qui fut le chauffeur de teu St&viskl et qui a pu indiquer que t'escroc utilisa en quatre ans neuf voitures et parcourut plus de 320.000 kilomètres. On peut ainsi se faire une idée des voyages nécessités par les affaires contrôlées par Serge Alexandre et de l'activité qu'il déployait.. Mals qu'était cela auprès des déclarations attendues de M. Desnroases qu'on pensait devoir être capitales et qui, en fln de compte, se résumenÊ à fort peu de choaes.

On connaît M. Desforosse» qui, nommé au poste de directeur du crédit municipal d'Qrléana en 1922, fut remercié fin décembre 1931.

Pendant sept années, la crédit d'Orléans ne fit que des affaires normales n'excédant pas le volume de -5 millions par en. Mais, à partir de 1929, changement à vue.

M. Deabrossea a, eu effet, fait la. connaissance d'He&rl Hayotte, lequel. fort peu de temps après cette pri&& de contact, lui présente Serge Alexandre. léans, le début d'une ère de prospé-

que MM. de Raley et Cadave n'a pu apprendre que Legrand ïlarlot avait fabriqué un masque à la ressemblance de Bsrtiard Sértgtiac et que et masque devalt êtrê expédié, hier aprés-midi, au marquis de Julzaucûurt. Car, jusqu'à Douve.1 ordre, nous tel n'estce pas ? aux déclarations de LegrandMarlot, qui n'avait, semble-t-11, aucune raison de commettre un vol, aucune raison de supprimer qui que ce fût. Parfaitement. Mais. du moment que nous toute créance aux déclarations de Liegïand-Marlot, il est Impossible du supposer que le manque ait été auhtilîsé par un autre que le luthier ou votre patron. N'est-ce pas ? Je ne sais trop. lnalnua Francis. Voua ne savea trop. Eat-oe donc alors que, selon vous, lea déclarations dfe Legrajad-Mariût auraient laiesé dans l'omïîre quelque détail d'importance, et qu'elle* aéraient incomplètes, sans que îftur auteur Tait voulu

Non. Au contraire. EHea me s«nblent très suffisamment détaillées. -,J'avoue n'y rien trouver, pour ma part, qui puisa. me mettre sur une nouvelle piste».

Vous ne distinguez pas comment une quatr1ème personne aurait pu connaître, hier matin, l'existence et l'envol du masque ?

Supposez que cet X ait assisté à *p*ritif offert. hier matin, par M. Lftgrand-Mariot, cfaei lui, iL M. pas- cal de ttaicy et à M, Roland Cadave. Clandestinement, alors ? Cacbé clinique part, d&rrïèrû un rideau, dans Une armoire

̃ Non. la na viU pas loin dans mes conjectures. Remarquez, toutefois,

désastre mais qui, nos en explique- rona plus loin les raisons, se solda, en fin de compte, par d'appréciables bénélice!

Tout d'a6ord, les tractations paraissent avoir été normales. On préte sur gages et, comme le crédit municipal n'a gilère de fonds disponibles, on émet des bons. Staviski, qui les empoche, les négocie lui-même. Ce dut être, dans mon esprit, la préparation de l'opération d'envergure qui devait, un peu plus tard, sa dérouler a Bayonne. M. Desbrosses, mis en confiance puisque toutes les éohéan^ea sont honorées, accepta un prêt de 10.400.000 francs sur les fameuses 96 émeraudes. L'estimation en a été faite par M. Farault et les pierres, mises sous scelléa, sont placées dans le coffre de l'établi_ment. Mais valaient eUea réellement une telle somme ? c'est peu probable car, dès que l'inspecteur les 0aanees Ardant cherté a percer le myatère de la multiplication insolite des bons émis par le crédit d'Orléans, on voit Hayotte accourir dans La bonne ville de Jeanne d'Arc, un jour que l'enquêteur administratif s'est absente", et les retirer dare-dare, sans même ouvrir le» scellés pour se rendre îompt^.si les pierres sont bien les émeraudes engagées* Et il paye rubis sur l'ongle le reliquat des bons consentis à St&viskl S millions et 400.000 francs d'intérêt.

Mais l'aftairo a fait du bruit. Le OQPBeU d'administration de l'établissement, UiÎ3 en gaide par l' inspect eur des finances, exige des explications. En fin de compte, M. Desbrosses est remercié. Entre temps; Staviski, qui s'est buté à Orléans, a jeté son dévolu aur Bayonne.. Quel meilleur directeur que M. DeabtoââÉa pour un établîaaement nouvellement créé ? Staviakï n'hésite paa. Par le Paria- Cote-d'Argent, M. Deabrpases flte à Beyonne et sur la recommandation de Staviski, qui vante ses mérites et sa compétence d Garat, IL Deafirûasea est agréé. Seulement, l'écho d'Ortéana se prolonge jusqu'à la côte basque. Rendu imposaibie, M. Desforo33e3, qui n'est même pas installé, uède ls place A

Eofêiie Buftrhy, le chauffeur ûv- Stnvlsld Tisaier. M. Desbrossea fera encore une fois le voyage de Bayonne pour mettra Tiaaier au courant, puis il rentrera & Orléans pour apprendre qu'il est sacrifié.

Considérant que l'heure de la retraite n'a pas sonné pour lui, M. Desbro&ses ,sTadrçs#e à Staviaki qui, ne sacijaDt où la caser à la Société industrielle Mécanique et Agricole et à la Compagnie foncière, lui confie la coarptàlïHitë des chevaux de cûuraea de Hettri Hayotte.

Un an passe et quand un emploi de comptable se trouve vacant l'Empire, M. Deabrûsaea en est investi. AUTRES AUDITIONS

Deux autres témoins ont été encore entendu^ rue des Saussaies une ctemoïselâe Mado, qui fut la compagne appointée de Staviski au cours d'un voyage en Hongrie, et M. Paui Texier, qu'il ne faut pas confondre avec Tis- jsier, emprisonné à Bayonne, avocat- j M. Texier avait été convoqué pour préciaer quelles avaient été ses relations avec La Confiance et quel avant été son rûle dans les opérations engagées entre cette compagnie d'assurances et la Compagnie Foncière. Au coura de son audition, qui fut très brève, M, Texier a précisé qu'il avait assisté, en qualité d'avocat- conseil, un administrateur de la Compagrnîe Foncière auprès de La Consance alors que celle-ci avait été Société civile des obllg4t&rea de La Foncière.

Quel administrateur assistait-il Le témoin ne s'en souvient pas. Peut-être Staviski. En tout cas, a-t-11 précisé, on peut facilement trouver hou nom sur la document qui rut signé à l'époque. A ce seul contact s'est bornée l'activité du témoin qui, par auteurs, a tout ignoré des opérationa de Eayanne. CHEZ LES DEMARCHEURS DE LA CONFIANCE

On sait que la compagnie d'assurances La Confiance, dont le siège se trouve rue Drouot, avait accepté. nantie de toutes les garanties vou- lues, le placement de Lons du Crédit municipal de Bayonne. A l'exemple de toutes les compagnies d'assurances,

3ue la chose est possible. On peut très bien s'Imaginer u& cambrioleur, par flâna sa. cachette, où le hasard lui donne l'occasion d'entendre la conversation de ces messieurs. Mais c'est bien romanesque, bien invraisemblable. Et, perïnettez-mol de voua le répéter, Il me semble que le récit même de rapporté, contient un renseignement dea plua suggestifs.

Ecoutes, garçon, proféra hruaquement l'inspecteur, dont la patience et l'amour-proipre étaient à. bout, faites votre petlte enquête du nàlê qu'il voua avez trouvé du nouveau. Pour aujourd'hui, moi, j'ai usez: travaillé. A chaque jour suffit aa peine. Le soir tombe. Au revoir. Froncis. Et demain matin. La nuit venait, en effet Mai5. en 5t séparant da l'inspecteur, qui lui serra brièvement la main, Francis Perlût comprit fort bifrn qua Chabraaeau ne éprouvé l'ardent dêair de rompre une aitu&tion qui l'agaçait Le brave homme 3enta.it que Francis avait mis en défaut sa perspicacité, et il préférait mille Cols se retirer avec une indifférence dédafg11^ plutôt que de s'avouer impuissant à résoudre la devinette qui lui était posée.

ques pas.

autant (le succès çti*a.vec les lettres dans un gros rire.

Pour toute réponse, Francis souleva

elle a son service de nombreux démarcheurs.

M. Pierre Dubois est un des plus importants. Très connu dan* le monde des affaires, agent général d'importantes compagnies industrielles, il était à même de toucher de nombreuses personnalités de ce milieu. n semblait que ses déclarations auraient pu être ïntécessantes. Mals M, Pierre Dubois, qui ne semble pas disposé à s'expliquer à cet égard, nous répondit assez sèchement

Vous me permettrez de ne rien dire sur cette affaira, car on » a déjà assez parlé de mol. Démarcheur de grosses compagnles d'flusauraïtees et agent de compagnies industrielles lmportantes, je n'ai pas besoin de cette publicité!

UNE LETTRE DE M. PAUL LEVY M. Paul Uvy a adre&aé au président du Conseil la lettre suivante vous avez, à diverses reprises, mis en cause le journal le ̃Rempart, que j'ai fondé.

Vous défendez le principe de la séparatioa des pouvoirs et vous vous ètea déclaré opposé, pour cette rai- son, à la nomination d'une commission d'enquête. Or vous venez de donner l'exemple de la confusion des pouvoire.

Je viens vous demandar de vous expliquer et de préciser vos accusations, s'il y a lieu.

On est en drott de trouver surprenant qu'un président du Conseil tormule des accusations alors que î'intéressft n'a même pas été entendu. Ou ces accusations sont injustifiées, ce que je me fais fort de prouver et alors que penser de ceux qui, le sachant, les formulent ou, si elles sont fondées, pourquoi n!ai-je pas encore été cité devant le juge d'instruc- tion ?

Il BufÛt de poser la question pour constater de quelle singulière fa$0B fonctionne la justice,

UNE MISE AU POINT

DE LA PRESIDENCE DU CONSEIL Le présidence du Conseil, mise au courant de la publication de cette lettre, fait connaître que M. Camille Chautemps, en réponse à M. André Tardieu, qui affirmait qu'Alexandre Utlias Ataviski ) n'avait soutenu que des journaux de gauche, s'> borné à citer, en aens contraire, certains journaux d'opinion modérée, qui passent pour avoir ét6 également subvention^ nés par lui et parmi eux le Rempart mais qufU a'est abatenu, à ce sujet, de toute appréciation sur le caractère d'une telle subvention.

L'ENQUETE ADMINISTRATIVE ET LA REFORME DE LA POLICE La présidence du Conseil a communiqué, hier matin, la note suivante L'enquête administrative, organisée par le président du Conseil, pour rechercher les fautes qui ont pu être commises par les divers de [police et de contrôle chargés de suivre l'affaire du crédit municipal de Bayonne se poursuit fictivement. Elle a déjà établi, en même temps que certaines défaillances individuelles pour lesquelles Il sera proposé au gouvernement lea sBJIctioEa que n'était l'organisation insuffisante et étuste des services qui. en dispersant les initiatives et les responsabilités, avait permis au scandale de Me déve. Ivpper,

Aussi le président du Conseil poursuit-il sans retard, comme f1 en avait pris l'engagement devant la Chambre, la préparation des textes législatifs destinés à refondre et à unifier les serde polie. judiciaire et de renseignements généraux, -ainsi que les seo tfoûâ financières existant actuellement au parquet, à le préfecture et à la sûreté généraWJ Ces testés feront- soumis au Parlement dans un bref délai. A ce communiqué, noua pouvons ajouter quelques indlcatloiLB complémentaires.

En ce qui concerne les saûctiona dont il est parlé, il est vraiaerablaWe qu'elles seront prises au tur et à mesure qu'auront été établies les défaillanees individuelles et que les pnamières ne tarderont pas à être connues. Quant aux mesures législatives enviaagféea, ellea semblent devoir être &jii&s-cl le- trois secttona aoaïiclères autonomes existant actuellement seraient fusionnées en une seule les services de police judiciaire dépendraient dorénavant du parquet de la Seine enfin les services de renseignement. généraux de la préfecture de police seraient rattachés au ministère de l'Intérieur,

UNE PERQUISITION

DANS LES BUREAUX

DU REMISIER PERONNET Lyon, 15 janvier [dép- Havas.) M. liiaop, juge d'instruction, assisté de son greffier, M. Bonaîer, et de M, Bastîaa, commissaire aux délégations judiciaires, a procédé, 9, rue de l'HÔted-de-Ville, à une perquieltfon dans les bureaux du remisier Paul Peronnet, arrêté pour avoir placé dea titres Staviski â des cours triples de leur valeur hors cote. Un certain nombre de documents saisis ont permis de démontrer la mauvaise roi de Finculpé. Les BceUes ont été apposés sur un coffre-fort Une perquisition, a été effectuée ensulte au domicile de l'amie de Feronnet, Cette opération n'a donné aucun résultat-

DES PERQUISITIONS A SERVOZ Bonoeville, 15 janv. (dépêche Savaa.) Demain matin, le parquet de Bonneville se rendra à Servoz pour perquisitioiiner dans les villas e Le Vallon > et « Les Argentières n, occupéea par Pigaglio.

sa casquette en prenant un. air contus: et gentiment respectueux.

Il tira sa montre et vit qu'il AvaJt encore le temps de faire la démarche à laque-Ile il pensait.

Quelques minutes plus tard vers au-huit heures il sonnait à la porte d'un appartement situé au premier étage d'une belle maiaon de l'avenue de la Gare. Et, durant le peu temps qu'on mit à lui ouvrir, Francis Parlot put contempler devant lui sa propre plaque de culvre où se Usaient, en grandes lettres noires, les mots La Prudence:

William Hodgson, la journée étant terminée, s'apprêtait à quitter son affict.

Ayant reçu Francia avec ces démon tratioas de joie qui lui Une Mi belle clientèle et tant de çympathiM, en tirar deux verres de« cristal avec une aimable bouteille de porto.

Francis, par exception, accepta. Il Était :Il difficile de refuser quoi que ce fat à Hodgson

Je suis bien content, dit l'assureur, Ua peu plut, et voua ne me trouviez pas. Je niais au C&fé de THûtelrdeVine. pour la manille.

Et 11 ajouta

C'est là que vous devez me chercher si vous avrz bMûln de mon ml niet£ra avant déjeuner et avant dîner.Mais, voyons. Francis, en quoi puia-ie voue être utile ?

Franeti Petiot réprima, à gr*.ud'p«lns une forte envie de rire, Le comique de

LE PROJET DE LOI SUR LA DIFFAMATION Un ordre du jour hostile du comité général des «̃̃ocUtion* ci. pren. M. Camille Chati temps, président du Conseil, a reçu à la &n de la soirée d'hier M. Paisï Strauss, sénateur, ancien ministre, président du comité général des associations de la presse jour suivant adopté hier matin par Je comité

Le comité général des ajaociationa de presse, convoqué spécialement en générale sous la présidence de M. Paul Strauss, son président, m1s au courant du prujet gauva rue mental tendant à bu bâti tuer les magistrat? correctlouaels aux jurys pour la répreaeioa des délits de presse lorsqu'il s'agit de Personnalités publiques ou de fonctionnaires,

Décide, à î'imanimlté, da reprendre et de présenter à nouveau l'ordre du jour suivant voté par 1e comité général à propos du projet de loi Poiacaré-Barthon le janvier 1929, ainsi conçu « Le projet de loi sur la presse, modifiant la loi de 1881, fut pré i enté au comité général lé 17 juin 1929. Au cours de la réunion, Il tut décidé que les associations de pressa qui n'avalent pas encore fait connaltre leur opinion seraient invitées à la manifester le plus tôt passible et qu'une séance aurait lieu le H" juillet pour examiner cette question. Le X" juillet lecture fut donnée au Comité général des ordres du jour voté» par les aiaociations. Le sentiment unanime H dans Tordre du jour ci-après, après discussion, à l'unanimité

Le comité sérier; des associations i-e ta française, n4èle aux traditlona des EUMO^iations qu'il représenta et imprimant leurs senti ment a unABïmos, Considérant que la loi de 1881 est a charte du journalisme qu'en ma:1ère de délit d'opinion le seul juge doit être la jury estimant, en outre, que toutes dlligençea daivent être faites en matière de répreafiion,

Se déclare hostile à toute mesure ^iii pourrait affaiblir le,% garanties da la loi de 1831.

Le comité maintient que la répreesion en diffamation doit être raplde et. sur ce point, aet d'accord avec l'auteur du projet de mais affirme ainsi que l'ont comprls nnalement le. auteurs du texte de 1929 en le retirant qu'il faut se garder de toute lot de circonstance que ce n'est pas au fflO' ment où la presse fait son devoir en aidant à une oeuvre de moralité publique qu'il faut la priver de ses garantlea d'indépendance et de liberté que seul le jury, représentant de J'opinion publique, est apte à lui donner. La soustraire aux jurés éqtliVAUdraJt k la suppression de la liberté de la presse. M. Camille Cbautemps a remercié le président au comité de la pre&ae de sa démarche courtoise, et lui a fait connaître que.11 j-u-gesJt ladiapenaabk- une modlflcatlon de la Ici de 1881 sur la diffamation par la voie de la presse, atin de protéger plus «ffleteement les victimes de calcmnies, il était disposé à accueillir to-utea îes suggestions, comme par exemple l'Institution d'un c jury D correctionnel. ou tout autre procédé efficace qui serait &uaceptlble de concilier la nécessité d'un* juste et rapide répression contre des hommes de mauvaise foi avec la légitime volonté de ne porter aucune atteinte a la liberté de la presse. Un contre-projet de M. G. Pernot M. Georgm Pernot député du Doubs, vfcent de présenter comme eantre-projet au projet de loi du gouvernement sur voie de la presse un texte que, d'accord avec MM. Paul MaJ-chandB&u et Robert aohuman, il avait opposé naguère au projet de loi présente- en -1M& .pu- M. Liouis ̃ Barthou, alors ganiç des Sceaux dans 1e cabinet Folncïtr*, Aujourd'hui, Comme 11 y 'S rinq ails, la gouve-rnement propose d'enlever aux Jurys la connaissance des délita de din*aïnatioa commis envers certaines cat«arOrSes 4e citoyens et notamment envers les ministres, lea membre* du Parlement et les fonctionnaires publics à l'occasion de de leurs fonctions. Ces Infraction^ s&raietfït déférées, dorénavaut. aux tribunaux. correctionnele. Le contre-prnjet de M. Pernot maintient, au contraire, en principe la compétence de la cour d'ftssiees. Il *.st tûiiioura *-pp*rij, dans rexposé des motifs ce contrt-projet, que la jury représentait seul l'opinion et était dès loti seul quilltl* pour Jurer avec 1e maximum de garanties les imputations visant l'homme public ou le fonctionnaire principe, flans çejBfi d^tandii par la. nom* me! d'Etat, les journaliHtés écrivain* rfpubll^ains, doit donc tire maintenant comme ïa base même de 1a loi sur la preMe.

Pur contre, ajoute du «oirtrfiil serait Injuste de il est Tiaé et atteint dans sa personne privée.

Peu importe que la diffamation porte à la lois sur les actes de In vie publique et aw Ifs actes lie 1a vi& privée: peu impartent Isa titres qu'il plait au diïtamfct&w au nom du diHâJn^. Celui-ci, sens Qu'une du principe de l'inâfrialbillté puisse tenir en échec son action, dea dépositions île la mations vivant de. de privée. Par alUaura, M. Pernot praposc toute une sërte de mesures destinées k renforcer les droits de la personne diffamée, à accélérer ta marche de la procédure et à faciliter l'exécution des eonci&nmatlons prononcée* contre lea diffamateurs,

En résumé, le contre-projet tend à rendre pi ua rapide et plus efficace la répression de la diffamation tout en maintenant la compétÊdco de la cour dan. Jes conditions prévues par la 101 du 2d juillet l&l.

Il n'est pas sajï* intérêt de rappeler que, sous la précédente législature, la coramiesion de législation civile et crimlaelle de la Chambra des députés avait repoUJMé à l'unanimité le principe par le projet do gouvernement et admis le principe du contre-projet Pernot.

certain» clGWnj est absolument intrarant que William Hbâraoa, épanoui, sant claquer 8a. langue sur une gorgée de pûrto et prononçant cette simple phraje tntièremant dénuée de ûrûlerle En quoi puis-je vous être utile x

En me donnant un renseignement, mo&sieur HoCSgeon.

Bien. Je suis. je suis c tout ouïe ï, dit Hodg&onf qui répéta Tûlupcette expression de ohoix. Hier matin, roua deviez, en principe, aller chez M. 1* grand- Mariot ? Oui, vers onze heures. Et puis une affaire m'a retenu et j'ai voulu téléphoner à Legrând-Marlot pour possible, Parce que son téléphone était t-il avec emphase.

C'est précisément à cause de ce téléphone décroche que \'ou. m» voyez icL

Paa possible Et pourqvoi donc ? Voua aJlW comprendre tout 'e Eultftt Comment voua êtes-vous aperçu que le téléphone de M. était dècrochA ? Est-ce M. LegrandMariot qui vous Y* dit plus tard ? -» Non pas. Je m'en suis aperçu la deuxième fois que J'ai tenté de lui parler. A ce moment, j'al compris que le t central » m'avait très normalement mil en communication avec le 214 fc'est son numéro), mais que, chez Legrand, l'appareil était décroché. J'ai compris cela en distinguant vaguement sa voix dans l'écouteur.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée, & Ii h. JM, par l'Association ami-cale des A. ç. du R. J. T.

Sénat Séance a 16 heures (luterptltatlUna la ext*deure>.

Chambre députés & f: 15 (réçLementAtloti dn travail dans les mtn&s et projet sur les Aux compteai.

R I. et 75* H. 1. T.. 20 li. 30, ZlmmerClulteiet. 2i; 2£i* R. 1. et ft. 1. T.. 2JL h., 28, boulevard de Strasbourg. Itéualoiia Au coin au feu x, 16 h, 30, mairie du JI*. LI^ub française pour le droit (enim&j, W h. 30, mairtfl du XI*. Synttiflat de. commis au marché en banque, 20 h. 30, 21, rue Cadet. Société des inE^til&nr» de l'auto mobile, 20 h. 45. 19. rue Blanche. Club du Faubourg, 20 h, 30. asJle Wfigram.

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Parfait. Vous avez entendu sa voix lointaine, avec deux autres voix sans doute, ce qui vous a averti que M. LegTand-Mariot n'entretenait pas une conversation téléphonique que vous auriez surprise Par suite d'un branchement accidentel, maie qu'il s'agissait d'un oubli de sa part et qu'il n'avait pas pensé, lui au quelqu'un de ea maison, à raccrocher l'appareil après la dernier» communication ?

Vailà

Vous dira la- je que j'en étais sûr T Aussi, monsieur Hodgson, tout ce que nous avons dit jusqu'ici n'est qu'une entrée en matière.

Mai» c'est passionnant exulta Hodgson en s'avançant tuut au lord de son fauteuil de cuir. rebondi comme lui» même.

Ce que je voudrais savoir, c'est ceci. distingué des mots », des c phraaea dans ce téléphone Rien. Aussitôt que j'eus saisi pourquoi il était impossible de téléphoner & I* grand -Mariot, j'ai renoncé purement et simplement à cerrespondra avec luL En il il n'était pas indispensa- ble que je lui présente mes excusée le client avec lequel je devals déjouner m'attendait et et il ne faut jamais faire attendre un client. Si les magasin^ de Legrand-Marlot avalent été ouverts, j'aurai* pu songer à demander son nu- méro de téléphone commercial. Main je savais qu'ils ferment à midi et Il était plus de midi quand j'ai fait ma deuxième et dernlete tentative. C'est vrai, il s'agit du téléphone c privé de M. Legrand-Marlot* natureilement* Vous savez oïl il sa trouve

Programme des spectacles Ch&Met, £ h. 15. Rosa da France. Pte-S(-ÎUrtin, S J5. Valj^ff devienne (Bnugé) Th^itre de Il S h. 45. Tcjvaritch. Auberge du Cheval-Blanc. Moulin Uouecs, S 30, Aablfo, 8 h. ti. Trob de la mv-ine, 9 h., la Famine BaoffBii-TBiialenR, 8 45, le Bonheur. Mmca. 9 h, Un tour au Paradis. Athénée, S h.. ŒL1 de lynx.

Mousquet, au couvent. NonTMOtéfl, S 46, roi Paris {ravu* da Rip). Gd-ailcnal, 6 h., rHanribto Volupté, Vtr-I^r, g h. 4-6, Richard III.

u«jswt> 9 h.. Jules, e(Hiel»-to1 (P. DartsuUJ Capucine», 8 h 45. A la B&nhoure. MUSIC-HALLS

ÏVlleï-BerEèi*, S 30, Folles tn folle <Mi*U. n.-Anei, 9 h.. Colline, rev. chans. et M.Eoit. Mx-UtUHt, 10 .h, Martini, J. RteuK. Rev. Gotté, M. HoaL. Diana, Monstre Loch-JÎ> Copcwo, 9 h., Rftvtïe de J. RieuxrtG. Jitrrj Bobino, g 30, Gar<iunl, Cyrano, La Régla. Luniir-Ptrk, ouvert aara,, aim. et J6tes. M.-G>lett«, soir., a,, dim.. fête; mat. t. CINEMAS

le. Tnvltéâ de 8 heurss. raramflitBt. Iris iwûufl et retrouvée. OiHliniint-PaJaceT Qufriqu^m a Lue,

Ermliagrij Sana-S&ucla (Laurel. Hardy}* Charlénmgne (FLaimu). k\j*& Je iw fluie vu un ange (M. West) CoJfefa, la Grand* MurailLe.

£od£ âtrett (L. UuDnoî. Impérial- 1' a* hc. ilïoaiour BébÉ iCbcT^iûrl. JUlrMl«flr & h., Ie Simoun.

Art. bd Ttall*ng)r 2 et t fr. du sleep. (pari. fr.l I-Byton, Vie priv. d'Henri VlIKLftUBttoîl} HaipaU 210 American MadneBS.

Jlûm^-Stnrilo B, G. B,. Stnaio B. G. il. r. Cûli&ée), Juif WJ-aût. Stadlo UnlTfrrtel, Club dô minuit

Bonaparte, Loi de Lynch (C. B. de Utile) Eldrt^Jo, Petlt offlcier, Ia Forge.

Ltitftla<ï'»thé, Cette vielile canaille, P*ln1-?ft1)ki. Son Alt. Imp.. Req. du pétrole. S«l«et-Pa{hé, la Vota sans visage. CKFtlïon, Théodore et Ci@.

~Lyon-F*.ih-ë, Cantique d'amour.

ï.ouxoc-P«th*, Cantique d'amour.

Capitol«-Pathé, Cantique d'amour,

BArbèfl-P>th«, Cantifiiie d'amour

Cf&é-OrUaai, Paprika. Sur scène, J. Xtanot

DRAGEES MARTIAL 54.Ru« APloiKh,. PARIS (Métra BoenoUfl

Vma autel chez vaut gratuitement et sans attendre, la étrmères nmirellesi du Petit Parisien en téléphonant de m heures du matin heure au mutin i r. N. F.. 1

placé t Danâ son studio, sans: aucun douté ?

Dang son ettidto, sur sa table de travail. un appareil portatif. de temps s'eut écoule entre votre première tentative et la seconde ?

Je ne pourrais pas voue rael gner avec exactitude sur oe point. C'est d'ici que vous avez téléphoné, n'eet-ce pas ?

Non! d'étais au Café de l'Hôtel.de-VHle-, liais j'y songe ? Nous pourrons savoir facilement l'heure de ma première tentative Il y a deux cabines tétçphonlqu&s au et. là, une préposée demande toutes les communications et note l'heure des demandes sur un registre. Voules-rous venir avec moi, puisque j'y vaiB maintenant ? Voua pourrez vous-même consulter le cahier de Mme Dua&ncel, la préposé*. Elle marque les ixoma en face au h«-ur$g et dea numéro;

Entendu. Je vous suis. monsieur Hodgson.

Allons Francia, venez noue prendrons une autre consommation là-bas et vous y verrez quelqu'un qui. je pense, était destiné à voua voir bientôt: Leffrand-Marlot Il sera sûrement au Café de l'HôteO-de-Ville, comme tous tes Et je voua diml même, Fran.et.. ne perdons pas trop de temps. parce que je serais curieux do voir comment il va se comporter tout à l'heure avec certain de nos camarades. Vous ne devinez pas ? Un bon garçon h l'égard- duquel il ne S'est pas conduit tout à fait en cet tempa-ct. M. Bernard Sérigmac ? proposa


La politique monétaire américaine LA NATIONALISATION DE L'OR SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE ̃ ̃ ̃ ̃

Ces mêmes Idées sont contenues dans le projet de loi soumis aux Chambres. La circulation de l'or contlnuera à être interdite aux Etata-uaia, La frappe de monnaies d'or cessera. On ne fondra plus que des lingots destinés à l'exportation en cas de nécessité,

Les modalités de Vapémfion

Suivant cette théorie, l'Etat seul doit étre détenteur de for dans une nation. Les lofs contre la thésaurisa^ tion ont fait rendre aux particulienr tout l'or qu'ils détenaient. A leur tour, les douze Banques Fédérales de Réserve doivent remettre au Trésor les $milliard. et demi de dollars d'or qu'elles est dans leurs caves. Elles en cent dûment propriétaires, sans doute, et, en échange, le Trésor leur donnera des gold certificatea >.

Tandis que les billets en circulation, actuellement, n'ont qu'une couverture légale de 40 d'or, les « gotd certifleates a, qui avaient cours avant la crise monétaire du printemps dernier, étaient représentés par 100 d'or. Les titres que le Trésor remettra aux banques eu échange de leur stock d'or seront encore intégralement représentés dollar pour dollar s par de l'or. Mais. à la différence des anciens e gold certificates ils ne pourront plus jamais être échangés contre de Vùt. Ils n'en seront que la représentanna,

Ces K gold certificats que! les Banques de Réserve recevront en échange de leur métal figureront dans leur actif pour leur valeur nominale et pourront servir* comme aujourd'hui leur or, à gager le! billets émis par elles et qui circulent dans le pubue.

Une bonne ,,(faire pour le Trésor La n&tiooali dation » de l'or à laquelle on va procéder aura pour l'Etat un grand avantage celui de le faire bénéficier de la plus-value du stock d'or depuis que le dollar est déprécié. En effet, 1'or détenu pa.r les banques équivaut à trois milliards et demi de dollars d'autrefois. Le contenu légal d'or du dollar n'ayant pas encore été changé, il n'y a pas d'autre moyen de l'évaluer ofncî&Uement. Le Trésor donnera aux banques des c gold certificates s dont le montant global sera de trois milliards et demi de dollars. Par la suite, le gouvernement changera 1e contenu légal d'or du dollar, le diminuera. Les banques auront toujours trois milliard. et demi de dollars en « gold certificats a dans leurs caisses, Cea gold certificat&s » auront toujours une correspondance de 100 d'or dans les Caves du Trésor, mais à mesure que la valeur statutaire du dollar baissera, la quantité d'or représentée par chaque e gold certificate diminuera.

Cette opération un peu compliquée, réalisée maintenant que le dollar a déjà baissé de plus de 35 %t constitue une spoliation des Banques Fédérales de Réserve, et, par suite, de quinze mille banques âmérfeeitiès qui en sont les actionnaires.

Satisfaction des démocrates

Aussi, le sénateur républicain du Delaware, M. Hastinga, disait-il aujourd'hui

C'est du vol.

La majorité des parlementaires comme des économistes, toutefois,

M. Titulesco quitte Bucarest pour se rendre à Genève

Bucarest, 15 janvier idép. H&v<x$.) M. Titulesco est parti ce soir pour Genève après avoir été reçu dans le courant de l'après-midi par le roi Cuol, Genève r H prendra contact avec ïea mi- lieux Internationaux avant la réunion de la de la Petite Entente. Cette réunion se tiendra, à la Ûa de la semaine, à Zagreb oû M. Titulesco se rendra en partant de Genève,

Le* contingentements allemands ̃ sur les produits français 15 (tWp. Petü Paria.) Les relations économiques francoaHetïi&ndes traversent une crise attrlbuée en Allemagne à la décision du gouvernement français de réduire, à paï- tir du janvier, les contingenta d'imnortattona allemandes en franco pour un montant d'environ 300 minions de marks. On sait ^uû la traité de commerca do 1927 s'est montré à l'usage extrêmement favorable aux exportations allemandes et que, pour cette raison, la France, désireuse d'équilibrer dans la mesure du posaible sa balance commerciale, a dû 'diminuer le le volume de ses achats de l'autre côté du Rhin.

comme Il lui est d'ailleurs possible de le faire d'aprèa certains accords additionnel? conclus de. puis 1927, a riposté en décidant pour le premier semestre de 1934 un contingentement de l'importation française portant environ sur 100 groupes de marchandises. Comparés aux importations du premier semestre de l'année dernier les contingentements sont réduits comme suit pour des marchandsses prises comme exemple scories Thomas. de 13S.000 quintaux à 2ÏQ-0OO vin 11.150 quintaux à vîna alcoolisés et spiritueux 6.900 à laine peignée à champignons 250 quintaux à 1S0.

p'une façon générale, les reductk.na allemande. portent sur les produits horticotes, les vins, la parfumerie, les textiles, les cuirs, eLc.

Selon les estimations du ministère allemand du Commerce, les réductions des Contingentements qui viennent d'être décidées représentent une diminution de 160 de francs des eïpflrtationa fran&aisea vers l'Allemagne,

UN ENTRETIEN PONCET-BULOW Berlin, 15 janvier (dép. Havait.} M. François- Port cet, ambassadeur de Fraace, a été reçu par M. von Bülow, secrétaire d'Emt aux Affaires étrangères du Reich. Il sTest entreténu avec lui des questions économiques penautre la France et l'AUama-ffïte, VIOLENT SÉISME DANS L'INDE liondrea, 15 Janvier tdkp. Petit Paris.) Des messages de Calcutta signalent que cette cité ainsi que diverses autrta réglons de l'Inde ont été anjourd ïXui la théâtre d'un tremblement de terre dont les conséquence ont été sérieuses. Le qui n'a pas duré moins de trois minutes, s'est produit exactement à 8 h. 40 (heure de Greenwlch). Terrines, les habitants ont abandonné précipitamment leurs demeures et se sont enfuis dans les rue

semble considérer comme légitime que l'Etat fasse un bénéfice sur la réévaluation du stock d'or. Ils rappellent que lorsque la. Franee stabilisa, une convention fit bénéficier l'Etat de la plus-value du stock d'or de la Banque de France.

L'intérêt pratique du bénéfice de trois ou quatre milliards de dollars que va faire ainsi 1e gouvernement américain bénétlce qui sera légalement sanctionné par acte du Congrès, sera d'ouvrir au Trésor, au moment où les dépenses du gouvernement atteignent des proportions formidables, des ressources monétaires nouvelles. En particulier, C'est sur le bénéfice réalisé Par la réévaluatien du stock d'or que M. Rooseve;t propose de prélever les deux milliards de dollars demandés pour le fonda d'égalisation des changea. S'il avait fallu voter un crédit nouveau de cette ampleur, le Congrès auralt probablement fait plus d'objections qu'il ne semble disposé il en faire dan* les conditions actuelles.

Dans l'ensemble, le Congrès comme le paya, autant qu'on en puisse juger aujourd'hui, accueille favorablement ce pas nouveau que fait M. dans son programme financier, L.es inflationnistes appuient sans réserve le. programme présidentiel. Le séa&teur clare qu'il l'approuve cent pour cent. Ainsi font tous les grands leaders démocrates du Congrès k l'exception, dit sénateur Oarter Glass, le père du E^ederal reserve System a. Inflation gagée

M. Roosevelt a bien soin de répéter dans son message qu'il reste aussi fermement attaché que jamais aux prlncipes d'une saine monnaie. Il y lieu. de remailler que dans les mesures avancées par lui l! n'y a rien de foncièrement radicai, rien de témérairement inflationniste. On peut faite des: réserves sur la manière dont le Trésor utilisera les ressources nouvelles mima à sa disposition. Mais le programme présidentiel soumis aujourd'hui au Parlement paratt au contraire ramener ts politique financière américaine sur la voie d'une saàne économie, en permettant Une Inflation gagée. La nécessité d'emprunter de Bix A dix milliards de dollars dams les six prochains mois a manifestement amené M. Roorevelt une détermination pl-us certaine de la valeur or du dû]lar

En fixant entre 50 et 60 de wa ancienne valeur le niveau du futur dollar, a-t-i£ éliminé sensiblement le risque de dépréciation du dollar que pouvaient redouter les porteurs éventuels de buna d'Etst ? C'est ce que l'avenir dira.

Ce qu'on peut incontestablement dégager du message de M. Rooasvelt c'est qu'i1 laisse subsister moins d'incertitude smr l'avenir d'une monnaie au mort de laquelle sont attachées en partie les destinées du monde. LA VALEUR DU DOLLAR

EST FIXÉE A « %̃

WaghtngTtrfL, janvier (4£p. Kvv&*£ Le secrétaire au Trésor '.iL annoncé que le nouveau prix de l'or sera en vitueur à partir de demain.

Ce prix donnera au dollar une valeur de fiO f"o par rapport au pair, ce qui est la limite la plus élevé* de la valeur du dollar selon les projets de ré6valuation de M. Rooaevelt.

Le président Grau San Martin remet sa démission

à la junte de Cuba

La Havane, 1.3 janvier (dép. ÎSavas.) Le prêsiinent Grau San Martin a remis 3n démission aux dix-neuf membres de la junte révolu tiatltl aire qui l'avaient Hissé au Pouvoir et qui s'étaient réunie i'argence au camp de Columbia. Le tel-onel Batiata &t les toembr&fi de son. état-major aaste-taient à la réunion. M. Carlos Hevia, secrétaire de l'Agriculture, a été nommé présldent de Cuba et a pris possession de son poste au palaIs présidentiel. Il a reçu la détniag.ion de tous les ministres. M. Hëvia. ne prendra pas de décidions avant demain,

AUJOURD'HUI A LONDRES RÉUNION DU CABINET Londres. 15 janvier (dep. Petit Farts.') M. Macdonald. premier ministre, qui a été durant le week-end l'hôte du roi et de 1a reine au palais de Sandrlrig- ham, est rentré à Londres cet après- midl. Pau après son arrivée à Downing Street, il a reçu M. Baldwin et M. Thojaaa avec il i] a eu d'assez lonrapportant à la discours par lequel il doit ouvrlr mer credi, dans sa circonscription de Ses.. ham, la campagne de propagande *B faveur du maintien du régime d'uaïoi nationale.

La réunion de demain la première depuis que le Parlement s'est mis en vacances à la veille dE Noël aura une assez grande impur tance car, en plus des affaires étrangè- res et en particulier la question di désarme nient, le Cabinet devra sJ occupe] de problèmes d'ordre intérieur et impè" rial ainsi, que de la préparation de la rentrée parlementaire.

Au sujet du désarmement. on fait obque la situation demeurera lacer talne tant que le gouvernement alle- mand n'aura paû répondu à i'aide-mé moIre trançais et fait parvenir ai Porelgn Office aa réponse aux commu nications qui lui ont été faites par si] Eric Phipps, ambassadeur britannlque à Berlin»

D'après 1a Manchester dont les informations sont généralement très flûrts, le gouvernement an- glais aurait fait prévenir la Wilhelmgtraiise que la, valeur de. sa répon&e at] Quai d'Orsay sera jugée d'apre* le de. gré des dispûeitiuns que montrer* 1T Al- lemagne à ne pas ouvrir une cours* aux armements ai l'égalité réelle lui e«t aaeuré-e dans un temps raisonnable. On croit même, ajoute ce Journal que sir Erje Fhlpps a reçu pour insAffaires allemand qu'on considère à Londms que la suggestion contenue dans le mémorandum frs.0' çais au sujet du bombardement aérlea est une question parfaitement claire e, qu'elle ne saurait être ajournée pai une demande d'explications, Si 1. dé- marche Riïglaies à Berlin a eu 1* sens et 1a portée que lui attribue le Mah. chesier <7t«ir(iian.J on comprend l'Intérêt tout spécial que la conn&Iseanc* de la réponse ali«m&ndâ donnerait à le délibération ministérielle de demain, Berlia. de la fondstloi du Reich allemand sers le 13 jaii vier prochain dans le. écoles et uni versitÉs priiSoteaiies,

La catastrophe de l' « Emeraude SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

T1 se préoccupa surtout d'améliorer la situation écoaomique de la colonie par une série de Mesures appropriées ôtaliïissestnént d'un régime foncier solide augmentation de la productivité du aot réformes de la condition des petits propriétaires qui constituent La grosse majorité de la colonie; attribution de concessions aux non-possé- dants.

XI ne faut pas, déclaraït-H, en décembre à un de nos collabora- j teurs, que nos générosités soient acceptées comme das promesaear comme des traites que nous tirons contre les indigènes, que les indigènes tirent contre noua. Nous devons agir pour des flna qui satisfassent notre propre altruisme et nos intérêts légitimes et qui, par là môme, réalisent un avenir de mieujt-ëtre, de large liberté dans le cadre de leur civilisation pour les peuples qui vivent à l'abri du puissant rempart de flûa forces matérielles e: morales. En appliquant avec doigté ce noble programme, M. Pierre Pasquier a réussi &, pacifier l'Indoch1ne. Il laisse à la France un monument magninque de sa puissante activité et a rendu l'œuvre future de ses Successeurs innniment plus aiaée.

A ses subordonnée da l'administration coloniale, M. Pasquier donnait l'exemple non seulement des bonnes métnodes, mais auasi du courage. Ceat ainsi qu'il tint être le premier paasager de la ligne aérienne Faris-S&igon dont il avait été l'initiateur et qui fut ouverte au public il y a de cela trois ans. Il tombe aujourd'hui victime de cette belle crânene. La France tout entière n'hésitera pas A prendre le deuil de ce grand serviteur du pays.

il, EMMANUEL CHAUMIË

M. Emmanuel Chaumié, fils de M. Joseph Chaumiè", sénateur et ancien ministre et frère de M. Jacques Chaumlé, ancien député, était né à CoS&yracSaint-Ciroq le le 15 août 1890. Ancien rédacteur au service des oeuvres françaises a l'étranger, Il avait été du député de Lot-et-Garonne le 11 m&l 1924 et avait appartenu au groupe radical et radical -socialiste de la Chdmbre. H n'avalt pas été réélu en 1928

Ce qu'il y & de tragique dans la destinée de M. Emmanuel Chairmié, c'est qu'il disparaît, peu aprèa avoir échappé, comme directeur de l'aviation marchande, à la mort pour ainsi dtre morale et c'est qu'après avoir été sauvé du déshonneur d'accusations calomnieuses dont il avait été l'objet, il est tombe, peu après la disparition de Paul Falatevé\ qui l'avait défendu avec le courage que l'on sait et qui avait proclamé son irréprochable honnêteté. Il suit de près dans la mort. son bienfaiteur, quJ, au moment où sa déclenchait l'affaire de l'Aéropostale, lui avalt, sans autre souci que celui de la vérité, rendu un d-efiuitif hommage. Homme de. devoir et tenant montrer qu'il entendait ëtm digne de la conftance qui lui avait été faite par Painlevé, c'est âana l'accomplissement de soa devoir qu'Il a aaccoiQn&é, Il la fin d'un voyage qu'il avait préparé et dont il entendait que l'action française tirât autant d'honneur que «l'utilité.

S'il s'était retiré de la vie politique, M. Emmanuel Chaumié a'était voué à une tâche où ses éminentes qualités avaient trouvé tout naturellement à s'employer, Il rêvait pour son pays d'une aviation marchande qui fût une grande force nationale et il se donnait avec passion à cette oeuvre, toujours à raffut du progrès, travaillant avec acharnement à organiser, à améliorer. a perfectionner les services dont la direction lui avatt été confiée.

Citait un grand fonctionnaire, plein de Jeunesse, d'activité, d'intellî^eace, de dévouement un grand serviteur de la France. Il tenait donner l'exemà des voyages dont il avait minutieusement reciiercîié, autant que les prévisions humaines peuvent le faire. le auecèa, et dont il n'hésitait pas à courir les niques. Avec lui. près de lui, Mme Emmanuel Chauraîé a été surprise par la mort effroyab!c que l'on aaitr méritant, elle aussi, l'hommage la d&ulourefse émotion avea laquelle le pays tout entier saluera la mémoire de son mari.

M. MAURICE NOGUÏS

L'Aéronautique marchande, déjà ai éprouvée clans oetté catastrophe par la mort de son directeur. M. Emmanuel Chaumlé, n'en est pas moins cruellement atteinte arec la disparition de M. Maurice Nogoès, directeur de l'exploitation Air-France. Maurice Noguès n'était pae seulement un ornant sateur puis longtemps comme l'un de nos meilleurs pilotes. Bien avant la guerre, a.lor3 que l'avl&tEon ne figurait encore qu'un divertissement un peu périVleux, effrayant tant soit peu sa famille qui préférait en vérité le voit conduire sa rapide torpédo. Au début des hostilités, tt lut cependant r&»nné pour Insuffisance cardiaque, maîa il réusett il 1 vrit le vengea bien de son subterfuge. La paix revenue, Maurice Noçuès vovlut orienter vers un destin nouveau sa carrière aéronautlque. Engagé par !a Cldna, al&ra à ses débuta, il en devint rapidement entf pilote, indépendamment des raids qu'il tenta de réussir notamment son circuit de» capitales Maurice contribua par ses; nombreux voyagea de à Nommé chef d'exploitation de la Compagnie Atr-t-'nton en 1930, Il fut le premier à réaliser la liaison commertenant les commandes tout au lonp Paria Il organisa avec M. Allègre, aujourd'hui directeur général de l'Atrchine, le plus long du monde, Avant la fusion des cinq compagnies H avait, au printemps dernier, entrepris une randonnée touristique à travers le Sahara, le Maroc, la Mauritanie et ma, gouverneur général des colonies, président du conseil d'admintstration de 3'Alr-FranCe et Mme Alita». grand aviateur était J'un des hommes les plus' courtois qu'on ait pu renconsavait aussi le prix de la vie humalne. pleureront autrement sa mémoire. LE PILOTE LAUNAY

La. mort tragique de Launay prive égralement l'aviation marchande d'un de se» meilleurs pilotes. « Courrier

à 1" Air-Orient, Launay s'était aequie de beaux titres de gloire, luttant con* tre les éléments et toujours maître de sa machine. Il avait été choisi pour les premiers voyagea de VEmermtde avaït'. le trlmote-ur entrât définitivement en service. Ainsi l'avait-il condua eueceaalvement à ÏJaka et iL Alger en des temps records. La récente liaison ParïsSaigon s'était également déroulée en de parfaites conditions. Nul n'Ignorait les de Launay. son habileté, sa résistance et trèjs parttculièrement son extrême prudence qui, voilà quelque^ joure à pelne, sur le chemin du retour, évitait Ygmeraude, un terrible accident. Au reste, l'équipage, qui Camptait le mécano Crampel et le radio Queyre], eût pu servir de modèle sur une ligne commerciale. Mais que peut l'homme contre le ut tempête, quand 3a machine, soudain son destin ? M. B,

CE QU'ETAIT L'APPAREIL

L'avion trimoteur Emeraude, qui avait, le mois dernier, terminé ::les. espals avant son affectation à la ligne aérienne de l'Indochine, effectuait son premier voyage et retour. Cet appareil e D. 332 à a traie mode 5S0 C'V. était le plus moderne de nos avlone commerclaux. Il avait été construit à Toulouse etr après quelques heures de vol au cours desquelles il avait donné entière satisfaction, M. Pierre Càt, ministre de l'Air, le fiholelt pour effectuer son voyagé en Au retour VEvxerau&e poursuivit &ee vol« d'essai.

Les plus remarquables performances râalliréea par cet appareil, que pilotèrent tour à tour Doret, Durman et L&unay, turent effectuées sur Paria» Londreâ, 1 heure 7 ParLs-MafaftlW*Paris, H heures 51 Paris-Bruxelles et retour Paris-Dakar et retour, FariSavoir décollé à ploine charge, pilote par Doret. 11 avait réalisé, sur base, la de 300 kilomètres. Au palmarès de cet avion agiraient également les records sur 1.000 et 2.OÛ0 kilomètres avec 500 kilos de charge. Cas records avaient permis la réalisation d'une vitassa moyenne horaire de kilomètres.

L' Emeraude s'était envolé le 21 déde l'aéroport du Bourget pour effectuer son premier voyage en Exle voyage â l'aller s'était déroulé normalement, et le retard éprouvé en cours de route fut le fait du mauvais temps qui avait détrempé certains terrains Il Il avait atterri le SO décembre sur l'aérodrome de Tan-San-NTlut, près de Saigon.

Pour le retour en France, II entrait .dans tes Intentions de l'équipage de réaliser un retour record. Jusqu'aux Indea tout marcha normalement. Puis, â la. suite d'un atterrissage qui aurait pu être désastreux pour un pilote moine expérimenté que l'était La-unay, l'avion se trouva immobilisé durant plusieurs jours, UEmerauiie avait re- pris sa marche normale depuis dimanche et rien ne laissait prévoir le terrible accident qui coûta la vie à aes dix occupants.

Quoique au point. i1 entrait dans les intentions des ingénieurs qui ConçUrçftt l'appareil de Jui faire subir quelques modifications, notcmment celle concecliant l'escamûtagp du train d'attertisaage qtit aurait permis la réalisation d'une plus grande viteaBe1.

UN ACCIDENT

HEUREUSEMENT ÉVITE

Le capitaine Abocnainque, un des officiera d'ordonnance du ministre des Colonies, âe rendait, hier soir, du Bourget à ce ministère. chargé d'une misaion de liaison concernant l'EmerBMfïe, lorsque sa voiture fut rejointe & la porte de la Villette par oelle de M. CarabeElI qui venait également de l'aéroport. M. Carabeiïî fit signe à. U voiture officielle da stopper et signala au capitaine que sa voiture flambait. Celui-ci m>nt que le temps de sauter, Peu &pr£s> l'automobile du nimistÈre était détruite par les flammes Malgré l'intervention rapide des pompiers.

H. LOUIS PROUST A SAINT-MALO 3aint-Malo, 15 janvier (dép. P. Paria.} Le comité républicain du commerce, de l'industrie et de ]'agriculture în&Uçuralt aujourd'hui sa section locale à Saint-Malo. Au cours du banquet qui a eu lieu i cette occasion, M. Louis Proust, président, a prononcé un dis:Jours demandant aux commerçants de ue pas se laisser entraîner par l'actuel :aurant et et de donner leur coiiflanoe aux organismes qui iepuîa ping de trente ana, tel le comité du et et de défendent leurs intérêts.

M. Gssnier Duparc, sénateur- maire, et divers* personnalités du département assistaient cette réunion. TIRANT A TRAVERS UNE FENETRE UN JALOUX TUE SON RIVAL D'UN COUP DE FUSIL

Corbeil, 15 P. Partflien.) Un la jalousie a'eat déroula Bois, où M. André Taurn&ire, quarante-quatre originaire de Moaastier et et demeurant rue de Paria, à Bainte-Genevïève-des-Boiat a tué un retralté, M. Charlea-Marie Rôïour, solxante-eept ans, domicilié 17, rue fîdo,uard-Vai liant. Les deux hommes poursuivaient deptiia longtemps de lents assiduités une mèma femme, et ce fut l'origine de la querelle qu'ils eurent dans la BOÎrée. Tournalre rentra ensuite chez lui, s'arma d'un mousqueton qu'il avait ramené de fa guerre et et mit à la recherche de son adversaire, qu'il aperçut, avenu* des Tilleuls, chez M. Maucourant. Tirant à travers une fenêtre !<iir le retraité qui lui tournait le do*. Tourna Ire tua M. Hefour d'une balle qui lui le e*ur et alla s'aplatir contre le mur. Le criminel, qui avait pris 1a fuite, fut retrouvé, par le3 ïendarmea d'Eplnay-rur-Orge. c&ché dans un taillia non loin de la gare. M. CottlE, procureur de la. Républi- que à Corbeil M. Rolland, substitut, et M. Barré. capitaine de gendarmerie, se sont rendus sur le. lieux.

Le 312' anniversaire de Molière à la Comédie-Française

La Comédie- Française a célébré hier soir le J12* anniversaire de 3a naissance de Molière. Le programme comprenait le acte du Misanthrope et Tardont. c'était la représentation. Il faut signaler à ce propos. que M. Emile Fbre, administrateur gêneraI. avait eu l'heureuse idée de mettre en scène Sa lecture du < deuxième placet de Molière relatif k Tartufe et la remise de ce pïacet au roi par La et La Grange. Cette scène fut jouée par M. Denis d'Inèa ne comédien La Grange), M. Ledoux (le comédien La ThonlUère) et M. Jean Hervé (Louis XIV).

La soirée, qui fut particulièrement brillante, se termina par la lecture d'un beau poème de M. Jean Valmy-Baysse A la gloire de Molière, faite par Mme Marie-Thérèse PJérat, et par le traditionnel défilé des sociétaires et des pensionnaires de notre première scène dramatique.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Une Polonaise »b*«donn.ft son dini une fermo

Une Jeune polonaise. Szel^y. Agée de vingt ara, de cyltur* k H«odle«irt <aommï>. se pr«BMUlt la la ferme de M. AJla*rt, a V&ndh-uWe. pauaaant bébé. &U« rit appeler un compatriote, Wïadimir rrankûwslcy, employé dam cette ferme. et lui de reconnaître l'en- laJssamt 11 Mb* et voiture. Lre»fant a été D0irfi4 à l'Asaifllance ]>Ut<U- l'Aisne d* première série, le R. C. Bûtiatn a battu PU, 8. Guise par 2 bute à 0. ttBASLKg. Le de l' Association des mutiles et ancien» et anal composé MM. Devauger, prCalMau rie* Dupuis, Georges Pterne, êecrétatre.

Au stade municipal, pu championnat d« footbalt, première tente Chàtertu-Thicrry i\) par 6 fi A Jouarrfc, l'Entente (2) et Amlccle Sportive île Jou&Tre ont fait mateh nul par 2 ̃– ̃ A HaroUéS, l'US.RA. a été battue par l'équipe locale par il à 0.

HIHSGN. Bli ma'Cll de chflrnplonat, le C S des Cheminots Hirsonnaîa a b*ttu VU. S. LaonlïOlSe par ? bute à à

OIUGNY-EN-THIKHACIin. 8n match comptant pour le championnat de l'Aian«f PAVANT. î»arc« que sa mer# refusait de lui donner de l'argent, le nomma 'ce) Begoud. trente et, un an*, la frappa a l'aide d'un pied de poêle. Cautumier de ces vlotènees. le fils indigne eera pç-ursulTl. aAlîfT-MICHEÏ.. Poussée par Sa MlBfto-p. Mme veuve Anna Hardy. Agée dp cinquante-trois ans, s'est en se Jetant SAINT- QUENTIN. Pour le ch&mpJon- nat deEn lever de rideau, l'équipe troisième a battu l'U. S. Chauny <3f par bute à 0. En rhaïopïocnat, ft Chauny, (^» a battu l'U. S. Caauny (2) rjar 4 buts à vinet^Quatre ans, manœuvrier, »a.ns domicile fixe, q dans un débit du la rue VU..!«bols-M&reull, avalent le. taules, brisé de. verre» deux vitras de l'entré. Un troisième, Paul rue de Vernand. qui avait tenté de s'itiwi-tt arrêté également un quatrième iindiviâu, iîaurice Fernard. dçmnnrant a Gauchy, put fuir, mais est recherché pour le même motif.

Pendant une de IL Le marchand de primeur*, ruep^rea, un voleur a pénétré fhez Hit et 9 dértibé un partefcîilîie contenant 1.200 francs et des vêlements.

SOISSONS. Le. obBèquça de S*. Henri DubU-quoy, préaldeiit du tribunal civil, ont été célébrées hier matin au MlJlifiu d'un* grande le service religieux i la catnéaraie, été été donnée par Mgr Mennechet. ^v-Êqufi de St>is^ sons Au cïtnetière. de» discouru ont été pro-noTioéd p©r 3EM. V*l- lier, proeupêur la la République, et Bidault, sûus-pr-élet,

VAII/Lif. Un bajnbtTi de ans. la jeune ROBRr louait àan* une cour avec flfti» petits carnaradej lorsqu'il s'avisa, de un cable éi ectr 1cm e a ïiau tensiofj que la bourrasque venait de romyrt, L'entant reçut yne forte commoilwn fit dut être transporte aux hospices de on fiûn &zi e*t Jus4 ^rave VKBVIÎTS. Pour non dernier- matoh de championnat, l'IÎ. S. Vervlnoine a triomlJiié de 1E,S. Mgntcorrtet pai" buta à 1. EURE-ET-LOIR

Une démarcheuie tondemné* pour abui d» confiant*

Le tribunal correctionnel Il- I>reux a Condamné recemm&nt, par défaut, à un ftii et un jour d* priaoïï, 100 frajKM d'amende, au remboursement de Er. 75 etsetcient ne COOn francs .1 titre de tlwnrtmMarie Grainb.ino, démarcheuse âana une société de capitalisation, pourïé-11* plaint* vient d'ftre portée contre cette ,eu- par une habitante dede-Bultiati. CHARTRJiS. La gare annexe de Luc est fluverta, depuis hier, au de la petite vttesse.

COTJEVILLK-ftUB-BlîHE. Trois tours maire. M. Ganneton, qui a refusé leatlora,

SEINE-ET-MARNE

MEI-tîN. Pendant l'heuT* du d<jj«unep, p.Iora que M. Cliarnoy et sA femme, rhar'A, t*ua Saiut-ABiMila. ae trouvaient nétré dan? chuTcutcrie et a ttane le tirotr-c&lftHe une de EOtl Imnca. MOBKT SU» LOING. Au murs de non travail', M. Plwro Morlot, tp* de vingt a»^. pl&nche. Atteint d'une fracture du crlBC. M, Mùrtot a été tranaporté i l'hûpf*»1 de Monterêa'i.

SOXjTPICS-SUK-LOINO. NeurasthÉnique, Moie veuve Denis, née Amélie Tnffe, Agée de Haixtnl-e- treize ans. demeurant riiez *>n gendre. r:ie Vnltalre, ohest donné [a mort en ne coupant l'artère du bras gauche il. l'aide do ciseaux,

SEINE-ET-OISE

ATIUS-MOKS, M. JoachLm Kfigei*. uantroleur du aarvica électrique dit P.-O, a .de toron?* et de de ni de cuivra entrûpi>âé3 «ur les du chemin de

jtano. je de MoranpiB.

AULNAÏ-SOBS-BOIS. prochain, de gala des Jeudia de la. avec le conjura «ïe Mlle Suzanne de J'Opéra-Comiqu* M. Dumont. professeur M. Lamtielet, professeur de Tiolon, et du ETAJirKS. A la suite d'une conférence donnée à l'hôtel de ville par M. J. Curralbo, délégué de la a Demeure hlatorique ». la création d'un eomîtf îocfcl A #tè sidence, Ue comité racherohera lft concours dt* propriétaires de châteaux et maisons Il rSplon éî fera la Qrapa£rande util* pour d'art Ju^u'lci à peu près içnnrées. LIVBY-GAEOAÎT. FrOfltMit de l'^Osence de M. PerncMç, marchand ioraln, des caiii.liiFloleur& ont pénétré danq. son pavillon,. &1 bis, aFcnue De 1'argenterie, des bijoux et divers objets ont dtaparu. HTTE'Jj. Les gendarme, ont arrêtft un pris vendant du tabac belge de contrebande il; la Sortie des usines.

SEVBAX. En rentrant dans leur pa.vlllon. 9r allée de Guise, M. et Mme Devillers ont constaté que des malfaiteurs n'avaient emporté qu'un maigre butin, le tout d'une valeur d'un millier de francs

Une neure plus tard, trais Individus, ïes rnfmea vrsluembJab liment, ont tent* de pififttrfir dAna paiîiilon de M. Bouvier, employé au Chemin de fer du Nord. 8. rue Victor-Hugo, «il brisant une vitra de ta et \&p trola malfalteure prireat la futt#. TBAPPKS. t)n« auto a renversé sur la demeurant 4 B*vl!!ïe-.lê-Ço7n1e (Kure-«- Lolr). qui. grtôv#mfclît blftssé. a été îrans- porté n. l'tràpftal de Vere«.LH!eB, d'arme* qui B'eat déroulé, hirr matin, dans la cour la. ceaarne de seudarmerie. le la la médaille militaire asix chefa de brigade Liflaur, de Versailles, et MorJat, de VIIlfi-d'Avray. gendarmes Moreeu. de Versailles, et Borel, de Sùint-C^r. On réclame les nouvelles < thuries .pour tuer la Tout le monde qu'il est d'usage, la Chandeleur, que chacun fasse sauter une crêpe en tenant d'une main la ^ueue de la. poêle et de l'autre- une pjece de 5 fr.,t Cela, pour avolr t de l'argent toute l'année Aurons-nous notre nouvelle monnaie avant le 2 février ? C'est peu probable, Mais qu'a cela ne tienne. nous nous contenterons de nos t nickel ï, à qu'une vraie vieille thune traîne encore au fond d'un- tiroir, et nous ne pas de savCnirer les crlpea blondes, poudrées de aucre et parfumées.

UNE CARTOMANCIENNE EST TROUVÉE ASSASSINEE DANS SA MAISON

crime remonterait A cinq jatte* Une niK»s de forge «t un couteau à à tu<r la, pauvre femme Saint-Etiennér 15 janvier (âép. P. P.) Un crime été découvert hier soir à Lortt te où une vieille e c artomantlenne, Mme veuvo Françon, soixante- dix ans, a été trouvée as3a99In.ee Mme Prançon, née Marie FontvieLÎLe, était veuve depuis 1914 d'un ouvrier d'uslne, mort des suites d'un accident du travail. Elle touchait, de ce fait, une petlte pension, mals eue tU"ait le plus clair de ses ressources de son habileté à découvrir dans les cartes le le secret de l'avenir. Sa réputation était tslîe que, si l'on en croit les voisins, Il fallait souvent attendre son tour. On venait non seulement des environs de Saint-Etienne, de Rive-dc-Glâr et Lyon, et de plue loin encore, Plue d'une femme de Vienne et de Valenc* se dérangea, paralt-i1, pour demander à rexpertG Mme Françon de la prému- nir contre les mauvais coups du destin. On n'avalt pas vu Mme ne depuis mercredi soir et Mme Montgany ouvrière d'usine, sa confident* habituelle e'&tonna que, à la nuit, les volets de la chambre ne fussent pas tirés comme Mme Prançon en avait l'habitude.

Jeudi, à 14 heures, ie flla cadet de la cartomancienne, Joseph, qui Etablie près de là, pasea pour s'informer de la santé de sa mère. La porte était fermée mais il ne s'alarma pas, car sa mère avait rhabttikte d'aller exercer son art à domicile sans jamais dire à ses enfants où elle se rendait. Le lendemain, vendredi, li. Joseph Franc on trouva en- cure la porte close et ne s'inquiéta pas plus que la veille. Occupé samedi, il n'eut pas de Ce fut aa femme qui, dans l'aprèe-mtdl dei manche, ayant vainement frappa à la porte de sa belle-mère, eut le premier pressentiment. M. Jaeeph Françon se renseigna auprès des voisins et ceux-ci déclarèrent n'avoir paa vu la cartomanclenne depuis le début de la semaine. M. Françola Courut alerter ses frères et toua troia, après avoir consulté le garde-champêtre, pénétrèrent dans lap̃ partement. La cuisine était vide et sans trop de désordre, niais uns large traînée de sang allait de la fenêtre de la cuisine 1 à la Chambre. Dans Cette pièce, eutr-a un. fit et une armoire, Mme Françon Était étendue sur le doi, le visage aux trois quarts dévoré par son chat qu'on dut chasser à grands coups de pied. La pauvre femme avait été assassinée à Taîd* d'une massette de forge et d'un couteau à légumes trouvé dans la cuisine. Les tiroirs de l'.armoire arrachés et vidés, le tiroir de la machine à coudra fouillé et jeté sur le parquet, un petit meuble japonais, dont les tiroirs étaient démolis, prouvaient que le Vol était le mobile du crime. Il ne restait plus qu'à retrouver le! traces ou Indices laissés par

Sagement, les fils et le médecin laissèrent toutes les choses en place jusqu'à l'arrivée du pa.rqud de SaintEt i Mine, de la brigade mobile de Lyon ct du lieutenant de gendarmerie OLlier, commandant la section de Rivç-tie-GiWUne porte du buffet de les tiroirs fouillés, une lampe à essence et son verre ont été aaîsia. Les enquêteurs espèrent y relever des empreintes.- Xj. tâche des enquêteurs s'avère difficile. En effet, 1a clientèle de U cartomancienne était fournie et ee teerulait dans tous les milieux. IvCS femmes la composait en majorité, mais les hommes, surtout des Africaine, avaient parfois recours la devineresse. Enfin, le crime semble remonter à mercredi soir, c'est-à-dire à cinq jours. L'assassin a donc eu largement le temps de prendre le large ou de faire dispavaître tout ce qvii parmi les objets vole$ aurait pu le trahir.

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et victimes de la guerre

..ci- combattants et victimes de la fftierre qui d.kirent se constituer une retraite aven le bén-âflec des majoralLona dé 30 juin iSS3, &nt te plus grand intérêt à la la Cfltsie autonome de l'Union de» sodàtÉB de secours des anciens et victimes de guerr«, €, rua Cette Cii&Be comprend 19i Boclétèa srDUpttjit plus de 173.000 sociétaire» et gàre un actif dépa*sajTt un de francs, dans

dea bilans compléta et qui annu^^inent. d'une f^on détail l*«, da&s les quatrç -,le qui eulvcnt la olOïure ds un bllen et du .ment justifia de son patrimoine.

L'asti la Cs-fasé se signale par 11 liquidité de se* rapitaux. Le rendement de l>n«mb!e de* placements est supérieur d'onrvlroa 0,75 au taux de.5 5 (/c d'aprbs laqu«î aont oaJûiiLéî» le* F48«rv«4 tanth^nii- tlquçj* Qui assurant la du lrw\ziti6 de U Ciajje.

De ce chef, retraites ou en ties, tout sinon que elles éîftt^nt souscrites aupuSs d.* toute autre faisant état ou non de la Tarant!* de VKtat.

A que' 1k. CaJ^se m toujours re*u*é d'îtCfiiïArir des bans du rrédit munlcipal

lent ver- dilajji ststutaiires, d« bonifications !:lui a- rentes, tait per de. réduction t d$ su m-iment de la llctui-dation de retraite. Tous les bèn*flr*i *ovit do*tlTi4« rinspetU^n dea Fînanewa et a celui de l'actuariat du miiilstfers du Travail dans des wnanioiui aussi «trlctea que caîaata d'VitAt

Elle est ntiiî«rr.« aux titulaire» d6 la médaille in/fn-vllié*. an ds la carte dit cotfthnltant 1914*1913 ascendants et ve-HVce de putrre, pouvant d'un de décèa Ê^ içur fl'* ou ^pous portant 1x mention Mort pour la France i. CatiSJitlûrtfl ̃ peilv*ïit !tre ou diminuée*, les rentes a-equisej âFaeiï calcu)èes chaque année d'après le* permnenta flfrâ<rtoé3. compte tenu des b<mifit:atirtwt 4« Ceîlea-ci sont, sultani fine k ]'adh«Vsion. de 12,50 il: des rentes ncnuîaes pour les Pt de 35 d 60 pou, lea adhérents ayant fa.it set* de pr#cr>ï«Hi(» aotiM le lu juin de toute aocléfé da au dé totrt* caîMô autonora* muttiaUst* de retraite.

Pour les (*™Jl-ss des aodGtaîres. la Csiaso ranliite la co institution de renies de réversion eu de et lesPntent des capitaux réservés de Ette a ff.ti5* litît sodéU familiale ouverte aux famille* du comfittttnntK et aur. orn^îtnf dfl guerre, e*ux^d des marnes Mniflcationj flue les eneiens comb.Tttanta

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LES PROPOS DE LA PARISIENNE LE MIROIR DE LA FEMME Cîk*Bfem*at d'idreaM da doi B.baaDCj prëvsntiiia iutt oûann«j <ju# toute demande de chanscmtM (ïadrttâe tlùit ttrt accompagnée de la dernière bande dé /oui"" *qï et du 1 frana pour (raia de reXmpmafcm de nouvelle* bandti.


M. GUY LA

SUR LA FRONTIÈflE DE L'EST Le sont-secrétaire d'Etat à la Guerre est venu s'assurer des conditions d'existence des gardiens de nos fortifications Strasbourg, 15 janvler (Il!)' n. eiw. spè.) Le bataillon, du 30e chasseurs, cantonné à Sarreguemlnes, n'a point laissé partir Il. Guy La Chambre sana lui offrir nue aubade qui tic s'ouvrir toutes les fenêtres .et accourir sur la place les curieux tôt levés. Mais d'où vient qu'en cette ville l'aigre mon des tromp&ttsa éveille autant dhdcna3, le défilé de Q£$ jeunea hommes autant d'émotion? D'où vient que les couleurs nationales paraissent Ici plus vive» ? Nous flemmes à trais cents mèt-res d'Hanqui se trouve en Sarre. d'Hanmaintenant inondé de journaux nationaux socialistes et qui recevra peu. pour /!Ion temple, la première fendue dans le Reicîi et portant la croix gammée. AubhI voit-on les 3arpoîs se rétracter peu à peu et, e1 les échanges commerciaux continuent entre les &&ux commune h voisines, qui oserait dire que les cteurs battant encore ici là à la même Cadence Mais revenons l' objet de notre voyage. Ayant passé fn revue et justement le Je bataillon de chasseurs, la d'Etat à la Guerre, accompagné de nombr«UK of- ficiera, est parti dès 7 h. Sa pour une étape longue et fatigante,

tater l'état d'avancement des travaux de nos lignes de défense. Au demeurant, en bien dea pointa, eet acievè>. M'Ois ces masses de béton, ces fortins que dominent des coupoles d'acier ne sont que des corps sapa âme, des maisons vides qu'il s'agit d'éveiller. Il en faut assurer l'occupation constante, et cela nééçssite un travail de mise au point dont on mesure aisément .les difficultés.

Cans l'Est, la vie de telle qu'on la conc-evail autrefois a vécu. Fort., fortins et casemates voient defller les troupiers qui viennent, chacun à son tour, y monter ta garde, Les aouveaux casernements doivent donc être établis à proximité de la ligne de défense afin de l'alimenter sans Incident. Ici on trouva dee bâtiments anciens que le hasard topographique permet d." utiliser. Là. on a édifie des baraques en bois d'aspect coquet, bien installées. Ailleurs on bâti des Casernes et, un peu partout, des abris souterrains. Partout le problème d'adaptation est le même assurer sans heurt la garde des nouvel 1 63 fortification faire en sorte qu'aucune surprise ne sait possible. Le soldat de l'Est vit aux avancées du pays. Qu'il Jève Jea yeux, c'est pour voir a frontière. L'ambiance le maintient* dirons-nous, en état de tension. Il faut donc lui assurer le maximum de confort quand Il est au repos et. -en tout temps, un régime alimentaire de qualité, un étst sanitaire parfait. L'effort qu'on lui demande est grand. Il tint le mettre en état de le fournir,

C'est pour s'assurer si toutes ces conditions sont remplies que M. Guy La Chambre a couru aujourd'hui les grandes routes et le& plus mauvais chemina de Sarregnemines à Strubourg, s'arrêtant ici et là; s" informant avec précialun et netteté de ce qui peut améliorer encore une situation déjà bonne. Le dei lorrain, qui, vislki einent, Ignore les tournée. ministériel Le aurait pu se montrer piua dément. La eampam* rouage et grise disparaît par.lois sous Tes trombes d'une froide averse. Les autog glissent sur la route eombre, entre les artrres barbouillés de chaux qui semblent porter le brassard du parlementaire.

Nous voici à Bitche, qui fut, de tut tempa, une grison importante). La neige cru rie encore l'orée des bois, les XilissËaux gla.céa et débordants Aient sur lestas endormis leur réseau di'ar-* gent. Soudain, la sévérité lorraine s'adoucit. Nous sommta en Alsace. Le xelief et la couleur des choses s'accentue'nt insensiblement. Voici Nieder»bronn Où, d»ns la pîaJne immense, les derricks dressent vers le ciel leurs silbouettes métronomes fantastiques dont chaque pulsation tire du sol quelques litres de ce pétrole-roi qui abonde ici. Les pompes automatiques, installées sans ordre apparent, balanceat sans bruit leurs bras d'acier noir, cependant qu'à l'horizon les usinas ae pajnouûent de fumée.

Voici RefehshofFen, Wœrth, dont les borna éveillent de lointains échoe, dont l'aspect charmant, avec leurs maison9 aux roses, évoque la doucevr et la silence des existences puiaib-ies. nuit tombée. une pluie d'étoiles frémit au loin, à travers le. arbres. C'est la lumineuse de t Strasbourg, dont la cathédrale' darde sa flèche 1mmen.se qui se confond lentement avec l'ombre.

Durant le long parcours, M. Guy La Chambre, s'arrêtant ici, sur la route, devant un ouvrage, visitant des casernementa et dm cantatinemeûts, a'adresaant bîen pour interroger aux officiers et parfois aux homonea, re- garde de près les détails de cette vie militait qu'il voudrait améliorer sans ce*se,

Résumone les résultats, d'ailleura réconfortants, de cette journée. L'état •anit&ire dee troupes cet excellent. Pas d'épidémie pas ou très peu de mala-dea. La nourriture est, en tout lieu, proclamée excellente. Cartes, nous savons bien qu'un ministre en tournée tombe rarement sur un « rata détestable, mais nous pouvons dire, après avoir entendu de nombreux eoldats, que l'ordinaire a fait de sérieux progrès Et, quand une amélioration pas, noua en avona été t&moin» à la demander avec uno courtoise fermeté. Nous serons moins optimistes en ce qui touche au chauffage des chnm- br*e$. A deux reprises déjà, M. Guy La Chambra s'est préoccupé de cette importente question. Le!! ailocationd charbon ont été triplées. Nous disons qu'il faut faire encore va effort. Noua

Feuilleton iju Petit PaHuien, LE fasse: 9mr Gabriel B£BniAHD DEUXIEME PARTIE

XV (suite)

A bord du. c Colomb» t

au bonheur autour d'eux. Leur fluence est tout à la foi. exaltante et apaisante-

I] était évident, par exemple, qu'Anne, Illuminait l'existence austère «t laborieuse dAlonso Puez, de même qu'elle était au principe de toutes leu joies de sa Unie Concépcîon,

Il y avait chez Anna un mélange spirituelle et de étrange qui composait Pourtant persistait dans fidélité au souvenir de Renée, au son pauvre amour brtaè. Il luttait encore contre le sentiment nouveau qui croissait *& Copyright by GabrieS Bernard

nous étonnions de voir des caserne'des, chauffés l'aide de ces poêle* aont Tapparencc extérieure change et dont la puissance de chauffage reste, pourrait-on pas l'autorité militaire répond qu'elle manque de crédita, et cet argument a»t un mur contre lequel toutes les objections viennent se briser. Ah le le ministre de la Guerre était plus riche et le Parlement plus onéreux, no* soldats auraient le chauffais central dana ces casernaménts de l'Est, où l'hiver est toujours rude Ce n'eat qu'un rêve. Nous voulons espérer qu'il deviendra réalité,

tr&vaiî Gorwiderabie a été accompli avec Intelligence et ténacité. Ici quoi qu'on en dise, le- chefs, les gradés, l«s homTn&a forment un bloc sans fissureChacun travaille mettre au point ce-tte ligne défensive que la France *'eat donnée, cette cuirasse dont le prix n'est rien si l'on veut bien avoJr quelque mémolrs et penser aux heures cru-ellea que l'impréparation nous a Toua ces blocs de belon aux fantastiques sithouettes qui pointant la 11£ne-f rentière, tous ces hommea ardente et conflanta qui veillant aux crénaux proclament, mieux que tous 1-es discours et tnutes l*g promesaea, que nous voulons vivre chez nous, libres et peu soucieux d'extensions territorial eu. Et c'est cette pensée commune qui noue ici, entre les chefs et ]es aoWats, un Uw dont U faut reconnaître et proclaRené MAZEDIER

UNE DECLARATION

DE M. GUY LA CHAMBRE Strasbourg, 15 janv. (d? not. GnV. spéc.) M. Guy La. Chambre est descendu 4 la préfecture de Strasbourg où il cet l'hôte de M. Roland Marcel. Demain repart, à 7 h. pour viager le secteur Strasbourg-Mulhouse.

ayant été propagées à propos de malfaçons possibles de nos ouvrages fortifiés, le bouseeerétaire d'Etat à la Guerre no«a a fait ce sujet la catégorique déclaration qui suit

Je puî& voua dite que je guis en mesure d'apporter au président Daladler tous les éléments techniques qui lui permettront de démontrer l'inanité absolue des bruits qui ont couru au sujet de prétendues malfaçons dana la. construction des fortifications. Vous avez d'aiUeura pu vous rendre compte vous-même de l'étroite surveillance exercée à tous les atadea de la construction, tant par le commande- ont fait preuve, non seulement de quarable du devoir qui est dans les traditions de leur arme.

Ajputons à cette déclaration une information personnelle.

Comment pourrait-on truquer la alors qu'il est extrêmement simple de vérifier que lea ouvrages ont bien les dlmeneions prévues ? Comment lûà entrepreneurs pourraient-ils faire des économies aur les matériaux puisqu'ils ne les fournissent pas et que la préparation du béton fait l'objet d'une aurconstante ?

M. Guy La Chambra satisfait dee résultats enregistrée» nous a déciaré d'auJ'ai marqué au général Jamplerre, commandant la 20* région, ma très v\v^ satisfaction de la réalisation, dans m temps record. d'une Installation et j'une adaptation qui étaient particulièrement délieateu.

Je l'ai remercie aussi 'pour les manl» reste-tfona tangibles du moral et du sens des responsabilités perceptibles rad n'est pas, croyez-le bien, un des nolndrea éléments de solidité de ce bou;lier qui constitue, selon rexpressitm te M. Edouard Daladier, notrei&tlon défensive de l'Est.

Mort de î'îagéqieur Vieille

ttventtur de la poudre tqns fumée

On apprend la moxt, survenue hier matin, frères la maisondea frères Saintde M. Paul Vieille, memhre de 1 institut, grand-crols de 1a Légion d'honn e u rr Inspecteur de. poudrea et salpêtres. Né à Paris le 2 septembre 1854 et fils d'un matliématif,ien estimé, Pau 1-M*rie-Eu gène

Vieille sortit, en de l'Ecole polytechnique comme ingénieur des poudres et salpêtres. Quatre an3 plus tard, il devenait sousdirecteur du laboratoire central de ce service.

Lee i-eûherohea qu'il y poursuivit penl'amenèrent, en 1SS4, à l'invention d'une importance capitale au point de vue ou poudre B, qui fut lement sod nom à l'invention du manariences de balistique.

Les audiences de M. Paul-Boncour M. Paul Boneou r a conféré hier après-midi avec M. Pa^hlsadey, nouveau ministre de Pane à Patls, qui lui IL présenté copie flgrurée de ses lettres de créance.

Le ministre dea Affaires étrang*xes a également reçu e-n audJenee d'adteu le baron Frédéric ViMani, ministre de Hongrie à Paris, qui quitte ce posta polir la légation de Hongrie Rome. LES AUDIENCES DE M. DE TESSAN M. François de Teasan, sous-secrè^taire d'Etat au ministère des Affaires étrangères, a reçu hier a,prè3-mldi en n.U'Uence M. Philippe Roy, ministre du Canada iL PftriB,

jour il lut dans un journal parisien un 5cho relatant la célébration du mariage la Mlle Renée Trévière et du vicnmte ie Hardelier

Le coup tut dur, Georges se aentlt nême si profondément bouleversé qu'il 'eïgnlt une indisposition arta de demeurer, durant deux au trois jours» seul ivec son amer chagrin.

Ainsi, songeait-Uf Ben^e Pas nia longtemps à Se Quellues mois avalant suffit s lui faire mblier celui qu'elle prétendalt aimer le toute- son ame. Hélas Georges ne pouvait paa imaginer le drame déchirant qui avait rendu inévitable le mariage de Renie. Il he Savait pas que a malheureuse acceptait la plus atroce :les immolât ions en épousant l'un des complices de son père.

Et le jeune homme ne se doutait pas i avantage qu'un autre complice du Berne crime fut son propre père tdoptif.

Peu après, il écrivit à Blancelin une première lettre pour l'informer qu'il devenu le CuUa.buta.taUr d'Alonzo Perez mata cette lettre ne cotitenajt pas la moindre allusion RenéeCI advint ensuite ce qui devait fatalement se produire Georges essaya de rainer? la peine profonde que lui avait causée le mariage de Renée, et II ne réaisîa plus au atnilaicnt que la. £réîîien^nl.ion d'Anna avait fait naître en lui.

Cartes, <? était un amour dune antre que celui qui lavent porté aasuore vers Ranét" mala il os tarda aas à éprouvai que cet amour-là aussi souvair donner un ^pna à sa vie. avait aimé Renée toute a puisaanco le ta j&unesse. il ,.était figuré, tout comme elle, que

La réception de l'escadre Vuillemin SUITE DE LA PREMIÈRE PAGL ._»_

L'arrivée de l'escadre étalt prévue pour 14 heures. Mais, bien avant l'heure, de nombreuses personnalités se pressaient sur le terrain militaire de Dugny, où devaient atterrir les vingt-huit appareils, La décoration était des plus aobrea. Peu d'écusson., ni d'oriflammes. Seule* devant le poste de commandement de la 4- brigade aérienne. une tribune avait été dreasée face au batiment de l'aéroport Civil, à quelque 800 mètres de la. La réception devant conserver un caractère privé. le public n'avait pas été admis à Dugny. Les curieux n'en avalent pas moins envahi les abords de l'aérodrome, que gardaient d'impo.mantes forces de police. Au Bourget, la. foule n'était pu moins dense et l'on pouvait La voir de loin, sagement massée derrière les barrières blanches. Cependant, daas la grande salle du poste de commandement, se groupaient les personnages afficha et 1es invitée du ministère de r Air. Il y avait là MM. Pierre Cot et Delûssale, ministre et sous-secrétaire d'Etat de l'Air, qu'entouraient les généraux Denain, chef d'état-major de l'année de l'air Barèa, de Goya, H&udamoa, commandant la brigade aérienne le colonel de Miribei, commandant la 101* base le lieutfc&aût-cûlonel Personne, commandant tes 34' et escadres. On remarquait ausei de nombreux attachêz mlhtaires étrangers, dont les uniformes chamarrés tranchaient vivement sur la tenue sombre de nos officiers de l'armée de l'air.

Parmi les membres du gouvernement arrivéa les premiers, MM. Edouard Daladier, ministre de la Guerre; Albert Barraut, ministre de la Marin* Laurent Eynafi, mtntstre da Commerce, ancien ministre de l'Air; Lamoureux, raia&tre du Travail; Marcombes, soussecrétaire d'Etat; François de Tessan, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères. Bientôt Lea rejoignaient M. Camille Cbaut«mpa, prdsident du Conseil; Lucien Hubert, vlce-p résident du Sénat; Piquet, président du conseil municipal de Paris Chiappe et Renard, préfets de police et de la Seine.

A 13 h. 40. la voiture présidentielle atoppait à son tour devant le P. C. Reçu à sa descente de voiture par M. Camille Ckautempg et les ministres, M. Albert Lebrun gagnait aussitôt la tribune, cependant que ta musique du 21' colonial jetait les accents de la Marseillaise. Cinq minutes après, un ronronnement lointain annonçait dame le ciel, où couraient maintenant d'épais ttu&E>ea sombres, les vingt-huit a-vloos de la croisière tran-salricaiM. Deux escadres, l'une des gros porteurs de bombardement de Chartres, P autre de monoplaces de chasse du Bourget, devaient encadrer les appareils de Vuiilemio. Mats le chef de la croisière estima au dernier moment que la situation atmosphérique, qui n'était pas des meilleures, s'opposait à un tefl déploiement d'avions dans le ciel. Aussi bien, l'escadre transafricaine Vint-elle seule du camp de Mondésir, près d'Etampes, aù «Me s'était posée mercredi dernier, jusqu'à la base de Dugny.

Cette court étape ̃ la plus courte, certes, de ces 25.000 kilomètres de parcours, puisqu'elle ne dépassait pas 60 kilomètres ne fut cependaat pas des plus aisées. Le vent soufflait en tempâjg et, près de Paris, l'escadre eut à eAauyer un € grain assez fort, pour que son chef décîâftt sur-le-champ de son itinéraire. De VtiRrooubiay^ qu'elle survola, elle piqua droit sur Montparnasse, puis, volant il. une altitude moyenne de 500 mètres, ie dirigea vers l'Opéra et la gar^ de l'Est, d'où elle gagna directement le A peine parvenue au-desus du terraln, l'escadre, qui a'eivuaçait en une impressionnante formation de vol, fit un large demi-cercle et N'enfonça dans la brume, cependant que trois appareils se détachaient et venaient atterrir. Le premier, comme il se doitf l'avion du général VuUlentin toucha terre et, soudain happa par plusi-euTs mains, roula mollement vers l'emplacement qui. lui était réservé, dans une petite case desstnée à la chaux. En effet. pour éviter tout encombrement sur la piste, l'autorité militaire avait fait établir une manière de balisage dont lès résultats furent précieux. Dès qu'il s'était posé, chaque avion gagnait son carre, que Lui montrait de loin un soldat, posté avec une des cocottes tricolores qu'a agitait au bout d'une hampe.

Bientôt le rassemblement s'effectuait. Un & un les vingt-huit Potez, mêlant leurs- ailes glauques, s'aU.. gnafe&t. Le général Vuiîemin, lui, était déjà la proie des photographes, cependant qu'il troquait sa combinaison et son casque de cuir contre son uniforme et sa casquette bleu sombre. Autour de lui, officiers et sous-officlers accouraient, leur métamorphose faite, et se rangeaient pour être présentés au chef de l'Etat.

Quand Ils furent tous réunis, M. Lebrun, qu'accompagnatent M. CatnEUe Chautempa et lea membres du gouvernement, s'avança vers les équipages au garde à voua. Après avoir cordialement serré la main du général Vuillemin et lui avoir dit en quelquea mots toute son admiration pour le ma^niBqu-e exploit accomplt par la croiaiére font il avait le commandement, le Président de La République tint à se

le bonheur était chose «tmplâ et facile, qu'il s'offrait lui et qu'il n'avait qu'à le saisir, Et puis, tout s'était écroulé dans un désespoir sans nom. Aussi bien, t'accord sentimental qui l'attachait chaque jour davantage Anna n'était-il pas de mëme sorte. Si la jeune fille, chez qui sa première rencontre avec Georges avait détermJné une manière de coup de foudre, vivait dans l'en cirante ment d'une lumiaeure idylle, le fila de Gaspard lui, précocement mûri par des souf- frances exceptionnelle^ venait cet amour avec la pravité d'un homme plus kgè qu'il n'était pas réellement, d'un homme déjà armé contre 1es vidasitudea de l'existence.

Mais, tel quel, Georges plaisait à Anna. L,a première foie qu'il lui était apparut n'était-ce pas dans une conjoncture émouvante, à l'entrée du jardin de M' tarrapa ou l'avait terrassé un violent choc moral ? Le désir d'adoucir la peine inavouée qui mInait Georges avait été pour beaucoup dans le tendre intérêt qui avait tout de suite attiré Anna vers le jeune Francals.

Or, maintenant qu'ils s'en vont ensemble ver* l'Europe, il y a déjà Un 453ei long temps qu'aucune con- train ne ptae plus sur i amour d'Anna pour Georges,

ils sent flarnés.

La seule ^utEtion est de savoir s'ils se. marSârtïnt perdant 3e sèjO'jr d'Alonzo Perez en France, on bien ouand ils aerooi de retour a Santiago.

faire au Chili. Elle salt qu'il est 3e fil. de apprU de 5a bouche même, elle l'a

faire présenter chacun des cinquantecinq Gommes de la croisière.

Mais le temps pressait. Sur un signe du générai Houdemont, les troupes se m&ssèrent soudain en carré. Face A la tribune, se placèrent les généraux Barès. Vulllemit et de Marancourt. Derrière eux, aept drapeaux, puis la ligne bleu sombre des équipages. A droite, les ofdciers de réserve de l'aéronautique et la musique du colonial. A gauche, tes officiers da la 34' et escadre et les troupes, Infanterie colonie en tenue kaki, soldats du d'aviation, en Dieu azur. Une sonnerle « aux champs >, et M. Lebrun vint procéder A la remise dea décorations* Les généraux Barès et Vuillemin reçurent le cordon rouge de grand'croix et le généra] de Marancourt la plaque de grand officier. Le général Denatn remit ensuite leurs insignes aux nouveaux coasmandeurfl, parmi lesquels on remarquait le colone! Bousçat, t'adjoint au général VuUlaxûiu.

Après la cérémonie, qui s'était, hélas; en partie déroulée sous une furieuse averse, M. Albert Lebrun gagna son auto qui l'emporta vers Paris, suivi des membres du gouvernement.

Alors dix-huit voitures s'avancèrent, au long: capot nickelé, dix-huit voitures qui allaient prendre leur bord, pour les offrir aux acclamations de Paris, les cinq liante- six héros de la croisière tranaafricaine. Et, par la route du Bonrget et d'AuberviHiera, le cortège otficiel, que précédait l'auto de M. Jean Chla-ppe, se dirigée vers la porte de la Valette, où les attendait une fouie considérable.

L'ACCUEIL DE PARIS

Déjà, du Bourget à la rue Auber, dès 14 h. 30, une épaisse hale se préparait, au long des rues, à recevoir les aviateurs triomphants. Les chaussées avaient été sablées pour éviter que gliasassent tes chevaux de la garde républicaine qui devait accompagne l'escadre et, daas le ciel indulgent et Clair, le soleil brillait avec un éclat enthousiaste.

Sur les marches de l'Opéra, le publie s'était entassé. Un peloton de ta. garde républicaine barrait la place. Aux balcons, dea groupes épais; et, sur une échelle classique en pareil: cag des groupes d'ouvriers s'apprêtaient aux vivats.

A 15 h. 30, la circulation était arrê- tée rue Auber. Au loin retenti sufent les trompettes de ia garde républicaine. 15 h. 50. Le peloton de la garde, place de l'Opéra, met sabre au clair. D'abord lentement, une torpédo contenant deux comjnissaâraa en uniforme puia une autre voiture portant M. Chiappe, préfet de police, et M. Paul Guichard, directeur général de la police municipale. Un peloton de la garde républicaine suit. On présente les armes. Et voici la première voiture de l'escadre elle porte le général Vuilieniîn, souriant, entre le ministre de l'Air, M. Pierre Cot, et le président du conseil municipal, M. FIquet. Une jeune femme se précipite, embrasse le général. Il salue du bras et rit aux éclats.

Et puis suivent toutea les voitures portant les équipages des cocottes les vitres. On acclame. On applaudit. On crie.

Et tout le long du trajet. par l'avenue de l'Opéra, la rue de Rohan, la rue de Rivoli, c'est la même Joiev-le le même «itiaousiafime jusqu'à la place de l'Hôtel-de- Ville, où la joie ae donne libre cours-

LA RÉCEPTION

A L'HOTEL DE VILLE

A 15 h. 45, le général Vuillemin, qu'accompagnent M, Pierre Cot, ministre de l'Air, et M René Flquet, préaident du Conseil mundetpaj, et les vaillants pilotes, à qui Paris, sur tout le long parcours & fait un si chaleureux accueil, ponctuant leur marche d'acclamations, arriveat sur la plaee de l'Hôtei-de-Ville, La foule est là, débordante d'enthousiasme, et c'est au milieu des ovationa qui se répercutent jusqu'au faite des toits voisins car là aussi il y a du monde que le général Vuittemin, suivi des équipages de 1'escadre aérienne» pénètre dans le palais pavoisé, pendant que les troupes massées sur la place rendent les honneurs et que la musique militaire, placée sous le parvis, joint la connerie de ses cuivres aux acclamations du puhlic.

Dans le salon central s'étaient assemblés, pour accueilllr les aviateurs, non seulement les membres du bureau du conseil municipal et du conseil général, mais aussi M. Albert Sarraut, ministre de la Marine; les personnalités de l'aéronautique et les grands pilotes de l'aviation qui avaient tenu à s'associer à cette manifestation de gratitude rendue pa.r Paris aux compagnies de If cocottes s de retour du Tchad;

Les présentations terminées, ie eoroù. les invités de la municipalité saluent rbéroïque phalange de chaleureux bravos.

Prenant le premier la parole, M. René Fiquet rappelle que, parmi les premières aventures qui enflammèrent l'imagination des hommes, flgurent les périples africains.

En triomphant des difficultés physi-

aimé plus encore, possible, car elle l'a vu dès lors avec la double auréole du héros et du martyr de la pieté filiale,

Et ce jour-là, Alonzo Ferez n'a pas Caché sa joie en constatant que sa nièce n'était pas plus disposée que luimême à. faire grief Gtorgaa de la déplorable chute de aoa père. Il est vrai que des faits de la catiae, la jeune fille ne voulait retenir que la croyance Gaspard Legrand.

Une seule ombra par instant aur le bonheur d'Anna elle connaiasait car la loyauté de Georges n'avait pae voulu Jaiager subsister la moindre équivoque ]a triste histoire de se a fiançailles avec Renée Tréylère et les cruelles circonstances dans lesquelles ce ïnariagfi s'était rompu.

Anna Ferez n'eût pas été de son paye si sa nature aimante eût été exempte d'une propension à la jalousie. vait pas se défendre de mettre aa con- phase particulièrement douloureuse du passé de son fiancé-

Alnslt au moment où nous rotrouvona let deux Jeune* gens prenant le thé & l'écart sur le pont dea premières du paquebot Colombie, Anna disait a

Pourquoi Je voua al stihblfi moins paie aujourd'hui que de coutume, mon cher Georges ?.“ Je pourrais réje ne sais pas mentir. Avec voua surtout. Il y un proverbe andalou qui dit que te mensonge «t la poison de toujours; toute ia vérité.» J'ai i&it un

ques et des rigueurs du climat, dit-13, vous avez prouvé une fois de plus que l'intelligence, lorsqu'elle est appuyée par Ja noblesse du sentiment, peut dominer !a nature. Votre victoire, victoire françaiee, eat, en même temps, une victoire En termes d'une haute inspiration, où l'élégant,- du style 'allie à la noblesse des sentiments exprimés, M. Edouard Renard exalte à mon tour le magnifique exploit de la phalange africaine et traduit, au milieu de chaieureux applaudissements, l'admiration de Paris pour les héros de la magnifique randonnée dont s'enorgueillit l'aviation française.

La Croisière noire, dit-il, ne dolt pas être seulement coneidérée comme une performance sportive. Dans la régularite parfaite avec laquelle elle a poursuivi son immense trajet, elle a prouvé lal possibilité d'établir des liens plus étroits entre la métropole et nos passessions africaines.

M. Jean Chiappe apporte, lui aussi, aux vaillants aviateurs le salut enthousiaste de dlx-huit mille hommes, dixhuit mille gardiens et inspecteurs de la police parisienne.

Au-ctessus dee interminables pistea espoir national, dit-il, vu.le. ont tracé définitivement ia vole prestigieuse qui ne réclame plu* nt soUÏÏrances, ni Bang, ni même plates-formes ou chauaseee, mais seulement l'audace, le calme et la ténacité des voyageurs. A ces éloges, M. Pierre Cot joint, au milieu dea acclamations, ceux du gouvernement.

Salué par une vibrante ovation, le général Vuillemin se fait l'interprète de la reconnaissance de mon escadre et de la fierté de seg équipages pour la magnifique réception que leur a faite Pans.

Les ovations qui ont wuligïiié le discours du général Vuiiiemin se renouvellent lorsque la musique de la garde républicaine exécute la Marseiltateç. Au milieu de chaleureux applaudissements, M. René piquet remet alors au général Vuinemin la médaille d'or de la Ville de Paris. Les officiera oupérieurs de son escadre reçoivent une médaille de vermeil et les autres officiers une médaille d'argent.

Le soir, lm banquet avait lieu à l'hôtel Oon-tlneatâJ sous la présidence de M. Pierre Cet, ministre de l'Air. Souda,in, on y apprit la catastrophe de Corbigiry. M. Pierre Cot se leva aussitôt de table et fut bientôt suivi par tous les assistants.

Les réception en l'honneur de Peicadrc Vuillemin

sont «uppriinée» en signe de deuil A la. suite de la catastrophe aérienne de ravlon ïïmeraude, la réception donnée hier soir en l'honneur de Te&cadre VuilleiBin a été suspendue.

Toutes les réceptions officielles prévues en l'honneur de l'escadre sont supprimées en signe de deuil,

Les pneus &ZJTCHIN80N, dont tous les avions de l'escadre Yulllemin étaient munls, ont admirablement supporté les ÏS décollages et eu terH par des températures très élevées. Aucun n'a dû être changé, aucun n'a réclamé même un coup de pompe, Les pneus Ht/TGHrSSON oftt. une fols de plus prouvé l'excellente de leur fabrication. LES OBSEQUES DE M. DE SELVES En présence du de et de deux intimes, la dépouille de M. de Selvea a quitté hier soir, heures, le domicile mortuaire, 105, quai d'Orsay. EU. «st transportée à Montauban, où les obsèques seront célébrées ce matin.

A î^anterre, un manœuvre blesse l'ami de sa mère

Au cours d'une discussion survenue hier vers 17 heures en leur domicile, rue des Marguerites, Nanterre, un manœuvre, Ga3ton Launay, a tiré un coup de carabine sur l'ami de sa mère, M, Jean Poyel, manœuvre également. Celui-ci, atteint au visage d'une blessure sana gravité, a été pansé Launay, qui avait pris la fuite, a été arrête quelques instants plue tard par Un gardien de la paix. Un passant, M. Albert Boalard, 14, boulevard du Havre, à qui voulait prêter main-forte à l'agent, fut frappe par Launay d'un violent coup de pied LES ACCIDENTS_DE LA ROUTE Un* et. «'«craie contre un arbre ]* conducteur tué, ta femme bl»aée Dijon, 15 janvier {dép. petit Par;) Un ancien boucher de Poteaux, M. Garnier, âgé de quarante-cinq ans, et sa femme voyag-ealent on auto, se rendant dans le, environs de Mâeon, lorsque, près de Larochepot, le véhicule alla s'écraser contre un arbre. La poitrine défoncée, le conducteur expira sur-le-champ. Sa femme, blessée au front, a été transportée à 1'hôtel-Dieu de Beau ce.

Un camion («rtft «&* auto

Clermont-d'Ois*. 15 janvier idêp. P. P.) A la sortie de Rantigny, une auto conduite par M. Auguste Guerlay, quarante-sept ans, voyageur de commerce à Paris, 27, rue Geoffroy-l'Aestier, a dérapé et s'est renversée. Un camion appartenant à M. Vincent Gueudré, minotier à Rochy-Condë, passait à ce moment et écrasa la voiture qui fut réduite en miettes. Le conducteur, M. Guerlay. fut dégagé avec des plaies multiples à la. tête et aux bras. Il a été transporté il. l'hôpital de [ ESTOMAC PlLATt ?

vilain rêve, qui m'a assombrie depuis ce matin. Vous n êtes pas curieux de savoir ce que j'ai révé ?._

Je devine que vous atlez revenir sur un sujet qui m'assombrit, moi aussi. Vous allez me dire que vous avez rêvé de certaine personne dont Il avait été convenu que nous ne parlerions plus,

Eh f voilà bien Ce qui m'inquiète parfois, Georges. Voue paraissez craindre ai fort toute cette phase de votre vie que j'en vlena, moi, à redouter que ce souvenir ne- voua émeuve encore trop.

Elle ajouta, en le regardant avec une de tendresse infinie Il ne faut pas voua assombrir si je vous dits Ces chotts. Est-ce que je vous aimerais comme je vous aime si Je pas un peu peur, parfois, du réveil ce passé ?

S'il n'arrive de penser à eea triatesaee d'autrefois, c'ect pans esprit de retour, je vous le jure. Et même, cela devrait voua rassurer tout à fait. Je vola ce malheureux passé sur le plan dee choses définitivement abolies. C'est' un drame qui eu son dénouement et ne bâtirait renaîtra de cendrée.» Georges, après une courts pause poursuivit

Par contre, ma chère Il il est un autre drame qui, trop souvent me tourmente et m'accable comme au prem'et jour.. Mai» à quoi bon évoquer en ce moment toute cette souffrance ? Vous ètee près de moi, votre main est dans la roleTihr, la. minute présente *3t si douce, ai pleine de tendresse et d'eapoîr que te aôralt un crime de la ïàter-,

Le sang humain merveilleux remède JI rend la »&nt* aux incurable* Les techniques médicales modernes ont mis au potnt remploi au sang humain comme remède.

il est juste de mettre en avant lea résultats considérable étonnants, qu'on obtient; aujourd'hui par l'emploi judieieux et prolongé de i'autohétnatoérapie.

Par cette méthode. on prépare des sérums individuels avec le sang du malade, et le mal est ainsi combattu par lui-même.

On fait ainsi, ose raïs- je dire, un t sérum sur mesure autrement efflcace, on le comprend, que les remèdes pr6parés en confection

Te viens de voir les guérisons réalisées récemment par mes amis des laboratolwst du docteur Odlor et je reste Convaincu que a les a utosérujna eont la grande médecine de l'avenir. Dans vingt an», on ne soignera plus que par ces procédés que l'on met sans cesse au point aux laboratoires Odin, 63, boulevard de* Invalides, a Paris. Il suffit de leur écrire en Joigmant un stmple timbre- poste d'un franc p<wir recevofr gratuitement les documents parus dans la presse d'information médicale.

On verra avec quota slmptloité on peut rendre à la vle normale tous les malades qul toussent. maigrissent, ne mangent pas, ceux qui souffrent de maux variés, douleurs de toute sorte. eczémas rebelles, lupus. les malheureux tuberculeux, un certain nombre de cancéreux. On verra, comme je les ai vue, des paralysé» marcher. agir comme e'iis n'avaient rien eu. Des syphilitiques eu proie à des accidents tardifs retrouvent 1e calme et voient leurs analyses de sang devenlr nég-atives.

Comme je comprends î'exolanaaUcaï de regret des malades lorsqu'ils s'aperçoivent qu'ils ont souffert longtemps, qu'ils unt désespère quand la guérison était à leur por.tée et qui s'écrient alors « Ah si j'avais au! Pourquoi ne fait-on pas connaître cette méthode? En effet i Pourquoi? Mars, comme on dit, ni£ n'est prophête en son pays. Et c'est bien dommage pour ceux qui souffrent, Louis GENES'

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Vous avez raison. Georges, ne par- dans 1a réussite d^ vos elTorts. Oui, Je auïa sûre qu'H viendra, le jour où sera récompensée votre piété 4ftmXe. Et si, abouti, il n'en aéra pas de même toujours, surtout malutenant qua noua sommes deux à vouloir £e résultat Il pressa tendrement dans la sienne la main que lui avait abandonnée Anna, Ils cessèrent de parler de choaei gxaves ou douiouretttses. Regardant autour compagnons et leur? compagnes de traversée,

XVI

La princeite da Paltzvr

Georges et Anna venaient d'émettre en riant une hypothèse drolatique sur une dame mûre qui dansait avec solennité, péniblement enlacée par les bra; OlShus d'un tout petit jeune tomme, lorsque leur attention fut attirée par l'arrivée seûaationnelîe d'un couple qui capta tfèa « fait ce qui ne p*rmet Sftlère cision. Mais qu'eue ait trente ou quatures qui ne .peuvent passer Inaperçues nulle part, qui suscitent partent des adml rations et dea rancœurs également ave a passion ou on les déteste avee fureur, mais aucun de ceux qui M sont latêreaaés à. elles à un titre quelconque

Il adorait les frites M* il il ne pouvait pai en mangftr C'est un Français 100 il il adore les frites. Il aurait donné n'importe quot pour pouvoir en manger, Malheureuse- ment» quand il sa laissait tenter, il devait le payer cher. C'était chaque fois dea maux et et des rnalalsea qui n'en Hnlssaiant plus,

Quel dommage qu'il n'ait pas connu la Digestif Rénale 1 auratt pu manger autant de frites qu'il aurait voulu et se sentir eu suite tout auui léger. En autant après les repas deux paaon digère tout sans s'en apercevoir. Cea tablettes renferment les: principes naturels qui remédient à l'inaufftsanca des sucs gastriques. D'autres principe» neutralisent les acides, Essayei-len dès aujourd'hui. Toutes pbannacles 3 f la boîte de poche; 12 fr. 75 le pd flacon. Si VOUS AVEZ UNE HERNIE NE PORTEZ PAS DE BANDAGES A PELOTES dures qui risquent d'aggraver votre mal. En effet, pénétrant dans I'cuverture herniaire comme un. bouchon dana une bouteille, ces pelotes écartent conetamment les bords de l'orifice qui livre Un passag-e de plus en plus grand à la hernie. La méthode du docteur LivetGarigue, de la Faculté de médecine de Parie, permet, au contraire, le rétrécissement naturel et normal de 1 anneau herniaire, sans aucune souffrante )Jour le herûieux. Celui-ci n'a donc plus 4 subir la gêne habituelle des bantîRgeo sana pour cela être ohllgé de se fftirt ̃Opérer. Pour que les lecteurs atteints d. hernie puissent apprécier l'efflcacità de cette méthode, l'eiposé de cette importante découverte aéra expédié gratuitement et franco par la, poste, discrète ment embaïlé, aux personnes qui envei> ront cette semaine leur nom et lent adresse à l'Institut orthopédique de Paris (division 1Q>, rue Eugène-Carrlère, 7 t4s, à Paris. Puisque cela rie coûte rien et n'engage à rien, dans votre intérêt, ne manquez pas de profiter de cette offre.

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n'a pu s'armer d'indifférence il leur égard.

Lui. c'est un homme de plus de de manières ruffîaées. Au demeursnt, un personnage ayant te plu* grand souci de la correction extérieure et, par là même, asaea impénétrable. La physionomie de fa compagne Touj deux vont a'assBaix à une t&bJô réaervée à leur intention et, à l'empressement que lee grarçons mettent à les installer et à les servir, il apparaît que ce sont des passagers de marque. De fait, Ie prince et la princesse de Feitzer aont avec A.Iotï7.o Perez. les grandes notoriétés du bord.

Il semisle que. depuis qu'ils sont là, 1'élégante réunion inondaîne du pont ttts premières ait monté d'un ton. C'est ce que ï>orges lait remarquer Ironiquement à Anna.

*-̃ Voyes, dit-il, comme lea gêna «e tiennent mieux dès qu'ils se sentent soué lea regards du prince et de la. prln- ceese. Ce que c'ert qu« le preatige du rang

Oh mot, répond la jeune Slle avec une moue, je tous avoue que je ne suia nettement.

La princesse est pourtant epiritueîîe et charmante, et le prince a vraiment de 1a race.

M. Alonzo- Perei paraît lus considérer

Puisque vous me parlez de ceîa. désagréable de voir mon flncïe fah-e princesse.


THÉATRES

THEATRES

AUJOURD'HUI. Th. de ICEuwe, 9 h., première 4.' Une /«titm« qu'a le c&tir trop petit, de M. Crommelynek.

-o- Ce soLf, ij2fiB représentation deberge du Chtval- Blanc, qui continus toujours SA triOrtïjrtisle carrière au THEATRE MOG-AT-QR. 'Avec George» Mil tan en tête- d* !a brillante interprétation. Jeudi et dimanche matinée.

-o- TH. SAINT-GEORGES. Voici quel:! sont les interprètes de la corné' général et la auront lieuet samedi Vident iat Te«aier, Debucourt. Renée Devinera, Solange si Janîe ClRirjanc. Nildft -o- Noua avons apprla avec p lai air que la ttn^ dE 3Cm« Ma,r^u«rite Pavée, administratrice da tîiéAtre du Gymnase, victime il y & un mol* d'un grave aceid&nt d'autOmobile, s'était améliorée.

Les (îe ballets russes à la mémoire cTAims Pavlov» les 22, 24 BLYSEEË. seront placés, comme ftl«r, sous le de Son Altesae Gr4«.

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CIRQUE D'HIVER Voici le plus gros succès du cirque de ces dix dernières années

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LA PISTE NAUTIQUE L'Orage de la jungle

La Pluie de feu

Le Marché persan

La Cascade des ours

Dan" le lac enchanté

Les Danseurs du Gange Les Ballets asiatiques

ILES et LOYAL CHOCOLAT La Pêche miraculeuse

Suzanne WURTZ tombant de la coupole dans les flammes Le Prince NYADEO ? ? ? l'énigme de l'époque

100 ARTISTES, 500 ANIMAUX VOIR te spectacle furmidable Le CIRQUE D'HIVER a baissé le prix des Places de

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-0- Le ma de Marianne OawsJd. FolémlproiUMr le trkwnpiie de la nouvelle vedette de la chanson quJ fait courir tout Parla à ÎATjCAZAR; Parts, &, M&tilrfe toua l&s jours. à. 7 fr. 6, Itfr lo fr.

-o- DEUX-ANES. Le chansonnier GéO Chartey fera ea rentrée mercredi soir daM un tour de chant entièrement nouveau. -o- 0- EUROPEEN. Tous les jours en matinée et en wirée, te c&àbre G-eorfîus dans sea nouvelles -o- SOBINQ. M!. Drfen sera la vfldette (tu prochain srpectaoie, qui <Jataneat Mîle î-itia TyW-

MUSIQUE

Samedi, aux Concerts Siohae, que dirigeait le chef strasbourgeois M. Charles Miïnch, a été donnée- une exécutiong taeuse ment préparée, fervente autant que disciplinée» <ie ^'imposant Psaume LXXX. de M. Afrbert Roussel, dont c'était la secûnde audition à Paris. Auparavant, M. Emil Saœr, le célèbre pianiste, avait interprêté le Concerto en mi bémol de Beethoven. En écoutant M. 5au«r, on reste toujours ébloui de ean Jeu prestigieux fait de clarté- et de rythm-e. comme em.brasé par un grand .sentiment de foi artistique et ce jeu si vivant est ¡;on même temps d'une probité absolue. On comprend, en suivant la conception architecturale que M. Sauer a de Bfiethûven, combien l'ar- resté fidèlement le même, 33ns aucun sacri- fice aux modes passagères. Et c'est ce qui

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Le même jour, les Concerts Coionne faisaient entendre une oeuvre nouvellet Préhide à un conte de fée, de M. Le Gui!lard c'est une courte pièce destinée à précéder uu conte féerique et à en situer l'atr mosphèfÉ. Dans ce but, et aussi pour ohtenir une couleur a la fois fantastique et imprécise, l'auteur a préféré suggérer des visions plutôt que développer des thèmes melJ ces visions auraient été certes plus évocatrices si une insrrumtntatïori Euide, d'uti* légèreté les avait créées. L'orchestre de M. Le Guillard est celui d'un au métier solide; 9 manque cependant de Iciprit léger, fluide, de l'invention nécessaires en pareil cas.. M. Paul Paray a dirigé cette œuvre avec sa pénétration musicale coutumière. Un baryton de l'Opéra de Munich, M. Vogel, participait à la méme séance. Àv?c upç voix ample, gêné" reus émeut timbrée, -il a dans un style ïargç un AttQso de Hacndel. If a manqué toutefois de relief dans l'air dt du Don luan dt Mozart. son succès n'en a pas été moins vif.

Dimanche, salle Gaueau. M. Albert Wolff dirigeait la version orchestrale du Pcème romantique pour violon, de M. Jutes De ce morceau d'une Technique transcendante, nous avons parle lorsque, en juin dernier, il fut imposé aux cinquinte concurrents des classes de miel du Conservatoire. L'œuvre est solide. bitu conçue pour rïnsrrujnmb Enîr-aïné par sa cadré la version, primitive d un revêtement instrumental massif, rendant plus ardue Ja tâche de l'instrument qui a à lutter cette fois non plus contre un piano, mais contre toute une artfl- j lerie orchestrale où abondent les cuivres et la batterie. M. Mazellier a pourtant ré- servé un Important fragment mélodique au

Cinéma des DERNIERES de

JOHN BARRYMORE et DIANA Prochainement.

1 Choisy-le-Roi, deux agents reçoivent des coups de feu et sont blessés légèrement Leurs agresseurs, qu'on croît être de. Deux gardiens de la paix, du commldHarlat de Cboisy-le-Roi, MM. An4ré Lepag-e et Emile Cordet, une ronde, au coura de l'autre nuit" en cette ville, lorsque sur la place lis aperçurent deux qui. à leur vue, tentèrent de ne dissimuler derrière la statue de l'autour de la Marseillaifte,

Les agents Interpellèrent les noctambules suspects, qui paraissaient être A l'approche des uni formée chacun des deux individus sortît de sa poche un revolver et fit feu sur les gardiens, sans les atteindre. Les policiers se lancèrent à la poursuite de leurs agresseurs. Us allaient le, rejoindre q-uand, pour la deuxième fois, le* revolvers crépitèrent. Atteints, M. Lepage, à 3'épaule droite et M. Cerdet, au bras gauche, les deux agents durent Inter-

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rompre la poursuite. Mettant à proat ces circonstances, leura agresseurs se perdirent dans Vabscuritè vera Thialg. Transportés A la maison de santé des gardiens de ta paix, le. deux agents y furent pangés. Ils regagaèrent ensuite leur domicile. Leurs) blessures, en etfet, sont, fort heureusement, des plu. légères.

M. nuhau, commissaire de police de la circonscription, a ouvert une enPour les artistes dramatiques français chômeurs

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FAITS DIVERS PARIS

CliïiioU contra Arabe

Place de la Réunion, une a éclaté çntire le Chinois Kangar^r, trentedomicilié 4fl, de 1. Réunion. A bout d'Arguments, le Chinois a frappé son sofre d'un coup de couteau au poumon gauche. Le blessé 1 Até admia à SaintAntoine. Le Cûup&ble est au dépôt. du la ctiar.iuterle Davoine. W2. rue d» Pyrénées. le Il. Ils pénétra» tlbles, des «ms9rv«a *tnal que 50 IrancS le, îe tiro(r-«aJaae.

qui les appréhendèrent. Ce cieux l'autre agis de dix-neuf. aH3. Au dêpfrt. 50,000 franc* d* bijoux vol.. chez un médecin

Des ont pénétré nit dan* l'Jipptrttment qu'occupe. 1, rue Profitant de l'absence du mAdfldès bijoux valant Lca de I* ni* place du Chatnp-ds-Mara, Mfl« Odette Pas-

RAgniei-, habitant 24. rue de la GranE«-4(lï-Belies, a *t^ Par deux jiwlIvWu* qui lui Ont dêrub« son hûc j a main contenant bU francs et dea piècéâ OaïmeflB, S. ™e Salut-Laaare, et ont dérobé trente-quatre an a, erApSoj^ des pommes funAtorea. habitant 2, rue Marie- Bertaau. Iiïiti-tut mâdlcoHEéeral.

Un de l'hfiteJ Il. 32, boulevaiNj de BallBrtUa, MH Morvan. trenteune fenêtre du parler, au deuxIÈme étage. d une pierre ^tachée d'une corniche de casBer non service.

ArreitAlion de deux T6l*un tt'atitoa A la. suite d'une mLnutieuee «nq.=J*te, ïe brigadier Millet, du commissariat de Notrente de. sleurs vols d'autaraobUes, et de comqui revendait l&g voiture»

Au court aune perquisition au domine Bigorne, on de d-écouvfcrt 220 fframuneg a été égatemfrnt anrïtÉe pour cwnplici«, et wub trois ont ét6 cnwc-Téa au L«f accident! de 1. rua

Ttanwsant l«T«nue du Koul«, à Neuilly-&ur-£elne M. jtan Br uzat. quarante-trola ane, 23, rue eu cette !ocalîtê, a. ÉtA renversé par un taxï. La cran!! fFacturS, il été transporté à l'hflpilal Beaujo-n.4.

En liwx de doml^M*. 140, avenue de Paris, â Ohatilton s&us Eagiieux, Mme Germaine Leacure, &£èa de vingt a été renversée par une autovement blewé* à 1 hopiUl de Vauglrard, Ce soir, à g h. au gi?-ge atKial de l'Université de Saint Denis 55. boulevard Ju-les^ïuesde. litM. Jean Hervé, de la Chronique judiciaire

/ownal- ifu petit qui piubdlft tout. candidat, puia, la boue. Aussi ce directeur, M, Pau] Duprea. fut-li poursuivi pnor sittOraidn de A L'UNION FEDERALE

DES ANCIENS COMBATTANTS Le comité téa&raA de l'UokiR fédérale des fraucatsea d'Anciens combatM. Pau( de son attUud4 au aujot dflg récents et et a voté IJorâW du Jour suivant

«Le comité, ému de îp f«ç)illt^ avec laquelle de vastes eaaroqiasrlej ont été commises dans des ét&tdûHemente flnanciera soiimi» au contrôle de J'Sîtat qui se révèle de sauvegarder les intérêts fta.crés mutuaïiutea ^nde-n^ oombattaints de de* «aisse* aatonome-a, de ta nomination d'un commissaire pei-n>ane.nt qualifié du gouvernement aarprftB des cesses autonomes dont 5s création est pouvoirs publiée, »

D autre part, le à la do-rtrlae de saint puMIn fil- F., le eooniité a décidé <

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LES LETTRES L'ERMITE DU SAHARA

Paul Le&ottrd r La Vraie Figure du Père 'de F*m<*uld » (Ernest Flammarion, édit.) Maurice Martin du Gard « Terres diïiaea » (Flammarion)

est. à nos yeux. si extraordinaire, si bKû' siienee te que l'on publie son sujet'; car nous avouons être autrement attlré ce siogulier libérateur de 1'Inde. quJ traversa t Europe avec une mite et un tiain de vite-roi. La véritable tradition des yoghi, l'humble frère Châtia la représenta pendant quatorze ans dans le Hoggar, bien plus que l'ancien avocat de la cour de Londres, et ce n'eat pas là l'aspect U moins curieux de l'homme dacu missionnaire, un Jinguiste, un géographe, au pays tarqui. Ce qu'il faut retenir, sdon nous, c e*t le aaiût, qui a passé sa vie à m vaincra, qui a eu la passion de l'obscurité, voire de l'abjection qui a toujours trouve trop épaisse l'ombre que sa silhouette chétive, désincarnée projetai sur la terre. Par quel chemin le riche çon joyeux, sensuel» obèse même, vint.-il à cette vfe érémitique, en plein Sahara 1 Un écrivain, M. Paul Lesourd, noua l'expose l'aida dt docuiaents inédits dans un rfçent ouvrage la Vraie figure du père de Foucauld.

qu'tcî, on nous a donné du salut une image Incomplète» sinon inexacte? Ce n'est pas ce que veut dlçe M. Leoourd, du moins Je le suppose. Celui-ci reproche seulement au* biographes qui se sont intéressés au père de Foucauld d'avoir passé toUt Notice *a scandateuss |eiaie«e( d'avoir craint de le rabaisser à nos yeux en taisant ses erreurs et ses fautes. M. Le sourd soutient qu'en les montrant, qu'en les soulignant il rend plus éclatante encore la conversion du vicomte, du jeune officier de cavalerie, un de ces joycm fêtard! dont certaines Ville* de garQison gardent, non iatu fierté, le wwenir, Il cacher les foK« de son héros il constata simplement que, pendant un certain temps, le lieutenant de Foucauld apercevait son bien dans le désordre de l'imagination la providence des bottiers, des tailleurs, des fabricants de cigares, des marchands de pqntet-caoeî et de corton. Avec M. nous en savons tage. Ce n'est pas seulement l'historien qui parle, c'est également le catholique, et le lieutenant en prend, si j'ose dire, plus que pour ,on grade L'enquêteur a interrogé ks camarades de promotion de Chants de Foucauld, da militaires à plumes blanches. et il faut bien dire que tous ou presque ce sont montras d'assez piètres psychologues; aucun n'a deviné, sous le dolman du viveur. le dlice du saint. Quand ils pariaient entre eux de cet amateur de soupers fc», de beaux équipages et de foUet ftlles, Us disaient alors « Ce cochon de Foucauld I Ce porc > Ce n'était pas seulement la la morale ou qu'il fallait,attribuer pareille Sévérité under pauvre n'aime guère voir un camarade pourvu de six cent mille livres de fentes accaparer Ira cigares et les foies plaisirs à vingt ans.

On comprend qu'à semblable régime le iieut*aiL3t de Foucavlid fût menacé d'obésité on dut le pourvoir d'un conseil de famille, car 'à dépensa en soupers, à Saura ut en un an. dans un seul hfitel, la somme de sa Liant e-<£ix mille francs. Ce sont des détail savoureux que M. Paul même de méditer sur un aetf Jjkr «$' iarii "fcSgijiflcàttea a ses yeux et' grande importance aux autres. Un soir, le lieutenant de Foucauld. éJ2ve à l'écaïe de SamDur, manque il l'appel t des loun ae passent on s'apprÉte à le déclarer déserteur cependant, comme il était sympathique à tous ses hommes qu'il se montrait avec eux d'une extrême générosité, oa le recherche et on le retrouve. Comment Sous l'aspect d'un loqueteux, portant une bes ace et mendiant de porte en porte. Personne n'avait rien deviné ni compris. La vie du père de Foucauld est trop connue pour que nous en suivions les diverses étapes: nous renvoyons les lecau livre de Charles de Foucauld. explorateur du Maroc et ermite au et a l'ouvrage de M. Paul Le» sourd loua les deux s'accordent à naître que l'Afrique sauva, régénéracier, 8t de lui non un aalnt, mais un moine-soldat, un ascète- La fai ne l'a pas encore touché* miû& le besoin religieux s'est emparé de Jui. Songea-î-il, comme, on l'a prétendu, à se faire musulman eU bien difficile d'y répondre. En attendant, sous le dégufsemeiM d'un |ulf, serviteur de rabbin. il entreprit un voyage d'éludés dans Le Maroc inconnu il y subit le* plus ignobles affronts il lea accueillit d'un front paisible, avec ce- doux sourire qui ne le quittera plus. Le saint faisait son apprentissage, Il lui faudra attendre plusieurs années pour retrouver la quand elle entre dans ce cœur, elle le dévore, Il part pour la Palestine, vus ces Terres ttwirtùt que M. Maurice Martin du Gard vient de traverser sous Le aom de frère Chartes, U » lait engager cotïAf damestique dans un petit couvent de Nazareth. Quand se présenta à la communauté, la supérieure se demanda qui pouvait être ce mendiant vêtu de Cotonnade bleue, aux pieds nusr avec un gros attaché iL sa ceinture de cuir, qui ne demandait grossiers travaux, que du pain et de l'eau, x Après un certain temps, racoata-t-ellcr il accepta, avec son morceau de pain, quelques figues ou amandes et nous nota en réjaUiuianJ, pensant que Ces fruits adoucissaient un peu la rigueur de son jeun« perpétuel itlaiâ On s'aperçut plus tard qu'il renaît les fruits en réserve dans une boîte et les distribuait aux enfants aussi, il se dépouillait de sa vêtements pour les en revêtir. Plus tard, il ne voulut plus qu'une natte pour prendre son repos de la nuit. qu'i! rendait le plus court posjibte, n'ayant qu'une grasse pierre en guise d'oreiller. Voilà ce qu'était devenu l'amateur de partie fines des garnisons de Saumur et de Pan t-a 'Mousson Ce mendiant, que les enfanta moquaient, dont les gens de &a classe s éloignaient avec dégoût dans tes ru«3 d'Alexandrie qui, sur le pont du navire, tournait autour du mât pour avoir un peu de fraîcheur dans l'étroite bande d'ombre, c'était le vicomte Charies de Foucauld, ei-lleutenant de qui murmurait pour [tiï-Eiêtne je suis comblé* comblé sans mesure le jouis à l'infini d'être pauvre, vêtu en ouvrier, domestique, dans cette base condition qui fut celle de Jésus Nôtre-Seigneur. et, par surcroît de grâce exceptionnelle, d'être tout cela A Nazareth. >

Lea religieux l'ont compris. mieux que les militaires. Au Hoggar, le père de FûUcauld fut une sorte de prêtre libre plus qu'un missionnaire ne chercha pas a évangéliser: il ne 8t chez les Touareg aucune cûnvertlon. M. Martin du Gard dit a ce sujet des choses fort pertinentes. qu'on doit lire; nos religieux, en Syrie, en ont, eux aussi, pour unique but de développer te goût de notre langue et de notre culture on ne leur en sait pas

assez gré en France. M, E--F, Gautier, 1'éminent professeur de la faculté d'Alger, a donné, dans un livre, hélas vable Un siècle de colonisation, études au tnicfùacopc. quelques souvenirs personnels sur le père de FoucauJd du plus réel intérêt, « Pendant de longues semaines. au cours de notre voyage en commun, dans une petite colonne militaire, le père de Foucaul-d a certainement dit sa messe chaque jour. et toujours sans autre témoin que Paul. le nègre, mangeur de choses immondes, qui lui servait de sacrla- taim On ne lavait même pas. à vrai dire. que le père disait sa messe on en était seulement convaincu à la réflexion, et il pouvait arriver aussi, au momeut où on abattait les tentes pour le départ, qu'on entrevit de Foucauld empaquetaat très méticuleuseoient le bon Dieu dans une serviette blanche. Pendant pjusieurs semai' Des de repas eu commun, l'entretien n'a jamais prfs une tournure ecclésiastique, jamais passé à la tentative de conversion. Tout cela s'accorde très bien avec le caractère dun ermite. On ne se retire pas au désert pour y prêcher. > Le 1" décembre 1916. l'ermite, tombant sous les coups des Fellagas assassins, accueillait avec joie la mort, qui marquait la fin de son Jean VIGNAUD.

Ce qui paraît

Ainour sans par Gabriel d'Aubaj-ède (Plon). Nous avons tue connu certains moments, dans notre vie, où l'émotion nous empêchait de nous exprimer comme nous I1 eussions souhait*. Le hétoo de M. d'Aubarède se trouve, lui. dan» cette Impossibilité permanente. Il aime et ne saft dire comment. Par le *eul artifice de agn livre, le romancier oppose son parsonnagé à la femme la moins faite évidemment pour le comprendre, puisqu'elle a reçu don naturel ce quJ lui manque l'excès de la parole. Ajoute* rède, on 1e voit, a su trancher les caractères, et, de ce contraste, il a tiré une oeuvre Infiniment xn& an colique, qui ne plaira pas seulement aux âme tendres. Bien des hommes se retrouveront dans son personnage, et s'il ne doit pas toujours leur eu exemple, surtout dans 1.eu. finale, quand- U ra chercher auprès d'une courtisane le secours d'une Inspiration, du moins leur offnru- t-il l'image dépouillés de leur faiblesse. Et c'est bien ce qui donne à Oe livre, si fidèle miroir, son ton, sa densité et, littérairement, aoa indéniable valeur. Anthologie des narrateurs uaHenu contemporains (Diis.gra.ve). Tous ceux qui s'Jntéxwwent aux lettres éîranffèrM se devront d'avoir dane leur bibliothèque cette anthologie due à l'éminent critique italien LJoaetto Fiumi et à M. Eugène Be-rtaux. Sans doute. n'est-oa pas le premier ouvragé de ce genre qui paraît en France, et le* éditeurs I>enoel et Steeïe en ont, l'an dernier, publié un goum la directien de M. G. Ch&renaol. Mais ose deux livre. différemment conçua et réalisés, ont chacun leur utilité. Dana leur préfaee, tes auteurs de cette anthologie matquent bien leur âeaaeio de tenir compte. avant tout, dea contrées de naissance ou d'adoption des écrivains, ear, ptus que les écolaa, le régiûn&Usme joue au delà de. Alpec un rôîe primordial en matière littéraire. Quant à la Cinquantaine d'auteurs dont on nous propose d'importants extraits, elle représente les tendance. let plus diverses pour aller, en fin de compta, du naturatijm» de Ûiovantii Vetia U840-192Z) à oelul d'Alberto Moravia, le très jeune et puissant romancier des indifférents Itraduit en français chez Bieder en 19311. La littérature Italienne, quune récente etatleîlque montre que nos Uvres sont, de tous, les 'plus lus en Italie, trouvera, dans *e volam*, d'une passionnante lecture et d'une agréable présentation, son meilleur Instrument de propagande.

Maurice BOURDET.

LE BUREAU CONFEDERAL A LA PRESIDENCE DU CONSEIL M. Jouhaux expose le plan de la C.G.T. Le bureau de la Confédération générale du travai s'est rendu, hier, à la présidence du Conseil, où Il a été reçu par Mareombes, sous-secrétaire d'Etat.

Le bureau confédéral, inquiet devant la durée de la ariae. soucieux de voit, non seulement le nombre des chômeurs augmenter, mais tes jeunes ne pas trouver à s'employer, a voulu, une fois de plu«, attirer l'attention du gouver- nement sur les solutions précouiaées par la C. G. T.

Nous sommes, nous dit M. Lien Jmihs.u^, secrétaire général de la C. G. T., it la sortie dû la présidence du Oon-BÉil, au cinquième hiver da la crise ds chômage. Elle ne fait que s'accentuer chaque jour et comme, du même coup, eue amène une aggravation de la crise de Bou-s-conaornmatfon, on n'en peut si les oh ose 9 restent en l'état, prévoir la Un, Noua savons cela noua l'avons dit, déjà, mais nous devions le répéter avec plus de força que Jamais, nous peine de voir Juger, plus tard, très &6vèremetit notre attitude passive. Quelles solutions voyez-vous ? Toujours les mêmes un programma de travaux publics, un vrai, un vaste programme, non pas de petite travaux donnés au compte-goutte, Et l'argent ?

On peut en trouver. Puisque les fi1buatiers parvlennent à faire sortir l'argent de la poche des épargnants, pourquot l'Etat ne pourrait-il reuusir un emprunt pour couvrir les dépenses de grand» travaux? H conviendrait, évjdéminent, de s'attaquer k des travaux Q'utîlité collective, les organiser par régions, comme l'emprunt, pour que les prêteurs puissent se rendre compte de l'utilité de leur geste et de la garantie de leur argent. En outre, il faudrait placer à la base du programme des grands travaux la semaine de quarante heures afin de pouvoir employer un plus grand nombre de chômeurs. M, Jouhaux ajouta que là ne s'arrêteront pas les solutions sugfïerêflS par 1 C. G. T. Il y en aura que le îomtté confédéral national, qui se réulira à- Paris les 21 et 22 février, mettra au point et sur lesquelles s'engagera une grande campagne. Seulement \6a première» dispositions devraient être prises Immédiatement, affirma le secré- taire confédéral, fii l'on veut éviter de Courir a une grava aventure.

arésidence du Conseil un bref réeumé de ce que contiendra le plan d'ensemble de la C, a. T+

Dans ce document, la C. G. T. explique que le système économique actuel exige des transformations organiques. Trois Objectifs, dit-il, doivent être atteints simultanément substituer à l'empirisme du libéralisme économique le reparution établi pour la plus grande sattsfactlon des besoins de tous natio- naliser sur un pian le. monopoles de fait, tes industriestales, les grands services publics y compris le crédit dont la gestion doit échapper au contrais exclusif des Intérêts privés donner au Conseil national économique un statut efficace lui permettant d'agir en vue de coordonner les rapports entre les producteurs et les Consommateurs. Il

Apre* que le comité confédéral national aura 1. la dernière main à cet important programme de revendica- tions, le document sera distribué tous lea parlementaires et ia campagne général* s'organisera.

Suzanne

Lesnégociations commerciales franco -allemandes

Le ministère du Commerce communique Le gouvernement du R*ich, par une ordonnance en date du la janvier, a édicté des mesures destinées à réduire, pour un certain nombre d'articles, les importations d'origine française en Allemagne. D'après les évaluations de VOtïice des affairée étrangères du Reich. nos exportations annuelles ser.lent ainsi diminuées de IGO millions de francs.

Aux termes d'une note de l'agence d'io format Ions du Relch, cette décision est motivée par l'échec des négociations poursuivies depuis novembre dernier et par la prétention française de diminuer, pour un montant de 300 mil lions, la volume des importations allemandes en France sang aucune contre-partie. Il importe de préciser l'esprit dans lequel ont été ouvertes et menées les négociations. tlllea ont ou pour origine la déeiaton prise en septembre dernier par le conseil des de ne plus répartir mathématlquement que 25 des contingents, le eolde étant réservé pour des néjrocfatlcraB qui auraient alanca oommerciale, déûcit qui se cbiffro iL 12 milliards environ.

Dès le début des pourparlers franco* allemands nos délégués demandèrent à leurs interlocuteurs s'ils acceptaient de réduira l'écart de la balance cûmmerOiale par un accroissement des exporta.tions franqai&es, soit agricoles, soit industrielles. Cette proposition ayant été nettement écartée par la délégation allemande il fut convenu que l'on chercherait tes moyens d'atteindre le même résultat en réduisant les importation» allemandes en France.

Le déficit de notre balance commer» claie avec avait été, en 19S& de 1.930 millions de fronce envi- ron. En novembre dernier, l'évolution des échanges laissait prévoir que pour 1933 ce déficit dépasserait encore mUlionâ. Or, pour faire face à ses engagements financiers à notre égard, l'AUemagne pouvait soutenir qu'un solde actif lui était nécessaire.

Ce solde peut être évalué à 7&Q mUlion. environ.

Après un mols de discussion, la délégation française consentit à diminuer de 30Q millions seulement le chiffre annuel des Importations allemandes en France, laissant ainsi au Reich un solde nettement supérieur & ce qui lui était nécessaire pour faire face à ses obligations financières envers nous, En outre, le gouvfirûeraent français accepta de restituer à l'Allemagne plus d'un quart de cette somme de 300 mil- lions par l'octroi de contingents sup- plémentaires destinés à assurer le re- nouvellement de l'accord aur le ton- risme, ainsi que la conclusion d'une entente pour le remboursement à 10 des scripe appartenant il des porteurs français.

Enfln, la délégation française proposa d'Insérer dans l'arrangement à intervenir une clause de sauvegarda prévoyant une réadaptation de l'équilibre de VftCCûrd dans le cas où celui.et viendrait à être rompu par de nouvelles mesures prises unilatéralement par l'un des contractants.

Ces conditions n'ayant paa été acceptées par la délégation allemande, celleci repartit fin décembre pour Berlin* où les cotiver&atloas furent néanmoins poursuivies par l'entremise de notre ambassade, notamment sur l'accord relatif au tourisme et sur la non-utilisation des scalpa par tes exportateurs allemands pour leurs ventes sur le marché français.

Sans préjuger du résultat de ces conversations, le gouvernement français fit savoir que. au lieu de n'accorder à l'Allemagne, pour 1e premier trimestre do que 25 de aes contingents, il était prêt à porter ceux-ci sux ])OUcentages indiqués en dernier lieu à la délégation allemande-

C'est dans cea conditions qu'intervient le fait nouveau que constitue l'ordotfrtanee allemande du 13 janvier. Le goiaxemeiftent français, fermement attaché sa Botïtjque de négociation des contingents/ talt savoir au goudu Reich qu'il ne pouvait admettre les mesures prise» contre les exportations par cette ordonL. réponse allemande est attendue avant le 19 janvier, date à laquelle les mesures prévues devraient entrer en vigueur.

Les obsèques du général Marchand auront lieu demain aux Invalides Durant tvute la journée d'hier, de très nombreux amis et admirateurs du général Marchand sont venus tue afin de saluer une dernière fois la dépouille mortelle du héro.i de Faahoda, Toute la. nuit le corps éxpo*é dans le grand salon avait été vrillé par la générale alaronand ainsi que par des amis très iatimes, notamment le médecin général Emily. Puis te fut un pieux défilé da parso-nn alitée.

Le président du conseil municipal a adrwpe* iL la générale Marohuud le télégramme suivant

c Au nom du couse!! municipal, je m'itlcllnç devant la mémoire du héroa coJoniai de sa glorfeuae carrière, l'esprit ûe rt-iierçie et la Tslllauce. Je voua prit,. madame, d'agréer l'hommage respectueux de mei esntlments de douloureuse sympaUde.

René FIQUET*

ï>réatd*nt du conseil municipal.

Dans la à h. la mise en bière eut lieu dans 1a plus stricte intimité, Puis le cercueil fut transporté par fourgon automobile aux Invalides, en présence de la famille, do quelques intimas et des représentants des différents groupements d'anciens combattants. notamment les anciens coloniaux, les croix de Nu ainsi que les anciens combattants de Gouvletix où le général possédait un château. Le corps restera dans la dhape<ll'e des Invalides jusqu'au mercredi 9 h. heure à laquelle autout lieu les obsèques.

L'Union des comb«tmembres de l'u.N.A.CC. ainal flué iw antien. coloniaux, et ceux qui cet servi sous les ordres du gènërad Marchand d'aaaiat&r à ses funérailles.

LES CHOMEURS MARINIERS ONT ÉVACUÉ, SANS INCIDENT, LA MAIRIE DE LONGUEIL-ANNEL Compiègne, 15 janvier (dép. P. Paria.) L'occupation de la mairie de Longueii-Ann^i par les pilotes marinière qui s'y étalent Installés depuis vendredi, s'est terminée, aujourd'hui à midi, dams les condition. les plus Pacifiques.

Comme nous l'avons dit, le malifl de cette commune, M. de Lavlltécm, qui habite Paria, avait décidé de venir aujourd'hui régler cette étrange situatlon. Accompagné de M. Rouseel&t, sous-préfet de Gompièsne, du capit a i n de gendarmerie Guy et de M. Denoël, Commissaire spécial de Beauvaia, le matre pénétra dans la mairie où les chômeurs étaient toujours réunis.

au eecrotalre du syndicet unitaire, M. Vaudeville, M. de Lavilléoti lui exposa que l'attitude pria* par ses camarades ne pouvait que nuire au succès de leurs revendications. Après avoir précisé qu'il teur promettait de faire, examiner par le conseil municipal, à sa prochaine séance de féleur demande de participation au secours de chômage, le maire invita lea chômeurs quitter les locaux de la mairie dans le délai de dix minutes. M. de Lavîlléon et. les autres personnalités qui se retirèrent et, cinq minutes plus tard, le. chômeurs sortaient de la maison municipale sans que les gendarmes, amenés en camion des brigades voisines, euasent eu tat&rvenjr.

A propoi du « icmndal* dv Lille UNE DECLARATION

DE M. ALEXANDRE ISRAEL Interrogé au sujet d'un scandale qui aurait éclaté à Lille, M. Alexandre Israël, ministre de la Santé publique, a fait la déclaration suivante Mon attention & été appelé» sur le fonctionnement d'un arganlame par- la loi sur les habitations à bûn marché. J'ai, vendredi dernier, donné l'ordre à Un contrôleur de mon administration de procéder d'extrême urgence 'à un Con détaillé de l'organisme mis en cause. Ce contrôleur est actuellement sur place et procède $ une enquête dont résultats dans délai,

SI dea fautes sont relevées, les donctions interviendront immédiatement. L'enquit.

LiJla 15 Janvier (ddp. Petit Parisien.) M. Lejeuue, contrôleur général, envoyé par le ministre de la Santé p-ubflique, est arrivé à I4He dans l'aprèsmidi et a aussitôt conféré avec la pré- fet, M. Longeron, au sujet de l'organisme qui lait actuellement t'objet d'une enquête administrative.

M. Del&nnoy, ch&f de division à la de la comptabilité de ce groupement, a CûtoDiftncé ce travail dans les predécouvrir un fait délictueux quelconque. Il est certain qu'il n'a pu 8'agir que d'une vériûcation d'*asemble. D'ailleurs, un contrôle plus va. être exercé trëa prochainement par les soins de contrôleurs spéciaux des assurances sociales et de* habitations à bon marché.

Actuellement, les fonctionnaire» chargés de cette affaire se refusant à tout© déclaration et à toute précision de même que le président de l'organisme intéressé, il est impossible de dire si les accusations portées contra la groupement sont motivées ou non. On a parlé dé plusieurs dizaines de millions de détournements, maie ces chiffres ne reposent sur rien de précis. CE QUE DIT M. DANIELOU, ANCIEN MINISTRE

DE LA SANTÉ PUBLIQUE

M. Daniélou, ancien ministre de la Santé publique, a fait, de son côté, la déclaration suivante

1/affsIre du Crédit immobilier du Nord n'est pas nouvelle. C'est sur mes Instructions qu'un contrôleur du minîstère que j'avais alors l'honneur d'administrer; le contrôleur iLeJeuTue, a été chargé d'une enquête à fins de poursuites comme je l'avala fait précédem- ment pour uns affaire concernant une Institution, analogue de la Seine, affaire dont le garde dea Sceaux fut salai par moi dès Le printemps dernier.

Mon Collègue Ramette devait d'ailleurs iiiterpÉller au sujet d'une eoelété auxiliaires de ce Crédit Immobilier et j'éta.^ prêt à lui répondre quand J'ai quttté le ministère, en octobre damier. Ces au sujet de sociétés de ce genre dont j'aï dénoncé au Sénat et ailleurs de formuler mon rappel au caractère philanthropique de la Sol des habita' tiens à bon marché, dont voua avez ganté 1e aouvenfr et qui m'a valu d'être queiqUe peu malmené par les OrgftHee de certains groupements çTa.rchitfiûtea et d'entrepreneurs. Mata si des fautes ont été Coramiaetf et qui m'ont Conduit à en saisir mon collègue de la Justice, ou qui îuêritaient une surveillance Particulière et des sanctions administratives avec les répercussions qu'elles comportaient ne vous emballez pas. Il ne peut s'agir, en l'occurrence, d'un* nouvelle affaire Stavlskf. YI s1 agissait d'imprudent cb d'administrateurs et de malfaçons d'entrepetieurs, les unes et les autres condamnables, c'était déjà trop. Aucun dommage n'était, en tous cas, causé à l'Etat. Ub drame à l'hôpital de Pontol» Après avoir tiré deux balle» dan# la tête de aon ancienne) amie, un journalier tent* de ne faire juitin« Dana le courant du mois de décembre dernier, le service administratif de l'hôpital de PontolsB prenait à «on servie comme fille de cuisine une ItaMari. Borcadfnt, âgée de quarante-quatre am, originaire de SaintLall, province de Palerme.

Le service de la nouvelle recrue n'avait donné lieu ë aucune remarque particulière, quand, hier matin, veto 7 h. 30, à la porte d'entrée de l'hôpital. Se présenta, un inconnu, vêtu en ouvrier agricole, et qui demanda à parler à Maria, La sœur tourière fit mander la servante. Quand celle-ci arriva dans le vestibule, l'homme la prit par la tête et, sans mot dire, tirant unver de sa poche, logea deux balles à bout portant dans la tête de la femme. qui s'écroula sur les dalles. Sa chute tut suivie do celle de l'hqmme, qui venait également de se décharger deux projectiles da.ns la tempe.

On transporta les victimes dans le aervice de chirurgie, où le docteur le. examina. L'état de la femme semble désespéré. Quant l'homme, on pense pouvoir le sauver, après une trépanation qui sera opérée par la cnlz'UTgian.

.Le meurtrier ut un journalier pana domicile fixe, Fernand Marchand, né à Fandemont (Fas-de-Calafg) en iftOB, qui avait, cr-olt-on, vécu pendant quelques semaines avec la victime. Celle-ci marlée, aurait abandonné son époux depuis plusieurs année .Le procureur de la. République, M. Calvet, et M. Juge d'fnstruetion, dont venus interroger l'oucrler agricole. qui a pu déctarer que sa victime et lui avatent décidé, en parfait accord, de se suicider; maie cette explication semble assez difficile admettre, en raison des circonstances dans lesquelles le drame s'est déroulé. lV enquête sa poursuit.

Une auto capote et prend feu Son conducteur meurt carbonisé na Femme et un de ses amis sont grièvement brûlés

t la Patta-d'Ole d'Herblay.

Une automobile coûdulte par M. La.val, demeurant Grande-Rue, à Montigny-les-Cormellies, et dans tane homme, Raphaël Viecontl, à la tuite d'une collision avec un camion automobile, a fait une embardée, a sapote et a pHs feuT M. Laval été complètement carbonisé lea deux pasi&geFS, grièvement brûlés, ont été Les réceptions de M> Marchand.an M. Marchandeau, ministre du Budget, a reçu hier matin les délégués du syndicat des contribution.t directe., de la Confédération des débitants de boissons et d'un syndicat national des douanes.

L'incendie du Georges-Philippar La Compagnie des Messageries Mari:imea communique la note suivante Les informations publiées Ces Jerjrg derliçti au sujet de. récente inculpations "«lallves à l'incendie du Gearges-Philippar en g^néi^i^ pas fait rcssortiT que ceg nculpatlona n'étaient pas doea à rinftisCe sont a- plaintes ti&po*- t&ea, avec constitution de parties cMfcfl, K3UÙ rentiers responsabilité de leurs LutêarE., qui ont ou obligatoirement pour effet. en l'eut lé 'a flctu&lie. Par itiltaurc, LL eat signala que M. ngenieur. chef du eervii» technique des Ueasa taries Maritimes, n'IL frucuti lien d* ^trente aïM M. nioien mlalrtrv. à ce qui été indlqud de

L'escroquerie

des mines d'or Van Emden en correctionnelle

LTiûgénieur ang-laïe Jûseiph AspinaJ], qui s'était constitué prisonnier au mois hier, aaaiaté de U"» Guilhermet et Da.umas, devant la dixième chambre corractloBtielle.

Aspinatl est propriétaire de gisement^ aurifères de la Guyane belledaise, la mine Van Emden, Quelle en eat la valeur ? S'agit-il d'une mine réelle et productive. d'une mine anémique ou d'une affaire Inexistante ? On ne sait encore des experts ont déposé des l'apports contradictoires. Mais on sait avec certitude que l'ingénleUr anglais, en vue d'exploiter ce glËÉment, a fait l'acquisition de 1a banque Bébis, rue Laffltte, et a placé des titres,

AsplnaJl, par ailleurs, garantissait aux souscripteurs de cea titres, dont le principal est un M. Feters. de Londe les racheter six mois plus tard en les payant cinq fais leur valeur. Ce qu'il ne .put faire, d'où l'Inculpation d'escroquerie portée contre lui. sur Cette grosse affaire une somme de 40 millions fut ainsi absorbée s'en greffent différentes autres abus de confiance et chaque. sana provision. Ces chèques, à faciliter en Bourse la spéculation sur les titres Van ont été émis sur t'ordre du « patron par ses employés, eux au&si poursuivis pour complicité. Sept plaintes ont été déposées. Mais Aapinall prétend avoir lui-même été victime d'un abus de blanc-seing Le procès s'est déroulé hier du commencement à la fin de l'audience, et le président, M. Malherby, a entendu les plaignants dom septs poursuites <3iffëren.tes engaçêea. Pour l'une de ces affaire^ de Chèques sans provision, M* Guilheraaet plaidera Buîourd'bui. Pour les sis autres dossiers, les plaidoiries sont renvoyées au 28 février. LE TAMPONNEMENT DE BECON L'enquête ouverte par M. Vmègue, conuamiiinï de police de Courte voie, pour retrouver les responsabilités du manene soir eu gare de Bruyères a établi que Cet aceident était dû à la négligence, non du mécanicien ïtotteseau du train tamponneur. mais du cheminot Manda ï, demeurant rue Plerre-Joïgneaux, à la Garenne-Co- lombes.

Ce damier n'avait pas, en effet, allu- mé les lanterne rouges de sa rame en ga-pagfe. Il se préparait à le faire quand survint le train de Paris, Mme Altegra, la seule. victime sérîsuaem*D.t blessée, a pu regagner hier son domicile, 42, avenue Pasteur, à Courbe vols, après avoir été panée à rhopital Beaujon.

MISE EN LIBERTE Le de. inculpés de l'affaire de. faux titres de suez encore en prison, le Hollandais Harry Haackmann, arrêté le 4 juillet 1933, vient d'être mis en Liberté ptovisoire, à la demande de son défenseur. M* Wendling. Il doit verser toutefois une caution de 2C.0OO francs.

Le motif de cette libération est la longueur de 3'anquéte menée par M. Ga. reau, juge dinstrttûtion, avec t'aide de lit. Lemoliie, expert-comptable. A L'INSTITUT Trois nouveaux deuils de frapper V Académie des sciences, qui a perdu en qu*IqUÊ3 heures deux de s 6a membres le le physicien Paul Vitterd et le doyen de la. seotioa de mécanique, M. vieille, inventeur de la poudre sans fumée. et le docteur Cantaouzènej correspondant à Bucureât. M. Emile Eor&î, président, a rappelé les travaux et salué la mémoire de ces troîjB savants, Puis il a levé la séance en signe 3# flêutt.

Quelques "tes teehuiquea ont été geUteaiBnt déposées sur te bureau, satia présentation verbale.

En comité aecret, examen des listes des candidats au tauteull du regretté ohinlir^ten Quènu Mit. Jean-LiOtila Faure, Goaset, Hartmann.

L'élection a été axée à lundi prochain 22 janvier.

L'emploi des maUriaui étrangers La commission inte.rmJnl&têr!elle, chargée d'établir les directives pour l'emploi des matériaux de provenance étrangère et l'admis a Ion des étrangers aux marchée de l'Etat et des collectivités publiques, tiendra après-demain, au floua-sôcrétariat d'Etat do l'Economie nationale, as prochaine séance, au cours de laquelle seront examinées notamment les questions relatives & BULLETIN .COMMERCIAL MARCHÉ AUX BESTIAUX DE LA Y1LLETTE cavsB dt la comm[ssigw mm pouer

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SUCBKS. Tendance soutenue. Ouver- ture courant, 227 50 A P tévrler, ft P toara. P 3 de février, 221 50 F S de mars, à d'avril, M & 238 P. Clôture courant, M le; P Fëvrjer. 227 50 à P mars, 3 de Mûr*, à 3 d'avril, 227 50 P. Cote officielle du disponible A 60.

AVOINES, Courant, 4B 75 P f*rrter, 47 P mars. f9 25 P 8 de f*vti<r. 62 P;3 d» mat, 52 75 P.

blé disponible, 60.

ALCOOLS. Curant, 575 février. &7B k 5R5 3 de février 580 à 5M mars, 580 § 5&0 3 de m*Tg, &S0 fi S d'avril. 680 à bOO 3 de mai, 6W k 555 9 de Juin, FARINES FÀSTIFIÀBLES. Le» tarin?* paniflablei valent actuellement francs les 100 kiïùs.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Lundi 15 Janvier

La de qui a iliu aujOUTd hul, & apporté un semblant d'anitnation à notre place, du moins sur les groupes du tonne, au Elle a marquée par une légère détente du loyer de l'argent pour les reports, à 1 7/8 au lieu de 2 US. Le nombre des Taîeura réservées a été de onze, sur lesqi|&Mee on a remarqu* un seul titre an pair et un déport de 7 francs sur l'action Philips.

Quant à la aéa-nce elle-même, elle a pr*penté quelques points de fermeté, comme la Rio Tinto, lea caoutchoutifei-ea, etc., mala l'&Tii&mble de la cote a été empreint d'une nuance d'Srréjçulftrîî*, tout en demeurant relativement soutenu.

C'eat que aur nos fonds nationaux, après ün commencement un peu alourdi, un imperceptible mouvement de reprise & saccédé, qui permet de terminer aur une note partlûifint bancaire s'et bien comporté et a. achevé la aéance sans grand ch&ng«- L*9 industrielles sa sont bor- nées h défendre tant bJ-em que mal leitra niveaux ant^rlaurH. Parrat les Internatdonaiea et les valeurs -étrangèrea. il faut signaler Sa grande fermeté du HId Tlnto^ qu'out favorisé Içe progrès du c-yi^ra *o marché <2e£ métaua: à Loncir^a. Par contre, le Suez et la ftoy&i putch ont éts «Um«, les utiuttt d'or suâ- africaines se aont alourdlaa,. malgré la. (:.bute. Important* de 1. (Sef!«e britannique. Ans Il (aut remarquer une Avance des titres Intérts9és. sur use ftppr^ûtlon plus optimiste des pour parlera en coure en Hollande. Le principal événement de la «éance a été un recul accentué de toutes J*a mon- tiaica étrangères. La livre sterling a perdu près d'un potnt ta 81.80, au lieu de samedi matin. Le dollar & faibli à contre 16,26. On ^it qirune trèa Importante

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SORTANT DE PRISON UN ANCIEN GENDARME 1 VOULAIT TUER SON FILS Vervi-ns, 15 janvier (dép. Petit Paris.) «n-Thiérache le gendarme monté Gas- ton Roy. âpé de cinquante ans, qui avait frappé et menacé d'un revolver son fila Raymond. Celui-ci, après une lutte forcenée avec hqïi père, ne dut ÉOn salut quJà sa fuite «n automobile. Gaston Roy, qui avait été précédemment arrêté et écroua à la suite da coups ayant entraïn-ë le mort d'un ouvrier vannier, M. Cornet, ve- nuit d'être mis en liberté prûvlaûlr* en vertu de la nouvelle loi sur la liberté individuelle.

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