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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-10-31

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 31 octobre 1933

Description : 1933/10/31 (Numéro 20699).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

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Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6278987

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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APRES SIX ANS D'ABSENCE POURQUOI

LE DOLLAR

A ABANDONNÉ L'ÉTALON OR

par Mark-Eli RAVAGE

3'si passé en Autriche les années de la grande inflation (1921-1922) et je me souviens des exclamations qui accueillirent A mon retour le récit de mes expériences, Des événements aussi fantastiques ne pouvaient se produire que dans un pays du vieux monde, appauvri, démoralisé, et de principes quelque peu douteux. Le dollar était aussi solide que le continent américain lui-même, il avait résisté pendant un siècle et demi à tous les bouleversements politiques, économiques, sociaux et à toutes les guerres.

A ce sujet il est bon de ne pas oublier

1. Que. l'abandon de l'étalon or par les Etats-Unis a été une manœuvre volontaire, destinée à atteindre certains buts économiques et non, comme en Allemagne, en Autriche et ailleurs, une catastrophe provoquée par des circonstances auxquelles les gouvernements de ces pays n'ont pas pu résister;

2* Qu'au cours de la campagne présidentielle M. Roosevelt et son parti avaient catégoriquement répudié toute intention d'inflation et que le président semble encore aujourd'hui faire quelques réserves à ce sujet, même après que la pression exercée sur lui par certains milieux l'a obligé à modifier en partie ses vues

3": Que, contrairement à l'impression de beaucoup d'étrangers et de nombreux Américains, il n'y a eu, jusqu'au moment où j'écris ces lignes, aucune inflation. Paa un seul billet de banque en plus du montant permis par la couverture n'est sorti des presses du gouvernement. Celuici a simplement cessé de maintenir le lien entre le dollar papier et sa valeur or et l'a laissé libre de trouver son niveau exact. Rien de plus. La mesure est surtout une concession aux agricu6teûrs. Par tradition individualiste, stabie, solide et l'élé. ment le plus Conservateur du pays, l'agriculteur devenait dangereusement turbulent, lundis que les villes, peuplées d'éléments en grande partie étrangers et plus pu moins imbus de doctrines socialistes, se tenaient à la surprise générale tranquilles malgré le chômage et la misère, les agriculteurs dé l'Ouest, pour la plupart de vieille souche, exprimaient leur mécontentement d'une manière violente qui prenait de jour en jour les proportions d'une insurrection. Il y avait à cela des causes.

D'abord, l'Ouest a conservé un reste de l'esprit d'indépendance des pionniers envers toute loi, toute contrainte sociale. Ensuite, et surtout, les griefs des campagnes étaient plus anciens que ceux des villes. Depuis plus d'une génération depuis la guerre contre VBspagne sinon avant la situation économique et l'humeur du fermier sont devenues de plus en plus mauvaises. Il a joui d'un bref répit pendant la Grande Guerre et les deux ou trois années suivantes mais, à la fin de cette période, il s'est retrouvé plus mal en point qu'avant. Les douze ans de règne du parti républicain (1920-1932) n'ont fait qu'aggraver son sort. Il n'était donc pas étonnant que, à la fin, la révolte grondât. Il fallait lui venir en aide, et de toute urgence. Ses représentante au Congrès le soi-disant *̃ Farm Bloc descendant direct du « Silver Party t de Bryan en 1896 exigeaient l'inflation. Après avoir hésité pendant quelque temps, M. Roosevelt s'est décidé à la leur accorder. Ne fallait-il pas tout tenter pour empéeher « la moelle du pays de tourner au communisme ? Pourquoi les paysans demandaient l'inflation, il n'est pas difficile de le comprendre. Ils y ont vu. une solution à toutes leurs difficultés. Elle réduirait d'abord, comme par magie, leurs dettes hypothécaires, en même temps qu'elle ferait monter le prix de leurs produits. En outre, par l'impulsion qu'elle donnerait au redressement génktal, elle stimulerait la consommation. Enfin, la dévalorisation du dollar amènerait une reprise des exportations.

Les conseillers économiques du président voyaient encore d'autres avantages dans l'inflation

il Elle comblerait le déficit créé dans la caisse de l'Etat par les mauvaises rentrées d'impôts, permettant ainsi au gouvernement d'équilibrer le budget (car l'inflation est une forme d'impôt indirect )

2' Elle alderait les Etats-Unis reconquérir Ses marchés extérieurs perdus depuis la dévalorisation de la livre sterling et arrêter l'inva- sion des produits anglais et japo- nais sur le marché intérieur

3° En diminuant lea obligations des propriétaires, des industriels et de la classe débitrice en général. dans la proportion d'un quart et demi, l'inflation libérerait des capitaux gelés et encouragerait la production et la consommation

Mais, avant tout, la dévalorisation du dollar ferait monter.les prix désastreux actuels et donnerait une impulsion indispensable à la machine économique bloquée.

(La itfiffl la cinquième page.)

Le Biarritz fait une chute à quarante kilomètres de Dijon LE PILOTE CHARLES DE VERNEILH ET SES COMPAGNONS LE MÉCANICIEN LE BAS ET LE RADIO GOULMY SONT TUÉS

uijûd, au octobre.

NQTKB COeHESPONDANT PABTlClXHHt Le retour de l'avion Biarritz, qui atteignit Tunis après avoir effectué un circuit autûur de la Méditerranée, a été interrompu aujourd'hui par une catastrophe.

Le. magnifique appareil, qui avait accompli depuis sa construction un périple d'environ 100.000 kilomètres S'est écrasé, par suite du brouillard.

Charles de Vrrnfllh

lines de Blaîsy-Bas, à 40 kilomètre de Dijon. Les trois membres de l'équipage, le capitaine pilote Charles de radiotélégraphiste Auguste Goulmy ont été tués sur le coup.

On se rappelle que la Biarritz avait quitté Je Ëourffet lundi dernier et avait fait escale successivement à Bordeaux, Allcante, Casablanca et Tuita. E quitta cette dernière viUc samedi matin il. 6 h. 65 pour le BûîWffet que le pilote se proposait de rallier sans duisit ce jour-là dans la région bour- obligea. le capitafae de Vemeilh et ses compagnons à atterrir iL 12 h. 35 l'aérodrome de la station

Le mécanicien Le B*«

civile de navigation aérienne de DijonLongvlc. Le vol s'était ainsi effectuë en un peu plus de dix heures, ce qui constituait une 6rillante performance. Le départ avait été pris

après consultation d'un bulletin météorologique favorable

Après avoir passé dans notre ville la journée de samedi et cellc d'hier, le pilote résolut de la quitter ce matin. Un bulletin météorologique lui fut remis à 8 h. 20. Ce bulletin Indiquait une visibilité de 10 à 20 mètres et

LiNDBERGH AU BOURGET Il a revu et montré à Mme Lindbergti le point où il atterrit le 21 mai 1927 Le colonel Lindberga entend faire respecter son incognito, et nul ne savait, hier matin, à l'hôtel de la place de la Concorde où il est descendu, item. ploi de temps qu'il s'était tracé pour la journée,

Qn peu avant 10 heures, le célébre aviateur quitta l'hôtel, en compagnie de sa femme, du coiooei Lahun, attaché de l'Air à l'ambaaaade américaine, et d'un offiCier au ministère de l'Air. Lia prirent piâtfs dans uae auto, et le colonel Lindbergh se rendit tout d'abord, comme i1 est dit d'aulre part, au domicile mortuaire du présent Paintevé pour va suprême hommage à celui qui, étant ministre de l'Air, l'avait reçu lots de sa triomphale venue il Paris.

L'auto les emmena ensuite au Bourget, où personne n'avait été avisé de cette visita.- M. GIrardot. commandant de l'aéroport, et M. Milïs. chef de la propagande au ministère de l'Air, conduisirent sur ['airs d'embarque- ment, puis aux hangars de la compagnie Air-France, où serra la main des chefs pilotes Bajac et Durmont. Il se dc présenter les derniers prototypes commerciaux eU exploitation sur lea lignes de cette compagnie. Puis, accompagnés du commandant de l'aéroport et des. représentants de la compagnie Air- France, Charles Lindbergh et sa' femme se rendirent sur l'aire d'embarquement, à l'endroit où rut scellée la plaque commémorant mon atterrissage au Bourget, le 21 mai 1927. après la traversée New- York -Pari

M. et Mine Lindbergh déjeunèrent ensuite au buffet de l'aéroport avec Si. Glrardot et lea directeurs de la compagnie Air-France.

Ï.U».. BLtrrife

précisait que les collines de BlaiayBas, situées A la ligne de partage de2 eaux et justement redoutdes des avialeurs, étaient dégagées.

Je Crois pouvoir passer, déclara le capitaine de Verneilh à son vieil ami Pierre Serge, directeur de l'aérodrome de Mont-Blanc, qui, également de passage à Dijon, était venu sur le terrain pour lui souhaiter bon voyage. Et, à 9 h. 20, le Biarritz décollait, emportant vers Paris trois hommes joyeux qui escomptaient la fin heureuse d'une longue randonnée sans auîc roche-

Mais à 10 h. 18 le poste radiogoniométrique de l'urodrome de Longvic captait un message émis par Goulmy, qui demandait le Bourget. Celui-ci n'eut pas le temps de répondre, la catastrophe survint trois minutes après.

Les eircan> tance j de l'accident Vers 11 heures, Fa station aérienne de Dijon était informée qu'un avion' encore Inconnu venalt de s'écraser dans tes bois de Blaiay-Bas.

Etait-ce le Biarritz t

On n'osait le croire. L'attente angoissée, prolongée par la rupture des communications téléphoniques due à la tempête, aboutit bientôt Il une douloumuse certitude. Un nouveau message téléphonique parvenu par une voie détournée confirmait la catastrophe. Lest lieux de cette dernière sont situé. à 2 kilomètres de l'agglomération. Une montée pierreuse, cahoteuse et boueuse y conduit. Après environ vingt minutes de marche pénible. nous nous trouvons devant l' oiseau blanc frappé à mort. Ses ailes sont accrochées aux arbres, son corps n'est plus qu'un fouillis de décombres où se voient les; tspis rapportés d'Afrique par les aviateurs, Les corps de ceux-ci âont affreusement mutilés. Celui du pilote, en particulier, est cpmpaètement broyé te mécanicien Le Bas est défi- j gurér il a eu îa- machedre arrachée. Quant au radiotélégraphiste Godlmy, la mort l'a surpris en' pïeiiî exercice de son devoir, le casque en tête, les doigts raidis sur les appareils on le' devine assurant la liaison avec le: monde jusqu'à l'instant suprême. Dans la foule profondément émue qui se presse autour de l'appareil, nous trouvons des témoins de l'accident,

J'étais au pays de mes amis, nous déclare l'un d'eux, M. Paul de Blaïay-Bas. Vers 10 Il. nous entendîmes le bruit des moteurs. L'avion survola à deux ou trois reprises le bois de Champ-LAbbé, lieu de la catastrophe. Il était gêné par le très épais A A 10 h. 16 exactement, nous le vîmes piquer du nez en plein bols et nous entendîmes un fracas épouv&ntabïe.

il fallut un long moment aux habitants du pays pour retrouver Je point de chute. Celui-ci découvert, on prévint la gendarmerie de Sombernon et la station aérienne de Dijon. Immé* diatemeîil^ arrivaient sur les lieux le directeur de l'aérodrome, M. Munier, suivi du lieutenant Petit, officler enquéteur de la base aérienne, et du médecin-lieu tenant Vilhems.

Plusieurs témoignages furent recueillis. Tous confirment que les bruits des moteurs furent entendus de façon normale et que de Verne Hh. avait rebre-usaé chemin pour regagner Dijon. La colline était encapuchonnée de brume et ce fut le heurt brutal, 1a tragique cataetrophe.

(La avite à la quatrième page.)

DANS L'INTIMITÉ DE LA VIE NIPPONE LE SURMENAGE INTELLECTUEL AU JAPON

LE CABINET SARRAUT A TENU HIER

!SON PREMIER CONSEIL Les ministres sont d'accord pour réaliser sana délai l'équilibre budgétaire

M. Albert Sarraut et sea collabora1 teurs, ministres et sous secrétaires d'Etat, ont tenu hier leur premier conseil de eanlnet.

loppé les grandes lignes de la déclaratien ministérielle qui doit entre lue vendredi à la Chambre par M. Albert Sarraut et au Sénat par M. Dalimier, garde des Sceaux. L'orlentation générate donnée par le présidant du Conseil et la politique financière, économique. extérieure du gouvernement a été approuvée unanimement.

La délibération a été ensuite consacrée au problème financier.

Le communiqué officiel remis la presae est ainei conçu détaillé de la situation financière* Le

Il. André Mule lit le communiqué nêcesMtf d'a$$urer le redressement iu.figêt&ire avant de la lai de finances.

M- d wn prochain conseil ses propositions de voteji et moifens.

Le conseil a procédé A l'e~pédifion des affaires courantes. Ii sa réunira1 en do cabinet jeudi, à 10 heures.

Qwtht au prçflfftfr conseil dea minisires, il aura Heu très vraisemblablement vendredi matin, d 10 heures; REDRESSEMENT COMPLET MAIS PEUT ETRE

EN DEUX ETAPES

EaquLver n'eet point résoudre. Renverser un gouverneazeat sur le probrème financier, c'est un. geste, ce n'est pas uue solution. Aussi bien, sept joura après la chute 4^.£&blnet PaJaI dter/ nous gommes -revenus à l'époque où 1'on àttnoiiçajt que dea seraient soumis au vote du Parlement avant l'examen de la loi de finances. Il ne saurait en ètre autrement.Nous voici au seuil du mois de novembre et la commission des finance Parait hors d'état de rapporter Le bud- get de assez tôt pour qu'il soit voté avant la fin de l'année. Les dou-

MM. do Te«»an, Strrn et Pirlri

zièmes prDviaûirea menacent donc et nous n'y échapperons pas. Mais cet étet de choses importerait peu ai le budget était en équilibre.

(La suite à la troisième page

La dépouille mortelle du président Paul Painlevé sera transportée cet après-midi au Conservatoire des arts et métiers

Le public sera admis à défiler devant le catafalque à partir de 15 heures Parmi les innombrables amis connus et inconnus qui se sont rendus hier au domicile du grand Français disparu, il convient de citer Lindbergh que M. Painlevé. alors ministre de l'Air, accueillit après sa traversée de l'Atlantique au domicile de PauE Painjevé. C'est, dans la rue de LUle, un dénia Incessant d'amis connus et jaco&uus de l'illustre défunt. Les registres se cou- vrent de signatures; Dès hier matin, les visites ont commencé.

Voici, à 10 h. 30. le colonel LUWbergh, hôte et idole de Paris. Il est d'affaires des Etats-Unis. et du colonei Lahem, attaché militaire. Le vainqueur de l'Atlantique est introduit auprès dé la dépouille mortelle de celai qui fit tant pour L'aviation, et comme savant et comme homme d'Etat. Le colonel Lindbergb s'incline

Rulvi de M.

et se recueille devant le corps. Le jeune héros ne saurait oublier qu'en 1927 te ministre de ]'Air qui l'accueillit sur le sol de France se nommait Paul PainJevé.

Le corps est veillé par les membres de la famille et les collaborateurs et amis intimes du président.

Parmi ceux qui viennent signer sur les registres, on reçonnait MM. M&xi»me Litvinov, ministre dea Affaires étrangères de l'U. R. S. S., et Dovgalevsky, ambassadeur des Soviets en France Pau1-Boncour Chiappe, préfet de ppllce Moret, gouverneur, et Fournier, soua-gouvcrneur de la Paaque de France Pierre Forgeot; le général Grard; le général Jamet; MM. Va^ quez Colo, ministre de Colombie Peyrouton, résident général en Tunisie; le général Mtttelhauser; le général de Goya; MM. Louia RolMn; Emile Bo~rel, de Souza Da&t&s, ambassadeur du Brésil; de Gaîfâer d'Hestroy, ambEasadaur de Belgique; l'ambassadeur de Grande-Bretagne MM. Jeun Hennessy, Dautry, Daniélau, le général Bourgeois MM. Ferdinand Brunot. Eugène Dreyfus, premier président de la cour d'appel Tirard, la général Fershlng, MM. André Hesae, Henry Chéron, l'amiral Lacaze, M, Louis Renault, etc.

Il serait trop long de citer tous les noms de ceux qui ont tenu à donner il la famille du grand Français disparu la marque de leur sympathie et de leur affliction, A dater d'aujourd'hui, ce aéra le peuple de Paria qui sera appzlé à apporter au Conaervatoire des arts et métiers, dont Paul Painlevé était l'ame, l'hommage de sa présence.

La mise en bière

La mi&e en bière a eu lieu a 15 heures, très exactement, en présence des membres de le famllle, ainsi que de MM. Jean Chiappe, pré. £et de pollce Monneret. commissaire du quartier des Invalide.; des docteura Le Moignic et Viala, du capitaine Piérot, de MM. Mougnc, Bourguignon et Chartes Henry.

Le corps fut placé dans un cercueil en plomb. tui-méme déposé dans une bière en chêne capitonnée et dans laquelle on répandit de* violettes. Le cercueil fut ensuite posé sur une estrade. dans la chambre mortuaire. Bientôt après, M. Daîadier, ancien président du Conseil, ministre de la Guerre. fut Introduit. Reçu par !IL Jean Painlevé. Il fut conduit dans la chambre mortuaire et se recueillit longuement.

A sa suite pénétrèrent d'autres familiers du défunte ce cachant point Leur émotion ni leur tristesse.

D'ailleurs, pour s'évader de l'horMur de la mort, Il suffisait de regarder autour de soi. On pouvait voir sur la cheminée, tout près du cercueil recouvert d'un drap tricolore et sur lequel s'épanouissaient de grands chrysanthèmes fauves et blancs deux livres éternels ouverts à la page où la pensée du grand savant s'était arrêtée pour la dernière fois: le second Faust de Gcethe et une traductin de la même couvre en français. Cette dernière était ouverte au début d'un prologue en vers intitulé- la Nmit

Lindberffti tient de «*Wr le du président

l'rotonde. A côté encore. une étude étrangère sur Cléopatre attente combien, jusqu'à la fin, l'activité opirituelle de Paul Paiùlevé était restée encore vive et diverse.

Sur une commode autre humble Lémaijpiajje de cette assiduité supérieure étaient pieusement posées les lunettes du grand homme. D'autres menus objets garnissaient encore le meuble, et une pendulette de voyage marquait fidèlement l'heure présente. En sortant de la chambre, petite, griae et nue, simple, pour tüut dire, oomme une cellule d'ascète, on ne pouvait s'empêcher de contempler longuement un Laial^au placé au chevet du cercueil. C'était une femme que portaient de sombres nuées, et qui s'avançait précédant des lueurs magnifiques. Quelle ima^e salatssante pour synthétiser la destinée de celui qui n'est pins mais qui, demain, renaîtra dans la gloire

¡La la la quatrième page,} POUR ET CONTRE M. AiJwrt Sarraut y contracté, jeûna, une excdlente Ji&bïttuic cetie de réussir. Çîa pensa b&n que ce û'eit Pas i Ja-ffré" siiïciïce du CoDseît qu'il je pfopem de rompre avec cette belle habitude. Il a réussi, toujours. 1( doit réussir encore. La situation, du reste. si eMe est est bien loin cependant d'être désespérée et Je- sombre pessimisme affiché par certains est. i cette heure, compilèternent ridicule et insensé. Nous avons un gros déficit. C'est entendu. Il nous manque un certain nombre de milliards poux pouvoir faire tenir en équilibre notre budget apoplec tique. C'est encore entendu. Mais il serait 'vraiment un peu étrange que la France, qui, de 1914 à 191&, a donné au monde l'exemple de la plus ferme résolution et de la plus héroïque ténacité, n'arivât pas aujourd'hui à vaincre des embarras d'argent. Il était plus du. tout de même, de vaincre les AMetûands L. M. Aihert peut et doit réussir. Mais il ne Peut réussir seul. Il a besoin du concours du Il Il a' besoin d uiie force secrète mais Il II il besoin de la bonne volonté' du Parlement, Il faut, pour qu'il réussisse, que ie Parlement veuiille qu'il réussisse.

La situation n'est pas dune yr^vité tragique. Toutefois, le temps presse, et toutes les heures perdues aggravenE notre mai. On voudrait bien que la politique. enfin, laissât qudque tranquillité à ceux qui ont mission de La politique a renversé le mitlistère Daladier, La poli.tique pourrait aussi, sans doute, renverser je ministère Sarraut. Ce n'est pas difficile, en effet+ de faire tomber un lïlsnis- tere, Ce n'est pas difficile de dissocier des majorités « de conduire des intrigues. Ce n'est pas plus difftcble de voter contre que de « voter pour a>. Et il a toujours été beaucoup ̃ plus factJe de détruire que de construire, de renverser que d'édifier.

11 ne s'agit pas, aujourd'hui, de faire vivre ou mourir tel ou tel ministère, Il s'agit de fatre vivre le franc, qui serait vite en danger de mort si les petites mani- gances de Ja pditique devaient se prolonger

Le franc mort, car r inflation tuerait le franc, le tuerait net, on voudrait bien tique. A3orsf certes, elle bien obligée de cache, et de se t&ire. Car la colère du pays la poursuivrait avec une forte rancune.

Il Faut, aujourd'hui, sauver ] franc. Voilà la tâche du ministère. Voilà la tache du PartelïWnt. Quand la maison brûâ£+ ce n'ee plus du tout le moment de jouer aux. quiHes.

Maurice Prax.

La première femme directrice d'hôpital

atinp BijfaH, qui directrice de J'hôpital de

L'ACCUSATION

ET LA DÉFENSE

S'AFFRONTENT A A1X L'avocat giniral Lacaux réclame la mort pour Sarrtt

Mais il ne s'oppose pas à L'admission des circonstances atténuantea pour les soeurs Sehmid

M" Brion, Roche et de MoroCiafferi plaident, les deux premier* pour le Levantin, le troiaième pour les deux Allemand** LE VERDICT SERA RENDU CE SOIR Aix-eii'Frovence, 30 octobre DB Notfc« bNvotS srfta.u.

Voici l'heure de l'accusation. Sur le banc fatal. Sarrejani dit Sarret, PhilomÈTie SchJBki et sa. sc&ur Catherine (ne disons rien des autres) .ont bien la mine de ceux qut se doivent préparer à entendre pendant plusieurs heures le récit de leurs forfaits.

Av&nt que retentissent fes paroles terrtbtea, il faut liquider la question des documents réputéa sensattonnels, et qui ont été tardivement verses aux débats par M' Brïon pour Sarret. Le docteur Béroud, commie à ienr expertise, a trouvé une tdentité parfaite entre la signature P- M. DeJtreuil de ces deux documenta et lea signatures apposées au baa des actes Deltreuil trouvés chez Sarret et remis a ce dernier à la mort du premier par Mme Prieur, sa femme dé ménagé- L'expert dira que la comparaison avec la signature sur les livres de l'état civil (mariage de Catherina

l.'»¥Ofiai gênerai La**Uji.jmhj

Schmid avec DçJtrouil) n'a rien douné. On peut aussi penser que Sa.rr&t possédait en réserve beaucoup de blancs-aeinga de personnages avec qui Il était en affâlres plua ou ̃ marna nettes, Mais ce n'est pas à quoi s'arrê-

il*

(Par

tera M? de Moro-GiaiTerl, qui répond en ces termes mesurés sur un ton d'ironie glacée

En considérant' ces documents versés dans des conditions dont le moins que je puisse dire est qu'elles m'ont paru exceptionnel! se, j'ai été frappé de l'oubli de^ mota 4 lu et approuvé fc, formule que ne négligeait jamais Deltreuil, sachant cette mention Obligatoire pour valider une signature sur un acte unîiatéral- J'ai été frappé Sarret -l'ignore., j'avaLa parié- qu'il était mort. Ne pensez- va i» pas que eî lu documenta avalent été venjéa aux dibats en temps utile, on aurait pu rechercher ai Jaîïn existé ou si Cent un personnage mythique ? J'a u r a. mauvaise grâce à me f&cher. Je me borne à sourire, c'est tout ce que cela vaut.

M' Brian ne dit mot.

la parole est i l'avocat gênerai

Alors. au milieu d'un silence drama- tique, le préaident Geste. donne la parole à l'avocat général Lacaux, L'orateur de la République a construJt un réquisitoire solide, massif, comme la personne même. de ce rempart de la société. N'abusant d'aucune sorte d'effets, parlant neth M. Lacauz s'adresse en ces termes aux Jures des Bouches-du-R.no ne

Georges-AleXàndra dit Sarret, Philomènn Schmid, Catherine Schmid ont désormais leurs noms insdans l'effroyable mémorjal de Sarret qui s'était parA du titre pompeux d'avOCat-conaeil pour mieux abuser ses es victimes a voulu Il Il n'A pas suffi à ce Gree d'orïgftie, naturalisé français, de tuer que ses devanciers, dépeçant leurs victimes ou les faisant brûler dans un fourneau de cuisine. Le chimiste qua


maXLM représentent certaines notes de police et qui doublait I" avocat -conseil a. voulu utiliser ses connaissances et il a fait dissoudre les corps de Louis Chambon et de Noémie ïîallandraux dans un bain d'acfde SI))îurfque- Sarret a innové et il aura, héiae des imitateurs,

L'argané du minutère public montre ensuite avec quelle habile Le Sarret se choisissait ses lieuteaa.nta et ses des sœurs Schmid, ces deux Bavaroises devenues Françaises par raccroc a ce misérable et énigmatique Deltreuii, lequel était reiégable. il se cachait, dlra-t-on. où cela En pleine ville. Dans un petit hôtel de la rue du Tapis-Vert, prèa i* la gare Saint-Charles, au cœur de Marseille. Il ne se cachait pas beaucoup.

Mais l'heure est passée ou elle s'est pas encore venue d'étudier les détails accessoires de l'affaire Sarret, stfiurs Schmid et consorts.

Examinant d'&bqrd. i'eusenable des escroqueries à l'assurance soutenues, pour dire la mains, de morts mystérieuses, 1'avocat général insiste sur 1a parfaite entente des membres de la bande a, du chef et animateur Sarret à cet étrange cuisinier LufeaiHcf qui semble avoir joué pour Tien les faux pour rien nu pour quel autre salaire que de l'argent ?

C'est dès le début de son réquisitoire que l'orateur a pris soin de montrer Philomène et Catherine, valant ce qu'elles valaient mais, en tout cas, bonnes ouvrières, « travailleuses acharnées Sarret. le diable de la rue de la Palud, se hâtera de les pervertir. Sarret ee dissimule du mieux qu'il peut. Philomène disparaît dans l'automne de sa cloché feuille-morts. Catherine songe à la prison de Montpellier dont, cinq années durant, terri- fia la. misérable ce Sarret, le sale; type comme disent aujourd'hui les soeurs. Les courtiers Brun et Sfotfs songent à la difficulté des affaires à. notre époque. Côte à côte sont assis eotix à qui les débats an apporté l'espérance de la libération Andrée, la fille de Sarret, modeste; le docteur Quj, le nez en l'air, vivement inté- rpssê par la rude peinture des canaille- ries dont ea accrue sous le rogard gemiïtlich de Catherine, fa fait juridiquement le complice. On verra sursauter légèrement le docteur Guy lorsque M. Lacaux évoquera la soignée au pastis par le « tri. francs. On jettera pourtant.1 lés pauvres restes à la fosse commune, Comma on avait fait de Deltreuii. L'avocat général. Maçali morte. on abandonne sa dépouille dans la solitude la villa Grasleïla. On s'an va coucher à l'hôtel, Catherine en tête. La morte ne sera méme pûa veillée par celle qui prétend avoir tant aimé sa grande petite amie.

Il n'est pas bon pour le docteur Guy que ses services fAcheux, fussent-ils rendus par aient été payés d'un billet de 1.000 francs. Il n'est pas bon pour le docteur qu'il ait accordé à Ca.the.rine un rendea-vous nocturne. L'avocat général. Il n'cet pas douteux que Catherine no s'adressait plus au médecin, niais sollicitait 1a protection du docteur Guy, adjoint au maire de Marseille.

Un retour au cabinet de l'avocat* côaseîl assassin permet. l'orateur d'y montrer e une fabrique permanente de faux 'avocat général, Calle d'où ont p# sortir Un documents .aminé. par le d^iftettfRftrond. sm&'MtmM&L 4e hlajiç£-«eings.

toute && Valeur à la pensée qui 3*îm- poâaît à aoÉre esprit tandis que MT de Mo ro-Giafferi répliquait avec une ironique modération.

Les faux Il Il surgit de tous côtés et ils sont généralement avoués avec les escroqueries qu'ils favorisent. Reoteht les cripaes, et voici enfin leur dramatique examen.

Les crime? du iinhlre trio

L'ancien prêtre Louis Chambon, qui vint A Marseille avec sa maîtresse, Noémie Ballandraux, en signa son ardt de mort en concluant l'achat d'un hôtel de la rue Paradis. Pour revendre cet îrôteï, en juillet il allait avoir recours à l'avocat- conseil, à ce Sarret qui serait un jour son assassin.

L'avocat général. A compter de ce jour, Sarret devi ent enveloppant autour de Chambon. qui l'admire, proclamé apercevoir en lui x le plus honnête homme de Marseille ».

L'heure pst proche au Sarret, n'ayant plus en banque que 2.000 francs, commencera par attirer le couple Cltambon à la villa des Gatons, éloignée de tout voisinage, une c véritable prison a dit Mo Cala, chef de la Sûreté.

actç âfi préméditation.

Quel sera le deuxième acte? La location pour deux mois, par Catherine, de la villa des Jasmins, aux Aygalades, où la plus jeune des sceura Seïunid introduit la baignoire. Villa jamais habitée.

On y accueille une seule fois un seul bâti,; Chambon. On n'avait pu mettre la baignoire chez Chambon îul-m&me, on ne trouva pas assez de solitude aux Jasmins, On trouvera le déaert de l'Ermitage.

Avocat général. avait fallu deux villas pour en finir avec MagaU Hernla,

DE JADE-ROUGE grand

ramafi y

Gaston-Ch. RICHARD

DEUXIEME PARTIE

LE pRAME DE LA GITE-INTERDITE II favfte)

Dan* la maiion de JftbOQ

Je t'ai déjà dit de feTEûer ta vieille bouche édentée, sacrée çorci*re Aasca Moi non ptys ]e ne répéterai pas trais fermer, Ut bouche, avac moa poing Uns rumeur courut. Rfiggts, ae faufilant entre les groupes arrivait, rieur et crâne.

iSir dit-il. Jamalg personne n'en a tant dit Janoo fcaiïts rÊ<^evoi^ son stick cur la figure. Vous êtes à la limite de sa. patience.

C'est votre faute, aussi, dit Faul- contre moi. Mais je suppose que le gou- vernement dea Indes saurait, 9l la choses allait plaa loin, retrouver et punir le Cqpyriffiit paya,

Il en fallut trois pour anscher la vie à Cïiambûti et Mme Eallandraux. Il y a un quatrième acte de préméditation i l'achat de la motocyclette. Pour Catherine ? Ni elle ni les autres ne savent s'en servir, et pourtant on remporta à l'Urmita^e.

L'avocat général. Son bruit servira à étouffer -lui du coup de feu tiré sur Mme Ballandraux. La motocyclette remplacera à la moderne l'orgue du crime de Rodes jadis* l'orgue dont la rengaine dominait Jee cris de M. Fuaîdèa, le magistrat assassiné. On monta' la baignoire, et c'est le cinquième acte do préméditation. Le sixième acte sera la pria* du permis de chasse par Sarret, qui n'a jamais chassé ainsi.

L'avocat général. Il pouvait être dès lora rencontra le fuel] en ÎW.ndoullère par les gendarmes qui ne ae doutalent pas, évidemment. da quel gibier nouveau U s'agissait.

Enfin, il y iL la commande des cent litres d'acide sulfurique. anormale en et par la répartition en bonbonnettes de dix litres aisément maniables,

L/avocat général, Pour qui ces cent litres ? Povr Chambon inventeur ? Deltreuii chimiste ? Allons donc Snrret a dtt au ctraguiBte Amtci que c'était pour lui-même dans l'intention d'expériences agricoles,

Soudain, as penchant sur Sarret, M. Lacaux s'écrie:

Voulez-vous. Sarret, qui produisez des argumenta trente et un mais après l'instruction, que je voua dise ma pas le droit, mais d'homme voila devez avoir bien d'autres cadavres but la conscience Sensation.

Le déplacement du volumineux paravent, à la villa de l'Ermitage, sera considéré comme un huitième acte de préméditation. Sarret s'embusqua êntre ses panneaux repliés comme dams une hutte h tirer les canards.

L'avocat général. La mise en scène avait été minutieuse. Le 19 août 1925, la scène était prête pour l'Accomplisse:ment du double crime préparé pa r ce prêt

L'orateur nous montre Chambon attiré à, la villa, guidé par Catherine qui le conduit au premier étage où 1e guette Sarret, l'arme au poing. Le récit de de Nûémie Ballaadraux, amenée à son tour a l'Er| mltage, n'-egt pas moins pathétique- L'avocat général, désignant Philoi mène et Catherine, Si ces deux femmes n'étaient pas des complJcea, elles auraient dil s'enfuir après le premler crime mais non, «lies offrent l'anis Wanc à Mme BaHandraui

Catherine accompagnera Sarret à la vi'lla des Gâtons, Où il faut mettre un ordre iitlle> laissant Piiilomene à la garde des cadavres. Le soir, le trio se reforme. Sarret fait un bon diner 1 Après quoi, les corps sont descendus pour être pxéclpl téa dans le bain d'acide sulfurique, cependant qu'un affreux orage enveloppe la villa. L'avocat général. A la lueur des éclaira et d'une lampe que tient Philo.mèûer la délicate Catherine prend sa part du fardeau macabre dont Sarret supporte le principal.

Durant l'horrible récit, pas une fois les trois accusés n'oseront lever les yeux vers celui qui les accuse. L'avocat générai. Ah J'avocatconaeil Sarret î M* Sarret aux allures de elergymaii r, Voyez-ief manches retrouaseoa, penché sur la baignoire et brassant l'épouvantable mbtturfi Catherine?

eau a'éSCretP- versé âurella et elle n'est pas morte! tout tenter, la puanteur du crime a duré deux ans et 1* herbe n'a pas repoussé là ou. les Schmid ont vidé leurs seaux.

L'avocat généra1. Et voici la fin du drame de dès longtemps soupçonné par le propriétaire M. Poucel. « J'avais besoin d'argent >, a dit d'abord Sarret. L'avocat général le montre pillant les meubles de Chambon et s'emparant de son avoir. L'avocat général Vous êtes, Sarret, un criminel sans Dom, Indigne de toute pitié, vautour que vous êtes, qui, le jour de votre arrestation, étiez paré de la montre de Chambon

Est-ce que les variations de Sarret ne sont pas accablantes ? A l'inetruction il disait avoir tué Chambon dams une querelle et tout ignorer du sort de Mme Aux assises, c'est Chambon quE a tué Mme Ballandraux!

L'avocat général. Ne vous moquez pas, Sarret, des honnètes gens qui voue jugent!

Sarret avait promis de parler, et il n'a fait que jeter dans le prétoire deux documents pas même douteux. Le criminel n'a pas été beau joueur. La retjttmsabUité da hait aeentis LTavocat général. Messieurs les jurés, je me résume. Huit accueéa sont devant vous. Le dûûteur Guy a CûHUBls des imprudences graves qui ont pu permettre à Sarret et aux aœura Schmld de toucher 1.700.000 francs. Vous pèserez ces imprudences et voua apprécierez,

Andrée Sarret a bu tort d'obéir aveuglément à ton père. en favorisant le recel, File a subi une détention préventive et si vous ajovtez à cela sa comparution et estimez. que cela est suffisant, vous apprécierez.

Lu trois autres ? Brun, Sîotis et Lufeaux. Ils sort* rompus aux affaires à des riegréj» divers et cela eút dà éclairer leurs consciences. Voue savez nue 1es opérations frauduleuses ont valu 30.000 francs à Siotts et 25.000 francs à Brun. Ancien failli,, ancien liquidé Judi-

Vraiment ï Vous croyez, air ? dit le jeune homme, avec une expression d'Inquiétude el bien jouée que Faulquet s'y laissa prendre,

J'en suis aûr reprit-il, en fixant Insolemment le jeune homme. J'ai des la, trente au quarante jours d'arrèta de rigueur.

Reggte sourit avec douceur.

Oh f sïr 7 dit-il, point n'est besoin de me menacer de me moucborderr Piaît-Jl ? fit Faulquet.

Jrai dit a de mo moucharder et suavement Reggle,

Monsieur ï

Tes, sir Je suis lieutenant k première compagnie des fuailiers angtaia en dans fila dit Reggie. Et mon nom est Reginald Forster. Qui et es- voua, sir

Louis Faulquet de Loudlèrea, ae.d'ambassade, en congé Il est vrai, mais appartenant toujours au ministère des Affaires étrangères, Paulquet de Liaudièree dit Reggle. Voua ét5e? en Chine, pendant la Grande Guerre, chargé de mission spéciale à Hong-Kong, Changhal et Moukden, en fin de compte ?

-Ou!, monsieur, dit Faulquet quJ blêmit légèrement.

Je comprends pourquoi voua voua êtes fait Inscrire à bord on seconde classe sous le nom de dit le Jeune officier. Pas un gentleman anglais n'fiftt accepta de voyager en votre compagnie

Voua m'insultez Voua m'en ren. drez raison.

No On ne ge bat pas, fer contre fer, avec u&9 de votre «sp*ce On l'écarté. ou On la Comme un mauvais chien fautif- Aussi. vaia-Je voua prier de décamper a1 voua

ciaire, Lufeaux est Impardonnable de ferra prâle aux faux demandés par Sa,,et Ces trois hommes mêflLent une condamnation, si atténuée sait-elle, Vûioi les fleeurs Schmldh Complices conscientes, salle lesquelles Sarret n'aurait pu perpétrer soa crimes, elle@ méritent une peine exemplaire, Philomène plus encore que Catherine, parce qu'elle est l'aînée, qu'elle est plus réfléchie et moins impulsive,

Il vous appartiendra de dire si elles sont à vos yeux dignes des circonstances atténuante et dans quelle mesure elles en doivent bénéfleiar. Quant è. Borret, le chef, l'animateur, dans le crime, cet homme qui n'a tué que par cupidité. qui a refusé une sépulture à Chambon et Noémift Ce monstre est conscient de ses actes. Il l'est d'autant plus qu'instruit en droit. avocat Qui a prêté dorment devant la première chambre de cette cour, Cet homme, en vérité, ne mérite aucune pitié. Il n'Inspire aux honnêtes gens rien que dégoût lorsqu'on eonge à ses forfaits itinonabrablea.

Les circonstances atténuantes ne sont pas faites pour un criminel de cette Ce qui lui convient, c'est ]e châtiment suprême. Je le réclame, avec autant d'énergie que de confiance, de votre justice.

M' Brion adopte la version de Sarret Après une suspension nécessaire, ¡'audience est reprise dans une Invralsemblable effervescence. La garde, qui semblait excessive, aura été cette fols presque insuffisante.

Le président. La parole est au premier défenseur de Sarret.

C'est M- Brion. Il se lèvera pour nous déclarer tout de go qu'an na sait rien encore de l'affaire 8arret L'opinion publique ? Elle a été abuBée par des bruits Incontrôlés, partis d'où cela ? Du cabinet d'instruction M- Brioit. Je vais donc ouvrir devant voua le vrai dossier de l'afrairc Sarret

Mais d'abord

Qui a donné la mort en la villa de rErmllago ? C'est toute la question- Vous Pas à voua poser celle de la disparition dea cadavres, si pénible Bolt-ôllè. Elle ad voua sera pas posée. Eat-ce Sarret qui a voulu donner la mort ? Non.

A rinat&nt du drame, Sarret a quarante-six ans, et ce Grec tries tin, devenu Français à Marseille, est dans passé judiciaire. L'avocat général l'a évidemment calomnié en représentant son cabinet d affaires ainsi qu'une louche of&cine. il est aussi bon père que bon soldat.

M* Brlon. Bref, Sarret est impeccable jusqu'à l'Instant où il rencontre lea soeurs Schmiû qui ne nous ont fait connaitre de leur jeunesse que ce qu'elles en ont bien voulu dire.

Sur quoi le défenseur de Sarret évoque, d'après des notes d'enquête, la vie indubitablement énigmatique des deux soeurs allemandes durant la Grande Guerre.

M8 Brîoû. Je n'ai parié que des vivants, la vais parler des morts. Il faut comprendre que le défenseur de Sarret va dfre le plus de mal posBible de Louis CtaamboD et de sa maltresae, Noémie BeUiandTaux, Un détroquâ vivant en concubinage et prêtant à la petite semaine, quel sujet en or pour un adversaire, surtout lorsqu'un n'est pîus la pour se défendre* Qui, le jour du drame, devait de l'argent à l'autre, â&rret ou Chambon? C'est Chambon.

Dans quel but. se demandera-t-on, Philomène et Catherine accusent-elles Sarret C'est bien intéressant à connaître..Maïlieureuseineat,, jjpiufthjîe le «aurons jamais. ̃ ̃̃>̃̃̃̃ L'avocat Be propose de «Weartiquler le rëcit que ce cêa deux nlléa ont fait du drame >, récit tout farci dinvraîaernblances c adoptées par l'accusation b.

M* Brjpn, Je vais donc démontrer l'Imposture des sœurs Schmid et l'er> teur de raccusatlon.

Or, plutôt que de détruire un récit des Schmid, l'orateur s'emploie il. consolider la dernière version de Sarret. En foi de quoi il se promet de demander au président de poser la question relative à l'excuse de la provocation. Le président Vous déposerez des conclusions.

On n'avait pas cm devoir attacher une Importance excessive jt la dépositien du témoin Alexandre, quatre-vingtquatre ans, qui, le jour du drame, aurait vu devant l'Ermitage c des taxis, beaucoup de taxis »̃ De l'un descendirent un monsieur et Une dame. Ceat lumineux La dame était Mme BaJlaadraux. Donc Sarret a dit vrai et c'est Chambon qui a amené Noémle, le matin.

M" Brion. Voilà Philomène et Ca.therine convaincues de mensonge. SI les taxi. vu. par l'œil du très vieux Mo Alexandre gant de vrais taxi., en revanche le tJmi dont a parlé Catherine, et dans lequel Sarret, le 19 août 1925, va chercher Mme Ballandratuc. sa deuxième victime, n'a jamais existé. M· Brion. C'est un taxi fant6me Du taxi réel ou fantôme, revenons aux raisons de tuer. La culpabilité ? Sarret était au-dessus de ses affaires, l'état d'un compte en banque D'a jamais rien prouvé.

Au bas d'une de ses lettres, Mme Bailandravre a écrit en post-scrtptum c Je rêve à la combine. » Comme c'est simple Il s'agit de la mirifique Invention Chambon et Deltreull, aussi propre à faire pousser les pois chiches qu'à détruire les surmulots, votre les microbes. Je n'exagère rien. Et voila

ne tenez paa à recevoir mon poing sur la figure

Ah çà monsieur dit Faulquet en se redressant.

Noua n'a-imong pas les lâches ni les traîtres, et vous fûtes l'un et l'autre. FasJquet, en rugissant de fureur, se jetait sur ïteffgi-e.

Il y eut une brève mêlée après quoi Faulquet ne fut plua à terre qu'une Janoo, aon rotin levé, glapit ver. le5 deux sikhs de la police

O rrères 1 veaez à moi

Ils accoururent, saluèrent et reg-ardèrent ]a vielle femme pendant que Reggle s'en retournait vers ses amis. Que faim, «eut atnée ? demanda l'un des sikhs.

Mettez donc le gahib à rafraîchir au ponte jusqu'au matin, réponalt Janoo, Ça le calmera

Elle ramassa la bourse, la glisaa daoa la ceinture du aikh et murmura Cela paiera U peine et mon plaisir, frère.

Les deux policiers ind:g£nes chargerent le sahib affalé sur leurs épaules et 1J emportèrent.

Vous voila débarrassé de ce vl!aln monsieur disait quelques instants Gauîdrler n'aura plus à ne plaindre de ou à Pfrking, mes amla Mac Holden vous aider à mettra dans l'Impossibilité de nuire. Nous allons, Je pense, pouvoir le retenir huit ou dix Jours ici, quinze peut-être, le temps de vérifier ses dires. SI nous pouvons Le taire pendreH noua ày y manquerone pa_a. Et. de la sorte vous D'en entend,- plua jamals parler

Je n* déaire pas h. mort du pé-

le coup de l'acide sulfurique expliqué. LA bftlffnaire 7

M. Brion. Ne fait-elle paa partie dll l'arsenal féminin ?

Il n'y avait pas d'eau. Ba^arelle Le distingué agronome Chambon aurait bien déniché un puits. Ah M1 Brion aura soutenu de beaucoup d'ingénioaité la pire des causes Les escroqueries avouées ? M> Roche s'en chargera.

Habilement, Mi Brion tente de tirer avantage de ce qui accable son triste cllent. comme, par exemple. le règlement des dettes de ses victimes. M* Briun. Enfin, messieurs tes Jurés, on voudrait vous faire croire que Sarret *̃ tué pour faire des cadeaux aux aoeura Schmid Les Jurés des Bouaheâ-du-Kîi oae nous semblent, Dieu merci, avoir la tête solide.

M1 Brioa est parvenu au terme de sa défense.

M* BrLon. Allez-vous taire foi aux allégations de ces femmes ?

Messieurs', s1 dans cette grande affaire vous voulez être de grands Juges, soyeï prudents devant l'irréparable

AT" Roche inooque le doute

Peut-on dire que la tâche de M Roche serait facilitée parce qu'il n'allait parler que dea escroqueries avouées ? Quoi qu'il en soit il fut adroit. Non il ne prétendît pas que Barret courait après l'argent, pressé par les deux amure le dominant. Il fut plus habile en prétendant qu'il fallait de l'argent pour le trio.

M' Roche. Un Jour que je pressais Sarret de me dire la vérité en lui demandant comment il avait pu commettre cette énorme escroquerie de franc», 11 me répondit « J'espérais qu'après ce coup ce seralt enfin fini. »

Il aborde tout de même le fait cri- minel et termine lut aussi en Invoquant le doute.

L'émouvante plaidoirie

de M* de Moro-Giaffen

Voua êtes coupable, Philomène Qui a crié cela ? C'est son défenseur, Me de Moro-Glafferi.

Défendre Philomène et aussi Cathece sera rechercher et avec le jury de quoi les deux soeurs sont coupables et dans 'queue mesure elles le sont. M' de Moro-GLafferL. Le rôle de Tavoc&t n'est pas de surprendre, il est d'a!der les mémoires.

Donc Phllomène et Catherine coupables de leur obéissance, de leur facilité. Derrière le grand navire leur barque se plaisait. >

M* da Moro-Glafferl. Mais le meurtre ? La, cruauté ? Non

Le juge du grand criminel, c'est-adire le jury, doit savoir qu'il est interdit de condamner avant d'avoir une preuve valant la certitude.

M. de Moro-Giaffer!. La certitude qui vous saisit à la gorge, la certitude qu'en tient pour la vérité

Jamais peut-être orateur n'avait aussi immédiatement saisi son auditoire pour le retenir haletant jusqu'au bout.

MI de iloro-Glaffwi. Rappelez-vous d'assassinat envers Chambon et Noémie Ballaudraux comme envers M&gall Herbln, deux procès distincts que le chambre des mîse-5 aurait pu, à mon sens, séparer.

Certes le drame de l'Ermitage l'emporte et le grand avocat qui est un si àtûÊçta ëcènVr ta liquidation' des vres La bouillie humaine re Jetée sur l'essence de.1! fleure, oui cela soulève le coeur, vous avez eu raison, monsieur l'avocat général de demander à ces Comment elle. n avaient pas fut, mais quùîr êtiez-vous \h et. aveavous entendu leurs sanglota ?

Ici, évoquant la guerre, les heures noires, les heures rouges de la guerre faite par lui. par l'accusateur et par le docteur Guy, qu'il Interpelle à ce propos, l'orateur aura ce mot magnifique et atroce

Nptie le &a.vaas bleu, tous autres, qu'on ne meurt pas d'horreur Tout accable Sarret et Il faut bien le dire pour mesurer la juste part de Phllomène et de Catherine dans ses forfaits.

Philomène et Catherine ont-elles va.. rié ? Ont-elles menti ? Oui, mais c'était au premier Jour et pour couvrir Sarret.

M* de Moro Giaffer]. Et vous avez osé, plaider que vous aviez été etifcr&îné par ces femmes- Vous qui n'avez pas le courage de regarder le châtiment en face, vous ne rougissez pu en plaidant cela, après avoir précipité ces femmes dans le crime. Depuis. les deux sœurs ont trouvé leur refuge dans la. tant qu'après trente mois d'instruction elles n'ont plus été démenties.

L'analyse des faits que présente L'orateur est un modèle d'ordre et de logique. La preuve de la culpabilité des soaurs dans le crime» c"est-à-dirp l'atteinte à la vit dans le drame de l'Ermitage ?

M" de Moro-<îiafferi. Aucune! Hélas elles sont restées IL

Car ce sera ensuite l'affaire de la villa GrazîeUa, la mort de Grazielîa au nom chantant.

M* de Moro-Glafferi. Mais M agi n'a pas été empoisonnée.

Le défenseur de Phllotnêne ne croit pas Sarret coupable de Cet assassinat. Non il ne croit pw que ce monstre qui tout de même visiblement aime sa fille

Celui-là est un pécheur endurci dans la mal, un vrai démon dit Mac Haï d en. Mon ami Towersmlth ne l'Ignore pu.

™ No Ut placidement ToweramiUi. Et il ejoua

Une vermine humaine, ça se tupprime sans remords. N'y pensez plus, my lady, et si nous l'envoyons dans la trappe n'en ayez aucun regret, III

De l'aurore au crépuieoU

h'Aski avait déradé avec une heure de retard. car le ùaï «'étant prolonge au grand plaisir des officiers du bord Jusqu'à de= heures du matin, la manoeuvra d'appareillage en avait été décalée d'autant.

Irène était rentrée à bord avec NqvI* katf, le major Mac Holdsn et le lieutenant Jerry Toweramlth, lasse de tact d'émotionB mais tout heureuse à la p-nnnèci d'avoir détourné de la. tête de son sauveur un danger p&ut-6tre fort grave. Si. comme Reggie l'avait promis, I^oudlèrea se trouvait retenu durant une quinzaine de Jours à Colombo, ils seraient, elle et Novikoff, partis de Pékin alors que leur ennemi y parviendrait à peine. Et si au retour le misérable tentait quoi que c« fût contre elle, Novikoff était de taille à lui répondre. Il l'avait déjà prouvé, et n& force, sa résistance égalaient al elle. ne ÏM dépassaient, sa vaillance et sa générosité. Mais ce fut en vain que la jeune femme étendue sur sa couche chercha ses qui la faisaient se tourner et se retourner sans cesse, revêtît une robe de chambre et monta sur le pont. L'atirore apparaissait au lu, d'un vert turquoise translucide et fin, passait au rouge sang+ puis bu jaune d'or. Et, br^nquement, dans la gloire

ait été jusqu'à ravir la vie de la jeune liagalt déja moribonde. Un peu de patience et la compagnie d'assurances était aussi bien roulée. On avait cherché une € tuberculeuse tr2s Avancée

MI de Moro-Clafferi. Maçall est Cinéma ? Pastis ? De combien de malades n'a-t-on pas dit Tout est finl, donnez-lui tout ce qu'il voudra, » saat à son xutorité d'autres autorités l'avocat contredira ce savant plus respectueusement que le fit, rap pelle- 1- il. un autre pressent, des assises, lorsqu'on jugeait à Aix le docteur Bou*grat.

L'inoubliable plaidoirie touche sa ân. Que l'on condamna maïa point à une peine permanente ces filles. de pauvre naissance, venues d'un grand pays4 mêlée!! à notre vie et qui pour leur malheur ont rencontré ce Sarret qui, pour satisfaire leur ambition d'être Françaises, leur conseillera les mariages honteua que l'on sait. Tout le reste abominable suivra.

Elles sont perdues, liées h l'homme puissant à Marseille qu'elles admirent en le craignant. L'homme infernal «tenait encore Philomène par un ignoble chantage dont une fille naturelle élevée à Manque était et l'objet et l'enjeu. Sarret, point central, sait tout, peut tout Que peuvent 0=09,loir ces deux couturières allemandes ? Lui, il est chimiste et homme d'affaires. Que n'est-il pas ? A la fois chef de bande et, drôle de comédie, tyrannisant sa ttovpe. M- de Moro-Giafferï atteindra au sublîme en le peignant distribuant les rôles à ses acteurs- L'émotion n'en sera pas brisée pour cela.

M" de Moro-GiafTeri. Sarret a été la tète. Ah pitié pour la tête Mais pe frappes pas lea braa.

Bien des màchoires d'hommes réputés sceptiques étaient étrangement serrées, bien des paupières étaient rouges. Quels iionoraireâ pour un grand avocat

On ne prévoit pas quelle heure le verdict sera rendu demain soir. Lea jurés devront répondre à soixantequatorze questions.

André SALMON

M. LITVINOV A PARIS M. Litvinov, commiasairc du peuple aux Affaires étrangères de l'U.R,S.S., accompagné de M, Oumanakl, chef au service de pres3e du commissariat du peuple pour les Affaires étrangères, est arrivé hier matin à. la gare du Nord, venant de Berlin, par le NordExpress.

M. Litvinov. qui se dispose à s'embarquer au Havre sur un paquebot français pour les Etata-Unis, demeurera, à l'ambassade de la rue de Grenelîe jusqu'à son départ que l'on prévoit pour demain.

En raison de son désir de conserver l'incognito, aucune conversation avec les hommes d'Etat français n'a été jusqu'Ici envisagée.

LÊGJON D'HONNEUR TRAVAUX PUBLICS

Ofiirter M. Muguet, [tipênjçur civil des mt-nea, directeur général de eoeJfttâ (au titre du lôl> de l'Ecole supédes mine* de Paris).

Chevaliers MM. A!tleri. ingénïaur des ENSEIGNEMENT TECHNfQÛfi'" M, Chartea -Rabaute. créateur*, bre du comité àèp»rï«n]«it&l de renseigneAIR

Chevalier M, Ck>rnault, ohargé de mlasiona au caibluet ou de l'Air. NOS ÉCHOS

L» flunme du Son* unir aéra ravivée & h. par des A. C. étrangers engagea voloîitairea dana l'armé£!' Coucou» de derantiiTeftH 11 h,, départ du £xpablUotifi Société national» d'horticulture, cours lA Relue, Exposition B«sîlûii", musée de l'Orangerie. Art. et et méttor». Salon populiste, 30, de Seine. Œuvres prolétariennes de Cresson et de Bouviile. quai Canti. Le Palladium, 31, de. Italien», de Degmond, is. rue Godot-de- Mauroy. +- Les temples d'Aiigkor par André Maire, 20, rue La BaAtie. Salon des vrais indépendants, Parc dea expositions. -™ SaLon du < Flux s, 14 h., Parc des expos ttiosfln

Réunion d-an«l4n« cam^*1UBt« J*Ction dea combattants républicains, 20 h. 30, matrie du XIV»,

20 h., fUft flup*llt-rïlQiiarfl. filévea de l'E. N. d'horticulture pour leur revue annuelle, 20 h. 30. 84. rue de Grenelle. Déjeuner de la Rampe, présidence de Mme Cécll* Sorel. 12 h. 238. rue de Klvoli.

Cours* b, & Eng-hlCT, A 14 h. 15.

Le Président de la République & reçu hier après-midi le prince Toku* pawa, ancien président, pendant trente années, de 3a Chambre des pairs pau Japon, président de la société japonaise de la Croix-Rouge, et M. De I eaali soua-sccrëtaire d'État au ministère de Dan. l'Impossibilité de répondre à tous les témoignages de sympathie

du soleil jailli des flots, Caylan apparut ainsi qu'un bloc de corail rose posé sur la mer couleur de saphir, et blanche et bleue, s'étalait paresseusement au bord des flots, érigeant au dessus de maisons le 10 toit brlltant de sa pagode d'or qui, à mesure que s'Éloignait navire, semblait grandir dans le ciel

Derrière la ville, 3eg montagnes se profilaient, vaporeuses, d'un ton de nacre iL peine teintée de rosé pàl« et d$ si féerique, dans la pure ÎUAuère de que la jeune lemme .s'accouda au hordagç pour en mieux savourer l'adorable harmonie.

Sa contemplation, peu à peu, se nuança de rêverie heureuse. Une paLi profonds, sans qu'elle sût pourquoi, avalt succédé à la ûerffûalté qui depuis ta première apparition de Faulquet de la torturait. Le viaage inquié- tant, si âlngu librement beau. de l'antien diplomate devenu chevalier d'aventure, ae précisa peu à peu devant Irène. Et. avec cette soudaine lucidité qui naît du souvenir, elle perçut ce que ce visage, souj aon charme, avait de cruauté farouche, de brutalité et presque d'inhumain. Sous le front un peu bu. les yeux glauques, au regard trop mobile, mais beaux et grands avaient parfois dans leurs prunelles ia phosphorescence que l'oa voit aux yeux des petits fauves et de. non point cette flamme terrible qui brûle au fond de ceux des grands félins. Quelle différence entre ces yeux de fourbe et ceux .sI droits, si francs de Novikoff Mais pourquoi, dans ces yeux d'un brun vert, chaud et profond, si caressants parfois et si Loyaux toujours, une tristesse inavouée allumaitelle sa lampe voilée ? Quelle fatalité avait passé sur cette âme pour qu'en

reçus à l'occasion du dêcêg de M. ffmmanuel Marin, Mme et M. Edouard de 3eyn.es et leur famille adressent à tous tours remerciements émue.

M. de ChlapowsKi, ambassadeur de Pologne à Paris, est arrivé hier matin, h. i5, à la gare du Nord,

Le musée théâti^V de Pon--aux-Dames, qui contient de souvenirs uniques et des trésors inestimables, va être e tranHféré à Paris, et sera installé avenue de l'Opéra., On y verra les sou- îiera de Tîache], las de Sarah Bérnhardt et rengagement de Pau1 34 et-, à 175 francs par mois. Voulez-vous du meuble de goût blsn fRÎjriqué, vendu au plus bas prix? Allez au Bucheron, U maison de confiance biep outillée, 10, rue de Rivoli. Voyez a*a nouvelles succursales, boulevard Barbès: 5, faubourg Satnt-Aatoine+ et boulevard de Sébaatopûl. Catalogue gfratult. Magasins ouverts mercredi l'r novembre.

Victor Marquer itte

NOS ECALES

roman d. la femme d'aujourd'hui

Quel triomphe pour Victor Marffuentte Nous voilà reportée aux temps heureux de La foi«f plu* l'ombre de protestations. Mikle et Gllllane Bont pourtant bien Ita sceurs de Monique XJierbier Ou.

plutôt, elles sont Monique même, qui a rion» 12 francs.)

doux il vos lèvres le Rouge Pastel tient tome fa joQinée, grâce à son mer- veilleux colorant naturel, la Bîocarminc, découverte et de n'y

En partout

djini un charmant étui

ses miroire elle se révélât accablé n d'un si pesant fardeau d'amertume et de malheur ? 7

Pfiu à peu, aux regards intérieurs de la Jeune Femme, le masque long et ferme de Novikoff se substitua au visage fuyant de l'aventurier- Ii était Sà. Il avait dépouillé cette contrainte qu'il M'était Imposée. Il livrait sana réticences le de son ,le par Il sourire affectueux de ses Par l'expreeelon grave et tendre de son visage, par le regard profond de se» yeux Irène eut un soupir, car ce visage, cette expression, ce regard étaient Ceux qu'elle eût désiré voir à son eauveur. C'était sa pensée qui les lui donnait elle eùt voulu toujours le savoir heureux, délivré de cette am.bre d'elle qui pesait ai louedamant pur lui. Ce lu 1-14. eïle le devina] t, l'eût vraiment aimée et. dans aotl âme à tui, son. âme a elïe eût trouvé le bon a*tîe sûr et constant dont rêve tout être humain prèa de s'éveiller à l'amour.

Serge ? Allons J6 suis folle ad dit-elle-

Un friâaon la parcourut. Etait-31 né de la f raîcheu r rfe l'aube ou de son émoi secret ? Elle n'en savait rien mais en un Instant elle se sentit bru»:quement glacée.

Elle se leva, resserra sur elle les plis de sa robe blanche et marcha vers ;'arrière du navire. Il y avait là, aurie 35115 de« héHcça qui brassaient furieusement l'eau araire, une place qu'elle affectionnait.

Par le pont désert -r- seuls veillaient &ur la passerelle. la vigie, le timonier et -celte de quart elle se dirigea petit geste de dépit. Car quelqu'un Était un homme coiffé d'une- cas- guette. blanche, enveloppé dans une

ÎOURJOIS

Programme des spectacles h. 3(f, la JuM poloûall* le Cœur a ses raisons,

Optra -Comique, 8 h. 15. lu* Fècbeurs et.. Ojéoxi. $ h. 30, la Colomba poignard* IL n est Jamais trop tard.

r,*ltA-LyrIq*ie, 3 h. 45. le Paya du eourlr* Koflfl de France. Variété», 9 h.. TlliusJonniatB.

Prf.rte-Saint-Marlln. 8 h. 45, la Ûubarry» rh^itrf de Parla, 8 h. 80, Tovarltch.

Uj-mniLKe, 9 Il., la Bonheur, de M. Eernfltein, âarah-BcEaiiai'dt, S 30. Dama aus caméïlM. Mo^juior, 8 h. au. Aubergo du Clieva!-Bl(Wic Eïrtpifç, 8 h. 30x Deux sous de fleurs. Ambigu, S 45. Il était une fol* (Gaby MorlayM MjriEBy, 8 h. 45, Un bûtnme du Nord. à h.. DemoiHIle dfr Mamerf, 3 h. 45, 0 mon be! Inconnu Ulchadlêre, $ h. 46. le Val rmptUU.

Athén*e, 8 h. Prièrt pour l«6 vivant Madrleiuc, S h-, Bloch de

ARihHKKiLd.il urs. ï h., Maria.

Snint-QMitgei, 9 h.. Trola et une.

HiekeS, 9 11,. l'Amqur «al.

PotlnlèH!, 9 h., l'Orgie (drame).

Arts, 8 h. 45. lo LwftMilre du sur la cour. tf&thurlai, 9 h., la Fuite en Egypte. (PStoïff). 9 b., LlebeleL, Ga-pucine», tf h.. Drôle (revue), IM-jaiet, 9 h.. T'auras Pas la teint.

UobeilnB, li. 30. la fosca ♦

MUSIC-HALLS

S h, 30. Revue 6'amour. de r»rl*. Vive Pîtrfs <Cfclle Sorel) Folltts-Wftjrnjn. B h. 45. Damfa.

D«nx-Anee. M. Rostand. Chans. tiOUY, DfY-H«arAn, 10 h, Martini, J. Rien: Renia 3 h. PacîirolOnS,

et SIoiilln-KouKe, ballets, Quadrilles, attr&Ct, U4ù, thft. V^nia*, Ramon Cort*». ouvert. et tt fêtes. soir, aaoi-, dlrn., r mat. d. fit, rTardln d'Aedlm., 3 (t.: enfanta. 1 fr, nr {Toussaint), ïfat et io!r* CINEMAS

ffadelel», le Chant du NU (R. Ifovarro). PiHMiikiit, Un soir de Rerefîlon.

nanmont-FaUce, Je < KJd > d'Ecim«nii. Bkx, TAHdodiingif,

lé 1» Sere raidie,

çiitâ ciia.inps-îîtyn1*»^ -îennifl Gflrbardt. MitriTSiix-Path^, King-Kûtig.

être aime.

rm,^rUI-P*thf, Lady Lou {MaS W4Bt). Tout pour l'amour*

Rdout-^d-VIf, Thomaj Garner (Sp. Tra«y)ff C&miiant-Th4&tr«, CtiAmnlEnai nlBlïTÔ i«L Kuvni-Pntbé, le Sijrne de la Croix.

Antfllrt, t'herch. d'or, Valet tt'arçent Perm, vie priv. d'Henri VtrKl^URhton) B.taavarW, la M a.U- mette (Mal, Ilenaud). Cln^-4)p£ra, 3'AdJeu au Drapeau.

CLe* Un certain M- Grant (Jean Murat>. n t fttta- P«t hé. Une femme au volant, BoaUftKÏl* (11, bd Bon.-Nv>, Anuyj* film» Fille de teu. MalMn de r^fugB. Papa. Coh*n, Faut. Mad. Clnudet. CarllLnn, Un? femme au volAtit (H. Gnruî. Aut«uil'B«ii-Cli>«mfe, Poil de Carotte,

A inscrire sur votre bloc-notes fttfrltpe loitTrenr BRUNSWICK, Bd de inÈrcrftdL novembre (Tou»i»iiit) toute l* journée. Nul doute que toute femme él*pour l'ht^r. du ̃ focrreuT qui fait foreur ̃.

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penchée sur la poitrine, la main droit* sur les yeux et paraissait plongé dana la plus sombre méditation.

Irène s' approcha. Avec un grand b*ttaraent de cœur elle reconnut tout à coup Novikûff.

Que faiaaiUll là'

Elle s'approcha un peu plus et demeura soudain Immobile, cloué* sur place par :a stupeur, i'Amol, la pH3*Car, saul, dans ia solitude de l'aube, Novifcorr pleurait et de sa naetio, par mense détresse de son visage.»

Irène 1e contemplait, en silence.

Quels devaient être son abattement moral et sa douleur secrète pour qu'il s'abandonnât ainsi eux cette, solJtude par lui voulue, pour qu'il délivrât ainsi son âme du fardeau trop lourd dee pleure ?

A l'étonnement, la pitié, m Joi- gnait chez Irène cet instinctif besoin de consoler qui «t au cœur de toute femme, car même la des créatures, la plus vile de* dévoyée* sait trouver devant une souffrance qui la touche, les mou qu'il faut et :e« Res- tes qui conviennent,

Irène devait à Novikoff 1. reconnais* .noce éclatants de $on innocence, Elle lut flevait son honneur de femme-. Elle lui devait encore de l'avoir débarrassée, sac a «caudale, de la que pour elle constituait Faulquet ae Loudlèree. Elle aenUH flotter autour d'elle, toujours, même aux heures où elle n'était pas près de tut. sa vigilance Inquiète, *ot) attention Il II avait pour elle mille attentions délicates et, avec un tact infiniment rare, ne lui faisait Jamais sentir, en quoi que et fût, le (A suivre.)


M. ROOSEVELT

A PRIS LA DÉCISION D'ACHETER DE L'OR A L'ÉTRANGER

New-York, 30 octobre.

NOTRE

La décision prise par le président Roosevelt hier soir d'acheter de l'or sur les marchés internationaux pour faire baisser le dollar et monter les prix intérieurs n'a été une surprise pour personne elle était inévitable, étant donné médiocres effets obtenus par les achats d'or de la Reconstruction Finance Corporation > sur le marché intérieur seulement elle en crée pas moias pour le monde entier une foule de problème nouveaux et très graves.

Le gouvernement américain pourra acheter de l'or un sur le marché de Londres ou bien acheter des devises sur les places de Paria et d'Amsterdam au d'ailleurs pour les convertir ensuit* en or. Dans un c;ts comme dans l'autre, il devra payer cet or ou ces devises étrangères par des dollars, dont l'afflux sur le marché tendra, à américaine,

On ne se dissimule pas ici que tes gouvernements de Londres et de Farte, entre autres, vont voir avec inquiétude les répercussions sur leurs propres monnaie de la politique amériOn ignore encore de quelle manière opérera la Fédéral Reserve Bank de New-York, choisie pour exécuter le nouveau programme, mais on assure à Washington qu'on s'efforcera de réduire au minimum les réactions de l'étranger.

On envisage même, pour atténuer les frictions internationales, de simplement rouvrir le marché de NewYork 'or mondial.

Experts divisés

Tous les experts, même ceux que M- Rooseveit a consultés hier soir avant de prendre sa décision, ne sont pas d'accord sur les effets que l'on peut attendre de cette opération. Certains redoutent qu'une guerre monétaire désastreuse pour le monde n'en résulte pour un temps.

Il semble qu'une inflation de moyens monétaires soit inévitable ici, En effet, pour obtenir des résultats déci*sifs, il faudra acheter de l'or, par Conséquent fournir des dollars en quantité eppréciable. D'autre part. cet achat d'or devra être continu car, du moment où il cesserait, le dollar, livré à Jui-mênie, aurait tendance à rebondir. On n'a donc pas tort de considérer qu'on est déjà entré par un moyen détourné daas cette ère d'inbation que «Ton a si lon.gtemps prétendu êviter.

se confirme que depuis l'annonce de la nouvelle expérience monétaire, Il -y ,a huit Jea.- qpfe-ations de inexistantes- ont "'r *• Une bonne partie des « Liberty Bonds » sera présentée au rem&ouraement On évaîue à 1 milliard de dollars environ les montants que le Tré-or devra, rembourser en espèces, de ce ohef, en avril. Par ce canal encore, la gouvernement américain est entraîné vers rtnflatiottH

Wall Street fait un accueil glacial -ce nouvel expédfent du président. L'hostilité entre ces deux puissances va, d'ailleurs, en grandissant; tout an plus espère-t-on ici que très vite le jeu du fonds nouveau chargé cl'effectuer les achats d'or entrainera le président à le transformer en un fonds d'égalisation des changes et hâtera la stabilisation du dollar. Mais ce n'est encore lA qu'un espoir.

Des critiques éparses de banquiers, de républicains, de fermiers mécontents n'empêchent pas l'eneenible du peuple américain de faire confiance au président Rooa^velt pour continuer son isnmengç tache de réforme et de redressement économiques.

Pierre DENOTER

LE BUREAU DE LA CONFERENCE DU DESARMEMENT

SE REUNIRA LE 9 NOVEMBRE Genève, 30 octobre (d£p. Havas.}

Le bureau de la conférence du désarmement se réunira décidément le 9 nocomme il avait été prévu lors de la dernière séance.

Léa consultations, dont le président Arthur lîenderson avait pris l'initiative. ont révélé qu'un changement de date (on avait songé-au 3) entraînerait d?a difficultés.

En Ce qui concerne le gouvernement français, il était et i1 demeure disposé à se rendre à tout moment à Genève ptmi- continuer Içg travaux de la conférence.

La Aixation définitive de la reprise au R novembre permettra à M. Paul-Boncour de se trouver à Paria pour la prédu cabinet devant tes Chambreg et pour le débat qui pourrait s'instituer sur la politique étrengère,

PROCHAIN DEPART

DE M. NORMAN DAVIS

POUR LES ETATS-UNIS

Gfinft%'e; 30 octobre frfëp.

M. Norman Davis, premier délègue des Etats-Unis à Ia conférence du dés arme an en t. partira dans peu de jours pour les Etats-Unis, sans attendre la réunion du bureau de la conférence du désarmement Hxèe au 9 novembre.

M, Norman Daris veut conférer à Washington avec le président ftoosevclt et avec le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, M, Hun, avant le départ de ce dernier pour ^'Amérique du Sud.

Le premier délégué des Etats-Un quittera demain ou après-demain au plus tard pour Paris où Il se rencontrera certainement avec M. PaulIl II fi'flmharqiwa dens quatre ou cinq JOLI dans un port français pour New-York.

En son absence, M. Norman P&vjs sera auppléé à Genève par M. Wilson, deuxième délégué à la conférence. Il compte étre de retour à. Genève vers le 4 décembre, date fixée pour la reprise des travaux de la commission générale du désarmement.

On insiste beaucoup danç les milieux officiels américaine sur le fait que l'abse,ce momentanée de M. Norman Duvis n'implique eu aucune manière un désintéressement publie du gouvernement des Etata-Uuis à l'égard des problèmes soumis à la conférence de Geuève. On fait valolr qu'il est tout naturel que, à l'exemple des autres premier? déléguée, celui des Ëtata-Unia éprouve 1e besoin de consulter son gouvernement et celui-ci de conférer avec son principal délégué.

Valent*. ™ il. ambassadeur de France, a remis hier les Insignes de la ÎAgion d honneur a ti. Lambies. maire de

et du

Les conversations

anglo-américaines

sur les dettes de guerre n'ont pas ercore abouti Londres, 30 octobre (dép. Petit Paria.) On admet généralement aujourd'hui il. Londres que Les conversations angloaméricaines relatives au règlement des mis de découvrir un terrain d'entente et que sir Frederick Leith-Rûie ne tardera pas à s'embarquer pour la GrandeBretagne.

Iï a participé aujourd'hui a Washingquelle assistaient du coté américain le gouverneur Eugène Black, chef du Fédéral Reserve Board, et M. Acheson, ïOUS'secré taire d'Etat à la Trésorerie. A l'issue de cette conférence une réunion spéciale du Federaf Réserve Boarà Dans les cercles anglais autorises, rick Leïth-Rûgg dolt avoir prochaineRoosevelt.

On présume que Ua discussions acont surtout en vue le paiement symbolique que la Grande-Bretagne pourrait ment serait fait en dollars, en or ou en argent. Les raisons de l'impose h laquelle paraissent avoir abouti les conversations de Washington, on les découvre dent Roosevelt l'opposition ctoissante de de règlement envisagé. On remarque, au surplus, que lea fluctuation» du dollar et l' incertitude de la situation monétaire du projet que les deux ffouverneaients avaient en vue quand s'accordèrent sur l'opportunité d'ouvrir des conversa-

Quant à la décision du président Rooeevelt d'autoriser la Reconstructlon Finances Corporation à acheter de l'or sur les marchés étrangers, est bars de doute qu'eUe a causé dans la Cité un réel malaise. Dans l'ignorance où ils aont de la méthode suivant 3aquelïe les achata envisagea seront effectuéa et de leur importance, les critiqueB financiers dea grands organes de la Cité réservent leur jugement. On note cependant que. à la seule nouvelle rapport à la livre, et ce eimple fait crée britannique d'exportation.

On appréhende en outre la cuntusion nouvelle Que pourrait Introduire même limité et intermittent, d'or à un certain prix en doîlar sur lea marchés étrangers. Maia ce qu'on redoute surtout, c'est que la Reconstruction Finances Corporation offre d'acheter tout l'or offert à un prix en dollars qui serait progressivement élevé jusqu'à ce que lea prix en dollars atteignent le niveau de 1&26. Une telle politique, diton. poserait des problèmes embarrassants pour d'autres pays qui auraient à se préoccuper de ses effets sur leurs extérieurs, la Reconstruction Finances Corporation agira en liataon étroite avec les banques centrales de GrandeBretagne et des paya à monnaie or, de façon à protéger îes changea contre les fluctuations violentes qui peuvent réAussi attend-on avec un réel intérêt que Je président Roosevelt fassa connaître, d'une façùn plus détaillée, ce que sont ses véritables intentions. J. if.

Les rois Carol et Boris se sont rencontrés hier Bucarest, 30 oct. (ddp. Petit Purisivn.) A Giurgiu, ce matin, a eu lieu eur le Danube, à bord du yacht Etienne, une grande entrevue entre les rois de Roumanie et de Bulgarie. Le roi Carol était assisté du premier ministre, M. Vaida ;de M. Tituiesco et du ministre de Roumanie à M. Stolca, ainsi que du haut personnel de la cour, Le roia Boiia était accompagné de M. Mouenanof, premier ministre, et du ministre d&s Aff&iree étrangères de M. Roheff, ministre de Bulgarie à Bucarest, et du personnel de la cour. Le roi Borie fut déjeuner par les entretiens durèrent plue de trois heures. Les problèmea examinés eurent trait à la politique réclproque à adopter via-è-via des minoritéa roumaine et pensation et l'étabUssemSnt de meilleur reg Hafeona entre les deux paye, tel que GlUrglU et Rouase, dont il fut question ii y a quelque temps

tèrent le yacht; descendant à Glurglu, ils reçurent les honneurs des troupes roumaines et rendirent vleite au* autorités de la ville.

Ensuite, ils passèrent à Roulée, où ils reçurent les honneurs des troupes bulgares., et visitèrent la ville; après quoi, l'entrevue prit Un.

Cette entr&vue dea deux souverains est la première depuis la guerre balkanique de 1913 et depuis la Grande Guerre.

îl est difficile de savoir si cette entreimmédiatea. IL est indiscutable, même s'il s'agit simplement d'une visite de s'ensuivra. Mata, étant donné que les intérêts des deux pays sont identiques, loua deux étant des pays ayant ia même politique à défendre, tera 1es deux parties en se bornant à de pareil échanges protocolaires. Ce Boir, un communiqué officiel sera publié Une suggestion du général Araki mi ati Ire de la Guerre japonais Tokio, 30 octobre {dép. Tirnes.) Dang une déclaration qu'il fit hier à Ia presse, à Fuhui, le général Araki, la suggestion que le Japon devrait pour l'Extrême-Orient avant 1935. A cette cotiférénco seraient invitas 1a Grande-Bretagne, lea Etats-Unie, la Chine, la France, la Ru&aic, la HoUande et le Mandchoukouo,

D'après le général Araki. ladation de la. paix en Extrëme-O rient, la révision du pacte Briand-Kellogg et celle du traité des neuf puissances de d'une manière générale, devrait chercher c à remplacer l'Impérialisme par le principe de la prospérité mutuelle ». Il convient de souligner que ni le ministre des An"a.lrea êttangères ni le ministère de la Guerre ne paraisaen avoir officiellement connaissance de la proposition, qui semble être une idée personnelle du général Araki.

Le président

Hindenburg

démissionnera- t-ii

en f aveur de Hitler ? Berlin, 30 octobre (dép. Petit Forisfen.) La campagne âiectarale en vue du plébiscite du 12 novembre et des élecil. simultanées du nouveau Reichstagf naziste se manifeste par des meetings monstres dans toute l'Allemagne où parlent les protagoniste» du régime et aussi par une profusion d'affiches et de calicots auxquels vient se joindre la propagande pour la défense antiaérienne.

Les très nombreux, traversant, les rues d'une fenêtre Il l'autre. portent les. appels suivants « Four lu. pain honorée. -+ Avec pour le triomphe de l'honneur et l'égalité des droit. Contre la folle des armements des autres. Pour l'honneur et la liberté. etc,

Lea affiches.' toujours de très grand format, se bornalent jusqu'Ici à rappeler les réalisations sensationnellea dont le régime 8 doté depuis hvit mois. Pour la première fola aujourd'hui, la propagande sert ha- bilement des récentes déclarations d* M/Lloyd George, reproduisant les pa'roles de l'cx-premier ministre britannique qui critique .sa.ne' ménagement le traité de VersaiJteg.

L'affiche se termtne par cea mots Tout Allemand serait une crapule qui ne revendiquerait pas pour son pays ce qu'un Anglais lui-même trouve justifié. »

Les pronostics quant aux résultats du scrutin du 12 novembre sont etvement concordants. L'opinion moyenne est que le peuple allemand, ¡ BOUS Hnapreasion du départ de l'Ailemagnè de Genève, acquiescera pleinesée par le régime et à laquelle peupie allemand ctoit répondre par oui ou ment des ci donné Il l'abandon genevois signtâera ton acquiescement à la politique générale du régime. L'opinion est assez répandue que le nombre des opposants ne sera pas considérable.

Certains électeurs désireux de se soustraire à ce plébiscite avalent annoncé qu'llâ aéraient en voyage le 12 novembre, mais le régime a paré la manœuvre des tlre-au-flsnc. L'abat- tien, facilement contrôlable d'après les listes d'Inscription, doit être sérieusement motivée. Il est manifaste que dans les campagnes et les grandes agglomérations de salariés las ab3tentioTinistea aéraient immédiatement conaidéréa comme des etineûlia du régime. Beaucoup de milieux; politiques pensent toutefois que la liste des candidats proposée par le régime au corps électoral réunira moins de suffrages que le nombre de voix plébiscitaires affirmées. Certalns voîent dans i'ïntroduction sur la liste des candidats de noms de personnalités ci-devant natiohaie. et centristes une avance faite par le régime aux anciens électeurs des partis national allemand et centrlste. dont l'attitude ne peut être sans cela que très peu enthousiaste.

Dès maintenant on prévoit dans les milletu diplomatiques que les résultats tront au régime de déclencher une^ grande activité tan£'à"Tintêrieur! "qu'à Texte rieur.

On annonce comme possible la démiseiOP du maréchal-président en faveur du Führer largement plébiscité par le peuple et des gens renseignés croient savoir que le futur Reichstag élaborera sans retard une nouvelle constitution.

A i 'extérieur le fort du même résultat, parlera de façon de plus en plus nette au nom du peuple allemand et fera à l'étranger, notamment à ta Franca, des offres Impératives de paix k des conditions qu'on peut prévoir, mPLig qu'on ne encore annoncer de façon exacte.

Mort de M. Hubert Garlit ancien gouverneur général de Madagascar

Nous apprenons le décès, survenu dimanche ài Girons (Ain>. de M. Hubert Garllt, ancien gouverneur général de MadagasKar. Né le 4 février 1369 à Lyon, élève de TEcole polytehnlque. il servit successivement, en qualité d'officier d'artillerie, en Indochine, en Nouraile-Calédonle et à Madagascar, au moment de la conquëte.

Chef du cabinet militaire du gouverrieur général Au^agneur, il devint sucdirecteur des finances de Madat et gouverneur de la Réunion. Chef du cabinet de M. Albert Lebrun, alors ministre des Colonies, en 1913 et 1914, il fut nommé par la suite au poste éminent et nouvellentent créé de secrétaire général du ministère desColonies jusqu'à la mobllisatlon. Le 5 août 1914, en raison de ses brillantes qualités et des circonstances part Iculiè rené nt graves. Il fut délégué dans les fonctions de gouverneur général de Madagascar en remplacement de M. Albert Ficquié.

Mobilisé ensuite sur sa demande, Il fut nommé, étant colonel de réserve. Inspecteur gênerai des troupes malgaches sous le- ordree directs du haut co mm and eme n

Démobilisé par la il il fut titularisé gouverneur général Se la grande île dont il ne revint qu'en 1924 date à laquelle Il prit prématurément sa retraite.

Il accomplit une grande œuvre coltv nia.leT à Madagascar notamment où il, pousse la mise en valeur du pays qui lui doit en grande partie son deveIop pement écongaiique social.

Sa disparition sera très vivement ressentie dans le monde colonial et cau- sera de profonds regrets.

M. Gariit était commandeur de 1e Légion d'honneur et tttulaire de ta croix de guerre avec de nombreuses citations.

Ses lieu aujourd'hui à Girons (Ain). Le ministre des Colonies sera personnellement représenté par M. Bellne, administrateur en chef des Colonies, directeur de l'Agence économique de Madagascar, à Lyon.

LE JOURNALISTE ANGLAIS DETENU A MUNICH

SERA TRANSFERE A LEIPZIG Londres. 30 Petit Paris.) de. informations parvenues ce soir à Londres et émanant de cer- oies autorisés, M. NopÎ Panter. la jouranglais actuellement détenu iL Munich, va être transféré à Leipzig, On apprend, d'autre part. dans Les milieux officiels anglais. que l'ambas- sadeur britannique à Rprîin a reçu du ministère de» Affaire* étrangères allemand une nouvelle note indiquant due nulle inculpation définie n'a encore été formulée contre M. Panter. sadeur a insisté pour qu'on lui fournis^ le plus tôt possible des informations précisée concernant les faits relevé; à la charge de son compatriote. C'est sans doute à Leipzig, et aprè? Interrogatoire de l'accusé par un ma gistrat. que le procureur d'Etat déci dera s'il y a lieu poursuites et, dans l'affirmative, en vertu de quel article du code criminel l'acte d'accueatton devra être établi.

Le premier conseil du cabinet Sarraut ÎJIMTE LE LA PBKMIËftE PAGE

C'est donc naturellement vers la recherche rapide de cet équilibre que le gouvernement de M. Albert Sarraut va concentrer ses efforts.

On a vu, dans le communiqué officiel du conseil de cabinet, que M. Georures Bonnet, ministre des Finances, avait fait un exposé détaillé de la situation financière.

Il est aisé d'imaginer ce que notre grand argentier a dit à ses collègues. Défenseur irréductible du franc, il n'a pu que dessiner un tableau véridique de la situation de notre trésorerie. Certes, le franc est solide, fortement gagé. Il demeure le pilier inébranlé de la défense des monnaies saines. Mals ce qui est vrai aujourd'hui. ce qui sera vrai demain peut se modifter en quelques semaines. En réalité, plusieurs fardeaux pèment sur la trésorerie française. Tout d'abord, la récente crise ministérielle et le sentiment d'instabilité politique qu'elle a provoqué ont déterminé des remous sur le majoïié des changes. Ensuite, les expériences monétaires faites à, l'étranger, notamment en Amérique, risquent d'avoir chez nous des répercussions qu'il convieot d'examiner.

Enfin, dernier fardeau, inéluctable celui-là. En 1934, la trésorerie française aura non seulement A faire face aux lourdes dépenses qui découlent des lois votées, mais aussi au remboursement d'emprunts arrivés à échéance.

Comment pourrait-on espérer garder le franc tntact ai, aux brèches inévitables qui seront faites dans le Trésor, un budget de paresse venait apporter le coup de pioche supplémentaire de soa déficit 7

La condition ôécepaajre de la sdlidité du franc est donc, avant tout, un équtlibre budgétaire absolu qui s'inscrive non pas sur le papier, mais dans lu faits, c'est-à-dire dans l'égalité entre les dépenses de l'Etat et les sommes versées ses caisses.

Ces affirmations losjçues ont trouvé au conseil du gouvernement un tel écho que les ministres ont été unanimes désirer un redressement rapide.

Nous sommes donc en mesure d'affirmer que le gouvernement soumettra très prochainement aux Chambres un projet d'assainissement fiaancier destiné a réaliser l'équilibre avant la an de Cette année,

Maintenant, quelles mesures contiendra le projet? Bien malin qui pourralt le dire, et M. Abel Gardey, mi' du Budget, qui vient de prendre possession de ses services, n'a certainement rien arrêta encore. On peut lui faire confiance pour aller vite. Comme base de cet important travail, il possède les projeta de son prédécesseur. Rien d'impossible à ce qu'il y reprenne ce qui lui semble devoir être adopté par la Chambre. Rien d'étonnant ce qu'il recherche des solutions plus souples pour lea cas épineux.

ce qu'il faut dire, c'est que toute précision aérait actuellement fantaisiste, M. Abel Gardey soumettra sa première esquisse à ses collègues soit vendredi, soit mardi prochain. Et dès que l'accord sera réallaé, no is aliorderons le plan parlementaire.

Le point sur^eqnei- il convient xFhr- sister, c'est que M. Albert Sarraut et prennent la nécessité d'aller vite et d'équilibrer le budget avant la tin de Tannée. Il a été dit à ce sujet que l'on se contenterait de 3 milliards et demi. Il n'en est rien. Le déficit est toujours de 6 milliards. C'est 6 milliards qu'il s'agit de trouver. En deux étapes peutêtre, mais deux étapes rapprochées, M. ALBERT SARBAXîT

POURSUIT L'EXAMEN

DE LA SITUATION ECONOMIQUE Poursuivant l'enquête approfondie qu'il a commencée dès samedi, M. Albert Sarraut a consacré la matinée tout entière a l'examen de la situation économique. il a reçu, à cet effet, successivement

Une délégation du syndicat des entrepreneurs de travaux publics de France, venue J'entretenir du programme d'outillage national et de la question du chômage.

M. Aitermann, déîéguS de l'Union française des industries exportatrices, avec lequel il a longuement examlné la situation des exportations françaises. M. Gar&ier, président de la chambre de commerce de l'aris. Kt, endn, une délégation conduit* par le baron Petiet. président de la Fédération nationale de î'autom îbile, du cycle et de l'aéronautique.

LES INTENTIONS DE L'OPPOSITION Dans le groupe de la minorité l'on reconnaît qu'il ne peut être question de reprendre purement et simplement la projet qui fut écarté par le vote hostile dirigé contre l'article 37, Toute tentative de prélèvement sur les fonctionnaires retrouverait contre elle, à la Chambre, la majorité du 24 octobre. La difficulté peut venir de ce que le Sénat, au contraire, tient à ce que quelque chose $On fait.

En ce qui concerne la loterie nationale, l'émission de pièces de nickel, l'accord est général, et cela, représente 1.300 millions. Le principe d'un prélèvement sur ]eg affaires des compagnies pétrolières et d'une surtaxe sur les esseaces n'est pas discuté, quoique nul ne se dissimule qu'il faudra beaucoup d'habileté pour leur donner une fürme et un taux acceptables. De même l'institution d'un monopole fiscal pour la vente des armes. Par contre, les taxes sur le gaz et l'électricité sont très combattues en raison de Leur répercussion sur les budgets communaux et départementaux, donc sur les contribuables, sinon sur les consomReste la question des économies. Elle est délicate parce qu'elle touche à de multiples intérêts. La minorité, depuis la gauche radicale jusqu'à la droite, accepte la thèse affirmée par M. Pierre -Etienne Flandin <3an*i son discours de Saint- Etienne « Le projet sera-t-11 un projet d'économies ou de compressions ? Les élus du parti ne voteront qu'un projet de cette sorte.

A la vérité, lA mlnorité semble même résolue à passer à l'offensive, à récla- mer, comme a fait M. André de Fei3, au congrès de l'Alliance démocratique, avec le maintien de la valeur or actuelle du franc, l'ajustement des dépenses de l'Etat à ses recettes, une politique d'économies rigoureuses excluant tout impôt nouveau. la reviRion et la limitation des monopoles, la modification des lois comportantmentation automatique des dépenses, la transformât ion du système présent des Impôts directs, qualifié de générateur de fraudes, d'abus, de vexations, d'inégalités et de privilèges enfin la suppression de l'initiative parlementaire en i-ia-tiere de dépenses.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

Collision entre auto et moto une deux

Dans la traversée de Tflrtry,. une colli- sion s'est produit* entre r automobile de montaient M. Edmond Hartéh vingt-aix. Projet* sur la chaussée, relevé avec un* Il dut subir l'amputation sa femme eut le er£ne fracturé succomba bientôt flans une maison vôfeinp. M. Lénionon eut une éDAufle fracet diverges contusions.

En jouent un garçonnet

bl*ue mortellement ion jeune frère Jteatés seuls au logi» familial, à Eenutor, trois enfants, Roger PiMvOt, neuf au Tr&re Roîaiid. six ans. et l«ur sœur Renée, dûuia ans, jouait ensembifl. Ils avalent imaginé de suspendre d»» jouxta a des que Tint deux, les yeux bandés devait couper à l'aida de ciseaux. Comme c'ét.ait le tour de Roger. 11 avança bruatiuement la mata et atteignit le petit Rol&nÛ dans la région du c*eur, aï Brièvement q.v.e le bambin ne tarda pas à succomber. CHATEAU -THIERRY. La Toirt Wln lie Ile de la Toussaint aura lieu lea S, i et 5 novembre.

BOUE. L'Etoile Sportive tiendra son assemblé! fénéritïe ce aoir. 20 20 heures, & la mairie.

HIBSOPfr Le C,A.S, battu. par 4 but- à 1. l'équipe de ont fait match nul par 2 buts 2.

En déplacement à Cambraf, l'Glympkue Saint-Quentinola été battu pat 3 buta à 0 Dar l'A. C. Cambrai. tVASSIGNY. Vu Incendie piwoqvb par u retour de flamme au carbkirfitdir d'un camion a, détruit un hangar appartenant h M. Emile Divry, de transports. Troiï chevaux ont ^tê çarbo- EURE-ET-LOIR

Lei obsèques

du drAme de Qc-tmcrvîllft

ont été hier

de leura deux flUes. Elisabeth: et aime veuve Belhomme, tués tous quatre 8. coup:. de la au hameau de commune da Soura, par Ie jardinier Le Bruidec -dans les que noua avons relatées, ont été célébrées, hier matin, en cette localité. Une foute nombreuse aaaiata iL la levée dea corpS, à la cGrémonlq m'i- giçuBQ et suivit les quatre corbillards jusqu'au cimetière. Là, la troisième flUû dea époux: Henry, qui habite Anneau, ne put maîtriser ti douleur et fut secoua de sanglota â«vant lea deux, tombes Ouvertes, On dut la la malheureuse lemraa pendant la présentation des condoléwices- M. G-autrOîi, maire Se la commune, et le conseil municipal avalent pria place au premler rang du cortège funèbre.

La louée de. domestiques à Chartr** Tna toute des dtHJwstlqu&a aura lieu la 2 îl&VPmbrK. Elle se tiendra sur ta place du Marcté-aux-Chevaux. spécialement affectée A cet effet. Le stationnement des ouvriers en qu*te de travai] est interdit partout L'office public de placement gratuit de 3ur eettt même place, Be tl«nt la des patrons, ouvriers, employés, bonnes, eto,. qui sont priés de s'y adresser.

CHAHTKKS, Rue Nicole, une motocyclette conduite ?rt M. Véày, demeurant tomobile de M. Jouan, cuJtlvataur. M. Védy. l' hôpital.

Un incendie déclaré, hier soir, au tt° flfi la rue dans le grenier d'une maison appartenant h M. Blancbarâ. marchand de porcs. La toiture a été dé«^t&ft ëeclar* dans 1a coût du même immeuble et le ieu avait d^rtrit -deux baugar» efe-^danx– *Mtornobll*a. ,.Ij* .nglin& «nquite pour établir lti causes de ces incendies, CHATFAIJm'N. André ûrov, âpfi de trente ans. ouvrier agrteale, Alfred G\iédout vingt-quatre ans, journalier et Chftvl|fny, vingt-huit ans, demeurant toua à Ch&teaudun. auivaLent l'autre nuit la !lente du Mail lorsque, pour une cause indéterminée Leroy tomba d'un* hauteur de trente mètres et s'écrasa aur le pavé de la des Admis i> rbApital, tl peu après son arrivée. Sas deux pamaradea aont gardés à 1. la disposition de la justice.

Le* méfait. d'un taureau furieux Un taureau furieuK appartenant M. Nofll, egriculteur, s'étent échappé d'un herbage & Kleury. parcourut le paya, Il Ja ferme Le rive M, tio'èl rattrapa l'animal, maïs il fut renversé et il allait être piétiné lorsque son fil a réussit à tentr le taureau fin respect, en lui assenant des ̃flflrlTiSS ûs Cha.umont-eTi-Vex.in tuèrent la béte en furie à coupa de mouaqueton. Une auto capoté deux bleui. sur la route de Paris Il Dieppe, Eragny, une autcrmabtle conduite par M. Joaepil Fonkinos. habitai! à à Herblay, a capoté la suite d'un dérapage. M. Georges Fouquet, habitant la qui aE trouvait dans la voiture, a été blessé légèrement. mais le conducteur, grièvement atteint, dû Etre transporté à l'hôpital de Gtsors,

AGNETZ. A la suite d'un dérapage de HR rontocyclette. M. Ernest Bertrand, tr«nte-hutt ans, télégraphiste à Etouy, i

lu Croix-Saint-L*urent. On l'a transporta à ThApital de Clermanr avec tl« graves ble»a\irea il la tète et aux jambes, BEAVVA1S. Rue du Faubourg- SaintJean. Mme Julia RaflYter* âgée de ans. mânagëre, a été renversés par un jeune cycliste et «ut le fémur droit fracturé. L'auteur de l'accident a pris la fuite. BKKTEUIL. La aoctété de tir fera dispater son challenge annuel les S et B ntïvembre, d? heures à 15 h étires.

FITfc-TAWEF.S. Le comité dea fêtes donnera un bal de bienfaisance, dana la asile dea fêtes, dimanche proenain, a 21 li. T,ANNOIS-CUILI,EBE, Profitant d'une tiouvrier. qui 6jet 9 des crises de neurasthénie, s'est pendu dans acn grenjer. SEINE-ET-MARNE

Un cycliit* blette Au cours de J'autre nuit. un automobiliste a découvert, sur la route na 7, prèa de Chailty, un homme gisant grièvement blêseé près d'une bicyclette nri36e. La victime fut aua&itot tranapûrtéa à l'hôpital de Fontainebleau où elle succomba en brrirant. L enquête de 1a gendarmerie a établi son identité. Il 's'agit. d'un Jour.le malheureux a Hé renversé per un automoliiïfate qui s. pria la fuit* et que l'on recherche.

Un «eptu*ff«nair« tué par un* auto Près de ChaUly-en-Biére, nn vieillard de sa îxante-quinze «nu, M. Adrien CsuqulK qui. a dus la pluie suivait 3e cûïé gaurbe de la route nationale, été été rennant en inveroe..

SEINE-ET-O1SE

Tuée par une auto

de la Station, iL Saïnt-Cloud, Mme Louise Oeni3&t4 an*4 demeurant à Garohca. 7. rue dç Snresnes, Il 'fté»fe par une auto et blesséç ai gravement ETBY-PETIT-BOliac. A la la suite dTun dérapage, de sa motocyclette. M. Aiexanûre R&na.utt. vingt-cinq ans, demeurant Emlte-Zoîa, IL a. fait une chute au lleiidit le Parc-aux- Lièvre h Tcment blessé il a été transporta .IL l'hâplta* de Corbeil.

LB B.MNCÏ. A J' a [iL- Le dea allées '[Il.. et de G-agmy. on a découvert, hier matin, sur le trottoir le catiarre d'un homme qnt avait succombé 4 unetion par le froid. M. Andr^anl, commissairi ûe polie*, a étahH au" si s'agissait d'un nommé Carie Byçattl, de nationalité ïtm-

AISNE

OISE

HONTÛ£KON. M. GsorgeB demeurant à Leva 11 ois- Perret, était occupé à fixer une amarre antre un fourgonCiiflirB en penne et une auto dépanneuse lorsqu'une camionnette ïinf heurttr le fourgon. Serré entre les deux M1. Drouineuu Iut bleaaé (frJ^vement la tete. Aprt» avoir reçu les premiers aolna, ti a été, flur sa demande, rament à aon do.,ci,

OB.MESSON*. 3f. Pierre Etoeryr b^ sent jeté contra une auto. Grièvement t^Cflaé, i\ s Succombé peu ajirèi son admisilion à l'hôpital de la Pitié.

JCIHY-CHATILLÛN. -De! malfaiteurs sa sont introduit? dana l'hôtellerie aménagé dans l'ancien château de Vlry, et qui est fermée députa trolfl mois. Après avoir fait- tuaibanefl, lis ont fouine toux les meublai et ont emporté un butin dont on ne con* naîtra rJmpûrtance qu'au retour du gérant; SKVHA\. Prêtant de l'absence de M. Paaaereau. employé commercé, des inconnus nt ttitroduits dans son pavUldlL, situé 24, avenue de Frelnville. Ils pnt emporté un petit Coffre-fort pesant environ 30 ktlw et dana lequel se trouvaient. route de Saint-Çyr, un motocrcllste. M. Jac- Borde». 7, boulevard Thiera, à Boulogrie^sur-Sfilne, été assez ffriêv*raent et transporté h. l'hôpital. Sa femme que tfOuvait sur Iq sièpe arrière pu sonnette en bols habita pur les époux Charles Gential, 16, rue de l'Yser. Très médiocres fêtes de Toussaint Les atmosphériques ne paraissent pas être bien favorables pour les très proches têtes de la Toussaint, tantes, et t'une belles, hier sur l'Islande, doit intéresser directement la Francs pour la Tauasaint. Hier lundi, le temps est resté partout couvert ou très nuageux mais, par suite d'une fempérature plu. adoucie, les neiges avalent cessé partout, sauf en montagne, et les pluies ae sont montrées plus rares. Aujourd'hui le temps s'améliorera sur la moitlé Sud surtout. mals demanl il sera fort médiocre et peut-être même mauvais, par vent assez fort ou fort d'ouest ou nord-oufiat.

AU « JOURNAL OFFICIEL » Finances, Décret concernant Tarrond-àp*naea pumiQuefi en franc Inférieur.

Commerce. Les orlgrïna.trcis on en provenance dea EtatS'Unîs liii Brésil Dent saiwniae-», lnd^^ajttmtne'nt dea ilroiLs de (ïouene, au pale^aent duine surtaxe égale au double ded droite Jascriis bu baril sénéral.

Lias marchandiî«3 originaires ou provenance des Etâte-Unis du Brésil ewmptes de droits en tarif générai sont Boumiaea ù. une surtaxe égat* à la v&iieur de la marchandise.

Seront exemptées de ta surtaxe prévue A l'article premier )&, witstituées en e-uLrepOt ou mises en dépôt avant la date du pr^tfnî décret au Journal officiel, ainsi que c«^l«a pour l&squell&i On juetlAera, ée.n» les coadjtioiw prévues à i" an loi* 11 des lois de tlixiane Cnxlitléts, qu'eilts ont été embarquéBa di.rectement pour un port français OU en route directement d'Europe à deatJîiatlon de la France avant la date d'insertion du srOBtnt dftr&t au Journal offieiet. Ce décret est hie à l'AT^rie, Penriwxt. rendant appEfcable â l'Aljg^rie la 101 du il mal fusionnant l'Office national du combattant avec l'Qfftci; national des et tt réforméa de la guerre.

LondTes. Le capitaine Roger Field a été namm* attaché de l'air à ] 'ambassade britannique il Paris, en remplace ment du capitaine Sone.

Un arrière- pet lt-flJs du roi Il!, le colonel sir Fitzgeiarg-e, est mort hier, à l'Agé de quatreTinçt-sli ans.

Tuic«r. Le général et Mme Weygand, qui se rendent au Marna français, ont débartîijé ce matin à Tanger.

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LES veillées DES CHAUMIERES parfait magazine de la jeune fille et de la famille. donnent, en même temps que FURETTE ou la RANÇON" par TRILBY, un autre roman: "BRISQUETTE ET SON INCONNU", par Yvonnc LOISEL Dix autres les suivront, dans le cours de l'année, accompagnée de nouvelles, chroniques, causeries. etc.

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18. me J.coii, PARIS Ct*™ P^. K" iUJI.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Evreus, 80 oCtobre (d. Petit Partie n,? Une auto venant de Lialeui et conduite par M. Henri Bernard, directeur frûmmercia). dérapé à trois kilomètres de Parvitle, route nationale n" 13, et s'est dans un fossé. M. Bernard a une fracture du maxillaire supérieur et des contusions sur tout le corps son frèreh M. André Bernard. représentant de commerce, rue V ï CtO r-Hu x o, à qui avait une fracture du crâne et un écrasement de la cage thoracique a succombé à i1 hôpital d'Evreux,

Mme Henri Bernard, née Laurencine en/an t, qui était également de.. est ind«mne.

L'alimentation doit être raisonnée Savoir s'alimenter est plus qu'un art. est la ploa utlla de» Sciences. Pour recoiistituer sans «ase ses matérlaus, la maahitifl hiamatce a besoin avant tout de protéines. Celles-^ sont fournies par les et !ea anlniiuï, mais de tous les aliments t'est la viande qui Il la plus grande valeur &Jolûg1qu« parce que pr&tèinea sont utJliaéts intégralement, K31ê est également riche en (er et en phospnatea A l'état organique, donc très assimilables. Enfin la. viande principal? Ainsi, besoin de viande., inné en nous, est justifia pas" le fait Qu'elle apporte à l'orraDlsine Ja besoin. Protéines, sa) et et vi t animer doivent eue en qu&nutéa sufCs^ntea dB.113 Le jeun* âge pour assurer la la cota r^ntreues et lA croissance, L'enfant doit manger de la de honrse Vers quatre ans. nt en prendra de Vi à 50 graramei A parti!" sept pi ans, Il convient de lui en donner mat et Il lui f&ut au cnmiioym i20 prarn m es par Jour faut douze ans 160 gramme* à quinze ans *J0 grammes à diK-«ept 350 grammeq 4 et et il vingt et un ans 260 à grammes; Ee tout en viande natte, sans on ni <J*ch«ta. Chez les bleu alimentes en viande surtout. le rendement phytlqua et inieîlact'et est supérieur. Pour l'adulte. la ration est de 350 a gramme» m'Il de*- tnaj c'eut au détriment de au santé présente et à venir.

On boira cet hiver

des infusions de menthe L'été noue Il comblés cette gnnê«. U'hJvËr a^nn&nce rigoureux. Le3 peres prudentes auront eoin en rçùtrant le eoîr A fa de prèvanfr tes risquas dû rsrroldiâs&mfint en absorbant une ton aucrée très chaude de menthe. La réaction sera d'autant pîw# rêconfartatite que le froid est plus Voua pouvez d'ailleurs très ècanqicîquement remplacer cette .plante bienfaisante par de l'alcool de menthe qui, ¡;¡OU! forme en exalte toutes lea vertus.

VOUS AIMEZ LES FLEURS. Visitez, su Coure- la- Reine, l'exposition d'automne de ia Société nationale d'borît'De. fleurs, des Fruits, les plus belle. Seurg, les plus beaux fruits de la Saigon, irwla surtout de si beau. chryisnthèmes

La plus belle es pis Itl où florale de l'année.

FROUFROU

LCTSfii'e passe une élégante, on n ̃ent*rnl pliur le Froufrou aoyeun cher à gr*ntls- peres. Mqjg nous avons l'exalUse compensa» tlon d'un sillass parfume car la poudre Fleurs de ForriL


.,LES LETTRES MEDECINE NOUVELLE Docteur Serge Voroitoff Le* Sources de la vie > (Fasquelle, édit.) René Johann ri Les Merveilleuses Guériaoïu du docteur Gillet (Albin Michel).

On Tit volontiers des médecins ce qui h empêche pas de les consulter. Les plalunteries à leur adresse constituent» dans toutes les Dations, chez toutes le» races, le .fond permanent de la malice populaire. EHs* l'alimentent chaque jour de traits nouveaux. On assiste sans doute à la revanche des hommes contre les sçndera, qui îrop1 tcm^rraips les effrayèrent par îeura ples, afin de donner à leurs sentence* un Hère. a dtt leur fait tous les Diaîoirua qui se servent d'un Jargon incompréhen- nui-dé ciné, dans ces dernières années, est sortie de ses temples elle emploi un lan.gage accessible à tous. Les médecin* se sont mis à écrire*

De tout temps, la médecine française a compté d'eïwUents prosateurs, à qui l'on doit des traités. des pages d'observations clinique*, des études qui valent les meiSqu'a des disciples, ou tout au .môfru à des initiés. Ils n'allaient pas _au jjr&nd public, Ils n'étaient pas faits "pour lui. Tout est changé. On voit maintenant des chercheurs, des novateurs interdits dans les facultés, da-ns les académies, prendre a témoin de leurs tentatives et de leurs résultats l'homme de U rue. C'est la science sur la place publique. On a donné pour raison au succès des livres de médwtee que le public était ras- lité à la Jictioa, le document scientifique à l'invention Imaginative. Ce o'e* pas, à que les temps difficiles, pérSleu* comme le» nôtres demandent à l'homme, pour sa place dans la Jungte sociale et ^garder, des efforts physiques conaiune tendon nerveuse capable dû soutenir de grands chocs. L'individu a iambe.. plus que dans le passé les noms de wn corps ont pris h ses yeux plus d importance que la culture de soa esprit .chti lui est né le goCt du spart et des livtea traltant de la santé. Si l'on voulait faire ie portrait dt l'homme nouveau ou devrait mettre avant tout: la force, la volonté, t'esprit de décision, la bonne humeur les qualités sentimentales, les excès de délicatesse et de scrupules, deviennent pour lui des charges encom- brantes et, dans une certaine mesure, avoaonsJe, elles le «oui. L'homme, aiusi .attractive, leur beauté corporelle le plus îowgrwraps. poss&ile, au delà de barèmes périmés ils entament, dans ce but, de durs et même avte la mort. On peut y trouver jnatlère _a rirt on peut y trouver aussi de la grandeur.

La rébeUiott de l'homme contre la na^r«i qui l'a créé souvent sans grâce, sah*1 ïiauté, comme un inhabSe où--pressé; sa révolte contre llkgç. qui le mi4*.T«t.la détruit ont été sans nul doute des travaux du docteur Serge Vbwtaff c'est, du moins, ('impression defcàîcr Uvre lép? Le mefré*1* flamme, et savant, jt#tçad la ranimer; la prolonger, la renforcer au delà des limites organiques fixées en chacun de nous par le destin. On a cru ses adversaires font répandu ea vue que la résurrection de la vitalité sexuelle; ce qui, dans un pays comme le nôtre, a déclenché: suc lui la '^èryé des chansonniers. Mats la vérité est différente Serge Voronoff s'«t proposé Thomme H a cette certitude que sa force ïnoraïè est aussi importante que sa pulsèa'q'ce sexuelle, sa verd*i4r physique aussi nécessaire que sa vigueur inteillectuelle. Il va plus loin t prouve, par des exemples, que toutes sont liées et qu'en augmentant Us unes on accroît les autres. iè. rorlglne des greffes glandulaires du singe aur rhorame il n'a cesse de perfectionner sa méthode scientifique et sa technique opératoire avec la collaboration de aoo. frère, qui pratique las greffes, qui est la main au service de l'esprit.

On petit mesurer. dans 10..source. de ta vie. à la suite de Serge Voronoff, le chemin parcouru. Le hardi novateur a trouvé des disciples dans toutes les capstales du monde; nos sociétés savantes s'in..̃̃Cjiflent devant les résultats sont la chlrurgienç qui emploient sa méthode. Chase carieuM, c'est l'Eglêse qui. la première, y donna son adhésion. En Î926i:aiors que nos Patates de médecine refusaient même de discuter avec lui. Serge Voronoff fut invité par l'institut catholiquade Toulouse à exposer ses travaux. Il devait traiter d'ailleurs, dans la suite, mi grand nombre de prêtres cathodiques. Avec l'humilité des hommes de science, le docteur Voronoff attribue l'ExtrêmeOrient ia découverte de la greffe humaine.

T: ^milUton du PtHt P»ri»ten, IL9AMOUR

ROMAN

JEAN DE LA

PREMIERE PARTIE

t.E CHASSEUR D'ESPIONS

in (aiitte)

TUtt* Lu*I«au» détective

avoir effleuré d'un baîeer défèrent la main que lut tendait la. jolie Maislon, M. Verbaret, magiatrat très moderne dont Iw yeux derrière JpaJIargeB verren de ses lun«tteg à monttixù d'écaillé, pétillaient d'Intelligence le médecin légiste. Puis. 4 Talae que s'ÏÏ fie fût trouvé jia^s ïin. saionr U préa&ntait

ïffonffieur Alex ThorlnS, le brillant lauréat de l'Académie dea acie-BCea,îlaas* Madeleinâ Thorlns, sa non moins Et sur un ttra dégagé, il ajoutait Savez- voua, messieurs^ de quoi la et déjà grand savant. ainsi que sa dékcWpae compagne ?.

Eh bien tout simplement d'avoir tué S' coups de revotver un Inconnu, enlevé et caché son cadavre. et fait dis- paraîtra feon valet, de chambre. comme du opiiiïûûp nous allions, Et voua Cftpyrïght by Jean d« la î'SrigTie 1933. Traductjon et r«pnxliKtl«i iDt(j-dJtw m toua par*.

Elle était pratiquée déjà. Il y a trois mille ans, par ies médecins chinois sur les voleurs en partkuLter» auxquels on coupait le aex, su lieu de les garder en prison, pour les signaler la la vindicte publique mais les nez coupés n'avaient plus qu'une pensée, celle d être raccom- modés au pJits vite afin que leurs mal-! tres pussent recommencer leurs exploits. C est ainsi que les fronts et les fesses des voleurs servirent, dans l'ancienne Chine, pour fabriquer des fiez d'honnêtes gens. C'est également la médecine chinoise qui fut à l'origine du travaux d'un ancien médecin de Lyon,, dont un écrivain de qualité nom raconte les miracles sous ce Litre enthousiaste les Mertfcilieasea Guélisons du docteur Giîîet,

Sous le nom barbare d'atupuncturet on vient de remettre en honneur une méthode qui repose sur l'observation suivante, à savoir qu'4 chaque maladie correspondent des points douloureux de la peau Ces points ont été recherchés patiemment et reliés entre eux suivant les lignes idéales qui parcourent le corps de haut en. bas et que les praticiens chi, Bois appellent des méridiens. On ne distlnguf pas moins de douze et de sept cent quatre-vingt-quatre points symétriques. Quand an malade se préle le médecin chinois examine ie pouls, qui peut. prendre. parait-il, vineneuf aspects, et se sert de cuivre qu'il enfonce aux points symétrique: En France* sans remonter trente siècles en arrière, nous avons eu despartlaana de l'acupuncture» tels que docteur Bonnler et le guérisseur Assuero. mais les hasards et les tâtonnements sent devenus, avec le docteur Giltet, des observations précises et une science originale qui porte le nom plus long mais moins agressif de spmpathicoikérapie.

Il ne faut pas être un grand sorcier pour devfner qu'une science qui s'appelle ainsi, s'intéresse au grand sympathique mais qu'est, en réalité, le grand sympathique 7 René Johannet. comme nom, comme tout le monde, a. voulu être renseigné à son propos. Il a donc interrogé ,le docteur Cillet qui, madestement, a répondu qu'il en savait fort peu de Chose. Le sympathique. explique-t-U,. est cette portion du système nerveux affectée aux fonctions obscures, automatiques, de notre

corps, tout ce qui M fait dans i ûffibre et ïe silence r digestion, circulation, respiration. Lorsque le sympathique, encore si mystérieux, et qui dérobe encore à nos regard» tant de ses aspects, aura été étudié à fond on sera à peu près le maître de toutes les maladies chroniques. Or c'est en agixaat sur le grand sympathique, cette terre inconnue, que le docteur GlUet a obtenu les étonnantes gutrison* qu'énumère Johannet. Le docteur Gillet se sert des ri£i et du métal, comme les médecins chiiols, mais, cette Fois, non pour ks couper, Us raccommoder ou les transpercer il pratique simplement des attouchements eur ̃ certains points -déterminéa de la muqueuse nasale» attouchements qui déclenchent pour chaque maladie et chaque malade. Ni la méthode de Serge Voronoff, ni 1: acuponcture, pratiquée en France à la cirse chinoise de de Motant. ni tJa-aymMthioetn^ràpii ni sont enseigrieas- qui ne tàsse paa de surprendre les. savants étrangers. C'est cette carence qui a poussé tous ces chercheurs, tous ces novateurs,, tous ces créateurs à faire Juge l'homme de la rue de leurs efforts et de leurs résultats. Les luttes que ]eur livre la science officielle ne font qu'accroître la foi dans leur science. Je considère que la médecine à laquelle 1e me suis adonné depuis plusieurs années constitue réellement une médecine nouvelle, dit le docteur CHJlet. Cette nouvelle médecine guérira en partant d'une base vraie, indiscutable, qui s'appuie sur des milliers de guérisons E ne tous est permis, à aucun titre, de mesurer la portée de telles paroles ce sont celJes de tous les persécutés. Jean VIGNAUD.

Ce qui parait

I/Affaire Eutenbu-rg, par Maurice Baumoat (P&yot). L'Affaire a été, entre et 1910. pour Guîlîiiime II, ce que fut pour II l'affaire Rûapou-tlne, en Le Baumont souligne a juste titre Muta guerre mondiale. Les Sociétés italiennes du sur1 au xV' par Julien Luchaire (Colin), Précieux mémento d'une histoire aussi passionnante que camp]!.quée, dont M. LiUChalre Évoqua, avec Swlnteurs de visages, par Raymond Pusot (Denoël et Stwi*), f.a technique de la chirurgie esthétique, ses règles, son râle aociaJ, sa. portée future. Dane vingt ans, il sera aussi inconved'avoir l'air sale. Un des plus curieux: documentaires, et aussi des plue optimiateti, dont on puisée proposer la lecture.

le voulez bien, commencer tout de suite notre enquête.

<E Brigadier, dites-nous tout ce que vous savez.

devant le icna^ifitrat et se mettait an Ipouatoufié se rapprochait de Pierre ] Lueasu et, tout sa roulant des yeux en boule de loto, très d&gonfîé et se demandant s'il n'était pas la jouet d'une hallucination ou d'un cauchemar, il a'excla.mait

Comment c'est pas ew feg aa&a3slna

Mais non I rlpoatalt le détective. AIotj. qui que c'est

Avec un accent, de conviction exempt de toute Ironie, le Jeune policier, mar- telait

Nous vous le dirons Bientôt, monsieur le tnaira

IV

Un étrange ftntiqualrb

Le magasin d'antiquités l'enae!lya en lettrée d'or eut un ôeuaawi bleu de roi suspnndu une 'art belle potence en fer Jû-rgfS était certaiSitué eu milieu de la ruÊ des SainteFères. sa devanture haute et larxe, aux grand bq glace! transparente a gui montaient du trottoir jusqu'à la hauteur d'un d&u*tème étage n'offrait à la curiosité des amateurs que des meubles, dea bibelots et des tableaux d'une beauté transcendante et d'une Authenticité indiscutable.

L'Intérieur de la boutique était divisé en plusieurs pièces qui ne &âmobiUei-s d'époque signés par les plua grand a ébinists* d'art du xvii* et ivm* siècles tels que Rleaeaer. Toplno, Gout1 Hères, NadaI. Creasent mats elles arrangement et leur décoration, tout un ensemble Harmonieux da ces logis d'autrefois, tels qus Bavaient en composer no* grrand» artlatea et artisui du passé.

LA CHUTE

TRAGIQUE

DU BIARRITZ euiti M LA frem:Usk page

Toute la journée, le bols de ChampLabbé tut le but d'un incessant et douloureux pèlerinage. Des maina féminine. déposèrent de. gerbes de fleura sur chacun des trois corps enveloppés en guise de suaire dana des tapis d'Afrique.

A ta fin de l'après-midi, des civile et des soldats de la t&ae aérienne de Dijon placèrent les dépouilles des vietlmea sur des civières et les portèrent jusqu'à l'ambulance qui attendait en bas de 1a descente. Les corps turent déposés provisoirement à la mairie de Blaisy-Bas. Ils seront transportée demain matin à la station de Dijon d'où, ils seront dirlgés vers les lieux respectifs d'inhumation.

Dans la soirée, le général Féquant, commandant la base aérienne de Dljon, s'est rendu à Blaley-Baa en compagnie de plusieurs officiers de son état-major pour saluer les corps des victimes.

CJeat le cinquième accident mortel qui se produit dans cette région. de Somoenion, Le 3 octobre dernier encore le pilote Valet y fit une chute mortelle en compagnie: de son mécanicien.

LA BRILLANTE CARRIERE

DE CHARLES DE VERNE1LH Charles da Verne Uht après avoir été un brillant pilote de guerre, commandant d'une do chasse sa bravoure tut récompensée par la croix de la î-égion d'honneur et plusieurs citations, devint, but le parcours Casablanca-Dakar, l'un des pilotes de iligne de l'Aéropostale. Pula Il entreprit quelques raids qui lui permirent de confirmer ses grandes qualités do pilote.

En Il réussit, afec Devé et Munoh, un oErcuit de 9.000 kilomètres autour de la Médît&rranê-a en cinq jours et, avec le lleuten^nt-coîcnel Welsg. se rendit de Paris à Addls-Abeb* pour le CottronnÊmeqt de l'empereur 3'Ethiopïfl. Le premier raid France-NouvelleCalédonie, réalisé avec Devé et Muûch. tut l'un des plus brillants exploits de l'aviation français* en Parti d'Istrea le 9 mara, l'équipage du Biarrite sttord.^iit à Nouméa le 5 avril, ay?.nt couvert en Quinze étapes et

malgré de» cyclones aux Inde. néerl&nAprès un voyage Parfo-D^kar pour prendre à bord ilermoa retour du Brésil, de Vernheil réalisa durant l'été, en emportant un lourd courrier postal, plusieurs liaisons rapides Parifl-AlgerPari., dont l'une en une journée. Avec la colonel G-utehard et le mécanicien Le Bas, de Vemhell effectua, en septembre un voyage de propagande. à Copenhague et en Scandinavie, puis toujours il bord du Biarrltst, 11 participa a lé. <îroieiè« en Il. R. E. S. avec M. Pierre Cot, ministre de l'Air, et plusieurs avions frattç&ja.

Né la 10 juillet 1894 à Piégut-Pluvlers (DOrdogne), de VernfteUl était offleter de la Légion d'honneur.

t* réputé aviateur était marié et père da deux enfants.

et ses compagnon*

Lea autres membrea de l'équipage étalent des compagnons dignes de leur chef- Le mêûftnitlen RenéO Le Bas, né ferret. pouédait iiufr haut* «S^itièfiCÉ de sa profession. maître prin-elpal radiotéléphoniste, né le 9 septembre 1S3B à Onnenae (Corrèao), marié, domicilié 19. rue Buffon, à Bèg-leg (Gironde) avait passé une vingtaine ti'ann&ea au service de la marine. Il était chevalier de la Légion d'honneur.

Le syndicat des contribniblei de Loudnn expédie à son dêpnté

un lot de feuillet d'impôt impayé Victime* d. la dit-il, ••» membrea we sont pas en mesure dé le. acquitter

Lqudun, 30 xt. idep. Petit Parisien,) Le comité du syndicat dBS contribuables de Loudun vient de faire connaître à M. TU m boit, député, qu'il lui adregae par le môme courrier, ua co!i#postal recommanda contenant les leullIfti d'impôts des membres de ce syndicat accompagnées d'une lettre parCe comité ajoute « Nos adhérente succombent anus le poids d«g impôts. La crise économique et la non réalisation des récoltes de blé les mettent dans 1: Impossibilité de faire face à ces paiements, Aussi ne manquerez-vous pas d'intervenir pour leur épargner des pourçulteH. Les contribuables vous demandent enfin de rflfuaer de voter touta augmentation d'impéta,

LA COUPE MICHELIN D'AVIATION Maxiotto fait un essai infructueux L'aviateur Maaeotta, qui avait quitté l'aérodrome d'Orly hier matin, à 6 h. 30, aûn de tenter la coupe Michelin, a dû atterrir à Meungr-aur^Loira, dans la région d'Orléans, L'aviateur doit prendre Un nouveau départ ce matin.

nullement l'impresaion que 1'on se trouCette habile présentation, qut dénotait -un goût parfait uni à un b&o# commercial très profond, n'était pu la seule la fleur de lys une clientèle ma. gniâque entre toutes.

Les souverains de passage à Paris, tous e«g hôtes Illustres qui se piquaient d'être des collectionneurs avertis, et la Tout-Paria, non pas des snoba éprie d'art ultra-moderne, maia des gène très chics, observateurs de la tradition qui, dans l'art mobilier, ainal que dans tous les autre*. tant contribué au rayonnement de notre paya, savaient que, là, ila -étaient sûrs de ne jamais être trompés sur- la valeur et la qualité de tàura acquisitions. Et puis U y avait par-deamis tout une attraction unique, Irrésistible le SI B. Marphuriiia, propriétaire-directeur de cette véritable malaon d'art, antiquaire remarquable- entre Loua, MI doublait d'un véritable homme du monde.

HollancE*!a d'origine.. mais naturaliaé français depulâ de nombreusea annéea, sacre Parisien par l'élite de notre capital depuis six ans qu'il avait fondé /:Ion magasin, S. S. U&rphurlue ne cès.

Trè, cultivé, d'une érudition r«uar>quabîe, d'un a&vQîr artistique Ineonte*tahls et incotrteirié, demeure trèa Juvéalla soue se*f cheveux blancs qui,rement rejetés en arrière, rajeunisaaient encore son visage an profil de tempéraient l>*pres$lon naturellement imposante, doué d'une sorte de fluide ment un irrésistible ascendant eur tous ceux qu'il voulait dominer, l'antiquaire de la rua de* SalntA-Pèrea ne comptait que des amis partout, même dans sa

Très obligeant envers ses collègues

LA MORT DU PRESIDENT PA1NLEVE LE CONSEIL DE CABINET A APPROUVE

LES DISPOSITIONS PRISES POUR LES OBSÈQUES NATIONALES

Au tours du conseil de cabinet qui s'est tenu hier en fin d'après-midi au ministère de la, Marine, M. Albert Sarraut rendu hommage la mémoire du président Paul Painlevé, auquel le gouvernement a Cru devoir réserver dea obsèques nationales et le. honneurs du Panthéon.

Le conseil a approuvé 1es dispositions ainsi prises pour exprimer le deuil du paya et a sp^cittlement chargé M. de lïonzic de l'organisation des obsèques qui seront célébrées samedi matin.

M. Albert Sarraut prendra la parole au nom du gouvernement.

LES PREPARATIFS

AUX ARTS ET MÉTIERS

La salle du Conservatoire des arts et mêOerat dans laquelle sera exposé le corps de M. Paul Painlevé. est la salle basse, on pourrait dire ta crypte du musée.

Eüe porte le nom de aalle de l'Echo, en raison de particularités acoustiques» d'ailleurs voulues par les architectes qui l'ont construite au xvm* siècle. On y accède par une vingtaine de marches, prolongeant un escalier 6 double révolution descendant du premier étage. Cet escalier est l'œuvre de l'architecte J.-B. Antoine.

Jusqu'à- samedt, la salle de l'Echo était occupée par une exposition de machines textiles.

Dèa que fut connue la décision de M. de Moozle d'y exposer te corps de l'illustre savant des équipes d'ouvriers s'affatrèreat a la déménager.

Ceat chose faite maintenant, et on n'attend plus que les spëclolfBtea du garde-meuble national pour la transformer en chapelle ardente.

Le catafalque a été dressé au cours de la nuit dans la salle de l'Echo. La levée du corps aara lieu

cet apr«-nitdi 14 heares

Le ministère de ï'Edu-cation nationale communique

d'hui mardi à 14 heurea, au domJdle du président Painlevé, en îa seule présence de la famille, de M. Camille Chautemps, ministre de 1'Intérteur, et de M. de Monzte, ministre de l'Education nationale.

Les deux ministres accompagneront le corps jusqu'au Conservatoire des arta-

SOUVENIRS SUR PAUL PAINLEVÉ

Par une coïncidence du douloureux avènement qui vient â'&ttri&ter la France et d'une date de publication, depuis longtemps choisie, un livre va paraître dans quelques jours, qui portera comme titre Paul Pa\nleroéf grand savant et grand ctioyen. U a pour, auteur Mme André Hesse, Pemme de fanciea ministre, député de la Charente-Inférieure.

L'histoire de cette étude, noue a dit Mma André He*Kt encore bouleversée par l'émotion de -la. nouvelle.

M™ AmAH Hem

vivant ». Je n'avais pas h édité une minute à répondre Painlevé. En dehors de l'admiration profonde que je lui portai*, una vieille affection non* Paul Fainlevë avait été témoin, au mariage de mCd deux fillea. D'autre part, mftn mari, élu député la même année que IuJ, -en 1910, avait été soti ministre, en Quand. 1[ prit la preeideace du Conseil. Mais je n'avais voulu écrire ce livre qu'en pl*ln accord avec Paul Painlévê, et vous me permettrez d'inaister Ià-des3ua, car cheat la seule pensée qui n'a ceasé de me guider durant mon long travail. Avant de commencer, j'allai le voir, l'an dernier, au ministère de l'Air, on il mu donna, en quelque aorte, la schéma de eon Existence. Il m'indiquait, en outre, le nom des quelque? amia qui pourraient utilement m'aider dans ma tache Marcel Prévost et Andr& de i'Académte françaiee Paul Janet, directeur de l'Ecoie d'électricité, M. Helbronner, d'Etat, qui fut, pen-

tovchée par la crise des affairée, que lui ne connaissait pas, sachant prêter, avec éllg&ncà et sans intérèt ugur&lre dJ importantes sommes d'argent à des très huppées mais moîae ntan ément dans la gine, Il optait créé dana le grand monde, aussi bien que dans celui de la politique, des tions dont n ne se servait, du moins en que pour obliger ceux qui, trèa nombreux, avalent recours à lui. ce au lieu de quitter son magasin vem dix-huit heures, ainsi qu'il en avait l'habitude pour ee rendre iL aon cercle y faire uns partie de bridge auquel il excellait, S, S. Marphuriua s'était retiré dans son bureau particoller et avait donné Tordre ses employés qu'on ne la dérangeât .sous aucun prétexte.

Mais Il n'était demeuré que tort peu de temps dana cette petite pièce, charmante reconstitution du cabin«t d'un fermier général sous Louis XV. Après avolr poussé le verrou en bronze doré de la porte qui donnait directement dans le magasin, Il se dirigeait vers une adorable bibliothèque en bols de tose qui avait figuré, preuves h. l'appui, parmi les meubles merveille= dont regorgeaient, eu château de Versailles, leg petits appartem«ntâ privé. de la reine Marié- Antoinette, Prenant dans aon gousset une petite clef d'un travail très fin. 11 l'introduisait dans la aerrur* à trèfles et, délicatement, -en dilettante pieusement respectueux des pura chefa-d'œuvret il écartait les deux panneaux aux grilles d'or sur tond de tideaUX mauves et qui. une fois grands ouverts, laissaient apercevoir, rsng'&H eur leurs rayons, en. maroquin rouge et aux armes de la Maison de France, une collection Comp lète des célèbres conteurs licencieux du xviii" siècle*

Mate ce n'était nullement pour y choisir et en retlrer un de ces ouvreges qui avaient fait jadis les délices des plus grandes dames de la Cour que 3n antiquaire mettait *H jour ce verftab]^ trésor qui n'eût point manqué

et métiers où l'attendront le directeur et les profea&eui-s de cet établissement dont, on le ait, M. Painlevé présidait le conseil d'administration.

Le public sera admia à défiler à partir de heures devaht le Catafalque, qui sera dreesé dut En crypte du conservatoire (entrée par la rue SalntMartin).

La garda d'honneur sera assurée, tour de rôle, par des élèves de l'Ecole polytechnique, des élèves de l'école de Saiat-Cyr et des élèves da l'Ecole frupérieure de l'aéronautique,

LES CONDOLEANCES

t* président du Cons«U a reçu le télégramme auivajtt

'Le gouvernement de la République espagnole n'associa de tout cCeur & perte doulourauw lue nation française éprouve dana 1& pwBûTine d« 1 ilî^atr* même d'Etat Paul honneur en m4m« temps de ci- française-

Signé Dlttuï MiitlNtÉ Btilût,

président du Conseil des ministre* de la République espagnole.

D'tuitra part, M. Paul-Boncûur, ministre due Affaires étrangère a a têQu de son collègue espagnol, U. Stnchez Albomoz, le télégramme d6 condoléan- des suivant

Madrid. 29 octobre.

J9 prto Votre d« mee sentiments de profondes et sln«fereu condo- léances à l'occasion de la mort de M. Paul PâltilâyÉ, bûfûine politique et savant 5 min en

Signé ShUcUits Aibornob,

d'Etat

de 1.1. République: eipa^nole.

De Washington, M- Cordell Hull, seûrétairt d'Etat, a adreasé à M. PaulBoncour le télégramme suivant J'ai été proioaaémMit peiné d'apprendre la nouvelle de la mort de Et. Paul Falnlevâ et je voua prie de bleu vouloir transmettra »u peuple la. sentiments de protonde sympathie de file; concîtoyftn», ainsi que les miens propres. De Rabat, le délégué à la résidence générale a envoyé à M. Paul-Boneaur un télégramme exprimant les sentimenta de condoléance de la population marocaine.

M, ptul-BoncoUT a également reçu les du chargé d'affadres ment et dé l'ambasjtade d'Allemagne dü chargé d'affaires d'Autriche au nom de son gouvernement et de la- légation d'Autriche du ministre du Si- ft.ti Dom de aon g-ouvera*ment et en Son nom personnel.

M. Davs&lewsky. ambassadeur de TU. R. S. S, à Paria, est venu à la présidence du conseil présenter lea condoléances de son gouvernement

dant 1. guerre, l'un de des plus intimes En â vrJ dernier. à peins remjs de s» preren c-on-ré depuis 1 ongtenape lia ?va:. quèreat tous deux les années UHoifiea où le futur romancier n'était encore qu'ingénieur des tabacs, et où Paul Pftlnleivt professait la Faculté des sciences sur 1a mécanique rationnelle. Mon livre, dont j'ai essayé da faire en quelque eorte une étude en relief, ne aéra pas, à pr&pr&ment parler, une biographie. Il n'en contiendra pas moins â&.trèa préalauac-renafiignemBntstfllir Sa. ̃ëfi ^ttlori dans l'affaire Dreyfus, son toast il. Anatola France et son Inoubliable discours 3 sur PascaX Quant à aOIl leitmotJv, c'est la courage civique de Peu, Painlevé. Cet ouvrage, auquel mon éminent ami avait, comme je vous lrai dit, concoure, devait paraître au début de ce mois. Seul:! des empêchement* d'ordre technique en ont différé la .publication. Quel douloureux regret est le mien que cet hommage, adreesé à un vivant, aolt, demain, rendu à une grande ombre

Maurice

Les Allemands de Dunkerque fondent un groupement naziate Dunlcerque, 30 octobre (dép. Petit Par.1 Depuia trois ans environ, une centaine d'Allemands résld&nt dans la région de Dunkerque, Il. sont occupés, au titre des prestation* en nature, aux travaux du part, Ces Allemands vien.tient de tonder une section du parti national socialiste.

De nombreux anciens combattants s'étant emua en apprenant cette nouIl«, un membre de la section a tenu à les et leur a déclaré que le groupement ne ne livreralt à aucune manifestation extérieure.

Suicide d'un banquier suisse I*au8annek 30 octobre Wdp, Foumier.) M. William Pasche, banquier, s'est tué d'un coup de revolver A la tempe. Le défunt, âgé de quarante-dôux ana, exploitant au Cbable. commune de BagTtes, une banque et un commerce. ri y a quelques semaines, Il avait dû demander un sursis concordataire, et M- Louis Couchepin, avocat à Marti*nyt avait été nommé commissaire. mais l'actif est Important

Rien ne pouvait laisser prévoir- cette tri_te décision, qui plonge dans 1a d*to latlon une famille bonora-ole.

d'allumer le* convoitises d'un bibliophlle tant Soit peu averti.

TVatLtiquaire n'y jeta même pas un regard.

Tout de suite, il toucha délicatement une des petites crémaillère* gur laquelle reposait le rayvn Alors, en un mouvement d'une précision ̃d'horlegfr rie, de la bibliothèque tournait sur Pivot invisible, découvrant une excavation assëfe vaste de- laquelle il s'engagea.

Comma il mçtta,it le pied dans un bureau dont le modernisme tout américain contractait, ou plutôt jurait, ginguLièrement avec 2'éttgance si délie l*agement stylée de celui qu'il venait de bibliothèque reprlrent automatiquement leur place habituelle.

En même temps, S. 3. Marphurius devenait subitement un autre homme. Son visage souriant et si profond^ ment sympathique révélait, tout à coup, une expression de dureté et mêm« de cruauté extraordinaire.

Marchant droit vert va bureau cylindre, qu'il ouvrit en appuyant sur un ressort invisible, il y jet. en un geste de colère un journal qu'il avait retiré, tout froissé, de na poche, et il l'élala rageusement devant ?ui.

Puis, les cf>udea sur ]e meuble, sautenant son front dans le creux de sa main gauche, 11 a'hypnotUa. en quelque sorte sur an article de la. troisième page et qui était tttré ainsi

UN DRAME AU VITRAGE

TROUBLANTE ENIGME

QUI EST L'ASSASSIN ?

Tout en se mordillant les î«vr«H. S, S- MafphuHtta Usait ou plutôt re!laalt les lignes Suivantes

« Un drame sur lequel plane un troublant mystère 6'est déroulé, la nuit dernière, dana le petil vtfagre de R-èc-h incourt.

n U y 4 quelques semaines, un jeune couple, aussi connu dans les milieux scientifiques que dans les grands salons parielena, louait mous un nom d'emprunt une propriété appelée le < Prieuré au, vin pi ans auparavant, s'était pendu

Comment elle a guéri sa constipation

sans se purger

« Ayant essayé tous les purgatifs, rien ne m'a réussi

comme les Sels Kmsehen », dit-elle 1 J'avais une constipation opiniâtre, écrit cette dame. Or, depuis que je des Sels je vais régulièrement chaque matin à la garderobe. J'ai d'abord pris un petit Bacon et je vieil d'en racàeter un grand. car 1 tuis trèa contente. Ayant déjà essayé tous lea purgatifs, rien ne m'a réussi comme le» Sole Kruschsn. Pris à petite dose, Il. ne purgent pu et entretiennent cependant le corps en parfait fonctionnement' »

Mme L, JDomont (S,-eb-Q.),

Vous n'avez pu tout fait pour votre constipation eu.. n'avez pu essaye les Sels Kruffchen. Des milliers de témoignages comme celui que vous venez de lire tous visiblea, pour quîconque le âê*lr4> au' bureaux de Krusthtn attestent l'efficacité extraordide la « petite dose quotidienne ». A noter que les Sels Kruachen n'agisaont pas à la façon brutale d'un purgatif* ils habituent doucement votre Intestin. ainsi que vos reins et votre toit à une nouvelle activité, !!laine et régulière. Ils empêchent lu fermentatiens dans le tube digestif et la formatlon de llg voua font du aang1 pur et vigoureux et vous remplissent d'une parfaite sensation de bien-ètre. Essayez les Sels Kruschen dès demain. Toutes pilartûaciÊi 9 fr. T5 le flacon: 16 ir. 80 le grand flacon {aufaeint pour 120 jours).

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un vfelt Anglais neurasthénique. Depuis catte époque, la maison n'avait connu ni acheteurs ni locataires,

aons personneil&g, avait tenu à garder le plus strict incognito. Il ne parlait A personne, ne recevait aucune visite et pour bien marquer son désir d'isolement* il n'avait & son service qu'un seul valet de chambre auquel il eût été bien difficile d'arracher le moindre renaeignemerit sur ses patrona puisqu'il était, parait- de a La ourloftltè des habitants de cette petite iroaJité, ignorée d« tourlat*a et mêm« des simples promeneurs, étant d'autant plus avivée que eertaina Indides choses plutôt étranges au c Prieuré >-

Utte femme du paya prétandait mime avoir vu des vapeurs rougââtreB jaillir du clocher d'une petite chapelle qui s'élève dans l'enclos et est depuis longtemps désaffectée. Elle ajoutait qu'elle avait entendu comme des grondements souterrains qui provenaient du Jardin. Bref, l'émotion était grande et le maire de l'honorable M. Letondu, parfait d'alerter les jçendarmes, lorsque m produisit to ûrame Que voici

i La, nuit dernière, entre minuit et 1 heure du matin, deux détonations retentissaient tout à coup dans ta parc, M. et Mme T. tes locataires du « Prieuré qui n'étalent pa* encore couchés, e' élancèrent au debnre et découvrent, étendu auprès de la chapelle, le corps inanimé d'un, inconnu quï avait été atteint d'un coup de tas,il en pleine poitrine. t Aidés par le wurd-mUct, qu'ils avaient réveillé. Ils transportaient la victime dans leur salon et envoyaient aussitôt le valet de chambre chercher un médecin et prévenir les c Entre temps, qui ne por- tait sur lui aucun papLer, empirait sana Xa voyant pas révenir leur valet de

Forçats N'ont'Us pu tous les «c-irs l'impression d'être dea forçats, 1« taalhcureiix affligés de varices f II* traînent jambe comme s'ils avaieek an boulet aux pieds, ils endurent des douïeors sourdes et, même assis, ont la sensatioade peiner. Leur travail quotidien, qui est Celui de tout te monde, qc Leur semble pas moins comparable aux travaux forcés. Mais pourquoi acceptent-ils d'y être condamnés 7 Pourquoi ne se liberent-ils pas de cet enfer en se Libérant des varices Pourquoi ne redeviennent-ils pas des heureui de vivre puisque la Méno.varin£ peat les soulager de leurs rnanx ? La Mé. aovarine, qui est prescrite depuis long* temps dans tous lea hôpitaux de Paris et par te Corps Médical, guérit toutes les maladies veineuses, notamment les varices, phlébites, hémorroïdes, ukères variqueuï, Compose* de principes extractifs végétaux vivants, renforcés par un catalyseur, le Manganèse, elle abaisse u près. sion, diminue la viscosité sanguine et régénère tes tisaoa veineux. Sous son action les veines, comme le. sang.uent uormaax et les variqueui redevien.* nent ingambes. Libérez*voos de vos. vari- ces, coupez la chaîne du boulet que tous traÎBei, La Métiûvarlttt est daas toutes le. pharmacies, 14 fr. 85 le flacon et Laboratoires Mondclan* 211, ne de ta Conven- tion, Paris(15H

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Un sérieux progrès vient d'itre réalisé dans 1a lutte contre cette infirmit* par un médecin de la Faeiilté 4« Paris, le docteur LJvet-Garl^ue. De nombreux au difflci-lcfl, parmi Je^queJa des tumeurs même anclenn-ee et volumineules nernieujt aient eu endurer la gène habitu-eill* da leurs handagea ou a se faire opérer. Afin que )w lecteurs hergeaf lt il été décidé d'envoyer, dtaerite- ment emballé, esjiti aucun frala, un GKposi compJ'et de cette découverte, à toute personne qui, cette aemaine, f-era, parvenir par lettre son adresse è. sion 10), rue T bis, à Paris. Voua pouvez écrire &a»# crainte, cette offre eat faite du» un but de vulgransatlon utn6. elle «t absolument gratuite et a'engage à tien.

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eux-meraea à s& recherche. En revenant avait disparu pendant leur très brève absence.

taché de boue et de sang, la veston qu'il portait lorsqu'il est allé exécuter les ordres de son maître.

Or il a été nettement établi qu'il ne 31 était rendu ai chez le médecin ni à la gendarmerie.

« Au moment où je vous téléphone ces lignes, le parquet de Pontoise procède aux première. constatations légalee.

Une pfate &éKeuse aurait déjà. été découverte. On nous annonce, pour M soir, un coup de théâtre qui serait suivi» diuchote-t-on, d'une et môme de plusieurs arrÉgtatioaa serlaatiannslles. Ce papier >, sauf quelques légères Inexactitude* de détails, était bien fait, Comme on le voit, pour donner à l'antiquatre un aperçu réel du drame <i«b nous avons précédemment vécu, *tt compagnie d'Alex et de Madeleine Thoriiîa.

Cette affaire paraissait le passionner au pÏQs haut point car Il grommelait ces moi.9 qui na pouvaient être campréh^nsiblea que pour lui-même

Je me demande comment il a pu s» laisser eurprendre alnai^ Et l'au. tre, l'autre! Qu'est-oe qui a bien pu lui faire son affaire ?.

Blême de toute la rage qu'il cc&Cfintrait en lui. il grinçait

En tout cas, mû voilà amputé do mon bras droit

Et, tout frémissant d'une angoisse qui ne lhalt sur son visage bouleversé, Il

1 Je donnerais bien 100.000 franc* pour savoir ce qui s'est passe là-has Au même Instant retentissait l, timbrç d'une ïnvteibls sonnerie en bots» 5auciase-à-PaUes fit-il, subtts- ment raagénéré. Peut-être m'apporte- t-tl quelque chose d'intéressant ?


LES RELATIONS COMMERCIALES FRANCO- BRESILIENNES

TRAVERSENT IIHE PHASE

PARTICULIÈREMENT DIFFICILE la est frubdmLaslbLa que le Brésil, qui possède chez nous une balance crédttrice uuitteile de plue de 2.Sa militons, litige Impayées, depuis trois uns, s*r dettes commerciales et privées en France et frunpe, en outre, de tait* prohibitives ies marchandises française» Les relations franco-feréailiennsa traversent actuellement une phase extrAmemeut difficile. Eu dépit de la bienveillarjcc et de l'esprit couchant dont fait preuve depuis des années la gouvernement français, les dirigeants da Ria de Janeiro semblent prendre un malin plaisir à rendre Ces rapporta de plus eh plus -tellcats et pénibles. Voici bientôt trois ans, en effet, que, par auite des restrictions monétaires trtletées par eux au lendemain de ta révoJ'ution, les créances françaises aussi bien privées que commerciales sont immobilisées et apparaiasent d'un ïe cou v rament aléatoire.

Cet état de choses est d'autant plus Inadmissible que tous tes créanciers «tran^ers au Brésil ne sont pas son- mis au même régime les Etats-Unis et la Grande-Bretagne notamment et, d'autre part, que les difficultés de transfert de devises invoquées pour expliquer et maintenir les restrictions monétaires en question sont ou devraient 4tre inexistantes en ce qui concerne notre paya.

Chacun sait que les importations brésiliennes en France sont deux fois et demie supérieures aux importations françaises au Brésil. Les acheteurs français de cafés brésiliens, par exempte, n'ayant jamais eesaé d'effectuer régulièrement le paiement de leura commandes, 11 est de toute évidence que les Brésiliens ayant des veraementa à faire ea France aussi bien pour la règlement de dettes commerciales que privées doivent trouver au Brésil des crédits en franc? considérablement supérieurs aux sommes dunt ils ont besoin. 3'Hk ne Iea (nmtenÉ paa3 'c'est Qu'on se hvurte, en Voccfurrcnce, soit à de la teiav-vaise volonté, soit à des manœuvres d'accaparement de francs que l'on nîHûte pour d'autres règlements, peut-être méme aux dÊiiX.

Ce qui est certain, en tout cas, c'est que les autorités françaises, fidèles aux traditions d'amitié qui Emissent tes deux pays, sont allées, pour mettre fin h. cette situation paradoxale, jusqu'à l'extrême limite de la patience et de la conciliation. Non seulement elles ont attendu Pendant près de deux ans In, solution de difficultés qu'elles attribuaient, aon sans vraisemblance, aux contre-coups naturels de la révolution brésilienne, mais le gouvernement de Rio ayant prls, en mal lt>32, l'eng&goment formel de liquider les dettes entrées et de donner des facilités pour les transferts futurs eldes se sont, pendant quatorze mots, abatenues de toute mesura de mumgarde, en dépit de la non-exécution complète de cet engagement.

C'est le 8 juillet dernier seulement que, &m Mire dnïit»£113 multiple. tateura français, dont les inUrets se trouvaient ainsi lêaéa, te gouvernement de Paris s'est résolu Il prendre un arrête affectant aux traasferts français les sommes provenant du paieFrance. Qu'a fait alors le Brésil? Il a promis de conclure uwc nous un arrangement définitif et, sur la foi de cctte promesse, le gouvernement français a instantanément suspendu l'application de aon en-Ci

Il était, on l'avouera, impossible de denner aux dirigeants de Rto une preuve plus éclatante de confiance et do bon vouloir, Or, queue a été leur réponse ce geste amical ? Des pourparlera a'étant. engages, ils ont commencé par repousser les propositions françaises, puis, pour gagner du temps, Us ont fait des coniie-propositioos. Noa i&égfjciatovra ont accepte, toujours dans le même esprit d'entente, de prendre ces dernières comme base de tfitjcu&3ion et, afin d'assurer au corn* tueras français ua minimum de sécuri.té, îls ont suggéré notamment l'institution d'un mécanisme analogue à celui qui falt lu fond de l'accord franco-allemand de décembre 1932, et d'après lequel, au cas où la Banque du Brésil ne pourrait effectuer les transferts nécessaires, les avoirs en milrela non transférés seraient mis a notre disposition et utilisés pour le paiement des importations brésiliennes en France. Rien n'était plus simple. Pi pluj légitime.

Tel ne fut pas, cepeadant, l'avis des autorités de Rio de Janiero, qui ont rejaté ce système et contraint ainsi le application son arrêté du 8 juillet 1932. EU.. ont même fait plus et c'est là ce qui donne au malentendu un caructire aussi aigu que regrettable elle» viennent, ait mépris d'a stipulations de l'accord commercial en vigueur entre les deu.x pays, de frapVer d'une surtaxe de l$o les import&tkniè françaises au Brésil.

Une pareille mesure qui équivaut. une véritable prohibition ne rend pas seulement particulièrement difftcils une reprise des pourparlers. elle risque de porter la discussion sur un terrain où, si ou s'y aventurait. l'avantage ne serait pas finalement du côté tréallien. Il suffit, pour s'en rendre compte, de rappeler qua la bajane* des trans-ictiona, pour les huit premi&ra mois de Il)33, se chiffre de la façon suivante 125 millions environ de ventes françaises au Brésil contre 300 mimons de ventas brêsUieDîics en France.» Compta tenu des sommes nécessafres au paiement des dettes non commère iaie s dettes privées, services des emprunts, etc. c'est un aoUta très appréciable que perdrait ie BreKll si La France preasit une mesure anaiogue l'égard des produits brésilien..

11 est à peine besoin de dire que te! n'est pas le désir du gouvernement Ir&ngaLa, qui tient A faire preuve jusqu'au bout de modération et d'esprit conciliant, Il ne faut pas oublier toutefois que le bloquage du prodvit d'environ quinze mois de nos exportations au Erôaiî, et J'arrêt complet. depuis trois années, de tous paiements privés commencent à exaspérer les intéreseés. L'opinion publique. sacnaat que les services compétents examinent en ce moment, chez nous, tes couléquences à tirer de la situation, admettrait difficilement la prolongation de l'état de choses actuel. Il est temps, grand .temps, qu'on le comprenne Rio. Albert JUtUBN,

SUITE DE LA TROISIÈME PAGE

LE PROCÈS DU REICHSTAG Un témoin à décharge a été arrêté hier

au début de^ l'audience BarUn, 30 octobre {dépêche gava,§). L'audience du procès de l'Incendie du Reichstag s'est ouverte ce matin par un coup de thëàtra au moment où allaient commencer les débat la La police a, procédé à L'arrestation, dans la eaîle, d'un témoin nomme chez Lequel la Euisara ï&neff avait été Invité quelques jours avant du Heichsug.

âœhnke, qui avait déposé précédemment en faveur de Taneft, sera inculpé de faux témoignage

le commissaire de police Bange précise qu'il a découvert de- la pièce d6 la fraction communiste au Reictatag, deux petites flûles, dont l'une contenait i'esaence et l'autre de l'alcDol brii, ler. il il reconnaît que cette ae peut servir -il. l'accusa tion, car le liquide; contenu dans cea iîolea a a va a 1 1 vraisemblablement au nettoyage des machines à écrire. L'accusé Dimitroff constate que l'on rr'a pas enquêta en tempe voulu au sujet du séjour de Van der Lubba à Henmngsdorf.

Le procureur général déclara qu'il ne s'oppose pas à ce que l'on s'efforce de faire la lumière »jf ce point.Dimttroff. Malheursusement» ce sera difficile à faire une date aUaal éloigrttée de l'événomeiit.

Le président rappelle Dimltraff k l'or- dre. Voua devez vous borner à poser des questions et vous n'avez pas le drolt de faire des constatations, A la demanda de TXmitroff, i* com* misaaÈre Bunge précise encore que lorsqu'il entendit Vau der Lubbe lmm6diatement après TinCendie. celui-ci lui donna l'impression d'etre très lutâlllgent.

Après une interruption d'audience, on entend la témoin, député national ioda.liste Ruppin, à qui OlmitroCf pose des questions qui provoquent un nouvel Incident

La mesure pst comble s'écria le président f vos remarques sont inqua¡¡fiable,.

Je n'ai pas voulv blesser le témoin, reprond DimltrofT, je anis ici un accusé pulii.til-a«, non pas un soldat à. la Câ.scrnn lil un prisonnier de guerre. Jû ms défends sur le terrain politique et cela ne vu pas toujours sans quelques expressions un peu fortes. Une diviaW navale rutae fêtée Naples

Naplesh 30 octobre idêp. H*waj.) Une division naval a russe, composée du croiseur Kraanji Kavkaa et des torpilleurs PetrauwxJcy et C?iahumianr commandés par l'amiral Rall, est arri- vée ce matin à Naples, où elle vlsnt rendre à fItalie la visite que flrent & Bakoum les sous-marins italiens. Après l'antrage au môlfr Salot-Vin- cent, l«a autorité* de la ville, l'amiral Nicastro, le préfet. le gouvfrr.eur, le: commandant d'armée, U* commandant de la milice ont monta à bord du Krasnji Kavltas pour saJuer l'amiral et les officiers russes.

Ceux-ci leur ont rendu visite dans la matinée, Cet après-mldiT 30 officiers, 30 sous-oSlciEra et 30 marins russes sont descendu* à terre,

Ce .soir, l'amiral Nicaatro donner. une réception, à laquelle assistera l'aihbasaatîeiir des SaviÉta^

fera cette site après-demain,

Le congrès du cancer à Madrid a terminé ses travaux

Madrid, 30 octobre (dép. îïavas.) Le premier congrès international de lutte ecientiflque et sociale contre le c!uic&r a dos aujourd'hui ses travaux fin une séance présidée par la ministre de l'Intérieur, M- ni- Avello.

M. Justin Godart a remercié le :ongrès de L'honneur qu'il lui a fait en le nommant président d'&onneur. Il a ensuite souligné l'Importance qu'il y a à apprendre au grand public qu'il peut se médecin à. temps, ceci en attendant que les travaux scientifiques actuels &.ie&t doTiiaë leurs résuitata,

I,e congrès a, voté &. l'unanimité la tre le fiancer. Parïs a été choisi comme 1e lieu où se réunira prochainement un comité préparatoire chargé d'élaborer les statuts du nouvel organisme. Le prochain congrès international de lutte aclentlÂque et socluie contre le cancer aura \œu en Italie.

La docteur Erançaia Bandaïine a reçu d' Innombrables marques de gratitude pour la part qu'il a prise fi, rorgahls.1tion du congres qui vient de se terminer,

Le parti radical eipaarnol arrête la lîjte de ses candidats à Madrid Madrid, 30 octobre (dep. Radio.) La liste de « peratmnalitéa patronnée par le parti radical à Madrid est arrétée. Elle se compose de MM. Lerroux* MigU«l MaurjL, conservateur, ancien de dunement provisoire Rûtiefte âastrovMo, journaliste; Sondiez Roman, juriste, indépendant Maranon. mède-cin et homme de lettres J. Ortéga y Gets&et, écrivain; Miguel de Unamuno, écrivain Salgado, président de la chambre de commerce Pi y Arsuga, fil. du président de la première République Juarroa, médecin et écrivain, ami personnel du président de la République, etc.

C$tt6 candidature par la q'iaJité des hommes qui la composent. est reco m mandée officiellement par le parti radical qud. pourtant, n"y M. -En face d'elle, bb dre»s^rtt la liste Boclaltfte et celle tes droites, les républicains de gauphe de M. Azs.hr ayant renoncé, ce qui cet assez aigniïîcitïf. il ,:le présenter à Madrid. Chacune de cej trois listes peut recaftiïtir 40 des voix, ce qui assure automatiquement à la liste la plus favorisée les quatre cinquièmes du total des siégea mais il est probable qu'ftnouTie d'aile ne ce pourcentage minimum et qu'un ballottsge sera icûwitable.

Après six ans d'absence POURQUOI LE DOLLAR A ABANDONNÉ

L'ÉTALON OR

ecire bs la FEnuifeEe rMoa

A la réflexion, les conseillers du Président ae sont rendu compte que. pour atteindre tous ces buts, l'inôa- tion véritable n'est pas d'une nécessité immédiate. POUT le moment, il suffirait que le Congrès accorde à l'exécutif La faculté de faire de l'inflation et que Je président coupe lea liens qui unissaient le dollar à l'or.

Les psycho-économistes de la nouvelle administration n'étaient pas sana savoir secret de Polichinelle qu'un des facteurs les plus important» du marasme est le facteur paycïiolo£lque. La surproduction, ou plus ^sactemenl la soug-coiiaoïflniattoQ. provoquée par la diminution du pouvoir d'achat, est évidemment la cause directe et Immédiate de la dépression. Mais avec elle en vient une autre la peur, provoquée par des bruits alar- mistes paralysant les capitaux, l'énergie productrice et l'app4tlt des consommateurs.

Eh bien ont dit les conseillers du président, combattons le mal par le mal. Chassons la peur par une autre peur. Si la peur de la baisse a en partie provoqué la dépression, la peur de l'inflation et da la hausse ne peut qu'aider à combattre la crise. Agitons l'épée de l'inflation sur la tête du pays et voyons les résultats.

Et c'est exactement ce qu'a fait le président. Les effets de 1a méthode, même s'ils n'ont pas confirmé toutes les prédictions des prophètes, ont sans au<HW doute été remarquâmes. Evidemment, le miracle, ai miracle Il y a eu, ne s'est pas fait tout seul Il n'était pas auf flsant de brandir l'épée à W&suiington U a fallu le taire à la tac* de tout citoyen ayant encore un Uc-U&t pour llaoltor il le dépenser Une campagne monstre, entreprise par toua les intéressés industriels, grosdûtes, détftiïîants dans la grande presse et les magazines, par voie d'et- fiches et dans les feuilles commerciales, répétait inlassablement le refrain c Achetez maiateuant. L'Inflation arnve. Achetez aujourd'hul Demain, vous paierez davantage. Les consommateurs ont répondu sans Pour commencer, il y a peu d'ilrgent dans les bourses privées. De plus, aussi longtemps qu'aucun emploi ne pointe l'horizon, sang parler d'en voir t portée de la main, même caux qui ont encore quelques réserves hésitent à les dépenser Taudis que les commerçants, et les industrie surtout, ne se sont pas fait prier. Les prix de gros, aussitôt la menace d'inflation dans l'air, ont commencé à monter, et ce n'est pas la loi de L'offre et de la demande qui a causé cette hausse. Elle est purement psychologique: peur de la dépréciation de la monnaie. Mais cette peur est contagieuse. tUo- fabricant d&.ttaau?, Kftr ^temple, serait -jph» prudent d'acheter da la m&tifiré première avec les 100.000 dollars qu'il a en banque plutôt que de les thésauriser, La marchandise lui fera besoin tôt ou tard, et s'il ne se dépêche pas, il risque de payer davantage. Le fabricant de bagages, le tisseur, le fabricaat de meubles raisonnent de même. Le grossiste suit, puis le détaillant, d'abord avec quelque hésitation, puis plus hatdiment. car lea stocks Unissent tout de même par s'écouler. Eu ce moment, le commerce des bijoux fait preuve d'une activité remarquable. L'explication de ceci n'est pas, je pense. que la prospérité est revenue et que le public est d'humeur à acheter des objets de luxe. C'est qu'il n'a p\m confiance dans le dollar, et les bîjoux semblent a beaucoup un placement plus sûr-

Le mouvement de hausse dans les prix des marchandises a été immédiatement suivi par un c boom à la Boürse, et Wall Street tut aussi flévreuaement actif qu'à l'époque mémorable de On a dit, pour justtfter ce mouvement, que beaucoup de titres étaient descendus au-dessous de leur valeur réelle. Ceci était vraL Mais en peu de temps la spéculation les a portés encore une fois un niveau bien supérieur à cette valeur et le krach inévitable ne s'est pas fait attendre. La fiait Américain n'apprendra jamais, j'en ai peur. à souffler sur sa soupe, racine s'il se brûle à chaque cuillerée. Mais tout u-ela L'est de la Christian Science, une thérapie de l'âme, très efficace saas doute pour rétablir la confiance. L'inflation pourra peut-être rassurer le patient. Elle ne pourra pas, évidemment, relever une économie qui, somme toute, ne souffre pas seulement d'une maladie Imaginaire. Pour que le redressement persiste et s'amplifie, la seul remède est d'augmenter et de maintenir le pouvoir d'achat de la population américaine. Personne n'est plus conscient de cela que les <UrigûaBtg de Washington.

Mark-EU RAVAGE.

A Bardeau, un voyageur déchire et jette au vent

de nombreux billets de banque Bùnieaus. 30 octobre idép. Petit Paris-) Quai Deschamps, à Eordea^ut, M, Inouïs Torralda+ fonctionnaire en retrait, venu depuis peu de Parla, a déchiré et Berne au de. bîII*U de tifl UO0, de 100 et de 50 francs, pour ure somme très On l'a ceinturé au moment. ou allait Me jeter dans la Garonne. On croit avoir affaire A un fou.

LES AVENTURES DE MICKEY t-q«- v* « «* «cor» ?

Le problème de l'hélicoptère aurait été résolu en Belgique Bruxelles, 30 octobre fci*p. Petit Paris.) Parmi les nombreuses initiatives, prisée au cours de ces dernières années en Belgique, sous l'impulsion du Fonda national de la recherche scientifique, il convient d'en signaler qui pont relatives à une meilleure reconnaissance de l'atmosphère et de la stratûépbère, au point de vue du transport par le plus lourd ou le plus léger que ï'air.

C'est grâce à cette institution que la profe&eeur Picard a pu réaliser deux ascension», ]ea deux premier- qui aient été faites de notre atmosphère. Cest grâce à elle que le professeur Hallard, de l'université de Bruxelles. a pu terminer des études pratiquée d'ici peu comme résultat pratique la mise au point de l'avion atratasphérique.

C'est également le Fonds national de la rechercha scientifique qui vient de permettre à un savant russe naturipé belge, M. Nicoiae de rcaouâre pratiqueTeent le nroblèuift d* l-htUeopttM.

Un appareil» dont le bâti de tube. métalliques est çntraitw par deux hélices à axe légèrement incline. & été construit au centre aéronautique de Rbade-Salnt-Geaès. Griee à cet appa- reil qui a été modifié fréquemment depuis 1929, le pilote, l'ingénieur ColHn. a pu tenir l'air pendant neuf minutes et demle. se main triant avec une stabilité parfaite, évoluant dans tous les sens et battant ainsi le record de la durée en hélicoptère détenu précédemment par un appareil italien avec huit minutes et demie.

Cet &.prè5-mtdi. l'inventeur a préaenté à un groupe de personnalités réuni ca à 1a fondation universitaire un film qui a permis de se rendre comple des résultats obtenus. Il a tait, à ce propos, une brève communication dans laquelle il a donné au sujet de son Invention et de ses applications., les précisions suivantes

L.'héHcoptéra construit aux services techniques de l'aéronautique, profita de la ptabititê d'une hélice isolée et sup- prime la rotation du bâti par d'autres moyens. Pour atteindre ce but, deux héllceg tournant- dans le même sons ont été utilisées et leurs axes de. rotation ont été Inclinfifl l'un par rapport à l'autre- L'angle est calculé de telle façon que le couple de réaction des- hélices sait exactement équilibré par le couple formé par les composantes de traction dtux

Un premier a^pArtH fut construit en 1929-1B3D. Il fut gravement endommagé au cours d'un essai effectué en septembre Mals l'appareil tut recons- trnit et les travaux de mise au point furent accomplis au laboratoire de Rlioâe Saint Genès. Après d'Jnnûmbrables dlfil^uîtéa dui furen: vaincues l'une apr6a t'autre, on vient chOti de à à des essais en toi qui util, pleinement confirmé rcx&ctfUide du principe qui est à ta base de la. construction de l'hélicoptère.

L'appareil répond notamment aux commandes du pilote e: nul. plus que M. Collin, ingénieur du service technique, qui a piloté l'appareil dès le début avec une particulière habileté, ne peut mieux en porter témoignage. Signalons que l'hélicoptère Fiorlne pèae 935 kilos en ordre de marche, qu'il est muni d'un moteur de 200 C-V. et que deux hélices d'un diamètre de 7M 20 ont été utilisées.

Lea applications de l'hélicoptère, qui résultent de son aptitude à stationner au-dessus d'un point fixe du terrain et à monter ou descendre sur un terrain de dimensions très réduites, ont été énoncées maintes fois. Rappelons lea à titre documentaire 1- tourisme; taxi aérien entre le centre de la ville et les aérodromes 3a photngraphie aérienne; 4- observation pour î'artillerîa en remplacement dea ballona captifs fi° appareils de police et fie- fliKiaoï* piTtifcuïfèrtnttftnt .iwttir la., côtes. Une mère de sept enfants

abandonnée par son mari

le tue de trois coups de feu Chartres, 30 octob. (dép. Petit par*s-> Un drame de famille s'est déroulé, l'autre nuit, à MêzlÈres-en-Drouals. MaT^Ôe en 1917 avec César Klcher. alors age de vingt-six ans, qui, fait prîsonBier sur le îront. venait d'être rapatrié comme grand blessé, Marie-Thérèse Laine, aujourd'hui kgèé de trentesix an3, eut, de cette union, huit enfanta dont sept sont enepre vivants. Peu de tempe après le le le mari abandonnait son emploi de facteur au:ciliaire et passait son temps au café et dans lçsj bals. Et: outre, il gardait pour lui le montant de aa pension et il avait fini, H y a deua ans, par quitter la domlcile conjugal.

Poursuivi pour abandon de famille devant lg tribunal de Dreux, il fut condamné À payer une pension do 120 franc. par mois mais il as retusa toujours à veraer cette somme. Sa tomme, lorsqu'elle le rencontrait, lui adressait en valu des reproches. L'autre soir, Rleher vint demander 0. sa fsmnie de lui donûer i'bûspi't&iné pour une nuit. Une discussion dût s'élever probablement entre le. 4pou* affirmer aa volonté de ne pas donner le moindre argent à sa famille. Puis il s'endormît. Mme Richer prit alors gong son oreiller un revolver qu'elle avait acheté récemment à Paris. Par trois fols elle tira et RiMer fut tué sur le coup.

Le parquet de Dreux s'est rendu sur les lieux et a fait éerauer Mme Riche, à la maison d'arrêt de cette ville. Une ioÎFve de gala et d'&uistance aa Ch&telet

Rote de France vient à peine â'&clore bHU&mment au théâtre du Chàtelet qu'elle répond déjà ses de bonté. En effet, le vendredi 3 novembre. sons 18 patronage de MM. René Fiquet, président du conseil municipal; Edouard Renard, préfet de 1a Seine, Jean Chiappe, préfet de police, et Louis Renault, président du conseil générai, une soÏTëe de gala sera donnée eu bînéilec des œuvres d'assistance du syndicat de la presse municipale parisienne.

M. Maurice T^elimann, avec sa bienveillance coutumière. a mis oeil théàtre à la disposition des organisateurs pour que Ros* de Frintaç contribue à venir en aide L ceux qui, exerçant une profession libérale, sont durement t atteints par 1a crise,

Le barème habituel des prix. pour nette qui s'annonce très brillante par la participation da personnages h-èa parlsîminffg qui y assisne sera pas îïwdlflfl.

Agent d'affaires véreux Aimé Barral est condamné à quinze années de bagne Anclen notaire à "Lorlol, à Montluel, puis à Lyon, AJmé-Joaepù Barrai, à cîn- lité d'agent d' affaires Indélicat, devint le jury parisien. Son aspect est celui d'un Il est atteint d'une aur-

Dura.!

dite aî totale qu'il a fallu l'amener dane le prétoire pied. même.! de la cour où Il fournira eës expltcattona pour aid-ai dire nez à nez avec le président. M. Villette, qui e'égasilie. Ce qui ne facilite pas lea choses.

On entendra néanmoins résumer Vhia- arriva à Paris, Barrai s'installa tout d'abord boulevard de Magenta, tout en conservant sa charge de Lyon. Les femmes, les parties flne«, les automo- biles précipitèrent sa faillite. Il instalia Condamné en correctionnelle, Il fut renvoyé devant la cour, puis devant le jury sur Ppel de la partie civil*. sa santé fragile lui avait vahî, entre temps, d'être engagé comme commis dans une compa. gnie d'assurances. Il sa trouve aujourffhui privé de toute situation,

Pourquoi donc avez-roua quitte votre dernier emploi'

Je ne pouvais tout de méme pas demander un congé pour venir comparaître devant le jury

Evidemment L'affaire- qui lui vaut d'être accusé apparaît fort complexe. Barrai s'est entremis pour la vente de pasaa Bu«ce8siyement aux mains de quatre propriétaires. Lo prix de ce fonds était â l' Origine de 261.000 fr. II été porté, en quelques années, à L'agont d'afîalrea touché do. différents acquéreurs, soit de l'argent liquide, soit des effets de commerce. Il a réussi à empocher. chemin faisant, 134.000 francs et a dissimulé ces détournements au moyeu de cinquante et un faux.

Défendu par M* Adrien Peytel. Barni. fatt face à quatre parties civiles. Près de soixante-dix questions sont posées au jury qui, répondant au vœu de l'avocat générai fiuyennot, rend un verdict Impitoyable. Et Barrai, dont la faute avait été jugée vénielle par see premiers juges, et qui étr#it arrivé libre a l'audience, a été condamné à. quinze années de travaux forcés ainsi qu'à la restitution des sommes détournées. Un banquier chartrain est arrêté clrciÂatUn d*t tiiwf de valeur* appartenant d client* Chartres, S0 octobre, (dêp. Petit fiée, l'une à M. Fi-essard, commissaire divisionnaire à la brigade mobile, l'autre il. M. Robin, commlaaalre de police de Chartres, le procureur de la République a délivré un mandat de dépôt contre un banquier de cette ville, René Jotieeeaume, âgé de cinquante et un ans, demeurant 15, rue du DocteurMaunoury.

Celui-ci est inculpé; d'une part, d'avoir mia des titres fictifs en circulatlon dans le département d'autre part, d'avoir détourné pour 350.000 francs de valeurs à lui confiées par des cllents, et qu'il employa à dea opérations à cerme qu'il effectuait pour 60n propre compte. A la suite d'un interrogatoire que lui fit subir ML Mariotte, juge d'Instruction, et au cours duquel il dut reconnaitre la matérialité des faits qui lui sont repro- chés, René Jousseaume a été arrêté et éerouê-

L'affaire d'espionnage de Toulon Touîûtt, 30 octobre (dép. P. Parisien.) René 'Vidal et Camille André n8 subiront un nouvel interrogatoire que d'ici quelques jours. Le juge veut, en effet, laisser à. Camille André le ternpa de préparer un document qu'il a qualifié hïi-m.ëmfr de c sensatiotinel » et qui, d'après lui, est destiné à aiguiller î'affaite sur une nouvelle voie. Effectivement, depuis deux jours, Camille André, dans sa cellule, dessine un plan Qii'il annote abondamment.

Un cortège de 1.400 jeunes muri^ï a parcouru hier les rues de Rome Rome. .sa octobre <<îèp- ÏÏQvQ&.y Une cérémonie originale que les Journaux appellent la Foire aux maria^&s t>, s'est déroulée ce matin à l'occasion du anniversaire de la révolution. 700 couples, mariés ce matin dans leure paroisses, ont assisté à une en l'église Sainte-Marie-de*Anges.

Aprôs Ta cérémonie, On immenee Cortège des 1.4Û0 leunéa fflatlés t'eât formé rendu à la maison du Dopolavoro de Rome. Une double baie s'étendait sur le parcours, formée par les organisatiens juvéniles fascistes, avant-gardlste., jeunet fascistes, baîiliae et Jeunes filles fascistes, qui ont offert des fleurs aux nouvelles mariées.

Dans le grand salon de la maison du Popolavaro, entièrement décoré, et où un Immense portrait de M. Mussolinl, inspirateur de cette côrpmonle. accroché la la place d'honneur, M. Staract, secrétaire du parti, a remis, au nom du duce, une priûle de 500 lires à chacun des Couples. Le de la ville leur a remSa le. fleurs cuetlî'ea dans les jardins de "Rome.

Le cadavre de M. Le Ludec disparu depuis le 30 août est retrouvé dans un fossé le long d'une voie ferrée Le gérant lorientaia n'était, d son retour de Boidoçne-Bttr-Mer, jeté du trmn qui te ramenait Paris Abbevllle, 30 oct. (dép. Petit Parisien-) Un employé de la Compagnie du chemin de fer du Nord. M. Gaillard, de PonLhoi le- Romaine, rentrait hier aoir de la cha*ee, en longeant Un fusé rempU d'eau bordant voie ferrée, )oraque Aon chien s'arrêta et ae mit il aboyer. Intrigué, M. Gaillard s'approhomme flottait a la âtirface da feau* II alerta immédiatement les gendarmes de Rue.

La cadavre paraissait avoir séjourné longtemps dans l'eau. Dane lea poche* des vêtements on na découvrit papier ct'identitÂ, maie simplement 30 centimes et deux biîleta de chemin de fer, un billet de retour Eoulognt-atiret un retour Faris-Montparnnsse-LrO rient par Redon. Ces billets, du fait de leur long séjour druia l'eau, étaient détrempés. Toutefois, aur chacun d'eux, le capitaine de gendiumeriâ Besaon parvînt à décolorer rindîcatlon A. O. T. 33, qui permit d'établir que les deux billets avalent été délivrés au mois d'août, Dana une poche du pantalon du mort on trouva un mouchoir aux initiales E- L..

Lea enquêteurs ne tardèrent pas il. n'était autre que celui de M. Edouard Le Ludec, ce gérant d'une grande cordonnerie de Lo rient, dite magasin de Marécbal-Foch, qui, convoqué à Paris, dan, pour le &g août, à 10 heures du bien rendu a Paris, îl s'était présenté le dimanche 27 août, au matin, chez un ami, M. D- demeurant 1T, rue de Gergovie;

Aprèa avoir passé ïa Journée avec lui, U avait accepté son hospitalité pour ta nuit.

Or, la lendemain matin, vers 9 heures, une heure après que H. D. appelé M. Le Ludec, une voix féminine télôphonait, d'un endroit qui n'a pu &tre précisé, au siège totàaï du boulevard Bourdon pour pTévenlr que NT Le Ludec, étant souffrant, pe pourrait se rendre au siège «social de !lA Bodétê. M. D. ne devait pas revoir son ami. M.. Le Ludeû, qui s était engagé, le au matin, à lui rapporter les clefs de rappat-iertiÉût en le rejoignant le soir pour dîn*rT les avait resaises, à 14 heugovle. Depuis, 11 n'avait plus donné signe de vie Dt à M. D. ni a son directeur ni aux membren do sa Camille- fut retrouvée à Bouloçne-sur-Mer. Le gérant ayant échoué le 30 août dans cette ville, on ne sait d'ailleurs à la suite de quelle» circonstances, s'était présenté à M. Chantenet. gérant de la succursale boulo tic aise de la cordonde l'argent, M. Chantepet lui avait remis tranca, tout ce qu'il avait aur lui avait laissé en garantie aa montre- bracelat d'une valeur de 1SO fraiios. Or, le 3D août au soir, un employé de chemin de fer, actuellement en service à Crelï, avait cru remarquer qu'un voyageur a'étalt jeté du train venant de Boulogne, antre les gares de ?onthoilïe-Romalnç et Noyelles-sur-Mer. Les recherches effectuées le long de la vole ferrée étaient restées vaines. L'hypothèse d'une agression com- écartée, il ne sembla pas douter que H. Le Ludec se soit stti?îd€. «té suite de sa fugue Boulogne, M. La Luden, déaeapérc, cana reagourcea, a bite Lorient, a été avisée.

Un facteur du P.T.T. reçoit la enîx nie qui a eu lîeu à AubUSSOH, le capiG-oaaeïîn, commandant la darmerie d'AubussDB, a remis la croix de la Légion d'honneur à M. Jean Parot facteur des p. T. T., fix-canonnier au régiment 4'artllierie, à qui aa brillante conduite pendant la pierro avait âéja valu la médaille militaire. L'assassin de M. Dufrenne serait bien un marin authentique M. Bru, juge d'instruction, vient de prier le deuxième bureau du ministère préfets maritimes la liste complète de tous les marina d'une taille supérieure 1 m. 70 qui auraient pu être à Parla, soit en permission, soit en absence illégale, le jeudi 21 septembre et le dlmanche 24.

Le magistrat est, ea effet, convaincu que le coupable est bien un marin authentique.

Oblique» de Mme George» Lecomtc En régliae Saïnt-Médard Oftt été céléMme Georges femme de racad£m.iclen. De nombreuses personnalités du monde des lettre* assistaieùt â cette cérémonie.

L'inhumation et fera à Macoa, dans le caveau de famille.

Pour U protection de l'afric oit tire M. Henry Fougère, dépufik de l'Indre, vient de déposer une proposition de résolution ainsi conçue

« La Chambre Invite Je fitmwerïiement à fermer d'urgence tous les marchés k terme produits agricoles ù. la Bourse de commerce, s

DEUX MILLIONS DE BANANIERS DETRUITS A LA JAMAÏQUE Kingston (Jamaïque), 30 ocL (d. rimes.') On à militons au moins le nombre da bananterfl qut furent débalaya le sud de ta Jamaïque dang nylt de samedi à dimanche. Les services routiers et ferroviairta ont été Interrompus avec VintÉrleur de l'île par des pluies torrentielles et incessantes.

Mort de M. Marcel Gerbîàon M. Marcel Gerbidon, J'auteur dr^jjna" tique bien conna, vient da mourir ^Ûblteinent à l'âge do soixante-cinq ans, en son domicile, 16, rue Dumont-d'Ui'vHle. âp^ctaliste averti du vaudeville et de la pièce de fantaisie, M. Gerbiclon écrivit surtout en collaboration y-vec M. Paul Annont, et l'un doit à c*s deux excellents hommes de théâtre quelque. uns des plus grands succès de la scène parisienne, parmi lesquels il convient de citor VEcqIq des cocottes, Hou-ri* d'hôtel, Un chien qui rapporte, Une petite /flflvnva sans importance, te Çïub des LoUrfOQues, Coifftur pour dames, VAmouT$v#g Av&ntuTff, etc M. Gerbidon avait également écrit des livrets d'opérette, et notamment celui de Flossie qui eut une carriers fructueuse aux Bauffea-Parisi^ns. Esprit distingué et rjgoureu semant optlmJàt&, M. Gtv bidon avait aussi le souci des traditions de cùurtoiâie et il sera vivement regretté dans le monde théâtral où il ne comptait que des srm.pathiea.

Trois nouvelles interpellations M. Andr6 député-maire de Cowrbevoier a repris la demande d'inqu'il avait dêprtfiàe BOEW le précédent eabinet. sur la politique flnaneîÈre de l'Etat à l'égard des communes (coaatrticttona scoîatreâ et autres ïnt^r- ventio&3î.

M. Hymans, député a F. L O., de.mande à interpeller le gouvernement sur les mesures qu'il entend prendre pour organiser 3a cohéûlon des aervtoea économiques dlssémlnéa dans les divers ministères.

M. Philippe Henriot, dêpnfcé de la Gironde, a décidé de reprendre son interpellation sur lez décisions du congrès des instituteurs, qui avait 4té ajournée par la Chambre bous le précédant gmivernemont.

TRANSMISSION DE POUVOIRS M. Eugène Frot s'est rendu hier, à 14 heures, au ministère du Tra-vall, où M. François Albert lui a Eratiamifl les pouvoirs,

M. Albert Lebran remet des décaratioai Le Préaident de la Républiquo a rem!e hier le. insignes da grand- crrtlx de la Légion d'honneur à M, Jaïea Gautier, président de section honoràlra au Conseil d'Etat, et ceux de cominftn- deur à M. Calîeanir tiiapécteur guSnérai de. mines.

Le cabinet de M. Asgaste Braûet M_ Aujruste 9i*us-3»crfctu:re et 4\l mimstèrt dea Cuiûalefl, h >x>tt£tiU£ 3911 cahtnet coiurû* suit

de cibiTiôt hL Henri,leur en thei colonies.

Chef ftdjaiùt M. BanceL

Chef du partie ulitl- M. Vally, aoua-chef bureau a l'adjjjinlfttratlon ccntrait.

Celui d* M. Le Gorg«u

M. Le Gorgçu, juMts-sacrétiUre d'Etat L rfMiacftlion physique. II constitue «on cabide la. manière suivante chef de cabinet M- J?an CAmp, agrégé de î'unîy«rBité; itrwsf adjoint. U. Edouard Lssaiiîe etief du secrétariat oûnkuiler. NI LOUIS G-ui'lilou: attaché chargé du servie* parlementaire. M. Àdrkn Garnir oïficitr atUde miaeluna. M. Un verre de

SEPTILINE à jeun tous les matins,

élimine l'acide urique

fobriqué pçpdsintia nuit

12

Evltez les attaques de rhumatismes.

luut Arthritique doit faire une eur» saison. Par suite de cucotistances clales Isurmeiinge, alimentationle' préctiut), 3c sûna se Burcharjfe d'acide urique. ApparaiE^cni aussiîvil: maux de gra»fl!ct sciatique, qui iniinrut la sa nié. La cure d'Urodonal, te spÉcïnque anUrils de J'artiiritistne en élirniiaint les résidu? qnc ccnlfent 1e sang, et surtout îts cristaux d'acide urEque. L'Urodonal supprime la cause de. ces RhùinûttaarilS, évitez l'em- ploi Journalier des sels ïïiînérau.ï purçaUfs qui bien qu'à faible (iuse, redoutez le salieylate Je soo^e fit Je-s dérivés qui font perdre la jjêmoirc, fatixucnf "eslomon *t\ *d5^ pHm^Ttt le c«ur, KcnTiloyez î'UrotJûhnli iu monde ctltîcc. Il Grands Prix En vente partout L'ALMANACH ILLUSTRÉ

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Le corps du professeur Calmette est exposé dans la crypte de l'institut Pasteur

Let otftâques du professeur Calmette seront célébrées j*udi, 10 heures du matln, en Fèstfse Salnt-Jeàn-Baptlstede-la-Salle, sa paroisse. Depuis Il heures. hier, soa cercueil, abondamment fleuri de roses et de chrysanthèmes, est exposé dana la crypte de Huit [Eu! Pasteur, en faca du tombeau du grand homme. Au pied de son cercueil figure, épinglé, le grand cordon de la Légioa d'honneur. Le corps est tour à tour veillé par des employés de l'Institut et par clea religieuses.

Aussitôt exposé, le cercueil a été l'objet de l'hommage de nombreii* visiteurs: savanta, hommes da lettres ouvriers en cotte, midiûettes, grandes damea et ouvrières accompagnées de leurs eatants.

cependant tant au domicile particulier du professeur Calmette, W, rue Falffuière, qu'à l'institut môme, de lut rendre un dernier bommage. On notait parmi elles M. Lisbonne, ministre de 1a Santé publique, nu'iccom-

A gauche: le le tUilt i » droite M, U><Mnu>>, intt>l»t» de 1s 8»ntt pubU.(H«, devnt la dépouille mortellil du jMUKl ss*int

Comment désembouteiller les accès de Paris

Chaque week -end, chaque aprèsmidi de samedi, chaque matlnéa de dimanche, même à l'arrière-aaiHon, se pose avec une acuité toujours nouvelle le problème de l'erribouteiktagé des soïties de Paris. L'automne, qui dore, qui bronze ou qui cuivre les forêts et les bois, ae diminue pas, bien au contraire, la circulation sur les routes qui ramenaat vers fart» le dimanche soir les automobilistes grisés de grand air et de vertige. Mais, en dépit de la suppression du bulletin vert qui obliges» naguère encore les voitures a s'arrêter a l'octroi, il est bien rare que l'iadicateur de vitesse puisse dépasser dix kilomètres-heure pour les dix dernier» kilomètres de la randonnée dominicale. Sur toutes les grandes voles convergeant vera Notre..Dame, c'est, diraiton, la même Cohue. n pasje le dimanche soir en une heure quatre cents voitures à 1a porte de Choiay, quatre cent aoixante-dix à la porte de Flandre, cinq cent cinquante à la porte de la Vlllette-, lept cents a ta porte-de Charenton. du,- peut eu compter Jusqu'à huitswsWOTBto dans t6 traversée dn Véàflôt, quinze cents au rond-point de la Défense, dix-sept cents au pont de Neuilly, quatorze centa à chacune dea portes d'Ftalie et d'Orléana.

Paris, avec ses 190.000 voltiira» Immatriculées, a une circulation quotidienne visiblement plus intense que Londres autos), 3an-Fraac!soo Berlin et Rome n n'y a guère que CMcago

et New-York, possédant respectivement et 7S0.000 voitures, qui puissent être comparéa à Paris pour i'intenslté de la circulation Urbaine et pour re-acombrement des accès dû la cité.

Le mal, cent fois constaté, a fait l'objet de nombreuses consultations. Les spécialistes ont rédigé des ordonnanças prescrit des remèdes qui, sans nul doute, seraient effleaces, mais dont, malheureusement la bourse du malade ne peut s'accommoder.

Il existe- depuis de longues années déjà un audacieux projet qui prévoit la construction de trois grandes routes nouvelles d'accès à Paria et d'une route circulaire de grande banlieue. L'addition dea dépenses qu'imposeraft ce grandlose programme s'élèverait plusieurs milliards. L'heure n'est donc guére propice à sa réalisation.

Un autre projet, pluie officiel «lui-la, pulsqu'il a pour auteurs les services mêmes du ministère des Travaux publics, envisage l'amélioration des routes dans toute la Fraace et particulièrement aux aborda de Paris par des élargissements de chaussées, dea t évitements de localités trop encombrées, la déviation partielle du tracé routier actuel et 1a construction, sur de nombreux points, d'ouvrages d'art souvent asaez importants,

D'après oe projet, cinq mille kilomètres de route» Beralent. moyennant une dépense de francs Par kilomètre, élargies de «lu à near mètres. Dtpense TSO millions.

Trente mille kilomètres seraient porMe d'une largeur de 8 mètrea à une largeur de 7 mètres. A 80.000 Ir. par kilomètre courant, cette amélioration coûterait 2 milliards 400 millions. Il faudrait décompter à part le coût dM évitements (avec tee expropriations fitterralni qu'ils nécessiteraient) et des ouvrageas d'art à entreprendre. Le projet des Travaux publics eat! donc tout aussi !rr«allse.bhs, pour le: moment du moins.

Reste un projet du département de la Seine il comporte l'élarglssement des voies principales de Pantin, l'évltement" de villejuif, en cours de réalisation, et celui de Bourg-la-Reine. Ces près da militons, et leur effet ne se ferait sentir que sur trois localités privilégiées et rur trois accès de Paris, choisis il est vrai parmi les plus encombrés.

Pout-oa entreprendre l'élargissement, si nécessaire, des ponts de Neuilly, de Be&?&3 et du Peçq On le aouhalterait. Mais il faut beaucoup de temps pour réaliser d'aussi lmportants travaux, et leur prix de rsvient ne chiffrerait à 40 ou 50 millions pour chacun des ouvrages envisagés.

Fst-ce A dlre pourtant que la circulation Aux Abords de la caplttLle ne puisse être améliorée sans dépense aussi prohibitive ? M- A-ndra Citroën, qui ne se préoccupe pas seufexnent de îaacftr sur les routes une foule dE

pagnait le chef de son secrétariat particulier M. Mayrarque le docteur Ca- sanove, et le docteur GrlcMUey, du mi- nistère des Colonies: le docteur Mar- fan. M. Joseph Oérald, le pharmacien général Bloch, le docteur Duval, taWecln généra! de la Marin* M. Blanchard de 1a Brosse, gouverneur des colonies; le marquis de Ltllers, président du comité central de la Croix-Rouge M. Eugène Mirabeau. M. Emeut Mallet, du cotntté national contre la tuberculose l'intendant général Tassée le colonel Bruère, la famille du général Nègre, etc. Dans l'après-midi, le cardinal Ver. dler, archevêque d0 Paris. s'est rendu à l'institut PasEeur. Il est descendu daai la crypt0, où il bénlt la dépouille mortelle du savant, après s'être recueilli en prières pendant quelques instants. Peu après arrivait le R. P. Saasoa.

Le aitii des visiteurs, contenu par un discret service d'ordre, s'est centlnué jusqu'au soir.

voitures rapides, mais qui pense aussi a fournir ces véhicules les moyens da circuler facilement et vite, a dressé tout un plan d'amélioration des neuf principales entrées de Paris. Son programme comporte la création de trente-deux ouvrages d'art, l'élargissement de quelques secteurs da foutes, l'aménagement et même la création de quelques voies de deuxième importanee. Son projet coûterait millions, que pourrait immédiatement avancer la Caisse des dépôts et consignations et qui pourraient être remboursés assez vite par une légère surtaxe spéciale appliquée aux automobilistes de la Seine, de 3elûe*et-Oise et de Seine-et-Marne. L'ingénieux constructeur observe que, sans attendre, on pourrait obtenir l'ouverture du pare de Salat-Cloud et du bois de Meudon & la circulation automobile. On aurait ai»! vera Versailles et Saint-Germain six routés d'une largeur totale de cinquante-quatre mètres. Et si l'on veut une large» afciutlssaat ..Hj JUmgch&mp écauleat les dimanches de course. vingt-huit mille voitures a l'heure sans le moindre accroc et le plus léger embouteillage, on volt quelle amélioration serait alsément, et sans frais, apportée à la circulation vers L'ouest et te sud-ouest de Paris. Raymond De NYS

Le lancement de I'"EI Oiazaïï" L'un doraior à p»relll< époque les Forges et Chantiera de 1» Méditerranée. la Seyne, lançaient pour compte de la Compagnie de navigation mixte (Compagiitts Touaohe) le paquebot

suecèB sur les lignas de l'Orania, a enlevé il son devancier, l'El-Kantam, de la même compagnie, la record de vitesse du lignes de ta Méditerranée. Le samedi novembre, les mêmes chantiers de constructions lanceront, jrnia de Navigation mixte, l'SH-Djeeair, Biater-shlp de l'EJ-Waiwour.

TJBI-Dlesaïr mesure 120 mètres de longueur sur 16 m. 40 de largeur il aura une jauge brute de 5.8O0 tonnée. Sn silhouette, comme celle de VSl-Mavtatmr est marquée d'importantes superstructures, de Portes cheminées de formes nouvelles, un arrière de croiseur, une Itrave Inclinée toute» ces cuaetéristtques contribueront à lui doniier, à l'égal de son devancier, une allure Il est construit pour réaliser également une vitesse supérieur» a 23 ncsud.3, grtee a des lignea de coque particulièrement afflnéea, -iL un avant a bulbe, à l'emploi du gouvernail Œrh, et A de poaéa de deux groupes de turbines Parsons actionnant deux hélices.

vue luxe, confort et «écurlte ceux de l'BI-JIfonaour, et seront encore améliorés si possible. La décoration des salon» présentera toutefois un caractère sera donc un navire par- ftitement adipte aux lignes d'Aorte auaquellflfi il Qat deatlnà il représentera tnêm» ce Qui se esra fait de mieux Jusqu'ici pour ces lignes. Félicitons-noise, par conséquent, de voir que le port de Marseille bénéficiera prochainement de cette superbe unité dont la nom évoque poétiquement celui d'Alger.

MORT AUX RATS L«b fox demandent partfcipeï & la croisade

Noua avona signalé que pour faei IlUr I* gutrra aux rits la municipal* Vaugirard un haras <*a cho-U ratlersNombre de nos lèctwira noue ont cent à ce sujet pour noug Caire otaerver qu'on pourrait tout auwl utilement faire appel, dans la lutte entreprlM, aux fra-terriera, ots •nneinls acharnes dea redautables ronssurs.

Nombre de Parislana en poafié datent Ils ont dû a'tn a*pa.rer, an devine avec quelle ttistft-aa*, dana l'impùïgtïrtlft* ou ils étalent d'acquitter la tue sur les chien, Puisqu'il est démontré que la destruction des rats, en dehors de fintérêt quelle présente pour '-& san publique, éviterait par surcroît fa perte pourquoi ne feraJt-an pas un appel, dans la oatûpsuime entreprise, aux foxtcrrïers f II suffirait. puilaqu'iL est avéré que leur action serait aussi efficace que celle dés chata, de les exonérer de la taxe. Nombre de Far te le ns ainsi épargnés par l'Impôt ne demanderaient les mobiliser (rentre la geat ratière, avec la certitude de réaliser dhïunpr»fialonnanta tableaiax de chas.se. Voilà Unit requête qui mérite d'Être cxamln&e.

DANS L'INTIMITÉ DE LA VIE NIPPONE LE SURMENAGE INTELLECTUEL AU JAPON

nous, la plupart des petits Japonais quittent récole primaire pour le* champ», l'usine,, rétabli. Pour peu qu'ils puissent sans trop de souci gagner leur bot de riz quotidien, ils retrouveront leur insouciance, leur naturelle sonne humeur. Ce sont les plua heureux.

Mais les autres, ceux qui continuent leurs étudea ? Ils sont nombreux, car les parents japonais croieriL d'une façon touchante aux bienfaits de fiastruction et s'imposent des. sacrifices draconiens pour la Procurer à leur progéniture, tout au moins à leurs gfttÇOna.

Les bienfaits ? Je me trouvafa sttr une des avenues de Tokio, en compagnie d'un ami, Américain d'origine. niais appartenant à cette élite d'intellectuels cosmopolites qui font le tour dea universités des deux mondes. Il était alors chargé, pour deux ans, Wun cours d'hiat^re contemporaine dans une école ao^ûale supérieure de Tokio et dans une dea université».

Une fois de Plue, nous veaions a'asBiatar à un de -ces Interminables défilé. de collégieas en uniforme des adalesûânta de quinze A seize ans et, une fois de plus, j'aval! été frappée ptr l'expression grave, mélancolique de leurs visages, par leurs regarda mornes et parfois un peu hagards, sous les inévitables lunettes.

Pourquoi ? demaddai-je au pro-. fesaeur.

H aftcoua la tête

Ces bien simple, répondit- IL Ces garçons, pendant leurs aiX ou «ept ana d'école secondaire, sans oubïier lea quatre ou cinq ans d'université qui viennent ensuite, sont soumis à un effroyable surmenage intellectuel qui dépaag« de beaucoup celui que subiasent leurs partis d'Eurvpe ou d'Amérique. Vous Bavez combien est longue et difficile l'étude de leur langue ? il leur faut au moins sept années â'appHcation pour maîtriser non seulement leur système idéographique, mais 1 "hisfoire et la littérature de leur pays, safts Compter celles de la Chine qui sont leurs humanités, comme 16 gtec et le latin pour nous ajoutez-y la aofflïae énorme des connaissances occidentale. soit en sciences. soit an

lettre* je vous tait la grâce de ne paa les énumérer et surtout l'étude obligatoire de l'anglais, qui est 14 seconde langue du Japon, celle qu'emploient pour leur enseignement la plupart des profeaaeurs dea cours supérieurs. Langue d'une structure tellement différente du japonais et de toutea les langues orientales que Ses idées et ses mots n'y trouvent pas d'éqîiî valent littéral. Notez encore qu'un certain nombre de lycéens apprennent une seconde langue, l'aile' finaud ou la français, îa première Adoptée par kfl scientifique. ou tes futurs médecina, la seconde par ceux Qui ont le goût des lettres. Tenez Compte également de ce fait que, pour un labeur aussi formidable, ces adolescents, l'Age de la croissance, sont insuffisamment nourris riz, lértanes bouillis, poisson, mais très rarement de la viande. Vous comprenez alors que certains d'entre eux succombent physiquement et moralement A la effort,

̃ T– Mal« ils font «les tports T ̃– Ouit surtout du base' bail. Le football ne s'est jamais acclimaté au Japon à cause de l'habitude nationale des gettos* ces socques de bols les joueurs les perdent oxt, lancées comme des pierres de fronde, elles mettent 1es combattants à mal. Quant au hockey et au cricket, ils sont k peu près Inconnue. Le base-bail, au contraire, fait fureur. Mais, s'ils ne deviennent pas des champions sélectionnas, les écoliers y jouent de moins en moina mesure qu'ils grandissent. Le temps leur manque. Ils font de la gymnastique, des exercices rythmiques et, s'ils sont doués pour une branche quelconque d'athlétisme, course. nage, saut, ils la pratiquent. Mais tout eeta. excellent pour leur santé, ne divertit ni exalte guère. Ils font surtout, et da plus en plus dans les hautes classes, de instruction militaire, qui comporte non seulement des exercices et des manœuvres, mais des cours sur des questions théoriques, et les diplô- mes accordés par les officiera inatruc- taura sont indispensables pour entrer Je savais. Une petite histoire toute récente m'avait même été contée à De sujet. Il a^ste depuis longtemps a. Tokio une école secondaire française, l'Bftotts du Afatin, dirigea par des mariaiïiBtBa, mais où l'enseignement est donné en grande partie par dea proEeesâura japonais. Cette école est trèa en vogue dans les milieux aristocra- tiques. Pourquoi porta-t-elle QouâaLo ombrage au grand dictateur militaire, le général Araki 7 Mystère et nationalisme- c Vous n'enseignes pas le catholicisme. c'est vrai, dit-il aux pè-

EN MARGE DE L'AFFAIRE SARRET

Vtta* ne trou*?*» pat ja louche, mon gtndra qui, pour ma fête, tn offre une bmgnofrw

ras, mais vous détachez les enfanta du culte de l'empereur qui forme le fond même de notre religion ahintoîste- Les directeurs protestèrent ̃t Nous, les détacher ? Tout au contraire Ne menons-nous pas sans cesse nos élèves en pèlerinage aux tombeau* des empereurs, au temple de Meiji ?

Le général Arakt n'insista pas. Mab par un subtil détour, il porta à l'école française un coup qui pouvait être mortel il lui retira tout simplement les instructeurs militaires qui lui étaient affecté», barrant ainsi à ses élèves la route qui conduit aux diverses carrières de l'Etat.

Mon interlocuteur reprit

On g4te Ici les tout-petits, on les choie, on leur laisse une entière liberté mais, à mesure que les années passent, on »& leur enlève, on tire sur la bride, on les entrave de lien* toujours plus serrés discipline militaire de plus en plus stricte discipline totale dans 1a rée, aucune initiative permiee, où la moindre velléité de fantaisie ou d'indépendance est aussitôt ffétreramsnt réprimée. Le maître, le plus eauvent, ae borne lire ou A dicter la leçon qua tes éléves écoute&fc silencieusement, en prenant des notes. Enfin, mAme au lycée, discipline pour les idées, aourrllaes à un a contrôle officiel et impitoyable. Régime si rigoureux qu'il tue chez les adolescents toute %pont-

néité, refoule l'expression des sentiments les plus naturels, transforme peu à peu lez petits êtres joyeux, confiants, pleine de grâce et de malice, en mécaniques bien huilées qui no doivent pas insinuer le grain de sable de leur personnalité dans les puissants rouages de l'Etat. Mes collègues, les professeurs nippons et moi, nous avona souvent discuté cette question- Nous ne tenons paa t développer outre mesure l'intelligence de n.o« enfants, me disent-Ils, car l'Intelligence entrain. l'esprit de erttiqtte. I1 y aura toujours une élite il est inutile qu'elle soit aorooreus*. Ce qu'il faut, .'est une bonne moyenne de citoyens énergiques, endurants et surtout obéissants, entièrement dévoués au paya et à l'empereur.

Je dois convenir qu'ils réussissent. A dix-sept ans environ, les petits Nippons passent ce qui correspond à votre baccalauréat. Ils pouèdent un certain nombre de connaissances, mais mal assimilées. Et, pour la souplesse de l'esprit, la curiosité, Finttiative intellectuelles, la plupart ne valent guère davantage qu'un élève de troisième de vos lycées de France. Ce sont de parfaita automates. Mais il y a une minorité, délite dont parlent mes collègues, et celle-là est prête à la révolte. Automates et révoltés entrent alors A fum* vmité. Andrée VIOLLIS LA SANTÉ DU DOCTEUR ROUX Des bruits laquiétanta ont circulé hler eoncôrïifcnt l'état de Banté du docleur Roux* directeur ds l'imtitut Paa* teur.

n'est que trop vrai. nous a déclaré M. Martin, soua-d tracteur da l'établissement où eut soigné l'illustre Ifin^tBiripS' déjà par -uii&.iïtêalioù rieuse, inquiète d'autant plus son entourage que notre malade est âgé de LES VŒUX DU CONGRES

DE LA FRANCE D'OUTRE -MER Le côngrÈa de la France d'outre-mer, dans la séance dé la deuxième section, présidée par M. Outrsy, député, et sur le rapport de M. de Baulln. a émis les vœux suivants

10 ,Que la signalisation maritime de nos territoires d'outre-mer snit rendue s-îiasl complète que possible et qu'il soit paré à certaines lacunes inacceptables 2g Que l'Etat contribue à l'amélioral'exemple de ce qui existe dans cer- tains domaines de la métropole et rêts des fonde empruntés pour cet objet.

Appelle expressément l'attention que i» Que soit intensifié îç cabotage ni:: Que soient poussés dans nos colctirée des produits oléagineux.

Le congr&s,

Que l'union da nos trois colonies des Antilles et de la Guyane, sous la direction commune d'un gouvernement général

forme déjà appliquée dans Ik plupart de nos autres grandes possessions dott contrlhuer à assurer à nos terri.toiree de l'Amérique tropicale un facteur à même de développer leur expansion économique et de défendre eollectlv&ment leurs intérêts dans une oeildarité respectueuse du statut propre de chacune

Emet le vœu que soit Institué un gouvernement général des Antilles-Guyane.

Montparnasse d'aujourd hui x 1>J

POILETPL-U.ME

il fut un temps où Montparnasse accueillait une fiera littérature. Qu'on en juge

t Avec des lecteurs aussi intellectuel* que Les mlens, je auia obligé de m'expliquer une fois de plus et de dire que je ne trouve un être intelligent que lorsque son intelligence a du tain. périment, étant donné qu'un nomma vraimeat intelligent ressemble A U4 mlllloa d'autres hommes vraiment intelligents. Pour mol, donc, un domme fin ou subtil n'est presque toujours qu'un Ldiot.

Aiuet débutait un article de critique d'art en 1912. J'ose dire que dès l'abord on était prévenu. Je ne pense donc pas que l'on ait pu ensuite â'éton*ner d'appréciations comme cèlîea-cl c Pour X.«» il parait que je me suis saoulé avec lui, maia Je ne m'en souviens plus. On va dire que J'étais Ivre.mort. Toujours est-il que ce compagnon a prié ma femme de parier de lui et, comme Il a fait quelques courbettea, je m'empresse de m'exécuteur < Quant à T. je pense que ce peintre a mal tourné, bien que je seote que ce soit une prouesse Irréalisable. Y. qut a une gueule de porc ennammâ ou de- nocher de gTèntié.Biaiion, pootrivH. à*ntlÇf.rmer avec une p*ppllle hure;de faire une peinture de brute. L'extérieur était prometteur. L'intérieur valalt peu de chose. J'eaagère d'ailleura probablement en disant que l'apparence phénoménale de Y. était quelque chose d'admirable. Au physique. c'est un fromage mou il court avec peine et ne peut lancer un caillou & trente pas. Vous conviendrez que ce n'wt pas fameux. »

J'ai choisi mes citations» c'est-a-dlre que j'ai eu du mal à trouver des passages acceptables. Auprès d'Arthur Crav&n, qui écrivait ces poulets ta dana la revue Maintenant, Laul»Ferdinanrô Céline, l'auteur de Au bout de la nuit, lui-même n'apparaît que comme un petit gardon bien aage. On peut affirmer quJalor* la critl* Cravan fut plusieurs fois menacé du revolver. C'étaient Les risques du miMer. Aujourd'hui, la littérature s'est bien affadie, la peinture auasi. Mais (ci, Je sens qu'il faut que je eexplique.

Cravaû a'est évidemment qu'une exception et je n'ai pas t'intention de i donner en exemple. Montparnasse n'est pas par définition le ¡¡eu d'élection d'écrivains et de peintres dtsons déréglés. C'est au talent qu'U faut finalement en venir.

Or, à cet égard, Montparnasse, où fréquentèrent Apollinaire et Salmon, Soutiue, Modigliani et Derain, pour ne citer que Ies premiers noms de poetea et d'artistes qui me viennent & l'eaprtt. Montparnasse, qui fut le centre de l'éclatante réaction cubiste, Montpar- nasse, après avoir vu tour à tour, et des étiages Il est vrai différents, le

dadaïsme et le surréalisme, MontparEasae, aujourd'hui, ne peut plua se recommander de grand'chose. Cils. aignlûe 1 que Montparnasse ne réponde plus à ses fins premières ? A la vérité, je le crains. Sous cet angle, la décadence du quartier que certains baptisèrent de cerveau du monde, cette décadence est a mea yeux flagrante,

J'avais envle de donner en sous-titre A ce chapitre < Des cubiste. aux pompiers mais, contrairement a Cravanf j'ai eu peur de quelque Brutalité et j'ai préféré enrober ma peafiée. Certes, des peintres de haute valeur y fréqufcûteat encore. Derain, au bar de l'Acropole, agglomère autour de lui quelques talents véritables, Encore t'artiste, jadis farouche, lalsset-11 quelque peu percor sa défense et permet-il parfois à des raseura de s'installer dans don orbe. à leurs rlsques et périls, il est vrai, Der*m n'étant point toujours mattre de Ma légitimes réactions. Ce que Je veux dire, c'est que les talents sont Isolés, chacun se limitant an souci de son personnel effort et non plus se dépassent dans le sentiment d'Être étayé par était il l'avant-garde. Las théories même un peu folles ont leur vertu. Eiles groupent des énergies. Hïlles appellent les polémiques, tes Injustices et les partis pris. Il faut beaucoup de partis pris pour «'imposer. Il est grtsant de se lancer des manifestes a 'a tête. Evidemment, les sagea roua diront

On fait d'abord son auvra les théories ae viennent que par la *ulta. Les sages ont rataon. Mais l'admirable, à Montparnasse, c'est que précfaément l'on n'était pas sage. Ce qui était délteleux, a'étalt d'entendre tes anticipations du merveilleux Apolllnoire, de faire table rase et de recommencer la peintura ou de s'imaginer qu'on la recommençait. Les peintres avaient à côté d'eux une équipa de commentateurs aux exégèses toujours prêtes il arrivalt qu'ils en fussent let dupée, mais cela n'avait aucune impor- tance. car alora Il ne s'agissait pu d'avoir ralsonr il s'agissait d'inventer et d'oser. Le goût du risque était dans l'air et l'on trouvait délectatte, tout en poursuivant aiac&renlent son effort, de scandaliser en passant le bourgeois- L'esthétique eat un alcool dont on ae prise autant que d'un autre* plus que d'un autre. Dan. la griserie, les afflrînatEons prennent un accent définitif. Les positions étaient franches. Il y avait l'Ecole des beaiut-arta at Il y avait Montparnasse. Maintenant, elles ne le sont pïus. Où ne battrait--on T Pourquoi se battrait-on 7

Je ne récrimine pas. Je constate. Même le comprends. On ne se main- tient paa incesaamment au paroxysme, Les forces s'usent, sana compter que celles d'action, les années s'ent&asant et vous taasant, deviennent de réaotion. Il est même légèrement ridicule, entre quarante-cinq et cinquante ans, de vouloir demeurer à l'avant.garde. Ce qui a sa valeur et son potàe, tj'wt da rester indépendant- Aïais l'toaépeudouce, précisément, nie lea groupe.ments. Bref, comme celle de Derain, la dseense de Montparnaase s'est laissé percer. Montparnasse n'est plus un bloc inattaquable sur quoi les forces de routine et de facile tradition viennent ae briser. Les ennemis passent par la brèche que Montparnasse n'a pas su colmater.

En fait, pftnat tee milliers de peintres qui me recommandent de Montparnasse, Il n'en est pas une centaine d'authentiques. Le plus grand nombre sont des amateur?. Ils vIennent, attires par le prestige da l'endroit et aussi pour se flatter. plus tard, d'en avoir fait partie. Nous savons que ce fait est une recommandation à l'étranger, La travaillent, car Montparnasse, le me suis efforcé de vous le montrer, n'est pas seulement un lieu de plaisir. Mais Us travalttent dans les limites de leur tempérament, qui est médiocre. Je suis allé la Grande-Chaumière et j'al été surprls de l'Insignifiance des études, Encore, ai quelque recherche ranimait ces essais mais rien qu'une plats fidélité aux apparences, une strvlte imitation du modèle.»

Le navrant, a'est qu'en l'absence d'une opposition suffisamment organisée 1e nombre est bten près de faire la loi Les acadttmiaudSt qut jadis n'osaient pas élaver la voix, parlent fort. La cohorte >t laquelle ne compose de braves gêna, mais de peintres Impersonnels, s'est Installée au carratour Vaviû, EUe organise des expositions, elle donne des fétea Elle fait se déplacer bien des geas, ce qui est une façon de déplacer beaucoup d'air, Lsa peintres de la « Cohorte > accrochent leurs tableaux dans Iee bars, ,et bien qu'un caté montparnaasien ne

diffère plus guère, quant au décor, d'un café de Montmartre. Le nu. façon Roclïfrgroisse ou Friant, voisine avec 1L scène de genre et le sujet grivois également en honneur au salon du Artis- tes Français. Et cette fois. le contraste avec 10 passé offre quelque Ctua* de tragique.

On se souvient des Modigliani, des Soutins, des Pu Kroîig, de. Léger, def Kisllng, des Fonjita, qu'en ce* mftn»B places i'ûû vit Jadis. Ces peintres D'ont pas fait leur effort, ils n'ont pas réussi, et avec quelle peine, à ne Gaus- ser, h s'exprimer pour créer une tell* équivoque. On pense que je parle au figuré pou m'importe qu'Us aient réellement exposé aux endroits occupés par leurs successeurs» Je parle de Montparnasse qui, évidemment, est au territoire libre, mais qui est aussi une étiquette, laquelle, sans certains artistes connus, n'aurait pu de valeur. J'évoque encore une fois Apollinaire, qui il faut toujours en revenEr quand on veut retrouver l'axe da Montpar- nasse Est-ce donc vrai ce qu'EoiU* Zavle écrivit

t Lea disciples qui voulaient poursuivre son Se sont arrâté*, déjà ̃laterdïlBwét J3e j*&YJ?nt plus sa- pw^a-: ger- le ̃ »y*iune d'Alexandre. Je voue sa dit qu'on ne sa maintient pas C4iutanii&eBî au ptrosyamé. MontparnaBM, pour le moment, 9' est tassé. I1 a encore se« heures pittoresques, 11 a ses étrangers, LI a sa clientèle, mais artistiquement, ü a perdu la tradition. Les enseignes lumineuses remplacent les proclamations liminaires. La publicité a installa eea provocations A la place où n'exaspérait l'effort des cher- cheur*. On volt encore des JOUE« hommes gesticuler daas les catis mais ce sont des isolés et P actualité leur est fournie par dea sujets extérieurs au quartier ou bien c'est qu'on discuta apreuent du costume que l'on imposera A la prochaine redoute- Les talents qui demeurent n'exhibent pas leurs œuvrer Les autres, il est vrai, se prodiguent. Mais les garçons qui répandent la sciure de bois, le matin, regardent avec indifférence le* pompier» accrocher leurs navets. tla savent qu'un nouveau douanier Rousseau ne s'égarera jamais parmi eux.

Os n'qat pas seulement par 1. publia que Montparnasse s'est embourgeoisé. Louis LEON-MARTIN.

La général Weygand

a fait escale hier à Tanger Tanger, 30 octobre {dip. Fournier)* Le général Weygand, inspecteur géairal de l'armée, est ce matin à Tanger à bord du Djsrtn$t venant dé MarselHe.

Profitant de l'escale du paquebot, Il par W. de NH&ese, ministra d. Franc$ à Tanger.

La gén^rsl Weifï»nd a. déjeune au consulat de L^mnce.

Il repartira par le Dfennê qui arrl- Vers demain vers 7 heures à Casablanca. A U CONSEIL D'ÉTAT DU-s*pt mm *#rtt i U. Chaud, aacien aerteût, deai«ur*iit au Puy^3&iat-V(n" cent ïHAUtaR-AIpu), décoré de la croIx da et et comptant qutnui ans as nervic* fut caaaâ de tùti grade, le 18 dAccmbr* lfll.6. pur fe colonel du 22 régiment fl'in19 la Gt*!T» relu» de rapporter la (î*=fston du OOlonel. Ce n'est nue le 13 dècembr* 192S1 Que l'ancien ^argent songea h déposer un pour- voi au ooniell fl'Eut aux fins de La décision du taiftlstrt pour eXo*j de ïmuTOtr.

A l'appui de sa requête, M. Ch*ufl flt rftiolr 4u'U «mit êtt cas»* *• ion rr>A« ̃îOUtcaifértliat à i'arUeLa du décret OU 9 septembre mur les f*iH Qui lui *t(*ient r«J»roqhé«. M. Chaud At en t>utrn valoir qni, pour la mèm* faute, il &f«jt éit ddte puni do aiiloiû î*ur» dé rieueur.

Conformément aux flu comm|B**ïre du gouvernement Hervà Dtttân, section du contentieux, que prAftidmita décidé d'inniilflt la défltflton du tnlnlstrfc,

L'l«t«U«bl(li# d'an 4«ntmK t» nutt |IM nhstHilc à rexéoatimi da 1. centraleta a** coi-p*, Mme Jfinn.nti Vsrtlnnt. dftmeurant il, rue fi c&ndamnée en k daux araAndeA pour Inffaetlon à la polie* des tr&invsyv et pour ainsi rtdetaKie envtrk 1« Trébùt- de la somma de 338 rr. 5i

S* trouvant InscIvAbl-s, en. produisit l*« »ftincita dft et et dlinfl1«flr# nr*ni9 Pf*»1 *50 nu enij* d'inetruetlon CrlmJmne, en ti^ d'Mrù traonérfa du piiSemenî de ctttt somme. MaisLa ftmdRrnn* qui trù-Tt crtntfirt* mi* demanda au procureur de la ftéoublîqu* de prendre contre elle un réqulsltalrtpar^fatiftft. Le prW!uf^lIr fwdottna Virigfllv&bilîtfi <îe Hmt H*r* tinot *pous6 Pelatant ne mattait nullement obata^la a r«x4cntlon da la contraint* par corp?. à' autant plu? nue iw certiri*Mmfl Fflalant ̃> *ttaqué, pour «xcès de nouvnfr la d&claton du DrocurCUf de la K.*pùWIque qui avait ordonna .en tncar* cération. Le coutil d'état a n)*tti ̃ m r^quftt* comme Portés devant une tloo lûcûippéttnte pour- en connaître.


Docteur. on doctoresse? Les Mcltnntt inttrnt des Mpitani de Pirù «ont-ellei, puce qu itoutu» raférioriicet » dans l'exercice de leur profession 7

EN MEDECINE NON EN CHIRURGIE OUI Les femmes qui ont fait de longues étudea pour parvenir à des prtofeulons où les hommea prédominent et où., sans doute, Ils prédomineront toujours, ne regrettent-elles Pu d'avoir Choisi une carrière qui ne peut leur offrir aucun premier grand raie Si ces femmes avaient & recommencer leur '\il.. t effllent-ellea les mêmes étude» ? Cest Ja question que S'en peut se poser pnrticulièrement quant aux femmes médecins, puisque ce sont celles qui font les etutlea tel plus longue». Et, plus particulièrement encore, en aongeant à ces quelques jeunes femmes ai bien douées qu'elles triomphèrent du redoutable concours de l'internat.

Notre époque, la vie actuelle se prêtent de moins en moina aux apostolaU» à ce qu'une ancienne interne, précisément, appelle, avee Un demisourire d'ironie, Sa chevalerie de la médecine Il faut vivre.

j'ai demandé si elle était pleinement satisfaite de sa profession fut Mlle Poulain. Reçue interne en IMS, spécialisée, depuis, dans ;a gynécologie. Durant une partie de son internat, elle fut l'élevé en chirurgie de M. Jean-Louis Faure.

Mlle Poulain pourrait être grand prix de beauté. On parierait qu'elie n'y a jamais songt Il faut l'excuser. L'est une modeste. Malgré sa jeunesee elle sera Mentit, m'assure-t-on, chef de clinique a la Faculté.

Le docteur Poulain habite rue des Saints-Pères. Maie des fenêtres de son salon donnent sur le quai- C'eBt très commode parce que, en ayant l'air de s'intéresser aux niées et venues, sur la seine, des remorqueurs et péniches, on s'épargne les regards courrouces des dames qui. venues à l'avance sur leur rendez-vous, attendent la consultation. Je crois avoir compris ceci pénétrant dans le salon d'un gynécologue, un homme doit faire l'impression de manquer de tact chez une gynécoiogue, il se rend coupable de quelques chose frôlant l'outrage iL la pudeur. Elle est catégorique, Mlle Poulain Je ne suis pas jémi&lste la médecine ne m'a causé aucun déboire. Je la considère comme la eeule prétention masculine où une femme peut rester femme.

Ai-je paru surpris ?

C'est si «xact qu'il n'y a pu de concurrcnct, pas de Jalousie entre médecins et femmes-médoeiai. La mé·decine féminine est dlffireste, plus intuitive. Les malades le pressentent, il faut le croire, puisqu'il y a une cllentftle pour lea femmes. Dans mit spécialité, notamment, heaucoup de femmes préfèrent une femme-médecin.

Mais votre enquête semble viser deux choses qui ont moins de rapports qu'on ne le pense généralement la réussite aux concours et la réussite dans la profe»ion.

Qu'U y ait eu dea femmes que la rtuaslte aux concours ait beaucoup flattées, et qui ne soient paa arrivées enaulte à se falre une clientèle, c'est posaible. L'erreur de cet temmea a peut-être été de venir à une profession romaneaque; Pour moi. » le l*pet«, enquête, la médecine ne m'a oaueé aucuna désillusion.. Ce aérait IHOUk mencer, Je n'orienterais tas ma vie autrement.

Une femme-chlrarglen, et réputée par ses pairs comme excellent chirurgien, a aes raisons d'être moins satistaite.

Mme Maxudian, qui était le docteur Marthe Lang avant d'épouser l'excellent artiate bien connu, a été. pendant son Internat en chirurgie, l'élevé du proPesseur Tufflsr, de M. Deibet et de M. Deamareta. Elle est la première temme française qui fit de la chirurgie. y Tutfler la choisit comme assistante. Pendant la guerre, alors que son patron était aux arméed, Mme Maxudian dirigeait tout le serviee k l'hôpital Beaujon. Les plus grosses, les plus délicates interventions furent faites par elle. A cette époque, les Journées de travail de Mme Maxudian étaient heures.! (Cette prteislon concernant la résistance physique des femmes n'appread, d'ailleurs, plus rien a personne depuis les grands raids d'avis.trices.)

Mme Maxudian parle -l'anglais et l'allemand elle est aussi licenciée en chimie.

Cette metrise dans la chirurgie, eatte intelligence et cette culture magnifiques devant lesquellw oa De peut que s'Incliner valent-elled Mme Maxudian ce qu'on est convenu d'appeler une grosse situation

Elle me dit

Voua n. connaieiee peut-être paa le mot d'un chirurgien unlveraelleunant ëélèbre. le voici < Jusqu'à l'Internat on exploite la femme apria on 1a blackboule. *̃

J'ai noté cette formule, non pas seulement pour son cynisme, mals surtout parce que c'est un* intuition de cet état d'esprit qui nae décida A faire cette enquête.

J'ajoute, reprit le docteur Marthe Masu4ian, que la dé-fenae de l'homme n'est pu notre aeul coup d'arrêt t dans la «rrièra. Il y a aussi, il faut "bien le dtre, le mentalité du paya qui îj'est pu tômîni&te. Péri, un fait en plus d'ho-mmw que de femmes.

En France, on n'admet pas pour la progres. En revanche, en Espagne, vùiûi tes femmes admteao maintenant comm* médecine à bord des navire* de guerre! Dites bien également ceci, que le putvtic ne sait pu toujours anatantiqttement là cerv&tu d'une femme «ta pr** ntnt« aucun» différence avec celui de fhomma.

Ceci dit, vous pouvez être certain que si j'avais me vie à recommencer, je ferais le& mêmes études. D'abord parce que la chirurgie. je l'aime comme un vice. St aussi parce que, ce que je peux avvir c&uimft culture, comme idées géfter&lçg, a f»it de mot une mellleure mère. J'al des regrets. mais t!s ne concernent pas la chirurgie. Je refante. D'ailleurs, peur la chirurgie. jç gne les cinq millions de la toterta nationale, je ma fats construire une cIinique-

Mme Germaine Dreyfus-Sée est la aeuie famme qui ait été reçue interne avec le numéro un. Elle fut ensuite chef de clinique a la Elle s'est spécialisés dana la médecine inX&ntlle. Selon Mme Dreyfus-Sée, au cours de ces dernières annéee, la mentalité du public a changé à l'égard des femmes. Même & l'hôpital Il n'arrive plua ce qui se produisait naguère I ein apreg une consultation et ajoutant < maintenant je voudrais voir le docteur » en désignant un jeune externe

Foulain et Muodiu

provisoire qui aA9l3tt.lt à la canaulUtlon comme élève.

Au poknt de vue clientèle, je n'a! jamais eu l'impression que le fait d'être femme m'ait désavantagée. Mais, même s'il en était ainéi, le métier ne ceseeralt de m'totéresser. Et. par oonâ-êquent, J9 ne regrette rien. D'ailleurs, jamais tes affort* laite Je me suis spécialisée dana la, mêdeciûrj infantile Et je croit avoir eu raison. Une femme comprend mtaUX, devine davantage- leç enfant* elle Inapire plug plus de confiance aux mères.

La médecine Infantile est d'ailleurs extrêmement intéressante en sol. Ou travalUe aur un terrain nette. Uatça.aiemé des enfanta est ni s«nsthle qu'on obtient dea i-ésuttita immédiats. Et, comme toute la vie d'un être humain peut dépendre des soins qui lui ont été donnés dana son enfance, c'est usez vous dira le côté passionnant de cette spécialité.

Pour ce qui est de sa rapide et ai brillante carrière, Mme Dreyfus-Sée n'a, on le volt. à se plaindre de rien* .Est-elle féministe ? Elle pense .eu. lement que, avec un certain nombre de femmes-députés, on arriverait probablement à avoir en France des lois de prolectioîi pour la femme et l'entant.

que pour lea enfants assistes. Cela serait un grand progrès.

Edmond TOURGIS.

La communication aux locataires du montant des loyers an 1" août 1914 Les dispositions légales concernant la révision des baux prevoKnt la com- munication aux locataires du montant du loyer en cours au X*( août des locaux qu'ils occupent

Cette communication doit êtremée aux bureaux de Elle tt'wt pas gratuite. Saisi de nombreuiçs réclamations quant au montant variable du droit réclame, M. Joseph député de Paris a demandé à

de déterminer préci- bant aux locataires.

D'après la réponse que M. Joseph Denaia a reçue et qu'il nous communi- que, le coût de ï& requête au juge de pair et de son enregistrement, de la' recherche, du droit de timbre et du irott de rédaction de l'extrait e'étëve exactement à 2T fr. 50.

C'est m» somme que le demandeur doit payer sans plus, à moins que la recherche perte en dehors de l'an- dépense de 4 fr. par année.

L'augmentation du prix du lait EU* Jùrtnertr Ueu à un débat au conseil municipal

M. FrançoîB Latour, rapporteur géné- ral du budget, a Informa le préfet de police de son intention de lui poser, au début do la prochaine session du conseil municipal, une question sur leu conditions dans lesquelles le prix du lait a été flxê à partir du l'r octobre à 1 fr. 60 et sur l'écart croissant depuls six mois entre le prix de la production et le prix à la consommation. Cyclistes et automobilistes, attention 1 La préfecture de iwUcg communique lion» en le le l" juillet 4coulé et d'autrea qui aerOttt ùpplltablM dès le 1-* Janvier prochain.

Eu 1933

Le dfcret du 19 Janvier dernier, portant modiflcAtloufl du coda de la route, a preacrit

le- Au* cyûUêtet de munir leur* nuctlne» d'un teiX rouire A l'BJ-ri6re

Aux et et de munir leura vûhlcules & un dispositif tant de lire 1 2Î tnètrtd, par tempe clair, Je numéro d'immatriculation Inscrit eur la nir î a ura vplturea, quoiKi elles ont plus de 3 mÈt«a de largeur, d'un û&pareii Inâtc*teur de changement de direction. Ce. dlapoamoiw sont applicables depuis négligent de a1 y conformer sont passibles prh.ph.9 15, du code pénal.

Ea 1VS4

La décret du 19 janvier 19S3 impOM, en outre, sieurs remorqu*! doivent porter a kwr partie «upér leurs ub aignal iunlitieiiï spé'cial (triangle Jaune Inscrit dans un carfè Lea automobi !ea et dont le ̃iji*?gemf'M a*pafl»e mètre, doivent avoir uii diaposjtit de feux orange deflolnant les contours du gabarit

Les automobiles de p*!dà lourd doives qltv ni ini&a d'un (appareil amplificateur de 8-ina.

Cs* jeralerea mesures seront applicable* à dater du l" ivnvier 133i.

La détention d'une carabine vaut un mois de prison

au comptable Lucien Duquenoy I>evMit la :La- ohambre correction.elle colnparaisaait, hier, Lucien DuquanOy^ chez qui, cité Rouge-mont, un que ce Blniatrô fit découvrir chez ce militant communiste de nombreux, documenta que l'on crut eewtta, ainsi cent@ et deux cents

Cette arme de guerre ohez un camptable étonna. Duqucnoy, il est vrai, avait été chargé par le p&rti moacoutaire de la- diffusion de certain journaux d'avant-garde la Défense, la Il Il s'en détend, du moins partiellemedt, et 10raque la président, M. Mougin, rintarrogê sur les documents militaires trouvés chez lui, l'inculpé explique

Je corutrvalfl ces papiers fi. titre le loniunentatlan gtnàinle. mais n'y attachais aucune

Alor* pourquoi las garditz-vcrtiH Parcs w» ii n'ai jamais songé à les détruire

II est vrai qu'en 1923 Duquenoy a été secrétaire d'Etat-major et prétend avoir copié, sans jamais s'en emparer, dea documents absolument sécréta. Par la suite, cet original a voyagé et fait don au Muséum de termites d'une espèce très rare rapportés d'indochine.

Tout ceia n'explique pas la à. votre domicile d'une carablne et. de car' touches.

Cette arme, etpJUme Duijueuoy. m'a 4t5 donnée, eti I93S, par un ami, -dont l'ai mer en rusil de ciiasae, afin -de tirer dea rsQtilBA au lirais de Bftint-Trop* où je (jâaaô mu acancea.

Cette expllc«yon n'alla pas sans faire sourire le tribunal et le public, mais le substitut Falco ne requit pas moina une condamnation ferme. Knfln, sur une généreuse plaidujrle de M- Gérard Roaeùthal, Dûqueaoy .8. été condamné à d'amende, c'est-à-dire que, détenu de- puis le 17 août, il a été ml; Immédiatement en liberté.

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tions

DocDM*tWAi*iiffl. Habftrt Pernot Learlque ffren moderne francote (librairie Garnier) de l*AeaA4mie nouvelle Sdftlon (Firmin-Didot) lea Jutfa (SôciSté anoûym« d&n les Carrières de la marine nationale CEuçèti* Diveeb. Liôuteiiùtit-ootan&l Laneevln le Sens et la portée du système Gulbertaon (Ubralrie Flou).

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Le renouvellement

de la carte du combattant La carte du combattant fait peau neuve, mals en cinq ans seulement. Ce renouvellement est commencé 1933 voit reiïipiacer les cartes déilvréea en et 1934 verra échanger le. cartes étùhlîes en i929, comme 1&3& celles attribuéea en 1&3Û. L'opération nintéreaae donc chaque année qu'une partie des titulaires de cette carte, contrairement & ce que pensent certain* d'entre eux qut, perdua dans les informations publiées ces derniers mois, ont cru que toutes les cartel allaient être Immédiate ment renouvetéee. Chacun n'a qu'A attendre son échéance.

Le mot n'est matoeureusement que trop exact, car cet échange n'est pae une almple tormalité. IL est l'occasion d'une revtaioo des titres du bénéficiaire. plus de cinquante mille, à ce Jour, ne auvent que trop a quoi s'en tenir. Un tel chiffre serait loin. Cependant, au total déBnitif que d'aucuns estiment Il /lus du triple.

il n'eat pas permis de croire que toui£a ces attributions aient été le résultat d'erreurs ou d'inexactitudes» si ce n'est d'interprétation. Telle carte délivrée au titre de l'article 2 devrait l'étre au titre de l'article 4. Cea retraita vont donc poser avec plus d'acuité que jamals les données de ce de-mier problème.

C'est, en effet, bien souvent un véritable problème que de rechercher les raisons d'un refus au titre de l'article 4 quand les services de l'intéressé protestent, avec évidence aftuble-t-i^ contre une sembiable décision. Et l'on arrive à cette conciUËiûn tout de même étontante que lea ressartissants de l'article 4, traités administrativement comme dea combattanta de seconde zone, sont obligés de faire la preuve qu'ils sont des combattants moins diacutables que les autres, pour ainsi dire. L'examen individuel de chaque cas s'apparente plus péniblement, ai pozsible, au hénéfice de la désignation collective.

Au moins faudrait-il faciliter par tous le:(il moyens cette possibilité de faire 1a preuve, écarter toute suspicion, tout parti pris et donner par aurcroit à ces camarades une procédure, e'flst-à-dire une garantie légale de défense. L'interprétation îa mieux intentionDée n'exclut jamais totalement la présence de l'arbitraire. La rigueur ne peut pas être d'un seul côté, à moins qu'elle s'accompagne de la cartitude de la justice.

Louis Daothin,

Une discussion anodine se termine par un coup de parapluie mortel Deux Italiens actuellement en chômage, la maçon Amerïgo Bournettî, demeurant 55, rue de Gergovie, et le sculpteur Pietro Bertovicci. trente-quatre ans, rue Halle, se prirent de querelle, l'a-Ut^è s-olr, dans un débit situé au numéro 46 de cette dernière rue. A bout d'arguments, Bournettl brandit son parapluie qu'il avait en aussitôt ddmlg à l'Hôpital Bi'ouaaala» mais, en dépit des soins dont il fut entouré, expira dans la nuit. M. Ceccaldî. commissaire de la Santé, envoyé au dépôt l'irascible Bouraetti. La taie supplément tire sur l'utence

Le groupe de rA-ufcomobila de 1'-Hôtel de Ville s'est réuni hier, sous la prés1.d$pç8 0e M. lievlliain. Il a examiné le projet ̃ ^ouverntmentsl ̃ de création' d'une taxa supplémentaire sur l'eeeemw en remplacement de l'impôt de circulation dont la suppression est envi:511gée. Il a désïgEé quatre rapporteurs M, Levlllain et Pinelli, conseillers municlpaux; Roger et Cresp, conseillers généraux, avec la mission d'étudier particulièrement 1 e s répereuselons éventuelles de la nouvelle taxe sur les taxie-autoa, le. transports en commun et les véhicules appartenant aux tûtlectivîtêa publiques.

Le groupe a'eat déclaré partisan de la formule déposée par le gouvernement, mus sous la réserve expresse que la nouvelle taxatlon ne saurait coexister avec aucune des taie qui, dans la régime actuel, pèsent sur l'industrie automobile-^

LE GALA DES PRESTIDIGITATEURS une de bienfaisance au bénén.ce de la caisse de secouru du syndicat Int^raa.tional des artlotfta prEstïdlSïtatfrurs î>rofeaslonnsia. CrCte tête aura Il- dimanche 12 novembre, en matinée, à 14 IL 30. la la salla Ayar, 4. aqùure-R&pp.

En raison du du préaident Fainlevé. président du conseil d'administration du dont la dépouille mortelle sera «tpraée au Conaervatoire. ju&qUùu samedi 4 novBmbra, musée et î'SizpoHitloa de. arts et Induatriea textiles seront fermés.

pour Vannée 19BB-19M pnmitiv6inflilt flxé* au vendred! 3 'et reportée au lundi & novembre.

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-g- ODEÛN. Contrairement à ce: qui a été annoncé prêt; éile rament, on Jouera te afûrefcflrt4 de Venise aainudl prochain 4 norembre, en matinée et en ôOtrée. -o- VARIETES. La ce à préciser quo la Jettnt FWt au j»«. chel EU» et Georges Seïler pour la Chevaux de bais, quf devait avoir lieu le 3 novembre, est remise ati lutifJl G. en

reprendra ca Krtr son rôle de C'est aujourd'hui- un fait scientlflijuemepï constaté et révélé par. <Jw Rolls, directrice du théâtre Dêjazet, racevait une pïô« dent le sujet est justement emprunté à cette découverte toute récente et expo*e afti couaétiuencea poasibl-as dans le domaine comique. Preuve qii'Jl ait des ca» où le théAtra anticipe sur la science. L'ûutcur de cette pièce serait Un de nos eonfrfcra, secrétaire générai d'un LM&tre situé non loin de l'Opéra.

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MUSIQUE

Les premières auditions se pressaient en nos séances syaiphûniques. Aux Concerts Colonne de samedi figurait le Nocturne et Sêrénride de M. Henri Woolett. C'est une œuvre qui. si file n'apporte pas une contri- bution nouvelle à la musique, s'écoute du moins saos désagrément la facture en est claire. Le thème principal du Nocfurne e&t d'une jolie courbe mélodique, avec laquelle contraste le le rythme décidé de la Sérénade. Orcheiirées habilement. ces pages ont' été favorablement accueillies. Le soliste du jour était M. Milstein. violoniste, qui a donné du Concerto en la mineur de Bach une exécution toute probe et qui a farlJïé plus spécialement dans le Concerto de Mendsbsohn où son tempérament de virtuose a trouvé l'occasion d'un succès considérable. Le pro-

gramrne comprenait en outre 1 ouverture des Noces de Figaro et la Septième Symphonie de Beethoven, que M. Paul Paray a dirigées avec son habituelle maîtrise. Dimanche aux Concerts Lamoureux. M. MoJtaâri, un des fiieilleurs chefs d'orchestre italiens et un grand ami de la musique française, avait réalisé un programm* d'etuvrea de son pays. IL nous a fait entendre des maîtres italiens modernes comme Malipiero. qui a traduit dans ses Pause de/ Siîenîio ses divers états d'ame durant fa dernière guerre; Il y a dans ces pages un chaud, une polyphonie savante et véhémente qui at- testent Un Moins puissantes sont les de Rome. de Respigbj, souvent entendues Paris: ici l'habileté Instrumentale fait oublier qu'on se trouve rarsnutïit en fan d'idées neuves. Une Partita Inédite d'un jeune. M. Petrassi+ touronné en un concours national italien. nous a mon Ere que M. Konegger avait exercé une influence réelle sur la nature de ce nouveau venu, influence faite, daaS Ja gaillard*, la gigue et la chacone de cette Partira, d'un dynamisme violent, de .sonorités recherchée! et heurtées, M. AJfredo Casella, qui est un élève de notre Conservatoire, était représenté dans Cette séance par une Introduzione. Aria e Toc* aux thèmes origînaua, mais écrasés sous une trop lourde orchestration. Et je ne crains pas d'avouer que dans tout le programme citait le début qui figurait le

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S". B. Etant donné L'Importance de la mise en actns de ROSE VK FRANCK et poo? ponvoli donner tous les bftlle-t* intégralement tes matinées du dtnuuiclte cOmnusnceront t l h. 30 très précises.

Soliéoe, 8 b. 1S. Matinées du j^udl, 2 h.

sucre destiné à corriger l'amertume du breuvage les concertt de Vivaldi, orchestrés par M. Molinari de façon simple et créa moderne à la fois, sont de, pages ci,quises j'adagio notamment chante avec inspira Eion, alors que les deuxments vifs babillcnt avec esprit. La séance en son entler, dirigée par M. Molinari, a avéré la souplesse, la précision et la clarté latine de ce conducteur di primo c&ttcito^ Bêla Bartok. dont M. Pitro Coppola, salle Pïeyvl, à la tète de TOrchcitre symphonique, nous a fait connaître une ceuvre le Mandarin merveilleux, est un composé leur hongrola qui juin d'étre indifférent. Son mandarin se laisie prendre aux charmes d'une danseuse qui est à la solde de brigands. Ceux-ci n'ont qu'un but de- pouiJler et mettre à mort le sorcter en-mouré, qui rend l'âme après avoir pu exprimer Ba passion à la }etme fille. C'inrro-

ductioa traduit bien les bruits de la tus et les sauvages instincts des voleurs; Ylnchante en un solo de clarinette la séduction de la puis ce sont les danses, dont le mouvement monte et 3'expspere- Eî c'est là que s'est arrêtée la première partie de l'audition. M. Bda Bartok' ne manque pas d'idées; il ies met en ceuvre parfois en une orchestration compliquée mais il ne faut pas lui en tenir rigueur, comme l'a fait une fraction du public nous eu avons vu ou ptutOr entendu bien d'autres 1 M. Coppola a éte le fidèle et fervent interprète de cette ceuvre d'un réel

La place m'est mesurée pour parier des deux manifestations organisas par la Société des études mozartiennes, La dévouée présidente de ce groupement, Mnve Octave Homberg, avait fait appcl au Kammerchor de Baie. Le première Mirée était consacrée à la musique spiriEuetle. qui allait d'un Gonfitecr ^réçorsea à la Symphonie de psaumes de M. Srrawinslcy. Parmi cette littérature religieuse, il faut citer un motet de Luca Marenzio, où le style profane se combine de façon pittoresque avec la ïiturgic, un drorniitique Çruçiftxiîs à huit voix, d'Antonio LotU et un Pj&uint: dHetnrich Schtitz, dont le rythme massif est tempérÊ d'un Amen à ka douceur pénétrante. Ces ma!' très du xvî* siècle. comme le moderne Stra- winsty. Ont été de la part du Kammerchor et de son chef, M. Paul Sacher, l'ob-

Monique BERT

¡et dune très belle interprétation, bien disciplinée, bien équilibrée, fervente. La aeconde soirée, taite de ÏJdoménêe de Mozart, n'a pas été SAolaî réussie. Quand on songe aux difficultés que peut rencontrer la mise sur pied d'une œuvre de ce genre, chef-d'œuvre au fur et à mesure qu'tUe va à son dénouement, on ne peut qu'admirer !a courageuse initiative de la Société des études mozartiennes. La precision et les nuances très étudiées du chceur. le style des solistes que Le ténor Mut Me;)i des chanteuses. Mmes FeUenburg (Lia). Fahmi (le' rravesti Idatltion d'idoménêe que Meurt (il avait 17S1 peur marier' ta manière de l'opéra italien avec celle de la tragédie française en musique, en somme du drame lyrique de Gluck. Louis Schneideb.

et au la profit de la Iflaiiwn dô^ comptMJteura. ;&* gohÉea sont pdacées sous aitsplcea :le l'Union synûlcalfl des composite uns de musique.

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AUJOURD'HUI, 8 D. 45, générale de Fleur d'Hitwtft, ppSrette en » actes, d'après M. EmmerLch Folttèa, livret et couplets français de M, Gaorpea CASTRO DE PARIE Le victoire de Cécile Qui eË »aer*e «in* du music-hall comme etïa l'était du thêfitre daastqne dans Vies Paria la grande Itay Ventura et aes en t6ta d'une PARIS Ouverture le 3 novembre. -0- ALCÀKAît CAFE-CONCERT De PARIS Uïat.fnëe et soirée tona les Jours ;:1- ALCAZAR CAPIC CONCEHT DE PARIS. Un pniïrramme complet, toures PARIS. Toua i™ joiTra en matinée promenoir. 3 fr. f&iCU S et 7 f*\ *o^ ALCAZAR CASE-CONCERT DE PARIS. En 5 5 fr. ALCAZAR oafb-ookcbbt DE PARIS. Ana premier programme Lya -o- AT-CAZAk CAFE CONCERT DE PAKÏS. Dinah, l'exquise î>lnah. Mlaaia. Mlr«EH* Pon-iapâ, Fournie^, FS-Hs Paquet, etc., ent on r*vont Lys Gauty.

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Un cornmeMftrneilt d inc^îLdie s'est d&filar*, Ifl, vue B*rrault. chez un cordotinler. M, T*deynack, En cherchant a «teinlire Eea flamme^ la fwnme de re dernier été Wgèrement brûlée aux mains. vi fiers, Mme veuve Tim&H et deux enfanta, a'est soudain eflondré. Fort heureunwnent il cet Instant précis Mme veuve Tlmelî et aea enfanta trouvaient ûajir fa culilnt, Tout a« borne à dea d^gita matérleLs.

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Unfl femme de vln^t-s«pt a ha Mme ïvonne Pommerat. a disparu avec deux ealants. âgfia respectivement de deux ana et nea( m^ls. de l'hâte! meublé OÙ &Me habitait, 13, avenue du Chemin -de-Fer, à Is&y-lea-McmUneau*. On oraint Que la Jaune femme, Qui étaif tféa déprimée, n'att mis fin K ses Jouira en entraînant &ea badbiûs dans 1a mart,

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Homonymie

M. Maurice Barthélémy, &5, rus des Morfllonj. noua prie de dire au'il n'a rien de Commun avec son homonyme récemment condamné k Beauvaiq pour vol Deux filous se font prend»

la main dut le tirojr-c*.iiie

un.établi 5h boulevard Jean-Jaurès, à. Clithy, recevait l'autre soir, ver^ 17 heures, la tlsita de deux jeunes cens qui lui demandèrent d'estimer qu'il dînait daiifl aon arrière- boutique, M. Carbst entendit un bruit suspect daru¡; son maffwiiL Il iy pr&cîpita et aperçut les prier le contenu du tiroir- caisse. Lea mainUnant soua la. d'un revolver, le bijoutier le? ât affStw, Ce Duperray. vingt ana, et Jean Blaujaud, même age. sans dùmicile fixe. qul ant été envoyas au dâpftt.

L'«u«mbEéa générale du syndicat de boiftittrifejrfé; P»n> et du département de la Seine Da-ûfl la aatl^ dçfl &oc.l^tSig savant as, Danton, le syndicat de la. boucherie de Paria et du département de ia Seine a tenu de m. BçLtoiaer qu'entouraient de oombreute; person.na.Hte3.

Prenant le lia parole, a*. EeJîcji^e très applaudi ssjjJignti a^ureux rÈauttHts obtenu a, daca t' intérêt commun des producteurs, des consommateur! et des ctHnnwrsants, par le comité national de la viande, où sont représentés tous tes groupements de la production et du commerce du bétail et des viandes, It donna ensuite communication du dernier Biiiïëtm de r Association générale dea producteurs de viande attestant la. baissa importante pratiqué» par la de détail malgré ie-B Impôts de plus en taire penâral du synûieat. M. Sonnet. Ht l1 exposa dea travaux de Tanné» et expû&a la situation des commerçants en une époque pûrtlculièr&nvent critique,

Après de compta rendu financier de M. DBCûrtitelLle tMsOrier, l' nasembl'îe appLaudit MM. René Serre, président de 1. du froid. M installations (risartflqitea Comby, Bdeus et Merlçt, avocats h 1* co*r, qui parlèrent de l'édlt des c cabodiiena de la ta révision les ba.ux et de la propriété commerciale. et du Comité de l'a-Um^ntatloîi p&mrç.rme.

LES CORSES DE PARIS

VONT FETER R0SS1 ET CODOS Cest le 4 novembre, à Zl heiirts, Sa. rue de G-renelle, qui le comité général je» fftles corseis Paris recevra vaillants airta- tour/ Kojrei et CodoB, La aolrSe sera pr-6aid*« par le mimstït d« l'Air «t donnés au profit du comité d'érection, en Corse, d'un au ^rand hêrûa de l'air disparu Jean Caaale. Les meîïleiu-ea vedettes de l'opéra- MLlafl Rji:!ai«i, Fùcoidalo, Pfltau MM. Musy. BaidtniH. Déroge*. Mlcheiçttl, etc., seront au programme. La cétèbre artlate Mlstln^uett aux enchère:! trois portraits d art du grand as de guerre. aux 12 victoires. La location de» places est 54, rus Compana. Téléphone Nord 8fr-17, et 84, de Gr«aetle.

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Dangers pour la circulation de la Constipation

l'intestin est le gardien du caeur

Quand un malade se plaint du cour, recherche! l'état de son intestin disait le Professeur Potain.

Le OWfiï est un urgana assez résistant yuurdurei toute une vis s il s'abime ,'est qu'U a été intoxiqué. Le cœur est. en effet, très sensible à l'intosicatma interna due aux poisons qui viennent de ViûteatiD aboutissent dans le Cet. règle ùt ie cœur et te cirtrouble de i'ioteftiin retentii immédiatement sur le ficur cpi fatigue et dérègle peut petit De là paissent les palpita*

8ion (danger mwîd) qui sinstaïle sour du liment sacs grand signe iierceptible au début et n'en est que plus dangereuse. Foui jtHrdei un ctrui vaillaut et une ctruulatiua saine, il suffi) d'assurer la désinferiidn réfruJière de l'intestin. véri.

L'automobiliste

en justice de paix Un .air.. d* peut interdira lui automobiliste» I'uit(« du klaxon, mime la nuit

Monsieur le juge. affirme cet auto* mobllûte sur la sellette en ce prétoire de province. Je ne saie vraiment plua à quel me vouer Et, quand je parle de la torte. c'est au nom de tous mes confrères du votant. La poursuite qui me vaut de comparaître devant vous me paraît abao* lument dérisoire. Ce sont, au contratre, des féfltttaïiûna qu'un devrait m'adrtMef pouf ma a trie te observance du code de la tonte- et volîâ que.

Au fait Interrompt le magistral au fait Le ministère public vous reproche d'avoir actionné votre klaxon eu traver- ville passé minuit. Un arrêté municipal vous l'interdisait iormenement. L'affaire eat donc fort claire. RecOtraaïMesÉ-vûus, ou! ou non. cette contravention, pas bien terrible au reste, et qui-ne saurait vous entraîner loin? Oui, monsieur le juge. maia ne voua hâtez pas de me juger sans m'entendra. J'étais dans cette alternative ou vider l'arrête municipal interdisant les bruits nocturnes ou manquer aux disposition j tapératives du code de la route lui-même- Comme le roulais de aa.lt, en effet, dans votre charmante cité, un piéton étourdi faillit franchir ta chaussée devant BU rôties, dÉtai? certifié par le rapport même de l'agent qui me dressa procèsverbal. Ne pas actionner mon klaxon eût été risquer d'écrier l'imprudent. User de l'avertisseur, c'était m'expwer à ume coatravention. De «s deux solutions, l'a! celle qui entraînait le moindre mal, tc dont je ne saurai* être blâmé.

Vous oublia, reparut le ministère public, une troisième solution, préconisée fcdk-4* par l'arrêté municipal. jaLentir.p ï« Désiste doac à requérir votre cor.diai- •atton.

Hé 1 hé dit te luge, pour ma part, \b a'esrimi pas qw'elle s'impose. Raison» b&OM un peu, voyons- Qu'est-ce que le- maire voulu Interdire en prenant ,!On arrêté ? Les bruit* nocturne* de nature troubler le repos des citadins. en quoi d bien raison. Rien de plus désagréable que d'être horripHé dans son lit par le son rauqîie ou strident d'un avertisseur d'aoto. Parfait Maïs ce qu'H a voulu empêcher. c'est seulement l'usage abusîï du klason par ces foua Eoufours prêts à corner de la trompe comme faire- pétarader leurs moteur* avec Inconscience, au grand dam àes dormeurs. Paf contre. frange rationne] n'en saurait être lawrdit. Or ce n'est point par une sorte de .la..dhnïie du bruit que monsieur a. danu l'espèce, SflU mais par nécessité.

Ralentir ne lui eût pas coûté davantage, insinue de nouveau le ministère public D'accord. mais le maire ne ptut prendre sur lui de «ubstltiser, par arrêté, fat» obligation de ralentir à une obligation d'avertir imposée par le code de la route. C'est un manquement la plus élémentaire hiérarchie des pouvoirs.- Ea toMêquÉnce, l'annule la procédure et acquitte monsieur sans dépens

Henry LA Pacaudjer*.

Le, colon* tunisien*

reçoivent M. Peyronton, résident général L'Association des colons tunisien! a otfert un banquet en l'honneur de M Peyrouton, résident général de France en Tunisie.

M peyrouttro a, en cette occasion, prononcé un Important discours, dont noua extrayons la passage clivant Au coura de meu tournfea dans la, chaque lois que j« le conïldferB qu'un réaident général a- autr« bureau i* n'ai jamW* manqua d'en apoỗablernsnt, qu'U ne ûûlt phw avoir, dan6 la vill* proconBuOairft romaine, de lunifllens. de Français, d'ItiUena, da Musuitait de «ras colons, de de commfercants. da rùncUOTinaires Jal doit plua y afùir- en Tunisie que des prfiotcupationa ptrsqmiGiles* que des di l'intertt g*a*r*U la oatoatroph» dont Ha jaront îea vlctimeg leur UrOuv*n p!ai tard vanité de certaine jeux.

Mirdi otto Dm.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANCAISES

VOBTB PAAIS1LN m. H)

Au cours de dus «miulosB de là journée, U Heures. b. 6, 13 h. h. 50. 25 h«u30 k SU et en dû d'émliuion, cour* et dernier** in format ion a Etnancière*.

lï &, j! Quand t'amour est sOU* cotre toit, de Borel-Ciftrc le Vni Bonheur, de Grock ,-Ulfth Oui! de Smet Cara pictin*, de Lama VLtnl eud ra« 'l'orna a à* Curtîa.

12 h 36. de la quintette du Po*te, 'ne coùCûur» da tfjne Arraeili

La Feata, marche <Ritt«rl frlntflmpt (TtUïinu) le Rossignol s'eai tu (Soïio\&tti GladT". marchs tPu«At),

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Est-ce Roger Boivert 3 qu'un automobiliste de l'Oise rencontra et transporta 7 Beauvaïs, 30 octobre (<Mp. Petit Par.) } M. Roué, pharmacien, à Beauvais, I rue dM Jacobin», s'est présenté sujour- d'hui à la police de cette ville pour y < faire les déclarations suivantes de aa femme longue, à Notre-Dame- du-Thil, il aperçut un individu qui. sur le trottoir, lui ftt signa de stopper. L'homme Ôta poliment sa craquette et déclina une identité quelconque. Se disant Ble d'un avocat de Clermont- gagner Boulogne, étant appelé lami cette viUe, au aujet d'un emploi car, père de trais enfanta, H était sans tra- vail.

L'automobliiate s'empressa d'acqules- cer à cette demande, Il transporta Jus- qu'à Grandvillïers l'homme qui, en te Quittant, sa conCoùdit en remercie- De retour à Beauvaia, M. et Mme Roué jetèrent l(te yeux sur la Petit Parlsi€7i. Leur attention fut attirée par de la rentière assassinée & Lyan et dont la disparition ne laisse paa dKtre trou- blante. Ils. lui trouvèrent une étrange ressemblance avec le voyageur trans- porté à Grandvïlliers. Toutefoia, ce dernier éUH complètement rasé. Craignant s'être trompa M. Roué hâtait cependant à prévenir aussitôt à l'idée que l'aissasaln pouvait, par sa faute, éohapper à la justice, li vint aujourd'hui tout raconter aU commissaire de police. La aûreté générale, a été aussitôt prévenue, aiûftl que toutes 1es brigades de g:enâarm«riâ du département de la Somme et celle* des porta de la Manche où le parricide, s'il s'agtt LA MISE EN CHANTIER DE L' a AMIRAL-MOUCHEZ » La. mise en chantier du ne.vire hydrographe A-Tniral-Uttouctie*, dont la conetruction a été autorisée au titre de la tranche 1931 du programme naval, vient d'être prescrit» par le départemeiiL Ce bâtiment aéra construit par l'arsenal de Cherbourg et remplacera sur sa cale le sons-marin Agoxtn, dont le lancement est prévu pour le mois tr*a, large de 10 m déplacera 719 tonnes et sera mû par un moteur CTfrïtl lui permettant de filer 12 nœuda; il sera muni des appareils Enregistreurs dû sondage par le son et par l'ultrason les plus modernes.

Son nom évoque la mémoire du grand marin qui effectua, au cours de sa carrière le levè hydrographique d'immenses étendues de eûtes avec une célérité et une précision remarquables pour l'apoque- On lut doit en partlculier des cartes de l'Afrique du Nord doEt la révision méthodique, au cours des dix dernières années, n'a révélé que peu d'inexactitudes, et un levé sommaire, effectué «ous voiles, de !a Tique du Sud, aldfs_ très mal connues. Gravt accident près de Mentis Un grand mutilé elt situé, cependant qu'une d» »a cquiinej trou. la mort Mantea-Hur-Belne, octobre (P. PJ. Le docteur Gaudlch&rd* propriétaire à Haute-Isls et pranû mutile de guerre. a fait Inataïler dans !Ion jardin une sorte de funiculaire destiné & ton particulier- Des Éléments de vois étroite posés sur le sol permettaient de monter A la partie aupérieure du jardin, à laide d'un treuil, un wagonnet sur lequel le Hier aprèa-nUdl, le docteur eon fils, &g& de dIx ans Mme Beastresu, sa cousine, accompagnée de son flla et de sa petite-fllle. prirent place, au bas de la cote, sur le wagonnet, Le treuil fut actionné et la véhicule se mit en marcha. Tl était presque ArrivA h destination quand le jeune Gaudlchard et puis dévala j la pente rapide. Le docteur Gaudlchard et sa petite-fille furent si violemment sereau fut tuée sur le coup. La miette n'eut que de Iégères contualona.

bola. clarinette, t^ssoL et cor et 1o quintette de TaSanel.

30 causerie sur le uuitc-hall par U.. Henri Th^Larl.

H0 h. i, causerie dnâmatograpiitquei par avec Le concoure de M, Emile RouiMau, da T Opéra- Oflrfiique.

Onvertute de Phedre (Mn»senet) Vain ln<£i4rt*Je U. STraulSK la H«v^*1mi (3*tnt> SBfinaJj pour violon et orchestra fM. Bel* nique de ParU> fiérénad* carnaFaleaqae <?;rlflTiJE«r) JMÏf, »uit« (Gabriel Faure); Aotar, bxttet (Dupont) Fttlle Snlt# fRoirer Ducasae) LéjE^nâe du Qvlat d^Arcenet auatuor (Sftint-Sstna) lM. Maurice Bé- chè. planiste plrtuf>»#( F*te ofleottie 22 h. 30. dlau,ie-S.

22 h. i&, dernières InlDrmatlOni.

TOUR EIFFEL U.U5 m. S). 13 tk 1 16 h. 30. -chronl-r:¡U&1 dlve-rees.

18 h.

20 h. Mari! -Victoire, pièce ea 4 »C'.W (Maeterllnck).

RAD10-FAftl3 {1.T24 m 1). 7 h. disques,

12 A.. concert consacré A Richard WdVdlfryria Siefffrted 0rfp«*iî«l4 de$ dieux P-W-Tt/tri.

W h, 30, courfl d'ançlaïa.

1B h, 3), causerie agricole.

iy h. 46. Souvenir d* tfoue* {Blondtau); Sur le DaTiufïfl. ou chiir de lune (C&y) les foJtim&onaucï (Ganne).

BULLETIN FINANCIER Cour La réponse des primes, qui avait lieu Toutefois les prime* *baûdonnée. remportent plutôt sur celles qui sont levées. La ptivaionomlç de La aeance a été »*tisfaisaxite d&ns t'ensemble aujourd'hui. On surtout la ma^orit* d«s comp»rtlmentii a été ferme, *mrerifltrant de. plus-values sou- Ce revirement de la tendance, assez d-Lfet du chômage de la Touasaint, BinpS que de la prSaontatioii prochaine du nouveau a politique ftinindèrd qu'il entend nlser,

II eat tfW qu«, d'autre part, Ifl marché ne où rtxjuSrlftnce Eooaevolt vient d'*titrer. En effet, lee pérlpétlea de la monnaie Etats-Unis d'acheter de l'or non se aie ment sur le marché national mmp même eU Eurapfl ne peuvent laiaaer personne indJJT^relit.

stabilité similaire de nos gnmda Le compartiment bancaire un peu mi«ux disposé. Aux tnaoti-ri^Nle* fermeté des charbonnag-ea et surtout des électriques, qui afiot l'objet do vlfa progr&a. Orientation trèa aatîsfalaante des mines d'or et de la plupart d4B Internationales, le Suez, le Rlo Tinto et partlculiflr'fcinent La Royal rtutfn sont en vedette, dernier titre eat même recheroJ-ié par l'arbitrage.

Aux chansea, la llrre aterting n'oscille que dans dfra llmitea uht; tend le le dollar tas» iL nouveau. Ub cot*ût

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT PARQUET J. S0 ,™ » liiKÏ •:•̃:̃̃: S S H fi ÎSS ?ïe0 feïïS^: 'ff:: "la *}4Î, 10B.traic.i- »< M 84 70 Si M «< 7" Tuto J » l»!f «15 M 'S »» H.. uSSi iiittndii ÏM aM » SB. S»6 iWfOlK. EjrKi™ 2M0 HBt MM ï^ nS& SS »a^: .A u6 »g MI«P««St S:: SS:: SE:: S?fi:: g5gt«ïSfc* i^î !8i M iffi Jit& t3l i?S d*3 fobSrt. t™££ Tst na rss ]! ™ II Bimmu» EBrutt, <m <a7 «t «s Sum 1GB20., 1S660.. 1»B»,. 1MB0.. CMro-HélluK \t*U.} fl« SW B« fl<0 MÉtaopoliWn 1B2* là» 1234 fefortmteCn Ut M» "O M HO »% ̃̃ 2T4O Eut EmhI. lâ« )£7 Sa ïa> 1S7 M snn'j -2*06 2474 2** i6î SSB W 2M M Eluctr deltaBlM™ VXt Wi Stt> 0W r, K»ad Mincfi.. 4SI 4«H 4W 6t:0 Ï3. ut GM du Hcnl TW 7itO 7*j JobuumbunC. S15 50 îS2rl 3ia 2Ifl EtoerAlJkfaKMtf. M2 Wfl 650.. uU Butera B0 7s 81 BP SOTS tfl Jfl.-LuiHTS&Trfiih.) 2ÏS0 Ï£W SU0 2ZW » W M TrtBlertw flu Seth au *ii *vi Kttuim Kir 3210 22M iSïft CouiTlÔM «7 91» BJ« Tîttrala 50 SS3 £fl0 se i™ ÎW.. CtartBrtd 02 35 &3 2S 93,. M.. FbanibBnw Gais»., Bflft J0* 1H 15S 1M> r. 1A4 H*A Jliû lïft& BnuT 2L0 Z14 M Sl« 1160 1190 11M 4. 1160 LKbM. B2ft ££& 226 fil} TtwwttUiHiaiMOKl. 6a.. 51.. Al W 51., S?a»Kl*3r. Otai. ioû to ion.. îHM dû tord M M flB B0 « M BT CoriaUiiLina. KEfi 33? 3ÏS VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT PARQUET WîSIË* ât dS SJiSH i -S « WB1 Ait fla4 RilTit-GfllMlil Î3M ̃̃ 13LQ ..g xfl£+ fl M3 52i Pocid.lt^îun.lW3 Mî 60 C32 50 Mat Cdla. St-Denti IW1 1030 H inaa fi rkO 67ft 4 H 1B2G 4S1I *W LfefttriB HacbetU £3*S S23O 4% Fort». Î57 ïi,6 SS-VSSi: ™ M2 [gï lDâoohln«ft%11IO» SU 3E1 Franc. rt« pétrote. EOa SO3 S S 2H> 2!'l Vu«4%U14 Au Bon M«B*». ÏH «1 3 M) J » !2» 3».. -Ta^on 4 iSlO Eat Aifot. Daaots, l"3 1S0S l«tf « Vi «1T 8S0 4 U h 2Ï Û0 Ï^ÙfcBÏmàiM m J.2Ï 1W3 3 2B7 T tflî Crid.ïronc.aMUir. fl4S «4* l^typaîlA «17.. w^uiminf, Ml.. 341 B.H.C.1 510.. S10.. 4 Vlft62-5t-M M4, 3^1909 S *£. 176.. 175 CnkC forw &toi ISS 126 S% 347. 34B Sf 1»11 i 44B » 444" E^Aipêri^r^T «ft -HT.™ h»4»E% T8A îBfl EtSS Indtwt. IB1 578 3B5 âumat™ ap. iibo 1170 fi». 4 dout. B33 eu &?*• fw1' SS" =ÎÏÏSWZ1 706 COURS DEB CHANGES «g.»»..« i» tt = » -*5«r iî » iii fâtr(iœ •as i=y£ 4.& 441 L£ 1& Q7 grt. 215 t». 1 t 1W. 134.. 1S4 iutrhla <1M Kl.l 358 U-»-M S,K A «à ^atlll lil iK ÏSSS.t'ïï^ 1085 ïtt X. ÏÏ2 3M

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19 b. à 19 h. M, chronique tteûtrale. la b. au. te •r*are%mict* ti^eùa-D i'H«u« CrsH^uUte fPere?} Liebtfread iKKlsivni Ninon (TosU) Botte à musique et Pianota (AntltaJ.

20 h., airs de ballets de Platée (Ram*au> (Ji/ja* ihuiH) Castor «t Potiux 20 h. 90. Starfo-Viotoire, ple«a en t act«

PAEIS-P. T. T. <447 ni,). 7 informations.

10 b. la Mwttt* de PorUei (Auber); Da»w« btok» (J. Arnay); pprtrirftt tCIo*» 9ât); M BoiiMOftff {Herre>: Sérénade vapotitaina (Uéo Lunat) Aira ancien* (E. Git1du>; (Caprl); ConC«j d'Bof!CTann (Offanbacb) i3ovï bois (Staub) Ïîëro4ta'toj banet tMassenet).

12 heures, de Strasbourg.

14 heures, concert.

18 heures, causerie.

18 h. 15, .Radio-Journal.

19 h. 30. d'allemand.

19 h. 45. concert.

20 IL cauwtrfe.

20 h. 23, causerte.

20 h. 30. MatU-YiCtoira, pl4c» en flyatre actea de Maurice KADIO-VITUS m.). le IL h. 30. »U-

20 h., fa Lèçende dee CûpHiHnea (Audran) Enisvez-mtA Lell4vr«> Coai /an (uiter (Mosarll Bahlad. [Chopin) Bwjéns One^H, polonaise Marchv hoHjjroijs (7r. ISchubert-LlSzt}.

31 b. U. LnfuriaaLiuta-

^l tu 30j concerL

s de la Bourse de Lundi 30 Octobre respectivement contre et après 1&Î3, çontrç 17,07. Bonne lenue du Dôrnlera cour» e.ux banque^ Banque de France, ll.7«r cç-ntro ILfiOO (+ 10£l> Crédit Foncier. 4.525 contre 4,535 0– 10> Banque de Fada, Contre 3.47* (+ 2a> Aux électriques Distribution. 2.&00 contre 2 410 (-H «> Générale d'Electricité, 2.Q50 contre 1.930 (+ Lyonnaise des Eau*. contre 2.380 <+ 65). Aux intfcrnatkma~]es Suez, 13.5» contre 19.350 (+ MO) Rio Tfnto, l.SflS contre 1.6*0 (+ 25) Royal Dutch, 1.SG4 contre XTBO A?u charLena, 423 contre 415 8). Clôture de 1. deuxième Umbce

Le Rio Tînto poursuit sa ï>roçr*Mlon KêtropolltaÉn, 1.239 Toun|ft 445 FondU' Egyptien, 2.010 Central Mining, Geduld, ni. Tinto. Royal Dutch MARCHES ETBANOEJta

iondrtfc La teiKt^QM féaireJe e«t fort satisfaisante. On nota une vive améliora» non d«s mines d'or la 1$ Mille de 1% déct&l&n prise par ies Etats-Unis d'acheter de l'or sur les marchés mondiaux. Les minet! métaHlquee, l«g caoutchoucs et les pétroSm &ttit tien disposés. Aux vii*ura locales, les soles artificielles s'améliorent,

Berlin. Pas de tendance bien déflole à l'ouverture. Le* tranaaoiiona aont û'aii- ai ai réduites qu'un certain nombre de titreg ne peuvent être côtés. On note la de la Relohabanlc et du aotea artificielles. Toute la cote a'aWurdit par la siilte et l'on alûtur* au plus bas.

Lithinés du D GusHn contre gravelle, goutte, rhumatismes, coliques hépatiques et néphrétiques. »K.

22 h., dikn&ea.

R A P 1 O L. I* <S70 Qlï. 13 h, ». lîf h. 45, concert

13 h. et 19 h., informations;

HADIO-TOULOUBE «86 a. 1), 8 h.. 12 h., 13 h., 18 h. m. 19 J.. 20 A, 21 Jl. »hc*rt-

tl h-, te F*«* EidPUtfl tMontâ); Foiii ta plus ir/ioucffe (Haret); Margarita tLloa3ar); Gaminerie lUarrars.}: Pied itper (Letftlin) de- petit. enfanta {Caveil (de (Charpentier). 23 h, Rêve d'amour avrès le bal (ce. Yeux noirs (Ferrar|s> Stéphanie, gavotte (Cïlbulka) Concerto en soi rAineur iSaint-Haëns) Pieala tHntuin.; Maprintemps; me» Temps Piccardia; Toità le printemps; le Tempe des parM«nn« le le Mariaps dex tmtectes; Daux Fioredin; Madonn brana (Eianoo»; Weîsh rttapaodv (Germann) les Trois Ottr* (Coats>.

ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERCÎ (t72 m. il. lî h.. îa Mégère apprivoisée fGostz) Avê Maria (Gounod) r Rigotelto (Verdi) Sylvfai (Deet et Polonaise (Viwuiteinps) Droit au but (Blon).

13 h. 3DF Menwts (3or) Pf#cea pour viaIon et guitare Ocîiinldt-Kayaer) Jftdan(Gulllanl).

PAVïNTRÏ m. ̃<>, 12 h., orgue:

"Se faire du bon sang"

Le f6re G«rnli5us olm&It cette expression populaire qu'il trouvait très iuale daru «a. niïrftté.

« Cela ma veut rien dire, lui un ipior»at. ™ Mate atrtSnwnmU répartit le Père Géraldua à quoi attrl^uea-tu donc le. malaisas qu» chacun revoit au Chfturemeut de lafso-n 7

L'autre restant coi Sltnplament, continua le bon Fer», au fait qu'a ce moment un çrand remuo-ménage agite notrft que le a&ng «ac chargé da aiîbatanc-a pefiïicleuses. drainées dans te corps, dont li y a urgence à la débarrasser cela fait, tout rentre dam l'ordre.

féminines, et ttmtea la. pénibles maladiu de la peau crala- tu qu'on puis» trouver leur origine ailleurs que dan* la accablent notre corps mortel «lennsnt de IL

Un sang pur, c'est le secret d'une bonne santé,

Soit. dit l'autre, mala on ne lut modifier à don pi la qualité du sang.

snnéss, la TISANE CES GHARTPBXIX DE Ce remède ifttureî. extrait concentré de plantea pîua aura, un rort. penér«oc-, il a saur* des mllllarj des mUHera de malheureux, Il -en uuu encore chaque Jour eu leur faisant « du bon sent

ici 1. Pàre Oéraldua. -en riant, acbevt m leçon. Il nLy a pliii aujourd'hui d'Jçnoraatji coiflmo 1" Interlocuteur du Ptre Géraldu* la TISANE DES CHARTREUX US -.qui. le monde tous aussi, ayez en elle et vous groaairez la foule de ceux qui les simples ont rendu la santé.

Eu Teconiutist(t-n<ï« de votre merveilleuse T1SANB DSB CHARTREUX DB DUR30H. le désir de /*«trittr en vous de puôHer ma leMr* dans de toii» pafi&n opiniâtre qui, malgré de rtomùr^uic atta, souffrait, depuis trois ùnt environ, teint t dt ffoulpur*

LA VIE SPORTIVE LE MATCH DE FOOTBALL PARIS-VIENNE

Lai joveflr» autrichivoa arrifeut C* mtt lin À I* «ara da l'E.t

La. saison internationale françalae de football ouvrira demain par la rencontre au Parc dea Princes dea 3 Élection* de Paris et de Vienne. La valeur de« footballeura autrfchiena donne à cette rencontra une vive importance. Ce matin, à S heutea, Joueurs et officiels arriveront à la gara de j'Elit.

L'équipe BêlecUonnêe par la Ligue de Paria parmi les plus réputés Joueurs professionnels des clubs de la capitale sera formée de Thépot, Edmunds. MaiPiael, Veinante.

Le doyen dei joutnaliitM «portift rient de moorîr

M. Maurice Mèry. doyen des journaîistes sportifs, vient de mourir. Journaliste de la première heure, M, Maurice Méry débuta en 1880 et collabora à de nombreux journaux, et entre autres GiJ Bios, la. France, le Constitutionnel, Figaro, l'Evénement, l'Bcha d# Paris, la Gaulai», où il dirigea pendant trente ans la rubrique sportive.

Il ora^misA la première gymïc&iia, qui se déroula en France, à Peauville, en lfiâd.

M. Maurice Mêry. qui compta parmi les',membres fondateurs du syndicat de0a. Meftw sportive- d'avant guerrif étaH bo^*fflfcr de !a EAglon d'honneur; Selon la volonté expresse du défunt, tes obsèques auront lieu dans L'intimité la plus stricte.

Des cours gntuits de natation dans les piscines parisiennes Devant les rem&rû.uables résultats reuse Institution de l'école de natation du comité de Paris de la Fédération française de natation et de sauvetage, les coure gratuits viennent de reprendre.

Cetta école est réservée aux enfants des deux sexes âgés de sept A quiiOZfi an» et fonction ner a tu us lia Jeudis jusqu'à fin mal 1934.

La direction en eat ctiaflée a M. Georges Hii-ttiant, entraîneur na- tional qui eera esai«té de Jeaa Taris," champion de France,

Les cours ont lieu toua les jeudi? aux piscines de la Janquière, de 9 ix, à 10 ii. 10 de la Gare, de 10 h. 30 à h.. et d'Auteuil-Molitorn de 13 h. 30 à 13 h. 3fr

Pour tous recsÈlgTiÊmeats, s'adre»* cer à M. G, Humant, 47, rue du Chemin-Vert, Paria tXI').

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Andrèsy» 0 m. Uan-* tea, d m. 46; Mfcricaurt, S m. 06 Damery, j m. 25.

GroiHi-JfOTin Pomni«uBft. 0 m. Bt Jfn™e 4clu» de ChalUert, 2 m. U; écluse de Charenton, 2 m. 40-

Oise barrage de Venette, 2 m. E7.

Poulette, silectiOQment martial (arr. Wtntei") les Arcadiens Berceuse de Jacelyn (Godard) Trr>i* pBintyrea da Syrie (King) Panse la h. orchestre Mithdriate (Mozart) Seconde Sérénade [Meyer) 0 SSargu«rit6 f tanjo (Miller) Un »oir irf*ea« chantant (H. Wood) Nina (Paolitû).

do mineur (Sc.buberîK

IS ÎJ. Fidélia (BeethoTEQ) DaftSe de Champs de bohème (Smetana) î Ouverture enfantine (Quitter) la Beïl* (la. bois dormant (Tschaïkowsky).

21 h. 20. Carnaval, comédie. CMacknwiej. 23 b.. danser

LUXÏÎ&IBOUItO (1.111 h.

20 h. 10, concert la» Nêroldes (Bru*Pensêan d'automne (Joa. Joûg-eû) SwJte oiitfnfraie (Ma^wel) Deiriiiww Poème pour violoncelle (Victor Vreula),

21 b.. Rvy Bîat ] Pail- lasse CLeoncs.va.llo) Souvenir Poèwie (F, Despres) la Chauvit • Sourit (T. Strauad).

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LES CONFIDENCES DE SP El CHER son numéro de cette aemaiû* qui parait aujourd'hrl mardi la Miroir des Sports publie un remarquabl*. »rtjrf ci« sur Georges speicher du à la Plume de Raymond Huttter,

Pa.rmi plusieurs anecdotes, nous éxtrayona Celle-ci relative la victoire dans le championnat du monde biïT route de cette année

Le vendredi, quand ce.! tnentturi <M vu, V. F, déridèrent Il me faire ooûitr le cham&iûnnat, iLa durent lie mettre à ma recherche. IJj apprirent que, le sûir, 'la pour una présentation du film du Tour de que le n'avals pu encore vu. aurpriso ne fut pas :peu eu dôflCûBJ' liant de taiît de tomher sur le préside» de la commission âpartire, fiL Legrw. 41JL en soutient, me dit de cinéma ce solr+ Spaiciierr tou* courez le champions at do. monda Aile* vous coucher

Oui., oui, est entendu. lui »tu>j« répondu, sans conviction, d'allieura.. Mais, êtes qu'il eut tourné Ieb tAionn, ,J» m'ÊtBi* eng-outfrg quand mIme dmmi U cinéma. C'tnt vous dire à quel point J'étais peu cocOsnt. J'ai gagné je ne sais comment, et ce que Puis voua assurer, en tout cita, c'est qu'au championnat d* Fmnce, Je marchais ¡jeu: fols mieux qu'au championnat du monde Ce championnat du monde. je l'ai (a4t pîy? connus im pistard que comme un routier, J* me rappelle avoir «ta obligé de remonter ma aalle de 7 perte que J'avais pria de monter haut tur 1a pJJite. Jfl n'tvaia plus du tout la cadecee du faiîtltr, et *u ÛffbuZ, quana Lapéblfl et Taientyn me rattrapèrent, ja> pein&U T^ritfb^nMnt, coup de MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord, Peur Québac, la 4/U, le îfl Hffrre. Pour Montréftlt le 4/11, eïa le Havre. Pour le le B/lt. irkt Méditerranée. Egypte. Syrte. four Saigon, Hons-Kong, Chanshat, Xarael.le.

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