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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-09-03

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 03 septembre 1933

Description : 1933/09/03 (Numéro 20641).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627840g

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LE DILEMME AUTRICHIEN HITLER

OU UNION DOUANIERE Le problème autrichien reste au premier plan des préoccupations internationales. Voici vur ce sujet les xntes d'un réfugié allemand notoire, Je professeur et journaliste Gearg Bernharti, ancien député démocrate ou RrAcîistag,

Il y a un grand problème de la petite Autriche. Le chef du gouvernement italien, M. Mussolini. a reconnu très justement que ce problème ne peut être définitivement résolu que si l'on tente de le prendre par le côté économique. Son côté politique parait déjà assez peu compliqué. Il suffit, en le considérant, d'éliminer toutes les questions qui ont un rapport même très lointain avec la justice et l'équité. Il ne reste plus alors que le simple fait de la création par les traités de Versailles, de Saint-Germain et de Trianon du territoire de l'actuel Etat libre d'Autriche en tant qu'Etat autonome dont les frontières ne peuvent être modifiées qu'après entente entre les principaux Etats intéressés par des négociations devant la Société des nations. Quiconque porte atteinte à ces frontières rompt les traités. Tant qu'on ne touche pas aux frontières, il n'y a pas violation de traité comportant sanction.

Deux Etats, l'Angleterre et l'Allemagne, s'en tiennent strictement à cette interprétation formelle des traités. L'Allemagne ne fait pas con- quérir l'Autriche par ses soldats, mais elle attise consciemment au sein de l'Autriche un mouvement national socialiste dirigé contre le gouvernement autrichien actuel. Elle chauffe le foyer de l'oplnon publique avec les explosifs révolutionnaires les plus modernes le lancement par avion de pamphlets sur le territoire autrichien et la radiodiffusion de discours par les stations de Munich, de Stuttgart et de Breslau.

L'Allemagne hitlérienne entend c mettre au pas » l'Autriche, ainsi qu'elle l'a déjà fait pour Dantzig. 4 Mise au pas (Gleichshaltung) > signifie annexion spirituelle dès lors, il n'est plus besoin d'Anschluss politique avec unification des frontières. Ainsi, au point de vue formel, aucun des traités existants ne se trouverait violé, L'Angleterre a déclara qu'elle ne prendrait de détlsion, au sujet de l'Autriche, qu'au cas où elle se trou- verait placée devant un fait accompli quelconque. Elle considérerait natu- rellement la déclaration de l'An£CbIus3 comme un fait accompli. Mais peut-être l'occupation d'une ville frontière lui suffirait-elle am-j plement. Par contre, ce qui se passe actuellement ne constitue apparemment pas de fait accompli, au sens anglais du mot. La même Angleterre, si extraordinairement chatouilleuse j quand la propagande révolutionnaire soviétique se déploie dans son ile, ne manifeste pas la même sensibilité à propos de faits équivalents se déroulant loin de ses frontières.

On voit donc que sur le papier tout est bien réglé. L'Autriche doit rester souveraine au point de vue formel. La première difficulté commence lorsqu'on est contraint d'expliquer la notion de souveraineté et d'indépendance. La difficulté devient encore plus grande si l'interprétation aboutit à constater que l'Allemagne, par son attitude présente, sans avoir cependant manqué à la lettre des traités, en a violé l'esprit. Alors quoi ? Faut-il jeter la force dans la ba- lance ? Qui prendra la responsabilité des conséquences qui peuvent en découler ? Convoquera-t-on la Société des nations ? Que peut faire la Société des nations contre un gouvernement qui n'accepte pas ses décisions? Et puis, les grandes puissances politiques soutiendront-elles jusqu'à la dernière conséquence ce que la Société des nations pourrait faire si elle voulait vraiment faire quelque chose ?

Georir BERNHARD.

(Wotld copyright 1923 by Coopération and.) {La suite d la qumtritme page.)

Voir la troimiimm pagt L. que.tion du renforcement de la police autrichienne.

Les eaux d'un lac irlandais pour la seconde fois cet été tarissent mystérieusement

Dublin. 2 septembre tdép. Radio.) Les eaux du lac Naquit, dana le comté de SUgo, en Irlande, qui avaient déjà disparu le mois dernipr et qui étaient revenues dimanche, ont de nouveau disparu.

La tradition, dans cette partie de l'Irlande, veut que le lac soit à sec une ensuite, Mais cette seconde disparition provoque chez les habitants, asaez superstitieux, une grande anxiété et même fne certaine terreur.

Renonçant à l'électricité"

une ville yougoslave .'éclaire

an bougies

pour que la compagnie réduise se: tarifs Belgrade. 2 septembre {di!p. P. Paris,) refusé de baisser ses prix. Depuis hier appartements privés de Tehatehak sont éclalréa par des lampes à pétrole et des trêve, qui se déroute sana incidents, a eté annoncé par les sirènes de toutes les usines.

M. Georges Leygues est mort hier Le ministre de la Marine est décédé dans la matinée à Sairrl-Cloud, des suites d'une cruelle maladie LE GOUVERNEMENT A DÉCIDÉ DE LUI FAIRE DES OBSÈQUES NATIONALES QUI AURONT LIEU MERCREDI MATIN AUX INVALIDES

M, Georges Lcygues est mort hier 1 II h. 15 en sa villa, 82, boulevard de Versailles, à Saint-Cloud.

Dèa la nouvelle du décès, M. Albert Lebrun, président de la République, a envoyé le lieutenant-colonel Garin présenter ses condoléances attristées à la famille. Le chel de l'Etat luimême, accompagné de Mme Lebrun, est venu un peu plus tard présenter ses condoléances d Mme Georges Leigués.

Le président du Conseil s'est incliné lui aussi devant la dépouille mortelle du ministre de la Marine, ainsi que les membres du gouvernement présents à j Paris. Enfin, un grand nombre de personnalités ont signé sur le livre déposé sur le perron de la villa.

Le regretté ministre de la Marine repose actuellement dans la chambre du premier étage, veillé par des officiers de marine et par défi ami». LES CÉRÉMONIES OFFICIELLES SONT SUSPENDUES

Le président du Conseil a adressé aux membres du gouvernement le télégramme suivant

c J'ai la douleur de vous informer du décès du président Georges Ley. gues. ministre de la Marine, grand serviteur du pays-

En exécution dea décisions gouvernementales, aucune participation ministérielle ou administrative aux

différentes cérémonies et manifestations ne devra' avoir lieu avant la des obsèques.

Lea drapeaux seront immédiatement mis en berne sur les monuments- pu| bllca.

Copie de ce 'télégramme a été notifiée aux préfets par les soins du ministre de l'Intérieur.

En vertu des. ainsi arrêtée., j M- Faul-Boncour ne présidera pas aujourd'hui à l'inauguration du monu- ment élevé à Trébeurden a la gloire d'Aristide Briand. De même ni M. Micllet ni M. Guy La Chambre n'assisteront & la. cérémonie par laquelle sera commémoré, à la Voultsur-Rhone, le souvenir de M. Louis Antériou. De son côté, -M. de tfonzîe ne se rendra pas dans le Nord. LE CORPS DU DEFUNT

SERA EXPOSE

AU MINIST£RE DE LA MARINE Dès qu'il eut appris la triste nouvelle de la mort de M. Georges Leygues. M. Edouard Daladier s'est préoccupé d'amurer au ministre de la Marine des obsèques dignes des émi| nenta services qu'il a rendus à la marine françalse et au pays tout entier.

La famille du défunt avait tout d'abord exprimé au président du Conseil le désir de voir la cérémonie revêtir un caractère d'extrême simplicité et de faire transporter le corps immédiatement à Villeneuve-su r-Lat. Mais devant l'insistance de M. Dala!lier, qui fit valoir la grandeur du rôle

LE VISAGE

DIVERS

DE LA FRANCE

SOUS LA DOUCEUR DES DE

joué par son collaborateur au cours de sa longue carrière d'homme d'Etat, Mme Georges Leyguea a accepté qu'il fût exposé à partir de lundi au ministère de la Marine, où le public sera admis à défiler.

LES OBSEQUES NATIONALES AURONT LIEU MERCREDI MATIN D'autre part, les funérailles de M. Georges Leyfjueg seront des funérailles nationales. On sait que, théoriquement, des obsèques ne peuvent revêtir un tel caractère qu'en vertu i du vote d'une loi. Mais M. Daladier a pris soin de régler sur-le-champ les questions de procédure qui se trouvalent posées en raison des vacances parlementaires.

En vue d'arrêter tout de suite les grandes lignes du cérémonial, le chef au gouvernement a reçu hier soir M. de Monzie. Le ministre de l'Education nationale avait auparavant conféré à ce sujet avec les représentants des services des beaux-arts.

Il a été entendu que les funérailles se dérouleraient mercredi matin aux Invalides, dans la chapelle desquelles aura lieu la cérémonie religieuse. La dépouille mortelle sera ensuite dirigée ,sur ViUeneuve-sur-Lot, où elle sera transportée directement de la gare au cimetière.

Aux Invalides, B& Daladier pronon. cfira l'éloge funèbre du défunt. Les détails de La cérémonie seront d'ailleurs arrêtés aujourd'hui même par M. de Monzie.

PAS DE CONSEIL DES MINISTRES MARDI

Ajoutons que le conseil des ministres qui devait se tenir mardi matin à Rambouillet, a été supprimé. Il a été reporté à mercredi après-midi et aura lieu à l'Elysée à 17 neures.

gouvernement n'examinera la situation ministérielle créée par la disparition de M. Georges LeygTiea, qu'après les obsèques.

Toutefois M. Daladier va avoir dès maintenant iL désigner celui de ses collaborateurs à qui il entend confier l'intérim du ministère de la Marine, avant que le nouveau titulaire en soit nommé.

Il n'est pas impossible que ce soit M. Albert Sarraut, ministre des Colonies, qui exerce les fonctions de ministre de la Marine par intérim. Quant à l'homme d'Etat qui sera choisi pour succéder au ministre disparu, qu'il soit pris parmi les collaborateurs actuels de M. Daladier ou en dehors du ministère, il est absolument certain que sa nomination ne sera l'occasion d'aucun remaniement ministériel.

(La *uite d la deuxième page.) On aurait retrouvé le journal intime du bar Nicol&i Il

Moscou, 2 septembre (dép. Radio), Le journal Intime du tsar Nicolaa Il a été retrouvé à Swerdlowsk. Les de,nières lignes ont été écrites quelques heures avant sa mort.

M. ALBERT LEBRUN C'est débarrassé de tout l'appareil offlsagt du PrcskUdt de la République, ce visage que le publlc Ignore, mais que connaissent bien les familiers et lea intimes de M. Albert Lebrun. Ce visage, nous le retrouvons au chàteaa de Rambouillet où le chef de l'Etat achève ses vacances.

000

Gris et morne et d'un style sI lourd qu'alourdit encore sa grosse, son énorme tour pansue. le vieux château rafistolé, rapiécé n'apparaît point, au premier abord, comme un séjour enchanteur- Il s'offre avec un air rébarbatif que ne démentent point, à l'intérieur. ses salles nues et froides. L'une d'elles, pourtant. détonne par son luxe. Des artistes y ont prodigué sur ses portes et sur ses murs des ciseeu plein bols avec une précieuse fînesse, une légèreté admirable, une rare magnificence.

Mats, la grille du château franchie, Il y a. caché aux yeux du passant, ce merveineux parterre où, parmi les gazon5 verts. se joue la plus douce, la plus éclatante, la plus tumultueuse, la plus somptueuse féerie de couleurs et de lumière. .Il y a le parc avec ses grandes voûtes, plus' ombreuses que celles de Versailles. Il y a les canaux et le grand bassin où, les ailes déployées, voguent les cygnes In-dolents.

Et ced excuse cela.

Les vacances de M. Albert Lebrun se pass ent à Rambouillet. comme à Mercyle-Haut, dans le calme et la paix selon un ordre régulier et quevrtMï ne trouble. 000

Le Président de la République se lève à 6 heures du matin. Invariablement. Une heure après. il se met au travail. Seul dans son cabine. il parcourt lez lourna il lit les dépêches et les documents qui lui ont été remis. il écrit, examine les rapports et signe les pièces officielles que la « valise » présidentielle a apportés de Pari*,

Ce travail achevé, M. Albert Lebrun quitte le château. Au sortir de la vieille et sévère demeure, il trvuve l'impression de J'air pur et frais du dehors, le sourire des fleurs, la sérénité des eaux, les grands horizons boisés. la lumière et l'espace. Il contemple un moment le merveilleux spectacle qui est là. devant ses yeux. Et puis Il part.

IL part pour une petite promenade, une toute petite promenade de du à douze kilomètres, la bonne promenade matinale où s'éprouvent les forces physiques et morales. Un ami l'accompagne, le xuétaire général de la présidence, fidèle collaborateur M. André Magrr. ou un officier de la maison militalre. Parfois Il est seul seul avec un livre autre ami. Le parc ne suffit point à l'infatigable marcheur qu'est M. Albert Lebrun, Il lui faut la foret. la forêt solitaire, endormie et un peu farouche qui M'ouvre ses portes qu'aux hôtes du château. ̃"̃'̃'

Une allée se présente large et qui offre des perspectives imprévues. Mais, peu à peu, elle se rétrécit, la voútc des arbres se referme au-dessus d'elle et l'on ne marche phu que dans des sentiers humides, feutrés de mousse. Elle aboutit enfin à une sorte de carrefour qui sent boa la menthe et 1 œillet sauvage et que longe.

en E an an t. insoucieux et pacifique, un mince filet d'eau.

Jean Rogier.

(La suite à ta quatrième page.)

L'aviateur de Pinedo carbonisé à New-York en s'attaquant

au record du monde de distance

L'as italien venait de prendre le départ quand l'accident se produisit

L'AVION ACCROCHA UNE PALISSADE CAPOTA ET PRIT FEU

New-York, 2 septembre (dép. Havas.) L'aviateur italien marquis de Pinedo a'est tué ce' matin à l'aérodrome de Floyd Bennet, quelques secondes après avoir pris le départ en direction de L'Europe.

Au moment de s'envoler, après avoir roulé pendant 2.000 pieds, son appareil a heurté une palissade de fer. s'est retourné et a pris feu. Le pilote a sauté, mais Il n'a pu se sauver. Les efforts des témoins sont restés égale. ment vaina. On a retrouvé le corps affreusement carbonisé, pour ainsi dire méconnaissable.

L'accident est attribué au poids important d'essence emportée 1.027 gallons.

De Pinedo, avant de s'envoler. avait déclaré aux Journalistes qu'il avait Bagdad et de battre ainsi le nouveau record de vol en ligne droite détenu par Codos et Rossl.

La genèse du raid

Londres, 2 septembre.

D| NOTRE COBBEaP0Nl>S.t."t FASTICCLISR Avant même que d'avoir été entrepriee réellement, la tentative du célèbre aviateur italien. le marquis de Pinedo, contre le record mondial de vol sans escale en Jigne droite et à lon^urt dis.tance établi le niofe 'dernier ;j ir Codoa

et Rossi a donc été tragiquement interOn se aouvient qu'au lendemain même de la magnifique victoire de Codoe et qui ravirent aux Anglais le record existant en se rendant d'un seul coup d'alle de New-York à Rayak, en Syrie. le de Pinedo déclara qu'il il essaierait de faire mieux. Il se trouvait à ce moment en Amérique où, pour s'assurer une plus grande liberté de mouvements, 'Il se faisait appeler M. Smith. Depuis Ion. il se préparait avec le plus grand soin à la grande entreprise qut, si elle réussissait, le mènerait de New- York Bagdad, tout au moins.

Secondé par le capitaine H.-V. d'Annunzio, fils du poète-aviateur Italien, 1J mettait au point son appareil, le monoplan Beilanctt, muni d'un mot.eur de 525 chevaux, pouvant transporter 4.725 litres d'essence, ayant une vitesse horaire moyenne de 225 kilomètres et un rayon d'action de 12.000 kilomètres, soit une distance à peu près égale à celle de New-York à Karachi (Indes). L'avion était également muni d'un altimètre extra-sensible relié à un mécanisme qui devait lancer un jet d'eau froide sur le visage du pilote au cas ou celui-ci, gagné par le sommeil. Iais3«ra.ït sa machine descendre à une altitude dangereusement basse. Enfin, il y avait à bord un pilote automatique analogue à celui qu'employa l'Américain James Mattern durant son vol récent autour du monde. Ce n'est qu'à la toute dernière minute que le marquis de Pinedo avait annoncé qu'il prendrait son vol ce matin à l'aube, (La suite à la cinquième ,page.) LE PACTE ITALO-SOVIETIQUE A ÉTÉ SIGNÉ HIER A ROME

Nous avons annoncé que les négociations engagées entre l'U. R. S. S. et l'Italle pour la conclusion d'un pacte d'amitié, de non-agression et de neutralité, analogue à celui qui a été conclu entre la France et la Russie, avaient abouti.

Le pacte ainsi élaboré a été paraphé hier, à midi, au palais de Venise, par M. Mussolini et M. Potemkine, l'ambassadeur de l'U. fi. S. S. à Rome. On en verra l'essentiel plus loin. Soulignons seulement qu'il ne contient pas de clause relative à la définition de l'agresseur. Au fait, par ce traité, l'Italie semble avoir surtout cherché des garanties en ce qui concerne les accords conclus par l'U. R. S. S. avec les pays de la Petite Entente et à assurer son ravitaillement par la mer Noire en pétrole, charbon et grains. Et, de son cOté, 1a Russie trouve les mêmes apaisements quant à sa liberté d'action envers l'Allemagne.

Un dimanche assez beau Si la chaleur est bien diminuée d'une part, et si d'autre part le ciel est plus chargé de nuages. le temps n'en reste pas moins plutôt beau. Il en sera de même Ce dimanche où le temps, un peu nuageux, présentera de belles cclaircies, «t où il n'y aura que peu ou pas d'ondées, sauf de bien légères et assez rares dana le Nord-Est. Les venta souffleront du nord, faibles, sauf dane le sud-est dit pays où le mistral s'élèvera. La température ne variera pas beaucoup.

L'anticyclone persistera aujourd'hui sur l'entrée de la Manche (770 mm.), tandis que des dépressronâ couvriront rune le sud de la Scandinavie, et l'autre le sud Ce la Pologne cette deinlèfe s'étendra jusqu'au golfe de Gène. et amènera le mistral prévu, tandis que c'est l 'action* de la "première qui pourra causer quelques codées -dans Je Nord-

LA MÈRE DE VIOLETTE NOZIÈRES A QUITTE HIER MATIN L'HOPITAL Elle va reprendre des forces à la campagne

Kme â*&t-Aiitolne

A 90 kilo à l'heure le rapide Paris-Vintimille broie une auto

sur un passage à niveau Lmû finit occupant* Je la dent cinq mnfanttt unit tait sur Im coup Cet affreux accident, qui *Tett produit à semble imputable à une qui ̃ cédé aux sollicitations du klaxon Dijon, 2 septembre.

DK NOTRE BNV0TÉ SPÉClAi

Un accident, dont l'horreur a été rarement atteinte. s'est produit aujourd'hui au passage à niveau de la grande ligne du P.-L.-M. de Nuits-SalntGeorges, à kilomètres de Dijon. Un rapide qui marchait à 90 kilomètres à l'heure a tamponné et broyé une auto dans laquelle avaient pris place huit personnes. Tous ces voyageurs ont été tués sur le coup. Voici les circonstances de cette catastrophe qui a provoqui une vive émotion dans toute la région

Le conducteur de la voiture, M. Pierre Belfn, âgé de quarante ans, fabricant de liqueurs à Prémeaux, quittait cet après-midi son domicile pour aller se baigner dans la Saône, à Glanon, village situé près de Seurre. Il emmenait avec lui sa femme, Mme Lucette Bellin. trente-quatre ans; leurs quatre entant: Vivianne, neuf ans Madeleine, sept ans Lucette, quatre ans Daniel, trois ans, et leur domestique, Mlle Marie Zocante, dixneuf ans. En outre, M. Belin avait consenti à prendre avec lui la petite Claudette Picavet, douze ans, fille de M. Picavet, professeur d'anglais au collège Rollin, à Paris, demeurant 51, rue de Passy, actuellement en villégiature dans la Garonne, qui l'avait confiée à une parente demeurant à Préifl-eaux,

Le beau temps aidant, 1a partie s'annonçait comme devant être des plus agréables. Il était 15 h. 4a lorsque la voiture de M. Bajin se présenta au passage à niveau n* 185, situé à une vingtaine de kilomètres de la gare de Nuits-Saint-Georges. Comme le rapide 11 Paris-Vintimille allait passer, la barrière était baissée ainsi que l'exige d'ailleurs le règlement. Mais la gardebarrière auxiliaire, Mme Villeret. âgée de vingt ans, qui, depuis le 1" octobre dernier, assure entre 15 et 18 heures le service de la titulaire, Mme Persil, crut pouvoir céder aux instances de l'automobiliste qui, par des coups de klaxon répétés, exprimait le désir de passer. Ce fut ce geste de complaisance de l'employée qui coûta la vic aux automobilistes.

(La suite à la cinquième page.) À Chauny, un mari jaloux blesse sa femme et s'enfuit

Le Critérium des « Au est gagné par Charles Péliesier

Le à h

iVoir pafffl 7.)

Tandis que M' Giraud, à la Petite Roquette, avait avec sa cliente un entretien pathétique, le juge commençait à entendre de nouveaux témoins

Les anciens amants de Violette Nozières sont unanimes à prétendre, à présent, qu'ils la connaissaient à peine

On a peine à croire, le calme revenu. après la' dramatique confrontation entre Mme Nozièrea et sa fille Violette, dont nous avons donné tous les détails, qu'une scène aussi anormalement bouleversante ait pu se dérouler dans le cadre froid égayé par quelques toiles claires du bureau directorial de l'hôpital Saint- Antoine.

L'aspect n'en a pas changé. Seul, le fauteuil oreillettes, qui avait été apporté pour que Mme Nozières y prit place, a été retiré.

C'est dans ce bureau, on le sait, que Mme Noziéres a connu des instants

Va 4m Wwhu, M. Pierre X-jbm«0U

infiniment douloureux. si douloureux que. à. peine reconduite dans sa chambre, au pavillon Desprês, elle n'a «u qu'une pensée goûter un repos pro-

fond, ab»olu, loin de toute agitation. Certes, elle ne pouvait que se louer de toutes les attentions, de tous les soins dont elle avait àté entourée & l'hôpital Saint-Antoine, mais commect empêcher que ses souvenirs les plua pénibles fussent liés à cet établissement ?

lentement, la confrontation terminée, on avait ramené Mme Nozières, toujours, ainsi que nous l'avons dit. sur le brancard roulant sur lequel elle était venue dans les locaux dfrectoriaux,

Le pouls était demeuré assez faible pendant une partie de l'après-midi. Puis, vers 18 heures, elle sommeilla, brisée de fatigue. A son réveil, le médecin qui la soigne depuis une dizaine de jours la trouva en bien meilleur état, faible. certes, mais nerveuse, mats décidée il résister. En tout cea, pas de ftèvre. Le médecin ausculta. Mme Nozières avec le plus grand soin. I1 lui demanda et elle a.vatt un désir Manifester.

Je voudrais, dit-elle, aller me repoeer loin de Paria. Mon neveu et mon beau-frère m'emmèneraient.

Etant donné l'amélioration constatée, il ne pouvait être question de s'opposer à ce désir.

Hier mattn, l'amélioration persistait et après les consultations, à 9 h. 30, aprèa un nouvel examen médical, Mme Nozières quittait l'hôpital SaintAntoine, accompagnée de son beaufrère et de son neveu. Un taxi pénétra sous la voûte et avança jusqu'au pavillon d'où, sortait la mère infortunée. soutenue par ses parents. Ce fut bref. Personne ne remarqua Je départ.

Maintenant. Mme Nozières se repose, dans une retraite sûre. veillée avec soin. Sa convalescence, assuret-ûn; sera longue. Peut-être auaai, dans le disait M.' Henri Géraud, voudra-t-etle maintenant songer au difficile pardon. M' Géraud à la Petite-Roquette M* Henri Géraud est allé hier il h. 40 rendre viaite, aeul, Violette Nozières à la Petite-Roquette. La Jeune parricide avait passé une très mauvaise nuit, et c'est le teint blftme et


le» traits ttréa qu'elle se rendit a,u parloir où ^attendait son avocat, Elle avait revËttf le costume noir qu'elle partait lors de la confronta titra dramatique à l'hôpital Saint-AntoineApaise une. chaise. elle demeurait toujours prostrée, la tête baissée et le corps demi ptoyé.

L'entretien entre M* Créraud et la jeune Violette fut plutôt un monologue de la part de l'avocat qu'une. véritable conversation. Son défenseur posa h Violette différentes questions auxqueSlûs élla répondit de manière assez Ce fut un long sanglot da sa part, des cris at des soubresauts nerveux» coupés par qpiBlquies aveus et quelque» bribes ae phrasé.

Je veux avant tout, dit-elle Henri voir rnumânîer de la prison. J'ai beaucoup da choaes à lui dlro. Je vaux te voir le plus vite possible.

Ajoutons que l'aumônier de la Pétlta-Roquétte, M. Bruttet, est en ce moment en voyage à Rome et ne aéra de retour Paria que dans quelques jour»,

Quand .M' Henri. Géraud parla Il Violette Nozièrea de sa mère, ce furent da sa part de véritables hurlementa

Non., cïia-t-elle, le n'aî pas voulu tuer ma mère 1 Non, non, je fi& pu.. mettrai, pas qu'on dise que j'aie voulu mettre ftn à ses jours I J'ai voulu pon:On sait aujnurd'hui que la jeune fitorpoiaonneusa donna & sa mèr& aix cachets d'un toxique et vingt-quatre à ison père. Il faut, en moyenne, pour

Mme Teynȏdre

provoquer le sommeil, avec les cacheta qu'elle administra ses parents, deux o*cfeeU£at demi par jour. On conçoit qtee de» administrée à son père ue pouvait provoquer qu'une mort assez rapide-

Ajoutons, d'autre part, que la défeijse fera vraisemblablement état de3 maladies dont Violette a été atteinte "̃ durant ga jjeune&ae.

ans; Une Sinusite avec carie di'os, I/hiyet dernier, elle souffrit d'uae appendicite et dut ..subir une opération qui fut suivie d'une convateaceùee assez longue. Enfin elle eut, Il y a à peine quelques mots, une typhoïde avec une petite lésion de la vésicule ffillairt.

Quant à la maladie dont on sait que Violette Noaièrea est atteinte. il n'a pas été possible de savoir, jusqu'lci, ̃ ai elle'. était onr non héréditaire, au dflwilèjnô ou tfoj^ièi^f degré,, bien èiitèndii, car l'analyse .a câ qui la concerne été. positive, et parfaitemept négative en ce qui concerne son père-

Il reste toujours, & la suite de cette visite qui .'est proloagée pendant quarante minutes, deux pointa mystérieux Violette NojEîères eut-elle un complice ? Son état cérébral expliqueMl toute rHorreuj- de ;On geste 7 L'enquête

L'eitfjtiêb& .s'efforce essentiellement de et ytoibtte eut un complice. Tout d'abord le brigadier Gripois s'est rendu 3, -boulevard SaintCtermaiE, dans une papeterie où l'on ac&etéle papier gris bî*u' sur Iequc3^.valt été rédigée la fausse ordonnance. Or la papeterie en ques- tion n7a jamais vendu d*1 papier gris bleui, ,.•

A L'INSTRUCTION

Un problème à trois inconnues Au Palais, on escompte que les exhortations paternelles de M. Géraud amèneront la jeune détenue à livrer avant peu toute la véritëi Car enfin, mi Vlblette a parlé parfois avec sincérité, elle n'a. paa tout révélé.

Mille détails encore restent, obscurs. Le mobile profond de ce crime révoltant dàmeùr» inconnu. et l'on a tendance à croire, dans les milieux judiciaires, que la cupidité seule a fait naître dans l'esprit de la perverse jeune fille le projet inhumain du donblé assassinat de ses parents. N'auraitelle pas songé tout simplement & acquérir la petits voiture qui faisait envie à son amant? Et al c'était là la vérité demLère. le drame n'en apparaîtrait-il pas plus atroee encore? Le juge d;' instruction. M; Lanoire, va s'attacher Élucider ee premEer

TROP BELLE ▼ ÉPOUSE ™ U a eea faible sefts, certes, msia puis-je onbtler que je lui dois une axistence Il reste discret en ses aveaturea. Il mo qarde de l' affection, II p« me refuse rien. Uil^ljflnrtnie He Baurait être d'une En ce cm, répliquait CHïiqv. tu devrats ne Jamais te plaindre.

Même à toi

Surtout mot.

Plusieurs fois, elle usa de ruse, afin d'attirer son fils cfce2 Fabrice Royer. Ses échecs la me^L-Lrirent Désormais, Ils ne s'entretinrent que de choses indifférente. p.fln de faire tout Ce dont leur ccEur était --lourd. Cependïnt, la destin te* menait In*sh ne ibl epaent, alors mêtûe que ^Gillefl s'en croyait le maître.

Un soir de juin» comme ils venaient de diner d-anis un restaurant du bouleyard du Mûntparnaaae, le jeun* iipmm» offrit à sn mère de gagner le jardin du CopKr'îS'Ilt by Ai 1933. Traduc-

mystère, dans l'espoir mais n'est-ce paS superflu ? -»+̃ de laver la mémoire du père empoisonné de tout reste, de soupçon. Puis la megistrat examinera une autre question, plus Co-rïiplexe encore: celle d'une complicité éventuelle. Un complice, s'il en existe un, aurait pu libeller l'ordonnance faussement attribuée au docteur Deran et aurait pu également, a'il avait assisté à la mise eu scène du drame, transporter sur son lit, d'une pièce à l'autre du petit appartement, Mmn Nozières évanouie. Mais ce n'est encore là qu'une présomption, qu'une suppositlon.

Monsieur le juge, avons-npuj demandé, croye^vort*, père otineltem snt, à l'existence d'un complice ?

Sans hésiter le magistrat a répondu: Qui. Mais remarque* que la présence 6e cet ami, de cet assistant,, n'apparait pas indispensable. Les clrcuna- tances inclinant cependant à faire croire qu'un homme a assiatë au drame- Pour l'instant, je ne sais rian de plus. Il y a enfin, dans cette affaire, un troisième point infiniment troublant En quittant le domicile de ses parents, La nuit du crtme, Violette Nozièrea emportait c'est établi la somme de fronça. Elle a dépensé tout do suite c'est également certain près de francs. Quelques heures plus tard, elle ne possédait plus rien. Que abat devenus les 2.600 francs disparus ? La jeune fille n'a pas été volée. Elle a donc fait de cet argent un usage qu'elle tait Quel usage ? A qui cette somme a-t-elle été coudée? Le juge d'instruction tourne et retourne cette angoissante question. Il n'est sans doute pas indiscret d'avancer que M. Lanoire compte rapidement la résoudre. LundL peut-être, fit-i-H nous aurons du nouveau. > A quoi le magistrat faisait-il allusion ? Pour mener & bién cette information aussi Compliquée que délicate, le juge allait s'efforcer, au moyen .de dépositions en apparence dépourvues d'miérèt, de recouper les minimes renseignements fournis afin d'obtenir, par bribes, des commencements de précisiens..

Violette à l'hôtel

En arrivant hier dans aon cabinet, le magistrat ne dissimulait pas les difficultés par lui entrevues:

An moins, se plaignaït-il, ai je n'avala .il: m'occuper que de cette seule affaire mais quatre cents doseiwa m'attendent Et plusieurs iaatructîcma urgentes sont lct menées de front Toute Tactivlté du Palais semble, en effet, concentrée au cabinet 14 Le couloir SI 'triste reste l'empli d'une foule â'vrat dire professionnelle et qui piétine Sur Place. H y a. là des hommes qui attendent et d'autres qui épient ceux qui patientent et s'énervent. Enfin on apprit qu'une révélation venait d'être obtenue.

c'est la propriétaire du Grand Hôtel de la Sorbonne, Mme dosé Teyasèdre, qui, introduite la première, devait apporter, non sans quelque hésitation, un fait nouveau à l'instruction. Elle a concédé, en effet, que la nuit même du crime, le mardi 22 août, à 5 heures du matin, Violette NDZières était arrivée se réfngier dans son établissement. Pourquoi ce détail avait-il jusqu'alors été tenu secret ? On ne sa£t trop. Bref, en quittant la rue de Madagascar, la criminelle se rendit tout droit rue Victor- Couain où elle loua une chambre. Mais elle n'y dormit pas, ne a/étendit mSma pas. Ella passa là deux heures à trépigner sur place et s'en alla sans avoir causé dans la pièce aucun désordre. Peut-être espérait-elle que be premier passage à l'hôtel passerait Inaperçu.

Plus tard; peu avant midi, 1a jeune criminelle revenait à l'hôtel de la Sorbonne et cette seconde visite, jusqu'à. hier, était tenue par tous pour la première. Mme Teyasèdre, à vrai dire, qui se trouve dans un état de santé précairn, assure qu'elle s'occupe peu de la maison et qu'elle connaissait à peine celle qu'elle appelle la petite Nozières K-BUe ne l'a jamais vue, en tout cas, accompagnée de M. Jean Dabin. Le couple, néanmomar a séjourné sous son toit.

Que saiton de ce second passage ? Violette loua la même chambre que le matin, mais cette fois pour de-Ux jours. Elle fit des courses, .rentra chargée de cartons et changea de robe. Eile passa la nuit seule. Le lendemain, dana le tiroir de la table de chevet, Ou trouva une fiche de l'hôpital Saiot-Lûuls au nom de Violette -Noaiëres. On ouvrit alors l'armoire, fermée à Clef. Le sac à main de la locatatre s'y trouvait, et l'on y trouva de la mort aux rata, du « blé rouge contenu dans une petite boîte.

Or aucune 3ëcîsï6n ne fut priae. Personne ne songea à avertir la police.. La « petite Noslèreg >, comme si elle avait deviné le danger, ne reparut plus. plus tard seulement que l'oa se souvint de la mystérieuse voyageuse elle était alors arrétée. Les trois amis

Deux des amafltfl de la jeune fille et l'un de ses amis ont été £galemeint entendus hier par M. Lancire. Ces trois hommes, il va bien sans dire, se rencontraient là pour la première fois, non sans curiosité, et non sans dépit.

Le premier, M. Pierre-Jean François, d1recteur d'un jazz, a été qualifié de brave type ». Il s'agit d'un nègre athlétique, qui porte un chapeau clair, un costume bleu et des guàtres blanches. Il a rencontré Violette No-

B: fait bien cbaud, dlt-11. et j'aime ces ombrage*. Ils me sont un refuge Ils e'en tutaat e'asseoir auprès d'un raiapaifliit lourdement sur le gazon. Le Un pli ae creusait entre ses yeux ainsi avait à prononcer des parolea redoutables.

pas cet air Indiffèrent, Durant cette visite, il a. été beaucoup parte de toi. Tu connais, Eépllqufc-Vil, mon Incompétence déchiffrer les rébug. S'il en vaut la peine, résous eelul-d sans me tourmenter.

Soit Tu m'as, une foia, demandé des nouv^llea.' de Mme BartenefP et de ses flUes.

Ai»1 fit Giïlas.

H avait poussé ce petit cri & la façon d'un homme qui reçoit un coup de le lui vit un manque blêmi où lea traita se formait les lèvres.

Qu'as-tu ? crla-t-elle.

Rien, dit-Il, un léger malaise. Elle n* fut pas dupe de ce mansonge et elle attendit la question qui vint dès qu'il B-a crut maUre de lut

Alors, tu dlffaia?. Mme Barteneff?.

D nu pariait que de celle dont II Bue est à Parle pour rejoindre Zlna et Katla. L'une arrive du Midi, l'autre de Belgtque. Elles ont toutes trois une vie sana joie. Zlna et Katla sont lez pupilles de Fabrice.

zi&ros A fa fin de juin dernier, dans la rue. Une consommation à la terrasse d'un restaurant suffit à ces deux inconnus pour déchiffrer un roman, qui commence, il est vrai, a la dernière page. Le chef d'orchestre offrit à celle qui se faisait appeler Denise un taxi pour rentrer chez elle, non a&hs lui avoir donne un rendez-vous pour le lendemain. Violette arriva à 1'.heure précise qu'eîle avait indiquée, ce qui surprit fort son amant-

3'avais l'habitude, ait il, dea femmes qui arrivent en retard Il comprit alors qzi était aimé pour lui-même Cette Denise voulait rester avec lui tout un mois, et parlait d'amour Idéal. Elle avait beaucoup de peine à dissimuler cette liaison à ses parents, parla d'une forte somme qu'elle devalt remhourser, n'obtint pas un sou et finit par abandonner son inHexible amoureux Il la rencontra, peu après, rue Blanche, accompagnée d'un monsieur grand, vêtu de bleu marine et qui portait des lunettes. Peut-être M. Pierre François avaitil déjà oublié cette passade lorsque le jeudi août trois jours après le crime Violette Nozièrea aUa le rejoindre au bar où Il « travaille Il était 23 heures et elle l'attendit, accablée, toute la nuit, Eiïe désirait rentrer avec lui. Lui refusa, prétextant qu'il vivait avec sa sœur. Il s'était, en réalité, lié avec une autre personne et laissa son ancienne maîtresse désemparée au petit matin.

Le soir même, elle revenait, défaite. négligée, gale, Il s'étonna.

de ne possède plus que 10 francs expllqua-t-ellc*

Il lui remit 15 francs afin qu'elle

M. Jacques Fellflu»

allât dîner dans un petit restaurant qu'il lut Indiqua. na se revirent le lendemain, quelques instants.

Elle avait un caractère indifférent et doux, a précisé le témoin. Et jamais te n'a-i pensé que cette petite DeniEG pût être Violette Nozièr&s. A la tln, elle voulait de j'argent à tout prix et craignait t qu'il y ait du scandale chez elle, car un créancier avait menacé de faire du tapage.

Il voulut s'emparer de son sac à main pour trouVer son adresse, maig elle le lui arracha, courroucée. Pu de chance

M. Jacques Fellous, démarcheur d'un cercle et ancien tenancier de bar, parle avec amertume de l'aventure qui lui est arrivée.

loutres, ae pliloMl, gagnant 1 million à la loterIe. Mol, l'ai rencontré Violette Nozières Et j'ai commis, à quarante anSj cette imprudence folle de lut donner mon adresse. Queue guigna

Tunisien d'origine mais ses pa- rents babitent en Algérie M. Felloue, qui regrette si profondément sa bonne fortune, se montra- nerveux Je viens ici pour la première fois, Croyez-vous que je serai mal reçu? QUI pouvait le savoir ? Ce témoin, qui s'eat engagé pendant 1e guerre, a été reformé un mois plus tard. Il y a vingt-sept jours, exactement, qu'il a rencontré Violette Nozières boulevard de la Madeleine. Il l'a conduite chez 1u1, 4, rue de Sèze.

Elie prétendit avoir pour 10.000 fnuiea de dettes. Puis elle raconta qu'elle avait perdu, les 2.000 francs que âa mèr-e lui avait confiés dans le but d'acheter une fourrure. Elle marchandait comme un Arabe qui vend des tapis." Ah elle tombait bien! Elle a même tenté de me faire signer une Je lui ai donné 20 fmaca, et c'est tout

Le magistrat écouta sana mot dire ce discours. TI prononça, lorsque sort interlocuteur eut terminé. ces simples mots

Vous prétendez avoir vu Violette Noaiferea très peu.

Deux foie, monsieur le juge.- .Très peu. Noua avons, ici, de bonnes de croire que vous la connaissez beaucoup mieux. TLéfléchjfl- sez. Noua vous eonvoque-rons de nnuveau e^ Baua en reparlerons.

Li'interrogatoLra de M. Fellous prit fin sur cet averti asement.

Qui écrit la lettre ?

Quelques jours avant d'être assassiné, M, Noaières, un soir, avait remarqué que sa fille ne consentait pas à se séparer de son sac à main. Il sa demanda ce qu'elle pouvait y avoir dissimulé et s'en empara. Il trouva un billet de 100 francs que la jeune fille venait de lui chiper, des lettres de M, Jean Dabin et d'autres lettres signées Bernard. Cette correspondance amoureuse provoqua une scène. Le

D'où vient, demanda Gillea, d'un air Insouciant, que ces belle. demoiselles na se marient pas ? Ne m'aie tu point Siûrmé qu'elles étaient d'une incompa.rabfe sédnction ?

Sans doute. Zlna surtout est d'une qui m'a éblouis, Elle fait tort à Katîa dont la grâce est moins éclatante. Evidemment, leur mère souhaite les marier. Mais réfléchis qu'elles ont gardé. de leur vie pause des goûta d'opulence. Eina étouffe dans sa pauvreté. Il faudrait donc trouver, A ces créatures de luxe. des époux capables de les combler leur. vœux. Ayant attendu la réponse qui ne venait pas, Bénédicte reprit:

Nous avons beaucoup parlé de toi. Les jeunes ÛUes désirent te revoir. Tu evoques, pour elles, la douceur de leur enfance.

Me revoir dit Gilles avec un geste violent qui semblait repousser une inquiétante vision.

Il jouta

Eat-ce possible 7

Il se raidissait dans une lutte contre lui-même et Il baissait ses paupières sur ses yeux où s1 enfiévrait sa censée. Il balbutia

Il aérait saga peut-être d'éviter une rencontré. Me revoir Je suis lajd. Elles seront déçues. elles me tourneront en dérision.

Ea-tu fou ? se récria BénédicteTon intelligence splendide te rend plus Intéressant qu'un Antinous et elle rayonne sur ton visage.

Non, répliqua Gilles, non, Je n'ai pas l'intelligence que tu crois. La preuve en est ma ridicule maladresse envers les femmes. Sïna doit être accoutumée à l'éloquence dea galants. Mieux vaut, c'est certain, qu'elle garde de son ami

chauffeur voulait que ma fille régularisât sa liaison. Elle refusa, et partit en tapant la porte.

Qul donc était Bernard ? Mme Noziêres a prétendu, que ce devait être un amant récent, tout au début d'une liaison. Et ces lettres, croit-elle, venaient de Poltiers.

Or après l'arrestationr l'inspecteur Grïpoia parcourant le quartier Latin accompagné de Willy arriva devant une terrasse où se trouvait attablé M. Bernard Flehotirg, employé auxiliaire des contributions,

Voilà encore un ami de Violette .s'écria le jeune homme.

Et voilà pourquoi M. Piebourg avait été convoqué chez le juge d'instruction. Mais la lettre aiffnce Bernard était-elle de M. Bernard Piebourg Jamais de la vie expliqua le jeune homme. Je me trouvais à ce merment-là non Pas à ..le à Douarpene?. J'ai connu Violette et Jean Dab1n. Mais Je n'ai eu avec cette jeune fille que dëa relations de camaraderie. Jamais elle ne m'-a. rien offert ou donné. Jamais je ne lui ai écrit. Par contre, M. Pienourg a prêté 100 francs à M. Dabin qui ne les a pas rendus. La fsmeuae lettre signée Bernard n'existe plus on sait par Mme qu'elle a été déchirée. Et le magistrat, satisfait de ces explications, a rendu le téîûoln à sa comptabilité.

Très rapidement, M. Lanoire s'est en outre entretenu avec le docteur DerDn qui se retranche derrière le secret professionnel ainsi qu'avec M. Kahn Aforest, directeur du laboratoire municipal. On salt maintenant que le poudre blanche employée par rempoiaonneuse était un somnifère d'usage courant. Elle l'avait enfermée pour mes parents, dans du p3pierbleu. Le cachet qu'elle-même avala était contenu dans du papier jaune et cette précaution, ajoutée à celle des croix tracées, dénote une préméditation attentive»

Lundi, à 14 heures, M. Lanoire recueillera la déposition do M. Jean Dabin.

UNE TOURNÉE D'INSPECTION DE M. MESSIMY

Saint-Jean-dfl-lblàurlenne, 2 septembre Lê gènéral ilee«imyT président de la commission, sénatoriale de l'armée, smcfen «llnfctrs de la Guerre- accompadu général Cartier, co minauda nt la brfgade alpino d'Annecy, a visité loi divers ouvrages de fortification de la Mauriennô, depuis le col du MontCent? jusqu'au fort du Télégraphe inclus. Le président de la commission il. exprimé, tant aux officiera du génie chargée des constructions qu'aux commandants des troupe, son entière satisfaction de l'état des divers s ouvrages.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La Himitip tin Souvenu- sera ravivée 1B h. 30, par la F. N, A. C. « les Cha.mois » 22a et S> B. C. A. 31" etdes expositions Ouverture 1. cliasse dans le département de fa Seine,

Expositions Le Salon en plein air. boulevard de Bonne-Nouvelle. Artistes de piftes Blanchû à place Flgalle. Artiatûa profession ne boulevard RaupsU.

Cuuram à 14 heures, A Chantilly il Dieppe et è. Clairs fontaine.

Le Président de la République a reçu hier le calife I>Jelloul de L»açhouaL M. G. Mlronasco, ancien président du Conseil et ministre des Affaires étrangères de Roumanie, qui, après avoir séjourné quelques semaines au Lido avec M- Titul&sco, vient de pasmer deux jours à Paris, est reparti hier pour Berne d'où il regagnera Bucarest- Sur le paquebot Erida-n, courrier de Dunkerque à l'Extrime-Orieat, qui a fait ésc&Iô hier à Marmaille, ee trouvait le générai Cravero Lapez, gouverneur général dee Indes portugaises, quiavait pris passâ-ga à Lisbonne et qui se rend à Mornig&o. Le Directeur de l'Ecole DE8CARTS8, 44, rue de la Tour. Parla {Paasy), recevra tous les après midi jusqu'au 3 octobre.

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NECROLOGIE

On noua prie d'annoncer la mort de M. Emmanuel Gullgué, industriel, â-iF ru-a Gteneta, de la chambre aynd'icala des fabricants de bouiong, décédé le 31 apût à la RochePoaây (Vient). De la part de M. et Mme M. Le grand M, et Mme L. Roy, M. et Mme P. Corby, aea enfants, et du ncrsoîiael de le. maison Guiiguê. :Les obsèqyee auront l1eu le mardi 5 septemhrfl, à 10 heures, en l'égHse Saint Français.. '•Xavier, place AdrienMithouard, où l'on se réunira. LHnhumatïon se fera à dans la. plue sttïote Cet avis tient lieu de fair«-part et d'invitation.

du tempe passé un souvenir perfecUonné par i'abaçnçe,

Bénédicte observa que Zlna seule semblait l'occuper. Elle dit, alors, d'un air Insouciant

L'c-pinion de Zina semble être, à tes yeux, d'un grand poids.

H tressaillit

N'Imagine rien. Zina et Katia ?. petites filles dans un lointain qui s'efface. Eiles ne sont plus déjà que du rêve, Jo crains la réalité qui peut mç les abîmer. Il faut toujours craindre la réalité, Qiie je lise en elles leur désillusion à mon égard. qui ..IL? ?. le* jolies Images d'autrefois seront effacées par ma rancune

Pourtant, répéta Bénédicte, elles insistent, Vais- je leur transmettre ton refus et le. blesser?

Mon Dieu [. balbutia Je jeune homme.

Il était bouleversé jusqu'au plus profond de lui-même. Une voix mystérieuse renseignait sens doute sur les dangers d'une entrevus d'où pouvaient découler tant de chagrine. Certes, Il étaft le temple vivant où Ztna rait dàlûée, mais ce culte n'avait que des douceurs. Fallait-il en profanation? Cependant, Il était homme. Un déalr le tenaillait et il qualifiait ce désir da Son cceur était un champ de bataille où des démoas opposés se combattaient.

Voyons, dit-il, viendraient-^Uea chez mol ? C'etit peu décent, Alors, dans un thé ? Oni..»>veia:-tu les amener aaJïiedi. place Médlcia ?

Il proféra cette Invitation comme malgré lui4 Il na reconnaissait pas sa voix.

Bénêdlcte acquiesça. Un. soiirire bizarre aiiwa sur sea ïèvres. Êïîe venait de poaner que aina, plus puissante

La mort

de Georges Leygues SUITE HH ÎA PUBMIfcaH PAÛp

La v*nu« du Président de la République A 15 h. 40. la, voiture présidentielle s'arrête devant le perron d€ la maison mortuaire. Le Président de la République et Mme Lebrun, qui viennent de Rambouillet, en dcactntîent. Us sont aolués par vlce-amiralDarlan et vont présenter leurs à Mme Georges LeygUea, auprès de qui il:! sont immédiatement introduits.

Mfflu de Tserlikowska, une des filles dé M, Geor^ea Leygues, arrive et sa rend au chevet de son père.

A 17 heures, M. ct Mme Albert Lebrun quittent le boulevard de VerRailles pour regagner Rambouillet. Et celle da préiideaï du Coawîl arrive à £<hi tour boulevard de Ver-

Sur le perron de la. villa. où un matelot, tête nue, nionte la gfaxde, ]e préaident du Conseil est reçu par M. Albert Sajraut et U se rend aussitôt au premier Étage, d*oa 1a chambre mortuaire, très claire at très simple. où, au chevet du ministre de la Marine. Mme Georges est assise et .pleure.

Cependant, les personnalités continuent d'arriver et repartent en voiture, l'antichambre. Ce sont M. et Mme Patftîlôtre, M. Banlélou, ministre de la Bonté publique le vice-amiral DurandViel. le vlce-amlral Morrlae dea offlciera de marine appartenant à l'étatmajor général. au contrôle technique la sûreté générale H. Ban&u-Varllla, di- rltur M. Guy La Chambre.talre d'Etat à la présldence du Conseil MM. Mont, gouverneur de la. Bâûtl^B de France Paul et Charles Farnler, sous'dlrecteura.

A 16 heures, la propriété. Il paraît très affecté. Il convers* un moment avftc M. Maurice Sarraut et le vice-amiral Darlan, directeur du cabinet militaire du ministre de la nistre dea Colonies, dans la voiture qui l'a amené et qui repart aussitôt an direction de Paris.

A 16 h. 30, le président du ConaeiI arrivât au ministère de la Guerre. M. Paul-Boncour n'ayant appris 1e décès de M. Georges Leygues que aur moment où, il, 15 h. 30, il allait prendre la train pour Trébeurden, a chargé son chef adjolat de cabinet, M. Jeaa-Paul Garni er, de ae rendre imniédi&taïûetit à Salnt-Clouiii pour préaeiiter à Mme Georges Leygues et iL la famille du des Affalrea étrangères.

Les condoléances de Pari.

Dès la nouvelle de la mort de M. Georg-ea Leyguea, M. No«] PlnellI, vie exprès ident du conseil municipal, est allé, en l'absence de M. R«nà Fiqu&t, président, présentet' Jea condoléancea de la Ville de Paris au vice-amiral Dar]an, directeur du cabinet.

Il a envoyé à Mme Georges Leygues le télégramme suivant

Madame,

Léygu6at ia da Parla, ndèîe I-iU«rprète de qui fut le niiuistre de t» atarint de la Viraea plus cûndolfencea. De son côte. M, Georges Prade, viceptéald-ent du constîiï général de Sa Seine, après s'être Inscrit au ministère de la Marine, a envoyé à Mme Georges le té-téfframme suivant Le président et le bureau du conseil ment au nom a« l'A^sembl** et de la poptiiation du département leurs cQudôl-éancea attristée

Le deuil à Toulon

TouIon-aur-Mer, septembre (Havas.) Sur les instructions communiquées par le vice-amiral Mouget, peaux flottant sur toua les édifice» at établissements dépendant de la marine de l'Etat ont été mis en berne. Le viceamiral Dubois, cOmmandant la 1T" escadre, a fait mettre en berne leavinons de toutes les unités de cette formation, aînai que ceux d* la division d«o écoles. M. Escartiûguâ, maire, a adressé à Mme Georges Leygues lûà condoléances de U ville de Toulon pour la douloureuse disparition du rénovateur de la marine nationale.

LA CARRIERE DU MINISTRE Avocat et homme de lettres avant de devenir homme politique, Georges Leygues était né le 26 octobra 185T A Député de Lot-etGaronne depuis 1885, il avait été constamment réélu depuis.

Dire do ce vétéran qu'il frit vingtdeux fob ministre et la première alors qu'il a'avait que trente-sept ans c'est démontrer par un chiffre qu'il fut l'un des hommea qui ont le plus souvent occupé des postes d'honneur. Et comme cet homme politique a été surtout un homme d'Etat, partout où les traces de son action ont marqué une empreinte profonde.

A la Marina le ministère qu'il a tant de fois occupé, qu'il affectionnait tout particulièrement chacun s'accorda reconnaître qu'il fut un rénovateur.

Un rénovateur en même temps qu'un ardent patriote. Car Il fallait un certain courage pour lutter contra Je courant du moment qui, sous prétexte de réaliser des économies, s'efforçait de

qu'elle, conduirait sans doute Gillea où il lui refusait d'aller'

Le jeune savant connut toute la semaine les affrs^ d'une incertitude lancinante. Pour la première fois Il eut que sa força n'était qu'un leurre.

Zlna. Zina. ce cri naissait en lui et couvrait toutes les autres voix. Puia il les phrases àe Bénédtct& e Ce sont des créatures de luxe. Il leur faut de l'opulence. Et il prenait peur. Dix fois. il fut sur le point de téléphoner à sa mère et dû décommander le rendez-vous. Dix lois, il saisit le récepteur pour le racûTOtbfir aussitôt, sentant bien que le renoncement creuse- rait dalle sa vie un néant où elle as perdrail E se disait: « Comme je suis lâche Il n'y a rien en tout Ceci qu'un rêve cîcacerb6 par la solitude. Maudit, maudit doit le rêve qui nous entraîne toujoure à d^s hauteurs irrespirable^. Un savant ne doit s'occuper que des Choses positive Mon travail sûlllûltô toutes mes pensées, pourquoi Zina le. lui dïffpute-t-elte ? J'erre dans un rêve, Zina. peut-être que l'ayant revue, le parviendrai à l'oublier. D'ailleurs. il suffira que le le veuille. Ma volonté ne m'a ^amala trahi.

Le jour vint. L'heure vint. Ce tut la rencontre tant espérée et tant redoutée. Gilles s'était commandé un costume et un chapeau. Il avait acheté des gants et une cravate. Quand il voulut, chez Iui. les il il s'aperçut qu'il ne poasédalt qu'un petit miroir dans lequel Il se regardait distraitement lorsqu'il ie rasait la barbe. Il fut obligé d'en référer L Bertrand, qui s'étonna

Pour vous faire si beau. alle**vou» un ministre ?

démontrer que la défense nationale pouvait être sacrifiée. Georges Leygues prouva la nécessité d'opposer de toute urgence aux cuirassés de poche des Allemands une unité nouvelle et U fit le 26 octobre i£32, par le Parlement. Ja construction du Duwfccrqwe. Du même coup, le ministre clairvoyant obtenait la reconstitution du corps de bataille de la flotto.

Georges Leygues possédait de réelles qualités d'organisateur. Il en donna une grande preuve lé novembre en restituant au département de la sonnel aviateur, son matériel et aes établissements qui lui avaient été mal encontre uatmeût tntevés lors d'une précédente légisïature.

La troisième et dernière grande réforme que Georges Leygues a réussi à accomplir, avant les dernières vacances du Parlement, fut de faire pro' tement de l'armée navale.

M. Leygues avait été on le sait ministre de la. Maxine aux jours les plua sombres de 1a guerre, et i1 avait déployé, aux cotée de la marine britannique, une action, qui contribua à la victoire. La paix signée, 11 s'était appliqué à la réorganisation de notre armée navale.

Si, à chacun de ne passages rue Royale, Georges Leygues prodigua, à la marine sea plus grands soins, on doit convenir, én jetant un regard sur grandes choses partout où 11 se trouva. Cinq fois ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts la pre. miére fois en 1894, dans le cabinet Ch. Dupuy il consolida les humadaire aux nécessités de la vie moderne et, en octroyant la personnalité civile aux universités, donna à l'enseignement supérieur un nouvel essor. Mlniatre des Colonies, Il adopta la politique de collaboration qui rapprocha de nous les indigènes au lieu de hardie, il fit occuper l'oasis de BUoia, qui commande les routes de ta méditerranée au Tchad.

Au ministère de l'intérieur. où tl se trouva, la première fois, en pleine crise anarchiste. II marqua soa paasage par sa fermeté, la promptitude de ses décisiens, son tact, son esprit libérai et l'Impartialité de son administration. Quand, en 1920, Il devînt président du Coeseil et ministre des Affaires étrangères, 11 se trouva aux prises avec les graves problèmes qui depuis douze ans n'avaient pas Encore reçu de soïu* tion.

Tout en consolidant l'amitié do la France et de aea anciens alliés, en veillant strictement au désarmement de l'Allemagne et a l'exécution du traité de Versailles, Georges iweyffues crut nécessaire de ne pas prolonger trop longtemps les points de friction entre notre pays et notre ancienne ennemie. Dans ce but,, Il proposa A l'Allemagne la réduction du délai de ses paiements et lui Offrit, en échange, une diminution du montant de la créance française. L'accord allait être conclu quand le cabinet Leyguea tomba.

Après des années de concessions et de sacrifices, dont nous n'avons même pas eu le bénéfice moral, on est obligé de convenir aujourd'hui que Georges Leygues avait vu juste et que sa solution était la bonne.

On peut dire de Georges Leygues qu'U demeura, toute sa vie, fidèle à ses principes et à ses engagements. A travers les graves événements qui ont agité notre pays et font précipité en des périls qui pouvaient étre mortels, Georges Leygues est resté solidement attaché à la doctrine qui fut celle de Gambetta, de Jules Ferry, de Waldeck -Rousseau, de Clemenceau et qui se résume par les mots Patrie et République.

Waldeck-Rousseau fü de Georges Leygues son collaborateur pour la défense républicaine Clemenceau l'associa a son oeuvre de defenso nattonàïfi, et Poincaré lut réclama son concours pour sauver le franc.

L'exemplaire unité de sa carrtère, son dévouement, gon Inflexible probité, son éloquence en ont fait une des plus belles et des plus dignes figures. L'histoire gardera précieusement son souvenir.

Léon FARAÜT

Un mari jaloux tue sa femme et se suicide

Brîve, 2 septembre {dêp. Petit Par.\ Au village de la Battut, commune de Beaulieu, n'est déroulé un drame conjugal. provoqué, par la jalousie du mari, Marcel Lorle, quar&ntedeux an« et sa femme, née Hélèn L&vaur, trente-eept ans, qui vivaient avec leurs parenta, retraité» de la Ville de Paris, avaient décidé, Il y Il. un mols. de sç séparer, et une action en divorce avait été introduite. Ce matin, Lai-i«, qui avait quitté sa femme députe plusieurs Jours, la rencontra à la foire de Beaulieu et out avec elle une longue conversation. L'entretien terminé, Mnïe Lorle reprit le chemin de sa maison mais, au moment où elle ouvrait la grille, ton mari, qui l'avait suivie à bicyclette, ï abattît d'une balS de revolver au cœur. Puis, retournant son arme contre lui-même, il se suicida. en se tirant une balle dabs le côté et une autre dans 1a bouche.

Mme Lorie était mèrê d'an, bébé de dlx-huit mois.

Comment

Très bien. vous êtes toujours trèa bien.

Ce compliment découragea Gilles. Je ne Buis pas toujours très bien. J'eusse souhaité être mieux. CtomprcndHtu ?

Non, répondit Bertrand.

Le jeune homme s'en fut. D&Ba les glaces des magasins où il 8'entrevit. il se jugua massif et sans distinction. H s'aperçut que ses ahau&sures carrées s'harmonisaient mai avec son vêtement neuf. Il eut l'idée de rebrousser chemin. Plus Inflexible que la ûiénne, une votobté, Celle du D>iû, la pouBaait. Il traversa le Luxembourg- Le beau aprèa-midi d'été semblait assoupi, Lea promeneurs traînaient îeura pas, les enfants Jouaient sur des ebaises, les mères ooeupaieat Ieura dolgta à de machinales coutures des amoureux en confidence recommençaient 1a vieille histoire dont parle Henri Heine, la vieille histoire qui resta toujours nouvelle. Les senteurs du jardin se mêlaient en. une délicieuse harmonie. Senteurs doré« du tilleul, senteurs éperdues des rosés multiples, dea jasmins, des pétunias, des herbea fauchéed. Les: plÇBonfl, les moineaux et les merles. sur lea pelouses, criaient leur joie. Gilles envia leur vie animale. Il était triste. Le vieux jardin lui chuchotait tontes ses promesses, maie f! les jugea mensongères. L'idée de sa laldeur le hantait, lui, ai dédaigneux de la beauté masculine. Il s'efforça de dorai.ner une fièvre dont 11 ne voulait pas connaîtra la source,

I1 arrJva tôt à la maison de th6, choiait la meilleure table et Attendit J'ai trop travaillé, pensa-MJ. et 3e souffre des nerfs.

Programme des spectacles Opéra, reldche,

2 h.. Polyaucte. ït*. Ojjéï-a- Comique, S h. 15. MlKnoo, Odtoo, 2 h. 45, 9 h.r la Cagnotte.

du ttmntv, 2 30, S 30, Fille Mm* Amrot Aniblgu, 2 h. 40. S h. 40. Rcuals'ut», 3 h,» h.. Pfcyehfes si Cl*.S h" 8 la. Ik'f,. de hUmtna BourtiHi-Fâri;lei!«, mardi

AtluSnéfi, 8 b. 10. S h. 10. l* ParadUi pvitL NVtiv sautes, 2 4S, 8 45, Oh l"*ï>Ar.i. Gd-Gulgniil, 9. Crimç r\g \mm m. d« ICvm, Dftunon, 3 h. h., Dix-Neuf Au,

Cftmotdla, 3 b.. 9 h. 15,

CftïiDo de FarU, S ai. Joie de Parla. Montp. a tnvr. fl^aa. Mer. tnu«-ït»rk, ta les Jra." at. smr^e. Sî», Jardin d'AccUm., 3«r,r mntmaX*, J ta; CINEMAS

Fr&

J*iu-ïinatint. Ah qt]«Jle gara (Zte&'ttin). Gnwd BIuŒ.

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M*xiv»Uï PftHii» Théodore et CI*.

Ciné Paquebot de lui*. Mair-UTulpr-Pftth*, Chagrin (l'amour Impérial-Fat hé. Un* idyllft au Caire. ;ïïJra*]<'g, 9 h., Cad tiqua d'am. ( M.Dl*trtal||. OinnSn-FjitTi^ SI ]'fl<r*î3 un mjUJon. lïftUnioat Théâtre, le Rn1 ôpj niUac* Apûlfo, le SlgnaE, Jenny FriHro.

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Toutes les femmes de S1 r a ne g, au, cteur dit XVJïi* siècle, rêvaient d'où- cupef la plac« de Mme de Pompadour, Pourtant, la favorite n'était pas fieif reu&e. Comment plù£?8 à LovAs XV Surtout, com- ment 1b garder ? Ce** anal chagrins, aux détres-

humiliées de cette maîtresse amovmutm que Faut RebOixx a consacré ce Uvre tévâlateur et poignant, 12 fronça.)

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Princes & Préfendants

le MIROIR DU

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Le journal

que personne n'achète mais que tout le monde lit chaque soir, est celui qui. Carrefour Riehelieu-Drouot, déroule en lettres lumineuses les informations du Petit Parisien Pour les annonces, &'adrwa d Etedrto Publicité Champs- ÉluséaJ'atiu Téléphont :£lvUa

Non* prdvonona noa abonntà $im» toutd de chanïjBWïçnt d'adresse dit être acaomvuonÉe de in tlerniere baittle du Jour» noj «C da 1 franc pour frais de r^intpregston d» nouvelle* bsn&cs.

rafraîchit, au marbre de la tabU, ses paumes brûlantes- et 11 commanda, ser la porte vitrée du magasin qui était une vaste pâtlsaerte. Derrière elle, il aperçut trois formes féminines. Maintevantes, ou plutôt il regardait Eina. Eblouisse ment Il II croyait au délira de son imagination. Certes, depuis des anenclose en son rêve, une Zlna parée son idée et selon ses souvcnirs, de tous lea attraits.

Et voici que cette imago vivait devant dans sa pennée, plus étrange aurtout, à causa des yeux trèg vertg, trèa longs relevaient entre les plis, bistrés de la corps mince. long, flexible. de l'harmonie naï*nae dont Eotticelli .IL paré Eea cadraient un ovale étiré- aux traita droits où se posait L'énigme d'un sourira arqué et celle du regard.

Zînai Bartefteff portait une robe d'un bleu sombre égayée seulement par la blaacheur d'un petit col. Maia, en cette simple tenue, elle rayonnait d'un éclat tel que les femmes présentes à .'entour Bembïèretit noyées d'ombre.

Bonjour. Gillaï, dit-elle.

Elle avait rettré aon gant pour tendre au jeune homme une main qu'il laisit entre les alennes. Il balbutiait Oh 1 2ina, Zlna.

Figé dans sa stupeur, ne trouvait paa d'autre mot.

(d. film™?.)


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LA PORTÉE DE l'ACCORD

POUR LE RENFORCEMENT

DE LA POLICE AUTRICHIENNE On a publié, hier, simultanément, à parla, à Londres et & Rame, les documenta consacrant l'accord définitivement intervenu vendredi entre le gouvernement de Vienne et les gouvernements français, britannique et italien concernant la création provisoire d'un corps de police auxiliaire autrichien. Ces documents comprennent la texte ofdclel de la demande adresaée dans ne btiti en termes identiques, aux chancelleries des trois paya par les Te présentants diplomatiques de l'Autriche et, d'autre part, la réponse égaiement conçue en termes identiques qui y a été faite dans les trois capitales.

IT va de soi qu'une démarche semblable a été faite a Prague. Belgrade et Bucarest et qu'eue y 8 reçu la méme accueil favorable. Jusque prétoutefois, les adhésions des Et-nts de 1* Petite Entente ont été purement verbales, ce qui explique l'absence de tcur réponse parmi les documenta publiés. Il est vraisemblable d'ailleurs qu'elles la même forme que celle des trois autres grandes puissances intéressées, dont on na saurait trop souligner, en la circonstance, l'action concertée.

Cette actiottj en tous points identique, est, en effet, particulièrement remarquable. Non sevlenient vite a tendu d ce qu'aucune atteinte, si légère jOA-eUet jw soit apportée aux stipulations du traité de Saint-Germain, qud reste absolument intact ̃– le chiffre de 30.000 hommes accordés d l'Autriche n'étant pas dépassé et le nouveau corps auxiliaire de police ayant un caractère essentiellement exceptionnel et temporaire, mais «Ils a été déclenchée exclusivement par ta c ûafàpttgne terroriste mené6 par les hitlériens contre e gouvernement actuel de VAutrtcfw et la néce&sifé de mettre Dollfuss en m.6Bure de se défendre contre ces éléments de désordre t.

Le dernier paragraphe de la réponse de M. Paul-Boncour, que noua publions plu» loin et qui est également celle de M. Mussolini et de air John Simon, est, & cet égard, à retenir. On a beaucoup critiqué, dans certains milieux, la conclu a Ion du pacte & quatre Pour la première fois qu'on met en pratique l'esprit de son préambule, on s'aperçoit que ce s'est pas contre nous qu'il joue. mais contre l'Allemagne hitlûrlenne» dont Rome, quelque délicate que soit sa situation vis-à-vïs du nazisme. ne peut pas ne pas condaoiûer les menées au delà des frontières.

On comprend la mauvaise humeur que cette attitude commune de Paris, Londres et Rome et l'appui ainsi accorde au gouvernement Dollfuss provoquent & Berlin. L'officieuse agence Conti en profite pour contester la valeur du précédent bulgare qu'ittvaquait hier le Petit Parisien et essaie de prouver que le renforcement de la- police autrichienne qui vient d'être autorisa coaatttuô en fait une véritable covatioD ail traité de SaintGermain. EUo perd son temps et sa peine. Les deux cas sont identiques. L'augmentation de 3.000 miliciens accordée pour trois mois par la conférence des ambassadeurs, ]e 16 avril au gouvernement de Sofia, avait également pour but de lui permettre de faire face, exceptionnellement et tempotairementj. au péril que lui faisaient courir les menées communistes. L'autorisation d'hier, pas plus que celle de 1925, ne saurait fournir le moindre argument pour une révision «t encore moins pour une violation dea traités, Albert Jultjlen. LA REPONSE IDENTIQUE

FRANCO-ANGLO-ITAUËNNE

A LA DEMANDE DE VIENNE Paris, le l"1 septembre 1933.

Monsieur le chrtrgé d'affaires, Par iettre en date du 30 août dernier, constances graves en raison desquelles porter momentanément de 20.U0Q hom- mes à 3Û,*HX> bananes, limite Siée par: la traité de Saint-Germain, l'effectif de l'&rrcée fédérale, ainsi que les raisons recruter- cet effectif euppiémea taire sous. la forme d'un corps militaire auxiliaire de durée limitée à un an, composé de volontaires engagés pour six moi*. Vous voulez bien indiquer sur quelles après consultation dea gouvernements intéressés, votre gouvernement compte organiser ce COrp-a militaire auxiliaire et ajouter qu'il serait heureux de savoir ai, en raison dM circonstance a spéciales qu'il fait valotr, comme caractère temporaire et exceptionnel de la formation envisagée, le gouvernement de La République n'élèvera pas d'objection à la eoûâtitutioa et au maintien du corps militaire auxlllaire dans tes conditions préoiaéea par votre lettre.

En accusant réception et en vous remerciant d9 cette communication. fat l'honneur de porter d votre connaissance ce G«i suit ci* égard, notamment, au caractère temporaire et exception neî de la formation envisagée, ainsi qu'au fait qu'elle sera recrutée que ne seront pas dépassées les limites d'effectifs et de matériel fixées pmr le trttité de 8aint-Germaint lement de la République n'élèvera pas A la constitution et au maintien du corps militaire auxiliaire dans Iw conditions précisées par votre lettre, aussi iuiigtempç qu'existeront les dr constates spéciales vous wHitf référé* et au premier rangqtaetleê il croit devoir noter la campagne terroriste menée contre le QQuverntiment actuel de l'Autriche, ainsi que las de défense prises NOMS En direction de M. te Dollfuss, evntra les éléments de désordre dont il Jfagit,

Veuillez agréer. etc.

PACX-BONCOUE.

DETAILS COMPLEMENTAIRES SUR L'ORGANISATION ACTUELLE Vienne. 2 septembre (dép. Bavas.) L'offlei&LÎÊ Wiener Zçitung publte autaire des détails complémentaires dont voici les plus

Le- ministère de l'Armée prendra doï^navant le nom de ministère de la I}éfen$e nationale.

Le territoire autrichien est divisé en neuf arrondisse melita militaires, cea arrondiaaeaienta correapandant à neuf provinces.

Le nombre des rscruee militaires que fournira chaque est fixé comme suit

Vienne 9.000; Baisse- Au triche fl.NX> Burgenland Haute-Autriche 4.000; Styrie; CiWlnthie 1.700 Tyrol 1.T00 Salibùurg, Vorailberg *00L

Soit au total 30.000 hommes.

L'application

du plan Roosevelt ne se poursuit pas sans difficultés

New-Tork, 2 septembre {dép. Bavas.) Le septembre, jour de la mise en vlgueur du formidable plan de reconstruction nationale élaboré par le président Roosevelt et sm collaborateurs, eoua le nom de N. R. A., l'administration se trouve en présence de nombteux différends entre ouvriers et patrons. Sur de nombreux Point. du territoire, des grèves se déroulant pour forcer les patrons à appliquer lae dispositions dea chartes réglementant les conditions du travail des différentes industries. Dans certaines régions, les conflits ouvriers ont pria ces jours derniers une tournure violente, entraînant des morta et dea blessés.

Mais, à la veille de la célébration du ̃a Labor Day », le calme est revenu et l'administration a réussi, à peu près partout, à obtenir l'ouverture de négo.dation pour mardi prochain.

Leg mineurs de Virginie, d'Iowa, de l'Arizopa et les ouvriers des usine de Philadelphie et de Chicago luttent pour obtenir les avantages offerts par la N. R. A,, tandis que les cheminots expriment leur mécontentement que la N. R. A. ne soit pas appliquée au: chemins de fer. Le secrétaire général du syndicat des cheminots, M. Wilney, a déclaré hier à CleveUnd que des mesures allaient être prises pour contraindre lee pouvoirs publics et les Compagnies à aCConïer une diminution, des heures de travail sana diminue? les 5a.Ia.ire3, Aucune Indication n'a été donnée au sujet de l'action qui serait entreprise par les syndicats groupés sous. le nom de « Fraternité des travailleurs au rail », mais on est certain' que, si le conflit éclatait, H ne UNE MISE EN DEMEURE

A M. FORD

Harrisbnrg sept, (Haw.) Le gouverneur Plnchot a lancé la proclamation suivante

des ordres pour que le peuple entier de !'Etat de n'achète que sous le aigne de l'AIgle bleu a. Aujourd'hui je renouvelle cet ordre à finteatiûD de M. Ford. »

Les gouverneurs de plusieurs autres Etats ont pris des initiatives analogues. ARRESTATION

D'UN REFRACTA1RE

Atlantic City, 2 sept, {dép. Havas.} La. police a arrêta M. Ostroftky, propriétaire d'une entreprise de teinturerie. qui, ayant adhéré à 1a charte de ta N. R A., ea avait ensuite violé les prescriptions.

LE SÉJOUR A MOSCOU DE M. EDOUARD HERRIOT Moscou, 2 septembre.

t>B HgfhH BNvaYÉ tfPtClM,

M. Edouard Herrio^ accompagné de notre ambassadeur, M. Cït&Me^ Alphand, eU ce matin avec M. Molotov, président du Conseil des commiaaires du peuple, l'entretien annoncé par Je Petit Parisien. 1/h.omme d'Etat français a ensuite visité le Kremlin, pute un grand déjeuner réuni. dans le palatfl du de. Affaires étrangères, M. Herriot et ses compagnons de voyage, MM. Litvinov, Krestinaki, Xarakhan, Sokolnikov et les hauts fonctionnaires du commissariat, ainsi que l'ambassadeur de France. Ce eoiï, M. et Mme Litvinov donnent, dans leurs appartements une grande réception, à laquelle sont les chef. de. missions diplomatiques, Les persnnnawtés des milieux politique, iscientlûque, militaire et les corre a pondants de la presse, demain, un déjeuner sera offert par l*a.mbaasadeur et par Mme Alphand. Il réuntra à l'ambassade de France les commissaires du peuple ainsi que M. Herriot et ses amis. L'ambassadeur d'Italle, faisant fonctions de doyen du corps diplomatique, offrira un thé en l'honneur de l'ancîea président du Conseil, qui sera également reçu par la direction du plus grand quotidien soviétique, les Istve&tla.

M. Herriot assistera il de brillantes représentations théâtrales), et en par»ticuiier, dès demain+ au Grand Théâtre, à Boris Godounov. Il a décidé de consacrer ses matinées à 1a visite des musées et des richesses artistiques de la capttale soviétique.

L'accueil vibrant en XJ. R. S. de la pretae et de l'opinion

La graade presse roasc'ïvite consacre Ce matin au maire de Lyon de nombreux articles d'un ton très eHûJeureux. En particulier, dans les Isvestia, le meilleur journaliste soviétique. M, Karl Radek, dans un édîtorial intitulé « Salut à Edouard Herriot »> mppelle l'activité de l'homme d'Etat français dans le donlaitle du rapprochement et souligne l'identité des entre la France et l'U. K. S. S.

Le voyage de M. Herriot en U. R. S. S. est l'objet de l'attention générale. C'est le grand événement qui défraie toutes tes conversations,

L'aecU'eil exceptionnel de cordialité et de sympathie qui été fait partoat à M. Herriot est un signe des temps qui frappe tous les o-baervateurs réfléchis, et il est incontestable que ca voyage presque triomphal, qui coïncide avec l'annonce d'un nouvei accord commerciel entre la. France et l'U. R. a. 8., marque une étape des plus importantes dans les relations des deux pays. Georges IjUciani.

M. HENDERSON OBTIENT UNE BRILLANTE ÉLECTION Clay-Crosa, 2 septembre (dép. Bavas.) circonacriptlon de Clay-Cros3 s'est terminée, aingi qu'on Ilralentent. par la victoire de M. Arthur Henderaon, qui a obtenu voix contre 6.2&3 voix au candidat national Moorea, et 3.434 vots au communiste Pollitt.

Un forçat français évadé est arrêté à Barcelone

Barcelone, 2 septembre {dép. Marno.) La poliqa a arrété le nommé Gaston Monler. trente quatre ans, Français réolanné par les autorités françaises pour s'être évadé de la. Guyane où Il expiait une condamnation à vingt ans de travaux forcés. Il s'étatt marié à Barcelone avec une femme du pays dont il avait eu deux enfants mais il avait abandonné cette famille pour aller vivre aven trois femmes qu'il exploitait. Sa fiche anthropométrique a Été envoyée à la police française. Il sera sûrement extradé,

Lire en page 5

la suite de nos dépêches de Dernière Heure

LA SIGNATURE A ROME DU PACTE D'AMITIÉ ITALO SOVIÉTIQUE Rome. 2 septembre (dép. Havas) La cérémonie de la signature du pacte ita!o»-russe s'est déroulée à midi au palais de Venise en présence de M. Mussolini, ministre âea Affaires étrangères, et de M. Potemkine, ambaasadeur des Scvieta à Rome. Assistaient également à cette cérémonie MM. Suviol\, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères; 1e baron Aloygï, chef du cabinet du ministère des Affaires étrangères Satldicehl, directeur géneral des traités Sapuppo, du bureau de presse Haim Weinberg, de L'arabessa, de Russie, eto.

Aussitôt après la slgnaturÊ» M, Fotemltlne a pronûticê quelques parolea pour mettre en relief l'importance du pacte. non seulement en ce qui concerne les deuz pays, mais aussi la paix de l'Europe.

.M. Mussolini a répondu en soulK gnant que ce pacte, dans le développement logique d'une politique d'amitié, résultats toujours plu3 utiles'

Pacte signé entre l'Italie et l'U. R. S- S. prend 3e nom de c pacte d'amitié, de non-agreeaion et de -eu.pacte consolide les rapports amicaux qui existaient déjà entre les deux pays. Ce Pacte, ayant pour but le maintien de la paix générale, confirme la décision des deux gouvernements de contlnuer leur politique d'abstention de toute Ingérence dans les affaires inté- rieures.

premier concerne l'engagement réciproque de ne recourir en aucun cas aux armes» Soit taoièoient, eoit en union avec une tlercB puissance-, dans l'article 2 est défini le principe de la neutralité en cas de conflit d'une des parties contractantes avec d'autres puissances. L'agression d'un autre Et.t de la part d'une des parties contractantes donne la possibilité de discrimination économique et commerclaie réciproque; Il engage à s'abatenïr de toute mesure portant pratiquement l' exclusion do commerce étranger des marchandises des a parties contractantes.

Par l'article les parties contractantes à à ne pas participer aux accords, soit politiques, aoit économiques, nuisant à l'une ou l'autre dea parties. L'artlcla 5 déclare que le pacte ment conclue avec. les autre. Etats par chacune des parties. En même temps, ceîles-ci déclarent ne pas avoir avec d'autres Etats des accords coin.portant l'obligation d'adhérer à l'agréa^sion d'un ïfltat quelconque. Lr'article 6 etre résolus par la voie diplomatique ordinaire. L'article 7 fixe à cinq ans la durée du pacte et offre la possibilité de Je dénoncer avec un préavis d'un an. Six frères et amure en bas âge brûlés vifs en Norvège

KHstianË&nd, 2 septembre (ddp. Hau.)> Au cours de l'incendie d'une maisonnette, six enfants, frères et sœurs, âgés de quatre à quatorze ans, ont péri dans les flammes.

UNE FAMILLE ITALIENNE

EST CARBONISÉE

Padoue, 2 septembre (dép. Havos.) Au village de Bettolo. un incendie Il détruit une maisonnette habitée par des paysans. Le père, la mère et trois garçons âgés de sept ans, cinq ans et quatre ans ont étécarbonlsës.

LES RAVAGES TRAGIQUES DU CYCLONE^ DE CUBA Londres, 2 septembre (dép. P, Parisien). D'après -un message Exchanffe Tel&graph de New-York, rapportant des incomplémentaires sur le Cycloue qui, dans la nuit de jeudi à vendredi, a'abatit sur Cuba, on annonce que soixante-treize biesséaF dont sept très grièvement, sont actuellement à l'hôpital. On sait que le nombre des morts est de six. Quant aux dégàts, il. sont beaucoup plus considérables qu'on l'avait tout d'abord indiqué. grande magasins, notamment à la Havane, ae sont effondres, et les scènes de pillage ont pria de telles proportions que lea autorités ont dù mobiliser d'urgence la police et les troupes, 1!:n dépit des précamions prises, de nombreux établissementa ou maisons particulières ont été mis à sac. et en certains endroits les patrouilles ont dû faire de leurs armes, Cfnq pillards auraient été tués.Un étudiant américain est frappé à Berlin par des nazis

2 septembre td&p, Havas). Un jeune étudiant amériCaEn, M. BOSSart, a été frappé par de jeunes hitlériens dans une rue du centre de Berlin, apparemment pour n'avoir pas salué un drapeau hitlérien.

M, Boasart a îalt un rapport au consulat des Etats-Unis.

Cet incident mérite d'autant plus d'être relevé nue. par une ordonnance récente, M. Rudolf Hese, représentant le chancelier Hitler, a précise formellement que lea étrangers ne sont pab obligé. de saluer à l'aUemaude. On sait que, à la suite de l'incident, au cours duquel un autre citoyen américain, le Dr Muivihilï, avait été malmené, M. Erost, chef des milicea hitlériennes de Berlin, avait fait des excuses officielles à l'ambassadeur des Etats-Unis.

Mgr Verdier va te rendre i Vienne Vienne, 2 septembre [dép. Havas.) Suivant roffleieuse Correspondance le le cardinal Verdier. archevêque de Paria, a accepté l'invitation* du cardinal ïnnitaer, archevêque de Vienne, d'assister au congrès catholique allemand qui se tiendra à Vienne du 7 av 12 septembre.

La traversée de la Manche à la nage

Le capitaine Morril s échoué de.. la tentative

Londres, 2 septembre (d€pt Radio.} Le capitaine anglais G. Morris, qui s'était mis ce matin à l'ôau sur la plage de Douvres pour traverser la Manche à la nage, a dû abandonner sa tenta- tive après avoir nagé pendant environ cinq heures.

Le capftaine Marris n'a parcouru qu'une distance de 8 kilomètres. Il avait parié une livre sterling contre mille qu'il réussirait dans sa tentative, Mme DoJttuu opérée de l'appendicite Vienne, 2 septembre {dép. Mme Çtoilftias, femme du chancelier, été opérée, hier soir, de l'appendicite. L'état de la malade est des plus satisfaiaantâ.

Vienne, Du 10 au 16 septembre pro- > chaiîi se tiendra û Vienne le 7* congrès I International de la presse technique et

Deux réquisitoires

contre les juif s du Reich et deux plaidoyers

pour l'opinion mondiale Ut ont été prononcés à Nuremberg par MM. Grcbbeïi et Rosenberg Berlin, 2 septembre (dép. Havas.) La révolution nationale socialiste en Allemagne, est un événement qui intéresse le monde entier, car, sans par1er de 1a sotution du problème intérieur elle ne peut pas rester sans conséquence sur la constitution future de l'Europe, a déclaré le ministra Gœbbete, au congrès national sociaitste de Nuremberg.

Le Dr Gcebbeïa parla ensulte de l'agitation antiaUemande à l'étranger, et ta gouvernement national aûciallfite, 'esse@. Il a affirmé qve le règlement du légale la plus loyale de le résoudre.

Ou bien, demande le D' GœbbeJs, le jfonverneinent de la révolution nationale aurait-il dû s'en remettre à la )01 démocratique, et laisser au peuple le soin, de régler Cette question ? Si nous pratlque la question juive, et tenté, pour la première fois, de résoudre le problème des races ppur l'Europe enti&re, nous n'avons fait en cela que suivre le signe des temps.

dans la discussion internationale, c'est que le judaïsme a cherché à mobiliser le monde contre nous dans 1'espoir de regagner le tarrain perdu. Cet espoir est non seulement trompeur, mai. il peut en résulter de graves dangers pour le judaïsme, car Il Pevt «oulsver une discussion générale qui pourrait avoir pour lui, tôt ou tard, des conséquences Il y a peut-être un certain côté tra.gique dans la destinée des Juifs, mais 08 n'est pas notre faute ai cette race exerce et si elle constitue un danger permanent pour leur séourité intérieure et exté-

.ET M. ROSENBERG RENCHERIT Berlin, 2 septembre (dép. Havas.) M. Alfred Rusenberg, chef de l'Office dea affaires étrangères dll parti natio1 3ocialiater a parlé au congres de Nuremberg du problème raciste en relation avec la politique étrangère. Noua ne doutons pas, a-t-il déclaré, que presque le monde entier est actuellement hostile à l'Allemagne nouvelle et h la révolution nationale Cette altitude n'est pas due la malveillance, ni même à l'action des émijjrants elle a des causes plus profondes. L'existence de tous les Etat. est menacée par la crise mondiale Il est compréhensible que les peuples qui n'ont pas autant souffert que l'Allemagne, de régler les problèmes nouveaux par le. moyens en usage autrefoi».

Maie noua sommes convaincus que la révolution nationale n'a pas fait reculer l'Allemagne à la période moyenâgeuse, dans une voie qul servira d'exemple à d'autres nations en maints problèmes. Le nationalisme du xix* siècle est mort aujourd'hui il en est'de même du mouvement socialiste, qui a été empoisonné par la phraséologie internatioMile et par la doctrine Judaïque de la lutte des classer

La question se pose en outre, pour le. autres nations, de savoir si elles ont un Intérêt vilal à s'engager dans de graves conflits avec l'Allemagne nouvelle parce qu'une minorité juive le désire. Nous demandons aux représentants des divers peuples s'il est de leur intérêt de conttibuer au chaos européen par un boycottage, par un Isolement mondial de Un vrai national socialiste eat un vrai défenseur de la paix, parce que, pour lui, le aang de non peuplo est le bien le plus précieux qu'on ne doit engager qu'à la dernière limite- Ce n'est pas le nationalisme allemand qui menace la paix du monde, termina M. Roeenberg, c'est la spéculation de certains profiteur^ ^internationaux. Le voyage de M. Norman Davis suscite en Allemagne

un exposé tendancieux

sur les armements et le contrôle Berlin, 2 septembre (.dêp. Havas.) Commentant la venue en Europe de M. Norman Davis, ambassadeur extraordinaire des États-Unis à la conférence du désarmement, une note de j'agence Conti souligne que la GrandeBretagne. la France et les Etats-Unis « On peut en Conclure, déclare cette note, que ces trois puissances n'ont pius confiance dan^ la conférence du désarmement et réarment leur flotte en toute indépendance.

Le fait que ces armements se déve- loppent ou non dans le cadre des accords navalg de Londres, en 1930, ne joue aucun rôle.

Bien pitre, il est que au moment où le monde entier un pas décisif vers le désarmement,mence un nouveau réarmement naval. Quel. cris n'a-t-on pas poussés, poursuit la note de l'agence Coati, lorsque l'Allemagne & mis en chantier le- premier croiseur de 10.000 tonnes qui lui était reconnu môme par le diktat ae honle de Versailles <Scliamddiktat). Ces cris n'ont-ils pas triplé lorsque le deuxième croiseur été rois en chantier ?

On aous a. alors reproché de saboter le désarmement, mais, aujourd'hui, les puissances qui possèdent les plus groster encore leurs armements,

En corrélation avec ces méthodes manquant de sincérité, on annonce que les Etats-Unis auraient l'intention de soutenir le point de vue français dans La question du contrôle des armements. Si l'opinion publique française et auglaise se tourmente afin de savoir de quelle façon ce contrôle doit Str» exercé, par quels organes 11 devra être effectué, etc. on ne peut qualifier Cette attitude que de manc£tivre destinée à détourner le travail de la contéde. questions essentielles. Il y a lieu de se demander, en premier lieu, poursuit la note Conti, si un tel contrôle est Tiéte3seJre.

Le point de vue allemand a été souligné, à maintes reprises, sans aucune équivoque, au cours des négociations passées. Noua reconnaissons n'importe quel contrais détendant h tous les signataires de la convention, mais, hier entendu, sous réserve qu'il y ait quelque chose à contrôler. Le niveau des arme-enta allemand a, très exactement fixé par le Diktat de versa ,le. et qui a été par les commissions de contrôle, ne peut pas faire l'objet d'un contrôle nouveau.

Taut d'abord, les autres Etats doi* vent désarmer. Si un tel contrôle devoit être décidé, l'ÀHemagne serait, tout temps, prête à l'accepter. Cepe.il* dant, elle repousserait, comme tout à fait impossible. une nouvelle soumission supplémentaire pour quatre ans au traité de telle qui la France le demande,

DANS LA RÉGION PARISIENNE

CHAtrmr. A des ffitea de la Saint-Memble, k 15 heures, sur lea promenatlfts, fête avec le concours de da mualc-hall et de t'harmonie munlciiwlej demain. & 15 heures, au et tête enfantine.

M, Léon Bareux, trente-six Verseltér-er caHlvateur, rentrait de la jullte en îrange. Tomba-iit d'un chargement, il fiit relevé avec diverses fractures.

GUISE. ÀTijûtii-d-îml. 'le de V«nfue« bal !j'enfant\¡¡; eL bàl de nuit.

H1KSON. Une course cycliste dite « Tour àe la Thïérache » se disputera aujourd'hui sur une distance de le kilomètres départ i 11 heurea, place a'AnnMleville, assurera aujourd'hui le service de course cycliste aura lieu aujourtt'liul départ il 14 heures. A Il heures, concert ptir l'harmonie municipale.

soi s son s. Cet après-midi, à 14 h. au théâtre de verdure, concert par la muslQUB municipale, suivi d'unetation de music-aall, avec le concours d'artistes Tir de la souscription du syndicat d'Initiative.

Au stade municipaJn a h. 30, SI. 5. un contre sélection U. P. O. Boissons et U. S. ViQera-Cottereta. La pharmacie [.ténard, du Com- le le service ûe Sarde juaqu'à lundi 13 h. 30.

S AI ÎIT- QUENTIN. Pharmacien de eervlûe aujchurcihui M, Bautrc-ullle, 8, A l'occasion de la braderie, qui se tient cette année de G h. SO â 14 h. de. attractions et réjouissances divergea sont le faubourg

eurent-loir

Un autorail heurte

une rame de wagont

A la gare de par Imite d'une erreur d'aî&uillaee, un est entré en collision avec une rame de wagons engôreraçat.

EtouEfée par un lucre d'ors1* A Me.nou, une flllett* dû trois ans, la petite Marguerite CUarlea, sucatt un sucre d'orge. Tout 4 coup elle avala le bâtonnet, qui se lûjfea dans la trachée-artère. En déplt des soins qui lui turent prodigués, la pauvre Petite mourut étouJKç-,

A la chambre de commerça

La chambre de commerce d'Ëure-etLoir, i-cunic -en oaaettlblée a. d&raandé au ,-il des ré8eaux des chede proposer d'urgence à l'hoblica un aménagement des tarifs de, transport du blé basés stlr la récente disposile ministre de en outre. que le rjên^floe «les appositions q u I seront prises pour le Iran sport des soit également-* étendu au transport de;. farines.

La chambre de commerce informe le public que Inchangé de» jetons en Jihimlnlum de 0,10 et qu'elle avait émis, et au retrait desquels elle procède actuellement, peut être obtenu aux caisses Accident! de la routa

A ArgenvilïJera, une collision s'est produite entra l'automobile de 3C Loultf Le- dru, cultivateur, et une niotoaycl«tté montée par MM. Edouard &?aaon. trente-sept arts, forgeron, et Tapiaaier. demeurant à Chartres. 49. du qui A. Brezolles, un motocycliste, M. Ray- mond Peacheux, trente-cinq ana, caïitonnJ«r-ch«f, .et jeté contre une automobile. Il a été blessé à la tête et aux tiras, Avcuna Tentfl de falé

ni fut traitée, hier, à Chartres Il n'y e. eu hier, s-uir le de Chartres, aucune tfansactlQR en çœ qui concerne 1e blé. Cette situation fait l'objet âe nombreux commentairea, et a créé une «rtailia cHerVe-&eiic« dans les milieux açricolas.

Lea cultivatears menareirt d'acquitter impôts elï nature. -t Puisque c'est aiiL9ir âiseiit-lls, noiid portftrona notrs blé le percepteur, car il nous est inipoaaiîïle de le payer en argent. Un certain nombre de paysans sont formeHenieiiL d^cidés à. mettre cette menace à. exécution. BEAinHONT-LÊ8-AUTKÏ,&_ ™ La petite Jeanne J^'l/r Agée de quatre et deml, a été et et blessée par une automnbila. Klle a été tranapûrté* iL l'tôpJtai de

rHAHTHK.S. De fausses pièces de fllï francs elreuient actuellement. Elléa sont constituées par des pièc-aa de deux francs d'on métal blanc.

ëOW. Deux ou agricoles aans domicile fixe, Joseph Leroy et Robert maure, se sont introduits chaz M. Chesncau, et et lui ont dérobé une Homme de. 8.0GG Il. ont été arrêtés peu après par les gendarmes de Chartres. OISE

Accident* de la route

A un croi*ein«nt de routes, aus Ageux. une coiligloR ft'eat produite entre l'auto de M. Marcel Humbert, négociant à Paris. 10. rue de la Pépinière* et celle de M. Emile Dubaia, marchand de bestiaux à Caiily, Sous le choc, la première roiture se renversa. Son conducteur a, blesse à la tfte et aux bras.

Un camion, dont le conflucTeur a poursuivi sa route, a accroché, MoyvHlera. un autre camion conduit Par M. Albert Notai, au de MM. Danny et le. minotiers sur Je fcaa cflté de le route. Le conducteur et son compagnon de route, M. fîhtal, de Bel] eu, ont été prièvement blessée fr la tête, aux épaul&a ât aux hanches.

route na.tiona.le n° 1, près un cycîlaie, M. Tbomaa Magot, quarante-quatre ans, employé, habitant Poix tsomme>. été renversé par une gaikiiô &t dea Contusions. Dans un état gravE, 11 été transporté A l'hûpltal de dea amtomo-biliatea aont légèrement blesaés.

AMBLAINVILU;. Un mutil* du travail, M. Philippe Gazon, qui, venant de toucher sa pension s'élevant à flOO franra. offrit à boire a deux fut dévalisé billets de banque. II a prévenu la gendarmerie.

B SAUVAIS. Au B-titrtE municipal de la rouie de à à 13 h. 30. mfttc.h de football entre Itï* 3, de (1) con- tr« G. S. Mariage! eu & 1& heuras. Dock F. C. de Purfs contre G. S. MarlsAu staà« de côte de Tillé, se diaputera, le matin et l'après-midi, un tournoi de football avec la participation de dix équipe^ de Beau vais, Sandricourt. Borne], et et du G. S. du Datromge. Le service de gnrde sera assuré aujourd'hui par ta pharmacie Têtard, 1, rue do Malherbe.

COMPIECNE. La pharmacie Pllll&r. pEace Saint- Jacques, assurera aujourd'hui le service de garde.

Depuis plusieurs. jours Mme Zënai'âa LeclGrc-Galleti &g£e de quatre-vingt-huit d'un mouchoir à carreaux noirs et blancs, chaussée de pantoufles noires i elle marche

LA NEUVILLE. VA ÙL T. Un incendie a détruit l'autre nuit une misule de trois mille bottes de lin, appartenant à M Dingfculs Hu I çb, cultivateur.

okyilt.>:»ïvsoixj:i., un incarne a détruit un hangar agricole appartenant à Mlle Julienne Puflle, cultivatrice, route de Flandre, et endommagé gravement fee habitations rotavnes de dégâts AuEentanta, Prévost et LeKvre. Lesportants.

SAJNT-fiEnMAIN-LA-JPOTTllîFE, Un incendie il détruit l'autre soir, k 1b tewi de M. Frina, une grange rem pli* de récuites. Trols compagnies de sapeur s- pomDlera et la pûpiUation parvinrent i. préserver Les immeubles dépassant 5C.KH) Irancs. Les causes du sinistre sont encore Inconnue 3,

SEINE-ET-MARNE

MELEN. Le service de garde aeia Le jeune Roger Jouy, âgé de neuf ans* demeurant &vec ses parents à l'hôtel la péchait sur le bord lorsqïien voulant dégager son hameçon pris dans herbes' il tomba & l'eau et tr&'ivé vingt minutes plus tard.

MTTHT-MOKY. Fenfont que lime BM

AISNE

NEM01ÎB&. ™ Aujourd'hui, fête du Chitelet a 10 heures, epreures de natatfonp A 16 heures, concert par l'harmonie: la BOtr, bal; demain, à 14 heures, Jeux pùut le. enfante; le soir, retraite itirnf-,freu&e,

OTiOIB-tA-FEttHIEHE. Un Inc^anûlè a détruit une maisonnette et le mouler qu'elle contenait, appartenant a *f, Gsstôfl Pftu90U et sîtu^e toulÊvard PeMire, dans Le de rArchevfrchS.

PBOVWS- La pharmacie Binât, rue de la. Friperie, la lo service d'hui.

nuel au tombeau du patron de la Brie- a lieu aujourd'hui, A h. h, 30, grand" meus*, suivie la vénération des reliques, L'apr&a-ïnlûi, procesiilon de la font&ln« de Saint- Fiacre.

SAINT-MAM5TES. Une kermesse de bienfaisance sera, donnée aujourd'hui dana t'enclos du terrain des aports; une noce un cDatuine-3 Louia XV aéra le clou â« la. Hte tombola gratuite.

VAUiFOÏIRS. A la suite dune lâffèra tfipcusgion av»g sa adeOf, qui refusait do lui cirer ses chaussures, un jeune tommft de vingt et Xtn «Hû, M. M&rceî ï>erldder, ouvrier agric&lÉ, demeurant rue de J'Egflse, s'est donne la mort en se- tirant une baU. de r«Tolv*r dan» la Wmpe droite,

SEINE-ET-OISE

Un motocycliste ai.ait tur la routa g;ri«vcin«nt bitttv

Sur la. route, au hameau de FeuJlencDUTt, commune de 5a«y, on a trouvé Binant, connaissance, auprès de sa M&rlnea, là IL transporté dans un état grave à l'hâpital. On suppose que IL Reïiaud aufa fait une chute à la suite d'un

ATHIS. L-*nQUète du brigadier Gúnareui a établi que la jeune Henriette Simon s'&talt tout simplement anluie du do.micile de sa. tante, à qui l'a recueillie .Il de si mêr«. Cette fillette de onre ans en est à a !ï* huitième rante-cinq ans. employé aux Etablissement Decau ville, de guerre, a. été renversa par un cycliste. Il a été transporté a l'hO" pital avec uns fracture de la clavicule DBOCOITBT. M. Pierre Danger. ans. de souffrir d'un mal Incurable, s'est pendu dans sa chambre.

ETAMP£S. Aujourd'hui lieu J" Inauguration du nouveau terrain de foot. au ataae ou. présidence du docteur Camus, maire d'Etamp&a. Le C. A. d'Etampes'(1) rencontrera le C. A. S. G. Orléans <1>, à 1JS heures. L'Union mtiBicale pr8t«ra aon concoun a. cette ma-

autroduttï dans la vUia de M. Claton, avenue Cotes ui. En l'absence du propriétaire, tant du va'.

pour 6 francs des paquets de tabac alla..mand de 100 grammes. C'est un nommé Adrien Paquet, vingt-cuit ana, demeurant ria, ayant déjà été condamné Pûur lé même motif, Il a été écroué h la prison debett.

Mlle Lucienne vivier, vingt-six 6^3, deeurant dans la localité. avenue de. la République, a mis fin à see en ae tirant un coup de revolver dans la poitrine. LK BLANC-MBSNIL, Le aervica mésors, aftsufé aujourd'hui, par le doc(Téiéphoue 2flfl>.

LES M THE AUX. La servit» de tard est assuré aujourd'hui par la pharmacie Khtoya.1, 8.nI! manceuvre, demeu«liée h Seyrsin. été renversé, rue 'le Parka, par une automobile. Il a été conflit 4 l'h&pital du Aaincy. MAHTEB-SUK-SEINE. Le CJub Athiétlqu* fera ÉUjoarâ'huI rouvôftuire de la saison de football. A la h. C. A. M, (R) contre F. C. Mtul&nala (R>; il. 15 heures. C. A. if. contre F. C. Ueuianaia (1>.

MABISES. Une de cinq ans, la. Jeune Jeanine Augèa, qui traversait la route, été renversée par une auto. Atteinte d'une fracturv du crâne, l'enfant a été transportée A l'hfipfUl dana un état ave

.filS-DBAN&IS. AUjOtird &U1. à 14 h. 30. au théâtre de verdure de la. Maison des artiste^ grand gala de la cftanson avec le concours: da Lilna Tytter, Ëérard. Léardy et Due-, etc.

5 laê$t 9 bhttét pur une txplotfan dans anc carrière

Trois des bleues aont en dangar de mort

Metz, 2 septembre (dép. Petit Paris.} Au cours de l'aprèa-mldi, à Merleibach-Freyming, où la Société Sarre et Moselle exploite une carrière de sable de grès vosgien, s'est produit un très grave accident.

tlne quinzaine d'otlvriSM, émis la des cartouche* à l'oxygène liquide et, avec toutes les précautions néceasai" rea, les mettaient en place, lorsque, pour une cause encore inconnue, une cartouche explosa, projetant les ouvriers à plusieurs mètres dû distance. On rel&va cinq cadavres, dont celui de l'Ingénieur, M. Gobert, âgô de trente-trois ans, Originaire de Nancy, et neuf ouvriers blessés, dont trois sont en danger de mort.

Un saboteur exécuta en U. R. S. S. Moscou, 2 septembre (ddp. Radio.) Lie cojpptable LadtakcheT, convaincu détriment d'une entreprise de 1a règlon de l'Oural, a été condamné à mort et exéoiïté- Les complices, au nombre de aîi, ont été condamnés aux travaux forcés.

MONSAVON A LA LAVANDE DES ALPES

Un mari presque octogénaire blesse sa femme d'un coup de feu Il «*t arrât* par turprii* avant d'avoir gendarme*

Reims, 2 septembre (d. Petit ParisitnA Une scène tragique s'est déroulée c* soir à MuliOd, de- une maÎEûntiette en bordure de 1a route nationale de R«îmi à Soissons, habitée par les époux Dauteuîl. Le mari, Armand, âgé de soixçmte-dii-huit ans, faisait montre députa longtemps d'une nervosité excessive, et les scèneB étalent fréquentes dans le ménage. Sa femme, figée de quarJUltesept ans, avait tort à souffrir de la brutalité de &on conjpo-gn&n.

Ce soir, une nouvelle tiiscuaaiûn éclat*, au cours de laquelle. vivement surexcité, le septuagénaire D'arma de mon fusil de chasse et fit feu sur son épouse, qui fut atteinte à l'épaule droite, mais put prendre la fuite, Baluéç par un nouveau coup de feu. Mme P&uteui! se réfugia- dans son jardlar où un voisin vint lui porter secours- Pendant ce temps, criminel ee barricadait dans ea demeure, et les gendarmes de Gueux, arrivés peu après, parlërent vainement au aeptuagén&ire. L'un d'eux «Ecalada la clôture et pénétra dans la cour..Attiré par te bruit, Dailteull s'élança vers l'arrivant, mais ayant reconnu un gendarme, Il m doute, d'y prendre Bon arme. Il n'en eut pas le temps, car le gendarme l'ionnobilisa. En perquisitionnant, on découvrit que Dauteuil avait rechargé son fusil. et on trouva en outre sur la table un pi&tolet automatique également chargé, Le septuagénaire déclara que's'il avait eu le temps, « il ne ne serait pas laissé prendre comme un lapin Il fut écroué à la maïaoa d'arrêt. Sa femme fut traUBportée à l'hôpital de Reims," où son état a été jugé grave.

Détail a note, on trouva dans le veston du crimlnel un paquet rentermont des titres et 20.000 francs un billets de banque. On présume que Dautouil avait songé à disparaître lorsqu'il se serait débarrassé de sa femme. Une fille des époux Dauteuîl habite, dit-on, Paria,

La compagnie te Air-France » agréée par l'Uruguay

iïontevldto, 3 septembre (d. Bava*)* La mission français. obteau l'accord de principe du gouvernement uruguayen au sujet de la aubaUtution de la compagnie Air-Fnmca à la Compagnie Aéropostale.

Une citronnade

pétillante

avec Rozana

It n'y a pas de solt qui résiste à de Rozana De ce jus de citron pr&aaé, Rozana fait une délicieuse llmonada naturelle, gazeuse, pétillante éômme un Champagne, et qui désaltéra le plue du monde.

On peut lem parfums, BU employant, au lieu de citron, un Jui d'^rabge ou une cuillerée de errop de fruits cassis, grenadine, fraise, etc.. Toujours Rozana en fera de tiélicteux rafraîchissements! Ajoutons que par » en calcium. Rozana Quand on en fait son eav de table habituelle ™- entretient dans l'organisme une puissants Bensatlon de vigueur et de vltaîlM». En vente partout.

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LES CONTES DU PETIT PARISIEN

LE QUITUS DE LA GLOIRE

En ce rempa-!à. me dit Qiabret, le grand Impresario. J'accompagnais Dariah dans ses touxiiOea. Vous l'avez connue. avec ses qualités et ses défauts dont la petitesse n'excluait pas t'agacement. Il fallait. à la voir du matin au soir et parfois du soir au petit Jour, une belle patience. Mais elle avait naturellement, apiès voua avoir le petit mot gant!], (ailli du cteur, qui effaçait jusqu'au souvenir désagréable. Elle ne te rappelait jamais Si jamais elle 's'en était aperçue quelle tut été dure ou blessants. |e vous le dis un cceur excellent une merveilleuse mémoire du cCeiir. en même temps qu'une étonnante faculté d'uub1i pour tout. ce qui n'était point flrand ».

J'en al eu un curieux témoignage pendait une représentation S Bordeaux, dans les dernières années de sa vie- Elle venait d'ètre très gravement malade, i Andernus ou elle avait longtemps résidé, par platslr d'abord et puis pendant sa convalescence, après une opération qui la laissait infirme, Elle avait aimé ce petit pays, y vivant avec une simplicité en Contraste avec les raie de rein e, d'héroïne qu'elle incarnait, aussi bien â la ville qu'au théâtre. Elle y vivait famittèremem. C'était, pour les braves gens d'Àndenios, la bonne fée descendue sur terre. qut s'informait des petits, les embras'Sait, envoyait eu vieux vin aU grand-père malade tt ne belle nappe d'auteî au curé. Vovu dire qu'alors elle ne tenait pas encore ses roiles, tant cette sacrée grande artiste mêlait sans e au vrai. Mais elle ne (c savatt pas Et tput le pays. flatté de sa gloire, touché de ci. bunte, l'adorai

A la vérité, dans ce mélange de fiction et de t«rre è terre, elle avait fini par perdre à peu près la notion de ces menues contingences la la vie nous Contra lût. Comment se figer aux des fournisseurs lorsque les orchidées sont flétries 1 Dis gants. des a parfums, Sont l'art. Quand son Secrétaire osait lui parler de factures, de ces petites notes prosaïques que le boucher, le boulanger. la crépi ièfe fous les TOûia. où et terminent platement par un chiffre C( çonciaent Par on elle avfcit une façon de lever h$ yeux qui excluait d?H- nïtivement de son exfsCîoce ce genre de platitude. Les bonnes gens, au surplus. ne s'inquiétaient pas on savait que Madame payait. tard mais à à peu près par payer. Quand vint sa maladie et ;On opération, on n'osa l' ira port uner. Et, quand eîle quitta elle lal'ssaü derrière- elle sans même s'en douter r dt^petita passifs dont l'ensemble cubait gitos.

Un an avait passé quand elle vint à Bordeaux, où J'avais nu l'honneur de sa rés.irrcctlon, un gala. Elle y devait dire des vers, assise dans un fan*teujj, parmi les Heurs, mais avec des ailes encore, par sa voix inspirée. Je; l'avais vue. Don sans éipqtion* arriver ce soir-là sur une sorte de. brancard, où elle faisait plus que Jamais figure d'Impératrice sur- son lit de parade. Elle se reposait dans sa loge fleurie, attendant l'heure, quand on vint me prévenir qu'une délécation désîrait me voir Une B*]égsCioD ? Je pensai d'abord des machinistes ou des choristes mécontents. Mais non. Mon bureau était bloqué, quand }*y voulus entrer, par une dizaine de nopie&i assez eïCitéea, qui formaient évĩdemntént délégation, car toutes portaient !la < ce pittoresque bonnet d'Ar- cachots aux pans de dentelle soutenus comme: uae le le. fis entrer et "'priai Tune, qui semblait plus calme, de dire ce qui les amenait.

Monsieur, répondît-elle avec ce joli ton chantant du pays. nous ne cherchons .pas Je scandale, pa.s vrai ? Mais, tout de mtme, Mme qui a été .notre cliente à toutet eh bé 1 elle est partie comme {a. sans régler ses notes l Moi, l'trf pour 1.000 et 200 fraùia de blanchissage.

Moi. pour 800 francs de pain I. Et moi, de boucherie: 1.500 francs Les voix piaillaient.

scout mesdames. domîné-le, que "̃«Hilec-voiïl que j'y fasse?

Consent reprit la blanchîsseusfi et elle chantait- cumin t vous le demander? Eh be 1 cette Mme Dariah, on dit qu'elle vy toucher ici des mille et des cents c'est à nous* bien sûr, qu+ii faut les donner

Cela, n'y comptez pas, Ce que Je peux faire, c'est de prier Mme Dan^h de vous recevoir. Voûte vous?

̃+- Dame bien sûr™

Cinq minutes plus tard, le revtnais. Dariab, avec spontanéité, comme je lui avais flfiapieinïnt parfS d'une, vigile des femmes qui désiraient la silner, avait répondu avec élan

Qu'elles viennent Vile Qu'elles Et le» braves filles en btnatse, devenues eilencieuses quand le' rentrai avtc la' bonne répoose. me suivirent, fort intimi- dées de Se trouver si vite en présence de la dame d'Anderrias, dans un cadre de lumière et de Seurs, où tant de majesté irradiait du visage fané mars toujours ardent. On sentait leur coeur .erré.

Entres, mes petites, entrez disait Dariah de sa voix au timbre d'or. Qu'elles .sont belles avec leurs coiffes t Alors, vous ne m'avez pas oubliée 7 Et vous êtes venues jusqu'ici, aujourd'hui. pour voir Et* vieux debuts de votre vieiiEe amie ?

83. Feuillstotj du gctit_Pn.risj.ftn1 3-D-g»

LA PRINCESSE aux Pervenches grand roman Indtlit J. JOSEPH-RENAUD

Je to mettre à Paria, dan& mnn auto.

Ah non, merci, très part pour ftiûL.. D'après ce que tu mas raeontê. ts villa eiii observée, aurv&Hlèé, Ou bien, à en croire elle est hantée et les esprits y mènent la aarabaûde. Merci. On n'aaraii qu'à me te ae tiens pas à mettre des vivants malintentions ou des fantômes sur ma tr|ece, Je saurai bien rentrer à Paris tout aeul. de ne cfailnâ "pai iw mauvaises rencontres- Tss d*u« copains .'en sont aperqya.

Et comme ïHiilô l'avait riBCon^tiit lu* qu'à la porte âù pafb, il ajouta T11 devras faire auignei. ta femme, »île ?, devenir dingo. Elle n'en est pas à point. faudra bientôt qu'on aille lui porter ftyctlea «k r«prOdaûUoa int&rditea an

par Edmond CLERAY

Bonjour. Delphine lu as te. beauï yeux. Et toi, Agnès Sourdet, pourquoi te caches-tu î As-tu épousé ton amoureux ? Oui Tu m amènerai ton bébt ta prochaine fois Et vous, ma mère LJrsuJe, quelles nouvelles du gars? 1 Ah mes petites, c'est bon de vous revoir. Oui. j'ai été tous malade. Je voudrais vous embrasser toutes 1– Chabret, vous ail^2 me les placer dans J3 aaile pour quelles entendent mieux que tout le monde.

Et, dans l'effort qu'elle fit pour se soulever vers elles, son visage la du.leur et aussi le immense de *un infirmité.

Devant elle, muettes, les femmes ne cherchaient pas à cacher leur èma\. Beautouph u petit piouchoir de «iSme dentelle que les coiffes, tamponnaient leurs larmes. Lune, plus près, de Dâriah, s'était agenouillée, le visage sur les fines mains amaigries et, librement, sangloEait. fêtais rnoi-m^ine très daftS c^tte atmosphère absolue .lEncérlté, où les tmes avaient Oublié tôtaleirttnt le but de leur démarche, où l'autre ne l'avait pas une seconde soupçonné, où J'étais seul. en cet instant, à penser aux causes des choses, ['.avala- provoqua là une scène d'émotion où s'tsïes réclamations de ces pauVf$a femmes. Quand |C fis sortir, dans une litanie de louanges et de vcèmx. l'avals I irapr-i-ssîoji d'avoir organisé aavamment un abus de confiance.

Scrupule dont, tout de mëtne, le me libérai en voyant l'enthousiasme des crfanciiîrea devenues spectatrices. Dariah. çraosiîgurée par l'art, disait, pour elles, des choses dont la musique les payait au centuple. Cependant cela ̃m'a lait plaisir d'apprendre plus tard, au hasard d'une avec son secrétaire, que les notes d'Andernos avaient â leur tour, bien sûr été réglées. Mais Dariah n'en rien su. et te ne suis pas que l^s bravcs filles en b in aise n'aient eu. en les acqutttant. iin petit remords

Edmond

Le sultan du Maroc a quitté la France Le a^iltan du Maroc, de son ùla et de sa. suite, a. pria passage sur le Cje-nrw, à deatinatiûfi de CasaWanoa- Il a été salué par le général Bouchez, commandant la- S" région,MM. Dïosart, secrétaire gânàral de la peéfeettu*; Hubert", préBi-Jent de la eïïiiiiltïi't: commerce, et Si Kaââour ben G-habrit.

Orangs, chimpanzés et gorilles dans leur nouveau logement La grande singerie du Jardin des plantes, presque terminée, est, dea maintenant, ouverte au public

LA MOUVJiLLi: KOlONPli J1LS SIEGES

La grande singerie du Jardin des plantées, dont noua avona annoncé la construction il y 8. quelques mois, est un. voie s,e reste plus le: l'installation du chauiïa#e pour que tout sait Ce sera fait au début de k'autcrmne.

Déjà le public peut en admîrer la façade principale, orientés au sud et flanquée de deux rotanJos, soitts do logea Hq repas dans lesquelles s'ébattent d'un côté une famille de chintpaùzûs, de l'autre la! gibbons, ces curieux animaux qui nous viennent d'Xndnchîne. A tout seigneur tout honneur. Arthur, le- gorille. magnifique animal de huit ans. eit dans la cage.centrale où falentôt le rejoindra sa actuellement en convalescence..

Ï.1&E lo^^a intaimédiaires abritent des mangabeys et autres quadrunianea ds moindre Importance.

Soixante met tua de longueur, quarante de prrrf!>rt-deurF treize- mètres de haut.eur, telles sont les de cette sîng-arjo ultra-moderne édifiée à remplacement de l'ancienne rotonde des singes considérée comme le modèle du genre en mais devenue un peu déau&fcp. Elle fut d'alîleurs désaffectée en et remplacée par une singerie provisoire.

Suivons, par le vestibule d'entrfie de la. (a^ade principale, côté nord, les profe36?urs 'directeur du Muséum Eourdelle, directeur de la ménagerie du Jardin des Plantes. et M, ptivau, secrétaire. général de le Saciété des amis du Muséum, aux efforts

des Ofan^es à Charenton. ou h Bïcê- j trâ. ou à y a pas ..d'erEcoute, Antonlellas. je vals être franc. Devant elle, je fais le malin. Je lut crie que toutes ces histoires de revenants, c'est.de Il famiateria. Mais au fond, j'ai peur, moi aussi. Oui, tu m'iLis erpUqué, 'est entendu. SeulCmcnt, ïri ïu avais vécu avec noua, ces tu ne aérais pag augal tala de ce que tu eïpîlquas.

L'albinois répandit tranquillement iul-mem&, ce aara pareil. S'il a tffairç à AntoaielLas. il disparaîtra, et vite Au revoie, Philo, à bientôt.

Puis, en ee glissant d'arbre en arbre, comme s'i] était entouré d'ennemi.?, Aûi:onieHas s'engloutit dans l'ombre si vite, si tdtalement yul! semblait un de ces rapaces fouines, rtna^da, putois qui dorment le jour et ch&fchsnt leur proie la nuit.

XV

Au studio Baumbum. Lèonide Papil- lote tournait maintenant Luhengrin- Une pacudit encore et que l'on remde. les plus bur- ï*squ«i EH* jouait CI» et et au premier de entrée de [a Bile du roi de Brabant. la fouie sriaiï s .EàFa. Elle Lohepgrin Jui-iuértle, aon lui \le.de ee que, pendant les mois de scéheresse. il pouvait, à volonté, faire Et autres ênOrméa ette.tè& tiré de la parodie de Carmen, Jouer des .rôle: auaaj Entuastnieusa-

VACANCES

M. Albert Lebrun

De LA FHRMrÈEE TAOB

Le change de ce carrefour, c'eat le si- lence, le le calme, c'est l'oubli dans l'enveloppCftient des vieux arbres et du vieux temps. Et cette patx n'est troublée que de lofn en foin par le batte- ment d'ailea d'on faisan qui passe d'un vol lDurd ou le galop bondissant d'un lapin dont un n'aperçoitvlaaçje tout blanc, surmonté d'une blanche houppe.

C'est cet endroit de Ia forêt que M, Al- j bert Lebrun préfère 7 là, au milieu de ces arbres, à l'abri de cette voûte de feuiliage qu'il aime à s'arrêter et à tire. Et puis retour au château, déjeuner dans cette salle à manger pleine de clarté et si vaste que la table, avec ses huit ou dix couverts, perdue dans ce grand vïdç, repas de poupée. Ensuite, café dans la laite de Jeux. partie de billard pour les grandes personnes, partie de cache-cache ou de chat-percbé pour les petite- enfants de M. Albert Lebrun. C'est à ces heures de déiassemejit que le Président de la République se montre vraiment tel qu'il est. Sous utl aspect inconnu du grand public. Sa simplicité sa bonne humeur, son enjouement. àa naturelle amabilité -ont un charme pour tous ceux qui approchent M. Albert Lebrun.

Après le déjeuner, courte promenade dans le parc, autour du bassin. Le chef de l'Etat se laisse Par une partie de Sous 1 élan d«S avirons -que tir. un ami ou un parent du Président, le lourd bachot triste exemplaire d'une flottille dont la marine d'Etat' aurait tort de ,s'enorgueillir prend les allures légères et gracieuaea d'un can-oë.

Et puis, c est de nouveau le travail, Jusqu'à 5 heures heure du thé pour les grands et dp coûter pour les petits une promenade dans la forêt au petit trot d'un cheval, sous le tranquille déploiement des branches, dans la paix Iniinie des choses. A 7 h. 30 diner en famille et causerie dans la salle de Jeux ou pfûcaçnsde dans le parc

A 10 heures du soir, M. Albert Lehttul regagne ses appartements. Une- dernière foiS il regarde le besu Jardin fleuri qui dort à ses pieds, ia nappe' d'eau qui miroite et au delà le: mouronnfijnenC confus des profondes qui ferment l'ho- riïon'.

Et c'est le silence. On entend Beufe' ment monter, de- prairies ou fument les noirs canaux, le bêlement plaintif des moutons, le hululement des chouettes et le tumulte enragé des grenouilles.

1 conjugués de qui noua devons cette magnifique innovation.

Les cages qu'il convient mieux d'appeler les « loges » des alngai, entourent le hall, garni d'un bassin, central, où la lumière pénètre par une vaste verrière-

rée du publie par des glaces, pour évi- ter la propagation passible des naala* dies; comprend une chambre de repas où l'animal pourra en hiver tout en regardant au dehors par un judag vitré.

Le magasin frais. où les légumes seront entrepaaÉà, se truuvera au aousboI. A l'entresol, ce sera le magasIn dea fruits, le$ services sanitaires (infirmerie) et la cuisîne.

Au premier, le laboratoire, où se feront Ibs prélÈvament, piqûres, otovaocins. aérovaccins, autopaitia, etu. Enfin. le deuxième étaga est réservé aux cagea d'isolement, où les bètea seront en observation, et au logement du jjai> di£n et de sa femme.

C'est pour profiter des derniers beau* vert que le professeur Eourdelle il ourecommandé au public de a'abatenir de donner quoi que ce soit aux animaux, aliments ou objets- divers, susceptibles de compromettre leur santé.

Mais si. dorée qu'elle soit, une cage eat toujours une prison et pour cette raison qu'on poursuit à Vincc-nn» d'actif travaux qui seront terminés au prfntenfpa prochain et où les singea pourront s'ébattre en pleine nature. La maquette du futur zoo de Vincennea est exposée dès aujourd'hui .dans le vaste hall de. collections du duc d'OrléausF 43 bis, rue de Buffon.

que pris son [jarti.

Méaje, elle proclamait maintenait aiûn, cjuâlie que fût la quaîJté du rira. Mais cornais elle ne Jouait p!us avec le beau sérieux qui avait rendu son de Carmen ai drôle, on devait lA faire béAULCAup plus ripét^r, Garïnoii lui criait

Soyez convaincue. Joues cela comme ai c'était de la tragédie. Pâssionncz-voùs pour ce texte. comma -si au chef-d'œuvre de Corneille, ou de Victor Hugo, cela engendrera Les effets comiques sans que vous ayez A vous en occuper.

Fendant que I^ahengrln et Frédêse battaient à coupa de polng. de Pied, de téte, elle prenait l'attitude d'une xig°'ette pour laquelle deux mau- vain gara « s'expliquent » sous un rêver' hère. Pendant Ce terapa. les flsuc:int3, ietnplaça.nt ceux qui, dans le drajxke lyrique, prennent une part al açtivç à l'action, d&nsaient une aorte de gro te g que gigue en désignant les deux adversaire

Quanti PVèdértc été « descendu » par un cross à la machetre doublé d'un coup de pied dans le ventre. a£>rès qu'un* 80rt* de druide, en blanc, longue barbe, eut compté les 'dix secondes pita dans Les bras 'le Liûben^rln et rappela « Mon Rimé. De. centaines de copies de ce film étaient toués$ d'avance. Ce nom Léonide Papillotte, suffisait. Elle était une sorte de Charïïe Chaphn femme. DTa.UjeuraT Ba.umbîatt avait pensé à l'appeler désormais « Charlotte » eut l'afficha. Elle tvait r*£uaé, sur le çoosçiJ da Boubou.

LE DILEMME AUTRICHIEN avrxE as ca phkmièrk paoh

Cette façon objective de poser la question, en évitant toute passion, montre que la question autrichienne, apparemment si insignifiante, recèle en soi le problème le plus gigantesque de toute la politique européenne moderne que peut pratiquement se permettre une puissance malgré le pacte à quatre, malgré les armées toutes Prêtes aux frontières, malgré le pacte KeUogg et malgré l'existence de ia Société des nations, comme manifestation de Bon esprit guerrier (naturellement Sans déclarer la guerre quand elle compte que ies autres puisfl&nces ne trouvent déjà arrêtées par des considérations qu'elle-même méprise? En d'autres ternies à travers le problème aaaéte mesquin de l'Autriche apparaît en toute clarté la question angoissante que tous nous nous pvsona depuis des mois le trattéa et toutes lea autres formes de sauvegafde de la paix auxquels se fie le monde depuis une dizaine d'années valeEt-Ila. en dernlére analyse, même un centime? Les doutes qui nous viennent sur toutes ces choses ne sont pas simple.ment provoqués par ce fait que, apparemment, toute puissance brutale peut s'affranchir du droit Sous ce rapport également, l'exemple autrichien est très intéressant. Il ne suffit pas que M. Hitler et ses lieutenants se proposent de révolutionner les esprits en Autriche. Même en Allemagne, leur succès n'a pas dépendu aimplement. da leur volonté. La misère économique leur a procuré la victoire en Allema- gne et je crains que ia même raison ne leur fournisse en Autriche le méme succès, C'eut pourquoi H- Mussolini a raison da croire que saule une aide économique efficace à l'Autriche peut encore sauver ce paya de cette « mise au pas 3- qui, dans ses effets, équivaucirait entièrement à PAnâf&luafl. Mais il n'y a là rien qui ressemhle une nouvelle découverte. Non seulement au sujet de L' Autriche, mais encora bien d'autres égards, les dispositions des traitéa de paix, dans certains paragraphes, <mt créé des faits politiques saxa qu'on se soit demandé si Les lois économiques ne rendraient pas impossible l'application as ces faits. Les auteurs des traitée de paix ont tablé sur la présomption que l'Autriche pouvait exister économiquement toute seule. Il m'est permis aujourd'hui d'insister d'autant plus aur ce point que, U y a déjà quatorze ans, j'ai contesté énergiquement les possibilités d'une existence isolée de la république autrichienne, même contre certains Autrichiens qui croyaient pouvoir tirer de l'existence autonome de la Suisse des conclusions favorables à l'avenir économique d'une Autriche autonome.

E& principe, mon point de vue a été corformé par le rapport bien connu des deux experts Layton et RiEt. Ce.rapport déjà suggéré que 1es états limitrophe de l'Autriche devalent favoriser le commerce autri- chien en lui accordant des Clauses douanières préférentielle Layton et Rist avaient raison, L'Autriche ne peut être secourue d'une façon efflc&cù que si elle est encadrée dans un réseau d'accords douaniers préféren- tiola comprenant au moins les Etats successeurs de la monarchie bansbourgeoise. Mais si belle que soit cette idée, sera-ttelïé applicable ? L'Italie at la, Tchécoslovaquie pourront- elle s'en- &Htrjoiiienne cette position privüé-

SI, mainteDant, on semble vouloir, essayer d'établir une sorte d'union: commerciale entre l 'Autriche et la Hongrie, cela peut être une expérience tes intéressante. Mais cette expé- rience ne peut avoir de valeur véri- table que si- on la considère Gomme le début d'une plus grande union économique.

En d'autres termea il n'est posaible d'améliorer réellement les conditions économiques en Autriche que d'une manière c'est de lui ouvrir des débouchés plus grands. Considéré au fond, le problème autrichien n'est pas autre chose qu'une partie d'un problème européen plus général. Du jour où lJuoion douanière de l'Europe continentale aérait constituée, il n'y aurait plus de question autrichienne. Toutes les tentatives pour soulager la misère présente de et pour la, libérer en mfime temps de l'étreinte nationale socialiste doivent se faira dans le sens da la future uetan douanièro euxûpéeitfte. On peut commencer à une très petite échelle, mais il faudrait tout de même essayer sérieusemeat, dèa maintenant, d'étendre les cadres aussi loin que possible. Va-t-on vraiment aborder sérieusement la solution de la question, autrichienne aur cette base ? si on pe le veut pas. ceia coûtera encore de nombreux emprupts dont fl faudra pontêtre déjà verser le prochain un gouvernement autrichien ay&nt à sa tête un commissaire d'Hitler,

Un sac de chasse est incomplet sans un flacon de Ricqlès.

Mais le public l'appelait « la Charlotte française

Boubou remportait, comme vendeur, de grands succès le client venu pour qufnze si on le conflalt au petit ancien camelot.

Baumblatt JUI avait offert de s'occuper auasî de la publicité de sa firme un très vtï fnati-set de ce qui frappe le grand public

Evidemment, m'sleur Baumblatt, je l'al cet Instinct-là Quand on a tant vendu dans Isg rues, on connaît ee qui porte STTr Ia~ftïuîe'1 Quand on est planche, d'un tr&pled et d'une chaise, y a pas 8 compter sur la vafeur de ce ¡.qu'on offre Car, ce qu'on offre, c'est hëtîae. du simili, du rien du tout. D'ia camelote, quoi Oït ne peut compter que sur ci. Quand il s'agît de persuader au populo qu'il fera une affaire d'orr un bénéfice extraordinaire, en sortant ses quarante anus. il faut le faire passer par trois phases 1Q. Attention 2. Intérêt 3' DriefefM. m Prima, pour qu'il a'srrête autour de votre petite faut attirer son attention, par n'importe quel moyen, « Après, secundo, faut rintéreseer Il il s'en va. Faut le comprendre, se mettre à son niveau, l'épater, quoi? Et c'est pas toujours facile, parce qu'a la campagne, comme à Paris, le populo Il est futé Enftn, Quand on y est arrivé, c'est pas tout

« Faut réussir à, tertio, le décider du clé supplémentaire, c'est te dernier effort, c'est la pousséa mentale et finale! Alors, M'eleur BauroUatt, quand on est entraîné à çélt on connaît la psycholo-

SOUS LA DOUCEUR VOILÉE DES CIELS DE LlLE-iE-FEAffCE

Les grandes roses de lumière qui ornent les façades des vieilles cathédraies françaises ont, dans les plaines de l'Ile da France, d'innombrables petites moeurs vivantes, dont la chair satinée se flétrit chaque automne, pour renaître et sentir bon chaque printemps. Les pieux bâtisseurs d'églises, artistes passionnés, sensioieB et probes, firent 2eur oeuvre A l'Image de la nature, en stylisant les modèles que leur offrait généreusement le sol fleuri de la province de Paris rHe-deJfrance est. par exceïlence» le pays des rases, n n'est point de Jardin, dans la région parisienne, qui ne possède des rosiers et qui ne se pare, dès le dnoia de mat, de leur glorieuse exubérance. Sans doute, la faible amplitude des écarts thermométriques, la douceur humide de l'aLmo&phère, les brouillards légers, les ciels d'un bleu discret de pastel tendre aont-ila propices l'éclo- -ion de cette fleur délicate. Et la dil«Lion que lui ont vouée, depuis tant de siècles, les gens de Ce paya. ajouta à l'ambiance Climatique une sorte d'&mt)ïaîicfl morale qui ne saurait êtrq sans une heureuae intluence.

Maïs si la rose est à l'honneur dans toute la région parisienne, il est un coin ou elle est plus particulièrement aimée, chérie, choyée; où elle s'épanouit avec pïug de grâce; où. elle aa multiplie en formes et en couleurs infiniment variées; où deux localités voisines sont fières de porter !Ion nom et d'Être, l'une la cité ancienne, et l'autro ta cité moderne de la rosé. La vallée de la Bièvre, avec Fontenay-aux-Kosea et l'H^y-lea-Bosea, s'attribue cette double glofre.

Fontûiaay a bien fait quelquea ïandélités à la reine dea jardins. II cultUt aujourd'hui, auprès d'elle, la violette et le Il I1 n'a plus, comme autrefois, des haies de rosiers bordant toutes aes routât. Il s. vu périr quelques aimablea traditions. Chaque année, jadls, les ducs et ?airs du ray&utoe y Venaient cueillir les couronnes de rose, qu'Us offraient au Parlement. Aü xvu1 siècle, les horticulteurs de Fontenay produinafent asse» de fleura pour fournir à toute la France l'essence de roses dont on usait beaucoup alors, Scarron y vint chercher, auprès des corolles odora.ntes, l'oubli et l' apaisement de ses souffrances de p&rEtfytique, tordu et diminué par le mal. Il y écrivit quelques-uns de ses poèmes burlesques, et peut-être sa, mélancolique épitaphe. Y a-t-il, en effet, séjour plus propice l'inspiration qu'un champ de roaes ? Le seul souvenir de cette rlchesse florale & aufa pour que les poètes aeptentrionaux, groupée depuis plus de cent cinquante ans sous le vocable de Rosati a, aient choiai Fontenay comme lieu de leurs assemblées annuelles.

Voila pour la pasaé. rauant au présaut, qui ne otumaSt, aur l'autre rive de la à trois kilomètres de Fontenay, le célèbre village de l'Hay, qui, depuis quelques aimées, a. pria qîScieUement le nom de l'H&y-lea-Roses ? Voici quarante ans que .Iules Graveraux, Tapôtre et l'amant de la rose, y a entrepris la créatfon de lTébloulasante roseraie, qui montre aujourd'hul aux viaitaurs charmés plus de 8.000 variétés de la fleur-reine dans un cadre agréable et approprié, avec un théâtre de verdure et un musée consacré aux œuvres d'art qu'inspira la rosé.

Téta sont lés bijoux éclatants, rehaussés parfois des diamants et des perles de l'humidité matinale, dont s'enorgueillit la vallée de ta Bièvre. Mais celle-ci a d'autres grâces encore. Victor Hugo Les ddcouvrit et leur reconnut assez de mérite pour les chanter en évoquant Virgile

J"at trouv-S, mon poète, tinâ chaste ?a.U£e, A des coteaux charmants noncbalairunent [mêlée,

Retraits favorable à des «manu cïch$3. Fait* de flots dormants et de roseaux [penchta.

La noble cadence de ces vers imite et dépeint à merveille la beauté, clas- sique et pure, de ce paysage limpide- De Bue à Jouy-en-Josas et a Btèvrea, la rivière cnule doucement -entre- des coteaux boisés. L'industrie et l'agriculture toUes de Jouy et fraises de Bièvres se donnent la main, dans ce site La petite maison de Juliette Drouet y rappelle encore le grand nom de Victor Hugo. Ce fut là que naquit la Tristesse d1 Olympia Et la petite egllae de Eïèvres Inspira l'une des plus belles pages des Feuilles d'automne.

Un pigeonnier rond, couvert de vieilles tuiles, est le seul vestige du château qui appartint à Mareschal, premier chirurgien da Louis XIV, puis à son fils, le marquis de Bievrcs. Celui-ci eut une réputation d'un homme d'esprit et cultiva le calembour avec une paaaion un peu excesiaive. On raconta, par exemple, qu'il avait fait planter six Ifs sur la terrasse de son château, uniquement pour pouvoir dire à ses invitées quand il le=:¡ y conduisait Mesdames* voici l'instant décisif u

Bièvrea est en bordure du bois ou plutôt du < buisson de Verrières, qui couvre de ses arbres touffus une croupe élevée dont on a tait une posi- tion stratégique. D'autres sites l'avoî-

gie de la foule aussi bien que M'sleur En effet! Vous raisonnez très bien. C'est pourquoi je voua demande de faire de la publicité chez nous!

Oui, maïs je c'en ferai que pour Mam'zelle Papillotte, Je na'r&serve d'être son agent de réclame, mon pvess agent comma disent le. Anglais, son batteur de grosse caisse, son claqueur de cymbales. aon faiseur de zimbouin- boum en avant la musique Rien que pour elle! Après tout, vous êtes son patron. quoi Si Je dégotte quelques bonnes idées, c'est à vous que ça profitera Pour te reste. on verra plus tard, Un Jour. je serai peut-être le directeur général de la publicité des films Baumblatt, mais I>éonlde d'abord î.

Léoplde traversait ïo 4 plateau » pour remonter dans *x loge, quand elle an.têndit ces paroles, qui venaient d'un groupe de figurante et « petits rôles s: Mais oui, j'ai vu Bîiouâ.â. voua «avez, l'assassin ?.“ quand il rendait visita à BJadani* Ifatie Thomson. Au milieu de ce groupe, une toute jeune fille, Jolie, l'air un peu niais, et qui se faisait appeler « StelUna venait de prononcer ces paroles, avec fierté. Léonide la reconnut aisément, car sa photographia et colla de soe parent. avaient paru dans les journaux, C'était la nile du concierge de meuble qu'avait habité Mrs Thorn&on, rue Ampère. Ayant fini par vaincre la résistance de ses parents. elle < fatsait » du cinéma, Elle Jouait, non eanj charme. une page de Lohenarin. Léonide fendit le grçmpe.

mettent du pittoresque et ne déçoivent point bois du Loup-Pendu, bois de l'Homme-Mort, haras du Val-d'Eaier, Abbaye- au -Bois. Vers l'ouest, on aperçoit faérodrome de Viliacoublay, puis le bois des Gonarda et les arches hau< talnea de l'aqueduc de Bue.

A l'est, la ferme Vilmorin déploie la splendeur de ses champs fleuris. ïfao ferme?. Un immense laboratoire plutôt où s'élaborent patiemment, ea même temps que les plus belles fleurs du monde, les croisements myatérieux dea races végétales, les sélections savantes, lentement et mûrement étudiées, qui produiront le grain de blé puissant et fécond dont l'innombrable descendance nourrira tes hûmmea. Au nord, enftn, se creuse, étroite et sombre, la Vallée -aux -Loups, qu'illustra le souvenir de Chateaubriand et o& m dresse, au petlt hameau d'AMnay, la maison qui abrita durant dix ans l'auteur des Martyrs. Cette maison avait déjà une histoire fort touchante lorsque Chateaubriand s'en rendit acquéreur en 1807, grâce aux droits d'aateur rapportés par Ataia.

Au même emplacement s'élevait, avant la Révolution, une humble masure qui appartenait & un bourgeois de Paris, A l'heure où commencèrent le» malheurs de la famille royale. ce trourgeola, qui s'était montré fervent royaliste, fut honoré d'une vimlte de 1a reine. Lorsqu'on l'avisa de cette insigne faveur, le fidèle sujet, ébloui, éperdu, jugea que son logis était indi- gne de l'auguste visiteuse et entreprit de faire construire à la place un pavillon neut dans les quelques jours qui le séparaient du grand événement. Il s'y ruina, mais y parvint. Ce petit pavillon est encore debout. Il fait partie du domaine de la Vallée-aux-Loaps. liais Chateaubriand a transformé la batiase en la surchargeant d'un étrange et disparate déguisement où des fenêtres en ogives et des créneaux moyenâgeux vojBioeat avec un portique grec soutenu par deux eclo.nùe3 de marbre noir et deux cariatides de marbre blauc. L'écrivain a-ralt projeté de construire aussi une tour. Cela coûtait trop cher, Il dut se contenter de -r simuler des créneaux », ainsi qu'il l'écrit assez naïvement dans ses Mémoires d'outretombe. Du moins pla&ta-t-il un parc aujpertie, pJeia d'arbres exotiques cèdrfea du Liban, pins de Jérusalem, magnoliera de Floride, lauriers de Grenade. Ainsi fut-il plus heureux comme paysagiste que comme constructeur. Après dix ans, son impéctmiositâ chraaique l'obligea, de vendre sa chère ataison après qu'il eût vainement tenté de la mettre en loterle.

Dans ce même hameau d'Aulnay, vécurent le poète Henri de Latouche, éditeur d'André Chémer, et pLus tard Sully Prudhomma.

Nous eommos ici aux portes de Sceaux, l'aimable petite ville où Colbert créa le beau domaine dont les 228 hectares ont été acquis, il y a quelques années, par le département de la Seine pour être aménagés en un vaate parc que l'on appelle déjà le bois de Boulogne de la banlieue aud Le château de Colbert a été rasé pendant la Révolution et le jardin nivelé. Le souvenir est reaté de leurs splendeurs et des fête. éblouiasanton qu'y donnèrent le file de Colbert, le marquia de Seignelay, lequel fit danser allégrement les 50 millions âprement amassés par son père, puis le duc du Maine. fils de Louis XIV et de Mme de Montespan, Ce fut, à l'époque da la Régence, un foyer d'intrigues et aussi un centre littéraire, car la duchesse du Maine s'entourait de beaux eaprits. Voltaire y séjourna et y écrlVit Zadig,

La révolution survint, et les idées nouvelles furent adoptées avec enthousiaame par lea habitants de Sceaux, qui prit le nom de Scenux-l'Unité. Des fête.9 en l'honneur de la Raison, de la Vertu, de la Liberté furent organisées construite avec les pierres de la fameuse prison, existe encore. Il y eut des clubs, des comités, des orateurs. eE des suap#cts. LB doux poète Florian tut de ces fraiera, Il fut arrêté et faillit étrc guillotiné. Libéré d temps, il mourut à Sceaux, après quelques mois: il ne vit pas démplir le château où il avait rimé,, aux catés du duc da Mais Sceaux a un autre pare » que celui du château. Du moins les Scéens nomment-ils ainsi le jardin punUc où se tint, à partir de 1810, le célèbre bal de Sceaux, Durant un demi -siècle, ce bal attira, chaque dimanche, nombreuse et brillante société. Il fut do mode, pour les jeunea gens de banne fumille, d'y aller danser &vec les joliea villageoises. Bien des ldyïlea y prirent naissance. Il a inspiré a Balzac le roman brai et puisde Fontaine et le charmant Maxime lien de Longueville, et qui décrit leurs amoura malheureuses, ruinées par un cruel destin. Il fut le but de prome. nade de toute la jeunesse parisienne, Jusqu'au jour où le détrôna aon voisin Robinson a eu aes jours de grand vogue. On sait l'origine de ce lieu de plaisirs champêtres, et comme et un

Die donc, ma petite, toi et ta famille, voua êtes certains de ne pas être sujets aux hallucinations? Et de ne pas &lî&er à vous vanter?.

Mais qui, Madame!

Parce que Monsieur Brioude toi aussi, tu pourrais dire Monsieur Brtoude, ça ne fécorcherait paa la bac! n'&st jamais monté chez Mu Thom. son qu'une fois, une seule fols, et la pauvre femmà était déjà morte Tu es une sale petite dinde

Mlle Stfllllna avait les larmes aux yeux. Gracile dans son joli travesti de page, elle tremblait de peur. La célèbre artiste n'allaït-eïla paa deinandâr son renvoi Au cinéma, ces arriMais, madame, je voug jure que mol. papa et maman, on a dit la vérité! Je le jura!

Eh blen! si je t'entend. dire encore cette vé ri té-là, je te flanquerai une telle paire de calottes que tu en verras plua d'étoiles qu'un astronome n'en a jamais vu danâ £on télescopc!

Et Lêanide s'en aïla,, cocasse at digneh de boei costump caricatural.

Un des réglaseura. qui avait beaucoup connu Brloude, vint ajouta dana le Visage de la petite

Si j'avais eu qua Vous étiez la allé dea qui ont fait arr£t« Biïoude injustement et causé Sa mort, je vaua jure bien qu'on ne vous aurait jamais vue k l'écran. Ici. Ah! non, alors! ̃" Mais, monsieur. nous avona. Talseg-vou*. mademoiselle Voua devriez avoir boute!

Léonidf démaquillée, rhabilïéà. monta, suivie de Boubou, dans l'auto que Eaumblatt mettait à sa disposition. sur une des vitres d'avsjit, on Usait en grosses îettfes il Films BaunsbJatt La publicité dEtémato-

gargotier qui avait lu Daniel de Foë imagina, en 1&48, d'installer une salie à manger dans les branches d'un châtaig-nler géant et de prendre < Robinson r pour enseigne, Il connut un auccèB foudroyant et eut de nombreux imitateurs. Tous les gros arbres du village .8ont ainsi pourvus de guinguettes aériennes, fort pimpantes, .tans une atmosphère perpétuelle de fête Les arbres sont spleodldea et la vue fort plaisante.

En s'égarant vers l'ouest, on atteint Pissais -Robinaon, qui fut naguère Fleasis-Fiquet, où était le célèbre cabsret littéraire du Coup du milieu dont Mûrier, Zola, Vallès et tant d'autres éerivalng furent les familiers. C'est aujourd'hui une cita d'habitations à bon marché.

Vers l'est, on trouve Bourg-la-Reine, quf conserve la mémoire de Condorcet et la prison où le savant philosophe mourut de faim ou de poison, en pleine la ville se nommait Bourg-EgaUté, Là, on rejolnt la Bièvre, et l'on s'achemine, en descendant son cours, vers la Mate tin de la belle at poétique promenade, qui s'achève dans la banlieue maussade ou la claire rivière salle, déshonorée, va se cacher sous le sol, avant de se perdre dans le lit immoad-e d'un égout parisien.

Léon GBOC

L'ESTOMAC ET L/APPETIT Il sait aujourd'hui ce que c'est

d'avoir faim

La perte d'appétit accompagna «on* vent les maladie* â'esïamac. C'était eu de M. K,_r rue de Wazemutn. à Ulle. qui, depuis deux ans» souffrait de dos et toua autr&a troublea con6écutlfa une mauvaise dlgestioû.

Naturellement. M. F. s'eat soIgnS J'eu* l'idée, en déseapûir de aouaa, d'essayer encorn un autre remède la traitement par tes plante* E. Benoit. Dès le$ premiers fov,raf les résultats nnt été réellement extraordinaires. Voi qui ma vnettaia toujours d table *a*w sais aujourd'hui ce que C est que la faim. Te divers aana souffrir, etc. Le trattement par les plantas E. Benoit agit comme un pansement à l'intérieur de l'estomac. Il calme les brûlures, ainsi que les foie et l'intestin. R&ppeîona Que la trai.t«meat fi. Benoit diffère de tûu» ^ea autrea et qu'o-n peut se le procurer dans toutes :c9 pharmacies, en traitement, pour 12 Jours, sait sous fa.rme de t liane, soit sous fûrme de granulé qui permet à ï'&lde d'un peu d eau ehaudù ou frûide. Le tran&meiit Bat tmi^u 18 fr. en tisanfr, 19 fr. des en EranuJ*, Pharmacie Julien, 6, rue Earraau, AanJères {Seine),

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Au Microscope

ri existe dans l'intestin des enfante des Vers microscopIquâB- Ila sont aussi dangereux que les autres et provoquent dea Inaoïnnies, de la nervoaité, une toux rauque (la toux dea Vers), Lire en page les du Bon Vermifuge Lune,

Un Pince-Sans-Rire Un chasseur donne l'idée à la « Marie- Rosa » d'Interdire sa ve^ta pendant un mois par an pour permettre à la race des Poux de ae nouveau. E£n effet, depuis la succoa de la c Marie-Rose n en France, les Poux sont en vole de disparition.. Tant mieux! Sas aux Poux Vive la « Mari«~Kose 3 fa 80 la flacon, pharmacies, herbot,

Dans son numéro

DIMANCHE îtafflES le grand. magaalna de la famille, publia Entre nouÉ, par Clément Uaute) h l'ordre du jour: les Chant pi prnffiii qui tatai, par Louis Pelletier HAflevinnf par SVanK Crâne un conte d'action le «Fub >, eontto de S. Davlno Fi^a.nfnl, le di*bolfqne, par .Tu les Change! uq roman daventiiFGS le Ciel empolsonnA. par Conan Doyle: toutes les àbituplles et les célébra* pages pour le* enfanta Dit, Zig et Pa«.

En vent* partout 50 «extinkeR.

graphique ce respecta rien f.

Léoaida portait un imciensô manteau violet garni de fourrure. Et elle évoluait dans une atmosphère fortement parfumée. HHle avait toujours aimé beaucoup les parfunvs. Maintenant *tte en mettait h outrance.

Quant il Boubou, son idée da i'é\è* était toujours celle qu'on sa a au njuslc-hall.

Il mîroïtait

Faux col, chapeau, cravate, pj«jtroa de -chemin. &ottMiej avalent, tu jour, M aoïr, tout cela recueillait et envoyait l'éclat du lumières et ]a re»- plendissement était pir« encore,. I]s se rendirent au Boia, laissèrent la voiture prè: d1 Armenonvllle. et mar» chèrent vivement dans le* Aûaelaa, pat hygiène. 11b y venaient souvent pour prendre l'air et faire un peu d'exerelce.

Lçs paaaanta étalent ra.rea naaU Ils se retournaient sur cette grande femme, à virage chevalin, au long tellemtnt A neuf.

Alora, Boubou, ton avtn sur la prétendue résurrection de notr* ami Heurt ?.“ Tu m'u dit hter Je réfléchis encore.

La petit camelot a'arrèta pour aîlijmer une Cigarette avec un briquet d'or et de platine. I] ne pouvait tenir une conversation sérieuse sans fumer. Il n'y a pas résurrection, bêlas âï'sleur Henri, nous ne le revertona j«» mais. Les ag-nntg, là-bas, à la ï"rëfeftture, y se sont laissa monter le bourra choïv et c'est pas pour faire un mot drôle que Je dia ça2 d'abord parce que 1* mot û'eat plus troa drôle, c'est parce que Je le pense.


nNEHNÏÏÈHE HEURE SUITE DE t.A TROISIÈME PAOE

Martiaux, infatigables les 160,000 congressistes défilent à Nuremberg

et écoutent des discours

Le chancelier retrace une fou de plu rbijtoire de l'mcentîoa d. ion parti au pouvoir

Berlin, 2 septembre (d, Peiii Partàm,) Ce matin, bien avant le lever du Jour. 3h Iflû.ûOiï délégués du congrès de Nunmbarr ont été réveillés par de violente* sonneries de trompettes, Ils ont dû, à regret, quitter la paf1Je tendre qui leur servait à la foia de matelaa d'ordl- 1er et peut-être même d'4dredon. Avec résignation, lia ant interrompu les rêve.! rosés que n'avaient paa manqué de leur inspirer tes belles paroles du chancelier Adolf Hitler. En revanche, une autre satisfaction la* attendait lia allaleat défiler à nouveau.

Toutes les manifestation* du congre» sont reeueillies par Sa caméra. Les opé1<h pointa afir. de rèaliaer Un- fllna de propagande qui s'intitulera te Ooftgrès de la victoire

Groupé» Sftlza par ielze, vu leur grand nombre, les congressistes se sont donc dirigée, à grand renfort de cui- vres, vers le camp d'aviation de Nurenabfir«. Malgré l'heure matinale. une foulé trépidante et pleine d'Impatiente les attendait déjà, L'espace libre ast immense c'est là que lea dirigeables menses tribunes ont été érigées, à qu'il détenir le monopole des meetings d'un» auaai grande importance, Lédifl- cation de ces tribunes a exigé des aeûjalnw de labeur.

Le JUcOUr» du Fuhror

Pana la tribune d'honneur, plua d'un durée de aut mata, au haut desquels .flottent orgue iileu ee ment des étendards croix gammée. Les délégués se sont rangea sur un seul front. il» «ont tellement nombreux que l'effet produit ut vraiment impressionnant.

Arrive le chancelier, suivi de tout un *tat-major. Les étendards saluent, ))endant que lea fanfares égrènent solenhommes qui se figent dans un garde à cuté, malgré la ventripotente silhouette de quelques-uns d'entre eux, un déâté dea décoratifs, le maître du Troi- sième Reich monte à la tribune pour prononcer sa harangue.

avec une énergie violente. Il rappelle à Bec délégués les de voira qui leur incombent- Leurs efforts doivent ayant d'un mois de novembre Pour ne paa changer, il retrace enHlllte l'ascension du parti juequ'au poules fonctionnaires du mouvement doivent veiller à r aboutissement de la. mission nationale. Les ennemis trouveront contre leurs Espoirs une barrière invincible grâce à Tordre, à la discipline et à la responsabilité. Le parti s« retrouvera ainsi tous les deux ana et dans quatre-vingts ou peut-être cent années, d'ici, il recueillera Jes truite de sa semence.

Bous de Jougs applaudissement*, M. Hitler termine sa harangue par quelfaire prospérer ]e patriaaoin* dea ancêtres >,

Le chef du front des travailleurs, le docteur Leyd prononça ensuite quelquea HïMb pour ïe& morts du parti pendant que retentissent les accents de J'avais un bon camarade.

Le Führer quitte alors !a tribune escorté de tout son état-major tandis que l'assemblée entonne à pleins poumons le Wesstl lAed.

htts congressistes se reforment ensuite pour regagner leurs quartiers dans un défilé d'une langueur interminable.

Evolution! du c Graf Z«pp«]in Comme à Temp&lhof, Se <Jraf Zeppelin qui Eéjn&lf avoir choiaE son heure, entre vola NiirBmbnrg dans tous JflB sens, arborant à sa poupe [es couleurs hitlériennes. pour ae diriger ensuite sur Frtedrichshafen, sa base, avant de. railler l'Amériqu* du Sud ce soir.

Pour ajouter aux attractions BensaMonnelles, le chef de la propagande aaziste autrichjfin Habicht, qui, depuis son expulsion de Vienne, lanc* sans se laascr. par T. S. F., des discours violenta contre la cabîaet PoUfusg, a décidé d'amener par avion le héros du jour, le SLurmfuhrer » Fr&nz Hofer. On eait que, aida de plusieurs complices, ce derde la prison d'Isnabruck pour s'enfuir en Italie,

L'après-midi est réservé au défilé dea jeunesse* hitlériennea qui se rendent au Btadlon pour y recevoir le salut de leura chefa. 1e docteur Baldur et von Sçhfrach.

Prétoriens en herbe, Us ne restent que du défilé. ïla se rendent au Station gue du Führer qui, après avoir fixé la ditrérenee entre le paaaé et le présent engage les enfants maintenir entre eu* les liens très étroits d'une fraternelle camaraderie. Ela sont l'avenir du peuple et l'avenir de l'Empire.

I<(î3 cris de « vive » terminent le discours du F'ühr-er tandis que retentit le Hber alte* les enâge, oublient l'ordre impeccable daas lequel ils sont vtn.ua pour tenter«evoir de prèe le Fiihrer. Ma.ta celui-ci a déjà disparu pour se rendre à ta Halle où il doit présider une autre séance du parti.

La 3tirée a été réservée à une audition des aocîétéï de philharmonie natioparmi les ouvrages des maltrÉs alleînanda.

POUR NOS JEVNB9 LECTEURS

L'album n* S WCKEY FAIT DU CAMPING «t mt. <fdn« foules !«̃ flhralri**

Sur le point de se marier le maire adjoint de Tarare est tué par une ancienne amie qui se suicide.

La nuit dernière vert minuit la petite hruit de détou&tlon*. Une femme. Mils Claudi» D»ols, venilt de tuer son ancien aml, M. Charles Qumai, cicjiiante.huit au. premier itllolat au maire.

Celul-cîr qui avait entretenu pendant quatorze an dea relations avec Mlle Claudia Dénie, l'avait abaadonnée il y a quelïues !noie. Il avait, en effet. rintenTarare. La publication dea bans devait en faire auioum'hul et la cérémonie était ûxto au de ce mofi.

La m&ttres&e délaissée avait jura de te venger. Ayant apeisu M. Dumu en Quand l'adjoint au maire sortit de la maison de aa future compagne, Clauûla Denis, qui s'était dissimulée dans l'ombre, flt feu à quatre repliées sur son ancien ami, l'atteignant mortellement dans la r4,&lol2 du cœur.

Lorsqua les voisine, alertés par le Dniit. arrivèrent, la meurtrière avait disparu. Elle «'était réfugs6e obéi elle, avait revêtu aa plu« fielle robe, s'était étendue sur eon lit et, après avoir ïhIsm en évidence un billet au crayon où elle demandait pardon i se» parente, elle s'était tiré <ian« la tempe la dernière balle du revolver. La mort a été instantanée.

Cette tragédfe a produit k Tarare la sensation la plus vive, car la meurtrière et la victime étaient également estimées.

L'intendant Frogé sera interrogé an cours de la semaine prochaine Bolfort, 27 gept, fàép, Petit Parisien,) La cour de cassation fty&nt rejeté le pourvoi formé par l'intendant Frogé contre un jugement de la cour d'appel de Besançon, 1e juge d'instruction de Betfort restfl dont ea poasesEion du dossier.

M. Frog4 a fait lea déclarations autvantes

L*a-rret que vient de rendre la cour de cassation précisa us point de droit JmpwtAïtt celui qui traduit déiûrmaie tout militaire inculpé d'espionnage devant la juridiction correctionnelle. Cependant, il y lieu de remarmilitaire actuel Indique que si le crime ou le délit est commis dans un bâtiment militaire, le militaire Inculpé est Justiciable d'un tribunal militaire. rien, da&q l'information actuellement ouverte, ne permet de mettre à ma graphie, du plan de protection et du plan, de ravitaillement en cause. Je reste inculpé d'eapiemnage en général quelle manière j'aï aocomp]! cet espionnage.

)e« deux lettres recommandée* qui sont le point de départ de 1" informatlon ouverte contre moi ont été adresc'est-à-dire dans un bureau militera? et je me demande comment le juge d'instruction pourrait continuer à faire état de cea deux lattrae dont la récepmilitai ce.

L'intendant Wragt,, qui sera t*mplacé le l*p octobre prochain dans son velle affectation, sera interrogé dans le marcrsdi, Jeudi au vendredi à 14 h. 30 pat le jugre dinstruction Cordier, qui doit le mettre en présence dM militaire* qui auraient eu entre le$ mains les deux lettres recommandées précitées.

M. DE MARTEL A PARIS Le comte de Martel, ancien ambassadeur de France à Toklo, qui succède i M. Pottut, à Beyrouth, est arrivé hier matin, par transsibérien. Il a été accueilli à la gare du Nord par M. Tetreauv représentant le ministre des Affaires étrange rea l'ofaqier d'ordonnance do M. Fbnaot, résident général au M*roc M. Pterre Alype, dtHcteur de rofnc& des Etate du Levant,. lea fonctionnaire. de rOifl.ce et lea attachés lyrlena et libanais & Parls,

Un avion de tourisme tombe h Anger*

Un <Ui pilotai qtl tu*

Angara, s septembre idép. Petit Paria.) produit cet aprii-mldi, vers US heurta, sur l'aérodrome d'Aug^ârs.

A la suite d'une perta de vitesse, un avion de tourisme, bord duquel ne trouvaient les pîloteb Uttl.!»rd et Thébaud, s'est écrasé aur le J>ol. en bordure de l'aérodrome. X#e pilote Thêbaud a été tué sur le Coup. HalH&rd a été contusionné.

Une enquête est ouverte pour rechercher tes causes de ï'aoûident»

Le congre patipaaj aéronintiqai Clermont-Ferrand, 2 septembre td. P pJi Le quatrième congrès national aérO' nautique qui «'était ouvert hier à Clermont. a pouratiivi ce matin ses travaux, soue la présidence de M. Douüet. pr&tflpremière sé&ncg a 4té consacrée il. 'aviation privée. Successivement, MM. Jacques Brégutt, président de la commis*! on de tourisme de la fédération aéronautique, et M. Henri Lumidié, président de l'Airo-CIub du KhAne. ont claie sur- aon organisation administrative et financière et sur son fonctionne- ment pratique.

n3.u,l1que civile, a entendu un rapport particulièrement intéressant et docunzeaté de M. Tortel. délégué des aérac.ubs de l'Afrique du Nord. eur la propagande aéronautique dans la France d'outre-mer.

LES AVENTURES DE MICKEY

DRAME A CHAUNY

Dans une crise de jalousie un ouvrier blesse sa femme de quatre balles de revolver puis il prend la fuite

L/*Iat de la victime est désespéré Chauny, 2 septembre (dép. Petit Par.) Un nouveau drame conjugal est veau jeter l'émoi, ce matin, à Chauny. Un ouvrier de la Soudière, Georges Lemairê, âgé de Quarante-cinq ans, a blessé grièvement de quatre coups de revolver sa. femme, née Fernande Martin. âgée de quarante ans.

Mercredi matin, Mme Lemaire ee présentait au commissariat de police pour demander protection contre son mari qui l'avait miBç à, la porte et menaçait de la tuer. M. Valseur, seer^ taJre du commissariat, l'accompagna chez Lemaire qui, admonesté, permit à sa femme de prendre son linge et promit de ne pas faite de bêtises. Mme 1> maire loua alors, ruede mètres de celle où logent ses parents. Mais ceux-ci, inquiets, inslstèreiU pour qu'elle vint coucher chez prenaient en effet ses menaces au sérieux. Tuberculeux pulpas dit un. jour

Je sala: bien que je suis pour mourir. mala je ta tuerai avant.

Sa jalousie exaspérée n'avait absolument aucun fondement Mme Lemaire est une personne sérïeuee, travailleuse, qui a élevé fort convenablement ses quatre enfants, âgés de vingt a neuf ans.

En embufc*de

Vendredi matin, Lemaire faisait l'acqulâltion d'un pistolet automatique de pulâ, à la nuit, il alla rôder du côté de la rue Camllle-D es moulina. Vera 1 heure du matin, il s'introduisit, en brisant un carreau, dans ïa baraque louée par sa femme, mais ne l'y trouva pas puisqu'elle avait couché chez ses parents. Alors il e1 embusqua, résolu à l'attendre. Vers 6 h. 3D, la petite Anlta, âgée de treize ans, filie du malheureux dre divers objetB. Apercevant les pieds de Bon père derrière la porte de la chambre, elle retourna, an hâte chez ses grands-parents, « Papa est caché Accompagnée d'Anitah Mme Martin mère se rendit au commissariat, assez

Le drame

C'est alors que le drame se produisit. A 7 heures, Lemaire pénétrant dans le jardin situé derrière la maison, aperçut sa femme l'intérieur de la cuisine. ^alÊûnt feu une première fois à travers la porte vitrée, il atteignit son épouse au ventre. La malheureuse tenta vainement de fermer la porte à clef. E1le alla s'écrouler dans un coin, et le meurtrier, pénétrant alors dans la pièce. fit encore feu par trois fais. pute il s'enfuit. Le drame avaft eu pour témoin le plus jeune enfant, Ie petit José, neuf ans. Toug tes coups avaient porté. Les deux plus gr&v&a avalent atteint l'abdomen. La blessée, qui avait saigné abondamment et était dans le coma, fut transportée k l'hôpital où elle reçut les soins du docteur Fourey, qui diagnostiqua une péritonite. Son état reste des plus graves, sinon désespéré, .Aux dernières nouvelles, ternaire, *n fuite, a été aperçu sur le pont da cedren, près de Tendrolt où fut retrouvé le corps du rentier Tellfer, puis à VlryIl ne saurait tarder d'être pria, n'ayant que peu d'argent sur lui. Dans le le parquet de Ltion 'est rendu sur les lieux pour procéder aux con&tatatione, mais l'Interrogatoire de Mme Lemaire a été très difficile étant donné son état.

LA SEMAINE DU COMBATTANT Les congressistes ont poursuivi leu- travaux au aein des commissions. M. de Barrai, délégué de la Seine, a présenté un rapport sur l'Evolution du mouvement des anciens combattante a et ewamtné lee questions suivantes Où en sommes-nous ? Où alloné-noua ? Par quels moyens ? Puia fut longuement étudié le projet d'une nouvelle org-anisaticm des an- Diverses man Gestation a pubïEquea, déroulent les rues sont pawiaéas. Un amer & été oJïert aux cûnfrreBsistee square Jean laurés, et li mueique dffl an-dens combattants s donné. d&vfcnt pluaieura milliers d'auditeurs, un concert très goûté.

A Sainte- Adresse a eu lieu une fête champêtre avec feu d'artiflce.

Un chauffent d'usine trouvé blessé dans une rue de Boulo^nc-sur-Htr meurt au poste de police

Boulogne-aur-Mer, 2 septembre Cd. P.P.) Deux agsntfl de police ont trouvé étendu sur la chaussée, la nuit, rue Edmond-Hédouin, M. Françoie Clipet, Cinquante-trois ans, chauffeur à l'usine il. gaz. domicilié au hameau de la Cluse, à Wfmllle, qui portait la la tête une grave blessure. De l'h&pîtaî Saint-Louis où il fut soigné. M. Clipet fut reconduit au poste de police, les agents ayant voulu le préserver de tout autre accident.

Mais Ce matin, vers 4 heures, une aurprlae attendait l'agent LafDûtan. Lorsque celui-ci voulut éveiller le chauffeur, il s'aperçut qu'il ne bougeait plus. M. Clipet avait cessé de vivre. Le corps a été tranaporté à la morrechercher la cause du décès de M. Clipet a établi que ]a blessure du chaufIl est probable qu'eue n'a pas été la cause déterminante de la mort

REPAS VICHY CELESTINS

La mort tragique

de l'aviateur de Pinedo SUITE CE LA FBEttlttS PAO!

Les détails de l'accident

Londres, 2 septembre.

DE foule s'était mafleéD sur le terrain de Floyd Bfinnett et avait assisté aux de,niers préparatifa. Avant de monter dans Ie monoplan aux couleurs rouge, verte et de Pinedo avait dit seulement

Je tante cette aventure pour voir si je me fais vieux.

Il n'était âgé que de quarante-quatre ana.

Instant après, de Pinedo met Son avion en marche. L'appareil roule tout d'abord sur l'allée de ciment «ur Une distance1 d'environ 600 mètres, mais le le monoplan dérape et rpule sur la terre. Son pilote le remet en pcattioft, mais un nouveau dérapage se à l'heure, se jette dans 1e treillis d'acier. Li'lcatant d'après, une masse de flammes sh&lève boue les yeux des spectateurs horrifiés- Cetix-ci peuvent le. hurlements de douleur du marquis de Pinedo qui s'était trouvé pria $ou. les débria de sa machine et qui n'avait pu se dégager. L'Incendie brûlait avec une telle fureur et la chaleur était si intense qu'il était impoaaible de den faire pour sauver le malheureux. Pourtant, plusieurs tentatives ont été faites. Un attaché naval s'est porté la le foyer avec un extincteur d'Incendie, mais sea efforts ont été Inutiles et fI a été lui-même grièvement brûlé. Ce n'est que lorsque l'incendie fut éteint que l'on put retrouver sous les débris le corps affreusement carbonisé du pilote, qui avait évimais qui .,avait pu se dégager à tempo. Le capitaine d'Annunzio fit observer que le marquis de Pinedo aurait pu vider- ses réservoirs d'essence en un Clin d'œll s'il avait pu prév«[r l'aeel^ dent fatal après Bon premier dérapage. Mais on ne saura jamais au juste ce Qui e'egt passé.

CODOS COMMENTE L'ACCIDENT Lyon, 2 septembre.

D» NOTRE CORRE9POPT1AÏÏT PAHUCULIER Codoa et Rossi. les deux recordman du monde de la diataiw«, faisant une courte escale à Bron, y apprirent !a mort tragique de de Pinedo, Toile deux se 3ont montrée navrés de cet accident qui prive la grande famille internationale de t'air d'un de as membres le. pluâ aympathiques.

pensé tenter sa ©banc* d'une autre manière que nous, ajouta Codûa. Nous avions déjà. déeolîe de jil3tesse en prenant le terrain de départ dans toute sa longueur. Notre camarade voulut partir dans le sent! de le largeur i-1 eswprrtptait, en cas de malchance. atterrir au delà das palissade et de9 hangars. Mais Il ne disposait que d'un champ Insuffisant, et je crois qu'il lui était matërle-ll&mant impossible, dans ces conditions, d'échapper il l'accident

LA CARRIERE DE PINEDO

L'aviateur de Fineda était breveté pilote d'hydravion pendant 1a guerre son activité et son courage lui avaient valu d'être décoré de l'ordre militaire de Savoie et de quatre médailles de la Valeur militaire. Après l'armistice. Il entra dans l'aéronautique avec le grade de lieutenant-colonel.

L'Italien eut une carrière particulièrement bien remplie. Parti de Rome !ft SI avril en direction de Tokio, il atterrit à Bouchlr le 29, & Tokio le 6 mai, à CcQcavade (Indes) le 18 à Rangoon le 15, au si.- le 22, ayant à ce moment accompli 19.000 kilomètres sur le raid de M.000 kilomètres à affectuer Il est à Kœpang le SI, en le juin, à Aibamy le 8. à Melbourne le 10, à Sydnoy le 17 juillet, à Brisbane le 7 août, à TownevUle le U, à Cooktown le 13 11 repart du continent australien le 14, atteint la Nouvelle-Guinée le 15. ee trouve aux Moluques le 17, aux Célèbea le 1S. aux Philippines le 21, à Manille 1e 2S. à Appart le 17 septembre, à Formons le an Chiri« le 22, en Corée le à Tokîo le 2&, ayant accompli un voyage de 32,000 kilomètres, Pulg ce fut le retour. Il quitta Saigon pour Bangkok le 23 octobre, se posa aucce selvement à Rangoon, Calcutta, Bén&rèa, Delhi. Karachi, B^nâer-Abbas, Bouchir, Bagdad, Alexandrette, Tarente, et arriva à Home le 10 novembre.

Tentant un nouveau raid autour du monde, l'aviateur italien a'envola, le 22 février 1927, vera l'Amérique du' Sud. Il est à Pernambouc le 25, à Rio de Janeiro le 28, à Sio-Paulo le le, mars, au Brésil le 18, en Guyuns anglaise le à à la le le 29, à son appareil fut incendie. Un nouvel hydravion lui ayant été envoyé, il reprend son vol le 8 mai, atteint Boston le- D, charleston le la, 1a Nouvelle^Orléans le 13. H revient en Europe par réal le 18, à Terre-NeuVô le 22, part pour les Aç,ores le 24, tombe au large dea Il- est sauvé le 26. reprend l'air le 11 Juin, eat à Liabonne le 12. Promu, entre temps, général et sous-chef d'étatmajor de l'aviation militaire Italienne, il termine le 17 juin son périple de 40.000 kilomètre* tuteur de 3'Atlantique commencé le 13 février membre honoraire de l'aviation militaire espagnole le le 17 novembre nommé chef d'étatmajor de l'aéranautlque Italienne le 16 octobre 1928.

Ayant démissionné, il était actuellement attaché aéronautique l'amba»sade Italienne à Bue nos- Aires.

Le championnat international de tenu de D* au ville

neauviHè, 2 septembre ('îêp. Petlt Par.) Voici les résultats de journée du championnat international de tennis

Simple messieurs (demi-final es) Merîin but Ëliopouloa. 8-2. P. bat J. Mitai, 6-1, 6-0.

Double messieurs {finale) Merlin-J. Mitai battent Féret-Berthet, 7-E 7-&. Double mixte (demi-anales) Mlle battent Mme DanetFérei, 0-1, 6-0 Mme Jîenrotin-Esrthet battent Aubert-Mme Aubert, 8^, 0-8, 6-2.

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Le tragique accident de Nuits-Saint-Georges auriH tu la tmm

A peine la voiture s'étaît*ene engagée sur la voie, que Le rapide la happa et, après l'avoir broyée dans un fracas effroyable, la projetn violemment contre le parapet d'un pont jeté cet endroit sur la rivière la Meuzln- Le mécanicien du convoi, M. Jules Martin, du dépôt de Dijon, put stopper 200 mètres. Deux agents dû la compagnie, MM. Masaot et Lafarge, s'aperçurent les premiers de l'accidont et coururent prévenir le chef de gare M. Degivry. L'on s'«mpress& auprès des victimes.

Un affreux Mpectacle

Le spectacle qut s'offrit aux yeux des personne p présentes était atroce. L'automobile était suspendue au bord du ravln, L,e corps de Mme Beltn se trouvait coincé entre le pont et le véhicule, dont le conducteur avait été projeté mur la voie au delà du pont- Les corps dom trois fillettes de M. Belin et celui de la petite Claudette Picavet gisaient la long de 1a voie, de vingt mètres en vingt mètres. Le cadavre du petit Daniel Eelîn avait été projeté à une centaine de mètres au delà du lieu de l'accident. Quant à Mlle Zrûante, on retrouva son cadavre dan6 la rivière presque à aec en cette saison, Les débrt* funèbre* recueillia avec grandes précautions tureat déposés dans un abri le long de la voie- La machine du convoi, détachée et remplacée par une autre venue de Dijon, fut mise sous sceltés en gare de Nuita-Saiat-Georges,

L'enquête judiciaire

L'Alarme ayant été donnée, les autorités arrivèrent sur les lieux pour ouvrir une enquête M. Georges Michnn, juge d'Instruction par intérim le commandant Bornet, commandant la section de gendarmerie de Dijon.; MM. La.ch.eny, inspecteur principal adjoint de la compagnie Pr-L.-M.; Lecoanet, ingénieur de la voie; Plerdet, ingénieur de la traction Vineent, ingénieur du contrôle, etc.

Les investigations ofncteïïes dêg&gkrent tout d'abord la responsabilité du mécanicien. M. Eugène Martin a déclaré en effet

Je roulais à une vitesse de BO kIlomètred environ. Nous nous trouvions à deux cents mètres de la gare. quand mon compagnon, le chauffeur Albert Perreau, de Dijon, crla d'une voix u actionna le sifflet et je bloqua le freln d'Urg«n£s. Il était malheureusement trop tard. Je via la voiture prtee sous la locomotive et j'entendta la choc dont le bruit m'emplit encore 4ea or el liée.

Par contre, la responsabilité de la garde-barrière ne fait pas de doute. La malheureuse jeune femme, complètement désemparée et sous le coup de l'émotion, balbutia quelques vaines justifications

J'al bien vu baisser la disque rouge du tableau situé à la porte de tendu retentir la sonnerie du K répétiteur » qui doit fonctionner simultanément avec 1e diaque. Il m'a aembié, par conséquent, que la voiture da M. Belin avait le temps de franchir la voie. Or cette assertion est formellement contredite par les données de l'enquête. On a constaté, en effet, que lea plombs du signal, dûment vériflés le 29 août dernier, étaient intacte, En vertu de la lot du 7 février sur lea garanties de la liberté indivlduelle, Mme Viîloret, Inculpée d'homicide par imprudence, a été laissée en liberté provisoire.

Dans la journée» M. Halley, souspréfet de l'arrondissement de Beaune, le maire de Nuits-Saint- George et le maire de Prémeaux sont venus saluer tes dépouilles des huit victimes qui ont été mlses en bière ce soir à 9 heures en présence d'une foule profondément émue,

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE

E>aujc habitants de Nancy sa tuent an auto

Nevera, 2 septembre (ddp. P. Paria.) Mlle P&utétte KoirinT vingt et un ana, demeurant Nancy se rendait à Baurges dons une automobile qu'elle conduisaft. accompagnée de M. et Mme Aubrun. également de Nancy, avenue Paul Déroulède. Au liçudit la Planchotte, près Ch&te&u-Chlnoa, Mlle Noirtln se trouva en présence d'un camion Les deux véhicules ne purent s'éviter. Boue 1a violence du choc, la voiture de Mlle Noîrtin fut projetée dana un foeeé d'où des témoins s'empressèrent de sortir les automobiliatea. Mlle Noirtin fut relevée quelques mètres plu. IqIh, sans blessures graves. M. Aubrun avait été tué aur le coup, Mme Aubrun, qui avait un bras sectionné mourut quelques inatants plus kard à l'hôpital de Cher U&u-Chfnan. Le parquet de Nevers s'est traneporté aur lee Heu*.

Une tutè s'*cr»*ei contra un pylône 2 blHiéc

Bordeaux 2 septembre (dep, ffawa.) A Ey&inee, une automobile dont 4e conducteur avait voulu éviter un tramway est allé s'écraser contre un pylône. Sur les six voyageurs, deux ont transportés dana une clinique de Bordeaux. Ce sont M, Pterre Rtcofe, garaglste à Maasy (3elne-«t-Oiae>, et Mlle Balïi, de vingt ans. de la même locilite. 6. Lee &utr&g occupante n'ont reçu que dea contusions sans gravité. Un indélicat comptable du Havre Arrêté 1 TWf

'l'ours, 2 septembre idép. Petit Parit.) comptable dans une fabrique de apécialltéa pîiarmaceu tiques du Havre qui, il Y a deux mois, avait disparu en emportant de la caisse une somme de 29.000 franco, vient d'être arrêt6 à Tour*, d'oit il était originaire.

(. Audience royale I.)

Un Livre d'or est offert au maréchal Lyautey

par les Français du Maroc une délégation des Français du Maroc, de l'origine du protectorat, venus lui offrir, en hommage de reconnaissance, un livre d'or couvert des signatures de tous ceux, calons, offleiers, fonctionnairea, qui ont collaboré 4 ion oauvre. Le général Colombat a pria la parole au nom .du groupement e le Souvenir Lyautey qui, souj la présence da M. Fenêtre, de Casablanca, a pris l'initiative da rocuefltir toutes ces signatures. En paroles émues, le général Colombat présidé à l'installation de la Franca au Maroc et exprimé au maréchal la recondlgènea, qui ont aulvl le prestigieux effort de notre protectorat soua son haut commandement.

Le tnarëchai a répondu en évoquant les souvenirs de ce pa«ê que tous ceux présenta à ]a réunion ont vécu à se» côtés, et en «primant aon indéfectible attachement au Maroc.

Le « Sedantag » n'a pat été célébré par Ici Allemand de Paris On annonçslt hier qu'une association d'Aile manda fixés & Paris devait se réunir ce soir à Jolnvlll* pour célébrer l'annlver-iatre de la reddition de Sedan (Z *ept«nfcr& 1870), et cela avec le concours de raTrtbawadeur d'Allemagne à Paria. Il ne «'agirait que d'une coincommuniqué* filer par l' Association commères à Paris et qui s'exprime (tiiul

du commerce sJiemandH fixé* A P&ria et une anociatloti. auraient natïntloa de lia réunir ce soir pour commémorer 1* batatll* de Sedan. fournir aux AïlamaiKtfl de Parla l"occa*ion Pour raira reagortïr que \ag Allumante de Paria défirent avant tout tenir compte date ultérieur*.

D'autre part, on déclare l'ambassade que data avait été choisie sans celle de la batailla de Sedan et uniquement parce que c'était un samedi. Ce deur que cette date aurait 4té changée. La jour de l'éditeur Firmia Didet meurt bmiqiument ci. train Mme veuve Louise Delamare, âgée de sobt&ntË-treize ana, née Firmin Dïdot, avaft quitté l'autre jour l'apptrtament qu'elle occupe depuis quarante 10, avenue Percier, pour se rendre à Eviaa. en villégiature. Elfe étatt ac- compagnée de aa femme de chambre, M]If Eugénie Blolay.

Mme Eelamare avait emprunté la rapide dtOb.45. Llle fuf prise en .cour.; de route, un peu avant Bourgen-Bre»», d'.un malais* eubit et ftuccomoait otefltdt aans avoir repris connaissance.

Les parents dô Mme qui dévalent la rejoindre le lendemain en auto, avisé* de sa mort par télégramme, pour Mme veuve Delamare était la sœur de l'éditeur Firmin Didot.

M. DUCOS*ORGANISE

L'ENSEIGNEMENT DE LA NATATION Une nouvelle réunion pour l'argranlsa*tion de la propagande en faveur de la natation s'est tenue hier au flmia-sfccrétarlst d'Etat de l'Education nationale. M. DU¿08 a exposé qu'il avait déjà de la natation dana le programme du professorat d'étacatloa physique, et qu'il proposerait au conseil supérieur d'knpoMr la même obligation pour 1 obtention des divers certiScata d'aptitude k l'étiaeign&meat de l'éducation physique.

Le ministre a ensuite communiqué les clreulairw qu'il vient d'adrwatr aux pré.fete, aux rtoteura et aux autorités mllftairea pour effectuer !e recensement dea installations et des organisations esîfltaïiteB, et pour attirer tout parllcuHereme&t leur attention sur la de favoriser dans la plus large mesure lenseliTTîeinaent de la natation.

M. Lemolne, vieç-p réaident de :a F. F, N. S., a été dêeign4 pour rappoide cette réunion.

LE RETOUR DE VACANCES DES PETITS PARISIENS «uartiars d, il y a clnq aemafnss, pour l'Ile d'Ole» Xiur y passer bénira vacsrw*g. sont revenus A l'occasion de ce retour, comité pfii- M. Raymond sasaat aûultalta la bienvenue

LÉGION D'HONNEUR FINANCES ET BUDGET

Coutïiiftent» du ministère du Budget et da* acrvicei d'Alsac* -Lorrain* SOI..ParliOïT*. inapcçttUr tribu&al aidiuinl»tr*tlf d'Alsace et da LorGUERRE

Le JomdkiJ officiel pu-btie ce matin uae îiflte de promotion dans de îa Légion d'honnftur d« mutilée de (fiwrre 100 MM. Rani. ancien au M* H. A. D.; DfiUant, capitaine du bureau de recrutement de Péri Carem&rïtrand, ancien capitafne mi B. C. P. Qlllox, aurten ]ïetttenalit au 13- n, L BriDti ancien capltaina au 233e R- I. et 109 chevallero. AIR

au tltro de réaerve le lieutenant Mary, de l'A. O. F. A tttre poMham« le lieutenant R.och«tt« de Laup. du S*

LE DIABLE ^>939

LES SOUVERAINS BULGARES OFFRENT UN DEJEUNER EN L'HONNEUR DE M. ET Mme ALBERT LEBRUN Fidèles à leur programme, les *ouvêraJns bulgares se aont rendus, hier matin, à Versailles, où lïs furent reçus au château, à t n. par M, Uauricheau-Bea-upré, conservateur des Trianona, et M. Banneîoy-Sibour, préfet da aelne-et-Olse.

D^ leur arrivée, les hâtes royaux parcoururent les diverses sallestiques et, sur Ia demande du roi, on s'arrêta longuement daaa la galerie de la famille d'Orléans. En «fret, le rot Boris avait témoigné le 4é3ir da ïalre connaîtra à U reine lea membre da cette famille princiers qui, par la llgnéo de la princesse Clémentine, sont ces proprea aacètrea.

Après quoi, le cgirtÈgâ se dlrigea, à travers le parc et la Golonnadâ, vers 1«b TrianûnB, où la reine admira, comma fi convient, le ravlosant et Unique joyau qu'est la h&aie&u de fiforl*An toi nette.

La vl&îte ae termina à 1:1 h. SI) et le.. Bûuveralng, enchantés de leur promenade, regagnèrent Parla, où EU offraient, 13 heures, à teffatton de un déjeunar en ] 'honneur da M. et de Mme Alb&rt Lebrun.

A ce déjeuner assistaient notamment MM. Georges Bonnet, ministre des Finances Ljamoureux. ministre du Budget Barg-eton, directeur des affaire* politiques et commerciales Charvériat. squs-dl recteur d'Europe au ministère des Affaires étrangères Carré, nalités de ta «uite du roi Boris, M. Bat&ïoR, miùiatre de Bulgarie à Paris M. Rira!, conseiller de la légation, et le personnel de celle-ci.

M. ministre dea Affai- res étrangèrea. quJ partait pour TrébetirÛÉû au début de l'après-midi. s'était fait excuser.

Une lettre de M. d'Anthouard au ministre du Budget

A la suite de la déclaration faite par M. Lamoureux, ministre du Budget, ration nationale des syndical et groupement» de contribuables, a a-dreg^é au ministre, au nom de ce groupement, une lettre relative aux projeta budigéfrairea. Relevant une phrase de M. Latira avec courage un effort nouveau, M. d'Anthouard demande que les dlrifusent eux-même. montre de courage en réduisant le. dépenses de leur département

L'aviateur Roy Ligget s'est tué New-York, 2 septembre (dép. ffdvna) L'aviateur Roy Liggett s'est tut dans une chute avant J'ouverture des courAvec

l'Iode naissant il ne craint aucune Infection dangereuse L'Iode nsiiflint art nu Dilflrob1«1d«

mfrvellleqx qui tue les fermes

pin» virulente. Il permet de stéri-

*«gpectt. En partie ment il dé&îa*

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THÉATRES

Xa b«mn4fi6 du» lta mbvtiktiiiiuréi OPERA. En aoirëa lundi, la Jtmie Mercredi, te Chevalier d ta rase vendredi, Fn-wt samedi, ta Walkyric.

En «ofrêe lundi, C/dirpte, U Matûdé Hnùmmaigre lui mercredi. était une La Fuyais de AI. Perrtchon jeudi. Mtea-nthropt, les Fou-rùerie» da Scapin vendredi, rt V*eU Somme j sameûi, la Nouvelle Iduie âinianch«. Je Afattre de «on cixtur.

En matinée jeudi, DÉpit amoureux, djniATichg, les Fourberies de Scapin.

OPKHA-^OMIQUK, En soirée t mardi, te Soi &'Yb mercredi, Ja Vte de PoiJiûesfl jeudi, ATqbow vendredi. <7nrmisn samedi, Madame iïnii<Fr/fy j dimancheh la ro*co, Caveîïeria rustieana. £n ïTAttnéG: dimanche, te Pré aux Clercn, iea Noce* de Jeannette,.

ODEON. En flOirée Lundi, mercredi et vendredi, la Cagnotte mardi et jeudi, >* de de V&iwHT samedL et dimanche le J*fiitssiti, Tempes ttwr Ces côtes. En mâtinés te le Poussin. Tem- pêta sur côteç,

Q-AIi^B'LÏRIQUE. BJh soJrée: tous les Jours de ]a semaine, Etf Prtya du açrurirs. En matinée dimanche, le Paya du acmTtrs.

OPERE- Mlle chantera demain aolr a*ns la Juive le roie de ïtachel; Mlle tJ-iiyïa celui d'EuiJùxifi MU. Sullivan et Huberty seront rwjpeetï vendent Bl&tjar et le cardinal. Le divertissement s*PS d&Dfrà par Mil* Simon).

-a- COMEDIE -FRANÇAISE. Ce le SSrttrg de a»» cqîw aeia joué par MM. quet et Germains Rouer (pour la preoUferefuLa dana le rois de Blanche).

-0- OPERA- COMIQUE. La dtatrlbnttan-dè Mignon réunira ce soir .Mile Matti0 Oalguoa>» ift ténor Claudel {WJJitem 3£el»ter), Mlle Hermine Gatti (Fhiline) KM. BaLdûus (Lût tarie), Hépent (Lserte] •t GénJo (Frédéric).

-o- GAITE- LYRIQUE. Le Pays du, av. »** oré^t., Wîily Thunla. Geor- ge tte SijndJi, etc.

-o- ÛHATELET. Aujourd'hui matins A 3 h. 3(1. Le Tour du monde en quatrevi-Hflta jauru, la cSl&bre pièce de Jules Verne et d'Ennery-

-o- Aujcura-Ljl. il 2 h. 30 et 8 h. deux dernier* de la Filte de Mme AngQt.

Demain relâche.

Mardi réouverture as la saison d'nlveravec le Petit D\k, dont l'interprétation et et et S. Lencret M, Laignea vt MTne TaHot-BiJgè. THEATRE mOÛADOH. Aujourd'hui dfitta.nc.hg et jeudi, matinée du formidatïe apsctacJe ^J»t>9n}e du Pftsuoi-Bl'jnc, qui obtient to-ujoura un trtamphal euccès. -o- .Kûtfftte, qui remparts toua las anira un immense buccAs dfc (ou rire au THEA^ THE SARAH-EERNHAftDT, aéra donnée Aujourd'hui dimanche, en mat. h, 4& PALAÎS-ROYAI* ta D&moittlie de Wamera (*t lrrd*i8tlb!e. Aujourd'hui matinée,

-o- 200 le le duc<SÎ3 du Paradis perdu, amusante et piquante histoire conjugale qui met es ]f*e 1* public -o- TRIAJfOX- LYRIQUE. Le, riftuvorune dîrection. celte de IL Pierr* Mortagne. Par te choix âe? certaines rénovations et avec ni» troupe de premier ordre. ïa chsmnahLa du bou- levard Roch*chaaeTt conaerver* la. faveur .ses habitues. Ajoutons que M. Pierre Murtagne, sans néffî^ger le rêpartolre gardera la plue large part aux Ouvrages du vieux et et quâ Le Tria- l' opérette t r aa&aiae MljSIfiHÂLLS

-o- Àujourd'huî. première matinée, irn triomphé au CASINO DE PARIS pour !il: nouvelle gloirs du mvwicliaJl Maris Duhaa^ avec »on nouveau tour de chant daaa ?arii en ioie, deuxième version de la. Joie de au seiï-ftme tabJeau. les rontainas lumineusea

lii]lli1:UT<1J']J

liOtiLOu hkoobi;hu d*n«

UMUIKIIHIH MATINEZ

A PAETIB O'AUJOBEDTIITI DEBUTS A LUNA-PARK au célèbre boxeur

JACK JOHNSON M-cïwmpfc™ du monde

DANS SES DEMONSTRATIONS BATEAUX TAMPONS

LE LOOPING DE LA MORT t motocrcletta (rttnetlon frttulte) LE DANCING L*s attractions les plus nouvelles CINEMAS

ATTENTION matin

SI J'AVAIS UN MILLION

TEBSION TXTEfiRÏI.K (»,-Ht«» trus.)

STUDIO ZB Tou. Vu Joun 5 h. W S LE CINEMA DU RIRE

ERMITAGE CLUB DES THEATRE CAVALCADE

CINÉMAS

PATHEKAfAH RÉDACTION, ADMINISTRATION. 6. RUE FRANCŒUR, PARIS (XVIIh|

"L'ORDONNANCE" au Martgcian Palhé Nota Nous lisons clans les lignes suivantes

« C» film, réallj4 per TevEanik^ a H*, traité «v*c wn tvl Le film luit ̃ AiôIrtdrVi ditnlli; ml*ujt «fltVT», I'4p«*,u*. br«^ Il donna llmpr.«lon d'avoir été r4«Ni« gVa< un r4*tr*l«l*. fur*. a>l ad •Kiallamai pai um* fauta NING ritANK

GlOUOÎi H\Û*[JD ̃̃ V OBDONMANCE

ON CHUCHOTE #. Norrra Shoorer a confié à un reporierqufi"Chogrin d'Amour'' était son film préféré, et pou rIa ntlo célèbre artiste a tourné un nombre assez considérable de films.

0 Àl^xarldrâ Rignoult que l'on avait déjà remarqué dans 'la Téle d'un Hobiihi", vient de taire imo magnifique créûlîort dans "l'Ordonnqncs" de Guy de Maupgssgnf,

# Lejuccfes prodigieux de "Théodore #tOo" prouve une fois de pîuslegoûr du public pour les filmsgais,encore faut-il que ceux-ci soient réussis, "Théodore etCie",quia rendu popj- loire l'association Raimu Préjeo^ peut être considéré comme le meilleur mm réalisé dans ce genre,

ftobart Alaxondre, la reporter de Pathé-ioufnal, qui cette saison nous donne "Un Monastère" et "Perdus en Mer", reportages qui obtinrent un grand succès, nous clos sutprises pour cet hiver.

LA HUICUU

Cinéma des Champs-Elysées

A Trappes, dans la nuit un comptable est assailli et à demi assommé

Une audacieuse agression a. été commise l'autre soir à Trappes, La victime en fut M. Henri Théraillier, quarante et un ana. comptable dans une entreprisa de travaux publics de localité. Comme il le fait chaque jour, M. Therailller quittait te restaura nt où. il prend pension, ruo de Montfort, ver* 23 heiireaT et regagnait son domicile, 13, rue du G-izé. Alors qu'il se trouvait à proximité de son hôtel, il aperçut dans la nuit un htdlrldu Qui semblait guetter. Le comptable continua, son chemin. Mata bientôt l'Inconnu bondît 'sur lui et !ui assena deux coupe de barre de fer aur commet de ]a tête.: Bien qu'il perdît son sang en abon- dance, M, Tbéraillier a'empara d'un plâtrât automatique et fil feu dans »a direction de »ùn agresseur qui. déjà,; fuyait.

Peu après, des volsiiw. alertés par les détonations, découvrirent le blessé. La gendarmerie, prévenue aus&itût, fit VersalUes. On y déciarB que son état Durant une partie de !a nuit, les organisèrent des battues qui ne donnèrent aucun résultat. On croit que l'agresseur, qui est &gê d'une trentaine d'années et meeure environ 1 m. 70, tentait de s'emparer d'une somme de 5.000 ftaBCs que se victime avait sur elle.

Lea recherchea pour retrouver le bandit continuent. MOINS DE PERMIS DE CHASSE QUE L'AN DERNIER

La préfecture de police a délivré ou renouvelé depuis le 1" juillet dernier jusqu'au 2 septembre soit au total 14.497 permis.

Ce chiffre est en diminution de 749 permis sur le chiffre de Tannée 1&32, a la v«ULe de rouverlure générale.

HORMA SHEAStK

âu« \'an pauf voir dans "CHAG^IM D'AMQUR". au MaX^NDEIÏ Patnâ-Nolon

5 MINUTES

avec Marcello Chantai Nous avons pu foindre Martslls Chontal au moment où elle allait prendre quelques jours de repos à ta mer. Après les émorions de "l'Or. donna rtee. film qui m'a paisionnée, et qui je crois sera bien accueilli, vous me voyez toute ïieureuss de porfir, nous dit la charmante artiste, j'espère ajouta-t-elle, commencer le mois prochain un nouveau film.

[IDYLLE i i AU CAiREJ

KAIMU

dOns "ÇHAPlËMAGrJ4J1

CHAMPS FLVStLS, 118

CONCERTS PUBLICS Cet aprit-midi à le heures

Gala par li musique de. noncourg de Mae Lucienne Daubray, goprftilij léger, de la Gaîté-Lyrique Nille MaPBUffrîte de K tissu de YO^éru de NI- Miia Jane Ferhy, de la Gaité-Lyrique M. iWbert Ouéneaiî, baryton, de la GaitÉLyrique 5L ténor, Se la GaltéLyrtgue et le comédien lyrJcftte Luclâîi Pottu. Au programme grande néi ecuon de la Petite Mariée, opérette de Ch. Lecoctt, en costumes. de de Gounod, de Falla, Laoïrae. lîerlioz, etc.

Lu^eral>puirg. Groupa Verai (M. Eu» eljni>, Au programme œuvres de Hoanini. Ailler, Pcpy, Fernand. Aiidrleu, Eury, de fête, de tevaJLoiB. Harmonie et et uj lobrog-lq de Parus (II. Bardillon). Marche indienne (Ad. Ëellenik) Au pays lorrain (G. Ealay) nat»gllta.lne3 (K Andrleux): lu Feria {S, Lac^me) les AUobrog&3 <Porol), Sqwar« du Temple. Si* règ. d'îlit, >:ûlt>.i.le (M. D«pret) Jockey-Club (R, Cç!- Ouverturù It&lldnn6 (Zercû> la Belle ftélèna Suite tF. Popy> T1td14dh (Méhnl).

Plie* de 33" rfi^ fllnf. Cûioniala <M. Vincent). Atlantique ]e Bosphore {Coard) Valse des ]JbeiluleR (L. Ce SchBffer) Solïerino (Allier). 24' rée. d'inf. (M. Clément. ̃ Petite Fanfare (.Montmaln) la la Petite Bohème (Hirschmann); Ei^^an d-a Dardanus, Tambourin (Rameau) Sylvia (Léo Delibes) Larnjler (Wekerlin). :Square Ju Banelatli- 4&" rtJ'g. i'int. Faust (H. Berll^J Ruy Blaa lM«ndftl33ohn) Entrée en scène de Sa Majesté Soleil (Laiy> Perse. IX. Leroi.LSJ Tar&aa Soulba (Eouaseau). Pia« de l'Industrie, S" r^g. d'inï1* (M. ChatilPtfït. fanfare (liontmaln) ̃ les Noces de Figar* (MoziM-t> la Plainte du dt>nber (G. Bal*y> Bocage Royal (H. SéliTi) les Deux MORT DE LA PETITE CANTINIÈRE DE LA MÊCHERIA

Tous les Parisien^ Charlotte Hlrsch, cette fillette charmante quf était de la Mêcheria de Paris et qui portait v-vtx grftce son brillant uniforme, La petite rantlniêre plus Elle morte hier. à rage de neuf uns, dans Isa bras de nés pare n La.. Sed obsèques aoriût demain, à 15 b. 80, en réalise âaiat-Am&roJse.

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Prix HftïWttm (trot ùttfllé, Lr., U.826 m.) GédÉon M. Golden Port. Frix de OonmitF (haies, handicap, 15.&00 rmnea, 3.500 m.) L'Habit Rouée, TAna IX. Grand Stecple-Chase d* Dieppe (15.000 lr., Prix Etienne Blmbert (haies. m.) Argentanala, Sœur Anne. .et à CUîrefentaîne-DeAuvilIe Prh des Piïnino, (i vénale. tr,. Le Tabellion, Mony.

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Prix du CDmmuKx (11.000 fr.. ft)0 m.) Cousins Bette, Mona Stella.

COUVERTURE D'UNE NOUVELLE LIGNE DU METRO

L'ouverture totale à l'exploitation de la ligne métropolitaine numéro 9, entre la station Richelieu-Drouot et la porte de Mùntreuil, est prévue pour décembre 1933.

UN CURIEUX ACCIDENT Le jeune Lucien Gayraud, kgé de eiêresj à VtJicennes, regardait pécher à la ligne, hier matin, au bord du lac

Soud&ln, l'un défi pêcheurs, M. joseph Suztni, 44, chaussée de l'Etang, à Salnt-Ma.ndé. tira !Sa ligne de l'eau, d'un geste et si malencontreusement, que l'hameçon vint as piquer &u été reconduite au domicile de ses 1 rents. après avoir été pansée dacs une pharmacie*

LA VIE COLONIALE

LES POSSIBILITÉS D'AVENIR DU SOUDAN

L'hinterland soudanale reste pour beaucoup une région quelque peu mystérUu4e et. à son sujet, des appréciations très ont été produites. sana doute, l'heure actuelle, il est exact que cette colonie est rune des plue-déshéritées de notre eiflpltâ et que sfi contribution au commerce colonial reste la plus faible. Mais, au moment où a'agtte de nouveau le problème du Transsaharien, Il peut paraitrt oppor- tun d'examiner la possibilité d'avenir du Soudan, possibilités agricole», et pastorales qui aéraient de nature à justifier la créatign de la grande voie de fer ei aouvent préconisée.

Le développement économique de cette colonie se trouve, pour une large part, dépendre des travaux d'irrigation de le valiée du ffîgfir. Le canal expérimental de Sotuba. inauguré en 1928 par M. Maginot et qui Il rendu possible rLrrigatiori des 5.000 hectares de la plaine de Eaguineda, n'est et ne devait être Que 1e prélude de cea travaux gigantesques. Comme le mot « expertmental l'indique, il s'agissait, en S'eapéct. d'un èui permettrait de procéder en toute connaissance de cause l'aménagement hydraulique de tout le delta central nigérien par J'endiguement du M&cina, déjà commencé, et Ia coostnictlon du barrage du Scrtï3anding.

Cette vaatç région du delta centra.] présentement, qu'une population extrêmement faible, 120.000 habitants environ, sç-lt un peu plus d'un habitant par kilomètre carré. Il n'est cependant pae douteux qu'elle a été, autrefois, très peuplée comme en témoignent lea nombreux emplacements d'anciens vUlages qu'on y rencontre, La vie s'est retirée en même temps que l'eau, au fur et à mesure de l'empiétement de la zone désertique. Le retour de l'eau y ramènera la prospérité; Dans un pays, d' aille ura, où l'insuffisance et J' irrégularité des plules entravent l'extensIon de la production agricole, et où les aléaa du climat provoquent de désastreuses disettes, la politique hydraulique est la seule concevable en assurant les moyens d'exlatftnCt, elle dispensera vie et richesse.

On estime généralement que le delta central sa partage, à peu près par moitié, en terres .il. riz et en terres à coton. Le riz restera évidemment la culture dominante, cet appelé se développer dane les terres lourdes, argileuses, relativement imperméables du delta. Comme j'époque de sa végétation, Un Juillet à fin novembre, correspond à la période de crue du fleuve, l'humidité ne lui fera pas défaut. Certaines variétés exotiques, provenant du Sud de l'Inde, se sont montrées d'adaptation facile su climat soudanais et des rendements satisfaisants paraissent, d'ores et déjà, assurés. Le coton a fait l'objet de persévérantes reeharctiea, menées depuis 1922 par le service agronomique du coton, dans la cotonnièrea sont cultivées avec succès et les fibres ne paraissent pas lnterieures aux produits achetés par notre industrie à l'étranger. Bien plus, une variété de coton égyptien y donne Je* melUfliira résultats. Contrairement au riz, le coton exige beaucoup d'engrais d'ou la nécessité, pour l'avenir du coton. de la coexistence d'un élevée florissant, que rendra d'ailleurs possible l'Irrigation,

D'après certains calculs, les amênageznentâ hydra.tiHqufea ptévua permet- million d'hectares et pourraient faire vivre une population voisine de 100 ne'

MORT DE L'EX-SULTAN NJOYA

Njoya, dernier sultan de,¡ Bamouns. vient de mourir à Yaonndé. où il avait été, en 1931. placé en résidence tibee. La commission des mandats a connu l'an passé dea qui avaient motivé la déposition da Njoga, d le commissaire de la fàpubliqae* à à ce pi&pos. p complété les rtnaelgnemenis da rapport imnueL Tyran ̃ despote, inaitee de la vie et des biens de ses sujets, NjCrya se souciait fort peu du bien-être matériel et moral des populations qu'il commandait. Excédés de ses abus, les B&mouns avaient demandé à la haute administration du de mettre lA r&îson et d'assurer directement i' administration du pays. Le départ de Njoya (avril 1931) fut açcuËtlU avec la plus grande satisfaction dans le pays i « Le grand rocher est arraché,, le tromager est déraciné i. disaient '/e* gens Njoya, pcïggamc, a laissé en mourant enfanta et 210 petiïs-entants

SENUS COMMEMORE

LA FIN TRAGIQUE DE SON MAIRE ET DES OTAGES

Senlïs» 2 septembre (dép. Petit Pariaien.) Les habitants de S&nlU ont commémore aujourd'hui le dix-neuvième anniversaire de l'occupai: ton allemand* et honoré le souvenir de leur maîre, M. Odent, fusillé, avec ut certain nombre d'otages, dans la plaine de Chamant, le 2 septembre L&14. La ville. on ne l'a pas oublié, avait été en outre en partie incendiée.

Un service funèbre fut. hier/ célébré à la il la mémoire de® victimee civiles de la guerre.

Au prône, le chanoine Ricard, curé doyen de Forment, rappela cegments tragiques, après quoi un cortège se toema pour gagner le cimetière, où des fleur. ont été déposées sur la tombe de M. Odent, ainsï que aur le monument élevé récemment par souscription publique et où ont éte les rdstes des otages. Le cortège s'arréta aussi devant le monument élevé 1a mémoire des morts de 1870. pala autour de la tombe de Mgr Doiirletit. archiprétre de SenUfi. qui. lui aussi, eut à souffrir pendant M. Louât maire, prit la parole 4t évoqua avec émotion le souventr de la.jourLa, leçon de Senlis. dit-il en terminant, leçon que le. Français, tous les Français doivent retenir et meditEr» c'est qu'il ne suffit pas d'être calme et laorrensir pour être épargné, qu'il ne suffit pas d'être loyal pour avoir jus- ttee, qu'il ne sufflt pas d'être doux pour être traité en douceur. Chaque peuple a sa mentalité la. menLalité fraji^ai*3 diffère de celle de ses voisina. Devrionsnous avoir besoin de le dire et de le La cérémonie s'est terminée par un pèlerinage au monument éfi-evé par le Souvenir fratigajâh il y a Bis ans, &.U lieu

FESXE .DE BAfiOCFLl 1 LES ZBBV»

bitants au kilomètre carré. La mise en valeur d'une telle su-perfide amènera, évidemment un déplacement de popuIation.. une immigration d'une importance asgen Il Il est vrai que cette immigration se fer. progressivement, au fur et à mesure des tra^vaux d'aménagement du sol.

L'expérlence poursuivie à la ferme de NienébaJé et dans 1a plaine de Bag"uinéd& a montré que la difficulté de créer un noyau stable de colonisation indigène pet être surmontée ai La noir trouve. sur les nouvelles terres qui lui sont dévolue* des moyens d'existence supérieurs à ceux apporté* par les méthodes traditionnelles de culture. De son côté. la vulgarisation agricole, œuvre d'éducation économique par jouera, et joue déjà. un rôle des plue Importants. La colonisation européenne aura elle-même des chances sérieuses de riussj.tç. Les terres à riz aussi bien que les terres à coton se prêteront aisément à la culture mêcàûiQUt, L'intervention de la grande coloniaatioa, par. le rendement élevé du travail mécanique, aéra de nature incontestablement à diminuer l'importance des migrations nécessaires à la mise en valeur du delta central. L'aménagement hydraulique de la ré.glon moyenne du Niger ne bénéficiera Pas seulement à l'agriculture. L'élevage en tirera aussi le pive grand profit. Le cheptel est à l'heure actuelle Vune des principales richesses on serait tonte de dlie runique de la région considérée. Comme on î'a écrit, c'ost seule qui ne soit pas latent* mata existante, la seule qu'il n'y ait pas à créer n?ala à développe? Au5»l offre^t-eî^e des posaibilités de tfan*lorm&tlori considérables. Les chiffres actuels vraisemblables sont déjà Impressionnants t l,200,ooo boaufo, 3 millions de Moutons, 2 millions de ch& vres. Le développement de l'élevage at± trouve à l'faeura actue-He entravé par les fatigues cousécutlvËs la transhumance, ensuite par la. voua-alimentation du cheptel en maison sèche. En effet, les mouvements perlocUq,uea de traÈshumance contraignent le bétail à eETeCtuar < den centaines et des centaine» d*) kilomètres le bétail manque de nourriture pendant deux périodes de r&nnte avril, mai, juin et septembre. octobre, novembre,

Lea conséquences en sont rèpuisemont dee troupeaux ei la. préVUë^rovi- tîon des animaux aux 2haJraaIe« et aux efforts 4e i'aamtni«tratton locale» dé-

même où furent fusillas le maire de Seuils et les otages.

M. Troûcin, maire de Chamaat, et M. Eoilet, détenue du Souvenir français, y ont, tour il. tour, prononcé une allocution, "tandis qu'une paJuia était déposée par M. Boiiet et dea fleurs par M. Louât, maire de

UN MAGASIN MES AU PILLAGE PAR DES EMPLOYES

L'un d'eux est arrêté. Sept autre ieraat ponr*UÎYtt

Depuis un certain temps déjà, la direction de l'annexe d'un magasin, de nouveautés de la rue Fontaine constatait que des vols de marchandises étaient commis de manière myatérleuM. riat saint-Georges et iinepecteur Vatentînt, de la. police judiciaire, assisté des inspecteurs du magasin, commença son enquête, interrogée, certains .employée et vendeurs prétendirent tout d'abord que ces vols 6taient commis par d'indéîiçata clients, mata, habilement a euigiqu'îla ét&tent voleurs. Trois ont été arrêtés. Ce eont Maurice Plnguet, vingt-deux ans, demeurant rue de Meaux Henri Maquignon *t sa qui aeront poursuivis pour recel. Seul. Plnguet a été envoyé au dépôt Sept autres employés seront poursuivis.

FAITES DE LA PUBLICITE DANS

table de jeûnas i/&atix, fiO a 70 d'aprèa certaines eatiinations. Lea affÊctiona parasitai rea sur les pâiu- rage. buï&ide4 des bord? dea mares et du fleuve occaelonnent de véritables hécatombe g danj le châptèl o-via et caprin. Ia lutte contre un tel état de choses est rendue difficile par la vasb» étendue du pays et l'aire immense do dispersion des trou<peaux à la recberche de pâturages et d'eau. L'aménagement hydraulique conatit'iera un remède efficace, t^es fourrages des récol- tee irriguées au sèches seront va appoint tort précieux. La atiibuJa^ tion et le t parcage » seront rendu* possibles. Sans doute 1a transhumancfl ne sera pas entièrement supprimée .et en hivernage les troupdaux se dirige* vont vers les « pàturag'ea sfch^ietï* sur terrains dunalres, naturellement drainés et saine mais elle sera sigulièrement réduite puisque, en saSgon sèche, le bétail trouvera dans le delta central des ressources abondantes et un Mile aaaaînL Les m&la/llea y seront plus rares. Le parcase aura un autr* avantage. Il permettra au servie* zootechnique d'intervenir plus efficacement, aU'*3i bien dans la lutte contre tes maladies endémiques ou êpidômiquea que par l'amélioration dea races locales. Car L'améHoratio-n du cheptel par Félectitm ou croisement, si elle îï'&st pas de première Urgs^CB pour l£Jl pour le-jj mouton^ a laine. Poursuivi* déjà en bonne voie de réalisation par le croisement de breble du paya avec d«fl mérinos importés.

L'amênajfflîiipQt hytifauliqu-e du delta centrai fournira aux troupeaux une alimentation suffisamment abondant» pour qu'on puLs^s. sens optlmïsnDB ex*» géré, envisager la po^filhUité d'ioataîlec de ™tes fermes à moutons comme en Afrique du Sud et en Fi ca n'est pas seulement, d'ailleurs, le moi>ton àxine qui fera l'objet de l'él#vag« 6ufl>péen, mais aussi la chèvre angora, semble donc que l'adminiatratioili coloniale ne nëjrlige aucun effort pour t£on a^rfeole et pastora-le au Sou-dan* Les emprunte coloniaux «ont de nature à accélérer la mlce en valeur, EBUlaùient amorcée. Puissent les hoart* mee responsables et l'opin^oo pub^TTinl économiques de 1'htnUrlaîuI soudanais

L'alimentation m coiomes nies doivent chercher à s'acclimater et pour ae bien porter te mettre dana l'&mbianca alimentaire.

le gUïnéenne. M. Schtmck de Goldflerû noua donne dans La RevuA résultats de deux années d'ex perle ne es. sif dee viandes et de vin de palme que d'une manière périodique au moment des fêtes religieuses,

Ceux qui vivent selon la coutume mangent beaucoup d'aliments et baaane parmi les féculents.

Les éléments azotés sont surtout nis par des jeunes feuilles d'épicéa diverses manioc doux, patate, gombo, etc. La matière grasse est donnée par le palmier il. huile et Taraobide, tandis que les huile* esaentielka et autres éléments acceaaoires, mais indispensables, sont obtenus yar les condiments i gombo, poivre du Kiasi et piment. Si l'indigène abandûcne sa cuisina pour les mets européens, surtout pain, i1 est victime de troubles intestinaux et hépathiquBa,

Mais l'être encore mieux adapté qua 4e FouIah et le Soussoué et mieux même sans doute que le n«gre, c'est le chim- panzé.

Se fiant h. l'Instinct de cts êtrea il prés da cous par la physiologie, on a à'un chimpanzé des produits que noua connalsaïona pour être ou comastibJos ou toxique?, si le produit eat alimentaire et appartient à la floro spontanée ou subaponiauëe, notre parent aoolagmue Je mange, et dans le caa contraire, après l'avoir palpé et flairé, il le rejette et que l'on a été amené à utiliser certaine* herbacée? Inexploitées d&& indigènes feuilles de physabis, fleurs d'hibiscus, etc., etc.

Tout comnie l(&e nolra, les chimpanzés tuaient sb utereiles, grillon* et vers pa.lmiate-3.

Lea Baropéena ont importé dea fruit* et dea lêgai-nee de réglons in ter tropical d'autreo continents et d'Europe, dont lu .plus courants arbre à pain, ar^ug^r, ooro«aolleT. papayer, goyavier, anan-a, avocatier, maagTjiBi1, pan amou3eierh tomate, aubergine, haricot» radis, navet. ïftîadea diverses, etc. La nature met en outre k Notre dis* position le lait (que l&s indigêo&s utilisent caillé), des œufs de poule. de tor* tue, la chair d6a poissons, dts reptilas, des oiseaux et des mammifères. Oa trouve dans le commerce local viande, en éliminant celle de pore difficile à dtgérer, sel, coco., ou huile d'ara-emplacement de l'huile palme peu goûtée des Européens. jetant données ces bases bromatolo* ffiquea, Il ert facile de se procurer les proportiona ciaeaîqiw« de i'aiJmant»tioTv complète de» humains qui est de 1.00 de substances azotée», d'hydrates de carbone et 0,i5 do matières grasses fournissant respectivement 400, 2000 et A00 calories- lies résultats obtenus par la méthode rationnelle d'alimentstion sont intéreasants à signaler en regard d.u triste bilan de troubles de la nutrition propar l'ingestion d/altûûl, de cott- aerve <dtmt la cbwxuUriel et de paia, Il serait Intéressant d'étudier aveo aoîn les ressources alimentaires de chaque coLoale pour permettre aux Européens avec 1 alimentation rationvivre dan» les meilleures conditions en équilibre de l'économie après quelques oscillations durant le preinltr trimestre du séjour.


LA VIE SPORTIVE

Charles Pélissier remporte le "Critérium des As"

La populaire épreuve cyclmta du €rîtéiJum des Aa, Organisée par bûS confrères le Journal et l'Echo des Sports, a connu cette année «on habituel aiïccès. Tout autour de la route longeant les enceintes de l'bLppûdraoifi de LoTîgchamp, où elle se disputait, uns foule énorme de plus de 3QQ.000 personne» assistait à cette intéressante- coursa.

Contrairement aux autres annéea, où elle se disputai: derrière tandems, elle Il eu lieu derrière motocyclettes commerciales cette nouvelle formule d'entnûneur9 fait sea preuves presque tous les records furent battus. Bien avant l'heure du départ, ïtK aborda de la route étaient littéralement le du mande de l'heure, fit un tour d'honneur, et, à 15 h. 37, ie champion du monde Georges Speicher donnât le départ aux huit coureurs 3é- leutiODnéa.

La course se disputait sur 100 -kilomàLr&s, soit 27 tours du circuit routier de Après une belle lutie, Charles FéHSsifl.r triompha 'en couvrant la aiïtftnee 6D 1 h. 4P «" à près de kilcm^trea de moyenne horaire, La coursa

Dès le départ, Lea coureurs donnent à rand-Chattes Péllasier passe en tête au premier. tourH suivi de Le et MttliouariL Félisaier accomplit t deuxième tour en 3' la la moyenne de 62 km. B22. Mithouarti est deuxième a cent mètres. Félissier continue de menai-, mais Merviel prend la seconda place au troisième tour, se rapprochant du leader* Au cours du Cinquième tour, Merviel et doit E.G ralentit quelque peu après le cinquième tour et la moyenne de Péliaaler est de SU km. Terreau pasas deuxième à 2QO suivi de Wambst.

A la fin du septième tour, Pôlissler a plue de mètres d'avance sur Wambet, qui Il pris la seconde place, tendis que le QJjssela est troi- sième. Pélîssler marche avec beaucoup de facilité et maintient son avance sur Wambat. L/atlUra devient moins rapide et la moyenne, à la fia du neuvième tour, est tombée a SB km. 378.

Au dixième tour. W&mbst rétrograde, taudis quû l'entraîneur de Terreau fait une chute gang gravité Terreau ee place derrière un entraîneur remplaçan: et prend la seconde place. Péllanier a plus de cinq cents mètres d'avance la fin du douzième tour. [I Active l'allure et la moyenne remonte à G0 kilométras 254.

La cet intéressante à suivre. Pélissisr double successivement Le Grevés. au quatorzième tour, et Antonln Magne au quinzième tpur. Dans l'heure, Péliaaier a couvert 60 km. X48_ A partir du dis-septième tour. Terreau fournit un bel' effort et essaie de le- rapprocher de A A la fin du dix-neuvième tour, il n'est pïujs qu'à Viennent ensuite, dans Wambat, aisrviel, Mithouard, Le Grevçe et Magne.

AU vingtième tour, Péllssier, qui ment le danger, Tepart toute allure; Magne abandonne.

Terreau donne maintenant des signes de fatipue et rétrograde, tandis le le Belge- Gîiasela 8e rapproche de DsL Le Grevés abandonne h son tour, et Il ne reste plus que six hommes en Courge.

Au 7in#t-cia<ïuïèifce tour, GijuHelî Les derniers toura supportent aucun changement au classement Pétîaaler continue à sérier d'une allure facile et ^agne la course en grand champion, après avoir été en tête depuis le début. Le c latte m*ût

1, Cbartes PÉLlsfitBR, en 1 h. 3- Gijs&ela, ea 1 h. 41' 32"

'». eu 1 h. 4Ï; 4. Wambst, en 1 H. 43' 2/5; 5. Mithouard, à 2,SD0 toetresï S. Mcrviel. un tour.

La trophée automobile de l'Ulster a éSa couru hier

poa$-T£B, 2 s&ptembra (dêy. Petit Par.) Circuit, s'êgt ̃courue, comme les années précédentes, l'épreuva automobile pour ta côursfit qui une des plus importantea d'Europe, réunissait cette année vingt-cinq partants et mettait aux prises des ohampEona notoires tel5 que Wiivolari, Hamlïton, Dbton, Richarda, etc., etc. Cinq cent mille personnes û,B?.latalËtat il, la cours£,. à laquelle M. MaedcmaJd, actuellement hôte de lùrû Londonderxy, ministre d,e lair la duc d'Abercom, gouverneur général de l'Irlande du Nord, et lord Hailgham, toînietre de la étaient pceaetits. uns coUrae mouvementée, Ies en se sont claa&éâ '3ans l'ordre suivant

en s Ju 34" ». HaiPil-

fromage MONTAVE RT au lait de coco

AMATEURS DE LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE t A£U£U£N f328 m. »|

10 heures, disques.

la h. liû, revue de

U) h. 30, concert offert par les 4 EtaWïjt̃ÏEtmuMitii de Dur En » Ah lee braveil gêna {Zlmmermarin); Ah qu'il fais&ît ht nu MBaeieura, j'ai de l'inuoi Jamaig J6 ne fud la tout est Uni,

11 -heures, concert svec le conofturi de! 12 h. 16. Concert ort^rt par c Leroï ?. Mauprey); Tu seras duchefiss <Groaioii> filme, du film « le Roi des palaces (fclorettl-Weber) j l'Amour ca dure un jour 18 A. 4B. la minute de l'intrtn.

12 h. Vo« de Iwtalsla 2. avec 1û ehnnautiniûr Paul Wtll CorîJlcn Marioo » par Cadou); M .et Dénia (Laasimoine.) De temps en de bien va. «ppsrei!3 en tous genres la îl. 30, « la dtmf-heure Cristal ». Ib Miroir d*i Spflrts.

19 h. 15. n Retrait* d'ifuvrea de Gr3«c> Atz prlntemjia .Tt t'nlme RomAnce du ia.h..30, l'actuaiita catholique

20 heure*, concert avec 1» G&neourfl de

La course de côte au ralenti de Montmartre

a lieu ce matin

La course de côte au ralenti de Montmartre, organisée par l'A. C. de l'Ilede-France avec le concours du Petit Parisien et de 1a Commune libre du Vieux-Montmartre, se dfapute ce matln Butte, serpente du carrefour rue Ljspicrue de Maletro à la place du Tertre. gés dans cette originale épreuve Motocyclettes, 1. Coaîea; 2. & SabDuret; 4. Molsslnet; 6. Séjourna; a. laya- Boirai; 11. Biccafi Angloiino; 12. Godelle; Eoiret; lA. P^rreacl; 15. Le^raniil.

Voitures. L Ferrari Fommerol Eag. Bramari 7. Varet 8. Ruyer 9. Roussel VL Bruit IL Meunle* Grtaaz li. Falcouet 15. Cotuiiii J6. Bilan 17. Raetaine. Lfta départs seront donnes à partir de 9 h. 30.

PARIS CHATEAU-THIERRY

'CYCLISTE'

Le prunier Grand Prix du Vélo-Club de la marine se disputera aujourd'hui sur Paris-Çhâteau-Thlerry. Il est réservé alix coureiirs dea troisième et quatrième butftïtts et doté dE! franca de prix.. Le départ sera donné rue de Parts, à passe par à 7 h. 4S. Le Coulommlçra, VUlepetive, Cîiâteau-Thierry. où a ileu l'arrivée au total, 100 kiQuatre cents coureurs sont engagea. LA JOURNÉE SPORTIVE

AUTOHOBILISME. A A h. h. 30. rue LeMonlmaptre, par l'A. C. da l"Ilede-Pranc* avec le concûora du Petit PnrtHontrtiartre. 15 heures, C.A.P.-A.S. Cannes. Pfviaion Intarréglonale l" croups Nord, h 15 h. S/0, à Saint- Mandé, U.S. SiiiaseMutches ftmicaui à 16 lieures. h. Montreuil. C. A. de Mm treuil- Oradéa a CïCUSftfE. A a 14 heures, nu Parc des ̃rttessa at de demi-fond. A 13 h. 30» la derrière moto! de l'Cr.S.S.G.T.

M. Laurent Eynac a présidé le congrès national aérien Clermont-Ferrand, 2 sept idôp, Havan.) n&] aérien a été présidée par M. Lauen avion il ClermQnt-Ffrrrand. Dans son discours, le ministre, qui fut le fondateur de la fédération, a félicité les con- qui préaide aux la fédération dont il a au îaire un véritable D'autre part, M. Tinrent Eynac s'est rendu & la direction générale dea pos- tes où f] a été reçu par M. Costes. directeur départemental. La minlatre a pris contact avec les chefs de service Louchant «on administration. U a ensuite vlflJtÉ le central télégraphique et téléphonique et examiné aur place le* améllorationa susceptihlea d'âtre réali-

L'admijsion à l'Ecoie pblytethnique Le Journal officiel publie ce matin la liât» par mrdre de mérite-dea- élèves ad* Bâte L'yole polytechnique en Voici Ifts dix premiers Mlalaret, Risler, Blaneard, Aine, Herreng. Boue, de Mets, Ségvin, WÉnigçtj, Faivre d'Arcler. UN APPEL AUX CHASSEURS La Fédération nationale colombophile nous communique, l'oecaalon de l'ouverture de 1. chasse, un appel en faveur dea pigeons voyageurs, demandent instamment aux chasseurs et Q tous de lea épargner. Cet appel se fermille ainsi

La Féa^ratlon nationale eotgmbopJiLk; {section de protection) a l'espoir que suti ont gl trï5temeTlt Illustré les périodes de lols, ell. devrait, jjévir avec ta plue grande ^iergïe, en réetsmonb de l'autorité judt27 avril 1ÎH7. qui punit très *4v6rcmeiu 25 il. iwLïvw a'ftTtiende, plus lea damm&gûa £ntér&tB le le colornbQDhJEe lésé et qui se montent A ptusteura mUlfers pEgwn ftst très utile à rofrf*:uLtiir« H détruit dans pitié les petites llmacça grises vage, de toque ikot, -etc. R(«>peioTifi qui] pour les pigeons vojrj^urs, tels que les proprfêtafre. st.it a la prélecture de police+

M, Morox Lleirep. chanteuï-. Au piano M. Rutfoif G»hr.

Au prosrattme r Cordobei, pa-jo-dobJe Princesse Ccardu (Kalmann); le Ba*bi*r de S«vU!«, air de ta calocnnl* (aoMlni> et BMcaawn-O. tLïr de F1^*îo «Verd:),. Cl»4(\t4a eu italien- par M. Mares Lieven accompESD* par M. Gfleïir, aur piano Gaveau) la Triste*^ (Chopinl, aalo de tlAJdlaïka. pnr l'ej-Abcamoff Hftpwdlf oflfiile^[<> de vlaloq par par Ter-Abrsunolï) Hubert le Hfubî*. air da Bertrand {Meyorbeerï fit La Vin de français par JH Marex Lie van l&nt«lHl4, dû tansoa Ter-Abromoni Abramoff) Oasi^itille^eni de printemps (Sindlng) Fiicfrim Onézuine, sêJectloii u&r IL Rudnlî PAf M. Ter-Abramofl Ripiodle b° 2 {LJgstK

23 II. 15. dorBlir£a. iaCormatloiii.

dn lundi matin

7 h. p**eti eq fanfare et concert de musique enregistré r Marche florentine Petite Femme de Paris (Fuatad) ̃ ChampsElysées (Forrester); Ding àong Uac Nam); Toc toc. (Jac Namï: Preanua Dul (Mireille Toit et Tôt (J. Strauwt C'est un carillon (HeLnU) la Chevauché (Heintz) Un (RabracLt); JaiieJa (Sentig),

S h. âO. tçvu* de la près», par M, tUnT-v humeur, pronoâtlna ti& Ia grotiouîllÈ ci, il. l'Huile Lenteur.

Violent incendie dans une ferme près de Melon 1.500.000 francs de dog«li

Melun. 2 septembre (dép. Petit Paris.) Ua incendie grave s'est déclaré hier matin dans un du bâtiaaents de la ferme du domaine de Barbeau, à Fontaine-le-Port, appartenan: M. Dupla.n.

Il était 7 h. 30. La batteuse fonctionInstants, les flammes gagnafent rapi- dement le grenier approvisionné de récoltes et envahirent tout le bâtiment. La popul atlo fut alertée. Les pompiers de la commune apportèrent leur secours, ainsi que ce- de Meluù Fontainebleau, Kéricy, Vulair.es, Samols et le Chfcteiet en Btie. De puissants moyens d'action turect mis en oeuvre. située à quelques mètrea, lea sauveteurs purent couper l'incendie aux extrémités du bâtiment, protégeant ainsl les habitations du personne!. M, Soupeatut, maire de Fontaine-lePort, et M. Kouaselot, maire d'Héricy, étalent sur les lieux Après deux heurea d'etrorts. les pompiars étaient maître* du sinistre, qui menaçait de gagner le château proche de Quelques mètres. outre la grande quantité de récOltes de l'année. ïm nombreux matériel a été do même que le corps da bâtiment, dont il ne reste que des décombres. Les pertea ne sont pas eneore complèlement évaluées, mais ellea ne seront pae Inférieures à francs. la Fédération radicale sociaïûte de Seine-et-Marne

La Fédération radicale socialiste de Seine-et-Marne s'est réunie hier et a maintenu en fonctions :lion bureau comprenant MM. Penanûier, garde dks sceaux, président Gaston Manier, seneteur, at Auge, député, vlce prâsMenta; j général Partmteau, secrétaire adjoint, et Graux, trésorier.

Sur 1a proposition de plusieurs riélêgués, la Fédé ration a voté une adresse de fê]icitation3 M. Daladier, président du Conseil, et au gouvernement, char- géant M\ Penanaier, son président, de la transmettre en la remerciant en outre, de sou dévouement.

AUX HALLES HIER Haussa de U W au lïflsj sur je quartier de derrière de bœuf. 3 à 8 da devant, à 6 aLoyaii, 7 60 il tritip entier, tl*i\ ï il. 4 50 de 0 S0 0 à le veau. C de 0 5G sur Le sur le 6 à 13 de V 10 sur la au à à 10 de 0 HO sur les reins, g à II 50. Haussa de au kilo o^ir le canard de (I 60 enr In poulet nantals. la i 14 H de 1 fr. la pûula morte, 11 à de 0 BO Les heurres flns valaient au ttilo de 1S A 22 orainaii-ea, 1H à 1& et les œufç 310 à etH le mille,

Baisse sur Je haricot de Parla. à à2o tea 100 Kilo.

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Attaquée et dévalisée

dans. le boia de Vinconne*

Dans le bols de Vfoiçennes. une employée vingt-huit ace, 1B, rue des Hales, est assaillie- et frappé par un maltattetir quf prfti*a La fuite aprfta lui avoir dérobe aoE à main, contenant une aomiïie de 50 ir. Contusionnée. Mite reçoit de» aoina à

Entre or sidis »

n Aliéner;. MOulTach Larbf, v]Jigt-neut ansr 24, avenue du Ba^-MeiJdfHi. i iBHI&nconrt, est blessé loup de couteau il. la tfite par un de ses compatriotes, Ahmed ben Hart, trente ans, manœuvre, sans do* mtçtte flie. qui prend la fiiite.

Le blessé est admis à Saint- Lûuia dans un étai peu grave: Son. agresseur est reCoup de couteau

Au cours d'une discussion dans un rien Saïd OllLbl^ meurant fil, avenue de Chûlsy, a frappé d'un coup de k la pOitriiie son ana, domicilié 37. rue de la Tombela-iaire.

Peu grlèvejnerjt atteint, ce dernier a flt& conduit à la Pitié. Son agresatur a et envoyé au dép-bL

Le» accidents de la rue

de la République, un taxi con- doit par la chauffeur André trente-sept ans, 77, boti'lffvard de Grenelle, se jette contre une borna luiiilr^vise1, M. Mine Roseau, demeurant 585. rue des Pyrénées, qui avaient prfg place dana le véhicule, sont griàvement contusionnés, lia rtde. doa soins à. Saint-Louis et, sur leur demande, conduits d-ana une clinique privée.

d'une le marinier à la. t6te par une benne. Le crâne fracture, le malheureux & .succombé pendant qu'on le ttanaîn>rtait i

7B, rue le le csd&vre de Mm* Flx, tvée EmiLLe Parrade, bo tuante -cinq ans. La mort, qui remonte à quatre Jours, été envoyé à l'Institut métlkiolègal par mesure d'hygiène.

On retire de la Seine M. Henri Hue, dix-neuf &n5, sans domicile, qui venait de à y jeter au quai de la Tourne! et et qui il été transporté ilàna un état peu grave à l'Hôtfll-Dieu.

Mme Blanche Joilvet, c! tiquai: te-quatre ans. demeurant 14, rue Saint-Sulpite, tombe dan« l'escalier du métro « Jnsaieu » et blesse grièvement. A Le petit Guy Béguin, âgé de huit ans. demeurent chez ses par&nts. 101. avenue du Centenaire, q.nl Jouait dana une maison eii construction, de son domicile, est blessé à la tête par la chute d'une grillé en fer. IL est admis à Saint- LoiUs.

Neurasthénique, M. Jean Matteï, figé demeurant 27, de la Chapelit, tente de se chez lut en secbânt la force avec un rasoir. a Lartbot»

SEINE

Remue de récompenses

à Bourg* la- Reine

A l'hôtel de ville de Bûurg'-ta-ReLllc. M. Nombïot, ntialre, a remld hier matin un: certain nombre médailles de j'Srmcation nationale, de la. Famille franç.alee, ment procédé ,la une ample d ta tri but loti de 'îérémoHiS la. fêle commanaîa qu!. cette année, durera jusqu'au septembre.

Un fondeur meurt ébouillanté M. Henri Aubry, âgé de vingt-cinq ans, 34, rue de Strasbourg, en cette localité. est tombé accidentellement dana une cuve Le malheureux est mort dans la nuit à l'hôpital communal,

Pont acte

M. Maurice Msthlaa demeurant 31 bis, rue à nous prie de dire- qu'il n'a de commun avec: son homonyme, arrêté récemment à la suite d'un cambriolage.

Le, accidents de 1. rue

Quai de Cbampagne, au Ferreux, le Jeune Marc Lose. âgé de seize fins, dont Le père habite 18, pla^e de la Jte&ublique, à Joinvine-le-Font. Il été renversé par un camion automobile. Blessé h la tête et aux. Jambes. le jeune homme a été tranapnrté à la Malquljize 14, rue Loubet, à 9alnt-I>en]s est mort hier deg suites do ses blessures.

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