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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-08-18

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 18 août 1933

Description : 1933/08/18 (Numéro 20625).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

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Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6278249

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LE VISAGE DIVERS DE LA FRANCE dcs

ÉTAMPES LA GESSE El SES VERTES VALLÉES

La tour de Montlhéry

Nf à la lisière de la forêt de Fontainebleau, l'Ecole est la première de cette série de petites rivières. d'une extraordinaire limpidité, dont les aimables vallées sont le charme des vieux pays du Hurepoix et du Gâtinais. Elle baigne Milly, où

Dagobert fut proclamé roi et dont la vieille forteresse gothique, assiégée jadis par Charles VII, a moins souffert peut-être de la guerre et des ans que du zèle excessif apporté à la restaurer. Courances doit à cette transparente et gazouillante rivière l'harmonie de son nom et la parure de son splendide château Louis XIII, dont les parterres s'ornent du cristal des bassins et s'animent du jaillissement des cascades.

L'Essonne, avant de se confondre avec la Seine et d'animer moulins et papeteries, arrose Mennecy, jadis seigneurie des ducs de Villeroy, dont le plus connu fut le maréchal incapable ou malheureux, mais courtisan de premier ordre, à qui, retira pas sa faveurs Et voici do$ tourbières avec des étangs aux sombres reflets de moire parmi les bouquets serrés que forment les peuplier* la poudrerie du Bouchet, à l'embouchure de la Juine le Grès géant de Fontenay-le-Vicomte Ballancourt et le château du GrandSauseaye, entouré de fossés où murmure l'eau courante la FertéAlais, ou forteresse d'Adélaide dont le château a disparu, mais dont l'église est un des plus purs monuments du xn* siècle Guigneville, Boutigny, Boigneville et Malesherbes enfin. Mais nous sortons de la région parisienne.

Mort de l'abbé Henri Bremond de l'Académie française Pau, 17 août (dép. Havas.)

L'abbé Henri de l'Académje française. est décédé aujourd'hui à 14 h.'3O, Arthez-Asson (Basses-Pyrénée.). des suites d'une longue maladie. M. Anatole de Monzie, ministre de nSducatloa nationale, a çhargé le pré-

fet des Basses-Pyrénées de présenter à la famille de l'abbé Bremond les condoléancea du gouvernement et s'est asaocié par un télégramme personnel au deuil des lettres françaises.

Le « Joseph-Le Brix » de retour à l'aérodrome de Bue

Piloté par le chef-pilote Lucien Boasoutrot, l'avion Joseph-Le Bru a quitté hier matin à Il h. 35 l'aéroport du Bourget et a regagné l'aérodrome de Bue où il sera remise en attendant ses prochains voyages.

Une escadrille d'hydravions américains se rendrait prochainement en Italie Washington, 17 août (ddp. Radio,) Plusieurs journaux prêtent l'intentlon au président Roosevelt d'envoyer. en Italie, une escadrille d'hydravions qui traverserait l'Atlantique en tormation et rendrait ainsi la visite récente de l'escadrille Balbo aux EtatsUnis.

LE TYPHON DE LA JAMAÏQUE A FAIT 70 VICTIMES

Londres. 17 août (dép. Petit Paristen). On mande de Kingston (Jamaïque), que le typhon qui s'est abattu hier sur cette ville et sur diverses autres ré- gions, a coûté la vie à 70 personnes et a causé dea dégâts qui sont évalués à 35 millions de francs.

La Juine nous y ramène avec ses deux clairs affluents, la Louette et la Chalouette, qui se confondent au creux du vallon où sommeille Etampes, tandis que l'Orge suit un cours exactement parallèle pour baigner Dourdan, Arpajon, Montlhéry.

Etampes languit sous le poids de son ancienne renommée. C'est une ville trop grande pour elle-même. Son long ovale gris met une note mélancolique sur la verte luxuriance des campagnes où elle est poaée. On dirait que l'antique cité, aujourd hui assoupie, porte le deuil de son passé glorieux et mouvementé.

Peu de villes ont eu autant de malheurs. Dès le vir siècle, des batailles sanglantes furent disputées, au bord de la Louette, entre partisans mérovingiens. Au x' siècle, Rollon et ses Normands y laissèrent les traces calamiteuses de leur passage.

,Çe fut alors que Robert le Pieux fit construire la forteresse d'Etampes, qui devint aussitôt séjour royal, et dont le formidable donjon domine encore la ville qu'il avait la tâche de protéger.

Ce donjon, c'est la tour « Guinette > dont le nom vient de guigner ou regarder et qui dresse sur la colline, au milieu d'un agr6able jardin public, la triste grisaille de ses vieilles pierres romanes. De cette tour,. on aperçoit la forme étroite de la cité, qui s'allonge entre les collines rousses et blanches et dont les contours sont nettement dessinés par les boulevards de l'ancienne enceinte. A l'ouest, on distingue la tour .penchée de l'église Saint-Martin, dans le quartier dit jadis Estampes-Viel », et à l'est, dans les quartiers « Estampes-leChâtel et Estampes-Neuf qui remontent d'ailleurs au x* siècle, la grosse tour de Saint-Basile, la flèche de Notre-Dame-du-Fort, l'abside de Saint-Gilles._

(La suite à la cinquitme page.)

POUR ET CONTRE On a joyeusement fêté à Mâcon les vins de France. On a élu une reine charmante qui se doit. maintenant, de préférer le vin à la danse. Un cortège de bon goût a par.couru les rues de la ville en liesse. On pense bien qu' en cette journée de parade personne n*a souffert de la soif.

Des banderoles à la louange des vins banderdes portait l'inscription suivante. aussi heureuse que galante

Souvenez-vous que le vin est fait pour [être bu Comme les femmes pour être aimées. Le vin a même la chance de pouvoir être encore plus richement aimé que les femmes. Car les femmes n'ont à rechercher que l'amour de l'homme, comme l'homme ne saurait ambitionner que l'amour de la femme. Or le vin est aimé par l'homme et par la femme. Il n'a pas à se plaindre du sort.

Mais est-Il bien utile de rappeler aux Français que le vin est fait pour être bu et aimé 7.

L'immense majorité du peuple de France a pour le vin des srntiments fort tendres. Mais si le vin est fait pour être bu. pourquoi ne falton pas davantage, chez nous, pour qu'il soit bu ?.

Ce n'est pas la première fois que je pose ici cette question innocente. Je n'ose parler de la Faculté. Et pourtant Pourquoi, neuf médecins sur dix proscrivent-ils le vin dès qu'ils traitent un malade, quel que soit le mal dont souffre Je pauvre patient ?. Assurément. l'abus du vin (comme l'abus de l'eau) indispose même les gens qui se portent parfaitement bien. Mais. un peu de vin et un peu d'eau, cela. sans doute. ferait pour la plupart des malades un régime aussi sage et aussi bienfaisant que le rigide et maussade régime sec.

Enfin il faut bien répéter les vérltés. si le vin est fait pour être bu. il ne saurait être question que du bon vin. Le mauvais vin n'est pas fait, lui. pour être bu. parce qu'il est déplaisant quand on le boit et incommodant par la suite. Il arrive encore que l'on trouve en France, pays élu du bon vin. de la triste piquette ? Pourquoi ?.

Et puis. toujours la même histoire: pourquoi. dans tant d'hôtels petits et grands. pourquoi dans tant de restaurants. luxueux ou populaires, la carte des vins est-elle hérissée de prix prohibitifs. de prix barbelés?. Pourquoi veut-on nom faire payer en France I quinze. dixhuit, vingt. vingt-cinq francs un pauvre petit bordeaux ordinaire. un maigre beaujolais 1 pourquoi nous décourage-t-on si souvent quand nous voulons boire un peu de vin. quand nous demandons. innocemment. c la carte des vins » ? Mauvaise carte, hélas neuf fois sur dix. Mauvalse carte. qui n'est pas ua atout pour le vin.» Maurice Psax.

LE JURY ANGLAIS TIENT POUR ACCIDENT LA MORT DE LA JEUNE FILLE TUÉE PAR LES BALLES D'UN TiyiïIfflOI L'aviateur qui commit cette effroyable mépriae ne sera pas poursuivi, la décision des jurés d'enquête dégageant entièrement sa responsabilité

Londres, 17 août (dép. Petit Parisien.) L'enquête menée par le coroner de Minste r-on-Sea comté de Kent) sur la fin tragique de miss Jeannette Chesterton, qui périt avant-hier sous les balles d'une mitrailleuse d'avion, s'est terminée ce soir, après une série de dépositions émouvantes, par un verdict de mort accidentelle, ce qui signifie que l'infortuné aviateur est déchargé de toute responsabilité. Un grand nombre de personnes s'étalent rendues aux abords du bâtiment de l'Assistance publique, où avait été déposé le corps de la victime. pour assister à l'arrivée du coroner et des membres du jury. Dès que ces derniers, au nombre de neuf, eurent prêté serment, le coroner rappela l'émotion considérable qui avait été soulevée dans le pays entier par la tragédie et demanda aux jurés de bannir de leur

L'aviateur Boafaemf»

esprit tout ce qu'ils avaient lu ou entendu sur la question pour concentrer toute leur pensée sur les dépositions des témoins.

M. Chesterton, père de la jeune fille, fut le premier à prendre la parole. Il déclara que sa fille venait Il Leysdown régu.lièrement depuis cinq ans, que sa fllle avait assisté bien des fois à des exercices de tir

vait où se trouvait 1a zone de danger. Le second témoin, chef d'escadrille de la Royal Air Force, après avoir déployé un plan détaillé de la région, expliqua au coroner que la limite de la zone de tir était indiquée, vers le large, par quatre bouées fixes, la cible pour avions de bombardement se trouvant au centre de ce quadrilatère. (La suite la troisième page.)

NOS OPERATIONS AU MAROC Les travaux d'organisation des réglons récemment pacifiées ont dès maintenant commencé Au cours de ces dernières journées, nos groupes mobile, opérant dana le Grand Atlas, ont, en plusieurs points, fait des opérations de détail et de rectlncation, recueillant de nombreuses soumissions. On note la rentrée de dissidence de certains individus qui, depuis longtemps, tenaient te bled et reculaient devant l'avance de nos troupes ver. les zones encore insoumises. Cest ainsi qu'à Tillouguit, le chérif Moulay Abdeaeelem est venu, avec ses fidèles et sa famille, faire la targuiba, qui est le geste de la reddition, devant le général commandant le groupe du Tadla.

L'ensemble du pays nouvellement occupé fait l'objet d'une première organisatton. Il a fallu d'abord assurer la subsistance des tribus qui ont déposé les armes. Dans la région de l'assit Melloul, le général Goudeau fit procéder à la distribution des graina, tandis Que les familles réoccupaient leurs kasbâfcs et leurs mechta. II a fallu aussi créer, on premier tracé forcément emLe génie, la légion étrangère, les travailleurs indigènes ont collaboré à l'établissement des pistes de montagne dont les profils hardis ont exigé des efforts parfois surhumains. Et c'est ainsi que, déjà, la vie nait dans ces regidfca sauvages, arides, dans ce chaoe de montagnes aux cimes altières et dénudées.

L'équipement de tout ce pays Ait Haddidou demandera encore de grands efforts qu'on doit réaliser avant l'automne et les neiges précoces en ces régions et qui ne laissent libres que quelques fonds de vallées. Les tracés des plates doivent être protégés par des postes de surveillance et certains points de la montagne seront tenue par de. groupes légers susceptibles de donner la chasse aux rôdeurs qui se révèle raient dans la région.

VORS,

A Sncy-en-Brie, hier, on Yida le puits de la ferme Emery, mais la vérité n'en MrtitjinL

De nouveaux témoignages, bien tardifs, et de nombreuses dénonciations anonymes viennent compliquer la tâche des enquêteurs

La veuve de la victime demanda une journée de repos et s'offrit à payer tous les frais des recherches nécessaires poarwener la découverte de l'assassin Quand curent été connus les résultats Impatiemment attendus de l'autopsie du corps du maraîcher de Sucyen-Brie, on en retint, comme élément capital, le fait que, étant donné la multiplicité des coups portés et le peu de gravité de tous ces coups, on pouvait raisonnablement émettre l'hypothèse que l'infortuné Emery avait été frappé par un agresseur qui manquait de robustesse, voire d'adresse.

Et c'est pourquoi les enquêteurs, fort désireux d'appuyer les hypothèses formulées sur les bases scientifiques de l'autopsie, commencèrent aussitôt une série d'auditions destinées à confirmer ou è démentir les indications déjà recuelllies. On sait dans quelles conditions M. Lalo et ses collaborateurs, MM. Février et Bascou, avaient entendu d i v e r témoins, d'abord M.. Ro ussillon, grand ami de la famille Emery; puis Mme Emery ellemême. L'audition de cette dernière, qui s'était prolongée pendant six heures et demie, n'avait pas, en dehors de quelques contradictions inhérentes aux conditions dans lesquelles elle avait été interrogée le premier jour, apporté de faits permettant d'orienter l'enquête vers un but très précis. Et. en fin de soirée, la veuve du maraîcher avait, accompagnée par un gendarme sur les routes désertes qu'enveloppait la nuit, regagné sa demeure d'un pas assuré et paisible. Après ce résumé d'hier, voici les faits d'aujourd'hui Emmanuel JACOB

(La xuite d la deuxième page.) &

La poste en Prusse orientale ne fera plus porter à domicile les lettres adressées à des juifs Innsbriïck, 17 août (dép. Fournier.) Le correspondant de l'Agence télégraphique juive télégraphfe « L'administration des postes de la Prusse orientale a informé les juifs que les lettres qui leur seront adressées ne seront plus portées à leur domicile. Les juifs devront les venir chercher à la poste après 6 heures du soir.» »

LE COUREUR LEFEVRE

qui a remporté, hier après-midi, au stade Jean-Bouin, au cours d'unt réunion internationale qui opposait Français et Américains, la course du 3.000 mètres. L'épreuve donna lieu à une lutte splendide.

Le vainqueur battit en 8' 33" 3/5 le record de France, devant Lecuron et Rochard. {On trouvera en vage 5 les autres résultats de la ren- contre.}

A SAINT-GERMAIN-EN-LAYE UN MÉCRNICIEN TENTE D'ASPHYXIER SA FEMME ET SES DEUX FILLETTES J'étais ivre, dit-il au cours de son interrogatoire, je ne me souviens de rien »

(.Voir à la Quatrième page.)

A BRET1CNY-SUR-ORCE Un ancien garde champêtre âgé de soixante-cinq ans, en instance de divorce, voulait tuer sa femme.

(Voir a 1. Quatrième page.)

A GENTILLY

Un chauffeur de taxi parti en Bretagne était considéré comme disparu. Il avait eu, tout simplement, des ennuis avec son moteur. (Voir à la quatrième pope)

CITE ROUGEMONT

A la suite d'un incendie, dans les décombres de la chambre du sinistré, un communiste, on découvre un mousqueton, des cartouches et des documents militaires.

Des débris de l'hydravion

du commandant Guilbaud

auraient été trouvés en mer Oslo, 17 août (dép. Havas.)

Les journaux annoncent que le bruit court à Tromsœ que des pêcheurs de flétan auraient trouvé dans leurs filets, dans les parages de l'île aux Ours, des débris semblant provenir de l'hydravlan Latham.

Le consul de France à Tromsœ a fait ouvrir une enquête.

Pour participer aux recherches du dirigeable Italia, de l'expédition polaire du général Nobile, M. Georges Leyguea, ministre de la marine, avait mis à la disposition de l'explorateur Amundsen l'hydravion français Latham qui, à Caudebec, faisait des préparatifs en vue d'une traversée de l'Atlantique sud.

Rapidement équipé pour une expédition polaire, l'hydravion gagna Bergen et Trom3œ, d'où, le 18 juin 1928, Il prit son vol pour les régions boréales, ayant à bord le commandant Guilbaud, le lieutenant de vaisseau de Cuveryille, le mécanicien Brazy, le radiotélégraphiste Valette, le lieute- n a n t Dlchebron e t l'explorateur Amundsen. Il se proposait d'atteindre le cap Leigh Sunth en suivant la côte est du Spitzberg.

Mais l'hydravion disparut au cours de ce voyage, et toutes les recherches entreprises pour le retrouver furent vaines. Seuls quelques débris, notamment un réservoir, turent retrouvés plusieurs semaines plus tard.

Deux Russes tentent de piller une bijouterie rue Dauphine L'un d'eux blesse le commer·çant d'une balle de revolver Un des malfaiteurs est upturé. L'arreatation de son complice ne murait tarder

de la Monnaie. Il. est un peu plus de Il heures. Les magasina viennent de

M. Kevor Koayoudjlan, la victime rouvrir leurs portes. Boutiques de fruitiers, merciers, marchands de meubles, papetiers.

Au numéro 30, à côté d'un café, se trouve une petite bijouterie-horlogerie de caractère bien. provincial. Dana la vitrine, des médailles de piété. des alliances, des bracelets, des chaînes. Beaucoup d'or.

Des employés qui boivent tranquule. ment leur café, perçoivent le bruit d'une détonation. Un coup dc ffu a éir1 îiif.

besitation « C est chez le bijoutier. On se précipite. La Porte de la bijouterie vient t d'être violemment ouverte, en effet. Un homme déjà détale, à folle e allure, bousculant les passants, Voici qu'un deuxième individu, le. véte- ments en désor- dre, s'engage à son tour dana l'étroite porte.

Vne étreinte vigoureuse le maitrise sur le seuil même. L'homme se débat, gesticule. Mais lé courageux paseant à l'inter-

Et! Babenko

vention si décisive est un adversaire de taille c'est un détective privé, M. Mangot. 9. rue de Conetanti- nople. De toutes part. on accourt, M. Mangot a réduit à l'impuissance 10, bandit pris sur le fait, pt Il le livre aux agents Petit et Couraelles, bientôt accourus. L'homme est conduit au poate de police de Saint-Germain-des-Prés. (La suite à la deuxième page.)

En croisière sur le « Pourquoi -Pas? »

LA SECHERESSE NE CEDE QUE BIEN LENTEMENT Malgré 1e changement de régime survenu vera le i6 août. les pluies r*sFrance. et très insuffisantes pour la campagne. Seules iee fortes chaleurs ont cédé, maie la sécheresse persiste. Les dépressions qui passent sur le nord de l'Europe' n'amènent que bien p.eu d'eau en France et une nouvelle dépression arrivée hier sur' l'Irlande ne donnera aujourd'hui encore que de rares pluies et seulement vers le nord du pays.

Le régime dépressionnaire tendrait néanmoins à subsister et les prochaines dépressions seront peut-être plus pluvieuses.

Le de dittanem tant «acatm L'AVIATEUR DE PINEDO RETARDE SON DEPART Son barorraphe lui éti relé New-York, 17 août (d6p. Havaa.) L'aviateur Italien de Pinedo, qui uvait l'intention de prendre le départ ce matin pour la traversée de l'Atlantique en vue d'une tentative contre le record du monde de distance, a du ajourner son départ-

L'aviateur a constaté, en effet, qu'un' barographe et d'autres instrumenta aéronautique*, ainsi que des effets personnets, qu'il avait laissés dans une automobile. lui avaient été volés. L'aviateur a déclaré qu'il était très difficile de remplacer les instruments qui venaient de lui être dérobés et qu'il ne pouvait pas parUr sans eux. Le général de Pinedo s'est montré un peu moins affecta de l'incident lorsqu'il a appris que les conditions météorologiques étaient mauvaises.

L$, jwilce ouvert une enquête.

UN DRAME DE LA RUPTURE EN PLEINE RUE Un mécanicien fait feu sur la femme, la blesiant rrièvement, puis il le tue c Tout me dégoûte, avait-il écrit, ma femme m'a trompé.

L'attention des gardiens Leblgot et Johin, hier, vers midi 30, fut soudain attirée par le bruit de plusieurs détonations provenant de l'avenue de la Grande-Armée. Quelques instants plus tard, ils trouvaient, étendus sur le «ol, à l'angle de cette avenue et de la rue de Tilsitt, un homme et yne femme dont le» vêtements étaient maculés de sang. l'hôpital Beaujon où l'homme ne tarda pas expirer. L'état de la femme fut jugé grave.

Grâce à la présence de la sœur d'une des victimes, Mme Sachs, on pu reconstituer. le drame rapide qui venait de se produire. L'homme. Roger Legout, mécanicien. âgé de vingt-neuf ans. venait de se loger une balle dans la tête après avoir tiré sur sa femme, née Lucienne Durand, âgé de vingt-trois ans, avec laquelle il habitait. 83, rue Denis-Gogue. à Clamart Le couple. marié depuis 1928, avait une fille, âgée maintenant de cinq ans.

La femme, interrogée à l'hôpital par M. Lacroix, commissaire du quartier des Ternes, assisté de son secrétaire, M. Beaufort. fit les déclarations suivantes

Mon mari, qui est jaloux et violent, me raproeftatt d'être la mattrowe du frère de mon beau-frère. HIpf soir, apr^g une longue altercation, 11 battue. Ensuite. tajittts qu'il dormait. Jé me suis enfuie «*n^^8^ une somme de 30 francs, puis j'algue. qui habite 35, rue de l'Amiral-Roussln. La sœur de Mme Legout. Mme Sacha, étudiante en médecine, demeurant avec sa mère, a fait, de son côté, la déclaration suivante

J'al reçu ce matin un coup de téléphone de mon beau-frère. Il m'annonçait la dfpart de Lucienne et me donnait rendezvous devant le bureau du P.N.U., situé 10, avenue de la Grande-Armée, où travaille celle-ci. Je m'y trouvai» vers midi. Mon beau-frère arriva, pâle, triste. i»e confirma la scène qu'il avait eue la veille au soir avec ma et et que celle-ci ni avait déjà racontée. Il me dit qu'il venait, la fol», lui demander de ne pas francs qu'elle avait emportes C'est alors Que ma sceur apparut. La discussion devint Apre entre e deux. Soudain, mon ¡)t'au-frère s'arma, d'un revolver et tira trois balles qui atteignirent ma Bœur dans la région des reins. Pula il retourna l'arme contre lui-même.

Roger Leghout avait prémédité son geste criminel. Sur lui on a, en effet, saisi une lettre adressée à sa mère et dans laquelle Il écrivait

« Je demande pardon. Tout m« déçoute. rais. Ma femme m'a trompé il y .six moli..Je préfère mourir et entratner dans la mort' celle que j'adorais *>.

Au 83 de la rue Denis-Gogue, à Clamart, le ménage Legout etatt venu s'installer Il y six mois dans un coquet appartement du troisième étage. Quoique ne fréquentant personne dans le quartier, on n'ignorait pas cependant mystérieusement absentée' du domicile conjugal, tandis que la mère de son, mari venait s'occuper de l'enfant. Lê 12 août le menace partit quelques jours en vacances. Il était de retour mercredi sans leur enfant. Dans la soirée, dea voisina entendirent le bruit d'une violente dispute. L'homme reproch.it à sa femme de vouloir le quitter pour aller rejoindre un autre homme. Il eria, l'injuria. puis la gifla. Et peu après, à 22 h. la jeune femme quittait seule la rue DenisGQjrue, emportant une valise.

vers les mystères de la zone polaire LES PREMIERS MOMENTS DE LA TRAVERSEE

Ceat un départ comme tant d'autrea, ni plus ni moins sans tambour ni trompette, sans flaflaa, sans décorum.

Seuls, sur le quai, les habitués des 4: partances parents, amis venus vivre avec ceux qui s'en vont, jusqu'a la dernière minute, cette ultime journée de terre.

Pour la vingtième fois. Les gare embrassent celles qu'ils vont quitter, remontent précipitamment à bord et puis, voyant que c ça n'est pas encore pour ce coup-18 retournent à terre 'pour une dernière étreinte. Quelques estivants > (ah joli mot !) sont venus eux aussi voir s'enfuir loin du pays le navire célèbre. Quel beau sujet de conversation au retour des vacances, devant le cercle des amis ébahis c A Saint-Malo, nous avons vu le Pourquoi-Pas t partir pour je pôle et le docteur Charcot disait. > Quelques jeunes < baigneuses pyjamaa de plage, dos à l'air, décochent l'équipage leurs plus engageants sourires cela n'engage rien, n'est-ce verser un peu plus d'amertume et de regret au cœur des pauvres gara qui partent. Hélas les pauvres gars qui partent ne demandent qu'une chose cette heure partir.

Nous avons assez fait figure de < curtosltCa locales les kodaks nous ont copieusement mitraillés, les adieux ont assez duré pour prolonger le supplice de la séparation.

c* Paré à larguer partout

L'ordre, enfin, est tombé du haut de la dunette, le commandant Charcot reconduit jusqu'à la passerelle ses derniers visiteurs, les aussières halées à bord raclent sur les bastingages, le carillon du chadburn s'égrène en notes claires et, dans un calme profond, subit, le calme de tous les départs fait d'angoisse, de détresse, de larmes contenues, qui vous interdisent toute parole. On entend le machine qui commence les premières mesures de aon chant.

Au loin, une sirène hurle, au tond du bassin c'est l'heure où les ouvriers quittent leur travail, regagnant leur foyer. Ce soir, ils retourneront, du tranchant de leurs pelles, la terre de leurs courtils, dans le calme des Iongues soirées d'été.

Nous autres nous taillerons, de la lame efHlée de notre étrave, les champa mouvants de ia mer, et, dans la gloire


dn soleil mourant, nous voguerons sur 1& nappe d'or des vagues, sous la voûte d'or du ciel, vers les pays où la lumière est reine.

Des tempêtes, le froid, le vent, la rudesse d'un climat parfois terrible nous attendent.

Qu'importe Malgré tout cela, quelle récompense nous attend en retour; quelle moisson féconde do travaux pour chacun de nous

c En avant doucement Le Pourquoi-Pas 1 lentement, a'arrache k l'empire des écluses, aux tentacules des dernières amarres du sas des mouchoir-s s'agitent, des cris, des recommandations traditionnelles, des pyjamas de plage qui palpitent au vent, d'ultimes déclics de kodaks. ouf Le long beaupré se dresse, noir, sur le fond du ciel inondé de lumière. La mer immortelle n'est que sourire et nous allons vers elle dans une lente glissade, douce comme une caresse. Les hautes murailles grises des remparts, les toits d'ardoises bleues, la pointe blaache du clocher, tout cela se fond dans une harmonie de roses et de dorés qui font de la vieille cité une ville de rêve sortant du bleu profond de la mer.

Les bariolages des parasols, des tentes, des baraques, des costumes de la plage ont disparu, se sont fondus dans l'ensemble la mer et le soleil rachètent tout.

Une houle légère s'empare du navire, une houle allègre qui nous soulève en noua eatralnant dans une danse joyeuse, vers Guernesey. notre première escale.

La clochette de Le Duff, notre mattre d'hôtel, nous appelle iL table pour notre premier repas en mer.

Dans le vaste carré du PourquoiPas qui sera, durant toute cette cam,;agne, le lieu où nous vivrons en commun, où nous nous retrouverons, après nos études, nos travaux et nos expéqui préside la table. En plus des membres de la mission Deroux excepté, qui, habitué a ses 2.800 mètres d'aï: tude est « claqué par la chaleur «t l'atmosphère irrespirable de ces jours derniers et qui reprend des forces dans sa couchette il y a là le lieutenant Chatton, commandant M. Le Cam, second du Pourquoi-Pas ?

Que de souvenirs dans ce carré dont les parois de pitchpin clair sont garnies de rayons chargéa de livres, de photographies, de dessins, de peintures qu'y ont laissés les peintres qui, comme le regretté Nozal accompagnèrent jadis le commandant dans ses expé- ditions

De vieilles cartes marines, une sirène fantaisiste en bocal, un petit PourquoiPas t d'enfant trouvé en mer, des réliera d'armes, une petite Vierge de bois Nuestra Senora deilaa baleinas complètent la décoration. A la place d'honneur, deux portraits celui du Président Doumer, qui fut l'ami fidèle son père, le grand savant Charcot, dont le fils a si bien suivi les traces et dont Il ne parle qu'avec une tendresse émue et touchante.

Nous avons un chef cuisinier, un maitre-coq excellent que nous envieraient bien des grands traiteurs parl- siens.

Toquer est un véritable artiste culinaire il aurait pu facilement trouver une place de premier choix dans quelque grande maison de Paria. Il préfère tous ceux qui sont à ce bord, depuis le commandant jusqu'au dernier mate- lot un volontaire.

Ce sont tous des vrais marins, de ceux dont l'espèce tend à disparaître avec la mort de la navigation à voiles. Pour eux, naviguer ne signifie pas seulement gagner sa vie, mais aussi. mais surtout, peut-être, être un marin dans tout ce que le terme a de plus grand, de plus noble, de plus beau. Il faut, pour cela, un amour immense de la mer qu'ignore la majeure partie des navigateurs de paquebots, ces cheminots de l'Océan.

Après le dîner, nous montons sur le pont pour la. traditionnelle et sacrosainte promenade et il est fort tard lorsque nous nous décidons à regagner nos cabines.

Dans la mienne, étroite cellule toute blanche de deux mètres sur un. règne un inextricable désordre valises, sacs, malle, caisses de toiles, chevalet Où vais-je caser tout cela ? Une longue étagère au-dessus du lit que l'on replie durant le jour le long de la cloison. deux petits placards, quelques portemanteaux c'est peu

Mais j'en ai vu d'autres, et je sais par expérience que le bagage le plus volumineux trouve toujours sa place dans le plus étroit emplacement, bord de n'importe quel navire du monde.

Mais ce soir, vraiment, je n'ai pas le courage de ranger tout cela. A demain les affaires sérieuses, et ce rangement-là en est une et des plus importantes.

Nous sommes d'ailleurs toue logés à lit même enseigne ce soir nous dormirons dans notre tohu-bohu de bagages.

La rupture brusque entre cette vie que nous menions ce matin même et celle qui commence nous déroute quelque peu c'est toujours ainsi et je l'ai éprouvé & chaque départ.

Peu à peu, au cours des jours qui

Feuilleton du Petit P.rl.lm, 18-8-33 111)1 La Maison des Deux

Oiseaux-Verds 1m lire. rawan im*4tt TROISIEME PARTIE

A MAU CHAT. MAU RAT 1

X (suite)

L'évadé

Eh bien oui, Mleke dit Achille. C'est toi qui as raison et c'est ainsi que j'agirai. Que tout le poids de leur faute retombe sur les coupables. Nous partirons demain, si tu le veux. Et Jfl ne reverrai paa Bathiide ni cet vu. Gerngoss. Je te le jure Voilà qui est parler! Et bien parler! dit l'Enflé, avec un soupir de soulagement. Et maintenant que toute chose demeure dans « l'eatatu quo », comme on dit m'est avis qu'on devrait gagner la salle à manger pour y souper de bonne beurre et pouvoir reposer tôt, car vous devez être fatigués

Ma foi. avoua Chebouheff, j'avoue que pour ma part.

Moi aussi grogna La Garde au Coeur Espérons que la soupe et un bon coup de leur sacrée vodka feront passer ce qui me reste sur le gésier. Copyright by Paul Laç&rdtre 1933. Tmduc- tion et reproduction Interdites en tous pays.

viennent, nous prendrons des habitudes, nous nous acclimaterons la vie en mer et nos estomacs, eux aussi. s'amarinerent au branle-bas du roulis.

Par le hublot grand ouvert, J'aperçois de ma couchette la mer et le ciel d'un bleu profond et l'écume repoussée par l'étrave emplit ma cabine de sa chanson.

Je songe aux c flots berceura. Me suis-je assez moqué de ce vieux cliché des chansonniers et des romanciers à quinze nous le bouquin.»Et pourtant, ce soir.

Ah ces expressions toutes faites. ces immanquables termes que l'on doit trouver c Mer » dans quelque manuel du parfait écrivain la gueuse, les flots jolis. l'onde amère, la trattresse, la cruelle, les voUes qui sont des alles. Et allez donc! C'est vraiment trop pour ce soir. Allons endormous-nous en écoutant les c flots berceurs

R.-Y. CRESTON.

L'incendie révélateur de la cité Rougemont

Puqu«nnoy-

Nous avons signalé qu'un incendie s'était déclaré, mercredi à 20 h. 30, dans une chambre du sixième étage, 8, cité Rougemont, et que le locataire, M. Lucien Duquenaoy, assez grièvement brûlé par l'explosIon d'un Ilquide volatil, avait été admis à l'bôpitai Laxiboieièr*.

Le mobilier avait été en grande partie détruit, et les pompiers ayant lut les flammes i valent jeté ou descendu dans la rue le s décombres

morceaux de bois

à demi calciné*, livres, linge», papiers, Or parmi eau décombres, hier à l'aube, des agents remarquèreat des brochures communistes, des documents militaires et des paquets de cartouches Lebel. Ils avisèrent le commissaire du quartier qui alerta à son tour la police judiciaire. Cinq inspecteurs des renseignements généraux vinrent alors cité Rougemont et entreprirent le tri des décombres. Ils recueillirent ainal, outre un stock de brochures communistes plus ou moins détériorées par le feu ou l'eau. un mousqueton de cavalerie modèle 92, plusieurs paquets de cartouches Lebel et une série de manuels, cours et conférences portant la mention secrète ou confidentielle et se rapportant à l'emplol tactique des armes de guerre, ainsi que divers documents ayant trait à la mobilisation, à la défense contre avion, etc., etc.

Les documents militaires, examinés attentivement, révélèrent qu'ils remontaient à 1921 et que, s'ils avaient pu être secrets à l'époque, ils étaient depuis tombés dans le domaine public, la plupart ayant été édités.

On But que le locataire sinistré auquel appartenait ces brochures était membre du parti communiste, sans pourtant en être un militant connu ou en vue. Lucten Duquervnoy, aujeurd*hul âgé de trente-trois ans, a effectué Bon service militaire à Metz. Licencié en droit et exerçant l'emploi de comptable, Il ne travaillait pas depuis six mois. Il y a six ans qu'il vivait maritalement avec une veuve, Mme Henriette Chapelle, âgée de trente-deux ans, qui, en 1926, avait loué à son nom la chambre ou le feu devait se déclarer l'autre soir. La maîtresse de Lucien Duquennoy Villégiature actuellement à Sain t-Quay-Portri eux (Côtes-du-Nord) où elle s'est rendue samedi dernier. Interrogé à l'hôpital, le communiste Lucien Duquennoy, amateur d'armes, de munitions et de documents militaires, d'est refusé à donner toute explicatloa sur la provenance et le but de ses « archives et collections à demi détruites ou saisies.

Il a été Invité à se tenir à la disposition de la justice étant, pour le moment, uniquement inculpé de détention d'armes et de munitions de guerre. L'enquête qui va se poursuivre dira ai les documents militaires que détenait Lucien Duquennoy intéressaient la défense nationale.

Le service de la dette ottomane Le conseil de la dette publique répartie de l'ancien empire ottoman porte a la connaissance des porteurs de nessaires ont été prises d'un commun accord avec les Etals du Levant sous mandat f t ançais pour achever, avant le spptembre le 1e rachat de leur <iiiote-part dans les emprunts de la dette ottomane amortissable par rachats.

En dehors de ces amortissements, on a a eté conclu avec lendits Etats à Beyrouth le 29 juillet 1933, dans cadre du curt-ai du 19 janvier £on vue de immédiats et gm- baie des obligations qui restent enrore à leur charge envers porteurs, au titre des autres emprunts (bons représentatifs des arriérés, lots turcs, lrri.gation de la plein. de Koma). A cet effet. les Etats du Levant verseront au conseil, le septembre 1933, une somme représentant 1" escompte à 7 1/2 des annuités échelonnées pré. vues, respectivement pour chacun de ces emprunts, par le contrat du 1P jan- vier 1929.

Les Etats du Levant, ayant ainsi rempli intégralement leurs engagements, se trouveront libérés de toute obligation envers les porteurs du chef de leur quote-part dans la dette ottomane.

car, je. enfin. oui. évidemment, c'est le plus raisonnable. mais tout de même, Il sortit brusquement de la chambre, tout hérissé.

Il me blâme, lui! dit tristement Achille.

Mals je t'approuve, mot, dit Mieke avec tendresse. Et je crois. dans toute la sincérité de mon âme. que Dieu ne peut pas te refuser une beüe revanche

,est mon avis, dit Cheboulleff, allons louper. Quelques verres de bon vin chasseront nos tristesses et dissipe- ront notre lassitude. L'Ecclesfaste a dit Bonum vinum lœtificat cor hominum Et ça veut dfre ? demande l'Snflé. «Le bon vin réjouit le coeur de. hommes »

Excellente maxime! Allonx on vérifier la justesse. le ventre à table et le verre en main dit jovialement le vieux policier.

XI

Le souper chez Bathilde

Autour de la grande table en fer à cheval garnie de flambeaux de vermell, de candélabre. d'argent chargée de bouSfies. fous les feux bougeura vivants, des lustres. des girandoles. des appliques enrlchies de cristaux, lis étaient cinquante tous de bonne naissance, appartenant au « tchine (1) Impérial ou servant à l'armée, du côté des hommes.

Du côté des femmes. la société, quoique choisie, y était plus mêlée. Car la comtesse Khoriskl et 1a princesse Khondowa, la baronne Oupen.ky et la générale Kalitchine y coudoyaient la Gianetta, une danseuse italienne du corps de ballet. Marfa Redowa, une Polono-Galicienne de sang judéo-tzlgane, agile comme une chevre at plus (1) A ï adinîjtfitrstion supértoora.

LA TENTATIVE DE PILLAGE DE LA BIJOUTERIE, RUE DAUPHINE BIT1TK DE u PREMIER! PAOB

Dans la boutique, un homme geint, il est gravement atteint à l'abdomen. Se* voisine le reconnaissent, c'est M. Kevor Kouyoudjian, trente-six ans, bijoutier arménien, domicilié 31, boulevard de Port-Royal. Il venait d'ouvrir sa bou. tique depule peu d'instants, lorsque deux bandits sont entrés, l'ont menacé, et l'un d'eux l'a frappe à bout partant vaincu par la douleur, mais au moment de monter dans la voiture qui va le conduire h 1a Churité, il sort une clef de sa poche et dans un effort surhumain ferme précautionneusement la porte de sa bijouterie,

« Tais-toi oa ta et mort I » M. Guillaume, commissaire division.naire à la police judiciaire, alla interroger le blessé.

Celui-ci décrit la scène. Les deux hommes sont entrés presque de front, puIs, froidement, Ils ont sorti chacun un revolver. L'un d'eux, parlant le françaie avec un accent étranger, met- tant en joue le bijoutier, a jeté cette menace « Tais-toi où tu es mort. » Mais je n'ai pas d'argent, je ne suis pas le patron, répondit le bijoutier, croyant par cette ruse Impressionner lei bandits, et résolument Il se jeta sur l'un des agresseurs.

Un coup de feu lut répondit. Atteint aux intestins, le bijoutier s'écroula, cependant que les deux hommes se précipitaient vers la porte.

M. Kouyoudjlan eut assez d'énergie pour s'accrocher à l'un des assassins, retardant ainsi sa fuite. C'est cet homme que M. Mangot devait cueillir. Interrogé, le maltalteur déclara qu'il n'avait Jamais participé à l'agression, bien que prie presque Sur le fait et trouvé porteur d'un revolver. C'est un réfugié russe. Etienne Babenko, né le 14 juillet 1899 à Nowkcherkaat, demeu. rant 12, rue des Guillemites.

Ancien combattant de l'armée Wrangel, Babenko, réfugié à Conatantinople.

LE CHOMAGE Il y a toujoun moins de chômeur! ..couru. que l'année dernier* Au 12 août dernier, le nombre des chômeurs secourus sur l'ensemble du territoire s'élevait en diminution de 889 sur la semaine précédente. Par rapport au début de mars dernier où le maximum a été atteint avec 351.816 chômeurs secourus, la diminution est de 93.545, soit plus de 28 L'année dernière, à la même époque, le nombre des chômeurs secourus était de 268.714 11 y en a donc, cette année* 30,443 de moins, coït 11,5 <&. Depuis treize semaine» le nombre des chômeurs secourus est constamment en diminution par rapport à 1932; auparavant il était constamment en augmentation par rapport à l'année precédente. A noter qu'au milieu d'août 1932 on comptait fonds de chômage en activité. tandis qu'il y en a aujourd'hui 614.

Avant l'Inauguration à Trébeurden de la « pierre du souvenir

La S. D. N. et la marine français* participeront à l'hammag* que M. PontBoncour rendra à cette occasion au grand homme d'Etat, Arîstûf* Bricmd Saint-Brleuc, 17 août (rf. P. Parisien.) On sait que la c Pierre du Souvenir », œuvre du sculpteur breton Armel Beaufils. élevée à Trebeurden par souscription publique à la mémoire du président fédération des Bleus de Bretagne, sera inaugurée solennellement par M. PaulBoncour ministre des Affaires étrangères, délégué permanent de la France a la Société des nations, le dimanche 3 septembre prochain.

M. Georges Leygues, ministre de la Marine, a donné l'ordre à deux unités navales de la deuxième région maritime de mouiller en baie de Lannion le dimanche 3 septembre. et à une section d'hydravions de survoler la baie et l'Ile pendant la durée de la cérémonie. D'autre part, M. Avenol, secrtalre général de la Société des nations. actuellement en mission, a chargé M. André Ganem secrétaire général adjoint de la S. D. N.. d'exprimer au comité organisateur de cette manifestation, la profonde sympathie des membres de l'Assemblée de Genève et de faire déposer en leur nom des gerbes de fleura au pied du monument.

Le plus jeune maire de France Vervlna, de août été Bavas.') la commune d'Englancourt (Aisne) le marquis Jean de la Fons de la Lesnoy, né le 25 mal Le marquis de la Lesnoy est le plua jeune mire de France.

vicieuse qu'une guenon, qu'a première vue on eût prise pour une quarteronne, la Wolkowa qui chantait, d'une voix de contralto, des chansons populaires, d'une telle gaillardise .qu'on n'eût pu Ophelia Kaiser qui, parfaite et mate connu, peu de temps auparavant, dans le ballet d'Eurydice, un guecès éclatant, n'était pas la moindre preuve.

Bathilde trônait la place d'honneur, entre Mikhaïl von Gerngroas, placé à sa gauche, et le général prince Bouliatine, qui, à sa droite, lui débitait mille galanteries et lui faisait Insolemment la cour.

cesse Ternigowa, qui, à Paris, avait prêté la main à l'enlèvement de la jeune femme en se chargeant d'enivrer Achille et de le retenir dana ses reta. Dia-donc, canapé fit-elle en voix. qui va te succéder, dans les bonnes gràces de la Frant*oujinka ? La fille est belle. Elle a du goût Elle sait eu

Charmant dit Mikhail crlepe. Je vous remercie Nafalia Ivanowna Tu ne. pas pensé à cela, je parie ? dit la princesse, en riant. Allons, ne tats Pas cette grimace Tu riauras pas le destin de Paul III, si révérence parler ta belle amie peut jouer, dans son genre la Grande Catherine. en triomphant sur bien dea coeur* répondait pas, elle ajouta avec un léger rire.

Tu n'es pas un vrai c roué », toi, tu sais Et c'est dommage.

Pourquoi donc ? dit-il, hargneusement.

Parca que Je t'aurait prieenti un

exerça dans cette ville différents métiers de 1920 à 1924. Comme nombre de ses compatriotes, Il vint demander asile à notre pays. Il travaille à Lyon dans une entreprise ferroviaire et dans une maison de soieries. En 1928, Il arrive à Paris et s'embauche comme plongeur dans un restaurant.

Depuis dix-huit mois, l'homme était sans travail, 11 s'était Hé avec un compatriote, réfugié comme lui, et rencontré dans un café de la rue de Rivoli, et qui est son complice. La Police connaît l'identité de ce Russe dont l'arrestation ne saurait tarder.

Pressé de questions, Babenko raconta qu'il avait acheté son revolver, avec Ie dernier argent qu'il eût en aa posseslion, il y a quatre mois, poussé au suicide par la misère. Mais Babenko ne se suicida pas. Il était, semble-t-il, depuis quelques jours décidé à tenter un mauvais coup en compagnie de non compatriote.

On les vit rôdant, dans une attitude inquiétante, près des Halles, hier matin. A 13 heures, les deux hommes vinrent se poster, rue Dauphine, non loin de la bijouterie de M. Kouyoudjian.

Le coup dès lors était arrêté.

Perquisition

M. Danès, commissaire de police du quartier de Saint-Germain-dea-Prés, devoit, au cours de V après-mi (il, effectuer tier, où 11 retrouva la douille de la balle ayant blessé Il. Kouyoudjian l'autre à l'hôtel du Bas-Rhin, où demeurait Babenko depuis septembre Là, le magistrat salait une correspondance assez importante et découvrit une boite de cartouches contenant encore cinq projectiles. Il apprit que Babenko, qui avait cessé de toucher son indemnité de chômage depuis le 4 juillet dernier, avait été hospitalisé, depuis, pendant trois semaines à l'Hôtel-Dieu.

Le bijoutier, dont l'état demeure grave, a subi l'opération de la taparotomie. Tout pronostic demeure réservé.

LE PROBLEME DU BLE La liquidation des atock.

Le Journal officiel pubile ce matin deux décrets relatifs à la liquidation des stocks de blé reportés de la récolte lî>32 et à leur emplol obligatoire en meunerie.

Les minotiers ayant broyé des blés étrangers au cours des deux dernières campagnes et dont la puissance d'borasement représente plus des 5/6 de la capacité de mouture de la meunerie française et devront mettre en couvre dorénavant un pourcentage de 35 de blé ayant fait Yobjet de contrat de report entre le ministre de l'Agriculture et les groupements prof eseionneJa. Pour faciliter l'écoulement des blés dans les réglons éloignées, les groupements faisant des expéditions à ptois de 50 kilomètres pourront recevoir une prime de résiliation qui pourra atteindre 60 de 1a partie des frais de transport qui excédera 2 francs par quintal. La défense du marcha

M, Queuille a reçu hier M. Chevrler, député du Loiret, rapporteur de la commission des financ-es, avec qui Il s'est entretenu de l'application de la 101 du 10 juillet 1933 sur la défense du marché du blé.

Partis pour une promenade en mer trois jeunes gens ont disparu Douarnenez, 17 août (dép. Bavas.! Troie jeunes gens partis de Tréboul en canot depuis plusieurs jours n'ont pas donné de nouvelles. Les familles Inquiètes font faire actuellement des recherches.

Des aviateurs français à Lisbonne Lisbonne, 17 août (dépêche Havas.) Les aviateurs français du rallye France-Portugal se sont rendue au champ d'aviation de Slntra, où Lefèvre et Detré ont effectué quelques vols de démonstration.

L'aviateur portugais Abreu a exécuté quelques acrobaties.

Après une visite au palais de Sintra, les aviateurs français et portugais ont déjeuné au château de Pena.

L'aviateur français Jean de Broe est parti pour Casablanca.

L'aviateur Chaslea a quitté ce matin Les cinq avions français encore à Cintra partiront demain matin pour Madrid.

Le ministre de France et Mme .fesse.Curety ont offert une réception en l'honneur des aviateurs.

candidat à la succession au trône, ai j'ose dire fit. la princesse en a'éventant. Ne serait-ce que Pour jouer un tour de ma façon à ce grand sot d'Alexandre Pawlowltch ajouta-t-elle en désignant d'un coup d'oeil expressif Je général prince Bouliatine.

Vous lui en voulez encore de ce qu'il vous a quittée pour la Khorlskl ? demanda méchamment Mickhail. Mais non, bête que tu es C'est une vieille histoire. Et tu as suffisamment essayé de me consoler d'un chagrin que je n'éprouvais pas pour en savoir quelque chose. Mais je vol. qu'il brûle d'une ardeur très vive pour ta Bathiide. Et j'aurais plaisir à lui couper l'herbe loue le pied.

Qui est-ce ton candidat ?

Wladimir Efflmovitch.

Heln le sénateur Zoroubaïeff ? Ce vieux monstre pansu, chauve et jaune comme un mandarin chinois. Ce magot Cette horreur Ce_. ce. porc galeux

La la la fit Bathilde, de quel ami parlez-vous donc, vous deux D'un prétendant à votre main gauche, ma belle, dit insolemment la princesse. Dg ce cher Zoroubaïeff qui brûle de passer à votre doigt charmant la bague de diamant des Injustes nocas Bathllde eut un rire un peu strident. Bouliatine est déjà sur les rangs dit-elle, avec le beau Lebedetf et le prince Golemkyne. Pour peu qu'il s'en présente encore cinq ou six je ne parle pas de la demi-douzaine de gentilshommes négligeables qui s'offrent à m'épouser d'abord, à me tromper ensuite et à me ruiner après! nous pourrons organiser quelque chose d'assez original.

Quoi donc. ma beauté ?

Mais. une mise aux enchères, où l'on me présenterait aux enchérisseurs,

Le mystère

de Sucy en Brie IITTC LA PREMIÈRE PAOB

Tandts que, dès le matin, les inspecteurs Février et Bascou arrivaient & Sucy pour continuer l'enquête, deux points retenaient l'attention des policiers des c révélations auraient été sur le point d'être apportées, et, en second lieu, on escomptait assez faiblement, la vérité que, du puits situé dans le jardin d'Emery, surgirait une Parcelle de vérité,

Les c révélations 6mou valent quelque peu le pays, prompt à s'attacher au côté romanesque et mystérieux des choses. Elles frappaient moins reconnaissons-la les enquêteurs et les gendarmes. En fait, voici ce qui s'était passé à la fin de l'interrogatolre de Mme Emery, alors que déjà une partie de la foule s'égrenait dans la nuit, deux femmes se présentèrent et demandèrent il. parler à c ces messieurs de la police L'une d'elles avait une soixantaine d'années, et la. seconde Sa moitié. Mises en présence de M. Lalo tandis que Mme Emery sortait par la porte située derrière la gendarmerie, elles lui contèrent, sous le sceau d'un rigoureux secret, qu'elles c croyaient connaître un homme qui ne serait < peut-être > pas étranger à l'asoaaainat de la rue du Moulin-a-Vent. Il s'agissait d'un individu assez grand, étranger Sucy. Les enquêteurs procédèrent aussitôt à des vérifications. Ils apprirent que, en effet, dans une localité, a 3 kilomètres de Sucy, on avait remarqué un homme d'assez haute taille qui portait sur le visage des traces d'égratignures et parvinrent bientôt à savoir que, de manière indiscutable, l'agresseur avait été griffé par des buissons et des branches dimanche dans le bois de NotreDame. Cette piste s'effondrait. Ce ne devait pas être la dernière. Un couple fut signalé comme auspect alors qu'il disposait d'un éclatant alibi.

Mais, surtout, les lettres anonymes se sont abattues et au parquet de Corbeil et la gendarmerie de Sucy. Des accusations y sont portées; des insinuations formulées. Il va sans dire que les enquêteurs procèdent avec une prudence extrême, mais chaque indication nécessite une vérification. Par ailleurs, on pouvait peut-être fonder quelques espoirs sur les recherches dans le puits du jardin Bmery. Allait-on y trouver le marteau fatal ? Vers 13 h. 30, le service d'incendie de Sucy, avec une moto-pompe et une échelle, a apporté quelque animation dans le jardinet, tandis que, dans la rue du Moulin-à-Vent, plusieurs centaines d'habitants se massaient, collés contre le treillage, grimpés sur le talus, suivant avec une curiosité passionnée les recherches entreprises. Le matin, fouillé avec des crochets, le puits n'avait rien révélé; l' après-midi, vidé par la moto-pompe, il s'obstina à ne rien dénoncer c'est à peine si l'on trouva une vieille paire de ciseaux et une fourchette usagée. Mais de marteau, point.

Il convient de signaler que Mme Emery s'est engagée à payer tous les frais nécessités par des opérations telles que le vidage du puits dans son désir a-t-elle précisé de coopérer dans la mesure de ses moyens à la recherche de la vérité. Ajoutons qu'il a été décidé, en accord avec la veuve du maraîcher, que les obsèques de M. Emery auraient lieu demain samedl à 14 h. 30.

Parmi les nombreuses personnes entendues comme susceptibles de fournir quelques éléments précis flgure notamment M. Gachet, adjoint au maire de Sucy, et qui a fort bien connu M. Emery.

M. Gachet avait jadis employé M. Emery.

L'inspecteur Février a entendu l'édile hier midi ce dernier lui a dit J'ai employé jadis M. Emery à des travaux de culture. Jamais je n'ai remarqué entre lut et sa femme que je connais d'ailleurs fort peu des signes de mésentente. Il ne m'a parlé d'hypothèse.

L'adjoint au maire tint à signaler également que, dans le pays. Il n'a entendu aucune conversation qui pût apporter un élément déterminant. Dans l'après-midi, les enquêteurs ont rapidement revu Mme Emery à qui ils désiraient demander un renseignement de détail. Il n'est pas, pour le moment, question d'une audition prolongée.

Il est clair d'ailleurs que, par suite des vérifications nombreuses à faire, des « révélations » à entendre, l'enquête stationne dans une période d'attente avant de bifurquer. Hier soir encore, les policiers sont partis pour Saint-Maur où les contraignait à se rendre une lettre anonyme assez précise donnant le nom et l'adresse d'un jeune homme qui affirmait l'épistolier inconnu ne serait pas sans pouvoir fournir des renseignements intéressants

De cet c intérêt », les enquêteurs paraissaient douter quelque peu. Ils n'en sont pas moins repartis sur cette c piste » avec une ardeur qui n'exi cluait pas le scepticisme.

candide ainsi qu'au jour de ma nais%ce et pas plus voilée.

Je resterais, naturellement au plus généreux de ces messieurs. Resterait à savoir s'il voudrait acquérir le corps ou l'âme. ou les deux en même temps. Délicieux dit ta princesse, qui ajouta avec une méchanceté sournoise Un million de roubles pour le premier, tin piatak (1) pour l'autre, car je crois que pour l'âme il n'y aura pas grand'dispute, l'objet, invisible et lnsaisissable, ne pouvant être un sujet de gloire et de contentement pour non acquéreur.

C'est ce que nous verrons, chère amie dit Bathllde avec son plus doux sourire. Je connais un acquereur qui paierait l'âme plus cher que son enveloppe.

Bah Quel est cet Imbécile ? Mais. Satan, notre maître à tous La peste soit du Réprouvé et gloire à Dieu dit tout bas la Temigowa, en esquissant furtivement, penchée, une demi-douzaine de signes de croix sur son opulente poitrine.

Parmi les cris joyeux, les rires énervait. L'orchestre de Milosch renforcé d'un chmur tzigane ajoutait à l'ivresse charnelle, aux fumées des vins, 1'lacantation envouteuse de la musique. Languides et passionnées, profondes et pnreu. les belles voix des hommes et dea femmes, unies aux fredona des corde., aux tulitutis des flûtes de roseau, aux basses du tympanon, disaient la volupté des nuits d'Aide. 1m longues caresses Insidieuses des brises parfumées, la lente palpitation des Sur une estrade, au centre de la table, un prestidigitateur chinois, une danlause acrobate. un jongleur Italien, un (1) Pièce de cuivre qui valait Jsdig cinq kopecks, c'est 4 dire 20 centime*.

L'ABBE- BREMOND SCrTE DE LA PHEMltgE PAGE

Lorsque, en 1922, l'abbé Bremond était venu remplacer souâ la Coupole 1« plus spirituel et le plut mondain des son nom était à peu près inconnu du grand public. Mais les initiés savaient qu'il n'y avait psa plus profond amateur d'âmes. plus fervent amoureux de la poésie pure. La longue soutane au haut de laquelle se dressait son visage alerte et fier ne lut défendit pas de citer avec éloges quelques-uns des poètes maudits, parce qu'il avait rencontré dans leur oeuvre quelques-una des miracles de notre langue. Nul n'était plua sensible ni plus érudit. Il savait tout. mais Il ne parlait avec plaisir que de ce qu'il aimait- Il passait quelquefois pour sévère, et pourtant nul caractère n'était plus foncièrement gai. mal. d'une galté que ne faisaient pas facilement épanouir les sujets ou les Idées médiocres. Ceux qu'il aimait, dont Il se plaisait à parler, le prince Sixte de Bourbon-Parme, Xavier de Magallon, Alfred Polxat. Fernand Mazade, savent Quelle perte ils viennent de faire.

Né à Aix-en-Provence en 1865, 11 avait été ordonné prêtre en 1892. Bientôt, il avait publié des articles remarqués dana le* Etudes, la revue dee 1 Jésuites. Pula c'avaient été successivement ces maîtres livres l'Inquiétude religieuse, l'Entant et la vie, le Bienheureux Thomaa Moore, le Cardinal Newman, Apologie de Fénelon, la Providence mystique, le Charme e d'Athà-ncs, J'Abbé Tempête, etc. Son œuvre principale fut cependant l'Histoire du sentiment religieux en France, six gros volumes qui lui valurent, en 1922, le Grand Prix Gober!.

Quelques années après son élection à l'Académie, M. Léon Bérard s'avisa que l'abbé Bremond n'était cependant pas encore décoré il lui donna le ruban rouge que M. de Motusle transforma, l'an damier, en rosette. Sa santé était depuis quelques mois chancelante. Ces derniers joun, pourtant, une dépêche signalait dans son voulait croire durable. La voici entré dans le grand repos. Henry Bordeaux, le recevant sous la Coupole le 22 mal terminait son discours par cette citation de Mistral, dans Nerte, qu'il est émouvant de rappeler aujourd'hui une flamme, rien n'est plus beau, je crois. »

Raymond D8 Nyb.

M. Paul Perrin, député, de retour d'une mission aérienne en rend compte à M. Pierre Cot M. Pierre Cot a reçu hier M. Paul Perrin, député, rentrant de mission aérienne sur la ligne de la Compagnie Aéropostale, en Atrique.

M. Paul Perrln a, en particulier, exposé au ministre de 1'Alr les difflcultés d'une exploitation aussi vaste que celle du trajet Toulouse-Dakar, et les périls du vol de nuit ou du survol des zones dissidentes du Sahara espaanal avec le matériel dont dispose actuellement la compagnie.

Selon M. Paul Perrin, avec qui M. Pierre Cot s'est déclaré d'accord, il est urgent de doter la ligne aérienne d'A. O. F. d'appareils modernes, trimoteurs, permettant le traflc de. passagers, interdit jusqu'alors, et faisant que le personnel, ainsi que le courrier transporté, cesse d'être à la merci de la moindre défaillance mécanique. LE NOUVEAU MAIRE DU XX' Sur 1a proposition du ministère de l'Intérieur, M. Auguste Walter est nommé maire du XX. arrondissement de Paris, en remplacement de M. Karcher, décédé.

La défense des produit* nationaux Par dépêche circulaire en date d'hier, le sous-secrétariat d'Etat de l'Economie nationale à la présidence du ConBeLl, en conformité avec Ma instructions antérieures, vient d'inviter les administrations préfectorales à vriller & ce que les collectivités communales. ainsi que les divers, services publics. aient recours, autant que possible, et Saut circonstances exceptionnelles, à 1a production française pour leurs achats de pavés routiers.

LÉGION D'HONNEUR AIR

Officier Le chef de bataillon Albert flft l'armée de l'air, grièvement bîeeeé en service dé.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée A 18 h. par VU. N. C. (section du Xrondissement) et par la Mutuelle de l'Union fraternelle montreullloiee d A. C. Expoittlom Rétrospective Renoir, Orangerie des Tuilerie*. Fédération trançaise dea artistes, 152. boulevard Hauaamann.

Le Journal l'Ile de Beauté vient de publier un numéro spécial illustré consacré au tourisme en Corse.

NECROLOGIE

On nous prie d'annoncer la mort de Mme André Damoiseau, décédée, munie des sacrements de l'Eglise, à Paris (Montreuil), De la part de ses enfants, de M. et Mme G. Bertaux, de Mme Pruvost. Selon la volonté expresse de la défunte, les obsèques ont eu lieu au cimetière du Père-Lachaise dans la plua stricte intimlté. Le présent avis tient lieu de faire-part.

équilibriste japonals, une charmeuse de serpents cinghalaise, au masque impassible de divinité brahmanique, une chanteuse française avalent tour à tour étonnâ ou charmé l'auditoire. Enfin Bathllde se leva, posa da serviette sur la table et de la main. en un geste gracieux, réclama le silence. Elle était un peu pâle et le cerne de étrange palpitait dans ses regards et, de tout son être. émanalt une force si singulière, une volonté si impérieuse, que tous les murmures s'éteignirent Ua instant, Bathiide considéra la fleurs, chargée de cristaux et d'argenterie, les hommes élégants, les femmes jolies ou belles ou pires qui l'entouraient et formaient le décor de sa vie. Elle regarda Mickhaîl.

Et, lentement, elle parla.

Mesdames, dit-elle. messieurs, met chers amis, mes chers botes, vous devez pourquoi vous êtes tous réunis Ici, en cette soirée joyeuse qui marque la fin de Boa injustes noces comme le dit si bien que notre chère amie Nafalla Ivanowna. à celui qui fut mon très cher Mickhail Serguiévitch et à mol, qui deviens, si j'ose le dire, sa veuve blanche.

Hourrah Bravo

C'est délicieux

Tu as de l'esprit, mâtine

Silence! Ecoutez

Bathllde se pencha un instant pour rajuster, sans doute, un bai qui avait glissé et reprit, penchée en avant.

nées d'un caprice, finissent dans un sonper joyeux, dit-on. C'est pourquoi je vous al tous unis à mol ce soir, à mes chers hôtes, afin de vous laisser à tous. de ce souper final, un souvenir Inoubliable

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Ah ah ah Bravisslmo

Il va y avoir une surprise, chérie Taisez-voue. LaiMes-Ia parler. Bathilde sourit et poursuivit

Nous avons vous et moi, mon cher Mickhail et d'autres encore, vécu des heures de joie, dans le plaisir, les vlfift, les amours d'une heure, d'un jour ou rure de ces rosés du mal que Ion nomme les sept péchés capitaux. La nous ont tous donné leurs voluptés et les pires n'étaient pas les moins probouquets et leurs couronnes empoisonnés le cri de notre conscience, J'appel désespéré de cette âme immortelle que Dieu a nise en nous tous et qui nous disait < Repentez-vous L'heure est proche où le remords, sournois et clandestin viendra, dans vos festins voua saisir à la gorge! Cette heure-là ut venue, mes chers hôtes, et j'ai voulu vous le dire, en la frappant d'un sceau si puissant et si aombre que voua en conserviez à jamais la marque Ineffaçable

Ah l ah Elle prêche comme un pope.

Hourra pour la belle abbesse

Elle est saoule, la chérie.

Tu as trop bu, ma colombe Oui, j'ai trop bu cria Bathlldt, 'aveo un tel accent que tous frémirent. Oui, j'al trop bu à la coupe de l'orgueil, et son philtre démoniaque a empoisonné ma vie Oui, j'ai trop bu, dlr. Et J'al cru trouver le bonneur dans le jeu de l'amour adultère, dans le luxe, dans l'Ivresse. Oui j'ai voulu étouffer la voix vengeresse qui. faible d'abord, parle maintenant très haut avec un accent terrible. Elle me crie « Il faut payer, Bathilde J'al jout mon amour, j'ai perdu ma vle.. Soit 1 Je paye CA êulvre.X


Les rapports

entre l'Autriche et l'Allemagne hitlérienne

Bien que les nazis déclarent non authentiques les documents publiés par la « Reichspost », les deux rédacteurs supposés, MM. Schneider et Hams ton Dut», ont été mis en congé par l'Office de politique étrangère

Les rapports austro-allemands continuent à retenir l'attention, non seulement des milieux diplomatiques, mais de l'opinion publique dans la plupart des pays européens. Loin de s'améliorer, en effet, la situation est de plus en plus tendue entre les deux gouvernements de Vienne et de Berlin.

Aux récentes révélations de la Beichspo&t, qui ont mis en cause deux des tonctionnaires de l' office de poli.tique étrangère du parti national socialiste allemand, MM. Erwin Schneider et Hans von Dutz, dont Berlin annonce d'ailleurs la mise en congé, est venu s'ajouter, mercredi soir, de la part du député et agitateur naztste Habicht, un nouveau discours provocateur qu'a, une fois de plus, di ffusé, eo dépit des promesses faites à l'ambassadeur d'Italie, le poste de T. S. F. de Munich. Evidemment, il ne faut pas attacher

à ces manifestations plus d'importance qu'elles n'en ont. Berlin, qui les favorise en sous-main, doit avoir intérêt à détourner ainsi l'attention du peuple allemand de certaines difficultés Intérieuma d'ordre économique et financier. Ainsi que le fait remarquer la Mittag Zeitung de Vienne. Il y a certainement dans l'intention prêtée par M. Habicbt aux hitlériens de porter l'affaire austro-allemande devant la 8. D. N. une grande part de bluff. Il n'en reste pas moins que cette allusion à Genève mérite d'être retenue et que le problème germano-autrichien doit continuer, au cours des prochains jours, à être suivi avec le plus grand soin. UN COMMUNIQUÉ

DU PARTI NAZISTE

Munich, 17 août (dëp. Havas.)

Apropos de l'affaire des documents Subliés par la Reichspost de Vienne, i& socialiste autrichien, qui a transféré son siège à Munich, publle le communiqué suivant

Seule la direction du parti national socialiste autrichien est compétente et responsable pour diriger la politique nationale socialiste en Autriche. En conséquence, toutes les affirmations d'après lesquels l'Office de politique étrangère du parti national socialiste aurait envoyé dea instructions en Autriohe sont de prime abord inexactes 2° Depuis son transfert à Munich, la direction n'a entretenu aucune relation avec 14 légation d'Allemagne à Vienne. Elle à en particulier été ni chargée ni Informée de l'acheminement, par la La. direction Ignore tout aussi bien les mémoires et mémorandums imprimés concernant des mesures économiques contre l'Autriche. Elle ne saurait d'ailleurs relever dans ces documents la moindre charge contre le parti national socialiste, étant donné que journellement elle reçoit de toutes les rél'ions d'Autriche des douzaines de suggestions et de propositions du même genre émanant de parti cuiira et d'écoqui croient servir ainsi le mouvement national sociallste

4* Il est absolument absurde d'af1lrmer qu'une troupe armée composée d'Autrichiens soit postée au camp de Lechfeid en vue d'une incursion en Autriche. Le seul fait exact, c'est qu'on rassemble dans des camps de travail un grand nombre de réfugiés d'Autriche, membres du parti national socialiste loreque ceux-ci sont nécessiteux et afin d'éviter qu'ils n'errent au hasard et sans secours

Ces constatations en finissent une fols pour toutes avec les conclusions et les combinaison. de la Retchspost. Les rapports austro-hongrois M. de Kanyt, rentrant de Rom*, rend visite au chancelier DollEut*

Vienne, 11 août (dé Petit Parisien.) Le ministre des Affaires étrangères de Hongrie, M. de Kanya, rentrant de Rare. à Budapest, s'est arrêté ce matin à Vienne, où il a rendu visite au chancelier Dollfuss. Celui-ci a reçu, aujourd'hui également, le ministre d'Autriche à Berlin, M. Tauschltz, qui vient passer un court congé dans son pays et se rendra dès demain en Carinthip. Certains journaux montrent dans la venue de M. Tauschitz une espèce de rupture diplomatique avec fierlin. On dément catégoriquement en observer que le ministre prend son congé normal.

D'autre part, le ministre d'Autriche à Rome, M. Eggcr-Mœllwald, est arrivé aujourd'hui à Vienne, venant, lui aussi, passer un mois de congé en Autriche. Il sera reçu incessamment par le Les ordonnances élaborées hier soir en conseil des ministres, dont une partie seulement avait été signalée à l'issue du conseil, mals qui ont été publiées aujourd'hui, prévoient notamment le retrait de la nationalité autrichienne à tous les émigrés politiques qui, à l'étranger, participeront à une action contre 1'Autriche. C'est le moyen à la fois pratique et juridique que TAutrlche a trouvé pour enlever à la « légion autrichienne », concentrée dans un camp de la frontière allemande. le moyen de présenter ses incursions éventuelles comme une affaire intérieure, alors qu'il s'agirait d'un coup lérien.

Attentat contre M. Tzankoff ancien Premier bulgare

Londres. 17 août (dép. Petit Parisien.) Suivant un message Reuter de Sofia, M. TsankofT, une des personnalités politiques les plus en vue de Bulgarie, a failli être victime aujourd'hui d'une tentative d'assassinat

Villégiaturant à Chepino. station thermale dans le massif montagneux de Raudope, Il faisait ce matin de bonne heure sa promenade habituelle avec ses trois gardes du corps, lorsqu'un individu lui lança une bombe. L'engin explosa au milieu du groupe et un des gardes fut grièvement blessé. Par une chance exceptionnelle, M. Tsankoff ne reçut que quelques contusione et put faire donner des soins Rappelons que M- Tsankoff est un ancien premier ministre. actuellement chef d'un des deux groupes de l'entente démocratique qui 3 est dissoute au mois de mal de l'année dernière' à la suite d'un conflit de rivalités et d'ambitions.

spéciaux

Dix mille israélites venus du monde entier seront réunis à Prague lundi prochain

A l'occasion de l'ouverture du dix-huitième congrèa sioniste d'où, cette année, la langue allemande sera vigoureusement bannie

Prague, 17 août (dëp. Petit Parisien.) Prague commence à se remplir de milliers de juifs venant de tous les coins du monde pour assister à ce parlement juif qu'est le congrès biennal sioniste. On attend à Prague près de 10.000 assistants au congrès qui s'ouvre le lundi 21 aoút. n y aura 400 délégués, venant de Palestine. de France, de Grande-Bretagne, de l'Empire britannique, des Etats-Unis, etc. Le congrès sera Inauguré sous l'ombre de la persécution sans précédent des juif. en Allemagne. La langue allemande étant à présent boycottée, les langues officielles du congrès seront l'hébreu et l'anglais.

Le comité exécutif, dont les membres, avec M. Nahum Cokolott en tête, sont déjà à Prague, s'est réuni mous la pré- sldence de M. Léon Motzkin, de Parie, pour arrêter l'ordre du jour du congrès. Les questions les plus Importantes qui seront discutées sont l'état actuel de la Palestine, la situation des juifs en Allemagne, 1a colonisation de la Palestine par les juifs émigrés d'Allemagne et l'attitude des sionistes envers la puissance mandataire la Grande-Bretagne.

L'organisation sioniste compte actuellement 650.000 membres, organisés dans quarante-huit pays la plus forte est l'organisation polonaise. avec ses 367.000 membres.

Sous le haut patronage de lord Melchett, les fêtes sportives des Macrhabées auront lieu à Prague du 23 au 27 août. Près de 2.000 jeunes athlètes juifs y participeront.

L'enquête judiciaire sur la mort tragique de miss Chesterton SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Le jury ayant examiné avec soin le plan fourni par le chef d'escadrille, celui-ci montra au coroner quelquea modèles réduits de cibles pour mitrailLe aommet en est peint en jaune et strié de raies noires.

La sœur de la victime, misa Jeanne Chesterton, prit alors la parole. D'une voix entrecoupée par J'émotion, elle rappela les détails de l'épouvantable drame. Répondant toutefois avec une grande netteté aux questions du coroner, elle précisa qu'elle avait bien vu les drapeaux rouges, mais qu'elle était absolument sûre d'être en dehors de la zone interdite quand l'accident se produisit. Elle ajouta que sa sœur portait un maillot bleu marine et qu'elle-même était vêtue d'un costume de bain vert clair, si bien qu'il n'y avait sur le bateau aucune tache jaune susceptible de le faire prendre pour une des bouées d'entraînement.

Un habitant d'Eastchurch corrobora les dires de miss Jeanne Chesterton concernant la position du canot au moment du drame.

Un détail extrêmement intéressant fut fourni à ce sujet par le solda: qui était de faction au poste d'observation n° 2, pendant la tragédie. Il déclara, en effet, qu'il avait bien vu le canot en mer, mais qu'i1 l'avait jugé beaucoup trop loin de la zone de danger pour l'avertir d'avoir changer de direction.

Si la barque avait été dans la zone interdite, précisa-t-il. je n'aurais pss manqué de 1 avertir et de faire cesser la I^u.

Le pilote qu'on entendit ensuite exposa qu'il avait pris à bord Boahemia pour lui montrer où étaient placées les cibles et lui faire faire un tir d'essai. Au cinquième cercle (il volait alors à 160 kilomètres à l'heure), il entendit une ratale de mitrailleuse qu'il Jugea prématurée. En regardant la mer, il s'aperçut que le tireur n'avait pas falt leu sur les cibles, car les cibles étaient juste à ce moment en-dessous de l'aile de l'avion.

J'essayai donc. dit-il, d'attirer son attention en vue de l'inciter à cesser le feu. mais n'y parvenant pas, je fis un circuit supplémentaire pour me rendre compte de la nature de l'objet sur lequel il avait tiré.

Interrogé par le coroner sur la position précise de la barque, le pilote répondit qu'il lui était difficile de se prononcer sur ce point, mais qu'il lui avait semblé que le canot se trouvait dans le prolongement de la ligne des bouées, Il affirma, par contre, que la réflexion du soleil sur la mer était extrêmement gênante et qu'il ne voyait pas comment il était humainement possible de prendre plus de précautions Qu'on ne l'avait fait jusqu'ici. Une déposition intéressante fut enfin apportée par le commandant d'escadrille Cecil Wright, qui déclara avec un accent de conviction dont le jury fut vivement Impressionné

Je peux affirmer, en me fondant sur ma longue extérience de pilote, que pris pour une cible flottante ce matinlà. d'une hauteur de 200 mètres. L'appel des témoins étant terminé. les jurés rendirent alors le verdict que nous rapportons plus haut. Ils l'accom- pagnèrent d'ailleurs d'un paragraphe additionnel. mentionnant qu'il devrait y avoir l'avenir une ligne de bouées rouges, situées dans la même position que les bouées actuelles et que, dans la mesure du possible, on inviterait le ministère de l'Air à faire placer, dans 1a zone de surveillance, un canot auto- mobile très rapide, susceptible, pen- dant les tirs d'alerter Ics bateaux ou les baigneurs Imprudents. Avant de olore l'audience, le coroner tint à expri- mer à la famille de la disparue toute sa sympathie, et déclara que personne dans oe drame de la fatalité, n'était à Le représentant du ministère de l'Air ajouta qu'il était chargé d'exprimer à M. Chesterton et aux siens le eincère regret et la profonde sympathie des Les obsèques de miss Jeannette Chesterton auront lieu demain matin au cimetière londonien de Manor-Park.

L'armée à Stamboul de M. Herriot Stamboul, 17 août (dép. Havas.) M. Herriot, qui s'est embarqué à Varna sur le torpilleur Znfer, envoyé spécialement par le gouvernement turc, est arrivé aujourd'hui à 15 h. 15 à Stamboul.

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, le préfet de la ville et le chargé d'affaires de France se sont rendus. pour recevoir M. Herriot, à bord du Zafer, qui avait mouillé devant Dolmabagtche.

L'ancien président du Conseil français s'est rendu directement à l'hôtel, où il se reposera jusqu'à demain.

M. Martinez Mera. président de la République de l'Equateur, a refusé le donner sa démission que deman- dait le Congrès.

M. MACDONALD EST VENU PASSER LA JOURNÉE D'HIER A LONDRES

Arrivé le matin au Foreign Office, où il a conféré avec ses collaborateurs de question! d'ordre extérieur, il a repris le soir même le train pour Loniemouth

Londres, 17 août (dép. Petit Parisien.) Le séjour de M. Macdonald à Londres n'aura pas été de longue durée. Arrivé à Downing Street de bonne heure ce matin, 11 a repris cette nuit le train pour Lossiemouth où il compte se reposer une quinzaine avant de se rendre au château de Balmoral où Il sera le ministre d'honneur près du roi. C'est, ainsi que nous J'indiquions hier, pour s'occuper surtout des questions d'ordre extérieur que le premier ministre est venu passer une journée à Londres.

Peu après son débarquement à Downing Street, il a reçu la visite de M. Eden, sous-secrétaire parlementaire aux Affaires étrangères, qu'accompataire permanent au Foreign Office. Au cours de l'entretien, qui n'est étendu sur la plus Rraade partie de la matinée, le premier ministre a procédé avec ses collaborateurs à un examen général de la situation extérieure. Une attention spéciale a été accordée aux' troubles qui viennent de se produlrc en Irak, où des Assyriens ont été massacréa par des corps de police dit. Irréguliers » et composés surtout de Kurdes placés sous le commandement d'un officier connu pour sa haine des Assyriens.

Après avoir examiné le dossier de cette affaire avec le chef du Forelgn Office, le premier ministre a reçu cet après-midi sir Francia Humphreys, ambassadeur britannique à Baviad, qui vient de rentrer de Norvège, où Il était en vacances, et qui doit partir Immédiatement pour rejoindre son poste.

On présume que air Francia Humphreys a reçu pour instructions d'insister auprès du roi Fayçal pour qu'il donne dans cette affaire la mesure de ses qualités d'homme d'Etat en rétablissant la discipline parmi ses forces de poliee. On croit savoir d'ailleurs que le roi Fayçal a décidé d'ajourner son départ pour l'Europe, où il projette de venir continuer sa cure, et qu'il restera dans sa capitale au moins jusqu'à l'arrivée de 1 ambassadeur britannique. La question austro-allemande a été également abordée, et on laisse entendre que la discussion aurait porté en même temps sur la possibilité d'une intervention, sur la base de l'article 11 du covenant, en vue de préserver l'indépendance de l'Autriche.

Avant de quitter Londres, le premier ministre s'est également entretenu avec air Horace Wilson, conseiller industriel du gouvernement, et avec sir Edward Harding. Bous-secrétaire permanent au ministère des Dominions.

Le procès à Londres

du « trust des incendiaires » Londres. 17 août (dép. Petit Parisien.) Les seize prévenus accusés d'incendie volontaire, dont le procès se juge à l'Old Bailey, ne sont pas encore fixés d'aujourd'hui a été, comme celle d'hier, occupée par le résumé du juge Humphreys, qui préside aux débats.

A 15 h. 45, le chef du jury a exprimé au magistrat le désir d'un ajournement de l'affaire. Satisfaction lui ayant été donne, le président de la cour reprendra son exposé au début de l'audience de demain et, dès qu'on en aura terminé. les jurés se retireront dans la salle des délibérations et examineront en détail le cas de chacun des seize accusés, dont dix ont plaidé non coupable. C'est dire que le verdict, si Impatiemment attendu, ne sera connu sans doute que tard dans la soirée. Les qualité. de précision, de clarté et de logique comme le souci d'impartialité dont avait fait preuve la veille le juge Humphreys se sont retrouvée» dans son exposé d'aujourd'hui. Du reste, Il a su éclaIrer la physionomie de chacun des accusés, marquer son rôle, souligner ses responsabilités. Il s'est montré Particulièrement sévère pour les grandes vedettes de cette affaire, et notamment pour le chef de la bande. Léopold • Harris.

A aucun moment, toutefois, Il n"a tenté de faire pression sur le jury ou poids de sa propre autorité. Dans la longue série des grandes affaires cri- minelles, son résumé restera un des modèles du genre.

Ouvert, comme nous le rappelions, le 4 du mois dernier, le procès a occupé exactement trente et une audiences, ce qui est sans précédent dans les annales judiciaires en ce pays. Le magistrat s'en est même plaint et a souligné tout ce que comporte de fatigue physique et de sacrifices pécuniaires pour un jury suggéré que, à l'avenir, le ministère public adopte une autre méthode pour l'Instruction et la conduite des procès de ce genre, et pour conduire les accusés par groupea, au lieu de les amener en bloc devant le jury.

Les représentants diplomatiques du nouveau gouvernement cubain ont été choisis

La Havane, 17 août (dép. Havas.) M. Marques Sterling aurait été choisi comme ambassadeur de la République de Cuba aux Etats-Unis et le général Garcia Belles comme ambassadeur de Cuba en Espagne.

M. Marques Sterllng a déjà pris part, à Washington, aux négociations relatives au Chaco, en qualité de repré. sentant de Cuba. Il a également représenté la République de Cuba au Mexique. Il y a quelque tempe, M, Machado lui a offert le secrétarIat d'Etat, qu'il a refusé pour des raisons d'ordre politique.

Le général Belles a été également exilé aux Etats-Unis pendant un certain temps.

LA CREVE PERSISTE

A LA HAVANE

La Havane, 17 août (dépêche Hama.) Bien que la situation tende d'une manière générale à devenir normale, nne grande partie des ouvrier. font encore grève à Cuba.

C'est ainsi que les paquebots anglais Mauretania et Franconia, qui ont à bord huit cents passagers, sont contraints de mouiller au large de la Havane, les dockers ne manifestant aucune velléité de reprendre le travail interrompu au début de la révolution.

LES PROJETS DE M. MACHADO Philadelphie, 17 août (dêp. lîavas.) Mme Machado a reçu une communication téléphonique de l' ex -président de Cuba. Un membre de son entourage rapporte que Machado a assuré qu'il était heureux aux Bermudes et qu'il désirait savoir l'accueil qu'avait reçu «a famille aux Etats-Unis, car l'attitude du public américain envers elle déterminerait ses propres projets.

Après la réception du coup de téléphone, Mme Machado a dit qu'elle res-

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE A S»int<D«nis 1 tu*

Place de la Caserne, à Saint-Denis, un motocycliste, M. Georges Mailler, quarante-neuf ans, 27, rue Louys, à Plerrefltte, a fait une chute et est mort à l'hôpital de Saint-Denté.

A Colombes t 1 blessé

Un motocycliste, M. André Mathieu, vingt-deux ans, 155, avenue MauriceBerteaux, à Sartrouville, a été accroché par une auto, boulevard du Havre, Un pied arraché, M. Mathieu a dû subir l'amputation à Ia maison départementale de Nanterre.

A Var.*ilL. t 2 bessi*

Une automobile conduite par M. Beleurs, fruitier, 71, rue Royale, à Versailles, est entrée en collision, rue choc, M. Belours et sa fillette, âgée de dix ans, ont été sérieueement bleasés. A Etampes 1 blvasé

M. Pierre Defnn. ouvrier agricole, demeurant rue du Perray, circulait à bicyclette lorsqu'il fut renversé, rue Saint-Jacques, par une automobile conduite par M. Raymond Hutteau, boucher, demeurant rue du Haut-Pavé. Bleesé au visage, M. Deffln a été transporté à l'hôpital d'Etampes.

A CWi.y (Eure) 1 1 blés»* Un cycliste, M. Abel Cartier, cinquante-deux ans, comptable, demeurant a Paris, en villégiature dans le pays, s'est jeté contre l'automobile de M. Emile Ricossé. représentant de commerce à Gambais (Seine-e-t-Oise). Grièvement blessé, Il a été transporté sans connaissance à l'hôpital d'Evreux. A CrftonnelU (Aima) 1 1 bl«ii« Comme M, Denis Tailietumler, vingttrois ans, domicilié à Vaesogne, circulait à bicyclette à Craonnelle, Il s'est de M. Moulin, gérant de briqueterie à Payncy (S.-et-M.). Le cycliste a été transporté à l'hôpital de Laon avec la tres blessures.

A Saint-Omer-«R-Chau»*é« t 1 blessé* L'automobile de M. Marius Blanco, 7, rue Bausset, à Paris, qui stationnait sur le territoire de la commune a été violemment heurtée par l'automobile pilotée par M. Carlier, demeurant 24, rue Raphaël, à Vanves (Seine). Mme Berdans la voiture en stationnement, a été Près de Clermont-d «-l'Ois* 1 3 bl«i«a Comme M. Favre-Rampant, trente et un ans, voyageur de commerce à LiMe. rentrait chez lui en auto par la route nationale d'Amiena, au virage de Fitzsa voiture et celle du sergent Adrien Colombel, vingt-sept ans, de la base aérienne de Dugny, accompagné de son adjudant, M. Jean Bourgeois, trente et un an. Tous trois furent sérieusement Près de Corbeil 2 bl.ssé*s

Le jeune Gabriel Mettel, âgé de neuf ans, demeurant chez ses parents, 44, rue des Plâtriers, à Créteil, a été à de M. Alexandre Cordîer, demeurant 48, rue de Fontenay, à Vincennes, et, à Brunoy, l'automobile de M. Joseph Neuville, demeurant rue Paul-Doumer, à Yerres, a blessé un motocycliete, M. René Le Bars, vingt-quatre ans, demeurant 21, rue des Grecs, à Brunoy. Pria de Dormant 2 blessés

Comme M. Marcel Brun, de Dormana, roulait à Courtemont-Varennes femme, de sa Hlle et de eee beauxparents, le véhicule suivait un camionciterne, lequel sans averti saement préalable du chauffeur, s'arrêta brusquement. L'auto de M. Brun vint heurter le camion. Mme Brun et son père Près de Meaux 2 blessés

Une collision s'est produite à Jossigny (Seine-et-Marne) entre l'automobile de M. Baudéau, chef d'équipe à Paria et une motocyclette dont lea occupants M. Pierre Morozowski. trente-deux ans, monteur en fer, et Mme Dina Kosatchenko, vingt-sept ana. demeurant tous deux à Boulogne-* ur-Seine, ont été blessés.

Près de Crépy-en-Valoia 3 blessé. Une collision /!l'est produite ce matin, vers 11 heures, au hameau de Pondron, commune de Frénoy-la-Rivière, entre l'automobile de M. Charles Fleury, elnquante-cinq ans, cultivateur à BéthieySaint-Martin, et une autre voiture conduite par M. Maurice Guillaume, vingt-trois ans, au service de M. Walle, entrepreneur à Vlllers-Cott&rêts (Aisne). Le choc fut très violent. M. Fleury et son fila Jean, qui raccompagnait, ainsi que M. Guillaume ont été très grièvede Compiègne.

La voiture de M. Guillaume, complè- instants après l'accident et a été entièrement détruite.

Prèa d'Evreux 6 6 bUssés

dans une aérie d'accidents

Evreux, 17 août (do Petit Parisien.) Ce matin. à 9 h. 30, deux automobilistes, qui ne s'étalent pas aperçus par suite d'une intense fumée degagée par des feux d'herbes en bordure de la route de Saint-André, se sont heurtés à Melleville, près d'Evreux. Ils ont été grièvement blessés. M. Charles Cordeau, 77, rue Voltaire, à Levallois-Perret. a été transporté dans une clinique, et M. Léon Mlchelet, représentant de commerce à Ezy, à l'hôpital d'Evreux. Le premier est blessé surtout dans la région de la poitrine; 1e deuxième est atteint à la tête et a des côtes brisées. Evreux, 17 août (dép. Petit Parisien.) Une auto conduite par M. Essorre Mazetto, demeurant 97, rue de Rome, à Paris, s'est jetée contre un arbre à la Patlnière, près de Verneuil-sur-Avre. Grièvement blessé, M. Essore Mazetto a notamment les deux jambes brisées. Evreux, 17 août (dlp. Petit Parisien). Une auto conduite par M. Alfred Viala, courtier d'assurances, avenue des Marronniers, à Saint-Ouen, a heurté, à Parville, sur la route n- 13, par suite de dérapage, celle de M. Bennetot, coiffeur au Neubourg. Tous deux un genou, peu après les autos de M. William Chausse, forain à SaintAndré, et André Canu, comptable à Sannois, se sont heurtées au même endroit, alors que les voitures du premier accident n'étalent pu encore enlevées.

Près d. Rouen 4 blessée

Rouen, 17 août (dép. Petit Parisien.) Vers 21 h. 30, dans la traversée de Mortemcr, près de Neufchâtel, sur la route de Rouen à Amiens, l'automobile de M. Trlen, entrepreneur à Elbeuf-surSeine, accompagné de sa femme. d'e son fils et d'une amie, Mme Magnler, ayant écrasé un gros chien qui traversait la route, le conducteur ne put redresser sa voiture qui alla se Jeter contre un arbre. Le choc fut très violent et tous les occupants, saut le conducteur, ont été grièvement blessés. Ils ont été aecourus par des cultivateur, témoins de l'accident, puis transportés dans une clinique.

Rouen, 17 août (dép. Petit Parisien.) M. Salvador Paradas, attaché à l'ambassade de Venezuelua à Parts. revenait du Havre en automobile, en compagnie de sa femme, lorsqu'il voulut éviter une voiture venant en sens tnverse. Il donna un brusque coup de volant et sa voiture monta sur le trottoir. M. Salvador Parada* est sorti indemne de

l'accident, mais sa femme a été blessée aux reins.

Pria cVOrlians: 1 tué, 6 blesaés Orléana, 17 saut (dép. Petit Parisien.) Une terrible collision d'autos n'est produite eur la route d'Orléans à Tours, à un kilomètre de Salnt-Ay, faisant un mort et six blessés, dont deux sont dans un état grave. Une puissante voiture conduite par M. Louis Morel, soixante ans, marchand de porcs, 6rue Montmartre, à Paris, qui se dirigeait vers Orléans, a heurté, en pleine route, une 8 CV pilotée par M. Verrières, Instituteur, rue FrançoisBiron, à Tanger, actuellement en vacances à Cléry. Le choc fut formlcomplètement défoncé. Des débris de ce véhicule, on retira M. Verrières, qui était sans connaissance et avait pluet ses deux enfants, qui étalent sérieusement blessés. Le conducteur de l'autre voiture était mort. Des personnes J'accompagnant, seul, M. Jean Simon, Ingénieur agricole, 88, rue Saint-Denis, à Parie, était sérieusement atteint sa femme n'avait reçu que des contusions portée à l'hôpital d'Orléans. On suppose que M. Louis Morel est mort aubitement au volant, c« qui a déterminé l'accident. Son corps sera autopsié. Dans la Cher: 2 tues

Blois, 17 août (dép. Petit Parisien.) Sur la route nationale de Paris à Limoges, au lieudit Montarle, près de Nouan-le-Fuzeiller, une auto pilotée par un garagiste de Vincennes a accroché au passage une motocyclette montée par deux jeunes gens, MM. Maurice Rtvier, habitant Chotsy-!e-Roi, et Perrat, demeurant à Argenteuil. Les deux motocycliste*, projetés sur le sol, ont été tué. sur le coup.

LES NOYADES A Ambleteua* 1 habitant de Drancy Boulogne-eur-Mer, 17 août (d. P. Parie.) M. Anatole Solas, trente-deux ans. contremaître à Drancy, en villégiature à Ambleteuse. a été pria dans un tourbillon alors qu'it » baignait au large. Le corps a été rejeté par la mer près du poste de douane.

Un imprimeur pariaien

tombe à la mer

Quimper, 17 août (dép. Havas). M. Roger Lelièvre, vingt-sept ans, imprimeur, 27, boulevard Arago, il. Paris, en villégiature avec sa femme à SaintGuênolé-Penmarc'h pêchait dans l'anse de Poulpriel lorsqu'il a glissé sur un rocher et est tombé à la mer. Ne sachant pas nager il a disparu aussitôt. Son corps n'a pu être retrouvé. DANS LA RÉGION PARISIENNE AISNE]

BEAUBÏEUX, Une sexagénaire, Mme Marie Eliot, qui ee trouvait en va.cances dans la localité, s' eat fracturé le col du fémur

Un ouvrier apicole, M. Camille Morent. cinquante-deux occupé chez M. Niutalne, la ferme du Moulin, est tombé d'un chariot chargé de blé et s'est fracture une clavicule. 11 été admis à l'hôpital de Laon.

CHATKAL-THIKKKY. Le concours de vignes aura Heu cette année dans le canton de Charly-sur-Marne le dimanche 27 août. Le. membres du Jury seront pris parmi les lauréate du canton de Château-Thierry auxquels ]oindront MM. Ratïneau, directeur des services de l'Aisne, Blanc. directeur de l'Ecole d'agriculture de Crézancy.

L'entente C, 3. C. A. 0. J. A. vient de constituer une équipe de Un une équipe d'Ay.

La seconde séance de tir de la Société d'arc du Centre aura lieu dimanche. CIIXY, Comme M. Gustave Menu de-. mandait A aon patron, M. Aubreuille, entrejreneur de battages, de lui payer le sadit en frappant son ouvrier et lui plongea la tête dans un fossé plein d'eau. Un autre ouvrier, M. Eugène Berteaux, ayant voulu Intervenir, fut également battu et plaint. été portée par le. deux ouvriers. tOINCY-I.'ABBAYK. Au concours de pompes. la subdivision de Coincy a obtenu, en deuxième division, un premier prix de manoeuvres, un premier prix de tenue et de présentation. La lieutenant Carreau a obtenu le premier prix de théorie et le deuxième prix de stratégie, le sergent PerCONCEYREUX. Un quinquagénaire. M. Fernand Carpentler, s'était rendu & la Pêche sur les bord. de l'Aisne. Il s'étendit pour dormir et, vers 17 heures, un autre pêcheur avec lequel Il avait causé plusieurs heures auparavant le trouva mort, terrassé par une congestion.

CREPY-EN-LAONNAIS. Le feu a détruit un hangar rempli de récoltes appartea à M. Collot, Les pertes sont FAYET. Comme Mme Louise Plette, les flammes vers elle et ses vêtements prient feu. On put intervenir promptements. Néanmoins, brûlée au brna, elle dut être conduite A l'hôtel-Dieu de Saint-Quentin. HOM8L1ERES-– Le Hoir, M. L*on Druenne, soixante-huit ans. ouvrier agricole travaillant dans une ferme a l'écart, n'était pas rentré de son travail. Le lendemain, on le trouva mort le long d'un chemin. Il avait succombé A ne congestion.

L'EPINE-AUX.BOIS. Un garçonnet de quatorze an», Jean Boomkentner. a été arrété et fcroué pour vol de numéraire au NE UILLY- SAINT- FRONT. Les fête. organisées par l'Association commerciale auront lieu demainet dimanche. Auproçramme aamedi retraite aux flambeaux soirée récréative à la salle paroissiaJe, bal. Dimanche course cycliste, course à la valise, lons, carte* postales, «te aérostatique comique, bal champêtre.

SAFNT-QtENTIN. Un autobus Saintgeant rue d'Isle, a heurté un piéton, M. Adrien beau vingt-trois ans. manouvrfer, 34. rue Dachery, qui fut blessé & la VEZILLY, La fête patronale sera célébrf,e dimanche. Conrert par la fanfare de Coulongea-en-Tardenois.

EURE-ET-LOIR

BOIS VILLE- LA- SAINT- PESE. Eugène truction de Falaise, a été arrêté par les gendarmes,

DOUY. Une kermesse, & laquelle est jointe ne fête ae gymnaatlque, aura lieu dlmanche 4. 14 heures.

DBEUX. Une importante quantité de blé a été volée dans un champ appartenant à M. Georges Huet, cultivateur à Flonvllle EPERNON. Des ont détérloré des arbres fruitiers appartenant à M. Auguste Théva.rd.

Brossler. vingt-quatre ans, a été arrêté pour vol.

OISE

Une «Uction

au conseil d 'arrondissement

Une élection au conseil d'arrondissement danj le canton de en remplacement de M. Maurice Commelln. décédé, aura lieu dimanche. Sort candidats M. JeanJean, maire de Laversfne radical socialiste, et M. Dupont, maire de Nivlllers, radical agraire.

Débouchant sur la place Limoges, à bicyclette, le Jeune let, âgé de cinq ans, demeurant chez ses parents. 31, rue de Beau vais. L'enfant a Hé -,blessé la tête et le cycliste s est dans es chute fait des contusions FOR.HEBIK. La du prix de vertu, fondé par M. Achille Bellou vient de choisir & l'unanimité Mlle Madelel.ne Gilles qui sera couronnée rosf&re dimanche prochain d 10 h. 30 en l'éfflUsc parol.ieiatp e* n 12 hetirej à l'hôtel de ville II AN VOILE. Une carriole dans laquelle ae trouvait Mme Marie Ridel, vingt-quatre -ne au service d'un agriculteurs du pays. a été renversée par une automobile dont le conducteur a pris la fuite. Mme Ridel, précipitée sur le soi. se releva contusionnée.

ROTHO1S. A la suite d'un vol de deux portefeuilles contenant plusieurs centaines de francs chez M. Marceau Caron. cultivateur, les gendarmes ont arrêté l'ouvrier

employé- dans la ferme. qui fit de, «v*ux et été écroué à la prison de Beauval». SEINE-ET-MARNE

Des noyés

A Saint- Sau vase- l^B-Bra y, un baigneur. demeurant aux Ormes-sur-Youlxie, s'est noyé en Selne. Son cadavre a été retiré de l'eau sur le territoire de la commune de Bazochea-en-Bray.

A Ealloy, un ouvrier agricole de Monttgny-Leneoup, le Tchécoslovaque André Sunclé. s'est noyé en Be baignant dans la Seine. Son cadavre n'a pu être retrouvé. BUSST -SAINT -GEORGES. On a trouvé pendu à une échelle, dans une Agé de cinquante-six ..la On Ignore les motifs de cet acte de désespoir.

vingt ans, en éprouva un tel désespoir qu'il porta un coup de couteau dans la région du cceur. Le blessé. dont l'état est grave, a été transporté à rhosplc* de Meaux.

MEACX. Un chauffeur de la Compagnie à Dammartin. M. Jean Rugeau. trente-deux ans, eu le pied gauche écrasé par un fût dont il effecluaJt le déchargement. Le bleue été transporté à l'hôpital.

TRILPORT. En Jouant avec la poignée trois ans, René Ethevenot, dont les pademeurent à Toulr est tomb6 sur la vole. blessé, Il a été transporté 8. l'hôpital de Meaux, dane le coma. VILLEPABISIB. Paralyié d'un bras avenue de Parla, a mis fin 6 ses jours en «e tirant une Dalle de revolver dans l'oreille.

SEINE-ET-OISE

Une octogénaire meurt dans «on jardin Des voisins de Mme veuve Marie Ro- bin. quatre-vingt-deux s, occupant un pavillon, 20, rue Pierre-Chaulin, aux Ches- nay, découvraient au matin l'octogénaire inanimée dans son jardin. Un médecin de Sur ordre du parquet de Versailles le l'autOMle de Mme Robin le praticien déclaré que la défunte avait succombé 4 une embolie. OBMOY-LA-BIVIEBE. Un Incendie de fumler, appartenant à M. Imbault, cultivateur au hameau de Dhuilet. Les dégâts «ont évalués francs.

SABTBOUVILI.E. Profitant d'un moment d'absence de sa femme, M. Lucien Decoisy. âgé de quarante-six ans, s" eat pendu chez lui, 39, rue Marceau. VACCBES8ON. Un Incendie a détruit Glroffui, allée Du tard. Les pompiers de la localité ont maîtrisé le sinistre après une heure de travail. Les dégâts sont aases importants. t VERSAILLES. Un gaJa, organisé Par le syndicat d'initiative de Versailles, aura lieu le dimanche 27 aoOt prochain. Cette quartier Saint-Louis, aura lieu avec le con- cours de nombreuses sociétés de musique venues de toute la région. t

UNE AUTO TOMBE DANS UN RAVIN Privas, 17 août (dép. Petit Parisien.) M. et Mme Jean-Baptiste Mlnga, habitant à Paris, 44. avenue Trudalne, en villégiature dans leur propriété de de Tain. leur gendre, M. Lefèvre, qul regagnait Paria en compagnie de sa femme. de deux de ses enfants et de deux de ses neveux. La voiture, qui était pilotée par M. Aeaer fils, entrepreneur de transports à Gilhoc. venait de franchir le pont sur le Doux et traversait un passage à niveau du chemin de fer départemental, qui reste toujours ouvert à la circulation, lorsqu'un train venant de Tournon surgit brusquement. L'auto fut projetée dans un ravin. M. Minga, soixante-six ans, mourut presque aussitôt. Mme Minga et sa fille. Mme Lefèvre. ont été 'très grièvement blessées. Les autres voyageurs ne reçurent que des blessures légères.

On vient d'identifier la tomte de celle qui inspira Shelley Londres, 17 août (dépêche Radio.) Le correspondant de la Morntng Poat à Home communique dea préciilions sur la découverte de la tombe de la célèbre Thérèse Viviani, Emilie » qui fut l'inspiratrice du poète Shelley, mort tragiquement dans les eaux tyrrhéniennes.

Le tombeau a été Identifié par une descendante de 1a défunte, la marquise Viviani della Robbia. de Florence, dans le cloître de l'église de la Sainte-Tri- nité. Tous les admirateurs de Shelley j se réjouissent de cette découverte, qui fait apparaître sous un jour nouveau une des plus belles et des plus nobles pirèrent le grand poè'.e anglais la vie brève et tragique de Thérèse Vivian! constituant en sol un magnift- j que thème poétique. Les journaux anglais soulignent, a j cette occasion, le fait que la Consulta de Florence a approuvé la création d'un fonds pour le projet de restaur.itlon de la tombe d'Flisabeth Barrett Browning, la poétesse anglaise, qui mourut iL Florence en au Une plaque où elle vécut et mourut. Elle est inhu- mée au cimetière britannique de Flo j NE VEGETEZ PLUS rera apprenez donc la comptabilité, 1. Buffereau. 96. r. Rivoli. pris mens.

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Les Allemandes reviendront-elles aux robes d'il y a 2.000 ans Berlin, 17 août (dép. Hava.)

Pour prouver le haut degré de culture d«s anciens Germains, conformément aux instructions officielles. un professeur de l'université de Goettingue a eu récemment l'idée de présenter ea femme dans une grande réunion mondaine, habillée d'une toilette du soir exactement copiée sur les vêtements en vogue chez tes Germains, il y a environ deux mille les

Un cas de malthusianisme économique

Qui l'eût cru ? La sardine est trop bon moins.

Nos marin. jugeant Insuffisant* la rêmunératlon de leur rude tache quotidienne hésitent à pêcher davantage. « Pourquoi tant de peine pour si peu de profit > disent les pêcheurs, ou du ceux qui. d office, se constituent leurs défenseurs. A première vue, certains esprits non avertis pourraient admettre ce raisonnement, mais une étude plus complète des limitation de la pèche, loin ri 'être un remède, met en péril une industrie jadis florissante et risque de dégénérer en véritable catastrophe.

Que se passe-t- en «ffet. dans d'autres ports de l'Atlantique, où l'on pêche aussi la sardine ? La, les ont fait face a ta crise en Intenaitlant, nu contraire, la pêche. GrAce A un matériel perfectionne, il n'aat pas rare que les pécheurs de Salntterre 60,000 sardines alors qu'en Bretagne on estime comme belle une pécha de poissons.

Ce sont la des faits qu'il faut fatre connaître pour obtenir entre nos marias Dretons et le, usiniers une entente qui, seule, peut amener le salut.

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LES CONTES DU PETIT PARISIEN ♦♦♦♦^♦♦^> FÉE SOURICETTE v 4>»»»»»»^>>^V^V»<»^V<» par J. BRUNO-RUBY

Après diverses désillusions qui m'avaient rendu assez misanthrope, J'entrepris. quoique nous fussions en plein hiver, un les neiges me bloquèrent dans un hameau où l'm me dit qu'il n'y avait pas d'auberge.

Mais, ajouta le paysan qui me parlait. vous pourrez couchtr, monsieur, chez la fée Soiiricette.

C'était charmant le me sentais transporte dans le domaine du bon Perrault. et l'on me mena vers une maison grise. fort belle, ma toi. où je lus reçu par une toute petite personne. un peu haute d'épaules* qui m'offrit une excellente chambre et me convia à partager son dîner mes même me poser une question. Ce fut à la fin du repas, seulement. qu'elle voulut savoir qui ] 'étais, et J'en profitai pour lui demander A mon tour son nom. Car, dis-je en riant. fée Souricette, n'est-ce pas 1

Elle me regarda gaiement, avec ses grands yeux gris, et me dit que. puisque me raconterait pourquoi on l'appelait ainsi.

Il y avait (dix-huit mois auparavant) vingt ans que Georgette Aubry vivait encore avec sa tante Claire de Boildieu et que la tante Claire haïssait Georgette et la poursuivait de sa méchanceté. Tante Claire était riche ç depuis le jour de sa naissance, l'argent l'avait soutenue comme la mer soutient le navire. Tout ce qu'elle avait désire, elle l'avait eu, tous les chemins avaient été faciles pour elle. Une seule chose lui avait été refusée malgré son compte en banque» la beauté Naturellement, tante Claire avait (comme l'être plus un Jour et ne dépensait qu'à à bon escient Georgette, sa seule parente. était pauvre la tante, snob et imbue d-un tas de vieux préjugés, ne pouvait, par simple vanité, laisser sa nièce à la rue ni lui permettre de travailler, ce qui, à son avis. revenait socialement au même. D'un autre côté. cela l'ennuyait fort de verser une peasion suffisante pour que Georgette eût une vie convenable. Elle l'avait donc prise avec elle. Georgette lui servait un peu de dame de compagnie, ce qui donnait A la vieille toutes les occasions possibles de faire payer à l'autre la charité faite et de l'humi!ter sans cesse.

Ce n'était d'ailleurs. pas par avarice que tante Caire détestait Georgette. Non Tante Claire avait une figure de guenon que ni massages ni fards n'avalent la[malte. Ce qui lui rendait Georgette odieuse, c'est que la pauvre fille était à demi bossue et lui ressemblait. Tante Claire, toute soc existence, s'était entourée de belles chose* pour oublier sa propre laideur elle en voulait donc mortelle- ment à Georgette de la lui rappeler sans cesse et ne perdait pas une occasion de la faire souffrir.

C'était ainsi qu'elle l'avait déshéritée en prenant an plaisir extrême à le !ui apprendre. La seule chose qui pouvait mettre un peu de lumière dans l'esclavage de Georgette était l'espoir d'avoir un Jour les millions de la tante. Pourtant ce seul espoir lui avait été enlevé, et la sacrée femme. devant elle, avait avec une cruauté inimaginable. écrit un testament lequel dépossédait complètement Georqui habitait un chalet dans la montagne. JuJta de StiU n'avait, Il fallait le reconnaître, rien fait pour s'attirer «tte chance elfe était riche elle-même et bien trop eofant gâtée pour se donner la peine de plaire à une bourgeoise antique et sans attraits. Mais son indifférence avait été une séduction de plus pour la tante Claire. Julia de Still était belle et attirante et posaidait tous les dons; elle représentait l'idéal que la vieille dame n'avait jamais pu atteindre.

Georgette avait donc été déshéritée. Cela était le grand coup. La tante n'en à la torturer de mille manières. à lui rendre la vie le plus désagréable possible. Ainsi, une des terreurs de Georgette était les souris. Elle avait pour ces rongeurs déchaîner chez elle de véritables crises aerv«uses- La tante avait donc interdit que l'on ruât les rongeurs chez elle et. comme sa maison était magnifique mais fort vieille. elle en était infestée.

Un soir. dont Georgette devait se souvenir toute sa vie, une fois de plua, en faisant l'éternelle partie de dames qui terminait la soirée, elle se sentit défaillir. Elle avait entendu ce glissement léger, ce bruit imperceptible, mais qui ne ressemble le long d'un mur. Immédiatement, elle vit la souris qui disparaissait sous uae armoire et. en Jetant un ce. elle se teva et grimpa sur une chaise.

La tante Claire croisa les bras et regarda sa nièce d'un air féroce.

Jamais en colère, mais c'était pis. bien Descendez immédiatement de ce siège. ordonna-t-elle. ou vous me donnerez toute raison de vous faire enfermer. ce qui serait un bon débarras pour moi La parente pauvre eut un frisson, puis, descendit en tremblant de son perchoir. Excusez-moi, ma tante, dit-elle.

Elle parlait doucement, mais elle était. dans son for Intérieur. pleine d'une rage meurtrière! 1 Ces maudites bêtes qu'on lui Imposait, elle aurait depuis lotgtemps. voulu en anéantir la race entière. Leur

la. Feuilleton du Petit Parisien, 18-8-331

LA PRINCESSE aux Pervenches J. JOSEPH-RENAUD j

Vin (suite)

Rires et doaleun

Six mois! La veille encore, l'avocat avatt assuré à Léonlde que la gros petit camelot .'en tirerait avec trois mois et qu'il obtiendrait la loi de surais La, crainte de délayer le maquillage de se. yeux l'empêcha tout juste da pleurer. Boubou très au sérieux. Il lui était un compagnon commode qui écoutait et ces courses et portait sa valise; mais maintenant qu'il se conduisait si bravement et spirituellement-

Mademoiselle Papillotte, vous voulez bien. Voici votre texte-.

La scène à tourner était, comme les précédentes, une énorme clownerie. Et 11 s'agissait encore que Léonlde ne s'en aperçoive pas.

Se croyant seule dans une pièce meublée d'un fouillis hétéroclite et où duction et reproduction interditu en tous paya.

extermination lui paraissait si tentante qu'elle en rêvait la nuit. Ce soir-là. tout en se remettant au feu de dames, les nerfs encore tendus, l'oeil et l'oreille aux aguets, elle pensa sérieusement à tuer un jour toutes les souris de la maison malgré la défense de la tante On vendait à l'institut Pasteur des poisons impitoyables il y avait cent manières de faire mourir cette vermine: Il fallait seulement avoir le courage d'affronter la colère de la tante.

Quand la partie terminée et l'heure d'aller au lit fut arrivée, Georgette remonta chez elle avec des pensées féroces, se coucha et rêva quelle était transformée en un énorme chat qui croquait en une minute des millions de souris. Une d'elles était la tante Claire.

La matin, la femme de chambre entra bruaquement chez elle avant l'heure du premier déjeuner. On venait de trouver Mme de Boildieu morte dans son lit Pour Georgette, c'était la fin elle n'était pas héritière et perdait son seul abri. Et elle ne pensa plus aux souris

Durant les jours suivants. la pauvre petite bossue se 8t plus petite encore elle tentait de rester la maisoa Jusqu'à la lecture du testament C'était toujours ça et peut-être lui avait-on laissé tout de même Juste de quoi attendre du travail. Fort heureusement la tante avait l'habitude de payer toujours son mois à l'avance, nourriture et le reste les domestiques. qui étaient dans la même situation que Georgette, dépensèrent donc cet argent avec elle. Pendant ce temps, la vieille fille courait à la- ville voisine et écrivait à Paris pour tàcher d'avoir une place de dame de compagnie ou promener des enfants mais la crise sévissait, là là comme ailleurs les vieilles rentières n'avaient plus de rentes et plus besoin de compagnie et les enfants se promenatent tout seuls. Georgette voyait arriver la misère et se mit à envisager les solutions les plus sombres.

Enfin elle fut convoquée chez le notaire. M. Bardet. Celui.ci lui apprit qu'il n'avait entre les mains aucun testament et l'avait considérée, Jusqu'ici, comme l'héritière de la tante Claire, mais il venait d'apprendre par la femme de chambre de la défunte que celle-ci, deux mois auparavant, avait rédigé un testament dépossédant sa nièce en faveur d'un certaine Mlle de Still et il demandait assez cyniquement A la pauvre bossue si eHe savait oû se trouvait cette pièce impor.tante.

Une autre. plus roublarde. si elle ne l'avait déjà pas fait disparaître, aurait répondu qu'elle n'en savait rien I Georgette. elle, indiqua les trois endroits où. selon elle, le testament devait se trouver. Elle ne sut Jamais comment ni pourquoi elle résista. pendant les deux jours qui suivirent. la la tentation de se suicider, mais quand, Je surlendemain, le notaire arriva à la maison grise, elle était toujours là.

On ouvrit et bouleversa un secrétaire, dans lequel on ne trouva rien. puis, sans plus de succès, un beau bureau Empire. L'armoire à linge, troisième meuble dêsigné par Georgette, fut explorée ensuite. très une grande caisse ea bois blanc, sur la planche du haut des confitures. Le notaire retourna inutilement les piles de serviettes et de draps et ne trouva rien. Il allait refermer les battanta quand il sembla se reprocher de n'avoir pas examiné la planche aux confitures. On lui apporta alors une chaïse-échelîe sur laquelle il se hissa avec inquiétude et. après avoir jeté un coup d'oeil entre les pots bien rangés, il poussa un petit cri, saisit vivement quelque chose et. redégringolairt de l'échelle avec une soudaine agilité, présenta au jour un morceau de papier timbré rongé sur lequel étaient écrits ces mots

« Le 1" juillet 1933, moi. Claire de Boildieu. saine de corps et d'esprit Je. > le mot suivant avait été coupé en deux par de petites dents aiguës et il n'y avait plus rien d'autre. le testament en faveur de la jeune de StUl était dans l'estomac des souris. et Georgette héritait Le soir méme, pleine de honte d'ellemême. elle fit ôter les souricières qu'elle avait semées un peu partout depuis la mort de la tente, et les souris continuèrent a pulluler. Et Georgette s'y habitua par reconnaissance, si bien même qu'elle leur préparait maintenant elle-même des pàtées. Gentilles souris, elle les adorait maintenant.

Et voilà. monsieur, conclut-elle, comment tout s'arrange et pourquoi ron m'appelle. ici. la fée Souricette Et voyezvous, tout ce que \'al jamais eu de joli. c'est ce nom-là Encore une chose que je dois à mes souris

Modeste fée Souricette, qui recevait si bien les voyageurs égarés. Elle vous raccommodait avec les bêtes et les gens. le restai huit jours avec elle. m'imprégnant de son indulgence et de sa bonté. Et. quand le la quittai. le rentrai directement à Paris, guéri de ma misanthropie. 1. Bruno-Ruby.

UN SOLDAT VICTIME

D'UN ETRANGE ACCIDENT Meaux. 17 août {dép. Petit Parisien.) Un jeune soldat du 50- régiment d'infanterie en garnison à Verdun, M. Philibert Varin, regagnait ce soir sa garni4on, lorsque, entre Esbly et Meaux, il a eu la main gauche arrachée par un train au moment où il jetait une cigarette par la portière. Il a été transporté à l'hôpital de Meaux.

l'on voyait notamment un corbeau sautillant dans une cage d'osier, Carmen amour pour 1 obèse don, Jo&é. Or celuici venait d'entrer par la cheminée. Cette entrée bouffonne avait été exécutée, en premier plan. en l'absence de Carmen.

Maintenant, face au public. Léonide déclamait, sur le ton d'Andromaque ou de Chlmène, et en louchant, des phrases traduites mot 1 mot du langage des gitanes

Mon petit Jos& Mon Jojo. mon Sésé. toi qui es à la fois mon soleil et ma lune, mes éclairs et mon tonnerre, ma violette et mon tournesol, penses-tu, dans ton sommeil, à ta petite colombe qui se voudrait perchée bientôt ce bonheur?. J'espère que tu n'as pas regardé avec tendresse cette cantinière qui, l'autre jour, en cachette du tambour-major, t'a apporté un verre de vin d'Alicante, A cette seule pensée. mon cœur frémit comme un tambour de basque. »

Pendant ce temps, le gros don José, à deuA mètres derrière elle, se pâmait à la façon d'un clown qul se prétend épris d'une écuyère; parfois, grâce à une ficelle cachée et tout en tirant la langue, il faisait !le hérisser sur sa tête, par à-coups, les cheveux de sa perruque.

Elle eut ensuite, dans un autre décor représentant un jardin. une seine avec Eacaiulllo qui lut donnait une leçon de tauromachie et lui apprenait à tenir la cape, à brandir l'épée, puis armé de cette tête de taureau qui sert en effet, à entraîner les peone* débutant* 11 courait vers elle qui devait alors éviter. d'un coup de re?ns à droite

M. Biétrix, le diamantaire qui fut attaqué chez lui, reçoit une nouvelle visite nocturne et mystérieuse.

Il alerte « police-secours » mais les visiteurs disparaissent

On se souvient dans quelles circonstances, samedi dernier, M. Biétrix, dia.mantaire, 7. rue Notre-Dame-de-Loraprès 22 heures, une jeune Aile de seize ans, fut assailli à coup. de matraque par deux individus auxquels la jeune femme avait discrètement facllité l'entrée dans l'appartement du commerçant.

Or l'autre nuit, vers minuit, M. Blétrix a reçu une nouvelle visite nocturne de deux mystérieux Inconnue, attirés par les bijoux et les pierres précieuses qu'il pouvait avoir en dépôt, ou désireux d'exercer une vengeance à son égard.

Sans doute espéraient-ils surprendre puis 1 attentat dont Il Il été victime, M. Blétrix fait coucher dans son appartement son secrétaire, M. Maurice Counord.

Et c'est M. Oounord qui, l'autre nuit, entendit des grincements suspecta à la porte d'entrée. On tentait de forcer la serrure, il se leva, aperçut un rais de lumière sous la porte et alla réveiller son patron.

Les deux hommes se tinrent silencieux aux aguets. Une demi-heure passa. A nouveau on crochetait la porte en .'éclairant d'une lampe électrique de poche.

MM. Blétrix et Counord jugèrent plus prudent de ne pas Intervenir et d'alerter « police secours ». Le diamantaire en et dirigeant vers son téléphone but4 dans des chaises, fit du bruit et donna la lumière électrique.

Ceci eut pour resultat de mettre en fuite lu inconnus qui purent sortir de l'immeuble sans encombre. Quand les agents de « police-secours survinrent, ils étaient déjà loin.

Les grèves de Strasbourg On espéra aboutir à un accord avec 1.4 entrepreneurs avant lundi

Strasbourg, 17 août (dép. P. Parisien) A la suite des négociations qui se sont poursuivies à la sous-préfecture d'Erstein entre le comité de grève et la direction, le travail a repris aux Tanneries de France de Llogelsheim. La grève de sympathie aura duré douze d'un quart d'heure pour le petit déjeuner et l'ouverture des portes une minute après la cessation du travail. En outre, des promesses leur ont été faites d'améliorer la condition des lemmes employées à l'usine.

A Strasbourg, la grève du bâtiment se poursuit. Un certain désaccord règne au sein de la direction des grévistes. Les entrepreneurs proposent un tarit gradué d'après l'âge des ouvriers. Le secrétaire de la C. G. T. U., le conseiller municipal Mohn, est partisan d'une transaction avec les entrepreneurs sur la base d'une augmentation continuent entre les deux parties, et on espère arriver à un accord avant lundi. APRES L'ACCIDENT DU PONT DE VILLENEUVE ̃ SAINT GEORGES L'autopsie des cadavres de M. Auguste Roux, quarante-deux ans demeurant avec sa femme. rue André-Simon, à Vitleneuve-le-Roi, et de M. Mariua Clanes, vingt-neuf ans, 35, rue de Paria, à VUleneuve-Saint-Georgen, les deux ouvriers asphyxiés alors qu'ils procédaient au pendu de Villeneuve-Saint-Georges, al Villeneuve par le Dl Détis, médecin légiste à Versailles, commis par M. Cot. tin, procureur de la République. Les conclusions du praticien sont les suivantes les deux victimes n'ont pas été tuées par l'explosion. Leur mort est attribuée à une intoxication aiguë dont 11 n'est pas possible de déterminer la nature. Seul l'examen des viscères, qui ont été prélevés et qui seront soumis à l'expertise du Dr Kohn-Abrest, direc- teur du laboratoire de toxicologie, pour- ra préciser les, causes déterminantes de cette intoxication.

Dans ces conditions, M. Kling, dlrec.teur du laboratoire municipal. chargé d'établir les responsabilités, ne pourra remettre son rapport que dans quelques jours.

La déconfiture de la Société immobilière des hôtels et des thermes

d'Amélie-les-Baiiu

Un. instruction est ouverte contre adtninistratextr*

M. Gareau, juge d'instruction, vient d'être saisi par M. Fontaine, substitut, chef de la section financière du parquet de la Seine, d'un réquisitoire tendant à l'ouverture d'une information pour escroquerie, usurpation d'état civil et infraction à la lot sur les sociétéa contre les administrateurs de la Société Immobilière des hôtels et des thermes d'Amélle-les-Bains (PyrénéesOrientales).

Cette société, aujourd'hui en faillite, a été créée le 29 mars 1929 et n'aurait fonctionné que dans des conditions tout à fait irrégulières, aux dires des plaignants constitués en groupement de défense des porteurs d'actions et d'obligations.

M. Guerbigny, expert comptable, chargé d'une enquête préliminaire, a constaté que le conseil d'administration avait décidé l'émission de cinq millions d'obligations 6 <> par tranches d'un million, alors que la société était déjà en pleine déconfiture. pourtant, le prospectus de lancement contenait des inexactitudes telles que la public a été sciemment trompé. Aujour- d'où les plaintes arrivées nombreuses M* Lenard représente les intérêts des porteurs lésés les administrateurs compromis ont chargé M8 Deloncle du soin de leur défense.

M. Gareau commencera son inetruction à son retour de vacances.

ou à gauche, ces deux énormes cornes. Naturellement, elle prenait cette leçon avec maladresse, sortait le postérieur ou le ventre d'une façon risible. L'acteur qui jouait Escamlllo commettait des balourdises voulues chaque fois qu'elle ne regardait pas de son côté.

On modifia le décor. Pendant ce temps, Léonide, fatiguée, s'assit et continua la lecture du Petit Parisien. Elle tourna la première page, et à la rubrique « Dernière Heure a, elle aperçut ce titre en très grosses lettres TERRIBLE CATASTROPHE

DE CHEMIN DE FER

Un peu avant déraillement du train 121».

Nombreux blessés et morts

1 Parmi ceux-ci, il y a l'assassin Henri Brioude et l'un des deux agente chargea de son arrestation.

c Hier soir, vers neuf heures et quart, le train partant de la gare du Nood à 18 h. 30, a déraillé un peu avant la station de Freanoy-le-Orand, Les wa>gona ae sont écraaén les uns sur les autres. Heureusement, on a pu arrêter deux express qui, l'un montant, J'autre descendant, auraient pu augmenter encore la gravité de la catastrophe. il Il y a, de nombreuses victimes, parmi lesquelles Henri Brioude, l'assassin de Mrs Katie Thomson, et te brigadier Larembeau, l'un des deux modestes serviteur de l'ordre publio qui comptaient procéder d l'arrestation du misérable quelques mi- nutea plus tard, A l'arrêt de Busigny. Brioude, déguisé en ouvrier, avait prxs place dans un wagon de troisième classe. Il était possesseur d'un billet de troisième classe pour Maubeuge, d'où

DRAME DE FAMILLE

A SAINT GERMAIN EN LAYE Un mécanicien tente d'asphyxier à l'aide du gaz sa femme et ses deux filles Dans l'après-midi d'hier, M. Cœuret, commissaire de police de Saint-Germain-en-Laye, a mis à la disposition du parquet de Versailles, sous l'inculpation d'une triple tentative de meurtre. le mécanicien Roger Monnier, âgé de trente-clnq ans, qui habite avec sa femme et ses deux fillettes, Lucette, quatorze et Huguette. du ana. 24, rue du Vieux-Marché. Et voici dans quelles circonstances vraiment dramatiques Monnier voulut anéantir sa famille

L'autre nuit, rentrant ivre à son domicHe, vers 2 heures. le mécanicien fit une scène violente aux siens, au cours de laquelle il frappa l'une de ses filles. Alors Mme Monnier se retira dans chambre, ayant conduit ses filles dans la leur, où elles s'enfermèrent. Seul Monnier recta dans la cuisine, où Il proféra pendant quelque temps des menaces, annonçant que « dans une heure personne ne serait plus au monde ».

Mais, habituée aux scènes de son mari, paresseux, ivrogne et brutal, la mère ne prêta pas d'autre attention à ces propos et elle se coucha. ainsi que ses Ailes. Toutes trois s'endormirent. Ce n'est que vers 4 heures du matin que Mme Monnier, senmat un malaise étrange, se leva. Elle fut tout de suite prise de vomissements, mais eut néanmoins la force de courir à la chambre de ses filles. En y entrant elle fut incommodée par une forte odeur de gaz qui régnait dans la pièce et l'aînée, Lueette était debout, également en proie à de terribles nausées.

Ton père veut nous asphyxier, cria la mère. Prends Huguette. va dans ma chambre et ouvre la fenêtre. Et, de son côté, Mme Monnier gagnait la cuisine où l'ivrogne ronflait dans un coin. Elle trouva tous les robinets des conduite. de gaz complètement ouverts. Mme Monnier le- ferma en hâte. Puis elle alla rejoindre ses filles, respirant à la fenêtre de sa chambre. L'air de la nuit les ranima peu à peu. Mme Monnier fit recoucher les enfants et s'habilla. Toute la nuit, elle veilla et, au jour, profltant de ce que 1e mécanicien était encore dans son sommeil d'ivrogne, elle alla prévenir 1a police.

Au cours de Bon interrogatoire, Monîement qu'étant ne plus de rien

A Bretigny, un ancien garde champêtre voulait tuer sa femme.

On l'arrête après une poursuite mouvementée

Corbeil, 17 août idép. Petit Parisien.) Depuis dix mois Pierre Michelon, âgé de soixante-cinq ans, ancien garde champêtre de Bretigny, demeurant Grand'Rue, père de quatre enfants, tous mariés, est en instance de divorce. Or, hier, ayant rencontré, dans un champ, au lieudit « les Joncs Mamins sa femme, qui habite au hameau de la deux coups de revolver eur elle, mais sans l'atteindre heureusement. Témoin du fait, M. Bry, ex-brigadierchef à la police judiciaire en retraite, poursuivit, avec sa voiture, Micheton sur la route puis il gagna la brigade d'ArpaJon., d'où il revint avec quatre gendarmes.

Apercevant le fugitif sur le chemin de Brétigny à Arpajon. les cinq hommes réussirent à l'appréhender avant ¡qu'il eût pu faire usage de son arme, I qu'il avait d'ailleurs rechargée. Amené à Corbeil. 11 fut confronté avec sa femme et déclara devant M. Cottln, procureur de la République, qu'il avait agi dans un moment de folie et que les parole» qu'il avait prononcées en denfuyant « II faut que ja tue ma femme et mes enfants ». n'étaient pas sérieuses.

Après cet Interrogatoire. Michelon a été placé sous mandat de dépôt et écroué à la prison de Corbeil.

LE CHAUFFEUR DE TAXI AVAIT EU DES MALHEURS

M. Martin

Au numéro de la villa Amélie. à Gentilly, s'élève un confortable immeuble au res-deohauaaée duquel est aménagé un garage. Cette makon ap- partient à M. Joseph. Martin, cinquante ans, qui fait la place avec un taxi dont il eat le propriétaire.

Samedi dernier, ML Martin rentrait au logis et ..nonçait à sa femme. au cours du repas, que le lendemain il allait transporter en Bretagne une famille de quatre per

sonnes.

on épouse pour la prier de lui envoyer 500 francs, nécessaires pour faire réparer son véhicule à Bretteville-l'Orgueilleuse (Calvados). Il fallait remplacer un piston et les clients avaient abandonné leur chauffeur.

Depuis Mme Martin était sans nouvelles de son mari et, hier matin, elle alerta la police. Mais heureusement, après de multiples avatars mécaniques et pécuniaires, M. Martin a regagné enfln Gentilly dans la soirée d'hier. Un cadavre d'une jeune fille inconnue découvert sur la voie ferrée

Epernay, 17 aofft idép. Bavas). Sous )e pont de Mardeull, entre Epernay et Damery, on a découvert sur la voie ferrée le cadavre mutilé d'une jeune fille inconnue dans la région.

l'on suppose qu'U aurait passé en Belgique à pied.-

» Parmi les autres morts ou blesses, nous les noms de. Léonide ne lut pas davantage. Elle se précipita dans sa loge, se changea, se démaquilla à peine, et se précipita hors du studio, poursuivie par les appela de Garinou, le metteur en scène. Mais ce n'est pas fini, mademoiselle

Elle ne l'entendit pas. Elle courait. Il la rejoignit Elle la repoussa sana mot dlre.

Sur le pont elle trouva un taxi. et se fit conduire en hâte rue de la Faisanderie.

Pendant ce temps, Baurin et Garinou se demandaient anxieusement si elle avait compris qu'on lui faisait tourner une parodie.

Elle se rua dans fasceneeur, puis, arrivée sur la palier, elle héalta avant de sonner.

Comment allait-elle préparer Georgette à l'affreuse nouvelle et, peu à peu, la mettre au courant ?

Quelles paroles conviendraient ? Quelle consolation offrir.

Elle sonna pas de réponse Elle sonna encore grand silence Enfin, le petit Jacques vint ouvrir la porte Maman, elle ut malade- dans sa chambre.

Georgette, étendue toute habillée sur le lit, sanglotait si bruyamment qu'elle semblait rire.

Elle ne s'aperçut même pas que Léonide était auprès d'elle.

Dénormes frissons la parcouraient. Au bout de ses bras raidis. ses polnge frappaient Le Ut. en d'affreuses détentes nerveuses.

Une voix soyeuse et mauvaise. qu'elle n'avait pas reconnue mala qui était

BULLETIN FINANCIER Cours de .'a Bourse du Jeudi 17 Aoül

La séance d'aujourd'hui a été aussi creuse que la précédente et s'est déroulée au milieu d'une ambiance maussade, Le, variatlons de cours, que ce son pendant le bourse même, ou d'une séance & i' autre, éprouvées sur les marchés commerciaux américaltia. Cet élément, joint aux difficulchement faible. Ces facteurs cependant n'ont guère eu de répercussion sur la tenue de la cote.

Le seul compartiment qui mérite, une spécialités de la coulissa, telles que la groupe minier l'East Rand. Aux change», la sterling a fait preuve de atabUUe à contre Le donar continue à progresser légèrement a 19,21 contre 19,15. Florin et franc suisse sans changements notables.

Derniers cours aux rentes. 4 191H. 77.30. après 77.46. contre 77.25 (+ 0.06) 5 amortissable 1920. 109.30. contre 108.90 (+ 0.40) 4 1/2 1982, la série A, 84.30. contre 84.16 (+ 0,15), «t. la aérle B, a 85,075, contre 84.85 (+ 0.225). Aux banques Banque France, 12.415. conVr» 12.590

VALEURS SE NEGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT »«"*• t«»»«. Sue* 10470.. 19375.. IW75.. 1W00.. BouHei. t 1013 246 60 «*1 2*3 Z4t «4 Slfl S15 810 Hydro-Htootr. Cère, 126 60 124 126 Itt CllroSn Vont («cUoot}, 68? Tubtie prlvllflrtùe.. 17J 168 50 172 171

VALEURS SE NEGOCIANT AU COMPTANT VALEURS J I bat m n B a [ OoilPB [ COUPS VALEURS P A B O U E T A1"» >3»û ̃- 1**» -̃ 1S71 3 se. 60 P à B 0 U E T A.e. wi tu 1S7& 4&ft B(XUiTres.6%lVJt 7I>1 50 Unn<rCtxnbe 495 1802 %̃̃ 262 60 Fond» d'Etat émii Omnium d' Azérie. UM £ 1898 i Gueiïour ̃< 16M 1 au au CrédttNattao.1919 679 fi7J Jarc) La Cn*x. ̃̃ 24!H> O 1010 a 26S SA* 4, IMc. 0 Bons dA%|olU»22 625 Ci» SUL Cuto. îit-D«U* 1100 10ÉD H _1J«4 6 608 Hf. «jiJ*OT. 1»S4 635 588 «okmiaici 2m 180 iftSO 4 Ma Brésil 5 1900. 420 406 Duiilop 608 o/!S2? J S ÉapMM Extérieure Aatur. de* Mine».. 121 HO 1 ÏJSV5 1/ «?*'̃ ru J4 60 25 KonJ Dutch 176(10. I«79 CMd.Fooo.d-AlK«r. si? U. fer AlXor. S».32 SE du fd\i«W.3 8O S40 S44 Banq.Nat.de trtd. 17 60 6 1SSS.54-66 6WI ÈM013 3 H 390 85» E*t Algérien. 428 *Ï7 8 %noovwiu.. 841 349 '1080 4 Vt 70» Oi»rt AHértea 601 S K 317 TaauUauUg. S U0 Fr. d" Tramway*. 4M ird«n««. E N B A H O U E Cntnw at PnttH. 863 Monaco AmilJs» M 35 foulon 3 sa 317 MoiHWO 6» 406 MfcteTUJeT.7. 718.: TiÔ Midi» 425 Statu-Un* Il doll.) IS 21 de la Loire 5.T6 580 S nouveau 827 Buliriqne bcL) 75 8ofl £S do St-Kuaiie. 276 £7» -SU 310 S05 Canada (1 <loll(tf> Al 28 si iulil 4 <, D. 405 405 Hollande (100 B.l 10M 76 l«0 75 ronttflbaud 2063 3%n. *ér!e B 378 IUHe Il 85 Franc. <I"3 Métaux 2360 2H% 1S95 Portugal aOOea.1. 78 7ô Anicbe 2SM 229b nouveau SS4 329 Pologne 1100 flot) Zbt 15 août

Deux époux en voyage de noces sont renversés par une auto Calais, 17 août (dép. Havas)

Une camionnette automobile, conduite par un charcutier de Calais, a renversé, sur la route de Sangatle, à 6 kilomètres de la ville, deux jeunee gens de Fourmies, M. et Mme Hanau, marfés depuis quatre jours et en voyage de noces. Mme Hanau est atteinte d'une fracture du crâne son mari a été grièvemeni contusionné.

celle de Rosie. sa camarade de pension, lui ayant téléphoné la tragique nouvelle, elle n'avait pas voulu y croire et était descendue acheter un journal. En vain Léonide essaya-t-elle de lui falre entendre quelque paroles de *onsolation.

Elle continuait, sans répondre, à gémir bruyamment.

La petite gang campagnarde était, quand l'oncle Florentin et Georgette y arrivèrent, entourée de voitures mmtaires et civiles d'ambulance.

Un peu plus loin, une nombreuse équipe d'ouvriers travaillait hâtivement à dégager la vole encombrée de wagons tordus, à demi broyés. Des nurees de la Crola-Rouge conduisaient des familles en deuil jusqu'à un grand hangar où, sur da la paille, gi5aient des formes oblongues.

Elles écartaient le drap recouvrant chacune, jusqu'à ce que cris et larmes montrent qu'on venait de reconnaître Alors, des braves paysans, en campagnardes redingotes, au visage brûlé par le soleil des champs, enregistraient les déclarations nécessaires à l'établisaement de l'acte de décèa. na accomplissalent avec infiniment de coeur et de dignité cette pénible besogne.

Des sœurs de charité. accourues d'un couvent voisin, les aidatent.

Un resplendissant maUn d'avril contrastait avec l'horreur de ces scènes de reconnaissance.

Monsieur et madame viennent pour ?

L'oncle Florentin, qui soutenait Georgette, répondit

Brioude». Henri Brioude- Il a dé- là été reconnu par- par la police- Ah 1 oui. je sala. La police a

(– 175> Crfdlt Foncier. 4.925. contre 4.M (– 35} Banque de Paris, L630, après contre L6m (– 26) Crédit Lyonnais. 2.270, contre 2.2S5 ( 15). Un peu d'effritement sur les «(««triques, mais insignifiant. Aux également Courrières, 3t>l contre 364 {– 3) Viooigne, centre Aux internationales Suez, contre 19.670 (– 296) Rio Tinto. contre 1.714 (– 34) Royal Dutch, L75Q contre 1.752 < 2). Oq remarquera que, comme la veille, les internationales ont falt moins bonne contenance que le.! titres français.

Clôture de la deuxième

Tendance irréffullere. Le Rio. la Central Ulnlng sont plus ferme3.

métro 1.293 ïoung, 441 FonCentral 1.547 Qoduld. 602; Rio Tinto. 1.687 Royal Dutch 1.7M. MARCHES KTRANGKKS

Londres. La marchd fait assez bonne cont&naocô dans l'ensemble. Le* valeurs Industrielles locales ami plus calmés, mais les chemins de 'or sont bien orientéa. L#s valeurs de pétrole témoignent de bonnes dispositions. Quelques mines d'or demeurent fermes. Irrégularité des mines métalliques.

Birliii. La tendance générale est un peu molns défavorable. On note un peu plus tu valeurs de navigation et les valeur» d'automobiles.

POUR LA DEFENSE DU VIN Le congrès dee médecins amis du vln de France, qui doit ae tenir à Bordeaux les 7. 8 et 9 septembre prochain, sous la prédu professeur Portmann, énateur de la Gironde, a'anaoace soub les plue fieureux auspices. Des adhésions reçues de tous les points du territoire indiquent l'in» téret que les praticiens français portent A ce coogrfra.

Les médecins qui désireraient en eu.ivre les travaux sont priés d'adreaaer leur Adhésion au docteur Fagouet. 57. cours Clemenà à Bordeaux, qui enverra toua renseignements.

trouvé ses papiers d'identité dans ses poches. et des vêtements ordinaires dans sa vieille valise raccommodée. Et la dame au voile blanc, soudain un peu dédaigneuse. conduisit le vieillard et la jeune femme au hangar. Elle écarta un drap la corps, en gros souliers, foulard bleu et rouge. avait été à demi écrasé. Le'6 bras se retournaient sur eux-mêmes, le visage était sanglant et déformé.

Georgette p 1 e u r a i t tragiquament. Dans see elle voyait tournoyer les murs du h&nerar et le sol se lever. Elle se répétait « Je ne veux pas m'évanouir. Je ne veux pas», devant ces gens hostiles, non, je ne veux pas Mais 1,odeur d'acide phénique l'écœurait Elle trébueha.

Deux des bon9 paysans envoyés pu mairie s'approchèrent L'un tenaitun registre ouvert

Vous reconnaissez ? dit-il, un peu Oui. c'est bien mon neveu, Henri Brioude.

Vous aussi, madame ?

Oui» OUL-.

Alors, veuillez signer. IcL- et vous, madame, en dessous. Près de la gare, dans la salle d'attente. on vous fera connaitre les dispositions pour l'inhumatlon.

Une sosur de charité, voyant Geergette si faible, vint aider M. Florentin à la conduire jusqu'à petite gare, sous les éclata du grand soleil- IX

Ce bon Boubou

Six mois apres, un magniftque septes d'un été maussade, étalait sur Parla ses vive lumières et ses ombrea violâtres» On se tfit cru en Juin–

Atterrissage forcé d'un avion militaire près de Châtelleriolt

ObAtellerault, 17 août (dép. Petit Par.). Un grew avion de bombardement milltatre du d'aviation de Metz, qui faisait une randonnée et avait atterri à Dijon. Lyon, Iatres. Pau, Bordeaux et devait faire escale à Tour* pour rejoindre Metz, a été. par suite du mauvais fonctionnement du moteur, contraint d'atterrir subitement, à la Galipe, commune d'Antran, près de la route d'Usseau. Un arbre a été brisé à l'atterrissage et le plan inférieur endommagé.

L'équipage, composé du sergent pilote Fiffoury, du sergent mitrailleur Lallement. du sergent. Milles, est indemne.

uPêche a Boulogne 7m» Boulog-ns-snr-Mer. 17 !\nftt 1933.

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La Seine miroitait entre le* quais blancs. Lea gen3 déjà revenus de vavaient lentement le cours du fleuve, et Qui. ce soir, seraient fin pletm» campagne.

Près du pont Saint- Mlohel, une cohorte de pécheurs à la ligne, *& chapeau de paille et veston de toile, s'hypnotisaient à suivre le flotteur rouge glissant sur la peau mouvante et grise du fleuve..

D'une dea fenêtres des vieuz locaux affectés à la police judiciaire, V inspecteur principal Gardoure. un grand eau. lard roux, a petit:! yeux vifs dans une grosse figure banaase dont on ne M méfiait pas, aux grosses moustaches, aux mains puissantes. regardait aveo envie ces paisibles sportamen « taquiner le le goujon et L'ablette, car il adôrat la pèche.

Natif de Pont-de-1' Arche, près de chaque année, dans une torpeur charmante, à prendre des gardons minuscule* qu'il rapportait triomphalement même frits à outrance, ils sentissent la vue.

Le brigadier Martin entra.

Rescapé de l'aceldent du train 121. où son collègue Larembeau avait trouvé la mort, alors que tous deux se préparaient à appréhender Brioude, 11 boitait eacora légèrement, ayant eu un genou luxé. Et certains geste!' nerveux qu'il ne pouvait réprimer, montraient combfen le terrible choc l'avait affecté.

Boudlnard est en bas, dlML On vient de l'amener de la Santé. Tu orols pouvoir eh tirer quelque chose I (A suivre.)


SUITE DE LA TROISIÈME P A O

A Bruxelles

un amoureux évincé tue son ex-amie

puis se suicide

Bruxelles. 1T moût iéép. F*ttt Paris.) Un drame passionnel a jeu l'émoi, ce matin. vers Il heures, dau l'aristc- cratique quartier LouLse. à Bruxelles. Au premier étage d'un immeuble situé rue du Beau-Site, à Ixelles, MU* Louise van Genajçden, vingt- trois ans, occupait depuis quelques nais un coquet appartement. Charmante et enjouée, elle était fort bien considérée dans le quartier.

Aussi la consternation fut-elle grande lorsqu 'on apprft qu'un double drame venait de se dérouler ches elle. Mlle van Genagden allait quotidiennement se promener en compagnie d'un ami qui. quelques minutes avant le drame. était précisément sorti de die» elle et qu'elle avait sa J ué par la fenêtre

Sur ces entrefaites. M- Alfred Wastrade, né à Liège «̃ 1M* et demeurant, sonna à la porte {Immeuble et demanda à voir afUe> ma G«nagdea. A l'annonce de cette visite, celle-ci esquissa un geste d'impatience et fit répondre qu'elle était en voyage. M. Wastrade, qui s'attendait probablement Il s'installa et, profitant de ce qu'on l'avait laissé seul un Instant. monta en hâte l'escalier et pénétra chez la jeune fille.

Une courte discussion eut lien à vote haute, puis plusieurs détonations retentirent. Lee voisins se précipitèrent dans l'appar:ement et découvrirent tes deux corps étendus au milieu d'une pièce. Mlle van Genag-deo avait reçu. à bout portant, plnsi«urs coups de revolver dans la tempe. Le mmrtrler avait ensuite taurné son arme contre sol pour se donner la mort.

Les prochee de Mile van Qenagdea n. connaissaient rien de la liaison de celle-ci avec son meurtrier. Toutefois M. Wastrade était venu plusieurs fois voir la jeune tille ces derniers temps et l'on suppose, qu'excédé par see refus continuels et poussé par la jalousie, il aura pris la résolution de la tuer et d'en finir avec l'existence.

La presse roumaine discute l'opportunité du moratoire Bucarest. 17 août (ddp. Petit Parisien) L'accalmi« qui régnait depuis un ()et'tain temps a été brusquement Interrompue, par la décision rendue publi- que, du gouvernement, prise entre deux jours de fête. de suspendre le transfert des devisa? pour ta paiement de la dette étrangère, et de considérer comme un acquittement valable le dépôt en le), bloqué Jusqo,$i la résiliation de l'accord, des sommes dues à 1a Banque nationale de Roumanie. Cette décision est justifiée par la nécessité, car la situation est telle que le paiement des devises est. en fait, impossible. Cette décision rmllatérale a sur- pris quand même. car on ne l'atten- dait qu'au début die septembre. La réaction de la Bourse fut immédiate. toutes les vale urs. gagnant plusieurs points. La presse, de l'opposition sest déclarée hostile cette mesure, notamment le parti libéral de Duca, lequel qualifie, par Ya voix de une pareille politique de faillite; ensuite les partis du général Averesco et de Jorga.

La au contraire, est d'avis qu'il faut suspendre totalement îe paiement de la dette étrangère. Il ieprésente le parti du Dl Lupu. Le parti de M. Goga s'est prononcé dans le même sens.

Le gouvernement assure que, gràce à cette mesure, la stabilisation du leu reste Intacte. Les milieux économiques demeurent dana l'Incertitude.

Les grandes loteries étrangères

portent ombrage à l'Angleterre Londres. 17 août fdip. Petit Parisien.) Les informations recueillies par le Home Otflce lui ayant signalé que les messagers des banques britanniques envoyés en Irlande pour affaires profitent de cette circonstance pour rapporter au moment du lancement pértodique des loterie* Irlandaises des liasses de billets, adressé à la plupart des établissements bancaires de Londres Gt de la province un avertissement leur rappelant les dispositions d'ordre pénal du < Lotteries Act et les invitant à les porter iL la connais* saxice de leur personnel.

On sait, en effet, que des sommes considérables ont été envoyées d'Angleterre en Irlande à ces diverses occasions, et le gouvernement britannique est, déclare-t-on, résolu à mettre un terme à cettu exportation de capitaux.

Le même avertissement. ajoute-ton, aurait été donné aux banques par le Home Office en ce qui concerne les loteries gouvernementales en projet ou sur la point d'être lancées.

Deux enfants sont, près de Charleroi, tués par un camion

Bruxelles, 17 août (ddp. Petit Parittien.) Mme Gouk, demeuraat rue du Try, à Montigny-te- Tilleul, se dirigeait, hier. vers 19 heures, vers Marchlenne-auPont. suivant l'accotement de la route avec son fils Emile, âgé de vingt-deux mois. Celui-ci se trouvait dans une volturette quo poussait une petite voisine, Nelly Champagne, âgée de onze ans. Tout à coup survint un camion automobile qui, à la suite do circonstances non encore déterminées, monta sur l'accotement et. après avoir frôlé Mme C.ouk, renversa les deux enfants qui furent tués sur le coup.

Le parquet de Charleroi a fait une descente sur les lieux de l'accident. Le contre-torpilleur Le-Malin» n a été lancé hier à la Seyne Toulon, 17 août (dép. Havas.)

Ce matin, heures, été lancé, à la Seyne le contre-torpilleur Le-Malin. Conformément aux instructions de IL Georges Leygues, ministre de la Marine, la cérémonie a été très simple et dépourvue de tout npparat officiel. Seuls y assistaient les représentants de société de construction.

M. Herriot

a quitté la Bulgarie pour la Turquie Bons- 17 août (dép. Petit Parisien,) Poursuivant hier son voyage en Bulgarie, M. Edouard Herriot. toujours accompagné du président Mouchanoff nal des partis radicaux, visite Gabrovo. centre Industriel, où 11 prit le pour Varna. Chemin faisant, l'homme d'Etat français fut l'objet d'un accueil extrêmement cordial. notamment à Drenovo, où le député local saJua en lui le grand pionnier de la paix. Répondant. M. Herriot exprima le souhait que la Bulgarie et la France Près de Varna. M. Herriot et ses 1 compagnons de route oat été accueillis par le prince Cyrille, frère du roi, qui l'avait délégué spécialement. M. Herriot est parti ce matin à 8 heuree. pour Stamboul, à bord du contre-torpilleur turc Zafer.

C'est la première fois qu'un homme d'Etat étranger voyage sur un navire de guerre turc. Hatbau.

Un ouvrier belge tue sa femme qui lui reprochait son inconduite Lille, 17 août (dép. Petit Parisien). Un drame conjugal s'est déroulé à Mouscron, commune trontière située en territoire belge. Ua ouvrier de filature, Camille Lampe, quarante-trois ans, a tué de deux coups de revolver sa femme, née 1,6=le Saint-André, et s'est cons- t Itué prisonnier. Des discussions fréquentes, motivées par la conduite du meurtrier, qui avait contracté de mauvaisea habitudes, surgissaient dans le ménage. C'est à l'Issue de l'une d'elles que Lampa tira sur sa femme Quatre des inculpés dans l'attentat du café de la Bourse à Vienne ̃ont condamnés à des petites de prison Vienne, 17 août {dép. Petit Parisien.) Le tribunal de Vienne a rendu cet après-midi son jugement dans le procès contre les auteurs de l'attentat du café de 1a Bourse. Etant donné que l'engin n'avait pas eaplosé, les peines ont été relativement légères. Cependant elles d'échelonnent de deux ans de prison à quinze mois pour les quatre principaux coupables et trois mois pour un autre, il côté de trois acquittements.

Comme les défenseurs demandaient la mise en liberté immédiate des individus acquittés, le procureur a fait appel, jugeant la peine insuffisante et s'opposant à la mise en liberté immédiate des crois acquittés.

En effet, trois des accusés ayant pu, avant le procès, s'enfuir on Allemagne, il est à que tes acquittes n'aillent les rejoindre.

Tant que l'appel n'aura pas été jugé, Ils ne pourront pas être remis en liberté.

LES ATHLÈTES AMÉRICAINS VAINQUEURS AU STADE JEAN-BOUIN Le Français Lefèvre gagne le mètres et bal le record de France

De gauche ft droite Morts f, Metcalfr, Fuqua, CeaBlngnam

Au stade Jean-Bouin, une réunion d'athlétisme été organisée hier, en fin d'après-midi, avec la participation de champions américains. Ils gagnèrent toutes les épreuves de course et de concours, saut l'épreuve du 3.000 mètres au cours de laquelle le Parisien Lefèvre battit le record de France. Le discobole Anderson, champion olym.pique le eprinter Metcalafe un noir, second du 100 mètres à Les Angeles. le sauteur Spitz et aussi Clin. ningham, Moristj et Fiuqua firent des performances de classe internationale. Résuïtnts

110 mètres hajp*. 1. Morts* (S. U.). 14" 3/5 2. Saute,- (Stade) S. Ceatainc 4. Coggia 5. H. Bernard. 3/5 2. Texier (S. F.) 3. Lecrand (P. U. CJ.

300 métré* (handicap). Metcalfe (E. 3. Robert Paul <scratch>, 22" 4. Garel le.

403 mètres fhan<Jlca.p>. î. Fuqiia (12 m.), -W"; 3. Henry (13 m.); 4. Keller (16 m.).

800 m*tres. I. Cunningham (E. U.), V 51" 3/5 2. Ny (Suéde), 1' 52" Normand, Ils Morel Keller. abandonné.

3.000 mètres. 1. Lelèvre (C. A. Jean.Bouln), S' 33" 3/5 (record de France battu. ancien record Rochard, 8' 36" 2/5) 2. Lecuron (R. C. F.) W 35" S. Ro«hard 4. lise doskey (E. U.) C. Desroches, tête nettement détaché», bataillant avec ardeur. L'Am^rlrsln Max Chlakey Re rapproche, mais il rencontre en L*fèvr« un sérieux adv«rs;\ir.?. Tous deux luttent dans l'avant dernier virage ainsi stimule Laffrvre produit un énergIque effort et réus-

M. Peyrouton

entend réaliser

de sérieuses réformes en Tunisie

Tunis, 17 août (dép. Petit Parisien.) M. Peyrouton, résident général, a fait aux représentante des journaux quotidiens français de la régence des déclarations concernant ses projeta. La Tunisie est arrivée à un tournant dangereux de son histoire. Un concours de circonstances déplorable a bouleversé l'économie du pays paralysé des forces qui. jusqu'Ici, l'avaient soutenu, tude. le désespoir. Chaque jour apporte la preuve qu'il n'y a plus une minute à perdre pour tenter un redressement routon est décidé à le tenter par tous les moyens, avec la collaboration de tous lee éléments de la popu!atlon. Le résident général ee propose de mon- trer à cette population que l'union est indispensable, les intéret. fussent-ils souvant divergents. L'union doit se faire sous le signe du sacrifice commun Le résident va s'efforcer de centra- liser les services et de réaliser toutes les économies administratives possibles en supprimant certains emplois qui ne semblent pas indispensableu. M. Peyrouton entend d'ailleurs suivre de près l'activité administrative et se tenir en contact permanent avec la réalité la plus éloignée de ses bureaux. Cest dans cet esprit que le résident général, pour qui la trêve estivale n'existe pas, va partir dans le bled et faire la connaissance intime et méthodique de tous ses contrôles, de façon à être d'ici u- mois, au courant de tout par luimême. Cest alors qu'il entrera dans la voie des réformes indispensables économies sur toute l'échelle, retour au Juste équilibre entre les difficultés du bled et l'existence souvent somptuaire des organismes des villes, bref l'unification de la vie matérielle ramenée au respect des contingences actuelles et mise en équilibre du prochain budget, qui apparaît actuellement déficitaire. Des gendarmes tuent un cambrioleur qui, wmmé de te rendre

avait tiré sur eux

Apt, 17 août {dép. Petit Parisien). Surpris en train de cambrioler une ferme près de un Algérien. Bouquila Lahar Bachir, vingthuit ans, originaire de la province de Constantine. avait réussi à prendre la fuite. Une poursuite fut organisée et il fut rejoint, dans les bois de Lubaron, par les gendarmes de la brigade de Laurls, qui le sommèrent de s arrêter. Pour toute réponse, le maltaiteur tira un revolver de sa poche et fit feu à trois reprises sur les représentants de l'autorité. Ceux-ci ripostèrent et tuèrent Bouquila de deux balles au cœur.

ait à dépasser et à distancer Lecuron et Rxhard dnns la ligne opposée. Terminant très fort, il gagne nettement d<5tachri devant Lecuron. Rochani résiste courageusement au apint de l'Amérlcaln. Les trois Fruncals ont battu te reenrd de France. Relais (400+SOO+EOO+100), 1. Etats- Unis (Cunnlnfharo, Fuqua, M«t<*lfe, Morl&a) 2. France (Morel, Jackson, Cuvelie, Robert Paul).

Saut en hauteur. 1. Spit. (E.-U.), 1 m. 98 2. Menird. lm. 85 8. ex Garrfo et Tubrt, 1 m. 80.

SinquQ. 1. Andorsrn (E.-TJ.), 49 m. 43 Laborde (E.-U.). 48 m. 22 3. Noël. 47 m. 26 4. Winter, 47 m. 10.

AU STADE DES TOURELLES Deux roatcùe» Fraace-Hollande aeroot disputés dimanche

Dimanche, au stade des Tourelles, la matches internationaux

France-Hollande (dames). 100 m. nage libre 100 m. nage sur le dos 200 m. brasse: relais 4X100. Concours de plongeons du tremplin.

France-Hollande (jnyiiors). 100 tn. nage libre 100 m. dos 200 m. brasse; relais 5x60 water-polo.

Les résultats obtenus par les sélectionnés dans les championnats de ves la Hollande déplacera sa meilleure formation, avec les recordwomen du monde du 100 m. nage libre, et du 200 m. brasse, Miles Den Ouden et Eaatein.

En début de réunion. le championnat de France de sauvetage sera disputé par les meilleurs spécialistes de France.

SOUS LA DOUCEUR VOILÉE DES CIELS DE L'ILE-DE-FRANCE BUITS DE u PfiiaUBM PACI

A l'époque où < Estampes-Nevf » portait légitimement ce nom, la ville était singulièrement florlssante et riche. Elle fut, du X' au xnr siècle, le siège de sept conciles et notamment de celui qui se prononça pour le pape Saint Bernard y prêcha. Une assemblée solennelle s'y tint en 1147 pour élire, en l'absence de Louis VII, parti pour la Terre sainte, les régenta du royaume et désigna Suger et le comte Raoul de Valmoadole.

Mais ne fut-ce pas sa propre prospérité qui fit sa ruine ? Située aux confins de la Beauce, elle bénéficia de la prodigieuse fertilité de cette région, et ses greniers regorgèrent du beau grain doré qui excita la convoitise des bandes affamées ou simplement cupides. Piller Etampes devint une opération intéressante et de bon rapport. On ae disputa, sous couleur de querelles politiques, ce vivant coffrefort

Etampes fut ainsi placée sous le signe de la guerre civile et en connut toutes les misères et toutes les horreurs. Le souvenir du terrible siège de 1411, soutenu par le sire de BolsBourdon contre le futur Charles VII, encore dauphin, est matérialisé par une profonde cicatrlce à la base de la tour de Gulnette, écorchée au passage par un engin qu'avait imaginé l'assiégeant. Les guerres de religion n'eurent garde de négliger Etampes. Du temps de la Ligue, la ville fut prise, perdue, reprise en moins de trois mois. Les habitants demandèrent et obtinrent alors d'Henri IV la permission de démolir le château, cause de leurs maux. Mais la ville n'avait pas fini de souffrir. La Fronde survenue, Turenne y assiégea l'armée de Condé. La peste se Joignit à la guerre pour décimer la population. Malgré le dévouement de Vincent de Paul, la détresse des malheureux Etampois fut effroyable. En 1663, La Fontaine écrivait, après avoir vu la ville dévastée c Imagines une suite de maisons sans toits, sans fenêtres, per.cées de tous cOtés Il n'y a rien de plus laid et de plus hideux. Cela remet en mémoire les ruines de Troie.

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Entre temps, le comté d'Etampes était devenu duché, en faveur du mari ambitieux et peu scrupuleux de la belle Anne de Pisseleu, favorite de François I", et la cité avait reçu riche et noble compagnie au cours de fêtes fastueuses comme en savait donner le roi chevalier. Mais ces éphémères grandeurs furent loin de compenser les Infortunes dont la ville porte encore la marque sur ses pierres mu- tilées et dans son atmosphère inquiète et morose. Beaucoup plus tard encore, sous la Révolution, Etampes connut une nouvelle alerte lorsque, le 3 mars 1792, sa halle fut envahie par une bande hurlante et furieuse qui taxa de force le prix du blé et massacra le maire parce qu'il s'y opposait la guerre civile. toujours, et la guerre pour le pain

Toutefois. ai elle a conservé le souvenir et les traces de ses malheurs, la vieille ville a garué aussi les restea de sa gloire et de sa prospérité. La tour Guinette, qui fut, durant treize ans, la prison de la relue Ingeburge, la touchante petite épouse danoise que Philippe-Auguste avait répudiée, offre aux regards une impressionnante masse. Elle a encore, quoique mutilée. vingtsept mètres de haut aea mura ont quatre mètres d'épaisseur. Le premier étage, qui servait d'habitation, est voûté de croisées d'ogive. Les quatre églises d'Etampes sont intéressantes Saint-Baslle, avec son beau portail roman Notre-Dame-du-Fort, sa vieille crypte, sa flache octogonale de soixantedeux mètres et son lourd crénelage Saint-Gilles et son clocher du xnv siècle Saint-Martin, ses pillera si variés et sa tour carrée qui s'écarte curieusement de la verticale. L'hôtel de Diane de Poitiers et la maison d'Anne de Plsaeleu évoquent les deux favorites ennemies, dont le caprice de deux rois a mis les noms dans l'Histoire.

Au nord-ouest d'Etampes, Dourdan, qui fut capitale du pays de Hurepoix, élève. sur la rive de l'Orge, les nobles ruines de son château et les tours élégantes de son église. Construite par Philippe-Auguste, la forteresse a résisté aux atteintes des siècles et des hommes. Elle présente une puissante enceinte carrée de 90 mètres de côté, avec neuf tours, dont huit sont raséee à hauteur de l'enceinte et dont la neu'vlème, le donjon, dresse encore aon sommet à 26 mètres au-dessus des profonds fossés. D'importants vestiges des murailles de la ville subsistent également, qui disent combien elle est ancienne et avec quel soin elle était défendue.

Mais si elle fut protégée contre les hommes d'armes, elle fut bien plua vulnérable à l'égard des créanciers de la couronne. Dourdan eut, en effet, l'étrange destinée de servir de nantissement quand le trésor royal, à sec, avait besoin d'être renfloué. Les rois mirent Dourdan en gage aussi facilement qu'un jeune étudiant porte sa montre au crédit municipal. C'est ainsi que furent châtelaines de Dourdan un riche bourgeois nommé Gobache, a qui Louis XI avait emprunté quelques mi]liera de plstoles l'amiral de Graville, qui avait prêté 80.000 livres Louis XII François de Lorraine, À qui Henri il devait la forte somme Nicolas Harlay, créancier d'Henri m, et Sully, enfin, dont le Béanaaia était le débiteur.

Cela n'empêcha pas la ville d'être, maintes re-prisea, assiégée, prise et copieusement pillée. Toutefois, elle ne garde pas uniquement des souvenirs de dettes ou de guerre. Elle conserve, dans le domaine de Grillon, 8 deux kilomètres de ses murs, la mémoire de l'aimable poète Regnard, qui habita

ce petit castel et y écrivit le Légataire universel.

L environs sont délicieux. La vallée de Salnt-Chéron montre, dans le plus agréable des sites. les trésors que sont Saint- Sulplee-de -Fa vières. r.:erveule de l'art ogival, et le chAteau de Baville, où Lamoignon traita Racine, Molière, Boileau, le père Bourdaloue, Mme de Se vigne.

En remontant le cours de l'Orge, on rencontre Arpajon, centre de culture maraîchère, qui fournit aux Halles de Paris des montagnes de légumes et qui se glorifie de tenir chaque année la c foire aux haricots Ce n'est pas son seul titre de noblesse. Jadis. quand fortifié, n fut, au temps de la Ligue, le théâtre de combats farouches qui mirent aux prises Henri IV et le sire de Montgommery. n changea de nom en 1721, alors qu'il fut donné au marquis d'Arpajon, lequel bastonnalt, diton, les payaana qui s'obstinaient & se dire c habitants de Châtres >. Une lieue encore et me voici. enfin. à Montlhéry, dont l'antique tour, sur sa butte élevée, domine de très haut la campagne environnante. Elle fut construite, à la Un du r siècle, par un seigneur qui portait le nom bizarre de Thibaut- File-Etoupe, et dont la puissance était telle que le roi de France lui-même, pour sortir de Paris, devait demander la permission son terrible vassal. Ses successeurs, perchés dans ce nid d'aigles qui commandait la route de Paris à Orléans, donnèrent également bien du fil à retordre leurs suzerains. L'un d'eux, Guy Troussel, dut son nom au métier de détrousseur de voyageurs, qu'il exerçait sans vergogne. Après lui, Philippe de Mantes, Hugues de Crécy semèrent la, terreur dans toute la contrée.

Ce fut Hugues de Crécy qui, ayant étranglé son cousin Milon de Bray avant de le préciplter par une fenêtre du donjon. tut cité en champ clos, se troubla, avoua don crime et se retira dans un monastère, livrant enfin le château à son roi.

Ce fut la fin de l'histoire de la forteresse, qui fut ensuite démolie peu à peu par les habitants eux-mêmes du bourg, lesquels vinrent, au cours des siècles. lui arracher ses pierres pour construire leurs maisons et leurs fermes. Finalement, en 1603, le sire de Bellejambe reçut le droit patent d'exploiter régulièrement cette étrange carrière en élévation, & condition de respecter le donjon. C'est 8 cette clause restrictive que l'on doit la conservation de la tour de Montlhéry. Et c'est tout près de ce colossal témoin des temps féodaux que l'on devait construire, trois siècles plue tard, cette chose si caractéristique des progrès modernes qui s'appelle l'autodrome de Linaa.

Léon GROC.

LE DRAME

DE LA ROCHEFOUCAULD C»..t bien d'an commua accord que Imm ipaax Larat avaient décidé du mourir

Angoulême, 17 août (dép. Petit Paria.). Le magistrat instructeur n'a pu Interroger Mme Lur&t, la victime du drame de la Rochefoucauld, ainsi que l'a relaté le Petit Parisien. La. malheureuse femme est toujours dans le coma et n'a pu être opérée.

qu'avant de s'étendre sur son lit, Mme Lurat avait absorbé une dizaine de cachets d'un somnifère, ce qui confirmerait bien que lee deux époux étaient d'accord pour mourir. On ne saurait d'ailleurs soutenir que Lurat ait contralnt sa femme à prendre ces cacheta, car il n'en aurait pas eu la force phystque et Mme Lurat était certainement de taille à de défendre- Une hypothèse plausible de ce lamentable drame est dès lors que Mme Lurat était excédée de vivre en compagnie d'un mari incurable et qu'elle ne se sentait plus la force morale d'assumer sa tâche d'infirmière. On sait, d'autre part, que Lurat atten.dit que le somnifère eût produit son effet pour tirer sur sa femme deux ballet de revolver.

Le vieillard a été admis, lui aussi, au service de chirurgie de l'hôpital d'Angoulême où il restera vraisemblablemont jusqu'à sa comparution aux assises, étant donné qu'il n'est pas transportable et que te juge se résoudra sans doute à l'interroger à l'hôpital, au lieu de le convoquer au palais. M. DE MONZIE PROCEDERA A DES INAUGURATIONS

LE 3 SEPTEMBRE A MAUBEUGE Aveanes, 17 août (dtp. Petit Parisien) M. de Momie, ministre de l'Education nationale, a accepté de venir présider aux grandes fêtes qui seront à l'occasion de l'inauguration d'une école professionnelle de commerce et d'industrie, dont les bâtiments sont en voie d'achèvement d'un terrain de sports municipal et scolaire enfin d'un hospice, dont la construction s'élève sur l'emplacement d'anciennes fortifications désaffectées.

D'autres parlementaires ont déjà donné également leur adhésion: MM. Daniel Vincent, ancien ministre, sénateur du Nord Bersez, sénateur Léo Lagrange, Lacourt, Delsart. Cou. teaux, députés du Nord; de nombreux conseillers généraux, d'arrondissements et maires du Nord. Un banquet, au cours duquel d'importants diacours seront prononcés, sera offert aux personnalités qui seront les hôtes de la ville de Maubeuge.

Le docteur beudon, député, maire de gare h. 15. Le cortège se rendra ensulte à l'hôtel de ville. Les différentes cérémonies auront lieu dana l'après- midi.

LES COURSES HIER A DEAUVILLE

Deauville, 1j août (clip. Petit Paris.) L'empressement du public se justifie par un programme attrayant que rehausse chaque jour une épreuve importante. Aujourd'hui, c'était lo Prix de Victot qui bénéficiait de la plus forts allocation. Il n'avait pas réuni un lot nombreux, mais les concurrents étalent de qualité. Le Prix d'Astarté réservé aux pouliches et un handicap diaputé sur la distance de 3.200 mètres avaleat, pour leur part, retenu également l'attention des sportsmen. Bénéficiant de la place à la corda, le Mont Chevalier a gagné de bout en bout le prix de Tourgev1lle. Arpette, la grande favorite, a enlevé tout à la fin le prix d'Astarté. Elle a attendu derrière Vénération qui a longtemps paru devoir tenir le bon bout pour ne venir qu'aux approa battue de justesse.

Le prix de Vletot est revenu à P7amand. Le poulain de M. Foueret s'est tenu patiemment derrière les Ieaders Pick Up et Echec et Mat qu'il a dépassés à l'entrée de la ligne droite. Il a résisté ensuite aux sérieuses attaques de l'Oriflamme et Fée BstereU Goodty, bloqué à la corde, terminait néanmoins quatrième près.

AnnabeUa 11 s'est adjugé le prix de Benerville devant Ironside et Faro!. Le grand favori. Quick, a été parmi les premiers battus. Minestrone, le top welght des trois ans, n'a éprouvé aucuns peine à battre aes adversaires du prix de Vaucelles qu'il a enlevé avec une grande désinvolture.

Les résultats

PRIX DE TOUBOEVI1XS

A vendit aux «nchèr«s, 10.000 tr., Y00 m. 1. Le Mont Chevalier fB. Gallajher)G 35 > à it»« C. L«jeune 13 > 2. Raincy (W. Johnatone) P 14 50 3. Cuak (A. Rabbe) P 22 60 4. Charlatan (A. Lavlalle). Non placés Cannelonl (H. Brl«rr«) Ri«uM (G. Vatard) Le Bâtard (G. Dufofez) Ye*ea <J. Thompson) Ere (C Bouillon) Cousine Bette II (A. Hnttoa) Fairylanâ <P. Hervé); Trtflfl Noir (M. Allemand); Gay Abbess (F. Rochettl). Distances J longueurs, encolure, tête. Trstss partant*. PRIX DASTARTE

20.000 francs. 1.600 mètre,

L Arpette (<3. Duforex) O 13 60 à IL Jean Stern P 7 2. Vénération (A. Dupult).P 750 (G. Delaurte). Non placé Ro8eo). Distances 6 long., 1 de long.. 1 Ions. Cinq partants.

PBXX DE VICTOT

.0.000 francs. métros

1. Flamand (O. Duforez) G 42 SU a M. P. Foueret P 19 » 2. L'Oriflamme (W. Slbbrltt) P 14 fiO Fée Estérel (C. Bouillon) 4. Goodly (W. Johrwtona). Non placés Echso et Distances courte encolure, courte «te, 1 long, à- Six partants.

PRIX DX BE NE» VILLE

15.000 francs. 1.000 mètres

1. Annabclltt II (N. Pelât) G 67 » à M. G. Pelât P U » 2. Ironside (G. Briagland) P 11 8U 1 Farol <Q. Vatard) P » H) 4. NlUon (A. Rabbe). Non pUoAi Abouktr (C. Bouillon) Qutck (W. Joanstone) Marge vil (F. Herv4!) MousMMne de Sole (R. Brethêa). Distance* 1 ton. PRIX DE VACCKLLJES

Handicap. 20.000 francs, 3.200 mètres 1. Minestrone (G. Dulorez) O 27 fiO 2. Serpolet (C.-H. Semblât) 11 3. Voilà (R. Brethês) P 9 60 4. Hlldebrand (G. Brldg-land). Non ïlacéa Fazil (P. Vnieeourt) Mari «n Santos (A. Caboussat) Krinkletaorn* (E. (W. Mac KeniJe). Distance» 5 long., 2 long-, 3 long. Onze partants. Aujourd'hui à Claire f on tain*-DB*urit le, à 14 h. 15

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FIN TRAGIQUE

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CHEMIN DE FER DU P.-L.-M. il est rappelé aux actionnaires de la Compagnie P.-1-M. qu'une «semblée générale extraordinaire est convoquée à Parts, 88. rue Saint Lazare, aujourd'hui 18 août à l'effet d'approuver l'avenant à La convention de 192L qui tait l'objet de la toi du 8 juillet 1933. ainsi Que le. modifications aux statuts qui en sont la conséquence.

11 sers alloua un Jeton de 1 trano par action présents ou représentée.


"PAQUEBOT DE LUXE"

Osborne qui «ont, avec M. Georce Brent et mi»s Alice White, les principaux Interprètes

NOUS DISIONS DONC. Dans les premiers jours de septembre, M. Léonce Perret, infatigable, le montage de Il était une fois à peine terminé, va, on le sait, entreprendre la réalisation de Sapho. Mme Mary Marquet, de la Comédie-Française, en sera l'interprète.

Un si éclatant début est, au cinéma, un événement. Le théâtre ne boude plus le studio et, depuis longtemps, de grands noms de la scène y paraissent. Mme Mary Marquet titi apporte à son tour, non seulement un nom célèbre, mais cette sensibilité agissante, cette foi qui est un véritable hommage au septième art.

Sapho pouvait-elle avoir* A l'écran, d'autre interprète que Mme Mary Marquet, tant sa Fanny Legrand est la pauvre créature quo l'amour brisera, mais qui, comme une fatalité, sans le vouloir, aura défait la vie de Jean Gau8sin après l'avoir illuminée f Mme Mary Marquet ne se dissimule pas la difficulté de sa tâche. Débutante 4 l'écran et elle tient à y être une débutante, elle n'a point l'orgueil de s'imposer à son metteur en scène; elle est bien trop artiste pour ne pas comprendre qu'elle aborde un genre nouveau de l'eapression dramatique. Son seul souci est de bien faire. M. Léonce Perret, lui, qui, en sa longue carrière, a suivi l'évolution du cinéma et qui, mieux, a aidé à cette évolution, saura diriger une telle artiste.

Un mot cependant!

Aussitôt de nous reprendre et de vous plaindre que Sapho, à l'écran, est une nouvelle œuvre littéraire devenant film et de réclamer à grands cris ces scénarios originaux qui sont, dites-vous, la moelle du cinéma. scénarios originaux, ajoutez-vous, qui permettent aux metteurs en scène et à leurs interprè-

M™ Mary Marquet

tes toutes les hardiesses et même toutes les audaces.

Allons! expliquons-nous.

Vous admirez Back Street, 42, Street, Je suis un évadé, Dady Lar, films américains dont la carrière sur nos écrans lut glorieuse et vous les citez en exempte. Eh bien, toua sont issus de pièces de théâtre et de romans. Alors 1 Ne croyez-vous pas qu'un Léonce Perret puisse, de Sapho, roman, extraire- le scénario original qui lui permettrai ainsi qu'à son interprète, de nous donner un Back Street français 1 Vous imagines vous que te metteur en scène a décidé un beau matin, parce que le soleil était clair et prêtait au rêve, de tourner l'oeuvre de Daudet 1 Il y a des mois que M. Léonce Perret songe à cette réalisation. A travers aon travail quotidien, cette idée a mûri en son cer. veau pour lut, le roman est devenu le canevas sur lequel son imagination visuelle a brodé. M. Léonce Perret ne se plaît pas aux déclarations sensationnelles. A aucun ü n'a dit c Je tournerai Sapho tel jour ». Mais, pour tui, la chose était certaine. La rue de Rame évoque déjà en son esprit l'atolier de Dechelette, où, au bal masqué, Fanny, Egyptienne troublante, rencontrera Jean Gauisin, timide auprès de tant de célébrités, en son costume de. pâtre blond

Ne présageons rien; qu'aucun somptue= qualificatif ne lui soit déjà attribué, mais ayons confiance en M. Léonce Perret comme en Mme Mary Marquet. Comme il le disait un jour, c Sapho, c'est le roman de la jeunesse Mais, homme parfaitement équilibré, il ne se laisse point bercer à de folles rêveries souvenons-nous de son mot a quelqu'un qui lui demandait une foule de détails sur la réalisation de Sapho Je tournerai Sapho, c'est vrai. Mais, avant, vous verrez Il était une fois, et vous pourrez, critique, m'écorcher tout vil si cela vous chante J. M.

Les projets de Mlle Marte Bell

M:<« Marie Bell

Le premier film parlant de M. Jacques Feyder depuis son retour d'Amérique sera le Grand Jeu. Mlle Marie Bell en sera la vedette, avec l'autori..tien de M. P.-J. de Venloo, avec qui elle est engagée sous contrat.

Elle tournera de même Caprices de princesse et sera, pour M. P.-J. de Venloo cette fois, la principale inter- prète de D'autres ciem, le film inédit de M. Henry Bernstein.

Mais Mlle Marie Bell dément formellement qu'elle doive tourner la Châtelaine du Liban et la Garçonne elle n'a jamais envisagé de jouer le premier film et n'a pas signé d'engagement pour le second.

iiiinitiitiitiiiiiiiiiiiiiitiiiitiitiiiittiiiiiiiiiiiiniiiiiiitiiiiiiiiiiiiin M. Fritz Lang tournera à Paris. C'est dans un studio parisien que M. Fritz Lang commencera prochainement la réalisation de Liliom, la première production Eric Pommer par Fox Europa Films, la nouvelle société qui tournera ses films à Paris et aura ainsi l'occasion de faire travailler de nombreux artistes et artisans du cinéma français.

Liliom aura comme principal Interprète M. Charles Boyer. Ce sont MM. Robert Liebmann et Bernard Zimmer qui ont adapté l'oeuvre, Mo Paul Colin s'est chargé des décors.

Mme Brigitte Helm en Espagne La réalisation de Adieu ka beaux jours, en Espagne. a valu à la vedette de ce film, Mme Brigitte Helm, toutes sortes d'aventures.

Au col d'Aubisque, fameux dans les fastes du Tour de France, la célèbre artiste faillit être victime d'un accident qui, troqué pour la prise de vue, manqua d'être réel un peu plus tard, à Ronde, après avoir été volée de ses bagages, la blonde star, s'étant assise au bord d'un ruisseau, fut mordue par un serpent.

Mais Mme Brlgitte Helm trouva certainement une récompense à toutes ses peines à la plazza de toros d'Algésiras. Arrivant au milieu d'une course et reconnue par la foule, elle reçut une des plus belles ovations de sa carrière. une ovation qui fut si spontanée qu'un instant les toréadors en furent jaloux LES GRANDS REPORTAGES DE PATHE-JOURNAL

Au cours de la saison qui vient de finir, les reportages Pathe-Natan ont été une heureuse Innovation, formule nouvelle et heureuse du cinéma. Qui ne se souvient de Monastère, de M. Alexandre; de Sur les routes du ciel, de M. Brut Gardiens de phare, Au fond de l'Océan, la Vie d'un cirque, etc. Dès la réouverture de la saison, trois grands reportages seront présentés précédant d'autres en cours de montage ou de réalisation. Un voyage en Autriche, reportage de M. Pottentier, noua révèle ce pays sous un aspect totalement inconnu.

L'opérateur reporter Brut, spécialiste des randonnées aériennes, nous donne une relation très éclectique du Rallye atgéro-marocain en avion. Quant à M. Alexandre. son reportage sur la Pologne marquera certainement. On sait avec quel art personnel ei quel sens de l'information le réalisateur de Monastère, véritable journaliste du cinéma, traite les sujets choisis par lui. Celui-ci ne sera pas une de ses moindres réussites.

Une foie de plus, la compagnie Pathé-Natan, Pathé-Journal et ses reporters, malgré des difficultés de tout ordre, auront su apporter du nouveau, de l'inédit à la production française. BA-TA-CLAN. Mat., soir.. Rivaux de la piste. Capitaine Craddock. Faut. 3 à 12 franco. Prom. 5 francs.

LA CRITIQUE

Les actualités* qui se piquent, avec raison, d'être des journaux filmés, ont un peu déçu ces jours derniers. Le raid des hydravions du maréchal Balbo. le record de Codos et Rossi, l'entrainement pour le championnat du monde, l'affaire Guibal mtme permettaient des reportages et des commentaires qui auraient vivement Intéressé le public. Tout comme ailleurs, et peut-étm plus qu'ailleurs, l'actualité va vite au cinéma. Hier est parfois un passé lointain. Cette réflexion nous est suggérée par l'arrivée de Pose à New-York. fort intéressante. mais que d'autres faits ont déjà reléguée à l'arrière-plan. D'ailleurs. certaines images. tels l'inauguration du monument du général Michel à Namur, le pèlerinage de Beauraing, les grèves de Strasbourg. une fête de gymnastique en Allemagne, ont été adroitement filmées. Mais que les reporters de cinéma se méfient le public se montrera de plus en plus exigeant.

Mals des films nouveaux nous sollicitent.

« PAQUEBOT DE LUXE- >

UNEINTERESSANTE TRAVERSÉE Paquebot de luxe. que donne le cinéma des Champs-Elysées, est un film animé, bien tourné, qui nous emmène en une traversée sur un luxueux liner dont nous parcourons grâce à la camera maniée de main de maltre 1es différentes ins- tallations et où nous faisons connaissance avec les passagers. Ce voyage. pour ceux qui ne sont pas partis, est une manière de consolation

Paquebot de luxe rappelle un peu Grand Hôtel. Ici comme là nous trouvons l'humanlté. avec ses types les plus divers, serrée. tassée dans l'espace étroit d'un paquebot. Le metteur en scène Lothar Mendes nous les montre en une sorte de panoramique, et il s'est plu à faire agi, autour des personnages principaux des types curieux-

Grâce à une mise en scène judicieuse, les faits s'ordonnent et tournent si bien autour de l'intrigue principale que J'unité d'action morcelée demeure. Voici, d'aUleurs, cette intrigue

A Hambourg. ou à Brème, le docteur Bernhard, abandonné par sa femme Sybil, prend la place d'un confrère à bord du Germania, paquebot de luxe, sur lequel la fugitive s'embarquera à l'escale de Cherbourg avec le banquier Alex Stevenson. son amant. Le docteur cherche en vain à la reconquérir. Tant et si bien que le drame éclate. Sybd abat d'un coup de revolver le banquier qui. « ne voulant pas d'histoires >, l'avait délaissée, en voyant le mari, pour Luise Marheim, une diva célèbre. Désespérée, la meurtrière se jette à la mer. Le docteur Bernhard. lui, trouvera une consolation auprès de miss Morgan à qui la vie fut cruelle, et ensemble sans doute ils fonderont un foyer. Mais auprès de Sybil, du docteur, du banquier, voici la Jolie Mgll Stem, passagère de troisième, qui rêve de devenir une grande dame; elle confie ce désir à Edward Thorndyle, ancien riche que la Bourse a ruiné et qui joue k rôle du philosophe désabusé. Mill apprend. par le boy de l'ascenseur, certains détails prêt%' sur les affaires de Stevenson et, usant de ces c tuyaux obtient une invitation pour la salle à manger fastueuse. Mais l'expérience tourne mal pour elle, Elle préférera retroumer aux troisièmes.

Autre chose l On ne fait point que flirter sur le beau liner; sur un télé,gramme envoyé par Stevenson et qu'une indiscrétion a fait connaître, tout le monde est pris d'une fièvre spéculatrice. Sur le pont supérieur, à table, dans l'en.trepont, partout on n'entend parler que de valeurs. C'est la fortune Mais la mort de Stevenson entraîne une dégringolade des cours au grand désespoir des émigrants qui s'étaient cotisés pour spéculer eux aussi 1 Heureusement, Thorndyle, J'ex1 millionnaire, leur révèle qu'il n'avait rien acheté et les rembourse. ayant toutefois refait sa fortune d'un seul coup coup de maître dans cette opération hasardeuse.

Peut-être M. Lothar Mendes a-t-il cherché par instants à émouvoir par des situations un peu mélo, telle cette femme gravement malade qui va voir son fils à New-York et qui ne demande qu'une chose vivre quelques jours assez pour l'embrasser; telle encore miss Morgan. contant les douleurs de sa vie. Mais l'ensemble du film se tient et évite la sentimentalité bébête. Il y a de l'esprit et de l'observation.

Mtlli Stern, si amusante, est miss Alice White, diablotin blond, vive comme un passereau, d'une pétulance qui lui ouvrira bien des portes. même celles des studios M. George Brent joue sobrement le rôle du docteur Bernhard et M. Frank Morgan celui du banquier Stevenson M. Charles Aubrey Smith silhouette avec finesse l'ex-milliounâire miss Vivienne Osborne prête sa grande beauté à l'ardente Sybil, tandis que la blonde Verree Teasdale incarne avec élégance sa rivale. la cantatrice Luise Marheim enfin le rôle de l'infirmière permet à Mlle Zita johann une curieuse création bien émouvante.

Selon la coutume adoptée par la direction du cinéma des Champs-Elysées pour la présentation des films étrangers, 1 Paquebot de luxe est projeté en sa version intégrale avec sous-titres français. UNE FARCE MILITAIRE

D'APRES COURTELINE

Lidoire, c'est toute la chambréed'avant guerre. e Fraternité des simples >, comme l'écrivait Courteline aux premières lignes de sa nouvelle. qui devait devenir film par la grâce de M. Maurice Tourneur. La farce militaire que nous propose le réalisateur des Gaietés de l'escadron est, en effet, une histoire de chambrée. Pour Courteline. c'étaient des souvenirs demeurés amers malgré le temps. Mais à travers l'ironie des situations, il avait perçu la c fraternité des simples

Le trompette La Biscotte rentre de permission dans un tel état d'ébriété que son camarade Lidoire, fraternel, est obligé de lui venir en aide. Il le couche mais La Biscotte mène si grand tapage que l'adjudant de semaine frère de Flic surgit. L'ivrogne est assoupi. Lidoire, lui. est debout après J'extinction des feux. Il subit la fureur de l'adjudant et ses conséquences, Il descend immédiatement à la boite. Il ne se disculpera pas, n'accusera pas son camarade. Lidoire est un bon bougre. La Biscotte aussi. Fraternité des simples.

Lidoire, Hlm, est un tour de force cinématographique. M. Tourneur a fait quel- que chose avec un dialogue 1. Pour varier les Images et donner du mouvement sans cesse. il a dû continuellement modifier ses angles de prises de vue, car le décor, une chambrée, c'était bien mono- tone. Monotone et périlleux aussi le dia- logue des deux hommes, dont l'un donne

si amplement des détails sur son état physique.

Pour M. Maurice Tourneur le problême était d'animer une conversation pour mener son film sans ennui jusqu'au dénouement; la descente au bloc du pauvre Lidoire.

Lidoire. pochade cinématographique, ne peut être comparé aux Gaietés de /'escadron, vaste comédie aux caractères largement dessinés. Lidoire amuse cependant on riait beaucoup autour de nous à la représentation. M. Femandel est excellent de naïveté rusée et de sottise dans le rôle de Lidoire. M. River3 cadet joue

En Aaut M. Fernandel (Lidoire). En bas H. Hivers cadet <I.a Biscotte) dans « Lfdolre », !♦* fiilm que donne là

fort bien. sans exagération, La Biscotte, c qui a déshonoré les trompettes parce qu'il est Ivre et et qui puise dans son inconscience la force de bâtir des projets. Seuls, les simples sont grands UNE COMEDIE MUSICALE

ADROITEMENT CONSTRUITE N'EST PAS POUR DEPLAIRE M. Geza Bolvars doit être hanté du «avenir- du Chemin du Paradis et du Congrès s'amuse. La comme musicale filmée l'enchante et il veut nous en enchanter. Un homme de cœur adroitement construit, bien tourné, n'est pas pour déplaire. C'est assez simplet, pauvre même par moments, mais à d'autres instants cela rebondit. Les scènes qui synthétisent la vie intérieure d'une banque, ou le récit d'une journée de congé. au cours de laquelle un garçon sans le sou fait con.naître à sa petite amie les plaisirs gratuits d'une grande ville, sont de premier ordre. La musique de M. Robert Soîtz est gale, entraînante, et les deux chansons de MM. Jean Sorbier et Jean Cls Mademoiselle et Aimer. parent gentiment le film. Que demander de plus ?

Le scénario est d'une Inspiration pas très nouvelle. Paul Ritter. employé de l'Union Bank. a autant d'illusions que

M11* Maria Solver, vedette de c Un homme de ce », spectacle actuel du Bex.

d'audace. A une jeune fille qu'il rencontre, il conte qu'il est le collègue du directeur de la banque. Or cette jeune fille est Diane Monti. fille du directeur! Maline, efle a tôt fait de découvrir qui est son galant et de le berner à son tour. Elle est, lui dit-elle. une dactylo eo quête de travail. et elle lui demande son appul. Paul, assez embarrassé, veut la dissuader de rentrer l'union Bank. Elle y rentre cependant et se trouve dans le même bureau que Paul C'est son père qui a accordé à sa fille cette fantaisie. Pourtant le chef de bureau fait chasser la jeune employée. elle n'a pas voulu lui céder. Pour se moquer de ceux qui lui firent la vie dure. Eliane obtient de son père de donner une soirée pour le personnel. Ah la ttte de certains, Persuadé bon moyen de comédie qu'Eliane s'est laissé séduire par son patron, Paul a refusé /invitation. Il parait cependant, mais c'est pour mettre au courant le banquier Monti de certaines manoeuvres qui pourraient le ruiner. Bravo Le dénouement? Paul épousera Eliane et sera un jour, cette fois pour tout de bon, directeur de l'Union Bank.

M. Gustav Frœhlich est un agréable Paul Rater à qui Mlle Maria Solveg donne une aimable réplique.

LES ARTISTES ALLEMANDS PEINTS PAR EUX-MEMES

Intéressant comme un documentaire. vivant comme un reportage et. en outre. fort plaisan:. Vedettes nous arrive d'Allemagne. Vedettes, ce sont les coulisses du cinéma allemand à l'écran. Acteurs. producteurs, metteurs en scène et assistants ont Joué leur rôle sans aucun camouflage

ils sont eux-mêmes, ne dissimulant ni leurs noms ni leurs personnes.

Pour lier la promenade que nous faisons dans les bureaux. sur les « xts » et dans les loges. ils ont. lA-bas, Imaginé une petite intrigue Une figurante c'est Mlle Camilla Hora qui joue ce rôle, mais nous ne savons pas si cette histoire fut vécue une figurante donc. remarquée par un metteur en scène après nn essai, remplace au pied levé une vedette détaillante et devient ainsi vedette. Cette star, au temps de sa vie obscure, était fiancée à un de ses camarades, comme elle figurant. Mais au studio. excellente discipline, on n'admet ni fiancé ni mari s'ils ne sont pas artistes ils troubleraient le travail. Parce qu'elle ne peut élever jusqu'à elle son fiancé, c'est la rupture. Le metteur en scène facilite un peu. beaucoup même. cette rupture. On voit bien ce qu'il veut, ce metteur en scène Le coeur douloureux, la star subit son sort éblouissant, mais elle ne peut oublier facilement et, à une soirée où toutes les vedettes de Neubabelsberg sont réunies, elle éclate en sanglots. C'est Mme Olga Tchekowa qui la console. lui prodigue des conseils aussi maternels que pratiques Notre star sera star, bien qu'elle x cabre par moments, et à l'heure d'une réception laisserait se morfondre les Journalistes si son metteur en scène, son c inventeur ne venait ordonner. Cette scène entre la jeune femme qui s'obstine et le réalisateur a quelque chose du dresseur devant une jeune bête capricieuse. Tous ces artistes sont fort bien préenté

On n'est jamais si bien servi que par soi-même bougonnait notre voisin. Nous ne bougomions pas. nous, tant Vedettes est marque au coin du meilleur cinéma.

Bien entendu, on nom montre dans ce film, ou plutôt fort adroitement on nous fait soupçonner, la formidable organisation matérielle et technique de Neubabelsberg. Mais reconnaissons-le, les réalisa.teurs ont en cela été discrets.

Nous faisant soupçonner ce que sont les studios allemands, les auteurs du film nous ont offert certaines scènes qui, comme la bombance dans la loge de miss Anny Ondra. où le champagne coule à Oots « Ça ne doit pas arriver souvent > grognait encore notre voisin, ou la conversation de M. Conrad Veidt et de aon metteur en scène. ou encore le refus de M. Harry Liedke de changer de place au cours d'une scène c parce que ce ne serait pas son bon profil et et les protestations de sa partenaire, Mlle Olga TcheHowa qui, elle, veut être photographiée de face, recèlent une cinglante Ironie. Vous retiendrez aussi la scène de l'interview de Mme LU Dagover, où elle semble si lame pour un peu, elle dirait la tirade de de Guiches. au cinquième acte de Cyrano t 4 Lorsque l'on a trop réussi sa vie.

Ne craignez rien, cependant Vedettes ne je termine pas sur cette note mélancolique, mais sus les gracieux ébats des girls. Cest tout à fait cinéma.

Vedettes prouve chez les artistes ailemanda me force morale singulière, une certitude peu commune. Ils sont sûrs d'eux, ce qui eue permet de ne rien dissimuler.

Il faut voir Vedettes, une des plus curieuses productions qui aient paru depuis longtemps.

Mais, au fait. si nos artistes, donnant une réplique à Vedettes, tournaient les coulisses du cinéma français ?

UN TRES GRAND FILM

QUI DEÇOIT EN SA FORME Big Cage (la Grande Cage) est un film qui, sans être exceptionnel, est fort intéressant. C'est un film de cirque dont on ne voit d'ailleurs qu'un numéro celui du belluaire Clyde Beatty, dressant de nombreux lions et tigres dans la même cage et leur imposant, malgré quelques coups de griffe, sa volonté d'homme. Minutes angoissantes et pourtant c'est du cinéma lorsque. armé d'une chaise et d'un fouet, ce dompteur aux allures de danseur mondain, fouaille ses fauves et les oblige à lui obéir.

Mais car il y a un mais. pourquoi avoir entouré ce travail de cage d'une histoire larmoyante, d'une anecdote mélodramatique ou dramatique et aussi des plaisanteries bien passées de deux garÇon.3 de ménagerie? Dans Big Cage. tout le travail de cage par Clyde Beatty est parfait, le reste l'est moins. Nous avons tant vu de films où. au pour corser l'intérêt. les fauves s'échappaient 1. Le scénario? John Wiffle. directeur de cirque, a engagé le dompteur Clyde Beatty pour paraitre en public avec quatante tigres et lions. John WifHe est optimiste son commanditaire l'est moins. Il assure que tigres et lions se battront. et que Beatty laissera sa vie dans l'aven.ture. c Pourtant. ajoute-t-U, si lui risque sa peau, je peux bien risquer mon argent > Beatty, lui, malgré quelques sanglants coups de patte, a pleine confiance. Il commence le dressage dans la cage de sûreté. Lorsqu'il paraîtra en public. une trapéziste. Lilian Langley. exécutera, au sommet du cirque, des tours de voltige, Arrive le jouit de la reprêsentation, Beatty parait avec ses fauves. Il réussit son numéro. et Lilian Langley est fort applaudie. C'est du délire.

Soudain éclate un terrible orage. Les fauves, énervés, bondissent; vite, Clyde Heatty veut les faire rentrer. Serrés dans l'étroit couloir de bois par lesquels ils regagnent leurs cages, les fauves se battent. brisent la paroi et s'échappent. tandis que Lilian tombe sur l'arène sans se faire trop de mal. Russ, un ancien dompteur, qui fut son amant, la sauve, tandis que Beatty force les bêtes à reculer et les fait rentrer dans leur cage.

Ce Big Cage, où triomphe Clyde Beatty, est réalisé avec beaucoup de vérité par M. Kurt Neutnann ample mise en scène, animaux de toutes sortes. ani.mation des coulisses du cirque.

Autour de l'audacieux dompteur nous trouvons de bons artistes, miss Anita Page, MM. Andy Devine, Vince Barnett Wallace Ford et le petit Mickey Rooney Big Cage est, en somme, un excellent film. Quelle singulière idée de précéder sa projection d'une pancarte qui rappelle la parade de foire. ou de cirque. Big Cage se suffit à lui-même, toute parade est superflue, pis, elle amoindrit le film. D'AUTRES FILMS

Trouble in Pacadise quitte l'affiche du cinéma des Champs-Elysées pour paraître au Boulevard dans sa version française. sous le titre de Haute Pègre. De longues semaines n'ont pas tari le succès de l'auvre de M. Ernst Lubitsch, oeuvre mal.tresse du cinéma par la perfection de sa mise en scène et son dialogue pétillant léger et spirituel

Jean MARGUET.

UN GRAND FILM "BIG CAGE"

M. Wallace Fard et mise Anlta Fac* Mm bien mivre avec terrer le. erolntlonfl des fauves que dirige le bcUoalre Cllr* JUatty, dans eue ̃«•̃• de « Hf Cage ». Ce grand film tient avec tnceei lnfflrhe dn ctaerna dn Cotisée.

Mlle Xatllne Fkard

M. Siodmak, en collaboration avec l'auteur lui-même, M. Edouard Bourdet, réalise actuellement le Sexe faible. Chose curieuse, ce sont les créateurs de la pièce qui, pour la plupart, l'ont jouée qui l'interprétèrent au studio. Ainsi, M. Victor Boucher. Mme Jeanne Chefrel, Mme Nadine Picard MM. Feraand Fabre, Philtppe Hériat, Pierre Brasseur, José Noguero, et, nouvelle venue, miss Betty Stockfleld, sont à l'écran les bons défenseurs du Sexe faible devenu film LE VOYAGE DE M. MUKATOM Pour tourner les extérieurs du Chant du destin, dont il est l'interprète, IL Muratore est parti pour Vienne, d'où 11 se rendra à Venise.

Dès les prises de vues terminé», IL. Muratore commencera le Roi de Grenade, que mettra en scène M. Léo Mittler. Ce sera une évocation de l'époque de Velasquez qui permettra un large dé« CORALIE ET Cie » A ANGERS La troupe de M. Jean Dehelly, venue tourner à Angers les extérieurs de Corolle et Cie pendant les fêtes, a été fort bien reçue. Grande fut la stupéfaction des cinéastes de lire, à leur arrivée, sur les tramways de la ville, une habile publlcité pour la maison Coralle. La municipalité facilita en tous points le travail de M. Cavalcanti qui, avec la collaboration de son chef opérateur, M. Burel, réalisa dans les rues d'amusantes scènes dont Mme Françoise Rosay et M. Robert Burnier furent les Interprètes.

Même M. René Montie, l'administrateur de la production, vit s'éveiller, parmi la jeunesse angevine, plus d'une vocation cinématographique que, avec une grande sagesse, il s'empressa de combattre.

c QUATRE-VINGT-TREIZE » On prépare activement la réalisation du nouveau film de M. Victor Trivas, Quatre-vingt-treize, d'après Victor r Hugo. Plusieurs écrivains et auteurs dramatiques collaborent à ce travail avec le metteur en ecène. Au nom de M. Pierre Blanchar, qui sera Gauvain, on peut ajouter celui de M. Gabriel Gabrio, qui sera le sergent Radoub. M. Rudy Maté, opérateur de ce film, prépare c e r t a i n perfectionnements d'ordre technique pour tourner les extérieurs en Bretagne et en Vendée, car le film sera tourné aux lieux mêmes où Victor Hugo a placé l'action de son oeuvre.

Courrier des théâtres AUJOURD'HUI. Variétés. O h., réouverture avec la Dame du de -o- OPERA. J4Ues Marjorle Lawrence. Mari- Ferrer, Uka Popova; MM. José de Trévi, Claverie, Etcheverry chanteront ce soir les rôles principaux de la Walkyrie. reau de location rouvrira dès aujourd'hui pour les spectacles du 20 et du 21. Mlle Mary Marquet reprendra a 1a fln du mois le ro!« de Catharina dana la Mégère apprivoisée, avec M. A!bert Lambert dans le personnage de Petruchlo.

-o- Voici avec Fra&quita Vile Vera Peeaers {Frajvtulta). la ténor Arnoult (Armand). 1a Joaelito (Mercedes). M. Hérent (Hlppolyte), Mile An nie Gueldy (Aimée), MM, Balbcn (Aristide Jullia (Sebastiano). Derroja (Philippe), Gilles (Fernandez), Payen (Juan) «t Génto (Sancho).

La troupe de l'Odéon donnera à Dox, le 26 août, Horace et le bandoulier,

au Cinéma des Champs-Elysées

*T SIMONE^ HÉLIARD Volet ce que noua disait un peu après la présentation d'un nouveau film, un dirigeant du cinéma américain venu à Paris pour atfairee

Voue ne songez pas assez, en Franc*, à ceux qui remplaceront vos vedettes. Vous ne voyez que ce qui est, vous ne voulez point jeter un regard sur ce qui sera..

Ce n'est point d'une débutante dont nous vous entretiendrons aujourd'hui mais parmi ces jeunes qui seront demain les grande. vedettes de notre cinéma un clnéma régénéré, revigoré, nouveau, espérons-le il en est une dont on ne suit pas assez les efforts ni les progrès c'est Mile Simone Hél1ard.

Paru qu'elle est blonde et joli**» prompte rire, oe qui est de son âge, qu'elle n'auaille pas les bureaux directoriaux et n'a jamais u*é d'une publicité tapageuse, on la confine un peu trop, elle, une vraie jeunesse déjà fort connue, dans des rôles « charmants maie où Il suffit d'être charmante Hé mais direc-vous, elle apprend son métier et elle a grande chance d'être déjà connue.

Le hasard nous a fait assister à une prise de vues de la version française de Liebelei, où Mlle Simone Héliard. jouait auprès de l'émouvante Magda Schneider. Certes, nous l'avons déjà vue à l'écran, et sa créatlon de la fille du directeur de la pension dans le film Topaxe, comme dans d'autres rôles en des films moins fameux, avait été remarquée. On y découvralt une mesure qui est mieux que de l'adresse, car elle a déjà du talent. Mais pour découvrir une artiste, Il sied de la voir au etudio. Dans l'atmosphère lourde de cet août étouffant. que renforçaient les lampée, Mlle Simone Héllard ne songeait point à se plaindre. Devant 1a caméra, auprès de M. Gaorges Rifçaud strict lieutenant de l'ancienne armé» autrloblenna elle vivait son persote*?"' nage. Nous na nommes point devins et nous ne lisons point dans les astre* à la. manière des 'Pâtres ohaM6«oi,

M»* 8bnon« HéUard

mais la petite Autrichienne qu'incainait Mlle Simone Héliard a grand* chance de prendre à l'écran une vit singulière.

Que souhait ei-vous ? interrogeâ- mes-nous dès que le coup de siflet libérateur eut retenti.

Me jeter dans la Marne et prendre un bon bain

Voilà qui était parlé, et même logique à l'époque, mais poursuivant, la jeune femme ajouta

bien faire. et bien faire su cinéma. c'est si difficile

Cette modestie dans le ton, gage d'une volonté tendue vers le mieux. n'était point pour déplaire. c Bien faire ». voilà qui est parler pour une artiste. Ce jour-là. Mlle Simone Héllard n'en dit point davantage.

Nous devions, la semaine suivante. la la retrouver au studio en fort bonne compagnie. Autour d'elle, MM. Branero. René Lefèvre. Jules May, t»uy Sioux, Saturnin Fabre. Elle tournait une scène des Deux Canards et <<oa metteur en scène, M. Eric Schmidt, s'empressait. M. Tristan Bernard. auteur de la pièce d'après laquelle la film était tourné, venait de quitter le -.et » et, à tous, n'avait point caché sa satisfaction.

Une ohaleur lourde pesait encore, serrait lea tempes, oppressait les poitrines. Insensible à cette gène, M. Eric Schmidt discutait avec M. Forster, mon opérateur, du détail d'une prise de vue. Le cinéma. t'est toute ma vie. nous dit alors Mlle Simone Héliard.

Joli mot en sa brièveté qui. prononcé par des lèvres gracieuses, devient tout un programme.

Certainement. le cinéma rendra 1 Mlle Simone Héllard l'affection qu'elle lui porte, et. sans doute. nous tromperions, ai, au cours de la saison qui vient, Mlle Simone Héliard ne donnait avec Uebelel et les Deux Canards, une réplique plus fouillée, plus humaine, et plus sincère encore que sa création de Topaze.


A AUBERVILLIERS, UN CHIMISTE EST GRIEVEMENT BRULÉ

Il. Franco 1m Lecuttr

Un ingénieur chimiste, M. François Lecour, cinquanteneuf ans, a été victime hier aprèsmidi d'un accident grave dans l'usina qu'il dirige et où il habite, 53. rue de Paris, à Aubervilliers.

Cet établissement, où l'on fabrique de la peinture, comporte parml de nombreux bâtimonts une petite bâtisse de cinq mètres carÑ8 en matériaux légers qui abrite deuie grandes cuves où

j on rait cnauner chaque jour environ litres d'huile de Un jusqu'à une température de 290 degrés. Vers 13 heures, le contremaître, M. Du mon t. faisant l'absente des ouvriers, s'aperçut que, dans l'une des cuves, l'huile s'apprêtait à bouillir et qu'une fumée épaisse s'échappajt du récipient Il prévint le directeur, M, Lecour, qui déjeunait dans la salle à manger de son pavillon.

Les deux hommes s'emparèrent de lances à incendie. prêta à toute éven- tualité quand M. Leroux remarqua que la porte du foyer de la chaudière en question, dont les feux auraient dû être mis bu, était fermée.

Il voulut ouvrir cette porte mais alors qu'il se baissait pour se livrer à cette opération, l'huile entra en ébullition, déborda, mordant la tête et le corps du chimiste, et les vêtements du malheureux prirent feu.

M. Dumont se porta au aecours de •on chef et réussit à éteindre les flammes qui déjà le dévoraient.

On prévint les pompiers de la localité qui travaillèrent pendant une demiheure pour arrêter le sinistre menaçant. La victime a été transportée dans un état grave à l'hôpital Saint-Louis. Le petit bâtiment est en partie détruit et 1es dégâts s'élèvent à une tren.taine de mille francs. M. Luce, courmissaire par Intérim, a ouvert une enquête.

Le anniversaire

de la Ligue des familles nombreuses La Ligue des familles nombreuse. vient d'avoir vingt-cinq ans. Elle fut fondée, eu effet, en 1908, par le capitaine Maire, lui-même père de huit enfants, et qui recueillit aussitôt de nombreuses adhésions.

Il est certain que cette louable association a obtenu des résultats importante et que sa propagande n'a pas été 4trangère aux mesures prises par les pouvoirs publics en faveur des familles nombreuses. Sans doute voulait-elle plus et mieux encore. Male la législation française s'est Imprégnée déjà d'une sollicitude familiale qu'elle lgnorait totalement il y a un quart de siècle.

Il y a maintenant la c journée des mères françaises a, au cours de laquelle une foi. par an les mères de famille «ont à l'honneur il y a les médailles de bronze. d'argent ou d'or qui leur sont décernées il y a les primes d'allaltement, les allocations à la naissance, à partir du troisième enfant les réductions sur les chemins de fer, les facilités d'accession à la petite propriété, les abattemente sur les impôts, sans compter les Initiatives individuelles, comme les prix Cognacq-Jay ou Etienne-Lamy.

Tout cela, qui n'existait pas naguère, et tout ce qui sera fait encore dans l'avenir était en germe dans l'idée généreuse qui présida, il y a vingt-cinq ans, à la fondation de la Ligue des familles nombreuses. Cette. date méritait donc d'être rappelée, avec le souvenir de celui qui fut l'initiateur, le créateur et 4' animateur de eette ligue.

Un vieillard tue d'un coup de fusil son gendre qui le menaçait

Cognac, 17 août (ddp. Petit Parisien.) Au village de Mandrat, commune de Cherves de Cognac, un cultivateur nommé Toussaint Rambaud, soixantedouze ans, a tué d'un coup de fusil son gendre, M. Jean Guichard, âgé de cin3uant« ans. Les deux hommes, tous contiguës et de fréquentes disputes, provoquées par des dissensions d'Intérêt, les mettaient aux prise*.

Au cours de la soirée d'hier, une nouvelle dispute éclata et M. Guichard menaça son beau-père d'entrer de force dans sa maison pour lui faire un mauvais parti. Le septuagénaire alla chercher son fusil de chasse, ouvrit la fanétre et, à bout portant, déchargea son arme sur son gendre qui tomba, atteint en reine poitrine. La mort fut InstanInterrogé par le parquet de Cognac, Rambaud, qui était très estimé de ses voisine, a déclaré que c'est parce qu'il s'était cru en danger qu'il avait tiré

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Tragique fin de promenade de deux automobilistes amateurs Ayant terminé son travail, un mécaaicien. André Legrand, treate-deux ans, demeurant 75, rue de Villiers, à Neuilîy-aur-Seine, au service d'un garagiste de la rue Auguste-Buisson, à la Garenne-Colombes, eut l'Idée d'aller faire une promenade avec une camionnette de non patron. Il emmena, pour lui tenir compagnie, un de ses amis. Marcel Boutinoux. demeurant avenue de Lutèce à la Garenne également. Après plusieurs arrêts dans les débits du voisinage, les deux hommes commencèrent à errer. sans but, dans la ville, à une vitesse exagérée. Après un périple dont les auteurs n'ont pu indiquer l'itinéraire, ils roulaient rue de Bellevue quand la voiture. mal dirigée, monta sur le trottoir. renversa un candélabre et vint défoncer sur une longueur de 2 mètres le mur de clôture d'un jardin derrière lequel une jeune fille se livrait à des travaux d'aiguille et qui put heureuaement s'enfuir à temps.

Les-' débris du mur vinrent s'abattre sur le fauteuil en rotin qu'elle accu.pait et c'est par miracle qu'elle échappa à de graves blessures. Dana le choc. Marcel Boutinoux fut blessé au cou par des éclats de verre qui vinrent os loger seulement à quelques millimètres de la carotide. Il a été admis à la maison départementale. Quant au chauffeur Legrand, il a été prié de ne tenir à la disposition de la justice. Un détenu se suicide dans la cellule Beauvais, 17 août (dép. Petit Parisien) Un nomade nommé Achille Melin, âgé de quarante-sept ana, vient de se suicider dans la cellule de la gendarmerie de Méru, dans des circonstances particulièrement tragiques.

Le désespéré s'est cogné la tête violemment contre un des boulons de la porte et a succombé à une fracture du crâne.

Le programme d'études

des collèges du travail

et de l'institut supérieur ouvrier Les de travail et J'Iaetîtut, supérieur ouvrier, créés sous l'égide de la C a. T., ont établi leur programme pour l'année 1933-1934.

On sait que ces cours, qui le le octobre, ont pour but d'étendre l'Instruction générale de, ouvriers ayant quitté trop jeunes l'école et de les mettre en de les problèmes Les maîtres professent dans la mirée, 1 partir de 20 h. 30. Les ouvriers qui trAvail. lent la nuit pourront s'instruire le mardi, h h. 15, sur les causes géographique et et le Jeudi à 16 Il. 30, sur le. problèmes de l'éducation.

Le programme général des études s'étend sur toute* les soirées, à l'exception des samedi et dlmanche.

Le lundi. aux collèges du travail cour* de français; à l'institut supérieur: exercices pratiques aur le* questions d'histoire, Le mardi. à rira tl tut étudoa de littérature et art. Ix mercredi, aux collèges: cours de français spécial pour étrangers à l'inetltut histoire du mouvement ouvrier et histoire technique de la production. Le jeudi, aux collèges cours de mathématiques à l'institut études de droit ouvrier, études historique et géographique des grandes civilisations actuelles. Le vendredi, aux collages cours d'espéranto.

INCENDIE, AVENUE DAUMESNIL, DANS UNE FABRIQUE DE LITERIE

Un violent incendie n'est déclaré dans une fabrique de literie, 216 Ma, avenue étage de l'Immeuble, au-dessus d'un garage l'on enfermait chaque soir la camionnette de la maison.

M. Ballard était absent, car l'été Il demeure à la campagne, lorsque, hier matin, vers 3 heure*, le concierge, M. Lourd, lut éveillé par des craquements suspecte. L'usine était en flammes.

Les pompiers des casernee de la Nativité et Chaligny combattirent le sinistre, tout en faisant évacuer les appartements menacés par le feu. Quatorze locataires furent ainsi évacués. Les dégats sont évalués à un million.

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FAITS DIVERS PARIS

Un agent mordu par un Algérien Le manœuvre algérien Moussa Mohamed ïaci, vingt-neuf ans, domicilié li, rue de, Ecoles, àvenait de prendre un bain à la piscine de la rue Rouvet, hier après-midi, lorsqu'il fut surpris dans une cabine autre que la sienne. Comme on lui en faisait l'observation, l'Algérien entra dans une violente colère et mena grand L'axent Dollion, du ponte du Pont -deFlandre, rftquLa, Intervint. Le « sidi > se rua sur lui et le mordit cruellement au pouce de la main droite, lui arrachant l'ongle et lui sectionnant l'extrémité du rompre son service.

La cambriole

Des malfaiteurs ont pénétré, ta nult, dans l'ApLcoiie tenue par Mme Suzanne Chauvin, n. 20. boulevard Saint-Marcel. Il* ont emporté 200 francs, du 1. tiroircatsee, ainsi Que diverses marchandises. La, justice appréciera.

Nous avons annoncé le 7 août l'arrestalion de Lucien Nlnln, dit e Lulu demeurant 66. rue Curlal. pour coupa et blessures au gardlen de la paix Meyer, du XIX* arrondissement-

Adonnée par la Police des circonstances ayant accompagné cette arrestation, Mme Georgette Ninin oppose la sienne. Elle prie de dire que si la nuit, rue Manin. elle, a «échangé dea jriffle* avec sabelle-soeur, toutes deux cependant son d'honnêtes travailleuses. Cette bataille détermina l'Intervention de Lucien Ninin, put, celle de l'agent. La mari de Mme Ni.nln n'est pas un souteneur, car il travaillait, avant son envol à la prison de 1a générale des voitures.

Lea d&aaap£raa

Au cours d'une crise de neurasthénie, un marchand de vins, M. Numa Chalvet. quarante-cinq ans. 185, rue de Charenton, se jette sur la voie à l'arrivée d'une rame a la station du métro « Salnt-Fargeau Trèfl grièvement bieaaé, Il est transporté & Tenon.

Malade, un mouleur, M. Lucien Hallier. soixante-doux ans. se pend à son domicile, 33. rue de la Chine.

Sans ressources, M. Félix Valéry, trente-huit ans, comptable, 38, rue Jacob. se suicide au moyen du gaz d'éclairage. Le. accidenta de la rue

Collision de taxi» l'autre nuit a l'angle des rues de Lisbonne et Mirotnesnil. L'un des véhicules, piloté par le chauffeur ThiDe-. prend feu. Les Jambes, a pu rejoindre son domicile après pansement dans une pharmacie.

SEINE

Les dét«<p«rii

Neiïraafchénktue, M. Louis Minerault, clnquante-six an«, charpentier, 29, rue Car.tau1t, a Puteaux, s'est suicidé A l'aide du En proie à chagrins Intimes, M. Marcel Durent, dix-neuf ans. manœuvre, 35 bis, avenue de la République, à Nanterre. a tenté de se sui-cider en absorbant une forte dose de Il cet dans un état grave il. la maison départementale de Nanterre.

A Bouîogne-sur-Selne, M. Edouard Deux, vingt-six ans, 6, chaussée du Pont, a tenté de s' empoisonner avec du laudanum. II été admis l'hôpital AmbrolseParé.

LA CHANSON DANS LES HOPITAUX Demain samedi. à 15 heures, à l'hôpital Tenon et dimanche, à 15 heures, à l'hôpital Louis Ségalen, Germaine Brittadt, J&ae Bernard, Roberte Myrtho, Jean Rigobert, Robert Chapoul, Solange Picard. Fany Dunt^B, Jacques Emmanuel et Fanton. Au piano, Mme Richard.

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Farii-Rooen-lr Havre est rétablie La <*&!• téléphonique .Parts-Rouenhier matin. & la suite d'un accident auxvenu dan* lea environs de Caudebec, a pu être rendu à l'exploitation dès mercredi Soir. 18 heuree.

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