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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-08-03

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 03 août 1933

Description : 1933/08/03 (Numéro 20610).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627809h

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LA CAMPAGNE DE PACIFICATION AU MAROC L'organisation

de la base d'Imilchil

LA CASBAH D'IMILCHIL

Imilchil, juillet.

Imilchil n'était, en 1932, qu'un bled désert. Les casbahs voisines de la rivière avaient été abandonnées par leurs habitants, au moment de l'occupation du pays par les troupes du Tadla.

Durant l'été de l'an dernier, ces troupes avaient avancé jusqu'au plateau des lacs, qui doit son nom à deux nappes d'eau, couleur d'émeraude, dont les Berbères disent qu'elles sont le fiancé et la fiancée, Tizli et Isli. Au delà, c'est la haute montagne aux cimes dénudées. Imilchil marqua l'extrême pointe de notre progression dans la vallée de l'assif Melloul.

On y installa donc un officier des affaires indigènes, qui eut la charge de tenir ouverte cette étroite porte sur le réduit de la dissidence. Le lieutenant Dennat choisit l'une des habitations indigènes pour en faire son bureau et son logis. Il fut architecte et maçon. Il tailla dans les murailles de pisé, consolida les toits de branchage et de boue, donna enfin à cette maison l'aspect décent qui convient à la demeure du chef. Gros travail qui occupa les courtes journées d'un hiver de sept mois. Il n'était guère question de faire du travail politique. Aux invites de Dennat, nulle réponse. Les gens d'Imilchil, sédentaires à deminomades, n'avaient rien laissé dans les casbahs qui put les retenir ou déterminer un prompt retour. lls se désintéressaient de leurs champs, de leurs labours, préférant la liberté difficile dans la haute vallée à une paix qu'ils eussent payée par les servitudes. Eux aussi se nourrissent de légendes. La. présence 4W Français ne signifie-t-elle pas contrainte, travaux humiliants ? Pour la fuir, ils avaient quitté sans regret leur bled fertile. L'an prochain, si les Français devaient avancer encore, ils les combattraient, et si Allah décidait de favoriser ces chiens d'infidèles, eux, hommes libres, se replieraient plus loin et plus haut encore. Tandis qu'on me conte par le menu les détails de la vie du lieutenant I)ennat dans ce cirque de montagnes neigeuses, je la reconstitue sans peine. Je le vois, chevauchant avec les goums de Tassent, il. l'affût d'un convoi ennemi, ou tendant des embuscades sur les pistes qui conduisent aux marchés, ou relevant des itinéraires, vérifiant sur le terrain les photos d'avions.

A l'autre extrémité de la tache, à Anefgou, le lieutenant Sore, son camarade, fait le même travail minutieux. Il recense les armes de l'adversaire, recoupe les indications d'agents incertains et souvent doubles, note les noms de ceux qui ont l'autorité morale ou la fortune matérielle, ceux sur qui nous appuierons notre action, le, jour venu. Mais il y a aussi la vie des colonnes d'opération qu'il faut assurer. Sur la périphérie de la zone dissidente, dans chaque bureau des affaires indigènes, on mesure le débit des cours d'eau, le tonnage en bois de chauffage nécessaire à l'existence de plusieurs milliers d'hommes.

Georgcs-R. MANUE.

(La suite à la deuxième page.)

ÉTOILE FELANTE Sylvia Sydney, yartenaire de Maurice Chevalier, s'est enfuie d'Hollywood en avion

Une bien singulière nouvelle nous arrive d'Holly.. wood Miss Sylvia Sydney, q u tournait un film avec Maurice Chevalier, s'est enfuie. Elle a quitté le studio sans crier pare, elle a abandonné et le film et peut-être la gloire! Fort bourgeoisement elle a pris l'avion pour NcwYork où elle s'embarquera à bord d'un paquebotpour la vieille Europe. Que vient -elle

vieille Europe, alors que là-bas àwood tant de succès l'attendaient ? Tourner avec Maurice Chevalier ?. Pensez donc! phhjue qu'un fait semblable ne s'était jamais produit. Une star abandonner le studio, quel scandale

Ne redoutons rien, mise Sylvia Syd- ney est une artiste Si elle vient en Europe sur un coup de tête. elle quand même à Hollywood, où elle d'autres Si ce n'est pas avec Maurice Cheva- lier, qu'importe, dès l'instant que ce sera beau ? J

Le président du « métro »

M. Marcel Ulrich

député du Tarn-et-Garonne

meurt soudainement près de Royan

M. Marcel Ulrich, député de Tarnet-Garonne, président et administrateur délégué du chemin de fer métropolitain de Paris, est décédé subitement hier, à. Courlay-sur-Mer, près de Royan. Saisi d'un malaise au sortir d'un bain de mer qu'il avait tenu à prendre malgré les fatigues d'un voyage en auto depuis Montauban, M. Ulrich fut transporté en toute hate à sa propriété du Clos-Joli. Là, il expira, en quelques instants, dans les bras des siens.

(La sjiite à la deuxième page.) SAMEDI SERA CLOS L'EMPRUNT EN BONS DU TRESOR M. Georges Bon ne t'a décidé de fixer à samedi prochain la clôture de l'emprunt en cours de bons du Trésor 4 1/2 pour l'année 1933.

On se rappelle que le chiffre demandé par le ministre des Finances était de 2 milliards de francs SI apparalt dès maintenant que ce chiffre sera amplement dépassé.

La mise au point

de la loterie nationale M. Georges Bonnet s'est entretenu hier avec MM. Haguenin, directeur général du Budget; Bigot, directeur adjoint du mouvement général des fonds Mouthon, conseiller d'Etat, président du comité technique de la loterie, et Guiraud, receveur central des finances de la Seine. La conférence a eu pour objet la mise au point des conditions de fonctionnement de la loterie nationale.

M. Guiraud sera chargé d'assurer les fonctions de secrétaire général. POUR ET CONTRE Le franc sera maintenu, a dit M. Daladier à Orange.

Cette déclaration sans ambages n'était pas, à cette heure, inutile. Car quelques fantaisistes essaient de troubler l'opinlon et de fausser les prix déjà désastreux de notre pauvre vie quotidienne en annonçant pour l'automne les pires calamités financières et monétaires.

Maintenir le franc, c'est maintenir l'ordre.

L'ordre sera donc maintenu avec le franc, qui assure chez nous l'ordre écocomique. l'ordre des échanges, l'ordre des salaires.

On s'étonne et tant pis si l'on risque de paraître ingénu en s'étonnant qu'il puisse y avoir en France des partsans. même discrets, même honteux, même cachés. de l'inflation.

On ne peut tout de même pas discuter l'évidence.

Notre franc a été saigné, amputé. mutilé. Il s'est refait, si l'on peut dire. une santé en acceptant un sort diminué, en suivant un régime rigoureux, en s'abstenant de toute imprudence. Mais quelle mutilation nouvelle pourrait-il supporter ?

N'est-Û pas. hélas 1 absolument certain qu'il succomberait aussitôt si d'audacieux chirurgiens venaient encore à le charcuter 7

Il tomberait en miettes, et ces miettes elles-mêmes tomberafeot en poussière. Mais des gens peuvent dire. qui ont garde un agréable et profitable souvenir des temps disloqués de l'après-guerre Après tout, qu'est-ce que ça peut nous faire que le franc meure si nous devons encore nous enrichir

Mauvaise pensée, mauvais calcul. L'inflation, cette fois, ne pourrait enrichir personne. Elle ruinerait sûrement tout le monde. Le franc, précipité dans le vide. ne pourrait plus être arrêté dans sa chute.

La monnaie ne vaudrait plus rien. Les chiffres eux-mêmes ne vaudraient plus rien. Tous les comptes seraient faux. Tous les calculs seraient vains, Tous les bénéfices seraient mensongers. Tous les salaires seraient illusoires. L'inflation. ce serait pour nous l'inflation de la misère. Maintenir le franc, c'est maintenir l'ordre. Maurice Prax,

LE QUAI D'ORSAY SE PRÉOCCUPE DE LA TENSION AUSTRO-ALLEMANDE Les puissances se consultent en vue d'éviter le renouvellement des récents incidents

Nous croyons savoir que le Quai d'Orsay se Préoccupe depuis plusieurs semaines de la qui existe entre les gouvernements autrichien et ullemand. Son attention s'est notamment portée sur les différents incidents qui se sent produits ces derniers temps, comme le survol du territoire autrichien par des avions de nationalité tracts hostiles au chancelier Dollfuss ou, les émissions radiophonlques de postes allemands attaquait l'actuel gouvernement de Vienne. Il a souligné auprès d'un certain nombre de gouvernements la gravité et les dangers que présentent des faits de cette nature et il a échangé des vues avec eux sur les voies et moyens, Comme une action concertée par exemple, susceptible d'en éviter le renouvellement.

M. François-Poncet proteste.à à Berlin contre l'enlèvement

des Français dans la Sarre Le gouvernement du Reich ayant tardé à remettre en liberté les ressor-1 tissants français enlevés par les miliciens nazistes à Homburg, sur le territaire de la Sarre, et incarcérés depuis dans une prison d'Allemagne. M. FranÇois-Poncet, ambassadeur de France à Berlin, s'est rendu hier à la Wilhelmstrasse et a effectué une démarche très ferme auprès du gouvernement allemand pour protester contre cet acte de violence contraire au droit des gens et intolérable dans des pays civilisés.

La commission de gouvernement de la Sarre avait de son côté déjà formulé une protestation analogue à BerIl. en attirant plus Apécialement 1'attention du gouvernement du Reich sur l'inadmissible violation du territoire sarrois en cette circonstance. LA REPONSE ALLEMANDE AU GOUVERNEMENT SARROIS Genève, 2 août (dép. Havas.)

La commission de gouvernement de la. Sarre a fait parvenir au secrétaire général de la S. D. N. le texte du télé- gramme suivant qu'il a reçu du.gou- vernement allemand « Le ministère des Affaires étrange- commission de gouvernement du terri- gramme et à la note adressée par elle le 25 juillet. qu'il a été procédé immé- dlatement à une enquêté sur les incidents en question survenus la fron- tière. Dès que seront connus les résul- tau de l'enquète, 1e ministère des Affaires, étrangères adressera une nou- velle communication à la commission de gouvernement. » A la demande de ta commission de gouvernement de la Sarre, le texte de j ce télégramme a été communiqué à tous les Etats membres du conseil de 1a S. D. N.

APRÈS L'INCENDIE QUI A RAVAGÉ LES GORGES D'OLUOULES

M. Albert Lebrun à Mercy-le-Haut M. Albert Lebrun a pris hier ses vacances. Il est parti à 7 heures, ea automobile, pour Mercy-le-Haut. Départ discret de deux voitures puissantes, sous un soleil radieux et dans un Elysée disert. Le poste de garde n'a même pas rendu les honneurs et les autos disparurent rapidement vers les Champs-Elysées.

AU BORD DE UNE VUE DE PONTOISE PRISE DE SAINT-OUKK-L'AUMOXE. A DROITE. 1 AMORCE DU VIEUX FONT OU S'ENGAGE LA BOUTE NATIONALE PK rARIS-ROCKN, ET AU PREMIER PLAN, LHOP1TAI,

LE VISAGE DIVERS DE LA FRANCE Sois la diieciir

SUR UN AVION LÉGER HÉLÈNE BOUCHER MONTE A 6.000 MÈTRES

Le record du inonde féminin d'altitude, détenu Une jeune aviat r c e française, Mlle Hélène Boucher, qui. au début de la saison, avait tenté avec beaucoup d'audace un raid vers l'Extrême.Orient, a réussi i hier, sur l'aérodrame d'Orly, une formance.

Sur un avion moncplace d'un poids de 385 kilos et

actionne par un moteur de m) cv, eue avait décollé à 9 h. 20 pour tenter de ravir le record du monde féminin d'altitude pour avions légers à l'Américaine MrS May Maiïllp, qui avait atteint 1931 (le record mondial de toutes catégories. *at détenu par Maryse Hilsz avec 9.791 mètres).

A Il h. 40, elle réussissait un impeccàble atterrissage et ne paraissait nullement fatiguée par ce vol à haute altitude. Le barographe enregistreur. plombé au départ par le représentant de i'Aéro-Club de Fiance, indiquait une ascension mètres.

Le barographe sera examiné au Conservatoire des arts et métiers en vue de l'homologation du record de !a catégorie des appareils pesant moins de kilos.

LA PAGE 2

LE PROBLÈME DU BLÉ M. Queuille, ministre de VAgriculture, il exposé, hier, devant une délégation de producteurs de blé et des coopératives de stockage de Loir-et-Cher et devant un groupe de parlementaires de diverses régions, les mesures qu'il va prendre pour la défense du blé.

? Quand on prononce devant moi le nom de Pontoise, ja n'ai qu'à fermer un instant les yeux pour retrouver l'odeur de moisi du vieux collège où s écoulèrent les plus précieuses et les plus mornes années de ma jeunesse. Et je revois aussitôt la rue Basse, si bien nommée le lourd portail cintra, aussi cordial que celui d'une maison d'arrêt et que 3urmontait l'antique inscription Collegium » les bâtiments vétustes, aux murs énormes, aux fenêtres grillées, aux peintures lépreuses et où la Viosne, qui en baignait les fondations, entretenait une perpétuelle humidité le ridicule complet de terrassier en velours côtelé dont je fus affublé à onze ans par un principal, fort bon calculateur, qui professait que les vêtements d'un a boursier avec trousseau » doivent faire un long usage; la « grande étude », aménagée dans l'ancienne chapelle du monastère devenu collège et où, de la sixième à la philosophie, je m'efforçai d'assimiler les grâces classiques, galvanisé par cette pensée qu'un boursier avec trousseau ne doit de figurer honorablement au palmarès et la réfectoire, où l'on trompait nos jeunes faims avec des nourritures tristes et inconsistantes'et le dortoir glacé, où flottait une odeur de caserne et l'infirmerie, qui avait conservé le parfum monastique et le maître d'études, poète, qui nous récitait ses alexandrins symbolistes, pleins d'images si hardies et parfois si cocasses. L'un de ces vers s'est logé dans un coin de ma mémoire et n'a jamais voulu en sortir

Mon âme est un cristal mystérieux qui [pleure.

Ce cristal larmoyant est, dans mon esprit, inséparable de Pontoise. De la campagne environnante, j'avais surtout gardé le souvenir des routes où, chaque dimanche, on nous menait, sur deux rangs, accomplir la corvée appelée « promenade » la route de Rouen, plate et monotone, mais où on ramassait des pommes celle de Gisors, mieux abritée et plus variée celle de l'Ermitage, délicieuse et fraîche celle d'Osny, où nous allions jouer au rugby dans la propriété d'Edmond About, dont l'un des fils était notre condisciple.

Malgré tout, je ne haïssais point Pontoise. Je crois même que je chérissais inconsciemment, en secret, la petite cité, ses rues escarpées aux pavés inégaux dont mes pieds, quand j'y revins après tant d'années, ont reconnu le contact jadis familier. En m'y retrouvant, j'ai éprouvé au cœur le petit choc révélateur des tendresses ignorées. Ma première visite fut pour la rue Basse et se solda par une déception l'ancien « Collegium a été rasé. Il n'en reste plus qu'un pan de mur, lui-même promis à une destruction prochaine, et où s'ouvraient, derrière de solides barreaux ,de fer, les croisées de ce qui fut le réfectoire. Le nouveau collège est construit dans la ville haute. Ses pensionnaires y ont de l'air et du soleil. Les classes et les études y sont claires et gaies. C'est parfait, et il convient de s'en réjouir. Tout de même, j'aurais bien aimé revoir ma vieille cage.

(La suite à la quatrième page.)

A BORD DU "BREMEN" UN ÉTUDIANT AMÉRICAIN EST TUÉ PAR UN AMI Cette mort tragique est-elle due à un stupide accident ou fut-elle la suite d'une querelle ? Cherbourg. 2 août (dlp. Pettt Parisien.) On avait appris hier. au port. par un radio, qu'un jeune passager américain avait été tué par un de ses compatriotes, à bord du Bremen, qui se trouvait au large.

Le paquebot ayant fait escale à Cherbourg, nous avons pu recueillir les précisions suivantes sur cette dramepar un sans-fil adressé en Amérique, à la famille de la victime, y avait suscité la plus vive émotion, les deux jeunes gêna y étant assez connus.

La victime est un étudiant américain qui passait pour richissime, étant le Jiis adoptif de M. K. Werner Keyne, un multimillionnaire. Il a été tué d'une balle dans la tête par son ami Intime, Charles Manger, dans des circonstances qu'on peut croire assez mystérieuses.

M. Werner Heye, âgé de vingt-cinq ans est né à Palmvra (Etat de New| York) et Charles Sfaager, vingt-deux uns, est originaire de Los Angeles. Les deux jeunes gens, qui s'étaient connus au cours de leurs études avaient, il y a quelque temps, décidé d'effectuer un voyage en Europe et, dans ce but, s'étaient embarques Bur le Bremen. 115 devaient débarquer à Brome, vislter Genève, rallier le port allemand et regagner Jïew-York par le même navire. Tout alla bien pendant la traversée, jusqu'à dimanche. Que h* passa-t-il alors? On' ne le sait au juste puisque l'accident ou le drame- n'a eu aucun témoin et .que l'on doit s'en rapporter au récit qui en a été fait par le survivant. commune à la victime et il l'auteur du drame, que le tragique événement s'est 1 déroulé.

Samedi soir, les deux camarades avalent dîné ensemble et la soirée s'était prolongée entre eux à vider quelques bouteilles de champagne jusqu'à 2 heures du matin. Ils rentrèrent alors dans leur cabine et les quelques passagers qui 1es aperçurent n'ont rlea remarqué d'anormal dans leur état. Comme ils n'avalent pouttant aucune envie de dormir, ils continuèrent leur causerie, et selon Manger, se mirent à examiner mutuellement le contenu de leurs valises. Soudain, Manger sortit un revolver dont il avait cru devoir se munir pour voyager. C'était une arme de gros calibre, un c gros canon », dlsaK-il.

Soudain un coup de feu partit. Heye venalt d'être atteint d'une balle à la tempe droite, Le malheureux garçon s'etfondra dans sa cabine, tandis que son ami, fou de douleur. s'élançait vers lui. Il ne put que recueillir son dernier aoupir. Il sortit de la cabine, demandant le commandant ou le médecin. maie ce fut le chef officier, M. Wilhelm Dahne, qui recueillit les premières déclarations.

spéciale où une chapelle ardente dressée. La cabine 28 fut placée mous scellés. Le jeune Manger sa vit assigner un autre appartement où un Infirmier fut chargé de le surveiller. L'enquête officielle ne pourra avoir lieu que lorsque le navire sera à Brême, où le cadavie du jeune multimillonnaire sera débarqué. Le jeune Manger trouvera. à son arrivée à Bréme. un avocat pour l'assister, si besoin est. C'est un jeune homme bien considéré, au sujet duquel le commandant du Bremen a reçu les témoignages les plus élogieux.

Fait curieux, l'affaire, 8 aient déroulée a 3 heurea du matin, demeura Inconnue des passagers jusqu'au moment où, la famille ayant été avertie et la presse américaine ayant publié la nouvelle, les radios atfluèrent à bord, mettant les voyageurs au courant du drame.

du a Bremen », Dahne, sur la miirt de Kart Werner Heye.

Drame de la jalousiel dans un hôtel de la rue Blonde!

maîtretie, une femme mariée de 40 qui Toulait rompre, et tente de se suicider

Le» Jeux blettit, dont l'itat est grav*, habitaient tn Sein€-et-O««

Un couple entrait hier après-midi dans un de ces hôtels à porte étroite où un guichet a vue sur l'escalier. C'était au 13 de la rue Blondel, hôtel qui loue à la journée, à l'heure. Une chambre ? voilà, prenez le 3. dit Mme Marie Gallipier, femme de service, c'est dans le couloir de gauche. Votci la clef.

Hâtivement. après avoir acquitté le prix de la location, l'homme, un aexagénaire grisonnant, et sa compagne, plus jeune d'une vingtaine d'années. gagnèrent la chambre désignée, Il était exactement 14 h. 30.

A 14 h. 55, M. Thomas Loriot, propriétaire de l'hôtel, qui se tenait dans son bureau. entend deux claquements secs, puis une plainte longue, douloureuse.

il flaire un drame tout aussitôt. Les coups de feu, il les a distinctement perçu», et cette plainte, ce gémissement qui traîne, obsédant, guide sa recher- che. C'est au 3 Il pousse la porte. Un Instant, il vacille, épouvanté, sur te seuil. Le lit est rouge de sang déjà. 1 A demi dévêtue, la tête ne formant qu'une plaie affreuse, une femme geint. Non loin d'elle. affalé sur le lavabo, son compagnon porte lui aussi la trace d'un coup de feu en pleine téte.

(La suite à la deuxième page.)

Le ruban rouge MINISTERE DE L'AIR Au titre du contingent npédal {réservé au personnel navigant) et au titre du contingent normal.

M. LOTU

promu au

De haut en bas De haut en bas c DETBE.

MM. ÇARIOCV ÏÎOlSnA'ftDT (Voir page 4.)

Beau temps sur toute la France Août débute bien; il débute par un véritable temps de vacances, par le beau temps

Si la chaleur n'est pas encore revenue, elle est en route. et nou.s pourrions tort bien à nouveau la subir vers la fin de la semaine.

MORT DE M. MOLIER

CRÉATEUR DU FAMEUX CIRQUE D'AMATEURS

C'est une disparition qui endeuillera bien des Parisiens, sans compter le Tout-Paris, dont M. Ernest Molier était l'une des figures les plus originales. Il y un mois à peine, les hôtes du cirque de la rue Bénouvllle avaient

pu applaudir l'entrée en piste du patron s, qui fêtait le cinquante-troisième anniversaire de sa création. Personne ce pensait hélas: que ce serait la dernière, ni que ce petit homme trépidant, nerveux, vivant et


vibrant, allait si prochainement con- naître le grand repos.

Ernest Molier était né en 1849 au Mans, où son père tenait l'emploi de trésorier-payeur. Dans la préface d'un de ses üvres, il & conté comment lui vint la grande passion de toute son existence.

c Natjf du Muni1! patrie de Sc&rron, je fus pris de la passion du cheval un jour de foire, sur la place des Halles. Devant le cirque Bouthors, M. Bouthors lui-même faisait la parade. Je vivrais cent ans que je n'oublierai» jamais sa belle prestance. »

C'est en 1879 que JJL Molier s'inatalla rue Bénouville et Hughes Le Roux nous a conté comment un hôtel. une salle d'armes. des écuries, un manège sortirent du sol comme par enchantement Le jeune Aportsman comptant de nombreux amis, qui en «menèrent d'autres– La sali» drames leur était ouverte, on ferraillait, on lovait des haltères et Molier dressait ses chevaux dans le manège ou formait des écuyères de hauta école et de panneau. Peu è peu une troupe d'amateurs se raüia autour de Molier qui, un jour, décida de donner une représentation intime dans son manège transformé en cirque.

Cette première eut lieu le 21 mars 1880. L'assistance, des plus élégantes, comprenait des hommes du monde, des gens de lettres, des femmes de théâtre. Le prince de Sagan présidait cette belle chambrée du haut de son monocle légendaire. Ce fat un gros succès, qui encouragea M. Moite à recommencer tous les ans.

C'est ainsi que se forma cette pléiade de bons amateurs dont beaucoup n'auraient pas été ridicules dans la piste d'un cirque professionnel. Ernest Molier, qui n'avait pas la moindre teinte de snobisme, les recrutait dans toutes les classes de la société, ne «'attachant qu'à la qualité du travail dont ü était excellent juge. Ce parfait homme du monde, s'il était né banquiste, aurait été un grand directeur de cirque.

Il a formé de nombreux élèves, des élèves plus nombreuses encore dont je De citerai qu'une: Btanche Aüarty, qui devint Madame Molier.

Aimé de tous ceux qui le connais*saient, estimé dans tous les milieux si divers qu'il fréquenta depuis les grands clubs jusqu'aux coulisses du cirque Ernest Molier emportera des regrets unanimes. On parlera très longtemps, dana les salona et dans les caravanes foraines du peuple du voyage, des soirées pittoresques de la rue Benouville. Henry THffiTABD.

LE DRAME

DE LA RUEJBLONDEL gciTc m là. panokRi run

Lee deux êtres respirent encore. On téléphone à police-secours et peu d'Inatants s'écoulent que déjà une ambulance vient se ranger devant la porte de l'hôtel. Les blessés sont descendus, puis conduits à l'Hôtel-Dieu.

C*eet là que M. Maaeon, commissaire d« police du quartier de Bonne-Nouvelle, devra se rendre pour établir les causes du drame.

Les blessés sont dans un état très grave, sinon désespéré. On ne 8ait ei l'opération du trépan les sauvera. là ont néanmoins conservé assez de lucidité pour répondre aux questions du maglstrat.

Il m'a tuée par jalousie parce que je voulais rompre avec lui, gémit la malheureuse temme, qui épelle son nom Jeanne Debely, née Noharet, quarante anfi, ménagère, habitant roule de Melun, aux Brosses Oui, je suis mariée. Qu'on prévienne plainte contre Boussaingautt qui était mon amant. Cest la jalousie.

C'est un accident râle l'homme, oui, deux coups de feu.» Un accident, je n'ai pas voulu la tuer.

Et il indiquera eon identité Ernest Boussaingault, rentier, né le 23 septembre 1873 à Boutigny (Seioe-et-Oise), où il habite toujours. blnot, 50, rue Caulalncourt, ajoute-t-il. A ?hôtel, dans la petite chambre qu'avaient occupée les blessés on a recueilli une partie de leurs vêtements, un sac à main, quelques menue paquets, un chapeau, du linge de corps et un billet de banque de 50 francs. On a saisi dans la poche du veston de M. Boussalngault l'arme dont il s'était servi, qui s'était enrayée et qu'il avait remise dan. son vêtement. Dans l'esprit des enquêteur», Il ne fait aucun doute que Bousaaingault dans un accès de jalousie, a tire sur sa maîtresse, puis a tenté de se faire justice. Sa liaison avec Mme Debely durait depuis assez longtemps. Il était d'ailleurs reçu au domicile conjugal. LEQRAMEABORDOUBREMEN" Ce que dit le « chef officier »

Le capitaine Wilbelm Dabne, qui recueillit le premier le récit du jeune Mauger, a fait les déclarations suivantes

C'était deux bons amis. deux. charmants garçons, d'un commerce trèe gai. lia racontaient volontiers qu'ils avaient d'abord songé à voyager ensemble à bord d'un petit bateau à moteur, avec lequel ils auraient fait le tour du monde. Mais, n'ayant pu mettra ce projet à exécution, ils décidèrent de s'embarquer à bord du Bremen pour aller en Europe où ils comptaient visiter plusieurs villes.

Quand l'accident se produisit, U vis sortir le jeune Manger de sa cab ne. hagard, affolA D fallut, une fois faites les premières constatations, le réconforter, tant il était hors de lui-même. Depuis lors, il ne quitte plus sa nouvelle cabine et est plongé dans una complète prostration.

25. Ftuimton du F*tH Part.le_. La Maison des Deux

Oiseaux-Verds il Paal LAGAHDÊRE

DEUXIEME PARTIE

A LA POINTE DU SABRE

II (suite)

La poursuite

smur de lait du vfdame d'Angeviite ce dont elle n'avait fait la confidence à quiconque que la Brabant, ayant nourri Achille, avait soigné avec un dévouement sana bornes, la mère du jeune homme, qu'elle était la veuve d'un bas officier batave. mort disait-on au service de la France. Et le premier étonnement passé de savoir 1e. vtdame bre taillant du matin au aolr. avec le' maître d'armes, leprévôt, ou la petite prévôté, lui dont, naguère encore, on cupa plus d'eux puisque, malgré l'originalité de leur existence ils se niontraietit bonnes gens, chatouilleux sur le point d'honneur. redoutables à leurs enne tlon et reproduction interdites en tous paya.

La campagne de pacification au Maroc

Rien n'est laissé à l'Imprévu. Quand la nouvelle lune déclenchera la marche en avant des divers groupes mobiles, les état-majors feront mouvoir les troupes en pays connu.

Irailchil est une base importante dont dépend l'existence du groupe que commande le général de Loustal. Avant d'aller flâner dans les rues de cette ville de toile et de bois, j'ai voulu en avoir une vue d'ensemble. Je suis monté sur la plate-forme d'une des tours du bureau des aiïaires indigènes.

Les champs d'orge vert ondulent jusqu'à l'oued qui en entretient la frai- cheur. Le camp est adossé à la mon- tagne. C'est un vaste rectangle, long de plus d'un kilomètre, large de 500 mètres. Une murette de pierres sèches l'entoure. En arrière de celle-ci, les tentes bien alignées de la compagnie de garde, puis, serrés autour des marabouts coniques de leurs chefs, les divers quartiers, celui de la viande et du pain, celui de l'hôpital pour les hommes et de l'infirmerie pour les bêtes, celui de la poste et du trésor. le parc à autos et les piquets des chevaux et des muleta, enfin la rue de la joie. La base a un commandant qui est le maire de la cité éphémère, mais un maire à compétence étendue qui exerce son autorité sans rencontrer de résistance. Il vit, ]ui aussi, sous la tente ronde. B a son bureau d'où partent les notes comminatoires et où viennent aboutir les récriminations et les doléances. Il dispose de trois gendarmes qui sont la terreur salutaire de la troupe, peu accoutumée à voir au Maroc cet uniforme inquiétant. Des gendarmes dépend la surveillance des moeurs, I1s ont la charge d'assurer le bon ordre autour de la rue de la joie. et ce n'est point besogne facile. Les filles. Atgériennes, Marocaines, néde suivre les troupes en opération, obéissent aux disciplines sévères de matrones puissantes. Mais le soldat indigène en campagne a l'oreille chaude. Il est volontiers frondeur et n'a de respect que pour son chef immédiat. n est plein de dédain pour tout ce qui ne porte pas son bouton. Le vin, échauffé par le transport et te soleil, monte très vite à ta tête. Dix mots, trois injures, et c'est la bagarre. Alors les gendarmes entrent en Jeu. Mais ils ne suffisent pas toujours &

ques têtes à panser du côté de l'infirmerte, une amende pour la matrone. et tout est dit.

La rue de la joie est aussi habitée par les soukiers, marchands audacieux à qui ni la distance ni les balles ne font peur. Un soukler est grec, ou maltais, ou espagnol, lorsqu'il vend des produits dignes du goût européend'une clientèle musulmane. fidèle au thé, aux épices et aux dattes eéchées. Autour des comptoirs tragiles, faits de caisses accumulées, les soldats fraternisent. Ils content des histoires, ces histoires d'aventuriers, toujours les mêmes et sur lesquelles le temps n'a point de prise. Chacun défend son régiment, le premier de tous. le seuL Un orgueil enfantin, mais assez émouvant, né de l'esprit de corps, tient lieu de dignité à ces hommes dénués de tant de choses. Les voici mêlés, confondus, st voisins malgré la race et la coureur. ces français, ces légionnaire^ 'Ixmctinés, ces musulmans et ces Sénégalais- Ila-étateat oi«r au <feu;. demain.» y seront de nouveau, grimpant péniblement sur les pitons, les pieds endoloris et la nuque lourde. Ce soir de 14-Juillet, le hasard, auquel ils soumettent si volontiers leur vie, les a conduits à la base. Heureuse détente dont ils profitent aprement Ils sont gais. Le gros vin leur vient en aide. Secrètement, les Algériens eux-mêmea. en dépit de la loi. en ont bu de pleins quarts, tandis que les Marocains, plus pieux, murmuraient Sachounia, honte

Dans celui des souks qui est le plus confortable, parce que son propriétaire, suivant les colonnes depuis dix ans, a gagné beaucoup d'argent, trois maréchaux des logis de goumiers font honneur A un Champagne étrange auquel ils ne demandent que de pétiller. Ce sont de beaux soldats. La même vie leur a façonné des visages iden- tiques, dénudant la carcasse, allégeant les joues, creusant les orbites au fond desquels luisent des yeux prompts. Est ne parlent guère. Un mot, une phrase et son écho « Il fait bon. Puis l'un d'eux dit c J'ai perdu trois chevaux de mon peloton. Et tous trois estiment que rien au monde n'est plus grave. On me dit que ce sont de fameux baroudeurs des cavaliers intrépides que rien n'arrête. J'ai connu beaucoup de leurs camarades, paysans français que le service avait conduits au Maroc, que le Maroc a retenus, ouvriers gouailleurs, versés on ne sait pourquoi dans la cavalerie, que l'escadron et sa vie disciplinée ont tôt lassée et qui ont demandé à encadrer les goumiers, payant de plus de danger une liberté accrue. A les entendre, dans cette conversation qui traîne sans jamais se relever, on les prendrait pour de braves guerriers Inintelligents, mais leurs visages démasquent le fond d'eux-mêmes, tout ce que les mots n'expriment point. Ils ne se soucient guère de traduire ce qu'ils pensent, ce qu'ils sentent. Mais je sais bien que

leur vie privé*. la plus honnête qud fût

Le soir même, comme lis dînaient en famille, la Brabant donna un grand pJi. timbré d'un large cachet rouge. à La Garde au Coeur, qui rompit la cire, déplia la feuille et. dit. après avoir essayé de lire

Corbleu quel gribouillis Je n'y comprends goutte. Et me3 besicles sont dans ma chambre. Lis-moi ça, fillette

Mieke prit ta lettre et lut

De Paris, en notre hôtel,

Rue de Ce 30 de Septembre 1816.

Monsieur la maître,

Sa Majesté le rot m'ayant, par faveur grande, nommé capitaine à Bon régiment d'infanterie stationné à Caen, j'ni appris, {art de mil visite au colonel, que voua av'.en trucidé notre maître d'armes qui v<M«t avait cherché noise. Vous l'rwez touché, m'a-t-on dit, dans faute* le» règles da 1 t'art, d'un coup irréprochable. Et J'ai »u, d'nutrn part, prtr de me» amis, voa élèves, que votre académie était très bien fréquentée et que vous y dunnleù l'enseignement d'une mdtAode ft .t«iti<'9 et fort redoutable aussi. Tout bien pigud ma curiosité, onr je suis amateur d'escrime, et, dit-on, asttes bonne lame.

Aussi voit* prià-je, monsieur le maître, de m« bien vouloir Parmi le* membres de votre académie, «m» 16 parrainage de mes deux amis, Lou marqui» de Soleval. et Arnauit. baron de BringiiHiua, mes qui ont signé entte lettre' oveo moi.

Jm voue offre, monsieur le maître, l'assurance de mes sentiments les meil-

rien ne subsiste en eux de ce qu'ils furent autrefois. L'Afrique a opéré sur eux cette transmutation mystérieuse laquelle nul n'échappe. Elle a agi sur le cœur privé de tendresse. sur leur esprit voué aux longues solitudes, affluant, burinant ces aines comme elle Lravatllait les corps. Nul supesflu. Ils sont aigus. trempés, droits comme les lames de ieur sabre. Ils ne connaissent qu'une consigTie bien servir. L'ayant acceptée, ils ont trouvé la plus grande paix. Ils sont aussi des chefs. Sans doute, ils ne participent point à la mystique qui anime les jeunes officiers. Mais l'exercice du commande- ment, la responsabilité de vies humaines eanobltsaent singulièrement les êtres les plus simples. Ces maréchaux des logis, galopant en tête de leurs pelotons. vera la cime couronnée de fusils, ne se paient pas de mots, mais devant leur» hommes, des musul- mans, Us veulent- être le Français un modèle.

Je suis resté auprès d'eux Jusqu'à ce que le plus logé eût dit c Il est temps de partir. » Lourdement, roulant d'une jambe sur l'autre, ils ont gagné la face sud du camp où leurs cavaliers les attandaient, allongés sur le ventre, la réne de leur monture passée dans un bras.

Les goumiers ont sauté en selle. Les chevaux se cabraient, tenus durement. La nuit était encore loin, mais déjà l'air était plus frais. Les maréchaux des logis se sont drapés dans leurs burnous bleus, puis, d'un pas dansant, le détachement a pris la piste de l'avant. Deux hommes chantaient la monotone ritournelle des goumien! en patrouille.

Cest le soir du 14-Julllet. Rien n'a marqué la fête dans cette journée semblable aux autres, emplie, de l'aube à la nuit, par les corvées, 1es démarches, les soins. Mais la soirée sera gaie. Les gendarmes l'assurent, qui ont fait renforcer le piquet de police. Les fourriers ont payé le prêt. Cela fait des dizaines de francs dana la poche de chaque homme, de quoi faire quelques bêtises. Les soukiers ont allumé les becs d'acétylène, les filles leurs lanternes et leurs réchauds. Sous les tentes, beuverie silencieuse. J'ai été chez les légionnaires qui avaient pris, pour eux seuls, une des boutiques, à la demi-satisfaction du patron ils allaient bien boire et payer correctement, mais qui le défendra lorsqu'un des légionnaires, Ivre et cafardeux, décidera de démolir le comptoir et de briser les bouteilles. Da sont dix. Allemands pour la plupart. De dures têtes calcinées et des yeux audacieux. Pas pins que les goumiers, ils n'ont envie de parler. Ds boivent religieusement des litres de gros vin rouge. Un jeunot, au poil roux, évoque les précédentes journées. Il nomme son colonel. Richert, avec dévotion. Approbation unanime que résume un caporal, en disant c Cest un vrai légionnaire. »

Tout à l'heure, devant l'autre comptoir, je respirais l'air des goumiers. Un air d'allégresse, de profonde sérénité. Les paroles n'étalent pas plus nombreuses, m a i leur résonance était cuire. Ici, la tristesse est tapie au fond des cœurs. Rien ne l'exprime, mais elle alourdit l'air. Ces hommes sont venus d'Allemagne, de Russie ou de Belgique, laissant derrière em un monde qui ne les satisfaisait point. lia ont cherché l'aventure, la légion leur eg a, offert un aspect,, mais mesuré, ordonné. Sont-ils «om&'e» T Je les connais bien ces garçons courageux et secrets que rien ne peut contenter, sinon les heures de combat où le danger les déllvre. Au dixième litre de vin, ils seront ga4s, d'une terrible gatté sans profondeur, qu'un geste, un mot, crèvera comme une bulle de savon pour les rendre il. leur solitude.

C'est le 14-Juillet, fête nationale, dit un géant à la face balafrée. L'an dernier, à la même date, j'étais au baroud. J'ai eu chaud.

Et de nouveau le silence, les quarts vidés et emplis.

Si l'on chantait ? Le chant, ce qui peut le mieux les ramener au pays du souvenir. Ha chantent, unissant des voix justes, ce beau chant allemand qui exalte l'amitié des mercemires Ich hait' et* kamerad, c J'avais un camarade, s.

Le Boulder est rassuré. Les légionnairea ne casseront rien. Un clairon sonne lentement. La nuit est sur le camp. Les feux achèvent de s'éteindre. La brise vient du nord. chargée de l'arôme des cèdres. G. M.M. Paul Perrin va visiter

les installaitioa* de l'Aéropostale M. Paul Perrin, député, chargé par la commission de l'aéronautique du marchande, partira samedi, au matin, ban pour visiter les installations de France en Espagne et en.Afrique, jusqu'à Dakar (A. O. F.).

LA BRITISH LEGION

RAVIVERA LA FLAMME DEMAIN tannique dans la Grande Guerre, la British Légion de Parla ravivera la de Triomphe.

assentiment,

Charles Da Castklvuaon.

P. 8.- Je serai d Caen pour y primodre mon service vers le 15 octobre. Je me présenterai cHfiz voua vers le 20 du même. C. C. Ouais! dit La Gaule au Coeur, à la fois surpris, froissé et tout glorieux, voilà. une lettre assez cavalière Il ne doute point de mon assentiment et ne me l'envoie pas dire! Malgré ses monsieur le maître » cela frise l'insolence! Qui est-ce, ce Castelvillon ? Est--ce le fils du marquis de Castelvillon. qui fut à Londres l'un des grands fidèles de Louis XVTTT, le seigneur et maître de la Fontaine-au-Roy. Tourplères et Clérebelle ? demanda Achille.

Lui-même. Il est très gentil garçon, assez mauvais garnement, prodigue k l'excès. Si Je ne me trompe. 11 a fait partie de l'escorte militaire de Talleyrand au congrès de Vienne. C'est pour ta salle, mon bon maître, une fameuse recrue dit Achille.

Oui. dit soucieusement La Garde au coeur.

Ça n'a pas l'air de te plaire autrement, mon homme, dit la Bra- bant.

.Non répliqua le vieux maitre d'armes, sur le même ton laconique. Out non Tu n'ee pas bavard ce soir, père dit Mieke en riant. Elle était charmante, dans une filmple robe de taffetas pékiné noir et blanc, qu'ornait un joli col-flchu à la Jtarfe-Antninette, en voile blanc. Une grande écharpe de laine blanche, tricotée avec amour par la Brabant. couvratt se* épaule., et cette toilette fai- sait d'elle un -chef-4'œuvre de grâce élégants et de juvénile fierté.

M. Queuille expose

les mesures qu'il va prendre pour la défense du blé M. Queuille, ministre de l'Agriculturc, a reçu une délégation de produe:eura de blé et des coopératives de stockage, de Loir-et-Cher, accompagnée des parlementaires de ce département.

M. Dacault, président de la chambre l'agriculture, a exposé la situation critique du marché et l'Impossibilité Le ministre, après avoir montré la =exilé. des problèmes a résoudre, a melle que les mesures nécessaires seront prises à bref délai. dès que toutes les précautions nécessaires à leur leur efficacité auront été bien étudiées et déterminées.

D'autre part, un groupe de députés de diverses réglons, comprenant MM. Catalan,, La&saïle, Mairie, Dupuis, Briquet et Dubon. s'est rendu également auprès de M. Queuille, en vue de lui signaler les divers procédés mis en rouvre pour fauaeer l'application de la loi du 10 juillet relative au prix minimum du blé et de lui demander d:appllquer les mesures susceptibles d'empêcher ces agissements.

Le ministre a promis qu'il exercerait une action énergique pour faire respecter la loi et qu'il provoquerait des enquêtes et des poursuite* pour tous les cas précis qui lui seraient signalés. M. Queuille a notamment déclaré que le fait d'acheter du blé au prix minimum, sous certaines conditions imposées au vendeur (livraison d'une certaine quantité de blé en sue de la quantité payée, ou vente d'avoine à un prix inférieur à Bon. cours, ou encore achat d'engrais à un prix supérieur à leur cours) doit être considéré comme une manoeuvre destinée à tourner la loi et dont les tribunaux pourront avoir à connaître.

Certaines campagnes de presse tendant à propager des renseigne menU inexacts sur l'évaluation de la récolte ont été ensuite signalés il. l'attention de M. Queuille.

La délégation a tafia obtenu du ministre l'assurance qu'une réglementation aérait établie sur l'utilisation des blés de la récolte da 1952.

Où se tiendra l'Exposition de La région est parisienne voudrait que ce fût au bois de Vincennes

Le comité de propagande constitué pour que l'Exposition de ait lieu au bois de Vincennes a tenu. hier, une importante réunion présidée par M. Victor Brun, président du groupement des intérêts économiques des XIe, XII* et XIX- arrondissements, et il. laquelle assistaient, outre MM. Brillié, maire adjoint du XII-, Emile Faure, conseiller municipal de Paris, et Berr.ard, conseiller municipal de Vincennes et conseiller général, dee délégués des syndicats et associations de commerçants, industriels et hôteliers de w Le comité de propagande a pris acte et envoyé à tous les conseillers municipaux de Paris avait déclenché un courant d'opinion en faveur de l'installation au bois de Vincennes de l'Exposition de 1937. Il a été décidé que le comité de propagande allait faire dresser un projet dont la réalisation serait loin d'atteindre les chiffres des très gros budgets prévus pour divers autres projets.

LES MANŒUVRES AERIENNES DE TOULON

Toulon, 2 août (dép. P. P.)

Le général de division Armengo, venant de Toulouse par la vole des airs pour assister aux manoeuvres aérienrendre vtelte à 'foulon au vice-amiral ràl fnirand-viei, àhef d'étst-màjor général de la marine, assistera. également aux exercices de défense aérienne. Il arivera demain dans la matinée à Toulon. Les deux premières journées de la manœuvre se sont déroulées conformément au programme établi dans l'aprèsmidi du 31 juillet le parti figurant l'ennemi s'est livré sur le littoral du «cteiw de Toulon à de simples mlssi.ne de reconnaissance sans actions offensives. La première mission, allant de l'ouest vers l'est, a survolé, vers 14 h. 30, les régions de Sanary, Toulon, Hyèree, Borroes la seconde, tajsaat route en sens contraire, a suivi l'itinéraire SalnUlaphaël, Bormea, Hyères et Toulon. Dans l'après-midi du août, le» missions de reconnaissance de la veille ont fait place à des missions offensive*. Bien que gêné par le mistral, l'ennemi a réussi a lancer de: bombes sur Cuers et sur l'arsenal de Toulon. Signalé à temps par le guet drilles de la défense dès qu'il a franchi opérations sont actuellement :enà minuit.

L'Américaine s'est-elle suicidé» Dans la journée de mardi, une Américaine, Mrs Dorothée Wight, descendait dans un palace de l'avenue George-V.

Peu après, un homme qu'on sait n'être pas son mari, vint la rejoindre dans sa chambre.

En fin d'après midi, hier, vers 17 heures, le personnel de l'hôtel découvrait Mrs Dorothée Wight inanimée dans sa chambre. En hâte on appela un médecin, qui, après un rapide examen, fit transporter l'étrangère à l'hôpital américain de Neuilly. Mrs Dorothée Wight y succomba peu après son admission sans avoir repris connaissance.

La plus grande discrétion est obeer vée par la police qui enquête autour de ce décès. S'agit-il d'un suicide provoqué par des chagrins Intimes, une rupture, une scène de jalousie ? C'eet très vrai- semblable.

Cest que J'ai du souci avoua La Garde au Coeur. Si je refuse ce godelureau-là dans ma salle, ils sont cinq ou six qui s'en Iront. D'autre part, et je l'accepte, il en amènera une bonne demi-douzaine d'autres et. il n'y aura plus moyen de s'entendre. Avec cela. a ultra Comme pas un et plus insolent Qu'un valet de bourreau. Oh Oh Oh Je voudrais bien voir Qu'il osât faire le faraud devant toi. ton chasse-galant tl) à la main et recevant cinq ou six fois ton bouton en plein corps dit Achille.

Il ne le recevrait pas dit La Garde au Cccur. Le. galilard sait tenir une épée et n'est point de ceux à Qui l'on inflige le chasse-galant

Ouals Tu me il« bien infligé, à mol

Pour te faire perdre plus vite de mauvaises habitudes, ftlliot D'ailleurs. Je ne me laisserais pas manquer de respect, mais son regard se posa sur Mieke avec une tendre inquiétude j'ai charge d'Ame.

La jeune fille se leva et vint embrasser son père adoptif. très câlinement. Et tout en pressant la rude tête militaire contre son jeune sein ferme et Plein. elle dit

Que crains-tu pour moi, père chéri? Des propos malsonnants, des galante- ries déplacées '? Baste J'en ai entendu de toutes les couleurs, sans te vouloir, Jadis, aux Tuileries. Et puis. j'ai vingt- Hait une ôpée un peu grosse, lourde et d'adw détrempé, dont se fierralent les maîtres d'armes pour faire as»* ut avee les mauvais élèves ou les fanfarons. Chaîne toucbe » acquise avec cette épée « punitive occasionnait un bleu large comme un décime Ce qui explique que ceux qui en Avalent toute une fots nt tsnaUnt fufere à le faire une seconde.

LA MORT DE M. ULRICH SCnt Dt Uk MEMttll PAGI

M. Marcel Ulrich venait d'atteindre a peine sa cinquante -troisième année Il était né le 2 juillet 1880. Sa carrtère avait été exceptionnellement brillante. Après de fortes études à l'Ecole polytechnique, dont il sortit avec le nB 2, et à l'Ecole supérieure des mines.. Il donna une première fois la mesure de sa valeur technique, comme ingénieur des mines à Arras, au lendemain de la tristement fameuse catastrophe de Courrières.

Durant la guerre, lieutenant-colonel à trente-quatre ans, chevalier de la Légion d'honneur au titre militaire, M. Marcel Ulrich organisa le réseau meuslen des chemins de fer de campagne, qui devait jouer un rôle de premier ordre dans la bataille de Verdun et qui valut a son animateur une fort belle citation.

Mais ce fut apr2s la guerre que M. Marcel Ulrich, par son action personnelle dans la réorganisation du Métro, dont il devait faire « le premier chemin de fer urbain du monde déploya ses hautes qualités de technicien et de grand chef d'industrie. Cest à lui que l'on doit l'heureuse unification réalisée par la fusion du Métro et du Nord-Sud et les premières amorces du réseau suburbain qui doit faire bénéficier le Grand-Paris des avantagea du chemin de fer métropolitain. Commandeur de la Légion d'honneur à quarante-sept ans, élu député de Montauban en mai 1932, avec une belle majorité, nommé président du conseil d'administration du Métro le 5 février dernier, M. Marcel Ulrich s'est éteint en pleine force. Il laissera le souvenir d'une des figures les plus représentatives de ce type moderne du puissant homme d'affaires d'après guerre, transposant sur le terrain de l'industrie et de la technicité, les qualités d'audace. d'énergie et de ténacité des grands capitaines d'autrefois. MORT DE M. ALBERT PETSCHE M. Albert Petsche, commandeur de la Légion d'honneur, est mort subitement dans sa propriété de Rhus, en Seine-et-Olse.

Agé de soixante-quatorze ans, M. Albert Petache, ancien élève de l'Ecole polytechnique, Ingénieur des ponte et chaussées, ingénieur de la Ville de Paris, avait administré de nombreuses sociétés de gaz et d'électricité et de services publics.

Il avait notamment présidé 1e conseil d'administration de la Société lyonnaise parisienne d'un remarquable équipement électrique.

M. Albert Petsche était également administrateur du réseau du Nord. Selon ses volontés dernières, les obsèlu et l'inhumation furent empreintes de la plus grande simplicité.

La grève de Strasbourg

s'est quelque peu étendue hier Strasbourg, 2 août (dép. Petit Paris.) Les employés et ouvriers des tramways de Strasbourg ne sont mis en grève. Toutefois, le trafic continue sur les lignes suburbaines et les autobus. Si tous les services municipaux ont cessé le travail, Imités d'ailleurs par les employés de la manufacture d'Etat des tabacs, où les femmes ont donné l'exemple, la grève n'est que partielle au gaz et à l'électricité. A la centrale électrique, on fait remarquer qu'on peut fort aisément faire venir du courant de Suisse ou de Badp.

On évalue à 7.000 le nombre des grévistes. Le service d'ordre a été renforcé par de» gendarmes à. cheval, venus de Mulhouse et de Bruyères. Pour éviter des Incidents, certains entrepreneurs ont recommandé aux ouvrien des chantiers de construction d'attendre une journée avant de reprentire leur travail

Un nouveau meeting s'est tenu, a 9 heures, place du la Bourse. Vers 11 heures, un incident s'est produit rue de la Douane, près de la place du Corbeau. Des grévistes. masséa dans une auberge, ont accueilli à coups de bocks et de chaises les agents et les gendarmes qui dispersaient les rassemblements. Deux arrestations ont été opérées, celles de Marcel Hasser, vingt ans, et de Marcel Alltell, vingt-cinq aua. Tous deux ont été écroués pour Pour marquer la sympathie aux grévistes, le syndicat des arts graphiques a versé francs au fonds de grève et fait circuler des listes de souscriptien. De son côté, le personnel municipal de l'hôpital civil a décidé de verser une journée de salaire par semaine au profit des grévistes. Les membres de la fédération postale confédérée veulent s'entendre avec les autres services publics, en particulier avec les chefnots, en vue d'une action commune. Enfin, la fraction socialiste demandé au maire de convoquer d'urgence le conseil municipal.

UNE INITIATIVE DU MAIRE POUR METTRE FIN AU CONFLIT En vue de mettre fin à la grève des ouvriers du bâtiment, le maire de Strasbourg avait invité les représen- tante des organisations patronales d'une part, les délégués de la C. G. T., de la C. G. T. U. et de l'Union des syndicats indépendants d'autre part à une séance qui s'est tenue à l'hôtel de ville. Les représentants des ouvriers ont déclaré être prêts à ouvrir des négociations. Les patrons se réuniront demain matin à 11 heures et feront immédiatement connaître à la mairie le résultat de leurs délibérations. A 16 heures, la commission de vacances du conseil municipal tiendra une séance extraordinaire pour s'entretenir de la grève.

cinq ans Ja possède bec et ongles et je sais comment on remet un Insolent à sa place.

Et nous serions deux à dire son fait, dans le blanc des yeux. à ce gaillard-là dit à son tour Achille. S'il manquait jamais à Mieke, je ne le manquerais point, tenez-le pour assuré, elle et toi, mon vieil ami.

Vous m'oubliez, monsieur le vidame, dit doucement Lafaugère. Et moi donc dit la Brabant. Qu'il y dise donc une insolence, à ma ch'tite, et je n'aurai mie besoin de « vos » lez hommes pour lui bàiller une belle paire de ces va-te-Iaver-mon-ami.

Que l'on nomme aussi giroflées à cinq feuilles dit Lafaugère. Eh ben patron, ajouta-t-il d'un air mi-figue miraisin, m'est avis que vous devez accepter le godelureau, puisqu'on lut prépare une si belle réception

Tous ensemble ils éclatèrent de rire, et le repas s'acheva dans la gaité. SOLITUDE

Seul, dans sa chambre, assis, en' pantoufles, près d'un petit feu de bûches, Achille songeait.

Et sa rêverie l'entrainait si loin qu'il avait laissé refroidir sa tasse de café et s'éteindre sa pipe-

La douloureuse expression de son visage, ses regards fixes et désolés, l'immobilité absolue qu'il gardait t disaient assez la puissance du sentiment qu'il éprouvait en cet aprèsmidi d'octobre.

Et sa songerie était si profonde qu'il n'entendait pas grincer doucement la porte de sa chambre sous la poussée d'une main légère et ne vit pas entrer Mieke.

La jeune fille portait une jolie robe de faille de soie de Lyon bleu-lavande pincée à la taille en mille petits plis et

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

la h. 30. par l'Amicale des A.C. des et 358» R. L de. Tuileries. Fédération de. artistes, boulevard Hamunnann.

tr"c«!! et Instituteurs, 18. ru« Huy»-n«ns. Concerta Luxembourg, 16 h. squa- res Cilprnancourt, Monge, plac« de la Na- tion, 16 h. square du Temple. 21 h. Réunion» A. C. du 37 R.I.T. 20 h. 30, chpz Tourtel, place de la République. Courses k Enghlea, A 14 heures.

M. Camille Chautemps a reçu hier M. Peyrouton, résident général de France à Tunis, qui va prochainement rejoindre son poste. saue à manger ou chambre chine sculpté, fabrication garantie, payable sans versement d'avancn, en 18 mens. de 100 fr. CataJ. feo, SOCIETE FRAN- ÇAISS DU M&U&L.E, bd Voltaire. DECORATION Dons la dernière promotion de l'Agri- culture. M. Emlle Marchand, conseiller du commerce extérieur de la France et coassocié de la firme c Les Graines du Coq Hardi », est nommé chevalier de la Légion d'honneur. M. Alfred Vurpillot, président du conseil d'administration des établisse- ment. Terrot, de Dijon, vient d'être promu officier de la Légtoa d'honneur au titre du ministère des Travaux publics. Nous lut adressons nos vive* £bile MANAGE

Hier a eu lieu dane l'intimité, à la mairie du VI- arrondissement, le mariage de Mlle Arlette Louis-Dreyfus et de M. Renaud de Jouvenel. NECROLOGIE

M. Joseph Dard, administrateur du Moniteur du Centre, ancien directeur de la soctété des imprimeries Mont-Louis, vient de mourir, à l'âge de soixante-dix ans, à Clermont-Ferrand. M. Joseph Dard était très connu dans les milieux de presse. Le défunt était officier de la Légion d'honneur.

On nous prie d'annoncer le décès de M. Ferdinand Didier, décédé subitement en son domicile à Sarcus (Oise). Les obsèques auront lieu le vendredi 4 courant à Il heures. Cet avis tient lieu de faire part. Ni fleurs, ni couronnes.

On annonce le décès de Mme Mou rie r. mère de M. Louis Mourier, directeur général de l'Aseistance publique à Paris. Les obsèques de M. Stoddard Dewey, doyen de la presse américaine à Paris, ont été célébrées hier à l'hôpital améri- cain de Neuilly. L'inhumation a eu lieu à midi, au nouveau cimetière de Neuilly.

DEUX SCOUTS DE MOHTLUÇOH NOYÉS A BIARRITZ

lia ont été emporté. par une lame de fond qui avait également entraîné huit de leurs camarade»

Bordeaux, 2 août (dép. Petit Parisien.) Un groupe de scouts de Montluçon campaient depuis deux jours sur la plage d'Albarritz à Biarritz. Une dizalne d'entre eu; jouaient au bord de la mer quand une énorme vague de fond surgit et lee submergea. Quand la vague se fut retirée, deux acouta manquaient. Le corpe de l'un d'eux put être repêché le disparu se nomme Lucas, dix-huit ans, de Montluçon. Marcelle TINAYRE

LA FEMME ET SON SECRET

Quel est donc le « secret » de la femme qui donne son titre ce grand Uvre ? Vous l'avez deviné c'est l'amour, autour duquel gravitent toutes ces pages, d'une finesse, d'une sagesse et aussi d'une audace.

ront rêver. (Flammarion, 12 francs.) le maréchal Tchang Hsueh Liang et l'industrie française

SA VISITE AUX USINES CITROEN Le maréchal Tchang Hsueh Liang vient, comme on le sait, de passer quelques jours à Paris, accompagné de sa suite militaire et de née deux fils. Il ne s'agissait pas d'un voyage d'agrément le maréchal a, en effet, passé la majeure partie de son temps dans les plus grands établissements industriels de France.

Reçu le mercredi 26 juillet par M. Citroën au musée permanent des expositions Citroën, place de l'Europe, le maréchal a été très impressionné par la magnifique collection de documenta rapportée par la mission Centre-Aaie. Il s'est longuement arrété devant le portrait de Georges-Marie Haardt, qu'il avait eu l'occasion de recevoir chez lui en Chine, très peu de temps avant sa mort. Puis il a examiné en connaisseur les voitures à chenilles, aujourd'hui à l'honneur, qu'il avait connues boueuses et salies à la suite de leurs formidables exploita.

Après un déplacement à Satory, où Il assisté sur le terrain aux évolutions des derniers types de véhicules mill,aime à chenilles, le maréchal et sa suite furent reçus au Cercle Interallié. où leur fut offert un déjeuner intime. La journée s'est terminée par une visite rapide eux usines Citroën, où le maréchal fut piloté perabnnellement par le grand industriel.

dont la jupe, n'évasant en ample cloche, lui arasait à peine les chevillée. De mignons souliers de peau de daim gris clair, lacés haut sur le bas de soie de même ton, gantaient ses pieds fins. Elle avait les bras mi-nus et de petits mancberons qui ballonnaient un peu lee couvraient jusqu'au coude. De pré- cieuses mitaines en point de Baye=, montant à mi-bras, et un charmant chapeau cabriolet à petits bords du même ton et de la même étoffe que la robe complétaient un ensemble délicieux écrin exquis de sa blonde beauté, si qu'on l'eût prise pour un modèle de Gainsborough ou de Lawrence.

Eh bien! mon grsnd, dit-elle, tu rêves?

Sa voix, qu'elle voulait joyeuse. avait pria, malgré elle, un toa de surprise peinée.

Il tressaillit de tout son être à l'entendre parler ainsi et tourna vers elle un regard si lourd de désolation, si sombre et si en dedans » qu'elle comprit instantanément vers quels bords funèbre. l'entraînait sa rêverie. Ah! mon Dieu! dit-elle en joignant les mains. dans un geste de tendresse et de prière, Achille!

Déjà Il s'était ressaisi. H s'imposait de sourire devant l'émoi de la jeune fille, et ce sourire était un rictus de damné.

Pourquoi cette soudaine émotion, ma petite Mieke? dit-il sur un ton qu'il voulait badin et qui, malgré lui. n'était qu'nmertume. Si n'y a pas de quoi, je t'assure, te mettre martel en tête! Elle le regardait, muette et pale. Je laissais courir la folle du logis, reprit-il avec un peu plus de désinvolture, et ma foi, S'avoue qu'elle m'avait entrainé assez loin. Je. oui. tiens».

Programme des spectacles Fraaeâii, 2 h., Polyeucte, le Dépit amouux 8 h. aupho.

Opér»'Comlqtir, 8 h. 15. Carmen.

scrarire. Mondor, 2 il, 8 30. Ajib. du CbevU-BUnc. lUitliauc*, 3 h., 9 h., Peyohes et Cle. P»UU-Roy»l, 3. 8 46, la Deroots. de Mamtn DmaDon, 3 h.. 9 h., Dix-Neuf Ans. C*«»«i*, 0 h. 15, Une petite rosse. MUSIC-HALLS

Cm. Parla, 2 30, 8 30, Joie de ParisfJ. Baker) Oaui.*PaJ., TareletFavcet. G-erlya et Lysia XonllK-Boug/e, ballets. Quadrilla. attracL Jardin d'Acdim. entr. 3 fr. enfant', 1 fr. CINEMAS

Madeleine, Fra Diam'n.

Pftxamoaat, Princeaae Nadia.

Olympia, les Surprises du divorce, Bex, Sherlock Holmes.

Chagrin d'amour. Cln< Caamps-Elraéfts, Trouble la Paradis* ColUée, Majweltbaf.

Impéxtal-Pathé. Masques âo cire.

Juillet.

Pal*M, Ltebe ln Uniform.

Apoll*. 20.000 a, s. 1. vrroua. Omb. r. le Sud Mlra*l«i, clôture annuelle.

AgTicnItoui-a, le TMtament 4u Dr Mabttaa. Bonaparte, ta Nuit suivante.

ArtUtic, U Coupe de Calcutta.

Bataelaa, Une Idée folle. Cota d'Asur. Clonr-Palace, Au delà du Bûin.

Ctoé-Opéra, Jalousie.

Stndlo 28. Million Dollars Legra.

Hontcalm, Partir.

Saint-Mareet-PatU. le Mari garçon. Salnt-Sabta (27), Poil de carotte. Eeaton, Carillon, le Courrier de Lyon.

HontpaniaiK-rathé. Une idée fatlft. L'hygiène de la peau La peau demande des soins, dont le premier est la propreté la peau doit toujours être litre, c'est-à-dire propre. La peau présente une infinité de pores qui ont deux fonctions la respiration, c'est-à-dire l'absorption de l'air nécessaire à la vie des cellules, et la sécrétion, c'est-à-dire l'élimination de la lueur qui entraîna avec elle les déchets organiques.

La peau doit donc être lavée chaque jour à leau et au savon, car l'eau est un excellent tonique, et seul le s&von lave, c'est-à-dire dissout les graisses et les poussières qui obstruent les pores. Maie il arrive que certains savons pourquoi lia ont été abandonnés par certaines femmes, qui préfèrent s'essuyer la figure avec de la vaseline ou de la crème.

Mais s'essuyer, se nettoyer c à s*o t, ce n'est pas se laver. et cela n'enlève pas véritablement la saleté. En outre. les crèmes et les vaselines bouchent les poree de la peau ce qui est très mauvaie.

Alors ? La s« lutlon est dans un trotsième moyen (.ni réunit les avantages du savon qui est de taver et de la crème qui est d'adoucir. Cette nou- veauté, c'est le savon-crème, c'est Mon- savon, à bas* de lanoline.

La lanoline reconstitue les tissus affaiblis, les remplit et retend la peau. faisant ainsi disparaître les rides qui se forment sur les peaux devenues flasques par manque de nutrition. Ainsi, Monsavon fait mieux que laver car non seulement il lave sans irriter si dessécher, mais il fournit la qui la pénètre, l'adoucit et la nourrit à la fois.

Et combien coûte Monsavon, qui est à la fols un savon et une crème de beauté, qui contient les matières premières les plus fines, les meilleures emparfum l'essence naturelle de lavande de Grasse ?

n ne coûte que 2 francs 6 francs du progrès et de l'organisation indusde luxe pour Ie prix d'un savon ordtnaire. Comment se rafraîchir en été

On recherche volontiers pour Ne rafraîchir les boisson» gazeuses, mats à cet égard, rien ne vaut une eau c naturellement gazeuse comme la vive et pétillante eau de Rozana. Certains la préfèrent pure. D'autre s'en servent pour préparer d'exquise* orangeades ou citronnades. D'autres enfin, mélangent Rozana à un sirop de faire ainsi les plus délicieuses < limonades naturelles ».

De toutes façons, l'eau de Rozana est bien autre chose qu'une eau gaxeuae. C'est l'eau minérale de table la plus Tout en désaltérant, elle communique bien-être physique, c d'euphorie r. et gros. 15 bis, rue de Marignan. Paris. iiiiiiiiiiiiiiiifiiiniiiiiifiiiiiiiimiiNiiiiiiiiiiiiimiiimnMidiiiim POUR LANCER UNE AFFAIRE. FAITES OF LA PUBLICITE DANS

Je pensais aux jours de notre enfance, quand nous noua pignochions comme deux jeunes chats- dans la maison de mon père à Bruxell&s.

Elle se rapprocha de lui, croisa les main* sur l'épaule du jeune homme et, avec un léger soupir. la regarda droit dane les yeux.

Pourquoi veux-tu me donner Je change, mon grand ? dit-elle doucement. Pourquoi ne veux tu pas m'avouer que ta pensée était là-bas, près d'elle ?

Près d'elle ? répéta-t-il, machinalement.

Oui, pré. d'elle, près de Bathllde, j ours, malheureux que tu es Et que, peut-être, tu n'as jamafe tant regrettée qu'aujourd'hui Achille balssa la tête, pour cacher son émoi. Il ne le put. Et. brusquement, une lourde larme s'écrasa sur le marbre du guéridon sur lequel reposaient sa pipe intacte et 8a tasse de caté pleine. Oh tu pleures, toi Tu la pleures? dit Mieke, tout oppressée.

Eh bien! oui! Je la Pleure. J'ai beau vouloir la chasser de mon esprit et de mon cœur, je ne le puis pas Je ne le puis pas avoua le vfadame. d'une voix entrecoupée. Quoi que je pense. quoi que je tasse, il est toujours là, prés de moi, son infâme et cher fantôme Elle n'a paa toujours été coupa ble Elle ne fut pas toujours une femme adultère, et. que sai»-]e, mol? c'est ma faute peut-être si l'ai perdu ion amour!

te. mains de Mieke lentement ne détachèrent de son épaule. mais 11 n'eut pas l'air de s'en apercevoir.

Ta faute ? dit-elle, d'une voix blanche. Non, ce n'est pas ta faute, mon. pauvre ,grand. (A suivre.)


UN IIF OPTIMISME

RÈGNE A WASHINGTON

QUANT AU SUCCÈS

DU PLAN DE RESTAURATION Cependant des troubles sanglants ont éclaté dans l'Est, des grèves se sont produites et la légalité des nouvelles chartes est mise en question

Washington. 2 août (dépêche Bavas). Quelque. heures après le début officiel de la campagne de restauration nationale, on manifeste une vive satisfaction dans les milieux gouvernementaux au sujet des premiers résultats obtenus. Sept cent mille employeurs, représentant un sixième de l'industrie américaine, ont adhéré déjà, sous des formes diverses, au pacte proposa par le préaident Roosevelt, et à partir d'aujourd'hui jusqu'au début de septembre. ils et ouvriers les principes de la réduction des heures de travail et de l'augmentation des salaires prévus par les chartes provisoires.

A New-York même, l'aigle bleu de la restauration nationale est affiché aux portes et vitrines de plus de six mille établissements de toutes sortes.

Le président Roosevelt a désigné six cents personnes pour diriger la campagne de restauration nationale.

Mn de donner aux employeurs indéet. ou récalcitrants un délai de réflexlon, le général Hugh Johnson, administrateur du Recovery Act, entend laisser passer la première quinzaine du mois d'août ava nt de les entreprendre dire,tement et 11 a 1'intentlon d'enrayer pour le moment le mouvement de boycottage qui commence à se dessiner contre eux.

La Nouvelle-Angleterre est la région où la résistance semble se faire sentir avec le plus de netteté.

DES OUVRIERS BONNETIERS SE METTENT EN GREVE

Reading (Pensylvanle). 2 août

(dépêche Havas.)

Cinq cent cinquante ouvriers d'une manufacture de bonneterie se sont mis en grève. C'est la première grève qu'on ait a enregistrer dans un établissement fonctionnant sous le nouveau régime du N. R. A.

Les ouvriers se plaignent des directeurs qui veulent constituer une union ouvrière contrôlée par eux et accélérer la cadence du travail pour compenser la réduction des heures de travail et l'augmentation des salaires.

Cent quatre-vingt-cinq ouvriers d'une autre manufacture ont suivi le mouvement de grève.

LA POLICE MOLESTÉE

A PHILADELPHIE

Philadelphie, 2 août (dép. Havas.) La police a été accueillie à coups de bouteilles de lait et de briques par des grévistes près d'une usine de bonneterie de soie, Trente-cinq personnes ont été arrêtées. Il y a quelques blessés. LES CHARTES

SONT-ELLES LÉGALES?

New-York, 2 août (dépêche Havas.) Une association de producteurs de lait indépendants de Chicago a porté la question de la légalité constitutionnelle de la charte laitière devant la cour fédérale et demande l'ajournement des poursuites qui pourralent être éventuellement intentées jusqu'à ce qu'une décision intervienne. Dans l'Etat de New-York, la grève du lait n'est développée dans quatre comtés, entrainant des désordres qui ont nécessité l'envol de troupes pour protéger les laiteries et les camions et détruire les barrières élevées sur le« routes.

Cinq fermiers blessés ont été laissés sans connaissance sur la route, près de Holland-PatenL

A Boon ville, quatre cents fermiers, armés de haches et de bâtons. ont tenté d'arrêter au passage deux camions de lait protégés par seize automobiles de la police d'Etat. Six fermiers ont été blessés à coups de matraque ou intoxiTrois camions de lait ont été arrêtés près de Boonville et leur contenu renversé sur la route,

La police garde les voles ferrées et certains établissements laitiers que lee grévistes menacent de faire sauter,

LA SITUATION POLITIQUE A CUBA Un projet de réforme électorale est en préparation

La Havane, 2 aaùt (dép. Bavas.) L'Associated Press apprend que M. Sumner Welles a conteré avec le président Machado, a qui le Dr Howard Lee a remis un projet de modlftcatlon du système électoral cubain auquel il a travaillé en colaboration avec le tribunal électoral suprême, sur la demande du gouvernement cubain et à la suggestion de M. Welles.

M. Machado, qui part cette nuit en croisière, à bord du yacht présidentiel, enverra probablement un memorendum au Congrès dès son retour, prévu pour vendredi. Il l'accompagncra d'un message demandant une approbation rapide du projet.

L'ambassadeur des Etats-Uunls a conféré avec un certain nombre des membres de l'opposition, parmi lesquels M. Carlos Saladrigas.

L'AGITATION POLITIQUE

La Havane, 2 août (défi. Bavas.) L'Associated Press annonce que des conducteurs d'autobus en grève ont fait Irruption dans un salon de coiffure des coups de feu ont été échanges et une bagarre s'est produite. Sept personnes ont été blessées, dont une est mourante. La police croit que les agresseurs étaient commandés par un agitateur communiste.

Auparavant neuf communistes ont pénétré dans une manufacture de cigares la police est Intervenue et une bagarre a suivi. Quatre personnes ont été blessées.

Presque toua les chauffeurs de taxis M sont joints au mouvement de grève et ont endommagé de nombreuses voitures particulières.

On signale, par ailleurs, que six conducteurs d'autobus en grève ont été blessés à coups de revolver par des propriétaires d'automobiles dont ils avaient renversé les voitures. Quatre grévistes seraient dans un état grave. A Santiag,, un policier a tué d'un coup de revolver une femme qui par.un dénié communiste. Le policler a été assommé à coups de bâton et de pierres et a été relevé dans un état grave.

A Cam8guey, cinq cents communistes qul portaient des placards hostiles à M. Sumner Welles et à l'impérialisme américaIn ont été dispersés par la police. D'autres bagarres sans conséquences graves se sont produites à la gare. où deux mille personnes étaient venues à la rencontre de M. Gonzales del Cristo, chef de l'opposition, récemment libéré.

M. Angel Larramendl. chef de l'aile gauche de des étudiants, a été arrêté.

La Havanr. L' Associated Press annonce que l'université de la Havane, fermée depuis deux ans. a été rouverte. Vhto. Une bombe de grande puissance a *r.laté devant la porte de la Maison du Peuple, «ans faire de victimes.

GANDHI ET SA FEMME SONT ÉCROUÉS A POONA DANS LA PRISON DE YERAVDA

Londres, 2 août (dép. Petit Paris.) Suivant un message Exchange Telegraph de Bombay, Gandhi, qui, avec Mrs Gandhi et 30 de ses partisane, fut arrêté hier, est arrivé aujourd'hui à Poona et a été immédiatement incarcéré dans la prison de Yeravda d'où, comme on se rappelle, 11 fut relâché le 8 mai dernier.

On présume que le mahatma sera mie en liberté à la condition qu'il s'engage à ne pan quitter le district et à s'abstenIr de toute participation directe au nouveau mouvement de désobéis- sance civile. Au cas où il se refuserait à donner cette double assurance, Gandhi, aux termes de la législation en vigueur, deviendrait pasaible d'une peine d'emprisonnement effective de deux années.

LE PROCÈS DU MAHATMA

EST REMIS A QUINZAINE

Bombay, 2 aoùt (.dépêche Bavas). Le gouvernement a remis à quinzaine le procès de Gandhi, afin de pouvoir se rendre compte de la réaction, du paye à la suite de son arrestation.

La Bourse cet ouverta officiellement, mais les courtiers ont refusé les transactions afin de protester contre l'arrestatlon de Gandhi.

Le gouvernement envisage des mesures permettant d'obliger les courtiers à assurer les transactions.

La presse musulmane manifeste une certaine émotion à la suite des bombardements aériens effectués à la frontière.

UNE CRITIQUE HINDOUE

DU PROJET BRITANNIQUE

DU STATUT DE L'INDE

Londres, 2 août (dép. Petit Pari8ien.) Le comité parlementaire mixte chargé de préparer la réforme constitutionnelle de l'Inde sur la base du Livre Blanc publié, il y a quelques mois, par le gouvernement britannique vient d'être saisi d'un mémorandum par diverses associations hindoues agissant conjointement.

Le mémorandum contient une vive critique de ce livre et souligne que si le réglme constitutionnel, dont il indique les grandes lignes, entre jamais en vigueur, la pacification de l'Inde et la réconciliation de ses diverses classes deviendront désormais impossibles. Exprimant les vues des délégué. hlndoua du Bengale, le mémorandum va jusqu prédire la révolution dans cette province ai le régime conçu par le gouvernement britannique lui est éventuellement imposé

c Les causes de l'agitation dans l'Inde, précise le document, sont exclusivement politiques et, contrairement à ce que l'on croit, complètement étrangères à la dépression économique et à la tension hindo-musulmane. Le peuple indien ne sera satisfait que 'lorsque ie droit de se gouverner lui-même lui aura été conféré et qu'il aura été élevé à la dignité constitutionnelle des peuples des divers dominions tant qu'il n'aura pas reçu cette satisfaction et qu'il se verra privé de l'égalité de statut qui règle ]-conditions des autres partie. de l'Empire, le peuple indien restera en prèle à l'agUatfcm qvi règne dans tous les pays opprimés. » Les dispositions des Etats-Unis à l'égard du problème des dettes Londres, 2 août (dép. Petit Parisien.) Un journal du matin publiait une dépêche de Washington annonçant que le président Roosevelt se disposait à informer la Grande-Bretagne et les autres puissances débitrices, au titre des dettes de guerre, qu'un nouvel acompte plus Important que celui de juin devrait être payé en décemlire et qu'en attendant, il ne saurait être question d'entreprendre la réduction des accords en vigueur.

Dans les milieux officieux anglais on déclare n'avoir aucune confirmation des intentions ainsi prêté- au président Roosevelt.

Sir Ronald Lindsay, ambassadeur britannlque à Washington, est en route, fait-on remarquer, pour Londres où Il

est attendu vers la nn ne la semaine. Dès son arrivée, il fournira au gouvernement des informations détaillées sur les dispositions présentes de l'administration américaine, et le cabinet profitera des vacances pour procéder à un nouvel examen de la question des dettes.

On ne prévoit généralement pas que le président Roosevelt. dont l'activité est actuellement orientée vers la solution d'urgentes questions d'ordre intérieur, prenne d'ici quelque temps une initiative quelconque au sujet des dettes de guerre.

Le conflit douanier s'accentue entre le Portugal et la France Liabonn* a dénoncé 1. mottus vivendi Lisbonne, 2 août (dépêche Havas.) Le gouvernement portugais a dénoncé le modus vivendi franco-portugais de 1924, ainsi que les accords qui en découlent et qui se trouvaient encore en vigueur.

M. Gama Ochoa, ministre du Portu- gal, a été chargé d'aviser officiellement le gouvernement français.

Le ministère des Affaires étrangères a publié une note offleieuse expliquant notamment qu'après la dénonciation par le gouvernement portugais de l'avenant du 7 juin 1932, signé entre le Portugal et la France. le gouvernement portugais a fait savoir au gouvernement français qu'il ne manquerait pas de répondre à toute disposition discriminatoire qui serait adoptée contre les produits portugais, Ainsi. une surtaxe de 20 sur toutes les marchandises françaises a été décrétée dès que la France. se basant sur la dénonciation précitée, Il appliqué à nouveau une surtaxe de 20 aux marchandises portugaises.

Après la publication de ces deux décrets, le ministre des Affaires étrangères a eu l'occasion de s'entretenir à Paris avec le chef du gouvernement français et avec le ministre des Affaires étrangères qui lui ont afftrmé expressément leurs Intentions conciliantes et leur désir de trouver une formule d'accord satisfaisante.

Par la suite. déclare la note, une nouvelle taxe était décrétée, le 27 juillet, en France, contre les vins de liqueur* portugais..

En face de cette situation, le gouvernement portugais estime impossible le maintien de l'actuel régime de convention. C'est pourquoi, par l'intermédiaire du ministre du Portugal à Paris, il a immédiatement protesté contre le récent décret français, puis a fait connaltre hier au gouvernement français la dénonciation du modus vivendi de 1923, ainsi que des accorde de 1911, 1922 et 1930 qui s'y rapportent. Ainsi. se terminera, dans les délais fixés par ces accords, le statut conventionnel qui réglait le commerce des deux nations, lesquelles resteront désormais soumises

DEUX BANDITS LONDONIENS DISCIPLES DES GANGSTERS CÉLÈBRES AUX ÉTATS-UNIS ASSAILLENHN POSTIER L'un des malandrins s'enfuit en auto en emportant un sac d'effets bancaires, maigre butin dont il ne saurait tirer parti

Londres, 2 août (dép. Petit Parisien.) L'audace des cambrioleurs, disciples des gangsters américains, n'a décidément plus de borne. C'est au centre même de la Cité et en plein jour qu'ils opèrent maintenant. Témoin les faits suivants.

Ce matin, à 8 h. 15. un facteur préposé à la livraison des paquets postaux venait de recevoir son chargement du conducteur d'une des voitures postales stationnées dans une des petites rues qui donnent dans Lombard Street, quartier général des banques.

Il poussait son diable depuis quelques minutes et s'apprêtait à délivrer ses sacs et paquets à des banques qu'il avait coutume de desservir, lorsque deux hommes descendirent d'une automobile de maître, conduite par un chauffeur en livrée.

Brusquement, l'un de ces Individus. dont l'attitude n'avait nullement éveillé ses soupçons, lui sauta sur le dos et, le prenant à la gorge, le renversa brutalement sur la chaussée.

Pendant ce temps l'autre Individu qui, comme son complice, était manifestement au courant du service du facteur, se précipita sur le chargement et, s'é tant emparé du sac contenant les plis le le jeta dans l'auto et y remonta lui-même en coup de vent. La voiture démarra à une telle allure que l'agresseur du facteur n'eut pas le temps de la rejoindre et que, poursuivi par quelques passants, il s'élança au milieu de la foule où il finit d'ailleurs par se perdre.

Non moins fortuné, son complice échappait aux poursuites grâce à la virtuosité de son chauffeur qui, par sant d'une ruelle à l'autre, balayant les trottoirs et terrifiant les passants, réussissait à gagner l'une des grandes artères adjacentes et, à une vitesse de piste. laissait loin derrière lui les autos policières qu'un coup de téléphcne avait jetées sur ses traces.

Comme toujours en parel1le occur- rence. la foule s'était révélée plus bruyaate qu'utile. Parmi les coups de sifflet et les cris de « Aux voleurs Arrêtez-les », elle ne s'était lancée à la chasse des bandits qu'après leur passage et lorsque, déjà, l'auto bolide avait gagné les quartiers du centre. Un communiqué du Post Office révèle d'ailleurs que l'affaire a été plus pittoresque qu'Importante, le sac emporté ne contenant que des effets bancaires dont les deux malandrins ne pourront guère tirer parti et le facteur assailli n'ayant que quelques contu- siona sans gravité. Lui-même, du reste, que a déclaré de mal. avait eu plus de peux Un indigène à Meknès blesse grièvement trois enfants à coups de barre de fer

Deux des jeunet TÎctimei sont dans un 'état dé.espéré

Rabat, 2 août (dép. Petit Parisien.) L'émotion provoquée hier par l'attenqui a tenté d'assommer le domestique de son officier n'était pas encore cal- mée qu'une querelle tragique allait éclater. Vers 8 heures du matin, un groupe de petits garçons européen* s'amusalent dans le jardin El-Driba. Brus- quement un indigène surgit d'un fourré, porteur d'une barre de fer, se jeta sur eux, frappant de droite et de gauche, Au milieu des cris de terreur, les en- fants cherchèrent à fuir, mais aux Il.: meurs d'effroi succédèrent des hurlement. de douleur.

Un, deux, trois bambins, tombèrent à terre. La brute aurait sans doute poursuivi son hécatombe si des pas- sants n'étaient accourue.

Se voyant sur le point d'être pris. le misérable disparut dans buissons. Tandis que des personnes se lançaient à sa poursuite d'autres secouraient les victimes. Le jeune Montoro, de dix ans, ne donnait plus signe de vie. Le jeune Vibrich, âgé également de dix ans, gisait sans connaissance. Il avait le crâne fracassé. Lee médecina conservent peu d'esde sauver. Le troisième enfant, âge de huit ans. moins grièvement atteint, a été hospitalisé.

LE GENERAL BALBO AJOURNE LE DEPART DE_SON ESCADRE Clarenvllle (Terre-Neuve), 2 août. Après avoir reçu un sans-fil signalant un épais brouillard au-dessus de la côte d'Irlande, le général Balbo a décidé ce matin une fois de plus d'ajourner le départ de son escadre pour l'Irlande. Les équipages des hydravions avaient déjà pris place dans les canots automobiles devant les conduire à leurs appareils quand la dépêche annonçant des conditions atmosphériques défavorables a fait revenir le général Balbo eur sa déclsion.

Les dernières nouve1les météorologiques précisent que le temps est mauvais sur plus de 600 kilomètres. Le vol sans escale, à partir de Shoal Harbour, est de 3.200 kilomètres. On pense que si le départ est impossible avant le 10 août la flotte aérienne prendra la route des Açores, la tombée plus rapide de la nuit renAu cas où le général prendrait la route de Valentia, le but de l'étape suivante serait Marseille.

Une déclaration à la presse italienne Rome, 2 août (dêp. Bavas.)

Le général Balbo a fait à la presse italienne les déclarations suivantes Je pourais ordonner le départ risqué, comme je l'ai fait autrefois quand il s'agissait du voyage d'aller. Mais pour le retour dans la patrie, il est opportun d'agir avec prudence. J'ai d'ailleurs reçu des ordres dans ce sens. J'attendrai jusqu'au 10 août que les conditlona soient favorables il me restera alors la possibilté de revenir par les Açores..

Déporté par le mistral

un avion capote près d'Avignon Un mort et deux b/«f*«*

Marseille, 2 août (dép. Pefit Parisien.) Ce matin. vers 10 h. 30. un avion de tourisme après avoir atterri sur l'aérodrome d'Avignon-Pujaut fut déporté par un mistral qui soufflait en tempête. L'appareil capota, et se brisa complè- tement. M. Antoine Serra, âgé de trente-six nns, domicilié 68, -ue Breteuil, à Marseille. directeur d'une agence de machines à écrire, fut tué sur le coup.

Mlle Houtin, dactylographe, vingt- quatre ans, et M. Boutet, pilote, âgé de trente-quatre ans, qui habitent à Paris. 80, rue Taitbout, furent blessé. IL ont été transportéa à l'hôpital.

UN PROFESSEUR ANGLAIS SE RÉVÈLE A SES HEURES EXPERT ÉMINENT

EN TRAVAUX MENAGERS Sa femme, qu'il soulage de ce fait de nombreux soucis dômes*tiques, rend hautement hommage à aea talents

Londres, 2 août (dép. Petit Parisien) Il est des gens qui savent à merveille tirer de l'arc à plusieure cordes. Les uns sont à la fois grands seigneurs et aventuriers, comme le génial et primeseautier Arsène Lupin les autres, à l'instar du marquis de Champaubert, qui se coucha dans un cercueil et mourut d'avoir voulu jouer au cadavre, peuvent revendiquer la triple couronne de l'escroc, du martyr et du mémorialiste.

Le professeur Heath, qui emaelgne la philosophie à l'université de Swaosea, se targue, lui, d'un dualisme plus original. Ce psychologue est. à ses heures, sa propre bonne à tout faire Ce logicien n'estime point illogique de préparer une omelette aux fines herbes ce métapysicien se complaît dans le lavage méthodique du parquet. On pourrait croire que M. Heath n'a été incité iL de telles prouesses ménagères que par les nécessités impérieuses du célibat. Il n'en est rien. Comme l'a déclaré ces Jours-ci le professeur luimême, au cours d'une conférence organisée à Oxford par le conseil britannique d'hygiène sociale, les Boins jaloux donnés à sa maison lui permettent d'épargner à sa femme tout souci plusieurs journalistes anglais sont allés interviewer Mra Heath, qui s'est prêtée de fort bonne grâce à leura questions amusée», -toute* pétillant- de cet humour si naturel à nos voisina d'outre-Manche.

L'aimable dame a même fourni sur son mari un rapport des plus curieux que l'on peut résumer de la façon auivante le pourcentage indiquant la proportion de travail effectué par ce seul professeur

Nettoyage du paquet 100 tra. vail parfait. Decoration intérieure 100 véritable expert. Lessive 68 se donne du mal un peu Jent. Epouasetage 72 témoigne d'assez peu d'intérêt. Remise de la maison en ordre 85 très méthodique. Caractéristiques: étudiant intelligent, consciencieux et capable d'initiative. Sur le chapitre culinaire, Mra Heath a confessé que sa compétence n'était pas suffisante pour lui permettre de juger les talents de son mari Que voulez-vous, a-t-elle déclaré. Il ne fait la cuisine que pendant mon absence. S'il rate ses sauces, il souffre patiemment en silence. Mais dois avouer que je n'ai jamais trouvé, en léea ou de poêles à frire endommagées. Avouons Il notre tour que ce brevet de fin d'année scolaire accordé au professeur Heath ne manque ni de saveur ni d'originalité.

Une bataille prématurée entre Chinois engagés pour tourner

dans on film de guerre

2 août (dép. Petit Parisien) La gare de la Meuse, à Rotterdam, a été le théâtre d'une bataille en règle entre Chinois, à laquelle prirent part deux cents Célestes qui étalent réuni. pour partir, à 1 h. 5, pour Berlin, où ils étaient engagéa par une grande société allemande pour tourner un film sur le conflit sino-japonals.

Tout à coup, sept autres Chinois tirent irruption dans la salle d'attente. Une dispute éclata et rapidement on en -vint aux mains. les chaises et le mobilier de la salle d'attente servirent d'armes aux antagonistes. Deux Chinois furent grièvement blessés.

Entre tempe, les sept auteurs de bagarre disparu. Le calme était à peu près revenu quand ils revinrent emmenant, en taxi et en autocar, cent cinquante compatriotes.

La police dut intervenir, et c'est à grand'peine qu'elle les empêcha de pénétrer dans la gare. De tous côtés affluaient les Chinois il y en eut bientôt trois cents. Grâce aux mesures prises et à la présence de cinquante agents de pollce, train spécial put néanmoins partir pour Berlin. On n'a pu encore établir exactement les causes de cette querelle.

Un ivrogne ennuyeux expulsé d'un débit

par des consommateurs choit sur le trottoir et meurt

Il est établi qu'il fut roué de coups avant d. tombe,

Rue du Château-des-Ren tiers, hier, à 20 heures, d'un débit, un homme est expulsé à coups de poing. Il tombe co:nme une masse, la figure ensanglantée. Des voisins secourent l'homme qui est inanimé. On alerta les agents qui le transportent à ,l'hôpital de la Pitié où l'on constate son décès. Que s'estil passé ?.

De l'enquête de M. Sesconi, secrétaire du commissariat de police de la Gare, et de l'inspecteur Lardry, il résulte que le mort le manœuvre Louis-Jean Kervent. âgé de quarantetrois ans, demeurant avec une amie, ]59, rue du Château-des-Rentiers était d'une intempérance notoire. Hier, Kervent se trouvait dans le débit situé en face de son domicile et tenu par M. Lortal. Il y causait du scandale, étant fort Ivre, et incommodait par ses propos les consommateurs.

N'ayant voulu tenir aucun compte des observations qui lui étaieat faites, le manœuvre reçut, soudain, de M, Pompilou, employé de la voirie, demeurant 155, rue du Chàteau-des-Rentiers, un violent coup de poing en pleine figure. D'autres coups suivirent, distribués, cette fois, par un certain nombre de clients. Finalement, Kervent, blessé sur tout le corps et projeté dans la rue, tomba sans connaissance sur le trottoir.

Kervent s'est-il tué dans na chute ou les coups qu'il reçut ont-ils provoqué sa mort ? C'est que l'autopsfe Dès hier, l'inspecteur Lardy a re- cueilli les déclarations de plusieurs consommateurs ayant prie part ou as- sisté à la scène de violence s'étant dé- roulée dans le débit.

Un enfant tombe d'un train et se blesse grièvement

Auxerre, 2 août (dêp. Petit Parisien.) Des ouvriers de la voie ont découvert, près de la Chapelle-Champigny, un demeurant 16, avenue de Paris, à Châ- tlllon-sous-Bagneux (Seine). Le pauvre t petit avait une fracture du crâne et de multiples blessures sur tout le corps. Il a été transporté dans un état déses.péré à l'hôpital de Sens.

L'enfant avait quitté Paris avec une Avanchers (Savoie) lonqu tomba sur la vole entre minuit et 1 heure du matin. u

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

CHATEAU-THIERRY. Contrairement à ce qu'on avait supposé en découvrant avenue d'Essonnea, n'est pas due à un suicide, mais à un accident. Le jardinier, uni qu'on sache exactement dans quelle, circonstances, serait tombé aur un vue de porcelaine qui, en se brisant, lui causa une blessure intéressant la carotide et par où le sang «échappa en abondance, amenant la mort.

Le 15 août aura Ileu un concourt nafédérale du pèche organisé par la section Mdérale du réseau de l'Est. Il se déroulera à partir de 10 D. 30. L' après-midi, fête champêtre sur le vieux château, et le noir, bal.

DUR Y. Lm volatiles de M. Demailly, amené de sérieux soupçons sur Thomas Flaczlnski, ouvrier agricole, qui nie. GUISE. Sur la route d'Etreux. un cycliste, M. Jean Flecxen, domestique de ferme par l'automobile a *té sérieusement blessé par l'automobile de M. Hacquart, commerçant la. Berry-au-Bac.

FONTAINK. A la suite de chagrins Intimei, M. Edmond Paringault, âgé de clnquante-nruf ans, rentier, a'est pendu dans son (Tenter.

MONT KSCO CET -LIZEROLLïS. Un boucher, M. Lapalique. a été victime d'une dame Liévin, ouvrière agricole à Chartres, qui a'est fait remettre de la vlande et diverses petites sommes au nom de son patron.

NOROIT. Le conseil municipal a décidé d'ajourner la fête patronale au dlOMISSY. Une septuagénaire, Mme Quentin, t«4t Jetés dans le canal et s'est noyé*.

SAINT-MICHEL. Un incendie, dont la cause est accidente1le, s'est déclaré dans le «renier de M. Vaché, demeurant rue du Beffroi. Grâce à la rapidité des secours, un grave sinistre Il été évité.

SAINT-QUENTIN. La jeune Micheline Delahaye, âgée de dix ans, demeurant boulevard Ribaudois, jouant au bord du trottoir, tut renversée par un cycliste. L'enfant souffre de contusions Internes. EURE-ET-LOIR

AU\EAU. Un incendle a détruit une meule appartenant M. Fontaine, cultivateur. Les dégâts atteignent 30.000 francs. BONNE VAL. Mlle L? sieur a reçu de l'Académie française le prix Francois-Coppée pour son recueil de vers Intitulé c Les humbles destins >.

CHATENAY. A la suite du transport du parquet. le juge d'instruction a ordonné l'arrestation de l'ouvrier agricole Jean-Maris Le Berthe, âgé de quarantesept ans. qui, au cours d'une discussion blessa d'un coup de couteau dans le do. le charretier Pierre Le Brize, Agé de vingtquatre ans.

CUABTBES. Un boulanger, M. Roger Chartier. de trente-deux an., 35, rue du Bourg, s'est donné la mort en se tirant une cartouche de fusil de chasse dans la tête.

ECKOSNES. Un charretier. M. Mau,le. Guignol, est tombé sou» les roues d'une tonne d'eau qu'il venait de remplir. Le thorax défoncé, le malheureux a été transporté A r hôpital de Chartres.

FUISNEUX. Blesjé d'un coup de couteau à la tète par un ouvrier contre qui de quarante-huit ans, employé de eu éto transporté à l'hôpital de Dreux. OISE

ANDRE VILLE. Un pensionnaire de l'hdtet Maillard. M. Eugène Tiret. soixante dans une crise de désespoir, s'est prfci Dar une fjnêtr« du premier étage sur les Pavé. du trottoir, Le crâne fracturé, il est mort à l'hôpital de Beauvais.

BEAU VAIS. La gendarmerie a arrêté lts deux malfaiteurs qui. le août,briolèrent la maison de M. Dayne, à Muris- sel, et oemparArent d'une somme de 6.000 !r. L'un des cambrioleurs, qui a été poursuivi jusqu'à Gournay-en-Bray, est le propre fil» du plaignant, Marcel, dix-neuf ans. Il possédait encore une somme de 1.800 franrj qui a été restituée k son père. Quant il nm complice, Lucien X>obigny, seize ans, Il est tombé dans une qui lui avait tendue la gendarmerie de. Iiall«a, à Beauvais, dans une maison où il se rendait t'Aquemment. Daune et Boblgny ont été écroués.

BKA1SNER. Un incendie a détruit une maison en planchez où M. -Françob Dauzet avait installé une cantine & proximité de la gare.

BBUNYILLERS-LA-MOTTE. Profitant d'un« absence de M. Ildevert Hembert, bourrelier, un malfaiteur e'est emparé de sa bicyclette laissée à sa porte.

COMPIEGNE. Un facteur des Poste». hall., demeurant boulevard Gainbetta, a été renversé à l'angle de la rue Pierre Sauvage, par l'automobile de Mme D«france, demeurant au ){eux, et blessé la la tPte.

CHOÏSY-AU-BAC. Comme Anne-Andrée r ans. demeurant 16, rue Noule. à Margny-lea-Compiegne. fréquentait un jeune homme de dix ans son aîné, non père lui fit de.' reproches à ce sujet; la jeune il est allée se jeter dans la rivière au pont de Choisy. Un marinier l'a heureusement repêchée aussitôt.

CBI8OLLES. Un voleur s'est Introduit dana la demeure de Mme Kazimlera Stefanska, et lui a volé un billet de fr.. ainsi que dM bouclés d'oreille.

PONT-L'EVEQUE-SUB-OISE. On IL retrouvé, dans le canal latéral & l'Oise, à la Pallée, le cadavre de M. Abîme, vingt-six ans, charron à Suzoy, disparu depuis deux jours, et qui s'était auici dé dans Un crise de neurasthénie. LA CB01X-SA1NT-OVKN. Au carrefonr de la rue et et de l'avenue Charles-X, l'auto de M. Robert Couvercelle. 84, rue Damrémont, à Paris, a renversé un cycliste, M. Félix Godard, trente-trois ans. scieur, cité des Bruyères, à la Croix, qui à été sérieusement blessé.

LEVIGNEN. Un incendie a détruit trois meules de 10.000 bottes de blé et balles de paille appnrtenant à M. Ardey, cultivateur. Les dégâts dépassent francs. On Ignore les causes du sinistre.

ROBt:RVAL. Le feu a détrult une meule d'avoine appartenant à M. Michel Neser, cultivateur. L'incendie aurait été causé par une flammèche.

thebuonxe. Au hameau de Waglcourt, l'automobile, conduite par M. Tlerry, restaurateur A Bresles, a blessé un cycliste, M. Georges Lefrbeur, employé de chemin de fer à Beauvais, qui été transporté à l'hôpital de BeauvaU dans un état grave. Piacek, trente et un ans, sans domicile fixe, a tenté de ee suicider en se pendant dans un hangar appartenant à M. Dumont. La corde cassa et un passant empêcha le malheureux de renouveler son geste de désespoir.

SEINE-ET-MARNE

La saison uval* à Fontainebleau Dimanche prochain. A 10 IL aura lieu. sous la présidence du docteur Matry, l'ouverture officielle de la saison uvale 1933. C'est dans la aille des fêtes .du theAtre que ae déroulera cette manifestation. La vente du raisin s'y fera ensuite tous les jours, de 9 heures à 19 heures.

La gendarmerie de Mantas arrita un triste personnage

Un individu. roulant à bicyclette,qunlt aux Jeunes femmes attardées. Le 17 juillet, c'était sur le chemin rielnal de Buchelay, à Jouy-Mauvolaln, Il y eut lutte; l'homme, mordu à un doigt, dut s'enfuir, laissant sa cravate aux mains de sa courageuse adversaire.

Le lendemain, à Rosny, près du pont du chemin de fer. 11 se Jetait sur une jeune femme qul, croyant avoir affaire sac un voleur, lui offrit, terrorisée, son sac et n bracelet-montre. Mais !'nomme engageait une lutte des plus vive.. Il allait maîtriser sa victime, lorsqu'un bruit de voix rapprochées l'inquiéta Il prit la fuite. Ces deux femmes ayant averti la gende merl' et donné le signalement complet de leur la le maréchal des logis ?h?f Pou! fit une enquête minutieuse, au sours de laquelle Il eut connaissance d'une agression commise au cours du mois de juin contre une personne habitant Follalncilie par un individu dont le à à celui déjà donné. Le maréchal des logis apprit également |u'à Mantes-la-Ville le même personnage t'était livré h des mimiques inconvenantes m présence d'une mère de famille. Muni de ces renseignements, M. Poulin pu arrAter enfin l'auteur de ces diverses agression.. Sylvain Bernard, vingt-deux .ne, menulsier, qui habite avec ses parents, 40, rue de l'Ouest, à Gaasicourt.

Tous les faits ont été reconnus par le rlste sire qui, après interrogatoire, a été «roué à la prison de Mantes.

CHELLES. Atteinte de surdité et traersant la boulevard de la Gnre, Mme Barier, soixante- sept ans. s'est heurtée à .ne moto qui I«a projetée centre la bordure u trottoir, Elle s'est fracturée le crâne t succombé dans une clinique,

Au cours d'une bagarre survenue dans n café entre deux jeune» sens, l'un d'eux.

Marcel Bettinger. a été blessé 1 1. t«te par un coup de bouteille que lui avait porté son adversaire, Raymond Tannay, dix-tmit ans, que 1ee agents ont dû proléger contre la foule amassée devant l'établissement. Néanmoins, Tannay, fortement malmené, été conduit au et. -La gérante d'un dépôt de vlns, boulevard de la Gare, Mme Wittig, a été victime d'une escroquerie de la part de deux individus renus la conaulter au sujet de prix. Ceux-ci lui avalent emprunté Ir. pour acheter des tissu. que venait leur offrir un troisième larron et ont disparu une étoffe d'une valeur insignifiant*. HONTKHKAU. Le Cercle nautique, dimanche a l'occasion de la fête du quai de l'Yonne, organise une réunion dont les épreuves ouverte. A toua les ne.de la localité.

Programme des épreuves à 15 heures, traversée de Montereau (1.800 mètres). d'Yonne. A 16 heures. 100 mètres nage libre (dames) 50 mètres nage libre (mi.nima). Plongeona, courses de relu, courses aux canard..

TORCY. Etant & bicyclette, une fillette, Marie Guyot, douze ans, s'est jetée conmarade tt a été blessée SEINE-ET-O1SE

ES SON NES. Comme M. Lucien Kellen, demeurant 6, rue des Petits-Hôtels, & Paris, avait freiné brusquement pour évtter une automobile, na rolture alla heurter celle de M. Alphonse, Vaouilmeptait, demeurant 48, rue Berthe, à Paria, qui fut sérieusement contusionné.

MENNECY. L'automobile de M. Maurice Anusen, dessinateur, 6, rue Cailloux, à la Garenne-Colombe, a blessé assez grièun cycliste, M. René Chrétien, demeurant au Petit-Mennecy.

PABAY-VIEILLE-POSTK. Une camionnette conduite par M. Pierre Caradec, entrepreneur de transports, 15, rue Caataà à Paris, et un cycliste, M. Henri Barré, employé, demeurant 122, avenue Frondai, à Parts, entrés en collision. Le cycliste a été sérieusement b1e»é. JUVISY. Les gendarmes ont arrêté. à Ja descente du train venant de Paris. un Interdtt de séjour, Lucien Saam, trenteA l'angle de l'avenue de i'Hotftl-deVfile et de Ja rue de la République, M. Paul Levasseur, vingt-neuf ans, négociant en bols, demeurant 4, avenue de la Terrasse, «près être entré en collision avec l'auto de M. Gaston Levain, représentant de commerce à Arcueil, est venu 8e jeter contre le trottofr. Grièvement blessé 8.une main. il été transporté à son domicile, AUX ASSISES DE L'AISNE Deux faussaires sont condamnés à quatre ans-de prison

Laon, 2 août (dép. Petit Paris.) Le Polonais Hermann Sowa, vingt.six ans, tailleur à Maubeuge, et Joseph Hug, trente-quatre ans, commis des poste. à Lille, comparaissaient devant le jury de l'Aisne sous l'inculpation de fabrication et émission de faux mandats-poste et de fausses cartes d'identité.

A Hirson, Vervins, Maubeuge, Charléville, les accusés avaient touché de faux mandats variant de franc. à 2.000 francs.

Dans eon réquisitoire le substitut Riart, qui occupe le siège du ministère public, n'hésite pas à requérir une peine sévère contre les deux accusés. Mal. le défenseur de Hug, M- Robert l.enain, tient à faire bénéficier son client d'un doute qu'il s'efforce d'établir.

La tâche de M- Judes, qui défend Sowa, est beaucoup plus délicate. Son client a avoué mais il a depuis rembout" et l'avocat, mettant en balance' lea vingt mois de prévention qu'à déjà subis Sowa, réclame J'acquittement. Or 23 questions étaient posées au jury; celui-ci répondit affirmativement, en accordant néanmoins au deux accusés le bénéfice, des circonstance. atténuantee. En conséquence, Sowa et Hug sont condamnés à quatre ans d'empri..sonnement et à 100 francs d'amende. Qui S'y frotte.

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au]. K.-L. Fiaché

sant des lignes. Il lui manquait un guide. Le proverbe a raison qui dit que tout vient à point à qui sait attendreBien des lustres après que le métro ait été ouvert à Je circulation. cette absence est conjurée. Par les soins a vérité de la décentralisation! d'une Jeune Marseillaise. Mlle K.-L. Fauché, le ?uida tant désiré vient de paraître. Il est. dès aujourd'hui, officiellement adopté par les services de l'administration du Métropolitain de Paris et honoré d'une souscription de la préfecture de police. Le problème de résumer Intelligemment aux yeux des voyageurs la façon de se conduire en métro, d'en signaler les correspondances ainsi que le détail des rues de Parie. avec les très nombreusea stations, actuellement exlstantes qui les desservent, a été fort judicieusement résolu par Mlle K.-L. Fauché. Elle a fait de son guide un ouvrage fort clair, dont l'intérêt publio n'est pas niable.

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LES CONTES DU PETIT PARISIEN $^$t>$^QÇ>^ t LA BEAUTÉ SECONDE £ par René LE CŒUR

Quand l'al appris que J'allais la revoir, cela m'a fait comme oa dit. quelque chose.

Dans la parc de Royat, Mme Duver.ger-Fillol, qui est, chaque année, une des grandes élégantes de la iaison, m'avait annoncé cela, sans le savoir.

Vous tenez ce soir dtner à la villa ? Vous y rencontrerez votre ami Bernard et sa femme.

Sa femme ?

Oui. Vous ne saviez pas ? Un drôle de mariage Il a épousé une ancienne dactylo qui a fait ensuite du cinéma, puis je ne sais plu trop quoi; le crois quelle a été caissitre dans une brasserie. Parce que la profession de figurante de cinéma n'est pas toujours de tout repos il y a du chômage. Enfin la voilà casée.

Et bien casée. Bernard c vaut >. paraît-if cinq ou six millions. Je le sais car il est un vieil ami i mol. le l'al perdu de vue deux ou trois fois 11 passe l'été sur les plages Il la mode. l'hiver 2 Canne. il est intéressé dans des affaires de casinos et d'hôtels à Paris. sur la Riviera, en Algérie. Vous vous expliquez pourquoi nous n'avons pas souvent l'occasion de nous rencontrer et pourquoi j'ignorais son manage.

Il n'est pas beau, c'est entendu, mais enfin il n'est pas laid. laid. Il aurait pu trouver mieux que cette femme. Comment s'appelle-t-elle, au fait, de son nom de Jeune fille, si l'on peut dire, Germaine Guerchy. Cest cela.

Guerchy 7 Germaine Guerchy ? Oui. Vous la connaissez ? 7 Non 1 Au revoir. mon cher. on m'attend. Et n'oublies pas que vous êtes des n6tres ce soir.

Germaine Guerchy. Méno, mon petit Méno. SI je la connaissais

Nous avions vécu ensemble pendant deux ans, au quartier Latin, quand l'étais étudiaat en droit et qu'elle était en effet dactylo.

Et J'allais la revoir après combien de temps 1 J'essayais de retrouver les dates de nos amours dans l'êcheveau dévidé et embrouillé maintenant des années paasées. Comme c'est étrange, mélancolique et décevant de penser que nous pouvons ainsi égarer nos sentiments les plus ardents. nos émotions les plus fortes, nos souvenirs les plus chers. Nous savons bien qu'ils sont quelque part dans l'histoire de notre vie. Mais où ? voilà 1 Nous cherchons, nous cherchons ces heures si belles, si poignantes ou si douces 9ue nous ne devions lamals oublier C étalt quand .Quatorze ans avant ce jour. Elle avait une robe rose. un grand chapeau de paille souple dix-huit printemps, une boudes blondes dont la lumière éclairait ses yeux bleus. Elle était mince, fine, fraîche, d'allure très jeune fille et Jolie, si jolie ('allais la retrouver mariée. Lui ne saurait rien sans doute d'un paut dont elle avait dû lui cacher ou lui camoufler adroitement, comme elles savent le faire. la plus grande partie. Et elle. qui devait m'en vouloir d'un abandon ingrat. un peu vilain et pour tout dire assez lâche Et moi-même, qui avais été recherché, sollicité, incapable de fidélité, de constance et de reconnaissance 7

Je n'oublierai jamais ma pénible surprise quand Mme Duverger-Filiol me présenta à mon petit Méno.

Le bien-être, l'oisiveté, la bonne chère l'avalent fait engraisser. Elle offrait me Eâcheuse tendance à l'embonpoint sa robe ne gardait plus comme celle d'autrefois les plis harmonieux d'une tunique .de- la frise- des Panathénées les cheveux avalent changé de couleur Is étalent devenus du blond platine à la mode de l'aanée ils faisaient mieux apparaitre, en dépit des fards autour des yeux. aux commissures des lèvres, les premières flétrissures du visage certes elles devaient être encore imperceptibles pour ceux qui n'avaient pas connu mon petit Méno à dix-huit ans. Mais pour mol On change, dit-on, complètement tous les sept ans et il s'était écoulé deux fois sept ans. EUe me regarda au visage deux fois sept ans, moi aussi. EIIe m'offrit ses doigts fins. Elle possédait maintenant cinq ou six millions. Et le ne les avais point. Nous n'en voulons jamais beaucoup à ceux qui ont moins bien réussi que nous dans l'existence. Surtout quand ils nous ont fait de la peine. Et je lui en avait fait.

Sa voix aussi, son allure, ses façons avaient changé. Elle me parut un peu poseuse. Je la devinais intrigante. Elle me faisait comprendre qu'elle avait des rentes. Je l'écoutais. Cette dame que je ne connaissais plus. rayais eu le meilleur d'elle-méme. autrefois, toute sa jeunesse. Et cet autrefois me semblait si loin, si :oin.

Comment les êtres que nous avons le plus aimés peuvent-ils nous devenir aussi indifférents 7 Comment en arrtvons-nous à les juger avec tant de clairvoyance, de désintéressement, de sévérité

Un peu plus tard dans la soirée. Bernard me prit à part. Il ne changeait pas. celui-là. Je L'avais toujours connu avec ce ventre important, ces cheveux bruns. luisants de pommade, et cet espèce d'air cosmopolite qui le faisait ressembler aussi bien à un marchand de tapis d'Orient qu'à un brasseur d'affaires, à un croupier ou à un diplomate baikanique.

Il posait sa ?rosse main velue sur ma Mme Duverger t'a mis au couraat ? Qu'est-ce que tu veux. Les gens diront ce qu'ils voudront. Je m'en fiche. J'ai fait un mariage d'amour.

3. Feuilleton du Petit PMfoten, 3-8-33 faux Pervenches grand roman InMK J. JOSEPH-RENAUD! 1 (suite)

Une étranae intervention

c Je préfère la purée et être fidèle l'Art 1 répétait-elle en tevant un bras vers le ciel. Les directeurs sont des mécréants qui n'engagent que des leurs et des avaleuses d'étoupes. Moi, le auto une artiste. En cette époque de saltimbanques, le Suis restéa une artiste Ah l'art »

La c purée en effet, et la vraie! .%file Papillon habitait à Clignancourt, rue Poulet, au septième d'un affreux escalier de service une mansarde tl mal couverte par le toit que l'actrlce plaçait sur le carrelage. à des endroits repérés, de vieilles assiettes pour recevoir l'eau qui gouttait à travers les tuiles dès qu'U pleuvait.

Elle mangeatt, là, du pain et duet mème du nouille» quand elle avait Copyright by J. Joseph-Renaud 1933. Traduction et reproduction Interdites en toiu pays.

Je n'ignore pas que Germaine a eu ce qu'on appelle un passé. Tu l'entendras peut-étre dire. Elle ne me l'a pas caché. Je ne lui ad pas demandé de précisions. Les noms Importent peu dans ces cas-19. Et puis le t'avoue que je préfère les ignorer puisque ça ne changerait rien à rien. Ces choses ne vous arrêtent guère, d'ailleurs, quand on aime. Elles vous font mal. Mais elles ne vous arrêtent guère. Et le l'aime.

J'ai d'excellentes raisons pour cela. Tu n'imagines pas combien Germaine est Intelligente, fine, séduisante. Elle a très vite acquis la pratique du monde. des usages, de la conversation. Quand je l'ai rencontrée, l'année dernière, elle avait déjà de très bonnes maniétes et de la conversation. Je devinais qu'elle avait dû fréquenter du gens distingués. Mais j'ai continué à la former.

II le croyait, ce pauvre Bernard J'aurais voulu arrêter ces confidence*. Mais il continuait

Tu vois le résultat 7 Elle n'est dé- placée nulle part Elle possède une faculté d'assimilation étonnante. Elle est devenue tout A fait distinguée. Evidemment. J'ai beaucoup fait pour perfectionner son éducation et la transformer en une véritable femme du monde.

Et, avec cela je puis bien te l'avouer, à toi, un vieil ami elle a un corps admirable. Je déteste les maigre. elle est potelée, sans être grasse tu as vu cette Jolie tête tu as pu coastater qu'elle porte la toilette avec un abatage étonnant A ne te rien cacher, je l'ai surtout épousée pour la beauté.

Je ne sais comment elle était à dix-huit ans. Mais elle ne pouvait pas être mieuz que maintenant Je crois d'ailleurs qu'eue est mieux maintenant.

Il Il se mit à rire avec satisfaction et déclam cyniquement

C'est encore moi qui ai la meilleure part.

Merveilleux sort des femmes qui peuvent ainsi être belles et aimées être la plus belle et la plus aimée à des âges divers et pour des hommes différents. Sans doute cest mieux ainsi pour le bonheur des couples. Et la nature a sagement établi la succession des saisons, des grâces et des espérances. Mais le pensais, moi. devent cette dame blond-platine et grassouillette qui s'agitait, là-bas. au fond du salon« à la grâce ailée aujourd'hui disparue de mon petit Méno d'autrefois.

René La COEUR.

Quatre receleurs de titres volés sont arrêtés à Montmartre Ils étaient en possession de 250.000 fr. de valeurs provenant de cambriolage», commis notamment à Cambrai, Vergèze et Fontainebleau

M. Badin, commissaire spécial à la police judiciaire, était informé il y a quelques jours que plusieurs individus cherchaient à écouler, dans des conditions suspectes et à des prix Inférieurs aux cours, des titres français. Ils demandatent aussi à contracter des emprunts en proposant en garantie ces valeurs. Le brigadier chef Chesneau, les bripecteurs Le Parlouer et Marinier se mirent à la recherche de ces singuliers hendaient, place Plgalle, à 22 h. 30, Antoine Brancato, né en 1902 à Novarra, maître d'hôtel, faisant l'objet d'.un arrêté d'expulsion, et Maur4ce seille, garçon de bar, demeurant tous deux rue Pigalle. Ils étaient porteurs de 70.000 francs de titres, frappés d'opposition, et provenant de cambriolages commis chez M. Louis Giraud, propriétaire à Vergèze (Gard), et chez M. Emile Langrand, charcutier, 10, rue d'Alger, à Cambrai.

Hier, les Inspecteurs arrêtaient, rue Blanche, Antonio Cumtnatto, né en 1883 à Carignono, ancien marchand de meubles, 36, rue de la Roquette, ex-direoteur d'une fabrique de meubles de la rue Kléber, à Montreuil. Celui-ci était possesseur de 180.000 francs de titres. les uns volés chez M. IAngrand, les autres dérobés chez M. Henri Boit ta 4, rue Félix-Herbet, â Fontainebleau. et à Mme veuve Wlnter, 27, rue de Conflans, à Herblay,

On se souvient que le 4 juillet dernier, Mme Winter, après avoir retiré des titres dans une banque de Vincennes, s'était rendue sur la tombe de son mari, au cimetière de cette ville. Un audacieux malfaiteur avait réussi à substituer au paquet de titres déposé près de la tombe un paquet ne contenant que de vieux journaux.

En perquisitionnant au domicile d'Antonio Cumlnatto, 8, rue Faidherbe, M. Badin a découvert un quatrième complice, Eligio Casint, né le 29 juilIet 1884 a Bologne, fabricant de chaus- sures, sans domicile fixe, expulsé à la suite d'une condamnation à trois ans d'emprisonnement par la cour d'assises des Alpes-Maritimes sous inculpation d'association de malfaiteurs. Les titres saisis vont être rendus à leurs propriétaires.

Les quatre receleurs et écouteurs de titres volés ont refusé d'indiquer les individus les leur ayant remis. La police judiciaire sait déjà que ces cambrioleurs constituent deux bandes opérant à Paris et en province. On espère les capturer prochainement.

Arrivée d'or américain à Cherbourg Cherbourg, 2 août (dép. P. Parisien.) Le paquebot Bremen, venant de NewYork, a déchargé 92 barils d'or, d'une valeur de 110 millions, destinés à la Banque de France.

Joué la vente à Clamart ou VHlennei. En hiver, pas de feu.

Mal. 1'Art!

Quand elle eut fait frémlr les vitres avec le dernier vers de la tirade de Camille, Henri s'écria, d'un ton qu'il voulait sérieux

Bravo!». Bravo! Vous êtes une Une passion! Et vos gestes ont d'un* justesse. d'une beauté.» Ah vous avez le feu sacré

N'est-ce pas?. C'eet que le personnage me convient. Ah! je ne suis pas faite pour la vie moderne! J'aurais dû naître reine

Autoritaire et obstinée comme vous l'êtes T Le peuple se serait révolté à la fin de votre première semaine de règne! platsanta Georgette. Peut-être!» Mals pendant cette semaine-là, J'aurais eu la joie de faire couper une cinquantaine de têtes directeurs de théâtre, critiques, auteura. Ensuite, le théâtra eût mieux marché.- Maintenant, mon grand Henri, j'ai un service à voua demander. Jusqu'ici le cinéma n'a été qu'une lanterne magique sans Importance. Je ne lui al pas fait l'honneur de m'occuper de lui. Le public y allait parce que les directeur* de théâtre ne lui offrent que des Infamies mais les images muet- tes se sont mises à causer, comme à la' •oeoe. A la réflexion, j'ai fini par croire que dans le film parlant 1'on peut don ner une Impression de beauté. Alors, me voila. Eh! out me voilà. Toujours- prête à eervir la cause do l'Art! Georgette précisa tu qu'elle aurait la meilleure chance?.» Je vais voir- J'en parlerai.- Cer tes. Léonide pourrait réussir l'écran.-

AU CONSERVATOIRE AMERICAIN DE FONTAINEBLEAU

La médaille d'argent des Affaires étrangères est remise à

Mlle Evangeline Lehmann

C'était fête hier au Conservatoire américain de Fontainebleau, où avait lieu à 16 heures, dans la salle d'études dédiée à la mémoire de Gabriel Fauré, la remise à Mlle Evangeline Lehmann de la médaille d'argent du ministère des Affaires étrangères qui vient de lui être conférée dana le cadre austère où elle étudiait récemment encore la fugue et le contre-point.

La jeune compositrice, dont on s'est plu déjà à reconnaître Je réel mérite, a reçu des mains de M. Barthelémy. ancien consul général de France à Chicago et déldgiip du gouvernement, crétaire perpé'au ̃ i A'jdémie des

M. Widor et Miss Evangeline Lehmann beaux-arts, directeur général du Conservatoire américain M. Saliés, député des Bouches-du-Rhône, et M. Gaston Rageot, président de la Société des gens de lettre, la récompense que lui a méritée une oeuvre abondante et variée où se remarquent les formes les plus diverses de l'inspiration.

Des allocutions éloquentes de MM. Barthélemy et Sallès célébrèrent la gloire naiasante de Mlle Evangeline Lehmann.

La médaille qui vous est remise, dit notamment M. Salies, atteste que les pouvoirs publics ne sont pas Indifférents à la production des œuvres de la pensée, qu'ils savent reconnaître la qualité d'une artiste et proclamer la valeur de son oeuvre.

Tourné vers M. Charles Widor, il ajouta

Elle est encore, mon cher maître, ta justification de l'apostolat magnitlque que vous accomplissez ici et la preuve de non indiscutable nécessité. Le concert qui suivit où ne produtglrent Mlle Aletba. Stacey et MmeHilda Roosevelt, cantatrices, le violoniste André Pascal et le pianiste Maurice Dumesnii firent applaudir avec des pages délicates et Cortes de M. Barthélemy et du maître Widor d'exquises mélodies Inspirées à Mlle Lehmann par des pay. sages parisiens ou des scènes provinciales pleines de verve et de pittoresque et un extrait d'un émouvant oratorio consacré à la petite sœur de Lisieux. Un clerc de notaire liquidait les successions à son profit

En troia an» il détourna 65.000 franc» de titres ou de coupon,

M»* Maurice Rivière. notaire, dont l'étude est située 24, boulevard SaintDents, recevait, hier matin, la visite d'une de ses clientes, Mme Devagne. Tutrice de deux mineur.s, Mme Devagne venait se plaindre du long retard apporté dans la livraison de divers titres provenant de la succession dont ses pupille» étaient bénéficiaires. explications à l'un de ses clercs. Raymond Binard, né le 28 janvier. 1903, à Caudebec-en-Caux, chargé â l'étude de la liquidation des successions. Le clerc s'excusa devant la cliente et afflrma qu'il s'agissait certainement d'une er.reur qu'il aUait vite réparer.

pressé de questions par M* Rivière, le Clerc se troubla bientôt et, finalement, reconnut que les titres réclamés 1 n'étalent plus à l'étude. M* Rivière Invita alors l'indélicat à l'accompagner au commissariat du quartier de la Porte-Saint-Denis, où M. Coustard de Nerbonne, commissaire de police. reeueillit ses aveux.

Raymond Binard, qui occupe avec sa jeune femme un modeste logement au sixième étage, 17, passage de l'Elyséedes-Beaux-Arts, était clerc à l'étude du boulevard Saint-Denis depuis huit ans. Il y a trois ans, a-t-il déclaré au magistrat. ma femme tomba malade. Durant plusieurs mois, sa santé précaire lui interdit de reprendre non travail. Dès lors, mes appointements mensuels de 1.300 francs devinrent insuffiaants pour subvenir aux besoins du ménage. Bientôt, ce fut la gêne. Je décidai alors de m'approprier certaines des valeurs qui m'étaient confiées. Je détachais des coupons de titres de la succession Devagne que j'encaissais dans une banque. A diverses reprises, je répétais cette opération au détriment d'autres successions, tantôt encaissant des coupons, tantôt engageant les titres eux-mêmes au Crédit municipal. Une première vérification a établi que le cl erc-11 qui dateur avait détourné. en trois ans, près de 65.000 francs. Il a été prouvé aussi qu'il gaspilla une Importante partie des sommes détournées sur les hippodromes de la région parisienne.

M. Couttard de Nerbonne a mis à Binard sous l'inculpa Ion d'abus de de confiance par salarié.

La difficulté est qu'elle refuse tout et qui n'est pae premiers rôles», et, dame, au cinéma, on n'a pas des premiers rôles tout de suite

Vous ne me voyez tout de même pas jouant une bonniche.» Avec ma grande voix tragique. et toutes les expressions que ma physionomie peut donner. Tenez, regardez-moi. La colèro La peur !« La pitié Le mé·pris La joie

Elle extériorisa, elle mima ces divers sentiments.

Brioude et sa femme durent encore lutter contre l'envie, le besoin de rire. Chacune des expression* de Léonide rappelait quelque gargouille de NotreDame

Il pensait « Ah sl etle utilisait ces grimaces pour faire du comique Une idée lui surgit. Peut-être pou. valt-11 rendre grand service à Leonlde sans qu'elle »'en doute:

que égale votre puissance vocale. D se peut que de grands succès voua atten- dent à l'écran.

N'est..ce pas ?.

Venez demain au studio Baum· blRtt, à Acnières, à quatre heures pré* ctses. Vous m'y trouverez.

qu'un grand rôle tragique Ou bien Il n'y a rien de fait Qu'on ne m'offre pas une panne quelconque

Entendu Je voua présenterai a Baumblatt. C'est un homme très Intel. figeât. Il vous comprendra. Et peutêtre vous conflera-t-il une belle cria.tion

Vraiment?

Oui. Apportez de quoi puser une audition, pour qu'il Juge.

serai exacte, et bien en voix J'ap-

des de

J'ai parcouru rapidement les quartiers bas, les ruelles, dont certaines paraissent détachées d'une ville hol- landaise. La Vioane y coule entre les maisons et il semble que celles-ci y gune. J'ai revu l'église Notre-Dame, où l'on nous menait à la messe et aux vêpres dominicales. J'y ai relu sur une plaque de marbre le vœu des nota- bles de la ville à la Sainte Vierge, lors de la peste de 1638, et la promesse de brûler chaque année trois cierges de vingt livres. Ce vœu a été renouvelé en 1738 et en 1838. Le sera-t-il en 1938 ?

Pontoise, où abondèrent autrefois les couvents, les cloîtres, les prieurés, les abbayes, fut d'ailleurs le théâtre de bien des voeux. Le plus célèbre est assurément celui de Louis IX qui, gravement malade au château, en l'an 1244, promit, s'il guérissait, d'entreprendre une croisade. A en croire certains érudits locaux, qui prétendent lire Joinville c entre les lignes le saint roi aurait obéi, en s'éloignant, à des motifs d'ordre moins élevé. Comme un simple bourgeois, le pauvre monarque était excédé de l'intrusion de Blanche de Caatille dana son ménage. Véritable belle-mère de vaudeville, la douairière menait une vie infernale à la jeune Marguerite de Provence, reine de France. Dans le château de Pontoise, il y eut, entre la reine-mère et sa bru, des scènes tragi-comiques. Le roi, qui craignait sa mère et qui aimait sa femme, était déchiré par leurs querelles. Il trouva ingénieux de filer en Egypte avec Marguerlte, loin de l'impérieuse et insupportable Blanche. Mais il aurait jugé plus royal de parer cette fugue d'une pieuse intention et d'en faire une expédition pour la délivrance du saint sépulcre.

Si cette version est fantaisiste, elle bien humaine. le mont Bélien, la ville haute, il ne 1 reste guère que les contreforts qui en soutenatent les murs. Ces contreforts' descendent perpendiculairement jus- qu'à l'Oise. Ils ont gardé un aspect romantique. Vu de la rivière, c'est encore un spectacle Imposant que celui de ces ruines, que surmontait autre- fois la forteresse royale. Des Jardins suspendus s'y étagent entre le» vestiges des anciens remparts de la cité, autour d'un bastion flanqué de tourelles.

Pontoise s'enorgueillit de ces traces du passé et d'avoir été, durant plus d'un siècle, la résidence des rois de royaume. De Louis VI à Louis ÎX en passant par Philippe- Auguste, la cour fut à Pontoise. Des pièces de monnaie de la ville Pontiêiensiê, Pontoise eut, dés cette époque, de précieux privilèges et, notamment, celui, fort rare, d'établir et de percevoir des < taxes proportionnelles ? une sorte d'impôt sur le revenu, au xin* siècle La coutume du Vexln rédigée dans le même temps, fut bien longtemps le seul code de la contrée. A cette époque, tléjà, Pontoise passait pour une très ancienne cité d'origine ceyique et qu'un compagnon de Charlemagne avait agrémentée du fameux château. Elle subit les assauts des Normands, puis ceux des Anglais. Elle fut décimée, ruinée, pillée à diverses reprises. Mais, au XVI* siècle, elle redevint singulièrement opulente. Elle fut alors une ville de banquiers. Le commerce de l'argent y fleurit à un point sans doute excessif, car l'on disait couramment les usuriers de Pontoise i. Elle fut le siège des Etats généraux en 1561. Dans le couvent des Cordeliers furent alors proclamés solennellement des principes de tolérance trop souvent méconnus par la suite. Le Parlement, plus tard, y fit, à son tour. plusieurs séjours aux xvii» et xvm* siècles. De l'un de ces séjours, les magistrats revinrent l'oreille si basse que l'on imagina l'expression Avoir l'air de revenir de Pontoise. »

L'église Saint-Maclou, témoin de tout ce passé mouvementé, porte la marque des différents siècles au cours desquels de patients constructeurs la revêtirent de ses draperies de pierre depuis le xn* siècle, alors qu'elle fut édiflée nous le signe de l'ogive naissante, jusqu'au xv, époque de sa reconstruction et au xvi* qui lui apporta ses élégances les plus ratnnées. Sa tour carrée, de la Renaissance, est curieusement coiffée d'une sorie de bonnet d'évéque fait d'un campanile central relié à quatre campaniles latéraux. Sa façade, ornée de niches et de pinacles est de pur gothi- que flamboyant. L'escalier monumental qui relie cette église à la ville flce et ajoute à sa majesté.

Elle présente, au total, le caractère de diversité qui est celui de toutes les églises de la région, mais plus déconcertant Ici peut-être que dans les sanctuaires de village. Les styles s'y marient un peu au petit bonheur. J'ai entendu un visiteur irrespectueux la comparer à une « carte d'échantil- lons

Ce sont, en tout cas, de fort beaux échantillons Et si le rapprochement

porterai la grande scène de la Dame c Ainsi, quoi qu'elle fasse, la créature tombée ne se reltvera jamais». Dteu lui pardonnera pevt~être, mai» le monde sera inflexible». Voua dire» cette belle et pure jeun* fille, car c'est a elle Que le veux sacrifier mon amour.. Partait Je vous donnerai la réplique, bien que le rôle du père Duval ne soit psa absolument dans mes cor'bien a votre beau tempérament dramatique I. Ne vous retenez pas Plue vous y mettrez de chaleur et mieux cela vaudra». Ne craignez pas d'exagérer. Je désirs que Baumblatt vole jusqu'où vous pouvez aller dans l'exprès* Soyez tranquille. Vous savez bien l'ardeur qui me possède en scènePersonne n'en a autant Vous entendez personne Mais elle ne m'empêche pas la tête une seconde J'observe tout mains dernière, je Jouais la Tour de Nesle* au théâtre de Grenelle avec Beuve. Après le troisième acte. je lui donique sans me prévenir? Mais ]e vous dites: Au, ha, h<tl six fois; ce noir, vous ne l'avez dit que cinq! >

Ce doit être Boubou.. Je lui si permia de venir me chercher, dit MU8 Paplllotte.

Elle se précipite dans l'antichambre et revint avec un grec petit homme à face ronde et malicieuse.

Camelot pour le moment. Venu de eon

de certains paratt un peu bizarre, n'y peuteon voir une image de la ville elle-même, aux destinées si heurtées, à travers les âges, et qui, aujourd'hui encore, n'étant pas tout à fait la province, ni tout à fait la banlieue, emprunte à cette indécision même sa physionomie particulière ?

Encore la figure de Pontoise est-elle incomplète si l'on omet d'y intégrer Saint -Ouen-1' Aumône, devenu, quoi qu'on puisse penser, un simple faubourg de la ville. On comprend même assez mal que les deux localités ne forment pas une seule commune. Elles ont les mêmes Intérêts, les mêmes besoins, la même histoire. Saint Louis résIdait à Pontoise quand il fonda la léproserie de l'Aumône, et Blanche de Castille résidait à Pontoise quand elle fonda l'abbaye de Maubutsson, où elle devait être inhumée. Il reste de cette abbaye de bien Intéresdents vestiges et, notamment. les ruiDes de la salle du chapitre où Phllippe le Bel tint le conseil d'où devait sortir la condamnation des Templiers. Dans cette même salle, quelques années plus tard, se dénoua l'énorme et scandaleuse aventure qui devait être populansée et romancée dans la Tour de Nesle Marguerite de Bourgogne, reine de France, épouse adultère de Lovis X le Hutin, ses deux soeurs Jeanne et Blanche de Bourgogne, y furent jugées et condamnées leurs complices, Philinpe et Gautier d'Au- nay, y furent méme, dit-on, suppliciés. A l'abbaye même, devait prendre naissance, quelques siècles plus tard, un nouveau, mais moins »ombre scandale, celui de l'abbesse Angélique d'Eetrées, soeur de la belle Gabrielle, et qui avait transformé la maison de prièrea en un lieu de festins et de délices. L'autorité ecclésiastique dut, pour chasser cette singulière abbesse, faire prendre d'assaut le couvent par des troupes en armes

Tout autour de Pontoise abondent les sites curieux ou charmants, lait que l'on remonte la Viosne par l'Ermitage, Osny, Bûiasy -l'Aille rie, en se dirigeant vers Chars, soit que l'on descende l'Oise jusqu'à Conflans, par Eragny et Neuville soit que l'on remonte cette rivière vers Auvers, le village cher à Daubigny, Méry et son château, 1'Isle-Adam avec sa plage et sa forêt.

Mais j'aurai l'occasion de revenir plus longuement sur la classique et pure beauté de la vallée de l'Oise et sur les magnifiques forêts qui en sont l'incomparable ornement.

Léon GROC

LÉGION LVHONNEUR MINISTERE DE L'AIR

Sont promus ou nommés: au titre du contingent «pécial (réservé au personnel navigant)

Officiers MM. Corsin, pilote de transports publics Jouclard, ingénieur en chef hors classe de l'aéronautique, pilote de dirigeable Maillet, chef pilote au club c Roland-Garros ». Chevaliers MM. Cariou, pilote de trans- porta public» Coll«not, mécanicien gant Detré, pilote d'essais pilote de transports publics Leburgue. pilote de transports public»; Lemo1ne, pilote essais Thomauet, opérateur, radiot«é- graphiste navigant Vigroux, mécanicien j Au titre du contingent normal Commandeur M. Loth, Ingénieurinventeur.

Officiera MM. Malfanti, trésorier de l'association or¡: les Ailes brisées > Roche, directeur de journaux et revues aéronautiques Vllley, chef de service, adjoint au directeur général technique.

Boi.hardy, directeur commercial de sociétés de constructions aéronautique» Briend, directeur commercial de compagnie de navigation aérienne Dangoise, pilote aviateur, membre de l'association les Vieilles Tiges » Dubrçuil, pilote aviateur, membas de l'association « le» Vieilles Tiges Faust, directeur de l'école Bréguet lTnyret. sous-chef de bureau à l'administration centrale Fleury, forgeron au service technique de l'aéronautique Gintz, sous-chef de bureau à 1" administration centrale Houard, Journaliste Jacquot, commandant du port aérien de Marignane L^ydet, pré.!dent de dent de du Nivernais Lumière, président de l'A^ro-Club du Rhône et du Sud-E^t de Raacaa, directeur tienne Riflard, ingénieur Ruas, membre du conseil d'administration do l'Union des pilotes civils de France Schaeffer, ingénieur Staelht, Ingénieur adjoint denautique Tournois, ex-pilote aviateur (grand mutlté).

FINANCES ET BUDGET

Le Journal Officiel publiera demain les promotions dans l'ordre de la Légion d'honneur décernées au titre du ministère des Finances et du ministère du Budget.

Ces promotions comprendront trois commandeurs MM. Le Bouq de Ternas, inspecteur général des finances honoraire Léon Chavenon, directeur et rédacteur en chef du journal l'Information Max Hermant, vir.e-président du Comité d'action économique et douanière.

Les promotions comportent. en outre. douze croix d'officier pour le ministère des Finances et cinq croix d'officier pour le ministère du Budget trente croix de chevalier pour le ministère les Finances et trente-quatre croix de chevalier pour le ministère du Budget.

chef-lieu de canton pour gagner gros à Paris dans le commerce et être patron immédiatement, 11 avait eu comme premier magasin une encoignure de porte- vieux parapluie ouvert, le manche en l'air, qui coatenait des éponges, du savon, des bretelles.

Il rencontrait Léonide, parfois, quand elle avait un peu d'argent, dans un bouillon où les repas coûtaient quatre francs; si la banlieue où elle jouait n'était pas trop éloignée. Il allait applaudir la tragédienne avec un enthousiasme un peu naïf mais si eincère Elle lui représentait la splendeur et le mystère du théâtre elle lui semblait une divinité si haut plac6e dans les nuages que malgré sa bardiesse et sa faconde professionnelles, Il n'aurait jamais osé lui dire qu'il l'aimalt.

Car il L'aimait! Profondément, fidèle ment même. Souvent, telle midinette ou servant, rfant aux larmes do son boniment, faisait comprendre à ce gros réjoui si rigolo qu'elle le c fréquenterait » volontiers. Il dédaignait insigne de connaître la plus grande actrice de ce temps ?

Elle était sensible à cette adoration Infinie, respectueuse. patiente. Et puis, alors que ses camarade* de scène la trouvaient un peu toque», et évitaient se. propos sur c l'Art », Boubou, lui. 1m yeut dilatée d'admiration. lécoutaJt pendant des heures raconter ses prouesse» théâtrales, passées et futuIl me comprend. lui » pensait.elle.

Bonjour, monsieur et mesdames Attention! le n'suis pas venu seul.-

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EPILÉPSIE crises et douleurs nerveuses TOUQUE HEKYEUI Kllll ̃ Ctillit 8rt>ck»fe en Uki.l.n LOGEAIS ^Zjji; éê Stilr. BOULOGNE-«r.SE]NE (UhJ

Baume Tue-Herf Miriga d«. MAUX oh DENTS 11.7kl-" ph«n»i>«l». Enial f"«.11,7* adr-«. il P GMAUD. Ph'I.r, Det*t. LTOM-OULLlM

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Y a une locomotive dans l'antichambre. Oui, madame, et même tout un train, wagons, fourgon, compartiment postal dit-il de sa voix ordinaire. qui était douce, afmable, tandis que sa voix de camelot était crlarde, assourdissante.

Un train ?.

Oui, c'est pour votre p'tlot Jac- ques! D'puis c'matin, j'tiena un déballage de Jouets, rue de Douai, là où qu'on dépave et qu'ça sent l'sapin et .'goudron. Faut m'entendre crter € La gaieté des enfants, la tranquillité des parents. » J'vas vous expliquer: J'ai acheté tout l'lot, à un vieux bazar de Grenelle dont I'slnge.» l'patron, quoi. s'est trotté en Belglque avec l'épouse du- marchand d'marrons du coin, une personne de Saint-Flour, qui pèse dans les trois cents et occupe deux places dans le métro C'est un homme qui apprécie la quantité! Alors, j'ai apporté pour Jacques un train en fer-blanc verni, qui coûtait vingt-neuf sous avant la guerre.- un train à catastrophe Voui, y a un truc sur les rails qui renverse tout à volonté. Qu'eat-ce qu'y vont prendre, vos voisine du dessous, mame Henri Et de aa voix aiguë de plein vent: Vlà d'quoi rire et a'amu8er- Approchez, messieurs et mesdames. La gaieté des enfants. la tranquillité des patente, Venez voir le dernier perfectionnement d'la science. le train qui dérallle comme dans la nature, maie qui ne fait pas de victimes Croyez-vous qu'il a une voix de premier comique 1 s'écria Mlle Papillotte, qui ramenait tout au théâtre. Peu après, quand MIle Papillotte et son admirateur furent «partis

Comment on attrape la tuberculose

Des profeesearg de la Faculté de médecine ont découvert que les enfants qui ont des Poux. en se grattant la tète. s'inoculent, avec leurs ongles .sale. le microbe de la tuberculose. Evitez donc les Poux à vos enfants C'est si simple avec une friction de c Marie-Rose a tous les jeudis. La « Marie-Rose c'est la mort parfumée des Poux. 3 fr. 80 le flac. Pharmacies. ESTOMAC Stomachique Serrette AVEZ-VOUS

de la dyspepsie ou indigestion chronique, de la gastrite, des renvois constipation, des vertiges, de la gwtralgie avec douleurs dans le dos. les reins et le ventre, des brûlements internes. des vomissements, des cram- pes, des gonflements d'estomac ? Ne désespérez plus, essayez le premières doses, vous serez fixé sur son efficacité. Docteur LOUVOT. La cure complet?, i2 Ir. 75; la botte, 7 tr. £"•. Ecr. laboratoire s«r»tt«, ̃•sAsgoa.

Mon chéri, pourquoi pousses-tu cette pauvre Léonide à être ridicule ? Elle n'a pas besoin de toi! Tu lui u dit d'exagérer dans cette audition, de. main. Tu sais bien ce que ça va donner avec ses grimaces, et ses yeux qui se mettent à loucher dès qu'elle met de l'émotion dans son jeu

Ma Georgette aimée, 11 faut qu'elle soit ridicule complètement résolument. Si elle réussit à l'étre. sans s'en doue ter, il y a des chances pour que Baumblatt la fasse tourner.

Allons donc

Tu Je vais l'aiguiller dans véritable vole et j'espère qu'il n'y aura pas de catastrophe comme dans le jouet que Boubou a apporté à Jaoques. A propos où est-il, Jacques? une minute.

Elle sortit.

Devait-il ta mettre au courant de l'aventure si Imprévue qui avait surgi dans sa vie ?

Il pensa d'abord que out. H détestait les dissimulations de tous genres. Il ne lui avait jamais rien caché.

Mais depuis qu'elle n'exerçait plus la Il profession > et qu'il allait seul dans les studios, elle était jalouse à son ',tour! violemment, de tout son être, bien qu'elle s'efforçât de ne pas le mon. trer.

S'il parlait que n'imaginerai t-elle pas à propos de la mystérieuse dame aux yeux verte? Elle n'apprécierait' pas l'incident avec calme. Elle «'Inquiéte- rait plus que de raison, rien qu'à propos de cette femme.

Et puis, cette mission 1>fT rater ait à cause des périls qu'il pouvait y rencontrer et même qu'il y rencontrerait certainement..

lA suivre.)


Actuellement SOLDKS

PATIERS PEINTS PALAIS-ROT AI, Métro Bourse ou Palais-Royal. Téléph.: Louvre 14-M. Entrée Libre.

Deux agents

essuient un coup de feu On arrête l'homme au revolver et Ion frire qui opposent une vive r* tu tance Les gardiens de la paix Marcel Dalbergue et Maurice Comte, du XIX- arrondissement, aperçurent, hier matin, à 3 li. 30, à l'angle de l'avenue Mathurin-Moreau et de la rue des Chauffourniers deux individus qui discutaient avec animation. Ils s'appro

tieorges et Camille Louis

ohèrent comme Ils parvenaient à quelques mètres des deux hommes, il3 virent un de ceux-ci porter rapidement une main à la poche de son veston. Un coup de feu retentit et une balle siffla aux oreilles des agents. Déjà ceux-ci .'apprêtaient à riposter, quand survint une voiturette de la préfecture qui effectuait une ronde. Les agents qui y avalent pris place se joignirent à leurs collègues et entourèrent les malfaiteurs qyj tentaient de fuir. H3 les maîtrisèrent en dépit d'une vive résistance. Les deux individus, Camille Louis, né le 23 avril 1902, plombier, demeurant 99, avenue Simon-Bolivar, et son frère

Oui, mais il faut penser au retour /.«

PLACES Ajusteurs ville de Paris.Début 15.400 fr. d'Electr. (ami. atcl.), 9, r. Rollln, Paris-ô»

Georges, trente-neuf ans, catnlçuvneur, 32, rue d& Bteaitx, tnterrog-és 3sH»s la matinée par M. Deben, secrétaire du commissariat du Combat, prétendirent ne se souvenir de rien. Celui des deux qui a tiré sur les agents, Camille Louis, que son caractère très violent a fait surnommer dans don quartier « la terreur du Combat », a simplement raconté qu'ayant entendu frapper à plusieurs reprises contre les volets des fenêtre de son logement situé au rez- de-chaussée, il était allé réveiller son frère pour rechercher avec lui les auteurs de cette plaisanterie. Mais Il affirma n'avoir pas tiré.

Les deux frères ont été consignés à la disposition du parquet.

CAMION CONTRE AUTOBUS Sept voyageurs et le wattman blette* par des éclata de vitres

Dans l'après-midi d'hier, un camion, qui suivait la rue Cambronne, voulut, à l'angle de la rue de Vaugirard, en éviter un autre venant en sens inverse. Au même instant aurvint un autobus. Le premier camion prit par le travers ce dernier véhicule, dont toutes les vitres volèrent en éclats.

Sept voyageurs blessés aux mains ou au visage par des éclats de verre ont pu rejoindre leur domicile après pansement Ce sont MM. François Joseph, 44, rue Vaneau Ferdinand Féret, 6, rue Euffène-Gibez; Mme Jeanne Loiseau, 27, rue Desnouettes Mme Marie Devarenes, 153 bi.tf rue de SaintCloud Mlle Hélène Van Baven, 18, rue Ferdinand-Fabre MM. Robert Bruno, 8 rue Ferdinand-Fabre Amaury de Bouteiller, 28, me Blomet Jean Carré, 22, rue L.acretelle, et le wattman Jo- seph Le Menne, 27, rue du Docteur Salaté, à Champigny. DE L'HOPITAL AU DEPOT Raymond Lucas, le chauffeur de taxi. qui, après avoir tué un débitant dê 1a rue de l'Ouest, IL Jaillot. tenta de de suicider, quitté nier lliôpitai Bioussais. Il été dfrigé aur le dépôt.

Au jardin en août 1. Pour récolter en automne. en hiver et au printemps prochain, soi. enona bien notre jardin pendant ce mois

Août c'est, au jardin, le point de départ de la nouvelle année culturale. Ce mois correspond, en effet, au renouvellement du cycle des opérations à y effectuer.

Si, jusqu'ici, les divers semls et plan- tations tendaient, en général, g l'ob- tention de légumes avant l'hiver, Il va falloir maintenant en effectuer d'autres en vue de résultats & plus longue échéance.

C'est le cas des cultures de mâches, de pissenlits, d'épinards, de cerfeuil, de navets, voire de carottes qui, lement à l'automne, mais surtout en hiver et au printemps. Par contre, d'autres cultures, telles que les oignons blancs, les choux pommés et les laitues d'hiver, ne donneront pas avant le printemps de l'année prochaine. Disons une fois de plus, en ce qui concerne les dates de certains semis faire en août, notamment les oignons, les épinards et les choux, qu'il convient de ne pas trop se hâter. Pour eux, mieux vaut attendre le moment opportun et même retarder l'opération de quelques jours si la température et la végétation sont favorables, que de risquer les montées prématurées graines, lesquelles, généralement, n'ont pas d'autres causes que les semis trop tôt faits.

Au début du mois, nous pouvons encore faire une planche de carottes de variété hâtive bellot, grelot, rouge courte, que nous laisserons en place pendant l'hiver en les garantissant contre les grands froids aux premiers beaux jours, nous aurons ainsi l'illusion d'avoir des carottes nouvelles.

Terminons les semis de pissenlits et, en éclaircissant s'il y a lieu, repiquons ceux semés en pépinière en juin ou au début de juillet. Au cours de ce mots d'août, semons les navets pour l'automne et l'hiver commençons par les navets de Meaux et de Champigny, terminons par les blancs durs d'hivcr, que nous pourrons rentrer en cave ou en silo ou laisser sur place en les preservant des grosses gelées par une couverture de paille ou de feuilles sèches.

La saison est venue de semer des mâches. Deux variétés principal s'offrent à nous toute la gamme des mâches dites vertes de Rouen, d'Etampes, de Louviers, cour plein, etc., et la mâche blonde dite coquille. N'oublions pas que les premières sont de végétation lente et qu'il convient, en conséquence, de les semer assez tôt, pas plus tard que le 20 août, pour qu'elles acquièrent, avant la mauvaise saison, un développement satisfaisant. Par contre, elles sont plus résistantes a la gelée. La mâche blonde, ou coquine, se développe plus rapidement; elle fournit une salade très appréciée pour sa finesse et sa saveur agréable. Du 10 au 15 août, suivant climat, semons en pépinière, en terre same et reposée, l'oignon blanc hâtif de Vaugirard, a repiquer à l'automne. Atten- dons la fin du mois pour aemer, mats alors en place, l'oignon blanc de Paris. A partir du 15 août et jusqu'en septembre, le cerfeuil que nous sèmerons nous donnera des cueillettes successives à l'automne, en hiver et au printemps, jusqu'au début de mal c'est seulement cette époque qu'il montera à graines.

De même pour l'épinard dont, a partir du 20 août jusqu'au 10 septemde la variété monstrueuse de Viroflay les premiers donneront avant et pendant l'hiver ceux semés en septembre résisteront mieux aux fortes gelées, mais par contre, ils ne donneront guère de récolte appréciable avant les premiers beaux jours, au printemps prochain.

Enfin, au cours de ce mois, continuons, en les associant soit à des semis de radis ou de mâches, soit à d'autres plantations, à mettre en place nos salades pour l'automne et l'hiver laitue bianche d'automna, chicorée frisée de Meaux et de Ruffec, scarole ronde verte maraichère et en cornet, etc. Particulièrement en ce qui concerne les scaroles et les chicorées, choisissons de beaux plants sans être trop vieux, d'autant plus forts que la saison sera plus avancée; après un copieux bornage x, « au goulot ai si c'est nécessaire, soignons la reprise par des « bassinages > répétés pendant quelques jours. Pour ce qui est des choux coeur de boeuf, j'estime qu'il n'est pas superflu de rappeler Ies nombreuses déconvenues auxquelles conduisent e s semis trop hâtivement effectués en fin août. Pour plus de chances dans le résultat de cette culture, je vous conseille d'attendre les premiers jours de septembre. De cela, nous aurons d'ailleurs l'occasion de reparler, le moment venu.

(A suivre.)

L.-E.-Marie Moulinot,

du conseil de surveillance

de l'Ecole d'horticulture

de la Ville de Paris.

FAITS DIVERS Le. accidents de la rue

Avenue Ledru-Roilln, Mo Ohamiot, cinquante- neuf ans, 180. rue de Vaurlrard. renversé par une automobile, est adroi.s il. Salnt-Antoine avec une tracture du crâne. Un inconnu d'une quarantaine d'années, a été renversa et grièvement blessé. faubourg Saint-Antoine, par un triporteur à moteur. A la Charité.

Collision entre un camion et un taxi porte de Clichy. Mme Emilie Tavret, vingtsept ans. 24. rue Sortent, à Cilchy, qui occupait le taxi, a été blessée A la tête. A Blchat.

Traversant à motocyclette le pont de neuf aise. 150. rue de Crimde, est renversé par un taxi. A la Charlté.

Un pilleur de cavti mit au fraie Un débltant de vins, M. Louis Beaudéant établi 30. avenue Simon-Bolivar, entendant un bruit Insolite provenant de sa cave. vers 30 heures, descendit et découvrit tées, se disposait à fuir. Le commerçant appréhenda le voleur et le remit entre la., malne des agents. C'est un nommé Charles Louya, né le 5 avril 1894 à Dijon, se disant agent d'assurances, demeurant 127, avenue ,cet fortement soupçonné d être l'autE"ur de nombreux vols commis dans les caves, depuis plusieurs mois, dans au dépôt

Les deux entrées et la faussa sortie d'une jeune femme blond.

La propriétaire de la teinturerie située rue Championnet, Mme Terasset. allait procéder, t'autre soir, à la fermeture de son magasin quand une élégante jeune femme blonde d'une trentalne d'années pénétrait dans l'établissement. Elle demanda retira. Peu après, tandis qu'elle rangeait du linge dan. un placard, au sous-sol du magasin qui était resté ouvert la teinturière entendit du bruit dans sa boutique. Ne vous dérangez pes, lui cria la Jeune femme blonde, revenue, je veux seulement avoir à quelle heure voua demain, Mme Terasaet répondit et entendit la porte se refermer. Bientôt 1a teinturière fut à nouveau dérangée par la sonnerie a entrée. Remontant dane la elle constatn que personne ne s'y trouvait et. que le contenu de son tiroir-caisse, évalué a un millier de francs, avait disparu. Sans aucun doute, la voleuse était la jeune femme blonde qui, lors de sa seconde entrée, avait fait une fausse sortie Des .et aperçu la jeune femme. qu'une homme attendait sur le trottoir monter avec lui dans un taxi qui démarra Examen de maître-nageur

Un examen pour l'obtention du certificat da maître- nageur, marinier surveillant de bassin, aura lieu à Ajnièrefl. le 9 septembre 1933. à 15 h. à la baignade de la Société des ambulanciers sauveteurs. La cambriole

de la Fotlie-Méricourt, cinq chambres dans lesquelles ils ont raflé pour francs de vêtement* et obJeU divers.

Un. ancien garde républicain Voleur récidiviste

Un agent. requis par Mme Petltgaud, concierge, 4. rue de H VerrerIe, a arrêté Alexandre Otin. né en 1906 Saint-Pole maiKeuvre, domicilié 2, rue Claudel, qui venaa de voler deux aacs à main dans la loge. Le malfaiteur a été trouvé en possession d'une machine à écrire neuve d'une valeur de 1.300 francs, vo!ée chez Charpentier, 73, rue SaintLouis-en-l'I! Otin est un anciea garde républicain révoqué. Il est déjà titulaire de plusieurs condamnations pour vols et vagabondage.

Un récidiviste du vol âgé de 14 ans Le commissaire du quartier Saint-Gervata a envoyé au dépôt *ou l'Inculpation de vol et de vagabondage, Georges Poisson, âgé de quatorze ans, à Ronesse (Sarthe), demeurant 109. rue Salnte-Anne, surprls alors qu'il dissimulait bous son fit une qu'il venalt de voler dans una chambre voisine.

Le père du jeune chenapan demeure à Taverny (Seine-et-Olse). rue Guynemer. et ne veut pas s'occuper de son fil*, déjà condamné plusieurs fols pour vols et port d'arme. Poisson, qui prétend travailler de temps à autre. aux Halle, s'est enrfui, il y a deux ana, du domicile paternel.

Sans travail, l'Arabe Alban ben Cacen. quarante ans, s'asphyxie, dans sa On a découvert dans le bols de Vitfle cadavre d'un nouveau-né du sexe féminin en état de décomposition. Mtne veuve BaiLly, quarante- ane. marchande de vins et de charbon, 129, rue du Cherche-Midi, qui n'avait pas été vue depuis dimanche, a été découverte. hier, morte dans son lit Bien que le décô.i paraisse dû à une cause naturelle, le cadare a été dirigé sur l'Institut médico-légal, aux fins d'autopsie. Au cours d'une rixe dana un chantier, rue Petel, le cimentier Arthur Amuzet. vingt ana, sana domicile connu, est blessé la tète par son camarade, B«nzld Sat trente ans, clmentier, 10, rue du Montrêté, le blessé est à l'hAipltal de Vaugirard. Una collision s'est produite, avenue Wileon, A. Saint-Denis, entre un camion conduit par M. Louis Courtin et un moto- cycliste, M. Jean Goutte-Fangeaa, cinquante et un ans, 6, rua Moreau, a Bobigny, Ce dernier, très grièvement blessé à une jambe, a été admis iL l'hOpltal de Saint- Denis.

Circulent à bicyclette, boulevard d'Aubervilliers, à Stains, Mo Jean Eacurpeyrat. vingt ans, préparateur en pharmacie, 7, rue fracturé. Il a été admis à l'hOpitai de Saint-Dents.

Un sexagénaire. M. Louis Jeanneteau, a disparu depuis deux jours de son domicile. 232. Grande-Rue, iL Saint- Maurice. Voici son signalement était vêtu moyenne, fortes moustaches. Il était vêtu d'un vuton gris foncé, d'un pantalon à rayures grises et noires, et était coiffé d'un chapeau de paillA

On célébrera en novembre

le anniversaire de M. G. Hanotaoi Les nombreux amis que compte M. Gabriel Hanotaux. de l'Académie française, viennent de constituer un comité qui se propose de célébrer, en novembre prochain, le quatre-vingtième anniversaire du maître historien et de l'homme d'Etat dont l'activité demeure MM. Louis Madelin, Paul Valéry et le duc de la Force, ses collègues à l'Académie, ont accepté la présidence et 1. vice-présidence de ce comité. Ila ont décidé qu'un* médaille serait frappée qui commémorerait la personne et la nation française et que dans un volume seraient exposés les points multiples de son activité et de ses oeuvres. L'écrtvain, le député, le directeur au ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur extraordinaire auprès du Saint-Siège, le membre de la première délégation française à la Société des nations, l'académicien, le fondateur et président du comité Franc e-Améri que, y apparaîtront constamment sous les traite de l'un des plus précieux serviteurs de notre idéal national et de l'un des artisans les plus actifs des amitiés françaises.

Le comité, dont le siège est situé 9, avenue Victor-Emmanuel-III. fait appel aux ami. et admirateurs de M. Gabriel Hanotaux, pour obtenir, avec leur sous- cription. leur adhésion comme membre du comité en formation. L'ai semblée générale de la ligue des mères et des éducatrices

pour la paix

Rue Guy-de-la-Brosse. au a^ge social, section de 1. Ligne paix. Mme Eidenachenfc-PaUn. secrétaire générale, présidait et nt adopter le rapport j mors. puis le rapport financier. On enten- dit ensuite Mme Ca*sou. secrétaire gêné- 1er des rapports possibles entre la Ligue, et les anciens combattants et d'une colla- boratlon nécessaire dana Ia tutte pour la) taire de la section allemande, Mme Caron paris de la solidarité internationale en: action, et Mme Laguerre amorça la discus- faire pour lutter une menace de Il fut a!or» parlé de l'action collective des femmes et d'un appel aux pouvoirs; tr&ge, le référendum populaire et la stricte sens furent alors adopté:

Courrier des théâtres COLLATION On appelle en style de théâtre c collation » cette lecture des rôles destinée par l'acteur à ce que rien ne soit omis, à marquer les entrées et les sorties, à rétablir les mots sautés. estropiés, bref à faire en sorte que chacun des rôles soit conforme au manuscrit original ou à la copie approuvée par l'auteur et le directeur.

Il y a quelques années un auteur très riche et très avare avait fait recevoir une pièce dans un théâtre qu'il est inutile de nommer peut-être avait-il décidé le directeur en le subventionnant sérieusement. Très Mer, très infatué. très regardant aussi. il s'était rendu désagréable à toute la maison. On résolut de lui jouer un tour. Le lendemain de la réception, il reçut du régisseur un billet de service ainsi conçu: c Aujourd'hui collation

Il demanda par téléphone l'explication; et un employé du théâtre lui répondit que cela signifiait qu'il fallait offrir un petit repas fin à tous les interprétes de la comédie. mlme aux machinistes.

Rechignant, mais n'osant pas se soustraire à ce qu'il croyait être l'usage, le jeune auteur commanda un repas pour deux heures de l'après-midi et que l'on fit servir sur la scène même où Rêvait se faire la collation. des rôles. Le directeur trouva la plaisanterie fort drôle, l'auteur moins, d'autant plus que sa pièce fut jouée .tout Juste une diuine de fois. Louis SCHNEIDER.

THEATRES

-o- COME0IE-PRANCAI3K. Durant le de juliiet, la Comédie-Française a donné en 43 représentations (dont une ex.térieure) 49 pièces différentes; 30 rôle.1! importants ont été jouéa pour la première fois. Tous les sociétaires ont participé à ces représentation».

-o- OPERA-COMIQUE. Voici quelle sera ce soir la distribution de Carmen anie Jenny Toure1 (Carmen), Mil© Jane Rolland <Mica«U) MM. Lanaone (Eaca(.le Remendado); MiLles Lebard (Frasquita). Fenoyer (Mercedes) Mil. Bouvier (Zuniga), Rousseau Payen (LiHas Pastia).

-o- Aujourd'hui jeudi et dimanche, au THEATRE MOGADOR, matinée du formidabi* spectacle l'Auberge du Cheval-Blanc, qui obtlent toujours un immansa succès. -o- RENAISSANCE. Demain, à 9 h.. Peychès et Cie sera retransmis par le « Poste Parisien ».

-o« M. Maurice Héilot, atîcien secrétaire vient d'être nomme dans de La Légion d'honneur.

-o- Mile Joséphine Baker va bientôt nous quitter. Voici en quel8 termes cl le nous fait part de son prochain départ je qultterai, & mon grand regret, le Casino de Paris, le 20 août, après représentations, pour me reposer et entreprendre ensuite une longue tournée Internattoiw>l4, avec un spectacW français, auquel Je porte tout mon intérêt C'est avec enthousiasme que le représenterai un sjpeotaaïe digne Paris, qui vous le savez bfen est mon pays d'adoption.

Je suia fière d'avoir accompli entre les Chamj»-Eiy»£es. les Folies- Bergère et le Casino de Paria pLus de 1,700 représentala joie et la conscience d'avoir travaillé pour le public parisien avec tout mon cœur et avec une affection. puis- dire filiale. > -AMBIGU

SAMEDI 5 AOUT

Kéouverture

Le grand aiircA* d> )a Mickodlere LA BANQUE NEMO de Louis Verneuil MUSIC-HALLS

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CINEMAS

iHHm^iiJiMiJJBllJjll^illJll^i^illllllllllll^H

LES FETES NAUTIQUES

DU BASSIN DE LA VILLETTE La Société de^ fêles nautiques du bassin de la Villette orgaaise, dfmanche prochain, à 14 heures, dans le DasMn de la Viilette, sa fête annuelle don.née au profit d'oeuvres de bienfaisance, de colonies de vacances enfantines et d'école en plein air du XIX'.

Au programme do cette fête, que présidera M. Georges Beaufumé. conseiller municipal; match de natation France-Autriche, course à la nage, plongeons au tremplin, mat de beaupré, joutes lyonnaises, démonstration par les moniteurs du régiment de sa- peura-çompifirs de Paris, pantomime, courses de chevaux marins, attraction* diverses présentation de l'école en plein air du XIX'.

L'Harmonie du XLX" et les Anciens du XIV1 se feront entendre au cours de la fête.

CONCERTS. PUBLICS Cet après-midi à 15 b. 30

Jardin da Association des musiciens (M. Jermaln). Œuvres de Beethoven, Wagner, Mozart, Lehar, Nichoi!s. J. Rousseau, avec le concours de M. D. ilàrquetout, flûtiste.

16 heures

Square de CUgnancoart. S1 d'infanterie (M. Chai lieux). Petite Panfare, allegro (Montnmln); le Roi de Lahore. ouverture Balay); en en trois parties (G. j Bizet) A Tunis, pièce caractéristique Square IHongre. 23« d'infanterie colonial (M. Vincent). Moscou, pas roooublé (Allier); Gyptla, ouverture (F. July); j.iM, gavotte (G-lllet): Retour à la vie (Chabas); Matzo-inarche (Roçiaiter). Place de la Nation. 46* d'infanterie | lery) Aubade vénitienne (Pessard) [Vie de bohème, fantaisie tPuccini); Nuit d'été à Madrid (Qlinka).

.et ce soir à 21 heures

Square du Temple. Harmonie ouvrière du XIV- (M. Faneau). Napollta (Popy); Lakmû (L*o Deiibea) Suite orientale (Popy); Hans le joueur de flûte tL, Ganiw) Valse bohème (Popy).

Cilchy (pl&co des Fétea). Marche au flambeau n° 1 (Meyerbeer); ouverture de la ne voleuse Symphonie inachevée (Schubert); sélection aur Rigoletto (Verdi); Cavalerie légère (Suppé).

Chronique judiciaire UNE VEUVE V1TBIOLEUSE

FERA SIX MOIS DE P&ISOW

Après une Uaiaon de quelques mois aveo M. Philibert-Baptiste Amour. un homme de quarante-neuf *n«, chef principal de manœuvres au Chemin de ter d'Oriéans, Mme Jeanne GHmaud, veuve Paye. tgé« de quarante-trois ans. laveuse A cette compagnie, s'était vue éconduire alors qu'elle pensait épouser son ami.

Elle jura de se venger et r« furent alors une série de scènes. même pendant le travail de M. Amouroux. La veuve crut avoir une rivale et s'imaRlna que citait la fille du de son ancien ami, Mils Marthe Chabert. une Jeune Aile de vingt. quatre ans, employée de bureau.

Cette situation dura d'avril & juin* M. Amouroux redoutant de plus en plus un esclandre et ne sortant plus qu'accom* pagné.

Le juin, vers 22 heures. Il rentrait son domicile, rue Nationale. en compagnie de son beau-frère. M, Irénée Cbabert, ciâuan te- trois ana, employé lui aussi à la onipagnl*» du P.-O.

Non loin de la rue Nationale. Mlle Chabert accourut pour signaler la présence de maison.

Maïs on le Je temps d'agir. qui aspergeait le trio avec la contenu d'une bouteille.

Le liquide était de t'arld* sulfurique heureusement dilué.

MM. Amouroux et Chabert n'y perdirent que leurs vestons. Mals Mlle Chabert, partien lier ement visée, fut atteinte au visage, au cou et sur diverses partie* du corps. On la transporta & JliôpHai ob elle fut soigné* trois semaines. Sea lunettes avaient proesthétique certain, elle a pu se rétabllr La v!trioleuse a comparu hier devant la 11* chambre correctionnelle.

Je que M. Amouroux allait épouser sa nièce. « déclaré l'inculpée t titre d'excuses. Je regrette profond Ament mon geste

Elle itppftrut ft> airtcAr» que M. Oavalda, substitut. fin ic premier A demander une certaine indulgence et, aprfcn plaidoirie de M" Bernard Ouitlon-Chenu le tribunal n'a prononcé qu'une peine de six mois d'emprisonnement.

Les trois vitrioles s'étalent constitués partie civile par l'organe de M" AddéVi&a et Beroheiui. JOL Amournux et Chabert ont obtenu chacun un billet de francs pour faire «lopper leur vesdocteur Du voir. m*d«;!n lAplate. qui déterminera exactement le pourc*nta*r* d' invalidité permanente. En attendant le dépôt du rapport, elle doit toucher une provision de 5.000 francs. SfsJs le. économie» de la laveuse atteignent-elles ce chiffre 37, me G-odiK-de-Miiuroy. Octave FolIlot, épicier, i Chfttlllon-K>us-Baiçneux, 17« v. de Parii, DAsiré Blanchet. fournitures industrielles, a Ivry, 74. bout.Carnet. Gabriel Delaud. caisses d'emballages, à Malsons- A! Tort. ev. de la République. Paul Fauconnier, tissu». 11. rue Thopsl. G«i*Hge cap. 15,000, à Vknuennes. 48 Ms, rue Defrance. Crédit Rural, cap. francs, banque, 82, rue Saint-Lazare. Suc. Suzanne» Krancine Dan jet et Cle. bijoux fantaisie^ rue de Lyon, Franco'. s -Notl ochaub, fourrures. 1. ru« Sain t-Phiitppe-du- Roule» Albert-JPBflph Leroux. chapelirr, 21* av. de la République. Raphael-Chârtea Cuire, contentieux, 10. rue Soieries Polafar, anciennement Soc M. Kolodny et G. GuerchenoVitch, cap, 300.000 francs, tissus et bonneterie. 25« rue puis 286. rup L#courbe. triel, cap. 250.000 franc* M. ruepuis 17. rue de Ch&teaubrl.-inri. Soc. des appareils de pénale automatique* cap. 2 millions. 5, rue Mayran. Louise Bassot ne>. Hérisson, cravate*. 72. rue des dieu, boucherie chevaline, a Drancy, 4S. rue des Oiseaux,

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UN ENFANT DISPARAIT Un enfant de treize ans. Roser Ludman, disparu du domicile paternel. rue Pierre-Expert. à Colombes, à la suite d'une Blond aux yeux Il il était d'une pèlerine noire et coiffé d'un béret noir.


Propos de bonne humeur LA G I F L E

Cela ne peut pas durer

Et vlan une assiette volait à travers la pièce. pour se partager brusquement. à son arrivée contre le mur, en morceaux inégaux mais également inutilisables.- C'était surtout l'assiette qui prouvait que rien ici-bas ne dure bien longtemps. La fragile faïence, lancée d'une main preste par Odette déchainée. était sou- vent croisée. en parcourant sa parabole aérienne, par une autre. projetée celle-là par Gédéon. Preuve que les deux époux, s'ils ne s'accordaient guère sur d'autres points, possédaient cependant des aptl.tudes égales au lancement du disque. Le ménage était, comme on dit, devenu un enfer, Un enfer pavé de débris de value! le.

En sorte que la même idée bouillonnait sous le crâne des deux époux mieux valait divorcer.

Odette. la première. eut le courage de l'énoncer.

C'est absolument mon avis riposta Gédéon.

Oh. le le sais bien I. reprit âpre-

ment sa moitié. Tu ne songes qu'à cela depuis. le lendemain de notre mariage. Tu te trompes c'est depuis la veille.

Alors pourquoi es«tu venu à la mairie Pourquoi as-tu dis oui, quand le maire t'a demandé c Consentez-vous à épouser. » 7

Que veux-tu, le déjeuner était com.mandé et J'avais une faim de tous les diables.

Insolent Et puis, d'abord, tu mens tu voulais toucher ma dot. Et qu'en as-tu fait, de ma dot ? Tu l'as mangée. Le repas de noce ne t'avait pas Tu m'y as aidé puissamment. Coquette. dépensière.

Ne recommence pas. Alors. on divorce

Oui.

Bien. Pour la première fois nous void d'accord.

Alors ne nous disputons plus.

Et ménageons la vaisselle. Comment nous y prendre 7

Pour ménager la vaisselle ?

Idiot! Pour divorcer?

Consentement mutuel.

le préférerais une bonne querelle devant témoins, avec injures graves et une gifle que je te donnerais.

Non. Une femme peut gifler son mari aux yeux de la Justice, cela n'a pas d'importance.

La justice est mal faite.

Que tu dis. Cest moi qui dois te donner une gifle devant témoins. le te la donnerai avec plaisir.

le le sais bien Brutal, lâche

Ne recommençons pas. D'ailleurs. le n'Irai pas fort.

Je l'espère bien. Mais le ne veux pas que tu me battes devant des gens de connaissance.

Allons au café.

C'est ça. Tu me promets que tu me donneras une petite gifle 7 Du bout des doigts

le te le jure. Une caresse.

Cinq minutes après, Odette et Gédéon pénètrent dans un café du boulevard Saint-Michel.

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Il n'est que 10 heures du matin. Dans l'établissement désert, les garçons. une serviette autour du cou, frottent lu tables et répandent de la sciure de bois sur le plancher.

Tout de même, on ne peut pas prendre des garçons de café pour témoins grogne Odette.

Pourquoi pas ?. Enfin, attendons. Le couple commande des cafés-crème, avec des croissant.

Enfin apparait un consommateur; un monsieur correct. qui commande également un café-crème et des croissants. plus de quoi écrire et se met à griffonner. Odette commence la comédie.

C'est-à-dire qu'elle se met à proférer. à l'adresse de Gédéon, des paroles désagréables haussant le ton. elle pasae à l'insinuation perfide puis à l'Invective. à la menace violente et enfin, emportée par son propre leu applique sur la Joue de Gédéon une gifle retentissante.

Gédéon se frotte la loue. mais reste éberlué, immobüe.

Rends-la mol. mais rends-la mol donc souffle Odette à mi-voix. Oh mais, après tout. ce est pas la peine

Le bonhomme n'a rien vu. Il tournait le dos. Alors. attends. Monsieur?

Le consommateur s'interrompt d'écrire et se retourne.

Madame ?

Vous avez entendu claquer la gifle que mon mari m'a donnée ?. s'écrie- t-elle en se tenant la loue à son tour. Oui, madame. Mais l'estime que vous ne l'aviez pas volée. car j'ai fgale- ment entendu les amabilités spéciales dont vous abreuviez monsieur votre époux. Ça ne fait rien. Vous avez entendu la gifle. c'est l'essentiel. Vous témoignerez que mon mari m'a frappée.

1 Vous voulez donc divorcer 7 Oui, monsieur.

Alors. madame, le suis au regret de vous dire que le ne témoignerai pas. car si ['ai été le témoin. non pas oculaire mais auriculaire, de la gifle en question, je suis le seul à l'avoir entendue. Et vous savez qu'en Justice, il est une règle absolue un seul témoin ne compte pas. Testis unxis, testis nullus. Ça c'est trop fort Vous êtes sûr de ce que vous dites? Oui. madame. Je suis avocat. Et je viens de vous donner une consultation juridique, il me semble 7 r ne dis pas, mais. Cest cent francs. Tu entends, lâche. étranglrur. as- sassin t. cric Odette furieuse a Gédéon sidéré. Donne cent. francs au monsieur. Et Gédéon donne les cent francs, moyennant quoi il garde sa gifle et sa femme. Il soupire et prend dans la corbeille un autre croissant pour finir son café-crème. Whip.

Le retour à Paria de l'aviatrice Maryse Bastié L'aviatrice Maryse Bastié. qui vient de faire une tournée de propagande en faveur de l'aviation de tourisme en Afrique du Nord et au Maroc, vient de rentrer en France après une absence de deux mois.

Partie hier matin à 8 h. 5 Ae Tou- t lause. elle est arrivée à l'aérodrome r d'Orly à 12 h. 60,

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Surpris au moment où ils préparaient un mauvais coup

deux malfaiteurs sont arrêtés Ils avaient à leur disposition une auto volée

L'attention des Rardiens de la paix Nivault et Le Bretec fut attirée, hier à 17 heures, par l'attitude étrange de deux individus occupant une automo-

Bené afalngonnet et Lucien Everlln bile en station devant le ne 2 de 1a rue Ganneron. Les deux hommes parais$aient faire le guet. Mais lorsqu'ils virent approcher les gardiens, ils prirent la fuite. Ils furent pourtant rejoints, l'un à la Fourche, l'autre à la porte de Clichy, et conduits au commissariat de police des Grandes-Car- rières où leur Identité put être établie. Il s'agit de René Makigonnet, né au Paraguay en 1902, se disant peintre en bâtiment et habitant 161, avenue de Clichy, et de Lucien Everlin, se fatsant appeler 1),uval, trente ans, domtcflié 211, avenue Chanzy. à Nanterre. Celui-ci est titulaire de dix condamnations pour vols et interdit de séjour. Les deux malfaiteurs refusé de s'expliquer sur les raisons de leur prémenue rue Ganneron. On recherche le propriétaire de l'auto, qut, plus que probablement, a été volée. Bverlin et Duval ont été envoyés au dépôt LA PÊCHE La question du brochet

Les pêcheurs au lancer 80 plaignent généralement de prendre de moins en moins de brochets dons nos rivières. Le. marchands d'articles de pèche de leur cOté constatent avec regret que la vente des coûteux engins et appâta de lancer diminue.

Peut-être but ce dernier point est-ce 1. crise qui a restreint l'achat de* engins chers. Mais la diminution du succès halieutique ne peut qu'aggraver ce déficit. Pourquoi prend-on moins de brochets ? Beaucoup vous diront que c'eat parce que ces poissons mont habitués aux cuillers et autres leurres, et les ont reconnus assez ndleeste* pour les laisier passer sans y J'admets très bien qu'un vieux ravageur de rivière, piqué plusieurs fois, devienne circonspect, le m'explique moins bien que cette éducation se transmette par atavisme aux jeunes brochetons. gloutons tnexpéri.mentés.

Et puis plusieurs spécialistes de la pêche au vif me confirment qu'eux aussi trouvent que « ça mord » moins souvent que jadis. Donc, ce sont les brocheta qui seraient moins nombreux dans nom eaux. Pourquoi ? vol. deux raison. sérieuses d'abord le brochet a été, depuis la pêcheurs sport i ayant additionné leur captures à la cuiller aux captures ordinai- res des pêcheurs au vif.

Ensuite, Il y a pollution des eaux. Et J entends faire allusion ici, non pasrésidualres d'usines mais aussi à la fâcheuse tendance des riverains a tra.nstorfer les eaux courantes en tout-à-1'égout. Le« vlHes et villages laissent de plus en plus couler leurs «alrtés la rivière, et j'al y évacuent directement leur* «aux de vail«Ue et de C'est défendu, je sais, Je tlena la malpropreté de* «aux oouranWfi pour une des principales causes de la raréfaction des brochets.

Faut-Il y remédier, et comment T Tout te .,est pas d'accord. et nombre de pécheurs vous diront que c'est tant mleux s'il y a moins de leurs chers gardons. Pourtant )'si toujours constaté qu'une certaine richesse en carnassiers n'était nullement incompatible avec un beau peuplement en cyprins herbivores et eaux pures et normalement pêchéee, il se forme un équilibre prontable au développement de toutes les espèce».

Comment maintenir la richesse qui ne perd ? Il ne saurait être question de limiter le nombre des pêcheurs sportifs c'est pour le coup qu'on entendrait protester le syndicat des marchands d'articles de pécha Alors Il reste les réempotssonnements en brochetons d'élevage. mais c'est coûteux des piscicultures spéciales seraient à instal[et, et le résultat ne pourrait dira tructueux que si d'abord On appliquait les qui interdisent de salir et empoiles eaux courantes. Ktvez,

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La grève du textile dans le Tarn Albi. 2 août (dépêche Havas.)

M. Sizaire, maire de Castres, ancien député, a fait connaltre aux ouvriers du textile en grève que l'Union patronale est prête à payer les salaires aux conditions antérieures (vie chère, 8 Ir. 90). En attendant la décision imminente de la commiseion en exercice, le maire Invite Instamment les grévistes à garder le calme.

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BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mercredi 2 Août)

L'allure générale est un peu plus satis- la veille, le rafler misse ment des matières mdroa. le glissement du dollar, sont aud'arbitrage de «inscrire en reprise sur les niveaux précédents. De leur côté. les valeurs .et été bien impressionnées par l'accentuation de la progression de» renle rendement des Impôts Juin et par le remboursement de la moitié de l'emprunt accordé par les banques anglaises. Les affaires n'ont pas été beaucoup plus actives et la clôture ne s'est pas toujours faite cote s'établit finalement a un niveau légèremont Aupirieur su précédent

A noter que la situation de place en liquidation de fin Juillet s'était sensiblement allégée. les acheteurs totalisant 1.203 millions contre 1.227 et les vendeur. 255 .il.lions contre 304.

Len Rentes françaises s'attribuent plusieurs fractions. Le 3 perpétuel pas** le 6 1920 de 108 à 108 25. etc. Au groupe étranger, les Fonds ottomane et serbes s'améliorent. Obligations Yonng calmes. Bonne tenue des banques. La Banque de Paris s'inscrit il 1.6U contre le Crédit Lyonnais à 2.375 contre 2.265, l'Union Irrégularité des chemins de fer et des transports. Aux canaux, le Suez est ferme à 19.435 contra 19.275-

Bonne orientation des valeurs d'électricité. La Distribution s' inscrit à 2,666

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Au cours de nos émissions de la journée. a 12 la 13 h. 13 à le Heure*. 15 IL 15 h. 45. 16 40. 18 h. 20 n. et en fin démission, court et dernière» informations financières.

12 h. 10, C'eat pot juste (Van Parys), Pal. X ivanah (Cbariys et Rick. Pat. X B4.m) la Voyante (Situons, Pat. X Témoignage (aimons, Pat. X 94.110) Tambour-major (Vinan Biii3, Pat. X Nuit de Parts (AL de Gredos, Pat. X 4.1UU).

12 h. 25, entr'acte,

12 h. BO. ta minute de « l'Intn* ». h. 35. concert de musique enregistrée. 13 h. 6. entr'acte.

13 ho concert avec le concours de SI. Romagmmi. M. I^aftitU, qui interprétera sur scie musicale la Chanson de Kt>rtunio (Messager) Quand ma mère (Dvorait) Ma poupée chérie <Severitc) uu Kamlna (Satorine), M. Narcel Rêmy. planiste,

14 b. On de l'dmisslon.

19 h., extrait des Maîtres Chanteurs Leucbtend (K. Wagner. Gramo w 858. DA DB 1.U58).

tre 2.655. la Générale d'Electricité à 2.230 contre Z215. la Lyonnaise des Eaux a 2.9X0 contre 2.895, la Thomson il. contre S40.

Les de métallurgie poursuivent leur avance et les charbonnages accusent aussi quelques progrès.

Aux mines métalliques, le Rto s'inscrit la. 1.694. contre 1.682 Penarroya Inchangée

Les mines d'or restent bien orientées, alnai que 1. diamantifères.

Pétroles soutenus. Royal Dutch, contre 1.736.

Un peu d'Indécision sur les valeurs de Clôture de la f séance

Tendance plus calme

Métropolitain, 1.290; Young, 455; Foncier Egyptien. Canadlan Pacific, Cen1.690; Royal Dutch 1.742.

MABCHES ETBANGEBS

Londres. Le est mieux disposé dans l>ri9Amble, sur la reprise do* cours à Toutefois, les affaire» restent peu importantes. Lee valeurs de pétroles, Mines d'or irrégulieres. Caoutchoucs en bonne tendance. Le succès de l'emprunt canadien a bien impressionné les fonds Berlin. Début faible et sans affairée. La spéculation: prrwrèdfi à de» dégagement». Puis, en séance, la tendance est un peu ment du groupe I. G. Farben.

Va h. journal parie du poste, par 4L Maurice Jjourdet,

19 IL 30. disques.

18 h. 4b. causerie de 1* Artisanat Irasgel.. La première cité artisanale de Franoa 19 ho 60, de la ITrance mutualiste.

19 h. 56. disques.

20 h. 1U. entr'acte

aU a. 20. concert avec le concours de «m* VUi-BTUBrlt»» strickler. dnns quelques chansons bretonnes et IL C Uendron, piaolate.

h 60, entracte.

21 h., retransmission depuis le Touquet du concert donné au restaurant de la Forêt lorcheatre tzigane, jazz symphonique ni attractions).

IL. dernières informations.

Emiuion de omndrmdi matin

7 h. 10. réveil en fanfare et concert de musique enregistrée Petite fc'anfara (Montmoin, Perr. 3393) le Rêve passe (Krier. Perr. la Fée du D-nuba iMessler. Perf. 33B7) le Beau Chef de musique (GlnglofT. Perf. Sion train de banlieue (Labusquière. Peri. 3431) Pomune iWald- tciifel. Perf. 33()1) FanUsio fCiinno, :J317) Lanterne Japonaise ( Yoghitomo. Vert. Sérénade chinoise (Van Parys, Pert. 3tiS6) Chant de l'nvi&tton marit!me et pays de rêve Part 3627). Au cours de l'émission, à 7 ta, 81) et 1 H h. 20, revue de le presse par M. Henry nieur* pronostics de la grenouille et. a j

La vie sportive PARIS-LES PYRÉNÉES-PARIS organiti par c Maio-Rmvu» » la /« concatir* du a P.tit Parisien » Pour disputer sur un parcours de près de deux mille kilomètres l'épreuve c Paria-Ies Pyrénées-Paria organisée par Moto-Revue avec le concours du Petit Parisien, 93 motocyclistes sont partis hier.

C'est à l'entrée du bois de Boulogne, près de la porte Maillot, que je firent le rassemblement et les opérations officielles. A 15 heures, l'imposante caravane démarra en direction de VUled'Avray, saluée de vite applaudissementa.

Toutes les grandes marques sont représentées par des champions réputés Naas, Bernard, qui se distinguèrent souvent dans les oole des Pyrénées Bourra, Panln, vainqueurs du Bol d'Or; l'amateur Tinoco, pilote très habile. et les spécialistes des vélomoteurs, Rapeau et Renaud.

C'est À VUle-d'Avray que fut donné, à 16 h. 4, le départ officiel à chaque moteurs. Les c bleus » partirent les premiers, suivis, à 17 h. 44, par les blancs» et à 19 h. 7 par les « rouges a. Tarbea, distant de 772 kilomètres, est le but de cette première étape, dont l'itinéraire passe par Châteaudun, Tours, Poitiers, Angoulême, Libourne, Mont-de-Marsan.

L'arrivée est prévue pour ce matin. vers 9 heures, allée de Verdun. Cette première étape, qui doit être en grande partie effectuée de nuit et au cours de laquelle des moyennes horaires de 45 à 55 kilomètres sont Imposées, obllgera les concurrents à de rudes efforts et permettra de juger la valeur des machines.

Demain, tout l'après-midi, une exposition organisée sur l'allée de Verdun, avec le concours du Républicain des Sautes-Pvrénéea, réunira tous les véhicules.

Vendredi à 6 heures, les concurrente disputeront, sur les 360 kilomètres de rarbes. Pau, Eaux-Bonnes, col d'Au- bisque, Luz, col du Tourmalet, col i'Aspin, Luchon. Saint-Oaudena, Tou. ouse, la deuxième étape.

Dimanche, Ils seront de retour à Paris après avoir fait étape samedi à Bourges.

ROMENS DISPUTERA DIMANCHE UNE EPREUVE DE MARCHE EN ALSACE

A Dlnsheim (Bas-Rhin), le Sportfng Club organisera dimanche une épreuve le marche sur un parcours de 32 kllonètrea Lea meilleurs marcheurs d'Allace, dont Homens, le vainqueur de ?*aris-Strasibourg, participeront à cette •preuve.

Les pourvois en cassation les empoisonneurs de Marseille sont rejetés

La cour de cassation a rejeté hier les pourvois formés par Sarret, les œurg Schmidt et leurs complices conre l'arrêt de la chambre des mises en accusation les renvoyant devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour assassinat, faux et usage de faux, tentative d'escroquerie, empoisonaenent et vol qualifié.

On sait que Sarret, les @murs Schmldt et leurs complices ont été inculpés à h. suite de quatre affaires d'assassinat t de disparition, qui se produisirent à _arseiile et à Aix, de 1925 à 1930. LA COMPAGNIE DU MIDI SIMPLIFIE SON EXPLOITATION La Compagnie de, chemina de ter du UltJI vlent de créer sur grandes ignés des trains omnibus de oectiou extraégera, qui, tout en desservant les petites laves, réalisent une vitesse coromercîaJe somparftbls i» «•>!« de» «xpresfl.

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aj h 30. musique de Berlioz SympfcoM« fantastique. Musique variée Mazurka de concert (Popper) le Rd t'amuse (Dettbes) Feuilles du matin la UhauveSouris (Strauss); ta Caravane (arr. de L*opals) lea Coolies de Sumatra Ueaae) Vn monsieur qui attend The -IL. (Eppel) En attendant que noua noua rencontrions 4_gan) Arbres en fleurs du Prater (Stolz) le Chemin du parodia (Heymann) la Chose que l'on nomme l'amour. Tout femme y trouve un sentiment quelconque (Strauss) Mille mort d'amour (Holms).

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la h Si', conférence protestante Pour Morel.

12 b. 30. ouverture de la Flûte enchantle (Mozart) Werther (Massenet) Bym~ phonie fantastique (Berlioz).

16 h. 45, 18 h. 15, retransmission du concert donné au conservatoire américain de Fontainebleau c Festival Camille saint-

A Charenton

on retire le corps d'un inconnu du canal de la Marne

Vers 7 h. 30, hier matin, près de 1'écluee de Charenton, M. Hihnoine, éclusier. apercevait, dans le canal de la Marnl, le corps d'un homme flottant entre deux eaux. Il l'amena sur la berge et prévint le commissaire de police, M. Denoix. Le magistrat remarqua que le défunt avait les jambes liées par une corde et qu'il portait autour du cou une cordelette. Main celle-ci n'était nullement serrée aucune trace de sillon n'apparaissait sur la peau.

On a tout lieu de conclure à un au!cide. On suppose que le désespéré s'est Hé lut-même les jambe puis s'est attaché une corde autour du cou après y avoir fixé tcae pierre. Cette corde a dû se rompre par la suite.

Le défunt parait âgb de cinquante ana et mesure 1 m. 65. Il porte un veston gris, un pantalon rayé et une casquette marquee aux initiales M. V. Il cet chaussé de Pantoufles. Le corpe été envoyé à l'institut médico-légal. .et w baignant un antre inconnu noia

Un inconnu âgé de quarante-cinq à cinquante ana, de forte corpulence, qui se baignait hier en Marne, à l'il. du Moulin-Brûlé. a coulé à pic. Quand on l'a repêché 11 avait succombé. Comme il n'avait aucun papier d'identité dans ses vêtements, le commissaire de police de Charenton a ouvert une enquete. BULLETIN COMMERCIAL MARCHE LIBRE; DES GHA1NS Blé- base de 76 kilos à l'hectolitre, livraison immédiate, affaires insignifiantes. La culture offre libéralement au prix légal de lia départ, mais la meunerie vivant au jour le jour achète de préférence les blés nou- veaux entre 118 et 119 vendue Paris. Sons ordinaire, disponible, 88 recoupettes. 38 à remoulage. 40 60. Seigle Beauca, Loiret, 72 & 74 ChamDagne. 72 à 74.

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AVOINES. Courant. 67 et M 60 P septembre, 58 25 à 58 50 octobre, 59 26 A «fi 3 de septembre, 60 75 et 60 P 3 d'octobre, 62 et 61 50 P 3 de novembre, 82 50 Il 75 P 8 de décembre; 6» 63 75.

ORGES Courant, toco- FARINES. Courant, incotées S d'oc- tobre, 166 V 3 de novembre. 167 V 8 de décembre. 168 V.

ALCOOLS. Courant. 650 sep- tembre. 645 p octobre. 630 à 650 3 d'oc- a 3 de novembre. 630 0 de décembre, 635 A.

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20 h. 45. Sonate (Marcello) Adagio et Allegro (Schumann) Pièce en ut dièse mineur (Nadia Boulanger) SiciHenne (Fauré) Fileuse (Fauré).

21 bu 30, Peltias et Mélisande (Debussy). PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 heures. 10 heures. diffusion du concert donné au Kiosque de l'hôpital de Vichy • Marche Poésie du soir (Fauchey) la Fille de Madame Anpot, fantaisie (Lecoq) Doua murmura (GtlleU Suite gothique (Van Dyck),

heures. devinettes historiques,

12 h. 30 et 18 h. 30, disques.

15 heures, diffusion du concert donna dans le parc du casino de Vichy le Roi t'a dit ftabanera, (Laparra) Renrl vin (3alntSae'ns) Don*» Slave (B. Chabrl«r) le. Huguenot, (Meyerbeer) Carnaval (E. Guiraud).

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NOUVELLES HIPPIQUES

La Société Sportive a décidé, à titre d'essai, d'équiper avec haut. parleur le poste de départ des courses ad trot de 2.800 mètres à Enghien.

A l'autre poste. les départs auront lieu comme par je passé,

LE MEURTRIER LOUIS ROBILLARD EST DESORMAIS AVEUGLE

Louis Roblllard. auteur du drame de la jalouele qui se déroula à la Halle aux vins et au coura duquel Il tua »a maitresse, a quitté la clinique de Juvisy, où il était en traitement, à la suite de sa tentative de suicide (par revolver), dans le bois de Cboiseul, à Viry-Châtillon.

Louis Robtllard qui désormais est aveugle a été transféré à Paris et écroué à la prison de la Santé.

Des mère. américaines partent d d'autres arrivent

De la gare des Invalidea sont parties hier pour Le Havre les mères et les veuves américaines qui étalent arrivées le 20 juillet, pour visiter les tombes de leurs fils ou de leura maria tombés sur le front francais.

Dans la soirée, le dernier contingent des a Gold star mothers », qui viennent faire un pèlerinage sur les tombes de leurs morts, est arrivée à Paris.

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2" Par dérogation aux statuts, autorisation de reporter & une date ultérieure l'aasemblée générale annuelle ordinaire relative à l'exercice 1S32

Modification aux articles 30 et 36 des statuts

Modification dans la composition do conseil d'administration et ratification de nominations d administrateurs.

Conformément aux statuts, MM. les actionnaires qui voudront assister àblée sont priés de déposer leurs titres dans une banque de la prlncipautê de Monaco, ou au siège roclal avant le LO août Le conseil d'administration. Venté, le dimanche 20 août à 10 ri- en l'étude de M. DUBOURDIL'I/. notaire à Saint-Puy (Gers), cn un lot

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MALADIES DE LA FEMME

Il y a une foule de malheureuses qui souffrent en silence les unes parce qu'elles n'osent pas se plaindre, les autres parce qu'elles Ignorent qu'il existe un rem.de à leurs maux. CE SONT LES FEMMES ATTEINTES DE METHITE.

Celles-ci ont commencé par souffrir au moment des malaises périodiques qui étaient insuffisants ou trop abondants. Les Leucorrhées et les Hémorragies les ont éouisees. Elles ont été sujettes aux Maux ri'»«tnmar

Crampes, Vomissements, Migraines, Idées noires. Elles ont ressenti des lancements continuels dans le bas-ventre et comme un poids qui rendait faire un usage constant et régulier de ta

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