Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 10 sur 10

Nombre de pages: 10

Notice complète:

Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-05-17

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 17 mai 1933

Description : 1933/05/17 (Numéro 20532).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6277316

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99%.


AVANT LE DISCOURS DE HITLERi Un appel du président Roosevelt en faveur du désarmement et du rétablissement économique

Le chef de l'Etat américain souligne la crainte justifiée qu'éprouve la majorité des peuples devant un acte quelconque d'agression, crainte qui les pousse à S'armer

Le président, ayant montré la valeur des armements défensifs au point de vue de la défense nationale, préconise une réduc- tion substantielle des armes offensives

APRES AVOIR DONNÉ AU REICH UN AVERTISSEMENT S£VERE

M. ROOSEVELT CONCLUT

« Dès maintenant, il devrait être convenu qu'aucun pays n'augmentera ses armements au delà des limites imposées par les traités. »

New-York, 16 mal.

A la veille du discours que doit pro- noncer M. Hitler devant le Roichstag, on tient unanimement ici la proclamation du président Roosevelt pour un avertissement solennel des Etats- Unis à l'Allemagne. Dans un message spécial qu'il a adressé cet après-midi au Congrès pour l'informer de sa sensationnelle initia- tive, M. Roosevelt en a exposé les motifs en même temps qu'il a résumé Bon appel. c J'ai, dit-il, été amené à agir ainsi parce qu'il est de plus en plus êvi- dent que les promesses de paix et de stabilité dans le monde, dans le do- maine politique et économique, sont compromises par des politiques. des autant d'égoïsme que de courte vue. J'ai demandé aux puissances de se mettre d'accord sur quatre points pra- 1" Que, par une série de mesures. les armes de la guerre offensive soient éliminées;

20 Que la première de ces mesures définies (adoption du plan Macdonald) soit prise maintenant;

Que, dans l'intervalle, aucune natfcrti n'augmente ses "armements s .actuels au-dessus des limitations des traités existant*;

Que, sauf en vertu des droits existants, aucune nation, pendant cette période de désarmement, n'envoie aucune force armée d'aucune nature au delà de ses frontières.

Les motifs du geste

du président américain

Le message de M. Roosevelt « aux souverains et chefs de gouvernement de cinquante-quatre nations est contraire à tous les usages diplomatiques il n'a pas été transmis par le départ- tement d'Etat aux ministres des Affala: res étrangères des puissances, mais envoyé directement de la Maison Blan- che sous forme de télégramme en lan-.gage clair aux destinataires. Son style net et vigoureux est aussi révélateur du caractère exceptionnel de la communication que M. Roosevelt entendait faire au monde. L'Allemagne n'est pas nommée dans If manifeste de M. Roosevelt. mais c'est l'évolution récente de sa politique qui a rendu nécessaire à ses yeux cet exposé de la position américaine en matière de désarmement et de sécurlté.

On ne peut s'empêcher de remarquer combien les idées exprimées par M. Roosevelt sont voisines de la thèse française en matière de sécurité cette meilleure compréhension de notre point de vue est un résultat direct de la visite de M. Herriot à Washington d'une part, et des excès de l'hitlérisme qui a soulevé aux Etats-Unis un mouvement unanime de surprise indigné-.

Lorsque M. Roosevelt propose d'adopter immédiatement le plan Macdonald et de remettre à plus tard. sans spécifier de date, les autres mesure de désarmement. lorsqu'il se prononce en atteadant ces autres mesures contre un réarmement de l'Allemagne, il prend en considération la situation spéciale de la France et rend à notre pays un service dont il faut lui savoir gré. Devant des dispositions aussi favoraLE MESSAGE 1 Le préaident de.! Etats-Unis d'AmErique a adressé hier uu chef d'Etat de chacun des pays représentés Du la conférence économique le télégramme suivant

Maison Blanche, Washington,

16 mai 1933.

Un voeu ardent du peuple de mon pays m'incite, en ma qualité de chef du gouvernement, il faire appel à vous et, par votre intermédiaire, au peuple de votre nation. Ce voeu est de voir la paix assurée par des mesures pratiques de désarmement et de nous voir tous conduire à la victoire notre lutte commune contre le chaos économique.

Dans ce double but, les nations ont convoqué deux grandes conférences mondiales. Le bonheur, la prospérité. la vie méme des hommes, des femmes et des enfants du monde entier sont liés aux décidions que leurs gouvernements prendront dans un proche ave.nir. L'amélioration des conditions sociales, le respect public des droits individuels de l'homme et l'application de la justice sociale dépendent de ces décisions.

La conférence économique

La conférence économique mondiale ne réunira bientôt et devra aboutir promptement à un résultat. Le monde » attend des délibérations longuement retardées. La conférence devra rétablir l'ordre à la place du chaos actuel

M. Franklin Rooicvelt

bles du gouvernement américain, on doit regretter que des questions encore en suspens, comme le paiement différé de l'échéance du 15 décembre, restent un obstacle un rapprochement plus étroit des deux démocraties française et américaine.

Sans doute la proposition que fait M. Roosevelt de faire un pacte solen- supplément au pacte Briand-Kellogg à qui l'on reproche assez de ne pas avoir de dents.

Le pacte en vue

S'il s'agissait simplement de répéter les promesses du pacte Briand-Kellogg, le progrès serait effectivement minime: mais M. Roosevelt a en vue de compléi ter ce pacte par des assurances de consultation qui peuvent prendre toute leur valeur en cas d'agression. Le plan Macdonald de désarmement, dans sa partie relative à la sécurité, prévoit une sorte de pacte consultatif. C'est un tel pacte de non-agression et de consultation que M. Roosevelt se réserve de proposer si les puissances sont d'accord avec les principes posés dans son manifeste d'aujourd'hui. Ainsi qu'il déclaré à M. Herriot, il envisagerait, en cas d'agression reconnue, de ne pas faire réclamer par les Etats-Unis leurs droits de neutres, ce qui pourrait entraîner un embargo & l'encontre de l'agresseur.

Quant à l'engagement de ne pas envoyer de troupes hors des frontières, on fait remarquer dans certains milieux américains qu'il affecte les Etats-Unis au moins autant que les Etats européens ou asiatiques. Lea Interventions américaines à Haïti, au Nicaragua ou ailleurs, dans le passé, avaient causé de l'appréhension aux petites puissa.nces de l'Amérique Centrale le message d'aujourd'hui est de nature à les rassurer.

On attache beaucoup d'importance, à Washington, au fait que le message de M. Roosevelt ait été adres^ à la Russie soviétique qui n'est pas recon- nue par le gouvernement américain. 1 Encore que les autorités officielles refusent de considérer l'envoi de ce manifeste comme une reconnaissance [ implicite, plusieurs parlementaires, dont le sénateur Borah, y voient un premier pas vers un rapprochement et une reconnaissance éventueile.

Une nouvelle politique

On considère généralement le message d'aujourd'hui non seulement comme une des plus importantes manifestations politiques de M. Koosevelt depuis son arrivée au pouvoir, mais comme une suite aux quatorze points du président Wiîson. Il consacre la fin de la politique d'isolement que les Etats-Unis avaient suivie après la fin de la guerre. C'est, en tout cas, un témoignage irrécusable de la très grande bonne volonté du gouver nement américain pour contribuer au maintien de la paix dans le monde et en Europe en particulier.

Autre chose.

Le « Franklin Institute » de Phila- j delphie e décerné à M. Paul Sabatier, Toulouse, sa médaille d'or en recon- naissance des découvertes scientifiques importantes qu'il a faites. M. Jules Henry, conseiller d'ambassade de France à Washington, se rendra demain A Philadelphie pour recevoir cette médaille et la fera parvenir & M. Sabatier.

Pierre DENOYER

DU PRESIDENT par une stabilisation des devises, par la libération du commerce mondial et par une action internationale en vue de relever le niveau des prix. Elle devra, en un mot, compléter les programmes individuels intérieurs de restauration économique par une action internationale sage et avisée.

(La nuits à la troisième page)

A la, 3. page, no» lecteurs trouveront l'impression produit. à Genève, Londres «t Berlin par l'appel de M. RooseTelt.

'M. HENRY TORRÈS DEVANT LA CHAMBRE DÉFEND LE PACTE FRANCO-SOVIÉTIQUE Les vacances de la Chambre sont terminées. Mais les députés avaient eu beau être depuis un mois en congé, c'est à peine si l'animation de leurs propos dans les couloirs et le nombre des curieux dans les tribunes ont donné à la séance qu'ils ont tenu hier l'as1 pect d'une véritable séance de rentrée. Cette « reprise » n'avait pas. en effet, il être Inaugurée par un débat sur l'ordre du jour, puisque l'Assemblée avait arrêté celui-ci avant de ne séparer. En tête du programme de la journée figurait la proposition de résolution de M. Henry Torrès tendant à signature et l'échange des ratifications du pacte de non -agression francosoviétique. La commission des affaires étrangères avait, avant Pâques, adopté ter. Aussi le député des Alpes-MaritiI mes est-il monté à la trlbune dès l'ou| verture du débat afin de souligner il importance diplomatique de ce pacte [ dont l'Initiative revient à M. Edouard Herriot. Le grand avocat d'assises. dont la belle voix cuivrée aux chaudes inflexions et aux résonances métalliques a tant de fois retenti dans le prétoire, a fait ses débuts d'orateur parlementaire avec une sobriété voulue, dans le ton et la forme. Le copieux exposé par lequel Il a défendu la cause 1 qu'il avait prise en main celle d'une t politique concrète de collaboration entre ta France et les Sovlets a reçu de la plupart de ses collègues un fort chaleureux accueil.

M. Henry Terrés commence par aouétrangères a été unanime à adopter les conclusions de son rapport. M. Loula Marin a beau se récrier, il le maintient, M. Berlia, le nouvel élu socialiste

de Toulouee, entre en séance, en compagnie de M. Bedouce salve d'applaudisaementa à l'extrême gauche. Aussitôt apparaissent, de l'autre c b t é,

M. Montillot, réélu à Luxeuil, après avoir été invalidé, puis M. Le Poullen, élu à Fougères riposte de bravos à droite. Le silence revenu, M. Torrès reprend le fil de son discours. en montrant la genèse du pacte et en faisant le récit chronologique des circonstances qui ont abouti à sa signature, en novembre 1982, et à l'échange des ratifications. en février dernier.

Puis Il en vient à l'économie du pacte. dont le préambule se réfère au pacte de la Société des nattons et au pacte Briand-Kellogg, et il insiste sur l'engagement de « non-ingérance » que comporte l'article 5: en vertu de cette disposition. toute propagande contre l'organisation politique et sociale de notre paye est formellement Interdite. M. Henry Torrès a-t-il entendu, dans la bouche d'un interrupteur, le mot de c pactomanie t ? Il préfère, quant à lui, sans s'étonner d'ailleurs du septicisme que semblent traduire certaines rumeurs, un texte précis au néant. Et les organisation. militaires de Russes blanc» qui peuvent exister en France ? L'orateur pense qu'elles doivent êtrp dissoutes d'ailleurs, n'ontelles pax salué l'avènement d'Hltler ?. L'extrême Raucha applaudit.

(La suite la deuxième page.) h

LE BUDGET AU SENAT Un énergique appel

de M. Joseph Caillanx au gouvernement

pour une politique

d'économies

« MARCHEZ LE PAYS EST DERRIERE VOUS » Avant le président de la commission des finances, la Haute Assemblée avait entendu deux discours, également applaudis, de MM. Marcel Régnier et Lamoureux

Trois discours importants ont marqué la séance d'hier au Sénat où se poursuit le débat sur la loi de finances. Trois discours qui se ressemblent, qui sont identiques, qui n'en font qu'un tant leurs auteurs, d'un tempérament pourtant différent, se sont rencontrés dans les mêmes idées, dans les mêmes pensées, dans la même volonté. On retrouve dans chacun de ces discours un leitmotiv qui ne change point l'équilibre du budget, l'équilibre par des économies. Il est le thème du discours de M. Marcel Régnier, de celui de M. Lamoureux, de celui de M. Cailla.ux, et tous les trois ont été salués de chaleureux applaudissements. Le ministre des Finances, M. Georges Bonnet, prendra, à son tour, la parole aujourd'hui. 11 fera la mise au point exacte et décisive de l'état de notre trésorerie. Son exposé mettra fin, espérons-le, â certains bruits qui circulent depuis quelques jours et qui ne reposent sur aucune base sérieuse.

M. Marcel Régnier

Le rapporteur général a le''flevoir. lors poser la situation financière, M. Marcel voir il l'a rempli avec une énergie et une sincérité que le Sénat tout entier a vivement appréciées.

Il faut, déclare M. Marcel Régnier, dire la vérité au pays et faire comprendre à ceux qui se croient sacrifiés par la commission dea finances qu'en réalité elle a travaillé dane leur intérêt. Et c'est d'abord le rappel des heures faciles, de l'ère de prospérité où il faisait bon vivre, où le Trésor regorgeait de richesses et puis. soudain, le fléchissement, la stabilisation qui fait perdre à notre monnaie 80 de sa valeur les impôts qui augmentent les exportaqui monte enfin, la crise.

De 1925 à 1932. les budgets se sont élevés de 20 milliards 330 m111ions le déficit à 15 milliards. Pour sortir de cette situation, on avait d'abord envi.sagé un redressement total. On a préféré procéder par étapes. Trois de ces étapes ont été franchies. Nous voici à la quatrième,

(La suite d tn deuxième page.)

M. Christian Pfister, ancien recteur de l'académie de Strasbourg

est mort hier soir

Mulhouse, 16 mai (dêp. Petit Parisien.) M. Christian Pfister, qui fut professeur à la Sorbonne avant la guerre, puis doyen de ta faculté des lettres de l'université de Strasbourg redevenue française, enfin recteur de l'académie de Strasbourg, s'est éteint ce soir à 21 heures dans sa chère retraite de Beblenhelm. où Il avait vu le jour en 1857. Avec lui disparaît un grand universitaire français et un grand Alsacien.

COMMENT

LE Dr FRANK

A DU QUITTER L'AUTRICHE

Berlin, 16 mai

La Gazette Bertinoiae de Midi relate, d'après une tnformation de la Neue Wienner Tageblatt, comment le com. mtssaire de la Justice d'Em pire en Bavière, Dl Franck, a été l'objet d'un arrêté d'expulsion. Le chef de la police salzbourgeolse, D, Scheringer, après lui avoir notifié l'arrêté d'expulsion, lui fit remarquer que son départ devait être immédiat et qu'il devait absolument s'abstenir de toute manifestation oratoire.

Comme le représentant du nazisme ne semblait pas obtempérer aussitôt et que, au contraire, il voulait essayer de parler au café de l'endroit, le Dr Scheringer lui déclara froidement: Au nom du gouvernement autrichien. le vous interdis absolument de prononcer des discours, et Il vous ne déférez pas A cet ordre, vous serez seul responsable des suites fàcheuses que vous vous attireriez.

Le Dl Franck monta donc dans son auto et fut raccompagné par les policiers jusqu'à la frontière.

LA LUTTE EN AUTRICHE

CONTRE L'AGITATION

HITLERIENNE

Vienne, 16 mai (dëp. Petit Parisien.) La lutte contre les agitateurs hitlériens se poursuit énergiquement en Autriche. Le gouvernement provincial de Carinthie a décidé aujourd'hui l'exclusion du chef provincial hitlérien, l'Allemand von Kathen. Une mesure analogue serait envisagée contre l'inspecteur de toutes les formations nazistes d'Autriche, le député allemand au Reichstag Théodore Habicht, pour le discours extrêmement violent qu'il a prononcé à Gcetz, peu après M. Frank. Celui-ci parait avoir renoncé à exécuter la menace qu'il avait faite au moment de sa quasi-expulsion d'Autriche. Il n'a pas fait, en tout cas, le discours par T. S. F. à Munich où il avait l'intention de protester contre le traitement que lui avaient réservé les autorités autrichiennes.

La domestique d'une rentière assassinée à Lyon

La criminel, apr«a avoir assomma à coup, de marteau aa victime, seul. alors dans la maison, cambriola tous la* meublas

Il disparu en emportant port- feuille contenant 1.300 fra..& Lyon, 16 mai (dép. Petit Parisien.) Un crime, qui a eu le vol pour mobile, a été commis ce soir à Lyon, dans le quartier où, en l'absence de 8a patronne, une vieille domestique a été assassinée dans des conditions de sauvagerie révoltantes.

Au n" 16 de la rue du Plat demeure depuis de nombreuses années, au deuxième étage, dans un appartement de six pièces, une vieille rentière. Mme Morin. Depuis sept mois, elle avait pris à son service une vieille domestique, Mme Marie Deschamps. âgée de soixante-cinq ans. dont elle avait fait la connaissance dans un petit village de l'Ardèche. Les deux femmes, fait à noter, avaient une véritable hantise du crime. Ia nuit venue, elles se verrouillaient dans l'appartement et, récemment encore. Mme Morin avait pris la précaution, qui devait s'avérer inu. Hie, de faire changer toutes les serrures et de faire placer une chaîne de sûreté.

Aujourd'hui, vers 14 heures, Mme Marie Deschamps dut faire quelques emplettes dans une épicerie de la rue du Plat. Elle revint, vere 15 heures, au domlcile de sa patronne et ce fut au tour de celle-ci de sortir pour aller faire des achats dans des magasins du centre. Mme Morin. en revenant, vers 18 h. 46, trouva la porte de son domicile grande ouverte. Pénétrant dans l'antichambre, elle vit une glace qui avait volé en éclata, un portementeau arraché. Sans aller plus loin. elle courut prévenir deux voisins qui l'accompagnèrent. Dans la salle à manger, le cadavre de Mme Deschamps gisait, la face contre terre. La malheureuse avait eu la tête tracassée à coups de marteau. Le commissaire de police du quartier procéda aux premières constatations et dut faire établir un important service d'ordre, car la nouvelle du crime n'avait pas tardé à être connue dans le paisibte quartier. La sûreté établit que le vol avait inspiré les auteurs du crime. Tout dans l'appartement avait été bouleversé, les meubles avalent été fracturés, les armoires démolies à coups de marteau les tiroirs avaient été forcés à l'alde du crochet du fourneau de la cuisine. Ce qui démontre la hâte fébrile avec laquelle a agi l'assassin, c'est qu'il a négligé d'emporter une somme de 6.000 francs, toutes les économies de sa victime, qui était cependant placée bien en évidence dans une petite mallette déposée contre le lit de la bonne. Il avait négligé également dea bijoux de grande valeur et notamment une bague en platine ornée de brillants placée dans une soucoupe dans la salle à manger. Par contre, il s'était emparé de 1.300 francs que Mme Morin avait retirés le matin même de la banque et qu'elle avait rangés dans un petit portefeuille. L'enquête, continuée jusqu'il une heure tardive dans le quartier de la rue du Plat et de l'antre côté de la Saône, dans le quartier Saint-Georges, a donné déjà aux policiers plusieurs pistes qui sont suivies parmi la population douteuse de ce. deux quart' ers. Là. demeurent, en effet, de nombreux repris de justice bien connus de la police et parmi lesquels on pourrait trouver l'auteur du crime. Mais, ce qui laisse supposer à la sûreté que Mme Deschamps devait connaftre son assassin, c'est que la vieille femme, qui, comme nous l'avons dit, n'ouvrait jamais la porte en l'absence de sa patronne, prenait toujours. par surcroît, la précaution de s'assurer par un petit qu'elle ait ouvert cette fois-ci, il fallait précisément qu'elle connût celui qui devait devenir son assassin.

Tard dans la soirée, un voisin de Mme Morin, M- Blond. a déclaré que, dan^ la matinée, un Individu qui se prétendait en chômage lui avait demandé la charité et lui avait demandé en même temps des indications sur 1es heures auxquelles il pourrait rencon- trer Mme Morin. Le signalement de l'individu a été transmis à la poliu qui le recherche.

Quelques précisions suggestives sur le matériel et le personnel de l' aéronautique allemande.

La reveadtcation allemande, à Genève, sur l'égalité des droits: le Gleichpose a nouveau la question du réarmement aérien de l'Allemagne.

On se souvient que les accords aéronautique de mai 1926 ont maintenu l'article 198 du traité de Versailles interdisant A l'Allemagne d'avoir une aviation militaire.

Avant l'accession au pouvoir du chancelier Hitler. l'aéronautique allemande. par son développement dépassant les besoins réels du Reich et par l'orientation militaire de ses construc- tions, était déjà loin de présenter les caractères d'une aviation uniquement commerciale.

Dès 1923, un nombre important de types d'avions avaient été étudiés par les usines allemandes de façon à pouvoir être utilisés à la fois comme avions civils et comme avions militaires. Une preuve irréfutable de cette troublante présomption réside dana le fait que les principaux appareils considérés comme c civils en Allemagne deviennent d'impeccables avions de guerre dans certains pays voisins du Reich, où des succursales de firmes allemandes les construisent en série.

Nous reviendrons sur ce camounage de l'aviation militaire allemande. Etudions tout d'abord la question au personnel.

A cet égard, le Reich, qui a orienté sa jeunesse vers le vol à voile au lendemain de la guerre et a ensuite tourné ses regards vers l'aviation à moteur, dispose actuellement d'un nombre de pilotes infiniment supérieur aux besoins de son aviation commerctate. Parmi ce personnel navigant, on compte non seulement beaucoup d'offlciers de l'ancienne armée, mais éga-

lement de nombreux officiers et sous- officiers de la Reichwebr.

(La suite à la quatrième page.)

Tout autour de l'édifice on avait reparti les forces de police, de façon parer à toute éventualité. Dans le eau.rant de la soirée, on dut renforcer les barrages, mals 11 ne restait plus comme réserve que 30 hommes cantonnés dans la caserne voisine. Cet:e dernière reserve lut d'ailleurs réquisi'-ionnée peu de temps après. L'un après l'autre. les barrages furent attaqués et, sur un point, lez gendarmes ont dû dégainer pour refouler les manifestants.

Mitou Une renommée soudaine dont la trompette est un klaxon lui a imposé ce nom.

Celui qui. au départ des Quatm-Pa.villonx. n'était encore que Fernand Mithouard. est bien le garçon le moins préparé aux apothéoses. A-t-il seulement conscience de son succès ? Il n'est pas capable de l'évaluer en gros sous et il n'est pas cabotin pour un seul de ces gros sous. Et pourtant! Quel personnage pour une image édifiante En février dernier, Mitou qui. hier. triomphait des meilleurs sans avoir seulement sa licence en poche, était un de ces petits commissionnaires cyclistes dont fourmillent nos nies, agiles autant qu'ils ont de l'esprit. Voilà donc un vrai fils du pavé comme les ché- nt la sentimentalité publique. Attendez donc. jusqu'à dix-sept ans. Fernand Mithouard remua la terre aux côtés de ses parents. cultivateurs. Gamin de Paris et fils de la terre. Deux silhouettes en une. Pour arranger les choses il fallait muer le tout en Mitou le Victorieux.

Sans nourrir si vite une telle ambition. le petit Fernaod, penché sur les sillons, rèva tôt de la grand'route et de ses chances. Il possédait un vélo. Bien sûr. Pour aller avec les autres gars aux fêtes des villages. L'idée lui poussa qu'il pourrait au moins devenir l'une des attractions de ces fêtes comportant des épreuves cvclistes. Limours. Dampierre, Cernay, Rambouillet même presque la grand'ville virent le futur Mltou se classer honorablement. A Chevreuse, où il naquit le 23 mai 1909. il y avait une section du C. 1. 5. Vous pensez si Fernand en fut! M. Beilanger. aujourd'hui président du dub. ne do.t pas regretter sa recrue locale.

Comment. outre la vocation. lui vint un peu de ce qu'il faut tout de même nommer l'ambition ? Avec aux yeux un peu du feu qui les dilata certain dimanche de 1924. Mitou le dit C'est en voyant passer sur la route de Chevreuse Francis Pélisaier ta train de gagner BordeauxParis. >

En train de gagner Comme Mitou en 1933. passant sur la même route. acclamé par les copains de son adolescence. Le petit Fernand aimait bien la terre. I! revient volontiers auprès des sien», fiers de lui. Mais pour se prénarer il fallait Paris. Le gars de culture devint commi«. Il livrait à vélo pour un pharmacien et un imprimeur. Des combines dt cycliste, quoi

1 Hltoa > pvrtA en triompha à la mairie <lf aux attesta de la municipal»

AUX ASSISES FEDERALES SUISSES LE TEMOIGNAGE CAPITAL

DE M. ZOLLER–chef de la police genevoise Il établit que let socialutex avaient prémédité d'envahir la salle communale et de créer dez désordre*

Le président Soldatl

(Photo Jean Pvrret.)

Genève, 16 mal.

DE N0T1I COEIESTONBANT rUTICUUSJI

L'audience de ce matin, à la cour d'assises fédérale, a été marquée par une déposition d'une importance capttale. celle du chef de la police gene. voise, M. Zoller, qui a fait, en termes extrêmement clairs et modérés, le récit des événements du 9 novembre, récit qui prouve la prémédltation des actes de violence qui nécessitèrent l'intervention de la troupe.

Dès 3 heures du matin, dit-il, la Police était informée que des manifestants tenteraient d'empêcher l'assemblés de l'Union nationale, que les cafés voisins seraient occupés et qu'on aurait recoura au poivre et aux matraques. Le chef du département de police fut mi. au courant. Dans la matinée, on prépara des chalnes et on Axa des anneaux pour barrer la rue et empêcher que la salle ne soit envahie.

(La suite d la troisième page)

IL GEORGES BONNET CONFÈRE AVEC M. NORMAN DAVIS

M. Georges Bonnet, ministre des Finances. a conféré, hier matin, pendant une quarantaine de minutes, avec M. N o r m a n Davis, ambassadeur extraordinaire des Etats-Unis.

comme dit Mitou. Et le dimanche on s'aligne. Le palmarès de 1 amateur vaut le claquement, de langue du connaisseur, le grand Francis. bon patron du professionnel. De 1932 à ce printemps, Mithounrd gagne Pam-Evreux, Paris-Argentan (ouvert auz as) devant Joly et Leuyet. ParisChâteau-Thierry, le Grand Prix de Laval. devant Paver et Brtens. A c la Cipale il est recordman du monde en poursuite de quatre, formule olympique. Il est deuxième du Prix de la Tribune de l'Yonne, de la deuxième étape des Aiglons, du Prix de Granville. S'il n'arrive que quatorzième dans Paris-Caen et dixième dans ParisTours, c'est qu'il a crevé. A Lille, il gagne le Prix de la Suze. sur les fameux ¡ pavés que des « durs laissent volontiers aux gars de ch'Nord, avec un c à la vôtre bien senti.

Ça devient sérieux. Fernand a réfléchi. En février il prend congé de ses patron* et vend son vélo. Francis lui en donnera un autre. Avant. il avait fallu servir. Mithouard étant cycliste de choix, on en fit un artilleur à cheval. Buffon lui par. donne! Fidèle à ce que 1900 nomma e la petite reine d'acier Mitou ox dire des chevaux que e ça n'est pas grand'chose de propre

Mitau n'est pas marié. Il craint que ni on marque ça sur le journal, ça lui vaille trop de lettres. Mtteu adore le cinéma. dans les bonnes salles de quartier où l'ou si si bien. dans l'allégresse ou l'émotion. Mitou est superstitieux. Depuis lundi matin, il n'a qu'un souci retrouver le fétiche quâ Bordeaux lui donna une jeune sportive. Francis le cherche partout. Francis Mitou ne songe pas à se passer de lui et de ses conseils.

Patron. qu'est-ce que je peux boire ? Mitou fera désormais sienne la devise de Francis c Pas d'excès, mais pas de Mitou a du coeur. Qu'on parle de lui, soit. mais qu'on n'oublie ni Francis ni Henri qui l'a convaincu que ça allait quand il est venu relever Parisot qui l'avait si bien tiré au départ de Poitiers. Mitou seffare à penser qu'il en a pour une semaine à lire tous les journaux disant sa gloire.

Plus tard, gouaille Francis. tu montreras ça à tes petits-enfants et tu leur diras c Je pédalais pas mal dans ce temps-là »

Mitou trouve .Que son patron va fort.

André Salmon.


LA LOI DE FINANCES DEYANT LE SÉNAT SUITE DE LA CREMIER t PAGB

Cette dernière étape, c'est le budget d'aujourd'hui. Il représente la politique du Sénat, celle du redressement financier par la restriction des dépenks et Il se résume ainsi

Recettes 45.896 millions Depenses millions Déftcit 2.89? millions Le déficit, ajoute M. Marcel Régnier, est donc au plus égal aux possibilités de la Caisse d'amortissement. C'e8t le minimum de ce que nous pulsfile. Cela ne nous dispensera pas de faire appel à l'emprunt.

Mais Je problème financier se double du problème de confiance et d'autortte. Le Parlement doit donner au pays l'assurance que l'intérêt général est seul défendu.

Et M. Marcel Régnier conclut

Je veux dire à M. le président du Conseil, que nous savon' un homme d'action, quo la confiance du Sénut lui est acquise, parce que, par son effort silencieux, il a redressé notre politique extérieure. Nous lui demandons de lutter avec nous pour le redressement financier. De son inergie et de la nôtre dépend notre salut. C'e3t l'action aeulo qui nous sauvera. Je sais bien que M. Lamoureux dira « Je ne jouerai ̃mon existence que sur une autre étape. » Je lui dis < Jouez-la maintenant. Al'ajotirne* pas l'effort à demain. Me rappelant une fin de discours du président du Sénat, le dirai à M. le président du Conseil « L'autorité ne se sollicite pas, elle prend. » Prenez-la. Le Sénat républicain vous demande de la prendre. Le salut du pays exige que vous la preniez.

Et sous les applaudissements qui éclatent, M. Marcel Régnier regagne le banc de la commission des finances, Ù ses collègues viennent le féliciter. M. Lamoureux

Au rapporteur général. succède le ministre du Budget.

Ses premiers mots sont pour s'excuser de ne point présenter un budget en Ce n'est pas de gaîté de cœur qu'il a établi ce budget Mais, pour réaliser un équilibre apparent, il aurait fallu recourir à des expédients, faire état des re- cettes budgétaires. Le ministre ne l'a pas voulu, et quant à réaliser l'équilipays une charge trop lourde et compromettre son relèvement économique. Après les décisions de la commission des financez, le déficit est réduit à S milliards 200 millions. Ces décisions, M. Lamoureux déclare qu'il s'efforcera de les faire accepter par la Chambre. M. Lamoureux souligne qu'un des mérites du budget actuel est de couronner une politique de redressement qui va se chiffrer par Il milliards de plus, l'unité budgétaire a été réalisée, puisque deux budgets extraordinaires crédits de pensions et d'outillage national. ont disparu. C'est un budget sincère.

Puis la ministre répond aux critiques que lui ont adressées M. Marcel Régnier et M. Henry Chéron, le premier au sujet des évaluations, le second au sujet de l'apurement de certainee dépenses et de la réduction de l'impôt sur les chemins de fer.

En terminant. M. Lamoureux indique ce que sera son programme d'avenir: Mon premier objectif, dit-il, est de faire voter au plus tôt le budget de 1933; ensuite, je veux préparer Immédiatement le budget de qui est déjà à l'étude et qui pourra être imprimé au mois d'août pour être distribué dès la rentrée. Quant à l'équilibre total du budget, on ne pourra

reculer le moment de racnever. AUSSItôt libéré du budget de 1933, je préparerai un projet spécial de redressqment financier sur lequel je demanderai au gouvernement d'engaeer sa responsabilité. "M7 le ministre des' Finances s'expliquera demain sur les question. de trésorerie. Je demande au Sénat d'approuver la politique que je lui ai loyalement exposée.

De vigoureux applaudissements saluent les sincères et loyales déclarartions du ministre du Budget.

M. Caillaux

Voici maintenant le président de la commission des financée à la tribune. Nous allons retrouver dnns son dis- cours le même leitmotiv qui. tout à l'heure, courait dans le discours de libre du budget. Remerciements d'abord au ministre du Budget et à ses prédécesseurs pour l'effort qu'ils ont fait pour réaliser l'unité budgéta:re et pour repousser l'augmentation des dépenses publiques. Et il est malaisé dans ce pays, fait observer M. Caillaux de réduire les dépenses d'autant moins qu'elles avaient été follement augmentées. Mats enfin le déficit a été ramené au chiffre exact que doit atteindre la commission.

Maintenant, Il s'agit de combler ce déficit et de réaliser, cette année, l'équilibre budgétaire. Œuvre facile pour un gouvernement composé d'hommes jeunes, mats Il ne faut pas se dissimuler que le budget de l'au prochain sera plus difficile à établir. D'ailleurs. es seront les recettes cette année? 'ersonnft ne le sait M. Cal lia ux prévoit un déficit de 7 à 8 milliards.

Mais ce qui Inquiète surtout M. Cail- laux, c'est l'état de la trésorerie. La trésorerie, c'est la caisse, c'est le coffre- fort elle peut être gênée à certains moments, elle ne devrait pas être en déficit maie on la charge de dépenses qui ne la concernent pas.

Hélas! dit M. Caillaux, nos finances ont été mal gérées pendant plusieurs années. On promenait alors des panneaux-réclames annonçant des dépenses à la charge de la trésorerie. Comment Rouvier et Léon Say ne sont-ils pas sortis de leurs tombes Les erreurs de méthodes ont été facilitées par le mauvais état de notre comptabilité publique. Heureusement nous allons avoir une réforme de cette comptabilité, cela permettra de ^savoir à chaque instant quelle est la situation exacte de l'Etat,

U. Feuilleton du rctll FatUlea, 17-5-XJ. L'ENFANT TROP CHÉRIÉ Rmfi VIKCY

IV (suite)

La journé. de. dupe.

Mats ici comme aux Mureaux. tout le monde étalt pour le moment occupé au dehors. et lorsque Eléna y arriva se.. la conduite d'Augustin e!ie fut reçue par une forte aile qui était au courant et qui, après l'avoir menée a la chambre que t'on appelait la chamtire des Parisiens, annonça quelle allait traire lea vache8 a la pâture. et que Madame seralt parfaitement tran- quille.

Elèna s'amusait comme une petite talle.

Tout ce qui lui arrivait, du rrste. depuis sa *ortip de ta te lut semblait du dernier rf jouissant

Cette nurtie ««'ait effectuée .en. au cune difficulté, Marip-Cfuntil ayant entraîné st>9 invitée* dan? t* p*rc on par cette b«llr aprpH midi i* (̃̃miw était n un» doiireur **xi]uri*?

Vln.T"~ï"£f Truciurlmi, et repnjduciioit tiuçrtltte* «u uhu u»>*>

ce que J'on ne peut etaour que tres difficilement aujourd'hui.

II y a le passé à liquider, le passif occulte de l'état qui résulte de tout un arriéré d'engagements pria imprudemment.

Pour liquider ce passé il taudra recourir à un emprunt de liquidation, à toute une série d'emprunts mais pour qu'ils réussissent, ces emprunts, une condition est essentiel-le'l'équilibre du budget. On a vidé le coffre-fort de l'Etat, on ne peut plus rien demander aux contribuables. Nous n'avons plus à notre disposition que l'économie c'est l'arrêt du flot des dépenses. Par là M. Cabllaux entend la réforme de notre appareil administratif.

La refonte de l'appareil de l'Etat, ajoute M. Caillaux, est extrêmement difficile en raison de l'enchevêtrement des abus et en raison de ce que nous ne trouvons plus le concours de la haute bureaucratie. J'espère que ce concours nous sera rendu. On ne parviendra à réformer l'appareil de l'Etat qu'en revi.sant les lois de générosité qui ont été votées.

M. Cailla= ne peut admettre la dévaluation de notre monnaie, ce serait une nouvelle faillite.

Et 3l Caillaux conclut, au milieu des applaudissements du Sénat

Il faut rétablir la moralité et, pour cela, frapper les pillard.. Si des lois sont nécessaires, je les voterai pour que ceux qui ont spolié l'épargne au cours de ces dernières années reçoivent le châtiment auquel ils ont droit. J'adresse un appel au gouvernement président du Conseil à qui le Sénat sait gré de ses paroles et dî ses actes d'énergie, de même qu'il sait gré à M. le ministre du Budget de sa sincérité. Marchez le pays cet derrière vous quant au Sénat je ne lui fais pas l'injure de penser qu'il hésitera un Instant devant les résolutions énerglque. que nous lui demandons d'adopter et de maintenir.

Avant MM. Marcel Régnier, Lamoufeux et Georges Bonnet on avait entendu M. Thoumyre qui, grand blessé de guerre. s'intéressant tout particulièrement au sort des anciens combattants. s'est ému des mesures budqui ont été prises à l'égard des victimes de la guerre.

Les charges budgétaires résultant de la législation en faveur des victimes de la guerre s'élèvent. d'après ses calculs, il. 8.300 millions. Or si l'Etat a demandé des sacrifices aux fonctionnaires, aux retraités et aux rentiers, ces sacrifices sont bien minimes côté de ceux que l'on demande aux anciens combattants. Il n'est pourtant pas nécessaire de porter atteinte à leurs droits, car il est possible de trouver ailleurs des économies, Eux-mêmes, les anciens combattants, apportent un milliard d'économies, notamment par la revlslon des marchés de guerre et la création d'une loterie dont ils escomptent un rapport de 500 millions. M. Thoumyre n'accepte pas la suppression de la rente aux veuves de guerre remariées, ni la suppression du cumul de la retraite avec un emploi. Ce seraient là deux injustices. dit M. Thoumyre, qui conclut ainsi Les anciens combattants sont des créanciers privilégiés de l'Etat. Ne méconnaissez pas ce privilège. Ayez confiance en eux. Quand tous les autres Français auront fait l'effort nécessaire, alors seulement vous pourra. vous retourner vers les anciens combattants et vous serez entendus. Nous n'en sommes pas encore là.

La suite de la discussion est renvoyée à ce matin.

LE MONUMENT BRIAND A TREBEURDEN

Sur l'initiative des Bleus de Bretagne, un comité a'est forme en Bretagne trégorroise pour perpétuer, devant la mer quul aimait. l'image de celui

qui tut l'apôtre de la paix. Ce monument, qui n'appellera la « Pierre du souvenir »* «dftU^âiX» érigé, l'été prochain, à Tfebiuutieir (Côtes-du-Nord), où Briand venai^ depuis des années et péchant pour se délasser des soucis de la politique. Ainsi, Briand qui était un c Bleu de Bretagne aura son Image en Basse-Bretagne, faite par un Bleu de Bretagne, le sculpteur Armel Beaufils.

plicité voulue, la Pierre du souvenir est constituée par une aiguille de granit au sommet de laquelle s'incruste le médaillon du pèlerin de la paix. Il est relevée, les yeux baissés. La beauté de son front gonflé de pensée et la finesse de sa main gauche, celle qui tenait son éternelle cigarette, sont rendues avec une étonnante précision. Au-dessous du médaillon, un petit gara de la côte achève d'écrire la phrase c Il a voulu pour nous la paix » Debout sur le socle qui déborde à peine, 11 s'appuie intimement sur le granit Les lignes de son corps jeune et souple prolongent le socle qu'elles relient au sommet. Plein de vie et de gracieuse jeunesse le corps du jeune pêcheur symbolise l'avenir.

Il convient de préciser que si sur ptusieurs points du territoire il est question d'élever des monuments à Aristide Briand, le seul qui a le privilège de la souscription nationale est celui qu'on érigera quai d'Orsay, devant le mini¡¡.des Affaires étrangères.

CEREMONIE COMMEMORATIVE AU OUAI D'ORSAY

Aujourd'hui sera célébré le troisième anniversaire de la remise, par le président Aristide Briand, aux vingt-sept Etats européens membres de la S. D. N., du « Mémorandum sur l'organisation d'un régime d'union fédérale européenne b, mémorandum sanctionné par la création à Genève, le 23 septembre 1930, de la « commission d'étude pour l'Union européenne ».

Cette cérémonie commémorative, organisée par le Comité français d'union douanière, avec la collaboration des groupements européens, internationaux et pour la S. D. N. et do la Société des amia d'Aristide Briand. aura lieu à 15 heures, dans les salons du ministère des Affaires étrangères, sous la présidence d'honneur de M. Paul -Bon cour.

Elèna, qui s'était retirée chez elle après le déjeuner, n'eut qu'à traverser le potager pour trouver une porte et gagner la campagne.

Mais c'était surtout Augustin qui t'avait fait rire, ce gamin conduisant son tacot à moitié démantibulé avec la maladresse appliquée d'un Charlot qui ne manque pas-un obstacle à force de tout faire pour l'éviter.

Dans la ehambre aux Parisien sa Joie redoubla à la vue du lit à trois matelas, haut et large comme un catafalque, et où l'on ne pouvait assurément monter qu'en e'aidant d'une chaise.

Oh non, c'est trop drôle» pouffait-elle. Ce Gérard. 11 n'a y Aue lui pour avoir des Idées pareilles Le carrelage par endroits crevé. le plafond fait de solives apparentes, les murs simplement blanchis à la chaux, la table de toilette supportant une garniture ebréchée. les fauteuils de paille, tout lui était sujet à rlre.

C'était bien là il' décor qui convenait! Tout à tait L'on n'eût au désirer mieux!

Et la folle femme de rire de tout son i en>ur.

Elle s'approcha de (a fenêtre. l'ou j vrit repoussa les volets de bois plem La ehambi-H siiuee au rez-de chana se. donnait sut un fleuri ne | [livoinAP blanche» et rou^en largos Kilo sauta délibérément dans le iar- rtinpt cueillit une brHH:<ee odorante de fleur» qu ellv rnppuri» un triompha et dîne ne fK>i n eau ne <1oni le i-.siïi}]*- prit khi' de .«unit- <m aU l'Ui* ullt s -Uaiia uc Uuic-uii

Le pacte

franco-soviétique devant la Chambre SUITE DR LA MRMIÈRE FAQK

Maintenant, le» objections. M. Henry Torrès a entendu dire que le pacte franco-soviétique ferait double emploi avec le pacte Briand-Kellogg. A quoi il réplique qu'il n'est pas inutile de rappeler à chaque occasion certains principes de haute moralité Internationale. On a soutenu que la Pologne et la Roumanie auraient eu la main forcée par la France. Mats l'orateur fait le tour de l'opinion polonaise, 11 examine quelles turent les réaction. de l' opinion roumaine partout le pacte a été accueilli avec une vive satisfacLion. Et l'opinion allemande ? Elle a considéré la signature du pacte comme une « victoire pacifique de la diplomatie française ». Et l'opinion russe ellemême ? A son sujet, M. Torrès cite le journaliste Radek qui a écrit que « revieion » signifie « nouvelle guerre mondiale ».

Nous pensons toujours, dit-il, à Breat-Lltowsk, paix de trahison. Or ce fut le défaut de réponse des alliés aux appels de secours du gouvernement soviétique qui accula celui-ci à signer la paix de Breat-Lltowsk.

A gauche, on applaudit derechef. M. Henry Torrès évoque, au passage, le livre de M. Herriot sur la Russie Nouvelle. Il dit qu'il faut conclure au plutôt un accord commercial avec l'UR.S.S., accord à la conclusion duquel se trouve lié le problème des dettes. Il rend hommage aux efforts naguère accomplis à ce propos par M. de Monzie avec M. Rakowsky, Et enfin. Il conclut en s'attachant à montrer que c'est toute la politique de paix de la France qui est en cause.

Le monde de la loi, disait Michelet. a sa frontière où elle était au moyen-âge, sur le Danube et la Viatule. Puisse cette frontière reculer toujours! La France, en tout cas, quand elle défend sa frontière, sait qu'elle défend pour tous la sécurité et la liberté

La majeure partie de l'Assemblée applaudit.

MM. Charles Baron et Doriot

Elle applaudit également l'hommage rendu par M. Charles Baron, « au président Herriot, artisan fécond du premier rapprochement franco soviétique ». Apres l'exposé du défenseur du pacte, celui du député socialiste des Basses-Alpes sera la c dépositton d'un témoin ». M. Charles Baron, en effet, est allé en Russie, faire une enquête au nom de la commissIon des mines dont il est le président il 11 a vu, il est revenu, Il a retenu ».

Deux problèmes retiennent surtout l'attention de M. Charles Baron, celui des dettes et celui du pétrole. A propros du premier. il cite une lettre par 1927, proposait de verser à la France. en échange de cer'.aines contre-parties, 61 annuités de 60 millions de francs-or, Sur le second, il s'attache à montrer que le pétrole soviétique a exercé contre le pétrole une concurrence qui nous fut bienfaisante. En 192G, explique-t-il, l'essence soviétique valait 50 dollars 70 la tonne la conférence de Paris a pu, dans l'intérêt national, la faire baisser à 33 dollars. Elle en vaut aujourd'hui 18. En six ans, la France a gagné à l'opération 235 millions de dollars c'est là de l'orgent qui est resté en France. M. Charles Baron conclut donc en souhaitant le « réveil » de la conté- rence de Paris et un proposant a ses

collègues d'inviter le gouvernement, par une addition à la proposition de résolution de Mo Torrès, à « entamer avec le gnuvernement de l'U.'R. S. la discussion d'accords destinés à tact-, liter la liquidation du passé dans fer prit d'équité et de conciliation qui a présidé aux réunions de la conférence de Paria de 1926-1927, et à organiser les relations économiques entre les deux pays dans l'intérêt bien compris de la paix du monde

Et les communistes, que feront-ils ? M. Doriot l'annonce ils voteront l'approbation du pacte. Ils ne le feront pas «sans une certaine méfiance au sujet de la façon dont il sera appliqué ». mais ils ne veulent pas « diminuer par a été accompli «. Le député-maire de Saint-Denis ajoute que le développement économique des Soviets est un objet d'envie pour les autres pays il s'attire de véhémentes ripostes des socialistes, qu'il prend à partie, ainsi que lea gouvernements qui se sont succéd6 au pouvoir en France. Ce qui amène M. Herriot à lui rappeler que ce sont les Russes eux-mêmes qui reconnaissent les efforts poursuivis pour le rapprochement des deux grands peuples, « efforts que l'on a bien tort de déprécier ».

Le gouvernement ruue. monsieur Doriot, déclare-t-11, est plus juste que vous-même. Une lettre que m'adressa M. Tchitcherine à l'occasion de l'anniversaire de la reconnaissance du gouvernement russe est conçue dans des termes bien différents de ceux que vous venez d'employer.

Cette lettre m'a même servi à battre le candidat communiste, ajoute M. Charles Baron au milieu des rires. Il est d'ailleurs probable que M. Herriot interviendra demain après-midi dans la suite du débat ainsi que M. Paul-Boncour.

LE CONTROLE DE LA VENTE DES DENRÉES ALIMENTAIRES M, Queuille, ministre de l'Agricul.turc, vient de déposer sur le bureau de la Chambre des députés deux projets de loi tendant, l'un à assurer la loyauté du commerce des fruits et légumes et à réprimer la v«nte des fruits véreux, l'autre à assurer le con.gorifiques et la déclaration des denrées alimentaires stockées.

en se demandant comment Gérard ferait pour la découvrir là, s'il n'était pas encore venu à la Blancarde et ne trouvait personne pour le renseigner. Car, en arrivant aux Mureaux, elle n'avait pas discernè grand'chose dans les explications entortillées à elle: fournies par Augustin, et elle l'avait suivi beaucoup plus pour l'imprévu du fait que parce qu'elle avait compris de quoi il s'agissait..

Par les volets qu'elle avait retirée sur elle à demi, une large barre de soleil passait, s'étalant sur le carrelage pous- siéreux, traversée d'atomes dansants qui, dans leur perpétuel mouvement, semblaient étre la cause de ce bourdonnement qui emplissait la pièce et qui n'était que le bourdonnement de ta chaleur et du silence.

Le temps passait et elle ne s'iœpaMentait pas.

Elle qui n'attendait jamais nulle part. elle posait là sans s'en apercevotr, dans en fauteuil Inconfortable, envahie par une paresse qui était peut-être une langueur très douce.

Gérard de Gulbraye.

Il avait su l'intéresser lui. lui don. Der la curiosité de lui._

Cela faisait bien du temps déjà t,u'H lui faisait la cour. dane ces jtalon.H de Paria ou ils se rencontraient souvent. elle avait dit non. Ici et dut le point On chuchotait tant de choses sur cet nomme. On On pré tellen.t il iivctiturKS ft •« nnri Il un** t«-niii» ou» fcî£ in,, tt(n:e. et qui ta b<malt I froid 4t>]>ui» de.b innteo, «avait bieri pourquoi.

AU GROUPE SOCIALISTE MM. Léon Blum et Vincent Auriol sont invité. à reprendre leun fonctions de président et de aecrétatr* général La rentrée de la Chambre a été précédée d'un coup de théâtre qui s'est produit à la réunion tenue dans la matinée par le groupe socialiste et qui a été vivement commenté dans les cou- loirs durant toute la journée.

On s'attendait à voir la majorité des élu- S. F. 1. O. décider de supprimer la présidence du groupe, et les plus termes membres de la tendance « participationniste présenter M. Déat comme candidat au secrétariat général. tandis que les an ti participation ni tes seraient tous d'accord, comme nous l'avions laissé entendre, avec conciliation sur le nom de M. HubertRouger. Or c'est précisément sur la proposition de ce dernier que MM, Léon Blum et Vincent-Auriol furent mainte- secrétariat général du groupe. En effet, la motion suivante, présentée par le député-maire de Nîmes, a été votée à la fort appréciable majorité de 64 voix contre 36 et 4 abstentions.

c Le groupe socialiste, confirmant ses décisions antérieures, prises à l'unanimité, demande à MM- Léon Blum et Vincent Auriol de reprendre leurs fonctions au bureau et charge sa délégation exécutive de présenter à une très prochaine séance un projet de réorganisation du fonctionnement terprété comme un témoignage de la volonté de beaucoup de députés S. F. I. 0. de se conformer au désir manifesté par les délégués des fédératiens au congrès d'Avignon. C'est ainsi que M. Fieu, député de la clrconscription du Tarn. jadis représentée par Jaurès, avait évoqué le souvenir du tribun « s'inclinant toujours devant les décisions des congrès ». IL Salengro était intervenu également en faveur du maintien dans leurs fonctions de MM. Blum et Auriol qui, présents à après avoir remercié leurs collègues. M. Renaudel, appuyé par MM. Des cluzeaux et Lafaye. ainsi quo par M. Montagnon, avait défendu une motion tendant à la suppression pure et simple de la présidence et à l'elabora. tlon d'un plan de réorganisation intérieure du groupe. Mais on a vu que c'est la motion de M. Hubert-Router Voici d'ailleurs le communiqué offi- ciel du groupe socialiste:

Le groupe socialiste s'est réuni hier matin, sous la présidence de M. Marque t. MM. Léon Blum et Vtncent Auriol ont été désignés par le groupe la présidence et Après un échange de rue sur la ques- tion de la du travail du groupe, il a été décidé que la discussion se poursuivrait de nouveau aujourd'hui. L«s questions budgétaires aeront égale- ment examinées.

Nous croyons savoir à ce sujet que M. Frossard a soumis à ses collègues l'idée d'adresser à M. Daladler une let- tre ouverte par laquelle le groupe lui demanderait de préciser ma position dans le vote du budget et lui indiquerait quelle limite il entend, pour sa part, ne pas franchir dans la voie des concessions, en Invitant le président du Conseil à choisir de son coté « entre la majorité du Sénat et la majorité délibérer aujourd'hui et demain dans la matinée, Il semble qu'aucune décision définitive n'interviendra avant demain matin.

Une déclaration de M. Marquet Après la séance du groupe parlementaire S. F. 1. O,, M. Marquet, député de Bordeaux. a fait à la presse lea déclarations suivantes

La séance du groupe socialiste par-

lementaire n a présenté d'in'.érèt qu'au de ceux il y a un mois, étaient les adv.ersairiu de la poli- tique qu'ils ont acceptée ce matin fu.t édifiante. Mais la décision prise ne Change rien à l'ensemble du problème politique posé devant la représentation parlementaire du parti socialiste. Le mécontentement est partout.

L'opinion publique espérait enfin la constitution dune majorité permettant un redressemne/t de l'autorité par les forces de gauche. Elle verra se dérouler une succession d'exodes gouvernementaux et le Parlement s'achemine vers l'union nationale. Aux contacts officiels des délégations socialistes au président du Conseit vont demain se substituer des rencontres occultes, mais ce n'est iculièrement puérile à cette heure de prise du pouvoir par des moyens révolutionnaires qui pourront aider à résoudre les graves difficultés intérieures et extérieures dont le pays sent qu'elles demeureront sans solution tant que le Parlement sera sans majorité réelle, décidée à limiter momentanément ses volontés aux actes nécessaires.

L'ORDRE DU JOUR DE LA CHAMBRE La Chambre, ainsi que le lui a proposé M. Fernand Bouison, tiendra demain matin jeudi une séance qui sera spécialement consacrée à fixer la date des interpellations déposées pendant les vacances.

Le gouvernement acceptera que les Interpellations relatives à la politique es problèmes extérieurs et en particulier la conférence économique mondiale, viennent en discussion dès vendredi midi. Ainsi en a décidé hier matin le conseil des ministres, après que M. Daladier l'eut mis au courant de l'ordre du jour des travaux parlementaires. Rappelons que ces interpellations ont pour auteurs MM. Pierre-Etienne Flandin, républicain de gauche Fernand Laurent. indépendant de gauche Nogaro et Margaine, radicaux socialistes. Il a été entendu d'autre part, que la Chambre examinerait demain aprèsmidi, après en avoir fini avec la proporès sur le pacte franco-soviétique, te projet de loi améliorant les retraites des ouvriers mineurs, et qu'elle siégerait, si c'est nécessaire, vendredi matin, pour en achever le vote.

Armande, c'était la vertu, il c'étalt le péché.

Est-ce qu'au fond de ce consentement, au bord duquel elle se sentait, Il n'y avait pas beaucoup du désir de se revancher de la jeune femme sans reproche pour cette mésestime où celle- ci la tenait T

A cette question qui venait de ne poser à elle, la séductrice se répondit par une petite moue qui, l'espace d'une seconde. rendit boudeur son délicieux visage.

Oh ma fol non

Cela lui était tellement égal ce que poavaient penser d'elle Armande.. et les autres.

Elle ne tenait a l'estime de personne, pas même la. sienne, ne réfléchissant du reste jamais sur ses actes, pas plus sur les bons que sur les mauvais, peu portée, au surplus, à regretter jamais rien les regrets, à son sens, étant par-dessus tout inutiles, puisqu'ils ne réparent jamais quoi que ce soit. C'était là un raisonnement qui unlait terriblement la femme élevée en entant gâtée et qui J'est demeurée. qui l'adorait, elle avait toujours été traitée en favorite et. plus tard. l'on avait continué à lui tout passer: sa beauté, sa grâce et son charme lui gagnant tous les cœurs.

Tous les cœurs. sauf, toutefois, celui de son mari.

Devant ce souvenir de lord Exmoor qui la ira ve raa le visage d'ange d Eléna aempreinit d'une expression il incommensurable dégoût.

Ah cet nomme, comme elle le me- prisait et comme elle le haussait Etatt-cê parce qu'il était la seul qui

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

D. r T. R. 1.. IV IL ,de T.. R. 1. T. et 236- R. A. C.).

Sénat, séances à 9 h. 30 et à heures (loi de fln&ncea>.

Cérémonie» rellgleu»» centenaire de la Rédemption {Œuvre d'Orient) messe en rite byzantin-russe, 10 h.. SaintSulpice. Bicentenaire du muslcien Couperin. 10 h. 30. Saint-Gervals (prfsenc* du cardinal Verdier). Messe pour le repoi de J'âme des polytechnidu-Mont.

Visite du Président de la République. la la Foire de Parla, 10 h. 80, parc des Expositions.

Attribution de. prix Edgar Poe. par la rue Battu; de. Wiklnga, pour la peinture. Vente» de charité 1 Pour les oeurres de la Maison de retraités. 14 h., avenue de Breteuil.

Concourt de chant Association LéopoldBellan. 30 h., 64, rue du Rocher. 24S boulevard Raapall. Centre spirltua'llste, 20 h. 30, J6, avenue de Wagram,Société d'études d'astrologie de France, 21 h.. 100, rue de Richelieu. Sciences psychiques et conjecturales, 21 b.. 184. boulevard SaintGermain.

Epreuve de bride.: Coupe de Parla 1933. 14 h. boulevard Saint-Germain. Cours de chanson française, 21 h., mairie du IV*.

Banquet 1 Syndicat du commerce en gros des vina, cidre. et spiritueux. 19 h. 30. Continental.

Concert publie: 21 h.. Square d'Anvers. Course» au Tremblay a 14 heures. M. Miellet, ministre des Pensions, présidera. le 4 juin, à Limoges, lecongrès national de l'Union des muti- lés et anciens combattants.

M. Eugène Penancter, garde des Sceaux, reprendra ses audiences à partir du 24 mai. M. Léon Daudet fera, à t'occasion du centenaire de la naissance de Montaigne, une conférence sur l'auteur des Essais, le vendredi 19 mal prochain, à 21 heures, au théâtre de l'Avenue, 5, rue du Colisée.

Le lieutenant-colonel de Coureon de la Villeneuve. de la cavalerie, est nommé attaché militaire auprès de l'ambassade de France en Turquie. Une intéressante exposition ouvrira le 18 et ne prendra fin que le mercredi 31, a la galerie Cardo, 61, avenue Kléber. Elle aura trait au beau volume MM. Maurice et Jacques Goddet, illustratlons d'Uzelac.

La groupe International des beauxarts de la cité universitaire organise es. exposition annuelle du 19 mai au 5 juin, au Pavillon central de la fondation Deutsch de la Meurthe, 21, boulevard Jourdan.

Une petite fête eavoyarde, pour souhaiter « bon voyage à à Lyette Teppaz, élue par la Chicago Tribune pour représenter la France à l'ouverture de l'expo- sition de Chicago, sera donnée par ce journal. au restaurant des Ambassadeurs, le 18 mal, à 5 heures. MM. Mollard et Borrel. sénateurs de la Savoie, accompagnés d'un groupe de jeunes filles savoyardes, en costumes du pays. salueront Mlle Teppaz au nom de sa petite patrie, la Savoie.

RETENEZ CE PRIX. Il vous permet d'avoir à votre choix aux .100.000-CHEMISES » 1 chemise blanche, 1 chemise couleur avec 2 cols ou col tenant. 2 caleçons courts. 3 gllet3 filet, 8 cols percale, 2 très belle. cravates pure soie naturelle, et autres articles de la plus belle qualité. 69, rue Lafayette et succursales à Paris. Line.

L'EXPOSITION D'AUTOMOTRICES DE LA GARE SAINT-LAZARE Cette exposition attire, à la gare Saint-Lazare, de nombreux visiteurs qui s'intéressent vivement aux automotrices présentées. Mais beaucoup d'entre eux ont tendance à croire que ces machines ne sont encore que des prototypes, alors que nos compagnies de chemins de fer les utilisent depuis longtemps- L'adoption récente du moteur a huile lourde ayant augmenté considérablement les avantage* que présentent les automotrices, leur emploi s'est encore étendu et tout fait prévoir qu'il se généralisera de plue en plus.

M. Paganon, ministre des Travaux publics, visité t'exposition et a été particulièrement intéressé par les automotrices à huile lourde. Il interrogea longuement, à ce sujet, M. Bugé. administrateur et M. Baldenweck, directeur aux usines Renault. Ceux-ci purent lui présenter une des dix automotrices à étonnants depuis près de trois ans sur les chemins de fer de l'Etat et ont actuellement parcouru plus de 1.200.000 kilomètres. Leur vitesse commerciale orcille entre 55 et 70 kilomètres à l'heure. Les chemins de fer dekl'Etat ont publié leur prix de revient kilométrique ce prix, compte tenu de tous les amortissements et de tous les frais d'entretien, des frais généraux. des frais de combustible, etc. ressort à 2 tr. 44 par kilomètre (dans ce chiffre le combustible est compté pour 0 fr. 12 et le graissage pour 0 fr. 04). Or, ces automotrices permettent de transporter 42 personnes et 800 kilogs de bagages.

Poursuivant leurs efforts, les usines Renault construisent de nouvelles automotrices qu'elles exposent actuellement et qui possèdent au plus haut point les qualités primordiales de la marque Renault robustesse et économie.

M. Paganon admira notamment l'automotrice à grande capacité Renault, qui peut transporter 60 personnes confortablement assises, à une vitesse de kilomètres à l'heure en palier, vitesse qu'il est Inutile de dépasser normalement sur une voie ferrée. Or cette automotrice ne consomme que 40 litres de gasoil aux 100 kilomètres-

Elle se présente donc comme le plua économique de tous les moyens de transport rapide et le ministre des Tra vaux publics a manifesté le désir de faire un essai prolongé à son bord.

l'eût dédaignée en demeurant indifféPourquoi avait-elle accepté autrefois de lier son sort au sien?

Qu'elle se fût fermement opposée a dire oui et, assurément on ne l'y eût point contrainte.

Etait-ce qu'elle avait déjà compris qu'elle et lui ne pourraient jamais etre qu'adversaires, et s'était-elle Intéressée de prime abord à cette lutte qui romprait le bonheur monotone d'une existance qui se développait devant elle toute pareille à un chemin de velours fleuri de rosés ?

Elle avait toujours redouté son mari et n'avait jamais cessé de le défier, tris. sonnant délicieusement loraque, à la suite d'une incartade un peu forte, il posait longuement sur elle le regard lourd de ses yeux fauves.

Elle devinait bien dans ces momentslà, encore qu'il demeurât bouche close. qu'il était soulevé par la colère jusqu'à la démence, et qu'il ne rêvait que de meurtre, mais de quelle voix elle savait lui dire

Vous désirez me demander quelque chose, mon ami ?

Et comme elle riait lorsque après un mouvement de ses massives épaules. Il la quittait en écrasant le tapis sous le Il ne l'avait épousée que par Intérêt d'elle, il n'avait voulu que de l'argent. Elle lui en avait donné autant qu'il lui en avait fallu, lui faisant négligemment une pension de monarque en exil, ne discutant aucun supplément à cette liste civile.

Mais chaque fois que l'occasion s'en présenta. elle le brava.

Lorsque, après une longue absence, elle le vit un Jour reparaitre flanqué de

Programme des spectacles 8 h., la Juive.

Fran(»iB, S h. 45. le Secret.

Opéra-Comique, 8 h. 15, Manon.

inité-tyrique, 8 h. 45. le Paya du sourire. Ptr-St-Hirttn, la FI lie de Mme Angot. Théâtre de firU. 8 h. 45, Ma sœur de luxe, <iymiu«e, 9 h., le Bonheur.

HBrah-Brrohardt, 8 h. 45. la Fille « a » Levy Mogftdor, 8 h. 30, Auberge du Cheval-Blanc Bcnal nuance, 9 h., Un mari en location. Ambigu. 845, Ces dames aux chap. verts. Kmplrt, 8 h. 30, Katinka.

Ru uft>>- Parisien*. 8 h. 45, Soir de Réveillon. FlrsJte. 9 h., Bnotleftrers.

Athénec, 9 h. 10. le P&r&dls perdu. Madeleine, B h-, la Chauve-aouris.

Ambas«adear«, 9 h., Lundi. 8 heure*. 9 h., Trois et une. Nouveauté», 9 h., Oh Papa (opérette). Comédie Champa-EIysées, 9 h., Intermezzo. Gd-Gnicnol. 9 h., la Maison des confidence». Th. 9 9 h., Dix-Neuf ana.

Thl&tre Michel, 9 h.. la Femme en blane. Avenue, 9 h., les Gants blancs.

Folles- Wagram, relâche.

Montparcs«se, 9 h.. CrIme et châtiment Atelier, 8 h. 45, Volpone.

Art., 8 h. 45, le Locataire du aur la cour. Mat hurla*, 9 h., la Vole lactée.

Vx-Colombler (Cle dea Quinze), 9 b., Loire. Studio de Parla, 3 h.. 9 b.. Vlcas. 9 h., il'. Darteuil). iumnnr, 9 h. 30, Humour sang 'folle.. Moneey, 845. Mon gendre est un satyre. IL h. 30, M. Beaucaire (Mazzantl). MUSIC-HALLS

Foltrs-Berr.. 8 30. Revue d'amour (Drôan). de Parie, 8 30. Joie de fan» (J. ±J&K.e ri. 2-Anea, 9 h., Paul Colline. revue nouvelle. L.-Bomm, 9, Don Michel, Dac, C. Vldlane Boblno, m., a., Marie Dubas et 12 attrect. Européen, m., Lys Gauty, gd px disq. 33. Médrano, h. 45, Tigres, lions, clowns, etc. C. Am*r (Pte Vtrtcermea). attract. soir. 9 h Ch. les Nudistes <1G. r. Font.), 10 h. et min. Moulin-Rouge, bal kermesse. mat.. nuit Udo, th^, dîner, soirée dansante, attract I.una-Fark, t. 1. Jn mat. 2 30, soir.. 8 au. Jardin d'Aeclim., entrée, 3 fr. enf., 1 fr. Pompéien, Jeudi. 1., bai o. et d., m. et i.

CINEMAS

Madeleine, la Belle de Sargon.

raramount, la Poule (Dranem).

tiaumont-Ptlace, Je te confie ma femme. Aabert-P&lace Ma soeur masseuse. Marirnan-Path*, Mot et l'Impératrice. Théodore et Cie.

la Dame de chez Mail m' Max-Llnder-Pathr, Mlle Josette ma temme Omnla-Pathé, Au paya de!! mensonges. Gaiiniunt-Thratre, Titans du ciel.

le le Professeur Cupldon. rat Mardi, de can., Phant.-Expr., 3. 9. Apiillo, le Harpon rouge. Masque de ctre. Miracle», 4 h., 9 h., ¡'on Quichotte. Capucines, les Prisonnières.

Caméo, l'Agent secret.

Royal- Pat h*, Rocambole.

Agriculteurs. Nagana.

Cigale, le Plombier amoureux (B. Keaton) Cluny-Pal., 2, 4 30, 8, 10 30. Je o. un évadé Fol.-Dram., film parl. yiddish. Oncle Moves. ArtUtic Maquillage.

Galté-Boeh,. 8 J. FUI. bat., Bleus de t'am. RftipaU 216, Lady Lou (Maë West. C.Grant) Agora,

Saint-Marcel- Pathe, Rorambole.

St-Sab.. R. la Hume. Ctease de Mte-ChrUto Montparn.-Pathé, le Chao. de ch. Maxim Anteuil- Bon- Ciné, le Chanteur inconnu.

PHOTO PLAIT RUE LA FAYETTE Paris-Opéra Ml. «n, a. Ken»,. P1BIS «OKTrilUUSSt GRATUITEMENT T | »,. » «,«.i, "«'«•«•««" DU 11 le CWloou. 1933- A .il SÏÏSÎM1" lr«t-<K-chiuHé» Cirt SMiiTtl '• >°>" «'"•• Qui «nc.rn. 18 photo et

BORDEAUX PARIS 1er F. MITHOUARD sur BICYCLETTE il FKAIVCIS PÉL.ISSIER PNEUS

don Vincent», et qu'elle comprit que de ces deux hommes l'un n'était que le reflet de l'autre, la pensée lui vint !mmédiatement de les séparer en faisant de don Vlncente son esclave.

Et elle fit ce qu'il fallait pour. piquée au jeu, du reste, par cette résistance que l'hidalgo lui opposa d'abord. Mais lorsqu'elle l'eut à ses pieds, elle le repoussa, le jeu ayant cessé de lui plaire. Cet outrage dont elle le cingla, elle ne l'avatt point prémédité. Elle avait vu ce qu'il y avalt dans son panUn et le pantin ne l'intéressait plus. Depuis, celui-ci lui avait voué une rancune mortelle qui, associée mari, ne pouvait pas ne pas lui ménager quelque jour quelque cruelle surprise. Elle le savait, mais elle en riait. puisqu'elle riait de tout.

Est-ce que, selon sa comparaison, le dompteur. qui sait que, tôt ou tard, il sera dévoré, hésite pour cela 8 entrer dans les cages ?

Aujourd'hui que son mari était devenu Indépendant d'elle, le danger qu'il représentait s'était précisé, mais elle continuait de jouer avec le danger comme une enfant avec le feu. 1 Et, au fond, n'était-elle pas qu'une grande enfant fatiguée à la longue d'être trop heureuse ?

Gérard. vous, enfin

Il venait d'apparattre sur le seuil de la chambre et demeurait étonné de la voir.

Ma foi, dit-Il galment, je suis aussi surpris que vous Est-ce Que cette ferme est celle de la Belle-au- Bols- Dormant ? Cela fait plus d'un quart d'heure que je la parcours en tous sens, et c'est bien par hasard que je vous ai

CHEZ LAROUSSE La Science, ses progrès, ses appfications Le deuxième fascicule de la Science, ans progrès, ses applications, vient de paraître. Rarement publication nouvelle avait été accueillie avec une telle curiosité et un aussi vif Intérêt. Voilà enfin l'ouvrage qui permettra à tous d'acquêt tria culture scientifique aujourd'hui Indispensable et de se mettre au courant de tout un ensemble de rait de jour en jour plus évidente. On peut voir les fascicules parus chez tous lee übraires. (Le fascicule fr. 75. Pages spécimens gratis sur demande à la Librairie Larousse, 13-21, rue Montparnasse, Paria (VI*),

LE PIANO

la

FOIRE DE PARIS Dans le choix d'un instrument de musique à faire apprendre aux enfants, combien de fois le piano est-Il élfminé du fait de la longueur des études qu'U faut entreprendre et il semblerait, de ce fait, que cet Instrument de musique n'a pas tous les suffrages qu'il mérite. Pour se convaincre qu'H peut en être autrement, les mllllers de visiteurs qui, chaque année, parcourent à la Foire de Paris le salon de la musique, ne manqueront pas de s'attarder devant la centaine de nouveaux modèles de pianos qu'exposent de nombreux fabricants français et d'assister en même temps la démonstration d'une méthode qui abrège considérablement l'étude de cet instrument, permettant en quelques semaines de jouer du piano très convenablement.

En s

LES PETITES ANNONCES CLASSEES ET LES FONDS DE COMMERCE

trouvée. Est-ce que la Belle dormait Est-ce que Je l'ai réveillée ?

La Belle ne dormait pas, elle attendait. Mais savez-vous, mon ami, que vous avez des inventions bien étourdissantes ? Quelle Idée de m'avoir fait transporter ici. et dans quel véhicule. saints anges

Il s'était approché d'elle.

Elle était ravissante dans cette robe légère qui lui découvrait les bras, la gorge nue août une écharpe plus légère qu'une nuée.

On ne vous a donc pas expliqué.. commen ça-t-i

-Oh! si. rinterrompit-ells, l'ou m'a parfaitement expliqué, mais en patois, et comme je ne connala pas Ih solognot-

Je suis navré.-

Mals non! I Pourquoi ? Citait Inftnlment drôle. Et puis Gérard, mon con. ducteur. a failli dix fois me jeter dan:* les fossés Il n'était pas maître de sa bête, ce petit garçon. et il roulu» yeux

Pas maître de sa bête ? On voua a amenée ici en carriole ?

Non, ce n'était pas une carrioH. Ce n'était pas non plus une automobile, et ce n'était pas une brouette c'était quelque chose qui tenait de ces deux engins et qui ne ressemblait à rien. Par exemple, cela faisait un bruit de camion qui transporte de la ferraille et de la fumée autant qu'une locomotive. Ah Je me suis bien amusée, et je suis tout de même arrivée, c'est ce qu'il y a de plus étonnant

Mon amie, je ne puis vous répéter que ceci je lui, profondément


nDEIKr^IIÈMlE MEHJMIEI ̃ctncn itLtoumgiiK et arfciAirx <̃ fmiu roruira et «• nni««

Après le message de M. Roosevelt

La conférence du désarmement travaille depuis plus d'un an, et jusqu'a présent elle n'a pu arriver des conclusions satisfaisantes. Des inten- gereuaement. U est de notre devoir as nous efforcer à amener des résultats pratiques, grâce à une action concertée tendant à procurer le plus grand bien au plus grand nombre. Devant l'impérieux appel de ce noble devoir, les obstacles mesquins doivent étre balayés et les aspirations étroites, oubliées. Une victoire égoiste est toujours destinée à devenir, en dernier ressort, une défaite. L'établissement d'une paix durable pour notre génération dans toutes les parties du monde est le seul but digne de nos suprêmes efforts.

Si nous nous demandons quelles sont les raisons des armements qui. en dépit des leçons et des tragédies de la Grande Guerre, demeurent un fardeau pesant plus lourdement aujourd'hui que jamals sur les peuplea de la terre, il est clair que la réponse est double !• le désir, avoué ou caché, de la part des gouvernements, d'élargir leurs territoires aux dépens d'une autre nation. Je crois qu'une petite minorité seulement de gouvernements ou de peuples nourrit un tel dessein 2" la crainte qu'ont les nations d'être envahies. Je crois que l'immense majorité des peuple* se croient obligée de conserver des armements excessifs, parce qu'ils craignent que quelque acte d'agression soit commis contre eux, et non pas parce qu'ils désirent eux-mêmes devenir agresseurs.

Les armements offensifs

Cette crainte est justifiée. Les armes offensives modernes sont beaucoup plus puissantes que les armes défensives. s. Les fortifications aux frontières, les tranchées, les fils de fer barbelés, la défense des côtes, en un mot les fortifications fixes ne sont plus imprenables lorsqu elles sont at- taquées par des avions, l'artillerie lourde mobile, ces cuirassés terrestres que l'on appelle chars d'assaut, et les gaz asphyxiants.

Si toutes les nations consentent unanimement à éliminer de leur passession et à abolir l'usage des armes qui permettent le succès de l'attaque, de ce fait les systèmes de défense deviendront automatiquement Imprena.bles et les frontières ainsi que l'indépendance de tous les pays seront hors de danger.

Le bat de la conférence

L'objet ultime de la conférence du désarmement doit être l'élimination totale do toutes les armes offensives. L'objet immédiat est une réduction Substantielle de certaines de ces armes et l'élimination de beaucoup d'autres. Le gouvernement des Etats-Unis est d'avis que le programme pour la réduction Immédiate des armes offensives en discussion actuellement à Genève n'est qu'un premier pas vers notre but final. Nous ne croyons pas que les mesures immédiates proposées aillent assez loin. Cependant, le gouvernement des Etats-Unis envisage avec satisfaction les mesures actuellement proposées et exercera son influence en vue de l'accomplissement de nouveaux progrès successifs dans la voie du désarmement.

Les mesures prendre

Exprimé dans les termes les plus clairs, Il existe trois mesures a prendre sur lesquelles l'on doit s'entendre au cours des présentes déllbératlons

l- Il faut immédiatement pendre une première mesure définitive en vue de cet objectif, ainsi que le plan Macdonald l'a indiqué d'une manière générala

Il faut a'accorder sur le temps nécessaire et la procédure à suivre pour prendre les mesures intérieures; 3° Il faut convenir que pendant que les premières mesures et celles qui suivront seront prises, aucun pays n'augmentera ses armements existants au delà des limites imposées par les traités.

Mais, comme la paix du monde doit être assurée pendant l'entière durée dit désarmement, je propose. en cotisé.quence, une quatrième mesure à prendre conjointement et dépendant totalement de l'accomplissement sui- vaut de ces trois propositions et sujette aux droits décoldant des traités existoutes les nations du monde signent un pacte solennel et définitif de non-agression; qu'elles reconnaisaeat solennellement les obligations qu'elles ont contractées de limiter et de réduire leurs armements et, à con- dition que ces obligations soient fidèlement observées par toutes les puissances signataires, qu'elles conviennent Individuellement de n'envoyer aucune force armée, de quelque nature que ce soit, au delà de leurs frontières. Le bon sens indique que si une nation puissante retuse de ne joindre dans un esprit de véritable sincérité aux efforts communs en vue d'a3aurer la paix politique et économique, efforts entrepris les uns à Genève, les autres à Londres, tout progrès dans ce sens sera retardé et finalement anéanti.

Dans ce cas, le monde civilisé, la recherche' de ces deux formes de paix. saura où placer la responsabilité de la faillite. J'insiste pour qu'aucune nation ne s'expose à encourir une telle responsabilité, et pour que toutes les nations réunies dans ces importantes conférence traduisent en actes la politique qu'elles préconisent. C'est là le seul moyen d'obtenir la paix politique et économique.

J'espère que votre gouvernement voudra participer à la réalisation de ce but.

Franklin D. ROOSEVELT.

L'ACCUEIL DE GENEVE

AU MESSAGE AMERICAIN

Genève, 16 mal.

DE NOTRE EMVOYt «PtCIAL

Les principaux points de l'appel du président Roosevelt ont été connus à Genève qu'en fin de soirée par des coups de téléphone de Londres et de Paris.

En dépit du caractère vague de certaines formules, il y a causé en général une impression plutôt favorable et l'on ne demande si cette intervention américaine ne va pas modifier quelque peu, au dernier moment, l'attitude du chancelier du Reich. On voit la, en effet, un avertisse- ment qui ne laisse pas de doute sur

l'attitude américaine au cas où les dirigeants de Berlin ne tiendraient pas compte de l'appel qui leur est adressé, et on y attache, par suite, ici, une grosse importance.

Certains se sont demandé si, en ce qui nous concerne, nous et nos amis, le message de M. Roosevelt ne risquait pas d'être gênant du fait, notamment, de ses allusions à une réduction substantielle du gros matériel. Les délégués avec lesquels, malgré l'heure tardive, nous avons pu nous entretenir ne s'en sont pas montrés autrement alarmés.

La distinction entre les armes offenaives et défensives sur laquelle se base M. Roosevelt a été admise une fois pour toutes à Genève, et les réductions massives que le président réclame en ce qui concerne les premières n'apportent au débat, tel qu'il est engagé ici à ce sujet, aucun élément nouveau. Le président des Etats-Unis souscrit d'ailleurs entièrement au prtncipe des étapes v, auquel nous tenons essentiellement et sur lequel repose aussi le plan britannique.

Quant au pacte solennel et définitif de non-agression préconisé par M. Roosevolt, on a le seatlment autant qu'on en peut juger d'après la traduction certainement imparfaite qu'on possède ici ce soir que le président des Etats-Unis fait sienne une thèse que la France a toujours soutenue, qui est à la base des accords de Locarno comme du pacte Briand-Kellogg et qui est, en outre, de nature à faciliter la Evidemment, on aurait aimé trou- ver dans le message présidentiel amé- ricaln certaines Indications supplémentaires concernant notamment t l'abandon par les Etats-Unis de leur neutralité et leur collaboration à une action concertée des puissances contre cet agresseur éventuel, indications qui eusseat heureusement complété ?es récentes conversations de Washington sur le même sujet. Cela dépassait sans doute le but immédiat que se proposait M. Roosevelt et dont on ne peut pas plus nier 12 caractère d'urgence que 1a haute portée morale. Nous verrons demain par le discours du chancelier du Reich si ce but a été atteint.

L'IMPRESSION A LONDRES Londres, 16 mai (.dëp. Petit Parisien.) Le message du président Roosevelt aux chefs des Etats qui seront représentés à la conférence économique mondiale a été remis ce soir, à 18 heures, au Foreign Office, où Il a déjà fait l'objet d'un premier examen. La première interprétation que, dans les cercles officieux, on a donnée du document américain, c'est qu'il s'adresse surtout à l'Allemagne que M. Roosevelt a voulu mettre en face de ses responsabilités avant que le chancelier définit sa politique. La valeur morale de l'initiative de M, Roosevelt est unanimement reconnue et on se félicite qu'il l'ait prise à la veille de la réunion du Reichstag. Certains messages de Washington ayant fait prévoir, dans la matinée, que M. Roosevelt annoncerait un changement positif dans oa politique des Etats-Unis à" f égard de la -x liberté des mers en temps de guerre, on a éprouvé quelque déception à constater que le document ne contenait rien de semblable.

Aussi ajoute-t-on généralement que, dans le domaine pratique, le plan américain n'a qu'une valeur restreinte. L'OPINION A BERLIN

Berlin, 16 mal (dép. Petit Parisien.7) Les bureaux de la Wilhelmotrasse sont présentement occupés à traduire le texte officiel du message du président Roosevelt. Pour cette raison, il n'est pas encore possible de donner à la presse duit par ce message dans les milieux gouvernementaux. Toutefois, on considère comme un symptôme favorable que le président Roosevelt vient en quelques sorte de renoncer au principe de la politique américaine qui était de tenir les Etats-Unis en dehors de toutes les questions européenne..

Par son message d'aujourd'hui, dit-on, 1e président Roosevelt fait un pas décisif dans la vole de la reprise de contact entre la politique américaine et la politique européenne.

L'AUDIENCE DE L'APRÈS-MIDI AU PROCÈS DE GENÈVE L'avocat de M. Nicolle, Ma Dtcker, essaye d'affaiblir la portée de ce témoi- gnage en déclarant que M. Zoller a cherché une revanche personnelle sur le chef socialiste qui l'avait violemment attaqué dans son journal le Travail. Depuis que je suis à la tête de la police, répond M. Zoller, Il y eut,dans le Travail, des campagnes contre moi, mais cela me laisse totalement indifférent. Je n'agis que d'après ma conecience et ne Ils plus le Travail. Les campagnes de M. Nicolle ne m'intéressent pas.

Est-ce que M. Zo1!er estime, poursuivit alors M- Dicker, que l'inter.ventlon de la troupe était nécessaire ? -Il Il m'aurait fallu, répond M. Zoller, 100 hommes de plus, mais avec l'effectif dont je diapomis Il m'était impossible de maintenir l'ordre.

Est-ce que M. Zoller aurait donné l'ordre de tirer à la mitrailleuse ? reprend M- Dicker.

La police n'a pas de mitrailleuse, réplique le témoin mais, si la foule avait envahi la salle, nos agents auraient été débordés et ü est possible qu'ils auraient été dans l'obligation de faire usage de leurs armes.

Là-dessus s'engage une discussions très confuse concernant le rôle de l'armée, discussion à laquelle le président Soldat! met fin en déclarant que le chef de police n'avait pas à donner d'ordre à la troupe.

En terminant, M. Zoller déclare que les événements ont prouvé la parfaite exactitude des renseignements recueillis avant la manifestation, c'est-à-dire que les masses socialistes voulaient pénétrer de force dans ta maison communale. On avait. en effet, convoqué les sections et l'ordre avait été donné d'envahir la salle. Le fait qu'on a rompu le barrage le prouve.

Divers autres témoins furent ensuite entendus dans l'après-midi.

Hitler crée une garde de géants Berlin. 16 mai (dép. Petit Parisien.) A l'exemple de Frédéric II, le chancelier Adolf Hitler a créé une garde de géants. Dans toutes les parties de l'Empire, on a recruté parmi tes gardes prétoriennes spéciales qui s'appellent sec- tions de protection (S. S.) et dont les éléments entourent toujours les leaders nazistes en déplacement officiel len hommes de la plus haute taille et de la plus grande force physique. L'un d'eux, un Berlinois âfjé de vingt et un ans. mesure 1 m. 95 et est plus spécialement chargé de la protection du Fiihrar.

LE PRÉSIDENT DU REICH CONFÈRE AVEC HITLER AVANT LA RÉUNION DU RE[CHSTAG Berlln, 16 mal (dép. Petit Parisien.) La président d'Empire a reçu auJourd'hui le chancelier Adolf Hitler et le ministre de l'Intérieur, le Dl Frick. Selon les journaux, l'entretien aurait porté principalement sur les questions extérieures, et le chancelier aurait exposé l'essentiel des Idées qu'il développera demain à 3 heures dans son discours devant le Reichstag. L'ambassadeur Nadolny. chef de la délégation allemande à la conférence du désarmement à Genève, a eu plusieurs entretiens avec les ministres d'Empire. Il repartira demain pour Genève.

[Le discours du chancelier sera radiodiffusé entre 3 heures et 4 heures de l'aprèsmidi.]

LES INTENTIONS ALLEMANDES VUES DE LONDRES

Londres, 16 mai (dép. Petit Parisien-) D'après les renseignements qu'on a reçue dans les cercles officiel., le gouvernement allemand se serait, en fin de compte, résolu à une manœuvre destinée à se concilier la Grande-Breta- gne et qui consisterait dans l'acceptation du plan anglais de désarmement, pourvu que toutes les nations s'y rallient sane réserve d'aucune sorte. La manmuvre procéderait, en outre, de l'ezpoir que la France, par dea demandes de modification, provoquerai*: le refus allemand et assumerait ellemême la responsabilité de l'échec de la conférence.

On ne se fait pas d'illusion à Londres sur les arrière-desseins que cache l'attitude d'apparente conciliation à laquelle se serait décidé le gouvernement de Berlin.

Après les manifestations des demi;res semaines, chacun se rend compte qu une convention de désarmement serait une duperie pour les pays sincèrement pacifiques si elle ne comportait pas les moyens pratiques de démasquer les Etats qui en violeraient clandestinement les stipulations.

M.LLOYD GEORGE

AVOCAT DE L'ALLEMAGNE Londres, 16 mai (dép. Petit Parisien.) Parlant aujourd'hui à Scarborough, à la conférence annuelle de la Fédération des femmes libérai es, M. Lloyd George a pris prétexte de la crise mondiale pour ne livrer à une dénonciation violente du traitemen: infligé à lAllemagne par les nations victorieuses. M. Lloyd George s'en est pris ensuite à lord Hailsham. ministre de la Guerre. Je n'aime pas, a-t-ii dit, certaines des choses qui ont été dites par des personnes très haut placées. Ce fut un discours très imprudent que celui que le ministre de la Guerre a prononce à la Chambre des lords quand il a parlé de sanctions à l'égard de l'Allemagne. Les sanctions impliquent la guerre elles comportent la guerre. Lord Hailsham a parlé sans la permission du premier ministre, de M. Baldwin ou du secrétaire du Foreign Office. Il a commis un acte monstrueux.

UNE ENTREVUE DES HUIT A GENEVE

Genève, 16 ma.1.

^ék NOTRE ENVOYÉ* SPÉCIAL Décidément, on a de plus en plus l'impression que le sort de la conférence du désarmement sera réglé demain par le discours du chanceliet Hitler. Ce discours, en effet, et les Indications qu'il contiendra quant à l'attitude future de l'Allemagne ont constitué aujourd'hui encore, dans les milieux de la S. D. N., l'unique sujet des conversations et aussi des préocAprès une réunion de la Petite Entente, dont je vous al entretenus hier, nous avons eu notamment, cet aprèsmidi toujours pour envisager les éventualités susceptibles de.se produire du fait de l'intervention du Führer une conférence des Huit.

Les Huit, Il n'est pas sans Intérêt de le rappeler, comprennent la Suède, la Norvège, le Danemark, les Pays-Bas, la Belglque, l'Espagne, la Suisse et la Tchécoslovaquie, C'est un groupement qui s'est constitué l'an dernier en raison de la similitude des thèses préconisées par ses adhérents en matière de réduction des armements et dont l'activité s'est principalement développée jusqu'ici dans le sena de Ja conciliation. La loi sur les pouvoirs spéciaux adoptée en Belgique

Bruxelles, 10 mai (dép. Havas.) La loi sur les pouvoirs spéciaux ayant été votée par les deux Chambre5, elle entre maintenant en vigueur,

LA VILLE DE "SAN FRANCISCO EST ÉBRANLÉE PAR UN SEISME Londres, 16 mal (dép. Petit Parisien.) Un message Exchange Telegraph de San Francisco signale que cette ville a été ébranlée par un tremblement de terre ce matin à 3 h. 45 (12 h. 45, heure d'Europe). On ne signale pas de dégâta importants.

LA MORT

DE M. CHRISTIAN PFISTER feUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Christian Pflater avait, au lendemain de l'Année Terrible, quitté BebleMelm et l'Alsace. Il fréquenta le lycée de Colmar, puis le lycée de Besançon, le lycée Louis-le-Grand et l'école normale supérieure. Il fit, grâce à l'activité ininterrompue de son esprit et de son intelligence. une très belle carrière universitaire à Besançon, à Nancy, où 11 écrivit sa monumentale Histoire de la Ville ducate, à Parle enfin.

.De la délivrance de l'Alsace, Christian Pfister n'avait jamais douté de- puis son option en 1871. Après 1919, il ne dévoua entièrement à l'Alsace française. Professeur d'histoire d'Al!lace, doyen de la faculté des lettres de l'université de Strasbourg, directeur de la Revue Historique, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, commandeur de la Légion d'honneur. il fêtait en 1927 son jubilé. Au moment où Il escomptait une retratte bien méritée, une Invitation lui parvint, ferme, persuasive. celle d'un ami très fldèle depuis le lycée Louis- le-Grand, M. Raymond Poincaré « La France, lui écrivait l'ancien président de la République, a encore besoin de toi. » Et Christian Pfister, succédant à M. Charléty, accepta le rectorat de Strasbourg. Il y continua la tradition Inauguréo par son prédécesseur le maintien, essentiel de l'enseignement français à l'école.

Une belle vie, toute unie, toute Inspirée d'une unique pensée l'Alsace française, depuis l'enfance de l'écolier de Beblenheim et de l'élève de Jean Macé jusqu'à ses heures dernlèrea où sa pensée resta lucide. dictant à son exécuteur testamentaire les dernières volontés de sa belle conscience, de son honnêteté impeccable et de sa scrupuleuse tolérance.

Lire en page 5

la suite de nos dépêches de Dernière Heure

DANS LA RÉGION PARISIENNE AISNE

Crave incendie dans une ferme Un incendie s'est déclaré, hier aprèsmidi, dans un bâtiment abritant la récolte de foin de la terme de la Fontalne-au- Charme, à Blesmea. exploitée Dar M. Lu- servi A donner l'alarme.

Les dégâts s'élèvent à 200.000 francs. La cause du sinistre est Inconnue. LE NOCVION-EX-THIEBACHE. M. Gaston Cordelle, herbager au hameau de qui rentrait avec un attelage, a été tamponné, sur la route de Bergues, par une automobile. On l'a relevé avec de sérieuses blessures.

SAINT-QCENTIN. On a lâché en gare Route de Parla, le Jeune Fernand Touret. agâ de sept ans, demeurant 212, route de Paris, été renversé par une automobile. Il lut ramené chez parents ne un état Il Il portait do grabable du crâne, à la cuisse droite et sur diverses partie. du corps

EVRËËT-LOIR

CHARTRES. Un commencement d'Incendie s'est déclaré. dans un placard, dans un atelier du 22- d'aviation. Lea flamme» furent promptement maîtrisées. Les dégât. Le prix du pain sera porté 1 fr. 70 le kilo à partir de jeudi.

DREUX. A l'occasion de la Journée nationale au profit des artistes, une exposition aura lieu les 28 et 29 mai. LeI peintres, sculpteurs, graveur» et architectes QUI désirent y prendre part sont priés d'ndresser leur demande M. Coudray, 33, boulevard Pasteur.

8AINT-BOMKBT. La grande médaille d'argent du dévouement natlonal ,lent d' être décernée à M. Henri Firmin-Roffuez, pour services exceptionnels rendus aux arts et aux ceuvrea sociales.

OISE

Ce n'était pa. un attentat

Un obus de gaz asphyxiant. d'assez fort calibre, non percuté, ayant été déposé. la nuit dernière, a BeauvaLs, rue Cor ré us, il. proximité de la ligne du chemin de ter, le bruit d'un attentat se r6pandtt dans tout le quartier.

L'enquête a fait connattre qu'il s'agit simplement du geste d'une personne presnée de se débarrasser d'un engin dangeeux. Les services techniques ont procédé à l'enlèvement de l'engin.

Une «preuve de marche

Le championnat de V Ile-de-France de. dimanche prochain, avec la participation do l'Amicale des Marcheurs Compiégnois Villers-sur-Paul et de l'Amicale des Marcheurs Beauvalsiens. Départ à, 11 heures, à Bas -.1., rue de Malherbe. Itinéraire N- Mouy, Herraea, BaiUeuI-aurTherain, Arrivé. à Beauvais, e5planade de l'HAtel-DIeu.

BEAUVAIS. En effectuant des travaux de réfection d'une conduite de gaz à l'entrée de la rue de Clermont, un ouvrier, M. Marcel Henry, vingt-six ans, a 6té intoxiqué par une forte émanation de gaz. Son camarade de travail parvint à le remonter de la tranchée et, pendant trois quarte d'heure, M. Henry resta Inanimé. Il a été transporté à son domicile. des patronages scolaires de Beauvais et de Ja région a tenu son assemblée générale il. Ihfltel de ville sous la présidence de M. Aubaud, député de l'Oise. L'an der- nier, 280 en/ants ont bénéficié d'un séjour de trots semaines il. la mer et 50 k la campagne. En 1933, l'œuvre compte faire La fête de l'enseignement et des fleurs quelle organise chaque année aura Heu le dimanche 18 juin.

Desemcts, soixante-sept ans, ancien convoyeur des poètes, demeurant 3, rue Georges-Clemenceau, a fait chez lui une chute dans et et s'eet fracturé le crâne. Transporté au domicile de son fils, Il y est mort dan» la nuit.

PRECY-StB-OISE. La société des chain, à 14 heures contérencesotte t questions d+verses dtstrlbattotl de graines.

SEINE-ET-MARNE

Trois ans de priaon

à Georgette Boucher

inculpée de supposition d'enfant Bavant le jury de Seine-et-Marne a été évoquée hier l'affaire de supposition d'entant découverte au début de l'an dernier. à Claye-Souilly et que nous avons longuement relatée $ l'époque.

Une femme. Georrette Boucher, trentecinq ans, domestique d'un restaurateur de cette localité, avait acheté, en décembre 1931, A une femme, AUne Pluchart, dont elle avait fait la connaissance à prison de Meaux, un enfant qu 'elle commit l'imprudence de faire déclarer deux fois à l'état civil. Paris d'abord, puis A ClayeSouilJy. Elle avait eu comme complice son ami Jules Boulier. âgé de soixantedeux ans, qui, avec lea deux femmes, comparaissait devant les assises.

Les débats n'ont fait que préciser le triste pas*» de deux femmes, mais n'ont qui avalent poussé Georgette Boucher. Le jury acquitta Jules Soulier Boucher, Pluchart. Quant A Georgette Boucher, reconnue coupable avec circonstances atténuantes, elle a été condamnée k trois ans de prison et 16 francs d'amende.

Collision d'autos Collégien

Au carrefour du Poteau, à Collégien. une collision s'est produite entre une camionnette et une automobile qui a versé. Celle-et était conduite Dar M. Louis RIgotard, goixante-dix-sept ans, demeurant avenue de l'Ermitage, à Saint-Matir. Mme Rlgotard, soixante-quinze ans, a été légèrement blessée A la tête.

I-AGNV. Une propriété de la rue de Metz appartenant 1 M. Granjean été cambrinlée, la nuit. par des malandrins qu'on croit être venus en automobile et qui ont emporta de nombreux objets et du linge. le tout estimé une trentaine de mille francs. NESLES-I.A-GILBEBTE. Un hangar situé dans la plaine de Villeneuve et appartenant à M. Domaine, agriculteur, a été. l'autre nuit, détruit par un Incendie, alnsi que la révolte et le matériel qu'il abritait. rtAINT'MAHft'KN-BRlK. Un vacher suisse, Samuel Isenchmid. cinquante ans. quo le chômage avait réduit à la misère, s'est pendu dans une vieille carrosserie abandonnée sur le bord de la route un pansant a découvert son corps par hasard. rêté, dans un hôtel de l'avenue Eugènetrente-deux ans, Qui.de. escroqueries au préjudice de plusieurs commerautre pari. Pillard était recherché par le parquet de Ni IL la suite d'une ondamnation par défaut à un an de prison pour vol.

SEINE-ET-OISE

Un jardinier se suicide deyant sa femme et la patronne Se disant malade, un jardinier. M. Alexfa Danguy, soixante et un ans, au service d'une propriétaire de Bures. pria sa femme de téléphoner à sa patronne de venir le voir. Quand celle-ci arriva dans la pièce où se trouvait M. Danguy, ce dernier s'assit dans un fauteuil, et, 80118 les yeux des deux femmes, tira un revolver de sa poche et se logea une balle dans la tempe gauche. Il mourut sur le coup. Moto contre auto un tué, un Mené Une motocyclette, conduite par M. Loula avenu'de vingt ans. demeurant aux Ctayes. avenue de la Bienfaisance, qu'accompagnait M. Marcel Beltouet, demeurant à Versailles. 110, rue de Paris. est entrée en collision avec une auto. Tandis que le conducleur s'en tirait avec des blessures sans gravité, mon camarade était tué sur le coup.

ACHERES. Des malfaiteurs ae sont Introduits, l'autre nuit. dans le buffet de la gare où Ils ont dérobé 800 francs, du tabac. c"es liqueurs et des timbres postaux. ATHIS. Route de Fontainebleau, une automobile conduite par Mlle Blanchet, après avoir fait un tète-a-queue complet, s'est jetée contre un taxi en station. Le chauffeur de ce véhicule, M. Teybon, quarante et un ans. demeurant à Vtncennes, 2. rue du Plateau, a été fortement contusionné aux reins ainsi qu'une voyageuse qui se trouvait dans voiture Après avoir été pansés, ils ont pu rejoindre leurs domiciles.

BURES. Des malfaiteurs ont pénétré dans la villa de M. Georges Compère et !le aont emparés d'objets de valeur.

CORBEU*. A la suite de chagrins InMlle Marcelle Poisson, employée aux Mou- de Corbeil, demeurant au Petit-Mea-

transportée dans un état grave à l'hôpital. manœuvre, une A conduite d'une tave Barra, demeurant à Gramat (Lot), heurté la bordure du trottoir. Mme Marie- Louise Jourdain, demeurant 70, rue du Maréchal-Foch, à Maison s-Lafflt te, qui ne blessée à la tête et a une jambe.

GUILLEBVAJL. Une auto conduite par Le Le Bouich, négociant à Paria, 11, rue Mogador, et dana laquelle se trouvait Ville, est entrée en collision avec une auété blessés et. aprèa avoir reçu des soins. ont pu rejoindre leur domlrlle.

LE PECQ. 0..Il te domink de M. Hazaers, 2. rue du Président- WUsnn Une somme de 6.400 francs a disparu. On » relevé des traces de sang. qui. sans nul doute, proviennent de l'auteur du vol qui a dû 8e blesser en brisant une vitre. LE VESINET. Rue Thiers. le Ois 1 médecin égyptien, M. Abou Zaïd. fil. bon- levard Carnet. passait à bicyclette lorsqu'il fut renversé par une auto et grièvement blessé à tête.

MAGNA N VILLE. La Chanson au sanatorium > (fondation GIriet). donner, aujourd'hui. au sanatorium Léopotd-Bellaii, une matinée de gel. la présidence de M. Loopold Belle. et de M. Cathala, député, RIS-ORANOIB. La nuit dernière, les gendarmes de la brigade fluviale ont surpris les nommés Joseph Peletler, 127. rue de Villeneuve Lucien Seguln, même adresse, et René Aneelme. 2, cité du Parc, tous à AI tort ville, qui pêchaient avec une senne dans la feu des Américains. TRAPPES. Des Inconnus se sont Introduits chez M. Rémy, Industriel, rue JeanJaurès, et ont fait main basse sur de. bijoux et une somme d'argent.

VILLENKUVE-I.E-ROI. que, M. Joseph Bucka, vingt-sept ans, demeurant & Villecresnes, s'est jeté dans la Seine, quai de Halage. Il IL été repêché immédiatement par M. Chantron.

VILLENEUVE-SAINT-GEORGES. Rue d'Ardel. un cycliste, M. Robert Filet, 30, rue Tlton. à Paris, est entré en collision avec une auto et s'est blesaé assez sérieusement.

Mort d'un diplomate cubain grand ami de la France tevez Abreu, attaché à la légation de Cuba en France, chevalier de la Légion d'honneur. M. Estevez était le fils du premier vice-président de la République de Cuba et s'était déclaré aux heuces de la guerre un ardent ami de la France. Il avait créé et entretenu 1e sanatorium de Laressore, dont, pendant toute la durée des hostilités il assura l'existence. En raison de ce deuil, la légation de Cuba à Paris a décommandé la réception qui devait avoir lieu le 20 mai à l'occasion de la fête nationale cubaine.

Le nouveau préfet de la Haute-Loire M- Chabanon, sous-préfet de Brlve, est nommé préfet de la Haute-Loire, en remplacement de M. Jouve, appelé à d'autres fonctions.

Le ministre de l'Air

reçoit les attachés étrangers française de. succès de VArc-tn-Cimi M. Pierre Cot, ministre de l'Air, a invité à déjeuner les attachés de l'air étrangers et les attachés militaires étrangers accrédités pour l'aéronau tique auprès du ministre de l'Air, Au cours de son allocution, le ministre les a remerciés de leur précieuse collaboration, et a exalté les mérites de l'aviation, organe de liaison et d'union internationales entre les peuples. Le général Picelo, attache de l'air Italien et doyen des attachés de l'air, a remerclé, au nom de ses collègues, le ministre de l'Air, et l'a félicité, au nom de toutes les aéronau^-iques é'-ranf:ères, du succès brillant remporté par e CousAnet, franchissant en un vol commercial l'Atlantique sud d'ouest en est à une vitesse de près de 200 kilomètres.

Le gouvernement propose

pour divers produits alimentaires des taxes spéciales en remplacement de l'impôt sur le chiffre d'affaires Le gouvernement a déposé hier un projet de loi « portant substitution à l'impôt sur le chiffre d'affaires de taxes de remplacement en ce qui concerne un certain nombre de produits d'alimentation D.

Ainsi i poursuit la réalisation, conforme aux voeux du Parlement, du commerce et de l'industrie, de la neformation de l'Impôt sur le chiffre d'affaires en taxes de remplacement spéciales perçues à un stade unique de la production.

Voici le détail des nouvelles taxes proposées, avec leurs taux biscuiterie. cacao et chocolat, 7 chicorée, 25 fr. aux 100 kilos denrées coloniales. 4 épicéa préparées, 6,30 manioc, i semoules en pâtes et pâtes alimentaires, 5,50 riz glacé, riz ordinaire. 3 sel marin, 3 fr. par quintal sels gemmes, 10 fr. par quintal tapiocas, 7 vinaigre. d'alcool. 100 fr. l'hecto vinaigres de vins, 150 fr. l'hecto.

Ces taxes seront perçues à la fabrication ou à l'importation.

LE « GRAF-ZEPPELIN » SERAIT-IL EN DIFFICULTÉ ?

Il ne répond pas aux appels de T.S.F. des stations espagnoles

Séville, 16 mai (dép. Havas.)

Le dirigeable Graf-Zeppelin a fait demander par la station de radio de Las Palmas des Canaries que des vivres et de l'eau lui soient préparés à Séville.

Depuis ce moment aucune station espagnole de T. S. F. n'a réussi à entrer en communication avec lui. Après les entretien» de Washington Le .groupe parlementaire radical sociali.te adresse à M. Herriot ses félicita.tion. unanime.

Le groupe radical socialiste de la Chambre s'est réuni hier matin sous la présidence de M. Edouard Herriot qui a fait un exposé de son voyage à' Washington. Le groupe a voté ensuite l'ordre du jour suivant à l'unanimité « Le groupe approuvant la relation dé- dent sur les conversations de Washington, se réjouit des informations très heureuses portées à sa connaissance en ce qui concerne les intérêts de la France et de la paix.

Il adresse au président Herriot ses plus affectueuses félicitations. Fidèle interprète des sentiments de la démo- cratie française, fortement attaché au maintien et au dévetoppement de l'ami- tié francp-amérlcaine, Il envoie l'expression de ses respectueux hommages au pré s 1 den Roosevelt et son salut fraternel au peuple des Etats- Unis. Il leur exprime 8a reconnaissance pour l'accueil si cordial fait à la mission française.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Une auto contre un arbre Corbeil, 16 mai (dép. Petit Parisien.) A BaMainvillfers, à la suite d'un dérapage, une automobile s'est jetée contre un arbre, Le conducteur. M. Chambon, 6, rue Boissonnaâe, et M. J.-B. Claque, 15, rue Châtelain, à Paris également, qui l'accompagnait ont été grièvement blessés.

L'accident d'Athis-Mons

Nous avons relaté que, route de Foutainebleau, à Athis-Mons, auto que conduisait M. Lelièvre. 22, rue MoutonDuvernet, à Paris, s'est jetée contre un arbre. C'est la bonne de M. Lelièvre qui a succombé après son admission l'hôpital son petit-fils a pu regagner son domicile. et ea fille, blessée, demeure en traitement.

du rB&demant surprenant aa non

En rente partout En pots, Fr». 30. & 11.

Entubes, Frs. 8.80 & 4.31 1-^r^ WÎT^C 1 UN ESSAI GRATUIT UN ESSAI GRATUIT i Vanishingô ColdCreams I""™ Parfumerie SCOTT & Fil», 348. rue Saint-Honoré, Pari».

Catalogue gratis et franco de toutes les créations et

nouveautés Tito-Landi: Filtre, Four-cloche, Eclairage, Chauffage. Établissements TITO-LANDI,38, Boulevard Henri-IV, Paris-4'

L'eau magnésio-calcique ROZANA donne de la vigueur


LES CONTES DU PETIT PARISIEN LILAS BLANC par Jean MARECHAL

L'hiver, cette année-là, s'était prolongé par des gelées tardives et de grands vents rageurs qui, jusqu'en avril. avaient secoué la neige sur la campagne recroquevillée. Au ciel maussade, de mauvais nuages plombés s'effilochaient en s'accrochant aux branches mortes; les oiseaux. toutes leurs plumes hérissées, se serraient les uns contre les autres, frileux. affamés, et le merle. en livrée noire. de sa voix impertinente, hésitait encore à annoncer le printemps.

Pourtant, d'imperceptibles bourgeons, tout poisseux de résine, se gonflaient de sève en attendant le rayon de soleil libérateur; l'herbe reverdissait malgré les gelées blanches, et dans la foret les fougères tommençaient à arrondir leurs pousses recourbées comme le col des cygnes. On sentait dans l'air plua tiède l'approche du renouveau annoncé par le vol triangulaire des oies sauvages remontant vers le Nord.

Dans la maison isolée. défendue du village par un bols de châtaigniers hérissés, Eveline et son père laissaient mourir les bûches rongées par un feu intérieur: sur les braises croulantes, couraient de courtes flammes bleues qui s'évanouissaient comme des feux follets. Rien ne troublait jamais la quiétude de ces deux êtres, prisonniers de leur solitude, et la paix campagnarde avait conservé à la jeune fille. malgré la trentaine passée, un aspect puéril et enfantin. Sans souci de la mode, elle avait gardé son lourd chignon de cheveux blonds, et dans ses yeux. d'un bleu presque fané à force d'être clair. se reflétait une candeur qu'aucune passion n'avait ternie.

Un jour enfin. las d'un refoulement inhumain. le printemps avait éclaté avec une violence soudaine, étoilant les prairies d'innombrables pâquerettes, de Jaunes pissenlits, accrochant des fleurs au moindre buisson, transformant les vieux pommiers moussus en bouquets rosés, laissant pendre aux branches des ébéniers de longues grappes d'or et faisant jaillir des lilas des feux d'artifices mauves et blancs.

Dans son Jardin enchanté, Eveline promenait sa nostalgie du bonheur, son désir informulé de l'amour. Ses yeux clairs d'enfant s'assombrissaient parfois d'une ombre légère et un soupir vite étouffé mourait avant d'avoir passé ses lèvres. L'amour. L'ardew de cette vie triomphante lui en rendait l'absence plus lourde et. malgré elle. elle cherchait à en deviner l'approche dans le cliquetis doux des jeunes feuilles froissées par la brise. à en déchiffrer le message dans le dessin fuyant d'un nuage reflété par l'eau verte de l'étang. Toute sa jeunesse s'écoulerait-elle donc dans cette solitude, qui collait à sa peau et pesait sur ses épaules? Ne partageraitelle jamals cette exaltation qui la préclpltait, palpitante et torturée, par les chemins solitaires de la forêt. confidente de ses désespoirs Le prince charmant ne franchirait-il donc pas le cercle enchanté qui l'enfermait ?

Pendant de longues heures, efte marchait, inconsciente des paysages, et rentrait brisée, la tête lourde et lasse d'avoir essayé de tuer son inquiétude.

Puis. un matin. tandis qu'accoudée sa fenêtre, elle s'abandonnait à une réverie morose et appelait la mort, la sonnerie stridente d'une fanfare déchira la paix printanière. Eveline tressaillit Des troupes qui passent A A l'absence de tambours. elle a deviné des artilleurs. Légère. elle court au balcon, cherchant à apercevoir. à travers le lacis des branches, les troupes qui défilent là-bas, dans la rue du village. Certes. ce n'est point là, un, événement inusité dans ce petit pays proche de la frontière. et ce ne serait pas la première fois qu'ils auraient eu des troupes à loger. Pourtant. le cœur d'Eveline bat plus vite. comme si un secret instinct J'avertissait que le destin allait enfin frapper a sa porte-

Anxieuse, elle attend, elle guette. Bientôt, la clochette d'entrée fait entendre sa petite voix enrouée. Elle se précipite au devant du fourrier, le sollicite presque. raccompagne. lui fait visiter la maison et ne lui fait grâce d'aucune chambre. d'aucun grenier, d'aucun hangar. Lorsqu'il repart, toute l'allégresse du printemps chante dans sa voix haletante d'émotion. Papa papa 1. Nous avons trois officiers à loger et je ne sais plus combien d'hommes Dix dans le grenier à fourrage, vingt dans le grand hangar. cinq.-

Le vieil homme gronde

Pourquoi diabk leur s-tu montré toute la maison?

Et dans sa barbe blanche. il continue A bougonner trop d'hommes, dégâts, dé.rangement. Insupportable.

Interdite, Eveline s'excuse:

Pourtant, papa. nous ne pouvions pas.

C'est fait. N'en parlons plut.

Et souriant de l'embarras rougissant de la jeune fille

Tu feras bien d'inviter tes hôtes à diner.

Toute l'après-midi, Eveline l'a passée dans une grande agitation, à fouiller sa garde.robe. à examiner ce qu'elle possédait de moins démodé. Il ne faut pas qu'elle ait l'air d'une petite provinciale. ce soir, qui sera le grand soir de sa vie. Et ses cheveux ? Elle fait et défait ce chignon encombrant. tord ses nattes sur la nuque, s'énerve devant le miroir. qui lui /envoie l'image insatisfaisante d'une enfant dont la fralcheur ne doit rien aux fards et aux cosmétiques savants des dtadines. De la poudre Mais elle n'en a jamais possédé, et ses lèvres ne connaissent pas l'éclat menteur des rouges artifidels. Com.ment remédier à cette simplicité qui la

17. Feuilleton du Petit Parisien, 17-5-33. j

GUY THOMERY

DEUXIEME PARTIE

Mm. DE MARSANGE JOUE

AVEC LE FEU

Le, guerre avrt la France languissait. les princes passaient leur temps à se lamenter ou à envisager des plans saugrenus leur entourage les persuadalt qu'il était au-desaou8 de leur dignité d'aller mener la vie de partisans avec les paysans bretons et de jouer aux bandits dans la lande. Il se sentait isolé peu à peu; il avait cette humiliation de vivre sur le sol d'un pays ennemi du sien et d'en recevoir des subsides. Dans toutes ces contingences, la noble idée de sa vie s'avilissalt, se noyait, et il ne lui restait que de l'amertume.

Il exposait ess rancoeurs d'une voix basse et iassée. Elle l'interrompit de son rire cristallin

C'est que, au fond, voyez-vous, vous êtes né pour conspirer, pour mener la vie ardente et dangereuse du partisan et cette inaction vous tue. Je vous l'ai déjà dit. mon ami, vous vous Copyright by Guy Thon 1933. Traducdon et reproduction es en tous pays.

désole ? Une voix impérieuse l'errache enfin à aes hésitations.

Eveline

Lorsqu'elle pénètre dans le salon, toute rose d'émotion, les trois officiers se lèvent et s'inclient devant sa grâce. Son regard fiévreux va de l'un à l'autre. Le premier est grand. blond, et son visage poupin est encadré d'un collier de barbe. Toute de suite, elle l'élimine. Le second, le monocle vissé à l'œil, est trop beau et semble poseur. Les yeux inquiets d'Eveline interragent le troisième. Celul-là est sympathique il semble un peu gauche. intimidé. et ses mains, trop grandes, paraissent l'embarrasser. Le coeur de la jeune fille cogne à si grands coups que tout le monde doit l'entendre.

Pendant le dîner, elle entend à peine ce qui se dit et répond au petit bonheur. Une pensée unique la taraude quel sera l'Elu 7

Le repas achevé, d'autres officiers sont venus se joindre à leurs camarades. Ils sont jeunes. gais, bruyants. L'un d'eux ouvre le piano et se met à jouer un tango. Le lieutenant au monocle, dont les cheveux grisonnent déjà. prend Eveline par la taille et l'entraîne malgré ses protestations. Elle ne sait pas danser pourtant, elle suit le rythme langoureux. grisée par la musique sensuelle, par cette étreinte inaccoutumée, par les compliments fades que le Jeune homme murmure à son oreille. Tour à tour. les officiers la font danser, et Eveline s'abandonne à la joie facile. Vivre, ah vivre

Seul. ce garçon gauche, aux mains maladroites. reste assis et feuillette distraitement livres et cahiers de musique. A la fin, la jeune fille, étourdie de ce mouvement. de ces attentions inhabituelles, s'enhardit elle s'approche de lui. un peu émue

Vous ne dansez paa?

le ne sais pas répllque-t-iï, laconique et bourru.

Eveline dort mal cette nuit-là et, au matin. alors qu'enfin elle sommeille. la sonnerie stridente de la fanfare l'éveiue en sursaut. A la hâte, elle jette un peignoir sur ses épaules et court au jardin. Dans la rue du village, les troupes défilent en sens inverse, au rythme de la Michel Strogoft, ainsi que le lui a expliqué un de ses danseurs d'hier- Déjà Lorsque la fanfare se perd dans l'air léger. Eveline reprend à pas pesants le chemin de la maison. Fini. le beau rêve ?

Soudain, elle s'arrête, bouleversée l'allée est jonchée de lilas blancs elle piétine les grappes odorantes qui, en mourant, exhalent leur parfum pénétrant. Elle se hâte vers le salon sur le piano, des branches de lilas blanc se fanent, là où elle s'est accoudée. Avec impatience. elle feuillette au hasard un cahier de Schumann, qui s'ouvre. marqué par des fleurs flétries, à une mélodie Intitulée: Fiançailles.

Oh i qui a semé ces lilas? Quelle main a marqué cette page ? Un émoi très doux a envahi le cœur de la jeune fille. Sa vie enfin prend une signification, le printemps une raison d'être. Fiançailles.

Eveline attend. Les Jours ont passé; les années s'entassent, mais un espoir torturant la préserve du désespoir. Elle ne saura jamais lequel de ses danseurs d'un elle espère toujours le retour de cet inconnu dont l'anonymat l'enchante.

Jean Maréchal.

INFORMATIONS POLITIQUES «**• M. Guernut, député de '/Aisne, a une demande d'interpellation sur le malentendu d'ordre politique et reli- que de récents événements ont révélé en Tunisie et sur le* mesures que le gouvernement compte prendre pour le dU*«* M. Grisonî, député de la Seine, a une demande d'interpellation tendant A faire préciser par le gouvernement sa politique financière à regard des départements et Aes communes. Cette interpellation vise le Crédit Foncier de France et la Caisse des dépôts et consignations, qui ont porté leur taux d'Intérêt de 5,30 ou 5,36 à 6.30 ou 6,35 pour les prêts aux département. et aux communes. ««* M. Jardel et mes collègues socialistes ont déposé une proposition de loi ayant les rapport. entre le* bailleurs et les loca* taires de locaux d'habitation. C'est ainsi que. selon ce texte. aucune majoration de la valeur locative de 1914 ne devrait dépasser 180 pour toua les loyers inférieure ou dgaux à 6.000 francs en 1914.

«m* A la suite des incidents qui ont marqué una politique a Lille, MM. Brscke et Roger Salengro, député! socialiste du Nord, ont déposé une demande d'interpellation.

De son coté. M. Nicolle. député républicain social du Nord. aurait l'intention de demander au gouvernement de doter la ville de Lille d'une police d'Etat w» MSI. Linyer et Perreau ont déposé hier sur le bureau du Sénat deux demandes d'Interpellation la première, adressée au minfstn» d« l'Intérieur, a pour butsurer la protection du marché sallnler ne la métropole et notamment celle des Intérêts vitaux de l'artisanat de l'Ouest; la Beconde, Qui s'adresse au ministre des Colonies, a trait aux mesures que levernement compte prendre pour sauve- garder les Intérêts des s&linlers menaces par la faculté dont bénéficie la côte fran,aise des Somalls de faire pénétrer en franchise de droits de douane en France les sel. de son territoire.

M. Fernand Bouisaon a pronoDCè hier, a la Chambre, J'éloge funèbre de M. Constant Verlot, député des Vosges. v* M. Moutet a été autorisé par le groupe socialiste S. F. L O. à déposer une demande d'interpellation aur l'attitude que le gouvernement entend prendre a l'égard de la décision de la cour criminelle de Saigon et sur la politique qu'il veut suivre en face des graves problème!, tant politiques qu'économiques, qui m posent dans pays de protectorat et sous mandat.

obstinez à tort dans l'idée de monter cette grande machine qu'est une opération militaire où les princes, à la tête d'une nouvelle armée, entraîneraient vos paysans. Croyez-moi, la seuJe solution pratique, pour le moment, est de faire disparaître de notre horizon ce Bonaparte, dont la volonté froide d1rige toute la résistance. Je vous l'al démontré plusieurs fois. C'est lui qu'il êtes le seul homme qui lui ait résisté en face. Il vous hait. aimable sentiment

Et comme il demeurait rêveur Alors ? TI y a encore autra chose. murmura-t-«He. Je gage que nous pen- sons A notre douce fiancée, que ses lettres sont bien longues à parvenir. Je n'en al plus reçu aucune depuis deux mois. interrompit Cadoudal tristement.

L'œil bleu de Mme de Marsange jeta un éclair que le chouan n'aperçut pas. C'est qu'il est si facile de retarder ou de perdre un courrier dans ces temps de troubles et de guerre marine Et puis, pensez un peu à l'hésï- tation d'une jeune fille dont le ma- riage est subordonné à une condition aussi hasardeuse que celle du rétablis- Elle se rapprocha un peu plus. Vous l'aimez donc tant que votre vie, votre liberté d'esprit, votre force dépendent d'une lettre égarée ? Elle était tout contre lui, son bras toujours posé sur le sien et le regar- dant d'un air mutin. Son parfum enveloppatt le jeune homme. le grisait. Il se sentait sans volonté, la gorge sèche. H fit un geste vague en souriant niai-

LE MATÉRIEL ET LE PERSONNEL 1 DE L'AÉRONAUTIQUE ALLEMANDE

Ainsi donc, avant l'établissement du régime naziste, l'Allemagne, avec une Inlassable ténacité, a formé le personnel qui lui serait nécessaire pour utiliser le matériel militaire dont elle pourrait disposer. Le recrutement et l'Instruction du personnel navigant ont progressé d'une façon continue, a la suite d'une propagande Intense qui s'est adressée plus particulièrement à la jeunesse Intellectuelle du pays. Un organisme puissant, de caractère privé, mais étroitement lié aux sphères officielles. le Deutscher Luftfahrt Verband >, fut, sous la direction de l'ancien ministre Dominicua, le principal artisan de cette propagande nationale.

Trois cents pilotes de ballons libres, douze cents pilotes d'avions à moteurs. dix mille pilotes de planeurs, disposant de soixante ballons libres, cent cinquante avions à moteurs et de mille planeurs, tels étatent déjà, dès 1932, les résultats de cette activité aéronautique.

D'autre part, l'Allemagne, en développant les centres de vol à voile, a constitué économiquement une immense réserve de jeunes gens qui, très rapidement, pourraient devenir pilotes d'avions de guerre.

1.460 brevets de vol a voile furent délivrés en 1930.

D'autre part, d'après les renseignements officiels publiés par les Nachrichten /itr Lu/t/ahrer, en vertu des accords de Paris concernant les brevets de vol à moteurs, ceux-ci atteignent, pour la même période, le chiffre total annuel de 539 brevets, dont 180 commerciaux. Ce dernier chiffre ne correspondait pas, cette époque, & l'importance du parc aéronautique civil allemand (280 commerciaux environ).

L'aéronautique allemande dans ces dernières années était donc déjà loin de présenter les caractères d'un instrument de paix.

Ce potentiel de guerre redoutable, dont la puissance ne procède pas d'une évolution normale mais d'une volonté systématique, s'est trouvé considérablement augmenté par l'arrivée au pouvoir des nationaux socialistes et la réorganisation de l'aéronautique allemande sous la poigne de fer du ministre de l'Air Gœhring, président du Conseil des ministres de Prusse. La constitution d'un ministère de l'Air dans le gouvernement hitlérien paraît avoir clos l'ère des savants camouflages, au rendement incertain. Le gouvernement hitlérien contrôle maintenant et dirige tous les rouages de l'aéronautique allemande.

Les réserves

Le premier stade de cette activité centralisée semble avoir été d'appeler les unions sportives allemandes constituer rapidement une pépinière d'aviateura militaires de réserve, aptes au travail en escadrille, ainsi que des cadres industriels pouvant assurer une mobilisation éventuelle de l'aéronautique.

Toutes les associations aéronautiques allemandes sont maintenant réunies sur une base nationale ». Dans ce but, le nouveau gouvernement a dissous les grands organismes sportifs suivants le Deutscher Luftrat, le Deutscher Luftfahrtverband (le plus important de tous), le Nationali sozialisticher FllDgerkorps (corps hitlérien), le Rhœn RossitengeselUchaft (vol à voile), l'Aéro-CJub von Deutschland. Cette dernière association gardera pourtant son titre et représentera l'Allemagne auprès des clubs similaires Internationaux.

Toutes ces associations ont été réunies en une nouvelle organisation d'Etat: le Deutscher Luftsportverband, fondée le 25 mars dernier. Son président, M. Bruno Lœrzer, aviateur de guerre, appartient au parti nationalsocialiste.

D'autre part, une section de dirigeables a a été créée au commissariat de l'aéronautique et englobera toute l'infrastructure des zeppelins. Cette nouvelle branche de t'aéronautique militaire allemande est, dès maintenant, placée sous la direction du lieutenant de vaisseau Joacblm Brelthaupt.

Afin d'affirmer lA nouveau son caractère militaire, l'aviation allemaada vient d'être dotée d'un uniJorme gris-bleu.

Après la Hongrie, qui avait donné ses aviateurs militaires un uniforme avec insignes de grade, le Reich adopte à son tour cette mesure. Dans les Hamburge Nachrichten, annonçant cette nouvelle, on pouvait voir la photo de l'uniforme adopté pour les aviateurs du Deutscher Luftsportverband.

Le journal allemand s'exprimait notamment ainsi:

Le Litftfahrtministerium (le ministère de l'Air), remplaçant le Reichskommlsdoter les aviateurs de sport et les membres du Deutscher Luftsportverband d'un uniforme de travail » (Einheitsdienst Kleidung).

Le vêtement comprend une vareuse gris-bleu et un pantalon de même couleur. Les boutons sont vieil argent La chemise est d'un bleu foncé et la cravate noire. La casquette comporte les Insignes aéronautiques. Les diverses

miroitait une liqueur dorée et. le lui Allons, buvez, enfant sentimental, j Il but, en riant cette fois, puis lui baisa les doigts.

Et. comme elle lui appuyait sur la bouche sa paume odorante et chaude, Il perdit la tête. Il l'enlaça. Elle s'abandonnait. Ses cheveux t'effleurèrent. Le grave visage de Lucrèce qu'il avait j d'abord évoqué s'évanouissait sur la bouche qu'elle avait tout à l'heure ten- due à Douglas, il posa un long baiser, et toute sa jeunesse vibra en lui comme une flamme.

Quand Il sortit de la villa, un peu plus tard, la tête en feu et les artères battantes, une exaltation nouvelle s'était emparée de tout son être. Oui. Il en avait assez, de perdre ..n démar- ches un temps précieux, d'user sa langue à tenter de convaincre le comte d'Artois et son entourage aux mesqui- nes pensées, de discuter inutilement avec le flegmatique Pitt, le chancelier de l'Echiquier. qui le lanternait en l'ac- câblant de politesses. Oui, elle avait raison, Mme de Marsange. Le premier acte à accomplir, c'était de supprimer ce Bonaparte, qui avait voulu l'ache- ter, lui le Breton fidèle et malheureux: le supprimer, et ramener brusquement dans Paris Louis XVIII, exilé dans la froide Courlande. Il convaincrait bien Mme de Marsange que les républicains n'avalent plus aucune chance. Elle l'aimait. Elle l'aimait Il sentait en- récente. Le souvenir de Lucrèce, un il eut comme un pincement au coeur. Mais aussi pourquoi ne lui écrivait-

broderies de l'uniforme sont également en vieil argeat.

La revue Luftsport commentait ainsi cette décision

L'uniforme contribuera à renforcer et à souligner le sentiment de solidarité de tous ceux qu'anime l'esprit aéronautique. De plus, l'apparition d'un bloc d'aviateurs allemands va ouvr(r à n08 espérance* de libres horizons. Il n'est pas nécessaire de souligner davantage l'importance de l'ensemble de ces mesures.

Les tendances militaristes de la nouvelle formation aéronautique elle.mande sont indéniables.

On sait. en outre, que l'office créé au cours de l'été 1932 par le ministère de l'Intérieur du Reich (gouvernement de IL von Papen), sous le nom de « Kurtorlum fiir die Ertuchtigungder Jugend s'était déjà fortement intéressé à la préparation militaire de l'aviation.

Rappelons pour mémoire que les directives émanant du ministère de l'Intérieur, lors de sa création, étaient. à ce sujet, très explicites:

Le traité de Versailles interdit à la jeunesse allemande de s'occuper de choses militaires, et en particulier de l'instruction des armes de guerre. Ainsi, le Gelée ndeaport (sport en campagne) s'eet vu fixer des limites que personne ne doit franchir, Il n'est pas ieterdit, par contre, de donner à la jeunesse ablemande )es qualités fondamentales qui rendent un homme a wehrhaft » (en état de porter les armes), qualités aux.quelles un peuple qui veut vivre ne peut renoncer.

Or, depuis cette décision, divers camps de < Gelœndesport d'aviation ont été organisés et de nombreux participants se sont entraînés au cours des dernières vacances de Pâques, grâce à des subventions importantes consenties par le Reich.

A Boblingen, notamment, où l'instruction militaire camouflée avait été depuis longtemps organisée, des cours d'aviation à moteur d'une durée de six à huit semaines ont été récemment ouverts. En ce qui concerne l'ac.tivité déployée depuis de nombreux mois par M. Gœhring et son ami, M. Ziegler, ancien directeur de l'Ecole d'Etat Deutsche VerkehrsfiiegerBchule il il semble bien que les résul.tats atteints à l'heure actuelle soient Importants. Ces résultats sont susceptibles de concourir puissamment à la mobilisation de l'aviation, surtout depuis que le gouvernement est aux mains des hitlériens.

En fait, des pilotes, des navigateurs, des administrateurs, des mécaniciens, des monteurs, des menuisiers, des radiotélégraphistes, etc., sont exercés aux divers métiers qui se rapportent à l'aviation. Chacun pourra ainsi, le moment venu, être utilisé suivant ses aptitudes et la spécialité qu'il aura acquise. L'infrastructure de ces grau.pements est très ingénieusement composée deux ou trois équipes de travailleurs forment un « nid » {Fliegernest > c'est-à-dire pratiquement un groupe de vol. Deux ou trois Fliegertient, réunis dans l'armature d'ua régiment, constituent une « aire >. Cette appellation symbolique est empruntée à celle qui désigne le nid de l'aigle.

Le matériel

Diverses informations parvenues depuis peu en France tendaient à lais.ser croire que les Allemands venaient de commander et de stocker en Italie une centaine d'appareils. Sans nous arrêter plus longtemps à cette affirmation qui pourrait, un jour prochain, devenir vraisemblable, voyons un peu comment, en Allemagne, on s'efrorce d'améliorer le rendement aérodynamique des avions, non seulement sur les appareils nouveaux, mais sur tous les types en service. C'est ainsi qu'en modifiant les radiateurs et certaines parties 'profilées du Rohrbach-Roland, en service à la Lufthansa, on vient de porter la vitesse de cet avion de 193 kilomètres à l'heure à 223 kilomètres heure. L'activité créatrice de Rohrbach s'est trouvée orientée vers la construction d'un nouvel avion à ailes tournantes, qui bouleverserait, dit-on, toute la technique.

Sans être sceptiques, attendons avant de nous prononcer, te résultat de ces expériences.

Quoi qu'il en soit, un nouvel avion rapide de transport, le Heinkel a été présenté voici quelque temps aux autorités compétentes, à Tempelhof. Il répondrait. comme le Junkers J. U. 60, au programme proposé l'an dernier aux constructeurs par la Lufthansa pour ses lignes aériennes vitesse maximum dépassant 350 kilomètes-heure et vitesse d'atterrissage avoisinant 100 kilomètres.

La mise en service de ces appareils constituerait, au dire de M. Milch, secrétaire d'Etat adjoint de M. Gœhring, et l'un des directeurs de la Lufthansa, une e véritable révolution s. Cet appareil qui est un monoplan de 14 m. 80 d'envergure, possède un train d'atterrissage et une béquille escamotables. La commande de ce dispositif est assurée par de l'huile sous pression. Un signal sonore reten.tit lorsque le pilote réduit les gaz et se dispose à atterrir sans avoir aupa-

elle plus? Il chassa l'image importune. Il allait traverser l'avenue qu'il Ion- geait depuis quelques instants lors- qu'une voiture attelée de deux bêtes superbes et cabrées surgit d'une voie transversale, à deux cents pas de lui, et s'élança sur la chaussée dans un tumulte qui arrêta instantanément le jeune homme. Lea chevaux étaient vi- siblement emballée le cocher, debout, tirait en vain sur les guides et la voi- un moment, elle heurta rudement le trottoir et Il s'en fallut de peu qu'elle ne versât mais déjà les animaux af- folés avaient repris leur- course ils avançaient vers Cadoudal à une allure effrayante. Le Breton n'hésita pas. Il 1 se jeta sur eux, adroitement. parvint i les saisir tous deux aux naseaux de ses larges et puissantes mains. De ce double étau qui rapprochait leurs tè- tes et leur coupait la respiration. Ils ne pouvaient se dégager Ils s'arrêI tèrent bientôt. tremblants mais matés. Par la portière passa alors le visage gracieux, pâli par l'émotion, d'une jeune femme vers qui Cadoudal s'avan- .ça en saluant. n entendtt quelques mots d anglais qu'il comprit mal, puis la voix, tout à coup Joyeuse, reprit en I français

Oh Vous êtes monsieur Cadou- ̃. dal. je pense

Lui-méme, milady, le ne croyais pas avoir l'honneur d'être connu de Oh! Je suis la smur de lord Wynd'Etat à la guerre, ami Intime du chan eu affaire à ce noble seigneur qui de-

ravant abaissé son train et sa béquille. Les performances du H. 70 seraient les suivantes

Vitesse maximum 362 km.-heure; vitesse de route 326 km.-heure plafond 7.000 mètres monte à 1.000 mètres en 3,2 minutes et à 5.000 mètres en moins d'une demi-heure. Cet avion qui aurait un rayon d'action normal de 800 kilomètres, vient de porter le record de vitesse avec 500 kilo» de ch.arge, de 299 km.-heure à 345 km.-heure.

Il est nécessaire de faire remarquer Ici que l'Allemagne possède avec cet appareil c un potentiel )0 d'autant plus à considérer que Heinkel vient d'augmenter sa production par les installations nouvelles de Warnemunde, doublées par celles de Rostock.

Junkers, de son côté, a conçu un avion de transport rapide, répondant au programme de la Lufthansa, Cet appareil, le J. V. 60, est comparable au Heinkel 70, dont nous avons énuméré plus haut les performances. Le Junkers géant G. 38 a été présente par les Allemands eux-mêmes comme un avion de grand bombardement, aux possibilités redoutables. En fait. il existe comme tel au Japon. En outre, diverses filiales étrangères de Junkers construisent de nombreux types militaires directement dérivés d'avions civils Junkers. Le type civil W. 33 devient, par aménagement militaire, le K. (reconnaissance et bombardement). Le trimoteur civil G. &k se transforme en avion de bombardement K. 30, etc. D'autre part, l'avion stratosphérique J. U. a fait dans le plus grand secret, ses premiers vols d'essais, couronnés de succès, à une hauteur de 10.000 mètres.

Enfin, le Damier Wal, hydravion civil en Allemagne, devient hydravion de reconnaissance de haute mer ou de bombardement de la marine néerlandaise, lorsqu'il est construit en Hoilande par une firme de ce pays qui en a acquis la licence.

Contrairement à certaines affirmations allemandes, ü est donc Indiscu.table que la transformation des avions civils fabriqués par l'industrie aéronautique allemande, est possible. qu'elle est prévue et préparée, en Allemagne même, et que sa réalisation n'exigerait, par conséquent, qu'un délai très court.

On doit admettre qu'à l'heure actuelle l'Allemagne dispose de plusieurs centaines d'avions immédiatement utilisables comme avions de guerre.

Cette flotte aérienne serait principalement destinée au bombardement. Sana nous laisser entraîner à en exagérer l'importance, il convient cependant d'envisager, dès maintenant, cette redoutable éventualité.

Les diverses mesures adoptées dans la réorganisation de notre armée de l'air, confiée à des chefs jeunes et énergiques, nous apportent à cet égard un certain réconfort.

En matière de défense aérienne, Il n'est qu'un argument c'est la riposte et la contre-offensive, et il faut que cette action puisse être écrasante si l'on veut maintenir en respect les velléités d'attaque d'adversaires éventuels.

Cette solution. en vérité, n'apporte qu'une sécurité extrêmement relative et onéreuse.

L'armée de l'air constitue indiscutablement le danger le plus sérieux et la force dont J'efficacité offensive est la plus rapide.

Cest dans ce domaine qu'il importe.rait avant tout de faire du désarmement une réalité.

Mais il faudrait que le système liant la réduction progressive des armements à l'exercice du contrôle sous t tes ses formes et au jeu de toutes les clauses de sauvegarde nécessaires permette à chaque instant de fixer les responsabilités.

Un cambrioleur est arrêté

après une poursuite sur les toits Réveillé hier matin, vers 4 heures, par un bruit insolite. M. Louvion, concierge, 22, rue Sou f flot, sortit de sa loge et remarqua qu'un individu était en train de desceller, dans la cour un barreau de la lucarne du magasin de photographie de M. Delaunay. A la vue de M. Louvion, l'homme pri: la fuite, escaladant l'escalier de service, et disparut par les toits. PoUce-secours fut alertée, mais les agents accourus aussitôt ne purent le découvrir.

Peu après, un gardien du V- arrondissement était avisé par une jeune bonne qu'un homme tentait de forcer la porte de sa chambre, au sixième étage, 55, boulevard Saint Michel. L'agen: entreprit des recherches, mais ne firt pas plus heureux que ses collègues.

Le cambrioleur devait être appréhendé quelques instants plus tard, dans les water-closets d'une petite cour, gadier Gailîan, avait requis, ne pouvant s'expliquer la présence d'un homme dans la cour, à cette heure avancée de la nuit. L'individu, disant se nommer Alexandre Moricz, âgé de vingt-quatre ans, de nationalité hongroise, et demeugnan, commissaire du quartier, que, ne pouvant dormir la nuit, il passait ainsi son temps à se promener. Il n'en a pas moins été envoyé au dépôt. Après les repas Pour dissiper la torpeur provoquée par une dlgestlon difficile quelques gouttes de suffisent. D'un emploi économique, le RicqLès est 1a Menthe forte qui réconforte.

toujours retardée, des hommes, des munitions et de l'or.

Vous avez sauvé ma vie, dit la jeune femme. Je suis tout à fait reconnaissante c'est bleu ainsi le mot. n'est-ce pas ?

Cadoudal aquiesça en souriant. Eh bien Montez près de mol. Les chevaux sont calmes, je vols. Je vous ramène dans Londres et je veux montrer à mon frère comment voua avez été gentil.

Gentil Cadoudal trouva que, cette fols, ce n'était pas « bien ainsi le mot b; 11 n'en laissa rien psrattre. Mais cet incident allait tout à coup modifier ses plans.

Il y a longtemps que nous n'avons pas revu notre ami Picot, dit Pierrot. Or, si Cadoudal avait ces heures de découragement devant les difficultés de sa tâche, Picot s'ennuyait dans Londres avec une constance digne d'un meilleur objet. Il avait vite fait, cha- que jour. d'assurer l'ordre et !a pro- preté des deux petites chambres qu'il occupait avec son maître et, sa con- naissance de l'anglai3 étant fort rudl- mentaire, il n'éprouvait aucun plaisir particulier à se mêler à la foule de la grande cité. Il n'avait pas d'autre be- sogne qu'attendre le retour du général, qui ne prenait guère de repas à ta maison, et surveiller les alentours, dans ce quartier morne et vide. Aussi avait-11 le temps de réfléchir, en fumant à la fenêtre sa grosse pipe de bruyère. bourrée d'un tabac noir qu'il achetait aux marins, sur les quais de la Tamise.

Or, bien des choses étonnaient Picot. Il savalt que Cadoudal passait de longues heures chez Mme de Marsange,

Le retour de l'avion «Arc-en-Ciel»

L'équipage doit quitter Dakar aojou» d'hui à destination de Saint-Louit du Séné..1

Après un exploit tel que celui qui consiste à traverser d'un seul vol l'océan kilomètres, ceux qui l'ont accompli n ont pas toujours la possibilité de suivie le programme établi. Ils méritent une première récompense les hommages des populations et ceux des autorités des villes où Ils se posent C'est ce qui s'est produit pour l'avion trimoteur Arc-en-Ciel de l'ingénieur René Couzlnet dont on sait le beau résultat obtenu par ce deuxième survol de l'Atlantique-Sud

Hier, le chef d'équipage Jean Mermoz voulait reprendre son vol en direction de la France pour rentrer le plus rapidement possible au Bourget. Ce départ tut différé en raison des réceptions auxquelles les compagnons de Couzlnet ne pouvaient pas 8e sous- traire.

L'avion et ses occupants sont donc resté. à Dakar.

Ils doivent en repartir aujourd'hui dans l'après-midi pour se rendre à Saint-Louis du Sénégal (200 kilomètres de Dakar). En cet endroit, le plein d'essence sera effeeué, et Jeudi matin Y Arc-en-Ciel tentera d'effectuer l'étape Salnt-Louis-Caaablanca. Vendredi, à moins de nouvelles réceptions jusqu'Ici Imprévues, doit avoir lieu la dernière étape Casablanca-le Bourget. A Cale le chef-mécanicien Jousse prendra également place dans l'appareil.

Les félicitations d« M. Pierre Cot A la suite de la performance effec- tuée par l'équipage du trimoteur Arcen-Ciel en traversent 1* Atlantique-Sud d'ouest en est, M. Pierre Cot. ministre de l'Air, luiaadressé le télégramme suivant

Voua venez d'accomplir brillamment la Be^onde traversée Atlantlqûe-Sud. Cet expluit remarquable fait le plus grand honneur aux ailes françaises et voua place au premier rang des valeureux équipages très heureux de voue adresser d tous mes plus chaleureuses félicitations et vœux de complète réussite.

.et de M. Dautry

D'autre par la Compagnie Aéropostale a adressé à l'ingénieur René Coud.net et à Jean Mermoz le radiotélégrame suivant

Vous remercions de continuer à réalLser brillamment les espérances Illimitées que l'Aéropostale et l'Aéronautique $ençaise ont mises «n vous. Signé P. le comité de direction, Raoul Dautry. LA COMMISSION DES FINANCES DE LA CHAMBRE

ET LE BUDGET DES DEPENSES La commission des finances a tenu hier deux séances, l'une pendant la matinée, l'autre. très courte, au début de l'après-midi. Au cours de ces deux séances, elle en a terminé avec les budgets de dépenae. Sur un seul point il y a eu discussion M. Bonnevay a obtenu que le chapitre concernant les subventions aux habitations à bon marché fût récusé, en faisant valoir que la décision du Sénat, qui réduit la subventlon des sept douzièmes pour l'exercice '933, paralyse totalement l'appl1.cation de la loi Loucheur.

Aujourd'hui. à 3 heures, la commis.,On entendra M. Georges Bonnet, ministre des Finances.

Maladies de la Peau Ellesrésistent bieu rarementàraclion de la Pommade Cadum. Les vertus de l'huile de cade étaient déjà connues voici plusieurs siècles. Le mérite de la Pommade Cadum est d'avoir réalisé une préparage à la fois aisé et rapidement actit. C'est à bon droit, qu'elle est devenue le grand spécifiquedesaffectiousde la pfau; eczéma, boulons, dartres. hémorroïdes, gale, éruptions, croûtes, urticaire, etc. Le Diabète est vaincu Le nouveau traitement du diabète par la Pansulole Richard

Oea résultats certains et Indiscutable* Le Laboratoire A. Richard présente un traitement radical du diabète, agissant sur sa cause, et, par suite. faisant disparaitre la soif incessante, l'appétit exagéré, les "clous"* et le sucre uri.naire. De nombreux cas, tous contrôlé. par l'analyse chimique, sont entièreA. Richard. pharmacien. 89. r. d'Alënia. Paris envoie gracieusement une intéressante noticesureimple demande.

Baume Tue-Nerf Mlrlga Suppression 'lutintanée rafale û» MAUX*». DENTS

PSORIASIS et et maladie» arthritiques, Bbnma- tlHmes, Anthm«. Proatste. Traitement rationnel rapide et définitif par le Badlam, l'Oionn et la Physiothérapie. Connuttation et broch. gratuite. Tous traitements 25 fr. Institut de Kmdiolofle d« Fu-U. 32, de Boidy. EVIAN LA STATION DU REIN NOMBREUX HOTELS. PRIX MODERES CASINO-TENNIS-GOLF-PLAGE, S'ADMSSCR SYNDICAT D'INITIATIVE, IVIAN

que lee affaires des royalistes n'avançalent guère et qu'on ne recevait plus de lettres de Lucrèce Mercier, pour qui il nourrissait une admiration dévotieuse. Ces particularités le faisaient rêver longuement. Il y avait pour lut quelque myatère dans tous ces événepris comment Mme de avait pu se trouver à point nommé, à Bou.logne, avec une goélette, pour recueillir son maître traqué, et une méfiance instinctive le poussait à considérer d'un mauvais oeil l'intrusion de cette femme dans les intrigues de la Chouannerie. Que Lucrèce Mercier n'écrivit plus, cela lui paraissait également bisarre. A tout cela il cherchait des explications et n'en trouvait pas c'était une chose qu'il n'aimait guère. Ce jour-là, donc, Picot, après avoir fait aon petit ménage et tué deux ou trois heures en regardant la rue où ne passait personne, tous les ouvriers qui l'habitaient étant à leur travail, refer- ma sa fenêtre en bâillant, contempla ea chambre d'un air morose et se demanda comment il allait employer 13 restant de sa journée. Machinalement, 11 jeta un' dernier regard lourd et lent sur la rue, à travera un de ces rideaux clairs qul permettent de voir à l'extérieur sana être vu.

Il y avait, à une vingtaine de mètres. dane la série de maisons qul faisaient face à la sienne, une boucherie modeste où il s'amusait parfois à consldérer les allées et venues des pratique. c'était le seul coin animé qu'il pût apercevoir. Or au moment même où. sans le Il 11 laissait comme on vient de le dire, ses yeux errer une fait de plus sur elle, le boucher se penchait rapidement hors de sa bouti-

HYGIÈNE ALIMENTAIRE Doit-on laver

les fruits et les légumes? Dans une étude sensationnelle du savant Anglais J. T. Smeall Bacteria on fruit, parue dans le British médical journal du 19 novembre l'auteur déclare avoir découvert sur la plupart des fruits qu'on a l'habitude de manger crus des espèces très variées de microbes dangereux. Sur les dattes. les cerises, le raisin, Smeail a souvent trouvé, entre autres, les germee de la diphtérie, le bacille typhique et. presque toujours, le terrible streptocoque que l'on trouve dans l'angine, les maladies pulmonaires, lérysipèle et les septicémies mortelles. Ces dangers sont encore plus grands avec des fruits poussant près du sol, comme les fraises. et avec les légumes dont le contact avec la terre est une cause fatale de contamination. Aussi trouve-t-on couramment tous les microbes eltés plus haut sur les radis, salades, cresson et fraises, même lavés abondamment à l'eau pure.

Le problème alimentaire et hygiénique qui se pose est de garder à tous ces bons produits de la terre leur saveur, le goût et l'aspect appétissants tout en détruiliant les germes néfastes dus au contact de la terre ou apportés au cours des manipulatlons cueillette, transport, etc. On a proposé beaucoup de procédé. de stérilisation des fruits et légumes frais Un seul réalise les conditions désirées il consiste à Immerger les fruits et légumes dans de l'eau fraîche ordinaire dans laquelle on a jeté un comprimé Vlviode. L'Iode naissant qui se dégage détruit Instantanément tous les microbes, même les plus résistants. Il ne donne aucun goût aux aliments que l'on peut faire consommer aux enfants en toute aécurité. De plus, par ce moyen. les vitamines naturelles sont entièrement conservées.

Faites l'essai aujourd'hui même. « Vivlode vous permettra également de atériliser toute eau de boisson suspecte (1 comprimé par litre). Le tube c Vivlode » de 30 comprimés, avec son mode d'emploi 6 tr. 40 ttes Pharm. ASPIRINE "USINES DU RHÔNE"

PLUS ACTIVE ET MEILLEUR MARCHÉ que Ic3 contrefaçons, la VELUATJCE, la marque la la plus ancienne. tue instantanément POUX et LENTES. 3 tr, 50 seulement. tt.« ph> Attention, exiges VELDA1ICE. Mauvais nez

mauvaise santé

Le nez est la porte d'entrée de bien des infections, car, dans les cavités de ¡'arrière-gorge, les microbes pullulent. Si un coup de froid met un instant lea muqueuses en état de moindre résie. tance, l'organisme devient aussitôt une proie facile pour des maladies de tou* tes eortes coryza, pharyngite, laryngite, bronchite, ou bien grippe, rougeole, scarlatine, diphtérie. ou encore otite, sinusite, mastoïdite, voire même méningite suppurée. Il importe donc de ne pas laisser un rhume de cerveau évoluer et retomber sur la poitrine ». Pour Intervenir efficacement, dès le début, rien ne vaut la Nazinette, pommade nasale à base d'essences balsamiques naturelles, exempte de tout produit chimique. Grâce ses principes antiseptiques, elle décongestionne, adoucit, calme et revivifie les muqueuses tuméfiées, elle purifie l'air que nous respirons, débouche le nez et proLège de toute intection. Il suffit d'en glisser gros comme un pois dans chaque narine, matin et soir. Nazinette, 6 fr. le grand tube. toutes pharmacie» ou, à défaut, aux laboratoires Dl Gilbert, 6, rue du Laos, Paris (XV).

ACTION SURE Quel que soit votre tempérament, quel que puisse être votre degré de constipation, la Magnésie San Pellegrino manifestera avec vous, comme elle l'a toujours fait dans tous les cas, son action sûre. Elle n'a jamais connu d'insuccès même en face de la constipation la plus rebelle. même avec les in3testins les plus paresseux. Cependant la Magnésie San Pellegrino agit sans la moindre brutalité, n'occasionne ni nausées, ni coliques ni le moindre dérangement. Et à toutes ces qualités. rarement réunies par un purgatif efficace, elle ajoute l'agrément de se concilier les palais les plus délicats, d'être favorablement acceptée par les enfants les plus difficiles. La Hagn$sle San Fellegrlnn anisée ou sans unis est vendue 8 tr. S0 le flacon dans toutes pharmacien. Demandez également 1. Magnésie San Peitegrino effervescente. 2 Cr. 10 la boite pour une purge.

que, examinait la fenêtre de Picot et faisait un signe à un homme qu'on ne voyait pas, mais qui apparut aussitôt et, après lui avoir, lui aussi, lancé un j fenêtre, ee dirigea délibérément vers la maison, Picot le reconnut cet homme était un a.gent de Cadoudal c'était lui qui apportait au général le courrier dont les bateaux anglais faisaient la cueillette en croisant devant Quiberon. Pourquoi ce citoyen dénommé Le Bru caché chez le bouchar et avait-il attendu que ta fenêtre de Picot (fit refermée pour reprendre ma route vers le logement de Cadoudal? Pierrot envisagea diverses hypothèses dont aucune n'était satisfaisante et déjà le pas du courrier éveillait les sonori- tés de l'escalier, s'arrêtait devant la Salut. fit Le Braz en entrant. salut dit Picot. Bon voyage? Hum Nous Vont reçu quelques bordées d'un bâtiment 2ul. heureusement, n'avait pas assez de toile. Puis nous avons été retardé. par un sacré noroît. Enfin, me voilà avec les paperasses.

Il avait fouillé dans sa poitrine et retiré une lia^e de lettres qu'il posa sur la table. Du doigt. Picot les égailla, vérifia les suscriptions.

C'est tout? Rien de Vannes? deinanda-t-il.

C'est tout.

Etrange. murmura le domestique de Cadoudal. Pas de nouvelles de MUe Lucrèce. à Locoal?

Aucune.

lis n'étaient bavards ni l'un ni l'autre. Ud se regardèrent un instant en silence. Puis Le Braz remit son chapeau aur sa tête: tA autvre.)


-DERNIERE HEURE SUITE DE 1_A TROISIÈME PAGE

La retraite

des Chinois

devant les Japonais se fait débâcle

Changhaï, 16 mal (via Eastern.) (de notre corrl part.)

Nervosité pessimisme anxiété défaite conspiration politique, tels sont les mots de mauvais augure qui tiennent aujourd'hui l'affiche dans la Chine du Nord. La revlennent à chaque instant dans les informations reçues de Pékin et Tlen-Tsin. La retraite des troupes chinoises en direction de ces deux villes à l'ouest de Rivier-Luanho frise la débâcle. Les Chinote avouent 6.000 hors combat depuis samedi dernier dans ce secteur. Les Nippons déclarent qu'autour de Luan-Tchéou qu'ils occupent depuis hier, les Chinois ont eu 800 tués dans l'espace de vingt-quatre heures.

Voici le graphique kilométrique de l'avance nippone. Hier soir, les troupes du mikado se sont emparées de Kaiping, localité stratégique but la vole ferrée de Pékin à Changhaî-Kouan-Moukden, situôe à trente-hutt kilomètres à l'ouest de Luan-Tchéou. Presque au même moment, ila sont entrés dans Fenguun. situé à dix kilomètres au nord de Kalping et à quarante kilomètres de Luan-Tcheou. Partis de Tchin-Wang.Tao. certains régiments nippons ont donc réalisé une avance de cent kilomètres en huit jours de campagne, dépassant de près de cinquante kilomètres leur objectif primitlf qui était la rivière Luan-Ho. Ils approchent de TanR-Shan, près de Kalping. Tang-Shan est le siège de la grande société inter- nationale « Katlan Mining qui possède sa flotte et fournit de charbon presque toute la Chine. Ce grand centre de charbonnages est situé à 80 kilomètres de Tien-Tsin. Dans 1e secteur nord- est de Pékin où se sent déroulés de très violents combats la semaine dermère, ils ont pris Shihiashen. La chute de Miyun. distant de cinquante kilomètres de Pékin, est imminente. Toute résistance chinoise sérieuse étant brisée. les pourraient aisément être à Pékin ou à Tlen-Tsin dans trois jours s'ils continuaient à talonner leur adversaire à bout de souffle et démoralisé par de grosses pertes. Mais les autorltes chinoises de l'ancienne capitale aemblent attendre autre chose que l'occupation militaire nippone. Des petits fortins en sacs de sable sont édifiés aux carrefours importants et autour des postes de police. On cemence à parler ouvertement de complot séparatlste fomenté par les généraux nordistes furieux de l'ingérence des autorités centrales dans des provinces qu'ils considèrent comme leur champ d'action.

La poussée nippone actuelle n'aurait pour out que de précipiter l'éclosion victorieuses se retireraient ensuite sur la Grande Muraille, exigeant seulement la cessation de toute activité militaire dans la zone frontière qui serait bée par la suite et une attltude amicale envers le Mandchoukouo. Quoi qu'il en soit les train. qui quittent Pékin sont bondés de réfugiés. René Laurxns. ON CELEBRE A VIENNE

LE CENTENAIRE DE BRAHMS Vienne. 16 mai (dêp. Havas.)

La centenaire de la naéssance du célèbre compositeur allemand Brahms, Viennois d'élection, a été solennellement commémoré aujourd'hui. à Vienne. par une cérémonie à laquelle assistaient M. Miklas, président de la République, quelques membrea du gouvernement autrichien et du corps diplomatique.

M. Schuschnigg membre du cabinet autrichien, a souligné l'importance du rôle intellectuel de l'Autriche, et M. Furtwaengter. dans un Important discours consacré à la mémoire de Brahms. a remercié c le gouvernement et l'Etat autrichien, » de leur participation à cette solennité.

Les oeuvres capitales du maître seront exécutées Vienne à un important festival qui durera jusqu'au 21 mat. Un Hongrois se suicide

dans des conditions dramatiques après avoir tué sa femme

Budapest, 16 mai {dép. Bavas.)

un cultivateur de Fesoeracepres a abattu à coups de hache sa femme. âgée de soixante et onze ans. Le meurtrier, qui est âgé de quatre-vingt-un ans, s'eet ensuite suicidé d'une façon horrible. S'ouvrant le ventre avec une lame de rasoir. il s'est tailladé les intestins et, comme la mort tardait à venir. Il s'est fait plusieurs entaille. au cou. Il est mortàl'hôpital.

Les dockers de Dunkerque

ne déchargeront pas

les navires allemands à croix gammée Dunkerque, 16 mal P. Parisien.) Au cours de l'assemblée qu'ils viennent de tenir. les dockers de Dunkerque ont décidé que les vapeurs ailemands arborant la croix gammée ne seraient pas déchargés.

Un navire allemand est arrivé hier soir, mais il avait arboré un drapeau allemand aux couleurs noir, blanc, rouge et aucun incident ne s'est produit,

L'école de l'air de Salon

cofttera ane centaine de millions Marseille, 18 mai {dép. Petit Parisien.) La réalisation de l'école de l'air, qui doit être installée à Salon ainsi que l'a décidé te ministre de l'Air, va entre: dans une phase active. En effet le commandant Génin chef du service des bases aériennes, et M. Bonté, lngé.,eu, au ministère de l'Air. ont effectué une nouvelle visite des terrains proposés qu'ils ont reconnus absolument propices. Les travaux de construction qul seront entrepris dans un délai relativement court coûteront une centaine de millions.

DANS RACONTE AU JUGE LES AVATARS DE SA VIE EN FRANCE Bruxelles, 16 mal idép. Petit Parisien.) L'assassin. Interrogé par le juge d'instruction Goeseton, a déclaré qu'il avait quitté la Belgique avant d'être traduit devant la cour d'assises de Liège, le 8 juillet 1926. pour délit de presse. afin d'échapper à la peine qui lui serait infligée. Il partit en compagnie de sa femme et de son enfant. Il possédait une certaine somme d'argent. A Paris, Il fit la connaissance des parents et de la soeur de son amie, Mlle Comtat.

Puis 11 quitta la capitale. échoua à Marseille, où il tenta de s'embaucher dans la rédaction d'un journal local. Sans ressources. il écrivit à sa mère et lui emprunta de l'argent, puis il la fit venir à Paris et acheta. bien audessus de sa valeur. un fonds d'épicerie à Paris, rue de Flandre. Il dut. d'aUleurs, le céder peu après pour une somme dérisoire.

Sa mère revint en Belgique et il loua une chambre, rue Saint-Bon, à Paris. Il ee souvint alors avoir connu antérieurement une artiste. Mme Damla. Il solli- cita son appui et celle-ci le mit en rapport avec des impresaril. Le couple fut engagé dans des music-halls parisiens. Dans et son amie prêtèrent mème leur concours à des oeuvres de charité. Ils obtinrent alors en province un certain succès et J'aisance régna dans le faux ménage.

Hyacinthe Dans avait une ambition: se produire à l'étranger, et, en 1930. Il quittait la France pour l'Egypte. Cependant, le climat ne lui étant pas favora- ble, Il revint à Paris où il voulut reprendre le numéro de music-hall qui lui avait valu antérieurement quelque succès. Mais il ne put y obtenir d'engagement et retourna dans 18 Midi se fixer à Carpentras.

Au couru d'un voyage qu'il fit dans la vallée de Chevreuse. Il décida de venir y habiter. Il s'Installa à Gometz-leChâtel où il fit la connaissance de l'abbé Vonge à qui Il impute tous ses malheurs. Il dut quitter cette localité, mais, la vallée de Chevreuse le captlvont toujours. il alla s'Installer à Bon llay-les-Troux.

L'interrogatoire s'arrêta là.

Le. obsèquM du père Haut

L'autopsie du père Haut a déterminé que le malheureux prêtre avait été atteint à la tête par deux projectiles. Une enquète a permis d'établir que le browning dont s'était servi l'assassin avait été acheté le 11 mai chez un armurier de Bruxelles.

Les obsèques du père Haut ont ét6 célébrées hier matin à Liège, dans la chapelie de la maison de retraite. Par décision de M. Mussolini les corporations italiennes vont se grouper par catégories Rome. 16 mai (dâp* Bavas.)

La constitution de corporations de catégories qui vient d'être décidée par extrêmement importante dans l'organisation de l'Etat fasciste. SI réellement lea nouvelles corporation. jouent la rôle qui leur est assigné, leur formation est un fait qui mérite le nom de révolutionnaire.

Jusqu'à présent, Il y avait, en principe, une corporation du commerce une corporation de l'industrie, une corporation des transports. etc.. En fait, ces diverses corporations n'ont jamais fonctionné. Elles constituent au ministère des bureaux spéciaux, au conseil national des corporations des sections spéciales, mais, en fait, il n'existe que des syndicats ouvriers et des syndicats patronaux.

Aujourd'hui, les corporations de catégories vont s'élaborer suivant un principe différent. Elles grouperont tous les producteurs patrons et ouvriers intéressés à une production définie. le vin. la soie. etc. que ces producteurs appartiennent à l'agriculture, au commerce ou à l'industrie. En d'autres termes les ouvriers et les patrons d'une cer- taine partie de d'une certalne partie de l'Industrie, d'une cet'ta ne partie du commerce. etc. seront groupés et formeront une corporation de catégorie.

Matériellement, comment cette réunion d'éléments disparates pourra-telle se falre ? Par la constitution d'un organe mixte, d'une commission comprenant des représentants des divers syndicats intéressés auxquels s'ajouteront des représentants de l'Etat Dix-huit personnes blessées par une explosion à Rotterdam La Haye, 16 mai (dép. Petit Parisien.) Ce matin une te ri ble explosion a eu lieu à Rotterdam dans une fabrique de produits chimiques. L'explosion fut si violente rjiie les vitres des maisons environnantes et jusqu'à une grande dis- tance turent toutes brisées. Dix-huit personnes ont été blessées, dont plusieurs très grièvement.

A ta suite de cette explosion, un Incendie s'est déclaré qui a complètement détruit la fabrique.

AU COMITÉ NATIONAL D'ENTENTE ECONOMIQUE La fermeture des magasins est à nouveau envisagée pour le 29 mai Le comité national d'entente économique. réuni hier dans le but de protester unanimement contre les menaces d'inflation et la gabegie fiscale, a décidé d'organiser

16 Le jeudi 18 mal, une réunion à la Chambre des députés pour permettre aux déléguéa de chacune des catégories de contribuables agriculteurs, commerçants, Industriels, contribuables, propriétaires, d'exposer dans des rapports. qui ont été adoptés, la situation extrêmement grave où tous se trouvent actuellement

26 Le lundi 2P mal, des manifestations qui auront lieu non seulement à Paris, mais dans toute la France, au cours desquelles un même et unique ordre du jour berait adopté, Ces munifestations seront accompagnées d'une fermeture générale dont les modalités on été arrêtées et seront ultérieurement communiquées.

LES AVENTURES DE MICKEY uo. D. r. p.. « f^dh^D

UN INCENDIE CRIMINEL

DANS UNE MAISON DE REPOS DE LA BANLIEUE LYONNAISE Iyon, 16 mal idêp. Petit Parisien.) Un incendie a été allumé cette nuit par uns main criminelle à la villa des Roses, 62, chemin de Francheville. Cette maison a été aménagée. dans un coin charmant de la banlieue lyonnaise, en lieu de repos et de convalescenee par le docteur Perrachon. Vingtcinq pensionnaires y sont actuellement hébergée et, avec le personnel de l'établissement, la villa des Roses abrite une soixantaine de personnes. L'lmmeuble principal comporte un étage dont le rez-de-chaussée se prolonge par une aile longue comprenant plusieurs salles à manger. Les malades logent au premier étage.

Vers 3 heures du matin, l'infirmière de garde fut réveillée par une sonnerie ininterrompue elle se leva aussitôt et entreprit une ronde pour rechercher l'endroit d'où provenait le signal. i C'est alors qu'elle aperçut de hautes flammes qui jaillissaient de la salle à manger personnelle du docteur Perrachon. au rez-de-chaussée. Elle donna l'alarme et, en quelques instants, tout le personnel fut sur pied.

Pendant qu'on prévenait les pompiers. Infirmiers et Infirmières combattalent le sinistre qui exerçait ses ravages dan. trois pièces à la fois. ni réussirent à s'en rendre maîtres assez rapidement

L'enquête a établi qu'il n'agissait d'un Incendie volontaire. Une fenêtre du rez-de-chaussée, que la femme de service affirma avoir fermée hter soir, a en effet été trouvée ouverte. Une porte de communication avait été i fracturée à l'aide d'une pince monseigneur, et une armoire à médicament. forcée par le même moyen. Cette armoire ne contenait, d'ailleurs, aucun produit toxique ou stupéfiant susceptible de tenter un voleur spécialisé. Le feu s'était déclaré simultanément dans trois pièces, dont deux contiguës et une assez éloignée des deux premières. L'incendiaire avait pris digne des placards du linge, des vêtements, des tivres, et toutes sortes d'objets qu'il avait amassés sur une table puis il avait arrosé le tout d'alcool à brûler et y avait mis le feu.

il est intéressant de signaler de quelle façon l'alarme fut donnée. L'incendlaire ne pouvait prévoir, en effet, que le dispositif qu'il avait aménagé allait déjouer ses intentions.

Les flammes jaillissant des objets hétéroclites rassemblés sur la table avaient gagné, en effet, un petit slngefétiche en peluche, qui pendait d'un lustre électrique et servait à actionner une sonnerie. Le feu détruisit la peluche et calcina le petit singe. Les fils, mis à nue. firent court-circuit et la sonnerie se déclencha. retentissant sans arrêt

L'examen des lieux entrepris ce matin par le laboratoire de police a démontré que l'incendiaire connaissait parfaitement la maison. Les soupçons se sont portés, dès la première heure, mur un personnage qui est activement recherché. On a relevé des empreintes digitales qui pourront servir à confondre le coupable.

Les pensionnaires de la maison en ont été quittes pour la peur.

La préparation

de la conférence économique internationale

Le sous-secrétariat d'Stat de l'Economie nationale communique

Le gouvernement avait demandé au conseil national économique de formuler son avis sur les questions inscrites à l'ordre du jour de la conférence économlque mondiale.

La commission permanente du conseil économique vient de consacrer à l'examen de ces questions près de vingt séances. Elle a entendu les experts français qui avaient participé à l'élaboratton et à la discussion du programme de la conférence, ainsi qu'un certain nombre de personnalités qui avaient formulé des suggestions précises sur les problèmes économiques Internationaux,

La commission permanente a étudié successivement: le problèmes monétaire la la politique commerciale et douanière s. l'organIsation de la production et les ententes Industrielles », c les travaux publics Internationaux et le peuplement des pays neufs envisagés comme moyens de contribuer à la reprise de l'activité économique ». Les rapporte sur ces différentes questions ont été préparés par MM. A. Bolssard, inspecteur des finances; Devinat. agrégé de l'Université, et Oualld, professeur à la Faculté de droit de Paris.

La commission permanente s'est attachée, en adoptant ces rapporte, à dégager des propositions constructives susceptibles d'orienter l'économie mondiale vers une reprise des échanges internationaux. Elle s'eet appliquée, en utilisant les résultats de l'enquête que le conseil économique poursuit depuis plusleurs années mur la situation des principales branches de l'économie nationale, à établir suivant quelles modalités l'effort nécessaire de coopération internationale peut se concilier avec les mesures propres à sauvegarder la production française aussi bien dans l'agriculture que dans l'industrie. L'avis de la commission permanente, préparé dans lea délais qui lui avaient été impartis, vient d'être remis au gou- vernement.

NOUVEL ACCIDENT DE MINE EN GRANDE-BRETAGNE

Londres, 16 mal (dép. Petit Parisien.) Un nouveau désastre de mine, le second depuis le début de la semaine puisque, hier, quatre hommes furent tués par un éboulement dans un puits près de Birmingham, s'est produit ce matin dans une galerie de mine d'Hed- neaford, dans le Staff ordshire.

Les équipes venaient d'être changées et une centaine d'ouvriers se trouvaient dans les galeries lorsque tout la. coup une explosion se produisit.

Trois ouvriers furent tuéa, trois au- tres grièvement brûlés et seize bleasés ou à demi asphyxiés.

Le tribunal militaire a jugé des évadés et leurs complices Rares sont les procès évoqués devant le tribunal militaire qui ne comportent pas une part certaine de pittoresque. de comique, qui fait penser aux récite de Courteline, On imagine, sans peine, dans le cas particulier, quelles purent être les réflexions des deux coloniaux. Edmond Leclercq et Jean Morin, ainsi que du canonnfer Charles Collignon, enfermés à la prison du Cherche-Midi. Ils ne songeaient qu'à fui r Mais comment ?

Le plan qu'ils finirent par adopter se composait, si l'on peut dire, de deux échelons. Lea trois détenus décidèrent, tout d'abord. de se faire porter malades afin d'obtenir leur transfert à l'hôpital. Ainsi en aila-t-il. Quelques jours plus tard, tous trois se retrouvaient, comme convenu, au Val de Grâce. faisait de doute pour personne on les soigna, certes. mais on les soigna en cellule

Réunis pour la seconde fois, moins surveillés cependant qu'au ChercheMidi, les trois compères pensèrent à exécuter la seconde a tranche de leur projet C'était, cette fois, plus simple, mais aussi plus périlleux. Il s'agissait de acier les barreaux de la fenêtre. Ce qui réussit facilement, à un détail près les trois amis se blessèrent Morin assez grièvement. Libres, Leclercq et Collignon n'al- lèrent pas loin et se contentèrent de gagner leur Pantin natal, où ils se firent arrêter le lendemain. Quant à Morin, Il regagna la Bretagne, et alla se réfugier. chez sa femme, à Nantes. Quinze jours plus tard, il était à nouveau incarcéré.

Lui seul mériterait d'être comparé à Latude, A l'hôpital Broussais, à Nan- tes, où il fut admis, il parvint en effet facilement à apitoyer les soldats préposés à sa garde et reprit le large on ne le revit Jamais

S'est-il embarqué ? A-t-il changé de nom? Tout est possible. On l'a recherché partout sans succès. Et ses trois gardiens, Urvoy de Portzamparc, Jaud et Devanchelle, accuaés de complicité d'évasion, ont pria place devant le tribunal, derrière Leclercq et de Collignon.

Le président M. Girard, conseiller s. la cour, reprenant l'affaire par le commencement, tient à établir tout t d'abord pourquoi les trois fugitifs se trouvaient enfermés au Cherche-Midi. Collignon. qui comparait en tenue civile, et Morin, n'avaient commis que des délits vétilleux. Leclercq, lui, en uniforme kaki. plusieurs fois déjà condamné et pour des délits de ton. ordrea, attendait d'être jugé pour un cambriolage Il a dévalisé le mess des 3ous-offici*rs du tort de Bicêtre. Enfin, on en arrive à la première évasion, celle qui s'est produita le 9 octobre, au Val-de-Grâce. Cette fois. le commissaire du gouvernement le colonel Gazan, demande, afin que soient respectées les prescriptions légales, que l'on appelle le soldat Morin.

Morin entend-on donc. Morin! Le soldat Morin ne se trouve-t-11 pas dans la salle ?

On se doute de la réponse le public s'amuse, sans rien dissimuler de sa joie de cet incident inattendu. Morin sera donc jugé par contumace. et le colonel Gazan rappelle que ce soldat s'était déjà rendu coupable de mutilation volontaire.

Voulez-vous nous Indiquer dans quelles circonstances vous vous êtes évadée ? interroge le président Les deux hommes restent debout sans mot dire, et il faut les presser de questions pour qu'ils se décident à parler. Enfin, Leclercq se risque à préciser que la scie leur a été apportée par la mère de Morin. Ce serait Morin de la fenêtre. Mais scié a quelque chose de plus grave, et que le commissaire du gouvernement révèle. On n'a pas apporté aux évadés une scie seulement, mais aussi un revolver. Quel usage se proposaient-ils de faire de cette arme ?

Les deux accusés, de nouveau, se regarde, muets. Enfin, Collignon explique textuellement

Monn pariait, a'11 rencontrait quelqu'un, de le tuer

Les absents. décidément, ont tr|i jours tort! Peraonne n'insiste. Et le préaldent Girard passe au second fait la disparition de Morin à Nantes. Cette fois. les trois accusés bretons, tous trot. en bleu horizon, ee lèvent, repentants. Comment les circonstances, la-bas, se sont-elles enchaînées ?

Le caporal Urvoy de Portzamparc précise que, dans la journée. Morin a adressé une lettre à sa femme, et que rentrant au corps de garde, ce soldat assura que Mme Morin désirait beaucoup voir son mari. il eût été facile, ainsi que le fit remarquer le président de faire entrer Mme Morin à l'infirmeIl.. Personne n'y songea. Il fut par contre, décidé que Jaud et Devauchelle accompagneraient le blessé jusque chez lui. Ils le firent sortir ils l'avouent non pas par la porte, mais par un portail qu'il fallut escalader.

Lorsque Morin fut arrivé chez lui, précise Jaud, il nous a dit qu'il voulait rester là

Et vous a offert un chèque ? Oui.

Ce chèque, d'ailleurs, ne tut jamais touché comment le fugitif l'aurait-11 approvisionné ? Le soldat Devauchelle devine que cette promesse d'argent aggrave leur cas commun. Et il termine avec force

On l'a laissé chez lui par pitié, uniquement parce qu'on a vu sa femme pleurer.

Ils rentrèrent donc seuls au corps de garde et tinrent alon un rapide conseil. Que pouvaient-Ils entreprendre ? De décidèrent, après avoir organisé une somma1re mise en scène, de donner l'alarme afin de faire croire que Morin venait de s'évader. L'enquête bientôt ouverte permlt de les confondre. Le colonel Gazan requiert en dosant très exactement les responsabilité. de chac un des accusés. et les défenseur., M" Sander, Jacquinot. Maynial, Melllet et Cherrier, cherchent à sauver leurs clients. Ils y parviennent en partie, Morin, absent, est condamné, pour ses deux délits, à cinq et à un ans de prison, ainat qu'à la mise de ses bleus sous séquestre. Leclercq subira une peine de trois ane et huit mois de prison. Col,lgnon s'en tire avec huit mois et quatre mois de prison.

Les trois Nantais sont condamnés. Jaud à quatre mois de prison, Urvoy de Portzamparc à trots mois et Dovau chelle il. quinze Jours de la même peine. Encore, les deux derniers, bénéficientils de la loi de sursis.

Eugène Qejincb».

La Fédération syndica:e internationale émigrée de Berlin à Paris

s'est installée avenue d'Orsay Le bureau tient aujourd'hui ta prmmiirm ëiancm au nouveau *t*g« La Fédération syndicale internationale, dont le siège, on le sait a été récemment transféré de Berlin à Paris. n'aura pas usé longtemps de l'hospitalité offerte, 211, rue Lafayette, par la C. G. T.

La F. 8. I. a trouvé un local assez vaste pour y établir tous ses services une vingtaine de bureaux. La voici désormais installée. 9, avenue d'Orsay. La séance inaugurale aura lieu aujourd'hui. Simple réunion du bureau qui puisera Bon Importance dans la gravité des questions qui retiendront son attention. A cette réunion qui se prolongera deux jours, assisteront MM. tagne) H. Jacobson (Danemark), Léon Jouhaux (France). C. Mertens (Belgique), IL Tayerle (Tchécoslovaquie), vice-présidents le secrétaire général Mo Wschevenela et le secrétaire adjoint G. Stolz, représentant la fédération Internationale des employés.

Lo bureau entend reprendre simplement, sans autre manifestation, une activité qui l'était trouvée, sinon interrompue, du moins gênée, au cours de ces derniers mois par la situation créée en Allemagne. A cause de cette situation, cette première réunion du bureau au nouveau siège de Paris va prendre un caractère politique qu'il convient de souligner.

Il faut qu'on sache, dit le communiqué de la F. S. L. Que dans la grande bataille entre le qui pousee la la guerre liberté spirituelle et 1« règne de la force qui ont fait ia grandeur d« l'Europe et la glorification de la violence qui a mené tant de fols dans l'histoire, l'Europe au seuil de la décadence, la Fédération syndicale internationale a fait Bon choix eU. a opté pour la. démocratie et, par conséquent, pour la paix.

Puis la F. S. L souligne le sens des événements qui viennent de se produire les discussions qui se soat deroulées à la Chambre des communes, les déclarations faites par M. Roosevelt au Dr Schacht, président de la Reichabank, les déclarations de M. PaulBoncour, ministre des Affaires étrangères, ainsi que les menaces allemandes en matière de réarmement. l'occupation des syndicats de l'Etat libre de Dantzig. les intrigues dans le territoire de la Sarre.

Depuis que IL Hitler a prie le pourolr. dit-elle, nous vivons A nouveau une 6po.que où les traites internationaux Bout considérés comme des chiffons de papier et où toute permanence du droit. cette bue Indispensable de 1a Tle en commun des peuples, jubft le. plus grandes menaces. Tel. sont les événements qui feront l'objet des préoccupations du bureau pendant ces deux jours.

On découvre près (TArgenteuil deux anciens repaires de Delbono voisine, y prit divers» provisions, on revolver .et de. cartouche. La présence du bandit Delbono dans les parages d'Argenteuli se confirme et les enquêteurs sont persuadés que si l'Italien n'y séjourne pas continuellement il y a néanmoins établi son prln. cipal repalre. qui ne serait autre que les carrières de Morin, près desquelles il se tient en permanence en cas d'alerte.

En effet, on a acquis la prouve définitlve que le triste héros de la tragédie de Savigny-sur-Orge, traqué de toutes parts, ..Il parfaitement s'organiser pour échapper aux recherches de la police. Ce genre de tactique lui est, du reste, très familier, et il y excelle, ayant eu. déjà J'employer en Italie. il y tint- en échec, pendent des semaines, la gendarmerie de la province de Bergame où, en raison de eee méfaits, on l'avait surnommé la c Terleur de Bergame s.

Cette preuve de la ruse et de l'esprit par la découverte d'un poste d'obser- vation qu'il avait établi sur les hau- teurs de la carrière d'Orgemont, à l'une des entrées des carrières du Pot-deTabac. A cet endroit existe une maison dite des Grottes, adossée au rocher qui { forme la paroi même de la carrière, où l'on peut même accéder directement par le grenier de cette maison. dont l'une! des ouvertures donne sur les grottes qui y conduisent.

CI est dans ce grenier que le bandit avait établi son observatoire, d'où il dominait les berges de la Seine et les moindres creux de terrain aux abords des carrières. A la première alerte. Delbono, sans sortlr, sans se montrer, pouvait alors s'enfuir dans les grottes et s'y terrer sans crainte d'être découvert.

Pendant qu'il demeurait en surveillance dans le grenier de la maison des Grottes, 11 barricadait de l'intérieur l'ouverture donnant sur les carrières puis il fixait l'extrémité d'une corde de dix mètres de longueur aux montants de la lucarne, d'où Il observait les alentours de sorte que, dès l'arrivée de la police, il n'avait plus qu'à dérou- ]se sa corde dans le Vide et, par ce moyen. fuir ses poursuivants arrêtés par la barrirade.

D'autre part, on a découvert une autre cachette du bandit, toujours à proximité des carrières. C'est une cabane en bois où on a retrouvé une partie du butin abandonné provenant d'un cambriolage commis. il y a quelques jours, dans une maison voisine de celle des Grottes, par Delbono luimême.

De son observatoire, Delbono avait remarqué que- la propriétaire de cette maison, un matin. s'en allait à Argenteuil après avoir fermé à clef les portes de son logis et cadenassé la porte de clôture du jardin. Par le moyen de sa corde, le bandit deacendit directement dans le jardin, fractura L'entrée de la maison et s'empara de divers objets et comestibles, notamment d'une cotte bleue dont on le vit revêtu et d'un revolver de tranchée avec cent vingt cartouches.

Dans la cabane, on a bien retrouvé les débris du repas fait sur le compte de sa victime, mais on ne retrouva pas la cotte, le revolver et les munitions que le bandit doit porter sur lui. LÉGION D 'HONNEUR MARINE (réserve)

Grand officier, de Forget Commandeur, le capitaine de frégate Cuierre.

LA VIE TOURISTIQUE Le thermalisme pour tous par la cure forfaitaire

On ne saurait, en quelques lignes. donner des Indications, même aommai- res, sur les spécialités de nos stations thermales. C'est un sujet très vaste, qui a été jugé digne de figurer au pro- gramme de nos Facultés de médecine lorsque l'hydroclimatologie est sortie de la période purement clinique pour entrer dans le domaine de la science médicale. Ce qu'il Importe cependant de signaler, c'est qu'il n'est pas un rouage de l'organisme dont la fatigue ou l'usure ne soit Justiciable de la cure thermale. Il faut ajouter aussi que n'Importe quel traitement relève de notre patrimoine hydrominéral: eaux sulfureuses des Pyrénées eaux arsenicales, ferrugineuses, bicarbonatées et sulfatées d'Auvergne eaux c de lavage > des Vosges eaux salines et principal

Une telle richesse nationale pose un problème d'ordre social. Toutes les classes de la société doivent pouvoir en bénéficier. Mais commeat concilier les exigences de la santé avec les poesibilités matérielles ?

Point n'est besoin. pour faire une cure, de choisir la pleine saison des vacances où les Stations tirent déjà une grande activité du mouvement touristique. Des soins plus attentifs et à de meilleures conditions peuvent y être obtenus du mai au 26 Juin et du 20 août au 30 septembre, périodes durant lesquelles les compagnies dt chemins de fer délivrent il. destination des centres thermaux des billets d'aller et retour qui sont valables 33 jours. Les stations elles-mêmes consentent des réductions sur le traitement thermal et les prix des hôtels durant ces périodes. Enfin, certaines d'entre elles établissent des prix forfaitaire* oomprenant le séjour à rhûtel, l'abonnement aux eaux et l'entrée au casino. Ne semble-t-Il pas que si chacun profitait dans la mesure du possible de oea avantages d'avant et d'arrlère-salmon le problème social que pose le développement du tourisme en France pourrait recevoir une solution heurewe pour tous?

Raymond Makciiou.

ÉCHOS ET NOUVELLES A Villers-Cotterets, aura lieu, dimanche prochain, la visite inaugurale du musée Alexandre-Dumas, installé dana la maison où naquit le célèbre romancier.

000

La section de Paris du Club Alpin Franorganise, a l'occasion de la Pentecôte, une grands excursion collective dans le OOO

Le 28 mai. sera tétée, & Nemoura, la rénovation du site de la foret de Fontainebleau appel6 « Rochera Bréau ».

000

De grandes fêtes sont prévues pour l'ouverture prochaine du nouvel établissement thermal d'Alx-les-Balns.

HOTELS ET PENSIONS DE FAMILLE PARIS

̃OTEL IHPERATOK.704 80. r. &mai**iT<M™ cU»h. ».L d.P J. u.n. w -u. dw. 40 f. Hôtel de la Plage. Pension depuis 20 frWnc^ Situation un loue bord mer, Bun renfort. Lanyrune-mr-Mer (Calvados )

La mer & aliTT'uns, 1, CI.. taro. dep. i\ fr. tt compr. Gd parc. Confort. Plomnaoach

Hôtel St-Gulrec plage. Pena. dep. 25 Ir., t. eont. Spécialitt* homards et langoustes Beau Site Uut«l, s. piage. Vue uniq. 8. mer. Pans, dep. fr. n. j, Catg. solgn. tt conf. Briirnogan- Plage (Finistère)

Lion-aur-Mer (Cal™ do»)

La firaad Hùtrl sur la plage. Pension depuis fr. Tout confort. Ouv. le 81 mai. Prix r^duita en juin. M"« Malaval. proprlétain». DINARD

Oran ville H «tel, 80 en. Gd ard. n 35 fr. Juillet 38 fr. Toutga laxm et .lervice n>mp. Cbatel-Guyon

BOYAL et K KSTAL UATION 40 m. sources <n casino, tout confort, Jar- Eatomacl lois, intestins. Repus, régime, j Rens. «rrat. Le Chalet. Pena. mai. 27 fi. juin, 30 et 35; juillet, 35 et 40; août. 40 et 45. Vichy

Hôtel Beau Rivagr, sur les parcs, confort moderne. Prix modérés, cuisine bourgeoise. OUISTREHAM RIVA BELLA

3 heures Parla. Casino. Pla^e des enfants. Port de yachts. Sable âa. Chasse. Pêche. K«es. Sports. Hût. Pena Villas. Ecr. Synri. fuit.. Onlstwham-Rira BgHn, (CalvartuO. L'AUVERGNE THERMALE Lu» mmillmurm» maux, Im plu» beau paya. La Boarfc»Blc. Chalet Cayaa, L» ̃•̃(-•or* LA BOVHBOl'LE. •donM* Jvdta floart, >*<* traita mut ca qui ral*r« de ea raneda uns

2 £" suffisent pour r;iirepenilantdelongsjours

SAVON RODOLL CHEMINS DE FER DE L'ETAT ̃ domicile. Vous ne serez phu embarpar vos bagages ai vous prenaa la précaution de les faire enregistrer micile.

10 Au départ. de faire enlever vos colis & l'étage, de les enregistrer sur place aux mêmes conditions qu'aux de la gare. Vous pouvez en outre faire un enregistrement complémentaire 1 la gare au moment de votre départ

2- Au retour, de faire livrer vos bagages 6 votre appartement sur 8 Impie demande verbale faite au moment de l'enregistrement dans une gare quelconque du réseau. Bon marché. simplicité, rapidité, tranquillité, tels sont les avantages de ce service.

N'hésitez pas à voua renseigner sur les cas particulier. vous intéressant et 8 noua passer voa commandes.

Pendant les périodes des 28 juin au 2 juillet. 10 au 13 Juillet 28 Juillet au 2 août. Il au Il août pour lea départs, et pendant les périodes des juillet au 2 août. 20 septembre au 4 octobre pour les retours, lea prix soat très sensiblement réduits sur ceux cependant déjà minimes du temps normal.

Nos bureaux de renseignements (Part. Invalides), nos bureaux de tourisme (Paris.Rive droite) et toutes nos gares sont 1 votre entière disposition pour voua donner toutes les Indications utiles sur ces der-

cesse. Cest instantané Vous retrouvez un bien-être absolu, définitif et voua oubliez pour toujours que vo«s avec un oor. La cause mime en sera sup primée preasinn et frottement de la Chaussure et le cor disparaîtra radine efficace, jamais d'insuccès. Les ino-pâcis eont ne Peuvent pas brttler la peau; ils ne se détachent pas même dans le bain et protègent tout tifiint du nied sensible ou meurtri.

DES VINS DE. FRANCE

TEINTURE

IDEALE TEINT TOUS TISSUS I Louw OONNCT, HBrlC.nl, SS, «m M la R.puDIIgu» LVON

Vous avez la facilité

VITOXY BAISSÉ Quailt*

_LE MOINS CHER b^b^HI

1 Catalogue illustré N° 13 A AU PÉCHEUR ÉCOSSAIS Rue Joufefe PARIS 160 pages 6m illustrations

Tout ce qui concerne la piebe Envol contra îfr.6S en timbres awc bon rembonraabfo

Aussitôt que vous appliquer un Zino-

Se font pour cors,

otgnons, durillons

et (Eils-de-perdrix.

La (iwnc) 6.30 La S

Uit.

HarferfatM. Ohm».

Envoi d'un échantillon

de ta brochure du Dr.

demande

t, BoultvwÂ

dei Italiens, Parité

Zino-pads

du Dr Scholl

StWt anllçu'i Jouteur êupfrtmie

ASTHMATIQUES 1 LA POUDRE EXIBARD Soulage de suite 8. Rue Dombaila PARIS


L'INNOVATION LA PLUS

SENSATIONNELLE

MATITÉ POUDRE DE BEAUTE SANS TALC LTPIVER

les 7 points de MATITE

2 Elle est rigoureusement exempte de talc, ce qui assure sa rpatité absolue et ce velouté de la jeunesse toujours cherché, rarement atteint.

2 Elle ne Il plaque pas et s'étale également sur l'épiderme, sans grumeaux, sans empâtements.

3 Son grain est Impalpable, parce qu'elle est tamisée jusqu'à l'extrême limite.

4 Sa ténacité en fait la Poudre des sportives, un léger nuage le marin, un léger nuage l'après-midi, en voilà pour la journée

5 Absolument neutre, elle convient aux peaux les plus diverses.

6 Son Parfum discret s'hannonisera avec votre odeur préférée sans la heurter.

7 Elle présente une palette de 9 teintes dont les échantillons vous seront envoyés gracieusement. Demandez-les à votre fournisseur habituel ou écrivez: Piver-Service 10, Boulevard de Strasbourg, Pans-X*

CONTRE LES MITES

Enfermez vêtements, laines, fourrures dans la « Housse Idéale » (préservation absolue contre pousoîère et mites). Exigez partout la « Housse Idéaie » bordée b>u-

ADAPTÉ A LA

SILHOUETTE MODERNE Le soutien-gorge Kestos met en valeur le charme de votre poitrine. Ne la comprime jamais. Oblige doucement les lignes trop marquées à s'assouplir en contours gracieux. Laisse le dos bien dégagé. Assure l'allure idéale, jeûna et souple, de la W VENTE PARTOUT DE t9 A 65 FUS.

L YEUX ne pique pas

Le concours Miss Eugène 1933 est ouvert

L'ondulatlon permanente EUGENE la première marque du monde 8. largement contribué à la création de J'eathétique fémi- j nine moderne. Elle est un dea éléments principaux du contort et de la beauté do la femme pratique. Le concours c Misa mettra de dégager le type « 1933 » de la Française. Ce concours original, organisé de nés adeptes celle qui incarnera la beauté parfaite de 1933. Outre un titre de relne, ce qu'aucune femme ne saurait dMaigner. de. Prix en ispèoes fort intéressants seront distribuas par nn Jury composé de Aime Huguette Duflos. MM. L. Nanvel, Dortreittste, E. Dupuy et L, Icart, artistes peintres. Le règlement du concours sera fournt par votre coiffeur ou sur demande la S. A. EUGENE, 3, faubourg Saint-Hoaoré,

MAGELLAN ka grande marque française 14, rue de Lyon, 14 Paris Défiez* vous de* avis intéressés SANS APPAREIL SANS ELECTRICITE CHEZ LES MEILLEURS COIFFEURS

linu-tà c'est du BONAlO qui *• lova même l'eau javellise» tant rétrécir et sone jamais perdre ses coloris

odVstée à^ClER/ & neONNA>SSIEÛÎ,a'ru» Etianne-Dolct, 14, à TARARE (Rhône).

TISSUS BOMALO

LA VISITE AU JARDIN Robe de plein été faite en tissu uni d'un ton clair. Jupe en forme avec une couture au milieu du devant; collerette et bas des manches en organdi pilsaé de ton écru.. 5 mètrea en 80 de Iarge.

Ce Joli modèle de robe a été réalisé en Opaline unie BONALO, résistant au lavage et iL la lessive. C'est le tissu d'été pratique et élégant par excellence. Une gamme vad'échantillons sera envoyée h toute personne en Taisant la demande à MM. Clert NE LAISSEZ PAS BRULER Les personnes qui, de parti pria, estiment qu'il n'y a de bonne cuisine qu'au beurre, n'ont certes jamais essayé de faire une friture à la « VEOKTALINE >.

Car les plus difficiles reconnaissent qu'élis donne Il la friture une lAgèreté incompara- ble et qu'elle laisse aux poissons comme aux pommes frites, aux œufs comme & la viande, leur saveur propre, intacte, sans la dénaturer ou l'alourdir.

Mais, attention, ne laissez pas brûler dam la poêle votre a VEGETALIXE » avant d'y verser l'objet de votre friture. Dès le début, en plaçant votre « VEGET ALINE • d&na la ajoutez-y un petit morceau « témoin de ce que vous voulez faire trlre. Ce témoin vous indiquera le moment propice où voua devez jeter l'ensemble dans la «LJNE » bien mais pas brûlée. En opérant ainsi, vous deviendrez vite, dame. une fervente de la « VEGETAL! NE >. Demandez Les Recettes B », 9, rue Rouxde-BrtEnollea, Marseille.

1 Vos robes auront toujours la teinte la plus nouvelle 11 est très facile avec € TINTEX de rendre il. vos lainages et soieries Jaunis et passés leur blancheur primitive (botte noire), ou de le. teindre dans les nuances les plus a la mode (boite srise). On peut même les te1ndre en plus clair, car la botte rouge permet d'enlever aux tissus leurs couleurs originelles de telle norta Cane la nouvelle désirée. Et vous pourrez, par teindre vos vêtementa de soie tout en laissant blanches les dentelles de ftl et de coton (boite bleue). En vente partout. 3 fr. 25. En cas de difficulté. écrivez à A. W. B. Scott. rue Saint-Honoré, Parla. AVIS IMPORTANT contre 2 francs, voua recevrez, une seule fois, une boite pour essai. ̃–̃MESDAMES' Lisez Toutes chaque Samedi ReFlerdee Féminines mm en vente partouHoNîlîr J

Pour avoir

une Belle Poitrine La femme règne par beauté, maûhêU* lia mai. rompre l'enchantement causé par la splendeur det yeux. D'un buste impeccable, aux contour» purs e

fermes, émane «u contraire une (eduction durable. Pour l'ob tenir il rien de tel que de faire usage des

PILULES ORIENTALES qui, depuis un temps immémorial, tout universellement em. ployée» par les femmes et le! jeunet filles pour développai et raffermir le* teins, eHacei les salières" et obtenir oc recouvrer une poitrine ferme et

uemptes d arsenic ou autres drogues nuisibles, elles sont toujours bienfaisant» poui la aanté. Tr*it«nent de deum cnoîi kitu ou facile b nim* en mctcL FI. Il fr. 50. contre <W«L J.RATI! flNnmcin. 45. rm de rEckiwtar. PARC llf>. A BruaflN rV" DtlwM. St-MkW. «te A Gain rV fat bp*. «ta USEZ, mesdames, en avant-dernière

page, nos « Confidences » et « la Parisienne vous conseille ».


DE REINS-

Le doyen des sculpteurs sur ivoire est un vieil artiste parisien

Il travaille depuis dana la mima maison

La sculpture sur ivoire est un art qui eu ses maîtres: les Baudry père et fils, Colette père, Depoilly et tant d'autrps.

Certes, Ils ont, de nos joure, des oentinuateurs émérites, mals qui sont rares, faute surtout depuis la. pierre de- truwrer du apprCnt»' ut pourtant encore de vieux ouvriers sculpteurs sur ivoire. L'un

H. Victor DufoMé

d'eux, qui habite à Paris, 41, rue Sedaine. est peut-être leur doyen d'Age et d'assiduité dans la profession. C'eat M. VIctor Dufoeaé, né en 1859 à Parla, dans oe NI' arrondissement qu'il habite encore.

Il débuta à douze ans dans le métier et depuis cinquante-deux ans, travaille dans la même fabrique.

M. Du fossé s'est spécialisé dans la sculpture des christs en ivoire il est ce qu'en terme de métier on nomme c chrlstier ». Il travallle à façon, son atelier chez son patron et y exerce avec un beau zèle. Excellent homme, travailleur acharné, trop modeste, très aimé de tous ceux qui l'approchent, tel est l'éloge qui nous fut fait de lut. Récemment, la médaille d'honneur du travail en vermeil venait récom.penser cetta vie toute de labeur. Sur l'initiative de son patron, M. Lucas-Leclin, autour de M. Dufossé furent réunie, à cette occasion, pour un vin d'honneur offert à ce vaillant artisan, le frère de M. Dutossé, les principaux sculpteurs chriatiera, ainsi que les membres de la ehambre syndicale de l'Ivoire et de l'écaillé. Au nom de cette dernière fut remis un superbe chronomètre en or au héros de la fête. LES DEMANDES D'ABONNEMENT AU TELEPHONE

Poursuivant sa politique de diffusion du téléphone, l'administration vient de décider une importante réduction des formalités qui accompagnaient jusqu'ici la souscription des abonnements télé- phoniques, particulièrement en ce qui concerne les sociétés, associations et syndicats.

Désormais les pièces désignées ci-dessous devront être produites

1* Un engagement signé par le titulalre (dans le cas des sociétés, associa- tions et syndicats, le signataire de l'engagement indiquera sa qualité direcleur. président. administrateur-délé2° L'autorisation du propriétaire de l'immeuble permettant d'effectuer les travaux

3° Une fiche contenant les renseignements devant figurer à l'annuaire. Les Imprimés nécessaires sont adres- sés aux abonnés sur simple demande phonique de leur circonscrtption. Le centenaire des conférence de Saint.Vincent de Paul

Une réception en l'honneur du cardinal Verdier

22 mal, à Il heures du matin, la place Ozanam (au chevet de l'église Notre-Datnedes-Champs> et donnera une réception à l'Hfttrt de Ville, le même jour, à 17 heur* à l'occasion du centenaire des conférences de Saint-Vincent de Paul en l'honneur, S, E, Je cardinal Verdier. archevêque de Paris. légat du pape.

A

vousen délivre plus vite

et plus

sûrement La Poudre Kafa, le nouvel antidouleur est aujourd'hui préféré tous les cachets et comprimés pour ces 4 raisons 1 KAFA AGIT PLUS VITE A peine dans Ubouehe1 la Poudre Kafa eet assimilée par les muqueuses. Elle met fin aux douleurs deux et trois fois plus vite que les cachets et compriméa.

2 KAFA AGITPLUS SUREMENT La Poudre Kafa agit enr tous les organismes et dans toutes 1m douleurs.

KAFA EST INOFFENSIF Ne contenant ni aspirine, ni antipyrine, la Poudre Kafa ne bloque pu les reins et ne fatigae pae le coeur. EUe ne brûle pae l'estomac.

A KAFA N'A PAS DE GOUT Même si vous pas d'eau sous la main vous pouvez prendre ^™ votre Poudre £afa, car elle n'a aucun goût.

Poudre KAFA

1 Fr. le sachet 8 Frs la boîte de 10 sachets. Dans toutes les pharmacies. A défaut, envoi franco contre mandat de 8 Frs adressé aux Laboratoires Phacipale, CI. Francoz, Pharmacien, Annemasse (Hante-Savoie).

UN SOUFFLEUR DE VERRE POIGNARDÉ PAR SON FRÈRE état grave l'homme au couteau est arrêté

Charles Cadeau, trente-quatre ans, demeurant 82, rue Frédérick-Lemaitre, en hôtel, a. hier après-midi, poignardé son frère aîné Elle, quarante-deux ans, souffleur de verre, habitant 27, cité Lemièrer et établi 160, rue de Belleville. Une discussion d'intérêt opposait, dans l'atelier de l'alné, les deux frères, vers 13 h. 30, Charles Cadeau, qui faisait la représentation pour les articles fabriqués par son frère, était payé à la commission. Il gagnait. selon ses propres déclarations, environ 400 francs par semaine.

Charles, arrivant hier, demanda à Elle de lui avancer quelque argent pour payer son hôtelier.

Je vais aller voir un client. Je ferai une affaire sûrement.

Elle répondit que, méme si cette affaire se faisait, il no donnerait rien parce qu'il allait être saisi le Iendemain.

La discussion s'envenima. Charles déclara qu'il ne travaillerait plue pour son frère.

Je vais te sortir, dit Elie enlevant son veston,

Bon, viens dans la cour avec mol. Elle Cadeau, qui est marié et a deux enfants, ne sortit pas. Mais, empoignant un morceau de marbre, il le lança sur Charles. Celui-ci évita le son frère, lui plongea l'arme dans la poitrine.

Quoique atteint dans la région du cœur, Elle, qui s'était écroulé, eut la force de se relever et de menacer encore son frère en brandissant une bouteille de bière.

Assaaain, assassin crla-t-U. On s'interposa. Charles essuya son couteau gluant de sanie sur son pantaion et attendit tranquillement l'agent qu'on était allé chercher.

Au commissariat de la rue Ramponse rappelait pae ce qui s'était passé, ajoutant, toutefois, que, sous l'empire de la colère, il était possible qu'il eût porté un coup de couteau à son frère. Sept témoins ont été entendus MM. Henri Cavellier, comptable; Ceorges Charqulllon, verrier Mlles Pierrette Mesnier Simone Joncour M. Louis Schm'ldt Miles Marcelle et Raymonde Provin.

Un seul de ces témoins affirma que lorsque Charles Cadeau prit le couteau dans sa poche ce couteau était ouvert.

Elie Cadeau est à l'hôpltal Tenon. Sauf complications, son état n'est pal grave. Charles Cadeau a été envoyé au dépôt, malgré la nouvelle loi, parce que le commissaire estime qu'il n'offrait pu usez de « représentation ». Sage précaution et qui épargnera aux magistrats, semble-t-il, d'attendre valnement l'homme au couteau le jour où son affaire viendra.

Les boulangers et pâtissiers fêtent la saint Honoré Dans la plupart des professions, on constate depuis quelque temps un éveil des traditions corporatives. La Mutuelle des boulangers et pâtissiers de la Bastille est en tête de ce mouvement et, si elle n'a pas encore ressuscité toutes les vieilles coutumea des talemellers, elle fat. saint Honoré, patron du boulangera.

A cette occasion elle donnait hier soir, au restaurant Fabien, 6, rue de la Bastille, son banquet annuel. A l'issue Juquel fut B«rvi un gigantesque s&inx- honoré. La Mascotte de la boulange >. Louise Vu.traete. qui est agee de huit ans et demi, s efforça ds couper ce gâteau avec un sabre de caporal-sapeur de la Révolution, qui était grand qu'elle. Sn. gardes du corps, MM. Abel Larhausjade, soixante et on:le ans. et Frédéric Barthélémy, soixante-deux ans. l'aidèrent utilement termiuer cette besogne et le repas. qui était présidé par M. Delport, maire de la par des chansons.

LE CONCOURS D'ADMISSION A L'ECOLE CENTRALE Lee écrites du concours d'admisfactures lieu les 13, 16 et! 17 juin dans les cent- suivants: Paria, Alger, Bordeaux, Grenoble, Lille. Lyon. Montpellier. Nancy. Nantes. Strasbourg, Toulouse.

AUX ASSISES DE VERSAILLES Meurtrier de son gendre qui le menacait Jean Pierren est acquitté Jean Pierren, cet aubergiste de quarante-neuf ans qui, à Mezy, près de Meulan, pour défendre sa vie, affirmet-il, tua son gendre. M. Lucien Lebert, le jury de SeîrièAncien sous-lieutenant aux tirailleurs tuniafens décoré de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, Pier- ren gérait le fonds de restaurant c Au Père Jean » que son gendre, employé dans une compagnie de transports à Paris, avait acheté avec la dot de sa femme.

L'accord ne régna pas longtemps entre les deux hommes. Des questions d'intérêt les divisèrent bientôt. Des voies de rait se produisirent. Au cours d'une scène des -plus violentes, Pierren, qui deux mois auparavant .valt été déjà fort malmené, craignant cette fois pour sa vie, abattit son gendre. Celui-ci succomba deux tours plus tard. Comme le président Creïssel l'y invite. Pierren rapporte comme suit, cette scène tragique.

L'accusé. J'étais dam la salle A manger de 1 auberge. J'avais une entorse et ne pouvais remuer. Tout à coup, j'ai entendu mon gendre qui arrivait Il était dans une grande colore et ma femme vint à sa remontre. Aussitôt il Injuria celle-ci lui dit a SI ton mari n'est pas un lacne, qu'il vienne me parler, » Je Je savais très fort J'et eu peur, J'ai pria alors dans un meuble un revolver et J'ai tiré.

Puia, comme le substitut, M. Camboulives, soutenant la thèse de l'accusation, déclare que Pierren continua de tirer alors que la victime, atteinte mortellement, venait de s'écrouler L'accusé. Non J'ai continu6 à tirer le bras tendu et Je vous Jure que Je n'ai pu sol. abaissé le canon de mon pistolet vers L'interrogatoire terminé, on passe à l'audition des témoins. On entend la femme de la victime, qui assista au prélude du drame et qui assure que son mari était violent et de force peu commune.

Sur une question de M- Jardin, la témoin déclare encore

J'avala plutôt peur pour mon père que pour mon mari.

Apréa un réquisitoire modéré de M. Camboulives. qui ne s'oppose pas aux circonstances atténuantes. M* Re- née Jardin, dans une émouvante plaid'ab3oudre Pierren. Apres cinq minu- tes de délibérations, le jury rapporte un verdict d'acquittement Jean Pierren est libre.

L'exposition générale d'horticulture C'est après-demain vendredi 19 mal qu'aura lieu, par M. Queuille, ministre de l'Agriculture, l'inauguration officielle de l'exposition générale d'horticulture, organisée au cours-la.-Reine. par la Société nationale d'horticulture de France.

L'exposition sera ouverte du 19 au 28 mai. M. Albert Lebrun, président de la République, la visitera le lundi 22, à il heures.

UNE RECEPTION

DE LA MUNICIPALITE DE PARIS AU MUSEE GALLIERA

La municipalité de Paris donné hier soir au musée GalUêra une réception des plus brillantes. laquelle avaient été conviées de personnalités de la société parisienne et de la colonie étrangère, en l'honneur de la Fédération interl'académie de Sainte-Cêcile. à Rome. Le musée avaft. à cette occasion, é-té splendi- dement lllumlné, alnel que lea jardins de l'avenue du Trocadéro qui, pour la preCeux-ci étalent, à leur arrivée, accueillis par M. de rontenay président du con*etl municipal M. Edouard Renard. préfet de la Seine, et le comte de San Martlno. Une assistance des plus élégantes 'avait répondu il. ¡'Invitation de la municipalité de Paris, heureuse d'apprécier, en m*me temps que l'agrément de cette réunion, l'attrait de l'exposition de l'art décoratif dans le théâtre et la musique dont le Petit Parisien a slpnalé l'Intérêt et qui donnait ainsi un cadre approprié à cette manifestation mondaine organisée soua les auspices servi, complétait l'agrément de cette soirée.

BESSA

Appareil automatique pour bobines 6X9. Objectif lumineux VOIGTAR F: 6,3, donnant des clichés très fins. Prix 293 fr. comptant, ou 10 mensualités de

32 Frs

BRILLANT 6 x 6

Appareil ultramncîerne donnant 12 vues 6x6 sur pellicule 6x9. Grand viseur clair. Objectif ultralumineux SKOPAR F: 4.5, monté sur obturateur COMPUR. Modèle de précision Vendu 560 fr., ou 12 mensualités de Frs

CINÉ PATHÉ-BABY

Appareil de prises de vues de cinéma pour amateurs, donnant des films 9 m/m 5 parfaits. Il est muni d'un moteur de déroulement automatique. Objectif F: 3.5. Prix: 875 fr., ou 12 mensualités de

60 Frs

LE SALON D'ASNIÈRES La ville d'Asnières vient. pour la troisième foie. d'organiser une Expositlon des beaux-arts peinture, sculple nombre des œuvres exposées et par ta qualité de beaucoup d'entre elles. Cette année, un jury, composé de MM. d'Ambroslo, Bruyer. Mme Colinet, MM. Dabadie, Jacob, Marcel Laurent, Martin, Henry Rayer, Fernand Sabatté une les admettra Cette Salon d'Asnlères.

Au cours de notre visite, nous avons particulièrement remarqué les oeuvres de Jean Achard, sculpteur Louis d'Ambrosio, sculpteur Léon Bellemont, peintre Paul Berger, peintre André Beronneau, peintre Pierre Bertrand, peintre Marcel Bloch, peintre £mile Bracquemond. sculpteur René de Braux, peintre Georges Bruyer, peintre-graveur Henri Cahoure, peintre Henry Caron, peintre Louis Chervin, tte Claudel, peintre François Cogne, sculpteur Claire Colinet, sculpteur Joseph Communal. peintre Thérese Croy. peintre Dabadie, peintre Eugène Delecluae, peintre André Devambez, peintre Emile Domergue, peintre Pierre Emlot, peintre Raymonde Esprit, peintre Félix Fevola, sculpteur Ulysse Gemignanl, sculpHeillgenstein, verrier Antolne Huet, peintre Alphée Iker, peintre Alexan- dre Jacob, peintre Maurice Journaux, peintre Gaston Knecht, peintre; Jullen Lacaze, peintre Bernard Laborle. peintre Edmond Lajoux, peintre Marcel Laurent, peintre Louise Lavrut, peinpeintre Etienne Marceau, peintre Paul Martin. ferronnier Pierre Mar· tin, sculpteur ;Duccio Marvael, peintre; Mania Mavro, peintre Jules Merle, peintre Rene Olivier, peintre Mme Otomaai, peintre René Péan, peintre Maurice Pellerier, peintre Paul Plument de Bailhac, peintre Robert Pradel, peintre André PrévotValéri, peintre Georges Rault, peintre; Maxlme Real dei Sarte, acuplteur Henri Royer, peintre Marie-Thérèse Spitz. peintre Frédéric Stoll, satualre; Georges atrelb, peintre François Thévenot, peintre Henri Thiroux, peintre Paul Vigoureux, peintre Eugène Villon, peintre.

La semaine prochaine, le jury se réunira et distribuera aux artistes mé- ritante les médailles que la ville d'As- nlères a fait établir spécialement pour eux.

Il faut saluer avec sympathie l'œuvre j de décentralisation artistique entre- prlse par la municipalité d'Asnières, et déjà couronnée de succès. Le conseil municipal, sous la direc- tlon de son maire, M. Billiet, et avec 3e concours d'une commission des beaux-arts, présidée par M. Marcel j Laurent, se propose de faire mieux encore l'année prochaine. Pour les orphelins de l'aviation Le gala organisé par la Ligue aéro- nautique de France au profit des orphe- de 17 à 20 heures à l'Equinoxe: 3, rue Godot-de-Mauroy. en présence de nombreux e as » de l'aviation: Maryse Hilsz, Maryse Bastié, Hélène Boucher, Bellonte. Bossoutrot, Detroyat. Doret, Réginensi, etc.

Mme Marie Bell, Gaby Morlay, Suzy Vernon MM. Armand Bernard, André Luguet et Albert Preje&n et de nombreux artistes prêteront leur concours. Les récompenses des Artistes français aux lauréats du Salon de sculpture Le jury de sculpture réuni le 16 mal. scus la présidence de IL Landovski, de l'Ii.3tltut. président du jury, a décerné les récompenses suivantes

Médailles d'or MM. Flot (Mailmlllen). Nkot (Louis- Henri), Fournier des Corats Pierre), graveur en médailles.

L A C. G. T. La commission administrative de la C. G. T.. au cours d'une réunion tenue clamant qu'une mesure d'humanité soit prise en de. des travailleurs tndocht- soie récemment condamnés.

KODAK SIX-20

Appareil automatique pour bobines 6X9. Objectif spécial KODAK F: 6,3, obturateur KODAK. Appareil très moderne. Prix 295 fr. comptant. ou 8 mensualités de

40 Fr.

IK0NTA6 9

Appareil métallique de précision A mise au point automatique, pour pellicules 6x9. Objectif ultralumineux TESSAR-ZE1SS F 4.5, sur COMPUR retardement. Prix 900 fr., on 12 mensualités de 80 Frs

AU COMPTAHT OU A CRÉDIT ACHETEZ UN APPAREIL DE 6RANDE MARQUE AU

PHOTO. HALL 5, RUE SCRIBE, 5

PARIS-OPÉRA

Magasin ouvert de 8 h. 30 à 19 h.

CATALOGUE GRATUIT ET FRANCO

AUJOURD'HUI. Th. de la Madeleine, 9 h., premiere du spectacle de la ChauveSauris, de Niklta BaUeff. Ambigu, 8 h. première (à ce théâtre) de Ces Dames aux chapeaux verte, de M.me Germaine et M. Albert Acremant

Hfamers, Marguerite Moréiio, de Duvallès. Demain matinée,

-o- ATHENEE. Le Parodia perdu. 3 h. 10, avec tous les créateurs Huguette Dufloa, Maurice Escande, Henry Jutllen. Pauline Carton. Hemdey avec Bertlc et P""L

EMPIRE DEMAIN Centenaire iKATINKAj l'opérette triomphale qu'an premier ialr jj RITA GEORG et avec SAINT-GRANIER I | tële de l'btéiralable interprétation TOUS LES SOIRS 20 h, ,se MUSIC-HALLS

CASINO DE PARUS. Joséphine Baker dajuj la Joie de Pari*, 1a plus belle revue du monde, Demain, jeudi, matinée -o- Mlle Marie Dubu prêtera son concours au Gala de la presse du cirque qui sera donné vendredi prochain au cirque Amar. sur l'esplanade des Invalides. Une non première apparition de Mlle Lupe Rivas Chaco, vedette de la troupe mesicaine, qui débutera le Juin prochain au théâtre i de l'Avenue.

-o- EUROPEEN. Tous las Jours matinée: 2.50 et 3.50 soirée 2.50, 5 et 7 fr. M É D R A N O LE NOUVEAU ]PROGRAMME

GAI, SPORTIF, VIVANT .et La O.ÉI* de Paris t >

PLACE 3 a

DEMAIN MATINEE CINEMAS

BESSA6'2x||

6SX11. Objectif lumineux VOIGTAR F: 6,3. donnant de très jolis clients. Prix 335 fr. comptant ou 10 mensualités de

3© Frs

ICAHETTEB'AXII

Appareil métallique de précision pr plaques 6x9 ou pellicules 6|X11. Objectif ultralumineux TESSAR.ZEISS F: 4,5. sur COMPUR à retardement. Modèle recommande. Prix 1.S50 fr., ou 12 mensualités de 112 rn

Le spectacle le meilleur 3 marché de Paris Fr.

PARAMOUNT, ECLAIR

et FRANCE-ACTUALITES

La Foire de Taris. A Berlin, on brute 1m livre, jugé» dangereux par le régime Hitlérien. I.a fête il- Jeanne d'Are. Lea RAY VENTURA & son orchestre Un comique LAUREL et HARDY UN GRAND DOCUMENTAIRE sur les Animait t

« Comment Us regardent

UN DESSIN ANIME

Trois chroniques filmées

sur dci anjeta inédits

Ciné -Actualité 15, Faubourg Montmartre

PERMANENT de 10 h. d 0 h. 30 Prix de semaine 3 et franc*

ATHÉ-NATAN OUS OFFRE CETTE SEMAINE IlH AR IGN ANI ImarivauxI

^̃RAIMU, PRÉJEAN

ALICE FIELD, ALCOVER

^̃THtODORE ET Cie

lm DE Mil COLOMBIE»

^WIOREUE A IËFAUK ALE?ME^|

DAME DE

CHEZ MAXIM

de Georges EETOEAU

IMPÉRIAL

DU DOCTIUt

MABUSE

POCKET KODAK 6^x11 Appareil KODAK pour bobines de pellicule» 6 ixll, monté avec objectif BKRTHIOT F: 6.3, sur obturateur KODEX. Prix fr. compt', ou 10 mensualités de

42 Fr,

ROLLEIFLEX 6 x 6

Appareil REFLEX ultramoderne, donnant 12 vues 6X6 sur pellicule 6X9. H est monté avec un objectif ultralumineux TESSAR ̃ Z E I S S F 3.8, monté sur obturateur COMPUR. Prix 1.775 francs ou 12 mensualités de

FOYN DERBY 3 x 4

Appareil de petites dimension», donnant 16 vues 3X4 sur bobine de pellicule 4|X6. Objectif ultralumlneux F Obturateur à rideau donnant le de seconde. Prix: 390 fr., ou 8 mensualités de

52 Frs

CONCERTS PUBLICS c. soir h 21 heurta

(M. Turotte) Sérénade villageoise (de la Tombelle) O Heltdelberg (Doret) fuque de l'Amen t Damnation de Fauat) (Berroll» des Contes d'Hoffmann (Offenbach) Invocation (Jouret) Souvenirs du Midi (Pastor).

NeallIy-*ar-SetB« (place de l'Hôtel-deVille). Harmonie Ne et Choral du Nord) Grande Marche de Go la <A. Allier); la Voix des montagnes (I>olcay) ouverTell (Roasini) ouverture de la Casa Laci ra (Rosaini) le P'tit Qufnquin (Desrousaeaux); 1» Beau Danube bleu (Strauss), Une fête de charité au bois de Boulogne Une grande fête, organisée au profit de l'école de puériculture de la Faculté de médecine de Paris, aura lieu du samedi 20 mai au dimanche 28 mal, au Jardin d'acclimatation. Cette grande semaine de charité sera inaugurée samedl prochain. à 1S heures, par M.de Monzie, ministre de l'Education nationale, et M. Baithazar, doyen de la Faculté de médecine. Les enfants êt leurs parents pourront. durant presque huit jours, admirer le zoo, la ménagerie, le cirque. le théâtre, le cinéma en plein air, etc.

FETES ET REUNIONS Vif succès pour le gaJa de bienfaisance donné au profit des réfugiés juifs mie de$ présidents d'aaacclattoxa d'orl0txatrcs de province que présidait M. André Magre, secrétaire général de la présidence de la République,

La Commune libre du faubourg du Temple a procédé au renouce-llement de son bureau, dont la composition est la suivante président et maire de la communs, M. NainvUJe vice-présidents. MiL Simonot et Guerluiae secrétaire général, M. Abadia; Le comité d'Anciens combattants du XVI* arroruiiaaement avait convoque toui xts adhérents pour les entretenir du Dro)et de la Catsee des penslana. Il* ont entendu tour de rôle MM. Jean Goy et de Laflteyrie, députés, qui leur ont exposé leur point de vue comun.

L'Association Lêopold BeUan fait date de la section d'excellence du concinrs général de musique et de déclamation. Des prix en espèces ont été décernés

Violon prix de 1.000 francs partage entre Mlle Borrel et M. Dumont alto prix de 500 francs. M. Boucher: violon- celle prix de 500 fraoae, M. Jonque! déclamation prix de 500 francs partage Labenne; solfège prix de 200 francs partagé entre Miles Smadja et Astruc piano prix de francs partagé entre Mlles Sommer et Vallier.

Les de langue espagnole, orl'anisés par la chambre officielle de comce d'Espagne, auront !:eu cette année le 1» juin, a 18 heures. à la Sorbonne. Las demandes d'inscription écrites ou verbales seront acceptées jusqu'au 15 juin.


Aspirateur reconstruit TAM

♦O h eo "o oins cher

Voyez leTAM h la Foire de Paris, etand à fsx l'ESGA, ce qui se fait de mieux

première marque

de sous-vêtement»

indémaillables

PETITES ANNONCES CLASSEES

Lire ea page 9 une autre série de

PETITES ANXONCKS CLASSEES

et de FONDS D6 COMMERCE

avec c mêmes rubriques que

OAmPgS P'EKTAJTTB

Fermier, sans 3 3 km d'Orléans, prend. en*, de 3 à 13 ans, en garde ou p. vacances. B..soins. Pmithte-rs, (Loiret).

TBATAUI A gAÇOW

PBBRO, 50. r. <lu R >rtmr. Par m i Lab. SS-^O OTTHUS D'BBKPiiOIB

& A.. CARENTAN (Manche). Ecrire en ln-j. diquant emploi précédent ou actuel.

Magasinier sérieux et expériment. dem. par Laiterie Lalt Gloria S. A. Carentan, Manche Ecrire indiquant emploi precéd. ou actuel. n demande jeunes fille: pour d'alimentation, crémeries. Logées, nourries. Bien payées. Ayrault, 1. rue Française. METZGER. 23. rue Paul-Bert, Paria 11'- ahen. 3. ri' St-Joseph. dem. ouvr. tablier, Lemande ménage sans enfants ou femme seule, avec réïér. pour garder propriété yr. Mantes, sur Seine, femme seule occupée. Ecr. Petltdidier, 19, bd Henri-lV. Paris 4-. Je cherche secrétaire particulière. Se prés. 9 a 20 h. Alliance Gén., r. Godot-Mauroy Concierge uaine Paria, retraité ou pensionné marlê, 2 enfants max. Connais.?, entretien chauff. élect., peinture. Se présent, av. réf. AGRITER, 7i boulevard Montparnasse. 14'Représentant EN CORSETS, tr. bien placé. visite clientèle riche. Dem. façonnier très bien outillé pour fabrication DE CORSETS SOIGNES et pouvant créer des nouveautés. A M. Louis. 119, rua de Turenne. Paris. CONSTANT, 54. rue de Paradis.

Apprenti pâtissier prés, pr parents, nourr., Chefs équipe, sobres, sach. bien commander cap. ding. comp. et apprentls. Ayant vraies références de chef équipe. Travail assuré, j logé, p. dirig. équipe tour paraI., revol., auto., perç., fabrfe. 2° équipe ajust., mont., Copie certif., prêtent, sal.. data liberté. n dem. des polisseurs spécialisés sur le fermoir de eac de dame. Se présenter iL M. MONTEIL, 2, r. de Nice, avec ̃électr. DELFAU, 11, de. Quatre-Fila. SELLIERS et

Bernardet. 5. r. Bruyères, Bourg-la-Reine. Repouggeur» sur aiu. 7, r. de la Durance. Oenmt» j

GERANTS ayant permis de coud. autos sont dem. par Import. maison d'alimentat. Ecrire E, 7 Petit Parl.^k-n, qui transmettra. OBSS DB ..on

Cuis, et fem. ch.. pena. 8. Henri -Rochefoit. Bon. à tt taire, genre f. de ch., cuis., lav., aér. réf. exig. Se prés, mutin et 17 à 20 h. M. Baumer. 10. bd du Temple, ét. droite. Uem. jeune Mlle bonne à tout faire, sachant RELU, route d'Orléans, BAGNEUX. BUREAUX DE FLAOBlMltT

SOMMER, 72, bel St-Germaln, place de suite bon. tt faire, cuis, et fera. rh. Gros gnges. PB MA MDBS DE BEPKEBEBTAHTB

Bonneterie coquet.. M. bd Sébèislopol, Paria demande p. secteur. libres province représentants puuv. s'adjoindre cartes bas Ptr. Ecrire avec références.

VCldgC b> état> 6 r ph malle fr- Servol,.7, r. Chernoviz. Aut. 46-99. Tir,i. jhuatv »»a

PLAGIES FAMILIALES

Joyeuses à b. marché. Finistère film. Brochure « Bretagne Idéale ». sur demande hux Syndicat du Finistère et des Cùles-du-Nurd.

IiOCATIOKfl

Logements lout confort, 1.200 tr. par «n, s. repr. ni chargea, 10. rue Véron, Alfortville, Cède pet. log. 2 p. cuis., e., él., luy. Tep. Bitsth, r. de la Mare. Pet. utique, ov. log., 2 p., b. eit. Pantin 4.500. b. à vol. 24, r. Uunlcerque. j Alertr.. 300 fi, p. m. Amarto, 5. av. Carn<t. L"s imm. nf. entr.. rh., rue J.-Jauréa. Levai loi» M" t-'creirp. Ant, B t>. immeuble» 3.1X10 hutiil.. p.ur h:anrhisa«>u!»p. mécan. -dent. S udr. D^rel, 2'i, r. Jasmin.

La défense passive de Paris On sait qu'il a été Institué. à la préfecture de police, un « secrétariat général de la défense passive » de Paris et de la région parisienne. Un arrêté de M. Jean Chiappe, à la date du 14 mai. vient de déterminer la nature des établissements privés, industriels ou commerciaux qui doivent être placés dans la première catégorie, c'està-dire être soumis à certaines obligations.

Ces établissements sont les suivants 10 Tous les établissement privés occuMt dans une méma installation plus de 500 personnes

2° Les travaillant pour la défense natlonale

Les établissements occupant pl'is de 100 personne* et appartenant ux atégories profession ne Iles du bols, de la métaldes métaux ordinaires, du travail des terree et pierres au feu. ainsi qu'aux indduatries ou aux magasine de commerce et de l'alimentation

catégories professionnelles des Industries carton, des Industries du livre, du travail des étoffe* et des vetementa. ainsi qu'aux imprimeries d'édition et de presse et aux compagnies d'assurances, lorsque ces établissements emploient dans leurs ateliers ou bureaux plus de 300 personnes ou lorsqu'ils 1 établissements insalubres ou Incommodes Les banques possédant des salles de coffres-forts pour leur uaage personnel ou celui de la clientèle, quelle que soit l'Importance du personnel upé

désignés pour des raisons particulières. Quant aux obligations qui leur sont imposées. elles mont ainsi définies Lés chefs d'établissements devront adrestral de la Défense passive), dans un délai d'un mois a dater de là publication du sent arrêté ou à dater de leur ouverture, une déclaration indiquant leur raison sola la nature et le lieu de leur établisemployés occupés d,ias les locaux qut font En de de l'Instruction pratique ministérielle, les chefs d'établissements devront établir et et en un ;I«u accespassive, qui aéra soumise à notre approba- lion dan? le délai de deux mois aprè» l'en- précédent.

renseignements, formules et modMes r«4atifs A la consigne qu'ils doivent établir. NOCES D'OR DANS LE XVIIIe On vient de célébrer a la mairie du XVIII' arrondissement. les noces d'or de M. et Mme Ernest Pa«net. domiciliés deput. quarante ans. 80. rue Doudeauviid*. Les jubilaires étaieni accompagnés de leurs deux enfanta et de leurs deux petitsM. Erneste Pacenet. né à Paris en ©*t un ancien employé de banque. son épouae. née en 1861, Adélaïde Dyonnet, est également Parisienne.

LA CHANSON DANS LES HOPITAUX Concert aujourd'hui A l'hospice Lenolr- Jo tisserand, à 15 heures, avec Rachel de Ruy, Germaine Briftault, Fanny Dantès,

ACHAT» BT YEJT1B Du PjtOFB»TBS Belles affaires de terrains Les N01 suivants correspondent à quelques- uns des 2.000 terratna proche banlieue que vend. de f. le m. av. 4 a. de cred. N« 230. sur St-Lazare 850 m. le m. N° 025, sur St-Lazare 520 m. à 3 fr. le m. No 042. sur St-Lazare m. à 5 fr. le m. N8 729. sur le Nord 900 m. à 3 fr. le m. N- 124, aur le Nord 625 m. IL 4 fr. le m. N« fill, sur Montparnasse 650 m. à 1.50 m. i N* 079, aur Montparnasse: 540 m. à 3 fr. m, N* 054. sur Invalides 675 m. 2 fr. le m. N« 820. sur Denfert 930 m. A 2 fr. M. Samedi 20 et dimanche 24 ..[. visite grat. d'acheter. Venez consult. nos listes et reteni va places k ns bur., t. 1. J. 9 h. à 19 h. Ma Petite Banlieue » lndlcat. mena.. 90, r. d'Amsterdam, Paria. voua envoie liste terr. banl, vendus à créd., 1 fr. 50 à 7 fr. le m. (Renselg. gratuits). Le Journal Ma Petite Propriété 42. rue Le-Peietier. Paris vous en-te gratuit., ur simple dem., Il liate de Vendus ^Un crédit. Occasions exceptionnelles Maisons à vendre ou A louer meublées ou non, Liste gratuite. Salllard. Ezy (Eure). i BamiBâeue porte de Pantin terr. à bâtir. E., él. Larges aven. éclair. Autob. Offerts il prix excopt. dep. 100 tr. p. m. Ecriv. ou \'en. nous voir Journal m Petite Propriété i 42, rue Le Pari. >. Renselg. nbs. gratuit». But. ouverts t. 1. Ira de 9 à 19 h Rive gauche, bon. iram. pierre taille. 6 étag. B. occ. P. Bailly. 51, r. Condor_cet REGION COURVILLE-SUR-EURE Mals. entr., p., eau, él. inst., gaz en face, riv. Eure a 100 m. prix 18.000 francs 'date. 4 plèc., eau, élect. en face, dépend. judo 600 mq, nv. Eure, 200 m. Px Le Logis, rue Laffltte. POUR VACANCES

i Rég. Sens. mais, entr., 3 p., eau s. press. Yonne. nos. 700 m. Prlx 19.000 francs. CAMUS, 7, place des Héros, Sens. 12.000 ept Léal, 15, r. Paris, Montreûll-s-B. A 20 ANS DE CREDIT Terrain av. ou sans pavillon de 100 a 3W fr. p. mois. Eau, gaz, 6'ect-, égout. 16 k. Paria 87 tr., aut. Citroën. Aucun débours. P. cons[ tltuer dossier. Ecr. RI CHOU, 71, r. Victoire JE VENDS MOI-MEME mon terrain de M2 pour 3.000 francs. PEUT ETRE DIVISE. Facilités de paiement.

VIRATEL, 110, rue Véron, AL FORT VILLE. !Paris centre à 20 minutes U'O trains électriques par u Carte à la TERRAIN I'» QUALITE SUR PLATKAU Vue imprenab.. Sacrifié seuiem. cet, sem. à 5 francs le M2 Facilités, de paiement. Indispensable s'Inscrire pour visite- gratuite en autocars. Retour assuré. DREYFUSS. 5, place de la République, de 8 h. 30 A 19 h. 30 même sam. Jolie banlieue imméd. Air par GARE. AUTOBUS. Route Nationale. Terraîiras non 3 mi on diables Prix de réclame 3 f r. le M2 Facilités de paiement. Visite gratuite. Renseis^iez-vous de suite. CETA, 28, place de la Nation. 8 h. 30 A 19 h. 30 même dira. Terr. soldés àrâlrTïêTAL a 35 km de Paris, toutes contenances. 100 par mois. Affaire exceptionnelle DUMAS. 84. rue Thiers, BOULOGNE. BOURAY-SUR-JUINE (Seine-et-Oise). Ligne électrique Paris-Orléans p. gares Orsay, Saint-Michel. Austeriitz. et autocars, place d'Italie, La Ferté-Alais. BEAUX TERRAINS A RATIR avec viabilité. Eau aous pression, électricité Payables 200 francs par le. MERLU. Le Pâle, à la gare de BOURAÏ. petit bourg en lisière fortt, gent. maison 4 p., construction briq. et pierres parfait état, dépend, et Jardin, eau. électr. Montgeron 20 k. Paris P.-L-M SUPERBE PETIT TERRAIN BOISE Bordure forêt de Sé»art.

3 fr. le M2 Facilite de paiement Peyrlsaiiguel. 17S. M«rc»d»l. Pari.- COTE D'AZUR prupr^i a p. et 2 h^ct. bonnes terr. 13.0UU La Terre, 44, r.

FAITS DIVERS Le» accident* de la rue -Mme veuve Louise Gautier, soixante- quinze ans, 92, rue de 1.1. de fait une chute sur le trottoir non loin de son domlBoulevard de Nogent. à Champignyaur-Marne. M. Jean Casai I, cinquantetrois ana, 103, route de Villlers, été renversé par un tramway à la Pitié dans un état grave.

Un commerçant américain meurt d'une criae cardiaque

Depuis un certain temps, était descendu dans un holei. 46, rue du Caire, un marchand de café américain, M. Edward Nom, âgé do trente ans. L'autre mattn, il était découvert dans sa chambre, d demi paralysé, la figure enflée et livide. Transporté à l'hôpital américain de Neuilly, le malade mourait quelques heures plus tard. Le docteur Bruches, assistant du professeur Lemaitre, qui avait soigné M. Nortz pour troubles des voles respiratoires, a déclaré que le malade avait succombé A la juite d'une crise cardiaque.

Trois escrocs au chômage

arrêtés à Drancy

A la suite d'une plainte de M. Laugneur, directeur du service des allocations de chômage A la mairie de Drancy, une quête fut ouverte par M. Luce, commissaire de police de la circonscription, sur, trois habitants de cette dernière localité Robert Bocquet, trente ans, 13, rue de l'Economie Robert Chopin, trente-quatre: ans. 42, rue Franc! acn- Ferrer, Marcel Tuai. trente-huit ana, 34, rue Faldherb,. qul touchaient Indûment des secours de chômage, le premier, depula le b maf tes deux autres. porteurs aux Halles, depuis deux ana. Tous trois ont été envoyés au dépôt.

Un courtier indélicat

A la suite d'une enquête adroitement menée, le brigadier Gallois, de la police judiciaire, a pu arrêter bier Gaston Du- cas, Xgé de trente-huit ana, domicilié 6 bis, Cet Individu indélicat avait été employé] urtier, par un marchand d'appareils de T, S. F. de l'avenue des Or. Ducu emportait bien chaque matin un poste de T. S. F. dans sa voiture aous prétexte de le mettre a l'essai chez un reconnaissances en un brocanteur domicilié 25. rue des Blancs- Manteaux.

Malheureusement tout a une fin. Ne voyant aucun de ses appareils revenir au magasin et. d'autre part, ne parvenant pas à encaisser d'argent, le commerçant avait j porté plainte au commissariat du Roule, résultat l'arrestation du du par M. Leautier, secrétaire, a été envoyé au dtfpôt par M. Mangaud. commissaire de police.

L'acta»«in du surveillant de Cochin a réintégré 1. Santé

Egfcuse, l'infirmier temporaire de l'hApltal qui, le 31 mara, assassina, pour le voler de sa paie, le surveillant Boutrond, avait tenté de ne suicider, an le sait, à la prison de la Santé où 11 étalt Incarcéré. Le prisonnier a 'était précipité du haut d'une galerie et s'était blessé £ Transporté et soigné à l'infirmerie de Tr Eg.- est presque complètement rétabli. Il a réintégré hier sa cellule Il la 7* division de la Santé. Il fait l'objet d'une surveillance spéciale et constante. Des cambrioleurs ont pénétré, l'autre nuit. dans les locaux d'une braaaerle-res-

loc. Barré, 18fi. Gde-Rue. Kogent-B. -Marne. I Rér Etampea. 4.800 m., 3 p. Pi 19.500. MA i Bel. pet. vU-, 1.500 m. G. Melan. vend, I H5.000 fr. M. Beaanqon. 9, av. Tbiera. Melun. Beau terrain d'angle traina. Eau, gaz. élect., égout. pr. Rare, MARY, 163, avenue Ledru-Rollin, PARIS. Forêt Fontainebleau, propr. tt conf., parc, Pr. Noaillea, m. b. ét. 4 P., c, atel.. dép. e.. Forêt Rambouillet, pav. chasse 4 p., garage 1 cpt. ÉTOILE. 36, rue de Laborde, PARIS, j "Teri^ftift k Longjueteaitf Petit comptant. Solde 100 tr. PAR MOIS. REGION DE SAINT-FLORENTIN (Yonne) Ma Campagne bd Sébastopol. bORET D'OTHE, CHASSE ET PECHE mals. 4 pc(M, l.ffJO m. jardin. Prix La Terre, 44, r, Lafayette j

FONDS DE COMMERCE ET INDUSTRIES

DIVERS

COMMERCE GROS banl. [Kinsietine. Xi stock ni roulem. Vente compL Beau puvil. Nets SO.iKXJ. Except. av. Sfl.iKXJ fr. i:s;>Offii-e, 16, bd de Stnmbonrg. b. logt\ Sit. uniq. face marché, aff. àdoubl. Net 45.000. Px 90.000, i Cpt. B. inatal. Pavil. tt ctt. F lia ni. 13, hd St-PenU LAVOIR INDUSTRIEL Très belle Installation moderne. Bénéfices j 110.000 net. Bon personnel. Important n>a- tériel. Traite avec 200.000 francs. S a-lr^ser LAVOIR, a?, rue Même mais., sal. dam. pl. 35.000. Clémence, Faubourg du Temple (ÎO*). COMKEBCI DE DAMES Monopole d'EUt rapp. 12.000 net. Logé. Il faut 12.000. Dufaye, 141, Faabe St-Denii. HOTELS VXKS

MJLUluDUJ ioy. 2.500, aous-loc. 3.000. 2U0 p. Jr a hfi jardin. Occasion avec iU.lHJU PARTS. Aidera. G» CAFE-HOTEL l'LACK VV MABCHK tout l" rdre, 3 salles superbes, 3 billards, 12 meubi., cor. 1 or t. gde terrasse, trav. forcé. AU subi Bénéf. 55.000 l'an, juatiflé. HUÎKL-tAFK-PKNSIO^

Vraie bonbonnière style norm.. face gareda site ravi! borda Oise. rég. chasse et pêche. 14 n»' Impecc. Bel. sal. de café, aal. A mang. de tte beauté, 2 salons, jard., 150.000. Aff. Clientèle agréable et choisie, Unique avec 30.000 frimes. LA CELERITE, de Turbijto fde 14 k 18 h. 30). HOTEL-CAFE-R. 10 H^"i SSTïS Bénéf. 45.000 Cause décès. EU IVCnU Renaeignem. et liate gratuits. PRKS PARIS, S, DANS SITE CHARMANT Bon < AKK-HOTKL tenu depuis 12 ans IW.OW FRANC,4 DK BENEFICES PAR AN 3 sailes, 1 3 p., bail 15 a. Loy. 2.700. VenGAI., î\, Paradis. Seul charge. 9 Temple. M' Temple Vins-Llq. Ternes. Oblig. quit. Paria, ait. cftd. av. 25.000. Ricard, 13, <;u»t.-Courbet-16* de. VINS DE FRANCO, (Scrv. du person.) reoh. ménag, ou dam. m. Mb. pr repr. ou ouvr. Dépôt*. Si'fixe. 2 à S'adr. bd Bentlly. M- Daumeanu, KINGUfcl », ruo d-Kimaien. DKP4IT 1>K V1NH OKNHK NICOLAS fixe et pourcent. 'i k ti.000 p. mois. Mise au tô», rat» Lafayette. Même dim. uftlV à 2.0(Xl. Lujcem°ni superbe. 200 francs av. 13.000. Vr bd lïajcrnta. MARC

taurant, 118. rue Réaumur. Ils venaient de s'emparer de l'argenterie et du contenu du un gardien vigile. Ils prirent la fuite sans rien emporter et on» ne put les rejoindre. nationalité russe, quarante et un ana. de- absorbe, étant en taxi, un toxique. Necker.

Mme Augustine Papln. trente ans. aans profession, demeurant 17 bis, passage Jcan-Nicot, ee aulcida nu moyen du gaz d'éclairage.

En instance de divorce. Mme Demi.. trente-quatre nus. demeurant 39, avenue du Champ-de-Mars. absorbe le contenu d'un tube de somnifère et ne fait transporter A l'hôpital Laennec.

Neurasthénique et sans ressources. Kosminsky (Rusale) tente de se suicider absorbant un toxique, A Cochin.

Atteint d'une maladie Incurable M. Albert Gousset, cinquante et un ans, 12. rue d'Aboukir. à Courbevole, s'est suicidé en absorbant du véronal.

but ana, employé de la Ville de Paris, 36, rue de Paris, & Cllcby. s'est tué d'une balle dana la tête. On envole au dépôt le nomme Dutell, trente-six ans, sans que Mlle Simone Peyrou, habitant 6. rue Geoffroy- coups de couteau au coté gauche. M. Julien Petltpaln, trente ans, deété blessé d'un couD de couteau le 7 mai têes, est mort hier après-midi à la Pitié. Son corps a été envoyé à l'instiut médicolégal aux flns d'autopsie.

On a repêché, quai du Quatre-Septem6re. à Boulogne- aur- Seine, le cadavre de M. Lucien Drancy, vingt-neuf ans. mécanlclen, 531. rue du Nanterre, Colombes, qui a-était jeté dans la Seine, le 10 cou- rant, du haut du pont de Sèvres.

Venue rendre visite à une amie. 7, rue inai, habitant au n° 8 de la infime rue «st tombée accidentellement par la fenêtre, de la hauteur du deuxième Etage. Blessée à la tête, elle a été transportée a la Pitié. La manifestation

de l'Association française de la Sure La réunion organisée hier par l'Associa- tlo» française de la Serre. In- fut présidée par M. Robert 6erot, député doux, membre de l'Institut, et de M. H. j Rossignol, président général de l'Union j comble où l'on remarquait de nombreuses personnalités général, donna lecture de Bon rapport sur l'activité de l'association et marqua portance que présente la question de la M. Jacques Bardoux Insista aur le ractère « européen de la manifestation Ils en lumière par la présence du proteaaeur Fœrsier. qui prononça un remarquable discours sur les libertés germaniques.

sécurité et de sincérité du plébiscite qui doit avoir lieu dans vingt mois. de Copenhague Mlle Hartmann, de la Schola Cantorum, ainsi qu'une chorale sar- obtinrent le plus vif succès dans la

Gut. bS-OH. Px imbattables tte direct. alier Ë£y£?"£' I$lS- Sorbier, Parti. Ménil. 60-7L GROUPAGE: PARIS Cote d'Argent, Py- d'Azur. CAtc-d'Or. PARIS. du Bas, 47. ratalnçue franco. CKIB»8

SOMMER ej. bd Sébaatopol. Arch. 43-42 I WUIMJ Discret. Consuit. grat. Europe 52-39 ÎÎAÏJ'Ki' CONSULTATIONS GRATUIT.

CAFE-BAR PRES GDS BDS Rec. m p. il. test. lux. Sup. app. 3 p. B. U a. Luy. 5.im AK. à cibler. Avec fr. ETS REAU RenyMfrnem. et liste gratutta. PECHE ET CHASSE

Cité Mairie, bel. Joc. 60 km. ouest, bail A HUlulimV \jnn fin grog, 21, rue Condor^t CAFE-BILL.-BAL AVEC 15.000 j norm., 2 sal., 2 ch. Aft. buv., à doub PRIX TOTAL 12.000 pu-s valeur matériel et licence Café, peut hôtel. Maison très propre MArMlrô "3 tombée. Affaire unique. it\ià jour, limonade garanti. Av. 50.000. | PAUL, l>»ul. du Temple. Aid, acq. aér. j PAUSE INT1MIC, Je Cède avec 12.000 franc* gumes, b. plae. cl même mais, que boulang. JE FAIS KN CE XOMKMT 700 FR. P. JR ET GAR. 42.000 FR. DK ET P. AN Beau logem., 2 et et cuis., tout trèa prop. Accepte eaaal loyal. Rend. et adres. Ktude GAI., 21, rue de I'»r»dU,

SOCIETE UNION VINS DE FRANCE VINS-LIQU. SUR ROUTE NATION.! h kt. imflc. relit. i>ff3 K. Pari?, arr. off. Citroën. B. 12. et. 200 p. J. i nus. P. wvin l3tt f.nll. r.i,,nnnlèn.. a.UUU «yen. Thfcr», MKtUH. CKNTBK VII,I,K M41HTI.MK i n, rABl» BAR 450 P. JOUR. AV. 35.000. %laid. d'an*. B. 9 a., à 5.0O0. L. 4 p. B. client, Places marche A reprendre^ Essai à volonté. Vent* de fruits, primeurs. Rec. 2.500 te. P. jr à 25 Prix du matériel Vr M. B. Charte 10», «v. Jean-.t*urè«- Ifl». Je cède mon superbe magasin Alimentât.- huile, machine à jambon, bail 12 a.. loyer! 3.500, log. 4 p.. tenu 5 ans. Etant pressé, TRAIT*: AV. 1.V0W OU BILLETS FONDS MARVAS Grand ch'^ix affaires Ions prix. L, VINS de FRANCE, 6. R.POUCHÉT Colombes, K pic. -Vins, 100 p. Jr. Avec 7.000 Jr. Av. Montmartre, Dépôt, 700 p. jour. Avec 12.000 j Montparnasse, Kp.-Vln*, 400 p. Je. Av. Bien logé. Vr la IHrectlon. loua lea Jour». UNIQUE AVEC 10.000 FR.

KKCKTTKS A.-SS. 1.000 FRANCS V. JOI.'R LUt X-,», RVt. SAINT-MARTIN. PRIX TOTAL 6.000 u'£Srï"J,h™ ROI i?8, rue du Temple (Métro République)

Un diner des Petits Lits blancs Pour continuer la traditlon de la fête annuelle des Petits Lits blancs, pour répondre aux besoins de l'œuvre et pour servir en même temps la saison parisienne et le grand commerce de luxe français, Mme Henri Lavedan, présidente de 1 oeuvre, d'accord avec son vice-président. M. l-éon Bailby. a décidê d'organiser cette année un dîner des Petits Lits blancs, réservé à une élite de 400 couverts.

Le programme lyrique et théâtra1, exécuté au cours de cette tête. sera d'un intérêt inédit et exceptionnel.

Le dîner de. Petits Lits blancs aura lieu aux Ambassadeurs le mardi 27 juin. Prix du couvert, champagne et tous droits compris 500 francf. Billets au restaurant des Ambassadeurs, lu Ritz et chez le vice-président de l'œuvre, 17, rue de l'Université. LES CONGRÈS Le commerce en gros des vins et spiritueux organisé par le syndicat national du com- merce en gros des vins, cidres, spiritueux et liqueurs de France. M. Pierre Saudemont, président, était assisté de MM. Etienne Janneau et Pirard, vice-présidents délégués Mouquet, secrétaire général Beaomoes, trét.

Après le discours de M Saudemont. l'aasemblée a entendu te rapport du secrétaire et et le rapport financier du trésorier. demont étant obligé, pour raison de sente, de quitter la présidence avant l'expiration de son mandat, M. Etienne J «anneau a été élu président M. Blanchet s été élu vice.président délégué, en remplacement de

Les délégué. ont abordé ensuite l'ordre du Jour du congrès.

Transports. Notamment « le déficit des Chemins de fer et ses remèdes » Conclusions présentées par M. Robert Denomaleon (Rouen), secrétaire général adjoint du S. M., adoptées.

de..4- en bouteille. RApport présente par M. de Vouvray. qui donne lieu & une discussion de.. laquelle intervient M. Dessayer d'obtenir des améliorations pour fa- f ciliter de de nos vins syndicats de Sète. qui demande un aména- Chaumont, secrétaire gêné rai -ad] oint du S. N,, rapporteur, soutenu par M. Chenne. voy. de Besançon, demande une amélioration des transports par pour assurer la qualité et éviter les pertes en cours de route.

Le congrès continuera, tai travaux aujourd'hui et demain, et un grand banquet aura lieu demain soir, soua la présidence du ministre du Commerce.

FAILLITES. Anna Potzeha, née Aize- mann, épicerie, 16, rue Ferdinand-Duval. Léon-Just Beilslr. bois. 50, route des Fetits-Ponts. Jean-Déalré Kelner, épi-, cerle, à Vitry-sur-Seine, 16, boul. Lamou- cap. 700.000 francs, paatillerie tique. 3. rue de U Perle, puis à Vincenne*. vasaer. dit Kopervasser et Oie.teries, 34 rue Turbigo. Maza, bijouterie, 19. rue Bargue. Louis Ferri. vins. 50, rue du Lieutenant- Thomas à Bagnolet, puis A Paris, 35, bout. du Montparnasse.

CAFE-BILLARD Centre ville 7.000 habtt. UU.0W il'. prouve.1 p. lacturea et comptaoiU Au prix total de 65. (K» lrancs.

Perraade touv. de caJt de Il m.X? m. 6 pièces. Cour, buanderie, w.-cl. Itivaboa. iiail VJ a. Loy. 2.4W Ir. Suua-locat. posait). A enlever atec 25.UUU frmneti.

ItUPLL u, puce de la Républigoe. 11. SUPERBE CAFE-BILLARD

Beau comptoir, banquettea cuir, glacea, etc. au prix total de HU.VOO franc».

DADCI Log. 3 p. Loyer 4.000 fr. Bail 9 9 AUpELli, iilaw de la tté publique, 11. VINS-EPICERIE. BELLE BANL SUD Villa 12.IXW hab. Aff. à. trlpl. Lay. iiONO, VJnit^ea jro«f S5, bd Matent*. Paris BM tace cïné, pi. B. ball 1.400,'faiB. LARIBE 33.. f. Kticnne-Marciil. l-'ourn. aid. ay. 40 .W\ \ln* fil gron,_ 128. de AV. 8.000 nBRKY. Î9. T. Et.-M>rfH. Cplc-Vin» il emport Pte Orléans, aff. 4.5ÛU En REAU HFM ("PRiHT1; P- l»^"pot Vins, fixe, Ktn SAIN M ART, 105, honl«vrd Sébastopol. Mari cède à l'essai et à crédit EplBénéf. 36.000 fr. env. Aec début si trav av. p. march. Marion, 58, bd Sébastopol. EPICERIE- VINS plein lui. boutl('- 250 p. J. Epie. 150 p. jour. Bail 15 an» Loy j?ur- EST tabaP « cab- t^léphon. Cour. jardin 1.200 m. Logement 6 places. Autobus. ̃L.1**»!?* bd WaJUee, Puteaax. A ced. C3e santé, à St-Quentin, beau Café^ *̃ Restaurant, av. rhambr*s. Très b situé. Long ball. Errl F .1 Petit Fartâtes. SITUATIONS INTERESSEES

garanties pr réception citent». Alliance CI*. 33, rne Oudot-de-Hauroy. De 9 20 h. pr négociations. Voir d'urg. ALLIANCE CAPITAUX

FONCT. Seul X. K- U. ̃ '̃ r sm»t>oiirff, LIMON FUNCIKltE NATIONAL» le rue PARIS prêta sur immeublea, terrains, pavillons, IM° St-Denia>. Remise Imméd. des fonda, FABT1CULIKK

CAZK.S, 12a, tôt Salnt-Law» (face gare). PRETS RAPIDES DEPUIS 4 %~i DOMMAGES DE GUERRE

I ndit Rapide, 3. r. Ktlennr- Marcel (pr. M») JOtrOO^fr^ Marcel. 22, r. I ajfrlcult. de 8 A 1(X) 0f0 Int. 4 PvH rapid. ME CONSULTER GRATUITEMENT Capitaliste recherche placement sérieux. Int. \> aabst. Ba«cli, r. CI Part..

UN

Sl/PFRBf CADFAV

• au prix exceptionnel et imposé de

Cette offre at limitée i la Seine. S.-&.O. et S.-&-M. • ^BP^

90 °/o des meubles vendus Paris sont fabriqués Faubourg Saint-Antoine

LOURSQILAV QUAND VOUS DORMEZ LA MEILLEURE POUDRE A LAVER

«KCTKIIR ne I» 1. CimmauO .nique haut parleur é]«ctrn.dvnamlque.. pti ordre de marrhe

vous est offert

GRACIEUSEMENT Voua n mirez plua qu'à introduire chaque pour constituer un fmiH.rt.ant r^pitai à votre enfant (âge maxima h" lien 12 an». KJtrçons 14 ans). SI au bout d'un an vou le désirez, l'appareil fonctionnera en y induisant seulement 2 tr. ou 1 fr. par jour. Prnprifti1 absolue au bout de 18 mol. Demandez notice gr&iulte sur

LE RADIO-COLLECTOR de la Compagnie d'AMwranr*»

LA DOTALE s.rvie. a Entreprise privée

régie par ta loi du Il mal 1921

rne de C bateau d un, 31, PARIS Téléphone Trinité

L'HOMME CHIC S'HABILLE SUR MESURES

1" versement U Ir. Formalité» réduit»

«ont garanti» pure lame. (.«« d«u» <it*Y«g«f WILLIAMS 4, RUE DU PONCEAU

Justa a ta sortie du métro "Réumw"

9 htufti SO htvrti t r DIMANCHE MATIN

Ad COMPLtT

LAINE, par*t>l« en 10 vwicmtnti de %•

CHEMINS DE FER DE L'ETAT t !« têtmm du millénaire d« la NormadM I Coulancen (dn 3 au v juin IKtt). Four j vous permettre ô assister nui grandes têtes QUI auront lieu Il Cou tances à l'ocuuion de tomes lea gares du réMiu de l'Etat délivreront les 2, i et 4 juin de% billets comportant une réduction .de 50 1 tt et valables Jusqu'au 11 Juin (nuit du Il m Ren»e)fnez-voui dans le. gares du réseau de l'Etat


LA VIE SPORTIVE; LA COURSE CYCLISTE PARIS-BELFORT

organîmim par 1. V. C.

et la PidaU Char*ntonnai*m 1. concours du « Petit Parisien » Sur un parcours de 420 kilomètres, le troisième Paria-Belfort sera organisé le dimanche Il juin par le Vélo-Club Bel fort ai et la Pédale Charentonnaise, avec le concoure du Petit Parisien. C'est la plus longue épreuve cycliste sans entraîneurs de toute la saison. Ses succès de 1931 et 1982 furent reten.tissants et sur tout le parcours, à Troyes. à Chaumont, à Vesoul, des foules Innombrables acclamèrent les champions.

Plus de 25.000 francs de prix et de ?rimes sont attribués à cette épreuve tia 5.000 francs au premier, 3.000 francs au deuxième, 2.000 francs au troisième, etc. Prix spéciaux pour les régionaux. Les engagements sont reçus chez M. Lagrenée, café d'Alsace, 4. faubourg des Ancètrea, à Belfort, et chez M, Boredon, 5. rue Anatole-France, à Charenton-le-Pont, contre la somme do 10 fr. LE GALA AERIEN

DE SAINT GERMAIN EN -LAYE organisé par l'Air Propagande

•vec le concours du « Petit Parisien » Dimanche. en forêt de Saint-Germainen-Laye, l'Air Propagande organise, avec le concours du Petit la la plus grandiose manifestation aérienne de l'année. Cinq nations seront représentées. Les plus grands c as » eurosinon du monde, rivaliseront de brio et d'audace.

C'est un choix unique de virtuoses de l'acrobatie, Marcel Doret, Michel Detroyat et Louis Rouland (France), Gérard Fleaeler et Mlle Liesel Bach (Allemagne), Christoter Clarkaon (Angleterre), Willi Farner (Suisse), Arvid Hanaen (Danemark).

Ces champions incontestés présenteront au public parisien un programme nouveau de haute école pour lequel tous se sont spécialement entraînés.

De grande pilotes français. Costes en tête, participeront au meeting toute notre aviation sera représentée.

Les attractions, descentes en parachute et trapèze sous avion, seront nombreuees. Eilee seront faites par Eva Beaucarnot et le champion Romaneschi. Et, pour la première fois à Paris, sera faits une présentation remarquable de vol remorqué et d'acrobaties sur planeur par l'as suisse Wtlli Farner.

LA BOXE A LA SALLE WAGRAM Ce soir, à la salle Wagram, en dix reprises, le champion de France des poids lourds, Maurice Griselle, rencontrera l'Allemand Walter Neusel. Un au- tre match opposera l'Italien Sciutto au Français Gandon,

LE TOUR DE FRANCE

AUTOMOBILE

Strasbourg, 16 mai (dép. Petite Paria.) Vers 13 heures, les concurrents du Tour de France automobile sont arrivés sur la place Broglie, terminant la quatrième étape de cette épreuve organise par le Journal.

Soixante-treize concurrents avalent quitté Reims ce matin à 5 heures on signale un seul abandon celui du motocycliste Sterny. LES SUITES D'UN ACCIDENT Près de la Courneuve, route de Flan- dre, le 18 novembre 1923, une dame N. était renversée par un tramway conduit par le machiniste Massol. c Mme N. fut grièvement blessée Circonstance imprévue, la matheu- reuse perdit l'affection de son mari et un jugement de divorce intervint. mages-intérêts à la cinquième chambre correctionnelle, M- Henri Canet ee présentant en son nom.

Après plaidoirie de M* Jean Du- i royaume pour le machiniste, le tribunal a décidé que celui-ci n'avait qu'un quart de car Mme N. était, au moment de l'accident, occupée, avr ti la voie du tram, à compter l'argent d contenu dans son porte-monnaie et 1' n'avait pas pris garde à la sonnerie actionnée par le wattman. Aussi la blessée n'a-t-elle obtenu que francs de dommages-intérêts. e L'ACCIDENT DE M. DESCAVES « La deuxième chambre de la cour d'ap- à pel vient, sur plaidoiries de M" Lan- d neck et Georges Lhermitte, de confirmer le jugement du tribunal correc- c tlonnel ayant accordé 5.000 franc. de J dommages et intérêts à M. Lucien Des- caves, victime d'un accident, dans la d nuit du 3 au 4 mars 1932, rue d'Assaa, il alors qu'il se trouvait dans une auto d Le chauffeur, qui avait heurté la voi- ? ture de l'écrivain, a été condamné à 50 francs d'amende. k

CHEVILLES FINES

à varices SVELTA, complètement invisible. Maxime LEQRAND, fabr., de Rivoli 5237; Hygiène. Art médical, stand 4316. SUR LES QANTS~

la peau coup!* et le fiant m mêlent volontiers.

C'est le crisptn qui est en lainage, en POUR MAIGRIR SANS DANGER des cachets Dellova, çwi font mai* vous pourrez maigrir trois cinq kilo» par mois. La boit* 16 Il dont B. Latosn, 18. av. de la République, Paris. TÉTINE

la meilleure la plus durable

LES COURSES Hier à Enghien. Le. résultat» paix. i>es JUNIORS

(Haies, aux ench., 6.000 fr., 2.600 m.) 1. Bitter Sweet (R. Trém«au).G 23 50 2. Pliali (R. George) P 13 > 4. Walked Over (H. Brierre). Non placés Uranus (C. Maubert) Marslgny (A. Chantrelle) Grande Fusée (R. Bagniard) Kid (A. Cérez) Orvai II (L. Olio) (T. Turner) Hélette (R. Dornaletche) Blanlt Chaque (J. Lyonf Manolyta (D. Leroy). Distances 4 long., i long., 4 long. Quatorze partante.

PRIX DU CHEB

(Haies, ùand. 10.000 fr. 2.900 m.) 1. Baslleus (A. Katley) G 29 60 2. Suzerain (Ed. Haes) P 9 > 3. Kit Bag (H. Ilowes) p H » 4. Goulasch (T. Dunn). Non places QalvaudeuriC, Maubert) Libellule VI <R. L'Habit Rouge <R. Lock) Micheline (A. Lemf-e-i. Distances tête, M>te, 3 long. PRIX DU NIVERNAIS

(St.-ch., a v. aux ench., 6.000 fr., 3.400 m.) 1. Vers le Jour (H. Faye) 6950 à M. H. Randon P lg 50 2. La Rlchardala Ui. Gleizes>P 3. Miih Pell (J. Lup) P 14 » 4. MlUdia II (R. Bagntard). Non pla(J.-B. Vaulato) Vestrfa (R. Dubus). tombé Igwie (E. Dumé) Ecce CabaUus PBIX DE DEBUT

(Haies. 20.000 francs. 2.500 mètre.) 1. Lady KJ11er fR. Lock) 56 > 2. Le Tremble (M. Maglnot) P 10 > 3. Mirasol (S. Bush) P 18 50 d'Aulnoy (H. Cames) Why Not II (M. Saint Paul (E<1. Haea) Sennely (R Bail) Luc) Le Cocktail (R.Trémeau), tombé. PRIX DE LA MARGERIDE (Steeple-chaae. 12.000 fr. 3.500 m.) 1. Le Magicien (M. Théry) G 20 » au baron J.-H. de Rothschild..P fi 50 2. Deucalion (T. Dunn) P 8 P 6 50 4. Myrtit (L. Niaudot). Non placée Pricard (R. Dornaletche) Gai Luron II (R. Look) Javelot Il (M. Bonaventure) Les Champlevai!! (R. George) Kerjean (A. Kalley) Prophète (J. Frigoul). Distances 1 long. i, 3 long., 3 long. Dix partants.

PRIX DU SANCERROIS (Haies. 10.000 francs. 2.S00 mètres) 1. Compère GuHlerl (Ed. Haes)..G 11 » a M. Simon Gutbmann P S 50 2. Tltéa (R. Bal» P 26 3. Marclnelle (F. Romaln).P 19 > 4. King Kllîer (A. Kslley). Non pla- ces Wish (H. Cames) Morbant (E. Dume) Maçon (R. Trémeau) Pacouda nette (P. Sawicki) Bagobera (H. Howea). Dlx partants.

PRIX NEMBOD

(Monté. 8000 francs. 2.300 mètres) 1. Dernier Cri II (V. Devre«se)..G à M. L. Verlaet P 18 50 2. Harlay (Perlbarg) 11 (L. Boudet) Glatigny (A. Dezléray) Epinard II (R. Boudeau). Durées: 3' 25'p, 3P 25" 2/5, 3" 25" 4/5. 3' 26" 2/5. Réduc- tion au kilomètre 1' 29" 1/10. Treize: partants. Aujourd'hui au Tremblay, à 14 heures ] NOS TBONOSTICS Prix Zouave (a vendre. 5.000 fr., 900 m.) Loup Oervier, Joyeux 1 Prix nonai (A vendre, 10.000 francs, ) 1.400 mètres) La Victoire. Golden Manna. Prix Partlet (20.000 franca. 1.100 mètre! Prix Don Carloa t]2.500 fr., 2.150 m.) Rempart, Dark Shield. Prix Noëlle francs, 2.600 métrés) ( Prix Patriarche (handicap. 10.000 francs, LflOÛ .mètnes) i-L* Pommeraie U. Nectar AUX HALLES HIER ] Balise de 0.20 à 0.50 au kilo sur le nau, à 7 50; autres catégories, 5 50 à 8 50; pou- let nantais. 19 a gatinai-t, 19 & 23; canard de ferma, 10 à

entier, 5 & 9; congre. 1 à 6; lotte. G a langouste, 18 & 26; mulet, 5 à 22, J- étranger, 13 a 20; merlan brillant, & a 17 50: ordinaires, et les œufs, !< a 350; la cerise en corbeille. 400 a 600: la fraise de Carpentras, 450 à 750; la fraise du Lot, 500 a 900; le haricot vert de 21 du Midi. 350 à 800 les 100 kilos. du Midi. la c laitue de Nantes, 120 à 160 les 100 kilos. Ji Les pommes communes valaient aux 100 te kUoa 80 à 200: de choix, 600 i il.

LES PROPOS JDE LA. PARISIENNE LE MIROIR DE LA FEMME

MAIGRIR

Simple recette a faire vousmême en secret N'envoyez paa d'argent. Ecrivea-moi en toute confiance, je vous ren'

setgnerai araiuuemenu iteponte confidenboulevard de la Chapelle, Paris.

INDISCRETIONS

H n'y a paa de meilleure préparation que la 8èv» BourciUèr» pour la beauté des cils et des sourcils, pour rehausser l'éclat et la vivacité du regard. Le Savo-n de. Prélatt nettoie la main sans l'irriter *et la Pâte dea lui donne une blancheur et un velouté incomparables. (Tous parfuQuatre-Septembre, Paris.

J'AI VU-

petit paletot du sutr en velours gaufré, accompagné d'un manchon de mtme tissu. Trém coquet, taire ehea soi. ACCEPTEZ 'TOUJOURS-.

Vous êtes invitée d une grande soirée et vowi hésite* à accepter. Frais de toilette. Vais voyc-ïs, réfléchisse», vot-e robe vert foncé de Il«, dernier n'est tas usée, sa forme est encore trè» à ta mode, elle vous va il ravir.

ensuit* en nuances claires avec la TBIN~ TUBS KABILISE et vous serez, comme toujours, la plus admirée de cette soirée. «..ah!lesbons soufflés que je fais

Ea voici un aux bananes: 100 n. de riz cuit au toit Liez avec 3 jaune* d'tzufs et mt\tt i Z binants sauUes au beurre, tucrées. coupée* eu rou-

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mardi 16 Mail

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEURS w**m Ob.Tt*AY,Xin2 K9 856 60 Oumaux K2O h30 1W6 &&T 4»S «T 26& V, y, or 1917 Uuergour °~\lW* H *i., 3M 7 ta 1924 33W 2«V S81 6% Juin 192.1 613 UatcbiTUIsDuabi P.T.T. S% 1928. eolonlalM 1 1W0 4 8S».. 880.. j 3%lflO2.. 338. I»n* r.'W Indochine a% 1900 SS2 SSl M Benrouanui g» •̃ |« lUroo4 1914.. Tri Chi»6% uns.: Nouvelle. Galerie* &W O i*SÎ n« *»"" fSïï IÏ*U«»SH% ABtur.de» Mine».. 1H70 S J*pon4%1910 Est Aatot. Danoia. i«50 lBftO wf l»l» 3 2>ift 2S7 60 B»n<j. d'Iudoclihie 301O 3000 & 1862-54-56 &11 Ctam. Ut tunUteM S» 2 HSO U9SU4 H Hi» 82i Energie Sud-Oiieat 1650 lfteo 4 SflB Sumatra «P 975 Nfckel 297 263 2 Yt 291 1 18 80 S mat de ftt-Najwire 4M.. 4M> DwwtIi <lût) c) «7« 8eo 60 PoSiud?/ 2^rtaC 3M. && PlwïlJIte 0rlé»M6*; 4S5 4SI 12 mal MootbSJd -AUlnOTe 9% 1884. wi.i 868 U-9-81 6S7& &&<0 3% nooreui 311 tB4 60

BULLETIN COMMERCIAL P juillet. & 225 août. 223 5u ,«,“ .,™. umATTv- d _i. mi 213 P 3 de novembre. 213 50 P. Cote offitelle, 16 mal. Arrivages. 10 renvois k%k p juin. "Ser^lfé,^k,a:eiSu!.me!uÎ3ltii.10: LdpSiDr-ii; 50 P- coto Smclel"! du CAFES. Le Havre, mai. A terme. SEIGLES. iwn««

L^Havre, 16 mai. A terme. ORGES BRASSERIE. Inooiém. Jpg 50 kilos mui. 253 juin, Si! juillet, FARINES. Courant, 132 V juin, 132 V; 251 août. aeptembre, 2&1 octobre, Juillet, 3 d'août, incotées 3 de septembre. 262 novembre. 252 décembre, 253 Jan- 123 A 3 d'octobre, 123 A. vier, 255 «Trier, 256 mars. 257 avril. ALCOOLS. Courant, 725 P juin. 780 P; SUCRES. Tendance faible. Ouverture 3 de juin. 725 A juillet-août, 140 P juillet, 225 P août. 225 et 234 60 P aep- FARINES PANIFIABLES. Les tartnM tembre. 221 221 50 3 d'octobre. 213 50 panlflables vaLent actuellement francs 3 de novembre, à 214 50 P. C10- les 100 Uloo.

IL FAUT MAIGRIR*

sans avaler de drogues pour être mince ou Il la mode ou pour mieux vous porter. Résultat visible à partir du Se jour. Ecrive» en citant cc journal il.. COURENT, 98. bd Auguste- Blanqui, Paris, qui a lait w»« d'envoyer

gratuitement recette simple et efficace, facile i suivre en secret. Un vrai miracle t LA SUPPRESSION DE LA ROUILLE Pourquoi vous casser et voua aallr les onglée sur le dessus, en acier poil, de votre cuisinière en employant de la toile émeri pour le dérouiller Un pe de pdte FURXRX ou quelques gouttes de FURNEX liquide u un chiffon et votre dessus de cuisinière deviendra d'un brtltant éclatant. FURN6X, en pdte ou en liquide, résiste 4 la chaleur et d l'humidité.

En vente partout,

VOTRE POITRINE-.

est-ette insuffisante Trop développée P Sans fermeté T Bcrives-moi en toute cond'aire vous-même en secret. que toit votre Age, vous obtiendrez cite vite un buste ferme et beau. Jars timb. pour ré' ponse confidentielle, très discrète Urne S.-B. Marlène, 75. rue de Flandre, Paris. Machin*3&Coudr*"HARRY$M ûinntm 10 ans rt expédiées franco dtpui»

Citalogua gratuit Voir not («cil >(*•<]̃ paiement 45,. Boulevard PARIS (XI')

LA TOILE DE SOIE « GALATÉE > charmante, robuste, est faite de schappe de «oie naturelle et d'un fil de jumel extra, sans matière artificielle. Nouveau pris imposé 9 jr. 75 Grands magasins de Part. et de province.

LE TRICOT DE FIL*

C'est une matière ravissant» et dont on usera durant l'été.

Les pull-over en tricot de fil .ont fraie, PRESCRIPTION D'UN MÉDECINcontre les cors. PovrqwA supporteriee-voun la douleur cuisante et lancinante provoquée pur les cors alors que vous poucoupe* jamais' un cor, un empoisonnement du sang peut en résulter. Voici l'ordonnance du Dr Rrad, célèbre autorité. Procurezïous chee votre pharmacien 250 grammes de Saltrates Radelt, à d de l'eau chaude ce que l'oxygène soit libéré et que l'eau prenne l'aspect d'un lait crémeux. Quand vous trempes les pieds dans ce bain laiteux, Vorygène pénètre les pores jusqu'à la racine même du eor. Comme il adoucit l'eau, il amollit le cor, que voua pouvez alors extirper en entier et avec aa racine aans douleur et sans danger. Votre cor a disparu pour toujours. Les pieds meurtris, sensibles, enflammés, sont calmés et soulagés par les Salir nt Ttodell engelures et oignons aont guéris. Prenez ce soir même ce bain saltraté, et danser et fair. tout ce qu'il vous plaira. Plus de cors ou de pieds fatigués ou meurtris.

La quantité voulue de Saltrates Rodell absolument purs et vendue partout quelques francs par tes pharmaciens.

OtATuiT. Par suite d'arrangement spécial, faut lecteur de ce journal peut maintenant obtenir gratuitement une bonne quantité de Saltrates Rodell, ainsi qu'un Uvre illustré de valeur, sur ses divers emploi», par N en Catrin. émin«nt spécialiste. Ecrira aujourd'hui. Adresse Pharmacie Normale (Service 8 S), tm* Drouot, Paris. Ne pas envoyer d'argent.

d'hui a encore été un peu empreintdeuxième moitié de la journée, la cote s'est et et l'on termine partout mieux disposé, avec, en général, des progrès modéré* sur les niveaux de la veille.

Les préoccupations politiques aussi bien extérieures que nationales avalent encore Influence un peu le début de la Bourse, mais d4}4 l'impre««1on sur la question .Il.mande a' était un peu atténuée. De même, répercussion que l'on aurait pu craindre. Le seul effet produit par ces éléments a été une réserve très accentuée, particulièrement au comptant. Le fléchissement des devises et surtout l'allure plus soutenue de nos fonds nationaux ont probablement été les motif. principaux des meilleures dispositions de notre place aux abords de la clôture. Le marché a, en effet, achevé la séance aux plus hauts cour8, reconquérant ainsi, souvent, une partie des pertes de la veille,

Aux changes, un peu de tassement sur la livre sterling et 1g devise américaine, 21 iô contre 21 80. Recul de la peseta et de la lire d'environ chacune un point. Derniers cours, aux rentes avanowrale de tous lu emprunt» d'un quart de point dans l'ensemble. A signaler, en partlcalier 3 perpétuel. 75 contre 66 16 Aux banques Banque de France, 11.730 contre 11.615 (+115): Crédit Foncier, 4.760 contre 4.740 (+20); Banque de Paris, 1.818 contre 1.698 (+20); Crédit Lyonnais, contre 2.190 (+30).

Aux internationales Suez, 18.310, après contre Royal Dnteh, 1.618 contre (+20).

Aux produit» chimique. Péchiney, 1.125 contre 1.117

Aux électriques Générale d'Electricité, 2M contre 2.175 (+45).

Charbonnages soutenus, mais sans écarts notables.

En coulisse, bonne orientation des mines d'or.

Clôture de la deuxième seancA

Tendance générale soutenue. On note cependant un recul de la Royal Dutch. Métropolitain. Young, 447 CanaRio Tinto ,1.505 Royal Dutch 1/10", MARCHES ETRANGERS

Londres. La tendance, trréguilère au début, est meilleure en séance eur les Indications plus encourageantes de Paris. Les cupriflères ne ressaisissent et les mines d'or progressent. Caoutchoucs hésitants. Pétroles diversement traitée. Les allemands esquissent un mouvement de Berlin. Le marché est plus forme. La balance commerciale d'avril est favora- j paralysent optimistes en ce qui concerne le discours du chanceller. Un mouvement de reprise se déclenche dès l'ouvertura et se pouruuit jusqu'en clôture.

Le prix Monaco de 100.000 francs au docteur Héricourt

L'Académie de médecine, par scrutin public, a décerné hier le grand prix Monaco de 100.000 francs au docteur Jules Héricourt. pour sa découverte de la sérothérapie.

Elle a adopté, l'unanimité, les conclusions du rapport du professeur Léon Bernard sur la « déclaration obligatoile des maladies contagieuees UN ACQUITTEMENT La cour d'assises de la Seine, présidée par le conseiller Devise, avait à juger. hter, un livreur, M. Jean Martin-Frézal, âgé de quarante-six ans, accusé de viols sur sa Hlle, âgée de dix-sept ans. Après des débats à huis clos, le jury a rapporté le verdict négatif réclamé par M- Sauvart, et l'accusé a été acquitté. La basilique de la paix à Jérusalem Une imposante manifestation éplscopale, en tête de laquelle se Sont placés neuf cardinaux et deux patriarches de six nations différentes, vient de as produire en faveur d'un projet grandiose, déjà béni par Benoit XV et Pie XI. Il s'agiL de l'érection, sur le mont des Olide la basilique, Offerte au SacréCœur par un vœu et une souscription universels, pour obtenir la réconciliation des peuples.

Le Bu lletin de l'œuvre (qui se publie rue de la Dalbade, à Toulouse) vient de donnner une première liste de cent évêques, dont trente deux Français elle sera suivie de plusieurs autres. PIGEON VOYAGEUR ÉGARÉ M. Coutelet, demeurant à un pigeon voyageur épuisé, qui porte à la patte 3554317 Belg. 81.

MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord. Pour Québec, 19/5, via Cherbourg pour New-York. 19 et via Cherbourg 19/5, via Maraeille. Inde. Indochine, Chine. Pour Port- phong, le 24/6, via Marseille, Inde, Chine, Japon. Pour Colombo, Penang, Singapour, Hong-Kong, Changhat, Kobé, Yokohama, le 19/5, via Marseille,

TRICOTEZ-

avec le même cordonnet de soie vive votre cravate et les crispins de VU gants. APPRENEZ UN BON METIER*la coiffure, coupe, mise en plis, manucure. din, 116, rue de Rivoli, Paris.

TOUJOURS BON PIED

Malgré le. cors, les durillons, oignons malgré toutes les déformations, grdee aux nouveaux produits et appareil, Uindera, qui soulagent immédiatement dans tous les cas. Pharmacies et grande magasins. Broatttl-cora. tontre 3 Ir. en mandat ou timbres à Blindera, 20. rue du Mohler, Paris. Foire de Paris Hygiène, Art médical, stand

LA JUPE A PLIS-

règne, ce printemps. Elle eat simple, (trotta, et souvent ses plis se devinent à peina.

B| Cruelles hémorroides Quiconque est affligé de ces varices si douloureuses que sont les hémorroïdes, désirevivements'en débarrasser. Mais cornment? En suivant simplement le traitement qui guérit les PS|m ▼OTces:denxdragéesdeMénovarineàckacundesdeuxprincipaux repas. Judicieuse association d'extraits végétaux, au vertus éprouvées (Marron d'Inde, Hamamélis, Viburnum. Hydrastis, Ficaire, Séneçon, ArmoiseetCapsicum),maisren- forcés encore par nn catalyseur (le Manganèse) qui décuple leur efficacité, la Ménovarine guérit toutes les maladies vei.nenses et s'oppose aux troubles de la circulation. Ce qui lni vant son succès dans les Hôpitaux et près du Corps Médical.

La Ménovarine

qui guérit les varices hémorroïdes, phlébites, malaises périodiques, facilite la formation et le retour d'âge. Dans toutes les pharmacies 14 fr. 85 le flacon et Laboratoires Mondolan, 211, rue de la Convention, Paris, Herman-Labor, 23, rue des Cultivateurs, Brmelles.

PETITES ANNONCES CLASSÉES S Fn* JK> Courrier et réclamations doivent être adres•te au chef du Mirice, 18. ne d'ENGHIEN. ParU-lV (ProYesce )«-«>

orraas d'bmpi.oi»

Pour situation don. Motoculture. Ecrire Motoculture. 17. rue Pari.. NE VEGETEZ PLUS EN FRANCE Faites votre situation aux colonies dans emplois civil» ou de l'Etat. Renselgn. orne., 'indawtj-u"

On de.. 1 bon mécanicien pr mécanique entre t., logent, assuré. Ne po.8 se présent. Ecr. en Indiq. r«ér. à M. le directeur de la Sucrerie Centrale de Br&y*sur-Seine (Setne-et-Marne), Mécanicien d'automobiles et d'aviation s'abstenir.

Dem. l coupeur-tailleur de prem. ord. Faire orfr. de serv. av. réf, et prêtent. exactes Grande Maison. 4. r. de Lille. Lens, P.-d.-C. PBMA3SPES DE REPRESENTANTS Motos. Mach. i coudre, Mine d'Or, Morteau Tissages de mouchoirs 'et' serviettes demandent bon. représentants pour maisons de gros dans les régions de Limoges. Bordeaux Agen, Troyes, Amiens, Rouen. Ecrire Case 67 K, AGENCE HAVAS, LILLE. ACHAT» ET YBBTT»» DE PJU>rttIBTBB JOLIE ILLA a vendre. Vue unique, près Gave. Pêche au saumon. Bien meub. Libre à la vente. 1G0.000 fr.. facilités pour partie. S'adresser chez M« LaFOND, hulssiergreffier. Navarrenx. B. P.

SPECIALISTE DU' priMJ£NÀGEMÉNT\l'à la Cie Routière Paria-France, 11, r. de l'Ourcq Paris. Botz. 88-90, accorde pr ttea rég, av. les meilleurs prix, des facilités de paiement. Occasions permanentes de retour de toutes directions.

Déménageurs Paria, province. BAS PRIX. Bézier9.MORAR.D.13,>bdRochechouart, Paris OCCASIONS

Laines à maîeEas Pasteur marque de garantie. Détail. Prix de gros. Confection grat. d'un matelas à tout achet. de 15 kilos. Echantillons gratuits. Laines Matelas Pasteur. Rayon B-, Tourcoing. LAINES A MATELAS Pays gar. 8 fr, ici]. Echant. grat. sur dem, RIELINCK, 241, rue Brun-Pain, Tourcoing. CHEMINS DE FER BELGES Galde-tmrtf de. hfttels de BelglqM. L'Office bel go-Juxem bourgeois de tourisme vient de faire parattre une série de brochures Illustrées sur les ville!! d'art, plages, ardennes, ainsi qu'un gulde-tariX des hôtels de Belgique pour 1933. Ce guide-tarit offre un large choix d'hôtels et de pensions convenant à toute les bourses. Les prix, ajustés au temps de ont Zait renaltre la vie à bon marché dans les vtlbel- La guide-tarif et les brochures sont remia ou envoyés fer belges, 14. rua du 4-Septembre, Parjs->.

pjQiir&loniimD

vomis

tez au prix de fabrique dentelles, broderies, motifs, empiècements, tissus, etc. Magnifique collection d'échantillons gratuite ont et fco. Comptoir du fiis&an, rayon 81, Calai*. Pour Jaekle M. H faudrait recourir à de beauté ou un chirurgien spécialiste, Prenes avant le petit déjeuner du matin un verre et bordeaux de BUROOS, eau purBien exiger eau de Purgos. Tte. pharmacies. Petite amie. Les champignons ne noircissent plus en cuisant ri on les lrotte de Pour une abonnée. Vo. tricots seront chics et peu coûteux si vous les réalises avec des du Filatures du DETROIT, d Calais, Rayon 41. dont la devine économique est « de noa usines à vos aiguille. ». Demandes les échantillons gratuits. Lisette. Oui, il y a d'excellents vinaide toilette. Mais vaut n'en point abuser. Ils rendent l'épiderme seo à la Si vous avez la peau grasse, utiun lion vinaigre une fois par semaine. Postiches invisibles. Pour obtenir ce résultat, voyes un spécialiste, adressesvous donc en toute confiance aux Postiches A. îiollard, 18. rue Crussol, Paris. 700 modèles en magasin, cheveux longs depuis 135 francs, cheveux courte depuis 235 francs. Catalogue illustré n* 10 franco.

Margot. Il existe des couteaux spêeiaum pour l'éplnchage des légumes dont le trop profondes. On a intérêt é «n acheter un.

LA MENOVARINE est depuis longtemps prescrite dans les Hôpitaux de Paris: Lariboisière, Charité, "-vel-Dieu/Cochir^Beaujon, 3aint-Louis,Laënnec,Tenon, Salpêtrière, Necker, Pitié, Trousseau,Braussals,Broca, St-Antoine/Claude-Bernard. eichat, Boucicaut, etc., etc. Demandez à votre médecin ce qu'il en pense.

FONDS DE COMMERCE ET INDUSTRIE

HOTBI.S VI1IS

LIMONADIERS HOTELIERS ̃ qui chereh une bile aff. N'arr.U. rien a. «a. 240 mq. Ajneubl. Fishei, tt nt. Gd bar *mér. PLUS UN HOTE

pas. enc. ouv. tt ni, 8 gr. th., ch. patrons. cuis., tt s. façade, conf. mod.. eau eh.. et fr. tt recouv. lino, ling. compL Valeur de l'aft. près du million. A enlev. au px de 200.000 cpt, gde licence, pat. Braraerie et brass. Oroa déb. de bière. Bail & volonté. Ecr. prop. M. ik-ni-dict 2, bd Allié» Calai» AlIHBlTTATZOV-CAFEB-TZn

Sa interm. Alim. 1.000 p. Jour, inflt. mod. P. Dépôt p" HOVA, mandat., 1, r. MondétouJ, Ma Halte». DKPOT DE UNS GENBE NICOLAS Plusieurs ménages et dames aont demandé* Gain fixe de 2 & 6.000 p. moie. Bien logé*. Voir directement propriétaire avec garantie. FONT, 107. bd Mageotft, raria (gare Nord) Ménages ou dames sont demandés p. tenir luxueux Dépôts de Vins. Gros ttxe et Logea. Accepte dC-butants. Voir a garant. CAP, rue Saint-Laurent (Gare de l'Est). CAPITAUX

PRETS ier. DELPHIN, ÎS, t. d'Abbeville. AKGUNT dep, 4 pr gérance ou commerce. PBfcTS à Fouet., Comm., loduiL. AgrlculL 1JUROC, 19, bonlevard Bonne-Nouvelle. rVH^I 3TKF. 37, PRET 1. jour Halle» PBET3 A TOUS PAR PAKT1CUL1EB à partir de francs. Taux & L'AN. Consultât, grat. ACTION COMMKKCIALK FRANÇAISE, 17, 'subir Saint- Martin, Pari». voua prêtera en 24 heures 8 L'AN. PRET EMPLOY. CI[. FER, PENSIONNES, RETRAITES, CAISSE, 20, rue St-deorges. PIETS COMMERÇANTS, INDUSTKIELS Discrétion. Réponse gratuite,

CREDIT PARISIEN, SI, rao Vivienne, PafU PRETS à Commerçants, Industrlela, Fonda de commerce. Examen rapide. Réponse gratuite.

T INTEB, 49, r. T^-PclPtlop. Prête de suite POUR CREER, I>KVEI,OPPEH, ACHETES u°AŒcœMMlciALEuPRivi*' AIDE RAPIDE ET SERIEUSE

4, r. Aw.-Hou8«aye <Pt-Ch.-Ely. Mo Etoile) PRETS Agricul., Immeublet ou écrivez. Examen rapide. Réponse grat. CREDIT DE FBAA'CE, 81, t. Torbigo, Paris

.De décorer votre appartement avec des papiers peinte de « La Décoration Moderne 90. ne LamarcH, Paris. Envoi de l'album P. Une lectrice de Colmar. Oui. le aria est en vogue, et aussi le marine et le ficelle. Faites la robe unie et le petit paleNe vous désoles la la Poudre Texienne enlève d sr.o taches de graisse, tous tissus. Bottes. 2 fr., 3 Ir. BoBara, couleurs, phorm Gds Mag. Dépôt Loynel, 52. r. Montmartre. Geneviève V. Voici la de l'eau sédative 1 litre d'eau, 64 grammes de 10 grammee

VA.LGVS, l'Anti-Côrs V aigus guérit le. Cors. Ech. grat. Tte. pharm., herb., ou Va Igue. 10, rue Cltoron, Paris. Not.,rena.grat. Yolalnm Masses votre nez, pour la faire diminuer de volume, avec une pommade composée de 40 grammes de vaseline, 10 grammes de lanoline 2 grammes d'iodure de pofossium.

Four toute ma bonneterie.» j'écris aux logue 41 franco.

Désolée. Faites des enveloppements serrés d'ouate idée et comprimez-vous sans cesse. Vous pouvez aussi utiliser l'Smactne en massages locaux. Mais tout cela risque d'abîmer beaucoup votre ligne.

L'obésité efface la jeunesse. Le Thé Mexicain efface l'obésité. Produit unique- ment végétal. Toutes pharmacies.

Jeune mariée. La mode est awx murs peints. Beaucoup d'appartements ont toutes leurs pièces peintes à l'huile. Si vous préfères le papier, ayes au moins de' 1a peinture sur mut du couloir et du cabinet de toilette.

Le meilleur des laxatifs est la Martne Yntbav, dont vous pouvez obtenir un échantillon gratuit 4 la Pharmacie Louchet, 46, Ode-Rue, 7Jaxilognc-s.-8einc. Ode botte: 6.75 toutes il. et Ico Pharmacie Louchet. Ennuyée. Impossible d'effacer soimême un tatouage. Je n'ai paa d'adrette de spécialiste.


GALERIES BARBES 55, Boulevard Barbès PARIS es)

Succursales o TOULOUSE 10, Rue-St-Pantaléon BON à décovper et à faire parveMARSEILLE I Rue Montgrand nir aux GALERIES BARBES N A N T E S 33, Rue de Strasbourg pour recevoir gratuitement ° l'Album literie, divans, cosys et mobiliers sacrifiés.

NOS MAGASINS RESTERONT OUVERTS LE JEUDI 25 MAI JOUR DE L'ASCENSION ET LE LUNDI DE LA PENTECOTE TOUTE LA JOURNEE

Migraines, vertiges, palpitations, aucune

des misères de la femme affaiblie par l'anémie ne lui avait été épargnée. Elle n'a commencé à prendre le dessus que du jour où elle a en recours à la Quintonine. Remontée par ce puissant tonique, les nerfs calmes, elle a retrouvé son équilibre, ses malaises ont disparu. Maintenant, elle se sent résistante et parfaitement capable de reprendre ses occupations. Voyez cette lettre

« A chaque effort, notamment après avoir

monté le moindre escalier, je sentais mon cœur batire 6ruyamment et j'étais éperdument essoufflée. Je croyais être cardiaque. En vain les médecins essayaient-ils de me tranquilliser

Avant chaque repas

Un flacon permet de préparer soi-même

un litre de délicieux vin fortifiant pour

mturr.nT.c4mt EN VENTE DANS TOUTES LES PHARMACIES.

plein et vide. Charles

Foire de Paris, stand 8.741. Rue sous le Salon de. Vins.

L'Ivrognerie lA Duveur invétéré peut perdre cette on L'effet dure toute la vie. Le moyen est doux, agréable et tout a fait inoffenalf. Que ce soit un fort buveur ou non. qu'il la soit depuis peu ou depuis fort long·temps, cela n'a pas d'Importance. C'est un traitement qu'on lait chez sol, approuvé par prouvée par des légions d'attestations. Hrochure et renseignements «ont envoyés gratl. et franrn. Ecrtvez confldantlellement A Ktmèdes WOODS. Areher Str. C D) LONDRES W. L

(Ne pas confondra Coin Rue lobai)

sur ce point. En réalité, ils avaient raison, car mes malaises venaient d'une grande anémie. Après une cure de Quintonine, j'ai retrouvé mes forces et je suis capable d'un effort comme Mme LE GLEHUIR.

Grâce aux principes reconstituants qu'elle

contient Quinquina, Kola, Coca et Glycéro-Phosphate la Quintonine stimule, fortifie, régénère les cellules musculaires et nerveuses. Elle réveille l'appétit dès le premier jour et procure à l'organisme un sang généreux. C'est le remède le plus efficace-et le plus agréable à toutes les dépressions.

un verre de

MUSCAT I I"" ttauUvina. Px a.dem. IllUUU/ll P»ul Théren, vlna. Narbunne.

Sombrtm* attestation*. Soeur HAYDEE L« Boardettee-8aint-*gne TOULOUSE VIN" oompr. 365 fr. S éch. grrat. V" llllFanJsu, pr.. au Petit- Breton, Nîmes. TOUS PROCÈS RAPIDES Cftbrol. Avocat Spécialiste. to. ne Wchw POUR LANCER UNE AFFAIRE, FAITES DE LA PUBLICITE DANS

Rayer la mention inutile. 27

39, rue de Paris, Pantin.

London Midland and Scottiih Railway ALLEZ EN ANGLETERRE

Aucun moment n'est plu. favorable jardina de l'hôpital royal de Chelsea du l'anniversaire de sa naissance. S. M. George V passera sa garde en revue. Cette Profitez ensuite dea fêtes de la Pentecote et, si voua le pouvez, des Jours sui- L. M. fi., 12, Doulevard de la Madeleine, à Paris, du 22 au 24 mai et du 29 mai au 3 Juin.

J'OFFRE

eaMIEOSEHErfT "nliÏTimiiniAR.jr« 9-il. foreilèUrheteur »ur itrtc oriental, fraaie plui- ̃ituatioanmatie

f.U.nt p.rti. dr 1'imm.ubU. Mmkiii me bal]. Rien d..rmblibU n>nit*. Ecrir. «, ™fi.n« .1 d'urfenc» Boïtt poil. 4099. VilWr«urh«-»/m. IA.-M.)

J'OFFRE A TOUS LA GEMME ATZEL Pierre vivante, taillée et sertie d'après les lois astrologiques, cette gemme portebonheur tut gravée spécialement selon la SI. donc. vous désirez réussir en tous vos déairs, connaître la Joie d'aimer et d'être aimé, de réussir dans vos entreprise», demandez, en Joignant 1 fr. (mandat ou timClermont-Farrand 4 de, son livre d'or et sa plaquette illustrés que voua vrea franco bous Dit fermé (étranger, 3 fr.). ENCORE de* PREUVES de PLUS. LISEZ M. Félix BaraN'ValbmTI», maître d'école de Grabo, par Tahou (Côte écrit Depuis vingt-sept mois que je possède votre GEMME ATZEL. je jouis d'une aantê que je n'avais pas auparavant. M. Ch. VitroHT, 922, rue Saint-Simon, Saint-Marc (Haftf), écrit Depuis que Je possède votre GEMME ATZEL, j'ai éprouvé de réelles satisfaction* car j'ai pude de toutes les embûches.

Mlle Germaine Joly, hôtel du CadranBien. Fontainebleau (Selne-ei-Marne), écrit: En achetant votre bijou, sans grande confiance, car doutai fort de sa puissance, maia j'ai dii me rendre à l'évidence en vers a temps temps, le bonheur ne cesse de m' envelopper.

Mme Georgette Pau-let, Maison maternelle. 67. Grande-Rue. Saint Maurice (Seine), écrit Depuis que je suis en possession de votre merveilleuse GEMME ATZEL. je vois mes désirs se réaliser. Je nuis on ne peut plus satisfaite.

Mlle PENAtrr, 6, rue de. Fossés, SalntEtienne écrit Depuis neuf mois que je possède votre GEMME ATZEL, je ne puis que voua faire des louange» puisque tout me sourit.

Mlle Dbcrakvk, café Belle-Vue, 293. route Nationale, Petlte-Synthe, près Dunkerque (Nord), écrit Depuis que j'ai en ma possession votre GEMME merveilleuse, ma tau* mes désirs se réalisent, je suis estide tous, ma situation s'améliore chaque gaie et très bonheur, ma reconnais tance vous est acquise. Puisse~t'elle contribuer la pro. pagande de votre GEMME.

Mme GtBARD, rue Notre- Dame -deNazareth, Parlii-3», écrit Depuis deux mois que J'.1 reçu votre prédeufte GEMME ATZEL, j'ent revoin déjà des hort&ons de bonheur et de pruapérité, etc., etc. Iles milllen d'autr*a lettres semblables vont être publiées. (Le. plu* récentes, soit UN MILLIER, ..et réunies avec m et •drtsM ft*« signataire», dans le Grand Uvr* d'Or qui pourra vous être adressé.) Toutes ers lettres confirment im valeur de la ME ATZEL les magique qui créé le hi>ah*>ur, vit «v^e celui qui la porte et disalpe de sa baguette maglqne lea papillons noir* qui BïttombrlKsent notre existence. Ce* sincères, spontanés et cnovalula vie des jours néfastes, Il existe aussi d.*s bljonx-talUmans pour j remédier.

Mercredi 17 mal.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (328 m. 20)

Au cours de ne. émissions de la Journée k 15 h. h., 45. 16 h. h. 10. 50, la 18 h h. 25, 45. H 20 h.. h. 15 20 h. et 15. en fin d'émission, cours et dernières informations financières.

7 h. 15. réveil en fanfare et disques Aiaanda (Grunland) Qui peut savoir ? (Allan Gray) Valse nuptiale (Llncke): la 7 h. 30, revue de la presse pal' M. Henry Bénazet, Informations et dernières nouvelles.

7 h. 45, Gavotta (Gousse) Sérénade (Plerné) Lolita (Bussi-Peccia) Czardae (Montl) Mon amant ce sera toi (Darcourt) Chez le pharmacien (Wlchetor) Etre une pouln (R. Morettl) Cinéma par.par L'Halle Le,leur, propos de bonne humeur, par M. Michel Ferry pronostics 8 h. 25. la Chanson de mon cceur (Verdun-Pothier) Recuerdo (Pugliese) la Chair et le Diable (Sylvlano) Rêve Idéal (Fich) Clair de lune aur le Colorado (Mol-Klng) Un amour. valse (Kœler Arlen).

8 h. 45. fin de l'émission.

̃ Toinon-Llson (P. Claret) la Bonne Franquette (Chaura Recagno) Vengue de Pl*s (Tureon-Valette) y avait un thé tango (Borel-Clerc).

12 h. 25, entracte.

12 h. 30. la minute de t l'Intwn ». avec le concours de l'orchestre Huard. 13 h. 5, entr'acte.

13 h. 15. suite du concert.

13 h. Dans l'lie Lobau (Streker) TiUnia, vaJse <Bela Radios) Bye bye blues (Hamm-BenetW) Taln't no «in 18 h. Journal parlé du Poste Parisien, par M. Maurice Bourdet.

19 heures, Symphonie Inachevée (Schubert) l'Eau qul court (A. Georges) Processlon nocturne (H. Rabaud). (Musique par Unw Olga PetroB The Quierp, tango (Canaro): Inspiration, tango (Paulos); El jardin del amor. valse (Canaro) Quien hublera dtcho. tango (Sciamarella); Lonjatal (Pian»); Volve, tango (Donato) Noche de Tormenta, valse (Acuna) Rosa de Amor. tango (Canaro).

20 h.. conférence économique.

20 h. 30, radio-diffusion du concert donné salle du Conservatoire, par les ci,tuoses de l'Ecole de piano Bach, fondée la direction de M. Albert Wolff.

Concerto en ré majeur <Bach), Interprété par Mme Jean Camin, Mlles Madeleine en ml majeur (Bach). Interprété Par miss Phyllis Naiit, Mlle Annie Plfre etline de Ronneray Concerte en *» majeur q tiennes et Mme Henry Concerto majeur (Mozart). Interprété par In ter prêt5 par Miles Renée Aélion, Odile Lepetit. Mme Emmanuel Fougerat Con- wrto «̃ fa mineur (Chopin), Interprété par Mlles Jane Honoré, Nelly Froment, Ger- (Chop!Q), Par Alexis. 23 h.. dernières informations.

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 13 h. à 16 h. 30, chroniques diverses.

18 h, 45, le quart d'heure musical de la Société universelle du théâtre, par M. Vic20 h. 30, concert spirituel chœur n« 1 de la Cantate Levez-vous, la voix noua Cuntilena fort.- (Samuel Scheldt);

(Claude Lejeune) Concerto en mineur appelle (J.-S. Baoh) Sintonla de la Cantate d'aationa de grâces pour les élections municipales de Leipzig no 29 (J.-S. Bach) Invocation (A, Cellier) Un solide rempart est notre Dieu (J.-S. Bach).

RADIO-PARIS m. 1). 7 h. 12 h., causerie pédagogique par M. Chelycée Henri-IV h. 15, la Pouph de Nuremberg (Adam12 h. 30, retransmission d'un concert d'orgue Prélude (Racbmanln-off) Quand vous dniï • Ci-gtt Cnmoter (Ralnçer).

13 h. fi. les Deux vieilles gardes (Chabrl«r) Aphrodite (Février Mouton) Arsène Lupin banquier (Lattes) la Mazurka hleue les Travaux d' Her15 h, à 17 h., retransmission de la cérémonie commémorative du troisième anniversaire de là remis* par le président Aristide Brland. aux vingt-sept Etats européens, membres nisation d'un régime d'union fédérale européenne dans les du ministère des AffaJrea étrangCrea. Discours de MM. Yves Le Le Emlie Bord. Théodore Tlssler, Lucien Le Foyer, Jean Hennes»y, César Chabrun, Armand Meg^i-é Mme Malaterre-S^Iller.

18 h. 10, causerie agricole Les pounome, directeur adjoint de la Station de viticulture de Paris.

douleurs abdominales. »

19 h. 20. airs d'autrefois Volas dea brunes (Ganne) les Cadets (Sousa) le Sang viennois (Johann Strauss) Taraboum Die! (Turlet) Rêverie d'automne la Ctarine (Ganne) Romance (Lecocq) Afarlska 20 h. 15, relais du donné à Londres par l'orchestre de la B. B. C Portsmouth Point (WaJton) Symphonie n- 2 (Bay) Tann h œuser le Crépuscule des dieux • Enchantement du vendredi aaint m.-Uioïis.

12 h-, disques chronique du tourisme. concert.

12 h. compte rendu depuis Dijon du Tour de France des auto. et motos. 14 h., disques.

15 h., concert psr la Radio aux aveugles: Je Passé de Monsieur, un acte de Berr de Turlque intermèdes ta sauterelle, un acte de Grenet-Dancourt.

17 h. 6. causerie eous le» auspices de r Association pour l'avancement desces « Les moeurs et l'alimentation des animaux des parcs zooïogiques par M. Arhlltft Urbain, du Muséum.

18 h. 15, Radio-Journal.

19 h. 30. cours d'anglais, disques. 20 h. 15. causerie d'hygiène sociale par M. C. Cépède, directeur de l'Institut de biologie appliquée. 20 h. 23, causerie sous les auspices de la Société d'horticulture de France: « L'exposition d'horticulture au Cours-la-Reine (19 au 28 mal.

20 h. 30. Ha mie Rosette, opéra-comique (Lacome).

RADIO- VITUS 1308 m.). 20 h., Sonatine (Schubert) Menuet du Bourgeois gentil- homme (Lulll) Sérénade d la poupée (Debussy).

20 h. 30. Chavatizo (Salvado) Feux follets (Péguri) Querelle d'oiseau* (Pandera) le Tango de mon rive (Péguri) Master Cacht Jeannette (Goustl) A Dnnde va.! (Salvador) De tout mort cœur (Claret) Lauriers-rosts (Péguri) le Bal des matelots (Flouron-Péguri) C'cet avac ça (Jeantrelle).

21 h. 30, Danses du Prince Igor (Borodine).

RADIO-L. L. (370 La). IL h. 30, 19 L 21 h.. concert.

RADIO-STRASBOURG (345 m 2). élèves du Conservatoire de Metz: Pièce en ni bémol pour hautbois (BUsaer) 11* rapsodie pour piano (Liszt) Concerto pour violon (Max Bruch) Fantaisie pour flûte pour trombone (tilzet) Romance pour alto (Max Bruch) Impromptu pour cornet a piston- (J. Mouquet) Ballade pour basson (A. Bachelet) Concerto pour piano 3* concerto pour violon (Vieuxtempu) Larghetto pour cor (Chabrler) air de de Lammrrmoor (Doniz*tti); Fantaisie pour clarinette <Lef*bvre>; Fantaisie en la pour piano (Chopin) Symphonie espagnole (L&lo).

ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERG (472 m. 4). 12 h., Balut amical (Ritz) Ma vie est amour et joie (Strauss) O jeunesse, que tu et belle! lA b t) l'Oiseleur (Zeller) Langueur tzigane (Niklasa Kempne) la Belle HéUne (Ofïenbach).

13 h., Tours de bandits (Suppé) Suite rustique (Allbout) le Miracle (HumperBela) Rêve idéal (Fucfk) Bulle de savon musicale (Urbach) Aubade printanitre (Lacombe) Droit au but (Translateur).

16 h. 30. Donna Dtana (Reznicek) Orphée (Liszt) Concerto de violon en sol mineur (Bruch) Capriccio italien (Tschalkou-sky) Eventail chinois (Mausz). DAVENTRY au 4). 12 bsures. orgue.

12 IL 45, relais du Museum of Wales: Je

CECI INTÉRESSE

tous les JEUNES GENS et JEUNES FILLES et tous les PÈRES et MÈRES de FAMILLE. Si, pour vota-mime, pour run de voa enfants, de vo* proche., vous cherchez une situation

Si vous voulez améliorer celle que vous occupez Si voua dinrez faire faire à voa enfants de solides études primaires, secondaires, supérieures ou professionnelles et leur assurer un brillant avenir, adressez-vous à l'Ecole Universelle placée sous 1. haut patronage d. plusieurs Ministères et Bous- Secrétariat a d'Stot, la plus importante du monde, dont l'enseignement par permet d'acquérir chea soi, aana dérangement, sans verte de temps, à peu de frais, toutes Pour être renseigné gratuitement sur les programmes de l'Ecole Universelle, sur son organisation, sur aea méthodes qui vous permettront d'acquérir ches voua, sans déplacement, à peu de frais, tnutet les qui vous sont utiles, découpez le Bulletin ci-de&sous, marque» d'une croix chacune des brochures qui voua intéressent, écrivez en baa votre nom et votre adresse et expédies ce bulletin. ̃oua pli fermé, à l'Ecole Universelle. 69. boulevard Exelmans, Paris Brockvre n* 87.7M CI. primaire* complètes, Certlfleat d'étndes primaire*. Bourses. C. C. A. P.. Professorats, Inspection prlnai».

Brochure n° 57.711: Classes secondaire* complètes, Bftccaiaarist*. Licences (Lettre*. Sciences. Droit).

Brochure ̃" £7.717 Grandes éeoles spéciales (Agriculture, Industrie, Travaux publics. Mines, Commerce, Armée et Marine. Enseignement, Beaux-Arts, Colon t ps

Brocbsr* n* 57.729: Tontes le* carrière* administratives (France et Colonies). Brochure n« Emplois réservé* aux de carrier*. Mutilé* et Réformés de guerre, etc.

Brochure a* 57.734: Carrières d'Ingénieur, Sous-Ingénieur. Condueteur, Dessinavaux publics. Béton armé. Chauffage central. Architecture, Topographie. Chimie, Fvploltation pétrolière.

Brochure n» 51.79 Carrières de l'Agriculture métropolitaine et de l'Agriculture totonlni» >ii Uéalf rural et de. Industries agricole*.

Brochure n» 57.747 Carrières du Commerce t Administrateur. Secrétaire, Cornapondauei. ̃ Sténo- Dactylo. Contentieux, Représentant Ingénieur cial. Expert-Comptable, Teneur de livres). Carrières de la Publicité, de la Banqir*. -♦- la Bourse, de* et et de l'Induntrie hôtelière.

Brochure n* Langue» (Anglais. Espagnol, Italien, Allemand, Arabe. Espéranto). Tourisme.

Brochure n* 57.7S7 Solfège, Chant. Plaao, Violon, Clarinette, Mandoline, Banjo, Flûte, PRiuphone, Harmonie,, Contrepoint, halle. Composition. Orchestration, Profesftorati.

Brochure n" 57.7T5 Arts du dessin (Cours universel de dessin, Dessin <i' Illustration. Caricature, Composition décorative. Aquarelle, Peinture. Pastel, Fusain. Gravure, Décoration publicitaire. Dessin de figurines de mode, aux Professorats de dessin).

Brochure n* 57.781: Métiers de la Couture, de la Coupe, de la Mode et de la Chemiserie têtue rnaln. Seconde main. Première main. Couturière, Vendeuse, Vendeuse-Retoucheuse. Représentante. Modéliste. Compense, Coupe pour hommes. Cuupeur chemisier, Lingère. Modiste (Mode et Haute-Mode), Brochure n" 57.78" JoummiUme (Rédaction. Fabrication, Administration). Brochure n* 57.791 Cinéma Scénario, décors, costumes, art dramatique, techni- que de pl 'de tes et de prise de sons.

Brochure n» 57.799 Carrières coloniales.

expédier gratuitement d M •*• Ru* V* A par département. cas. Us voua seront fournis très compléta, à titre gracieux et sans engage- ment de votre part. Il vous suffira de nous les demander sur une feuille quelconque que vous joindrez au bulletin ci-dessus.

Imaginez que ce brave marin naufragé ait sauvé une caisse pleine d'or en aurait-il fait sur «on Ile ? Mais le Quinium Labarraque lui permit de soutenir ses forces, et grâce à ce merveilleux stimulant des fonctions vitales, il put attendre tranquillement qu'on vint à son secours.

Approuvé par l'Académie de Médecine, 1e Quinlum Labarraque est un élixir de vie qui convient aux personnes anémiques, débilitées, surmenée*, aux croissance et de la formation.

En vente Dana les Pharmacie»

La Bouteille 25 francs. La 1/2 Bouteille 14 francs Gaoe Maison FRERE, 19. Rui Jacob, Paris

Pourquoi Ma Peau Ne Brille Jamais

Qu'il pleuve ou qu'il vente, peu m'importe. Je sais que, grâce à fa moussa de crème qu'elle la Poudre Tokalon tient par tous les temps. Ma Tokalon y adhère quatre fois plus long. temps que les poudres Elle résiste à la transpiration et prévient la formation de pure» dilatés.

que vous fassiez, la Poudre vous donnera, au jour ou la la lumiere, un teint naturel d'une moindre trace de brillant. Tokalon Pétai la, pour une peau gras* employez la l'oudre Tokalon P«rO.

Pompier de Nuremberg (Adam); Orphée (Gluck) la Danse (RossinI); Sérénade d'extase (Fletcher) Ma lande natale (A. Wood) Xtalaguena (Moszkowsky).

13 b. S0. Quatre Mélodies populaire» (G. Willl&ms) Concerto (Haydn); Symphonie n- 6 en do mineur (Glazounoff),

16 h. 45, orgue.

18 h. 30. les bases de la musique: chants de Brahms.

21 h. 40. Trois Danse* javanaises (Godnicky); Encore (G. Garâiner) Siegfried (Wagner) danses.

SI VOUS

Souffrez de Rhumatisme Lire: mon Oflrm Gratuits t

Vota dnntM. mm «tea M«T>tk)tM. Voua W m toute Mpèrw de cooMfe médkmux. rom «vea tM midi. eaateoU hMan'k U Unit* de l'eadanaw. *t tout «la •us «omn mots* Vom itm prmpM *M«u>t Il Von* ii'itm pu «aria d* mpUter anoon pln d'imnl Cart txmr cela qm Je vom offM aRATUmOŒKT a» tialtamont d'EnpUtna OW pour le* piod*. niai 1S rmn. JX SA» mqwIm «̃plâtrai Oltw prodaf. tU aouiMrte par eus. Mab Jt ne tous denw»tfl pm d» ma ernlre mu parole. Prouvât à Tm»-m«t&e et A Us| FRAlfl que «oui pouvw wrtrn rttabltr et r«|Mt tontt nitn Mut*, libre de aouffnnoe et de nuisum.

PAS DE MEDICAMENTS,

PAS DE DROGUES

L'Emplit™ Olivtv fait aoo en oonplétul les fonction.-) de la nature U (tulgna la potaou de redan uriqn» de «r*t4m«, 1 en.en Ik mmi. L'tmpl&U* Oliver poor let Dlede eu un emolâb* pote* applique but la plut« dm plods. ou lot pona «nr*- teora «ont le» phu grand* et ou 0 sa vom genen dm dan« votre et..eu al âam rca ptablra. n tpporto on bdoIm** ment r-rawut immMlat et ikègo* «pldtrawit toute tno* in la maladie. Rnroret votre nom et adrMM. et on Uklu> Londou. ErtKlaod.

r.rt pour l'Anaictem lettres» 1 tr. H esrtea postales • tr. M

Maurice B«rnard, le, r. d'Enghien