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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-04-16

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 16 avril 1933

Description : 1933/04/16 (Numéro 20501).

Description : Note : Dernière éd. Porte imprimé par erreur le n° 50501.

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627700s

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Les relations Londres Berlin UNE PROTESTATION

AU FOREIGN OFFICE

CONTRE LE DEBAT

DE JEUDI AUX COMMUNES Le comte Bernsdorff a été accomplir cette démarche hier et M. von Hœsch en ferait une autre mardi auprès de sir John Simon

Londres, 15 avril (dép. Petit Parisien.) Le comte Bernsdorff, chargé d'affaire d'Allemagne, agissant sur les instructions reçues de Berlin, s'est rendu aujourd'hui au Foreign Office où il a transmis la protestation de son gouvernement contre certains discours qui furent prononcés aux Communes au cours du débat de jeudi.

Le texte de la protestation allemande n'a pas été publié, mais on indique que les représentations visent aussi certains passages de la déclaration de sir John Simon. Le gouvernement allemand se serait notamment ému de certaines phrases où le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères constatait que les événements qui se sont déroulés en Allemagne menaçent gravement la liberté civile sur laquelle sont fondées les relations de voisinage. On ignore quelle réponse a été ou sera faite à une telle démarche que le Times, ce matin, déclarait absurde, mais il est digne de remarquer que le Daily Herald, travailliste, et le Manchester Gucerdian, libéral, reconnaissent que les déclarations de sir John Austen Chamberlain sont adoptées par la grande majorité du peuple anglais.

Le Daily Herald suggère, en outre. qu'on réponde poliment au représentant de l'Allemagne que la Chambre des communes est une assemblée souveraine et que le gouvernement ne saurait accueillir ou considérer une critique quelconque de ses débats par les gouvernements de nations étrangères.

Il convient enfin de noter que même les organes qui demeurent attachés au principe de la revision des traités reconnaissent que l'heure n'est pas propice à une telle opération. La plupart même expriment l'avis qu'il y aurait danger à l'aborder avec une Allemagne dirigée par les nazis.

LA PRESSE ALLEMANDE

CHERCHE A RASSURER

L'OPINION PUBLIQUE

Berlin, 15 avril (dép. Petit Parisien.) La presse allemande, qui a suscité une grosse émotion dans l'opinion en commentant les discours prononcés à Lon4rgâ«Rpntre la politique hitlérienne par les personnalités les plus en vue du Parlement britannique, cherche aujourd'hui rassurer ses lecteurs sur l'attitude qu'entend observer le gouvernement allemand à cet égard.

Le baron von Hœsch, ambassadeur à Londres, entreprendra une démarche officielle, mardi prochain, auprès de sir John Simon, ministre du Foreign Office, actuellement en congé et à qui il fera remarquer, sans pour cela s'écarter le moins du monde du terrain diplomatique, que, suivant le gouvernement de Berlin. le Premier anglais qui a pris, lui aussi, part à ces débats, aurait dû attirer l'attention des orateurs sur le fait que leurs critiques injustifiées étaient dirigées contre une politique relevant absolument du régime intérieur. De même les assertions de M. Austen Chamberlain et de M. Winston Churchill, dans un sens favorable à la propagande germanophobe. n'auraient, suivant M. von Hoesch. aucun rapport précis avec la réalité. L'intervention du baron von Hoesch sera peut-être facilitée par la conception de sir John Simon qui avait récemment déclaré que l'intervention de la Grande-Bretagne auprès d'un pays étranger pour protéger les nationaux de ce même pays dans un conflit intérieur, sera difficilement réalisable y. A ce sujet, le Lokal Anzeiger écrit L'étranger doit reconnaître que l'Allemagne entière et non seulement les chefs du régime national-socialiste a toujours pris une part active dans la discussion pour l'égalité du droit des peuples, dans celle des armements et enfin dans la revision des traités.

Si l'atmosphère relativement encore sereine qui règne en Europe devait être troublée, la faute n'en reviendrait pas, ajoute le journal pangermaniste, à l'Allemagne, mais à ceux qui évitent continuellement de donner une solution positive à ce problème de nécessité primordiale,

Des mesures vont d'ailleurs être prises pour que les ambassades et consulats allemands à l'étranger combattent la campagne antiallemande

D'autre part, on souligne avec emphase comme pour établir un équilibre de tendances, la sympathie fasciste qui ne pourra pas manquer d'être acquise au gouvernement du III, Empire après la visite à Rome du vice-chancelier von Papen et du ministre Gœhring qui a déclaré à la presse italienne que le national-socialisme n'aurait peut-être pas remporté un succès aussi complet si les Allemands n'avaient eu devant les yeux l'exemple d'une Italie aussi splendidement régénérée.

Son gouvernement était acquis entièrement à l'idée qualifiée de géniale du Duce dans son projet du pacte à quatre, et il soutiendra absolument sa volonté de préparer la paix mondiale sur une conception qu'on déclare à Berlin s'adapter dans un esprit' plus juste au droit des peuples.

Les journaux berlinois relatent également l'accueil favorable qui a été réservé au Dl Luther le nouvel ambassadeur allemand à Washington. Tout comme son prédécesseur, le baron von Prittwitz, il s'est aussitôt élevé contre la campagne germanophobe à l'étranger et a nettement affirmé les intentions pacifistes de son pays.

COMMENTAIRES

DE LA PRESSE ANGLAISE

Londres, 15 avril (dép. Havas)

Deux notes dominent les observations faites par les organes de diverses tendances celle du Sunday Referee, celle du Sunday Times, qui parait un reflet assez exact de l'opinion officielle. Sir Austen Chamberlain, écrit le Référée, dans un éditorial qui applaudit sans réserve à la déclaration de l'ancien ministre, a flétri la prétention de l'Allemagne à l'égalité sous un ré1 gime hitiérien tout le pays est derrière lui. L'ambassadeur d'Allemagne à Londres a reçu l'ordre de protester contre son discours. II faut lui faire comprendre qu'il n'en est pas un mot qui ne soit approuvé par l'écrasante majorité du peuple anglais.

M. Ramsay Macdonald s'est embarqué

hier matin

pour les Etats-Unis

M. Macdonald et sa Slle Ishbel quittant hier matin leur résidence, 10, Downiax Street Londres, 15 avril (dép. Petit Paris.) M. Macdonald, accompagné de sa fille, Miss Ishbel, de ses experts et du chef de son secrétariat particulier, s'est embarqué aujourd'hui, vers midi, à Southampton, sur le Berengaria à destination de New-York. Reçus par le président du conseil d'administration de la Cunard Company et par le capitaine du Berengaria, le premier ministre ainsi que sa fille ont été conduits aussitôt dans les magnifiques appartements qui leur ont été réservés.

Peu avant le départ du paquebot, deux télégrammes ont été remis au premier ministre. L'un était du roi George V qui exprimait les souhaits personnels du souverain pour le succès du voyage; l'autre apportait à M. Macdonald les vœux du président Roosevelt et lui disait le plaisir que donnerait sa visite au peuple américain.

A un groupe de journalistes qui, avant de redescendre à terre, avaient voulu l'interviewer, M. Macdonald s'est borné à dire

Je ne rapporterai certainement de Washington ni document ni accord. Le président et moi feront de notre mieux pour préparer la conférence économique mondiale et une solution satisfaisante de nos problèmes. Pressé de dire s'il escomptait cW»portants résultats de sa visite, le premier ministre n'a répondu qu'avec la plus grande circonspection.

Une foule considérable s'était assemblée sur le quai et a poussé des vivats au moment où le Berengana a levé l'ancre.

M. FERNAND RABIER

ancien vice-président du Sénat EST MORT HIER MATIN

(Voir à la deuxième page.)

NOTRE COMMERCE EXTERIEUR 1 DES TROIS PREMIERS MOIS IMPORTATIONS

| 7.810.086.000 francs 12.228.823 tonnes

î EXPORTATIONS

4.567.763.000 francs

5.883.698 tonnes

î EXCEDENT DES ENTRÉES SUR LES SORTIES

3.242.323.000 francs

1 Aujourd'hui se court à Auteuil le Prix du Président

l de la République

e De haut en bas et de gauche droite t B. Lock (Agitato), M. Bonaventure (Le Fire marnent), Ed. Haës (Horizon), F. Romain (Prindpessa). (Voir page 6.)

Vers le kilomètre troia EN SURVOLANT LA PATAGONIE Vraiment, vous voulez aller en Patagonie ? s'écriaient, à BuenosAires, mes amis argentins, sur le ton du « Comment peut-on être Persan ? Mais il n'y a rien à voir en Patagonie Rien, et la preuve, c'est que ni moi, ni aucun des miens, jamais nous n'y avons mis les pieds. Le fait est que, sur la centaine peut-être d'Argentins dont j'ai fait connaissance entre Bahia Blanca et Tucuman, un seul avait dépassé, vers le Sud, ce rio Colorado. qui dessine la frontière du plateau patagon. Pays presque désert encore quinze cents kilomètres de longueur et guère plus de cent mille habitants. Plus d'Indiens, ou à peine quelques-uns travaillant au service des blancs, depuis l'atroce campagne militaire de 1880. Quelques Chiliens à l'Ouest à l'Est, des colons dans les vallées. Des gardiens de bétail sur les plateaux.

Vers les Andes, la glace a ciselé le relief et, par places, les éruptions volcaniques l'ont épaissi, d'où des lacs admirables, dominés par des coulées de glace bleue, qui tranchent sur les forêts d'araucarias, ou de hêtres à sous-bois de bambous. Ce n'était pas cette Suisse contiguë à la Norvège des côtes chiliennes que j'entendais visiter, mais le plus vaste, le plus rude du pays le steppe, et cette âpre côte que les vents de terre attaquent violemment toute l'année, et faisant remonter les froides eaux du fond atlantique ourlent sans cesse de brouillard.

Pas de chemin de fer. De méchants navires. Reste l'avion, qui part de Bahia Blanca. L'Aéropostale argentine filiale de la compagnie française est la seule ligne du monde où il soit prescrit de prendre l'air par vent de 100 kilomètres à l'heure. Des appareils légers et maniables, des pilotes intrépides.

Cette courbe tracée par l'avion qui, parti vent debout, tourne ensuite vers sa route aérienne, ne laisse pas de ressembler au salut de jadis, geste déjà volant, empanaché de plume.

Bahia Blanca l'une des capitales du blé argentin prise de biais par le premier rayon du jour, laisse voir le tracé rectangulaire de ses avenues, et, déjà, leurs prolongements. futuns sur la plaine verte. Plus loin, exigus et minutieux, les élévateurs à grain, les files de wagons sur rails, les quais et leurs navires. Jouets de l'homme Luc DURTAIN.

(La suite d la qtuttrième page.) M. Daladier en croisière dans la Méditerranée Toulon, 15 avril (dép. Havas.) M. Edouard Daladier, voyageant incognito avec son chef de cabinet, est arrivé dans la matinée. Conformément au désir qu'il avait exprimé, aucune autorité n'était présente à sa descente du train de 9 h. 30. Seul son ami, M. Vermorel, industriel à Lyon, l'y attendait.

Après une visite de la ville en automobile. M. Vermorel a conduit le président du Conseil sur le port, où se trouvait depuis hier soir le yacht Vallala-11, venu de Nice.

Sur ce bateau, M. Daladier va prendre un repos de quelques jours, au cours d'une croisière entre les côtes de Provence et de Corse.

Avant que le Vallata-II, amarré au quai de Cronstadt, ne prit le large, M. Escartefigue, maire de Toulon, s'est fait conduire auprès de M. Daladier pour lui présenter les souhaits de la population toulonnaise. Le chef du gouvernement s'est déclaré très sensible à cette démarche.

Le général Gouraud à Casablanca Rabat, 15 avril (dép. Petit Parisien) Ce matin sont arrivés à Casablanca, venant de Tanger, le général Gouraud et sa belle-sceur, Mme Gouraud. Le général, qui vient voir son neveu, le lieutenant d'artillerie Gouraud, en traitement à l'hôpital militaire de Casablanca, est descendu à la résidence où les honneurs militaires lui ont été rendus.

Un maire de la Sarre suspendu Il aurait réfuté de faire amener un drapeau à croix gammée

Sarrebruck, 15 avril (dép. Havas.) M. Knox, président de la commission du territoire de la Sarre, suspendu de ses fonctions M. Ruppersberg, maire de la ville de Hombourg, qui s'était refusé, le 21 mars dernier, et bien qu'il en eût reçu l'ordre de la commission de gouvernement, à faire enlever un drapeau à croix gammée et à faire Interrompre la diffusion par haut-parleur de la cérémonie d'inauguration du nouveau Reich, qui avait lieu à ce moment à l'église de li garnison de Potsdam.

M. Ruppersberg sera traduit, en outre, devant un conseil d'enquête disciplinaire.

LE BEAU TEMPS VA-T-IL CONTINUER? Hier matin, une forte perturbation abordait la Norvège et aujourd'hui se trouvera sur les parages est de la Baltique, s'approchant ainsi de la Russie en même temps, l'anticyclone de NordFrance commençait à s'affaiblir et cet affaiblissement doit se poursuivre encore.

Si le temps est encore généralement beau aujourd'hui sur toute la France, la journée de demain est incertaine, car une seconde dépression encore au large doit passer sur le nord de l'Europe et peut produire des perturbations atmosphériques.

La température a été assez froide hier matin sur nos régions Nord et Nord-Est, où l'on signale de faibles gelées. Dans la journée, la température devenait très agréable.

Les hommes du jour MarceHpiivier Au pays d'Alphonse Daudet, entre les jardins français de Le Nôtre et les monuments romains, l'exubérance méridionale est tempérée d'ordre classique. Les Provençaux du Gai don n'ont pas moins que leurs frères di Rhône et de la Méditerranée l'audace créatrice ils y ajoutent le goût de la logique, le sens du possible, le besoin du réel.

Ces dons contradictoires d'invention et de critique, d'initiative et de contrôle expliquent peut-être la rapide et féconde carrière de M. Marcel Olivier celle d'un grand administrateur.

En dépit des plaisanteries désuètes, il n'est pas certain que l'Europe ait cessé de nous envier notre administration. Dans « le déséquilibre actuel des hommes et des choses », elle n'a pas cessé de nous fournir ces admirables « premiers commis dont M. Gabriel Hanotaux écrivait récemment qu'ils ont, sous tous les régimes, « travaillé à faire la France ». C'est à cette grande oeuvre qu'a collaboré depuis trente ans, sous diverses latitudes et en divers postes, le président de la Compagnie Géné'ale Transatlantique, dont M. Edouard Herriot demain sera l'hôte à bord de l'Ile-de-France.

Celui à qui ont été confiées les des1 tinées de la French Line » en des circonstances particulièrement difficiles réI sumait en une formule heureuse. lors du I lancement du Normandie, le rôle autant moral qu'économique des grandes compagnies de navigation

Nous ne sommes pas que des transporteurs d'hommes et de fret,, nous nous flattons également d'être des transporteurs 1 d'idées. Chacun de nos, paquebots est un i salbn international où. dans un décor français, à l'ombre du pavillon français, se l tient un congrès permanent de la paix. M. Marcel Olivier débuta dans la carnère administrative aux environs de 1900. Collaborateur personnel de M. Gaston Doumergue au ministère des Colonies, il eût pu, dans l'ombre paisible des bureaux de la rue Oudinot, accomplir une carrière honorable et dépourvue d'aléas. Il préféra i s'expatrier au plus tôt et courir l'aventure .africaine.

A l'époque, une telle détermination, quand elle était volontaire, ne manquait pas de mérite. Mais elle comportait aussi quelques avantages l'Afrique occidentale le Sénégal mis à part était encore une vaste terre en friche où des âmes de i chef pouvaient s'épanouir librement. Les Rouma, les Ponty, les Van Vollenhoven t la marquaient successivement de leur empreinte. Ce n'est pas faire un mince éloge de M. Marcel Olivier que de dire qu'il fut leur élève préféré.

Un brillant élève. Lieutenant-gouverneur du Soudan la quarantaine à peine atteinte, il organise les premières formatiens de l'« armée noire a, réalisant ainsi le rêve; de Mangin. En 1924, il est:aommé

gouverneur général de Madagascar et pendant cinq ans, patiemment, il accomplit dans notre grande possession de l'océan Indien une série de réformes sociales dont certaines demeurent des modèles de colonisation humaine et raisonnée. Puis c'est l'Exposition coloniale. Le rôle de M. Marcel Olivier dans l'organisation de cette incomparable féerie est trop connu pour qu'il soit nécessaire d'y insister.

Demain, celui qui fut et qui reste un grand Français d'Af-ique voguera pour la première fois vers la terre américaine. Dans ce continent, sous une tout autre forme que l'activité coloniale, le génie français doit avoir sa place. La < French Line a beaucoup contribué jusqu'ici à la lui garder.

M. Marcel Olivier ne l'ignore pas. On peut lui faire confiance.

Louis Roubaud.

Les premiers bénéfices

retirés par l'Etat américain du retour au régime humide New-York, 15 avril (dép. Havas.) La première semaine de fabrication légale de la bière a rapporté aux caisses du gouvernement fédéral plus de quatre millions de dollars en impôts et en licences. Les Etats de l'Union qui ont autorisé la bière ont encaissé plus de deux millions et les municipalités des sommes considérables. La bière a fourni du travail à 40.000 chômeurs pour la seule ville de New-York et dans l'ensemble du pays à plusieurs centaines de milliers de travailleurs.

Les grandes épreuve» cyclistes LA COURSE PARIS-ROUBAIX SERA DISPUTEE AUJOURD'HUI PAR 141 CONCURRENTS

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On trouvera

à la page 6 tout les renseignementi techniques

A GAUCHE

SPEICHER

DI PACO

A DROITE

GIJSSELS

AERTS

SCHEPERS

TRÈS VIF INCIDENT AU PROCÈS DE MOSCOU L'ACCUSÉ MONKHOUâE

« Ce procès est monté de toutes pièces et basé sur les déclarations de prisonniers terrorisés.

CETTE DECLARATION A PRODUIT UNE PROFONDE IMPRESSION L'ingénieur a dû ajourner la suite de ses explications, le président ayant invoqué l'ordre des débats

Moscou, 15 avril.

D6 NOTEE CORBESPONDA.VT PARTICULIER L'ouverture de l'audience de ce matin a été marquée par une déclaration sensationnelle de Monkhouse. Il a demandé la parole et exprimé le désir de parler anglais.

Après avoir entendu les dépositions de Soukharoutchkine et des autres accusés hier et avant-hier. commençat-il.

Ici, le président Oulrich l'interrompit

Vous n'avez le droit de vous référer qu'à ce qui vous concerne personnellement dans les dépositions des autres accusés, et seulement au dernier interrogé, et seulement en votre nom.

Monkhouse continue d'une voix calme et nette.

Il .est parfaitement clair pour moi que ce procès est monté de toutes pièces et basé sur les déelarations de prisonniers terrorisés.

Oulrielf l'interrompt

Vous n'êtes pas avocat pour parler de tous les accusés, et ce n'est pas votre tour de faire vos déclarations. Comme je comprends, moi, j'ai le droit de parler.

Non, répond Oulrlçh, seulement quand voua serez interrogé, demain Je veux continuer. D après ma propre expérience, quand j'ai été interrogé pendant dix-huit heures.

Nouvelle interruption d'Oulrich. Vous parlerez demain, mais je ne peux vous donner la parole maintenant. Nous devons suivre une procédure régulière.

Le procureur procède ensuite à l'interrogatoire de Cushny, jeune homme brun très sûr de soi et qui répond d'un ton ferme et calme. Il a servi comme officier aviateur en France dans l'armée britannique pendant la guerre et a été blessé.

Avez-vous eu des conversations politiques ? demande le procureur. Seulement de caractère général. Par exemple ?

Nous avons parlé du prix du pain. Est-ce là une question politique ? Il est difficile, répond Cushny, de faire une distinction nette entre les questions économiques et les questions politiques. J'ai aussi entendu parler de l'attitude des ouvriers à l'égard du gouvernement soviétique et du plan quinquennal.

Cushny déclare ensuite avoir donné, par pure bonté, à des ouvriers de petites sommes de l'ordre de 5 à 10 roubles. Olienikov, confronté avec Cushny, affirme que Thornton lui a donné pour instruction de faire du sabotage en lui citant pour exemple l'habile travail accompli par Cushny à Bakou en 1928.

Il ment, dit Cushny.

Il ne dit pas la vérité, confirme Thornton.

A la fin de sa déposition, Cushny veut faire une déclaration. Le procureur Oulrich refuse, en disant que l'ordre des débats a été fixé une fois pour toutes. Après le réquisitoire et les plaidoiries. chaque accusé aura la possibilité de s'expliquer.

Cushny n'insiste pas et regagne le box des accusés.

La déclaration sensationnelle de Monkhouse a produit un gros effet sur la majorité des assistants. Jusqu'à hier soir, la passivité des ingénieurs anglais et les réponses peu nettes de Thornton aux questions impérieuses du procureur Vychinski et de son adjoint Roghinski menaçaient de créer une impression défavorable aux Anglais. Georges LUCIANI

(La auite à la troisième page.) A la page 4

Entre M. Citroën et son personnel, l'entente n'a pu se faire. M. François Albert nom expose la situation

Les {raids reportages da a Petit Parisien » Vers les terres hostiles

d'Ethiopie

par Henri de MONFREID Avant le coucher du soleil, j'accompagne Mina, l'ingénieur arménien, à la source dont il s'agit d'élever l'eau jusqu'au plateau où sera la maison de Lidj Yassou. La grande préoccupation paraît être de soustraire le puits à toute tentative criminelle. Chemin faisant, Mina m'explique comment il va modifier les parties de la falaise insuffisamment inaccessibles. Il projette de faire de ce plateau un donjon inexpugnable, entouré de rochers à pic comme des murailles où l'on accèdera par un pont-levis.

Que de précautions prévues contre cet homme presque libre en ce moment dans sa toucoule de paille Cet ingénieur arménien me plaît infiniment par son extérieur sérieux et modeste. Il a su s'adapter au caractère des Abyssins, comprendre leur manière de juger, en sachant toujours trouver leur point de vue. Il apporte en toute chose le bon sens et la logique simples, sans sortir jamais du domaine de sa compétence, ni prétendre imposer ses avis. (La suite d la cinquième page.) Le roman d'une Américaine qui se disait séquestrée la Pomponnette près de Lagny

POUR ET CONTRE Voici venus les beaux jours de Pâques. On s'attend, à lire dans les journaux de courtes mais tristes nouvelles. On s'attend à voir de fâcheux automobilistes faire, avec les oeufs de Pâques, de sanglantes omelettes.

Mais il faut être optimiste. Comme notre surprise serait heureuse et grande, si les fêtes pascales se passaient tout gentiment, sans catastrophe, sans écrabouil- lage, sans capotage, sans dérapage Il faut être optimiste. Il faut espérer qu'en ces jours populeux et, si l'on peut dire, circulatoires, tous les automobilistes s'abstiendront de s'abandonner à de coupables excès de vitesse. Ils seront sages. Ils s'abstiendront. Ils comprendront tous que le cent ou le cent trente à l'heure n'est pas de mise sur des routes où se succèdent de poussiéreux cortèges de six chevaux et de six cylindres, de tacots familiaux et d'orgueilleux grand sport x. La règle est absolue. II faut ralentir quand passent des régiments, des processions ou des convois funèbres. Or toute l'artillerie des moteurs de tourisme va défiler. aujourd'hui, demain, et aprèsdemain, sur nos chemins nationaux et vicinaux. Il s'agira de suivre le régiment ou la procession et non d'entrer dedans

Il faut être optimiste les automobilistes débutants, en possession d'une voiture et d'un permis tout neufs n'essaieront pas d'épater leurs amis. Ils n'essaieront pas non plus de battre des records sur la route de Fontainebleau. Ils seront assez raisonnables pour douter, sinon de leur adresse, du moins de leur expérience. L'auto. le sort et la route ont leurs coups durs et leurs traîtrises. Pour parer à ces surprises, il convient d'avoir, pour le moins. de l'habitude. Les débutants auront assez d'esprit et de prudence pour faire leur apprentissage avec discrétion et mesure. Alors, personne n'ira les traiter d'apprentis.-

Il faut être optimiste. Par ces journées de grande houle routière, tous les 1 bons conducteurs d'autos, tous les maîtres du volant, tous les as et tous les professionnels tous, je dis bien tous seront sur leurs gardes. Tous s'en iront piano, pianissimo, pour être sûrs d'arriver. Les sportifs les plus aguerris donneront avec élégance rexemple du sangfroid et de la bonne conduite. Alors, les néophytes, les fantaisistes et les audacieux auront à coeur d'imiter les champions, les vétérans et les as. Ils appuieront à peine sur le champignon. Ils le chatouilleront.

Il faut être optimiste. Aux croisements, aux tournants dangereux, dans la traversée des villes ou des villages, les automobilistes ralentiront, ralentiront encore. et klaxonneront, et reklaxonneront comme s'il y avait des gendarmes et des agents de police partout aux aguets. Maurice Prax.

LE PARTI SOCIALISTE

VA DÉLIBÉRER

SUR LA POLITIQUE

DE SES ÉLUS AU PARLEMENT Le congrès extraordinaire convoqué à cet effet s'ouvre aujourd'hui en Avignon

Les votes des congrès fédéraux ont donné à la motion Blum- Paul Faure au moins les trois quarts des mandats

Avignon, 15 avril.

DE voras EN'VOTÊ ÏPÊCJAL

Enfin les socialistes sont c en Avignon ». Durant les deux jours de Pâques se tiendra leur congrès national extraordinaire. Il ne siégera pas au Palais des paes, comme l'avait promis naguère un délégué du Vaucluse bien intentionné, mais bien imprudent. Non, il se réunira au Palais de la foire, qui est édifice municipal. Car, en Avignon, à défaut de pape, il y a un député-maire socialiste, M. Louis Gros. Tout le monde en a parlé, presque autant que les socialistes eux-mêmes, de ce congrès, depuis qu'il est annoncé! Que de pronostics ont été émis sur son déroulement, sur ses conclusions, sur ses suites surtout, imaginées en sens divers et à l'occasion desquelles on est allé jusqu'à échafauder des hypothèses de combin a i s o n s politiques, parlementaires, gouvernementales Ne sera-ce pas, la scission, enfin la scission ? Et les journalistes d'accourir c en Avignon plus nombreux que jamais ils ne furent un congrès socialiste, pour c voir ça » Pour voir, au moins, qui sera mangé, car de vifs incidents ont été escomptés, conséquence d'incidents publics récents et d'incidents de couloirs au Palais-Bourbon Mais si personne n'était dévoré, s'il n'y avait pas de scission. ? Eh bien l'on aurait fait au moins un beau voyage.

Une situation paradoxale

Au vrai, il est sage de réserver tous des pronostics, surtout les plus c excitants ». Que saura-t-on d'ailleurs au moment où s'ouvrira ce congrès ? Rien de plus que ce qui a été dit, sauf ceci, qui est en effet d'importance le projet de résolution Blum-Paul Faure que nous avons publié quand ses auteurs l'adressèrent aux 4.500 sections de leur parti a recueilli dans l'ensemble des congrès fédéraux un bloc de mandats égal au moins aux trois quarts des mandata représentés au congrès national. Majorité énorme, écrasante peut-être dangereuse. Elle porte en effet comme à l'extrême ce paradoxe déconcertant la grosse majorité du parti socialiste et la grosse majorité de son groupe parlementaire sont de tendances politiques opposées. Pour parler le jargon coutumier, la grosse majorité du parti est. à c gauche » et la grosse majorité du groupe est à c droite ». Cela ne s'était jamais vu dans le parti S. F. I. 0. Cela, par contre, qui était apparu au lendemain même des élections législatives des 1" et 8 mai 1932, n'a fait que grandir et, à un certain degré, s'exaspérer de mois en mois jusqu'à ce jour. Cela, cette contradiction étonnante car les élus ont bien été les candidats désignés par les militants qui ont besogné pour les faire élire le congrès a pour tâche de la résoudre. La résoudra-t-il ? Voilà le secret de

ses délibérations et, plus encore, le secret de celles de sa commission des résolutions.

Encore et toujours le même problème Car, cette fois, le rôle de la commission des résolutions qui siégera lundi matin et rapportera dans l'aprèsmidi, ou dans la soirée pourrait bien être capital.

S'il ne se produit pas en séance publique des incidents d'ordre personnel qui pourraient, en effet, dénaturer les débats, ceux-ci reproduiront faits et arguments archiconnus. On parlera, pour les commenter en sens opposés, et des offres de M. Daladier, le 30 janvier dernier, et de la façon dont la majorité du groupe parlementaire les accueillit, et du conseil national du 5 février, qui blâma discrètement cette façon, et de l'appel interjeté contre cette sentence devant le congrès par la majorité du groupe, et des conditions dans lesquelles a été convoqué ce congrès extraordinaire, et de l'article 83, et des cent quatre députés socialistes qui votèrent « pour » et des vingt qui votèrent « contre x, et de la démission de M. Blum de la présidence du groupe, et de celle de M. Auriol de son secrétariat. Mais quand on aura parlé de tout cela &


satiété, on n'aura pas abordé la vraie question.

On l'abordera cependant, c'est certain. Et c'est comme toujours la même question, fatalement débattue depuis toujours daas tous les partis socialistes, et dont le schéma est réformes ou révolution, collaboration ou lutte de classes. Question, certes, adaptée aux circonstances politiques, surtout parlementaires. Par exemple, M. Renaudel et ses amis entendent, comme une suite des élections de gauche, maintenir au Parlement la c conjonction des gauches a et soutenir les gouvernements de gauche. Et ils disent même que le problème de la participation demeure, à leur sens, toujours et sans cesse posé. Majorité dans le groupe, ils lui font faire ce qu'ils professent. Du côté de M. Blum, au contraire, si, certes et la preuve en a été plusieurs fois donnée, on ne veut point jouer < au massacre des gouvernements, si l'on ne refuse pas des rencontres circonstancielles avec les groupes de gauche sur des points précis d'action, on veut que le groupe parlementaire agisse toujours en fonction de sa politique propre, conserve sa pleine autonomie d'initiative et de mouvement, présente propositions, contre-propositions, amendements, cesse de se consacrer maintenir l'unité dans les groupes voisins, au risque de compromettre la sienne, d'arbitrer les oppositions entre radicaux de la Chambre et r&dicarx du Sénat, de subordonner enfin tous ses votes à ceux d'incertains alliés.

Pour la commission des résolutions Deux thèses Et opposées Mais les circonstances les projettent en dehors des débats académiques. Si le projet de résolution Blum-Paul Faure est toute indulgence pour le passé politique du groupe parlementaire, il laisse prévoir que des directives précises lui seront données pour l'avenir, après consultation des fédérations, directions qu'élaborerait la commission des résolutions.

Parce que M. Lebas, M. Zyromski avaient repoussé l'hypothèse d'une luotion finale d'unanimité, M. Renaudel avait écrit qu'il se désintéressait des travaux de la corn mission. Il semblerait que, ces derniers jours, il s'est ravisé. Cest qu'en effet, comme on l'a vu hier, la majorité de la Fédération de la Seine a adopté un texte qui, prenant celui de MM. Blum et Paul Faure, l'a corsé, modifié, aggravé même disent certains. MM. Séverac, adjoint de M. Paul Faure au secrétariat du parti; Zyromski, Marceau Pivert, sont les artisans de cette rédaction. Ils « regrettent » la forme d'activité du groupe parlementaire. I1a lui enjoignent de ne plus voter ni fonds secrets, ni crédits coloniaux, ni crédits militaires, ni budget, ni douzièmes. Or il vient de le faire encore c Etes-vous d'accord avec eux ou avec moi ? » peut, la commission, demander M. Renaudel à MM. Blum et Paul Faure. Ou bien, laissaat ceux-ci en tête à tête avec ceux-là, ils les abandonnerait les uns et les autres à la difficulté de se mettre d'accord, difficulté plus grande pour eux que celle d'être d'accord contre lui. Ceux qui prêtent ces intentions au député du Var sont ceux qui entendent soutenir sa réputation de robuste manoeuvrier de congrès. Et après ?

D'ailleurs, il n'est pas prévisible qu'en serait bien changée la majorité, qui s'est déjà révélée. Mais, après ce vote de grande majorité, qu'en seraTâr;Àvîgnon, a dit est de gauche >, le parti devra s'efforcer: de que rencontre le groupe parlementaire, et ensuite le groupe parlementaire devra s'efforcer, à Paris, de se souvenir des désirs du parti.

Nous nous retrouverons, après Avignon, devant les mêmes difficultés, a dit devant le congrès de la Seine M. Auray, qui est « de droite Avignon, un congrès pour rien, a écrit bf. Déat, enfant terrible et batailleur de la majorité du groupe parlementaire.

« Avignon, un congrès pour rien », a déclaré M. Renaudei; les événements sont plus forts que les tendances. Si, après ce congrès-ci, il n'y avait en effet rien de changé, alors tout serait à recommencer devant le congrès ordinaire qui se réunira pour la Pentecôte à Paris.

Et, évidemment, comment recommencer toujours sans quelqu3 péril pour l'unité du parti ? Cest cette éventualité qui a fait parler de scission possible. On va jusqu'à citer les noms peu nombreux de députés qui < partiraient après Avignon, mais c'est en dehors du parti S. F. I. 0. que cet horoscope est tiré. D'autres, qui jurent être bien informés, disent c Attendez, le mouvement de départ se déclenchera quand il aura été préparé, dans deux mois ou dans six, et il ne sera pas sans ampleur. » Et d'échafauder là-dessus des combinaisons mêmes gouvernementales Mais on entend aussi ce son de cloche « Jamais les hommes autorisés qui pourraient en effet être suivis ne quitteront un parti auquel ils ont tant donné et on ils ont de si profondes

66. Feuilleton du Petit Parisien, LE SECRET DU légionnaire I grand roman inédit

d'aventure et d'amow

ArthurBerhede

DEUXIEME PARTIE

LA BATAILLE POUR L'AMOUR XV (suite)

Manoeuvre d'enveloppement

J'ai gardé mon amie, d'abord par habitude, puis par pitié, ou plutôt par faiblesse, déclarait Làuzerte.,

Vous aussi, vous êtes trop bon, scandait Mme Gardannes.

Quand je suis venu au Maroc, j'étais bien décidé à en finir une bonne fois pour toutes avec elle et à ne plus jamais la revoir.

» Mais au moment où -je la croyais bien tranquille en Suisse, au bord du lac de Thoune, dans une propriété que je lui ai donnée, elle est arrivée à l'improviste à Marrakech et m'a déclaré qu'elle entendait y rester pendant tout le temps que j'y demeurerais moimême.

Redoutant un scandale, j'ai dfi m'incliner; et, pour justifier sa présence sous mon toit, je l'ai fait passer pour ma femme. Voilà, madame. toute la vérité.

Ça, c'est plus embëtant posait la mégère dont le visage s'était renfrogné.

Copyright by Arthur Bernède 1983. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

habitudes de fidélité. Quelques départs? Ils sont possibles. Ils ne constitueraient pas plus une scission que le le firent, l'an dernier, les démissions si discrètes de MM. Pau,l-Boncour, Besaard-Ferron et Frot.

Mais tout cela aussi est encore le secret du congrès d'Avignon et de ses lendemains.

P. S. M. Léon Blum doit donner le 19 avril, à Châteaurenard (Bouchesdu-Rhône) une conférence où il exposera les décisions prises au congrès d'Avignon.

LA CONFERENCE

D^S MUNICIPALITÉS SOCIALISTES Avignon, 15 avril.

DE NOTHE ENVOYÉ SPÉCIAL

La 7* conférence de la Fédération nationale des municipalités socialistes avait été convoquée pour deux jours. Elle a achevé son travail en une seul journée ce matin, sous la présidence de M. L. Gros, député-maire d'Avignon; cet après-midi, sous celle de M. Auray, sénateur-maire de Pantin.

L'assistance était assez nombreuse. Elle fut fort attentive, tellement que le matin furent rapidement adoptés lee rapports du secrétaire général de la fédération, M. Poggioli, maire du Bourget, et du trésorier, M. Henri Sellier, maire de Suresnes, en l'absence de ce dernier, retenu par la maladie. Après quoi, un long débat s'ouvrit sur le rapport relatif au fonds de chômage établi par M. Salengro, députémaire de Lille. Débat approfondi, technique, minutieux, au terme duquel la conférence confia au rapporteur le soin d'établir une résolution qui fut rapportée l'après-midi. Cette résolution, principalement, critique l'insuffisance du concours de l'Etat aux communes confiant des travaux aux chômeurs. Elle signale ensuite la nécessité du vote rapide du projet de loi Dalimier. faisant auite à la proposition de résolution socialiste similaire et tendant à l'institution obligatoire du fonds national de chômage.

Ce serait, précisa M. Salengro, comme la préconstitulion d'un véritable service national du chômage, sans versement patronal ni cotisation ouvrière, et à la charge presque exclusive de l'Etat.

M. Gérard, maire du Kremlin-Bicêtre, fit adopter une motion qui recommande aux municipalités socialistes d'inscrire dans le contrat de travail des employés communaux et des employés des services concédés et assimilée qu'il leur est interdit d'occuper un deuxième emploi chez des tiers. Toute infraction à ce règlement devra «tre déférée au conseil de discipline. M. Gérard a eu pour intention de permettre que ce second emploi puisse être réservé à un chômeur.

Rapporteur sur le sport et sur les relations des municipalités socialistes avec l'Union socialiste sportive et gymnique du travail. M. Pierre Marie n'a pu venir en Avignon. Son rapport fut présenté avec compétence et illustré de l'exemple de ce qui a été fait à Pantin par M. Auray, et adopté toujours unanimement, après interventions de MM. Fieu, Billières, Salengro. Ajoutons que ce soir, au théâtre, ont pris la parole MM. Blum et CompèreMorel, au cours d'une réunion publique organisée par la Section socialiste d'Avignon. B. M.

M. GASTON ROUSSEL,

DIRECTEUR DE LA MUTUALITE Nous avons annoncé hier la nomination de M. Charles Tissot à la direc-

tion générale des assurances sociales. M. Gaston Rousse! pourra ainsi consacrer toute son activité à la direction de la mutualité et de la prévoyance sociale au ministère du Travail. Tous ceux qui, depuis quelque vingtcinq ans, ont suivi l'action de M. Gaston Roussel et notamment les mutuallstes seront heureux de se dire que cette activité féconde s'emploiera désormais plus spécialement à plaider la cause de la mutualité, dont les initiatives privées ont, sur le plan social, précédé si souvent celles de l'Etat. NOMINATIONS DIPLOMATIQUES M. Labouret, ministre plénipotentiaire de deuxième classe, a été nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la République à Luxembourg. Par décret du 5 avril 1933, M. Guerlet, ministre plépotentiaire de deuxième classe, a été nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la République à Dublin. LÉGION D'HONNEUR TRAVAUX PUBLICS

Chevalier M. René Bonnefoy, rédacteur en chef du journal le Moniteur, à Cleri mont-F«rrand.

Pourquoi ? interrogealt La\i7erte qui redoutait déjà d'avofr fait une fausse manœuvre.

Parce qu'il est souvent plus difficile de se débarrasser d'une maîtresse que d'une femme légitime; et, d'après ce que je aais de la vôtre, il est évident que cela ne se passera pas sans pleurs ni grincements de dents. Détrompez-vous, madame. Toutes mes mesures sont déjà prises pour que Léona se résigne à une rupture que je compte lui signifter, dès que son état de santé le permettra.

Voui croyez qu'elle restera tranquille ?

Gravement, l'homme d'affaires atftrmait

Je vous en donne ma parole d'honneur.

Et sentant la nécessité de consolider la conviction de son interlocutrice, Il ajoutait

Depuis son accident, j'ai appris sur son compte certains faits que j'ignorais. et je la tiens.

Julie-Paule était beaucoup trop curieuse pour se contenter de cette explication.

Aussi interrogeait-elle tout de suite Je m'en voudrais de vous questionner.

Cependant, laissez-mol vous dire que si vous avez besoin de moi en quoi que ce soit, mon concours vous est acquis d'avance.

a Je connais quatre ministres actuellement au pouvoir et dont deux au moins, au cas où le ministère serait renversé, sont sûrs d'y revenir. C'est donc vous dire que j'ai le bras long. Aussi ne vous gênez pas avec moi. Dites-moi bien toat.

b Mon amitié vous est trop acquise pour qu'elle ne saute pas sur l'occasion de vous prouver combien elle peut, chaque fois qu'il le faudra, se montrer agissante.

Croyez, madame, reprenait !e beau Gérard, que je voua suis Infiniment reconnaissant de l'affection si précieuse que vous me témoignez. Mais je crois pouvoir vous déclarer que vous n'aurez pas besoin de

B. M.

L'EXODE DES PARISIENS POUR LES FÊTES DE PAQUES On doubla et tripla. des trains dans toules les gares et les départ* par la route furent considérables aussi Favorisée par un temps superbe, que se~ soufflée frais rendent plus agréable encore, la tradition qui, à la veille de Pâques, chasse les Parisiens vers la campagne, fut suivie hier avec une ferveur au moins égale celle des années précédentes.

Dès les premières heures de la matinée, les guichets des gares étaient assiégés par des familles entières. De plus prévoyants avaient d'ailleurs loué dès les jours précédents. Si bien que, durant presque toute la journée, les quais de départ débordèrent de monde et que, dans toutes les gares, on dut doubler et tripler les trains. A Montparnasse, on les quadrupla même dans la soirée. Où s'en vont donc tous ces voyageurs ?. Dans toutes lea directions, car, depuis plusieurs jours, d'enjôleuses affiches les sollicitent à peu près sur tous les réseaux. Les régions lointaines Côte d'Azur, pays basque, Italie ou Suisse ne verront toutefois que les privilégiés disposant d'une ou deux semaines de loisirs. Quant au plus grand nombre, à ceux qui, dès mardi matin, reprendront leur travail, ces quelque quatre-vingts heures de liberté les obligent à des déplacements moin- dres. Les uns ont préféré la mer, sur les rivages de la Manche ou de l'Océan; d'autres ont choisi les calmes paysages du Blésois ou de la Touraine. Mais de nombreuses cohortes ont jugé meilleur d'aller revoir, au pays natal, les vieux parents, en ces diverses provinces françaises que les verdures nouvelles rendent toutes aussi accueillantes. Il y eut également par la route d'innombrables départs. Aux portes de Paris déflièrent, dès l'aube, des files d'autoe où se tassaient des gens joyeux, et de motos bruyantes. Elles croisèrent d'ailleurs, dans la journée, maints auto- cars amenant à Paris leur chargement complet de touristes. Car si les habitants de la capitale aspirent à all«T voir les pommiers en fleure, il est, dans nos campagnes, bien des gens qui pro-'fitent des fêtes de Pâques pour venir dire un petit bonjour à Paris, si agréable aussi en cette saison, avec ses marronniers aux feuilles fraîches et ses jardins fleuris.

A PROPOS DE LA VISITE

DE JEUNES ALLEMANDS

DANS LES CIMETIERES DU FRONT Le ministère de l'Intérieur communique la note suivante

Un groupe d'une vingtaine de jeunes Allemands, âgés de seize à vingt-deux ans, visitent actuellement dans le Nord et l'Est de la France, les tombes de leurs compatriotes morts durant la guerre et inhumés dans les cimetières du front.

Ces jeunes gens, vêtus d'une blouse bleu sombre, appartiennent à une formation protestante de boys-scouts. Ils ont leurs passeports et leurs papiers en règle.

Venant de Soissons, ils étaient en peu de journées, vendredi, à Lassigny (Oise).

Après être allés au cimetière, où se trouvent les corps de trois mille soldats allemands. Ils ont chanté un cantique, en s'accompagnant d'une mandoline et d'un harmonica.

A Montdidier, hier matin, afin d'éviter tout incident, Ils ont été invités à s'abstenir, désormais, dans leurs visites au cimetière, de tout cortège et de toute manifestation extérieure ils se sont, sur-le-champ, et très correctement, pliés aux instructions, qui leur ont été données.

Le concours hippique militaire de Nice .Nice, 13:6»rU (dép. Le concours'/ hippique international militaire, commence aujouttâ'hinU, listes*: présidé par le général Bucatft, com- mandant la deuxième division de cava- lerie, délégué par le ministre de la Guerre. Les armées belge, espagnole, Irlandaise, italienne, polonaise, portugaise et suisse ont envoyé des équipes. Ce matin, tous les concurrents ont été l'objet d'une réception de la part de la municipalité niçoise dans les salons de la villa Masséna. Des toasts ont été échangés en l'honneur des nations représentées au concours. Le programme de la journée comportait trois épreuves dont voici les résultats

Prix du Concours hippique 1. Musaphiki, capitaine Chevalier de Menten de Home (Belgique) 2. Whisky, lieutenant Mena Silva (Portugal); 3. Keepsake, cap. Le Court (Belgique) 4. Milord, comm. Krolikiewicz (Pologne) 5. Acrobate, cap. de Brabandère (Belgique).

Prix du Comité des fêtes et sports de la Ville de Nice 1. Caidor, cap. Lo- pez Turrion (Espagne) 2. Arcachon, lieutenant Bizard. Ecole de cavalerie (France) 3. Altivo, cap. Marques de Funchal (Portugal) 4. Fakir, cap. Misonne (Belgique) 5. Ciguë, cap. du Breuil, Ecole de cavalerie (France). Prix des Grands Hôtels de Nice 1. Ronco, cap. Bocchini (Italie) 2. Champagne, lieut. Cavaillé, Ecole de cavalerie (France) 3. Destrier, lieut. de Luiz (Espagne) 4. Cajon, cap. Lilio (Espagne) 5. Kurdo, lieut. de Luiz (Espagne).

AU « JOURNAL OFFICIEL » Décret rendu sur la proposition du mlnistre de la Guerre et ayant pour objet de modifier la réglementation sur la solde et les tarifs, en ce qui concerne les primes des militaires étrangers ou servant au titre étranger à la Légion étrangère.

mettre en mouvement vos relations. et que tout, du moins en ce qui concerne mon amie, se passera le mieux du monde.

Il faut que vous ayez contre elle des armes tres puissantes.

Je les ai.

Elle vous a trompé ?.

L'orgueil « donjuanesque » du beau Gérard fut sur le point de lui insp:rer ue réponse négative.

Mais comme pour rien au monde il n'eût voulu révéler à la « dictatrice » le moyen qu'il était décidé à employer pour rejeter définitivement Léona de sa vie, il arrèta à temps le « non prêt à jailllr de ses lèvres et répondit d'un ton auquel il sut donner une expression de dépit bien masculine

Oui. elle m'a trompé.

Un homme comme vous

Hé oui

Mais alon, c'est la dernière des gueuses

Je ne vais pas jusque-là Tout à coup, la femme-canon s'exclamait

Je parie que c'est avec ce légionnaire qui a veut-. l'assassiner. Lauzerte eut un geste vague qui. pourtant, ressemblait à un acquiescement.

Indignée, Julie-Paule proférait Oh oh oh Il y a tout de mêmes des femmes qui vont fort Mais alors, pourquoi a-t-il voulu la tuer ?.

Comme l'homme d'affaires gardait le silence, elle poursuivit

Probablement parce qu'elle refusait de lui donner de l'argent » Et dire que ce misérable a réussi à s'évader Peut-être pour la rejoindre. C'est même sans doute déjà fait » Et vous qui vous inquiétiez tant d'elle, vous qui l'aviez fait si bien soigner Vous qui l'aviez conduite dans une clinique où je sais ce que ça coûte, puisque le professeur Echarmeaux est mon cousin et que je suis mieux placée que personne pour savoir combien il attache ses billets de banque avec un élastique

Et quand on pense que c'est à vous

Un des deux agresseurs de la jeune bonne de Neuilly a été arrêté

L'arrestation de son complice semble imminente

L'inspecteur Maizaud a arrêté hier matin, rue d'Orsel, à Montmartre, un des auteurs de l'agression récemment commise à Neuilly sur une jeune femme de chambre. Mlle Paulette Dufour. C'est un nommé Marcel-Georges Brest, né le 24 novembre 1913 à Paris (XI*), demeurant à l'hôtel du Cheval-Blanc, rue d'Orsel.

Sorti du régiment le 4 mars dernier, cet individu ne faisait rien depuis. C'est le fils d'une famille d'honorables ouvriers habitant 158, rue de Ménilmontant. Interrogé par M. Guillaume, commissaire divisionnaire. Brest a avoué. C'est lui qui a ligoté la jeune

femme, la menaçant de son revolver. Il a donné le nom de son complice, Armand Béron, né le 27 juillet 1905 à Port-sur-Saône. Titulaire de nombreuses condamnations pour vol et escroqueries, interdit de séjour, sans domicile fixe, il fait actuellement l'objet d'actives recherches. S'il faut en croire Brest, c'est lui qui aurait pris l'initiative de l'expédition.

Au cours d'une perquisition faite chez les parents de Brest, qui n'a pas de condamnation, on a retrouvé caché sous un matelas le revolver dont il s'était servi à Neuilly.

On sait que ces individus s'étaient présentés à la villa Maillot comme venant chercher des cachets de cocarne laissés par le docteur Griffaut, parent des patrons de la femme de chambre. et qui s'était suicidé la. veille.

Comme le docteur Griffaut fréquentait de nombreux débits de Montmartre, on suppose qu'il a dû converser avec ces deux individus et raconter qu'il avait laissé à la villa Maillot les cachets de cocaïne, propos dont ils se sont servis pour s'introduire dans la villa.

M. Guillaume procéda, au cours de l'après-midi, à la confrontation de Brest et de Mlle Paulette Dufour celle-ci reconnut formellement son agresseur. Brest a été mis à la disposition du juge d'instruction.

UN COLLIER DE PERLES DISPARAIT Nice, 15 avril (dép. Petit Parisien.) Mme Renée Weil, domiciliée à Paris, 5, avenue Rodin et actuellement à Cannes, 9, boulevard Alexandre-III, était venue à Nice avec son mari pour assister à la fête des provinces françaises. Avenue de la Victoire. Mme Weil a perdu un collier de perles valant 60.000 francs.

M. Lucien Saint

a quitté Paris pour Rabat M. Liieien Saint, résident général de France au Maroc, a quitté Paris, hier matin, Pm' >re*^r<^80n" M. Saint à été salué par MM. Card«. froul'-Meêjtfe de :Sain1.J, Quentin, directeur d'Afrique au Quai d'Orsay Si Kaddou. ben Ghabrit. chef du protocole de S. M. le sultan du Maroc le général Nogues, commandant le 19- corps d'armée à Alger M. Robert David, ancien ministre le général Cheutin le commandant Rigaud MM. Durosoy, représentant le maréchal Lyautey Nacivet, directeur, et Mourey, sous-directeur de l'Office du Maroc, etc., et de nombreux amis personnels.

Mouvement administratif Sont nommés

Préfet de l'Ardèche, Idoux, préfet de la Mayenne; préfet de la Mayenne, M. Piton, préfet de l'Ardèche; sous-préfet de Salnt-Nazaire, M. Barthère, sous-préfet de Thonon; sous-prétet de Thonon, M. Bonnafoy, chef de cabinet du préfet du Rhône, secrétaire général d'Indre-et-Loire. M. Cacaud. sons-préfet de Bellac; souspréfet de Bellac, M. Defosse, sous-préfet de Fou £ères; sous-préfet de Fougères, M. Martin, secrétaire général du Lot; secrétaire général du Lot, M. Onfroy. chef de cabinet du préfet de la Marne. L'Aéro-Club de France

a élu son conseil d'administration L'Aéra-Club de France a procédé hier, conformément ses statuts, à l'électton de son conseil d'administration qui se trouve composé comme suit

Président, M. E. Richi; vice-présidents, MM. Soreau. Tissandier, Lioré; secrétaire général, M. Georges Besanron; trésorier, M. Pierre Gasnier du Fresne; membres. MM. Louis Bréguet. André Watoau. Lau.renit-Eynac, maréchal Franchet d'Esperey, Henry Kapferer.

AU CADRE DE RESERVE Le général de brigade Bonnet, commandant la 4. brigade de cava',erie, est placé dans la section de réserve de l'état-major général de l'armée,

qu'elle devra de recouvrer la vue! Ah! la gueuse la gueuse

» Mais je suppose que vous ne saviez pas tout cela quand vous l'avez emmenée pour Paris

Ce n'est qu'à mon retour à Marrakech, précisait le gredin, que j'ai appris l'indignité de sa conduite. Ça a du vous donner un coup! Pas du tout, répliquait Lauzerte. J'en ai éprouvé, au contraire. un grand soulagement, puisque j'allais enfin avoir un motif indiscutable de me débarrasser d'une femme que je n'ai jamais aimée et qui devenait chaque jour de plus en plus insupportable.

Mais cet obstacle écarté, il n'en reste pas moins un autre. et celui-là L'homme d'affaires ponctua sa phrase d'un geste de découragement.

Ellen formulait Julie-P<tu!a. Oui, Ellen, appuyait le beau Gérard.

Vous avez entendu ce que je vous ai dit tout à l'heure à son sujet ? reprenait la mégère. Je ne puis que vous ie confirmer.

» Je reconnais que, pour l'instant, ma fille est stupidement entichée de ce maudit Jacques Nanteuil, que je voudrais voir aux cinq cents diables ou dans la lune. Mais je vous ferai remarquer qu'elle n'a que dix-huit ans. EKe a donc trois ans à attendre pour être majeure, c'est-à-dire pour pouvoir disposer d'elle. D'ici là, et même avant, je me charge de tout arranger. Ne craigrfz-vous pas. madame. insinuait le beau Gérard, que Mlle Ellen ne faase un coup de tête?

qu'entendez-vous par là ?

Qu'elle ne vous force la main, par exemple, en se compromettant d'une façon décisive avec celui que vous lui refusez pour mari.

Non répliquait catégoriquement la femme-canon. D'abord, en admettant que, reniant les'principes dans lesquels elle a- été élevée, ma fille se laisse tenter par l'idée d'une fugue, d'une escapade, je la surveille beaucoup trop pour qu'elle puisse donner suite à un tel projet.

Ce qu'il faut, voyez-voue, c'est lui

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée à 19 heures, par les officiers A.C. des chars d'assaut, les A. C. des chars d'assaut et les O.R. des chars d'sasaut du G.M.P. Le prix du lalt est fixé à 1 fr. 20 le litre. Coagrès Union confédérale des locataires, 24, rue Saint-Victor.

Fête* de Faques Offices solennels dans toutes les églises et chapelles notam- ment à Notrc-Dxme, à Saint-Honoré d'Eylau, 9 h., Messe en sol, de Schubert Saint-Gervais, 9 h. 30, messe Resurrexit, Il h. 30, messe de Josquin des Prés (xv- siècle).

Expositions Salon des humoristes, 11, rue Loyale. Des meilleura ouvriers de France, porte de VersaiUet. Tapas de la Nouvelle-Guinée hollandaise, Trocadéro. Dons des Amis du LouTre. orangerie des Tuileries. Cercle des Gobelins du XIII-, mairie. Au profit du dispensaire des Petits Poulbots, 42. rue Lepic. En plein air les Artistes de Montmartre (comité Delpy). boulevard de Sébastopoi (Arts-et-Métiers) le» Artistes professionnels français, près de la place Clichy, boulevard des Batignolles. Fêtes Roulée des oeufs, Paris-Morvan, 81, j boulevard Poniatowski. la Morvandelle, h. 25, avenue Parmentier.

Foire au Pain d'épice place de la Nation et cours de Vincennes.

Banquet de la i Nueva Espaça h., S, rue Danton.

Couraes à Auteuil, à 13 h., Prix du Préaident de la République.

L'assemblée générale de l'Association internationale de prophylaxie de la cécité, dont le siège est à Paris, et que préside le professeur de Lapersonne, ancien président de l'Académie de médecine, aura lieu à Madrid demain lundi, pendant le quatorziàme congrès international d'ophtalmologie.

EVITEZ LES EPIDEMfES

Buvez de l'eau vivante et pure. Filtre pasteurisateur Maillé, 155. faubourg Poissonnière, Paris, et maisons d'articles de ménage.

Le dîner de la Société de Prévoyance et de Retraites de la Chambre Syndicale de Publicité aura lieu le 27 avril, à 20 heures.

Au cours de cette réunion amicale, le président exposera la marche de la Société et les heureux résultats recueillis des efforts entrepris pour son développement.

Sont conviés, aux côtés des membres de la Soctété de Prévoyance, toute personne appartenant ou s'intéressant à la publicité.

Le prix a été fixé à quarante francs par tête.

Adresser les adhésions au Secrétaire Général, Monsieur Letellier, 8, rue Vivienne. Paris,

Un déjeuner à l'ambassade d'Argentine en l'honneur de M. Lebrun

L'ambassadeur d'Argentine à Paris et Mme Le Breton ont offert, hier, à l'ambassade, un déjeuner en l'honneur de M. Albert Lebrun, président de la République, et de Mme, à l'occasion du passage à Paris de M. Julio Roca, vice-président de la République Argentine, qui avait été l'hôte de l'Elysée, à déjeuner, jeudi dernier.

Assistaient à ce déjeuner les membres de la commission économique argentine les ambassadeurs du Brésil, d'Italie et de Belgique M. Léger, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères M. de Fouquières, directeur du protocole le général Braconnier, de la maison militaire du Président de la République, et plusieurs autres personnalités.

Le Président de la République a remis à M. Roca la plaque de grand officier de la Légion d'honneur. LE ROI DE SUEDE A VERSAILLES Hier à midi, le roi Gustave de Suède, accompagné du ministre et de la comtesse Ebreuword, du comte Hamllton, 'cn'ambellan du comte Bonde secrétaire particulier, et du docteur Nauchs'kof, a assisté à Versailles à un déjeuner intime chez 1e comte de Fontenay, ancien ambassadeur de France au Vatican.

Parmi les invités duc et duchesse de Polignac, prince de Broglie Mme César de Cobo M. Roche de La Rigotière et le comte de Miramon-FitzJames.

A l'issue de ce déjeuner, Sa Majesté a visité les hameaux de Trianon, et sous la conduite de M. MoricheauBeaupré, et Gueritte, conservateurs adjoints, le théâtre de Marie-Antoinette, auquel il s'est fort intéressé.

Une délégation de la société Ort » chez M. Edouard Herriot

M. Edouard Herriot a reçu hier matin une délégation du comité central de l'Ort (association internationale pour le reclassement du travail juif en Europe orientale), composée de son président M. Léon Bramson, de M. D. Lvovitch, membre du comité central, et de M. J. Millner, secrétaire général du comité français.

Cette délégation que l'ancien président du Conseil a tenu à recevoir avant son départ pour les Etats-Unis est venue le remercier d'avoir accepta :a présidence du comité parlementaire français de l'Ort, récemment constitué à l'occasion d'un séjour à Paris de lord Marly, vice-président de la Chambre des lords et président du comité parlementaire britannique de l'Ort. M. Edouard Herriot a déclaré qu'il profitera avec plaisir de l'occasion que lui offre son voyage pour prendre étroitement contact avec le comité parlementaire américain de l'Ort, oresidé par le sénateur Robert Wagnerl et pour recevoir à New-York les délégués de l'Ort d'Amérique.

démolir son Idole. A ce sujet, vous pouvez vous en rapporter à moi! De votre côté, sans vous découvrir, naturellement, tâchea de nous apporter la preuve indiscutable que Jacques Nanteuil, en même temps qu'il courtisait Ellen, avait pour maîtresse une juive du Ghetto de Marrakech. On s'en occupe en ce moment, et j'eepère bien d'ici, peu avoir en ma possession des documents qui ne pourront laisser aucun doute sur l'authenticité des relations de Nanteuil avec cette jeune Israélite.

Vous me les remettrez aussitôt et je me charge de les mettre sous les yeux -d'Eiien.

Ev,demment, cela ne lui fera pas plais.r. Elle commencera par nier l'évidence. pour finir par dire qu'elle veut entrer dans un couvent. Mais tout ça se tassera. peut-être même plus vite qu'on ne pense. Car, soyez-en aitr, ce ne peut être qu'un béguin qu'elle a pour ce garçon. A dix-huit ans. on n'aime pas d'amour. Je puis en parler avamment

Je me rappelle très bien qu'à l'âge d'Ellen je m'étais sottement éprise dun sous-officier qui était moniteur descrime à l'Ecole de Joinville. Moi aussi, je ne pensais que par lui et je ne voulais épouser que lui. Mon père, qui était dans l'alimentation, ne l'entendit pas de cette orell.e-là. Il commença par se fâcher Mais plus il criait, plus je m'entêtais. Ma mère, qui était comme M. Gardannee, un pauvre être sans volonté, se contentait de larmoyer. et de se jeter entre nous chaque fois que l'auteur de mes jours, qui avait la main leste, voulait m'administrer une claque ou me lancer à la tête le contenu de son verre ou de son assiette.

Or, un beau dimanche, le hasard voulut qu'en nous promenant sur les Grands Boulevards nous fussions surpris par la pluie.

Nous entrâmes dans un café pour nous mettre à l'abri. Mais à peine y avais-je pris pied qu'un cri de colère s'étrangla dans ma gorge. Je venais d'apercevoir mon beau sous-officier

LA MORT DE AiFERNANB RABIER! M. F'ernand Rabier. sénateur du Loiret, président du conseil général de ce département, ancien premier vice-président du Sénat, a succombé hier matin en son domicile, 140, avenue de Suffren, à l'âge de soixante-dix-sept ans, des suites d'une longue maladie qui, depuis l'hiver dernier, le tenait éloigné du Parlement, où il jouissait de la haute considération et du sympathique respect de tous ses collègues sans distinction de parti.

La levée du corps aura lieu mardi. vraisemblablement le matin, et les obsèques seront célébrées le lendemain mercredi, à Orléans, où la municipalité a d'ores et déjà décidé d'offrir un terrain, où l'ancien maire de la ville sera solennellement inhumé.

fNé Beaugency (Loiret), la juillet 1855. M. Fernand Rsbler fit am études au lycée d'Orléans et son droit A Paris. Avocat à la cour d'appel d'Orléans, il se passionna, tout jeune pour la chose publique et fut élu conseiller municipal en 1884 et adjoint au maire en 1S87. Le 26 février 1888. M. Fernand Rabier était élu député au scrutin de liste majoritaire et se faisait Inscrire, à la Chambre, au groupe radical socialiste. Il fit partie de la plupart des grandes commissiorus et fut chargé de plusieurs rapports fondamentaux. Il fut secrétaire, puis viceprésident de l'Assemblée.

L'estime et la confiance de ses concitoyens le portèrent, en 1912, à la mairie d'Orléans, où son activité et son dévouement ne révélèrent, notamment, par la réalisation d'un programme de grands travaux d'urbaonieme, et où il demeura jusqu'en 1919.

Aux élections législatives de cette même année, M. Fernand Rabier fut battu avec toute sa liste. Mais, en 1920, il passait au Sénat, avec ses collègues MM. Henri Roy et Marcel Donon, et fut. depuis, constamment réélu.

Au Luxembourg, le nouveau sénateur, qui siégeait sur les bancs de la gauche démocratique radicale et radicale socialiste, prit aussitôt une place prépondérante. De 1929 au mois de janvier 1933, Il fut élu chaque année premier vice-président de la Haute Assemblée.

Cest à ce titre qu'il présida. & Versailles. l'Assemblée nationale pour l'élection du président Doumer et cebe de M. Albert Lebrun.

M. Fernand Rabier. dont la vie fut mêlée à bon nombre de grands événements de la III* République, avait la réputation d'un repréeentant du peuple modeste, intègre, laborieux, aux convictions démocratiques ardentes et fortes, et animé de l'esprit de justice le plus généreux.]

JACQUES OUSOIN

LA

GRANDE RELEVE DES HOMMES PAR LA MACHINE Plut de chômeur».

du travail pour tout

Un volume. fr»

us «ornons nouviuo

1 incroyable

mais VRAI TL|rancs des volumes

littéraires T TAlUNOIERExcli

assis entre deux « poules dont l'une tortillait un bout de sa moustache et dont l'autre lui chatouillait l'oreille avec un chalumeau

Mon moniteur de Joinville, qui ne m'avait pas vue, souriait tour à tour avec une condescendance pleine de fatuité aux deux poupées qui se le disputaient sous mes yeux.

Il n'en fallut pas plus pour que mon amour ou plutôt mon béguin se transformât en dégoût. Et. le soir même, je ne pensais plus à cet idiot

Avec Ellen,ce sera peut-être un peu plus long, parce qu'elle n'a ni mon bon s.LS, ni ma force de caractère. Mais j'arriverai bien à la guérir, à la désintoxiquer et à la rendre telle que, le jour où vous viendrez officiellement me demander sa main. je vous répondrai « C'est entendu, mon cher ami, la noce aura lieu dans six semaines » Madame Gardannes s'exclamait Lauzerte, si je ne me retenais pas, je vous embrasserais bien

Ce sera pour le jour des dançailles exultait la mégère.

Je n'ose croire à un pareil bonheur

J'ai dit martelait la femmecanon.

Alors, je vous devrai tout Mais non, mon cher ami. Car Il faudra y mettre aussi beaucoup du vôtre.

Mais je suis certaine que le jour où Ellen aura repris possession d'ellemême, vous n'aurez pas à faire un grand effort pour la conquérir En attendant, comptez sur moi

Encore merci

Et se levant, l'amant de Léona Telluri reprenait

Je vous demande la permission de me retirer, chère madame, car. -linsi que je vous .'ai dit. il faut que je sois à dix-huit heures à Agadir.

Alors, au revoir. et A bientôt. puisque nous devons nous retrouver très prochainement dans cette ville. Pour quand dols-je retenir vos chambres?

Pour après-demain.

Ce sera fait, et j'espère que vout

Programme des spectacles Opéra. 8 h.. Faust.

Français, 2 h., Paraître: 8 h. 15, la Francerie.

Opéra-Comique, 2 h.. Mirellle, Valses 8 h. 30. les Contes d'Hoffmann.

Odéon, 2 h. 30, la Tentation 7 h. Napoléon.

Gatté-Lyrique, 2 30. 8 30, Pays du sourire. Triaiton-Lyrique, 2 h. les Saltimbanques 8 h. 30, la Veuve joyeuse.

Chitelet, 2 h. 30, 8 h. 30. Nina-Rona. Variétés, 2 45, 9, ChAt. en Eap. (S. Guitry) Pte-St-Martta, 2 30, 8 30, Cl. de Corneville. Th. de Paris. 2 h. 45. 9 h M. le comte. Gymnase, 2 h. 45, 9 h.. le Bonheur.

Sarah-Bernhardt, 2 45,8 45, la Fille Lévy. Mogador, 2 30. 8 30, Aub. du Cheval-Blanc. Renaissance, 3. 9 h., la Main dans le sac. Ambigu. 2 h. 45, 8 h. 45. les Misérables. Palais-Royal, 3 h.. 8 45. Demoiselle Marnera Empire, 2 h. 30, 8 h. 30. Natinka.

Antoine, 2 h. 45. 8 h. 45. Mon aimée. Boaff.-Paris., 2 45, 8 45, Un soir de Réveill. MirhodUre, 9 h., le Vol nuptial.

Athénée, 2 h. 45, 9 h., Peau d'Espagne. Madelelae, 3 h., 9 h.. Cette nuit-là. Ambassadeurs, relâche.

Saint-Georges. 3 h., 9 h Trois et Une. Nouveautés, 2 45, 8 45. Oh Papa! (opér.) Com. Cbamps-Klysées, 3 h., 9 h., Intermezzo Gd-Guiirno>. 3. 9. la Goule (Anita- Soler). Michel, 3 h.. 9 h.. la Femme en blanc. Capucines, 3 h.. 9 h.. A la Belle Berbère. Arenne, 2 45,8 45. Mlle Julie.Temps est un sjre Montparnasse, 3 h., 9 h., Crime et Châtim. Atelier, 3 h., 9 h., la Paix.

Mathurln», 3 h., 9 h., la Voie lactée. Potlaiere, 9 h.. l'Ecrasé du ieudi.

Studio de Paris, 3 h.. 9 h., Vices.

(omcedla, 3, 9 h.. Contr. wagons-lits (opér.). Cluny, 2 40. 8 30, Prête-mol donc ma femme Déjaaet, 3, 9 h., Tire-au-flanc (P. Darteuil) Moncey, 2 45, 8 45, Petite Rosse (Palau). Gobel., 2 30, 8 30, la Vve joyeuse (Mazzanti) MUSIC-HALLS

Folies-Bergère, 230. 830. Revue d'amour. Cae. Paris, 2 30, Joie de Paris (Baker) Alhambra, 2 h.. 4 h. 45. 9 h.. Marie Dubae. DU-H., 3 30. 10 h-, Martini, Rieux, Paris)'. 2-Aaes, Jtauricet, Charley, Souplex, revue. I.. -Rousse, 3. 9, Dorin. Michel. Dac. Vidiane Pavillon, a 7 45, 9 h.. Revue maraeill. Bobino, m.. s.. la Revue bordelaise.

Européen. m.,B.. Perchicot, Ruquet. d'Orcy Gaumont-Palace, South China Troup. Médr., 2 30, 8 45, clowns. attr.. mat J. 0. d. Collaéum, danse, mat. et soir.. attractions. Moulin-Bouge bal-kermeâse, mat., s-, nuit Lido, thé, dlner. soirée dansante, attract. Luns·Park, ta les jrs. mat. 2 30; soirée. 8 30. Jardin d'Accliin., entrée, 3 fr.; enfants, 1 fr. Pompéien (16. rue Monceau), mat, a., bal. CINEMAS

Madeleine, Captive (Joan Crawford). Puamouat, le Signe de la croix.

Gaumont-Palaoe, les 28 Jours de Clairette. Aubert-Palace, Air Mail.

Olympia, Rame-Express.

Rex, le Loup garou.

Marignan-Pathé, la Dame de chez Maxim. Marivaux-Pathé, Théodore et Cie.

Ciné Ch*mp*-TAy*èet, Si j'avais un million. Marlgnjr, 2, 4, 9 h., le Signe de la croix. Mualls-Kouge-Pathé. Mlle Josette ma fem. Colisée, Sur la piste du coupable.

Max-I.inder-P«thé, I. F. 1 ne répond plus. Vietor-Hnio-Pathé, la Belle Marinière. Impérial-PsMié, les 2 Monsieur de Madame. Omnia-Pat., Plongeons et Mouettes, l'Océan Klysée-Gaumont, Je te confie ma femme. Ganmont-Théàtn, Ce cochon de Morin. Palace, Marlus.

Ermitage-Pathc-Xatan, la Belle Marinière. Fiffalle, permanent de 14 h. à 2 h.. Extase. Apollo-Cinéms, Je suis un évadé.

Miracles, 2 h., 4 h. 30, 9 h.. Don Quichotte. Studlo-Pigalle Tannenberg.

Maillot-Palare, la Chanson d'une nuit Caméo, Touchons du bois.

I.ord-Byron, Aut. d. monde (D. Fairbanks) Eldorado, *Kiki, Au delà du Rhin.

Boyal-Pathé, Maurin des Maures.

Agriculteurs, l'Ile du Dr Moreau.

Bonaparte, l'Ile du D' Moreau.

Cigale, la Chanson d'une nuit (L. Baroux). Folies-Dramatiques, Toine (film marselll.) Boulverdia (42. bd Bon.-Nv.). l'Escadre vol. Artlstic, Prenez garde à la peinture.

Ciné-Opéra, l'Ile du D' Moreau.

Latétia-Pathé, 14 Juillet.

Raspail Corrupteur.

Sslnt-Marcel-Pathé, Mon cœur balance. Agora (64, bd Clichy). Coups de rouiis. Salnt-Marcel-Pathé. les Deux Orphelines. St-Sabin (27, r.). Ne sois pas jal.. Scarfac» Rexv, l'Ange du mal.

Ca7iilon, 14 Juillet.

Select-Pathé, Kiki.

Montparnas»e-r»the, Mon cœur balance. Lyon-Pathé, les Deux Orphelines.

Ant.-B.-C. (40. r. L. Font.), Lum. d. 1. ville UNE NOUVELLE CARTE MICHELIN « Environs de Paris »

ïrichelin vient de faire para.!tre une carte des environs de Paris à l'échelle du Î/IOO.OOO1 en deux feuilles.

Traitée en six couleurs, cette carte comporte une heureuse innovation les renseignements secondaires figurent en couleur claire. laissant apparaître nettement les renseignements importants qui sont Indiqués en noir.

Intitulée t Où aller te dimanche ». cette carte paratt répondre parfaitement au désir de ses auteurs: une annexe en couleurs montre clairement au lecteur les buts des excursions dominicales, qu'elles soient guidées par le souci de voir de jolies choses nu par celui de trouver de bons restaurants. Les Andelys. Chartres, les forêts de Fontainebleau et de Compiègne étant Incorporés dans les nouvelles feuilles. de longues excursions seront possibles et. faciles grâce au soin toujours apporté par MicheUn à l'établissement de ses cartes.

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serez satisfaite du logis que je vais vous faire préparer.

Vous êtes vraiment très gentil de vous occuper ainsi de moi

Vous pensez bien, chère madame, qu'après l'accueil que vous venez de me faire et les encouragements que vous m'avez prodigués, je ne puis que redoubler d'égards envers vous.

Nous sommes si bien faits pour nous entendre.

J'en suil sûr! Et la joie que j'éprouve, à l'espoir d'être bientôt -le mari d'Ellen se double de celle de penser que j'aurai la meilleure des belles. mères

De nouveau, Lauzerte déposa eur ia grosse main rouge de Julie-Paule un baiser qu'il eut le courage ùe prolonge sensiblement plus que le premier.

Puis, il se retira, tandis que la souriante mégère lui criait

Dites donc, monsieur Làuzerte, quand je serai à Agadir, vous me ferez faire une belle balade dans votre « zinc » ?

Naturellement ?

Quel être exquia murmurait la < dictatrice en voyant s'éloigner l'homme d'affaires qui venait de réaliser si habilement la première partie du plan que lui avait suggéré Pascal Darbeuil.

Et quand il eut disparu, elle ajouta Julie-Paule, ma fille, tu peux être flère de toi. Car, aujourd'hui tu as bien travaillé pour le bonheur de ta folle XVI

Le pacte

Le même soir, vers 22 heures, deux Européens se faufilaient dans une sorte de ruelie tortueuse, obscure et déserte. qui descendait du centre de la petite ville d'Agadir jusqu'au port.

L'un et l'autre enfonçaient une main dans l'une des poches qui devaient certainement contenir chacune un browning. que les bas-fonds d'une cité déjà peu sure, surtout la nuit, rendaient indispensable à tous ceux qui étaient astreints de s'y aventurer après le coucher du soleil.

(A suivre.)


La journée à Rome

du chancelier d'Autriche et de Mjon Papen

Rome, 15 avril (dép. Havas.)

M. von Papen quittera Rome mardi prochain à 22 h. 5.

Il a donné, cet après-midi, une réception en l'honneur des camériers de cape et d'épée.

Demain, après avoir assisté à la cérémonie pontificale, il visitera l'aprèsmidi, la nouvelle ville de Littoria dans les marais Pontins.

M. Dollfuss, de son côté, a déposé ce matin une couronne,sur le tombeau des rois d'Italie, au Panthéon. Il a visité, cet après-midi, l'exposition de la révolution fasciste.

Il assistera, ce soir, à un diner qui sera donné en son honneur à la légation d'Autriche.

UNE INTERVIEW

DU CHANCELIER DOLLFUSS Vienne, 15 avril (dép. Havas.)

Interviewé par le correspondant romain du Neues Wiener Tagblatt, le chancelier Dollfuss a déclaré:

L'Autriche, en tant que petit Etat, a particulièrement à cœur le maintien de la paix de l'Europe. Le pacte à quatre. qui a rapidement et justement pris le nom de « Pacte Mussolini et les efforts sincères de l'éminent défenseur de la paix qu'est M. Macdonald, sont, à mes yeux, les importants points de repère d'une évolution vers le mieux. En tout cas, nous appuierons, autant que nous le pourrons, toute démarche tendant à empêcher l'atrocité de la guerre. Et c'est là. sans doute, une des raisons pour lesquelles je me suis senti immédiatement compris par un homme qui, tout comme moi, a ressenti, dans sa propre chair les maux de la guerre. En ce qui concerne les autres problèmes, tout chef de gouvernement responsable sait avec quelle minutie noua autres Autrichiens, devons nous appliquer à éviter le moindre malentendu de la part de tous ceux qui observent et Influencent nos destinées. Enfin, dans cette interview. M. Dollfuss a mis tout particulièrement en relief la signification politique du toast porté par M. Mussolini à la prospérité de l'Etat indépendant qu'est l'Autriche.

Le chef du gouvernement italien, a dit M. Dollfuas, a' levé son verre en l'honneur du président de notre république, autrement dit en l'honneur de la Constitution autrichienne, pour la prospérité de l'Autriche et ce fut bien là le sens de nos conversations enfin, à l'avenir de la République autrichienne.

Au correspondant du Neues Wiener Journal, M. Dollfuss a déclaré: Je sais maintenant d'expérience personnelle que l'Autriche a dans le Sud un ami véritable.

VERS UN CONCORDAT

AVEC LE SAINT-SIEGE

M. Dollfuss quittera Rome demain soir.

Les conversations qu'il a eues au Vatican à propos de la stipulation d'un concordat entre le Saint-Siège et l'Autriche ayant abouti, on croit que M. Schuchsnig, ministre de la Justice, arrivera à Rome lundi ou mardi prochain pour entrer en contact avec la secrétairerie d'Etat, en vue cVar.r$te.r dans tous ses détails le projet de concordat.

Le séjour à Rome de M. Schuchsnig durera une dizaine de jours, ce qui fait penser que le concordat peurrait être signé avant la fin du mois courant. M. DOLLFUSS REND VISITE

A M. DE JOUVENEL

Rome, 15 avril (dép. Havas.)

M. Dollfuss a rendu visite, ce matin, à M. de Jouvenel.

FASCISTES ANGLAIS A ROME Rome, 15 avril (dép. Havas.)

Sir Oswald Mosley, chef des fascistes anglais, qui se trouve à Rome depuis hier soir,' a été reçu aujourd'hui par M. Starace, secrétaire du parti fasciste au palais du Licteur.

Le 21 avril, il participera, en chemise noire avec décorations, en com- pagnie des membres de l'Union bri- tannique des fascistes, qui arriveront mardi prochain, à toutes les manifestations officielles de l'anniversaire de la fondation de Rome.

Lady Cinthia Mosley, secrétaire générale des faisceaux féminins anglais, rejoindra dans quelques jours sir Oswald Mosley à Rome.

Une conférence en Autriche des chefs démocrates

Vienne, 15 avril (dép. Havas.)

Ce matin s'est ouvert à Vienne une conférence des chefs de file du parti social-démocrate autrichien, à laquelle prennent part plus de quatre cents délégués de tout le pays, ainsi que MM. de Brouckère (Belgique), comme représentant de l'Internationale ouvrière socialiste; Jouhaux (France) et Citrine (Angleterre), comme représentants de la Fédération internationale des syndicats ouvriers.

Dans son discours inaugural, le bourgmestre de Vienne, M. Seitz, chef du parti socialiste autrichien, a notamment déclaré que la crise autrichienne n'est pas un fait isolé, mais une conséquence de la grande crise mondiale.

La question de savoir si le peuple allemand d'Autriche est assez fort pour conserver son doit de disposer de lui-même est le problème vital de l'Etat. Le congrès saura répondre à cette question en af-rmant la volonté de la classe ouvrière de poursuivre la lutte pour la liberté de pensée et Dour la démocratie.

M. de Brouckère, sénateur, représentant de la Belgique à la Société des nations, apporte au congrès le salut de l'Internationale ouvrière, affirmant la solidarité de cette dernière avec la classe ouvrière autrichienne, qui mérite son entière confiance.

LE DOLLAR A FLÉCHI HIER SUR LE MARCHE DE LONDRES Londres. 15 avril (dép. Havas.) Le dollar cote ce matin, à l'ouverture, 3.44 1/2.

Cette faiblesse trouve une de ses causes essentielles dans la motion déposée au Sénat américain en vue de demander au comité bancaire et monétaire de se prononcer dans les trente jours sur l'opportunité d'une inflation. Cet événement est tenu, dans la Cité, pour capital et comme étant de nature à avoir une répercussion importante sur les conversations internationales qui vont commencer à la Maison Blanche. On a souligné, en effet, ici, tous ces temps derniers, que la fermeté de la position anglaise était surtout due. jusqu'à présent, à la tenue du dollar. Il est probable, dit-on aujourd'hui, que si le sterling manifestait une nouvelle tendance à la hausse et si la devise américaine fléchissait, on se montrerait ici beaucoup plus disposé à traiter certains sujets dont on avait souhaité jusqu'à présent voir différer l'examen en commun.

AVANT LE DÉPART DE M. HERRIOT AUX ÉTATS-UNIS EN COMMUNICATION

PERMANENTE AVEC LA FRANCE PENDANT LA TRAVERSÉE

En raison du voyage de M. Herriot aux Etats-Unis, M. Laurent Eynac, ministre des P. T. T., a pris toutes les dispositions utiles pour que l'Ile-deFrance puisse rester en communication permanente avec la France depuis le départ du Havre jusqu'à l'arrivée à New-York.

Les radiotélégrammes seront échangés par l'intermédiaire des stations côtières de l'administration des P.T.T., qui utiliseront, suivant les circonstances, des ondes longues et des ondes courtes.

En outre, un service radiotéléphonique sera ouvert au publie dès le départ de l'Ile-de-France, et des conversations pourront être échangées avec tous les réseaux français.

La taxe des communications sera de 225 francs lorsque le paquebot sera en deçà de 18° de longitude ouest et de 450 francs au delà.

LA DELEGATION FRANÇAISE A WASHINGTON

Le ministère des Affaires étrangères communique

Les membres de la mission française se rendant à Washington et accompagnant M. Herriot sont

MM. Charles Rist, sous-gouverneur de la Banque de France

Robert Coulondre, directeur adjoint des affaires politiques au ministère des Affaires étrangères

Erik Labonne, secrétaire général de la mission

Elbel, directeur des accords commerciaux au ministère du Commerce Jean-Jacques Bizot, directeur adjoint du mouvement général des fonds au ministère des Finances

Et Jean Paul-Boncour, secrétaire général de la délégation française à la conférence du désarmement.

DECLARATIONS A CHERBOURG DU PREMIER ANGLAIS

Cherbourg, 15 avril (dép. Petit Paris.) M. Macdonald est passé sur rade dans la soirée à bord du Berengaria. Il a bien voulu recevoir les représentants de la presse française.

Vous voyez, a-t-il dit, le temps est magnifique et mon voyage commence sous les plus heureux auspices; il me serait très agréable de retrouver aux Etats-Unis mon éminent ami M. Edouard Herriot; j'eapère que les entretiens de Washington permettront de trouver des remèdes au mal dont souffre l'Europe et qu'il sera possible de tracer le programme de la conférence économique internationale, programme qu'il faudra réaliser pour amener une détente dans les relations de pays à pays et pour sauvegarder la paix.

M. Macdonald occupe à bord du Berengaria les appartements très luxueux qui furent prévus pour le kaiser au temps où le Berengarea s'appelait VImperator et naviguait sous le pavillon allemand.

M.' HtJKL -REÇOIT M. LUTHER Washington, 15 avril (dép. Havas.) M. Hull, secrétaire d'Etat, a reçu M. Luther, nouvel ambassadeur d'Allemagne.

LE PEUPLE DE MADRID EN FÊTE Madrid, 15 avril (dép. Petit Parisien.) L'anniversaire de la République coïncidant, cette année, avec le vendredi saint, le gouvernement avait remis les fêtes à aujourd'hui et demain. Cependant, dès hier, en province, des divertissements profanes se sont mêlés aux cérémonies religieuses. Aucun incident sérieux ne s'est produit.

A Madrid, hier, les fêtes se sont donc limitées aux actes officiels annoncés, entre autres à l'inauguration de sept écoles. Aujourd'hui, les cérémonies offlcielles ont continué pendant toute la matinée. A 10 heures, la Grande-Promande, prolongation de la « Castillana », construite en cinquante jours sur le terrain de l'hippodrome, a été ouverte au public..

M. Alcala Zamora a posé la première pierre du ministère qui va être construit à cet endroit. On inaugura aussi les travaux de la gare souterraine où s'uniront les différentes lignes de chemin de fer qui partent de Madrid, œuvre à laquelle on n'a pas hésité à consacrer 30 millions.

Un accident d'aviation

a attridé la journée

Mais l'attraction principale de la journée était la fête d'aviation à l'aérodrome de Barajas, quatre-vingtseize appareils étaient réunis pour y prendre pe,rt. Malheureusement, cette fête fut troublée dès le début par un grave accident. Au moment où un groupe évoluait au-dessus de la foule, un appareil est venu s'écraser sur le sol à quelques mètres des tribunes. Les deux aviateurs ont été emportés mourants. Presque en même temps, un appareil de chasse heurté par un autre appareil est tombé sur une maison de Madrid, défonçant le toit. Le pilote voyant le péril a pu sauter de l'avion et atterrir sans aucun mal; quant à l'observateua, il a été retrouve coupé en deux dans la cour de la maison. Trois dames qui se trouvaient au dernier étage de la maison ont été blessées par les décombres la maison a été incendiée.

En province, l'anniversaire a été célébré partout avec enthousiasme, particulièrement à Barcelone. De nombreuses écoles ont été inaugurées. Demain à Madrid, grand défilé militaire. Après le voyage de M. Tituletco en France et en, Angleterre

Belgrade, 15 avril (dép. Havas.) Le ministre de Roumanie à Belgrade, M. Guranesco, qui a acompagné M. Ti- tulesco dans son récent voyage à Paris et à Londres, a fait,à son retour en Yougoslavie, des déclarations au jour- nal Politika.

Nous pouvons avoir entière con- fiance dans le gouvernement français, dans les hommes politiques français et dans le peuple français tout entier. En ce qui concerne l'Angleterre, j'ai eu l'impression que la propagande révisionniste avait là-bas réussi à obtenir des résultats. Certains hommes politiques et une grande partie de l'opi- jnion publique en sont presque à conei- jdérer que la paix ne peut être sauvegardée que par la revision. M. Tltulesco n'a pas la prétention d'avoir réussi à modifier ces opinions, mais il a montré le côté dangereux d'une politique revisionniste et il a exposé toutes les conséquences qui découleraient de son application.

Le ministre a conclu en ces termes La lutte sera longue et pénible. Nous devons tous travailler à montrer qu'une modification des traités ne mettrait fin ni au chômage en Angleterre, ni au marasme économique dans le monde.

Le procès agité

des ingénieurs anglais au tribunal de Moscou SUITE DE LA PREMIÈRE PACE

La contre-attaque de Gregory hier a été le signal de leur passage à l'offensive les milieux britanniques à Moscou ne cachent pas leur joie.

Il s'agit en effet d'un point essentiel, à savoir le degré de sincérité des aveux des Ingénieurs russes et de Macdonald. Olienikov, interrogé à nouveau après Cushny sur les questions de sabotage et d'espionnage, a fait aujourd'hui des déclarations étonnamment vagues et qui, en fait, tendent dans une certaine mesure à disculper les Anglais. Des rétractations

Koutouzova, secrétaire personnelle de Monkhouse, qui a l'air d'une jeune per- sonne de mœurs assez faciles, n'a pas à subir un long interrogatoire. Elle confirme seulement ses aveux antérieurs.

Les autres accusés russes confirment sans hésitation les déclarations de Koutouzova.

Thornton, confronté avec celle qui fut longtemps sa maîtresse, contredit ses déclarations.

Sur une question de Vychinski, il répète qu'il a subi de longs interrogatoires et que, pendant l'instruction, on lui a dit

Si vous avouez, tout ira bien, sinon vous ne serez plus d'aucune utilité ni ici ni en Angleterre.

Vychinski, furieux, souligne le revirement de Thornton et déclare Je sais qui, des Anglais de Moscou, vous a amené à retirer vos déclarations.

Gregory, interrogé ensuite, s'écrie sur un ton très vif qu'il n'attache aucune importance aux aveux de Ziebert qui le chargent.

Vychinski n'insiste pas et Gregory regagne sa place.

Le procureur, pour empêcher que les déclarations de Monkhouse et de Thornton sur leur état de fatigue pendant l'interrogatoire soient utilisées « pour discréditer la justice soviétique produit les procès-verbaux du Guépéou d'où il appert que tous deux furent interrogés au plus pendant çlouze heures seulement et avec des interruptions pour les repas. Monkhouse, qui n'avait pas de montre, le reconnaît et s'excuse.

Monkhouse se défend

Monkhouse, interrogé à son tour, déclare qu'il s'est borné à réunir des informations qui pouvaient être utiles à sa firme, celle-ci pouvant être amenée à consentir de nouveaux crédits à l'Etat soviétique.. Il reconnaît que dans une série d'usines il y eut de petits accidents dus à la mauvaise qualité du matériel employé. Le- machines furent d'ailleurs, dans chaque cas, réparées par les ingénieurs anglais. Il reconnaît que certaines turbines fournies par la Metro Vickers n'étaient pas en état de travailler à plein. A un moment donné, il désavoue une déclaration faite par lui pendant l'instruction « après un interrogatoire de dix-huit heures qui l'avait beaucoup fatigué ».

D'un commun accord avec le procureur, cette partie de ses déclarations devait être détruite.

Le procureur n'insiste pas.

Vychinski lui demande si lui, Monkhouse, aurait acheté une telle machine qui s'est révélée pratiquement non Monkhouse répond qu'il ne l'aurait pas achetée « parce que c'était un nouveau modèle difficilement utilisable dans les conditions données et, d'une manière générale, en Russie ». « L'ombre du prince de Galles » le détective anglais Burt est mort hier à Londres Londres, 15 avril (dép. Petit Parisien.) On annonce la mort, survenue aujourd'hui dans une des maisons de santé de la police métropolitaine, de l'inspecteur-détective Burt, tombé soudainement malade il y a une quinzaine de jours. Le défunt avait le grade de sergent dans la division A de la police métropolitaine lorsqu'il fut choisi par le prince de Galles pour l'accompagner dans ses voyages.

Depuis lors, il n'avait cessé de remplir cette fonction que les allures libres du prince et son dédain absolu du danger ne rendaient pas facile. Chaque fois que l'héritier du trône sautait en taxi, on pouvait voir assis, près du chauffeur, l'inspecteur Burt que son chapeau melon et son inévitable parapluie avaient fini par particulariser. Dans les milieux de la police, on l'appelait « l'ombre du prince de Galles ».

Le prince, qui savait la dévotion profonde que lui avait vouée son garde du corps, s'était attaché à lui et lui témoignait en toutes circonstances cette amitié gaie qui a conquis au prince, dans tous les rangs de son entourage, tant de dévouements fidèles.

Depuis que l'inspecteur Burt avait été transporté à la clinique de la police métropolitaine, pas un jour ne s'était passé sans que le prince de Galles n'ait téléphoné lui-même pour s'enquérir de l'état du malade. La mort de ce détective, qu'il s'était accoutumé à traiter en compagnon, lui sera certainement extrêmement sensible.

Les meilleurs ouvriers de France Le titre de « meilleur ouvrier de France vient d'être décerné pour la section peinture à M. Alexandre Thibault, âgé de soixante ans, demeurant 4, rue de Varize, à Chartres, originaire de Brou.

M. Thibault fut attiré vers sa profession par une véritable vocation. Après son apprentissage à Illiers, il

vint à Chartres. En 1917 il s'établit, devint artisan et continua, avec un de ses Hls, l'exercice de sa profession. Membre fondateur de la Société amicale des arts d'Eure-et-Loir, bien que possédant la maîtrise de son métirer, il continue à se perfectionner et se tient au courant de toute la technique moderne. M. Thibault fait bénéficier de son enseignement les jeunes gens des cours professionnels municipaux dont il fut lui-même, autrefois, le meilleur élève.

Le chancelier Hitler

s'efforcerait avec M. Seldte de rétablir l'accord

entre nazis et Casques d'acier Berlin, 15 avril (dép. Havas.)

M. Seldte ministre du Travail et prémier président du Stahlhelm, se rend en Bavière pendant les fêtes de Pâques. On assure qu'il y rencontrera le chancelier Hitler.

Au cours de l'entrevue, les deux hommes jetteraient les bases d'un accord qui mettrait fin à là rivalité existant actuellement entre Casques d'acier et milice hitlérienne.

Il semble que M. Seldte, membre du gouvernement, ait senti très directement combien la position de son organisation était difficile. Il envisagerait maintenant de soumettre les Casques d'acier à l'autorité directe de M. Hitler. Celui-ci serait ainsi le chef suprême, aussi bien des sections d'assaut racistes que des Casques d'acier. De même, les membres du Casque d'acier pourraient, dorénavant, adhérer au parti national socialiste, pour symboliser J'union plus étroite avec le national socialisme. Ils porteraient dorénavant aussi la croix gammée et échangeraient le salut avec les miliciens racistes.

Si l'accord se réalise sur ses basee, le Stahlhelm n'aura plus qu'une Indépendance toute théorique.

Ainsi, l'un des derniers éléments qui, dans la pensée des auteurs de la combinaison gouvernementale allemande actuelle, devait servir de contrepoids au national socialisme ou même de garantie contre lui, se trouve brusquement éliminé par la forcé des choses. La domination totale du national socialisme sur l'Allemagne s'affermit tous les jours.

LE RESPECT DES MINORITÉS Berlin, 15 avril (dépêche Havas). Le Serbske Nowiny, journal paraissant en langue wendique à Bautzen, en Saxe, dont les lecteurs se recrutent parmi la population wende et qui constituent une minorité nationale comptant environ 12.000 personnes, a été interdit pour huit jours à la suite d'un article jugé offensant pour le germanisme.

RAFLE MONSTRE

A KŒNIGSBERG

Koenigsberg. 15 avril (dép. Havas.) Une razzia monstre, à laquelle ont participé cinq cents policiers et cinq cents militaires racistes, a été opérée aujourd'hui dans la banlieue de Kœnigsberg. Les policiers ont saisi quelques fusils, des revolvers et des cartouches. Une douzaine de personnes ont été arrêtées.

ARRESTATION DE SOCIALISTES AU SCHLESWIG-HOLSTEIN

Hambourg, 15 avril (dép. Havas.) Les troupes hitlériennes d'assaut de Itzehoe, en Schleswig-Holstein, ont arrêté le bourgmestre et cinq notables socialistes de la ville.

Le bourgmestre aurait, parait-il, déclaré au cours d'une séance du comité de protection contre les attaques aériennes qu'il ne voyait pas d'objection à ce que des « marxistes » fissent partie de cette organisation.

DEUX AMÉRICAINS APPELÉS POUR ENQUETE EN ALLEMAGNE SONT ARRIVÉS A BERLIN

Berlin, 20 avril (dép.- Petit Parisien) ai Le général Metz, résident de la chambre -de 'commerce'1 geTmanoianié^1 ricaine, et le journaliste Victor Ridder, du New York State Press Associatton. sont arrivés à Berlin sur l'invitation de la « Hamburg Amerika Linie », pour une enquête impartiale sur l'état d'esprit qui règne exactement en Alle- magne.

Ils resteront aussi longtemps qu'ils le jugeront nécessaire pour leur documentation complète dans ce sens. Commentaires allemands

sur le vote de nos crédits militaires Berlin, 15 avril (dép. Havas)

Pour la presse allemande, le vote des crédits militaires par les socialistes français caractérise bien l'état d'esprit actuel de la France.

« La nervosité qui règne dans ce pays, écrit la Frankfurter Zeitung, a donné au gouvernement la plus grosse majorité dont il ait disposé jusqu'à présent. Ce vote a la valeur d'une manifestation du Parlement au sujet de ce qu'on appelle, dans le jargon gouvernemental, la sécurité et la vigilance de l'Etat. Cette vigilance se concentre, est-il besoin de le dire encore, en crémière ligne vers l'Allemagne. Non pas que les personnalités responsables parlent d'une intention arrêtée de l'Allemagne de faire la guerre, mais la pression qud pèse aur la France vient des idées révisionnistes contre lesquelles on ne croit pas pouvoir mieux se défendre que par une plus grande sécurité militaire. »

UN YACHT MYSTERIEUX

RECUEILLI DANS LA MANCHE Londres, 15 avril (d. Petit Parisien.) Le vapeur britannique Barmoor est arrivé aujourd'hui dans la Dyle ayant à bord un yacht recueilli hier dans la Manche dans des circonstances mystérieuses. Le yacht, qui a une longueur de 5 mètres, porte tous ses agrès, mais n'avait personne à bord. En dehors du nom Alert gravé sur sa proue, aucune autre indication n'est de nature à éclaircir la question d'identité du navire.

Pâques sanglantes en Bulgarie Sofia, 15 avril (dép. Havas.)

Le député Dimitroff, appartenant à la fraction agrarienne dissidente, avait organisé hier, au village de Djioulounitza, une réunion qui avait été interdite par les autorités en raison des fêtes de Pâques.

Le député ayant passé outre à l'interdiction, la police a essayé de disperser les auditeurs. Une bagarre s'en est suivie. Quelques amis du député ayant tiré plusieurs coups de revolver sur les gendarmes, ces derniers ont riposté, tuant l'adjoint au maire et blessant trois autres personnes.

Une artiste lyrique française se jette dans la Meuse en Belgique Liège, 15 avril (dép. Fournier.) Une artiste lyrique française, Mme Eugénie C. rue du Ponçay, à Sclessin, s'est jetée dans la Meuse, entre Kinkempois et Sclessin. Elle avait laissé sur le nouveau pont du chemin de fer un manteau et des pantoufles. Dans le manteau se trouvait un billet annonçant son intention d'en finir avec la vie. L'artiste, âgée de quarante-sept ans, souffrait d'une maladie incurable. Lisbonne. Des loups ont attaqué des troupeaux à Voticos et enlevé plusieurs têtes de bétail.

Berlin. Le lieutenant-colonel Oil, du ministère de la Reichswehr, a été chargé, pour six mois, d'une mission d'études au Japon et dana l'Etat du Mandchoukouo. Lire en page 5 la suite de nos dépêches de

Dernière Heure

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

La journée sportive

A Château-Thierry, à 13 h. 30, départ du Grand Prix d'ouverture du Vélo Club disputé sur une distance de 130 kilomètres. A la Ferté-Milon. tournoi de Pâques de football. Dimanche, à 14 h., coup d'envoi du premier match à 16 heures, coup d'envoi du deuxième match. Lundi, à 14 heures. coup d'envoi de la finale des vaineus à 16 heures, coup d'envoi de la finale des vainqueurs. Le coup d'envol de ce match sera donné par la reine des sports. La coupe du Petit Parisien sera remise au capitaine de l'équipe vainqueur du tournoi par le président de l'A. S. M.

CHATKAI7-THIERBY. On annonce que M. Edouard Herriot présiderait une manifestation du parti radical socialiste, le 1" octobre prochain.

Le bal du Tennis Club aura lieu le samedi 22 avril.

La réouverture du stand de la Société mixte de tir aura lieu le 23 avril. Une réunion de la commission des cours professionnels aura lieu jeudi à 16 heures, à l'hôtel de ville.

DOMPTIN. Aujourd'hui, de 14 à 18 heures, concours public de tir organisé par « La Vigneronne ».

ESSISES. Toutes les tentatives faite3 pour constituer une municipalité étant demeurées sans résultat, le conseil municipal a été dissous.

ETAMPES-SUR-MARNE. Pendant une absence de Mme veuve Fosse-Héraut, on a volé un porte-monnaie qui contenait une quarantaine de francs.

HIRSON. La fête de la place du Mar- ché a lieu aujourd'hui et demain. L'harmonie municipale donnera un concert ce soir, à 16 heures, au square Saint-Nazaire.

La pharmacie Breton, place Pasteur, assurera le service de garde.

Dans la salle des pas perdus de la gare, on a volé à Mme Dorette, demeurant a Bossus-lès-Rumigny (Ardennes), un sac à main renfermant 9.000 francs.

Demain, à 15 heures, au square SaintNazaire, le C.A.S. Hirson rencontrera, en match de football, C.C.S. des Cheminots Hirsonnais.

LAON. Cet après-midi, match de basket bail, à 15 heures, stade de la Cité du Nord, entre l'A.S. Bourse de Paris (1) et l'A.S. des Cheminots Laonnois (1); en ouverture, à 14 heures, l'A.S. Bourse (2) contre A.S. des Cheminots Laonnois (2).

Pharmaciens de service plateau, M. Boyer, rue Châtelaine; faubourg, M. Berthou, avenue Carnot.

Lundi en football, à 14 heures, stade de la Route-de-Reims, match revanche U.S,U. (1 B) contre U.S. Beautor. SAINT-QUENTIN. Entrant au débit Descamps, route de Cambrai, M. Jean Mennechet, trente-quatre ans, briquetier, cité du Champ-de-Manœuvres, tomba mort subitement.

Le petit Ulysse Bonnard, huit ans, dont les parents habitent 89, cité de la Chaussée-Romaine, en traversant la chaussée, fut renversé par l'automobile de M. Garnier, agent d'assurances. 29, rue Jean-Jaurès. Relevé avec une jambe fracturée et une plaie à la tête, il a été transporté à l'Hôtel-Dieu.

Pharmaciens de service aujourd'hui, Mlle Boulanger, 5, rue de Bellevue lundi, M. Tixier, 12, rue Croix-Belle-Porte. Aujourd'hui et lundi. l'Union Sportive Ouvrière recevra le F.C. Genève et le C.A.O.

Pour avoir détourné 1.100 francs que lui avait confiés Mme Flora Vainsenneau, débitante, rue du Cateau, sa logeuse, et destinés au percepteur, Léon Forneret, trente-six ans, a été condamné à trois mois de prison et 16 francs d'amende.

SERGY. La compagnie des chevaliers de l'arc se réunira demain pour la désignation du roi.

SOISSONS. Pharmacie de service dimanche, M. Desboves, rue Saint-Christo- phe lundi. M. Henry, rue Descordeliers. Au Stade municipal Saint-Crépin, une importante réunion de propagande aura lieu aujourd'hui et le Club Français (1) jouera cm&re l'Union Athlétique de Soissons (1).

VERMAND. Pour vols, le tribunal correctionnel dé Saint-Quentin a condamné Auguste Malézieux, vingt-sept ans, ouvrier agricole, à un mois de prison et 16 francs d'amende, et. par défaut, Romain Sotomsky, vingt-trois ans, ouvrier agricole également, à quatre mois et 50 francs. ~lÈURE-ET-LOm

SEIUICE A Chartres dimanche. M. Lejeay, il^>»u«3d«-la!iToRnellerie it»a#f,"MV Boudier, 13, rue Marceau.

A Dreux dimanche, M. Azema lundI., M. Vallée.

CHARTRES. Un train venant d'Orléans a déraillé près de la station de Beaulieu-le-Coudray. Trois wagons, dont un de voyageurs, sont sortis des rails. Le chef de train a reçu des contusions multiples.

Aujourd'hui, fête du quartier de la place Morard.

POISVILLIEBS. Renversd par un taxi à Paris, M. Hamard, âgé de soixantedix-sept ans, demeurant dans la localité, a succombé il ses blessures.

OISE

Nouvelles judiciaires

La chambre des mises en accusation de la cour d'appel d'Amiens vient de renvoyer devant les assises de l'Oise, A sa session du mois prochain, l'ouvrier agricole Eugène Grigaut qui, dans la nuit du 9 au 10 janvier, incendia, à Montigny, la ferme de son patron, M. Wattelier.

La veuve Huprelle, qui a tiré trois coups de revoiver sur M. Pelletier, marchand de charbons à Hermes, qu'elle accuse d'être l'amant de sa fille, vient d'être mise en liberté provisoire par le juge d'instruction de Beauvais.

BEAUVAIS. Le service pharmaceutique sera assuré aujourd'hui par M. Hérault, place de l'Hôtel-de-Ville, et, demain, par M. François, 14, rue Saint-Pierre. COMPIEGNE. Pharmacies de service aujourd'hui, M. Ginestet, rue Solferino lundi, M. Pilley, place Saint-Jacques. Un lâcher de 100.000 pigeons voyageurs a lieu en gare de Compiègne à partir de 7 heures ce matin.

Au terrain du Grand-Parc Stade de Reims (1) contre R. C. C. (1).

XAVERSINE. La femme Geneviève Broucelle, âgée de quarante-cinq ans, atteinte d'une maladie nerveuse et qui, ces jours derniers, a été l'objet d'une enquête à la suite d'un coup violent qu'elle porta à sa belle-mère, s'est jetée, au cours d'une crise de neurasthénie, dans un puits. Des voisins parvinrent Ii le retirer de sa périlleuse position, mais eUe est grièvement blessée.

LA RUE- SAINT- PIERRE. La compagnie d'arc Saint-Thibault a procédé à son tir annuel de l'oiseau. Le volatile est tombé sous la flèche du capitaine Georges Duquesne qui a été proclamé roi.

LIANCOURT. Comme M. Alexis Petit, quarante ans, commerçant n Mogneville, suivait la rue Roger-Duplessis en auto, il heurta la camionnette d'une coopérative d'alimentation que conduisait le chauffeur Marcel Boissel, de Montataire. M. Petit a été blessé à la tête.

LONGUEIL-ANNEL. La compagnie d'arc s'est réunie pour le tir annuel de l'oiseau. A la treizième halte le volatile tomba sous la flèche du chevalier Emile Baillard qui fut proclamé roi pour 1933. Le bureau a été constitué ainsi connétable, baron de Lavilléon capitaine. Gaston Hachet lieutenant, Marcel Lebail sous-lieutenant, André Dujardin.

NOYON. Matches de basket-ball entre les équipes 1 et 2 du C. A. Montrouge et celles correspondantes du C. A. U. F. A. cet après-midi.

NOYEBES-SAINT-MARTIN. Vers 11 heures du matin, hier, un incendie s'est déclaré dans l'étable de la ferme de M. Joseph Racinet, ancien cultivateur. En quelques minutes le corps principal du bâtiment fut en feu ainsi que la maison d'habitation. Malgré les efforts des pompiers, une grange voisine remplie de paille, ap'tenant à Mme veuve Demailly, fut également détruite. Le capitaine de gendarmerie Tucoulou, de Clermont-de-1'Oise, s'est rendu sur les lieux pour diriger l'enquête sur les causes du sinistre qui sont encore inconnues. Les dégâts, très importants, n'ont encore pu être évalués.

VIIXEBS-SAINT-BARTHELEMY. A la sortie d'un débit de boissons, au cours d'une rixe, Marie Guichot, âgée de vingtcinq ans. a reçu un coup de couteau au bras gauche. Son agresseur, Jules Bontrock. quarante-trois ans, ouvrier agricole, a été arrêté.

SEINE-ET-MARNE

CHELI.ES. Dans une automobile qui stationnait sur la route Stratégique près du fort de Vaujours et pendant que ses occupants cueillaient des fleurs dans le bois du Pin. un individu a dérobé deux sacs à main que Mmes Nouleau et Vernaz avaient laissés sur la banquette.

X.AGNY. Lundi aura lieu en Marne sur un parcours de 2.500 mètres le match annuel entre les équipes à huit rameurs du C, N. de Lagny et de la Société Nautique de Meaux.

MEAIÎX. Un négociant, M. Henri Bertrand, demeurant au Vert-Galant, dont

l'auto était entrée en colüsion, entre Trilport et Poincy, le 12 mars avec celle de M. Largilller, juge au tribunal civil de Briey, a été condamné par le tribunal correctionnel de Meaux à 50 francs d'amende, pour blessures par imprudence. M. Largillier a obtenu 5.000 francs de dommagesIntérêts et une provision de 2.000 francs a été allouée à Mme Largillier.

Le service pharmaceutique sera assuré aujourd'hui par M. Jaudouin, rue du Marché. et demain par M. Laval, rue SaintNicolas.

MELUN. Le service de garde sera assuré aujourd'hui par M. Faure, pharmacie du Coin-Musard, et demain par la pharmacie Ballet, avenue Thiers. PROVINS. De service aujourd'hui pharmacie Lauxerrois, rue de la Cordonnerie demain, pharmacie Binet, rue de la Friperie.

VAILLY-SUB-AISNE. Demain fête annuelle de la société de secours mutuols dite des Vignerons.

SEINE-ET-OISE

BRUNOY. Un Incendie a éclaté, en forêt de Sénart. en bordure de l'allée forestière dite des Moines et a détruit cinq hectares de taillis.

CORBEIL. Aujourd'hui, à 14 h. 30, au stade municipal, grand match de rugby Entente M. S. Bàtiment-R. C. Corbeillois contre A. S. Toulousaine (1), champion de Paris (5" série).

CERNY. Aujourd'hui, à 14 h. 30. à l'Etoile de Cerny-Boissy, sera opposé, à Boi39y-le-Cutté, 1 U. S. Velizy (R.). ETAMPES. Pour la première fois depuis la guerre, la fête du quartier du Petit-Saint-Mars se tiendra aujourd'hui. A cette occasion, le Vélo club d'Etampea organise une course cycliste sur un circuit de 25 kilomètres à parcourir deux fois. LES MUREAL'X. Le service de garde est assuré aujourd'hui par la pharmacie Longavenne, 81, rue Paul-Doumer (Téléphone 4.18) et le sera demain par la pharmacie Bernard, pi. Rouget (Tél. 4.19). LIVBY-GARGAN. Le syndicat des poudriers de Sevran-Livry donnera sa fête annuelle aujourd'hui au profit de sa caisse de secours et de la caisse communaie d'assistance aux chômeurs.

A 14 h. 30, dans la salle des fêtes de la mairie de Livry, matinée artistique. A 21 h. 30, bal de nuit et tirage d'une tombola gratuite.

MORIGNY-CHAMPIGNY. Une voiture hippomobile conduite par Mme Boudet est entrée en collision avec un cycliste. M. Albert Labrousse. Sous la violence du choc. la voiture fut renversée et Mme Boudet a été transportée à l'hGpital avec un bras fracturé.

MONTGEBOX. Une collision a eu lieu entre l'automobile de M. Perrin de Brichambault, quarante-cinq ans, demeurant au château de Naudy (Seine-et-Marne) et celle de M. Raymond Flament, épicier, 2, avenue du Château, à Quinry-sousSénart. M. Perrin de Brichambault, grièvement blessé à la tête, a été transporté à la clinique de Villeneuve-Saint-Georges. Mme Flament a été légèrement blessée. MIIXY. L'Amicale de Milly rencontrera sur son terrain l'U. S. Gaziers de Paris (réserve).

OSAY. Des malfaiteurs ont pénétré, après effraction, dans une villa de la rue de la Gare appartenant à M. Henri Durand, architecte, demeurant à Paris. 39, rue Monge, et l'ont dévalisée.

PUSSAY. Le Club Sportif de Pussay rencontrera aujourd'hui, à 14 h. 45, le S'viiUEBS SUR MABXE Comme M. Ponsart suivait la ligne du chemin de fer, Il aperçut; dans une carrière abandonnée, un chien de forte taille pendu à un arbre, les pattes de derrière attachées et frappé d'un coup de couteau entre deux côtes La Société protectrice des animaux a porté plainte contre inconnu au parquet de Corbeil.

Revue déjà Presse LE CONGRES D'AVIGNON

Vie Socialiste (M. Pierre Renaudel). Si l'on n'entend pas abandonner des tactiques électorales, parlementaires je ne puis dire gouvernementales qui ont donné tous les résultats du passé que nous connaissons pour courir à des méthodes que nous avons repoussées et qui ont donné tant de mécomptes au bolchevo-communisme nous sommes prêts à tous accords. Mais si on prétend nous obliger rompre, dans l'état présent des choses, une formation politique dont la chute ouvrirait immanquablement la porte à une formation de concentration ou d'union nationale, nous ne creuserons certainement pas de nos mains le fossé où peuvent tomber les libertés républicaines dont la classe ouvrière a besoin pour assurer les conditions de sa lutte, et pour accélérer le rythme de son émancipation.

L'Allemagne socialiste est morte de sa volonté démocratique- -iiuwfawuJia.. £'est pour n'avoir pas su créer la traflitloTraui la sauverait des hobereaux et de la renaissanee de l'ancien régime, que la dictature a pu tout briser, tout ruiner et tuer sur son passage.

Nous avons la conviction que nous préparerions un effondrement, sinon analogue, du moins fort grave.

Qu'on n'attende pas de nous que nous commettions cette faute, ni même que nous nous y associons.

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LES CONTES DU PETIT PARISIEN » | L'AVANTAGEUX I < >QQQ'$Ql$'î$^^$$^$^$$Ç^ par Edmond JALOUX

Quand Richard Dapaz eut publié son premier livre, il fut en proie à une grande ni agitation. C'était en ces temps heureux où co le moindre roman de jeune était accueilli il avec sympathie et même avec enthou- be siasme, où l'on attendait de tsut débutant de qu'il devînt un homme de génie.

Richard Dapaz n'avait aucune dispos!- Il' tion à jouer ce rôle exceptionnel, mais il n'en avait pas encore reçu la preuve du destin. Dans l'expectative, il préférait ad- lit mettre qu'il en deviendrait peut-être un. qi Cela n'ajoutait rien à sa modestie, qui m n'était pas grande.

Un des buts de Richard Dapaz, en se consacrant à la littérature, était d'agir sur m les femmes. Non pas qu'il les aimât particulièrement, mais il se plaisait à l'idée de dE les dominer et de recueillir auprès d'elles ai les lauriers qu'elles décernent en cédant et qui confèrent aux jeunes hommes l'avaata- aS geuse réputation de don Juan. Richard gi Dapaz ne manquait pas de naïveté; mais il en est ainsi de tous les fats cela fait leur force. P( Le livre de Richard Dapaz. dans sa pen- i9 sée, s'adressait aux femmes; il était à la bi fois physiologique et sentimental: il s'ap- v pelait le Cceur de la chair. Richard Da- fe paz n'était pas peu fier de ce titre il tf l'estimait d'un effet sûr. Quelques camara- des avaient parlé de lui dans les jour- d naux; une feuille du soir lui avait demandé des chroniques et des contes. Cette bien- ti veillance universelle l'enivrait un peu: il g estimait que sa fortune était faite et qu'il n'avait plus, comme il disait, qu'à se ei laisser aller s. CI Mais Richard Dapaz n'était pas seulement un jeune étourneau qui se laisse gri- je ser par le bruit qu'il fait ou qu'il croit faire. Il avait un goût sincère des lettres et la plus vive admiration pour quelques-uns des grands écrivains de son r, temps. Il n'y en avait aucun qu'il mît q aussi haut qu'Ida Seucourt, dont les beaux E romans pathétiques avaient à la fois g bercé et déchiré sa jeunesse. Il ne la con- naissait point, car elle était bizarre et c solitaire, n'accueillant dans son intimité v qu: de rares amis. Au nombre de ceux-ci g se trouvait un critique, Bernard Pauzin, d que Dapaz rencontrait de loin en loin et qu'il interrogeait fiévreusement sur son idole. Pauzin lui avait promis de la pré- senter à Ida Seucourt, le jour où I'hu- j meur de celle-ci serait moins sombre d mais ce jour tardait à venir. A la Rn de l'hiver, ayant un peu d'ar- c gent en poche, Richard décida de faire un c petit voyage. Il se sentait indépendant, riche pour la première fois de sa vie, et il j se croyait déjà célèbre: autant de raisons de se réjouir. Il se savait de plus, joli gar- ço. avec un visage régulier et brun, éclairé par de beaux yeux bleus et il j attendait les plus flatteuses aventures. Il s'arrêta dans une grande ville maritime, où on lui avait dit que la vie était 1 gaie et facile. Le premier soir, il trouva tout charmant les rues encombrées, les gens qui parlaient à haute voix, avec un accent sonore; la couleur de l'air. Le ciel était éclatant, la brise tiède; les trottoirs sentaient la violette et le mimosa et Richard, au passage, dévisageait les jolies femmes qui traversaient les rues, étonné que toutes ne répondissent pas à ses demisourires par des oeillades passionnées. Mais le troisième jour, il était toujours aussi seul et il commençait de s'ennuyer. Vers la fin d'un après-midi, il alla se promener dans un petit jardin escarpé qui dominait la ville. On voyait à l'horizon s'étendre une liqueur d'or et de la cité montait, .avec le soir. un bruit, confus- iaîtde marteaux de forge, d'abois de chiens. de -son urnes de clairon, de- roulements de. tambour, de mille choses encore qu'on ne distinguait pas.

II s'était accoudé à un parapet et rt- gardait à ses pieds les maisons s'en;asser et se suivre sous leurs tuiles, roses, blan- ches, noires, rousses, grises. Derrière soi on entendait le murmure musical, retenu et déferlant des pins où remuait le vent du soir.

Il vit alors tout près une femme qu1 contemplait le même spectacle que lui. Elle avait l'air jeune, elle était très é'égante, tout en noir, avec une voilette qui cachait ses traits et découvrait sa bouche, une bouche grande, belle et très rouge.

Très à son aise, Dapaz fit deux pas et s'adressa à l'inconnue.

Je vois, Madame, lui dit-il, que vous êtes émue par le même spectacle que moi. Elle ne le regarda ni ne l'écouta, mais continuant à regarder la mer où le soleil entrait à demi, elle semblait étrangère à tout.

Je vous demande pardoo de vous déranger, reprit Richard qui s'impatientait, mais je suis un étranger, un voyagew, le sens que vous êtes dans les mêmes conditions que moi et peut-être prendrionsnous quelque plaisir à nous promener ensemble. Voulez-vous me faire l'honneur de dîner avec mol 7

La femme tourna enfin la tète

Je voudrais surtout être seule, monsieur.

Si vous saviez qu' je suis, dit Ricliard, peut-être ne me répondriez-voues pas ainsi.

Et comme l'inconnue semblait enfin intriguée. ie jeune homme dit très vite Je suis Richard Dapaz.

Connais pas.

Il prit son air le plus fat

44. Feuilleton du Petit Parisien. 16-4-33 LE POISON

DE LA HAINE

grand roman laMIt

̃ Jacques LA CHERCHE

QUATRIEME PARTIE

L'AFFAIRE HAIRELLE

I (suite)

En prison

Mon cher maître, je suis venu vous voir précisément parce que, moi aussi, j'en reste convaincu. La fatalité m'a forcé à prendre la position d'un accu.sateur. J'en suis navré. Ce rôle est si loin de mon caractère

M* Merville considéra Jean Kermar avec bonté

Tous ceux qui vous connaissent et qui ne vous connaît pas ? vous savent incapable d'une mauvaise action, monsieur Kermar.

Certains restent persuadés qu'il y a dans cette arrestation d'Emile Hairelie un drame mystérieux. une vengeance. J'ai reçu des lettres d'injures et de menaces. Vous pensez bien que j'aurais méprisé les unes et dédaigné les autres si leurs lâches auteurs ne mettaient en cause Mme Sotanze Hairelie. Tout le pays, là-bas, est divisé il y a le parti du frère et le parti de la smur des gens se querellent et se batCopyright by J. La Guerche 1933. Traduction et reproduction Interdites en tous pays.

Sans doute. Madame, n'2tes-vous a i Parisienne ni lettrée. Sans quoi vous t! annaitriez au moins mon nom. J'ai publié c y a quelques mois un roman dont on a eaucoup parlé le Coeur de la chair. et d, ont mon éditeur est fort content. Je vous demande pardon, flt la dame. a vec le plus grand sang-froid, mais votre n ivre m'est aussi inconnu que votre nom. li Allez demander demain chez votre s ibraire le Cœur de la chair et je crois n [ue vous ne regretterez pas d'avoir suivi 11 non conseil. p Oh 1 vous savez 1 Je lis si peu o Je le regrette pour vous, fit Richard. néprisant. V Et comme si l'inconnue lui eût demandé c le le renseigner sur sa vie, il enchaina q aussitôt il Je vols à Paris le monde le p!us t igréable qui soit. Je fréquente tous les é |ens célèbres. d C'est bien naturel puisque vous l'êtes. s Richard ne remarqua pas l'ironie à ieine saisissable du ton. Quelqu'un qui q gnorait son existence ne pouvait pas étrt sien important. Il lui fallait à tout prix vaincre l'indifférence, l'hostilité de cette s :emme. Décidé à l'éblouir, il lança aussi- 1 :ôt après, au hasard c Peut-être avez-vous entendu parler t i'Ida Seucourt ? t II continua à ne pas sentir l'ironie qui :imbrait légèrement la voix d; la voya- j geuse tandis qu'elle répondait J'ai entendu parler d'elle, en effet. et j'ai lu un ou deux de ses livres. La connaissez-vous

Enivré de pouvoir Intéresser enfin la jeune femme, Dapaz s'écria C'est une de mes meilleures amies. Ah Comment est-elle ? 1 'Elle n'est plus jeune, mais il pa- rait qu'elle a été assez jolie. Il est vrai que je ne l'ai pas connue quand elle l'était. Elle habite la campagne, dans le Péri- gord. où elle a une gentilhommière et vient à Paris trois mois par an. Je la rèn- cootre alors souvent. Elle est très sau- vage et fréquente peu de monde. C'est un grand honneur que d'être reçu chez elle, dans l'intimité.

Comme vous, monsieur ?

Oui, madame, comme moi. Sa misanthropie vient de ses malheurs. Après avoir fait un mariage de raison, elle a été folle d'un homme du monde qui ne l'a jamais aimée, mais pour qui elle a quitté son mari. Son amant l'a abandonnée rapidement elle en a eu un grand chagrin–De qui tenez-vous tous ces détails ? D'elle ? 7

Pas tous. Je sais le reste par son ami le plus intime, que vous devez connaître aussi de nom. Bernard Pauzin. Après la rupture, Ida Seucourt.

Alors, relevant largement sa voilette, l'inconnue, d'une voix glacée qui coupa littéralement la respiration à Richard, laissa tomber ces mots

Ne continuez pas, Monsieur, c'est inutile. Je sais tout cela mieux que vous. Ida Seucourt, c'est moi

Edmond JALOUX.

LES OBSEQUES DU CHEF PILOTE ROGER BAPTISTE

Hier, à 15 heures, ont eu lieu, au temple protestant de la rue Hoche, à Versailles, les obsèques du chef-pilote aviateur Roger Baptiste, victime de l'accident de Villacoublay AvâWla cérémdnie, célébrée par le pasteur Monod, le général Denaia^ctiet d'état-major de l'armée représentant le ministre de l'Air, a épinglé, au nom du gouvernement, sur le cercueil, la croix de la Légion d'honneur.

L'assistance était très nombreuse, au point que nombre d'amis du défunt n'ont pu trouver place dans le temple. Les couronnes et gerbes afHualent de toutes parts on remarquait celle du ministre de l'Air et de différentes associations d'aviation civile.

Dans l'assistance, on remarquait Détroyat, qui fut l'initiateur de Baptiste Haegelen, président de l'Union des pilotes civils le colonel Duseigneur, commandant l'Ecole militaire aéronautique le colonel Canonne, commandant l'Ecole d'application de l'aéronautique à Versailles l'ingénieur en chef Hirschauer. du ministère de l'Air.

L'inhumation a eu lieu dans un caveau provisoire du cimetière NotreDame, à Versailles.

Des discours furent prononcés par M. Migaud et le général Denain. Dans l'industrie diamantaire Bruxelles, 15 avril (dép. Havas.) Suivant le Soir, le référendum organisé par le comité des quatre bourses diamantaires d'Anvers, concernant les pleins pouvoirs qu'ils demandent pour combattre la concurrence étrangère, a donné les résultats suivants

4.435 membres ont pris part au vote 4.216 se sont prononcés en faveur des pleins pouvoirs 104 ont voté contre 21 ont voté blanc les autres bulletins étaient nuls.

On peut donc dire, ajoute le Soir, que les diamantaires anversois sont unanimes pour demander l'application de mesures radicales. Celles-ci auront pour premier effet que tout diamant brut qui entrera à Anvers sera entièrement taillé à Anvers.

tent comme les Montaigus et les Capuleta.

Ce n'est pas le premier exemple d'une affaire qui passionne l'opinion. J'ai déjà vu cela dans ma carrière. Mais ce qui est le pire, c'est que ce déchaînement de passions finit par fausser l'exercice de la justice. Le calme lui est nécessaire.

Aussi, mon ch'er maître, suis-je venu vous trouver pour vous demander conseil. Mme Solange Hairelle ellemêmes est partagée entre deux sentiments si, d'une part. elle reconnait que l'intervention du parquet l'a sauvée, d'autre part, elle ne peut accepter que son frère soit rendu responsable de la tentative criminelle dont elle a failli mourir. Vous-même, dites-vous, croyez Emile Hairelle innocent. Que pouvonsnous faire, maintenant d'abord, puis aux assises, si nous ne parvenons pas à le faire libérer tout de suite, afin de le sauver.

Ce que vous me demandez est bien embarrassant. S'il avait existé un moyen de faire mettre mon client en liberté. je l'aurait employé déjà, vous pensez bien. Je ne crois pas qu'une intervention de vous, à cette heure. puisse être de quelque utilité. Vous avez déposé sous la foi du serment. Vous l'avez fait avec une mesure et une prudence dignes d'éloges. Vous n'avez rien à vous reprocher, cher monsieur. Les faits se sont produits dans un certain ordre c'est de leur enchaînement que la justice déduit la présomption de crime qui a motivé l'arrestation d'Emile Hairelle. Vous êtes donc tout à fait étranger à l'inculpation du pharmacien de Labressac. J'ajoute que vous ne pouvez rien pour lui. C'est à la défense qu'il appartient de faire ressortir les points faibles de l'accusation. C'est vrai, mais il me semble. Il semble du moins à Mme Solange Hairelle que notre inaction constitue une approbation tacite des accusations portées contre son frère. C'est cela qui nous est intolérable.»

•N SURVOLANT LA PATAGONIE SUIT» DE LA PREMIER! PAGE -•

Très vite, un delta, fange et eau, t< avec ses douzaines de passes et de bras c contournés, dessinés à la façon des p atlas. Puis une plaine démesurée 1< taches de lumière et d'ombre sous le ciel pommelé. Il Sauf à l'ouest où, au loin, une ligne il de dunes indique d'anciens rivages dé- r sertés par la mer, cette plaine est rase absolument. De tous côtés, rectangles a minutieux, de vastes lopins de céréa- I les ou de pâturages- A chaque champ a sa couleur Ici, les sillons bruns et t nus encore semblent, imprimés dans la glaise, les lignes épidermiques du È pouce humain. Ailleurs, des verts plus ou moins jeunes, plus ou moins denses. c C'est bien du haut du ciel qu'il faut 1 voir le bétail, moutons ou bêtes à 1 cornes infimes parcelles lumineuses qu'à cette heure matinale soaligue 1 leur ombre. Aussi minuscules et dis- tantes les unes des autres que les électrons des atomes, que les étoiles t du système stellaire. Ces parcelles, ce sont elles, la réalité des chiffres opa- ques importation, exportation j qui se dressent dans les géographies ( ou les discussions politiques.

Sans transition, d'un coup, la terre se soulève. C'est le plateau patagon. ( Toute culture s'arrête nous voilà au- dessus d'un steppe gris ou, plus exac- tement, d'un pâle gris-vert, herbe et broussaille à perte de vue. Immense étendue déserte et uniforme. On aurait envie de passer la main sur la surface si étonnamment égale ou, plutôt, on a l'impression que c'est chose déjà faite, qu'elle a été dûment vériflée. Au- dessus de lieux si monotones, la progression de la machine, si rapide qu'elle soit, prend l'allure d'un voyage sempiternel. Dans tout ce que, d'un kilomètre de hauteur, peut distinguer le regard, à peine cinq ou six témoignages de l'humanité. Toujours les mêmes le grain de poussière d'une estancia, le trait d'une piste ou l'un de ces troupeaux que l'humanité élève comme une fourmilière ses pucerons. Moutons, ou plutôt œufs de mouche, sur cette maigre verdure, moisissure comestible. Dans le tonnerre de l'avion, sous l'aile tranchante, l'horizon des terres offre une ligne géométrique d'une courbe parfaitement pure, pareille à l'océan. Horizon bleu « à tribord si j'ose dire, gris bleu à bâbord

Table rase Table rase prête pour une future nation.

Un rio. pendant deux minutes, tord et traîne au-dessous de nous des méandres rougeâtres. Puis. de nouveau, et longtemps, la savane démesurée. De minimes variantes. Ici, une double ligne de dunes crénelées, berges d'un fleuve aboli d'on ne sait quel fleuve Eternité, ou, s'il faut en croire les géologues, vagues terrestres soulevées par le vent. Là, des flaques nombreuses lagons creusés, à la longue, par le vent aussi. Parfois, des nappes de cailloux roules, décrits jadis par Darwin. Le monoplan est rudement secoué, brimé par le vent. Notre compagnon de voyage, un Anglais, qui vole pour la première fois, a consenti, au début à jeter quelques regards par la vitre. Puis il s'est plongé dans un roman policier, qu'il lira durant tout le trajet sauf, de temps en temps, à blémir et s'incliner un instant sur l'un des sacs de papier, placés dans l'avion, en prévision des nausées. Le pilote cherche une zone calme. D'abord plus haut, puis plus bas- Nous suivrons, pendant plus d'une heure, une route encore horriblement inégale •̃ Xras de sol, à une vingtaine de mètres, Les moindres détails se révèlent. Buissons, avec leurs brindilles, arbrisseaux, parfois une forêt d'arbres bas, encore couleur d'hiver. A peine, toute les cinq ou six lieues, une rudimentaire estancia, ou plutôt un poste de gardiens, frileusement entouré d'une fourrure de haies, encotonné de branches, avec* sa façade de brique, son toit de tlôe et l'élévateur à vent. Parfois, des bêtes à cornes, des moutons on sait que ce maigre sol ne peut nourrir qu'un ou deux moutons à l'hectare. Vaches et veaux, brebis et agneaux dé- talent au bruit du moteur. Souvent, sur le sol, un squelette cornu. Une seule fois, nous avons vu un homme. I: est à cheval et suivi d'un chien la trilogie du pays. Çà et là, des trous nombreux, creusés par le tatou noir. Une troupe d'autruches, ailes au vent. Tout cela rare, écarté, aspiré par les kilomètres.

Le gouvernement argentin, avant l'expédition de 1880 contre les Indiens, vendit par avance cette terre sans maître, ou qu'il jugeait telle, pour couvrir les frais. Mille piastres la lieue carrée.

Seul incident de cette étape, la rencontre du rio Negro. Des rideaux de vrais arbres, saules, peupliers. Champs labourés. Vergers en fleurs. Maisons. Par cette étroite vallée, fécondée par des crues annuelles comme celles du ¡ jusqu'aux Andes, à six cents kilomètres d'ici. Le sol des rives est d'une magnifique fécondité. Il fournit à foi.son les fruits cerises, coings, pêches. [ Les luzernières donnent jusqu'à cinq t coupes par an, et quinze tonnes à l'hectare. Le blé, sans fumure, accorde le double de ce qu'il donne à l'agricul-

L'avocat se leva et se promena de long en large pendant un moment. Voyons, flt-il. Raisonnons vous vous êtes borné à porter au laboratoire ie Vandeul, aux fins d'analyse, des médicaments suspects. Puisque vous constatiez des symptômes d'empoisonnement, puisque les confidences de Mme Solange Hairelle vous avaient fait acquérir la conviction que les docteurs s'étaient trompés en croyant avoir affaire à une intoxication chronique et volontaire, par abus de stupéfiants, il ne pouvait s'agir que de manceuvres criminelles. L'analyse a montré que vos craintes étaient fondées. Cela, nul ne peut le nier l'analyse du cachet retrouvé chez Mme Hairelle lors de la perquisition montre qu'il y avait de l'hyoscine dans ces cachets. La descente de justice a démontré également que le coupable a eu le temps de faire disparaître les substances toxiques entre le moment où votre lettre est parvenue à la Bastide et l'arrivée des magistrats. Et c'est toit. Si je m'en tiens aux faits positifs, je ne trouve pas autre chose.

C'est vrai, acquiesça Jean Kermar. Mais c'est accablant pour ce malheureux Hairelle.

Hélas ces présomptions sont gravea les cachets sont identiques à ceux qu'il a préparés pour sa sœur du moins extérieurement. Mais lui, Halrelle, continue d'affirmer que cee cachets à l'hyoseine, enveloppés de pain azyme marqué à son nom. ne sont pas ceux qu'il a faits de ses mains et qu'il y a eu substitution- Qui a pu operer cette substitution criminelle ? Sa femme, Victorine Hairelle Elle nie. Son attitude, ses propos avant l'arrertation ont dressé contre elle une partie du pays. Il se trouve naturellement des gens pour l'accabler, pour dire qu'elle jalousait et détestait sa belle-sœur. Et d'autant plus qu'Emile Hairelle eût hérité la plus grosse part de la grande fortune échue à Mme Solange Hairelle à la mort de lady Hardmount. Les

eur français. Dans le boom qui pré;éda la guerre, ces terres-là monté- 'ent, en quelques années, à trente fois eur valeur première- I Sitôt franchie cette sorte d'oasis en ongueur, de nouveau, en plein dans a poitrine, la haute tranche du teritoire désert. Toujours le même. Mais un bleu admirable, céruléen, ipparalt enfin à l'horizon la mer. q [vresse de cette couleur teignant un ji ingle du monde, après tant de platitude grise Au fond du golfe un n peu de brique, un peu de tôle, un peu q d'humanité. d La seconde étape, tout d'abord, d coupe le golfe de San Matias. Au d large, les erres du vent promènent sur c la surface une buée. Vers le rivage, la t mer trouble est profondément peignée é par les rayons du soleil, tandis que t ie grands fonds, çà et là, laissent deviner des transparences enivrées d'om- r bre bleue. a Le temps de reconnaître, dans de v mouvantes taches d'écume, promptes à disparaître, quelques lions de mer, d et la dernière crique du golfe est fran- r chie. Nous rentrons dans le steppe. Spectacle sans autres limites que celles £ que lui assigne la courbure du globe et la rigidité du regard. Très loin, comme des lies dans les terres, des ro- ] ches rouges, tables isolées, comme on en voit dans l'Arizona. Ici, le pays, plus vide encore, est parfaitement dé- sert. Désert marin à l'est à l'ouest, désert gris, marqué de flaques ou de dunes par une géologie minutieuse, ( qui semble exister pour elle-même, i pour l'absolu. On se demande com- ment les faiseurs de cartes osent don- ner des noms à ces étendues que seu- j lement regardent les nuages et le soleil. Terre sans l'homme, avant l'homme un des derniers lieux du monde, où l'on peut la voir faisant toute seule son affaire avec le rayon et le vent, le végétal et l'animalité. Pas une bicoque, ni à droite ni à gau- che, pas un troupeau. Rien. Si, pour- tant. La dernière marque humaine que j'ai vue, il y a dix kilomètres déjà; c'était une ligne géométrique, filant tout droit sur des lieues. Ce n'était point là, comme on eût pu imaginer, le trait d'un méridien ou d'un parallèle, indiquant au soleil la longitude ou la latitude, mais une clôture. Marque suprême de l'homme la propriété Sans doute, le dernier vestige que le bipède laissera sur la terre, quand elle roulera déserte dans l'infini, ce sera la trace du « Ceci est à moi. » :'ai pourtant vu là, non sans stupeur, deux basses maisons. Si prodigieusement seules Elles s'étaient égarées, l'une près de l'autre, sur la grève inhospitalière. Une piste y aboutissait. J'avoue que j'ai suivi en idée cette piste-là, vers d'étranges et désolées histoires, vers quelques visages d'anachorètes durs et orgueilleux. L'avion reprend de la hauteur. A l'horizon, dans l'épaisseur chimérique de l'air, les signes de la pré-Cordillière, au-dessus de basses vapeurs. Quatre cents kilomètres de steppe vide, entre elles et nous.

La côte, au loin, se découpe le singulier champignon, long et large de vingt lieues, de la péninsule Valdès, et des caps qui pendent à son chapeau. Dessins compliqués et plats, déformés par une vision à ras de planète. Seconde halte. Trelew. Encore une ville de tôle, dans la miraculeuse lumière et le vent froid. La dépêche de ÇomodoroRivadayigporte VisibiHté tonne,1' vent' 'd'ouest en 'bourrasque, De nouveau, le steppe, plus âpre encore. Ni un arbre, ni un arbuste. Brins et touffes d'herbe.

Déjà, le-coup de poing du vent faisait sonner la carlingue. Ce sont, maintenant, des coups d'épaule. On se croirait sur une mer démontée, dans une simple barque. L'appareil roule et tangue à chaque instant, dans tous les sens à la fois. C'est le tremblement d'un choc de naufrage, c'est la chute dans les trous d'air.

Je n'ai jamais connu vision plus solennelle que les grands voiles flottants et sombres d'un orage qui s'en venait à nous par le désert. Les vitres, longtemps, seront cinglées par la grêle ou la pluie, dans le brouillard.

Les épaisseurs célestes reprennent leur transparence. Quittant enfin les plateaux, l'avion, très haut, dans un froid intense, fait route entre le haut rebord et l'Océan.

A l'est, la mer méchante, aux yeux bleu pâle. A l'ouest, la tranche de roc, crevassée, dentelée, ravinée. Vastitude et désolation qui évoquent les canons du Colorado

Une brume glaciale nous ressaisit. Elle se déchire. Nous voici au terme du voyage.

C'est une large vallée de terre stérile, sans un arbre. Mais s'y dessinent Nil, la colonisation remonte peu à peu de tous côtés, boisant les collines, hantant le val, surgissant jusque dans la mer, dix-huit cents tours métalliques.

Kilomètre 3.

Le pétrole.

Un vent démesuré tombe des lointaines Andes.

langues vont leur train. Mais est-ce la première fois qu'un faisceau de présomptions semble réuni pour accabler un innocent? Depuis Calas et Lesurque, depuis Philippi et Lesnier, les annales judiciaires offrent bien des exemples d'erreurs judiciaires. Cependant combien d'accueés, au grand jour des assises, ont cependant pu démontrer leur innocence, ou tout au moins ébranler si bien la conscience de l'avocat général lui-même que celui-ci a renoncé à réclamer l'application d'un châtiment dont il doutait qu'il fût équitable? L'avocat se tut un moment. puis venant vers Jean, reprit

Dites à Mme Solange Hairelle que je garde bon espoir. Oui, monsieur, je garde confiance. Et ditee-lui bien que je compte fermement faire partager au jury la certitude où je suis de l'innocence de son frère, et faire prononcer un verdict d'acquittement.

II reconduisit Jean jusqu'à l'antichambre et lui serra vigoureusement la main.

Une demi-heure plus tard, l'aviateur se présentait chez Solange.

Il la trouva triste et abattue. Complètement remise du mal mystérieux qui, si longtemps, l'avait tenue à Ardemont, elle ne pouvait cependant se résoudre à reprendre sa vie active d'autrefois. Une rapide tournée en Europe centrale, où des engagements impérieux l'avaient appelée, n'avait pu la distraire de la pensée qui, comme une douleur lancinante, revenait à chaque instant occuper son esprit. Elle était retournée à Vandeul pour voir Emile. Et elle conservait de cette visite à la prison départementale une vision d'horreur,

Dans le parloir de la maison d'arrêt. son pauvre frère lui était apparu comme un spectre. Ecrasé par l'épreuve, il s'était pourtant redressé pour lui crier son innocence et lui dire son amertume

Pourquoi, avait-il ajouté, m'as-tu fait arréter ? Pourquoi as-tu jeté le

Entre M. Citroën

et son personnel

l'entente n'a pu se f aire M. François Albert nous expoge qi la situation

II était près de 21 heures, hier soir, e quand M. François Albert a reçu les à journalistes. ci Pendant plus de deux heures, le mi- nistre du Travail, qu'assistait M. Pi- t4 quenard, directeur du Travail, a essayé de réaliser l'entente entre M. Citroën, d'une part, et les délégués du comité tc de grève, de l'autre. Tous les efforts la ont été inutiles. Les contre-proposi- tions apportées par les ouvriers ont d été jugées inacceptables par M. Ci- troën.

Aussitôt après cette rupture des pourparlers, M. François Albert nous a fait de la situation le tableau que el voici p Durant la première partie de la discussion, mes visiteurs ont tenu à lE rappeler les querelles du passé. Ces choses n'avaient pas grand rapport avec le conflit actuel. Le comité de grève avait cette fois des contre-propositions à me soumettre. Dans ces contre-propositions, j'ai noté l'acceptation du principe d'une diminution de salaire, mais une diminution tout à fait infime. Alors que les propostions de diminution faites le 3 avril par M. Citroën étaient de l'ordre de 1 franc par heure de travail et formaient une somme totale de 3.600.000 francs, réduction que le constructeur avait bien voulu, à ma prière, hier, atténuer de 25 et ne li porter qu'à 2.700.000 francs sur l'en- 1 semble des salaires, le comité de grève c ne veut admettre qu'une diminution r de 400.000 francs. Les grévistes posent, en outre, le principe qu'au-dessous d'un d certain salaire nul ne doit être diminué. i M. Citroën, invité à faire des contre- propositions, a immédiatement déclaré d que l'écart était si grand qu'il n'en r ferait certainement pas. Il a ajouté que r ses salaires, même réduits, devraient c être au moins égaux à ceux pratiqués r dans les industries similaires de la ré- 2 gion parisienne.

Ce que dit M. Citroën

M. Citroën, que nous avons pu join- dre aussitôt après, nous a déclaré Les nouveaux salaires réduits avaient été affichés dans nos usines lors de la paie du 3 avril. Ces salai- res avaient été acceptés à ce moment par les 16.500 ouvriers venus toucher leur paie. Le travail fut repris par ces 16.500 ouvriers le 5 avril et c'est dans l'après-midi de ce jour que des interruptions m'obligèrent à fermer à nou- veau mes ateliers. Lorsque M. Fran- çois Albert me convoqua jeudi dernier pour me demander, dans un esprit de conciliation, de limiter les diminutions envisagées à certains maxima, je n'hésitai pas à accepter. Je réduisis donc la différence de taux horaire, fixée le 3 avril à 1 franc en moyenne, à 0 fr. 70.

C'est sur ces propositions de conciliation que des conversations eurent lieu avec le comité central de grève au cours des journées de vendredi et de samedi. Aujourd'hui, ce comité propose des réductions de salaires sur certaines catégories dont l'ensemble ne représente que dix centimes de l'heure. Ce chiffre est tellement faible que j'ai estimé inutile de continuer la discussion. J'ai donc déclaré qu'il ne m'était plus possible d'envisager, comme les ouvriers le demandaient, de présenter de nouvelles contre-propositions. Comme nous lui posions une question au sujet de la réouverture de ses usines. M. Citroën a ajouté

En présence de l'échec des négociations actuelles, je juge nécessaire, pour des raisons que vous comprendrez facilement, de reporter à une date ultérieure la réouverture de mes usines qui devait avoir lieu le 18 courant. LE COMMUNIQUÉ

DU COMITÉ DE GRÈVE

De son côté, le comité de grève publie le communiqué suivant

Hier la délégation du comité central de grève, au cours de l'assemblée générale tenue au Gymnase Huyghens, a rendu compte de son mandat. Elle a fait connaître à cel!e-ci les proposition que MM. Citroën et Fontana ont faites à la délégation, en présence de M. François-Albert, ministre du Travail, qui sont les suivantes L diminutions porteront sur l'ensemble du personnel et seront de 4,28 à 15 sur les salaires horaires. Ex les manœuvres spécialisés et les femmes formant 44 du personnel subiront 15 de diminution; les professionnels de la fabrication formant 22 du personnel subiront une diminution de 11,32 les manœuvres et magasiniers .formant 12 du personnel subiront 11,32

Les ouvriers à l'heure et à la journée, qui représentent 2,3 du personnel, subiront une diminution de 7,50 Les outilleurs. formant 15 du personnel, subiront une diminution de 4,28

Seuls 70 ouvriers sur 20.000 ne subiront aucune diminution.

Les ouvriers et ouvrières ont jugé ces propositions inecceptables.

Selon le mandat qui lui avait été donné par l'assemblée générale, le comité central de grève a donc établi des contre-propositions.

La délégation, qui s'est rendue hier à 18 h. 30 au ministère du Travail, a fait connaître à MM. Citroën et Fontana les contre-propositions suivantes 1) Aucune diminution sur les salaires de 6 francs et au-dessous, toutes primes comprises

2) Aucune diminution sur les taux

déshonneur sur notre nom ? Pourquoi me fais-tu passer pour un assassin ? Elle avait balbutié quelques mots, puis elle avait fondu en larmes. saisie d'horreur devant cette détresse si profonde. dont elle était innocente, mais dont son frère pourtant la rendait responsable.

Implacable, il avait continué Quel intérêt avez-vous donc, Jean Kermar et toi, à me charger d'un crime qui* n'est point le mien ? Je suis l'objet de quelque vengeance terrible, d'une invention odieuse. Pourquoi t'estu prêtée à cette épouvantable machi- nation ?

Elle avait essayé de l'apaiser. Mals elle n'avait réussi qu'à exciter son ressentiment. Le long silence de la prison exaspérait le reclus. Et comme s'il eût été heureux tout à coup de pouvoir soulager sa colère longtemps contenue, il éclatait en invectives

Tu ne nous a jamais aimés Ta famille n'est pour toi qu'un objet de honte, parce qu'elle est restée modeste Mais nous sommes d'honnêtes gens. nous On peut fouiller notre passé, scruter nos moindres actions on ne trouvera rien à nous reprocher. Nous n'avons, Victorine et moi, fait tort personne, jamais. Nous n'avons flatté personne, nous. pour recueillir des héritages, pour nous élever au-dessus de notre modeste condition. Elle nous sufftsait, cette médiocrité, où nous trouvions le bonheur. Tout ce que nous avons souffert dans la vie nous est venu de toi

Elle avait protesté doucement, essaye de lui faire entendre des paroles d'apaisement. Mais il était demeuré volontairement sourd et. s'exaspérant. il avait ajouté

Si notre pauvre père était encore de ce monde, il t'aurait depuis longtemps maudite, reniée, toi qui n'es revenue au pays que pour y étaler ton luxe, toi qui y as amené à ta suite toutes sortes de gens qui ne valent pas le dernier des bergers de nos monta-

affutage d'avant le 1" avril.

3) Pour les salaires supérieurs à francs, acceptation d'une diminution s 5 sur le boni. sans augmentation e la cadence ou diminution des temps cloués avant le avril.

M. Citroën a fait remarquer que était totalement insuffisant, que sa roposition amenait 2.800.000 francs 'économie et que celle des ouvriers 'en amenait que 400.000. La délégation déclaré que c'était le maximum u'elle pouvait consentir.

Après avoir enregistré un refus catéorique de M. Citroën, la délégation est retirée, en précisant qu'elle restait la disposition de la direction dans le as où celle-ci serait prête à répondre u désir unanime des ouvriers, qui reseut opposés aux mesures de diminuion proposées par M. Citroën. Le comité central considère qu'il il a lit tous les efforts possibles. Il appelle ous les ouvriers à redoubler de vigiince pendant les deux jours de fête t à se préparer en vue de la journée u mardi 18 pour assurer la continuaion de la lutte.

Chaque ouvrier et ouvrière doit emloyer ces deux jours à convaincre tous ;a travailleurs à se rassembler sur la ase des contre-propositions ouvrières t à organiser pour mardi matin des liquets de grève puissants afin qu'auun ouvrier ou ouvrière ne rentre dans a usines mardi.

Le comité central de grève se réunira undi 17 avril à 9 heures, 33, rue îrange-aux-Belles.

Hier, à Reims

l'est ouvert le congrès iea mutilés de la guerre Reims, 15 avril (dép. P. Parisien.) Le dix-huitième congrès annuel de 'Association générale des mutilés de a guerre s'est ouvert ce matin, à Heims. Dès 9 heures, plus de trois :ents déléguée, venus de toutes les régions de la France, avaient pris )lace dans la grande salle de l'hôtel ie la Mutualité, où s'ouvrait, quelques nstants plus tard, sous la presidence le M. Lévêque, l'assemblée générale ie l'A. G. M. G. On remarquait notamnent, autour du président, MM. Lau-ent, adjoint, représentant M. Mar:handeau Marcel Héraud, ancien ainistre Planche, député de l'Allier; a* Marcel Bloch.

Après les souhaits de bienvenue du représentant de la section rémoise, on entendit la lecture du rapport moral, qui donna lieu à une discus!ion assez vive. M' Bloch formula, en =ffet des observations à propos de la participation de M. Lévêque aux travaux de la commission Interministérielle de revision des pensions. Et M* Bloch de poser la question de savoir si « l'autorité morale du président de l'association ne se trouvait pae de ce fait amoindrie s.

M. Planche fit remarquer que les textes de la commission sont conformes à ceux que des associations adversaires de la revision ont adoptés.

MI Bloch proteste contre toute comparaison du projet de l'association avec les textes acceptés par les antirevisionnistes.

La commission, dit-il, attaquait lee droits des anciens combattants. Le groupement visé, en déclarant admettre certaines propositions, n'a fait que jeter du lest afin qu'un contre-projet pût être opposé avec quelques chances de succès aux dispositions adoptées par les partisans de la revision. Là-dessus, M. Héraud fait observer que toute discussion est vaine, puisque l'assemblée ne connaît pas plus que MM. Bloch et Planche le texte exact, précis, voté par la Chambre. Il propose donc que la discussion sur ce point se poursuive en commission et sur documente.

Plusieurs délégués interviennent. Le débat se fait assez bruyant. M. Lévêque répond brièvement à M' Bloch. Il déclare qu'il ne se sent en rien diminué parce qu'il a conscience de n'avoir pas démérité. Il s'est inspiré seulement de cette considération qu'il fallait mettre fin à des, abus par un texte légal. Il a. au reste, agi au sein de la commission comme représentant de l'Office national des mutilés et non comme président de l'A. G. M. G.

Une motion d'ordre de M. Héraud est alors mise aux voix et adoptée. On adopte également le rapport moral légèrement modifié et le rapport financier, puis la séance est levée. L'après-midi a été consacré aux travaux des commissions

Après des interventions de MM. Bloch et Planche, deux motions furent adoptées. L'une, proposée par M. Planche. donne au conseil d'administration de l'A. G. M. le mandat formel de s'opposer auprès du Sénat à toute restriction nouvelle qui viendrait aggraver d'une façon quelconque le texte voté par la Chambre la seconde motion, due à M. Bloch, demande que, étant donné les difficultés éprouvées par les anciens combattants authentiques à faire reconnaître leurs droits à pension par le jeu des règles actuellement en vigueur, de nouvelles règles soient fixées, facilitant l'octroi de la pension aux authentiques anciens combattants. Au cours d'une suspension, ü avait été procédé au scrutin en vue du renouvellement des membres sortants du conseil d'administration.

M. Lévêque fut réélu à une forte majorité par 1.835 voix M. Bloch a obtenu seulement 652 voix.

A 21 heures, les congressistes assistèrent à une soirée artistique consacrée à la Champagne et organisée par Mme Geneviève Desvignes.

vos REIMS £ Y I Ail «< aux BEPAS

gnes. Et ton Jean Kermar, ce jeune héros que tout le monde a fêté, qu'est-Il lui-même, si ce n'est un cabotin comme toi ? Un triste sire, au fond, pour qui l'honneur des autres ne compte guère. et bien digne d'être ton amant. La sueur perlait à son front. Dans le demi-jour du parloir, ses yeux bril- laient comme des braises™ Et sa voix retentissait tragiquement.

Sans avoir pu seulement serrer dans les siennes une main qu'il lui avait refusée, elle s'était enfuie de la maison d'arrêt avec l'atroce illusion d'être. elle, la vraie coupable. Et elle gardait au fond de sa conscience un reremords plus cuisant que la plus dure des peines.

A son retour à Paris. elle avait couru chez maître Merville, l'ancien bâtonnier, le célèbre avocat d'assises, une des gloires les plus pures du barreau français.

L'éminent défenseur l'avait réconfortée. Ecoutant attentivement son récit, il s'était mis aussitôt en rapports avec son confrère de Vandeul et, finalement, avait accepté de se charger du dossier. Depuis, les jours avaient passé sans que t'instruction progreseât.

Les témoins, interrogés, n'apportaient au cabinet du juge d'instruction que l'écho des querelles de village et des ragots de petite ville. Victorine, au cours des Interrogatoires, démentait chaque jour ses propos de la veille, se contredisant à plaisir.

Comme Jean Kermar l'avait dit à M' Merville. il était vrai que le pays se trouvait aussi divisé que Vérone au temps des Capulets et des Montaigus. Des histoires vieilles de plusieurs lustres et dont le souvenir pâlissait dans la mémoire des témoins reparaissaient pour charger l'accusé. On fouillait sa vie privée et celle de Victorine ses adversaires politiques 11 s'était, une année, laissé inscrire sur une liste de candidats an conseil municipal l'accusaient d'avoir suborné les électeurs. On lui reprochait ses re-

Si vous ne pouvez aller à la mer

.et même si vous y allez vous serez sûr de faire une cure d'iode efficace avec l'iode naissant que seuls vous permettent d'obtenir les petits comprimés de Viviode. Un comprimé dans un peu d'eau dégage 5 milligrammes d'iode frais, ayant le maximum d'activité thérapeutique.

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Sommeil troublé

Rien n'est plus démoralisant pour des parents que de veiller une enfant qui pleure et tousse chaque nuit sans que l'on sache pourquoi. Rien de plus simple cependant que de calmer à la fois l'inquiétude des parents et les souffrances des enfants. Voyez en 0 page, à ce sujet, l'annonce du Bon Vermifuge Lune.

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COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS Situation au 28 février 1933

ACTIF

Encaisse et Banque de

France vi Avoirs dans les banques S7.841.462 02 Portefeuille et bons de la

Défense Nationale 5-273.846.lffl 62 Correspondants. 34 Comptes courants débiteurs 1,473.744.495 7P Rentes, obligations et va-

leurs diverses. 1-^45-^S Participations financières.. 6.200.000 » Avances garanties 272.401.912 Comptes 8 débiteurs par

acceptations 67,2ï"iSi 86 Agences hors d'Europe. 26.525.724 88 Comptes d'ordre et divers 167.064.161 91 Immeubles ls-2£-£2? » Acompte exercice 1932. Fr. 9.944.510.723 72

PASSIF

Comptes de chèque» et

comptes d'escompte 5.085.591.241 54 Comptes courants créditeura 3.638.103.943 99 Bons à échéance fixe £jH£H« 19 Acceptations bI'SS-SS3 ii Comptes d'ordre et divers 249.897.777 79 Compte des actionnaires. ̃ 23.462.734 29 Réserves 435.951.967 ks Capital » Fr. 72

Comment on attrape la tuberculose

Des professeurs de la Faculté de Médecine ont découvert que les enfants qui ont des Poux, en se grattant la tête. s'inoculent, avec leurs ongles aales, le microbe de la tuberculose. Evitez donc les Poux à vos enfants C'est si simple avec une friction de c Marie-Rose tous les jeudis. La c Marie-Rose », c'est la mort parfumée des Poux. 3 fr. 80 le flac. Phf". Herb.

lations, son amitié pour certains hommes comme Petipas, son inimitié pour d'autres.

Sa mise en liberté provisoire lui avait été refusée.

Il se rongeait en prison, inquiet du sort de ses affaires la pharmacie, gérée par un remplaçant un blanc-bec venu de Clermont-Ferrand, et que les paysans n'aimaient point périclitait. Les jours s'écoulaient, maussades et chargés d'angoisse. De chaque interrogatoire, de chaque confrontation avec Vietorine, avec les domestiques de la Bastide, il sortait un peu plus brisé, un peu moins confiant dans la possibillte de faire reconnaître son innocence.

L'affaire devait venir aux assises à la session de janvier. Mais viendraitelle ? Aucune charge nouvelle n'avait pu être mise en lumière. S'appuieraiton sur les faits relevés par lenquéte pour l'envoyer devant le jury ?. Eh blen ? demanda Solange à Jean Kermar, que vous a dit M' Merville. mon ami ? Que conseille-t-il ? Redoutant la déception de la jeune femme. Jean n'osait répondre.

Que n'eût-il donné, cependant, pour soulager cette inquiétude qui la ravageait ?

N'en était-il pas Indirectement la cause? Dans ce conflit où il se trouvait engagé, n avait-il pas pris le parti de Solange contre elle-même, aveuglément ? La sauver d'abord, il n'avait songé qu'à cela, sans prévoir les conséquences.

Au retour de Vandeul, Solange ne lui avait-elle pas dit: « J'aurais mieux aimé que vous me laissiez mourir! » Ah! cette plainte, comme elle sonnait encore douloureusement à ses oreilles! Lui si fort, si courageux ce mot d'une femme aimée l avait tait pleurer. Pourtant elle avait si doucement, si tendrement étanché ses larmes:

Jean, pardon! Je suis injuste. (A auivre.)


m 1HHEIIJIHLIE 1 SUITE DE LA TROISIÈME PAGE

lA RÉPUBLIOUE ESPAGNOLE A DEUX ANS Le second anniversaire a été célébré hier

Madrid, 15 avril (de not. corr. partic.) C'était hier le deuxième anniversaire de la République espagnole. Par un scrupule facile à comprendre, le gouvernement n'a pas voulu le célébrer le jour du vendredi saint il a remis la fête à aujourd'hui. Les catholiques, presque toute la population de l'Espagne, lui en sauront gré. D'ailleurs, le peuple n'attache pas une grande importance à la date, et, s'il s'intéresse à cet anniversaire, ce n'est pas seulement dans le but de manifester ses sentiment. républicains, mais parce qu'il lui offre l'occasion de se distraire et de s'amuser, s'il est porté aux réjouissances. Pourquoi ne le serait-il pas?

Après deux ans de république, les Espagnols auraient bien tort de ne pas se montrer satisfaits.

Sans doute, tout n'est pas pour le mieux ici. L'Espagne se ressent du malaise qui sévit par le monde. L'industrie est eu partie paralysée et le commerce ne va guère, on s'en plaint. De plus, il y a du chômage où n'y en a-t-il pas?

Mais la crise n'est pas très profonde, une sage politique peut y remédier.

Ce qu'elle ne changera pas, malgré son zèle, la politique, c'est le caractère même du peuple espagnol, toujours changeant, toujours avide de nouveau. Chez nous, quand les affaires marchent, on dit « Ça pourrait aller mieux, mais contentons-nous » Ici, on dit toujours « Ça va mal. il faut autre chose »

Au sujet de la République, beaucoup de ceux qui ont contribué à l'établir s'en montrent déjà rassasiés, et, s'il s'agit du gouvernement, bien des indifférents iraient jusqu'à devenir religieux pour manifester leur opposition au Président Azana. Songez donc bientôt deux ans qu'il dure

L'œuvre sociale du nouveau régime Et pourtant la situation de l'Espagne a bien changé depuis la République. Une législation nouvelle, toute en faveur des classes ouvrières, les a affranchies de la tutelle du capital et des caciques. Qu'il suffise de rappeler les dispositions sur le contrat du travail, les jurys mixtes professionnels, l'organisation nationale de placement, les délégations du travail, les associations professionnelles, les coopératives, le contrôle ouvrier. La loi agraire donne des terres aux journaliers ou leur assure du travail, en dépossédant les riches des propriétés qu'ils ne cultivaient pas et qu'ils conservaient indû(latifundia biens seigneuriaux).

Par ailleurs. la République a réalisé d'innombrables réformes profitables à toutes les classes de la société. Elle a restauré les finances, construit des routes et des chemins de fer, creusé des ports. Elle a mis en exécution tout un programme hydraulique qui augmentera considérablement, lorsqu'il sera terminé, la richesse du pays, particulièrement dans les provinces méridionales. Depuis deux ans, la justice, débarrassée de toute influence gênante. s'administre d'une manière impartiale. chose inconnue jusqu'à présent. L'armée n'est plus un sujet d'inquiétude comme par le passé. Plus de pronunciamientos, maintenant, après le 10 aoüt Mieux outillée, plus Instruite, elle se modernise et sera un appui efficace pour le pays quand il en aura besoin.

Enfin. l'Espagne a des écoles.- Près de dix mille ont été créées en deux ans. Les pauvres pourront s'instruire comme les riches il n'y aura plus d'illettrés. L'Université, réformée, brillera d'un nouvel éclat.

Voilà ce qu'a fait la République depuis son avènement.

En dépit de ses adversaires, elle mérite d'être acclamée, et lea Espagnols auraient tort de se montrer mécontenta. «

Certains diront qu'elle est allée un peu vite et trop loin. Dans sa loi agraire, en effet, comme dans le contrat du travail, le contrôle ouvrier (non encore approuvé) et la loi sur les Les anciens combattants français fleurissent le tombeau

du Soldat inconnu italien

Rome, 15 avril (dép. Havas.)

MM. Pichot et Randoux qui, au nom de l'Union fédérale des anciens combattants français, viennent rendre visite aux anciens combattants italiens et aux groupements d'anciens combattants français en Italie, ont déposé, ce matin, une couronne sur le tombeau du Soldat 'inconnu italien.

Ce matin, également, MM. Rossl et de Cesaris ont accompagné les combattants français au monument de Victor-Emmanuel. Assistaient aussi à cette cérémonie: la délégation d'anciens combattants italiens avec son drapeau. les présidents des anciens combattants italiens de Gênes et de Florence, ainsi que le capitaine Pary, attaché naval, adjoint à l'ambassade de France et M. Berne de Chavannes, président des anciens combattants français à Rome. Un déjeuner a été offert à midi, par M. de Jouvenel. Demain, MM. Pichot et Randoux iront visiter la nouvelle ville de Littoria.

M. MUSSOLINI REÇOIT

UNE DELEGATION D'ITALIENS

DE METZ ET DE STRASBOURG Rome, 15 avril (dép. Bavas)

M. Mussolini a reçu, dans la salle des Batailles, une délégation des faisceaux Italiens de Metz et de Strasbourg, accompagnée des secrétaires. MM. Lonfhini et Giolla.

Toutes ces personnes ont voyagé avec une centaine d'Alsaciens et Lorrains venus également à Rome.

Les hôtes ont été présentés au duce par M. Parini, directeur des « Italiens l'étranger ». M. Mussollni leur a adressé, en italien et en français, dee paroles de salut, et a exprimé sa satisfaction pour la cordialité des rapports qui existent entre Italiens et Français dans tes laborieuses régions de l'Est de la. France.

Il a confirmé le désir de l'Italie fas.ciste de se développer dans la pleine pacification de l'Europe et du monde.

congrégations (en discussion aux Cortes), elle semble se placer à l'avantgarde du socialisme et se montre, peutêtre excessivement, révolutionnaire. Sans tenir compte du passé récent, éblouie par un avenir doré, qui lui apparaît au loin, elle a saute d'un extrême à l'autre sans regarder où elle allait tomber. Un péril la guettait le communisme. Elle y a sans doute échappé, mais il en est résulté un certain malaise pour son jeune organisme encore faible et pas assez exercé. Elle en guérira si elle modère son allure, si, se faisant avenante, elle groupe autour d'elle tous ses sujets et adoucit un peu le régime qu'on lui a fait suivre en voulant la transformer tout d'un coup en matrone.

Certes, elle a commis quelques erreurs. Elle aurait pu. Elle aurait dû. Peut-être. Vive la République espagnole quand même

A. Lagoubie.

UN ARTICLE DE M. STEEG Madrid, 15 avril (dép. Havas.) Le journal El Sol publie un salut de M. Steeg, sénateur, ancien président du Conseil, à la République espagnole « La renaissance de la République espagnole, dit M. Steeg, a été saluée avec enthousiasme par tous les démocrates français qui ont admiré la correction qui a accompagné ses premiers pas. Le spectacle des résultats obtenus leur a causé surprise et allégresse. Par-dessus les Pyrénées, de vieilles sympathies unissent nos deux nations qui ont appris à s'estimer quelquefois au cours de durs conflits. »

Et après une allusion à ce que la France doit à l'Espagne, au point de vue intellectuel, M. Steeg conclut « Au moment où tant de peuples s'abandonnent à un vertige d'abdications, au moment où nous assistons à un sinistre réveil des rancoeurs ethniques, le spectacle de la jeune République espagnole mettant ses forces croissantes au service de la démocratie, de la justice et de la paix eet une grande consolation. »

MM. Azana et Zulueta

grands-croix de la Légion d'honneur A l'occasion du deuxième anniversaire de la proclamation de la République espagnole et de la constitution du gouvernement catalan, M. Albert Lebrun, président de la République française, a élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur. MM. Azana, président du Conseil et Zulueta, ministre des Affaires étrangères d'Espagne, et à celle de grandofficier M. Macia, président de' la Généralité de Catalogne.

UNE INVASION DE COURTILIERES Bordeaux, 15 avril (dép. P. Parisien.) Depuis quelques jours, on assiste, dans plusieurs villages de la Gironde, à une véritable invasion de courtilières. Ces dévastatrices des jardins entrent même dans les maisons. La nuit dernière, M. Frédéric Chauveau, mécanicien à la Grave-d'Ambarès, ayant arrêté son auto sur le bord de la route, une nuée de courtilières s'abattit dans le faisceau lumineux des phares et, pendant plus d'une heure, l'automobiliste et un ami qui l'accompagnait tirent une hécatombe de ces néfastes orthoptè-es. Certains vieux agriculteurs se consolent de cette abondance exceptionnelle de courtilières en afflrmant qu'elle est un signe de récoltes frutueuses.

Tulle, 15 avril (dép. Petit Parisien.) Pendant deux jours, une véritable pluie de courtilières s'est abattue sur la région de Meymac. Il en a été fait, le soir, dans les rues, autour des lampes électriques, de véritables hécatombes. On se demande d'où venaient ces petites bêtes si nuisibles à l'agriculture. LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Un mort et des blessés

près de Chartres

Chartres, 15 avril (dép. Petit Parisien.) Sur la route nationale de Paris à Chartres, par Maintenon, une auto conduite par M. Clément Barillet, âgé de trente-neuf ans, 133, route Stratégique, à Ivry, fit une embardée, puis capota après avoir heurté deux cyclistes, M. Henri Boulin, vingt-neuf ans, employé d'assurances, 89, rue Rochechouart, à Paris, et M. Auguste Marchex, quarante-sept ans, garçon de café, 85. rue de Richelieu, à Paris. M. Barillet fut blessé au visage et M. Cordelet, âgé de trente-neuf ans, ouvrier imprimeur, 49, rue Pernéty, à Paris, qui était assis à côté du conducteur, fut tué, ayant eu le crâne défoncé par le montant du pare-brise. La fillette de M. Barillet, Marguerite, âgée de quatorze ans, et Mme Albertine Elise, trente-six ans, demeurant 13, rue Perceval, à Paris, qui occupaient la banquette arrière, blessées, ont été transportées à l'hôpital ainsi que les deux cyclistes.

Au moment de l'accident arrivait une auto dont le conducteur n'eut que le temps de bloquer ses freins et d'arrêter sa voiture dans le fossé. La gendarmerie a entendu M. Barillet qui prétend que sa direction s'est bloquée. Deux polytechniciens blessés

Evreux, 15 avril (dép. Petit Parisien.) A Verneuil, une auto occupée par M. François Munich, vingt-deux ans, élève à l'Ecole polytechnique, son ca- marade M. Roger Smet et la mère de celui-ci s'est jetée contre un a.rbre, le conducteur ayant voulu éviter une autre voiture.

Les deux polytechniciens sont blesaés M. Munich a notamment le nez fracturé.

L'ex-kronprinz est en Italie Rome, 15 avril (dép. Havas.)

Les journaux signalent l'arrivée à Naples, en automobile, de l'ex-kom- prinz, qui est aussitôt reparti pour Sorrente.

Le préfet des Pyrénées- Orientales préside à Andorre à l'installation du nouveau viguier français Perpignan, 15 avril (d. Petit Parisien) M. François Tavlani, préfet des Pyrénées-Orientales, s'est rendu à Andorrela-Vieille pour installer le nouveau viguier français, M. Henri Samatens, ministre plénipotentiaire en retraite. Le préfet a pris la parole devant le conseil général d'Andorre, pour souligner l'Intérêt porté par le Président de la République, coprince français, au développement et à la prospérité de la petite république. Il s'est en particulier félicité des bonnes relations qui existent entre les vallées d'Andorre et la France, comme entre la Haute Assemblée et le représentant du coprince.

M. Samalens a remercié de l'excellent accueil dont il a été l'objet, et prêté serment devant les membres du conseil général des vallées d'Andorre. A son tour il a assuré le préfet de sa fidélité au président de la République, coprince d'Andorre.

Un déjeuner officiel a suivi, à l'issue duquel M. Taviani a déclaré que le Président de la République ferait l'impossible pour faire bénéficier les populations andorranes des bienfaits du progrès.

Le préfet a ensuite reçu une délégation de Jeunesses andorranes, venue l'entretenir de certaines questions de caractère local, et notamment de la mise en vigueur en Andorre du suffrage universel. M. Taviani a promis de les examiner en collaboration avec Mgr Guitard, évêque de la Seo d'Urgel et autre coprince d'Andorre.

A son retour et à son passage en Espagne, le préfet a reçu les compliments du gouverneur civil de Lérida, représenté par le maire de la Seo d'Urgel et ceux de diverses notabilités. Puis trois délégués du conseil d'Andorre sont venus à Perpignan apporter le montant du tribut annuel institué en 1806 et s'élevant à 740 francs, à verser au compte de la France.

Deux hommes

disparaissent d'une barque à la dérive La barqae échouée, on y trouve des tache. de *ang

Valence, 15 avril (dép. Petit Parisien.) Une découverte troublante a été faite sur les bords du Rhône, à Montélimar. Un marinier, M. Muss, est venu déclarer à la gendarmerie qu'il avait vu une barque descendre le fleuve, conduite par deux hommes paraissant inexpérimentés, puis, poussée par le courant, s'échouer sur la rive droite, au quartier des Roches. M. Muss s'était hâté de se rendre au lieu de l'abordage, mais, à son arrivée, les deux hommes avaient disparu. Il n'eut que la ressource d'amener la barque au ponton du Tell, où la gendarmerie l'a examinée. Le bateau, peint en vert, long de 5 mètres et large de 80 centimètres, porte l'inscription Pont-SaintClair. L'affaire, jusque-là, paraissait banale, lorsqu'on découvrit, sur une rame, des traces de sang. Ces taches suspectes proviennent-elles d'une blessure que se flt l'un des mystérieux navigateurs ou d'un drame ?

GRAVES ACCIDENTS D'AVIATION EN ESPAGNE

Un avion tombe sur une maiaon et 9 •.̃•t(ietr4f feu Un tuéi:cina blessé?: Une avfonnette a'écraae sur le sol au cours d'une fête aérienne un tué, un blessé

Madrid, 15 avril (dép. Havas.) Deux accidents d'aviation au cours desquels deux personnes ont été tuées et six autres blessées ont eu lieu aujourd'hui en Espagne.

Un appareil à bord duquel avaient pris place deux aviateurs militaires qui se rendaient à la fête aérienne de Barajas, aux environs de la capitale, est tombé en vrille sur une maison de la rue Ferrano. Le caporal Andres Garcia a eu le temps d'utiliser son parachute et est tombé près de la place de Colon. Il n'a que de légères contusions.

Le sergent pilote Garrido a été tué sur le coup. Son corps a été retrouvé en partie carbonisé dans la cour intérieure de la maison. Le toit de la maison a été détruit. Cinq personnes ont été blessées, dont trois très grièvement. Par suite de l'explosion du réservoir à essence, le feu s'est déclaré. Les pompiers, accourus sur les lieux, se sont rapidement rendus maîtres du sinistre. Quelques Instants plus tard on apprenait que, au cours de la fête organisée à l'aérodrome de Barajas pour fêter le deuxième anniversaire de la République, un accident venait de se produire. Une avionnette qui prenait part aux évolutions s'est écrasée sur le sol pour une cause encore inconnue. Le sergent Gomez Lobato a été tué sur le coup et le lieutenant Gobart très grièvement blessé.

En raison de ces accidents, les Auto. rités ont suspendu les fêtes d'aviation. AU GRAND CONSEIL DE TUNISIE Tunis, 15 avril (dép. Petit Parisien.) Certains Incidents ont marqué la session extraordinaire du grand conseil de régence qui a pris fin cette nuit. Les délégués indigènes ont refusé de réunir leurs commissions pour examiner les propositions du gouvernement qu'ils estiment insuffisantes en ce qui concerne le crédit indigène.

Un certain nombre de conseillers seraient disposés à collaborer aux travaux, mais les autres s'y refusant, soutenus par les partis d'agitation qui vont jusqu'à menacer ceux wqui voudraient siéger.

La section française a achevé l'examen des propositions du gouvernement concernant la défense contre le paludisme et les sauterelles, le crédit agricole et les conventions avec les compagnies de transports. Elle a repoussé le prélèvement proposé sur les traitements des fonctionnaires et a décidé la création d'un organisme de crédit nouveau chargé d'effectuer des prêts sous certaines conditions de ga- rantle fournies par le gouvernement.

Chaque Turc désormais devra avoir

un nom de famille

Stamboul, 15 avril (de notre corr. part.) Le ministère de l'Intérieur d'Ankara vient d'achever la préparation d'un projet de loin qui institue l'obligation pour tous les citoyens turcs d'avoir un nom de famille. C'est encore une réforme très utile que la Turquie moderne réalise, car comme dans tous les pays musulmans les Turcs n'avaient jusqu'à présent qu'un seul nom celui qui leur était imposé le jour de leur naissance. On s'appelait Ahmed, Fouad. Mehmed ou Emin. Il est vrai que souvent Ahmed ajoutait à son nom celui de son père, mais l'absence d'un nom de famille n'était que fott légèrement atténuée par ce procédé et on trouvait des milliers d'Ahmed fils d'Ahmed ou d'Ahmed fils de Mehmed.

Celui qui, aujourd'hui encore, cherche dane le guide téléphonique de Stamboul le numéro de Mehmed Ali bey ou d'Emin bey ou d'Hakki bey, se voit en présence d'me page d'adresses d'Emin bey ou de Mehmed Ali bey et ne peut retrouver celui avec lequel il désire causer que par sa profession, et encore! Il y a des douzaines d'avocats ou de médecins qui s'appellent par exemple Ismaïl Hakki ou Ali Haidar.

L'obligation pour tous les citoyens turcs, sans distinction de race ou de religion, d'adopter un nom patronymique aura des conséquences très heureuses.

Sans compter les avantages pratiques qui en découleront, le sentiment de famille, le souvenir des ancêtres, leur culte, l'idée de l'honneur par tradition seront renforcés.

Autrefois, le fils d'un général illustre ou d'un artiste pouvait se glorifler du nom de son père, mais la seconde génération ne se souvenait plus de ce nom. Enfin, la désignation d'une personne par son nom individuel entraînait des difficultés innombrables au point de vue de la transcription des immeubles, des registres de la police, des formarlités consulaires et autres.

Tous les Turcs devront maintenant rechercher des noms de famille. Il va sans dire que le choix d'un nom patronymique ne peut se faire au petit bonheur. On .n'admettra pas des noms de noblesse fantaisiste. Il n'y aura pas d'inconvénient à ce que le nom de famille se rapporte à celui d'une personne ou d'une localité historique, mais ceux qui voudront porter de tels noms devront prouver par des documents authentiques le rapport existant entre eux et le nom choisi.

De plus. il y aura une obligation de mettre le nom de famille après le prénom. Ainsi on ne dira pas, par exemple, Bayraktar Oglou Ali Bey, comme le cas se présente aujourd'hui, mais Ali Bey Bayraktaroglou.

Oglou signifie fils, et ce mot, ajouté à un nom, peut servir de nom patronymique. D autre part, beaucoup de citoyens turc de religion grecque orthodoxe, qui portaient les noms de famille de Panayotides ou Papazian, se font déjà appeler Panayotoglou ou Papazoglou.

Mustapha Kemal pacha a affirmé sa préférence pour les noms purement turcs et. au cours d'une tournée entreprise en Anatolie. il a insisté pour que des gouverneurs de province ou des maires de village, qui portaient des noms à consonnance arabe, adoptent des noms essentiellement turcs. On vient même de découvrir que le nom d'Attila est un nom turc qui plaît beaucoup et est très recherché.

Enfin, les israélites de Turquie adoptent, eux aussi, des noms qui étaient, jusqu'à ce jour, réservés aux musulmans seuls de sorte que, peu à peu, on ne reconnaîtra plus en Turquie la religion d'un individu par le nom qu'il porte. Willy Speeco. La reine de la Côte d'Azur Nice, 15 avril (dép. Petit Parisien.) Après une compétition qui a eu lieu-1 dans lee principal»'«riW*s->>(le"l*^Cô$e d'Azur, un jury vient de choisir, parmi les reines de Nice, Cannes, Menton,

(Photo V. Garga.no, Nice.)

Beaulieu-sur-Mer et Saint-Raphaël, la gracieuse majesté qui représentera la Côte d'Azur aux côtés des reines des diverses provinces de France venues à Nice pour assister aux fêtes des provinces françaises. C'est Mlle Ida Lombard qui a été désignée.

Près de Lorient

un incendie détruit quatre maison! Lorient, 15 avril, (dép. Petit Parisien.) Au bourg des Forges-de-Lanouée, un violent incendie a. pendant la nuit. détruit quatre importantes maisons occupées par les menages Genuit. André, Moizan et Lorand. C'est chez ce dernier, boulanger et débitant. que le feu éclata, après minuit. Sept personnes ont failli périr dans les flammes et ce fut avec les plus grandes difficultés, à l'aide d'échelles, que des voisins, accourus, purent sauver M. et Mme Lorand et leurs deux nièces. âgées de douze et six ans; M. et Mme Genuit et leur enfant, âgé de cinq ans. Les dégâts sont très importants et l'on ignore. les causes du sinistre. Une enquête a étô ouverte.

Maryse Hilsz est arrivée à Séoul Elle partira ce soir pour Tokio t Séoul, 15 avril (dép. Havas.) Maryse Hilsz, qui avait quitté le Bourget le 1" avril pour tenter un raid Paris-Tokio. approche du but. Elle est arrivée aujourd'hui à 18 h. 2 à Séoul (Corée). Elle était partie de Changhai à 6 h. 40. La traversée de la mer Jaune fut effectuée sans incident. La jeune aviatrice française reprendra son vol demain matin pour Tokio.

VERS LES TERRES HOSTILES

D'ÉTHIOPIE

FUITE DB LA PREMIÈRE FACE

Il a accompli ce tour de force admirable de demeurer subalterne sans se rendre méprisable. L'Abyssin, lui, sait alors un gré infini de lui donner la satisfaction de pouvoir traiter en serviteur un homme qui n'a pas perdu sa dignité d'Européen. Enfin il sait garder une juste mesure quand il doit décider le règlement d'une affaire il est honnête et a su le rester pendant trente ans.

Il parle des Abyssins sans illusions mais sans aigreur il les juge, les blâme sur bien des points, déplore simplement ce qu'il ne peut empêcher, mais apprécie les bons côtés qu'il a su voir et comprendre. Quel est l'emploi de ce jeune Italien que vous m'avez présenté ce matin ? Vient-il aussi pour les travaux ?

Non, je ne crois pas il est venu en promenade avec le cagnazmatch, qui semble mettre en lui beaucoup de confiance.

Cest un gentil garçon à ce qu'il m'a semblé, mais je ne le connais, pas autrement que par les quelques jours où je l'ai vu ici.

L'Arménien abaisse sur ses yeux ses lourdes paupières comme pour voiler des pensées qu'il ne veut pas exprimer. Un silence passe, pendant lequel chacun de nous pense ce qu'il veut du jeune et énigmatique Italien. Puis nous parlons pompes, moteurs et tubulures.

En arrivant en haut du plateau, un Abyssin, la tête couverte dt turban blanc des moines, vient vers nous. Figure fine, distinguée, un peu en lame de couteau, avec l'expression douce d'un regard voilé. Il me prend la main d'un geste spontané et amical. Ses yeux bruns s'éclairent d'un sourire en me demandant si je suis bien M. de Monfreid. C'est abba Hanna, simple moine, représentant de l'Eglise et gardien de l'empereur déchu. Son manteau est de laine grossière, il est nu-pieds, mais sa main est fine et délicate il parle d'une voix voilée, un peu sourde, mais persuasive et prenante. Moi qui sais combien le clergé abyssin cache de puissance derrière le faste des empereurs, je suis profondément remué de l'apparence si modeste de ce petit homme au turban de cotonnade blanche. Aucune suite, aucune escorte il n'en a pas besoin, car, partout iù il va, tous ceux qui le rencontrent s'inclinent et marquent leur respect. Le dedjaz Gabana irrive lui aussi pour visiter les travaux en cours. Il est sur sa mule noire, harnachée d'argent, entouré de cinquante soldats, courant le fusil sur l'épaule. Vraiment il a grand air avec son regard d'aigle, sous le large feutre gris.

Le moine cause avec moi sans para£|re. le voir venir. Le dedjaz s'avance. Abba Hannâ| sans déplacer un seul trait de sa figure, répond à son salut avec une simplicité savante.

Ce sont deux adversaires Pn présence, mais l'homme d'église est le plus redoutable il le sait et reprend son impassible sourire.

La nuit est tombée sur la mon-'tagne. Les étoiles brillent comme des diamants dans l'air limpide et froid. En bas, dans les plaines noyées d'ombre, des ft ux s'allument et s'éteignent des bruits de voix humaines, des chants montent des villages, et, très loin, les hurlements des hyènes se répondent. Puis, peu à peu, tout s'apaise à mesure que la Grande Ourse monte sur l'horizon.

Malgré le froid, nous restons encore à contempler cette nuit immense. Les hyènes ont quitté les repaires de la montagne pour descendre dans la plaine. On ne les entend plus seul le vent passe et parle doucement à nos oreilles. Alors un air étrange, une mélodie triste, la voix veloutée d'une flûte arr:ve jusqu'à nous par bouffées timides, comme di le vent chantait dans les roseaux.

Cela vient, semble-t-il, de la mys-j térieuse toucoule de Lidj Yassou. La mélopée se précise. Je reconnais un de ces airs modulés sur quatre notes comme en savent chanter les bergers dankalis. Le lendemain, je finis par apprendre que le prisonnier a près de lui trois petits pâtres joueurs de flûte, trois enfants du désert, pour bercer sa nostalgie, pour l'emporter vers le pays de son enfance, le pays dankali, dans les steppes sans bornes où passent les taureaux redoutable aux cornes effilées. Il pense à la tribu errante, sans maître ni voisin, qui va, la lance au poing, derrière ses troupeaux. Il revoit les femmes, le torse nu, les seins gonflés, moulant leur croupe nerveuse dans la jupe de cuir.

C'est là-bas que son fils grandit, c'est sur lui que veille ce peuple farouche.

La tragédie de Meyerling racontée par l'ancien professeur de l'amie du grand-duc Rodolphe Nice, 15 avril (dép, Petit Parisien) Le Petit Parisien a relaté la fin tragique de Mlle B. de Fressanges, qui fut longtemps professeur de français à Vienne et donna des leçons à Mlle Marie Vecsera, l'amie du grandduc Rodolphe, l'héroïne du drame de Meyerting, qui a fait l'objet de relations assez diverses, et sur lequel plane encore un véritable mystère. Mlle B. de Fressanges. qui vivait dans l'intimité de la famille Vecsera, chez qui elle déjeunait deux fois par semaine, prétendait savoir exactement comment s'étaient déroulés les événements à la suite desquels l'archiduc Rodolphe et la jeune Marie Vecsera trouvèrent la mort. Elle me les racontait encore tout récemment lorsque. à la suite de la mort de Mme Catherine Schratt, la vieille amie de l'empereur François-Joseph, cette question revint dans le domaine de l'actualité.

La relation que me fit Mlle B. de Fressanges diffère sensiblement de celle de Mme Schratt. Il n'est peut-être pas in-tile de l'exposer, car l'ancien professeur de la jeune et belle victime de cette sombre tragédie était bien placé pour savoir et rédigeait au jour le jour des notes sur les événements auxquels elle assistait.

Voici donc, d'après cette personne, comment se serait déroulé le drame. Le 27 janvier 1889, un conseil de famille avait été tenu à la Burg, en vue de réconcilier le kronprinz Rodolphe et sa femme, la princesse Stéphanie. Mais la réconciliation ne put avoir lieu et Rodolphe se montra furieux de cette tentative qui avait été faite, car il voulait à tout prix obtenir la dissolution de son mariage, parce que son épouse ne pouvait plus lui donner d'héritier et qu'il désirait ardemment épouser Marie Vecsera. Deux jours plus tard, il se proposait de partir pour l'Italie, avant son départ, Il voulut réunir dans le petit pavillon de chasse de Meyerling ses amis, Philippe de Cobourg, le comte Hoyos et le comte Bombelles. Marie Vecsera devait les rejoindre le soir, mais il fallait éloigner sa mère. A cet effet, un télégramme fut envoyé de Budapest à Mme Veosera pour lui annoncer la mort, à la suite d'une embolie, de son Intendant, ce qui provoqua aussitôt son départ. Le cocher de fiacre Lotsek alla alors, vers 5 heures, chercher Marie Vecsera, qui, avertie, avait feint d'être malade et s'était retirée dans sa chambre. Elle s'esquiva par l'escalier de service. Deux heures plus tard arrivait son oncle, M. Aristide Baltazzi, qui, averti que l'empereur François-Joseph avait décidé, pour rompre l'idylle de son fils, de faire expulser d'Autriche la famille Vecsera. venait s'entretenir de cet événement avec sa sœur. Il ne trouva ni celle-ci ni sa nièce. Mais connaissant la liaison de cette dernière, Il savait où la trouver et il partit immédiatement à cheval pour Meyerling, où Il arriva à 11 heures du soir. Le souper avait dû être gai; les convives étaient encore sous l'influence du Champagne. M. Aristide Baltazzi voulut sur-le-champ ramener sa nièce qui, dès son entrée dans la salle à manger, s'était retirée dans une pièce à côté.

Une dispute s'éleva entre le kronprinz et l'oncle de son amie, et soudain Rodolphe sortit son revolver. A cet instant Marie Vecsera, qui avait entendu le bruit de la querelle, ouvrit la porte. C'est à ce moment que le coup partit et la balle, effleurant celui à qui elle était destinée, alla atteindre la jeune fille, qui tomba morte, frappée au cœur. M. Aristide Baltazzi, fou de douleur, saisit alors une bouteille de champagne et la lança avec une rare violence, sur la tête de l'archiduc Rodolphe, qui, à son tour, mortellement atteint, s'affaissa; il devait mourir vers 6 heures du matin.

M. Baltazzi, affolé par ces tragiques événements, quitta le pavillon de Meyerling et retourna à toute allure à Vienne, où il retrouva sa soeur, revenue de Budapest., Avec elle. il revint ̃pré» de la malheureuse jeune fille'. qu'il «rvalt lui-même, avant son -départ: allongée sur un divan. L'amie de l'archiduc fut enveloppée dans une couverture et transportée dans la sacristie de l'abbaye des Cisterciens, à Heilingenkreuz, voisine du château. Le lendemain, elle était inhumée dans le cimetière de cette abbaye; elle y dort son dernier sommeil sous une dalle de marbre où on peut lire cette Inscription:

Ici repose la baronne Marie Vecsera, morte dans sa dix-huitième année le 29 janvier 1889.

A la suite de ces événements, la famille Baltazzi fut exilée pour dix ans.

Telles sont les déclarations d'une personne qui fut bien placée pour savoir. Elles sont de nature à apporter une précieuse contribution à l'histoire de cette famille de Habsbourg que le destin frappa si cruellement.

H. Tousniairb.

Triste exploit de bandits en Belgique Bruxelles, 15 avril (dép. Petit Paris.) Au cours de la nuit passée, quatre individus masqués ont fait irruption dans la chambre des époux Angelo Campagnano, âgés, le mari, de soixante ans et, la femme, de soixanteseize ans, qui habitent une maison isolée à Han-aur-Sambre. Ils brutalisèrrent les deux veillards et réclamèrent de l'argent.

Campagnano, pris de frayeur, s'effondra soudain, mort subitement. Sans s'émouvoir. les bandits fouillèrent les meubles et s'emparèrent du peu d'argent qu'ils purent trouver.

Les Italiens repèrent l'épave

du « Times », sombre en Méditerranéen par un fond de 240 mètres

Tunis, 15 avril (dép. Petit Parisien.) Les navires italiens Rostro et Cefalo, venus pour r e 1 e v e l'emplacement d'épaves, ont continué leurs recherches au large des côtes tunisiennes et sont parvenus à repérer l'épave du Times, qui sombra par 240 mètres de fond. Ils sont parvenue à accrocher le mât de T. S. F. Les recherches sont continuées activement.

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Ligne de Rouen Il Dieppe les tratna express DCM et MCD de Rouen au Mans et vice versa seront prolongés jusqu'à Dieppe. le train MCD le lundi 17 avril (arrivée à Dieppe-gare à 22 h. 37). L'origine et le terminus de ces trains seront, ces jours-là, fixés à Dieppe-Maritime où ils seront en correspondance avec les bateaux de et pour Newhaven.

Ligne de Paris à Cherbourg, Trouville Le train express 378 de Cherbourg (départ à 17 h. 20) à Paris-Saint-Lazare.(arrlvée à 22 h. 51), remplacera les 17 et avril le train 338, qui part de Cherbourg à 17 h. 20 et arrive à Paris-Saint-Lazare à 23 h. 31. et ces jours-là le train 388 sera mis en marche entre Caen (départ à 19 h 30) et Paris-Saint-Lazare (arrivée Il 23 h. 31). Le train direct 366 partant de Serquigny à17 h. 25 et arrivant à Paris-Saint-Lazare à20 h. 2 sera mis en marche le 17 avril. Le train 390 partant de Caen à 16 h. 15 et limité Il Serqutgny sera prolongé jusqu'à Paris-Saint-Lazare (arrivée à 20 h. 19) tous les jours à partir du 17 avril.

Le train 2310 de Trouville (dép. à 8 b.) à Lisieux sera mis en marche les 16. 18 et 24 avril et correspondra à Llsleux avec le train express (arrivée à Paris-SaintLazare à 11 h. 26.

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Les grandes épreuves cyclistes

LA 34e COURSE PARIS-ROUBAIX Suivant une tradition immuable, la course cycliste Paris-Roubaix se dispute aujourd'hui, jour de Pâques. Cette compétition l'une des plus classiques du calendrier international dont la création date de 1896 a conservé tout son prestige. Disputée sur un parcours facile la côte de Doullens est l'unique difficulté et court la distance est de 256 kilomètres dans une région où la popularité du cyclisme reste très grande, Paris-Roubaix donne lieu chaque année à une lutte sévère entre les champione les plus réputés.

Que de prouesses de grande valeur furent accomplies sur cette route par les Fischer, Maurice Garin, Champion, Le an a, Aucouturier, Vanhouwaert, Octave Lapize trois fois vainqueur Cruppelandt

Quelques records ont aussi assuré à la course un prestige sans égal. Bouhours gagna derrière moto, en 1900 en 7 h. 10' Louis Trousselier couvrit les 268 kilomètres en 1905 derrière entraîneurs à bicyclette en 8 h. 4' François Faber réussit le temps de 7 h. 30' sans entraîneurs en 1913, et l'an dernier, Romain Gijssels, sur un parcours de 255 kilomètres établit le record de 6 h. 49'.

Cent quarante et un coureurs ont été sélectionnés pour tenter leur chance. La Belgique, l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche, la France et même l'Italie, aligneront des spécialistes de grande valeur et parmi eux les plus populaires champions.

C'est sur l'avenue des Villas, vers 15 h. 55, que sera jugée l'arrivée. Les engagés

1. Gijssels Romain 2. Bonduel 3. Haermerlinck 4. Van Rysselberghe 5. A. Deloor 6. Horemans Jef 7. J. Lambert & F. Le Drogo 9. P. Le Drogo 10. Biaaeron 11. Gabard 12. Aumerle IL Neuhard 14. GhyseeBs Leandec 15. G. Dekor 16. Dyzers 17. Houtman 18. Ch. Pélissier 19. M. Bidot 20. Blanchonnet.

21. Terreau: 22. Louviot; 23. Demuysère; 34. Joly 25. Louye* 26. De Ryck 27. Duerloo 28. Dignes 29. Cassia 30. Roux 31. Rochefort 32. DI Paco 33. Mara 34. Rirnoldi 35. Caimi 36. Piemonte» 37. J. Aerts 38. Archambaud 39. J. Bidot 40. Hugo.

41. Leducq 42. Maes 43. Perraln 44. Rebry; 45. Roels; 46. Speiahar; 47. Tommies 48. Verdyck 49. Rooaemont 50. Rousse 61. Schepers 52. Lapebie Vanderdonck; 54. Adam; 55. Vervaecke; 56. J. Wauters 57. P. Chocque 58. A. Magne 59. P. Magne 69. Moineau. 61. MarcaWlou; 62. Maurel; 63. Samaran; 64. Godraat 65. Le Caàvez 66. Me-rviel 67. Bernard 68. Bono 69. Noret 70. Mithouard 71. Krauss 72. Dlancourt 73. Bistagne 74. Max Bulla 75. Sieronskl; 76. Cornez 77. Vietto 78. Hardiquest 79. Croon 80. Van Tricht.

81. Matthys 82. Goedhuys 83. Thalllnger 84. Geyer 85. Altenburger 86. Taverne 87. Antenen 88. A. Barthélémy 89. Péglion 90. Maillard 91. Pomeon 92. Foraizon; 93. Granier; 94. Buse; 96. Muller 96. Kutsbach 97. Calamel 98. Berenger 99. Monciero 100. Mora»id. 101. Decroix 102. H. Lemotae 103. M. Lemoine 104. Brugère 105. Drouaux 106. Leport 107. Blattmann 108. Trueba 109. Abondio.

Individuels. 110. Faure Benoit 111. Vervaecke; 112. J. Mauclair; 113. Gybels; i. Ghesquièrea 115. Gardier 116. Lemaire 117. Gérard 118. Debruycker 119. Ignat 120. Pictu.

121. Muller; 122. Desmet; 123. Garnaye; 124. Reyns 125. Mottard 126. Naert 127. Verniers 128. Haeck 129. Lathard; 130. Gottweld 131. Oplimus 132. Cnockaert 133. Van Hevel 134. Martin 135. Carrein 136. Casteiain 137. Erne 138. Wick 139. Chevalier 140. Ladren 141. Viarengo.

LE TOURNOI INTERNATIONAL DE FOOTBALL DE-PAQUES

Cet après-midi commence; au Stade municipal du Montfort, à Aubervilliers, le tournoi international de football organisé par le C. 0. A.

A 13 h. 30, C. 0. Aubervilliera contre Club Français (réserve professionnelle) à 15 h. 30. U. A. XVI« contre FussbaiU Club Singen (club de l'Allemagne du Sud). L'EQUIPE DE PARIS DE RUGBY SURCLASSE LES CATALANS

Hier après-midi, au stade JeanBouin, l'équipe du Comité de Paris battit facilement l'équipe de la Cata-

logne en un match amical de rugby. par 50 points (12 essais, 7 buts) à 6 points (2 essais).

Dès le début de la partie, la supériorité parisienne fut évidente. Novices dans ce sport, les Catalans ne purent même pas se défendre, leurs lignes arrières étant facilement passées par les Parisiens. Tous les essais furent marqués entre les poteaux.

Pourtant, les Catalans marquèrent deux essais dans le cours de la seconde mi-temps.

L'ARMÉE PORTUGAISE

FAIT MATCH NUL CONTRE

UNE ENTENTE PARISIENNE

Au stade de Paris, à Saint-Ouen, hier après-midi, un match de football met-

tait aux prises une sélection de l'armée portugaise et une équipe dite Entente parisienne.

Les joueurs portugais qui, à la fin de la prpemière mi-temps, avaient l'avantage par deux buts à un, ne purent résister aux attaques de l'En- tente parisienne. Celle-ci marqua un deuxième but et le match se termina sur un résultat nul, deux buts à deux.

LE GRAND PRIX DE NORMANDIE épreuve de marche organisée par l'U. F. M. avec le concours du Petit Parisien

D'Evreux à Caen, par Rouen, sur un parcours de 204 kilomètres, de réputés marcheurs vont disputer aujourd'hui et demain le Grand Prix de Normandie. L'organisation de cette compétition marque un nouvel effort de propagande de l'Union Française de Marche en faveur du sport le plua populaire. Depuis sa fondation, en 1925, cette fédération a réussi à rénover la marche de longue distance par la création de multiples épreuves à Paris, dans le Nord,

De haut en bas et de gauche à droite Dujardin, Blanquier, Letrégnllly et l.esterlin en Alsace, dans l'Est, sur la Côte d'Azur, dans les Charentes, dans l'Ouest, dans la région du Centre et en Bretagne. Rouen-Le Havre était la seule épreuve inscrite au calendrier pour la région normande. Les beaux résultats obtenus ont décidé l'U.F.M. à intensifier son action, et avec le concours du Petit Parisien, elle organise le Grand Prix de Normandie. C'est la première éliminatoire en vue de Paris-Strasbourg, ce derby international des marcheurs dont le retentissement est sans égal dans les annales sportives.

Le Grand Prix de Normandie va ouvrir de brillante manière la saison des randonnées routières qui, avec les circuits du Nord, à CharleviHe (29 et 30 avril), du Centre, à Bourges (13 et 14 mai), de l'Est, à Besançon (4 et 5 juin), avec Paris-Troyes (17 et 18 juin), et Paris-Strasbourg (26,27, 28 et 29 juillet), suscitera partout la plus vive animation et l'enthousiasme le plus ardent. Pour disputer ce premier Grand Prix de Normandie, 61 marcheurs sont engagés et, parmi eux

Charles Dujardin, second de Parismari Kilomètres; Joseph DacJquay, plusieurs fois champion de France vainqueur du Circuit de Paris, lauréat de la Traversée de la Bretagne Delaby,

LE RALLYE AERIEN

DE L'AFRIQUE DU NORD Oran, 15 avril (dép. Havas.)

Partis hier matin de Casablanca, les concurrents du rallye aérien de l'Afrique du Nord. doté de la Coupe Dunlop, ont effectué sans encombre la première étape du circuit: Casablanca-Sidi-Bel Abbés.

A 11 h. 1, le premier avion du rallye a atterri sur l'aérodrome de SicT-BelAbbés il était piloté par le général Vuillemin, commandant l'avlation au Maroc. Les arrivées se sont succédé ;ans interruption jusqu à 17 h. 53; une trentaine de concurrents terminèrent ia première étape.

Le parcours du circuit est de kilomètres, qui seront couverts en dix jours, dont un jour de repos à Alger. L'itinéraire du rallye est le .suivant: Casablanca, Sidi Bel Abbès, 0 r a n, Alger, Biskra, Ghardhaia, Laghouat, Colomb-Béchar, Fez, Marrakech, Casablanca.

Le 23 avril, à l'occasion de la fin du rallye, l'Aéro-Club du Maroc organisera à Casablanca une grande réunion d'aviation.

LA FOIRE-EXPOSITION

DE BOULOGNE BILLANCOURT La foire-exposition de Boulogne-Billancourt a été inaugurée hier aprèsmidi par M. Massé, chef de cabinet du ministre du Commerce. Les rues voisines de la place du Parchamps, où l'exposition est installée, avaient été décorées par le comité dit de la « Salle des fêtes » et son président, M. Achille Lecleire. Le représentant du ministre a été reçu par MM. Henripré et Lagriffoul, adjoints au maire Ducellier, commissaire général de l'exposition Méjane, président de l'Union des commerçants et industriels Mayeux, membre de l'Institut national des métiers, etc. Après les présentations d'usage, M. Massé, guidé par M. Loyau, président de la section des beaux-arts, a visité le salon de peinture et sculpture où sont exposées des œuvres d'artistes locaux de premier plan tels que MM. Paul Landowski, directeur de l'Académie de France à Rome Moreau-Vauthier, lui aussi hors concours Bardery. autre sculpteur Mme Morizet, qui expose un portrait de sa petite fille, traité, on le conçoit, avec amour Mme Nadine Lariliowski; M. Jean Bernard, qui a envoyé quelques jolies toiles M. Chauchat, architecte, un ensemble de constructions M. Dinh Van, une vitrine de laques d'Indochine i M. Thers, de beaux livres reliés, etc. Après ces artistes, aînés des artisans, selon l'expression de M. Loyau, i voici le etand de l'école d'apprentissage de la blanchisserie et celui du syndicat des patrons blanchisseurs. industrie-mère, si l'on peut dire, de Boulogne-Billancourt puis de belles broderies, de jolies productions des imprimeurs locaux de la mosaïque, du carrelage, des cages et même des oiseaux, des appareils de chauffage, etc. La grosse industrie est représentée par les constructeurs d'automobiles dont les noms sont connus partout par le Matériel téléphonique, etc. Après la visite, un vin d'honneur a été servi. M. Ducellier, commissaire général, a exposé au représentant du ministre la variété de l'activité industrielle, commerciale et artisanale de Boulogne. M. Massé a dit tout l'intérêt que M. Serre, industriel lui-même, avait pris à la manifestation commerciale des industriels et artisans de la plus grande ville de la banlieue parisienne et a fait des vœux pour son succès.

Aujourd'hui, gala musical dans l'enceinte de l'exposition.

Cheminant, Besnier et les champions normands Lesterlin, Letréguilly, Antoinette, etc.

L'itinéraire et l'horaire

Voici l'itinéraire et l'horaire

Dimanche

Evreux, départ a 11 heures du matin. bouviers (24 km. 5W), 13 h. 20.

Pont-de-t'Arche (34 km. 600), 14 h. 2U Rouen (53 km.), 16 h. 20.

Elbeuf (74 km.), 18 h. 30.

Bourgtheroulde (86 km.), 19 h. 60. Montfort (103 km.), 21 h. 50.

Pont-Audemer (117 km. 600), 23 ho 30. LUNDI

Cormeilles (135 km.), 1 h. 45.

Lisieux (155 km.), 4 h. 30.

Caen (204 km.), 11 heures.

Le contrôle installé à Caen, 75, boulevard des Alliés, sera fermé lundi à 23 heures.

Les engagés

1. Dujardin (Saint-Ouen) 2. Blanquier (Morangis); 3. Paye (Bruxelles); 4. Morin, 5. Delaporte, 6. Plier (Paris); 7. Visier, 8. Troquet, 9. Colasse, 10. Pasquet (Montreuil) 11. Dacquay, 12. Audin, 13. Blanchi, 14. Delaveau, 15. Rochel. 16. Tetocq, Paris); 17. Antigny. 18. Boulet (Malakoff); 19. Dhondt (Noyelles); 20. Cheminant (Langlée)

21. Besnier, 22. Didelot (Argenteuil) 23. Couture, 24. Renault (Sanvis): 25. Julien (Saint-Paul-sur-Risle) 26. Douy (Vémars); 27. Sibert (Eaubonne); 28. Narcy, 29. Rousse (Neufchâteau) 30. Bordeaux (Lorient) 31. Mercadier (Mesnil-Mauger); 32. Binet (Lisieux); 33. Touchard (Blanc-Mesni]); 34. Delaby, 35. Michaud, 36. Gauthier (Montreuil); 37. Boudet (Vierzon); 38. Lejeune, 39. Vartanian (Paris) 40. Morin (Saint-Symphorien)

41. Barello (Blanc-Mesnil) 42. Antoinette, 43. Houard, 44. Pierrain, 45. Chinon (Rouen); 46. Letréguilly 47. Lesterlin. 4& Vasse, 49. Touilin (le Havre); 50. Hallé, 61 Le Mérer, 52. Séjournant. 53. Sulplizio, 54. Montignot (Paris); 55. Quesnot (Elbeuf); 56. Lefrère (Toutainvllle) 57. Lefèvre 58. Berminger (Paris) 59. Omont (Condésur-Iton) 60. Desmonts (Tournedos-BoisHubert) 61. Berizzl (Yerres).

LE DIMANCHE SPORTIF

FOOTBALL. A 15 heures, au stade de Paris, championnat de Paris des équipes professionnelles; à 13 h. 45 C.A.P.Club Français et Racing-Red Star. A 14 heures, à Nanterre C.A. Nanterre-A.S. Bordeaux à 15 h. 30 A.S. Amicale-Vésinet. A 14 h. 30, à Montreuit Tournoi du C.A, Montreuil, avec la participation de l'U.S. Quevilly et de l'Ersch de Luxembourg. A 14 h. 30, à Aubervilliera Tournoi du C.O. Aubervilliers.

RUGBY. A 14 h. 30, au Parc des Princes Tournoi des Sept Stade Français, Stade Toulousain. A 15 heures. à la Croix-de-Berny U.S. Métro-U.S. Montauban.

CYCLISME. A 8 h. 30, à Argenteuil, départ de Faria-Roubaix. A 7 h. 30. à Cboisy-le-Roi, départ de Paris-Verneuil. A 14 heures, au vélodrome Buffalo, Grand Prix de Pâques. A 14 h. 30, à la Piste Municipale, réunion du Voltaire Sportif. ATHLETISME. A 15 heures, au stade Pershing, réunion du C.A.J. Ladoumègu*. A 16 h. 45, à Meudon, Standart-E.C. Baie. BOXE. A 14 heures, au Central Sporting Club, réunion dominicale.

LES CONGRES UNIVERSITAIRES Lea professeurs des collèges

Réunis au lycée Louis-le-Grand sous la présidence de M. Boucher (Boulogne-surMer), les professeurs de collèges ont approuvé à l'unanimité le rapport moral présenté par le secrétaire général Dutrait (Vienne), le rapport financier du trésorier Wintzer (Menton) et le compte rendu de M. Colomb (Dreux), directeur du Journal des collèges. L'assemblée a adopté les résolutions suivantes,

1° Fusion de la caisse d'entr'aide des collèges avec celle des lycées: attitude « nettement combative syndicaliste a sur la question des traitements; 3° organisation du statut des délégués en vue de leurs titularisation régulière: 4° réalisation rapide du proiet de décret sur le changement de catégorie.

Après avoir entendu le rapport présenté au nom de la commission pédagogique, par M. Lelay, sur la sélection et l'orientation des élèves, le congrès a adopté cette motion

Le syndicat des professeurs de collèges. considérant que la réalisation de l'école unique ne pourra s'effectuer que par l'entente de tous les ordres d'enseignement; affirme que, dans son effort vers ce but, il n'entend ménager ni détruire l'un ou l'autre des enseignements existants déclare qu'il ne saurait prêter son appui à aucune tentative faite pour conserver les prérogatives d'une catégorie, et invite tous les collègues de l'enseignement à y travailler dans un esprit de sincère collaboration, en dehors des divergences et réalités que crée et entretient le régime actuel. Le bureau syndical pour 1933-34 est ainsi composé secrétaire général. M. Dutrait tréaorier, M. Wintzer secrétaires adjoints, MM. Gayto, Texas. Medloni. Bouffet- membres, MM. Andrieu. Coiffard directeur du Journat des collèges, M. Colomb.

Instituteurs et Institutrices des lycées et collèges

Après examen de la situation dans laquelle se trouvent actuellement les classes primaires et élémentaires des lycées et collèges, les délégués de l'Association des instituteurs et institutrices des lycées et collèges, réunis en congrès national à Paria 10 Protestent contre leur suppression, en vole de réalisation et contre la gratuité qui prive l'Etat d'une recette annuelle de 13 millions »

Se plaçant en face d'une réorganisation générale de ces classes, ils demandent

a) leur maintien au titre de classes présecondaires b) par désir d'unité et dans l'intérêt des élèves leur primarisation dang le cadre qui leur est propre.

Dans l'ordre pédagogique et administratif, ils désirent

a) un horaire commun h) un système disciplinaire inspiré par celui qui est en vigueur dans les écoles publiques c) une répartition plus judicieuse des élèves dans les différentes classes.

Dans l'ordre corporatif, ils réclament a) des nominations ministérielles avec mutations nationales b) le fonctionnement du conseil des mattres conformément à la circulaire ministérielle du 15 janvier 1908 c) le contrôle, comme leurs chefs d'établissements, de la direction secondaire; d) en vue d'assurer un personnel stable, l'attribution d'une indemnité de fonction, compensatrice des avantages de carrière perdus.

Enfin ils protestent très énergiquement contre leur emploi dans les classes secondaires.

Pour 1933-34 le bureau de l'association est ainsi composé

Président, M. Berge (Tours) vice-présidents, Mme Toulisse-Batallle (Tourcoing), M. Magnier (Saint-Dié) secrétaire générale, Mme Paul (Calais) trésorier, M. Charretier (Tours).

DES MALFAITEURS VISITENT LA GARE DE_VAUCRESSON Des malfaiteurs se sont introduits, l'autre nuit, dans le bpreau des facteurs de la gare de Vaucresson-Petite Vitesse. Pour arriver à leurs fins, les indésirables visiteurs pénétrèrent dans la place en utilisant un guichet assez grand pour le passage d'un homme de corpulence moyenne. Une fois là. ils fracturèrent meubles et tiroirs et dérobèrent une somme d'environ 1.000 francs.

Après quoi, lie s'enfuirent, empruntant le même chemin.

LES COURSES Aujourd'hui, se court à Auteuil le Prix du Président de la République La principale épreuve du meeting de printemps d'Auteuil s'annonce passionnante, avec quelque vingt partants probables. Comme dans tout handicap qui se respecte, la plupart de ces concurrents ont tous une chance plus ou moins grande.

Le vainqueur de cette épreuve en 1932, Agitato, vient de faire montre d'une forme excellente. Parmi les gros poids, je le préfère à Horizon, qui reste aussi sur une victoire. Yarlas et Andromaque Il n'auront pas le terrain lourd qui leur convient.

Le Firmament, de par ses quatre succès consécutifs, a obtenu le topweight des quatre ans. Le cheval de M. Brown n'est pas incapable de mener sa tâche à bien.

Ski et Sachet semblent très bien placér au poids. Le premier nommé commence à acquérir l'expérience du parcours d'Auteuil,, Il devrait être redoutable. Sachet'" n'a pas reparu depuis un mois. Sa -dernière course est bonne.

Citons encore Le Magicien, Sanscrit, Ordre du Jour, Principessa, Derby, Le Miracle et le demi-sang Gascon, qui vient de gagner en portant 83 kilos. Je retiendrai particulièrement, en résumé Agitato, Le Firmament, Ski et Sachet, voyant une bonne chance d'outsider à Principensa.

Je désigne: Le Flrmament et Agitato. H. T.

HIER A SAINT-CLOUD

Bipearl, à M. Etmond, gagne le Prix Pénélope

Le Prix Pénélope, poule des produits dotée de 162.000 francs d'allocation, avait réuni un lot de neuf bonnes pouliches de trois ans dont Bipeari, qui partage avec Spirituelle tes honneurs du classement de fin d'année. La favorite a d'ailleurs gagné, mais non sans mal, battant Arpette d'une demi-longueur seulement. Cette demisueur de Pearl Cap a beaucoup grandi pendant l'hiver et est encore pauvre de muscles. Nul doute que cette course de rentrée lui ait été profitable. Les résultats

PRIX DES AZALEES

1. Brunanburh (W. Sibbrttt) O 19 » à M. J.-D. Cohn P 8 50 2. Partition (M. Lynch).P 15 2. Carte Blanche (L. VaixelflschK.P 16 50 4. Sada (H. Bonneau). Non placés Direct Atlantic (C. Elliott) Marrow (G. Brldgland) Marc Aurèle II (C. Sautour) Jean Sans Peur (As;j Pataier) Armilla (G. Duforez) Gradisca (V. Diébotd) Fairyland (F. Hervé) Assur (A. Lecavelier) Lillita (T. Brooks) Tourangelle (C.-H. Semblât) Fotette V (M. Bonaventure). Distances 1 long., encolure, courte encolure. Quinze partants.

PRIX FLAMANT

1. Impérator Il (Mt Margot) G 102 » à M. J. TiS30t w P 19 50 2. Mirasol (E. Durand) P 6 » 3. Knight of Malta (D. Harvey) 4. Stenay (L. Vaixelfisch). Non placée Askari (R. Arnal) Algorad (A. Beauparlant). Distances 2 long. J, 3 long., 6 long. Six partants.

PRIX DE PONT-L'EVEQUE

1. Rose des Vents (A. Rabbe).G 31 » à M. M. Goudchaux.P 11 2. Wilma (H. Brierre) P 14 50 3. Vasistas (G. Delaurie) P 26 b0 4. La Sylphide (H. Bonneau). Non placés Bavard II (C. Morjau) Arquebusier (C. François) Janthtne (J. Clay) Gravelinette (N. Pelat) Manzanilla (R. Huchet) Atlantide (E. Mantelet) Ninl Tango (G. Bridgtand) Anna Karénine (W. Sibbritt) Plume Rouge (L. Bosch) Blank Chdque (M. Margot) Daiquire (F. Rochetti); Mme Angot (G. Garnier). Distances 9 de long., 1 de long., 1 long. Seize partants.

PRIX PENELOPE

1. Bipearl (C.-H. Semblât) G à M. Edward Esmond.P 6 » 2. Arpette (G. Duforez) P 9 » 3. Donla Sol (L. Pratt).P 12 » 4. Phalante (A. Rabbe). Non placés Queen of Scots (W. Sibbritt) Zingarelle (H. Brierre) Pampilhosa (C. Bouilion) Sensation (F. Hervé) Lyble (M. Allemand). Distances 1 long., 1 long, b, loig.rïltul, nectaafs. i rni__ ) jggy «rTBIX ïraUEICb «BEK&tJEÏ1"1"" 1. Thor (C. Elliott) G 14 M. M. Boussac P Il 50 2. Hyères (R. Brethès) P 12 » 3. Paris Dallas (M. Lynch) 4. Commandeur (W. Johnstone). Distances courte tête, 4 long., courte tete. Quatre partants.

PRIX DE JARDY

1. Monsieur Bergeret (G. Duforez)G 19 50 à M. J. Stern.P 8 » 2. Voilà (J. Jennings).P 14 50 3. Férular II (E. Reynolds) .P 40 50 4. Queen's Secret (M. Allemand). Non placés Benedetto (J. Clay) Sanguinolette (A. Hatton) Hildebrand (C.-H. Semblat); Jumper (R. Ferré) Pointe de Galle (N. Pelât) Pain Grillé (W. Sibbritt) Moisan (A. Chéret) Dark Hillock (E. Tournie), Distances courte encolure, 3 long., 2 long. Douze partants.

PRIX CLAMART

1. Shelley (W. Johnstone) G 30 50 à M. H. Cottevieille P 1350 2. Galant (A. Rabbe) P 1150 3. Titus (F. Hervé) p 31 » 4. Cibraine (G. Bridgland). Non placés: Vénération (J. Clay) Farinello (G. Duforez) Bonheur (A. Caboussat) Pure Folie (C.-H. Semblât) Canadienne (A. Dupuit) L'Abbé Constantin (W. Sibbritt). Distances encolure, 2 long., 1 long. Dix partants.

Aujourd'hui à Auteuil, à 13 h. 45 MONTES ET PARTANTS

Prix Nogaret, haies, à réclamer, 7.000 fr., 2.700 mètre! Palma Christi 65 (R. Bagniard) Kolossal 631 (A. Cérez) Melnitz (H. Howes); Marsigny 63 (A. Palmer) Empédocle 62 {J. Luc): Orval II 6H (L. Niaudot): TIHMm 60 (M. Brunet) Mirtinor III 60 (C. Renaud).

Prix Roman Oak, haies, à vendre aux enchères, 10.00p fr., 3.100 m. King Killer 66à (T. Dunn) Miss Blue 66 (X.) Romanichel 65 (M. Bonaventure) Adagio 63 (R. Duluc) Roche d'Or 63 (J. Luc) Vers le Jour 63 (H. Faye) L'Etape 60 (E. Lethien) Grammercy 60 (A. Palmer). Prix du Président de la République, steeple-chase, handicap, fr., 4.500 m. Horizon 74 (Ed. Haes) Agitato (R. Lock) Yarlas 73 (A. Kalley) Andromaque II 69 (J. Frigoul) Le Firmament 67J (M. Bonaventure); Ordre du Jour 67 (R. Trémeau); Sanscrit 67 (H. Glelzes) Express Zita 664 (C. Maubert) Principesaa 65i (F. Romain); Orner (H. Howes) Tetegram 65J (J.-G. Costadoat) Derby 65 (A. Cérez) Clarimus 65 (H. Cames) Ski 63 (A. Chauffour) Karabagh 64i (R. Dubus) Cannon Bail 64 (R. Bagniard) Sachet 64 (J.- Teasdale) Gascon 62b (J. Luc) Le Miracle 62 (L. Nlaudot) Espoir IV 6H (M. Théry) Miss France 61i (M. Brunet).

Prix Tnrenne. steeple-chase militaire, hors série, 15.000 francs, 4.500 mètres. Anubis II 78 (M. Dodelier) Chat Botté 76 (M. B. Sainte-Marie) Isballad 76 (M. Bégou) Ma Princesse 76 (M. de Dionne) Inferno 76 (M. de Salverte) Juna (M. de Toulouse-Lautrec): Flamme Orange 72 (M. Teissier) Marigold 72 (M. Colll- gnon) Jurançon 72 (M. Tiané) L'Oiseau de France 72 (M. Pinoteau); Lady's Rieutort 72 (M. de Préval).

Prix Le Gouny, haies, 50.000 fr., 4.100 mètres. Alvarado 72 (M. Bonaventure) Mon Amour III 67 (J.-G. Costadoat) Roi de Trèfle 66 (Ed. Haes) Saint Cyr II 65 (M. Plaine) Tintamarre (R. Dubus) Petit Diable 62 (L. Niaudot) Vagabond Lover 60 (R. Bagniard).

Partants douteux Bulan 86 (R. Petit) Frago 62 (H. Howea).

Prix du Pont d'Iéna, haies handicap, 20.000 fr., 3.100 m. Suzerain (H. Gleizes) Jupiter IV (J. Luc) Sérénade IV 66 (R. Bagniard) San Telmo 65à (M. Bonaventure) Belluaire 64J (A. Chauffour) Monroë 64 (A. Kalley) Salam 63 (M. Maginot) Kern 62 (R. Trémeau) Fort Mahon 61 (L. Niaudot).

Partant douteux Mannequin 66 (R. Petit).

Prix Calabrais, steeple-chase, 20.000 fr., 3.500 m. Pricard (R. Dornaletche) Sphinx 68 (R. Duluc) Monroë 67 (A. Kalley) Prince Altier 67 (L. Cerez); Enéas 66 (J. Léger); Red Gauntlet 63 (R. Feger): Kimberley 63 (A. Chaufour); Deucalion 67 (G, Brillet); Sindiah 64 (R. Haes); Le Potomac 64 (J. Luc); Pirate 64 (R. Le Fur). Partant douteux Le Boulanger 67 (M. Bonaventure).

NOS PRONOSTICS

Prix Nojaret Palma Christi, Kolossal. Prix Roman Osk King Keller, Romanichel.

Prix du Président de la République Le Firmament, Agitato.

Prix Tarenne Inferno, Flamme Orange. Prix Le Oonrzy Roi de Trèfle, Mon Amour III.

Prix du Pont d'Iéna Jupiter IV, San Telmo.

Prix Calabrais Sphinx, Monroë.

LA VIE COLONIALE

L'AME COLONISATRICE DE LA FRANCE par MAURICE BESSON

Comme nul n'en ignore, l'homme, étant partisan de la loi du moindre effort, se plaît aux formules toutes faites. C'est pourquoi il est de notoriété publique que « le Français ne connaît pas la géographie et qu'il c n'a jamais été colonisateur ». Or n'est-il pas de meilleure propagande coloniale que de démontrer que ceux qui répètent ces formules n'ont pas cherché à voir. plus loin que le bout de leur nez.

Si les Français n'avaient pas jadis « connu » la géographie, comment donc expliquer l'extraordinaire envol des découvreurs normands, bretons et saintongeois au lendemain des voyages de Colomb vers l'Amérique et des pilotes portugais Diaz, Albuberque, Magellan vers les Indes et les océans inconnus? On s'est littéralement arrarhé le récit de la fondation de la première colonie française dans la baie de Rio de Janeiro, sous les ordres de Villegagnon, envoyé là-bas par l'amiral de Coligny. Ce récit fut publié par un moine, le Père Thevet, sous le titre suggestif de Singularitez de la France antarctique.

Rabelais, si curieux de tous les événements de son temps, a fait voyager son Pantagruel sur la mer Océane, et tout tend à le prouver Rabelais a dû aller à Saint-Malo pour entendre de la bouche même de Jacques Cartuer la narration de la découverte du Canada. C'est d'après ces informations que l'immortel curé de Meudon a décrit les voyages extraordinaires, et en y mettant « moult fantaisie », du sieur Pantagruel et de son pilote Jamet Brayer, pseudonyme probable de Jacques Cartier.

On note également dans les Essai3 de Montaigne de nombreux passages « coloniaux », dont le célèbre chapitre des Cannibales, et l'illustre écrivain ne cache pas qu'il avait une véritable passion de savoir comment étaient les êtres et les choses de ce Nouveau Monde. Montaigne était même allé un jour à Rouen pour interviewer trois sauvages que les marins rouennais avaient ramenés du Brésil pour les montrer à Henri II.

Par ailleurs, le public français du xvr' siècle a beaucoup lu les fameux Voyages de de Bry, premier « Larousse colonial », si l'on veut, et dont les illustrations firent connaître le monde extérieur aux habitants de la vieille Europe.

Dès le début de l'expansion coloniale, on a connu en France la valeur des bonnes cartes de géographie, dont celles de l'abbé Descellier, curé d'Arques, près de Dieppe, et l'on s'est plu

Quelques idées

sur l'économie fermée A l'occasion de la 7' foire de Nantes, M. Keller, directeur des affaires économiques au ministère des Colonies, représentant M. Albert Sarraut. empêché, a prononcé devant les notabilités nantaises une brillante allocution. Après avoir glorifié en quelques mots Nantes, citadelle coloniale » dont le rôle fut et demeure considérable dans la vie de notre empire d'outremer et qui peut s'enorgueillir de deux gloires nationales Jules Verne et Lamoricière, M. Keller a examiné, selon sa propre expression, le contenu d'une vieille idée nouvellement mise à la mode sous la jeune formule d économie fermée ».

-i'jLa crise économique actuelle, a-till précisé, a eu pour conséquence de déséquilibrer la balance commerciale de la France. Il faut, dit-on, pour y remédier, diminuer les achats effectués sur les marchés étrangers, d'autant que ces mêmes marchés se ferment aux produits français par suite d'un amoindrissement du pouvoir d'achat des consommateurs ou des concurrences nouvelles souvent exaspérées par un nationalisme étroit. Il faut plus encore ajoute M. Keller puisqu'on assiste à une sorte de contraction sur elle-même, de dissociation économique par rapport aux puissances mondiales, que la France se fixe comme but d'acheter aux colonies tout ce qu'elle importe et d'y vendre tout ce qu'elle exporte.

La formule est séduisante, voire utopique si l'on en pousse à l'extrême les conclusions.

Il est en effet judicieux de vouloir, chaque fois que cela sera possible, remplacer progressivement le fournisseur étranger par le fournisseur colonial.

Une telle politique, sagement menée, aurait pour conséquence un enrichissement colonial certain dont, en définitive, la métropole bénéficierait doublement.

En terminant cet exposé. M. Keller conclut, avec la clairvoyante autorité qua lui confèrent ses hautes fonctions et ses connaissances des choses éconoquee et coloniales, que notre domaine, d'outre-mer « peut se transformer en un réservoir magnifique de matières premières et constituer un débouché de choix, mais que ce double résultat ne saurait surgir d'un coup de baguette magique et nécessitera un persévérant effort ».

Souhaitons, avec M. Keller, que le pays sache faire cet effort.

INF O R M AT I O N S ►

L'AVIATION COLONIALE

Le prince Bibesco vient de terminer le périple aérien qu'il avait entrepris. Parti de Marseille le 26 janvier, Il gagna le Cameroun, Karthoum. le Tchad, Karro, Niamey, Gao, d'où, après avoir traversé le Sahara, il vient d'arriver à Oran. Le prince Bibeaco, après cette magnifique expérience, estime que la ligne Europe.Madagascar devra éviter la forêt vierge du Congo belge et suivre plutôt un itinéraire: Fort-Archambault, lac Victoria et le Mozambique. qui traverse de grandes étendues de brousses, offrant davantage de possibilités d'atterrissage en cas de nécessité.

Le ministère de l'Air étudie un projet de raid qui serait accompli avant la fin de l'année par une escadre de cent avions au-dessus de l'Afrique du Nord, de l'Afrique-Occidentale et Equatoriale française. Notre puissance aérienne et la valeur de notre matériel seront expérimentées et démontrées par l'accomplissement de cet exploit.

Le porte-avions Commandant-Teste vient de quitter Toulon, à destination de Saigon, avec cinquante avions et hydravions à bord. Il a embarqué 300 arioteiirs et mécaniciens destinés à la base navale de Saïgon. M. WALTER HARRIS EST MORT Venu, en au Maroc, M. Walter Harris devint le confident de Moulay Hassan et d'Abd-el-Aziz. On se rappelle sans doute de son enlèvement par lea gens de Raissouli et de sa tragique libération. Auxiliaire précieux et discret de notre diplomatie, écrivain compétent et délicat, arabisant distingué partisan de l'amitié franco-anglaise, M. WaJter Harris laisse d'unanimes regrets dans les colonies anglaise et française de l'ancien et nouveau Maroc.

NUUVELLE ROUTE INDOCHINOISE M. Pasquier, gouverneur général, et le résident supérieur Pages, viennent d'inaugurer la nouvelle route de 500 kilomètres qui relie Hanoïà Son-La.

Pour atteindre Son-La, il fallait, jusqu'iri. pendant plusieurs semaines, remonter en pirogue la Rivière noire aux dangereux rapides, seule vole d'accès de cette région située aux conftns du Yunnan.

à lire des récits de voyage. Mais le goût du public français allait se développer encore, dan? les siècles suivants, pour l'exotisme, pour l'histoire des mœurs et coutumes des pays lointains et pour les voyages. Nous voilà donc fort éloigné de cet esprit casanier dont on veut affubler le Français. Qu'on en juge, du reste, par les précisions suivantes concernant le seul xvir- siècle

Champlain, le père du Canada français ». n'a cessé de naviguer entre les rives du Saint-Laurent et le royaume et de publier des ouvrages sur le Canada il Intéressa vivement et la cour et la ville. Un avocat parisien. Lescarbot, écrivait en 1603 un ouvrage intitulé Histoire de la Nouvelle-France, qui, en moins de dix ans, eut trois éditions, ce qui est beaucoup pour l'époque. On lisait beaucoup auss1 les récits de Sagard intitulés Grand Voyage au pays des Hurons. Dans les couvents, on s'édifiait en parcourant les relations des Jésuites sur l'œuvre missionnaire au Canada.

Comment s'expliquer, du reste, que tant « d'honnestes gentilshommes », rapières au vent et plumes au chapeau, s'en soient allés aux « Isles » sur de mauvais flibots chercher, au lendemain des guerres de Religion de l'Allemagne, la fortune et l'aventure ? Si, en France, on avait ignoré la géographie des Antilles et l'existence des Terres Neuves ». il n'y aurait jamais eu ni des Frères de la Côte à SaintDomingue. ni des coureurs des bois » dans les forêts de l'Ouest canadien Dans quelle mesure le cardinal de Richelieu fut-il inspiré par cette littérature de voyage dans ses efforts colonisateurs ? Il est difficile de le savoir, mais il est certain que le cardinal et nombre de bourgeois et de nobles se penchèrent sur les cartes de géographie avant de mettre leurs écus dans le capital des Compagnies de navigation, et étudièrent les « ressources économiques a de nos futures colonies. Avec Louis XIV et Colbert, l'expansion outre-mer trouve également son écho dans la littérature, et le succès d'ouvrages comme les Instructions morales d'un père un fils, de Mlle de Scudéry, et les Voyages dans le Levant, de Thévenot, et les fameux Voyages de Tavernier le prouve. On sait aussi le succès de curiosité d'actualité, dirions-nous maintenant de la venue à Versailles des ambassadeurs siamois et marocains pour saluer le Roi-Soleil. Le xvin* siècle, époque que l'on prétend être celle des abandons de l'idée coloniale en France, vit fleurir la littérature coloniale et les travaux de

VOIR, AGIR, INFORMER A la suite du banquet annuel des administrateurs des colonies, dont le Petit Parisien a rendu compte mercredi, M. Albert Sarraut, dont les conceptions administratives sont plua vivantes que jamais, a rendu hommage à l'activité créatrice du corps des administrateurs et précisé ses méthodes d'administration.

Ici, a-il dit, quoi que nous fassions, les morts, plus que jamais, gouvernent les vivants maie les vivants, là-bas, forgent à pleins bras l'humanité nouvelle et, là-bas, messieurs, c'est vous qui préparez l'avenir. Aux colonies, vous ne sauriez remplir votre tâche si belle sans donner le meilleur de vous-mêmes, de votre intelligence, de votre âme, de votre coeur. Il vous faut des âmes d'apôtres, être dévorés par la flamme du feu sacré.

Le ministre dans une belle envolée a défini ensuite le triple rôle des administrateurs des colonies voir, agir, informer.

D'abord voir, a-t-il dit, c'est maintenir le contact avec l'indigène, un contact plus que jamais indispensable, car c'est notre influence qui en dépend. Je vous le demande en grâce, maintenez ce contact

Agir, c'est prendre des initiatives et savoir prendre ses responsabilités. Je méprise celui qui ne songe qu'à dégager sa responsabilité

Informer, c'est dire à ses chefs la vérité, la verité quelle qu'elle soit. Même s'il vous en coûte, il faut savoir don- ner l'avertissement en temps utile. En terminant. M. Sarraut s'est félicité de constater la place, de jour en jour plus grande, prise par nos colonies dans l'économie de notre pays, dont malgré la crise elles sont rertées les meilleurs clients. Il s'est réjoui de l'initiative prise par M. Daladier président du Conseil, ancien ministr< des Colonies, de réunir dans une coa férence avec les grands chefs de ne* territoires d'outre-mer les représen tants les plus qualifiés des intérêt. métropolitains et coloniaux. S'adres sant à ses hôtes, il a conclu en ce. termes

Vous pouvez attendre de ma pa* l'équité, la confiance et, permette* moi d'ajouter, la tendresse que je voit dois, car je vous considère comme les meilleurs ouvriers de la grandeur française.

PEINTURE INDOCHINOISE

Plusieurs artistes de l'école d'Hanoï exposent à l'agence de l'Indochine, rue La Boétie, des peintures sur soie. Paysages des terres basses. viùlages aux populations denses, scènes typiques; les tonalités délicates et la facture du dessin donnent à ces œuvres un intérêt artistique remarquable.

DEUX JOURNÉES

DE L'ENSEIGNEMENT COLONIAL Suivant le désir exprimé par le groupe postscolaire de Bordeaux, deux journées de renseignement colonlal auront lieu les 21 et 22 juin prochain. Elle sont destinées à la propagande de l'action colonia!e par l'école », suite aux congrès tenus à Paris en 1931. Nous souhaitons un vif succès à cette oeuvre utile.

LA LEGION D'HONNEUR

A UNE FEMME MALGACHE Mme Marie Ranorosoa, infirmière de l'assistance médicale indigène, vient d'être nommée chevaller de la Légion d'honneur. C'est la première femme malgache qui reçoit cet honneur. Mme Ranorosoa flt une communication tres remarquée aux grandes journées médicales de l'Exposition coloniale et reçut les vives félicitations du professeur Pinard. E;le s'est entièrement dévouée. depuis de longues années, à l'œuvre de la Croix-Rouge de Madagascar.

PROMOTIONS

Par décret du 6 avril sont promus: à la 1" classe du grade d'ingénieur: MM. Marc Baubeau et Henry Deslandes. A la classe du grade d'ingénieur: M. Pierre Barthe. A la 1" classe du grade d'ingénieur adjoint: MM. Jules Pocquet. René Gurard. Jean Frère. A la 2- classe du grade d'ingénieur adjoint: MM. Alexandre Picco et Alexandre Huygues des Elage3.

PUBLICATIONS

Les Origines de l'A.-E. F. (Mercure Universel). L'auteur, M. Albert Verstrofferi, administrateur honoraire des colonie*, accompagnait Savcrgnan.de Brazza en 1882 dans sa mission de l'Ouest africain. II a publié un ouvrage remarqué Vingt ans dans la brousse africaine.

Le Livre Jaune du Comité de l'Afrique

géographie. L'exotisme littéraire est a la mode. Bernardin de Saint-Pierre révèle les beautés de l'Ile-de-France avec faut et Virginie l'abbé Prévost fait connaître à tous, avec Manon Lescaut, la Louisiane. Voltaire, Montesquieu mettent à leurs personnages des costumes turcs, persans, etc. On lit beaucoup les ouvrages du P. Labat sur les îles des Antilles.

Louis XVI avait un cabinet de géographie, et la Cour suivait sur les « mappemondes » l'itinéraire de Bougainville. Sartines, Vergennes furent de grands ministres des Colonies et de la Marine. Toute la noblesse de Versailles avait des Intérêts c aux Isles » et les fils des grandes familles se mariaient avec de riches créoles. Sous la Révolution, malgré les difficultés de l'heure, on s'intéressa toujours aux colonies, que la Déclaration des droits déclarent « partie intégrante de la République ». La libération de l'esclavage donna lieu à des discussions nombreuses. L'expédition d'Egypte amena en France la mode des turqueries.

On pourrait écrire des pages entibres sur l'inHuence de l'Orient et le romantisme, sur les premiers ouvrages sur l'Afrique du Nord, l'été dans le Sahel de Fromentin et sur les répercussions de la prise de l'Algérie en France. La « casquette du père Bugeaud a a popularisé l'armée d'Afrique, qui est devenue, elle aussi, « partie intégrante » de l'armée française. L'essor colonial de la III* République a évidemment développé chez nos concitoyens une connaissance plus précise de la géographie et de plue justes notions sur nos colonies. La jeunesse suit les raids d'autochenilles et d'avions avec passion. L'attrait de plus en plus accentué pour les carrières coloniales est, de son côté, un témoignage certain du fait que, maintenant, le Français est colonisateur. Mais si nous savons un peu de géographie et si le sens de la colonisation s'intègre dans la jeunesse actuelle, soyons persuadé qu'il ne s'agit pas d'un phénomène nouveau et que la tradition coloniale en France a trouvé dans notre littérature son meilleur agent de propagande. Que l'essor des lettres coloniales, si brillamment représentées aujourd'hui, ne nous fasse pas oublier le vieux Rabelais, l'incomparable Montaigne, Jean-Jacques Rousseau et ses « bons sauvages », ainsi que les grands exotiques du siècle dernier entourant Pierre Loti.

Maurice Besson.

Les dangereuses conséquences

de l'autonomie financière des colonies Sous les auspices de l'Uniot coloniale Jranraiae, M. Bernard Sol, inspecteur des colonies, qui est d'nuteur d'ouvrages remarqués sur le régime écottomique et la législation de nos possessions d'outre-mer, a prononcé, récemment, une conférence Particulièrement intéressante sur l'autonomie financière de nos Fronces lointaines. Malgré la difficulté et J'aridité apparente du sujet, maigré son caractère essentiellement technique, M. Sol a réussi, avec un pdedn succès, à présenter de façon attrayante cet important problème dont la solution équitable et rapide conditionne au premier chefs l'avenir méma de notre empire colonial.

L'objet essentiel de la conférence était de faire apparaître les conséquences qu'entraîne pour nos possessions ce que l'on appelle leur autonomie et qui n'est autre chose que la désolidarisation des finances coloniales et des finances métropolitaines.

Du fait de cette politique, les colonies doivent tirer de leur propre fonds les moyens de vivre et de se développer. Par quels moyens feront-elles face ces besoins multiples ?

Une collectivité publique ne peut, pour se procurer les recettes nécessaires à son fonctionnement, que lever des impôts ou emprunter.

Pour les colonies, l'on a envisagé une troisième source de recettes les caisses de réserve, qui ne sont autre chose que les excédents, budgétaires accumulés. Mais l'expérience a prouvé que le rôle de ces organismes doit se restreindre à régulariser l'exécution des budgets et à faire face aux calamités publiques éventuelles l'on ne saurait, en période d'économie normale, faire fond sur elles pour financer d'importants programmes de travaux publics. Quant aux emprunts, la charge que leur service impose à des budgets débiles malgré les apparences est excessive et alourdit ceux-ci dans une proportion intolérable.

Reste donc le seul impôt. Sa tendance à l'excès, déterminée par les besoins énormes à satisfaire, est accentuée, d'une part, par l'individualisation extrême de nos colonies spécialement dans les gouvernement généraux d'autre part, par l'opinion erronée qu'ont les Européens de la capacité de travail des indigènes. Ceux-ci disposent d'un sol généralement pauvre et d'une période propice aux travaux restreinte, les instruments de travail qu'ils mettent en œuvre leur permettent à peine de se procurer leur nourriture. Une observation insuffisante des contingences a accrédité l'opinion, grosse de conséquences, que les indigènes restreignent leurs efforts à leurs besoins immédiats et qu'il y a, par suite, intérêt à accroître ces besoins par l'aggravation de l'impôt pour augmenter la productivité de nos administrés.

La seule limitation pratique à l'exagération fiscale serait la connaissance exacte de la faculté contributive des assujettis. Or, c'est là une matière particulièrement délicate, d'autant plus difficilement appréciable dans nos colonies que certaines d'entre elles ont un système fiscal reposant exclusivement sur les impôts directs.

L'effet convergent de ces causes multiples fait peser sur les indigènes de nos colonies spécialement nos colonies d'Afrique un fardeau beaucoup trop lourd.

La seule issue apparaît dans une revision de la politique de la métropole à l'égard de nos colonies, et, notamment, dans la prise à la charge du budget métropolitain, des arrérages des emprunts que nos possessions ne sont plus en état de supporter.

Cette thèse méritait d'être présentée, surtout dana leu conjonctures actuelles, M. Sol a eu le courage de l'énoncer et de la défendre par des arguments probants, des chiffres irréfutables. Nous avons estimé que l'opinion métropolitaine devait être informée de cet aspect, en quelque sorte vital, du grnve problème colonial. française vient de paraître. Cette brochure eomiemt les références des traités, conventions et accords Intéressant l'Afrique passés de 1841 à 1931, par ordre chronologique.

CONFERENCE

La conférence de M. Nogaro A ['Union coloniale, annoncée pour le 26 avril, est reportée au 15 mai prochain.

La prochaine conférence à l'Union coloniale aura lieu le 3 mai prochain elle sera faite par M* Vidal, avocat à la cour d'appel de Paris, conseiller juridique du ministère des Colonies. Sujet c Contribution des traités diplomatiques à la formation politique et économique de l'A.-0. F. »

ACADEMIE DES SCIENCES

Le célèbre explorateur Gustave Binger. grand officier de la Légion d'hotneur. a été élu membre correspondant pour la sec!loti de géographie et navigation a l'Académie des sciences.


THEATRES

La semaine dans les subventionnés OPERA. En soirée lundi. Hérodiade mardi. l'Or du Rhin; mercredi, la Valkyrie; vendredi, Siegfried; samedi, la Juive. COMEDIE-FRANÇAISE. En aofrée lundi, Poil de carotte, la Voix humaine, M Vieille Maman; mardi. Sapho; mercredi, le Secret; jeudi, la Francerie; vendredi, On ne saurait penser à tout, le Marquis de Priola; samedi, les Affaires sonc les affaires dimanche, le Carnaval des enfants, L'anglais tel qu'on le parle.

En matinée lundi, Mithridate, les Fourberies de Sçapin; jeudi, Phèdre, A quoi rêvent les jeunes filles; samedi, matinée poétique; dimanche. la Paasion.

OPERA-COMIQUE. En soirée lundi, Lakmé, Jeux de couleurs; mardi, le Roi d'Ys, Valses; jeudi, Carmen; vendredi, Manon; samedi, Madame Butterfly, Jeux de couleurs; dimanche, la Tosca, Cavalleria rusticana.

En matinée lundi, Werther, les Nocea de Jeannette; dimanche, les Noces de Figaro.

ODEON. En soirée lundi et jeudi, l'Affaire des poisons; mardi et samedi. NapolCon; mercredi et vendredi, la Tentation; dimanche, le Rosaire, II n'est jamais trop tard.

En matinée lundi et jeudi, Napoléon; mardi. le Jeu de l'amour et du hasard, le dfalade imaginaire; mercredi, le Uid, l'Epreuve; samedi, l'Avare, l'Ecole des mères; dimanche, la Tentation.

THEATRE NATIONAL POPULAIRE. En matinée lundi, Un bon petit diable; Jeudi, la Belle au bois dormant.

GAITE-LYRIQUE. En soirée tous les Jours de la semaine, le Pays du sourire. En matinée lundi, samedi et dimanche. le Pays du sourire.

TRIANON-LYRIQUE. En soirée lundi, Rêve de valsa mardi, les Saltimbanques; mercredi et dimanche, Paganini; jeudi, la Veuve joyeuse; vendredl, le Comte de Luxembourg; samedi. lea Mousquetaires au couvent.

En matinée lundi, Paganini; dimanche. la Veuve joyeuse.

o- OPERA Faust sera chanté ce soir par Mlle Y. Gall; MM. Villabell Journet, Cambon Mmes Renée Maha. Montfort et M. Ernst.

o- COMEDIE-FRANÇAISE. Ayant reçu de nombreuses demandes pour que la Passion fût donnée une fois encore en dehors des abonnements, M.. Emile Fabre a décidé d'afficher la pièce de M. Haraucourt le dimanche 23. en matinée.

-o- OPERA-COMIQUE. Cet après-midi, Mlle Gauley chantera le rôle de MireilleMM. Claudel (Vincent). Musy (Ourrias) et Baldous (Ramon) seront, à ses côtés, les principaux interprètes masculins de l'œuvre de Charles Gounod.

o- GAITE LYRIQUE. Le ténor Willy Thirnis signera sa photographie au. profit de la Maison de retraite des vieux comédiens de Pont-aux-Dames aux reprérentations du Pays du sourire des mardi 18

Laissant dans l'impossibilité de nous trouver partout simultanément les Concerts Lamoureux que dirigeait M. Albert Wolff avec le concours de M. Enesco, les Concerts Colonne que conduisait M. Paul Paray, nous sommes allé, le soir du vendredi saint. entendre la nouvelle oeuvre de M. Florent Schmitt. la Symphonie concertante, jouée aux Etats-Unis l'hiver dernier par le Boston Symphony Orchestra, avec M. Serge Koussewitzky comme chef. L'oeuvre est telle qu'on pouvait l'attendre du puissant musicien de la Tragédie de Salomé et de Salammbô. La vigueur de la pensée, la complexité de l'instrumentation. le mépris du banal, du facile, du convenu. telles sont les qualités par lesquelles se recommande M. Florent Schmitt. Nul thème qui ne soit marqué de cette personnalité, nulle réalisation harmonique qui ne donne une impression de sonorités neuves ou du moins appartenant au fonds même du compositeur. Avec cela, toujours une certaine rudesse, des heurts qui classent son tempérament et aussi un formidable travail d'orchestration qui étonne et subjugue.

Il y a trois mouvements l'« Assez animé s>, fougueux, est conçu dans un rythme de scherzo, mêlé d'appogiatures, d'ornements, toujours curieux puis c'est une cantilène dont l'idée mélodique est tourmentée. Elle joue un rôle prédominant dans la seconde partie, « Lent qui permet aux esprits de se détendre. Le finale, « Animé x, nous replonge dans des cascades de rythmes, des soubresauts de mesure, au milieu desquels reparaît le thème du début. La fin s'exaspère en un savant dynamisme. M. Florent Schmitt a tenu en auteur la partie de clavier pour ma part j'eusse préféré un virtuose on a fait fête au musicien.

La solennité du vendredi saint a été commémorée au programme par la < Fuite en Egypte » de l'Enfance du Christ, de

UN FILM

*UN SUCCES

UN TGIOMPHF

AUBEPT PALACE

du

et. mercredi 19 avril dans ;e foyer du public de la Galté-Lyrique.

o- CHATELET. Aujourd'hui, 2 h. 30, Nina-Rosa, l'opérette triomphalte av. Bach. Matinées jeudis et dimanches.

Matinées swpplémeinfcures des fêtes de Pâques demain lurada, mercredi et samedi prochaine.

-o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à 2 h. 30, tes Clochea de Corneville, av. MM. André Baugé et Jean Périer, Robert Casa, André NoS llmee Nadia Daluty et Andrée Vavon.

Mat. a prix réduits tous !es jeudis et samedis.

Mat. supplémentaire demain lundi. -o- VARIETES. Aujourd'hui et demain lundi, à 2 h. 45, matinées du très gros suc-'ces Châteaux en Espagne, de Sacha Guitry, joué par l'auteur avec MOJea Marguerite quey, Pauline Carton, Saint-Paul, Francœur, Emile Roques, Robert SeMler, Numès fils, Christian Gérard, etc., et Marcel Vafllée (Sut 09-92).

o- PALAIS-ROYAL. Aujourd'hui et demain lundi matinée du nouveau grand succès de rire la Demoiselle de Mamers. io- ATHENEE, C'est une pièce nouvelle de M. Paul Gavault, le Paradis perdu, qui succédera dans un avenir indéterminé au spectacle aettrel.

-o- TH. DE MOEURS, Matinée et goirée, Yices, la pièce la plus curieuse et la plus discutée dams laquelle Pierre Sabatier n'a paa cradnt de poser cet angoissant problème Est-ce leur faute si la nature leur donne des âmes de ftUes dans dee corps de garçons ? Studio de Paris, rue de Ollohy (Trinité 26-22). Fauteula 10 et 15 francs. Promenoir. Demtadn et mardi matinée.

-o- ATELIER. C'est le 26 avrid qu'aura lieu la reprise de Volpone.

TH. DES GOBELINS. Mazzantl. en pleine forme, chante tous les soirs la Veuve joyeuse avec Ninon Gérald, de l'Opéra-Comique. Aujourd'hui matinée. GEORGES MILTON L'AUBERGE DUe= ¡ CHEVAL. BLANC! Mat. Dimanche et Lundi (Pâques) CONCERT MAYOL Un spectacle d'actualité brûlante ÎPAQUES SANGLANTES) = Aujourd'hui et demain MATINEES ? 1 FAUT. h 35 Ir. LOUEZ Prov.

MUSIQUE

Berlioz, par VEnfant'Jésus à Jon jardin, pages tendres et naïves, d'Arensky, professeur naguère de composition à Moscou. Un gros succès a été réservé à M. Zino Francescati, le violoniste qui a exécuté le Concerto en ré de Beethoven il pos.sède une technique de premier ordre, un son charmant ce qui lui manquerait, ce serait l'émotion mais c'est un bel artiste. Aux Concerts Straram de jeudi, la qualité de l'interprétation a fait l'intérêt de la séance où s'inscrivaient des oeuvres consacrées telles que la Symphonie en ut majeur n° 36 de Mozart, la suite de Pefléas et Mélisande de Gabriel Fauré et Ma mère l'Oye de Maurice Ravel; la délicatesse raffinée de la musique de Gabriel Fauré a été mise en valeur remarquablement par l'orchestre réduit et notamment la cantilène du basson a été rendue avec des nuances extrêmement subtiles et un sentiment musical parfait. Il y avait en première audition un Concerto pour violon et orchestre de M. Robert Casadesus; c'est une œuvre discrète, un peu grise même, où domine l'instrument solo et où l'accompagnement se confine dans un rôle effacé la pièce est en quatre parties assez courtes on a surtout apprécié un scherzo allègre mené par les bois et les cuivres qui opposent leur timbre à celui du violon et le finale où de la gaité se manifeste opportunément M. Merckel a interprété ce petit ouvrage en artiste consommé.

Louis Schneider.

CINEMAS

-o- Mariu8, le célèbre (llm marseillais de Marcel Pagnol, avec Ratam, triomphe au grand cinéma des Boulevards PALACE. permanent de midi à 2 heures du matin. Fauteuids 10 francs. Promenoir 5 francs.

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« LA MATERNELLE » C'eet par une véritable ovation que la Maternelle a été accueillie lors de sa présentation à la presse corporative. Le film de J. Benoit-Lévy et de Mlle Marie Epstein méritait ces applaudissements il est sincère, il est vrai, en un mot il est beau Il est digne de Léon Frapié. Il l'illustre avec un art saisissant.

La Maternelle montre au septième art une voie lourde de promesses les plus précieuses, celles qui, soumises à la simple nature humaine toujours vraie, fuient les conventions factices. La Maternelle est jouée par des enfants. Une atmosphère de sincérité et de vie loyale se dégage de tout ce petit monde ingénu. L'émotion est profonde. Un véritable style nait de ces images qui sont le reflet même de la vie saisie sur le vif. Mmes Alice rissot, Madeleine Renaud, Mady Berry contribuent, avec des talents nuancés et justes, au pathétisme tout intérieur de F ouvra

-A- VACANCES n E PAQUES N'oubliez pas de voir le film

le plus drôle de Uannie

I SI J'AVAIS UN MILLION au Cinéma des Champs Élysées *1 118, Champs Elysées, US

Les moMveaiiuix fflms « Sur la piste du coupeble c Les Deux c Monsieur de Madame » Sur la piste du coupable Un tel titre laisse supposer un film policier. Point cependant. Ou s'il y a lieu de rechercher un coupable, c'est d'un animal qu'il s'agit, car les principaux interprètes de cette production sont des chiens, qui sont des acteurs excellents. Ah 1 qu'une telle intrigue menée dans de beaux extérieurs bien aérés et bien pbotographiés est un salutaire repos après tant et tant de scènes menées entre les trois pans d'un décor Et il y a plus de vérité en ces images, plus d'humanité dans les agissements de ces braves bêtes que dans bien des productions prétentieuses offertes si souvent. La vedette est un magnifique chienloup, Caesar, digne successeur de Rin-TinTin. Compagnon d'un trappeur en quelque coin du Canada, il est soupçonné par les bergers d'égorger les moutons de leurs troupeaux. Il ignore, en sa cervelle de chien, ces accusations séparé de son maître tué par un puma, il se couche sur sa tombe et y monte la garde du aouvenir. Mais les hommes lui imputent ce meurtre pour se débarrasser d'un tel monstre, le shérif organise une battue. Il s'agit de le capturer au plus vite et de tous côtés des pièges sont tendus. Après des péripéties mouvementées, la

pauvre bête parvient à prouver si l'on peut dire son innocence. Brave chien courageux et fidèle, il aide à découvrir le coupable, qui n'est aube que le puma. Le metteur en scène, M. Hermann-C. Raymaker, a usé admirablement du talent de ses interprètes chiens, chiennes, chiots qui répondent parfaitement à ses désirs. Dans Sur la piste du coupable, les hommes ne sont que des figurants. Nous retrouvons les personnages animaux cette fois de la plupart des fiLms. L'innocent au grand cœur que tout accuse, c'est Casar, chien-loup la compagne fidèle et dévouée est une louve; le traître, c'est le püma, qui périra sous les balles des bergers après un combat épique avec Caesar autour d'eux, les chiots, < enfants de Cetgg et de la louve, nous amusent par teurs )eux étonnés avec les crapauds et leur surprise devant une écrevisse ce sont des trouvailles scéniques qui donnent à ce film une délicieuse fraîcheur. D'autres scènes, comme le combat de Caesar et d'un serpent, apportent une note de tragique vérité. Sur la piste du coupable est un excellent film riche d'imprévu. La mise en scène en est exacte. la technique ne perd pas ses droits, travelings, panoramiques, gros plans, montage rapide lui confèrent un beau mouvement, et il faut aussi admirer l'audace des réalisateurs pour les premiers plans des animaux féroces.

Puis il y a Casar. Quels bons yeux Quelle manière étonnante de vivre son rôle et presque de le comprendre. Tout cela est du dressage peut-être, mais on n'en demeure pas moins confondu devant l'instinct de cet animal, qui parait être de l'intelligence.

Le film tiré de la comédie de M. Félix Gandera, les Deux c Monsieur > de madame nous ramène des vastes horizons du Canada à ceux plus étroits des boudoirs. C'est l'histoire de deux divorcées qui, pour ne point mécontenter une riche tante de province, lui cachent leur divorce. Mais si bien pris à leur propre jeu, ils finissent par se remarier. Voilà qui est parfait Ce conte aimable nous permet d'apprécier une fois de plus le talent de Mme Jeanne Cheire! et l'entrain de Mmes Simone Deguyse, Gaby Basset de MM. Pierre Dac et Palau.

Le film, qui n'a d'autre prétention que de distraire, atteint ce but facilement et il y a pour les réalisateurs bien du mérite à mener ces situations vaudevillesques sans tomber dans l'outrance ou la grossièreté.

Jean MARGUET.

M. Robert Péguy vient de termlner les prises de vues de l'Assassin est ici et travaille actuellement au montage de ce film. Mlle» Yvette Andreyor. ArieUe, Fu- sier-Gir MM. Paul Forget, Granval et Marcel Vlbert en août les principaux inter- prêtes.

AU JARDIN EN AVRIL-, Il. Le jardin doit être utile et agréable à la foia il ne faut pu oublier que c'eat, pour un* très large part, des soins judicieux qui lui auront été consentis au printemps que dépendronte toute l'année, u productivité et sa beauté

Le printemps est venu et chacun d'éprouver les bienfaits de ses premiers effluves. Mais le jardinier a vu aussi arriver avec lui la foule des travaux du mois d'avril.

Si t'amateur, comme le praticien, éprouve du plaisir à se retrouver dans ton jardin, ces travaux multiples et tous pressés n'Iront pas sans causer quelques courbaturea iL ceux qui n'y sont pas rompus. Aussi bien, ayant parlé, dans un précédent article, dos principaux semis et plantations à exécuter au potager en avril, ne signalerons-nous aujourd'hui que les plus importants et lea plus pressés à faire dans les parties fruitière et d'agrément du- rant ce mois, cela afin de ne pas les surcharger.

Au jardin fruitier, la taille et le palissage de tous les arbres et arbustes fruitiers doivent être achevée, sauf chez le pécher. Retardons-là, pour ce dernier, jusqu'au moment où les fleurs s'entr'ouvrent, surtout s'il menace de geler la nuit, afin que les bourgeons et surtout les boutons à fleur* de la base des rameaux, se trouvant en retard sur ceux du sommet, aient quelque chance d'être épargnés. Si nous le pouvons, tendons des toiles devant nos espaliers, ce sera plus sûr encore.

Ne tardons pas à greffer ea couronne les gros arbres que nous voulons rajeunir ou changer de variété et dont le diamètre des branches à opérer ne permet plus le greffage en fente.

Avec le départ de la végétation, les parasites animaux et végétaux reprennent leur activité. C'est ainsi que de bonne heure, nous voyons apparaître sur nos pêchers le puceron vert pour le détruire ayons recours à un insecticide de contact, la nicotine, à raison d'un gramme à un gramme et demi de produit pur, plus vingt grammes de savon noir par litre d'eau non calcaire.

En ce qui concerne la partie agrément du jardin, nous pouvons maintenant semer en pleine terre, dans un endroit abrité, en terre meuble et par petits carrés, beaucoup de fleurs à repiquer belles-de-jour, capucines grandes et naines, chrysanthèmes à carène, clarklas divers, coréopsis, girofiées quarantaines, immortelles diverses, œillets de Chine et œillets d'Inde, etc. Toutes nous serons précieuses pour garnir nos corbeilles et plates-bandes. Semons également, mais en serre ou sur couche et sous châssis les balsamines, les bégonias gracilia et tubéreux, les dahlias, les sauges, les pétunias, les verveines et autres plantes frileuses.

Habituons progressivement à J'air tous les végétaux de décoration estivale, en particulier les géraniums qui doivent rester trapus et se ramifler plutôt que s'allonger.

Il est temps de semer les gazons et aussi de mettre en végétation, en serre ou sous châssis, les touffes de dah'lias et cannas, les bégonias tubéreux, que nous avons conservés jusquelà en cave.

Enfin, plantons les bulbes de glaïeuls, préférablement en deux ou trois plantations espacées d'une quinzaine, pour en échelonner la floraison.

L.-E.-Marie MOULINOT,

du conseil de surveillance d4

l'Ecole d'horticulture de la

Ville de Parte.

Ce que révèlent les statistiques de la préfecture de police Chaque année le rapporteur du' budget de la préfecture de police, M. Noël Plnelli, dépose au conseil municipal un rapport ou A résume l'œuvre réalisée par les services de l'administration du boulevard du Palais. Ce rapport a été déposé hier. Il témoigne de l'activité déployée par les agents de tous grades qui, sous la direction de M. Chiappe, veillent dans tous les domaines à assurer la sécurité de Paris, son bon ordre, et concourent au bon fonctionnement des multiples organismes indispensables à la vie et à la bonne tenue de la capitale. Aussi M. Pinelli conclut-il son étude en renouvelant à notre actif préfet de police les éloges qu'il lui adressait récemment, aux applaudissements de l'assemblée, devant le conseil municipal.

Constatons d'abord que le nombre des assassinats ayant le vol pour mobile a été beaucoup moins élevé en 1932 que les années précédentes, puisqu'il est de 4, alors que la moyenne est, depuis une dizaine d'anaées, de 10 environ par an.

Avant la guerre, le nombre des crimes de ce genre était, pour une population inférieure, de 12 à 15 par an dans le département de la Seine.

Le « Secours-Police » et les « avertisseurs de police contribuent puis- samment à faciliter la tâche des gardiens de l'ordre. Le nombre d'appela par les c avertisseurs s'est élevé à 10.049 en 1932 contre 2.206 en 1931. Grâce à la rapidité de l'intervention des gardiens de la paix ainsi alertés, de nombreuses rixes n'ont pu dégénérer en bagarres. Plus de 3.000 blessés ou malades ont pu recevoir, sans perte de temps, des soins dans les hôpitaux et 2.054 individus ont pu être arrêtés. On voit avec quelle faveur l'organisation du « Secours-Police » et la pratique des avertisseurs ont été accueillies par la population parisienne.

Les mesures prises pour réglementer la circulation ont diminué les dangers de la rue. Ils n'ont malheureusement pas disparu.

Il suffit de consulter la statistique des accidents. Ils ont, en 1932, fait 4.149 victimes dans le département de la Seine, dont 494 morts et 3.655 blessés. Les effets de la crise se manifestent de diverses manières, par l'augmenta- tion du nombre de suicides d'abord 2.254 en 1932 au lieu de 2.010 en 1931. Une de ses plus significatives manifestations est la diminution constante du' nombre des hôtels et des meublés. Faute de voyageurs, beaucoup ont dû disparaître. On avait enregistré en 1931, à Paris, 274.211 voyageurs français et étrangers. Ce nombre est tombé l'année dernière à 236.817. aussi 1.568 hôtels et meublés, à propos desquels on avait dû légiférer en 1926 parce qu'ils accaparaient tous les locaux d'habitation, ont, pendant cette seule année. dû cesser leur exploitation.

Les Parisiens sont distraits. Le bureau des objets trouvés a, en 1932, reçu 163.911 objets sur lesquels ont été restitués à leurs propriétaires. La fourrière n'a pas chômé. II y est entré 9.331 chiens. Sur ce nombre, 1.108 ont été rendus aux propriétaires. 1.031 ven* dus aux amateurs et 4.654 livrés aux *V laboratoires.

Passons aux permis de conduire. n en a été délivré l'année dernière dans toute la France 316.837. Les candidats ajournés sont au nombre de 193.817. Le nombre de femmes qui ont obtenu dans la Seine le droit de prendre le volant est de 5.645, mais il y en a eu 5.602. soit 50 qui n'ont pas satisfait aux épreuves. Le pourcentage d'ajournés hommes s'établit à 38

Le désarmement des Parisiens se poursuit.

Au cours de l'année 1932, le service des explosifs a été appelé à effectuer 1.995 déplacements, dont 124 relatifs à des engins gardés sur la voie publique. Il a ainsi enlevé 5.173 engins divers (obus, grenades, fusées, etc.), dont 476 étaient charyé3.

A. Vit».


La question du vestiaire en justice de paix

Un club sportif est responsable des vols commis au vestiaire des joueurs Monsieur le juge de paix, on m'a dércbé, au vestiaire, mon veston et le portefeuille qu'il contenait. Je réclame la valeur de ma perte, soit 1.500 francs. Et voilà une nouvelle fois évoqué le problème de la responsabilité en matière de vestiaire, cette question si controversée. Mais, en l'occurrence, le défendeur n'est ni un restaurateur ni un coiffeur (les deux sortes de commerçants les plus touchés par ce mode de larcin). C'est un club sportif le vol a été commis, durant une partie de football, dans les locaux où se déshabillent les joueurs. Nous sommes désolés, dit le président du club, de ce fâcheux incident dont notre sociétaire fut la victime, mais qu y pouvons-nous ? Sur les nombreuses affiches apposées dans tous les coins de notre vestiaire, nous avertissons clairement que nous nous exonérons de toute garantie, au cas de vol d'effets.

Et vous estimez, dit le magistrat, ,que cet avis suffit pour vous couvrir ? Ma foi,

En vérité, monsieur, le procédé serait trop commode. Passe encore si le vestiaire était facultatif, comme chez certains commerçants. Mais où son caractère obligatoire s'impose~t-U avec plus de force que dans un club sportif ? Vos sociétaires ne sont admis sur le terrain qu'en maillot. Peuvent-ils déposer leurs effets ailleurs que dans votre baraquement ? Non. Peuvent-ils les surveiller, tandis qu'ils poussent la balle ? Non. Alors ? Concluez. Puisque vous les contraignez à laisser leurs vêtements, vous en assumez forcément la surveillance et, par voie de conséquence, la responsabilité. En ne restituant pas ce dépôt, vous commettez une faute lourde. Je dirai même que vous aggravez votre cas en prétendant vous libérer de tout risque par des pancartes, ce qui est un encouragement inconscient au vol. Et je vous conseille d'indemniser monsieur si vous tenez à éviter les frais d'une condamnation. La mercuriale semble à coup sûr sévdre, mais l'on ne saurait la taxer d'injustice. Cest un principe admis devant les tribunaux que nul ne saurait s'exonérer par voie d'affiches des suites d'une faute lourde. Or négliger la surveillance d'un vestiaire, n'est-ce point, comme le dit le juge. une faute lourde ? Les dirigeants ds sociétés sportives ne manqueront pas de prêter attention à cette instructive décision.

Henry LA Pacaudière.

Pour les tuberculeux de Mardor La matinée artistique organisée par S'oeuvre antituberculeuse- les Amis de Mardor i, à la mairie du X- arrondissement,. a obtenu le plus vif succès.

Parmi la nombreuse assistance, on remarquait M. le marquis de Liders, président de la S. S. B. M., qui avait bien voulu accepter, avec M. Justin Godart, sénateur, ancien ministre de la Santé publique. la présidence de cette matinée, assisté de le comte de Cherizey, comte Alilard du Chol';et, d'Entert du colonel Bonret, du conseil central de la S. S. B. M. du maire du X* M. Maillet, conseiOier municipal de Suresnes Mile Lopez, directrice du dispensaire des Peupliers, ainsi que de nombreuses personnalités fervemment dévouées & la lutte contre la tuberoulose.

Au cours de cette manifestation, soulignée de justes applaudissements pour les organisateurs et les artistes réputés ayant prêté leur concours, le docteur Roux, médecin directeur du sanatorium de Mardor, prononça une courte allocution, rappelant aux nombreux auditeurs la tâche à accomplir, en attendant 'l'édification du préventorium auquel va le bénéfice de cette manifestation charitable.

FAITS DIVERS L'erreur du juif polonais

M. Léon Jetter, Agé de quarante-sept ans. d'origine alsacienne, qui tient un magasin d'articles de Paris, 83, faubourg SaintDenis, recevait, hier après midi, vers 14 h. 30, la visnte d'un alieatt, M. Stmoji Vaiter, quarante-neuf ans. maroquinier, impasse Gaudelet. Celui-ci, trompé par l'aocenit alsacien de M. JeLter qu'M prit pour un Allemand, entra brusqueanent en fureur.

Je suis un juif polonais, cria-t-il, et tu vas payer pour tes compatriotes. Ce disant, il se mit en devoir de briser tout ce qui était à portée de sa main. Le commerçant, voulant intervenir, reçut un violent coup de poing au visage. Enfin, le frère de M. Jetter, survenant, expulsa du magasin l'ànergumene qui, tombant sur le trottoir, se fendit l'arcade sourcilière. Il a reçu des soins à l'hôpital Sainit-Louis et les frères Jetter, après leur audition au commissariat, ont été laissés en liberté. On vole une valise dans l'auto de Mme Tonia Navar

Mme Tonia Navar. l'exceltente artiste de la Comédie-Française, avait laissé, hier, dans son auto en station devant son domicile, 18. rue Beaujon, une valise contenant trois robea de théâtre. Redescendant quelques instants après, l'artiste constata qu'on lui avait dérobé la mallette. Une plainte a été déposée au commissariat du Roule. Manifestation de sympathie

Les gradés et gardiens de la compagnie des voitures ont, au cours d'une réunion intime, offert des souvenirs à leurs camarades MM. Joseph Laurent et Moiny Fondaxy, réformés avec pension de retraite. Manifestation de cbbmeurs à Malakoff Des chômeurs, au nombre de 200 ou 3U0. se rassemblaient hier après-midi, place de la Mairie, à Malakoff. Après avoir poussé quelques clameurs, ils obtempérèrent à l'injonction de se disperser que la police leur adressa.

Deux blessés dans une collision Boulevard Jean-Jaurès, à Boulogne-surSeine. un motocycliste, M. Sylvio Haultecar, vingt-quatre ans. 23. rue Thiers, accompagné de sa belle-soeur, Mlle Marcelle Couturier, vingt-huit ans, a heurté un autobus piloté par le chauffeur Pierre Sirey. Le jeune homme a eu le poignet droit fracturé, la jeune fille une grave blessure à la tête.

Ils ont été admis à l'hôpital AmbroiseParé.

Victimes de leur imprudence

Une explosion s'est produite, 9, rue de Seine, à Boulogne-sur-Seine. dans la cuisine où deux soeurs, Mmes Môlanie Dupuy, cinquante-trois ans, et Renée Derain. quarante-quatre ans, étaient occupées à remplir une lampe d'essence en s'éclairant d'une bougie.

Les deux femmes furent brûlées aux mains et aux jambes peu grièvement. d'ailleurs.

Un incendie se déclara, dont les pompiers se rendirent mattres après une heure de travail.

Les auteurs d'une agression

arrêtés sur-le-champ

Passant l'autre nuit rue d' A s t o r g M. Frank Witly, artiste de nationalité américaine, demeurant 59. rue d'Hautpoul, a été attaqué par deux malfaiteurs qui lui ont arraché son portefeuille et se sont enfuis. Des gardiens de la paix, avisés peu après, s'élancèrent sur la trace des voleurs et réussirent à les arrêter. Conduits au commissariat de la Madeleine, ils déclarèrent se nommer l'un Elle Louvet, vingt-trois,ans, 3, rue des Vertus l'autre Pierre Géraud. vingt-neuf ans, 58, rue du Vert-Bois.

Les accidents de la rue

Le jeune Robert Poirier, dix ans. en jouant au ballon, près du domicile de ses parents. 2, rue Camille-Flammarion, se jette contre une auto. Bretonneau. Devant la gare du Nord. un passant, M. Isaac Amarillo, soixante-dix ans, habitant 47, rue de la Borne, à Enghien, est renversé, au bord du trottoir, par la portière d'un taxi qui s'était soudainement ouverte. Saint-Louis.

M. Joseph Anzeln, dix-neuf ans, étudiant, demeurant 66, rue Saint-André-desArts. est renversé par un taxi boulevard Saint-Germain. Charité.

Boulevard Montmartre, à l'angle de la rue Vivienne, un passant dont li'dentité n'a pu être vérifié, a été renversé, hier vers 15 heures, par un autobus de la ligne R.

Grièvement blessé, l'inconnu a été transporté à la Charité. Agé d'une soixantaine

d'années, portant une moustache blanche, il étalt vêtu de noir, coiffé d'un feutre mou de même couleur, chaussé de bottines noires. II avait une chemise & rayures bleues sur fond blanc.

Boulevard Lefebvre, un taxi renverse le jeune Alfred Dufour, Agé de seize ana, demeurant 1, rue Pierre-Leroy. Boudoaut. L'autre nuit, des malfaiteurs ont brisé la glace, d'une valeur de 4.000 francs, du magasin de fourrures Kapel, 71, rue de Provence. Une sonnerie électrique ayant fonctionné, les cambrioleurs ont déguerpi sans rien emporter.

Des malfaiteurs ont pénétré hier dans l'appartement de M. d'Haché, au troisième étage, 76, boulevard des BatignoMes. Les voleurs ont fait, croit-on, main basse sur quelques bijoux et de l'argenterie. Ce sera seulement au retour de M. d'Haché, actuellement en voyage, qu'on pourra connaître l'importance exacte du vol.

M. Bertrand Fourcadet, quarante-neuf ans, fait une chute dans l'escalier de l'immeuble où il est employé, 22, rue SaintAndré-dea-Arts, et se tue sur le coup. Des cambrioleurs visitent la chambre de Mme Ernestine Dubois, domestique, 15, place du Panthéon, et s'emparent de quelques bijoux.

Sur le pont Jean-Jaurès, un cantonnier du chemin de fer de Ceinture, M. Jean Moutard, vingt-huit ans, demeurant 60, rue Davy, est tamponné par un train et meurt pendant son transport à Saint-Louis.

Hier, vers 4 heures du matin, un commencement d'incendie, dont on ignore les causes, s'est déclaré au quatrième étage, 35, rue Crozatier, dans un local appartenant M. Sceiner, fabricant de meubles. Les dégâts sont peu importants. Du bassin de la Villette, un marinier, M. Chevalier, retire un crâne humain entièrement décharné, paraissant avoir séjourné dans l'eau une dizaine d'années. Des cambrioleurs pénètrent dans l'appartement de M. Jean Deffens, 238, rue du Faubourg-Saint-Martin, et dérobent 4.000 francs de bijoux placés dans un secrétaire.

Ils tentent vainement de fracturer un coffre-fort.

Des malfaiteurs s'introduisent, & l'aide de fausses clefs, dans l'appartement de M. Reigneau, négociant, et s'emparent de divers objets évalués à 25.000 francs environ.

Rond-Point de la Reine, à Bomlognesur-Seine, un cycliste, M. Lucien Caitlau, dix-sept ans, 7, rue Bérainser, a été renversé par une auto Bleasé à la tête, Ll a été conduit à l'hôpital auxiliaire Paré. Une vole d'eau s'étant produite au cours de la nuit dans le bordage de la péniche Rapide, ancrée en Seine non loin du pont de Choisy-le-Roi, l'équipage de cette embarcations dut être débarqué. La déchirure fut aisément aveuglée.

Neurasthénique, M. Maurice Millet, trente-neuf ans, employé de commerce, 15, rue Jean-Jaurès, à Romainville, s'est asphyxié à l'aide du gaz d'éolaarage. Au cours d'une discussion, hier aprèsmidi, 8, passage de Ménilmontant, M. Joseph Rufflet trente ans, chaudronnier, a été blessé d'un coup de couteau Il la cuisse par Jacques Le Neveu, sans domicile connu. Le blessé a été admis à Saint-Louis. Le commissaire de police du quartier SaintAmbroise recherche Le Neveu.

Arrestation d'une bande de voleurs la roulotte

A la suite d'une longue filature, le brigadier chef Hémard et des inspecteurs de la police judiciaire ont arrêté en flagrant délit, place Pigalle, une bande de voleurs à la roulotte qui s'étaient signalés dans divers arrondissements de Paris en s'emparant, dans les voitures en station, de colis, fourrures, etc.

Après les avoir Interrogés, M. Badin, commissaire à la police judiciaire, les a envoyés au dépôt. Ce sont les nommés Marcel Struel, dit Janie, marchand ambulant, né le 11 octobre 1911 à Paris (XIIM. demeurant 46, boulevard de Clichy, deux condamnations Edmond Pimbaud, né en 1907, à Marson (Marne), ex-garçon boulanger à Bourg-la-Reine, 8, rue Duperré, deux condamnations Auguste Rozenat, dit La Tremblotte, né en 1912 à Nice, garçon de café, 1, passage de la Tuilerie, une condamnation; sa maltresse, Colette Rodut, dix-neuf ans Roger Destrez. né en 1915, à Montrouge. garçon boulanger, demeurant, 5, passage de l'Elysée-des- BeauxArts Fernand Bruel, né le 6 novembre 1911, à Paris (XIII"), ouvrier peintre, même adresse, une condamnation; Vincent Bourgic, interdit de séjour, trois condamnations, né le 25 octobre & l'tle aux Moines (Morbihan).

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Une visite des écoles anglaises d'adultes Hier soir est arrivée à Paris une délégatton de la National Adult School Union, dirigée par son président, M. E.-J. Fullwopd. Elle a été reçue à la gare par une 1 délégation de la Jeune République à laquelle elle rend visite.

Aujourd'hui dimanche, Anglais et Français visiteront Versailles lundi, Paris, et mardi, la manufacture de Sèvres.

Mardi, mercredi et jeudi, dana la matinée, des conférences seront faàtes, à l'intention de la délégation anglaise, par MM. Joseph Botmalo, George Hoog et Maurice Lacroix, 1 agrégés de l'Université, sur la situation économique, internationale et scolaire de la France.

Mardi soir, une réception sera offerte. 15. rue Las-Cases, par ta Jeune République, en l'honneur de la délégation anglaise. Un nonresu groupement de coloniaux Un groupement de coloniaux vient d'être constitué entre les originaires de l'Afrique du Nord et entre toutes les personnes y ayant vécu à titre civil ou militaire, qui a pris pour titre « Union des coloniaux et anciens coloniaux de l'Afrique du Nord Toute personne désirant faire partie de cette association est invitée à écrire à M. Léopold Devet, impasse Milord, Paris (18O, ou au capitaine Jules Renard, hôtel des Sociétés savantes, 28, rue Ser.pente. Paris

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POUR LA SÉCURITÉ DU RAIL Un poste d'aiguillage perfectionné fonctionne à la gare de l'Est D'ingénieux dispositifs ont permis de réduire considérablement le nombre des leviers de commande et de rendre impossible toute erreur d'aiguillage

Dans le grave et délicat problème de la sécurité sur les réseaux de voles ferrées, la signalisation joue, est-il besoin de le dire, un rôle capital. De l'impeccable fonctionnement des divers app&neite en usage dans les grands réseaux dépend chaque jour le sort de milMere de vies humaines. Nulle erreur si minime soit-elle, nulle défaillance même fugitive ne sont tolérées des innombrables commandes qui régissent la circulation complexe des myriades de trains qui sillonnent notre territoire.

Toutes les compagnies de chemina de fer se sont attachées sans cesse à perfectionner des installations que les exigences de la vie moderne modifient à tout moment. Ainsi, le développement, toujours croissant, de la banlieue parisienne a progressivement accru le trafic des grandes gares de la capitale. En dépit de leur nombre toujours plus élevé, il convenait d'aeaurer aux convois une égale sécurité. Chacun a su mener à bien cette tâche parfois ardue, et les différents systèmes d'appareils adoptés par les divers réseaux ont tous également fait leurs preuves.

Les postes électriques Desca6es Parmi tous les types d'appareils, pour la plupart électrique que recèlent les postes d'aiguillage moderne, il en est un dont le principe diffère notabiement et dans lequel le nombre des leviers de commandes a pu avantage fort appréciable être considérablement réduit.

Son inventeur, M. Albert Descubes, était ingénieur en chef de la Compagnie des chemins de fer de l'Est lorsque, vers 1907, il en imagina le principe. Un premier essai fut effectué à Nancy l'année suivante. Séduits par un appareil qui leur offrait de grandes possibilités nouvelles, les dirigeants du réseau décidèrent sa réalisation pratique. Maints perfectionnements avaient justifié la création de plusieurs postes Descubes dans des gares de province quand la guerre éclata. Lorsque, sur le réseau durement éprouvé, la vie reprit au lendemain de l'armistice, tout était à refaire.

M. Descubes, promu directeur des travaux, entreprit de reconstituer les postes détruits. Sous l'active impulsion du distingué directeur de 11;-campa=gnie, M. Riboud, il apporta de nouvelles améliorations à son système et dota plusieurs autres grandes gares de postes électriques.

Lorsqu'il mourut, en août 1927, les Ingénieurs du service de la voie du grand réseau reçurent la mission de parfaire son œuvre. De cette collaboration éclairée est né le « poste 1 », édifié pour desservir la nouvelle gare de l'Est.

C'est ce poste, réalisant l'ultime perfection, que nous avons voulu dépeindre à ne 3 lecteurs.

Le poste 1 »

A la sortie de la gare, entre les voies. ne dresse, devant la pile centrale du pont Lafayette, un sévère bâtiment de béton armé prolongé par une terrasse. Ses lignes sobres s'harmonisent avec l'architecture moderne du pont. De larges baies vitrées percent ses murs, nets de tous ces câbles et ces tringles métalliques que l'on voit habituellement s'échapper des postes d'aiguillage. Le voyageur profane songe, en passant devant cette construction, à quelque bureau administratif chargé de la surveillance des voies. Qui penserait. en effet, que ce bâtiment, d'une superficie inférieure cent mètres carrés, renferme un poste qui assure à lui seul le trafic de la plus grande gare française ?

Qui croirait qu'il commande et contrôle la manœuvre de 233 aiguilles et de 156 panneaux-signaux lumineux répartis sur les 34 voies de départ et règle l'utilisation des 2.021 itinéraire possibies dans chaque sens que peuvent emprunter les trains parcourant sa zone d'action ?

Pourtant, cinq employés suffisent pour l'animer. Nous allons tenter d'expliquer l'essentiel de son fonctionnement.

Quelques détails techniques

La manœuvre de chaque signal, de chaque aiguille est ordinairement assurée par une commande indépendante d'où nombre parfois considérable des leviers, répartis le plus souvent entre plusieurs cabines. Dans une grande gare, il est, d'autre part, indispensable d'affecter une manette spéciale à la commande de chaque « itinéraire On nomme ainsi le parcours qu'effectue un train entre la voie d'où il part et celle où il aboutit. Il faut donc que ce levier puisse actionner simultanément tous les aiguillages traversés par le convoi. Ainsi 2.021 manettes agis- sant dans les deux sens auraient été nécessaires pour assurer le trafic de la gare Paris-Est. Or, grâce à l'application de l'invention de M. Descubes, le poste 1 ne comporte que 187 leviers Ses cinq tables de commande permettent de tracer chaque itinéraire avec seulement deux leviers dédnissant respectivement la destination et la provenance du « mouvement à faire passer.

Comment ce problème a-t-il pu être réaolu ? Un long et fastidieux exposé j technique serait nécessaire pour l'expliquer en détail. Indiquons seulement que, par l'intermédiaire d'un système de relais électriques fort ingénieux, on peut actionner simultanément et dans la position désirée toutes les aiguilles traversées par un itinéraire quelconque. Il suffit de manœuvrer seulement les deux manettes qui correspondent précisément aux deux extrémités de l'itinéraire choisi. Les aiguillages sont actionnés par des moteurs électriques alimentés par un courant de 110 volts. Point essentiel: les leviers de commande se trouvent bloqués lorsque la voie n'est pas entièrement libre ou encore quand un autre itinéraire convergent est déjà tracé. En conséquence, il est matériellement impossible qu'une erreur d'aiguillage se produise dans la zone du poste 1, même si on voulait la provoquer.

Dans le poste 1, Il est superflu pour l'aiguilleur de suivre sur les voies les mouvements de trains qu'il provoque. Des tableaux lumineux sont placés au-dessus de chacune des cinq tables de commande. L'employé peut suivre la progression des convois, qui y

apparaissent sous la forme d'une chenille de feu. L'illumination se produit également lors du tracé de l'itinéraire. Elle disparait quand toutes les aiguilles ont obéi et que le contrôle en est obtenu car il existe aussi un circuit spécial qui permet de s'assurer du bon fonctionnement des aiguillages. Les tableaux lumineux comportent également des signaux en miniature sur lesquels l'apparition des feux se produit dans les même conditions que sur les panneaux-signaux correspondants. On y lit encore diverses indications comme l'occupation des voies à quai, celle des garages des machines, l'annonce de la prochaine heure de départ des trains, etc.

Le sous-sol du poste 1 renfermé 3.711 relais électriques dont le rôle est divers. Ils réalisent notamment la combinaison électrique 'des 4.042 Itinéraires, commandent et contrôlent les 233 aiguilles et les 156 signaux lumineux. assurent la fermeture des signaux après le passage des trains, s'opposent à la confection d'un itinéraire empruntant une voie occupée, etc. Dans la vaste salle des relais, les plus grandes commodités sont offertes aux électriciens tous les appareils 'de contrôle les plue détaillés ont été multipliés de telle sorte que la défaillance d'un relais peut être instantanément décelée et aussitôt réparée.

L'alimentation en énergie électrique du poste 1 est assurée par unie sousstation souterraine installée sous le pont Lafayette. Une installation de secouts fonotionoie automatiquement lorsque le voltage du courant fourni par le secteur baisse de 15 Un groupe éleotrogène est utilisé en cas d'arrêt du seoteuir.

La sous-station fournit du 110 volts continu pour les moteurs d'aiguilles, du 220 volts alternatif pour lies panpanneaux lumineux, enfin du 24 volts continu qui est utilisé pour l'excitation des électro-aimants des relais, les circuits de voies, le contrôle des aiguilles et les commandes de préparation des itinéraires. Ce dernier voltage circule également d'une manière permanente dans les rails. Sa tension prise à la sortie des circuits de voies doit tomber normalement à 0 volt 35 aux bornes des relais. Elle permet de vérifier la libération ou l'occupation des voies. Deux postes semblables au parte 1, mais infiniment moine importants et moins complexes, lui font suite. Leur action s'étend jusqu'à la sortie de Paris. Au delà, le profil de la voie devient trop banal pour justifier la présence de pareilles cabines.

D'importantes 'gares d'embranchement du réseau Nancy, Charleville, Reims, Vaires, Lérouville, Bar-le-Duc et, depuis le début de l'année, Lunéville, Blainville et Neuve-Maison en apprécient les rares avantages. Dans un prochain avenir, Belfort, Châlonssur-Marne et Epernay seront pourvus du poste électrique Descubes. Peu à peu, justifiant son souci constant de progrès, la Compagnie des chemins de fer de l'Est dotera de cette précieuse invention toutes ses gares importantes.

Soulignons encore que la conception et l'entière réalisation de ce programme sont l'œuvre exclusive des éminents techniciens du réseau.

Disons aussi que le poste 1 a produit sur tous les visiteurs de marque, délégations d'ingénieurs des chemins de fer français ou étrangers, élèles de l'Ecole des mines et polytechniciens, qui ont pu en analyser les détails,.une profonde et sincère admiration.

Terminons en citant quelques chiffres qui fixeront en même temps que l'importance de la nouvelle gare de l'Est la surprenante facilité avec laquelle le poste 1 s'acquitte de l'écrasante tâche qu'on lui impose.

En service normal, 160.000 voyageurs, dont 140.000 « banlieusards », traversent chaque jour le grand hall de la gare de l'Est. Dans l'heure la plus chargée, 30.000 voyageurs prennent place dans les trains, soit 500 personnes par minute. Au moment des vacances, le nombre des voyageurs dépasse parfois 215.000.

Les aiguilleurs du poste 1 ont, d'autre part, à tracer journellement 1.464 et jusqu'à 1.857 itinéraires certaines veilles de fêtes, sans parler des nombreuses manœuvres de machines haut le pied. A travers l'écheveau compliqué des voies de la grande gare, tandis que les trains suivent aveuglément leur chemin d'acier, il est plus d'un abonné qui, parfois, se remémore un souvenir à la fois plaisant et fâcheux. Ils songent à la < halte de la mariée », cet arrêt de sécurité qui imposait jadis à tous les convois entrant en gare de stopper. devant l'immense affiche d'un spécialiste de toilettes nuptiales et qui fit si souvent trépigner de rage impuissante certains voyageurs craignant les représailles d'un patron intransigeant. La suppression de ce petit drame quotidien n'est certes pas le moindre des bienfaits dispensés par le merveilleux poste 1.

Marcel KESLER

La meilleure brodeuse d'art de France

Ik jury de l'exposition du meilleur ouvrier de France pour 1933 a décerné le diplôme de la meilleure ouvrière de France (section de broderie d'art) à Mme Clémentine Demeyer, 99, avenue du Général-MichelBizot.

La lauréate, qui, en 1928, obtenait le Grand Prix offert par le Président de la République, fut

Une romanesque affaire de aéquestration Elle est sang doute moins grave qu'on le disait tout d'abord

Meaux, 15 avril (dép. Petit Parisien.) Depuis hier, le parquet de Meaux est saisi d'une affaire assez romanesque et probablement fantaisiste, dont r'émeut la colonie américaine de Paris. Une ex-artiste, Mme Ethel-Florida Coval, âgée de trente-huit ans, aurait eu à se plaindre, de la part de M. René Petitjean, âgé de trente-deux ans, rentier à la Pomponnette, près de Lagny, de sévices et même de séquestration. A la suite d'une démarche que fit au parquet de Meaux un de nos confrères américains, qui déposait une plainte entre ses mains, M. Terrier, procureur de la République, prescrivit une enquête dont fut chargée la gendarmerie de Lagny, Les gendarmes se rendirent donc rue du Gué-Delaunay, à la Pomponnette, où réside, dans une propriété assez vaste, entourée de murs en ruines, qui ne peuvent être considérés comme une barrière infranchissable, M. Petitjean, rentier, d'origine vosgienne. Celui-ci était occupé dans son jardin, tandis que son amie, Mme Coval, vaquait aux soins du ménage. Dans le voisinage, on ne savait rien de ces deux personnes. La visite des gendarmes est la première qu'ils reçoivent depuis qu'ils se sont fixés à la Pomponnette. Les maîtres du logis n'en parurent d'ailleurs pas très surpris et Mme Coval énuméra les faits qu'elle reproche à son ami

J'ai conmi, il y a un an, à NewYork, où il faisait la contrebande de l'alcool, un Français, René Petitjean, qui, au mois de novembre 1932, quitta les Etats-Unis pour la France. Par la suite, H m'a écrit plusieurs lettres me demandant de venir le rejoindre pour que nous puissions nous marier, ainsi qu'il m'en avait fait la promesse à New-York. J'ai accepté et, sur rendezvous, j'ai retrouvé Petitjean au Havre, le 22 janvier dernier. II m'a amenée directement dans sa propriété, rue du Gué-Dedaunay, à la Pomponette, où sa sœur, affirmait-il, devait être à son service. A l'issue d'une querelle avec mon ami. sa sœur partit un mois après mon arrivée. Dès lors, j'ai été soumise a un travail très dur. J'ai même été brutalisée et frappée fréquemment. J'ai cherché, à deux reprises, à m'enfuir. et chaque fois Petitjean m'a frappée. Il me tenait sous la terreur en me menaçant d'un revolver. Un jour que je l'emmenais en auto, il me dit que c'était ma dernière promenade. C'est à la suite de cet incident que j'ai pu faire parvenir une lettre à mon ancien mari, M. Charles Coval, journaliste à New- York. Il a aussitôt avisé le Herald Tribune, qui a télégraphié au New-York Herald de Paris, dont la direction a prévenu le parquet de Meaux. Je ne porte pas plainte pour l'instant contre Petitjean, mais je me réserve de le faire plus tard, si c'est nécessaire.

De son côté, M. Patitjean a fourni les explications que voici

J'ai connu Mme Coval à NewYork, il y a un an, mais je n'ai jamais habité avec elle en Amérique. Le jour où je me suis embarqué à New-York avec ma sœur Suzanne, habitant actuellement 55, rue Doudeauville, à Paris, Mme Coval est venue à bord pour nous faire ses adieux. Au cours de la traversée, j'ai reçu d'elle trois radios qui m'invitaient a la faire vanir en France. Elle m'a.écrit ensuite plusieurs lettres. Devant son insistance et à la suite d'une lettre dans laquelle elle disait à ma sœur Suzanne qu'elle se suiciderait si je ne la,faisais pas venir, j'ai cédé à son désir. Je suis allé la chercher au Havre et l'ai emmenée à la Pomponnette. Jamais ma sœur n'a habité avec nous. Elle était déjà partie depuis huit jours quand Mme Coval est arrivée. Je suis très surpris de l'attitude actuelle de cette dame à mon égard car jamais je. ne l'ai frappée ni séquestrée et lui ai toujours laissé sa liberté. Je suppose qu'elle emploie ce subterfuge pour se faire rapatrier.

Dans la soirée, M. Petitjean et Mme Coval se sont séparés en plein accord, après s'être partagé les effets, bijoux et objets leur appartenant en propre, et la jeune femme a fait savoir qu'elle se rendait au consulat américain, 1, rue des Italiens, à Paris. Ajoutons que Mme Coval prétend avoir été brutalisée assez fréquemment or elle pe portait, à la face externe du bras gauche, qu'une légère tuméfaction. D'autre part, des ouvriers qui, depuis deux mois, travaillaient au défrichement de la propriété, ont déclaré qu'ils n'ont jamais été témoins de scènes de violences; que Mme Coval circulait toujours librement dans la propriété dont les portes étaient constamment ouvertes. De temps à autre, elle s'absentait, seule, pour des promenades en auto. Dans ces conditions, une séquestration apparait bien improbable.

LA FOIRE AU PAIN B'EPICE S'EST OUVERTE HIER

C'est hier après-midi que s'est ouverte la si parisienne Foire au pain d'épice, particulièrement importante cette année puisqu'elle dépasse ses limites habituelles pour s'étendre au delà de la porte de Vincennes. Et quel entrain, quel pittoresque se dégagent des établissements, dont les propriétaires ont rivalisé de goût et d'originalité Le cirque Fanni est là, avec ses rennes et sa cavalerie les ménageries Jean, Marcel, Jouviano, et aussi la « Maison du rire », où le spectacle est, annonce-t-on, « superévocateur ». Faut-il encore signaler le cirque de Zanfretta, et des chiromanciennes, et des attractions nouvelles telles que le musée Saint-Louis, un manège de canots automobiles sur l'eau, etc. Plus nombreux que jamais, d'ailleurs, sont les manèges place de la Nation. De même que les loteries, les marchands de pain d'épice, de crêpes, de nougats, II n'y a guère que le manège Maury, d meuré dans le Midi qui n'occupe pas sa place habituelle. ?

Pour fêter l'inauguration de la grande fête du Trône, un déjeuner a réuni « chez Moreau », place de la Nation, les membres du comité (commerçants et forains) et quelques invités. Des discours ont été prononcés par MM. Alphand, Jolz, au nom du comité commercial Auguste Derawlot et Boviot, représentant les syndicats forains, et Garchery, député, qui présidait. Puis les convives eurent droit à une

Un jeune lion préside le banquet d'inauguration de la foire au pain d'épice

exhibition celle d'un lionceau présenté par Martha la Corse et les dompteurs Marcel et Jouvlano. Le banquet fut suivi d'une visite de la foire et d'un concours de tir auquel prirent part les invités qui se disputèrent un superbe challenge.

Hier soir, enfin, tandis qu'étalent illuminés pour la première fois le monument de Dalou et les colonnes du Trône, la retraite aux flambeaux traditionnelle se déroula parmi une foule fort nombreuse.

Un jazz composé de trois frères qui ont ensemble 31 ans

Le benjamin des « jazz » si l'on peut dire c'est, fort probablement, celui des trois frères Boilly. En effet, Jules, Alfred et René, qui jouent avec maestria du violon, de la grosse caisse et de l'accordéon, ont, à eux trois, trente et un ans Jules a douze ans, Alfred dix et Remé neuf.

Très connus dans le Pas-de-Calais ils habitent à Wingles ces trois jeu-

nés virtuoses sont, pour Le moment, en vacances à Asnières. ILs y trouvèrent, d'ailleurs, un engagement pour venir donner un concert dans la capitale concert charitable, car il eut lieu, récemment, boulevard Ney, aux côtés de la Commune libre du Vieux-Montmartre et des accordéonistes Aris et Mario Ricci, au bénéfice de la soupe populaire de Montmartre.

LES OFFICES DU SAMEDI SAINT A l'église Saint-Ephrem des Syriens a eu lieu hier, à 17 heures, une grand'messe solennelle selon la liturgie syrienne d'Antioche, célébrée par Mgr Khayatte, avec assistance pontificale de S. G. Mgr Chaptal, évêque auxiliaire de Paris.

Par ailleurs, à l'église catholique russe de lo Sainte-Trinité a eu lieu, hier matin. une messe solennelle, et à.» 23 ih. 45 ont été célébrées les matines, suivies de la messe pascale de communion.

Propos de bonne hnmenri LES SALADES DE BUSCADOU Ce matin-là, Buscadou, retraité du chemin de fer, dit à la Bucadoune, sa femme Ecoute-moi, Mion I Tu as vu notre plant de salades?. Jamais elles ne m'avaient aussi bien réussi Il y en a. il y en a I, Aussi, je crois bien que nous ne pourrons, à nous seuls, en voir la fin! Tu ne sais pas ce que tu devrais faire ?. Je vais t'en choisir une dizaine des plus belles, que tu iras vendre dans le pays dix sous pièce, cela nous fera cent s6us, que nous emploierons à nous acheter une belle < pogne » pour notre dessert de dimanche

Bon 1 fit la Buscadoune, qui n'a jamais plus eu de volonté qu'une puce et pour qui tous les désirs de Bucadou sont des ordres.

Buscadou alla donc anacher dix belles salades, et la Buscadoune les plaça dans son tablier, qu'elle releva congrument, parce que, n'est-ce pas, les gens n ont tout de même pas besoin de savoir ce que l'on porte

Et elle s'en alla tout droit chez l'agent voyer, qui habitait à l'entrée du pays, et dont les damss, pechère sont obligées d'acheter leurs légumes chez les marchands et qui n'ont jamais de verdures bien fraîches, n'est-ce pas ? Mais, comme elle passait devant la porte de son amie Zoé, elle s'entendit appeler

Ohé Mion.

Bonjour, Zoé I Qu'est-ce qu'il y a pour ton service ?

Ecoute Tu ne voudrais pas une salade?. fit la Zoé.

Une salade 1 s'exclama la Mion. Parce que le vais te dire: nos salades ont réussi, cette année, que c'est une bénédiction Nos lapins eux-mêmes n'en pourront voir le bout Alors, tu comprends

Et, sans attendre la réponse, elle rentre chez elle, en ressort aussitôt et vous fourre deux belles laitues, grosses comme des choux, dans les mains de la Mion interdite

Et on pourrait l'être à moins

Vous comprenez que, dans ces conditions, cette pau re Mion ne pouvait aller proposer de leur vendre des salades à ces dames de M. l'agent voyer, qui habitent porte à porte avec la Zoé Qu'aurait pu penser celle-ci?. Qu'elle faisait des sous avec les cadeaux qu'on lui offrait Aussi elle décida de pousser plus loin et d'aller chez le notaire.

Mais voici qu'en chemin elle rencontre Zounet, avec qui la Mion a fait sa première communion, et qui poussait une brouette chargée.

Té Mion, arrive ici, ma belle, que je te donne une salade! Figure-toi que nous ne savons plus qu'en faire J'en ai vendu, j'en ai donné et il m'en reste toujours Je t'assure que c'est un service que tu me rendras

Et zou elle vous colle deux belles endives sous les bras de la Mion, pétrifiée. Comme de juste, elle ne pouvait aller chez le notaire, que la Zounet aurait pu la voir

Il lui restait le pharmacien, M. Sabouroux.

Et elle allait entrer chez cet homme de bien quand, à la porte, elle se trouva nez à nez avec la Térésine, qui en sortait. un panier au bras

Oïe Et ,c'est Mion! Ma mie. puisque je te rencontre, tu vas en profiter Imagine-toi que nous avons des salades à ne plus savoir qu'en faire Tiens, en voilà deux belles Et ne me remercie pas, car c'est encore un service que tu me rends I. Je viens d'en apporter de magnifiques à cette brave Mme Sabou-rowtr -que son mari a sauvé mon homme quand il a eu se: furoncles

Ainsi que vous le supposez, la Mion n'alla pas proposer ses salades aux Sabouroux L.J-

D'ailleurs", elle en avait assez 1. Elle allait rentrer chez elle I. Tant pis, ce n'était décidément pas le jour de vendre de la salade

Mals, comme elle passait devant sa cousine Madelon, est-ce que celle-ci ne l'arrête pas pour lui donner deux magnifiques chicorées; et, plus loin, la tante Nanette ne lui en fourre-t-elle pas d'autorité trois autres, mais de la scarole, cette fois, entre les mains!

C'en était trop 1 Mion se sauva chez elle en courant 1.

Eh bien I fit Buscadou en voyant arriver sa femme, est-ce que cela a bien marché, cette vente ?.

Ah I mon pauvre ami, soupira simplement la Mion en défaisant son tablier sur la table de la cuisine,

Quand* Buscadou me raconta cette histoire, qui s'était passée la veille Hein 1 conclut-il, croyez-vous ?. Ah 1 on peut dire que la pauvre Mion n'a pas l'âme d'une négociante 1. Enfin, quand on pense que je lui avais donné dix salades à vendre et qu'elle m'en a rapporté trente-deux à la maison Comment voulez-vous faire du commerce dans ces conditions ?.

Rodolphe Bringer.

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Manifestations de chômeurs à Paris et en banlieue L'Union régionale des comités de chômeurs avait convié hier ses adhérents à se rendre en masse, à 15 heures, devant les différentes mairies de Paria et de la banlieue, pour appuyer lee revendications que leurs délégués devaient y présenter à la même heure. Cette propagande n'obtint pas le résultat escompté. A la mairie du XIIe, cinq chômeurs seulement se présentèrent, sans aucun incident. Dans le XIIII, par contre, cent *rente chômeurs se groupèrent devant la Maison du syndicat, 130, boulevard de l'Hôpital, où se tenait un meeting. Ils voulurent, à l'issue de celui-ci, gagner en cortège le n° 160 du même boulevard, où se tenait un second meeting. Mais ils se heurtèrent aux barrages d'un service d'ordre dans un contact assez violent où force resta à la police. Il n'y eut, toutefois, qu'une arrestation celle du député Monjauvie, pour appels à la violence et outrages à agents. Conduit au poste central du XIII', il fut relâché peu après, mais sera poursuivi. A cette procédure sera jointe celle du 2 mars dernier, relative aux manifestations dirigées par lui contre les établissements Gnome-Rhône. A Malakoff, quatre vingts chômeurs ayant répondu a l'appel du comité se tinrent dans la cour de la mairie. Une délégation de quatre d'entre eux fut reçue. A la sortie, leurs camarades tentèrent de se former en un cortège, qui fut dispersé après une légère bousculade.

La taxe des télégrammes urgents Aux termes d'un décret pris sur la proposition de M. Laurent Eynac, ministre des P. T. T., la taxe des télégrammes privés urgents du régime intérieur ne sera plus, à partir d'aujourd'hui 16 avril, que le double, au lieu du triple, de la taxe des télégrammes privés ordinaires de même longueur pour la même destination.

Le jugement définitif

pour le grand prix de Rome (sculpture) L'Académie des beaux-arts a admis au concours définitif, pour le grand prix de Rome de sculpture, par ordre de mérite, les candidats ci-après

MM. Jacquot, Méheut, Gémignani, Corin, Guérard, Glovanetti, Morenon, de Relchenatein, Andrei et Nicolas. Leur entrée en loge se fera le mardi 18 courant.

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12 h. la minute de « T/Intran ». 12 h. 50, concert offert par les grands magasins « Aux Enfants de la Chapelle < Une demi-heure de fantaisie présentée par le chansonnier Paul Welll, avec le concours du chansonnier Souplex, dans ses œuvres, et de Mme Jackerson, qui interprétera l'Amour masqué (couplets du charme) Si j'osais vous dire les Deux Guitares Ecoute l'écho.

13 h. 20, entr'acte.

13 h. 30, Gabriello présente la demi-heure « Cristal », avec le concours de Marjal et Luar.

14 h., fln de l'émission.

Radio-reportage par MM. M. de Laborderle et Georges Briquet, du « Miroir des Sports de la course cycliste Paris-Roubaix première émission, vers 13 heures. dans la côte de Doullens, et deuxième émission, vers 15 h. 30, l'arrivée à Roubaix. 18 h. 45, journal parlé du poste.

19 h.. la journée sportive, commentée par « Le Miroir des Sports ».

19 h. 16, quelques disques Ballet égyptien, en entier (Luigini).

19 h. 30, L'actualité catholique».

20 h.. entr'acte

20 h. 15. revue présentée par Max Régnier. 20 h. 45. entr'acte.

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15 h.. diffusion de l'arrivée de la course Paris-Roubaix.

18 h. 45, journal parlé.

20 h. 3C Cloehea les Deux Pigeons (Messager) les Satlmbanques (Ganne) Fête au hameau la Toupie (Gillet) la Mazurka bleue (Lehar) l' Angélus de la mer (Goublier) les Rameuux (Faure) Encore des nouvelles Un poète qui va mal; Pot pourri de valses viennoises (Robrecht) Eisa (Doppler) Danseuse de Sêinlle (Grunow) Parade des moineaux (Rathke) Danse ses aabota (Fetras) Pas des patineurs (Jouve) la Téméraire le Tram (Mougeot).

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12 h. 20, Cantate Domine (Albert Alain): Ave Maria (Ariadelt) Credo (Gretchaninoff).

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