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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-04-13

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 13 avril 1933

Description : 1933/04/13 (Numéro 20498).

Description : Note : Dernière éd. Porte imprimé par erreur le n° 50498.

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6276977

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Notre enquête en Autriche QUE SIGNIFIE LE, YEDREMQ DU CHANCELIER DOLLFUSS ?

par Louis ROUBAUD

Je ne prétends pas conclure, mais résumer.

Où en étais-je hier, en partant pour l'Autriche ? Où en suis-je aujourd'hui, à mon retour ?

Hier, comme le moins informé de mes lecteurs, je pouvais accrocher mon intérêt à quelques événements saillants. Le gouvernement et le Parlement français avaient estimé qu'il était humain et politique de participer à un acte de solidarité européenne, en accordant l'aide financière à une nation en difficulté. Nous nous rangions donc parmi les amis de celle-ci. Mais nous apprenions bientôt que notre geste cordial était accepté avec réticence. Il s'en fallait même d'une voix de député que le don ne fût repoussé. Dans le même temps, une sotte affaire de contrebande d'armes achevait de nous rendre suspects les bénéficiaires de notre générosité.

D'autre part nous parvenaient les échos d'une guerre civile latente entre les milices des différents partis, les citoyens de cette curieuse république étant armés, non seulement de bulletins de vote, mais de fusils. Nous savions que le socialisme autrichien, doublement fort en électeurs et en soldats, gouvernait la capitale et défendait la démocratie dans le pays, mais qu'il était sérieusement menacé, sur les deux terrains parlementaire et militaire, par une redoutable coalition de ses ennemis communs.

De loin, cette coalition nous apparaissait, grosso modo, fasciste et pangermaniste. Si l'on comprenait facilement qu'elle fît à l'intérieur la guerre au marxisme, ses buts extérieurs étaient moins discernables. En s'opposant aux socialistes autrichiens désireux de s'intégrer à la république démocratique allemande, elle pouvait lutter contre l'Anschluss. Mais, bien au contraire, ses plus importants et plus ardents bataillons se rangeaient, précisémeat sous la bannière de l'Anschluss.

Les autres, il est vrai, déployaient le fanion de l'ancien empire austrohongrois.

L'ensemble de ces événements et de ces attitudes nous apprenait 1° Que l'Autriche, à court d'argent, souffrait en ses finances, en son économie et en son organisme social

2* Que, ses souffrances matérielles avivant ses s souffrances morales, elle désirait, dans ses grandes majorités de gauche et de droite, sortir du statu quo post bellum.

Enfin, je n'ignorais pas que, faute de s'entendre sur la porte de sortie, les deux majorités relatives avaient laissé le pouvoir à une minorité absolue.

Les gardiens du statu quo ne représentaient pas 30 des électeurs, mais ils avaient le gouvernement. Je savais que leur chef, le chancelier D o 1 1 f u s s, maintenait l'équilibre à l'intérieur entre la gauche et les droites et s'opposait, à l'extérieur, à leur commune tendance revisionniste.

La situation parlementaire de ce modéré, entre la pression des deux extrêmes, l'avait contraint à la dictature. Pour la première fois dans le monde et l'histoire, depuis que la politique est politique, surgissait le dictateur du moyen terme et du juste milieu.

Tel est le bagage documentaire que j'emportais au départ. Il n'était ni lourd ni encombrant.

En tant qu'observateur français je me posais donc les questions suivantes

L'équilibre entre le revisionnisme de gauche et les deux revisionnismes de droite sera-t-il rompu ? Peut-il se transformer en stabilité ?

S'il ne le peut, la rupture se fera-t-elle à gauche ou à droite et, subsidiairement, au profit de quelle fraction de droite ?

Je ne rapporte pas de Vienne, en rentrant à Paris, une valise très rebondie, mais elle est moins plate qu'au départ. Je vais tout de suite en extraire mes modestes acquisitions

D'abord, une réponse unanime sur laquelle tous les partis sont d'accord

La situation économique et finan- cière de l'Autriche est intenable. Elle ne peut durer. Elle provient un peu de la crise générale et beaucoup de la conformation anormale d'un corps amputé dont les nerfs et les artères ont été sectionnés et ligaturés par des chirurgiens maladroits. Il est nécessaire et urgent de donner de l'air, du sang et des muscles à la nouvelle Autriche.

LouiR ROUBAUD.

(La suite d la quatrième page.)

Un jaloux, à Saragosse

tue trois personnes, dont son ex-fiancée Saragosse, 12 avril fdépéche Havas). Se trouvant sur un camion, le nommé Joaquim Perez a, au cours d'une scène de jalousie, tué son ancienne fiancée à coups de revolver. Les occupants du camion ayant voulu intervenir, Perez a tiré sur eux, tuant deux personnes. Lé criminel a été arrêté. La foule a voulu le lyncher.

LES PROCHAINS ENTRETIENS DE WASHINGTON

Les dettes font déjà l'objet d'une étude attentive des experts américains MM. Herriot et Macdonald, lorsqu'ils auront à aborder ce problème, se trouveront vraisemblablement en face d'une préposition concrète des Etats-Unis

New-York, 12 avril.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER La question des dettes de guerre décidera du succès ou de l'échec des importantes conversations qui vont avoir lieu à Washington sur les grands problèmes économiques de l'heure. Les milieux officiels américains considèrent cette question comme un facteur secondaire dans l'ensemble de la situation économique, mais ils se rendent compte qu'elle sera la pierre d'achoppement de toutes les négociations.

Plusieurs experts, en qui M. Roosevelt a une grande confiance, sont déjà engagés dans l'étude des points de vue des gouvernements anglais et français sur cette question et des échanges officieux, de gouvernement à gouvernement, sont en cours pour faciliter les discussions de M. Maodooald' et de M. Herriot lorsqu'ils s'entretiendront avec M. Roosevelt. Du côté anglais, on n'a pas caché que les dettes de guerre constituaient le principal obstacle susceptible d'empêcher un accord sur la stabilisation de la livre sterling et les autres questions économiques. Les stocks d'or accumulés à Londres paraissent suffisants et la balance commerciale anglaise, quoique encore défavorable, semble assez bonne pour permettre une stabilisation, à la condition que soient éliminés les paiements sans contrepartie en marchandises que constituent les dettes de guerre.

On s'attend à ce que du côté français, également, une réduction des dettes de guerre soit demandée comme condition essentielle d'un accord économique et monétaire plus général. Ces vues sont encore extrêmement peu répandues. A l'usage du public et des principaux gouvernements étrangers, l'administration américaine continue à représenter la diminution réciproque des tarifs douaniers comme la principale œuvre à accomplir par la communauté des nations.

Dans un speech devant les diplomates de quelque vingt nations sudaméricaines, le président Roosevelt a répété cet axiome, que l'élimination des barrières douanières est la grande

tache du moment.

Des dettes de guerre, on parle très peu.

Il faut comprendre que, pour le préaident Roosevelt, la question est des plus embarrassantes. Le public américain s'est jusqu'à présent montré hostile à une réduction des dettes de guerre parce qu'il estimait que d'autres dettes, celles des débiteurs américains fermiers ou petits propriétaires, étaient plus pressantes et méritaient plus de générosité de la part du gouvernement que celles des gouvernements étrangers.

Ce qui vient d'être fait par la nouvelle administration pour les débiteurs américains consiste essentiellement en une réduction des intérêts et en une extension des délais d'amortissement, éventuellement en une petite réduction du capital de leur dette. Le point de vue de nombreux hommes politiques de l'entourage de M. Roosevelt est qu'il n'est pas possible, politiquement, à M. Roosevelt d'offrir aux débiteurs européens un traitement plus favorable.

MM. Herriot et MaodonaDd, lorsqu'ils aborderont le problème des dettes, se trouveront vraisemblablement en face d'une proposition américaine qui consisterait à reviser les accords existants en supprimant les intérêts et en étendant la période d'amortissement des dettes interalliées.

Il n'est pas impossible que M. Roosevelt, qui a l'esprit remarquablement ouvert et est exempt de préjugés, soit disposé à faire une concession plus grande sur la question des dettes si on lui en montre la nécessité. Mais pour son opinion, il lui faudra un paravent.

Dans les conversations, les questions douanières et monétaires seront comme l'écran de fumée derrière lequel les flottes dissimulent leurs mouvements en mer. C'est à l'abri d'un accord commercial tangible conclu, ou en vue, qu'il pourra peut-être obtenir un assentiment populaire à une réduction des dettes qui, de toutes façons,

Ditet-moi elle n'a pot l'air tris catholique votre lampe Juive ?..

Les trois secrétaires du président Booeevelt, de gauche à droite le colonel Me Henry Home, M. Stephen T. Early et le colonel Marvin H. Me Intyre

devra être moins apparente que réelle. On ne saurait, bien entendu, pas encore prédire la tournure que prendront les conversations, mais on peut déjà faire le contour des idées qui domineront les négociations. Les grands principes de restauration économique ne manqueront pas d'être mis en avant. La présence dans l'entourage immédiat de M. Roosevelt de plusieurs professeurs d'université laisse présager qu'on fera beaucoup de doctrine économique.

Aussi la présence, aux côtés de M. Herriot, d'une autorité incontestée et connue aux Etats-Unis comme peut l'être le professeur Charles Rist apparait-elle ici comme éminemment souhaitable. L'importance fondamentale que prendra, au début ou à la fin des conversations, la question des dettes de guerre, rend particulièrement heureux le choix qui a été fait de M. Herriot pour représenter la France à Washington dans ces entretiens préliminaires de la conférence économique. Son attitude pendant la controverse sur le paiement du 15 décembre lui a fait une place à part dans l'estime des Américains. A tout autre représentant français on aurait pu objecter le c défaut » de la France. M. Herriot apparaît comme le seul homme qui puisse venir aujourd'hui en Amérique et y recevoir un accueil favcu»W«/-<'fflôme sans le versement préalable de l'échéance du 15 décembre, et demander aux Etats-Unis, avec une autorité non diminuée, une revision et une réduction des dettes. Pierre DENOYER

LA PETITE ENTENTE

SERA REPRESENTEE A WASHINGTON Washington, 12 avril (dép. Havas.) Le gouvernement a pris en considération la suggestion d'inviter la Petite Entente à envoyer des représentants à Washington, en vue d'avoir des conversations avec M. Roosevelt. AU CONSEIL D'ÉTAT

M. de Momie entre MM. Théodore Tissier (à droite) et Tardit (Voir page 2.) En Argentine, trois mille personnes sont cernées par les eaux

Londres, 12 avril (dép. Petit Parisien.) Un message Reuter de Bahia-Blanca signale qu'en raison de fortes inondations de la rivière Naposta, dans la région de Coronel et de Suarez, trois mille habitants sont exposés à périr. Bloqués par les eaux et privés de toute communication avec les autres localités, les malheureux sont de plus en plus menacés par le Sot grosaissant llll!llll|t||[|l!IIJII!fl!ilHfJlfllfUll]|]llllllliniUIIII!!llll!!l lllllllllll!

M. Ed. Herriot confère ce matin avec M. Daladier M. Edouard Herriot, qui avait conféré longuement mardi avec M. PaulBoncour, aura ce matin avec M. Daladier un entretien qui achèvera de fixer les idées sur le programme de la mission que l'ancien président du Conseil va accomplir en Amérique. Notons, d'autre part, comme il l'a déclaré lui-même, que M. Herriot n'a donné ni ne donnera aucune interview d'aucune sorte avant son départ pour Washington. Le maire de Lyon met en garde contre les déclarations qui ont pu ou pourraient lui être prêtées en dehors de celles qu'il pourrait être appelé à donner directement.

IL A ASSISTÉ HIER

AU BANQUET DE LA PRESSE ANGLO-AMERICAINE

L'Association de la presse angloaméricaine de Paris, que préside M. David Scott, correspondant du Times, avait prié, hier, M. Edouard Herriot d'être, avant son embarquement pour les Etats-Unis, l'hôte d'houneur de son déjeuner hebdomadaire. Placé entre MM. David Scott et Lee Stowe, vice-président de l'Association des correspondants de journaux anglosaxons à Paris, M. Edouard Herriot, très écouté, s'est, durant tout le repas. entretenu avec ses commensaux des questions de politique internationale à l'ordre du jour.

C'est ainsi qu'évoquant les origines de la doctrine de Monroe, l'ancien président du Conseil français a montré

M. Herriot s'entretenant avec M. Stowe quelles pouvaient être les hésitations des Etats-Unis devant le projet de pacte à quatre des ..quatre grandes puissances occidentales d'Europe. Sur l'égalité des droits réclamée par l'Allemagne, M. Herriot a déclaré Dès qu'elle aura été réalisée sur terre, elle ne pourra pas ne pas se poser sur mer. Les traités de Washington et de Londres tomberont. Vous serez alors obligés de rechercher un nouvel équilibre naval. On peut donc dire que la France, quand elle défend, dans une mesure très raisonnable d'ailleurs, son armée, protège la première ligne de défense de la marine britannique. Au dessert, M. Scott présenta à M. Herriot les voeux que forme l'association pour le succès de sa mission et il le remercia de son attachement à la presse anglo-américaine, qui le considère depuis longtemps comme un confrère.

M. Herriot, se levant alors, prononça une allocution

Je vous remercie, dit-il, des bons vœux que vous formez pour ce voyage qui est salué avec amitié de l'autre côté de l'Océan. J'ai accepté de me rendre aux Etats-Unis afin de pouvoir rendre service à mon pays et à l'amitié qui doit unir la France à la GrandeBretagne et aux Etats-Unis.

Je suis fidèle à cette amitié et je me rends là-bas en qualité « d'informateur libre ce qui permettra de conserver toute sa liberté au gouvernement français, au Parlement, et ce oui sera aussi la meilleure façon de ne pas engager la mienne.

Je serai heureux de revoir mon v!ell ami, M. Macdonald, avec qui j'ai commis le « fameux crime des Chequera » en 1924, et me voilà à nouveau avec lui, partant en mission. Je crois que nous aurons le plaisir de discuter ensemble.

M. Herriot prononça ensuite un é'oge du président Roosevelt, « homme de grande énergie et de bon sens » Je ne sais, dit-il, quelles questions i seront traitées en Amérique, mais j'apporte mon bon sens, mon sens commun et mon amour de la paix, persuadé que e l'amitié qui unit les Etats-Unis, la s Grande-Bretagne et la France est essentielle pour la tranquillité du monde et t pour la paix.

iiiiiiiiiiiiitiinitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiriiiiiiiiiiiniiiininiiuniuiiiiltini

LE SAVANT EINSTEIN AU COLLÈGEJE FRANCE Sur la proposition de M. de Monzie la Chambre a voté, dans sa séance de nuit, la création d'une chaire affectée au grand professeur allemand

Einstein, le théoricien de la « relativité x, dont la réputation est mondiale, professera bientôt au Collège de France. M. de Monzie en a pris l'initiative. Il a demandé et obtenu de la Chambre le vote d'un projet spécial, que le Sénat ne manquera pas de ratifier à la rentrée de mai.

On sait qu'à la suite des mesures prises par le gouvernement du Reich à l'égard des Israélites, le professeur Einstein, qui est l'honneur de la science universelle, a renoncé à retourner en Allemagne et s'est pour ainsi dir lui-même condamné au plus douloureux, mais aussi au plus glorieux exil.

Dans le monde entier, les savants se sont émus de cette situation, et plus particulièrement les savants français. M. Paul Painlevé, notamment, qui professe pour Einstein la plus grande admiration et la plus fidèle amitié, avait, dès le premier moment, suggéré

que 1 illustre proscnz trouvai, eu France une hospitalité digne de son génie, et que la terre légendaire qui s'est toujours montrée accueillante aux victimes des persécutions quelles qu'elles soient offrît à Einstein une chaire où il pût poursuivre son enseignement et disposer d'une tribune retentissante pour continuer le magistral exposé de conceptions qui ont révolutionné la mathématique, la physique et l'astronomie.

L'idée généreuse et si française de M. Painlevé, émule lui-même d'Einstein, M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, l'avait eue luiméme. Elle avait, au surplus, trouvé un écho favorable non seulement auprès du brillant grand-maître de l'Université, mais encore auprès de nombreux hommes politiques; M. Edouard Herriot, récemment, au comité exécutif du parti radical, ne déclarait-il pas que la France s'honorerait en honoi rant Einstein ?

En plein accord avec les professeurs du Collège de France, M. de Monzie avait déposé à la Chambre un projet de loi portant création, dans l'établissement qu'ont illustré tant de professeurs émérites et d'esprits indépendants, d'une chaire de physique-mathématique qui sera affectée un grand savant étranger ».

Ajoutons que M. Joseph Bédier, directeur du Collège de France, qui a '̃ accepté avec empressement cette mission et cet honneur avait été désigné pour soutenir le projet en 1 question devant le Parlement en qualité de commissaire du gouvernement. Il n'a pas eu à intervenir, la Chambre ̃ s'étant prononcée sans débat. (La suite à la troisième page.)

LES HOMMES DU JOUR S. M. Gustave V roi de Suède et du tennis Roi de Suède, par la grâce de Dieu, i S. M. Gustave V est, par son allonge, un des rois du tennis. Il préfère les joies du court aux fastes de la cour. Il ceint assez rarement la couronne, mais il tombe souvent la veste pour manier la raquette. Hier encore, on l'a vu au Pré-Catelan se mesurer avec quelques-uns de nos champions dont la défaite ne fut point le résultat voulu d'une complaisance protocolaire. Ses « lobs et ses « drives ont une vigueur et une vivacité qui feraient douter de son âge soixante-quinze ans dans quelques semaines et il réussit des revers » que Cochet ne renierait pas. Tacticien doqé d'une infaillible sûreté de coup d'ceil, il ne se risque -point, comme faisait lundi encore son coéquipier Borotra, à reprendre, pour ne pas les placer, des balles qui eussent été perdues pour les partenaires.

Il est bien arrivé certain jour que sa plus brillante partenaire fût contrainte de lui donner respectueusement un conseil pour mieux placer les balles de son service.

Plus à gauche, aire, plus à gauche, lui cria-t-elle.

Vous parlez. lui répondit le roi, comme mon premier ministre.

Il s'est mesuré aux plus jeunes, aux plus rapides, aux plus forts; et c mister G. » il se cache mal sous cette appellation les a souvent battus, qu'ils fussent Brugnon, Maurice Goddet ou Suzanne Lenglen, Hélène Wills, Landry ou Tilden. Il a d'ailleurs la taille et la vigueur de l'ex-champion américain. Et il en a aussi la jeunesse, s'il est vrai que, même roi, on a l'âge de ses artères. Depuis les temps déjà lointains où il se battait à coups de boules de neige dans la cour du lycée de Stockholm avec Branting (dont il devait faire, bien avant l'avènement du premier cabinet travailliste anglais, le premier ministre socialiste gouvernant pour une monarchie). Gus-

Avenue de l'Observatoire, la nuit, une femme est blessée par une amie de quatre coups de feu. LA MEURTRIERE EST ARRETEE LA VICTIME

EST DANS UN ETAT TRES GRAVE Un drame, dont les mobiles ne sont pas encore nettement établis, s'est déroulé, l'autre nuit, dans la paisible avenue de l'Observatoire.

Minuit allait sonner lorsque quatre détonations crépitèrent, qui attirèrent des voisins et des passants. Ils s'empressèrent auprès d'une femme qui gisait inanimée sur le trottoir, cependant qu'une autre femme, profitant du désarroi, prenait le large et se perdait dans la nuit.

Alertés, des agents transportèrent la blessée à l'hôpital Cochin, où elle fut immédiatement admise.

Un rapide examen permit à l'interne de reconnaître que la blessée avait été atteinte par les quatre projectiles deux dans la tête, un dans le ventre et un dans les reins.

Bien que son état fût jugé très grave et qu'elle fût très faible, la blessée put cependant fournir son état civil à M. Peltier, commissaire de Saint-Germain-des-Prés, accouru à son chevet Juliette Beaujard, âgée de quarante et un ans, domiciliée rue Gay-Lussac. Elle indiqua au surplus que la cause du drame lui échappait. Elle put préciser toutefois que sa meurtrière était une amie, Debora Alterexo, qu'elle prétendit ne connaître que depuis peu de temps, et dont elle ignorait l'adresse. C'était là une fable que devait rapidement démentir une enquête faite par l'inspecteur Picard, de la police judiciaire, au domicile de la blessée. Non seulement Debora Alteresco y était très connue car elle avait pendant plusieurs années fréquenté chez son amie, Mlle Juliette Beaujard, mais on y connaissait également son adresse, 13, rue du Docteur-Goujon.

S'y rendant en hâte, le policier apprit que la meurtrière était rentrée chez elle. Il la ramena au commissariat Saint-Germain-des-Prés.

Interrogée par M. Peltier, Debora Alteresco déclara que née à Galatz, en Roumanie, elle y avait épousé M. Pa-

séparée.

Bien que fort liée pendant cinq ans avec Juliette Beaujard, elle avait espacé ses visites depuis dix-huit mois environ, à la suite de différends avec son amie. A l'en croire, Juliette Beaujard aurait colporté de faux bruits sur son compte, disant à qui voulait l'entendre qu'elle avait fait quelques mois de prison.

Une première explication, datant de quelques semaines, n'ayant servi de rien, Debora Alteresco rejoignit, mardi soir, Juliette Beaujard dans un restaurant de la rue Gay-Lussac, où elle savait qu'elle se rendait fréquemment pour y dîner avec un ami.

Après le départ de celui-ci, les deux jeunes femmes se promenèrent longuement par les rues avant d'atteindre l'avenue de l'Observatoire, où, sur une réflexion de Juliette Beaujard, qui l'exaspéra, Debora AKeresco sortit son revolver et fit feu.

Quel crédit attacher aux déclarations des deux protagonistes du drame ? C'est ce que l'enquête de M. Peltier s'évertuera à préciser.

tave V n'a guère renoncé à l'usage quotidien du bain froid.

Dans son cabinet de travail de Stockholm, d'où la vue domine la rue et. tout au fond, le fjord magnifiquement bleu, il travaille chaque matin. quand il n'est pas en voyage aux affaires de 1 Etat puis il jette parfois sur le papier des vers charmants où la grâce s'allie à la vigueur. L'après-midi, quand il ne va pas tout simplement à la pêche au brochet, il sort à cheval ou à pied, avec un ou deux officiers qu'il ramène fourbus.

Latin comme on ne l'est pas communément en Scandinavie, Gustave V est. comme on sait, de souche française. Son bisaïeul, fondateur de la dynastie, était le général Bernadotte. compagnon de Napoléon qui. après Austerlitz, lui avait confié l'administration de la Fionie, du Jutland et des Des Hanséatiques, dont les habitants le plébiscitèrent. A Pau. où était né l'ancêtre et où revenait souvent son propre père. Oscar Il. Gustave V a, dans le parc Beaumont. c son magnolia » comme il y a ailleurs \e saule de Musset ou le chêne de Gallieni ou de Briand. A un journaliste phocéen qui, voici vingt-cinq ans déjà, avait accompagné le président Fallières en Suède, le roi Gustave V pouvait dire

Nous sommes compatriotes, cher monsieur. Mon arrière-grand'mère Désirée Clary était de Marseille.

Raymond DE Nvs.

AU PROCÈS DE MOSCOU L'ACTE D'ACCUSATION A Mm HIER

Il porte sur des faits de sabotage et d'espionnage industriels

M. Macdonald

Moscou, 12 avril (via Northern.)

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER

Le procès des ingénieurs de la MetroVickers s'est ouvert à midi, dans la salle bleue, dite d'octobre, de la maison centrale des syndicats. Cette salle, qui peut contenir 500 personnes, était littérale- ment bondée. Le corps diplomatique était abondamment représenté. On remarquait la présence du chargé d'affaires britannique, M. Strang, qui a pris la direction de l'ambassade depuis le départ de sir Esmond Ovey celle du commissaire du peuple à la justice, M. Krylenko, et du commissaire adjoint des affaires étrangères, M. Krestinski, ainsi que de nombreux fonctionnaires soviétiques. Les bancs de la presse étrangère sont combles.

Le président Oulrich a quitté aujour- d'hui l'uniforme qu'il porte généralement comme président du collège militaire de la cour suprême pour revêtir le costume civil. A ses côtés, devant un tapis rouge, prennent place le professeur Martens, directeur de l'institut Diesel, et M. Dmitriev, autre expert industriel. Sur les bancs des accusés prennent place les six ingénieurs anglais Monkhouse, Nordwall, Gregory, Macdonald, Thornton et Cushny. et douze Russes, parmi lesquels Mme Koutouzova, secrétaire personnelle de Monkhouse.

Les accusés répondent aux questions posées par M. Oulrich en russe, saut Gregory, qui a besoin d'un interprète. L'acte d'accusation

La première audience du procès a été consacrée à la lecture de l'acte d'accusation long de 70 pages. Ce document précise les faits reprochés aux six inculpés anglais et aux douze inculpés russes. L'accusation attribue aux ingénieurs anglais un rôle actif les Rusees semblent n'être que le% r truments dociles ou bénévoles, obéis- sant aux instructions données, soit i contre rétribution. soit simplement par ] hostilité envers le régime soviétique. Les deux principaux chefs d'accusa»'tioa portent d'une part sur la recher- che de renseignements économiques touchant les questions de. mobilisation industrielle et de défense nationale d'autre part sur des actes de sabotage dans les usines hydro-électriques appartenant à l'Etat.

Georges LüCIANI.

(La suite d la troisième page.)

POUR ET CONTRE

c Chose importante dans chaque maison devrait être constituée une < chambreabri très calfeutrée, à l'aide de papier imbibé d'huile de lin collé sur tous les interstices. Les feux devraient être éteints et les compteurs fermés. Des matelas formant isolant seront placés devant toutes ouvertures. Cette dernière disposition est recommandée pour les enfants en bas âge, pour lesquels le port du masque est à peu près irréalisable. »

Tels sont les réjouissants exercices auxquels se trouvent conviés les habitants de la banlieue parisienne par une assistante du devoir national ». Il est. par ces beaux jours de printemps, des plaisirs plus doux.

Je ne mets pas en question, bien entendu, l'absolue bonne foi de « l'assistante du devoir national », qui donne à ses conseils sévères la publicité des journaux. Cette femme zélée et dévouée veut que la population se trouve prémunie contre toute attaque de gaz en cas de <t guerre aérochimique Le but qu'elle poursuit est louable. Toutefois, son initiative est quelque peu intempestive. Je ne pense pas que, dans la région de Saint-Maur, où le communiqué de l'assistante du devoir national a a béné- ficié d'une diffusion assez large, les familles aient laissé toutes occupations quotidiennes pour aménager fébrilement, avec du papier et de l'huile de lin, des abris sûrs et matelassés. Les familles petitement logées et qui sont, hélas 1 les plus nombreuses éprouveraient, du reste, quelque embarras pour se livrer ai home à des manœuvres Parents et enfants, s'ils ne disposent que d'une seule chambre, devraient-ils, pour répondre aux exhortations patriotiques de < l'assistante du devoir national transformer cette pauvre chambre en marmite norvégienne ?. Ils risqueraient, en atten.dant la guerre aérochimique, de mourir asphyxiés en pleine paix en pleine paix éternelle.

Mais. tout de même. la lecture du petit article de c l'assistante du devoir national n'est pas faite pour dissiper cette c psychose de la guerre dont parlait l'autre jour M. Daladier. Tout de même, des femmes, des mères sont effrayées. Ne faut-il pas, pensent-elles. que la situation soit critique pour que de telles recommandations soient adressées à la population ?. Et tels ou tels racontars qu'elles ont entendus leur reviennent à la mémoire. Et, Involontairement, inconsciemment, elles prêtent l'oreille aux potins i qui courent, aux mauvais bruits, aux folles histoires qui traînent par les rues. Et elles deviennent inquiètes. Et elles deviennent nerveuses.

Ce n'est. certes. pas là le résultat que c l'assistante du devoir national > espérait i obtenir. Mais cette aimable zélatrice devrait bien laisser aux pouvoirs publics i le soin d'organiser la défense des populations civiles contre les risques de guerre • aérochimique. Quant au devoir national, le premier des devoirs nationaux à cette heure, c'est de ne pas alarmer inutilement, faussement l'opinion. Maurice Prax,


LA CHAMBRE POURSUIT EN SÉANCE DE NUIT L'EXAMEN

DE LA Lui DE FINANCES Apres avoir, selon l'usage, réservé tions des commissions, la Chambre a repris hier soir, à 21 heures, sous la présidence de M. Henry-Paté, l'examen des articles de la loi de finances.

Taxe unique sur les boisson»

Le débat s'engage à propos de l'article 101 sur une suggestion de M. Métayer, lequel demande qu'on ajoute à la liste des boissons soumises à la taxe unique les bières, sirops et eaux gazeuses. Après une discussion à laquelle prennent part MM. Lamoureux, ministre au Budget Jacquier et Ramadier, M. Métayer, ayant la promesse que sa proposition sera prochainement examinée, retire son amendement. L'article est voté.

Abus de franchise

La loi des assurances sociales accorde la circulation en franchise aux plis de service. Cette disposition a été tournée et on a constaté des abus criants, un volumineux courrier ayant circulé sans être affranchi. L'article 108 a pour objet de réprimer ces abus. Après une déclaration de M. Monjauvis au sujet des assurés sociaux, l'article est adopté.

Taxe sur les imprimée

M. Dormann, jugeant inopportun d'augmenter les taxes sur les imprimés, demande le renvoi de l'article 108. M. Laurent Eynac lui répond que les tarifs proposés sont inférieurs au prix de revient de l'administration. Ils sont au-dessous du coefficient 5. La mesure ne vise que les catalogues importants. Les petits prospectus ne sont pas atteints.

MM. Louis Rollin, Lebret et Julien Durand appuient la demande de renvoi, contre quoi s'élève M. Laurent Eynac, qui fait valoir le déficit du budget des P.T.T., la faiblesse du coefficient de transport des imprimés et la perte éprouvée du fait de ce transport. Au lieu d'augmenter la taxe, ce qui ne servira à rien, diminuez le prix de revient, suggère M. Scapini.

Mais M. Jacquier insiste pour le vote des augmentations de taxes M. Ernest-Lafont l'imite on vote et, par 333 voix contre 241, le renvoi est repoussé.

M. Scapini demande alors la disjonction de l'article, qui est repoussé à main levée la suppression, proposée par Xavier Vallat, est rejetée par 330 voix contre 242 et l'article est adopté.

Taxe sur les appareils de T. S. F. M. Bonnefous demande l'ajournement de l'article. Il rappelle qu'on réclame depuis longtemps un statut de la radiodiffusion et que la commission des finances a déjà repoussé le principe d'une taxe sur les appareils.

Avant tout, dit-il, il faut donner des garanties aux sans-flüstes.

M. Laurent Eynac monte à la tribune pour lui répondre. Après avoir rappelé l'effort accompli pour augmenter le nombre des postes d'Etat et améliorer les émissions, il souligne que, dans l'Europe entière, sauf en France, les appareils sont taxés et parfois lourdement.

Des dépenses considérables ont été engagées, dit le ministre des P. T. T. Il faut les couvrir. Ou les amateurs de T. S. F. payeront, ou les dépenses; tombant dans le budget des P. T. T., seront mises à la charge de tous le` contribuables. Tel est le dilemme posé, La redevance sera d'ailleurs utilisée uniquement pour l'amélioration des postes d'Etat et l'organisation des émissions. C'est l'administration des P. T. T. qui la percevra. On organisera la défense contre les parasites et la défense des associations d'auditeurs. Nous serions coupables de ne pas donner à la pensée française les moyens de s'exprimer à travers le monde et d'y défendre notre idéal.

Les gauches applaudissent. MM. Bonnefous, Duval-Arnould, Rilliart de Verneuil sont entendus, puis on vote sur l'ajournement, que la Chambre repousse par 377 voix contre 172.

M. Capron est hostile à l'article. M. Lagrange veut que les partis politiques quels qu'ils soient puissent utiliser les postes d'Etat.

On entend MM. Rollin, d'Andigné et Xavier Vallat, qui réclame une taxe de 20 au lieu de 15 pour les lampes étrangères.

Il ne s'agit pas de donner des subventions aux entreprises privées, fait observer M. Laurent Eynac; les accords internationaux nous empêchent de faire une différence entre les lampes importées ou non enfin, les recettes provenant de la taxe iront uniquement aux postes d'Etat.

Nouvelle série de questions de MM. Wallach, à propos du poste de Strasbourg, Duval-Arnould, d'Andigné, Rossé, Xavier Vallat, Doussain, qui veut faire introduire dans la loi le mot de télévision, André Marie et de Niel, qui s'élève contre le monopole de fait que l'on veut introduire dans la T. S. F. et réclame avec ardeur le statut de la radio. Son amendement est repoussé par 375 voix contre 216.

Repoussés également par 315 voix contre 270 un amendement de M. Peissel, qui tendait à égaliser la taxe sur les lampes de radio importées et les

63 Feuilleton du Petit Parisien 13-4-33 LE SECRET DU légionnaire i grand roman inédit

d'aventure et d'cmom

ARTHUR BERMÈDE

DEUXIEME PARTIE

LA BATAILLE POUR L'AMOUR, XIV (suite)

Pressentiment»

La femme canon n'en allait pas moins continuer à extérioriser ses enthousiasmes, aggravés de cette manie des comparaisons qui la plupart du temps arrivaient, ainsi qu'on le dit vulgairement, comme des cheveux sur la soupe.

La route franchissait-elle un pont surplombant un oued (cours d'eau) aux trois quarts desséché qu'elle s'exclamait

On dirait le pont du Var quand on se rend à Nice.

Suivait-on un col modestement accidenté et tout particulièrement aride, elle observait

On jurerait le col de la Faucille Longeait-on un plateau désertique et broussailleux, elle proférait

Les landes de Bretagne!

Passait-on dans une forêt d'arganlers, elle lançait:

Mais c'est Fontainebleau et Ramboulllet..

Copyright by Arthur Bernède 1933. Traduction et reproduction interdites en tous

lampes françaises, et par 369 voix contre 195, un amendement de M. Xavier Vallat Puis l'article 110 étant adopté, la séance est levée à 0 h. 15.

Suite ce matin à 9 h. 30.

LE GROUPE SOCIALISTE VOTERA LES CREDITS MILITAIRES

Le groupe socialiste a tenu séance hier soir pour fixer définitivement sa position au sujet, des crédits d'engagement de la marine et des crédits concernant la défense nationale. On se souvient que, dans une réunion récente, la majorité du groupe s'était prononcée en faveur de la disjonction de l'article 45 de la loi de flnancee relatif à l'exécution du programme naval, et pour une diminution de 10 sur le chapitre relatif au matériel de la guerre et de l'air, laquelle serait demandée en séance publique par M. Lebas.

Après une discussion fort mouvementée, le groupe, par 28 voix contre 18. est revenu sur cette double décision. Il votera sur ces deux points les propositions présentées par la commission des finances en accord avec le gouvernement.

Ajoutons que dans ce vote en séance publique la discipline, en principe, doit jouer.

Voici, au surplus, le procès-verbal communiqué par le groupe socialiste « Le groupe socialiste parlementaire, réuni à 17 heures sous la présidence de M. Jean Payra, a de nouveau examiné les articles litigieux de la loi de flnances, en particulier ceux qui concernent les crédits de la défense nationale. Appelé à déterminer sa position sur cette dernière question et à se prononcer sur les décisions prises ultérieurement, le groupe a résolu, par 28 voix contre 18, de revenir sur cette décision. »

A LA COMMISSION DES FINANCES La commission des finances a examiné hier les questions que la Chambre ou le gouvernement lui avaient renvoyées pour examen complémentaire. Le gouvernement propose notamment de modifier les lois de 1923 et de 1928 accordant des majorations de retraites aux groupements mutualistes d'anciens combattants. Afin d'alléger immédiatement le budget, le gouvernement demande de substituer au système de la capitalisation le système de la répartition au lieu d'accorder des subventions proportionnelles aux cotisations, l'Etat interviendrait en bonifiant les retraites payées. Il y aurait allégement jusque vers 1950, surcharge pendant les dix années suivantes. La bonification serait de 25 (avec un maximum de 1.500 francs) sur les retraites résultant des versements capitalisés; Le nouveau régime ne jouerait qu'à partir du 1" janvier 1933. Le rapporteur général conclut en faveur de l'adoption de ce régime, qui allégerait le present budget de 175 millions. MM. Patenôtre-Desnoyers, Emile Borel, de Tinguy du Pouët, Bonnevay, Ernest Lafont, Bedouce, Joseph Denais présentent diverses observations. Le texte est adopté par 17 voix contre 3. La commission examine ensuite l'amendement de M. Louis Marin, pris en considération par la Chambre, pour relever de 1.080 à 1.800 francs les pensions des petits retraités de la Caisse nationale. Le rapporteur général propose le chiffre de 1.440 francs (soit le coefficient 4) au lieu de 1.080 (coefflcient 3). La dépense est évaluée à 1.500.000 francs. Ces conclusions sont adoptées.

La séance de la commission a été suivie par une séance de la sous-commission de la défense nationale, à laquelle s'est rendue M. Daladier, président du Conseil, ministre de la Guerre, qui a fait un exposé du problème des c existants ».

La préparation

de la conférences-mondiale économique ̃g^y

AU MINISTERE DES FINANCES On sait que le gouvernement a nommé une commission interministérielle dont le rôle est de préparer la conférence économique et financière mondiale. Cette commission est divisée en deux organes principaux, dont l'un est consacré aux travaux économiques et est présidé par M. Serre, ministre du Commerce, et l'autre, monétaire, présidé par M. Georges Bonnet, ministre des Finances.

C'est ce comité monétaire qui a tenu hier matin une longue conférence rue de Rivoli sous la présidence du ministre des Finances. Y assistaient MM. Escalier, directeur du mouvement général des fonds Moret, gouverneur de la Banque de France Farnier, sousgouverneur Rlst, sous-gouverneur honoraire Parmentier, Bizot, du mouvement général des fonds de Boisenger, directeur du cabinet du ministre des Finances Rueff, attaché financier à Londres Coulondre, expert financier, et Gayet-Billoteau, attaché financier à Berlin.

Cette conférence, où furent longuement examinées les questions qui seront à l'ordre du jour de la conférence mondiale, revêtait une particulière importance du fait du tres prochain départ de M. Edouard Herriot pour Washington.

AU MINISTERE DU COMMERCE De son côté, le sous-comité économique a tenu sa seconde réunion sous la présidence de M. Serre, ministre du Commerce, assisté de M. Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat de l'Economie nationale. Il a poursuivi l'examen de l'ordre du jour établi par le comité des experts de Genève et étudié particulièrement les principes généraux de la politique économique de la France en matière tarifaire.

Enfin, en arrivant à Mogador. dans une explosion de joie finale, véritable bouquet du feu d'artifice d'âneries qu'elle venait de tirer, elle éclatait Saint-Nazaire

L'auto s'arrêta devant le grand hôtel Jonhston, face à l'Océan, où elle avait retenu des chambres avec vue sur la mer.

Partie de très bonne heure de Marrakech et douée d'un de ces robustes appétits que le grand air avait excité d'une façon toute particulière, elle laissait à l'intelligente Kadoudja le soin de s'occuper des bagages et entraînait tout de suite son mari au restaurant.

Sous prétexte de se recoiffer, Ellen montait dans sa chambre.

Elle en profita pour tracer au crayon quelques mots rassurants pour Jacques sur une carte postale qu'elle chargea la petite Marocaine de jeter à la poste. Puis, elle rejoignit ses parents installés devant une petite table d'où l'on voyait les vagues poussées par une brise assez forte se briser sur la côte toute proche.

La c dictatrlce qul avait attaqué les hors-d'oeuvre avec sa vigueur accoutumée, continuait à se montrer d'excellente humeur.

Pendant tout le temps du déjeuner, elle ne tarit pas sur la beauté du pays, l'excellence des mets, le confort de l'hôtel, la modicité des prix et la gentillesse des indigènes.

Puis. ce fut un hymne délirant en l'honneur de cet « exquis Gérard Lauzerte que. naturellement, elle para de toutes les qualités et de toutes les vertus.

Dans son emballement, elle alla jusqu'à lancer à Ellen qui, ainsi que M. Gardannes, depuis le début du repas, n'avaient pas prononcé.. ou plutôt n'avaient pas cherché à placer un mot: Au lieu de ce petit imbécile de Nanteull, c'est un mari comme lui qu'il te faudrait.

Ellen eut un léger mouvement que sa mère prit pour un haussement d'épaules. Cela eufat pour faire dispa-

LES FAUX MONNAYEURS

Un faussaire fabriquant et émettant des vignettes de 10 francs

est appréhendé à Paris

quête de M. Peudeplèce, commissaire à la sûreté générale, spécialiste de la recherche des faux monn a y e u r s vient d'aboutir à l'arrestation de Mâriano Verini, sujet italien, né à Bellinzona, en Suisse, le 20 janvier 1894, capturé après une filature qui n'a pas demandé moins de trois semaines.

C'est le 17 mars dernier que la sûreté générale fut

Informée par la Banque de France qu'une nouvelle contrefaçon de billets de banque venait d'être constatée. Il s'agissait de coupures de 10 francs si parfaitement imitées qu'une enquête s'imposait si l'on voulait éviter que le ou les faussaires n'en pussent émettre une quantité considérable.

Comme toujours, les faux billets portaient les mêmes indications et, notamment au recto, en bas et à gauche, le numéro 105 et à droite la lettre 0 avec le numéro 60.622.

Sur ces données, le magistrat mit en campagne les inspecteurs Oser, Misery et Harstrich, du contrôle général des recherches, qui, pendant huit jours, battirent vainement Paris en tous sens. Cependant, le 24 mars, une première indication leur parvenait. Le commissaire spécial de la gare Saint-Lazare leur faisait savoir, en effet, qu'un vendeur de journaux, M. Dimitanko, avait reçu un faux billet.

Questionné, M. Dimitanko précisa aux inspecteurs que la veille, c'est-àdire le 23 mars, un inconnu, qui lui avait demandé un journal du soir, le lui avait payé avec un billet, et que la banque aux guichets de laquelle il avait été porté le lendemain l'avait reconnu comme l'un des faux billets Et M. Dimitanko put donner de son acheteur un signalement tellement précis taille moyenne, cheveux bruns, costume foncé, chapeau de feutre mou marron, qu'il devait, par la suite, permettre aux enquêteurs de dépister le personnage.

Effectivement, le 4 avril, alors qu'ils exerçaient leur surveillance boulevard Barbès, les inspecteurs Oser et Misery remarquèrent un individu dont les allées et venues leur parurent suspectes, et dont le signalement répondait à celui fourni par le vendeur de journaux.

Suivi des yeux par les policiers, l'homme acheta une salade à une marchande des quatre-saisons, salade qu'il paya avec un billet de 10 francs et dont Il alla se débarrasser aussitôt dans une vespasienne proche.

Mais, tandis que les inspecteurs demandaient à la marchande de leur montrer le billet avec lequel l'achat venait d'être réglé et qui était bien une fausse coupure, l'homme prenait le large et disparaissait.

Le 9 courant, les policiers retrouvèrent leur homme dans un café de la place Blanche. La surveillance fut alors si étroitement exercée qu'à aucun moment l'individu suspect ne fut perdu de vue.

Les inspecteurs furent ainsi conduits aux deux domiciles du faussaire, 31, rue Guersant, et 47, rue Fontaine. C'est à cette dernière adresse qu'il couchait. Le lendemain, vers 16 heures, le personnage, après un court arrêt place Blanche, se rendit à la gare Montparnasse. Avisant, rue de Fleurus, un marchand de journaux, il lui tendit un billet pour payer son achat. Saisissant ¡'occasion, les enquêteurs intervinrent aussitôt. La coupure remise étant fausse, l'homme fut aussitôt appréhendé. Amené rue des Saussaies, où Il fut trouvé porteur de dix autres fausses coupures, et interrogé par M. Peudepièce, Mariano Verini déclara que les billets, un millier environ, lui avaient été remis par un compatriote du nom de Luigi Gregorio.

Mais les perquisitions opérées aux deux domiciles du détenu donnèrent la certitude qu'il ne disait pas la vérité. Rue Fontaine, en effet, le magistrat découvrit la pierre lithographique servant, recto et verso, à la fabrication, ainsi qu'une centaine de faux billets terminés, et, rue Guersant, la presse spéciale pour l'impression, les encres diverses et deux cents autres coupures non encore achevées.

A noter que Mariano ne bornait pas son activité aux seules vignettes de la Banque de France. Sur la pierre lithographique, les enquêteurs ont, en effet, relevé la gravure d'un faux timbre destiné aux passeports italiens.

Malgré ces découvertes, Mariano persista dans son système de défense et prétendit n'être qu'un émetteur au service de son compatriote Luigi Gregorio. Ancien employé à la Monnaie italienne, Mariano était un graveur expert,

Les crédits à moyen terme Sous la présidence de M. Louis Rollin, la commission du commerce de la Chambre a adopté le rapport de M. Dommange sur l'organisation du crédit à moyen terme aux moyen et petit commerces, à la moyenne et à la petite industrie et aux artisans. Le rapport conclut à la mise à la disposition de la chambre syndicale des banques populaires, par l'Etat, d'une somme de 500 millions de francs destinée à permettre l'octroi aux inté- ressés des prêts reconnus légitimes.

raitre instantanément l'entrain de la mégère.

Hostile et déjà courroucée, JuâiePaule s'écriait

Je suppose que tu ne vas pas nous faire une tête pareille pendant tout le voyage.

Mais. maman, je ne fais pas la tête.

Depuis le départ de Marraksch, c'est à peine si tu as desserré les dents

Comment aurais-js pu ie faire puisque tu parles tout le temps ? Qu'est-ce que tu dis ?

D'ailleurs, mère, il est Inutile que j'ouvre la bouche puisque, chaque foie que je prononce un mot, c'est pour que tu me dises « Ce n'est pas vrai, tu mana

Vous l'entendez, monsieur Gardannes.

C'est-à-dire que.

C'est-à-dire quoi ?

Juju, je t'en prie, ne te mets pas en colère, le voyage a si bien commencé.

Est-ce ma faute si nous avons pour fille une révoltée ?

Et, suivant sa pensée, empoignée irrésistiblement par son « dada » du moment, la virago se retournant contre Ellen, s'écriait

Tu n'as pas digéré que je me sois mise en travers de tes amours avec ce petit farceur de Nanteuil. Tu penses encore à lui, n'est-ce pas ? Ah tu as bien tort Je suis sure, mol. qu'il ne pense déjà plus à toi.

Impassible, Ellen se taisait; car elle avait fait le vœu d'être patiente. Julie-Paule poursuivait

D'abord, s'il t'avait aimée vraiment, est-ce qu'il aurait accepté de partir à Paris en permission d'un mois? Allons donc Il serait resté à faire sa convalescence à Marrakech.

Monsieur Gardannes, est-ce que je n'ai pas raison ?

Lorsque v o u m'aimiez, eussiezvous consenti à vous éloigner de moi? Sans donner le temps à son mari d'eaquisaer même un semblant de ré-

NOS ÉCHOS Aujourdhui

La flamme du Souvenir sera ravivée à 19 heures par « la Branche de Houx » D. I. (comprenant les R. 1. et et R. A. C.) et par les 160' et R. I.

Chambre des députés Séances 9 h. 30, 15 heures et 21 heures (loi de finances). Le prix du pain est fixé à 1 fr. 65 le kilo. Réunions d'anciens combattants 291' R. I. et 450 R. I. T., 20 h. 30, 14, place du Havre. 57., 257. R. I. et R. I. T" 20 h. 30, 17, rue du Pont-Neuf. Amicale des formations de l'avant, Meeting de l'Union de la Jeunesse juive. 20 h. 30, Cirque d'Hiver.

Fêtes commerciales Foires aux jambons et à la ferraille, boulevard Riohard-Lenoir. Rivoll-Sébaatopol, 14 heures, grande fête sportive, place de l'Hôtel-deVille.

Courses à Auteuil à 13 h. 46.

Composez vous-même votre studio. Vous en trouverez les éléments bien étudiés et toujours du meilleur goût au BUCHERON », 10, rue de Rivoli. Les prix vous étonneront Cat. gratuit. Au cours d'un dîner, la conversation roule sur le tourisme automobile plusieurs convives font la même remarque. « Depuis quelque temps, disent-ils, on est souvent dépassé par une DELAHAYE où on lit 122 sur l'aile arrière. Quelle est donc cette nouvelle voiture si souple et si rapide ? »

C'est une conduite intérieure grand luxe 4/5 places 26.900 fr. DELAHAYE, 10, rue du Banquier et 75, ChampsElysées, Paris.

MARIE-LOUISE, 20, rue de la Paix, solde jusque samedi soir, des collections de jolis manteaux en belle qualité prêts à porter, toutes tailles, de 250 800 fr. Robes depuis 150 francs. MARIAGE

Nous apprenons le mariage de M. Raoul Nicolle, commissaire à la police judiciaire, avec Mme MarieLouise Barette. La cérémonie a eu lieu le 6 avril dernier dans la plus stricte intimité.

Hier a été célébré à Neuilly-sur-Seine le mariage de M. Georges Ory, chargé de mission au cabinet du ministre de l'Air, avec Mlle Suzanne Crozier. Les témoins étaient, pour la mariée M. Gaston Bonnaure, député de Paris, et M. Gustave Deltour, maire de Cambrai pour le marié M. Pierre Cot, ministre de l'Air, et M. Marcel Clapier, directeur du cabinet du président du Conseil.

Mort des amiraux Neuzillet et Auvert La marine vient de perdre l'un de ses officiers généraux les plus distingués le contre-amiral Neuzillet, né le 20 février 1879 à Chalon-sur-Saône, décédé subitement hier matin en son domicile, à Cherbourg, où Il exerçait le commandement du secteur depuis un an. L'amiral Neuzillet avait épousé dernièrement Mlle Bessaiguet, petitefille du professeur Dieulafoy et petitenièce de l'explorateur Dieulafoy. Il avait reçu dernièrement la cravate de commandeur de la Légion d'honneur On annonce, d'autre part, la mort de l'amiral Auvert, du cadre de réserve.

Le conseil d'Etat confère

la reconnaissance d'utilité publique à la nouvelle encyclopédie

On sait que M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, s'est attaché à la création d'une nouvelle encyclopédie qui sera la somme de toutes les connaissances actuelles et à laquelle collaboreront les écrivains, savants et artistes les plus considérables. Un comité M. été constitué récemment. Le conseil d'Etat, réuni hier aprèsmidi, sous la présidence 4e, M. Théodore Tissier, a reconnu comme établissement d'utilité publique ce comité. Après un rapport de M. Canet, maître des requêtes, sur les conditions juridiques, administratives et financières de fonctionnement du comité, M. de Monzie a exprimé les raisons de son initiative. Le ministre a énuméré les motifs d'ordre intellectuel, artistique et scientiflque qui justifient l'élaboration d'une nouvelle encyclopédie. Il a exposé le plan général de l'œuvre et les caractéristiques essentielles plan méthodique et mise à jour par fiches. Pour conclure, M. de Monzie a souligné que l'encyclopédie n'était établie ni par l'Université, ni par l'Etat, et qu'en aucune manière les frais n'en incomberaient au budget, mais seraient couverts par des souscriptions privées. La baisse du prix du lait La Fédération des coopératives et syndicats laitiers nous communique Le bureau de la Fédération des coopératives et syndicats laitiers de la région de Paris, réuni le 5 avril 1933, a décidé que le prix de vente du lait au détaM. à Paris, serait ramené, à partir du dimanche 16 avril, de 1 fr. 50 à 1 fr. 30 le Htre.

Cette nouvelle baisse, s'ajoutant celle appliquée depuis le 1" mars, est la conséquence de l'accroissememt constaté dans la production, depuis un' an, dans les régions spécialisées dans la vente du lait en nature, mais surtout dam les départements beurriers et fromagers.

Un nouvel aménagement de la production et du marché parisien, en voie de réalisation, à l'abri d'une protection douanière renforcée et de contingents sévèrement appliqués, doit permettre aux cultivateurs de retrouver dans l'avenir, une rémunéraLion équitable et satisfaisante.

En attendant, la fédération espère que les Industriels et les crémiers voudront bien réduire leur marge, de façon notable. afln d'atténuer la très sensible diminution de recettes que vont supporter les producteurs, déjà gravement atteints par la baisse des prix de tous les autres produits agri-

ponse, elle poursuivait, élevant de plus en plus la voix

Lui, il était trop content de repartir pour Paris retrouver sa famille, et surtout ses anciennes « poules Et Dieu ou plutôt le diable sait s'il en avait

Et, mentant cyniquement, impudemment, comme elle n'hésitait jamais à le faire, chaque fois qu'il s'agissait pour elle de défendre ses intérêts ou de servir ses haines, elle affirmait

D'ailleurs, le colonel Bonnet m'a bien dit que c'était un sale petit bonhomme et qu'il regrettait vivement de l'avoir sous ses ordres

Maman, je t'en prie, noue ne sommes pas seules, intervenait Ellen, outrée de l'attitude de sa mère.

Promenant un regard circulaire autour d'elle, et constatant qu'il restait encore dans la salle à manger quelques voyageurs attablés à des tables d'ailleurs assez éloignées de la sienne, la < dictatrice » s'écria et de sa voix des mauvaises heures

Tu crois que pour trois pelés et deux tondus que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, et que je ne reverrai jamais, je vais me gêner pour te dire tes vérités en face.

Tandis que M. Gardannes, tout tremblant à la pensée du scandale qui commençait à poindre, murmurait un timide < Juju, je t'en prie. que celle-ci n'entendait même pas, la mégère déchaînée, continuait

Je ne t'avais jamais reparlé de cet individu parce que je croyais que tu en étais c dépoisonnée », mais je m'aperçois qu'il n'en est rien Mere

Je parle Tu penses toujours à lui. Ose donc me dire que tu n'y penses pas. Tu vois, Victor, elle avoue Parbleu, j'en étais sûre Eh bien ma petite. j'aime mieux te le dire tout de suite. Tu perds ton temps. et tu peux en faire ton deuil de ton bien-aimé.

a D'abord, il ne reviendra jamais à Marrakech. Ne s'est-il pas avisé de prendre la défense du monstre qui a aveuglé cette pauvre Mme Lauzerte ?

Le vice-président

de la République Argentine à Paris

Le Dr Roca, vice-président de la République Argentine, qui se trouvait en Angleterre, à Londres, avec la mission argentine, est arrivé hier à Paris, à 17 h. 30, par la,« Flèche d'Or», venant de Calais. M. Roca, accompagné des membres de la mission argentine, fut accueilli à sa descente du wagon par M. de Fouquières, directeur du protocole, et par le colonel Rupied, de la maison militaire de la présidence de la République.

Sur le quai, on remarquait également M. Le Breton, ambassadeur d'Argentine à Paris, et tout le personnel de la légation et du consulat argentins. Après s'être entretenu quelques instants avec M. de Fouquières, M. Roca nous dit tout le plaisir qu'il éprouvait de se retrouver à Paris. Puis il a gagné en automobile, accompagné de M. Le Breton, l'hôtel George-V où un appartement lui est réservé.

M. Roca, qui passera plusieurs jours à Paris, sera reçu aujourd'hui par le Président de la République qui donnera un déjeuner en son honneur à l'Elysée. LES ETRANGERS A PARIS En réponse à une question de M. Raoul Brandon, le préfet de police fait connaître que, à la date du 1" mars il y avait à Paris 244.279 étrangers dont 126.951 salariés. En banlieue, on compte étrangers dont 116.118 saflard'éa.

DE NOUVEAUX tAXIS A PARIS Il y a bientôt trente ans que le premier taxi automobile a fait son apparition à Paris.

La Compagnie Auto-Place, qui, à cette date, Inaugurait un nouveau mode de transport public en utilisant des voitures automobiles au lieu de 1 fiacres à chevaux s'était adressée à Renault pour réaliser les véhicules robustes, sûrs et maniables, qui devaient circuler dans les rues de la capitale.

Les taxis en service en 1914, bien connus des Parisiens différaient fort peu des premiers modèles mis en service en 1904.

On sait que l'un de ses taxis a été déposé au musée de l'Armée aux Invalides, en souvenir de l'épisode glorieux de la bataille de la Marne à laquelle ils participèrent.

Renault a, depuis, créé divers autres modèles de taxis, tous également appréciés, et dont les plus anciens, les étonnants G.-7 continuent à défier le Temps.

La Compagnie Auto-Place renouvelle maintenant son matériel et vient de mettre en service une nouvelle série de taxis Renault. Ces nouveaux modèles répondent entièrement au désir grandissant de confort et d'agrément de la clientèle parisienne.

Nos lecteurs seront certainement frappés par l'élégance de la ligne de ces voitures, par leur souplesse, par la sécurité et l'agrément qu'elles apportent aux passagers.

On constatera avec plaisir le nouvel effort accompli pour mettre ainsi à la disposition du public des voitures dont le modernisme éclate aux yeux, sans qu'il soit besoin d'examiner les multiples perfectionnements dont elles sont dotées.

Un seul exemple pourtant la capote a disparu elle est remplacée par un toit ouvrant, à glissières, aisément manœuvré par les passagers et qui donne, instantanément, l'impression de l'air libre si agréable à la belle saison. Nul doute que ces nouveaux taxis Renault ne rencontrent, comme leurs aînés, auprès des Parisiens, le plus franc succès.

Compagnie du chemin de' fer métropolitain de Paris

Dans sa dernière séance, le Conseil d'administration de la Compagnie du Chemin de fer métropolitain de Paris a appelé M. Marcel Ulrich, son administrateur délégué, viceprésident, aux fonctions de président, en remplacement de M. André Poatel-Vinay, récemment décédé.

BOURSES D'ETUDES AU COLLEGE FEMININ DE BOUFFÊMONT

40 bonnes d'internat seront attribuées en 1933-34 à des jeunes filles françaises de huit à seize ans, à la suite du concours du Jeudi 22 juin 1933. Les inscriptions sont reçues jusqu'au 31 mai.

120 places de demi-pensionnaires seront, en outre, réservées, au tarif spécial de 600 francs par mois, à des élèves françaises de Paris et de la banlieue parisienne qui seront prises le matin à 8 h. 30 dans les autocars privés du collège et ramenées le soir à 6 h. 30 aux portes de Paris. L'enseignement secondaire est donné au Collège Féminin de Bouffémont par dix professeurs des lycées de garçons de Paris. agrégés de l'Université. Les classes sont de 20 à 25 élèves. Les cours primaires du Collège sont ouverts aux ftllettes de six onze ans. L'enseignement du Collège comporte également des cours d'économie domestique et des cours de secrétariat. Pour les renseignements et la constitution des dossiers, s'adresser soit Bouffémont <Seine-et-Oise), soit au secrétariat du Collège a Puis, 13, rue du Four srr.). CATALOGUE GRATUIT 63, B" MagentaPARi3

VOIR EN

Aussi, on n'en veut plus dans son régiment.

On va l'affecter à un autre corps. et il est presque certain qu'on le versera dans l'infanterie coloniale. C'est la générale Hantier qui me l'a dit. et je crois qu'elle est bien renseignée, celle-là!

a Tu hausses lee épaules

Mais non, maman

Ce n'est pas vrai ?. Tu mens Je t'ai vue

» Va tu ne perds pas grand'chose, ma pauvre petite Au contraire, tu es bien débarrassée car j'en al appris encore de belles sur son compe Il est oriblé de dettes! Son tailleur, qu'il n'a pas réglé depuis sa sortie de Saint-Cyr, a mis une opposition sur sa solde. Aussi en est-il réduit à « taper toua ses camarades.

Quant à l'histoire de son agression, on est fixé. Lorsque nous serons à Agadir, je demanderai à M. Lauzerte de te raconter ce qu'il a appris à son sujet. Alors tu seras édifiée. Et puis, après tout tant pis. bien que notre ami m'ait défendu de t'en parler, j'aime mieux te le dire. Moi, je suis trop franche pour dissimuler la vérité. Il faut que ça parte. Ton « cher et tendre a avait pour bonne amie une juive du Ghetto. et c'est en sortant de chez elle que le père et les frères de cette youpine lui ont admlnistré la formidable raclée dont il a failli mourir.

Cette fois, la femme-canon avait dépassé la mesure.

Très pâle. l'oeil sec, les lèvres frémissantes, la jeune fille se levait et, jetant sa serviette sur la table, elle se dirigea vers la porte.

Ellen Ellen appelait la mère. Mais Ellen ne se retourna même pas et franchissant le seuil d'un pas saccadé, elle disparut. tandis que les autres clients de l'hôtel qui avaient suivi cette scène d'un air curieux et amusé échangeaient leurs Impressions tout en ricanant.

Julie-Paule, surprise par cette fugue à laquelle elle ne s'attendait guère, demeura un instant sans voix.

PROGRAMME DES SPECTACLES

Opéra, relâche.

Comédie-Française, 3 h., Andromaque, le Malade imaginaire 8 h. 45, la Rafale. Opéra-Comique, 8 h., la Vie de Bohême, Paillasse.

Odéon, 1 h. 65, Napoléon, 8 h. la Tentation.

Gaité-Lyrlque, 2 45, 8 45, Pays du sourire. Trianon-I.yrique, 2 h. 30. Ciboulette. Châtelet, 2 h. 36, 8 h. 30, Nina-R03a. Variétés, 8 h. 45, Châteaux en Espagne. Pte-St-Martin, 2 45, 8 45, Traviata. Théâtre de Paris, 9 h.. Monsieur le comte Gymnase, 9 h., Bonheur.

Sarah-Bemh., 2 30. 8 30. la Fille à Lévy. Mogador, 2 30, 8 30, Aub. du Cheval-Blanc Renais% 3 h., 9 h., la Main dans le sac. Ambigu, 2 h. 45, 8 h. 45, les Misérables. Palais-Royal, 8 la Demois. de Mamers. Emplro, 8 h. 30, Katinka.

Antoine, 2 h. 15. Polyeucte, le Malade imaginaire 8 h. 45, Mon Aimée. Bouffes-Parisiens, 8 45, Soir de Réveillon. Mlchodière, 9 h., le Vol nuptial.

Athénée, 2 h. 45, 8 h. 45. Peau d'Espagne. Madeleine, 9 h, Cette nuit-là.

Ambassadeurs, relâche.

Saint-Georges, 9 h., Trois et une. Nouveautés, 3, 9 h., Oh Papa (opérette) Comédie Champs-Elysées 9 h., Intermezzo. Grand-Guignol, 9 h., la Goule (Anita Soler) Michel. 9 h., la Femme en blanc Capucines, 9 h., A la Belle Bergère. Th. des Artw, 8 45. l'Envers vaut l'endroit Avenue, Mlle Julie, Temps est un songe. Montparnasse, 9 h.. Crime et Châtiment. Atelier. 9 h.. la Paix.

Mathurins, 9 h., la Voie lactée.

Potinière, 9 h., l'Ecrasé du jeudi. Studio de Paris, 9 h.. Vices.

Comœdia, 9 h., Contr. wagons-lits (opér.). Cluny, 8 h. 45, Prête-moi donc ma femme. Dfjaxet, 9 h., Tire-au-flanc (P. Darteuil). Moncey, 8 45, 5 à 7 (M. Lély, F. Favre). Gobelln, 8 h. 30, No. No. Nanette. MUSIC-HALLS

Folles-Berg., 8 30, Revue d'amour (Dréan). Cas. Paris, 2 30, 8 30, Joie de Paris(J.Baker) Alhambra, 3 h., 9 h., Marie Dubas. Dix-Heures 10 h., Martinl,J. Rieux. Parisys 2-Anes, 9, Maurlcet, Charley, Souplex, rev. -Rousse, 9 h., Dorin,Michel, Dac,C.Vldlane Pavillon, m., s., Revue marseill, (Alibert) Bobino m., s,, la Revue bordelaise. Européen, m., s.. Mauricet, Dufleuve. Gaumont-Palace, Gaston Palmer et 3 attr. Médr., 845, clowns, attr.. mat. J.,s.,d. Cirque d'Hiver, clôture annuelle.

CoUaséum ts les jrs, thé et soirée. Taxi girls Moulin-Bouge, bal-kermesse, mat., a., nuit. Lido, thé, diner, soirée dansante, attract. Luns-Purk, mat.. Pille Sud; 9 h., dancing. Jardin d'Arclim., entr., 3 fr.; enfants, 1 fr. Pompéien (16, r. Monceau), 9 h., bal du jdi

CINEMAS

Madeleine, Captive (Joan Crawford). Paramount, le Signe de la croix.

Gaumont-Palaee, les Surprises du divorce. Aub«rt-Pal»ci", Pullman 12.

Olympia, le Martyre de l'obèse. Bex, Madame ne veut pas d'enfant. Marignan-Pathé, la Dame de chez Maxim. Marivaax-Pathé, Théodore et Cie. Ciné Champs-Nlyées. Si j'avala un million. Marignj-, 2, 4, 9 h.. le Signe de la croix. MonlTn-Rouge-Pathé,MUe Josette ma femme Cotisée, le Loup-Garou.

Slax-I.inder-Pathé I. F. 1 ne répond plus. Vlctor-Hugo-Pathê, les Deux Orphelines. Impérial-Pathé, le Roi des Farceurs. Omnia-Pathé, Plongeons et mouettes, l'Océan Elysée-Gaumont, Touchons du bois. Gaumont-Thé&tre, Ce cochon de Morln. Palace, Béguin de la garnison.

Ermitage-Pathé-Natan, 14 Juillet. Pigalle, permanent de 14 h. à 2 h., Extase. Apollo-Ciuénia, Je suis un évadé. Miracles, 4 h., 9 h.. Don Quichotte. Studio-Figalle, Tannenberg.

Maillot-Palace, Mon cœur balance. Caméo, Gitanes.

L.-Biron, Autour du monde (D. Fairbanks) Eldorado, Kiki. Au delà du Rhin. Royal-Pathé, Ce cochon de Morin. Agriculteurs, l'Ile du Dr Moreau.

Bonaparte, l'Ile du Dr Moreau.

Cigale, Mon coeur balance (Noël-Noël). Fol.-Dram., 8 Jnes Fill. en bat. (parl.franç.) Boulvardia (42,b.B.-Nv.). Lys du faubourg. Artistlc, Mon cœur balance.

Ciné-Opéra, l'Ile du Dr Moreau.

Puis, se levant, elle s'élança sur les traces de sa fille.» tout en grommelant

C'est trop fort Elle va me le payer Me traiter ainsi, moi, sa mère

Quant à M. Gardannes, tout en poussant un profond soupir, il avala d'un trait sa tasse de café et s'en fut au salon de l'hôtel recevoir un ingénieur qui venait lui apporter un rapport relatif à l'importante mission dont il était chargé.

En sortant de la salle à manger, M™* Gardannes se heurtait à Kadoudja. Où est mademoiselle Ellen ? lui demandait-elle impérieusement. Mademoiselle vient de monter dans sa chambre lui répondait la petite Marocaine.

La < dietatrice » escalada les marches aussi rapidement que le lui permettait son poids.

Elle voulut pénétrer auprès de na fille. Mais la porte était fermée à clef.. Elle frappa

Allons, ouvre, c'est moi, ta mère.»Ellen ne lui répondit pas.

Ouvre, voyons. J'ai dit

Toujours rien. Julie-Paule appuya son oreille contre le panneau. Elle entendit un bruit de sanglots qui parut d'ailleurs la rassurer.

Elle pleure, se dit-elle. Alors, tout va bien. C'est la preuve que cela a porté. Le mieux est de la laisser e cuver sa colère ».

Et prenant, comme toujours, ses désirs pour des réalités, emportée par un optimisme basé sur la confiance absolue qu'elle avait en ses décisions et ses verdicts, elle ajouta

Ce soir, ça marchera déjà mieux. Et demain ça ira tout à fait bien. Cuirassée dans son égoisme outranciel', et convaincue qu'elle avait rempli tout son devoir, elle s'en fut s'installer sur la terrasse, dans un rocking-chair qui. après avoir gémi sous son poids, se résigna à la supporter sans défaillance. Sous l'Influence d'une digestion commençante, que son algarade ne semblait nullement avoir compromise, elle s'endormit bientôt d'un sommeil béat et

I.ntétU-Pathé, les Deux Orphelines.

Agora (64, bd Clichy), Un direct au «sœur. Saint-Marcel-Pathé, Mon cœur balance. St-Sab. (27,r.),Voy. de noces.Un p. d'amour Bexy, Little Cœsar.

Carillon, Au delà du Rhin, Kadetten.

Séleet-Pathé, Violettes Impériales.

Montparnasse-Pathé, la Tête d'un homme. Lyon-Pathé, Mon c2ur balance. Aut.-Bon-Clné (40. r. La Font.), Ben-Hur.

avec le savon crème

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profond, seuls instants de répit qu'elle accordait à son entourage, et dont celuici ne manquait jamais de profiter aveo plaisir.

Quant à Ellen, en proie à une violente crise de larmes, elle se laissa aller au nouveau et profond chagrin que sa mère venait de lui causer.

Certes, elle n'avait pas ajouté foi aux calomnies que la femme-canon avait déversées sur Jacques.

Incapable de douter un seul instant de celui qui lui avait donné autant de preuves d'amour qu'elle lui en avait donné elle-même, elle souffrait surtout de la méchanceté de sa mère et de la pensée que celle-ci haïseait à un tel point son fiancé qu'elle était parfaitement capable de tout mettre en œuvre pour l'éloigner d'elle.

Elle en arrivait même à se demander. si, dans les propos qu'elle avait prêtés à la générale Hantier, il n'y avait pas un fond de vérité et si, par ses intrigues, sa mère n'avait pas réussi à éloigner définitivement Jacques Nànteuil.

Elle se rassura cependant en ne di.sant que, s'il en avait été ainsi, Jacques l'en eût avisée.

A moins qu'il eût reculé devant une révélation qui ne pouvait que lui causer une grande douleur

Alors ?.

Et voilà l'existence qu'elle allait avoir à supporter pendant trois ans Car, elle ne se faisait pas l'ombre d'une illusion. Jamais sa mère ne désarmerait. Et elle n'aurait pas même la ressource de se libérer

Quand bien même n'eût-elle pas été d'une honnêteté à toute épreuve, et n'eût-elle pas été retenue par des scrupules qui lui Interdisaient même d'envisager la possibilité d'un départ, il lui eût suffi d'en prévoir les conséquences pour qu'elle renonçât à tout jamais, définitivement, à un tel projet..

C'était donc trois ans d'épreuves, de persécutions, d'humiliations qu'il allait lui falloir endurer, et cela sans révolte, avec la patience d'une sainte, la résignation d'une martyre.

(À suivre.)


t JB>WMNJLWME, HEURE 8B»VICE» TÊMJhRmAPmaVtM cl **£CMAUX «̃ *»W PaW«m et *̃ Ttm»*m

Le projet de pacte à quatre Le Duce dans un article expose une fois de plus sa thèse de la révision des traités^ vigueur Eier matin M. Mussolini a reçu au palais de Venise le chancelier Dollfuss et a offert un déjeuner en l'honneur de MM. von Papen et Gœhring

Rome, 12 avril (dép. Petit Parisien.) Tous les journaux de la Péninsule reproduisent ce soir l'article que M. Mussolini a écrit pour l'Universal Service au sujet de la Petite Entente. Cet article, où le Duce expose une fois de plus sa thèse sur le caractère inéluctable de la revision des traités, forme l'objet, dans les milieux de presse, de nombreux commentaires, car on a tendance à le mettre en relations avec le mémorandum du gouvernement français relatif au plan qui fait actuellement l'objet des conversations internationales.

On fait remarquer, à ce sujet, que l'article du Duce a été écrit avant que ce document fût arrivé à Rome et qu'il n'apporte, d'ailleurs, aucun élément nouveau dans le débat actuel, puisqu'il ne fait, en somme, qu'exposer des idées dont toute la politique extérieure de l'Italie s'est inspirée depuis l'avènement au pouvoir du fascisme. Les journaux ne font encore aucune allusion au mémorandum français, qui forme l'objet d'un examen approfondi de la part du chef du. gouvernement et des services compétents du ministère des Affaires étrangères.

A 10 heures, le chef du gouvernement a reçu, au palais de Venise, le chancelier autrichien, M. Dollfuss. A 13 heures, il a offert un déjeuner en l'honneur de M. von Papen, vice-chancelier du Reich, et de M. Gœhring, président du Reichstag, qui avaient été reçus auparavant et séparément en audience particulière par le pape et le cardinal Pacelli, secrétaire d'Etat de la Cité du. Vatican.

M. von Papen a remis au pape une croix ayant appartenu au pape Urbain VIII.

L'entretien entre le capitaine Gœhring et le cardinal Pacelli a duré une heure un quart environ et il a porté notamment, dit-on, sur les rapports entre les catholiques allemands et les hitlériens.

MM. VON PAPEN ET DOLLFUSS VONT RECEVOIR LA COMMUNION DES MAINS DU PAPE

Cité du Vatican, 12 avril (dép. Havas.) Le pape donnera demain, jeudi saint, la communion aux prélats de son antichambre noble ainsi qu'au chancelier autrichien Dollfuss et au vice-chancelier allemand von Papen. AVANT LES ENTRETIENS DE WASHINGTON

A la commission des affaires étrangères A la Chambre, la commission des affaires "étrangères s'est réunie sous la présidence de M. Edouard Herriot. Le président a .exposé à la commission comment il avait été amené à accepter de se rendre à Washington en mission d'information, sans aliéner en quoi que ce soit, ni la liberté du gouvernement, ni celle du Parlement, ni la sienne.

La commission a présenté à son président, avec ses félicitations pour la mission qu'il va accomplir, les voeux unanimes qu'elle forme pour son succès.

M. JUNG REPRESENTERA L'ITALIE Rome, 12 avril (dép. Havas.)

M. Jung, ministre des Finances, représentera le gouvernement Italien à Washington.

ET LE VICOMTE 1SHII LE JAPON Tokio, 12 avrifi(dép. Havas.)

Après la fin des conversations de Washington, le vicomte Ishil se rendra à Londres pour y assister à la conférence économique mondiale, bien que M. Matsudeira doive probablement être le chef de cette délégation.

Le vicomte Ishii étant connu comme homme d'Etat plutôt que comme expert économique, on considère que sa nomination comme délégué japonais aux conversations de Washington signifie que le gouvernement de Tokio est davantage intéressé par l'aspect politique que par le côté économique de ces conversations.

Les Américains nous rappellent que la propagande

est une arme à deux tranchants New-York, 12 avril.

DI NOTE* CORRESPONDANT PARTICULIER Une très malencontreuse publicité est donnée depuis deux jours dans les journaux américains au rapport parlementaire qui, selon des dépêches de Paris, aurait été fait à l'occasion du vote par la Chambre des députés d'un crédit de 33 millions de francs pour la propagande française à l'étranger, notamment aux Etats-Unis.

Suivant les versions qui parviennent ici, le gouvernement français se proposerait d'agir sur l'opinion américaine par la voie de la presse, de la radio. du cinéma, et de remplacer les vieux conférenciers impotents d'autrefois par des équipes de jeunes orateurs charmants.

Le plus déplorable effet a été produit par la dissémination de ces dépêches. Non seulement des dessins comiques, des éditoriaux condamnant cet effort de propagande paraissent de différents cotés, mais les milieux politiques eux-mêmes s'en sont émus. Mardi, le sénateur Key Pittman, président de la commission des affaires étrangères du Sénat, avait demandé l'insertion au Journal officiel pour l'édification générale d'une dépëehe de presse relative à cette question, et, hier le sénateur républicain Arthur Robinson, de l'Indiana, a adressé au département d'Etat une demande d'enquête. ll serait heureux, dit-il dans sa lettre, d'avoir tous les renseignements possibles sur ce sujet, et notamment de savoir comment cet argent sera dépensé aux Etats-Unis et à quelle fin.

Le public américain est très susceptible et a une méfiance profonde pour tout ce qui ressemble à de la propagande lorsqu'une fois ses soupçons ont été éveillés. Par ailleurs, des appréciations désobligeantes sur lui l'ont blessé. par exemple lorsque le rapport affirme que l'Américain moyen ignore la propre histoire de son pays.

On peut s'attendre aux plus déplorables répercussions de cette affaire. Elle est particulièrement regrettable à la veille de la visite de M. Herriot, au moment où, une fois de plus. les efforts des négociateurs français vont tendre à faire remettre à la France une partie de sa dette envers les Etats-Unis. Pierre DENOYER

Le procès à Moscou des ingénieurs anglais SUITE DE LA PREMIERE FACE

Les ingénieurs anglais, sur l'initiative, 6emble-t-il, de Thornton, auraient systématiquement cherché à recueillir des renseignements concernant l'électrifleation en subornant des employés russes de compagnies et les auraient transmis à la direction de leur firme. en Angleterre. Or, le directeur général de la firme, nommé Richards, aurait, en qualité de capitaine du génie, pris part à une intervention en 1918 à Archangelsk, et aurait appartenu à l'Intelligence Service. Il aurait connu Monkhouee à Moscou dès 1917, puis aurait passé la frontière secrètement par la Finlande. Monkhouse, après la révolution, aurait quitté la Russie par Vladivostock. Richards, devenu directeur de la firme Metro-Vickers, serait revenu à Moscou en 1923, pour y mener des négociations relatives à la livraison de l'outillage industriel et aurait nommé directeur, pour la Russie, son ami Monkhouse, pour y organiser l'espionnage militaire. De plus, les ingénieurs se seraient livrés à un sabotage systématique et intentionnel des machines industrielles, en particulier de turbines. Leur firme aurait livré un matériel inutilisable. Deux employés russes auraient reçu des sommes d'argent pour saboter systématiquement les machines, pour préparer des manœuvres de diversion en cas de guerre et empêcher le fonctionnement du plan de mobilisation. Les Russes accusés ont fait des aveux complets. Quant aux Anglais, qui se trouvent en liberté provisoire sur parole ou sous caution, ils protestent de leur innocence. Ils ont eu, depuis le début de l'affairés, le soutien moral de leur gouvernement et savent le bruit énorme causé en Angleterre par leur arrestation et par les contremesures de Londres. Macdonald qui, lui, est toujours en prison, aurait au contraire fait des aveux et signé des documents où il se reconnaît coupable. Il aurait, en collaboration avec son ami l'ingénieur russe Gousen, organisé le sabotage des usines de Zlatooust, dans l'Oural.

Après lecture de l'acte d'accusation, le président Oulrich demande aux accusés, à tour de rôle, s'ils se reconnaissent coupables. Tous les Russes, sans exception, répondent par l'affirmative, ainsi que l'Anglais Macdonald. Le, cinq autres Britanniques affirment être innocents.

Au cours de la deuxième séance du procès, le procureur de la République, M. Vychinski, a procédé à l'interrogatoire de l'ingénieur russe Gousiev, qui avoue s'être livré, sur les instructions de MM. Macdonald et Thornton, à des actes contre-révolutionnaires, à savoir au sabotage et à l'espionnage dans les usines de guerre de Zlatoousk et avoir reçu des deux Anglais la mission de causer des accidents de machines.

Au cours de sa déposition, M. Gousiev a déclaré avoir servi comme volontaire dans l'armée blanche de l'amiral Koltchak et être hostile au régime soviétique.

Il reconnaît avoir touché de M. Macdonald 3.500 roubles, somme que ce dernier avait reçue de M. Thornton. Les trois ingénieurs correspondaient entre eux sous de faux noms. A une question de M. Vychinski, M. Macdonald répond qu'il rassemblait des renseignements sur l'Industrie uniquement par goût personnel. En général, M. Macdonald est sans ressort et il a l'air timide.

M. Thornton, au contraire, très sûr de lui, repousse de nouveau avec fermeté l'accusation d'espionnage et récuse une certaine partie des déclarations faites par lui pendant l'instruction, disant qu'à ce moment il était troublé et qu'aujourd'hui il ne l'est plus.

Au milieu des rires du plus mauvais goût de l'assistance soviétique, le procureur lui a demandé

Vous a-t-on torturé ?

Non, reconnaît M. Thornton. LES DEBATS DE MOSCOU

SERONT SUIVIS AVEC ANXIÉTÉ EN GRANDE-BRETAGNE

Londres, 12 avril (dép. Petite Parisien.) Le procès des six ingénieurs britanniques qui s'est ouvert aujourd'hui à Moscou et qui durera probablement la semaine, sera suivi en Grande-Bretagne avec la plus vive anxiété. Un communiqué officiel, résumant quotidiennement les débats sera publié par les soins du Foreign Office et permettra au public anglais de se tenir très exactement au courant des détails de cette affaire judiciaire. Dès maintenant il connaît par la publication officielle d'aujourd'hui l'acte d'accusation et les charges que ce document relève contre les six accusés.

Un avocat juif enlevé et assassiné en Allemagne

Chemnitz, 12 avril (dép. Havas.) L'avocat israélite Dr Weinert, de Chemnitz, a été enlevé, dans la nuit de lundi à mardi, par plusieurs hommes porteurs de brassards des troupes d'assaut hitlériennes et de képis bruns. Ces derniers se présentèrent au domicile de l'avocat et l'emmenèrent en automobile. Le lendemain matin, on trouva à Wiedenau, près de Mittweida, le Dr Weinert tué d'un coup de revolver dans la tête.

Sur les trois assassins, deux sont âgés de vingt-cinq à vingt-huit ans, et le troisième de vingt-huit à trente ans. La police demande que tous ceux qui peuvent donner quelque renseignement se mettent tout de suite à sa disposition comme témoins. Il faut arriver à établir la vérité sur ce crime aussi vite que possible, l'honneur de l'Allemagne dans le monde l'exige. Une haute récompense est assurée. LES MODALITÉS D'APPLICATION DE LA « LOI ARYENNE x

Berlin, 12 avril {dép. Petit Parisien.) Le ministre de l'Intérieur de l'Empire a rédigé les sucessives modalités d'application de la loi rénovant le fonctionnarisme allemand. Tout fonctionnaire ayant participé à une propagande ou à une agitation communiste est exclu d'office. Les fonctionnaires non aryens qui sont visés spécialement par la réforme devront soumettre au ministre compétent leurs papiers de famille.

Est considéré comme non aryen quiconque est issu soit de parents, soit même de grands-parents juifs. Il suffit même que l'un des parents ou des grands-parents seul ait été juif pour que le fonctionnaire prenne place sur la liste noire.

Dans les cas douteux, les dossiers seront examinés par un expert de la question des races qui vient d'être désigné spécialement. Parmi les fonctionnaires juifs allemands ne pourront conserver leur poste que ceux qui étaient déjà fonctionnaires le 1" août 1914 ou qui ont combattu au front ou qui ont eu un fils tué à la guerre.

Les fonctionnaires considérés politiquement comme peu sûrs devront fournir un exposé détaillé de leur activité politique au cours des quatorze dernières années. Par activité politique, la loi vise non seulement l'action militante, mais la simple participation à la Bannière d'Empire noir-rouge-or, à l'association des Juges républicains et à la Ligue des droits de 1'homme.

LE LONG DE LA GRANDE MURAILLE Les troupes chinoises attaquées par les Nippons refluent en désordre à l'ouest de Cbanbaikouan Si les Japonais poursuivaient leur offensive, ils seraient bientôt maîtres de la route de Pékin

Changhai, 12 avril.

DE NOTRE COEEESPONDANT PARTICULIER Les hostilités se poursuivent au sud de la Grande Muraille. Les troupes mandchoukouotes, qui opéraient seules depuis une semaine avec le concours seulement de l'aviation nippone, sont appuyées maintenant par des détachements des brigades nippones des généraux Hattori et Sakamoto qui ont culbuté les Chinois au sud du Jehol. Il semble que l'état-major nippon veut en finir avec les guérillas le long de la Grande Muraille, guérillas qui immobilisent des contingents impor- tants et coûtent cher et que, les tractations dans la coulisse diplomatique en vue de négociations directes ne donnant aucun résultat tangible, le Japon est décidé à faire peser une menace sur Pékin et Tientsin pour obliger les généraux chinois à traiter avec lui. A l'ouest de Chanhaîkouan, l'objectif des Japonais est Luanchéou, importante localité sur la rivière Luan, en même temps que point stratégique sur la voie ferrée de Pékin à Moukden et commandant la route de Tientsin. Ce matin, les troupes nippones, appuyées par des avions de bombardement et de l'artillerie, ont déclenché une nouvelle attaque.

Après un très vif combat, eLles se sont emparées de Lengkow et ont progressé rapidement jusque dans les faubourgs de Haiyang, tout près de Tchinouangtao.

Au nord-ouest, dans le secteur de Kupeikow, des détachements japonais ont refoulé vers le sud les Chinois qui ont battu précipitamment en retraite pour éviter d'être tournés sur leur flanc droit. Si les Japonais continuaient à avancer sur ce point, ils seraient maîtres de la route de Pékin.

Les milieux chinois éprouvent une vive anxiété devant la rapide tournure des opérations bien que les autorités militaires nippones déclarent que les troupes se replieront sur la Grande Muraille dès qu'elles auront refoulé suffisamment loin les forces chinoises. Un accord sur la Dette ottomane sera signé samedi à Paris Ankara, 12 avril (dép. Havas.) Ismet pacha, président du Conseil, exposant au groupe parlementaire du parti du peuple les problèmes de politique extérieure, a annoncé la conclusion d'une convention définitive dans la question de la Dette ottomane; cette convention sera paraphée le 15 avril, à Paris.

Ismet pacha a souligné le bon accueil fait par le pays à l'emprunt intérieur.

On repêche le corps

d'un pêcheur d'écre visses porteur d'une blessure au crâne Chartres, 12 avril (dép. Petit Parisien.) Un journalier d'Unverre, M. Alfred Alliot, quarante-six ans, quittait son domicile hier, vers 22 heures, pour aller, dans les environs, pêcher l'écrevisse à la lanterne.

Comme ce matin, il n'était pas rentré, sa femme s'inquiéta. Après l'avoir attendu en vain quelques heures encore, elle flt prévenir son fils, mécanicien à Chartres, qui se rendit aussitôt à Unverre. Des recherches furent organisées par le maire et la gendarmerie et, vers 17 heures, le corps de M. Alliot fut découvert à quelques kilomètres du pays.

On releva au sommet du crâne une plaie béante qui semble avoir été produite avec une hachette. Le parquet de Châteaudun a été avisé.

On ne sait s'il s'agit d'une vengeance ou d'une agression.

Six ouvriers

pris sous un éboulement à la Varenne-Saint-Hilaire Cinq peuvent être dégagé* à temps le sixième est tué

Un éboulement s'est produit hier, au début de l'après-midi, avenue de Verdun, à la Varenne-Saint-Hilaire, ensevelissant six ouvriers de l'entreprise Beaucaire, 41, rue Jules-Ferry, à la Garenne-Colombes, qui, depuis quelques jours, creusaient dans l'avenue de Verdun une tranchée pour l'établissement des égouts.

Vers 15 h. 30, les six ouvriers étaient occupés au fond de la tranchée, à une profondeur d'environ quatre mètres, à disposer les conduites de ciment, lorsqu'un éboulement se produisit sur un dee côtés du fossé et sur une longueur d'une vingtaine de mètres.

L'alarme fut donnée et les pompiers de Saint-Maur, puis ceux de Paris, arrivèrent sur les lieux. M. Touraine, commissaire de la circonscription, et M. Marin, maire de Saint-Maur, se rendirent sur place.

L'un des ouvriers, Louis Martin, âgé de trente-quatre ans, demeurant 56, rue Bels-Ebats, à Nanterre, qui n'était enseveli que jusqu'à la ceinture, put être dégagé immédiatement. Il n'avait point souffert et participa au sauvetage de ses camarades. Un peu plus tard, on dégageait Raoul Dumontier, vingt-sept ans, demeurant 5, rue Vaucanson, à Saint-Maur, qui était enterré jusqu'à la poitrine. Il avait quelque peu souffert de cette difficile position et fut envoyé à l'hôpital de la Pitié avec trois autres camarades dégagés pendant la demi-heure qui suivit: Henri Levitte, vingt-sept ans, 11, avenue Marin, à Champigny; Joseph Fernandez, Portugais, trente ans, 67, rue du Capitaine Guynemer, à Courbevoie, et Henri Benoit, trente-deux ans, 23, rue de Flandres, à Vitry.

Quant au dernier ouvrier, le Portugais José Darocha, âgé de trente ans, demeurant 56, rue Bels-Ebats. à Nanterre, 11 se trouvait occupé à placer les joints de canalisation. Il fut donc complètement enseveli. On ne put dégager sa tête qu'après une heure et demie d'efforts. On tenta de le rappeler à la vie en lui faisant respirer un ballon d'oxygène, mais tous les soins furent inutiles et le malheureux ne put être ranimé. Son corps fut dégagé complètement vers 16 h. 45.

M. Touraine, commissaire de police, procède à une enquête sur les causes de cet accident.

On découvre sur la voie ferrée le corps décapité d'un inconnu Un cantonnier du réseau de l'Est a découvert hier matin sur la voie ferrée, à Lèves, le cadavre d'un jeune homme décapité par un train. On ignore l'identité de la victime, qui ne portait aucun papier. Voici son signalement taille 1 m. 72, Age environ vingt-cinq ans, assez forte corpulence cheveux châtains coupés court. rasé vêtu d'un pantalon gris et d'une veste bleu marine, coiffé d'une casquette grise.

LE SAVANT EINSTEIN AU COLLÈGUE FRANCE SUITE DE LA PREMIEBE PAGE

Voici « l'exposé des motifs » du projet

Le 15 juillet 1840, une loi créait une chaire de langues et de littérature slaves au Collège de France pour permettre à la France de faire accueil à Dam Mickievicz, poète illustre, que son patriotisme et ses malheurs désignaient à l'attention des Français.

« Ce choix, disait le Moniteur du 9 octobre 1840, répond parfaitement aux vues libérales des Chambres x. La troisième République ne saurait se montrer moins libérale que la monarchie de juillet et c'est pourquoi nous avons l'honneur de proposer, d'accord avec l'administration du Collège de France, la création, dans cet établissement, d'une chaire de physique-mathématique destinée, après délibération de l'assemblée des professeurs, à un savant étranger, qui trouvera dans la glorieuse maison, ouverte par François I" pour servir de refuge a la liberté spirituelle, la sérénité nécessaire à ses travaux et tout à la fois l'accueil dû à son génie. Il faut ajouter que l'initiative du ministre de l'Education nationale ne coûtera rien au budget, les fonds étant fournis par des concours que s'est assurés M. Painlevé.

Erastein, pressenti, a fait connaître son acceptation, qui ne l'empêchera ni de répondre favorablement à une offre identique de l'Espagne ni de donner les leçons dont on l'a prié à Glascow et à Princetown.

M. Paganon reçoit les représentants du syndicat des wagons-lits

M. Joseph Paganon, ministre des Travaux publics, a reçu, hier matin, M. Jarrigion, secrétaire de la Fédération confédérée des cheminots, avec une délégation du syndicat des wagons-lits et du bureau exécutif de la fédération.

Les représentants du Syndicat des wagons-lits ont exposé au ministre 'intérêt qu'ils attacheraient à la conclusion d'un contrat collectif de travail avec la Compagnie.

Le bureau exécutif de la fédération, tout en insistant pour le maintien des situations acquises, A entretenu M. Joseph Paganon des conséquences que pourraient avoir pour le personnel les mesures projetées en vue de la réorganisation administrative des réseaux. En prenant note de cet exposé, le ministre a fait appel à la collaboration du personnel pour la lutte contre le déficit des chemins de fer.

MORT DE Mgr THOMAS, PROTONOTAIRE APOSTOLIQUE VICAIRE GENERAL DU DIOCESE On annonce la mort survenue hier à l'hôpital du Bon-Secours, où il était soigné depuis quelque temps de Mgr Edouard Thomas, protonotaire apostolique. vicaire général du diocèse de Paris.

Né à Metz en 1855, il fit ses études ecclésiastiques au séminaire de SaintSulpice, à Paris, puis fut nommé professeur au petit séminaire d. NotreDame-des-Champs. Il quitta l'enseignement pour devenir le secrétaire particulier du cardinal Richard. Promoteur du diocèse, puis archichiacre de Sainte-Geneviève et de Notre-Dame, il se consacra, en outre, au développement de l'hôpital du Bon-Secours.

Les obsèques de Mgr Thomas seront célébrées lundi prochain, à midi, à Notre-Dame.

La commission sénatoriale des finances et l'examen du budget

La commission sénatoriale des finances a continué hier l'examen officieux du budget, sous la présidence de M. Joseph Caillaux.

Pour le budget de l'éducation nationale et à propos du chapitre 78 (lycées de garçons) a été débattue la question de la gratuité dans l'enseignement secondaire. Il a été décidé que cette gratuité ne serait pas étendue à toutes les classes, mais seulement, selon la méthode progressive des années précédentes, à la classe de troisième. Le montant des économies réalisées sur les crédits votés à la Chambre atteint approximativement 23 millions.

Le budget des Régions libérées a été adopté avec les chiffres des crédits votés par la Chambre. Cependant, les chapitres qui concernent le règlement des dommages de guerre, que la Chambre a disjoints pour les mettre à la charge de la trésorerie, ont été réintégrés dans le budget après avoir subi des abattements.

Sur le budget du ministère du Tra- vail, dont le rapporteur est M. Cavil- Ion, les crédits ont été diminués de 8 millions environ.

Le budget du ministère de l'Air a été adopté avec un abattement de crédit de 21 millions environ et le budget annexe des poudres a été adopté sans modification.

M. Cot entendu

par la commission de l'aéronautique La commission de l'aéronautique, réunie sous la présidence de M. Riche, a entendu le ministre de l'Air, qui lui a apporté des explications et des précisions sur le décret concernant les principes généraux d'emploi et d'organisation de l'armée de l'air.

Le ministre de l'Air a également indiqué à la commission les conditions dans lesquelles il envisage la réorganisation de l'Aéropostale dans le cadre d'une concentration des compagnies de navigation aériennes françaises. AU MINISTERE DU TRAVAIL M. François Albert, ministre du Travail, a reçu une délégation de l'Association générale de la vieillesse, dont M. Xavier Reynaud, de Vesoul, assume la présidence.

Cette délégation a été présentée au ministre par MM. Henry Corsin, Raoul Girard, Petrus Faure, Lengrand, André Liautey, Paul Ramadier, députés. LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Deux blessés dans une collision d'autoa près de Meaux

Meaux, 12 avril (dép. Petit Parisien.) Dans un carrefour à Coutrevoult, l'auto de M. Martin, entrepreneur de maçonnerie à Saint Jean les DeuxJumeaux, est entrée en collision avec celle de M. Pijeyre, cordonnier à Vincennes. Deux occupants de cette dernière voiture, M. Vandenabelle, trente et un ans. et sa femme, vingt-neuf ans, demeurant rue du Lieutenant-Heitz, à Vincennes. ont été projetés sur la route et contusionnés.

La veuve Ducrozet a signé son pourvoi en cassation Lyon, 12 avril (dép. Petit Parisien.) Condamnée à mort par la cour d'assises du Rhône pour'assassinat de sa aile naturelle, la petite Marie-Louise, qu'elle jeta ensuite dans une citerne. à Jasseron, la veuve Ducrozet a signé ce matin, sur les conseils de son défenseur, M' Valensio, son pourvoi en cassation.

La mère criminelle ne s'attendait pas au verdict impitoyable qui l'a frappée et elle se montre accablée. Mais c'est sur elle qu'elle gémit, non sur sa malheureuse victime, et, comme pendant le procès, ses yeux demeurent secs. '_̃ ,̃»̃̃ i. f-,

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

CHABLY-SUK-MARNE. Dans un accès de désespoir dont on ignore les mobiles, Mme veuve Lefèvre, âgée de soixante-cinq ans, s'est empoisonnée en son domicile. CHATEAU-THIERRY. En face de ¡'!le de Brasles, M. Henri Preudhomme, mécanicien, a capturé au lancer une truite de 3 kilos 125 grammes.

Le prix d'ouverture du Vélo Club sera disputé dimanche prochain sur un parcours de 130 kilomètres, départ à 13 h. 30. Cette épreuve est ouverte il tous les coureurs des départements limitrophes. Engagements (dossard compris) 3 fr., chez M. Sallandre, rue du Pont.

HOMBLIEBES, Un commencement d'incendie a éclaté la nuit dans le séchoir de l'équarrissage qu'exploite M. Tannlère, de Saint-Quentin. Il put être maîtrisé par ce dernier et son domestique,

MEZY-MOUI.INS. Un cycliste. M. Georges Théodore, cinquante ans, manouvrler, a été heurté par la camionnette d'un boucher. Il a reçu une profonde blessure au front et de graves contusions. PETIT-VERLY. Les démissions de M. Monfront. maire, et Basquin, adjoint, sont acceptées.

EURE-ET-LOIR

Le téléphone rural

Au cours de sa dernière réunion, la chambre de commerce d'Eure-et-Loir a émis le vœu que l'administration des P. T. T. poursuive sans interruption l'inatallation du téléphone automatique rural. Chez les secrétaires de mairie L'Amicale des secrétaires de mairie et agents communaux d'Eure-et-Loir a constitué son bureau. M. Dolon, secrétaire de mairie à la Loupe, a été élu président. Le prix du pain

Le syndicat des boulangers d'Eure-etLoir a décidé de ramener le prix du pain à 1 fr. 65 le kilo. à partir du 15 avril. DREUX. Les amis de M. Maurice Viollette, sénateur et maire, organisent à l'occasion de ses vingt-cinq ans de mairie une fête qui aura lieu le 14 avril.

OISE

Une manifestation aérienne à Noyon L'Aéro-Club du Noyonnais organise, avec le concours de la municipalité, une grande manifestation aérienne pour le 'lundi de Pâques, à 14 h. 30.

Plusieurs pilotes réputés figurent au programme, entre autres Michel Détroyat, Une femme tire sur un homme qu'elle accuse d'avoir séduit sa fille Alors que M. Paul Pelletier, négociant en charbons à Hermès, venait de descendre de son automobile, boulevard AristideBriand, à Beauvais. une femme surgit devant lui et tira dans sa direction trois coups de revolver qui, heureusement, manquèrent leur but.

Maîtrisée par des gardes mobiles, la meurtrière fut amepée au commissariat. Après avoir déclaré qu'elle se nommait Blanche Prévost, veuve Huprelle. demeurant 12, rue de l'Abattoir, elle déclara qu'elle avait tiré sur M. Pelletier pour le punir d'avoir séduit et détaché d'elle sa fille Madeleine, âgée de vingt-cinq ans. M. Pelletier et Mlle Huprelle protestent avec une égale véhémence contre ces allégations et affirment que leurs relations sont purement amicales. Mme Huprelle a été mise A la disposition du parquet Une femme mortellement blessée dans un accident d'auto

M. Maurice Toffémont, charron à Précysur-Oise, se rendait en auto à EstréesSaint-Denis, en compagnie de sa femme. âgée de trente ans, et de ses deux enfants. Dans une autre voiture suivait un de ses amis, M. Georges Quenneville, entrepreneur de transports à Précy également.

A la sortie de Rieux, M. Toffémont, s'étant retourné, perdit le contrôle de sa direction et la voiture vint s'écraser contre un poteau télégraphique. Mme Toffémont fut coincée entre le poteau et la carrosserie. La malheureuse, qui avait une jambe broyée et le bassin fracturé hurlait de Souleur. On dut attendre l'arrivée de M. Quenneville et ce dernier dut attacher sa voiture à l'auto de M. Toffémont pour. dégager la malheureuse femme.

Transportée immédiatement l'hôpital, de Creil, Mme Toffémont y rendit le dernier soupir quelques instants après son admission.

ANTILLY. Sur la voie ferrée près de la gare. on a découvert hier matin, grièvement blessée, Mlle Renée Dochet. vingtdeux ans, domestique chez M. Hagué il. Mareuil-sur-Ourcq.

CHAVANCON. On a découvert, sur le chemin de Chars, le corps ensanglanté d'un charretier, M. Jean-Claude Christophe, âgé de soixante-huit ans, au service de M. Codham, cultivateur. On suppose que son attelage s'étant emballé le malheureux a été jeté à terre et s'est fracturé le crâne dans sa chute.

CBEVECŒUB-LE-GBAND. Circulant il. bicyclette M. André Sicard, quarante-sept ans, facteur des postes, a été renversé par une auto Sérieusement blessé au genou droit il a été transporté à son domicile. MOUY. Pendant que M. Paul Flament, fruitier rue de Clermont, était occupé dans son arrière-boutique, des malfaiteurs ont vidé son tiroir-caisse

TROISSEREUX. Mme Blanche Louage, soixante-trois ans, domestique au château de Troissereux. a été, l'autre soir, attaquée par un jeune homme qui tenta de la violenter. Les gendarmes ont arrêté l'agresseur qui nie les faits.

SEINE-ET-MARNE

Grave incendie dans une ferme Un incendie, dont les causes paraissent accidentelles, a détruit, à Sivry-Coutry, à la ferme,de la Ferlandrière, exploitée par M. Marcel Monnier, un hangar contenant des récoltes et des machines agricoles. Les dégâts s'élèvent à 270.000 francs. CHELLES. M. Vergue, commissaire de police à Viry-Chàtillon, est nommé hors classe à Chelles, en remplacement de M. Bony, affecté au Havre.

PERICY. Un incendie, qui semble dû à l'imprudence d'un fumeur, s'est déclaré dans le bois Barbeau, et a détruit environ 35 hectares de futaies, dont 20 appartenant à l'Etat.

GRAVON. Au cours de son travail, un charretier M. Octave Granpon, âgé de soixante et onze ans, a glissé sous le rouleau qu'il conduisait. Atteint d'une fracture du bras droit, il a été admis à l'Hôtel-Dieu de Provins.

LAGNY. A la suite d'un conflit qui s'est élevé au sein de l'assemblée communale lors de la discussion du projet de contrat pour la concession de la distribution du gaz, MM. Baux, Chapelle. Diren, Gomot, d'Halluin, Lichtenberger, Mamelet, Querrot, Renault et Vannier viennent de donner leur démission de conseillers municipaux

SEINE-ET-OISE

Auto contre moto

Une auto conduite par M. Marcel Maréeaux, négociant, 7, rue de Segonviïïe, à Triel-sur-Seine, traversait Poissy quand, à un croisement de rues. elle entra en collislon avec une moto montée par MM. Roger Lejeune et Achille Jaubert, demeurant tous deux à Triel, Grande-Rue. Les motocyclistes et l'automobiliste ont été blessa

L'association des gardes champêtres L'assemblée générale annuelle de l'Association des gardes champêtres de Seineet-Oise a eu lieu, hier matin. à Versailles. sous la présidence de M. Manchez, de Viry-Chàtillon. aux côtés de qui avalent pris place MM. Chatenay et Henry-Haye, députés.

Après diverses questions d'ordre Intérieur, l'ordre du jour a appelé les diverses réformes demandées par l'association, à savoir le statut des gardes champêtres. leur retraite et enfin celle de l'uniforme. Au banquet qui suivit, des discours furent prononcés par les parlementaires présents et par M. Pecquereaux. le docteur Aumont, MM. Valentin. conseillers généraux, et Bonnefoy, représentant le préfet M. Charles Gaubert, secrétaire général de la préfecture, s'était fait excuser. ATHIS. Devant le marché des Gravilliers. un cycliste. M. Jean-Baptiste Péné, soixante-deux ans, retraité des chemins de fer, demeurant 19, rue des Ramiers, à Savigny-sur-Orge, a été renversé et blessé par une automobile.

LABDY. Un Incendie a détruit une meule de paille appartenant à M. Lava, cultivateur. Le sinistre semble dû à l'imprudence d'un enfant.

SAINT-CHERON. On a arrêté Alfred Hémont, dix-neuf ans, sans domicile, auteur de plusieurs cambriolages.

VERSAILLES. Des cambrioleurs ont dérobé chez M. Marchand, rue de l'Orangerie. des objets divers et des titres dont le montant n'a pas encore été évalué.

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COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS L'assemblée générale tenue le 11 avril sous la présidence de M. Paul Boyer, a approuvé à l'unanimité le rapport du Conseil d'administration et les comptes de l'exercice et a décidé la répartition d'un dividende de 50 francs par action et de 6 fr. 928 par part de fondateur.

MM. J. Naud, A. Ceiiier, M. Lewandowski et J. Parmentier. administrateurs, ont été réélus.

La nomination de M. A. Bourgeois comme membre de la commission de contrôle. en remplacement de M. E. Sautter. décédé. a été ratifiée. MM. A. de Lavergne. M. Robert et A. Bourgeois ont été nommés commissaires des comptes.

En avant-dernière pags

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN t UN JOUR-FÉE par Pierre NEZELOF

Ce fut mon ami MyrieJ qui me conta cette' histoire. Et. comme il a une belle barbe, il débuta par des commentaires philosophiques.

Mon vieux, me dit-il, c'est une chose que j'ai remarquée bien des fois, s'il y a dans la vie bien des jours de guignon qui recèlent le malheur comme l'abricot le noyau où l'on se casse les dents, il y a aussi quelques jours-fées. Dès qu'ils paraissent, ils transforment tout autour d'eux souviens-toi de Cendrillon Ils n'ont pas plus de soleil ou de pluie que les autres, ils sont pareils à ceux d'hier et à ceux de demain, rien ne les distingue aux yeux du profane, et cependant le miracle s'accomplit.

L'élu sent soudain son coeur, où hurlait le désespoir. se remplir de la musique eni- vrante qu'y distillent les harpes célestes du bonheur. L'humble paillasson de sa porte devient péristyle de marbre et les croquenots incertains qui chaussaient ses pieds de juif errant se muent en limou- sine de 40 CV.

Pour Charles Roumiane, le 23 mai 1929 fut un de ces jours bénis. De là date sa certitude que la vie a un commencement et un sens, comme les mathématiques remontent à Pythagore.

Tu connais, tout le monde connaît Charles Roumiane. Pourtant, il y a cinq ou six ans. ce n'était qu'un rapin obscur et mal nourri. D'un vieil oncle, il avait hérité quelques billets. Il fait son sac et le voilà parti pour l'Italie de là, il passe au Maroc. Dix-huit mois plus tard, il revient à Paris avec cinquante toiles, des palmiers, des patios, des Napolitaines à la peau d'ambre et à l'oeil d'anthracite allumé, le tout baigné d'une belle lumière, car il a du talent.

Il expose. Une catastrophe Il ne vend pas un tableau: la critique ne lui consacre même pas une phrase de trois mots entre deux virgules. Il ne se décourage pas et se remet à travailler. Il va brosser des toiles aux environs de Paris nouvelle exposition, nouvel échec.

Cependant, à mesure que sa bourse se vidait, le cercle de ses expéditions se restreignait Il peignit d'abord dans son quartier, puis, de la fenêtre de son atelier, un paysage de toits où les chats venaient chanter des sérénades à la lune et à l'amour. Or, comme il lui fallait subsister, il se résigna à troquer chez ses fournisseurs quelques toiles contre des victuailles. Mais le boulanger et le boucher préfèrent, en général. avoir un compte en banque solide plutôt qu'une boutique qui fait concurrence au musée du Louvre. Les échanges devinrent plus délicats. Le coup de grâce fut donné au malheureux Roumiane un jour de disette où son crémier lui refusa un quart de brie contre une moukère de 300 livres qu'il avait peinte à Marrakech.

La mesure était comble. Le rapin prit alors une noire détermination. Il rassembla ses derniers sous et partit pour la Sarthe où il débarqua dans un petit village situé sur le Loir. Le lendemain, soa attirail sur le dos, il se mit en quête du paysage qu'il cherchait et ne tarda pas à le trouver. C'était un coin au bord dit l'eau, avec des arbres et au loin des ruminants paissant l'herbe tendre.

Roumiane commença aussitôt à dresser son chevalet et à apprêter sa toile et ses couleurs, puis il se mit avec fureur à peindre le paysage où il allait mourir. Telle était, en effet, son intention formelle il se suiciderait là Quand le ta.bleau serait fini, il irait se jeter à l'eau, juste à cet endroit qu'il représentait sur sa toile par une belle tache d'azur et d'argent. Une lettre épinglée à son fourniment expliquerait les raisons de son acte.

C'était là une façon originale de quitter la vie. On en parlerait sûrement dans les gazettes de Paris, il serait célèbre, on allait s'intéresser à sa peinture, on le découvrirait. dans dix ans la moindre de ses oeuvres vaudrait cent mille balles, dans vingt ans on lui élèverait une statue. Belle revanche posthume

Roumiane était installé dans un champ de choux de Milan, à deux pas de la route. Devant lui la rivière coulait comme une vie heureuse un matin d'or pâle et de cristal emplissait le ciel. Il travaillait avec une fièvre grandissante. Le tableau s'achevait. Pour l'instant, il fignolait avec perversité un remous glauque, sournois, tourbillonnant. Cest là que tout à l'heure il allait piquer une tête c'est de là que quelques heures plus tard le garde champêtre retirerait son cadavre.

Ce fut à ce moment que l'événement merveilleux se produisit. Roumiane entendit derrière lui, sur la route, un bruit de moteur. Une auto arrivait à toute allure. Soudain, un grincement de freins, un choc, un cri. Un envol bleu et rose, quelque chose comme un grand papillon passa devant les yeux du rapin, et une femme. une jeune fille plutôt, tomba à côté de lui, assise au milieu des choux.

C'est là d'ordinaire où l'on trouve les enfants. Celle-là n'en était plus une, sauf pour le sourire et l'ingénuité de l'âme, Tout de suite, Roumiane vit qu'elle était jolie. A cet instant, il aurait voulu ne plus être peintre, mais photographe afin de pouvoir lui crier Ne bougez plus Mais il fallait agir. Il aida la jeune personne à se relever

Rien de cassé 1

Non. pas de mal.

41. Feuilleton du Petit Parisien, 13-4-33 LE POISON

DE LA HAINE

grand ruwmmm Inédit

M Jac*ne. LA CHERCHE

TROISIEME PARTIE

XII (suite)

L'hyoscine

Quelque* Instants plus tard, Jean Kermar et le docteur Charlier mettaient le magistrat au courant de leur découverte.

Bien qu'habitué par sa profession à ne s'étonner de rien, celui-ci ne cacha point sa surprise.

Emile Hairelle jouissait dans tout le département d'une considération unanime. Ses confrères l'avaient appelé à faire partie du bureau de leur syndicat et nul ne l'eût soupçonné de l'Incorrection la plus légère.

Il n'y a qu'une chose à faire, conclut le magistrat demain matin, nous nous transporterons à la Bastide d'Ardemont. Vous, docteur, agissant comme médecin-légiste commis par moi. examinerez la malade et ferez un rapport je perquisitionnerai à la Bastide et à l'officine dilaireUe.

Mais ce soir, s'inquiéta Jean. on ne peut rien faire ?

Monsieur, répliqua le magistrat, la loi dit que la maison de chaque citoyen est un asile où la gendarmerie ne peut pénétrer de nuit que dans les cas d'incendie, d'inondation ou de réclamation Copyright by J. La Guerche Traduction et reproduction Interdites en tous pays.

Elle se frotta les parties que la chute brutale avait endolories et se mit à rire. C'est votre faute, aussi, dit-elle. Comment protesta Roumiane. J'ai voulu regarder le paysage, un instant d'inattention et ma voiture a dérapé.

Moi, je n'y suis pour rien.

Vous vous trompez, monsieur. Si vous n'aviez pas été là. je serais passée sans détourner la tête. mals du moment qu'un peintre s'était installé à cet endroit, c'est que le panorama mérite d'être vu.

Roumiane. confondu par cette logique. baissa la tète. Il était responsable de l'accident. La torpédo gisait autour d'eux en petits morceaux et il n'avait que ses pinceaux et ses couleurs pour la raccommoder. Il fallait pourtant prendre une décision.

Ecoutez, mademoiselle, dit-il, vous ne pouvez pas rester là. Venez avec moi jusqu'au bourg, vous pourrez téléphoner à un garage. Et. en attendant qu'on vienne vous prendre, vous me permettrez de vous offrir à déjeuner.

Elle accepta et le suivit gentiment. Une heure plus tard, sous un pommier fleuri, dans la cour de l'auberge où logeait Roumiane. ils bavardaient devant un pot de rillettes, une omelette au lard et un pichet de vin gris. Il ne se lassait pas de la contempler et de l'entendre, avec ses boucles dorées, sa voix claire, ses yeux d'eau profonde. elle était tout à fait en femme le paysage du matin. Mais, cette fois, il n'avait plus du tout envie de mourir en la regardant.

Tu devines la suite, poursuivit Myriel en souriant. La petite était la fille de Chanal, le fabricant de nouillles, le c grand nouillard comme on l'appelle. Tout de suite elle commanda son portrait à Roumiane qui, rentré à Paris, mit six mois à !e faire. Il le peignit avec son coeur.

Ce portrait, tu t'en souviens, fut le succès du Salon de 1930. Du jour au lendemain, Roumiane devint célèbre, les commandes affluèrent. Deux mois plus tard, Roumiane épousait la petite Chanal. Et ils sont heureux ? demandai-je. Curiosité perverse I me répondit Myriel sévèrement. Roumiane est un sage, il s'est fait construire une villa juste à l'endroit où il a voulu mourir, et quand il ne peint pas, il pêche à la ligne dans le remous qui faillit lui être fatal. Il retire des gardons de deux livres et le 23 mai de chaque année il embrasse sa femme en touchant du bois rond.

Pierre NEZELOF.

INFORMATIONS POLITIQUES «•»• A la commission de l'enseignement de la Chambre, réunie sous la présidence de M. Cazals, M. Luc, directeur adjoint de l'enseignement technique, a exposé dans quel esprit l'administration de l'enseignement 'technique a été appelée à collaborer avec la direction de l'enseignement primaire à la rédaction du projet sur la fréquentation scolaire et sur la prolongation de la scolarité obligatoire. La commission a décidé de faire tous ses efforts pour mener à bien le plus rapidement possible le projet qui lui est soumis.

La commission du travail de la Chambre a entendu différentes organisations de l'artisanat et des chambres de métiers sur la proposition de loi tendant à compléter la définition des maîtres artisans donnée par la loi du 26 juillet 1925. Au Palais-Bourbon, le groupe de défense des exclus des assurances sociales, présidé par M. Julien, a entendu un exposé de M. François Albert sur le projet rectificatif à la loi sur lea assurances sociales qu'il va prochainement proposer Le ministre a notamment indiqué les travaux du comité d'entente et des services de son département tendant à accorder aux vieux travailleurs âgés de soixantecinq ou de soixante-trois ans une allocation dont le chiffre n'est pas encore définitivement arrêté.

Au Palais-Bourbon, la commission des mines a approuvé le rapport de M. Delsart sur la proposition tendant à faire entrer dans le calcul du minimum de journées de travail exigées par la caisse autonome des ouvriers mineurs pour l'obtention de la retraite les journées de chômage involontaire.

La commission a également adopté le rapport de M. Thivrier sur les diverses propositions de loi tendant à porter à 6.000 francs la retraite des ouvriers mineurs. w~ La commission des boissons a adopté le rapport de M. Simounet sur la proposition de résolution de M. Barthe tendant à inviter le gouvernement à organiser en France une journée du raisin.

«•»• La commission de la marine marchande de la Chambre, réunie sous la présidence de M. Tasso, a nommé M. Duez rapporteur de la proposition de résolution de M. Fernand Rimbert tendant à réglementer l'entrée en France des vieux bateaux de pêche et M. Le Bail rapporteur de la proposition portant modification du tarif des douanes en ce qui concerne des importations de crustacés d'origine étrangère.

La commission a reçu une délégation du syndicat des Importateurs de produits alimentaires et enfin une délégation de la flotte charbonnière qui, à nouveau, a appelé son attention sur la crise qui s'aggrave par le désarmement nombreux des navires de charge dans les ports du Nord. *»%«• La commission de la marine marchande à la Chambre a adopté le rapport de M. William Bertrand sur la proposition de M. Tasso tendant 11 la création de mesures de protection en faveur de la marine marchande en vue de diminuer le chômage qui frappe cruellement la flotte de commerce française, les marins français ainsi que les travailleurs des industries maritimes, des établissements marftimes et des ports.

La commission des finances de la Chambre a adopté le projet, retour du Sénat, autorisant le ministre de l'Agriculture à allouer, dans la limite de 20 millions de francs, des primes d'encouragement à l'emploi des blés indigène» pour d'autres usages que l'alimentation humaine la fabrication de l'alcool.

venant de l'intérieur. Nous aommes contraints d'attendre le jour. Mais j'emporte des mandats d'arrêt en blanc et nous verrons si nous en devons faire usage.

XIII

Où le pharmacien se met en colère Hâtivement, Victorine descendit de l'auto à peine arrêtée et se précipita vers la pharmacie. Le chauffeur la rappela

S'il vous plaît, madame, dois-je attendre ?

Heu. oui, peut-être. Attendez at-elle.

Elle semblait follement agitée. Elle pénétra dans le laboratoire où travaillait son mari

Emile, j'ai besoin de te parler Viens vite

Ah mais, c'est que. je ne peux pas en ce mament protesta le pharmacien.

Elle insista, autoritalre

Suis-moi

Et elle l'entraîna dans leur appartement, dont elle referma soigneusement la porte derrière eux.

Lis ça dit-elle en tendant à son mari une feuille qu'elle venait de prendre dans son sac.

II lut à mi-voix

« Chère amie, je suis retenu Vandeu» et ne pourrai rentrer que très tard. e

Quoi ? Qu'est-ce que c'esi ? demanda Emile, qui ne comprenait pas. De qui est cette lettre ?

Regarde la signature

Il retourna la feuille

Jean Kermar flt-lL Mais comment.

Continue de lire Tu comprendras après

D'une voix un peu hésitante, il reprit: € Rentrer que très tard. Mais a je vous supplie de ne plus prendre aucun médicament, quel qu'il Mit, et > sous quelque prétexte que ce soit Je vous en conjure Il y va de votre

Que signifie le "Yedremo" du chancelier Dollluss? SUITE DE LA PREMIÎKE FACE

La deuxième réponse est celle du parti socialiste. Elle m'a été faite par les voix autorisées de MM. le D' Renner, président du Nationalrat; Seitz, bourgmestre de Vienne, et d'autres notables habitants de la Maison Rouge

Nous avons pu désirer l'Anschlusa et préparer même l'Anachlusa économique en union avec la république démocratique d'Allemagne. Notre répulsion pour le régime hitlérien de Berlin comme pour le fascisme mussolinien de Rome et la restauration monarchique nous fait adopter une attitude neutraliste.

Nous sommes donc partisans maintenant de l'autonomie absolue de l'Autriche dans ses dimensions actuelles. Nous voulons résoudre la crise par des solutions économiques et financières crédits et ouverture des marchés. Mais nous désirons sauvegarder aussi la démocratie autrichienne. nos libertés constitutionnelles et parlementaires.

La troisième réponse est celle des chrétiens sociaux; je la dois également aux leaders, tels que M. Buresch, le précédent chancelier; M. Schmitz, ex-viœ-ehancelier, et même au chancelier en exercice.

En ce qui concerne le problème extérieur, elle est rigoureusement calquée sur la précédente autonomie, neutralisme, solutions douanières et bancaires. Mais à l'intérieur les chrétiens sociaux, démocrates tempérés, fidèles pratiquants de la religion catholique et partisans d'une parlementarisme corporatif, écartent d'eux les socialistes pour leur libre pensée et leur marxisme.

La quatrième réponse m'a été fournie par le chef d'état-major du prince Stahremberg, patron des Heimwehren

Nous désirons l'Anschluss ou une Confédération danubienne, ces deux tendances étant représentées dans notre groupement. Mais nous sommes tous d'accord sur un point transformation totale de l'Etat libéral et démocratique en Etat autoritaire et corporatif.

EnSin, les nazis m'offrent la cinquième réponse.

Gagnant chaque jour de nouveaux adeptes, animée par la jeunesse combative de ses néophytes, la foi ardente de ses vétérans, la section nationale sociale d'Autriche, sous le commandement direct de M. Adolf Hitler, forme un grand parti. Par son active et intelligente propagande, ce parti cristallise autour de lui la plupart des mécontentements. Il s'accroît d'heure en heure au détriment des autres. Or les nazis déclarent avec une simple franchise « Nous voulons le fascisme et l'Anschluss. Hitler n'est pas seulement le chef de notre organisation, il est le seul et vrai chancelier de l'Autriche. >

Fort de ces acquisitions, j'ai sollicité de M. Engel'bert Dollfuss la sixième réponse.

En tant que chef des chrétiens sociaux, il ne devait pas m'apprendre sa politique extérieure et intérieure dont MM. Buresch et Sohmitz m'avaient déjà informé. Mais comme chef du gouvernement il pouvait m'instruire des moyens de la réaliser.

Ces moyens m'apparaissaient contradictoires parce que la position de l'actuel chancelier à l'intérieur le forçait à récuser ses alliés naturels en politique extérieure les socialistes. Les deux fascismes, dont l'un était déjà officiellement admis à la participation gouvernementale, commençaient à entamer les rangs de son propre parti.

Volontairement privé du soutien parlementaire à gauche, il ne pouvait convoquer la Chambre, qui voterait immédiatement la dissolution, des élections nouvelles devant consacrer l'affaiblissement des chrétiens sociaux et acculer le cabinet à la chute. Obligée de gouverner sans Parlement, par des ordonnances et des décrets, la dictature modérée et improvisée devait chaque jour donner de nouveaux gages aux sectaires. Elle en donnait déjà en dissolvant la milice socialiste et en autorisant expressément la milice fasciste; elle en donnait en réprimant une courte grève démonstrative des ouvriers et en laissant se développer sur le Ring les manifestations hitlériennes.

De concession en concession, jusqu'où n'irait-elle pas ?

Lorsque tous les fusils et les cartouches de Karl Marx auront été confisqués, les fusils ou les cartouches de Hitler ou de Stahremberg seront plus efficaces.

Les fascismes alliés, faute d'une victoire certaine si la bataille leur avait été offerte sur le terrain électoral, pourraient porter la lutte sur un autre champ, le putsch étant entré, depuis quelque dix ans, dans les mœurs politiques du pays.

Ainsi, du jour au lendemain, se trouveraient reaversées, avec M. Dollfuss. sa bonne foi et sa bonne volonté neutralistes.

Je fouille dans ma valise pour en retirer la. sixième réponse. Je ne la

vie Demain matin, je serai prés de vous et vous expliquerai. Croyez à mon dévouement. Jean Kkrmas. » Qu'est-ce que ça veut dire ? fit Emile en retournant la feuille entre ses doigts.

C'est facile à comprendre s'écria Victorine. Jean Kermar t'accuse d'empoisonner Solange, tout simplement Emile Hairelle eut un haut-le-corps Que dis-tu ?. Empoisonner ?. Mais c'est fou C'est impossible Comment expliques-tu ce billet, alors, cette défense qu'il lui fait de toucher aux médicaments ? Et surtout cette phrase « Il y va de votre vie Tiens, insista-t-elle en remettant la feuille sous les yeux de son mari. Je ne l'explique pas. Je ne comprends pas. répétait le pauvre homme effaré.

C'est pourtant facile à compren.dre s'exclama Victorine. Ce Jean Kermar, que tu traites en ami, t'accuse d'empoisonner ta soeur

Mais-

Véhémente, elle lui coupa la parole Oser t'accuser d'un tel crime Pardon, n'exagérons rien parvint articuler Hairelle. Il ne m'accuse nullement Il ne me nomme même pas

Que te faut-il donc Quf prépare les médicaments de Solange ? Est-ce toi ou lui ? Faut-il qu'il écrive ton nom en toutes lettres pour t'accuser ? Tu as donc des écailles sur les yeux ?.Tu ne comprends rien à rfea

Elle haussa les épaules avec fureur et poursuivit

Tu n'es qu'un malheureux toujours le même Pour un peu, tu me reprocherais de voir clair

Elle perdait haleine et s'étranglait de colère.

Enfin, lit-il, cette lettre, comment est-elle dans tes mains ? C'est Solange qui te l'a donnée ?

La question embarrassa visiblement Victorine qui. dans son courroux, ne l'avait point prévue

trouve plus. Où l'ai- je fourrée ? Elle doit être fort petite pour avoir disparu ainsi dans quelque coin. Enfin, la voici Elle tient, en effet, en sept lettres. Je l'ai déjà donnée dans ma dernière dépêche lorsque je transcrivis mon dialogue avec le chancelier dans le salon de Metternich

Ne vous laisserez-vous pas déborder ou bousculer ?

Vedre-mo

On verra.

Le siège de la Fédération syndicale internationale est transféré à Paris Ainsi que l'avait laissé prévoir le débat qui se déroula au conseil national confédéral, au sujet de la situation politique en Allemagne, le siège de la F. S. I. ne demeurera pas à Berlin. La question s'est posée au dernier conseil général, convoqué spécialement à Zurich pourra trancher.

On avait prévu que les syndicats allemands ne seraient pas représentés. Il y eut à la vérité un délégué. un seul. On s'expliqua sur la situation Internationale et, à l'unanimité, le conseil général se prononça pour le transfert du siège de la F. S. L à Paris.

Il n'était plus possible, nous dit M. Léon Jouhaux. secrétaire général de la C. G. T., qui débarquait de Zurich pour regagner Vienne, de laisser dans un pays où toutes les libertés sont supprimées, où la vie des organisations syndicales nationales est plus que menacée, l'organisme International, qui y eût été plus menacé encore. Et puis, il convient de ne pas oublier que la Fédération internationale s'est t donné pour but de lutter pour la défense de tous les peuples opprimés. Elle ne peut s'acquitter de sa mission dans un pays de dictature. A Paris. l'indépendance absolue lui est garantie. Voilà pourquoi les délégués de tous les pays affiliés choisirent la capitale de notre pays.

Il ne reste plus qu'à trouver le local où va s'installer la Fédération syndicale internationale d'Amsterdam x, retour de Berlin.

L'échauffourée

du consulat de Pologne Douze condamnations

La 13' chambre correctionnelle a rendu hier son jugement dans le procès des manifestants qui avaient envahi le 16 mars dernier le consulat de Pologne et avaient été inculpés à la suite de la bagarre qui s'y déroula, de coups et blessures, violation de domicile, violences, port d'armes prohibées, etc. Le Français Maurice Joyeux et son compatriote Maxime Collet ont été condamnés, le premier à trois mois, le second à deux mois de prison. Ils paieront, en outre, chacun 25 francs d'amende. Le heimatlos qui revendiquait la nationalité russe s'est entendu infliger trois mois de prison et une amende de 25 francs. Neuf des Polonais inculpés ont été condamnés, ce sont Jean Lesniak, Antoine Cochnek et Joseph Kulu, deux mois de prison Boleslas Krzykolski, Olenicz Mikolay et Laurent Téléski, un mois de prison Joseph Kopyto, Lucien Kiljan et Vladislas Pinski, quinze jours de prison Alexandre Mazga a été acquitté. Deux employés du consulat blessés dans la bagarre s'étaient, on s'en souvient, constitués partie civile. Ils ont obtenu le franc de dommages-intérêts qu'ils avaient réclamé.

Les agriculteurs

et la conférence mondiale de Londres Les délégués des agriculteurs, convoqués d'urgence par le comité national agricole de la protection douanière et des traités de commerce, constitué par la Confédération nationale des associations agricoles, se sont réunis hier. Ils ont examiné les conditions dans lesquelles la conférence économique et monétaire mondiale est préparée. Ils ont adopté la déclaration ci-après Le comité prend acte que les conversations ouvertes par la délégation de M. Herriot à Washington n'engageront pas la France et ne préjugeront en rien de la position qu'elle adoptera à la conférence de Londres

La France, dont les surfaces cultivées sont Inférieures de 3 millions d'hectares (dont 1.500.000 hectares pour le blé seulement) à celles d'avant-guerre, n'est pas responsable de la surproduction agricole mondiale, cause de la crise générale. Le commerce extérieur de la France a atteint en 1932 71.045.000 tonnes contre 66.295.000 tonnes en la France n'est pas responsable du marasme du commerce mondial En 1932. pour 100 francs de produits français exportés, la France a importé iranes de marchandises étrangères Hcxcédent des Imp ortations sur les exportations dépasse 10 milliards de franca la France n'est pas à l'avant-garde du protectionnisme.

La seule collaboration que la France peut donner à l'effort de redressement économique est de maintenir, au profit de ses clients, un marché réduit, mais un marché sain et qui paye encore ses fournisseurs.

Les agriculteurs affirment le droit et le devoir absolus du pays de sauvegarder les forces productives diminuées de son agriculture, base de sa vie économique et sociale. Un nouvel effondrement des prix agricoles sur le marché Intérieur serait la conséquence Inévitable des mesures proposées par les experts des gouvernements. en particulier la réduction de la protection tarifaire et l'abandon des contingentements, et précipiterait la ruine de l'agriculture. Le pays peut choisir, mais Il doit mesurer les conséquences sociales d'un désastre agricole, s'attendre aux troubles qui en résulteraient et comprendre que la force pourrait ne plus suffire à assurer la sécurité Intérieure.

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Le hasard l'a mise dans mes mains. Je sortais de la Bastide, j'ai rencontré un motocycliste qui demandait Mme Hairelle. C'est moi, lui ai-je dit, sans penser qu'il pouvait s'agir de Solange. J'ai pris cette lettre qu'il m'a remise, je suis montée dans l'auto pour rentrer ici, et je l'ai lue en route Alors, Solange ne l'a pas vue ? Non, bien sûr, puisque j'al cru qu'elle était pour moi Mets-toi à ma place Mme Hairelle. c'est mol aussi bien qu'elle

Montre l'enveloppe

Elle hésita

Je ne l'ai plus Je l'avais déchirée en l'ouvrant.

C'est bien dommage rétorqua-t-il. Un pli qui arrive à la Bastide pour Mme Hairelle, tu aurais pu penser qu'il ne t'était pas destiné.

Mais elle, plus furieuse encore Et puis, aprèa ? Qu'est-ce que ça change, tous tes raisonnements ? En estu moins accusé d'empoisonner ta soeur'? Ne devrais-tu pas me remercier d'avoir découvert le pot aux roses? Te remercier ? Encore une fois. je ne vois pas qu'on m'accuse Et puis, le ferait-on que je n'aurais pas grand'peine à me justifier-

Tu es vraiment d'une inconscience Tu ne vois donc pas la comédie qui se joue entre ta sceur et son tmant ?

Vlctorine Rien ne te permet d'accaser Solange.

Je vais me gêner Us prennent des gants, eux, pour t'accuser d'un crime Et qu'est-ce qui te dit que demain tu seras encore ici ?

Où veux-tu que je sois ?

Est-ce que je sais, moi, où ils veulent te conduire ?

Mais pourquoi ?

Parce que, s'Ils ont intérêt à t'accuser. Dieu sait de quoi Ils sont capables

Ma sœur ne se prêterait pas. Ta soeur Elle se laissera monter la tête par son amant, encore une fots

LE CRIME DE L'HOPITAL COCHIN Ramené hier sur les lieux du drame, Egasse a précisé certains faits et assisté à une perquisition opérée dans sa chambre.

Sans qu'il y ait eu, à proprement parler, une reconstitution du crime, M. Guillaume, commissaire divisionnaire de la police judiciaire, accompagné de M. Verdier, juge d'instruction; de l'inspecteur principal Moreux et du brigadier-chef Ruyssen, a conduit hier matin Edmond Egasse à l'hôpital Cochin.

Tout d'abord conduit dans sa chambre, Egasse, questionné au sujet de l'argent qu'il avait volé, répéta qu'il en avait dépensé une petite partie et jeté l'autre dans un wagon du métro, mais que, toutefois, il avait caché un billet de 100 francs dans chacune des boules de cuivre qui se trouvent à la tête de son lit. Celles-ci furent dévissées. Il fut nécessaire de les scier en deux pour contrôler les dires du meurtrier. Les deux billets de 100 francs furent en effet trouvés dans les boules de cuivre.

MM. Guillaume et Verdier, auxquels s'était joint M. Couteau, directeur de l'hôpital Cochin, conduisirent alors Egasse dans les lavabos du sous-sol. Sans se départir un instant de son flegme, toujours aussi nonchalant et précis. Egasse expliqua comment il avait tué le surveillant Boutron, c'està-dire exactement dans les conditions où, dès le premier jour, on avait supposé que pfit se commettre la sauvage agression. Il entraina sous un prétexte futile (demande de savon) le surveillant dans la resserre du fond, lui donna un violent coup de barre qui devait déterminer une mort immédiate, puis s referma tranquillement la porte à clef, posa le trousseau sur la table des surveillants et quitta les lavabos par une fenêtre, afin, dit-il, c de ne pas attirer l'attention ».

Il put, d'ailleurs, rejoindre sa chambre sans être rencontré.

Egasse conta aux magistrats qu'au lendemain du crime, et pour détourner les soupçons des enquêteurs, il avait emprunté 10 francs à un de ses collègues de l'hôpital.

M. Couteau, directeur de l'hôpital Cochin, nous a déclaré

Nous considérions ici Edmond Egasse, jeune employé de vingt-quatre ans, comme un excellent garçon. Pendant un an, il avait été tamporaire, et ce n'est d'ailleurs que depuis deux jours qu'il avait été nommé garçon stagiaire. Mais Il n'appartenait pas encore définitivement à l'administration de l'Assistance publique. Je dois dire que s'il avait des dettes vis à vis de ses camarades, que si ses relations féminines étaient nombreuses, Il était ici considéré comme un garçon très propre. travallleur, et Il était très demandé dans les différents services.

A la fin de l'après-midi, Egasse a été ramené au Palais et conduit dans le cabinet de M. Verdier, juge d'instruction, où il a subi l'interrogatoire d'identité.

Le garçon stagiaire a déclaré choisir pour défenseurs M" Fernand Laurent et René Roussel. Il a été écroué à la Santé.

Des inconnus sabotent les taxis d'un garage

Des individus, que l'on soupçonne être des chauffeurs de taxi en grève, se sont introduits par effraction, l'autre nuit, dans un garage situé 4, passage Touzelin. Une fois dans la place, ils ont saboté neuf taxis, brisant les glaces, crevant les pneus, démontant les principales pièces des moteurs. Ils ont, en outre, provoqué un commencement d'incendie en arrachant des fïls électriques. Les flammes ont pu être maîtrisées très rapidement

LE PROBLEME DES ALLUMETTES Au Palais-Bourbon, la commission des comptes définitifs et des économies a entendu M. Margaine, député de la Marne, sur les conditions dans lesquelles s'applique le contrat passé entre le service des allumettes et les filiales du groupe Kreuger, et notamment « sur les circonstances dans lesquelles un marché récent aurait, par l'effet artificiel des droits de douane, causé un préjudice au Trésor français en favorisant ie fournisseur concurrent faisant le prix le plus élevé ».

La commission a chargé son rapporteur général, M. Ernest Lafont, de suivre cette affaire.

Le comité national

de la Fédération des allumettiers Le comité national de la Fédération des allumettiers s'est réuni hier à la Bourse du travail. sous la présidence de M. Mariotti. délégué d'Alx.

Divers orateurs ont pris la parole sur le chômage dans tes manufactures d'allumettes. Puis M. Michaut, secrétaire général de la Fédération des travailleurs de l'Etat. a laissé entrevoir que. tant au point de vue juridique que parlementaire, la convention de 1932 peut être dénoncée. Le Comité national décide qu'une délégation se rendra auprès de M. Léon Blum et qu'une seconde délégation se rendra au Palais-Bourbon pour y avoir une entrevue avec les membres du groupe parlementaire de défense des travailleurs de l'Etat. iaPêche a Boulogne 'MER Boulogne-sur-Mer, 12 avril 1933. A Boulogne aujourd'hui, pêche abondante en maquereaux. Ménagères, profitez-en. Mangez du maquereau.

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Relis la lettre l'accusation est formelle « Je vous supplie de ne plus prendre aucun médicament: Il y va de votre vie » S'il y va de sa vie, c'est que les médicaments sont empoisonnés. S'ils sont empoisonnés, c'est par toi Ça ne pourrait être par moi, puisque ('*est toi qui les prépares, puisque c'est toi qui as la clef de l'armoire aux poisons.

Il haussa les épaules.

Tu ne peux pas me répondre, reprit-elle au comble de la colère. Mais viens, viens avec moi Nous allons y monter ensemble, à la Bastide. Nous parlerons à Solange

D vit que c'était le meilleur parti laisser 'Victorine remonter seule à la Bastide. c'était courir le risque d'une scène pire entre les deux femmes que s'il eût été là pour intervenir.

Il prit son manteau et la suivit. Elle ne desserra pas les dents durant le trajet. Elle poussait par instants de gros soupirs et prenait des attitudes de martyre.

Ils arrivèrent. Comme ils montaient l'escalier, la femme de chambre s'interposa

Madame est très accablée ce soir, dit-elle. Je vous demanderai de ne pas entrer.

A la stupeur de la domestique, Vietonne accueillit cette prière par un ricanement

Tu vois, c'est un coup monté J'entrerai, déclara-t-elle. J'ai besoin de voir Madame

Elle ouvrit la porte de la chambre et poussa Emile vers le lit de Solange. Berthe demeurait stupéfaite. Victorine lui ferma la porte au nez.

Par prudence, inquiète de cette Invasion, la femme de chambre resta sur le palier.

Le bruit tira Solange de son assoupissement.

C'est lot Victorine ? 1 et-elle d'une voix faible.

Oui, c'est moi, avec Emile.

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Amaigrissement Troubles nerveux

Pourquoi vous mettre en colère ? Parce que votre enfant est devenu boudeur, lui qui était tout récemment encore plein de vie et d'entrain ? Observez-le plutôt, et vous verrez que le changement de son caractère est la conséQUence de son mauvais état de

santé. Il est pâle, fatigué; ses yeux sont cernés. Il a grandi trop vite. Son corps amaigri, sa colonne vertébrale déviée faisant remonter l'une des épaules, lui donnent un aspect chétif et souffreteux. Son appétit est de plus en plus capricieux, son sommeil agité. Si vous lais8iez empirer cet état maladif, vous auriez un jour la désagréable sur-

prise de constater des troubles nerveux, des palpitations, la présence de ganglions le long du cou, et peut-être une atteinte des poumons, premier indice d'une tuberculose.

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La malade eut un geste affectueux vers son frère, mais son bras retomba sur le drap.

Emile, tu es gentil. Mais je suis si faible, si faible ce moir.

Il ne 1'avait pas vue depuis nuit jours. 11 fut effrayé de son état. C'était donc vrai ? Elle usait des stupéfiants à ce point ?.. Jamais il ne l'avait cru, en dépit de ce que lui avait dit le docteur Charlier

Ecoute, Solange, dit Victorine, nous sommes montés parce que nous avions quelque chose de grave, de très grave à te dire.

La malade fit un effort pour se dresser dans son lit

Ah je vous en supplie, demain i– Sans pitié, Victorine répliqua Non, il le faut Ecoute-nous Parle, alors, acquiesça Solange, résignée.

Victorine baissa la voix

Il est arrivé tout à l'heure une lettre pour toi, apportée de Vandeuil par un motocycliste. Une lettre de Jean Kermar.

Solange sembla sortir de aa torpeur. Se dressant sur son llt

Une lettre? s'écrla-t-elle, une lettre de Jean Kermar ?

Oui, fit Victorine embarrassée. Mais je dois te dire d'abord, avant de te la donner.

Quoi? Qu'est-ce que c'est? Il lui eat arrivé un accident? s'affola Solange. Dis vite, je t'en prie!

Mais non! Aucun accident! Ah! tant mieux!

La lettre, poursuivit Emile, était adressée à Mme Hairelle. Victorine a cru que c'était pour elle et l'a décachetée.

Il n'y a pas grand mal, mnrmnra Solange. Mais donne-la moi, je t'en Victorine tendit la feuille.

A mesure qu'elle la déchiffrait, Solange se demandait si elle n'était pas te jouet d'un cauchemar.

Danger.

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Son visage exprimait la stupeur. Elle se passait les mains sur les yeux Mais. qu'est-ce que cela veut dire? articula-t-elle enfin,

Eh! C'est justement ce que nous sommes venus te demander! s'écria sa belle-soeur.

Tais-toi, Victorine! ordonna Emile d'un ton impérieux.

Et se tournant vers Solange

Il y a dans cette lettre une accusation contre moi que je ne puis admettre!

Comment, contre toi?». Mais personne n'est accusé de rien, il me semble..

Personne n'est nommé, en effet, Mais il est dit expressément « Refusez tout médicament, il y va de votre vie!

Ce n'est pas toi qui me les donnes. Mais c'est moi qui les prépare, et moi seul C'est moi, entends-tu, qui suis donc visé Eh bien je ne permets pas à M. Kermar de porter contre moi de pareilles accusations

Emile Que vas-tu penser ? Jàmais Jean Kermar n'a pu avoir une telle idée

Alors, que signifie ce mot ?

Emile Hairelle marchait de long en large dans la chambre. Comme tous les timides et lea doux. une fois en colère, il ne se possédait plus.

Essayant de le calmer

Je n'y comprends rien, répétait Solange. Attends, patiente jusqu'à demain, nous saurons.

Tu fais bon marché de ce qu'on insinue contre mon honneur, toi N'imagine donc pas des' chosee folles Attendons que Jean Kermar soit revenu Mais ce soir, je vous en prie, laissez-moi Je suis brisée. Elle luttait avec peine contre l'engourdissement qu'elle sentait l'envahir. Mais Emile répétait avec obstination

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-o- OPERA-COMIQUE. Mlles Vera Peeters, Denise Perry et Maguy Gondy chanteront dimanche soir les trois rôles féminins des Contes d'Hoffmann.

o- GAITE-LYRIQUE. Tous les soirs, a 8 h. 45, le Pays du sourire, avec la ténor Willy Thunis. Tous les dimanches et jeudis matinées. Le lundi de Pâques, matinée supplémentaire.

-o- CHATELET. Aujourd'hui, à 2 h. 30, Nina-Rosa, l'opérette triomphale, avec Bach.

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Mat. supplémentaires des fêtes de Pâques lundi 17, mercredi 19 et samedi 22. -o. PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à 2 h. 45, mat populaire à prix réduits de la Traviata, avec MM. Villabeila, André Baugé et Mlle Lucienne Tragin. Prix des places de à fr.

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A partir de demain, et pour sept jours seuletnent, les Cloches de Corneville, avec MM. André Baugé et Jean Perier, Robert Casa, André Noël Mmes Nadia Dauty et Andrée Vavon.

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Ce soir jeudi, la Reine des reines de Paris 1933. les reines des vingt arrondissement» de Paris, les reines des groupements régionalistes affiliés assisteront tèrent à la représentation de et sur l'invitation de leur collègue Rita Georg, reine des Six Jours, et de la direction de l'Empire.

-o- L'Auberge du Cheval-Blanc, qui obtient tous les soirs un formidable triomphe au THEATRE MOGADOR, sera donnée en matinée aujourd'hui jeudi. dimanche et lundi (Pâques) avec Georges Milton en tête de toute la brillante interprétation

-o- PALAIS-ROYAL. Aujourd hui dimanche et lundi de Pâques,. matinée du nouveau grand succès de rire la Vemox-o- STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES. Sous la direction de M. Camille Corney, ce théâtre prépare actuellement la mise en scène d'une pièce rustique de M. Louis Naquet. Simon. La générale aura lieu le lundi 24 avril.

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LA JUUKJNliJb,

DU ROI DE SUÈDE Le matin à la Cité universitaire Un des principaux artioles du programme établi par Gustave V de Suède pour son séjour actuel à Paris était la visite, à la Cité universitaire, de la Maison suédoise, qui a été inaugurée par ie prince héritier le décembre 1931.

Hier matin, à 10 h. 30, le souverain a accompli cette visite en toute simpllcité. Accompagné du comte Ehrensvard, ministre de Suède à Paris, et de plusieurs fonctionnaires de l'ambas-' sade, il a été accueilli devant le pavillon, à la façade duquel flottait le drapeau bleu croisé de blanc, par M. André Honnorat, sénateur, ancien ministre, président du conseil de la Cité universitaire par M. Coulet, délégué général, et par M. Lucien Maury, directeur de la maison.

Dans le grand salon, tous les étudiants étaient groupés, attendant le moment de saluer leur roi. Sans aucun protocole, Gustave V s'entretint famllièrement avec chacun d'eux, s'informant des études qu'ils étaient venus poursuivre à Paris. Puis, sous la conduite de M. Lucien Maury, le roi visita la bibliothèque, la salle à manger et les cuisines, s'intéressant particulièrement à l'aménagement des chambres des étudiants.

A 11 heures, il remontait en voiture pour rentrer à la légation.

L'après-midi au tennis

L'après-midi, à 15 heures, Gustave V est allé au Racing Club, au bois de Boulogne, pour y jouer au tennis. Son coéquipier de lundi, Borotra, n'avait pu se retrouver au rendez-vous royal, et c'est un des partenaires du roi, M. Paul Feret, qui a fait équipe avec lui. De l'autre côté du filet se trouvaient MM. Estrabeau et Rodel. La partie fut vive. De part et d'autre on attaqua et on se défendit avec acharnement. Un peu avant 17 heures, le roi fut obligé de se retirer sans que la « belle fût achevée, chaque camp ayant alors un set à son actif.

Nous finirons demain à 15 heures, proposa Sa Majesté.

Les partenaires de Gustave V se sont promis de faire un effort pour se retrouver aujourd'hui au stade.

LES COMMERÇANTS DETAILLANTS ET LA SITUATION ECONOMIQUE Le conseil général de la Fédération des commerçants détaillants, réuni à son siège social, sous la présidence de M. Georges Maus, assisté de MM. Jules Bernheim et Eugène Démogé

L'ordre du jour suivant a été adopté à l'unanimité moins deux voix, après un vote au bulletin secret

« Après examen de la situation, conscient de la mission qui lui est confiée par les adhérents et syndicats affiliés qu'il représente

Considère que, pendant la crise, le Parlement, s'il comprend sa tâche, doit s'employer à supprtmer

Les monopoles toujours coûteux et improductifs 2° les subventions accordées fréquemment sans contrôle 3° les offices plus souvent politiques qu'économiques 4° les privilèges fiscaux instituant l'inégalité devant l'impôt en même temps qu'ils annihilent la concurrence en protégeant les uns au détriment des autres les dépenses exagérées faites par l'Etat; Déclare que la taxe unique, la revisien des baux, la propriété commerciale, les délais pour les billets de fonds sont indispensables à l'existence du détaillant et doivent être votés avant les grandes vacances parlemen- taires, en même temps que les modifications prévues aux assurances sociales qui coûtent environ 4 milliards 1/2 par an à l'économie nationale Partisan résolu de l'entente entre tous les groupements, il étudiera toutes les propositions qui lui seront faites visant l'intérêt général

Le conseil général, comptant sur toute l'énergie des membres du bureau et de son président M. Georges Mens, est heureux de leur renouveler toute sa confiance et de les remercier sincèrement pour le dévouement qu'ils apportent à défendre les intérêts de leurs mandants, intimement liés à ceux du pays. »

UN APPARTEMENT CAMBRIOLÉ Des malfaiteurs ont pénétré, l'autre soir, dans l'appartement de M. Bugeaud, 11, rue Georges-Berger. Ils ont dérobé 10.000 francs de bijoux, des objets d'art, du linge, des vêtements, etc.

CINEMAS

o- Marins, le célèbre film marseillais avec Rolmu, sera présenté au PALACE, le grand cinéma des Boulevards, à partir de demain.

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UN FILM P'ALCXANORE Sur acène PIERRE PAC « L'Odéon » dans la banlieue sud Le Foyer des cités Jardins du GrandParis, qui assure le service social de l'office public d'habitations du département de la Seine, a songé à organiser de» spectactea d'une réelle valeur artistique pour iee habitants des cités de la bajïlieue. Grâce au concours de M. Abram, directeur de l'Odéon, une représentation des artietes du tbéâitre national de l'Odéon aura lieu a Plessie-Robinaon, saffiie des Roches, route de Maiabry, samedi prochain 15 avril!, à 21 heure. La troupe de l'Odéon jouera avec les costumes gracieusement prêtés par M. Abram le Dépit amoureux et le Jeu do l'amour et du hasard.

Le concours commun à toutes les écoles pour l'admission à i'externat gratuit dans les écoles primaires supérieures de jeune» ffflee s'ouvrira le lundi 29 mai au siège de chaque école

Ecole Sophie-Germaln. 9, rue de Jouy, Paris (IV*).

Ecole Fdgar-Quinet, 63, rue des Martyra, Paris (IX-).

Ecole Ootave-Gréard, 28, rue du GénéralFoy, Paris (VIII-).

Ecole Pauj-Bept, 5, rue Hoyghens, Paria <XIV«).

Lea inscriptions sont reçues, tous lez Jours non fériés, du avril au 13 mal inclusivement, les lundis, mardis, mercredis, vendredis, samedis, de 9 h. & 11 heures et de 13 h. 30 à 16 h. 30. et les jeudis de 8 h. 30 À 11 heures, au siège de l'école dam laquelle les candidates désirent entrer,

FAITS DIVERS Les accidents de la rue

Rue Bois-le-Prêtre, une auto renverse et blesse grièvement un cycliste, âgé de quinze ans, Robert Jeausson, demeurant 18, rue Simonneau, à Clichy. A Bretonneau.

Boulevard Pereire. le cycliste Léon Glasia, agé de quinze ans, demeurant 3, rue de l'OUe, est renversé par un taxi, A Beaujon.

On repêche.

On a repêché en Seine, près du pont de Suresmes, le cadavre d'une inconnue âgée d'une quarantaine d'années, vêtue d'un manteau noir, d'un piiU-over bleu et d'une jupe grise.

La défunte portait autour du cou une chalnette avec une médaille de santé Thérèse et sur sa chemise était épinglée une brochette d'autres médailles de piété. Deux pompiers d'Ivry blessés au cours d'un incendie

Un incendie a éclaté, au cours de la matinée d'hier, dans une fabrique de phares pour automobiles, 75. rue Victor-Hugo, à Ivry-sur-Seine.

Après une heure d'efforts, les pompiers de la localité maîtrisèrent le fléau. Au cours de leur travail, leur lieutenant, M. Honoré Tanton, âgé de trente et un ans, et le sapeur Charles Boyer, vingt-sept ans, ont été légèrement brûles, le premier à la main gauche, le second au bras droit. Les dégâts ne sont pas très importants.

Une antiquaire volée

de 16.400 francs

Mme Meyer, antiquaire, 56, rue du Four, recevait hier matin, vers 11 heures, la visite d'une femme portant un filet à provisions qui désirait, diaait-eïïe, faire l'acquisition d'un vase de 500 francs. Elle suivit Maie Meyer dans l'arrière-bout1que et vit celle-ci ranger un portefeuille dans un tiroir. EMe lui annonça l'arrivée d'un client et. tandis que Mme Meyer revenait dans le magasin vide d'ailleurs, elle s'empara du porteteuiffie. qui contenait 16.400 francs.

Puis eUe dépoea des arrhes et assura Je reviendrai chercher le vase cet après-midi.

Mme Meyer ne la revit pas, mais constata la disparition de son partefeuMe. L'his- pecteur Picard a été Chargé par 3L Paltiar, commissaire de police du quartier de SaintGermain-de3-Prés, de rechercher la voleuse. Un Incendie s'est déclaré l'autre nuit, vers 1 h. 30, dans un atelier de menuiserie, 33, rue Vlotor-HUgo, à Vlïemomble, et appartenant M. Louis Lebonjour. Les pompiers protégèrent les maisons voisines et travaillèrent pendant près d'une heure. En son domicile, 34. avenue de la Gare, à SalntrOuen, Mme veuve Catherine Mourlou, quatre-vingts ans, a été trouvée asphyxiée par le gaz. Une enquête a été ouverte pour déterminer s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide.

Agée de quatre-vingts ana, vivent seule. Mme Perrin, habitant 82, boulevard de Ménlimontant, avait oubMé de fermer son robinet gaz. Btte fut trouvée morte hier matin.

Mlle Suzanne Leverrier, vingt et un ans, fille de salle, se suicide au moyen du gaz d'éclairage à son domicile, 11, rue Gambey.

Un étudiant, M. Pascal Factal, vtaptsix ans, habitant 6, rue de !'Essai, se tire une batie de revolver dans la poitrine. Cochin.

Un employé de la Société du gu, M. Marcel Dumont, habitant 23, rue ErnestRenam, à Arcueil, subit un commencement d'asphyxie, 16, rue Descartes.

Le chasseur à pied Maurice Catllard, du 10a bataillon, caaerné à 8averne. originaire de la Ferté-Saint-Aubin (Loiret), s'est suicidé l'autre nuit, quai dea Orfèvres, d'une balle de revolver au cœur,

Une fuite de gaz cause

une triple asphyxie à Eaubonne Une triple asphyxie, dont les causes sont purement accidentelles, s'est produite à Eaubonne, dans la villa Madeleine, 15, route de Saint-Gratien. Inquiets de n'avoir pas vu les habitants de cette villa et alertés par les aboiements du chien de garde, des voisins prévinrent la police. Des agents, qu'accompagnaient les pompiers d'Eaubonne car une forte odeur de gaz régnait dans la villa, enfoncèrent la porte. Ils trouvèrent, couchés dans leurs lits, semblant dormir, les propriétaires de la villa M. Georges Pollaert, entrepreneur, trente-neuf ans son fils, dix-neuf ans, et Mme Madeleine Pollaert, née Bonne, trente-huit ans. Les pompiers tentèrent en vain de ranimer les malheureux. Mais, bien que Mme Pollaert donnât encore de faibles signes de vie, leurs efforts furent inutiles.

L'enquête aussitôt ouverte par M. Cieutat, commissaire de police d'Ermont, a permis d'établir que cette triple asphyxie est due à une fuite de gaz. En effectuant des travaux, M. Pollaert avait provoqué la rupture d'un tuyau de plomb, ce qui permit au gaz de se répandre dans la villa, dont toutes les ouvertures étaient closes. Le prix musical de l'Aide

aux femmes de professions libérales sera décerné le 30 avril

Le prix musical de l'Aide aux femmes de professions libérales sera décerné le 30 avril, au cours du dîner qui réunira les membres du jury chez Mme A. Matza, présidente de l'Association, 27, quai d'Orsay.

L'Association nous fait connaître. d'autre part, que les envois de peinture, sculpture et d'oeuvres d'art décoratif de femmes n'ayant jamais exposé seront reçus de 9 heures à 10 heures, le 26 avril, 33, rue Saint-Augustin. Cette exposition sera Inaugurée le lendemain par le ministre de l'Education nationale.

Les recueils de poésies des candidates à un prix littéraire n'ayant pas encore été éditées doivent être adressée, du 1" au 31 mai, chez Mme Broussan-Gaubert, secrétaire du prix littéraire, 3, avenue de la Porte-de-Montrouge, en double exemplaire dactylographié.

Les artisans de Boulogne vont exposer leurs chefs-dœuvre A Boulogne-Billancourt sera inaugurée. samedi prochain, la première foireexposition organisée sous le patronage de la municipalité par l'Association des commerçants et des Industriels que préside M. Méjane.

Cette première foire-exposition a pour but de mettre en valeur les productions et les créations d'artisans locaux ignorés jusqu'à ce jour, lesquels sont, parait-il, aussi habiles que nombreux à Boulogne-Billancourt.

LES CONGRÈS UNIVERSITAIRES Les professenn de lycée

Le congrès du Syndicat national des professeurs de lycée a continué et achevé hier ses travaux.

Après un large débat sur l'adhésion t la Fédération générale des fonctionnaires, cell e-ci n'a pas été adoptée.

L'assemblée a adopté les conclusions du rapport de M. Perrotin sur la sélection, et a étudié le statut des délégués, les questions internationales et la situation des professeurs détachés hors de France.

Après avoir approuvé le rapport financier, le congrès s'est occupé de la caisse d'entr'alde. des cotisations, de la formation des professeurs de fenselgnement secondaire, de l'assimilation de l'enseignement secondaire féminin a l'enseignement secondaire masculin, etc.

Le bureau sortant a été réélu. et M. Laekenbacher (Paris), maintenu dans ses fonctions de président du Syndicat national. Les maitres d'internat

Au lycée Louis-le-Grand s'est réuni le congrès annuel du Syndicat des maître» et maîtresses d'internat. Après l'approbation des comptes-rendus moral et Anaftcier, une discussion s'est engagée sur la suspension du recrutement des fonctionnaires civils. Le congrès unanimement s'est déclaré pour l'abrogation pure et simple de ce décret. Il fait appel aux organisations d'étudiants, de parents d'élèves, d'universitaires et de fonctionnaires de toutes tendances pour réaliser un front unique de lutte Par tous les moyens contre ce décret.

Les Instituteurs détachés

Présidé par M. Watal (Abbeville). le congrès du syndicat national des Instituteurs et institutrices détachés dans les lycées et collèges de garçons a examiné les questions suivantes constitution et fonctionnement des commisxiona trlpartitea. d'économies situation des classes élémentaires et des classes primaires dans les lycées et collèges de garçons attribution des récompenses et distinctions honorifiques mode de sélection des candidats à l'enseignement secondaire organisation de classes vestibules: protestation contre la réduction des traitement* et indemnités, etc.

Le bureau pour 1933-34 est ainsi composé président. M. Watel vtce-préeidents. MM. Pourahot (Colmar), Laville (Marseille), Pochebonne (Villeneuve-surLot) secrétaires. MM. Le Huby (Dinan): Henry (Provins) trésoriers, Régnier (Abbeville).

Les agrégées de l'CniTcniti

La Société des agrégées s'est réunie au Musée social, sous la présidence de Mlle Schulhof (lycée Fénelon). Après avoir approuvé le rapport moral présenté par Mlle Robert, secrétaire générale, et le compte rendu financier établi par Mile Pomerc, trésoriè;e, l'assemblée a discuté les nombreuses questions inscrites à l'ordre du Des vœux ont été émis concernant la représentation de l'enseignement féminin au conseil supérieur de II. P. l'unification des concours pour les agrégations. qui doit être réalisée complètement en 1933 l'organisation de classes mixtes avec personnel mixte dans les lycées dt garçons recevant des jeunes filles et le maintien du personnel féminin pour les classes de jeunes Blles, etc.

L'assemblée a élevé une vive protestation contre le décret du 2 janvier 1933 suspendant le recrutement des professeurs. Manifestation de sympathie Les gradée et gardiens du XII* arrondissement, réunis hier dans une salie de l'avenue Daumesnll, ont offert un très bel objet d'art g' leur camarade et délégué syndical Louis Aur à l'occasion de mon départ en retraite,


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12 h. faut Jamais dire Ca (Wille-

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse de Mercredi 12 Avril

La proximité des fêtes de Pâques et d'un chômage boursier de quatre jours a rendu la séance d'aujourd'hui des plus creuses. On observe déjà quelques vides autour des corbeilles et on constate que bien des gens ont avancé leur départ en congé d'un ou deux jours. Beaucoup d'autres se refusent à contracter de nouveaux engagements. C'est que la réouverture sera marquée par la liquidation de quinzaine et par la perspective de nouveaux entretiens internationaux. Aussi certaina en ont-Us pronté même pour dénouer leurs opérations ou tout au moins s'alléger. Par suite, la tendance a été un peu plus Indécise, voire empreinte d'un peu d'irrégularité, bien qu'en définitive les moins-values par rapport à la veille soient, en général, peu Importantes et que notre place fasse toujours preuve de résistance. A signaler la tenue toujours satisfaisante des mines d'or sud-africaines. où l'on enregistre encore quelques progrès dont certains sont importants.

Aux changes, la faiblesse, déjà enregistrée la veille, sur la livre sterling et le dollar, s'est accentuée aujourd'hui. On cote, en clôture, respectivement 86, contre 86.51 et 25, contre 25.3.750.

Derniers cour.3 aux rentes 3 perpétuel 70.40, contre 71 (–0.60) 4 1917 82.45. contre 83.20 (–0.75) 4 1918 81.70, contre 82.60 (–0.90); 6 amortissable 1920 111.35, contre 111.275 (+0.075); 4 1925 103.05. contre 102.95 (+0.10) 4 1/2 1932 la série A à 88.35, contre 88.35 (In-

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT Cours I Cours Cours Cour» préoéd' |dn tour préetd' Idn jour | préoéd' \tn jonr prtoM' in )oul PARQUET Pathé (capital) 95 perpétuel 71 70 71 70 80 Kafflneriee Say ord. ]859 1670 S unortissabU.. 79 70 79 76 Union Européenne. 290 i P» t6 83 ÎO Allemagne (Youdï). M8.. 406.. 82 81 Russe consolidé 2 60 2 S 80 1920 amortis.. 11135 Serbe 4 am. 1895 22 70 22 70 22 S» 10295 102 90 103 06 TurquIe Dette Ott. 25 50 50 25.. H %l»32.trauoA 88 S6 88 (0 Ott. 5 1914. 28 20 27 95 28 05 28 « H %1982.tr»ncB Bana.Nat.du Meila. 160.. 178.. aina autonome. 897 898 60 Banque Ottomane.. 450 460 B. Part» et Paya-Bas 1470 Wagons-Ut» ordln. 68 66 Zt Banque transatlant. 492 487 487 487 Central Mining 1421 1430 Banq de l'Cn. Paris. 351.. 341.. Montecatlnl 132.. \»S Oomp. Ahtérienne.. I8I6 1588 Rlo-Iinto 1320 1291 1328 1300 Oompt. Nat. d'Esc, 1121 1119 112t 1118 Aisote 8M Norreg.. 75J 761 750 Créd. Camm. Franre 733.. 732.. 729.. L»ut. Nltr. Cr Ltd. 40.. 44.. Créd.l'onc.de France 4505 4460 4516 4460 Royal Dutch. 1479 1475 1480 Crédit Lyonnais. 2075 2060 2056 2050 Raffineries Egypte. 477 Société Générale. 1112 1108 1094

Rente Foncière 699 690 B A N Q U E Soc. Géa. ïonelere 125 Ï2250 B Suet 16560.. 16500.. Bona Mex. 6 1913 174.. 178.. part de fondât. 14170.. 14010.. 14170.. 14030.. Oalro-Héliop. (cap.). 980 Société civile. 8976 3856 3950 Banq. Nat. d'Egypte 2576 2567 2570 Est 732.. 731 Mexican Eagle 8475 3475 Lyon 976 970.. Franco- Wyoming. 159.. 158.. 160.. Midi 720 710 SIIt» Plana 99 36 75 37 Orléans Ooneordla 45.. 46 U Métropolitain 1225 1230 De Béer» ordinaire. fit 418 50 423 420 Parvienne Induetr.. 408 402 406 404 Jagerefontein 97 50 97 50 99 99 50 Lyonnaise des Eaux 2400 2380 2400 2370 Brakpan 632 509 533 Distrtb. d'Electricité 2160 2180 2166 21 B0 East Eand 114 50 113 50 113 50 Electricité de Paris. 1040 1030 1038 1020 Ooldfteld» 209 50 212 50 210 50 Electr.de la Seine.. 803.. 608.. 615.. 810 Crown Mine» 797.. 816.. 795.. 800.. El. et Gaz du Nord. 625.. Hand Mine» 493..506.. C" Gén.d'Electrlcitë 2020 2010 2000 2000 Johannesburg C. 193 60 193 50 193 192 F.ner.El. Littor Jléd. 868 Caoutchoucs 95 60 75 97 97 N.-Lum. (Le Tiiph.) 1896 1880 1876 lastern 63 53 63 Thomson-Houston.. 329 SSï 322 Oula Kalumpong. 8S 25 63 63 6260 Union d'Electricité. 718 718 Kuala Lumpur. 94 96 Forges Nord et Est. 514.. Malacca 84.. 84.. 84 25 83.. Schneider et O" 1330 13M Padang 276 277 279 274 50 Tréflleriea dn Havre 375 Katanga priT 2240 2260 2275 2245 Coi'triérea 316 314 312 Tuarsis 257 259 50 263 261 Lens 414.. 408 50 413.. 410.. Tanganyika. 78 25 78 60 79.. 78.. Boléo. 85 50 83 50 88 Vieille Montagne. 1330 1320 1335 1330 Penarroya 277 50 S7« 276.. 275.. Chactered 72 75 74.. 74.. 74.. Botel-Maletm 195.. 190 195 188 Mozambique 26 60 26 50 26 76 26.. Etablis». Knhlman. 629 526 631 Trararaal 132 134 50 Phosphate» Gafsa.. 434.. 427.. 426.. 432.. Braay 21Ï 21350 218.. 217.. Prod.Chlm. d'Alals. 932.. 918.. 920.. Liérln 241.. 248.. 243 Voitures à Paria. 149.. 160.. T. et F. SoBnowice. 48.. 47.. 48.. Air Liquide. 752.. 743.. 7ft2 Pernod 1454 1457 1440 Citroën (actions). 482 4B4 Conutantlne 317 316 Ford 77.. Tublze priTilégiée.. 140.. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT ""̃aPi" 1,355. U00^ VAEEUH» VALBTJBS | ^°g, |Ç°°£ Ob.Trés.4 Yt 1932 884 50 8M.. Cannaux 740 740 I 1878 497' Bona Très. 5% 1924 752 751 50 Commentry-Fourc. S05 605 2 H 273 7%1926 551.. Grand'Combe 485.. 485.. 2j 1894-96 2 J4 274 Fonda d'Etat émis Marie» 600.. 320" a,l'étrang.(100doi.) Omnium d'Algérie. 1850.. 299 i 805 5%% OT 1917 Guergour 1350 1317 327 327" 7 H %or 1921. 8210 Mokta el Hadid.. 2890 ll905 2 421 421 7 or 1924 Ouenza 680.. 690.. g/19102 «i% 292. 298 Crédit Nation. 1919 687 587 Javel La Croix. 2175 G 1910 2M 280 1920 KaII-6te-Tbérè»e.. 264 1921 630 630 Saint-Gobain 1090 1085 Déc. 510 Bon»d.6%)utL1022 630 Rhône-Poulenc. 764 Jj 1P24 8 616 616 lanv.1923 615 Mareheïtlle Dagnin 2735 2720 rt 1028 6 924 920 6%iuinl923 527.. Suer, brésiliennes 218.. 212.. > 6%)anv.l»24 529.. 630.. coloniale». 130.. 128.. 1930 4 778 783" P. T. T. 5 1928. 492.. Agence Hava». 819.. 817 1930 4 833 840" 4 1929 468 462 Librairie Hachette 1978 IHU 4 824 824 Oueetrïtat 4 370.. 372.. Pab. pér. pesfoœés 238.. 238 à. TuîusS 1892.. 325.. part» 1224 îi8,? !#"••• 51* •• B15 •• 1902.. 310.. Bergougnan 700 706 Maroc 4 1914.. 393.. 400.. Poiiet et Chausson. 635.. 3 }??? ? S 355.. 355.. 480.. Au Bon Marché. 370 S ÎSiî ? S1 182 •• Algérien 3 352.. Gai Lafayette. art. 90.. 88.. Brésil 6 1909.. 400.. 410.. Nouvelles Galeries. 500.. 495 810 810.. Chine 5% 1913. 1245 1227 Congo Od» Lac* 295 290 858.. 860.. EspagneExtérieure Est Aai.it. Danois. 1480 88* 875 Italien 3 1'. 73.. 78.. Royal Dutch 14750.. 14700.. 618 Japon 4 1910-- Pan. Ob. Bon» lot 127.. 127.. 1885 295" Potoine 7 1M7. 16 Es» 6 44».. 45S.. 'A 1885 2 60% 335 335 Société Marseillaise 580.. 680.. 6 185R-54-56 501.. 501.. 340 341" Oréd.Fonc. d'Alger. 655.. -4% 1912. 388.. 370 50 S' 1903 8 60 Banq. d'Indochine. 2800 2595 –8% 338.. 332.. 3<1909 3% B.k'c.I 605.. -!S% ofl913 4% 446 Créd. Fonc. Colon 5 1921 745.. 752.. h 1929 5 952. 952" Chem. fer tunisien» 555 562 4 1921 645 652 1930 4 K 839 840 Est Algérien 457.. 458 8 Ardenne». 326 326 Transatlantiq. 3 120 117 Omnibus^ 883.. 875.. –6% 443.. 448.. EN BANQUE Fr. de Tramway*. 461 455 –6 395 Calro-Héliop. (div.) 1355 Messag. Maritimes. 62.. –4% C Indochine 205.. 208" Fnereie Sud-Ouest. t509 fus. 3% nouv. 309 50 M5 825 Cuivre» et Pyrite». 303 803 2 V, 305 Polnte-&-Pitre(act.) 207 208 Agulla» 43 6 type 1921 434 434 Monaco 2550 2485 Nickel 319 313.. 6 1921. 758.. 780.. Monaco SSSr S8:: Si:: IS§ !? iîo:: COURS DES CHANGES Cables télégraph.. 4S 4% 354.. Etats-Unis (1 doll.) 2535 Mkheviile 635.. 805.. 8% 314.. Angleterre (l 1. 8t.) 86 51 88 46 Paris-Outreau 615 610 8 nouveau 314 317 Aile. (100 reichsm.) 604 25 10-7-32 Chant deBretagne 181 180 2 K 30B ArKentinedOO pes.) 17-2-32 delà Loire. 6 B. 440.. 440.. Canada (1 dollar). 2175 7 mars de St-Nazaire. 192 198 D. 391 384 Danemark (100 c.) 391 31 mars Meciiterran. 570 573 347 Espagne (100 Des.) Chat Commentry. 1970 1950 8% n. série B 353 344 Hollande (100 fl.) 1025 50 1025 Alsac deConst.Méc 926 921 2K%«éri«C 332 335 Hongrie (100 pen.) 445 17-3-31 Denain-AMin 1110 Orléans 440.. 440.. Italie (100 lires). 129 95 Ponttribaud 6% 415.. Norvège (100 cou.) 44475 443 60 Flves-LIlle 919.. 900.. Roumanie (100 lel) 15 15 10 avril Aciéries .Vtarln». 421 423 337 YougoslaviedOOd.) 35 21 mari MontetaireT. 193.. 187.. 8 1884. 820.. 816.. Suède (100 cou.).. 460.. 459.. Ariège 2Vs%1895 324 320.. Suisse (100 francs) 490 60 490 76 Montbard -Anlnoye 197 199 G.C.3%1855 Autriche (100 sch.) 358 11-9-31 "tfÏÏrTlpart). 66.. Ouest 3 349.. Portagal (100 es.). Franc des Métaux 1730 1745 3 %nouveau 324 Tchécoslov. (100e.) 75 60 75 50 Charb. dn Tonkln. 2600 2605 S h.% SOS glnlinde 100 mks) 3775 'avril Betnune 6250 52iO «Pologne (100 zlot.) 285.. Il avril

metz) J'entends chanter mon cœur (Campbell-Connely) Loulou. c'est vous (Seymour Simons-GIlleapie) Qu'est-ce que J'ai donc (Forester- Lelièvre- Varna). (Musique enregistrée.)

12 h. 30, La minute de l'Intran 12 h. 35. concert offert par JBeuscher, avec le concours de Gardoni et de son ensemble.

13 h. 6. entr'acte.

13 h. 15, c Quelques extraits d'opéras et d'opéras-comiquea Ouverture de la Pte voleuse (Rossini) Rigoletto (Verdi) L'Africaine (Meyerbeer) Manon. Je suis encore tout étourdie (Massenet) Faut, Invocation de Valentin (Gounod) Pot, pourri (Puccini) La Vie de bohème (Pucctni) La Tosca (Puccini) Henry VIII (Saint-SaSns). (Musique enregistrée.) 18 h. 45. Journal parlé du poste. par M. Maurice Bourdet.

19 heures, < La Demi-Renre ponr les petits », avec le concours de la troupe du théâtre du Petit-Monde, sous la direction de M. Pierre Humble.

19 h. 30, Iphigrénie en Aulide (Gluck) Alda (Verdi) Le Songe d une nuit d'été (MendeUsohn) La Flûte enchantée (Mozart) Egmont (Beethoven). (Musique enregistrée.)

19 h. 45, causerie agricole « La culture da melon par l'amateur par M. Moulinot, de < l'Agriculture nouvelle ».

19 h. 50, causerie, par Mme Andrée Viollls.

20 heures, entr'acte.

20. h. 15, chronique de mode du c Jardin des Modes ».

20 h. 20, quelques disques

20 h. 30, entr'acte.

20 h. 45, théâtre c Athslie tragédie dt

changée), et la série B à 89.56, contre 89.55 (Inchangée),

Aux banques Banque de France, contre 11.125 (–35); Crédit Foncier, contre 4.506 (–15); Banque de Paris. 1.470. contre 1.475 (–5); Crédit Lyonnais. 2.060, contre 2.076 (–20).

Aux Internatlonalea Suez. 16.515. contre 16.600 (–85); Rio Tinto, 1.291, contre 1.309 (-18); Royal Dutch, 1.465. contre 1.482 (-17). Valeurs d'électricité très résistantes, charbonnages alourdis.

Clôture de la deuxième «ésBea

Tendance satisfaisante.

Métropolitain. 1.219 Young, 604 Canadlan Pacific, 227 Central Mining, 1.446 Rio Tinto, Royal Dutch 1/10, 1.475. MARCHES ETRANGERS

Londres. A l'approche des fêtes. les transactions se ralentissent Aussi quelques dégagements spéculatifs enfcralnemt-i)ls un peu de tassement sur les vaUeurs les pius favorisées ces jours derniers. Les cuprifères, les pétroles et les titres anglo-américains consolident leur avance, Mines d'or soutenues.

Berlitt, Bien que leu échanges ne soient pas très animés. la tendance est ptua favorable dès l'ouverture de la séance. La bonne orientation des rentes et la fermeté de l'I. G. Farben font bonne impression. La tendance ee maintient eatiafalsante jusqu'en clôture.

LES AVENTURES DE MICKEY (.La police est sur pied.)

Racine, musique de Mendelssohn avec le concours de M. Balpétré et de la troupe du Poste Parisien, nous la direction de M. André Alléhaut. Orchestre, solistes (Lucy Perelli et Mathilde Le François) et choeurs sous la direction de M. Théodore Mathieu.

Distribution d'entrée en scène Jacques Berlioz (Abner) Balpétré (Joad) Germaine Delbat (Josabeth) Janine Press (Zacharie) Jolyse (Salomtth) Blanche Dars (Agar); Suzanne Gonnel (Athalie); Georges Chamarat (Nathan) Renée Dandry (Joas); Paul Bonifas (Nabal); André Gaudeleite (Ismaël).

23 heures, dernières informations.

TOUR EIFFEL (L445 m. 8). 18 h. à 16 h. 30, chroniques diverses.

19 h., journal parlé.

20 h. 30, musique religieuse.

RADIO-PARIS m. 1). 7 h. 45, disques.

12 h., conférence protestante.

12 h. 30, ouverture de M aOuchodonosor (Verdi) le Pré aux clerca (Hérold); Faistaff (Verdi) la Somnambule (Bellini) Lucie de Lammeraioor (Donlzetti); Surcoût (Ptanquette); A dame jolie (Oodlnl); Mar- quita (Schertzinger) Pourquoi je t'aime (Bosc) Louise (Charpentier) Véronique (Messager).

18 h. 10, causerie agricole.

18 h. SU, frelude, irugue et Variations (Franck): le Roi David (Honegger). 18 h. 45. causerie juridique.

19 h., causerie sur la poésie française. 19 h 20. Berceuae (Ravel) Suite française (Perilhou); la Poupée articulée (Infante).

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AUX HALLES HIER Baisse de 0 30 au kllo sur le veau. de 0 50 sur le mouton, 6 50 à 14 50. Baisse de 1 fr. au kilo sur le coquelet mort, 19 à 23 de 1 '50 sur le chevreau de Touralne, 8 50 M 1 25 sur le chevreau autre catégorie, 6 à 7 50 de 0 25 sur le lapin vivant. 6 75 à 7 60 sur le lapin du Gâtinais. 10 à 10 de 0 50 sur le lapin ordinaire, 9 50 à 10. Baisse sur de hareng, 1 50 à 2 50 petit maquereau, 1 à 2 50; sole française. 12 à 28.

Les beurres fins valaient, au kilo, de 14 50 à 21 ordinaires, 10 à 16 80, et les oeufs, de 260 à 450 le mille.

Baisse sur la pomme de terre nouvelle, 150 à 190 l'endive belge. 80 à 15'J la laitue du Midi au poids. 150 à 230 le haricot vert d'Espagne, 500 à 750 les asperges. 400 à 800 les 100 kilos le chou vert de Paris, 20 à 50 le chou-fleur de la Manche, 40 à le chou-fleur de Roscoff. 75 à 225 le cent les poireaux communs, 75 à 140 de Montesson, 100 à 150 les 100 bottes. TU! FROMONT,ViH.ft«nch. Bourgogna <>«••> WUU

20 heures, comédie dramatique: k Cy·clone (Somerset-Maughan), adaptation de IL de Carbuccia.

22 heures, Iria, Cavalleria rusticana (Mascagni) Mefistofele (Boïto) la Gioconda (Ponchielll) Résurrection (Franco Alfano).

PARIS-P. T. (1.445 m. 8). 8 IL. Informations.

12 h., disques chronique du tourisme. 13 h., relais de Strasbourg.

15 h., concert donné dans la salle des fêtes du Journal.

18 h. 15, Radio-Journal.

19 h. 30, cours d'allemand disques. 20 h. 15, causerie.

20 h. 30. soirée des vieux succès français. RADJO-VITUS (308 m.). 20 h., causerie.

20 h. 30, Symphonie héroïque ne 3 Messe solennelle (Beethoven).

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16 h. 45, orgue.

18 h. 30, les bases de la musique.

21 h. 35, Scherzo en do dièse mineur Nocturne en fa dièse (Chopin) Feu d'artifice (Debussy) Rêve d'amour (Liszt) les Jongleurs (Moszkowski).

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Rendez-vous le samedi 15 à 16 h. à la gare Saint-Lazare, salle des pas perdus, face aux monuments aux morts. Départ à 17 h. 5.

PRIX DE L'EXCLUSION 145 FKANCS comportant le voyage aller et retour en 3* classe le voyage en autocar du Havre à Sainte-Adresse, aller et retour, deux petits déjeuners, quatre repas et la chambre, services et pourboires compris repas et coucher l'hôtellerie de Sainte-Adresse. Les places étant limitées, nous recommandons aux personnes désireuses de participer à cette excursion, de se faire inscrire sans tarder l'agence Coop 31, rue de Provence ou au comité des loisirs de la région parisienne 5. avenue de la République (5* étage). Les inscriptions seront doses aujourd'hui 13 avril dernier délai.