Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 10 sur 10

Nombre de pages: 10

Notice complète:

Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-04-09

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 09 avril 1933

Description : 1933/04/09 (Numéro 20494).

Description : Note : Dernière éd. Porte imprimé par erreur le n° 50494.

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627693q

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99%.


"LE PETIT PARISIEN" EN AUTRICHE

Une interview

du chancelier Dollfuss* sur la politique

autrichienne

Maintien de la paix, intensification des rapporta économiques avec l'étranger, répudiation de la lutte des classes, rajustement de la Constitution tel est le programme dont le gouvernement attend la prospérité du pays Vienne, 8 avril.

DE NOTRE ENVOYÉ SPECIAL

Sa physionomie est populaire et sa légende sympathique. Parce qu'il a la taille de Bonaparte, sans avoir le ventre de Napoléon, les chansonniers, irrévérencieux ici comme à Montmartre, dissimulent plaisamment, sous la critique physique, l'hommage moral rendu à son énergie autoritaire et à sa souplesse diplomatique en le surnommant « petit coq » et « Milly Metternich xi.

J'étais dans son bureau avant qu'il y entrât. L'aimable diplomate qui avait bien voulu me servir d'interprète poussa le battant d'une porte. J'aperçus le salon voisin le propre décor du Congrès s'amuse, quand les fauteuils, vides de leurs royaux plénipotentiaires se balancent et virent, magnétisés par la valse viennoise.

Dans ce cadre illustre apparut le jeune chef alerte et souriant.

Engelbert Dollfuss est un fils de paysan, blond montagnard du chalet verni dans la forêt grise; il a respiré la' résine et bu le lait mousseux.

C'est l'uniforme des montagnards qu'il endossa pendant la guerre, où il gagna ses belles citations dans un eorps d'élite correspondant à nos alpins les chasseurs tyroliens. En vain s'éloigna-t-il des champs at des bois pour la faculté de droit et abandonna-t-il la culotte courte pour la robe noire. Son destin rural le conduisit à la chambre d'.agriculture de Basse-Autriche. Il en fut le directeur habile et compétent. •

Ainsi M. Bureséhe lorsqu'il forma »«m cabinet; fit appel au technicien extra-parlementaire et lui confia le portefeuille de l'Agriculture,

Peut-être parce qu'il n'a jamais fait de campagne électorale, ce ministre administratif, aimé par les terriens, âpparut-il le seul homme capable de résoudre les deux crises provoquées par une Chambre byzantine. Son accès au pouvoir signifiait qu'on désirait écarter la politique de la chancellerie. Aussi fit-il appel à.tous les partis pour assurer sa majorité. A tous les partis. même aux pangermanistes, qui étaient alors des hitlériens sans le nom mais il fit exception pour les socialistes, car le diable Karl Marx ne pouvait décemment être plongé dans le bénitier chrétien-social. C'est ici que le jeune chef eut à résoudre la première difficulté et ne trouva devant la plus grosse anomalie de son gouvernement. Les pangermanistes, qui ne pouvaient être effrayés par le signe catholique du nouveau ministère, refusèrent néanmoins de se ranger à l'ombre de la croix, pour la bonne raiscn qu'elle n'était pas :gammée.

On fit des calculs et des poin'.pges dont les résultats n'auraient pai signifié grand'chose dans les couloirs du Palais-Bourbon, mais qui avaient leur valeur mathématique dans l'antichambre du Nationalrat. Et cela donna une voix de majorité.

-En démocratie, déclara M. Doufuss, de quelques chiffres qu'il s'agisse, la majorité est la majorité

Et l'on se mit bravement au travail.

L'anomalie fut que, parfois, contre l'opposition intransigeante des droites pangermanistes, la gauche socialiste dut jouer discrètement le rôle de terre-neuve. Lorsque, par une défaillance morale ou physique d'un député, la fameuse voix venait à manquer, deux ou trois marxistes, en se faisant porter malades, rétablissaient l'équilibre.

M. Dollfuss n'était pas en mesure de refuser de tels secours. Politicien malgré lui, il demeurait administrateur et se trouvait, hors du Parlement, devant le pays, en face d'une crise sociale et économique d'instant en instant plus menaçante.

J'ai déjà exposé l'artifice juridique qui lui permit, le Parlement s'étant imprudemment mis en léthargie, d'instaurer la dictature sans coup d'Etat. Ce respect des formes est une marque de ce curieux caractère qui joint la modération à l'énergie et le libéralisme à l'autorité.

Tel était l'homme devant moi qui m'offrit en souriant une de ces excellentes cigarettes à bout rouge marxiste, le superluxe de la régie. Je repoussai tout de suite la diversion touristique à laquelle il me conviait en me demandant mes impressions sur les paysages de son pays.

-r- Comment avez-vous trouvé l'Autriche ?

Le chancelier Dollfuss

Je l'ai trouvée monstrueuse. Etant arrivé par I'Arlberg, j'ai parcouru toute une journée sa longue queue étroite pour m'arrêter à l'autre bout dans sa large têté elle a la forme d'un têtard Ce n'est pas nous qui l'avons faite ainsi

Précisément, puisqu'elle n'est pas votre œuvre, je peux vous demander si vous la jugez viable telle qu'elle est si elle ne doit pas fatalement subir l'une ou l'autre des deux attractions vers l'amont ou l'aval du Danube ? J'ai observé ici deux grands courants populaires, l'un pour l'Anschluss, l'autre pour le « remembrement ». Mon hôte éminent m'arrêta. C'est exact. Je ne nie pas ces deux tendances. Mais elles intéressent l'avenir. Je suis ici pour m'occuper des affaires présentes, urgentes.

Louis ROUBAUD

(La suite la troisième page.) MISS FRANCE 1933

L'élue d'hier, Mlle Bertin-Leqnlen, entre sa mère et M. Paul Cnabas

Four, la .-seconde fois, les femmes -Jockeys rat couru Mer â

LES PROCHAINS ENTRETIENS DE WASHINGTON itiiiiiiiiiiiiiiiiniiii iiiiiiiiiiniiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiuiiiiitiiiiiiitHiiiiiiiitimiMiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiuHiiit L'acceptation de M. Herriot parait maintenant certaine L'ancien président du Conseil, qui représentera la France à la Maison-Blanche, partirait en même temps. que M. Macdonald. Il y aurait ainsi, en dehors des entretiens à deux avec M. Roosevelt, des conversations « triangulaires » de la plus haute importance

L'invitation officielle par laquelle les Etats-Unis demandent au gouvernement français de se faire représenter aux conversations extrêmement importantes qui vont avoir lieu à Washington est parvenue à Paris,

Cette invitation étant acceptée d'avance, MM. Daladier et Paul-Boncour se sont aussitôt préoccupés d'organiser la participation française aux entretiens américains.

Le chef du gouvernement ne pouvant se rendre lui-même en Amérique, M. Edouard Herriot avait, comme on sait. dès avant-hier été pressenti par M. Daladier. Bien que l'ancien président du Conseil n'ait pas encore donné une réponse ferme et que son acceptation paraisse liée à certaines intentions au sujet du problème des dettes, on ne doute pas, dans les milieux bien informés, que M. Herriot cédera aux instances dont il est l'objet et ne refusera pas de se charger d'une tâche, certes délicate et pleine d'imprévu, mais peut-être capitale pour l'évolution de la politique mondiale et l'avenir de notre pays. Le président de la commission des affaires extérieures de la Chambre est certain, au surplus, de trouver auprès de M. Roosevelt et du peuple américain tout entier un accueil particulièrement amical et favorable. Afin d'être fixé sur ses intentions M. Paul-Boncour a eu hier un entretien prolongé par téléphone avec M. Herriot, qui est en ce moment à Lyon, et une impression affirmative s'est dégagée, croyons-nous savoir, de cet échange de vues. Le ministre des Affaires étrangères est d'autant mieux placé pour le convaincre d'accepter qu'en janvier dernier, étant président du Conseil, M. Paul-Boncour avait, d'accord avec M. Herriot, formé le projet de le déléguer aux Etats-Unis en mission officieuse auprès de M. Roosevelt qui, à cette époque, n'était pas encore installé à la Maison Blanche. Les négociations franco-américaines qui vont s'engager à Washington sont, en effet, il ne faut pas l'oublier, l'aboutissement des pourparlers restés secrets, mais fort actifs et efficaces qui ont maintenu, après le 15 décembre, les contacts nécessaires entre la France et les Etats-Unis. Interrogé sur la date éventuelle de son départ pour Washington, M. Herriot a déclaré qu'il coïnciderait avec celui de M. Macdonald. Les deux hommes d'Etat, représentant la France et l'Angleterre, partiront-ils sur le même paquebot, ou bien se suivront-ils de près ? Cela n'est pas encore décidé pour l'instant car, sur ce point, les susceptibiltés américaines, sont à ménager, mais ce qui semble certain c'est qu'en dehors des entretiens à deux Roosevelt-Macdonald et Roose-

velt-Herriot, il y aura à la Maison Blanche des entretiens triangulaires » groupant les représentants des trois grands pays démocratiques et parlementaires du monde, qui se trouvent en ce moment rapprochés par de communs soucis.

Ces conversations, si l'on en croit les dépêches d'Amérique, dépasseraient d'ailleurs le cadre de la conférence économique projetée et toucheraient aux problèmes de grande politique qui, à l'heure actuelle, préoccupent tous les gouvernements désarmement, régime commercial, dettes. M. Roosevelt désire manifestement réaliser quelque chose de large et de puissant. Pour une pareille entreprise le concours français, auquel la Maison Blanche parait attacfcfr un prix fort particulier, ne saurait faire défaut aux vues élevées du président des Etats-Unis.

Lucien BOURGUÈS

LE MEMORANDUM FRANÇAIS SUR LE PROJET DE PACTE A QUATRE

M. Paul-Boncour a rendu visite, hier après-midi, à M. Daladier, président du Conseil, auquel il a soumis le texte définitif du mémorandum français en réponse aux propositions italo-britanniques de pacte à quatre.

Le ministre des Affaires étrangères a également conféré avec M. Henry de Jouvenel, ambassadeur Rome, qui est parti dans la soirée pour rejoindre son poste.

Le texte proprement dit du document français, dont les termes avaient déjà été arrêtés au dernier conseil des ministres, sera accompagné d'une lettre d'envoi dont la rédaction délicate vient d'être achevée et qui sera adoptée au prochain conseil, fixé à demain. Le mémorandum sera transmis aux gouvernements de Londres et de Rome aussitôt après.

M. DE JOUVENEL

EST REPARTI POUR ROME M. de Jouvenel, ambassadeur de France à Rome, accompagné de Mme de Jouvenel, se rendant à Rome, a quitté Paris hier soir, à la gare de Lyon par le rapide de 20 h. 40. L'ambassadeur a été salué sur le quai de départ par M. Pignati di Custoza, ambassadeur d'Italie par M. Bollaert. directeur général des beaux-arts, et par de nombreuses personnalités.

Lire en troisième page A Washington on souhaite vivement la venue de M. Herriot. Les déclarations de M. Hull.

Un drame à Levallois-Perret UN AMOUREUX ÉVINCÉ TUE UNE INFIRMIÈRE DE VINGT ANS SON AÎNÉE Le meurtrier, qui s'est suicidé, était le fils de cultivateurs de Vaucluse, revenu de son pays à Levallois pour tuer celle qui avait repoussé ses avances L'exaspération sentimentale d'un soupirant de vingt-quatre ans, éconduit par une femme de vingt ans son aînée, a provoqué hier matin, à LevalloisPerret, un drame qui brise un foyer et plonge une famille très unie dans la plus profonde désolation.

Depuis 1915, les époux Morel, le mari. Emile, quarante-huit ans, chef-monteur à la Société des Téléphones, et sa femme, une demoiselle Jeanne Lafarge, née le 10 juillet 1&89, à Broc (Puy-deDôme), occupaient un petit appartement de trois pièces, au quatrième étage, 6, place du Marché. Mme Morel, infirmière diplômée, exerce le matin à son domicile, et l'après-midi à la Société des Téléphones, 96, rue Anatole-France, et où ses parents sont concierges. Deux cadavres

Vers 10 h. 15, Mme Charlotte Salmon, qui habite au troisième étage, percevait le bruit de la chute d'un meuble. Presque aussitôt, plusieurs coups de feu retentissaient, suivis des cris « Au secours Certaine qu'un drame venait de ne dérouler à l'étage supérieur, Mme Salmon descendit avertir la concierge, Mme Antoinette Tintagnac.

Les deux femmes remontèrent au quatrième étage et n'eurent qu'à pousser la porte de l'appartement des époux Morel, qui était entre-bâillée, pour apercevoir, allongé dans l'entrée, le cadavre de l'infirmière. A gauche, dans le couloir, la cuisine était vide vide aussi. à droite, la chambre à coucher. Au fond, dans la salle à manger, les meubles déplacés, la table poussée contre le mur, une chaise renversée témoignaient que là une lutte des plus vives venait de se dérouler. Près de la cheminée, an fond et à droite de la pièce, allongé sur le ventre, la tête tournée vers la fenêtre donnant sur la rue, un

Chastel

homme gisait, baignant dans une mare de eang

Mon Dieu s'écria Mme Salmon, M. Morel a tué sa femme et s'est suicidé.

Mais ce n'est pas M. Morel. répondit presque aussitôt la concierge, qui s'était penchée sur le cadavre. Affolees, les deux femmes firent prévenir les parents de la victime. Peu après intervenait M. Bonnin, commissaire, accompagné d'un médecin et de son secrétaire, M. Pichaud. On trouva dans les vêtements du mort des papiers au nom de Félix Chastel, culti- vateur, né le 3 octobre 1909 à Caromb (Vaucluse). Le jeune homme avait à la tempe droite une blessure produite par une balle de revolver. L'arme, un pistolet automatique belge, se trouvait à proximité de sa main gauche. Le chargeur était vide une cartouche était engagée dans le canon.

Dans la salle à manger, les policiers ramassèrent trois balles et quatre douilles percutées. Sur le cadavre de Mme Morel, le docteur releva les tra- ces de sept projectiles: quatre devant, dans la région du coeur, et trois dans le dos, entre les omoplates. Aucune hémorragie ne s'était produite. Revoivérisée à bout portant, Mme Morel fut-elle blessée à mort alors qu'elle courait vers la porte en appelant au secours ou bien fut-elle traversée de part en part par les projectiles, l'un d'eux ayant occasionné à la poitrine une blessure en séton? Ce sont les deux hypothèses émises par M. Bonnin, mais qui ne seront pas vérifiées, car l'action de la justice étant éteinte, I 1e corps ne sera pas envoyé à l'institut médico-légal.

Les circonstances dans lesquelles le drame paraissait s'être déroulé auto- risaient toutes les hypothèses. Pourtant, personne, dans la maison, ni le' concierge, ni les voisins, n'avait jamais vu le jeune homme ni même entendu parler de lui. La conduite de Mme Morel était au-dessus de tout soupçon et nul ne voulait croire qu'elle pouvait avoir un amant.

M. Morel était connu comme un homme très bon, parfois emporté, mais en tout cas intransigeant sur les questions d'honneur.

L'homnte de la noce

L'arrivée des parents de la malheu reuse victime devait permettre de percer le mystère qui, jusqu'ici, entourait le drame. Dès qu'il fut mis au courant, M. Lafarge s'écria tristement Ah c'est ce s. C'est l'homme de la noce! On sut alors que, l'an dernier,. cluse pour assister au mariage d'une de ses parentes. Le hasard voulut qu'elle eût pour cavalier Félix Chastel, fils de gros cultivateurs de la région, riche et quelque peu désœuvré. Campagnard, il fut séduit par la Parisienne que représentait, dans sa quarantaine épanouie Mme Morel, et il s'en éprit éperdument. Il lui fit sur-le-champ une cour assidue et après son départ lui écrivit très fréquemment. Il lui demandait de quitter son mari et de venir le rejoindre.

Obsédée. Mme Morel, qui n'avait jamais répondu aux avances du jeune homme, mit ses parents au courant. Mais, connaissant le caractère emporté de son mari, elle avait pensé qu'il valait mieux ne pas lui parler de cet incident, auquel elle n'accordait ellemême aucune importance.

M. Morel, qui avait quitté le domicile conjugal à 7 heures du matin, n'a connu que très tard dans l'après-midi le malheur qui le frappait.

Le corps de Chastel a été envoyé a l'institut médico-légal.

A la quatrième page EE CONTE *o UNE AFFAIRE D'HUILES. 1

L'usine où l'on éla6ore les "Six Jours"

En haut le public se précipite à l'ouverture des.portes pour prendre les meilleures plaees. En bas l'attente rue Kélaton

Les grands reportages du « Petit Parisien '̃ VERS LES TERRES i HOSTILES D'ETHIOPIE

par Henri de MONFREID

Le bruit lointain de l'auto du cagnaz match met fin à ma dissertation. Il me salue de la main d'aussi loin qu'il me voit.

Le gros Arménien Kherbeguian, autrement dit « Mina n, est assis à côté de lui, et, sur le strapontin arrière, à côcé d'un boy, un jeune homme très brun, probablement hâlé par le soleil. L'attitude effacée et le peu d'importance que ce jeun* -homme semble se donner attirent aussitôt mon attention. Il porte sur sabte- patine commune à tous les' Levantins incrustés dans ce pays. Elle est fait d'impondérables éléments de teinte neutre, d'empreintes morales où s'exprime très nettement l'abdication de toute dignité, ou, plus exactement, l'absence de toute prétention à la moindre supériorité sur l'indigène, dont ils vivent. I Autant l'Européen fait d'efforts! pour conserver un ascendant moral, autant ceux-ci affectent de s'abais- ser et de s'avilir.

Quand deux races sont en présence, celle qui possède en son génie des éléments supérieurs absents j chez l'autre prend aussitôt le pas sur elle, en raison du prestige que lui confère l'énigme de ces éléments inconnus. Toute comparaison ten- dant à 'nontrer l'égalité de ces deux races, en révélant l'existence des mêmes faiblesses et des mêmes vices, brisera l'idole, et seul un mépris haineux subsistera au souveI nir de ce respect imposé par sur- 1 prise,. L'homme n'oublie jamais quand il a été dupe et il est impitoyable pour.les idoles brisées. Les hommes auxquels* je fais allusion et que je désigne sous le nom de Levantins peuvent être de tous les pays, mais ceux du proche Orient, par suite de croisements des races et par l'empreinte du joug oriental sont les plus nombreux. L'Abyssinie en est peuplée et ce sont eux qui ont détruit à jamais le prestige de notre race. Ce sont des parasites parfaitement adaptés on ne les voit pas ils ne gênent pas on peut les écraser de temps à autre quand ils envahissent par trop, mais toujours ils sont là ils font partie de la vie du pays.

(La suite Il la quatrième page)

Le nouveau

directeur

des eaux et forêts M. Chappelain, inspecteur général dès eaux et forêts, à Paris, commandeur de la Légion d'honneur, qui, ainsi que le Petit Parisien l'a annoncé, vient d'être nommé directeur général des eaux et forêts. en rpm-

placement de M. Charrier, qui prend sa retraite.

Mort de M. Benito Villanueva ex-président du Brésil

Buenos-Ayres, 8 avril (dép. Havas.) L'ancien président de la République, M. Benito Villanueva, est décède. Cet après-midi au Parc des Princes de joue la deuxième

demi finale de

LA COUPE DE FRANCE DE FOOTBALL

entre l'Excelsior de Roubaix et le F. C. de Sète »Le coup d'envoi êera donné à 1S h. § ElIlUniItlIlIttlttlIlllllllIftltlIllHIIIt Illl llfllllllllllllllHIlÊ

il n'est personne, sans doute, qui ne se soit demandé, en présence d'une auto de luxe, d'une robe en étoffe précieuse, d'un entremets savoureux, comment sont faits l'usine, l'atelier, la cuisine où l'on a fabriqué cette auto, confectionné cette robe, créé cet entremets. Dz même, ayant goûté le spectacle des Six Jours, m'étant émerveillé de l'enthousiasme d une assistance en délire, j'ai voulu connaître l'usine où l'on élabore ce spectacle, le laboratoire où l'on chauffe cet enthousiasme. J'ai cherché à pénétrer le mécanisme secret de cette énorme entreprise industrielle qui fabrique et qui vend de la frénésie sportive, comme en fabrique et on vend d^s boites de sardines ou des parapluies. D'une usine quelconque, le Vélodrome d'Hiver, au repos, a la laideur triste et banale. Vu de l'extérieur, c'est un parallélépipè de grisâtre. aux parois aveugles, une figu-q géométrique dénuée de grâce et de fantaisie. A l'intérieur, aucun ornement, nulie décoration, des murs tout juste blanchis, des bois à peine équarris aussi bien. daas-ia nef ou se ckch:nera la tumultueuse joie populaire qui dans les coulisses cù opèrent les ingénigurs et les. Manoeuvres de" Ttraàte :4 à spectacle. On 'a peine' à imaginer, dans ce cadre sans séduction, 'l'hiense et brutale explosion de sensations et de sentiments qui lui conférera une étrange mais réel!e poésie.

Pour que vive cette vaste nef, il faut le groulllement de la foule. Et c'est ainsi que j'ai compris le fonctionnement de l'usine à spectacle. Le moteur qui l'anime est purement humain. II est mû par les jambes nerveuses et volontaires des coureurs, et il agit directement sur les spectateurs dont le délire collectif, hallucinant, contagieux finit par constituer le plos fort du spectacle.

L'ingénieur en chef de l'usine à spectacle est devenu, avec le temps, une sorte de personnalité parisienne. Il connaît son affaire sur le bout du doiqt. On ne le roule pas. Il flaire le resquilleur à vingt pas. Son sens pratique tient du prodige. Et il y a tout de même, dans son regard rigoleur. derrière la petite lueur blagueuse, quelque chose de pur, et qui est sans doute son amour passionné, sinon désintére,sé, poar le sport cycliste.

M. Desmarets, donc, de son cabinet dirige toute l'usine.

Ce cabinet est de dimensions médiocres. Il est meublé d'une table de travail et de deux chaises. l'une pour le patron, l'autre pour son collaborateur le plus immédiat, Charles Joly. Il n'y a pas de chaise pour le visiteur. Oh ce n'est pas un reproche Le visiteur est très bien debout. Et puis le patron a a bien autre chose à faire que de recevoir des visites!

A ceux qui le secondent, il laisse l'organisation superficielle, extérieure. qui est celle de toute maison de commerce bien établie. Il garde la charge et la responsabilité des rouages plus intimes recrutement du matériel humain sans quoi 'es Six Jours n'existeraient pas excitation des réflexes collectifs de la foule.

A quel moment je prépare ma campagne ? dit-iL Mais bien longtemps d'avance Les Six Jours de 1933 n'étaient pas commencés que je songeais déjà à mes engagements pour les Six Jours de 1934. Gouverner, c'est prévoir

Oui. Et puis, au fond, ce n'est pas tellement difficile. Paris est toujours le centre du cyclisme mondial.

Les coureurs sont payés, d'ailleurs ? Oui. Pas très eher. Ah que voulez-vous ?. Ils ont ies primes et puis i;s courent leur chance. celle d'être vainqueur de ia grande épreuve, ce qui représente un bénéfice moral et matériel incontestable. Cette question du recrutement n'est qu-une des muaiples préoccupations. de l'ingénieur en chef de l'usine à spectacle. Avoir en mains le moteur, c'est queique chose. Reste à l'utiliser au mieux. Les primes sont là pour faire la liaison entre ce moteur et la matière vivante qu'ils animent.

De cett? cabine de commandement, mille et une antennes rejoignent !es mille et un services de l'usine à spectacle. Tout ce que le public ne voit pas et qui est pourtant indispensable à la bonne marche de l'industrie est relié, par des fils invisibles, avec le grand patron. Du quartier des coureurs à leur restaurant et à leur dortoir austère et silencieux, des caisses aux contrdles, des bureaux aux couloirs, s'affaire un régiment de soigneurs, de doucheurs, de coiffeurs, de serveurs, de balayeurs, de mécaniciens, d'électriciens. de musiciens, de miliciens, de caissiers, de j buvetiers, de cafetiers, de cuisiniers et de pomçiers. comparses modestes mais utiles au fonctionnement de l'usine à spectacle, et qui se prennent à leur propre jeu. se grisent de la féerie qu'ils ont contribue à à créer, se surprennent, quand vient l'heure des sorints, à hurler avec le public, de- la meilleure foi du monde Vas-y, petif Mets-y-en f. »

Léon GRoc


La Chambre a voté le budget du travail A l'ouverture de la séance de nuit, il lui restait à voter les crédits de Pair, des P. T. T., de la caisse d'épargne et les chapitres réservés Lorsque la Chambre a repris hier matin l'examen des budgets de dépenses, il lui restait à achever le vote des crédits affectés au ministère du TraVall, puis à examiner ceux de l'air, de» P.T.T. et de la caisse d'épargne, ainsi que les chapitres réservés.

En prolongeant jusqu'à 20 h. 15 sa séance de J'après-midi, l'Assemblée a pu en finir avec le budget du travail. Elle a recommencé à siéger à 22 heures, afin de passer à l'examen des budgets suivants.

TRAVAIL

Au début de la matinée, M. Ramette, député communiste de la deuxième circonscription de Douai, avait énuméré les revendications des syndicats unitaires d'ouvriers mineurs. M. ValletteViallard se plaint que les primes d'allaitement soient diminuées.

M. François Albert annonce, fort applaudi, à M. Février que la situation des vieux travailleurs âgés de plue de soixante-cinq ans, fera l'objet de dispositions qui seront inscrites dans le prochain rectificatif à la loi sur les assurances sociales. A M. Graziani qui évoque le lock-out des usines Citroën, le ministre rappelle qu'il a obtenu l'engagement que les salaires n'y tomberaient pas au-dessous du taux en vigueur dans la région parisienne.

En réponse à MM. Thivrier. Appourcheaux et de Ramel. M. François Albert fait observer que pour porter de 5.000 à 6.000 francs la retraite des ouvriers mineurs, il faudrait établir une taxe sur les charbons qui augmenterait le prix de la production. Il soumettra d'ailleurs sans tarder le dossier au conseil des ministres et espère arriver à une solution ,satisfaisante' La séance est levée après quelques mots de MM. Dœblé, Meck et BJonjauvls.

L'après-midi, M. Louis Gros, déclare que les inspecteurs du travail ne sont pas assez nombreuz et que les tribunaux sont trop indulgents- pour les infractions aux lois sociales. M. François Albert a averti le garde des'Sceattx Le député-maire S. F. L 0. d'Avignon réclame; d'autre part,' la refonte de la loi sur les accidents du travail.

M. Xavier Vallat conteste l'utilité de la création d'une chaire des assurances sociales au Conservatoire des ;arts-etmétiers, sans nier d'ailleurs la compétence des son titulaire M. AntonelH. M. Valière, rapporteur, à qui s'associe le ministre, déclare que l'ancien député de la Savoie était mieux qualifié que quiconque pour rendre service, par son enseignement, à ceux qui doivent assurer l'application de la loi.

M. Dalimier intervient

M. Dalimier tient ensuite a fournir des explications sur l'autorisation qu'auraient reçue des industriels de ne pas verser immédiatement aux caisses des assurances sociales les sommes retenues sur les salaires. Le prédécesseur de M. François Albert au ministère du Travail convoqua un directeur d'usine qui reconnut que 2.694.000 francs précomptés sur les salaires avaient été utilisés dans l'entreprise. L'industriel demanda un délai. M. Dalimier refusa.' Dès le 2 décembre, les 2.694.000 étaient versés. Quant aux autres sommes dues par quatre-vingt-quatre autres industriels (la millions) elles furent exigées de même et elles sont rentrées. Ainsi M. Dalimier « a fait son devoirs. Tous ses collègues lui en donnent acte par de très vifs applaudissements. Ceux-ci redoublent lorsqu'il annonce qile d#s, maintenant il d' proposition de loi stipulant que tout industriel qui aura gardé par devers lui dégommes précomptées£«*r«%«j0 laires aura commis le délit d'abus e confiance.

La chômage

Le débat se poursuit avec MM. Rauzy, Join-Lambert, et Paul Rives qui voudrait voir ratifier par le gouvernement français les diverses conven-,tions internationales du travail et rend hommage à la mémoire de M. Albert Thomas.

Les chapitres relatifs aux secours de chômage donnent lieu à des interventions de MM. Pétrus Faure, Castagnez, et de M. Vienot qui prie le gouvernement, de hâter le vote du projet de loi déposé ,par M. Dalimier l'an passé, qui tend à obliger les départements à créer un fonds de chômage et les communes à y adhérer. M. Malvy signale que son adoption entraînerait une dépense de 500 millions.

La séance ayant été suspendue, après quelques mots de MM. Doriot et Dewez, • MM.. Béron et Ramette interviennent, à la reprise, ainsi que M. Valière qui rappelle les sacrifices de la ville de Limoges en faveur de ses chômeurs. A MM. Amidieu du Clos, Laville, Midol et Graziani qui juge insuffisants les règlements sur la sécurité des travailleurs, succède M. Louis Marin, qui obtient, par 440 voix contre 132, le renvoi à la commission du chapitre relatif aux bonifications de pensions, de façon que des bonifications soient accordées aux crédirentiers de la caisse nationale des retraités atteints par la,dévaluation du franc.

La retraite des mineurs

De'son côté M, Pétrus Faure, auquel s'associent MM. de Ramel, .Ramette, Laville, Raymond Vidal, Guy Menant, fait renvoyer à la commission, par voix contre 170, le chapitre concernant la caisse des retraites des mineurs, dont il voudrait voir la retraite portée de 5.000 à 6.000 francs. Renvoyé également, à la demande de M. Meck,

59. Feuilleton du Petit Parisien, Le Secret DU légionnaire I grand roman inédit

d'aventure et d'amew

ARTHUR BERHÈDE

DEUXIEME PARTIE

LA BATAILLE POUR L'AMOUR XII (suite)

Le sidi

En aperçevant le jeune officier, le Marocain eut un Instinctif mouvement de recul.

Ne crains rien faisait Sauveterre. Si tu nous dis la vérité, le lieutenant te pardonnera. Mais si tu mens. tu sais ce qui t'attend

Oui, seigneur Mohammed. répliquait l'espion avec un accent et une attitude désinvoltes qui montraient quel prestige le mystérieux légionnaire avait déjà pris à ses yeux.

Et tout tremblant, suant la peur, hideux de lâcheté, le coquin, qui parlait assez couramment le français, affirma Au petit-fils du Prophète. je dirai toute la vérité

Redoutant qu'il ne s'embarquât dans un récit entortillé, filandreux, truffé d'inexactitudes et même de mensonges, le Glorieux reprenait avec autorité Contente-toi. El Caleb, de répondre aux questions que je vais te poser. Et il ajouta, en berbère, quelques Copyright by Arthur Bernède 1933. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

le chapitre visant les caisses minier*» d'Alsace et de Lorraine.

MM. de Tinguy du Pouët, Amidieu du Clos, Plard, Le Pévédic, ayant été tour à tour entendus, le crédit primitivement prévu pour les services de la statistique est rétabli sur l'initiative de M. Duvai-Araould. Enfln, M. Barthélémy, député S.F.I.O. de Puteaux, rappelle que le chômage a ses « villes martyres », ce qui amene M. François- Albert à annoncer, au milieu des applaudissements, qu'aussitôt achevé le vote du budget, le gouvernement étudiera les moyens de leur épargner un effondrement financier.

AIR

Le débat sur les crédits de l'Air s'ouvre au début de la séance de nuit, que préside M. Y. von Delbos, par un exposé de M. Paul Perrin, qui analyse l'organisation aérienne actuelle et y relevé ce qui à ses yeux constitue lacunes ou imperfections.

M. Delesalle, rapporteur, parle éga- lement du statut des flottes aériennes, du recrutement du personnel et du contrôle presque inexistant, alors que ce département dépense annuellelement un milliard ». Il estime que la politique des prototypes commence à donner d'intéressants résultats, mais il faut que les appareils sortent plus vite des fabriques. D'autre part, M. Delesalle s'élève ensuite contre l'augmentation du prix des appareils.

Il faut y parer, dit-il, en dotant l'aviation militaire pour partie seulement d'appareils de combat, les autres étant destinés simplement à l'entraînement.

Le rapporteur examine ensuite le problème de la sécurité aérienne dans la Méditerranée.

M. Morinaud l'ayant remercié de s'être préoccupé des liaisons FranceAlgérie. il parle, pour finir, de l'aviation civile et déclare que les lignes marchandes exploitent dans de mauvaises conditions, car elles sont éparpillées.

Il faut secourir effectivement l'Aéropostale, ajoute-t-il, en lui permettant de rénover un matériel qui ne tient plus.

Apres que M. Roux-Freissineng eut analysé la question des rapports aériens entre la métropole et les colonies, M. Riché explique pourquoi, malgré les millions dépensés, notre aviation n'a pas donné de meilleurs résultats.

Les autres nations, dit-il, ont employé leurs ressources selon des formules plus modernes. Elles ont sacrifié les avions de chasse et de bombardement aux avions de coopération, mais nous avons à l'étude des prototypes qui nous donneront une supériorité certaine:'

M. Renaitour, qui regrette qu'on ait réduit les crédits de l'aviation militaire et de l'aviation civile, examine la situation de l'Aéropostale et des compagnies concurrentes au Brésil. M. Dumoret, ayant loué l'esprit de décision de M. Pierre Cot, parle de la réorganisation de l'armée de l'air, de l'utilisation des réserves, de son entraînement par le développement de l'aviation civile, puis les huit premiers chapitres sont adoptés.

M. Riche, demandant l'augmentation des subventions pour le vol à voile, on décide d'aménager les crédits existants. A LA PRESIDENCE DU CONSEIL M. Daladier a reçu hier matin le général Spears, membre de la Chambre des communes' M. Queuille, au sujet du dépôt de projets de lois relatifs aux blés une délégation de la sous-commission des mines de la Chambre, qui l'a entretenu de l'augmentation de la retraite des ouvriers mineurs enfin, MM. Georges Bonnet, Lamoureux et Serre, au sujet de la préparation de la conférence économique mondiale. LES FEMMES = JOCKEYS fcujâaue.la seconde fois en moins d'un an, les femmes jockeys tentaient hier leurs chances sur l'hippodrome de Malsons-Laffitte. On ne dira pas qu'elles manquent de ténacité, ni que le Club de l'Eperon qui organise ces réunions, n'a pas d'esprit de suite.

Les épreuves furent celles de l'an dernier. Dans les deux courses plates, Mlle Wallon s'attribua facilement la première place. On admira beaucoup son geste de rentrer au pesage cheveux au vent ainsi le jockey restait-il avant tout une femme. Il ne manquait plus qu'un soupçon de rouge sur les lèvres, ce dont Mlle Wallon se hâta de grever son charmant visage avant que les photographe eussent, pour sa gloire éphémère, fixé ses traits.

En revanche, le steeple-chase fut moins heureux des deux partantes, l'une, Mme Grossi, alla s'égarer dans de lointaines pelouses l'autre, Mme Randall finit donc seule, renouvelant, mais avec moins de gloire, sa victoire de juillet

Il y eut enfin la course des juniors. Trois « moins de dix ans », hardiment montés sur des poneys, -s'essayèrent sur une distance de 500 mètres. On eût tremblé, si on ne les eût su fils de jockeys ou d'entraîneurs. Mais ils avaient déjà la manière. Il fallait les voir aux balances où, leur selle sous le bras, ils faisaient presque figure d'habitués. Par une heureuse fortune, ce fut le plus jeune et le moins lourd qui l'emporta sept ans et 23 kilos 112. accoutrement compris, bien entendu. A son retour, le jeune Delfargueil ainsi s'appelle ce vainqueur eut un mot magnifique comme on lui offrait à boire, il n'hésita pas une minute Je veux du champagne dit-il avec tant d'autorité qu'on ne sut le lui refuser.

La comtesse de Ségur n'eût certes pas trouvé mieux. Mais de son temps les enfants n'étaient pas encore jockeys à sept ans.

mots qui devaient ressembler beaucoup moins à des encouragements qu'à des menaces car Et Caleb se confondit aussitôt, dans sa langue maternelle, en des protestations éloquentes, entrecoupées de saluts et de révérences. Pour un rien, il se fût de nouveau prosterné devant celui qu'il venait d'appeler le petit-aïs du Prophète. Mais le Glorieux reprenait, en français cette fois, et d'un ton dont l'âpreté interrompit net les prosopopées du Marocain

Tais-toi Ecoute-moi et répondsmoi

Et tout en détachant bien chaque mot, le légionnaire martela

Qui t'a payé pour espionner le lieutenant Jacques Nanteuil ?

Je ne connais pas son nom répliquait El Caleb.

Tu mens

Non, seigneur Moha.mmed, je ne mens pas. C'est un Français qui est venu me trouver à mon domicile. Où cela ?

A l'hôtel des Trois-Couronnes, rue de la Goutte-d'Or. à la Chapelle. Quand ?

Il y a huit jours.

Comment était cet homme? Petit, tout rasé. il boitait un peu. et.

Tu mena

Non, seigneur Mohammed.

Tu mens. te dis-je. et prends garde.

De nouveau. l'espion voulu prononcer quelques mots en berbère. mais l'empoignant par ie bras et le serrant avec force. le Glorieux accentuait

Ce n'est «pas un Français qui est venu te trouver à ton hôtel.

Seigneur Mohammed.

C'est de Marrakech que l'on t'a envoyé ici avec l'ordre d'espionner le lieutenant.

Et d'ane voix tonnante, le Glorieux martela

Ose donc, chien, prétendre que cela n'est pas vrai

Ecrasé par l'autorité formidable doublée du prestige religieux qui émanait

Un émouvant discours

de M. Edouard Herriot

sur la campagne hitlérienne contre les juifs du Reich Lyon, 8 avril (dép. Petit Parisien.) M. Edouard Herriot a présidé aujourd'hui au Palais de la mutualité une très importante réunion de protestation contre les persécutions des juifs en Allemagne, où toutes les tendances politiques, toutes les religions étaient représentées. On applaudit tour à tour MM. André Bontemps, président de la section lyonnaise de la Ligue internationale contre l'antisémitisme Henri Levln, vice-président du Comité central de la ligue Loyet, président de la Ligue des droits de l'homme le chanoine Rouchouze, représentant le cardinal archevêque de Lyon le pasteur Fabre, doyen des pasteurs protestants de Lyon le grand rabbin Sèches, puis M. Herriot, longuement et souvent acclamé, prononça un discours d'une haute tenue philosophique.

En cet instant, dit-il, Il flotte dans cette salle à la fois de l'émotion et de la grandeur. Maire de cette ville, comment ne serais-je pas touché de voir rassemblés en ce même endroit, non pas seulement ceux qui représentent des ligues civiles dont le devoir est de défendre toutes les formes de liberté, mais les représentants des différents cultee. Le respect du droit des juifs est une des traditions les plus sûres de l'église catholique.

Aprèa avoir cité des paroles de l'Ecriture l'orateur poursuit

Mais je ne suis autorisé 1 me placer que sur le terrain profane de la culture historique et de l'éducation philosophique. Je tiens à ne prononcer ici aucune parole de violence. Ma conviction profonde est qu'on ne répond à la violence que par la sérénité constante, le calme et la douceur. Je ne prononcerai non plus aucune parole politique qui puisse troubler l'oeuvre de paix à laquelle je me suis si souvent associé. Ce n'est pas la première fois que l'Allemagne a persécuté les juifs. En ce qui concerne les événements d'aujourd'hui, je m'en tiendrai aux déclarations de ce magnifique savant qu'est Einstein. car je le crois incapable de dire des choses inexactes.

Je vois se reconstituer toutes les forces profondes du pangermanisme et j'appelle sur elles l'attention de tous ceux qui ont une conscience pacifiste et humaine. Si l'esprit des hommes est à ce point troublé dans ses profondeurs, n'y a-t-il pas à craindre beaucoup pour les manifestations extérieures de ces troubles ?

Je voudrais que règne partout l'esprit de douceur de la France, douceur qui se reflète dans la modération de notre pays, dans le caractère de ses habitants, dans les proportions harmonieuses plutôt qu'excessives des fleuvos, des rivières et des forêts. Fautil qu'elle ait vraiment pénétré notre race pour que, dès le xvin* siècle, elle ait élevé la protestation la plus vigoureuse contre ces manifestations d'intolérance et de barbarisme

La justice de la France, l'équité, la bonté se résument dans le Traité de la tolémnce de Voltaire, à l'occasion du martyre de Calas, dans l'Esprit des lois du philosophe français qui, sous la tutelle de l'ancien régime, sut s'éle- ver contre les autodafés du Portugal et le martyre des juifs, dans le livre de l'abbé Grégoire, chrétien selon l'Evangile qui, dès les premières années de sa maturité, écrivit un magnifique ouvrage pour la défense des juifs.

J'ai fait de ce petit livre de prières familières en français et en latin l'un des confidents de ma vie. elle-même si souvent bouleversée. par., tant d'orages.

Je veux saluer celui qui fut, juifs, votre plus grand protecteur français, qui affronta toutes les menaces avec une inflexible douceur et qui fut un des plus impressionnants facteurs de la jeune Révolution française. C'est le 27 septembre 1791 qu'un décret de l'Assemblée constituante a fait dispa- raître les dernières mesures d'exception prises contre les israélites. Humains, républicains, Français, une fois de plus, venons élever la protestation de la justice contre toutes les formes passagères de l'imbécile violence. C'est la justice qui a pour elle l'avenir et même l'éternité. Je me rappelle les visites que je faisais, avant la guerre, dans ce petit musée d'Alsace, à lombre de la cathédrale de Strasbourg qui, même sous la domination allemande, abritait les souvenirs des provinces françaises. J'y ai rencontré souvent des Israélites en méditation. J'ai demandé un jour à l'un d'eux € Vous l'aimez donc bien la France ? c Nous l'aimons toujours, me réponditil. Elle nous a toujours protégés. Jadis même, elle nous a traités comme elle traitait tous ses fils.»

Rappelons les grands enseignements que nous donne à la fois la conscience humaine, la conscience française. Restons fidèles à cette magnifique pensée qui a uni toutes les élites, tous les hommes de qualité, depuis l'Evangile jusqu'à la Symphonie de Beethoven, Propageons le sentiment d'une sincère fraternité, défendons ceux qui souffrent et, par notre fidélité à ces devoirs, travaillons, surtout dans les mauvais jours, à l'avènement de cette conscience universelle qui sera un jour, cette réunion le démontre, une réalité. Une tempête d'acclamations salua l'ancien président du Conseil et un ordre du jour voté à l'unanimité résuma ses paroles.

de celui qu'il prenait pour le descendant du Prophete, Et Caleb s'écroulait de nouveau en geignant

Ah! vous êtes bien le petit-fils de Mohammed

Et il commença à bredouiller dans sa langue natale les vagues versets du Coran qui étaient restés vivanta dans sa mémoire.

L'empoignant par le bras et le forçant à se relever, Sauveterre lui ordonnait

Je n'ai pas fini. j'ai d'autres questions à te poser.

Qui t'a donné cette mission ? Un nommé Ibrahim.

Il y a longtemps que tu es à ses gages?

Plus de vingt ans, seigneur Mohammed.

Où l'as-tu connu ?

A Paris ?

Oui.

Qu'est-ce que tu étale venu faire à Paris ?

Voir

Voir qui ?.

La grande ville.

De quoi vivais-tu ?

De ce que je trouvais.»

De vols.- de rapines ?

Je travaillais aussi.

A quoi ?.

La nuit, aux Halles, j'aidais à décharger des voitures de légumes. Le jour, je tirais sur une voiture à bris. Et quand dormais-tu ?

Quand je ne travaillais pas. Alors tu devais dormir souvent ?. Le plus que je pouvais- seigneur Mohammed. Car lorsqu'on est malheureuz, le meilleur c'est encore de dor- mir. On ne pense plus à rien et quelquefois on fait de beaux rêves. Et puis, tombé malade, on m'a envoyé à l'hôpital. Quand j'en suis sorti, le n'étais pas guéri; je me traînais plutôt que je marchais. C'est alors que J'ai rencontré Ibrahim à l'Œuvre du Foyer musulman, où j'étais allé demander un secours. Lui avait mieux réussi. n avait un peu d'argent. Il a eu pitié

UNE COMMISSION INTERNATIONALE DES LOISIRS

Une réunion s'est tenue samedi Paris, sur laquelle planait le souvenir d'un grand Français qui, tout en servant la cause du rapprochement des peuples, avec celle du progrès social, augmenta le rayonnement spirituel de son pays dans le monde. C'est d'Albert Thomas que nous voulons parler. Pen.dant les dernières années de sa laborieuse existence, où il dépensa une vitalité, une ferveur magnifiques, il s'intéressa beaucoup à un problème dont l'importance ne ferà que croître dans les années qui vont venir celui de l'utilisation des loisirs du travailleur, de ce que. Charles Amdler appelait c l'humanisme ouvrier

Nous eûmes au lendemain de la guerre la semaine de quarante-huit heures et la convention de Washington. La prochaine conférence internationale du travail va se saisir du problème de la semaine de quarante heures. En attendant, le Congrès américain a voté la semaine de trente heures, comme un moyen de parer; si possible, aux ravages de la crise. Un des aspects les plus douloureux et les plus angoissants de cette crise, c'est assurément l'inaction forcée où végètent des millions de chômeurs, perdants leurs aptitudes professionnelles et dont certains les jeunes au sortir de l'école, n'ont pas eu l'occasion de trouver du travail. II y a donc un problème des loisirs du travailleur manuel ou intellectuel, loisirs sans cesse accrus par la loi. ou par la crise, par l'évolution de la société. Que fait, que va faire le travailleur de ces loisirs, de la c corvée de Joie » ainsi que l'appelait M. Paul Rives ? La 6' conférence internationale du travail s'en est préoccupée en 1924 et a voté une recommandation dont quelques gouvernements ont tenu compte dans une mesure plus ou moins large. Cette recommandation prend soin de dire qu'il ne peut être question de toucher à la liberté du travailleur, à la liberté inséparable de la notion même du loisir. Le travailleur continuera il. faire ce qui lui plaît pendant ses heures de repos mais il s'agit de multiplier, pour lui, les occasions de s'instruire en se délassant, d'enrichir son esprit, de goûter aux joies que dispense aux hommes la nature, la science et la beauté de se maintenir en bonne santé par la culture physique et les sports, sans compter qu'il y a, pour les adolescents, un problème de l'enseignement technique qu'on peut lier à celui des loisirs. Déjà, quelques pays, comme la Belgique, la France, l'Italie, la Russie des Soviets, l'Angleterre, la Roumanie, se sont saisis du problème, grâce à l'initiative privée, à l'action des provinces ou des municipalités, à l'intervention de la loi. J'eus l'honneur d'élaborer le premier bout de loi sur la matière, dès 1922. Albert Thomas se préoccupait beaucoup de coordonner, sur le plan international, ces initiatives diverses, ne fût-ce qu'aux fins de documentation mutuelle. Son successeur à la direction du B. I. T., M. Butler, assisté de son directeur-adjoint, M. Maurette, et de M. Bonnet, directeur de t'Institut international' de 'Coo- pération intellectuelle, présidait la réunion officieuse que nous eûmes samedi à Paris'«t à laquelle assistaient des Français, des Belges, des Italiens, des Espagnols et des Anglais. On se retrouvera en juillet à Genève et l'on pourra, sans doute alors, créer, en marge du Bureau international du travail (qui, pour des raisons constitutionnelles et budgétaires, n'en peut faire un de ses services), un organisme international des loisirs dont j'attends, quant à moi, de grandes choses et, tout au moins, de nobles initiatives. Louis Piérabd,

député la Chnmbrt belge.

Demain conseil dea ministres Un conseil des ministres se tiendra demain lundi, à 10 heures, à l'Elysée, sous la présidence de M. Lebrun. Un certain nombre de problèmes sont à l'ordre du jour de cette délibération préparation de la conférence économique nationale, de la conférence économique mondiale, projets de loi de M. Queuille sur le blé, projet de loi de M. François Albert sur la réorganisation des assurances sociales, etc. M. PIERRE COT FÉLICITE L'AVIATRICE MARYSE HILSZ Le ministre de l'Air a adressé à l'aviatrice française Maryse Hilsz, qui a réalisé en cinq jours et vingt-deux heures le raid Parle-Hanoi, le télégramme suivant

« A nombreuses et brillantes performances vous venez d'ajouter un admirable exploit. La liaison-record Paris-Hanoï est un nouveau témoignage de votre science consommée de pilote et de votre courage. Par vous, 1a femme française, une fois de Plus, est à l'honneur. L'aéronautique française voua en exprime ses plus chaleureuses félicitations.

de moi. Il m'est venu en aide. Quand il est reparti pour le Maroc, il m'a rapatrié avec lui. et je suis toujours resté son ami.

Dis plutôt son esclave.

On est ce qu'on est définissait le Berbère avec le fatalisme propre à sa race.

Mais l'on devient ce qu'on veut appuyait fortement Sauveterre. Se tournant vers Jacques Nanteuil, qui avait suivi cette scène avec un intérêt palpttant, le faux Mohammed demandait

Mon lieutenant, reconnaissez-vous en cet individu l'un de vos agresseurs de Marrakech ?

A ces mots, EU Caleb ne put réprimer un léger tressaillement.

Inutile d'aller plus loin, déclarait le Glorieux, il vient d'avouer! Et tout en foudroyant le complice d'Ibrahim d'un de ces regarda qui vous panent au travers du corps, il ajoutait

Cest Ibrahim qui t'avait donné l'ordre d'assassiner cet officier ? L'assassiner, non. seigneur Mohammed Je vous le jure sur le Coran. Alors, pourquoi l'as-tu frappé d'un coup de matraque ?

Ce n'est pas moi. Cest Ibrahim. Il tenait a ce que le travail fût bien fait.

n ne voulait pas tuer le lieutenant Qu'en sais-tu ?

J'en suis sûr.

Allons donc

Qu'Allah me faase mourir brûlé vif, seigneur Mohammed, si je ne vous dis pas la vérité! protestait El Caleb avec un accent de sincérité indéniable. Et. décidé à vendre la mèche jusqu'au bout. il poursuivait

n voulait simplement lui prendre son oortefeullle oh pas pour l'argent qu'il renfermait. mais pour une lettre. Une lettre répétait le Glorieux en adressant un rapide coup d'oeil d'intelligence à Nanteuil.

Et s'adressant de nouveau au Berbère, Il interrogeait: Quelle lettre ? •h.>v.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme de Souvenir sera ravivée à 19 heures par la Ligue des combattante de la Grande Guerre du département de l'Aube.

Cérémonie* relIgieiUM Service pour les A. C. du 29* dragons, 9 h. 45, SaintLouis-des-Invalldae. Prédication du Carême, par le R. P. Pinard de la Boullaye, 17 h., Notre-Dame.

Congrès Union des professeurs de danse et d'éducation physique, 9 h. 14 h. 30. le banquet à 12 h., Lutétia. Anciens combattants non penslonnés, H h.. quai de Valmy.

Pèlerinage des amis de La Fontaine à sa tombe, 16 heures, Père-Lachaise.

Bénnions d'Anetens militaires dragons, 11 Il. 30, suivie d'un banques, 29, place de la Madeleine. 223' R. h., Cercle militaire.

Réunions L'Art pour toue, 10 h., 6. avenue de la République, La Mutualité commercial, 14 h.. Sorbonne.

êtes commerciales de quartier Foire aux jambons, boulevard Richard-Lenoir. Au profit des oeuvres du VI'. rues de Renne: et de Notre-Dame-des-Champs. Rivoli-Sébastopol, 10 heures, fanfare 14 h., dénié des c Grande jours de la Ré.volution 21 h., concert.

Fêtes, bals, eoncerte La Violette hautgaronnaise, 14 h., mairie du III*. Les Ariégeois de Paris, les Pupilles des Pyrénée, 14 heures. Tour Eiffel. Amicale de la Maison Hachette. 14 h., rue Ma.nin. Amicale antituberculeuse de Mardor, 14 h. 30, mairie du X« Association des mutilés et A. C. des magasins du Louvre. 20 h. 30. Palais d'Orsay. Les Enfanta des Côtes-du-Nom (couronnement de la duchesse de Bretagne), 21 h., 99, rue d'Alésia. Ecole pratique de coiffure, 21 h., 19. rue Blanche. La Morvandelle, 14 h., mairie du VI'. Enfants des Côtes-du-Nord. 20 h. 30, 99, rue d'Alésia.

Banquet. Comité d'entente des groupements régionalistes, 12 h. 30. palals des Expositions. A. C. de ls Batellerie, 12 h. 30. 96. quai de la Râpée.

Courses à Longchamp à 13 h. 45 (prix juigné).

Concours hippique au Grand Palais, Cyclisme Les Six Jours au Vélodrome d'Hiver.

M. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, a reçu hier après-midi, au Quai d'Orsay, le comte Pignatti Moreno di Custoza, ambassadeur d'Italie, M. Roland Koster. ambassadeur d'Allemagne, et M. Spalaïkovitch, ministre de Yougoslavie à Paris.

M. Cornego, ancien ministre plénipotenciaire du Pérou en France, vient d'être nommé membre du comité de législation au ministère de la Justice. Une foire-exposition où ont été mises en vente des oeuvres d'artistes et d'artisans russes, a été inaugurée hier, 122, avenue des Champs-Elysées. Cette manifestation organisée au profit d'oeuvres charitables était présidée par la princesse Matchersky. Elle se prolongera jusqu'au 9 avril.

Avant tout achat, visites! les galeries de la SOCIETE FRANÇAISE DU MDUBLE, 183, boulevard Voltaire, qui fabrique du plus simple au plus riche et accorde dix huit mois de crédit. Catalogue illustré franco.

Une bonne nouvelle pour les enfants de Paris: le 2»o des petits du Jardin d'acclimatation du bois de Boulogne a rouvert ses portes.

OBSEQUES

Les obsèques de Mme Henry Bérenger,. femme de l'ambassadeur de France, seront célébrées demain lundi 10 avril, à 10 heures, en l'église Sainte- Clotilde, sa paroisse, où l'on se réunira. L'inhumation aura lieu au cimetière Montmartre.

NECROLOGIE

On annonce la mort de Marie-Claire Maguin, décédée à l'âge de trois ans et demi, chez ses grands-parents M. et Mmé A. Baril, à Genneviniers. Dé fa part de M. et Mme Georges Maguin, ses parents Mme C. Baril, son L rièreTgrand'mère Mme Charles Ma- j guin M. et Mme A. Baril, ses grandsparents M. et Mme Pol André, ses oncle et tante. Les obsèques auront lieu dans fintimité. Il ne sera pas envoyé de lettres de faire-part. LA FETE DU DEVOUEMENT A LA SORBONNE

MM, Edouard Herriot et Paul-Boncour reçoivent le diplôme d'honneur de grand-croix de la Fédération du dévouement

La Société républicaine d'encouragement au dévouement, dont M. Pierre C&thala, ancien ministre, est président d'honneur, et la Fédération du dévouement, dont M. Adolphe Landry, ancien ministre, préside le comité d'honneur, ont donné nier soir, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. leur 22' fête annuelle au cours de laquelle il a été procédé à la distribution solennelle des récompenses.

Après l'exécution de la Marseillaise, MM. Gugefot de Saint-Steban, président général de la Fédération; Pierre Cathale, et Adolphe Landry, ont exalté éloquemment les vertus de dévouement

Puis a été donnée la lecture du palmarès de la Fédération du dévouement. Trois diplômes d'honneur ont été décernés à M. Edouard Herriot, avec la mention < A doté ses administrés d'oeuvres sociales qui font l'admiration du monde entier à M. Paul-Boncour « Apôtre de la paix entre lea peuples, bien suprême de l'humanité » au commandant Leandrl, grand officier de la Légion d'honneur « Après avoir donné pendant la guerre l'exemple le plus partait de l'héroïsme, de l'abnégation et du dévouement, donne aux oeuvre« de bienfaisance le meilleur de ses forcée, de son intelligence et de son coeur». Parmi les diplômes d'honneur de croix de commandeur, citons MM. Bienvenue, inspecteur général des ponts et chaussées. et Dautry, directeur général des chemins de fer de l'Etat

Puis la Société républicaine d'encouragement au dévouement a décerné ses diplômes, au nombre de cent soixante-huit.

Je ne sais Pas ce qu'elle renfermait. déclarait El Caleb, mais ce devait être important- Car, il est tout de suite allé la porter à la villa du Caid-

A la villa du Caïd ?

Oui. seigneur Mohammed.

Comment le sais-tu ?

Je l'ai suivi.

Tu voulais donc savoir où Il allait Oui.

Pourquoi ?

Le Berbère baissa la tête. Ironique, Sauveterre, reprenait

Ibrahim est avare, n'eat-ce pas Seigneur Mohammed.

Je le connais, et tu ne m'apprendras rien en me disant qu'il rétribue plutôt maigrement ses assistants. Alors, tu t'es dit si je surprends un de ses secrets. j'obtiendrai peut-être de lui davantage.

Seigneur Mohammed, on ne peut rien vous cacher.

Et après

Après, Seigneur Mohammed. Qu'as-tu découvert ?

Qu'Ibrahim avait porté cette lettre à un riche Français qui demeure au palais d'Hafid Mouatapha.

Apréa.

C'est tout

Tu es sûr ?.

Oui, seigneur Mohammed.

Sauveterre se tut. Le Berbère, les épaules courbées semblait attendre avec crainte le verdict qui allait tomber de la bouche de son juge. Quant à Jacques, 11 admirait l'énergie et l'habileté avec lesquelles Sauveterre avait mené son interrogatoire. Maintenant il en avait la preuve indiscutable. Lauzerte était bien l'âme d'un complot dont sa fiancée était l'enjeu. Le doute se transformait en certitude. Mieux ne valait-il pas voir clair dans le jeu du misérable Au lieu d'augmenter ses angoisses, cette constatation le tranquillisait Et il se disait

Le Glorieux qui vient de faire preuve d'une s( belle énergie, et d'une si merveilleuse perspicacité, saura bien tirer de ce coquin d'El Caleb les ren-

aluminium renforcé Tout en consommant les plue savon* relises pâtes, voua pouvez collectionner 275 portraits du Pèr'Lustucrn et obtenir ce faitout sans qu'il vous en conte un sou. C'est un article très soigné, en aluminium renforcé, de qualité extra, avec anses isolantes. Découpes dono les portraits da Pèr'Lustucni

dans les boites damier bleu des célèbres Pâtes aux osufs frais. Demandez àvotrefournisseur la liste complète des cadeaux offerts, à partir de 15 portraits, Réclamez

vos Pâtes aux œufs frais PÊR'WSTUCRU A. CARTIERMIUON GRENOBLE

Pour fermer instantanément

I DES LOCATAIRES Utilisez la rubrique «LOCATIONS» Il deiosPETITESANNONCESCLASS&S

Incroyable mais vrai 1

Ure dans

journahiëmme RAYMONDE MACMARD, Directrice

lHOMME.256 FEMMES Reportage vécu par Jean d'ESME IBHMB TALLANDIER (Exclus.'HACHETTE) Le Ne: 1 fr.

LE Vernicire 1 enventf.CDUUUM.0K0aUtlHM.fMAMSHW-6IWI.110.wi» VWUt OUTCMPIE.PARU

seignements qui nous permettront de démasquer cet infâme Lauzerte–Le jeune officier ne se trompait puEn effet, Sauveterre reprenait Combien Ibrahim te donne-t-il pour le servir ?.

Cela dépend de l'affaire

Pour celle-ci-. combien as-tu touché ? t

Le prix de mon voyage. plus cinq cents francs. A mon retour, Il doit me remettre la même somme. Le fait est que ce n'est pas payé».Ironisait le légionnaire.

Surtout que j'ai des frais, abondait El Caleb. La vie est chère à Marrakech. Mais elle l'est encore davantage à Paris. Je suis obligé de prendre souvent le métro, le tramway, l'autobus et même parfois un taxi. Aussi le c flous » (argent) me fond-U dans les mains. J'ai dû écrire il y a quelques jours à Ibrahim pour qu'il me renvoie des fonds.

Et il l'a fait ?

Ou!. H m'a envoyé un chèque de trois cents francs.

Un chèque ?

Oui, seigneur Mohammed.. El Caleb tirant de la poche de son veston un vieux portefeuille graisseux et déchiré, en retira un papier. qu'il présenta au prétendu descendant du Prophète.

Celui-ci s'en empara.

C'était, en effet, un chèque tiré sur l'agence parisienne de la banque Toma3sen, située 144 bia, boulevard Haussmann.

Comment se fait-ü que tu ne l'aies pas encore touché ? interrogeait le Glorieux.

J'avais encore quelques francs devant moi. déclarait le Berbère. Et assez judicieusement. il ajoutait Et puis, aujourd'hui, j'ai eu beaucoup à faire

Je ne me doutais pas que je te donnais autant de mal. lançait Jacques. sur un ton de moquerie méprisante.

Sauveterre ordonnait rudement à El Caleb

Donne-mol la lettres

Programme des spectacles Opfra, 8 h., Roméo et Juliette.

Français, 2 h., la Francerie 8 h. 46, 1. Secret.

Opéra-Comiqne, 2 h., Mme Butterfly, Valses 8 h. 15, Carmen.

Odéen, 1 h. 30, Napoléon 8 h. 10, la Tentation.

Galtt-Ljrriqne, 2 30, 8 30, Pays du sourire. Trlanon-Lriique, 2 30 8 30. Ciboulette. Chatelet, 2 h., 4 h. Nina-Rosa.

Variétés. 2 45, 9 b., Châteaux en Espagne. Fte-St-Martta. 2 45, 8 45, la Travlata. Th. de Parle 2 h. 45, 9 h.. M. le comte. Gymnase, 2 h. 45, 9 h.. Bonheur.

SaraJt-Bernhardt, 2 45, 8 45, la Fille & Lévy Mogador, 2 30, 30, Aub. du Cheval-Blanc BeBaluamee. 3, 9 h. la Main dans le sac Ambigu. 2 h. 45, 8 h. les Misérables. PaiaU-Royal, 3 h., 8 45, Demoiselle Marner? Kmpire, 2 h. h. 30. Katinka.

Antoine. 2 h. 8 h. 45. Mon aimée. Bouff.-Paris., 8 45, Un soir de Rével, Michodière, 9 h., le Vol uuptial.

Athénée, 3 h., 9 h.. Peau d' Espapie. Madeleine, 3 h., 9 h.. Cette nuit-là.

Ambassadeur», relAche.

Seal», 8 h. 45, le Progrès s'amuse.

Saint-Georgex, 3 h., 9 h., Trois et Une. Nouveautés, 2 45, 8 45, Oh Papa (opér. Com. Champs-Elysées. 9 h., Intermezzo. Gd-Guignol 3, 9, la Goule (Anita Soier). Daunon, 3 h., 9 h., Dix-Neuf Ans (opérette) Michel, a h.. 9 h.. la Femme en blanc. Capucines, 9 h., A la Belle Bergère. Arts, 3 h., 9 h.. l'Euvers vaut l'endroit, Avenae, 8 45, Mlle Julie, Temps est un songe Montparnasse, 9 h.. Crime et Châtiment.. Atelier, 3 h., 9 h., la Paix.

Mathurins, 9 h.. la Vole lactée.

potinière, 2 h., 9 h., l'Ecrasé du jeudi. Studio de Paris, Vices.

Comœdla, 3, 9, Contr. Wagons-Lits (opér.) ÇluBy, 2 40. 8 30, Préte-moi donc ma femme Déjaxet, 3. 9 h., Tiré-au-flanc (P. Dartenil)- Moiicey, 2 45, 8 45, 6 à 7 (M. Lély, F. Fabre) Gobelins, 2 h. 30. 8 h. 30, No. No. Nanette. MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, Revue d'amour. Cas. Paris, 2 30, 8 30, Joie de Paris (Baker). Alhambra. 2 h., 4 h. 45. 9 h., Marie Dubas. nix-H., 3 30, 10 h., Martini, Rieux, Parlsy« 2-Anea. Mauricet. Chaeley, Sjuplex, revue. Lune-Rousse, 3, 9, Pays du fou rire(Dorin) Pavillon, il. 745. 9 h.. Revue marseilL Boblne, m., a.. la Revue bordelaise. Européen, m., s., Mauricet, Dufieuve. Gauinont-Palace. Gaston Patmer et 3 attr. Médr., 2 30. 8 45, clowns, attr., mat j. iL d. Culisénm, ts les jra thé et soirée, taxi-girl. Moulin-Rouée, bal-kermesse, mat., s., nuit. Lido, thé, dîner, soirée dansante. attrtet. Luna-Park, 2 30, 8 30, attractions, dancing. Jardin d'Acellm., entrée. 3 fr.; enfants, lfr. Pompéien (16, rue Monceau), mat., e., bal. CINEMAS

Madeleine, Captive (Joan Crawford). Paramonnt, le Signe de la croix.

Gaumont-Palaee, les Surprises du divorce. Aabert-Pataoe, Pullman 12.

Olympia, le Martyre de l'obèse.

Rex, Madame ne veut pas d'enfant. Marignan-Patké, la Dame de chez Mutm. Marivaux-Pathé, Théodore et Cie.

Orné Champs-Elysées, Si j'evais un mttlion ilarigny, h" le Signe de ta croix. Moulln-B.-Pathé. Mlle Josette ma femme. Cotisée, le L oup-Garou.

Max-Linder-Pathé I. F. 1 ne répond plus Victor-Hugo-Pathé, lea Deux Orphelines. lmpérial-Path*. le Roi des Farceur. Omn.-Pathé, Plongeons et mouettes, l'Océan Klyset-Ciauroont, Touchona du bois. Gaumont-Thé&tre, Ce cochon de Morin. Palace, Béguin de la garnison.

Ermitage-Pathé-Natan, 14 Juillet.

Pigalle, permanent de 14 h. à 2 h., ExtaM. Anollo-Cinéma, Je suis un évadé.

Miracles, 2 h., 4 30, 9 h., Don Quiahotte. Studio-Ptgalle, Tannenoerg.

Maillot-Palace. Mon coeur balance,

Camée, Gitanes.

L.-Byron, Autour du monde (D. Falrbanks) Eldorado, Kiki. Au delà du Rhin.

Royal-Pathé, Ce cochon de Morin.

Agriculteurs, l'Ile du Dr Moreau.

Bonaparte, l'Ile du Dr Moreau.

Cigale, Mon cœur balance (Noël-NoS!» Fol.-Drsm., 8 Jnes Fill. en bat. (parl.franc1 Bouivardia (42,b. B.-Nv.), Lyè d. Faubourg Artistic, Mon cœur balance.

Ciné-Opéra, l'Ile du Dr Moreau.

I.utétia-rathé, les Deux Orphelines. BaspaU 218 Corrupteur.

Agora (64, bd Clichy), Un direct au coeur. St-Marcel-Fatbé, Mon coeur balance. St-Sab (27. r.) Voy. d. noces, Un p. d'amoar Rexy, Little Cœsar.

Carillon, Au delà du Rhin, Kadetten. Sélect-Pathé, Violettes impériales.

Montparnasse-Pathé, la Tête d'un homml, J^yon-Pathé. Mon cœur balance.

Aut.-Bon-Ciné (40, r. La Font.). Ben-Huf. ̃♦»

JACQUtS OUtOIN

LA

GRANDE RELEVE DES HOMMES PAU LA MACHINE Plus de chômeur».»

du travail pour tout

Un volume 11 Sr»

u$ lemoHS Nouvtuts

Quelle lettre, seigneur Mohammed? Celle qui accompagnait ce chèque. Cette fois l'espion hésitait à répondre.

Tu vas sans doute me dire qu'il n'y en avait pas.

Si. seigneur Mohammed, il y en avait une, oh pas bien longue, quelques lignes seulement..

Eh bien donne-la moi. te dis-je C'eat impossible, seigneur Mohair med.

Impossible ?

Je ne l'ai plus.

Tu mens encore.

Non, seigneur Mohammed. Je lu la vérité.

Et si je t'en offrais. mille franes Mille francs ? s'écriait le coquin dont les yeux eurent un flamboiement de convoitise.

Oui, mille francs accentuait le légionnaire.'

D'un ton lamentable, El Caleb se mettait à geindre

Hélas seigneur Mohammed, vous m'offririez tous les trésors de la terre, que je vous répondrais toujours que je ne peux pas Et prêt à s'effondrer de nouveau, ti ajoutait

Si je l'avais, je vous l'aurais déjà remise, comme le chèque.

Alors, qu'en as-tu fait ? 7

Je l'ai brûlée.

Pourquoi

Parce qu'Ibrahim m'avait ordonne de le faire.

Elle contenait donc des passage* dangereux pour lui ?..

Non. seigneur Mohammed. Ibrahlm est beaucoup trop avisé pour se compromettre. Et c'est simplement par excès de prudence qu'il a voulu que je détruise son message. Je puis d'ailleurs vous dire ce qu'il contenait. Ibrahim me reprochait de lui coûter trop cher, et de dépenser avec des femmes le flous qu'il m'avait remis Le Glorieux gardait le silence, se contentant d'examiner avec attention le papier qu'il tenait à la main. suivre.)


LES ENTRETIENS DE WASHINGTON M. RoosaYelt attache un intérêt particulier une unité de vues franco anglo américaine Washington, 8 avril (dép. Hauas.) On a attendu, au département d'Etat et à la Maison Blanche, la réponse du gouvernement français à l'invitation envoyée par M. Roosevelt. C'est, en effet, à la réponse de la France que le gouvernement américain attache le plus d'intérêt et il continue à espérer que le gouvernement français, en raison de l'importance que l'on donne loi aux conversations qui auront lieu à Washington durant le séjour de M. Macdonald. enverra soit un de ses membres, soit, si cela est impossible, une personnalité française qualifiée et représentative comme M. Herriot. On n'attend que les gouvernements allemand, italien et les autres soient représentés seulement par leurs ambassadeurs, qui auront avec le gouvernement des Etats-Unis des conversations portant eseentiellement sur la préparation de la conférence économique.

Il y aurait, semble-t-il. une différence essentielle entre ces entretiens purement diplomatiques, et dont l'objet est limité, et ce qu'on a appelé « les conversations triangulaires qui constitueraient un large échange de vues sur les problèmes internationaux, et particulièrement européens.

On estime que les conversations qui vont avoir lieu entre le gouvernement américain et les puissances qui, en dehors de la Grande-Bretagne et la France, ont été invitées à envoyer des représentants à Washington, auraient lieu vraisemblablement seulement après J'entretien triangulaire des représentants des trois grandes puissances démocratiques, M. Roosevelt désirant essentiellement réaliser une unité de vue entre les Etats-Unis, la France et l'Angleterre sur les grands problèmes internationaux. Dans les milieux politiques les mieux informés, on estime que les conversations triangulaires ne se limiteront pas aux problèmes économiques ni à la question des dettes. Si le président pouvait faire valoir au Congrès que des nations comme la France et l'Angleterre acceptent de coopérer étroitement avec les EtatsUnis pour le règlement des problèmes mondiaux. s'il pouvait dire que ;a vaste action diplomatique engagée "st destinée au maintien de la paix en Europe. le Congrès modifierait sans doute son point de vue et se montrerait beaucoup p!us conciliant que si le problème des dettes est aborde de front.

A WASHINGTON

ON ESPERE VIVEMENT

LA VENUE DE M. HERRIOT

Washington, 8 avril (dép. Havae.) Bien que non encore confirmée officiellement, la nouvelle communiquée par les dépêches de Paris, selon laquelle M. Herriot accepterait de venir à Washington conférer avec M. Roosevelt. en qualité de ministre d'Etat et de représentant officiel du gouvernement français, a produit dans les milieux politiques de la capitale et dans J'ensemble de excellente Impression. On considère a Washington que M. Herriot est le meilleur porteparole que la France puisse actuellement envoyer aux Etats-Unis et que l'ancien président du Conseil recevra un accueil chaleureux. M. Herriot. très connu et très populaire aux EtatsUnis, est considéré comme un des plus sincères défenseurs de la paix en Europe et un ami clairvoyant et franc du peuple américain. Oh estime qu'il pourra avoir avec M. Roosevelt des conversations cordiales d'une importance capitale pour le développement ultérieur de la situation internationale. Il est vraisemblable que M. Roosevelt recevra les hommes d'Etats étrangers séparément, mais. cependant, la présence simultanée de MM. Herriot et Macdonald. si elle était matériellement possible, présenterait un grand intérêt, en permettant des contacts directs entre les représentants dea trois grandes puissances démocratiques mondiales.

Les conversations porteront easentiellement sur trois ordres de problèmes

1- La renaissance de la vie économique mondiale et la préparation de la conférence économique de Londres' ̃ 2° Les dettes de guerre en liaison avec le programme de la conférence 3° Le désarmement et la situation politique de l'Europe.

DECLARATIONS DE M. HULL Washington, 8 avril (dép. Huvas.) M. Hull, secrétaire d'Etat, a fait aux représentants de la presse les déclarations suivantes

'Il est temps de renverser entièrement la politique commerciale suivie par l'univers entier depuis une dizaine d'années. Les Etats-Unis, qui ont une grande part dans le « nationalisme économique » qui affltge le monde, prennent maintenant i'lnitiative de convier les autres pays à s'entendre sur le principe d'une politique commerciale nouvelle, rompant avec les méthodes équivalant à un suicide jusqu'ici adoptées. La convocation par M. Roosevelt d'hommes d'Etat étrangers pour des conversations préliminaires à la conférence économique signifie que les Etats-Unis. comprenant qu'ils ont été par leurs hauts tarifs une des nations responsables du nationalisme économique qui i étranglé le commerce mondial, sont décidés a changer de direction et à se tourneur vers une politique plus saine et plus constructive.

Le gouvernement américain ne poursuit aucune visée mystérieuse, mais il essaye uniquement de rendre sensible à la conscience des peuples que toutes les nations du monde sont actuellement dans une situation infiniment plus mauvaise qu'il y a dix ou vingt ans et que la seule Issue est l'abandon de la politique de nationalisme extrême. c'est-à-dire de la protection à outrance .tes produits de fabrication indigène et de l'effort pour vendre en refusant d'acheter.

L'essentiel n'est pas d'élaborer des tarifs douaniers dans le détail, cela sera fait par chaque pays, mais d'arriver à un accord de principe devant régir les discussions de la conférence économique la politique commerciale et monétaire actuelle doit être radicalement modifiée et cela dans l'intérêt de tous et de chacun.

Le programme de M. Roosevelt tend à permettre aux nations de l'univers d'échanger avec profit les produits dont la surproduction cause leurs maux. En agissant ainsi pour le bien de l'univers, les Etats-Unis agissent pour leur bien propre car la renaissance du commerce international profiterait à toutes les nations agricoles réduirait le chômage en permettant ainsi aux Etats-Unis de résoudre leur crise agricole et industrielle.

Le manque à gagner des Etats-Unis dans le commerce international depuis la crise s'élève à plus de 6 milliards de dollars. La tâche de la conférence économiques est d'ajuster la politique économique. et le meilleur moyen de le faire, est de s.a,ttaquer résolument aux tarifs prohibitifs, aux contingentements et aux restrictions des changea.

"Le Petit Parisien" en Autriche .1. Il Il L'INTERVIEW DU CHANCELIER DOLLFUSS SUITB à PEE&UtEK PAOB 4

Grande ou petite, l'Autriche doit vivre. Il faut lui assurer l'existence. Pour moi, je n'imagine pas une Autriche qui ne serait pas indépendante et je pense qu'elle est viable telle qu'elle Une seule chose est essentielle, pressante noua soulager du malaise économique. J'ai constaté avec satisfaction que la France avait fait dans cette voie un premier pas, tout récemment, en accordant à nos bois un régime préférentiel sur son marché. Cela me donne conflance et bon espoir. J'avais eu, en effet, jusqu'ici quelques déceptions. Certes, je me plais à rendre hommage aux efforts loyaux des divers gouvernements français, de M. Herriot à M. Daladier, pour aboutir à une réalisation de l'emprunt. Mais cette réalisation a été constamment ajournée. De délai en délai, nous en sommes arrivés à une situation extrêmement sérieuse. il ne faut plus nous faire attendre

M. Dollfuss n'a pas changé de voix ni de visage. Ce rappel à la gravité de l'heure est plus émouvant d'être formulé si simplement par un homme informé et responsable.

Je ne sais quelle transition me conduisit à Hitler.

Sans vouloir établir une relation (parfaitement erronée d'ailleurs) entre nos temporisations et nos appréhensions, je signalai au chancelier que le mouvement naziste autrichien peut logiquement nous inquiéter. J'ai pu constater moi-méme l'ampleur et l'ardeur de ce mouvement. J'apprenais, hier encore, que la Maison Brune avait inscrit, dans le mois de mars dernier, sur ses registres 20.000 nouveaux cotisants.

Le chancelier n'a pas perdu son sourire pour me répondre.

Je ne suis pas en mesure de confirmer ni d'intirmer vos renseignements sur le parti national socialiste, mais, si le danger existe, à plus forte raison est-il urgent de nous fournir les moyens d'y parer en appuyant notre politique.

Mais votre politique, telle qu'elle peut apparaître en ce moment à un observateur objectif, semble dirigée contre les social démocrates bien plus que contre les nationaux sociaux. Elle n'est dirigée contre personne: nous avons dû, toutefois, réagir contre le socialisme qui n'a pas, en Autriche. le même caractère qu'en France. Les marxistes d'ici ont déclaré la guerre de classe. D ne se satisfont pas du régime démocratique qu'ils considèrent comme une étape vers la dictature prolétarienne.

Avant d'aborder la déclaration générale que le chancelier a bien voulu préparer à l'intention du Petit Pariaien, je hasardai. en m'excusant de ma franchise, une dernière question Votre gouvernement, ayant assumé une lourde ttiche dans des circonstances particulièrement difficiles, doit avoir, pour mener à bien son oeuvre*, la force et la continuité. Est-il appuyé sur une majorité sufflsante ? Le parti chrétien social, modéré, moins important que les partis extrêmes, ne se laissera-t-il pas déborder ou bousculer par ceux-ci ?

Le chancelier sourit toujours et répond d'un mot italien dans lequel il met un peu d'ironie, un peu de fatalisme et beaucoup de décision Vedrerno

Puis il ajoute

J'ai bon espoir. Notre action est au-dessu» des partis. Je suis sûr que la grande majorité du pavs est avec nous. Elle suit nos efforts avec une sympathie de plus en plus marquée. Vedremo

J'avais demandé au chancelier d'Autriche de vouloir bien m'exposer les lignes générales de la politique extérieure de son gouvernement. Il avait désiré que cette déclaration échappât au décousu de l'interview et aux incidences du dialogue. Je lui céderai donc ici la parole, sans interruption ni commentaire.

Je me rappelle, m'explique M. Dollfuas, avoir lu dals un journal étranger, il y a quelque temps, que la politique autrichienne se résume, en somme, par sa politique étrangère. Je vous avouerai que cette remarque me parait justifiée jusqu'à un certain point. Il y a lieu d'en chercher la cause et l'explication dans la situation géographique de l'Autriche. Ce pays est entouré de six Etats: leur évolution politique et économique a des répercussions sur lui. Et. d'autre part. les Etats voisins de l'Autriche suivent le développement de sa situation intérieure avec une extrême attention. Il est évident que notre politique étrangère est dominée par la préoccupation d'entretenir des relations cordiales empreintes d'une sincère amitié avec tous les Etats et notamment avec nos voisins. Consciente de son rôle historique qui est celui de servir de lien éeonoroi-mp et ciuturp1 »ntr? le Nord et le Sud, l'Ouest et l'Est de notre continent, l'Autriche comnrend qu'une politique d'isolement qui ne tiendrait pas compte de sa situation économique irait à l'encontre de ses intérêts les plus évidents.

Paix et commerce

Nous desirons te maintien et la consolidation de la paix. La paix seule est susceptible d'assure, notre rétablissement économique et le libre développement de notre mission civilisatrice. Cette considération primordiale donne le cadre de notre politique économique et commerciale qui tend à intensifier les échanges entre les pays. Dès l'année 1923, les divers gouvernements autrichiens qui se sont succédé au pouvoir ont insisté sur l'urgence d'une extension de nos débouchés à l'étranger. Loin d'envisager à cet égard des liaisons unilatérales, nous nous bornâmes à exiger une réorganisation de nos rapports économiques avec l'étranger en vue d'assurer un équilibre plus stable entre la production et la consommation.

Notre programme d'action n'est pas limité car nous sommes disposés à faire des concessions dans le domaine économique à tout Etat qui veut bien absorber, de son côté, une partie de notre production.

Ceci ne saurait signifier, bien entendu, que ia valeur globale des importations doit être compensée tntégralement, dans chaque cas particu1 lier, par les exportations. Il suffira d'obtenir une relation, tant soit peu tolérable, entre ces deux unités. D'autre part, il faudra que le stat»t commercial de l'Europe sait modifié de telle sorte que le passif, dans

l'échange avec un Etat, soit compensé éventuellement par l'actif du bilan avec un autre. Cela pourrait être dès que le régime actuel de clôture des frontières sera remplacé par un système organisé d'échanges internationaux inspiré uniquement de considérations d'ordre économique, sans s arrière-pensée politique.

Le gouvernement autrichien a fait quelques pas décisifs dans cette vole après la conférence de Stresa. Sans vouloir entrer dans les détails, je me bornerai à mentionner, à cet égard, le nouveau traité de commerce avec la Hongrie et l'accord commercial conclu avec la France.

Les besoins de l'Autriche sont si évidents que le gouvernement peut compter sur l'appui sans réserve de la population entière dans sa politique commerciale.

Loin de se considérer, ainsi que je vous l'ai dit, comme un gouvernement de parti s'appuyant sur une fraction politique quelconque, le gouvernement autrichien a conscience de son devoir envers toutes les classes de la population. H est d'ailleurs décidé à remplir sa tâche sans s'embarrasser de considérations de luttes des classes et d'intérêts exclusifs de certaines corporations.

Collaboration des partis

En ce sens, notre attitude envers les partis politiques est très nette. Nous sommes disposés à collaborer avec chaque parti désireux de prendre une part active au travail commun, répudiant toute idée de lutte des classes.

II est évident, dès lors, que nous ne voulons pas d'un régime de dictature excluant toute représentation parlementaire, comme on a voulu le croire dans .certains milieux étrangers. Nous avons été forcés, depuis quelques semaines, de subvenir aux besoins les plus urgents par voie de décretslois. Les lacunes de notre Constitution et du règlement du Conseil national nous y ont contraints. Ces lacunes ne purent être comblées automatiquement. Nos institutions parlementaires sont devenues caduques et vides de sens.

Réforme constitutionnelle

Or, estimant qu'on ne saurait se passer d'une représentation parlementaire, nous considérons une réadaptation de notre Constitution et du règlement du conseil national comme étant une de nos taches principales. Nous voulons une représentation nationale tenant compte des exigences particulières des divers métiers et états. Elle devra être organisée de telle sorte que le pouvoir législatif soit désormais à l'abri de perturbations analogues à celles qui viennent de se produire.

Cette représentation nationale, inspirée tout entière de sa fonction qui sera de subvenir aux besoins de la communauté, devra se mettre sans réserve au service de l'Etat et de la nation. Louis ROUBAUD. LES "SIX JOURS" CYCLISTES

Broccardo-Guimbretière qui. au cours de l'après-midi, avaient conservé leur avantage, subirent durant la soirée les assauts répétés de Pljnenb'trg-Wals, Loncke-Ronsse. Les chasses furent d'une animation exceptionnelle, l'heure des décisives batailles étant commencée. Ce furent des chassés-croisés continuels, des tours étant perdus et repris sans cesse. Pélissier-Dayen. Wambat-Leducq. Schœn-Buschenhagen participèrent aussi à la lutte avec un brio qui leur valut les ovations et des primes importantes. Après les sprints de 22 heures. le classement s'établissait ainsi

1. Pijnenburg-Wais, 183 points; 2. SchœnBuschenl igen, 149 pts 3. Pélissier-Dayen, 136 pts: 4. Broccardo-Guimbretière, 101 pts: 5. Wambât-Leducq, 96 pts 6. RonsseLoncke. 86 pts.

A un tour 7. Guerra-Linari, 174 pts. A deux tours 8. Di Paco-Dinale, 129 pts: 9 Tle z-Bulla, 118 pts 10. Charller-Deneef. 103 pts.

A quatre tours 11. Ignat-Fabre, 74 pts. A six tours 12. Van Kempen frères. 109 pts.

A huit tours 13 Lemome-Mouton. 122 pts A dix tours 14. Coupry-Pecqueux. 75 pta A 23 heures, les Allemands SchœnBus^henhagen perdirent un tour. Quatre équipes restent en tête. Les Hollandais Pijnenburg-Wais conservent la première place, ayant totalisé le plus de points dans les sprints.

Le public manifeste

Guerra-Linari reprennent un tour à 23 heures, mais les Hollandais Pijnenburg-Wals sont toujours premiers. Peu après, au cours d'un relais, Jan Van Kempen tombe. Il est fortement touché et le médecin de service lui accorde une heure de repos.

Une prime de 5000 francs est offerte à l'équipe qui prendra un tour avant minuit. L'équipe Coupry-Pecqueux se dédouble et gagne la prime, mais la lutte n'a pas été très vive. Aussi 1 ar bitre. Marcel Berthet. annule le tour pris et n'accorde pas la prime. Cette décision, pourtant juste, a le don de déchainer un infernal vacarn.r dans le vélodrome. De nombreux spectateura lancent même sur la piste dea papiers, des journaux roulés en boule. Aussi, craignant des incidents, 1 arbitre décide d'interrompre la course a minuit S. et tous les coureurs descendent de machine.

La piste est rapidement déblayée; le vacarme cesse seulement quand le speaker annonce que la décision de 1 arbitre est annulée. Deux prime» jupplémentaires de 5.000 francs sont offertes aux équipes Coupry-Pecqueux et Lemoine-Mouton et le calme revient complètement. La course est reprise à minuit 10 mais l'allure est très lente. On fête à Aubervilliers

la Légion d'honneur de Mme Foulon Pour fêter la nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur de Mme Maurice Foulon, femme du député de la Seine, directrice du dispen- saire d'Aubervilliers. un groupe d'amis avait organisé hier soir. en la salle des fêtes de cette commune, un vin d'honneur à l'issue duquel un buste de la légionnaire, dû au ciseau du sculpteur Saulo, lui fut offert en hommage reconnaissant.

Successivement MM. Boisseau, maire de Dugny. au nom des maires des communes voisines Herson, au nom du eotseil général; Pierre Laval, ancien .résident du Conseil, sénateur de la Seine, comme maire d'Aubervilliers. prirent la parole pour remercier Mme Foulon qui. depuis plus de vingt ans, se dépense sans compter pour soigner petits et grands qui viennent solliciter ses soins, toujours accordés avec une vigilance et un dévouement dignes d'éloge. Puis M. Chastrusse fit la re- mise du buste. Mme Foulon, très émue, remercia en quelques mots cordiaux. Un bal de nuit très animé suivit cette charmante fête familiale.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

La prix du pain

A partir d'aujourd'hui, le prix du pain est ramené de 1 fr. 60 à 1 fr. 55 le kilo. CnATEAf THIEEBY. Pharmacie de service M. Payen, et non celle de M. Demelie comme il a été annoncé.

Réunion générale de la société sportive Entente (C.3.C.-A.S.J.A.) aura Heu Jeudi à 20 h. 30.

GUISE. Une conférence d'horticulture sera faite à 14 h. 30, au marché couvert. HIRSON. A 14 h. 30. au stade des Champs-Elysées, le Club sportif des cheminots hirsonnais rencontrera le Club athlétique de Tergnier.

L'assemblée générale du Cercle des Carabiniers se tiendra à 18 h. 30, en l'une des salles de la mairie.

La pharmacie Carpentier, avenue de la Gare, assurera le service de garde. LA FERTK-.HILON. Jeudi, dans la salle des fêtes de l'hôtel de ville. la sub- division des sapeurs pompiers organise une soirée cinématographique.

LAIGNY. M. Camille Bronsin, maire, a donné sa démission.

LAON. Aujourd'hui, à 9 heures, rempart Saint-Just, assemblée générale de l'association républicaine du canton de Laon de 13 h. 30 à 17 heures, au Blanc-Mont, séance de la société mixte de tir à 14 heures, route de Reims, match de football U. Y. L. (1) contre U. S. la Fère. A 21 heures, bal salle des fêtes de la Cité du Nord.

Pharmacies de service plateau, M. Tourneux, place de l'Hotel-de-Ville faubourg, M. Berthou, avenue Carnot. LEVEKOIES. Une leçon de jardinage sera donnée cet après-midi à 16 heures à l'école des garçons.

MALZY. Au hameau du Brûlé, on a découvert le cadavre de M. Marcellin Doublé, cinquante-sept ans. Mort naturelle. MINCKAIMJ5S-LOUPS. Le Polonais Stanislas Krarvezyck, trente-quatre ans, domestique de terme, s'est pendu à la barrière d'un jardin, par désespoir d'amour. MONTKSCOURT-I.1ZEROLLES. Match de barrage C.S. Montescourt contre R.C. Bohaln, cet après-midi à 14 heures, stade Sébline.

OBICNY-EN-TH1KRACHE. La tête sportive annuelle du Vélo Club d'Origny aura lieu à 14 heures, au stade du Pontde-la-Cour.

PINON. On a retiré du canal le cadavre du Polonais Dziduck Nikita. quarante et un ans, demeurant à Molinchart. qui avait quitté le 16 mars dernier son domicile pour chercher du travail à SaintQuentin. On suppose que c'est en regagnant Molinchart au cours de la nuit sur sa bicyclette qu'il tomba dans le canal. SAINT-QUENTIN. Pharmacie de service M. Corteel, 74, rue de la Fère. Au stade du chemin de Marcourt 14 heures O.S.Q.S. contre Institution StJean 15 heures O.S.Q.S. contre U.S. Blette (1).

Une fillette de onze ans, Yvette Miaéry, 20. rue Bailleux. est tombée par la fenêtre d'un premier étage et a été blessée grièvement.

La cour d'appel a condamné à trois mois de prison avec sursis et deux amendes de 50 francs l'architecte Ernest Dussart. coupable du détournement d'une somme de 9.000 francs et d'émission de chèques sans provision.

Pour avoir volé une auto à SaintQuentin, Jean Pinchon. dix-huit ans, aidecomptable, a été condamné à Péronne à trente jours de prison et à 5 francs d'amende.

SOISSONS. Cet après-midi, à 14 h. 15, salle de la société de secours mutuels, assemblée de la Société d'horticulture. A 10 heures, salle de la justice de paix, assemblée générale des Prévoyants de l'avenir.

Pharmacie de service M Leroy, rue Saint-Martin. Téléphone 0-54.

La délégation cantonale a ainsi constitué son bureau pour 1933 président, M. Marquigny vice-présidents, Mme Bague et docteur Bonnenfant secrétaire, M. Bria délégués, MM. Ladouce, Bague. VERMAND. Un sexagénaire. M. Ed1 mond Prévost, ouvrier agricole, a été grièvement blessé par un jeune cheval. EURE-ET LOIR

CHARTRKS. Sur le marché hier, le blé était coté 86 francs le quintal. Une collision d'automobiles s'est produite place Morard et M. Le Bonin, propriétaire' à Saint-Cloud, a été blessé par des éclate de verre.

La police a pris en flagrant délit de vol dans les magasins une femme Liliane Philippe, trente-sept ans, demeurant & Prunay-Ie-Gillon.

Les pharmacies de service à Chartres, M. Hersent, 26. rue de la Clouterie à Dreux, M. Auduc.

EPEENON. Une automobile conduite par M. Henri Vard. demeurant à Villed'Avray, s'est jeté dans un fossé. Il y a eu deux blessés M. et Mme Brun, '67, rue de la Paroisse, à Versailles. Atteinte tous deux à la tête. Ils ont reçu des soins à l'hôpital de Chartres.

LABOURDINIEBE. Alors qu'il tenait sa bicyclette à la main sur la chaussée, un gendarme, M. Delobel, a été heurté par un motocycliste, M. Maxime Lesage, employé de culture. Celui-ci qui circulait sans lumière et sans permis fut rejoint à Luisant. M. Delobel a été légèrement blessé A un poignet.

LEVES. Alors qu'il traversait une rue M. Henri Goulat. fut heurté par l'autobile de M. Villain et blessé à la tête. LUISANT. Une cultivatrice. Mme Germaine Fourré, demeurant à Vauparfonds. a été renversée par l'automobile de M. Hevelllftre. entrepreneur de transports à Angers. Blessé à un bras, elle a été transportée à l'hoDital.

NOGKNT-T.E-ROTROU. Une automobile conduite par M. Lança, demeurant à Paris, est entrée en collision avec un camion. M, Lanca a été contusionné au coté gauche.

07.SE

M. Plouchart, 52, place de l'Hôtel-de-Ville. BLACOURT. Le feu a détruit plusieurs hectares de plantations d'arbres le long de la vole ferrée, à Cuigy-en-Bray. La poputation et la gendarmerie ont dû intervenir pour conjurer le fléau.

LORMAISON. Une bigarre a mis aux crises, à la sortie d'un débit de boisson. Lucien Huqueleux. Georges Joncourt. Gabrio! Briffaud. Baillet et Georges Lacage Il y eut quelques blessés et la gendarmerie a dû intervenir.

SEINE-ET'OISE

Une arrestation

Recherché depuis de longs mois, en :ertu d'un mandat d'arrêt délivré par le parquet de Corbeil, Jean-Léon Firmin. né à Solssona. le 8 mars a été arrêté par les inspecteurs Chenevier et Dumesnil, de la première brigade mobile.

Repris de justice des plus dangereux, Firmin qui est inculpé de violences et coups et blessures, s'était réfugié sur la zone à Bicêtre, où, après plusieurs jours de surveillance, les policiers étaient parvenus à le dépister. En dépit d'une violente résistance, les inspecteurs réussirent il. t'appréhender et Il a été écroué

Un enfant noyé

Comme M. Chanel, enet cantonnier à la Ville .de Paris, passait sur le territoire de Saint-Ouen- l'Aumône, au lieudit les Brousseaux, 1! uppercut le cadavre d'un enfant qui flottait dans le drain des eaux de la Ville de Paris.

Le cadavre a été transporté à la morgue du cimetière de Saint-Ouen-1'Aumone. L'enquête de la gendarmerie de PouUitse a permis d'établir qu'on se trouvait en présence du petit Gaston Van der Uilgle, n« le 4 décembre 1930. et dont lei parents habitent à Pierrelaye. rue du Drain L entant avait trompé la surveillance de sa mère et était tombé dans le cours d eau. ATHIS-MONS. Un cycliste. M. Henri Mastil, âgé de vingt-deux ans, demeurant 26 bis, rue Parmentier, à Villejuif, a heurté une camionnette à l'arrêt et a été grèvement blessé.

CERNAY. L'assemblée générale de la 28& section des Prévoyants de l'avenir Hura lieu cet après-midi, à 14 heures. a la mairie.

La société civile de chasse tiendra son assemblée générale à 16 heures, à la mairie.

'ETAMPES. En chômage. Marcel Boudier, vingt-huit ans. garçon épicier. a été trouvé lnanimé dans un fossé, route de Dourdan. A l'hôpital d'Etampes, il a déclaré être tombé de fatigue et d'inanition Le Vélo-Club d'Etampes fera disputer aujourd'hui sa seconde épreuve de classement sur un circuit de 18 kilomètres à parcourir trois fois.

La C. A. d'Etampes rencontera sur «on terrain du stade Gulnette l' U. S. Marolles (1).

ETIOIXES. Un Incendie attribué à l'Imprudence d'un fumeur a détruit cinq hectares de taillis en forêt de Sénat. ESSONNKS. Un sexagénaire, M. Joseph Deloffre. arbitre an tribunal de commerce, demeurant 40, avenue Montaigne, à Paris, se rendant en convalescence en Suisse dans une auto conduite par sa femme, est mort subitement dans sa voiture. LES ML'EKAUX. Le service de garde

est assuré par 19 pharmacie Bernard, place Rouget. Tél. 4-19.

LE TBE11BI.AÏ-SUR-MAULDRE. Un incendie a détruit une dépendance de la ferme de M. Manceau.

LIVRY-GARGAN. Sur son stade, 14 heures, le Cercle amical Kodak-Pathéde France (3) 15 h. 30. C. A. KodakPathé Sevran (1) contre Stade EnghienErmont (1 H C.)

MASSY. Rue de la Mairie. un cycliste. M. Jules Mazé quarante-neuf ans, mécanicien, demeurant 30, avenue Carnot, a été renversé par un camion qui a pris la fuite.

OBMOY-LA-RIVIERE. Une auto conduite par M. Liénard, demeurant Méréville, a renversé un ouvrier de batterie, Fernand Sergent, cinquante-quatre ans, qui, la jambe fracturée, a été admis a l'hôpital d'Etampes.

SAINTE-GENEVIEVE-DES-BOIS. M. Jullen Béranger, cinq ans. boulanger, demeurant route de Corbeil, a été victime d'un vol de 4.200 francs en argent et d'objets divers.

SEVRES. En traversant les voles la gare, sur la ligne de Montparnasse, un habitant de la localité. M. Gustave Darty, âgé de cinquante et un ans, demeurant 153, Grande-Rue, a été surpris et broyé par un train.

VERRIERES-LE-BUISSON. Un incendie s'est déclaré hier après sur un terrain militaire de la localité. Un Hectare de taillis a été la proie des flammes.

VERSAILLES. Des malfaiteurs ont pénétré chez Mme veuve Letlet, 98, rue de la Paroisse. Ils se sont emparés de fourrures et d'argenterie, le tout estimé 3.000 francs

SEINE-ET-MARNE

CHENOISE. A la ferme de la Merci, an garçonnet de deux ans, Arsène Cackaert, tomba à l'eau en jouant. Il fut repêché peu après par ses parents, mais en dépit des soins énergiques l'enfant ne put être rappelé à la vie.

COUI-QMMIEBS. Comme M. Maurice Chemin, vingt-six ans, négociant en charbons à Vaux. débouchait du chemin de Saint-Pierre sur la route nationale, une auto, conduite par M. Komar, banquier à Coulommiers, le renversa.

Dégagé des débris de sa machine. M. Chemin, qui porte de graves fractures aux jambes, a été transporté à l'hospice. MAREUIL-LES-HEAUX. On a trouvé abandonnée sur lé bas-cété de la route nationale au lieudit la Justice, une voiture torpedo qui avait été volée la veille place Saint-Gervais, à Paris. Cette voiture appartenait il. M. Delbos. représentant de commerce, rue de Charenton.

MEAUX. Sous la présidence de Mgr Lamy. un concert spirituel aura lieu cet après-midi, à 17 heures, en la basilique cathédrale. L'oratorio de Berlioz l'Enlance du Christ sera exécuté par un orchestre parisien.

=Le service de pharmacie sera assuré par M. Bours. rue du Grand-Cert. SAINT MARTIN CHKNNETROND.. Sortant d'un ca.fé, vers minuit, un ouvrier polonais, Jean Plkul, âgé de trente-six anB, a été assailli et assommé coups de matraque. Le malheureux a été transporté à l'hôpital de Provins dans un état grave. Trois des agresseurs. Roger et Jacques Worster. et André Barthélémy, trente et un ans, ont été arrêtés. La gendarmerie recherche les autres agresseurs.

Les patentés de Drancy

déposent une plainte contre leur maire Le syndicat des patentés de Drancy, que préside M. Boudon, a, par l'intermédiaire de M' Jean-Charles Legrabd, déposé une plainte au parquet de la Seine en se portant partie civile, contre le maire de Drancy, M- Duchanel, auquel le syndicat reproche, notamment, par une gestion municipale qu'il juge mauvaise, avoir occasionné des dépenses abusives qui entraineraient, aux dires des plaignants, des charges excessives pour les impôts communaux. A la suite de cette information, nous avons pu joindre M. Duchanel, qui nous a dit

Cette plainte, dont vous m'apprenez le dépôt au parquet, est la suite des protestations premières portées contre ma gestion par le même syndicat, il y a déjà quelque temps. Le ministre de l'Intérieur et le préfet de la Seine ont été tenus au courant des accusations des patentés et aussi de mes explications. Il faut croire que ces dernières ont paru suffisantes, puisque l'affaire en est restée là jusqu'à ce moment et je donnerai, quand Il le faudra toutes explication' utiles. L'ASSASSIN ORIGENE

ETMT BIEN UN SIMULATEUR il a signé 6ier soir son pourvoi en cassation

Lyon, 8 -%vril idép. Petit Parisien.) Origène, l'assassin de Mme Buy, qui avait simulé la folle depuis son arrestation, en avril 1924, jusqu'à hier soir, :.près même sa condamnation au bagne à perpétuité, vient de prouver qu'il s'était moqué de ses juges.

Après avoir marmotte tout le long de l'audience sa fameuse antienne « J'ai pas fait de mal à personne sans prendre, en apparence, le moindre intérêt à ce qui se passait autour de lui, il a demandé aujourd'hui du papier et un porte-plume pour signer son pourvoi en cassation.

Il ajouta, à la grande surprise du gardien qui lui apportait de quoi écrire « Je me suis mal débrouillé pour ma défense Au cours d'une scène de ménage une femme tire sur son mari

et se jette par la fenêtre

Une violente scène de ménage éolatait, l'autre nuit, entre le journalier René Petitdomange. cinquante ans. et sa femme Maria, cinquante-trois. qui habitent au premier étage. 44 hts, rue Snapper. à Saint-Germain-en-Laye. Au cours de la discussion. Mme Petit- demange réussit à pousser son mari sur le palier et à refermer la porte sur lui. Furieux, le journalier tenta l'enfoncer l'huis. Alors sa femme s'arma d'un revolver et fit feu à deux reprises au travers de la porte puis, sans plus attendre, elle se jeta par la fenêtre. Relevée par des voisins, elle a ététransportée à l'hôpital, où son état ni semble pas très grave. Mais. depuis, on n'a pas revu le journalier et on ignore s'il a été atteint par les projectile tiréa sur lui.

Attaquée par un malfaiteur une jeune fille le met en fuite Comme Mlle Paule de Llssiac, vingt- cinq ans, demeurant à Maurecourt. descendait d'un train, vers 20 h. 45. et! illait 9 engager sur le nont de l'Oise pour regagner sa demeure. elle s'aperçut qu'elle était suivie par un individu de fort mauvaise mine elle hâta le pas. mais brusquement l'homme la rejoignit et voulut lui arracher la mallatte qu'elle tenait à la main. Mlle de U*siac se défendit; alors le malfaiteur s'armant d'un revolver lui assena un coup de crosse sur le sommet de la tête. Malgré la douleur Mlle de Lissiac réussit à arracher "arme des mains de l'inconnu, mais celui-ci la lui reprit et. de nouveau, se mit à la fra prier. Aux cris déchirants poussés par Mlle de Lissiac. 1itnmme renonça à son projet et prit la fuite On le recherche.

L'expression d'un besoin Le goût particulier qu'ont tous les enfants pour le sucre est une sorte d'instinct naturel contre lequel on aurait tort de s'élever puisqu'il est l'expression d un besoin. En effet, les enfants trouvent dans les aliments sucrés un élément précieux, absolument indispensable au développement de leur organisme et à leur fonction musculaire. Ces aliments constituent une source d'énergie nécessaire aux enfants qui brûlent beaucoup de calories.

LA MODE PRINTANIERE Cette année, le gris. le beige et le vert sont particulièrement en faveur. Beaucoup s'en félicitent; mais des goûts et des couleurs on ne discute pas Nul ne discute non plus les avantages de cet excellent produit qu'est Le Tip qui remplace le beurre. D'un goût délicieux. Le Tip permet de faire & peu de frais une cuisine saine et savoureuse car il coûte beaucoup moins cher que le beurre.

GRAND PRIX DU DISQUE 1933 PAT HE

La répartition de cette année de la fondation Candide, selon le communiqué officiel, cite les disques Pathé en tête de tous les autres; ce sont eux. en effet, qui ont mérité par le montant des prix obtenus la première place. Voici les trois disques couronnés par le jury

GRAND PRIX D'ORCHESTRE

Ballet d'Isollne, de Messager, ilitgi par F. Ruhlmann (X. 96.206 et X 96.-J07). GRAND PRIX DE CHANT

L'Knfanee du Christ. le Repos de la Sainte Famille, chanté par le ténor r Jean Planel (X. 93.102).

Chaque disque Frs 25.

Les subventions aux mutuelles-retraites d'anciens combattants

ront être modifiées

Un article du projet de loi de finances (article 129) envisage de réduire de 60 les subventions accordées par l'Etat aux sociétés mutuelles de retraite d'anciens combattants et de victimes de la guerre. Bien que le texte même du projet ne soit pas très explicite. l'exposé des motifs préclae, d'une façon nette, que cette réduction ne doit frapper que les adhérents inscrits postérieurement d la promulgation de la loi de finances.

Il est donc urgent, pour les intéressés éventuels. de hâter leur adhésion à une société de retraite mutuelle affiliée à une caisse autonome.

Rappelons que ces subventions sont accordées aux anciens combattants titulaires de la carte du combattant, au titre de la guerre 1914-1918, ou possesseurs de certificat donnant droit à la médaille Interalliée. ainsi qu'aux ascendants, veuves et orphelins dont la fils, l'époux et le père est mort pour la France au titre de la guerre 1914-1918 (justifier du bulletin de décès portant la mention « Mort pour la France ».) Les subventions sont actuellement de 25 0/0 des cotisations versées par tes bénéficiaires âgés de moins de cinquante-cinq ans M de 30 à 60 0/0. suivant l'âge, pour les bénéficiaires plus âgés.

Les retraites obtenues sont très avantageuses. Le montant des cotisations versées peut être réservé au profit des veuves ou des enfants en cas de décès du bénéficiaire de la retraite.

Celui-ci peut également demander que ce capital réservé soit employé à constituer une rente de réversion au profit de sa veuve.

En s'adressant & une société affiliée à la Caisse dutonome nationale de l'Union des sociétés mutuelles dt retraite des anciena combattants et victinw8 de guerre, 6. rue Georges-Berger, Paris (XVII'). les intéressés recevront tous renseignements utiles. Ecrire avec timbre pour réponse ou s'adresser au bureau de renseignements ouvert tous les jours, sans interruption. même le samedi, de 9 heures à 18 h. 30. En avril. surveillez vos fils! EXAMEN GRATUIT =DANS TOUTE LA FRANCE DE = (ÉQUIPEMENT ÉLECTRIQUE -DE VOTRE VOITURE= 200 AGENTS

A VOTRE DISPOSITION

= VOYEZ NOS SPÉCIALISTES= Ils ont las PItCES D'ORIGINE, il» Sont = COMPÉTENTS ET OUTILLES = S. l V. RUE OUYNIMER. ISSY (SEINS) CAWTUt la MIIUONS Di HUWCS– Pour lancer une affaire, faites de la pablicité dans le Petit Parisien

PRIMASTELLA 3 litres

Sous le contrôle de l'A. C. F.

PENDANT 6 HEURES A MONTIHÉXY

1 24 KMS A L'HEURE

VIVASTELLA 3 litres

Confortable et spacieuse

Voitures surboiaées 6 capot profilé, ayant une tenue-de route magnifique, gr8ce à leur suspension en trois points et à leur centre de gravité très boa. Moteur à suspension élastique j Amortisseurs hydrauliques Boîtes de vitesses synchronisées; Phares ovoïdes profilés à grande Direction à doigt tournant; puiuance

Main élastique au ressort avant Glaces de sécurité partout i gauche Equipements luxueux. Ces 6 cylindres à haut, rendement, aux

lignes aérodynamiques, permettent les plus

belles moyennes.

V«nt* crédit ovk I» concourt do la 0. 1. A. C. 47 bh, Avenu* Moche, PARIS R«n»lgn«m«nt»et «ion nos Usinai 6 BILLANCOURT (Sein») et che. nm Agents P LE H AU LT

sa nacelle est restée à l'état de neuf, après avoir subi les variations de température les plus sévères et avoir été traînée sur les rochers à l'atterrissage. SU M. Hwaimann LA BOISSON PAS CHERE ^ZNh. L'AfllTÉSITE **t^T/ff •'•nue mc bolssM dé-

VT ^*h(/ **M«raite, apéritlte. VX éigestive et #ce«omlq»e

Le Bacon 4 et 8 Er. dans les Phaim.. Epie.. Drog.. Herb.

INTERIEURE WA«W W


LES CONTES DU « PETIT PARISIEN » t UNE AFFAIRE D'HUILES. f par Claude FARRÈRE

Pour commencer. la soute à filins prit feu. Dieu sait pourquoi. Nous étions une bande de vieux frères de la côte qui avions tous ensemble pris passage a bord de l'antique paquebot Chef tel, lequel avait appareillé de Marseille à destination de Konakry ou peut-être de Libreville. Il y a si longtemps de tout cela que j'ai oublié. Et donc il y eut incendie. Rien d'extraordinaire à cela les paquebots sont faits pour que beaucoup d'incendies y éclatent tous les paquebots de toutes les na- tions. Sans doute ne parle-t-on jamais que des incendies de paquebots français. Mais c'est parce que, à l'étranger, la liberté de la presse n'est pas comprise comme chez nous. Au demeurant, nulle importance un incendie en mer n'est, neuf cent quatre. vingt-dix-neuf fois sur mille, rien du tout; ça se découvre en cinq minute-, et c'est étouffé cinq autres minutes après. Il suf- fit qu'à bord on sache veiller. Et les marins n'ont droit de s'intituler marins que lorsqu'ils savent ouvrir !'oeil.

A bord du Chefttl. notamment, tout se passa comme il fallait. C'était au temps que les syndicats maritimes n'avaient pas encore bouleversé l'ordre et la discipline navals. Bref. le feu fut éteint avant d'avoir réellement flambé, et la plupart des passagers ignorèrent même qu'il s'était passé quelque chose. On en aurait même bien ri, tant au carré qu'au poste d'équi- page, si le hasard n'eût voulu que le propre commandant du paquebot, un excel- lent brave homme de capitaine au long cours qui s'appelait comme vous ou moi. Népomucène Baleine' et qui était né natif de la potat, près Marseille et près Toulon, n'eût eu la guigne extravagante de se blesser pis que grièvement dans l'aventure. Il s'était, comme juste, rué le premier de sa chambre de capitaine vers la soute incendiée. Et. dégringolant trop vite l'khelle qui menait du pont G au pont C il avait chu la tête la première et ne s'était pas relevé. On avait dû le remporter à bras jusque sur sa couchette. Et le mé- decin du bord, point tout à fait une lumière, mais fort convaincu qu'il en était une, diagnostiqua tout de suite que le cas était mortel. Une des marche* de l'échelle avait heurté l'occiput. et la fracture du çrane ne faisait pas l'ombre d'un doute. Le cervelet devait être en bouillie. Et c'était prodigieux que le pouls battit encore. Alors. aussi donc, opina le timo- nier Conan, de Chàteauneuf-du-Finis|ère, tout ce que vous dites là, monsieur le docteur, sauf votre respect, prouve l'existence de Dieu. Rapport que le capitaine Baleine était un homme bien porté sur les choses d'église. Et nous avons justement à bord ua curé évtque. Mgr Leprince. qui aura juste le temps de dépêcher au capitaine une absolution tout ce qui se fait de mieux. Tiphaigne. enfant d'idiot. fils à ta mère qu'est-ce que tu espères au lieu d'aller vivement dire à monseigneur que le capitaine Baleine attend les sacremets ?

Tiphalgne, le novice. petit gars bien sage, galopa.

fy songe vous n'avez pas connu Mjji Ltprince, qui était dans ce temps-ià évêque de le ne sais quel patelin in partibus infidetitm et qui. par la suite, fut créé cardinal-archevêque, primat et tout ce qui s'ensuit ? 1 Maia, croyez-m'en sur parde. ce très saint homme était immense. Coadjuteur au Soudan. il avait osé naguère y faire ses tonrnées épiscopales en plein pays d'anthropophages à motocyclette. t < Dieu m'ordonne, disait-il, de lui, gagner des Anes. Et Dieu ne me défend pas d'y emploper l'essence minérale et l'acier torjjéV Un tel prélat, vous l'fmagintz bien, ae fut pas long. sitôt averti, a jaillir de st cabine. Le novice Tiphaignt l'y avait trouvé en pyjama, faisant la sieste. Mais. dans l'instant. tel qud, et sans mêmes avait pris le temps d'endosser une soutane ni de chausser des pantoufle& Mgr Leprince était au chevet du modbond. Notez qu'il avait su tout de même empoigner au vol sa boite à hosties consacrées; et son fl on d'huile sainte. Jr le vis sauter sur le médecin comme la foudre sur le fer

Docteur. aucun espoir ?

Aucun, monseigneur

lf n'a plus sa connaissance ?

Dame non.

Il ne la retrouvera pas, ne fat-ce qu'une minute ?

Ça m'étonnerait fort.

Tant pis Point de confession, point de communion.

Enfin, c'est l'affaire du Bon Dieu. Que Sa volonté soit faite et non la mienne 1 Je vais donner l'absolution in extremis et procéder l'extréme-onction. Allez-vousen taxis, par conséquent, ceux qui n'ont rien à faire ici 1 le ne veux que le médecin avec moi. A moins que n'importe qui puisse me servir d'enfant de choeur ?

> Moi, dis-je.

rai servi la messe une fois dans ma vie. Et vous me direz que ce n'est guère. Mais j'avais envie de rester.

Non sans cause Certes, j'avais déjà vu prier des prêtres, des prêtres à coup sûr pleins de foi, pleins de ferveur. Mais des prêtres comme celui qui priait maintenant pour sauver l'âme du capitaine Baleine. jal mais. Et je ne risque pas d'oublier jamais, non plus cette vision surhumaine, ce prélat soadain transfiguré et rayonnant autour de lui une telle auréole qu'on cessait de percevoir la défroque profane, les pieds nus, les bras découverts. La prière prodigieuse effaçait le resta J'annihllalt. Et.

si. remuaton du peut Parisien, a-4-33 LE POISON

DE LA HAINE

B«'»a>4 rmtnmm la««Mt

̃ Jacqm» LA «KEBÇBI

TROISIEME PARTIE

IX (suite)

Aggravation

Bien, très bien fit Jean en s'efforçant d'affermir gaiement aa voix. La mine n'est pas encore brillante. Il m'a semblé, coupa Jean, voir votre auto descendre la côte de la Bastide. Me suis-je trompé

En effet le viens de là-haut Mme Hairetla est vraiment souffrante ?

Mon Dieu, 6ul._

Les traits de Jean se contractèrent et, la voix soudain altérée

Ce n'est pas grave, au moins questioana-t-U.

Orave. noj, bien sûr.

De quoi se plaint-elle ?

De malaises, d'origine nerveuse certainement.. Je lui ai conseilla de rentrer à Paris.

C'est bien mon avis, lit Jean. Mais n'était-ce pas aussi son intention Je croyais qu'elle devait déjà partir la semaine dernière ?

En effet, mais ne se sentant pas bien, elle est restée à Ardemont.

Jean hocha la tête. n était troublé et plus qu'il n'eût voulu le laisser voir Copyright by J. La Guerche 1933. Traduc. tion et reproduction interdites en tous paya

tout mécréant que je suis, c'est du tond de mon Ame que je mêlais, agenouillé deux genoux, mes répons anonnés a l'oraison dt l'officiant.

L'absolution fut donnée. Puis Mgr Leprince ouvrit son flacon d'huile sainte. Attendez. monseigneur, dit alors le mêdicatre qui avait repris machinalement le pouls du moribond, attendez, le coeur m'a l'air de flancher. Il ne faudrait tout de même pas que ce malheureux vous louât le tour de passer pendant les onctions. Laissez-moi lui faire une piqûre camphrée. Ça vous donnera du coup tout le temps nécessaire.

Faites, dit l'évêque. mais faites vite. Le temps d'un pater et d'un ave. affirma l'autre.

Par le fait, il se dépêcha. Mais il étalt fort troublé, malgré ses prétentions au calme.. Il cassa d'abord deux ampoules avant d'en rien pouvoir transvaser dans sa seringue, puis tordit son aiguille lamentablement. L'évêque dut venir à la rescousse, choisir une autre aiguille, laver l'épiderme à l'éther, bref s'improviser infirmier. En fin de compte, la piqûre fut faite. l'infirmier redevint prêtre, et le prétre donna l'extrême-onction avec une ardeur d'aoôtre. Et, certes, il y a dans les sacrements de l'Eglise catholique une surnaturelle puissance. puisque les mécréants eux-mêmes dont je suis, hélas peu ou prou en subissent l'irrésistible influence. Gestes solennels. paroles mystérieuses. majesté formidable du surhomme à qui Dieu a donné le pouvoir supraterrestre de lier ou de délier. ij y a là préface et préjus·tification de tous les miracles.

Tant et si bien que, Mgr Leprince ayant touché le capitaine Baleine aux yeux, aux oreilles, aux narines, aux lèvres et aux mains, le trouvais tout à fait simple et quasi logique de voir. tout d'un coup, le capitaine Baleine se relever.

Le reste fut grand comme le monde. Le capitaine Baleine se releva bel et bien d'un brusque effort, ses deux mains à plat sur le lit. ses deux coudes rejetés en ar- rière. Il ouvrit tout large ses yeux, jusqu'alors mi-dos. Il toussa du fond de sa gorge. Puis il parla. Il dit

Merci. monseigneur 1 le vous dois une fière chandelle Ce type-là il mon- trait le iiédecin abasourdi, ce type-là me terrifiait à tout le temps affirmer que !'allais crever avant que vous eussiez le temps de m'administrer Et pourtant je me sentais assez d'attaque, quoique un peu abruti. Vous savez. j'ai repris connaissance très vite. Et te vous voyais, et je vous entendais, mais je ne pouvais pas remuer. A propos, espèce de morticole, vous vous t'êtes mis dans l'cefl jusqu'au coude, votre Ind^x, hein ? Me voilà ressuscité. Monseigneur, encore merci Sana vous, sans votre sang-froid, cet animal-là était capable de je ne sais quoi. Voyez-vous. quand U m'a préparé cette diablesse de piqûre, j'ai eu une peur terrible je le voyais prêt à confondre l'huile camphrée avec les Saintes Huiles Auquel cas. avouez une piqûre de celles-d. une extrême-ooetion de celle-là. et fêtais un homme fichu dans ce monde et dans l'autre t Coude FasrÈRE. AU CONSEIL MUNICIPAL La conseil municipal a siège hier toute la journée et a même tenu une séance de nuit.

Création d'un haras de chat». Sur le rapport de M. Roéland. le conseil a décidé la création, aux abattoirs de Vaugirard, du htras de ehatï ratlers. dont le préfet de police a récemment exposé l'organiation. Les droits d'octroi sur le pibier, M. Feniand Laurent a fait adopter l'insutution, à titre d'essai, d'un régime d'abonnement Individuel pour l'acquittement des droits d'octroi sur le gibier introduit dans Paris par tes chasseurs. Le montant de l'abonnement serait de 75 francs ou de 160 francs,

L'aménagement de la porte Maillot.On a ensuite adopté, au sujet de l'aménagement la porte Maillot, un ordre du jour présentée par M. Plnelli, conforme aux disposition* arrêtées la veilla en comité du huaget, dispositions que nous avons signalées. L'opération eere exécutée par étapes. selon les possibilités financières et par voie U'cirprnprlation.

Le nettoiement det rivea de ta Seine. 'assemblée a adopté les conclusions du rapport de M. Lemarehand tendant assurer le nettoiement des berges de la Seine dans la traversée de Parla et éviter leur encombrement. M. Giraud, directeur général des travaux, a d'ailleurs fait remarquer que la question relève de l'Etat La Ville de Paris se préoccupe, d'autre part, d'assurer l'embellissement des rives de la Seine. Les fêtes parisiennes de quartier Les fête» organisées par la comité d'initiative Rivoli-Sébastopol ae sont poursuivies hier. Des concerta publics, donnes à 16 heures à la Pointe Rivoli, sur les places de l'Hotel-de-VIlle. du ChAtelet et du Louvre, au carrefour Réaumur-Sébastopol et au square des Arts-et-Métiers, ont créé une Joyeuse animation dans ces divers quartiers. Le soir. une grande retraite aux f lambeaux. qui partit du carrefour des Grands Boulevards, descendit la boulevard de Sébastopol. parcourut les quais de la Mégisserie et du Loutre, les rues du Louvre, de Rivoli et Saint-Antoine, pour se disloquer place de la Bastille.

Sur la rive gauche, la même galté régna (rite aux réjouissances dues à l'Union des commerçants, Industriels et patentés du VI' arrondissement. Le concours de devantures, organisé dans l'après-midi, permit d'admirer le goût et l'originalité des commerçants. A 21 heures, une retraite aux flambeaux, avec le concours des muelque8 de la S. T. C. R. P. et de la garde républisatne. parcourut tout l'arronllasement. INFORMATIONS POLITIQUES *•<»* La Chambre a validé hier l'élection de M. Génois, député de Château-Salins.

Mais qu'éprouve-t-elle ? insista-t-il. Des vertiges, des maux d'estomac. Rien de grave, je voua assure. répéta le docteur Petltoas en s'apercevaat de l'inquiétude de Jean.

Celui-ci dit à mi-voix

Oui, elle devrait partir Cette solitude, dans ce paya hostile, ne lui vaut rien.

Cest exactement ce que je viens de lui dire. Si vous y allez, décidez-la Vous y monter ?

Ma foi oui répliqua Jean, décidé soudain.

Au revoir, monsieur Kermsr. Au revoir, docteur.

M. Petipas remit sa voiture en marche et s'éloigna tandis que Jean, d'un pas vif, traversait le pont de l'Ara* et montait la côte de la Bastide. Pourrais-je voir Mme Hairelle ? demanda-t-il au domestique qui vint lui ouvrir.

Madame est souffrants, le ne sais si elle pourra vous recevoir.

C'est justement pour prendre de ses nouvelle» que je suis venu. Voulezvous lui dire que je serais heureux de lui offrir mes hommages, ai toutefois je ne suis pas importun ?

Le valet de chambre Introduisit te' visiteur dans un petit salon et revint un moment après annoncer que Madame allait descendre.

Quelques minutes s'écoulèrent. Jean sentait son cœur battre à grands coupa dans sa poitrine.

Soudain, la porte s'ouvrit Satanée pprut.

Elle était presque aussi blanche que la robe d'intérieur dont les plis l'enveloppaient.

Jean s'ècrla-t-elle, vous enfin !«. Elle lui tendait les matna.

Merci d'être venu

Elle semblait se soutenir avec peine. Il la At asseoir et prit place auprès d'elle.

Je viens de rencontrer le docteur Petipas. Il m'a appris que vous étles malade.. et je suis accouru..

VERS LES TERRES HOSTILES

D'ETHIOPIE

SUIT! DI LA PBKJtltRE PAG6

Je suis loin cependant de les méprtter et de prétendre les ignorer, car s'ils peuvent exister et s'affirmer de la sorte, c'est qu'ils correspondent A des affinités, à des besoin3, à des étéments incomplets dont leur présence assure l'équilibre.

Et puis je dois avouer que j'admire toujours un peu celui qui fait une chose dont je me sens incapable je mesure toute la force morale qu'il me faudrait si j'étais à sa place, obligé de jouer le même rôle. En réalité, certainement, je me trompe mais cette manière d'envisager est, au fond, salutaire pour rester toujours indulgent envers autrui et sévère pour soi-même.

Je salue ce jeune homme très familièrement, comme si vraiment j'étais charmé de le voir. Mina nous présente. A ma grande surprise, ce n'est pas un Levantin, mais un Italien. Je ne sais trop pourquoi, dès sa première phrase, ce personnage prend une physionomie tout autre. Il m'apparalt jouant un rôle, et le jouant a la perfection.

Ce n'est qu'une impression qui tend très vite à s'effacer, comme toutes celles que provoquent les fugaces éclairs de l'intuition. Il faut savoir les conserver intactes, inaltérables, bien Isolés des influences extérieures, car un jour peut-être on sera bien aise d'avoir recours à elles comme a une clé pour expliquer bien des mystères. Le chauffeur du cagnaz-match semble fort congestionné il a trop bu de tedje et d'araki à Dlrré-Daoua. On ne le trouvait pas au moment du départ on l'a enfin découvert endormi sur une table, chez an marchand d'alcool du Magala. C'est la cause du retard. Le cagnaz-match n'a pas l'air fort ému de cette algarade. I1 prend la Ptôse du bon côté. Je sais que rivrnjjnerle chez les Abyssins n'est nullement méprisable, au contraire mais cependant l'indulgence du brave Walde Hannes pour son chauffeur et la résignation avec laquelle il accepte de lui confier sa vie me surprennent un peu. Etant seul dans ma voiture. je propose de prendre aveç moi le jeune Italten. Nous roulons derrière t'auto du cagnaz-match et tout de suite je dois renoncer à la suivre, incapable de lancer ma grosse Ford dans une course aussi insensée sur ce terrain plein d'imprévus. S'il y a un dieu pour les ivrognes, il doit être suffisamment occupé avec le chauffeur en question, pour me laisser seul avec l'ange gardien de ma prudence.

J'ai cru vingt fois que nous allions nous tuer, me dit mon compagnon, tant ce chauffeur est ivre. C'est un miracle, et véritablement te mot n'est pas trop fort, d'être passé sur la route que vous connaissez sans accident.

Mais le cagnaz-match ne peut-il prendre un autre chauffeur ?

C'est facile à dire, mais ici rien n'est simple nous voyons faire des absurdités aux Abyssins, ou plutôt noua les jugeons telles parce que nous ne savons pas le fond des choses.Walde Hannes a reçu ce chauffeur d'Addis-Abéba il doit l'accepter, car ce simple chauffeur a probablement des attaches en haut lien alors peu importe qu'il casse la voiture ou tue son patron.

J'aurais voulu en savoir davantage, mais le jeune homme se retire dans les banalités, les lieux communs fort habilement, Il rentre dans son rôle de parasite un instant négligé. J'ai su un peu plus tard quoi ce chauffeur devait son immunité. Il est le frère d'une des femmes mises à la disposition de Lidj Yasaou pour son service intime.

Je vois que toutes les questions relatives au royal prisonnier ou méme qui concernent le pays sont absolument vaines. Mieux vaut parler d'autre chose. Lui-même donne le ton. Il a lu mes livres compliments inévitables. Après quoi, nous parlons de la littérature générale. Cet humble jeune homme qu'on met avec les domestiques noirs a lu Paul Valéry, en parle avec justesse il connaît tous nos modernes, cite des textes latins, me croyant lettré. Il a étudié les langues amharique et tigréenne à Rome avant de venir, et il est là depuis sept ans, menant une existence besogneuse dans des emplois subalternes. Actuellement, il est employé en qualité de mécani- cien, de conseiller technique par le cagnaz-match, directeur de l'armement et de la défense. Son patron, pour lui être agréable, l'a invité à venir passer huit jours avec lui au Garamoulata, car Walde Hannes est un très brave homme qui ne méprise pas ceux qui travaillent le fer, étant lui-même for- geron et fils de forgeron.

Ce jeune Italien aime la nature et e sans doute ce pays lui ptatt, car il prend plaisir à le visiter minutieuse- ment de tous les côtés et à prendre des notes abondantes.

Nous passons au flanc de pics escar-

.un peu honteux de m'avoir abandoanée acheva Solange.

Il baissa la tête en rougissant Je craignais d'être indiscret. Allons donc Soyez sincère. Ce n'est pas cette pensée qui vous a tenu élolgnd de moi

Elle reprit après une hésitation Je sais qui s'efforce de nous séparer.

N'allez pas croire proteata-t-Il. Je ne crois paa je sais Et cela fait tant de mal

Elle porta les mains à sa gorge et des larmes perlèrent à ses yeux. Je vous en prie. je vous en prie, murmura-t-il. Vos reproches me boule-Iversent. Oh je vous assure que je n'ai pas mérité,

A son tour, il la regardait avec des veux humides.

Tous ses doutes s'évanouissaient Son amour le reprenait tout entier». Elle avait renversé la tête et elle était si pâile qu'il s'effraya.

Qu'avez-vous ? s'écria-t-il angoissé. Voulez-vous que j'appelle votre femme de chambre ?

Elle l'arrêta d'un Reste

Non- C'est inutile. Cela va mieux déjà!

Mais vous souffres, mon amie. Non. Ce sont mes malaises. mes vertiges. plus pénibles souvent quand je suis étendue. Le matin. au réveil. c'est terrible tout tourne dans ma chambre.

Elle semblait parler avec peine. Sec pupilles dilatées fixaient le vide. Jean l'observait avec anxiété.

J'ai cru. poursuivit-elle, que j'étais empoisonnée. J'avais des nausées. D tressaillit et la questionna

Vous n'aviez rien pris qui pût vous faire croire à une Intoxication ? Mais non. D'ailleurs, personne autour de moi n'a été malade.-

Ce n'est pas ce que je veux dire. at-il avec embarras.

Quoi donc alors ?

Eh bien mais. des médicaments, par exemple ?

pés, très pittoresques. A notre.gauche, la vue est magnifique. Tout le plateau de Harrar déroule le tapis multicolore de ses champs de dourah, d'orge et de maïs des gorges profondes, des ravins sinueux, taillés dans la terre rouge, y tracent d'étranges arabesques. Voilà là-bas, à 60 kilomètres, la montagne de Boukaker et le grand cirque où repose la ville d'Harrar, sur la nappe sombre de ses jardins de caféiers, et plus loin, à 150 kilomètres, la montagne Goundodo, table de basalte où vivent les étalons sauvages.

C'est sur cette immense prairie, entre ciel et terre, qu'on élève les mules précieuses pour les rois et les grands chefs de l'armée.

Partout des postes de soldats, mais sana doute un signe du cagnaz.match a suffi à nous ouvrir le passage, car on nous salue avec respect. Nous arrivons à Kerraoua. Sur la croupe de la montagne, sur une sorte de col, entre deux pics de basalte noir, se dresse un plateau circulaire entouré de falaises rocheuses. Nous passons au pied de ces murailles de lave. Dans l'ombre qu'elles projettent, l'air semble glacé. Nous contournons la forteresse natu: relle jusqu'à son côté sud et, dans la chaleur du soleil enfin retrouvé, nous gravissons une route en lacets, prodigieusement déclive. Une armée de coolies nous regarde passer ils travaillent à des terrassements et à des constructions destinés à la résidence future de Lidj Yassou.

L'examen des chapitres réservés de la loi de recettes

par la commission des finances La commission des finances de la Chambre, dans une séance tenue au début de l'après-midi d'hier, a examiné un certain nombre de chapitres budgétaires sur lesquels l'accord n'avait pu être précédemment établi.

Au chapitre 27 (dépenses diverses pour la surveillance et la protection de la pêche) la commission a majoré de 50.000 francs le crédit qu'elle avait voté primitivement. Elle a réduit de 100.000 francs les crédits demandés par le gouvernement au chapitre 35 (exploitation des services maritimes postaux entre le continent et la Corse). Un long débat s'est engagé sur les crédits nécessaires aux compagnies assurant le service postal.

D'abord, en ce qui concerne les Messageries maritimes (services contractuels) la commission, aprèe avoir entendu M. Malingre, rapporteur, M. Paul Deudon, M. Ernest Lafont, M. Emile Borel a repoussé le chiffre de 175 millions demandé par le gouvernement et voté celui de 143 millions, qui avait été admis l'an dernier et qui s'est révélé notoirement insuffisant.

Au cours des explications échangées. Il convient de relever cette information que l'Etat, après avoir prétendu pendant un moment assurer lui-même les sinistres, y a renoncé après la perte de l'Atlantique et a contracté avec les assureurs maritimes.

Même résistance de la commission en ce qui concerne les crédits à la Compagnie Transatlantique dont le statut n'est toujours pas établi. Le gouvernement demandait 150 millions. Après avoir entendu MM. Borel et Schuman, la commission a voté seulement 60 millions malgré l'observation faite par M. Palmade que les circonstances présentes déconseillent d'alléger la budget en surchargeant la trésorerie. Enfin pour la Compagnie SudAtlantique, la subvention votée est de 48.800.000 francs, en réduction de 25 millions par suite de la perte de l'Atlantique.

La commission adopte également un crédit de 194 millions pour la caisse des invalides de la marine.

La commission s'est ensuite refusée à accorder le bénéfice de la loi Dessein aux fonctionnaires nés en Alsace ou en Lorraine qui ont servi dans l'armée allemande.

La commission a adopté les chapitres réservés du service des régions libérées.

Un crédit de 1 million est adopté pour permettre au Conservatoire des arts et métiers d'organiser de manière moins insuffisante le contrôle des thermomètres médicaux ce dont MM. Borel et Joseph Denais attendent la diminution des importations de thermomètres allemands.

LE VOTE FAMILIAL MM. Pernot et Duval-Arnould, députés, viennent de déposer sur le bureau de la Chambre une proposition de loi tendant à Instituer le vote familial. Aux termes de cette proposition, qui compte 170 signataires, dans toutes les élections au suffrage universel, l'électeur chef de famille a droit, à ce titre, j à une voix supplémentaire s'il est père de trois enfants légitimes ou naturels reconnus, non électeurs eux-mêmes. La voix du citoyen majeur, dit l'exposé des motifs, c'est la voix de l'individu, et la voix supplémentaire du citoyen père de trois enfants, ce sera la voix de la famille.

Un malfaiteur expulsé

se cachait sous un faux nom Actuellement âgé de vlngt-sept ana, initch Sécula. originaire de ia Yougoalavia, avait Été, en 1926, l'objet d'un arrêté d'expulaion, i la suite de cinq condamnations encourues pour abus de confiance.

Récemment, les inspecteurs Bonneau et Daguet apprenaient que cet individu se saohatt sous le faux nom de Jinlc Darjan, rue Saint-Demis, à NoIsy-le-Sec. mais, ;'homme s'étant sarrs doute senti surveillé, »v< filé autre part.

L« inspecteurs ont réussi à t'arrêter. Hier, dans le XIX* arrond!ose.ment. alors au'ii consommait dans un café de la place les Fatea II est au dépôt.

Je prends chaque soir des cacheta que me prépare mon frère.

Ce n'est pas cela

Et s enhardissant tout à coup: Voua ne fumez lamais. j'imagine ? Jamais.

Vraiment ?

Vraiment Pourquoi vous menti- rais-je ?

Et ces cachets ,que contiennent-ils ? Je n'en sais rien. Ils sont anodins. C'est pour me faire dormir. Je les al montres au docteur Petipas. qui en a approuvé la formule. Elle est indiquée sur la boite. Ii m'a dit d'en continuer l'usage, puisque, selon lui. mea malaises sont d'origine nerveuse et que l'ai avant tout besoin de sommell, Jean, troublé de plus en plus considérait Solange le beau visage de la jeune femme était altéré et comme amaigri. Le cerne qui entourait les paupière*, l'étrange fixité du regard, la dilatation des pupilles révélaient un dérangement de l'organisme.

Et vous n'avez pas de (lèvre ? Ma température est plutôt basse. 1 Elle a même surpris le docteur, qui s'attendait à me trouver plus de Jean lui prit la main

Ecoutez, lui dit-il, voue ne pouvez rester Ici.

Elle protesta.

Ici. inslsta-t-il. on est terriblement loin de tout."

Maia j'y suis si bien. Si calme. Non. mon amie. n vous faut des Mais j'en al Le docteur reviendra demain s'il le faut..

Elle le contemplait avec tendresse, et il surprit ce regard. Pourtant, Il n'osait croire.

Mon amie, flt-il avec douceur, vous allez me promettre d'être très raisonnable. Ce brave docteur, précisément, est un excellent homme, dévoué, charmant, qui vous aime beaucoup, mais ce n'est pas un aigle, entre nous. Je ne suis pas tellement malade. Il faudrait voir un autre médecln. Petipas ne peut pas s'en froisser.. Une

L'emplacement

de l'Exposition internationale de 1937

Un débat au Conseil municipal Un large débat s'est institué, hier, au conseil municipal sur la détermination de l'emplacement de l'Exposition tnternationale de 1937. M. des Isnards a signalé les Inconvénients des divers emplacements proposés la porte Maillot, au Bois de Vincenoes, à Bagatelle ou aux tlea de Puteaux. Il s'est prononcé pour l'adoption des conclusions du mémoire préfectoral favorable à l'Installation de l'exposition au centre de Pa. ris sur les rives de la Seine et accessoirement sur le champ de manoeuvre d'Issy-les-Moulineaux.

Cet emplacement, a-t-il signalé, est d'accès facile, une expérience, celle de l'Exposition de y a été faite et a connu un succès curant de celui de l'Exposition de 1937. La proximité de la Seine permettra la création facile d'attractions agréables.

Le projet, en outre, poursuit-il, permet de disposer d'espaces libres Importants à la gare du Champ de Mars, le Mobilier national, à Issy-lesMoulineaux, dans les environs du Trocadéro. etc.

M. des Isnards Invoque enfin l'avantage qu'offre le projet du point de vue de l'urbanisme. Grâce à la cession de la Manutention et du Mobilier national, Il sera possible d'aménager harmonieusement l'avenue de Toklo. A la place de la Manutention trouvera place un musée d'art national et de débarrasser le palais du Louvre du ministère des Finances.

Le débat s'est prolongé jusqu'à minuit. On a entendu tour tour MM. Adolphe Chérioud. Dutheil, Garchery. Brandon, Emile Faure. Une Intervention très écoutée de M. Fian. cette a décidé du vote du projet de la commission prévoyant l'organisation de l'exposition au centre de Paris, entre le pont Alexandre-III et le pont d'Iéna, mais avec cette adjonction qu'elle pourra se développer jusqu'au champ de manœuvres d'Issy-les-Moulineaux et, si c'est nécessaire, sur les terrains voisins.

Il importe en effet, a fait remarquer le conseiller du Combat, que la section ouvrière et paysanne et tout ce qui se rattache au mouvement Intellectuel constituera l'innovation de cette grande manifestation international* du monde du travail ait toute l'extension désirable. C'est cette thèse qui a triomphé. Les anciens combattants da bitiment Les anciens combattants du bâtiment, des travaux publics et de la décoration viennent de tenir une réunion pour l'ezamen des problème* qui se posent dans 1 Industrie du bâttment.

Cette réunion était sous la présidence d'honneur de M. Hourtios. membre de l'Institut. A. C. MM. Umbdenstock, président d'honneur de l'Association des architectes A. C.. et Martlneau, président actif des architectes. A. C., étaient présents. Le fondateur du groupement. M. Laschett de Polignac, en a exposé le programme d'action et a invité tous les anciens combattants intéressés â donner leur adhésion.

LE SALON ARTISTIQUE DE L'ASSOCIATION SPORTIVE DES TRANSPORTS

L'inauguration du Salon artistique annuel des agents de la S. T. C. R. P organisé par l'Association Sportive des Transports. a eu lieu hier dans la salle du conseil d'administration de la S. T. C. R. P. 53 ter. quai des Grands-Aujustlns, sous la présidence d'honneur de M. Haubert. Inspecteur général de l'Education physique. représentant M. Ducos, sous secrétaire d'Etat à l'Education nationale, assisté de M. André Mariage, président du conseil d'administration, administrateur délégué de la S. T. C. R. P., et en prince de personnalités parmi lesquelles MM. Isay. chef de cabinet de M. I>ucos ..ourdila, président du G. N. E. P. Martzloff. directeur du service d'architecture du département de la Seine MM. les chefs de servie» de la 8. T. C. R. P.. les membres du comité de l'A. B. T. et de nombreux exposants. Les discours d'usage furent prononcés par MM. Bleuse, président de l'A. S. T.. A. Mariage et Faubert.

Au cours de la cérémonie, M. Faubert. au nom de M. Ducos, remit la médaille d'or de l'Education physique à M. André Mariage, président d'honneur de l'Association Sportive des Transporta, créateur de

UN RECOURS EN GRACE Pas de pitié pour les cors aux pteda Il faut les livrer tous au Diable », a Le Diable enlève les cors en six jour» pour toujours. Mais attention! ExlVï « Le Diable 3 fr. 95, toutes pharmacies, et à Epemay. Pharmacie Welnmann. Faites nn essai avec U TISAHB BI Tomuno, Tiédie recette prtparée i«k lea plantes du jardin de Fnaet. boe •ttoasMé est raurqasftte contre I irrtgol«rlt« de» foncUoni. coostipatioa. bootoot, reacean. Une tam chaque soir assure la unie, la (ralefaev du teiat értt» tout embonpoint ilMpmiUmx. La boHi Stf, Sfc poste (r Pbnrmartr Principale. Tour»

Une Mort parfumée!

C'est la mort des Poux et des Lentes avec la Marie-Rose, liquide végétal parfumé, qui tue tous les parasites dans toutes les chevelures en 3 minutes. Exigez la Marie-Rose, 3.80 le flacon. Pharmacies, herboristeries.

EPILEPSIE

consultation, cela se fait tous les jours. Vous croyez qu'il ne s'en fichera pas ? Si cela vous rassure. Eh bien soit. Dans deux ou trois jours, si je ne suie pas rétablie d'ici lA..

Pourquoi attendre ?

Elle soupira

Mon cher ami. vous avez une volonté à laquelle il est difficile de résister

Elle avait un sourire qui le remua jusqu'aux entrailles.

Alors, c'est oui

Soit Le docteur Charlier, continua-t-elle. est venu en consultation à Vandeuil, quand Mra Hardmount était à la clinique du docteur Rémion. Il m'a paru un praticien de grande valeur.. Je lui téléphone à l'instant Elle lui sourit encore

Comme vous y allez vite Mais Il faut prévenir Petipu Il faut ménager la susceptibilité de notre excellent docteur, voyons

C'est juste J'irai le voir en desoendant. Je lui expliquerai. Enfin j'arrangerai les choses. Comptez sur moi Il s'était levé pour partir. mais elle le retint

Jean. Restez encore un peu, je vous en prie Il y a et longtemps que je ne voua ai vu

Il se rassit près d'elle.

Parlons d'autre chose que de mol, poursuivit-elle. Qu'avez-vous fait ces derniers temps ?

Mon Dieu. balbuUa-t-il, troublé, peu de chose™

Voua m'aviez oubliée

Vous oublier, moi

Ce cri éloquent fut accompagné d'une pression de la main qu'il avait saisie, et comme Solange ne la lui retirait pu, il la porta passionnément à ses lèvres et l'y retint.

Mais de derrière la porte une voix appela

Solange Solange Où ea-tu ? Et, à l'instant mtme, Vlctorine fit irruption.

Devant aa belle^osur et jean, qui,

Un teint

de printemps Il n'est jamais agréable d'avoir une vilaine peau. Mais quand viennent les beaux Jours, comme un teint fané est encore plus triste

Un teint fané est dû quoi ? A l'âge ? Non, mais à une mauvaise santé de la peau cause d'une mauvaise hygiène.

Rien que par la manière dont vous faites votre toilette chaque jour, vous pouvez améliorer l'aspect de votre peau. Il y a aujourd'hui un nouveau moyen de se laver c'est le savon-crème Monsavon, alliage du savon le plus fin et de crème de lanoline.

Seul, le savon peut laver, c'est-à-dire dissoudre toutes les impuretés qui souillent la peau mais le savon, même le plus fln, a une action légèrement Irritante et à la longue il dessèche la peau.

Les crème. ne nettoient pas au contraire, elles bouchent les pores et privent les tissus de l'oxygène rR t ils ont besoin.

La formule nouvelle, savon-crème, réunit les avantages du savon et de la crème, et supprime leurs inconvénients.

Employer, Monsavon c'est assurer la propreté quotidienne indispensable à la santé de l'épiderme. C'est en même temps lui fournir, sous la forme de lanoline. l'élément adoucissant et nutritif qui l'empêche de se flétrir et de 4e rider, c'est lui donner une nouvelle jeunesse.

Voici le printemps, c'est le moment de faire faire votre peau une cure de Savon-Crème.

Dent gâtée Avec des dents gâtée, vous êtes perpétuellement sous la menace d'une crise dentaire qui fait horriblement souffrir. Ayez donc toujours du Dentobrol, le spécifique miraculeux de toutes les douleurs d'origine dentaire. Anesthésique puissant, mais Inoffensif, il agit efficacement sans brûler les gencives ni léser l'émail ou l'ivoire. Ayez donc toujours un flacon de Dentobrol. Ttes pharmacies, 7 Ir. 50 ou fco contre mandat aux Laboratoires du Dentobrol, rue de la Jonquière, Parls (XVII'). ESTOMAC Stomachique Serrette AVEZ.VOUS

de la dyspepsie ou indigestion chronique, de la gastrite, des renvois acides, des digestions difficiles, de la constipation, des vertiges, de la gastralgie avec douleurs dans le dos, les reins et le ventre, des brûlements internes, des vomissements, des crampes, des gonflements d'estomac ? Ne désespérez plus, essayez le STOMACHIQUE SERRETTE dès les premières doses, vous serez fixé sur son efficacité. Docteur Louvot. La cure complète. la tr. la botte, 7 fr. f«°. Ecr. Laboratoire^ B«rr»tf jWouçon.

̃ AMEAMTIT LEURS OEUFS

brusquement. s'était dressé, elle demeura interdite

Oh fit-elle. Le docteur est passé à la maison. Il nous a dit que tu l'avais fait appeler. Mais je vois que ce n'est pas bien grave Tu es levée. Tu reçois même des visites.

M. Kermar a eu la gentillesse de venir prendre de mes nouvelle Je me retire pour ne pas vous fatiguer, déclara le jeune homme en se levant. Au revoir, chère amie C'eat donc vrai que tu ne te sens pas bien ? s'enquit Victorine. Tu n'as pas très bonne mine, en effet. Peutêtre ferais-tu mieux de te recoucher.Au lit, je souffre davantage. Mais tu n'au rien! Le docteur nous a rassurés c'est nerveux, tout simplement. Quelques bonnes nuits et U n'y paraîtra plus.-

Il me l'a dit aussi.

Tu n'es pas assez sortie ces derniers temps. Tu n'as pas assez pris d'exercice. A vivre recluse, tu as perdu le sommeil. Mais les cachets d'Emile te font dormir, j'espère ?

Beaucoup mieux, ou!™

Tu me préviendras quand tu en voudras d'autres.

Merci. J'en ai encore- D'ailleurs, je ne puis rester ainsi. Je vais faire venir un autre docteur.-

Victorine eut un sursaut

Un autre docteur, s'écrîa-t-elle. Et pourquoi ?

Une consultation.

Qui veux-tu donc faire venir Le docteur Charlier..

De Vandeul ?

Oui. Qu'y a-t-il donc là d'extraordinaire ?

Tu l'as fait appeler ?

Oui.

Alors Victorine ne se retint plus Comment Petipas sort de chez toi. Il passe chez nous, il affirme que tu n'as trois fois rien.- Et tu veux faire venir sur sea talons un confrère ? C'est absurde Petipaa eat notre ami». Eatfla

PUNAISE/ Rozol instruit

les Ménagères. à prendre à l'approche des chaleurs pour se débarrassai des punaises. Il leur prouve l'efficaclié de roa poison foudroyant et leur démontre qu'il ne tache ai n'abime Jamais la literie.

Aux malades graves de l'estomac

c A n'y a que 24 jours que je suis le traitement naturel par les plantes, et je ressens une amélioration inespérée. Après des années de souffrances, c'est un grand bonheur de se sentir en bonne santé. Il faudrait que ceux qui souffrent comme j'ai souffert comprennent qu'un traitement sérieux peut seul venir à bout d'une affection grave. Croyez à ma reconnaissance.- Cette lettre, envoyée par Mme A™, de Bayel (Aube), doit faire réfléchir tous les malades graves de l'estomac, dont les digestions sont des supplices et la vie une véritable calvaire.

Le traitement par les plantes E. Benoit réalise chaque jour des cures inespérées. Une telle efficacité provient de la nature des plantes employées, de leur quantité très élevée, de la régularité absolue des mélanges et, enfin, du mode de préparation qui permet d'obtenir un vrai remède concentré, prépare pour le malade et adapté à son cas particulier. C'est un traitement sérieux que le Père Benoit a mle quarante ana a perfectionner sans cesse et qui donne toute garantie à ceux qui ont tout essayé sans succès.

Le traitement est vendu 18 fr. (par poste. 19.10), la botte de 12 paquets à la pharmacie Julien, 69. rue des Vinaigriers. Paris, et dans toutes les pharmacies. Dépôt *énéral 0. C. P. En cas de difficulté, envoyer un mandat au Laboratoire E. Benoit, rue Barreau, à Asnieres (Seine), qui fera l'expédition franco. Pour le« autres traitements. s'adresser au Laboratoire. le%

Au printemps faites une cure d'iode naissant La cure dépurative idéale qui convient à tous les tempéraments, eet la cure d'Iode naissant qui détruit lea toxines et lmpuretéa du sang, ainsi que les germes morbides qui s'y trouvent. De plus, l'iode naissant renforce la vitalité des cellules, action des plus utiles chez les personnes déprimées ou anémiées. Pour faire la cure d'iode, il suffit de prendre avant chaque repas de 1 4 comprimés de VîViODE dissous dans un quart d'eau, vin on bière Le tube VIVIODE de 30 comprimés est vendu 6 (r. 40 dans toutes pharmacies. A défaut, envoi franco contre mandat ppr la Pharmacie Universelle, rue Favart, Pari. Dépôt général 0. C. P. En cas de difficulté, écrire au Laboratoire Viviode, 237, rue Lafayette, Paris.

•ES MILLIERS D'ATTESTATIONS prouvent tous les jours la supériorité de la Xttbod* Cnxativ* an Traitent* J'IL &aro*4«. spteUUrtv, à T«rb«(H.-P.) contre eczémas, acnés, psoriasis, croûtes contre acnés, laiteuses, pelades, plaies variqueuses, etc. Important» brochure d Renseignement* trulaUt Pourquoi la grimace? Parce que votre Docteur vons a ordonné de vous purger ? Mais vous savez bien que la Magnésie San Pellegrino est très agréable à prendre, que les enfants euxmimes l'absorbent avec plaisir, qu'elle n'occasionne jamais ni nausées, ni coliques, nt dérangement. Et comme par ailleurs elle agit énergiquement sur l'intestin et qu'elle assure la plus complète désinfection, il n'y a pas de qaoi faire la grimace, pour prendre la Magnésie San Pellegriao.

La Magnésie San Pellegrlno anltée ou sans anis est vendue 8 fr. 60 le flacon dans toutes pharmacies. Demaodez également la Magnésie San Pellegrino effervescente, 2 fr. 10 la botte pour une purge.

sera furieux. Dans quelle situation nous mets-tu ?..

Le docteur Petipas est un homme charmant et je l'aime beaucoup, déclara Solange. Il sera traité avec toua les égards qui lui sont duo.-

Cette discussion épuisait la malade. Mais l'autre, sans paraître s'en soucier Mais quand donc as-tu pris cette décision ?

Tout à l'heure. Jean Kermar s'est chargé de tout.

Ah c'est vraiment la peine d'avoir dans le pays un frère un frère pharmacien pour charger un étranger d'une pareille commission qui va nous brouiller avec notre meilleur ami

Une consultation, cela se fait tous les jours 1 Il n'y a pas de quoi se fâcher.

Ça ne fait à Paris, peut-etr»™ Mais Ici !™

Je t'en prie, implora Solange. je n'en puis plus

Victorine s'assit près d'elle.

S'il y a eu une maladresse, reprit la malade avec un visible effort, je serai seule à en supporter la responsabilité. J'ai chargé Jean Kermar de cette commission parce qu'il était auprès de moi. Il verra Petipas.

Tu n'avais qu'à me téléphoner Tout est pour moi une telle fatigue Si tu savais. tu m'épargnerais ces scènes inutiles. Laisse-moi, veuxtu, ajouta-t-elle. Je te répète que je n'en puis plus. Je vais aller me recoucher

Je t'accompagne.

Inutile Sonne seulement la femme de chambre.

Non, Solange. Laisse-moi. Laissemoi t'aider. J'ai été trop vive. Je t'en demande pardon Tu comprends.- Je connais mieux que toi les susceptibilités des médecins. Mais après tout, si la v!site du docteur Charller doit te rassurer, tu as eu raison de le faire venir»


M. Georges Leygues

assiste à Lille

à la Journée de la marine Lille, 8 avril (dép. Petit Parisien.) La présence de M. Georges Leygues et d'un important détachement de fusiliers marins, accompagné de la fameuse musique des équipages de la flotte, a donné à la Journée de la marine de la 9« foire commerciale internationale de Lille un éclat particulier.

Le ministre de la Marine, accompagné de l'amiral Darlan, directeur de son cabinet militaire de MM. Henry Chavin, directeur de son cabinet civil Albert Mahieu, sénateur du Nord, ancien ministre, est reçu par M. Langeron, préfet le général Patin et les généraux de la pr2mière région, et par MM. Spriet, adjoint au maire de Lille Desmesnay. sénateur des Rotours, Maurice Vincent, députés, etc. Le cortège officiel, précédé de la musique des équipages de la flotte, se rend, à travers une véritable hale humaine, au monument aux morts, où M. Georges Leygues dépose des fleurs.

Le cortège se reforme et se dirige, nous les acclamations de la foule, vers le palais de la Bourse, où M. Pierre Thiriez, vice-président de la chambre de commerce, accueille le ministre, dont Il rappelle la longue et brillante carrière et les efforts en vue de la réorganisation de notre marine.

Le discours du ministre au banquet M. Georges Leygues a présidé ensuite un banquet, où il a prononcé un discours dans lequel il a célébré l'activité et la fécondité de la région du Nord. Une nation prévoyante, a-t-il poursuivi, doit s'assurer l'usage libre de la mer et veiller, avec autant de souci, à la défense de son domaine maritime que de son domaine terrien. Sa politique commerciale, coloniale et extérieure est solidaire de sa politique navale.

La dernière guerre a prouvé que l'action continue des forces navales a été l'un des facteurs décisifs de la victoire. Vous connaissez l'épopée des fusiliers marins. Vous savez avec quelle énergie, sous le commandement de l'amiral Ronarc'h, Ils défendirent Dixmude et la ligne de l'Yser, brisèrent la ruée de l'ennemi, sauvèrent Dunkerque et Calais.

Vous savez avec quelle ténacité ces mêmes marins, sous les ordres du même chef, luttèrent dans la Manche, dans la mer du Nord, sur les bancs des Flandres, pour protéger vos rivages et vos ports.

Qu'est-ce qui fait à ces hommes ces muscles d'acier et ces coeurs impassibles ? C'est la mer. A sa rude école, on apprend chaque 'jour à vivre pour les autres et à servir un idéal.

Un mo revient souvent sur les lèvres des gens de mer. c'est le mot c paré

« Etre paré c'est l'inexorable et sublime mot d'ordre du marin.

J'exprime à la ville de Lille ma profonde reconnaissanoe pour le témoignage de haute estime et d'affection qu'elle a donné à nos marins en organisant en leur honneur cette manifestation grandiose. Et je place cette journée mémorable sous le vocable du plus illustre de vos fils, du grand homme de mer dont l'admiration du peuple a fait un héros légendaire, de Jean Bart, honneur et fierté de la patrie.

Le comité national

de la Fédération de l'éclairage Le comité national de la Fédération de l'éclairage et des forces motrices, s'est réuni hier 211, rue Lafayette. sous la précidence de M. Chauvrin, de Nantes.

H Pas V9.uY.eçtur.e des débats, le C. N. a ^enregistré avec satisfaction les approbatlons gouvernementales données à difféfents statut* -du- personnel règlement de etraites et sociétés de secours mutuels. Les délégués ont ensuite approuvé l'initiative prise par la Fédération syndicale 'Internationale et la C. G. T., concernant la grande réforme qu'est la semaine de 40 heures. Puis, le C. N. a approuvé les rapports du secrétaire de la commission .de contrôle et financier.

MANIFESTATION A BULLIER CONTRE L'ANTISEMITISME HITLERIEN

La Ligue internationale contre l'antisémitisme avait organisé, hier, à 14 h. 30, dans la salle Bullier, un meeting contre l'antisémitisme hitlérien, qui avait rassemblé près de 2.000 assistants.

L'assemblée a entendu un très grand nombre d'orateurs p a r m lesquels MM. Bernard Lecache, Jacques Keyser, de Moro-Giafferi, Levillain, Francis Jourdain, Yvonne Netter, Emile Chamson, Jean Piot et le chanoine Desgranges. A la suite de cette manifestation, l'assemblée a voté à l'unanimité l'ordre du jour suivant

c Les citoyens et citoyennes réunis à la salle Bullier flétrissent et dénoncent les exactions antijuives qui réduisent à la famine sept cent mille hommes, femmes et enfants

Avertissent l'opinion que l'antisémitisme hitlérien n'a pas cessé dans le Reioh qu'il s'est, au contraire, renforcé depuis huit jours par des mesure indignes d'un pays civilisé, interdisant même aux juifs allemands de s'exiler affirment leur solidarité non seulement avec les Israélites persécutés, mais avec tous ceux qui souffrent actuellement pour leurs idées et pour leurs origines sous la dictature hitlérienne S'engagent à poursuivre la campagne

Dimanche 1) avril.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PABISIKN m. 20)

9 h. 45, lecture d'un passage de la Bible. par M. Degueldre.

10 prem res informations.

10 h. 5. concert, avec le concours de l'orchestre Brel, du chansonnier Devil]fers, Mlle Hachepé et Jack Smitoon, pianiste. (Concert offert par le journal Le Raut-Parleur.

11 h. 5, concert avec le concours du fantaisiste marseillais Paul Dulac et la chanteuse Carina (concert offert par c Marin» »). 11 h. 40. Aromas de Valencia (Lito) Etourdi (Michafloff) Beau Gigolo, tango (Casuccl-Maupré) Je t'appartiens (J.-W. Green); Tango mystérieux (CharlysScotto) Chanson de ma maîtresse (Samson) Tu me dis non (Rosen-Maupré) Muchacha (J. Corney-V. Duke) (musique enregistrée).

12 h. 15, « Quelques extraits de film* & succès » la Belle Aventure (R. Erwin) Aimez-moi ce soir (Rodgers-Hornez) Deux dans une voiture (Granischtaedten) C'est un amour qul passe (Stolz) Si tu veux iStolz) Monsieur, Madame et Bibi (Cra-

AUTOUR DU LOCK-OUT DES USINES CITROEN M. Chiappe expose au conseil municipal les raisons des mesures d'ordre dana le quartier de Javel

Les mesures d'ordre prises dans le quartier de Javel à la suite du conflit du travail survenu aux usines Citroën ont été critiqués hier au conseil municipal par M. Duteil. Le conseiller s'est élevé contre la mise en état de siège du quartier et contre le fait que les secours de chômage ont été refusés aux ouvriers.

Le préfet de la Seine est Intervenu pour signaler qu'à la Chambre on a déclaré officiellement que la simple qualilté de gréviste ne donnait pas droit au secours de chômage

Répondant de son côté, le préfet de police a expliqué que si c les mesures de police qu'il a prises ont pu troubler les habitants de Javel dans leura oceupations, elles ont eu pour résultat de leur épargner de plus grands ennuis. Les forces de police avaient pour mission de neutraliser les piquets de grève.

Le préfet a souligné que lorsqu'il intervient pour maintenir l'ordre compromis, il mécontente au moins deux catégories de citoyens ceux qui. justement ou injustement, avec ou sanf apparence de raison, se croient autorisés à exprimer violemment, sur la voie publique, leurs revendications et ceux qui, comme les commerçants, se trouvent là, entre le marteau et l'enclume.

L'incident a été clos sur ces fermes déclarations qui ont été très applaudies.

LA GREVE AUX USINES CITROEN Deux mille ouvriers des usines Citroën ont tenu, hier matin, une réunion à la Bourse du travail. Les orateurs ont, comme les jours précédents, prêché la continuation du mouvement de grève et Invité lee «ouvriers à se faire allouer des indemnités de chômage dans les mairies. hs ont de nouveau recommandé le maintien des piquets de grève, afin d'empêcher ceux de leurs camarades qui accepteraient les nouvelles propositions de la direction de reprendre le travail.

Le prix du roman du « Temps » Le concours du prix du roman du Temps, doté d'une somme de 20.000 francs et attribué à une œirrre devant paraître en feuilleton dans ce Journal, sera clos le 4 octobre.

Envbyer les œuvres en triple exemplaire dactylographié à M. Victor Goedorp, secrétaire générat du Temps, signées d'une devise et accompagnées d'une enveloppe cachetée contenant en même temps que la devise. le nom et l'adresse de l'auteur. CHEZ LES VEUVES DE GUERRE L'Union nationale des veuves de guerre doit tenir, le 28 mai prochain, son congrès annuel dont l'importance sera cette année capitale en raison de la brûlante actualité de la question des pensions.

En vue de préparer ce congrès, l'Union, que préside Mme Merias-Mensch, a tenu hier une assemblée extraordinaire. à laque.Ne assistaient de nomhrerses veuves de guerre et au cours de laquelle il fut décidé de demander à chaque adhérente de l'Union d'opter soit pour la continuation de la pension soit pour l'attribution du capital c accidenté b.

Au surplus, en vue de défendre les droits des veuves de guerre devant les pouvoirs publics, Il a été décidé que le congrès demanderait la création d'une commission des veuves de guerre dans laquelle celles-ci seraient représentées par des mandataires dûment qualifiés.

Une réunion des contribuables du V* arrondissement

Les représentants qualifiés du Syndi* cat des contribuables du V* arrondissement, ;inKié.i la Fédération oetionate. après avoir entendu MM. Louis ChaLUeux, président du comité des contribuables Bouget, président de l'Union des commerçants, et d'Argila, SStêgué de la Fédération nationale, ont constitué un comité définitif, composé d'une trentaine de personnalités de l'arrondlssement. Protestant contre les charges fiscales, les contribuables du Vd arrondissement ont décidé de poursuivre une énergique campagne de propagande dans tous les quartiers de l'arrondiasemenl

engagée par la Ligue internationale contre l'antisémitisme et par toutes les organisations démocratiques pour la défense en Allemagne et en France des libertés menacées

Approuvant le boycottage moral et matériel de l'Adlemagne hitlérienne, se séparent au cri de c Vive la paix » Un service d'ordre très important n'a pas eu à intervenir et la manifestation s'est terminée sans incident L'aide aux réfugié. uraélites allemande On nous communique

Le Comlté d'accueil et d'aide aux vicümes de l'antisémitisme en Allemagne, présidé par MM. Paul Palnlevé et Justin Godart, fait appel il toutes les personnes de bonne volonte qui désireraient être utiles aux réfugiés Irréalités d'Allemagne et les prie de se mettre en rapport avec le Comité central d'assistance aux émigrants juifs, section des réfugiés, 26, rie Basâano, Paris O6«). Téléphone Kléber Le comité serait reconnaissant aux familles qui pourraient donner 1 hospitalité à un ou plusieurs réfugiés de bien vouloir se faire connaltre. Il serait tout particulièrement obligé aux personnes qui voudraient recevoir, en qualité d'hôtes, des jeunes filles ou jeunes gens d'excellentes familles et d'éducatioc parfaite.

Il serait également désireux de recevoir dea offres de personnes pouvant louer des chambres à des prix modestes.

nischtaedten) (concert offert par c Leroy », opticien).

h. 43, la minute de € L'Intran 12 h. 50, c Une demi-heure de fantaisie », présentée par le chansonnier Paul Weill, avec le concours du chansonnier Soupler. dans ses œuvres, et de Mme Jackerson, qui interprétera l'Amour masqué (couplets du charme) Si j'osais vous dire les Deux Guitares Ecoute l'écho.

13 h. 20, entr'acte.

13 h. 30, Gabriello présente la demi-heure « Cristal avec le concours de Marjal et 14 h., fin de l'émission.

18 h. 45, journal parté du poste.

19 h., la journée sportive, commentée par Le Miroir des Sports r.

19 h. 15, quelques disques Ballet egyptien, en entier (Luigini).

19 h. 30, L'Actualité catholique 20 h.. entr'acte.

20 h. 15, revue présentée par Max Régnier. h. 45. entr'acte.

21 h., théâtre c Tempête sur les côtes (André Birabeau), avec le concours de M. Maxime Fabert (Trisson) Mlle Blanche Dars (créatrice du rôle de Mme Marset) Janine Press (Germaine).

21 h. 30. intermède avec le Trio vocal Marvel Lorsque tu reviendras (Emer) Pot pourri sur des succès de Fragson et Dickson Couchés dans le foin (Mireille) Avant d'être capitaine (Alongl).

21 h. 50, concert par l'orchestre du Poste, avec le concours de 2i. Fernand Rozanl, du Trianon-Lyrique.

Un industriel Israélite allemand s'est suicidé à Neuilly

Un industriel Israélite allemand habitant 15, rue Louis-Philippe, à Neuilly, depuis huit mois, M. Frederick Durlacher, était trouvé, l'autre matin, râlant dans son lit, par sa domestique venue lui apporter son petit déjeuner. Conduit à Beaujon, M. Durlacher devait succomber peu après son admission, sans avoir repris connaissance. Le commissaire de police de Neuilly, M. Turpault, n'eut pas de peine, au cours de son enquête, à établir que M. Durlacher s'était suicidé. On retrouva sur la table de nuit un tube de véronal vide et différentes lettres dans lesquelles le désespéré annonçait son intention d'en finir avec la vie. Il donnait notamment des instructions touchant le règlement de ses affaires et le paiement de ses dettes.

Cette nouvelle a vivement impressionné la colonie allemande de Paris, où M. Durlacher était très estimé. On ne doute pas que l'industriel ait connu, ces temps derniers, de gros embarrae financiers, mais on envisage aussi l'hypothèse d'une cruelle désillusion sentimentale.

Le drame de la rue Saint-Charles M. Mougeot, juge d'instruction, vient de renvoyer devant la chambre des mises en accusation l'ouvrier boulanger Ferdinand Qe qui, le 12 août 1932, a tué de douze coups de rasoir sa femme née Eugénie Thomassin.

Oc était en traitement dans un sanatorium de Saône-et-Loire. Il y aurait appris que sa femme en profitait pour le tromper. Il arriva donc chez lui à l'improviste et sa femme lui aurait avoué sa faute, lui déclarant même qu'elle ne voulait plus vivre avec un tuberculeux.

Le meurtrier, qui sera défendu par M" Charles Legrand et Jacques Saillard, avait tenté, après son crime, de se suicider en s'ouvrant les veines du poignet, ne se blessant que superficiellement.

LE MEURTRE DE M. CAUSERET Germaine Huot, dite d'Anglemont, a subi, hier après-midi, un nouvel interrogatoire en présence de M'* de Moro Giafferi et Jacques Saillard.

M. Roussel, juge d'instruction, a fait surtout porter ses questions sur la vie de l'inculpée et ses relations avec sa victime.

C'est en 1919, on le sait, que « Mme d'Anglemont » fit la connaissance de M. Causeret.

J'ai rompu par la suite, affirma l'inculpée, pour ne pas le gêner dans aa carrière. Et si j'ai repris, dix ans après, c'est parce qu'il est revenu.vers moi et que je n'avais jamais cessé de l'aimer.

Aussi, a-t-elle ajouté, qu'elle eut beaucoup de chagrin lorsqu'elle « pensa » que M. Causeret pouvait la tromper.

LA FOIRE A LA FERRAILLE S'EST OUVERTE HIER

La foire aux iambonm s'oavr» aujourd'hui

Sur le boulevard Richard-Lenoir. l'annuelle foire à la ferraille qui s'ouvrit hier, a attiré une foule nombreuse autour de ses pittoresques « «tands groupant, ainsi qu'on ne l'ignore polat, les objets les plus différents et les plus hétéroclites. Si ceux-ci ne tirent, bien souvent, leur valeur que de leur pittoresque, il n'en demeure pas moins vrai qu'on trouve là des « occasions et les connaisseurs ne manquent pas de visiter la foire avec une persévé·rence et une attention parfois récompensées. Et dans les cafés avoisinants ce sont les moules, les frites, les crevettes même, qui sont appréciées des vi siteurs, lesquels pourront, dès aujourd'hui, se répandre aussi dans la foire aux.jambons dont ce sera l'ouverture Cinquante ans de services dans la même maison

Tandis qu'on fête un peu partout les meilleurs ouvrier de France, nous iommes heureux de signaler l'exemple p a r t i culiérement édifiant de M. Ernest-Théodore Delavme, né à Chartres le 1" septembre 1866, qui a servi un bon demisiècle dans s la même maison, chez M. Maurice André, estampeur apprêteur, 15, rue Portefoin. du 17 avril 1882 au 25 juin dernier M. Delavffle,

XIX" arrondissement, 8, passage Lequie, a dû poser ses outils à regret l'an dernier, faute de travail. Ne mériterait-il pas de recevoir cette « cravate des meilleurs ouvriers de France » récemment créée?

Les nouvelles rues de Paris Les noms suivants sont attribués à de nouvelles rues de la capitale Avenue Emile-Laurent à la vole nouvelle ouverte sur l'enceinte fortifiée au droit de l'ancienne porte de Montempoivre. et à la partie zonière de la. rue de Montempoivre, qui lui fait suite jusqu'au boulevard Carnot et qui était antérieurement située sur le territoire de Saint-Maudé annexé à Paria (XII-).

Rue Alphonse-Bertillon à la rue de L'Orne (XV-);

Rue du Bergent-Maginot à la voie qui relie la partie élargie de l'avenue du Parcdea-Princes, située au droit du vélodrome au carrefour existant à l'intersection de la rue du Lteutenarat-Colonel-Deport et du boulevard Murât (XVI,);

Rue du Général-Roques à la voie qui relie le carrefour Deport-Murat à l'avenue du Pare-des-Princes daas laquelle ei:e débouche immédiatement au sud de la rue du Sergent-Mastinot (XVI«):

Avenue Ferdinand-Buisson à la partie de vole dite t d'isolement », récemment ouverte en bordure de la zone annexée au XVI» arrondissement entre l'avenue de la Porte-de-Saint-Cloud et l'avenue des Moulineaux;

Rus des Bautes-Bornes à la partie zonière de ta rue Paul-Bert. rattachée au quartier des Grandes-Carrières (XVIII»);

Rue Vadé à la partie zonière de la rue Jules- Vallès, rattachée au même quartier; Rue Brisard à la partie zonière de la rue Marceau rattachée au même quartier et à la rue Marceau prolongée, rattachée au quartier de Clignancourt (XVIII«); Rue Liger à 6a partie zonière de la rue de la CbapeMe. rattachée à ce dernier quartier.

Mireille, ouverture suite symphonique et air (Gounod) La pins belle, valse (Valdte ufel) Scaramouehe, suite d'orchestre (Messager); Fortunio, la Maison grise. Si vous croyez que je vais dire. (Messager) Menuet de la sorcière (Hector Fraggy) Marche lorraine (Louis Ganne).

22 h. 50, dernières informations.

TOUR EIFFEL m. 8). 13 h. 30, Parodie sur le Trouvère (Verdi); la ChauveSouris (Strauss) Au printemps (Grieg) l'Arlésienne (Bizet); Berceuse (Gretchanlnoff) les Vieilles de chez nous (Levadé) Parodie sur la Traviata (Verdi).

h. 30, diffusion depuis Caen de l'arrivée de la course cycliste Paris-Caen. 18 h. 45. Journal parlé.

20 h. musique de Saint-Salins et Criée: Suite algérienne (Salnt-Saëns) Sélection de Peer Oynt Marche solennelle (Grieg). Danses: Caneta (Sentis); Niagara (Robrecht); Eisa (Doppler); la Danseuse de Séville (GrUnow); les Matelots en bordée, Tortillard (RathKej.

22 h. diffusion des Six Jours. RADIO-PARIS (1.445 m. 8). 7 h. 45. disques.

12 h., causerie religieuse par le R. P. Lhande, rédacteur aux Etudes « Paraboles évangéliques »; c La brebTs perdue » 12 h 20. Prélude en mi bémol (SaintSa&ms) Premier Mouvement de la Quatrième Symphonie Toccata (Widor). 13 h.. Entrée dea athlètes (Berniaux) Linotte (Paradis) la Mascotte (Audran); Moment musical (Schubert) Chanson

LA VIE SPORTIVE La Coupe de France de f ootball organisée par la F. F. F. A. avec le concours du « Petit Parisien » HIER LE R. C. ROUBAIX A BATTU L'A. S. CANNES EN DEMI.FINALE

Hier, au stade du Parc des Princes, les spectateurs étaient plus de 15.000 pour assister à la premlere demi-finale de la Coupe de France, la populaire épreuve organisée par la F. F. F. A. avec le concours du Petit Parisien. Par 2 buts à 0 le Racing Club de Roubaix battit l'Association Sportive de Cannes et se qualifia pour la finale du 7 mai.

A la tribune officielle, M. Jules Rimet. plaident de la F. F. F. A., a pris place, avec M. Louis Louis-Dreyfus, député de Cannes, directeur de l'Intransigeant, et M. R. Dubly. du R. C. de Roubaix. La première mi-temps

Dès le début les Nordistes prennent l'avantage, et c'est seulement grâce à l'habileté du gardien de but Roux que Cannes évite le danger. Une maladresse d'un arrière met encore Cannes en difficulté, mais Roux dégage à nou-

Le gardien de but de Roubaix dégage du poing, pressé par plusieurs adversaires veau. Les Nordistes redoublent d'efforts. Cannes tente de se ressaisir. Bardot amorce une attaque, mais tous les avants font preuve d'énervement.

LES PREMIERES ELIMINATOIRES DE PARIS STRASBOURG

organité par l'U. F. M.

avec le concourt du Petit Parisien » En vue de Paris-Strasbourg, l'U.F.M. i va organiser prochainement, avec le concours du Petit Parisien, deux épreuves éliminatoires.

Les 16 et 17 avril, une épreuve aura lieu sur le parcours Evreux, Louviers, Pont-de-1' Arche, Rouen, Elbeuf. Pont-Audemer, Lisieux et Caen (204 km.)

Un délai de 36 heures sera accordé aux concurrents pour accomplir le parcours. 10.000 francs de prix et indemnités de route. Les 30 premiers arrivant dans les délais recevront une indemnité de route de 200 francs. Les cinq premiers seront qualifiés pour Paris-Strasbourg.

Le Circuit du Nord avec départ et arrivée à Charleville-Mézières (Ardennes). se disputera les 29 et 30 avril. Les dix premiers recevront un prix, et les trente premiers arrivant dans les délais une indemnité de route de 200 francs.

Les dix premiers seront qualifiés pour Paris-Stras bourg.

Les engagements pour ces deux 1 épreuves avec droits de 5 francs licenciés U. F. M., 10 francs pour les 1 indépendants sont reçus à l'Union Française de Marche, 46. faubourg Montmartre. Timbres acceptés. LA COURSE CYCLISTE PARIS-CAEN Aujourd'hui sera disputée la course cycliste Paris-Caen, épreuve organisée par l'Auto et réservée aux coureurs français.

Benoît-Faure, Archambaud. Antonin et Pierre Magne, Speicher, Jean et Marcel Bidot, Cornez, Barthélemy, Buttaffocchi, Péglion, etc., sont engagés.

Voici l'itinéraire et l'horaire

Le Véeinet (0 km.) 8 h. 30 Saint-Germain-en-Laye (4 km.).. 8 h. 38 Mantes-la-Jolie (35 km.). 9 h. 35 Pacy-sur-Eure (63 km.). 10 à 27 Evreux (81 km.) 10 h. 50 La Rivière-ThibouvMIe (116 km.).. 11 h. 52 Lisieux km.) h. 58 Livarot (171 km.). 13 h. 35 Salnt-Pierre-sur-Dives (187 km.).. H h. 2 Falaise (205 km.). 14 h. 37 St-André-de-Fontenay (235 km.).. 15 h. 30 Caen, Vé!odr. de Venoix 1245 km.) 15 h. 50 CET APRES-MIDI SETE JOUE CONTRE EXCELSIOR DE ROUBAIX Cet après-midi, au Parc des Princes, le Football Club de Sète et Excebior de Roubaix joueront la deuxième demifinale. Les équipes seront ainsi formées

Sète, Liense; Gasco, Chardar; Oléron. Edwards, Puga; Miquel. Beck, Cabannes, Doiigall, Bénonna.

Excelsior. Gianelloni; Payne, Dhuist; Bartlett: De-taier, Barbieux, Burghrave, Buge, Van Caeneghem, Lietaer, LangiWer. LE DIMANCHE SPORTIF

Football. Coupe de France organisée par la F.F.F.A. avec le concours du Petit Parisien. Championnat de Paris Poule d'accession en division d'honneur à

(Friml) Modo (Vacher) le arand Mogol (Audran) la Poupée d'Arlequin (Darcy). 13 h. 30. 14 h.. 15 h., concert.

15 h. 30, ouverture de Fra Diavolo (Auber) Ramuntcho (Gabriel Pierné) Faust (Gounod) Espona (Chabrier).

16 h., concert.

17 h.. retransmission du a e r m o de carflme prononce à Notre-Dame d- Paria par le R. P. Pinard de La Boullaye « La personne de Jésus La charité incarnée. » 18 h. 30 et 19 h.. concert

20 h., cirque Radio-Paria La parade de Bilboquet Staff-Moderne. équitation Bugny et Philippe, les rois des clowns Allô AU6 fantaisie par toute la troupe, avec M. Cordial, Roger Le Gros et Macaron Retraite.

20 h. 45. le Chalet, ouverture (Adam) les Marionnettes (Braga) Whisky (Roberard-Tiarho Pwichfpin) Chanson du petit natire (Missa) Lied (Teresina) (Oscar Strauss) la Légende du rosier blanc (Lucien Boyer-Ackermans) la Muette de Portfci (Auber-Tavan) NoSl païen (Maasenet) Paysage (Reynaldo Hahn) Villanelle (del Acqua) Automne (Chamtnade); flabanera (Chabrier) Contemplation En passant (Georges Brun) Soleil couchant En ramant (Pierre Rêve!) Ouverture des Noces de Jeannette (Victor Maaaf) le Dernier Sommeil de la Vierge (Massenet) Pavane des fées (Messager) Ronde militaire (Mesqutta) Budapest (Mlchieia) Déshabillez-vous (Mercier).

PARIS-P. T. T. m.). 7 a. 15,

15 h. 30, à Saint-Mandé (terrain de l'U.S. Suisse), Stade de l'Est-S.O. Eat S.A.P. à Maisons-Alfort (terrain de l'A.S. Amicale), U.S. Suisse-C.A. Montreuil.

Bngby. Matches amicaux a 13 h. 15, au stade Jean-Bouin P.U.C.-8.S. Primevères, et à 15 h. 15, C.A. VHleneure-CA. Cyclisme, A 8 h. 30, au Vésinet, départ de Paris-Caen. Au Vélodrome d'Hiver, avant-dernière journée des Six jours. A 13 heures, réunion à la Piste municipale. Boxe. A 14 heures, au Central Sporting Club, réunion dominicale. A 14 h. et à 20 heures, à Paris-Ring, championnats de France amateurs.

FOOTBALL. Le match Pays de GallesEcosse. Dans un match international de football a.asoclation, le Pays de Galles et l'Ecosse ont fait match nul, aucun but n'étant marqué de part et d'autre. Obsèques de M. Raymond Thamin C'est hier à midi qu'ont été célébrées, en l'église Saint-Sulpice, les obsèques de M. Raymond Thamin. ancien recteur d'université. mambre de l'Institut. Le deuil était conduit par ses fils et par son frère, rédacteur au Matin.

Dans l'assistance, on notait uni délégation de l'Académie des sciences morales et politiques, ayant à sa tête M. Emile Bourgeois. président Mgr Baudrillart. recteur de l'institut catholique; MM. FrançoiaHarsal, ancien ministre: Politis, ministre de Grèce; l'amiral Lacaze: MM. Charléty. recteur de l'Université de Paris; René Cagnat, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres; Bouglé, directeur adjoint de l'Ecole normale supérieure René Doumic, etc.

L'inhumation a eu lieu au cimetière du Père-Lachalse.

A Ivry-sur-Seine, un agent maîtrise un cheval emballé

Un charretier, M. Georges Gaudon, demeurant, 73. boulevard de la Zone à Paris. conduisait hier. dans les rues d'Ivry-surSeine, un tombereau attelé d'un cheval. Arrivé place de la République, Il tomba de son siège, et si malencontreusement qu'une des roues de son véhicule lui passait sur le corps, cependant que son cheval, soudain, prenait le mors aux dents. Tandis qu'on s'affairait autour de M. Gaudon, qui devait être peu après transporté à la Pitié, où l'on constata qu'il était des plus grièvement blessé, un gardien de la seaux de la bête. Après avoir été tramé par celle-ci sur une centaine de mètres, il parvint à la maîtriser, non sans avoir reçu des contusions, qui ont nécessité son admission à la Maison de santé des gardiens de la paix.

Un shoot de Leveugie passe au-dessus de la barre des buts cannais. Une courte incursion des Méridionaux devant le camp de Roubaix est repoussée sur les dégagements d'Encontre. et voici les avants roubaiaiens en action, mais R. Vandooren place le ballon à côté des lilets. La défensive de Cannes redouble de vigilance. Un shoot de R. Vandooren touche la barre transversale des buts du club du SudEst mais aussitôt après, l'allier R. Vandooren réussit le premiet but pour Roubaix, après quarante minutes de jeu.

Le Racing menace encore, après quelques départs rapides de Bardot. Roux dégage deux foia et c'est la mitemps.

Roubaix à l'avantage sur Cannes par 1 but à 0.

La deuxième mi-temps

Après le repos, Cannes apporte tous ses soins à sa défense puis, sur l'action de Cornell et Bardot, envahit le camp nordiste, ,mals Encontre veille. Jouant avec beaucoup de maîtrise, les Roubaisiens regagnent le terrain perdu, mais se désunissent face aux filets.

Les ripostes cannoises sont très ardentes, mais Encontre et Hewltt empêchent l'A. S. C. d'égaliser, malgré les efforts de Bardot et de Crut. L'allure se ralentit et les phases des jeux de tête sont très nombreuses. Les avants de Roubaix débordent la défense cannoise et Cossement réussit un second but pour le Racing. Roubaix. 2 buts Cannes. 0.

Ia victoire du grand club du Nord, seul club amateur restant qualifié pour le tournoi, parait maintenant certaine, car les offensives de Cannes échouent. Hewitt à l'arrière, et Verriest et Lechanteux ont beaucoup contribué à la supériorité du football nordiste, plus méthodique.

De suprêmes efforts sont tentés dix minutes avant la fin par les joueurs du Midi, mais rien ne passe.

L'A. S. C. attaque encore, grâce à Pecchino. mais Encontre bloque un shoot cannois par un audacieux plongeon il dégage longue distance, et la fin est sifflée.

depuis le Vésinet, départ de la course Paris-Caen.

7 h., informations. 8 h. 30, orgue. Manolita (Eug. Engel) Peut-on croire au bonheur t (Latjal-Gauwin) Sérénade de Gillotin (J. Walter) la Toaca (Puccini) Valse bleue (A. Margis) Ta bouche (M. Yvain) Gavotte des vers luisants (P. Lincke) Katinka (Latjal-Gauwtn) Béguin, bigu4ne (Emer).

9 h 30. 10 h. 30, 11 h. 15, concert. 11 h. 45. depuis Evreux, passage de la course Paris-Caen.

12 h. 30, Wiener Burper (Zlehrer) Czardas hongrois; Printemps nouveau (Paul Vidât) Rêve (Wagner) Cloches du soir (V. Billi) Sans nous rien dire (Kern) Quo radis f opéra (Nouguès) Danse espagnole (Moszkowsky).

14 h. 30, diffusion du concert donné dans la salle des fêtes du Journal. 17 h. 30. diffusion des Six Joure. 18 h. 30, Radlo-journaL

19 h. 30. causerie sur « Le jeu des échecs en France par M. Pierre Vincent

20 h., disques.

21 h, les Petits Oiseaux, comédle en trots actes (Eug. Labiche et Delacrour) Octnve, comédie en un acte (Mirande et H. Géroule la Lettre chargée, comédie en un acte (Georges Courteline).

RADIO-VITUS (308 m.). 8 h 9 h 30, 10 h.. 10 h. 30. U b.. 12 h., concarL 20 h.. Lied et Czardas (Barthet) Gavotte des uera luisants (Lincke) Poupée oai-

VOTRE MARI SOUFFRE Les ravages, exercée dans l'organisme par les toxines et surtout l'intoxication' urique, sont considérables.

Ils sont d'abord lents, insidieux, inaperçus presque. On commence, par exemple, par éprouver un certain essoufflement à monter un escalier que l'on gravissait jusqu ici sans s'an apercevoir. Ou bien, on ressentira quelques points au coeur, furtifs ou bien, les dents commenceront a s'ébranler, la gencive deviendra douloureuse, quelquefois tuméfiée.

On se découvre arthritique, et l'on ne s'en doutait pas. A plus 4orte raison, si déjà les parents s'étaient plaints des mêmes petite troubles organiques, ou avaient souffert de rhumatismes, d'arté* rio-sclérose si en d'autres termes, il y a hérédité, car t'arthritisme est héréditaire. Mais pour ceux qui ne "s'écoutent" pas, les méfaits de l'acide urique se traduisent le plus souvent par des manifestations brutales c'est un accès de goutte violent qui voua cloue à la chambre, c'est un lumbago qui vous fait marcher plié en deux, c'est une sciatique qui vous impose l'usage de la canne ce sont des crises d'asthme épuisantes, des coliques hépatiques ou néphrétiques.

Et, ce qui est beaucoup plus inquiétant encore pour l'avenir, ce sont les signes évidents d'arté rio-sclérose mouches devant les yeux, palpitations, angoisse, étourdissements, perte de mémoire, embarras de la parole, fourmillements aux extrémités, pouls ir régulier, etc.

Ou encore, malheureusement, c'est l'attaque nett* paralysie, embolie, congestion cérébrale.

Dans tous ces états pathologiques divers, deux solutions Immédiates-: 1* le régime 2* un nettoyage intensif et méthodique de toutes les impuretés du sang, et de son principal poison l'acide urique.

C'est lui qui fait croquer les articulations, qui, incrustd dana les muscles, rend les mouvements si douloureux, (car les cristaux d'acide urique sont comme autant de cailloux et d'épingles dans l'organisme).

C'est l'acide., ufîque qui fait des artères des "tuyaux da'pipa, privées qu'elles sont de leur élasticité indispensable à la propulsion du sang dans la circuit circulatoire. D'où, fatigue du cceur et .maladie de coeur, et l'apoplexie et la congestion.

L'acide urique, en notre époque agitée, surmenée, n'épargne à peu près aucun adulte.

C'est pourquoi le praticien prescrit à l'arthritique le meilleur dtiminateur connu de t'acide urique l'URODONAL, inoffensif pour l'estomac, les reins, et le coeur. (Com. à l'Acad. de MédecJ. C'est pourquoi aussi, la mère de famille, soucieuse du lendemain, fait prendre de l'URODONAL à son mari, comme une assurance contre la maladie.

L'URODONAL rajeunit l'organisme intoxiqué, et met l'abri des nouvelles attaques de l'acide urique.

EtablistenQot» CHATELAIN, 2, Rue de Valenciennes, Paris, et toutes pharmacies. Granule tSIr. f" Lc lri|>lon.,39,20(I->0noniir8,8O; Comjirinii's 10 fr.f» 10,50 Demandez l'envoi gratuit du MANUEL DE SANTÉ N-

!00 pages leMIRQIR 5 f rs. MONDE Dans ce numéro exceptionnel. toue nos lecteure trouveront un supplément littéraire gratuit

LA MORT AUX YEUX D'ÉMERAUDE par MAURIOE DEKOBRA fascicule)

sante (Pddini) Demande et réponse (Taylor) Rumba.

RADIO-L. U (370 m.). 10 IL, 11 h. 30. 15 h., 20 h. 30, concert.

13 et 19 h., informations.

LILLE-P. T. T. (265 m. 7). 14 h. 30, diffusion du match Excelsior de Roubaix contre F. C. Sète.

ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERG (472 m. 4). 13 h.. ta Quinzaine (Luling) la Guerre joyeuse (J. Strauss) Peer Gyxt (E. Grleg) Madame Butterfly (Puccini); Salut d'amour (Elgar) Sérénade dea cloches (Kockert) Rapsodie hongroise n- 2 (Liszt): Bourgeois de Vienne (Ziehrer) Vieille Fidélité allemande (Frantzen).

20 h. 15. Don Juan (Mozart).

DAVENTRY (1.5M m. 4). 12 h. 30. récital de violon Air sur la corde sol (Bach) Tambourin (Leclair) Cherry A'ipe (Cyril Scott) Sérénade espagnole (Chamlnade) Marcieune (Prin) l'Oiseau prophète (Schumann) Danse slave (Dvorak) Fantaisie aur de la musique de Mozart (arr. Urbach) Valse de concert (Sloszkowsky) C'n bet oiseau chantant (Haydn-Wood) Roux et Or (Sanderson). 15 h. 45, Aroldo (Verdi) Tableaux d'une exposition (Moussorgsky) Thime et variations de la auite n° 3 (Tscha!koweky) Prétude de Roméo et Juliette (German) Danaea norvégiennes 1 et 2 (Grieg) Bénédictin (Mackenzie) Caril-

lon (Elgar) Ballet du Roi s'amuse (De libes) Danse slave (Chabrier).

17 h. 30, récital de piano imprompU en fa dièse, op. 36 Deux mazurkas Dem valses Ballade en sol mineur, op. (Chopin).

21 h. 5, les Joyeuses Commères de Wln4 de! (Xicolaï) Andante cantabile pour cor des (Tschaïkowsky) Sérénade (Borodine) Lohexgrix (Wagner) Largo (Hsendel) Suite lyrique (Grieg): la Praviata (Verdi) Troisième mouvement de la Symphonii palhétique (Tschaïkowsky).


LA VIE COLONIALE

LE DAHOMEY, PAYS AUX FETICHES par DANIEL MARQU1S-SEB1E

Il est vraiment curieux que pour les broussards qui ont depuis longtemps arpenté lea quatre coins de l'Ouest Africain, bien que bronzés contre toutes les émotions et surprMes. le Dahomey tienne en réserve des impressions inconnues insoupçonnées, quelque chose comme une révélation étrange Il ne s'agit pourtant que d'une infime parcelle du sol, représentant tout au plus la quarantième partie de l'Afrique Notre, langue de terre étranglée entre ses frontières, dont la silhouette, sur la carte, figure une main surgie de la mer, fortement agrippée au continent. près d'atteindre le grand empire soudanien. si peu que ses doigte .s'allongent. Mais le fleuve Niger est là, qui veille et lui barre ta route. Ici. tout diffère des spectacles déjà vus. à telle enseigne que l'on est incliné à se demander s'il n'y a pas, de la part de cette colonie, une manière de coquetterie à se parer ainsi d'un cachet de si piquante originalité. Accoutumés d'abord aux grandes fanfares de lumière, à des cieux d'un outremer profond, il ne nous est donné qu'un soleil en sourdine dont l'éclat est diffusé sous un halo qui le tamise une voûte du ciel d'une teinte bleutée où se serait glissée une pointe de carmin, presque lilas. Quant au sol, non plus grisâtre ou aux teintes fauves. Il ne rappelle en rien ce que nous vîmes ailleurs, ici une collaboration ocre rouge due à l'action des sels de fer sur l'argile c la terre de barre D, qui fait' office de calcaire et servant aux constructions.

A quelque temps du port de débarquement Cotonou au sortir du canal de Toche, qui relie le lac Nokoue à la lagune Ouémè, Hogbonou (alisl les Nagots appellent-ils le chef-lieu, PortoNovo) se présente au voyageur comme l'agglomération la plns typique certainement de toute l'A.-O. F. Ruelles étroites, tortueuses, venelles à chicane. labyrinthes semés de ravines, coupés de ponts rustiques. Ranqués de cases et de boutiques bariolées. aux toits en chaume ou couvertes de tôles posées de guingois. On ne peut s'empê cher d'attarder son regard sur ces mai- sons peinturlurées, garnies de miradors d. faux balconnets, de fenêtres à cri- aillons, vestiges des premiers navijç.i teurs portugais venus sur cette côte vere le xv« siècle. Vraiment, il mérite de se hâter lentement à travers ce dédale où tant de merveilles rp tlvent, si peu que l'on soit enclin à se pencher sur de l'étrange et du pittoresque, sur les mille riens de ce « pays aux fétiches », comme l'a baptisé le poète Vigne d'Octon.

-=INFORMATIONS--

Une manifestation de sympathie en l'honneur de M G Boussenot Le syndicat de la presse coloniale a offert, le 26 février, dans les salons de la gare de l'Est, un banquet à son préaident, M. Georges Boussenot, ancien député, délégué élu de Madagascar, promu commandeur de la Légion d'hon.neur à l'occasion de l'Exposition, coloniale.

.d. Albert Sarraut présidait ce banquet, auquel assistaient 200 convives, anciens ministres, sénateurs, députés, gouverneurs, journalistes et coloniaux amis du nouveau promu, trop nombreux pour être cites icL Nous dirons seulement que tout le monde colonial était présent cu excusé.

M. Boussenot avait de nombreux titres à la haute distinction qui lui a été conférée, et elle récompense des mérites que les orateurs ont rappelés. M. Ernest Outrey. député de la Cochinchine et vice-président du syndicat. retrace la carrière du nouveau promu

Sorti de l'Ecole principale du service de santé de la marine de Bordeaux, il fut désigné pour le Soudan où il resta trois ans. En revenant de cette colonie, il débute comme journaliste à l'Action sous la direction de M. Henry Bérenger, puis il fonde le premier hebdomadaire colonial illustré et collabore au Sièc'fl en dirigeant la rubrique coloniale. En 1910, il se présente comme député à la Réunion et échoue. Il est nommé à la législature suivante. en ID14. La guerre éclate Il rejoint la Il- armée coloniale comme médecin chet de la première ambulance. (brièvement blessé cité à l'ordre de l'armée, il est proposé pour la Légion d'honneur. Après la guerre il succède à Paul Vivien à la direction du journal la Pruatt Coloniale. Il lui succède également au siège du orésident du syndicat de la presse coloniale. Le tracé des étape3 de cette carrière. du Soudan à la Reunion, puis à Madagascar (d'où il vient de rentrer dernièrement. en passant par l'Abyssinie): dans la presse, où il défend la cause coloniale dès une époque où ses défen aeura n étaient pas nombreux, sont autant de titres pour M. BoussenM. Le ministre, en lui faisant décerner le brevet de commandeur de la Légion d'honneur, a récompensé ses mérites; de plus, il a donné un précieux encouragement à tous les journalistes coloniaux qui l'ont placé à la tête de leur syndicat.

Ensuite, M. Boussenot remercie le ministre, ses parrains et ses confrères. Il parle du rôle du journaliste colonial et évoque quelques souvenirs personnels.

M. A. Sarraut répond l'invite de M. Ont et termine la série des discours avec son éloquence hab'ielle. REMISE DE LA CRAVATE

DE LA LEGION D'HONNEUR

A M. ED. JUUCLA

Une cérémonie tout intime a réuni, vendredi matin, d Agence générale des coioales, un grand nombre d'amis de M. Ed. Joucla, directeur ait ministère des Colonies. Au nom de la société des Enfants de l'Aude dont M. Joucla ainsi que notre actuel ministre des Colonies, M. Albert Sarraut est un des membres les plus éminents et des plus sympathiques. au nom de ses collaborateurs et de ses amis personnels, le général Brissaud-Desmaillet, ancien chef légendaire des « Diables bleus héroïques a conféré officiellement le grade de commandeur de la Légion d'honneur à M. Joucla et lui en a offert En quelques paroles émues et précises. le général Brisaaud-Uesmatllet a rappelé les Mens d'amitié l'unissant A M. Joucla qui.. avec lui. fut le condisciple, au lycée de Carcassonne. de MM. Maurice et Albert Sarraut. Il rappela la carrière brillante du nouveau commandeur et ses qualités de coeur et d'esprit qui honorent non seulement la grande famille coloniale, maïs encore ses compatriotes de l'Aude.

M. Joucia. en une allocution pleine de sensibilité, remercta tous les promoteurs de cette véritable fête et notamment le général BrUuaud-pesmatllet. grand officier de la Légiun d'honneur, ancien commandant de corps d'armée, plusieurs fois cité, qui. lorsqu'il fut oblige,' de quitter la «Grande Muette n hésita pas. a l'heure ou d'autres songent au repos. à s'inscrire au barreau de Paris comme avorat stagiaire. Cela, dit M. Joucla et nous nous associons à se.« propos,- c'est peut.-etr» plus beau que Cliwinnatus revenant à charrue.

Assistaient, entre autres personnalités. a cette manifestation de sympathie MM. Rondet-Snim. président de la Ligue coioniate et maritime Mouton, conseiller d'E'at KeBismannet. directeur au ministère des Colonies, administrateur de la Banque de ''Indochine Blllecocq, chef de bureau au ministère des Colonies, etc.

Quant aux habitants, lie ont, eux aussi, leur part d'originalité, ne seraitce que dans la façon dont Ils se draper.* dans leurs boubous » (un peu 1 la mode du peplum) avec une élégance et Je ne sais quelle noblesse qui leur sied à merveille. Le bleu domine et les femmes encapuchonnées dana leurs pagnes affectent l'allure de vieilles fées hantées de sorcellerie. Si l'aspect extérieur des Indigènes de ce coin d'Afrique n'évoque en rien les populations d'ailleurs. encore plus nous frappent leur mode de vivre, leurs coutumes. leurs rites, leurs cérémonies religieuses à base de fétichisme, alors que nous avons côtoyé jusqu'ici des adeptes de l'Islam.

Au sortir de la Cité Rouge, la brousse nous invite: il ne suffit que de franchir le boulevard circulaire et, là encore, on chercherait en vain une impression de déjà vu. Point de cases rondes en c banko coiffées de toits coniques en forme de champignons. non plus que des maisons à € argamasses entrevues dans les contrées nigériennes. Dans le cadre des palmeraies dont l'aspect laisse loin dans notre souvenir la zone sylvestre équatoriale pour évoquer plutôt l'image des taillis de nos forêts, de tels coins de nos landes, avec le même silence qui s'y éterniae, ce sont. disséminées des cases rectangulaires ocre jaune, bleu pâle, roses. ou la pluie a mis sa patine. Le soubassement de ces demeures est affecté d'une teinte différente, quel ques-unes enduites de coaltar, d'autres masquées sous le badigeon d'une mixture verdàtre.

Hors les quelques groupements situés aux abords des marchés, se répète, sur une cinquantaine de kilomètres, en ce coin du bas Dahomey appelé « Anago », cette symphonie en vert et en rouge brique où revient, tel un leitmotiv. la note bleue d'un pagne. N'était, de temps à autre. en cheminant, le cri plaintif d'un chevreau, le battement scandé des mortiers à mais. un peu de fumée des palmistes qui se consument s'échap- pant d'un toit. on croirait à un total abandon. On se hasarde à jeter un regard à l'intérieur des cases. A terre. des nattes en paille de mit bien usées sinon à moitié rongées par les termites.. quelques jarres rougeâtres où la moisissure a mis des taches de mousse, des écuelles. un foyer fait de trois blocs de terre, c'est tout, hormis bien entendu. les fétiches, leurs ex-voto pendus de-ci, de-là. ou traînant dans les coins obscurs. dans une niche pratiquée dans le mur: un c Legba grotesque, avec deux cauris à la place des

DECES DU CHEF DE LA MISSION D'INSPECTION EN INDOCHINE Le ministre des Colonies vliut d'être avisé du décès, survenu à Saigon le 4 avril, de l'inspecteur de première classe dee colonies Haranger. officier ue .a Légion d'honneur, chef de la mission d'inspection actuellement en Indochine depuis te décès, survenu à Hanoï, de l'inspecteur général des colonies Kair.

Sous les drapeaux au moment de ta dèfitaratîori de la guerre. Il contfaK'' rapidement dans l'artillerie le grade d' jfucier et fut l'objet de plusieurs citations. ttèrtt major de l'Ecole coloniale, il débuta comme rédacteur a l'administration centrale d'où, après un séjour en Indochine, tl passa le concours d'inspecteur des colonies.

Dans ses délicates fonctions de contrôleur qu'il accomplissait avec tact, urbanité et impartialité, il eut à diriger plusieurs missions où ses vastes connaissances et sa brillante intelligence trouvèrent largement leur emploi. Dans les loisirs que lui laissaient ses missions lointaines, il s'était consacré, collaborant avec son éminent coltègue l'Inspecteur des colonies Sol, à un vaste ouvrage sur la législation et la régie- mentation des colonies: il faisait, en outre, partie du comité de direction des recueils juridiques intéressant nos possessions d'outre-mer.

M. Haranger laisse une jeune veuve et deux enfants. Au corps do l'inspection des colonies, a sa famille si cruellement éprouvée, noua nous faisons un douloureux devoir de présenter nos sentiments les plus émus de condoléance.

RETROCESSION DE CHEMIN DE FER EN A.-O. F.

En vue de réaliser progressivement l'unification de l'exploitation et celle de la tartllcatton des voies ferrées de l'Afrlque-Occldentale française. le gouverneur générai Brévlé a passé avec la Compagnie du chemin de fer de Dakar à Saint-Louis une convention portant rétrocession à cette celonie des concessions qui lui avaient été accordées par la loi du 29 juin et le décret du 10 juillet 1929.

Cette convention est approuvée par décret du 31 mars contresigné par les ministres des Colonies, des Finances et du Budget.

Pour une somme globale d environ S6 millions de francs, payable en cinquante annuités à compter du 31 décembre 1933. il est cédé au gouvernement de l'A.-O. F, la concession du chemin de fer de Dakar à Saint-Louis, y compris les voies du port de commerce de Dakar et l' affermage de l'exploitation du chemin de fer de -,Longs à Llnguétes.

Cet accord offre pour les concédants des garanties au moins égales à celles que présentait le concessionnaire actuel et ménage considérablement les intérêts du budget local.

En ce qui concerne le personnel européen et indigène en service dans la colonie, le gouvernement général de TA.-O. F. s engage, saut renonciation de la part des Intéresses. leur maintenir le statut les régissant actuellement. ainsi que les règlements de retraite et de prévoyance auxqueta ces agents sont respectivement affiliés. PROPAGANDE COLONIALE

Dans le domaine de la propagande coloniale, nous devons noter que M. Heurt Oourdon, directeur de l'Ecole coloniale. a eu le geste heureux d'inviter le président de l'Amicale des contrôleurs civils. M. Poussier, de passage à Paris, à reprendre contact avec établissement de l'avenue de l'Observatoire. C'eet ainsi que M. Poussier. qui ne trouve la tête du contrôle civil de Khemisset. est venu parler le mardi 4 avril aux auditeurs de .ta section d'Afrique du Nord de leur futur métier. M. Poussier mit, par anticipation, ses jeunes camarades en présence des Joies et des difficultés qui en rencontrent chaque Jour dans la carrière à laquelle Ils aspirent. Psychologue avisé et vieux Marocain, il sut enthousiasmer son auditoire.

LA SORCELLERIE AUX ANTILLES C'est Mme Thérèse Berpin qui a terminé la série des conférences organisées par les Isolés coloniaux ». rue Las-Cazes. La conférencière a égrené ses souvenirs sur ta sorceilerie aux Antilles qui possède. à ce que l'on prétend, trois sources d'inspiration les superstitions françaises et les réminiscences de la cabale. la religion caraïbe, basée sur le culte des morts que pratiquèrent les premiers habitants des Iles du Vent (les Indiens); eatla, les rites du vaudou importas d'Afrique par les esclaves travaillant pour tâ compte des planteurs. Ce fut l'occasion, pour la conférencière. d'évoquer les halluccinants personnages de la magie créole, le monde des sorciers, des nécromanciens, des magnétiseurs et de nous entralner au Sabbat noir, en Haïti, où les derniers adeptes de l'antlque idole d'Afrique adorent encore c leserpent-qùi-n'a-pas-de-venin n cependant qu'autour d'eux le pays se modernise et que la civilisation tend malheureusement A vouer a l'oubü ces très vieilles croyances. CONFERENCE

Le 26 arrü A 17 h. M. Nogaro, ancien ministre, professeur Il fa Faculté de droit de Paris, fera une conférence a l'Union coloniale. 41. rue de la Bienfaisance, iar € les monnaies coloniales ».

yeux. une plume de pintade plantée sur le crâne, des ossements de bêtes sacrifiées, des calebasses emplies de cailloux. que sais-je encore Et l'on est loin de penser à des reliques sacrosaintes Intimement liées à l'existence de ces Nagots.

Laissons ce domaine intime, chez les fétichistes, pour ne "rêter un peu d attention qu'au soue. d* décoration qu) se révèle sur les façades et les piliers de leurs cases. Sur ces fonds jouent des motifs disposés suivant u<>e certaine recherche esthétique, tela. par I exemple, que losanges. festons, grec- ques. pointes de javelots, rameaux tleurettes, ainsi que des personnages hâtivement traités, d'un tour pl*>i3ant. d'un enfantillage qui force à sourire. Là, figurent des animaux vautour, busards, aigrettes, grands-ducs «ux prunelles effrayantes, caméléon», serpente. panthères, léopards tachetés avec minutie, d'autres bêtes encore, mais de la plus curieuse conception, apooalypthlues, fabuleuses. Parfois a aussi on sera tout étonné de tr< ùver Interprétées des scènes de chasse. de pêche, des parades royales.

Comment figurent-ils leurs person nages? Ils leur impriment toutes les poses, et non point seulement le chef de profil et le corps de face. selon la technique égyptienne. On verra, par exemple, non sans sourire,' un spectacle chorégraphique où les danseuses ont le corps et les jambes incurvés de si drôle façon qu'elles font penser à des libellules à leur envol.

Toutes ces décorations sont exécu fées au moyen de procédés rudimentaires. Trois ou quatre couleurs rarement combinées. Reste la magie du pinceau, mais encore quel pinceau! Imaginez un morceau de bambou défibré.

Surtout, gardons-noua bien de chercher des explications objectives en ces motifs dont l'élément qui prédomine est l'imagination, le plaisir d'enjoliver, la pure fantaisie, sans que l'on doive songer à une pensée allégorique ou à quelque mystère caché là-dessous. Contentons-nous, à défaut de la délectation qui est le but suprême de l'art ». d'avoir été. un moment, amusé par de simples. naives. puériles. cocasses Improvisations.

Te! est ce coin infime de l'Afrique ce bas Dahomey coin, à la vérité, bien étrange, où fon ne peut s'em pêcher, une fois que l'on a passé par là et vécu, de laisser un peu de son âme.

Daniel Marquis-Sébib.

Manifestation de solidarité franco-malgache

Le sergent aviateur Dewoa vient de tomber morteliement blessé a Madagascar. Cest la première victime de l'aviation dans la grande lie-

Dans cette triste circonstance, la population malgache a montré l'estime où elle tient les aviateurs et l'intérêt qu:eila. ooetfi Qu'un guuverneur puisa*, comme te lit dernièrement M. Cayla, taire une tournée d'inspection en avion, qu il « Jam'ie du ciel parmi des populations qirf»«%*»1enî jamais vu d'avion, cela expliqua que ies habitants des points isolés ainsi reliés vouent aux aviateurs une admirat.on légitime et au gouverneur qui leur montre sa sollicitude en courant les mêmes risques que la pilote un sentiment de reconnaissance.

L'aviateur est un héros qu'ils admirent, mais la simplicité avec !aqueüe il accomplit une tâche qu'ile save.it périlleuse et utile fait de lui un héros populaire qu'ils aiment

Beaucoup de Malgaches n avaient pu assister aux obsèques du argent Dewos. Ils prirent l'initiative de faire dire une messe de Requiem à la cathédrale. M. Cayla, avec son officier d'ordonnance et son cabinet, assistait à cette messe te général commandant la garnison et une délégatlon de toutes les troupes y assistaient également, ainsi que M. Kraft*, représentant le conseiller à la mur Loyon. empêché. et la chambre de commerce; !e docteur flânalvo, en tête de» promoteurs de la cérémonie: tous les aviateurs, de nombreuses personnalités et toute :a population. Mgr Fourcadier était présent dans le chœur. D'autre part, M. Cayla a décidé de faire ériger une stèle commémorative à l'endroit où le sergent Dewos est tombé et de faire Inscrire son nom sur le monument aux morts d'Ivato.

Le geste du gouverneur et celui des Malgaches se rejoignent; Ils sont de ceux qui marquent la compréhension réciproque et resserrent les liens d'amitié. Cette journée de deuil a apporté au gouverneur général une nouvelle marque de l'entente affectueuse qu'il a su établir entre Français et Malgaches.

COMPRESSION D'EFFECTIFS La réduction actuellement réalisée Madagascar sur le personnel des travaux publics est de 49 unttés.

Au 1" janvier 1933 sont rayés des contrôles par suite de décès, réintégration dans les cadrée métropolitains, démission, retraite ou non renouvellement de contrat ingénieurs et Ingénieurs adjoints, 7 adjoints techniques de tous grades, 13: comptable, 1: contremaîtres principaux, 4: surveillants de tous grades, J2: ouvriers! de toutes classes, S: gardien consigne principal, 1. Au total,

Fonctionnaires recrutéa depuis te 1" janvier 1932 en vertu d'engagements antérieurs ingénieurs et Ingénieurs adjoints. contremaître. 1. Au total, 7.

UNE INTERESSANTE

PROPOSITION DE LOI

Dans la dernière législature. M. Char!es Lambert avait déposé une proposition de loi ayant pour effet de permettre aux étrangers devenus français de demander la francisation de leurs noms et prénoms. M. Morinaud. député de Constantine. vient de reprendre cette proposition en la complétant par des dispositions intéressant les sujets français d'origine coloniale devenus citoyens français par yole de naturalisation ou par le fait de la loi.

Les arguments développés par M. Mortnaud 4 appui de sa proposition méritent d'être retenus.

Il n'est pas douteux, indique-t-11, que le fait, par un citoyen français, de continuer à porter un patronyme d'origine étrangère, voire coloniale, le gêne pour s'intégrer définitivement dans la familie dont M fait désormais partie. On peut même affirmer que l'assimilation définitive de l'étranger est Imparfaite si la francisation du nom n'est pas opérée. Il est donc indispensable, comme l'a pensé M. Charles Lambert; de « couper le dernier lien reliant l'étranger à son pays d'origine

M. Morinaud propose donc que tout étranger ou sujet français devenu citoyen français soit autorisé demander la francisation de ses nom et prénoma

Cette francisation s'opérerait, soit par adjonction, suppression ou modification d'une ou de plusieurs lettres. ait par traiuction ou substitution.

L'étranger ou sujet français marié & une française et devenu lui-même citoyen français pourrait demander de prendre le nom le sa femme, à condition que cette dernière ait elle-mem« un nom à consonance française

LA MEI)AILLE DE L'AFRIQUE A M. RAPHAEL ANTON ETTI GOUVERNEUR GENERAL

DE L'A.E. F.

Sur le rapport de M, Chevalin, directeur du laboratoire colomal au Muséum. la commission des prix de la Société de géographie commerciale de Parle a décerné la médaille Caillé dite médaille de l'Afrique. & M. Raphaël Antonelti, gouverneur générai de l'Afrique-EtjuatorlaJe Française. Cette distinction récompense les efforts déployés par M. Antonetti dans la mise en valeur de la grande colonie qu'il administre e: particulièrement l'activité dont Il a fait preuve dans la construction du CongoOcéan.

AUX ASSISES

Ayant tué un camarade pour un pot à café un plongeur est acquitté De queUes étranges et futiles circonstances, parfois, dépendent la vie ou la mort d'un homme L'accusé qui comparait devant le jury est devenu criminel à propos d'un pot de café Pour un pot de café vide, et qu'il s'agissait de laver, le plongeur Henri Dupontet a tué le plongeur Salomon Lé

C'était le 26 octobre, au Ritz A l'heure du « coup de feu s, au cours du diner, Dupontet et Lévy se trouvaient face à face dans leurs salles de plonge re3pectives, séparées par une cloison à ml-hauteur, pas assez élevée pour empêcher les deux employés de se voir et, au besoin, de poursuivre une conversation. Tous deux avaient pris leur café. Lévy. âgé de cinquante-quatre ans, et qui était connu le mol est du président Villette comme un mauvais coucheur, avait posé le pot vide sur le mur mitoyen et exigeait que Dupontet le lavât. Sur un refus, une querelle violente naquit.

Le pot vide, bientôt, fut précipité par Lévy dans la € plonge de Dupontet. Des injures furent échangées, puis des menaces. Le premier se précipita dans la salle du second, s'arma d'abord d'une casserole, puis du crochet de cuisine une pesante barre de fer qu'il portait à sa ceinture. et qu'il brandit sur la tête de son adversaire. Dupontet esquiva le coup, s'empara, lui, d'un couteau à poisson déposé sur la table et le plongea dans la poitrine de Lévy.

La lutte ne se termina pas pour autant. Le blessé réussit encore à jeter à son adversaire un tisonnier et un pique-feu. Puis il s'effondra enfin, dans les bras de M. Glmond, le chef de cuisine. Il mourut à son arrivée à Beaujon. Tel est le drame. Henri Dupontet, navré d'avoir ainsi tué un homme, s'en excuse, à l'audience, en des termes dont on ne saurait nier la sincérité. Lévy était très violent, et J'ai eu peur

Je vous crois, précise le président Villette, mais je crois aussi que vous avez agi sous l'empire de la colère autant que sous celui de la crainte L'accusé regrette: donc, d'autant plus que Salomon Lévy, employé zélé bien qu'irascible, laisse une veuve et deux enfants en bas âge.

Henri Dupontet, d'ailleurs, remplissait, lui aussi, avec conscience ses modestes fonctions. Né à Viuz-enSallaz, en Haute-gavole, il a passé son enfance à Thoiry. Il est venu se placer à Paris et y a subi, il est vrai, une condamnation.

Depuis lors, il a fait son service militaire aux bataillons d'Afrique et on pouvait le considérer comme définitivement amendé. Aussi l'avocat général, M. Brachet, ne requlert-11 pas un châtiment impitoyable. Le défenseur. M* Raymond-Hubert, démontre que le coupable a pu se croire menacé. qu'il s'est défendu avec plus de maladresse .que de méchanceté et qu'il a droit à la plus large indulgence. La cour prononce son acquittement. Eugène QutNCHE.

Une auto volée

se jette sur un tramway Il y a deux jours, ainsi que nos lecteurs le savent, des voleurs d'autos, qui avaient dérobé une voiture à Metz, furent contraints, par une panne de se laisser arrêter à Clamirt. L'autre nuit, un événement analogue se produisit dans la même localité, avenue de la République. Une laquelle s*irouvaient deux hommes, entrait en collision avec un tramway de la ligne La votture .tut mise T%X qui la marnaient en Sortirent précipitamment et prirent la fuite. Le brigadier Beaumont, qui se trouvait dans le tramway, et le gardien de la paix Deschampe, qui passait à bicyclette, s'élancèrent à leur poursuite et ne tardèrent pas à les arrêter. Interrogée par M. Zâmaron, commissaire de la circonscription, ils déclarèrent se nommer, l'un Georges Hulin, vingt quatre ans, électricien, demeurant 57, rue de Trosy, à Clamart l'autre, Marcel Héros, même adresse. Ils ajoutèrent qu'ils avaient volé quelques heures auparavant « leur » véhicule à Paris. La voiture appartient en effet à M. Guillot, imprimeur, 14, rue Saussier-Leroy.

Quelques heures plus tard, les enquêteurs acquirent la certitude que les deux hommes, et plus spécialement Héros, étaient des spécialistes du vol d'autos. On se demande même s'ils n'utilisaient pas quelquefois ces véhicules pour commettre des agressions nocturnes.

Héros a été envoyé au dépôt.

On votera aujourd'hui dans trois circonscriptions On sait que sur les cinq élections législatives de dimanche dernier, il y a eu trois ballottages à Boulogne-Billancourt, à Fougères et à Brioude. Le second tour de scrutin a lieu aujour- d'hui.

A Boulogne-Billancourt restent en présence M. Fernand Laurent, cône. rép., pour lequel s'est désisté M. Jacobson, ail. rép. M. Lagorgette, S. F. I. 0.. pour lequel s'est désisté M. Orliange, rép. soc.. et M Duclos. communiste A Fougères. M. Jean Hennessy s'est retiré purement et simplement. M. Le Poullen, U. R. D.. reste en ligne, ainsi que MV Joiseon, ind. de g. Fournier. S. F. I. 0. et Mentec. communiste A Brioude, un candidat nouveau, M Vincent Chazelfft. maire de Brioude, républicain radical indépendant, mène, ainsi que nous l'avons annoncé, la lutte contre M. Maurice Thiolas, socialiste S. F. 1. 0.. tous les autres candidats s'étant retirés après le premier tour.

Une Russe, voleuse de sacs à main, est arrdtée en flagrant délit

Après quatre jours de surveillance, le brigadier Picard et l'Inspecteur Roy ont surpris en flagrant délit, dans un grand magasin de la rive droite, une voleuse de sacs à main. Elle se nomme Vera Bramowski, née Lebadew, d'origine rusae, demeurant 10, rue LéonGulilot.

M. Badin, commissaire spécial de la police judiciaire, l'a envoyée au dépôt. Des noces d'or à Saint-Dents Les époux Mariette ont fêté hier leurs noces d'or à Saint-Denis, où Us habitent, depuis quarante-cinq ans, au 26 de l'avenue Wilson.

Né à Mitry-Mory (Seine-et-Marne), M. Eugène Mariette, âgé actuellement de soi-

xante-quatorze ans s'était marié & Saint- Denis avec Mlle Joséphine Collignon, de cinq ans sa cadette, originaire de Pierrefltte, le 7 avril 18S3. Ils durent besogner dur pour élever les onze enfants issus de l«ur union, sept garçons et quatre filles, dont neuf sont encore vivants. La guerre leur flt perdre un fils et trois gendres. Ita étalent entourés hier de tous leurs enfants et de leurs seize petits-enfants et deux arrière-petits-enfants.

L'Espagnol d'Aubervilliers est volé de 45.000 francs par un Espagnol. de Paris Passant à Paris au- carrefour Richelieu-Drouot, un Espagnol, M. Grégoire Ascencio, demeurant 95, avenue JeanJaurès, à Aubervilliers, fut arrêté par un homme d'une trentaine d'années, vêtu d'un pardessus gris clair et coiffé d'un chapeau beige, qui, en langue espagnole, lui demanda de lui indiquer la rue Cadet.

Obligeamment M. Ascencio donna le renseignement demandé, et entre les deux hommes parlant la même langue la connaissance fut vite faite. Tous deux se rendirent dans un débit voisin. Au sortir de ce café, alors qu'ils allaient se séparer, les deux nouveaux amis furent rejoints par un individu paraissant cinquante ans, vêtu d'un pardessus noir et coiffé d'un chapeau noir qui leur demanda si dans le quartier on ne pourrait lui indiquer l'adresse d'un certain docteur Martens. Sur une réponse négative, l'homme au pardessus gris émit l'idée qu'on pourrait peut-être trouver cette adresse dans le bottin. Ce fut l'occasion d'entrer dans un nouveau débit. Là le second individu déclara qu'il voulait remettre en dépôt à une personne sûre une somme importante, et l'Espagnol s'offrit alors à accepter ce dépôt et à donner les garanties qui étaient demandées.

Pour ce faire, accompagné du premier complice, M. Ascencio prit un taxi, se rendit à son domicile, mit dans sa poche à revolver des bons de la Défense nationale, des titres de rente et des billets de banque, le tonit représentant une valeur de 45.000 francs. Tous deux revinrent avenue Trudaine, où l'homme en noir les attendait. Ce dernier prétexta un train à prendre et tous trois montèrent en taxi. Peut-être pris de méfiance, l'Espagnol fit arrêter le véhicule en cours de route et' descendit mais à peine la voiture de place avait-elle disparue que M. Ascencio constatait que les valeurs placées dans sa poche avaient été subtilisées et remplacées par un linge épais.

Il n'eut que la ressource de porter plainte au commissariat de son domicile, et M. Rouz, commissaire, a fait rechercher les audacieux filous. MISS FRANCE Le jury chargé d'élire miss France s'est réuni hier au journal Comœdia, avenue des Champs-Elysées, sous la présidence de M. Paul Chabas, assisté notamment de MM. de Weindel, rédacteur en chef d'Excelsior Beltram Masses, Cappiello, Picasso, Georges Scott. Van Dongen, Moreau-Vauthier, Marcel Lherbier. Gaston Manuel, G.

Mlle Drée, éloe Mlle Presse

Boissy, de Rovera, Maillard. Après avoir choisi cinq candidates. les juréa ont élu en définitive, Mlle Jacqueline Bertin-Lequien, étudiante, qui sera donc chargée d'aller défendre en mai nos couleurs à Madrid pour le titre de miss Europe.

Par ailleurs, les journalistes présents lors de l'attribution du titre de miss France, ont élu à l'unanimité, mademoiselle Presse, qui a vingt et un ans. est brune et appartient à une grande maison de couture parisienne.

La paix eat revenue au quartier Latin Les étudiants ayant tenu avant tout a mettre à profit les vacances supplémentaires provoquées par leur grève, la journée d'hier fut on ne peut, plus calme au quartier Latin.

D'ici quinze jours, l'Association gènérale des étudiants espère que satisfaction lui sera donnée par lee pouvoirs publics et que tout sera rentré dans l'ordre.

M. Ziegler, président de l'A. G., compte profiter des quinze tours cie trêve pour demander audience au ministre de 1 Education nationale et savoir ce que celui-ci comte faire à la suite des incidents de >~es lours derniers.

-.Mais des étadianG

ont manifesté l'Institut

L'Institut, à son tour, comme les Facultés, eut hier sa petite manifestation d'étudiants et d'étudiantes. L'Académie des beaux-arts venait de nommer dix logistes peintres pour le concours de Rome avec ce classement MM. Gérardin, Ronsin, Collla, Martinez Mlles Richter, Besson, Faure MM. Aillaud, Jérôme, Mlle Thiéry. Ce jugement ayant mécontente quelques jeunes artistes qui ne se trouvaient pas classés, un groupe d'élèves des deux sexes de l'Ecole des beauxarts est allé manifester au palais de l'Institut, dans la célèbre galerie des bustes, voisine de la salle où siégeait l'Académie des beaux-arts.

Trois membres de l'académie, professeurs éminents et très aimés de l'école, les peintres Lucien Simon, Devambez et Albert Laurens sont sortis, ont adressé quelques paroles amicales aux manifestants et ceux-ci se sont retirée avant que soient intervenus des agents, qui n'ont eu qu'à disperser le groupe au dehors.

Chronique judiciaire ESCROCS AU CHOMAGE CONDAMNES A la requête de l'Office départemental du placement de la Seine, le tribunal correctionnel a, du 3 au 18 mars. prononcé vingt nouvelles condamnations à des peines de prison allant de un mois à dix mots et à des amendes variables, pour établissement de taux certificats de domicile, délivrance de faux certificats de travail, usage de faux cachets de pointage, Inscriptions aux secours de chômage lrrégullères ou effectuées sous divers noms.

FAILLITES. Braun, maroquinerie, 118, rue d'Angouleme, Joseph Èpsteln, vêtements pour hommes, 5. impasse Letort. actuellement sans domicile connu. Constanttn Nicolaldis, commisstonnaire en transports. Levant Expreas ». 22, rue Hector-Malo. Elisabeth Clechanowlcz, épleerle-vlas « Aux fins Gourmets 10S. boulevard de la Villette, act, s. d. c. Marie Coun. bijouterie, tte, pasaage Verdeau. Adrien Dhieux, tabletterie, 48, rue des Vinaigriers, puis 116, avenue de Suftren. Eugène Lorttgu«s, primeurs, à Saint Dents, 6. rue de ÉSuresue, puiâ a Epinay-sur-Setoe. 13 bis, avenue Beaudoln, act, a d. c Henri Gerber, photographe. a Vlneennes, 40. rue des Laitières, ict. en Belgique. Félix Bordât, bois, 1ï2, avenue Jean-Jaurès, chantiers. route des Petits-Ponts. Veuve Flnot. née Mareruerite Mick. épicerie. avenue du Général Michel-Blzot. Samuel Bercovitz. fournitures pour confection « Etablissements 1 IL Fegli ». 116, rue du Temp! Louis Rabourdln. tournage, 184, rue Saint- Ma ur. Angel Puante. machine* à tricoter. 146, avenue Emile-Zola. Henri Dutillleux, ébénluterle. Saint-Ouen. 15 rum CifrdeGuinot. Sroul, dit brai'] Sapoval, fourrures, 66. rue d'Angoulême.

LIQUIDATIONS JUDICIAIRES, Elle Gontcharoft, hût^l-épi-cerie, 15, rue Balzac Société Immobilière Square Chanton N- 6, capital 500.000 francs, à Neuiliyaur-Seine, 6. square Chanton. Paul Holtz, tannerie. rue de l'Entrepôt JutesLéon Salomon, bonneterie. 34. rue Greneta.

BULLETIN FINANCIER Cours de a Bourse du Samedi 8 Arril

L'allure générale de notre place a été assez. résistante aujourd'hui, mais dénuée de tout intérêt. Seules, les rentes françaises ont été l'objet d'une reprise, qui leur permet de terminer la semaine aux environs de leurs plus hauts cours. Le reste de la cote s'est borné à pivoter autour des niveaux de la veille, avec des différences tout à tait minimes. Dans l'ensemble, les affaires ont été plus nulles que jamais. •iussl bien au parquet qu'en banque, s telles enseignes que, sur de nombreuses valeurs. même cotées è terme, le premier cours a été, une fols de plus. le seul inscrit. Même les mines d'or, les pétrolifère.. et les cuprifères ont été plus calmes. tout on demeurant soutenues. Sans doute, le fait qu aujourd'hui samedi la Bourse est. en partie, Ivée des indicatiors des autres marchés étrangers, a contribué au marasme des transactions, mais ce n'est point là le seul motif dt sa prudente réserve. Chacun se rend parfaitement compte qu'au dedin.< comme au dehors aucune solution ne peut être escomptée actuellement avec eertr.uds. Aux changes, ce matin, la livre sterling a terminé en 'légère hausse, une fraction à 86,95 contre 86,84. Le dollar est reste uns changement à

Derniers cours aux rentes. perpétuel. contre 69.85 1917. 8t,25 contre 81. 5U tt 4 191S. contre S0.75 (+ 0.60); 5 amortissable 1920,

TBBMB COMPTANT 1 TEBMB COMPTANT TALBURS c«Iprj"cêm VAtSBHS "côoTi^côn Com" j Court pr oM' [du tour prteM* Ida )onr prcéd'lfa tour préojd' |dn tout P A R Q U E T P»U>é «capital) OT 91 M Peinent?. S57 258 2S8

4 IBIS 75 81 8080 8t 30 Rosse comollrté 246 2 50 5 !92« amorti* MO.. Serbe 4 8tn. 1*06 22 E2 30 H %19a2.tranc.A «• 95 87 8B 87 55 Ott. 5 1914. 2fl 50 28 28 40 28 70 4 ',i %193S.tninc.B 07 8R 55 M 10 88 00 Bwiq.Nat (lu MpiIq. 154 1S5 0h1m« autonome. 889.. 8B2.. 89050 8n.. BnD<iue Ottomane. 443.. 447.. 442.. B»nqu* rie France.. 10S05.. Créd. Fono.KKypttfJl 1940 1DJ0 l!>20 Banque d'Aldérte.. *8SO f900 Can.Pac.KaIlw»yCf 205 210 B. Parix et Paj-K-B» H?2 •̃ H20 UbO •• H 35 Wattonn-Llbi ordln. M 50 Hanque tranœtlant 494 ('entrai Mlulng. 14S0 1424 iros Banq.de l'Un. Parla. S53.. SSO S45 Mmtecatiiii 131 50 Comp. Ataértame.. lf>»8 15B0 fiio-TInto 1S24 1296 1M9 Craint. Nat. rt'K<œ. 1115 Azote SU Noire* 750 Crert. Oonun. France taut. Kltr Cy I.td. :'9 39 50 Oréd.FPm'.tte France 44S0 4445 ino* Royal Dub-A. 14S9 1435 «•m- «* d80 •• ™~ *»•• fS*QE$5s£- 680 ÎS:: ÎÎS:: îïî banque 16250.. Bon» Mpt «%1913 part de fondât, ii0*!0" 1&900.. HO0O.. ÎÎSHO.. Calro-Héllop. Icap.l 9fl5 P60 Soctet* cIvile. 3770 Banq. Nat-d'Eurpte iJM E«t 7U MeifcanEatfe £4 2S 34 75 Midi. •• 720.. 7S0 Sllva Plan» SA 25 Kôri. 1334 1825 1825 1S14 Colombla S8 68 M se.. Oriéann MO.. 850. 8S5 Concordi» 45 50 Métropolitain. l20* •• 120S 1> Béer» ordinaire.. S99 1 ParWermelndiœtr.. a69 400.. ,ra*ersfonteln S« 50 H7 50 97.. Ljnnnai» de» Eaux E"S 2K75 Brnkpan MS 6S3 534 Di»trib.d'Blectriclttï 2J10 £0BO 2JOO Kart K&nd Electricité de Pari». 1009 1005 Ooldflel 210.. E08 HfCtr.de la Seine.. 6<i8.. 5M).. Orowu Itlnei 7S7 787.. 787.. El. et Gax du Nord. Kand Mine» 50 C" Oen.<mectrtrtté '"89 •• 1985 1950 197» Johanncsbur» C. 1W 50 1RS.. 1 Ener.ElXIttor. Méd. 840.. Caoutchoucs 93 50 50 9350 ̃ N.-Lnm. (Le Trirb.) 18<0 1844 1645 18i0 Eastern 62 62 52. Ttrcrawon-Houston.. 3!3 320 3t5 Onla Kalumrxmc.. 63 62 63 25 Union d'ElectrWté. 720.. Kuala Lumpur 93 92.. 64 98 Forefji Nnnl rt Est. •• 489 48S MalatC» B3.. SS 60 TreaierleB dn Havre •• S82 KatalMEpriv Lew 401.. TanraBTlka 77.. 77.. 78.. Boléo M* M Vieille Montagne. Bcuel-BIaletra 18& Mozambique 2625 Btoblla». Kuhlman. Trsnsvaal 132 50 50 Phosphates Ciaf».. 420.. 419.. 417.. 420.. Bnlay 207.. 208.. 209.. 213 Prod.Chrm. d'Alato. 004 910.. Llertn 2i2 60 234.. 23S.. CnaiKeura Réunis.. Hotchlttai 1178 llfiS Trauaattantlqueonl. J» 60 53 Hydro-Electr. Cère. 123 122 50 122 Voiture» à Paria. 150.. 150.. 150 T. et f. Sarotnrice.. 4550 4S 25 Citroën (actions). *M Oonatsntine SU SI0 3f« Ford 76 7650 Tublw priTtléirWc.. 142.. 144.. 14250 VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT "LEURS VALU.. VALEURS parquet iSS i8& »?̃•̃ Si Ob.Tré».4!4%19^2 86g 50 Cannaux 736 Bons Trés.5>ill>24 751 60 Comment!? -Fourc. 4«O 1S»2 2 V, OrMuTCoror* 487 S IR94-B6 2 !?•£ 279 "l Fond» d'EUit émis Marie» »retr»ne.C100d<>U Omurom d'ilgérie. 1750 1785 S[l»t» Z 7 "Jorl924. S42S 3350 OU. M 1910 2 M Crédit 624 Sdlnt-Gobaln 1110 jalDéo. 102) g" 510 8% J»nT.\92-: MarclwTllle Dsgnto 2760 jJ| 1B28 5 o| g15 B00 6% janv.lMM 88S.. coloniale». 124 jga0 4 •; 775 ft T T ̃• 4!)2 •̃ Agence Havaa. 8W 1 jogo 4 •>' oi» o>n OriMt-Etat 88ft 60 Puh. ptr. {forfosséa l' S15 Benrouiroan 690.. 3C0 i. Maroc 4 1914.. 3tt« Pollet et CU»u«on «38.. J JjJOJ 4 8fS 475 478 Au Boa Slarrhé 345 1^2 1«1 I Ga. Lafamte. art. &><>̃̃ M* ̃̃ I S 5 1913.. Congo «du part¡¡ 277 gf }»; Eï™te unlnée. 85 88 76 Aatur des iOne».. 82.. £Ui2,4%" ea) S29. EanwmeEïterieure Brt A.W. Dm* ̃ 4 F* 885 Italiens 72 75 7390 lioyM Uulch 14400.. 14M0..1 1S793 fiis 1?.. Pan. Ob. Bon» a lot 12860 "Il"' I Pociéte Marseillaise 6 1852-54-06 501 |ïi\l8U6 1! 80 S42 i'5?n.de&od: «S i&£7^: S ?8 Cted Konc. Colon. 105 74S.. 7« S» 19SB 6 Vi* ̃I Cbem. 1er tunisiens 559.. 675.. ̃ • 13M 4 Ji •; mÏ i Oneot Algérien. 504.. P.-L.M, S 1855 ..I 3 « 1 1 Omnibus –8% EN BANQUE EllfiTKie lndl'Bt. 173.. fuslonS% 3tO Hutcliloson 1120. 14&5 Enenrie Sud-Ouest 1485 «u«. 3°,. nouT. R08 •• iMunatus cap M?' Cuivres et Pyrites. 802.. 2 54 801. l£'i it*-a-PitreCact.> 19Ï "*̃ s?»85 iï =S° ^i0" Cables téleeraph. 40.. Etat*-Cai« a doll.î 42 I MlcheTllIe 600.. S% 311.. Angleterre (1 I. st.) «fin I Paria-Outre»u 810 S% nouveau Aile. 1100 reWiam.l i Chant, de Bretagne 2 Si 305 ArgentineUOO rxs.) 6'iO 17-2-M d. France. Nord 8 série K. 474.. 474 ]Bplia,,ue (100 bel.) 35475 430.. 5% E. 4S8 Oauada (1 dWlar). 7 man de rtt-Naralre. 108 4 l>. pawniarlt (100 cl 31 niaw Méditerran. 57i 578.. »i>4.. JKhwkih! 110(1 itn.) 215 2S Denain-AlKta 1080 1090 Orléans 6 440.. Italie (100 lires! fins- Mlle 8S3 S74.. Koumanis (100 lell la 7 avril Aciéries Marine. 4SO 3Si YowroslarfeUOOd.) 7 avril I Artèsv 8H%1895 1 Citroën (part). 64 Ouest S 8S2 Portugal IIOO ea.l. ti 60 28-7-81 Charb. duTonkin. 2455 1 V, Finlande !10!l rokj) 37 75 4 avril Mthun» Pologue (100 zlot.) M

LES CONGRÈS Les agents temporaires de l'Etat

Le congrès de la Fédération nationale des associations d'agents temporaires de l'Etat anciens combattants non pensinunés da guerre, dont le siège est rue JeanJaurès, à Stàins, a commencé ses travaux quai de Valmy, sous la présidence de M. Delattre. de Rouen. Parmi les motions discutées et acceptées, citons maintien en fonctions ou reclassement des agents A. C. des régions libérées modification, en faveur des ouvriers A. C. dépendant du ministère de la Guerre. de la circulaire sur les licenciements établie par la commission consultative du travail. Le soir, un banquet présidé par M. Hulin. boussecrétaire d'Etat à la Guerre, a réuni les congressistes.

Les ouvrier* employés de l'Etat

anciens combattants non pensionnés La Fédération des ouvriers et employés de l'Etat anciens combattants non pensionnée, réunie en congrès, s'est occupée tout particulièrement des propositions issues des délibérations de la commission consultative. il. Sourbet. secrétaire de la Fédération des travailleurs de l'Etat, ayant été enteiidu eur la position que compte prendre cet organisme, il en résulte un accord complet sur la base suivante l'ancienneté de l'A. C. pour les licenciements sera décomptée en tenant compte des annuités concourrant à l'établissement de la retraite. Les transporteurs en commun

Le congrès national extraordinaire des transporteurs en commun a commencé hier ses travaux, 4. boulevard de Strasbourg. Les débats des commissions seront clos ce matin. Une réunion plénière aura lieu cet aprè8-mldl iL 15 heures. 10. rue de Lancry. Cycliste tué par un camion Un garçonnet de quinze ans, André Delion, dont la famille habite 79, boulevard Sérurier. circulant à bicyclette, a été renversé hier. non loin de son domicile, par le camion que condulsalt M. Gaston Uoget. 106, même boulevard. Le jeune garçon est mort comme on ramenait à l'hôpital Tenon.

Chez les Marseillais de Paris Le Club des MfiTxeilUiitt de Paris s'apprête à fAter l'un de ses membres notre confrère M. Vincent Delpiwch, nommé à la direction du Petit Provençal.

Un déjeuner aura lieu à cette occasion le 12 avril, à h. 30, au restaurant Ledoyen, aux Champs-Elyséee.

Le président Fernand Bouisson. >e plus illustre des Marseillais de Paria, présidera ces agapes.

110,75 contre 110 (+ 4 contre 102 (+ 0,20) 4 1/2 1932. la série A. à 87,50 contre 86,95 et la série B, à 88.55 contre SS.075 (+ 0.475). Aux banques Banque de France, (inchangée) Crédit Foncier. 4.425 contre 4.445 (– 2Û; Banque de Paris. 1.420 contre 1.432 (–12) Crédit Lyonnais. 2.025 contre contre 2.030 (–5). Aux internationales: Suez. 16.280 contre 16.225 Rio Tinto. 1.296 contre 1.302 (- 6) Royal Dut*:h, contre (– 1). Les électriques et charbonnages. également plus calmes, reproduisent à peu près leurs cours de la veille. Un très léger tassement, provoqué par des prises de bénéfices, après leur considérable étape de hausse, a marqué la tendance du groupe îud-africain.

MARCHES ETRANGERS

Neto-Tork, Pas de tendance bien déflnie à l'ouverture. Si quelques titres sont en Migers progrès sur les niveaux précédents, d'autres, par contre, abandonnent une fraction. Les écarts sont, d'ailleurs, peu sensibles dans l'ensemble.

Bertiat. Tendance faible sur l'ensemble de la cote. Les affaires sont très calmes et quelques dégagements suffisent à entraîner un tassement des cours. L'allure générale reste très hésitante jusqu'en

CREDIT LYONNAIS Dans aa séance du 6 avril. le Conseil d'administration du Crédit Lyonnais a accepté avec infiniment de regret la démisilion de M. A Brouty, selon le désir exprimé par celui-ci de cesser ses fonctions d'administrateur. en raison de son état de santé.

Dans la même séance. en remplacement de il. A. Brouty. le Conseil a nommé M. E. Hannotin, administrateur de la société.

Cette nomination sera soumise la ratification de la prochaine assemblée des actionnaires.

BULLETIN COMMERCIAL COTON& Le Havre, 8 avril. A terme. les 50 kiios avri4 230 mai 22S juin. Juillet. 223 août. septembre, 223 octobre, 224 novembre. 225 décembre, 225 janvier. février, 227 mars, 229.

CAFES, Le Havre. 8 avriL A terme, les kilos avril, 174 25 mai, 170 75 juin 170 50 juillet 168 août, 167 25 septembre, 167 octobre. 166 50 novembre. 166 décembre, 162 75 janvier, 162 février, 161 25 mars, 179.

SUJKES. Tendance soutenue. Clôture courant, 222 222 50 mai, 222 50 P; juin, 222 50 à 223 P 3 de mai, 222 à 223 3 de juin. 50 P septembre. 217 50 à 21S 3 d'octobre. 207 50 3 de novembre, 208 50 P. Cote officielle du disponible. 223 à 224.

BLES. Courant, 95 25 P mal, 95 50 P: Juin, 95 25 P 3 de mal. 94 75 P. Cote officielle du blé disponible, 95.

SEIGLES. Incotés.

AVOINES. Courant, là V mal, 50 P juin. 73 50 P 3 de mai. 73 50 73 75 P.

OKGBS BHASSKKIE. Incotées. FARINES. Courant. Ui7 V mal, inco·tees Juin. 127 P 3 de mal. Incotées. ALCOOLS. Courant, à mal, 825 à 835 de mal, 835 P juin, 835 à 840: 3 de juin, 835 à 845 juillet-août. W P.

FARINES PANIFIABLES, Les farines panifiables valent actuellement 150 francs <•« kilos.

COMMUNICATIONS DIVERSES M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat a. l'Education nationale et de l'Education physique, vient d'aviser M. Emile Tlsserant, président de l'Union des sauveteurs de l'Ourcq, que ce groupement est, par décision offlcfelte, agréé comme soclété d'éducation physique.

A 1'occasion des fétes de Pâques, les bureaux et paisses de la Fédération mutualiste de la Seine. rue Saint-Victor, seront fermés les dimanche 16 et lundi 17. toute la journée, et le mardi 18 jusqu'à 14 heures.


ernière Semaine des l^émonstrations


Premières Représentations Capucines. A la belle Bergère, opérette de MM. Georges Dolley et Jean Nohaln; musique de Mlle Mireille.

Si nos pères estimaient dans leur candeur, que l'opérette exige des chanteurs authentiquer notre époque ne connatt point ce scrupule. Une mode récente impose aux acteurs de genre la charge des couplets, en attendant sans doute d'assigner par compensation aux artistes lyriques lea scènes de comédie.

Déplorer cet état de choses serait jouer le paysan du Danube. En vain d'ailleurs! Mieux vaut donc sourire, dans l'espoir que le bon sens reprendra tôt ou tard ses droits. Qu'importent au reste ces caprices du moment si les ceuvrettes qu'on nous propose gardent un cachet de bon alai Cest assurément le cas d'A la Belle Bergère.

Le livret, frais, jeune, pimpant, jamais vulgaire, porte la marque de ses auteurs. deux hommes d'esprit. La musbue, dépourvue de prétention excessive, accueillante au tazz. vaut par son rythme alerte. En ces temps de goût facile, ce sont là les éléments du succès. Il se dessina franchement, à la générale, lorsque M. Lestelly vint soupirer avec adresse c Si je M'étais couché, j'aurais rêvé de vous », l'air que vous fredonnerez demain.

L'intrigue 7 Elle nous entraîne, d'une boutique de frivolités « A la Belle Bergère tenue par Gisèle Brindefeuille, à un musée national dont le conservateur, Topinet cousin de Gisèle. est le prototype du noceur. Ce joueur impénitent, toujours aux abois, ne craint point de louer le lit historique de la Dubarry à de» amoureux en mal de fredaine et qui se font surprendre, dans le plus simple apparcü, un jour d'inauguration officielle. Malheur à celui par la faute de qui le scandale arrive » dit l'Ecdésiaste. Mais cette forte parole ne vaut point pour le théâtre. Loin de desservir ses auteurs, l'es-' clandre leur assure les faveurs inappréciables de la publicité. L'aventure finira par des mariages, comme dans toute opérette qui se respecte.

M. Le Gallo (Topiquet) mène l'action avec brio. Mlle Christiane d'Or, fantaisiste i la mimique expressive. M. Qaude Dau- phin, acteur d'avenir et stimulé en l'occurrence par son zèle fraternel, M. Lestelly, au jeu chaleureux. Mlle Lucienne Parixet. Mlle Hélène Perdrières. M. Edmond Rozc, M. Bertic. apportent le concours d'une interprétation de choix à cette aimable opérette. appelée à tenir longtemps l'affiche des Capucines

Henry BÉNAZET.

Mlle GERMAINE ROUER

EST ENGAGÉE

A LA COMEDIE-FRANÇAISE

L'engagement de Mlle Germaine Rouer est un fait accompli et si, hier après-midi, au cours de la visite qu'elle a faite à M. Emile Fabre, aucune signature n'a été donnée, l'entrée de la brillante artiste à la Comédie-Française est néanmoins certaine. Démissionnaire de l'Odéon, Mlle Germaine Rouer a fait également d'intéressantes créations sur les ecènes du Boulevard et interprété des film où son talent vigoureux a été tout de suite remarqué. Comédienne senslble et douée des meilleures qualitésgMile Rouer est promis», on ne peut ej* dbuter, à une belle carrière rue de Richelieu.

MORT DE M. RAVET

M. Ravet, ex-pensionnaire de la Comédle-Française, vient de mourir, à l'âge de soixante-deux ans. Il était entre à la Maison de Molière le 18 juin 1899 et, n'ayant pu accéder au socièta. riat, l'avait quittée en 1919.

Ses obseques auront lieu demain lundi 10 avril, à 10 heures, en l'église Saint-Charles, à Joinvile-le-Pont. THEATRES

La semaine dans les subventionnée i Oi'EitA. bn soirée lundi, la Damnation ae Faust mercredi, ta Juive dimanche, Faust.

CO*LAuLti-v uANÇAtSE. En soirée. lundi, Primerose mardi, Baisers perdus. Un ami de jeunesse mercredi et dimanche, ta Francerte jeudi. la Rafale vendredi, la Passion samedi, le Heeret. En matinée Jeudi. Androm,jae, te Uauide imaginaire sa-aedi. Polyeucte, le Jeu de l'amour et du hasard dimanche. Paraître.

O-fjiutA-COMIQUE. En soirée mardi, la Femme mue mercredi, le PréauxClercs, lei Noees de Jeanneite jeudi, la Vie. ae bohéme, Paillasse samedi,, Manon dimanche, le» Vontes d'Hoffmann. En matinée dimanche, Mireille, Valses. ODEuN. En soirée lundi, l'Affaire de* poison» mardi et jeudi, la Tentation; mercreai et dimanche. Napoléon vendredi. Polyeucte samedi, le Bonheur du tin mattaée Jeudl, NapoUon samedi. le Misanthrope, les Précieuse» ridicule» dimanches, la Tentation.

CrAli.ri-L.YHiyUi!i. En soirée tous les jours de la semaine, le Pays du sourire..

En matinée jeudi et dimanche, le Pays du sourire.

'ritlANCL-ï-LïHIQUE. En soirée lundi, mardi, mercredi et jeudi. Ciboulette vendredi, la Traviata samedi, Paganini; dimanche, la Veuve joyeuse.

En matinée dimanche. les Saltimban-

-o- OPERA. Après la représentation de la Juive, mercredi, l'Académie nationale de musique fera relâche Jusqu'au dimanche de Pâques où l'on donnera Faust. Le mardi 18 commenceront les représentations de la Tétralogie.

-o- COMEDIE FRANÇAISE. Le Secret sera joué ce soir par MM. Roger :Manteaux. Jacques Gutlhène, Pierre Bertin par Mmes Marie Ventura, Madeleine Renaud et Andrée de Chauveron.

-o- OPERA-COMIQUE. Mlle Jenny Tourel chantera ce soir Car,men. M. Verdiêre sera Don José-

-o- CHATELET. Aujourd'hui. à h. très précises, matinée de l'opérette triomphale Nina-Rosa, avec Bach.

Mat. jeudis et dimanche

Mat. supplémentaires des fêtes de Paques lundi 17, mercredi 19 et samedi -o- VARIETES. Aujourd'hui, à t h. 46. première matinée du gros succes CMteaux en Espagne, de Sacha Guitrÿ, joué par l'auteur, avec Mlles Marguerite Pierry et Jacqueline Delubac. Slnoël. Larquey. Pauline Carton, SaintPaul, Francœur. Emile Roques. Robert Seller, Numès fils, etr-, et Marcel Vallée. Gui.

EMPIRE Toujours l'éclatante Interprétation

RITA GEORG SAINT-GRANIER FRANCONAY A. GAUDIN

ALCOVER A. DUBOSC

G. CHARLEY A. LAMY

L. CLEVERS

Les 50 boys et girls de Mas Rireri KATINKA l'opérette triomphale

dont petits et grands s'émerveillent Knc™ MATIMEE, 14 h. 30 o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à h. 45, mat de la Travtata, avec MM. VI labella, André Baugé et Mlle Luce TraMat à prix réduits tous jeudis et sam. Mat supplémentaire lundi de Pâques.

-o- AMBIGU. Aujourd'hui matinée et soirée. Les Misérables, d'après Victor -o- PALAIS-ROYAL. Ce aoir, à 9 h., réception du service de troisième de la Demoiselle ate Marnera.

o- NOUVEAUTES. Mlle Suzanne Dehelly qui, souffrante, avait dû abandonner son rôle dans Oh Papa a a fait sa rentrée hier soir, où elle a été acclamée par le public

Durant sa courte absence elle avait été remplacée avec talent par Mlle Nocky May. -o- Vices 1 Vices Vices Pierre Sabatier dans sa pièce comme dans son roman pose cet angoissant problème Est-ce leur faute si la nature leur donna des Ames de filles dans des corps de garçons ? STUDIO DE PARIS, 16. rue de Clichy. Trinité 26-22. Matinée, à 15 h.; soirée, à 21 h. Fauteuils 15 et 20 fr.

-o- CLUNY. Matinée et soirée. Fernand René dans Préte-moi donc ma femme. o- TH. GOBELINS. Tous les soirs. le plus grand quocès du théAtre Mogador, No, No. Nnnette. Aujourd'hui matinée.

AUJOURD'HUI MATIN};),; 3 3 heures GEORGES MILTON :L'AUBERGE DU! [CHEVAL-BLANC! Matinée Dimanche et Jeudi

̃̃̃ MATHURINS LA

VOIE

LACTÉE d'Altred SAVOIR

Jw. MONTHIL et R. VATT1ER MUSIQUE

Les Concerts Vanni-Marcoux

dans l'Amérique du Nord

La tournée de concerts que donne actuellement le grand chanteur françals Vanni-Marcoux dans les villes de l'Amérique du Nord est un très grand succès. Salles absolument combles dans chaque ville et presse enthousiaste acclament notre émlnent compatriote.

MUSIC-HALLS

FOLIES.BERGERE FAUi KIIILS Ir. PEOMKNO1B 10 fr. j AUJOURD'HUI MATINEE

MATINEE et SOIREE

ALHAMBRA

(REPUBLIQUE)

MARIE

DUBAS

Triomphe

dans son tour de chant

Tout un beau programme

LOUEZ OBERK.

CABARETS

Au Coucou. Le Coucou magnifique, revue de MM. Raymond Genty et Gabrlello.

C'est encore dans les cabarets montmartrois qu'il se dépense le plus d'esprit et d'habiles statisticiens établiraient promptement ce que la gaieté des soirées parisiennes doit à ces amuseurs impénitents que sont les chansonniers.- Le nouveau spectacle du Coucou est composé de la meilleure façon d'abord un excellent tour de chant où l'on a p p 1 a u d it Raymond Souplex, Pierre Dac, Géo Charley, Jean Marsac, Charles Monelly et Gabrfello, qui nous a agréablement surpris par un répertoire différent de celui qu'il nous offre d'habitude le succès qu'il a obtenu est significatif et prouve que le public n'est pas tellement attaché aux effets faciles et vulgaires puis une revue le Coucou magnifique, due à la collaboration d'un charmant poète M. Raymond- Genty et d'un Gabriello très en verve et décidément dans l'un de ses meilleurs moments.

Notre éminent et sympathique collaborateur M. Paul Reboux. dont on parle beaucoup dans les revues. a inspiré aux auteurs une scène rgréahlement satirique Mille et une recettes Quel beau raid nous montre une charmante automobiliste en combinaison blanche maculée de cambouis et Qui se lamente en un pot pourri amusant sur le sort de nos amazones modernes s'élançant à la conquête des routes où elles subissent. hélas quelques déboires puis Saint Couplet nous transporte au ciel, où nous assistions au jugement quotidien

̃ ̃ ..1 -loi

de Dieu et où Il nous est prouvé que là-haut comme ici-bas tout finit par dea chansons enfin, un joli finale évoque les idylles marinières, les gars de la marine, les Paimpoiaises et les bordées. Tout cela est vif, joyeux, haut en couleurs et Il convient de citer encore On ne chante plus, Marianne soeurs, C'est l'heure et Tragediante. Mlles Loulou Campana, Suzanne Peyron, Jane Sourza, Maud Roger, MM. Cariel, Charles Weiss, Andréas et Monelly jouent avec talent cette revue nouvelle.

A. LE Bret.

CHRONIQUE_DU CIRQUE Honnête programme à Médrano où l'on revoit avec plaisir les Ricono-Sturla, cette excellente troupe équestre travaillant à l'allure rapide et au rythme progressif qui sont l'apanage des vrais banquistes. des « vrais de vrais ». dirais-le, si l'expression n'était réservée généralement aux héros de Jacques Roberti et d'Edmond Heuzé, péintrts des hommes du milieu. Et quelle solide éducation acrobatique Depuis l'équilibre debout de la mère de famille jusqu'aux flip-flaps de la petite fille, tout est parfait dans ce travail équestre. marqué du sceau de la meilleure tradition. Un autre régal pour le connaisseur est le numéro de tapis, mélangé d'icarisme, dp la troupe Mendez. Numéro très original comprenant des équilibres antipodistes avec accessoires variés, des pyramides et des saucs en colonnes et à terre avec pot pourri final à la manière des troupes arabes. Un numéro de tout premier ordre qui rappelle les grandes troupes de jadis les Craggs. les Montrose. les Balaguer. les Bourbonne!, les Mansuy. J'ai beaucoup moins aimé les mêmes Mendez dans leur numéro de clowns. Autant leur,travail acrobatique est rapide et enlevé, autant l'ai trouvé leur numéro comique lent et sans entrain. Et puis. toujours ces rappels à n'en plus finir Je sais bien que c'est le public, enthousiasmé dès que l'on joue de la musique dans la piste. qui gâte les artistes par ses ovations mais les artistes devraient être plus raisonnables que le public. à leur défaut, il devrait exister un régisseur de piste qui saurait mettre un terme à ces fausses sorties qui constituent un « remplissage » dont les vrais amateurs se passeraient très bien.

La troupe des perchistes d'Olga Statis présente un travail à la fois fort et élégant. Miss Tamara est toujours la gracieuse acrobate au trapèze fixe qui rivalise avec miss Fillis pour la précision et l'audace. Rhum s'entend bien avec son nouveau partenaire Comotti. Les Novello sont d'excellents acrobates cyclistes dont le chef ressemble beaucoup à celui des Dauntom Shaw.

Honnête programme, je le répète, et qui vaut l'ascension de la rue des Martyrs. Mais pourquoi la « barrière » est-elle réduite au seul Loyal La barrière en habit est, au cirque, une tradition dont le respect est absolument nécessaire. Je laisse aux nombreux littérateurs qui écrivent sur le sujet le soin de vous expliquer. comme on dit à Belleville, le pourquoi de h chost.

Henry Th6tard.

CINEMAS

CINEMA DES CHAMPS ELYSEES 118. Champs-Klysée», 118

i A MILLION r (Version originale, sous-titres français) 1 VEDETTES! 7 1 METTEURS EN SCENE SUCCES FOU! <Ost un dlm l'aranwnnl) c Selectiun Fltms » vient de terminer. aux studio Salatx?rt, l'adaptation française du film le Vaisseau sang port, que nous verrons., prochainement sur nos boalevards. La distribution française, sous la direction de 4ÎM. Eugène Deslaw et Ma* Eddy, comprend Henry WaJbei, Marcel Walbel, Jean Hort. Jean Guilton. Jean Delacourt, Argus. Guerlne«.u. Thlerry. Marrot, Lita Recto. Gisèle Reguier, Jeamiine Borelll, Becky Rosain et Dehli.

LES NOUVEAU^ FILMS

THEODORE ET Cie Nous avons vu Théodore et Cie. que donne actuellement le cinéma Marivaux. C'est la plus énorme bouffonnerie que cinéaste pouvait tourner c'est invraisemblable, inoui c'est une plaisanterie

Une attitude de M. Bsimu dans € Théodore et Cie », le film qui pseae au 51»rivaux-Fathé

qui bouscule tout, va, vient, saute ici et là, étonne, distrait et. fait rire. Ah oui, fait rire 1 Car on rit cordialement aux aventures de Raimu-Qodomir, ou. si vous le voulez, de Clodomir-Raimu. Ce diable d'homme, dont le comique est une puissance, mène avec un entrain sans pareil cette comédie qui est une farce, ou cette farce qui prend l'aspect d'une comédie Conter le scénario d'une pareille productiont à Dieu ne plaise En voyant ces péripéties inscrites en noir et blanc dans les colonnes de ce journal, vous vous prendriez à penser que c'est à ne pas croire, ce serait chose morte et sans intérêt, mais lorsque tout cela s'anime, avezvous le temps de réfléchir ? Vous riez, et c'est tout.

Raimu rejoint les interprètes de la < dell' arte s, et toute la fantaisie qu'il déploie, toute la truculence dont se pare ses personnages car il est multiple et divers, depuis le resquilleur des courses jusqu'à la dame très bien sont dignes du Pont-Neuf, source du véritable comique français. M. Raimu est tout. Il mène le jeu avec l'impétuosité que nous lui connaissons il est le principal interprète des sketches dont le fiim Théodore et Cie est fait et dont la somme fait un film des plus originaux, mieux des plus amusants Auprès de lui, MM. Alcover, Albert Préjean et Ritchie, comme Mme Alice Field, sont excellents, et leur bonne humeur s'alliant à la sienne pour procurer à l'interprétation cette puissance de rire qui est le propre d'une comédie de qualité. Cette fois encore, M. René Pujoi et le metteur en scène, M. Pière Colombier, peuvent être heureux ils ont diverti leur public, et cela n'était-ce pas leur but ? Ils ont peut-être fait mieux en prouvant qu'une farce à tiroirs. lorsqu'elle est bien montée et gaillardement menée, n'a que faire d'hypocondre vérité son Invraisemblance devient une qualité majeure, et cette qualité se décèle à ce critérium le rire. Théodore et Cie fait rire.-

Jean MARGUBT.

Les nouveaux programmes dans les salles Pathé-Natan' Raimu, dont on n'avait vu depuis quel- cju«3 semaines aucun nouveau film, réap-; parait aujourd'hui dans la comédie inédite que la salle Marivaux porte à son affiche Théodore et CI,. On voudra voir et applaudir dans cette œuvre tirée par Pière Colombier de l'amusante pièce de MM. Nanoey et Armant la nouvelle Incarnation de celui qu'un public innombrable considère à juste titre comme le plus grand comédien de l'écran français. Raimu campe ici un personnage d'une étourdissante fantaisie, bien digne de ses inoubliables créations de César et du capitaine Hurluret. Autour de luh les interprètes qui comptent parmi fea plus brtllan.s du cinéma français. lui don- nent la réplique Albert Préjean, Alcover, Charles Redjie, FéliX Oiidart, Morton,. ainsi que deux des comédiennes les plus délicieuses de l'écran Alice Field, dont le succès s'accentue à chacun ae ses nouveaux films. et 1a ravissante Germaine Auger. Pière Colombier a su dépenser, dans Théodore et CI-, des qualités de réalisateur qui ont fait le succès de comédies multiples. L s'impose définitivement comme l'un de nos meilleurs metteurs en scÊne

Natone par a même occasion le changement de programme de l'Omnia-Pathé, devenu on le sait salle spécialisée dans La présentation dea films documentaires et de reportages. Deux films nouveaux apparaisaent à son écran Plongeons et Mouettes, série de vues remarquables par le ohoix des sujets et la qualité des photographies l'Océan n'a plue de secrets, véritable voyage cinématographique entrepris au fond des mers, et dont l'opérateur a rappnrté, comme d'une pêche miraculeuse, une merveilleuse collection de tableaux inimaginables, baignés d'un parfum de poésie et de féerie extraordinaire. Nul doute que le public parisien ne réserve il. ce second spectaole de reportages le succès triomphai qui a accueilli le premier.

1 F. 1 ne répond plus quitte en plein succès l'écran de la salle Marivaux pour celui du Max-Linder Qxatorze Juillet, le chef-d'œuvre ironique et dôlicat de René Clair, désormais programme à l'Ermitage va faire la conquête des Champs-Elysée. tandis que l'Impérial affiche une oomédi extraordinairement originale et spirituelle le Roi des farceurs.

Au Moulin-Rouge, Mademoiselle Josette. ma femme, un nouveau film de Berthomieu, donc un nouveau succès, avec Jean Murât et Annnbella, les délicieux interprètes de Paris-Méditerranée, qui retrouvent une fois de plus deux rôle qui leur conviennent parfaitement.

UNE SCÈNE DE "DON QUICHOTTE"'

M. G. W. Pabst a réussi, par nor habile stylisation, à donner aux costume* des hérn> I de son fllm, m m me le montre rr-Uc acène, un caractère très particulier qui s'adapte blea à l'époque da héros de Cervantes telle que nous la représente la légende I

LORSQUE M. RAMON NOVARRO CONVIE SES^ AMIS.

Actuellement à Paris, M. Ramon No- varro avait convié ses amis et quelque journalistes au cocktail de l'amitié. Auprès de lui, les dirigeants de la Metro- Goldwyn-Mayer, société dont il est une des grandissimes vedettes, MM. Stein, Monnier, Châtain avaient tenu à présenter eux-mêmes le créateur de BenHur_

Dire que l'on entendit dans le brouhaha ce que disait M. Novarro serait exagéré ü confirma cependant son intention de chanter à Paris au Boulevard. Voilà qui est bien

Ceux qui furent ses camarades à Hollywood, MM. André Berley, André Luguet, Georges Mauloy, Mlle Suzy Vernon, étaient venus dire leur sympathie. La réunion fat des plus cordlales, sans aucune pose, ni aucune morgue. La gentillesse de M. Ramon Novarro lui conquit tous ceux qui ne le connaissaient pas encore. Une preuve ? Le nombre d'autographes qui lui furent demandés, si nombreux que M. Ramon Novarro n'en pouvait plus et montrait son poignet endolorie. comme après une course de chars .M. SAMUEL GOLDWYN

FAIT DES DECLARATIONS a M. Samuel Goldwyn, lui, ne signe point d'autographes. Ce n'est pas un acteur, c'est un producteur

Dès son arrivée à Paris, il avait fait mander des représentants de la presse qui, après une longue attente, furent mis en sa présence en un palace de la place Vendôme où des rois et des reines avaient reçu certains de nos confrères avec affabilité. M. Samuel Goldwyn ne s'embarrasse point d'égards, Il dit ce qu'il veut dire, c'est-à-dire sa confiance sa certitude dans l'avènement pro- chain du règne de la télévision. Le directeur d'une grande firme française nous avait tenu les mêmes propos pleins de confiance il y a quelques temps.

Excellents Nos savants et nos cher- l cheurs ne se désintéresseront point de cette grande chose dont parle M. Samuel Galdwyn venu de New-York à Paris. J. M.

AU TEMPS DE 1900.

M. Maurice Rémy campe avec esprit,. dus la Dame de chez Maxim », le personnage 1 da lieutenant de dragons Corignon, l'ancien ami de la môme Crevette HV" Flnrelle). Le nim connaît, an Maiignan-Pathé, un 1 succès mérité, et « ta Dame de chez Maxim après avoir diverti le» specta'leurs du théâtre, amuse ceux' de la belle ̃aile dM Champs-Elysées

PALACE

M"" Weinterberger &en Laurence, dan» le film Joeel,vn » que M. Pierre Guerlais va bient6t réaliser. M. Samson Fainsllber Incarnera Jocelyn.

MARIGNAN

THÉATRE PATHÉ NATAN

FLORELLE, André LEFAUR

et ALERME

DANS (

La Dame

de chez Maxim

Daprii la pièce de Georges Fevdeo"

Adapîé par Henri Jeorncn

UNJ*IU£0>lWANÇmE£QRt^.

PERMANENT de 14 h. à Minuit L'OCÉAN

N'A PLUS

DE SECRETS

LE MYSTÈRE DES GRANDES

PROFONDEURS SOUS-MARINES

ERMITAGE

THEATRE PATHE-NATAN

14 JUILLET

En Mm de BEXE CLAM

Dans quelques joura eera donné aux studios de Billancourt1 le premier tour de manivelle du Chdteou da la Peur (titre provisoire), la nouvelle production ForresterParanL

Ce film, tiré de l'œuvre d'Edgar Wallaoe The Friyhtened Lady, est assuré d'une distribution éclatante.

La mise en scène est de M. Jack Forrester, la direction de production est aasurée par M. André Parant.

000

On a tourné, dans les rues de Paris, les extérieurs du filin Prince des Six Joura C'est ainsi que l'on pouvait voir, avenue de l'Opéra, le sympathique comédien Adrien Le.my, en équilibre sur le marchepied d'une auto. partir à la conquête des kiosques à Journaux. pour connaltre peut-être les résultats du sprint de 3 heures


Officiers Ministériels

Vente en la mairie Jo Uurey-le-Chatel (S.-et-M.). le 29 avril 1933. à 14 h., 4 lots PDÂDPIETIi Gurcy-le-Chatel. Petite M. à p. 10.000 tr. Il ares de terre au même lieu c La Kosse-Alaine ». M. à p. 2S5 fr. 3° 4 ares 80 de terre au même lieu c Les Thuiseaux >. M. à ii. 100 tr. 5 ha. 63 a. 93 e. de terre à St-Illiera c Les Brosses M. à p.: 6.000 fr. S'adr. à 1° M* Bollet, not. à Donnemarlêen-Montois (S.-et-M.); 2° M' Challamel, av. à Paris, r. d'Amsterdam 3° Ni« Poisson, not., Paris M" Nouel et F. Ficbot. Parle Vente étude Maillard, not. à St-Denla. rue des Ursulines. 26 avril 1933, 15 heurea lot': PROPRIETE A EPINAY

(Seine), av. d Enghien, 29 (anc. 5). Cont. TERRAIH ET HANGARS f Epinay (Seine), r. Dumas, 7. Cont. 222 m. 48. M. a p. 1·' lot, S0.000 fr. lot. 25.000 fr. S'adr. aud. not. et il M« Mavré, av. à Paris. Propriétés

COLOMBES Propriété, r. de Nanterre, 53. V/UliUlHDEu3 Cont. 2.255 m. Rev. br. 7.8761. M. à p.: 100.000'. 2° Terrais à Kaubonne (S.-et-O.), face gare champ de courses d'Enghien. Cont. 1.768 m. Libre de location. M. » p.: Adj. ch. not., Paris, 25 avril. S'adr. M- Gastaldi. notaire, 5, rue Drouot. Vente au Palais de Justice, à Paris, le mercredi 26 avril 1933. à 2 heures PROPRIETE A FONTENAY-S.-BOIS rue des Rleux. n" 62. Cont. 1.726 m. env. M. à p. 20.000 fr. S'adr. M* Lucien Frank, avoué à Paris. 61, rue des Petits-Champs. PROPRIETE A BAGNEUX

route d'orléans, 64. compr 3 pavillons lib. Cont. 348 m. M. à p. 80.000'. Adj. 27 avril, 14 h., étude M" Perrot. not., Bourg-la-Reine Commerce et Industrie

MMMWiiiiimiiiimmtiiimiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiw

Et. de M- Dutresne, not. à Allevard-les-Batns (Isère). le mai 1933. à 14 h., à Allevard. Vente aux ench. publiques d'un fonde de COMMERCE D'HOTE ,«*£*£ qutdation judic. Excellente situation. Import. matériel. M. à p. tr. Pour tous renseignements, s'adr. à M* Dnlresne.

Appliqué dès les premières manifestations d'un rhume, l'Autoplasme évite toute complication et les enfants les plus douillets le supportent avec le sourire, car la régularité de sa révulsion ne rappelle en rien la brutale morsure des cataplasmes ou papiers sinapisés. Toux, bronchites, points de côté, laryngites, rhumatismes, névralgies, lumbago, goutte, douleurs de toutes aortes cèdent rapidement à son action dérivative.. Aussi est-il en usage dans un grand jHimbre d'hôpitaux et la Ville de En vente Dans toutes les Pharmacies

La Pochette t fr. 75 fruic^ GRos: Maison FRERE, 19. Rue JACOB, PARIS

Petites Annonces Classées

SPECIALITES POUR FORAINS Chemisea et pantalons 2,5U. Combinais. barboteuses 3; jupes, robes, blouses, B.50; corsage soie art., 4; crêpe ch., 6: tabliers, 1; coup. dentelle, etc., vte 1. 0,46. Tar. tco. Oirault. 179, r. gt-Martin. i*ari3, Ii" étage; Tablier enfant p. la vente à 39, 49 sous. (JUILLET, rue Serrurier, Muiit.ugon. Cravates, carrés imprimés, georgette, crêpe chine, qualité et prix imbattables.

EUHTACHE, 167, rue du Temple, Parts; 36. r. Petit-Saint-Jean, Marseille. Tar. fco. TORA1N3, MERCIERS.' BAZARS

Demandez catalogue de baisse dentelles, rubans, coupons, cols, coussins, etc., etc. Maison Renard, 2X, rue Beaubourg, Paris tt* SOCIETE LAINIERE, 73, r. Turbiso. Paris ïï AHMIP pour machine et en pelotes. JU^IU^IU 1Q séries différentes et fantaisie à part. 20 fr. le kilo. Tarifs et échant. tco. Pou'pées» Prix incroyables G. Elanchet. 40 bis, fg Poissonnière, Paris. Colis 6 poupées. ass. cont. mandat 100 fr. BAS chaussettes, mi-bas, gilets Lacoste, hors-cours. Soldes. Tarif franco.

Milliaud. 39, faubourg Saint-Martin. Paris. Retenez cette adresse pour vos achats de B>A$ï chaussettes, tte bonneterie. blouses, .¡¡ tabliers. Demandez catalogue franco. Centralisation du Bas. 47, r. Cléry, Paris. UNION DES i'ILATEUKS DU FRANCE Oi/n'J IA M J t– Dernières nouveautés. Les meilleurs pr.x. Actuellement 10.000 kilos il sold* depuis 20 fr. le kilo. Tarif franco. Prev'Mnf. 77. r. Paris. Fabrique de confection4 K NEVMILLER, 11. rue Geoffroy-Langevin, Paris (4'). DEMANDEZ TARIF GRATUIT

Chemise garçonnet toile d'avion à part. 4 fr. Culotte garçon, drap doublé, à part. 5 fr. 50 Laines et soies à tricoter Etab. Barbier, 29. rue du Caire, PARIS qul ne vendent que ce qu'ils fabriquent. DEMANDES D'EMPLOIS

Bonne à tout faire de.m. place. Ecrire Mlle Qaiidei-hnux. 228, r. St-Penis. PARIS, SITPATIOMS DIVERSES

Français 27 ans. marié, ex-ancien acheteur, 4 ans chef service commercial fabrique cravates, très compétent textiles, ayant voyagé Europe. organisé agences représent., -parlant espayol, connais. étendues sérieux, capable cherche situation, se déplacerait éventuellement. Fourdraln, lOO.r.Lepic.Paris

Terrains et Lotissements Adj. étude M» Perrot, notaire il Bourg-IaReine. dimanche 30 avril 1933. à 14 heures Cont. 348 m. à 19.214 m. M. i p. 1.000 a S'ad. M" Perrot, n., dép. cah.charg.: Bidaut, n., Sceaux; ï'ichot, Nouel, av. Paris Immeubles de Rapport

tHiititiiiiiimiiimitumiiiimiiiMiimitHiitiimiit

Vente au Palais de Justice, à t'arfe, le mercredi 3 mai 1933, à 2 heures IMMEUBLE A PARIS ARR1) RUE DEMOURS 70 Cont. 150 m2 env. Rev. br. 47.800 fr. env. M. à p. 480.000 fr. S'adr. 10 M' H. Catfer, avoué à Paris, U, r. de Rome 2" M- Tual, avoué 3° Me Laeuffer. notaire Paris. Vente au Palais de Justice, à Paris, le samedi 29 avril 1933, à 14 heures le IMMEUBLE RAPPt A SAINT-MAURdes-Fomsés, r. Beaubourg, 4. Cont. 200 m. env, Rev. br, 6.100 fr. M. à p. tr. 2° PRApté même commune, av. Marlnvilie. 35. mur Cont. env. 245 m. Lib. loc. M. à p. fr. 3» Terrain à Montdldler (Somme), 24 bis, r. St-Pierre. Lib. loc. M. à p.: 200 fr. S'adr. M" Zambeaux et Marin, avoués à Paris Lefeuvre, notaire à Saint-Maur. Annonces diverses

DIRECTION DES DOMAINLSDE LA SEINE Le 27 avril 1933, à 14 h., à la salle d'audience du conseil de préfecture, au tribunal de commerce (bd du Palais), ndjudicatwn sur soumissions cachet. de la concession du DROIT D'AFFICHAGE

dans les divers établissements de l'Aéronautique civile de la France métropolitaine, pour 9 années, à compter du 1" mai 1933. Renseignements à prendre à la DIRECTION DES DOMAINES DE LA SEINE, 9. rue de la Banque, à Paris, et au 2- BUBEAU DES DOMAINES, 9. place St-Sulplce à Paris.

Les annonces du Maiché Immobilier sont reçues 29, 6ouleoard des Italiens, et avenue des Champs-Elysées

MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord, Pour New-York, le 12/4. Via le Havre et Cherbourg. Australie, Nouvelle Calédonle. Pour Alger, la Pointe-à-Pitre, Fort-de-France, Cristobal, Papeete, Raiatea (facultatif), Port-Vila. Nouméa, le 20/4, via Marseille. Océan Indien, Madagascar. Pour PortSaïd, Suez, Djibouti, îlambasa. Dar-esSalaa Zanzibar, Mayotte, Majunga, NossiBé, Diego-Suarez, Tamatave. la Réunion, Maurice, le. 12/4. via Marseille.

OABDES D'EKFAITTS

Nourr. aut. dem. nour. ts âge. Prix mod. Lefèvre, 53, avenue Pascal, Drancy, Seine. Ret. ay. pav.. jd., dem. enf. march seul. Bon air. Bassot, 40, r. Rostand, Morangla (tl.-O.) Dem. enf. ts kg., même pr vac. 170 p. mois. Proust, à Dampierre, p. Unverre (E.-et-L.) TRAVAUX A FAÇOM

REFECTION de MATELAS Pris le matin, rendus le soir.

DEBRO,, 50. r. du Rocher. Paris. Lab. 28-24 OCTBaa D'EMPLOIS

Divers

Tapissiers, litiers, 39. r. J.-Ferry, Bagnolet Dem. coiffeur franc., ou italien. Garnier, 13, r. Roussel, 17', lundi ou mardi, 7 à 8 h. soir On dem. entrepreneuses spécialisées pour la chemise garçonnet. Se présenter Neymiller, 11, rue Geoffroy- Angevin. Travaux à la maison. Les Editions A. LABOR, la Rochelle, indiquent 4.U00 maisons confiant du travail. Demander notice. EMPLOIS COLONIAUX (civils et de l'Etat) Renseignements officiels et complets par broch. grat. 96 pages de l'ECOLE SUPER. D. COLONIES, av. Wilson. Montreuil. S. GARÇON BUREAU p. ADMINISTRATION NATIONALITE FRANÇAISE EXIGEE. Ecrire demande avec extrait état-civil et services guerre. B, 4 Petit Parisien. QUI TRANSMETTRA.

Demande ouvrières et entrepreneurs pour la confection pour dames, grosse série robes et corsages. Travail assuré toute l'année. S'adresser EDMOND,

18, rue Saint-Lazare, Paris.

lucratives sur nos vMJlUAil!raSMACH. A TRICOTER. Chorch. pers. sér. pr trav. ch. »oi. Apprent. yat. à dom., livrais, imm. de matér. Essor Artisanal Lainier, 7, rue Basse-des-Carmes. Industrie

B. tourneurs mécan. génér. habit.région. Ateliers de Bondy, 75. r. Liberté, BONDY GENS DB MAISON

On dem. ouvriers jardin., 4 branch., couch., nourris, blanchis. F. BABOU, 119, rue de Paris. Villiers-sur-Rarne (Seine-et-Oise). DEMANDES DE REPRESENTANTS! Importante liaison de Champagne, cherche dans toute la FRANCE très bons Représentants. Sérieuses références exigées, i Ecrire Havas, Reims 3363-62

LES COURSES

Hier à Vincenne*. Le* résultats t PRIX DACKILLAC

(Monte, à vendre. 10.000 fr. 2.300 m.) 1. Don Juan Il (Verzèle) G 86 à M, R. Dufour P 2. Feu Follet V <H. Picard).? 19 3. Extra Dry (Tardivon) P 4. Gavarnie III <R--C. Slmonard). Non placés Etna Il (A. Forcinal) El Paso (Perlbarg) Diable Boiteux (R. CéranMaillard) Fandango (P. Gitton) Darnétal (R. d'Haène) Désespoir (Ritud), distancé de la deuxième place pour avoir pasaé le poteau au galop. Durées 3' 24" 4/5. 2/5 3' 3' 3/5. Réduction au kilomètre l' 29" Dix partants.

PBIR DE BOURG

(Attelé. 10.000 francs. mètres) L Géo M (Th. Monsieur) G 11 à M»" L. Moreau P 7 60 A Flamant (A. d'Haène).P 17 3. Sortensla (Vanlandeghem).P 1750 4. Glaucippe (R. Céran-Maillard). Non placés Gefely (A. Gypteau) George Todd (O. Desmedt) Gare de Meissei (R.-C. Simonard) Foltawa (Manson) Gigolo III (R. Simonard) Gournay II (M. Dumontier) Faust (Bertho) Goëland II (Verzèle) Figaro IV (G. Monsieur) Granville II (A. Butti Gaucho (Dubreuil). Durées 4' 13" 4' 13" 9/10, 4' 17" 1/5, 4' 17" 3/5. Réduction au kilomètre l' 29" 4/5. Quinze partants.

PRIX DE SEDAN

(Monté. 10.000 francs. 2.250 mètres) L Harvey (Chrétien).G 35 à VI– Baain-Llmet P 12 50 i. Boubigant (R.-C. Simonard) P 19 i. Hermès III (P. Gitton) P 24 60 4. Hurleuse (E. Carré). Non placé Hortensia (Neveux) Halley (Deziéray) Héroïne VI (V. Fera)'): Harlay (Perlbarg) Hirondelle III (L. Pottier) Honneur (A. Forcinal). Durées 3' 24", 3' 3' 26" 2/6, 3' 27". Réduction au kilomètre 30" 7/10. Dix partanta

PRIX CAPUCINE

(Attelé. 30.000 francs. 2.250 mètre8) L !ka (R. Monsieur) G 24 50 M. E. Krauss P 960 Izaro (M. Capelle). P 17 50 3. Iowa II (Leverrler). P 11' Trotte (G. de Wazières). Non placés Idéal III (Vitoz) Imprenable (Manson) Imbattable (A. Gypteau) Image W (Th. Monsieur) Ialomitza (R.-C. Simonard) Ibarra (R. Céran-Maillard) Imprenable B (Verzèle) Impérla B (H. Picard). Durées 3' 33" 1/5. 3' 38" 3' 33" 3' 37" 2/6. Réduction au kilomètre 34" Douze partants. PRIX DE PAU

(Monté. 20.000 francs. mètres) L Géan (Perlbarg) G » à M. A. Col P 650 2. Glatigny II (R. Laisla) P 10 50 3. Grand Air (Riaud).. P 9 4. Gypsplle (A. Forcinal). Non placés Gézaincourt (Vitoz), arrêté Fairy Part (R.-C. Simonard) Feld Maréchal (C. Lemoine) Gyptls (Hazet) Glaive (Al. Libeer) Germaine D (E. i-arie). Durées 3' 54" 2/5, 3' 54" 3/5, 3' 56" 3/5, 3' 58". Réduction au kilomètre 29" 2/5. Dix partants.

PRIX DE SIABSEILLE

(Attelé. 60.000 francs. 2.825 mètres) t. Amazone B (Vandenberg) G 17 50 au haras de DouviUe .P 10 50 i. Epaminondas (Bertho) P 9 > 3. Farceur X (A. Gypteau).P 14 fiO 4- Cajoleuse B (Tcherkassbff). Non plaeés Halcione (Hazet) Corbon (Butti) Doetman P (R. Simonard) Fantaisie Il (Natter) Fourire (Verzèle) Fou Rlre Il (A. Sourroubille) Enribote (Macé) Fred de la Mbrandlère (R.-C. Simenard) Et La Grandeur (Neveux) Dumbéa (Vantandeghem)., Durées 4' 10", 4' 10" 1/5, 4' 10" 3/5. 4' 10" 2/5. Réduction au kilomètre l' 25" 1/5. Quatorze partants. PRIX DE JUMIEGES

(Steeple-chase. 10.000 fr. 3.600 m.) 1. Fanfan la Tulipe III (Neboit) G 48 50 M. A. Chaix.P 12 » i. Grand Secours II (R. Trémeau) P 6 50 3. Gladiateur (A. Gellereau): 4. Goliath 11 (M. G. Deslandes). Non placés Haroun Harleck (M. Bridoux). arrêté; Batailleur W (R. Rail). Distances 2 long., courte encoi., 4 long. Six partants.

COURSES BELGES

GRANDE COURSE DE HAIES

tSO.000 francs. 4.000 mètres)

-«*>«>o«i uni Bruxelles, 8 Voici' les résultats de la Grande Courue de Haies courue sur l'hippodrome de Grœnendaël 1. Wazidon (Luc) 2. Lebougnat (Langerôme) 3. Romolette (Sawers). Non placés Flambp, tombé; Wellington, Cavour, tombé Transsylvania, arrêtée What Agaln et Ajonc d'Or. Mutuel 30,50 8.50 8 7,50. Gagné par 2 long. A, 5 long. du deuxième au troisième. Neuf partanv.

Aujourd'hui à Longchamp, à 13 h. 45 MONTES ET PARTANTS

Prix de Bougival à réclamer, 8.000 fr, 900 mètres, ligne droite. Pyrrhus 56 (A. Hatton) Dix de Dère 56 (W. Slbbritt); Dum .d'Urville 56 (L. Vaixelflseh) Quintidi 56 (R. Brethès) Royaume 56 (G. Brid- land) Charlatan 56 (M. Lynch) Garne- ment II 56 (F. Hervé) Millemont 56 (A. Lavialle) Six Jours 56 (E. Flockhart). Prix de la Grotte, à vendre 90.000 fr. 1.700 mètres, petite piste. Hénonville 58 (F. Hervé); Bleu de Roi 58 (C.-H. Semblât) Feu Sacré (A. Rabbe) Rébus 58 (G. Jusaeaume); San Domingo 58 (R. Leurson) Le Grand Morin 58 (C. Bouillon) SaintEfflam 58 (P. Villecourt) Eudes 58 (W. Johnstone) Irony 56j (W. Sibbritt) Dick Whitting (F. Keogh) Numitor 65 (V. Ravel) Zuleika 53à (G. Duforez) La Sylphide 53d (H. Bonneau) La Victoire 63 (L. Cordell).

Douteux Poker 55 (N. Pelât).

Prix de BarbevUle, 20.000 fr. 3.000 mètres, grende piste. Majordome 58 (A. Rabbe); Compère Cuill (W. Johnstone) Amidon 56 (C. Bouillon) Serpolet 56 (C-H. Semblât) Stresa (T. Turner).

La Bourse, 13.000 fr., 2.200 mètres, grande piste. Electron 59 (C. Bouillon) Le Menhir (G. Bridgland) Mondragon II <9J (A. Dupuit) L'Oriflamme 49à (W. Sibbritt) Lansquenet 49d (L. Robson) Pick Up 49à (A. Rabbe) Broom 49J (M. Lynch); Bamako 49J (L. Pratt).

Prix Joigne, 100.000 fr., 2.100 m., grande piste. Jumbo 58 (W. Johnstone) San Marco 58 (C.-H. Semblat) Scolopax 58

Agents région. vis. client., ay. autos, dem. par excel. firme huiles auto et ijid. Ecr. Conta, 10, r. Strasbourg, parle. Inut. se prés. INSPECTIONS

Candidatures peuvent être posées de suite pour inspections dans lancement nouvelle branche d'une ancienne compagnie. organisation commençant 16 avril. Rémunération conditions ordinaires des inspections, allocations fixes. allocations kilométriques. commi3£ion3 diverses. Joindre il la demande renseignements sur aptitudes d'asaureur grande branche (pas indispensable) sur passé, sur moyens d'action: très bonne tenue physique et réputation premier ordre. Seules :ea réglons ci-dessus intéressent MIDI

Gironde, Dordogne. Lot-et-Garonne, Landes, Gers, Basses-Pyrénées, Hautes-Pyrénées, Lot. Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, Ariège, Aveyron, Lozère, Tarn, Hérault. Aude, Pyrénées-Orientales.

EST

Meurthe-et-MoBelle, Vosges, Haute-Marne, Haute-Saône, Doubs, Jura, Aube, Meuse, Marne. Ardennes.

NORD

Nord, Pas-de-Calais, Somme, Moue, Olee, Seine-Inférieure.

CENTRE

Puy-de-Dôme, Creuse, Corrêze. Cantal, Haute-Loire, Loire, Rhône, Isère. Savoie. Haute-Savoie, Ain. Saàne-et-Loire. Allier Indre, Cher. Nièvre, Côte-d'Or.

Ecrire A 4. Petit Parisien.

psirsicmMATS

Pens. garçons. Px mod., 4, r. ord, Claniart MOTO-TERROT, cutb. double tub. 360-1933 et MONNET-GOYON. superb. sport Villlers graissage séparé à profiter 1.800; rue Anatole-France. Levallols.

Bntelfjnement automobile

Touristes 200 fr. Pds ide et touriste les 2 permis 250. 16, bd Beaumarchais. Roq. 89-42 LOCATIONS

Immeuble neuf, 50 ch. et ch. culs., conf. A. P. De. 1. 15 fr. Sem. 60 fr. Mois, 250 fr. C-0, r. des Grands-Champs. M" Natlon-Avron Logements dep. 2.5S0 ch. comp., asc. 25 bis, rue Erard, Paris. Métro Reuilly-Diderot. A 1. de ste m. de camp., 3 km. Coulommiers, 7 p., en. cent., télép., élect., eau, lavoir, garage, b. jard. planté et clos attên., arbr. fr. Ne ven. que s. rend.-vs. Ec. B 6. P. Parisien VIAGER

Je prendrais personne âgée en via* bons soins, vie de fam. Ecr. B S, Petit Parisien.

(G. Duforez) Taizé Aizie 58 (J. Jennlngs); Dark Shield 58 (A. Dupuit) Dracula 58 <C. Eiliott) Peeping Tom 58 (M. Lynch) LBandre 58 (C. Bouillon); Montréjeau II 58 (F. Hervé) Tropel 58 (D. Torterolo) Magnus 58 (W. Sibbritt).

Prix de Fontainebleau, 30.000 fr., 2.000 m., moyenne piste. Le Cacique 56 (R. Brethès) Amador 56 (F. Rochetti) Le Menhir 64 (G. Brldgland) Mondragon II 54 (X.) Tous Vents 54 (M. Lynch) Bénarès. 54 (C. Elliott) Flint Glass 64 (F. Hervé) Cappielto 54 (G. Duforez) Béribéri 54 (C-H. Semblât) Camping 54 (C. Bouillon) Et Ghazl (W. Sibbritt) Lord Byron (G. Gatner) Rancho 54 (G. Garner) Renard Argenté 54 (A. Rabbe) Epine Verte (II. Bonneau) Evlan 52i (L. Robson).

Douteux Malek Adel 56 (A. Lavialle). Prix de VUIeron, handicap. 15.000 fr., 1.850 m., grande piste. ICiblah 62 (A. Chéret) Baron d Urfé 59 (E. Boissay) Cavalier Seul 56 (H. Cames) Machi Mla 55 (G. Delaurie) Alexandrovna 54à (W. Johnstone) Brumtnel 62 (R. Perrin) The Governor 51 (G. Dutorez) Nadir 50 (G. Bridgland) Esclave 4911 (M. Margot); Le Tremble 48 (A. Dupuit) Métell 48 (F. Rochetti) Pyrrha 48 (V. Ravel) Tapeur 46 (E. Durand) Sidi Brahlm 40 (W. Watteller).

NOS riONOSTICE

Prix de Bougival Quintidi, Charlatan. Prix de la Grotte Hénonrille, Ec. de Rothschild.

Prix de Barbevlile Majordome. Amidon. La Bourse Electron, Plck Up.

Prix Juignâ San Marco, Magnus. Prix de Fontainebleau Renard Argenté, Malek Adel.

Prix de VUleron Tapeur, Baron d'Urfé. FAITS DIVERS Les accidents de la rue

Boulevard de la Commanderie, un plombier, M. Albert Vuillemin, domicilié 7. rue des Sablons, à Aubervilliers, est renversé par une auto. Saint-Louis. A l'angle de la rue de Flandre et de la rue Riquet, M. Jean Chaglot. vingt et un ans, habitant 105, rue de Crimée, qui circulalt il. bicyclette, est renversé par une auto. Saint-Louis.

Boulevard Saint-Germain, un camion heurte un motocycliste. M. Quenet, journalier, habitant rue Vercingétorix, qui est admis à la Charité.

Un camion suivait la rue Lecourbe quand, arrivé au tournant de la rue Mademoiaeüe, il heurta un motocycliste, M. René Dumont. dix-huit ans, demeurant à Bally (Seine-et-Oise). qui, tes deux jambes fracturées, a été admis à Necker. Boulevard Fqch. à Epinay-sur-Seine, M. Albert Fouquet. vingt ans, chaudronnier, 9, rue Circulaire, en cette localité, a été renversé par une" auto que pilotait M. Charles Cotin, 1, route de Saint-Dents, à Deuil. Grièvement blessé. M. Fouquet a été transporté à l'hôpital de Saint-Denis. Rue Pasteur, à Colombes, un cycliste. M. Daniel Houssaye. vingt-neuf ans. 29, rue Etienne-Chevalier, à Argenteuil. a fait une chute et s'est blessé al la tête. Il a été admis à l'asile Chevreul de Nanterre. Manifestation de sympathie

Au cours d'une réunion, à laquelle l'Union musicale et chorale de la préfecture de police prêtait son concours, les gradés et gardiens du XVIII» arrondissement ont offert un magnifique souvenir au brigadier chef Lebeau, admis à la retraite. Une quête a produit la somme de 150 fr. Deux malfaiteurs échouent

dans leur tentative d'agression Près du passage d'Iéna, vers 2 heures du matin, des malfaiteurs ont assailli et roué de coupa M. Manuel Capdeville. demeurant rue Jean-Jaurès, à LevaUols, et ont tenté de lui dérober son portefeuille. Devant la résistance inattendue que leur opposa M. Capdeville, les malandrins ont pris la fuite.

L'un, tête nue. c'ait grand l'autre, vêtu d'un vêtement ftincé, portait un' chapeau mou.

Une jeune fille attaquée et dépouillée rue Freycinet

MUe Blanche Tuquet, domestique de vingt-deux ans. demeurant 6. rue Freycinet. a été attaquée l'autre nuit, vers minuit 15, alors qu'elle rentrait chez elle, par deux Individus paraissant âgé de vingtcinq ans environs. L'un grand, vêtu d'un Imperméable gris et coiffé d'un chapeau mpu l'autre plus petit, portant, tm manteau de cuir marron et un chapeau gra. Ces deux malfaiteurs ont disparu après lui aveir arraché son sac à main contenant une modlque M. Alexis Seotan, manoeuvre, trente Ans, demeurant 81. rue des MouHne&ux Boulogne, est tombé du deuxième étage d'une maison en construction rue des Favorites. Boucicaut.

M. Ludovic Punion. trente-neuf ans, demeurant 54, rue de Longohainp, tombe du premier étage dana la cour de l'Immeuble. Beaujon.

Avenue de VUliers, M. Emile Osché, habitant boulevard du Havre il Colombes, est renversé par un autocar. Beaujon.

Des malfaiteurs ont pénétré l'autre luit dans la pharmacie Pelliasier, 33, avenue de Vllliers, et ont dérobé 2.600 francs lans le tiroir-caisse.

En montant dans un grenier où Il avait ilu domicile. dans un chantier de charbon, ue du Parc, à Colombes, Gaston Faraud. trente-sept ans. est tombé d'une échelle et l'est tué.

AUX HALLES HIER Baisse de 0 50 au kilo sur la poitrine le porc. 7 à 10.

Le boeuf, le veau, le mouton, sans changement.

Baisse de 0 25 au kilo sur t'agneau de alt, 8 à 11 50 chevreau de Touraine, 9 25 à LO 2b; lapin du Gatinais. 10 75 a 11 le 0 40 sur le lapin ordinaire, 10 25 à 11 le 0' 50 sur le chevreau ordinaire 7 à 9. Hausse de 0 50 sur le poulet des Charentes, 19 à 22 poule du Nord, 11 à 15. Baisse su le colin décapité, 7 à 12 entier. 2 à 11 congre, 2 il. 5 lotte, 3 à 7 maquereau gros, 1 petit, 2 à 4 merlan 'brillant, 2 à ordinaire. 3 a 6. Hausse sur la :anjious(e, à 34.

Baisse sur le radis de Nantes, Saumut et Orléans, 10 à 75 le poireau commun, 7a à 150 de Mohtesson, 125 à 170 les 100 bottes l'artichaut d'Oran, 35 à 65 d'Espagne, 40 à 60 le colis la laitue du Midi au poids. 200 il 350 l'endive betge, 120 à 180 les 100 kilos.

ACHAT» ET VEIZTES DE PROPRIETES A VENDRE à PONTiVÏ (Morbihan) MAISON pierre, p., av. Jard. mètres carrés) en bordure de route fréquentée. S'adr. à M Julgnier. notaire Pontivy. Montreuil. Terrains LOI LOUCHEUR. Construct. Faure, ù7. r. St-Fargeau. Paris. LES JARDINS DES CHARTREUX à 25 minutes de la Porte d'ORLEANS. 4 lignes de cars CITROEN et RENAULT. Lots ûè& 6W M2 PX 3.0W fr. Payable fr. par mois Géomètre, pl. Jules-Ferry, Montrouge. propriét. ttes rég. Brooh. illustr. ̃froS/Wa' env. 5 tr. La Terre, 44, r. Lafayette PAVIL. 3 p., c., gar. s.-aol, e., g., él., ch,. I cent" jd. 5o.000. Facil. Le Donjon, 174, ait. Montfermeit, Gagny (Montferm.), g. Raincy EMEKÂïHYILLE PONTAULT 30 min. Paris-Est, terrain à bâtir 8.000 fr. route, eau, élect., pay. 100 fr. par mois. Hlvernet, av. de la République. Pontault Uniq. s. Interm., près gare et 2 min. tram., à enlev. av. 16.000, sup. pavill., lib., 4 p., bur. gar., atel., e., g., él., jard. S'y adr. dimanche 31 bis, r. Coq-Gaulois, Pavillonsous-Bois. Tramways 21 et 95, Arrêt FOURCHE PAVILLON.

VERT GALANT

16 km Paris-Nord, petit terrain angle belles avenues, 25 m. façade, eau, gaz, électr. égout, 7.120 fr., pay. 150 fr. p. m. S'adr. sam. après-midi et dim. toute la journée à M. Marry. bur. vente, fee gre Vert-Galant. Le j©nraa! Ma Petite Propriété 42, rue Le-Peletier, Paris vous envoie gratuit. sur simple dem. la liste de 1.500 terrains de la banl. parvienne, av. e., g., él. vendus à crédit. Occasions exceptionnellm chaque semaine. (Bureaux ouverts 9 à 19 h.) Suis acheteur propriété de campagne, rayon de 80 km maximum, avec petites dépendanc. et jardin. Franc, bd Strasbourg, Paris. LES ANNONCES DE

FONDS DE COMMERCE paraissent tow les jours

Utilisez et consultes cette publicité qui a fait ses preuves elle sert de ttatt d'union entre des millions d'acheteurs et de vendeurs

Confort parfait à des prix inégalables Catalogue 8 franco. • Oaoerl samedi tte la fournie

Oise, à vend. lib., 1 h. Paris, mais. contig., compr. chacune 3 p., s.-sol, jard. Lagogué, Mony-Bury. Prix demandé fr. A 300 m. de la Seine, à l'abri des inondations, a 40 km. Paris, jolie propriété à \'endre, à Limay, près Mantes. Maison d'habitation, salon, salle à manger, cuis., office, 5 chamb., salle de bains, chauff. cent., élec., 8.5C0 m. parc et potager, serre, orangerie, communs. Affaire exception. Pour visiter. s'adresser: BELLARGENT, notaire. Limay OCCASION A PROFITER

Rég. d'Illiers (E.-et-L.), m. 3 p., toit neuv., eau près., élec. possib., dép., jard. 2.400 rnq. le If irtidrôfi arbres fruit. Prix 15.000 fr. Le iLtlI&aa 24. RUE LAFFITTE. AUJOURD'HUI DIMANCHE SEULEMENT Prix unique 3 fr. Ue mètre Terrains boisés ou non, superf. à volonté. bonne terre, vue superbe, desservis par tram., 3 gares et autobus, facilit. de paiera. S'adresser sur place à

VERSAILLES

pour visiter et traiter, chez M. Chenaut, à l'Escargot, 37, rue des Chantiers. Versailles A vendre jolie maison 3 pièces, dépendances, tout confort, jardin. 18.000 francs. M. LAVAL, BEINES (Yonne).

IgAMSPOBTS-PBMESaOEMEatS Les déménageurs de profilée Serv. bi-hebdem. de ou pour l'Est. Rhône. Côte d'Azur, Midi, Littoral, Atlantique. Fourgon, libre en direct. de Paris ou régton 13, bd Jules-Ferry, Paris. Oberkampf 41-45 A SOLDER i px 3 millions de mobil. simp. ou lux., ch. à c., s. à m., de 600 à 8.000. studios, cosys, gai. d'exposition 3.000 mq. Direct. à l'USINE, 17, r. Cinq-Diamants (pr. pi. Italie). Ouv. 6gal. sain. ap.-m. Aue. suce. MATg&IBI. AQglCOSB

m. grillage clôt, ou chas. 1 fr en 1 m. m. ronce 13 fr. les m. Tarif P. P. 13 trratis. MAX. 9ti. bd Diderot, Paris. DIV2KS

Bateau pée. 570. Max. bd Diderot, Paris Réfect. de couvre-pieds et matelas laine, depuis 8 fr. le kll. Maison de confiance. 16fi, ni» dr la Convention. Tél. Vaug. 6S-73. CHIENS

1" prix exposa. Paris. Visitez élev. ouvert dimanche, 49. r. Alcxis-Pesnon. Montreuil. Seine. Tf\. Avron 02-25. Gd chx. Px mod. R50HBW0HB8

^OMF;1P1& Enq' Rech. *at.. dep. 40 fr. ^UX'U'ICK 60, bd Sébastopol. Aroh.

ÏViïïiftî V Rech. Filat. Enq. p. inspecteur. Dl)S>LI ui, r. st-Lasare: Fce g. St-La

Une expérience de plus de quarante années nous permet d affir- mer que la JOUVENCE de l'Abbé SOURY, composée de plantes inoffensives, jouissant de propriétés spéciales bien définies, est le meilleur régulateur du sang qui soit connu.

La JOUVENCE de l'Abbé SOURY détruit les germes de la maladie, tamise le sang qu'elle fait circuler librement et en fin de compte répare tout l'organisme.

UNE CURE avec la

c'est la guérlson certaine, sans poisons, de toute» lés Maladies intérieures de la Femme.

C'EST UNE ASSURANCE

contre les accidents du Retour d'Age, Métrite, Fibrome, Hémorragies, Pertes blanches, Troubles de la Circulation du Sarra..Hérnorroïdes, Phïébi- tes, Varices, Etourdissements, Chaleurs, VaDeurs, Vèrtiqes, etc.

Prendre la JOUVENCE de l'Abbé àOURY, est s'assurer des Règles régulières, non douloureuses: c'est éviter les Migraines, Névralgies, Constipation, etc.

La JOUVENCE DE L'ABBE SOURY prépara* aux Laboratoire» Mag. DUMONTIER, è Rouen se trouve dans toutes les pharmacie»

qui doit porter le portrait de !'ABBE SOURY

et la signature Mag. DUMONTIER en rouge. C.P., AUCUN autre PRODUIT NE PEUT LA REMPLAGER

Le* EDTEPT1SES OUPEYROUJC le fonctionnement le» muqueuses gaatro-intcltinales, régularlacnt normales. Leur efficacité, affirmée par lo «•« de «M«re*«, en fait le remède •«uveraln det affeo- tions de I apparell digestif. Les Laboratoires Docteur Dapeyronx, 5, Square de Mess-liM, Paris, envoient aratls, sur demande, échantillon et méthode aux personnes souffrant de Dysa«p*feat Lourdeur», Alffi-enra, Donlena, BralarM i'Mtani», ca&fflteà4 Eatirites, Ballanae* mmata, vonluennia, L1<-«res etc. La botte envoyée franco contre mandat de 16.8O. Se trou»» dans toute. les pharmacies bica a#li MtkM&éGé fa

!IKtUlllllll!ll!l|HII!l!IInl!!l[fll!ltllfllt[|llinini!flllglllfll!llf1llll Pour lancer une affaire, faites de la publicité dans le journal

Fonds de Commerce et Industries

DIVBB3

Firtef. Agent Asear. ttes br, vieille Cie, à ECRIRE RENE, 6, r. Joseph. -Bara, Parle HOTEL3TIB8

PECHE. HOTEL-CAFE banlieue connue. 3 sallea raie moderne. Bail 12 a. à BATEAUX. Gd JABDIN. POSTE ESSENCE AV. f ^^5: DEREY ALIMENTATION-CAFES- VIM3

B'J VBTTE3-BBST AUBA WTS

ME RETIRANT DES AFFAIRES je cède à ménag. sérieux Dépôt-Paquet. 700 p. jour. Bail 10 ana à 2.t00. Logem. 4 Pièc. MARC Métro Gare Est. AY. 9.000 Et Chauvet, 30, bd .Sébastopol, dem. gér. pr Dép. V. Fixe 3.000 p. m. %.G.min.8.000 FONDS CAFE-RESTAURANT créer sans pas de porte, en face gare 45 km Est. OCCASION UNIQUE, grand avenir. Ecr. COr.TMAN, rue de Bennes, la ri». Ma femme décédée, rest. avec 2 enfanta en bas Age, je cède à ménage act. que je mets au cour. EPICERIE DE CHOIX, VINS, coin de rues. bant. Mafsons-Laffltte. Je garantis plus de 850 fr. moyen, journal, et SO.000 fr. de bénét. par an. Maison en totalité avec cour. Il faut 20.000 francs. FACE MARCHE vins 1200 j0^. Bail 13 arts. loy. 2.700, logt 3 p. instal. mod. UU I r à enlever avec 16.000 II. 1. i/. r. Rivoli, f. m- Châtelèt. e cide mê"« av. lU.om m. Kpicerle-Bnv.Prod. d'Italie. AIT. 450. B. 6 a. L. 1.300. Log; 2 p. 7, r. des Partant». Urg. Int. s'abst. SOCIETE UNION VINS DE FRANCE Assur. gain 2 à 6.000 p. mois. ménage sér. dispos, garant. Se présent, ensemb. Urgent. 30, RUE CRAMMONT ^VL^T' Sle et désemplir, lais, e tte urg. à personne sér. Fruits-Salais, 500 P. j. B. achal Ft Vr HFLIE. 79, bd Beanmarcfaal». SUPERBE DEPOT EPICERIE

Cause maladie, très bonne affaire à enlever par ménage sér. et tnv., avec 12.000 francs. Etab. GILLES, boulevard Sébaatopol, M

Cycles PARIS-SPORT* ♦ 3,Boulevard Vol taire. PARIS (xm;

!VINS DE FRANCE, 6, RUE POUCHET Paris demandent 2 ménag. et 3 damea p. Dépôts Vins champagne, fac. fr. p, jour. Voir lundi et mardi, très pressé. LES DOCKS ms^njsri^at'. même déb. Gr. fixe et pourc Vr av. réf. «t gar. Direction, 174, r. du Temple. Républiq.. CAPITAUX

ve remet les fonds dès 1" visite. Tx lmbatt. CONCTION.! Votre etédit est 3, r. de Mets (MO St-Denla). Remise imniéd. des fonda,' FONCTION ASSIMILES. ATTENTION! (gda bda), prête le jr même aux meill. oond. CAMrT et Asaim. solv. qui dt-sirez Prit ,dès vis. Taux raison. KKXA, r. Rivoli (Châtelet). 6' et., ascenseur. PAKTICVLIEB

prête à tous; sans. intermédiaire.

CAZES. 123, rue Saint-Lazare (face gare). PBETS gur IM.MEi^7rî'KR^«Ks7ÏÂVlEîr. VILLAS et sur tous fonds de commerce. Solution rapide. Conditions uniques CNION FONCIERE NATIONALE

10, rue Saint-Lazare, Parie <9*>.

PRETS DEPUIS

Remboureables en ans

pour Comme\ Industr., Propr., Agricult. Avances p. constr. Aide s'établir. Ach. Fds Hypothèques, Nantissements, seront r. p. COIVSOBTIL'M NATIONAL PB.

Si, RUE SAIXT-LAZABK, PAPIS Argent ste, à Fonction., ofiic.. empl., adm., hyp. Cazenu, 1S, r. St-Lanrent, 28- a. Est PRETS rapides à ts p. ts usag. ds 600 fr. i 1 mil. Très gdes facil. de remb. Tans tr»« ha». COSTE, 11, r. Canmartln. 6' an. et ttes personnes aôlvables. Discrétion. CAISSK MITTLtBLLK. r. Rome, PARIS. Dur PRUÏS aux meill. conditions à tous sur Fds Commerce, Industr., Propriété; Agriculture. Immeuble, Pavillon. Terrain, pour s'établir ou pour acquérir. etc.. Tenez ou écrivez. Examen rapide. Réponse grat. CBKIJiT DE FRANCE, 81, r. Tiirbigo, Paris SI VOUS CHKBCMLZ DKS CAPITAUX eoia qq forme que ce 30it, da vot. intérêt, ne traitez nulle pirt Mns nous consulter. ACTION COMMERCIALE PRIVEE ('î Cli.-EiyB. M" DDCT<i Il Geadarm., G ardT nuib.. Krop. ch.


M PAQUES N POUR VOS CADEAUX-POUR VOS ACHATS

OR Achat Bijoux, Argenterie, Dentiers. on DANIEL, Sô, nue Rivoli cr CttttUt)

(TACHES DE ROUSSEUR disparaissent en quelques jours par la

CRÈME DES TROIS FLEURS D'ORIENT d'attestations. Le produit véritable ne sp trouve que dansles pharmacies. Prit 8 f.

If III nat., le litre, port. fût, régie f camp. 3 éch. 3r. timb. Roger n*| 1 111 Charles. pr..S -Césaire (Gard) t UU

Choisissez vos CADEAUX

du» le CATALOGUE illustré de 2.500 dessin» de MONTRES orécises et garanties BIJOUX en or. en argent. Barrette» Bague&. Chaînes. Colliers. Joaillerie, etc. ORFÈVRERIE en métal et en argent PENDULES en marbre, brome' Rerells, Horloges, Régulateur» Tril»'

qui est envoyé gratis et franco par la plus ancienne, la plus importante Fabrique française vendant directement an Public t LES FABRIQUES

TRIBAUDEAU à BESANÇON

CAPITAUX Vous qui désires emprunter argent pour acheter ou développer affaire, ou former une Société Anonyme Ecrivez-moi. Réponse gratuite.

Ml ADCAM 1 20. rue Réaumur 1 Ml« PARIS 2- (Bourse)

l'ÉVEIL FRANÇAIS-CAPITALISATI01 SttUU aneasmi franetht fttmim

l'économit et /Vearjji»

Entreprise privée régie par la Lei de

19 Décembre I9O7.

sage Ê9tt4dmtonlmmeuVe:9,t.étMmltjatt PARIS IIXe)

Remtn de Commeae N* Une

AMORTISSEMENT PAR VOIE D6 TIRAGE L'appareil de tirate, composé de trois boules portas! chacune 25 lettres, désigne au sort, a chaque tiras» mertauel, autant de combinaison de trois lettres qu il r n de roercredin dans le mois considéré. soit 4 ou combinaisons pour le tarif A. Pour le tarif B et C l'appareil désigne 6 combinaisons de 3 lettres, et Pour le tarif D et F, 4 combinaisons..

Chaque titre porte une combinaison de trois lettre qui lui assure, à chaque tirage. pendant toute sa durée, soit trente-trois ane pour les tarif A et B et vinat-troit pour le tarif C; une probabilité damortissement égale en moVenne 15.625 pour la tarif A. 1 I 2.604 environ pour les ta if B et C et à 1 3906 pour le hrit D et F.

Tous l<:s titres portant une des combinai*»» desifnees par le sort sont immédiatement rembourses, la condition Que les cotisations régulières soient pavées Jusqu'à et y compris telle du mois précéda»! la tirage.

Résultats des tirage» de 5 avril 1933 TARIF A (avant-guerre, taux S 1/1 %) NQQ GPZ SMN XQA

TABIp' B {aprèn-enerre, taux %) UUA RBY XDE ZMQ AOZ GNG TARIF C (1.500 francs, taux 4 1/4 <%) HLZ IHV ZDT XAR ZZI KKH TARIFS D et F fr" taux 4 1/4 %) PRF FNQ KUQ TGT

GARÇONS NERVEUX instables, retardés délicats, convalescents, anémiés. Etablissement Spécial de Traitement et d'Kducation, villa Marancy, Pau (B.-P.), docteur et protes. spécialist. Soins, confort, régimes, dans un merveilleux climat. Prix modérés et réduction pour séjour.

ACCORDÉON 21 Botes 8 batMt 2 voix Franco contre é% ^\t*' mandat de 20

à joindre à la commande avce vos Nom et Adresse

Solde le 1 «erseimnts de 20 fr.

Au comptant Remise 10% Méthode 5 fr. COMPTOIR MUSICAL Cuin PI. de la République Tél. BOTZ. OU EN EST LE MOTEUR DIESEL-RAPIDE POUR AUTOMOBILE?

La grande revue patiqae de TanlùW&bilt Rédectear en chef BAUDRY DE SAUNIER a longue étude consacrée par A. Caputo a cette question tout à fait l'ordre du jour. Tous les types de diesel rapide que l'on trouve sur le marché français sont ici passés en revue. Ou trouvera dans cette mdme publication Les bonnes choses du Code de la route, par Boudrp de Saunier.

Après le Salon de Berlin.

L emploi du gaz comprimé sur nos poids loards, par A. C.

Comment faire disparaître les brults de la transmission ? par H. Tinard.

Une nouvelle garniture sans graissage: l"oseillit, par A. Caputo.

L'automate Henriod sur une botte de vitesses à prises silencieuses.

Le réglage de l'avance à l'allumage selon le nombre d'ortnnes du carburant.

Le développement des services de transport par troileybus. Une voiture aérodynamic Pierce-Arrow Un carburateur ̃ dynamic

Nos droits et nos devoirs, par Af* J. Imbrecq (Piétons, et automobilistes).

Nombreuses illustrations, rubrique% pratiques, causerie sur l'électricité, par A. Touvu, etc. OJUNIA est en vente partout: 10 francs Administration, Direction, Rédaction 13, rue d'Enghien, Paris (X«)

grilles réversibles, franco dnmicile, sans frais, contre

bâti en fonte émaillée céramique r(.mnoursemf. Adresser 1« commao- 4 teintes au choix: gris, vert, bleu, aubergine. dee au magasin de démonstration Ouvert tonte /T' IT jO HMTII7sfnaIQ9 Boulevard du Temple la lom-iee <LsiL<iiBs.ivlllr UJ>HfL PARIS Métro Filles-du-Calvaire TIMBRES-POSTE CHEMINS DE FER DE L'EST Gratuit: 20 Cameroun, Charkha- Service 'de livraison et d'enlèvement à kfiS niierIe^rS!gvoauaeteCxpéed««T.nCnhoan: domicile, Expédiez et faites-vous Ilfeuilles de timbres à choisir franco et sans cile à domicile sans ennui ni dérangement. obligation d'achat. Remise énorme sur Plus de deux cents services de livraison et catalogue! Reklame-Verlag Dépt 63, Ro- d'enlèvement à domicile desservant toutes thenburg o. Tbr., Bavière (Allemagne). les localités importantes de notre réseau sont à votre disposition.

Maurice Bernard, imp.-gér., 18, r. d'Enghien Lorraine.

SANTÉ et LONGÉVITÉ j Tel est le titre d'un MANUEL envoyé gratuitement sur demande et qui donne la santé par le

SANOFLUID BOURGUIGNON TUBERCULEUX ARTHRITIQUES I

SANOFLUID FAVORISE CHEZ L'ENFANT CROISSANCE ET FORMATtON c Santé et Longévité » La lecture de mes attestations raut mieux que tous les éloges Envoi franco de la 11' liste d'attestations, extraite de mes 23.819 attes- tations du public et de mes 1.880 du corps méaical à tous ceux qui en font la demande par lettre ainsi adressée

BENOIST PERRAUD Section 103, rue de l'Odeun, 18, PAItIS (6')

SI votre pharmacien n'a pas le SANOFLUID BOURGUIGNON, vous le recevrez à domicile en envoyant à M. PEBHAUD un mandat de 19 fr. 86. C'est également à M. PERRAUD. en mettant bien l'adresse ci-dessus, que pous devrez demander le Manuel gratuit et la Il* liste d'attestations les pharmaciens ne t'ont qu'avec le Sanonuid. CANCER LTe'b^rure^ PREVCANCER Il. les ntman sont wm tt iwnmilumsr 1 l'I. 6. r.. n. m «g fs»sta, fm (10)

*le pétrel. troBT» partout)

encore que lc gaz de ville.

Garantie absolue de

I fonctionnement parfait

le Tenta partout dans tous les

-feux, bons Magasins, à défaut expédition

Pour la petite vitesse rue d'Aubervil-

venance des réseaux de l'Est et de i' Alsace-