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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-04-01

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 01 avril 1933

Description : 1933/04/01 (Numéro 20486).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6276854

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LA DICTATURE HITLÉRIENNE EN ALLEMAGNE

Les chances du Führer

Berlin, 31 mars.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

La dictature hitlérienne a pris possession de l'Allemagne, et c'est pour longtemps. Tout ce qui n'est pas hitlérien a dû filer doux ou se terrer. Tout a cédé, s'est incliné ou s'est courbé devant la force ou la violence.

Dans cette révolution, le magnétisme personnel d'Adolf Hitler a joué un rôle énorme. Le Führer peut se flatter d'avoir réveillé les instincts agressifs qui dorment âu fond de tout Allemand et qui valurent naguère aux Germains le surnom de barbares.

Quand les hitlériens de marque déclarent qu'ils n'ont pas d'intentions hostiles à l'égard de l'étranger, ils sont vraisemblablement sincères. Leur agressivité est pour le moment tournée vers les ennemis du dedans communistes, social-démocrates, israélites. Néanmoins, l'exemple d'Hitler et sa formidable propagande ont créé en Allemagne un nouveau type d'homme qui est tout le contraire du citoyen pacifique et conciliant que l'on trouve encore dans les pays libéraux.

L'hitlérien est un citoyen galvanisé à l'extrême, un sectaire farouche qui déteste tout ce qui n'est point de son bord et qui est prêt à piétiner quiconque s'oppose à sa volonté ou à ses idées. Un S. A. dans les rues de Berlin produit en ce printemps 1933 à peu près le même effet qu'un garde rouge, à Petrograd, en 1918. Partout où paraît le partisan, il sème la terreur ou, pour le moins, l'intimidation on n'ose s'écarter, mais on coule vers lui des coips d'oeil apeurés. Au milieu d'hommes qui n'ont que leurs mains pour se défendre et qui sont embarrassés dans leurs vêtements civils, le S. A. est l'être supérieur qui porte une tenue combative, des bottes impérieuses et un menaçant parabellum. Quand un S. A. pénètre dans un café avec son air dominateur, les consommateurs en compagnie se font aussitôt plus silencieux, les solitaires affectent un intérêt subit pour quelque illustré et ceux qui ont voté pour la croix gammée s'empressent de lever le bras.

Si cette domination brune se fait sentir fortement et partout dans la capitale, on imagine jusqu'où elle peut aller dans le cercle restreint d'une petite ville ou d'une bourgade. Là, à moins d'être soi-même nazi, on ne respire çlus du tout. En Russie, les rouges massacraient les blancs. En Allemagne, les bruns tuent rarement, mais ils soumettent les « suspects à une intense asphyxie moraie. Le mot d'ordre est bien simple en dehors de l'hitlérisme, il n'y a point de salut. Même les deutschnationaux qui ont ouvert l'accès du pouvoir aux nazis ne sont plus en odeur de sainteté. On a vu l'autre jour les Casques d'acier de Brunswick conduits au violon comme de vulgaires « sozis m. A mesure que les semaines passent, la tendance hitlérienne à détenir le pouvoir sans partage s'accentue de plus en plus.

Les ministres non-hitlériens du cabinet Hitler devront probablement, avant qu'il soit longtemps, se soumettre ou se démettre. M. von Papen, que la vice-chancellerie ne satisfait pas entièrement, espérait bien devenir président du Conseil de Prusse, mais le poste a été laissé vacant avec l'indication qu'il devrait être nécessairement occupé par un national socialiste. M. von Papen, qui n'est plus membre du parti catholique et navigue pour l'instant entre deux eaux, sait ainsi ce qui lui reste à faire pour demeurer persona grata.

Si cette métamorphose s'accomplit, il est possible que M. von Papen se voie finalement gratifié d'un portefeuille qu'il désire plus encore, celui de la Wilhelmstrasse. Dans ce cas, M. von Neurath retournerait à Londres. Quant aux Hugenberg, aux Seldte, ces représentants démodés de la vieille Allemagne ne sont déjà plus que des pantins aux mains de leurs collègues hitlériens.

Au sommet reste cependant un vieillard qui n'a rien d'hitlérien et qui, il y a queques crois encore, ne voulait pas entendre parler d'Hitler comme chancelier. Sa tête chenue a été couverte de fleurs à la cérémonie de Potsdam. Le Führer a-t-il jeté tant de fleurs pour l'endormir et l'étouffer ?.

Le maréchal Hindenburg est fort âgé il aspire depuis longtemps au repos. Cet automne déjà, on lui prêtait l'intention de se retirer dès que les graves questions politiques en suspens seraient résolues. Elles le sont. L'Allemagne a un dictateur. Le vieux président estimera sans doute bientôt que pour le troisième Reich deux maîtres c'est de trop. L'ascension prodigieuse d'Adolf Hitler n'est donc pas encore terminée. Son immense popularité, le plébiscite de dix-huit millions d Allemands le prédestinent à la première magistrature de l'Etat. Mais il n'est pas certain qu'Hitler lui-même et surtout ses prétoriens trouvent ce

titre suffisant. Quand il cherche des modèles, Hitler hésite entre Cromwell et Frédéric II. Il rêve en somme d'être une sorte de roi non couronné. Le titre de Reichsverweser (régent du Reich), ou quelque chose d'approchant, conviendrait autant à sa secrète ambition qu'à son extérieure modestie.

Dans son discours au Reichstag, le Führer a écarté l'éventualité prochaine d'une restauration monarchique. Il l'a fait autant pour couper court aux intrigues des Wittelsbach à Munich, qu'aux espérances des légitimistes prussiens. Hitler n'a jamais été monarchiste. Devenu dictateur, pourquoi travaillerait-il maintenant pour le kronprinz ? Le fils aîné du kaiser est le candidat des deutsch-nftionaux, mais il n'est pas celui .des hitlériens. La vérité est que la Vieille Allemagne oppose déjà le kronprinz à Hitler, espérant ainsi mettre un frein nouveau et définitif à ses aspirations de toutepuissance. Mais le chef des nazis a discerné le coup et saura certainement l'esquiver.

Au cas où ses vœux se réaliseraient, Hitler n'aurait plus rien à envier à M. Mussolini. Ou plutôt, c'est le duce qui pourrait considérer avec envie le Führer, son imitateur i germanique. qui n'aurait aucune ombre royale au-dessus de lui. Lucien BOURGUÈS

MOUVEMENT DIPLOMATIQUE

De haut en bas JIM. Gabriel Pâaux, d'Ormesson et Amé Leroy

Le Journa6 officiel publie aujourd'hui le mouvement diplomatique suivant

M. Gabriel Puaux, ministre de France à Bucarest, est nommé ministre de France à Vienne

M. Lefèvre d'Ormesson, chargé de la légation de Munich, est nommé ministre de France à Bucarest

M. Amé Leroy, consul, général de France à Genève, est chargé de la légation de France à Munich.

Deux tués, trois manquants

et neuf blessés dans un accident d'avion aux Etats-Unis

New-York, 31 mars (dép. Havas.) A Neodesha, dans l'Etat de Kansas, un avion transportant quatorze personnes, venant de Tulza (Oklahoma). est tombé.

Aux premières nouvelles on avait annoncé que onze des occupants avaient étj tués. Le bilan de l'accident est heureusement moins grave. Deux personnes ont été tuées, trois autres sont manquantes. Les neuf autres personnes sont blessées grièvement.

TENSION ANGLO RUSSE

Sir ˻mond Ovey, ambassadeur britannique

AU CONCOURS HIPPIQUE

Les entretiens de M.Titulesco

M.H. raul-Bnncour et Titulesco

aux Affaires étrangères

M. Titulesco a poursuivi hier la série d'entretiens inaugurée par lui jeudi et dont le dernier lui avait, en dlnant, permis de procéder à un complet échange de vues avec M. PaulBoncour.

Nous avons dit que la discrétion la plus absolue avait été observée par les deux intéressés sur cette conversation qui a porté sur l'ensemble des problèmes internationaux actuellement à l'ordre du jour et principalement sur la question du pacte à quatre mis en avant par MM. Mussolini et Macdonald.

Il nous revient que le ministre des Affaires étrangères de Roumanie a quitté son collègue français aussi satisfait que possible du tour d'horizon auquel il venait de procéder avec lui et qui lui a permis d'apprécier une fois de plus son esprit compréhensif, sa franchise parfaite, son absolue loyauté et sa fidélité aux méthodes de Genève. Hier matin, la première visite de M. Titulesco a été pour le président

du Conseil, M. Daladier, avec qui il avait pris rendez-vous pour 11 h. 30 au ministère de la Guerre et auprès de qui il est resté jusqu'à 13 heures. A son départ, le ministre roumain fut naturellement assailli de questions par les journalistes qui l'attendaient, mais, avec sa bonne humeur habituelle et quelques mots d'esprit, il réussit à éluder les plus embarrassantes. Tout ce qu'il consentit à dire, c'est la très vive satisfaction qu'il emporte également de son entrevue avec le président du Conseil, qu'un bref voyage à Bucarest l'avait, à son grand regret, empêché de rencontrer il y a quelques semaines à la S. D. N. lorsque M. Daladier était venu y écouter l'exposé du plan Macdonald.

Nous croyons savoir, en effet, que le mandataire de la Petite Entente s'est félicité tout particulièrement de sa longue conversation avec le chef du gouvernement et qu'il est rentré à son hôtel tout à fait rassuré par les paroles pleines de fermeté qu'il venait d'en-

M. Titulesco n'a pas seulement été très favorablement impressionné par la compréhension extrêmement claire que M. Daladier a de la situation des pays spécialement menacés par la revision des traités, mais aussi par l'affectueux intérêt qu'il leur porte et, enfin, par la similitude de vues quant à la tactique qu'il a constatée entre lui et M. Paul-Boncour.

Dans le courant de l'après-midi, le ministre des Affaires étrangères de Roumanie est allé au ministère de l'Instruction publique, où il a rendu visite à M. de Monzie, qu'il désirait entretenir des mêmes problèmes et gagner à la cause qui lui est chère. Puis il a vu successivement M. Pierre Laval et M. Pierre-Etienne Flandin, avec qui la conversation ne s'est pas cantonnée sur le seul terrain politique, mais s'est étendue également au domaine financier.

Hier soir, enfin, M. Titulesco a dîné en tête à tête avec son ami de toujours, M. Edouard Herriot, ami très cher qu'il a une joie particulière à rencontrer, dont il apprécie au plus haut point les avis et qu'il tenait à remercier plus spécialement de l'article très sympathique à la Petite Entente que l'ancien président du Conseil vient justement de consacrer au projet italo-britannique de pacte à quatre.

Pour aujourd'hui, l'homme d'Etat n'a pas encore définitivement arrêté son emploi du temps. Nous croyons savoir, toutefois, qu'il se propose de voir le ministre des Finances, M. Georges Bonnet, et le ministre de l'Intérieur, M. Chautemps.

M. Daladier a conféré hier avec M. Paul-Boncour

M. Daladier, président du Conseil, a conféré, à la fin de l'après-midi d'hier, avec M. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères.

M. ET Mme POINCARÉ SERONT CE MATIN A PARIS Saint-Raphaël, 31 mars (dép. Huvas.) M. et Mme Raymond Poincaré sont partis cet après-midi par le rapide de 16. h. 45 pour Paris où ils arriveront demain à 8 h. 15.

Le président Poincaré a été salué par de nombreuses personnalités, notamment par le représentant de la municipalité. Il s'est déclaré pleinement satisfait de son séjour à Saint-Raphaël. Un wagon-salon a été spécialement réservé au président pour son voyage.

M»' Fanay Heldy M. et M». Franchonune

A. J.

M.MACDONALDAEUHIER UN NOUVEL ENTRETIEN AVEC M. NORMAN DAVIS Londres, 31 mars (dép. Petit Paris.) M. Norman ambassadeur extraordinaire du gouvernement des Etats-Unis en Europe, a eu aujourd'hui un nouvel entretien d'une heure et demie avec M. Macdonald et sir John Simon.

Comme hier, c'est sur les possibilités de réunir la conférence économique mondiale à la fin de mai ou au début de juin qu'a porté la discussion et il ne semble pas que les deux parties soient arrivées à un accord sur ce point.

C'est, du moins. ce que donne clairement à penser cette explication officieuse qu'il n'appartient pas aux deux gouvernements de prendre une décision concernant la convocation de la conférence. On confirme simplement ce que nous indiquions hier, à savoir que les conversations ont permis d'enregistrer un accord anglo-américain en vue de la réunion, dès après les fêtes de Pâques, du comité d'organisation de la conférence, comité dont, on le sait, sir John Simon est le président. Rappelons pour mémoire que ce co- mité a déjà exprimé l'avis qu'un délai de trois mois peut s'écouler entre l'envol des invitations et la réunion de la conférence. Nulle disposition n'a été prise pour l'instant en vue d'une nouvelle conversation entre M. Norman Davis et ses collègues britanniques, mais on laisse entendre qu'il est possible qu'un autre entretien ait lieu lundi avant le départ de l'ambassadeur américain pour Paris. Cela dépendra sans doute des instructions que, dans l'intervalle M. Norman Davis recevra de Washing- ton.

POURQUOI M. OTTO WELS CHEF DES SOCIAUX DEMOCRATES A QUITTE LE COMITÉ

DE L'INTERNATIONALE

SOCIALISTE

La démission de M. Otto Wels de ses fonctions de délégué de la sociale démocratie au bureau du comité exécutif de l'Internationale ouvrière socialiste démission annoncée hier dans le Petit Parisien est la conséquence de profondes divergences qui, pour n'avoir pas été rendues publiques, s'étaient manifestées depuis de longs mois au sein des organismes de l'Internationale entre la sociale démocratie et les autres partis socialistes. Ces divergences portaient sur la politique tant intérieure qu'extérieure que pratique la sociale démocratie.

On se rappelle que le 27 mars le bureau de l'Internationale, réuni à Paris, adoptait deux résolutions, l'une étant un manifesté contre la dictature fasciste et nazîsté, l'autre un refus de céder au « chantage de M. Coehring qui avait déclaré que la presse sociale démocrate d'Allemagne ne paraîtrait pas aussi longtemps que la presse socialiste des autres pays dénoncerait avec autant de véhémence le régime hitlérien.

C'est à la suite de la publication de ces deux résolutions que M. Frédéric Adler, secrétaire de l'Internationale ouvrière socialiste, dont le siège est à Zurich. a reçu du Partelvnrstand (comité directeur de la sociale démocratie) le télégramme suivant

« Berlin, 30 mars.

Les résolutions adoptées par le bureau de l'Internationale ouvrière socialiste sans invitation ni collabora- tion des représentants de l'Allemagne j donnent lieu à la démission de l'Internationale ouvrière socialiste d'Otto Wels. »

Les raisons invoquées dans ce télégramme ne sont-elles pas que des prétextes ? M. Wels savait ce qui devait se faire à Paris puisque peu auparavant, à Zurich, au comité exécutif, il en avait été délibéré et que des sociaux démocrates en avaient été officieuse- ment informés. Si dons il n'est pas venu j à Paris c'est qu'il ne l'a pas voulu. En effet, il est bien allé le 28 mars à Zurich où il a rencontré M. Adler qui ne voulait pas publier les résolutions avant de les lui avoir communiquées. Il n'est pas très difficile d'imaginer ce que M; Wels a alors demandé à M. Adler. D'après la lettre qu'à la même date ce dernier rédigeait à l'adresse du président de la sociale démocratie et dans laquelle il lui disait en substance Vous avez prétendu que les informations sur la terreur hitlérienne qui ont servi de base aux délibérations du bureau étaient fausses ou au moins exagérées. J'admets qu'il est difficile de toutes les vérifier il en reste cependant assez de certaines pour que le régime naziste ne puisse être excusé et pour que soient irrecevables les corrections que vous me demandez d'apporter aux résolutions prises par le bureau de l'Internationale », on peut donc valablement déduire que la sociale démocratie, tout comme la C. G. T. allemande, est en conflit avec l'Internationale socialiste à propos de l'attitude adoptée par ces deux organisations vis-à-vis du régime hitlérien. Maintenant, la démission de M. Wels signifle-t-elle que la sociale démocratie a, d'ores et déjà, quitté l'Internationale ? Non, parce que seul un congrès de la sociale démocratie pourrait vala- blement prendre une telle décision. Cependant, étant donné qu'il n'est pas probable qu'un congrès socialiste puisse se réunir en Allemagne, on peut considérer que la démission de M. Wels signifie la séparation de fait entre la sociale démocratie et l'Internationale ouvrière socialiste.

Le Parlement vote deux douzièmes provisoires

pour avril et mai] A la demande de M. Lamoureux, la proposition duquel s'est rallié M. Jacquier, rapporteur général de la commission des finances, la Chambre a voté hier non pas un, mais deux douzièmes provisoires, l'un pour avril et l'autre pour mai.

L'examen du projet ayant occupé les séances du matin et de l'aprèsmidi, le Sénat s'est réuni à 22 heures pour l'examiner à son tour et le renvoyer aussitôt au Palais-Bourbon, le vote définitif du projet devant être acquis aujourd'hui 1" avril.

A LA CHAMBRE

A la Chambre, la discussion générale avait duré toute la matinée, MM. Louis Marin et Franklin-Bouillon étant montés à la tribune, comme ils en avaient manifesté l'intention, pour soulever les divers problèmes de politique extérieure. MM. Daladier et PaulBoncour étant absents, le débat se borna aux discours du député de Meurthe-et-Moselle et de son collègue de Seine-et-Oise. Le gouvernement leur répondra M. Lamoureux l'a annoncé à l'occasion de l'examen du budget des affaires étrangères.

Interventions de MM. Marin

et Franklin- Bouillon

sur, la politique extérieure

Usant, pour prendre la parole et pour obtenir un vote, d'un artifice de procédure, M. Louis Marin avait posé la question préalable. Et il avait interrogé

Comment le ministre des Affaires étrangères concilie-t-ii notre désarmement « budgétaire » avec l'état troublé de l'Europe ?. Allons-nous à Genève laisser passer le désarmement avant la sécurité ?. N'est-ce pas détruire la S. D. N. que de consentir au quadrilatère ?. Quand on parle de l'article 19 du pacte, pourquoi oublie-t-on de parler de l'article 16 (assistance mutuelle) et de l'article 10 (intégrité territoriale des nations) ? Est-il bien opportun d'aller à la conférence économique sans avoir réglé la question des dettes et des réparations ?. Ici l'orateur affirme que notre refus de payer l'échéance du 15 décembre n'a pas influé sur nos échanges commerciaux avec l'Amérique. Mais M. Herriot lui signale la diminution « formidable » subie par le chiffre d'alfaires que nos compatriotes faisaient avec les

M. Franklin- Bouillon

Etats-Unis, et, très applaudi â gauche, Il ajoute

Il y a nombre de villes où l'on ne peut plus vendre une marchandise française. Voulez-vous, monsieur Marin, que nous interrogions les chambres de; commerce françaises aux Etats-Unis ? M. Marin conclut et, à la majorité de 401 voix contre 83, la question préalable est repoussée.

A son tour, M. Franklin-Bouillon regrette avec véhémence l'absence des ministres et leur reproche de n'avoir rien dit devant les commissions. Reproche tout à fait exagéré et injuste! coupe M. Berthod que les gauiches applaudissent après avoir interrompu avec vivacité M. FranklinBouillon.

(La suite à la deuxième page.) POUR ET CONTRE

Reculer pour avancer, c'est un mauvais principe. L'Allemagne, aujourd'hui, recule et jusqu'au fond du passé le plus obscur. Les persécutions méthodiques, froides et cruelles qu'elle engage contré les juifs du Reich soulèvent dans le monde tout entier une émotion et une réprobation unanimes. On ne pensait pas qu'en notre temps, qui, tout de même, devrait être un temps de civilisation au moins relative, des hommes pournient se voir traqués, poursuivis et frappés simplement à cause de leur naissance et de leur race.

Partout, les israélites se groupent pour tenter de défendre leurs frères menacés. Mais les chrétiens se joindront de grand cœur aux israélites. Les chrétiens ne condamnent pas avec moins de sévérité que les juifs les sévices sans excuse, sans raison, sans humanité, sans justice exercés contre des hommes qui sont des hommes comme les autres. On souhaiterait même qu'une voix s'élevât, de Rome, au-dessus de toutes les frontières terrestres, audessus de tous les débats politiques, pour rappeler à ceux qui s'égarent aujourd'hui les leçons du Christ. < Aimez-vous les uns les autres.

Parmi les juifs du Reich, pourchassés comme des bêtes sauvages, il est une élite de l'esprit et de la culture. Parmi ces juifs, il est d'anciens combattants, qui se sont battus pour l'Allemagne. vaillamment. Parmi ces juifs, il est de vieilles gens dont les enfants sont morts pour ce pays qui, aujourd'hui, les traite en parias avant de les faire conduire peut-être, demain, au massacre. Parmi ces juifs, il est. sans aucun doute, des industriels, des hommes d'affaire», des commerçants qui ont oeuvré pour l'Allemagne, qui ont, en Allemagne, créé de la richesse, de l'activité, du travail. Et ce sont ces juifs qui. maintenant, n'ont plus seulement le droit de respirer en Allemagne

L'iniquité est abominable. Et cette iniquité est, en même temps, une faute écrasante, une faute capitale qui va peser lourdement sur l'Allemagne. Il ne faudrait pas croire, en effet, que le peuple d'Israël. qui de tout temps a su être ingénieux, uni et patient, ne va pas se défendre, ne va pas défendre les siens. Il va se défendre puissam- ment, moralement, financièrement, écono- miquement, politiquement. Ainsi, nous pourrions presque trouver à nous féliciter de l'erreur commise par les hitlériens déchainéa si nous étions égoïstes et d'es- prit étroit. Mais nous n'avons pas l'âme si petite. Maurice PRAX.

LE BOYCOTTAGE DES JUIFS DU REICH S'OUVRE CE MATIN MAIS FINIT CE SOIR Si d'ici mercredi la propagande antiallemande à l'étranger n'a pas teué, le boycottage reprendra

Berlin, 31 mars.

D6 NOTEE CORRESPONDANT PARTICULIER Toute la presse allemande a consacré ses colonnes d'aujourd'hui à préparer le déclenchement du boycottage des israélites pour demain matin. II est mésne décidé que les patrons des maisons jnives devront, demain à 10 heures, payer deux mois d' appointements d'avance à leur perse. nel non juif et congédier sur-le-champ les emptoyés qui sont lenrs coreligionnaires. En raison de l'attitude particulièrement violente de la presse, on notait ce soir une certaine nervosité de l'opinion. Des retraites aux flambeaux avaient même commencé à circuler, sans doute pour marquer le début de l'offensive antisémite.

Mais, à 9 heures du soir, un coup de théâtre se produisit. Le ministre de la Propagande, Gœbbels, a réuni au palais du prince Léopold tous les journalistes allemands et leur a fait d'importantes déclarations.

Il a dit que le gouvernement constatait avec satisfaction que la propagande antiallemande à l'étranger était en recul, ce qui confirme que les juifs allemands ont la possibilité d'agir dans le sens voulu par le gouvernement. Dans ces conditions le cabinet d'Empire a décidé, comme il en avait l'intention de commencer le boycottage des juifs demain à 10 heures du matin et ceci avec la plus grande énergie et la plus grande discipline.

Toutefois ce boycottage ne durera que jusqu'à demain soir. A partir de demain soir, aura lieu une trêve jusqu'à mercredi 10 heures du matin. St d'ici mercredi la propagande antiallemande à l'étranger n'a pas complètement cessé, le boycottage reprendra avec la plus grande fermeté.

Le ministre a fait connaître en même temps que des instructions précises ont été données pour qu'aucune voie de fait ne soit exercée contre les Israélites. Tous les comités d'action locaux sont pleinement responsables de l'observation de cette consigne. Aucune banque ne fermera, car ces fermetures compromettraient les payements dans tout l'Empire. Aucun milicien naziste ne devra pénétrer dans une maison juive. Toute infraction à cet ordre sera sévèrement punie. Le public est prévenu de se méfier des agents provocateurs communistes qui pourraient, sous l'uniforme de milicien naziste provoquer des incidents. Ce changement d'attitude subit du gouvernement d'Empire est attribué, dans les milieux diplomatiques, à de pressants appels faits par les milieux conservateurs, économiques, financiers Ills et catholiques allemands auprès du maréchal-président von Hindenburg pour l'amener à dissuader le gouvernement de recourir à des mesures qui, poussées à fond, causeraient un effet désastreux dans l'opinion mondiale et pourraient donner lieu à des complications imprévisibles.

Le problème de la minorité juive en Allemagne reste posé dans toute son acuité, mais la décision prise ce soir, qui sera accueillie avec satisfaction par l'opinion mondiale, permettra peut-être de le résoudre d'une façon plus conforme au sentiment d'humanité et à la bonne renommée de l'Allemagne que par une action contre une minorité absolument désarmée et qui ne représente même pas un pour cent de la population.

Einstein confirme sa volonté

d'abandonner la nationalité allemande Ostende, 31 mars (dép. Havas.) Le professeur Einstein s'est installé avec sa famille à Coq-sur-Mer, pour y' faire une cure de repos. Le savant allemand, refusant de recevoir toute visite, l'agence Belga a pu, par l'entremise d'une personne amie de la famille, obtenir la réponse suivante sur le point de savoir s'il est exact que M. Einstein manifesterait l'intention de changer de nationalité.

M. Einstein est très affecté des ennuis causés à sa fille mariée qui est restée en Allemagne. Il a envoyé hier jeudi une lettre à l'ambassadeur d'Allemagne à Bruxelles, lettre dans laquelle il dit renoncer à la nationalité allemande. M. Einstein s'est montré très étonné que la presse ait pu déjà en parler. RETOUR D'AMÉRIQUE

Le et sa femme photola gare Saint-Lazare. hier matin, à leur retour d'Amérique où le professeur vient de faire une tournéê de conférences[ A la quatrième paae LE CONTE

Un crime mystérieux à Cochin

UN SURVEILLANT DE CET HOPITAL ASSASSINE

A COUPS DE BARRE DE FER Il a été assailli dans une resserre contiguë aux lavabos du personnel alors qu'il se disposait à quitter son service

La victime a été dépoaillée du montant de ion traitement qa'elle venait de toucher

Les enquêteurs ont tout lieu de croire que l'assassin est un familier de l'hôpital

La victime et la caisse où se trouve L'instrument du crime

Un crime, dont le vol fut le mobile, perpétré l'autre soir à l'hôpital Cochin, a coûté la vie à un excellent employé de l'Assistance publique appartenant depuis vingt-quatre ans à l'administration. Le meurtre, découvert seulement hier matin, a été commis avec préméditation et une sauvagerie sans pareille. Il a rapporté 2.100 francs à l'assassin.

L'hôpital Cochin, dont les nombreux bâtiments s'élèvent rue du FaubourgSaint-Jacques, emploie une cinquantaine de surveillants chargés, à la fois, de veiller à la discipline des cours l'hôpital Cochin étant mixte et aux menus travaux d'entretien.

Parmi ces surveillant, M. JeanAlfred Bontrond, âgé de cinquanteneuf ans, né à Besançon, père de trois enfants et demeurant 13, rue de TerreNeuve, à Meadon, se signalait par son assiduité et son humeur affahle. Sous les ordres du surveillant-chef Medel, il travaillait depuis trois ans à l'hôpital Cochin, après avoir été employé à l'Hôtel-Dieu depuis 1909. Son service commençait à midi et prenait fin à 20 heures. C'était lui qui. avant de s'en aller, fermait à clef les lavabos et vestiaires des surveillants, situés au fond de la grande cour, à gauche des bâtiments de l'administration, puis il déposait ces clefs chez le concierge. Un crime sauvage

Or hier matin, à 6 h. 30, alors qu'ils venaient prendre leur service, les surveillants Bellanger et Baugé furent étonnés de ne pas trouver ouverte la porte des vestiaires. Entrant par un vasistas, M. Bellanger alla ouvrir une seconde porte à double battant afin de permettre à ses camarades de pénétrer à leur tour dans les locaux. C'est alors qu'il aperçut le trousseau de clefs dont se servait habituellement Bontrond pendant à la serrure d'une troisième porte fermant une grande salle de débarras. Attenante à cette salle se trouve une petite resserre dont la porte était fermée. Pressentant un malheur, M. Bellanger ouvrit cette porte pour reculer immédiatement, atterré par le spectacle qui s'offrait à lui. Affalé en avant, au milieu d'ouj ti'r de jardinage, la tête coincée entre un seau à sciure et un tas de bois, le malheureux Bontrond avait le crâne ouvert. Une large blessure béait, depuis le front jusqu'à la nuque. La cervelle s'était répandue: le sang avait giclé dans toute la resserre, maculant notamment farme ayant servi à perpétrer le crime, une tige de fer terminée par un boulon, que l'assassin avait jetée, une fois son forfait accompli, dans un seau de sciure.

M. Medel, surveillant chef, avertit M. Couteau, directeur de l'hôpital, qui prévint à son tour la police. Bientôt arrivaient sur les lieux d'abord M. Carrier, commissaire du quartier, qui fit les premières constatations puis MM. Guillaume, commissaire divisionnaire à la police judiciaire. et Moreaux. inspecteur prince pal; Guichard, directeur de la police judiciaire; le docteur Paul, médecin légiste; MM. Maser, substitut; Verdier, juge d'instruction: Pressard, procureur de la République, et Mourier, directeur général de l'Assistance publique.

Dépouillé de sa paye

Les magistrats recueillirent sur le théâtre du drame de premières déclarations. MM. Medei, Beh'ang-er et Baugé dirent avec quelle régularité la victime prenait et quittait son service, comment le corps avait été retrouvé. Ils précisèrent que M. Bontrond avait touché sa paye jeudi dans le courant de l'après-midi. Celle-ci s'élevait à une somme de 2.100 francs, comprenant les indemnités allouées au surveillant pour


ses truis enxam.3. ce aermer avait place les billets retirés à la caisse de l'hôpital dans la poche de son pantalon, alors qu'il laissait dans le bureau des surveillants, faisant suite aux vestiaires, sa veste contenant son portefeuille, un chapelet, des livres de messe et des papiers d'identité. Or, précisément, le criminel s'est emparé de l'argent contenu.dans les poches de la victime et n'a pas touché au portefeuille. il faut donc supposer qu'il a bien vu le geste du surveillant au moment où il encaissait son traitement et qu'il .connaissait parfaitement les lieux pour accomplir son forfait au moment le plus favorable, c'est-à-dire lorsque M. Bontrond, resté seul dans le sous-sol, fermait les portes des vestiaires.

La police judiciaire a tout lieu d'admettre que l'assassin est un familier de l'hôpital Cochin.

Comment le meurtrier opéra Etant donné la topographie des lieux, il n'a pas été difficile de reconstituer approximativement la scène du meurtre. Le criminel, entrant par la porte habituelle des surveillants, dans les lavabos vides de personnel, a dû suivre silencieusement M. Bontrond jusque dans la resserre où sont entreposés des outils et divers objets. Le surveillant s'y était rendu pour prendre du savon noir dans un récipient en de se laver les mains, son service étant terminé. C'est dans cette resserre que l'assassin saisit une tige de fer et, vis-à-vis de la victime celleci s'étant vraisemblablement retournée, lui porta un terrible coup en plein front. Le surveillant tomba. Le criminel jeta la barre de fer dans un seau, dépouilla sa victime, ferma la porte de la resserre, puis celle des lavabos, traversa le bureau des surveillants et put s'éloigner sans être inquiété.

Un cri dans la nuit.

M. Bontrond a été aperçu il. 19 heures et à 19 h. 15 par des camarades. C'est ensuite qu'il est descend pour terminer son travail dans le soussol. On peut donc situer l'heure du crime entre 19 h. 15 et 20 h. 10, heure à laquelle le surveillant aurait dû quitter son service. Mais un témoignage important permet de préciser encore le moment où le meurtre fut commis. En effet, vers 20 heures, l'interne Paul, du service du docteur Chevallier, quittait une des salles de garde qui se trouve précisément devant les vestiaires. Il venait de dîner et allait passer une dernière visite dans un service situé au-dessus du sous-sol tragique. Il entendit soudain un grand cri. Persuadé qu'un de ses camarades l'appelait du fond de la salle de garde, il fit quelques pas en arrière, puis, après avoir écouté un instant et n'avoir plus rien entendu, il monta l'escalier et pénétra dans le service où on l'attendait. Le cri entendu par l'interne Paul a-t-il été poussé par le malheureux surveillant? C'est plus que vraisemblable, et cette précieuse déposition permettra de supposer que la victime a été tuée peu ayant ou peu après 20 neures.

L'autopsie

Dans l'après-midi d'hier, le docteur Paul a pratiqué l'autopsie de l'infortuné surveillant. Il a constaté un éclatement complet du crâne et de la face et relevé des fractures multiples des maxillaires.

M. Bontrond a succombé à des blessures consécutives à de très nombreux coups portés à l'aide d'un instrument contondant.

L'assassin s'est acharné avec rage sur sa victime, tombée à terre dès le premier coup.

Une veuve, trois orphelins Depuis vingt ans, M. Jean Bontrond habitait à Meudon, où il occupait, 13, rue de Terre-Neuve, un coquet appartement situé au premier étage d'une petite maison s'ouvrant sur un vaste jardin. La vie s'écoulait là tranquille et heureuse pour le surveillant, qui était entouré de sa femme, de sa fille Marguerite, âgée de quatorze ans, et de la petite Anne-Marie, âgée de six ans. Le lils aîné, Alfred, jeune homme de dix-neuf ans, est actuellement employé au service météorologique, à l'aéroport de Saint-Gatien (Calvados).

Le ménage jouissait de la considération des habitants de ce coin escarpé de la localité, et tous déplorent la fin tragique du malheureux.

Je l'ai vu pour la dernière fois jeudi, à 11 heures du matin, nous dit une voisine. Il partit prendre son service et, en passant, il m'adressa, souriant, Un amical salut.

Ce matin, à la première heure, un monsieur est venu chercher Mme Bontrond, et peu après l'arrivée de -l'inconnu j'ai aperçu ma voisine qui emmenait avec elle ses deux fillettes et qui. semblant en proie à une vive émotion, m'a seulement dit « Mon mari est malade, je pars. »

Et, en nous reconduisant, la brave femme, sur les joues de laquelle les larmes coulent, termine

C'est un bien grand malheur Un si brave homme

61. Feuilleton du Petit Parisien, l"-4-38 LE SECRET DU LEGIONNAIRE I grand roman inédit DEUXIEME PARTIE

LA BATAILLE POUR L'AMOUR IX (suite)

L. coup d'ARadir

Avec le ton ft la mine d'une enfant gâtée qui la rendait super-ridicule, la souriante mégère demandait

Oh dites, M. Lauzerte, emmeneznous en avion à Agadir.

Hélas madame, c'est impossible. Pourquoi ?

D'abord, ce serait pour moi une trop grande responsabilité.

Je prends tout sur moi.

Et puis. raison péremptoire. mon appareil n'a que trois placea.

Alors, ça s'arrange très bien. M. Gardannes partira en auto par la route. Moi et ma fille nous prendrons celle de l'air.

Je vois, madame, que je me suis mal expliqué. Sur ces trois places, deux sont déjà occupées celle de mon pilote et la mienne.

Vous ne conduisez donc pas vousmême ?

Non, madame. Mais je vais apCopyright by Arthur Bernède 1983. Traduction et reproduction interdites en tous pay*.

Les douzièmes provisoires pour avril et mai

SUITE DE LA FREMIS»! PAGI

Ce dernier n'en maintient pas moins que c'est c dans le silence absolu des commissions et du Parlement que l'on continue la politique des abandons. Il bvoque

Agression à Kehl. scènes atroces à Cologne. Que devient l'interdiction de la présence de la moindre force armée en Rhénanie ?. D'où vient la série de nos mécomptes ?. De ces deux postulats la bonne volonté et la bonne foi de l'Allemagne. Nos gouvernements en ont été victimes car, en regard de l'égalité des droits, jamais l'Allemagne n'a offert une sécurité quelconque. C'est du feuilletoa s'indigne M. Herriot.

Ce qui n'empéche pas M. FranklinBouillon de s'en prendre ensuite à M. Macdonald, si bien que M. Lamoureux l'invite à mesurer ses paroles quand il s'agit d'un chef de gouvernement étranger et surtout de gouvernement ami.

Mais que faut-il donc faire ? Exactement le contraire de ce qui a été fait jusqu'ici, estime M. Franklin-Bouillon, qui conclut à propos du pacte à quatre: Déjà l'action de groupement de la Petite Entente a fait réfléchir nos adversaires. Il manque la Pologne encore la France n'a pas le droit de concevoir la réorganisation de l'Europe sans elle. Quiconque est contre elle, est contre nous. Il y a un peuple désintéressé qui doit tout diriger c'est le nôtre Ayons le courage de le dire au monde.

La discussion générale est close auprès ce discours qui est longuement applaudi à droite et au centre, et l'examen des articles est renvoyé à l'après-midi après que M. Jacquier, au nom de la commission des finances, se fut incliné devant les arguments formulés par le ministre du Budget et par M. Fiancette en faveur du vote de deux douzièmes au lieu d'un.

Le contingentement des alcools Après avoir maintenu, malgré M. Lamoureux, un crédit de 6 millions inscrit à la demande de M. Marchandeau, pour régler les sommes dues à certaines villes des régions libérées, l'assemblée engage un débat sur l'article qui prévoit le contingentement des alcools de betterave et de mélasses. A combien fixer le contingent ? A 2.100.000 hectolitres comme le voudrait M. Lamoureux ? A 2.250.000 hectolitres comme le propose la commission ? A 2.450.000 comme le demande M. Delesalle ? Finalement ce dernier s'est rallié, comme le rapporteur général, au chiffre de 2.300.000 hectolitres, proposé à titre de transaction par M. Barthe, chiffre qui, malgré le ministre du Budget, a été adopté par 503 voix contre 65. On a déjà limité la culture de la vigne, celle du tabac, avait raisonné M. Delesalle. Aujourd'hui, on limite celle de la betterave. Alors, demain, celle du blé? Veut-on donc revoir les terres en friche ? Où va-t-on ? Quant à moi, puisqu'un monopole existe pour l'alcool, produit national, je me rallierai volontiers demain au monopole de l'essence, produit étranger. Que le gouvernement ne saccage pas en une minute le résultat de quinze années d'efforts de conciliation de toutes les réglons agricoles françaises.

Saccager la culture de la betterave ? M. Lamoureux n'en a nullement l'intention Il explique

-A l'heure actuelle, l'Etat achète la totalité de l'alcool de betterave à parité du prix du sucre. Un tel arrangement est favorable aux betteraviers qui sont privilégiés et gardent leur stabilité pendant la crise. De là le développement très rapide de cette production. Mais ce régime présente des inconvénients. Les stocks d'alcool achetés par l'Etat s'accumulent. L'office des alcools ne peut plus tenir le coup. Il achète cher et revend bon marché. Pour essayer de compenser le déficit on a frappé l'importation des essences d'une surtaxe qui n'a rapporté que 316 millions. II fallait trouver une autre solution on a alors pensé au contigentement de la production de l'alcool de betterave, dont, aujourd'hui, les intéressés acceptent le principe. Un seul point de désaccord le chiffre.

C'est alors que M. Barthe, après avoir rappelé que toutes les régions de France avaient été favorisées par le régime actuel de l'alcool, qui d'autre part a permis d'importantes ressources au Trésor, invite M, Delesalle et la commission des finances à faire un effort de conciliation. M. Renaud Jean dénonce le « déséquilibre du régime capitaliste M. Monnet se félicite de voir ses collègues se rallier à des eolutions socialistes. M. Joseph Denais au contraire trouve qu'on étend dangereusement le rôle de l'Etat. MM. Gruet et Chevrier font voter un amendement qui sauvegarde les intérêts des distilleries coopératives en cours de construction. Enfin, M. Jacquier promet à MM. Monnet et des Rotours qu'il sera tenu compte dans la répartition des contingents des revendications des régions dévastées.

A propos de l'article prévoyant la suppression d'une vingtaine de petites maisons d'arrêt, M. Ramadier, d'accord avec le garde des Sceaux, M. Penancier fait voter un amendement tendant au maintien ,en principe, des prisons d'arrondissement.

MM. Marc Rucart et de Chammard se félicitent de l'article qui prévoit l'organisation d'une direction des fabrications d'armement, tandis que M. Malvy annonce, pour répondre à M. Marin, que la sous-commission de la défense nationale recevra prochainement des renseignements du ministère de la Guerre sur les existants.

Les chemins de fer

Après quelques mots de MM. Deyris et Nominé, M. Jules Moch monte à la

prendre et je compte bien obtenir rapidement mon brevet.

Alors je me ferai un plaisir de vous faire faire quelques belles randonnées aériennes.

Se sentir emportée comme un oiseau s'écriait la femme-canon en un accès de lyrisme. Ce doit être une sensation magnifique.

» Quand on pense qu'il y a des gens qui ont peur de monter en avion Pas moi Je me sens, au contraire, très attirée par ce système de locomotion qui vous permet de planer au-dessus de la terre.

Si j'avais vingt ans de moins, je suis persuadée que j'aurais fait une aviatrice de premier ordre et que j'aurais battu tous les records des Maryse Bastié et des mistress Mollison. Enfin, tout cela ne me dit pas, cher monsieur Lauzerte, si vous partez avec nous ?

Julie-Paule, insinuait M. Gardannes, n'insiste pas.

Le. foudroyant d'un regard qui eût mis en fuite un lion affamé, la c dietatrice s'exclamait

Aassz

Mais.

J'ai dit

L'amant de Léona Tellurl avec son adresse coutumière, se hâtait d'éloigner le nouvel orage qui menaçait d'éclater

Chère madame, reprenait-il sur un ton de conciliation cordiale, auquel même à l'impétueuse femme-canon, il était bien difficile de résister. J'ai une idée

» Tout bien réfléchi, je vais être retenu encore au moins pendant quarante-huit heures à Marrakech où ai une affaire très importante à terminer. Nous pouvons retarder. avançait aussitôt Mme Gardannes.

C'est inutile, madame. reprenait le beau Gérard, puisque nous ne suivons pas le même chemin.

Tandis que vous faites un crochet par Mogador, je file directement en avion à Agadir où. bien que parti un jour après, j'arriverai certaiaement

trioune, ann a expuquer pourquoi 1a commission des finances a adopté l'article qui réduit l'autorisation d'émission d'obligations des grands réseaux. Certains travaux de premier établissement prévus par les Compagnies n'étaient pas justifiés, dit-il, dans cette période de baisse du trafic et il faut mettre un frein à la politique d'emprunts poursuivie jusqu'ici. De même, pour les dépenses de matériel autres que celles du matériel roulant, des réductions ont paru possibles. En outre, M. Moch justifie l'article suivant qui prévoit l'autorisation pour le ministre des Travaux publics d'engager des dépenses s'élevant à 600 millions pour l'achat de matériel roulant qui restera la propriété de l'Etat.

Cette disposition, explique le député S. F. I. 0. de la Drôme, a pour but d'améliorer la convention de 1921 en diminuant l'indemnité d'éviction de 120 millions pour une année et de 2 milliards et demi pour les années à venir.

M. Georges Pernot, très applaudi à droite et au centre, combat une telle mesure. Il reconnaît que la commission des finances a obéi à deux sentiments fort louables elle a voulu permettre l'achat du matériel afin de diminuer le chômage et sauvegarder les droits de l'Etat.

Mais la réalisation envisagée, ajoute le député du Doubs, risque de susciter à l'Etat des difficultés qui pourront l'obliger à engager un procès délicat devant le conseil d'Etat, car il s'agit d'une modification Indirecte de la convention de 1921.

M. Joseph Denais est du même avis. Il ne veut pas voir reprendre contre les compagnies la « politique du naufrage ».

Mais voici M. Paganon. Le ministre des Travaux publics, qui déposera mardi le projet tendant à remédier au déficit des chemins de fer, regrette beaucoup qu'on ait introduit dans un projet de douzième une «décision oblique, unilatérale, qui n'est pas dans ses goûts Il propose à la Chambre de modifier l'article de telle sorte que le gouvernement puisse continuer à discuter librement avec les compagnies la question de l'indemnité d'éviction. Des bravos retentissent. M. G o u r d e a u s'étonne lui aussi qu'on veuille modifier à l'occasion d'un projet de douzième tout le statut des chemins de fer. Que fatre ? Voter par division. Les mots « le ministre des Travaux publics est autorisé à engager dei dépenses s'élevant à 600.000.000 de francs, affectés, dans le cadre du programme arrêté sur les propositions des réseaux, à l'achat de matériel roulant », sont adoptés à main levée. On scrutine sur les mots « .qui restera la propriété de l'Etat ». Ils sont votés par 322 voix contre 272.

L'ensemble du projet recueille 520 voix contre 66, M. Marin ayant annoncé que ses amis et lui ne le voteraient pas.

AU SENAT

Le débat s'est ouvert au Sénat, à 22 heures, par un exposé de M. Marcel Régnier, rapporteur général adjoint de la commission des finances, qui a accepté les crédits votés par la Chambre a l'exception du crédit de six millions, destiné à assurer le payement des sommes dues aux collectivités pour frais d'établissement de plans d'aménagement et d'extension des villes.

Le contingentement des alcools La commission accepte également, pour la campagne prochaine, le contingentement des achats à parité du sucre, des alcools de betteraves et des alcools de mélasse, mais elle fixe le contingentement à 1.850.000 hectolitres, au lieu des 2.300.000 hectolitres votés par la Chambre.

En réponse à M. Edmond Cavillon qui demande la, disjonction de J'article, M. Marcel Régnier s'attache au contraire à montrer la nécessité de contingenter les alcools, car le service de l'alcool dépense 998 millions, alors qu'il ne reçoit comme recettes que 883 millions. Le déficit s'élève donc à 164 millions et ce déficit sera fatalement à la charge de la trésorerie. Au surplus, l'Etat, qui a le monopole de l'alcool, a un stock de trois millions d'hectolitres à écouler, d'où la nécessité absolue de fixer un contingentement. Après quelques mots de M. Tournan, qui regrette que la commission de l'alcool n'ait pas été consultée, M. Donon demande le rétablissement du chiffre de 2.300.000 hectolitres voté par la Chambre car il estime que les craintes de M. Marcel Régnier ne sont pas fondées et que le Trésor ne perdra rien si le chiffre de la Chambre est rétabli. On a parlé d'un déficit de 127 millions pour le Trésor, mais M. Donon fait observer que les réserves du service de l'alcool, qui s'élèvent à 150 millions, couvriraient amplement ce déficit.

MM. Borgeot, Cavillon et Mahieu appuient l'amendement du sénateur du Loiret.

A son tour, M. Lamoureux indique que le chiffre de la Chambre lui semble trop fort et romprait l'équilibre de l'office des alcools. Avec une production de 2.400.000 hectolitres, cet office a perdu, l'an dernier déjà, 480 millions. La loi a, d'autre part, mis à sa disposition la surtaxe à l'Importation des essences, qui réduit bien cette perte à 164 millions. L'office ne peut compenser cette perte par son compte réserves que pour une année. Alors, qu'arriverat-il pour l'avenir ? Ce sera un déficit permanent qu'il faudra compenser par de nouveaux moyens. Qui supportera les nouveaux sacrifices? s'inquiète le ministre du Budget.

On vote, et, par 163 voix contre 131, le chiffre de la Chambre est rétabli. (La suite la troisième page.)

vingt-quatre au moins avant vous. J'en profiterai pour m'occuper de votre installation.

Sans vous promettre tout le confort moderne, croyez que je ferai de mon mieux pour que vous ne soyez pas trop mal à l'aise.

Je suis sûre que vous serez un excellent fourrier déclarait JuliePaule, toute prête à parer de toutes les qualités celui qui avait su si habilement la circonvenir

Alors, c'est entendu ?

C'est entendu. acceptait Mme Gardannes très satisfaite au fond de se dire qu'à son arrivée dans un pays où elle n'avait jamais mis les pieds et qui, évidemment, n'offrait pas les ressources d'une ville d'eaux ou même d'un centre de villégiature plus modeste, elle trouverait un gîte convenable et une table possible.

Et elle ajoutait

C'est tout à fait gentil ce que vous faites la. Mais j'espère bien que lorsque nous serons à Agadir, vous ne nous fausserez pas tout de suite compagnie.

Je compte y faire un séjour assez prolongé.

Alors. tout est pour le mieux. Vjus nous ferez connaître le caid. Quel caid ?.

Je ne me rappelle plus son nom. Celui qui a un si beau château. El Ifrad ? Cela, madame, nous verrons. Car c'est toute une expédition à organiser avec lui. Mais en tout cas, si nous ne pouvons pas nous rendre jusqu'à lui, nous pourrons certainement aller jusqu'à Tiznit. sabler le champagne avec les officiers du poste. Ce sont des gens tout à fait charmants.

Ce sera délicieux s'écriait JuliePaule en frappant l'un contre l'autre le- deux, battoirs de blanchisseuse qui lu: servaient de mains.

Ellen reparaissait, précédant Kadoudja qui apportait sur un plateau le thé et les toasts.

A la vue. de sa mère qui. le visage épanoui, continuait à extérioriser

La prochaine session

du conseil nationale économique Le conseil national économique tiendra sa prochaine session, lundi 3 avril, sous la présidence de M. Daladier, président du Conseil, assisté de M. Raymond Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale.

L'assemblée, poursuivant son enquête sur la situation des principales branches de l'économie nationale, examinera deux rapports.

Dans le premier de ces rapports rédigé par M. Ettorl, maitre des requêtes au conseil d'Etat, on étudie le développement et la situation actuelle des industries du papier

Pour parer à la crise actuelle, des mesures urgentes s'imposent si on entend sauvegarder une industrie indispensable à l'économie nationale. Les divers groupements de producteurs ont accepté de rechercher d'urgence les bases d'une entente, destinée à assurer l'écoulement normal de la production française des pâtes, sans augmentation correlative des prix.

Dans le rapport de M. de Monsegou, auditeur au conseil d'Etat, sur c la répartition des denrées alimentaires », le conseil national économique s'efforce de rechercher dans quelles conditions, par quels moyens et à quels prix, une fois produites, ces denrées peuvent être mises à la disposition du consommateur.

La commission permanente s'est livrée, à cet effet, à une longue enquête. au cours de laquelle elle n'a pas entendu moins de quarante groupements représentant tous les intérêts en cause. En ce qui concerne plus spécialement le grand marché parisien des Halles centrales, le rapport signale la nécessité d'une réorganisation économique comportant de meilleurs procédés de cotation et la tenue à jour régulière d'indications statistiques des stocks et de la resserre, ainsi que d'une réorganisation matérielle et technique comportant l'installation de halles plus spacieuses, mieux outillées et mieux desservies.

S'attachant ensuite aux procédés de vente, le rapport examine les différentes mesures a introduire pour assurer leur sincérité, ainsi que la meilleure présentation des produits vendus, sans négliger la réglementation des ventes avec primes et des ventes à prix imposé.

L'éducation du consommateur apparaît comme la condition de toute réforme efficace.

LE STATUT ORGANIQUE DE L'ARMÉE DE L'AIR On sait qu'au cours du conseil des ministres de mercredi dernier M. Pierre Cot, ministre de l'Air, a exposé à ses collègues un projet de réorganisation du ministère de l'Air et du statut organique de l'armée de l'air, dont nous avons déjà publié l'économie.

Conformément à un précédent accord avec MM. Daladier, président du Conseil, ministre de la Guerre Leygues, ministre de la Marine, et Sarraut, ministre des Colonies, M. Pierre Cot a fait approuver, hier, par le Président de la République, le projet de loi qui sera déposé prochainement sur le bu- reau de la Chambre.

Le but essentiel du nouveau statut organique de l'armée de l'air, établi par M. Pierre Cot, tend à constituer une armée de l'air organisée en régions. dotée d'un personnel réparti en corps spécialisés, parmi lesquels celul des navigants exécutants et chefs doit être maintenu en constant état d'entrainement intellectuel et physique.

LA LEGION D'HONNEUR AUX MUTILES A 100 Le Journal officiel publie ce matin une promotion dans la Légion d'honneur au titre des mutilés titulaires d'une pension d'invalidité de 100 Dans cette promotion nous relevons les nominations suivantes.

Grands officiers les anciens capitaines Douet, du 9* tirailleurs Duldur, du 44' infanterie.

Commandeur» le lieutenant-colonel d'artillerie Verniolet, en retraite les anciens capitaines Pichat, du 46' bat. de chasseurs Brunschwig, du 27' bat. de chasseurs; les anciens lieutenants Antichan, du 283' infanterie; Daubine, du 342' inf.; Tauche, du 87' inf.; Heuze, du 6' bat. chasseurs Le Bobinnec, du 1" zouaves Robert, du 23' bat. chasseurs.

MORT DE NOTRE COLLABORATEUR M' DE LA JUGIE DE LACHAPELLE Notre collaborateur M* André de La Jugie de Lachapelle, avocat à la cour, a succombé subitement hier, vers 10 heures, en son domicile, 23, quai Saint-Michel.

La disparition de M' de La Jugie de Lachapelle, enlevé par une embolie à l'âge de soixante et un ans, laissera d'unanimes regrets, tant dans le monde du barreau et de la magistrature que dans notre maison où, en qualité d'avocat-conseil aussi bien que d'ami, il était particulièrement estimé.

Chroniqueur judiciaire au Journal des Débats, il collaborait également à divers journaux.

Il avait été, au cours de ses trentecinq années de barreau, président de la conférence Mollé-Tocqueville. M' de La Jugie de Lachapelle, qui n'avait pl'ide parents directs, laisse quelques cousine au Buig, village du Périgord, d'où il était originaire et où il sera inhumé. LE CINQUANTENAIRE

DE LA MORT DE LOUIS VEUILLOT Un service commémoratif il. la mémoire de Louis Veuillot, mort il y a cinquante ans, sera célébré le 6 avril, il. 10 heures, en l'église Saint-Francois-de-Sales.

bruyamment son extrême jubilation, elle se sentit froid au cœur. Car les allégresses de la « dictatrice l'effrayaient parfois encore plus que ses colères.

Qu'a-t-elle bien pu encore imaginer ? se demandait-elle tandis que la petite Berbère, glissant silencieusement sur les dalles, déposait son plateau sur une table d'ébène aux incrustations d'ivoire qui occupait le centre de la pièce.

Ma chérie lançait la souriante mégère à sa fille. Je t'annonce une bonne nouvelle.

Mon Dieu tremblait Intérieurement la fiancée de Jacques.

Grâce à notre bon ami Lauzerte. qui a su donner à ton père tous les apaisements, nous partons demain avec ton père pour Agadir.

Pour Agadir, répétait Ellen, la voix légèrement voilée.

Mais oui, pour Agadir appuyait la < dictatrice avec aigreur. Sans rien dire. Ellen s'en allait verser le thé dans les tasses.

Le beau Gérard murmurait à JuliePaule

On dirait que ce voyage n'enchante guère mademoiselle Ellen. Elle n'est jamais contente de rien! répliquait sèchement la dlctatrice. D'ailleurs, elle n'a pas à donner son avis. Puis, rompant brusquement les chiens, elle s'écriait

Vous allez penser, mon cher ami, que je suis la femme la plus mal élevée du monde. Mais je ne vous ai pas encore demandé des nouvelles de madame Lauzerte. Excusez-moi, je suis si distraite.

Oh madame, je comprends très bien.

Je ne l'oublie pas, croyez-le. Je pense sans cesse à elle. Elle est tellement à plaindre. Enfin, comment vat-elle ?

Beaucoup mieux.

J'en suis ravie.

La guérison est certaine.

Bravo

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée a 19 h. 30 par tes « Pépères de Boesinghe l'Amicale des A.C. du 8Ü' R.I.T., celle des anciens officiers du R.I.T. et l'Association parisienne de l'ancienne divisTon Michelin.

Ventes de charité Foyer des familles nombreuses, 10 h., mairie du VIII'. Ligue nationale française contre le péril vénérien, 14 h., 31. rue Berryer. Le Bon Foyer de Belleville, 14 h., 8, avenue Simon-Bolivar.

Remise de Téeompenses aux lauréats des expositions Internationales du travail, 9 h., palais des Congrès.

Fêtes, bals, concerts concours des écoles militaires préparatoires, 14 h., Sorbonne; 19 h. 30, banquet au Cercle militaire 21 h. 30, bal. Gala des écrivains sportifs, 14 h., théAtre de la Madelon. Union des conférenciers français, 15 h., cercle d'Iéna. La Chanson dans les hôpitaux, 15 h., Tenon. Union nationale des combattants (section du VIII-), 20 h. 45, Cercle militaire. Gala de t l'Hymne Corse 20 h. 30, 84, rue de Grenelle. Œuvre « la Maison du R.I. », 20 h. 30. mairie du X,. Caisse des écoles du XIX- (élection de la reine), 21 h., mairie. Election de la Madelon des combattants. 21 h.. parc des Expositions. Les fêtes du peuple, 20 h. 45, 45, rue La Boétie. Le Paris-LicorneSports, 22 h., 8, rue Jean-'ïoujon. A.E. de l'école Boulle, 22 h.. 9, avenue Hoche. Originaires de la Creuse, 20 h., Sociétés savantes.

Fêtes de quartier Notre-Dame des Champs, rue de Rennes, faubourg SaintBanquets: Anciens poilus du XIV', 19 h. 30, 99. rue d'Alésia. Amicale de Loir-etCher, 19 h. 30, Hôtel Moderne. Assurance mutuelle des agents des chemins de fer, 19 h. 30, Continental. Dlner de la VI- armée, 20 h., chez Noël-Peters. Le Burnous, 20 h" 3, avenue des ChampsElysées.

Courses à Vincennes. à 14 heures. Concours hippique

M. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, a reçu hier après-midi M. Strandman, ministre d'Estonie, et le Bedjironte Tacla Haourariat, ministre d'Ethiopie à Paris, qui lui a présenté copie figurée de ses lettres de créance. o–

Le» obsèques de M. Louis Dumur ont été célébrées hier, à midi, 26, rue de Condé, où le corps avait été ramené. Le deuil était conduit par les frères du défunt et par M. Alfred Vallette, directeur du Mercure de France.

L'Union fraternelle des blessés de guerre tiendra son assemblée générale annuelle demain dimanche, 2 avril, à 10 heures du matin, sous la présidence du colonel Delmars, président de l'association, dans la salle des mariages de la mairie du I" arrondissement, place Saint-Germain-l'Auxerrois. A l'issue de l'assemblée, déjeuner amical au restaurant Vianey, 98, quai de la Râpée (XII').

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On annonce le décès de Mme Delorme, née Jules Simon, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, survenu hier matin. Les obsèques auront lieu le lundi 3 avril à 9 heures, en l'église Saint-Dominique où l'on se réunira.

On annonce la mort de Mme Marthe Brindeau. née Hincker, présidente de l'Appui mutuel, chevalier de la Légion d'honneur, femme du professeur à la Faculté de médecine et belle-mère de M' Pierre Prud'hon, avocat à la cour, rédacteur en chef de la France judiciaire. Les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité.

Les obsèques de M. Charles Tharlet, Industriel, chevalier de la Légion d'honneur, auront lieu en l'église de SaintMandé, le lundi 3 avril, à 11 heures. De la part de ses enfants et petits-enfants.

Monsieur Lauzerte, interrompait Ellen, deux morceaux de sucre ? Un seul.

Un peu de lait ?

Volontiers.

Le beau Gérard s'approchait de la jeune fille qui lui offrait la tasse de thé qu'elle venait de lui préparer. Mademoiselle, questionnait-il sur un ton plein d'amabilité et de réserve, vous allez faire une bien belle excursion.

Oui. je crois, répondait évasivement Mlle Gardannes.

Vous n'êtes pas encore allée à Mogador ?

Non, monsieur.

C'est une ville très européenne. Construite au xvnr siècle sur l'ordre de Maghzen par un Français nommé Cornut (1), elle se ressent de ses origines et de la nationalité de l'homme qui en a conçu le plan. Rues rectilignes, hautes maisons à étages, belles esplanades soucis des perspectives, rien n'y rappelle le fouillis et le désordre des indigènes. Quel contraste avec Agadir, cité musulmane, au contraire. que la civilisation européenne n'a pas encore marquée de son empreinte

Ainsi que je le disais tout à l'heure à madame votre mère, j'aurai le plaisir de vous y rencontrer et même de vous servir de guide au cours d'excursions qui, je crois, vous intéresseront beaucoup.

Tandis que le beau Gérard se lançait dans une description de cette région qu'il connaissait à merveille, Julie-Paule, se rapprochant de son mari qui, passif et toujours effacé, semblait s'être retiré d'une action où il n'était destiné qu'à jouer un rôle de comparse. Mettant une sourdine à sa trompette, elle lui disait, en lui désignant le beau Gérard qui, sa tasse de thé à la main, continuait à pérorer et à plastronner devant celle dont il avait entrepris la conquête.

Quel homme exquis que M. Lau(1) Le Maroe, par Auguste Terrier.

LC

DES USINES CITROEN Les pourparlers engagé* entre les ouvriers et la direction n'ont abouti à aucun résultat

Les portes des ateliers Citroën sont demeurées closes hier, comme la veille. Aucun Indice ne permet d'envisager une prochaine reprise du travail. Une délégation des ouvriers a été reçue de nouveau hier à 9 heures par le colonel Fontana, directeur administratif. Les pourparlers engagés sur les mêmes bases que la veille n'ont amené aucun changement à la situation, de sorte que, après ces échanges de vues, chacun est resté sur ses positions. Au sujet de la thèse soutenue par les ouvriers et que nous avons exposée hier, le colonel Fontana nous a déclaré; Lorsque, à la suite de la conférence tenue sous la présidence de M. André Citroën, Il fut décidé de diminuer les salaires, l'annonce en fut faite aux ouvriers sans entrer dans aucun détail, ni sur le taux d'affûtage ni sur les primes. Il a été simplement question de ramener la moyenne horaire des salaires de l'usine hommes et femmes de 6 fr. 70 à 6 francs.

Ce chiffre correspond encore au maximum de salaire de la région parisienne. Peu d'usines d'autos paient aujourd'hui plus de 5 fr. 50.

Cela correspond également au maximum des salaires de 1930 et 1931, au moment où le prix de la vie était le plus élevé.

Au coure des différentes rencontres avec les ouvriers, nous leur avons fait remarquer que, s'ils conservaient jusqu'à nouvel ordre le nouveau salaire, ils restaient les mieux rétribués, puisque, en Europe, ces salaires ont été diminués de 25 à 40 et aux Etats-Unis de 50 à 70

D'ailleurs, la moyenne générale (hommes et femmes) du salaire mensuel, qui était monté à 1.450 au cours des six derniers mois, serait ramenée aux environs de 1.300, soit une paye annuelle supérieure à 15.000 francs, paye encore plus élevée que celle de la période 1930-1931.

Une réunion des employés

et techniciens

Sur l'initiative de l'Union des syndicats de techniciens et employés de l'industrie, les employés et techniciens des usines Citroën ont tenu, hier soir, une réunion, 44, rue de Rennes, réunion privée au sujet de laquelle aucune communication n'a été faite.

UNE INTERPELLATION

M. Auffray, député de la Seine, a demandé à interpeller le gouvernement sur les mesures qu'il compte prendre pour obliger les établissements Citroën à ouvrir leurs usines.

• Aujourd' hui,

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1 fr. 50 60 photo* UN REPORTAGE SENSATIONNEL. à 4.000 ligna, de texte L'HOMME AUX IO SENB

zerte, et quel dommage qu'il soit marié

Et elle ajouta, truffée, bouffie du plus inconscient et du plus formidable égoisme qui eût jamais desséché le coeur d'une mère

C'est tout à fait le mari qu'il me faudrait pour ma fille.

Une heure après, Lauzerte, rentré chez lui, s'enfermait dans son cabinet de travail avec Pascal Darbeull et le mettait au courant des résultats de sa visite aux Gardannes.

Qu'est-ce que je vous disais? triomphait l'ex-détective. Vous voyez que lee événements se déroulent tout à fait dans l'ordre et dans le rythme que j'avais prévus.

Vous dites que les Gardannes partent demain pour Mogador.

Oui

Combien de temps doivent-ils y séjourner.

Quarante-huit heures.

Ils seront donc dans trois jours à Agadir ?

C'est infiniment probable.

Alors, nous n'avons pas un instant à perdre.

D'après ce que j'al cru comprendre. ils ont l'intention de rester un certain temps à Agadir.

D'accord, mais une affaire comme celle-ci ne se c goupille » pas en vingtquatre heures.

Je croyais que vous aviez déjà posé des jalons.

Oui. Je gais très bien où je vais et à qui je m'adresse.

» Mais tout le détail de l'opération reste à régler. Il faut pour cela que je me rencontre le plus tôt possible avec Oui Maamoun.

» Ibrahim m'a affirmé qu'il se trouvait en ce moment à Agadir. Ça tombe à merveille.

Oui. mais pour combien de jours? Ces gaillards-là ne restent jamais longtemps en place.

Prenez mon avion- et filez vite là-bas..

Comme cela, ça va»jr« vals em-

Programme des spectacles Opéra, 8 h., Roméo et Juliette.

Français, 2 b., le Dtner de Pierrot, les Femmes savantes, l'Anglais tel qu'on le parle; 8 h. 45, la Francerie.

Opéra-Comique, 8 h., les Noces de Figaro. Odéon, 2 h. 90, les Bleus de l'amour 7 h. 40, Napoléon.

Trocadéro, 2 h. 30. 8 h. 30. No, No, Nanette. Gaité-Lyrique, 8 h. 45. le Pays du sourire. Trianon-Lyrique, 8 h. 30, Véronique. Chitelet. 8 h. 30, Nina-Rosa.

Variétés. 9 h.. Une poule sur un mur. Pte-St-Martin. 2 h. 45. 8 45. Beaumarchais. Th. de Paris, 9 h., Monsieur le comte. Gymnase, relâche.

Sarah-Bemhardt, 8 h. 45, la Fille A Lévy, Mogador, 8 Auberge du Cheval-Blanc. Renaissance, 3 h., 9 h., la Main dans le aac. Ambigu, 2 h. 45, 8 h. 45, les Misérables. Palais-Royal, 8 h. 45, la Maison d'en race. Empire, 8 h. 30. Katinka.

Antoine, 2 h., Polyeucte, le Malade imaginaire 8 h. 45, Mon aimée.

Bonites- Paris., 8 45, Un soir de Réveillon. Michodlère, 9 h., générale, le Vol nuptial. Athénée, 9 h., Peau d'Espagne.

Madeleine, 9 h.. Cette nuit-là.

Ambassadeurs, relâche.

Scala, 8 h. 45, le Progrès s'amuse.

Saint-Georges, 9 h.. Trois et Une.

Nouveautés, 8 h. Oh papa (opérette) Comédie Champs-Elysées, 9 h.. Intermezzo. Qd-Gulgnol, 3, 9 h.. la Coule (Anita Soler) Daunou, 9 h., Dix-Neut Ans (opérette), Michel, 9 h., la Femme en blanc.

Capucine*, relâche.

Arts, 9 h., l'Envers vaut l'endroit.

Avenue (Pltoëfl). 9 h., Marc-Aurèie, ch. ad, Montparnasse, 9 h., Crime et Châtiment. Atelier, 9 h.. la Paix.

Pvtinlère, relAche.

Mathurins, 9 h., la Vole lactée.

Studio de Paris, 9 h.. Vices.

Comiedla, 9 h.. Contr. Wag-Lits (opérette) Cluny, 8 h. 40. Prête-mol donc ma femme. Déjazet, 9 h., Tire au flanc (P. Darteuil). Moneey, 8 Jnes Filles sans unit.. rev. Gobelins. 8 h. 30, Hans le joueur de flûte. MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, 2 30, 8 30.. la Revue d'amour C. de Perla,2 Joie de Paris(J.Baker) Alhambra, 3 h., 9 h.. DI Mazzel, les Jovera. Dix-Heures, Martini. J. Rieux. Parisys. 2-Anes, 9, Maurlcet, Charley, SouPlex, rev. Lune-Housse, 9, Pays du fou rire (Dorln). Pavillon, m., a., Revue marselH. (Alibert) Bobino, m.. s., Mauricet. la Régla, F,Brézin Enropéen, m., s., Georgius (son th. chant.) Gaumont-l'alace, Uruty et 3 attractions. lfédrano, 2 45, 8 45, clowns, 7 Mendez. C. d'Hiv., 2 45. 8 45. Beby, Despars, 15 att. Colisénm, dans. mat. et soir, attractions. Moulin-Rouge, bal-kertnesse, m., s., nuit. Lido, thé, dîner, soirée dansante, attrect. Luna.Park, 2 30, 8 30, attractions, dancing. Jardin d'Arelim., entr., 3 fr.; enfants. 1 fr. Pompéien (16, r. Monceau), mat., soir.. bal.

CINEMAS

Madeleine, Captive (Joan Crawford). Paramonnt, l'Homme à l'Hispano.

(iaumont- Palace, le Martyre de l'obèse. Aubert-Palace, Pullman 12.

Olympia, les Vingt-Huit Jours de Clairette. Rex, Prenez garde a la peinture.

Marignan-Pathé, Dame de ch. Maxim. Slartvaux-Pathé, I F. 1 ne répond plus. Ciné Ch., Elysée». Si j'avais un million. Mariçny, 2 h., 4 h. 30, 9 h., le Damné. Moolïn-Boure-Pathé, les Deux Orphelines. Cotisée, le Loup-Garou.

Max-Linder-Pathé, les Deux Orphellnes. Victor-Huro-Pathé, la Chanson d'une nuit. Impérial-Pathé, 14 Juillet.

Omnia-Pathé, un monastère.

Kly»ée-(>aumont, Touchons du bots. Oanmont-Thé&trc. Milady.

Palace, Son enfant.

Krinitage-Pathé-Mataii, Igloo.

Pigalle, permanent de 14 h. à 2 h.. Extase. Apollo-Cinéma, Je suis un évadé.

Miracles, 2 h., 4 h. 30, 9 h., Don Quichotte. Maillot-Palace, l'Entant de ma sœur. Caméo, les Surprises du divorce.

Lord-Byron le Bagnard.

Eldorado. Kiki. Au delà du Rhin.

Boy&l-Pathé, le Roi Bis.

Agriculteurs, l'Ile du Dr Moreau.

Bonaparte, l'Ile du Dr Moreau.

Cigale, Courtisane (Greta Garbo).

Fol.-Dram., 8 Jne Fil. en bat. (parl. franc) Boulvardia (42, bd B.-Nv.), Mégère appriv. ArtisHc, Milady.

Ciné-Opéra, l'Ile du Dr Moreau.

Lutétia-Pathé, la Chanson d'une nuit, Baspail Corrupteur.

Agora (64, bd de Clichy), Atlantls. Saint-Marcel-Pathé, la Tête d'un homme. St-Sab.,(27,r.) Bleus de l'Am., Am. Pergolêsa Rex Little Caesar.

Carülon, Au delà du Rhin, Kadetten. Sélect-Pathé, la Tête d'un homme. Montparnasse-Pathé, Violettes Impériale». Lyon-Path6, la Tête d'un homme.

Aut.-B.-Clne (40, r. La Font.), Ben-Hur.

mener avec moi Ibrahim qui me servira d'interprète.

Quand pensez-vous être de retour ? Après demain dans la matinée. et je pourrais repartir avec vous dans la journée pour Agadir.»

Parfait Pendant ce temps. je mettrai au point le contrat qu'El Ifrad doit venir signer à Agadir dans les premiers jours de la semaine prochaine.

Vous avez raison de faire vite. Vous craignez qu'El Ifrad se dérobe ?

Non Mais étant donné la hâte avec laquelle s'effectuent les préparatifs militaires, je crains que la date du départ de la colonie expéditionnaire qui a pour mission de nettoyer toute cette région qui nous intéresse, n'ait été secrètement avancée.

Or, il faut que nous arrivions bons premiers. sinon, il n'y aura plus rien à faire.

Je ne le sais que trop concédait le beau Gérard.

Si vous loupez cette affaire, le père Tomassen ne vous le pardonnera jamais.

Je ne la louperai pas

Depuis huit Jours, Il nous bombarde de télégrammes chitfrés.

Il m'embéte à la fin. celui-là C'est entendu, mais tout de même. Tout de même, quoi ?

Il est le patron. le grand patron. Ou!, mais ce n'est pas lui qui exécute. et quand on n'a qu'à commander.

On veut être obéi. faisait tout à coup une voix grave et sévère.

Lauzerte et Darbeuil eurent un sursaut de surprise.

La tenture qui fermait la baie donnant sur la galerie du patio s'écartait brusquement, laissant apparaître l'étrange et inquiétante silhouette d'Harry Tomassen. Derrière lui s'effaçait le louche valet de chambre, Achille.

U suivre.)


Les négociations

franco-américaines

et américano anglaises à Washington

New-York, 31 mars.

M NOTEI COEEISPONDANT PARTICULIER Le bruit a couru à Washington qu'une négociation française était engagée sur les dettes de guerre. Cela ne correspond à aucune réalité. Le paiement suspendu, de 20 millions de dollars, a fait l'objet de divers échanges de vues purement officieux entre le représentant français et les Américains.

Le dépôt du projet de loi de M. René Richard a laissé espérer aux EtatsUnis que le paiement serait fait prochainement, et les résistances qui se sont manifestées dans certains milieux parlementaires français ont un peu surpris. Il est manifeste que, pour diverses raisons, il serait agréable au président Roosevelt que ce paiement soit fait prochainement.

Du côte français on s'est borné à faire savoir à certaines personnalités de l'entourage de M. Roosevelt que si les Etats-Unis étaient disposés a accorder aux débiteurs un moratoire pour le paiement du 15 juin, l'annonce de cette intention serait de nature à faciliter le versement par la France des sommes suspendues.

Ia transmission de ce simple point de vue ne comportait aucune réponse. Il n'y a donc pas de négociation en cours actuellement entre la France et les Etats-Unis sur la auestion des dettes.

Les conversations anglo-américaine» Sir Ronald Lindsay ambassadeur d'Angleterre, et M. Cordell Hull, secrétaire d'Etat, ont poursuivi aujourd'hui leurs conversations sur les questions économiques pouvant figurer au programme de la conférence économique mondiale. Elles ont été, comme les précédentes, d'un caractère assez académique. Les dettes de guerre n'v ont pas été discutées.

Pierre DENOYER

Autour du projet de Rome

Une protestation polonaise

Londres, 31 mars (dép. Havas.)

On croit savoir que le compte rendu de la déclaration faite ces jours derniers à sir Williams Forbes Erskine, ambassadeur d'Angleterre à Varsovie, par M. Beck, ministre des Affaires étrangères de Pologne, vient de parvenir à Londres.

M. Beck aurait indiqué de prime abord que son pays, n'ayant pas été officiellement informé des conversa- tions que M. Macdonald a eues avec M. Mussolini, pourrait s'abstenir de commenter le projet de pacte à quatre. Cependant, et sous a ces réserves, M. Beck aurait déclaré formellement que son gouvernement considère ce projet comme contraire à l'esprit et à la lettre du pacte de la S. D. N. La suggestion visant à ne consulter qu'après coup la Pologne et les autre puissances intéressées à l'ordre euro- péen serait, dans l'esprit de M. Beck, contraire à la logique de la situation, puisque la Pologne, en particulier, est directement intéressée par toutes les questions énumérées dans le projet en Pour ces raisons, et pour d'autres motifs que le gouvernement polonais se réserve de faire valoir en temps utile, la Pologne, aurait affirmé M. Beck, refuse, par avance, de se considérer comme liée par une résolution quelcon- que émanant du groupe de puissances formé sur la base des propositions de Rome. Tornade meurtrière à l'est du Texas et dans la Louisiane

Londres, 31 mars (dép. Petit Parisien.) Un message Exchange Telegraph de New-York annonce qu'une vingtaine de personnes, ont été tuées et de nombreu- ses autres blessées au cours d'une vio- lente tempête qui s'est abattue aujourd'hui sur certaines parties des Etats- Unis.

L'ouragan, qui a pris en certains endroits les proportions d'une tornade, a été particulièrement violent dans le nord-ouest de la Louisiane est dans l'est du Texas. L'Etat du Missouri a été également très éprouvé.

En dehors des morts, Il y a eu de nombreux blessés dont certains très grièvement. Quant aux dégâts matériels, ils sont considérables, nombre d'immeubles ayant été endommagés et la plupart des récoltes détruites.

Situation troublée en Uruguay Londres, 31 mars (dép. Petti Paris.) On mande de Montevideo à l'Ex- jchange Telegraph que le président de l'Uruguay, M. Terra, aurait quitté le palais présidentiel et aurait établi son quartier général dans la caserne des pompiers pour échapper à un complot tramé contre sa liberté. La ville est aux mains des troupes qui occupent les usines électriques et hydrauliques Pt les dépôts de pétrole. La censure a été appliquée à la presse.

L'Assemblée nationale s'est réunie à 22 heures ce soir pour examiner le mes- jsage dans lequel le président dément qu'il ait eu l'intention de proclamer une dictature.

Le conseil d'Etat est également con- voqué et on croit qu'il va annoncer Ia j déposition de M. Terra. Toutefois le président a la majorité à l'Assemblée nationale et il est possible que ce:le-ci refuse d'approuver les décisions du conseil d'Etat.

Le rapt en Mandchourie de quatre officiers anglais Londres, 31 mars (dép. Bavas.) On mande de Tokio à l'agence Reu-j ter: L'enquête menée par les autorités japonaises sur l'enlèvement des offl- jciers britanniques. établit que les ra- visseurs ont débarqué, avec leurs cap- j tifs à Erchiehkov, à environ 23 kilomètres au nord-ouest de Nlou-Tchouang.; On suppose que de là, ils se sont enfuls dans l'intérieur des terres, dans la direction de Tching-Shui-Kéou.

De sévère meanres sont prises contre les communistes en Bulgarie Sofia, 31 mars (dép. Times.)

A la suite de la découverte faite au sujet des menées révolutionnaires, en Bulgarie, le conseil des ministres a dé- cidé de prendre des mesures très rigoureuses contre les communistes. Il déposera la semaine prochaine au So- branié un projet de loi comportant des mesures spéciales pour l'annulation des mandats de tous les communistes députés et conseillers municipaux et la 'évocation des fonctionnaires à ten- j Jances reconnues communistes. Le projet envisage également de sê.«ères mesures contre les extrémistes de droite, les tzankovistes, qui déjà menacent ouvertement de provoquer des émeutes de rues et de saisir le pouvoir.

LES ÉVÉNEMENTS D'ALLEMAGNE

Berlin, 31 mars (dép. Havas.)

Le ministre prussien de la Justice a entrepris une "aste action en vue d'épurer la justice prussienne et les tribunaux des éléments juifs.

Le directeur ministériel Freisler s'est rendu hier à Francfort en avion spécial, chargé par le ministre prussien de la Justice de marquer le début de cette procédure d'assainissement. A la suite ( de cette Intervention, tous les juges 1 israélites des tribunaux de Francfort ont été invités à demander volontaire- i ment leur mise en disponibilité. En cas de refus, interdiction leur sera faite de pénétrer dans les palais de justice. Un 1 grand nombre d'avocate juifs seront < rayés du barreau. On déclare, dans les 1 milieux bien informés, que l'action 1 cortmencée hier à Francfort sera pour- suivie prochainement dans d'autres i villes prussienne- c Ma présence ici comme représentant du ministre de la Justice a une 1 signification particulière, a-t-il dit. Si le national socialisme, incarnation de ( la puissance allemande, déclare le t boycottage, ce boycottage est légal. La 1 révolution nationale est allemande, c puisqu'elle s'est déroulée dans la disci- c pline. Parce qu'elle est allemande, elle E vaincra, et parce qu'elle sera victo- c rieuse, l'Allemagne vivra. t LE PALAIS DE JUSTICE DE KŒNIGSBERG 1 OCCUPÉ PAR LES NAZIS c t Kœnigsberg. 31 mars (dép. Havas.) x Des sections d'assaut racistes ont t occupé la cour d'appel de Kœnigsberg j et, jusqu'à nouvel ordre, en interdisent c l'accès aux Israélites. c Pour ne pas provoquer de trop grands retards dans les instances judiciaires t en cours, les sections d'assaut ont auto- a risé quelques avocats juifs à liquider 1 les affaires de leurs coreligionnaires, a 1 la condition que ces avocats puissent f prouver avoir combattu, pendant la e guerre, aux endroits les plus exposés 1 du front. 1 PROTESTATIONS

EN FAVEUR DES JUIFS

Bruxelles. 31 mars (dép. Petit Parisien) Les diamantaires Israélites d'Anvers ont décidé de ne plus donner de travail aux Allemands.

Passant outre à cette décision, un diamantaire avait expédié une importante quantité de marchandises à un groupe allemand. Lorsqu'il se présenta au Diamant Club, il fut conspué et expulsé. Le même sort échut à un autre diamantaire pour le même motif. Un comité s'est formé à Anvers pour la défense des droits des juifs. Dans un appel 11 demande aux juifs de Belgique d'unir leurs efforts à ceux de l'humanité civilisée afin que cessent en Allemagne la politique d'éviction et les persécutions antisémites.

UN APPEL DU GRAND RABBIN DE STRASBOURG

Strasbourg, 31 mars (dép. Petit Paris.) Le grand rabbin du consistoire de Strasbourg, M. Schwartz, a adressé à la population juive l'appel suivant c Les juifs du monde entier et avec eux l'humanité civilisée assistent avec un sentiment d'indignation profonde au développement de l'antisémitisme en Allemagne. Dans ce pays, malgré les démentis, la guerre est ouvertement déclarée aux juifs' et au, judaïsme. Les libertés et les droits constitutionnels sont abolis pour les juifs. La pratique de la religion est entravée. Journellement le judaïsme est flétri et calomnié. Les juifs sont exposés aux pires vexations.

Evincés systématiquement des carrières administratives, des prétoires, des entreprises industrielles, commerciales et artistiques, nos coreligionnaires allemands se voient exposés à la misère matérielle et morale. Atteints à la fois dans leur honneur de citoyens et de juifs, ils se trouvent ravalés au rang d'êtres inférieurs.

Ce qui rend ces agissements encore plus Iniques, c'est qu'ils s'exercent contre une minorité sans défense qui a toujours fait preuve d'une loyauté absolue envers sa patrie.

Il est cruel qu'à notre époque le simple fait d'être né juif suffise pour être diffamé, persécuté, ruiné.

Nous autres, juifs de Strasbourg, heureux citoyens d'un pays de liberté où toutes les croyances sont respectées, nous nous élevons avec la dernière énergie contre les attaques dont les juifs et le judaïsme sont victime aujourd'hui en Allemagne. Ce nous est un besoin de le procla- mer, sûrs d'être les interprètes de vote douleur et de votre indignation. » En outre, le grand rabbin a fait, ce soir, au temple consistorial, une grande prière pour invoquer la protection de Dieu en faveur de ses coreligionnaires allemands.

A FEZ

Fez, 31 mars (dép. Fournier.) A l'issue d'une réunion qui eut lieu à Fez, il a été décidé de constituer un comité chargé de protester contre j l'Allemagne hostile et les mauvais traitements du gouvernement hitlérien à l'égard des Israélites allemands. Ils ont décidé d'organiser une réunion publique de protestation au cours de laquelle seront examinées les mesures d'ordre économique qu'ils décident de prendre à l'égard du gouvernement hitlérien qui renie en un jour toutes les traditions de tolérance du monde civilisé.

Une pétition en vue du boycottage des marchandises allemandes circule chez les commerçants et représentants, et c'est sans aucune hésitation que les signatures sont recueillies en affluence. UN MESSAGE DANOIS

AU CHANCELIER HITLER

Berlin, 31 mars (dép. Havas) La Ligue antivivisectionniste danoise a adressé à M. Hitler un télégramme le remerciant d'avoir prohibé le procédé d'abatage des animaux en usage chez les juifs et lui demandant instamment d'interdire prochainement toute espèce de vivisection.

Un croiseur cuirassé allemand est lancé aujourd'hui

Berlin, 31 mars (dép. Havas.)

Le lancement du croiseur cuirassé B, second bâtiment du type du Deutschland, aura lieu le 1" avril. Le secret le plus absolu est gardé sur le nom ui sera donné à cette unité. C'est la première fois, nous dit-on, que la direction de la marine observe une réserve aussi complète.

Cinq cents arrestations au Bengale Calcutta, 31 mars (dép. Times.) Dans le but d'empêcher la réunion de la session annuelle du congrès nationaliste des Indes, le gouvernement du Bengale a déjà fait procéder à cinq cents arrestations.

En plus du fils de Gandhi, le pandit Malavyia et Mrs Motilal Nehru, veuve du pandit Motilal Nehru, se trouvent parmi les personnes arrêtées, tandis qu'ils se rendaient à Calcutta pour assister à la réunion congressiste. Londres. La revue Fortnightly du mois d'avril, soua la signature de M. C. F. Melville, publie une très remarquable étude sur la division de l'Europe en deux camps révisionnistes et partisans des traités.

et

Les formations

social-démocrates sont dissoutes

en Autriche

Vienne, 31 mars (dép. Petit Parisien.) Après deux journées de négociations délicates entre les partis majoritaires, l'accord s'est fait au sein du gouvernement pour procéder aujourd'hui à la dissolution des formations militaires du parti social démocrate.

Le chancelier Dollfuss a été chargé par le conseil des ministres de procéder à cette dissolution dont il accompagne la nouvelle d'un appel à la population, l'invitant à garder le calme et la discipline et à aider le gouvernement dans la défense de la sécurité de l'Etat.

Le Schutzbund avait été organisé en 1933 et sa direction militaire confiée au général Kœner. depuis député au conseil fédéral. Il est organisé en sections, compagnies, bataillons et régiments et procédait régulièrement à des exercices de tir et de service en campagne. Pour intimider d'avance tout essai de résistance à Vienne, on procède depuis ce matin à des défilés de troupes avec mitrailleuses et canons. Le parti socialiste viennois a invité tous ses membres à se tenir de 17 à 18 heures en permanence dans les sections. On ignore si sa réponse sera un ordre de grève générale immédiat ou ultérieur. Il invite en tout cas les membres du Schutzbund dissous à se regrouper comme membres de service d'ordre du parti, en nombre double, dans les hui: Jours prochains. Signalons une mesure particulière très caractéristique. Le gouvernement a envoyé à 4 heures du matin une compagnie du 4' bataillon de chasseurs a pied à Hirtenberg occuper la fameuse fabrique de cartouches où sont encore en réparation ceux des fusils qui n'ont pas été envoyés en Italie, afin d'empêcher que toute formation irrégulière s'en empare.

Mais la Heimwehr de Vienne est dissoute auui

La dissolution du Schutzbund socialiste s'est opérée à Vienne et dans la plupart des villes de province sans résistance sérieuse. Quelques manifestations ont eu lieu, mais le gouvernement avait fait de si vastes préparatifs militaires pour assurer coûte que coûte le maintien de l'ordre que les protestations de quelques manifestants n'ont eu aucune conséquence.

Par contre, le bourgmestre social démocrate de Vienne a répondu spirituellement à la dissolution des formations sociales démocrates en proclamant de son côté la dissolution de la Heimwehr viennoise dont le commandant se trouve être le propre secrétaire d'Etat de la Sûreté publique, M. Sey. L'exposé des motifs du bourgmestre reproche à la Heimwehr viennoise de préconiser un coup d'Etat contre le régime républicain et d'avoir encouru par là la peine dont il la frappe. ia Heimwehr viennois a adressé immédiatement un recours à la chancellerie fédérale qui y donnera sans doute suite assez rapidement pour que l'ordre du bourgmestre ne reçoive aucune exécution.

M. ROCA VISITE ANVERS Anvers, 31 mars (dép. Havas) La dernière journée du séjour en Belgique de M. Roca a été consacrée à la visite de la ville d'Anvers, Le viceprésident de la République Argentine a été reçu à l'hôtel de ville où M. Holvoët, gouverneur de la province, entouré des échevins et des conseillers communaux, a prononcé un discours de bienvenue.

M. Roca a ensuite visité la cathédrale et a assisté à un banquet offert en son honneur au siège du gouvernement provincial.

Après le déjeuner, le vice-président de la République Argentine a visité le port, puis il s'est embarqué à 18 h. 55 à bord du Malines, qui a levé l'ancre pour Harvich.

Une actrice anglaise renommée est trouvée morte à Londres dans son appartement

Londres, 31 mars (dép. Petit Paris.) Une des actrices anglaises les plus connues qui était en même temps une femme-auteur distinguée, misa Massingham, a été trouvée morte aujourd'hui dans son appartement de Hamptead. Le cadavre gisait sur le parquet. Deux conduites de gaz avaient été ouvertes dans la pièce tout près de l'endroit où reposait la tète de la malheureuse. Miss Massingham, qui venait d'atteindre sa quarante-deuxième année, appartenait à une famille de journalistes éminents. Deux de ses frères sont au premier rang des publicistes anglais contemporains.

Détail qui ajoute au pathétique de la mort de cette femme brillante on joue actuellement sur une scène londonienne une de ses pièces qui ont eu le plus de succès, non seulement à Londres mais en Amérique le Lac. En compagnie d'une de ses amies, elle avait même assisté la nuit dernière à la représentation de cette pièce et s'était montrée ravie de l'accueil que lui avait fait le public.

DES BANDITS FONT DERAILLER UN TRAIN EN CHINE

Londres, 31 mars (dép. Petit Paris.) On mande de Kharbine à la British United Press que des bandits chinois ont fait dérailler la nuit dernière un train qui, parti de Progradisnaia, se rendait à Kharbine: L'attentat a été commis au moment où le convoi s'engageait dans le tunnel de Mataonshi. Un détachement de soldats chargés de la garde du train a ouvert aussitôt le feu sur les bandits mais s'est heurté à une résistance vigoureuse.

Au cours de la fusillade, il y eut de nombreux morts de part et d'autre. Bien que le chiffre exact n'en soit pas révélé, on croit qu'il y c eu plusieurs tués parmi les soldats nippons et mandchous.

UN VOL AUDACIEUX

EN PLEIN JOUR A LONDRES Londres, 31 mars (dép. Petit Parisien) Des cambrioleurs en auto, dont l'au- dace se révèle de jour en jour plus inouïe, ont dévalisé hier, en plein jour et au centre même de Londres, une vitrine d'un grand magasin de bijouterie du West End. Après avoir brisé la devanture, ils se sont emparés d'un plateau contenant des bagues de grand prix ainsi que d'autres bijoux. Leur coup fait, ils se sont élancés dans leur auto qui, conduite par un chauffeur en uniforme, a démarré à toute vitesse. Arrêté à un moment donné par un embarras de la circulation, le chauf- ] feur n'a pas hésité à monter sur le trottoir en se frayant un passage entre un bec de gaz et la muraille. Deux femmes, dont une malheureuse infirme qui vendait des allumettes, ont été ren- 1 versées et grièvement blesséee. 1 Un peu plus tard, les malandrins ont 1 abandonné leur voiture et se sont perdus dans la foule. Tous les efforts ( tentés par la police pour les retrouver J n'ont donné jusqu'ici aucun résultat, e

Le vote

des douzièmes provisoires par le Parlement

SUITE DE LA DEUXIÈME PAGE

L'article 7 (compétence des comités de la section du contentieux du Conseil d'Etat) est adopté, ainsi que les articles 8 et 9.

Le 9 bis (contrôleurs de la marine) est repoussé. Puis, sur simple lecture, les suivants jusqu'au trentième sont adoptés.

Les chemins de fer

L'article 30 bis (600 millions pour achat de matériel neuf pour les chemins de fer) est disjoint, sur la proposition de la commission, qui invite le gouvernement à entamer des négociations avec les réseaux pour aboutir à un accord avec eux-sur cette question avant la loi de finances.

Les derniers articles sont adoptés sans discussion et l'ensemble du projet de douzièmes est voté par 257 voix contre 2.

Le vote du collectif de mars » On sait que le Sénat, en adoptant le « collectif de mars » en avait modifié le texte en ce qui concerne le crédit de 200 millions prévu pour secours aux victimes des calamités agricoles. La Haute Assemblée avait disjoint l'article concernant ce crédit.

Hier le « collectif est donc revenu devant la Chambre, qui en a approuvé les divers chapitres. Mais M. Malvy a demandé à ses collègues de manifester par scrutin public leur volonté de maintenir leur décision première, en accordant un crédit de 200 millions. Et, à l'unanimité des 585 votants, Il en a été ainsi décidé.

Au cours de la séance de nuit au Sénat, M. Lamoureux a déposé sur le bureau de la Haute Assemblée le projet tel qu'il venait d'être voté par la Chambre.

Le ministre du Commerce

promet d'examiner la situation des industries métallurgiques du Rhône

Une délégation de la chambre syndicale des industries métallurgiques du Rhône a exposé à l'ensemble des sénateurs et députés du département réunis spécialement, la situation qu'elle qualifle de tragique, de ces industries. A la suite de cette réunion, les parlementaires et la délégation ont été reçus par le ministre du Commerce, qui a promis d'examiner les questions du dumping allemand et de l'invasion du marché national par les produits étrangers, de la réserve à l'industrie nationale des commandes financées directement ou indirectement par les budgets publics, de la réduction des prix des transports des produits métallurgiques des centres de production vers la région lyonnaise, actuellement défavorisée, et de la possibilité d'ouverture prochaine du marché russe aux produits mécaniques français avec les garanties gouvernementales nécessaires pour permettre la mobilisation des créances.

L'INCENDIE DE L' « ATLANTIQUE » Une mise au point du ministère de la Marine marchande

Le ministère de la Marine marchande communique la note suivante

D'après certaines informations, M. de Bourayne, administrateur de l'inscription maritime à Bordeaux, président de la commission d'enquête administrative dans l'incendie de l'Atlantique, aurait adressé mercredi son rapport au ministre de la Marine marchande. Présentée ainsi, la nouvelle est inexacte.

M. de Bourayne, en tant qu'administrateur de l'inscription maritime et en vertu de l'article 26 de la loi du 17 décembre 1926, portant code disciplinaire et pénal de la marine marchande et du décret du 19 mars 1927, se trouvait compétent pour rechercher et constater d'office les circonstances dans lesquelles l'incend'e de l'Atlantique s'est déclaré et la conduite de chacun à bord. Il a été assisté pour cette tâche d'experts techniques et a rédigé, avec leur collaboration, un rapport d'ensemble dont Il va saisir incessamment le procureur de la République à Bordeaux, confirmant les termes de sa plainte du 4 février, à la suite de laquelle une instruction est en cours.

M. de Bourayne a avisé le ministre de la Marine marchande que ses conclusions allaient être transmises au parquet.

LUNDI, CONSEIL DE CABINET Le gouvernement a décidé de se réunir en conseil de cabinet lundi, à 10 h. 30, au ministère de la Guerre, sous la présidence de M. Daladier. LE COMMISSAIRE DU PUY EST INCULPE DE CONCUSSION Le Puy, 31 mars (dép. P. P.)

M. Donnadieu, juge d'instruction au Puy, a reçu du président de la cour d'appel de Riom les pouvoirs nécessaires pour informer contre M. Lamarque, commissaire de police au Puy. Le magistrat vient de faire apposer les scellés sur le bureau et le cabinet du fonctionnaire et il a retenu contre lui l'inculpation de concussion.

Le commissaire Lamarque sera interrogé très prochainement.

Un vapeur yougoslave sombre au large des côtes tunisiennes Son équipage est sauvé

Tunis, 31 mars (dép. Petit Paris.) A la suite d'une voie d'eau qui s'est déclarée dans la cale. le vapeur yougoslave Vladimir, qui se trouvait à proximité des côtes tunisiennes, au large de Tabarka, a coulé avec son chargement composé de bois et de ciment.

L'équipage a pu être recueilli par un navire anglais qui passait à proximité du lieu du naufrage, vers 4 heures du matin, et ramené à Bizerte. Une jeune mère égorge sa fille qu'elle croyait incurable

et va se pendre

Chambéry, 31 mars (d. Petit Parisien) Un douloureux drame de famille s'est déroulé ce matjn près de Chambéry, à Saint-Jeoire-Prieuré.

Désespérant de guérir sa fille, âgée d'un an, malade, et qu'elle croyait condamnée, Mme Georgine Luguet. âgée de vingt-six ans, lui trancha la gorge à l'aide d'un couteau de cuisine. Désespérée, la pauvre mère alla ensuite se pendre à une échelle dans une grange attenant à sa demeure. C'est là que son mari, affolé, l'a trouvée ce matin à 6 heures. La malheureuse était morte: le cadavre était encore chaud.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES LA BOXE A LA SALLE WAGRAM Hier soir, à la salle Wagram, le boxeur français Eugène Huat a été battu aux pointe en dix rounds par l'Anglais Tonnie Rogers.

En deuxième combat, le Français Guy Bonaugure a battu l'Anglais Johnny Regam aux points, également en dix reprises.

DANS LA REGION PARISIENNE

AISNE

CHATEAC-THIEBBY. Cet après-midi et demain toute la journée le service de garde sera assuré par la pharmacie BasNEUILLY-SAINT-FBONT. Profitant d'un moment d'inattention de M. et Mme Audriot, hôteliers, un inconnu a dérobé dans le tiroir-caisse une somme de 2.700 francs, un carnet de chèques et divers papiers importants. La gendarmerie enquête. SAINT-QUENTIN. Madeleine Blanchard. 58. rue des Patriotes, a été déférée au parquet pour vol de linge et d'argenterie commis au préjudice de Mme Berthe Tabary, même adresse.

VEBVINS. Les gendarmes ont arrêté Jacques Prévot, vingt et un ans, commis charcutier, qui depuis deux mois fouillait dans la caisse de son patron, M. Xavier Douté, place de la Mairie.

L'assemblée générale du comice agricole aura lieu demain, à 14 heures, en l'une des salles de la mairie.

EURE-ET-LOIR

Les indemnités aux agriculteur* Le préfet d'Eure-et-Loir fait connattre aux cultivateurs que, seules les pertes causées par le gel, l'inondation, l'ouragan et la grêle peuvent donner lieu, éventuellement. à l'attribution d'allocations de solidarité dans la limite des crédits inscrits à cet effet au budget.

ANET. Plusieurs hectares de taillis appartenant à M. Bidault ont été détruits par un incendie dont on ignore les causes. AUTHON-DU-PKBCHE. M. Henri Sanguy, âgé de vingt-six ans, journalier, s'est donné la mort en se tirant une charge de plomb dans la poitrine. II était malade depui3 quelque temps.

CHARTRES. M. Jean Courbe, âgé de quarante-trois ans, métreur, 3. place SaintAndré, est tombé au cours de son travail de la hauteur du deuxième étage. Il s'est fracassé le crâne sur le sol. La mort a été Instantanée.

CHATEAUDVN. L'assemblée générale des mutilés et anciens combattants s'est tenue sous la présidence de M. Bordier, aveugle de guerre. M. Roux exposa la situation actuelle et le capitaine Hacquart remit la croix de la Légion d'honneur au caporal Orange. Le conseil a procédé à l'élection de son bureau. M. Alfred Chevalier a été désigné comme président SAINT-LUBIN-DE-LA-HAÏE. M. André Roussel, Agé de trente-cinq ans, qui s'était tiré un coup de revolver dans la tête. ne s'est pas tué, mais ü a été grièvement blessé. Il a été admis à l'hôpital de Dreux.

OISE

Le mari meurtrier de Crèvecœur bénéficie du sursis

Le paveur René Ossart, trente-quatre ans. de Crèvecoeur-le-Grand, vivant séparé de sa femme, avait, en janvier, tiré sur elle une balle de revolver alors qu'elle se refusait à reprendre la vie commune. Ossart vient d'être condamné à deux mois de priosn avec sursis par le tribunal correctionnel de Clermont. son épouse étant venue implorer la clémence des juges.

Mouillage de lait

Mme Marie Lefèvre, cultivatrice à Ravenel, vient d'être condamnée à 100 francs d'amende et à 200 francs de dommagesIntérêts par le tribunal correctionnel de Clermont pour avoir mouillé son lait dans la proportion de 15

CLEBMONT. Une réunion aura lieu ce eoir, à. 20 h. 30, salle Boucheron, en vue de constituer une ligue de défense des contribuables pour le canton de Clermont.

L'harmonie municipale offrira un bal à ses membres honoraires demain soir, à 21 heures, salle Boucheron.

FONTAINE-BONNELEAU. Les anciens combattants tiendront leur assemblée générale ce soir, à 20 h. 30, salle Desaint.

LA NECVILLE-EN-HEZ. M. Léon Lennolr, soixante-deux ans, déchargeait des balles de paille chez M. Bazin, cultivateur, lorsqu'il tomba de voiture et se flt une assez grave blessure à la tête. SEINE-ET-MARNE

PROVINS. Le banquet annuel de l'Amicale dea enfants du Midi et du Plateau central aura lieu ce soir à 20 heures, à l'hôtel de la Fontaine.

La société de secours mutuels tiendra son assemblée générale demain, à 13 h. 30. salle de gymnastique. A 15 heures, conférence publique par M. Davis, directeur de la caisse primaire mutualiste de Seine-etMarne, qui parlera des assurances sociales et de la mutualité.

La pharmacie Boyer, rue du Val, assurera le service demain dimanche.

~SÉlNËÈT-OISE

La centenaire de Corbeil est morte Une habitante de Corbeil, Mme veuve Antoinette Taitière, qui avait atteint sa centième année le 9 mars dernier et qu'une chute malheureuse avait contrainte à garder te lit au moment où tous ses descendants, au nombre de 71, s'apprêtaient à fêter son centenaire, est décédée chez son petit-fils M. Siron, négociant, rue des GrandesBordes.

Collision entre deux motocyclistes A l'angle des rues Boileau et des Coquelicots, à Savigny-sur-Orge, un motocycliste, M. Henri Jeniers, vingt-quatre ans, garçon boucher, 11, rue des Bignoches, est entré en collision avec un autre motocycliste, M. Eugène Cordier, vingt-cinq ans, demeurant 6, rue des Ecoles.

Projeté à 5 mètres sur la chaussée, M. Jenier a été transporté dans un état très grave à la clinique de Juvisy. On craint qu'il ne soit atteint d'une fracture du crâne. Quant à M. Cordier, il a pu, après avoir reçu des soins, rejoindre son domielle.

Un voleur d'auto*

condamné à Vertaille*

Devant le trlhunal correctionnel de Versailles a comparu hier Pierre Coday, âgé de vingt ans. demeurant à Montreuil-sousBois, qui, en juillet dernier, à Houilles. avait renversé un cycliste avec l'auto qu'il conduisait Immédiatement après l'accident. Goday avait pris la fuite et ne fut arrêté qu'après une longue poursuite. L'enquête révéla que la voiture avait été dérobée quelques heures auparavant, à Paris. D'ailleurs, le chenapan n'en était pas à son coup d'essai. Il avoua cinq ou six vols semblables. De plus, Goday contraignait sa maîtresse à se livrer à la prostitution. Poursuivi pour divers délits, Il a été condamné à dix-huit mois de prison et cinq ans d'interdiction de séjour. Un de ses complices, Marcel Altinger, vingt-sept ans. sans domicile, s'est vu octroyer six mois de la même peine.

VERSAILLES. Des malfaiteurs ont pénétré chez M. Chapelier, au Chesnay, et se sont emparés d'une somme de 5.000 francs. Une enquête est ouverte.

Alors qu'elle descendait d'un tramway en marche, rue Francine, Mme Marie Tille, âgée de vingt-quatre ans, sans domicile connu, est tombée et a été blessée assez grièvement. Elle a été admise à l'hôpital.

VIGNKUX. Demain, fête de la Patted'Oie, attractions foraines dimanche 9, jeux d'enfants, distribution de friandises. VFLI.ENEtJVE-SAINT-GEOBGES. Un enfant de sept ans, Roger Gonnet, est tombé par la fenêtre du logement de ses parents. 16 bis, rue Jules-Guesde, au deuxième étage. Grièvement blessé, l'enfant est décédé peu après son admission ¡'hôpital.

L'origine des poissons d'avril La coutume des c poissons d'avril est née sous Charles IX en l'an de grâce 1564, Le roi, alors en son château du Roussillon, flt paraître une ordonnance fixant le premier jour de l'année au début de janvier a en lieu et place du 1" avril Au 1" avril suivant, de nombreux sujets tirent semblant de se tromper et envoyèrent à leurs amis vœux et cadeaux sans valeur en forme de plaisanterie. Le poisson étant le signe zodiacal du mois d'avril, nombreux de ces animaux en sucre et chocolat furent échangés. Amusement. douce coutume d'antan qui se perpétue. Continuons en ce temps de crise c'est une occasion de sourire. Chou d'iaveatiost rfonninl breveté» CI) BANSQULN Accouplement élastique par ehHine nXDEK Héducteur de vitesse progressif L.EOKAND Ecroufreln élastique. BEAUDONNiET Orlc hydraulique. KOPPEI* Train universel de laminoir. CHARLES Appareil de commande pour freins A tir comprime DU PUIS lire-bouchon (1) 7ou> renseignement* toue i'uoivnfion des Brevets d'Invrntion sont cottenux danç le MANUEL. GUIDE DE L'INVENTEUR adressé gratis par H. BOETTCHER, gènieurConseil. 21, rue Cambon, 21 Paris il-).

Une eau qui fortifie les enfants

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L'eau de Rozana source des Romains contient par litre un gramme de magnésium et autant de calcium aucune autre eau minérale de table n'atteint une telle richesse magnésiocalcique.

La présence de ces deux puissants toniques explique les propriétés véritablement étonnantes de l'eau de Rozana. Elle fortifie tout l'organisme, apaise lea nerfs surexcités et apporte à l'enfant tous lep éléments minéraux dont il a besoin pour constituer sa charpente osseuse. Chez l'adulte, elle crée ce impression de vigueur, de santé, de vitalité débordante, d' euphorie comme disent les médecins, qui fait la joie de vivre.

Naturellement gazeuse et pétillante comme du champagne, Rozana est aussi agréable à boire pure que mélangée au vin, qu'elle ne trouble pas. Rozana est en vente partout. Notice sur demande et gros. 15 bi8, rue de Marignan, Paris.

IWFORMATIOKS riVAXrCISBSS SOCIÉTE MARSEILLAISE DE CRÉDIT Société anonyme

Capital 100.000.00u, entièrement verses Réserves 54.315.000. Banque fondée en 1865 Siège social Marseille Succursale à Paris L'assemblée annuelle, qui s'est tenue en l'hôtel de la Société à Marseille, le 25 mars. sous la présidence de M. Edouard de Cazalet, président directeur géneral, a approuvé les comptes de l'exercice 1932 faisant ressortir les bénéfices nets à fre Le dividende a été fixé à 5 soit 25 fr. par action, égal au précédent.

Le report à nouveau s'élève il frs 5.095.915,45.

Toutes les résolutions ont été adoptées à l'unanimité.

Vous aurez chez vous gratuitement et sans attendre, les dernières nouvelles du Petit Parisien en téléphonant de 10 heures du matin à 1 heure du matin PROVENCE 99-09

1

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LUS CUBITUS DU « fUTlT rAKlSltiiV t N ITCH EVO par Charte. PETTIT

Quand la révolution russe éclata en 1917. le comte Ivan Petrakoff se refusa à écouter les autres membres de sa famille qui lui conseillaient d'émigrer avec eux à ''étranger. 11 se contenta de quitter Moscou pour se retirer dans ses terres où il comptait vivre paisiblement en attendant la fin de la tourmente qu'il croyait passagère. A vrai dire, il avait toujours entretenu d'excellents rapports avec les paysans qui cultivaient son vaste domaine. Issu lui-même d'une famille qui s'était toujours intéressée à l'agriculture, le comte Ivan Petrakoff comprenait les moujiks, et savait leur parler. D'autre part, il évitait de les pressurer et, parfois même. leur venait en aide dans les moments difficiles. Il était donc. cas exceptionnel. aussi populaire que peut souhaiter l'être un riche propriétaire.

Des jours, des semaines. puis des mois s'écoulèrent eien ne venait troubler la quiétude du boyard. Il vivait isolé, loin des grandes routes, perdu, oubli* dans l'immensité du steppe. En somme, il n'était pas malheureux dans sa retraite puisqu'il avait une âme et des goûts de paysan et il ne regrettait que fort peu la vie brillante, mais obsédante. de ia cour impériale. Il se plaisait même au contact des moujiks avec lesquels il commençait à fraterniser. Et il aimait à se répéter

Comme j'ai bien fait de me réfugier au milieu de ces braves gens, qui sont presque devenus des amis pour moi, au lieu d'aller courir les pires aventures à l'étranger 1

Cependant, un beau matin, il fut réveillé dès l'aube par un vacarme inusité. Il sauta du lit, s'habilla en hâte et, ouvrant les volets, se mit à la 'fenêtre de sa chambre. Un spectacle inattendu s'offrit à ses regards. La grande cour du château était remplie de moujiks, venus de tous les coins de la région avec des animaux de bât et toutes sortes de véhicules. A l'apparition de leur maître et seigneur, tous ces bons moujiks se découvrirent poliment puis 6rent entendre de joyeuses acclamations en son honneur. Alors. Ivan Petrakoff. très touché, crut nécessaire de prendre la parole En vérité, mes ehers amis. je ce sais pab au juste quel heureux vent vous amène car ce n'est point aujourd'hui ma fête, que je sache 1 Mais, en tout cas. je tiens à vous remercier d'être ainsi venus si gentiment me saluer à mon petit lever.

Sur ce, le doyen des moujiks, qui avait un aspect fort respectable avec sa grande barbe blanche, répondit gracieusement au nom de toute l'assemblée

Nos soldats sont revenus parmi nous, hier soir. du moins les survivants. Ils nous ont appris bien des choses. d'abord la guerre est finie. d'autre part, il n'y a plus de seigneurs dans les Russies qui ne sont plus saintes, mais bolchevisées il n'y a plus ni grands-ducs, ni princes, ai comtes, ni barons le tsar lui-même a disparu. Nous ne pouvons donc continuer à vous appeler < barine a. Le comte rétorqua avec nonchalance C'est pour m'apprendre cela que vous vous êtes donné la peine de vous déranger. vous êtes bien gentils.» mais, je n'y attache aucune importance. Nitchevo 1

Sur ce, le doyen continua

Les soldats nous ont encore appris que les terres seigneuriales appartenaient maintenant aux moujiks. alors. nous somme· venus te prévenir, Ivan Petrakoff. que, d'un commun accord, nous nous som.mes partagé tes biens.

Le comte ne sourcilla pas. Avec une élégante désinvolture, il se contenta de répéter c Nitchevo 1

Avec gravité. le vieillard insista Nous sommes venus également pour emporter tes meubles et tes objets d'art, pour vider tes granges, tes caves et tes celliers. enfin, pour emmener tes chevaux ton bétail et ta basse-cour. c'est pourquoi tu nous vois avec nos charrettes et s animaux de bât

Et pour terminer, vous allez me pendre au plus bel arbre du parc, ironisa le gentilhomme.

Alors un autre paysan s'écria avec émotion

Nous ne pendrons pas un de nos frères. ca nous te considérons comme un frère. Ivan Petrakoff. Tu as toujours été bon pour nous. et nous t'aimons beaucoup. Aussi tu auras ta part tout comme un autre. Nous allons te laisser un champ à cultiver, un cheval, une vache et quelques poules. et nous espérons que nous vivrons tous en camarades.- D'autre part, tu pourras continuer à habiter ta chambre car on te laissera ton lit, une chaise et une table.

De fait. vous me traitez fort bien. fit entendre le comte d'une voix légèrement railleuse; et j'ai eu bien raison d'avoir confiance tn vous. Qu'ajouteraije encore ?. Nitchevo

Près d'une année s'écoula de nouveau. Ivan Petrakoff, avec son fatalisme oriental, s'était résigné facilement à sa nouvelle situation. Il vivait désormais comme un simple paysan et, détaché des vanités de ce bas-monde, ne s'en trouvait pas plus mal. Il continuait à discouru' avec les mouj:ks comme par le passé et quand l'un d'eux, par un réflexe atavique, s'oubliait à le saluer avec déférence, il lui faisait remarquer

Camarade, tu me compromets, je ne

29. Feuilleton du Petit Parisien, l"-4-33 LE POISON

DE LA HAINE grand roaui Inédit

par

à Jacques LA CHERCHE DEUXIEME PARTIE

UN HÉROS

XII (suite)

Des nouvelles de Jean Kermar Pâle, tête nue, Jean Kermar saluait, contenant à grand'peine l'émotion qui l'étreignait Certes, il avait eu plus de sang-froid devant les dangers qu'il venait de surmonter.

Les rues étaient pavoisées. Les journaux avalent annoncé depuis la veille le retour de Jean Kermar et publié l'itinéraire que suivrait le cortège. Partout se pressaient des curieux. agitant frénétiquement des chapeaux et poussant des acclamations. Des journalistes et des photographes assiégeaient l'hôtel voisin de l'Opéra, où un appartement avait été retenu par François Kermar. Pendant plus d'une demi-heure. Jean dut se prêter à leurs exigences.

Quand enfin la porte se referma sur le dernier d'entre eux:

Ouf s'écria le jeune homme. Je croyais que jamais cela ne finirait Sa mère l'attira pour l'embrasser encore.

Mon petit, mon petit répétaitelle.

Copyright by J. La Guerche 1933. Traduc- tion et reproduction interdites en tons pays.

suis plus un barine, tu le sais bien. Cependant, un beau jour, toute la région se trouva en effervescence. Accompagné d'un fort détachement de soldats rouges à mine patibulaire, un commissaire du peuple venait d'arriver au château qu'il était tout surpris de trouver intact. Son étonnement se changea en fureur quand il apprit qu'un ci-devant aristocrate avait l'audace de l'habiter encore. 11 fit réunir tous les moujiks en sa présence. et il hurla 1

Qu'est ceci! le brigand Ivan Petrakoff vit paisiblement dans son ancien repaire au lieu d'avoir é'S pendu comme les autres tyrans de son espèce Vous êtes donc tous des contre-révolutionnaires

Les paysans tentèrent d'expliquer Ivan Petrakoff est devenu un frère. Taisez-vous, interrompit sèchement le commissaire du peuple. Vous êtes des idiots qui vous êtes laissé jouer par votre ancien barine.

Puis il déclara

Vous êtes également des voleurs. Les terres, le bétail et les meubles que vous vous êtes partagés, ne vous appartiennent pas. Tout cela appartient à la communauté, c'est-à-dire à l'Etat. Vous n'avez rien compris au régime soviétique. Bref, je réquisitionne tout ce dont vous vous êtes emparés indûment. Mais ce n'est pas tout. A partir de demain matin. vous allez tous vous mettre à travailler sérieusement pour faire produire le maximum à ce domaine qui est une propriété collective, et le premier d'entre vous qw bronchera sera aussitôt fusillé. sachezle bien!

Sur ce, les paysans se mirent murmurer entre eux

Il aurait mieux valu encore conserver Ivan Petrakoff comme notre maître. Le commissaire du peuple, qui avait l'oreille fine, s'écria brutalement Vous osez reparler de votre ancien seigneur. Vous faites bien d'ailleurs. Je l'aurais peut-être oublié!

Et il demanda

Où se trouve Ivan Pctrakotf ? Alors le ci-devant se détacha d'un groupe de moujiks et s'avança tranquillement vers le commissaire du peuple N'aie pas l'air étonné, camar3de, de m apercevoir sous l'aspect d'un mou;ik. Je ne te trompe pas. C'est bien moi. Ivan Petrakoff

Le commissaire se mit à tonner Tu t'es moqué des Soviets en continuant à habiter ce château. De plus. toi aussi. tu es un voleur puisque tu as accepté ta part du détournement commis au préjudice de l'Etat Tu vas être pendu sur-le-champ

Alors le comte qu'on n'avait point vu sourire depuis le début de la révolution s'esclaffa franchement

Vraiment, c'est trop drôle Etre traité de voleur parce qu'on m'a laissé mon lit, un cheval, une vache et six poules. Moi qui avais hérité de mes ancêtres les droits imprescriptibles sur toute la contrée.

Quelques minutes après, comme on s'apprêtait à le brancher à son tilleul préféré, il riait encore. Navrés, les moujiks regardaient pendre leur ancien barine qu'ils regrettaient maintenant. Et ils avaient les larmes aux yeux. Le comte s'en aperçut. Il leur dit gaiment Mes pauvres amis. vous voici détroussés W votre tour. Tâchez d'acquérir ma philosophie. Nitchevo 1

Puis, de bonne grâce, il se laissa mettre la corde au cou. Charles PETTIT.

LA FIN TRAGIQUE DU PRÉFET CAUSERET La meurtrière confrontée avec 31. Aujrer, le bijoutier confident de la victime

M. Auger, le bijoutier ami de M. Causeret qui rapporta la querelle survenue, il y a quelques années, entre M. Camille Picard, député des Vosges, et celui qui devait être préfet des Bouches-du-Rhône, s'étant trouvé en contradiction avec Germaine Huot, dite d'Anglemont, M. Roussel, juge d'instruction, a confronté hier le témoin avec la meurtrière.

Germaine Huot a tenu à protester contre les déclarations faites précédemment par M. Auger

Je m'étonne de l'accusation qu'il tl porte contre mot. a-t-elle dit. Je comprends. d'ailieurs, le chagrin de M. Auger la mort de son ami l'a frappé; ceat bien naturel. Mais je ne comprends pas ses attaques Nous avons toujours eu tes relations les plus amicales. Il était un familier de la maison; il nous recevait dans sa villa de Saint-Cloud.

M. Auger a reconnu que tout cela était exact, mais il a répété qu'il avait dit la vérité.

Le bijoutier ayant parlé dans sa déposition d'un c vieux secrétaire » qui lui avait dit que Mme d'Anglemont était le mauvais génie de M. Causeret, M* de Moro-Giafferi. qui assistait l'inculpée, a demandé quel était le nom de ce secrétaire.

M. Auger ayant indiqué qu'il s'agissait de M. Cavaignac, l'inculpée a reconnu qu'en effet, c'était bien là le nom d'un collaborateur dévoué de M. Causeret.

Enfin, sur une Intervention du défenseur, le témoin a déclaré que le drame ne devait pas avoir eu pour mobile l'intérêt ou le chantage.

Et Mme Germaine Huot en a profité pour faire l'éloge de sa victime.

Et elle le contemplait comme si elle ne l'avait pas vu depuis des années. J'ai une faim de loup! s'exclama-t-il. Allons diner.

Dans le couloir, des badauds attendaient encore.

Jean eut un geste de recul qui le rejeta dans la chambre.

Ce soir, au moins, dînons tranquilles faisons-nous servir ici Demain, nous n'aurons giTere de temps à nous.

En effet, dès le lendemain, commençait tout un programme de fêtes et de réceptions officielles déjeuner à l'Hôtel de Ville, dîner à l'Elysée le surlendemain, déjeuner d'apparat à la légation de Suède.

Les Kermar se montraient un peu inquiets. Mais Jean les rassura Bah ce sera vite passé Dans quelques jours nous serons à Labressac. D'ailleurs, dès demain matin, avant que ne commencent les fêtes, j'irai au bureau des Gerbai. On doit avoir besoin de moi.

Tu auras un congé, naturellement! Bien sûr Mais je n'en ai guère besoin

Ses joues creusées, son teint hfive témoignaient du contraire.

Sa mère protesta

Mon pauvre petit, cela ne te fera pas de mal de retrouver la maison Sais-tu, fit François à son fils, que Solange Hairelle est encore à la Bastide ?

Ah s'exclama Jean, troublé soudain.

Oui, et elle s'est tant inquiétée de toi C'est elle qui, chaque jour, nous apportait les nouvelles. Elle m'a emmené à Vandeul pour avoir les journaux une heure plus tôt, savoir avant tous les autres si on avait reçu tan radio. Ah elle a été bien bonne pour nous

Je crois, compléta Juliette, que Solange doit rester quelque temps encore. SI tu rentres à Labressac avec nous, tu la verras.

Le comité confédéral national a terminé ses travaux

M. Jouhaux déplore l'inertie des syndicats allemands

Il y eut, hier, au comité confédéral national. un très grave débat celui touchant à la situation internationale. en général, et aux répercussions des événements qui se produisent en Allemagne sur la vie même de la Fédération syndicale internationale, en particulier.

L'exposé de M. Jouhaux, porte-parole autorisé de l'Internationale syndicale, dite d'Amsterdam avant que son siège fût transporté à Berlin, était attendu avec impatience. Tant d'événements graves s'étaient produits depuis le temps où, en dépit des nuages qui obscurcissaient l'horizon international. M. Jouhaux se montrait confiant dans l'avenir Ce ne fut plus un Jouhaux optimiste qui aborda la tribune. Dès ses premières paroles, l'on sentit que sa belle confiance était ébranlée. Les organisations syndicales allemandes n'avaient pas réagi en temps voulu. Elles avaient trop attendu et, maintenant, elles étaient comme pompées par le régime nouveau.

S'étaient-ils inclinés de bon gré ou de force, ces groupements ouvriers allemands, en qui les syndicalistes français avaient voulu voir un contrepoids formidable à toute nouvelle menace de guerre»? M. Jouhaux n'alla point jusqu'à le préciser. Cependant, il reconnut que, c depuis la guerre, la seule intervention active des Allemands à la Fédération syndicale internationale a été pour réclamer le siège de l'Internationale ».

Aucune intervention active contre les forces du passé, dit M. Jouhaux. On pouvait espérer, dans ces classes ouvrières allemandes, plus formidable- ment organisées que nulle autre et qui n'ont pas connu la scission syndicale, le mouvement qui aurait sauve l'honneur du mouvement ouvrier allemand. Il n'en a rien Hé.

Certes, la situation allemande fut l'objet de sérieux et graves commentaires au bureau de l'Internationale et ses préoccupations ne font que commencer.

Le 9 avril, le conseil général de la F. S. I. se réunit à Zurich. On ne sait pas si les organisations allemandes y seront représentées. Les plus optimistes sont fortement portés à en douter. Lt cette abstention prévue ne va-t-elle pas faire trembler sur ses bases l'organisme international ?

Les Allemands sortis de la Fédération syndicale internationale, les syndicats scandinaves, férue de culture allemande vont-ils y demeurer ?

Dans tous les cas, on ne devra pas songer à laisser à Berlin le siège de la F. S. I. et, de cette réorganisation première, le bureau devra s'occuper sans retard. Ses préoccupations sont lourdes et M. Jouhaux ne songe plus à le dissimuler.

M. Jouhaux croit néanmoins qu'une action menée avec vigueur serait efflcace et que les démocraties peuvent encore se défendre, non point par le développement des armements, mais par la résistance aux dictatures et par une entente entre elles

La situation est grave, dit en terminant M. Jouhaux. Si nous voulons lutter contre les machinations natio- nales et internationales, c'est dans l'élan constructif qu'il faut nous réfugier, atin de garantir la liberté et le propre développement de nos organisations.

Après le secrétaire confédéral, des délégués d'Alsace et de Lorraine. M. EisenrinK. du Haut-Rhin, et M. Imbs, du Bas-Rhin, prirent la parole. Leurs déclarations marquèrent moins d'espoir encore. Aussi insistent-ils pour que « l'Internationale ne reste pas dans un pays où l'on veut la mort des Internationales avec la complicité tacite des syndicats ».

Le porte-parole des instituteurs, M. Delmas. avoua lui-même, après avoir montré son angoisse devant la développement de l'hitlérisme, qu'on serait tenté de dire « II n'y a rien 1, faire avec les syndicats allemand:. abandonnons-les. Mais s il se hâta d'ajouter que, en raisonnant et agissant ainsi on donnerait gain de cause à ceux qui veulent étrangler les libertés des travailleurs et qu'il fallait, au contraire, réagir, se défendre et tenter de soutenir ceux qui semblent succomber sous la férule réactionnaire. Il conclut à la nécessité, pour la C. G. T. et l'Internationale, de moderniser leurs méthodes d'action si elles veulent garder leur force.

De nombreux autres délégués intervinrent dans le même sens, tentant de se raccrocher à un ultime espoir. mais nulle parole ne parvint à dissiper l'atmosphère lourde qui étreignait les membres du C. C. N. en dépit des efforts de ceux qui veulent, malgré tout, voir un peu de bleu dans le ciel de l'avenir.

Comme conclusion à ce débat, une résolution fut votée dont voici les principaux passages

« Le Comité confédéral national assure les masses ouvrières soumises à un régime de terreur, ou prêtes à défendre dans une suprême résistance les garanties péniblement acquises, de la solidarité totale de la classe ouvrière française. Il souligne que la situation internationale résultant des derniers événements appelle l'attention vigilante de toutes les organisations et de tous les pacifistes véritables. Plus que jamais, l'effort en faveur de l'organisation internationale et la propagande en vue du désarmement général et simultané doivent être poursuivis. La Fédération syndicale internationale, au cours de ses prochains travaux devra prendre toutes dispositions pour que son action, loin d'être paralysée par les événements récents, soit, au contraire, amplifiée. Elle compte que toutes les forces françaises qui se réclament de la démocratie prendront une attitude résolue en face de ces menaces et se joindront à elles pour mettre un terme aux agisse-

L'allégresse de Jean semblait tombée. Certes, je viendrai, mais pas tout le suite fit-il. Il faut que je règle mes affaires avec Gerbal.

Ce ne sera pas long ? demanda sa mère. Tu pourras venir bientôt.Je l'espère fit-il d'une voix évasive.

Le lendemain, chez Gerbai, Il reçut un accueil enthousiaste.. Tout le personnel avait été réuni dans les bureaux. Ce fut une vraie fête de famille. Bien entendu, mon cher ami, lui dit André Gerbal, vous allez prendre un peu de repos, six semaines ou deux mois de congé, comme vous voudrez.Merci, mais je ne sais.

A votre retour, poursuivit le patron, il y aura du changement. Dumont veut se retirer. Il est fatigué. Il a pris dg l'âge. Accepteriez-vous de le remplacer ?

Remplacer M. Dumont, moi? balbutia Jean, stupéfait.

M. Gerbai sourit:

Ceia vous surprend ?

Il y a de quoi! Cette situation.Vous hésitez?

Mais. je ne suis qu'un simple pilote et vous m'offrez.

Je vous offre ce que j'ai de mieux à vous offrir. J'imagine qu'il serait difficile de trouver un homme dont les qualités passent les vôtres. De la décision, de l'énergie, des connaissances techniques que nous admirons depuis longtemps et, mon Dieu, de la chance aussi.» Que pouvons-nous souhaiter de mieux pour notre directeur général? Il tendit la main à Jean:

Réfléchissez! Je ne vous demande pas votre réponse tout de suite. Vous êtes assuré ici de la sympathie et de I estime de tous ceux qui. avant de vous admirer, comme tout le monde aujourd'hui, ont eu le temps de vous aimer.

Cet hommage spontané allait droit au cœur de Jean. C'était une situation superbe, inespérée, qu'on lui offrait si simplement.

ments des aspirants à la dictature. Pour sa part, la C. G. T. prend dès maintenant toutes mesures pour provoquer une réaction salutaire dans le pays en vue de la défense des libertés publiques et des conquêtes ouvrières. Si le glissement amorcé se poursuivait et si la défaillance des forces sur lesquelles le monde ouvrier se croit en droit de compter entrainait une phase critique, la C. G. T.. pour sauvegarder le cadre indispensable à tout progrès social, s'affirme résolue à mettre en œuyre tous les moyens, y compris la grève générale, tant dans les services publics que dans l'industrie privée. »

Entre temps, la commission désignée la veille pour rédiger un texte sur la revendication de la semaine de quarante heures avait fait adopter sa résolution qui confirme la position déjà prise par la C. G. T.

Avant de se séparer, le C. C. N. s'est occupé d'établir l'ordre du jour du congrés confédéral qui se réunira, du 26 au 29 septembre à Paris, si la C. G. T. trouve une salle assez vaste dans une autre ville de France s'il lui faut chercher ailleurs la place où loger les treize ou quatorze cents délégués que réunira ce congrès 7 L'ordre du jour comprendre entré autres questions

1. La crise économique mondiale, ses causes et ses remèdes nationaux et internationaux;

2. La paix et le désarmement;

3. Les revendications sociales Immédiates

4. Nécessité des concentrations ouvrières (fusion des organisations corporatives.

Un débat au conseil municipal sur l'égalité des charges fiscales pour le commerce et la politique d'économies dans les services publics.

Un exposé du préfet de la Seine La plus grande partie de la séance du conseil municipal a été consacrée hier à la discussion de la question posée par M. Victor Constant au préfet de la Seine, sur les moyens à employer. pour poursuivre la mise au point de l'égalité fiscale pour le commerce et la réalisation d'économies dans les services publics, toutes mesures susceptibles, déclare le conseiller de Clignancourt, d'influencer favorablement l'abaissement du prix de la vie. Dans son exposé, M. Constant dénonce notamment les commerçants irréguliers qui n'acquittent pas les mêmes impôts que les commerçants réguliers. Il demande également d'imposer aux coopératives faisant acte de commerce les mêmes charges qui pèsent sur le commerce ordinaire.

Après diverses Interventions, notamment de M. Georges Thomas, qui plaida la cause des coopératives, tout en s'affirmant partisan de la justice fiscale. et de M. François Latour, rapporteur général du budget, qui, dans un magistral discours, nourri de faits, a démontré la nécessité d'obtenir de l'Etat sa participation aux dépenses, dont une partie lui incombe normalement, le préfet de la Seine, prenant la parole, a examiné les problèmes soulevés. Il en a souligné la complexité et a démontré, au surplus, que la plupart d'entre eux sont du domaine législatif.

On s'est, observe M. Renard, élevé contre les vendeurs à la sauvette, or, rappelle-t-il, dans un discours aussi spirituel que juridique, mon ami M. Jean Chiappe a, en décembre dernier, fait ressortir, faute d'une loi nouvelle, d'ailleurs en Instance devant la Chambre, la difficulté qu'il y avait à exercer une utile répression. On en a, explique M. panard, conduit 25.000 au poste, mais comme on ne peut diesser contre eux. que des contraventions de simple police et qu'ils sont insolvables, c'est, consista: ^mélancoliquement le préfet, du papier et du temps perdus. Ce qu'il faut, ajoute-t-il, c'est obtenir la saisie des marchandises mises en vente sur la vote publique.

M. Renard s'explique ensuite sur la politique d'économies qu'il poursuit. Il signale qu'en ces dernières années 974 emplois ont été supprimés dans les services de la Ville. Il a depuis étendu Les compressions de dépenses, tout en veillant à ce qu'elles ne soient pas nuisibles au bon fonctionnement des services publics, dans tous les domaines de son administration. C'est ainsi qu'en décembre dernier, il a fait subir plus de 100 millions d'abattements aux propositions dont ses services l'avaient saisi.

M. Renard donne, d'autre part, les explications les plus rassurantes sur les recettes des grands services municipaux. C'est ainsi que la consommation du gaz a monté en janvier de 20 et que la consommation de l'électricité, pour ce premier trimestre, a augmenté de 4 Çh. Là où des fléchissements de recettes ont été constatés, M. Renard y a remédié par des économies correspondantes. Sagement il avait d'ailleurs, en plein accord avec M. François Latour, ménagé d'appréciables réserves au budget, aussi le préfet de la Seine termine-t-il son exposé, chaleureusement applaudi, en proclamant, avec le plein assentiment du rapporteur général du budget, qui s'associe à sa déclaration, que la situation financière de la Ville de Paris, si elle commande beaucoup de vigilance, n'inspire aucune inquiétude. L'assemblée a alors adopté les vœux déposés par M. Victor Constant demandant le vote d'une loi permettant la saisie des marchandises vendues irrégulièrement sur la voie publique réclamant l'égalité de traitement fiscal des coopératives de consommation et la poursuite par M. Renard, que l'assemblée entière félicite, de la politique sévère d'économies qu'il a instaurée.

J'accepte, monsieur, répondit-il. Mais comment voua. remercier? Silencieusement, André Gerbal lui donna une longue accolade.

XIII

Découragement

Solange ouvrit la grille qui fermait un jardinet près de l'église. Elle suivit une allée étroite, bordée de buis, et parvint à la maison.

Une vieille femme l'y attendait, en coiffe et tablier blancs.

Monsieur le curé est-il là ?

Oui, madame Hairelle, répondit la femme en s'effaçant pour laisser entrer la visiteuse.

Elle la fit pénétrer dans un salon vieillot, meublé de quelques sièges de velours à franges et de tableaux religieux. Une statue de la Vierge, ceinturée d'azun ornait via cheminée de bois peint en simili marbre, couverte à demi par un bandeau de tapisserie. L'abbé Granier parut. l'air inquiet. C'était un homme d'une soixantaine d'années, grand, malgre, un peu voûté, au visage sévère, éclairé cependant par la bonté des yeux.

Il avait beaucoup changé depuis deux ans Il semblait maintenant las et triste.

Depuis trente-cinq ans curé d'Ardemont, il avait marié les parents de Solange, baptisé les enfants. C'est lui aussi qui, plus tard, avait amené la jeune fille à Mrs Hardmount et décidé ainsi de sa destinée. Depuis la mort de sa chère bienfaitrice, Solange n'avait pas de meilleur, de plus sûr ami. Pourtant, la célébrité et la grande fortune de son ancienne protégée troublaient un peu le brave homme qui, non seulement ne la tutoyait plus, mais souvent l'appelait « madame ».

Il lui tendit la main, très ému Comment allez-vous, ma chère enfant ?

Bien, monsieur le curé, très bien, vous le voyez

Vous êtes remise de vos émotions?

L'examen

de la loi de finances Les négociations entre les délégué* des gauches

Ainsi que nous l'avons annoncé, la commission des finances tiendra aujourd'hui deux séances pour l'examen des articles de la loi de finances. Les délégués des groupes de gauche ont poursuivi hier leurs négociations en vue de se mettre d'accord au sujet des dispositions insérées dans le projet gouvernemental.

Voici, en substance, les résultats de ces délibérations, qui ont été ensuite soumis aux groupes mêmes par leurs représentants respectifs.

Prélèvement sur la pension des anciens combattants disjonction. Droits sur lea cafés disjonction. Prélèvement sur les pensions civiles opposition à tout prélèvement. D'autre part, les socialistes seraient partisans de la péréquation à dater du 1" juillet 1933, ce qui ferait une économie de 180 millions alors que les radicaux socialistes voudraient la faire partir du 1" janvier.

Subventions aux communes disjonction.

Amnistie fiscale accord sur le principe du texte gouvernemental mais avec certaines modifications des modalités. Art. 70 sur les signes extérdeurs texte à établir en respectant le principe des signes extérieurs, mais en faisant de ceux-ci non un élément d'imposition, mais un élément de contrôle. Art. 116 relatif au monopole des pétrolea adopté, sous réserve de précisions à obtenir sur l'organisation du monopole, en ce qui concerne la composition de la commission, les délais d'étude, la création à bref délai d'une raffinerie nationale des pétroles, qui aurait à « traiter » immédiatement les 300.000 tonnes de mazout laissés à l'Etat par la convention avec la Compagnie Française du Pétrole, en vue des besoins de la défense nationale. Enfin, les délégués des gauches ont élaboré deux amendements nouveaux l'un, pour étendre les droits de la Caisse nationale d'assurances à l'effet d'assurer tous les accidents l'autre, pour ajouter au monopole des poudres, celui de la dynamite et des explosifs. D'après les évaluations approximatives qui ont été faites de l'ensemble de ces décisions, il résulterait une réduction de 600 millions environ sur l'effort de 1.630 millions demandé au total dans le projet gouvernemental. AU GROUPE SOCIALISTE

Le groupe socialiste s'est réuni hier dans la soirée pour entendre le compte rendu des conversations que ses délégués ont eues avec les représentants des groupes de gauche.

Il a pris acte de l'accord intervenu sur un certain nombre de points. Il a ensuite procédé à un examen détaillé des articles litigieux de la loi de finances. Il a donné mandat à ses délégués de poursuivre les échanges de vues avec radicaux et républicains socialistes.

AU GROUPE RADICAL SOCIALISTE Au groupe radical socialiste, réuni également dans la soirée. M. Marchandeau a mis ses collègues au courant des négociations engagées avec les groupes de gauche.

Le groupe a décidé de proposer en ce qui concerne la seconde tranche de péréquation des retraites, d'en fixer le point de départ au 1" janvier. Pour le monopole des pétroles, le groupe a mandaté ses délégués pour poursuivre les négociations dans l'esprit de l'article 53 de la loi du 4 avril 1926.

La revision des baux à ferme Hier. en fin de séance, conformément aux décisions prises à ce sujet par les commissions de législation et d'agriculture, la Chambre a adopté sans, débat le projet concernant la,, revis!' des baux à ferme tel qu'il avait été voté par le Sénat. La loi est donc définitive.

INFORMATIONS POLITIQUES Les onze bureaux de la Chambre se sont réunis hier pour désigner chacun un membre de la commission de comptabilité. Ont été élus MM. Faut Simon. Deyris, Lorgeré, Bouessé, Ernest Lafont. Peyra, Tasso, Gouin, Guichard, Gratien et Reille-Souit. La commission a désigné comme président M. Peyra.

La Chambre a adopté hter le projet tendant à modifier l'article premier de la loi du 17 juillet 1931 portant création d'un contingent de croix de la Légion d'honneur et de médailles militaires en faveur des militaires n'appartenant pas à l'armée active.

»»•» M. Longuet a été autorisé par le groupe socialiste de la Chambre à déposer une interpellation sur la dissolution du Schutzbund socialiste et les suites de l'emprunt récemment consenti à l'Autriche. »w» Dans la très brève séance qu'il a tenue hier dans l'après-midi, le Sénat a voté deux projets l'un diminuant le taux de la redevance due par les organismes d'habitations à bon marché, l'autre prorogeant le mandat des membres des commissions municipales des communes mixtes d'Algérie.

vw>. Dans sa 10° séance. tenue hier à la Chambre, la sous-commission mixte de l'aéronautique et des services contractuels, chargée d'enquêter sur la question de l'Aéropostale, a entendu à nouveau M. Lepargneur, contrôleur des dépense* engagées. chargé d'assister aux séances du conseil d'administration de la Compagnie Générale Aéropostale.

La commission du travail du groupe radical et radical socialiste a désigné comme président M. Dalimler et comme secrétaire M. Corsin.

Elle a émis le voeu que satisfaction soit donnée aux revendications des travailleurs du sous-sol, notamment celle tendant à relever le taux des retraites minières. Elle a insisté sur l'urgence de voter le projet tendant à obliger les communes à créer un fonds de chômage et celui tendant à ratifier la convention de travail francoeapagnole.

Enfin, la commission a décidé d'inviter le groupe à intervenir auprès du gouvernement pour faire inscrire à l'ordre du jour du Sénat la discussion du projet prévoyant des mesures en faveur des mutilés et invalides du travail.

C'est miracle que vous n'ayez pas été blessée

Ah! vous savez ce qui s'est passé? Pensez Qui ne le sait pas Les gendarmes sont venus à la cure aussi Ils m'ont questionné on cherche qui a pu commettre cet attentat.

Mais vous, monsieur le curé. qui connaissez mieux que personne les gens du pays. croyez-vous que ce coup de feu ait été tiré volontairement contre moi. Ne pensez-vous pas plutôt à un accident. une maladresse de braconnier, que sais-je ?.

Ma pauvre enfant, vous avez raison de dire que je connais mieux que personne les gens du pays mon long sacerdoce m'a mis plus qu'aucun autre en contact avec eux. Aussi puis-je vous dire que ce coup de fusil vous était adressé à vous, bien certainement. Ft si l'on vous a manquée hier, on ne vous manquera pas une autre fois Mais pourquoi ? Qu'ont-ils donc contre moi ?

On vous a connue ici pauvre Pt orpheline on ne vous pardonne pas d'être devenue la reine du pays Je m'efforce pourtant de me faire aimer

Certes, je le sais bien Vous continuez, en les dévelopnant. toutes les bonnes oeuvres -de Mrs Hardmount. Vous êtes la Providence de la région. Je ne fais que mon devoir Mais je le fais, et de grand cœur. Que ni' reproche-t-on ?

Ma chère enfant. Ils sont assez nombreux ceux qui reconnaissent vol bienfaits. Mais il y a les autres aussi. les gens. oh plus bornés que mé chants pour la plupart, qui.

Le prêtre hésitait à poursuivre. Dites, monsieur l'abbé, je vous en prie C'est la vérité que je suis venue vous demander Vous seul* pouvez me la dire

Le curé sembla prendre une résolution soudaine

Après tout, mieux vaut que vous sachiez tout Eh bien ma chère

Ulcère de l'estomac' et médecine par les plantes On accuse parfois les plantes d'avoir une action insuffisanfe dans le traitement des maladies. Cette affirmation est totalement inexacte. car on peut citer de nombreux cas très graves dans lesquels les médicaments chimiques ont échoué alors que les plantes ont conduit rapidement à la guérison. Dans l'ulcère de l'estomac une nouvelle preuve est apportée par la lettre suivante que nous citons textuellement

26 janvier 1933.

.croyez a ma reconnaissance pour ta guérison de mon mari qui était mourant et qui avait tout essayé. Il avait huit ans qti souffrait atrocement. Ce n'est plus le même homme et il retravaille. Il vous demande de publier ma lettre pour convaincre les autres malades, parce que c'est en lisant une de ces lettres que lui-méme s'est décidé à essayer le traitement naturel par Ies plantes.

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petite, vous connaissez mal la population de ce pays. Vous en êtes. oui. Mais vous y avez si peu vécu Dans notre province rude et sauvage, les êtres sont à l'image du sol. La superstition est plus forte, hélas bien plus forte dans les cœurs que la religion. Ah parler de charité, d'amour du prochain à ces êtres durs comme les rochers des gorgea J'ai eu des heures pénibles, moi aussi, croyez-moi. Enfin, beaucoup d'entre eux se sont persuadés que vous portiez malheur pardonnez-moi de vous le dire avec cette brutalité, mais il me semble que c'eat aujourd'hui mon devoir. Les morts tragiques et si rapprochées de votre mari, de votre bienfaitrice ont paru des accidents provoqués par une Influence funeste.

Certains ont dit pire. je le sais dit Solange. Et c'est bien le plus affreux que l'on se soit servi de mes malheurs pour m'en accabler! Ceux-là, ce sont les méchants protesta l'abbé. Malheureusement, ils ne sont pas négligeabtes, pulsqu'ils montent les autres contre vous, les autres qui sont la masse des ignorants et des simples qui vivent courbés par la crainte superstitieuse et qui croient ce que de plus malins qu'eux ont des raisons de leur faire croire.

Mais quelles raisons aurait-on d'exciter contre moi tous ces malheureux ?

Ah quelles raisons ? Nous l'ap.prendrons peut-être un jour.- Dieu veuille qu'alors il ne soit pas trop tsrd Que voulez-vous dire. monsieur l'abbé ?

Ma chère enfant, hier, ce coup de fusil a brUé seulement un des pharts de votre automobile. Le chauffeur et vous-même avez été épargnés, grâce à Dieu. Aujourd'hui, tes gendarmea battent le pays, la police enquête. Dans quelques jours, on renoncera à chercher, ou bien on arrêtera quelque braconnier qu'on rendra responsable

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de l'accident. Après quoi, tout seinblera rentrer dans l'ordre. Mais c'est alors qu'il faudra vous méfier vous aurez gagné de nouveaux ennemis, tous ceux que la justice aura inquiétés. comme après l'enquête sur la mort de Mrs Hardmount.

Pourtant, vous le disiez vousmême tout à l'heure. l'hostilité envers moi n'est pas générale. Il y a ici même, à Ardemont et dans les environs, beaucoup d'habitants qui m'aiment.

Ceux-ci vous défendront. Mais ce sont précisément ces deux courants de sympathie et d'antipathie qui provoquent tant de querelles. A cause de vous on en est déjà venu aux coups. L'autre jour, les deux fils Maurin ont été blessés.

Oui, je suis allée les voir! Mais je n'y étais pour rien ils sont tombés en déchargeant de grandes plaques de verre.

Ils vous l'on dit, du moins.- La vérité, c'est qu'ils se sont battus à cause de vous avec des gens du PontRouge. Ils ont reçu des coups de couteau

Oh fit Solange, accablée.

Ma chère enfant, poursuivit l'abbé en prenant la main de Solange, je vous supplie, pour vous-même et pour le pays, de profiter de ces quelques jours de paix que nous 'allons devoir à la présence des gendarmes pour vous en auer

M'en aller s'exclama la jeune femme, avec un haut-le-corps. Mais c'est impossible

Pourquoi ?

Parce que mille choses me retiennent tci Je ne puis abandonner mes œuvres pour le moment. J'attends dans dix jours le nouveau personnel du sanatorium l'inspecteur du ministère doit venir avant la Hn du mois il est nécessaire que je sois là

Personne ne pourrait-il vous remplacer ?


I THEATRES j CINÉMAS il

LE FAMEUX TÉNOR

WILLY THUNIS

RÉENGAGÉ A LA GAITÊ La direction du Théâtre municipal de la Gaité-Lyrique communique la note ci-dessous

« Le ténor WUly Thunis, créateur 4 Parie de la célèbre opérette de Franz Lehar, le Pays du sourire, qui devait cesser d'interpréter le rôle du prince Son Chong dans cet ouvrage à la 200, représentation, dam quelques jours, vient d'être réengagé par la direction de la Gaité-Lyrique pour toute la durée de la pièce.

Ce ténor extraordinaire qu'on vient entendre et réentendre chanter quatre ou cinq fois, à chaque représentation, le grand air de la partition « Je t'ai donne mon cœur », est, selon nous, pour longtemps le pensionnaire de la Gaité si l'on en juge par le succès formidable de ce Pays du sourire dont la vogue grandit sans cesse et -qui fait courir tout Paris à la Gaîté.

Il est juste d'associer à ce triomphe sans précédent s«s talentueux partenaire*: Georgette Simon, à la voix pure et bien timbrée Coecilia Navarre, espiègle et mutine, dans le rôle de Mi, ainsi que MM. Darnois et Duvaleix, tous deux bien amusants. A. M. AUJOURD'HUI. Th. de la Madeleine, 2 h. 45, gala des écrivains sportifs. Michodiere, 9 h., génirale du Vol nuptial, comédie de M. Francis de Croiuet. Studio de Paris. 9 h., première de Vices, de M. Pierre Sabatier. Chez 1M comédiens du Marais (au th. des Arts), 8 h. première de i'Ettvers coût l'endroit, spectacle en trois actes de M. A. Declercq.

AAA CE SOIR AAA en grande première à bur. ouv. (21 h.) VICES à actes et 5 tableaux de Pierre SABATIEB L'auteur. dans sa pièce,

comme dans son roman, ne craint pas de révéler au grand jour les vices de l'élite du monde désœuvré et pote cet angoissant probléme ANORMAUX ? dites-vous

Mais est-ce leur faute si la nature leur donna des âmes de filles dam des corps de garçons ? ? ?

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Le personnel pénitentiaire des prisons de la Seine a tenu hier, au siège de son syndicat, 5. rue de Poitiers. une réunion de protestation au cours de laquelle K fut discuté du retard apporté au paiement de l'indemnité pour « services pénibles accordée au personnel pénitentiaire par la loi de finances de mars 1931. Ce retard est dû Il une fausse interprétation des textes par le contrôleur des dépenses engagées au ministère de la Justice. L'assemblée a protesté contre cette violation de la volonté du Parlement et a envisagé les moyens à employer pour obtenir ce paiement. LA FETE COMMERCIALE

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FAITS DIVERS Un fragment de corniche tombe et bleue une passante

Boulevard de la République, à la GarenneColombes. un fragment de corniche d'une maison en construction s'est abattu sur le trottoir; il a atteint une passante, Mme Mathilde Baillas, cinquante-sept ans, 32, rue de Courbevoie, qui a eu un bras fracturé. La blessée est soignée à son domicile. Une septuagénaire brûlée vive Dans des circonstances mal définies, une pauvre femme de soixante-dix ans, Mme Mimard, qui vivait seule dans un petit logement, 4, rue du Pas-de-la-Mule, a mis le feu chez elle. l'autre nuit. Les tlammes se communiquèrent au lit dans lequel elle était allongée et, avant qu'on ait pu venir à son secours, elle fut brûlée vive.

Le gardien de la paix Legouti. du IV- arrondissement, a été intoxiqué par la fumée en combattant le feu, et dans les décombres du lit on découvrit le cadavre carbonisé de la pauvre vieille.

Mme Hélène Thierry, infirmière à l'hôpital Cochin, prend sa retraite. Depuis trente et un ans, elle appartient au service des maladies de la peau du professeur Chevallier. Hier, dans sa salle de garde. féminent médecin a réuni tous ses élèves pour offrir à Mme Thierry un champagne d'honneur, et il la félicita très chaleureusement pour les soins assidus qu'elle donna au cours de sa longue carrière tous ses malades.

A l'occasion du départ en retraite du brigadier Nezonclet, de la police judiciaire, attaché depuis six ans au commissariat de la Roquette, le personnel de ce service, réuni sous la présidence de M. Poggi, commissaire, lui a remis un souvenir.

Le tant unique rue des Vignes A dater de lundi prochain, et à titre d'essai, la circulation des véhicules s'ettectuera à sens unique, rue des Vignes, de l'avenue Saint-Philibert vers et jusqu'à la rue Raynouard.

Renversé par un motocycliste. rue Pascal, M. Joseph Dilhac, soixante-neuf ans, 5. rue de Valence, est conduit à Cochin. Collision de taxis au carrefour de la Croix-Rouge M. Vahan Jeranoselan, trente-trois ans, livreur, 9, rue de La-Rochefoucauld, aux Lilas, qui occupait l'un des véhicules. est blessé à la tête et admis à Laënnec.

M. Louis Fournel, quarante-huit ans, 40, rue Bonaparte, est renversé par un taxi, alors qu'il descendait du trottoir, rue Jacob. A la Charité.

Hler, vers 2 h. 45 du matin, l'auto conduite par le prince Nicolas Orloff. demeurant à la Moriaye. est entrée en collision avec. une borne lumineuse placée au milieu du boulevard Ney. Sous le choc, la princesse .Nadine Orloff, qui accompagnait son mari. a été blessée à la tête. Après avoir reçu des soins à l'hôpital Bichat. elle s'est fait conduire dans une clinique. Porte de Clichy, sur un passage clouté. M. Jean Rota, cinquante et un ans, 3 bi8, rue des Entrepreneurs, est renversé par un camion. A Bichat.

Circulant à motocyclette, porte Champerret, M. Marcel Messie, trente-deux ans. 20, rue du Marché, à Neuilly, fait une chute et est soigné à l'hôpital Rothschild. Avenue des Ternes, M. André Bidault, vingt-six ans, 92, rue Rochechouart, qui pilotait un triporteur, est renversé par une auto. A Beaujon.

Un incendie s'est déclaré, l'autre nuit, vers 3 heures, dans un atelier de menuiserie exploité par M. Langon, 400 rue de Ruell. à Colombes. Les dégâts sont évalués à 50.000 francs.

Neurasthénique. M. Aimé Mondenc, trente-deux ans, employé, 17, rue de Belfort, s'est asphyxié à l'aide du gaz d'éclairage.

L'office municipal des sports et de d'éducation physique de Courbevoie donnera ce soir, à 20 heure, salie des fêtes de la mairie, un banquet présidé par M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat à l'Education nationale, suivi d'un baL

Louis Schweitzer, le meurtrier des époux Broutet, n'habitait pas 92. route de Noisy, à Romainvilie, mais mêmes rue et numéro à Noisy-le-Sec.

Comme elle sortait d'une agence de voyagea du boulevard Berthier, Mme Léocadie Wladarozak, trente-deux ans, de passage à Paris, est bousculée par un couple qui lui enlève son sac a main contenant 700 francs et un bracelet-montre et qui disparaît.

La glace d'un magasin situé rue Jean-Jacques-Rousseau, a été brisée, l'autre nuit. par des Inconnus qui ont volé pour 300 francs de. marchandises.

On a retiré de la Seine, à Ivry, le cadavre de M. Charles Altenhofer. âgé de quarante ans, 34, rue Jeanne-d'Arc, à Fontenay-sous-Bois. Une lettre trouvée dans les vêtements du noyé précise que M. Xltenhofer s'est donné volontairement la morï.

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Deux frères associés

dans l'attaque nocturne Ils ont été arrêté. après une ardente poursuite alors qu'il. venaient de de frapper et de dévaliser une passante Mme Anne Rio, qui est femme de chambre dans un grand hôtel du centre, passait l'autre nuit, vers 2 h. 30, pour regagner son domicile, 120, rue Saint-Antoine, quand elle fut brusquement assaillie par deux Individus, dissimulés derrière le bureau des autobus, qui, avant qu'elle eût le temps de se reconnaître, la jetaient à terre violemment et lui dérobaient son sac à main.

Alertés par ses appels au secours, les agents Joseph Beaupré et François Pitié, qui se trouvaient de service rue Montmartre, accoururent et purent apercevoir les agresseurs comme ils détalaient à toutes jambes par la rue due la Banque. Poursuivis par les agents, auxquels s'étaient joints quelques passants, les fuyards, après une course échevelée, furent appréhendés place Notre-Dame-des-Victoires.

Conduits devant M. Delmas, commissaire du quartier de Vivienne, ils déclinèrent leur identité Louis et Jean Jan, nés, le premier à Pontivy le 26 août 1914, le second à Paris le 2 mars 1915.

Chasseurs dans un grand restaurant de l'avenue des Champs-Elysées, les deux frères furent licenciés, il y a quelques mois, à la suite d'indélicatesses renouvelées.

Depuis, ils n'avaient vécu que d'expédients, pratiquant surtout l'attaque nocturne.

A leur domicile commun, 82, rue d'Amsterdam, on a saisi plusieurs revolvers, des couteaux à cran d'arrêt, ainsi qu'un attirail sommaire de cambrioleurs néophytes.

Le crime de l'avenue Philippe-Auguste M. Verdier, juge d'instruction, vient de renvoyer devant la chambre des mises en accusation le manoeuvre Roger Dureaux, qui, le 5 décembre dernier, tua à coups de pointerolle Mme Clère, femme d'un chauffeur de taxi. demeurant avenue Philippe-Auguste.

Ce crime rapporta 540 francs au meurtrier. Une partie de cet argent fut utilisée par la maîtresse de Dureux, Bernadette Betirac, pour régler les mois de nourrice de son enfant. Celle-ci a été renvoyée devant la cour pour complicité par recel.

M" Fernand Laurent 2-t René Rouesel, défendront les accusés quand ils comparaîtront devant le jury parisien.

DRAME ETRANGE A HUNOOHVILLC Un marchand de poisson

blesse grièvement un boucher Les circonstances comms les causes du drame n'ont pas encore été précisées Un marchand de poisson. Hippolyte Galpin, quarante ans, établi rue dA Paris, à Franconville, rencontrait jeudi soir, vers 7 heures, un boucher de la localité, Simon Huche, de deux années plus jeune et demeurant 39, rua de Paris.

Les deux hommes avaient depuis longtemps de fréquentes discussions dont on ne connaît pas exactement la cause. On suppose toutefois qu'une femme n'y serait pas étrangère. Pour liquider le différend, Galpin- invita le boucher à entrer dans sa maison. On ne sait exactement ce qui se passa. Mais, vendredi matin, les gendarmes de Franconville apprirent que le boucher avait été transporté dans une clinique de Pontoise, le visage labouré de coups et une balle de revolver dans la cuisse droite.

Le chirurgien, ayant constaté un éclatement du fémur produit par le projectile, a fait toute réserve sur les complications que peut entraîner cette blessure.

Les gendarmes ont aussitôt arrêté Galpin qui, tranquillement, vendait soft, poisson au marché de Franconvïile. M. Vallée, juge d'instruction, s'est transporté sur le théâtre du drame. Après avoir recueilli les premières déclarations de Galpin, qui prétendit avoir blessé accidentellement le boucher, le magistrat a fait écrouer le marchand de poisson à la prison de Pontoise. LAVIE SPORTIVE AU PALAIS DES SPORTS

Ce soir, sur la patinoire du Palais des Sports, se jouera la finale de la Coupe des champions. Ce match, qui clôturera la saison de hockey sur glace, mettra aux prises l'équipe américaine Rangers du Massachusetts, champion du monde 1933, et l'équipe France (sélection), qui a remporté des victoires sur Toronto et la Tchécoslovaquie.

LE PREMIER PAS DUNLOP

L'éliminatoire de la région parisienne du Premier Pas Dunlop 1933, épreuve cycliste réservée aux débutants, se disputera demain sur la piste routière de l'autodrome de Montlhéry.

Le départ de la première série sera donné à 9 heures.

L'incorporation des lignes de ceinture dans le réseau Méhopolitain

M. Fernand Laurent a exposé hier au conseil municipal une proposition tendant à l'incorporation des lignes de c~" ceinture dans les réseaux métropolitains.

Le projet a soulevé les observations de M. Fiancette, rapporteur général du budget, qui a souligné que le département doit être garanti de n'avoir pas à supporter intégralement le déficit de 12 millions provenant de l'exploitation de la ligne. L'indemnité annuelle de 3 millions offerte, a-t-il remarqué, est nettement insuffisante.

De son côté, le préfet de la Seine a souligné la dépense de l'opération. Il a néanmoins promis de faire procéder à une étude dont les conclusions seront soumises à l'assemblée.

Un coiffeur italien

blessé d'un coup de rasoir par un confrère et compatriote Etabli coiffeur 29, allée du Midi, à Courbevoie, un sujet italien, M. Antoine Agneli, vingt-neuf ans, avait recueilli, l'an dernier, deux compatriotes, les frères Camillo et Vito Ferrautelli, auxquels il avait appris son métier. Quand ceux-ci eurent acquis une habileté suffisante, ils quittèrent leur bienfaiteur, le mois dernier, et s'installèrent à deux pas de chez lui, 106, avenue de la République, pour lui faire concurrence. M. Agneli fort mécontent fit à ses compatriotes de véhéments reproches des mots vifs furent échangés et, depuis lors, des scènes presque quotidiennes éclataient entre les trois hommes.

Hier matin, à la suite d'une nouvelle discussion. Camillo Ferrantelli s'empara de la poubelle qui se trouvait devant le magasin de M. Agnell et la lança violemment contre la vitrine qui vola en éclats.

Le propriétaire sortit, l'invective à la bouche. A ce moment, Vito s'élança sur lui et lui porta en pleine flgure un coup de rasoir Ri violent que la lame se brisa. Le blessé fut conduit à l'asile Chevreul à Nanterre où on lui fit une demi-douzaine de points de suture, puis il fut ramené chez lui.

Une passante tuée à Puteaux par une auto

Mlle Lamberjak. bien connue dans le monde de l'automobile, se rendait, hier matin, place de la Concorde, pour prendre le départ de !a course automobile ParisNice. lorsque, passant avenue de ta Défense. à Puteaux, elle renversa une femme qui, fort grièvement blessée au crâne, fut trans- portée à la maison départementale de Nanterre, où elle n'a pas tardé à succomber. On a trouvé sur la malheureuse des papiers au nom de Mlle Mayol, 8. rue Surcouf, à Paria.

LES COURSES Hier à M»iion«-Laffitte. Les résultat* PRIX DU VAL-NOTRE-DAME

A vendre. 6.000 francs, 900 mètres 1. Bandido (N. Pelât) G 18 » à M. M. Salnt-Genez P 2. Crisis (F. Hervé) P 15 60 3. Mitidja II (M. Margot) P 10 » 4. Gama (R. Huchet). Non placée Santa Celtna (C. Bouillon) Dinah (A. Blanc); Brin d'Or II (A. Lecavelier); Kruger (R. Sauvap Tagliont (R. Barbier) La Monarchie (A. Cantagrel) Rosebud (R. Tinot) Galilée II (L. Whittingham) Verberie (R. Arnal) Sarepta (M. Caboussat) Plorise IV (R. Dupuy). Distances: courte encolure, encolure, 1 long. Quinze partants.

PRIX DE PONTOISE

8.000 francs, 2.400 mètres

1. Agresseur (C. François) G à M. L.-A. Rousse

2. Saint Elme (A. Rabbe) 3. Ecce Caballus (R. Tinot). Distances encolure, 3 long, Trois partants.

PBIX DE ROI/I.EBOISrc

A vendre. 6.000 francs, 1.800 mètres 1. King Coal (L. Vaixelflsch) G 30 50 M. André Vogèle P 11 2. Santa Floria (R. Fortin).? 14 » 3. Aima Il (G. Dutorez).P 10 » 4. Igmallia (J. David). Non placés Pickpocket (H. Brierre) Menot (A. de Garcia) Scalpel (J. Rosso) Choyé (C. Renaud) Aérolithe II (A. Rabbe) Royal Pétunia (M. Allemand) Dauntless (T. Turner) Fontaine de Fer (G. Delaurie) La Révolution (R. Barbier); Every Thing (L. Fichet) Suisse Normande (E. Loriot): Hélette (J. Wein) Manzanilla (R. Huchet). Distances 1 long., de long., 3 long. Dix-sept partants.

PBIX DES HARAS NATIONAUX

80.000 francs, 2.200 mètres

1. Milan d'Or (F. Bourdely) G à M. H. Cruae P 11 3' 2. Bonne Biche (C.-H, Semblât).. P 25 » 3. Mlle de la Roche (W. Johnstone) 4. Jeune Melbourne (F. Hervé). Non placés Le Brouste (G. Dutorez) Le Sarrazin (R. Ferré) Beauminon (M. Lynch). Distances 6 long., courte tête, courte encolure. Sept partants.

PRIX AQITA TINTE Il

Welter-handicap. 10.000 francs, 2.000 mètres Namouna (A. Rabbe) G 36 » à M. Ed. Haës P 11 50 2. Mlu d'Argagnon (R. Huchet)..P Il 5D 3. Express Zita (C. Maubert) P 24 5U 4. Dlamanka (A. Chéret). Non placés: Sembleflgue (C.-H. Semblât) Rose Croix (H. Brierre) La Camargue (M. Bonaventure) Charmoise (G. Bridgland) Calme (L. Vaixelflscb) Arnale (W. Sibbritt) Cassandra (M. Lyncb) Kaayapa (H. Bonneau). Distances 2 long., tète, 1 long. Douze partants.

PRIX ZAGREUS

10.000 francs, 1.300 mètres

1. Quartz (W. Johnstone) G 18 50 à M. P. Wertheimer.P 9 2. Tambour Battant Il (E. Durand)P 10 50 3. Tout en Rose (C. Sautour).P 11 4. Jarnac (P. Pappalardo). Non placés Arzist (R. Fauvet) Irony (A. Russel) Alcatras (G. Delaurie); San Domingo (R. Leurson) Le Val d'Aulnoy (N. Pelat); Egry (R. Papln) Pibrock (A. Caboussat); L'Aigle Royal (L. Bosch) Amour Secret (G. Dutorez) Barberine (R. Clemenceau): Philaë (J. Hart); Madame Angot (G. Garnler) La Huchet). Distances 1 long. 6, 5 long.. 4 long. Dixsept partants.

PRIX DU CQTENTIN

Hales. 8.000 francs, 3.200 mètres 1. Aram Il (R. Leuraon) G 84 50 & Il. d'Okhuysen P 28 50 Ali Pacha (M. Brunet).P 14 50 3. Gras Double (M. Bonaventure) 4. Calvados (A. Chauffour). Non placés L'Oiseau Blanc (J. Luc) Yes (J. Léger), arrêté Miss Sunshine (T. Dunn). Distances 4 long., 3 long.. 15 long. Sept partants.

Aujourd'hui à Vincennes, à 14 heures NOS PRONOSTICS

Prix d'Ancents (trot monté, 12.000 fr., 2.250 m.) Gitane XII, Galant II. Prix d'Auxerre (trot attelé, 10.000 fr., 2.675 m.) Fativa, Extra Dry.

Prix d'Essai (trot monté, 30.000 fr., 2.250 mètres) Ion II, Ibarra.

Prix de Digne (trot attelé, 10.000 fr.. 2.825 m.) Germinal II, Gribouille. Prix d'Alençon (trot monté, 50.000 fr., 2.825 m.) Floridor Il, Ginetta II. Prix de Clermont-Ferrand (trot attelé, 20.000 fr., 2.600 m.) Hallali IV, Héraut Il. Prix de Sénart (steeple, 12.000 fr.. 4.000 mètres) Esténégro. Frisquette II.

Au L'assemblée générale du Soutien fraternel des P. T. T. a commencé hier matin, rue Saint-Victor. sous la présidence de M. Guibert. représentant M. Gaston Roussel, directeur général de la prévoyance et des assurancea- sociales, assisté de MM. Hacquin et Bénabent. vice-présidents. Après que M. Suquet. président de la société, eut salué les délégués de Paris et de province, M. Georges Pilé, secrétaire général, lut le compte rendu des travaux de l'année, et M. Mondié, trésorier général, exposa le compte rendu financier. Ce matin, reprise des travaux et discussion des rapports des diverses commissions.

L'après-midi, les sociétaires assisteront à une grande fête artistique Il la Sorbonne. Le soir, bal, 24, rue Saint-Victor, au bénéfice des orphelins. veuves, vieillards et Incurables de la société. Une visite-excursion en autocars aura lieu à la maison de repos et de convalescence du Soutien fraternel à Jouarre (Seine-et-Marne).

LE CAMELOT BATONNÉ ET L'AMERICAIN MORDU Comme Il passait rue Daunou, hier aprèsmidi, M. James Dolohue, secrétaire général de l'American Club, fut sollicité par un camelot, marchand de cartes postales légères.

M. Dotohue déclina les offres du camelot, mais celui-ci insista de..telle façon que l'Américain fut obligé de lui faire tâter de sa canne. L'autre se vengea en le mordant cruellement à la main droite et s'enfuit. Après s'être fait panser dans une pharmacie, M. Dolohue a porté plainte. Il a pu donner du camelot un signalement précis.

Contre l'antisémitisme hitlérien Deux meeting! .salle Wagram

La Ligue internationale contre l'antisémltisme organise un meeting de protestation, lundi il. 20 h. salle Wagram, avec le concours des volontaires juifs anciens càmbattants au service de la France, et la participation de divers orateurs, parmi lesquels MM. Chabrun, de Moro-Giafferi, Marc Sangnier. Henri Torrès, rabbin Germain-Lévy. abbé Violet, pasteur Jézéquel..Un autre meeting, organisé par la Fédération des sociétés juives de France, la Jeunesse sioniste, le Maccabi. etc., aura lieu mercredi soir. également salle Wagram. Un communique du Somité de défense Le Comité de défense des juifs persécutés en Allemagne,. formé, é Paris, sur l'initiative de le Ligue internationale contre l'antisémltisme, nous communique Le gouvernement allemand ayant décidé de rendre officielles les mesures prises contre les israélites, le comité de défense, réuni d'urgence* a décidé, en réponse, de demander à tous ses adhérents et amis de commencer dès maintenant le boycottage des produits allemands. »

Pour les chôrttearr de La Garenne Le comité des chômeurs de la GarenneC'olombes organise pour mardi prochain, au Palace-Garennois. à 20 h. 30. une féte de bienfaisance à laquelle Mlle Florelle, la charmante vedette du cinéma, a bien voulu donner gracieusement son concours.

POUR NOS JEUNES

LECTEURS

Les aventures de Miehey sont projetée» dans les cinémas Pathd-Natan

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Vendredi 31 Mars

La liquidation mensuelle n'a apporté aucun élément nouveau d'activité à notre place. Elle s'est déroulée au milieu du plus grand calme. Dans l'ensemble, elle est défavorable aux acheteurs. car les cours de compensation sont inférieurs aux précédents dans la majorité des cas. La principale caractéristique de cette liquidation a été un nouveau renchérissement du taux officiel de l'argent pour la prorogation des engagements il la hausse au parquet à 1 1/2 contre 3/4 au 15 mars, soit le double exactement. Pareil taux n'avait pas été pratiqué depuis environ deux ans. D'ailleurs. à première vue, de part et d'autre les engagements paraissent s'être encore amenuisés, Le nombre des valeurs réservées s'est rétréci une fois de plus on en compte dix trois à 3/4 une au pair et seulement trois déports Orléans Compagnie Gént'raie d'Electricité 1,60, Rio Tinto 2 francs. En coulisse. le taux reste Inchangé à 4 1/2 et la liquidation a été également des plus aisées. Deux déports Malacca ordinaires 0,75, Banque d'Egypte, 3 francs. La séance par elle-même a été complètement dénuée d'intérêt. Les affaires ont continué d'être nulles, en présence des événements tant Intérieurs que nationaux, Aussi la tenue de la cote a-t-elle été empreinte d'irrégularité, voire même de lourdeur. Tandis que les mines d'or sudafricaines et surtout le Suez ont fait preuve de fermeté, les valeurs françaises ont difficilement défendu leurs cours. Nos fonds nationaux, en particulier, ont fait preuve d'une franche lourdeur.

Aux changes, quelques modifications livre sterling à 87,21 contre 87,27 et dollar à 25.4450 contre 25,4625.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT TALBUBS YAI.BUBS prto* Ida tonr prtcéd' 'du tonr prtc«d' [du tour prtoM' l«n Jour P A R Q U E T Hathé (capital) »S 93 OS 66 perpétuel 71 20 70 36 71 20 70 40 1813 1820 M8 6t9 80 95 80 95 Russe consolide 8 66 852 166 101 l>0 Turquie Dette Ott. 06 2605 25 M M 10 i <A %lS32.tnu>0.A ce 25 S6 95 Ott. 6 1914. 28 10 27 S8 t %l»82.tranc.B 8795 87 87 90 Banq.Nat.du Meilq. 154.. 150.. 16060 Cai«e autonome *93 •̃ 8B0 •̃ 893 890.. Banque Ottomane.. 44S Banque de France.. U025.. 11025.. Créd.Foac. Eiryptlen 1972 196ê 1970 Banque d'Aide. 0450 9290 9425 Cau.Pac.Kailway Cf 205 50 Banque tr:in«atlant. 490 485 Central Mining 1370 Banq. de 1-Un.Parln. 371.. 369.. 376.. S68 Montecatini 142.. 141.. 140.. Comp. Algérienne.. 1605 1605 Rlo-TInto 1214 1234 Oompt. Nat. d'Esc. 1W4 ÎO'O 1079 1080 .Uote Sté Norrég Crecl. l 'ooin. France 746 746.. 747.. 750.. Laut. Nitr. Cy Ltii. 41 Cred.Fonc.de France 4400 4500 1 10* Royal Dutch. 1414 1417 1410 Crédit Lyonnais. 2030 2030 Raffinerie» Eïypt». 4M 4M Soc. Geo. Foncière, m m 50 *» » « V u «. Sue» 183D0.. 18BM.. Bon» Mer. 6 1913 170.. 16S part de fondit. 139O0.. 13900.. 14170.. Ca!ro-Héliop. (cap.). 945 S45 E«t 743.. 748.. 741.. Mexican Eagle 3325 3276 83.. Lyon 984 Franco- Wyomlng. 151 50 150 Nord 1360 1308 1345 1320 Coloinbla 52 50 63 62 66 Orléam 940.. Couronlia S».. Santa-Fé. 757.. 750.. 754.. Shell 179.. 175i. Métropolitain 1195 De Béera ordinaire. 401 v. Parisienne Indnstr 397 400 .Taeerafonteln OU 95. 97 96 50 Lyonnaise dej Eaui 2345 2330 Brakpan 501 Distrib. d'Electricité 2110 2085 211b East Rand. 109 107 60 106 Electricité de Parie. lioldnelds Electr.de la Seine.. 576 Crimn Mines 750.. 729.. 760.. El. et Ga2 du Nord. 620.. Rand Mines 474 475.. 476.. C" Uén.d'ElectripItë 195S 19BU Johannesburg C. Eœr.El.I.Ittor.MWl SSS 895.. Caoutchouc» 89. 88 50 NVI.um. (LeTrlpli.) 1861 1S:'O 1868 1850 rjaatém 4025 50 4950 Thomson-Houaton.. Gula Kalumpong. 62 M 61 75 81 60 Forges Ncrd et Est. 4S2 4H1.. JUlacc» SI si,. Schneider etC" 1840 1330 1360 18S5 Padang 267 -ÏB4 2M.. Tréâleries du HaYTe M9 KatangaprlT 2122 2090 2110 Courrlérei 204.. 290.. 2M.. 29S Thanla 240 241.. Lent. 400.. Tanganylka 2 50 71 75 Boléo 58 58 68 59 Vieille Montagne 1252 1252 1255 12J6 Penarroy» 26O=0 260.. 2C0 Chartered 70 50 71 25 Borel-Msletra 190.. 190.. Moiarobique ̃ 25 50 S5 25 EtablUs. Kuhlman. 518 620 Transvaal 12A 60 131 Phosphates Oafs».. 408.. 401.. 4M.. 400.. Bruay 20260 20160 204.. 202 Prod.Chlm. d'Alala. 990 960 Llévin Transatlantique ord. 50 HydroElectr. Ctre. 60 60 124 60 Voitures a Pari». 150 50 154.. 152.. 156.. T. et F. Soanowlce. 45 50 »e 75 Caoutcli. Indochine. 50 172 174 PuoBph. tunisiens.. 73 25 72 Citroen (actions). 4S0 Coiwtantine Ford 8rt 76 80 50 77 50 Tubl7.e privilégiée.. 141.. HO 50 60 VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT I Cran Cours H I Court I Cours II I P A R Q U E T Anlche S Bons Très. 5% 1824 60 Commentry-Fouro. I 1S92 2 H 277 278 7%1926 Grand'Combe £ 18M-9B2 2 Fond» d'Etat émis Maries 477.. S20 S20 àrétrunt.llOOdol.) Omnium d'Algérie. yll899 2 312 5 !i or 1917 Guereour 1359 IH94 3.1:904 2 Vt 322. 7 or 3140 MoWa et Hadld., 27S0 »iï 50 7 %OT 1924 3230 S18O Oueru» 695.. H 'l910 2 »i CréditNatlon.1919 574 l-lavel Ia Oroti. 20S0 2085 Sfll 50 281 6". juin 1923 525 Suer, brésilienne» 190 >• l«294Vi*i 6% JauY.1924 iil» i coloniales. iu.-jo ?p5 414% 1929 464 455 ILibrairie Hachette 1831 4 sf» Oue»t-Etat (Pub. ner. DeatOMet '« "̃ Etat 5 191.9. 395 S91 Petit Parisien, act. 1555 51g iBenrougnan Indochine 8%l»08 S21 328.. Franc, des Pétroles 4M.. fil î*2?> S ÏS %•• 85S ••: "»* 3%W02 27S i Lille -Bonn. -Colom. 340.. Maroc 4 1914.. PolietetChausHon. 66S S.JJi0*^ '° Algérien Gai. Lafayette. «et, 3 }£i? Z î'f ?S5-- f85 •• Chine 5 1913. 1285 1245 OoilKO CM» Uc8.. Egypte unifiée 69.. 6945 Astur. des Mines 1931-SZ f% 829.. EspagneKltérleare Est Aslut. Danois. 1400 19^2 4 ¥t 865 883 Itallen3!i 72 60 72 70 Royal Dutnh 14150.. 14100.. /I879 Japon 4 1910.. 20 M l>n. Ob. Bons » lot 300 2M Société Marseillaise 590 500 (sj 11895 2 80 CrM.ïonc. d'Alger. 6.19.. 655.. 4 1812 366.. Banq. d'Indochine. 20S0 2630 8 332 1S1 Le Bann.Nat.de Créd. 50 3% nouveau.. SSO g/l913 3 K 380 B.N.C.1 504.. 2 JÎ 315.. 807.. Of 1913 4 Créd. Fonc. Colon. 97 50 6 1921 735 7!iO Sv 952 Chem. fer tunisien» 538 1921 624 19304 4 Y, 8S4 ï>t Algérien 460.. 3 Aruenne». 326.. 325.. Transatlanttfl. S 12» II Omnibus –8% EN BANQUE Fr. de Tramways. 461 5 8U6 Otlro-Héliop. (dlv.l 1280 HemK. Maritimes. 50 53 50 –4 e C" Indochine 206 Knergle Indust. 174 fusion 3 HuU'hiiuou 1476 1460 Energie Hud-Ouest 1501 fus. 3% nouv. 821 318 Sumatra cap Cuivre» et Pyrites. 803 3U4 2 !i Polnte-a-PItrelact.) 182 182 Agullas 6 type 1921 434.. Monaco Nickel 305.. –5 788 Monaco 4M.. Soenowlce 294.. 292.. Midi 442.. DES Jeumont 40S COUHS DES CHANGES Cible» telégraph.. S» 37.. 4 364.. Etata-Cnls (1 dolu 25 Î5 U Mlcheville 645.. 680 3^0 Angleterre (1 I. st.) 27 Parls-Outreau 685 3 nouveau 324 Aile. (100 relohsin.) 10-7-32 Chant, de Bretagne 2 3]4 ArgentlnedOO peu.» 6SO de France 65 50 Nord 6 série F. 4M Belskiue beL) 355 60 de la Loire. 433.. 5 E. 4M.. 483 Canada (1 dollar». 21 76 7 man de St-Nazalre. 191 181 4 D SOS Danemark (100 c.) 387 60 881 Mêditerran. 5S5 f.51 Espagne (100 pes.) Cbat.-Commentry. I 8%n.sérieB 3M SS5 Honande fl.l. 1025 60 60 Alsac.deConst.Méc. 902 908 2'»érieC 320 Honerie (100 rien.) 445 17-3-St rienatn-Anzin 1105 1099 Orléans6% 442 Italie UOOjlMt), 130 50 PTOtortbaud 1785 446 60 2S man Flves-Lille 908.. 377.. Roumanie (100 lel) 15 ÏO 28 Bmrs Aciéries Marine. 4I'6 YnugosIMiedOOd.) 21 man Montatalre »% 1BS4. 327 Suéde (100 oou.l.. 4B2 t62 ilontbard ̃ Aulnoye 202 204 G.C.8%1865 324 Autriche (100 »ch.) Citroën (part! Ouest 341 Portugal (100 es.). 82 60 28-t-81 FranC. de» Métaux 1760 1750 %nouveau 344 Trtwcoslov. (100c.) 76 29 maa Charb. du Tonkin. 2495 H Finlande (100 mk») 88 10 man) Béthune Pologne (100 îlot.) Z85 H Ut..

L'attaque contre le consulat de Pologne M. Besson, juge d'instruction, vient de terminer l'enquête ouverte, le 16 février, à la suite de l'attaque, par des chômeurs, du consulat de Pologne, rue Alphonse-de-Neuville.

Trois inculpés bénéflcient d'une ordonnance de non-lieu.

Les autres, dix Polonais, un Russe et deux Français, sont renvoyés devant le tribunal de police correctionnelle, sous l'inculpation de coups et blessures et de violation de domicile.

Chez les secrétaires de commissariat L' Association des secrétaires de commissariats de la Ville de Paris a tenu, hier, son assemblée généraie salle des Sociétés savantes.

Aprils le vote du rapport moral et financier. l'assemblée a voté une motion faisant confiance à M. Jean Chiappe, préfet de police.

Le bureau renouvelé est ainsi composé Président M. Barreau vice-président M. Balllach* trésorier M. Poirier secrétaire M. Dupin.

LES AVENTURES DE MICKEY

Derniers cours aux rentes, 3 perpétuel 70,35 contre 71,20 (-0,85) 4 1917: 80,35 contre 81,45 <- 1,10) 4 contre 81,75 (-0.80) 5 amortissable 1920 contre 110,10 4 1/2 1932, la série A à contre 86,95 (–0,70), et la série B à 87.40 contre 87,95 (-U,55). Aux banques Banque de France, 10.985 contre 11.025 (–40) Crédit Foncier, 4.400 contre 4.485 (-85) Banque de Paris. 1.402, après 1.387 contre 1.409 (-7) Crédit Lyonnais, 2.020 contre 2.035 (– 15). Aux Internationales Suez, 16.630 contre 16.300 (+330) Rio Tinto. 1.210 contre 1.220 (-10) Royal Dutch, 1.416 contre 1.419 (-3). Lourdeur des Industrielles locales.

Clôture de la deuxième séance

Tendance calme. Ecarts de cours restreints.

Métropolitain. 1.193 Young, 532 Canadian Racine. Central Mining, 1.372 Rio Tinto, Royal Dutch 1/10, 1.412. MARCHES ETRANGERS

Londres, Allure toujours hésitante. Les événements d'Allemagne préoccupent la spéculation. Les pétroles sont indécis. 'Les cuprifères n'accusent, 1 pas de grand changement. Quelques stannifères s'améliorent. Pourtant le groupe des mines d'or est actif et ferme.

Berlin. Le marché reste dominé par les incidents de politique Intérieure. De nouveaux dégagements pèsent sur toute la cote et comme les transactions sont réduites au minimum, les cours fléchissent il peu près sans résistance.

AU CONCOURS HIPPIQUE Résultats d'hier, Prix de Verdun prix Viremont, au lieutenant Garnier, du 1er hussards (lieutenant de Legge, du même régiment) 2' Fokker, au capitaine Nublli, du d'artillerie (le propriétaire); 3* El Taillée, d* l'école d'application de cavalerie de Saumur (lieutenant Bizard, de la même école).

Classement bis, classement de guali/ication prix Robespierre, au générale Bucaut, commandant la 3« division de cava*lerie (lieutenant de Castres, du 11- cuirassiers) 2* Misa Bino, de l'école d'application d'artillerie de F'ontainebleau (capitaine Berger, de la même école); Henri VI, au capitaine Clavé, du 11' cuirassiers (le propriétaire).

PROGRAMME d'aujourd'hui. 8 h. 30, examens d'équitation pour jeunes gent de quinze à vingt et un ans (U. S. E. M. P.). Médailles de bronze 9 heures, chevaux de aelle de cinq ans anglo-arabes, 2' division 10 heures, chevaux de selle de cinq ans ang"lo-arabes, ire division 11 heures, chevaux de polo « montés 14 heures. Prix Morny. Eoreuves d'obstacles (gentlemen) 17 h. 15. Prix Internationaux. Equipages de maltres. Attelages à un cheval et tandem.

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX VEAUX. Paria-la Villette, 31 mars. Arrivages, 9 renvois rentrés, 15; mis en vente, 24 invendus, néant. On a payé le kilo de viande nette de première qualité, 13 deuxième qualité. 10 80 troisième qualité. 8 extrême, 14 30.

COTONS. Le Havre, 31 mars. A' terme, les 50 kilos avril, 224 mal, 222 juin, 220 juillet, 220 août, 220 septembre, 221 octobre, 221 novembre, 222 décembre, 223 janvier, 224 février, 225. Ventes 100 balles.

CAFES. Le Havre, 31 mars, à terme, les 50 kilos mars, 174 avril, 176 mai, 172 50 juin. 172, juillet, 170 50 août, 169 75 septembre. 169 25 octobre, 16875; novembre. 168 25 décembre, 165. Ventes 1.000 sacs.

SUCRES. Tendance soutenue. Ouverture courant, 220 à 220 50 P avril. 222 50 à 223 P mai, 223 P 3 d'avril, 222 à 223 3 de mai, 228 à 223 50 P 3 de Juin, 222 50 à 22'd P 3 d'octobre, 207 P 3 de nuvembre, 207 à 207 50 P. Clôture courant, 219 50 P avril, 222 50 à 223 mai. 222 50 à 223 P • 3 d'avril, 222 50 à 223 P 3 de mai, 222 P 3 de juin, 222 50 223 P 3 d'octobre. 206 50 à 207 P 3 de novembre, 207 50 à 208 P. Cote officielle du disponible. 222 50 à 223.

BLES, Courant, 98 50 et 97 50 P avril, 97 75 et 97 50 P mai. 97 P 3 d'avril. 97 50 et 97 P 3 de mai, 96 et 95 25 P. Cote oftlcielle du blé disponible, 100. AVOINES. Courant, 67 25 V avril, 68 et 67 50 P mai, 68 25 P 3 d'avril. 68 P 3 de mal, 68 50 à 68 75.

ORGES BRASSERIE. Incotées. FARINES. Courant, 131 V avril, 133 V mal, 130 A 3 d'avril, 134 V; 3 de mal. incoté.

ALCOOLS. Courant, 825 P avril, 830 à 845 3 d'avril, 840 à mal 845 à 850 3 de mal, 855 N 3 de juin, à 865; juillet-août. 850 à 860.

FARINES PANIFIABLES. Les farines paniflables valent actuellement 159 francs les 100 kiloq. baisse de un franc.

Chez les « petits cheminots » Le 'congres de l'Union des syndicats confédérés des petits cheminots des compagnies secondaires s'est ouvert hier rue Chaudron. M. Bidegaray, secrétaire, donna aux congressistes lecture du rapport moral, puis on adopta le rapport financier ainsi que celui qui concerne les retraites. On discuta ensuite de la ,réorganisatlon des réseaux.

Copyright by le Petit Parisien et Opéra MutuU Près» Il

DANS LES T. C. R. P. A partir du lundi 3 avril 1933, les modiftcations suivantes seront apportées A la contexture du réseau

La ligne de temways n- 50 « AUBERVILLIERS (Mairie) REPUBLIQUE » sera supprimée et remptacée par une ligne d'omnibus conservant la même dénomination et portant l'indice C 0/50

La ligne de tramways n» 52 sera supprimée dans sa partie intra-muros et remplacée par une navette omnibus entre la porte de la Vtllette et l'Opéra, et portant l'indice 52

Du fait de cette modification, les lignes 52 et 72 seront fusionnées en une seule et une nouvelle ligne d'omnibus sera créée entre le Cimetière Parisien de Pantin et l'Opéra, sous l'indice et la dénomination

CP « PANTIN (Cimetière Paris!en)-OPERA» 30 La ligne n- 85 « VILLEJUIF (Asile)CHATELET » sera exploitée en totalité par omnibus, sous l'indice C K/85.

MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord. Pour Baltlmore. le 1/4, tna le Havre pour New-York, le 5/4, via Cherbourg.

Indochine. Chine. Pour Singapour. Saïgon, Changhaï, le 7/4, via Marseille. Australie, Nouvelle Calédonie. Pour Alger, la Pointe-à-Pitre. Fort-de-France. Cristobal, Papeete, Raiatea (facultatif), Port-Vila, Nouméa, le VS0/4. via Marseille.

DIMANCHE ILLUSTRE le magazine Illustré de la famille, qui parait aujourd'hui, publie la Fin tragique de Panl I", empereur de Runule, par Nicolas Brian-(,'haninov un Intéressant article d'actualité Un terrible poison gazeux l'oxyde de carbone, par R. Simonet une nouvelle d'aventure Hamilton le Met!», par Jean Alloucherle un conte d'action te Capitaine, par Owen Oliver une étude moderne et complète la France, M pnpti- latlon, son climat général, par A. Lorbert: Entre nous, par Clément vautel toutes les rubriques habituelles et les célèbres nages en couleurs pour les enfants Bicot, ZIk et Puce et Alfred.

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La réaction contre le directoire

aemble ranimer la Société des

nations, par M. Alain de Caters;

^H Mïncenrres navales américaines.

par M. A. Thomazl;

An concours hippique, par

Mlle Paule Hutzler;

Un grand organisme de contrôle

maritime et d'assurances le

Lloyd's londonien, par M. Jean

Massip.

Les Juifs sur la terre des aïeux

colonies sionistes, par Mme Nelly

Vaucher Zananlrl;

Cinq Hn*et au-dessus du niveau de

la seine en bateau avec Maurice

Dekobm. par M- René Brun-

schwik;

lllillll Casques d'hier et parades d'aujom-

d'hui' par M. Armand Avronsart;

Les hommes politiques sur la

acèae, par M. Y. Roger Le Gal;

IIIIIUU La lutte se poursuit pour la con-

quétr du Charo boréal. Soldats

boliviens et paraguayens, par

M. Raoul Liébray;

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LA NUIT DU 7 JUILLET

par M. Guy Mazeline

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CHEMINS DE FER DE L'ETAT un nouveau paquebot. Vous pourrez admirer dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare la maquette du nouveau « Brtghton ». Ce paquebot construit pour la ligne Dieppe-Newhaven est sorti des Chantiers de la Clyde la semaine dernière et a procédé, les 21 et 22 mars. a des essais officiels sur le parcours NewhavenDieppe et retour. Les essais ont été trés satisfaisants. Le c Brighton » a réalisé une vitesse de 25 nœuds. Ce paquebot sera Inauguré le 7 avril et entrera en service le 10 avril. Chauffé au mazout et pourvu d'aménagements les plus modernes, ie « Brighton complète admirablement !a superbe flotte de six paquebots les plus rapides de la Manche affectés à la ligne

Samedi, avril.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN HZ» m.

Au cours de nos émissions de la Journée, à 12 heures, 13 h. 10. 14 heures, h 15, 15 h. 50 et 18 h. 45, cours et dernières informations financières.

7 h. 15, réveil en fanfare et disques Marche de régiment (Jurek) Marche de Radetsky (J. Strauss) Joyeux Compa- gnons (Wollstedt).

7 h. 30, revue de la presse, informations et dernières nouvelles.

7 h. 45, La Fille de la Forêt-Noire (L, Jessel); La Foletta (Marches!); La Botte à musique (Blnauw) La Chanson pour Nlnette (O. Hodelge) Reviens (C. Fragson) Le Credo du paysan (Goubller) L'Angélua de la mer (Goublier). (Concert offert par le journal < Pantagruel

8 h. 15. Menus de la ménagère (donnés par la maison Lesieur) propos de bonne humeur pronostics de la grenouille et dernières nouvelles.

8 h. 25, Marche des fiançailles de Cendrlllon (S. Dtcker) Mariage des gnomes (Kopplng) Ce que rêvent les fleurs (S. Ttanslateur) Murmure des fleurs, valse (V. Blon) Le King's horses (N. Gay-Graham- Amberg); Like yourself a happiness pie (Perkina-St. Nelson). (Musique enregistrée).

8 h. 45, fin de l'émission.

12 h 10. mélodie (Tchaïkowsfcy) Matanetta (Vtdoett) Lewelyn (Vidoett) Erica (Vidoeft Valae Vanité (Vldoeft) Marcifl-

LE RECORD DU RIRE Contre 2 tr.en timbres, tous recevrez le

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de Uieppe-Newhaven. Les autres unttls ( de cette flotte ont été récemment transformées. Les touristes et gens d'affaires qui fréquentent cette ligne se réjouiront de ces Importantes améliorations. La ligne de Dieppe-Newhaven, dispose comme on le 1 sait, d'un service journalier de Jour et t de nuit dans chaque sens. t Compagnie des chemins de fer de l'Est Le Conseil d'administration de la Compa- gnle des chemins de fer de l'Est propo- sera à l'assemblée générale des actionnai- res du 25 avril prochain de fixer le dividende de fexercice 1932 a 52 francs par action de capital et à 32 francs par action de jouissance.

sus (Nevln). (Enregistrements de saxophone par Vidoeft).

12 h. 25. entracte.

12 h. 30, c La minute de € L'Intran 12 h. 35, La Grande Amie (Frégerolle) La Croix du chemin (Goubller) La Petite Eglise (Delmet) L'Ecole buissonnière (Marcel Legay) Par le petit doigt (Botrel) Les Pin* .(Dupont) la Pénitence (Chenal). Concert offert par les disques c Lumen »).

1S h., entr'acte.

13 h. 10, Si j'étais roi (Adam) Rigoletto (Verdi) Les Pécheurs de pertes (Bizet) La Tosca (Puccini) Manon (Massenet) Sapho (Massenet) Mireille, cavatine (Gounod) (Enregistrements par Marcel Claudel).

13 h. 40, c Quelques enregistrements de banjo » Jack le crâneur (Reser) Pettt Flirt (Greer); Celling (Klages-Golden) Colette (Kahn-Baer); When the Robert cornes to town (Kenny) Frosted chocolate (Reser).

14 h., fin de l'émission.

h. 45, journal parlé du Poste Parisien par M. Maurice Bourdet.

19 h.. Symphonie n- 5 en mi mineur (Dvorak) Scherzo en mi mineur (Mendelssohn); Rosamunde, ballet (Schubert Kreisler). (Musique enregistrée).

19 h. courrier des auditeurs.

19 h. 35, concert avec le concours de Mlle Madeleine Casimir, harpiste, prix du Conservatoire, qui interprétera Prélude de Pntkonpff Impromptu-Caprice (Pierné): Vert la .ourre dans les bois (Marcel Tournier) Lolita la danseuse (M. Tournier) Deux chansons françaises 1- Ron, ron petit patapon, 2° Le Bon Petit Roi d'Yvetot (Grandjeany) Le Jazz.Baud (M. Tournier).

20 heures, a le Fdt de la semaine a, re-

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portage par M. Henry Bénaiet, du c Petit Parisien ».

20 h. 5, entr'acte.

20 h. 20, concert de musique de chambre t Œuvres de B. Chanoine Davranches et Noël Gallon », avec le concours de Mme Gabrielle Rouzaud, M. Lavalllotte et les auteurs.

Au programme Tarentelle, pour flûte et piano (R. Chanoine Davranches). interprétée par M. Lavaillotte et l'auteur Mélodie» (R. Chanoine Davranches), changées par Mme Gabrielle Rouzaud Suite puur Hûte et piano (Noël Gallon), M. Lavalllotte et l'auteur Mélodies (Noël Gallon), Mme Gabrielle Rouzaud et l'auteur.

20 h. 50, chronique théâtrale par M. Gandrey-Rety.

21 heures. entr'acte.

21 h. 10, concert de musique de danse par l'orchestre « Sonon », sous la direction de Fred Hoffmann.

23 heures, dernières Informations. 23 heures à 24 heures, musique de danse enregistrée.

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 13 heures à 16 h. 30. chroniques diverses.

18 h. 45, le quart d'heure musical de la Société universelle du théâtre.

19 heures Journal parlé.

20 h. 30, soirée théâtrale: Moi, comédie (Eugène Labiche).

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 7 h. 45, disques.

9 h., diffusion du concert donné à la salle de t'ancien Conservatoire par la Société des concerts Suite en n (J.-S. Bach) Concerto pour piano et orchestre (Mozart) Danse macabre (Liszt-Bilottl) Concert pour orchestre (Guy Ropartz) Trois Chanson» de Bilitis (Pierre LouysJ. Landelot) les Préludes (Liszt). 12 h., Chérubin (Auvray) Ariane (Maa*

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senet) Vénus et ddonia (Alex Fuger) Moniteur de Pourceaugnac (B a a t 1 d e) Faust (Gounod) Colomba (Busser) Don QuicAotte (Massenet); Mireille (Gounod) Robert Macaire (Chantrie) Pénélope (Gabriel Fauré) Cadet R o u a s e (Fourdrain) Cassandre (Gabriel Marie-Ourdine) Colombine (Infante Meignard) Robert le Diable (Meyerbeer).

15 h., les Ondes enfantines Jeux d'avril, sketch de Mme de Sainte-Croix dvril (H. de Régnier) Champignons d'avril (Llna Roth) Poisson" d'avril (Imbert) le Printemps (Charh Vildrac) l'Araignée (J. Renard); l'Appel du printemps (Grieg) le Printemps (Schloaser) le Printemps (Godalge); Fables de Pierre Kozher Mélodies de Georges Brun le Hanneton (Th. Ronflard) le Trou au plafond.

15 h. 30, Contea d'amour (Laurence Wright) Sur les ondes (Rosas Pacharnegg) Pauvre Paillasse (Coaplta) Vous dire «ne cela vous plait (L. Wright) Reviena moi (Coblan) Voua ne, sortez pas ce soir t (Carsen Roblnson) Clair de lune sur la Riviera (Gilbert Ottogan) Nous nous reverrons (Milton-Ager) Ingrate (Frontera) Qu'est-ce que je demande de plus t (Winn-Noble) Tu es mon amour (Carrera).

19 h., causerie juridique par Mlle Germaine Abraham, avocate à la cour de Paris: c La propriété commerciale (suite) refus du propriétaire. >

19 h. 20. causerie agricole « Les travaux du mois au potager ». par M. Moulinot, vice-président de la Confédération générale agricole, conseiller technique du service agricole P.-L.-M,

20 h., chansons d'hier et d'aujourd'hui. 20 h. 45. comédies le Serment d'Horace (Hurger) DrCl» d» visita (André Mycho)

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20 h. 40, chronique par René Dorin. PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 h.. Informations.

12 h., concert, chronique du tourisme. 13 h. 30, disques.

15 h., concert aux malades des hôpitaux. 17 h., diffusion du concert Pasdeloup, donné au théâtre des Champs-Elysées. 19 h.. Radio-Journal, disques.

2u h. 15, causerie « Les parents devant le chômage ». par M. Larcher, Inspecteur général des services d'orientation professionnelle conseils du Vieux Bricoleur Hana, le Joueur de flûte, opérette (Louis Ganne) danses.

RADIO-STRASBOIIRG (345 m 2). 20 h. 30. retransmission depuis Barr du concert donné par la musique municipale à l'occasion de son 70' anniversaire l'Enlèrement au sérail (Mozart); la Chaste Suzanne (J. Gilbert); Sérénade et Tarentelle (Squire); Ballet de Uoppélia (L. Delibes); Au temps passé (H. Fernand); RapBodie hongroise (Popper); le Calife de Bagdad (Boieldieu); Première marche aux ftambeaux (Meyerbeer).

RADIO-VITUS (308 m). 20 heures. Alceste (Gluck) la Fileuse (Desmarets) Prélude et Napolitaine (Caix d'IIervelols) le Chalet (Adam).

20 h. 45. danses.

22 heures, musique légère.

RADIO-L. L. (370 m.). 12 h. 30. 20 h. 30, 21 heures, concert.

13 heures et 19 heures, informations. RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 30. 13 h., 17 h.. h. 15. 19 h., concert. 20 h.. Beaux Yeux (IMleaeu) Cotorico (Canne) Valse du marchand d'oiseaux (Zeller) l'Etoile polaire (Waldteufel) Valse

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(Strauss) Brise argentine (Daequln) la Damnation de Faust (Berlioz) Faust (Gounod) Grisêlldis (M a s s e n e t) 'Condé fWettge) les Cadeta de Brabant (Turnie) Défilé des mannequins (Baudelot). 21 h., la Fitle de Madame Angot (Lecocq) le Ronet d'Omphale (Saint-Saëns) Poète et Paysan (Suppé) l'Oiseau de feu (Straviosky).

22 h.. la Chasse (Liszt): Uunshtne (Abraham) la source (Hasseimans) Vieilles chansons et vieux airs /rançnis (Broustet): Tu ne sais pas aimer, Si mes vera avaient des ailes (R. Hahn); Carmen (Bizet); la Dame de pique iTschaïkowsky). 23 h.. Séduction (M. Cazes); Serait-ce un rêve f (Heymann) le Mou!in de la ForêtNoire (Eilemberg) le.a Bateliers de la Volga (X.); Mon amour, quand le danse avec toi (Heymann); Lakmi (Delitoes): la Veuve joueuse (Lehar).

0 h. 6. balalaikas et chants russes Pot pourri de chansons de la Prti e Russie les Grondements de la rafale; le Portillon du jaxdin; MargarUa (Liossas): Je n'ai rien de tout ça, madame (Ceraro); Princesse czardas (Kalmanl; moro (Derla). ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERG (472 m. 4). 9 h. 45 et 12 heures, depuis WHiielm3haven, radio- reportage de la mise en service du cuirassé Deutschland et du cuirassé B. 13 heures, lm flaggenschmuck (Wohnemuhl) le Cheval de bronze (Auber) le Trouvire (Verdi); Berceuse (Grètchaninolf); Méditation (Glaïounoff ) Souffle de printemps (Strauss); Comme c'était beau! (Dauber). la Valse du monde <Robrecht). DAVENTRY (1.554 m. 4). 12 heures. orgue.

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Hausse de 0 75 ao kilo sur le lapin mort. 11 à 11 75 de 0 50 sur ;a poule morte, 10 à 14 h0.

Hausse sur la lotte. 4 à 10 maquereau petit, 1 il 3 merlan brillant, 1 à 5 ordinaire. 0 50 Il 3.

Baisse sur le colin entier. 3 à 13 50; tangouste, 25 à 35 raie. 1 à 3.

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Baisse sur les radis d'Orléans et de Nantes, 40 à 110 les 100 bottes les épinards. 130 à 160 les 100 kilos.