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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-03-26

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 26 mars 1933

Description : 1933/03/26 (Numéro 20480).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6276799

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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"LE PETIT PARISIEN" EN AUTRICHE ,Il 1.11.19 Il 1.11 Une interview du Dr Renner porte-parole des socialistes

Il déclare à notre envoyé spécial e Pour nous socialistes, nous avons pu envisager le rattacbement à l'Allemagne répablicaine, mais nous refuserions énergiqaement d'être infégrés dans un Etat antidémocratique. »

Vienne, 25 mars.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉQAL

Tristesse des capitales désaffectées. Il semble que la ville proteste par toutes ses pierres et vous rappelle son passé. Ainsi le millionnaire ruiné, usant jusqu'à la corde les complets du grand tailleur, évoque son train de maison.

Dans la rue, dans les « monu- ments », j'entends la mélancolie de Vienne.

Je suis une personne de condition. J'appartiens à une grande famille, j'avais de la fortune et de la considération

Lorsque j'entre dans une légation par un somptueux escalier d'honneur, j'aperçois les immenses salons vides, les galeries désertes, les tentures poussiéreuses, les bronzes .piqués. de vert de gris qu'un personnel réduit ne peut entretenir. La légation se souvient d'avoir été une ambassade.

Cette impression, je l'éprouvai encore ce matin en pénétrant dans le palais parlementaire, en m'égarant dans les couloirs sans huissiers, en frappant à la porte du bureau où m'attendait le D'fctenner, président démissionnaire de la Nationalrat. L'homme est jeune, malgré la barbe blanche en éventail au bout du menton il est robuste. C'est un fils de paysan. Gagné dès l'adolescence aux idées socialistes, il est demeuré fidèle à la doctrine et au parti dans tous les postes qu'il a occupés comme fonctionnaire d'Etat. Il avait lutté sous la monarchie contre le dualisme pour la réalisation d'une confédération danubienne qui eût peut-être évité le grand malheur de Sarajevo. Aimant son pays de toutes ses forces qui sont grandes il a écrit pendant la. guerre un ouvrage sur le « rayonnement de l'Autriche ». il a été, après la chute de l'Empire, le premier chancelier de la République. Il a conduit la délégation autrichienne à Paris. Il a eu la douleur d'apposer son nom, son paraphe sous le traité de Saint-Germain.

Un homme représentatif de son parti Tel est l'homme que j'ai devant moi et qui m'a tendu la main, le buste droit, les jambes raides, en claquant les talons à la mode allemande.

M. Seitz, le président des sociaux démocrates que j'avais rencontré hier, n'avait pu m'autoriser à faire état de notre conversation. Ses fonctions de bourgmestre dans les circonstances délicates d'aujourd'hui lui interdisaient toute déclaration publique. M. Renner, par contre, n'est pas astreint à la même réserve. Il demeure, après M. Seitz, le personnage le plus représentatif, le plus actuel aussi, de la section autrichienne de la IT internationale. C'est donc le porte-parole naturel de la grande opposition de gauche celle qui représente 44 du corps électoral dont j'étais venu solliciter l'opinion.

Vous n'ignorez pas, m'a-t-il déclaré, que notre machine parlementaire fonctionnait avec difficulté. Ses rouages étaient coincés par la pression double et contradictoire d'une immense minorité et d'une infime majorité.

Quand les forces bourgeoises et les forces sociales s'opposent à égalité dans une Chambre, il n'est pas possible d'imprimer une direction au travail législatif dans un sens ou dans l'autre. Toutefois, dans la position d'équilibre instable où se devait maintenir le gouvernement, il n'apparaissait pas que la démocratie fût menacée.

Mais un grand événement s'est produit qui a rompu l'équilibre, c'est l'ascension d'Hitler.

Du jour où le nouveau chancelier a pris en Allemagne le pouvoir dictatorial, la situation politique en Autriche a été transformée.

L'influence d'Hitler

Le président Renner se renverse sur son fauteuil et cherche les mots les mieux appropriés à l'expression de sa pensée. Il m'entend en français, mais confie sa réponse en allemand à mon excellent interprète. Tandis qu'il s'adresse à lui, je comprends déjà, à la lenteur, aux arrêts de la parole, à la précision de certains termes répétés et scandés de gestes, l'importance qu'il attache aux phrases qui vont m'être traduites.

Jusqu'à ce jour, m'explique-t-il, le mouvement hitlérien dans ce pays n'avait pas été dangereux. Il faut savoir que l'idée fasciste avait ici une double face, la face autrichienne et la face naziste allemande. La premièi j, inspirée de Mussolini, exprime une pensée purement autrichienne et catholique. Elle est dirigée vers une

renaissance nationale absolue sous un faisceau autochtone.

La seconde est tournée vers l'Allemagne. Elle ne voit que le Führer, elle est inspirée par l'espoir de la grande patrie à laquelle l'Autriche doit appartenir. C'est le faisceau pangermaniste.

Bien entendu les deux faisceaux, qui s'opposent dans leur but, se rencontrent dans teurs moyens essentiellement dictatoriaux et sectaires. Mais le second n'avait groupé jusqu'à ce jour qu'un petit nombre d'adhérents. Depuis l'avènement triomphal d'Hitler, il est en train d'absorber le premier. La similitude des doctrines, l'attraction personnelle du vainqueur et son origine autrichienne ont agi, sinon sur les élus, du moins sur les électeurs. Bien mieux, dans le sein même du parti gouvernemental celui des chrétiens sociaux, en majorité antifasciste l'hitlérisme a fait des progrès. L'alliance parlementaire et ministérielle des chrétiens sociaux avec les éléments d'extrême droite ne peut qu'accentuer cette contagion.

Louis ROUBAUD.

(La suite d la cinquième page.) LE RESULTAT DE L'EMPRUNT M. Georges Bonnet, ministre des Financés, a exposé hier soir, au conseil des ministres, les résultats déjà connus de l'emprunt, dont les chiffres déflnitifs seront publiés mercredi prochain. On sait que les souscriptions «recueillies se sont élevées à environ 5 milliards.

LE PROJET DE LOI DE FINANCES M. Lamoureux, ministre du Budget, a soumis au conseil des ministres le projet de loi de finances qu'il déposera mardi sur le bureau de la Chambre. Les négociations internationales Les ministres se sont réunis hier après-midi en conseil à l'Elysée, sous la présidence de M. Albert Lebrun. La séance, commencée à 15 h. 30, s'est prolongée jusqu'à 19 heures.

M. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, a rendu compte au conseil de l'état des négociations internationales.

La réorganisation des chemins de fer M. Paganon, ministre des Travaux publics, exposera ses projets relatifs aux chemins de fer dans un conseil des ministres qui se tiendra à l'Elysée, mercredi matin, à 10 heures.

LES FARINES PANIFIABLES M. Queuille, ministre de l'Agriculture, a fait signer par le Président de la République, un décret portant 'de 99 à 100 les quantités de blés indigènes obligatoirement mises en œuvre pour la- fabrication des farines panifiables.

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Les dettes de guerre

NOUVELLE DÉCLARATION DE M. HULL

SUR LE CAS DE LA FRANCE New-York, 25 mars.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Le secrétaire d'Etat M. Cordell Huit. a eu l'occasion de revenir ce matin, dans sa conférence de presse, sur les conversations d'hier avec sir Ronald Lindsay, relatives aux dettes de guerre.

Le cas de la France ayant été de nouveau soulevé, il a fait une déclaration qui mérite de retenir l'attention. Il a déclaré en substance qu'il ne pouvait pas dire encore, pour le moment présent, si les Etats-Unis seraient prêts à s'associer aux discussions à venir sur les dettes des gouvernements ayant fait défaut ou suspendu le paiement de leurs dettes intergouvernementales.

Au premier abord, on serait tenté d'interpréter cette déclaration comme u. léger retour en arrière du gouvernement américain qui avait laissé entendre à notre ambassadeur, M. Claudel, par son président. que la France pourrait ouvrir avec les Etats-Unis une discussion sur la revision de sa dette, sans que la question préalable du paiement du 15 décembre fût posée. Mais, en y regardant de plus près, il semble bien que le conditionnel employé par le secrétaire d'Etat soit lourd de sens.

Il ne se prononce pas sur le cas de gouvernements qui resteraient en état de défaut, mais en tout cas il ne ferme pas,la porte à des discussions qui auraient justement pour but de faire cesser l'état de défaut.

Mais peut-être ne faut-il pas chercher trop loin une interprétation de la formule employée par M. Hull. Elle a sans doute été mise en avant pour dissiper certaines appréhensions de milieux politiques américains qui redoutent que le président Roosevelt ne sacrifie trop légèrement la créance de guerre des Etats-Unis.

Il se peut qu'il y ait une légère divergence de vues entre M. Roosevelt et son secrétaire d'Etat, mais rien ne permet de l'affirmer.

Ce qui apparaît pourtant chaque jour davantage, c'est le désir de l'administration actueUe de voir le malentendu qui avait séparé la France et l'administration républicaine se dissiper, d'en voir s'effacer toute trace, pour entamer dans une atmosphère de confiance les négociations qu'elle considère comme primordiales sur la réduction générale des tarifs douaniers.

Pierre DENOYER

Mouvement administratif

De gauche à droite, en haut MM. Grunebaum-Ballin et Delfau en bas MM. Jonhanneau et Bodereau

M. Penancier, garde des Sceaux, a fait signer un décret nommant conseiller d'Etat M. Grunebaum-Ballin, président du conseil de préfecture de la Seine.

M. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur, a soumis à la signature du Président de la République, un mouvement administratif aux termes duquel sont nommés

Président du conseil de préfecture de la Seine, M. Delfau, conseiller d'Etat honoraire, préfet des Bouches du Rhône

Préfet des Bouches-du-Rhône, M. Jouhannaud, secrétaire général de la préfecture de la Seine

Secrétaire général de la préfecture de la Seine, M. Bodereau, préfet de 1™ classe, directeur du cabinet du préfet de la Seine.

[M. Jouhannaud, né à Limoges le 25 juin 1877, a débuté comme chef de cabinet du sous-secrétaire d'Etat des P. T. T. de 1902 à 1906 sous-préfet d'Etampes en 1906, préfet de l'Aube en 1919, il était devenu secrétaire général de la Seine en 1926 et avait été promu préfet de.1 classe personnelle en 1929. Il est commandeur de la Légion d'honneur.]

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L'INITIATIVE ITALO- BRITANNIQUE Dans un communiqué, la Petite Entente précise nettement sa position Affirmait sa Volonté de paix, elle souligne qu'elle nepeut reconnaître des accords qui disposeraient des droits des tiers ELLE DECLARE EN OUTRE QU'UNE POLITIQUE REVISIONNISTE N'EST PAS DE NATURE A RAMENER LA CONFIANCE ENTRE NATIONS

Genève, 25 mars.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Je vous ai signalé hier le malaise profond créé ici par les explications qu'a données M. Macdonald lui-même, dans son discours aux Communes, sur l'initiative italo-britannique et le but général de l'accord à quatre envisagé à Rome et à Londres. Je vous ai dit également les échanges de vues que les surprenantes déclarations du premier ministre avaient provoqués, notamment entre les représentants de la Petite Entente et de la Pologne, dont les pays sont particulièrement visés par le mouvement révisionniste ainsi déclenché.

Ces échanges de vues se son: traduits, ce matin, par une série de visites faites, d'une part, à sir John Simon et, d'autre part, à M. Massigli, en sa qualité de délégué français. Au premier, les porte-parole de la Tchécoslovaquie, de la Roumanie et de la Yougoslavie ont exprimé leur surprise et leur regret d'avoir vu soulever par M. Macdonald, dans les termes où il l'a fait et en lui donnant un pareil caractère d'urgence, une question dont la seule évocation ne peut qu'accroître le sentiment de lpéfiance et d'insécurité qui règne en Europe et dont le règlement, tel que parait l'envisager le premier ministre, ne peut conduire qu'à des catastrophes.

Au second, ils ont exprimé non seulement leur espoir, mais leur confiance que la France ne s'associerait pas à une entreprise à la fois aussi contraire à l'esprit de Genève qu'aux thèses toujours soutenues ici par nos délégués, aussi grosse de conséquences désastreuses et aussi susceptible de nous aliéner les sympathies des moyennes et petits nations, dont nous avons constamment défendu les droits.

A tous les deux, enfin, ils ont annoncé leur intention de publier, dans le courant de l'après-midi, un communiqué affirmant de la façon la plus nette les sentiments communs des Etats de la Petite Entente en présence de la situation nouvelle créée par les événements de la dernière semaine. Le communiqué

de la Petite Entente

Ce communiqué a. été. en. effet, rédigé de concert par MM. Benès, Titulesco et Fotitch, au cours d'une conférence tenue de 15 heures à 16 h. 30, à l'hôtel Beau-Rivage, dans l'appartement du ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie. En voici le texte, dont on ne saurait effectivement trop souligner la netteté parfaite, le caractère résolu et l'indiscutable volonté de paix

Le eonseü permanent des Etats de la Petvte Entente s'est réuni le 25 mars à Genève. Ayant soumis à un examen approfondi les événements des derniers jours, le conseil permanent de la Petite Entente .est arrivé la conclusion que toute collaboration d'Etats qui a pour but d'établir des rapports amicaux entre eux et de régler les questions qui les concernent exclusivement est souhaitable et salutaire.

Toutefois, les Etats de la. Petite Entente ne sauraient reconnaître que l'on sert la cause des bonnes relations entre les différents pays par des accords qui auraient pour but de disposer des droits des tiers, soit que ces accords obligent leurs signataires à prendre des décisions concrètes. soit que ces derniers aient pour but d'exercer seulement une pression sur des pays autres que ceux qui ont conclu ces accords.

Comme on ne peut disposer du bien d'autrui ni directement ni indirecte- ment, les Etats de la Petite Entente formulent, dès à présent, leurs réserves les plus expresses concernant la con- 1 clusion éventuelle de tels accords pour tout ce qui aurait trait à leurs droits et à leur politique. Les accords de cette nature appartiennent au passé et, en tout cas, au temps où la Société des nations n'existait pas.

Les Etats de la Petite Entente re- grettent, en outre, que, dans les négo- ciations des derniers jours, l'idée d'une iiiiiiiniiliiiuiiitiiiiiiiiiniiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiii'ii

politique revisionniste ait été soulignée. Se plaçant sur le terrain de l'intérêt général de la paix et tenant compte du sentiment unanime et profond de leur pays, ils considèrent de leur devoir d'attirer l'attention sur le fait qu'une politique révisionniste, amenant nécessairement des réactions énergiques, n'est pas de nature à calmer les esprits des nations et à renforcer les sentiments de confiance qui, seuls, permettent la collaboration mutuelle. C'est pourquoi les Etats de la Petite Entente

considèrent comme essentiel de concentrer leurs efforts communs en vue des travaux pacifiques qui, seuls, peuvent assurer la paix et la sécurité du monde. Sir John Simon convoque MM. Benès, Fotitch et Titulesco Il va sans dire que ce document, dont on ne saurait méconnaître l'importance, ne fut pas seulement communiqué à la presse, mais transmis également aux délégations intéressées et, notamment, à la délégation britannique, dont le chef, sir John Simon, fit aussitôt prévenir MM. Fotitch, Benès et Titulesco de son désir de s'entretenir avec eux. Ce fut le représentant de la Yougoslavie qui ouvrit cette nouvelle série d'entretiens, que clôtura le ministre des Affaires étrangères de Roumanie.

A chacun d'eux, le secrétaire d'Etat au Foreign Office tint les propos les plus apaisants ce qui ne veut pas dire les plus convaincants sur les idées du gouvernement britannique, sur ses intentions de ne les mettre en présence d'aucune décision arrêtée en dehors d'eux, mais aussi'sur la nécessité, si l'on veut éviter que certains problèmes ne se posent d'une façon aiguë et grave, d'envisager à l'avance, dans le calme, la procédure suirant laquelle on pourrait les résoudre. Albert JULLIEN

(Ltt s2eite à la troisième page.)

Deux squelettes et des débris d'avion auraient été découverts

il y a quelques mois

dans une forêt à Terre-Neuve Des recherches vont être faites pour savoir s'il ne s'agirait pas de Nungesser et de Coli

Marseille/ 25 mars (dép. Petit Parisien.) A la fin de la' saison dernière, alors que les neiges et les glaces n'allaient pas tarder à faire leur apparition en ces froides contrées, des marins venant de Terre-Neuve apportaient à SaintPierre-et-Miquelon une nouvelle plutôt sensationnelle deux bûcherons avaient ,couvert, disaient-ils, sur le flanc d'une colline, dans une partie de la forêt terre-neuvienne, loin de tout chemin et de toute habitation, deux squelettes à côté de débris métalliques provenant, apparemment, d'un avion que le feu aurait détruit. c

A Saint-Pierre-et-Miquelon, on rapprocha aussitôt cette découverte de la tragique disparition des aviateurs Nungesser et Coli, au cours de leur tentative de traversée de l'Atlantique, le 8 mai 1927. De là à supposer qu'il s'agissait bien des deux intrépides Français, U n'y avait qu'un pas. D'autant qu'on se souvenait que des TerreNeuviens habitant la région avaient déclaré avoir nettement perçu le bruit d'un moteur lors de l'héroïque tentative. Pourtant, par la suite, rien ne vint confirmer la sensationnelle nouvelle, et ceux qui en avaient entendu parler s'étonnèrent qu'elle n'eût eu aucun écho en France.'

Or un marin marseillais qui séjourna longtemps à Terre-Neuve a conSrmé la découverte. Le ministre de l'Air, avisé, a demandé au ministère des Colonies d'ouvrir une enquête. Les choses en sont ]iL Si les investigations qui vont être entreprises conflrment la nouvelle, il est possible qu'on se trouve en présence des restes de Nungesser et Coli et de leur appareil.

LES IMPOTS ~-« sont en moins- value

de 247.964.000 francs

sur les évaluations

pour les deux premiers mois de l'année budgétaire

La moins-value du chiffre d'affaires est de 37.655.000 francs pour le mois de février

A la quatrième page LE CONTE «*+»O [ LA LETTRE A DEUX FINS. 1 ) »< *t par JStmona 5

Les grands reportages du Petit Parisien» VERS LES TERRES HOSTILES

D'ETHIOPIE

par Henri de MONFREID

Après une légère collation' de lait fumé et de. crêpes de maïs nous repartons.; cette fois, nous côtoyons la chaîne escarpée du Gara-Moulata, 1 pics de basalte, falaises et ravins, en suivant la limite des terref cultivées. Ce massif montagneux, surgi sur ces hauts plateaux, s'avance vers l'est comme un promontoire. C'est à son extrémité, sur une sorte de terrasse dominant tout le plateau. du Harrar et les immensités sauvages. du pays de. Babilé où vivent les lions, que l'empereur détrôné est captif.

A mi-chemin, des hommes armés surgissent et nous barrent la route. Ce sont des soldats inutile de parlementer, et tenter de passer serait une folie, car les fusils sont chargés. Le mieux est d'attendre l'arrivée du Cagnazmatch. Il ne peut guère tarder puisqu'il devait partir de Dirré-Daoua aussitôt après nous. Nous mettons pied à terre pour avoir l'air tout à fait à notre aise au milieu de cette troupe et donner l'impression que nous faisons halte de plein gré.

D'ailleurs, aucune hostilité. J'ai prononcé le nom du Cagnazmatch, ce qui explique en partie ma présence. Pendant que je roule une cigarette, j'entends mon nom mêlé au mot de trie », qui veut dire électricité j'ai été reconnu pour le frengi qui fabrique la lumière. Au bout de dix minutes, c'est tout à fait cordial la plupart des hommes sont assis d'autres s'en vont reprendre leurs somnolentes occupations. Un vieux s'enhardit à me parler du temps passé. Il m'a connu quand j'étais au Tchertcher et m'accable de compliments L sa manière sur mon extrême vieillesse. Sans s doute croyait-il que les Européens ne vieillissaient pas.

Nous devons le suivre dans la hutte cotou où il a élu domicile avec un certain nombre de ses camarades, qui correspond chez nous à une demi-escouade.

Il y a leur esclave une femme chankala fort laide, mais robuste comme un pithécanthrope et de taille à satisfaire une escouade et même beaucoup plus. Elle fait leur cuisine, leur bière, va chercher le bois, l'eau, etc. L'armée est ainsi pourvue d'une intendance féminine assurant aux militaires en campagne tous les agréments de la vie bourgeoise. Marcheuses infatigables, ces esclaves portent les ustensiles de leur ménage nomade et tous les petits accessoires indispensables à la vie des Abyssins.

De la sorte, le moral de l'armée est toujours excellent. Le soldat mène une vie absolument libre partout. où il passe, car partout il est chez lui. La case du cotou chez lequel il loge, son bétail, ses champs, tout est sien pendant le temps qu'il demeure dans le pays. Les choses se passent très simplement et le mieux du monde. Les soldats en général ne prennent que ce qu'il leur faut, sans rien saccager inutilement, comme si réellement ils étaient chez eux.

(La suite d la quatriéme page)

UN BEAU DIMANCHE L'anticyclone de l'Europe centrale (777 millimètres) maintient ses positions. Il s'étend jusqu'â la France et il empêche les dépressions de l'Océan de venir jusqu'à nos régions.

Aujourd'hui dimanche, l'anticyclone persistera sur la Pologne et son action continuera à s'exercer sur la France, où le temps restera très beau.

LES COURSES A SAINT-CLOUD « Goyescas », à M. Boussac gagne le Prix Edmond Blanc

En haut Goyescas monté par Eiliott. En bas MUe Fanny Heldy, M. Marcel Boutigae et son frère

Les faux^ documents

de l'aviation Sur un coup de théâtre, l'audience d'hier s'est terminée dans un violent tumulte

Un témoin, M. Brun, a affirmé qu'il tenait du directeur de la « Lufthansa », M. Weigelt, que celui-ci avait reçu de MM. Bouîlloux-Lafont père et fils, une offre pour la vente de titres de l'Aéropostale. M. André Bouilloux-Lafont a protesté « C'est faux

UNE LETTRE EMOUVANTE DE PAINLEVE

t M. Chaumié

Dès le début de l'audience la. sixième de ce' procès, le président, M. Texier, fait lire une lettre qu'il 1 vient de recevoir de M. PaulPainlejré. 3 « Profitant du mauvais état de«j»a 3 santé, a écrit l'anciçn ministre de l'Air, des allégations me concernant ont été portées vendredi à la barre et.je tiens à leur opposer un 'démenti indigné. » En termes très émouvants, M., ]Painlevé évoque toute sa vie. d'honneur.et d'intégrité. Depuis trente années, l'as»l cien ministre s'est trouvé mêlé à TKiafoire du développement de I'àéronâûtique et, de ce fait, il a été forcément amené a connaître MM. Weiller père et fils. Dès les premières expériences qui furent effectuées M. Painlev* vola avec les frères Wright déjà, il fut fait appel aux connaissance» i techniques de celui qui devait plus t tard devenir ministre.

« Je ne m'occupais à cette époque, poursuit la lettre, que de question* scientifiques et je n'étais pas parlet mentaire. J'ai cependant constamment ¡ refusé d'entrer dans un conseil d'4dmtnistration »

Le document dont il a été donné Ifecture rappelle l'apparition, de 1920 à des moteurs sans radiateurs,. à

refroidissement par air, et que l'aviation anglaise utilisa la premïèTe.-«La France décida bientôt d'adopter Ces nouveaux modèles et, après une longue étude, le ministre de l'Air répartit"les commandes le plus équitableme'nt' possible.

« Les incidents évoqués vendredi, poursuit M. Painlevé, ne sont qutun écho de la concurrence ainsi, créée entre les constructeurs. Le'mot rappelé par M. Dormann t la guerre au couteau », s'appliquait uniquement à cette guerre que se livrent entre eux les industriels. » Le ministre tient enfin à assumer la responsabilité de toutes les décisions qu'il a prises. Quant aux insinuations qu'un témoin n'a pas craint d'apporter à la barre, M. Painlevé les repousse avec mépris.

M* Pierre Masse veut a ce moment présenter une observation. M. Texier s'y oppose. Une courtoise altercation s'ensuit. Le défenseur menace de déposer des conclusions. Il insiste et assure qu'il parlera sans passion et sapa, hostilité. La parole lui est alors accordée. J'ai une précision à fournir commence M' Pierre Masse. Il n'est pas question, dans ce procès. de commandes de moteurs. Il n'y est pas question non plus de la société Aéropostale.! Il ne s'agit que de faux et d'usage de faux. Et c'est uniquement à ces deux chefs d'accusation que la défense enten-d Iipiter son effort.

M. Mulquin, expert comptable, est alors introduit. Lorsque les faux parurent, ce témoin fut commis à fin <ie vérifications. Il s'agissait d'établir si la comptabilité.de M. Weiller et des maisons qu'il dirige portait traçages opérations mentionnées par les Ni dans cette comptabilité, ni dans les banques dont le nom était indiqué M. Mulquin n'a retrouvé trace des versements soi-disant faits par la Lufthansa. M. Jean Goldsky, le témoin suivant, a publié dans l'organe qu'il dirigeait, le 5 novembre 1930, une note qui démasquait Lucco. Deux exemplaires de cette feuille ont été envoyés à l'Aéropostale. Le témoin en tire une


conclusion M. André BonillouxE*font devait être renseigné sur ta personnalité de son complice. A quoi l'accusé riposte qu'il se trouvait, à ce moment-là, en Amérique du. Sud. De nouveau. Me J.-Ch. Legrand insinue que P.-Lu Weiller. à cette époque, inspirait Lucco. Et de nouveau M. P.-L. Weiller inflige à M« J.-Ch. Lajgrand un calme et vigoureux démenti et se déclare prêt à prouver pb des pièces comptables que les insinuations apportées la veille et l'avant-veille à la barre, et, notamment celles concernant les livraisons de moteurs à l'étranger, restent dépourvues de tout fondement.

• Lacco, 1ui aussi, proteste

Que vous al -je fait, monsieur Gqldsky ?

̃ Voug avez' colporté, dans différentea rédactions, des faux destinés à me tadre discréditer.

̃*̃̃ Quelles rédactions ? reprend l'acEt quels faux?

-ii'incldent va rapidement tourner à l'aigre. Des précisions sont données. Alors iaicco,. pour se venger, lit diverses lettres rédigées en termes très amicaux et qui lui furent adressées par, le témoin. Il y était notamment question d'affaires étroitement traitées et de petits bénéfices équitable* jtfent partagés.

"M. Chaumié et M. de Lubersac M. Noulens, ancien ambassadeur, témoin de moralité, a été satisfait des âervicès rendus par l'accuhé de Luberaac en Russie. Le défenseur de ce dernier, M* Addé-Vidal, en profite pour en appeler directement à M. Chaumié Et vous, monsieur Chaumié, voulez-vous dire co que vous pensez de M. de Lubersac

"Au banc de la partie civile, le directeur de l'Aéronautique se lève. Il a Voyagé. à la fin de la guerre, avec

̃*̃ M. Noulens L'ingénieur Fortant. de Labersac en Russie. Il a connu «a famille, ses parents aujourd'hui disparus, et ajoute

.,« Lorsque j'ai appris que de Luber'Wc était mêlé à cette affaire, j'en ai Sf$ douloureusement étonné. Au cours :Jdéf- l'instruction, par surprise, dans te Ctbinet de M. Brack, je me suis trouvé face à face avec M. de Lubersac. Il 'W*'a tendu la main. Je l'ai prise. J'en =ïbraïs autant aujourd'hui.

;J'm, Weiller, qui a constitué, on le partie civile distincte de celle 4*. M. Cbauinié, n'a, lui non plus, rien J^jœprocher à M. de Lubersac. Aussi, .poursuit M' Addé Vidai, tâchant maintenant qu'aucun usage Ift-'a été fait des deux pièces appelées ̃• chèques 'Dumesnil sachant que -l'origine de ces" documents reste incertaine, je tfemande à M. l'avocat géné̃*ÉJ ai le temps n'est pas venu, en ce <|ôt concerne M. de Lubérsaé; de -tféixoncer à l'accusation?

4» déposition de M. Taux-Pas-Bidet ''Le commissaire divisionnaire Faux'Pas-Bidet, aujourd'hui en retraite, s'approche de la barre et commence *insi son récit

&i-rr de Lubersac est mon vieil ami dçv quinze ans. M. Collin est devenu mpn informateur en novembre 1930. Au mois de mars suivant, Lucco m'a parlé d'une affaire qu'il croyait intéresfspte et m'a raconté que l'Aéropostale fe.it l'objet de la convoitise du groupe Weiller, lequel avait partie liée avec }* Lufthansa et M. Chaumié. A vrai 'dire, à l'origine, j'ai mal compris toute cette aüaire je ne m'occupe pas de choses commerciales. Puis Collin m'a apporté deux où trois documents, que j'ai fait photographifr avant de ies ;,L'accusé Lucco prétendait à cette gbbque que ces documents provenaient ffjïn- dossier de défense de MM. BoJuiUoux- Lafout contre M. Chaumié. X& commissaire a rendu compte Il son docteur et a attendu, pour agir, des précisions et des recoupements. L'affaire était si, grave qu'elle ne supportütt pas d'être ébruitée sans certitude. *}Lù mois de mars, M. Faux-Paspjjdet a 'montré ces photographies au c^Jonel Redempt, qui avisa le minisde l'Air. Puis il a su que le dosjggr avait été communiqué à M. Tardieu et à M. Herriot. Il a fait venir Lucco et lui a demandé ce que 1£& <Çouilloux-Lafont attendaient de ces documents. Et Lucco a textuellement répondu c Oh.! ils ne veulent p»s d'enquête ils désirent simplement Se débarrasser de Chaumié. »

v Puis; les événements se sont préci-

"t$: Feuilleton du Petit Parisien, 26-3-33 LE SECRET DU LEGIONNAIRE i grand roman inédit

d'aventure et d'amour

par

ARTHUR Bernède

DEUXIEME PARTIE

LA BATAILLE POUR L'AMOUR VI (suite)

L'évadé

"fïi~ Je reviendrai répliquait Sauveterre.

Peut-être, observait Jacques, serait-il plus prudent de votre part que Mon ne vous vît pas trop souvent ici ? > Je n'ai rien à craindre.. affirmait la Glorieux.

• Le fait est, appuyait le jeune officier, que, moi-même, si j'avais passé tirais la rue à côté de vous. je ne vous aurais, pas reconnu, tant vous réa.lisez le type d'un chef berbère européanisé. C'est à vos yeux et au son de votre voix qato j'ai deviné que c'était vous Mon regard et mon accent, reprenait Sauveterre, je puis les modifier aussi à ma guise;

Des papiers fort en règle achèvent d'assurer ma sécurité et, en France aussi bien qu'au Maroc, me rendent en quelque sorte « tabou

Sans insister sur ce sujet qu'il voulait sains doute encore voiler de mys-tare, il ajoutait

.^Copyright by Arthur Bernède 1E33. Traduetion et reproduction interdites en tous

pités. M. Brack, par téléphone, désira bientôt être renseigné.

Je lui ai répondu que, précisément; j'avais Lucco sous la main. Mais le juge préférait qu'on tint le présumé faussaire à sa disposition. J'ai rendu Lucco. à la liberté. mais avec deux inspecteurs derrière lui

Les questions vont se succéder, mais sans apporter'de nouVelles précisions.

C'était si grave, ironise M* J.-Ch. Legrand, que vous avez mis le dossier dans votre tiroir .•' M. Faux-Pas-Bidet, cependant, recueillait des informations. Il acquit la certitude que M. Chaumié est un « tout à fait honnête homme ,et ajouta

C'était une raison de plus pour ne pas bouger

Vous pouviez opérer des vérifications à la banque ?

Non. car on aurait averti M. Chaumié.

Et, poursuit l'avocat, quelle ét»,it, sur ces pièces, votre opinion persoanelle ? s.̃̃̃̃ Je n'en avais pas.

C'était là un « dossier Lucco », et vous ne l'avez pas deviné taux ? Non car Luècô m'avait déjà fourni un document authentique.

Une grave accusation

M. Faux-Pas-Bidet est remplacé à la barre par M. Brun, ancien pilote, directeur des lignes Farman ParisBerlin, et en relations par conséquent avec la Lufthansa.

La. partie civile avait annoncé un coup de théâtre, et il va se produire cruel, sinon décisif. Interrogé par M" Lecoq de Kerland, le témoin fait en effet cette déclaration inattendue Je suis en relations suivies avec M. WeigeJt, directeur de la Lufthansa et de la Deutsche Bank et Diskonto Geseilschaft. Il m'a raconté qu'il aurait été invité à dîner, en salon particulier. par MM. BouiIIoux-Latont père et fils. Et les dirigeants de l'Aéropostale lui ont demande s'il serait disposé, lui. Weigelt, à acheter des actions de leur société. Le directeur de la Deutsche Bank, assez surpris, a réfléchi. Puis il a répondu qu'il serait disposé à ce marché, à condition d'acquérir la majorité des actions, et, par conséquent, le contrôle de cette compagnie aérienne.

Ces mots soulèvent une émotion très vive, et M. Brun poursuit M. Weigelt a ajouté qu'il était très étonné et qu'il ne croyait pas que le gouvernement français aurait autorité cette cession.

Dans. le box des accusés, M. André Bouilloux-Lafont s'est levé. tout pâle: Ce n'est pas vrai proteste-t-il. C'est faux.

Contestez-vous le déjeuner ? quesUonne M* Lecoq de Kerland.

Non, le déjeuner a eu lieu ̃ M* J.-Ch. Legrand, agressif, s'en prend au témoin, auquel il reproche, pour le moins, de ne jouer qu'un rôle d'intermédiaire:

Qu'on fasse venir M. Weigelt luimême, c'est indispensable conclut-il. Alors M' Abrami, partie civile, de protester, mais quant à la manière de son adversaire seulement

Il y a trente ans, dit-il, que je porte cette robe. Je n'ai peut-être pas l'habitude de la cour d'assises, mais je n'ai jamais entendu un avocat s'exprimer de façon aussi cavalière que M* J.-Ch. Legrand,

Pris ainsi partis, H* Legrand, debout, va protester. Et comme des cris s'élèvent

Voilà la réponse du public jette-t-il.

Aussitôt, le président donne l'ordre de faire évacuer' la salle. Des coups de sifflet répondent. L'audience est suspendue; et comme cette suspension se prolonge on a fait venir le bâtonnier en exercice on apprend que les débats ne reprendront que lundi. Et les. huissiers éteignent les lumières. On peut annoncer, d'autre part, que le ministère public et les défenseurs se sont mis d'accord pour réduire le nombre des témoins. Douze personnes seulement restent citées. Déposerontelles toutes ? M. Siramy ne désire plus recueillir que la déposition de Mlle Mannequin, l'amie de Lucco. Peut-être pourra-t-on commencer lundi à plaider ou mardi au plus tard. Le verdict pourrait ainsi être rendu dans la nuit de mercredi à jeudi.

Eugène QUINCHE

M. Paul-Boncour parle aujourd'hui au dîner de la presse internationale Le dîner de la presse internationale, organisé par les Amitiés internationales (comité des Amis de la paix), sous la présidence de M. François de Tessan, dont il avait été question de reculer la date aux premiers jours d'avril, aura lieu à la date précédemment indiquée du dimanche 26 mars (hôtel Lutetia, 20 heures).

Rappelons que M. Paul-Boncour y prononcera un important discours sur notre action extérieure.

M. François-Poncet rend visite au préfet de palice de Berlin Berlin, 25 mars (df.p. Havaa.)

M. François Poncet, ambassadeur de France, a rendu au préfet de police de Berlin, M. von Levetzow, la visite que Ce dernier lui avait faite lors dé son entrée en fonctions.

Mais comme je ne veux pas, mon lieutenant, que vous puissiez supposer u'n seul Instant' qû-è le cherche à me cacher chez vous.

Croyez, Glorieux, que cette pensée- là ne me serait jamais venue. Je vais tout de même vous donner mon adresse à Paris.

Et, tirant un carnet de sa poche, ü griffonna au crayon quelques mots sur un feuillet qu'il arracha et remit à Nanteuil qui lut

Mohammed üeid

Hdtel de Mogador

33 bis, boulevard Arago, Paris. Vous pouvez entièrement compter sur moi, reprenait Jacques, et j'espère que d'ici peu je vous donnerai une bonne nouvelle.

Mon lieutenant

Pour me remercier, attendez que j'aie réussi.

De nouveau leurs mains ie joignirent. Maintenant, entre ces deux hommes si différents et que seul le hasard avait mis en présence, il existait un de ces pactes d'honneur et d'amitié que rien ne saurait rompre, pacte sans phrases et où seuls les actes comptent. Cependant, sur le seuil de la porte, avant de se retirer, Jacques reprenait Je voudrais. Glorieux, voue dire en, core quelque chose. C'est très délicat Surtout, n'allez pas vous en froisser C'est un camarade qui vous parle.. Voilà. Ma bourse nest pas très volumineuse; mais elle est tout de même à votre disposition.

Comme vous pensez à tout, mon lieutenant murmurait le Glorieux. Mais Dieu merci, je ne suis pas sans res sources. Loin de là!

Et comme s'il s'enfonçait de nouveau dans le mystère dont il venait de dissiper quelque peu la brume, il ajouta avec un étrange sourire

Je n'oublierai jamais ce que vous faites pour moi. Et. j'espère bien, mon lieutenant, pouvoir m'acquitter un jour de tout ce que je vous dois déjà et que je vous devrai encore.

Il n'ajouta rien. Et redevenu une

Dans un hôtel

une tuberculeuse tue son mari

à coups de revolver L'homme, représentant de com- merce sans travail depuis un an, avait vendu le matin ics meubles du ménage

Il se proposait d'abandonner sa femme après l'avoir installée dans la chambre où se déroula le drame

Lorsque Lucien Dannaz, aujourd'hui représentant de commerce sans travail, et Jeanne Julhe s'éppusèrent, il y a huit ans, l'avenir paraissait leur sourire. Lui avait alors trente-six ans; son père, fabricant de cycles pour enfants, installé 118, boulevard Voltaire, avait pu aider le jeune ménage à s'installer. Elle, qui avait trente-deux ans, ne souffrait point encore du mal qui, sans doute, a été l'initiale cause du drame qui a ai tragiquement mis fin hier à une série de malheurs. Car Jeanne, peu après son mariage, devint tuberculeuse. Son mari, qui l'ai- malt assurément, s'empressa de la faire soigner. Le mal pourtant s'ag- grava. En juin dernier, Il fallut que la jeune femme quittât l'appartement où ils habitaient. 128, rue de France, à Vincennes. pour s'en aller dans un sanatorium, a Bagnoles-de-l'Orne. Elle devait y rester plusieurs mois. Pour tant, trois semaines plus tard, elle écri vit à son mari pour qu'il la fit revenir Avait-elle alors deviné, la pauvre ma lade, que celui qu'elle aimait encore, s'était, lui, détaché d'elle, attiré par une autre ,femme plus gaie, plus capable vit à son mari pour qu'il la fit revenir. de l'encourager au milieu des difficultés pécuniaires qui l'avaient assailli depuis déjà un an ?

Aussi bien Lucien Dannaz conseillat-il à sa femme de prolonger son séjour dans le sanatorium. Et pourtant, elle envoya un télégramme annonçant son retour. A la gare, où il vint l'attendre, il montra son mécontentementEt plutôt que de la reconduire dans l'appartement de Vincennes, il la mena dans un hôtel..

Jeanne Dannaz eut bien des raisons de penser que son mari l'avait, au foyer, remplacée par « l'autre s. Elle le supplia de l'y ramener et un jour elle obtint satisfaction. C'était en novembre. Courte joie pour la malade. Car, en réinstallant sa femme à Vincennes. Dannaz, lui, s'en fut habiter ailleurs. L'existence de « l'autre r se manifestait toujours et quoiqu'il arrive le représentant vint bien de temps à autre rendre visite à celle qu'il ne laissait d'ailleurs pas sans subsides. Courtes visites qui ne dépassaient jamais une heure.

Les affaires pour Dannaz devinrentelles plus mauvaises ? Un jour, il confia à sa femme son intention de vendre leurs meubles

Cela fera un peu d'argent. Avec cela, noue irons vivre tout les deux à Toulon, afflrma-t-Il, où le climat pour toi sera meilleur et où je trouverai peut-être une situation.

Perspective qui ne pouvait qu'être, au coeur de la malade, un enchantement. N'Allait-elle pas, du coup, reprendre son mari à sa rivale inconnue mais si puissante ?

Elle accepta la vente des meubles qui eut lieu hier et ne produisit que 1.000 francs, Mais il né fut pas question du départ pour Toulon.

Je n'ai pas asset d'argent, décidément, -expliqua Dannaz. Je te laisse 500 francs, c'est-à-dire la moitié da la somme.

Puis il conduisit sa. femme. à 16 heures, dans un hôtel, 1, rue du GénéralBlaise.

Tu habiteras ici présent, dit-il. Je viendrais te voir de temps en temps. Je vais rester un peu avec toi ce soir. Puis, pour s'allonger sur le lit, il enleva son veston et commença de s'assoupir. Il est aisé de deviner quelles pensées étaient alors celles de la malade.

J'ai cru, a-t-elle expliqué à M. Guibert, commissaire du quartier I Saint-Ambroise, qui l'a interrogée, que mon mari m'avait jouée, qu'il n'avait eu que l'intention de se débarrasser d'un appartement, qui lui o o û t a i t 2.500 francs par an. Je me suis vue désormais seule dans Vne chambre d'hôtel peut-être complètement abandonnée et, à tous les points de vue, par celui que j'aimais tant encore et qui, je le croyais, n'avait pas renoncé à sa maîtresse.

Sa maîtresse? N'est-ce point à son intention que Jeanne Dannaz avait acheté, il y a trois mois, un revolver? Il, était là dans son sac. Elle le prit et tira cinq fois vers son mari qui fut atteint de trois balles. Puis elle appela l'hôtelier, M. Bonhomme, qui la remit aux agenta. Le représentant de commerce, transporté à l'hôpital SaintLouis, y devait succomber une heure après le drame.

La meurtrière, la nuit dernière, a eu le dépôt comme ultimo refuge. L'Everest serait survolé demain Londres, 25 mars <dép. Radio.') Le correspondant du Daily Herald à Delhi écrit

« Le colonel Etherton, secrétaire de l'expédition Houston, qui se propose de survoler le mont Everest a déclaré c Lundi prochain, le monde entier apprendra que. la. plus haute montagne du monde a été survolée. »

énigme vivante, il s'éloigna dans la nuit.

Jacques te regarda disparaître, cet homme qui emportait avec lui son secret, après en avoir confié à son jeune chef une première parcelle. Quel être prodigieux se disait le jeune officier. Quelle admirable sen isibilitè se cache au fond de cette âm< si fermée et que je suis si lier d'avoi réussi a e it.ro'ivrir

Comme Il se retournait, il se neuri. à sa mère qui lui lançait gentiment Il est resté bien longtemps ce mon sieur. Il devait en avoir des choses a te dire C'est un Arabe, n'est-ce pas ? Avec une gravité simple, Jacques répliqua

̃ Cest un héros

Doux portraits d'enfant

En quittant Jacques Nanteuil, le Glorieux était monté dans le tramway dit du Val d'Or qui l'emmenait à la porte Maillot. Là, il prenait un taxi et se fai- sait conduire à l'hôtel du boulevard Arago où il était descendu.

Cet hôtel simple, mals confortable. était fréquenté par de riches Maroaaine de passage dans notre capitale. Sauveterre s'était donné a eux pour le messager de plusieurs tribus dissidentes du Sud-Marocain, chargé de négocier la rançon d'un aviateur de l'Aéropostale qui, forcé d'atterrir sur leur territoire, avait été fait prisonnier par elles.

Il ne s'était nullement fait prier pour rendre quelques menùs services à certains de ses soi-disant compatriotes qui j'avaient d'autant mieux pris pour l'un, des leurs qu'il parlait o berbère aussi bien qu'eux.

Eussent-ils même conçu le moindre soupçon à l'égard de son. authenticité qu'il eût été vite dissipé, grâce à une certaine amulette que, négligemment, le prétendu Mohammed Deid leur avait exhibée.

inestimable Importance; car, à sa vue.

Les messages de sympathie affluent au chevet du maréchal Franchet d'Esperey.

Tunis, 25 mars (d. Petit Parisien.) Le maréchal Franchet d'E5iperey a reçu, à l'occasion de son accident, de nombreux télégrammes de sympathie émanant en particulier de M. Daladier, ministre de la Guerre et président du Conseil; de M. Leygues, ministre de la Marine; de MM. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, et Pierre Cot, ministre de l'Air des maréchaux Pétain et Lyautey, des membres du conseil supérieur de la Guerre, des ambassadeurs du Japon, de Yougoslavie, de Roumanie du Venezuela, des gouverneurs de l'Algérie; de MM. Lucien Saint, résident général du Maroc; Deveze, ministre de la défense nationale de Belgique; Carton de Wiart, ministre d'Etat belge. .-V*i.

Le consul général d'Italie à Tunis s'est rendu à l'hôpital militaire pour saluer officiellement le maréchal Franchet d'Esperey.

Traia de voyageurs Pris en écharpe par une locomotive en gare de Verriers Bruxelles, 25 mars (dép. Petit Par.) Ce matin un train de voyageurs qui aasure le service entre Liége et Verviers, au moment où il entrait en gare de Verviers, a été pris en écharpe par une locomotive qui effectuait des manœuvres. Dix-neu' personnes qui se trouvaient dans le wagon de tête ont été précipitées les unes sur les autres et ont été plus ou moins contusionnées. Elles ont reçu les soins que nécessitait leur état à l'infirmerie de la gare. Les dégâts matériels sont peu importants. Une locomotive broie une automobile °t déraille

Les quatre occupants de la voiture sont grièvement blessés

Lille, 25 mars (dép. Petit Parisien.) A un passage à niveau situé sur le territoire de Douchy, près de Valenciennes, une auto a été broyée par un train de la compagnie du Cambrésis. Les quatre occupants de la voiture, M. Warin, directeur de la manufacture de Fontaine-au-Pire, Mme Théry, sa sœur, et des deux neveux, âgés de cinq et neuf ans ont été très grièvement blessés.

Sous le choc la locomotive a déraillé. Le banquet de la Fédération nationale aéronautique Sous la présidence de M. Pierre Cot, ministre de' l'Air, la Fédération nationale aéronautique a fêté, hier soir, au cours d'un banquet donné au Cercle Interallié, les récentes promotions et nominations de ses membres dans l'ordre de la Légion d'honneur.

MM. Laurent-Eynac, ministre des P. T. T. Etienne Riche, président de l'Aéro Club de France; Soreau, préaident de la fédération Brocard, député général Cheutin colonel Walteaux; MM. Gilbert Sardier, de l'Aéro Club d'Auvergne Grandseigne, de l'Aéro-Club de Normandie; Mlle Suzanne Deutsch de la Meurthe, etc., assistaient à ce banquet.

MM. Pierre Cot, Soreau et Riche rendirent hommage aux nouveaux promus Sadi-Lecointe, nommé commandeur Philippe-Louis Chartolre, nommé officier; Henry Chollat, secrétaire géuéral de la Fédêration Bernard, président de l'Aé. C. de l'Eure, nommés chevaliers et félicitèrent les dirigeants de la Fédération de leurs efforts en vue du développement de' l'aviation de touLES BANQUmp'HIER SOIR Les bouchers eh .gros

Le banquet annuel du syndicat dea bouchers en gros de Paris a eu lieu, hier, au Clat-idge. sous la présidence de M. Drouhîn, chef de cabinet, remplaçant le ministre de l'Agriculture, empêché. Assistaient notamment à ce banquet MM. Auray, sénateur Martinaud-Déplat et Foulon, députés Lionel Nastorg. Quentin et Lhenry, conseillers municipaux Dubois, chef du cabinet de II. Chautemps.

MM. Robert Lévy, président du syndicat: Lhenry, Lionel Naatorg et Martinaud-Déplat furent très applaudis dans leurs allocutions. Les administrateurs

des bureaux de bienfaisance

La Société amicale et d'études des administrateurs, dames patronesses et commissaires des bureaux de bienfaisance de Paris association qui groupe l'ensemble des collaborateurs et collaboratrices bénévoles de l'Assistance publique a donné hier soir, 100, rue Richelieu, à l'occasion de son trentenaire, un grand banquet auquel assistaient de nombreuses personnalités.

Des discours furent prononcés par MM. Fabius de Champville, Ambroise Rendu, doyen du conseil général; Mourier, direteur de l'Assistance publique; Boulard, au nom du conseil municipal

Des médailles furent distribuées, l'iasua du banquet, aux collaborateurs les plus méritants.

Les prestidigitateurs

Ce fut certes un bif» curieux banquet parisien que celui de l'Association amicale des artistes pecstidigilsteurs, que présidait, hier soir, M. Le Corbeiller, dtputé du IV arrondissement. Tout en faisant disparaître avec une aisance parfaite un excellent menu, les membres de l'association égayèrent durant le repas et après leurs invités par divers exercices.

A l'heure des discours. M. Goy, viceprésident, en l'absence du président Macarier, souffrant MM. Le Corbeiller, Vaillant, président d'honneur. et Thotel. viceprésident, prononcèrent des allocutions pleines d'humour.

tous s'étaient inclinés devant celui qui la détenait, avec autant de vénération que s'ils se fussent trouvés en présence d'un réel descendant du Prophete. Lorsqu'il s'était fait initier aux idiomes, aux mœurs, aux coutumes, et' sans doute aussi au mystère du Maroc, par le vieux marabout, son ami, Glorieux avait-il voulu simplement ser son temps, utiliser ses loisirs, ou ùen prévoyait-il qu'il aurait un jour occasion de profiter de ces connaistances grâce auxquelles Il avait si bien hi s'assimiler l'âme marocaine? Bien fin eût été celui qui aurait pu ie préciser. Toujours eet-il que grâce à cette assimilation physique et morale dont la perfection était faite à la fois du formidable effort d'intelligence, de volonté, de patience auquel il avait dû se livrer et des observations quotidiennes qu'il avait recueillies au cours de son long séjour dans ce pays dont il incarnait aujourd'hui l'un des fils, le Glorieux avait réussi. ainsi qu'il l'avait déclaré à Jacques Nanteuil, à se rendre < tabou et à se procurer toute t'indépendance et la sécurité dont il avait besoin pour atteindre le but qui était devenu le secret de sa vie».

.Au lieu de s'en aller diner, comme il le faisait chaque soir, dans un petit restaurant du voisinage, il montait directement à la chambre qu'il occupait au second étage de l'hôtel de Mogador. et afin de ne pas être dérangé, il s'y enfermait à double tour.

Après s'être débarrassé de son chapeau et de son raglan, il plaçait la table directement sous la lumière d'une lampe électrique qui descendait du plafond au milieu de la pièce, il y déposait la photo que nous lui avons vu prendre dans l'album des Nanteuil, s'iastallait sur une chaise et retirait de son portefeuille une autre photo. celle de l'enfant sur laquelle nous l'avons vu, lorsqu'il était en prison appuyer paternellement ses lèvres. Alors, il les examina longuement, les comparant l'une à l'autre. On ugera qu'elle avait dû être son émotion

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme da Souvenir sera ravivée a 1U heures par l'U. N. C. de Rouen, te groupe régional de la Seine-Inférieure et de l'Eure et la section de Bernay de 1'U. N. C.

Cérémonies religieuses. Messe pascale des fonctionnaires, 8 h.. Sacré- Cœur. Service pour les morts des dix groupes des chasseurs cyclistes, 10 h. 45, Invalides. Prédication du carême par le R. P. Pinard de la Boullaye, 17 h., Notre-Dame. Bénédiction de la première pierre des bâtiments des oeuvres de la paroisse Saint-François-d' Assise, 15 h. 30. ,ntta de charité Œuvres des colonies de vacances de Saint-Pierre-du-Roule, 14 h.. 19, square de Messine. Pour la soupe populaire de Montmartre (oeuvres des artistes peintres et sculpteurs de la Butte), 12, faubourg Montmartre. Artistes et artisans russes, 14 h., ave- nue dés Champs-Elysées.

Expositions Salon des humoristes, 11, rue Royale. Cercle Volney, 7, rue Volney. Peintres de montagne, 117, boulevard Saint-Germain. Groupe des Quarante 31, boulevard des Italiens. Broderies roumaines, 35, avenue Victor-Emmanuel- III. La Lorraine artistique, 101, avenue des Champs-Elysées. Centenaire de Delacroix au Maroc, Orangerie des Tuileries. L'art roman en Saintonpe. gare Saint-Lazare. Le Salon en plein air, boulevard Saint-Michel. Les Artistes professionnels français, boulevard Brune, près do la porte d'Orléans. Les Artistes de Montmartre, avenue de Wagram. des Ternes à l'Etoile. L'enseignement en U. R. S. S. (inauguration à 10 h.). 74, rue Blanche.

Anniversaire de la fondation de l'Union nationale des officiers de réserve, 10 h. 30, assemblée au Cercle militaire 12 h. 30, banquet, 2, boulevard de Strasbourg. Distribution de récompenses Arts, sciences et lettres, 14 heures. 84, rue de Grenelle.

Réunions d'anciens combattants R. I., 11 n.. 2, me Saint-Laurent. Combattants républlralns, 9 h., annexe municipale, rue de l'Eglise, Vincennee. Réunions Eclaireurs de France. 9 h.. mairie du IX», 21 h., 76, rue Mouffetard. Association nationale des officiers d'académie et de l'instruction publique. 15 h. 30, justice de paix du X«, 52. rue du Château-d'Eau. Union chrétienne des jeunes gens, 20 h. 45, 14, rue de Trévise.

Bcmitie de Ia croix de commandeur au Dr Beaussenat, 15 li., mairie du XIII". Fêtes, bal», concerts Union du commerce. 13 h. 30, mairie du IV*. A. E. de l'Ecole philotechnique (couronnement de l'Abeille). 14 h., mairie du XIX«. A. C. du R. I. (avec banquet). 14 h., 93, avenue Secrétan. Paris-Morvan, 14 h., 8, rue Jean-Goujon. A. C. du 16* R. 1. T., 14 h., mairie du XX«. Le Génie français (hommage à Edmond Rostand), 14 h. 15, Sorbonne. Amicale des A. C. du R. 14 h., 15, 7, rue des Minimes. Paris-Yonne, 14 h. 30. avenue Daumesnil. Chanson dans les hôpitaux. 15 h., Charité. Pour la caisse des veuve» de l'Association, des secrétaires de rédaction. 16 h., 31, boulevard des Italiens. La Vie au grand air pour l'enfance malheureuse, 20 30, lu. avenue d'Iéna. Bal des étudiants en chirurgie dentaire, 22 h., Cercle militaire. Bal de la Montagne, 15 h., 9 bi8, avenue d'Iéna. La Morvandelle, 20 h. 30 275, avenue Daumesnil.

Banquets Lorrains de Paris (présidence de M. Lebrun), 12 h. 34, rue SaintVictor. Fédération nationale des s*peurs-pompiers, 13 heures, chez NoëlPeters. Les Amitiés internationales (présidence Paul-Boncour), 20 heures. Lutetia.

Fêtes de quartier Porte Maillot et boulevard Barbes.

Sports Courses a Auteuil h. 45 (Grand Prix du Printemps). Concours hippique, au Grand Palais, à 15 heures. Rugby, au stade du Parc des Princes à 1S heures, match France-Allemagne. Football, au stade de Colombes, 15 heures, match B'rance-Belgique. M. Edmond Miellet, ministre des Pensionz, devant se rendre àSalagtwc (Pordogne) pour visiter le village sanitaire, ne i-cevra pas mercredi prochain, Le et la reine des Belges, regagnant Bruxellés, ont quitté Paris hier matin.

Hier a eu lieu, au cercle d'Iéna, un brillant déjeuner en l'honneur de S. E. Catin Saraci, de passage à Paris, et du nouveau chef du bureau de la presse d'Albanie, le comte de Montale. N'hésites pas, veut ne trouverez vraiment que chez Reibros des Jolfc chapeaux et des bas de qualités, à des pris sans concurrence.

Reibros, 11, rue Lafayette,

Les défilés des mannequins présentant les toilettes nouvelles remportent au BON MdRCHE un très grand succès.

L'élégance des modèles ravit les vlsiteuses qu'émerveillent également des prix qu'on n'avait point vus encore. Tailleurs d'une ligne sobre et « chic », pratiques manteaux de voyage, robes printanières, robes du soir obtiennent chaque jour d'unanimes suffrages. C'est un des plus charmants moments de la journée d'une Parisienne que cette heure consacrée à la mode dans un cadre exquis.

La direction du BON MARCHE, heureuse de l'intérêt suscité par cette belle manifestation, a décidé de la prolonger jusqu'au samedi 1" avril indus. Les présentations ont lieu à 14 h. 30 et à 16 h., au deuxième étage des Grands Magasins à 17 h., au Salon de Thé. Les cartes d'entrée sont distribuées au BON MARCHE, bureau des théâtres. Pardon, monsieur, je voudrais aller dimanche prochain à la Varenne canoter sur la Marne. Donnez-moi donc les heures des trains.

Inutile, monsieur, il vous suffira d'aller à la Bastille à. partir du 1" avril, les trains partent tous les quarts d'heure, le dimanche, do 10 heures du matin à 3 h. 30 du soir. Vous serez à la Varenne en vingt-cinq minutes.

Ah! fort bien, mais pour revenir? Retour tous les quarts d'heure également, de 17 heures à 23 heures. NAISSANCE

Colette et Guy Alloncle ont la joie

lorsqu'en feuilletant cet album "familial il avait constaté que ie portrait de Jacques Nanteuil sur les genoux de sa mère ressemblait à s'y méprendre à celui de son fils.

Certes, il n'est pae rare que deux bébés si jeunes aient de grands points de rapports. Leurs traita ne sont pas encore formés leurs petite visages n'ont pas encore pris cette personnalité qui fait qu'il est si rare de rencontrer deux êtres humains absolument pareils. Mais cette fois la ressemblance était tellement frappante. le front, les yeux, le menton, l'ovale de la figure. le sourire surtout, sourire d'ange extasié, rayonnant de la même douceur d'âma, de la même instinctive tendresse et de la même native bonté.

Puis. ce qui achevait de bouleverser le Glorieux, lea deux enfants étaient vêtus chacun d'un maillot comme on en met aux petits enfants pendant l'hiver pour qu'ils aient bien chaud tout en gardant la liberté de leurs mouvements.

Enfin. dernier fait encore plus brutal tous deux portaient par-dessus leur maillot une ceinture en cuir à boucle en argent. Et cette ceinture, le Glorieux la reconnaissait d'autant mieux qu'il en avait rapporté une exactement semblable pour son petit d'un voyage en Russie où il en avait fait l'emplette.

Alors ?. se demandait il. effaré au point d'en éprouver des vertiges.Jacques Nanteuil serait mon Ole Non, je deviens fou, C'est impossible puisqu'il est celui de ces braves gens. Il n'y a là qu'une ressemblance toute fortuite. et U est Inutile de me bercer plue longtemps d'une aussi stupide chimère.

Mais, malgré tout, le Glorieux ne pouvait détacher son regard de ces deux portraits d'enfant

Plus il les contemplait plus U était obligé de s'avouer que non seulement ils ressemblaient autant que s'ils eussent été jumeaux, mais encore qu'U n'existait entre eux auctcne différence!

d'annoncer la naissance de leur petite soeur Jacqueline, Charenton 16 mars 1933. OBSEQUES

Les obsèques de notre confrère Paul Selon seront célébrées lundi matin à 10 h. 30, en l'église de la Trinité. Société du Petit Parisien et d'Editions Pierre Dupuy et Cie

Les porteurs de titres de la Société du Petit Parisien sont informés que le dividende de l'exercice 1932 sera mis en paiement à partir du 11 avril prochain, à la caisse sociale, 18, rue d'Enghien, en échange du coupon 126. M. Gaston Donmergue est rentré en bonne santé de son voyage en Egypte Marseille, 25 mars (dép. Petit Paris.) Le Mariette-Pacha, qui ramenait M. Gaston Doumergue d'Egypte, est arrivé au môle de la Pinède. De nombreuses personnalités venues recevoir l'ancien président de la République, montèrent à bord. Mme Gaston Doumergue et le président reçurent fort aimablement leurs visiteurs.

Excellent voyage, bonnes traversées, accueil charmant partout, dit M. Gaston Doumergue. Ce que j'ai vu m'a grandement intéressé. J'ai pu pousser jusqu'au barrage d'Assaoua. Un des interlocuteurs ayant fait allusion à la courte maladie qui a retardé son retour, l'ancien président de la République poursuivit

Maladie qui, vous le voyez, n'a laissé aucune trace. J'ai eu une pneumonie qui m'a tenu alité pendant une dizaine de jours seulement. C'était surtout désagréable mais, je vous le répète, sans caractère do gravité. Je rentre quelques jours plus tard que je ne l'avais prévu et c'est tout.

Et, en effet, M. Gaston Doumergue ne parait pas se ressentir de cette maladie dont il parle comme d'un incident de voyage sans importance. Le président et Mme Gaston Doumergue, après une nuit passée à Marseille, partiront demain matin pour Toulouse par le rapide de S heures.

L'internement de M. Sabatier Une question au préfet de police L'internement de M. Sabatier aura son écho au conseil municipal. M. Gaston Pinot. conseiller municipal, vient, en effet, d'informer le préfet de police qu'il lui posera une question sur les conditions dans lesquelles est appliquée par l'administration la loi du 30 juin 1838 sur le placement des aliénés. notamment en ce qui concerne deux affaires d'internement que la presse a récemment évoquées.

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par J. Jacoby

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Et ce maillot, cette ceinturo, si pareils ceux quel portaient son fils lorsqu'il l'avait vu pour la dernière fois Certes, le destin provoque parfois des événements incompréhensibles, des rencontres invraisemblables. Mais à ce point, Sauveterre ss refusait à le croire.

Pourtant, que Léona ait fait disparaître leur enfant. ou plutôt qu'elle s'en fût débarrassée en le donnant ou même en l'abandonnant, le Glorieux avait certainement de bonnes raisons de l'en croire capable.

Que cet enfant eût été recueilli par ces instituteurs de campagne. élevé, puis légalement adopté par eux. cela était encore admissible. Ce sont des faits que l'on voit parfois, noa pas seulement dans des livres, mais encore dans la vie. Cela, il l'admettait encore ou, tout au moins, il le jugeait possible.

Mais que le hasard lui eût fait retrouver ce fils disparu sous les traits de son sous-lieutenant à la Légion étrangère, toute sa raison se refusait à l'admettre.

Contre cette hypothèse, qui pourtant était si bien faite pour l'enchanter puisque sa réalisation, d'un seul coup réparait le désastre qui l'avait ravagé, il se défendait, cherchant à l'assommer avec la massùe de son bon sens et de son scepticisme.

Cela. se disait-il, n'arrive que dans les romans.

Mais il se reprenait

Au fait, ma vie. n'eat-elle pas tout un roman. rien qu'un roman ? Ne contient-elle pas des épisodes encore plus stupéfiants que celui-ci ? N'est-elle pas une suite de formidables et tragiques aventures dont celle-ci ne serait que le corollaire ?

Mais, se retenant sur cette pente de orédulité où il se sentait malgré lui entraîné, il recherchait et trouvait les arguments capables de détruire 'illusion que lui avaient inspirée ces deux photos d'enfant toujours étalées sur la table et vers lesquelles ses yeux ne

Programme des spectacles OPéra, relâche.

français, 2 h., le Secret; 8 45, la Francen» Opéra-Corol<jue, 2 h., Werther. les Noces de Jeannette 8 h.. Vie de boème. Paillasse. Odéon. 2 h. 30. l'Affaire des poisons 7 h. 40. Napoléon.

Trocadéro, 2 h. 30 la Mascotte.

r.aîté-Lyrluue. 2 30. 8 30, Pays du sourire. Trianon-Lyrique, 2 les Saltimbanques; 8 h. 30, le Comte de Luxembourg.

Châtelet. h., 8 h. 30, Nina-Rosa..

Variétés. 2 -45. 9 h.. Une poule sur un mur. Pte-St-Martln, 2 30. 8 30, Fille Mme Angot Th. de farts, 2 h. 45. 9 h., M. le comte. Gymnase, 2 h. 45. 8 h. 45. te Voleur. Sarah-Bera., 2 30. 9. Mon curé ch. les riche» Mirador. 2 30. 8 30. Aub. du Cheval-Blanc. Renaissance, 3, 9 h.. la Main dans le eac, Ambigu, 2 h. 45. 8 h. 45. les Misérables. Palais-Royal. 3 h.. 8 la Maison d'en face Empire. 3 h. 30, 8 h. 30. Katinka.

Anteine. 2 h. 45. S h. 45. Mon Aimée. BouH.-Part»., 2 45, 8 45, Un soir de Réveil. I Mirhodière. relâche.

Athénée. 3 h.. 9 h.. Peau d'Espagne. Madeleine, 3 h.. 9 h.. Cette nuit-là.

Ambassadeurs, 3 h. 15, Seul. Bonheur. Scala, 8 h. 45. le Progrès s'amuse.

Saint-Gcorecs, 3 h.. 9 h.. Trois et Une. Couvrantes. 2 45. 8 45. Oh Papa! (opér.). ni. Champs-Elyséeq, 3 h., 9 h.. Intermezzo Cd-Guignol. 3. 9. la »Goule (Anita Soler). Uaunou, relâche.

Miche). 3 h., 9 h.. la Femme en blanc. Capucines, 8 h. le Téméraire.

Arts. 3 h.. 9 h.. Maman. marie-toi. Avenue (Pitoëff). 9, Marc-Aur.. Chien fld. Montparnasse, 9 h., Crime et Châtiment. Atelier. 3 h.. 9 h.. la Paix.

Potinière, 3, 9 h. Aa-tu le droit? Sxetting. Mathurin; 3 h.. 9 h.. la Voie lactée.

Studio de Paris, 3 h. 15. 9 h. 15, l'Anlte. Comœdia bd Clichy), 2 45. 9, Joy. Nuit. CI un y, 2 IL 40. 8 30, Topaze, de M. Pacaol. Déjaiet, 3, 9 h.. Tire-au-flanc (P. Darteuil) Moiicey, 2 45, 8 45. Ctesae Haritza (Meaz.) Gob" 2 30. 8 30. Enlevez-moi (Gabaroche)

MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, 2 30, 8 30. Revue d'autour. Cas PaHs, 2 30. 8 30, Joie de Paris (Batar) AJhambr», 2. l 45, 9, Di Mazzei. \r_? Jovera. Dlx-H., 3 30, 10 h.. Martini. Rieux.Hégoburu 2-Ames, Mauricet, Charley, Souplex, rev. Lune-Bousse. 3. 9. Paya du fou rlre(Dortn) Pavillon (perm. 2 7 45; soir. 9 h.) attr. Bobino, m..E.. Luc. Boyer. Gabrlello. 12 at. Européen, m., s.. Georgtus (s. th. chantant) eaumont-Pal., Ne!);' Armand et Pros, 3 at. Mcdr., 2 30, 8 45. clowns, attr., mat. J.s..d. C. d'Hiver, 2 8 45, z TKspasne à Parta Colisiuni. danse, mat. et soir., attractions Monlln-Rongn, bal-kermesse, mat., s., nuit. Wdo, thé, diner, soirée dansante, attract. Lnna-Fark, 2 30. 8 30, attractions. dancing. Jardin d'Acdicu., entrée, 3 fr.: enfants, 1 fr Pompéien (16, rue Monceau), mat., s., bal. •*>

CINEMAS

Madeleine, Grand Hôtel.

Paramount, ['Homme à l'hiipano.

Gaumont-Palacc, Martyre de l'obèse. Aubisrt-Palaee, Tarzan, Surprises divorce; Olympia, les Vingt-Huit Jours de Clairette. Bex. Seigneurs de la jungle.

Marivaux-Patbé, I. F. 1 ne répond plus. Ciné Ch.-Klyséeg, Si j'avais un miltion. Marieny, h., 4 h. 30. 9 h., le Damn*. M»x-I,indeT-Pathé, Chas:, de ch. Maxim'» Yictor-Hngo-Fathé, la Tête d'un homme. Impérial-Pathé, 14 juillet.

Omnia-Pathé, Un monastère.

Uysée-Gaamont, Boykott.

Gauinont-Théatre, Maurin des Maures. Palace, Tojne.

Krmitage-Pathé-Katan, Sex-Appeal.

Pigalle, permanent de 14 h. à 2 h., Extase Apollo-Cinéma, Je suis un évadé.

Miracles, 2 h.. 4 h. 30, 9 h.. Don Quichotte. Maillot-Palace, Gangsters de Chicago. Caméo, les Surprises du divorce.

Lord-Byron, le Bagnard.

Luna (place de la Nation), Tarakanova. Eldorado, perm.. le Chemin de la vte. Koyttl-Pathé, Kiki.

Agriculteurs. l'Ile du D» Moreau.

Bonaparte. l'Ile du Dr Moreau.

Cigale, Blonde Vénus (Marlène ûietrich). Foties-Dramatiqnes, Quo Vadis ?

Bnulvardi» (42, bd B.-Nouv.). Vag. poète. Artistlc, aillady.

Ciné-Opéra. il» du Dr Moreau.

I.utétia-Pathé, la Tête d'un homme.

Esspall 210, Corrupteur.

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oubli». il

PAYS DE

cessaient de se reporter, comme s'ils ne pouvaient s'en détacher.

Cet après-midi, se disait-il, quand Mme Nanteuil me parlait de son fils, c'était en vraie mère et non en mère 4'adoption qu'elle s'exprimait

» J'entends encore l'intonation de sa voix lorsqu'elle prononçait ces slmplee mots Mon petit. Ils partaient de son coeur. Ils avaient des racines jusqu'au plus profond de son âme L'émotion qu'elle manifestait en parlant de son prochain départ était celle que seule une vraie maman éprouve lorsqu'elle est à l'approche d'une séparation qui doit lui ravir pour longtemps très longtemps peut-être, un être qui est sa chair et son sang

Et se représentant encore l'image de Mme Nantouil tenant son fils tur ses genoux, il murmurait

Ce n'est pas une femme qui regarde avec tendresse un enfant qu'elle a recueilli. C'est une mère qui contemple avec amour l'être qu'elle a mis au monde. Oui- c'est toute la maternité

Et, quand il croyait bien avoir mis fin à l'obsession qui le hantait, secoué par un subit frémissement, Il prononçait ce simple mot qui, mieux que tout, disait combien, tout en déplorant de s'être laissé emporter sur les ailes de cette radieuee chimère, il demeurait troublé

Pourtant Pourtant

Avec son énergie coutumière, il voulut s'arracher à cette hantise.- Pour faire une diversion, beaucoup plus que par nécessité, il s'en fut dîner dans un petit restaurant où, depuis qu'il était arrivé à Paris, il prenait ses repas du soir.

I'. avait choisi cet établissement parce que la nourriture y était aaine et que ses habitués étaient des gens tranquilles et discrets qui ne cherchaient pu à lier .conversation avec leurs voisins et se contentaient, en entrant et en partant, d'adresser un salut général à tout le monde..

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LES RÉACTIONS

PROVOQUÉES

PAR L'INITIATIVE ITALO -BRITANNIQUE SUITE DB LA PBKMlfcSE PAGE

il serait exagéré de dire que ces divers interlocuteurs aient quitté sir John Simon rassurés par ses bonnes paroles. Ils savent, en effet. dans que engrenage la procédure en question risquerait de les entraîner. De leur côté, ils ont tenu à lui bien souligner le caractère de leur communiqué, qui n'est pas uate protestation contre telle ou telle initiative, contre telle ou telle déelaration, mais la mannijestation des sentiments unanimes des Etats de la Petite Emtente ea face d'une situation qui u'est pas de leur fait.

Es ont bien spécifié qu'il n'entrait nullement dans leur intention de se mêler de ce qui ne les regardait pas que les grandes puissances étaient parfaitement libres de régler leurs affaires personnelles comme elles l'entendaient, mais qu'en présence des événements des derniers jours événements dont ils ne sont pas responsables les représentants de la Petite Entente aea.ietLt le devoir de préciser en toute franchise et en toute ioadégendanee les lignes fondamentales de leur politique eommatne concernant la question. de la révision des traités.

L'attitude de la Pologne

Un point intéressant à signaler à cet égard est l'attitude de la Pologne. Je vous ai annoncé hier les entretiens que son premier délégué, le comte Raczynski, avait eus, notamment avec MM. Titulesco et Benès.

Aujourd'hui encore, bien qu'il ne puisse s'associer en fait à la manifestation du conseil permanent de la Petite Entente, le comte Raczynski s'est tenu en contact étroit avec lui et les termes du communiqué ont été portés à sa connaissance avant même d'être dactylographiés. Il a pu ainsi les transmettre sans retard à Varsovie, où le ministre des Affaires étrangères, le colonel Beck, a fait, de son côté, auprès des ambassadeurs de Grande-Bretagne et de France, les démarches analogues à celles faites ici par les porteparole de la Petite Entente auprès de sir John Simon et de M. Massigli. On m'assure, d'autre part, que le comte Chlapowski aurait été chargé de faire connaître au gouvernement français le sentiment du cabinet de Varsovie. Ainsi donc, en ce qui concerne la revision des traités et l'attitude à observer à son égard, il y a identité complète de vues entre Varsovie, Prague, Bucarest et Belgrade. On assiste même ici, deguis quelques jours, entre les délégués des quatre gaya, à un rapprochement trè.s ssgttificatit et sur lequel il convient d'attirer tout particulièrement l'attelttion. M. Titulesco à Paris

On ne tardera d'ailleurs pas à avoir, 4 Paris, toutes les informations désirables sur les tendances qui se manifestent au sein de la Petite Entente. Je crois savoir, en effet, que M. Titulexo quittera Genève lundi ou mardi pour la capitale française, avec le mandat à lui confié par ses collègues de Prague et de Belgrade d'examiner avec le gouvernement français les divers aspects de la situation actuelle. Cette situation est considérée ici eomme de moins en moins satisfaisante. La façon dont a été soulevée la question de l'application de l'ar- ticle 10 du pacte a pour effet de compliquer considérablement la tâche de la conférence du désarmement. En encourageant les revisionnistes, on n'a pas seulement accru leurs exigences, on a également augmenté les inquiétudes et, par suite, les résistances de tous les Etats qui se sentent menacés.

Dans ces conditions, l'avis général est qu'il ne servirait à rien de poursuivre actuellement les travaux de Genève. Lundi, matin et soir, on continuera la discussion générale sur le plan britannique.

Les représentants de la Chine, de VU. R. S. S., de l'Allemagne et de la France interviendront successivement, puis sir John Simon clôturera le débat en répondant aux critiques et aux observations formulées. Mardi ou mercredi, enfin, on se mettra sans doute d'accord sur une motion d'ajournement laquelle on travaille déjà dans la coulisse, et l'on partira vraisemblablement pour les vacances de Pâques. Parmi les départs déjà décidés, citons, en dehors de celui de M. Titulesco, celui de M. Benès, qui partira mardi pour Prague.

EN ITALIE, LA PRESSE SOULIGNE LA COMMUNAUTÉ DE VUES MACDONALD-HITLER

Rome, 25 mars (dép. Petit Parisieu) Les discours que M. Macdonald et Hitler ont prononcés hier sont considérés dans les milieux politiques italiens comme d'autant plus significatifs qu'ils exposent sur certains problèmes actuels des idées communes.

Le Oiornale d'Italia souligne que, dans son discours, le Premier anglais a reconnu la connexion existant entre les problèmes nettement techniques posés à Genève et les problèmes politiques et a admis que le projet Mussolini comporterait pour l'Europe une garantie contre la guerre d'agression et contre toute initiative autonome

L'adhésion donnée au plan muasoliBien. poursuit le Giornate d'italia, est d'autant plus digne d'être relatée qu'elle émane d'une des quatre grandes puissances appelées à collaborer au maintien de la paix.

Après avoir dit que le chancelier Hitler a consacré au problème de la paix des paroles de profonde aménité, ce même journal ajoute qu'il faut se féliciter de ce que, dans beaucoup de secteurs français parmi lesquels il semble que l'on puisse placer aussi le gouvernement, les paroles de M. Hitler n'ont pas été accueillies et considérées avec la déflance habituelle.

Le Lavoro Fasdsta remarque que M. Macdonald a placé les grandes nations d'Europe devant l'alternative d'accepter le plan Mussolini ou d'encourir l'énorme responsabilité des consé- quences qu'entraînerait un refus. D'autre part- les journaux italiens reproduisent amplement les commentaires que la presse française de toutes nuances a consacrés à ce projet. Relatant quelques-uns de ces commentaires, la Tribuna écrit que la S. D. N., si elle veut représenter l'Europe, doit cesser d'être uniquement la France et ses alliés et elle ajoute < Le plan Mussolini n'est pas contre la S. D. N., mais contre les procédures, les manoeuvres et les jeux qui ont paralysé lusqu'à présent l'action de cette dernière. »

Méthodique

le nouveau régime poursuit son oeuvre en Allemagne

Berlin, 25 mars (dép. Havas.)

Le gouvernement commissariat prussien a décidé que, provisoirement, en raison de l'enquête ouverte au sujet de l'utilisation, par le gouvernement constitutionnel prussien, d'un fonds de 2 millions de marks, aucun traitement ne sera plus payé aux membres du cabinet Otto Braun, qui, bien que des- titués, ont continué à toucher leurs émoluments jusqu'au 1" mars.

D'autre part, MM. Severing, ancien ministre de l'Intérieur de Prusse, qui a été soumis à des interrogatoires au sujet de l'emploi des fonds en ques- tion », s'est rendu à Dielefeld, sa ville natale, où il se tient à la disposition des autorités.

Les appartements de l'ancien ministre prussien des Finances, M. Klepper, et de l'ancien secrétaire e d'Etat, M. Abbegg, ont été saccagés par des inconnus.

Ces incidents ont été désapprouvés par les autorités compétentes.

CONTRE WEIMAR

Weimar, 25 mars (dépêche Havas.) La plaquette de bronze apposée à l'entrée du Théâtre national allemand de Weimar, en souvenir de la Constitution de Weimar, a été enlevée aujourd'hui sur l'ordre du ministre de l'Instruction publique de Thuringe.

La plaquette portait l'inscription suivante

C'est dans cette maison que le peuple allemand, représenté par l'assemblée nationale, s'est donné la Constitution de Weimar. s

CONTRE LE BOLCHEVISME Dresde, 25 mars (dép. Havas.)

Le commissaire du Reich pour la Saxe a promulgué une ordonnance instituant un office national de défense pour la lutte contre les menées hostiles à l'Etat et les manœuvres bolchevistes. 270 COMMUNISTES

INTERNÉS DANS UN CAMP Stuttgart, 25 mars (dépêche Havas.) Dans la nuit de vendredi à samedi la police a arrêté 270 communistes et procédé à 400 perquisitions. Toutes les personnes arrêtées ont été dirigées sur le camp de concentration de Heuberg. DESTITUTIONS ET NOMINATIONS Berlln, 25 mars (dép. Havas)

Le vice-chancelier von Papen, en accord avec M. Gœhring, ministre de l'Intérieur prussien, a ordonné la destitution d'une cinquantaine de hauts fonctionnaires de l'administration prussienne.

Le Dr Syrup, président de l'Office de l'assurance-chômage, a été chargé de l'intérim du commissariat du Reich pour la lutte contre le chômage. Le Dr Syrup assume ainsi les fonctions du Dr Gerecke, arrêté avant-hier sous l'inculpation de détournements. Le comte Helldorf, chef des sections d'assaut racistes berlinoises, a été nommé préfet de police à Potsdam. LE NOUVEAU DIRECTEUR

DE L'OPERA DE BERLIN

Berlin, 25 mars (dép. Havas.)

M. Max von Schillings, président de l'Académie prussienne des beaux-arts et de l'Association allemande des compositeurs de musique, a été nommé directeur de l'Opéra de Berlin, en rempl cement de M. Ebert, infendant social-démocrate.

OSTRACISME EN BAVIERE

CONTRE MAGISTRATS JUIFS Berlin, 25 mars (dép. Havas)

Désormais les juges israélites de Bavière ne pourront exercer leurs fonc- tions en matière criminelle et discipli- | naire et les procureurs ou substituts 1 israélites ne pourront plus exercer les fonctions de ministère public.

Le gouvernement bavarois pourra autoriser des dérogations pour des instances en cours.

D'autre part, les juges Israélites aux tribunaux de commerce de Bavière devront être écartés de ces fonctions dans la mesure du possible.

A Berlin, au cours d'un procès Dour j escroquerie, le tribunal a déféré a la demande d'un inculpé hitlérien qui a refusé de se laisser juger par cette cour tant qu'un magistrat juif y siégera. L'instance a été ajournée afin que ce magistrat soit remplacé. UNE FEDERATION ALLEMANDE POUR LE SPORT AERIEN

Berlin, 25 mars (dép. Havas.)

Une fédération allemande pour le sport aérien a été fondée à Berlin. Elle a pour but de réunir en une seule orga- nisation toutes les associations nationales s'intéressant à l'aviation. La Fédération nationale pour la navigation aérienne, le corps des aviateurs nationaux socialistes, la Société RhoenRossitten pour le vol à voile et l'AéroClub d'Allemagne sont les éléments fondateurs de la nouvelle organisation. Les trois premières associations ont décidé de se dissoudre, tandis que l'Aéro Club d'Allemagne subsistera afin d'assurer les relations avec les associations étrangères.

Le conseil aérien allemand sera supprimé et remplacé par une commission sportive supérieure. L'aviateur Bruno Loerzer, titulaire de l'Ordre pour le Mérite, a été élu président de la nouvelle fédération.

JOURNAL POLONAIS INTERDIT Varsovie, 25 mars (dép. Havas) L' Illustrowany K u r } e r Codcienny, journal le plus important de Pologne par son tirage, a été interdit en Allemagne.

Commentant cette mesure, ce journal déclare que les journaux allemands devraient être interdits en Pologne, « qu'ils ne font que soulever la minorité allemande contre l'Etat polonais, qu'ils sèment la haine et incitent à la trahison

Par ailleurs, V Illustrowany Kurjer Codzienny publie une interview de M. Paderewski. Celui-ci accuse l'Allemagne de faire tout son possible pour provoquer un nouveau partage de la Pologne.

Jamais l'ordre n'existera en Europe. écrit M. Paderewski, sans une Pologne indépendante et puissante. possédant un accès à la mer.

VISITE A ROME D'UN GROUPE j D'OFFICIERS DE LA REICHSWEHR Rome. 25 mars (dép. Havas.) Les journaux signalent l'arrivée à Venise, à bord d'un trimoteur, de douze officiers allemands de la Reichswehr, qui effectuent une courte croisière aérienne.

Les officiers allemands, parmi lesquels se trouvent un général et quatre commandants, ont été reçus, à leur arrivée, par le général commandant, la seconde zone aérienne, le colonel commandant l'aviation de la Haute- Adriatique, l'attaché aéronautique alle mand et le consul d'Allemagne à Venise.

Belgrade. M. Edge. l'ancien ambassarieur des Etats-Unis à Paris, est arrivé hier soir à Belgrade, venant de Sofia.

UN PROJET

DE REFORME

DE LA CONSTITUTION DE L'INDE

Il va être examiné par le Parlement anglais

Londres, 25 mars (dêp. Petit Paris.) Laissant un instant de côté la crise économique, le chômage, le désarmement et le projet de pacte à quatre, le Parlement anglais va consacrer les trois premiers jours de la semaine prochaine a l'examen du projet de réforme constitutionnelle de l'Inde.

Ce projet, qui prévoit un régime d'autonomie fédérale limité par des réserves destinées à sauvegarder les prérogatives de la Couronne et les intérêts de la Grande-Bretagne, fut publié il y a une semaine, sous la forme d'un Livre Blanc.

C'est ce document qui sera soumis dès lundi au aPrlement et il convient de noter que la procédure prévue par le cabinet constitue une innovation constitutionnelle. Le plan ne sera pas présenté aux Communes sous la forme d'une loi.

Il a été décidé que, tel qu'il était exposé dans le Livre Blanc, il serait déféré à l'examen d'un comité mixte des deux Chambres qui aura pleins pouvoirs pour entrer en consultation avec les représentants des Etats indiens et de l'Inde britannique. C'est ce comité dont le secrétaire d'Etat pour l'Inde proposera lundi la constitution qui sera appelé à présenter un rapport dont les conclusions serviront de base à l'établissement de la nouvelle loi constitutionnelle.

Le plan exposé dans le Livre blanc a déjà suscité l'opposition des travaillistes qui jugent insuffisants le degré d'autonomie accordé à l'Inde et celle d'un groupe de conservateurs qui le trouvent excessif et périlleux tout à la fois pour la Grande-Bretagne et pour la prospérité de l'Inde elle-même. Il ne semble pas non plus que le plan ait été accueilli avec faveur dans l'Inde où les conseils de provinces se sont émus de l'étendue des sauvegardes réclamées par la Grande-Bretagne et où, à la Chambre des princes, un groupe important pose des conditions qui, maintnues, feraient échouer la réforme.

Ce sont ces données diverses et souvent contradictoires d'un des problèmes les plus délicats qu'ait eu à traiter le Parlement britannique qui donnent aux débats qui s'ouvriront lundi un intérêt exceptionnel.

Expérience sans précédent dans l'histoire des grands empires, déclare justement la presse anglaise. On peut être assuré que l'expérience sera suivie de près ici et ailleurs.

J. M.

Le ministre Gœhring

¡ dément les irrformatioas relatives aux excès hitlériens

Berlin, 25 mars (dép. Petit Parisien.) Très ému par les informations publiées dans la presse américaine, anglaise, espagnole, suédoise, ainsi que celle d'autres pays, sur des atrocités qui auraient été commises en Allemagne, notamment sur des actes caractérisés d'antisémitisme, le ministre naziste Gœhring a convoqué aujourd'hui, à midi, tous les correspondants étrangers à Berlin.

Au cours d'une allocution qui dura plus d'une heure et qui fut prononcée d'un ton souvent véhément, le ministre d'Empire, haut commissaire de l'Intérieur prussien, s'éleva avec la plus vive énergie contre les bruits d'atrocités en question.

Il voit dans cette campagne contre l'Allemagne naziste une réédition de celle dont fut l'objet l'Italie, de mai j 1922 à septembre 1923, alors que les fascistes s'installaient dans ce dernier pays.

M. Gœhring a tenu à préciser que personne n'a eu pas même un doigt, pas même une oreille coupée et que la révolution nationale s'est accomplie de la façon la plus disciplinée qu'il soit. Il estime qu'elle n'a pas causé plus d'une dizaine de morts.

Le ministre a reconnu certaines brutalités de miliciens, en ajoutant que ces brutalités étaient nettement réprouvées par le gouvernemenk Quant aux individus qui ont été mis en détention préventive, ils doivent en être reconnaissants au régime qui a ainsi protégé leurs personnes.

Le ministre a reconnu également que des étrangers ont été ici et là molestés, mais les faits en question n'ont jamais eu le caractère grave qu'on leur prête il dessein et le gouvernement est d'ailleurs intervenu aussitôt pour y mettre fin en édictant des mesures de répression draconiennes.

Après avoir rappelé qu'il s'est agi dans les faits en question d'actes d'agents provocateurs revêtus de l'uni- forme brun naziste, le ministre a fait un appel pressant aux journalistes étrangers pour que, par leurs dépêches, Ils remettent les choses au point Parlant des journaux étrangers qui publient des informations de nature à nuire à la réputation de l'Allemagne et sans qu'on connaisse exactement la source des bruits en question, Goehring a fait connaître que, dans ce cas, les correspondants berlinois desdites feuilles seraient rendus responsables dea publications de leur journal. Il a conclu en affirmant qu'il n'existe pas de censure Allemagne et que les correspondants ont toute faculté da faire connaître la vérité et de met· e fin à la campagne mensongère déclenchée contre le nouveau régime aile mar.

A l'issue de cette conférence, un comité a été créé, composé d'une quin- zaine de journalistes désignés par lets milieux officiels et qui ont été amenés à la préfecture de police pour y cons- tater que le leader communiste Thaelmann y est en parfaite santé. Les auto- rités policières ont amené également devant les journalistes étrangers cinq autres personnes arrêtées, dont le député communiste Torgler et le publiciste républicain Ossietzky. Ces derniers ont déclaré n'avoir pas été maltraités. Ils n'ont cependant pas encore été interrogés et ignorent l'inculpation qui pèse sur eux.

Actes de terrorisme en Espagne j Londres, 25 mars (dép. Petit Parisien.) On ma.ide de Barcelone à l'Ex!change Telegraph qu'un aqueduc, près d'Alicante, a été partiellement détruit par une explosion à la dynamite. L'attentat a été commis, croit-on, par des individus appartenant à un groupement terroriste de la région. Le même message rapporte que la nuit dernière plus de 200 révolutionnaires ont envahi la salle où le con- seil municipal de cette ville poursui- vait ses délibérations et ont attaqué les membres de l'assemblée. Un d'entre eux a été grièvement blessé. Les manifes,tant«;. qui ont tenté ensuite de mettre le feu à l'hôtel de ville. ont dû toutefois 1 abandonner leur dessein sur la double intervention de la police et de la troupe.

Au cours des échauffourées qui ont suivi plusieurs manifestants ont été blessés ou arrêtés. L'ordre règne au- jourd'hui dans la ville.

Tractations

mystérieuses

dans les coulisses de la scène chinoise Changhai, 25 mars.

D6 NOTRE CO» REPONDANT PARTICULIER Une confusion indescriptible règne dans les coulisses politiques chinoises où ont lieu de véritables chasses-croisés de ministres et de chefs de clans qui cherchent à grapiller à la faveur de changements imminents et importants. L'organisation de la défense nationale dans le nord de la. Chine, comme la résistance à outrance à l'agression japonaise, est reléguée au second plan. L'agitation antinippone reste sana doute un puissant levier de pression intérieure pour exciter la populace contre tel adversaire politique qu'il faut frapper en le proclamant traître à la patrie. Mais on en use modérément. On sait en effet que des incidents antinippons auraient cette fois leur répercussion non plus dans les provinces lointaines mandchouriennes, mais dans la région de Pékin et de Tien-Tsin.

Personne, dans l'arène politique, ne veut assumer les lourdes responsabilités de nouvelles hostilités dans la Chine du nord.

Deux lumières aveuglantes, pour les autorités, dans ce décor incompréhensible. Ce sont d'abord la réorganisation des provinces du nord, puis le dénouement de la crise politique ouverte dans la capitale par le retour de Wang Ching Wei, chef de l'aile gauche du Kuomintang.

Le pivot de la réorganisation du nord de la Chine devant contribuer à raffermir les liens entre Nankin et Pékin, jusqu'ici très faibles, se trouve à PaoTing-Fou, localité située dans la province du Hopol, à l'embranchement de la grande ligne Pékin-Hankéou et de la voie ferrée secondaire donnant accès aux provinces de Chansi et Suyan, où les chefs militaires indépendants se sont taillé des fiefs quasi autonomes financièrement et administrativemeat. C'est à Paotingfou que le généralissime Tchang Kai Chek installa son quartier général après la démission forcée du maréchal Tchang Hsue Liang. De là, ses émissaires peuvent aisément approcher les chefs féodaux des provinces du nord et les lui amener si les propositions les intéressent. Mais les tractations n'avancent pas.

Les délégués officieux des généraux nordistes viennent bien à Pao-TingFou pour signaler les gaffes et les abus commis par l'administration défunte du jeune maréchal ou pour suggérer des réformes indispensables. Mais leurs patrons restent tranquillement tapis dans leurs somptueuses résidences, au milieu de leurs troupes sur pied de guerre. Leur attitude équivoque ne laisse augurer rien de bon. Les avances de Tchang Kai Cheik se brisent contre des esprits têtus et finauds. La tâche du généralissime apparaît d'autant plus difficile que la gangrène séparatiste s'implante, en ce moment, dans la Mongolie intérieure à la suite des manoeuvres des agents du Mandchoukouo, qui s'y infiltrent par le Jehol tenu par les troupes nippones. Ce mouvement aurait déjà gagné Tchahar. Dans la capitale chinoise, c'est la bouteille à l'encre. Le conseil exécutif, la plus haute charge du gouvernement, est sans titulaire. Wang Ching Wei, revenu pour en reprendre la présidence. qu'H avait avant son départ pour l'Europe, s'est finalement désisté. Wang Ching Wei, refusant la présidence du conseil exécutif, demande qu'elle soit confiée au ministre des Finances Spong, qui fit l'intérim pendant son absence. Mais M. Spong n'en veut à aucun prix. Une haute personnalité chinoise m'a déclaré que la collaboration de Wang Ching Wei avec Tchang Kai Chek est en faillite et que le chef de l'aile gauche a bien d'autres projets en tête dont la réalisation aurait l'appui de toutes les cliques qui ne sont pas de la nuance dite tchangkaikiste.

René Laurens.

FIN DE LA COURTE GREVE DES TYPOGRAPHES D'AUTRICHE Vienne, 25 mars (dép. Petit Parisien.) La grève des typographes a duré dixneuf heures et a cessé cet après-midi. La journée a été marquée, d'autre part, par les tentatives de militants communistes pour susciter des bagarres dans l'intérieur de la ville. La manifestation annoncée depuis plusieurs semaines a été empêchée par la police, qui a procédé à plus de deux cents arrestations.

Suivant l'Extra Blatt, le dernier préfet de police, M. Brandi, à qui le gouvernement a récemment demande sa démission, se serait affilié au parti hitlérien après avoir assuré aux nazis que s'ils les avait vivement combattus tout le temps qu'il dirigeait la préfecture de police, il n'avait fait là qu'exécuter les ordres du geuvetmement. M. D.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES LE HOCKEY SUR GLACE AU PALAIS DES SPORTS

La seconde demi-finale de la coupe des champions, disputée hier au Palais des Sports, s'est terminée par la victoire des Rangers du Massachusetts, qui l'ont emporté sur le Toronto National par 3 buts à 2.

Canadiens et Américains rivalisèrent d'ardeur et de science au cours de cette partie qui vit de nombreuses phases, de beau jeu et qui fut dans l'ensemble très égale. Les buts furent marqués par Gareis- j son (2) et Langmard pour les Rangers, et par Huggins (2) pour Toronto. En un match préliminaire, le Ceni tral Hockey Club et la Sélection parisienne firent match nul, aucun but n'étant marqué.

UN MOTOCYCLISTE TUE Au cours d'une collision qui se produisit à l'intersection à Montgeron de la route nationale n- 5 et de la rue Pierre, entre l'auto de Mil* Suzanne Coulon et un motocycliste, M. Camille Cité. trente-cinq ans, demeurant allée des Noisettes à Yerres, ce dernier fut si grièvement blessé que. transporté à l'hfipital de VOleneuve-Saint-GeorI gts. il y est décédé.

Violent incendie au Blanc-Mesnil Un incendie s'est déclaré au Blanc-M«snil, hier vcrs 11 h. 30, dans une maisonnette ménage Cherreau'.t et leur cinq enfants. Malgré l'intervention rapide des pompiers qui furent sur les lieux en sept minutes, le i feu consuma entièrement la fragile habitation. Lea dégâts s'élèvent à 22.000 francs environ. ruinant complètement cette famine dont le,chef est sans travail. La mu| nlcipalfté et des voisine x sont préoccupés de trouver un asile provisoire aux Deux enfants incendient nn hangar Polonais, Bernard et Ladislas Gozywaez, sept et huit ans. ont mis le feu à un hangar dans lequel ils jouaient et qui dépendait de la ferme de Combes, où leurs pa- rente sont employés. Le matériel et les récoltes ont été détruits. Lee pertes sont évaluées à 100.000 francs.

DANS LA REGION PARISIENNE

AISNE

BECQD1GNT. Le manouvrier Henri Dutréne, vingt-deux ans, et Adéa. Duquenne, vingt et un ans. qui, pour monter leur futur ménage, allèrent dérober des meublas aans une maison actuellement inhabitée, ont été condamnés à dix jours de prison avec sursis par le tribunal.

BUIHOX-FOS.SK. Le concert des an- ciens combattants aura lieu ce soir à 20 Il.. salle des fêtes, avec le concours de l'harmonie municipale et de la Fraternelle. CHATEAl-THIEBBÏ. Ce soir, à 20 h. 30, en la Maison de l'amitié francoaméricaine, concert donné par Mme Henriette Ferrieux. professeur de chant au profit de l'œuvre de la crèche.

L'assemblée générale de l'Association fraternelle des employée de chemina de fer aura lieu à 14 heures à l'hôtel de ville, salle de la justice de paix.

Le courant électrique sera suspendu aujourd'hui de 8 à 13 heures, rue de Rère, avenue de Soissons, Grande-Rue, rue Jeande-la-Fontaine. rues de la Madeleine. SaintCrépin et Saint-Martin, jusqu'à la flaoe de Gerbrois.

En voulant traverser la rue Carnot, Henriette Brulé, six ans et demi a été renversée par l'auto de M. Ivernel, huissier. L'état de l'enfant a nécessité son transport à l'hospice.

FONTAIKE-LES-VEBVINS. Lx section des anciens combattants a renouvelé comme suit son bureau président d'honneur, M. Henri Billoit président actif. M. Paul Hutin secrétaire-trésorier, M. René i''ourgny membres, M il.n.-l Lefévre. Léon Ramon. Edmond Dumoti«r. Eliloit fils. GROUGIS. Aujourd'hui à 14 heures, salle des fêtes de la mairie, concert organisé par ia section de VV,C, avec le concours de l'Amicale des anciens élèves. GUISE. En match amical, C.C.S. des cheminots hirsonnais, rencontrera aujourd'hui, à 14 h. 30, prairie du Moulin-Neuf. l'U.S. Guisarde.

HIRSON. Une leçon de jardinage sera donnée cet après-midi à 15 h., salles d'Aumale. par M. Henry, professeur d'horticulAujourd'hui, à 14 h.. 30, au square Saint-Nazaire, match de championnat: C.A.S. Hirson contre U.S. Beauior. La pharmacie Breton, place Pasteur, assurera le service de garde.

LA CHAPELIOS-MONTHODON. Cet après-midi, à 16 heures, la Société de secours mutuels tiendra son assemblée géLA FEBTE-MILON. Au stand de la route de Meaux, aujourd'hui, séance de tir de 14 à 18 heures.

LAON. Le dimanche à Laon A 10 h. 30. assemblée générale du groupement d'Action républicaine et sociale place du Marché.

A 14 heures, carrosserie RouiHon. banquet sous la présidence de M. André Tardieu, ancien président du Conseil. A 14 heures, salle des fêtes du marché couvert, bal d'enfants costumés suivi d'une sauterie à 14 li. 30. au théâtre municipal fête de bienfaisance organisée par les élèves et anciennes élèves du collège de jeunes fllles à 14 heures, café des voyageurs, réunion trimestrielle de la section de Laon des jardiniers de France; à 14 heures, la préfecture, réunion de la •hambri" départementale des métiers. Sports à 15 heures, terrain de la route de Reims. Football U. S. L. (1) contre C.A Cheminots Tergnier. En lever de rideau. Ecole normale de Laon contre S. C. 0. Soissons 15 heures, stade de la Cité-duNord, match de basket-ball G. S. des Cheminots de Creil (1) contre A. S. D. L. C. (1) en ouverture, à 14 heures, S. C. E. (2) sontre A. S. C. L. (2).

Pharmacies de service plateau, M. Boyer, rue Châtelaine faubourg. M. Berthou. avenue Carnot.

MÔY. Cet après-midi. à 15 heures, salle des fêtes de la mairie, concert suivi de bal, organisé par la musique municipale. SAINT-QUENTIN. Pharmaciens de service aujourd'hui, MM. Bbutrouille, 8, rue de Guise et Willemin, 1, rue du Palais-deJustice.

Au stade du chemin de Morcourt, l'Olympique Saint-Quentinols recevra lea équipes 1 et 2 de l'A.S. Masnières (Nord) et leur opposera ses équipes 2 et 3. Le S.C. Harly recevra le C.S. Montescourt pour le challenge Devred. A 14 heures, rue Condorcet, congrès catholique sous la présidence de Mgr, Mennechet, évêque de Soissons.

A la suite des circonstances établissant la préméditation que nous avons indl- j quées et que l'information a relevées à sa! charge, Fernand Ruelle, l'auteur du crime de la rue Bignon. a été Inculpé d'assassinant et sera renvoyé devant les assises de l'Aisne. Mardi à 20 h. 30. à ia société industrieile, une conférence eera faite par M. Bernard Frank, lieutenant de vaisseau de réserve sur e Nos sous-marins. La fin glorieuse des submersibles Curie, Monge et Bernouilli

ARHOU. Une domestique de ferme. Renée Selgneuret, a reconnu devant les gendarmes avoir dérobé une somme d'argent à son patron, M. Béasse, boulanger. Elle sera poursuivie.

CHATKAl'Dl'N. Le parti agraire çrga- nise une manifestation cet après-midi, a 16 h. 30, sur le Mail.

LEVES. Un cycliste, M. Henri Lagarde, qui l'autre jour, comme nous l'avons relaté, avait été trouvé blessé au; la route, a succombé à l'hôpital de Chartres. L'enquête continue.

UN'VERRE. Un cultivateur, M Pùhu. cinquante-six ans, blessé par l'auto de M. Beaudoux, marchand de nouveautés à la Ferté-Bernard, est mort à l'hôpital de Ch$teaudun.

OISE

BAIIXK«I.-I.ï:-«OC. Le petit Stanislas 2arewskl, âgé de trois ans, échappant il. la surveillance de sa mère, a été renversé par l'auto de M. Boullenger. Atteint d'une frac- ture de la cuisse gauche, l'enfant a été ra- mené chez sa mère.

CLEBMONT-DE-L'OISE. Cet après-] midi, à 16 h. 30, M. Armand Dupuis. député de l'Oise. fera une conférence, au Cercle Républicain, sur l'Oise touristique ». FONTAINE-BONNELEAK. .Des malfaiteurs se sont Introduits au domicile de M. Georges Lesobre. manouvrier; et lui ont dérobé de nombreux outils.

GOCVIF.IXX. Un enfant de vingt moia, le jeune Guy Postel, dont le père est maçon au lieudit la Carrière, est tombé pendant une absence de sa mère dans une bassine d'eau bouillante. Le pauvre petit est mort à l'hôpital. SAINT-JUST-EX-CHAUSSEE. La nuit. un camion conduit par M. Liaubet, entre- preneur à Clichy, rentrait à Paris lorsqu'à! 1.500 mètres environ de Saint- Just, le con- ducteur, ébloui par les phares d'une auto. fit une fausse manœuvre et jeta son véhl- cule dans une haie bordant la route et sur- plombant un pré d'une hauteur le trois. mètres. L'employé de M. Liaubet, M. Pierre Lambert. âgé de vingt-six ans, fut projeté dans le pré par la violence du choc, cependant que le camion restait à demi suspend dans le vide. Atteint d'une fracture iu bassin, M. Lambert a été transporté à l'hOpita1 de Creil.

SEINE-ET-MARNE

BBAï-SUB-SEÏNE. L'Union chorale donnera un bal paré et masqué ce soir à 21 heures, au café de la Halle. CHALACTBE-LA-GBANDE. Une ea- vaica.de organisée par la jeunesse du pays aura lieu avec départ à 13 heures. JUTIGNT. La subdivision des sapeurs- pompiers donnera un concert ce soir il 20 heures, 8alle Lasnier. bal la suite. LA HAUTE-MAISON. Le garde champêtre. M. Albert Petit, soixante-deux ans, a été heurté par une moto qui l'a projeté sur l'accotement de la route. Sérieusement contusionné aux jambes, le motocycliste également a été blesaé légère- ment. MXAUX. Service de garde de phar- macie M. Monimard, rue du Grand-Cerf. L'Amicale des anciens élèves de l'école salle des fêtes de l'hôtel de ville une matinée artistique au cours de laquelle 75 enfants de l'école de la Ferté-sousJouarre se feront entendre. 3IESSY. Un motocycliste, M. René Lauvereyns, trente-six ans, ouvrier agrl- cole à Vil!eroy, est entré en collision avec l'auto d'un représeutant de commerce. La jambe droite brisée, le motocycliste a et* transporté à l'hôpital de Meaux.

NANGIS. L'assemblée générale de la société de secours mutuels aura lieu au- jourd'hui il. 14 heures, à t'hôtel de ville. PROVINS. La pharmacie Blnet, rue de la Friperie, assurera le service de garde. SEINE-ET-

ABLON. Sorti de l'hôpital de la pitié où il avait été admis àla suite d'un accident, M. Jean-Baptiste Paradis, soixante-cinq ans. sana domicile ftxe, ayant voulu faire le trajet à pied de Montgeron à Paris, est tombé exténué quai de la Seine et a été conduit à la clinique de Juvisy.

ATHIS-MON8. Neurasthénique, un em- ployé des P. T. T.. M. Marcel Matchant. trente-trois ans. demeurant 22. rue des 8uciétés, s'est tailladé la gorge d'un coup de rasoir. Il a été transporté à la clinique de Juvisy

AlTt,NAY-SOCS-BOIS. La société d'hor· tlculture et dee jardins-ouvriers de France

natte les habitants la leçon de jardinage lui sera donnée cet après-midi il. 14 h. 30 tans la jardin de M. Rouy. 136. route de Bondy, par M. Quévanne. professeur d'horUculture.

A 10 heure:, à la mairie, réunion dea Croix de feu.

BREVAL. Jean Walkovisk, vingt-sept ins, manoeuvre, en travaillant sur la vote ferrée s'est fracturé la jambe droite et a été transporté à l'hôpital de Mantes. CLAYES-SOCS-BOIS. M. Ren6 Enjo- ran, vlngt-trole ans. circulant à bicyclette. accrocha un autre cycliste et fit une chutr. A ce moment arrivait l'automobile de M. Viougeas. épicier à Plaisir. qui lui passa sur le corps. M. Enjoran, atteint d'une frac- ture d'une jambe, a été transporté à sen domicile.

COBBEIL. Cet après-midl, k 15 heures- sur le stade municipal, match de football- assoMatk.n entre F. C. Corbeil (1) et SaintGobain Sportif (1).

ETAMPES. La Ligue des droite de l'homme tiendra une réunion publique et contradictoire à 15 heures dans la salle des fêtes.

M. Mauranges, avocat, fen une confié- rence. Sujet « La crise morale de la démocratie i.

Au stade de Guinette, le Club Athlétique d'Etampes (réserve) rencontrera le S. C. Argenteuil (réserve) il. 13 heure». Sur le même terrain, 15 heures. le C. A. E. (1) sera opposé au S. C. Arçen- teult (1).

LIVBï-GARUAN. L'Union sportive fera aujourd'hui disputer une marche de vingt km. sous la présidence de M. Arseno Vtllerez et sous les règlements de l'U. F. M. Ouverte à toutes catégories.

Le challenge des commerçants sera réservé aux 2" et se catégories. Départ place de la Mairie à 14 h. 30.

Sur le terrain de sport de la mairie. à 14 h. 30, match de football Livry (1) contre A. C. des Eaux de Neuilly (1) Livry (3) contre Issy-les-Moulineaux (R). Sur le terrain des sports du Cercle amical Kodak-Pathé-Sevran. deux matches de football il 13 h. 45, C. A. Kodak-PathéSevran (1 B) contre U.S. Livry-Gaxgan (R); à 15 h. 15. C. A. Kodak-Pathé-Sevran (1) contre Parls-Olvmpique-Universitaire (1). PARA}'. Route de Fontainebleau, un cycliste, M. Julien Zarn4ki. vingt-sept ans. Polonais, manœuvre, demeurant rue Sauly-les-Chaxtreux, s'étant accroché à un camion, glissa sous celui-ci et, grièvement blessé, a été transporté à la clinique de Juviey.

SAINTE-GENEVIEVE-DES-BOIS. Des gendarmes d'Epinav-sur-Orge ont arrêté un repris de justice, René Masure, trente-nen! ana, ne diaant expert financier, recherché depuis longtemps pour escroqueries et abus de confiance. n a été écroué à la prison de Corbell.

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JEUNES MAMANS Mettre un enfant au monde n'est pas tout. Il faut ensuite l'élever et lui donner les moyens physiques de supporter la lutte quotidienne. Pour avoir un esprit solide, il faut un corps vigoureux. Epargnez-lui la fatigue nerveuse et la lassitude qui conduisent à l'insuccès.. Surveillez donc son alimentation et donnez lui les aliments sucrés qui aideront au développement de son jeune organisme et augmenteront sa résistance contre l'atteinte des maladies contagieuses.

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On fait tous les jours des découvertes Vous connaissez beaucoup de choses, j'en conviens. Mais je me demande at vons comptez parmi les sens qui connaissent maintenant ce mets exquis qu'il» ignoraient autrefois. Le tempe court, et plus il va plus le nombre de cee gourmets s'accroh; On a consommé

en 1926 4.950 boit»*

en 1930 1.289.000 »

en 1.300.000

en 1932 >

Mais de quoi s'agit-11 donc ? me dermitdez-vous. Du Crabe Japonais, un crusfacè exquis péché sur les côtes du Japon. Et c'est au soin que l'on apporte à le mettre en conserve qu'il doit ea fratcheur et la faveur de plus en plus grande que lui réservent les gourmets. Fanct. Un nouveau moyen de se laver

Actuellement, il y a deux moyens de ee laver le savon d'une part et, d'autre part, les crèmes ou laits de beauté. Une femme se croit encore plus élégante quand elle se lave avec une crème. Or, les crèmes ne laven' pas, se peuvent pas laver tout au plue peuvent-elles permettre un essuyage avec un linge ou un tampon d'ouate.

Laver le corps humain, les mains, le visages, cela consiste à dissoudre les sécrétions plus ou moins importantes que notre peau produit d'une manière continue dont la plus importante est la sueur et sur lesquelles les poussières de l'air viennent se poser et s'agglutiner.

Seul, le savon lave, car, seul, le savon possède la propriété de dissoudre les produits de sécrétion de notre épiderme. Seulement, le savon a un inconvénient même le plus neutre et le mieux fait s'hydrolise. c'est-à-dire qu'il se décompose au contact de l'eau et met en liberté des traces d'alcalis. Un savon n'est neutre que lorsqu'il est sec, ..et comme on ne peut se laver au savon qu'avec de l'eau, cela revient à dire qu'aucun savon n'est neutre.- Si»., Après de longues études, M. E. Schueller, ex-préparateur à la Sorbonne, exchef du laboratoire des recherches à la Pharmacie Centrale de France, vient de mettre au point un savon physiologiquement neutre. Puisque, dès qu'on le met au contact de l'eau, le savon s'hydrolise, ce chimiste a mis dane son savon, par avance, un corps capable de neutraliser et de saturer cet alcali en liberté ce corps neutralisateur c'est de la lanoline libre. Il en résulte donc que ce savon, qui est le nouveau Monsavon, neutre à la fabrication, reste encore physiologiquement neutre au moment du lavage.

Mais l'introduction de la lanoline dans le nouveau Monsavon a été encore la cause de qualités toutes nouvelle. La lanoline est, par excellence, la matière de base des crèmes de beauté de qualité. La combinaison savon fin plus lanoline donne alors lieu à un corps ayant à la fois les avantages des savons et des crèmes, sans avoir l'inconvénient des uns et des autres. Le nouveau Monsavon, savon..crème, est un savon. Il lave comme un savon, mais reste neutre U a, en même temps, une action de crème et adoucit la peau. Ajoutez à cela que le nouveau Monsavon est parfumé de la meilleure quaUté d'eeaence de lavande que l'on puisse trouver au monde la lavande de Grasse. Quand bien même on y mettrait tout l'or du monde, il serait impossible de fabriquer un savon meilleur ou plus fin que Monsavon.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN » LA LETTRE A DEUX FINS. f par Edmond S£E

Depuis que la petite Mme Larseunois était malade, retenue chez elle par une gfippe maligne. elle n'avait pas manqué un seul jour d'envoyer à Bernard Stampley (son ami chéri, son amant depuis plus de trois ans) une lettre destinée à le rassurer, à adoucir leur séparation, à lui prodiguer de ferventes assurances de tendresse, à lui permettre de patienter m attendant l'heure de leur réunion 1. .Mais un soir, la lettre quotidienne tant attendue ne parvint point au destinataire: Vingt-quatre heures s'écoulèrent encore, saas nouvelles. Alors l'inquiétude de limant s'accrut, au point qu'il prit la résolution d'aller les quérir lui-même au domicile de la malade. (Il espaçait d'ordinaire les visites, par crainte d'éveiller les soupçaes d'un mari assez indifférent. pourtant, au-dtre de sa femme, et devenu pour elle un bon camarade, rien de plus .Comme il savait que M. Larsennois se rasdait à son bureau < sur les 2 heures s. Bernard attendit 3 heures pour se présenter chez son amie. Quelques minutes plus tard, introduit auprès d'elle, il se- préparait à lui faire part de son amoureuse angoisse, lorsqu'elle l'interrompit dès les premiers mots.

Oui, mon pauvre chéri. Ne dis tien. Je pensais bien que tu te tourmenterais en restant vingt-quatre heures sans recevoir de mes nouvelles Mais si tu savais ce qui s'est passé, ici, pendant ce temps-là Quand on a trouvé ma )et11 sursauta, effrayé.

Comment, trouvé

Mon mari, oui 1 La lettre que le t'avais écrite, que je me préparais à t'enhier. comme d'habitude. Il est tombé sur elle, par hasard, en cherchant uste note, une facture dans mon buvard 1 Et comme elle était là. ma lettre, grande Ouverte, étalée, sans que j'aie pu même la glisser sous enveloppe.

II l'a lue

Il l'a lue, oui

Oh

Mais elle se jeta dans ses bras.

Non 1 Ne crains rien Rassure-toi 1 Aucun drame Au contraire

1Elle eut un petit sourire malicieux de i tt La lettre, il a cru qu'elle était écrite pour lui

» Jl la considéra, légèrement ahuri. ̃t vw Qu'est-ce que tu racontes ?. Parfaitement, mon chéri, pour lui, et parée que, soi-disant, je m'ennuyais. pensais à lui, en son absence, pendant était à son bureau, et que, alors, je lyï aval; écrit tout simplement Ça l'a même touché, ému au point qu'il en avait lea pannes aux yeux et qu'il a voulu la garder, la conserver, ma lettre, dans le tirer de son bureau, pour pouvoir la relire 1 Crois-tu, hein ? On peut dire que oijros l'avons échappé belle

Mais comme il gardait un visage inquiet, préoccupé, elle ajouta

D'ailleurs, je vais tout de même la chercher, la lettre, te la donner « lire 1 Je veux que tu en profites toi aussi, puisque c'^lt à toi qu'elle était destinée Attends-moi une minute

Elle s'envola, preste, légère, puis revint e6 lui tendit une feuille de papier bleu recouverte de sa fine écriture 1

Bernard s'en empara et lut. les lignes suivantes

» C .uDepuis que je passe ces jours et ,ne seule, faible, dolente, perdue daM, mon grand lit comme un pauvre chien malade, je comprends mieux encore «î Avantage, combien je t'aime Combien }*.le suis attachée de façon fervente, profoaàt, immuable 1 Ah que les heures, me semblent longues, loin de toi- 1 Et qu'il me tarde de té revoir Tu t'es montré si boa, si tendre, si patient envers moi depuis que je suis malade Tu m'as prodig.ué_de si belles, si douces paroles Même quand tu n'es pas là je te sens si près de moii ea pensée, si indifférent à ce qui n'est pas moi, ton amie, ta corjpagne, ta maitrè4s>& ta vraie femme pour toujours «/-Ne crains rien, va Elle est bien à tof,* "cette femme, et s'efforcera éternellement de te rendre heureux, comme tu me rends heureuse moi-même I Plus heureuse, plue totalement, fervemment, passionnément éprise, conquise que je ne puis te le dire par des mots, quand nous nous retrouvons, et que je t'inquiète, te déçois parfois par mes bouderies, mes incohérences, mes sautes d'humeur signes de mon amour, encore, de mon pauvre amour avide, exigeant, maladroit »

..La lettre se poursuivait sur ce ton pendant des pages. Lorsqu'il l'eut achevée; Bernard la rendit à son amie, puis resta silencieux. Ce silence inquiéta la petite, Mme Larsennois.

Qu'est-ce que tu as ? demanda-t-elle, tu n'es pas content de ce que je t'écrivais ? Il hocha la tête

W Si. Oh si Elle était bien bonne. bien tendre, bien amoureuse, ta lettre Un peu trop, même

̃ Oh 1 protesta-t-elle, trop

_ii Oui, oui. Quand je songe surtout qu'un autre, ton mari, a pu se l'attribuer, -S. Eh bien ?.

r-fcEh bien, ça, vois-tu, ça me surprend toutNd* même un peu Et ça m'incite à ptnÉer. à croire des choses que j'étais plutôt loin de soupçonner Et qui ne me'sbnt pas précisément agréables Ça m'ouvre des horizons nouveaux.

-ar, Sur quoi ?.

>jg Feuilleton dn Petit Parisien. 26-3-33 j LE POISON DE LA HAINE grfcBd roman ln«4lt

̃ Jacques LA GUERCHE AA DEUXIEME PARTIE

UN HÉROS

VI (suite)

L'étude Rivegasse,

moins tout l'été.

Tant mieux, ça vous changera les idées, ça vous fera de la compagnie. Lie divertissements n'abondent pas à Ardemont Lea soirées surtout doivent vous sembler longues. Il est vrai qu'en étém maie tout de même. Oh moi, fit Mauroc, avec mes livrât et mon petit laboratoire, je ne m'eonuie jamais

f-jC'est vrai, vous êtes un savant. et an sage ajouta maître Rivegasse malgré les gestes de dénégation de Mauroc. Mais, habitué à la vie de Paris, peut-être M. Etienne trouverat-il, 1a nôtre bien monotone s'il prolonge son séjour au delà de l'été, comme on m'a dit qu'il en avait l'intention. Est-ce vrai ?

Lui-même n'en sait rien encore, Ot laconiquement Mauroc.

C'est que ce n'est plus ici comme du temps de Mrs Hardmount. Quel vidfc a fait sa mort dans le pays !• A«.T. s'il y avait Mme Hairelle pour la Copyright by J. La Guerche 1933. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

Sur tes rapports, tes relations avec lui, pardi Lui. auquel t'unissaient, soidisant, de simples liens d'amitié, de camaraderie du moins tu l'affirmais C'est la vérité

Ah ricana-t-il amèrement, la vérité 1 Et en trouvant une lettre comme celle-là. débordante de tendresse, de ferveur passionnée, il n'a pas le moindre doute, l'encaisse naturellement, comme s'il ne pouvait pas ne pas en être le destinataire I. Comme une manifestation. une preuve normale de ton amour 1. Un amour pareil, il faut le croire, à celui que tu me donnes, et bien différent de celui que tu prétendais lui donner, à lui 1. Oh jeta-t-elie avec indignation, tu crois L..

Je crois que si tu tte m'avais pas menti, l'équivoque pour lui n'eût pas été possible que le ton même de ta lettre l'aurait surpris, éclairé brusquement, lui aurait révélé que tu avais, dans ta vie, un autre homme, vraiment. uniquement aimé, celui-là 1.

Et tu regrettes qu'il n'ait pas eu cette révélation ?

Mais comme il ne répondait pas, perdu dans une sombre, une amère rêverie, elle se blottit contre lui en balbutiant Tu es fou I Tu es fou C'est toi seul que j'aime Et le te le prouverai en te retrouvant, demain < chez nous », car', rien au monde, à présent, ne m'empêcherait de m'y rendre

Elle s'y rendit en eâet, le lendemain. quoique bien faible, bien dolente encore, et le fugitif nuage se dissipa, qui avait assombri, un instant, leur liaison 1. Mais l'année ne s'était point écoulée que les journaux annonçaient le prochain mariage de M. Bernard Stampley et de Mme Olga Orviedo (une jeune femme de la colonie sud-américaine) qui, disait-on, avait divorcé. quitté son mari à la suite d'une lettre surprise par ce dernier, et qui ne laissait aucun doute sur les relations de la coupable, l'amour fougueux, pas- sionné, exclusit, celui-là, qui l'avait précipitée, à jamais dans les bras d'un autre

Edmond SÉE.

M. de Monzie à Maraeille Marseille, 25 mars (dép. Petit Parisien.) M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, est arrivé ce matin, à 10 heures. Il a été reçu par M. Guérin, secrétaire général de la préfecture. On sait que, sur l'invitation du président de l'Union nationale des étudiants de France et du président de l'Association des étudiants et anciens étudiants de Marseille, le ministre vient inaugurer l'immeuble agrandi de l'A. G. E. M. sur la Canebière. Le ministre, après son arrivée, s'est rendu aux salons MassiJia, où il a fait une conférence sur l'encyolopédie nouvelle.

A midi, au restaurant universitaire de la Maison des étudiants, un banquet a été offert à M. de Monzie. Les autorités civiles et militaires, les recteurs des universités d'Aix, de Toulouse, de Montpellier, de Grenoble assistèrent ce banquet, ainsi que les membres de l'Union nationale des étudiants, des délégués de toutes les A. E. de France, qui tiendront un congrès lundi, à Marsellle. Au cours de l'après-midi, M. de Monzie a inauguré la bibliothèque des internes en médecine.

M. TARDIEU A LAON Laon» 25 mars (dép. Havas.)

M1.' André Tardieu préside, demain. dimanche, à Laon, un grand banquet de plusieurs milliers de convives organisé par l'Association départementale d'action républicaine et sociale de l'Aisne.

Bien que cette réunion soit privée, seize groupements des gauches de Laon ont décide de s'y opposer.

A cet effet, des affiches ont été apposées et des tracts distribués, ainsi que des papillons qui portent « Camarades, réservez votre journée du 26 mars pour recevoir comme il convient l'homme du fascisme. »

Parmi les seize groupements signataires figurent le parti radical socialiste, le parti S. F. I. 0., le parti communiste, les jeunesses laïques, la Ligue des droits de l'homme, la libre pensée, la loge du mont Laonnois, le cartel des services publics, etc.

Les organisateurs du banquet se déclarent résolus à «faire le nécessaire pour empêcher aucun coup de force de troubler le droit de réunion et le droit de parole qui appartiennent aux citoyens ».

LE REGIME DES ALLEMANDS AU MAROC FRANÇAIS

Tanger. 25 mars (dép. Fournier.) Il est certain, à Tanger, qu'un daihir du Bulletin officiel de la zone française réglera sous peu le retour des Allemands dans cette zone.

Selon des renseignements sérieux,, les Allemands recevront l'autorisation de réeider dans la zone française pendant 'quelques mois, autorisation qui pourra être renouvelée pour la même durée. Cette autorisation leur sera refusée pour toute ville, comme Meknès, soumise au régime militaire. Certaines maisons commerciales et de navigation allemandes pourront avoir des représentants dans les villes de la zone française. Et il est aussi parlé de l'inetallation de consulats allemands, y compris à Tanger, encore que jouissant l'autonomie administrative.

remplacer. mais elle n'est pas là! Quand rpvient-elle ? Le savez-vous ? Mauroc eut un geste d'ignorance. Maître Rivegasse, bavard par curiosité, voyant qu'il n'obtiendrait aucun renseignement de l'ancien intendant, tourna court

Et alors, Mauroc, qu'est-ce qui vous amène ?

Le vieillard promena autour de lui un regard menant, comme s'il eût craint d'être entendu.

Je suis venu vous demander conseil, M* Rivegasse, pour une affaire. Mais volontiers De quoi s.aglt-il ? Voilà il me faut de l'argent. dix mille francs à bref délai.

Vous ne les avez pas ?

Liquides, non. Je ne les ai plus et je voudrais savoir quel serait pour moi le meilleur moyen de me les procurer. Tous mes biens sont maintenant en immeubles ma maison et mes deux petites fermes.

Vendez-en une

Je ne voudrais pas vendre. Et puis ça prend du temps et il me faut cet argent tout de suite.

Tout de suite ?

Dans une dizaine de jours au plus tard.

Diable Je ne vois qu'une hypothèque.

C'est ce que je-pensais, fit Mauroc d'une voix qui tremblait. Mais pour une hypothèque, il faut un prêteur. Ça se trouve.

Vous en connaissez. ?

Pourquoi pas ?. Revenez demain, Mauroc. Nous verrons cela.

Et le vieil intendant prit congé. Quand il fut parti, M» Rivegasse prit une feuille et une enveloppe, griffonna une lettre et appela le petit clerc Va porter cela tout de suite chez Lamblin.

Le distillateur ?

Eh bien, oui Il n'y en a pas trente-six des Lamblin à Labressac Une heure plus tard, François Lamblin arrivait à 3on tour à l'étude. Et

Vers les terres hostiles

d'Ethiopie

SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Je me souviens du temps des grandes manoeuvres et de la conduite de nos militaires logés chez les habitants. J'ai la honte d'avouer combien nos jeunes soldats gagneraient peu à la comparaison et mériteraient le nom de vandales.

X. fait la méme observation et cherche à expliquer

Cela tient probablement à ce que ces hommes sont plus près de la nature, qu'ils n'ont pas la perpétuelle contrainte de tous leurs instincts, comme il arrive dans notre civilisationpartiflcielle, de telle sorte que la bête humaine n'a pas à prendre sa revanche.

L'esclave, accroupie près du feu, nous prépare du café dans une cruche noircie,, au long col, où un tampon d'herbe sert de bouchon et de filtre quand on verse. X. la regarde et me dit

Comment peut-on soutenir en Europe que l'esclavage est aboli ? Cest profondément ridicule

Mais il est aboli, mon cher, nul n'a plus le droit d'avoir des esclaves ou, si vous aimez mieux, de retenir par force un être humain à son service.

Cette grande mesure d'humanité prise solennellement par l'Ethiopie en entrant a la S. D. N. a ému toute l'Europe, à tait couler des flots d'encre, retentir des discours, mais n'a rien changé ici. Cette femme que vous voyez là n'est plus esclave, c'est entendu, et ceci pour la grande satisfaction des gens de Genève, mais elle, elle est toujours là, elle fait les mêmes travaux, la magie de ces déclarations solennelles n'a opéré sur sa personne aucun changement. Elle ne peut être autre chose que ce qu'elle est. Et il y en a ainsi peut-être trois Ou quatre millions. Qu'en voulez-vous faire ? Faut-il les déporter pour les faire crever sur une île déserte comme les chiens de Stamboul ?

C'est le mot qui a fait tout le mai, car il est le même pour désigner les malheureux captifs, bêtes de somme qu'on importait encore en Amérique jusqu'au milieu du siècle dernier. Ceux-là pleuraient une patrie perdue, une famille massacrée, ils rêvaient de reprendre leur liberté.

Mais en quoi ceux-ci leur ressemblent-ils ? Depuis les temps reculés, en Ethiopie, la vente de ce que nous appelons, faute de mot, des esclaves, était en principe interdite par la loi. Elle était réglementée dans les cas particuliers, ou elle était possible avec un souci évident d'humanité. Ils appartiennent à une famille comme des enfants mineurs que les gendarmes feront rentrer de force s'ils prétendent se promener sans permission. Mais dans cette famille ils sont chez eux, leurs enfants y vivront comme eux-mêmes y ont vécu. Un de ces esclaves commet-il un vol, la loi ne le poursuivra pas, elle s'en prend au maître responsable, et ai le. vol est commis chez le maître même, celui-ci n'a pas le droit de porter plainte exactement comme s'il s'agissait de son propre enfant mineur. Les philanthropes prétendent faire cesser cette institution patriarcale, au nom de la morale, et chasser de chez leurs maîtres ces malheureux sans défense.

-Cependant, j'afc entendu, raconter des cruautés féroces infligées en punition aux esclaves par exemple, de les suspendre par les pieds, la tête aurdessus d'un réchaud où brûle du piment.

Oui, je sais cela, je l'ai même vu, c'est un supplice terrible mais l'Abyssin l'infligera aussi bien à son propre fils si celui-ci l'a mérité. Ce n'est nullement réservé aux esclaves. C'est barbare, c'est inhumain, inadmissible pour notre sensibilité, c'est entendu mais pour eux c'est bien peu de chose, croyez-le Encore une fois, ne comparons pas. Essayez donc de manger du berberi ou des tripes de bœuf crues avec leur sauce naturelle, vous ne pourrez pas, tandis qu'eux se délecteront.

Je sais que cette question d'esclavage est le grand argument invoqué pour éliminer l'Ethiopie de la S. D. N. On sait fort bien que l'état de choses auquel on fait allusion- par ce mot à double sens, l'esclavage, ne peut changer en fait sans entraîner la destruction de fEthiopie entière. C'est une de ces hypocrisies politiques tant de fois enregistrées par l'Histoire, cet art d'accommoder la vérité à l'usage des générations suivantes.

L'Abyssin, vous l'avez déjà compris, est un peuple qu'on ne peut pas européaniser. Il doit vivre chez lui en restant ce qu'il est ou disparaître. Mais cela ne nous convient pas, nous prétendons le dresser, lui apprendre à faire le beau, le rendre enfin utile à nos besoins, sinon il faudra se débarrasser de lui pour prendre la place qu'il ne sait pas occuper selon nos désirs.

Personne, bien entendu, n'ose ctécla-

comme le patron avait donné des ordres, il était introduit immédiatement. J'ai votre affaire, fit M* Rivegasse sans autre préambule.

En cinq minutes ila furent d'accord. Le lendemain, au commencement de l'après-midi, Mauroc se présentait de nouveau à l'étude.

Eh bien ? questionna-t-il quand la double porte matelassée se fut rabattue sur ses pas.

Je puis vous faire prêter vingt mille francs, lui annonça immédiatement le notaire.

Mais je n'ai besoin que de dix mille.

Mon client a vingt mille francs disponibles. Il ne veut pas fragmenter ce placement.

Mauroc eut un haut-le-corps.

Et les conditions ?

Sept et demi pour cent.

Vous dites ?

Sept et demi pour cent. C'est le taux normal.

Vous m'étranglez

Vous ne trouverez pas d'emprunt moins onéreux présentement.

Six pour cent, je comprendrais. Vous êtes pressé, m'avez-vous dit.. Je veux bien chercher, mais vous f ïz que le taux de l'intérêt des I.- hypothécaires.

Combien de temps vous faudrait-il pour trouver ?

Je ne sais pas. Un mois, six semaines peut-être.

Mauroc fit une grimace. Il songeait à Etienne, à l'air sombre du jeune comte, à ses propos désespérés. C'est trop.

Alors, Mauroc, acceptez

Soit. Mais vous stipulerez dàns l'acte que je pourrai rembourser quand je voudrai ?

Cela ne se fait pas.

Insistez près de votre client. J'insisterai. Je puis obtenir sans doute que le remboursement ait lieu dans deux ans.

C'est bon, fit gnfin Mauroc d'une

rer qu'il est prêt à tuer, ce serait un crime. On préfère combattre au nom de la morale cet infâme esclavage, et si l'Abyssin en meurt, ce sera de sa faute.

,'Mais qui vous fait croire que l'Europe médite de telles noirceurs ? Non, l'Europe ne médite rien, elle suit son évolution, cette évolution sociale inéluctable, irrésistible comme une force de la nature. Déjà le flot envahisseur a nivelé le monde. Tout est submergé par ce nouveau déluge, Progrès. Seul l'îlot abyssin était demeuré indemne derrière sa barrière de désert. Maintenant la digue est rompue, le flot monte.

Cependant, la France a toujours protégé ce vieux peuple ?

D'accord, et elle le protège toujours, malgré tout. Mais vous savez combien un homme qui se noie est dangereux à secourir, car il se débat sans discernement, et il faut quelquefois l'assommer pour le sauver malgré lui.

Les élections d'aujourd'hui Une élection sénatoriale a lieu, aujourd'hui, en Maine et Loire, en vue de pourvoir au siège laissé vacant par la mort de M. de Rougé.

C'est également aujourd'hui qu'a lieu le scrutin de ballottage de l'élection législative de Château-Salins, où il s'agit de pourvoir, on le sait, au remplacement de M. Jules Vy"olf, devenu sénateur.

M. Genois, conseiller' général, maire de Hampon, républicain indépendant, demeure seul candidat. MM. Guerber et Nicolas s'étant désistés en sa faveur, et MM. Liard, Perrin et Tumstein s'étant désistés purement et simplement.

Lure élira un député le 22 avril Lé collège électoral de la 21 circonscription de Lure (Haute-Saône) est convoqué pour le 22 avril prochain, à l'effet d'élire un député, en remplacement de M. Montillot, dont l'élection a été annulée.

AU CONSEIL D'ÉTAT Eji. ce qui concerne la taxe spéciale sur le chiffre d'affaires.- l'éditeur d'un journal ne peut être assimilé à Tin, marchand de denrées alimentaires. {l*jL société Desfossés, qui édite un annuaire, a fait appel, devant le c'rtBpffl d'Etat, d'un arrêté par lequel le conseil de préfecture de la Seine, a rejeté ,sa demande en' décharge dé la taxe spéciale sur le chiffre d'affaires à laquelle elle a été assujettie pour l'année 1927 sur les rôles de la Ville de Paris.

A l'appui de son pourvoi. la société requérante soutenait que l'édition d'un journal et d'un annuaire ne saurait être considérée comme une entreprise ayant pour objet la vente de denrées ou marchandises et que les recettes de publicité ne sont pas, non plus, le produit d'une vente de cette sorte.

La section spéciale du contentieux vient de faire droit à la requête de la société. Il est intéressant de noter qu'en réponse à la communication qui lui fut faite du pourvoi, le ministre des Finances avait répondu par des observations tendant au rejet de la requête de la société. L'arrêté du préfet de Seine-et-Oise ordonnant la fermeture le lundi des boucheries hippophagiques est déclaré illégal. Sans consulter le syndicat des bouchers hippophagiques, le Préfet de Seine-etOise, par arrêté en date du 31 janvier a ordonné la fermeture, le lundi, des boucheries bovines et chevalines du département. Le conseil d'Etat a décidé que l'arrêté du préfet de Seine-et-Oise était entaché d'illégalité en tant qu'il fixe les jours de fermeture des boucheries hippophagiques.

L'élection de M. Lartet, conseiller zéné·ral des Hautes-Pj-rénécs. est validée. La section spéciale du contentieux a déclaré valables les opérations électorales qui ont eu lieu le 18 octobre .19^V dans le canton de Çastelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées)- et a là suite desquelles M. Lartet a été proclamé élu conseiller général.

Un congé, pour convenances personnelles prolongé trop longtemps peut luire perdre un droit éventuel à pension. Le 1er novembre 1919, Mme Dupuis, Institutrice, obtint sur sa demande un congé pour convenances personnelles. D'année en année, elle fit renouveler ce congé jusqu'en Dans l'intervalle était intervenue la loi du 14 avril 1924 qui modifie le réprime des pensions. Le 4 décembre 1929, Mme Dupuis voulut bénéficier des dispositions de cette loi par une demande de pension, mais l'inspecteur d'académie à Lille rejeta sa demande, et le ministère de l'Instruction publique confirma par son silence la décision de l'inspecteur d'académie.

Le conseil d'Etat vient de rejeter le pourvoi de Mme Dupuis. motif pris de 1 article 67 de la loi du 14 avril 1924. l'intéressée ne s'étant pas pourvue dans un délai de cinq ans à partir de la cessation de l'activité.

Le contribuable ne Pe'at déduire de ses revenus les pertes subies à la suite d'opérations à terme aar marchandises, Le ministre du Budget s'est pourvu contre un arrêté d'un conseil de préfecture accordant une réduction de l'impôt général sur le revenu à un commerçant qui avait subi des pertes il la sulte d'opératiuns à terme sur marchandises.

La section spéciale du contentieux a fait droit à la requête du ministre et annulé l'arrêté du conseil de préfecture. Sa décision fut rendue sur le rapport de M. Rain, auditeur, après observations de Me Morillot, avocat du ministre, et conclusions du commissaire du gouvernement Devémy. Deux sociétés d'épargne- privées du bénéfice de l'enregistrement^- La sactiou du contentieux, sur, le rappcict.de M. Charles 'Ettori, maitre dé» et conformément aux conclusions du commissaire du gouvernement Latournarie,- a rejeté la requête de la Société nationale d'Epargne tendant à l'annulation d'un décret en date' du 29 éoembre lui retirant l'enregistrement.

Au cours de la même séance, sur le rapport de M. Relnach, mattre des requête», et conformément aux conclusions de M. Latournerie, commissaire du gouvernement, la. section du contentieux a également rejeté la requête de la société le « Progrès Capitalisation T tendant à l'annulation d'un dérret en date du 28 décembre 1932, portant retrait d'enregistrement.

voix brève. Vous pouvez préparer l'acte.

Vous signerez demain après-midi. Ça va ?

Ça va Et l'argent

A la signature.

Quand il fut parti

Ça, grommela le notaire, c'est encore un coup de ce diable d'Etienne. Il a les dents longues, le jeune comte. Tel père, tel fils il mettra Mauroc sur la paille

VII

Reproches

Etienne siffla son chien qui fourrageait dans les bruyères.

Fouettant ses flancs de sa queue, le setter revint vers son maître et tenta de l'entraîner.

Mais le jeune homme s'assit au pied d'un chêne.

Cette journée d'automne était d'une infinie douceur., Le soleil brillait à travers un fin brouillard qui estompait la vallée. De l'éminence ou se, trouvait le chasseur, présque à l'orée de la forêt de Rouvraie, le panorama était féerique l'Arse, en bas, étirait les anneaux d'argent de son corps sinueux. Sur ses rives se pressaient les maisons de plusieurs villages; plus loin, le vaste quadrilatère de Labressac emprisonnait la rivière dans les pierres de ses rues et de ses ponts; au delà, l'Arse, de nouveau libre. serpentait à travers la campagne.

Les rocs fermant la vallée, les vieux donjons en ruines dont les blocs de granit géants prenaient sous cette lumière rougeoyante d'automne des tons fantastiques, accentués encore par les violentes ombres portées, vraiment, il y avait de quoi enthousiasmer un peintre

Mais Etienne ne se sentit même pas ému. Il était las de peindre, las de tout. S'il était sorti cet après-midi, c'était pour s'isoler, c'était parce que cette maison de Mauroc et l'homme lui-même, et les rares personnes qui

Les abeilles en justice de paix Le maître d'un essaim fugitif a le droit de le ressaisir, méme en terrain clos Pacifiques et laborieuses abeilles, vous qui voletez butinant de fleur en fleur votre quotidienne provende, comment vous trouvez-vous mêlées à cet âpre débat évoqué dans un prétoire de banlieue ? C'est que, dans vos courses vagabondes, vous ne vous souciez guère de respecter les limites des propriétés.

Ainsi quatre essaims, appartenant à M. Pierre, se sont-ils posés sans malice dans le" verger contigu de M., Paul," verger clos de murs il est bon de le préciser, pour la morale de cette historiette. Lesté de l'attirail d'usage, voile. enfumoir et récipient, M. Pierre s'est empressé de courir chez son voisin réclamer son bien, mais M. Paul, dressé sur le secil, lui a interdit l'entrée en invoquant le. vieil adage « Charbonnier est maitre dans sa maison. » M. Pierre a prié, menacé, tempêté, puis, de guerre lasse, a porté ses doléances en justice.

Par la faute de cet obstiné, déclaret-il aujourd'hui à la barre, j'ai perdu quatre essaims d'une valeur globale de 350 francs. Je demande, monsieur le juge, à être indemnisé.

Jamais de la vie réplique l'adversaire. Qui me prouve que ces essaims vous appartenaient ? Trois- autres de nos voisins ne possèdent-ils pas des rùchers? Sans doute, mais voici trois attestations émanant d'eux, d'où il résulte qu'aucun essaim ne s'est envolé de leurs vergers à la date en question. Au surplus vous saviez pertinemment que ces abeilles étaient miennes j'avais suivi les essaims, et ma bourgeoise (sic) les a, pour ainsi dire gardés à vue, de ma propriété. Vous deviez me les rendre, d'autant plus que j'offrais de payer séance tenante le dommage causé par mes abeilles à vos arbres fruitiers.

Point du tout. J'étais chez moi, dans un terrain clos où vous ne pouviez pénétrer sans permission de justice. Plaisant argument s'écrie le juge. Nul n'ignore que ces essaims volages ne font qu'une courte halte là où ils se posent, sans se soucier de laisser à leur maltre le temps d'organiser la procédure L'autorisation de justice est donc inefficace. Vous avez eu tort, monsieur, de re- fuser au propriétaire de ces bestioles la possibilité de les aller quérir. Il a le droit de les ressaisir, même sur terrain clos. Je vous condamne à verser les 350 francs, les dépens en sus.

Puisse cette décision, conforme au bon sens, et qui s'appuie entre parenthèses sur une vieille loi révolutionnaire de 1791, apporter aux apiculteurs, anxieux de per- dre leurs; richesses en germe, un légitime apaisement

Henry LA PacaudiÈRE.

Les audiences de M. Paul-Boncour M. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, a reçu, hier matin, Ml Dinu Cesiano, ministre de Roumanie à Paris, et M. Knox, président de la commission de gouvernement de la Sarre.

M. LUCIEN SAINT VIENT A PARIS M. Lucien Saint, résident général de France au Maroc, arrivera ce matin à Paris par la gare d'Orsay.

Une malade hospitalisée à Brest révèle son identité

Brest, 25 mars (dép. Petit Parisien.) Samedi dernier, une jeune fille inconnue était trouvée inanimée sur le sentier qui borde la grève, en le Relecq-Kerhuor., Elle fut transpor- tes aussitôt à l'hospice de Brest, où elle resta deux jours dans le coma sans .que les médecins pussent savoir exactement ce qu'elle avait. S'agissait-il d'un empoisonnement ou d'un commencement de congestion dû au froid? On l'ignore, car la jeune fille, lorsqu'elle reprit connaissance, se refusa à toute déclaration.

On croyait se trouver devant une nommée Odette Thonon; c'est le nom que la jeune fille avait inscrit sur le registre de l'hôtel où elle était descendue deux jours auparavant. Mais interrogée à ce sujet, elle ne fournit aucune explication. Ce n'est qu'hier soir qu'elle consentit & révéler son identité. 311e a déclaré à M. Chalmel, chef de la sûreté, qu'elle s'appelait Marcelle Bécavin, née à Paris le 2" juillet 1911, 81. rue du Mont-Cenis. Elle était employée chez Mme Pitard, travaillant à la Bourse et demeurant rue de Messine.

La jeune fllle, qui ne paraît pas être en possession de toutes ses facultés mentales, était venue le 10 mars à Brest pour voir son frère de lait, infirmier à l'hôpital maritime de l'école navale.

Mme Pitard a été avisée par la sûreté générale de l'aventure advenue à la jeune fille.

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venaient le voir, et la servante, tout et tous l'excédaient.

Ah quand finirait cette vie intolérable ? Quand pourrait-il partir ? Partir ?

Il toucha son fusil qu'il avait appuyé à l'arbre. Ce serait si simple. Mais non Ce serait trop bête, aussi Dans quelques mois, Solange serait de refour. Il le fallait bien, puisque Mrs Hardmount, par son testament, avait fait obligation à son héritière de passer au moins deux mois par an à la bastide. Et puis, les grands travaux qu'on y achevait n'avaient certainement pas été entrepris pour rien. Donc, Solange reviendrait

II reprit son carnier, son fusil et redescendit vers la vallée. Le chien marchait sur ses talons.

Le chemin que suivait Etienne aboutissait sur la route d'Harlet. à six cents mètres environ du croisement de cette route avec celle qui desservait Ardemont et Labressac.

Etienne vit alors une maisonnette que, de la route, Il n'avait jamais remarquée. Quand Il fut sur le chemin, il comprit pourquoi elle était dissimulée par un vallonnement derrière lequel elle se blottissait.

On dirait un abri de braconniers songea-t-il. Humide l'hiver, bien sûr Mais le bois de chauffage ne manque pas tout autour

Dans un champ, à deux cents mètres, un homme travaillait. Etienne alla à lui

Savez-vous à qui est cette maison ?

Oui, monsieur, c'était à ma mère. Mais depuis que la pauvre vieille est morte, ce n'est plus habité.

Me la loueriez-vous pour quelques mois ?

Oh mon Dieu, oui, monsieur d'Ardemont. Mais ça n'est guère convenable pour vous.

Ce n'est pas pour l'habiter. Je voudrais en faire un pavillon de chasse.

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Je chasse souvent par ici et Ardemont est loin.

Oh monsieur le comte, c'est bien facile, si ça peut vous suffire. Puis-je voir l'intérieur ?

La porte n'est même pas fermée à clef, je crois bien.

Il y avait une pièce assez vaste, avec une cheminée, et dont la fenêtre ouvrait sur la forët; devant, un petit appentis.

Parfait dit Etienne. Cela me suffit. Pour six mois, combien en voulez-vous ?

Heuh Je ne sais pas, moi, monsieur le comte. Ce que vous voudrez. Cent francs, cela va-t-il ?

Bien sûr, monsieur le comte Apportez-moi la clef demain je vous remettrai l'argent.

La maisonnette bien nettoyée, avec des rideaux aux fenêtres, quelques sièges, un divan, serait tout à fait acceptable.

Il faisait nuit noire quand il arriva chez Mauroc.

Celui-ci l'attendait sur le seuil de sa maison

Bonne chasse ? s'enquit-il.

Un lapin ftt dédaigneusement Etienne en tendant la bête au vieillard. Il n'y a plus de gibier, dans ce pays Vous m'étonnez La forêt de Rou- j vraie.

C'est là que j'étais, justement Eh bien le iapin y pullule et le lièvre aussi c'est counu

Alors, c'est donc votre chien qui ne vaut rien Stop ? Il est merveilleux, ce brave animal. A vous de vous lever de meilleure heure Vous restez à flâner, de votre chambre à l'atelier, de l'atelier à la salle à manger. quand encore vous ne restez pas au lit jusqu'au soir!

Etienne regarda Mauroc d'un oeil mauvais

Qu'est-ce qui vous prend ce soir ? flt-il, glacial. Avez-vous fin! ? j Non Je n'ai paa flni répondit

Arthritisme et cure d'iode Le tempérament arthritique se révêle à tous les âges. On voit, en effet, des enfants de 10 ans souffrir de douleurs d'origine arthritique.

De 10 à 20 ans apparaissent les manifestations cutanées qui exaspèrent nombre de jeunes gena. Plus tard viennent les rhumatismes, la goutte, les i affections des veines et des artères varices, hémprroïdes> etc.

Le tempérament arthritique qui est si fréquent a pour cause une difficulté de l'organisme à éliminer complètement les toxines, les germes pathogènes et certains déchets comme l'acide urique dont la présence est l'indication même de l'arthritisme. Pour retrouver un tempérament normal, il faut aMer l'organisme à se débarrasser de toutes les impuretés qui l'encombrent. L'iode naissant, mieux que tous les remèdes connus, remplit parfaitement ce rôle. Non seulement il détruit les toxines et les germes dangereux, mais Il vitalise les cellules anémiées par l'intoxication, ce qui leur permet de remplir leur rôle biologique normal d'élimination des déchets.

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Le Printemps

arrive.

Et bientôt vont apparaître les immondes punaises. Dieu merci. Rozol est là. Rozol, qui a juré terrible poison foudroyant qui ne tache ni n'abîme la literie.

l'autre visiblement excédé. Il faut que je vous dise ce que j'ai sur le coeur, parce que ça ne peut pas durer, une vie pareille

Que voulez-vous dire

Que j'en ai assez de votre paresse j'en ai assez de me ruiner pour un fainéant, depuis dea années Quand, encore, je vous voyais peindre. môme si ce n'était pas fameux. ce que vous faisiez je n'en sais rien, j'avoue mon incompétence. du moins vous travailliez. J'ai toujours respecté le travail, quel qu'il soit. Mais mainnant vos toiles sont â l'abandon, vos tubes de peinture trainent partout, pas même bbuchés, on marche dessus. on les écrase. Et c;uand vous vous décidez à mettre le nez dehors, c.'eet pour aller à Vandcu) mener un train scandaleux. dont tout le monde parle! Si vous croyez que je n'en suis pat honteux

Ce qui est honteux, c'est de laisser les gens bavarder. Si vous saviez leur clore le bec. répliqua Etienne en haussant les épaules Avec ça que c'est facile d'empêcher les gens de parler! D'autant que ce qu'ils disent est vr.i, je le sais bien Et quand même ce serait vrai Ne suis-je pas libre ?

Non fit Mauroc, subitement dressé. Non, vous n'êtes pas libre, puisque voue vivez chez moi et d'e moi Et non seulement il y a tout ce que vous me coûtez chaque jour, mais l'argent que j'ai dù. à plusieurs reprises, verser pour vous. encore, il y à trois mois, ces dix mille francs Ah Nous y voilà railla Etienne. Vous regrettez déjà de m'avoir tiré d'un mauvais pas

Je ne regrette rien Je regrette seulement de voir que tous mes efforts sont vains, qu'au lieu d'essayer courageusement dé vous remonter, vous vous laissez toujours glisser plue bas.


Une interview du Dr Renner SUITE DE LÀ PKEMIÎKI PAGE

Ce fascisme rénové, en voile d'unification et surtout exalté par l'exemple allemand, se dresse contre la Jemocratie autrichienne. De toute évidence, la classe ouvrière et les sociaux démocrates, dont les forces numériques restent intactes. sont prêts à la lutte pour défendre leurs libertés.

Vous savez qu'aux milices réactionnaires, sous quelque fanion qu'elles se groupent, nous pouvons opposer des milices socialistes organisées militairement. Ainsi l'accès d'Adolf Hitler à la chancellerie allemande a créé en Autriche une véritable situation de guerre civile. Sans doute, le parti chrétien social et son chef, M. Dollfuss, espéraient-ils éviter ce r_»alheur. Ils ont pensé maintenir l'ordre en mettant en sommeil le régime parlementaire leur dictature, qui se garde, quant à présent, de tout excès, paraît dirigée contre les deux fronts extrêmes. Ce jeu de bascule rappelle l'expédient Brilning qui s'est fort mal terminé pour la démocratie.

Lorsque la Constitution n'est plus strictement respectée, on peut redouter qu'elle ne soit bientôt bousculée. Alors, de violations en violations, on s'achemine assez rapidement vers le fascisme intégral.

C'est pourquoi nous sommes attachés à l'esprit et à la lettre de la Constitution. Nous combattrons énergiquement pour conserver les garanties qu'elle nous accorde. Nous savons que le président de la République agira toujours dans un esprit constitutionnel, mais nous redoutons que le gouvernement de M. Dollfuss ne se laisse gagtler par ses éléments fascistes. L'artifice juridique qui a permis l'escamotage du Conseil national ne peut être invoqué. il faut que l'Assemblée se réunisse au plus tôt. Sa convocation s'imposera, d'ailleurs, lorsque les emprunts devront être votés, car les finaneiers étrangers, responsables de l'opération, n'accepteront pas la signature du gouvernement si elle n'est pas avalisée par un vote de la Chambre.

Ayant ainsi développé les craintes et l'espoir que lui inspirait la situation intérieure, le président parut avoir terminé.

L'Autriche tient à son autonomie Je lui rappelai qu'en ma qualité de journaliste français je devais surtout m'intéresser aux répercussions extérieures des événements qu'il avait bien voulu commenter. Certes, m'a-t-il répondu, il ast facile d'apercevoir les conséquences que pourra avoir dans le domaine de la politique extérieure la prédominance fasciste en Autriche. Toutefois, sur ce terrain, les diverses fractions de droite sont loin d'être d'accord. Les tendances les plus opposées s'enchevêtrent, et certaits événements récents ont pu les modifier. J'énumère péle-mêle quelques-unes de ces tendances le légitimisme habsbourgeois confondu avec la conception danubienne de M. Mussolini le pangermanisme autrichien et hitlérien enfin le neutralisme équilibriste et opportuniste. Mais l'avènement d'Hitler et l'aventure bavaroise ont inquiété les catholiques. L'Autriche tient à son autonomie elle ne pourra jamais accepter d'être gouvernée par un commissaire de Berlin. H y a ici un parti allemand qui s'oppose éventuellement au parti prussien. Pour nous, socialistes, nous avons pu envisager le rattachement à l'Allemagne républicaine, mais s nous refuserions ênergiq"en.ent d'être intégrés dans un Etat antidémocratique.

Ainsi dit le président Renner, qui devait être remplacé quelques heures plus tard dans son bureau du Nationalrat par un commissaire du gouvernement.

Mon interprète était Mme Deutsch, la bru de M. Julius Peutsch, Fiihrer, depuis dix ans, des milices socialistes intitulées Schutzbund.

Le* socialistes sont prêts à se battre Les déclarations de M. Renner sur la résistance éventuelle des forces ouvrières me conduisirent logiquement chez le beau-père de mon interprète.

Nos milices, m'affima M. Deutsch, sont essentiellemen défensives. Nous les avents créées sur le modèle des organisations réactionnaires pour nous opposer à la force par la force. Nous souhaitons la paix civile, mais si la guerre civile nous est imposée, nous sommes prêts à combattre. Déjà, en 1931, le putsch fasciste a échoué grâce à nous.

Nous attendons, les armes à la main, fermement décidés à ne pas subir le sort de la social démocratie allemande.

M. Deutsch me parlait dans la Maison du peuple surveillé' par des sentinelles en uniforme qui répondent au salut et au mot d'ordre du visiteur

Amitié

Amitié

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Deux automobilistes se tuent

contre un arbre

Lille, 25 mars (dép. Petit Parisien.) Sur la route de Saint-Omer à Bavinchove, M. Pierre Pothelet. demeurant Un. rue de Soutise, à Roubaix se rendait en automobile à Wissant avec sa femme et son plus jeune flU. âgé de huit ans. Mais il perdit le contrôle de sa direction et la voiture alla se jeter contre un arbre. Le choc fut formidablp Mme Pothele et son fils, projetés à cinq mètres de distance, furent tués ne M. Pothelet a une jambe brisée et por'a des blessures sur tout le corps. C l'a transporté à l'hôpital d'Hazebroucl'

La forêt de Montmorency doit devenir

le « bois de Boulogne du grand Paris »

Aussi la commission des sites s'occupe. t-elle activement da classement et a-t-elle pris une première décision, relative au château de la Chasse et au cimetière Dose

Parmi la somptueuse parure sylvestre qui est la gloire de l'Ile-de-France, la forêt de Montmorency tient une place à part. Elle n'est certes pas la moins pittoresque et elle est assurément la plus lamentablement négligée. Encore pourvue, malgré des coupes malencontreuses, d'une admiraole profusion de beaux arbres, elle est desservie par des chemins pitoyables, sablonneux, défoncés, parfois impraticables. La signalisation y est insuffisante. Les routes y sont coupées de grillages, de fils de fer barbelés, d'écriteaux impératifs « Défense d'entrer. »

Cest que la forêt appartient à différents propriétaires et que chacun agit selon son caprice ou sa fantaisie, caprice et fantaisie nullement tempérés par les règlements salutaires de l'administration des eaux et forêts. Pour rétablir l'harmonie si gravement compromise et pour rendre à ce superbe massif forestier de 3.500 hectares toute sa beauté, plusieurs communes voisines ont demandé, soit le « classement » du site, soit l'acquisition par l'Etat. Les deux solutions ont été envisagées. Le classement est à l'étude de la commission des sites et un projet d'acquisition a été présenté à la commission des finances de la Chambre.

Mais l'une et l'autre de ces opérations constituent, en fait, une sorte d'expropriation et entraînent des pourparlers longs et délicats au cours desquels la discrétion est nécessaire. Si l'on envisage l'acquisition pure et simple, c'est l'éternel débat entre le vendeur, qui voudrait vendre au mètre carré comme s'il s'agissait de terrain bâtir, et l'acheteur, qui fait des offres à l'hectare puisqu'il s'agit de terrain destiné à demeurer boisé. Si l'on adopte le « classement », c'est encore une restriction à la propriété particulière qui comporte un droit à indemnité et, par conséquent, à discussions.

On comprend ainsi que les bureaux où s'élaborent les projets destinés à maintenir l'intégrité de la forêt et à en défendre la splendeur n'en laissent pas aisément percer le mystère. Il convient de l'aborder avec précaution. N'y a-t-il pas, d'ailleurs, quelque chose d'émouvant dans cette œuvre de patience et de ténacité accomplie parmi les cartons poudreux, au milieu des paperasses, sous les sombres lambris d'un immeuble parisien, et qui tend à créer, 15 kilomètres plus loin, un peu de beauté, de salubrité, de fralcheur ? Donc c'est par étapes, et par étapes discrètes, que se fera le classement tant désirable de ce plateau dont le sol tourmenté, raviné, haché de vallons, possède l'inertimable richesse des taillis.

Une première étape

Une première décision de principe a été prise. Elle est née des séances de la commission des sites. C'est le classement de deux points particuliers de la forêt le château de la Chasse et le petit cimetière Bosc.

Tous les promeneurs connaissent le château de la Chasse. Jadis prieuré, Il érigeait, au Xir siècle, quatre tours orgueilleuses et massives qui ont été rasées obliquement. Sous son noble I manteau de lierre, la vieille bâtisse a débonnaire. Ses fondations baignaient autrefois dans un vaste étang devenu maintenant un assez médiocre marécage comblé par les roseaux et les joncs. De l'autre côté du château subsiste une mare étonnamment limpide où se mire un chien énorme. Quels événements dramatiques ou plaisants ont animé, au cours des siècles, d'une vie puissante ce décor immobile ? Là, barons de Montmorency, puis les princes de Condé chassèrent, festoyèrent, combattirent, aimèrent. La tradition orale a conservé l'écho de leurs plantureuses collations. Elle a gardé aussi le souvenir d'un déjeuner sur l'herbe qui réunit, à une heure 1 tragique, deux empereura Alexandre de Kussie et François-Joseph d'Autriche, lors de la grande invasion de 1815.

Non loin de là s'élève la « maison Gerbe de sinistre mémoire dans les annales judiciaires. et où fut asaassiné, voici trois quarts de siècle, un octogénaire par un bandit inconnu. La cognée a dévasté les poétiques taillis de ce canton bouleaux, sapins, chênes, châtaigniers, saules pleureurs furent coupés à blanc. Il est temps de réagir.

A quelques centaines de mètres du château, auprès des vestiges de l'abbaye de Sainte-Radegonde, un petit cimetière abandonné garde, à l'ombre d'un bouquet de sapins élancés, les dénouilles du botaniste Bosc et de ses enfants. Bosc fut l'ami du Girondin Roland et ce fut lui qui recueillit et publia les mémoires de Mme Roland. La mélancolique douceur de cet asile justifie assez la décision de ">a commission des sites et fait un tout avec celle qui concerne le château de la Chasse.

FI y a lieu natureuement, de compléter cette décision en classant également les chemins d'accès.

Première étape, bien modeste, certes, bien limitée mais qui annonce et prépare le plan de plus vaste envergure qui fera de la foré* de Montmorency le Bois de Boulogne du grand Paris s. Léon GROC. La dénomination des rues de Paris Le conseil municipal a décidé d'attribuer à des rues de Paris, les noms de deux anciens conseillers municipaux. MM César Caire, et Emile Massard et d'un ancien député de Paris. M Ferdinand Buisson, lauréat du prix Nobel en 1926

̃̃'VA FIN FRASQUE OU PRÊFET_CAUSFRRT Chez la meurtrière on a ouvert hier son coffre-fort qui était totalement vide Dans la mâtiné), d'hier, M. Roussel, juge d'instruction, accompagné de son greffier, MI Arqué, s'est transporté 8, avenue du Parc-Monceau, dans l'appartement de Germaine Huot, où en sa présence il a opéré une nouvelle perquisition.

M* Magnan et MI de Moro-Giafferi assistaient la meurtrière.

M. Guillaume, commissaire divisionnaire à la direction de la police judiciaire, et deux inspecteurs étaient également présents.

Cette opération judiciaire avait pour but essentiel de faire procéder à l'ouverture du coffre-fort, qui, lors de la dernière opération judiciaire, n'avait pr être visité. Un serrurier avait été mandé, qui procéda à l'ouverture du meuble. Le juge pu alors constater qu'il était totalement vide.

Une nouvelle visite de l'appartement a permis de constater de nouveau, comme ont tenu à le souligner les deux avocats de Mme d'Anglemont, qu'il n'y avait nulle trace de lutte. Un meuble chinois, réservé à M. Causeret. contenait encore son linge soigneusement rangé.

Aucun papier particulier, aucune correspondance nouvelle n'ont été i trouvés

Le mandat de dépôt

viaant Germaine Huot est confirmé Dans l'apres-tnidi, Germaine Huot a été amenée à la treizième chambre de police correctionnelle, où M. Aveillé, président siégeait en ohambre du conseil », suivant les conditions de la loi de février 1933 sur les garanties de la liberté individuelle.

Il s'agissait d'examiner la question de la libération de l'inculpée, arrêtée depuis quinze jours déjà puisque le mandat de dépôt a été signe par M. Roussel, juge d'instruction, le 7 mars, le jour du drame.

M. Balmary, substitut a demandé la confirmation du mandat, et M. Aveillé, sans opposition de la part de la déi fense, a rPndu un jugement en ce sens. Un chauffeur de taxi croyait avoir chargé » le préfet et une dame peu avant le drame En fin d'après-midi, hier, M. Roussel, juge d'instruction, a entendu dans son cabinet, un chauffeur de taxi, M. Albert i Yvon, qui avait écrit pour demander à dépoaer au sujet de la mort de 1 M. Jean Causeret.

Le 7 mars. a déclaré le chauffeur, je me trouvais, à 12 h. 10, rue d'Amsterdam dans l'espoir de « charger un client à l'arrivée d'un train, lorsque je fus hélé par un monsieur qu'accompagnait une dame. Ils montèrent dans ma voiture, après m'avoir indiqué où Us voulaient que je les conduise 154, Boulevard Haussmann. Arrivé à cette adresse, ils descendirent, la dame embrassa le monsieur et s'élolgna. tandis que celui-ci remontant dans le taxi me donnait une nouvelle destination avenue du Parc-Monceau. Il était 13 h. 20 lorsque nous y arrivâmes et que mon client me régla. Cette personne était M. Causeret. Comment le savez-vous ? interrogea le Juge.

J'ai vu sa photographie le lendemain dans les journaux

Que valait ce témoignage ? M. Roussel avait convoqué Mlle Lagarrosse, la « détective privée », qui avait suivi, ce matin-là. M. Causeret et qui, après l'avoir perdu de vue au Printemps, l'avait guetté avenue du Parc-Monceau. C'est exactement à 13 h. 15, dit-elle. que le préfet est rentré au domicile de Mme d'Anglemont.

M. Roussel était fixé. D'autre part, il a été établi par les hauts fonctionnaires du ministère de l'Intérieur que M. Causeret était place Beauvau à midi 10, le juge pense que M. Yvon de très bonne foi a commis une erreur sur l'identité de son client. UNE TOMBOLA ORIGINALE POUR SAUVER DE LA RUINE UNE EGLISE DU XIF SIECLE La petite localité de la Forêt-le-Roi, à proximité de Dourdan, possède une belle église datant du xir5 siècle. Cet édifice, non classé, est dans un état assez précaire et son toit en ruines menace à chaque instant de s'effondrer sur une école voisine. C'est là un grave danger.

Aussi, le maire, M. Auberge, comprenant la gravité de la situation, s'adressa au département qui alloua un crédit de 1.500 francs. Un architecte établit un devis qui révéla que les réparations les plus urgentes coûteraient une somme de 90.000 francs.

Les finances municipales ne permettant pas une pareille munificence. M. Auberge eut une heureuse idée. Il i institua un comité qui décida d'organiser une tombola. Cette initiative recueillit tous les suffrages et la population tout entière demanda à offrir elle-même les lots. Bientôt, douze porcs, six agneaux, vingt-cinq dindes, cinquante pintades, une centaine de canards, autant de poules et poulets, des sacs de haricots, des pommes de terre et nombre d'autres objets aussi variés qu'imprévus firent proposés aux organisateurs qui acceptèrent d'enthousiasme. Et c'est ainsi que, le 27 mai prochain dans une salle du théétra de Versailles, Il sera procédé au tirage de cette peu banale tombola grâce à laquelle un précieux vestige du "osb£ sera sauvé de la ruine.

Un Comité national d'entente et d'action agricoles

Sous ia présidence de M. Fernand David, sénateur, ancien ministre, président da la Fédération nationale de la i mutualité et de la coopération agrico¡ le-. assisté de MM. Victor Boret. Alfred [ Massé, J.-H. Ricard, anciens ministres; P. Viala, Mangin, membres de l'Institut E. Chanaï, Tournan, Rouart, sénateurs Marcel Astier, René Berge. Monmlrel. etc., une réunion de représentants d'associations nationales agriI cf'es vient d'avoir lieu.

Parmi ces associations il faut noter la Fédération nationale de la mutualité et de la coopération agricoles, la Société nationale d'encouragement à 1 agriculture, la Société française de protection dt la main-d'oeuvre agricole, la Fédération nationale des collectivités d'électrification et d'amélioration rurales, etc..

Au cours de cette réunion a été décidée la création d'un comité national d'enfente et d'action agricoles qui, en laissant aux organisations leur entière indépendance et leurs activités propres, aura pour but de les réunir chablêmes agricoles demandant une déci{ sion et une action communes.. LEGION D'HONNEUR JUSTICE

Commandeurs MM. Fochier, conseiller d'Etat Bricout. conseiller à la cour de cassation Gros. procureur général près la cour d'appel <le Lyon.

INTERIEUR

Chevalier» • MM Argoud. maire des 1 Adrets (Isère), et Perlet, conseiller d'arrondissement de Marseille. TRAVAIL

Chevaliers alM. Lantz, vice-président du Syndicat des ingénieurs chimistes français, à Saint-Denis, et RoSin, président de la Société de secours mutuels « les Enfant» du Bourbonnais à Paris

TRAVAUX PUBLICS

Chevalier M. Joseph Thiers, docteur en médecine

M. Albert Lebrun préside la séance de l'Union nationale,

des officiers de réserve

En sorbonne a eu lieu hier soir la séance solennelle de l'Union nationale des officiers de réserve.

Autour du chef de l'Etat, on notait M. Leygues, ministre de la Marine M. Daladier, ministre de la Guerre le maréchal Pétain. les généraux Weygand et Gcuraud M. de Fontenay, président du conseil municipal, et de nombreuses personnalités.

M. Désiré Ferry, président de l'Union nationale, prit le premier la parole. Il exalta le rôle des officiers de réserve, instructeurs bénévoles dans les écoles de sous-officiers de réserve et organisateurs de la protection de la population contre les dangers aériens. M. Daladier. ministre de/ la Guerre, félicita l'Union nationale de sa tâche et de l'œuvre patriotique et humaine qu'elle accomplit et montra que nous sommes plus que jamais résolus à ne pas nous Incliner devant la force. Aucune réduction des crédits d'ins- truction des réserves n'est prévue, ajouta le ministre de la Guerre. Et il termina par ces mots

Nous voulons conserver la force matérielle et morale qui assurera tou- jours la grandeur de la patrie. Le général Dosse, gouverneur militaire de Lyon, nt ensuite une confé- rence sur la guerre de campagne, puis une partie artistique termina la soirée. Dans l'après-midi avait eu lieu au Bourget une séance d'instruction fort intéressante.

Aujourd'hui continueront les cérémonies anniversaires de la fondation de l'Union na' onale des officiers de réserve. Le conseil national se réunira au Cercle militaire à 10 h. 30, sous la présidence du maréchal Lyautey. M. François Albert déjeune chez les chômeurs intellectuels Le comité du cercle Ronsard, qui s'était réuni soue la présidence de M. Franceechini, directeur du travail à la préfecture de la Seine, eut l'agréable surprise de compter parmi ses

convives, auxquels s'étaient joints quelques-uns des généreux bienfaiteurs de l'oeuvre, le ministre du Travail. M. François Albert eut ainsi le loisir d'apprécier l'hospitalité généreuse et sensiblement humaine qui, depuis plusieurs mois, est offerte quotidiennement à une classe de travailleurs particulièrement éprouvée.

En effet, ceux-ci viennent chaque jour nombreux (ils étaient hier plus de 300) se grouper autour des tables, où ils trouvent, dans une atmosphère de sympathie et de sollicitude, un substantiel repas pour un prix mo- dique,

Malheureusement et c'est ce qu'a rappelé dans une émouvante allocution M. Franceschini le nombre des chômeurs augmente de plus en plus, ce qui accroît proportionnellement le déficit de la caisse. Et le cercle vit au jour le jour.

Cependant, les femmes au grand cœur qui offrent à l'œuvre leur énergie et leur dévouement, ont confiance dans l'avenir.

C'est de cela que lea a félicitées M. François Albert. Dans une improvisation d'une simplicité toute fraternelle, il remercia le comité de son généreux effort, et le complimenta pour ce bel exemple de solidarité humaine, qui apporte à ceux en faveur de qui il se manifeste le plus chaleureux et le plus précieux des réconforts.

L'Angleterre gagne le « cross des Six Nations

Londres, 25 mars (dép. Petit Parisien) Le championnat de cross country international qui s'est disputé aujourd'hui à Caerlon. près de Newport, dans le Monmouthshire, a été préfacé par un incident. Le conseil international ayant décidé, au cours d'une réunion tenue avant l'épreuve, d'ajourner, pour une période de douze mois, la question de l'affiliation de l'Irlande, du Nord et de permettre à ses équipiers de participer au championnat d'aujourd'hui, l'équipe de l'Etat libre a fait connaître qu'elle se retirait Elle a motivé sa décision en faisant valoir qu'elle représentait toute l'Irlande et que l'Irlande du Nord n'étant pas affiliée ne devait pas être admise à l'épreuve. Six pays se trouvaient donc représentés l'Angleterre, le Pays de Galles, l'Ecosse, l'Irlande du Nord, la France et la Belgique et leur classement s'est établi de la manière suivante

1. Angleterre. 32 points 2. Ecosse. 62 pts 3. France, 109: pts 4. Pays `de Galles, 157 pts; 5. Belgique, 167 pts; 6. Irlande du Nord, 246 pts.

Classement individuel

1. J. F. Holden (Angleterre), 53' 41" 1/5; 2. R. R. Sutherland (Ecosse). 53' 53" 3. J. Suttie-Smith (Ec.), 53' 4. H: E. Sooter (Angl.) 5. G. W. Bailey (Ang.) 6. T. E. Venson (Angl.) 7. W. E. Eaton (Angl.) 8. René Lecuron (France) 54' 9 W. Penny (Angl.) 10. V. Honorez (Belgique), etc.

Classement des équipiers français René Lecuron Sf F. Le Heurteur 15* Pierre Lallemant Moussa Bouruefedi 19'; Robert Arnold Henri Lahitte Roger Rftrolle 41·.

Obsèques de M. Eugène Guillaume Les oDsèques de not.re conf rère M. Eugène Guiliaume, directeur d'Il Réveil du Nord, ancien président du syndicat dea quotidiens régionaux et secrétaire général de la Fédération nationale des journaux français, ont été célébrée* hier matin au cimetière du Père-Lachaise.

M. Camille Chautemps, mlnistre de l'In16 rieur, s'était fait repréaenter par M. Nonce Paoli. Dans l'assistance, -on reconnaissait de nombreuse personnalités de la presse parisienne et de la prease régional*, notamment MM. Julien Coudy. codirecteur au Petit Pierre Guimier. administrateur délégué du Journal Jacques Lenicque, directeur du Petit Journal Bourrageas, directeur du Petit Marseillais le colonel Maurice Guillaume, directeur général du Quotidien Martin Mamy. rédacteur on chef de l'Ami du Peuple du soir Jean Dubar. directeur de l'Echo du Nord Tavernier, du Journai de Roubaix (Juillet. Emile Ferré. Louis Landais. directeur de la Dépêche de Lille Léon Rénier, directeur sénéral. et Ernest Barbier, administrateur de l'agence Havas; Marius Gubion. directeur de l'agence Radio.

L'inhumation a eu lieu dans La sépulture de famille.

Chez les débitanta de vins L'Union syndicale et la chambre syndicale des débitants de vins, restaurateurs et hôteliers, convoquent leurs adhérents à une assemblée commune qui aura lieu lundi 27 mars. à 15 heures, à la salle Bullier, 31, advenue de 'Observatoire. Les présidents d'association exposeront. & leurs collètruea les démarches faites depuis la dernière réunion

Une conférence de M. Piétri sur "l'injustice fiscale" Hier, au théâtre des Ambassadeurs, M. François Piétri, ancien ministre, a' fait, devant une très nombreuse assistance, une conférence sur l'Injustice fiscale.

Notre régime fiscal tant pour les impôts directs que les indirects, ne paraît plus répondre à la notion de justice, à cette notion de justice sociale qui, surtout depuis une trentaine d'années, a inspiré le législateur dans les grandes réformes qu'il a entreprises en matière de contributions. Voici quelques extraits de cette conférence qui a remporté le plu6 vif succès

Autrefois disons avant 1900, date importante dans l'histoire contemporaine de l'impôt quelles injustices pouvait-on reprocher à notre aystème ? Celles, qui résultaient du poids excessif des oontritmtions indirectes et celles que provoquait une appréciation it coup sûr inexacte du revenu. Le régime des quatre vieille» » était fort ingénieux, très libéral, et ces deux qualités lui ont permis de se maintenir pendant cent une. II a fait place, aujourd'hui, au principe de l'impôt proifreesif et personnel.

De 1900 à la guerre, nous avoiw assisté, de ce chef, à un mouvement très caractéristique ibalsseroemt sensible et tolérance de plus en plus marquée dans le mêcanisma des Impôts indirects, suppression de l'exercice dans les grandes villes, diminution des droits sur les boissons hygiénique», le sucre et divers autres produits, suppression des octroia par voie d'extinction. D'autre part, nous avons vu, en ce qui concerne tes contributions directes, l'introduotion de la progressivité dans lea grands impôts sur le capital (j entends tes succeseions) et sur !e revenu.

Mais, depuis la guerre, s'est produit, incontestablement, un choc en retour dea plue marqués. C'est ce qui permet de dire que 1es budgets lourds sont les plus grands ennemis des Impôts 4 justes Le législateur depuis quelques années, est tenu de faire faoe à des dépenses toujours accrues. Il se voit contraint d'aocorder la prédominance à la notion pratique du rendement, aux dépems de cette autre, plue hasardeuse celle de l'équité.

A qued phénomène, dans ces conditions, assistons-nous ? D'abord, avec la taxe sur le chiffre d'affaires, nous voyons une formidable recrudescence de la flscalité indirecte dans sa forme la moins favorable au point de vue économique et aussi liatis sa forme la plus dure quant au sacrifice demandé aux petits revenus. En second lieu, nous constatons une exagération des taux des impôts directs; une exagorailùo I telle qu'il en résulte une forme nouvelle d'iniquité cette qui tend à transformer le prélèvement fiscal en une véritable conC'est. en somme. la thèse socialiste du partage qui se substitue peu à peu il i thèse classique de l'impôt conçu comme un simple prélèvement sur les ressources des citoyens.

Or dès que lea taux d^pasaeat i.l mesure, en matière fiscale, l'injustice appelle l'injustice. Aussi la fraude a-t-elle surgi pour servir de contrepoids aux impôts excessifs. Elle détermine une seconde inégalité celle dee bons contribuables au regard des mauvais.

Pour pallier toutes ces erreurs, le législateur en vient à se lancer dana toute une politique d'axnnérationa et de forfaits. Elle contribue à dénaturer les textes fiscaux et à les farcir, encore, d'injustice et de confusion.

Les charges du commerce et de l'industrie, par rapport à celles des années qui ont précédé la guerre, ont été accrues de façon disproportionnée à l'augmentation même des budgets. Même remasdue au sujet des valeurs mobilières.

De cet ensemble de remarques, il résulte que notre organisation fisoale a besoin non seulement de modifications profondes, mais plus encore d'une transformation organique.

Il faudrait écarter de notre législation tout oe qui s'y est greffé depuis une dizaine d'années. Par quel moyen suppléer au fléchlaeement de rendement qui pourrait résulter de cette mesure ? Eh bien par une refonte complète des procédés de contrôle. Je rappelle à cet égard que, dans certains pays et grâce au contrôle, des résultats fort re<marquables, dans l'ordre budgétaire, ont été obtenus, non par le relèvement, mais, tout au contraire, par la diminution des taux de certains impôts. M. Georges Leygues visite le bassin d'essais de la marine M. Georges Leygues, ministre de la Marine, accompagné du vice-amiral Darlan et du commandant Dupré, a visité le bassin d'essais de la flotte du boulevard Victor. Il a été reçu par M. Barrllloa, ingénieur général du génie maritime, directeur. Il a assisté à plusieurs expériences.

Le bassin d'essais de la flotte est un établissement où l'on étudie par des procédés scientifiques toutes les variations de formes des carènes pour donner aux navires les meilleures qualités nautiques.

On remorque sur un canal des modèles réduits de navires en projet, formés par un bloc de paraffine très solide mais facile à tailler. Des appareils précis enregistrent l'effort nécessaire pour entraîner les modèles à une vitesse déterminée. On modifie selon les besoins le profil du modèle pour obtenir le minimum de résistance à la marche.

Les résultats obtenus sont très importants éconotiie de combustible. augmentation de la souplesse, plus grande aptitude à manoeuvrer. Pour les navires de guerre, les études des profils de coques permettent, pour un même déplacement et une même vitesse. de diminuer le poids de l'appareil propulsif et de consacrer le gain obtenu à l'armement ou au rayon d'action.

En ce qui concerne les paquebots, on arrête. après étude au bassin, le profil de coque le plus favorable à la marche 1 pour avoir la meilleure vitesse, en diminuant la dépense de charbon ou de mazout.

Ainsi pour de grands paquebots, le gain en économie de combustible atteint 12 c'est-à-dire que, pour une traversée du Havre à New-York. l'économie réalisée par voyage peut s'élever à 100.000 francs environ. Pour des bâtiments de moindre tonnage, l'économie peut être de 3, 4, 8, 10 par voyage. La méthode expérimentale ainsi créée été étendue au rendement des hélices aux formes du gouvernail, au roulis. à la résistance au vent.

Dans la cuve à roulis, on étudie la tenue des bâtiments sur la mer agitée. Des appareils spéciaux produisent des combinaisons de houle de façon à représenter les conditions qui se rencontrent à la ,mer.

Les mesures portent sur les efforts auxquels le navire est soumis par le roulis et par le tangage.

La cuve à roulis de Paris n'a pas de similaire à l'étranger. On construit, en ce moment, une cuve nouvelle à plus grande échelle.

Les Constructions Navales disposent ] également d'une cuve à mouvement d'eau dans laquelle le modèle du navire reste fixe.

La construction d'une cuve de plus grandes dimensions est en cours. L'importance croissante des problèmes de la propulsion des navires. l'augmentation des puissances employées nous obligent à envisager la construction de un ou de deux autres bassins d'essais. L'Angleterre en a six. l'Allemagne quatre, l'Italie trois. La marine nationale et lea compa- gnies de navigation doivent pouvoir effectuer rapidement et dans les conditions les plus précises toutes les expé- riences pratiques nécessaires pour r accroître la maniabilité et la vitesse de leur matériel, car elles accroissent du même coup leur puissance.

Un concours de maquettes d'affiches Un concours de maquettes d'affiches aura lieu, le 8 avril, au Claridge, au cours d'une soirée de bienfaisance organisée par les Maîtres tailleurs de Paris, sous la présidence d'honneur du ministre du Commerce et sous le patronage du Petit Parisien et A'Excelsior. Les conditions de ce concours seront communiquées au siège de la société, 58, chaussée d'Antin.

La commission des finances et les crédits supplémentaires La commission des finances s'est réunie hier pour examiner, comme le Petit Parisien l'a annoncé, le. projet de loi, dit « collectif de mars », portant ouverture et annulation de crédits sur l'exercice 1932. Y figurent 833 millions de crédits nouveaux, dont il y a lieu de déduire 329 millions d'annulations d'où, pour les contribuables, une surcharge de 504 millions. C'est le chiffre le plus faible qui ait été constaté depuis plusieurs années, ce qui est un argument en faveur de la juste appréciation des dépenses faites au budget de 1932.

A la date du 15 mars, les recettes réalisées s'élèvent à 36.913 millions au titre du budget de 1932, présentant une moins-value de 3.722.940.000 francs sur les évaluations en matière d'impôts indirects. Les crédits ouverts sont de •42.060 millions d'où un déficit provisoire de 6.147.090.036 francs.

La commission a ramené de 800.000 à 700.000 francs le crédit demandé pour modifier le classement des perceptions. Elle s'élève contre la demande de crédit faite pour couvrir les dépenses de fonctionnement de la commission de coopération économique francoallemande (51.500 francs), parce qu'un projet de loi spécial aurait dû être déposé.

Elle proteste contre le gaspillage de télégrammes officiel» 1.582.000 franco sont demandés en raison des dépenses exceptionnelles occasionnés par l'assassinat du président Doumer et par l'élection de M. Albert Lebrun à la présidence de la République La commission inscrit un crédit de 200 millions pour les calamités agricoles (1931-1932).

A noter que l'augmentation des effectifs scolaires dans les écoles primaires élémentaires entraîne une augmentation de 13 millions de francs au titre des traitements, bien que 1.100 postes aient pu être supprimes. Des renseignements seront demandés au gouvernement sur la destination exacte des 155 millions de suppléments de crédits demandés pour subventions aux sociétés de secours mutuels, alors que le crédit primitif n'était que de 90 millions.

L'article prévoyant une subvention exceptionnelle de 9 millions au budget général de l'A. E. F. pour exécution des engagements souscrits envers les colonies au profit de la Banque Commerciale Africaine.

La commission des finances aborde ensuite l'examen de c l'état des modifications proposées aux budgets de dépenses de l'exercice 1933 ».

Pour justifier une légère modification (-979.188 francs) au service de la Dette publique, des renseignements fort intéressants sont donnés sur la situation de nos rentes et la charge qu'elles Imposent au budget. Cette charge est évaluée à 1.879 millions pour les rentes publiques et à 4.123 millions pour les rentes amortissables.

On sait, d'autre part, que la loi de conversion du 17 septembre 1932 a autorisé les petits porteurs à échanger leurs titres de rente contre des titres viagers. Le total des titres pour lesquels l'échange a été demandé s'élève seulement à 3 millions de rentes, dont la conversion en titres viagers entralnera une augmentation de charges de francs.

Un long débat, suscité par M. de Ramel sur l'opportunité de frapper des monnaies d'or, ne reçoit pas de conclusion la question sera reprise ultérieurement.

Le plus grand nombre des crédits supplémentaires est ajourné à la séance que la commission tiendra mercredi.

Les fêtes du 4. centenaire de la naissance de Montaigne ont commencé hier à Bordeaux Bordeaux, 25 mars (dép. Petit Paris.) Les manifestations organisées par la municipalité bordelaise pour la célébration du quatrième centenaire de la naissance de Montaigne, et qui dureront huit jours, ont débuté aujourd'hui par l'inauguration d'une exposition bit' ographique et iconographique consacrée à Montaigne et à son temps. Cette exposition, installée dans les salons de l'hôtel de ville, comprend de nombreuses éditions des Essais, divers documents sur l'auteur, sa famille et es amis. des photographies du charteau de ses ancêtres, où il naquit, des vues de Bordeaux au xvr siècle; enfin une superbe collection de tableaux et gravures représentant Montaigne sous les aspects et aux âges les plus divers. On y remarque notamment un portrait qui figure dans la bibliothèque du château de Montaigne et qui a été prêté par le propriétaire actuel, ramai.ral de Lostende; un portrait très connu de Montaigne en 1679. prêté par M. Vibert, de Lyon. et une reproduction d'un portrait de Montaigne jeune offert à la ville de Bordeaux par le chancelier de 1 université d'Oxford.

Demain, une plaque commémorative sera solennellement apposée sur la maison familiale de Montaigne. 1 et 3 rue Faure.

La délégation de la commission sénatoriale de la marine a visité l'installation électrique du paquebot « Félix-Roussel » Marseille, 25 mars (dép. Petit Paris.) Les membres de la souscommlssion sénatoriale de la marine, précédée par M. Bergeon et composée de MM. Lémery, Gasner-Duparc, Cabart-Danneville et Tissier ont visité le paquebot Féiioi>- Roussel, sister-shlp du GeorgesPhilippar. Ils étaient accompagnés de MM. Le Guével, inspecteur de la navigation, et Paquet, directeur des Chantiers de la Loire.

Ils ont été reçus à la coupée d'em barquement par MM. Rastoul, agent général des Messageries Maritimes Vincot, capitaine d'armement le commandant du Félix- Roussel. M. Vicq commandant du Georges-Philippar, suivit avec un grand intérêt la visite du navire qui fut longue et minutieuse. Les appareils d'extinction d'incendie, l'installation électrique furent particulièrement étudiés.

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Double asphyxie à Bourg-la-Reine Une sexagénaire jalouse

se donne la mort avec son mari à l'aide du gaz d'éclairage

Au numéro 57 de la Grande-Rue, 4 Bourg-la-Reine, habitaient, depuis quelques années, le chauffeur de taxi René Goulette et sa femme, née Victoire Frederick. Chacun d'eux avait vu le jour en 1873. De ce qui de leur existence était perceptible à leurs voisins, rien ne laissait prévoir l'événement dramatique qui menaçait ces deux sexagénaires aux allures paisibles, aux habitudes régulières.

Hier, vers midi, ces voisins, inquiets de n'avoir vu de la matinée le chauf- feur ni son épouse, allèrent faire part, de leurs alarmes à M. Farinet, commissaire de la circonscription. Le ma-" gistrat se rendit à l'adresse indiquée. Ayant, là, vainement frappé à la porte, il fit forcer cette porte. Une violente odeur de gaz, aussitôt, envahit le palier. Pénétrant chez le chauffeur, le magistrat constata que M. et Mme Goulette, étendus côte à côte dans leur lit, avaient succombé à l'asphyxie provoquée par la présence, dans leur chambre, d'une considérable quantité du fluide nocif. Bien en évidence sur une table se trouvait une lettre écrite et signée par Mme Goulette. Celle-ci y déclarait que, convaincue que son mari la trompait avec une jeune femme, elle avait résolu de le tuer et de l'accompagner dans la mort conformément à cette décision, elle ouvrirait, au cours de la nuit, durant le sommeil de l'époux tnildèle, les robinets de la conduite de gaz. Ayant constaté l'accomplissement de, cet horrible programme, M. Farinet fit envoyer à l'institut médico-légal le; corps de M. Goulette et celui de la meurtrière. Le décès de celle-ci éteint l'action judiciaire.

Contre l'antisémitisme hitlérien Nous recevons de la section française de la Ligue internationale contre l'an-, tisémitisme le communiqué suivant De même qu'aux Eta6s-Unis et en Angleterre, où le mouvement de protestation a pris dee formée directes, les tmuflUfce» français s'agitent et s'organisent sur Yimitiative de la Ligue internationale contre l'antisémitisme.. Un oomité pour le hoycottage éconooikpie de l'A1lamagne hitlérienne vient d'être formé. Il aura à sa tête d'importantes per-' sonnaaités industrieMwi «t commerciales. Dès à présent, de nombreuses commandeau ont été annulée» et une campagne intenaiv», est engagée pour le boycottage, sent capable, pensent les organisations. <*» remédier à la situation tragique des israé^ lites aEemands.

D'autre part, des manifestations sont prévue, auxquelles participeront toutes lei organisations juive-4, et particulièrement lea engagés volontaires juifs au service de la. France.

INFORMATIONS POLITIQUES »»•• Nous avons annoncé que M. Doriot avait déposé une demande d'interpellation sur les affaires Mourlacque et Sat»ti»r. M. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur, en demandera le remoi à la suite. *••» Poursuivant ses travaux d'enquête1 sur l'incendie du Gcorges-Philippar, la commission sénatoriale de la marine Ytwfr-< chande s'est rendue-à Marseille, à bord du Félix-Roussel, et a recueilli de nombreuses Indications techniques.

FETES ET REUNIONS Vif succès pour les banquets, fêtes*. bals ou concerts donnés par les Monédieres, lee organisateurs de la Oroauie QiiinzaiM' du boulevard Barhès, les Anciens combattanta de Lorraine, tes anciens élèves de. l'Ecole d'électricité industrielle, les Ancien* dea 8,. 18- et 28- pénie, du R. I., du 281- R. du 205- R. I., des 3tH« R. 1.. et R. I. T., l'Art au service du, bien, la Société de secours mutuels des secrétaires de rédaction, la Musique des ancien* combat ttint.1. le Cercle symphonique classique, la Société Dante Al'ghieri, l'Ecolo supérieure d'électricité, les Fêtes du peuple, l'Amicale francu-belge et luxembourgeoise, la fédération des soHétés d'anciens chasseurs à pied, alpins et cyclistes, lea Amitiét internationales, !a Chambrc syndicale du parapluie, au profit des sœurs de SaintVincent de Paul.

A l'institut Pasteur, s'est tenue, l'assemblée générale annuelle de l'Œuvre Orancher, société de préservation de l'enfance contre la tuberculose. Le docteur Roux l'a présidée. Le docteur ArmandDelille, secrétaire général, a lu le rapport sur le fonctionnement de l'œuvre. M. René Boby de La Chapelle a exposé la situation financière et le projet de budget. Aprèsle renouvellement des pouvoirs du conseilet du trésorier, eut lieu l'élection de cinq` membres du conseil d'administration et d'un remplaçant pour succéder à IL Vallery-Radot. décédé.

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LA VIE COLONIALE

Les produits coloniaux en Pologne

$0U3 ce titre, M. Diagne, député, ancian ministre, a récemment publié dans l'Information Franco-Polonaiae, un article des plus documentes duquel il ressort que la Pologne quoique restreignant, comme tous les autres pays, ses achats à l'étranger. n'en constitue pas moins un intéressant débouché pour les produits coloniaux presque un demi-milliard de francs.

*ùn 1931, par exemple, la Pologne a importé quintaux de riz, 197.996 quintaux d'huiles de palme et de coco, quintaux d'arachides, 43.092 quintaux d. fruits coloniaux. quintaux de café, 20.281 quintaux de thé. S3.3T8 quintaux de cacao, 173 quintaux de rhuai, 22.204 quintaux de caoutchouc naturel. 566.222 quintaux de phosphatee, etc.

Sur ca chiffres quelle ûst la art' de notre pays ?

Pour le cacao brut, sur 53.578 quin- taux, la France n'en a fourni que 898 pour le liège, l'Afrique du Nord française en a fourni 402 quintaux sur 9.765 que la Pologne a importé en 1931. Le rhum importé en Pologne provient de l'llrtgleterre, de la Hollande et de, l'Amérique centrale l'huile de palme et de coco de l'Allemagne, du Dune-!msrk et de la Hollande leï oranges, les mandarines et les citrons de l'Espa- gne et de l'Italie. Les produits jusqu'ici eaportés eu Pologno p >.r les colonies françaises sont essentiellement les phosphates (292.430 quintaux) et le tabac quintaux provenant de l'Afrique du Nord française).

M. Diagne conclut donc avec auto- rité

On a eu souveut occasion de le constater trop de Français de France sont encore ignoranty des possibilités commerciales do la Pologne. On doit souhaiter que les exportateurs des colonies françaises s'aperçoivent en tous cas que, malgré la crise et les difficulté» de la politique de contingentement, il y a un vaste champ d'activité qui s'ouvre pour eux en Pologne.

INFORMATIONS

INDE FRANÇAISE

Quelques précisions

sur l'assassinat du commissaire

de police de Chandernagor Contrairement il. certaines informations. loua apprejjûos de source shre que La commissaire de police européen de Chan- dernagor n'a pas été assassiné par des ter- roristes.

Le maréchal des logis Quln, qui remplisaait les fonctions de chef de police dans notre établissement du Bengale, a été mur- tellement blessé de trois coups de revolver pas un individu de nationalité anglo-hin- doute n'appartenant il. aucun parti politique. Cet attentat doit être considéré comme le geste d'un malfaiteur pris en flagrant délit de vol main armée et poursuivi par la police.

Le maréchal des logis Quin, victime du devolr, vient d'être cité à l'ordre de la colonie il laisse une jeune veuve et une fillette de douze ans.

LE REGIME DOUANIER DU MAROC SERA-T-IL UNIFIÉ ? 7

Au cours de son récent voyage Paris. Saint avait fait part au gouvernement du désir exprimé par la commission du budget du protectorat de voir unifier les droits de douane sur toutes les frontières maritimes et terrestres du Maroc, c'est-à-dire de porter à 1:,50 <S> le droit de 5 perçu â la frontière orientale en vertu des conventions internationales. Ce projet a soulevé, de la part du commerce oranaia, des protestations qui ont été présentées au ministre de l'Intérieur par M. Henry Brtère. député d'Oran.

Il résulte de la réponse de M. Chautemps que la proposition du gouvernement marocain sera discutés entre M. Carde, gouyer- neur général de l'Algérie, et M, Lucien Saint. résident général au Maroc, et qu'en cas de désaccord la difficulté aera soumise à l'arbitrage du gouvernement français. RALLYE AÉRIEN

ALGERO-MAROCAIN

L Fédération aéronautique nord-africaine organise, sous le haut patronage du résident général du Maroc, du gouverneur général de l'Algérîe, du résident général de la Tunisie, avec le concours de l'AéroClub de France et des groupements' aéronautiques de l'Afrique du Nord, un rallye aérien exclusivement réservé aux avions classés dans la catégorie tourisme, d'une puissance inférieure à 250 chevaux.

Le parcours sera de 3.650 kilomètres enyiron sur l'itinéraire:

Casablanca, Sidi-bel-Abbès, Oran. Alger, Biskra. Ghardaïa, Laghouat. Colomb-Béchar, Fez, Marrakech, Casablanca, qui sera exécuté en 10 jours, dont 9 jours d'étape et ue jour de repos à Alger.

Le rallye sera couru entre les 14 et 3S avril 1933.

Le parcours permettra anx concurrents de ,visiter les principales villes du Maroc et de l'Algérie, ainsi que quelques-unes desoasls parmi les plus réputées.

Le rallye aérien algéro-marocain est, en effet, plutôt un circuit touristique qu'une compétition, mais le nombre des étapes ainsi que les parcours à effectuer suffisent à lui donner un caractère éminemment sportif. COMMANDEMENf SUPERIEUR DES TROUPES DU GROUPE

DE I/A.-E. F.

Le colonel d'infanterie coloniale Derendenger. commandant la 2* brigade coloniale, est nommé au commandement supérieur par intérim des troupes du groupe de l'Afrique Equatoriale française, à Brazzaville, en remplacement du général Braive. arrivées ET départs

Le gouverneur Lamy, gouverneur de là Guyane son chef de cabinet, l'administrateur Cuiller, et le secrétaire général de la colonie, M. Laubé, s'embarqueront à destination de leur poste, le 3 avril prodtaln, à Bordeaux, sur le Macauris.

Le médecin général F'ulconis s'est embarqué le 3 mais à Mougoumba à bord du Orampel Il revient à Brazzaville après avoir effectué une longue tournée médicale dans l'Oubangui-Chari.

4 bord du Crampel se trouve également te gouverneur Heshng, directeur général de t' Association cotonnière. qui revient du Tchad et de l'Oubanirji-Chari, où lit a visité les principaux centres de la culture du coton.

M. Cayla. gouverneur général de Madagascar, quittera vraisemblablement Tananarive en avril prochain. venant en mission temporaire dans la métropole pour régler d'importantes questions intéressant la Grande Ile.

INTERIMS

4w XouueUea-BêbrUtes. M. Sautot, administrateur des colonies, est chargé des fonctions Intérimaires de commissaire résident pendant l'absence du gouverneur Carlotti, rentrant en France.

tn Nouvelle-Calédonie. :IL Reynaud. georétaire général, est chargé de rexpédltion des affaires à compter de l'embarquement du gouverneur Jore.

NOUVELLES DIVERSES

Par vacance, M. Emüe Faure, député. f. été nommé membre de la commission de l'Algérie, 'des colonies et pays de protectorat.

Le petit lycée de Basse-Terre. à la Guadeloupe, portera désormais le nom de Gerville-Réache.

Rappelons que M. Gerville-Réache. ancI- vice-président de la Chambre, a représenté avec distinction sa colonie d'origine pendant plus de vingt-cinq ans. La deuxième session de l'examen spécial pour l'attribution du certificat d'aptttude aux fonctiona judiciaires coloniales s «t Axée au mardi 1 juillet 1333.

INDOCHINE

Nouvelles compressions budgétaires Poursuivant la politique de redressement financier qu'imposent tes circonstances. le gouverneur général Pasquw vient d'opoC'est ainsi que, par décrets récents pris sur sa proposition, sont supprimées l'inspection générale de l'agriculture, de l'élevage et des forêts, et l'inspection générale des mines de notre grande colonie d'Extrême-Orient.

GUYANE

Au cours de la réunion de la commis- sion guyanaise de l'Union coloniale française, M. Candace, président, a souhaité la bienvenue à M. Lamy, qui vient d'être nommé gouverneur de la Guyane. On ne pouvait a dit M. Candace, choisir pour un homme ayant son intelligence, son initiative, sa maîtrise, un meilleur poste, parce qu'il y trouvera une tâche .rude, des difficultés nombreuses mais le gouvernement est certain qu'il saura les surmonter. M. Bardoux a présenté les vœux des société» guyanaisea moyens de communication à établir organisation de services techniques police des mines contingentement des rhums et arrêt de tout envol de bagnards pour favoriser, au contraire, l'immigration d'une population saine. Le gouverneur Lamy a indiqué son sentiment sur les différents points qui lui étaient exposés il a montré que certaines réformes nécessiteraient l'appui de la métropole et formulé la conviction que cet appui ne serait pas refusé pour une de nos plus vieilles colonies, dont par ailleurs les possibilités d'avenir sont très larges Il suffit pour s'en convaincre, de considérer tes territoires anglais et hollandais voisins. L'exportation de l'or

La Guyane a exporté une moyenne de 4.500 kilogrammes du précieux métal de 1894 à 1902 respectivement. On dit que, si les placers de la Guyane étaient mis rationnellement en valeur dans les conditions voulues et avec un matériel moderne, la production annuelle dépasserait sans difficulté dix mille kilogrammes. Rien qu'avec un droit de circulation de 1 fr. 20 par gramme, la colonie trouverait la les éléments d'un budget de plus de 32 millions.

BUDGET DES COLONIES

Le budget des Colonies sera vraisemblablement mis en discussion à la Chambre dans le courant de la semaine prochain M. Léon Archlmbaud, député de la Drôme, devant très prochainement déposer son rapport sur ce budget.

Dans ce document, M. Archinmbaud, qui exerce avec autorité,. depuis plus d'une dizaine d'années, les fonctions de rapporteur de ces questions particulières, dresse un tableau détaillé et symptoniatique de la situation générale et actuelle des colonies. Il insiste, notamment, sur l'intérêt qu'il y aurait à centraliser les agences économiques de nos différentes possessions d'outre-mer'et à intensifier notre propagande coloniale.

RÉUNIONS ET CONFÉRENCES Une exposition coloniale se tiendra à Niort du 3 au 8 mai prochain. Elle est organisée par l'office colonial du Poitou et se tiendra dans un grand pavillon spécialement édifié dans l'enceinte de la foireexposition du Centre-Ouest, du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge, qui a lieu pour la onzième fois depuis 1923.

L'office colonial du Poitou. présidé par le général Collon, qui organise cette exposition coloniale met gratuitement des emplacements à la disposition des commerçants qui voudront exposer et vendre des objets fabriqués, produits et denrées, à la seule condition que ces marchandises soient d'origine coloniale française, de l'Afrique du Nord, pays, de protectorat ou sous mandat français.

Secrétariat général: 17, rue Jean-JacquesRousseau. Niort.

Le prochain déjeuner du syndicat des Journaux de la France extérieure aura lieu le 28 mars au restaurant Rumpetmayer, 9, faubourg Saint-Honoré. Il y sera question de propagande française à l'extérieur. Mardi 28 mars. l'Union coloniale française offrira, au restaurant Lapérouse, 51, quai des Grands-Augustins, un déjeuner intime au gouverneur Lamy avant son départ pour notre colonie d'Amérique. La 2* conférence sur l'Inde sacrée sera donnée par le R. P. Lhande en faveur dea missions du Maduré et de Madagascar, le mars, à 17 heures, salle Gaveau 45, rue La-Bottie.

Aujourd'hui 26 mars, à u. 4à au musée social. 5. rue Las Cases, Mme Thérèse Herpin, femme de lettres « La sorcellerie aux Antilles. Dernière conférence de la série organisée par les « Isolés coloniaux s, société amicale et mutuelle, au bénéfice de sa caisse de secours. Nous félicitons les organisateurs du succès remporté par les quatre précédentes conférences faites par MM. J. Maigret. M. Leblond, R. Delavignette et Mme Thérèse Cadaia

M. Braiui, président de l'association, 14, avenue Victoria, uous prie d'indiquer qu'il reçoit les adhésions de tous les coloniaux et anciens coloniaux civils et militaires Isolés r, qui ne résident pas à proximité d'un groupe de coloniaux auquel Ils puissent adhérer.

La Fédération française des anciens coloniaux, qui groupe actuellement 117 associations et membres, tiendra son congrès annuel à Vichy les 29, 30 juin. et 2 juillet

!IL Albert Sarraut, ministre des Colo nies, présidera la séance et le banquet de clôture, auxquels ont promis également d'assister MM. Mleilet. ministre des Pen- sions, et Lamoureux. ministre du Budget député de l'Allier.

L'équilibre budgétaire! de nos colonies Dans l'Economiste Européen, M. Alcide Delmont, ancien sous-secrétaire d'Etat des Colonies, a rappelé que la métropole n'était pas seule à éprouver de difficultés pour assurer l'équilibre de son budget. Nos possessions d'outremer. elles ausgi, enregistrent depuis deux ans des déficits considérables. Le député de la Martinique signale qu'il est temps de porter remède à cet état de choses. II convient, tout d'abord, de mettre de l'ordre dane la maison ̃s Un budget administratif, spécifiet– il, doit se gérer comme un budget privé il ne faut pas dépenser plus que l'on ne gagne Et il ajoute Pour nos colonies, il faut savoir reporter à des temps meilleurs les dépenses qui peuvent attendre l'es économies seront d'autant plus faciles à réaliser que, tant que durera la crise, les rouages administratifs peuvent fonctionner au ralenti. Il importe d'autant plus de réduire les dépenses qu'il n'y a plus rien à espérer d'une matière imposable qui n'a ni l'élasticité ni la souplesse des temps d'euphorie. C'est donc bien sous l'angle d'un «problème de volonté » que se pose la question d redressement financier de no? possessions lointaines.

Le nouveau régime dea tabacs Madagascar

Sur la proposition de M. le gouver- neur général L. Cayla. un décret ré- cent vient d'instituer un nouveau régime des tabacs à Madagascar. La nouvelle réglementation a pour but de développer, la consommation des tabacs taxés par une répression rigoureuse de la fraude et du commerce clandestin des produits de contrebande. L'organisme créé sera chargé de l'achat et de la vente de l'intégralité des tabacs manufacturés dans la grande île. D'après le, prévisions administratives, ce monopole doit annuellement procu- rer au budget local de 10 à 18 millions de recettes supplémentaires.

A Ire d'information, signalons que l'adjudication publique de ce monopole aura lieu simultanément à Paris, au ministère des Colonies, et à Tananarive, le 1er août prochain.

Marine et Colonies Sœurs et parentes pauvre?, la marine et les colonies sont presque toujoura oubliées dans les conseils, les commissions et les conférences où elles auraient à défendre leurs intérêts. La presse enregistre souvent ces c oublis » et les réclamalions auxquelles Ils donnent lieu de ta part de leurs représentants. Il ne paraît pas que satisfaction soit donnée avec empressement ces réclamations.

Dans la Presse coloniale, M. Georges Boussenot. délégué élu de Madagascar président du syndicat de la presse coloniale, constatait dernièrement qu'aucun délégué colonial ne figurait dans les commissions permanentes du conseil national économique dont la création est projetée. Cependant. ce conseil, aux termes du projet de loi déposé. pet être saisi et se saisir de toutes les questions touchant la vie économique du paya, que ces questions soient d'esaenoe métropolitaine, coloniale ou étrangère t.

Le conseil national économique comprendrait six sections dans lesquelles les tntérêts coloniaux seraient représentés par Un membre sur 38 pour la section de l'agriculture 1 membre sur 56 pour la section de l'industrie 1 membre sur pour la section de la distribution 1 mentbre .sur 20 pour la section de banque et crédit 1 membre sur 22 pour la section des transports 1 membre sur 14 pour la section des services publics.

Les sections fourniraient seules les éléments des commissions permanentes chargées de préparer le travail des sessions des assemblées plénières et d'expédier lea affaires courantes. Aucun membre colonial ne flguraut dans ces commissions, le point de vue colonial ne serait donc pas présenté aux assemblées plénières. Notions que ces assemblées seraient composées de membres dont 6 coloniaux 3 Il est vrai qu'ultérieurement. M. Albert Sarraut a demandé Que le projet initial soit modifié dans le sens d'un renforcement marqué de la représentation des colonies au sein du conseil.

Faut-il que l'on ait toujours à rappeler qu'il existe des colonies?

Notre confrère demande qu'à la conférence •£ Impériale D projetée par M. Daladier, l'on fasse aux pays d'outre-mer la place qui leur revient et qu'ils revendiquent.

Dana le Courrier maritime, Jean M»rie relève souvent des manquements envers la marine marchande nationale. Que nos hauts fonctionnaires coloniaux ou les délégations sportives subventionnées embarquent sur un navire étranger que nos bébés vétue d'un costume c marin portent sur le béret le nom d'un bateau apparteusant à la flotte étrangère qu'un confrère parle d'un navire ondulant sur les vagues ou d'un pavillon mis en s demiberne » qu'un dessin représente un navigateur faisant le point exact que dit la légende avec un instrument Qui pourrait être nne pipe ou un ouvre-boîte de conserves, mais qui n'a rien d'un sextant, aussitôt Jean Marie proteste, et il a bien raison.

Dans le dernier numéro du Courrier mari- time, notre confrère constate qu'au sein de la commission interministérielle de la viticulture, la marine marchande n'est pap représentée:

Cette commission, qui a été instituée par décret du 25 juin 1932, comprend sénateurs,

20 députés,

10 représentants du commerce des vine, :1 personnalités viticoles,

5 représentants du ministère de l'Agriculture,

2 représentants du ministère du Commerce.

2 représentants du ministère des Finances,

1 représentant du ministère des Travaux publics,

1 représentant du ministère de la Justice,

1 représentant du ministère de l'Intérieur,

1 représentant du ministère des Affaires étrangères.

Mais aucun représentant du ministère de la Marine marchande.

Elle est présidée par M. Barthe, député de l'Hérault. Elle aura surtout à examiner l'épineuse question de la franchise ou du contingentement des vins algériens. Il n'est pas besoin de rappeler que le monopole de pavillon existe entre l'Algérie et la France, et que chaque fois que l'on diminue d'une barrique la quantité de vin algérien autorisée à pénétrer sur le continent, on diminue le tonnage transporté par notre flotte, tant dans un sens que dans l'autre puisque, après consommation, il y a retour des fûts vides. Dans ces conditions, pourquoi le ministère de la Marine marchande, protecteur naturel des intérêts de nos armateurs, n'est-il pas représenté, au même titre que le ministère des Travaux publics, tuteur légal des compagnies de transports ferroviaires ? Il y a là quelque chose de choquant. de même qu'il est anormal qu'un représentant des armateurs n'ait pu trouver place parmi les représentants des commerçants intéressés à la vente du vin. Le ministre de la Marine marchande a écrit à son collègue de l'Agriculture des services de qui la commission dépend pour lui demander la modification du décret dans le sens de l'admission de son représentant, et pour lui signaler l'importance de la question. Une première lettre du 13 décembre, et deux autres qui ont suivi sont restées sans réponse 11 faut bien dire aussi que la marine Ignore parfois les colonies, qui à leur tour oublient la marine Les parentes pauvres dont les intérêts sont presque toujours liés et jamais opposés, ne pourraient-elles d'abord s'unir plus étroitement pour défendre, en commun, leurs intérêts communs ? p. B. L'A..E. F.

DOIT AVOIR SON EMPRUNT En dépit des difnciiités actuuldes du Trésor, il était impossible de refuser à l'A-E. F. le complément d'emprunt indiapensable pour achever le Congo-Océan. Déjà le ministère des Finances, sans enthousiasme, on le comprend, a accepté le chiffre de millions, au-dessous duquel, suivant les estimations fourniee par M. Antonetti, Il est impossible de descendre. Mais le département des Financee a bien spécifié qu'il se montrerait réfractaire à toute demande ultérieure en ce qui conc< -ne ce chemin de fer.

Et pour le présent, il est hostifle au crédit de 40 millions sollicité pour équilibrer les budgets locaux en déficit.

M. Sarraut va donc se trouver obligé de déployer toute son éloquence- pour faire accepter ses propositions cependant si judicieuses par les bureaux de la rue de Rivoli. H est heureux pour l'A.-E. F. que le département des Colonies ait en ce moment à sa tète un ministre jouissant d'une pareille influence.

450.000 VITICULTEURS

EN ALGERIE

En réponse à une demande de M. Morinaud, député m a i r de Constantine, M. Carde, gouverneur général de l'Algérie, lui a adressé la lettre suivante

e Mon cher ministre,

i Par lettre du 30 janvier dernier, vous avez bien voulu me demander de vous renseigner sur le nombre d'indigènes qui vivent de la viticulture en Algérie. J'ai l'honneur de vous donner ci-dessous les chiffres approximatifs établis l'an dernier en prenant pour base les superficies déclarées en 1931

1" Ouvriers permanents

a) Département d'Alger b) Département d'Oran 35.000 c) Département de Constantine 5.000, Total 65.000 Ouvriers saisonniers (piochages traitements anticryptogamiques, vendanges) a) Département d'Alger b) Département d'Oran 1S0.000 c) Département de Constantine ̃ 25.000 Total. soit au total 396.000 ouvriers indigènes vivant de la viticulture.

Actuellement, étant donné l'extension des plantations révélées par les dernières décla- rations de récolte, il faut chiffrer. pour l'ensemble de l'Aigérie, à près de le nombre des ouvriers indigènes qui tirent de la viticulture tout ou partie de leurs ressources.

Quant à la somme des salaires versés à ces travailleurs par les viticulteurs algé- riens, elle peut être évaluée de 475 à 5M millions annuellement.

A noter que le taux des salaires payés pour les travaux viticoles est, d'une façon générale, supérieur à ceux pratiqués sur le reste du territoire en raison De la faible densité de la population Indigène dans les régions viticoles De la courte durée des périodes de grands travaux riticoles (piochages, lutte a-ntieryptoçamique, vendanges) nécessitant momentanément un grand nombre d'oun-iers. 1

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Samed 25 Mars

La physionomie de notre place a été franchement mauvaise ed cette séance de fln de semaine. Non seulement les échanges ont été limités partout au strict minimum des besoins quotidiens. mais encore la faiblesse a prédominé sur tous les compartimenta de la cote, du commencement à la fin, sans que la moindre velléité de. redressement se soit manifestée, laissant subsister en clôture. sur chacun d'eux, des pertes souvent sévères.

Certains ont attribué la chute des cours Il la nouvelle suivant laquelle la seconde tranche du nouvel emprunt serait émise au mois de mai prochain. Cette information répandue au moment même où la première moitié de l'émission est en train de se clore, a produit une vive impression, principalement sur le groupe de nos fonds nationaux. De là, la faiblesse a gagné de proche en proche et s'est étendue i tous les compartiments, malgré le démenti formel qui a été apporté ensuite à cette indication erronée Mais l'ambiance est demeurée déprimée, et comme on n'a rien fait, surtout en cette séance de samedi, où notre marché est particulièrement privé des indications des autres Bourses étrangères, la cote, manquant de tous côtés de points d'appui, n'a pu se redresser et l'on ter- mine sur la même note qu'à l'ouverture. Aux changes, ce matin. le livre sterllng

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT pmxSturt 79 71 40 Rafflnerlej 6»yord.' 184* 1S3O lSSà si 90 65 Allemagne lYoung). 677 4 191 S 81 87 8080 UuMe uoiuolidé 3 6j S 10 8 S.> S 65 amorti.. 10 109 OS 109 Serbe 4 am. 1903 24 "4 M M sa 25 4% 102S 102 101 102 Oô Tunpito UetW Ott. S8 H I» 50 4 '.• ">41B32,tranc..V 87 8720 Ott. 5 1914. 2780 2S 4 'i %H>82.traoC.B Si) 87 95 Banq -Natr.d'j Meiia. 1M ISS.. 1S4 80 Caisse autonome. 890 S8« 889 Banque Ottomane.. 4ûl 450 BannuedeFraDCO.. 11130.. 11240.. 11150.. Cred.Fonc. Egyptien 2025 u 2015 Banque d'Atone. 220 B. Pari» et Pays-Bas 1469 1442 1477 1445 Wacono-Uts ordln. «S 46 488 4tii 41» OntnlMinin* Bana.de l'Un.Paris. 3M 378 3S7 380 Montecatini 141 Ojmp. Uléricnnc 1630 1615 Bio-Trato 1282 1S81 Coiupt. Nat. d'KM 108i 10M 107K Azote Sté Konett.. 772 Clùi. Oman. France 753.. 763.. 762.. L»ut. Ki(j. Cy Ud 43.. Crtd.Fom-.de France 4640 4610 Bora! l)ntch. H5S 1436 1452 H40 Crédit Lyounalt. allô 2070 211i 2O6S Bafflncrie» Egypte. 476 Société Générale. 1105 1097 1090 1068

SM'SSSs.: m Si îfï banque Suea Bons Mex. 6 1918 t«8 Wô ̃• 1W0 franco- WTomiaz. lf>2 Midi .II"1,.I, 784.. .17.. 37.. 36 75 Nord CntamMa .)* SJ 50 Sama-Fr 7'jÔ 776.. 775 Shell 188 50 186.. ISS 00 185.. Parisienne Iudiutr. 401 Jamntëjoteta 101 <g im T. yonnab» «les Eanx ̃- 2340 BraînMn 4f« J86 4*v M IMstrib. d'Electricité 2150 21M E«>t, E»iMi 106 Electricité <»• Paris. X03S 10W Goldnelds 1M 197 lîlertr. delà Seine. 609 l'rowii Mines Ta. et. Gaz du Nord. «SI Baud Mines 470. 467 469 <°CJ«n.(i'Elei-.trirtté Johoniienburï O. 177 JO 50 Jlner.EIJLtttor.MM. W 90.) 89U OaouMioucs N.-Lum. Il* Tripb.) 1910 1886 1B02 1890 Eafctern Si! 52 61 Tbomeon-Hoiiston.. 3H ..i <MU Kalunipong. 60 TTnion <i'E!ectriclt». 740 ?SI i Kt'al» liunpur 9460 92 Schneider Et O" 1373 1370 racianï Tréftleriee du Havre Kauuiga priv 2166 Courrières .i 318 I Thareis 25a 25760 ÏS» Leos 4114 ,v 49îi» Tanstanj iki 76 2a 7650 75 7o BoMo. 60 M 63.. VWUe Mont«gnt. 127SÇ.. 12B0 .• 1276 Penarroya 276.. 2M 276.. I Coartercd 71 7126 71 .5 71.. Boral -Maletra 195.. iSÔ I Mozambique 25 Phosphate» (5k fsa.. 420 420 Brua* 212' 21» .• Prod.Chim.d'iUf» 974.. 963.. 970.. 9M.. Lievin 238.. 244.. f'bareeurs Déunie. Hotehkfes 1 Tmnsatlantiqneord. 55 50 56. 54.. Ilydro-Electr. Oère. 130.. 191.. Voitures? Paris. 157 T. ot V. Sosaoïrit-e. 47 25 47 Air Liquide Pernod 1408 ISB.ï CaontiiL Indochine. ISS Phospb. tunisiens.. 70 7S • For' Si.. Tubiï» tiri^Uéniee 144 50 141 5Q 147 50 J41 S0 VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT)' l VALEP88 VAL E P »» pAHOUET i^ p iïfs VALEURS Sî Jour Ob.Tn!s.4r-cil«S2 852, Carmaux 746.. SA'1.. 508.. Bons Très. 5%1924 746 Commentry-FouiC. 4SS 18B3 Fonds d'Etat émis Marie» 500 a 1898 2 322.. S >i%-orl«17. Guergour 1375 5i 7 <Â or 1921. Mokta e1 H%dld.. 2795 2795 1905 2 «i 7 cil- 1924 3315 8250 Ouena «77.. »% janv.l9ÎS M«rch«rijle Dacuin 2725 2745 .m 6% juin 1923 522 Suer. brésilienne» 185.. g ig294'i »% j»nv.l»24 ,• 640 coloniales 1980 4 'i 817 l P T. T. 5% 1928 Attend HavaB 19304% 818 ( «?i% 16S9 450 Librairie Hachette 204S gis J | g:: Indochine S%1909 Franc, des Pétroles 4SI.. ?>T 3'i90-' "-8i Ll e-Bonn. -Colora. 4M Z-i 3'7.. b ënrttté Mamelllalse §?O.. 5 1852-54-5* 2\l895 î 80 fe.. Bauq. d'Indochine. 3% 324.. o U909 3 182 C B.N.C.l 310.. 301.. ©f 1913 4 440.. 485.. Créd. Fonc Colon. 103.. 103.. ̃ 0 1921 735.. 735.. 949.. M» s Chem. ter tuntelens 5!0.. 4 »J 1K1 8i6 Est Algérien 472.. 470.. 3 Ardennes 318.. Transatlantlq. 3 <̃ Ouest Algérien. P-I^-M; 3 '̃' 1«56 318 313 EN ( Fr. de Tramways. 465 467 Cairo-Héllop. (diT.) 1300 1S00 C Mœsag. Maritime». –4 360.. C Indochine Knereie ludnftt. 176 fusions"; 812 Hutchinson 1520 Energie Sud-Ouest. 1515 1501 –fus. bout. 31R Sumatrfeap 832 Cnhre» et Pyrite». 301 2 S00 295 Pointe-a-Fitielact.) 187 r Àituilas 8* 50 8 tn» 1921 432.. 432.. Monaco t Nickel 292.. 6 1921 750.. Monaco 5« 467.. Jeuraont 460 <60 S DES CHANGES c C*btes tejésiapll 3950 4 353.. Etats-Unis (1 doll.) 2641 jUcherille 851 3 St* 318 Aneleterre (1 L *t.) 87 3t 87 10 Paris.0utreau 545 545 3 nouveau 319 Aile. (100 reiohsm.i r Chant, de Bretagne 180 180 K 3ÏO Anœntinel 1 00 p««.) de France. 66 50 Hoid « série F. Belgique (100 beL) F de la Loire. 431 426 '0 F,. 434 Canada (1 dollar). 21 75 7 mare c de St-Nazalre. 200.. 19150 4% D. 390.. Danemark (100 e.) SBO 21 mais Méditerran 545.. 650.. ît 330.. Espagne (100 pes.) 215 25 l%at Commentry. 2070 2060 3% n. série B 315 Hollande (100 Il.). 25 50 Ai«ac.deOonst.Mèc. «90 2 ',? •“ série C 344 Hongrie (100 pen.) Denaln-Anzin 1117 Orléans 6 446 Italie (100 lires). Ponàibaud 1720 1725 403 NorTegc (100 cou.) 448 d0 24 mare Kivea-Ùlle 943 930.. 369.. Roumanie (100 leli 15 15 23 mars Aciéries Marine. 435.. 435.. 331.. 330.. Yougoslavie (1004.) 35.. 21 mat. d Montatilre 189 S% 1884. 324 32i.. Suède flOO cnu.l.. 481 21 mars \liètre 313 Suisse (100 francs) 49076 n Montbaid -Aulnoye 206 G. C.3%1856 Autriche (100 ««h. ) Citroën (part' Ouest Portugal (100 es.». Franc, des Metaux t801 JSOO 3 "inouveau Tcuécoslov. (100c! 75 60 23 mars Cnarb. du Tonkin. 2495 S Vi Finlande (100 mks) 38 10 mars Bctnunc 5200 Pologne <100 îlot.) *S5 1

Chez les voyageur* de commerce Un grand débat, salle Wagram, sur le statut professionnel L'U. S. N. avait organisé,, hier aprèamidi, salle Wagram, un meeting auquel étaient conviés, non seulement ses membres, mais aussi les voyageurs et représentants de commerce appartenant aux autres groupements. Quinze cents d'entre eux environ répondirent à cet appel. On notait sur l'estrade, M. Ribot, président de l'U. S. N. ses six vice-présidents MM. Page, président du G. R. P.; Charbonnier et Villatte. anciens présidents de la Fédération nationale; Magniez, président en fonctions; Vincent, secrétaire général, et des représentants de divers syndicats. M. Kibot, après avoir dit son désir de voir le débat se dérouler dans une atmosphère calme, donna la parole à M. Montoux. vice-président, qui fit l'exposé de la question qu'on allait débattre. Un projet de statut professionnel des voyageurs et représentants de commerce est, dit-il, en instance depuis plusieurs années devant les commissions parlementaires. Pour faciliter l'élaboration d'un texte satisfaisant, un comité d'entente a été constitué, voici trois ans, entre les divers groupements de voyageurs. Des pourparlers furent engagés, l'an dernier, sur la base d'un projet établi par M. Lamoureux. avec M. Picquenard. directeur au ministère du Travail, et des délégués patronaux. La tournure de ces pourparlers amena l'U. S. N. à ne pas les poursuivre. Les autres groupements courposant le comité d'entente continuèrent néanmoins leurs entrevues au ministère du Travail et, le 22 février dernier, déclarèrent avoir mis au point, d'accord avec les délégués patronaux, un texte donnant satisfaction à la corporation dee voyageurs. L'U. S. N., pac. conil*; «estimant que ce texte « démolissait complètement le projet Il,amoureux a, éleva une protestation et décida d'ouvrir un large débat aur la question.

Lui succédant à la tribune, M. Vincent. 1 au nom de la fédération, justifia la légitimité des travaux poursuivis devant M. Picquenard, puisque les délégués patronaux étaient régulièrement mandatés. « La fédération, dit-il, n'a d'ailleurs pas agi seule, en rompant l'unité du comité d'entente elle a suivi ta décision de la majorité de la corporation. Quant au grief d'avoir «: démoli » le texte du projet Lamoureux l'orateur s'en défend en faisant observer que le nouveau texte rédigé apportait dos satistactiond substantielles reconnaissance légale du salarié, obligation du contrat écrtt, préavis de trots mois et indemnité de clientèle. » Si nos collègues de l'U. S. N., conclut-il, sont volontairement restés en dehors du débat, j'eatime que, mieux renseignés, ils seront les premiers à reprendre leur place à la table de travail. Ceux qui ont discuté hier le texte incriminé n'ont qu'un seul but aboutir au vote du »tutut professionnel. >

M. Mangin. secrétaire général de l'U. S. N., présenta alors la thèse adverse.

a fini en baisse d'une fraction, à S7.W contre 87,31 et la devise américaine contre

Derniers cours aux rentes, 3 <7o perpê71,40 contre 72'-(-0,60) 4 1917. contre 81,90 (– i SI, 80 contre 81.875 (–0,075).; 5 amortissable 1920, 109.60 contre ( 0,50) 4 101.65 contre 102 (- 4 1932, la Série A à S7.20 coutre 97,50 (–0.30), et la série B à contre <– 0,15). Aux Banques Banque de France. 11.130 contre (–75) Crédit Foncier, contre 4.620 (-85) Banque de Paris., 1.442 contre 1.469 (– 27), MANCHES ETKANGEBS

Uomire-1. Le mairorH' est ualmn, mais la tendance est relativement satisfaisante. Leu titres restent, dans l'ensemble, :1 leurs cours précédents. Les pétroles sont bien tenus. Quelques velléités de reprise sur les mines d'or. Diamantifères peu modifiées. Cuprifères sans intérêt.

Berlin. A l'ouverture, la tendance est indécise e: un certain nombre de titres sont en moins-value. Par la suite, le ratfermissement de plusieurs oompwtittjenta une note très soutenue.

à savoir que les représentants des groupements de voyageurs avaient été, à son avis. les victimes d'une habile manœuvre du patronal. « Le texte adopté, dit-il en citant des exemples, recèle des obscurités, des pièges, des nids à procès il ne peut donc donner satisfaction à notre corporation. » II signala néanmoins qu'il s'y trouvait aussi plusieurs éléments intéressants. Il faut donc, conclut-il, reprendre l'ensemble et mettre sur pied un texte clair, avec lequel nous irons devant le Parlement, » Après les interventions de MM. J.-J. Martin, président de l'Association des voyageurs du commerce extérieur: Duquenet. Clérambault, de la C. G. T. U.: Edouard Robert, de. la C. G. T; et Armand, des syndicats chrétiens M. Villatte, ancien président de la fédération, fit un chaleureux appel à l'union. Et l'assemblée vota un ordre du jour exprimant sa volonté de voir maintenir le texte de la proposition de loi ):.amoureux, complété. mais sans rien changer aux principes essentiels et demandant à tous les groupements de reprendre contact afjn de rétablir l'accord sur le terrain du comité d'entente x

Un ouvrier tué, un deuxième blette par la chute d'un madrier

Vers 8 heures, hier matin, 191, rue d'Aubervilliers, à la Société des Gazomètres, deux ouvriers monteurs, MM. Henri Resinado, vingt-cinq ans, demeurant 33, rue de Paris, à Bagnolet et Roger Homer, trente-cinq ans, demeurant 12, rue Le Bois-Rouillon, qui manœuvraient un madrier sur une passerelle, à douze mètres au-dessus du sol, au sommet du gazomètre en construction, ont été entrainés par le poids du lourd engin et ont dû lâcher prise, pour éviter une chute grave.

Le madrier est tombé sur-deux autres travailleurs, MM. Lafosse, vingt-deux ans, aide-monteur, demeurant 88, rue de la Muette, à Aubervilliers, qui fut tué net, et Charles-Marie Decaudin, vingtsept ans, 38, rue Morel-Depleux, à j Pierrefitte, qui fut assez grièvement blessé et admis à Saint-Louis.

M. Martel, commissaire de la Cha- pelle, enquëte.

La Fédération des Wet tét du poumon construit à Salagnac un village sanitaire

M. Miellet, ministre des Pensions, et une délégation très importante de la commission des pensions de la Chambre et du groupe parlementaire de défense des blessés du poumon, au total. soixante parlementaires, visiteront, mercredi prochain, le village sanitaire que la Fédération nationale des blessés du poumon construit à Salagnac (Dordogne).

LA BANQUE

ouverte sans inurruptlon <*• .» h. 4 h. a rexc»pUon de rewsompu Place de la Bourse Parle immédiatement ment garanties par l'Etat.

L«a Rentes française* l lions dn lrOor ^aisw «^ -ir.n.e Obll- nations des Chemin2 de Fer Français VILLE DE PUIS 1 FOX- CIK&ES et COMMUNALES (Crédit Foncier de France). Tout« aériee. Obligations du Crédit National de 600 francs 6 1919 b% émission janvier intérêt un. Er tnet d'imp6t) Intérêt un, Fr. se (net d'impôts 4 tirages pu an à chaque tirage 4 tirages par au coœpr. 7.2p0 'cils m l*r sept Il le, Ils Z 8 tirages par an à chaque tirage 6918 l.ooo <hi i" Janvier ••̃• 8 1923 (émission juin g i« juillet"?: 5 tot» -M-*ss M* m** 1" Août S i« janvier l U ft. 1" Novembre" V. Ju|!let » UMm V, 'T""°r° ;• Octobre i.000 V Sept, 96 50.008 la Juin 4 Ion 1" Décembre f M Sapt ) 8 100.000 .T 6960 1" Décembre. MIS »nvol contr- rtmbonrftai.ot Compte chèque portai II* e Exécute aussitôt toms les ordres de Bourse Publie la cotation continuelle et instantanée des Cours de Bourses %i de Paris, New- York, Bruxelles. Berlin, cours de tontes les matières ̃» premières sur les marchés de Paris, le Havre, Liverpool, Londres, New-York, Chlcago, Wlnnipeg (dea salles spéciales permettent à nos H clients de suivre sur des tableaux ces cour3. transmis par fll privé) Opérations de Change (comptant et forme) M Billets Chèque* ̃ Billets Chèques Londres Hongrie New-Tork ÏS.23 Italle Belgique 0.708 Il.7$126 Pologne S.862.> Bulgarie Portugal Danemark 3.g*-i Roumanie 0.14 OU Egypte 89.22 Kspagn« 2.14iâ Suède 4M Finlande O.S75 Suisse Grèce 0.16 Turquie 11.75 Hollande Vienne 2.90 Négociation de Monnaie» d'Or et d'Argent PIECES D'OR DE PIECES D'ARGENT SE

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Adresae télégraphique

Compte chàq. P. uu.d

SALONS ET La rétrospective d'Henri Rouart. Les manifestations particulières de Cyr, de Giacometti, etc. Groupea

La rétrospective de fcu Henri Rouart est comme une rare oasis de fratcheur dans les kilomètres d'expositions qui, les unes après les autres, s'ouvrent et se ferment entre Montmartre et Montparnasse.

Sans formule; sacs parti pris, sans virtuosité, mas vanité ni orgueil, les tableaux et tableautins accrochés chez Paui Rosenberg sont brossés ave une sensibilité identique à celle qui guida le bon mécè-e dans ses acquisitions dès le Paysage breton, qui ouvre la suite, on est pris d'amitié pour cet artiste sachant émouvoir avec tant de simplicité.

Des pièces comme la Famille sur la terracse, comme Jeune Femme regardant des gravures, comme la Maison de la Queue~en-Brie et celle de Sainte-Lucie sont autant ù'inoubliables illustrations de la quiète vie bourgeoise du xix* siècle. On suppose l'influence lointaine d'un Courbet et, plus directe, d'un Corot; on perçoit le voisinage de Barbizon et la possibilité d'une renec tre avec Sisley. Pourtant, combien est évité dans ces intérieurs », dans ces & jardins dans cet adorable Nu sur fond bleu, dans ces coins de rivière et dans ces visages féminins le côté professionnel de la peinture qui, si cruellement et souvent chez les meilleurs arrive à changer l'inspiration en marchandise.

Rien de cela dans l'oeuvre de Rouart, doù la grandeur n'est cependant point absente, mais que, surtout, une pureté d'intentions absolue rend rare et si humainement précieux.

Dans Augusto Giacometti, il y a rencontre entre la féerie et la réalité, de façon quasi permanente, un peu à la manière. de notre Odilon Redon, duquel, d'ailleurs on découvre Ici des réminiscences. Travaillant sur une échelle monumentale, et exceptionnellement décoratif, surtout lorsqu'il s'agit de mosaïques à la mode romane ou de vitraux influencés par le folklore helvétique, M. Giacometti, dans l'ensemble qu'il nous montre chez Bernheim jeune, s'avère un curieux mélange de force et d'artifice, d'harmonie

LES PEINTRES-GRAVEURS FRANÇAIS A LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE

L'intérêt de 1 annuel Salon des c peintres-graveurs français à la Bibliothèque nationale, est accentué cette fois par deux petites rétrospectives concernant les estam. pes (vernis mous. lithographies, etc.) de Renoir et de Cézanne, manifestations utiles, certes, du point de vue documentaire, mais qui n'ajoutent pas grand'chose à la gloire de ces deux coloristes de génie. En outre, on s'est souvenu de la naissance de Félix Bracquemond, il y a cent ans, en réunissant quelques-unes des planches les plus connues du célèbre aquafortiste, entre autres son Etasme. d'après le tableau d Holbein. et les Canards surpris. Quant aux membres de cette sympathique société, plusieurs nous montrent des pièces hors ligne et, d'abord, Jean Laboureur dont le spirituel Entomologiste est un chef-d'œuvre et le Japonais Kiyoshi Hasegawa, qui, dans la « manière noire a réalisé une admirable Nature morte- Si Dunoyer de Segonzac et Luc.-A1b. Moreau offrent de fervents hommages à Mme Colette, Jean Frelaut, Breton bretonnant. nous chante, de sa façon délicieuse et désuète, le Morbihan. et Marius Martin nous donne une charmante ima.gerie taillée dans le bois.

Beurdeley reste fidèle aux transparences printanières et Jacques Biltrand aux savoureux effets obtenus grâce à des tirages en deux tons Decaris ne cessé de manier son burin avec superbe.

J'ai noté encore un très vrai Canal Saint-Martin d'Hermine David, des Souvenirs vendéens d'Eugène Corneau, un la Rochelle de Waroquier, d'aigres feuil- lets polychromes d'Hermann Paul et. sa fond de la galerie. occupant une place d'honneur. quatre souriantes pages de Jules Chéret. le père de l'affiche française» puis des Haleurs traités de façon imprévue par Jacques Villon, de savantes

et de caprice chromatique, de tradition et d'imprévu.

Le cas de Georges Cyr a la galerie Granoff est moins compliqué descendant simultanément des fauves et des impressionniste!). M. Cyr improvise avec suffisamment d'habileté et de goût pour obtenir, çà et là, d'assez plaisants effets. a soin, en outre. de varier ses sujets avec iDtelUgence, M, Toledo Piza travaille plus lentement Dans ses toiles qui occupent la galerie Carminé, oa constate qu'il préfère une sincère application à une discutable virtuosité. Nous aussi. A la galerie Tedesco, on trouve une douzaine de sculptures par Mme A. Champetier de Ribes, qui signe, en général, Sebir. On remarque, parmi les morceaux taillés dans le granit, plusieurs animaux d'un style fort prenant, puis. taillé dans un bois des Iles certain oiseau de bien vivante facture.

A côté d'un groupe intitulé Fleurs et où Mad. P. Trémois (43, avenue Rapp) a réuni des feuillets tantôt charmants. tantôt inattendus de Raoul Dufy, de Marie-Laurencin, de Dignimont, de Tourlaques, de Valentine Prax, de Mme Galtier-Boissière, d'André Foy, etc., nous signalons également la première exposition de PorzL (1) à l'Association Florence Blumenthal (79 bis, rue Madame) où, entre autres, occupent la cimaise deux as de l'affiche Carlu et Raymond Gid, dont le but est de dépouiller les panneaux de publicité en les apiritualisant.. Dans la même manifestation figurent encore un bronze expressif du célèbre Despiau et un portrait de l'Archi·tecte Mallet-'Stevcns par les frères statuaires Martel des compositions ornementales d'Elisabeth Chaplin, d'intéresr sants plans et maquettes des maitrés-maçons Léon Bazin et G.-H. Pingusson, sans oublier les délicates reliures d'Antoinette Cerutti qui, à une technique hors ligne, joint un raffinement aussi aimable que mesuré.

(1) Section française d'une union artistique et intellectuelle internationales.

pointes sèches de Webster. un portrait de Laboureur fort ressemblant, par Théodore Brenson et, enfin, une excellente vue de la Cathédrale de Chartres, due au burin de Marc Laughlan.

VANDfeKPYL.

LES HELLENES DE PARIS

CELEBRENT LA MEMOIRE

D'UN HEROS DE L'INDEPENDANCE Le 25 mars 1833 mourait à Paris Adamaudioa Coraïs, qui fut un des précurseurs de l'indépendance hellénique et le père spirituel de la Grèce renaissante. La colonie grecque de Paris a voulu commémorer la mémoire de cet homme d'élite et s'est rendue hier sur sa tombe, située au cimetière Alontpar nasse.

M. Politis, ministre de Grèce à Paris, présidait cette cérémonie laquelle ont pris part également la Ligue franco-hellénique et te groupe des étudiants de la fondation hellénique de la Cité universitaire. Une couronne de lauriers a été déposée aur le tombeau d'Adamandios Corais par le ministre de Grèce. après les discours prenoccéç par )\IL Dello, au nom de la colonie. hellénique, et par le professeur Hubert Pernot, au nom de la Ligue franco-hellénique.

Pour les missions françaises à l'étranger

M. Octave Aubry. l'étninent rustonien, donnera salle des Centraux, rue JeanGoujon, le 3 avril, à 15 h. 30. uae coji.tï'renc« avec projections eur :e i roi do Rome au profit de l'œuvre des Missions françaises à l'étranger.

Cette association, en fournissant aux missionnaires d'origine françai-se, sous les plus lointaines latitudes, ce dont ils ont matériellement besoin pour l'œuvre civiliaatrlce qu'ils poursuivent, est un merveilleux instrument de propagande française. On peut retenir ses places dès maintenant au slfçe de l'œuvre. 35. rue de Grén«U«. et le Jour de la conférence, me Je-inGoujon.


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A MONTPARNASSE, UN INCENDIE DETRUIT « LA KERMESSE »

Un incendie a détruit. l'autre nuit, vers 2 heurea, un établissement du boulevard du Montparnasse « La Kermesse », qui avait ouvert en octobre dernier. Il y avait à peine un quart d'heure que l'établissement avait fermé ses portes, que des agents de service sur le boulevard, apercevaient de la fumée s'échappant d'une fenêtre et d'une porte disjointe de la façade. Nul ne répondant à leurs appels réitérés, les gardiens enfoncèrent la porte. L'intérieur était déjà entièrement embrasé. Ils durent reculer L'alarme fut alors donnée. Bientôt survinrent les pompiers de la caserne de PortRoyal. Il leur fallut plus d'une heure et demie d'efforts avant de se rendre maltres du sinistre, après avoir préservé les immeubles voisins.

A L'INSTITUT L'Académie des sciences morales et politiques a entendu hier une communication de M. Eugène Schneider « à propos des assurances sociales dans laquelle le maître de forges du Creusot a rendu hommage à la pensée généreuse qui a inspiré la loi sur les assurances sociales, et, d'autre part, signalé le rôle bienfaisant des initiatives privées dans l'application des lois sociales ».

Elle a décerné le prix Cartier de 1.000 francs au docteur Ichok. directeur des dispensaires de Clichy, pour son ouvrage sur le travail des malades et des infirmes.

L'Académie des beaux-arts s'occupe de l'installation des collections Frédéric Masson dans la bibliothèque Thiers. Elle a appris avec intérêt la création, par le conseil général de la HauteGaronne, d'une bourse de 15.000 francs, divisible en deux bourses de 7.500 fr., s'il y a lieu, pour faciliter les travaux de pensionnaires de la casa Velasquez à Madrid.

Une délégation de locataires à la préfecture de la Seine Une délégation des locataires expropriés pour cause d'utilité publique s'est rendue a la préfecture de la Seine, accompagnée par un représentant de la Fédération des locataires du 62 bis, boulevard RichardLenoir.

Elle a été reçue par M. Renard, préfet de la Seine, il qui elle a présenté les revendications de ces locataires, notamment leur relogement dans le groupe d'habitations à bon marché le plus proche de leur domicile, et le paiement des indemnités allouées par le jury.

Le préfet a répondu que satisfaction immédiate serait donnée sur cette dernière question, et a assuré la délégation que le maximum d'efforts serait fait pour reloger les exproprié? dans les H. B. M. et qu'aucune expulsion n'aurait lieu.

C'est le moment de planter DAHLIAS et CHRYSANTHÈMES;

Vers 9 heures du matin on noyait encore les derniers décombres du local, dont la façade, chose cutleuse, était demeurée à peu près intacte.

On ne. pçut encore établir nettement les causes de l'incendie, qui a trouvé un aliment facile dans les baraquements de planches. Toutefois, l'enquête de M. Carrier. commissaire du quartier, a d'ores et déjà démontré que l'installation électrique du local était défectueuse. Toutefois, on peut également attribuer le sinistre h l'imprudence d'un des derniers consommateurs qui. avant de sortir, a pu laisser tomber par négligence une allumette ou un bout de cigarette non ételnt

Les débats, qu'on n'a pu encore évaluer exactement, semblent importants.

Une distribution de récompenses à la mairie du X

aux jeunes propagandistes du timbre antituberculeux La municipalité du Xe arrondissement avait organisé, hier après-midi, à ta mairie, une distribution de récompenses aux jeunea propagandistes de la dernière campagne du timbre antituberculeux. M. Michel Verrier, maire, présidait la cérémonie, entouré de MM. Bertirt, maire adjoint, président délégué du comité du timbre Ernest Picard, président de l'Association d'hygiène sociale du X" et Georges Poher,. secrétaire général du comité. chef des bureaux de la mairie.

MM. Verrier et Bertin félicitèrent tour à tour les enfants des écoles et des patronages du X' arrondissement du dévouement et du zèle dont ils avaient fait preuve. Puis, tandis qu'on servait un copieux gotiter aux enfants, on remit des souvenirs offerts par le Petit Parisien, et des diplômes à ceux dont les efforts avaient été particulièrement remarqués.

LA SEMAINE ODONTOLOGIQUE La semaine odontologique congrès dentaire) s'est ouverte hier au Grand Palais sous le haut patronage des ministres de l'Education nationale et de la Santé publique. L'inauguration a eu lieu à 15 heures, en présence de M. Danlélou, ministre de la Santé publique: puis l'assemblée générale de la Fédération dentaire nationale s'est ouverte à 17 heures.

La semaine odoutologique se termine le 30 mars par un banquet sous la présidence de M. de Monzie, suivi de bal.

La commune libre du Vieux-Montmartre dans le faubourg Montmartre

A l'occasion de l'exposition de peintures et sculptures organisée dans les vitrines Bayard, 12, rue du Faubourg-Montmartre. au profit de la Soupe populaire de Montmartre, la commune libre du Vieux-Montmartre avec son maire, ses pompiers et ses électrices » défllera aujourd'hui a 17 heures, dans le faubourg Montmartre et une réception sera donnée en son homneur dans l'enceinte même de l'exposition.

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Au retour, de 17 heures a 23 heures, rentrées à Paris-Bastille tous les quarts d'heure.

Prière de consulter les affiches.

FAITS DtVERS Le, accidents de la rw

Rue de Crimée, M. Louis Rillecourt, trente aria, 80. boulevard de Charonne. qui circulait à motocyclette, dérape, fait une chute sur la chaussée et se contusionne grièvement. Tenon.

Mn Robert Landret, vingt-sept ans, 52, rue de BellevUle. est renversé par un triporteur et pansé à Beaujon.

Renversée et grièvement blessée par un taxi rue Vavin, Mille Madeleine Lecoq, demeurant 23, même rue, est transportée à la Charité.

Un mauvais père

Sur la plainte de Mme Berthiaud, 14, rue Edouard-Vaillant, à Saint-Oueui, on a envoyé au dépôt son mari Félix, vingt-six ans, serrurier, qui, à plusieurs reprises, avec une bru.taii.te révoltante, avadt frappé leur Sls, le petit Bernard, deux ans et demi, à coups de poing. L'enfant, qui n'a que des ecchymoses sana gravité, est soigné par sa mère.

Escroquerie au chômage

Une ouvrière d'usine, Mme Henriette Barthélemy, trente-sept ans, l, rue Moratil, à Saint-Ouen, sera poursuivie pour avoir touché indûment pendant plus d'un mois des alloatlons de chômage auxquelles elle n'avait plus droit, ayant été cohabiter avec un ami qui, lui, travaillait régulièrement. Une grève à Ivry-sur-Seine

Quatre cents ouvriers d'une usine de mécanique, 319, boulevard Louts-Lemoine, à Ivry-sur-Seiné, ont quitté le travail, hier à midi, pour protester contre le renvoi d'un de leurs camarades.

De quoi mourut le couvreur On a trouvé mort à son domicile, hier matin, un ouvrier couvreur, M. Pierre Peiny, âgé de soixante-huit ans. demeurant 21. rue de Chabrol, qui avait été récemment victime d'un accident du travail. Les causes de son décès n'ayant pu être nettement définies, M. Fleury, commiasaire du quartier de la Porte-Saint -Denis, a fait envoyer le corps à l'institut mMlco- légal aux fins d'autopsie.

La mort du danseur mondain travesti en femme

Eugène Guillon, âgé de vingt-sept ans, était allé exercer ses talents de « danseur mondain et de « travesti » en Allemagne, dans certains établissements de nuit. Voilà quatre jours le « danseur n revint à Paris. Dans un café il fit la connaissance d'un aimable compagnon qui lui offrit l'hospitalité en son domicile 77, rue Erlanger.

Hier, vers 20 h. 50, Eugène Gui-lion a succombé. chez son hôte, au coure d'une crise provoquée par un abus de stupéfiants. Le commissaire du quartier de la Muette appelé à enquêter 77, rue Erlanger, a constaté que le danseur mondain était habillé en femme bien que la Mi-Carême fût passée. Le magistrat en a conclu que l'intoxiqué avait toutes sortes de défauts. On repêche en Seine, à l'île des Cygnes, le cadavre de M. Julien Conan, quarantecinq ans. machiniste à la S. T. C. R. P. Neurasthénie.

Sur le pont de Joinville, un tramway de la ligne 108, est entré en collision avec une automobile que conduisait M. DerHaneseian, habitant à Vendôme (Loir-etCher); et dans laquelle se trouvait également M. Henri Alyanack, 7, rue Contant. à Paris.

Ces deux personnes, légèrement blessées, ont été transportées à la Pitié.

Neurasthénique, un ouvrier maçon. M. Eolo Padesi, âgé de quarante-six ans. demeurant sentier de l'Egalité, à Thiaia. s'est pendu à un échafaudage dans un chantier où il travaille, chemin de la Guinée. à Chevilly.

Neurasthénique, Mme Renée Hubert. trente-trois ans, ouvreuse, 15, rue Nollet, tente de se suicider en absorbant un somnifère. Bichat.

A la station de Métro « Clichy », M. Alfred Pontio, soixante ans. 4, rue André-Gilles, est frappé de congestion et succombe à Bichat.

Après une discrète surveillance, on arrête Georgette Bretonnei, vingt-quatre ans, 84, rue d'Angouléme, qui subtilisait les sacs à main de dames à l'église NotreDame de Clignancourt. Mère de deux enfants, la voleuse a été laissée en liberté. Au carrefour Magenta-Lafayette. un passant. M. Claude Torrillat. quarante-sept ans, sans domicile fixe, s'affaisse sur ia chaussée. A Lariboislère.

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FONCIERE F. B., 14, rue Laurinton-lS'. des membres de la Légion d'honneur décorés an péril de leur vie

L'assemblée générale annuelle des membres de la Légion d'honneur décorée au péril de leur vie s'est tenue hier, il. 17 h. 30, au Cercle militaire. Tous les résultats ont été approuvés à :'unanimité. Ont été réélus administrateurs if M. Scapini, Fabry, députes de Paris; le général Daugan, le lieutenant-colonel Foy; M. îlarx, avocat. La nomination d'administrateur de M. DuvalArnould, député de Paris, a été ratifiée. L'assemblée a constaté la vitalité toujours croissante de, l'association, qui s'honore de compter parmi ses membres les plus belles ligures françaises.

Une motion présentée par le président M. Josse, ancien sénateur. a été votée l'unanimité. Elle émet notamment le voeu que les grandes associations nationales se réunissent et se concertent afin de préconiser lea mesures nécessaires pour rétablir la situation flnancière, asaurer la sécu- rité d,u pays et pour mettre en valeur toutes les énergies françaises de la métropole et de son Empire colonial.

LA GRANDE QUINZAINE DU BOULEVARD BARBES La grande quinzaine du boulevard Barbès se terminera aujourd'hui par un grand défilé fantaisiste qui partira du carrefour Barbès-Eochechouart, à 14 h. 30, et prendra l'Itinéraire suivant

Boulevard Barbes, boulevard Ornano et porte de Clignancourt Retour à BarbisMontmartre à la Porte-Maillot

Le groupements de défense des intérêts des commerçants, induatrielc et amis de l'avenue de la Grande-Armée et de la Porte-Maillot roganlse aujourd'hui différentes réjouissances comprenant un défl.é de la rue Cuatine la porte Maillot par les boulevards extérieurs et l'avenue de la Grande-Armée. Le rassemblement aura lier à 14 heures.

PAS DE SUCCÈS EN PUBLICITÉ SANS L'AIDE DU JOURNAL

Le ¥§8S&ïilllien


Ot*»a La Damnation de Fowt

Lorsqu'on Berlioz disait que son oeuvre « ne pouvait étre jouée convenablement au théâtre il ce prévoyait pas les prodigieuses ressources des habillementis futurs mises en scène aidées des décorations, machineries, électricités et projections. Si bien que son <t opéra-légende > est presque devenu un opéra-ciné, grâce à des fonds lumineux sur quoi défilent des images mouvantes et fantastiques, à une scène en gradins sur les ians de laquelle s'étaient les masses figurantes et dansantes, 'et' au. bas, dans l'ombre, surgit MePhisto ou se dissimulent dta choeurs invisibles.

La musique benéficie-t-eUe. de ces ingémosités qui matérialisent le rive en imposant à l'auditeur un horizon de son idéal ? En tout cas, elle ne souffrit point de la présentation nouvelle de M. Rouché et de ses collaborateurs MM. Etiennertt et Darlot pour les décors, M. Klausz pour les projections. M. Qèreau pour un agencement sans lenteur. Les tableaux de la Taverne, du Sommeil de Faust, des Follets et des Sylphea sont impressionnanti; {'aime moins ulul de la course à l'abîme et ses apparitions diaboliques.

Il est difficile- aux interprètes de donner une vle ,scénique a dea personnages qu'agitent uniquement des sentiments inteneurs. MéphistoLucifer se démène comme un beau diable sans créer d'illu(tfon Marguerite est une jolie figurine de vitrail, Faust une suave aquarelle. Quoi qu'il en soit, ils chantent avec ferveur' leurs .mélodies célèbres. M. Thifl. Faust placide, se fait ovatsonnei dans l'Invocation à la nature dont il colore superbement la progression sonore M. Pemet compose un diable congrflment glabre,, griffu, mordant Emue. d'une expression juste, Mfie Ferrer détaille un peu mollement peut-étr» les deux grands tirs-de Marguerite. J'aimerais un peu plus de relief aux choeurs en coulisse. Gros suces pour le chef-d'œuvre populaire du romantisme, pour M. Gaubert J'orchestre, pour le août exquis du spectaclt.

rotm-BuiTï-itArttx. Saison lyrique la FiBe de' madame Angot.

La seconde série nous offre avec ua art délicieux cette familière et gaillarde fille Angot qui. célébrant son soixantenaire. noûs égaye toujoUrs. Sait-on que les librettistes collaborateurs de Lecocq ne sont pas les créateurs du. type Angot: que ce fut ua nommé Demaiilot, sorte de bohéme de ja politique qui passa une partie de sa vit-en prison, auteur d'un vaudeville intitulé Madame Angot ou la Poissarde parvenue et datant de 1796 ? Mais la fille Angor' demeure bien vivante et populaire. Et nous l'avons retrouvée avec Mlle Edmée Favart dans son harmonieuse finesse «t'son expressif ,entrain,

Mlle Brégis reproduit de la célèbre et captivante Mlle Lange un portrait savou- reux c svelte, et gracieuse, te 'nez 'fin, les yeux de velours capucin, la bouche migoaonè, un corps parfait, l'air candide et la'voix charmante ».

La désinvolture de M. Baugé autant que son'chic à nuancer La couplets d'Ange Pitou, -lui valent un succès péremptoire. Mme Tariol-Baugé. Mlle Lancret. MM. Noël. Casa, Marrio, composent avec les chœurs et les danseuse* un ensemble remarquable. sans omettre l'agrément viauel des: costumes 'Directoire et des décors. Et quelle sève printanière ce cette partition de floraison française 1

Cb. Tenboc

PARIS SUR LA SCENE A VIENNE On vient de donner au Theater in der Josefstadt à Vienne, la. première d'une nouvelle pièce de Hans Jaray, Géraldine est-elle un ange dont l'action se passe Paris. Cette comédie, très une, a eu le plus vif succba Géraldine est interprété* par l'exquise artiste Paula Weaaely, au jeu si sobre brûlant d'une flamme intérieure contenue. Ptês d'elle, le brilla.nt jeune premier viennois, Oekar Kaxweisc, a remporta un nouveau triomphe par sa manière et parfaitement humaine, faite des plus délicateâ transitions entre la gaieté et la tristesse, et qui explique qne les théâtres de Vienne et de Berlin »: le disputent au fur et à mesure des crémations en vue.

La «amalae dans les subventionnai! <

OPBRA. Bn soirée iandi, 1e Chevalier la rote mercredi, la Damnation de Faust, Suite de" danses vendredi. Bsoktrwjnie "«medl. Roméo et Juliette.

OOKEDIE-FRAJSÇAISE. En soirée lundi. l'Amour veille mardi. Jeudi, et !a Franeerie mercredi, Chrtetine vendredi, le Seeret.

En matin*» jeudi, le Dtner de Pierrot. PZaole des ,.femme*>; samedi, I» ̃ Dinar de fterrdt, les Femmes savante»; dimanche, Christine.

OpBRA-COMIQtTE. En soirée mardi. Manon mercredi. Vus Contes d'Boffmann ̃ained!, les Noces de Figaro dimanche, te Roi d'Ys, la Pie borgne.

Zn matinée dimanche, Lakmé, Otonni ODEQN. En soirée lundi. l'Avare, l'Ecols des- mères mardi, les Bleus de Vamcner; mercredi. jeudi et sa.nw.dl. NapoWon vendredi et dimanche, la Tentttion. U matinée Jeudi, La Double Inconsteaet, le Malade imaginaire; samedi, les de l'amour dimanche, Napoléon. TH. NATIONAL POPULAIRE. En soirée samedi, No. No Nanette.

En matinée jeudi, samedi et dimanche. Ma, So.Nanette.

GAITE-LYRIQtTE. En soirée tous le» Joors de' la <Bem*!ne. le Pavs du sourire. En mftttoée .jeudi et dlmattcîw. le Pans du sourire.

.TRIANON LÏTEUQUE. En soirée lundi, la Maacotte,; mardi. Chanson é'vmcHir mercredi, les Saltimbanques jeudi, la Veuve joyeuse vendredi, samedi et dimanche. Véroniaue.

Bn matinée je^at, Chanson d'amener -o- OPERA. Demain soir, Je Chevalier X. Huberty. Mnw Germaine Lubin. M. H. Fatoert..Mlles Laval. Lapeyrettc et M. Warnery..

-o- COMBDIE-FRANÇAM5Ï. M. Jacques Gutlhène Jouera, pour la première fois, cet après-midi. rftle de Charité Ponte TulH dan» le Secret.

-o- OPERA-COMIQUE. Au cour» de l'une des ptue prochaine* aotree* de Carmen débutera dans le rôle do la gitane 3tme Jenny Touret.

-o- TROCADERO. Aujourd'hui matlnée, à 2 h. $> La Mascotte, opérette avec ballet. Places 2 • 11 tr.

-o- CHATELET. Aujourd'hui.. m.. 2 h. précises, matinée de t'orpérette triomphal* f/hta-Roea. avx' Bach.

-o- VARIETES. Aujourd'hui, 3 h. 45. matinée du gros wrcoès de rire. Une vouts smr 'un mur, dé Leopold Marchand, avec Pauley, Betty Daussmond, Marcel Vallée. Gnt. 09-J92. -o- TH. DES AMBASSADEURS. La' dernière représentation de Bonheur aer donnée wijourd nul, en matinée.

̃̃ RENTRÉE de Ha 67O* On) S RENTRÉE DE 670' I j– –̃̃̃̃̃̃̃ au CHATELET ̃̃

•o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à 2 h. 30. matins de la Fille de Mme Angot. avec Mlle Edmée Favart. Tariol-Baugé et Danièle Brégis, Simone Lencrey et MM. André Baugé. Casa. Noël et Max-Marrio. Prix des places de à 32 fr.

o- L'Auberge du Cheval-Blanc, qui obtient tous lu soire un formidable triomphe, au THEATRE MOGADOR. sera donnée en matinée aujourd'hui dimanche et Jeudi, à 2 h. 30, avec Georges Milton en tlte de toute la brlllante interprétation. -a- Théâtre de moeurs: STUDIO DE PARIS. 16. rue de Clichy. Une femme peutrflle adorer son mari et le tromper pour satisfaire sa sensualité ? L'Anne, pièce curieuse et osée. Fauteuils 16 fr. Promenoir 10 fr. Aujourd'hui matinée et soirée, deux dernières.

-o- POTINIERE. L'un des principaux rotes de l'Ecrasé du jeudi, la comédie de MM. Marcel Deroissae et Jean Berty, actuellement en répétitions, sera interprété par M. Lurrille.

o- CLUNY. Trols dernières de Topaee, avec Daubrey et M. Montclar. Aujourd'hui matinée et eoirée. Mardi 28, Fernand René, Germaine Baron, Rivers cadet dans Prêtemoi donc ma femme.

o- TH. GOBELINS. Tous les soirs, Gabaroehe en personne dans Bnlevet-moi. le plus grand «uocès d'opérette moderne avec Yvonne Guiilet Aujourd'hui matinée. o- Ait gala Edmond Rostand, donné cet après-midi mars). heures, par te Génie français à la Sorbonne, amphithéâtre Richelieu, les plus beaux poèmes et les principales scènes seront interprétés par MM. Jean Weber (l'Aiglon), Pierre Lecomte (Percinet). Echourin (Flambeau), de la Comédie-Française: Pierre Mapnier (Cyrano), Mlles Lydie Février (Princesse lointaine), Yvette Andreyor et Olga Nilza: par M. Maurice Rostand, par Mme Roeemonde Gérard et par M. Romuald Toubé. m EMPIRE <̃ Le plus beau théâtre d'opérette La plut grandiose opérette

KATINKA Un spectacle uni ue

dont grands et petite s'émerveillent AUJOURD'HUI DIMANCHE

MATINEE à 14 h. 30

Loves sans »ugm. de la. Evites la cohue un gnlchpt

AMBIGU- HATIXXE et SOIREE

H. KRAUSS J. TOULOUT LES MISÉRABLES d'âpre VICTOR HUGO

««t été vedamés hier soir

TABLEAUX i Dut la < plaise.. Le soir d'an jour de marché, Mgr MYBIEL, Le. deux mères. M. MADELEINK, JAVEBT, La tempête sons m erine, Le tribunal, La mort de Faatine Cosette Thékardier à la maaieavre te Port de refoje, 5 juin 1832, Idylle de la me Plamet, Derrière la barricade, les Flambeaux de J'évêque

FACE]

14

DERNIERES

ACJOCBJVHn KAIINIE

MUSIQUE

-o- CONCERTS PA8DELOUP (Th. des Champs-Elysées). Dimanche mars, 4 h. festival de musique russe. M. Arthur Rubinstein jouera Il' Coha, piano et oroh.: Rachmaninott et Potrouchka, piano seul (Stravinsky) Cinquième Symphonie (Tchaïkowsky) Suit Chants populaires russes (Liadow); Fonderie d'acier (Moasolow.). Chef d'orch.: Albert Van Raalte. MUSIC-HALLS

A, I'AIhambra !« Jovera, la troupe Sonth China, Paolo Bedini, etc.- Dans l'intéressant programme de l'Alhambra, deux numéros surtout sont excellente les clowns les Jovers et les acrobates South China.

Les Jovers ne manquent pas de venir chaque année à Paris et c'est toujours avec plaisir qu'on Us revoit. Les Jovers ont le mérite d'échapper à la dassification connue des clowns. Le parleur, qui est un remarquable acrobate, ne porte pas le costume à paillettes et si son partenaire rappelle davantage l'auguste en ses apparences, il a réellement créé un type inoubliable d'endormi lent en ses réflexes et en son cerveau à travers quoi les idées ne cheminent que péniblement.

Comme tous les clowns les Jovers prennent leur bien où ils se trouveat mais leur originalité renouvelle et rajeunit les thèmes les plus ternis par l'usage. Ainsi cette danse apache qu'ils exécutent en termiaant, pleine de cocasseries inventées par eux et qui, de l'angle acrobatique et spectaculaire est une chose remarquablement réglée.

Les South Cnina comptent parmi les meilleurs troupes chinoises du moment. Il est peu de troupes chinoises sans valeur d'ailleurs. II y a chez ces acrobates un esprit d'invention, un désir de trouver des équilibres nouveaux, une recherche dans les figurés et les souplesses dont les troupes européennes devraient bien s'inspirer. Au plaisir de voir des exercices bien mis au point s'ajoute un effet de surprise qui ajoute à nos sentiments. L y a parmi les South China un jeune porteur étonnant et qui supporte disloqué et en porte-à-faux de très Curieux équilibres. Et tous ces libres feux des musdes ne sont pas sans satisfaire l'esprit

PaoJo Bedini est un adolescent du cirque. Depuis son enfance il se produit dans tes cirques et les music-halls. Il coliabore à un numéro d'acrobatie réputé et seul, comme hier, il se montre un très adroit jongleur Il y a en Paolo Bedini un don étonnant qui étaye one forte éducation artisane. J'ajoute qu'il n'a rien eu petit prodige, de ces prodiges qui oromettenr beaucoup et font locp fki.

Les 5 Sherry Bros, danseurs musiciens confèrent à leur numéro une sxcellent? cadence et une atmosphère d'élégance es timable. Les ours (te Berg sont parfaitement dressés. Lina TySer se montre une divette adroite et le ténot di Mazzei oH tieat son succès coutumier

Louis Lêon-Marttn.

FAUTEUILS 16 fr. 10 fr. MATINEE

MATINEE et SOIREE

Le plns beau spectacle vin depuis 10 ans DI MAZZEI A de l'Opéra-Comiqoe J LES JOVERS r LINA TYBER OURS de BERG 12 Attract. de grand Muaic-Hall ̃̃ MAT. 2 h., 4 h. 45 SOIREE Il h. gf CHRONIQUE DU CIRQUE Nouveau programme Mëdrano nous offre, pour la dernière quinzaine de mars, un copieux programme composé, en majeure partie. d'excellents numéros et très supérieur, dans son en-

LE CIRQUE GEANT PINDER A PARIS. Le plue grand cirque de France débute Parie PORTE DE VERSAILLES La plus grande organisation française circulant sur le continent européen. 8pectarle de premier ordre. Etablissement ayant affronté les grand» elrqoes étrangers et fait flotter le pavillon trantais dans les capitales de l'Europe. AUJOURD'HUI ET DEMAIN DIMANCHE

Matinée à 2 h. 30 Soirée à 8 h. 30 UNE INNOVATION AU PROGRAMME GRANDE PANTOMIME NAUTIQUE

Sans contredit, cette attraction est unique, présentée du. un établissement ambulant. La mise au point impeccable favorise ce cirque d'un anecès sans précèdent.

25 ATTRACTIONS AU PROGRAMME

recrutées dans les principaux établissement* de l'unité*

Le CIRQUE PINDEB, après sa visite 1 Paris, se rendra en prevince, en Normandie et Bretagne, très prochainement. CINEMAS

« LA DAME DE CHEZ MAXIM o AU MARICNAN-PATHE

Lee Champs-Elysées deviennent un important quartier de cinéma. Aux salles coquettes et luxueuses, une nouvelle salle va s'ajouter, le Marignan-Pathé. Vaste et agréable, conçu par son architecte M. Bruyneel, avec un goût certain, ce théâtre décoré avec une discrète élégance ouvrira ses portes jeudi prochain par une soirée de gala au cours de laquelle sera projetée, « en première vision la Dame de cftea Maxim, dont Mlle Odette Florelle est la vedette.

Dans c sa marche vers l'ouest il semble que le progrès se soit arrêté une seconde pour célébrer les dernières années du xix* siècle, dont Georges Feydeau, en son vaudeville célèbre, a fixé l'aimable optimisme.

La fin de l'Empire et la Restauration virent apparaître sous les ombra-

M"« Odette Florelle. vedette du film a la Dame de chez Maxim » ges des Champs-Elysées les bals, suivis peu après des cafés chantants. La marche vers l'ouest se manifestai déjà puisque, venu du Boulevard, le plaisir prenait possession en maître des espaces libres voisins de l'aristocratlque hôtel du duc de. Crillon. Puis dautres établissements de spectacle prirent leur place à la lumière des globes à gaz un cirque enfin le Cirque d'Eté, démoli depuis belle lurette, attirait la foule des gens « copurchics », comme on disait alors. Bien des années après, les cinémas devaient resplendir de toutes les lu- mières de leurs façades. Autour de l'hô- jtel que fit construire la Païva comme pour un triomphe, et qui demeure intact ou presque, éclatent désormais les affiches immenses où resplendissent les noms des c stars ».

L'inauguration du Marignan-Patho marque une nouvelle étape de cette c marche vers l'ouest que n'arrête- ront peut-être pas les frondaisons du bois de Boulogne.

Aucun film mieux que la Dnme rie chez Martini ne pouvait convenir pour cette soirée qui se transformera, pour certains, en souvenirs. Les « têtes folles s que Georges Feydeau a si joliment croquées, et qui animeront de leur verve le nouvel écran, ont souvent monté et descendu en leurs victorias capitonnées de précieux satin cette avenue des Champs-Elysées. Elles illustraient alors les retours de Longchamp. elles illustreront demain les soirées de Marignan-Pathé.

Les souvenirs des temps plus calmes que le nôtre voltigeront avec mélancolie autour de cette affirmation des goûts modernes de rapidité et de luxe qu'est l'ouverture d'un cinéma. L'écran est une fenêtre ouverte sur l'avenir. Sur cet écran, cette fois, la Dame dit chez Maxim sera l'écrin discret d'un passé tout proche.

semble, aux précédents spectacles du cirque montmartrois. Les amateurs de cirque ont revu avec grand plaisir la troupe des Ricono-Sturle. véritable famille banquiste sachant pré- senter selon la meilleure tradition un bono- tl' le travail équestre et acrobatique. A signaler leur entrée en piste sur un break attelé de deux chevaux, à la manière de la célèbre troupe Christ Lécusson.

Rita de la Plata, qui a repris un pseu- donyme illustré par la célèbre écuyère qui devint la femme du dresseur d'éléphants Thomson, est une audacieuse acrobate aérienne. Son élégant numéro au trapèze fixe se termine par un simulacre de chute dans le vide. C'est évidemment une sensation. Elle ce doit pas être agréable pour tout le monde si j'en juge par la réaction de ma voisine, une fréle jeune femme qui m'a pincé le bras avec une vit -eur dont j'aurais pu être surpris si je n'étais édifié depuis longtemps sur le dynamisme nerveux du sexe faible. Frank Eders est un jongleur athlète, à la manière de Conchas et de Spadoni, mais avec une présentation comique qui donne au numéro un cachet d'originalité. Les Bom Brothers sont des danseurs acrobates de réelle valeur mais dans une note plus music-hall que cirque, ce qui ne les a pas empêchés de recueillir un beau suc- cès. Les Max Therllon sont de bons sau- jteurs à la bascule.

La troupe chinoise Cho-Ta-Chen est dirigée par notre ancienne connaissance, le remarquable écuyer acrobate Cho-TaChen-CourtaulL C'est dire sa qualité, car un artiste d'une telle classe ne peut s'entourer que de partenaires équivalents. Et, de fait la troupe est l'une des meilleures du moment.

Les deux équipes de clowns de la maison le trio Cairoli-Porto-Carletto et Rhum, qui a changé son partenaire Bugny pour Comottà, ont donné deux bonnes entrées à une allure suffisamment enlevée. Mais répétons, encore un coup, que quelle que soit l'ovation faite pai le public les clowns, comme d'ailleurs tous les artistes, ne doivent pas abuser des « rappels i> qui coupent le rythme de la représentatif^! et rendent plus difficile la tâche du successeur en piste. Un rappel suffit et mieux vaut partir en pleine ovation que de forcer les applaudissements jusqu'à la fatigue du publie.

Henry THÉTARD.

LES FILMS NOUVEAUX

<( THEA, FEMME MODERNE » ET « LE BAGNARD »

Mme Lil Dagover interprète The», femme moderne. C'est une belle artiste, une des plus belles parmi toutes celles du cinéma. C'est une joie de l'entendre et de la voir. Pourtant on la voit trop dans Thea, femme moderne, réalisé sur le modèle ancien des films de « stars ». Ceci dit l'aventure inspirée de Jerry. le roman de Mme Suzanne de Callias, publié il y a six ou sept ans, n'est point déplaisante. Thea sculpte avec art elle est arrivée par son seul talent C'est une indépendante et de cette indépendance elle se fait gloire. Pourtant, elle accepte un soir les hommages de son modèle, un boxeur solide. Elle devient maman, mais n'abdique pas pour cela sa liberté. Mais, lorsque le boxeur revient, après quelques mois, on comprend aussitôt que Thea, femme moderne, agira comme si elle ne l'était pas. Les dernières images nous laissent supposer un mariage prochain. Le film est agréable et fort divertissant surtout en sa première partie. émaillée de scènes spirituelles.

Mme Lil Dagover est Tbea. Noua lui faisions grief de trop, se montrer au point de vue de l'équiliore de l'interprétation, peut-être, mais Mme Lil Dagover est si agréable à voir jouer Elle est toute harmonie et rappelle Nazhnova.

Le succès de Btg House, film remarquable. et de Je suis un évadé. autre film remarquable, a établi un genre. et voici Le Bagnard. Ce sont les aventures au pénitencier, selon la méthode de certains Etats des U. S. A., d'un assassin que le metteur en scène voudrait faire passer j pour un saint. II n'a tué que par amour! Les scènes de le suis un écadé sont trop présentes aux esprits pour que des ima-' ges à peu près analogues la souque- nille des bagnards ne se prête pas à la fantaisie m paraissent pas des redi- tes, auxquelles une poursuite à travers une forêt marécageuse, souvenir d'Halleluya, ne confère pas une grande originalité. M. Pat O'Brien et miss Mema Kennedy sont les principaux interprètes de cette honnête production.

Jean Makguet.

Le Film Hurrier annonoe que censure allemande a interdit Poil de Carotte, malgré sa valeur artistique qu'on ne discute plus. La société éditrice de ce film s'eet; réservé le drodt de faire appel d«van>t la censure supérieure.

En Allemagne, on repr<v.ne a l'œuvre de rale dans la conception d un mariage, détail qui n'avait frappé personne lors des multiples représentations de Polt de Carotte en France,

-o- Mercredi prochain, il. 21 h., au STUDIO le* Hommes de demain iMen of to Morrow), verrion orijrlnale, sous-titres franrais de Mme Leontine Sagan, réalisatrice de Jeunes Filles en uniforme. Mme Sagan. en une courte causerie, présentera son œuvre.

sous LE

SIGNE DE L'ÉLÉGANCE.

-o- Par suite d'un accord conclu entre la Compagnie Pathé-Natan et la Compagnie Générale Transatlantique, les actualités de la semaine seront projetées aur les paquebots de la ligne de New-York.

Les filma, qui sont généralement présantés à partir du vendredi dans les salles de spectacles, seront embarqués le mercredi précédent sur le paquebot quittant le Havre pour New-York.

Un tirage spécial sera fait pendant la nuit du mardi au mercredi et le film eera porté au train transatlantique quittant ta gare Saint-Lazare le mercredi à 9 heures du matin, évitant ainsi toute perte de temps. Ce nouveau service a commencé à fonctionner au départ du paquebot Champlain.

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Les musiciens de l'écran MAURICE JAUBERT

Venant, il y a quelques années, de sa Provence à Paris, un jeune compositeur, M. Maurice Jaubert, délaissait le barreau de Nice pour les salles de concerts. II se faisait bientôt connaître par des mélodies, une partition du Magicien prodigieux, de Calderon, jouée chez M. Baty, et en dirigeant l'orchestre du théâtre Beriza lbra de la création de YAnqélique, de M. Jac.ques Ibert. L'hiver dernier, l'O.S.P., sous la direction de Pierre Monteux. créait son Jour, œuvre symphonique pour orchestre et choeur dont la critique fit le plus grand éloge.

Mais le cinéma, riche de possibilités sonores et musicales, devait bientôt l'attirer. Il écrivit les partitions du Pays du .scalp, du Petit Chaperots rouge. Entre temps, il terminait les commentaires musicaux de l'Affaire est dans le sac et d'un documentaire sur la Seine.

Enfin, c'est à M. Maurice Jaubert que M. René Clair confia le soin de composer la partition de son 14 Juillet. Cette collaboration entre un metteur en scène qui utilise les images en musique et un musicien qui « voit » la musique en images a été féconde. Par cette partition, le compositeur exprime l'essentiel de ses conceptions.

CETTE SEMAINE. DANS LES THEATRES LES DEUX

ORPHELINES

RÉALISÉ PAR MAURICE TOURNEUR Sur scène: LES BALLETS MATRAY NE RÉPOND PLUS. Sur scènes PAUL COUINE SEX-APPEAL

LE CHASSEUR

DE CHEZ MAXIM'S AVEC 1 RAME

14 JUILLET

lE CÉLÈBRE FILM DE RENÉ CtAIR UN MONASTÈRE

Pour les artistes de cinéma Le comité de l'Alliance artistique de la ctnématographie s'est réuni l'autre matin en vue de l'organisation d'une fête qui sera donnée le mercredi 5 avril au profit de la caisse de secours de la société. De nombreuses vedettes avaient répondu à S'invitation du comité l'on pouvait, en effet, reconnaitre Mmes Meg Lemonnler, Nadine Picard, Fusier-Glr, Monique Roland. Alise Tissot, Suzanne BlanchetU, Célia Clairnet, MM. Robert Pizani, Pierre de Guingand, Samson Falnsilber, Henri Bauclin, Marcel Vibert, Mavro, président fondateur de l'Alliance artistique Mme Nathalle Kerjean, M. Schwarz, du comité des fêtes.

̃o- On Ignore encore, à part le très petit nombre des personnes spécialisées dans les questions coloniale8, qu'il est possible, l'heure actuelle, de traverser l'Afrique de l'Atlantique à l'océan Indien dans des trains aussi confortables et aussi luxueux que nos grands rapides. Angola-Pullman, René Glnedt, indique le point de départ d'un tei voyage, mais ce titre indique surtout le caractère du film

LA REINE DES REINES AU <.< PETIT PARISIEN

MUe Raymonde Nieuwensteed, élue, l'autre soir, reine des reines du comité général des fêtes de Paris, est venue, hier après-midi, nous rendre visite.Elle était accompagnée de Mlles Marguerite Leclerc, Simone Henooq, ses demoiselles d'honneur de Mlles Lucienne Guilloux reine du IX' arrondissement Fernande Montaudouin,. reine de Travail et de Bonté de Mmes Vallée, présidente du comité du IX' arrondissement Marthe Siegrist, préal-

dente du Viii arrondissement; de MM. Paul Beaudet, vice-président de la fédération Clavier et Dhumeaux, délé. gués. Un de nos collaborateurs a sonhaité la bienvenue à la reine. qu4 avait revêtu son costume de cérémonie, ainsi qu'à ses compagnes, et leur a remis un eeuvenir au nom de la direction du Petit Parisien. M. Beaudet a remercib et on a levé les coupes en l'honneur de la reine et de ses demoiselles d'honneur.


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Coy**eas, à M. Marcel Boussac, gagne Ie Prix Edmond Blanc

l/tn grandes épreuves hippiques se succèdent Sans discontinuité. Avanthier, c'était la Prix Lagrange, hier le Prix Edmond Blanc. Aujourd'hui, ce sera le Grand Prix du Printemps, qui nous promet une course superbe avec plus de quinze bons hurdle-racers. Le Prix Edmond Blanc n'a réuni que cinq concurrents deux chevaux d'âge et trois poulains de trois ans. Ce sont les deux vétérans qui ont pris les places d'honneur, mais le résultat compotte une restriction au sujet du favori Astuérus qui perdit le meilleur de sa chance au départ.

Les résultats

F BIX DES LOBELIEB

J. Gtendoe (C. Elliott) G 48 60 à M. J. Fould P 11 5U 2. Goldfteld (R. Ainal) P 10 50 3. Reine de Plé (R. Tasscl) P 4. La Louve Il (G. Bridgland). Non placés Wultrad (R. Cadot) Carte Blanche (E. Lethien) Hébrard (H. Bonneau); Canneloni (F. Hervé) Flayox (A. Hart) Stax (J. Wein) Muiato (F. RochetU) Partition (M, Lynch) Joyeux (E. Lamy); Tamarin (G. Delaurie). Distances 2 long., 1 long. h, 1 long. Quatorze partants.

PRIX KSAR

1. Bilbao IV (D. Torterolo) G 19 » à Mo A. Schwob.P 7 > 2. Sllvano (R. Brethès) P 6 3. Le Menhir (F. Hervé).P 8 6U 4, Epine Verte (H. Bonneau). Non placés Dark Tale (A. Rabbe) Athucema (R. Papin) Numitor (M. Allemand) Broom (M. Lynch) Germenoy (E. Lethien) Pertect Love (W. Sibbritt). Diatancès il long. 4 long., 4 long. Dix partants.

PRIX DE LOUVIERS

1. Somerville (C. Carratt).G 49 au marquis de San Miguel. P 13 Ismaïlia (J. David) P 10 1. Moucad Bey (R. Lturaon) P 8 6U 4. Aima II (L. Lesain). Non placés Rubis sur l'Ongle lI (S. Smith) Royal Blue (L. Robson) Dauntless (T. Turner); Conte de Fées (E. Hoare) Rafaelito (M. Lynch) Maypole (R. Fortin). Distances 3 long. i, tête. 1 long, J. Dli partants;

PRIX EDMOND-BLANC

1. GoySscaa (C. Elliott) G » à M. M. Bouasac. P 13 2. Clarawood (F. Hervé) .P » 3. Assuérus (A. Rabbe) 4. Commandeur (W. Johnstone). Non piacé Malek Adel (A. Lsviane). Distances 2 long., 2 long. b; 1 long. i. Cinq partants. PRIX ABBEAU

1. Bonheur (W. Johnstone) G à IL R. Devott.P ? 7 Mowgll (C. Elliott) .P 50 3. Mvre des Rois (E. Mant«Jet)..P 4. Ange Pitou (G. Duforez). Non placét Baguette de Fée (C. François) Watteau (A. Rabbe); Jacques Bonhomme (V. Flora.) Gavea (L. Fichet). Distances courte tête, 2 long., 1 long, t. Huit partants.

PRIX COMBADE

L Jtetchoui (G. Delaurie) G 45 50 à M. L. Rénier P Il 50 Dupleix (P. Villeeourt) P 9 > S. Nadir (G. Duforez) P 9 4. Fortitude (R. Arnal). Non places Mydas (B. Glbbs) Oiseleur IE. Hoare) Morrlnhos (R. Tondu) Mimy Thérèse (H. Signoret) Cidre (W. Johnstone) Abondance (A. Gallou) Whisky King (A. Beauparlant). Distances 1 long., i long., tête. Onze partants.

PBIX HOTWEED

L* Le Rummel (C. Morjau) G 61 t A M. L. Volterra P 10 3. Delighted (G. Dutorez).P a. Philae (W. Johnstone) P 6 4. Agni (C. Bouillon). Non placés Index Il (A. Rabbe) For Me (G. Bndgland) Dark Prince II (G. Kréel) Téné» rift* il (E. Durand). Distante» 1 long., 1 long., 1 long. J. Huit partants. Aujourd'hui à Auteuil, 13 h. 45 MONTES ET PARTANTS

Prtx Boucanier, haies, à vendre fr., 2.700 m. Manolytit (H. Brierrc) Palma Christi 66 (R. Bagniard); Chard. :Bleu II 60 (H. Audouard) Zaflritaa «5 (J.. Teasdale) Héllette 60 (A. Chauffour); Kmpiêdocle 60 (A. Palmer).

Prix Grandesse, steeple-chase à vendre, 10.000 tr., 3.500 m. Dark Way 70 (H. Eaes); Très Sport 70 (J. Teasdalej; Martinêt 70 (H. Gleizes); Hon uy Ça 68 «Besançon dons la tauriqu* même.. vous Uowmimz mieux qu'ailleurs une bonne montn à votre gofit. Pour choisir aisément, la fobriquos A. ANGUENOT vous enverrcnt GRATUITEMENT

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Dimanche mars.

LE RADIO-REPORTAGE

DE FRANCE-BELGIQUE

Lo match do football Frauce-i5elgiqu«, qui sera disputé aujourd'hui- Colombes. liera radiodiffuse gar le Poste Parisien. A cet effet. « te Miroir des Sports », charge de ce radio-reportage, s'est assuré les services du- fameux « Parleur inconnu » M. Dehorter.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES'

POSTE PARISIEN (328 m. 20)

9 h. lecture d'un passage de la Bible par M. Degueldre.

10 h., premières informations.

10 h. 5. concert avec le concours de l'orehèstre Brel, du clown Klto. du comique troupier Luar, du chansonnier Devllliers et fin Mlle Hachepé. Au piano Jack Smitoon (Concert offert par c Le Haut-Parleur a). 'Il h. 5. concert avec le concours du chœur des c Eclalreuses de France s le chanteur Michel Herbert et le guignol Charley. (Concert offert par Jeudi »).

(M. Bonaventure); Réséda 66 (G. Cervo); Douro 68 (H. Cannes): Le Balancier 68 (M. Bertal); Epi de France 66 (A. Chap.man): Vive la Joie 66 (R. Trémeau) Trèbeurden 64 (M. Bianco).

Prix Charvct, steeple-chase, 20.000 fr., 3.500 m. Rhamni 62 1/2 (Ed. Haes); Renard Volant 60 (G. Warfen); Le Gr. Manitou 60 (J.-G. Costadoat); Thieffry 60 (M. Bonaventure); Le Portel 60 (R. Trémeau) The Saracen 60 (E. Dumé); Montmirel 60 (A. KaUey); Aux Armes 60 (R. Duluc),

Uraad Prix du Pristonp*. haies, handicap 100.000 fr., 4.100 m. Fortune Teller 7M (M. Bonaventure); Diplomate 72 1/2 (A. Kalley); Ru»tic 72 1/2 (H. Cames); Double Kik 71 (M. Plaine); Sylvain 71 (Ed. Haes); Roi de Trèfle 71 (L. Niaudot) Zénoble 68 1/2 (N.. Sautour); Pourquoi pas II 68 1/2 (M. Théry); Premier Empire 68 (X.); Bulan 68 (R. Petit); Fonspertuis «7 1/2 (R. Trémeau); Va Sans Crainte 65 1/2 (R. Trémeau) MamelucK 66 1/2 (J. Frigoul); Wazidon 66 (H. Gleizea); Farnus 66 (R. Bagniard); In Nigris 62 1/2 (A. Chauffour) Vicaire Savoy 62 (H. Hpwes); Olorelle 60 (J. Teasdale). ïrix Adolphe Abeine, steeple chase handicap limité, 50.000 fr., 4.200 m. Duc d'Anjou 72 1/2 (F. Romain); Saturn 72 (A. Kalley); Horizon 70 1/2 (Ed. Haes); Ordre du Jom- 69 (R. Trémeau) Ski (M. Théry): Gin Fliz 11 67 1/2 (R. Dubus): Karabagh 64 1/2 (R. Dubus); Derby 67 1/2 (M. Bonaventure); Clarimus 66 1/2 (H. Cames); Telegram 66 1/2 (S.-G. Costadoat) Very Fast 65 1/2 (H. Gleizes): Cotillon III 64 (H. Howes); Cannon Ball 63 (R. Bagniard) Ener Zidon 62 1/2 (J. Teasdale); Belluaire 62 (X.) Shrine 61 1/2 (L. Ni-audot) Dlelai 61 1/2 (X.); Slndiah 61 (R. Haes); Paray-le-Moniai 60 1/2 (M. Amossé). Phocéen 60 (C. Maubert): Mars en Carême (P. Léger).

Pt. Commandant Louls Bottut, steeplechase en blanc, hors série. fr., 4.000 m. Anubis II 78 (M. Dodelier); Isballad 76 (M. Bégou): Ma Princesse 76 (M. de Dionne) Inferno 74 (M. de Salverte); Juna 74 (M. de Toul-L.); Scandale 74 (M. Léridon): Toscano 74 (M. Chausson); Flamme Orange 72 (M. Tei»sîe-r); Juranjon 72 (M. Tisné); Mimizan 72 (M. du Corail); Nard 72 (K. de Bourmont). Prix Champaubert, haies, 20.000 fr., 3.100 m. Saint Cyr II 68 (M. Plaine); Egmont 67 (G. Kréel)! Farnus 67 (R. Bageiard); Quitus 6S (M. Thierry); Le Potomac 63 (X.): Lina IX 63 (R.. Trémeau): Phœbus 63 fW. Bail): L'Oiseau Blanc 68 (F. More]).

NOS PRONOSTICS

Prix. Boucanier Palma Christi. Manolyta. Prix Grandesse Le Balancier, Martinet. Prix Charvct Rhamni, The Saracen. Grand Prix dn Printemps Pourquoi Pas II, Roi de Trèfle.

Prix Adolphe Abeille Ordre du jour. Karabagh.

Prix Commandsnt-Bpssut Juna, Interne. Prix Champ»ubert Ecurie Olry-Roéaërer, Farnus. CHEZ LES ANCIENS COMBATTANTS Une délégation de la sous-commission des revendications matérlelles de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre a été reçue par M. Guy La Chambre, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil.

Cette délégation a demandé au ministre, entre autres revendications et conformément, au voeu adopté r le conseil national de la Conféderation nationale du 12 mars, l'application intégrale de la circulaire Marchandeau du 6 octobre 1982 à tous les personnels employés et ouvriers, auxiliaires ou temporaires des administrations, services ptfblîes et établissements industriels de l'Etat.

Le ministre a réservé le meilleur accueil à cette délégation et lui a promis d'examiner ses revendications avec la plus grande bienveillance.

La mort du petit Jean Drianconrt Nous avons signalé la mort, le 20 février dernier, il. l'hôpital des Enfants-Malades, du petit Jean Drlancourt, âgé de deux ans, et dit que le docteur Paul, médecin légiste, avait été commis pour procéder à l'autopsie du corps du malheureux bébé dont le deces apparaissait comme suspect.

L'autopsie a révélé des brûlures, ce qui corrobore l'explication de M. Driancourt,. expliquant qu'il avait dû placer son enfant dans une bassine d'eau chaude pour essayer de combattre sa constipation.

Ï~-Jn. i». concert de musique enregistrée. 12 h. « Quelques extraits de films > La !$.elle Aventure (R. Earwin); Une petite femffc'dana le train (Romans-Gregson); Un rêve btonfl (Heymann): A moi le jour, à toi la nuit (Heymann-Zimmer) Sélection de dan«*3 et de chansona de lfims sonores (Niiso DosÇal) Avec l'assurance (Boreletc) (Concert offert par c Leroy Y,). 12 h. 30. < Une d«mi-heur» de iautitisle s. présentée par le chansonnier Paul Well, avec. le concours de Mme Lucy Vuillemln. qui chantera Ma Poupée chérie. Le Petit Cordonnier, Jardin d'amour. Ronde des Rlles de Quimperlé et le chansonnier Domtnus dans La Vie du chansonnier. Match de boxe, Li gordeau IS chacail. MalbrouckSabir.

12 h. 45, c La Minute de l'InUân p. 13 h. 20. entr'acte.

13 h. 30, Gabriello présente le concert « Cristal ateo le concours de Ninon Guéraid, Cliaumal, Georges Matin et Fernand Warms.

14 h., fin de l'émission.

14 'h. 45, radiodiffusion par te c Parleur inconnu » du match de football FranceBèleiqnè à Colombes.

18 h. 45, journal parlé du poste.

19 h, la Journée sportive, commentée par le « Miroir dea sports ».

19 b. 15, Quatuor en la majeur (Chausson). (Concert de musique enregistrée). 19 h. musique enregistrée.

19 h. 30, c L'Actualité catholique t.

LA VIE SPORTIVE LE CRITERIUM CYCLISTE

NATIONAL DE LA ROUTE

Dans la banlieue parisienne, sur un parcours de 200 kilomètres, sera disputé aujourd'hui le Critérium National ide' ls route. Les cinq premiers coureurs seront qualifiés pour le Championnat de France.

122 coureurs seront inscrits, et parmi eux Godinat, André Leducq, Charales Pélissier, Magne frères, Archambaud, Speicher, Bidot, Blanchonnet, Terreau, Louviot, Le Drogo frères, Bisseron, Moineau, Lapébie, Barthélemy, Le Calvez. Cornez, etc.

Voici l'itinéraire et l'horaire

La Croîx-de-Berny (départ), 8 h. 30; la Belle-Epine, Jiivisy, Ris-Orangis, Corbell (23 km.), 9 h. 8; Melun (41 km.), 9 h. Fontainebleau (58 km.), 10 h. 7: la Chapelle-la-Reine (70 km.), 10 h. Malesherbes (S2 km.). 10 h. 48 Pithiviers (101 km.), 11 h. 20,; Etampea (138 km.), 12 h. Dourdan (160 km.), 13 h. 15; Limours (175 km.), 13 h. 45; Saint-Rémylès-Chevreuse (182 km.), 13 h. 56; Châteaufort, Toussus-le-Noble, Buc (195 km.), 14 h, 25; Jouy-en-Josas, Petit-Ctamart (205 km.), 14 h. 40: Fontenay-aux-Roses. Bagneux, Buffalo (arrivée) (217 km.), 15 h. LE MATCH DE RUGBY

FRANCE-ALLEMAGNE

L'annuel match da rugby FranceAllemagne la seule rencontre internationale de la saison depuis la rupture des relations franco-britanniques sera joué cet après-midi a 15 heures, au Parc des Princes.

Lee deux équipes seront ainsi formées

France. Arrière Outrai (a U. Amenais). Trois-quarts Finat (C.A.S.G.), Coderc (R. C. Chalon), Baillette (R. C. Toulonnais), Raynaud (A.S. Carcassonne). Demis Rousié (C. A. Villeneuvois), Ttseeyre (Narbonne). ou Daçuerre (C. A. S. G.). Avants Ribère (U. a Quillanaise), Duhau (S. A, Bordelais), de Malherbe (C. A. S. G.), Choy (H. C Narbonnais), Griffard (L. 0. U.). Laurent (F. C. Auch), E9caffre (R. C. Narbonnais). Ainciart (Aviron Bayonnais).

Allemagne. Arrière Heine. Trois*quarts Haux, Fllnsch, Isenberg, Pflsterer Il. Demia: Tasler, Looa. Avants: Oppormann, Forstmeyer. Klingebiel, Remde. Becker. Derleth. Grotehenne, Vietgen.

LE MATCH DE FOOTBALL FRANCE-BELGIQUE

Cet après-midi, à 15 heures, au stade de Colombes, sera joué le 27* match France Belgique de football. Très grande est la valeur des joueurs de Belgique, qui souvent s'assurèrent la victoire.

La F. F. F. A. a remanié l'équipe de France qui, dimanche dernier, lit match nul à Berlin avec le < onze » d'Allemagne.

Vandooren, blessé à Berlin, et remplacé par Chardar au cours du match, n'est pas rétabli. Le Roubaisien Cottenier, capitaine de l'équipe de France B, a été choisi comme arrière. ChantreL demi-droit est remplacé par Poirler du Red Star. Enfin, Mercier, du Club Français, a été préféré à Liberati comme extrême-droit.

Les équipes seront ainsi formées France. But Desfossés (0. Lillois) arrières Cottenier (R. C. Roubaix) et Mattler (F. C. Sochaux) demis Poirier (Red Star). Kauscar (S. 0. Montpellier) et Delfour (R. C. Parts) avants Mercier (Club Français), Gérard (S. 0. Montpellier), Nicolas et Rio (F. C. Rouennais) et Langtlier (Excelolor Roubaix).

Belgiquk. Van den Bergh, Dedeken. Hoydonckx, ou Lavigne. Van Inselshem, Hellemans, Clacesens, versyp, Voorof, de Smets. Van den Eynde Fr. et Van den Eynde S.

L'AMERICAIN ROSEMBLOOM A BATTU GODWIN

New-Tork, 25 mars (dép. Havas.) Dans un match de boxe comptant pour le championnat du monde des poids mi-lourds, Maxie Rosembloom, tenant, a gardé son titre, en battant par knock-out technique, au quatrième round, Bos Godwia, challenger. LE CHAMPIONNAT DE FRANCE PROFESSIONNEL DE FOOTBALL La Raeing fait match nui

avec Excelsior

Au stade de Paris, pour le championnat de France professionnel de football, le Racing Club de Paris et Excelsior Athletic Club ont fait match nul par 1 à 1.

Après une première mi-temps, jouée sans conviction, les deux équipes furent plus ardentes après le repos. Sur un penalty shotté par Payne, lea Roubaisiens obtinrent un but; ce résultat réussit à stimuler le Racing, qui domina nettement Excelsior, privé il est vrai des services de Langiller. Un but marqué par Kennedy assura le match nul au Racing.

LE DIMANCHE SPORTIF

Cycttune. A 14 heure», au Vélodrome Buffalo, réunion de réouverture.

Boue. A 14 h. 30, au Central Sportlng Club, réunion dominicale.

Aviron. A 9 h. 30, finale de la Coupe d'Hiver. A 16 heures, Championnat de c Tête de Rivière

Bs«fcet-B«U. >– A 15 heures, au Fronton de Paris (porte du Polnt-du-Jour) A. S. Strasbourg contre Linnets, finale du ehampiinnat de France féminin.

MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord. Pour Baltimore, 26/3 irta le Havre; pour New- York, 29/3 via Cherbourg.

Inde, Indochine, Chine. Pour Tourane, Haïphong, 29/3 via Marseille. Océan Indien. Pour Port-Saïd, Suez, Djibouti, Aden, Mombaea, Dar-es-Salam, Zanzibar, Moroni. Majunga, Nossi Bé, Diégo-Suarea, Tamatave, la Réunion. Maurice, via Marseille.

-"J h., entr'acte.

h. 15, Quatuor en la majeur (Chausson). (Musique enregistrée).

20 ho 45. entr'acte.

21 h.. c Deuxième soirée poétiqu» » « La Bohême a. Des œuvres d'Henry Mûrier. Jean Rlchepin, Jean Moréas. Victor üugo, Raoul Ponchon. Armand Masson et Charles Frémine seront dites par Mme Jeanne André Aliénant.

21 h. 40. concert offert par le journal c t'Antenae avec le concours de Mme Marie-Antoinette Pradier et de M. Jules Lemaire.

Au programme La Verdlngnette (Chambonnlères) Ronde française (Boëllmann); Gopak (Moussorgsky) Pavane (Caix d'HerT«lois) Pleyera (Sarasato) Goyeacai (Granados) Rythmes espagnols (Laparra). 22 h. 10, Sketch présenté par Lucien Boyer sur < Un soir de Réveillon >. 22 h. 4S. dernières informations.

RADIO-PARIS m. 1). 7 h. 46. disques.

10 h., cours de comptabilité cours d'espagnol.

11 h. 30, concert.

12 h., causerie religieuse Paraboles évangéliques (suite) x, par le R. P. Lhande. 12 à 20, Prélude, Fueue et Variation (Osar Franck Prtlude en mi mtneur (J.-S. Bach).

12 h. 30 13 b. 46. Bilboquet brlc-a-brac

LA TROISIÈME JOURNÉE DU CONCOURS HIPPIQUE A travers le dôme de verre du Grands Palais le soleil épandrait hier sa nappe dorée sur le sable de la piste où, dès $ h. 30, se déroulèrent les épreuves de la troisième journée du Concours hippique. En effet, le" matin, devant un jury présidé par le général Detroyat; 68 jeunes gens ont disputé un examen d'équitation auquel ont succédé des présentations dE chet'a'ux dé classe. Enfin, à 14 heures, sous la présidence du baron lift Teil,etaêvS.nt une très nombreuse et élégante assistance, s'est disputé le c Prix de la.Marne », épreuves d'obstacles pour officiers, et à laquelle participait, entre autres excellentes cravaches, le général Bucant. Puis, le prix c Urbaine et Seine » réunissait un lot important d'amazones et gentlemen. Ceux-ci effectuèrent en couples, et plus ou moins heureuse. ment, sn pareours d'obstacles relativement aisés. Les montes diverses des amazones lenrs tricornes, toques ou haut de forme mélangés aux habits de chasse des gentlemen donnaient à l'épreuve une note de fantaisie et de v:ves couleurs. Et comme toujours, lé public se pressait autour du paddock, pendant les entr'actes, afin d'admirer, de plus près, piaffant et tournant en rond, la « plus belle conquête de l'homme

Le* résultat* d'hier

Prix de la Marne. 1er prix ex œquo Bagatelle (lieutenant Gouttefarde) ot Amidon (lieutenant de la Ohauvelaiâ) 3. prix Distance (lieutenant de Niort); 4. prix Sylvain (lieutenant de Castries).

Il y eut cinq parcoure sans faute »ar plus de soixante concurrents, parmi lesquels le général de division Bücant.

Prix couplé de l'Urbaine' et la Heine. 1" prix Baladin* (Mme Basselbach) et Surprise, (comte de Mailhé); 2y prix Bnnaftcler (Mlle de Tllllère) et Business Mao <M. Larregain).

Le programmé d'aujourd'huî'

14 heures, prix des Veneurs, parcours de chasse (officiers).

13 h., Dans un magasin d'horlogerie (Cham-Orth) Polonaise de concert (Peul Vidal) Fête du hameau (Glllet) Chanson (FriJusr) la Rosé notre (Au'Bry) les Echos des Flandres (Jacquemin) Comtesse Maritea (Kaimann) Marche florentine, (TPuctit.}. 13 heures, 14 heures. 15 heures, .concert. 15 h. 30, Ouverture du Carnaval romain (Berlioz) Ia Vie antérieure (Duparc) Pelléas et ilélisande (Gabriel Fauré); Métodie en fa (Rubtnstain); Marche écsssaùe (DebOÉSy).

16 heures, 18 h. 30, 19 heures, concert. 20 heures, cirque Radio-Paris: Parade de Bilboquet Mystère, numéro équestre Gréco et Atoff, Si Cuchero; Retraite. 20 h. 45. Cinq Préludes bref8 (Tibor Harsanyi).

21 heures, transmission du spectacle donné au théâtre de la. Madeleine Cette nuit-la, pièce en trois actes et cinq tableaux de M. Lajos Zilahy. adaptée par M. Denys AmleL

TOUR EIFFEL (1445 ta 8). 13 h. 30. Dana les ombres (Flncke); Quand l'amour meurt les Fdeurs que nous aimons (Crémieux) Vision de Saloinè (Joyce); Extase (Ganne); Rose-Mousse (Bosc); la Paloma (Yradié); Fascination (Machetti); Un peu d'amour (Silésu); ta Valse bleue (MarjU); Lotn du bai (Gillet) Granada (Garcia). Vers 15 h.. radio-reportage du match de football France-Belgique.. t 18 h.' 4&, journal parlé.- V

La défense du marcAé da blé Au marché réglementé de la Bourse de commerce, M. Robert Ledermann, président de la chambre syndicale du commerce des blés. a fait la déclaration suivante

r Je recommande une très grande modération dans l'exécution des ordres. Il est indispensable que les milieux agricoles .sachant que nous continuum à faire tous nos efforts afln d'atténuer dans la mesure ,<Je nos moyens la baisse des cours du blé. DELACROIX AU MAROC A l'Orangerie des Tuileries, l'exposition organisée à l'occasion du centième anniversaire du voyage d'Eugène Delacroix au Maroc sera très prochainement remplacée par une exposition qui groupera les achats du Louvre et les dons des amis du Louvre On pourra voir jusqu'au dimanche avril, à 18 heures, les dessins et aquarenés rapportés d'Afrique par Delacroix, ainsi que les tableaux exécutés par lui à la suite et :sous l'inspiration de ce voyage. En dépit des nombreuses sollicitations parvenues à la direction des musées nationaux, il ne 'sera pas possible de les maintenir plus longtemps dans les salles de la placé de la Concorde.

AUX HALLES HIER La viande maintient ses prix.

Hausse de 0 au kilo sur le gros agneau, 8 à 13 50 la poule de Bretagne, 18 à 16 SG le poulet nantais, 16 à 20 du Gâtinais, 16 50 à 31 charentais. 19 à 21 50 de 0 25 sur le lapin ordinaire. 12 & 12 !0 de 0 15 sur le lapin du Gatinais. 12 25 à 12 60.

Baisse sur le colin décapité. S à U entier, 6 à congre, 3 à U; hareng hollandais. 2 50 norvégien,:), à 2; homard français, 15 à 2b rate, 3. sole espagnole, 20 à

Hausse sur le homara étranger, 1S 24; maquereau petit, 1 50 à S turbot, 12 22. Les beurres flns valaient au kilo. de 13 à 21 ordinaires, 10 et lés ceufs, de 300 à 460 le mille.

Baisse sur le chou vert de Paris. 20' le cent le pissenlit de Vendée, 150 à 200 l'oseille, 80 à 200 les cent kilos 'le poireau commun, 100 à 150 les cent bottes. Début des fraises hyérôises, groa fruits. 40 la caisse; fraises des bois, 70 à 80 la corbeille.

h. 3D, musique de Verdi le Trouvère Riaoletto Otello Falstaff musique variée Très jolie; les Patineurs (Waldteutei) Bruissements sous bois (Razigade) Fiançailles (Weely) 8oua ta lune les Cioches aux champs (Ketelbey) Jeux de poupée (Lederer); Murmures dea sylphes (Rhode); les Gara de la mariue (Romani) Il bambino (Leroux) Slot bird (Mac Knight).

PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 heures, informations.

8 h. 30, orgue; Marche bohémienne (Fillppucci); Rosés de Picaadie (H. Wood>; François les Bas Bleui (Messager) Parlé- moi d'autre chose (Delettre-Walthsm) The yankee girt (Tobani); Coppélia, sélection (Léo Delibes): le Pique-Nique de l'ourë (Bratton); Espa1w (Waldteufelt; FuniculiFunicula (Danza-Gaumin).

9 h. 30, 10 h. 30, 11 h. 30. concert. 12 h. 30. la Vie d'artiste (J. Strauss) le Pays dea cœurs (E. Foudrain); Ctmrdas; Berceuse écossaise (Schwab); Tbrre Bermeja (Albcniz) la Bohème (Puccini) Salut d'amour (Elgaf); Lulu. Fado. 14 h. 30. diffusion du concert donné dans la salle des fêtes du Journal.

16 h. 30. diffusion du concert Pasdeloup: festival de musique russe Cinquième, Byttu phonie (Tschaïkowski) Deuxième Concerto (Rachmaninoff) Chants populaires russes (Lladow); Pctrouchka (Stravinaky) Fonderie d'acier (Mosaolo).

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Ville 4e: *̃£_•» W& .(emprunt du Métropolïtainï, gent remboursés par 100.000 francs le ne par 10.000 les deux numéros- 218.477

Trente numéros sont remboursés à 1.000 francs.

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LE RAIL ET LA ROUTE Au moment où la collaboration du rail et de la route est à l'ordre du jour, il est intéressant de signaler l'initiative prise par la Compagnie d'Orléans en accord avec sa filiale la Société de Transports Auxiliaires du Réseau Paris-Orléans (S. T. A. P.-O.). Cette dernière a obtenu la concession, depuis le le. janvier 1932. du réseau des autobus départementaux de la Corrèze, d'une longueur de 1.700 kilomètres. Elle est également chargée de l'exploitation des lignes de chemin de fer à voie étroite dans ce département, sur lesquelles elle peut remplacer progressivement des trains-vapeur par des autobus, d'une exploitation plus économique. Elle a déjà réalisé cette substitution sur une longueur de 144 kilomètres.

Dans le seul département de la Corrèze. la S. T. A. P.-O. exploite donc 1.850 kilomètres de lignes d'autobus environ. L'ensemble de ces lignes d'autobus comporte environ 600 points d'arrêt (1) dont 200 avec correspondants et 400 sans correspondants, soit un arrêt en moyenne tous les 3 kilomètres.

Ce réseau très dense, qui étend ses ramifications sur tout le département, est en contact, dans 20 gares, avec les lignes du réseau ferré d'intérêt général. Cette situation a permis à la Compagnie d'Orléans de réaliser une expérience très intéressante en organisant les transports automobiles dans la région considérée, de telle manière que les lignes d'autobus soient le prolongement du rail et que toutes les formalités soient supprimées pour l'usager au passage du chemin de fer à 1 automobile ou inversement.

Un exemple concret va montrer les facilités données au public.

Avant l'organisation de ces services automobiles, un voyageur se rendant de Paris à Roche-le-Peyroux, localité du canton de Neuvic-d'Ussel située à 17 kilomètres de la gare de Bort-les-Orgues, était obligé de prendre son billet et d'enregistrer ses bagages pour cette dernière gare; arrivé là, il devait prendre livraison de ses bagages et se rendre à destination par ses propres moyens ou conclure un nouveau contrat de transport avec un service d'autobus libre. si un tel service existait. Actuellement, ce voyageur prend son billet et fait enregistrer ses bagages au départ de Paris pour la destination définitive Roche-le-Peyroux. A l'arrivée à Bort-les-Orgues, il trouve un autobus confortable en correspondance avec le train ses bagages sont chargés dans cet autobus par le personnel de la gare, sans qu'il ait à s'en occuper. Le voyageur peut même s'arrêter en cours de route et ne pas suivre exactement ses bagages; ceux-ci n'en seront pas moins acheminés par l'autobus jusqu'à destination, où le voyageur les trouvera chez un correspondant officiel du chemin de fer qui les lui délivrera contre remise de son bulletin de bagages. Dans le sens inverse, le voyageur qui se rend de Roche-Ie-Peyroux à une gare quelconque du réseau d'Orléans peut, à Rochele-Peyroux même, faire enregistrer ses bagages directement pour leur destination définitive.

C'est là, il faut le reconnaître, une simplification très appréciable.

Des améliorations du même ordre sont apportées dans les transports de marchandises. Celles-ci peuvent être expédiées directement des gares du réseau d'Orléans à toute localité desservie par une ligne d'autobus et pourvue d'un bureau de correspondant. Est ainsi supprimée l'obligation pour le destinataire de venir prendre livraison de sa marchandise à une gare qui peut être éloignée de sa localité de plusieurs dizaines de kilomètres.

Les colis postaux peuvent être envoyés à domicile, même contre remboursement. dans les campagnes les plus reculées. Dans le sens inverse, de toute localité desservie par l'autobus et pourvue d'un bureau de correspondant, on peut. sans qu'il soit nécessaire de se rendre à une gare de chemin de fer, souvent très éloignée, expédier directement sur toute gare du grand réseau les marchandises de grande vitesse, colis agricoles, etc.. le tout d'après des tarifs modérés et dans des conditions offrant toutes garanties aux usagers.

Il y a là, par rapport à la situation antérieure, un progrès considérable dont les populations rurales desservies par les lignes d'autobus de la Corrèze sont les premières il bénéficier.

Cette organisation fonctionne en Corrèie depuis plus d'un an à la satisfaction de tous elle a fait la preuve des résultats qu'on peut attendre d'une coordination bien comprise, du rail et de la route. (1) Y compris les gares et arrêts du réseau ferré' à voie étroite exploité par autobus.

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JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY nous rappelons qu est

utile de faire une cure préventive d'au moins six semaines,

à l'approche du Printemps, pour régulariser la circulation du

sang et éviter les malaises sans nombre qui surgissent a cette

époque de l'année.

Aux personnes qui n'ont pas encore employé la

JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY

nous ne cesserons de répéter que ce médicament, unique-

ment composé de plantes inoffensives, dont l'efficacité tient

du prodige, peut être employé par les personnes les plus

JOUVENCE de L'ABBÉ SOURY guérit toujours à la condition d'être employée sans interrup-

don, tout le temps nécessaire.

FEMMES QUI SOUFFREZ

de maladies Intérieures, Métrites. Fibromes. Suites de

Couches, Règles irrégulieres et douloureuses, Hémorragies.

Pertes blanches, Troubles de la Circulation du Sang, Maux de

tête. Vertiges, Étourdissements vous qui craignez les

les accidents du Retour d'Age

Faites une CURE avec la JOUVENCE de l'Abbé'SOURY

VOUS GUÉRIREZ SUREMENT

Le flacon'} Liquide { M fr. 60 (impôt, compris)

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