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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-03-22

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 22 mars 1933

Description : 1933/03/22 (Numéro 20476).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

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Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627675s

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LES ENTRETIENS FRANCO -BRITANNIQUES MM. Daladier, Macdonald, Paul-Boncour et sir John Simon ont conféré hier, le matin et l'après-midi, à l'ambassade d'Angleterre sur le projet de pacte à quatre

Tous les aspects du plan italien ont été examinés, de façon à éviter toute équivoque et tout malentendu 000

Les ministres français ont décidé de procéder à un examen approfondi des questions dont ils sont saisis et communiqueront de nouveau à bref délai avec les ministres anglais

Commencées dès ce matin et poursuivies cet après-midi à l'ambassade de Grande-Bretagne à l'issue du déjeuner offert par lord Tyrrell en l'honneur de M. Macdonald et de sir John Simon afin de leur permettre de se rencontrer avec MM. Daladier et PaulBoncour, les conversations franco-britanniques ont pris fin ce soir à 18 heures.

Le communiqué officiel que nous publions d'autre part en signale à la fois le caractère d'information et l'absence de conclusion.

c On va, dit-il, continuer à causer Il le fait même dans des termes qui méritent de retenir l'attention, car il souligne, ainsi que nous l'avions fait prévoir, non seulement la conception différente de la nôtre qui a inspiré l'initiative italienne, mais encore la nécessité, pour aboutir à une coopération aussi souhaitable que confiante des quatre puissances européennes membres permanents du conseil, de rester dans le cadre et l'esprit de la S. D. N.

A la vérité, on avait eu. de part et d'autre, le temps de préparer soigneusement ces entretiens. On avait, pour servir de fil directeur aux échanges de vues, un texte le projet de pacte politique d'entente et de collaboration préparé par M. Mussolini, que M. Macdonald et sir John Simon viennent justement de discuter avec le chef du gouvernement italien.

Quant aux hommes d'Etat français et à leurs collaborateurs, MM. Léger et Bargeton, ils avaient eu d'autant plus de loisir de l'étudier en détail que ce document, grâce à l'attention du duce, qui l'avait remis lui-même à M. de Jouvenel, était en leur possession depuis samedi,

D e p u 1 s tors, l'ambassadeur de France à Rome, dont nous avons annoncé les diverses entrevues avec son collègue anglais, sir Ronald Graham, ainsi qu'avec MM. Macdonald et Mussolini, n'avait pas manqué de les informer des résultats essentiels des conversations romaines au sujet desquelles le Premier britannique nous avait assuré lundi matin et il a tenu parole qu'il dirait tout au président du Conseil et au ministre des Affaires étrangères français.

On peut donc affirmer en toute tranquillité qu'il n'est pas un détail du plan de M. Mussolini, pas un point soulevé par lui qui n'ait été, au cours des entretiens de l'ambassade de Grande Bretagne, évoqué, examiné sous tous ses aspects et dont toutes les conséquences n'aient été longuement envisagées.

Des précisions

sur le plan italien

Le Petit Parisien a montré hier la nécessité, pour les hommes d'Etat responsables qui allaient se réunir, de faire le tour des principales questions politiques visées par le projet du duce et de les disséquer avec le plus grand soin de façon à éviter des équivoques et des malentendus que ne rendent que trop faciles les mobiles différents sur lesquels reposent les positions des puissances dont on prétend établir la coopération.

Ce que l'on déclarait ici avec tant de raison alors que l'on ne connaissait encore que les grandes lignes de l'entente proposée s'affirme avec plus de force aujourd'hui que les points essentiels du plan italien se précisent et s'éclairent.

Un journal anglais les ayant déflorés, nous n'avons plus aucun motif de ne pas compléter les indications que nous n'avions données jusqu'à présent qu'avec la plus extrême prudence, pour ne pas gêner les conversations.

Nous avions dit déjà que le projet de M. Mussolini ne comprenait qu'un nombre très restreint de clauses, dont la première établissait pour une pé,iode de dix ans une sorte de trêve, renouvelable, excluant pendant cette période toute idée de recours à la fbree.

C'est là, en effet, la substance du premier article, qui est basé, ainsi que le signale le communiqué de Rome, sur le pacte Briand-Kellogg et la déclaration solennelle de non-recours à la force, présentée à Genève par la délégation britannique.

H. Macdonald, ayant. droite sir John Simon, dicte le communiqué aux Jonrnallstes

4 LA GARE DE LYON. De gauche à droite sir John Simon, MM. Daladier, Macdonald, misa Ighbel, lord TyrreU et M. Paul-Boncour

L.E COMMUNIQUE • Le premier ministre et te secré- taire d'Etat des Affaires étrangères d'Angleterre se sont arrêtés à Paris, revenant de Rome, afin de mettre le président du Conseil et le ministre des Affaires étrangères au courant i du caractère de leurs entretiens avec M. Mussolini.

Les ministres anglais et français ont eu un échange de vues prolongé. Les ministres français ont remercié leurs collègues des informations qu'ils leur apportaient et qui leurs permettront de procéder à un exa- men approfondi des propositions dont Us sont saisis.

Les ministres des deux pays communiqueront entre eux de nouveau bref délai. Les ministres 'français ont affirmé leur désir de voir s'ins- tituer, dans l'intérêt de la paix européenne, dans le cadre et dans l'esprit de la Société des nations, une coopération confiante entre les quatre puissances européennes membres permanents du conseil de la Société Si on se rappelle que, lors de sa ttiïàè aux voix, cette déclaration ne recueillit l'adhésion ni de l'Allemagne ni de l'Italie, le fait que M. Mussolini la prend aujourd'hui à son compte et en prévoit même le renouvellement par tacite reconduction entre les quatre puissances occidentales pour une nouvelle période de dix ans, si aucun préavis n'intervient avant son expiration. dénote de sa part, on en conviendra, un changement d'attitude des plus intéressants et qui mérite d'être relevé avec satislaction.

Des clauses délicates

Sur les autres clauses de son projet, en revanche, qui visent en particulier le désarmement et la revision des traités, la plus grande circonspection s'impose. Encore qu'elles n'envisagent que des « éventualités plus ou moins lointaines et -se bornent, ainsi que nous l'avons souligné dans nos correspondances do Rome, à essayer de fixer par avance les grandes lignes d'une procédure pour en assurer le règlement pacifique, elles réclament, en effet, une étude approfondie.

En matière de désarmement, par exemple. la conférence de Genève a été saisie par M. Macdonald d'un plan détaillé où la partie sécurité, plutôt vague en soi, bien que reprenant certaines de nos propositions, s'accompagne en revanche, pour les réductions d'armements, de suggestions chiffrées qui vont être très discutées.

Qu'arrivera-t-il, s'est demandé é M. Mussolini, si on ne se met pas d'accord et si, à la faveur de ce différend, le Reich prétend réarmer ? Les pessimistes ont déjà répondu la guerre. Le projet italien propose, en dehors de la trêve dont il est question plus haut, d'écarter ce danger et de coopérer au maintien de la paix par une action commune, qui n'est pas préeisée mais qui se traduirait vraisemblablement, de la part des trois puissances les plus armées France, GrandeBretagne et Italie par une certaine proportion de désarmement de nature à calmer les prétendues inquiétudes de la quatrième puissance, le Reich, et à lui faire abandonner ainsi ses projeta de réarmement.

Sans doute on voit, par cette simple indication, la liaison qui peut s'établir avec le plan proposé à Genève par le Premier britannique et les motifs qui pourraient lui faire envisager avec faveur la suggestion mussolinienne. Mais un point d'interrogation se pose. Ne risque-t-on pas ainsi d'encourager l'Allemagne à se montrer intransi-

geante à Genève et à faire échouer le plan Macdonald lui-même ? Voici qui demande réflexion.

Les traités

Pour la revision éventuelle des trai- tés, la clause qui y a trait ne parait pas dépasser cette simple affirmation que la question peut être soulevée. Elle invoque même, à cet égard, les prévisions du pacte de la S. D. N.

L'article 19, en effet, déclare que 4: l'Assemblée peut, de temps à autre, inviter les membres de la Société à procéder à un nouvel examen des traités devenus inapplicables, ainsi que des situations internationales dont le maintien pourrait mettre en péril la paix du monde.

Que la question puisse être posée, cela n'est pas douteux, mais on p'a pas, jusqu'à présent, osé le faire de crainte que cela ne soulève un conflit armé. L'idée du duce est que si cette possibilité de conflit est formellement écartée par la trêve des quatre par le pacte Briand-Kellogg, la déclaration solennelle de non-recours à la force et les autres accords existants, la revision de certaines situations pourra être envisagée dans une atmosphère de calme et de tranquillité qui permettra d'arriver à un règlement, non seulement pac;fique, mais amicaL I1 n'en reste pas moina que c'est, là le point le plus délicat du projet. C'est là ce qui provoque et autorise les inquiétudes de certains Etats ou groupes d'Etats auxquels, avons-nous dit, nous unissent des liens d'amitié et des accords particuliers, la Pologne et la Petite Entente, par exemple.

Où pourront, en effet, être soulevées les demandes en revision prévues ? M. Mussolini prétendrait-il que les quatre », réunis en « directoire », pourront prendre des décisions et les imposer ? Nous ne le croyons pas.

M. Macdonald, en tout cas, au cours de l'entrevue qu'il a eue lundi avant son départ de Rome avec les représentants de la presse, a été sur ce point d'une netteté et d'une fermeté absolues. A cinq ou six reprises il a répété ce que le Petit Parisien avait déjà publié, à savoir qua'il ne s'agissait nul- j lement de trancher les questions en dehors des intéresaés et de leur dicter ds décisions.

c A Rome comme à Genève, a-t-il dit, nous sommes restés Européens. » Cela veut-il dire que le club de la paix j>, pour reprendre une autre expression du Premier anglais, pourra avoir d'autres adhérents et que d'autres Etats seront ainsi admis à s'associer au pacte qui demeurerait ouvert ? Albert JULLIEN

(La suite Il la troisième page.)

UN ENTRETIEN

DALADIER-HERRIOT

M. Daladier, hier matin, avant de se rendre à l'ambassade d'Angleterre, a reçu M. Edouard Herriot, président de la commission des affaires étrangères de la Chambre, avec qui il s'est longuement entretenu des problèmes qui font actuellement l'objet des conversations entre e gouvernements. M. Herriot était arrivé de Lyon à 9 h. 10. L'emprunt sera clos samedi soir M. Georges Bonnet, ministre des Finances, a décidé de fixer à samedi soir 25 mars la clôture des opérations de l'emprunt.

Bien qu'il soit naturellement impossible de donner dès maintenant des résultats précis, il se confirme que les souscriptions ont continué ces jours-ci à un rythme très satisfaisant et que l'emprunt, comme nous l'avons annoncé, est un grand succès.

L'aviateur Lemoine

bat le record de France d'altitude Parti de Villacoubiay hier à 13 heures et après une heure vingt minutes de vol, l'aviateur Lemoine a atteint l'altitude de 12.800 mètres à lecture directe, battant ainsi le record de France, détenu par Lemoigne avec 11.797 mètres depuis le 19 janvier 1930. Les barographes, contrôlés s par MM. Espinat et Renaud, de l' Aéro-Club de France, ont été déposés aux Arts et Métiers, où les diagrammes seront dépouillés. *0

Beau début de printemps Hier, première journée du printemps, il a fait beau sur toute la France. Une hausse barométrique considérable, qui a dépassé en Hollande 30'°/m en vingtquatre heures, a apaisé très rapidement la tempête du lundi 20 mars. La première journée du printemps a donc été belle et ensoleillée sur toute la France par vent calme, sauf dans les régions Sud et Sud-Est, où a persisté le mistral. La température, toutefois, s'était fortement abaissée dans la matinée du 21 avec gelées de 2° en moyenne sur la région parisienne et le Nord-Est.

Le procès à Londres de l'officier anglais accusé de trahison Le colonel qui fit la première enquête, entendu comme témoin, ne croit point à l'existence de la généreuse Marie-Louise Selon son opinion, l'officier, pour éviter l'accusation de trahison, préférait laisser croire qu'il avait reçu de l'argent d'une femme

PUIS, DANS UNE SALLE FERMEE A DOUBLE TOUR LES DEBATS ONT CONTINUE A HUIS CLOS

Londres, 21 mars.

DE NOTRE CORRESPONDANT rAÏTICJUIk L'intérét du public anglais au procès du lieutenant Baillie Stewart, ce jeune officier des Seaforth Highlanders accusé d'avoir livré aux agents du service des renseignements allemand dès informations concernant la défense mi- litaire de l'Angleterre, est plus grand que jamais. Il s'y mêle, en effet, un élément de mystère qui intrigue et passionne.

Une foule nombreuse se pressait de nouveau ce matin près de la caserne du quartier général du duc d'York, à Chelsea^ au moment de l'ouverture de la grande pfMle, les gens se sont bousculés sans égards afin de s'assurer une place dans les trois enceintes de la cour martiale réservées au public.

Tout comme hier, l'accusé, qui avait subi la visite médicale de rigueur, a été conduit en auto de la Tour de Londres à Chelsea. L'audience de ce ma-

L'avocat de l'accusé là gauche) et le président du tribunal, majur général W. J. Hugan

tin n'était que la reprise de celle d'hier après-midi. Aussi la cour s'est-elle nuse aussitôt à la besogne.

Le général Dugan, qui préside aux débats, a pris place au milieu de ses assesseurs, et il a donné sur-le-champ l'ordre d'introduire l'inculpé. Celui-ci est entré par une porte de côté, s'est rendu d'un pas ferme à la petite, table qui lui a été réservée auprès de l'organe du ministère public, et la séance a commencé.

Le lieutenant-colonel Syms, qui procéda au premier interrogatoire du jeune officier avant son arrestation, a poursuivi sa déposition. Au cours de l'interrogatoire et du contre-interrogatoire auxquels il a été soumis par l'avocat de la défense et par le représentant du ministère public, il a été amené à relater dans quelles conditions il fut chargé par le commandant en chef de demander au lieutenant Baillie Stewart des explications sur la provenance de l'argent qui lui fut envoyé d'Allemagne en novembre et en décembre de l'année dernière et sur l'identité des signataires des deux lettres que nous avons signalées, à savoir, d'une part, la mystérieuse MarieLouise et, de l'autre, Otto-Waldemar Obst.

Le colonel Syms a catégoriquement démenti qu'il ait employé la méthode dite du troisième degré, qui équivaut à une sorte de « question », pour obtenir des aveux de l'inculpé. Loin de le terroriser, a-t-il dit, il chercha cons-

Le commandant Shaprott, ministère public tamment à le mettre en confiance et à l'amener à s'ouvrir spontanément à lui. n n'ignorait pas que le jeune officier était l'objet de graves soupçons de la part de l'Intelligence Service et, par conséquent, du commandant en, chef, mais il était persuadé qu'il s'agissait tout au plus d'un malentendu et que le lieutenant pourrait aisément se disculper.

L'APOTHEOSE D'HITLER Tel fut le caractère de la cérém ie qui a eu lieu hier à Potsdam pour l'inauguratior nouveau Reichstag Hindenburg y a présidé à l'ënterrement de la République de Weimar, au baptême de la nouvelle Allemagne, à la consécration du « Führer »

la «canoë d'ouverture du Betchstac (Par têléphoto de Berlin.)

Berlin, 21 mars.

m NOTa8 ENVOYÉ SPÉCIAL

Hitler a eu la triomphe qu'il voulait. Après les succès populaires, l'apothéose officielle est venue. Il ne faut pas s'y tromper. Ce n'est pas seulement une fête nationaliste qui a été célébrée aujourd'hui à Potsdam. Cette fête nationaliste a été un acte national qui est appelé à ouvrir une ère nouvelle dans la destinée de ce pays. L'inauguration du nouveau Reichstag n'a fait que servir de prétexte. A quoi bon fêter ur parlement dont les séances seront des plus rares et qui, privé d'une sérieuse opposition, ne fera que dire amen à toutes les initiatives du gouvernement ?

Non, ce qui a été fêté aujourd'hui à Potsdam c'est la victoire politique de la croix gammée, à laquelle le noir. blanc, rouge des couleurs impériales s'est trouvé. par surcroît,, associé. Pour une pareille solennité le cadre de Potsdam convenait à merveille. Potsdam n'est pas seulement une résidence historique, c'est aussi une ville d'art où les monuments harmonieux et les belles perspectives abondent. Ailleurs. dans Berlin, par exemple, la cérémonie d'aujourd'hui eût été beaucoup plus banale. Ici, au milieu de ces vieilles pierres, .4e ces lignes' sobres, de ces couleurs lavées par le temps, elle a pris facilement un caractère à la fois simple et grandiose.

Potsdam est d'ordinaire une ville de recueillement et de silence. C'est aujourd'hui une cité grouillante, pleine à déborder d'une foule berlinoise qui sans manifester un enthousiasme délirant, parait cependant de fort bonne humeur et tout à fait prête à admirer ce qu'on lui montrera.

Partout l'uniforme

Il y a des uniformes partout. Ces la première chose qui me frappe dès que l'auto du Petit Parisien a franchi le pont qui précède la ville. Des uniforme anciens et nouveaux des cas-

pour ET CONTRE Des recommandations fort opportunes ont été faites au fisc. qui a été invité à ne pas trop rudoyer les contribuables de bonne foi et de bonne volonté. Et il faut dire que le fisc a su tenir compte de ces sages conseils. Quand l'Etat annonce à son de trompe ses embarras financiers, il serait, du reste, excessif que les simples particuliers n'eussent pas le droit de se trouver eux-mêmes un peu gênés. Le fisc, donc, ces temps-ci, se montre assez volontiers patient et accommodant. Toutefois, ces excellentes dispositions ne sont pas chez lui tout à fait quotidiennes. Il est des jours encore où le fisc fait preuve de mauvais caractère. Il est des jours où il s'emballe, où il entre furieusement en colère. Et ces jours-là, le fisc qu'il nous permette d'exprimer notre opinion, respectueuse mais ferme se met fâcheusement dans son tort.

On a toujours tort, du reste, de se mettre en colère. La colère est une faiblesse la colère est un égarement Or le fisc doit rester lucide pour rester fort. Il arrive. en ces temps si cruels pour tant de pauvres gens, des choses qui ne devraient pas arriver. De tout petits contribuables,. -le tout petits commerçants qui n'en peuvent plus, qui, en dépit de tous leurs efforts, n'ont pas réussi à se libérer entièrement vis-à-vis du fisc, se voient brusquement frappés sans miséricorde. Le fisc, soudain, enrage et les exécute. Le fisc les f-i; saisir. Le fisc fait vendre leurs misérables biens, leurs pauvres hardes. Pourquoi ces colères ? Pourquoi ces fureurs ?

Ces cruautés sont vaines: elles sont aussi déraisonnables. Le fisc, en effet, ne tire pas un sou vaillant de ces exécutions sommaires, de ces ventes dérisoires où rien ne peut se vendre. Le fisc. ainsi, ne recouvre pas sas créances. Et il perd des clients, en supprimant des contribuables. en supprimant des petits commerçants. Il perd pour le passé, pour le présent, et pour l'aven! C'est là une bien détestable opération.

On me citait le cas. l'autre jour, d'une femme de soixante-seize ans qui faisait encore un petit commerce sur les marchés de banlieu*. Les affaires, sans doute, n'allaient pas très fort. La vieille marchande se trouvait débitrice du fisc. Elle implorait des délais. Mais le fisc, un jour. se mit en colère. Le fisc, un jour, furieux, fit saair la pauvre femme qui n'avait rien qu'une carriole toute disloquée et qu'un âne boiteux et étique. Bien entendu, le produit de la vente de la carriole et de l'âne ne put couvrir les frais de la saisie. Mais la malheureuse marchande. mise. aujourd'hui, dans l'impossibilité de gagner sa vie. va être obligée de mendier dans les rues, à soixante-seize ans. si elle veut encore manger du pain. L'âne est vend- Mais où est l'ânerie?

Maurice Phax.

ques et des képis des capotes vertes, grises, bleues et puis beaucoup, beaucoup de brun, la couleur du vainqueur. la couleur du jour. Le scénario de la fête a été admirablement réglé, étudié dans les moindres détails. Minute par minute, du président von Hindenburg au dernier S. A., chacun a appris par cœur son rôle et l'agencement est tellement parfait que cette journée me produit beaucoup plus l'impression d'un film à grand spectacle que d'une chose vécue.

L'église de la Garnison où va s'accomplir l'acte d'Etat est un édifice brun clair, de proportions moyennes, surmonté d'un élégant clocher rococo dont le carillon égrène dans l'air mouvant de cette matinée de premier printemps les notes naives d'un cantique religieux.

A l'intérieur, c'est un vaisseau blanc et or assez pompeux, plutôt profane en somme, un lieu dont Dieu parait absent et où la vanité politique peut à l'aise se déployer. Cette église est assez exiguë: elle contiendra avec peine les grands personnages de l'Etat, les députés du Reichstag, quelques invités de marque et les journalistes, indispensables mêmes dans les pays dictatoriaux. Aussi les cartes d'entrées ont-eHés `été distribuées avec- une extrême parcimonie.

Placé dans une tribune juste en face des principaux acteurs de ce film historique, je ne perdrai rien, ni du décor, ni des péripéties du fameux 8taats-Akt.

Voici le maréchal Mackensen en hussard de la Mort, la poitrine barrée du grand cordon de l'Aigle noir, qui gagne la loge centrale déjà garnie d'un nombre imposant de généraux et d'amiraux d'hier et d'aujourd'hui. Ces chefs militaires entourent un fauteuil vide où repose une branche de laurier le fauteuil du kaiser absent. Lucien BOURGUÈS

(La suite à la troisième page.)

Une équipe de vingt ouvriers surprise par une avalanche en Maurienne

Les victimes, toutes d'origine étrangère, se tenaient dans un baraquement en bois qui a été emporté

On compte sept morts et neuf blessés, dont deux légèrement

(Voir d la troisième page.)

L'état de santé

du maréchal Franchet d'Esperey Tunis, 21 mars (dép. P. P.)

A l'hôpital militaire de Tunis où il a été transporté après l'accident dont il fut victime à Gafsa, le bulletin de santé du maréchal Franchet d'Esperey indiquait à 10 heures du matin température 37,5, pouls 100.

La réduction d'une luxation de la hanche gauche a été effectuée, ainsLque celle de la fracture de la jambe droite. La nuit a été assez bonne.

Le résident général s'est rendu, ce matin, au chevet du maréchal Franchet d'Esperey, à l'hôpital militaire du Belvédère.

L'interpellation de M. Dommange sur le cas de M. Hulin

Après un exposé de l'interpellateur et une brève risposte de M. Daladier. la Chambre a accordé, par 395 voix contre 125, sa confiance au gouvernement

M. Dommanjref \a par H.-P. Gauler (Voir d' la quatriùnie page.)

Les faux papiers de l'aviation

Au cours de cette deuxième audience, MM. André Tardieu, Guernier, Piétri, Riche et le général Weygand ont apporté leur témoignage

DE LUBERSAC ET PICHERIE ONT ETE INTERROGES

Au début de cette seconde audience, Bouilloux-Lafont s'élève contre le reproche qu'on lui a adressé d'avoir c colporté s le dossier.

M. Bourguignon, chef de cabinet de M. Painlevé, a déclaré que M. Bouilloux-Lafont, au cours d'une conversation, lui a dit à peu près ceci: Quant à moi, je ne demande pas la mort du pécheur. Tout pourrait. s'arranger si M. Chaumié s'en allait, s N'était-ce pas en une seule phrase révéler tout le plan si longtemps concerté

Quelle folie reprend André Bouilloux-Lafont. Je ne suis pas un enfant, ni un imbécile Je sais fort bien qu'un fonctionnaire comme M. Chaumié ne se laisse pas fendre l'oreille sans autre forme de procès. Il peut en appeler au conseil de discipline, voire au conseil d'Etat. Le dossier eût été examiné. Comment peut-on croire que je me sois lancé dans une aussi folle entreprise Je suis violent ? Peut-être, et je m'en excuse. Mais il y a quatre mois que je suis en prison et l'on me reproche un complot auquel personne d'intelligent n'aurait pu songer

Lorsque Bouilloux-Lafont, cependant, fut convoqué chez le juge d'instruction, il tint à Saint-Cloud une sorte de conseil de guerre auquel assistèrent Lucco et M. Portais. Il s'agissait de savoir s'il fallait fuir. Il fut décidé de rester. Mais les deux acolytes convinrent d'un code secret pour éventuellement correspondre entre eux.

C'est Collin qui le dit s'indigne Bouilloux-Lafont Il lui est aisé d'inventer cela

Une vive escarmouche natt de cette affirmation. Les accusés, dressés l'un

MM. T»rdieu et Guernier

contre l'autre, échangent des injures. Il n'en reste pas moins que la réunion de Saint-Cloud n'est pas une fiction et qu'on a trouvé un code télé-' graphique dans les papiers de Bouitloux-Lafont.

Evidemment. Nous avons des codes dans toutes nos stations, à l'usage de nos pilotes. Il n'y a rien là que de normal. Lucco le sait et profite de cette circonstance pour m'accabler. M. André Bouilloux-Lafont ne sa

M. Flétri et le général Weygand rendit pas moins à Cannes, où il passa ses vacances. B rentra à Paris sur une convocation du juge d'instruction. Savait-il à ce moment-là que le document était faux ? Il assure que non. La vérité ne lui apparut que plus tard-. Dès le début de l'instruction, il fat établi que quelques-uns des documents étaient faux..

Vous avez bel et bien' continué, dit le président, à montrer votre dossier, qui aurait dû vous paraître suspect. Je l'ai montré à notre conseil d'administration ainsi qu'à plusieurs autres personnes. Mme Hanau le faisait voir à tout Paris. Pourquoi m'en serais-je privé ?

Et vous dites que vous agissiez ainsi sans animosite aucune contre MM. Chaumié et Weiller ?

Je ne leur en voulais pas.

Alors M' Raymond-Hubert

Au contraire vous pensiez que cela leur serait agréable

On rit enfin, mais ce ne sera qu'une courte éclaircie.

Lucco était « spécialiste bien conna L'heure des questions est venue. M' Charles Bonnet, au nom de IL Chaumié M* Le Coq de Kerland, au nom de M. Weiller, obtiennent d'utiles précisions. A son tour, l'avocat général, M. Siramy, prend la parole, et du coup, l'orage éclate. C'est M. Bouilloux-Lafont qu'on interrogeait, c'est M' J.-Ch. Legrand qui répond. Et avec quelle vivacité De quoi nous accusez-vous, monsieur l'avocat général? De faux ou d'usage de faux ? Considérez-vous Bouilloux-Lafont comme l'auteur ou le bénéficiaire des documents apocryphes? II serait vraiment temps de le dire. Il serait vraiment temps de savoir où nous allons!

Mais M. Siramy sourit. II s'expliquera à l'heure du réquisitoire. Puis M" Raymond-Hubert et Pierre Masse prennent à leur tour l'offensive Ainsi, s'étonne le défenseur de M. Bouilloux-Lafont, Lucco devient en quelque sorte l'unique accusateur, le


plus précieux auxiliaire de M. l'avocat général, qui a pourtant si souvent requins contre lui. Il a été condamné pour faux à une peine de prison qu'il n'a jamais subie.

Evidemment, explique Lucco. J'ai été condamné à tort et je suis en re vision

Nouvel éclat de rire général. MI Pierre Masse insiste

Vous avez été, Lucco, appointé pa. M. Faux-Pas-Bidet.

Pourquoi pas?

Pourquoi pas? Parce qu'il y a ici de nombreuses personnes qui ne sont pas dans le même cas. D'ou ma question.

Puis M' Pierre Masse rappelle la fameuse fourniture de fusils inexistants à la Serbie et poursuit

Lucco est un grand garçon, et qui sait parfaitement faire des faux et les utiliser à son propre proftt!

Oui, coupe M' Bonnet, mais le talent de Lucco était connu de tous ceux qui pouvaient avoir envie de s'en eervir

M. Tardieu à la barre

Premier témoin, M. André Tardieu, s'avance d'un pas résolu à la barre et commence d'une voix claire, bien assurée..

Monsieur le président, je n'ai eu ni en qualité administrative ni en ma qualité de président du conseil à m'occuper de cette affaire. J'ai reçu simplement deux visites, la première de M. Marcel Bouilloux-Lafont père, la seconde de M. André Bouiloux-Lafont mis.

Le père, mon ancien collègue au conseil général de Seine-et-Oise, m'offrait une enveloppe cachetée qui contenait, parait-il, des documents concernant diverses personnalités sud-américaines. J'ai refusé ce ili et ai conseillé à mon interlocuteur de s'adresser à M. le garde des Sceaux ou au parquet. Au cours de la deuxième visite. M. André Bouiltoux-Lafont fils m'exposa les difficultés avec lesquelles il se trouvait aux prises. Il a enfin sorti de sa serviette un document, un dossier qu'il voulait me soumettre. Mais il n'appartenait ni à ma qualité ni à mon pouvoir de prendre possession ou même connaissance de ce document. Je lui ai recommandé de s'adresser à M. Guernier.

Au cours de cette visite, il fut incidemment question du document Renaitour. J'ai remarqué que, dans l'aviation on photographiait décidément beaucoup J'avais souvenance, en effet, d'une photographie de dossier qui m'était parvenue, il y a deux ans, alors que j'étais ministre de l'Intérieur. J'ai dit à M. Bouilloux-Lafont qu'il y trouverait un élément de comparaison intéressant. Ce jeune homme n'était pas inculpé et c'était le ftls d'un ami. L'usage qu'il a fait de cette pièce ne me concerne pas.

M. Tardieu a terminé. Une question est alors posée par M* Abrami M. Tardieu a-t-il prié M. Bouilloux-Lafont de ne pas parler de ce document et de ne pas révéler de qui il le tenait ?

Je n'ai rien demandé du tout en raison des conditions de cette communication.

Et M* J.-Ch. Legrand d'ajouter

Vous avez bien estimé superflu, monsieur le ministre, de demander à Bouilloux-Latont sa parole et sa discrétion ?

Maître Jean-Charles Legrand, réplique M. Tardieu, j'al l'habitude d'assumer l'entière responsabilité de mes actes Je n'ai rien demandé à M. Bouilloux-Lafont

L'ancien président du Conseil s'incline et se retire. On introduit alors M. Guernier.

M. Guernier

L'ancien ministre des P. T. T. a reçu deux visites de M. André BouillouxLafont. La première fois, l'administrateur délégué de l'Aéropostale était porteur des photographies de cinq documents.

J'ai désiré les conserver pour les soumettre à un examen combien de dénonciations absurdes nous parviennent, et toujours au nom de l'honneur national! Mais M. Bouilloux-Lafont ne me les a pas laissées. J'ai remarqué qu'une pièce au moins, celle concernant la sûreté générale, était suspecte ou fausse.

André 3ouilloux-Lafont est retourné voir M. Guernier, mais, la seconde fois, les mains vides. Le ministre a compris qu'il s'agissait d'une imposture.

Le général Weygand

Le général Weygand a reçu la visite de M. André Bouilloux-Lafont qui, le 23 juin, lui apportait des documents intéressant la défense nationale, et en particulier la Lufthansa et l'Aéropostale. Le général s'étonna: c'était à M. Paul Painlevé que M. BouillouxLafont eût dû s'adresser. Le visiteur expliqua que c'était fait et que M. Painlevé, précisément, l'avait envoyé au général.

Alors, poursuit le témoin, j'ai pris possession du document et l'ai confié au colonel Laurent, chef dea renseignements, en lui disant de s'en occuper. Le ministre de l'Air m'a fait appeler le 7 juillet et m'a demandé si je détenais ce dossier. Sur une réponse affirmative, M. Painlevé a désire voir ces docu.ments que j'ai prié le colonel Laurent de lui remettre.

Plus tard, accompagné de son oncle, ancien député, M. André BouillouxLafont est revenu demander au général ce qu'était devenu le dossier. Une enquête judiciaire avait été ouverte.

Feuilleton du Petit Parisien, 22-3-3'd LE Secret DU LEGIONNAIRE I grand roman inédit

d'aventure et d'amour

ARTHUR BERMÈDE

DEUXIEME PARTIE

LA BATAILLE POUR L'AMOUR

V

Le maître et l'élève

Si Lauzerte avait réussi à dissimuler le choc qu'il avait ressenti en apercevant la lettre que Jacques Nanteuil destinait à Ellen. ü n'en avait pas moins été bouleversé de jalousie et de fureur.

Maintenant, !l n'en pouvait plus douter: cette correspondance dont il n'avait saisi au vol que ces deux mots si nettement expressifs: « Mon Ellen bien-aimée suffisait à lui démontrer qu'entre le jeune officier et la fille du directeur des mines il ne s'agissait pas d'un flirt plus ou moins poussé, mais d'un amour assez puissant pour résister non seulement à l'opposition de Mme Gardannes. mais encore à tous les autres orages de la vie.

Cette constatation ne pouvait le pousser qu'à repartir le plus rapidement posstble pour Marrakech, Aussi, en sortant de chez les Nanteuil, était-il retourné à la clinique du professeur Copyright by Arthur Bernède 1933. Traduction et reproduction, interdite» ea tout pays.

Je n'avais donc plus rien à réponddre, conclut le témoin.

M* J.-Ch. Legrand Intervient et obtient cet éclaircissement encore J'avais ordonné au colonel d'ouvrir une enquête. Mon collaborateur en a référé à son chef direct, le général Gamelln, et n'a pas obéi. Il s'agit, en effet, d'une affaire civile et nous n'avions pas le droit d'intervenir. C'est le colonel Laurent qui avait raison, et je l'en félicite.

M. Piétri

M. Piétri a été surpris par la visite de M. BouiHoux-Latfont, qui refusa de laisser les photographies

M. Riche

La partie civile et l'accusation vont tirer de gros avantages de la déposition de M. Etienne Riché, ancien soussecrétaire d'Etat. Le 17 avril 1931, en effet, ce témoin a été invité par MM. Bouilloux-Lafont père et flls à un déjeuner. L'Aéropostale et la banque se trouvaient, à ce moment-là, en difficile posture. L'accusé d'aujourd'hui, André Bouilloux-Lafont, aurait dit alors « Nous mènerons la bataille jusqu'au bout et nous sortirons alors tous nos papiers. Il fit allusion à une collusion Dumesnil-Richard-ChaumiéLatécoère. Il y mit tant de véhémence que M. Riché précise

J'ai pensé que les revers subis, ou du moins les dangers courus, avaient obnubilé chez ces messieurs tout sens critique. J'ai pris alors l'initiative de leur retirer la gestion de l'Aéropostale et de la confier à M. Dautry.

Mais André Bouilloux-Lafont proteste avec force. il ne s'agissait, d'après lui, lorsqu'il parlait de papiers, que d'une brochure, d'un opuscule que l'Aéropostale avait l'intention de publier. Bouilloux-Laifont s'écrie Il s'agit là d'une accusation ridicule

Une algarade s'ensuit Puis, appelle parler de Lucco, le témoin précise Il a apporté, Il a cédé au ministère de l'Air de nombreux documents, les uns exacts, les autres moins.» On a compris.

De Lubersac eat interrogé

Le troisième accusé comparse serait un mot plus exact enfin Interrogé raconte comment Bouilloux-Lafont lui communiqua le dossier. Bouilloux-Lafont m'a montré des photographies et je l'ai prié de me les confier. J'ai porté le dossier à M. FauxPas-Bidet, avec qui j'avais collaboré en Russie. M. Faux-Pas-Bidet a souri et a repoussé le document. Puis, se servant d'une expression russe, il dit c C'est une affaire noire. » J'ai voulu savoir si l'on s'en occupait, si l'on en faisait quelque chose. M. Faux-Pas-Bidet m'assura enfin que des c renseignements favorables étaient recueillis j'ai replié mon dossier et je l'ai rapporté à Bouilloux-Lafont, dans un café tout proche.

L'accusé se lance dans une longue dissertation, à vrai dure assez obscure. Sa thèse peut se résumer ainsi il a fourni à Bouilloux-Lafont un renseignement sur les chèques Dumesnil, soit. Mais il se refuse à dire d'où il tient cette précision.

Vient le tour de Picherie, le faux policier. Il ne dissimule rien. Il a écrit sur du papier à en-tête de la sûreté générale un texte que Luoco lui a dicté. Lucco proteste et assure n'avoir jamais connu ces trois lettres. Eugène QUINCHE.

"L'UNION POUR LA NATION" Un appel de M. Franklin-Bouillon M. Franklin-Bouillon vient de prendre l'initiative de créer um groupement dit L'Union pour la Nation ». Le député de Seine-et-Oise lance un appel dans lequel il définit l'intention de ce groupement « susciter dame le pays un vaste mouvement qui recrée l'union nationale, l'imposer au Parlement pour l'imposer au gouvernement Puis M. F-a.aklinBouillon justifie ainsi son initiative pour réagir contre « l'impuissance à laquelle la lutte des partis a réduit le Parlement »

A l'intérieur, la démagogie électorale a réduit l'Etat aux expédients et les individus a la gêne,

A l'extérieur, quatorze années d'erreurs et de faiblesse ont presque complètement anéanti les résultats de la victoire. Nous avons perdu les réparations, consolidé les dettes interalliées. compromis la sécurité. M. Franklin-Boufllon veut c grouper, pour une action immédiate, tous les Français qui ont la même conscience du danger et la même volonté d'y faire face »

1/ urgence commande la méthode l'entente doit s'établir, entre les hommes de bonne volonté, sur troie ordres de questions à résoudre d'abord

Redressement financier immédiat: équilibre réel du budget, compressions et économies impitoyables, aucun impôt nouveau égalité complète dans le sacrifice entre tous les citoyens sans exceptions réforme administrative réforme dans l'économie nationale (industrie, commerce, agriculture) 2 Organiser la sécurité pour assurer la paix contre la politique d'illusions et d'ebdications, respect absolu des traités entente étroite entre toutes les nations résolues à les défendre; organisation rationnelle de la défense nationale, et, avant tout, de l'aviation

3° Réforme constitutionnelle, condition de l'assainissement parlementaire dissolution enfin réglée et pratiquée un ministère par législature réduction du nombre des députés, incompatibilité parlementaire réforme électorale, vote obligatoire.

Donc, trêve entre les partis, trêve entre les hommes, tel est, selon M. Franklin-Bouillon, la tâche nécessaire, comme aussi « de rappeder la France à ses traditions et a son idéal ».

Echarmeaux où, ainsi que nous le savons, désireux d'endormir les inquié- tudes de sa maitresse, il lui avait pro- digué d'hypocrites témoignages d'affection dont la malheureuse avait été entièrement dupe puis, il avait rega- gné Paris dans son auto de louage et s'était fait conduire dans un grand hôtel du centre où il avait eu avec le grand banquier international Harry Tomassen, de passage à Paris, un mystérieux entretien qui, interrompu par le déjeuner, s'était prolongé jusqu'à une heure assez avancée de l'aprèsmidi.

Les affaires dont Lauzerte avait discuté avec ce puissant magnat de la haute 6nance lnternatlonale devaient être de la plus haute importance, car, sur le seuil de la porte du salon particulier où avait eu lieu ce conciliabule, Harry Tomaasen un de ces hommes auxquels U est impossible de donner un âge et difficile d'attribuer unc patrie lui avait dit au moment de le quitter:

Monsieur Lauzerte,' je ne vous cacherai pas que je vous ai trouvé aujourd'hui beaucoup plus nerveux et, par conséquent, beaucoup moins en état de réceptivité que d'habitude. Je comprends que le drame qui a traversé votre vie intime n'ait pas été sans vous bouleverser. Mais laissez-moi vous donner un bon conseil; il faut faire deux parts de son existence: celle que l'on consacre aux affaires, celle que l'on accorde à son existence privée!

Ce qui importe avant tout, c'est d'établir entre elles deux un compartiment étanche qui les Isole l'une de l'autre au point que lorsqu'on pense à l'une on doit entièrement oublier l'autre.

J'ai employé cette méthode avec succès. Faites comme moi, car je puis vous affirmer qu'elle m'a fort bien réussi-

Sur un ton de déférence et méme de soumission qui montrait jusqu'à quel point Harry Tomasaen le dominait, Lauzerte repUquait:

LE PR OCÈS A LONDRES DE L'OFFICIER ANGLAIS SUITE DE LA PREMIÈRE PAC3

C'est pourquoi, tout diposé qu'il était à croire à l'existence de Marie-Louise. et jugeant qu'il pouvait n'y avoir là qu'une banale aventure, déplorable. certes, pour la réputation d'un officier de l'armée britannique, mais, somme toute, compréhensible et excusable jusqu'à un certain point, il s'efforça constamment de tendre la perche à son subordonné.

Il estimait, en eftet, que si on pouvait prouver que le lieutenant Baillie Stewart n'avait fait que recevoir le prix des services que, suivant sa propre expression, il avait rendus une femme au bord d'un lac ou dans un parc, les autorités militaires pourraient peut-être se contenter de cette explication et ne pas pousser l'affaire plus loin. Pour lui, Il importait d'éviter, si possible, qu'un officier d'un régiment d'élite de l'armée anglaise fût accusé de trahison.

Il pressa donc le lieutenant Baillie Stewart de lui indiquer le nom de l'hôtel où il était descendu avec MarieLouise. Il était fort possible, a déclaré le colonel Syms, que l'inculpé ait eu une liaison avec cette femme et je pouvais m'imaginer qu'il était descendu avec elle dans un hôtel. S'il y avait fait enregistrer son nom, cela aurait suffi à écarter de lui le soupçon de trahison envers son pays.

Mais il dit qu'il n'avait que sa parole pour prouver la véracité de son récit et qu'il n'était pas descendu dans un hôtel.

Je savais, ajouta le colonel, que s'il avait pu indiquer le nom d'un établissement où il aurait pu se rendre avec une femme, sa thèse aurait été acceptée ou, du moins, aurait pu l'être. Un autre officier aurait été immédiatement envoyé par avion à Berlin pour vérifler ses dires et l'affaire aurait pu en rester là. C'est du moins l'idée que je me faisais à ce moment-là.

Le témoin rappela ensuite que, dams son rapport au commandant en chef, il indiqua, d'après les déclarations mémes de l'inculpé, que celui-ci avait reçu de l'argent pour prix de sa « liaison > c'est le terme qu'il jugea devoir employer par politesse vis-à-vis du commandement avec une femme dont i1 ne pouvait indiquer autre chose que son âge et la couleur de ses cheveux.

Qaestions au témoin

Ainsi donc, en exécutant la consigne qui lui avait été donnée, le lieutenantcolonel Syms essaya paternellement d'obtenir du lieutenant Baillie Stewart une explication franche et virile de son association avec Marie-Louise. Après avoir été de nouveau interrogé par l'organe du ministère public, le colonel Syms a eu à répondre à un certain nombre de questions du commissaire du gouvernement.

Le lieutenant Baillie Stewart vous dit qu'il avait reçu de i'argent pour services rendus ?

Oui.

Etes-vous bien certain qu'il vous dit qu'il n'eut qu'une seule fois dea rapports avec cette femme ?

Tout à fait certain.

Cela est-il mentionné dans vos notes personnelles ?

Oui.

Il serait donc possible qu'il ait voulu dire qpe l'argent reçu n'était pas le prix d'un seul acte d'intimité, mais de son association générale avec la femme ?

Je n'en sais rien.

Vous avez l'impression que l'argent qu'il reçut de la femme n'avait trait qu'à un seul acte d'intimité ? En réalité, j'étais persuadé qu'il me racontait une histoire, simplement pour gagner du temps et je n'en croyais pas un seul mot.

Les thètes en présence

La déposition du colonel Syms laisse donc les choses au point où elles en étaient hier. La thèse de l'inculpé est qu'il fit la rencontre à Berlin d'une jeune ails, Marie-«Louise, dont il ignorait tout, sauf qu'elle avait vingt-deux ans et qu'elle était blonde et qui, par la suite, lui envoya, en deux fois, un total de 90 livres sterling pour services rendus h.

Afin de ne pas laisser soupçonner à son amie sa situation militaire, il signait ses lettres Alphonse Poiret, un pseudonyme qu'il s'était donné parce que, tout à fait par hasard, ii s'était souvenu de ce nom qui était celui d'une personne de sa connaissance apparentée à un couturier français de ce même nom. De cette manière, pensait-il, il ménageait ses parents et son régiment. Quant au personnage Otto Waldemar Obst, ce n'était, selon lui, qu'un intermédiaire fictif inventé pour les besoins de la cause.

La thèse de l'accusation, au cointraire, est que ledit Otto Wa'demar Qbst existe réellement, mais que Marie-Louise n'a jamais vécu que dans l'imagination de l'officier anglais et de l'agent du service des renseignements allemand avec qui il se mit en rapport à Berlin et qu'il rencontra par la suite, à deux reprises au moins. pour lui remettre des informations secrètes sur les organisations militaires et techniques de l'armée britannique. Du reste, le lieutenant BailJie

Monsieur, je vous remercie de la leçon d'énergie que vous venez de me donner. Soyez certain que j'en ferai mon profit.

J'y compte! posait le Norvégien. Et je souhaite que vous justifierez les espoirs que j'ai mis en vous et la confiance que je vous ai témoignée. Sans rien ajouter, il tendit à son interlocuteur deux doigts que celui-ci serra en s'inclinant

Il a raison, se disait Lauzerte en regagnant son auto. Il faut absolument que je me domine, surtout en ce moment*.

Il s'en fut expédier à son ami Darbeuil un télégramme ainsi conçu: c Arriverai demain par avion Casablanca. Tâchez venir au-devant de moi. Amitiés.

Le même jour, à 17 h. 21, il prenait au Quai d'Orsay le train pour Toulouse. où, à h. 30, il montait dans un avion de l'Aéropostale qui atterrissait à Casablanca à 16 heures.

Darbeuil l'attendait au terrain d'aviation, dit le camp Cazea

Autant Lauzerte présentait un visage fatigué par un rapide voyage et surtout renfrogné par une mauvaise humeur débordante, autant lex-détective semblait en forme et heureux de vivre.

Oh! oh! fit- en serrant la main que lui tendait l'homme d'affaires. On en fait une tête! On dirait que ça n'a pas gazé à Paris?

En effet.

En tout cas, mol j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer.

A quel sujet?

Au sujet de Mme Lauzerte.

Lkona Pour l'instant du moins ce n'est pas d'elle que me viennent mes inquiétudes. Je l'ai laissée entre les mains du professeur Echarmeaux qui m'a presque promis de lui rendre la vue, et nous nous sommes quittés, elle et moi. les meilleurs amis du monde. Et quelle est cette bonne nouvelle qui la concerne ?

Stewart a convenu, d'après l'accusation, que, étant à Berlin, 11 s'était enquis du bureau des renseignements allemand et qu'il avait eu un entretien avc un officier à son hôtel.

Les témoins mystérieux

Après le colonel Syms, le capitaine Causton a parlé des fouilles qui furent faites parmi les objets personnels de l'inculpé, à Alterahot puis üa employé de banque a présenté trois chèques, l'un de 5 livres sterling, l'autre de 6 livres et un troisième d'un montant non révélé, tirés par le lieutenant Baillie Stewart, à BerUn, au mois d'août de l'année dernière.

A la suite de cette déposition, l'organe du ministère public a demandé au président de prononcer le huis clos pour l'audition d'une dizaine de témoins désignés par des lettres ou des numéros le commandant A., le capitaine B., miss B., Mr C. et les numéros 10, 12, 13, 14, 24 et 25.

Ceux-ci ne comprennent pas seulement des sujets britanniques, mais également des personnes de nationalités étrangères et, d'après le ministère public, il est souhaitable, dans leur intérêt propre comme dans l'intérêt de l'Etat, que leur identité ne soit pas révélée.

En conséquence, le président a ordonné la sortie de toutee les personnes qui n'étaient pas munies d'une autorisation spéciale et les portes du prétoire ont été fermées à clef et fortement gardées.

Les questions internationales et les groupes de la Chambre AU GROUPE RADICAL SOCIALISTE Au groupe radical socialiste de la Chambre qui s'est réuni hier matin, M. Edouard Herriot a développé un exposé détaillé, mais purement objectif. du plan Macdonald sur le désarmement en s'abstenant de donner ses conclusions personnelles.

Au sujet de la question des dettes, il a demandé au groupe d'ajourner provisoirement ses délibérations sur ce point c'est un problème d'ordre essentiellement gouvernemental qui n'exige pas de solution d'extrême urgence et, en outre, la proposition René Richard à ce sujet doit être examinée aujourd'hui mercredi par la commission 'dea affaires étrangères.

Le groupe a donné son plein assentiment à cette suggestion de son président.

AU GROUPE SOCIALISTE S. F. 1. 0. Le groupe socialiste S. F. I. 0. s'est réuni hier matin à la Chambre sous la présidence de M. Bedouce.

Il a entendu un compte rendu, fait par MM. Renaudel et Léon Blum, de la délégation qui s'était rendue auprès du président du Conseil pour informations sur la situation politique internationale. Un échange de vues a eu lieu sur les problèmes traités à Zurich par le comité exécutif de l'internationale ouvrière socialiste. Il a été décidé qu'une délégation, composée de MM. Léon Blum, Bracke, Longuet, Weill, Renaudel, Marquet, Moutet, Déat, prendra contact à nouveau avec le gouvernement en vue des prochains débats de politique extérieure qui ne peuvent manquer d'avoir lieu à la Chambre, en raison des événements actuels.

Enfin, après un bref débat sur la proposition de M. René Richard, les délégués du groupe à la commission des affaires étrangères ont reçu mandat d'insister pour que le gouvernement soit entendu et fournisse tous les renseignements nécessaires avant même qu'un rapporteur soit désigné. AU GROUPE DE LA FEDERATION REPUBLICAINE

Le groupe de la Fédération répuibMcaine s'est réuni à la Chambre sous la présidence de M. Georges Bonne2ous et a délibéré sur l'attitude à prendre au regard de la proposition de M. René Richard relative à la dette envers les Etats-Unis.

« Considérant, dit le communiqué, l'inopportunité d'examiner à nouveau une question qu'a tranchée la Chambre par son vote du 14 décembre, le groupe a décidé à l'unanimité de maintenir énergiquement la position qu'il a prise et de ne pas se prêter à une manœuvre qui lui parait inspirée beaucoup plus par un souci de politique intérieure que par des préoccupations de politique internationale.

Les formalités pour obtenir l'installation du téléphone vont être simplifiées

Depuis quelques mois, de sérieuses améliorations ont été apportées aux formalités exigées par « l'administratioa » pour l'inâtallation d'une ligne téléphonique. Elle se fait à la fois dans des conditions moins onéreuses et plus, rapides. Mais voici de nouvelles améliorations qui, fait à peine croyable, vont nous mettre dans le cas de ne plus avoir à envier les Américains, pourtant des plus privilégiés.

C'est à l'action de l'Association nationale des abonnée au téléphone qu'on doit cet appréciable progrès. Aussi son président, M. Emile Schreiber, qui intervint personnellement auprès de M. Laurent Eynac, a-t-il eu grand plaisir à nous l'annoncer désormais, il suffira de verser une petite somme représentant le paiement d'avance d'un ou deux mois d'abonnement pour avoir le téléphone installé chez soi dès le lendemain. Le décret rendant officielle cette heureuse innovation va paraître sous peu.

GÉRARD.

Je vous raconterai tout cela en route

D'une voix nerveuse, saccadée, Lauzerte ajoutalt

Vous êtes venu en auto ?

Oui, répliquait l'ex-dêtective. Car je prévoyais que vous auriez pas mal de choses à me dire et j'ai pensé que nous serions mieux dans votre HP que dans le train.

Ça va appuyait le beau Gérard qui, jusqu'à la voiture où un porteur indigène déposait sa valise, ne desserra pas les dents, ne répondant même pas au salut respectueux que lui adressait Ali, son chauffeur noir.

Tandis qu'il se laissait tomber sur l'un des coussins arrière de la voiture, Pascal lançait au chauffeur:

A Marrakech

Puis il monta s'asseoir près de son ami-patron.

Les lèvres serrées, les sourcils froncés, la mâchoire contractée, les paupières à moitié fermées, les mains enfouies dans les poches de son pardessus de voyage, la visière de sa casi quette baissée sur les yeux, Lauzerte ne semblait pas. pour l'instant du moins, disposé aux confidences. Darbeuil se gardait bien de l'interroger. Il savait, en effet, que lorsque le beau Gérard était ce qu'il appelait sous pression, mieux valait le laisser tranquille et ne pas provoquer, par des questions intempestives et prématurées, une véritable explosion qui ne servirait qu'à ajouter au désordre de ses pensées. L'auto une fort belle conduite intérieure. à la carrosserie luxueuse après avoir quitté la ville s'engageait sur une route légèrement ondulée d'où l'on découvrait, par instants, les vastes étendues de la plaine de la Chaoula. Elle roula ainsi à une très vive allure pendant une quarantaine de kilomètres, au milieu d'un pays sans arbres mais bien cultivé. Ce fut seulement après avoir traversé Ber-Réchid où. généralement, les touristes s'arrêtent pour visiter les ruines de la kasbah de Mordjana, que Lauzerte, s'évadant de

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme dn Souvenir sera ravivée à 19 heures par la Légion française des croix de guerre.

Cérémonies roltgteuses Retraites pascales des fonctionnaires catholiques, 20 h. 30, 76, rue des Saint-Pères 20 h. 30, église Saint-Roch.

Expositions Salon des humoristes, 11, rue Royale. Cercle Volney, 7, rue Volney. Salon des médecins, 117, boulevard Saint-Germain. Groupe des Quarante. 31, boulevard des Italiens. Braderies roumaines. 35, avenue Victor-Emmanuel-III. Gravure originale en noir. 19, rue Caumartin. La Lorraine artistique, 101. avenue des Champs-Elysées. Centenaire de Delacroix au Maroc, Orangerie des Tuileries. L'art roman en Saintonge, gare Saint-Lazare. Les Rapins de Montmartre et de Montparnasse (porte Maillot).

Réunions Amis de Léon Deubel, 21 h., 19, rue Denfert-Rochereau. Centre spiritualiste, 20 h. 30, 16, avenue de Wagram. Ligue française pour le droit des femmes, 20 h. 30, 28, rue Serpente. Comité de défense des voyageurs en transport» en commun de la R. P.. 20 h. 46, 4. rue Saint-Denis. Orient-Occident, 21 Il., rue des Messageries.

Concerto Manécanterie des Petite Chanteurs à la Croix de Bois, 20 h. 45, 16, rue Vercingétorix. La Chanson française, 21 h., mairie du rv«.

Fête» de quartier Boulevard Barbe» et porte Maillot

Banquet* Amis de Kisling, à l'occasion de sa Légion d'honneur (présidence de M. A. de Monzie), 20 h., à la Coupole. La Lolretaine, 20 h. 30, 99 bis. rue d'Alésia. Club du Faubourg. 19 h, 27, avenue de Neuilly.

Fêtes à la Sorbonne à 21 heures, cinquantenaire du Stade Français, sous la présidence de M. Albert Lebrun.

Courses à 14 heures au Tremblay. A l'occasion du 4* anniversaire de la mort de Foch, la famille du maréchal a fait célébrer hier matin une messe en l'église Saint-Louib des Invalides. L'absoute a été donnée par le cha- noine Verdric, curé de la basilique Sainte-Clotilde. La maréchale Foch était entourée de ses deux filles, Mmes Fournier et Bécourt.

Les maréchaux Pétain et Lyautey étaient représentés. On notait la présence des généraux Weygand, Gouraud, Mariaux, Ragueneau, Pagézy.

Après la cérémonie. J'assistance est allée s'incliner sur. la tombe du maréchal et y a déposé une couronne. Les obsèques de M. Gustave de Lafreté, chef de la rubrique sportive de l'Echo de Paria et vice-président du Syndicat de la presse sportive, seront célébrées ce matin au Père-Lachaise. On se réunira à 11 h. 30 à la chapelle du cimetière.

L'ECHOUEMENT

DU € MONT-KEMMEL »

Un câble de Fort-de-France conforme que le grand cargo c Mont-Kemmel », de la Société Générale de Transports Maritimes à vapeur, échoué non loin de la Martinique, a pu être dégagé grâce aux secours rapides de la colonie, où l'émotion a été très vive pendant plusieurs jours. Il a repris sa route sur Marseille avec, heureusement intact, son important chargement comprenant notamment plusieurs centaines de mille litres de Rhum Saint-James exportés par la grande firme coloniale de SaintJafcies dans notre port méditerranéen. AVIS. Un métrage suffisant pour confectionner une robe de crépe de Chine est offert gratuitement aux lectrices. Ecrivez de la part du journal et demandez la notice et liste des coloris aux TISSAGES LYONNAIB, à, Lyon, qui veulent faire connaître ainsi leur nouvelle fabrication.

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NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de Mme veuve Briet mère, 26, rue des Dames. Obsèques jeudi 23 courant, à 10 heures, en l'église Sainte-Marie des Batignolles. Réunion à la maison mortuaire à 9 h. 45. Ni fleurs ni couronnes. On annonce la mort de

M. André Saint, président de la Société Saint frères, administrateur du Chemin de fer du Nord et censeur de la Banque de Paris et dea Pays-Bas. M. Henri Varenne, statuaire et graveur en médailles, officier de la Légion d'honneur.

M. Auguste Cornut-Gentilte, commis- saire en chef de la marine en retraite et directeur de la Société de navigation Sud-Atlantique.

On annonce la mort du professeur Victor-Henri Hutinel, médecin honoraire des hôpitaux, membre de l'Académie de médecine. Le professeur Hutinel, qui était âgé de quatre-vingtquatre ans, est décédé à son domicile, 7, rue Bayard.

Le défunt était commandeur de la Légion d'honneur.

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son silence, s'écria en laissant retomber sa main sur les genoux de son ami: Alors, cette fameuse nouvelle ? Darbeuil, qui fumait une cigarette tout en regardant distraitement le paysage, d'ailleurs dénué de tout pittoresque, eut un léger sursaut.

Puis il fit en regardant du coin de l'oeil son associé, sans élever la voix, sans donner à ses mots une intonation spéciale

Maintenant, vous allez avoir les coudées franches. Mme Telluri ne peut plus rien contre vous.

Ah fit le beau Gérard avec indifférence.

Un peu surpris de la façon dont l'homme d'affaires accueillait cette information qui, en d'autres temps ou circonstances, neût point manqué de lui causer une vive satisfaction, Darbeuil poursuivait

L'enquête dont je vous avais parlé Il y a un mois a enfin abouti et j'ai pu me procurer un document grâce auquel, si jamais Mme Telluri cherche à vous causer des ennuis, il vous sera facile de la faire se tenir à tout jamais tranquille, sans être obligé d'avoir recours aux moyens violents que je vous avais conseillés. Ces paroles tombèrent dans un prof o n d silence qui acheva d'éberluer Darbeuil.

Vous m'a v e z entendu ? demandait-il d'un ton vexé.

Oui. très bien.

Et. c'est tout ce que vous me dites

Je vous remercie, mon cher, fai-.sait Lauzerte avec contrainte.

Et avec effort, ü ajoutalt

Quel est ce document

Le voici, répliquait l'ex-déteetlve en tirant de son portefeuille un papier jauni plié en quatre, dont les cassures étaient raccommodées avec du papier gommé.

Et tout en le tendant à son ami, Il fit simplement

Lisez. et vous serez édifié. Lauzerte déplia le papier aveo pré»

UN PIONNIER DU CINÉMA FÉLIX MESGUICH

Il y a quarante ans que Lumière créait de toutes pièces le cinéma il y a quarante ans que Mesguich, son intime collaborateur, donnait le premier tour de manivelle à sa première caméra. Depuis, la vie de Mesguich a été celle du cinéma. C'est lui qui, le 18 juin 1895, a projeté devant les Américains ébahis et enthousiasmés la première bande filmée. I1 a t tourné tous les souverains Alphonse XIII, Guillaume II. et même le Dalai Lama dans les neiges du Thibet. Ses incroyables aventures, il nous les raconte avec bonhomie et entrain dans Tours de manivelle, récemment paru, et nous ne pouvons pas lire sans émotion ce livre où l'histoire du cinéma se confond avec celle de son pionnier le plus ardeat. Paul Reboux

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Vers une beauté naturelle

Presque tous les hommes préfèrent chez une femme la beauté naturelle. Celle-ci, avec les abus du maquillage, est de plus en plus rare.

Cependant une nouvelle tendance se dessine et il semble que la coquetterie s'oriente dans une nouvelle voie. La femme a abandonné les cheveux longs, les corsets comme des attributs d'un autre âge et des signes de servitude.

Aujourd'hui, elle porte des vêtements simples, d'une coupe presque masculine et qui laissent le corps libre. Elle mène une vie active, sportive, conduit sa voiture et parfois exerce une profession d'homme. Les longues heures passées à sa toilette, les artifices, les parures compliquées qui exigent de sa part une quasi-immobilité sont t incompatiblea avec sa nouvelle existence.

La femme moderne ne perd pour cela rien de sa féminité ni de sa séduction au contraire. Une hygiène mieux comprise lui conserve la fraîcheur et la ligne de la jeunesse.

Parmi les innovations heureuses qu'elle a adoptées immédiatement pour sa toilette, la première place revient au Savon-Crème.

Le Savon-Crème est véritablement un nouveau moyen de se laver.

Les savons, même les plus fins, exercent une action toujours légèrement Irritante sur la peau et beaucoup de femmes y ont renoncé et les ont remplacés par les crèmes et les laits de beauté mais ces substances ne lavent pas et elles ont l'inconvénient de boucher les pores.

Le Savon-Crème Monsavon est une formule nouvelle qui lave comme un savon et adoucit comme une crème Il remplit les avantages de l'un et de l'autre, sans en avoir les inconvénients. Monsavon est à base de lanoline, qui joint à son action adoucissante la propriété d'être le seul corps gras assimilable par la peau. Alors que les huiles végétales ou minérales forment une couche superficielle, la lanoline est absorbée et digérée par l'épiderme comme un véritable aliment qui nourrit les tissus.

Monsavon forme au lavage une crème onctueuse qui nettoie la peau presque dans la profondeur des pores. Il a une action beaucoup plus efficace que les savons qui moussent abondamment en faisant des bulles qui ne servent à rien. L'impression de douceur et de caresse que donne Monsavon est la preuve de sa qualité et de son action bienfaisante. Un frais parfum de lavande, extrait naturel de fleurs des Alpes, donne à Monsavon une note distinguée et raffinée très appréciée des élégantes. BIENTOT..

LE GUANO HEBDOM AOAIHE FRANÇAIS d'etbtudiranu fantaisie et de «ubttantifiqut moelle

caution. On eût dit un rapport admisnistratif tapé à la machine, en caractères allemands. En marge. quelques annotations écrites à la main, et dans le bas, un cachet à moitié effacé, au milieu duquel se détachait encore par place l'image d'une aigle aux ailes éployées.

Cette pièce, qui devait être d'une importance, et même d'une gravité exceptionnelle, dut produire sur le beau Gérard un effet considérable. En effet, à paine avait-il commencé & en prendre connaissance, qu'il s'exclamait

Ah par exemple

Et quand il eut terminé sa lecture, le regard brillant, le visage détendu, il demandait à son âme damnée Etes-vous sûr qub ce document est authentique ?

Je le tiens d'Herman Bawer, répltquait simplement Darbeuil.

Alors, je n'insiste pas. déclarait Lauzerte.

Et tout en continuant à contempler la feuillet qu'il tenait toujours à la main, il ajoutait

Vous avez raison, mon cher. maintenant, Leona ne bronchera pas. Il est seulement regrettable que vous n'ayez pas pu vous procurer plus tôt ce document Cela m'eût évité bien des ennuis.

Il tendait le papier à Darbeuil, qui lui disait

Gardez-le. Il est à vous."

En arrivant à Marrakech, je le déposerai dans mon coffre.

J'en ai fait faire plusieurs photographies, déclarait l'ex-détective. Lauzerte repliait le feuillet et le rangeait dans son portefeuille, tout en dfeant

Comment avez-vous eu qu'Herman Bawer possédait ~ette pièce ? Par un Russe nomné Kirchinof, ,avec lequel j'al travaillé avant de voue connaître et qui est en mission secrète à Marrakech depuis plusieurs semaines. Kirchinof ?. I1 me semble que j'al déjà entendu prononcer ce nom-là..évoquait l'amant de Léona Telluri.

Programme des spectacles Opéra. 8 h. 30, 1a Damnation de Faust, le Spectre de la Rosé.

Franc*)).. 8 h. 30. la Francerie. • Opén-Comiq., 8 h. 15, Mme Butterfly. Valaes Odéon 7 h. 40 Napoléon.

Oalté-tyrlqne, h. 45, Pays du sourire. Trianon-Lyrlque, 8 h. 30. la Veuve joyeuse. Châtelet, 8 h. ê0, Nina-Rosa.

Variétés 8 h. 45, Une pouie sur un mur. Pte-St-SUrtl», 8 30. le Barbier de Serllle. Théâtre de Pari», 9 h. Monsieur le comte. Gymnaste, 8 h. le voleur.

Sarah-B. 8 30, Mon curé chez les riches. Mocador, 8 30, Auberge du Cheval-Blanc. Ren*ia*anc«, 9 h., la Main dans le sac. Ambigu, 8 45, la Maison Telller (G. Lit). Palais-Royal' 8 h. 45, la Maison d'en tace. Empire, 8 h. 30, Katinka.

Antoine, 8 h. 45, Mon aimée.

Bouffes- Parisiens, 8 45. Soir de Réveillon. Mlrhodière. 9 h., la Fleur des pois. Athénée, relâche.

Madeleine, 9 h. Cette nuit-là

Ambassadeurs, h.. Bonheur.

Sala 8 h. 45, le Progrès s'amuse.

Sa,. -CI.Orges 9 h., Trois et Une.

Nouveautés, 8 h. 45. Oh Papa (opérette). Comédlp-fhainp«-Ely»ée«, 9 h.. Intermezzo. Grand-r.uitrnol 9 h., la Goule (A. Soler). Daunou, relâche.

Théâtre Michel, 9 h.. la Femme en blanc. Capuclnes, 8 h. 45, le Téméraire.

Th. des Arts. 9 h.. Maman.. mane-tot Avenue (PltoSff), 9 h.,Marc-Aur«e chien fld. Warrant. 9 h.. Rev. mars. (Alibert, Uorlett) Montparn., 9 h., Ombre mal. Tètes rechange Atelier, 9 h., la Paix.

Potinière, 9 h., As-tu le droit ? Excltlajr. Mathnrins, 9 b., la Voie lactée.

Vx-Colombie? (Cie d. Quinze).9 h., Violante Studio de Parts, 9 h., l'Ange.

Comredia (47, bd Clichy). 9 h. ,la Joy. Nuit. Cluny, 8 h. 40, Topaze (de Marcel Pagnol) Déjaift, 9 h.. Tire-au-flanc (P. Dar:euil) Moncey, 8 45. R. des Indes (Michel Simon) Gobelins. 8 30. le Train de 8 h. 47. MUSIC-HALLS

Follea-Ber*. 8 30, Revue d'amour (Dréan) Cas. de Paris, 8 30, Joie de Paris (J.Baker) Alhambra, 3, 9. Lys Gauty, bal. Staatsoper. Dix-Heure». 10 h.. Martini..). Rteux.Héfroburii 2-Ants 9, Mauricet, Charley, Souplex, rev. I.nnr-Eou»»e 9. le Pays du fou rire (Dort!)) Pavill., m., s., Georgtus. Neldo and partn. Bobino, m.,e., Damla, Jean Marsac et 13 at. Européen s., Colline. Vagabonds par. Oaomunt-Palaee, Barbette.

Médrano. 8 h. 45. clowns, attr., m. J. a. d. Cirq. d'Hiver, 8 45, l'Espagne Paria x. Coliséom, Te les jrs thé et soirée. Taxi girls Monlln-Ronge bal kermesse, mat., e., nuit. Lido, thé, dtner, soirée dansante, attract. Luna-Purk. mat soir., sam.. dim. et fétas. .Tardin d'Aeellm., entrée. S fr.: enf. 1 fr. Pompéien, demain 3 h.,mat. 9 h.,bal de nuit CINEMAS

Madeleine, Grand HOtel.

Paramoaat Une faible femme.

Gaumont-Palue. Fanny.

Aubert-Palace le Cas du docteur Brenner. Olympia, la Comtesse de Monte-Chrleto. Rex. Seigneurs de la Jungle

Marivaux-Pathé, I. F. 1 ne répond plus. Ciné Ch.-Elysées, SI J'avais un million. Marigny, 2 h.. 4 h. 30 et 9 h.. le Damné. Monlin-Honge-Pathé, les Deux Orphelines. Cotisée, les Surprises du divorce. Max-Linder-Pathi1, Chass. de ch. Maxlm's. Vlctoi-Hugo-Pathé. Violettes impériales. Impérlal-Pathé. 14 Juillet.

Omnia-Pathé, Un monastère,

Klyaée-Gaumont, Boykott.

Ganmont-Théàtrn. le Jugement de minuit. Place, Tolne.

Krmitage-Pathé-Natan, Sex-Appeal. l'igallc permanent de 14 h. à 2 h.. Extase. Aoollo-Cinéma. Je suis un évadé.

Miracles, relâche.

Maillot-Palace, Quatre de l'aviation. Uaméo, Ce cochon de Morin.

Lord-Byron, Pluie (Joan Crawford). Lana (Place de la Nation), Arsène Lupin. Royal-Pathé, Violettes impériales.

Eldorado, perm., Mater Dolor., Jour de noces Agriculteurs, l'Ile du Dr Moreau. Bonaparte, l'Il@ du D' Moreau.

Cigale, Mater Dolorosa.

Folies-Dramatiques Quo Vadis ?

Boolvardla bd B.-Nouv.) les a Panions Artistie, Maurin des Maures.

Ciné-Opéra. l'Ile du D' Moreau.

T.utétU.Pathé, Scarface.

Raspatl 216. Okav America.

(Fil-de-Parts, la Traite des femmes. Agora (64, bd Clichy). les 4 Vagabond». Sislnt-Marcel-Pathé, le Crime du Bouif. St-Sabin (27.r.St-Sab.), Dir.au cr. Bel.Avent. Eexy. Little Cœsar.

Carillon, Rocambole.

Sélect-Pathé, Scarface.

Hontparnasse-Path^, la Pouponnière. I-yon-P*thé. le Crime du Bouif.

Aut.-E.-Ctné (4O.r.La Font.), Tamp. capiston BOULEVARD DE LA GAITÉ PARIS Qu'est-ce donc que ce boulevard de la Gaité, inconnu des plus vieux Parisiens ?. Ce sera bientôt le boulevard Barbes où se déroulent actuellement, et jusqu'au 26 mars, des fêtes extraordinaires.

Une quinzaine éblouissante, qui prouve que cette fameuse vo.'e montmartroise n'est rien moins que le prolongement des « grands boulevards

Au programme concours et défilés de musiques, illuminations féeriques, concours d'étalages, cinéma de plein air, mille et une attractions.

Tout Paris voudra participer à cette joyeuse manifestation d'un Montmartre toujours plus vivant.

P.-S. On nous communique, à la dernière minute, qu'à l'occasion de la Grande Quinzaine du boulevard Barbès, les « Galeries Barbes a, ameublement, offrent chaque jour, A tout acheteur, de superbes primes; en outre, cette maison remet gratuitement des billets de tombola un billet pour 1 franc d'achat de meuble: ainsi un achat de 1.000 francs donne droit à mille billets de tombola gratuite.

Persil Voir en avant-dernière page

Repris sans doute par l'obsession qui le hantait depuis qu'il avait aperçu la lettre que Jacques Nanteuil écrivait à Ellen Gardannes, il n'exigeait pas les autres détails que son compagnon lem, blait tout disposé à lui donner.

Celui-ci, d'ailleurs, allait. de lui-même les lui fournir

Ce Kirchinof, que je compte bien vous présenter, est un type tout fai extraordinaire. Nul mieux que lui n' s'entend à.

Mais, l'interrompant, Lauzen> s'écriait d'une voix crispée, haineuse Savez-vous qui j'ai rencontré h bas ?.-

Non

Jacques Nanteuil.

Pas possible ?.

Son père, une espèce de pbilat thrope candide et illuminé, est ïectev & la clinique du professeur Echu: meaux.

Lecteur ?_

Oui. pour distraire les aveugles.. il leur lit les journaux- des livres.- Ii leur fait même des conférences, écrit leurs lettres sous leur dictée et pour un rien rédigerait leurs testament* Un doux toqué.

Sachant que son fils était chez lui en permission, je lui ai demandé si je ne pourrais pas lui faire une petit visite.. Je n'étais pas fâché de voir s'il portait encore les traces du coup de matraque que votre ami Ibrahim lui avait assené. Le père Nanteuil, qui est d'une a m a b ni t débordante, m'a emmené jusque chez lui, à deux pas de là, dans une petite maison dans laquelle je ne voudrais pas loger mon concierge-.

Le Jacques en question était la._ II a un peu tiqué quand il m'a vu, main 11 s'est vite ressaisi.» Il va très bien- trop bien même.

Et les poings serrés, tout vibrant d'une haine féroce, l'homme d'affaires martela

Ah celui-là. ce que je regrette qu'Ibrahim ne l'alt pas laissé tout à fait eur le carreau.

(A suivre.)


JOURNÉE D'APOTHEOSE POUR HITLER ET DE FÊTE NATIONALE EN ALLEMAGNE SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE • w

Dans la loge au-dessous se profile maintenant la longue silhouette du kronprinz et de plusieurs autres princes de la famille. C'est la première :fois depuis la chute de l'Empire que «l'héritier de Guillaume II parait ainsi, bien en vedette, dans une cérémonie officielle.

Sur le devant de cette loge il y a aussi plusieurs fauteuils vides. Le kromprinz est accoudé au siège qu'occupa jadis sa mère, la kaiserin, et il y a, tout près, un autre fauteuil où git une gerbe de roses évoquant le souvenir de la reine Louise, qui est célèbre pour avoir tenu tête à Napoléon.

Un côté de l'église se remplit rapidement de chemises brunes ce sont les 288 députés nazis; l'autre côté devient tout noir ce sont les redingotes des deutsch nationale », des catholiques. et des démocrates. Parmi les députés du centre j'aperçois le crâne attristé du Dr Briining et le visage contrit du prélat Kaas. Les communistes ont été exclus et les socialistes ne sont pas venus.

Sur le coup de midi, dans le bruissement solennel des orgues, au milieu d'une haie de nazis, le maréchal-président fait son entrée. Il est en grand uniforme réséda, barré d'un large ruban jaune et rutilant de décorations. Enorme, raide, pâle, il s'avance à pas lents, saccadés, et ressemble à une idole qui marcherait. Avant de prendre place dans le fauteuil de satin cramoisi, en plein milieu du temple, von Hindenburg, face à la loge impériale, lève son bâton de feld-maréchal pour saluer le kronprinz. Cet hommage public ne semble pas dénué de signification. Est-ce son successeur que le vieux Hindenburg a tenu à désigner ? Derrière le gigantesque président, le chancelier paraît petit. Mince dans sa redingote sombre, simple et modeste, Adolf Hitler ne se présente pas du tout comme le terrible tribun qui commandé à 18 millions d'Allemands. Il s'assied assez gauchement à la droite du maréchal et rajuste, en un geste familier, la mèche de cheveux qui lui retombe sur le front.

Goehring, l'implacable Goehring, se place à la gauche du président. Régulièrement, c'eût été cependant la place de M. von Papen, vice-chancelier, mais en l'occurrence, Gœhring personnifie, me dit-on, la Prusse.

Des voix fraîches entonnent un hymne religieux puis le président du Reich se lève tout d'une pièce et lit sa brève déclaration qui est un appel à l'union de tous les Allemands d'une voix entrecoupée par la Vieillesse et l'émotion.

Mais tous les yeux sont déjà fixés sur le Führer, car si von Hindenburg préside la fête, c'est Hitler, incontestablement, qui en est le héros.

Un discours mystique

du chancelier

Hitler ne parlera pas, comme le président, devant son fauteuil. Il gravit une estrade basse drapée d'un tapis rouge, pose les feuillets de son discours-sur un lutrin en bois doré et élève aussitôt sa voix ardente, cas«ante, habituée à conquérir les foules. Dans ce cadre officiel, étant luimême chef du gouvernement, il ne devrait plus parler comme dans un meeting. Mais il réussit avec peine à étouffer sa voix. Elle frémit, mais elle tremble aussi par instants. Tout le maintien d'Hitler trahit un grand émoi. Ne vit-il pas le grand jour qu'il a depuis si longtemps appelé de ses efforts et de ses voeux ?.

Dans sa longue déclaration, le FühTer exalte la volonté allemande de revivre et de redevenir une nation fière et forte. Il repousse en termes vigoureux l'idée de la culpabilité de guerre et décharge même les épaules de Guillaume II de ce fardeau moral qui pèse tant aux Allemands. Il dit encore A l'égard du monde, mesurant les sacrifices de la guerre, nous voulons être de sincères amis d'une paix qui doit enfin guérir les blessures dont tous les peuples souffrent.

Ce discours ne ressemble en rien à une déclaration ministérielle c'est plutôt une homélie.

Cette impression mystique s'accentue encore quand le maréchal se dresse et, au milieu d'un silence total, descend seul dans la crypte pour déposer une couronne sur les tombeaux où reposent Frédéric le Grand et Frédéric-Guillaume, le roi-sergent.

Au moment où je quitte l'église de la garnison de Potsdam, le spectacle extraordinaire auquel je viens d'assister m'apparaît sous son triple aspect: enterrement sans bruit de la République de Weimar, le baptême de la nouvelle Allemagne, consécration d'Adolf Hitler. Il y a là, pour nous autres Français, triple matière à réflexion. LES DIVERSES PHASES DE LA CÉRÉMONIE

Berlin, 21 mars (dép. Petit Parisien.) Dès les premières heures du jour, et de toutes les directions, des masses de nationalistes et de simples curieux ont afflué aujourd'hui vers Potsdam pour célébrer le réveil de la nation et pour assister à l'inauguration officielle du Troisième Empire.

Sur les toits, on remarquait des schupos armés de carabines surveillant l'attitude des masses autour de l'église historique. Dans le clocher de l'église une section de soldats mitrailleurs était prête à tirer sur les avions qui auraient enfreint la consigne de survoler le quartier.

La cérémonie de l'église de la garnison s'étant prolongée au delà des prévisions, les petits cafés et restaurants des ruelles transversales de la Grand'Rue firent, pendant une heure, d'excellentes affaires. Les miliciens nazistes, soldats et agents en congé avec une foule de curieux désireux de se réchauffer, envahissaient les estami- nets en échangeant amicalement leurs impressions.

Le défilé

Vers 12 heures, un brouhaha venant de la direction de l'église faisait connaître que les officiels allaient prendre place sur l'estrade pour assister au défilé qui commença aussitôt. Reichswehr, infanterie au pas de pa- rade, puis artillerie, précédées respec- tivement de leurs musiques et trom- pettes à cheval, les bataillons bruns des miliciens nazistes très nombreux et sans arme derrière leurs drapeaux à

croix gammée, salués du bras tendu par la moitié du public.

Derrière venaient les Casques d'acier avec sac, couverture roulée, musette et bidon les associations patriotiques en chemises vertes ou bleues ou blanches, l'ordre des Jeunes Allemands, l'ordre du Kyffhauser, les délégations des vétérans, celles d'anciens combattant de la Grande Guen^ les représentants des minorités à l'étranger, les étudiants en tenue romantique, tous précédés de leurs drapeaux ou bannières aux vives couleurs. Pendant plus d'une heure, le défilé se continua ainsi devant le feld-maréchal von Hindenburg, le kronprinz d'Allemagne, les princes des Hohenzollern, Hitler et ses lieutenants et les dirigeants de l'Allemagne militaire et naziste. Puis ce fut la dislocation

LE DISCOURS DU PRESIDENT Potsdam, 21 mars (dép. Havas.) Voici résumés les discours prononcés à l'église de la garnison de Potsdam par le maréchal Hindenburg et le chancelier Hitler.

Le président von Hindenburg a prononcé d'abord l'allocution suivante Par mon ordonnance du février 1933. j'ai dissous le Reichstag, afin de permettre au peuple allemand de prendre lui-même position à l'égard du gouvernement de concentration nationale constitué par moi. Le 5 mars, notre peuple s'est rallié, par une claire majorité, à ce gouvernement investi de ma confiance, lui donnant ainsi la base constitutionnelle nécessaire pour agir.

J'espère que les députés du nouveau Reichstag se rangeront derrière le gouvernement à la claire vision de la situation et de ses nécessités et qu'ils feront tout pour les soutenir dans cette tâche difficile.

Le lieu où nous sommes rassemblés aujourd'hui nous invite à jeter nos regards sur l'ancienne Prusse qui, respectueuse de Dieu, a dû sa grandeur à son travail, à sa conscience du devoir, à son ferme courage et à son amour de la patrie, prête à tous les sacrifices.

C'est ainsi que la Prusse a uni tes différents Allemands. Puisse l'antique esprit qui caractérise ce lieu glorieux animer également la génération actuelle. Puisse t-il n o u s libérer de l'égoïsme et des luttes de partis, nous unir et nous guider dans une confiance nationale et nous régénérer spirituellement pour la prospérité d'une Allemagne Hère et unie.

C'est par ce vœu que je salue le Reichstag au début de sa nouvelle session.

Le chancelier prend la parole Le chancelier Adolf Hitler prononce, d'une voix forte et claire, le discours suivant

Monsieur le président du Reich, Mesdames et Messieurs les députés, De lourds soucis pèsent, depuis des années, sur notre peuple. Après une époque de fière élévation et de prospérité florissante dans tous les domaines de notre existence, de nouveau, la détresse et la misère ont surgi parmi nous, comme si souvent autrefois.

Les causes de cet état de choses ont toujours été les mêmes.

En proie une désunion qui porte, à la fois, sur sa volonté et sur son intelligence et qui le rend impuissant à agir, l'Allemand est sans force pour affirmer sa propre existence.

Il rêve au loin, dans les étoiles, et perd pied sur la terre; mais plus le peuple et le Reich se sont écroulés, en affaiblissant îa protection de la vie nationale, plus on a tenté, en tous temps, de faire de la nécessité une vertu.

Le chancelier a exalté ensuite la jeune Allemagne et a déclaré au maréchal

U'est à cette Allemagne que, le 30 janvier 1933, vous avez, monsieur le maréchal, confié magnanimement la direction du Reich.

Nous voulons, a-t-il proclamé, rétablir l'unité d-s esprits et des volontés de la nation. Nous voulons sauvegarder les éternels fondements de notre existence, notre caractère racial et ses valeurs.

S'adressant à nouveau, en particulier, au maréchal von Hindenburg, le chancelier lui rend hommage Trois fois. a-t-il dit, vous avez combattu sur le champ d'honneur pour l'existence et l'avenir de notre peuple d'abord, comme lieutenant des armées du roi de Prusse, pour l'unité allemande, puis. dans les armées de Guil.laume I", empereur d'Allemagne, pour l'essor splendide du Reich et dans la plus grande guerre de tous les temps. comme notre maréchal, pour l'existence du Reich et la liberté de notre peuple Le chancelier a ajouté que son cabinet voulait instituer un gouvernement ferme, pourvu d'une autorité inébranlable, « insérer dans la nation ceux qui sont de bonne volonté et mettre hors d'état de nuire ceux qui essayent de porter préjudice au peuple ».

TROIS ORDONNANCES DU PRESIDENT DU REICH VONT ÊTRE PROMULGUÉES Berlin,. 21 mars (dép. Havas.) Le président du Reich va promulguer trois nouvelles ordonnances, en vertu de l'article 48 de la Constitution. La première accordera l'amnistie aux délits commis pendant la lutte pour la victoire de la « révolution nationale ».

La seconde ordonncnce présidentielle prévoit des peines sévères pour quiconque sera en possession de l'uniforme d'un des groupements appuyant le gouvernement du soulèvement national sans en faire véritablement partie. Quiconque répandra des allégations inexactes ou présentera les faits sous une forme grossièrement dénaturée capable de nuire au prestige du Reich ou d'un Etat allemand ou de l'un des groupements appuyant le gouvernement pourra être puni de peines allant jusqu'à deux ans de prison ou, dans les cas graves, de la réclusion.

La troisième ordonnance soumise à la signature présidentielle institue des tribunaux d'exception pour juger les délits tombant sous le coup du décret du 28 février 1933 sur la protection du peuple et de l'Etat allemand et des deux ordonnances susmentionnées. Le Congrès américain approuve! définitivement la loi sur la bière et les vins légers

New-York, 21 mars.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Les deux Chambres s'étant mises d'accord sur un texte commun, le Sénat hier et la Chambre des représentants aujourd'hui ont approuvé définitivement le projet de loi autorisant le retour de la bière et des vins ne contenant pas plus de 3" 2 d'alcool. Il n'apparaît pas qu'aucun vin français puisse trouver un débouché aux Etats-Unis suivant les termes de la nouvelles loi.

LES ENTRETIENS

DES MINISTRES ANGLAIS ET DES MINISIRES FRANÇAIS IIS'

SUITE DE LA PREMIÈRE TACT

C'est possible, mais, même dans ce cas, des réserves s'imposeraient encore. A la vérité, le fait que la clause en question invoque le covenant et que les quatre grandes puissances occidentales sont également, ainsi que nous l'avons fait remarquer, les quatre membres permanents du conseil devrait avoir cette signification qu'aucune demande de revision ne pourrait étre évoquée et réglée ailleurs que devant le Conseil de Genève.

Ainsi seraient assurés non seulement la participation aux débats de la Pologne et de la Petite Entente, qui sont représentées au Conseil, mais le respect de leurs intérêts les plus sacrés, puisque la règle de l'unanimité jouerait et que leur refus constituerait un veto que personne ne pourrait transgresser. Toute autre interprétation, toute autre procédure entraînerait de trop grands risques pour qu'on puisse, semble-t-il, s'y arrêter.

Règlements coloniaux

Restait enfin une dernière clause, visant de futurs règlements coloniaux. Cet article, auquel le journal anglais fait allusion et qui existait effectivement dans le texte primitif, avait-il trait à d'éventuelles redistributions de mandats ou de territoires d'outre-mer et à la nécessité d'établir une ligne de conduite, une procédure commune de nature à dédommager l'Italie, et l'Allemagne, que le traité de paix a privée de ses colonies ? Y avait-il là, dans le domaine colonial, une nouvelle application de cette égalité de droits, dont le principe a été adopté par la résolution du 11 novembre ? C'est possible. A notre départ de Rome, nous avions cependant l'impression que cette clause n'avait pas survécu aux discussions du Palais de Venise et il ne paraît pas qu'il en ait été question hier.

Ainsi donc si en raison de son inspiration et du but élevé qu'il poursuit cette organisation de la paix que la France a toujours préconisée le projet italien ne pouvait qu'être accueilli par nos représentants avec la plus vive attention, il n'en n'est pas moins vrai qu'il exige, en raison des difficultés qu'il présente et des dangers qu'il pourrait faire naître, l'examen le plus sérieux et le plus approfondi.

C'est la conclusion à laquelle sont unanimement arrivés les quatre ministres français et britanniques puisqu'ils ont décidé de continuer chacun de leur côté l'étude commencée et de reprendre à bref délai leurs communications. M. Macdonald notamment se propose de poursuivre dès cette semaine cette étude aux Chequers, après quoi les échang?s de vues recommenceront par l'entremise des chancelleries afin de fixer avec la plus extrême précision la portée d'un accord et ses conséquences éventuelles.

Certes, les négociations ainsi amorcées seront longues et délicates, mais nos délégués sont en bonne posture pour les mener à bien et pour déjouer tous les pièges.

Cette négociation passant désormais au premier plan il est permis de se demander si la discussion générale du projet de désarmement britannique qui devait être commencée jeudi prochain à Genève ne sera pas écourtée et le débat en commissions renvoyé après les vacances de Pâques.

L'ARRIVÉE A PARIS

DES MINISTRES ANGLAIS C'est par le train de 9 h. 50 que M. Macdonald et sir John Simon, venant de Rome, sont arrivés hier matin à la gare de Lyon.

Les entretiens franco -britanniques, qui, lors du premier passage des ministres anglais à Paris, avaient eu lieu exclusivement rue Saint-Dominique, se sont déroulés uniquement à l'ambassade de Grande-Bretagne.

Dès 11 h. 25, M. Léger, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, et M. Bargeton, sous-directeur d'Europe et directeur des affaires politiques, arrivaient rue du Faubourg-Saint-Honoré, suivis de près par M. Paul-Boncour, puis par M. Daladier. Les conversations commencèrent aussdtôt entre les hommes d'Etat des deux pays. Lord Tyrrell, ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris; MM. Harvey, premier secrétaire d'ambassade; Butler, chef de cabinet de M. Maodo-,nald Seymour, chef de cabinet de sir John Simon, assistaient les ministres anglais; MM. Léger, Bargeton et Massigli, directeur du service français de la Société des nations, assistaient MM. Daladier et Paul-Boncour. Cette première conversation prit fin à 13 h. 20. Les personnalités qui y participaient passèrent dans la salle à manger de l'ambassade, où lord Tyrrell offrait un déjeuner en l'honneur des ministres français.

Une deuxième conversation a eu lieu à 14 h. 45 et a été interrompue seulement à l'heure du thé.

Elle s'est terminée à 17 h. 45. DECLARATIONS

DE M. MACDONALD

A LA PRESSE INTERNATIONALE M. Ramsay Macdonald a reçu, hier soir, à l'ambassade d'Angleterre, les représentants de la presse internationale. Le premier ministre britannique leur a déclaré qu'il ne pouvait ajouter aucun renseignement au communiqué officiel. Interrogé, d'autre part. au sujet des malentendus qu'il aurait pu avoir à dissiper au cours des conversations d'hier, M. Ramsay Macdonald a ajouté qu'il n'y avait aucun malentendu et qu'il avait toujours trouvé en France un esprit de compréhension pour tout effort pacifique.

Je tiens à vous préciser, a poursuivi le chef du gouvernement anglais, que nous avons toujours travaillé dans l'esprit de la Société des nations, que notre initiative ne tend, en aucune façon, à supplanter la Ligue de Genève et qu'au contraire elle lui sera d'une grande assistance. D'ailleurs le communiqué, par sa phrase finale, qui est d'inspiration française, est significatif à cet égard.

La conférence du désarmement M. Henderson va proposer demain de l'ajourner juiqu'aprè* Pâques Genève, 21 mars (dép. Havas.)

Après en avoir conféré avec ses collègues du bureau de la conférence du désarmement, le président Arthur Henderson a décide de proposer jeudi matin à la commission générale l'ajournement de la conférence jusqu'après les fêtes de Pâques.

Cette décision serait prise en raison, notamment, des conversations politi- ques actuellement engagées à la suite du projet de M. Mussolini.

UNE ÉQUIPE DE 20 OUVRIERS SURPRISE PAR UNE AVALANCHE EN un

Les victimes, toutes d'origine étrangère, se tenaient dans un baraquement en bois qui a été emporté

On compte sept morts et neuf blessés, dont deux légèrement Lyon, 21 mars (dép. Petit Parisien Uqe douloureuse catastrophe a endeuillé une fois de plus la Haute-Maurienne. Mais, cette fois, ce ne sont pas des sportifs amateurs de haute montagne que l'avalanche a emportés, ce sont des ouvriers qui s'apprêtaient à travailler de nuit. On a dégagé sept morts et neuf blessés, dont quelquesuns grièvement atteints.

L'accident s'est produit aux chantiers de la Bissorte, appartenant à la Société des Entreprises Réunies, dont le siège est à Paris, 48, rue François-I". Ces chantiers ont été ouverts, en 1931, à plus de 2.000 mètres d'altitude. Ils ont pour but de capter les eaux de plusieurs torrents de la montagne la Bissorte, la Bonne-Nuit, le Losso. Dans un immense réservoir d'une contenance de 40 millions, de mètres cubes constitué par un barrage fait d'un mur de 500 mètres de long sur 45 mètîes d'épaisseur à la base, l'eau sera amenée par deux tunnels, l'un d'une longueur de 2.117 mètres, l'autre de 3 kilomètres. On estime que ces travaux, qui occupent actuellement 120 ouvriers et plus de 1.200 pendant la belle saison, ne pourront être terminés avant 1936 ou 1937 et on pense qu'ils coûteront 150 millions de francs. La force hydraulique ainsi captée est destinée à produire du courant électrique pour la Société Alais-FrogesCamargue, qui possède dans la région plusieurs usines, notamment à SaintJean-de-Maurienne et à Saint-Michelde-Maurienne. Les bureaux, les entrepôts et les ouvriers de l'entreprise sont installés entre Saint-Michel-de-Maurienne et Modana, à la Praz, én bordure de la route nationale France-Italie, où maintes fois déjà des glissements de neige ou de terrain se sont produits. Les ouvriers restaient à demeure auprès de leur chantier dans des baraquements où ils logeaient. Us étaient transportés et ravitaillés par le téléférique, qui réunit le chantier de la Bissorte à la Praz et qui sert aussi au transport du matériel, mais le câble aérien devait, aujourd'hui, transporter des morts et des blessés.

Toute la journée de lundi, une pluie mêlée de grêle s'était abattue sur la vallée de l'Arc et, sur les cimes, la neige était tombée abondamment. L'épaisse couche blanche reposait donc sur un sol friable et mouvant.

Tout à coup, hier, vers 18 h. 30, alors que les seize hommes de l'équipe de nuit occupés aux galeries de la Biesorte prenaient leur rppos dans le dortoir de planches, un glissement formidable de neige neuve se produisit lentement. Ce ne fut pas une avalanche à vrai dire, mais l'irrésistible poussée d'une large étendue de neige amoncelée sur quatre à cinq mètres d'épaisseur. Cette masse pressa lentement contre la paroi de bois du dortoir. Lorsqu'elle eut épuisé la résistance, très limitée, des poutres et des planches, elle emporta tout. ensevelissant les occupants sous une masse fantastique de matériaux, avec un épouvantable fracas. Les ouvriers, qui travaillaient soit à l'extérieur, soit dans les galeries souterraines, accoururent au secours de leurs camarades et ils firent preuve d'un dévouement, d'un acharnement à la tâche de sauvetage dont on ne saurait assez les louer.

A 10 heures du soir, quatre ouvriers étaient retirés sans blessures très gra- ves. Toutefois, ils avaient souffert du gel qui les paralysait et de la pression de la neige et des matériaux qui s'exerça sur eux pendant six heures et leur laissa tout le corps endolori. De nouvelles équipes de sauveteurs arrivèrent par le téléférique et, avec les premiers, travaillèrent de la pelle et du pic à dégager les victimes, travail difficile et exténuant sous la neige aveuglante qui tombait toujours. Une enquête a été ouverte par le juge d'instruction Perrin afin de rechercher si toutes les mesures de protection avaient bien été prises pour garantir les ouvriers. La gendarmerie de Modane s'est également transportée sur les lieux pour l'enquête. Elle a pris pour cela le téléférique, ainsi d'ailleurs que M. Ponchard, sous-préfet de SaintJean-de- Maurienne M. Drouard; commissaire spécial de Modane MM. Parend, consul général d'Italie à Chambéry Negri, agent consulaire d'Italie à Modane Charoy, conseiller général de Modane, ainsi que les officiers du génie. Sept morts ont été dégagés. On les a déposés sur des lits de repos, dans une sorte de chapelle ardente aménagée au mieux possible dans un hangar de l'entreprise. Ce sont MM. Luigi del Zotto, Pio Carmel, Martini Maccoros, Michel Sambrette, Gïbvanni Specia, Cherubini di Fieli, Ali Costamp. Voici les noms des blessés hospitalisés à Saint-Jean-de-Maurienne MM. Quirino Lorenzet, cinquante-trois ans Lorino Lorenzet, son fils, vingt-cinq ans Armendindo Sella, vingt-cinq ans; Raffaele Stati, trente-cinq ans Pascal Rossetti, trente-quatre ans Antonio Ambroazza, vingt-cinq ans, tous nés dans le Piémont le septième, M. Raphovic Dusan, vingt-cinq ans, est Tchécoslovaque.' Deux autres blessé-, qui n'ont pas laissé leur nom, ont pu regagner leur domicile après avoir reçu des soins.

NOTRE ENQUETE A PARIS Au siège des Entreprises Réunies, 48, rue François-I", la nouvelle de la catastrophe, quand elle a été connue hier, à 7 heures du matin, a produit une profonde émotion.

Les travaux entrepris au col de la Praz sont considérables. Ils ont commencé en 1930 et doivent se terminer au début de 1935. L'été, plus de mille ouvriers travaillent sur les chantiers et dans les sous-sols. Actuellement, à cause de la saison hivernale, trois cents seulement y sont occupés. Ils fonctionnent par équipes et sans arrêt dans les souterrains.

Il s'agit, nous déclare-t-on, d'une équipe qui, à 19 h. 30, allait prendre son service ou en revenait et qui se tenait dans un baraquement situé à proximité immédiate de l'entrée des souterrains. Presque tous nos ouvriers sont de nationalité italienne. Nous avons pris aussitôt des mesures pour venir en aide aux familles qui sont logées aux environs des travaux. Le père de M. Charles Causeret se démet l'épaule en tombant Tours, 21 mars (dép. Petit Parisien.) Le maire de Bourgueil, M. Charles, Causeret, père de l'ancien préfet des Bouches-du-Rhbne, a fait une chute sur un trottoir et s'est démis l'épaule. AU « JOURNAL OFFICIEL » Arrêté fixant lq composition de la commission spéciale des allocations militaires charge de l'application de la loi du 24 août 1931 en Algérie, en Tunisie, au Maroc, dans Is i les territoires sud-algériens et aux confins algéro-marocains.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

CHABLY-Sl'B-JIABXE. A la foireexposition des vins qui s'est tenue récem1 ment à Epernay, les vignerons de la région ont obtenu les récompenses suivantes MM. L. Garnier, médaille de vermeil Raymond Gratlot, médaille d'argent Baron, médaille de bronze.

à 10 heures, à l'hôtel de ville, assemblée générale du syndicat des hôteliers, restaurateurs et débitants de boissons de l'arrondissement à midi banquet sous la présidence de MM. Hachette, sénateur Guernut, député Lescarcelle, maire. Ce soir à 21 heures, bat.

FOSSOY. Au concours général agricole de Paris, cinq vignerons de la locaIité ont été primée. Ce sont M. René Fandeux, médaille d'or Mme Robert Fandeux, médaille d'argent M. Edmond Fandeux, médaille d'argent M. Albert Fandeux, médaille de bronze M. Brochot, mention honorable.

HIBSON. Comme elle traversait la place de la République, Mme veuve Thomas, âgée de soixante-quinze ans, a été renversée par une automobile qui l'a blessée à la tête et A la jambe droite, MONTIGNY-L'AIXIEB. Dans une crise de neurasthénie, le garde champêtre M. Paul Bellemère, soixante-quatre ans, s'est pendu dans sa chambre.

SAINT-QUENTIN. Ce soir, au Carillon, réunion de boxe organisée par le Boxing Club Saint-Jean. Au programme Cappet, de Paris contre Demay, de Sousle-Bois Yvet, de Compiègne contre Crion, de Sous-le-Bois, et dix autres combats B.C. Saint-Jean contre Club Pugilistique de Fournies.

Au cours d'un orage, la foudre est tombée place de l'Hôtel-de-Ville sur un lampadaire et une palissade qui se sont abattus ensuite bous la violence de la rafale. Un passant, M. Jean Coët, vingt-trois ans, demeurant rue Emile-Zola, fut blessé à la tête et à la jambe droite. Il a reçu des soins à l'Hôtel-Dieu.

SISSY. M. Ladislas Kubrazyck, débitant à Châtillon-sur-Oise, conduisait un chariot, monté sur un des chevaux. Les bêtes prirent peur. Le conducteur tomba sous l'attelage et une roue du véhicule lui passa sur le bras et une partie du corps. Son état est grave.

SOISSONS. En revenant à bicyclette de son travail à la Ballastière-Becker, M. Georges Lemoine, trente-quatre ans, a été heurté avenue de Pasly par une auto. Atteint d'une luxation de la colone vertébrale, il a été transporté à l'hospice où son état est jugé inquiétant.

Place de la Porte-Crouy, un motocycliste, M. Paul Guyot, s'est jeté contre une automobile. Il a été transporté à l'hospice avec une jambe fracturée.

EURE-ET-LOIR

La protection des réceptions

radiophoniques

A la suite d'une plainte portée par un sana-filiste de Dreux, gêné dans ses auditions par les parasitee émanant d'un moteur. le juge de paix de cette ville a condamné le propriétaire du moteur à 100 francs de dommages-intérêts et aux dépens.

Un cycliste est blessé

par un chauffard

On a trouvé sur la route de Dreux à Anet. au lieudit « le Pavillon-Carré », un cycliste, M. Pierre Rivière, ouvrier agricnle, qui avait la jambe droite brisée. A l'hôpital de Dreux, il déclara ne se souvenir de rien. Deux femmes ont vu sur les lieux de l'accident deux autos arrétéea, l'une de couleur bleue, l'autre jaune, dont les occupants transportaient quelque chose sur le bas-côté de la route. Les personnes susceptibles de donner des renseignements sur ces voitures sont priées de s'adresser à la gendarmerie d'Anet ou à celle de Dreux.

DREUX. Rue d'Orfeull. une cycliste, Mme Marie Praniel, âgée de vingt ans, blanchisseuse au sanatorium, a fait une chute provoquée par la rupture des freins de sa machme. Grièvement blessée à la tête, elle a été transportée à l'hôpital. OISE

Ecraié par un wagonnet

Au cours de son travail à l'usine de la société de céramique, à R i b é c o u r t M. Alexandre Fosset, quarante ans, demeurant à Saint-Léger-aux-Bois, s'est trouvé coincé entre un wagonnet et un poteau. La poitrine défoncée. il fut transporté à l'hôpita où il ne tarda pas à expirer.

Un cycliste est trouvé

grièvement blessé

Sur la route de Beauvais à Therdonne, on a découvert, inanimé auprès de sa bicycuette, M. Ernest David, trente ans, ouvrier cimentier à Beauvais. On le transporta a l'hôpitaà. où l'on constata qu'i,l était atteint d'une fracture du crâne. Son état est désespéré. On croit qu'M fut accroché par la remorque d'un camion transportant des fûts de vin. L'enquête se poursuit.

Un charretier piétiné par se« chevaux Comme il passait à Avrechy, le docteur Queste, médecin à Saint-Just, se trouva en présence d'un attelage arrêté dont les chevaux piétinaient le charretier étendu au milieu de la chaussée. II s'empressa de porter secours au malheureux. M. Arthur Cœurderoy, soixante-six ans, au service de M. Duoheime, agriculteur et maire, qui été grièvement blessé. Il avait la figure complètement tuméfiée, plusieurs côtes bri»Ses et des contusions mivltiples. Il a été transporté à l'hôpital de Clermont. L'accident s'est passé sans témoin.

Le contremaître Bouché

succombe à ses brûlures

Le contremattre Albert Bouché, quarante-cinq ans, grièvement brûlé dans l'explosion de l'usine Baudier, à Senecourt, est décédé, l'autre nuit, à l'hôpital de Creil. Il était marié et père de trois enfants.

BEETEUIL. Les assemblées générales des caisses de crédit mutuel, Incendie. accidents et syndicats agricoles se tiendront aujourd'hui à 14 heures, à l'hôtel de ville.

CAMPEAUX. Les gendarmes ont arrêté le nommé André Montfort, trentedeux ans, interdit de séjour, qui a cambriolé une maison inhabitée. On le soupçonne, en outre, d'avoir participé à l'incendie de la salle des fêtes de Ganville (Somme).

CLERMONT. Une femme, Ernestine Letellier, quarante-trois ans, demeurant à Nointel, a été surprise sur le marché en flagrant délit de vol à la tire. Elle a été mise à la disposition de la justice ainsi que son amant et complice, Stanislas Dusserre. COMPIEGNE. A l'angle des rues de Choisy et de Soissons. un cycliste, M. Alexandre Dupuis, chaudronnier, a été renversé par une auto. Grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpital SENANTES. Pour mettre fie' aux souffrances d'une cruelle maladie, M. Arthur Fructidor, âgé de soixante-deux ans, ouvrier agricole, s'est pendu pendant une courte absence de sa femme.

SEINE-ET-MARNE

La suppression de l'électricité au conservatoire américain

de Fontainebleau

M. Widor. directeur du conservatoire américain de Fontainebleau, vient de protester auprès du ministre de l'Education nationale contre la suppression projetée de la canalisation électrique dans l'aile e Louis XV du parais de Fontainebleau. Cette suppression, dit-il, nuirait au bon fonctionnement du conservatoire qui utilise le courant électrlque non seulement pour l'éclairage de ses classes, mais encore pour ses orgues. Elle aurait, aussi, pour effet immédiat, d'obliger les concurrents au prix de Rome de musique qui doivent entrer en loge prochainement à se servir de lampes à pétrole ou de bougies, chose incompréhensible à notre époque, et non sans danger pour le palais national. Après avoir blessé son amie

un Polonais se fait justice

Après la tentative de meurtre de la semaine dernière, un nouveau drame s'est déroulé hier soir à Montereau. Un Polonais, Daykvo Sczesnk, trente-deux ans. employé dans une laiterie de Varennes-sur-Seine. qui s'était caché derrière une auto en stationnement place aux Blés, a tiré deux coups de revolver sur son amie, Elesca Bohar, âgée de dix-neuf ans. Yougoslave, bonne à l'hôtel de la Croix-Verte, au moment où celle-ci passait à sa hauteur. Atteinte à la tête, la jeune fille s'abattit. Tournant aussitôt son arme contre luimême. le Polonais se logea une balle dans la tête et une autre dans la région du cœur. Les deux victimes furent transportées à l'hôpital. Le Polonais décéda quelques heures après son arrivée. L'état de la jeune fille est désespéré.

AVON. Le conseil muaicipal a élu M. Xavier Leconta, M. Michel ChalutNatan et M. Dumoncel, adjoints.

FABEMOUTIEBS. Neurasthénique. Mme Guillaumet, ancienne débitante, s'est tiré une balle de revolver dans la régions

du coeur. La malheureuse a succombé quelques heures plus tard.

MONTIGNY-SIB-LOING. M. Josph Cloix. artiste peintre, a constaté que six tableaux avaient disparu dit son atelier au rez-de-chaussée de sa villa. L'une de ces toiles est signée J.-G. Abès; les cinq autres sont de lui-même

NANTEUIL-LES-MEAUX. La compagnie des archers. a procédé au tir de l'oiseau. CeluI-ci fut abattu par le chevalier Georges Letriché qui fut nommé président. Le bureau a été constitué comme suit MM. Maurice Blot, capitaine L. Dagron, lieutenant R. Lemoine, sous-lieutenant. NKMOUBS. On a retiré du canal le corps d'un journalier de Puiaolet, Marius Deslandes, vingt ans, qui depuis quelque temps manifestait l'intention de se suicider. VILLEPABISIS. Un inconnu s'est introduit à l'aide de fausses clefs dans le pavillon que Mme Herbarth, coupeuse à Paris, possède avenue du Maréchal-Pétain Il a emporté divers objets mobiliers. SEINE-ET-OISE

Deux cheminots victimes

d'accidents mortela

En gare de Viilleneuve-Saint-Georges, M. Augustin Ringuédé. cinquante-trois ans, sous-chef de canton à la compagnie P.-L.-M., ayant glissé sur une traverse au moment où il passait devant un train, a été écrasé par ce convoi.

Près de la gare du Bas-Meudon. un aide-si'gnaUsateur du réseau de l'Etat, M. Benodt Daubart. trente et un ans, a été surpris par une locomotive haut le pied. Il fut tué sur le coup.

AULNAY-SOUS-BOIS. Une infirmière de l'Assistance publique, Mme Amélie Marson, trente-deux ans. demeurant 12. avenue Marceau, est morte à son domicile dans des circonstances suspectes. Le parquet de Pontoise, avisé, a ordonné l'autopsie. Boulevard de Strasbourg, le jeune Robert Carillon. âgé de dix ans, dont les parents demeurent au n° 35 de cette voie, a été renversé et légèrement blessé par une auto. BOISSY-SAINT-LEGEB. Au cours d'une collision qui s'est produite entre un camion, une camionnette et une automobile au croisement de la rue de Valenton et de la route nationale, MM. Justin Ledru, cinquante et un ans, industriel à Bagnolet. 88, rue de la Fraternité, et Eugène Charbonnier, 2. boulevard de Courcelles, Paris, qui occupaient la même voiture, ont été blessés à la tête.

GABCHES. A la suite de nombreuses plaintes concernant les odeurs et fumées émise-3 par un établissement industriel de la rue de Buzenvàl, le maire a avisé les services de l'inspection sanitaire et demandé que des mesures soient prises pour

faire cesser cet état de choses.

JUVISY. A l'angle des rues des Gaulois et du Pont-du-Chemin-de-Fer, un camion est entré en collision avec une motocyclette montée par M. Balateau, quarante et un ans, employé au P.-O., demeurant 34, avenue des Fauvettes.

Blessé assez grièvement à la tête etsouffrant de nombreuses contusions, M. Balateau a été ramené à son domicile par le chauffeur du camion.

LA BOISSIERE. M. Clément Dauvert a été élu maire et M. Henri Lagrée, adjoint.

LIMEIL-BBEVANNES. En traitement au sanatorium, M. Socrate Moulin, quarante et un ans, demeurant à Paris, 20, rue Letort, s'est donné la mort en se tranchant la gorge au moyen d'un rasoir. LIMOUBS. La société de tambours et clairons l'Espérance donnera, dimanche prochain. un grand bal de nuit.

VAUCBESSON. Une jeune domestique de dix-sept ans, Mlle Germaine Charles, au service de M. Hagot, villa Caroline, avenue des Ibis, étant morte dans des circonstances suspectes, le docteur Détis, médecin légiste. fut chargé de l'autopsie. Cette opération a révélé que la jeune fille avait succombé à une congestion.

VILLENEUVE-LE-BOI. On a arrêté et écroué à Corbeil le nommé Marcel Aucoulon. trente-six ans. sans domicile fixe. qui avait volé des matériaux au préjudice de M. Demoen, entrepreneur. 1932 EST TERMINÉ, MAIS. il vous reste à arrêter votre Inventaire, rédiger vos déclarations fiscales pour aller sûrement, faites appel aux Services comptables des Ets JAMETBUFFEREAU, G. BILLJARD. expertcomptable agréé par le gouvernement, 96. rue de Rivoli. à Paris.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN | UN PROVERBE 3 par J. BRUNO-RUBY

Dans un silence absolu comme la mort, l'aviateur jaquelot fut emmené vêts le pelais du sultan d'Oumi-Bé. C'était une grande malchance que son appareil fût tombé juste à ce point du désert, car le sultan d'Oumi-Bé avait une fâcheuse réputation, celle de goûter, comme ça, quand il lui en prenait envie, de la chair humaine Et Jaquelot n'avait point envie d'être mangé!

Chose 'assez étrange, un des guerriers qui'l'avait fait prisonnier (juste au moment où, sa panne de moteur réparée, Jaquelot allait repartir) parlait le français. Si les circonstances n'avaient pas été aussi troublantes, Jaquelot aurait eu envie de rire en voyant ce singe sans poil déclarer Mpi connaître que toi Français. Moi été un an avec mon seigneur à Paris I Mais se contint et demanda simplement où il se trouvait, ce qu'il savait d'ailleurs fort bien [L'autre lui répondit qu'il avait atterri' dans le plus beau royaume de la ,ne- et qu'il allait comparaître devant le plus grand des monarques. Ou plutôt devant son fils. le vieux sultan, malade, ayant passé la main. L'explication ne rassura pas Jaquelot, car l'enfant devait avoir les mêmes goûts que le père, plus un estomac jeune, c'est-à-dire autrement exigeant 1

On fit traverser à l'aviateur un groupe de huttes ressemblant à des ruches, puis on arriva devant le palais, un grand carré de toub, omé, dans un seul coin, d'une tour qui pouvait avoir vingt mètres de haut. Quand on entrait, on s'apercevait que le pâté n'était pas plein, mais découpé, au centre, par, une cour intérieure entourée d'arcades. Jaquelot, fianqué de quatre guerriers d'ébène, maquillés de blanc et de rouge, traversa cette cour, que la réflexion de la chaleur emmagasinée par les murs rendait intolérable, et pénétra dans une large salle, sans fenêtres, au plafond bas. Les yeux du jeune homme, une fois accommodés à la faible lueur qui régnait là-dedans, il vit, quelques mètres devant lui, un nègre assis sur un fauteuil recouvert de peaux de lions Vraisemblablement le fils à papa dont dépendait son destin Le tout était de pouvoir s'expliquer. A la grande stupéfaction de Jaquelot, il n'y eut même pas besoin d'interprète. j

Bonjou! dit une voix grêle sortant de l'énorme carcasse du maître de céans. Approchez 1

Jaquelot obéit dès qu il avait pu en di*cem'er les traits, la figure du noir lui avait rappelé quelque chose. Il connaissait «li- type, voilà! Mais comment, diable ? ^Et tout i'coup un bruit léger à sa gauche le mit sur la voie celui d'une boite t'musique qui faisait c Plou. Piou, piou, piou 'Machinalement, Jaquelot tourna la tête. Dans une anfractuosité du mur, sur une étoffe dorée, entourée de bougies ïjoses, se trouvait une paire de petits oiseaux artificiels. C'étaient, évidemment, les idoles du lieu. Trois négrillons, agenouillés devant eux, les contemplaient, et un quatrième, couvert de bijoux, les «montait ,avcc respect quand ils s'arrêtent de'marcher et de se gargariser. Le souvenir de Jaquelot devint très net et il se rappela tout d'un coup, fort bien, où il avait déjà, vu ce fils de sultan c'était Tannée précédente, dans l'avenue des Champs-Elysées, durant un de ces mervleilleurs jours de printemps qui font sortir tes puces elles-mêmes de leurs cachettes. tout Paris était dehors, se lavant les poumons, et les camelots faisaient des affaires. Jaquelot marchait, heureux, sans savoir pourquoi, ce qui est la meilleure manière de l'être, quand il aperçut devant lui un nègre arrêté en compagnie de quel.ques personnes un vieux à l'oeil vif, qui exhibait deux canaris mécaniques, le mâle d'un beau jaune, la femelle un peu verdâtre. Les automates étaient parfaitement imités. sâtiHllàient, voletaient et chantaient. tournant sur eux-mêmes dans un rayon de cinquante centimètres environ. L'expression de ce nègre qui les regardait, la bouche "entr'daverte par un sourire extasié et les yeux chavirés, arrêta Jaquelot. Evidemment, ces oiseaux mécaniques correspondaient à un point sensible de l'âme de ce grand diable. Sans doute le charmaientils aîasi parce qu'ils étaient faux, que la vie créée en eux par l'homme avait quelque chose de mystérieux, de captivant, d'un peu magique! Mais qui pouvait iâ'tfôir ce qui se passe dans la cervelle d'un sauvage!

Achète-les, pacha avait dit au nègre l'Inventeur malin. Dix francs, c'est pour rien t Sont-ils Jolis 1 Et ça ne meurt pas ça petit 'durer beaucoup plus longtemps çm'r^ homme on s'en amuse toute sa vie 1 Dix francs t Dix francs le couple! Le visage du nègre s'était assombri. Il avait machinalement tâté ses poches et 'répondu avec un terrible accent je suis fauché 1 Alors, Jaquelot; achetant les oiseaux, les lui avait remis, copieusement approuvé par le marchand, qui lui rappela le proverbe < Un bienfait n'est jamais perdu t Si l'homme du désert avait été blanc, il aurait rougi mais il était noir et dévint verdâtre devant la générosité de Jaquelot C'était la joie. Les bestioles posées sur la paume de sa large main notre. 'i les avait contemplées avec béatitude.

Vrais petits dieux avait-il dit

Jaquelot ét&it parti le cœur content. £|n bienfait irest jamais perdu, c'était une bonne blague, mais il avait l'impression qu'il venait de donner une grande

19. Feuilleton du Petit Parisien, LE POISON

DE LA HAME

grand roman inédit

| ̃ Jacques LA GUERCHE

DEUXIEME PARTIE

UN HÉROS

III (suite)

Vie mondaine

Aussi les réceptions données chez les Carvajal réunissent-elles l'élite de la société argentine. Pas un étranger de marque ne traverse la capitale sans que les Carvajal ne tiennent à honneur de 'lui faire fête.

Solange Hairelle, dont le premier concert gavait soulevé l'enthousiasme, avait, le soir même, été priée par Assuncion et Francisco Carvajal de venir à une réception organisée en son honneur. Par une délicate attention d'Assuncion Carvajal, les salons, remplis d'oblets d'art comme des musées, avaient été tout fleuris roses France. Au milieu d'une foule élégante qui l'accueillait comme une cour ferait à une souveraine, Solange s'avançait au bras du maitre de maison, entre la double haie des invités, empressés à la féliciter,

Elle portait une robe de velours blanc, souplement drapée sur son corps splendtdc, et un collier de perles pour toute parure.

Qu'eue est belle disait dans un Éopyri^jt by J. La Guerche Traductioa et reproduction Interdites en tous pays

joie. ce qui, après tout, n'est pas chose si courante.

Et voilà qu'au fond de ces sables Il retrouvait les deux canaris parés du rang d'idoles et le grand nègre qui, maintenant, montrait vraiment trop ses dents de cannibale.

Car il était bien évident que, si Jaquelot l'avait reconnu, l'enfant prodigue, revenu chez ses pères, ne se souvenait pas de Jaquelot le moins du mondé. D'abord. l'aviateur, autrefois rasé, portait maintenant une petite barbe. et puis l'autre, à Paris, ne l'avait sans doute même pas regardé il était bien trop occupé. Jaquelot hésitait. 11 s'était app-oché, comme on le lui avait ordonné, et venait même de répondre à quelques questions sur son voyage et expliqué pourquoi il avait osé (Mon Dieu parce que c'était tout simplement le chemin le plus court 1) survoler un royaume aussi considérable sans' en avertir le monarque mais évoquer la scène de l'avenue des Champs-Elysées, il n'osait pas. Les noirs sont comme les blancs et détestent qu'on leur rappelle les bienfaits dont ils ont bénéficié. Tenter d'éveiller la reconnaissance de ce dévoreur d'hommes était donc fort capable, au contraire, de déclencher sa colère. Que faire ? 1 Jaquelot se posait la question quand, juste au moment où on lui annonçait qu'on le conserverait quelque temps en captivité pour vérifier si tout ce qu'il venait de dire était vrai c'est-à-dire, en réalité, qu'on le gardait pour l'engraisser Jaquelot renarqua que le négrillon, gardien des idoles, remontait toujours le serin et jamais la serine 1 Alors, il respira, se sentant presque sauvé, et, prenant son air le plus gracieux, il dit:

La petite déesse est très malade. Elle va bientôt mourir; mais, moi, je peux la guérir tout de suite, si tu me laisses rejoindre mon appareil et repartir, seigneur d'Oumi-Bé.

Les yeux du tyran vacillèrent, car la tentation était forte. Son court contact avec la civilisation ne lui avait laissé que des souvenirs assez désagréables. ll n'avait jamais pu s;'y assimiler et, supprimer un blanc, (pour le simple plaisir de le supprimer, puis pour en faire un bon rôti) lui semblait un programme fort séduisant. Mais il y avait la petite oiselle à qui l'étranger pouvait rendre son chant, et

cette oiseile, c était le cote tendre ae cet homme sombre. L'ange et la bête^luttèrent un bon moment sous le crâne crépu finalement, l'ange eut le dessus: allant vers les niches, le noir prit l'automate, puis le dé- posa dans les mains du prisonnier. Jaquelot était un excellent mécanicien, mais sa àe, maintenant, dépendait tout de même d'un ressort ou d'une vis 1 Les instruments nécessaires sont dans mon appareil il nous faut aller jusque-là, dit Jaquelot, pensant à part soi que c'était aussi diablement plus prudent.

Ils allèrent ilsJ retrouvèrent l'avion prudemment, Jaquelot mit le moteur en marche, ce qui fit bondir de deux mètres en arrière l'escorte du grand monarque puis. prenant sa boite à outils, se mit à l'oeuvre. Au bout de cinq minutes, il avait trouvé le point faible au bout de dix, la serine, de nouveau, tournait, voletait et chantait.

Le terrible autocrate ne prononça pas un mot; il était trop ému; mais, prenant l'automate, il le posa, comme là-bas, sur la paume de sa large main et ses yeux s'emplirent de larmes.

Alors, sans demander son reste, Jaquelot sauta dans sa carlingue et doucement se mit à rouler. Le vent de l'hélice rebroussa les plumes du petit oiseau et la gandourah du sultan. Puis l'appareil décolla. Jaquelot poussa un profond soupir de délivrance. Jamais il n'avait trouvé la vie si belle Alors, comme il prenait de la hauteur et que le grand monarque, en bas, devenait pas plus gros qu'une fourmi, Jaquelot se rappela ce ,ue lui avait dit le vieux camelot c Vous verrez, monsieur, un bienfait n'est jamais perdu 1 » Et. pour la première fois de sa vie, il eut un grand respect pour les proverbes. J. Bruno-Ruby.

CONTRE LA FRAUDE FISCALE M. André Fribourg, député de l'Ain, et un certain nombre de ses collègues ont déposé une proposition de loi tendant à accorder un délai de trois mois aux contribuables afin de leur permettre de se mettre en règle avec le flsc passé ce délai, les pénalités prévues pour délits fiscaux seraient doublées. Cette proposition, d'après l'exposé des motifs, a un double but.

Par elle, nous souhaitons aider au rétablissement de l'équilibre budgétaire et combattre la fraude.

Des poursuites retentissantes pour traudes fiscales ont inqniété récemment bien des contribuables. Mais, plus encore, beaucoup de citoyens se sont aperçus que la dissimulation, soit en matière de succession, soit en matière de mutation et particulièrement en matière de vente de fonds de commerce, poui»it avoir des conséquences très préjudiciables à leurs intérêts. Les arrêts des tribunaux relatifs aux gérances-ventes, arrêts rendus à la requête de l'administration, ont fait regretter à bien des commerçants d'avoir eu recours à un procédé qui, favorable en théorie à l'acquéreur, mettait souvent le vendeur dans une situation délicate.

A l'heure actuelle, beaucoup de contribuables souhaiteraient pouvoir rectifier leurs déclarations antérieures mais ne le font pas par crainte des pénalités qu'ils encourent.

groupe un auditeur émerveillé. Je n'aurais pas cru qu'une artiste aussi parfaite pût exister Elle a tout pour elle une voix incomparable, la beauté voyez ce corps, ce visage si expressif, ces cheveux d'or. Il parait qu'elle est aussi intelligente et cultivée sa physionomie l'indique, d'ailleurs.» Ah la splendide créature

Vous avez raison, monsieur, dit un jeune homme, qui avait prêté l'oreille. Mme Hairelle est tout cela

Vous la connaissez, monsieur ? Très bien, et depuis longtemps. Il est vrai, monsieur, que vous êtes Français aussi, je crois, et artiste ? Oui. monsieur, je suis peintre Etienne d'Ardemont.

A son tour, l'interlocuteur se présenta

Eusebio Malteras. Je suis très heureux, monsieur, de vous connaître, et je me réjouis d'aller voir votre exposition de tableaux. Le vernissage est pour après-demain ?

En effet.

Alors, vous connaissez beaucoup Mme Hairelle ? reprit Eusebio Malteras, que la jeune femme intéressait évidemment plus que la peinture d'Etienne.Elle est prodigieuse La nature a été pour elle d'une générosité Incroyable Je me demande ce qui peut lui manquer.

Peu de chose, en effet, dit négligemment Etienne seulement un peu de coeur-

De cœur ? Ah vraiment ? On ne le croirait pas quand elle chante Sans doute le met-elle tout entier dans sa voix dit ironiquement Etienne. Eh bien c'est tant mieux pour ses auditeurs

Et. saluant Etienne, Eusebio Malteras se dirigea vers le salon où Solange venait de pénétrer au bras du mait.re de la maison.

Malgré l'amabilité de ses hôtes et de leurs invités, elle s'ennuyait à mourir. Les hommages dont on l'entourait, lea cohipüments qu'on lui prodiguait 4a

AU SÉNAT

La réduction des prix des baux à ferme C'est la deuxième fois, et ce n'est pas la dernière, que cette proposition de loi vient en discussion devant le Sénat. Hier encore la Haute Assemblée a modifié le texte que la Chambre lui avait envoyé. Il faudra donc que la proposition retourne au Palais-Bourbon pour un troisième examen.

Cette proposition a pour objet d'autoriser au profit du fermier la réduction des prix des baux à ferme.

M. Morand, rapporteur, souligne tout d'abord combien est délicate la tâche du législateur quand il s'agit de réglementer les baux ruraux. très différents les uns des autres suivant les régions, les modes d'exploitation, les cultures et les usages locaux. Et, cependant, la crise dont souffre la population rurale exige que des mesures soient prises d'urgence pour éviter que ne se produisent des conséquences fort graves, tant au point de vue agricole que social. Le rapporteur rappelle que la propo-

sition en discussion permet au fermier de demander la réduction du prix fixé par son bail. Si propriétaire et fermier ne s'entendent pas, le président du tribunal, après avoir pris l'avis d'experts. fixe son prix et prononce la résiliation du bail si son nouveau prix n'est pas accepté par les deux parties.

Cette économie générale de la loi exposée, M. Morand indique les raisons qui ont déterminé la commission dans les diverses dispositions prévues par la proposition concernant la prpcédure, le champ d'application de la loi et les effets de sa demande en réduction. La procédure tend, à la comparution devant le tribunal, à proroger un accord amiable entre propriétaire et fermier le champ d'application de la loi ne comprend la révision que de baux conclus entre le 1" janvier 1924 et le 11 novembre 1932, la chute des cours, durant l'été 1932, semblant justifier cette dernière date enfin, la demande en réduction produira effet à dater du jour où elle aura été formée, le magistrat devant tenir compte, pour la fixation du nouveau prix, des sommes payées ou dues pendant l'année 1932. Si, à défaut d'entente entre les parties, la résiliation du bail est poursuivie, cette résiliation n'aura lieu que trois ans après l'expiration de l'année en cours, sans allocation d'indemnité au fermier sortant. Au nom de la commission de l'agriculture, M. Marcel Donon déclare qu'il faut tenir compte de la crise dont souffre l'agriculture et qu'il convient de réadapter aux circonstances présentes les prix des contrats. Il indique que la commission de l'agriculture se rallie à la plupart des propositions présentées par la commission de législation pour cette raison qu'on a assez discuté et qu'il est temps d'aboutir.

M. Veyssières se ralliera au texte de la commission de législation en faisant observer qu'il est avant tout indispensable de voter sans délai une loi dont l'effet doit être immédiat et dont le vote a été retardé depuis dix-huit mois, au grand dommage des intéressés, qui ne peuvent être rendus responsables de ce retard.

Pour M. Dauthy pareillement, il est nécessaire d'aboutir, mais il insiste sur

le point le plus important ae ia proposition de loi qui est l'indemnité attribuée au fermier sortant. Le délai de trois ans que la commission du Sénat accorde au fermier pour récupérer ses dépenses non amorties ne paraît pas suffisant à M. Dauthy, qui demande qu'on reprenne le texte de la Chambre, lequel décide que le nouveau prix de fermage sera applicable à partir du Il, janvier 1932, le trop-perçu par le propriétaire devant s'imputer sur les fermages à venir.

Le garde des Sceaux, M. Penancier, laisse le Sénat juge de se prononcer pour ou contre la rétroactivité de la loi, mais il déclare que plus grave est la question des améliorations et dépenses faites par le fermier. Aura-t-il droit à une indemnité ? Le Sénat a déjà une première fois répondu affirmativement. De toute façon, M. Penancier tient à le faire observer, les paiements sont suspendus jusqu'à ce qu'un texte intervienne, ce qui n'empêche pas les propriétaires de payer leurs impôts dont on ne peut pas dire qu'ils ont diminué. Et le ministre demande à la Haute Assemblée d'achever l'oeuvre commencée et de voter un texte nécessaire et attendu par les agriculteurs et les propriétaires.

La discussion générale étant close, on aborde les articles de la proposition. L'ensemble de l'article premier est voté dans le texte de la commission. A l'article 2 on adopte un amendement de M. Veyssières autorisant le président du tribunal à fixer la provision que le fermier devra payer sur les termes échus depuis la promulgation de la loi jusqu'à la solution définitive du litige.

On décide ensuite que les parties devront se présenter en personne et être assistées, s'il y a lieu, d'avoués ou d'avocats.

Par contre on repousse la disposition votée par la Chambre permettant aux parties de faire appel aux électeurs des chambres d'agriculture. Puis l'article 2 est voté et la suite de la discussion renvoyée à demain.

La loi d'amnittie et les victimes de la catastrophe du Georgei-Phiiippar La Chambre des députés, en adoptant, le 21 février, un amendement qud amnistie les délits d'homicide par imprudence, souetrait aux poursuites les responsables des catastrophes maritimes autres que le per- sonnel navigant Le groupement de défense des sinistrés et des familles des victimes de la catastrophe du Georges-PlMippar, constatant qu'ainsi les armateurs e2 constructeurs sont soustraits à l'action de la justice, demande au Sénat de rejeter l'amendement en question et de prévoir un dispositif excluant du bénéfice de l'amnistie tous les responsables des catastrophes maritimes.

touchaient moins que n'avait fait un regard si ému, si éloquent, presque douloureux, qu'elle avait surpris sur le bateau le soir où elle chantait, et qu'elle avait revu à son concert deux tours plus tôt.

Pauvre Jean Kermar Il n'était pas là, ce soir Qu'aurait-il fait parmi cette foule trop brillante, trop riche, qui n'admettait parmi elle que des potentats de !a finance ou des artistes capables de l'amuser un moment ? Par contre, elle vit Etienne d'Ardemont à quelques pas et comprit à ses regards, à son attitude qu'il parlait d'elle. Elle en fut offensée et se détourna.

Mais déjà il l'avait rejointe. Il la complimenta pour son beau succès de l'avaat-veille.

Puis-je espérer, ajouta-t-il, que vous viendrez voir mon exposition ? Vous ne m'avez pas fait cet honneur à Paris. Ne serai-je pas plus heureux ici ? On les regardait. Elle n'osa, devant tout ce monde, lui tourner le dos comme elle l'eût voulu. Elle lui répondit évasivement. Et comme, à l'entrée du salon. arrivaient Inès Salvedo et sa mère Etienne quitta Solange pour se diriger vers les nouvelles venues.

Inès portait une robe de velours'géranium, décolletée généreusement sur la poitrine et laissant le dos nu. Sa taille, ses hanches ses jambes étaient moulées par l'étoffe souple. Ses Jolis bras Rns, ses épaules rondes, sa gorge ferme attiraient les regards. Un collier de perles mettait en valeur le grain de sa peau fine et ambrée. Des bagues garnies de pierres énormes rubis, brillants et perles, ornaient ses doigts. Dans ses cheveux sombres, une guirlande de minuscules orchidées, rouges comme sa robe une même guirlande sur l'épaule gauche. Etienne la regardait. émerveillé.

Quel beau portrait on ferait 1e vous dans cette toilette, chère Inès dittl d'une voix troublée.

Je vous plais, c'est vrai ? St-elle,

La Chambre a voté le budget

de la Marine marchande

Elle a amorcé l'examen de celui du Commerce

L'examen, par la Chambre, du budget de la Marine marchande a fourni hier aux représentants de nos régions côtières l'occasion tantôt de soulever le problème général de l'aide à apporter à notre armement, tantôt de traiter un certain nombre de questions spéciales intéressant l'industrie de la pêche et les travailleurs de la mer. Le matin, à propos des premiers articles, et l'aprèsmidi, avant le vote des derniers, M. Eugène Frot a répondu aux divers orateurs avec une concision et une netteté chaleureusement applaudies.

Le débat s'était ouvert par une courte intervention de M. William Bertrand, lequel rappela que la commission de la marine marchande avait élaboré un projet dû à « l'initiative ingénieuse de M. Henri Tasso, et qui offre l'avantage considérable d'apporter le maximum de soulagement à l'armement, aux marins, aux inscrits, aux nombreux chômeurs tout en ne demandant qu'un concours insensible au budget».

M. -let. Tassa, à son tour, protesta notamment contre la diminution de la caisse des invalides de la marine et insista pour que fût réglée au plus tôt la question du droit de vote des marins. M. Perrot parla de la détresse de la petite pêche côtière l'abbé Desgranges des allocations distribuées aux chômeurs et des secours accordés aux veuves M. Geltsdœrfer de la retraite des inscrits maritimes.

Déclarations de M. Frot

M. Eugène Frot intervint pour dire que les retraités de la marine ne semblaient pas mécontents de la façon dont sont octroyées les pensions, qu'un prochain décret permettrait aux chômeurs d'obtenir l'allocation au bout de huit jours, que la crise de l'armement est certes grave, mais qu'un petit effort suffirait pour assurer un meilleur recrutement de notre flotte charbonnière, qa'en ce qui concerne la grande pêche, la prime à l'exportation a arrêté le chômage.

A M. Morinaud, le ministre de la Marine marchande a annoncé que des navires rapides étaient en construction pour l'exploitation des services FranceAlgérie, et à M. Cayrel que, pour la construction de l'Atlantique numéro 2, on ne céderait pas à la folie des grandeurs », et qu'on veillerait avant tout à la sécurité, au confort at à la vitesse». MM. Roux-Fressineng, Michel, Serda, Le Gac, Dignac formulèrent ensuite quelques observations. L'après-midi on entendit M. Auguste Reynaud traiter le problème de la sécurité de la navigation, en évoquant les catastrophes du Georges-Philippar et de l'Atlantique, tandis que M. Blancho évoqua celle du Saint-Philibert. M. Guastavino, à propos de l'hygiène à bord, se plaignit de la façon dont étaient traités les emigrants. M. Midol critiqua la gestion des grandes compagnies.

Après interventions de MM. Inizan, Le Pevedic, Trémintln et Cadoret, M. Salette, soutenu par M. Tasso, obtint que fût réservé le chapitre des dépenses destinées à la surveillance et la protection de la pêche. Quelques mots de MM. Geitsdœrfer et Le Bail, puis M. Georges Bureau insista en faveur de la protection de notre com-

merce martnme.

Pour clore le débat, M. Frot déclara notamment que les contingentements actuels en matière de conserves de poisson, seront renouvelés une fois de plus si regrettable que soit une économie fermée que des mesures de sécurité avaient été prises sur les paquebots, et que d'ailleurs la « catastrophe maritime n'était pas un monopole français », remarque qui souleva de vifs bravos. Ainsi se termina les chapitres relatifs aux subventions à la caisse des invalides et aux indemnités de résidence ayant été réservés l'examen du budget de la marine marchande. Du rapport de M. Guy La Chambre, repris par M. Malingre, il résulte qu'au 30 juin 1932 notre flotte de commerce et de pêche jaugeait 3.557.006 tonnes'; elle venait, dans le monde, au sixième rang après la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, le Japon, la Norvège et l'Allemagne (4.164.842 tonnes) et immédiatement avant l'Italie (3.390.572 tonnes).

Un exposé de M. Hymans

sur le budget du Commerce

Un solide exposé de M. Hymans, président de la commission des douanes, ouvrit ensuite l'examen du budget du Commerce.

Il serait temps, enfin, déclara M. Humans, de créer pour ce pays une véritable doctrine économique. Rappelons-nous à ce sujet que la France est un pays équilibré à peu près également sur l'agriculture et l'industrie de ce fait. nous'devons revsnir à une double protection, symétrique et sensiblement égale.

D'autre part, nous devons développer nos exportations, d'autant que nous manquons de matières premières et que nous devons, de ce fait, procéder à des importations considérables. Puis, le député de l'Indre se livra à une critique serrée de la politique des contingentements. Il fut très chaleureusement approuvé lorsqu'il déclara que la vraie solution consistait à agir sur le coût de la vie en agissant d'abord sur le prix des matières premières, et lorsqu'il s'attacha à montrer que le problème était d'ordre international. La conférence de Londres doit réussir,- conclut-il, très vivement applaudi, car si elle échouait, les conséquences de cet échec seraient irréparables

Le débat reprendra demain aprèsmidi, la séance de demain matin étant réservée, on le sait, à l'examen des opérations électorales du IV, arrondissement, où M. Le Corbeiller a été élu.

Et elle pirouetta complaisamment devant lui puis, prenant son bras, l'entraîna vers le salon où l'on dansait. Passionnée de danse, elle se félicitait d'avoir trouvé en Etienne un excellent cavalier. Tous deux faisaient un couple si élégant et si harmonieux qu'on s'arrêtait pour les regarder et qu'on murmurait sur leur passage Voilà Inès .Salvedo avec un nouvel amoureux

Encore Mais c'est le peintre parisien. ce jeune noble. Beau garçon. distingué. Il est très bien, vraiment

On dit qu'elle veut l'épouser. On va sans doute un peu vlte Eh mon Dieu Ils ont fait la traversée ensemble. Dix-sept jours de paquebot pendant lesquels on ne se quitte guère, si l'on veut. Cela suffit! Beaucoup de fiancés n'en ont même pas eu autant jusqu'à leur mariage Evidemment. Ce jeune homme est d'ailleurs bien séduisant. Il a beaucoup de talent, parait-il..

On le dit. Il va faire une exposition ici. Nous verrons bien

Deux jeunes femmes, penchées l'une vers l'autre, 'chuchotaient derrière leur éventail

Inès Salvedo est radieuse ce soir! C'est de bonheur, sans doute On la dit fiancée à ce jeune homme avec qui elle danse. Est-ce vrai ?

Je ne le sais pas plus que vous, mais je n'en serais pas étonnée. Il est très beau. II paraît qu'il porte un des plus grands noms de France.

Oui d'Ardemont. C'est une très ancienne famille.

En a-t-elle de la chance, tout de même, cette Inès

De la chance ? Bah Sait-on ?“Et puis, elle n'est pas encore mariée Elle peut changer d'avis plus d'une fois avant de se décider à prendre un époux

Le fait est. répondit l'autre. Ce qu'elle aime, c'est surtout le flirt. Mais

L'i nt erp el lation de M. Dommange sur le cas de M. Hulin Après un exposé de l'interpel- lateur et une brève riposte de M. Daladier, la Chambre a accordé, par 395 voix contre 125, sa confiance au gouvernement Aussitôt terminés les entretiens de M. Daladier et de M. Paul-Boncour avec M. Macdonald, le président du Conseil s'est empressé, hier soir, de se rendre au Palais-Bourbon afin de permettre à la Chambre de régler, à l'heure convenue, la question soulevée par l'interpellation de M. Dommange sur le cas de M. Hulln.

Le débat fut tumultueux mais tourt- Un exposé détaillé de l'interpellateur, durant lequel l'Assemblée ne cessa de se montrer turbulente une brève réponse de M. Daladier, hachée par les vigoureux applaudissements de la majorité et ce fut tout.

Le député du VU- arrondissement avait donné lecture du procès-verbal de la section de Poitiers de la Ligue des droits de l'homme au terme duquel, M. Hulin « s'était rendu coupable de divers actes contraires à l'honneur et à la probité ».

QueUe date interrogea-t-on à l'extrême gauche.

26 décembre 1904 fit M, Dommange.

Cette réponse souleva des protestation rieuses de la part des socialistes qui se mirent à harceler l'orateur da leurs questions ironiques. M. Dom-'mange n'en articula pas moins lea faits auxquels le Petit Parisien a fait allusion dans son numéro de vendredi dernier.

L'intervention du président du Conseil Quand M. Dommange eut regagné son banc et que M. Daladler se fut levé, le silence se fit. Le président du Conseil entendit « répondre seul à l'interpellateur, au nom du gouvernement tout entier et en engageant sa responsabilité ». Les applaudissements se mirent à crépiter, à gauche et à l'extrême gauche. Ils redoublèrent lorsque M. Daladier ajouta

Conserverat-je ma confiance à M. Hulin ? Oui. Lui conserverai-je sa place au gouvernement? Oui. Aussi bien, alors que tant de difficultés nous assaillent, au dedans et au dehors, était-il besoin de perdre trois quarts d'heure à des faits d'une importance aussi médiocre, datant de trente ans, et qui, d'ailleurs, tels qu'ils viennent d'être interprétés, ne sont pas exacts. Et, après une brève mise au point, M. Daladier termina par ces mots que saluèrent les bravos de la majorité Fils d'ouvrier, M. Hulin a eu, à l'époque à laquelle remontent les faits dont a parlé M. Dommange, une vie extrêmement difficile. Il s'est formé lui-même. Ses adversaires ont fait la preuve que la confiance de ses amis doit lui demeurer entière. C'est pourquoi je pose la question de confiance contre l'ordre du jour pur et simple, en demandant à l'Assemblée, après

avoir mis un terme à un débat aussi grotesque, de revenir enfin aux questions sérieuses pour lesquelles les électeurs l'ont envoyée ici.

M. Dommange voulut riposter. L'extrême gauche voulut l'en empêcher. Le député du VIle arrondissement monta à la tribune. L'orage éclata. Il se prolongea tellement que M. Moncelle, qui présidait la séance, dut la suspendre. Quand elle reprit, M. Dommange se borna à une brève réplique.

Aussitôt après, les scrutins se succèdèrent. L'ordre du jour pur et simple ayant été repoussé par 367 voix contre 164, le président mit aux voix l'ordre du jour de confiance de M. Zay, ainsi conçu

La Chambre, approuvant les déclarations du pouvernement, confiante en lui et repoussant toute addvtroon, passe l'ordre du jour.

M. Henriot proposa d'ajouter, après

les mots « confiante en lui les mois « et affirmant la haute honorabilité de M. Hulin x. Pour adopter cet amendement, il fallait tout d'abord supprimer les mots « et repoussant toute addition ̃». C'est donc sur cette suppression que la Chambre fut appelée à voter C'est vraiment persister dans une besogne ridicule intervint M. Daladier. de nouveau très applaudi.

Et il posa la question de confiance contre la suppression des mots « et repoussant toute addition », suppression qui fut rejetée par 375 voix contre 45. L'ordre du jour de confiance fut alors voté par 395 voix contre 125, et la séance levée.

M. de Monzie ci Marseille Marseille, 21 mars (dép. Petit Pariai M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, arrivera samedi matin à Marseille pour inaugurer les agrandissements de la Maison des étudiants et présider un banquet.

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quel est celui qui la retiendra vraiment et lui donnera le désir du mariage ? Peut-être ce Français, justemeat, Peut-être.

La jeune fille dansait toujours avec Etienne, refusant sans aucune gêne les autres cavaliers. Au balancement d'un langoureux tango, elle lui dit Eti:nne, demain soir, vous viendrez diner chez nous. Je veux que vous connaissiez mon père. Il y aura aussi quelques amis très amateurs de belles choses et deux critiques influents. On parlera de votre exposition. Ils vous feront de bonnes critiques, et c'est très important ici.

Merci, vous êtes une charmante amie

Le visage levé vers lui, elle le regarda tendrement

Je veux que vous ayez beaucoup de succès

Il la pressa plus étroitement contre lui.

Le lendemain, il connut chez les Salvedo une réception fastueuse. Dans une maison aussi vaste, aussi magnifiquement meublée que celle des Carvajal, bien qu'avec moins de goût, il fut accueilli par des gens d'une affabilité charmante.

Carlos Salvedo, le père d'Inès, propriétaire de mines dans les Andes, était un homme d'une cinquantaine d'années aux cheveux grisonnants, au visage énergique barré d'une moustache courte, encore très noire, accusant les lignes nettes de la bouche aux dents admirables.

Il accueillit Etienne comme un vieil ami, le présenta à tous ses convives en termes très élogieux. Etienne exultait. Le dîner fut exquis, arrosé de vins français des meilleurs crus.

Dans la soirée, tandis que les hommes étaient passés un moment dans le fumoir, Inès fit signe à Etienne de venir la rejoindre et l'entraîna dans un jardin d'hiver, tout fleuri de plantes rares. Là, se pressant contre lui, elle lui tendit ses lèvres.,

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Etienne quitta l'hôtel des Salvedo vers minuit.

La nuit était claire. Il se sentait de force à conquérir le monde! Ah! qu'il avait eu raison d'entreprendre ce voyage! Que lui importait maintenant la froideur de Solange. Inès était aussi belle et aussi riche qu'elle, il l'épouserait Et il imaginait avec délices la rage de Solange apprenant son mariage! Il se coucha enfin, mais dormit peu. De bonne heure il se leva et se rendit à la galerie Carieras, où l'après-midi avait lieu le vernissage de son exposition. Il voulait que chaque tableau fût accroché dans la meilleure lumière, auprès de ceux qui la mettaient le plus en valeur. Depuis plusieurs jours, il y travaillait, mais il tenait à donner un dernier coup d'oeil.

II avait apporté une soixantaine de toiles. Cruellement déçu par son exposition de Paris, il s'était décidé, pour varier l'ensemble, à y joindre quelques tableaux plus anciens, qu'il disait être de sa première manière. C'est ainsi que l'on voyait dans la première salle la Ronde des Heures, la Mort de l'Am"ur. Mélancolie d'automne toutes ces grandes toiles chères à Mrs Hardmount par leur symbolisme littéraire, mais dont la composition était pauvre et démodée. Dans la seconde salle s'étalaient ces mêmes œuvres aux conteurs brutales et laides, aux formes étranges qui n'avaient provoqué à Paris qu'indifférence ou risée.

L'article très élogieux d'un critique local, imprimé en tête du catalogue, recommandait toutes ces peintures à l'admiration des visiteurs.

L'après-midi. Inès arriva à la galerie alors qu'il y avait déjà beaucoup de monde. Etienne, qui la guettait, se précipita vers elle et ne la quitta plus. Il lui expliquait. l'une après l'autre, chacun% de Les œuvres, ce qu'elle symbo- lisait, à quelle époque il l'avait exécutée, ce qu'il avait voulu y exprimer. Le visage puéril d'Inès Salvedo s'allongeait, ^'attristait devant cette

Une Poudre qui tue les Vers

On nous demande quelquefois pourquoi le bon vermifuge Lune est en poudre. Voici la réponse une récente découverte scientifique a permis d'ajouter aux produits déjà connus un élément nouveau qui fait du bon veitnifuge Lune un médicament unique qu'aucun autre produit ne peut rempdacer. D'autre part, le bon vermifuge Lune n'a aucun goût, et les enfants les plus 'difficiles le prennent sans le savoir, dans un peu de lait ou de confiture. Enfin, cette poudre a permis de doser scientifiquement la cure pour trois jours. Les mères de famille savent aujourd'hui qu'après trois jours de cure leurs enfants ont retrouvé leurs belles couleurs, leur appétit et leur sommeil. Tous les Vers, même les microscopiques, sont détruits. La cure complète de vermifuge Lune coûte 6 francs (pharmacies). Exigez ce remède connu la santé de nos enfants doit passer avant tout. OPPRESSÉS Asthme, Catarrhe, Emphysème, Bronchite chronique N'ÉTOUFFEZ PLUS

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peinture. Elle s'efforçait de cacher sa déception sous des compliments polis, mais il était bien évident qu'elle avait espéré autre chose.

A un moment où il avait dû la quitter pour parler à deux journalistes désireux de lui être présentés, elle entendit derrière son dos:

C'est affreux! Et on voudrait nous faire prendre cet homme pour un grand artiste! Quelle plaisanterie! Il paraît qu'il a fait tout récemment une exposition à Paris. Il n'a eu aucun succès!

Tant mieux! Cela prouve que les Parisiens ont bon goût!

Mais Etienne revenait; Inès n'en put entendre davantage.

Il la raccompagna jusqu'à la sortie. Ils convinrent de se rendre ensemble, le lendemain soir, au dernier concert de Solange Hairelle.

J'irai vous prendre chez vous, ma chérie! dit-il en lui baisant la main. Elle le remercia de son clair sourire. Derrière elle, deux critiques qui sortaieut aussi de la galerie Carieras parlaient d'Etienne:

C'est un faiseur, mon cher! Aucun talent, aucun métier! Des Idées usées qu'il a ramassées un peu part-ut

Qu'est-ce qu'il espère, avec son exposition ? Trouver quelque riche gogo?

Ou quelque riche héritière! Tout arrive!

Mais il est lui-même très fortuné, parait-il. Il porte un grand nom. Il est complètement « fauché >, malgré son grand nom! Voilà la vérité! Ça n'est un mystère pour personne à Montparnasse! Je suis renseigné. moi! En dépit du peu d'enthousiasme qu'Inès avait témoigné. Etienne gardait le plus grand optimisme elle aimerait mieux ses œuvres quand elle le? comprendrait Et puis, qu'elle les aimât ou non, ce n'était pas ce qui le préoocupait le plus! 'L suivre^


M. Albert Lebrun présidera la fête du cinquantenaire du Stade Français

Ce soir, à 21 heures, en Sorbonne, le Stade Français célébrera son cinquantenaire. Il y a en effet un demi-siècle que ce club fut fondé en mars 1883, des élèves du lycée Saint-Louis avaient jeté les premières bases du groupement.

M. Albert Lebrun, président de la République, honorera de sa présence cette séance Il sera reçu par MM. Ducos, sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement t e c h n i q u e René Renoult, sénateur, président fondadeur, et Emile Lesieur, actuel président.

LE CONCOURS HIPPIQUE COMMENCE AUJOURD'HUI C'est à 14 heures, au Grand Palais, que s'ouvre le Concours hippique, cette manifestation de sport et d'élégance dont le succès ne s'est jamais démenti depuis sa fondation en 1866.

Voici le programme de la première journée qui comporte le Prix de la Prévoyance, épreuve d'obstacles pour gentlemen riders.

Mercredi 22 mars, à 14 heures, Prix de la Prévoyance. Epreuve d'obstacles (Omnium); à 16 h. 30, Prix internatio- naux. Chevaux de selle « hacks 2' division.

La piste est aménagée par les soins du colonel Bernard avec un soin minutieux.

Les cérémonies anniversaire*

de la fondation de l'Union nationale des officiers de réserve

L'Union nationale des officiers de réserve Ta célébrer l'anniversaire de sa fondation 'samedi et dimanche. Samedi, à 14 h. au. aura lieu au Bourget une séance de démonstration qui comprendra la visite de la base aérienne de Dugny. la présentation des appareils militaires en service et la visite du port aérien.

Le soir, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, à 20 heures, le général Dosse, gouverneur militaire de Lyon, fera une conférence sur la guerre de montagne. M. Albert Lebrun, président de la République, les ministres de la Guerre et de la Marine, les maréchaux seront présents. Une partie artistique suivra. Dimanche, le conseil nat'-rnal et t'assemblée générale statutaire auront lieu au Cercle militaire à 10 h. 30, et à 12 h. 30 un banquet réunira les délégués 2. boulevard de Strasbourg. soue la présidence de M. Désiré Ferry, ancien ministre, président de, l'Union. POUR LES ANCIENS COMBATTANTS DE LORRAINE

La Société des anciens combattants ayant participé aux actions de la Trouée de Chsrmes (bataille de Lorraine) tiendra son "•"assemblée générale samedi prochain, a h. 30. au Café de la Paix. A l'issue de l'assemblée au cours de laquelle sera présentée la maquette de la table d'orientation historique de la bataille qui >a être érlgée sur le Haut-du-Mont, à Charmes (Vosges) un diner amical réunira les anciens combattants de Lorraine sous là présidence du, général de Castelnau. Les =^adhésions sont reçues chez M. Kimpflin, '̃ 67, boulevard Raspail.

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Généraux de brigade, les colonels d'infanterie Rinckenbach, de la 85' brigade à Haguenau I,escanne, 1" groupe subdivisions à Nancy; D'Arbonneau, attaché militaire à Varsovie Challe, commandant l'I. D. division Mulhouse Cartier, commandant 53' brigade Annecy Masson, commandaat

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(Haies, handicap. fr. 2.8W m.) 1. Diamantaire (A. ChauSour).G W oU à M. E. Delaroche P 17 > 2. Tintamarre (R. Dubus) P 14 50 3. Nellus (A. Kaliey) P 3 > 4. Pique Nique (H. Gleizes). Non placés Amiral Suisse IEd. Haes) Jorga (C. Maubert) Emté (E. Lethien) Kit Bag <D. Leroy) Le Pallet (E. Dumé) Basilika (P. Sentier), tombée Ali Pacha (M Brunet) Triplicata (M. Bonaventure), tombée Flambeau des Pyrénées (A. Reinette). Distances encol., 2 long. 6. 3 long. Treize partants.

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La fin tragique

du préfet Causeret M. Emile Auger, joaillier, ami de la victime, a précisé au juge que le préfet et un député se battirent un jour pour les beaux yeux de Germaine d'Anglemont

M. Roussel, juge d'instruction, a repris, hier après-midi, son enquête sur le meurtre de M. Jean Causeret en recueillant la déposition d'un ami du préfet M. Emile Auger, cinquanteneuf ans, joaillier, 47, quai d'Orsay. C'est a-t-il dit. en 1917 que J'ai fait à Tours la connaissance de M. Causeret qui m* présenta sa femme et ses parents. En 1920, je le revis à Paris. Un jour, il me téléphona pour me prier a dtner c'était M. Camille Picard qui invitait. Comme je ne connaissais pas ce dernier, je refusai et je ne vins qu'au café. C'est alors que je vis pour la première fois celle qu'on me présenta sous le nom de Germaine d'Anglemont et je compris que mon ami Causeret lui faisait la cour.

Quelques jours après, je fus Invité à nouveau à déjeuner, mais cette fois 8, avenue du Pare-Monceau. Il n'y avait que Germaine d'Anglemont et mon ami Jean. Un peu plus tard, je revenais chez Germaine d'Anglemont. Elle me dit, avec une exubérance qui m'étonna, que le préfet Cau,seret et le député Picard venaient de se battre sous ses yeux. Nous déjeunions ici en tête à tête, Jean et moi. précisa-t-elle, lorsque M. Camille Picard arriva. Il avait fair furieux. Il se jeta sur Jean. Tous deux se sont battus. »

Germaine d'Anglemont manifestait une très grande joie de cet incident Je fus désagréablement impressionné. Je compris que c'était une femme dangereuse et j espaçai mes relations.

M. Auger flt la morale à son ami Jean, puis il reçut la visite d'un secrétaire de M. Causeret (ce secrétaire est mort depuis), qui lui déclara « Ça ne va pas du tout au ministère (M. Causeret était à cette époque chef de cabinet de M. Pams, ministre de l'Intérieur). M. Causeret reste des journées sans venir. Il fait des bêtises. Ça va très mal. »

M. Auger revit son ami Jean il fit des efforts impossibles pour le détacher de sa liaison.

Je ne peux pas me passer d'elle, confessa M. Causeret.

Alors quand tu en seras débarrassé je te reverrai, d'ici là ce sera fini entre nous. L'année suivante, M. Auger, alors que M. Causeret avait quitté le cabinet de M. Pams, le revit et le crut tout à fait libéré de Germaine d'Anglemont. Il n'en était rien, puisque, au mois de juillet 1932, M. Causeret lui apprit qu'il avait renoué.

Je fus peiné de le voir retomber dans ses errements, a poursuivi M. Auger. Comme mon ami me disait que Germame l'aimait toujours et qu'elle voulait venir avec lui à Vichy pendant les vacances, je lui fis encore la morale « Ne recommence pas, lui dis-je, elle fera du scandale, j'en ai peur, ou bien du chantage. N'oublie pas que tu es préfet des Bouches-du-Rhône ». M. Causeret cessa de voir M. Auger, sans doute pense le joaillier, parce que Germaine Huot l'empêchait de lui rendre visite.

Le 6 janvier dernier, cependant, M. Causeret téléphona à M. Auger pour lui demander à déjeuner.

Lorsque Jean vint chez mol, précisa le joaillier. je lui dis en voyant son air soucieux « C'est la e poule » d'Anslemont qui en est la cause ?» a Il me répondit négativement. Je sentis bien qu'il avait quelque chose sur le cœur, mais il restait très renfermé et ne dit rien. Ce fut notre dernière entrevue.

J'avais pensé au scandale, au chantage, je n'aurais jamais cru que Germaine d'Anglemont pût aller jusqu'à tirer sur son ami.

Cet après-midi, M. Roussel confrontera l'inculpée, en présence de son avocat, M* de Moro-Giafferi, et cinq témoins M. Camille Picard, député des Vosges les docteurs Rabinovitch et Moguilevskl, Mme Pierrard, la concierge, et Mme Herrard, la femme de ^ménage.

Pour une question de droit de passage un cultivateur tue son voisin à coups de poing

Saint-Lô, 21 mars (dép. P. Parisien.) On avait trouvé mort dans un champ, hier, au hameau des Fosses, à Guilberville, un cultivateur, M. Emile Culleron. Ainsi qu'on le supposait, le malheureux avait été tué par un de ses voisins.

Celui-ci, Victor Guérard, vingt-huit ans, avait eu déjà des difficultés avec la victime au sujet de droits de passage.

Guérard, longuement interrogé par le maréchal des logis chef Leboulanger, nia pendant plusieurs heures. Il finit par avouer qu'il avait rencontré M. Culleron dans son champ et lui avait fait rebrousser chemin.

Des coups furent alors échangés, mais, doué d'une force exceptionnelle, Guérard eut vite fait d'envoyer son adversaire à terre. Celui-ci se releva, mais pour retomber, atteint d'un violent coup a l'oeil gauche. M. Culleron reçut encore plusieurs autres coups, dont un qui lui fractura deux côtes au niveau du cœur.

De retour chez lui. l'agresseur dîna, puis se mit à jouer aux cartes avec les époux Lemazurier, qu'il quitta à 20 heures, pour aller voir ce que devenait sa victime. Il la trouva qui agonisait et retourna tranquillement jouer. Vers 22 heures, il se rendit chez un autre voisin, M. Désiré Simon. Guérard avait mis sa femme au courant de la scène violente qu'il avait eue avec sa victime. Vers minuit, il a renouvelé ses aveux devant le juge d'instruction, M. Guilmard. Il fut alors placé sous mandat de dépôt et écroué.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mardi 21 Mars

L'allure de notre place demeure dénuée de tout Intérêt. Les transactions sont toujours aussi clairsemées et la tendance générale de la cote encline à une certaine lourdeur, à l'exception des mines d'or, en coulisse. La perspective de nouveaux entretiens franco-britanniques au sujet de la proposition italienne ne pouvait en aucune façon stimuler la Bourse, dont les conférences paralysent toujours l'activité. Dans ces conditions, les échanges ont été réduits à leur plus simple expression, sur un certain nombre de titres même cotés à terme le premier cours a été, une fois de plus, le seul inscrit. Quant à l'évolution de la cote, elle a été à peine soutenue, avec plutôt une certaine propension à la lourdeur, encore que les différences en baisse soient, dans l'ensemble, assez minimes. Seuls, nos fonds nationaux ont reperdu une grande partie du terrain reconquis la veille.

Le marché a appris, dès le commencement de la séance, que le conseil d'administration de notre première banque d'affaires, la Banque de Paris, malgré les circonstances particulièrement ditticilea que nous traversons, avait décidé la distribution d'un dividende peu inférieur au précédent, soit 50 francs contre 60,

Aux changes, la livre sterling termine a 87,13 contre Sî,60 et la devise américaine. en vive avance, à 25,52 contre 25.3750 la veille.

Derniers cours aux rentes. 3 perpé-

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT TTécW 'rtn <onr prtoM' 'du <our p'écéd' [du jour précAd' Idn jour P A R Q U E T Pathè (capital) perpétuel 72 R0 18M> 18..S 1849 1856 8 amortissable.. 79 30 8065 Union Européenne. 373 370 ♦%}»!' Allemagne (YraiDï). 603.. 608.. 909.. 5 • 1920 amorti». 111 97 11190 ill 75 11155 Serlie 4 am. 1R05 23 40 23.. 2275 102 50 102 35 Tura'Me Dette Ott. 27 27 10 55 27 45 4 '4 %l932.tranc.B 88 90 8870 Hanq.Nat.rtu Meiiq. 154.. I5."> 163.. Catase autonome. 899.. Banque Ottomane.. 469 460.. 460.. 4M.. Banque de France.. 11325.. 11280.. 11320.. 11300.. Oért.Fonc.Ecyptien 2010 2020 2020 Banque d'Algérie. 9600 9575 Oan.Pac.KalIway Cy 242 235 249 240 B. Parla et Pays- Bas 1567 1526 WaKons-I.lts onlio 69 eg 50 68 Banque transatlant. 504 NI' rentrai Mining. 1352 13i0 1360 Banq.de l'Un. Paris. 395 398.. I Mout<vatiui Comp. Algérienne.. 1630 1625 Klo-Tlnto 1363 1378 1377 Coinpt. 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Les créances françaises en Bolivie L'office de compensation procède au recensement des créances françaises bloquées en Bolivie. Il invite les exportateurs français détenteurs de créances de cette nature à lui transmettre, à titre purement statistique, les pièces justificatives qui s'y rapportent.

tuel, contre 73,50 (-0,65) 4 1917. 82,50 contre 82,90 (–0,40) 4 1918, contre 83.30 (-0,5U); 5 amortissable contre (–0,675) 4 1/2 'ic 1932, la série A, à 88,05 contre SS,30 (–0,25). et, la série B, à 88.55 contre 88,90 (– 0.35>. Aux banques Banque de France, 11.280 contre 11.325 ( 45) Crédit Foncier. 4.630 (inchangé) Banque de Paris, contre 1.567 (-41) Crédit Lyonnais, 2.110 contre 2.115 (-5). Aux internationales Huez, 16.790 contre 16.720 (+ 70) Rio Tinto, 1 663 contre 1.671 (-11) Royal Dutch, 1.48s contre 1.495 (-7). Valeurs d'électricité très soutenues, charbonnages résistants. Clôture de la deuxième séance

Tendance lourde, saut sur la Central Mining.

Métropolitain, 1.231 Young, 604 Cana·dian Pacifie. 233 Central Mining, Rio Tinto, 1.350 Royal Dutch 1/10, 1.482. MAKCHKS ETRANGERS

Londres. Sur la bonne impression laissée par la fermeté persistante des fonds anglais, le marché conserve dans l'ensemble une orientation favorable. Les industrielles locales accusent quelques progrès. Les mines d'or sont activement traitées et sont en nouvelle plus-value. Les pétroles et les cuprifères sont bien tenus.

/?rr'm. Marrhé clos

L'AMICALE DE LOIR ET CHER La doyenne des sociétés régionales de Paris organis, un banquet le samedi 1" avril, 19 h. 30, dans la salle des fêtes de l'hôtel Moderne, place de la République, et un grand bal. S'adresser à M. Goubeau, 17, rue Joubert. Trinité 16-43.

Vos bronches sifflent! Toux opiniâtre, nombreux crachats, manque de respiration, voilà les indices d un catarrhe, d'un asthme, d'une bronchite chronique qu'il fant combattre de suite si on veut éviter les pires complications. Combien de gens ne souffriraient plus, amélioreraient leurs bronches, verraient diminuer leur oppression, leurs quintes de toux, s'ils faisaient une cure avec le «Sirop des Vosges Cazé». Durant troi^ ans, écrit M. Hofman, tailleur à Perpignan, j'étais atteint d'une bronchite compliquée d'asthme qui me faisait horriblement souffrir. Mes nuits se passaient sans sommeil, je toussais continuellement et des étouffements m'oppressaient la poitrine. Dès les premiers jours de traite- ment avec le «Sirop des Vosges Cazé», j'ai ressenti un soulagement énorme et après plusieurs flacons je me trouvai complètement mieux, mes nuits redevinrent ce qu'elles étaient avant, je ne toussai plus et ne ressentis plus les étouffements qui me faisaient tant souffrir. Si donc, vous êtes atteint de rhume, de catarrhe, d'asthme pénible avec sifflement des Bronches, prenez du «Sirop des Vosges Cazé j>, il fera pour vous ce qu'il a fait pour d'autres. Sirop^VfosgesCazé J Le <d flacon 1 0 (r. 60. Toutes phamacies. Cazé, Phcien, 68 bis, av, de Chitillon, Paris.

INFORMATIONS POLITIQUES La Chambre a adopté hier matin le projet de loi reportant au 31 mars 1933 la limite d'utilisation du crédit de 110 millions mis à la disposition du ministre de la Marine marchande pour assurer le fonctionnement des lignes de la Compagnie Transatlantique.

M. Penancier a déposé hier après-midi, sur le bureau du Sénat, le projet de loi sur l'amnistie* adopté par la Chambre le 14 mars dernier.

La Chambre a renvoyé à lundi prochain la discussion de l'interpellation de M. René Besse sur la protection des Intérêts des planteurs.de tabac victimes de la concurrence étrangère, après avoir entendu. outre l'interpellateur, MM. Cluzan, Deyris et M. Lamoureux. ministre du Budget. Le groupe des députés de la Seine s'est reconstitué à la Chambre et a formé son bureau comme suit président, M. Chasseigne-Goyon, doyen d'âge vice-présidents, MM. Henry-Paté, Fiancette, Pic, Lesesne. Rollin secrétaire général, M. Malingre. «"̃•> A la Chambre, la sous-commission mixte des services contractuels et de l'Aéropostale, chargée d'enquêter sur la gestion de l'Aéropostale, a entendu M. Lepargneur, contrôleur des dépenses engagées et commissaire du gouvernement au conseil d'administration de la Compagnie Générale de l'Aéropostale.

i> Le groupe socialiste de la Chambre a décidé qu'une délégation, composée de MM. Andraud, Hussel, Planche et Rivière, verra le ministre des Finances pour s'informer des Intentions du gouvernement en ce qui concerne les articles de la loi de finances touchant les anciens combattants.

»~v* M. Georges Ifttut, député de la Nièvre, fera aujourd'hui mercredi une confiérence sur c les grands problèmes économiques actuels à 14 heures, & l'Ecole des Hautes Etudes Sociales.

Réuni hier matm le groupe radical socialiste de la Chambre a examiné l'état de la discussion budgétaire et a procédé à un échange de vues sur le budget du Commerce, après un exposé fortement documenté de M. Julien Durand sur les questions de contingentements et de tarifs. M. Gruet interviendra au nom du groupe dans la discussion du budget des conventions pour demander la création d'une

caisse autonome de retraite pour les cheminots.

Le syndicat des instituteurs ayant demandé une audience, le groupe recevra une délégation du syndicat vendredi à 11 heures.

Aujourd'hui, M. Henri Tasso présentera à la commission du commerce son rapport sur les modifications pouvant être apportées aux lois des 30 juin 1926, 22 avrll 1927 et 27 mars 1928, réglant les conditions de renouvellement des baux à loyer d'immeubles ou de locaux à usage commercial ou industriel.

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Ce qu'il ne faut pas faire

Casser du fil avec ses dents.

Boire glacé aussitôt après avoir uni de manger une soupe bien chaude. Se servir de ses dents en guise de tourne-vis ou de tire-bouchon. Ce qu'il faut faire

Se rincer la bouche après chaque repas se laver les mains avant de se mettre à table. Se laver le visage chaque soir avant de se mettre au lit. Ce qui est excellent

Un verre d'eau froide pure pris à jeun. Les lotions froides et chaudes faites le matin: elles décongestionnent le visage.

Dormir les fenêtres ouvertes en toutes saisons.

Après une longue marche, lorsque les pieds sont fatigués, il faut se déchausser et, si on le peut, prendre un bain de pieds fait d'une décoction de feuilles de sureau, d'une bonne chaleur, à laquelle l'on aura soin d'ajouter une poignée de sel de cuisine. Tenir cinq à dix minutes dans cette eau et essuyer en frictionnant. Ainsi les longues marches deviendront à la longue un plaisir.

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Ajouter de chaque côté 2 rangs créme sur 75 mailles et 2 rangs crème sur toute la longueur.

(Extrait du journal 0'EST LA MODE.)

LA RECETTE DE LA SEMAINE Bitokes à la crème

Hachez très Sn 500 grammes de faux filet, assaisonnez de sel, poivre, oignons hachés cuits au beurre, ajoutez 50 gr. de beurre amolli. Triturez parfaite- ment le tout et formez ensuite des boulettes que vous aplatissez en biftecks. Faites cuire au beurre à la cas- serole; servez-les sur le plat encore un peu saignants, et versez dans le fond de la cuisson encore sur le fourneau aix cuillerées de «rème épaisse, ajou*.ez un demi-jus de citron. Faites réduire un »instant et versez sur les boulettes. Accompagnez si vous voulez de purée de pommes de terre ou autre légume.

(Remarque Faites hacher de préférence par.le boucher et ne vous servez point du moulin spécial à viande.) (Extrait de A table ehez tante Claire.)

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et chimie industrielles

va célébrer son cinquantenaire C'est là que Pierre Curie fit avec Mme Curie la mémorable découverte du radium

LEcole de physique et chimie industrielles, fondée par la Ville de Paris, rue Vauquelin, qui a donné à la France d'illustres savants et de grands industriels, va célébrer son cinquantenaire. On inaugurera à cette occasion les nouveaux bâtiments destinés aux laboratoires et qui sont en voie d'achèvement. D'importantes manifestations auxquelles sera associé le monde savant, sont organisées à cette occasion, par un comité où figurent nombre d'édiles parisiens, MM. Contenot, Robert Bos, Brandon, Emile Faure, Louis Peuch, René Gillouin, et dont le Président de la Repu- blique a accepté la présidence d'hon- neur. M. Paul Fleurot vient de deman- der au conseil municipal d'apporter son concours à la célébration de cet anniversaire qui témoigne de la part qui revient à la Ville de Paris dans le développement de l'enseignement technique en France. On lui doit cette pléiade de physiciens et chimistes dont les travaux et les découvertes ont si puissamment contribué à étendre le rayonnement de la France dans le domaine des sciences appliquées. Elle a, d'ailleurs, un titre prestigieux à notre gratitude.. N'est-ce pas dans un de ses laboratoires que Pierre Curie fit avec Mme Curie la mémorable découverte du radium ? La création de l'école a été inspirée par un rapport de Charles Lauth, ont miste et inventeur, qui fut l'auteur de la découverte du violet de Paris. Lauth avait demandé, en 1378, que la chimie appliquée devint l'objet d'un enseignement appliqué, et qu'au lieu d'être, comme auparavant une profession à peu près ignorée a laquelle quelques jeunes gens au hasard de leurs rencontres ou des relations de leurs famiUes, après avoir fait un stage dans des laboratoires de facultés étaient plus ou moins b:en préparés, elle devint la profession connue aujourd'hui sous le nom d' c ingénieur chimiste ». L'idée fut complétée par la création d'un enaeignement simultané de la chimie et de la physique industrielles, enseignement qui devait préparer en même temps que des chimistes, des physiciens destinés au cadre de l'industrie électrique à peine éclose mais dont on pressentait déjà l'immense et prochain avenir. Le 1" octobre 1882, l'Ecole de physique et chimie industrielles ouvrait ses portes. On sait la part qui lui revient dans l'élan donné à l'industrie française les noms des savants qui se réclament de son enseignement, MM. Paul Langevin, le directeur actuel de l'école Georges Urbain, Georges s Claude, Paul Boucherot, et cette multitude de techniciens avertis, qui ont si puissamment contribué au développement des industries physico-chimiques en France.

Le comité qui s'est constitué pour la célébration de ce cinquantenaire, couronnement d'une oeuvre dont l'importance n'est pas à souligner, prévoit, en dehors de la manifestation projetée, l'organisation d'une exposition des travaux des élèves et anciens élèves, exposition qui, dans l'avenir, pourra devenir un véritable musée de l'école de physique et chimie. Aristide Véban.

Un important cambriolage interrompu par des agents rue Jules-Breton

Alors qu'ils effectuaient une ronde, hier matin, vers 4 h. 30, les gardiens Glrone et Belbezie, du 13' arrondissement, remarquèrent un individu en station près de la porte du garage d'une entreprise de transports rapides 1. rue Jules-Breton.

A leur vue, l'homme disparut à l'intérieur du garage pour en ressortir aussitôt, suivi de deux autres individus. Tout de suite, le trio s'enfuit à toutes jambes. Après une poursuite vaine, les agents revinrent rue Jules-Breton et constatèrent que la petite porte du grand vantail avait été fracturée. La barre de fermeture était enlevée, tandis que, prête à partir, une camionnette chargee de ballots, se trouvait à l'intérieur.

Voyant que leur arrivée opportune venait d'empêcher un important cambriolage, les policiers prévinrent le commissariat du quartier de la Gare, ainsi que le propriétaire de l'entreprise, M. Chavand.

Ce dernier pouvait constater peu après que les malfaiteurs avaient eu tout le temps de faire leur choix parmi les marchandises entreposées, puis de charger sur le véhicule près de deux tonnes de ballots de tissu représentant une somme de 80.000 francs.

Chargé de l'enquête, M. Fréderique, commissaire du quartier; l'inspecteur Rollet, de la police judiciaire, s'aperçut que le numéro de la camionnette avait été maquillé. Il put, au cours de la matinée, retrouver le véritable propriétaire du véhicule, M. Estieux, demeurant à Bry-sur-Marne, et apprendre ainsi que la voiture avait été volée mardi 14 mars, au marché de Nogent- aur-Marne.

L'inspecteur va s'efforcer de retrpuver les malandrins dont il ne possède malheureusement qu'un signalement peu précis.

Rixe meurtrière dans un établissement dn boulevard de la Chapelle

Les gardiens de la paix, en service boulevard de la Chapelle, entendaient, hier matin, à 4 heures, des cris provenant d'un établissement situé au numéro 26. Quelques instants après, ils en voyaient sortir un individu qui. les apercevant, détala à toutes jambes. Après une poursuite de quelques instants, les gardiens appréhendèrent l'individu qui, conduit au commissariat de la Goutte-d'Or, déclara se nommer r Joseph Guillouard, vingt-cinq ans, couvreur en chômage, 5, rue dé Bonneuil, à Saint-Denis.

Il venait, à la suite d'une querelle, de frapper de plusieurs coups de couteau à l'abdomen, M. Albert Kreitz, trente ans, maçon en chômage, 7, chemin de Stains, à Saint-Denis, qui se trouvait avec lui dans l'établissement du boulevard de la Chapelle.

Celui-ci qui, grièvement atteint, ne put être interrogé, fut transporté à Lariboisière.

En fouillant, le meurtrier et les vêtements de la victime, on s'aperçut que tous deux étaient porteurs d'une somme de 2.500 francs. Interrogé sur la provenance de cet argent, Guiliouard finit par avouer que ces sommes avaient été volées au cours d'un déménage- ment, à M. Pierre Lavenant, 4, rue du Nord, à Saint-Denis. Les deux compè- j res, sous prétexte d'aider M. Lavenart, lui avaient dérobé 6.000 francs, puis avaient disparu. Après avoir dépensé un millier de francs dans des établissemants voisins des Halles, ils s'étaient rendus boulevard de la Chapelle et,. là, au moment du partage, une rixe avait éclaté.

Guillouard, qui est titulaire de deux condamnations pour vol, a été envoyé au dépât.

LES CADETS SUEDOIS AU MUSÉE DE LA MARINE AL cours do leur visite à Paris, les cadets suédois, dont le bâtiment-école, le croiseur Fylgia se trouve actuellement au Havre, ont visité, sous la conduite de l'attaché naval, le Musée de la marine.

Ils ont longuement admiré, en connaisseurs, les collections uniques au monde de documents et instruments nautiques de toutes époques et la merveilleuse exposition de vaisseaux de guerre et de commerce qui constitue un des plus beaux orn»D»"«Vi de ce

SALONS

ET EXPOSITIONS! Femmea et chevaux, d'Edgar Degas. Luc-Alb. Moreau. Femmes peintres. Quelques autres manifestations particulières

Les ébauches et les sculptures réunies, pour une quinzaine, dans les vitrines de chez Hébrard (rue Royale) montrent, une fois de plus, à quel point Edgar Degas poussait le scrupule quand il se trouvait devant ses modèles, tantôt féminins, tantôt pur sang.

Le naturel est étudié et rendu avec tant de justesse que l'on se demande ce qu'avec pareil respect du motif il reste à l'imagi- nation. et ce que deviendrait l'art des statuaires si, comme Degas, ils ne plaçaient rien plus haut en art que l'immédiate réalité.

Cr Degas, exceptionnellement doué comme technicien, se trouvait en parfait accord avec le goût de son époque, époque de réalisme et de sincérité où régnaient les Jola, les Manet et 'les impressionnistes. Du reste, à cette école du réalisme appartiennent encore aujourd'hui de nombreux peintres et dessinateurs.

Luc-Alb. Moreau, qui occupe les cimaises de la galerie Cardo, en est un exemple frappant, aussi bien lorsqu'il illustre les confidences de Mme Colette ou, armé d'un crayon ou d'un bout de sanguine, pénètre dans l'intimité champêtre de cette dernière. qu'aux rares moments où il manie le pinceau et nous offre un Dessert méditerranéen, à moins que ce ne soit un portrait de l'auteur de la Naissance du jour et des Dialogues des bétes un besoin de faire vivant, à force d'être franc, domine style, lyrisme et synthèse cèdent devant la volonté de rester vrai.

Si l'on ajoute à ces quelques réflexions que Moreau est un lithographe hors ligne, il est facile d'imaginer l'intérêt que présente la rencontre d'un œil aussi sûr que le sien avec les pensées et les souvenirs aussi frais, aussi humains que ceux de Colette.

Plusieurs femmes peintres sont également à l'honneur: chez Marcel Bernheim, c'est Andrée Joubert qui charme non seu!ement avec ses décoratives gerbes de fleurs champêtres, mais encore avec des impromptus inspirés par Nice, Cannes et leur atmosphère avivante chez Blot, c'est Claire Valière dont l'humble ardeur, de façon prenante, anime les thèmes choisis chez Barreiro, c'est Tosca Telloni qui aux plus louables intentions plastiques joint une palette pleine d'agrément. Dans la galerie que nous venons de nommer exposent aussi Robert Bonfils qui montre de la force et du tempérament, surtout dans ses natures mortes et Maurice journaux, qui nous offre une jolie suite de délicats tableautins. Chez Drouant, les toiles, moins originales que robustes, de Corbellini, prouvent cependant une saine compréhension des formes et des valeurs. A la Muette, chez Gerbo, à propos des Types morvandiaux de Lucien Labille, dans la préface du catalogue, Yvanhoe Rambosson écrit, avec une impartiaüté parfaite, que < malgré une pâte parfois mince et de nombreuses maladresses », ces personnages sont passionnément observés. Nous ne saurions mieux définir les essais de cet artisan autodidacte, fleurant le terroir et la conviction. Après avoir signalé, à la galerie Charpentier, les débuts des trois frères hongrois Nandor, Maurice et Elemer VaghWeinmann. et, à la galerie Tedesco, les Fleurs exécutées avec circonspection, grâce et habileté par Jacque Bille, nous terminons à la galerie Billiet devant les sous-verre de M. W. Arnold, qui témoigneraient d':ne jolie finesse chromatique et d'un goût excellent si, chez un jeune, des aquarelles pouvaient remplacer le moindre effort réalisé à l'huile, ce que nous ne craignons pas.

VANDERPYL.

Des cambriolears font coup double 120.000 francs de bijoux volés dans deux appartements

Des cambrioleurs se sont introduits, l'autre soir, dans deux appartements du cinquième étage, 63, rue de Maubeuge. occupés respectivement par MM. Edouard Gaïhard, laitier en gros, et Raymond Billen, négociant. Ils se sont emparés de bijoux d'une valeur de 80.000 francs chez M. Gaîhard et 40.000 francs chez M. Billen.

Une enquête a été ouverte par le commissaire de police du quartier Rochechouart. L'inspecteur Liénart est chargé des recherches.

L'Exposition internationale de 1937

M. Fiancette a fait distribuer hier à ses collègues de l'Hôtel de Ville une note dans laquelle il présente un plan très complet et détaillé de la future Exposition internationale de 1937. Cette étude porte sur les multiples sections que comprendra la grande manifestation dont il fut l'initiateur, tant au point de vue des arts décoratifs et industriels modernes qu'à celui de la vie ouvrière et paysanne et de la coopération intellectuelle. Elle constitue comme un avant-propos au débat qui va s'instituer devant les assemblees siégeant à l'Hôtel de Ville sur leur participation à l'organisation de l'Exposition.

Ajoutons que M. Firmin Aury, conseiller général, a déposé une proposition tendant à l'installation de l'Exposition au champ d'entraînement de Bagatelle et dans 1'fle de Puteaux. UNE KERMESSE ET UNE BRADERIE DANS LES X' ET XII'

Deux réjouissances auront lieu, du 6 au 21 mai prochain, dans les Xe et XII* arrondissements.

Le comité local de l'Enfance du Xe organisera, avenue de Verdun (près de la gare de l'Est), une kermesse avec comptoirs pour !es commerçants et emplacements poftr attractions foraines.

Dans le XII' se tiendra, au carrefour Charcnton-Crozatier une braderie orga- nisée par un comité, à l'occasion de la remise la Ville de Paris de l'avenue de Corbera.

L'appartement de M. de Lafreté mort récemment

a été cambriolé hier

Nous avons annoncé récemment le décès survenu, dans les Alpes-Maritimes, où il était en villégiature, de notre confrère. M. Gustave de L.atreté, dont le domicile parisien est 5, place de la Porte-Champerret.

Hier matin, un locataire, qui occupe dans cet Immeuble une chambre au sixième étage, constata, en passant par l'escalier de servtce, que la porte donnant sur la cuisine de t'appartement de M. de Lafreté, au cinquième étage, était ouverte. Inquiet. il avisa le concier;e, qui, a son tour, prévint M. Voinot, commissaire fie police des Ternes, Assisté de M. Cornée, son secrétaire. ce magistrat vint procéder aux constatations. Il se rendit vite compte qu'un cambriolage avait été effectué dans l'appartement. Le voleur avait fracturé la porte donnant sur l'escalier de service, Aucun meuble n'avait été forcé. Les objets d'art étalent restés dans les vitrines. Seul, un cadre fut retrouvé vide sur, une tablé de j la salle à manger. Ce cadre portait une étiquette d'exposition signée et marquée Corot Eeelement. on -etrouva vides une douMine d'<yrins ayant contenu desl médailles anciennes.

Les servi-jes de l'identité judiciaire ont été mandés pour relever les traces qu'ont pu laisser tes cambrioleurs, il est impossible encore d'évaluer l'importance du vol, étant donné que les proches du locataire .décidé n' put pu être encore avisée, ..<

Un carrier en chômage réformé de guerre

blesse deux marins de l'Etat Quelques individus, qui se trouvaient, vers 3 heures du matin, dans une maison mal famée de la rue Fourcy. se prenaient de querelle à propos d'on ne sait quel motif. Dans la rue, la dispute recommença et l'on entendit tout à çoup claquer deux coups de feu, puis des cris de douleur. Pendant que les antagonistes se dispersaient, un agent s'occupait de deux marins qui venaient d'être blessés. C'étaient Raymond Chantereau, de Montigné-Raieries (Maineet-Loire), et Albert Glotin, né à SaintMalo, mais dont les parents habitent Angers. Embarqués sur l'aviso le Salinsd'Hyères, les deux jeunes gens, permissionnaires l'un et l'autre, avaient décidé de passer une nuit à Paris avant de reprendre leur train.

Albert Glotin était fort grièvement

Marinai

blessé, ayant reçu une balle dans la région abdominale. Son camarade avait eu la cuisse traversée par un projectile. Au Val-de-Grâce, où ils furent admis l'un et l'autre, on déclare que l'état du premier est fort grave, car la blessure Intéresse le foie.

Tandis qu'on s'occupait des blessés, le brigadier Solhilac et les gardiens Dufour et Defrance, du IV* arrondissement, se mettaient à la recherche de l'agresseur. Ils le rencontrèrent devant le numéro 135 de la rue Saint-Antoine. Il tenait encore son revolver à la main. Désarmé, l'individu fut conduit devant M. Dormoy, commissaire du quartier Saint-Gervais. Comme il mettait le drame sur le compte de l'ivresse, M. Dormoy le fit examiner par le médecin du service de nuit de la préfecture de police, qui reconnut que l'homme n'était pas ivre. C'est un nommé Alphonse Marissal, né à Paris le 13 janvier 1905, carrier en chômage, demeurant 20, rue des Barres, à Vitry-surSeine.

Réformé à 100 et connu dans les milieux extrémistes, on ne sait trop à quel mobile il à obéi en tirant sur les deux marins qui, d'après les témoigna-, ges recueillis, n'assistaient à la querelle que comme spectateurs. Marissal a d'ailleurs été plusieurs fois condamné pour outrages à la pudeur, viol et recel. Une perquisition opérée dans sa chambre n'a rien fait découvrir de suspect. Il a été mis à la disposition du juge d'instruction.

Obsèques de la générale Fournier Les obsèques de la générale Fournier ont été célébrées hier à 11 heures en l'église Saint-Jean-1'Evangéliste. La levée du corps a été faite par l'abbé Kealer et l'absoute donnée par l'abbé Jourdain. Le deuil était conduit par MM. Henri Fournier, ingénieur en chef des ponts et chaussées Pierre Fournier, sous-gouverneur de la Banque de France, et Mlle Jeanne Fournier, enfants de la générale.

L'inhumation au eu lieu au cimetière des Batignolles,

AU TRIBUNAL MILITAIRE Dix-huit mois de prison à un fermier français établi en Amérique, père de sept enfants, revenu après vingt-trois ans répondre de ses insoumissions en paix et en guerre

Le tribunal militaire de Paris, siégeant hier sous la présidence de M. Peyre a vu se présenter sous l'uniforme un homme prématurément vieil!]! par les travaux de la terre et ne paraissant pas comprendre la gravité des fautes qui lui sont reprochées.

Cultivateur, fils -e cultivateurs de l'Ilede-France, Cyrille Guérin, qui a aujourd'hui quarante-quatre ans, quittait la France en juillet 1910, à la suite de dissentiments avec tes siens. Il venait quelque mois auparavant de passer le conseil de révision, et. ayant été olassé dans le service auxiliaire, devait, en octobre suivant, rejoindre son unité.

Négligeant ses obligations. Cyrille Guérin traversa l'océan. Il se fixa d'abord au Canada, où il prit femme, puie, ayant économisé sur ses gages d'ouvrier agricole, auxquels s'ajoutait quelque bien, il loua puis acheta une ferme aux Etats-Unis. La guerre de 19I4 éclate. Pour paradoxal que cela paraisse, Cyrille Guérin affirme n'avoir appris les dramatiques événements d'Europe qu'en 1917 Il ne lisait jamais do journaux

Il négligera de se présenter au consul de Francs. Mais en 1933 des questions d'intérêt l'appellent en France. Ses parents sont morts, et Guérin veut faire valoir ses droits à une succession.

Il songe, en débarquant, qu'il n'est peut-être pas en règle avec les autorités militaires de son pays. Il se rend à la gendarmerie.

An cours de son instruction. Guérin, qui traite toutes affaires avec un certain sens pratique et une âpreté qui ne manque pas de pittoresque, avait déclaré au magistrat r J'ai sept enfants, en Amérique, dont six ftls, si vous m'acquittez c'est six soldats que je vous apporte. »

Après plaidoirie de M- Bellier. Cyrille Guérin a été condamné à dix-huit mots d'emprisonnement. Le lieutenant-colonel Duzan occupait le siège de commissaire du gouvernement.

Un ancien matelot réformé, rengagé dans la légion, avait cédé son acte d'engagement à un candidat réformé Après avoir servi pendant cinq ans dans les équipages de la flotte, Jean Dugat, en 1926, voulut rengager dans les troupes coloniales. Présentant, à cette époque, de graves troubles nerveux, il fut réformé. Irrésistiblement tenté par la vie militaire, la vie civile ne lui valant rien trois condamnations pour vol, escroquerie, abus de confiance Il se présente, en janvieer 1929 à la sous-intendance militaire de Parts, se disant sujet suisse, pour contracter un engagement dans la légion étrangère. Il est reconnu apte à servir et doit rallier Sidi-bel-Abbès le mois suivant. Mais, entre temps, il rencontre un camarade de Dunkerque, nommé Watin, qui. lui, n'a pu être admis dans la légion étrangère.

Watin dérobe-t-il les papiers et l'acte d'engagement de Dugat ? Dugat les lui vend-il ?

C'est ce qu'on ne saura pas. Dugat affirme avoir eu à cette époque des crises d'épilepsie.

Au moment de partir. Wattn est saisi de scrupules Il se rend à la sous-intendance et avoue la supercherie que Dugat et lui ont machinée. Après plaidoirie de M8 Jean Jacqul-not. Dugat s'entend condamner A deux ans de prison.

LA MI CAREME

AUX HALLES CENTRALES Voici le programme organisé demain pour la mi-carême par ie comité des lates des Halles de Paris

A 15 h. 30, réception de la reine des Halles centrales à l'Hôtel de Ville par le président du conseil municipal. A 16 heures, visite et distribution de friandises par S. M. Mlle Georgette Lefebvre. aux Enfants-Assistés, 74, rue Denfert-Rochereau.

A 21 heures, grande fête de nuit parée et costumée, au Palais des expositions f (porte de Versailles), salle des congrès. A 23 heures, élection de la reine de France, avec le concours des associations des provinces françaises, et couronnement de la reine des Halles centrales. A minuit, grand concours de travesta (nombreux prix).

Nombreuses attractions, snus la direction artistique de M. Ventura Scaglia, président des Corses de Paris, avec la participation des comités des fêtes des Ile et va arrondissements.

Loyers d'avance et saisie» gager ie en justice de paix L-> non-paiement des loyers d'avance autori»e-t-il la saisi* des meubles du locataire par le propriétaire? Monsieur le président, plaide un avocat pour un propriétaire, nous demandons à notre locataire le paiement de son loyer et la validité de la saisiegagerie de son mobilier, que nous avons fait pratiquer à défaut de paiement, en vertu de l'article 819 du code de procédure civile.

Monsieur le juge, répond un autre avocat, au nom du locataire, il est vrai que nous n avons pas payé le loyer du terme en cours. Mais c'est un loyer payable d'avance, au début du terme. Si le loyer est dû, il n'est pas échu, au sens de l'article 819, pas plus que le terme. Nous ne pouvons accepter la saisie-gagerie.

C'est une opinion, observe le juge. Ce doit être la bonne, précise l'avocat du locataire.

Pourquoi ça ? réplique le demandeur. Un loyer payable d'avance est un loyer dû, c'est incontestable. S'il est dû, il est échu. Or l'article 819 dispose que le propriétaire peut faire saisir-gager pour loyers échus.

C'est une autre opinion, en effet, déclare le juge.

Oui, monsieur le président, reprend l'avocat du locataire. Mais ce n'est pas celle d'un certain auteur dont le petit ouvrage Entre locataires et propriétaires* de la librairie Larousse, mérite bien quelque considération. Sur la question qui nous divix. il expose justement les deux opinions contraires, avec tous les arguments qui militent en faveur de l'une ou de l'autre et, après avoir discuté sur le sens des mots c dus a et c échus sur leur équivalence ou non, il fait ressortir avec une force imparable que le loyer est un fruit civil, dont le bénéfice ne s'acquiert que par accession, successivement, de terme terme, c'est-à-dire après jouissance effective du preneur. C'est là une conclusion qui s'appuie, non pas sur le byzantinisme des mots, mais sur le fond même, sur l'essence, sur la substance du droit. Parler de loyer d'avance est un contre-sens, une expression, peut-être commode en pratique, mais qui est contraire à la nature du contrat de, location. Qui parle ainsi? Mais c'est vous, monsieur le président, car l'auteur de l'ouvrage, c'est vous-même. Tiens 1 tiens dit doucement le juge. C'est ma foi vrai. J'avais oublié. Il y a eu la guerre. Et depuis.

Monsieur le président, reprend l'avocat, vous êtes, comme tous les juges. indépendant. Mais il y a un esclavage qui vous tient bien c'est la jurisprudence. Vous ne pouvez pas vous déjuger. Bon D'accord ) 1 Mals votre client doit tout de même le loyer. Il n'a pas payé.

Il paiera en deux fois, monsieur le juge.

-r- J'accepte, dit le propriétaire.

Et la saisie-gagerie ? demande le locataire.

Naus statuerons après le terme échu, conclut le juge. A ce moment, le loyer dû d'avance sera un loyer échu. Nous aviserons alors suivant que vous l'aurez payé ou non.

Fort bien. En attendant, le point névralgique n'est pas résolu. Le juge espère sans doute que les choses s'arrangeront entre les deux adversaires. sans qu'il ait à prendre une décision. Qui sait s'il ne vaut pas mieux ainsi. dans l'intérêt même des plaideurs? Paul Lamalou. Une visite du cardinal Verdier à l'asile de Picpus

Le cardinal Verdiet, accompagné de son secrétaire, s'est rendu, hier à 12 h. 30, à l'occasion de la Saint-Joseph, à l'asile de vieillard» que tiennent les Petites Sœurs des Pauvres. 73, rue de Picpus.

Reçu par le chanoine Coquerel, le père Mateo, le docteur Panier, médecin de l'asile, et les dames bienfaitrices, le prélat visita la cuieine. Au réfectoire des hommes, revêtant un tablier blanc, il servit lui-même la soupe aux convives. Au réfectoire des femmes, il distribua des petits paniers de friandises. Puis, se rendant à l'infirmerie, où les impotents achevaient leur repas, il leur adressa une allocution émouvante.

FAITS DIVERS Les aceidenb de la rue

Un taxi piloté par le chauffeur Henri Rerichon, demeurant 7. rue Auguste-Beau. à Courbevoie, s'est renversé hier, h 5 heures du matin, devant la n- 102 du faubourg Saint-Martin, avec ses'occupants M. Joseph Hadot, 6, rue Boyer, et Mlle Jeanne Baudry, 3. rue de Douai.

Le chauffeur et M. Hadot n'ont guère que des contusions, mais MHe Baudry. qui a la jambe gauche fracturée, est à SaintLouis.

Place de la République, M. Adolphe Robelac, habitant 328. rue des Pyrénées, est renversé par un tramway. Saint-Louis. Renversé par une camionnette, boulevard du Montparnaeae, alors qu'il passait à moto, M. Ladislas Lantos, imprimeur. demeurant 11, rue du Parc-Montsouris. est blessé et transporté à Neck.

Mme Julie Bonal, soixante-huit ans. demeurant 18, rue La Hire, est renversée par une auto, boulevard de l'Hôpital. Pitié. Un marchand de cacahuètes, en voulant éviter un tramway à l'intersection du boulevard de Magenta et de la rue Lafayette, est renversé par une auto. Larlbodsère. Identité inconnue.

Une auto conduite par M. Marcel Léonard. habitant 5. rue Bergère, a renversé et blessé deux passantes sur un trottoir de la rue de Paradis. Ceux-oi, Mme Eugénie Colmar, demeurant 1 bis,- rue Morère, et M. Arsèna Toults, 25, rue Lepic, ont été. la première admise dans un état grave à l'hôpital Lariboisière. le second pansé au même hôpital.

Manifestation de sympathie

A l'occasion de son départ en retraite. le gardien cycliste Joseph Gaillot, du XIX' arrondissement, a reçu de ses collègues de la brigade de nuit un objet d'art-

Une fillette succombe à ses brûlures Au domicile de ses parents, 6, GrandeRue, à Créteil, la jeune Huguette Riant, âgée de deux ans, jouait dans la cuisine, lorsqu'elle renversa sur elle le contenu d'une bassine d'eau bouillante. Grièvement brûlée, la fillette a succombé quelques heures plus tard.

Surpris boulevard Saint-De-ils alors qu'ils transportaient 70 kilos de plomb volé dans une maison inhabitée rue EugèneVarlln. deux Individus sans domicile fixe, Aristide Guéleu et Yves Guéguen, vingtcinq et vingt ans, ont été envoyés au dépôt par M. Làng, commissaire de la ForteSaint-Denis.

M. Noël Yiljird, aoixante-quxtre ans, domicilié 12, rue Véron, meurt subitement en arrivant à son bureau, rue de Magente. 1 Un incendie s>st déclaré ftans l'atelier de mécanique de M. Guillet. 21, rue Louis-Pergaud, occasionnant des dCg&ts importants. Il a été éteint par les pompiers de la caserne Nationale.

M. Jean Tardée!, vingt-trois ars, manœuvre, 15. rue Lambert. *st »sph>xié wcldentellement par gaz d'éclairage. On arrête, pour vol de vêtements sur une voiture qui stationnait rue des PetitesEcuries, un repris de justice, Marcel Nier vingt-cinq ans, tonnelier, sans domiclle nxe.

Ce soir, l'Université populaire de Saint-Denis donne, salle du cinéma Ptthé, rue Catulienne, une soli-43 r6gionaiiste avec lee concours de l'Amicale dlonysienne des originaires dn ̃ v»i> -tmi L'Auvergne, ses beauté, ses coutumes, ton histoire a, par M. Fontanier, député de la Corrèzt; projections cinématographiques; présentation de chants et danses en costumes par !a c Bourrée », •

THEATRES

CONFERENCE

o- Le public de l'Université des Annales fit fête hier au docteur Raoul Baulet qui. dans la série du Second Empire, donna une conférence du plus vif intérêt sur le docteur Evana, LA célèbre dentiste que l'empereur et l'Impératrice voulurent bien admettre dans leur Intimité. Le docteur Evans, fidèle jusqu'à la mort, se montra digne de cet honneur; aux jours tragiques de septembre 1870. c'est à lui que l'impératrice demanda asile et Il eut la gloire d'aider à la fuite. Cette brillante et pittoresque conférence, très applaudie, aera redonné» vendredi à 5 heurea, salle Gaveau. Conjerencia la publiera.

THEATRES

AUJOURD'HUI. Opéra, 8 h., reprise de la Damnation de Fauat, de Berlioz. Comédie-Française, 8 h. 30, première de la Francerie, pièce en trois actes de M. Faut Reynal.

-o- OPERA. Ce soir, après la Damnatlon de Faust, le ballet le Spectre de la rose sera dansé par Mlle Camille Bos et, M. Serge Lifar.

o- COMEDIE-FRANÇAISE. Le service de première pour la Francerie sera reçu ce soir.

-o- OPERA-COMIQUE. Mlle Fanny Heldy chantera ce soir Madame Butterfly, avec MM. Micheletti (Pinkerton) et Jean Vieuille (Sharpless). Le spectacle ne terminera par Valses.

o- GAITE LYRIQUE. Demain (mlcarême) matinée à 2 h. 45 le Pays du sourire, avec les créateurs. Soirée à 8 h. 45 en présence de Franz Lehar, qui dirigera t'orchestre le vendredi.

o- PALAIS-ROYAL. Dernières du grand succès de rire ta Efaàson d'en face (demain matinée).

o- La cent cituquantière représentation d'Un soir de Réveillon fut hier fêtée en un amical déjeuner. Directeurs, auteurs, interprètes, amis s'étaient réunis au Café de Paris .pour y célébrer le succès de l'actuel spectacle des Bouffes-Parisiens. La gaieté et l'esprit avaient, ce jour-là, quitté la rue Monsigny, suivant dans ses agapes la troupe brillante d'U» soir de Réveillon. o- ATHENEE. Par suite du décès de Mme Jacques Deva!, la générale ae Peau d'Eapagne qui devait avoir lieu hier s.'ir a été remise à une date ultérieure. o- CAPUCINES. Pour ne pas se rencontrer avec la générale de la pièce de M. Henry Bernsteln au Gymnase, Mme Berthez remet au lundi 3 avril, en soirée, la générale d'6 la pelle bergère.

-o. THEATRE DU VIEUX-COLOMBIER. La Compagnie des Quinze donnera, aujourd'hui et demain en soirée les deux dernières représentations de Vioiante. •o- TH. COMŒDIA. M. Marcel Nancey retient la date du 29 mars pour la générale du célèbre vaudeville, transforma en opérette, le Contrôleur des wagons-lits, par M. André Bisson fils, musique de M. Romolo Alégianl.

o- ALBERT-I". Ce théâtre vient de retenir Mondy, pièce en trois actes et neuf tableaux de M. Tubiana, et Nous sommes seuls, pièce en un acte de M. Langlols. o- Le déjeuner mensuel du Club Sportif de l'Union des Artistes aura lieu mardi 28 courant, it 12 h. 30. 27, bd des Capucines. sous la présidence de MM. R. Dumont et Martin Plaa

o- A l'occasion de la mi-carême, M. Léon Volterra a décidé de donner demain jeudi. à 3 h., une matinée supplémentaire de Monsieur le comte, l'amusante comédie de MM. Yvan Noé et de Vere Stacpoole, avec tous ses créateurs.

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L'élection.de Mademoiselle Paris aura lieu le 7 avril

Le grand gala de Paris du théâtre, du music-hall et du cirque, au cours duquel se fera l'élection officielle de « Mademoiselle Patis » pour 1983, aura lieu le vendredi 7 avril, à 14 h. 30, au Casino de Paris.

Aux côtés des artistes les plus en vue des théâtres de Paris, de célèbres vedettes des théâtres de Londres. Madrid, Bruxelles et Berlin paraltront sur la scène. Puis, quatorze avocats parmi lesquels MM. Rozemberg, Victor Boucher, Max Dearly, Jean Marsac, Saint-Granier, Duvaliès, assisteront les six candidates au titre de « Mademoiselle Paris entre lesquelles le public choisira. Les billets numérotés donnéront droit à la tombola, qui comporte quatre lots de SO.UOO francs.

Ce magnifique gaK sera en même temps une bonne œuvre, étant donné au bénéfice des petites filles élevées par l'Œuvre de Béthanie, de Vitry-sur-Seine. qui sont les filleules de Mlles Paria depuis 1930.

MUSIQUE

CONCERTS PASDELOUP

Th. des Champs-Elysées

Samedi 25 mars, 9 h., Mine Lotte Schœne chantera des mélodies de Mozart, R. Strauss et P.O. Ferroud <1" aud.). Mort et transfigwration (R. Strauss); Incantation (P. Capdevielle Ur» aud.); Cinquième Symphonie (Beethoven). Chef d'orch. Albert Van Ra*lte.

Dimanche 26 mars 4 h. 30, festival de musique russe. M. Arthur Rubinstein joutera 11' Colle. piano et orch.; Rachmaninoff et Petrovxhka, piano seul (Stravlnskv); Cinquième Symphonie (Tchajkowsky) Huit Chanta populaires russes (Liadow) Fonderie d'acier (Hossolow). Chef d'orch. A'.bert Van Rsal2e.

o- La célèbre danseuse espagnole Manuela del Rio, actuellement à Bordeaux. fera sa rentrée à Paris le 25 avril. Elle parattra dans son répertoire et en des créations. au THEATRE DES CHAMPSELYSEE& Elle sera accompagnée par son guitariste Joaquin Roca

o- Demain et samedi 25 mars. grande matinée supplémentaire em raison du triomphal succès de la Joie de Parts, avec Joséphine Baker, au Casino de Paris.

-o- Nous apprenons avec plaisir que

CINEMAS

M. Charles Jourjon, dont l'état de santé avait cee temps dernlers laissé quelque peu à désirer, va maintenant beaucoup mieux. Il se repose en ce moment dans sa propriété des environs de Rouen et il espère bien, après quelques semaines de eoina, consacrer à nouveau toute son activité à la direction d'Eclair- Tirage.

Le plus grand succès de rire 1.000.000 DOLLARS LEGS Sous-titres français

SEMAINE D'EXCLUSIVITE

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LA RESTAURATION

DE LA TOUR DE JEAN SANS PEUR M. Léon Riotor a déposé au conseil municipal une proposition tendant à la restauration de la tour de Jean Sans Peur et à son affectation aux archives de la commission du Vieux Paris. Cette tour, on le sait, s'élève 20, rue Etienne-Marcel, près de l'école communale de garçons. Elle faisait partie de l'hôtel des ducs de Bourgogne, construit vers la fin du xiv* siècle. Le guignol gratuit

pour les enfants des chômeurs Demain Jeudl, au parc Montsouris, le théâtre des Marionnettes réservera sa première séance, à 14 heures, à tous les enfants qui Justifieront du chômage de leurs

n

MUSIC-HALLS

Chronique du Cèpe Le cirque Rancy à Bordeaux

La firme la plus populaire du monde du cirque français n'est heureusement pas. morte avec les frères Alphonse et Napoléon Rancy, décédés tous deux l'an dernier. Mme veuve Alphonse Rancy, avec le concours de son fils aîné, André, promu directeur, assurera jusqu'en 1935 les deux saisons de cirque de Bordeaux, qui ont lieu concurremment avec les grandes foires de mars et d'octobre.

Ayant fait le déplacement de la métropole du Sud-Ouest à cette occasion, j'ai été heureux de constater le succès remporté par le cirque installé selon la coutume, à rentrée des Quinconces. Il faut dire que M. André Rancy a tenu à présenter des programmes excellents, avec renouvellement partiel à la fin de la première quinzaine.

Au premier programme, j'ai noté la belle haute école d'André Rancy et le remarquable numéro de danse acrobatique de Timgo, ainsi que les lions de Violette d'Argens. Au deuxième, le triple jockey des Germans, la fameuse troupe d'acrobates les Mendez. l'orchestre féminin de Cécile Solas et les tigres d'Alfred Court, présentés avec brio par le dompteur Trubka que nous n'avons pas vu à Paris depuis 1928.

Aux deux programmes figurait le très intéressant numéro des éléphants d'Alfred Court, présentés par le capitaine Martin. Les clowns de la maison étaient Alex et Philip, qui ne sont autres que Bugny, expartenaire de Rhum à Médrano et le fis ainé de l'excellent Cairoli.

Il est superflu d'ajouter que le chapiteau était élégamment décoré et très confortable. Cela va de soi quand il s'agit du cirque Rancy. Souhaitons que nos autres établissements ambulants donnent des spectacles du même ordre pendant la saison qui vient de s'ouvrir. En tout cas, les Bordelais ont prouvé par leur empressement qu'ils savaient apprécier un beau programme de cirque classique.

Les forains installés sur les Quinconce ont également fait d'excellentes affaires. Parmi les < métiers les plus importants et les mieux présentés, j'ai remarqué la ménagerie de Jean Pezon, dernier héritier d'une illustre dynastie. Jean Pezon exécute avec quatre lions superbes une entrée de cage c en férocité digne de celles qui rendirent célèbre son père, Gilbert Pezon, à la fin du dernier siècle. Ce ne sont pas des llons très faciles et Jean Pezon a été blessé à la main la semaine dernière au cours de son travail. A la méo séance, le dompteur Petit, le doyen de nos belluaires, a eu le bras labouré d'un coup de griffe par sa lionne Judith. Les lions font parler d'eux, cette année, à Bordeaux.

Henry Thêtard.

Paris va posséder

un « haras » de chats ratiers M. Jean Chiappe, préfet de police, vient de déposer sur le bureau du conseil municipal un mémoire tendant à la création d'un haras a de chats ratiers qui approvisionnerait la Ville de Paris et la banlieue parisienne d'animaux sélectionnés d'une grande utilité pour la destruction des rats.

Dans son mémoire, le préfet rappelle les efforts réalisés jusqu'ici pour détruire les rats auxquels on peut attribuer annuellement plusieurs milliards de déprédations, efforts qui n'ont apporté qu'un remède très ordinaire à un état de choses dont nombre de ville» se plaignent. Les expériences ont démontré que seuls les chats sont susceptibles de constituer le meilleur et le plus efdcace procédé de destruction. C'est pourquoi, d'accord avec M. Adrien Loir, correspondant de l'Académie de médecine et directeur du bureau d'hygiène du Havre, et le bureau d'histoire naturelle, il propose au conseil municipal la création à l'abattoir de Vaugirard d'un « haras de chats ratiers. Les animaux seraient entretenus et nourris par le personnel de la Fourrière avec les déchets provenant de l'abattoir.

CRËERA-T-ON UN CASINO AU BOIS DE BOULOGNE ? Une proposition a été déposée hier au conseil municipal par M. Fernand Moriette tendant à la construction et à l'exploitation par un concessionnaire d'un casino municipal au bois de Boulogne. La Ville prélèverait un pourcentage sur les recettes, allant jusqu'à 75 ce qui, d'après l'auteur de la proposition, permettrait d'améliorer les services de l'Assistance publique en dotant Paris d'hôpitaux modèles et faciliterait la réalisation des opérations relatives à la démolition des îlots insalubres.

FAILLITES. Roberto de Lucca, ébéniste, 8, rue des Vignobles. Gaston Creusot, < Mondial Cinéma ». & Châtilkmsous-Bagneux, 1, rue Sadi-Carnot. Gherscovici, alimentation, 6, rue ArmandCarrel. « Haute Couture Roby cap. fr., 13. rue du Helder. Société parisienne régionale alimentaire, capital 100.000 francs, 12, rue Pavée. Mme Anna Leclerc, garagiste, aux Lilas, 45. rue de l'Avenir. Georges Dortet, charpente, 111. rue des Grands-Champs. Adolphe Starcke, robes et mantesux, 23, rue de ChotseuL Paul Curieux, légumes, 2, rue BriseMiche. Théodore Alicante, cuirs, à Gentilly, 14, rue Frileuse. Mme Samejah Brenot d'Alaize. salon de thé. Mabrouck b 11, rue de la Trémoilie. Albert Estermann, parquets, à MalakoE, 8 bis, rue Legrand. Emile Delanoue, travaux publics, à l3sy-les-Moullneaux. 2, avenue de la République. Garage Saint-Christophe cap. 200.000 francs, A Colombes, 58. rue des Champarons. Georges Tsanaktzts, coiffeur, 46. rue du Château-d'Eau. Cochot frères », tôlerie, 128, rue SaintMaur. Tovic Knirel, commission, 37, rue de Paradis, Thaudière, vins et liqueurs, à Clichy, 31 bis, rue Martre. Marcelln Duchaille, transports, à Courbevoie, U. rue de l'Atma.

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Les accidents du travail en justice en paix

Un jugement met la réparation d'un dentier brisé à la charge de l'accidenté Pourquoi certaines incommodités physiques chez les autres excitent-elles communément notre hilarité? Ainsi quel théoricien du rire expliquera les raisons secrètes qui nous font nous esclaffer au spectacle ou au récit d'un chauve perdant sa perruque ou d'un édenté son râtelier? C'est un fait démontré aujourd'hui encore, à cette audience de paix où des murmures joyeux accueillent la déposition d'un brave homme venu réclamer le prix d'un dentier détérioré au cours d'un accident du travail.

J'allais livrer des caisses de bière pour le compte du brasseur, mon patron, explique-t-il, lorsque, à un croisement, un lourd camion a heurté ma voiture. Aîe, ma mère 1 Projeté de mon siège sur la chaussée, j'en ai vu trente-six chandelles. Des bleus par tout le corps. Voici d'ailleurs le certificat du' docteur, monsieur le juge. Il m'accorde quinze jours d'incapacité de travail. Ces quinze jours de demi-salaire et les frais médicaux, l'assurance veut bien me les payer; mais elle refuse de régler la note du dentiste, 420 francs, pour soins et réparation de mon râtelier brisé dans la chute. Pourquoi dtnc ?

Pourquoi, réplique le représentant de la compagnie, parce que la détérioration de votre dentier, que nous ne contestons du reste point, n'a entrainé pour voua aucune incapacité de travail spéciale. Vous allez fort Faudrait, sans doute, en plus que j'aie la bouche en marmelade. Si je n'étais pas tombé, le râtelier ne se serait pas cassé, voyons Puisque vous remboursez les dépenses causées par l'accident, vous devez bien aussi régler le dentiste 1

Nullement. Nous nous en tenons fermement à la loi. Il ne vous suffit pas de justifier que le dentier s'est brisé lors de la chute, il vous faut encore prouver que sa réparation s'imposait pour atténuer votre incapacité de travail ou pour obtenir la consolidation de la blessure. Chinoiseries.

Chinoiseries, peut-être, coupe le uge, mais chinoiseries appuyées sur le droit. L'argumentation de l'assureur est fondée. La victime d'un accident du travail doit payer elle-même les débours engagés, une fois la blessure consolidée, et qui, sans être rigoureusement indispensables à sa* santé, ont pour simple but d'améliorer son confort. Seul peut se voir englober dans les frais médicaux le coût de l'appareil orthopédique destiné, en diminuant l'éten-' due de l'incapacité, à favoriser une reprise plus rapide du travail. Ce n'est pas le cas. Avec ou sans dents, vous pouvez aussi bien charrier notre bière. En conséquence, je suis obligé dé vous débouter. Moralité arrangez-vous en tombant pour ne point briser votre râtelier, étiqueté dépense somptuaire, et qu'il vous faudrait faire rafistole)' de vos propres deniers.

Henry Pacaudièbe.

FETES ET REUNIONS L'assemblée annuelle de VAssnciation de la presse éconnmiqx.e et financière s'est tenue sous la présidence de M. René Théry, président de l'association. Tous les rapports ont été approuvés à l'unanimité. A l'issue de l'assemblée, le bureau a été renommé s a n changement président, M. René Thery vice-président, M. Armand Mayer secrétaire général. M. Julien Martin trésorier i M.. Alphonse BeHamy. Les Ariégeois de Paris ont élu pastoureile pour 1933, Mile Odette Authier. Ses demoiselles d'honneur sont Mlles Madeleine Soum et Madeleine DéserL

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AU CONSEIL D'ÉTAT La loi sur les emplois réservés. Sur rapport de M. A. Parodi. auditeur, et con-formément aux conclusions du commissaire du gouvernement Rivet, le conseil d'Etat a jugé que la loi du 30 janvier 1923 n'a établi au profit des bénéficiaires de ses dispositions qu'un droit de préférence en ce qui concerne l'obtention des emplois réservés. Ce droit ne saurait. dès lors, faire obstacle au pouvoir dont dispose l'administration de ne-pas pourvoir, dans l'intérêt du service, à la vacance d'un emploi.

Réintégration d'un professeur. Par décret du 24 juin M. Schatz fut nommé professeur d'économie et de législation industrielle et rurale à la faculté de droit de Lille. Quelques années plus tard, 11 fut envoyé en mission au Caire. Le ministère de l'Instruction publique encouragea beaucoup ce voyage.

L'administration fut désappointée tors que. en 1923, M. Schatz demanda, à l'expiration d'un congé régulier, à être réintégré dans ses fonctions. Aussi fit-elle la sourde oreille. D'année en année, jusqu'au 6 novembre 1928, M. Schatz renouvela sa demande sans Jamais obtenir de réponse. De guerre lasse, Il fit déposer un pourvoi devant le conseil d'Etat par M. Roger Ségogne.

Sur le rapport de M. Delfau, maître des requêtes. et sur les conclusions de M. Rivet, commissaire du gouvernement, le conseil d'Etat a donné raison au professeur.

lndemnité pour un tableau endommagé. SI* Pournin, avocat à la cour d'appel de Paris, membre du conseil de l'ordre, avait, dans sa galerie murale, un joli tableau d'isabey qu'il évaluait à 20.000 ou 22.000 francs. Or un monteur de l'administration des Téléphones, venu pour arranger un appareil. causa, par un geste maladroit, la chute de la toile du peintre célèbre. Ce tableau fut déchiré sur une longueur de huit à dix centimètres.

Après expertise, l'administration offrit 2.000 francs. M. Pournin demanda au conseil d'Etat une contre-expertise.

Sur le rapport de M. Gélinet, maître des requêtes, et conclusions de M. Rouaselier, commissaire du gouvernement, la Haute Assemblée a alloué au réclamant une indemnité de 3.000 francs, assortie des Intérêts à compter d'avril 1930.

Bégie directe d'affichage sur des immeubles communaux. Une compagnie d'affichage demandait l'annulation, pour excès de pouvoir, d'une décision par laquelle un préfet a refusé de déclarer nulle de droit une délibération d'un conseil municipal décidant d'exploiter en régie directe l'affichage sur les immeubles de la commune. La compagnie d'affichage soutenait que, en exploitant en régie un service ressortissant normalement à l'industrie privée, alors qu'aucune circonstance exceptionnelle ne se présente, la commune sort de ses attributions.

Sur le rapport de M. Reinach, maître des requêtes, et conformément aux conclusions du commissaire du gouvernement Rivet, le conseil d'Etat a décidé qu'il appartient à une commune, comme à tout propriétaire, de régler le mode de perception des revenus de ses immeubles.

Les droits des blessés dans les opérations antérieures 1914. La commission de classement de la Drôme avait écarté la candidature de M. L. bien qu'il fit état d'un taux d'invalidité plus élevé que M. V. par le motif que son infirmité avait été contractée au cours d'opérations de guerre antérieures à la guerre 1914-1918.

Sur le rapport de M. Parodi, auditeur, et conformément aux conclusions du comguerre 1914-1918. »

d'Etat a annulé cette décision.

c Il ressort des travaux préparatoires de la loi du 22 juin 1927, dit l'arrêt, que le législateur a entendu supprimer toute différence de traitement entre les invalides et réformés d'avant-guerre et ceux de la missaire de gouvernement Rivet, le conseil I,es traditions concernant les cloches. Le conseil municipal de Sins-le-Noble (Nord) avait décidé que les cloches de l'église à reconstruire ne porteraient aucune Inscription ni emblèmes religieux et que leur installation ne pourrait donner lieu à aucune cérémonie religieuse. Sur recours de l'abbé Boumanne, le conseil d'Etat a annulé la délibération du conseil municipal et la décision préfectorale.

Le déplacement d'office n'ouvre pas droit à indemnité. Par arrêté du préfet de Seine-et-Oise en date du 29 juin 1926, M. Aubin, directeur de l'école des garçons d'Aulnay-sous-Bois, fut nommé, sans qu'il sût pourquoi, directeur *de l'école des garçons de Vaujours. Il se savait bien noté, mais l'administration lui faisait grief de manquer d'autorité sur ses subordonnés. Il

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soupçonnait ces derniers de le desservir parce qu'il se refusait à adhérer au syndicat des instituteurs. Son déplacement d'office entralna pour lui, prétend-iL la perte d'avantages et de rémunérations diverses qu'il chiffra à 145.000 francs. Il demanda au conseil d'Etat de casser l'arrêté de déplacement et de lui octroyer, une indemnité.

Ses deux pourvoies viennent d'être rejetfs. A la cour de cassation La réglementation des débits Ce boisson* dans les « agglomérations nffovelles ». Pour ouverture illicite d'un débit de boissons à Blanc-Mesnil (Seine-et-Oise). M. Belot, restaurateur, avait été condamné, le 2 décembre 1930, par la cour de Paris, statuant sur l'appel d'un jugement du tribunal correctionnel de Pontoise, à 100 fr. d'amende et à la fermeture de son débit. ainsi qu'à une amende fiscale de 500 fr. plus décimes.

Sur le pourvoi de M. Belot, soutenu par M- Cuuriac, alors que M' Jolly plaidait pour la régie, la cour suprême, présidée par le premier président Leacouvé, a cassé l'arrêt de la cour d'appel, après rapport du conseiller Maestracci. pour violation des lois des 9 novembre 1915 et 30 avril parce que rien, dans cet arrêt ni dans l'enquête antérieure n'indiquait que le débit litigieux n'eût pas été transféré « dans une agglomération nouvelle ». Le procès sera jugé à nouveau par la cour d'appel de Rouen.

Dans une affaire analogue, la cour de cassation vient d'annuler un autre arrêt de la cour d'appel de Paris du 25 novembre 1930 qui. confirmant un jugement correctionnel du tribunal de Corbeil. avatt condamné M. Lecaplain, débitant à Massy (Seine-et-Oise), à 50 francs d'amende avec fermeture du débit et même amende liscaie que ci-dessus. (Renvoi également à Rouen.) La cassation, prononcée sur plaidoirie de M' Nicolay, repose sur ce que la toi du 30 mars 1929 n'ayant pas modifié tes précédentes la cour d'appel avait omis de spécifier les éléments constitutifs d' agglomération nouvelle » applicables au transfert d'un débit de boissons déjà existant.

Les dommages-intérêts aux compagnies d'assurances et aux victimes en cas d'accidents d'autos. Le 10 octobre 1928, vers la fin de l'après-midi, une collision se produisait au carrefour formé à Paris par les rues de Lisbonne et de Téhéran entre un taxi de la Compagnie Générale des Voitures, conduit par le chauffeur Crochet, et une automobile Citroën. pilotée par une dame Foubert, qui tenait sa gauche. Le taxi fut renversé et le chauffeur reçut des blessures d'une certaine gravité, ainsi que la demoiselle North, domestique, qui occupait l'intérieur de la voiture. Auteur de l'accident, Mme Foubert, au lieu de s'arrêter, avait continué sa route en direction du boulevard Malesherbes. Elle fut traduite devant le tribunal correctionnel de la Seine et condamnée, le 27 décembre 1929, sur la déposition formelle d'un témoin, à un mois de prison avec sursis et à 500 francs d'amende pour blessures par imprudence (art. 320 du code pénal) et délit de fuite (article premier, loi du 17 juillet 1908).

Sur les conclusions des victimes, parties civiles, le tribunal accordait à M. Crochet une Indemnité provisionnelle de francs, saut à parfaue après expertise médicale à Mlle North, 1.500 francs de dommages-intérêts pour demi-salaire et préjudice moral à la Compagnie Générale d'Assurances contre les Accidents, assureur de Mme Herriet, patronne de Mlle North, 1.295 fr. 45, à titre de remboursement enfin, à la Compagnie Générale des Voitures, employeur de M. Crochet, 3.645 fr. 95 pour Il même cause. Mme Foubert était condamnée à tous les dépens.

La prévenue et le ministère public ayant interjeté appel, la cour de Paris confirma la décision des premiers juges par un arrêt en date du 6 novembre 1931, contre lequel Mme Foubert s'est pourvue en cassation. prétendant qu'elle avait été condamnée à réparer deux fois le préjudice causé à Mlle North, et ce, en violation de la Mgle « Nul ne peut s'enrichir injustement aux dépens d'autrui. >

Après plaidoiries de M" Cartault, pour la demanderesse, et Morillot, pour la Compagnie Générale des Voitures, la chambre criminelle, présidée par M. Scherdlin, a rejeté le pourvoi de Mme Foubert par le motif que n'ayant opposé, en première instance et en appel aucune fin de non-recevoir ni aux réclamations des deux parties civiles ni aux condamnations prononcées à leur profit, elle ne pouvait formuler pour la première fois, en cassation, un grief nouveau, mélangé de fait et de droit.

Pierre JOUVENET.

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MM. Robert et Emile Schreiber reçoirent le prix Nouvion

Hier soir, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, en présence de M. Albert Lebrun, président de la République, et sous la présidence de M. Louis Serre, ministre du Commerce, a eu lieu la remise solennelle des prix et médailles institués par le comité national des conseillers du commerce extérieur.

Plusieurs prix ont été décernés, notamment le prix Maurice Nouvion, qui, chaque année, est attribué au- publiciste économique dont les écrits auront le mieux contribué au développement de notre commerce extérieur.

Ce prix, dont les titulaires, les années précédentes, ont été MM. Lucien Romier, Edouard Julia, Henri Truchy, membre de l'Institut, etc., a été décerné pour 1932 à MM. Robert et Emile Schreiber.

LA CITÉ UNIVERSITAIRE' M. de Monzie préside

le banquet des grands quotidiens Le ministre de l'Education nationale a présidé hier matin le banquet orga- nisé au restaurant de la Cité universitaire par le Syndicat des grands quotidiens. Le banquet a eu lieu dans le cadre familier des étudiants de la Cité et en observant le menu du jour. Successivement, MM. André Honnorat et Bourrageas, président du Syndicat des grands quotidiens, ont pris la parole. Terminant la série des discours, M. de Monzie a exposé dans quelles conditions s'était développé, depuis 1925, le groupement des maisons d'étudiants et indiqué comment le projet de la Faculté de médecine à l'hôpital Sainte-Anne se rattache au développement de la Cité universitaire.

LA VIE SPORTIVE AU PALAIS DES SPORTS

Ce soir, sur la patinoire du Palais des Sports, se disputera un match de hockey sur glace comptant pour la Coupe des Champions. L'équipe de Tchécoslovaquie, champion d'Europe 1933, rencontrera une sélection française.

Une rencontre féminine entre « Droit au Eut » et les Flèches Noires et une exhibition de patinage par Ernst Baier, champion d'Allemagne, deuxième du championnat d'Europe, sont aussi au programme.

A LA SALLE WAGRAM

Ce soir, à la salle Wagram, la Société Athlétique Montmartroise donnera son gala annuel avec la participation des haltérophiles Bisogno, Le Put, cham- pions de France Cottier, champion de Paris des lutteurs Marton et Thomas et des gymnastes « les Touristes de Suresnes champions de France. LA REINE DU XIX* Le comité général des fêtes du XIX' organise, le samedi l«r avril, un grand bal de nuit au profit de la caisse des écoies dans la salle de la mairie du XIX', au cours duquel seront élues la reine et ses demoiselles d'honneur. Les jeunes filles qui désireraient être candidates au titre de reine sont priées de se faire connaître au siège social, café Hermite, 121, avenue Jean-Jaurès.

LA NAVIGATION FLUVIALE Yonne Sens. 1 m 26.

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BULLETIN ORPHÉONIQUE LE GRAND CONCOURS

DE LEVALLOIS

Un grand concours International de musique pour harmonies, fanfares, chorales d'hommes, chorales de dames, chorales mixte& estudiantinas, symphonies, trompes de chasse, trompettes, tambours et clairons, sociétés d'accordéonistes, de fifres et de tambourinaires de toutes divisions aura lieu à Levallois-Perret les 4 et 5 juin 1933. M, Rouquier, maire, en est le président d'honneur, et là présidence générale du jury est confiée au mattre Roger Ducasse, Inspecteur général de l'enseignement musical. Il sera donné aux membres du jury, des mieux composés, le pouvoir de récompenser les efforts méritoires des groupements. MM. les directeurs pourront recevoir l'un des trois diplômes prévus pour récompenser leur mérite. Les trois épreuves habituelles auront lieu le dimanche 4 juin et le concours Individuel le lundi 5 au matin. Les premiers prix solistes recevront des médailles en espèces en outre des médailles artistiques décernées. Les sociétés étrangères et françaises apprendront avec plaisir que ce grand concours est doté d'une subvention municipale exceptionnelle de 300.000 francs, qui assurera, au prorata des points obtenus, des primes en espèces à toutes les sociétés, même à celles qui ne se présenteront pas au concours d'honneur.

L'objet d'art en argent massif, la Covpe d'Orphée, du maitre Raoul Bénard. grand prix de Rome, constituant le challenge International créé par les frères Andrieu de l'Echo des concours, sera vivement disputé dans les deux catégories fanfares et chorales d'hommes. Son attribution se fera à la société qui aura totalisé le plus grand nombre de points dans les trois preuves. Il est à bien observer que les points de l'épreuve d'honneur ne seront triplés que pour le calcul de la prime en espèces.

Il est d'usage que les sociétés fédérées remettent au jury leur livret d'inscription; elles n'oublieront pas cette coutume louable. Celles non classées désirant concourir devront subir l'examen fédéral d'un jury constitué par leurs soins. L'épreuve de lecture à vue sera suivie de l'exécution. Les sociétés d'excellence et supérieure devront, obligatoirement. se présenter au concours d'honneur ainsi que celles ayant obtenu un premier prix de lecture à vue ou d'exécution, ou possédant un minimum de 30 points conquis dans les deux épreuves subies. Les sociétés lauréates en honneur devront se faire entendre durant un concert de gala. Elles recevront une indemnité. Les adhésions, qu'il sera prudent de ne pas différer, sont reçues dès maintenant, accompagnées d'un mandat de 50 francs remboursés après le concours. Le tout devra être adressé, avant le 15 mars 1933, à M. Perignon, secrétaire général, à la mairie de Levallois-Perret. M. Manouvrier, président de la Fédération musicale de la Seine et de Seine-etOise, figure parmi le vigilant comité organisateur avec le titre de commissaire général et celui de directeur de l'Harmonie municipale de Levallois-Perret C'est dire que le fonctionnement de cette organisation sera supérieure et qu'elle promet d'être des plus sérieuses sous le patronage fédéral musical de la Seine et de Seine-etOise. A dix minutes de la capitale, Levallois-Perret et son grand concours international offrent un attrait Irrésistible pour les tétes de la Pentecôte.

La somme considérable consacrée à l'orphéonisme peut permettre tous les espoirs aux sociétés participantes. Sans aucun doute cette joute pacifique sera fune des plus séduisantes de l'an de grâce 1933. •»v» Paris. Symphonie du V arrondisse. ment. Sous la présidence de M. Brévannes, vice-président de la Fédération musicale de France, et des assesseurs, M. Turlais, secrétaire de la Fédération musicale de la Seine et de Seine-et·Oise M. Alfred Wolff, rédacteur du bulletin orphéonlque du Petit Parisien, il a été procédé, le 21 février 1933, au classement de cette société présidée par M. Vergne. officier de la Légion d'honneur. Après l'exécution de quelques oeuvres de Haëndel. Haydn, Schubert, dirigées par M. Mayan, la Symphonie de V* arrondissement de Paris a été classée en première division, deuxième section. Clichy (Seine). L'Harmonie de Clichy, que dirige avec un talent éclairé M. L. Bouttier. a donné un grand concert en l'honneur de ses nombreux membres honoraires.

Le programme comprenait une Importante partie lyrique avec le concours d'artistes de valeur. Une mention toute spéciale à Mme Gabaroche, qui obtint un succès natteur dans l'interprétation de vieilles chansons.

Ce qui devait attirer plus spécialement notre attention c'était l'audition de l'har-'

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monie, qui nous fit entendre l'ouverture des Noces de Figaro, Roméo et Juliette, la scène du bal, les Scdnea alsaciennes et la Marehe de Tannhœuaer, sans oublier un concertino pour petite et grande clarinette, Grimeo de Gatti.

Les solistes méritent nos chaleureuses félicitations. qu'ils s'agissent de MM. Lemahieu. petite clarinette, et Fessier, grande clarinette. dont le jeu précis enthousiasma l'assistance Grujon, un haut boite émerite; Kielosse. saxophoniste Devred. flûtiste, premier prix du Conservatoire.

L'Harmonie nous donna l'impression d'être en progrès et plus vivante que jamais.

Le ministre de l'Educatlon nationale s'étalt fait représenter par M. GauthierChaumet, son chef de cabinet, dont la compétence artistique et la parfaite courtoisie sont légendaires. Le ministre du Commerce avait délégué M. Cazals. chef de cabinet, qui complimenta artistes et musiciens. M. Guillaume Balay, qui devait présider cette belle fête artistique, n'ayant pu abandonner les landes bretonnes, s'était fait excuser.

Il nous reste a fAliciter l'excellent directeur de l'Harmonie. M. Brouttier, qui, avec un dévouement inlassable, présida aux destinées d'une société qui lui doit sans conteste, les magnifiques qualités artistiques qu'elle a révélées au cours de ce concert.

v»** Le concert de la Boulonnaise. Cette grande fanfare donnait récemment, à Huyghens. sa dixième audition. Cette vaillante phalange exposa avec science le minutieux travail de ses répétitions. Il s'agissait d'interpréter des œuvres telles que la 1" Symphonie, de Beethoven Messidor, de Bruneau la Marche solennelle, de G. Sporck Ranta, de Bizet le Menuet des Follets, la Danse des Sylphes, la Marche hongroise de la Damnation de Faust. les France Juges. de Berlioz la Sérénade, de Saint-Saëns. et le Larghetto pour cor et orchestre que M. Ch. Levasseur fla nous fit entendre, avec toute la sclence qu'il possède. Toutee ses oeuvres, transcrites par l'éminent chef. laissèrent une excellente impression symphonique due aux huit timbres essentiels de l'harmonie, instruments adjoints par M. Levasse ur.

La partie vocale de cette belle audition fut confiée au « Cercle choral parisien », qui, sous l'habile direction de M, Darcieux, prit une grande part du succès en interprétant remarquablement la Marche hongroise, la Cour des Miracles, le Larqn d'Hmndel, Plaisir d'Amour, Jalouse Nuit et Berceuse de Mozart, dans laquelle le ténor solo M. L. Brout eut les honneurs du bis.

Cette dixième audition coyncidait avec le 70· anniversaire et le cinquantenaire de direction de M. Ch. Levasseur; à cet effet. les présidents d'honneur de la Boulonnaise. M. Morizet, sénateur, maire de BoulogneBillancourt, et M. Roger Ducasse, grand prix de Rome, remirent au héros de Ja fête, au nom de la Boulonnaise, des Enfants de Saint-Denis, de l'Avenir de la Seine, de l'Harmonie d'Asnières et de ses amis, un magnifique objet d'art signé H. Dropsy pour son dévouement exemplaire à l'art musical populaire.

Cette manifestation de sympathie fut soulignée par de frénétiques applaudissements.

En résumé, excellente journée pour la cause orphéonique, où M. Mallarmé, exministre, s'est associé aux paroles de M. Morizet pour faire obtenir la croix d'honneur tant méritée par M. Levasseur. «u Vincennes. Groupe musical Independant. Cette harmonie, dirigée par M. Flot, ex-chef de musique militaires, répète au siège les dimanches dès 10 heures. Au tableau d'étude sont inscrites les œuvres suivantes l'Arlésienne, Esquisses sur les steppes, les Erinnyes, Rapsodée norvégienne, etc. Le comité Informe les musiciens soucieux d'exécuter de la belle musique que quelques places sont vacantes à différents pupitres les inslrumentistes qui voudraient bien les occuper seront les bienvenus. Ecrire à M. Flot. au siège social, maison Gey, 10, avenue de Paris, Vincennes.

Nanterre. La « Benjamine » est une mignonne société de trompettes fondée récemment par un ami des enfants, M. Gustave Bruno, ex-trompette major. dont la réputation Instructive et tnstrumentale n'est plus à établir.

Ce jeune groupement, placé sous la surveillance d'un comité de parents et d'amis, est composé d'exécutants âgés de dix à douze ans, assurés contre tous risques d'accidents.

Le sous-chef, qui possède onze années et six mois, fait préluder les répétitions par des exercices préparatoires.

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Le concert de la Chorale mixte universitaire. Cette audition fut des plut charmantes et empreinte d'une cordiale familiarité. Les Invités composant une assistance d'élite se pressaient dans la spacieuse salle alsacienne, tandis que la studieuses jeunesse enthousiasmée était accoudée aux galeries, applaudissant aussi à tout rompre la parfaite exécution d'un programme composé par l'experte directrice chorale Mme Samuel. La presse a déjà relaté la future assemblée des chorales universitaires, invitées par les eho·raies sœurs des Etats-Unis à se rendra a Chicago durant la prochaine exposition. Notre chorale universitaire parisienne pourra se présenter convenablement chez nos amis américains. Dans la Fête polonaise, de Chabrier, ses qualités vocales se sont déployées. elles donnèrent une fin délicieuse au Cantique de Racine, elles surent aussi vaincre une difficulté tonale prolongée dans le Rossignol, de Ratez. et, enfin, opérer un joli début dans les chœurs d'Esther, tout cela grâce à la science directive de Mme SamueL, Cette chorale peut arriver à posséder une supériorité, une excellence même, si les soixante sujets la composant veulent être dociles au professeur émérite qu'est leur vénérée directrice. Il serait bien Injuste de ne pas féliciter Mlles Coste et Lemaire, sopranos Mlles Caplan et Bernard, pianistes MM. Le Van Tinb. Locker. Paoletti, instrumentistes, puis M. Hoche, ténor, et l'acclamé Richardot. chanteur des plus délicats. Ils contribuèrent talentueusement au succès de cette élégante réunion. Boulogne-sur-Seine. La grande fanfare la Boulonnaise a le bonheur de voir promu officier de l'Instruction publique le corniste émérite qu'est M. Charles Levasseur, fils du directeur, dont le cinquantenaire de direction est un fait accompli. mais pas encore récompensé.

Sont nommés officiers d'académie M. Guilbert, le timbalier si appréciable, et M. Pessard, premier cor, tous sympathiquement connus.

**̃*» Harmonie et Choral P.-L.-M. Le samedi 1" avril 1933. à 21 heures, dans la salle des fêtes de la Compagnie P.-L.-M.. 19. rue Traversfère. grande soirée orphéonique par le Choral P.-L.-M. (90 exécutants). Directeur M. G. Turotte. Au programme dix chœurs*de différents auteurs français, belge, allemand. tchèque, espagnol et russe (plusieurs de première audition). Le groupe choral adresse un chaleureux appel à tous les orphéonistes pour qu'ils viennent nombreux à cette soirée entièrement gratuite et préparée à leur intention.

La prande semaine musicale de la Baule-sur-Mer. La Société des fêtes de la Baule-sur-Mer organise une grande semaine musicale du 8 au 14 juillet prochain.

Les sociétés musicales d'amateurs y sont conviées nul doute que ces festivités retiennent l'attention de ceux qui aiment la musique. Toute la lyre y sera représentée: musique ancienne, moderne, religieuse. profane, musique de chambre et de plein air.

On se rappelle le succès remporté par le concours de 1926, qui permit à quantité de musiciens de connaître cette région privilégiée qu'est la Côte d'amour.

Les festivités musicales de juillet prochain ont été soigneusement arrêtées nous pouvons dire que 1933 ne cédera rien à 1926.

La partie principale sera un concours national de musique avec la collaboration de plus d'un millier de musiciens harmonies, fanfares, chorales, orchestres estudiantinas. fanfares de trompes de chasse et de trompettes de cavalerie, cliques de tambours et clairons sont conviés à des joutes pacifiques, suivant les règles établies dans le monde orphéonique. C'est le dimanche 9 Juillet qu'elles se dérouleront dans le cadre enchanteur de cette station balnéaire. Le lundi 10 juillet, les épreuves de quatuors et solistes réuniront les amateurs désireux de se. présenter devant le jury. Une soirée de gala est envisagée, puis une grand'messe en musique et un concert vocal et tnstrumental dans le délicieux théâtre de verdure; puis encore d'autres manifestations.

Les sociétés musicales désireuses de prendre part à ces fêtes, sont Invitées il demander le règlement du concours de musique à M. Labière. secrétaire de ia Société des fêtes de la Baule.

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LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (328 m. :0)

Au cours de nos émissions de la journée 12 heures, 13 h. 10. 14 h. 15. 15 h. 15, 15 h. 50, 16 h. 50. h. 45 et 20 h. 20. cours et dernières informations Unanciéres. 7 h. 1S, réveil en fantare et musique enregistrée.

7 h. 30, revue de la presse, informations, (dernières nouvelles.

7 h. concert offert par le Journal e Pantagruel » Hymne de l'infanterie de marine (Cappe); Polka (Weinberger) Histoire de la torét viennoise (Strauss); Con$Fastes. pot pourri (Robrecht) Faut rien prendre au sérieux (M. Yvain); Les Epouscux do Berry (LhulHlers); SI l'avais des ̃viles (Ouvrard); Auprès de ma blonde (Andolfl).

8 h. 15. menus de la ménagère donnés par la maison « Lesieur », propos de bonne humeur, pronostics de la grenouille et dernières nouvelles.

8 h. 25, suite du concert Tom-thumbs drum tSarony) Veux-tu me pardonner ? (Katscher): Paris, Je t'aime (Schertxinger); tin bon cœur de Paris (Flament).

8 h. fin de l'émission.

SANDWICH DE CRABE DU JAPON Mettez, en quantités égales, du crabe finement haché avec des œufs durs passés au tamis. Arrose» avec du bon beurre fondu, du bouillon de boeuf et du sel. Etalez ce mélange entre des tranches minces de pain de mie, coupées en diagonale.

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12 h, 1U, e Quelque* enregistrement» de Charles liebert » La maison de mon cœur est prête (Gaston Dumestre) Vous êtes si jolie (faut Delmet) Envot de deurs (P. Delmet) Petite brunette aux yeux doux (P. Deimet) Petit chagrin (P. Delmet) Charme d amour (P. Delmet). 12 h. 25. entr'acte.

12 h. 30, la minute de « l'Intran ». 12 h. 35, concert par Ferréro et son orchestre de bal champêtre, offert par « Polydor ».

Quadrille de La Mascotte » (Mudranutfrxi: M*llrlfniu> r\iT.ur\in (Fi»rrero): Rigolette, polka (Ferrera); La Vie partsienne, quadrille (Offenbach-Strauas) Plaislr des bois, valse; Au joyeux Tyrol, mazurka Extraits de L'Auberge du Cheval-Blanc e (Jacoba, Bénatzky-BesnardDorln); Danse hongroise (Brahms); Peyrusse en tête (Vacher): Balle, java (Bernlaux); Au son de l'accordéon, valse (Vacher); La Java de* petits cœurs (Vacher); La Java au benrre noir (de Bozi); El bombita (Ferrero); Mazurka fantaisie (Ferrero).

13 h. 45, c Quelques extraits d'opérette* »: Le monde est beau (Lehar) Ciboulette (R. Hahn) Les dragons de Villars (Maillart). (musique enregistrée).

14 heures, fin de l'émission.

18 h. 46. journal parlé du Poste Parisien. par M. Maurice Bourdet.

19 h., la Damnation de Faust, «Menu»' des follets et valse des sylphes » (Berlioz* Prélude à l'après-midi d'un faune (Debussy) Capriccio espagnol (R.-Korsakofï).

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Expériences de dispositifs d'adhérence pour tracteurs agricoles

Des expériences contrôlées portant eur les dispositifs d'adhérence pour tracteurs agricoles autres que les chenilles auront lieu au printemps 1933 par les soins du iwmité central de culture mécanique et de l'office départemental de Seine-et-Olse. Sont admis à prendre part aux expériences des dispositifs se rapportant à l'une des catégories suivantes

Première catégorie: dispositifs non élastiques, axés ou articulés sur roue à jante rigide.

Deuxième catégorie: dispositifs élastiques dont l'élasticité provient de l'emploi d'une matière souple, en bande continue ou en éléments distincts, sans Intervention d'un gaz sous pression et complétés ou non par des organes fixes, amovibles ou articulés, propres à accroître l'adhérence dans des cas particuliers.

Troisième catégorie dispositifs élastiques dont l'élasticité provient de l'emploi d'une matière souple, avec intervention d'un gaz introduit et maintenu sous pression, complétés ou non par des organes fixes, amovibles ou articulés propres accroître l'adhérence dans des cas particuliers.

Les industriels qui désireront participer aux expériences devront en faire la demande à M. le directeur des services agricoles de Selne-et-Oise, 5, avenue de l'Opéra, à Paris-I", au plus tard le 31 mars Cette demande devra être accompagnée D'un engagement sur papier timbré avec signature légalisée conforme au modèle indiqué dans le règlement

29 D'une description complète et détaillée du dispositif qu'ils désirent présenter; 3° De l'indication de la marque, du type et de la puissance du tracteur sur lequel le dispositif sera monté.

Lei industriels résidant à l'étranger devront faire faire cette demande par un agent ou représentant agréé par eux et résidant en France.

Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser à l'Office départemental agricole de Seine-et-Oise, 5, avenue de l'Opéra, à Paris, ou venir y consulter le règlement relatif à ces essais.

PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 n.. Informations.

12 h., disques chronique du tourteme concert.

13 h. 30. disques.

14 h.. causerie.

15 h., concert pour les aveugles.

18 h. 15. Radio-Journal

19 h. 30, cours d'anglais concert. 20 h. 30, Diamileh, opéra-comique en un acte (Bizet).

RAD10-VITUS (308 m.). 20 h.. concert. 20 h. 30, Egmont (Beethoven) Louise (Charpentier) Faust (Gounod) Otello (Verdi) les Pécheurs de perles (Bizet). 21 h. 30, la Chasse (Liszt) Joyeuse Marche (Chabrier) Contes d'Boffmawn (Offenbach) Danse des Sylphes (Berlioz). 22 h., danses.

RADIO-L. L. (370 m.). 12 h. 19 h. 45 et 21 h.. concert. 13 h. et 19 h., informations. RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 30. 13 h.. 17 h.. 18 h. 15, 19 h. 30, concert. 20 h, la Csarine (Kalmann) Dans l'éclat de la chandelle (Manfred) Sous la lune (Ketelbey) Danse de la Poupée (Hagen) > Valse de Phryné (Ganne) Kermesse villageoise (Filipucci) Ciboulette (Hahn) les Mousquetaires au couvent (Vnrney) Véronique (Messager) Ce que c'est qu'un drapeau (La Mareille) Défilé de la garde, républicaine (Wettge) dus avant postes (Czibulka).

21 heures. la Fleur de lotus (Schu-

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Entendez ce cri d'alarme et faites comme M. C. J., expertcomptable, qui nous écrit:

''La chute de mes cheveux prenant une allure inquiétante (J'en al compté parfois plus de quatre vingts entre lee dents du peigne) je me suis vu contraint de recourir la SUvixrine.

Cela ne veut pu dire que je négligeai* de soigner ma Chevelure auparavant. J'al taté

vainement de pres- que tous les p6tro-

le* et soi-disant régénérateurs. Par

mann); la Lettre du jardinier (Tournier); Fleur d'amour (Mendoza); la Petite Maiton btanche (Hanley); Colombinella (Dumestre).

22 h. 30. Paillasse (Leoncavallo) Don Juan (Mozart); Fête de nuit (Kromberger) Si mes vert avaient des ailes (Hahn); Dans te paradis (Stelle); Fiançailles de Cendrilion (Dicker).

23 heures, Allô Allô Vtenne (Morena) Rêve idéal (Fucik); Quatre mots (Erwin); Troia Bouquets (Strauss) Chant hindou (Rlmsky-Korsakoff ) Lake Michigan (Heymann).

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c Deux tonneaux d'un hectolitre, un chaudron en cuivre ou émaitlé, d'une contenance de 15 titrea, et un tamis.

Mettre dana un des deux tonneaux 30 d 40 Htree d'eau et y faire fondre autant de fois 1 kg. 700 de sucre qu'on déaire donner de degrés alcooliques d la bidre (17 gr. de sucre pour 1 degré et par litre).

Pour assurer une bonne fermentation, il est bon d'ajouter t'eau sucrée, par hectolitre, grammea de phosphate d'ammo·niaque et 150 grammes d'aeide tartrique. Mettre 600 grammes de houbion dans le chaudron, y verser 10 litres environ d'eau bouillante, couvrir, laisser infuser pendant une heure ou une heure et demie et faire passer le liquide à travers le tamis. Faire ensuite bouillir le houblon dans 10 litres d'eau, qu'on laisse réduire à 8 litres, et passer aussi le liquide d travers M filtre. Réuntr les deux liquides obtenus, tea mettre dans le tonneau contenant l'eau sucrée et compiéter a 100 litre» avec de l'eau. Faire en sorte que la température du mélange soit de 17 d 18 degrés.

Ajouter 250 a 300 grammes de levure fraîche que l'on mélanpe très actlvement avec le liquide. Ne pas mettre tes levures d une température de 80 ou 35 degrés, car elles seraient tuéea.

La fermentation commence d se produira alx nu huit heure» après la mise en levain: le moût se couvre d'écumes de plus en plus épaisses, qui tombent ensutte et sont remplacées par une écume boursouflée, visqueuse, jaunâtre, formée de levures qui se sont multipliées en très grand nombre. A l'aide d'une écumoire, cette écume peut être mise part vour la mise en levain d'un autre tnnneau.

Quand la fermentation est terminée, le colle avec de la colle de poisson et la dose de 3 à 4 grammes de colle sèche par heolitres >

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CAFÉS. Le Havre, 21 mars. A terme, les 50 kilos mars, 17S 75 avril. 180 75 mal, 177 25 juin. 177 juillet. 176 août, 175 25 septembre, 176 25 octobre, 175 75 novembre, 175 25 décembre, 1T4. Ventes sacs.

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BLES. Courant, 102 75 et 50 P avril, 103 25 P mai, 103 75 et 103 50 P 3 d'avril. J03 50 et 75 P 3 de mal. 102 25 et 101 25 P. Cote officielle du olé disponible 104.

AVOINES, Courant, 71 75 A avril., 50 V mal, 74 75 V 3 d'avril. 74 75 V 3 de mat. 74 50 P.

FARINES. Courant, 136 V avril. 136 V mal. incotées 3 d'avril, 137 V de mal, 137 V.

ALCOOLS. Courant, 855 a 865 avril. I !J55 à 875 d'avril, 855 à 8S0 mai, 3 de mai, 860 a 880 3 de Juin, H60 il 880 juillet-août, 8W à 880.

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Hausse de 0 50 au kilo sur l'agneau de lait, 8 à 12 ordinaires, 7 50 à 12 poule d'.nde, 14 à 18. canard nantais et rouennalp. 15 50 à 17 tO de 1 fr. sur le poulet du Midi 18 à

Baisse de 0 50 sur le lapin mort, 11 75 à 12

Hausse sur la barbue, 12 à 20 bar, 10 à 30 congre, 3 à hareng étranger, 1 à 3 Hollandais. 3 à 4 merlan ordinaire, 0 50 il 4 raie, 2 50 il 5 sole fraiiçalde, 25 à 4U; étrangère, 24 à 32.

Baisse sur la langouste. à 35 le mulet, 8 à 17 turbot. 14 à

Les beurres fins valaient nu kilo de 10 il 20 50 ordinaires, 10 il 16 50 et les oeufs, de 280 à le mille.

Hausse sur les épinards, 100 A 180 l'en- iive belge. 100 à 160 la carotte nouvelle d'Algérie. 140 il le chou de Bruxelles. 80 A 230 les cent kilos le chou vert de Paris. 25 il 80 le chou-fleur de la Manche, 40 à 180 de Roscoff. 50 à 170 le cent Les pommes communes valaient au cent kilos de 80 à de choix. 300 à 800. MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord. Pour New-York les 22/3 et 24/3. via le Havre le 24/3, via Marseille.

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desordres dans l'organisme.

Il est donc indispensable de vîiller à la bonne Circulation

du Sang qui doit vivifier tous les organes sans le»

congestionner.

L'expérience a suffisamment prouvé que la

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uniquement composée de plantes, dont !es principes actifs

ont été extraits par un procédé spécial, est le meilleur

Régulateur de la Circulation du Sang qui soft connu.

Tout le monde fait maintenant la Cure de

JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY ¡qui guérit les Troubles do la Circulation du sang, les Mala-

dies de l'Estomac, da l'Intestin et des Nerfs, les Migraines,

les Névralgies; toutes les Maladies Intérieures de la

Femme, les Accidents du Retour d'Age, Ie3 Chaleurs,

Vapeurs. Etouffements. Congostion. etc. etc.

Une cure d'au moins six semaines, c'est bien peu de

chose, quand on songe aux différents malaises que l'on évitera

grâce cette sage précaution.

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