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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-03-21

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 21 mars 1933

Description : 1933/03/21 (Numéro 20475).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627674d

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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M. RAMSAY MACDONALD ARRIVE CE MATIN- A PARIS Le Premier britannique s'entretiendra avec M. Daladier et M» Paul-Boncour du projet présenté à Rome par M. Mussolini

IL Macdoasld et sir John Simon au Vatican

M. Macd'onald, qui arrive ce matin à Paris, aura avec M. Daladier et M. Paul-Boncour des entretiens d'une importance capitale. Ces entretiens, en effet, faisant suite à ceux qui ont eu lieu à Rome entre le Premier britannique et M. Mussolini, permettront au chef du gouvernement français et au ministre des Affaires étrangères d'examiner avec M. Macdonald, en en approfondissant le contenu, les propositions du duce.

Notre envoyé spécial à Rome a tenu les lecteurs du Petit Parisien au courant des négociations de Rome et leur en a exposé les idées directrices. Elles sont résumées, d'ailleurs, dans le communiqué publié avant-hier par le palais Chigi et se traduisit par « l'examen d'un projet d'entente surles principales questions politiques préparé par le chef du gouvernement italien pour mettre en œuvre la collaboration des quatre grandes puissances occidentales dans le but d'assurer, dans l'esprit du pacte Kellogg et de la déclaration de « non-recours à la force » une longue période de paix à l'Europe et au monde

Les termes mêmes employés à la fin de ce communiqué et les désirs de paix durable qu'il exprime né peuvent que rencontrer l'approbation unanime de l'opinion française et de son gouvernement qui, en toutes circonstances, a donné de multiples preuves de son attachement irréductible aux thèses de « non-recours à Ja* force » et de sa volonté pacifique. Cette approbation' est d'autant plus naturelle que le communiqué ne manque pas d'ajouter que le projet est conçu « dans l'esprit du pacte Kellogg » auquel la France et de nombreuses autres puissances ont donné leur loyale et complète adhésion.

Il est cependant de toute évidence nécessaire, pour les hommes d'Etat responsables, de faire le tour des « principales questions politiques » dont il s'agit dans le communiqué, d'examiner le c projet d'entente » sur ces questions qu'a préparé le chef du gouvernement italien, d'envisager les moyens de « mettre en œuvre la collaboration des quatre grandes puissances occidentales », les conditions de cette mise en œuvre et ses répercussions sur la situation générale en Europe. Le problème est extrêmement complexe et mérite l'attention.

En effet, les positions des diverses puissances ne reposent pas sur des mobiles identiques.

L'Angleterre, préoccupée par le danger allemand, cherche, par l'organe de M. Macdonald, à le limiter, sans sacrifier son rôle traditionnel comme arbitre dans les affaires continentales. L'Italie, attachée à l'idée d'une bonne entente avec l'Angleterre, recherche, par la revision du statut politique de l'Europe, les conditions qui seraient les plus favorables à une politique dynamique de grande puissance.

Quant à la France elle-même, si elle a intérêt à voir l'Allemagne relâcher ses liens avec l'Italie, il est peut-être à craindre que, dans un directoire des quatre grandes puissances, elle ne se trouve d'une façon générale en face de deux demandeurs, l'Allemagne et l'Italie, et que ce soit toujours à elle que l'on demande des concessions, l'Angleterre jouant le rôle d'arbitre.

Elle n'a également aucun intérêt à se dresser ni contre la S. D. N., ni contre la Petite Entente et la Pologne, ni 'contre les petites puissances qui abondent sur le terrain de Genève dans le sens des grandes idées internationales défendues par la France. Il semble donc que si la France réussissait à faire introduire dans le pacte des quatre grandes puissances les idées de la S. D. N. et celles des petites puissances, le pacte ramènerait les combinaisons de Rome à Genève, et l'on se trouverait de nouveau à Genève sous le régime du pacte de la S. D. N.

On voit combien le problème est complexe et combien sont importantes les conversations qui vont se dérouler à Paris sur ce sujet.

La complexité du problème n'a d'ailleurs pas échappé au Premier anglais qui, hier matin, avant de quitter Rome, a déclaré en particulier Aucune nation d'Europe ne doit manifester de la nervosité ou de l'inquiétude à l'égard des discussions qui ont eu lieu à Genève ou à Rome, car, à Genève comme à Rome, nous avons été Européens.

Et plus loin

Dans nos' conversations, nous n'avons eu à aucun moment l'idée d'imposer de volonté à aucune des nations intéressées.

Ces déclarations complémentaires semblent bien, conjuguées avec les termes du communiqué italien, indiquer, de la part de M. Macdonald, une volonté précise de préparer une paix durable en Europe en tenant compte de grands principes posés à Genève et des facteurs divers qui entrent en jeu dans la situation actuelle.

Cest une idée généreuse que de, pré-

parer en Europe une atmosphère de confiance, de collaboration et de compréhension réciproque et il est hors de doute que les conversations d'aujourd'hui à Paris ne manqueront pas, en éclairant les divers aspects du problème, d'aider à la recherche des solutions appropriées au but poursuivi. E. G. AU CONSEIL DES MINISTRES Les ministres se sont réunis hier, à 17 heures, en conseil, à l'Elysée, sous la présidence de M. Albert Lebrun. La délibération s'est prolongée jusqu'à à 19 h. 45.

M. Edouard Daladier, président du Conseil, ministre de la Guerre, et M. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, ont fait au conseil un exposé détaillé des négociations internationales qui se sont poursuivies depuis quelques jours, tant à Paris qu'à Genève et à Rome.

(Voir la troisième page les dépêches de notre correspondant particulier d Borne.)

ATTENTAT A CHANGHAI

CONTRE TCHANG HSUE LIANG Changhaî, 20 mars (dép. Havas.) Une bombe a éclaté au domicile du maréchal Tchang Hsue Liang, dans la concession française, mais elle n'a fait que des dégâts matériels.

M. et Mme DOUMERGUE VONT QUITTER L'EGYPTE Alexandrie, 20 mars (dép. Havas.) M. et Mme Doumergue se sont embarqués à bord du Mariette-Pacha. Ils ont été salués par le gouverneur d'Alexandrie, le consul de France et les notabilités de la ville.

Le paquebot partira demain pour Marseille.

LE NOUVEAU PREFET DES BOUCHES-DU-RHONE

M. Delfau

M. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur, a fait signer hier, en conseil des ministres, un décret nommant préfet des Bouches-du-Rhône M. Delfau, conseiller d'Etat.

Cette nomination est d'ailleurs faite c pour ordre », afin de permettre la désignation régulière et prochaine de M. Delfau comme président du conseil de préfecture de la Seine, en remplacement de M. Grunebaum-Ballin, qui, après dix-sept ans de service, sera reintégré au conseil d'Etat.

Le Reichstag s'ouvre aujourd'hui

sous le signe de Potsdam et du Grand Frédéric Potsdam rupture avec Versailles et Weimar

Le Grand Frédéric idole et modèle du Führer

Berlin, 20 mars.

Dï NOTEE ENVOYÉ SPÉCIAL

L'ouverture du Reichstag, qui aura lieu demain à Potsdam, revétira, comme on sait, un caractère des plus solennels. Ce sera une journée exceptionnelle, unique. Les nouveaux dirigeants l'ont vou.u ainsi pour célébrer avec le plus d'éclat possible l'accomplissement de la révolution nationale x.

Cette journée est placée sous le signe de Potsdam et de Frédéric le Grand. Il s'agit d'un double symbole. Potsdam s'oppose aussi bien à Weimar qu'à Versailles.

Le Staatsakt de demain ne supprimera pas encore la Constitution de 1919, mais il la mettra en vacances. La République allemande continue d'exister sur le papier, mais sous bénéfice d'inventaire. et de quel inventaire En fait, c'est déjà le ni' Reich. Dans ce symbolisme politique, Potsdam est également conçu comme un anti-Versailles. Potsdam, c'est la chaîne renouée avec un passé fameux et le trait qui doit effacer les années de malheur et d'humiliation.

Le 21 mars, dans l'esprit de Hitler et de ses 18 millions d'adeptes, doit devenir une date historique, la date qui ouvrira une ère entièrement nouvelle

M. (iœbbels

pour l'Allemagne et qui sera le point de départ d'une renaissance dont les possibilités- sont envisagées comme illimitées.

Potsdam a été aussi choisi pour magnifier le triomphe des partis de droite, parce que Potsdam c'est Frédéric le Grand.

Le culte des hitlériens ne se porte pas, en effet, sur les derniers Hohenzollern, empereurs d'Allemagne, mais sur ce roi de Prusse qui fut, certainement, le plus génial et le plus illustre des souverains allemands.

Dans la propagande hitlérienne, Frédéric le Grand figure depuis longtemps à la place d'honneur. Je n'ai jamais entendu les nazis glorifier Guillaume le., le fondateur de l'empire, ni à plus forte raison Guillaume il, qui compte dans son curriculum vitre une fuite peu glorieuse, mais toujours Frédéric il.

Les hitlériens considèrent apparemment le roi conquérant comme un précurseur de la politique positive et activiste que s'efforce de pratiquer aujourd'hui le « Führer En le royal ami de Voltaire, ils admirent le prince, selon la formule de Machiavel ils vénèrent l'autoritarisme prussien, intelligent, mais brutal, qui a fait la grandeur du Reich.

Au surplus, la figure de Frédéric a particulièrement tenté parce qu'elle appartient déjà à la légende et échappe, de ce fait, à tout risque de critique et de discussion. Le chancelier Hitler, qui amplifie Frédéric, n'évoque pas volontiers, en revanche, l'ombre du chancelier de fer. Redoutet-il qu'elle ne paraisse trop grande ? Lucien BOURGUÈS

(La suite à la troisième page.)

L'accident de Gafsa LE MARÉCHAL

FRANCHET D'ESPEREY EST ATTEINT

DE BLESSURES GRAVES Outre des contusions, le glorieux soldat a la jambe droite brisée et l'on craint une fracture du bassin

Tunis, 20 mars.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER De Gafsa parviennent les renseignements suivants sur l'accident relaté hier par le Petit Parisien et dont fut victime le maréchal Franchet d'Esperey.

La mission Citroën, partie pour se rendre à Agadir, avait quitté Gabès le matin et atteint Gafsa sans difficultés à une trentaine de kilomètres de cette ville, à proximité de Sened, la piste, partiellement détruite par les dernières inondations, était tellement ravinée et glissante que la voiture dérapa, fit deux tours sur elle-même et tomba sur le côté.

L'officier d'ordonnance' du maréchal était indemne et dégagea son chef blessé ainsi que le mécanicien. Placés dans une des autres voitures, ils furent transportés à Gafsa, où un médecin constata que le maréchal, atteint de contusions en divers endroits du corps, avait la jambe droite brisée. Il ressentait de vives douleurs à la hanche et l'on craint une fracture du bassin. Un examen radiologique sera nécessaire pour vérifier si l'épaule n'est pas luxée.

Le mécanicien a deux côtes enfoncées.

Ce matin, le maréchal Franchet d'Eperey a été placé dans une auto qui va le transporter à Tunis. M. Norman Davis

va s'embarquer pour l'Europe New-York, 20 mars (dép. Havas) M. Norman Davis, chef de la délégation américaine à la conférence du désarmement, s'embarquera jeudi pour l'Europe. Avant de se rendre en Suisse, M. Davis s'arrêtera à Londres.

Le général Noguès

commandant du 19, corps d'armée

Général Noguès Général Georges Au cours du conseil des ministres qui s'est tenu hier soir à l'Elysée, M. Daladier a soumis à la signature du Président de la République un décret aux termes duquel le général Noguès, commandant la division d'infanterie, est nommé au commandement du 19' corps d'armée à Alger, en remplacement du général Georges, appelé au conseil supérieur de la guerre.

L'économie coloniale

M. Daladier a l'i d é e de réunir, à Paris, une conférence économique où seront débattues les principales questions intéressant les échanges entre la métropole et les colonies.

Le président du Conseil tient ainsi a cimenter le bloc français, avant la conférence internationale de Londres. I1 faut le féliciter, ainsi que M. Albert Sarraut, de donner à ce pays la vraie notion de l'empire français. il y a, certes, chaque année, une conférence des gouvernements de l'Afrique du Nord, à laquelle on associe heureusement les gouvernements de l'AfriqueOccidentale et de l'Af rique-Equatoriale. Ceci est bien, mais ce n'est pas assez. Notre domaine colonial est une vaste chose créée par le génie de notre pays et il faut le dire la plupart des Français moyens l'ignorent ou en font fi!

L'Exposition coloniale de Vincennes, admirable synthèse qui a illustré en un kaléidoscope merveilleux et impressionnant toute notre œuvre de colonisation, tout ce que les colonies recèlent et tout ce qu'elles contiennent de promesses pour l'avenir a charmé des millions de visiteurs et a flatté notre patriotisme, mais en a-t-on tiré des résultats pratiques ? Je n'hésite pas à dire non.

Il fallait, d'abord, au lendemain de la fermeture de Vincennes, faire une Exposition coloniale ambulante à travers le pays. C'était le moyen de faire partager nos impressions et la leçon de choses par ceux des Français qui n'avaient pas pu venir à Paris, de mai à octobre 1931.

Ii fallait constituer, avec la plupart des produits exposés à Vincennes, des musées instructifs, dans quelques écoles, et des musées d'échantillons dans quelques chambres de commerce. L'exposition de Vincennes a été l'occasion de nombreux congrès et a fait naître une littérature abondante, qui orne bien des bibliothèques, mais le point de vue pratique nous échappe encore.

Nous sommes revenus à nos vieilles routines je pourrais même ajouter que beaucoup ont gardé leur indifférence à l'égard des colonies. La France ignore, généralement, que ses possessions d'outre-mer figurent pour un tiers dans son commerce d'importation et d'exportation, que l'Algérie seule fait, avec elle, près de 7 milliards d'affaires. Pour beaucoup de Fr nçais, les colonies restent quelque choses de. très loin, là-bas, sous le soleil. Ils ignorent même qu'elles constituent une belle école d'énergie qui nous a donné de grands administrateurs, de grands, hommes d'Etat et quelques-uns des. chefs qui ont aidé à gagner la guerre.

Gratien CANDACE,

député, ancien êous secrétaire d'gtat au± Çojonieii.

(La suite d la deuxième page)

printemps. L'affreux temps d'hier fut une véritable journée de « soldes d'hiver ». A Paris, les averses tombèrent dru. il y eut, un peu avant midi, une rageuse chute de grêle et l'on entendit, à 17 heures, un roulement de tonnerre. Aujourd'hui, le printemps connaîtra, pour Sa naissance officielle, une journée relativement belle, si l'on en croit les prévisions de l'O. N. M. Les débris de la bourrasque s'éloignant vers la Baltique, une accalmie se produira sur toute la France. Les vents s'apaiseront et le soleil paraîtra dans les éclaircies. Mais cette accalmie ne doit être que momentanée, car l'océan Atlantique recèle d'autres perturbations et le mauvais temps doit revenir dès la nuit prochaine sur la moitié Ouest et dès demain sur la moitié Est Le début du printemps ne sera donc pas beau.

FOUR ET CONTRE La premièra tranche de l'emprunt a été absorbée en un clin d'oeil. C'était pourtant un solide morceau, car trois milliards, même en francs papier, cela représente pas mal d'argent. Les rentiers, petits ou gros, les épargnants, les capitalistes enfin pour employer ce mot qui, jusqu'à nouvel ordre, ne doit pas être considéré chez nous comme une injure grave ont répondu à l'appel de l'Etat avec un ensemble et un élan saisissants.

On annonce, d'autre part, que les impôts rentrent, ces temps-ci, avec régularité et abondance. Les contribuables, ainsi, de leur côté, font preuve d'un dévouement et d'une obéissance exemplaires.

Maintenant, sans doute, ce serait au tour de l'Etat, si loyalement servi par les épargnants, les rentiers, les capitalistes et les contribuables, de faire preuve lui-même et de bonne volonté et de volonté. Maintenant, les Français sont en droit d'attendre de l'Etat un effort correspondant à celui qu'ils ont si durement et si largement accompli.

On ne pense pas que l'Etat veuille rester indéfiniment perché, cette année, sur des douzièmes provisoires hasardeux et fragiles. On pense qu'il va se préoccuper désormais d'établir sérieusement et rapidement un budget sérieux quoique rapide. On pense qu'il va enfin avoir le courage et la raison de s'imposer des restrictions sévères. Quel serait, en effet, l'état d'âme des Français, quelle serait leur légitime rancoeur si demain, après avoir fait pour l'Etat tout ce qu'ils ont fait, ils se voyaient Imposer de nouvelles charges, de nouvelles brimades, de nouvelles vexations, de nouvelles confiscations par un Etat qui demeurerait cynique, désordonaé, gaspilleur et oublieux ?.

Coûte que coûte, il faut, aujourd'hui, que l'Etat se résigne à corriger ses méthodes désastreuses. Coûte que coûte, il faut qu'il se décide à mettre de l'ordre et de l'économie dans ses affaires. On voudrait bien savoir ce que l'Etat serait devenu au milieu de la crise qui épuise le pays si les citoyens français avaient suivi son eaemple s'ils avaient gaspillé comme lvi s'ils avaient, comme lui, engagé les plus folles dépenses au moment même où ils voyaient faiblir leurs ressources s'ils avaient, comme lui, laissé toute prudence et toute retenue ? Qui, aujourd'hui, aurait pu souscrire à l'emprunt ? Qui, aujourd'hui, pourrait encore payer des impôts ?..

Tons les Français frappés à la fois par la crise et par l'Etat ont eu le courage et la sa de s'imposer de durs sacrifices. Chacun son tour. Au tour de l'Etat, matatenant l.v Maurice Psuc.

LES FAUX DOCUMENTS DE L'AVIATION

DEVANT LE JURY

André Bouilloux Lafont et Lucien Collin s'en rejettent l'un à l'autre la responsabilité LEUR CONFRONTATION DEMEURE SANS RESULTAT

Jean de Lubersac

Les quatre accusés ont pris place dans leur stalle. Collin, dit Lucco, occupe la place d'honneur, suivi de Bouilloux-Lafont, tous deux trèp jeunes. A leur côté, de Lubersac et Picherie font figure de complices. Lorsque le président Tixier ouvré lés débats, le banc de la défense et le prétoire se trouvent occupés par de fort nom- breux avocats. Les témoins cités et beaucoup ne sont pas venus remplissent les travées réservées au public. Seul le fond de la salle, où d'habitude se pressent les spectateurs debout des drames sanglants, est demeuré presque désert. Et cette simple constatation permet de prévoir un procès aride.

La lecture de l'acte d'accusation se prolonge c'est que le greffier, M. Wilmès, est tenu de donner le détail des vingt-trois pièces apocryphes composant le dossier machiné contre M. Chaumié, directeur de l'aéronautique. Enfin les mots décisifs retentissent: «.accusés de faux, d'usage de faux et de complicité », et l'huissier-audiencier procède à l'appel des témoins.

M. Paul PainJevé s'est fait excuser pour raisons de santé. MM. Herriot et Tardieu viendront au moment où ils pourront être entendus. Le général Weygand ne répond pas, mais sera tenu de se présenter. MM. Piétri et Guernier se tiennent à la disposition de la justice. M. Flandin, qui se trouve à l'étranger, ne déposera pas. M. J.-L. j Dumesnil assistera à l'audience d'aujourd'hui.

A 15 heures, l'interrogatoire commence.

Eugène QUINCHE

(La suite à la quatrième page.)

Un officier anglais en conseil de guerre pour haute trahison Ce jeune lieutenant d'an régiment écouais, M. Baillie Stewart, proteste avec énergie de son innocence

La détention de cet officier et les charges relevées contre lui ont été entourées de beaucoup de myitère jusqu'au moment de l'audience SELON L'ACTE D'ACCUSATION IL AURAIT LIVRE

A UN PAYS ETRANGER

DES RENSEIGNEMENTS MILITAIRES Londres, 20 mars.

DI NOTRE COBBESPONDANT PARTICULIM

Aujourd'hui se sont ouverts, devant un conseil de guerre siégeant à l'école militaire royale du duc d'York, les débats relatifs à l'affaire du lieutenant Baillie- Stewart Les lecteurs du Petit Parisien savent que cet officier, qui fut incarcéré le 23 janvier dernier dans la Tour due Londres, est poursuivi en vertu de l'Acte sur les secrets officiels. Le consea est présidé par le major-général Dugan, commandant la 56' division de l'armée territoriale. L'accusation est soutenue par le commandant Shapcott, assisté du commandant Osborne, et la défense a été confiée à un avocat londonien, M. Norman Parkes.

Comme le veut la loi, la justifie civile est représentée par le commissaire du gouvernement, M. Sutherland Grahame, chargé de surveiller les débats et d'en présenter, le moment venu, le résumé.

L'accusé, qui vient d'atteindre sa vingt-quatrième année, appartient a une famille des plus honorables et des plus connues. Son père est un colonel en retraite dont la carrière a été particulièrement brillante.

Entré dans l'armée le 31 janvier 1929,' le lieutenant Baillie-Stewart fût affecté au Seaforth Highlanders et fyt promu premier lieutenant dans ce régiment le 31 janvier 1932.

Les chefs d'accusation, qui n'ont été révélés qu'aujourd'hui, sont au nombre de dix. De leur examen respectif, ,11 ressort que le prévenu est accusé d'avoir obtenu ou cherché à obtenir, dans l'intérêt d'une puissance étrangère, et au préjudice de l'intérêt national, des informations secrètes concernant les tanks, les autos-mitraüleuses, les fusils automatiques, le modèle' et la portée de ees armes, l'organisation des

Le lieutenant Ilaillu -Mcwart

brigades de chars d'assaut, les effectifs, l'équipement, etc.

L'officier incriminé n'admet aucune des charges relevées contre lui et proteste avec énergie de son innocence. Dans l'acte d'accusation, dont il a donné lecture aujourd'hui, le commandant Shapcott a révélé que les soupçons des autorités militaires avaient été éveillés au mois de novembre dernier par un échange de lettres, d'une part entre le prévenu et une soi-disant Marie-Louise, habitant Berlin, et, d'autre part, entre le prévenu et un sujet allemand, Otto Waldemar Obst, que les autorités britanniques ont des raisons de croire attaché au service secret d'une puissance étrangère.

Ces soupçons prirent une fmane d'autant plus précise que deux des lettres de la nommée Marie-Louise contenaient, l'une 50 livres en dix billets de banque de 5 livres et l'autre 40 livres en 4 billets de 10 livres.

Le commandant Shapcott a, en outre, révélé à !a charge de l'inculpé que toutes ses réponses à sa soi-disant amie de Berlin portaient non sa signature authentique, mais celle d'Alphonse Poiret.

La première lettre saisie par le service des renseignements est datée du 12 novembre 1932. EUe avait été expédiée de Berlin à l'adresse privée du lieutenant à Southsea et était ainsi conçue

Mon cher garçon.

Je pense souvent aux jours agréables que nous avons passés ensemble à Berlin l'été dernier. J'espère que vous allez, parfaitement bien et que vous ne m'avez pas oubliée. Voua avez été si bon de me prêter un peu d'argent. Vous vous rappelez que mon père avait cessé de m'en donner parce qu'il ne voulait pas que je continue mes études. Depuis lors, il a changé d'avis et tout eet arrangé. Malheureusement, je ne peux pas vous rembourser le tout d'un seul coup, mais j'espère vous envoyer le reste avant Noël.

Dans l'espoir de vous revoir l'année prochaine, écrivez-moi pour me dire si voua pouvez venir.

Bien à vous.

(Signé) Maris-Louisc.

Cette lettre s'accompagnait de dix billets de banque anglais de 5 livres chacun.

(La suite A la troisième page.)


La Chambre

reprend aujourd'hui l'examen du budget La Chambre reprendra ce matin l'examen des dépenses de l'exercice 1933. Le budget de la marine marchande, rapporté par M. Malingre, viendra en discussion. Seront examinés ensuite les crédits du commerce, des conventions, de l'agriculture et des colonies.

D'autre part, d'après les déclarations faites dans les couloirs par M. Malvy, M. Lamoureux avait pensé pouvoir déposer jeudi prochain la loi de recettes dont la commission des finances devait se saisir aussitôt. Un conseil de cabinet avait été prévu à cet effet pour demain mercredi mais ce conseil a dû être ajourné, MM. Daladier et Paul-Boncour ayant accepté de se rendre ce jour-là devant les commissions de l'armée et des affaires étrangères du Sénat. Dans ces conditions, c'est seulement au conseil des ministres de samedi que la question sera réglée, et le dépôt de la loi de finances sera sans doute fixé à lundi prochain. On sait que, pour assurer le vote du budget dans le délai le plus rapide possible, il a été convenu, à la demande de M. Lamoureux, qu'à partir de maintenant la Chambre y consacrerait, en dehors des séances habituelles du mardi, du jeudi et du vendredi, deux s é a n c e s supplémentaires, l'une le samedi matin, l'autre le samedi aprèsmidi.

Toutefois, la séance du jeudi matin restera réservée, comme nous l'avons déjà annoncé, aux validations d'élections. Jeudi prochain aura lieu l'exament des opérations électorales du IV* arrondissement, où M. Le Corbeiller a été proclamé élu.

Rappelons, pour finir, que l'interpellation de M. Dommange sur le cas de M. Hulin, conformément à l'accord intervenu entre M. Daladier et l'interpellateur, doit venir en discussion cet après-midi, à 18 heures. Mais si le président du Conseil se trouvait retenu par les conversations qu'il aura aujourd'hui avec M. Macdonald, M. Dommange s'inclinerait devant ce cas de force majeure et accepterait que le débat fût différé de quelques jours. L'organisation du ministère de l'Air Au ministère de la Guerre a eu lieu hier matin, sous la présidence de M. Daladier, une réunion du haut comité militaire chargé de mettre au point la coordination des services des ministères de la Guerre, de la Marine et de l'Air, en vue de l'établissement du plan de réforme et d'organisation du ministère de l'Air que le gouvernement doit, comme il en a pris l'engagement, déposer à la fin du mois. A cette réunion assistaient MM: Georges Leygues, Pierre Cot; le général Weygand, le maréchal Pétain et des officiers experts des trois ministères intéressés.

Une nouvelle réunion aura lieu lundi prochain pour arrêter des conclusions définitives.

Le prochain conseil des ministres Un nouveau conseil des ministres aura lieu samedi à 15 h. 30 pour l'examen de la loi de finances et des problèmes concernant les «chemins de fer et les travaux publics.

LE SUCCÈS DE L'EMPRUNT M. Georges Bonnet, ministre des Finances, a tenu hier le conseil des ministres au courant de l'état des souscriptions à l'emprunt qui se poursuivent de la manière la plus satisfaisante.

LE VOYAGE A LONDRES DE M. GEORGES BONNET M. Georges Bonnet, ministre des Finances, qui avait été reçu hier matin par M. Daladier et lui avait fait part des conditions extrêmement satisfaisantes dans lesquelles s'est déroulé son voyage en Grande-Bretagne, a rendu compte hier soir, au conseil des ministres, des conversations qu'il a eues avec les ministres anglais au sujet des divers problèmes qui devront être soumis à la conférence économique mondiale. APRES LA MORT

DU DUC DES ABRUZZES Un télégramme de l'amiral Sirianni M. Georges Leyguea, ministre de la Marine, a reçu de l'amiral Sirianni le télégramme suivant

« Au moment de la douloureuse disparition du duc des Abruzzes, la marine italienne est profondément reconnaissante dea sentiments de cordiale sympathie exprimés par la marine française qui conserve le souvenir inoubliable de leur fraternité d'armes et affirme la haute vertu du duc.

A vous qui avez su interpréter si fidèlement ces sentiments et rendre un si noble hommage à ce chef profondément aimé, qui était notre orgueil, je vous adresse mes sentiments de haute gratitude.

Feuilleton du Petit Psrialen, 21-3-33 LE SECRET DU LÈGIONNAIRE I grand roman inédit

d'aventun et d'amour

ARTHUR BERNÈDE

DEUXIEME PARTIE

LA BATAILLE POUR L'AMOUR IV (suite)

Confidences

Très troublé, Nanteuil résumait Je craindrais vraiment, madame, d'abuser.

Pas du tout protestait l'aveugle avec un sourire déjà un peu moins mélancolique. Votre préaence m'est fort agréable.

Surpris, Jacques reprenait

Et moi qui avais si peur de vous avoir fait de la peine

Non, aitirmait l'amie de Lauzerte. Vous m'avez fait penser voilà tout Et le fruit de mes réflexions, je ne vous le cacherai pas. m'a été des plus salutaires.

Vous m'en voyez, madame, très, très heureux

Vraiment ?

Mais oui.

Je vous intéresse donc un peu ? Mais, madame, pour ne pas voua plaindre profondément, pour ne pas s'associer à vos douleurs. à votre peine, Il faudrait avoir un cfBur de pierre. Copyright by Arthur Bernède 1933. Traduction et reproduction interdite* en tous

L'économie coloniale SUITE SE LA rXEMttlE PAO!

Une propagande coloniale, bien organisée, doit être poursuivie sans relâche dans ce pays. Nous ne devons pas nous contenter de nous dire que la France est un. pays de cent millions d'habitants et de 12 millions de kilomètres carrés,, dont soixante millions d'habitants aux colonies, sur une superficie de plus de 11 millions de kilomètres carrés. La foi coloniale, il faut l'avoir! La notion de l'empire, il faut entièrement la posséder!

La France, la deuxième puissance coloniale du monde, n'a pas une Maison des colonies. Elle n'a pas un Office colonial de propagande, de presse et d'informations. Notre enseignement ignore presque les colonies. Avonsnous, en effet, dans nos facultés, des chaires où l'on donne un enseignement de colonisation comparée? Les élèves de nos lycées, de nos écoles normales, de nos écoles publiques reçoivent-ils un enseignement colonial vivant? J'ai été frappé, au cours de mes voyages, de ce que J'ai vu et appris en Angleterre, en Hollande, en Italie, en Belgique, en Allemagne même.

Noua n'attachons presque pas d'importance au problème colonial et, cependant, nous continuions, à acheter 1 milliard et demi de fruits exotiques à des pays étrangers. Nous consommons 140.000 tonnes de café, qui nous viennent, en majeure partie, du Brésil, qui ne nous achète presque rien, et de Haïti. Nos colonies ne figurent que pour 8.000 tonnes dans ce chiffre. Noue achetons près de 4 milliards de francs. de coton à l'Amérique, à l'Egypte, et nous ne nous disons pas que toute notre industrie textile est tributaire de l'étranger pour cette matière première.

La laine nous vient de l'Australie, de l'Amérique du Sud. Quel effort se* rieux avons-nous fait pour en avoir dans nos colonies ? Pour y développer notre cheptel ? Rien ou presque rien. On n'encourage pas des initiatives qui s'orientent vers les oolonies, on tend à les décourager.

Le Crédit Colonial, dont on parle der puis longtemps, est devenu un mythe. Les banques, mal éduquées, mal con.seillées, préfèrent inciter nos épargnants A investir leur avoir dans les pays -étrangers plutôt que de l'employer pour leur propre profit dans nos colonies.

Chez. nous, en matière de doctrine coloniale, les efforts sont dispersés. Que d'institutions, que d'associations qui s'occupent de questions coloniales, sans se mettre, généralement, sur un terrain pratique. Leurs intentions sont excellentes, leurs efforts gagneraient à être coordonnés et dirigés au besoin par le gouvernement.

A propos du projet de conférence envisagé par M. Daladier, mais qui semble se rapporter plus particulièrement aux relations entre la métropole et l'Algérie, nous avons entendu parler d'un flttawa français. C'est une véritable ineptie! H n'y a aucune comparaison à établir entre nos colonies et les dominions, qui sont de véritables puissances, qui traitent sur un pied d'égalité avec le gouvernement anglais. On oublie que le Canada, l'Australie, l'Inde sont non seulement plus peuplés que la métropole anglaise, mais que l'agriculture, l'industrie, le commerce de ces pays sont plus importants que ceux de la plupart des pays dTSurope. Nos colonies sont intégrées dans la vie française. La France en a fait de véritables portions de sa chair animée par toute son âme de bonté et de, justice.

Ne leur a-t-elle pas apporté, du reste, ce qu'il y a de plus précieux au monde la liberté humaine ?

Qu'attead-elle pour tirer de ses colonies tout ce qu'elle peut en tirer ? Elles sont, pour elle, des réservoirs d'hommes elles peuvent devenir, avec un peu d'organisation et d'esprit de suite, de remarquables réservoirs de matières premières, et les meilleures clientes de son industrie.

Le moment est venu de développer l'outillage de nos colonies, de multiplier les moyens sanitaires, pour sauvegarder leur main-d'œuvre, de façon que nous en tirions rationnellement le meilleur rendement.

Au moment même où M. Daladier se propose de réunir une conférence coloniale à Paris, nous apprenons que l'Office national du commerce extérieur, dont l'esprit d'initiative est toujours en éveil, va organiser un grand congrès où l'on étudiera la possibilité de développer un vaste courant osmotique entre lit France continentale et la France d'outre-mer.

Finira-t-on, enfin, par comprendre que le moment est venu, non seulement d'agir, mais d'aboutir, d'obtenir des résultats positifs ? Commençons pas compter sur nous-mêmes avant de compter sur les autres. L'heure est, pour la France, à l'organisation dans le domaine économique, comme dans tous les autres, du reste, d'une action totale et féconde.

Que c'est bien de me parler ainsi N'est-ce pas tout naturel ?

De votre part sans doute Car, vous aussi vous êtes né bon, vous l'êtes resté et vous le resterez toujours Oh madame

Mais si. Parlons un peu de vous, maintenant

De moi

Pourquoi pas Puisque vous vous intéressez à moi, n'est-il pas tout simple que,, moi aussi, je m'intéresse à vous ?

Jacques se rasseyait. La voix de Léona avait maintenant des intonations douces, très douces. presque maternelles.

Elle pense peut-être à son fils ? se disait le jeune officier qui, de plus en plus, s'accrochait à l'idée qu'elle était la mère de l'enfant dont le Glorieux, en un élan si spontané et peutêtre irréfléchi, lui avait dévoilé l'existence.

Quel àge avez-vous ? reprenaitelle.

Vingt.-deux ans répétait-elle songeuse. Vous êtes né à Paris Non, madame, à Saint-Jean-duLoir, en Touraine.

Je ne connais pas ce paya. Il paralt qu'il est très beau

Très beau, en effet. Le ciel y est si lumineux! Les, bords de la Loire si captivants Et les gens d'un commerce si agréable. J'ai dû le quitter de très bonne heure, mon père, ayant été nomme instituteur à Bburg-la-Reine. Bourg-la-Reine, interrogeait Léona, où cela se trouve-t-il ?

C'est une localité située aux environs de Paris.

Qui votis a donné l'idée d'être mi.litaire ?™

Je ne saurais trop vous le dire. madame. Il est des vocations qui ne s'expliquent guère. Pas plus du côté de mon pere que de ma mere, il n'y a ja- mais eu d'officiers dans la famille. Je n'ai donc pas subi l'influence de rata,visme.

Ce n'est paa davantage l'esprit de

La générate d'Itier A la Comédie-Française LA FRANCERIE Les Allemands ont avancé vite sur la Marne. Paul Raynal avance bien lentement sur la scène

« Rendons à. César. » C'est Pierre Véber qui formula, par ces mots, l'opinion 4e l'assistance.

Cette pièce ressemble à un article d'encyclopédie au mot « Marne (victoire de la) qui aerait mis en dialogue ou plutôt en interminables monologues alternés. Dans une demeure d'Ile-de-France, en lieutenant-colonel, petit prince d'Allema- ee, vient cantonner dans les premiers jours de septembre 1914. Il y commence un accablant cours de stratégie sur la certitude de la victoire allemande.

Puis l'assurance de l'Allemand Joué par M. Yonnel avec une admirable résis- tance physique fait place il du doute. Et de nouvelles considérations stratégiques, toujours exprimées sur le mode lyrique, s'imposent au pnblic, qai doit les supporter « jusqu'au bont D, comme on disait en

Au troisième acte, la victoire allemande est compromise, et l'officier vient faire ses adieux, mèléa de considérations lyrlcostratégiques et l'auteur, avec une singuHère disposition aux Idées contradictoires, fait alterner des actes de fol patriotique et des actes de foi internationaliste. Cela finit par ressembler de la bouillabaisse aux confitures on, si vous préférez, i des groseilles au poivre.

Enan, cette oeuvre, qui n'a rien d'une pièce de théâtre et qui relève plutôt de la cantate ou de l'ontorio, s'achève par la retraite allemande, en attendant celle des spectateurs.

Rendons-lui solennellement et tristement l'hommage dont elle est digne. Bile a été accueillie par des bravos, car l'effort de l'auteur méritait d'être sinon encouragé, du moins respecté. Et maintenant, couchons « la Francerle », pieusement, au Tombeau tous l'Arc de Triomphe », après l'avoir renlée dans le linceul bleublane-poarpre où dorment les poèmes morts. Paul REDOUX.

Explosion dans une fabrique de métaux en poudre

Deux ouvriers sont blessés

Clermont-d'Oise, 20, mars (dép. Petit P.) Une violente explosion s'est produite vers 14 heures dans la fabrique de poudre d'aluminium et de bronze Installée dans l'ancien moulin de Senécourt, commune de Bailleval, et exploitée par M. Baudler, propriétaire d'une autre usine similaire dans les environs. Deux ouvriers, sur les six occupés par l'entreprise, étaient au travail lors-

qu'un récipient, par suite, suppose-t-on, de l'introduction d'un corps étranger, sauta avec un bruit formidable. L'explosioû, arracha la toiture de l'usine, brisa tous les carreaux et réduisit en miettes le petit bâtiment où elle s'était produite. Dea tôles furent projetées aux alentours.' On en retrouva il, plus de cent mètres. Cette première explosion fut suivie d'une deuxième qui aggrava les dégâts. Le bruit en fut entendu à cinq kilomètres à la ronde. Les deux ouvriers se trouvaient près de la cuve où se produisit l'explosion. L'un d'eux, M. Albert Bouché, âgé de 'quarante-cinq ans, contremaître et concierge de l'établissement, fut blessé sur tout le corps, et c'est dans un état désespéré que le malheureux fut transporté à l'hôpital de Creil. Son collègue, M. Henri Delécolle, âgé de trente ans, a été atteint au front par une tôle. Un incendie se déclara aussitôt après l'explosion. Les pompiers de Bailleval et ceux de Liancourt parvinrent à l'éteindre.

Les dégâts sont évalués à francs environ.

Les émouvantes obsèques

du capitaine Henri de Bournazel Tulle, 20 mars (dép. Petit Parisien.) Les obsèques du capitaine Henri de Bournazel, tombé le 28 février sur le plateau des Aiguilles, au Maroc, dans une charge héroïque où il se sacrifia avec ses cavaliers pour dégager nos troupes, ont eu lieu à Seilhac. Elles ont été particulièrement émouvantes.

Un détachement de l'école militaire de Tulle rendait les honneurs. On remarquait de nombreuses délégations d'anciens combattants. Au nom du maréchal Lyautey, qu'il représentait, le capitaine Durssoy a lu un émouvant message d'adieu.

Le lieutenant Gasser, de l'état-major du général Weygand, a apporté ensuite le salut de l'armée et de son chef « L'armée du Maroc, a-t-il dit, n'oubliera pas de sitôt ce jeune officier, exemplaire de la grande lignée des chevaliers sans peur et sans reproche.

bellicisme, ni le goût de l'uniforme qui m'ont poussé dans cette vole. Et tout en souriant, le jeune officier ajoutait

Je ne me suis même pas engagé pour l'amour d'une belle; comme dit la chanson. Pas plus que je n'ai été attiré par ces horizons légendaires où s'agitent des drapeaux vers lesquels monte le bruit assourdi des batailles lointaines.- C'est plutôt, cette modernisation qui s'est imposée à nos armées contemporaines, et dans leur esprit, qui m'a poussé à entrer à SaintCyr.

Par moments, au cours de ces classes, de ces études, au contact de cette discipline qui, par contraste, me fai- sait trouver si pleines de mansuétude et même d'agrément ces années de lycée où pourtant j'avals connu des heures grises et pénibles, j'éprouvai sinon le regret d'avoir choisi cette carrière, du moins comme un doute que c'était bien celle à laquelle j'étais destiné.

Sans me répéter, je me demande tout de même si je n'avais pas fait fausse route.

» C'est surtout lorsque, promu squslieutenant, je me suis senti en face de cette responsabilité, si relative en apparence, mais si formidable en réalité, de commander à d'autres hommes, surtout à des légionnaires, que j'ai compris à la fois toute la gran- deur et tout le péril de ma mission. Oui, c'est en face de la tâche à accomplir, que je me suis demandé si je ne m'étais pas trompé, et si je n'eusse pas mieux fait de suivre le conseil de ceux qui m'engageaient à me lancer dans l'industrie ou le commerce. Avec toute l'ardeur et la foi qui l'animaient, Jacques poursuivait Vous ne pouvez pas vous imaginer, madame, ce que j'ai éprouvé, lorsque je me suis trouvé, pour la première fois en face de ces hommes, tous sen" stblement plus âgés que moi et, dont plusieurs auraient pu être mon père > Je me suis dit c Voilà ceux que tu vu avoir tous tes ordres, que tu

LES ANCIENS COMBATTANTS REMETTENT A M, HENDERSON LE TEXTE D'UNE RÉSOLUTION EN FAVEUR DE LA PAIX

Genève, 20 mars (dép. Havas.) Dans la grande salle où siège depuis mement, M. Arthur Henderson a reçu ce matin un grand nombre des anciens combattants qui participèrent aux réunions de Genève d'hier. Les anciens combattants venaient lui remettre le texte de la résolution qui a été votée et publiée.

Les anciens combattants occupaient les places des délégués, du pubüc et un grand nombre de bancs de la presse, tandis que M. Henderson, M. Benès. rapporteur général de la conférence du désarmement, et sir Eric Drummond siégeaient au bureau, entourés euxmêmes des principaux membres des bureaux de la F.I.D.A.C. et de la CI. A. M.A.C.

Le général Gorecki (Pologne), président de la F. I. D. A. C, au nom de ses camarades, a remis le texte de la résolution entre les mains du président, puis M. Albert Morel (France), viceprésident de la C. I. A. M. A. C., a fait de même.

Le président de la conférence, M. Henderson, a répondu en substance aux allocutions prononcées

Vous êtes venus au moment le plus approprié présenter votre appel pour la paix future du monde. Vous venez me proposer cinq principes qui sont à la base de tout système susceptible d'assurer etfectivement le maintien de la paix un système d'arbitrage qui soit universel et complet; une loi fondamentale prescrivant qu'en aucun cas les nations ne doivent avoir recours à la force une sécurité commune contre tout acte d'agression; un désarmement matériel et moral substantiel et bten ordonné l'élimination des intérêts privés et de la préparation de la guerre.

Voua avez raison de nous dire que nous ne devons pas nous livrer à une tentative futile d'humaniser la guerre, mais que notre but, au contraire, doit être de la supprimer complètement. Votre programme est concis et pratique.

Voue êtes venus ici pour dire au monde que la guerre est mauvaise, insensée et inutile. Le monde, étant donné l'effroyable expérience que vous avez faite, n'a,; pas le droit de se refuser à vous écouter. Le monde saura que les hommes qui ont combattu au cours de la dernière guerre sont fermement décidés à faire en sorte que leurs sacrifices n'aient pas été consentis en vain.

Les Etats-Unis sont toujours les plus grands détenteurs d'or La statistique officielle de la situation monétaire aux Etats-Unis, publiée hier, constate qu'à la date du 28 février le montant total de l'or existant, en lingots ou en monnaie, s'élève à 4.379 millions do dollars, soit environ 110 milliards de francs.

Sur cette somme, 571 millions circulent dans le pays, alors que, au 29 février la circulation n'était que de 406 millions.

Les monnaies fiduciaires sont en forte progression. sauf pour les certificats d'or émis par le Trésor, qui ont une valeur de 1.251 millions. Les Federal Reserve Notes sont, en effet, passées de 2.912 à 3.679 millions et les billets des banques nationales de 733 à 894 millions.

On sait que, d'après le plan du président Roosevelt, il pourra, en outre, être émis 800 millions de Fédéral Reserve Banknotes.

La détresse et l'infortune d'un ex-sergent-major anglais Londres, 20 mars (dép. Petit Paris.) Aujourd'hui a comparu devant le tribunal de police de Marlborough Strjet, un ex-sergent-major à qui ses prouesses de guerre ont valu la plus haute distinction militaire anglaise la croix de Victoria. Il était accusé d'avoir provoqué un encombrement dans la rue en jouant de l'orgue de barbarie. L'inculpé n'a pas contesté le fait, mais allégué pour son excuse qu'il n'avait pas d autre moyen de gagner sa vie.

Toute ma fortune, a-t-il dit au magistrat instructeur, consiste dans les trois livres sterling que j'ai investies dans l'acquisition de l'orgue de barbarie. Au moment de mon arrestation, J'avais deux ence dans la poche et je me trouvais a jeun. Ma consolation est que j'ai toujours le droit de me dire un < héros de M. Lloyd George

Touché de sa détresse, le magistrat 4'est refusé à condamner le prévenu. La mort tragique de M. Causeret Hier soir on annonçait au Palais que mercredi M. Roussel, juge d'instruction, recevrait la visite de Mme Causeret, veuve du préfet des Bouchesdu-Rhône, qui se constituerait partie civile par l'organe de Me Georges Guilhermet.

ACCIDENTS D'AVIATION En Syrie: un tué, an blasai

Palmyre, 20 mars (d4p. Havas.) Par suite d'une panne de moteur, un avion qui prenait part à des manœuvres nocturnes s'est écrasé au sol et a prie feu.

Le pilote, l'adjudant Duchange, a été tué. L'observateur, le lieutenant Lotinaire, a été blessé. Son état ne présente cependant pas un caractère de gravité.

as le droit de récompenser et de punir à ta guise, que, pour une parole malsonnante, tu peux faire mettre en prison, pour un refus d'obéissance envoyer en conseil de guerre.-

Voilà ceux que, dans quelques semaines, tu seras chargé d'emmener au feu avec toi et auxquels tu seras peutêtre obligé de donner des ordres terribles, en sachant pertinemment que ceux qui les accompliront n'en reviendront pas

» Alors, je vous l'avoue, j'ai eu peur, moi leur chef, de leur être inférieur. Sur ces visages impassibles en apparence, mais si parlants tout de même par leurs yeux grands ouverts sur moi, je lisais qu'ils me trouvaient trop jeune, qu'ils ae méfiaient de moi, qu'Us ne m'obéiraient qu'à regret, puisqu'ils ne pouvaient ni me craindre, ni m'ai- mer. j.

» Le lendemain. j'apprenais qu'ils m'appelaient dédaigneusement « le gosse ».

» J'en ai ressenti plus qu'une déception un véritable désespoir. Mais, madame, je vous ennuie, je vous fatigue même peut-être avec toutes mes histoires.

Pas du tout protestait Léona Telluri qui semblait de plus en plus captivée.

Et elle ajouta avec une bienveillance devenue presque familière

Continuez donc, je voua prie. Jacques reprenait aussitôt Un événement que je qualifierai de miraculeux allait se produire-. Maia,' pour vous le raconter. la vais être obligé de prononcer le nom d'un homme qui, bien qu'il s'en défende, n'en est pas moins pour vous l'auteur de la si douloureuee épreuve que vous traversez.

Sauveterre

Oui madame. Aussi vaut-il mieux que je me taise.

Non, parlez invitait i'aveugte. Et avec un accent étrange, d'une voix qui semblait l'expreasion d'une autre aine, elle ajoutait

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du 9onvenir sera ravivée, à 19 h., par les amicales des A. C. du Plessis-Bouchard et des services actifs des polices judiciaire et administrative de la préfecture de police.

Sénat, séance à 15 heures (revision des baux à ferme).

Chambre des députés, séances à 9 h. 30 et à 15 heures (budget et interpellation sur le cas de M. Hulin).

Service commémoratif de la mort du maréchal Foch, 10 h., Invalides.

Ventes de charité Au profit des oeuvres de Saint-François-d'Assise, 14 h.. 274, faubourg Saint-Germain. Des œuvres des bibliothèques populaires, 14 h., 59, rue de Grenelle.

Expositions Salon des humoristes, 11, rue Royale. Cercle Volney, 7, rue Volney. 13' Salon des médecins, 117, boulevard Saint-Germain. Groupe des Quarante, 31. boulevard des Italiens. Braderies roumaines. 35, avenue Victor-Emmanuel-III. Gravure originale en noir, 19, rue Caumartin. La Lorraine artlatique. 101, avenue des Champs-Elysées. Centenaire de Delacroix au Maroc, Orangerie des Tuileries. L'art roman en Saintonge, gare Saint-Lazare. Les Rapins de Montmartre et de Montparnasse (porte Maillot).

Réunions d'anciens combattants 77-, R. I. et 72" R. 1. T., 20 h. 30, Zimmer (Châtelet). H: 224' R. I. et 17' R. I. T., 21 h., 28, boulevard de Strasbourg. Légion française des croix de guerre, 21 h., 2, boulevard de Strasbourg. Réunions Mon Club 17 h., avenue de l'Opéra. Club du Faubourg, 20 h. 30, salle Wagram. La Défense aérienne, 20 h. 30, 184, boulevard SaintGermain. Société d'hygiène alimentaire, 20 h. 45, 16, rue de l'Estrapade. Groupement des industriels et commerçants du XX", 21 h., 8, rue de Belleville.

Concert Cour d'Amour, 16 h., 31, rue de Fêtes de quitter Porte Maillot etlevard Barbes.

Banquets Union syndicale des débitants de vins, 19 h. 30, Lutétia. Fédération de la charcuterie française, 20 h., Continental. 23* dragons, 20 h., 12, rue de Poitiers.

Course» à Enghien, 14 heures.

M. Guy, agent commercial de France à San-Francisco, recevra à l'Office national du commerce extérieur, 22, avenue Victor-Emmanuel-III, Paris, les personnes désireuses de se renseigner sur le pays de sa résidence les 22, 24, 27, 29 et 31 mars, de 10 heures à midi. A 2 FRANCS

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Les réceptions de M. Paul-Boncour M. Paul-Boncour, ministre des Af- faires étrangères, a reçu, hier matin, Mgr Maglione, nonce apostolique M. Villegae, ambassadeur du Chili, à Londres, et M. Clément Simon, ministre de France à Athènes.

Des bandits pillent un château anglais pendant qne dînent les châtelains Londres, 20 mars (dép. Petit Parisien.) Des cambrioleurs se sont introduits la nuit dernière dans le château de Chilham (près de Canterbury), qui est un des plus beaux de la région, et se sont emparés de joyaux et autres objets de prix dont le montant est évalué à plus de 2.000 livres sterling.

Le vol témoigne de la part de ses auteurs d'une audace d'autant plus inouïe qu'il a été commis à l'heure même du dîner, alors que les propriétaires du château, sir Edmund et lady Davis, avaient plusieurs invités leur table et que onze domestiques se trouvaient dans la maison.

Les auteurs, croit-on, appartiennent à une bande de professionnels de Londres où, le même soir, plusieurs autres membres opéraient de leur côté. Aussitôt informée du cambriolage la police a ouvert une enquête qui n'a donné jusqu'ici aucun résultat. La seule indication qu'elle ait pu recueillir c'est qu'une auto avait été vue la nuit dernière a.rrêtée à proximité du castel et qu'on l'avait aperçue un peu plus tard niant à toute vitesse dans la direction de Londres.

A LA PRESIDENCE DU CONSEIL Une délégation, composée du bureau de la chambre nationale des corporations, conduite par MM. Maurice Lievin et Louis Baurin, a été reçue à la présidence du Conseil par M. Clapier, directeur du cabinet.

M. Lievin a exposé la situation des commerçants et Industriels qui ne peuvent plus supporter d'impôts nouveaux.

M. Baurin a insisté sur le vote immédiat de la loi sur le sursis des billets de fonds et de la création de la caisse d'escompte et réescompte.

M. Clapier a assuré le» dirigeants de la C. N. C. F. que leurs revendications seraient étudiées avec le plus grand soin.

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Vous m'avez dit tellement de bien de lui que j'ai déjà presque envie de lui pardonner

Quelle belle parole vous venez de prononcer là, madame s'écriait Jacques, délivré de toute contrainte. a Tout à l'heure, vous parliez de la bonté des autres.

Mais vous, madame, voua devez être encore meilleure.

Moi frémissait Léona dont les mains se crispèrent sur les bras de son fauteuil.

Elle se tut, encore plua pâle, mais, désireuse d'écouter Jacques jusqu'au bout, surmontant le choc intérieur qu'avait produit en elle la dernière phrase du jeune officier, elle articula, presque avec impatience

Continuez, je vous en prie. Ne faites pas attention si, par instant, je suis un peu fébrile, un peu nerveuse. Je m'en voudrais, madame, de vous causer le moindre tourment.Vous m'en infligeriez un réel en vous taisant, appuyait Léona presque suppliante.

Alors, madame, je n'hésite plue déclarait Jacques Nanteuil.

Et, d'une voix grave, il poursuivit Donc, si la glace est aujourd'hui rompue entre mes hommes et moi. s'ils ne m'appellent plus c le gosse mais « notre gosse s'ils me témoignent une affection si touchant et un dévouement admirable. Songez, madame, que lorsque j'étais à l'hôpital il ne s'est point passé un seul jour sans que l'un d'eux s'en vint prendre de mes nouvelles. Le jour où je suis parti en congé de convalescence, ils étaient tous à la gare.» Ils m'ont remis un bouquet. et je les sentais si près de moi que j'aurais voulu les serrer tous contre ma poitrine

Eh bien madame. savez-vous qui a accompli ce prodige ?. C'est François Sauveterre. C'est le Glorieux Est-ce possible ?

En voyant ses camarades consternés, anxieux par la nouvelle que leur grand et cher ûné était accusé d'être

PROGRAMME DES SPECTACLES

Opéra, relSche.

Français, 8 h. 30. la Francerie.

Opéra-Comique, 8 h. 30, la Femme nue. Odéon 8 h. 30, les Bleus de l'amour. Oaité-Lyriqoc, 8 h. 45, la Pays du sourire. Trianon- Lyrique, 8 h. 30, Petite Mariée. Chktelet, 8 h. Ntna-Rosa.

Variétés, 8 h. 48, Une poule sur un mur. Pte-St-Martla, 8 30, le Barbier de Séville. Théâtre de Paris. 9 h.. Monsieur le comte. Gymnase, 8 h. 46, le Voleur.

Sarah.-B., 8 30, Mon curé chez les riches. Mogador, 8 30, Auberge du Cheval-Blanc. Renaissance, 9 h., la Main dans le sac. Ambigu, 8 45, la Maison Tellier (G. LJx). Palaia-Boral, 8 h. 45, la Maison d'en face. Empire, 8 h. 30, Katinka.

Antoine, 8 h. 46, Mon aimée.

Bouffes-Parisiens, 8 h. 45. Soir de Réveillon. Michodière, 9 h.. la Fleur des polo. Athénée. 8 h. 45, générale Peau d'Ispagne. Madeleine, 9 h.. Cette nuit-là.

Ambassadeurs, 9 h., Bonheur.

geais, 8 h. 45, le Progrès s'amuse. Saint-Georges, 9 h., Trois et Une. Couvrantes. 8 h. 45, Oh! Papa! (opérette). Comé<He-Ch»mp»-El}-»ée«. 9 h.. Intermezzo, Grand-Guignol, 9 h., la Goule (Anita Soter) Daanou, relâche.

Théâtre Michel, 9 h., la Femme en blana Capucines, 8 h. 45, le Téméraire.

Th. des Arts, 9 h.. Maman. marie-toi! Avenue (PitoeTT), Marc-Aurèle, chien fld. Wagrsm, 9 h., Rev. mars. (Alibert. Gorlett).' Montparnasse, 9 h., Crime et Châtiment. Atelier, 9 h., la Paix.

PotinUre, 9 h., As-tu le doit T Excitlng. Mathnrln», 9 h., la Voie lactée.

Vx-Colorabler (Cie d. Quinze), 9 h., Violente Studio de Paris, 9 h.. l'Ange.

Comœdla (47, bd Clichy), 9 h.. la Joy. Nutt. Clnng, 8 h. 40, Topaze (de Marcel Pagnol). Déjsxet, 9 h., ïlre-au-flanc (P. Darteuil). Moncey, 8 45, R. des Indes (Michel Simon) CobeUns, 8 h. 30. le Train de 8 h. 47. MUSIC-HAUS

Folies-Berg., 8 30, Revue d'amour (Dréan). Cas. de Parie, 8 30, Joie de Paris (J. Baker) Alhambra, 3, 9. Lys Gauty. bal. Staatsoper. pu-Heures, 10 h., Martini, J.Rleuz.Hégoburu Z-Anes, 9 h., Mauricet, Charley.Souplex, rev. Luse-Bou*», 9, le Pays du fou rire (Dorin) PavilL, m., a., Georgius, Neldo and part. Boblao, m., s., Damia. Jean Marsac et 12 at. Européen, m.. s., Colline. Vagabonds par. Gaumont-Palaoe, Barbette.

Nédrano, 8 h. 45, ctowns, attr., m. e., d. Clrq. d'Hiver, 8 or l'Espagne à Paris t. Collséum, Ta les jrs thé et soirée. Taxi girls Moulin-Bouge, bal kermesse, mat., s., nuit. Lido, thé, dlner, soirée dansante, attract. Luna-Park, mat., aolr., sam., dim. et fêtes. Jardin d'Accliin.. entrée, 3 fr. enf. 1 fr. Pompéien, jdl a., bal; s. et d., m. et IL CINEMAS

Madeleine, Grand Hôtel.

Paramount, Une faible femme.

Gaumont-Palaee, Fanny.

Aubert-Palace, le Cas du docteur Brenner. Olympia, la Comtesse de Monte-Christo. R*jr, Seigneur» de la Jungle.

Marivaux- Pathé, 1. F. 1 ne répond plus. Ciné Ch.-Elysees, Si J'avais un million. Marigny, 2 h., 4 h. 9 h., le Damné. Monlin-Bonge-Pathé, les peux Orphelines. Cotisée, les Surprises du divorce. Mai-LIuder-Fathé, Cbaw. de ch. Maxim's. Vlctor-Hugo-Pathé, Violettes Impériales. Impérial-Pathé, 14 Juillet.

Omnla-Pathé, Un monastère

Elysée-Gaumont, Boykott

Gaumont-Théâtre, le Jugement de minuit. Palace, Tolne.

Ermitage-Pathé-Natan, Sex-Appeal. Plgalle, permanent de 14 h. à 2 h.. Extase. Apollo-Cinéma, Je suis un évadé. Miracles, 4 h" 9 h., l'Atlantide.

Maillot-Palace, Quatre de l'aviation. Camée, Ce cochon de Morin.

Lord-BjTon, Pluie (Joan Cra-wîord). Lma (place de la Nation). Arsène Lupin.

On r.mb.ur.. PHOTO MONDE Achetez I* numéro 3 de ses WM VENTE PARTOUT i I FR. S0 Et PHOTOMONDE av. des Champs-Elysées, Paris vous adressera 1 tr. 6U de timbres contre envol de la partie de la couverture où est imprimée la légende suivante la Russie rouge s'offre une 6toile

un assassin et un voleur, je ne leur ai pas caché que je croyais, moi aussi, en son innocence.

Alors, ils ont eu l'impression que J'étais bien des leurs. Ils sont venus, ou plutôt, non, ils se sont précipités vers moi en un élan inoubliable qui m'a attaché à eux par dee liens impérissables.

Ils m'ont demandé d'ailer dire de leur part au Glorieux, dans sa cellule, qu'ils croyaient toujours en son honneur. et que tous Ils savaient bien qu'il ne pouvait mentir.

J'ai accepté. Autorisé par le colonel Bonnet, cet homme admirable entre tous que nous appelons l' c Ancêtre de la Légion », et qui, lui aussi, ne peut se résoudre à croire en la culpabilité de Sauveterre, je me suis rendu auprès du prisonnier.

Et, emporté malgré lui par le souvenir de cette entrevue, qui était demeurée si vivante en lui, Jacques Nanteuil s'écriait

Si vous aviez alors entendu cet homme, je suis convaincu que vous n'eussiez pas hésité à lui pardonner tout à fait, car, comme ses camarades et comme moi-même, vous eussiez été certaine qu'il ne pouvait mentir Il parlait non sans émotion, mais sans colère-, non seulemînt son langage, mais encore son visage exprimait cette sérénité que seule peut donner à un accusé la certitude de son innocence.

Je pourrais, madame, vous repéter tout ce qu'il m'a dit. Mais ce ne serait pas cela encore. C'est lui qu'il faudrait entendre. lui avec sa voix grave, caime et résignée.

Et lorsque, avant de partir, Il m'a demandé la permission de m'embrasser et qu'il m'a dit en m'étreignant « J'ai perdu un fils qui aurait votre âge Comment il vous a dit ?. interrompait Léona. bouleversée.

Oui, madame.

Qu'il avait perdu un Me ?.

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Rien d'autre. C'est tout ce qu'U a laissé transparaître de son passé Un fils de votre âge répétait Léona en joignant les mains.

Maintenant. Jacques Nanteuil n'avait plus aucun doute. Cette femme venait de se trahir. Le fils de Sauveterre était aussi le sien.

Comme elle se taisait, sans doute parce qu'elle craignait de trahir ton mystérieux émoi. Jacques, en un geste plein de spontanéité, lui prit la main en disant

Vous voyez bien, madame, que j'avals raison de vouloir me taire. Non, mon ami. reprenait Léona. puisque vous avez réussi à me désarmer contre celui que j'accusais et presque à me convaincre-.

Que Sauveterre est innocent Je n'ose encore le croire.- résistait Léona.

Pourquoi, madame ?

Elle prit un temps, puis, lentement, elle laissa échapper

Parer que. Pn.rce quv ce serait trop effroyable

On frappait il. la porte. C'était M. Nanteuil qui revenait.

Madame, voici mon père annonçait le jeune officier.

» Je vais vous laisser avec lui. Vous reviendrez me voir ? demandait la grande blessée.

Certainement, madame.

Alors, lieutenant, à bientôt. n'estce pas ?

A très bientôt

Il effleura d'un baiser déférent la main qu'un instant auparavant Il tenait serrée entre la sienne.

Puis, après l'avoir désignée A son père d'un regard plein de pitié, il «'en fut en se demandant avec une angoisse indéfinissable

Pourquoi oui pourquoi a-t-e!le dit que si le Glorieux était innocent, ce serait trop effroyable?

(A suivre.)


«eiwige» nfcutoKAPHiqui-a et «PÉaAinK «ta *mttt et «ta Ttmmm

LE PREMIER ANGLAIS S'EST MIS EN ROUTE DE ROME POUR PARIS Rome, 20 mars (dép. Petit Parisien.) M. Macdonald a reçu ce matin, à l'ambassade d'Angleterre, les représentants des journaux étrangers auxquels il a exposé, dans une causerie amicale, portée des entretiens qu'il a eus à Rome avec le chef du gouvernement italien.

Après nous avoir prié de ne rien ajouter au communiqué officiel publié hier soir, le premier ministre britannique nous a invité à l'accepter comme un exposé exact des conversations qui ont eu lieu ici.

Cette réunion, a-t-il dit, n'avait pas été envisagée dans le but d'aboutir à des pactes ou à des alliances, mais bien pour échanger entre nous des idées générales et chercher jusqu'à quel point nos idées se ressemblent. Le secrétaire des Affaires étrangères et moi nous sommes venus à Rome parce qu'il est indispensable de faire renaitre la confiance et la collaboration internationales. Nous voulons créer une union coopérative, car une nation à eUe seule ne peut pas établir un programme destiné à assurer la paix. Demain, sir John Simon et moi nous serons à Paris, où nous rendrons immédiatement visite à M. Daladier. Nous informerons complètement le gouvernement français, qui a, d'ailleurs, été déjà tenu régulièrement au courant de ce que nous projetions à Genève et de ce que nous avons fait ici. Aucune nation d'Europe ne doit manifester de la nervosité ou de l'inquiétude à l'égard des discussions qui ont eu lieu à Genève et à Rome, car à Genève comme à Rome nous avons été Européens.

M. Macdonald a ajouté qu'il pense toujours que les Etats-Unis peuvent jouer un grand rôle dans l'oeuvre de paix qui a été étudiée, et il a insisté sur la nécessité d'une union coopérative, sans laquelle il ne serait pas possible d'atteindre nos buts.

Après avoir tenu à souligner que s'il ne va pas à Berlin c'est parce que cette capitale ne se trouve pas sur la route de l'Angleterre et que, d'ailleurs, le gouvernement allemand sera, lui aussi, informé de tout ce qui s'est passé Ici, M. Macdonald a affirmé que rien de définitif n'a été fait à Rome. On ne veut pas faire une paix par petits morceaux, a-t-il poursuivi une paix rapetassée, raccommodée. Il ne faut pas se contenter d'un solution qui durerait trois ou quatre ans et, ce délai passé, risquerait d'engendrer une situation qui serait peut-être plus dangereuse encore que la situation actuelle. Il faut travailler pour obtenir une paix de longue durée.

A la question de savoir s'il existait un projet italien, le premier ministre britannique a répondu que l'idée était à l'étude depuis longtemps et que,' lorsqu'il est arrivé ici avec sir John Simon, M. Mussolini leur a remis un document très bref, exposant quelques idées générales et la façon dont les

nations doivent aborder les problèmes qui peuvent se poser en Europe.

Il ne faut pas demander d'autres précisions, a indiqué M. Macdonald, ':tanf<3ùtM'é terrain n'aura pas été déblayé de toutes les difficultés actuelles. Dans nos conversations nous n'avons eu à aucun moment l'idée d'imposer de volonté à aucune des nations intéressées. Si une seule nation dit non, c'est non. Car ce qu'il faut éviter à tout prix, c'est que les grandes puissances se réunissent pour dicter des conditions.

Il faut, conclut M. Macdonald, un plan définitif et intangible.

LE VOYAGE DE RETOUR

DES MINISTRES ANGLAIS

Rome, 20 mars (dép. Petit Parisien.) A 12 h. 15, le premier ministre britannique et mis- Ishbel Macdonald ont quitté Rome, salués à la gare par M. Mussolini, le baron Aloisi, cnef de cabinet du duce M. Suvich, soussecrétaire d'Etat aux Affaires étrangères d'autres hauts fonctionnaires du palais Chigi, le prince Boncompagni, gouverneur de Rome, ainsi que l'ambassadeur d'Angleterre, l'ambassadeur de France et Mme de Jouvenel. Ce soir, à 22 heures. M. Macdonald. Mlle Ishbel Macdonald et sir John Simon sont passés à Turin. M. Macdonald a déclaré aux journalistes n'avoir rien à ajouter aux déclarations faites à Rome, et a dit en souriant

J'ai fait un très bon voyage et je regrette de quitter l'Italie.

Applaudi par les voyageurs et salué par le préfet, M. Macdonald est reparti à 22 h. 15 pour Paris.

C'est à la 9 h. 50, par la gare de Lyon, que M. Macdonald arrivera à Paris.

M. MUSSOLINI A REÇU

L'AMBASSADEUR D'ALLEMAGNE Rome, 20 mars (dép. Havas.)

Après des conversations avec M. Macdonald. M. Mussolini a reçu l'ambassadeur d'Allemagne, M. de Haseel. UN CONSEIL DE CABINET

EST CONSACRÉ A LONDRES

AUX ENTRETIENS DE ROME

Londres, 20 mars (dép. Petit Parisien.) Le cabinet britannique s'est réuni, cet après-midi, à la Chambre des communes, sous la présidence de M. Baldwin, lord-président du Conseil, qui remplit les fonctions de premier ministre en l'absence de M. Macdonald.

Cette séance a été consacrée à l'examen des rapports télégraphiques reçus de Rome et de Genève sur les conversations que le premier ministre et le sous-secrétaire d'Etat ont eues, ces jours derniers, avec différents chefs de gouvernements. Il va sans dire toutefois que ce sont surtout les entretiens de Rome qui ont retenu l'attention du cabinet.

A en juger par les informations qu'on recueille ici de bonne source, l'idée première du plan soi-disant italien émanerait de M. Macdonald luimême, qui l'avait conçu en vue d'une étroite coopération anglo-franco-ltalienne au service de la paix.

Informé des intention*, du premier ministre anglais et sachant qu'elles procédaient de la préoccupation de mettre un frein aux débordements nationalistes de la dictature hitlérienne, le duce aurait élaboré son plan sur la conception britannique mais en y associant l'Allemagne. Cette méthode avait pour lui l'avantage de lui épargner à l'égard de Berlin le geste plus ou moins net de désaveu qu'on eût souhaité à Londres. Il résulte de ceci que le pacte à quatre se présenterait donc comme une Initiative italienne greffée sur un plan d'origine britannique qui. par le moyen d'une coopération à trois. au premier degré, visait à un accord plus étendu entre tous les pays intéressés dans l'organisation de la paix.

Ainsi s'explique. semb!e-t-il, la mise a point que, avan' de quitter Rome, M. Macdonald a jugé devoir opérer des informations publiées, ce matin, à Londres. Cette mise au point a d'ailleurs fait l'objet dans certains milieux d'une intéressante Interprétation.

Le procès

du lieutenant de highlanders Baillie Stewart SUITE DE LA PREMIÈRE PAGI

Après en avoir donné lecture, l'accusateur, se tournant vers le prévenu et le montrant du doigt, s'est écrié d'une façon dramatique

Je ne prendrai pas de ménagements. L'accusation déclare que la personne à laquelle est adressée cette lettre ne peut être que le lieutenant Baillie-Steward et que ce jeune officier reçut les 50 livres en paiement d'informations qu'il avait obtenues et communiquées à une certaine personne au préjudice des intérêts de l'Etat. En d'autres termes, cet officier a vendu son pays pour la somme de 50 livres et même plus. L'accusation, coup sûr, est des plus graves et ne devrait pas être formulée sans preuves à l'appui. Or ces preuves existent. A partir de cette date, l'accusé eutil le temps de prêter 50 livres à qui que ce soit ? Le ministère publie ne le croit pas.

Et pourtant, le 28 novembre, les autorités entrent en possession d'une lettre adressée d'Aldershot à Otto Waldemar Obst à Berlin et ainsi conçue Cher monsieur,

Je vous remercie beaucoup de votre lettre et de votre promptitude à régler votre petite dette. C'est très gentil à vous de m'inviter à me rendre auprès de vous et je ferai tout mon possible pour prendre un congé, mais je crains qu'il ne soit encore trop tôt pour faire des arrangements définitifs quant à la date de mon départ.

Pour le moment, je crois pouvoir partir au début de mars, mais je vous le ferai savoir à coup sûr plus tard. Puis-je vous suggérer que lorsque vous m'écrirez à l'avenir vous employiez des cachets beaucoup plus petits, étant donné que les grands sont de nature à éveiller la curiosité de gens peu scrupuleux.

Je vous dis cela parce que d'après l'apparence de votre dernière lettre, il me semble que quelqu'un l'a ouverte pour savoir ce qu'elle contenait avant qu'elle ne m'ait été transmise à mon adresse personnelle. Le temps ici n'est pas très beau pour l'instant et presque tout le monde parait enrhumé. J'espère que vous êtes mieux partagé à Berlin.

J'attends de vos nouvelles sous peu et compte vous revoir au printemps. Merci encore. Bien à vous (signé) Alphonse Poieet.

Cette lecture terminée, le commandant Shapcott la fait suivre des réflexions suivantes

Sans aucun doute, vous voudrez savoir quel est cet Alphonse Poiret ? Je vous réponds qu'il n'est autre que le lieutenant Baillie Stewart. Ce qui

le prouve, c'est que cette lettre est de sa propre écriture. Vous voudrez aussi être renseignés sur l'individu Obst. L'accusation déclare qu'elle a toutes raisons de suspecter qu'il est un agent étranger aux termes mêmes de l'Acte sur les secrets officiels.

Le 3 décembre, une nouvelle lettre tombe entre les mains des autorités. Elle est envoyée, comme la première, à l'adresse privée de M. Baillie Stewart à South sea. Elle vient de Berlin et elle contient les lignes suivantes Mon cher garçon.

Mes remerciements pour votre lettre du 26 novembre que j'ai reçue il y a quelques jours. Aujourd'hui je vous envoie le reliquat de la somme que vous m'avez donnée durant l'été et je vous remercie beaucoup de votre bonté. J'espère qua mes études seront terminées au printemps prochain et alors nous pourrons passer ensemble de bons moments et danser beaucoup. Vous savez combien j'aime la danse. Ecrivez-moi aussi vite que vous le pourrez pour me dire à quel moment vous viendrez. Je vous attendrai à la gare et retiendrai pour vous une bonne chambre.

A vous Marie-Louise. >

Le ministère public fait observer que dans ce cas les deux prénoms de la signature était séparés par un trait d'union, ce qui n'existait pas la première fois et que la lettre contenait quatre billets de banque de 10 livres. Le ministère public révèle alors que le 20 janvier dernier u npfficier fut envoyé auprès du lieutenant Baillie Stewart pour lui poser certaines questions au sujet de ces lettres.

L'accusé, dit-il, admit qu'il avait bien reçu les 90 livres, mais ce dernier ajouta

Cet argent me fut envoyé à la suite d'une affaire d'amour et pour m'aider dans ma carrière qu'on savait difficile.

Les négociations commerciales anglo soviétiques

sont suspendues

Londres, 20 mars (dép. Petit Parisien.) L'incident créé par l'arrestation des six sujets britanniques représentant la Compagnie de l'Electricity Metropolitan Vickers à Moscou assume un caractère très sérieux. Jusqu'à présent les représentations faites au gouvernement soviétique par l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Moscou n'ont pas donné plus de résultat que celles faites par le Foreign Office à Londres à M. Maisky, ambassadeur des Soviets. Dans les deux cas, les Soviets ont été prévenus que, s'ils ne justifiaient pas ou s'ils ne retiraient pas les accusations portées contre les nationaux britanniques, les relations anglo-soviétiques en souffriraient considérablement. Ils n'ont tenu aucun compte de cet avertissement.

En conséquence, le capitaine Eden sous-secrétaire d'Etat au Foreign Office, a annoncé, cet après-midi, à la Chambre des communes que les n ^ociations en cours en vue de la conclusion d'un nouveau traité de commerce anglo-soviétique destiné à remplacer celui de 1930 qui a été dénoncé et qui viendra à expiration vers la mi-avril ne serviraient à rien si les sujets britanniques n'étaient pas remis en liberté, et dans ces conditions, a-t-il ajouté, le gouvernement anglais a d'cidé de suspendre ces négociations.

Sir Esme Owey, ambassadeur britannique à Moscou, a été chargé d'en infirmer le gouvernement soviétique et d'Insister pour que les détenus soient librement défendus en cas de mise en jugement.

Un député a demandé si des mesures plus énergiques ne pourraient pas être prises pour mettre fin à une aituation', intolérable et quels moyens le gouvernement anglais emploierait pour se tirer d'une position humiliante. Le capitaine Eden a répondu

L'IALLEMAGNE NOUVELLE DE POTSDAM

ET DU GRAND FREDERIC SUITE DE LA PREMIÈRE PAG6

Il est tout à fait curieux que les racistes aient élu pour idole un roi qui, loin d'être une incarnation purement germanique, était au contraire profondément imprégné d'esprit français et fut le principal propagateur de notre goût en Allemagne.

Un paradoxe

Ce paradoxe, je l'ai ressenti profondément en passant en revue ce matin, au château de Sans-Souci, les meubles, les livres et les tableaux du grand Frédéric. Dans la bibliothèque, deux mille ouvrages tous en français; aux murs, des Watteau et des Lancret, des pièces rares de Boulle. A part les vastes pantoufles de feutre que l'on impose aux visiteurs pour ménager les parquets, il n'y avait, à la vérité, rien, dans tout cela, d'allemand.

N'en déplaise aux hitlériens, le roi Frédéric fut grand aux yeux de l'humanité, non pas tant par ses conquêtes que par son esprit encyclopédique, en quelque sorte international, nous dirions aujourd'hui « européen C'est néanmoins au-dessus de son tombeau, dans l'église de la garnison, que se déroulera la cérémonie politique qui consacrera l'avènement des hitlériens et de leur alliance avec le parti de la vieille Allemagne que personnifiera, à cette occasion, le maréchal-président.

Le cérémonial de la fête a été établi avec ce sens assuré du décorum et de ses effets sur la foule où a toujours excellé l'action hitlérienne et qui est, dit-on, une contribution personnelle du « Führer ».

Tous les instruments de diffusion, notamment la T. S. F., seront employés à fond sous la haute direction du D' Gœbbels, ministre de la Propagande, et la solennité aura, n'en doutons pas, dans toute l'Allemagne, fière d'être enfin complètement unifiée, un immense retentissement.

Hitler va demander au Reichstag pleins pouvoirs pour quatre ans Berlin, 20 mars (dép. Petit Parisien.) Le chancelier Adolf Hitler a reçu ce matin en audience lea deux leaders centristes, le D' Kaas et le D' Brüning., L'objet de l'entretien était la question du vote de la loi d'autorisation que demande le gouvernement au Parlement comme une telle loi doit être votée à une majorité des deux tiers, il faut l'appoint des partis catholiques, notamment du parti centriste d'Empire. Aux dernières nouvelles de ce soir, il semblerait que les leaders catholiques aient envisagé la possibilité d'accorder au cabinet Hitler la loi d'autorisation en question si certaines dispositions prévues (qui viseraient, dit-on, la suppression des pensions à certains haute fonctionnaires et le renvoi massif des juges Israélites) étaient abandonnées par le gouvernement. II parait possible qu'un accord puisse se faire dans ce sens.

La loi d'autorisation serait déposée demain par le gouvernement devant le Reichstag. Cette loi comporte cinq articles et donne pleins pouvoirs au chancelier Adolf Hitler pour quatre ans, soit jusqu'au 1" avril 1937. Elle sera votée rapidement en trois lectures, après quoi le Reichstag du 5 mars 1933 pourra se séparer, sa mission accomplie. LES INCARCÉRATIONS

SUR DEMANDE DES INTÉRESSÉS Berlin, 20 mars (dép. Petit Parisien.) Le commissaire d'Empire pour la police dans l'Etat de Wurtemberg publie l'avis suivant

« Au cours des derniers jours, une série de personnalités contre lesquelles des sévices furent commis ou tentés ont été, dans l'intérêt de leur propre sécurité, incarcérées.

Je profite de ces faits pour rappeler que toutes personnes qui, pour des raisons quelconques, surtout pour des raisons politiques ou confessionnelles, se sentent menacées de quelque façon peuvent être, sur leur demande, Incarcérées à tout moment par la police dans l'intérêt de leur propre sécurité. » UN MANIFESTE A LA NATION DU PRESIDENT HINDENBURG

Berlin, 20 mars (dép. Havas.) Le président von Hindenburg a adressé à la nation le manifeste suivant Le jour de l'ouverture solennelle d'un Reichstag qui, plus qu'aucun ae ses prédécesseurs depuis la fin de la Grande Guerre, s'affirme partisan d'un Etat national et est animé de la volonté de se défendre militairement, 'je songe avec vénération et reconnaissance à ceux qui sont tombés pour l'Allemagne.

Je salue fidèlement les' familles de nos chers morts et j'exprime mes sentiments de cordiale amitié à tous mes camarades de la Grande Guerre. Les sacrifices que cette guerre a exigés de l'Allemagne, par la mort et la maladie, n'ont pas été vains. Sortant de son abaissement, l'Allemagne s'efforce, de nouveau, de reconquérir sa force nationale dans l'esprit de ceux qui ont combattu et qui sont tombés pour le peuple et pour la patrie. Qu'un puissant Reich allemand soit leur monument fier et durable UN PROJET D'ATTENTAT

CONTRE HITLER?

Munich. 20 mars (dép. Havas.) Un attentat aurait été préparé contre le chancelier Hitler, d'après les déclarations faites aux journalistes par le préfet de police de Munich. Ce der- nier a affirmé en effet qu'on avait acquis la preuve que des communistes avaient projeté des attentats non seulement contre le chancelier, mais contre des personnalités dirigeantes du nouveau régime.

Ainsi, l'on aurait découvert ce matin au pied du monument de Richard Wagner, situé à proximité de la maison ou descend habituellement le chancelier lorsqu'il se rend à Munich. trois grenades à main et des munitions qui auraient été déposées là par trois communistes, dont deux de nationalité russe. On présume que ceux-ci, qui n'ont d'ailleurs pu être arrêtés, avaient l'intention de jeter ces grenades sur l'automobile dans laquelle le chancelier avait pris place pour se rendre à l'aérodrome d'où il a regagné Berlin.

CAMP DE CONCENTRATION Berlin. 20 mars (dép. Bavas.)

Le premier camp de concentration où seront internés des fonctionnaires du parti communiste et autres personnes nuisibles au peuple allemand sera ouvert mercredi aux environs de Dachau (Bavière).

Ce camp peut contenir 5.000 internés. Cité du Vatican. Le pape a chargé Mgr Borgongini Duca, nonre apostolique. de présenter ses condnléences au roi et au gouvernement d'Italie pour la mort du duc d- AbruzM* k ̃" an

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Un banquet politique à Laon

M. André Tardieu. ancien président du Conseil, préaidera le banquet qui suivra rassemblée générale tenue, dimanche prochatn, à Laon, par le groupement d'action républicaine et sociale de l'Aisne. Ce banquet aura Heu 13 heures. dana une salle de l'avenue Carnot.

CHATEAU-THIEBBY. La deuxième course de classement du Vélo Club, disputée eur 52 kilomètres, contre la montre, a donné les résultats suivants 1. Cottln, en 1 h. Broyon 1 h. 4T 1" S. Barry 4. iiayeur; 6. u. Benel 6. Copin 7. Benel.

L'Entente (1) a battu le Stade Français (Wanderers), par 2 buts à 1; Macogny (1) a battu Entente (2) par 3 a 1. HIBSON. En match comptant pour le championnat, le F. C. de Charleville a battu par 5 buts à 2 le C. A. S. Hlrsonnais. SAINT-QUENTIN. La soirée concert organisée à la Société Industrielle avec le concours du quatuor Odette Malezieux et qui devait avoir lieu ce soir est remise à demain & 20 h. 30.

L'Olympique Saint-Quenttnots (2) a battu l'éouiDe réserve du C.A. XIV- par

1 but il 0=

Au cours d'une prise d'armes, dans la cour de la gendarmerie, le commandant Saviniat a remis la croix d'officier de la Légion d'honneur à deux grands blessés de guerre, MM. Froment et Julea Léger. EURE-ET-LOIR

Disparition d'une jeune fille

On signale la disparition, aux Ke33ulntee (Eure-et-Loir), de Mlle Geneviève Boivln, âgée de vingt et un ana. Envoyée par sa mère faire à bicyclette une commission au village, elle n'est pas revenue et personne ne l'a vue. On suppose que le jeune tille, faible d'esprit, a dû s'égarer. ainsi que cela lui est déjà arrivé alors qu'elle était de passage il Paris. Mlle Boivin, dont la bicyclette porte une plaque au nom de Leroux. était véfue d'un caoutchouc violine et coiffée d'un béret noir.

Les obsèques de M. Paul Bouvart ont été célébrées 6ier à Chartres Les obsèques de M. Paul Bouvart, sénateur, conseiller municipal de Chartres, ancien conseiller général et ancien maire d'Epeautrolles, ont été célébrées, hier matin, à Chartres, en présence d une assistance très nombreuse, au premier rang de laquelle avaient pris place les parlementaires et les autorités du département. Un important détachement du d'aviation rendait les honneurs militaires. Les cordons du poêle étaient tenus par MM. Valadier, sénateur Triballet, député; Debargue, maire de Chartres Harnung, ancien président du tribunal de commerce: Jacques Benoist, président de la chambre d'agriculture. Des discours furent prononcés par MM. Vaysslé. administrateur de l'Office départemental des habitations à bon marché Baltay, conseiller géneral Valadier, sénateur, et Calllet, préfet. LEVES. On a découvert sur la route, au licudit « le Mousseau ». M. Henri Lagarde,' trente-quatre ans, qui gisait blessé à la tête près de sa bicyclette. Une enquête est ouverte pour retrouver l'auteur de l'accident.

OISE

Mme Julie Maertens

bénéficie d'un non-lieu

Le juge d'instruction de Beauvais vient de signer une ordonnance de non-lieu en faveur de Mme Julie Maertens. veuve du cultivateur Maertens qui. dans la nuit du 11 au 12 juillet 1932. fut tué d'un coup de fusil en pleine poitrine alors qu il rentrait chez lui, au hameau de Breteuil. Depuis son arrestation. Mme Maertens n'a a cessé de protester de son Innocence. Le mystère Qui entoure les circonstances du drame de Breteuil reste Impénétrable. BEAUVAIS. Plusieurs abonnés du téléphone de la ville et des environs ont été victimes d'un escroc qui se présente au nom de l'administration des P. T. T. pour réclamer le versement des redevances téléphoniques. La direction départementale fait connattre que les agents du service téléphonique sont munis dune carte d'Identité avec photographie et que les encaisseurs sont en uniforme. BBEUIL-LE-SEC. M. Adriaensens, manouvrier à Clermont, rentrait à bicyclette à son domicile lorsqu'il fit une chute dans la cote du calvaire de Bailly-leBel. Il a été transporté à l'hôpital de Clermont avec une grave blessure à la CÎ.EBMONT. M. Dubois, président du tribunal civil de Doullens. vient d'être nommé ù Clermont, en remplacement de M. Raoux, nommé à Laval.

COBBEII/-CEBF. Malade depuis plusieurs mois, M. Jean Apach, âgé de quatre-vingt-trois ana, rentier, s'est jeté dans une citerne près de sa maison et s'est LE QCESNEL-ACBB¥. M. Auty a été nommé maire et M. Castié adjoint. PECHEITX. Au cours d'une rixe dans un débit, un nommé Paul Crépy a »u la jambe droite brisée. Il a été admis à l'hôpital de Chaumont-en-Vexin. Une enquête est ouverte.

BESSONS-I/ABBAYE. Des malfaiteurs ont cambriolé le pavillon de Mme Venit. rentière à la Boissière. On ignore le montant du vol.

SAINT-OMEB-EX-CHACSSEE. L'aufo de M. Rosin, marchand de nouveautés, est entrée en collision avec un camion. Mme Roisin, qui accompagnait son mari. a été blessée au visage elle a été transporté dans une clinique.

SAVIGNIES. Dans une meule située sur le territoire d'Herchies. on a découvert tous les objets volés samedi dernier dans le presbytère de Savlgnics. ris ont été restitués à l'abbé Brebant.

TBOSLY-BBEUIL. Au hameau de Breuil, un nommé Gaspard Kaliseff a tiré, sans l'atteindre, deux balles de revolver sur un nommé Jean John au domicile duquel sa femme était venue se réfugier. kualiseff a été arrêté.

SEINE-ET-MARNE

Un motocycliste fait une chute mortelle M. Alphonse Malapeau, âgé de quarante-huit ans, sous-chef de district au P.-L.-M., demeurant à Villeneuve-SaintGeorges, 8, rue Diderot, se rendait à motocyclette à Nemours, son pays natal. Près de l'usine céramique d'Ecuelles. M. Malapeau prit mal non virage et buta contre le trottoir. Sous la violence du choc, la machine fit une embardée et M. Malapeau fut projeté sur la route. Atteint d'une fracture du crâne et une épaule brisée. il fut transporté à l'hôpital de Fontainebleau où il ne tarda pas à succomber. Il était marié et père d'une fillette. Un père de treize enfants

victime d'un grave accident

A Jouy-le-Châtel. un ouvrier agricole. M. Hervé, cinquante-cinq ans. a été renversé et grièvement blessé par un motocycliste. M. Zacharie Dubecq, cinquantesept ans, ouvrier agricole au hameau des Orbles. Dans sa chute consécutive, ce dernier a été grièvement blessé à la tête. On transporté dans le coma à l'Hôtel-Dieu de Provins. M. Dubecq est père de treize enfants.

AVON. On a cambriolé une villa 34. avenue de Valvlne appartenant à M. de Boulongue, demeurent à Paris, 18. rue Washington. On a dérobé divers objets, du linge, te tout d'une valeur d'un millier de francs.

PROVINS. Désespérée de ce que son ami avait rompu avec elle, une Polonaise, Mlle Wladislawa Morzinstca, vingt-sept ans. habitant rue Guyot. est allée se jeter dans la Voulzle. Un ouvrier meunier la repêcha. La jeune femme. qui avait, au préalable. absorbé de l'eau de-Javel, a été transportée à lHôtel-Dleu. Son état n'est pas Krave.

~~SE1NE-ËÏ-OISE

La fête du Muguet à Rambouillet C'est le dimanche 21 mai qu'aura lieu. cette année, la fête du Muguet, à Rambouillet.

Mme Albert «Lebrun a accepté de présider la représentation qui sera donnée au théâtre de la forêt après le sacre de la reine et la cérémonie séculaire de l'hommage de Mootorguetl.

Un motocycliete tué,

deux autres blessé»,

dans des collision* avec des auto* Alors qu'il circulait A motocyclette sur la route nationale, A Trappes. M. Eugène Vanotti. demeurant à Brou (Eure-et-Loir), est entré en collision avec une automobile. Atteint d'une fracture du cràne, Il fut transporté à l'hôpital de Versailles où il succomba quelques instants plus tard. A Gagny, allée de Montfermeil. une motocyclette montée par MM. Abel Guésxn. vingt-huit ans, jardinier demeurant a T/Ormaye (Eure-et-I/>ir). et Roger Bourgeois. 35. allée Victor-Hugo, au Raincy. *»t entrée en collision avec une automobue. M. Ouéfan Mt atteint de nombreuses contusions

at d'une fracture du bras Irott S a été tranaporté à l'hôpital du Raincy. Son camarade est mois grièvement atteint. BBEVANNES. L'oeuvre de la Chanson au sanatorium (fondation Glrtel), offrira, demain. aux pensionnaires do l'hospice une matinée récréative avec le concours gracieux de nombreux artistes des scènes parisiennes.

CHAMPIAN. Alors qu'il suivait, bicyclette, la route nationale, M. Fleurot, garde champêtre, fut renversé par un camion. Blessé à un bras et A une jambe, il a été ramené son domicile.

LE RAINCY L'automobile que M. Robert Humbert, allée Nlcolas-Carnot. avait laissée avenue de Livry. a été emmenée par des inconnus qui l'ont abandonnée Clichy-sous-Bois.

UVBY-GABGAN. En match de football. l'U. S. Livry (1.) a battu I'A.O. Levallois-Perret (1.) par 4 à 1 l'U.S. Livry (2.) a battu U.S. Scolaire (2.) par 8 à 0. I.ONGJUMEAU. Des cambrioleurs ont pénétré par effraction dans l'hôtel SaintPierre, Grande-Rue, appartenant M. Dorizon. Ils ont vidé le tiroir-caisse contenant 70 francs et dérobé un phonographe. MA8SY. Route Nationale, une auto a heurté une voiture attelée dont la conductrice. Mme Jouve, laitière, demeurant route de Parle. a une jambe brisée et souffre de plusieurs contusions. Sur sa demande, Mme Jouve a été ramenée à son domicile. VEBSAIIXKS. Traversant la chaussée. rue du Maréchal-Foch, M. Charles Le Rêve). demeurant 41, rue de la Paroisse, a été renversé par un cycliste. Il est blessé assez grièvement à la tête. Son fils, âgé de six ans, qui l'accompagnait, fut indemne.

La réorganisation

au Quai d'Orsay

de la direction politique M. Paul-Boncour, ministre des Affai- res étrangères, a décidé de réorganiser la direction politique du Quai d'Orsay. Frappé du développement considérable qu'ont pris au sein de la direction politique et à côté des sous-directions géographiques deux services spéciaux, « la sous-direction des relations commerciales » et le service de la Société des nations», M. Paul-Boncour a estimé qu'un contact étroit devait être assuré entre services géographiques et services spécialisés et qu'il était nécessaire non seulement de conserver aux soua-directionsgéographlques leurs attributions actuelles, mais même de les associer aux affaires que le développement considérable des deux services spécialisés a pu écarter de leur compétence. En ce qui concerne les questions de la S. D. N., le ministre désire associer directement aux travaux de Genève, non seulement le service dans la compétence géographique duquel rentre l'affaire portée devant la S. D. N., mais encou, chaque fois qu'il est possible. le ou les postes intéressés.

Pour la sous-direction des relations commerciales, Il est, pense M. PaulBoncour, indispensable que des questions, même économiques et commerciales, ne soient pas traitées indépendemment de la sous-direction géographique compétente.

Pour que le directeur polltique puisse orienter tout de suite les travaux des sous-directions géographiques en harmonie avec les points de vue des deux services de la S. D. N. et des relations commerciales, le ministre a décidé d'adjoindre dès maintenant les chefs de ces deux services comme collaborateurs immédiats au directeur politique. C'est là une conception nouvelle et c technique du postp de directeur politique adjoint désormais dédoublé. Dès maintenant, le mouvement de M. Paul-Boncour s'inspire de ces dlrectives.

M. Bargeton, sous-directeur des affaires d'Europe, sera nommé à la direction des affaires politiques et commerciales. M. Massigli sera directeur adjoint pour les affaires de la S.D.N., et M. Coulondre pour les affaires commerciales. M. Pierre Comert sera à la fois directeur du service des relations extérieures (poste qu'il occupe actuellement) et directeur du bureau de presse, en remplacement de M. Knight, récemment décédé.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Collision entre moto. trois bleui* Gap, 20 mars (dép. Petit Parisien.) Une motocyclette, montée par MM. Ricetti et Ru, propriétaire à Uubaye, est entrée en collision sur le territoire de la commune de Chorges. avec une autre moto, montée par M. Borel, propriétaire à Montgardin. Sous la violence du choc, tous trois ont été blessés. M. Borel, très grièvement atteint, a été transporté dans une clinique de Gap.

EN JOUANT AVEC UN FUSIL UN ENFANT TUE SA SŒUR Strasbourg, 20 mars (dép. Havas.) A Stattmatt, le fils d'un aubergiste, Charles Geyer, àgé de onze ans. s'amusait avec un fusil. Ignorant que l'arme était chargée, il pressa sur la détente un coup partit et la charge atteignit sa petite sœur, âgée d'un an et demi, qui fut tuée sur le coup.

Un nouveau gouvernement en Irak Le Caire, 20 mars (dép. Havas.) La légation d'Irak à Londres annonce ce soir qu'un nouveau gouvernement a été constitué à Bagdad. Il a à sa tête Rashid Ali bey El Gilami le ministère des Affaires étrangères a été conSé au général Nury pacha et celui des Finances au général Yasin pacha. DOUBLE DÉCÈS MYSTERIEUX DANS UN CAMP MILITAIRE Lyon, 20 mars (dép. Petit Parisien.) Un double décès, survenu dans des conditions demeurées jusqu'à présent mystérieuses, a été découvert, à proximité du camp militaire de la Valbonne (Ain), dans une maison appartenant à M. Tourny. Le sergent Jean Casabon, vingt-neuf ans, du 24* tirailleurs sénégalais, et sa femme, vingt-sept ans, qui occupaient une chambre de cette maison, ont été trouvés morts ce matin. Ils ne portaient aucune blessure suspecte. Sur la table de nuit se trouvait un revolver chargé.

Le propriétaire dut enfoncer la porte fermée de l'intérieur, ainsi que les volets, pour pénétrer dans la pièce. On suppose que ce double décès est dû à un empoisonnement ou à une asphyxie par l'oxyde de carbone. Le fourneau, placé dans la cuisine contiguë à la chambre tragique, fonctionnait très mal. dit-on.

LA BOXE AU PALAIS DES SPORTS LE NORDISTE DECKMYN

A BATTU AUX POINTS

L'ANGLAIS JOHNNY CUTHBERT Absent des rings parisiens depuis deux ans, l'Anglais Johnny Cuthbert a fait hier au Palaia des Sports «ne ren trée très brillante. Durant quinze reprises, il se dépensa sans compter avec une habileté surprenante et fut battu seulement aux points par le champion de France des poids légers Victor Deckmyn. La décision fut mal accueillie de l'assistance qui, par ses acclamations, donna la victoire au Britannique. Désavantagé par le poids et par l'allonge. Cuthbert avait attaqué des le début et mené le combat sans défaillance. Durement touché à l'arcade «ourciliere à la troisième reprise, Deckmyn lit preuve d'un grand courage.

Par sa brillante performance, Cuthbert, qui fut, en 1927 et 1928, le rival de Humery, Mascart, Routis et d'Al. Brown, n'a rien perdu de sa valeur. Au cours de la même soirée, le Marseillais Kid Francis était opposé à l'Espagnol Carlos Flix. Il en triompha aux points en dix reprises. C'est également aux points que Bonaugure, frère de Kid Francis, fut vainqueur de Obrecht.

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LA TERRE ET L'ARGENT

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On connaît la réputation que nous avons à l'étranger; on nous tient pour des cyniques et des avares, pour des coeurs secs et préoccupés de jouissances assez basses, faisant un dieu unique de l'argent On nous considère comme incapables de générosité dans le domaine matériel, d'élé*5tion dans l'ordre moral. Si nous n'y prenons garde, cette triste renommée, implantée aujourd'hui, sera indéracinable demain. Ce qui nous semble particulièrement grave, c'est que pareilles accusations ne viennent pas seulement de quelques esprits hostiles; on les voit reproduites dans une bonne partie de la presse du monde. Il faut y prêter attention et ne pas nous contenter d'en chercher l'origine comme nous y sommes trop portés dans la calomnie et l'envie. Réponse trop facile et qui ne sert à rien. Faisons résolument plutôt notre examen de conscience et demandons-nous si pareil discrédit n'est pas en partie de notre faute si nous ne créons pas, dans une certaine mesure, par nos façons de penser, par nos livres, cette déconsidération dont nous voyons, dans la politique extérieure, tant de preuves pénibles et flagrantes.

Si vous interrogez un étranger ayant séjourne et non passé en touriste dans un village de chez nous, il ne tarira pas d'éloges sur la simplicité, le courage, la politesse des habitants il discernera, s'il est observateur et s'il va plus loin que l'aspect des gens et des choses, ces habitudes de sociabilité, d'honnêteté qui composaient, sans aucun doute, le charme de l'ancienne France. Mais, à la campagne, tout est lent; il faut, pour les relations comme pour les récoltes et les fruits, savoir attendre. Alors on est récompensé par des sensations, par des émotions d'une qualité assez rare c'est ce qu'ont noté. non sans allégresse, un Anglais comme Kipling, un Allemand comme Sieburg, un Américain comme Fullerton et quelques Français tels que Pesquidoux, Pourrat, Sylvestre, Pero- chon. Aussi n'est-ce pas à ces derniers que nous pensons en faisant allusion aux romanciers qui se complaisent, dans leurs études de la province ou de la campagne, à décrire cette horrible cruauté de l'âme, cette affreuse avarice du coeur et de l'argent par lesquelles on veut représenter la France d'aujourd'hui. Ne peut-on pas inventer d'autres sujets ? Ne tencontre-t-on pas d autres caractères et d'autres moeurs Ces réflexions nous sont venues à pro- pos de deux romans les Fiançailles. de M. Jacques de Lacretelle, et Vieille France, de M. Roger Martin du Gard, qui ne sont pas comparables, et dont l'un les Fiançailles, tout à fait hors de pair, affirme les plus beaux dons d'écrivain. M. Jacques de Lacretelle peut prétendre, dès maintenant, au titre de classique par la profondeur de son observation, l'ordonnance de son récit et la pureté de son style. M. Jacques de Lacretelle a entrepris une oeuvre importante, qui ne comptera pas moins de cinq volumes c'est ce qu'on appelle dans le jargon d'aujourd'hui un roman fleuve ». Un critique d'une sincérité féroce, M. Eugène Montfort, a parlé des « romans mares et des « romans ruisseaux ceux qui se contentent d'un mince filet d'eau. Avec Sabine et les Fiançailles, de M. de Lacretelle, on devrait parler de «, romans rivières d'abord parce que le cours du récit n'est, à aucun moment, emporté ou tumultueux, ensuite parce qu'une rivière, la Vendée, paisiblement les traverse. On se rappelle peut-^tre" que le personnage central de cette oeuvre n'est ni un homme, ni une femme: c'est un domai'-ie, celui des Hauts-Ponts, en Vendée. Dans le premier livre, Sabine, dont nous avons dit les rares mérites, on assiste aux chastes amours de la romanesque Sabine Dalembert et de l'indécis Jean de Fontanges elle est morte ruinée par un notaire, qui l'a dépouillée du domaine des HautsPonts. Sabine laisse une enfant, Lise, que nous trouvons orpheline et pauvre. Toutes les pensées de cette fille de vingt ans, âpre, orgueilleuse, imagina'ive, tournent autour du domaine perdu et de l'argent. A n'importe quel prix, elle veut reprendre son bien et son rang parmi les hobereaux de la région. Le livre de M. de Lacretelle est donc le récit d'une hantise, d'une idée fixe. qui aurait pu être belle, humaine, bouleversante si elle avait été illuminée par un amour désespéré d'enfant pour le paradis perdu de ses premières joies, de ses innocents émerveillements. Mais Lise n'est pas une sentimentale elle n'éprouve que colère contre sa situation présente, qu'humiliation à la vue du domaine tombé en d'autres mains. Elle cherche dans un mariage avantageux une revanche, et nous la voyons se jeter dans deux aventures qui tournent mal avec le fils d'un industriel et un officier de la garnison proche; ruses vaines, fiançailles manquées. Comme nous avons affaire à une nature cupide, ces difficultés matrimoniales nous laissent assez froid et l'on se demande si M. de Lacretelle n'est pas allé un peu loin lorsqu'il nous représente la jeune fille elle vient d'essuyer de la part de son sous-lieutenant une honteuse défaitepensant à la poêle qu'elle vient de découvrir sur sa route, parmi des ordures, et qu'elle va faire ressouder. Ce souci du profit la rend vite odieuse. Lorsque Lise devient la maîtresse de Jean de Fontanges, l'homme qui fut jadis épris de la mère, elle ne songe qu'à rapporter chez elle les objets qui meublaient, ornaient le petit temple campagnard de leur amour. Enceinte, elle se consolera de son abandon par la somme d'argent qui lui sera consentie, à condition que l'enfant ne con-

Feuilleton du Petit Parisien, 21-3-33 LE POISON!

DE LA HAINE grand roman inédit

par

̃ Jacques LA 6UERCRE DEUXIEME PARTIE

UN HÉROS

II (suite)

Deux hommes

C'est pourquoi il l'évitait, de même qu'il évitait Solange, envers laquelle il craignait de paraître importun. Voulez-vous, proposa Solange, que nous fassions un tour sur le pont? On étouffe ici!

Quelques jours plus tôt, le bateau avait fait escale à Lisbonne. Il cinglait maintenant, en plein océan, vers Rio de Janeiro. Le lendemain, il devait franchir la ligne de l'équateur. et, à cette occasion, une grande fête était eorganisée à bord: réjouissances populaires l'après-midi, avec la cérémonie du baptême, .:liner de gala, concert suivi d'un grand bal. On avait demandé son concours à Solange. Elle serait la grande attraction de la partie artistique, et Jean éprouvait un émoi proCopyrlght by T. La Guerche 1933. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

naîtra jamais le nom de son père ni sa véritable origine. Qu'importe 1 Le fils qui va naître pourra, grâce à ces libéralités, racheter un jour les Hauts-Ponts. Ce roman, nous le répétons, est un des plus réussis, un des plus attachants qu'on puisse lire. Il approche de la perfection et, précisément, nous serions tenté de lui en faire grief, car l'oeuvre pourrait aussi bien dater d'hier que d'aujourd'hui, de cinquante ans ou même d'un siècle. Elle a la force, la grâce, le style qui se moquent du temps mais elle semble aussi plus fille d'un esprit que fille de la vérité. Elle réinvente la vie plus qu'elle ne la traduit. L'existence à la campagne est toujours celle d'un groupe, d'une communauté, où se mêlent la terre et l'homme. M. de Lacretelle l'a oublié il ne veut voir que ses personnages, ceux qu'il crée et qu'il pousse ils ne participent pas assez au groupe social humain qui les entoure; on les voudrait moins isolés dans leurs relations comme dans leurs sentiments. Enfin, J'avarice peut-elle exercer chez une jeune fille cultivée, sensible, de tels ravages? M. de Lacretelle n'a-t-il pas obéi, dans son récit, sans, même s'en rendre compte, à une tradition littéraire qui, depuis trop longtemps, représente chez nous le propriétaire terrien comme un. maniaque, un obsédé, capable, pour un morceau de champ ou une mesure de blé, de toutes les vilenies ?

Mais si M. de Lacretelle a, sans le vouloir, cédé à une mode ou à un préjugé, M. Roger Martin du Gard ne peut être taxé d'un semblable entraînement. Son dernier livre, Vieille France, est d'un pessimisme volontaire qui tient moins du roman que de la comédie, voire'de la farce. S'il ne s'agissait pas de M. Roger Martin du Gard, que son oeuvre les Thibaut a rendu justement célèbre, nous ne marquerions point pareil désappointement un de ses récents ouvrages, Confidence africaine, avait d'étranges beautés celui qu'il nous offre aujourd'hui n'est qu'une suite de charges attristantes et grotesques, un défilé de basses crapules villageoises avec le facteur Joigneau en tête celui-ci connaît tous les secrets, toutes les tares du bourg qu'il habite, car il décachète la correspondance destinée aux habitants avant de da leur distribuer. Il se complait également aux dénonciations anonymes un bandit! mais ses victimes le valent. Une ignoble galerie d'avals, de prostituées et de criminels. Voilà comment un de nos meilleurs écrivains voit la campagne d'aujourd'hui, ce qui reste de notre vieille France. On ne peut, à l'étranger, comme ami de notre pays, que le déplorer comme ennemi, que s'en réjouir. Faut-il s'étonner, après la lecture de pareils livres, qu'on considère l'avarice comme étant, par excellence, notre vice national ?

Jean VIGNAUD.

Ce qui parait

Origines et fondatiota de la Troisième République, par M. de Roux (Grasset). Faisant suite "aux récents ouvrages publiés sur une des époques de notre histoire lontempa les moins connues (et pourquoi?), le livre de M. de Roux, s'il n'apporte pas, semble-t-il, de vérités nouvelles. compose un bien, remarquable travail d'historrien. 1 est la chaleur et la couleur du récit, la documentation précise, mais réduite aux bonnes limiter la vrgflfeirKdtf trait fut, en deux coups de plume, situe un visage ou un événement. Je ne citerai que les excellentes pages consacrées par M. de Roux à la chute de l'Empire (p, 53-59), et, parmi ses portraits, ceux de Thiers, du comte de Chambord, du duc de Broglie. Pour le reste, M. de Roux ne pardonne pas au gouvernement de la Défense nationale d'avoir agi comme si la victoire complète restait possible. « Une défense acharnée combinée avec une manoeuvre diplomatique pouvait, dit-il, nous valoir une paix plus honorable. Mais n'était-ce pas compromettre plus gravement encore l'avenir quand la France, quelle que fût sa fortune, était bien déoidée à s'y soumettre, ce qui, on le sait, ne fut pas le cas des vaincus de 1918 ? Quant à Gambetta, M. de Roux l'accuse, assez gratuitement, d'avoir brisé l'union nationale en poussant de toutes ses forces à la guerre religieuse. Jusqu'où Gambetta préféra-t-il un. sectarisme, qu'il n'affichait d'ailleurs ,point, aux intérêts de la patrie ? Il faut, pour en faire la juste mesure, lire dans ce beau livre de M. P.-B. Gheusi, dont j'ai parlé ici-même, le chapitre où figurent les notes que le général de Galliffet communiquait confidentiellement au tribun sur certains officiers. Or c'est Gambetta qui fit nommer à l'état-major le général de Miribel, cependant « dénoncé politiquement ». Le livre de M. de Roux n'échappe pas, on le voit, à la critique. Dirai-je que son intérêt ne s'en accroît que davantage ?

Maurice BOURDET.*

Nouvelles

•w~» Samedi prochain paraîtra un nouvel hebdomadaire littéraire: Pantagruel, « d'esbaudiasante fantaisie et de substantificque moelle ». Pantagruel, qui réunit la plus brillante collaboration, sera publié par les éditions Bossard. Son directeur est M. Georges Champenois.

«•"̃* Le titre de Debout les rivants ayant été pris par M. Fagard pour un volume qui parut en 1928, M. Victor Margueritte a décidé que les éditions futures de son ouvrage, également intitulé ainsi, porteraient un autre titre, propre à éviter toute confusion. Le Stylo.

fond à la pensée de l'entendre enfin chaater:

Comme ils arrivaient à une petite rotonde décorée de plantes vertes et meublée de confortables fauteuils de rotin, Jean proposa à Solange de s'y asseoir un moment.

Tournant la tête, ils virent alors, derrière un massif de verdure, Etienne d'Ardemont en conversation animée avec une jeune fille sud-américaine assez jolie, mais d'allures très libres, que Solange avait déjà remarquée. Elle voyageait avec sa mère. Celle-ci, jeune encore, était trop occupée de ses propres flirts pour penser à sa fllle. Ces deux femmes, Mme et Mlle Salvedo, avaient le plus luxueux appartement du bateau. Elles mangeaient rarement au restaurant, mais ne manquaient ni une matinée ni une soirée dansantes. Toujours très élégantes l'une et l'autre, très fardées, très parfumées, elles ne passaient nulle part inaperçues et trainaient dans leur sillage de nombreux adorateurs. Etienne d'Ardemont s'était institué dès les premiers jours le chevalier servant d'Inès, la jeune fille. Il ne renonçait pas à Solange. « Mais, se disait-il, si par hasard elle se montre irréductible, je pourrai du moins épouser Inès. » L'important pour lui n'était-il pas de revenir de ce voyage, sinon marié, du moins fiancé à quelque richissime héritière?

D'ailleurs, le meilleur moyen de conquérir une femme n'est-il pas de lui montrer le succès que l'on obtient auprès des autres? If comptait donc séduire Inès en lui laissant croire qu'une grande intimité existait entre Solange Hairelle et lui, et il ne -doutât pas qu'un peu de jalousie exaspérerait

Les faux documents de l'aviation

devant le jury

SUITE DE LA FREMIÈHK FAGE

Collin, le premier, parle de son passé. Il se trouve sans situation définie et revendique le titre de publiciste.

XI a été condamné pour escroquerie,! pour abus de confiance. H a subi des peines de quatre ans, huit mois, deux ans, un an.

M. André Bouilloux-Lafont, licencié! en droit et ingénieur diplômé de Polytechnique, s'est engagé pendant la guerre puis s'est oooupé d'affaires et est devenu administrateur délégué de l'Aéropostale. M. de Lubersac s'occupe d'affaires financières et réunit les personnes qui ont besoin d'être réunies De 1916 à 1919, il a voyagé en Russie et a fourni des renseignements concernant ce pays. Chevalier de la Légion d'honneur, il est entré en relations avec Bouilloux-Lafont à propos des affaires d'aviation.

Picherie, lui, à l'accent faubourien, s'occupe de tout et de rien. D a été bien des fois condamné, pour chan- tage, vol. usurpation de fonction, extorsion de fonds. Il vit avec sa mère, dans un baraquement. Les faux

On passe à l'affaire des faux. L'ingénieur Bouüloux-Lafont, cette fois, se lève seul. En sa qualité d'administrateur de l'Aéropostale, il allait lancer une émission de 250 millions, dans le but d'élargi2 le rayonnement de cette société. Mais il fallait l'autorisation j du gouvernement, qui fut refusée cet échec fut attribué à M. Chaumié par Bouilloux-Lafont qui en conçut contre lui une vive animosité.

Contre M. Weiller, directeur de la C i d n a, administration concurrente, l'accusé assure n'avoir nourri aucun ressentiment.

En 1932, précise le président, des accusations graves furent portées par vous contre M. Chaumié. Est-ce vrai? C'est vrai

M. Chaumié fut bientôt prévenu et les accusations colportées par Bouil- loux-Lafont se précisèrent. En somme, vous reprochiez â M. Chaumié d'avoir reçu un pot-devin

Et quel pot-de-vin Il s'agissait de 225.000 francs que la société allemande Lufthansa aurait versés au directeur de l'aéronautique pour obtenir la mainmise sur l'Aéropostale! Au cours d'un déjeuner, M. Riche entendit André Bouilloux-Lafont porter de graves accusations contre M. Dumesnil aussi bien que contre M. Chaumié.

Evidemment, explique l'accusé, on nous proposait 1 franc contre 30 millions et l'on voulait à tout prix que nous nous en allions. Mon père est allé partout et a trouvé partout porte close. Ni au ministère ni à la commission de l'aéronautique, il n'a pu se faire recevoir. Nous avions l'impression qu'on allait nous dépouiller.

Et vous avez annoncé que vous vous serviriez de tous les papiers en votre possession.»

Non, je n'avais pas de papiers! Le document, cependant, le fameux faux document n'allait pas manquer de surgir. Bouilloux-Lafont pensa d'abord à le présenter à M. Tardieu. Le chef du gouvernement jugea qu'il s'agissait là d'une chose très grave dont la justice aurait tôt ou tard à s'occuper. En attendant, M. Tardieu envoya Bouilloux-Lafont à M. Guernier.

M. Guernier vous a demandé de lui laisser ce document.

J'ai répondu que, personnellement, j'étais convaincu de son authenticité. Possible. Mais vous n'avez pas voulu laiseer ces pièces aux mains du ministre ?

Non.

C'est pourtant par là qu'il aurait fallu commencer

J'ai eu peur, précisément, que l'affaire fùt étouffée, et c'est pourquoi je voulais conserver le dossier Je pouvais redouter aussi que ces pièces ne tombassent aux mains de M. Weiller lui-même, et ne voulais pas « brûler mon indicateur. J'ai pensé que le ministre s'adresserait au « deuxième bureau Il a averti, contre toute attente, li sûreté générale. Le ministre s'est étonné de votre procédé.

Il a cru qu'il s'agissait d'un acte de méfiance à son égard, alors qu'il ne s'agissait que de prudence. M. Painlevé s'indigne

Après le changement de ministère, Bouilloux-Lafont reprend ses démarches. Il se rendit chez M. Herriot, lequel assura qu'il fallait saisir la justice ou M. Painlevé. C'est chez M. Painlevé que le document fut porté.

M. Herriot allait partir pour Genève et n'avait pas le temps de s'occuper de cette affaire.-

C'est-à-dire que vous ne faites confiance à personne

M. Painlevé demanda lui aussi à voir le document. Bouilloux Lafont refusa. Le ministre d3 l'Air s'indigna Il y a en France, me dit M. Painlevé, des gens chargés de faire la lumière sur des écrits de ce genre. Il y a le deuxième bureau et la sûreté genérale. Donnez-moi ce dossier ou allez le porter à qui de droit. Et M. Painlevé m'a envoyé au général Weygand. Vous avez assuré qu'il s'agissait

l'amour de la cantatrice et la ferait plus sûrement tomber dans ses bras. Venez! dit Solange à Jean, dès qu'elle eut découvert Etienne.

Ils retournèrent sur leurs pas et atteignirent le salon de thé où, cinq jours plus tôt, ils s'étaient rencontrés pour la première fois. S'installant à une table, ils commandèrent des glaces. Il faisait très chaud. Les femmes avaienti remplacé les toilettes printanières qu'elles portaient au début de la traversée par des robes estivales. L'inaction à laquelle le contraignait la traversée pesait à Jean. Il lisait beaucoup, sans parvenir à surmonter le pressentiment que l'arrivée à BuenosAires marquerait pour lui une étape douloureuse de sa vie, puisqu'elle le séparerait encore une fois de Solange. Pourrait-il jamais effacer dans l'esprit de la jeune femme le souvenir de la trahison passée? La présence de Viçtorine au foyer d'Emile Hairelle la rappelait sans cesse. Bien sûr, il avait eu des excuses. Mais pouvait-il les invoquer sans accabler Victorine ?. Il évitait Solange, et toutefois vivait dans son ombre. II eût voulu redevenir son ami, mériter sa confiance, reèonquérir sa sympathie. Et puis, l'instant d'après, la conscience qu'il avait de tout ce qui les séparait, le désespérait de nouveau. Et elle était si riche! Cela aussi était un obstacle, plus profond encore peut-être.

Par une inclination toute naturelle, ils parlèrent du pays de leur enfance: Ardemont. Labressac.

Ah! que tout cela me semble loin! dit Solange. Si loin que je me demande parfois si je n'ai pas rêvé!

A moi. il suffit de retourner là-bas pour que l'évocation de ces jours lointains me semble d'hier rien n'est changé dans le pays!

de documents fournis par des parle- mentaires, des anciens ministres, dont vous auriez juré de ne pas révéler le nom.

Cest exact. Je n'ai pas dit à ce moment toute la vérité.

Le 20 juillet, le document est remis au général Weygand. Plus tard, Bouilloux-Lafont s'inquiéta de savoir quelle décision avait été prise. Il!, apprit qu'une plainte en faux avait été déposée le 3 août par le ministère de l'Air, et, sur convocation, se rendit chez M. Ordonneau, j u g d'instruction.

A ce moment, poursuit l'accueé, le juge ne détenait qu'une pièce. Lee photographies des autres, qu'on lui avait remises, étaient très mauvaises, et je lui ai confié les originaux.

Oui. Mais, un peu plus tard, vous portez plainte vous-même contre M. Chaumié, pour corruption. C'est là une initiative qu'on ne prend d'habitude pas bans beaucoup de scrupules et de précautions.

Tous ces documents, on le sait, sont des faux. Le président va le dire d'une voix forte.

Oui, des faux Et des faux qui sont l'oeuvre de votre coaccusé. N'estce pas. Collin ?

CoBin en convient avec cet étrange sourire qui ravage sa face de Mongol. Oui, monsieur le président Ces documente ont été élaborés par Picherie et par moi.

La plainte et l'instruction que Bouilloux-Lafont avait tant réclamées suivirent donc leur cours On ne retrouva nulle part trace du mouvement de fonds indiqué par le mémorandum de la Lufthansa. Ce qui n'empêcha pas Luoco de remettre la photographie d'un certain nombre de ces pièces M. Eugène Merle, à. qui il déclara en être l'auteur. M. Merle passa le dossier à Mme Hanau, laquelle l'envoya au juge d'instruction. Le faussaire à l'œuvre

Vers la fin janvier 1932, Lucco se j rendit il. l'Aéropostale, alors en liqui- dation, pour y recueillir des rensei- gnements, On le fit passer dans le bureau de Bouilloux-Lafont, à qui il se présenta comme officier en disponibilité et peut-être comme agent du 2* bureau ee détail ne sera pas élucidé.

Les deux hommes, dès lors, se rencontrèrent pour ainsi dire chaque jour. L'administrateur délégué parla de documents concernant M. Chaumié, et qui auraient circulé. Alors, explique Lucco, moi qui cherchais partout une situation, j'ai espéré en trouver une à l'Aéropostale. On me disait que le départ de Chaumié ouvrirait une ère de prospérité. J'ai demandé à. M. Bouilloux-Lafont ce qu'il ferait de ces documents s'il les possédait. Il m'a assuré qu'il saurait s'en servir. Alors j'ai reconstitué » ces pièces»

Reconstitué ? Il n'y avait pas d'original

Bouilloux-L&font m'en dictait le texte qu'il savait pour ainsi dire par coeur.

Le faussaire, maintenant, s'exprime avec une modestie fort oppor- tune. Son air souffreteux, soigneuse- ment accentué, va-t-il le servir ? Il reconnaît avoir signé le fameux mémorandum du nom de Bohn. Or, il n'y a pas de M. Bonn à la Lufthansa. Le document fut bientôt corsé, élaboré pièce par pièce, au restaurant, au café et le plus souvent en banlieue, à Marty.

Bouilloux-Lafont ne voulait rien me dicter dans son bureau il avait confiance en moi, j'avais confiance en lut. Je croyais que ces renseignements correspondaient à la réalité.

n a fait taper à la machine ce qui devait être tapé. n s'est expédié des pneumatiques à lui même, et dont l'adresse était tracée au crayon. Puis il a effacé le crayon et a écrit le nom de M. Chaumié à l'encre. n a fait photographier ces différentes pièces et assure que M. Faux-Pas-Bidet en a pris connaissance.

A-t-il su quel usage serait fait de son travail ? Certainement. Et il ajoute

A moi,. ces documents ne pouvaient me servir à rien. Il y a des détails que je n'ai pu inventer. Bouilioux-Lafont a écrit lui-même que certaines précisions ne pouvaient être connues de moi. J'ai fait des « faux vrais » je croyais vraiment qu'il y avait un original et qu'il s'agissait de reconstituer. Il me téléphonait la nuit au fur et à mesure que les idées lui revenaient.

Lorsque j'ai appris que BouillouxLafont m'accusait, j'en suis tombé maf lade de stupeur N'avais-je pas été son plus fidèle secrétaire?

Lucco déclare enfin que 25.000 francs lui furent offerts par Bouilloux-Lafont i afin qu'il se reconnût l'auteur de la mystification et prit la fuite

Mais lui ne partait pas, conclutil. Pourquoi strais-je parti ?

H ne reste plus qu'à confronter ces deux principaux accusés. Sams résulI tat. Tous deux restent sur leurs positions respectives. Bouilloux-Lafont, soudain, s'écrie

Quand je pense que cet Individu. Il m'appelle « cet individu x, gémtt Lucco, moi qui étais son meilleur ami

iaPêche a Boulogne /mer Boulogne-sur-Mer, le 20 mars 1933. A Boulogne, aujourd'hui, pêche abondante en maquereaux. Ménagère, profitez-en. Mangez du maquereau.

Y retournez-vous souvent? demanda-t-elle.

Quand je le peux, je m'échappe pour aller voir mes parents. Mais je suis très tenu.

Qu'eet-ee qui vous a poussé à faire de l'aviation ?

J'ai toujours été attiré par cette vie d'homme-oiseau.

Pleine de dangers

J'aime le danger

Il prononça ces mots avec une sorte d'ardente provocation.

Le visage un peu levé, les yeux clairs regardant fixement devant eux, le profil pur et énergique au front haut, bien découvert par les cheveux rejetés en arrière, les narines palpitantes, la bouche un peu dédaigneuse, il était vraiment beau, d'une beauté mâle et noble. Je m'étais figuré, dit Solange, que vous vous seriez fait marin.

En effet, je le voulais. L'ataviame paternel m'y poussait, sans doute. Mais, au moment de mon service militaire, l'envie m'est venue de me faire pilote. et je le suis reaté..

Ils restèrent silencieux un moment. Est-il vrai, madame, demanda enfin Jean, que vous chanterez demain à la fête de gala que l'on organise à bord ?

Mais oui Le programme est affiché ce soir. C'est pour une oeuvre de charité. Je ne me déroberai pas. Viendrez-vous ?

Pour vous entendre, certes Prétextant son deuil, Solange ne 'parut point le lendemain à la fete du baptême, mais Etienne et Jean, en costume de toile, furent aspergés avec les autres jeunes hommes qui, pour la première fois, passaient dans l'hémisphère austral. Un marin coatumé en roi Soleil les harangue en termes grotes-

LES DÉLÉGUÉS

A LA FÊTE DES NATIONS ONT ÉTÉ REÇUS A LYON Ils ont été salués par M. Herriot au' Ht ont porté en triomphe après son allocution

Lyon, 20 mars ldép. Petit Parisien.) Ce matin se sont déroulées les premières heures de la fête des Nations. Les délégués de trente paye sont arrivés à la gare de Perrache, où ils ont été reçus par les autorités de la ville, en présence d'une foule de plusieurs milliers de personnes. Cest égalemeat en présence d'une foule immense massée sur le parcours que les délégués, revêtus de leurs somptueux costumes nationaux, ont été conduits de la gare à l'hôtel de ville, où ils ont été reçus par M. Herriot dans le salon d'honneur.

M. Herriot a prononcé un discours qui a obtenu un vif succès. Il a déclaré notamment

Pourquoi ces idées et ces sentiments de confiance et d'amitié internationale qui nous rapprochent en ce momeni On a cru trop souvent, hélas que le rapprochement des peu- ples supposait une négation des patries, et c'est parce qu'on a commis cette erreur que nous piétinons depuis -si longtemps. L'homme vraiment civilisé est celui qui aime d'abord profondement les etres dont il a la charge. D'abord sa famille, puis sa commune, ensuite sa patrie. C'est justement parce que j'aime ma patrie à moi que je respecte tous vos pays vous. Et c'est' seulement on peut bien le dire lorsqu'il a satisfait à cette triple obligation envers sa famille., sa com- mune et sa patrie que l'homme a le droit de s'élever encore jusqu'à la haute idée qui lui fait sentir sa solidarité dans la grande patrie humaine. M. Herriot fut acclamé à plusieurs reprises, puis porté en triomphe par les délégués des nations étrangères. Le programme des réjouissances à Nice

Nice, 20 mars (dép. Petit Parisien.) La ville de Nie: s'apprête à recevoir' dignement les délégations qui viendront participer à la fête des Nations. Les groupes arriveront à Nice mercredi soir. Voici le programme des fêtes qui a été élaboré à cette occasion: jeudi 23 mars, le matin, réception des délégués dans un palace de la promenade des Anglais; l'après-midi, bataille de fleurs suivie de thés de gala dans les établissements de la ville; le soir, représentation au théâtre de l'Opéra; vendredi, gala au théâtre de fOpéra avec danses et chants des délégations étrangères dans l'après-midi et, le soir, bal des Nations au palais de la Médi- terranée; samedi, à 10 h. 30, cérémonie au monument aux morts; à 14 Il. 30, fête de plein air, danses et chants des délégations des nations au podium du monument du Centenaire; à 22 heures, redoute blanche du comité des fêtes de Nice. Dimanche, à 10 h. 30, groupe- ment des délégations sur la promenade des Anglais, défilé en ville; à 19 h. 30, fête de plein air, suite des danses et chanta des délégations des nations au podium du monument du centenaire; à 20 h. 45, feu d'artifice.

Les journées féministes de Marseille Marseille, 20 mars (dép. P. Parisien.) Les journées féministes internationales se' poursuivent avec un succès égal Ce matin a eu lieu une séance de travail intérieur au cours de laquelle a été notamment discutée la question du budget d'après le rapport présenté par miss Sterling, déléguée de la Grande-Bretagne. L'aprèsmidi s'est engagée une discussion sur la coopération entre les organisations internationale» (rapport de Mme von Velsen, déléguée de l'Allemagne). A 17 heures a lieu, à la salle de la Mutualité, une-' conférence eur. l'unité due la morale, sous la présidence de Mme Paulina Luisi, délégués de l'Uruguay. Ce soir, à 21 heures, aura lieu un grand meeting contre la traite des blanches. Prendront la parole Mmes Luisi (Uruguay). Halina Slemienska (Pclogne), Martinez Sierra (Espagne), Maria Vérone (France), miss Neilans (Angleterre).

Au cours d'une réunion à Bordeaux le perrsonnel de la marine marchande expose ses revendications

Bordeaux, 20 mars (dép. P. Parisien.) Une importante réunion intersyndicale s'est tenue à l'Athénée municipal de Bordeaux. Les associations de capitaines au long cours, d'inscrits maritimes et de pensionnés de la marine marchande ont adopté à l'unanimité un ordre du jour demandant notamment que les importateurs de charbon ou autres produits pondéreux soient mis dans l'obligation de faire transporter au moins 50 de ces charbons ou produits par des navires français que la loi sur les assurances sociales soit appliquée sans autre délai aux inscrits maritimes que les secours de chômage soient payés aux marins dans les mêmes conditions qu'à tous les travailleurs que le projet de loi sur ia revision des pensions des marins de commerce présenté par M. Tasao, député, soit mis à l'étude au plus tôt qu'une loi sur le vote des marins soit d'urgence votée par le Parlement.

Une fête compajnonniqne à Toulouse Toulouse, 20 mars (dtp. Petit Parisien.) Les « compagnons passants charpentiers » ont célébré leur fête du Devoir avec le cérémonial habituel. Encadrant leur chef-d'œuvre, porté sur les épaules de ;eunes compagnons, ils ont parcouru les principales rues de !a ville aux accents de marches entrainantes. Après avoir été reçus au Capitole, dans la salle des Illustres, par M. Billières, maire de Toulouse, entouré des membres du conseil municipal, ils se sont rendus à l'église Saint-Pierre pour la messe traditionnelle. La fête s'est terminée par un banquet et un bal.

ques et leur remit un diplôme. Ce divertiasement les rapprocha.

Le soir, quand Solange parut sur l'estrade, elle aperçut, tout au fond de la salle des fêtes, la haute silhouette de Jean debout, adossé au mur.

Elle chanta avec tant d'âme que le public, assez mêlé et plutôt distrait, réuni dans cette saile, secoué d'une même émotion, l'acclama, palpitant. Mais aucun éloge ne la toucha plus que l'éloquent visage de Jean, qui la contemplait de loin, pâle, bouleversé. Elle se retira aussitôt après chez elle. Mais elle avait eu le temps de voir Etienne assis auprès de la jeune SudAméricaine, Inès Salvedo. lia semblaient s'entendre fort bien. Solange eapéia être débarrassée de l'importun. Elle perdit vite cette illusion. Le lendemain, tandis qu'elle faisait une promenade sur le pont, Etls^ae lui demanda la permission de l'accompagner.

Ils revenaient vers le salon de lecture quand Us croisèrent Jean Kermar. L'aviateur leva les yeux du livre qu'il feuilletait pour saluer Solange. Il était 3 heures de l'après-midi. Le salon de lecture était désert et frais. Etienne proposa à Solange, que la chaleur fatiguait un peu, de s'y reposer un moment.

Il lui repartait du grand succès qu'elle avait obtenu la veine

Une fois de plus, J'ai été fier de pouvoir me dire votre ami Oui, votre ami, répéta-t-iL Quoique vous ayez été bien cruelle avec moi, sans que je sache pourquoi. Ai-je démérité de votre amitié?

Ce n'est pas tout à fait cela, ditelle, gênée, mais.-

Mais vous n'avez pas confiance en moi ?

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Le « Biarritz » est à Toulouse Toulouse, 20 mars (dép. Havas.) Le trimoteur Biarritz, piloté par l'aviateur de Verneuilh. ayant pris son vol de l'aérodrome du Bourget. à 8 h. 10, pour Dakar, ayant à son bord l'aviateur Mermoz, qui va rejoindre Natal, a atterri à 12 h. 35 à l'aérodrome de Francazal.

Le capitaine Carretier, deuxième pidote de l'Arc-en-Ciel, partira de Toulouse, par la ligne régulière, pour Dakar et Natal.

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Eüe détourna les yeux et ne répondait pas.

Laissez-moi du moins vous dire mon amour.-

Il s'était jeté à genoux devant elle, il la pressait passionnément. Il cherchait ses lèvres, et elle le repoussait de toutes ses forces.

Elle jeta un cri de désespoir. Soudain, sans qu'elle eût compris ce qui arrivait, elle sentit l'étreinte d'Etienne brusquement desserrée.

Jean

Jean Kermar était devant elle. Il tenait solidement le comte par les deux bras. Mais l'autre se débattait Qu'est-ce qui te prend ? Malappris, paysan, goujat grinça-t-il, blême dé colère. Veux-tu te mêler de ce qui te regarde et me ficher la pafx Je te ferai payer cher ton audace

Il se dégagea et leva la main pour gifler Jean. Mais celui-ci l'immobilisa de nouveau.

Le malappris et le goujat, c'est vous, articula-t-il froidement. Gardez donc pour vous des noms qui vous vont trop bien. Et n'oubliez pas que nous ne sommes plus des gamins, ni l'un, ni l'autre Nous sommes deux hommes, monsieur d'Ardemont, vous m'entendez, et je vous interdis de me tutoyer désormais.

Etienne ouvrit encore la bouche pour une insulte, mais devant l'expression résolue de son adversaire il perdit contenance.

Nous nous retrouverons! balbutia-t-11.

Et, faisant volte-face, il s'en fut. Solange tendit les mains Jean Kermar:

Jean! s'écria-t-eile, ah! combien je vous suis reconnaissante! Vous

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Triste individu, en effet! murmura Jean.

Je n'aurais pas pensé que dans un endroit public il oserait..

Il est de ceux qui osent tout! C'est vrai! J'aurais dû me méfier. Mais comment vous êtes-vous trouvé là? Jean rougit.

Je vous avque, dit-il, que lorsque, tout à l'heure, vous avez passé devant mol, j'avals vu Etienne d'Ardemont vous regarder de telle sorte que, Inquiet je vous ai suivis. Ne voyez pas là une Indiscrétion, surtout!.» Mon ami! fit-elle, émue. Je vous remercie du fond du ceeur, au contraire Mais Etienne tentera de se venger de vous!

Il ne me fait pas peur! dit Jean, haussant les épaules avec un sourire dédaigneux.

Eh bien! mot, il m'effraie! Mrs Hardmount avait fini par le halr. Je comprends maintenant à quel point elle avait raison!

Que pouvez-vous craindre ? Je suis là! semblait dire le regard de Jean. ni

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FAITS DIVERS Les accident* de la rue

Une auto, dans, laquelle avait prit place Mlle Elvira de la Fuente, fille d'un conseiller à la légation du Pérou, demeurant 120, avenue de Malakoff, a été heurtée hier rue Demoura par un autre véhicule. Mlle de la Fuente est sortie indemne de cet accident.

Rue Ordeier, Mlle De!couderc, cinquante-trois ans, est renversée par une auto non loin de son domicile. Blchat. A la suite d'une collision entre deux atrte* survenue à l'angle du boulevard et de la rue du Montparnasse, Mlle Leocadie Precart, vingt-deux ans, danseuse. demeurant 5, rue de la Cavalerie. a été blessée et admise à la Charité.

A la porte de Menilmontant, IL Mario Carazaï, trente-six ans, habitant 6. rue de la Mare, à Montreuil. roulant à motocyclette, tombe dans une tranchée ouverte pour travaux de voirie. Saint-Antoine. Rue des Clefs, à l'angle de la rue Mademoiselle, un motocycliste, Il. Joseph Martinotti, vingt-six ans, demeurant 3. place du Commerce, a été renversé par un camion il est décédé à l'hôpital de Vaugiraxd.

Rue de îliromesnil, sur un passage clouté, collision entre deux autos sous le choc, la voiture dans laquelle avait pris place le colonel Guidin du Pavillon, attaché au ministère de l'Air, renverse deux pasaantes, Mme Simone Dulac. âgée de quarante-cinq ans, 64, boulevard Malesherbes, et sa fille Louise, quinze ans, qui, après avoir reçu des soins à Beaujon, ont regagné leur domicile.

Une nouvelle découverte

d'ossements à A»nière»

La coquette ville d'Asniéres serait-elle en passe de devenir une station préhistorlque ? On serait tenté de le croire a constater l'abondance de découvertes faites depuis peu en cette localité. On n'a pas oublié que, la semaine dernière, près de la mairie, on mettait au jour un tumulus et des ossements auxquels des personnalités compétentes attribuèrent quelque 6.000 ans d'existence.

Hier, dans une nouvelle fouille effectuée à grande profondeur, rue Freycinet, pour l'établissement d'un égout, des terrassiers ont découvert de nouveaux ossements, tibias et crânes, qui remonteraient également à une époque très reculée.

Ecrasé par sa voiture

Alors qu'il déchargeait son camion dans une usine de produits chimiques, 59, route de Gonesse, à Saint-Denis, un charretier, 3L Jean Breniquet, trente-cinq ans, fut. par suite d'un écart de aes chevaux, renversé sous son véhicule dent une roue lui passa sur le corps. Il est mort sur le coup.

Deux enfants sont brûlés

par la chute d'une bassine de frites Surpris, l'autre soir. par une giboulée, des promeneurs s'étaient réfugiée sous la véranda d'un café, 109, avenue Michelet. à Saint-Ouen, où s'était Installé un marchand de frites, M. Michel Marenchauko. 4, Impasse Prévôt, à Paris.

Une bousculade se produisit, et la 1Mgère installation fut renversée. L'huile chaude atteignit deux bambins, Jean Capian, quatre ans, demeurant chez aes parents, 128, avenue Michelet. qui, grièvement brûlé, dut être transporté l'hôpital Bretonneau, et Claude G-rattepain, cinq ans, qui, après pansement, fut ramené au domicile de ses parents, 51, boulevard Vietor-Hugo.

Encore un vol dans l'ascenseur Mme Gandillot, 4, rue de Sèze, soixantesix ans, s'est vue dévaliser de son sac à main par un Individu qui lui offrait son aide au moment où l'ascenseur qui la portait s'était arrêté entre le troisième et le quatrième étage. Le sac contenait 550 francs.

Avenue Foch. M. André Protbernon. vingt-cinq ans, habitant 4t. rue de Lévis, tente de se suicider d'une balle à la poitrine. Beaujon.

On a retiré hier de la Seine, au pont de Sureenes. le coros de M. Marcel PaU 'Uard, trente neuf ans, demeurant rue Ginoux. L'enquête a conciu à un suicide.

Rentrant à son domicile, rue Chapt*L à Levaliois, M. Carli, industriel, a mis en fuite deux cambrioleurs qui ont pu

Le certificat de travail! en justice de paix Monsieur le président, expose cette bonne à tout faire, j'ai quitté le service de monsieur, qui m'a remis un certificat de travail signé de lui. Mais la signature n'est pas légalisée par le commissaire de police. Le bureau de placement me le refuse comme certificat. Je ne peux pas être placée. Depuis un mois, je suis sans travail. Je demande 1.000 francs de dommages-intérêts pour !e préjudice qui m'est causé.

Le patron réplique

Monsieur le juge, la loi moblige, comme employeur, à remettre à ma domestique, quand elle me quitte, un certificat de travail contenant comme mentions la date d'entrée et de sortie de l'employée et la nature des fonctions ou travail qu'elle a remplis chez moi, avec en plus, si l'on y tient, la formule rituelle libre de tout engagement. J'ai fourni ce certificat légal. Je 1 ai signé. La loi ne m'impose pas l'obligation d aller faire certifier ma signature par le commissaire de police. Et ce ne sont pas les bureaux de placement qui font les lois. non plus que les domestiques. Le juge a écouté les deux parties. Il est vrai, dit-il, qu'aucun texte de loi, aucun règlement de police ne force le patron à faire certifier sa signature sur les certificats de travail par le commissaire. C'est une lacune bien regrettable, entre autres.

Le législateur, reprend la bonne à tout faire, s'occupe d'un tas de choses grandiloquentes qui ne nous intéressent pas. Il ferait bien mieux de légiférer sur toutes ces petites questions de la vie quotidienne et terre à terre qu'on ne sait comment régler, qui font qu'on passe son temps à se disputer et qui empoisonnent l'existence. Notre vie n'est faite que de petites choses.

Oh 1 oh s'exclame le juge. Pas mal, pas mal du tout, mademoiselle, pour une petitr bonne, votre couplet législatif. Mais.

J'ai mon brevet simple, s'écrie-t·clle en se redressant, mais oui, monsieur le juge Ah si les femmes votaient, je vous prie de croire qu'aux élections ces messitua ne péroreraient pas avec des phrases creuses sur la justice démocratique, républicaine, laïque, gratuite, obligatoire et sodale. Et dzim boum J boum 1 Je leur dirai c Faites donc une loi pour que les employeurs remettent à leurs employés des certificats de travail avec signature légalisée apar le commissaire de police. C'est bien dit, conclut le juge. Fermez le baa! Mals en attendant cette loi. Il se tourne alors vers le patron.

Je pourrais décider, lui dit-il, que si le code du travail ne parle pas de certification de !a signature du patron, il entend. je pense, ou il sous-entend que le certificat ne doit pas être inutile et que si, pour servir. la certification de la signature du patron est nécessaire, le patron doit un certificat avec signature certifiée matériellement. Je ne prendrai pas cette décision, qui, bien que logique, peut être discutable. Je fais appel, monsieur, à votre bon sens et au sentiment que vous devez avoir que le certificat que vous avez donné reste inopérant, puisque ceux qu'il intéresse le tiennent pour rien du tout. Ce n'est pas un bien grand dérangement pour vous de passer chez le commissaire de police, en comparaison de l'utilité que doit retirer votre ancienne domestique de son certificat avec votre signature certifiée. Dans la vie, il faut avoir de bons mouvements sans y être forcé.

Puisque vous l'entendez ainsi, monsitur le juge, et que vous parlez conciliation.

C'est mon devoir et ma raison d'être. Que mademoiselle vienne avec mot au commissariat. Elle aura satisfaction aujourd'hui même.

Ainsi fut fait. Ce qui prouve qu'il y a des juges qui savent arranger les choses malgré la carence des lois. Gille Guxot.

cependant emporter leur butin. au demourant, de peu d'Importance.

Au cours de la soirée de gala organisée, demain soir, salle dee fêtes des IMaa, par la Jeunesse républicaine de cette localité, !IL Louis Ripault tera uue contérence sur Gambetta.

Roger Nidrecourt, vingt trois ««m, rue des Aubépines, à Colombes, a été arrêté place CUchy alors qu'il conduittit une auto vodée près de la Madeleine. Titulaire de plusieurs condamnations, il a été envoyé au dépôt.

iL Marcel Chabarot, vingt-deux eus, 94, rue Blanche, employé de chemins de fer, tente de ee suicider au moyen du gaz d'éclairage. Bichat.

Des cambrioleurs s'introduisent chez 11. Henri Giraux, employé de commerce. rue Lamarck, et dérobent 1.500 francs en argent et 10.000 francs de bijoux. Mite Les Saiguerbaum, vingt-quatre ans, demeurant 8, rue de la Harpe, absorbe le contenu d'un flacon de teinture d'iode puis tente de s'étrangler. Chagrins intimes. Hôtel-Dieu.

Ivre, un tailleur. Siméon Nardoni, vingt-quatre ans, habita;nt 4, rue de la VilIeneuce, cauaait du scandale dane un débit de vins, 3, rue du Faubourg-Saint-M&rttu. et menaçait les consommateurs. Arrêté. il est envoyé au dépôt.

Pris de malaise, le soldat Lucien Aillaud, du 46' d'infanterie, s'affaisse sur la chaussée, boulevard P.aspaiL Val-de-Graee. Quai de l'Horloge, un Polonais. M. Juma Janki, trente-sept ans. habitant 104, quai Jemmapes, a'est jeté volontairement à 1A Seine. Repêché, il a succombé à l'Hôteî-Dieu.

A heures, hier matin, un commencement d'incendie que les pompiers ont éteint au bout de quarante-cinq minutea, s'est déclaré dans rétablissement de serrurerie de Mme Ventot. 114, rue de Tocquevtlle. Un court-circuit l'avait provoque.. AU CONSEIL D'ÉTAT Une importante déelsion ponr les commermte. L'administration reconnatt qu'en cas de cession d'un fonds de commerce la plus-value réalisée sur la valeur Inscrite au bilan, autrement dit le bénéfice de la vente, ne constitue pas un bénéfice imposable. Mais l'administration n'avait jamais voulu admettre qu'en cours d'exercice la vente isolée d'éléments de l'entreprise ou du fonds de commerce, tets que le mobilier, outillage ou bâtiments, ne soit pas assujettie à l'impôt. Ainsi, un industriel vendant ton matériel usagé, un commerçant du mobilier usagé devraient d'après l'administration, supporter l'impôt sur les bénérices pour la différence entre la valeur portée au bilan et la vente eftectivement réalisée. La question, comme on le volt, est d'impottance.

Un marchand de vins en gros de la ville de 3ète qui s'était défait d'une partie de son matériel constatant en futailles usagdes, avait porté ce matériel & son bilan pour la somme de 1 franc. En réalité, il avait été réalisé pour une comme importante. L'administration lui réclamait l'impôt sur la différence.

Le conseil de préfecture de Montpellier ayant donné tort à l'administration, le ministre des Finances se pourvut en conseil d'Etat contre sa décision.

La section spéciale du contentieux, aprda avoir entendu M. Delobel. auditeur, en son rapport M- avocat du ministre, et M* Bosvlel, avocat du négociant en vins, en leurs observations, et M. Renaudin. coinmissaire du gouvernement, en ses conclusions, vient de rendre son arrêt sur cette question nouvelle et Intéressante.

Contrairement à la thèse soutenue par le ministre des Flnances le conseil d'Etat, confirmant la décision des premiers juges, a donné raison au contribuable.

Appel comme d'abus. On se doutait bien qu'après ton acquittement en cour d'assises M. Jean Tourencq, le receveur de l'enregistrement qui avait mis en cachette des timbres fiscaux, demanderait à rentrer dans l'administration.

Cette réintégration lui ayant été refusée, l'Intéressé vient de demander au conseil d'Etat de faire rapporter la mesure da révocation prise contre lui.

Cette confiance tardive en la justice de la haute assemblée sera-t-elle suivie d'une décision favorable pour le requérant ? Le conseil d'Etat n's rien de commun avec un jury. Il lui appartiendra de statuer sur le point de savoir si lea faits tels qu'ils ont été appréciés par le ministre « Finances Justifiaient la mesure qui ar été prise contre le fonctionnaire.

LA REPARTITION DES CHOMEURS A PARIS ET EN BANLIEUE Le Bulletin Munic4pat Officiel publie la statistique du nombre des chômeurs inscrits à la date du 31 janvier 1933 soit, pour la Ville de Paris, sur 2.891.020 habitante ce qui donne un pourcentage de et, pour la banlieue, 67.398, soit

Première observation le nombre des chômeurs inscrits est supérieur au nombre des chômeurs secourus.

Seconde observation dans le total, les femmes entrent, à Paris, pour 30.768 et, en banlieue, pour 15.353.

Les arrondissements les plus touchés sont, en nombre absolu, le XX* (avec 13.565 chômeurs), le XVIII' (avec le XI* (avec 9.566). Par contre le VIII* n'a que 946 chômeurs et le I" 1.028. En pourcentage le XX* atteint 6,93 le XIII*. 4,89 le XVIII*. 4,37 < le XI'. 4,35 Les moins atteints sont le VIII· (1,11 %), le XVI* (1,26 le VII* (1,35 %), le XVII' (2.20 %).

En banlieue n'ont pas 2 de chômeurs Bois-Colombes, Bourg-la-Reine, Charenton, Chatl'lon-sous-Bagneux, Clamart, Colombes, Dugny, Fontenay-auxRoses, Freines, Issy-les-Moulineaux, la Garenne-Colombes, le Perreux, MaisonsAlfort, Yeuilly, Rungis, Saint-Mandé (0,92 %), Salnt-Maur-des-Fossés, SaintMaurice, Sceaux, Vanves et Vincennes. Par contre, Saint-Denis atteint 9.10 soit 7.560 chômeurs, Romainville (1.365), Villejuif M4 le Pré-Saint-Gervaia 5,63 Ç"o (769), Pierrefitte 5.86 (683). Bobigny 6,56 (1.140), Bagmolet 6,78 (1.740), Alfort- ville 5.49 (1.620), Boulogne-Billancourt 3,27 (2.820), Levallois-Perret 2,42 (1.723). Puteaux 4,76 No (1.821). Le caissier d'un train-exposition disparu et retrouvé

On s'inquiétait depuis trois jours de la disparition de M. Jacques Morturieux, caissier -d'un train-exposition, qui parcourt les stations du réseau P.-L.-M. et qui séjourne actuellement sur la Côte-d'Azur. Craignant que le caissier ait été victime d'une agression, des recherches avaient été ordonnées. Or M. Morturieux, qui est un ancien colonial, était rentré a Paris. Hier il s'est présenté à l'Office du commerce extérieur où il a expliqué que, se trouvant souffrant, il avait abandonné le train mais que, ayant encaissé une trentaine de mille francs, il était venu les apporter aux organisateurs La foire du Trône s'ouvrira le 15 avril C'est du 15 avril au 14 mai inclus que se tiendra, sur son habituel emplacement, la foire du Trône. Un nouveau comité de commerçants, présidé par M. Alphand, a arrêté, d'accord avec les forains, les grandes lignes d'un programme de fêtes comprenant notamment tombola gratuite, retraites aux flambeaux avec illumination, par projections, des colonnes du Trône. A l'occasion de cette foire, les forains désigneront, le 14 avril, leur c Esmeralda ».

LE NOUVEAU PONT DE NEUILLY M. Joseph Paganon, ministre des Travaux publics, assisté de M. Morane, chef adjoint du cabinet, et de M. Launay, conseiller d'Etat, directeur de la voirie routière, a reçu hier M. Edouard Reuard, préfet de la Seine, accompagné de M. André Grisoni, député, maire de Courbevoie de M. Levaillant. ingénieur en chef du département, et de M. Louis-Alexandre Lévy, ingénieur des ponts et chaussées.

Le préfet de la Seine a entretenu le ministre de la question du pont de Neuilly. Le ministre a adopté les conclusions de la commission d'études Instituée par arrêté du 24 décembre 1932 de son prédécesseur et décidé que le nouveau pont comportera deux arches de 67 mètres et 82 mètres de portée avec une largeur utile de 35 mètres. Lea culées d« l'ouvrage, teront en maçonnerie et les arcs seront métalliques.

Le ministre a invité ses services à procéder sur ces bases aux études définitives de l'ouvrage qui seront soumises au conseil général de la Seine à la session de juillet 1933.

THÉÂTRES M CINÉ1ÂS

THEATRES

AUJOURD'HUI. Athénée. 8 h 45, générale de Peau d'Espagne, pièce en trois actes de il. Jean Sarment. Comédie-Française. 8 h. 30. première (pour l'abonnement) de la Francerie, pièce en trois actes de M. Paul Raynal. Th. Montparnasse, 9 h.. première de Crime et Châtiment, pièce en vingt tableaux de Dostoievsky, adaptée par M. Gaston Baty. Opéra-Comique, 8 h. 30. reprise de la Femme nue, d'après l'oeuvre d'Henry Bataille, musique de :!IL Henri Février. o- OPERA. La Damnation de Faust sera donnée ce soir en de nouveaux décors et avec les images lumineuses de M. Klmir.. -o- COMEDIE-FRANCAISE. A la matinée de jeudi, M. Pierre Dux et Mlle Germaine Cavé joueront pour la première fois le Dimr de Pierrot. Puis :IL Dénia d'Inès lira la conférence d'Henry Becque sur l'Ecole des Jemmes, qui sera suivie de la représentation de cette comédie de Molière.

o- OPERA-COMIQUE. A l'occasion de la mi-carême, on doanera une matinée exceptionnelle de Mignon, avec =le DevaDassy, M. Pujol et Mlle Hermine Gatti. o- GYMNASE. M. Henry Bernstein retient les dates des 30 et 31 mars pour les générale et première de sa pièce nouvelle, le Bonheur.

o- PALAIS-ROYAL. La Btaison d'en face détient le record de durée des grands succès comiques à Paris. Jeudi matinée. -o- Ce soir, dernier spectacle des extraordinaires danseurs de Moscou, A. E. S. Messerer au TH. DES CHAMPS-ELYBEES. Danses nouvelles.

-o- TH. DE LA MADELEINE. Mme Jane Marnac et M. André Brûlé seront les protagonistes de la Bête noire, la nouvelle pièce de M. Stève Passeur que l'on va répéter prochainement.

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-o- CAPUCINES. La générale d'il la belle bergère, opérette en quatre tableaux de MM. Georges Dolley et Jean Nohain, musique de Mlle Mireille, vient d'être fixée au jeudi 30 courant.

puni» MOGADOR >||||||»|»i ( GEORGES MILTON J j L'AUBERGE DU 1 CHEVAL BLANC! | Mat Jeudi (mi-carême) et Dim. JG retient la date du mardi 38 mars, en soi- rée, pour la répétition générale d'Antonio, jeune fille corse, comédie en trois actea

Les cours ont repris sans incident l'école

des hautes études commerciales On sait qu'après les incidents de l'école des hautes études commerciales, que noua avons relatés, les élèves de l'école avaient décidé de s'abstenir d'aller aux cours et de prendre part à l'examen de jeudi.

Dans un esprit d'apaisement, une démarche fut raite à 22 heures, samedi, par le bureau de l'Association générale des étudiants, auprès du directeur de l'Ecole, démarche à la suite de laquelle les élèves décidèrent de reprendre leurs cours hier matin, comme d'habitude. La matinée se passa effectivement sans aucun incident et la rentrée se St dans le plus grand calme.

Toutefois, certains élèves redoutaient de voir, cette année, le nombre des diplômes réduit dans une proportion assez grande (ne parlait-on pas d'une diminution de près du tiers) et de voir baissier la note moyenne des examens. Mais on déclare, à ce sujet, à la direc- tion de l'école

Les diplômes sont conférés automatiquement aux élèves ayant obtenu certaine moyenne dans les notes de leura deux années d'études. La prétendue réduction de leur nombre est donc une supposition absurde. Quant à faire supporter la conséquence de faits de conduite à des notes d'examen données par des examinateurs consciencieux et indépendants, croyez bien que ce n'est pas la direction, animée du plus grand esprit de justice, qui en aurait l'idée. Nous croyons savoir, d'autre part, qu'aucune sanction grave ne sera prise à la suite des incidents de la semaine dernière. C'est d'ailleurs sur cette assurance que les élèves sont venus hier à leur cours dans un esprit apaisé. C'est aussi ce qu'exprimait M. Garnier, président de la chambre de commerce, dans une note qu'il fit afficher à la porte de l'école, boulevard Malesherbes:

« Le président de la chambre de commerce de Paris se réserve d'examiner dans le calme, en toute impartialité et dans un esprit de bienveillance et de justice, les faits qui se sont passés et les conclusions à en tirer, ajoutant qu'il n'a jamais été question et qu'il ne saurait être question de ne pas respecter les droits acquis par les élèves lors de leur rentrée à l'école, tels que ces droits résultent des règlements en vigueur.

Un manuscrit de Flaubert

acheté 45.000 francs aux enchères Dans une vente de livres anciens et modernes, de documents et d'autographes, qui avait lieu, hier, à motel des ventes, on a adjugé pour 45.000 francs un manuscrit de Gustave Flaubert, les Trois Contes. Une série de 175 lettres adreasées par l'écrivain à son ami Edmond Laporte, vendue en 36 lots, a fait un total de 26.030 francs.

Deux bibles manuscrites en latin, datant du xir» et du xm* siècle ont été vendues 14.050 francs et 27.800 francs. LES BATEAUX PARISIENS ONT REPRIS LEUR SERVICE A la veille du prlatempa, les bateaux parisiens ont quitté leurs mouillages d'Auteuil et de Charenton, où ils avaient passé la mauvaise saison, pour reprendre, hier matin, leur service. Service extrêmement réduit, d'ailleurs: quatre bateaux dans chaque sens, entre Auteuil et Maisons-Alfort, de 6 h. 30 à S h. 30 et de 16 h. 10 à 18 h. 20. Le trajet comporte quatre sections Maisons-Alfort. Austerlitz, Pont-National, Louvre, Hôtel de Ville, Alma et Concorde-Auteuil

FETES ET REUNIONS Ls distributlon des prix de l'Institut musical et dramatique professionnel a eu lieu en la salle dee fttâS de la mairie du IV. arrondissement sous la présH%Dce de Mo Henry-Pâté. Tice-président dé la Chambre. Apres la lecture du palmarès et l'audi- tien du rapport de M. Fabius de Champville, secrétaire général, on entendit une importante partie artistique on Jouèrent les principaux lauréats de l'année. M. de Monxie, ministre de l'Education nationale, s'était fait représenter à cette cérémonie.

de M. d'Orcino. Airs populaires arrangés par IL Tomasl.

-o- THEATRE DES DEUX-ANES. Dans le compte rendu que nous avons publié sur la nouvelle revue de MM. Géo Charley et Souplex. une coquille s'est glissée, qui a pu faire croire qu'il s'agissait d'un spectacle dn théâtre de DixHeures. Il n'en est rien. la revue Chacun son conte étant représentée sur la scène que dirige M. Alibert.

MUSIQUE

Aux concerts Walther Straram du jeudi apparaît une première audition entre deux oeuvres consacrées pour voisines. Cette semaine, c'était le Voyage d'Urien de M. Jean Rivier, une série de tableautins d'après le livre de M. André Gide. Le Voyage d'Urien est d'une écriture fluide, légère, très recherchée comme sonorités l'orchestration est réduite et laisse la parole aux bois, aux cuivres et à la percussion, presque au détriment des cordes. Les pages chaleureusement applaudies ont été les c Minarets. Baigneuse la piquante Sérénade qui se souvient de celle de Namouna. la < Ville morte » et le Marché aux esclaves

Seuls les concerts Pasdeloup et Colonne avaient inscrit à leurs programmes des oeuvres inédites. Chez Pasdeloup c'était, samedi, la Fille de Jephté, oeuvre symphonique de M. Haudebert, inspirée du poème d'Alfred de Vigny, aux intentions descriptives, assez évocatrices, mais à l'instrumentation lourde. Le poème se divise en quatre épisodes « Bataille et chant des vainqueurs d'une force truculente qui rappelle la manière de Florent Schmitt c Danses des filles d'Israël mouvement de ballet élégant la <c Douleur de Jephté a, thème large aux développements très wagnériens et enfin « Chant d'adieu et lamentation des filles d'Israël une page qui ne manque pas d'une certaine grandeur.

Chez Colonne, dimanche, on a entendu la Fantaisie monothématique, de M. Lucien Lambert l'originalité de ce morceau réside dans le titre. Russe ou asiatique, le thème est sans cessé transposé, sans variations, mais avec des rythmes et des harmonies nouvelles. Il règne dans cet exercice scolaire, dont le vrai mérite est la brièveté, une très compréhensible carence d'intérêt Gros succès pour M. Paul Paray qui a dégagé toute la poésie voulv- de l'ouverture, de la Grotte de Fingal. de Mendelssohn et qui a donné de fragments wagnériens et de l'Ibécia. de Debussy, une impeccable exécution. M. Marcel Ciampi a traduit avec une élégante profondeur le Concerto pour pieno en la mineur de Schumann et le ténor SaintCricq a montré du style dans les diverses pages qu'il avait inscrites au programme Mme Malnory-Marseillac. qui possède à fond l'art du chant, a donné salle Gaveau avec succès, un intéressant concert de musique française. Sa voix a acquis de la souplesse et de l'homogénéité sa diction est excellente et son intelligence pénétrante ne laisse dans 1 ombre aucune des intentions de l'auteur. Elle a chanté des mélodies de Charles Bordes, de Gabriel Fauré. de Duparc, avec toute l'émo

La rentrée du conseil municipal En ouvrant hier la séance de rentrée du conseil municipal, le doyen d'âge, M. Ambroise Rendu, a préconisé la continuation de la politique d'économies poursuivie par le préfet de la Seine et par M. François Latour, rapporteur général du budget et en a démontré la nécessité en signalant que la part contributive de la capitale est de 26 dans les impôts généraux, avec les pourcentages suivants patentes, 27,3 chiffre d'affaires, 38.3 traitements et salaires, 35 impôt général sur le revenu, 50,05 spectacles, 57,1 fc. Le conseil ayant maintenu son bureau, M. de Fontenay a repris possession du fauteuil présidentiel et a prononcé l'éloge funèbre de M. Paul Pugliesi-Conti. ancien conseiller municipal, et celui des fonctionnaires morts pendant l'intersession.

Le président a ensuite souhaité la bienvenue à M. Pierre Dailly, le nouvel élu du quartier Gaillon et félicité Ies nouveaux promus dans la Légion d'honneur. MM. Biscarre et Loyau, conseillers municipaux, et M. Jouhannaud, secrétaire général de la préfecture de la Seine qui a reçu la cravate de commandeur.

L'assemblée a finalement renvoyé à sa prochaine séance la question relative à l'agrandissement des écoles professionnelles Dorian et Elise-Lemonnier de la rue des Boulets.

AU COMITÉ NATIONAL

DE L'ARTISANAT FRANÇAIS Le comité national de la Confédération générale de l'artisanat français, qui groupe les fédérations nationales et les unions départementales artisanales, s'est réuni hier, 30, rue des Vinaigriers, sous la présidence de M. Robert Tailledet.

Les délégués, dans la séance du matin, ont approuvé le budget confédéral pour l'exercice 1933 et établi le programme de leur dixième congrès national, qui se tiendra à Annecy du 15 au 18 juin, et celui des manifestations organisées à l'occasion du onzième anniversaire de la création de la C. G. A. F. et de l'inauguration de la cité artisanale Clêmentel. Ils ont enfin fixé du 20 septembre au 10 décembre 1933 la durée de la foire-exposition de la production artisanale française. Au début de l'après-midi, après la visite des travaux de la cité artisanale, quai Jemmapes, ils ont, au cours d'une seconde réunion, examiné la situation des revendications artisanales ainsi que divers rapports sur la réorganisation du conseil national économique la participation de l'artisanat français à l'Exposition internationale de 1937 les moyens devant permettre d'assurer l'application de la loi PayerNéron et la proposition Susset sur les travaux moyens.

Avant de se séparer, les délégués ont voté la résolution euivante

Le comité de la C. G. A. F., après avoir examiné la situation, estimant qu'il eat absolument indispensable, pour que la classe artisanale puisse jouer dams la nation le râle économique et social qui lui eet dévolu, que celle-ci soit dotée, dès que possible, de eon statut légal définitif Demande, en conséquence, au Parlement de voter très rapidement les différentes propositions de aloi e.n instance devant les deux Assemblées et portant notamment sur la définition du maître artisan, sur la création du registre des métiers, sur l'établissement d'une fiscalité artisanale, sur les modifications à apporter au crédit artisanal, sur l'organisation de l'apprentissage des métiers, sur le fonctioumoniout des chambres de métiers, sur les travaux à faire exécuter par les artisanes, sur la répression du travail noir. sur l'application des allocutions familiales dans les milieux artisanaus, sur lea récompenses artisanales, etc.

Déaida qu'une vaste propagande sera menée dans le pays en vue d'obtenir uae réalisation rapide des légitimes revendications de la classe artieaaafe.

UIVE. QUINZAINE COMMERCIALE BOULEVARD DE MAGENTA Sous le patronage de tous les élus du X* arrondissement, un comité des fêtes commerciales du boulevard de Magenta vient de se constituer. Il organise une Importante quinzaine, du 29 avril au 7 mai. Le siège du comité est 46, boulevard de Magenta.

tion voulue. Sept mélodies nouvelles, d2 M. Philippe Gaubert, ont trouvé en Mme Malnory-Marseillac l'interprète rêvée la Verdure dorée (textes de Tristan Derème) d'une écriture très debussyste. Dans le calme la barque se balance. Le jardin bourdonnait de soleil et d'essor, d'une chaleur exquise, ont été surtout appréciées. Les Heures claires, trois poèmes d'Emile Verhaeren, mis en musique par Louis de Serres, n'ont pas été moins chaleureusement accueillis.

Liszt et Mme d'Agoult, tel est le titre de la correspondance que vient de publier M. Daniel Ollivier, le petit-fils de ces deux grands noms. Des lettres ? non, mais le plus attachant des romans d'amour. Le musicien Franz Liszt a-t-il dans ce duo le plus beau rôle ? Certes, il a aimé 19 femme du monde qui a tout sacrifié, brisé ses relations pour le suivre, qui s'est fait mettre au ban de la société pour n'écou- ter que la voix de la passion. Mais il a été surtout le virtuose qui parade àevant les foules, est recherché et presque mis aux enchères par les femmes. Il avait en lui l'âme d'un tzigane n'était-il pas du pays de ces Bohémiens dont l'âme vibre comme un tympanon ? Et quand l'aimée s'en aperçut, son coeur brûlant commença à se refroidir. Ainsi finit cette liaison qui dura sept ans. Autour des deux acteurs principaux du drame gravitent des comparses, mais de quelle qualitk Chopin, Berlioz, Henri Heine, le ténor Nourrit, SainteBeuve, Alfred de Vigny, le philosophe Ballanche, les écrivains Balzac, de Sénancour, George Sand, Alexandre Dumas, Victor Hugo, Lamartine, Musset, Lamennais 1 Cette correspondance vaut 1 peine détre lue c'est une fenêtre toute grande ouverte sur le romantisme.

Louis SCHNEIDER.

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-o- Pourquoi cette faveur du public Pourquoi cette approbation unanime dans toutes les niions de la France, si différentes pourtant par la mentalité et par le goût Ne serait-ce pas tout simplement parce que Fanny est, en définitive, un hymne à l'Idée de famille, « l'enfant et que la mentalité des personnages, en d6pit de leur modeete condition sociale, s'avère infiniment nette, Infiniment propre

César Panlsse, Marius sont des simples Honorine et Fanny ne sont pas de haute condition leur langage, expressif et coloré. demeure toujours sincère et humain. Ce sont de braves gens en qui ee reflète la mentalité saine et équilibrée du bon peuple de France, arec une noblesse sans phrases et une pudique grandeur. Les spectateurs. qu'Ils soient du Nord. du Midi ou du Centre, le sentent et s'en émeuvent. .o- Mme Alexandre Dumas-d'Hauterive. fllle du célèbre romancier, organise le mars, à Arcachon. un gala au profit de l'Entr'alde féminine, à l'occasion de la sortie dans cette ville du film de H. Diamant-Berger, les Trois Mousqitetaires. MUSIC-HALLS

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des cheminots du P. 0.

Le congrès annuel du syndicat professionnel des cheminots de France du réseau P. 0., adhérant à la Confédération française des travailleurs chrétiens, s'est réuni 5, rue Cadet.

Après avoir adopté les rapports moral et financier, le congrès a procédé à l'examen des questions suivantes actionnariat syndical qui lui permet, cette année, d'avoir soixante-sept représentants à l'assemblée générale des actionnaires de la Compagnie d'Orléans, le 31 mars prochain réglementation du travail emploi de la peinture au pistolet défleit des chemins de fer la propagande sur le réseau.

Le congrès a déclaré faire confiance à la Fédération des syndicats professionnels des cheminots de France pour l'aboutissement des revendications des cheminots, notamment la défense des salaires et le maintien des droits acquis.

L'Union commerciale des marchés L'Union commerciale des marches de France a tenu hier son congrès annuel, à la mairie du III', noua la présidence de M. Arles, président de l'Union.

Le matin. plus de 250 délégués, représentant les syndicats ou associations des commerçants des marchés de diverses régions se sont réunis pour désigner les commissions chargées d'étudier, avant la discussion par le congrès, les questions rendues d'une actualité brûlante par suite de la durée et de l'acuité de la crise.

L'après-midi la séance plénière s'ouvre sous la présidence de MM. Marc Rucard, député des Vosges, et Lengrand, député de l'Aisne, président et secrétaire général du groupe parlementaire de défense foraine. Après un long débat, le congrès émet un certain nombre de voeux. notamment contre l'affermage des droits de place au profit des concessionnaires qui exploitent les marchés au détriment des marchands et des budgets communaux, et contre l'inva. sion actuelle des marchés par de nouveaux marchands étrangers, compte tenu, il va sans dire, des droits acquis par ceux établis deputa longtemps en France. Le congrès décide enfin l'organisation, en mars 1934, d'une grande semaine des marchés, avec une exposition à la porte de Versailles.

LA CHANSON DANS LES HOPITAUX Jeudi 23, 15 heures, à l'hospice Debrouese, concert par Rachet de Ruy, Paul Dléner, Deeosse, Marcel Tessia, Germaine Briffault, René Bernard, Levau, la petite daneeuse Paula Alska.

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Prix Gratin (haies, handicap. 30.000 fr.. m.) Nellus, Tintamarre.

Prix Trident (steeple. francs. 3.600 mètres) Nador, Tournesol. Prix de la Hagne (haies. S.UUU francs. 3.000 mètres) Jasmin III, Livre des Rois. Prix Alérion (trot attelé, 7.000 francs. 2.800 mètres) Clé Clé, Etretat

Les obsèques dt M. Paul Féval fils ont été célébrées hier matin à l'église Saint-Michel des Batignolles. Des discours ont été prononcés sous le porche de l'église par MM. H.-J. Magog, viceprésident de la Société des gens de le'-res Georges Delamare, président du Syndicat des romanciers français. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Montparnasse.

chard) Souvenirs de Sully (Rochard). 8 h. 45, dn de l'émission.

12 h. 10 « Quelques enregistrement» de Georrette Kerlor » J'ai compris (Lenolr) Ce n est pas vrai (Larreu); la Prière dune gigolette (Lenoir) A la dérive (Danlderff); En blanc (Lenotr).

h. 30, entracte.

1.' h. 35, Fantômes du bonheur (Rotter) La Femme dans la lune (Amberg) Dana cent ans, Il y aura un tel printemps (Ooatal) Carmen. F. T. Parodique (BiaetDostal) Nous sommes seuls valse (Bernard): le Vaillant Petit Tailleur (May); Je n'en aime qu'une (Stolz). (Enregistrements par l'orchestre Livschakoff). 12 h. 40, la minute de l'Intran.

13 h.. entr'acte.

13 h. 10, « Extraits d'opérettes » Mlle Nitouche (Hervé) le Comte de Luxembourg (Lehar) Paganini (Lehar) le Tu-'rewitch (Lehar) Rose-Marie (Friml). (Musique enregistrée.)

13 Il. 40 c Intermède de Jan a Paddy (Jacquet) Great day (Youmans) When you're smlling (Fischer) Pour vous maman (Gazon) Argentinita (Gaxon) la Petite Femme de Paris (Collorde). (Musique enregistrée.)

14 h., fin de l'émission.

18 ho journal parlé du poste Fart»sien, par M. Maurice Bourdet

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Us* 20 Mars

Une nuance imperceptible d'amélioration a prévalu aujourd'hui sûr la physionomie de notre place, en en sens que la cote a été relativement mieux tenue. Mata de l'aveu même des intermédiaires, les alfairea traitées ont été ptua nulles que jamais, si bien que, peu après t'inseription des premiers coure, la cote est demeurée flgée jusqu'en clôture. Dans cette séance creuse, on a surtout commenté le voyage de M. Macdonald et eir John Simon à Rome, les projets de M. Mussolini. particulièrement la suggestion du directoire à quatre. Le peu que t'on croit connaltre de ces propositions a été accueilli avec réserve. Dans ces conditions, on s'explique l'atmosphère de continuelle abstention, aussi bien chez l'élément professionnel que dans la clientèle, d'autant plus que le» dernières nouvelles reçues des Etats-Unis ne parataaent pas falre état d'un aplanissement dans les difficultés éprouvées, bien au contraire. En particulier, la question du contrôle des changes soulève des protestaUons unanimes à cause de la paralysie à laquelle elle contraint le commerce extérieur. L'arbitrage s'est montré aussi réservé que notre marché et ce ne aont ni ses indications, ni son appui qui ont permis de tirer notre place de sa torpeur. Les seule groupes qui méritent d'être mentlonnés font en coulisse, les mines d'or au parquet, nos fonda nationaux, dont la légère reprise a coliaboré 1 la tenue plus soutenue du marché.

Aux changes, un peu de tassement sur

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT P A R Q U E T JgM-jwai, I ï 1(17 82 H Allemagne (ferang). 5M.. SOJ 1M0 amMUs. 11 la Herbe 4 «m. 1SBS 33 M) M ïn&, ISS lot 60 loi 10 102 60 Turquie Drtte Ott. 27 M JJ < S %1MX.MIK.A SS05 88M MU Ott. 5 1 OU. !8 la 4 H %H>«2.t»ue.B 88 W) 88 U Binq.N.t.du Mrlia. Vol.. U4.. 1M.. 1MH ue tnanÛM*. S02 4M CmtnlMlidas 132t 1S2S VU» Oompt. MB*»», mm 10M ISST Arote BM Norrir.. CrM.OmH.flMM 7M TU ni rj>ut. Nilr. CrLid. Dit 49 4» M OM.Fsac.de Faon 46S0 4«*O 4SW l/10> Bord Èoteh. US» 1a1 Orttut Lroon»!». SU» 211& SUS illi BaiBserica Invte. 47S iii la SoeMté jMDSnto. 11OQ itSÔ

Itento Foncière sei M] 6SS BANQUE m. m., «t.. m.. Eut 1U Hl 7M.. MeiJc»nK»»1« Sa S5.. J4 7f M.. !*dl ils.. 8M 814.. SU** Flan» 3775 U 91 t» Nwd 1S8« J»7» 1S76 1SJS Coioqibi» Si 50 OrUxm su. «m.. Me.. O^aôSntia 42 50 42 s« M» »Hrt«.r*, T»6 «S 7M.. Sîl7 1M» M» M Fmrtrtnm» li&itr. 4M «OS JwenSnMji 1« ̃̃ ̃̃ 1" «> UraùBàkUjlmSâl 197» tSTO BnkptB m 4M 4M DM(il>.d'BieoMUt* 21*0 X1SO 216A But K»ad JO» 11| (S KttctrMtéSe PMto. 10S5 GoidtWd; 1H 1*T W Il Ml.. Kaad MlnM 4M.. 474.. 4M.. 4« C" OSO.d-MwiiitelK S18A ̃̃ 2156 SI 70 Johumbun C. 174.. 180. Ka«r.«I.Utto»l*i*. «IX.. S8».. «M.. Ckoutohoim 97 60 9g » ÎÔLoa. (LS tltpfe.) IMS l»20 ÎIIO Sutera MM U Thn– ou-Hoââon.. 3W SS1 Oui* K/toBocn. ta.. «2 S» UaioB Xlcctrlclté. KuaJ»Inmpsr 97.. *• Ils 50 VanealfoMc*B«t. 503 H6 KaSccS. 83 M S&WtdCT «tC». 1M0 PadMtt TlretJftttM du H»vm 4M 4«t 4M. *W K»t4ni*BriT Hg« SSM 23SS Oonntens mi m S2» SSO TbaWi» .i. 1S H EN 3SS bo«« un u «a.: vîëirw*»»». îtS 7t u» PratnoT» 2*0 iO Ch»rt«r»4 2 7t.. Bo»*-M»l«tm SS 77 Ml :M.. jfouinbhlW) M Ml 21 il KOMiw. KulUmau. ii» sa TÎmnàX ISS 60 1S0 50 rbMphtta CSalU.. 4S* Bro*T 214.. 1-rod.CWm.d'Al»*. 1000 S»».. sa Uértn 2M.. Churan Kéuni. tM 1M.. Botchkia un 1180 neo nu Tr»n»tt»ntlfltteord. 64 M M 64 Erdio-Elactr. Cèn. 140 Vultnrw a P»ril. H7.. T. et F. Sumuwfce. 48 S* 41.. 48 M Fort MM TubiM PliTDtgtte.. m.. lit 5* VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT TALE»»., JaaUjfTSrH MU»II làftl^ft TAL«0«» | .gSB» l*gTS« PARQUET Ankl» «S.. Amta in.. nb.TMMK%l»S3 »W Mt 0MWWZ 760.. 18?8 4 V MÙM 7«1*M ÇW-OMt* 9, l»»t-M 3 H ZS» fW M Omdmm d'AMrle. 1875 <IUSM « ̃• '16 T H %otl«*l. S300 81*0 Moktti «I H»dW.. 2790 SSIO ll*Wa<£.. «M.. 4SS '1 or 1. «350 ÔviaUB. ̃'»iet% de. Bo«d.«%jBfl.l«»2 llMvlKVitt«D>S«<n 272» Si P.T.t75% 1»»8. il., 4M.. î3Kn3ri«rS»Âett« 2»30 «SI.. iKUlW 4M 4*4 Pab. B«t. ficttasea 246 l 1»S1 SBWA. S S ^iffi g» îlfl bdoebtas >%1«O« nt iS».. Lin,.Booa.-Onfc>a>. *S ,}§12 ÎS »'•• lu si, iî» Al««rleq3 Wutu 43100.. IB JE Z ff ÎS la Argent. 4S% 1911 S2 5« NonTttlM O^triM sj« S14.. Si !S ï 5 SI* ïii Brésil 5 1909.. CbMO Oda LM> 29S S }S? î ? S"! S6t E8i>»(roeE*Mri«iM Rond Dutch 14850.. 14»5O.. 1»»2 4 i4 »»• •• »•» IUlittl 3 'j 7440 Pan. Ob. Bons à lot 616 Japon 4 1910.. 2076 Hst 467.. 1S85 3 101.. S»2 PÔiOKDB 7 1827. 16 10 î 1862-54-M 501.. 604.. fil 18*5 2 M e46 Sodéte Maneillstoe 585.. 585.. M7.. H8 MU8»6 2 90 Crtd.FooCil'AlpSr. 558.. M8.. »% la l»h»OS Bu». d'Indoritne. mm 3«W 8 Il' au.. S40 QM8O9 3 Bsaa.Htt.de Cl*4. IIM-ISS SIS.. g/l«U S 54 1 HTn. C. J. 5»8 5% Ï921 S'l»JS 4 Fr. d* Tnmn. –4% S»* Cfctro-ttaHoo. «UrJ 1*50 1350 lUmtt. UulUmts. 60 (nsion s HT.. Si* c^tsdacUM ̃MStelafta* 1Te 178.. fut. J% bout, sts U\ Ml HaMktsaoa bnh Sud-Omrt. 1*16 MU –2 H 2S6 loi AcuIJai M 5 1921. 7M.. Moatao. 2646 lit* sa" n Y. s% tts «20 io «ts4^0«i« n <wu s» M MiôhëVlUx «61 %DO*T«*n AlWlttCrre (1 1. St.) Parie-Ou- S» »H% 8S1 àOt. (100 nlctesu) «M M I9-7-S2 dt la Loti». 4 44t.. 4 D. va SM Okisid» (1 dollar) «I 7» 7 au CbU.OomineiitrT. smo 20*6 2K% atetsC ta BôUmo4* (100 9.). 1028 Dsnin-Aznin 1130 112* 41t.. Itsli«n««HiM). ltO M ÏM 85 Fi»»-Mile S Bo*n«lni» (19» W) 15 U Â<*istM JSMiae. 33».. SS«.. YCKUwUTttdOWLI Sa *» M Stv. UonUtoire 2H% 18*5 S17 SÛSde USe CO»J.. 4M.. Il 1 18! 188.. Il.. 1815 SS6 *S5 Satem lift» tause»! 4*3.. 4*1 7S MmUnKl-Aiiliiorc Ou- S Ut SS9 Amtrioh» (l»0 «tu ll-»l Frinc. Am Métaux 1 1) S22 Tpb*oo«k>T. (100«.i 75 «e 1S mm 04tkune PoJocn» (100 sM.) SS4 M 3B..

VICHY- CELESTINS

19 h., concert avec le concours de Mlle Rosé Noël, Camus et Mlle Girard. (Concert offert par les « Edition. et les Dta. q- Fraacts Salibert ».)

20 heures. causerie cinématographique par M. Pierre Basquaise,

2D h. 6. chronique juridique, par M. Gille Oillot.

le h. entr'acte.

'M h. concert par l'orchestre symphonique du Poste. avec le concours de Mme Gabrlelle Rotœaud, soliste des Concetts Pa8deloup, qui. interprétera Vold que le printemps (Claude Debussy) Au printempt (Gounod) les LiU» (Rachmanlnoff) Printemps oanvean (faut Vidal). e Hnkira ptlntaaièr»* Malnée de printemps (Karty) Nuit de printemps (Chapuis) Friataam (Lacome) Voix du printemps (Strauss) Chanson de printemps (Mendelssohn) Aubade printanière (L&combe) Prteteapa (Griegl Amour et printemps, vatee (Waldteufel) Printemps sur la mer (Flament); Rondes de printemps des « Images (Claude Debussy). 22 h. 30. dernières Informations.

TOUR EITFBL m. 8). 13 h. 30. demi-heure de musique tzigane:

13 heures à 16 h. au. chroaiquea diverses. 17 h. 45. Journal parle.

1! h. 30. concert de inliilminie têmrche

la livre sterling, contre 87.90. tandis que le dollar enregistre un impercep- tible progrès. a contre 23.36 aamedl matin.

En clôture, pas d'écarts notables. Internationales presque inchangées, charbonnages assez résistants, électriques soute- nues. Au groupe bancalre Banque de France, 11.325 contre Crédit Foncier, 4.630 contre Banque de Paris, 1.667 contre Crédit Lyonnais, contre 2.110.

Clôture de la deuxième cêsan

Tendance calme, mais soutenue. La Royal Dutch s'améliore.

Métropolitain, Young, Canadian PaciSc, Central M'nln*. 1;3fJ-: Rio Tinto, 1.374 Royal Dutch 1/10, 1.49a. MARCHES ETRANGERS

Londres. L'allure générale est favorable. Les mines d'or franchissent une nouvelle étape de hausse et bénéficient d'un large courant d'échanges. Les cuprifères et les pétroles sont bien disposes. Les fonds anglais sont fermes. Les rentes allemandes se raffermissent

Berlin. Le marché est bien disposé dès l'ouverture et les transactions sont assez actives dans tous tes compartiments. La plupart des titres s'inscrivent en progrès. Le mouvement en avant, ralenti en séance par quelques dégagements, reprend er. clôture.

(Wesly); Vois du crMtemp*. Talée (J. Strauss); Chant de printemp» (Mendelswjhn); le Rival des /leurs (Flamant); OaaovOltment de printemps (Slndtng) Saut la pluie printanière (Aklmenko) Amour nrmtanter (O. Strauss).

20 h. opérette* la mile de Madame Angot le» 8aitimbar«r*f la PUlê du tmnbmtr-maior ̃ le» CloïJie» de Conevilte. RADIO-PARIS O.734 m. 1). 7 h. disques.

12 h.. Si fêtais roi (Adam) Manon (Kesmnet) Préhide de PSnfant roi (Bnineau) VêrrmUrue (Messager) Miarka (Alexandre Georges) Sélection de la Vie de bohème (Pucclni) le Roi malgré M (Chabrier) la Légende du point d'Argentan (Fourdratn) Pelleas et MéKstmde (Gabriel Fauré): Chmton bercer (Florent Schmltt); Mardi* AeoamiM (Debussy) Cortège des éléphant* nurrét (llarc Delmas).

16 h. 30. cours d'anglais.

18 h. causerie agricole.

18 h. 50, chronique théâtrale.

1S h. 5, causerie artistique Chant «on» pvolet (Tschaïkowsky) Menwet (Bocckerini) CTiOiison (Friml-Letorey) Roms de Picard. (Haydn-Wood) Menuet pompeux (Garnie) Bttite sur de» air* populaire* ho».groi» (l>oni).

90 h., concert.

20 h. 40, transmiMion du spectacle donné

le 'Père Géraldus est revenu.

TISAHE des CHARTREUX sb^'«s* DE DURBON «fî'na r«tel S.SO D«» *•

ON ARRETE UNE BANDE QUI ÉCUMAIT LES MARCHÉS Depuis quelque temps des vols fréquenta et importants étaient commis sur les marchés de la banlieue est. Une surveillance particulière fut exercee par le brigadier Picard et l'inepecteur Roy, de la police judiciaire, et, hier, les policiers surprirent en flagrant délit, au marché de Saint-Mandé, une bande de malfaiteurs deux hommes et trois femmes.

Tandis que les femmes retenaient l'attention des commerçants en marchandant, leurs complices raflaient habilement les denrées ou marchandises qu'ils entassaient dans un sac caché à proximité. On y découvrit, pèle-mêle, des bas de soie, des serviettes, des coupons d'étoffe, du savon, jusqu'à 10 kilos de viande.

Les cinq voleurs furent amenés devant M. Fouquet, commissaire de police. Ce sont Gustave Carpentier, trente-quatre ans, électricien; sa femme, Marie-Louise, cinquante ans, 32, rue de la Ferme, à Bobigny Georges Durand, vingt-trois ans; sa femme Odette, vingt-sept ans, 1, avenue du Bols-d'Amour, à Drancy, et Georgette Durand, vingt-quatre ans, 22, rue de la Ferme, à Bobigny.

II» ont reconnu avoir déjà opéré sur différents marchés de banlieue, notamment à Billancourt, ainsi qu'aux Halles centrales.

Ils ont été envoyés au dépôt.

Serti de prison, il rolatt à nouveau Libéré depuis peu de la prison de Potssy où fl avait purgé une condamnation pour vol, Henri Simon, âgé de Vlngt-neuf ans, était recherché pour de nouveaux méfaits commis depuis son élargimement des vols, abus de confiance et grivèlerie perpétréa à Paris et Beauvais.

Lu inspecteurs Charra et Juillet, de la Sûreté générale, ont découvert avanthier Henri Simon, dans un hôtel de la rue Blondel.

Conduit devant M. Gatelier, commissaire. Simon a reconnu tous les faits qui lui sont reprochés. Il était en possession d'une motocyclette portant une plaque au nom de M. Léon Planchon, à saint Just-dea-Marais (Oise), tout récemment volée. Le récidivitte a pris le chemin du dépôt.

Le Concours central hippique

s'ouvrira demain au Grand Palais Le Concours hippique de Paris s'ouvrira le mercredi 22 mars au Grand Palais. Il se prolongera jusqu'au lundi 10 avril.

Au cours de ces vingt journées, il sera distribué 715.000 francs de prix et de primes offerts par l'Etat, par le conseil général de la Seine et le conseil municipal de Paris, par les sociétés de courses et par la Société hippique française.

Le mardi 4 avril, le commandant Leeage, écuyer à l'école de Saumur, exécutera la reprise de dressage des Jeux olympiques qui lui valut d'être classé premier à Los Angeles l'année dernière.

l'Empire Katinka, opéretté (Latjai). PARIS-P. T. T. (447 m.). 3 If, Informations.

12 h., disques chronique du tourisme concert.

13 h. 30, disques.

18 h. 15. Rsdio-Journal.

19 h 30, cours d'allemand disques. 21 h. 15, causerie,

20 h 30, sélection d'opérettes françaises. RADIO-VITUS (308 m.). 20 h.. Sonatine (Schubert) Menuet du Bourgeois Gentilhomme CLulll) Sérénade i la poupée (Debussy).

20 à 30. Mtmuet dea Follets Valu de* Sylphe» (Berlioz) Chanson bohémienne (Boldi) la Vie brève (de F&lla) ftixaaa (Komberg).

bu. variétés radlophonlgoes.

h. danses.

RADIO-L. L. (370 m.). 12 h. concert.

et 19 h., informations.

U h. 45, la demi-heure marseillaise. BADIO-TOtTLOUSE m.). 12 h. W, 13 h.. 17 h.. 18 h. la 19 h. 30. concert. 29 h» la Norma (Bellini) dm Conte» d'Hoftmmmm, Barcarolle (Offeoback) Corn fan tutu (koart) Ne m'abandomi» Pu (IBescu) Primo baccio (Rico) Aatatto d'amour (Monti) Mon. dernier bonheur,

Et la 21 Mars,

et Dieu fait Yn était «.«teuda

Un mol» aupanvant, de Par* Gcrttdua «n«lt tttt am et étau parti dans *«• oooes«»ea 4ea iSiam your cfaarcfasr 1m première» plantes bsUtes de la .-on. dont il ooropUit !Un e*> tisane.

A ce momeat. tout ««m» bien **m «• rfluc*. mab voici mats d'autt« ft»eot »««rnt« à tan- tour et iriMMftmnt de tira.. Le au de ta ehate4ain» se ma boumenner et c'os» jCvs sortir. Zms fruam tsHes tombim* Tns»»rt««. turent prises de ee réVefner ewu AksWutï. tout te pan r&miasait « Ah l et te bon Pdre GéraLdua était là! >

LI rwriot te jour même de ravenemeot du prtBtecnp». tiraci par ae scâeO. Queue rtossAlon Chacun voulait lut raoadter «M* malheurs. taaJa il rentra «an» rien dir» dons son monentère. mit en msxcbe aea alamMcs. surretiOB suit et Jour et. au tout d* petM» flseons dt TI8AN* QS3 CK&R1BBUX DE DUBBON toute fraîche.

En quelques mola, te pays *U!t reaauaottA La ttmae ewstt fait aou cbutt«, nettsyt organisme» dans tasqiuals le printemps renouait un eaDg lodand et Impur cfascun reprenait au occosjation» «o Mnlwant te eearet du bon père,

Ce secret, c'était celui dee ptsates. dee < etraples e, dont Il compatit ea tlaan«, r«mèd* tout naturel ce ascret est parvenu Jusoa'4 bous fi a gardé le nom Qoe lui ei«aK demi le Père Oeranus ea i'boimtar de son monastère. TUSAiNK va aaAS.TR«vx ot oemaon. Vous tous. que t* «tison BoaveBe abat d^prisn», oh«i <pjt et r*vetffl» du qui de TTOUOE X>B6 CKaRTRHTJX X» DTJRBON «Ue voue foértrs comum «Ile en a guéri tant d'antre* et vou» crassk«s h foui» de cem qui ee oonflent eux C simples s.

Ayant perdu fapp*Ht d*pul» longtemps et Hm*t frit constipé, mutant da la bile à Feœ*», sur la recommandation ma »amr, mit ïttait serai* «Ce mtme do votra TISANW DM CBARTKfÙX DM DUKBO?!. i» «M «vit mi» à •« /a*r« *–e* d mon Umt «t j'en «Hit tre» «aMa/ett

da dormir, l'emploi du BAUMX DBS CHARTREUX DBnURBON tm a fait «Utjiareltr» M j« ««i* townvx de recommander pot produite à tom eeux qui tovffrtnt. Je voua autorise 4 publier ma lettre en rteotmaisaorne» des bienfait* rtfut.

L GROSSIS. 8alnt-ltémit-tea-i*mdca OtamUm).

Une conférence de M. Roume à l'Institut colonial français M. Roume, gouverneur général honoraire des colonies, a fait hier, à 'floatitut codonial français, une fort Intéressant» coatirence. présidée par l'amiral Lacue et M. Etienne Riché, ancien aous-secrétaJre d'Etat de l'Air.

M. Roume fit le récit de aon récent voyage eu A.-O. F. pour aller, comme rkstprésident de l'Office du Niger, se rendre compte de l'état d'avancement des grands travaux hydrauliques et agricole» entrepris dam la vallée moyenne du grand Neuve. Ayant utilisé l'avion de Colomb-Bechar à Dakar, M. Roume réussit à boucler en vingt-quatre jours son circuit Parts-NigerSénégaJ-Parls, soit 90.000 kilomètre». il exposa de sentiment d'allègrenge et de fierté que lui avait inapiré la vue des diverse» régions parcourues, dont il avait constaté l'essor magnifique.

L'assemblée générale

des anciens élèves de 1' c Agro » L'Association amicale des anciens éieves de l'Institut agronomique a tenu son assemblée générale.

'.NI. Augrand, président de la Société d'agriculture de Alelun, a été réélu président de l'association MM. de Felcourt. ministre plénipotentiaire, et Guinltr, directeur de l'Ecole nationale des eanx et (orCts, vice-pralidents.

Le banquet traditionnel des iafeniears agronomes, qui eut Heu le soir, a été présidé par M. Que aille, ministre deculture.

Chez les marins ancien* combattante Le déjeuner «onued de "Union des marias combattants a été présidé par le vice- amiral Robert réunissait aux côte» de celui.ci M. Aubry, l'amiral Le Bigot. tea commandants Romu-c'h. Leloup-LartUcue, Ducuing, MM. Plnelli. conseiller munlcipai; Ouart, le R. P. Colomban (ex-capitaine de frégate Lefebvre) te commandant de Ker- madec, président de la Fédération des associations de marina, et lee délègue» venus de province étaient également préaents.

Après les discours, le vlee-nmirii Robert remit diverses décorations, dont la rosette du Mérite maritime à 3i Aubry.

Une exposition d'art français it lonim Une exposition d'art français se tient actuellement Londres, dana la demeure de sir Philip Saseoon, représentant let époques de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. A cette occasion, l'agence Cook organise un voyage à prix très réduit. Le départ a lieu samedi, via Calais Douvres le retour, mardi. Le prix du voyage est flx4 à 853 francs. Ces voyages auront lieu tous les samedis jusqu'au 5 avril, date de fermeture de l'exposition. Dee départe serons également effectuée tous les vendredis avec retour au choix le lundi ou le mardi. Les Français et les Belges sont dlspen6e de passeport.

Les contribuables parisien!

fondent des comité* d'arrondiiiemttt Organisée par la Fédération nationale des contribuables, une réunion, tenue hier soir à la salle Saint-Didier, a raaoembO< toutes lea personnalités désirant faire partie des comité» de contribuables constituée dans tous les arrondissement!! de Ports. Cette réunion était présidée par M. d'Anthouard. M. Large. délégué général de la fédération et du syndicat parisien, après avoir ezpoaé et commenté le plan d'organisation de Paris et de la région parisienne. a déolaré constituer les comités des vingt arrondissements, en vue de la lutte pour la réforme fiacalle.

(Clarec) Si ton comr (Raiter) l'Amour nous appelle (Mathieux) Marche dev Cadet» ôkrasa) Sambre-et-Mrute (Planquette) Iaa Snianta dx régiment (Vucik).

;Il h., grand concert sur Brumnei (Rayneido Hahn) Sérénade chinait» (Siede) Mankt joveus* (Chabrier) rStwHont mendiant OdUocker) Bglogue (Rabtnd): Sérénade italienns (Hugo).

22 h.. Capitaine Craddock (Heymann) Coiffeur pour dame» (Pingaurt) Monsieur Albert (Héîy) îe Vaitteau fantôme (Wagner) le* Novtat de lipsro (Mozart); BIJOU, valse (Strauss) Jamais (Cazes) • Frère» joyeu2 (Vollstedt); Ta es moi (Whiting); 2ina (Roméro).

ET ÉTRANGÈRES

DAVXNTRY m. 4). 12 IL. orgue.

16 h. Andante (Grieg) leh Htbe <HeA, m» <f«or (Hart) le» SàlHmbanque» (Ganne) Berceuse (Brinkman) le Pape du sourire (Lehar) Rotee de Picardie (H. Wood).

18 h. 30. les bases de la musique, 19 h The Geiaha (Jones) tiertnade de Caprs (Spain-Dnnk) Son nom ett Marie ORamsay) Chant d'amiovr (Kreisler) Chant» MM parole* (Kendelatoha) Mena d'amour. (Limt),

11 Novembr» au.

L'amatin de Nesiily-Plaisance bieéieie de la trace présidentielle Le Président de la République vient de commuer en celle des travaux forcés à perpétuité la peine capitale prononcée par le jury de Seine-etOiae contre André Guenaut qui, à NeuiUy-Plaisanco, le 24 janvier 1932, avait assassiné, pour la dévaliser, sa srrand'tante, Mme veuve HeU, âgée de soixante-dix ans. Le complice de Guenaut, René Beyla, fut condamné, rappelons-le, vingt ans de travaux forcés. La liaison aérienne avec l'A.O.F. Le ministère de l'Air communique la note suivante

Le courrier aérien, parti mardi mars, de Marseille, set arrivé le eamedi 18 mars à Zinder, à 10 heures, dans les limitas de l'horaire prévu. La liaison a été assurée par les équipages d'Algérie et d'Afrique Occidentale malgré une violente tempête de sable, le 15 mats, entre Laghouat et JEi-Goléa. BULLETIN COMMERCIAL MAIOHI AUX ItSTUUX DE u VIUETTE crois omcjiLs Du u commission ou cours Marché plus acttf. Hausse générale.

Bouts. 2.678 Taureaux. 3

veaux. i.ns la 819 an Fttrë» 2J7J) 8. MO 3.500 MO Ce- agtrtale fr. SI e.»L dte, «Jrtr» VIANDE NETTE

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CA7E3. Le Havre, 20 mars. A terme, les b0 kilos mars, 180 75 avril, 182 mai. 178 75 Juin. 178 50 juillet. 177 août, 177 1 septembre 177 75 octobre, 177 26. novembre. 17. 7â: déceanbre, 175 25. Ventes tacs.

SUCRES, Tendance ferme. Ouverture courant, 60 P avril. 220 60 P mai, 220 à 220 50 P; 8 d'avril, 220 à 220 50 P; 3 de mal, 220 a 3 de juin, 220 à 220 50 3 d'octobn, P 3 de novembre, 206 50 à 207 P.

Clôture courant 50 220 avril, 60 P mal, 220 P 3 d'avril, 220 50 à 3 de mal, 221 P 3 de juin, 220 320 60 3 d'octobre, 206 60 à 207 P 3 de novembre 207 60 P. Cote officielle du disponible. A 221.

BLES. Courant, et 103 75 P avril. 106 et 104 75 P mai 106 75 P 3 d'avril, 106 iL 105 60 3 de mal, 104 et 103 75 P. Cote officielle du blé disponible, 104. SEIGLES. Incotéa.

AVOINES. Courant, 72 75 P avril, 74 50 P mai. 78 P 3 d'avril, 75 50 à 75 75; 3 de mai 75 75 P.

ORGES BRASSERIE. Incotées.

FARINES. Courant, 136 V avril. V mai incotées 3 3 d avril. 138 V 3 de mal, 138 V.

FARINES PANIFIABLES. Les farinée panlflables valent actuellement 164 francs 1.. cent kilos.

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en les tenant un peu croquants. Egouttez,

les, étendez-les sur un linge et détaillez-lea

en tronçons de 6 & 8 centimètres.

Mettez-les dans un santoir on vous

aurez fait chauffer 2 déciliuea de bêcha- mel un peu claire. Assaisonne* de sel,

1 poine, pointe de muscade. Faites cuire

doucement pendant 6 minutes. Liez ces macaronis de 150 grammes de fromage

râpé.

20 Préparez, d'autre part, lea article»

suivants 1° 2S0 grammes d'épinards

cuite, hachés grossièrement, passés au

beurre 1 décilitre et demi de fondue

de tomates (tomata pelées, pressées, ha-

chées, revenues avec oignon hachb- "S

beurre, eondimentées d'un peu <Tail)

30 6 petits oeufs frits à l'huile.

30 Dressez le macaroni dans an grand

plat creux. Dressez dessus les oeufs frits.

Garnissez tout autour avec les épinards

et les tomates disposés en bouquets alter-

née, aéparés les uns des autres par des

olives noires.

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