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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-03-11

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 11 mars 1933

Description : 1933/03/11 (Numéro 20465).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

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Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6276642

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Les entretiens franco-britanniques

MM. Daladier et PaulBoncour ont conféré hier mafin et hier après.midi avec M. Macdonald et sir John Simon

ooo

Au cours de ces conversations, qui ont porté sur la plupart des questions économiques et politiques actuelles, les quatre hommes d'Etat ont reconnu l'urgence du problème de Genève, spécialement au regard de la situation européenne actuelle»

Les conversations franco britanniques que nous avons annoncées se sont tenues hier matin et hier aprèsmidi au ministère de la Guerre. M. Macdonald et sir John Simon, accompagnés de lord Tyrrell, sont arrivés rue Saint-Dominique à 10 h. 20. ils ont été reçus au pied de l'escalier par M. Daladier, qui les a conduits immédiatement au premier étage, dans son cabinet, où M. Paul-Boncour n'a pas tardé à les rejoindre.

La conversation a commencé aussitôt dans le cabinet du président du Conseil. Elle s'est prolongée jusqu'à 13 h. 30. Le Premier britannique et le chef du Foreign Office avaient à leurs côtés l'ambassadeur de Grande-Bretagne, MM. Harvey, conseiller d'ambassade, et Butler, secrétaire particulier de M. Macdonald. MM. Léger, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, et Bargeton, sousdirecteur d'Europe au Quai d'Orsay, assistaient le président du Conseil et le ministre des Affaires étrangères. A la suite e ce premier entretien, un déjeuner érétè offert aux hommes d'Etat britanniques au ministère de la Guerre par M. Daladier. Y assistPient, du côté anglais, outre les ministres lord Tyrrell, ambassadeur d'Angleterre; MM. Campbell, ministre de Grande-Bretagne à Paris; Seymour, chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères de GranderBretàgiie; Butler, 'secrétaire jàWtctdiér de M. Macdonald; Harvey, conseiller d'ambassade. Du côté français: MM. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères; Georges Bonnet, ministre des Finances; Leygues, ministre de la Marine Sarraut, ministre des Colonies; Pierre Cot, ministre de l'Air; Lamoureux, ministre du Budget; Guy La Chambre, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil; Léger, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères; de Laboulaye, directeur des affaires politiqués, ambassadeur de France; Clapier, directeur du cabinet du président du Conseil.

Dès la fin du déjeuner, à 15 heures, les conversations ont repris, toujours dans le cabinet de M. Daladier, entre les mêmes interlocuteurs et se sont prolongées jusqu'à 16 h. 15, heure à laquelle M. Macdonald et sir John Simon ont regagné l'ambassade de Grande-Bretagne, où ils ont dlné dans l'intimité avant .de quitter Paris pour Genève.

D'après les informations que nous avons recueillies, les entretiens des quatre hommes d'Etat ont constitué un très large examen de la plupart des questions extérieures qui préoccupent actuellement le gouvernement français et le gouvernement britannique.

La question du désarmement et les moyens à employer pour sortir la conférence de Genève de l'impasse dans laquelle elle est actuellement engagée ont été principalement examinés. M. Macdonald a rendu hommage à l'effort qui a été fourni par la délégation française à la conférence. En ce qui concerne les moyens à employer pour sauver la conférence, il n'a apporté, croyons-nous, aucun plan précis. Il n'est pas question, pour l'instant du moins, de codifler les résultats obtenus ni de faire proclamer une trêve des armements.

Le Premier britannique a vivement insisté auprès de M. Daladier pour que celui-ci se rende à Genève. Mais le président du Conseil français lui a fait valoir que ce déplacement, pour l'instant, lui paraissait difficile, tant par suite de l'emprunt intérieur en cours que du voyage à Lyon du Pré- sident de la République pendant les journées de samedi et dimanche. M. Daladier a, par ailleurs, souligné les graves inconvénients qui pourraient résulter d'une conférence à cinq, réunissant les représentants de la France, de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de l'Allemagne et de l'Italie.

Le président du Conseil a d'ailleurs conclu en ajoutant que, si les circonstances le permettaient à un moment donné, il était tout prêt à se rendre à Genève, et le Premier britannique a parfaitement compris les raisons de la décision de M. Daladier.

M. Macdonald, qui séjournera, croit-on, une semaine à Genève, prendra contact avec les divers chefs de délégations en des entretiens privés, et c'est de cette façon qu'il s'efforcera d'accomplir la tâche qu'il s'est proposée de médiateur.

Du communiqué qui a été publié simultanément par la présidence du Conseil et par l'ambassade d'Angleterre, et qu'on lira plus loin, il convient de souligner la phrase qui dit: « L'urgence du problème de Genève, spécialement ait regard de la situation actuelle, a été pleinement reconnue.

C'est dire que les ministres français comme les ministres britanniques se sont rendu compte des craintes qu'ils éprouvaient à ce sujet et n'ont

De gauche à droite M. 3Iacdonald, sir John Simon, M. Guy La Chambre et lord Tyrrell quittant le ministère de la Guerre

pas sous-estimé l'importance des difacnltés en vue.

La situation allemande et, notamment, les récents incidents rhénans, ont fait l'objet d'un très sérieux examen.

Au cours des entretiens, la question de la conférence économique mondiale et celle. du conflit d'ExtrêmeOrient ont été également étudiées. Mais en ce qui concerne le conflit sinonippon, il n'a pas été question d'embargo sur les envois d'armes.

A LA DERNIERE HEURE

Un exposé de notre envoyé spécial à Genève sur l'inquiétude causée par l'attitude du Reich, en Rhénanie notamment, et sur les espoirs de remèdes fondés sur la solidarité de Paris, Londres et Washington.

L'HITLÉRISME A L'OUVRAGE AVEC UNE FUREUR ENDIABLÉE

Berlin, 10 mars.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

La révolution hitlérienne va bon train. On peut même dire qu'elle met les bouchées doubles. Ayant patienté longtemps et ayant piétiné pendant des mois aux portes du pouvoir, ayant un moment couru le risque de manquer pour toujours l'occasion, les nazis Se ruent maintenant à l'ouvrage avec un*«fiorle de fureur endiablée. Lçnr programme, leurs instincts, leurs ressentiments étaient prêts depuis des années. Mais ils vont plus vite encore qu'on pouvait le supposer. Les succès retentissants qu'ils avaient obtenus aux élections de dimanche dans l'Allemagne du Sud leur permettaient d'attendre que les temps fussent révolus. D'ici peu, des gouvernements fortement mitigés de nazis se seraient certainement constitués dans les pays de Wurtemberg, de Bade et même en Bavière. Cependant, les vainqueurs, dans l'ivresse de la victoire, n'ont plus voulu attendre. pour triompher sur toute la ligne. Tenant en mains le gouvernement du Reich désormais par la volonté populaire, ils n'ont plus voulu .attendre un seul instant pour mettre tout le reste de l'Allemagne au pas.

Un mot a été immédiatement inventé pour désigner cette opération Gleichschaitung. A la quatrième vitesse, le parti hitlérien a réalisé la G-leichshaltung. Tous les moteurs gouvernementaux, que ce soit à Darmstadt, à Dresde, à Carlsruhe, à Stuttgart ou à Munich, ont dû prendre immédiatement le rythme et le régime du moteur marque HitlerGœhring-Frick mis en marche à Berlin.

Cette harmonisation » des machines administratives a été exécutée avec une maestria exempte de scrupules, avec une « technique du coup d'Etat m, selon le mot de l'écrivain politique italien Malaparte, qui ne laisse vraiment rien à désirer. Sur tous les pays d'Allemagne dont certains affirmaient, tout récemment encore, un farouche particularisme, la poigne de Berlin s'est appesantie. Là où le gouvernement local ne démissionnait pas assez vite, il a été dépossédé de ses pouvoirs par des commissaires du Reich nommés en un tournemain. En quarante-huit heures, le ministre de l'Intérieur Frick a acquis de cette façon, dans les anciens Etats allemands, une puissance analogue à celle que Napoléon exerçait par le canal de ses préfets.

UN DEUXIEME EXERCICE DE MOBILISATION DES HITLERIENS A KEHL

atrasoourg, iu mars iaep. Petit parts.) La ville de Kehl présentait, ce mãUn. son aspect coutumier. L'ancienne

Le drapeau hitlérien sur la mairie de Kehl caserne des pontonniers occupée hier après-midi par les troupes d'assaut

LE COMMUNIQUÉ

Le communiqué officiel suivant a été remis à la presse par la présidence du Conseil

Le premier ministre et sir John Simon ont passé la nuit à l'ambassade d'Angleterre, en route pour Genève. Ils ont été très heureux, ce matin, de profiter de cette occasion pour renouer leurs relations avec MM. Daladier, président du Conseil, et Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, avec lesquels ils ont échangé des vues sur les principales questions économiques et politiques qui retiennent en ce moment l'attention.

L'urgence du problème de Genève. spécialement au regard de la situation européenne actuelle, a été pleinement reconnue par les ministres, qui se sont déclarés résolus d rechercher, d'accord avee les représentants des autres pays, tous les moyens de sauvegarder la paix du monde.

A cet effort d'unification politique, c'est la Bavière qui aurait pu peutêtre résister avec le plus de chances de succès. Mais la Bavière elle-même a été « harmonisée si j'ose dire, en l'espace d'une soirée. Les grandes paroles d'indépendance que lançait encore tout dernièrement le Dr Held, premier ministre bavarois, n'ont servi de rien.

Son héroïsme verbal a été tranché net par l'intervention rapide de quel- ques personnages hitlériens et le gé- néral von Epp, flanqué de quelques autres commissaires nazistes, règne désormais sur Munich.

Et dire qu'il y a quelques semaines encore, dans les brasseries munichoises, entre deux chopes de Lcewenbrseu, on parlait à mots couverts d'un retour prochain des Wittelsbach

On me dit que Berlin ne cherche pas à obtenir une unification totale et qu'il s'emploiera même à sauvegarder l'originalité morale de chaque province afin d'éviter leur stérilisation. Il n'en est pas moins vrai que, à partir d'aujourd'hui, le système fédéraliste qui caractérisait politiquement l'Allemagne cesse en somme d'exister. On élira encore des Diètes, mais elles ne seront plus que l'ombre d'elles-mêmes et les gouvernements locaux ne feront que répéter les gestes du gouvernement central. En tous les cas, dans la réalisation de ses desseins, Adolf Hitler ne rencontrera plus en Allemagne du Sud les résistances qui avaient longtemps entravé les initiatives de M. von Papen.

L'unité allemande commencée par Bismarck est aujourd'hui un fait accompli. C'est un fait énorme, surtout dans l'ordre intérieur, mais qui peut avoir de notables répercussions dans le domaine extérieur. Sans doute, l'Allemagne présente, depuis soixante ans déjà, un front uni vis-à-vis de l'étranger.

Cependant, le fait que l'autorité morale siégeant à Berlin pourra dorénavant se faire obéir au doigt et à l'œil jusque dans les coins les plus reculés du Reich est susceptible de rendre plus cohérente et plus rapide son action diplomatique et, éventuellement, militaire. Nous aurions tort de ne pas apercevoir cela.

De plus, la disparition graduelle du particularisme bavarois et la création d'une Allemagne unitaire peuvent produire dès réactions inattendues en Autriche qui, on le conçoit, ne seraient pas sans danger pour la tranquillité de l'Europe.

Lucien BOURGUÊS

hitlériennes était déserte: Elle avait été évacuée à l'aube.

A la direction des douanes, à l'office de la main-d'oeuvre et au tribunal flottaient les couleurs badoises. Tout au plus remarquait-on le drapeau de l'ancien régime à la poste et l'étendard à la croix gammée à la mairie et aux fenêtres d'immeubles situés dans les rues latérales de la Grande-Rue. Le maire de la localité, qui avait passé l'après-midi et la soirée d'hier à Strasbourg, fut tout étonné, en rentrant, de trouver les hitlériens à sa place. En attendant qu'on le destitue officiellement de ses fonctions, on lui a adjoint d'office un observateur » aux idées racistes.

Alors qu'on croyait la ville débarrassée ou presque des chemises brunes, la Standarte (bataillon) n° 169 a fait sa réapparition cet après-midi vers 14 heures. Elle a été rassemblée devant les bâtiments de la gare et le Bezirksamt (sous-préfecture).

Le chef de ce détachement, fort environ de 250 adolescents, harangua les hommes. La musique joua les hymne* nationaux le drapeau impérial non blanc-rouge fut hissé sur la gare et l'emblème du troisième empire » sur la sous-préfecture.

Cette manifestation terminée, les rangs furent rompus et les nouveaux maîtres de l'Etat de Bade se dispersèrent dans les rues.

En somme les légions hitlériennes se sont livrées, par deux fois, en l'espace de 24 heures, à des exercices de mobilisation dans la zone démilitarisée.

L'ÉMISSION

DE L'EMPRUNT

COMMENCERA LUNDI La première tranche |^r« de 3 milliards Les obligations de francs seront émises à 985 francs, remboursable» à 1.500 francs, amortissables en 60 ans par tirageae semestriels et porteront intérêt de

Elles seront exemptes de toutes taxes spéciales frappant les valeurs mobilières Les porteurs d'anciens 4 ont un droit de priorité pour la souscription La loi autorisant le ministre des Finances à émettre un emprunt de 10 milliards ayant été promulguée hier matin, M. Georges Bonnet, qui avait conféré à diverses reprises avec les techniciens de la finance et les collaborateurs du mouvement général des fonds, a dès hier, à la fin de l'aprèsmidi, déterminé le type de la nouvelle émission, qui sera lancée dès lundi prochain, ainsi que le Petit Parisien l'avait annoncé, le 5 mars dernier. Voici d'ailleurs le communiqué remis par la rue de Rivoli, et qui fixe les dispositions essentielles de la vaste opération de consolidation entreprise. M. Georges Bonnet, ministre des finances, a arrêté les modatités de l'émission qui aera effectuée compter de lundi prochain, 1S mars en conformité de l'autorisation donnée par la loi dn 9 mars 1933.

Le montant de l'émission est fixé à 3 milliards de franc. Les nouvelles obligations du Trésor porteront intérêt à .4 1/2 Emises à 98 fr. 50 pour

lit. Georges Bhonet sortint du Ji)inlstèTO ̃' ̃ ««1* Gocrre "'̃<̃

I00 francs de capital nominal, -eXlëg seront remboursables au moyen da tirages semestriels échelonnés sur soixante années d 150 francs pour 100 francs de valeur nominale. Le/nouveau fonde joùira de toua les privilèges et immunités attachés aux rentes françaises.

Il sera en particulier exempt de toute t a x spéciale frappant les valeurf mobilières.

Enfin, le ministre des Finances a pris toutes dispositions utiles pour que les souscriptions de porteurs de rentes 4 HZ soient acceptées par priorité. Ce communiqué appelle quelques commentaires. Sans vouloir insister sur les votes massifs qui ont autorisé le gouvernement à lancer cette émission, il est bien permis de souligner que l'effort de redressement financier entrepris dès la constitution du ministère Herriot se poursuit sans arrêt ni défaillance, et que, après la formidable crise qui secoue les nations depuis plus de deux années, la France, moins atteinte que certains autres Etats, voit poindre l'aurore de temps meilleurs. (La suite à la quatrième page)

LES MINEURS FERONT GREVE TROIS JOURS

La Fédération confédérée des travail- leurs du a décidé que cette manifestation a" avertissement a aurait lieu du 3 au 5 avril inclus Le conseil national de la Fédération confédérée des travailleurs du sous-sol, qui tint hier réunion 211, rue La- fayette, a pris une résolution assez grave. Il invite et telle qu'elle se présente cette invitation est un ordre et les mineurs sont disciplinés aux ordres de leurs groupements il invite, disons-nous, tous les travailleurs des mines de toutes catégories à chômer du 3 au 5 avril inclus. Il s'agit d'une « manifestation d'avertissement » et, pour qu'elle soit réussie, les militants vont, dès demain, se rendre dans les divers bassins afin de la préparer. C'est d'ailleurs pour en avoir le temps que le mouvement n'a pas été décidé pour une date plus rapprochée.

Au dernier congrès fédéral, à Decazeville, les délégués avaient signalé le profond mécontentement des ouvriers mineurs. D'importantes revendications étaient en suspens les démarches accomplies pour en assurer la réalisation demeuraient vaines le chômage qui s'étendait, des brimades qui se généralisaient avaient poussé le congrès à envisager des mesures sérieuses d'action. Néanmoins, on avait fait patienter les plus impatients et les dé- marches avaient continué, sans plus de succès.

Devant cette situation, le dernier conseil national menaça de mettre à exécution les décisions du congrès de Deoazeville. Celui d'hier n'avait plus qu'à en fixer la date. Ainsi fit-il. Après une journée durant laquelle fut sérieusement étudiée la situation le conseil national de la Fédération confédérée des travailleurs du sous-sol a voté une résolution prescrivant la grève générale nationale de trois Jours. soulignant que, « loin de s'améliorer, toutes les injustices et iniquités dont souffrent les mineurs s'aggravent journellement » et qu'il appartient aux pouvoirs publics d'agir de leur autorité sur les patrons mineurs français pour obtenir d'eux le respect des salaires conventionnels acquis, la cessation des brimades, des amendes, etc. et, l'institution de fOfflce national du charbon. Enfin, le conseil national avise l'opinion publique et le gouvernement qu'il n'entend pas se limiter à une grève de trois jours si des améliorations n'interviennent pas à bref délai.

LES HOMMES DU JOUR Tristan Bernard Comme un collégien travailleur et sage. Tristan Bernard vient de se voir attribuer le prix littéraire du Tppring Club de France, d'une valeur de 5.000 francs, pour son ouvrage Voyageons.

Ce n'est pas énorme, évidemment, mais le délicieux humoriste qu'il est ne manquera pas de manifester sa satisfaction de recevoir une telle récompense, lui qui ne fut, dans sa jeunesse, qu'un élève peu empressé et peu discipliné, plus souvent puni que félicité.

Tristan Bernard trouvera peut-être même qu'il manque à ce prix la couronne de lauriers en'papier vert dont on orne les tout jeunes fronts. Mais on ne saurait tout avoir. Et puis, s'il est encore dans la. fleur de l'esprit, il n'est plus dans la fleur de l'âge des' annuaires indiscrets nous apprennent, en effet, que Paul-Tristan Bernard a est né à Besançon le 7 septembre 1866.

Depuis, le mauvais écolier a fait son chemin.

Il l'a même fait sur trois voies différentes car il y a trois Tristan Bernard l'écrivain, le sportif et l'humoriste vivant. L'écrivain est universellement connu par un nombre assez restreint d ouvrages, mais qui tous décèlent un esprit profondément 1 observateur et aimablzment caustique. Faut-il en citer quelques-uns les Mémoires d'un jeune homme rangé, Triplepatte. Nicolas Bergère boxeur, l'Anglais tel qu'on le parle, qui est aujourd'hui au répertoire de la Comédie-Française, la Mariée du Touring Club, le Petit Café, Jeanne Doré, le seul essai dramatique qu'il ait tenté et qui fut conduit au succès par Sarah Bernhardt.

Ce sont là' autant d'ouvrages qui ont fait les délices de notre génération et. sans doute, plairont longtemps encore. Mais, avant d'être homme de lettres aimé de la foule, Tristan Bernard avait été ardemment sportif. Il y a quelque quarante ans il se nommait alors Paul Bernard il était directeur sportif du vélodrome Buffalo et du vélodrome de la Seine. A ce titre, il imagina deux formules de courses qui. depuis, ont fait fortune la série du c repêchage b et te « brassard ».

Son génie inventif devait, du reste, s'étendre par la suite à d'autres. sports. Ne créait-il pas, il y a quelques années, le Racing Plomb Club », groupement qui faisait courir à coups de dés des coursiers de plomb

Son activité ne s'est d'ailleurs pas exclusivement consacrée au cyclisme et aux jouets de plomb. Dès que la boxe fit son apparition en France, il en devint ardemment amateur. Déjà, au Wonderland, il était le Monsieur du premier rang », le fut par la suite et l'est encore autour de tous les rings parisiens.

Il ne dédaigne pas le pontificat » sporj tif et fut membre de la commission spor* tive de l'Union cycliste de France, président du Sporting Club, président d'honneur des Amis des. sports », président de I'< Association dés écrivains sportifs », etc.

Quant à l'humoriste en chair et en os ses c mots » authentiques ou non sont innombrables. Dans le genre où il excellait, voici une anecdote caractéristique qui nous est rapportée par Victor Breyer, autre sportif de grande notoriété, un de ses amis de toujours

Tristan Bernard cyclait avec ferveur, mais uniquement sur des machines à grand développement.

Pourquoi cela ? lui demanda Breyer. Parce que je fais toutes les montées à pied et, comme cela, je me cogne moins souvent les pédales dans les mollets. Tel fut, est et sera encore longtemps Tristan Bernard, à l'allure et à la voix nonchalantes, qu'on a assez exactement défini

c Une barbe derrière laquelle il se pense quelque chose. >

Enfin, notons que Tristan Bernard est un excellent père de famille et que parmi ses enfants est le cinéaste Raymond Bernard, qui a mis à l'écran le Miracle des loups et les Croix de bois, deux films qui ont connu le grand succès.

« Il tourne bien, dit son père tant mieux pour. moi qui craignais tant de le voir mal tourner >

C. DEMONCEAUX.

LA SITUATION EN ALSACE

M. Guy La Chambre, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil, chargé des services d'Alsace et de Lorraine, a été amené hier, au PalaisBourbon, à faire des déclarations fort t chaleureusement t applaudies sur la situation politique et économique en Alsace.

LA MORT TRAGIQUE DU PREFET CAUSERET Le juge a entendu hier deux témoins la concierge de Germaine d'Anglemont et M. Camille Picard, député des Vosges

M. Camille Picard (au deuxième plan) •nive M cabinet du juge d'instruction ,». ».̃*̃»'

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Le procès Falcou à Rouen ON ENTEND SANS Si lE MYSTÈRE LES NOMBREUX TÉMOINS DE L'ACCUSATION Leurs déclarations, favorables ou non à l'accusé, n'ont apporté aucune précision décisive sur les faits troublants et les propos mystérieux enregistrés par l'enquête judiciaire.

Le ministère public et la défense restent sur leurs positions tandis que le président s'efforce de compléter, à l'audience, une enquête policière qui fut insuffisante et désinvolte.

LE SABOTIER DELANOE QUI TUA SON BEAU=PÈRE ET ÉTRANGLA SA FILLE CONDAMNÉ A MORT Sa femme, sa complice dans l'odieuse pendaison.de l'enfant âgée de 5 ans, ira au bagne à perpétuité

Coutances, 10 mars.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Dans la salle presque carrée des assises, archipleine bien avant l'ouverture de l'audience, Emile Delanoë et sa femme sont introduits. On éprouve, confusément, une sorte de honte. peux crimes pareils: l'assassinat de son beau-père et de sa petite fille. Et cet individu n'a rien, absolument rien d'atrocement bas!

Cette mère qui participa à la pendaison de son enfant, on aurait voulu qu'elle n'ait, dans le regard, rien d'une femme: Pas même d'une femelle!

Et l'un et l'autre sont physiquement normaux.

Lui ne paraît même pas ses vingthuit ans. H est vêtu d'un costume gris, presque élégant. n haïsse à peine les yeux. de temps à autre, à la lecture de l'acte d'accusation. Elle, l'immonde, mère qui force à l'odieux accouplement de ces deux mots elle seule semble respirer avec quelque difficulté, durant l'effroyable évocation du crime, aussi froidement prémédité qu'exécuté, sur son enfant! Et il est tel, cet acte d'accusation,

Delanoë et ea femme

qu'on se demande si la mort de la pauvre petite de cinq ans et demi, aussi effroyable qu'elle fut, n'a pas été une libération: couverte de vermine, ne mangeant pas tous les j jours! En revanche, les parents buvaient dur, et quotidiennement. Le sale couple

Les mots manquent pour, même faiMoment, décrire cette scène l'homme, qui a déjà tué son beau-père, prépaI rant minutieusement le nœud coulant qui serrera atrocement le. frêle cou, et lentement, si lentement, fera cesser de battre' le petit cœur Cependant qu'en quelques convulsions la vie du pauvre être s'exhale, la femme, la mère, tient les jambes de son enfant. C'est elle qui porte le cadavre assez loin il est bien léger puis elle aide encore son mari à l'enfouissement rapide, dans des feuilles mortes Emile Delanoë, durant tout le long interrogatoire, répond par monosyllabes et signes de tête.

Le président. Votre beau-père ayant reçu vos trois coups dont il devait mourir, qu'est-ce que vous faites ? L'accusé reste silencieux. fine demiheure après, sa femme vient lui dire Le vieux est mort L'assassin est couché. II se retourne et dit à sa femme « Ne bouge pas d'ici Et il se lève pour fermer la porte à clé. A l'instruction, il a dit qu'il n'avait pas voulu tuer. Comment aurait-il frappé s'il avouait avoir voulu tuer son père ? Trois coups de suite les deux maxillaires broyés, la voûte du palais enfoncée

Delanoë reconnaît tout puisqu'il ne nie rien. Pas la moindre esquisse de contestation. Elle, elle ne semble pas davantage émue. Son chapeau cloche marron glissant sur ses yeux, elle s'efforce à lever la tête pour regarder le président, comme par un vague et périodique souci de déférence.

Cette question fait frémir l'auditoire

Le président. C'est bien par peur que l'enfant ne révélât le meurtre de son grand-père, auquel elle avait assisté, que vous avez été d'accord pour la tuer ?

Marie Delanoë avoue, par son silence, la monstrueuse, l'inexpiable, l'inconcevable préméditation.

Edmond TOURGIS

'(La suite à la sixième page.)

Le banc des jurés

Rouen, 10 mars.

Si la défense parvient à établir,'grâce aux témoins qu'elle a fait appeler à la barre, que le soir du 2 octobre Raymond Falcou était chez lui, se déshabillant et se couchant, tandis que la maîtresse de l'accusé, Mme Boutet,

Falcou est souriant

trouvait une mort atroce dans l'incendie de son l'automobile, l'ancien docKer devra être proclamé innocent. Ce n'est à rien de plus que se réduit, à tout prendre, cette affaire à laquelle tant de détails donnent un aspect si compliqué.

Un juré en retard

Avant tout, pour juger, il faut que le collège des juges soit au complet. L'institution des tribunaux remonte à bien avant l'aréopage d'Athènes, mais l'invention des chemins de fer n'est pas vieille de plus d'un siècle. Or l'indicateur souffre mieux que le code de n'être pas respecté. C'est pour dire qu'après avoir, dans l'espérance de gagner du temps, avancé l'audience d'unp heure, il fallut attendre une heure et demie un juré en panne sur quelqu'une de ces lignes d'intérêt local dont l'autocar fulgurant aura demain achevé la ruine. Que dis-je ? Un juré suppléant, donc qui, vraisemblablement, ne prendra pas part à la délibération. En vérité, le sieur ^Caron de Beaumarchais, qui inventa le personnage de Brid'oison « la forme môssieui « la fo-or-me > est décidément un grand homme il a bien mérité son boulevard.

Le premier témoin entendu est la personne qui dit exercer dans la maison de l'accusé, logis de M. Powels, contremaître de Falcou,et son passionné « supporter n, les fonctions de ménagère. Elle partage sa chambre. C'est Mme de Saint-Victor, qui porte

L'avocat général Bertrand

un nom illustre dans la critique du xix* siècle. Mme de Saint-Victor fera d'ailleurs une critique serrée des éténements du soir du 2 octobre. C'était alors à Rouen la fête du ventre ripopée locale, vaste manifestation gastronomique à laquelle prirent une part plus ou moins ardente de nombreux acteurs de cet affreux drame. Mme de Saint-Victor a vu, à une heure favorable à la cause de la défense, l'accusé chez lui.

Mme de Saint-Victor. Je vous dis qu'il était en béret basque.

Aujourd'hui les magistrats populaires multiplieront les questions pertinentes. N'est-ce point parce que les jurés, dont la plupart prennent en commun leurs repas, ont entendu ceux d'entre eux qui, ce matin, ont poussé la conscience de leurs hautes fonctions temporaires jusqu'à se vouloir rendre sur les lieux, c'est-à-dire rue


Saint-Filleul. la maison Boutet, et rue Mogador, chez Falcou ?

A quelle heure a-t-on va Falcou ? M. Lalanne, mécanicien, dont l'accent méridional vaut celui de Falcou et qui, pour préciser l'heure d'un repas, se tape deux doigts sur l'estomac, est bien à l'aise au centre des pires complications.

Le président. Qu'est-ce qui vous permet de dire que vous êtes rentré à Rouen à 19 h. 30 ?

Lalanne. J'ai consulté ma montre. (Rires.)

Lalanne et les Powels ont pris ensemble le sacro-saint apéritif. Il (Falcou) est couché. Il n'y a plus de lumière dans sa chambre.

Important est le témoignage d'une fille de salle, Marie Bardet, employée au café Le Squerant. On ne peut pas lui en vouloir. Elle dit avoir vu c ces messieurs sortir de l'apéritif 0 Vaugelas 0 Lancelot

Marie Bardet. Le lendemain de l'affaire, j'ai vu M. Falcou au café. Il nous a serré la main et je l'ai bien vu prendre du sucre. Eh bien! Il portait la main un pansement que je n'avais pas remarqué le soir du 2 octobre. On se souvient point d'une extrême importance que Falcou a toujours soutenu ne s'être brûlé à la r.ain qu'après le drame, en chargeant un briquet chez sa fille.

La fille de salle a précisé l'heure du retour de son patron, Yves Le Squerant. Sur quoi se base-t-elle ?

Marie Bardet. Le patron exerce aussi le métier de canotier et il rentre toujours à la même heure.

Yves Le Squerant complétera la déposition de sa domestique.

Y s Le Squeract. Je rentre du travail à 19 h. 30. Falcou n'était pas chez moi.

Le président. Falcou est venu ensuite chez vous. Comment pouvezvous préciser l'instant de sa venue ? Yves Le Squerant. Parce qu'à ce moment ma femme a crié c A table! » 0 quiète poésie des honnêtes petites existences uniformes

Le marchand d'essence

La venue à la barre de Jules Pelissou rassemble en faisceau les curiosités qui pouvaient faiblir. On va savoir comment Falcou vint acheter un bidon d'essence.

M. Jules Pelissou. On jouait aux cartes chez M. Lejeune. Survint ma femme, annonçant que le dîner était prêt chez nous. J'avais mangé la soupe lorsque arriva M. Falcou, disant être en panne avec son auto, rue de Constantine. Je l'ai servi. Il était calme. Il ne m'a parlé que de choses banales et puis, il s'est retiré.

Le stlr, on reprit la partie chez Lejeune, où parvint la nouvelle d'un grave incendie chez les Boutet. On y courut. Les pompiers venaient d'achever leur besogne. Comme nous avions en vain questionné une femme de service, notre ami Langlois pensa que Falcou saurait quelque chose, mais Falcou n'était pas chez lui, du moins au dire de son personnel. L'officier de pompiers ne savait rien de trop. Alors, M. Lejeune, apprenant que les ouvriers d'un grand garage avaient prêté la main, pensa que leur ohef pourrait donner des détails. On sut que Mme Boutet, qui venait d'être transportéé à l'HôteHDieu, avait reçu à la figure un chiffon imbibé d'essence. Personne ne disait qui l'avait lancé. Personne et surtout pas l'agent qui griffonnait son rapport à la clarté d'un bec de gaz. Pendant ce temps-là, M. Lejeune essayait de téléphoner chez M. Falcou. C'est Powels qui répondit, indiquant que M. Falcou devait se trouver dans un café de la place du VieuxMarché.

Noue nous dirigeâmes de consarve sur l'Hôtea-Dieu, où M. Lejeune pénétra tacitement en sa qualité de conseiller municipal. Il demanda M. Boutet, qui se trouvait, comme de juste, au chevet de sa femme. Quand ils revinrent tous deux, M. Boutet me demanda avant tout si Savais bien servi un bidon d'essence à M. Falcou. Après quoi, il retourna auprès de la malheureuse blessée. Il nous rejoignit enfin définitivement. On s'en fut. Chemin faisant, M. Boutet, qui semblait avoir reçu les confidences de sa femme, ne cessait d'accuser Falcou. Il fut donc décidé qu'on irait au commissariat, ensuite à la Dépêche de Rouen. Le commissaire ne reçut que MM. Boutet et Lejeune. Après?

Eh bien après, je suis rentré chez moi.

Il serait bien désirable que toutes les dépositions fussent toujours aussi nettes et aussi franches. Ce tour et ce ton valurent à M. Pelissou de n'être interrompu aucune fois par aucune de ces questions inattendues qui vous démontent d'un seul coup le témoin le plus ferme.

Le présidents Vous avez terminé? Bon. Comment précisez-vous l'arrivée de Falcou chez vous?

M. Pelisaou. C'était, comme je l'ai dit, au début du souper. Précisément, alors, mon ami Langlois a fait remarquer qu'il n'était que 8 h. 30, en fait, au lieu de 9 h. 30 que marquait la pendule, puisque le 2 octobre était juste le jour du retour à l'heure d'hiver. C'est ce que je soulignais dès la première audience. Encore une réflexion sur un point accessoire. Lorsque M. Boutet vint trouver, aux approches de minuit, le commissaire de permanence, ce singulier policier rétorqua Demain, il fera jour. D n'est plus l'heure de porter plainte Ce commissaire avait déjà mérité d'être

30. Feuilleton du Petit Parisien, 11-3-33 LE SECRET -j DU LÉGIONNAIRE i grand roman inédit

d'aventure et d'amour

ARTHUR BERMÈDE

PREMIERE PARTIE

LES MYSTÈRES DU MAROC

XVH (suite)

Ju-iu

Le brilet continuait ainsi

Si je garde envers vous l'anonymat, c'est, uniquement, pour que vous ne soyez pas gênée lorsqu'il vous arriIl vera de vous trouver en face de moi.

Soyez absolument tranquille. Tout ceci. je vous en donne ma parole a d'honneur, restera entre nous.

VeuiJlez, madame, agréer mes respectueux hommages.

Un ami sincère.

Littéralement abasourdie, Mme Gardannes prenait aussitôt connaissance du message d'Ellen à Jacques Nanteuil. A mesure qu'elle en poursuivait la lecture, sa colère grandissait, au point de devenir formidable.

Rouge, apoplectique, étouffant de rage, elle ne parvenait qu'à proférer des sons rauques, inarticulés. Et, s'écroulant sur un divan, elle n'avait même pas la force d'allonger son bras jusCopyright by Arthur Bernède 1933. Traduction et reproductlon interdites en toua pays. ̃̃

déplacé pour avoir retardé de douze heures l'enquête au chevet de la blessée, ne se transportant que lorsqu'elle fut morte. On peut penser que l'administration voudra continuer de s'intéresser à la carrière d'un fonctionnaire capable de réponses à ce point lapidaires.

L'avocat général Bertrand. La justice avait ignoré ce détail regrettable.

Il y a tant de lacunes au dossier que le président Bastide lui-même a dû en convenir

L'audience complétera l'instruc- tion.

Falcon ? C'est le roi

du pauvre monde »

M. Lejeune confirme longuement M. Pelissou. La sympathie de l'auditoire l'environne. M. Langlois dépose lyriquement

Falcou ? C'est la meilleur des hommes. On n'en connaît pas d'aussi bons, d'aussi généreux. Dans son quartier, celui qu'on a présenté comme une brute s'était fait adorer des petits enfants. Il était la providence des humbles. Falcou ? C'est le roi du pauvre monde

De furieux applaudissements soulignent cette péroraison.

Il faut bien tout de même en arriver à l'instant du martyre de Mme Boutet. Tour à tour et devant l'exposition de tel ou tel fait, défense et partie civile ont soutenu que c'était là qu'il fallait voir le « point crucial image qui l'a emporté dans le langage moderne sur le « lieu névralgique Disons-le tout net le point crucial, 1 c'est la brève tragédie de la rue SaintFilleul, Mme Boutet, arrosée d'essence, flambant comme une torche dans son auto.

Quelqu'un lui avait jeté à la face un briquet enflammé.

Comment les dépositions des témoins de cet horrible fait ne donneraientelles pas au moins momentanément l'impression, et cela en dépit des témoignages de MM. Lejeune, Langlois, le chaleureux apologiste Pelissou, Lalanne, Yves Le Squerant et Mlle Bardet, que la journée est moins bonne pour Falcou ?

Sans se lasser de tenir la dextre en cornet à son oreille gauche, Falcou, qui, depuis longtemps, ne prodigue plus ses larges sourires aurifiés, suit avec une pesante attention les pénibles dépositions.

M. Boutrin a entendu Mme Boutet gémir « Paul Paul (c'est son mari), si tu savais ce qui s'est passé Il y avait quelqu'un dans le garage. Prends soin de mon sac. »

Rappelons que ce sac contenait non seulement 8.000 francs, mais une correspondance abondante constituant un véritable roman d'amour par lettres. Mme Robin n'est pas réellement certaine d'avoir entendu les mots ̃ Il y avait un homme dans le jardin. Mme Corre fait une déposition plus grave. Elle a entendu la victime s'écrier « C'est Falcou C'est Falcou »

Mme Marecq aurait-elle aussi entendu cela ?

M. Bertrand, avocat général. Pourquoi ne l'avez-vous pas dit plus tôt, et notamment au juge d'instruction ? Le témoin. Je n'aime pas à nuire. Rumeurs diverses.

Le lieutenant de pompiers

Lieutenant à la compagnie des sapeurs-pompiers de la ville de Rouen, M. Ledermann, que voici à la barre, uniforme galonné d'argent, a dirigé les opéraJe, .$ octobre. L'avocat général. Et l'incendie vous a-t-il paru accidentel ?

L Le lieutenant Ledermann. Je ne peùx pas avoir d'opinion personnelle. L'avocat général. N'avez-vous jamais rien dit à ce sujet ?

Le lieutenant. Il n'est malheureusement pas rare que le feu soit mis | exprès.

t L'avocat général. Quelles personnés étaient présentes à l'instant où la victime fut posée et sanglée sur un J brancard ?

Le lieutenant. Mon équipe de sapeurs, mais pour les noms.

Le pacifique officier a bien sa liste en poche, mais le président, qui a aperçu le fantôme de la cassation, jette en avant ses bras enveloppés de pourpre et rappelle au témoin que la loi lui interdit de retrouver ces noms qu'il fit connaître. Le président Bas-

qu'au bouton voisin d'une sonnerie électrique.

Au même instant, apparaissait M. Gardannes. Ainsi que chaque jour, il venait prendre congé de sa femme avant de se rendre à son bureau. Apercevant Juju pantelante, écroulée et gémissante, il se précipita vers elle en criant

Ma pauvre amie.» qu'est-ce que tu as ?.

En un geste théâtral, Julie-PauJe approchait sa main de son opulente poitrine, dont les soubresauts saccadés semblaient indiquer qu'elle souffrait d'une gêne respiratoire.

Tu ea malade ?. haletait le pauvre homme, bouleversé. Veux-tu que j'envoie chercher un médecin ?.

La « dictatrice qui réalisait de visibles efforts pour retrouver son souffie et la parole, parvenait à murmurer, d'un timbre dont la faiblesse contrastait avec sa sonorité habituellement éclatante

Non Non Laisse-moi

Ma bonne amie.

Laisse-moi, te dis-je.. accentuait Mme Gardannes.

Enfin, qu'est-il arrivé ? s'inqulétait son mari. avec la sollicitude timide d'un vieil amoureux transi.

Fiche-moi la paix s'écriait la mégère en se redressant.

Et, galvanisée de nouveau par la colère qui momentanément lui avait fait perdre, avec le souffle. toute son agressive autorité, elle se levait. et, de son pas de tambour-major, elle se dirigeait vers la chambre de sa fille, tout en martelant d'une voix enrouée de fureur:

Ah! la petite gueuse, elle va me le payer!

Jn excès de peur galvanise parfois les plus timor Aussi le directeur des mines, qui avait cru lire dans les yeux d- sa femme la condamnation de sa fllle, s'empressait-il de barrer la route à Julie-Paule, tout en l'implorant: Juju, ma petite Juju. Je t'en supplie, calme-toU .Ne fais pas un

tide a opéré un sauvetage à son tour; 11 a sauvé la forme

Le lieutenant. Je ne sais pas ce que mes sapeurs ont entendu; en ce qui mp concerne, je n'ai entendu Mme Boutet ni dire « Pourquoi a-t-il fait ça ? » ni « Pourquoi avons-nous fait ça t »

L'avocat général. Qu'avez^vous entendu ?

Le lieutenant. Ceci c Il m'a jeté de l'essence et lancé son briquet tout allumé »

Le président. Rien de plus ? Le lieutenant. Rien de plus. L'agent pilote

de l'ambulance municipale

Le gardien de la paix M. Mordret est un homme jeune, bien pris dans un sombre uniforme à la Sautnur; il pilote l'auto-ambulance municipale. M. Mordret en a entendu plus long que l'officier.

M. Mordret. Elle disait à son mari: Il m'a jeté de l'esience et tendu (aie) un briquet pour l'enflammer. Elle disait aussi que c'était < pour se venger qu'il avait fait ça, et encore « qu'elle n'aurait jamais cru ça de lui ». Elle disait enfin qu'elle l'avait vu sortir du garage.

Le président. N'a-t-elle pas dit, en outre « Il était jaloux de notre bonheur » ?

Mordret. Oui, monsieur le président.

Le président. Mme Boutet avaitelle son sang-froid ?

Mordret Pour ça oui, au moins jusqu'à ce qu'on lui fasse son pansement.

Le président. Vous êtes certain que Mme Boutet n'a jamais articulé le nom dp Falcou ?

Mordret. Jamais

M' Le Crosnier. Est-ce que l'attitude des époux Boutet ne vous a pas laissé l'impression qu'il y avait entre eux un secret que Mme Boutet ne voulait à aucun prix dtvulguer t

Mordret. Oui, monsieur le défenseur.

D'autres questions seront posées, mais le témoin y oppose une réponse péremptoire

Je ne sais rien de plus. Je dis ce que j'ai retenu de ce soir du 2 octobre. J'ai bien réfléchi depuis.

Le sapeur Bertrand n'a pas entendu nommer Falcou.

Bertrand. M. Boutât m'a commandé « Prenez bien note des paroles de ma femme. Ça m'a un peu étonné vu qu'elle n'avait rien dit devant mol qui soit tout à fait compréhensible.

L'avocat général. Avez-vous entendu c Qu'avons-nous fait là ? » Bertrand. Vaguement.

Le ministère public n'insiste pas. A l'Hôtel-Dieu, un malade, le jeune docker Jean Bezian, a assisté au pansement.

Jean Bezian. Chaque fois que Mme Boutet voulait causer (aie) son mari l'en empêchait avec les mêmes mots « Tais-toi, mon petit lapin, tu vas te fatiguer »

L'interne de service

M. Lesage est l'interne de service. Sa patiente lui expliqua l'attentat, accusant sans nommer

C'est un ami de la famiWe. vous comprenez ?

M. Lesage. Elle ne délirait pas en gémissant « Mes belles petites mains blanches Ma pauvre figure 1. » Il y eut ensuite un colloque des époux et j'ai seulement retenu ce propos du mari « Mais c'est effrayant Tu en es certaine ? C'est grave, très grave Je vais aller chez le commissaire. » On sait qu'il y fut et comment le reçut cet invraisemblable fonctionL'avocat général. Vous afnrmez qu'il n'y eut pas de délire ?

M. Lesage. S'il y eut un instant état de choc, ce fut tout à fait pays- sager.

Les pompiers Vitry, Lamourette et Loriot n'ont pas apporté à la barre de nouvelles révélations et, pour que la déception soit bien complète, lecture fut donnée par l'avocat général d'un rapport de l'identité judiciaire perdant sa science et ses réactifs sans parvenir à distinguer sur le fatal bidon les empreintes digitales qu'on dit désormais les marques papillaires des doigts du vendeur Pelissou, des inspecteurs de police, de l'accusé ou de quiconque. La fille et le gendre de l'accusé Qui est cette jeune femme brune à la fois élégante et modeste dont la venue à la barre a si nettement soulevé d'émotion Falcou qui venait de

Les jurés t leur banc

Alors, espèce d'idiot! rugissait la femme-canon, redevenue elle-même, tu vas encore la défendre!

Qui cela? tremblait le malheureux. Ellen!

Qu'est-ce qu'elle a encore fait? Je vais te le dire: ta fille dont tu es si fier, ton cher trésor, ton ange pur et radieuse, cette sainte-nitouche: hypocrite et vicieuse.

Juju!

Hypocrite et vicieuse, j'ai dit! Eh bien! elle a écrit une lettre d'amour à Jacques Nanteuil.

Ce n'est pas possible!

Alors, je suis une menteuse! Je ne dis pas cela. Mais on a pu te mentir. à toi.

Et ça? ponctuait Mme Gardannes en mettant la lettre d'Ellen sous les yeux de son mari.

Comme l'excellent homme roulait derrière ses binocles des yeux effarés la « dictatrice lui soufflait au visage: Lis. Et tu me diras après si ta fille n'est pas mûre pour la maison de correction!

M. Gardannes eut un sursaut. Ma fille. dans une maison de correction

D'un geste mélodramatique, JuliePaule tendait la lettre d'Ellen à son mari qui la prenait avec autant de précaution que s'il eût redouté qu'elle lui brûlât les doigts.

Qu'est-ce qui te prend? s'exclamaH la mégère. Tu as peur que ça éclaté! Quel trembleur tu fais! Heureusement que j'ai de l'énergie pour deux! Eh bien! qu'est-ce que tu attends? Lis! Mais lis donc!

Tandis que le directeur des mines assujettissait son binocle d'un geste maladroit et hésitant, Mme Gardannes se rendait droit à sa coiffeuse et tamponnait ses joues écarlates avec une houppette tout enfarinée de poudre de riz, ce qui eut pour résultat de faire ressembler son visage à une grosse fraise trop sucrée et trop mûre. Pendant ce temps, le père d'Ellen,

s'aseoupir, du moins le semblait-il, sur son banc ? C'eet la propre fille de l'accusé, Mme Dérobée. Elle va conter comment elle pansa èa main de son père et comment s'était produit cet accident assez bénin à l'instant même que mourait Mme Boutet sur son lit d'hôpital. Mme Derobec se retire en versant des larmes qu'elle voudrait dissimuler. Son mari la remplace. S'il a consenti A écrire pour Falcou la fameuse lettre anonyme dont fut tellement émue, ce qui se conçoit, la malheureuse Marcelle Boutet, ce ne fut pas, expliquera-t-il, dans une intention perverse.

M. Derobec. J'avais eu l'espérance que la rupture serait facilitée et que, ainsi, mon beau-père se rapprocherait de ses enfants.

Le défilé des témoins cités par l'accusation, encore qu'ils n'aient pas tous été des accusateurs, s'achève. Les témoins qui font rire, et qui parfois s'en montant ravis, sont trop de style dans mi procès de quelque ampleur pour qu'on les passe absolument sous silence. Peut-être les instants de détente qu'on leur doit ne sont-ils pas Inutiles à la bonne administration de la justice. Il y eut le joyeux inventeur, Basque, de machine à soulever les fûts, au masque rouge et rond comme un béret de pelotari. Il y eut l'hôtelier à qui l'on demandait si, le 2 octobre, à Freneuse, quelqu'un avait fait mine d'empêcher Falcou de payer et qui répondit n'avoir jamais rien vu de tel. Il y eut cet aubergiste peu galant qui, Invité à préciser l'âge d'une dame, répondit que « ça ne se regardait pas aux dents »

Vinrent ensuite les témoins pathétiques, proclamant la bonté de Falcou, son inépuisable générosité, son superbe dédain des reçus quand il prête « de l'argent aux copains M. Louis, à l'avantageuse prestance de premier rôle, se fit applaudir en proclamant L'homme qui est là n'est pas un assassin

M. Boutet sur la sellette

Avec M. Duez, négociant en huiles, commença la petite guerre à la partie civile. M. Duez ayant entendu, en 1926, après certain incendie de magasin, M. Boutet lui dire « Que veux-tu, mon vieux, on se débrouille », en conclut tout rond que c'est M. Boutet qui a mis le feu. Courtiers ou ouvriers d'autos s'offrent à fournir la preuve de maintes fraudes commerciales. En premier, dira l'un, c'est M. Falcou, client de M. Boutet, qui était estampé de première. Mme Boutet n'avait pas pitié.

Longue hilarité.

Dressé devant l'attaque, 'Me Marie s'est levé, martelant les mots Cette affaire est complexe elle est difficile, je le sais, mais je suis prêt à suivre qui voudra sur n'importe quel terrain, puisque, à cette heure, dans cette enceinte, c'est mon procès que l'on ose entreprendre.

Allons, cela nous vaudra un surcroit de débats. Cette nuit, le greffe se fatiguera à recueillir les pièces nécessaires

Ainsi la fin de l'audience eût-elle pu, en dépit de quelques éclats, tourner en quenouille si l'on n'avait entendu le sergent Wauthier, des sapeurs-pompiers de Rouen. Tourné à demi vers son adversaire, l'avocat général Bertrand, M* Le Crosnier présente en ces, termes le sergent Si la liste des témoins de la défense s'allonge de celui-ci, c'est que l'accusation a omis de le citer. Messieurs les jurés voudront me pardonner. Le sergent Wauthier a entendu, lui seul, Mme Boutet- murmurer la :t ïDie u s e phrase; Mon Dieu qu'avons-nous fait là !» »

M. Wanthier. Elle l'a dit deux fois et, chaque fois, son mari s'écriait « Mais tais-tot doac

A 21 heures, le dernier témoin, f#tement houspillé par M' Marie, ce qui fait protester le fond de la salle, ayant déposé, l'audience est levée. alors qu'on ne l'espérait plus.

André SALMON

La préparation de la conférence économique mondiale

Londres, 10 mars (dép. Petit Parisien.) On mande de Washington à l'Exchange Telegraph, que le département d'E'at a laissé entendre aujourd'hui que des conversations préliminaires à la conférence économique mondiale seraient ouvertes avec les gouvernements intéressés dès que la crise bancaire des Etats-Unis serait réglée.

M. Norman Davis a conféré avec M. Hull, secrétaire du département d'Etat et avec d'autres personnalités officielles sur le programme de la conférence.

UNE REUNION UKRAINIENNE A JJANTZIG

Varsovie, 10 mars (dép. Havas.) L'Ilustrowany Kurjer Codzienny apprend qu'une réunion des organisations nationalistes ukrainiennes de Berlin et de Petite-Pologne, a eu lieu à Dantzig. Le capitaine Jary a déclaré dans un discours prononcé au cours de cette réunion, que dans l'affaire de la Westerplatte, les Ukrainiens se rengeaient aux côtés de l'Allemagne pour blâmer la mesure prise par le gouvernement polonais.

consterné, prenait connaissance du message.

Obligé de convenir que sa femme, cette fois, n'avait pas exagéré, il se lamentait

Je ne peux pas croire que c'est arrivé!

Ce fut tout ce que. dans son désarroi, il trouva à dire.

As-tu bien lu, au moins? s'écriait Julie-Paule en revenant vers lui. Oui. Et c'est navrant

C'est navrant! répétait la mégère en imitant les intonations de son mari. Dis plutôt que c'est abominable Je n'ignore pas que, dans ta jeunesse, tu as été un coureur, un débauché..

Moi?

Ce n'est pas une raison suffisante pour excuser le dévergondage de ta fille.

Mais je ne l'excuse pas!

C'est navrant ». Voilà tout ce que tu te contentes de murmurer. en roulant des yeux de rascasse. derrière les carreaux de ton lorgnon. » D'abord, tu m'énerves avec ce largrion. qui te donne l'air d'un vieux commis expéditionnaire au ministère de l'Agriculture.

Je me demande quand tu te décideras à troquer cet appareil optique d'un autre âge. par une paire de lunettes en écaille qui te donnerait tout de même l'air d'être un peu plus à la page.

Tu m'as déjà forcé à te sacrifier ma barbe.

C'est un reproche ?

Mais non, Juju Je n'al qu'un désir c'est de te voir toujours contente. C'est pour cela que ta fille et toi vous passez votre temps à m'empoisonner l'existence.

Ce n'est tout de même pas de ma faute si Ellen.

Si. c'est de ta faute Tout est de ta faute. Si tu avais été un peu plus débrouillard, tu serais aujourd'hui directeur au ministère des Travaux publics, ou ingénieur en chef dans une

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souveatr sera ravivée à 19 h. par l'U. N. C. des groupes du Pasde-Calais et d'Arras, Amicale des A. c. du 2S3« R. I. et celde des anciens du 78- R. I. T.

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grande industrie privée, et tu n'aurais pas été obligé de nous exiler au Maroc. Permets-moi de te faire observer que c'est toi qui m'as poussé à accepter cette situation.

Cela, c'est trop fort!

Juju, je t'en supplie. Sois de bonne foi. Avant que nous n'ayons retrouvé Jacques Nanteuil, tu ne tarissais pas d'éloges sur ce pays, et tu ne cessais d'exprimer devant tous ta joie de t'y trouver. de t'y être fait déjà tant de bons amis.

Ce n'est pas vrai. Tu mens Tu ne sais pas ce que tu dis. Inutile de prolonger cette discussion. En dehors de ton métier tu n'as jamais rien compris à rien. Rends-moi cette lettre. Et, arrachant presque le papier des mains de son mari, elle martelait Je sais ce que je vais faire Quoi donc ?

Ça ne te regarde pas.

Juju

Tais-toi.

Un mot.

J'ai dit

En un ressaut de révolte encore bien timide, mais cependant réelle, M. Gardannes hasardait

J'ai tout de même bien le droit de savoir.

Quoi ?

Comment cette lettre est tombée entre tes mains.

On me l'a fait parvenir.»

Qui ?

Un ami Inconnu. Cm sont tou.jours ceux-là les plus sûrs et les meil.leurs Et puis. en voilà assez. Va à ton bureau. et dépêche-toi, car tu vas être en retard.

Juju

J'ai dit J'ai dit

Résigné, le forçat du mariage qui venait de fournir son maximum de résistance. courba la tête. Inconscient de sa lâcheté, croyant même bien faire en évitant, par son départ, à sa compagne une hyper-irritation dont, par ricochet, sa fille n'eût point manqué de

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Opéra, h. 30, Parsifai.

Fru«»is, 830, Nuit d'octobre, Mlle de 1* Seigllère.

Opé.ra-Coinlqne, 8 h. 15, Carmen.

Odéon, 1 30, Napoléon 8 30 'lAftatre d. p. Th. Popul. (Trocadéro). 8 h. 15, Mignon. Gaite-T.yriq.ue, 8 h. 45, le Pays du sourire. Trianon-Lyrlque, 8 h. 30 la Mascotte. Chàtelet. 8 h. 30. Nina-Rosa.

Variété», 9 h.. Une poule sur un mur. Porte-Salnt-Hmrti», 2 15, 8 15. Peer Gynt. Th. de Parie 8 h. 45 Monsieur le comte. Gymnase, 8 h. le Voleur.

Sarah-Born., 9 h., Mon curé ch. les riches. M»c»dor, 8 h. Auberge du Chesal-Blanc. Benalsaance, 3 h., 9 h., la Main dans le sac. Ambigu, 2 4& 8 4 5, la M" Tellier (G. Lix). Palais- Royal. 8 h. 45. la Maison d'en face. Empire, 8 h. 45 Katlnka.

Antoine, 2 15. Femmes sa?.. Dépit amour. Pari. 8 h. 45. Un soir de Réveillon. Mlchorilère, Il h., la Fleur des pois. Athénée. 9 h., Léopold le Bien-Aimé. Madeleine, 9 h., Cette nuit-là.

Ambassadeurs, 9 h., Bonheur.

Srala, 8 h. 45. le Progrès s'amuse.

Saint-Georges, 9 h., Trole et une.

Nouveautés. 8 h. 45, Oh papa (opérette), Comédie Champs-Elyséee, 9 h.. Intermeuo. Grand-Guignol. 3 h.. 9 b.. la Prison du rt0e. Uaunou, rel&che.

Mlchol, 9 h.. la Femme en blanc.

Capuciaes, 8 h. 45. le Téméralre,

Arta, 9 h.. Mnman. marte-toi 1

Avenue (C" Pitoëff), relâche.

Warrant. 9 h., Rev. mars. (Alibert, Gorlett). Montpsrn., Ombre du mal, T4tes de rechang. Atelier, 9 h., la Paix.

Potinière, 9 h.. Ai-tu le droit ? Exciting. Mathurins, 9 h., la Vole lactée. Vx-Colombler (CI- d. Quinze), 9 h.. Violante. Studio de Parle 3 h. 15. 9 h. 15, l'Ange. Comœdla bd CHchy). 9 h., la Joy. Nuit. Cluny, 8 40, Topaze (de Marcel Pagnoî). Déjaiet, 9 h.. Tire au flanc (P. Darteuil). Moncey, 8 45. Trois heures d'oubli (revue). Gbbelins, 8 30. Cloch. Cornevllle (Mazzanti) MUSIC-HALLS

Folies-Bert-ere, 2 8 la Revue d'amour Cas. de Paris, Joie de Paris (J.Baker) Alhamb., 3, 9, Lys Gauty, bal. Steatsoper. Dix-Heurci, Martini. J. Rleux, L. Hégoburu 2-Anes, 3, 9, Mauricet, Charley, Souplex,rev Lune-Bousce, 9, le Pays du fou rire(Dorin) Pavillon, Mauricet, Missta, de Rocroy. Bobino, Ouvrard, Nello and Part, Marcel's Européen, m., s., Damia, Ruquet, Den!«y« Gaumont-Palace, AI. Norman et 2 attract. Médraoo, 2 45, 8 45. clowna, attr. m. J. d. Cirque d'Hiv., 2 45. 8 45. l'Espagne à Parle. Collaéum, ts les jrs. thé et soir. Taxi-girls. Moulin-Ronce, bsJ-kermesse. mat., a., nuit. Mauic-Cltj-B»l, tous les s., Il h.; dlm. mat. r.ldo, thé. dtner. soirée dansante, attract. Ch. 1. Nnd. (16, r. Font.), 10 h. à minuit. Tav. de l'Echo (8, r. de). Musldora. 10 h. T.nna-Park, 2 30. 8 30. attractions, dancing. Jardin d'Acclim., entrée. 3 fr.; enfants, 1 fr. Pompéien (16 r. Monceau), mat., soir., bal. ♦

CINEMAS

Madeleine, Grand Hôtel.

Paramount, Chasseur Maxlm's (Tramel). Gaumont-Palace, Fanny.

Aubert-Paia«e, la Grande Parade. Olympia, les Deux Orphelines.

Bex Roger la Honte. Marivanx-Pathé, I. F. 1 ne répond plus. Ciné Ch.-fClys.. Prenez garde à la peinture Marirny. 2 h., 4 h. 30 et 9 h.. le Damné. Moulln-Rouge-Pathé. la Chanson d'une nuit Coltsée les Surprises du divorce.

Max-Mnder-Patné. la Tête d'un homme. Victor-Hugo-Pathé, Blonde Vénus.

Impérial-Pathé, 14 Juillet.

LE SPLENDIDE HEBDOMADAIRE

DE L'INFORMATION PAR L'IMAGE est paru

JACK LONDON

JU DE MONZIE 20 PAGES: PHOTOS CURWOOD 1 K n aujourd'hui un numéro sensationnel ̃̃̃̃̃̃

journahsfëmme

supporter les conséquences, Il s'éloIgna. en cherchant à se rassurer par cette réflexion, beaucoup plus empreinte d'un Inconscient égoïsme que d'une philosophie éclairée

Elle crie beaucoup, mais au fond elle n'est pas méchante

A peine son mari avait-il les talons tournés que Julie-Paule s'exclamait. ainsi qu'elle en avait l'habitude, chaque fois qu'elle se préparait à faire subir à sa fille une de ces mercuriales dont elle avait le secret

Et maintenant, mademoiselle, nous deux

D'un pas plus énergique et d'une allure plus combattive que jamais, la c dictatrice », la lettre accusatrice à la main, se préparait à rejoindre Ellen, lorsqu'elle s'arrêta. Sans doute avaitelle brusquement changé d'avis. En effet, elle se rendait dans l'antichambre où se trouvait le téléphone".et demandait un numéro qui lui fut assez rapidement octroyé.

Madame la générale Haudier. lançait-elle dans l'appareil. Ah c'est vous, ma chère petite générale.- Ici. Mme Gardannes. Très bien, je vous remercie. Ma fllie et mon mari aussi. Et vous ? Parfait. Et le général ? Ah il est parti en tournée d'inspection ? Pour combien de temps ?. Pour huit jours. C'est bien ennuyeux, car j'avais quelque chose de très urgent à lui dire. De l'autre bout du fil, la générale Haudier répliquait

Voulez-vous que je lui fasse la commission ?

Vous êtes bien aimable! Mais c'est impossible

C'est donc grave ?

Assez Je ne peux pu vous dire cela par télépnone.

Je suis désolée.

Vous êtes trop gentille, ma chère générale. Excusez-moi de vous avoir dérangée.

Mais pas du tout. Je regrette de ne pouvoir rien faire pour vous.- A bientôt, n'est-ce pas ?

A bientôt

Oiunta-Pathé. Un monastère.

Elysée-tiaumont, A l'assaut du ciel.

Gaumont-Théatre, le Jugement de minuit. Palace. Hell's House.

Ermitare-Pathé-Natan, la Tête d'un homme PigaUe, permanent de 14 h. 2 h., Extase» ApoUo-Clnéma, Je suis un évadé.

Miracles, 2 h. à minuit, le Congrès s'amuse. Maillot-Palace, Voyage de noces.

Caméo, Ce cochon de Morir.

I^ord-Byron, Pluie (Jean Crawford). Luna (Nation). Allô Berlin ? Ici, Paria. Royal-Pathé. Chouchou, poids plume. Hldorado, perm.. Mater Dolor.Jour de noces Agriculteurs, l'IIe du Dr Moreau.

Bonaparte, l'Ile du Dr Moreau.

Cirai». A moi le jour. à toi la nuit.

Folies-Dramatiques, Quo Vadis ?

Boulvardl» (42, bd B.-Nouvelle), Vengeance. Artistlc. la Pouponnière.

Ciné-Opéra, l'Ile du Dr Moreau.

I.utétia-Pathé, le Crime du Bouif.

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Toutes mes amitiés à M. Gardannes et à votre si charmante fille.

Julie-Paule avait déjà raccroché l'appareil. tout en grommelant

Il avait bien besoin, le général, de partir en inspection juste au moment où j'avais besoin de lui

En effet, avant même d'avoir une explication avec sa fille, la dictatrice avec sa rapidité de déciaion habituelle, avait résolu, ainsi qu'elle en avait déjà eu l'intention, de se rendre immédiatement auprès du général commandant la subdivision, de la mettre au courant de l'intrigue de Jacques Nanteuil avec Ellen. et de lui demander de faire partir aussitôt de Marrakech le jeune officier.

Convaincue que le général Haudier, avec lequel elle entretenait d'excellentes relations mondaines, lui donnerait immédiatement satisfaction elle se disait:

«""est le meilleur moyen de couper court à tout.- Quant à Ellen, elle ne perdra rien pour attendre, et je me charge de lui faire passer son goût pour les militaires!

Et voilà qu'il lui fallait attendre huit jours pour accomplir une démarche dont elle espérait tant et même tout! Elle était beaucoup trop impulsive pour patienter pendant un tel délai. Aussi se dit-elle tout de suite:

A défaut du général Haudier, pourquoi ne m adresserais-je pas au colonel du 4' étranger? Je ne le connais que fort peu, car il ne va guère dans le monde. Mais je sais que c'est un chef qui ne badine ni avec l'honneur ni avec la discipline!

Et cédant comme toujours, sans réfléchir, à cette impulsion, elle décidait

Cest cela Je vais aller trouver le colonel Bonnet,

Et tout en le comparant son falot de mari, elle ajoutait:

Celui-là, au moina, c'eet un homme! Et, avec lui, ça ne va par tra1ner.

(d suivre.)


«CWVICE» TfeLftCKAPtmHJE» et SPÉCIAUX a. f«HI P*M*f**n et <̃ Tinte» j

LE DÉSARMEMENT

GENÈVE ESPÈRE VOIR SOLIDAIRES PARIS, LONDRES ET WASHINGTON

Genève, 10 mars.

DE NOTM ENVOYÉ SPÉCIAL

S'ils exécutent en tous points leur programme, M. Macdonald et sir John Simon, qui sont attendus ici demain matin en même temps que M. PaulBoncour, auront une journée bien remplie.

M. Eden, sous-secrétaire d'Etat au Foreign Office, qui dirige momentanément la délégation britannique, a passé aujourd'hui une partie de son temps à fixer des rendez-vous de la part du premier ministre.

Dès maintenant, des entretiens sont prévus avec M. Henderson, président de la conférence du désarmemont, et le vice-président, M. Politis; avec le rapporteur général M. Benès, qui est revenu de Prague à la fin de la matinée avec le représentant des EtatsUnis, M. Gibson, et enfin avec le principal délégué de la Belgique, M. Bourquin.

Dans le courant de l'après-midi, on pense que M. Macdonald recevra M. Nadolny et, s'il est arrivé, le baron Aloisi. Bref, il prendrait contact dès cette première journée avec les membres du bureau de la conférence et les représentants d'un certain nombre de puissances dont il lui est nécessaire, avant de prendre une initiative quelconque, de connaître les idées ou les intentions. Il ne semble donc pas qu'il faille s'attendre pour demain à autre chose qu'à une série d'échanges de vues.

Les conversations de Paris

dur ce qui en pourra découler, personne ici, dans les milieux les mieux informés, n'ose s'avancer à faire le moindre pronostic.

On sait bien que M. Macdonald a entrepris le voyage de Genève avec l'idée bien arrêtée de faire un dernier effort pour clore avant Pâques la phase actuelle de la conférence par une convention de désarmement forcément restreinte, mais à laquelle adhéreraient l'Allemagne, l'Italie et la Hongrie.

Or, depuis son départ de Londres, des incidents se sont produits, dans la zone rhénane démilitarisée notamment, dont il lui a fallu s'occuper à peine descendu à l'ambassade britannique Paris, qui ont eu fatalement une répercussion sur l'orientation générale de ses entretiens avec MM. Daladier et Paul-Boncour.

Même réduits à leurs justes proportions e tenvisagés, comme ils l'ont été, avec le plus grand calme, il est évident que ces incidents prêtent à réflexion et qu'ils ne peuvent pas ne pas avoir une influence sur les décisions susceptibles d'intervenir comme ils en ont eu certainement une sur les conversations parisiennes d'aujourd'hui. WÊÊKX l *̃

Un article de, M. Nadolny j On comprgpi.e|He, en présence d'une pareille inconnue, on s'abstienne de toute prévision.

D'ailleurs, même sans ce point d'interrogation, l'article que M. Nadolny publiera demain dans le Volkerbund, l'organe de l'Association allemande pour la Société des nations, dont la délégation du Reich s'est empressée cet après-midi de répandre les épreuves, suffirait à conseiller la prudence. Dans cet article, destiné à faire pendant à celui publié la semaine dernière par M. von Neurath, le porteparole de Berlin, après avoir répété comme son chef que « la conférence n'a pas fait le moindre pas en avant depuis l'adoption de la résolution du 22 avril 1932, c'est-à-dire depuis près de onze mois, et cela malgré ses efforts personnels pour faire discuter le désarmement qualitatif », se charge, en effet, de jeter une douche d'eau froide sur les espérances pourtant bien modestes qui ont « inspiré la suggestion anglaise préconisant l'ouverture de pourparlers entre les minlstres des Affaires étrangères ».

Des avis divers, écrit en substance M. Nadolny, sont exprimés actuellement. D'après les uns, « il vaudrait mieux ajourner la conférence pour six mois, voire pour deux ou trois ans > d'après les autres, on pourrait « englober dans une sorte de convention préliminaire les résultats fort maigres qui ont été acquis jusqu'ici, puis ajourner la conférence pour trois ans en chargeant la commission permanente du désarmement de préparer dans l'intervalle une convention plus large x.

Toutes ces suggestions, toutes ces rumeurs et toutes ces avances ne satisfont aucunement l'Allemagne.

Ajournement impossible

c L'ajournement, poursuit M. Nadolny, est toujours le désir de ceux qui sont incapables de trouver des solutions, qui veulent se soustraire à une décision et qui redoutent les responsabilités. Or il convient de dire tout à lait clairement que, dana le cas de la conférence du désarmement, la méthode évasive est inapplicable. Pourquoi t Parce qu'il n'y a pas que des Etats armés; parce qu'il y a, malheureusement, quatre Etats dont te désarmement est effectif depuis plus de dix ans déjd, et que ces Etats ne peuvent plus attendre.

Et voici la conclusion de l'article qui, s'il ne fait en somme que reprendre sous une forme différente ce que nous annoncions avant-hier, ne laisse plus, en raison de son caractère officiel et de la date volontairement choisie pour sa publication, aucun doute sur les intentions du Reich

c Vu le désarmement déjà réalisé et l'état d'insécurité extrémement menaçant dans lequei l'Allemagne se trouve de ce fait, la politiques allemande sera forcée de repousser carrément toute proposition tendant à l'ajournement de la conjérence. Son refus d'envisager une solution intérimaire n'est pas rnoins catégorique. Les temps des ajournements et des solutions transitoires sont passés. Il ne saurait plus être question que de solutions et de décisions véritables. Il faut que ces solutions soient vite trouvées et les décisions bientôt prises. Nous sommes forcés de l'exiger. Les préoccupations relatives a la sécurité de l'Allemagne,ne permettent aucun délai. Convention ouverte ?

Au lendemain des incidents rhénans et le matin même de la venue à Genève du Premier anglais, on recon-

naîtra qu'un pareil langage mériterait d'être relevé. La délégation britannique, qui en a été vivement frappée, ne manquera pas de le communiquer, dès son arrivée, à M. Macdonald, dont la tâche n'en sera pas facilitée.

Il est clair que l'Allemagne veut créer une situation dramatique afin de légitimer son réarmement. Les efforts des prochains jours vont tendre, selon toute vraisemblance, à la priver du prétexte qu'elle cherche. Mais comment ? Par l'élaboration et l'adoption d'une convention restreinte laquelle souscriraient immédiatement le plus grand nombre possible de puissances et qui resterait ouverte d l'adhésion des autres 1

Il y a là, évidemment, une idée. Les travaux des commissions et les débats des six dernières semaines ont bien prouvé, en effet, qu'il y a une série de points sur lesquels une entente pourrait s'établir et grouper un nombre respectable d'Etats.

Cependant, étant donné l'abstention certaine de l'Allemagne, de l'Italie et de la Hongrie et en l'absence de ce pacte européen d'assistance mutuelle que leur coalition a délibérément torpillé, combien de cas points d'accord pourraient demain être maintenus ? Bien peu sans doute, à moins d'une problématique collaboration anglo-américaine dont les menées des bandes hitlériennes soulignent pourtant fort à propos l'urgence et la nécessité.

A cet égard, il n'y avait qu'une voix aujourd'hui dans les milieux internationaux de Genève pour condamner avec la dernière sévérité, les équipées inadmissibles de ces bandes contre les agissements desquelles les habitants du territoire de la Sarre eux-mêmes, qu'ils arrêtent, fouillent et molestent sans raison, ont protesté auprès du secrétariat général de la Société des nations.

Ce matin, à la lecture des nouvelles de Strasbourg et de Paris, les Allemands se montraient narquois et arrogants.

Ce soir, les dépêches de Berlin les ont sensiblement assagis et ils affectent de présenter les incidents d'hier comme sans importance. Les démarches faites auprès* de la Wilhelmstrasse par les représentants de la France et de la Grande-Bretagne ont évidemment porté.

On n'en conserve pas moins ici une certaine inquiétude. On ne doute pas que du côté français on ne continue à envisager la situation avec le plus grand calme, mais on craint que si des incidents analogues venaient à se produire sur la frontière orientale, ils n'y provoquent des réactions violentes et immédiates.

j JU'jmpre33ion générale ici est qu'une politique de solidarité complète entre rfc.grap.ee, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis est absolument 'ndispensable pour mettre un terme à l'agitation qui se manifeste outre-Rhin et assurer le maintien de la paix.

Albert JULLIEN

LA SITUATION EN ALLEMAGNE L'ACTIVITÉ ANTISÉMITE

Berlin, 10 mars (.dép. P. P.)

Selon des informations publiées par le Tempo, l'action des éléments nazistes contre les grands magasins israélites se poursuit, bien que dans certains endroits, comme à Iserlohn, la police soit intervenue.

La direction du parti naziste serait intervenue pour que ces actions insolées de partisans cessent. On semble avoir reconnu dans les milieux officiels que la fermeture plus ou moins forcée des grands magasins amènerait le chômage de plusieurs milliers d'employés (25.000 à Berlin et 80.000 dans l'Empire) sans bénéfice bien appréciable pour les petits commerçants de détail.

LES EXCÈS DES ZÉLATEURS DU PARTI HITLÉRIEN

Berlin, 10 mars (dép. Petit Partsien.) La période révolutionnaire que traverse l'Allemagne donne lieu à des excès, probablement inséparables d'un brusque et total changement de régime, C'est ainsi que le prélat Ulitzka, leader centriste qui mena le plébiscite allemand en Haute-Silésie, a été insulté et frappé par des miliciens nazistes de Gleiwitz à la sortie d'une réunion électorale centriste. La direction du parti centriste a aussitôt envoyé un télégramme de protestation au chef de l'Etat.

De mêmes, à Stuttgart, le chef de l'institut allemand pour l'étranger, le D' Wertheimer, s'est vu interdire l'accès de ses bureaux alors que son activité en faveur de la propagande allémande à l'étranger s'est cependant exercée dans le sens voulu par les nationaux socialistes.

A Breslau, selon la Gazette de Voss, l'intendant de théâtre Barney a été déshabillé, frappé de coups de matraque et de fouet dans un endroit public. après avoir été enlevé en auto tandisl, qu'il était tenu sous la menace d'un revolver. La police régulière recherche les coupables qui ont pris la fuite.

UN DIRECTEUR DE JOURNAL TUÉ A CHEMNITZ

Berlin, 10 mars (dép. Petit Parisien.) La Germania publie une dépêche de Chemnitz relatant que des éléments nazistes ont pénétré dans l'imprimerie de la Volkstimme, journal socialiste local. Le propriétaire, nommé Landgraff, s'étant opposé à la perquisition naziste, fut invité par le chef des miliciens à cesser toute résistance. Landgraff le menaça de le jeter à la rue au bas de l'escalier. Ce disant, il Ht, paraît-il, le geste de saisir une arme, mais il reçut lui-même deux balles du chef milicien. Il mourut pendant son transport à l'hôpital.

Après l'attentat contre M. Roosevelt Zangara condamné à mort Londres, 10 mars (dép. Petit Paris.) On mande de Miami (Floride) à l'agence Reuter que Zangara, auteur de l'attentat dirigé récemment contre M. Roosevelt et dont M. Cermak. maire de Chicago, a été victime, paiera de sa vie le crime qu'il a commis. Traduit aujourd'hui devant le jury local sous l'inculpation de meurtre, il a été condamné à la peine capitale. Son exécution est imminente. Avant le prononcé de la sentence, Zangara se tournant vers son avocat lui a dit De tous les hommes assemblés ici, c'est moi qui suia le plus heureux.

M. ROOSEVELT POURSUIT SES EFFORTS

EN VUE DE L'ÉQUILIBRE BUDGÉTAIREJMÉRICAIN Il réclame des économies massi- j ves portant sur les pensions de guerre et le traitement des fonctionnaires

Washington, 10 mars.

DE NOTRE COEKISPONDANT PARTICULIER Le président Roosevelt a adressé au Congrès un nouveau message. Poursuivant sana désemparer son action énergique auprès des Chambres pour redresser la situation financières ce sont des économies qu'il réclame aujourd'l.uîi.

Compeenant la difflculté pour des corps él.s de revenir sur des dépenses j précédertsnent autorisées, il demandes au Congre d'approuver le principe de certaines économies et de lui donner des pouvoirs discrétionnaires pour trancher dans le vif.

Son messi\ge, bref et incisif comme celui d'hier, commence par signaler les déficits budgétaires qui se sont accumulés depuis trois ans pour faire aujourd'hui un total de 5 milliards de dollars, soli'. environ 125 milliards de francs.

Il assure que ce déficit budgétaire a contribué à l'el ïondrement récent de la structure bar caire américaine et qu'il est indispen xable de rétablir la crédit du gouvernement américain si l'on veut assurer Le- salut national. Il est exact que, .'près les mesures inflationnistes approuvées hier par les deux Chambres, le crédits de l'Etat a plus d'importance que Jamais, La nouvelle monnaie autorisé*, que l'on est en train d'imprimer à. raison de 30 millions de dollars par jour, a pour principale garantie les obligations du gouvernement américain,

Si, par suite d'un déficit' continu, ces obligations d'Etat se déploient, c'est toute la monnaie américain»' qui souffre de la dépréciation. C'esxW pourquoi M. Roosevelt insiste auprès du Parlement pour une action rapide.

« Nous ne devons pas ati endre des mois. L'urgence s'est aggrav 5e par la nécessité où nous sommes d«- faire de vastes opérations de rembours ement ce printemps. »

En effet, 700 millions de dolls-.M vien- nent à échéance le 15 mars, ,1'autres sommes considérables à fin man3 et en avril.

Les pensions de guerre

M. Roosevelt propose de faire les principales économies dans s deux domaines. Tout d'abord, il a réclamé une réorganisation du système des pensions on sait peut-être les al us des pensions de guerre qui font débourser à l'Etat 1 milliard 200 millions de dollars par an sur un budget totv.l de 4 milliards de dollars. Ensuite. U propose de réduire les traitements des: fonctionnaires. A la lumière de situations semblables dans différents pays étrangers, on peut apprécier le courage politique de M. Rooszvelt lorsqu'il il s'impose de porter le fer dans deux domaines où l'opinion publique est généralement si sensible.

Il n'est d'ailleurs pas certain que le nouveau président sera suivi aussi aveuglément dans ses projets d'économies qu'il le fut hier dans ses projets de réorganisation bancaire.

Le directeur du budget, Lewis Douglas, après une conférence à la Maison Blanche, s'est rendu au Capitole et s'est mis en rapport avec les leaders démocrates pour mettre sur pied un projet de loi qui doit diminuer les pensions des vétérans de plus de 500 millions de dollars. La commission des finances du Sénat et une commission spéciale de cinq membres de la Chambre des représentants étudient aujourd'hui la nouvelle mesure qui viendra en discussion probablement demain.

On assure que la majorité reconnait la nécessité d'une procédure d'urgence. Cependant, au Sénat, il est possible que des lenteurs se produisent.

Le statut des banques

Dans de nombreuses régions où l'on avait. espéré voir aujourd'hui les banques rouvertes, la proclamation dp cette nuit de M. Roosevelt prolongeant leur fermeture a causé quelque désappointement. Les raisons de ce délai valent d'être exposées.

D'après les projets approuvés hier, le gouvernement va classer les banques en plusieurs catégories. En tête viendront celles qui peuvent rembourser 100 de leurs dépôts, puis celles qui ne pourront rembourser qu'une fraction, par exemple 75 puis les autres qui devront être réorganisées et qui ne rouvriront que tardivement. On se rend compte que les banques ne figurant pas dans la première catégorie courront le risque d'être désertées, fuies par le public.

Le gouvernement a donc eu la préoccupation d'ouvrir le plus grand nombre de banques possible le premier jour de façon à ne pas faire peser cette menace de désertion sur des banques qui seraient parfaitement capables d'offrir les garanties suffisantes.

L'étude des cas douteux demande quelques jours c'est pourquoi les premières banques ne rouvriront sans doute pas avant lundi.

Pierre DENOYER

L'ARTICLE DE M. PAINLEVÉ SUR LE PAIEMENT DES DETTES Washington, 10 mars.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER L'article de M. Painlevé dana le Petit Parisien, dont l'Associated Press a transmis aux principaux journaux le passage recommandant le paiement du 15 décembre, a causé une vive satisfaction dans les milieux américains. Le commissaire de Chandernagor abattu par deux Bengalis Calcutta, 10 mars (dép. Havas.) M. Quinn. commissaire de police dans la possession française de Chandernagor, a été mortellement blessé, hier soir, par deux bengalis, au cours d'une perquisition qu'il effectuait à quelques kilomètres de Calcutta. Trois autres personnes, dont un officier de la police, ont été blessées et ont été transportées à l'hôpital, où l'on déclare que leur état est critique. Une arrestation a été opé- rée.

LE NOUVEAU CABINET GREC Athènes, 10 mars (dép. Sud-Est.) Le cabinet constitutionnel Tsaldaris a prêté serment ce matin à 11 heures. Voici la répartition des portefeuilles Présidence du Conseil, MM. Tsaldaris Guerre, Condylis Affaires étrangères, Maximos Finances. Loverdos Marine, Hadjikyriakos Communications et Aviation, Rallys Justice, Taliadouros Economie nationale, Pesmazoglou Agriculture. Theotokis. Berlin. La Diète de Wurtemberg est convoquée pour cet après-midi. A l'ordre du jour figure l'élection d'un nouveau président du pays et d'un nouveau président de la Diète.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

ARTONGES. L'Amicale des anciens élèves de l'école donnera une soirée cinématographique le 18 mars à 20 heures, salle de l'école.

BOHAIN. Demain à 16 h. 30, salle Lefèvre-Mennechet, sous la présidence de M. Challe, maire, la société d'horticulture et des jardins ouvriers fera donner une leçon de jardinage par M. Obers. Distribution gratuite de graines et tombola. L'Aéro-Club de l'Aisne prépare l'organisation d'un meeting d'aviation qui aurait lieu route de Vaux.

Demain à 15 heurea, salle des Variétés, concert de la société chorale avec le concours de la Symphonie.

CHATEAlï-THIEBEY. Cet après-midi et. demain, le service de la pharmacie sera assuré par M. Payen, Grande-Rue. ESSrSES. Demain à 20 h. 30, concert vocal et instrumental donné par la fantare de Chézy-sur-Marn*.

FEBE-EN-TABDKNOIS. L'assemblée générale des syndicats agricoles du canton aura lieu le 15 mars et MM. Verret, directeur départemental de services vétértnalres, et Ratineau, directeur des services agricoles de l'Aisne, prendront la parole. LA FERTE-MILOY. Demain l'A. S. M. (1) recevra sur son terrain la première de l'A. S. Férolse.

L'équipe seconde se rendra à OulchyBreny.

SAINT-QUENTIN. Receveur buralste, M. Lucien Sandras, ex-canonnier au d'artillerie, médaille militaire, vient d'être promu, comme grand mutilé, officier de la Légion d'honneur.

Un cycliste. M. Pierre Musseta, trentesept ans, demeurant rue Claude-Debussy, a été projeté sur le trottoir, rue de La Fère, par l'automobile de M. Serge Rabelle, de Ribemont, et légèrement contuVIlLeBS-SAINT-CHBISTOPHE. Comme M. Ernest Laloy, domestique de culture au service de SI. Quéquignon. traI valllait dans les champs, le sol se déroba sous le poids de son attelage et l'un de ses chevaux fut entralné au fond d'une ancienne sape de guerre mal comblée.

CHARTRES. La police a arrêté, rue Sainte-Même, le Belge Marcel Heurotin, âgé de vingt-deux ans, objet d'un arrête d'expulsion.

Au lycée Marceau, sous la présidence du préfet d'Eure-et-Loir, la distribution des prix et diplômes aux élèves de l'école d'agriculture d'hiver aura lieu aujourd'hul.

DBEUX. Rue Saint-Martin, une collision s'est produite entre l'auto de M. Lamotte, mécanicien à Thrion. et celle de M. Eugène Gerbais, de Dreux. Les dégâts, matériels sont importants. M. Paul Wittig, qui était assis à côté de M. Gerbais, a été légèrement blessé au visage.

OISE

AJIBLAINVILLE. Une amazone. Mlle Elisabeth Cantacuzène, fille du prince et de la princesse au ohâteau de Sandricourt, a fait une chuta violente au cours d'une promenade en forêt. Sa monture s'étant abattue il la suite d'un faux pas. la jeune fille a été relevée avec une clavicule brisée. AXSAUVIIXEBS. Le groupe Intercommunal des anciens combattants d Ansauvillers la Hérelle, Mory-Montereux et Bonvillers organise pour demain, au profit de sa caisse de secours, une matinée dansante suivie de bai de nuit, salle Ternois. BEAUVAIS. Entre Tillé et le champ d'aviation, Henri Quinette, huit ans. a été renversé par une auto et sérieusement blessé aux jambes. L'enfant a été ramené au domicile de ses parents. 20. rue de Ciermont. par l'auteur involontaire de cet accident.

BBETEPIIi. La section des anciens combattants tiendra son assemblée générale demain. A midi, banquet à h. 30. visite au monument aux morts à 15 heures, séance à l'hôtel de ville, conférence par M. Fromentin.

CHANTILLY. Un automobiliste, M. Alphonse Desfougères, entrepreneur de maçonnerie au Lys-Chantilly, a renversé Gabriel Desseaux, neuf ans, dont les parents demeurent quai de la Canardière a Chantilly. L'enfant a été admis à l'hôpital LE GALLET. M. Marcel Blancart a «ff'.é élu maire en remplacement de M. Flamand, démissionnaire. et M. Emile Grécdre a été élu adjoint, en remplacement die M. Blancart.

MANCOUBT. Demain. à 15 heures, au atide de la Garinne, match de barrage entre l'U. S. Breteuil (1) et le C. A. Chanter aine (1). En lever de rideau. heures. G. S. L. (2) contre V. S. la Neuville'imiBÀNCOUBT. Elisabeth Seignez. Agéa de neuf ans. étant à bicyclette, se jeta contre l'attelage que conduisait le ••hanetier René Bélimomt. Blessée à la main droite et à la tête. la fillette a été admise l'hôpital chirurgical de Complèrni».

PIF1BREFONDS. Pour éviter un cycliste. un chauffeur, M. Raymond Connétable, au service de l'entreprise Gourdon, donna un coup de volant brutal et le camion versa dans le fossé. M. Connétable a été V rarement blessé.

BANTiïGNY. Sur la route nationale. un moVocycliste, M. Jean Plusquellec, vinirt-trais ans, maréchal ferrant à VillersCotterêtSi. a manqué son virage et est venu se jeter dans un distributeur d'essence devant le café Petit. Relevé avec une blessure à la tête. il a pu regagner son domicile aorps pansement.

couvert dans la mare de Sénéfontaine le cadavre de M. Jules Vinchon. quarantequatre ans. manouvrier, qui s'était suicidé au cours d'une crise de neurasthénie. SERANS. Le charretier J. Auffret, quarante-ciniy ans, au service de M. Delacour agriculteur, oui revenait de Magnven-Vexin. a nardu l'équilibre et est tombé sur la tête. Le crâne fracturé, il est mort peu après.

SEINE-ET-MARNE

au tribunal de Meaux

En juillet derniers, un cultivateur de Ne^le-la-Gilberte, M. Joseph Marcel, voulant éviter un -gaenin qui circulait à bicyclette au croisemertt de la route nationale, il. CoutevrouM, heurta avec son automobile le conducteur d'mt attelage, M. Alfred Legrand, cinquante -huit ans, qui roula sous son véhicule chargé de fourrage et eut la tête écrasée.

L'auteur de l'accident a comparu devant le tribunal correctionnel qui l'a condamné il. 600 francs d'amer-de, 20.000 francs de dommages-intérêts envers la veuve et 1.000 francs à chacun des deux enfants. Le même tribunal al inftigé 100 francs d'amende au charretier Roger Goublin. de Chelles. dont le camion avait accroché la voiture des époux Greraiur qui furent blesses 1.000 francs de dommages-intérêts ont été alloués au marî et une provision de 1.500 francs i1 sa femvne.

Un ancien commerçamt de L a g n y M. Edouard Marlé, poursufrvi pour abus de confiance et émission de chèques sana provision, a été condamné il. dix-huit mois de prison, 500 francs d'amende et 1.000 francs de dommages-intérêts.

DAMP3IABT. L'union mtjsicale de Lagny et la société lyrique la Gatté de Chslles donneront demain à 14 h. 30 au préau de l'école des filles uniî matinée récréative.

LONGUEVILLE. Une réunion de la société de secours mutuels aura lieu ce soir, il 20 heures, il. la mairie.

MEAUX. Au carrefour de t'avenue Joffre et de la rue Croix-Saint-Lioup, l'auto de Mme Mirât, rentière rue Gambetta, s'est jetée sur un cabriolet qui s'est complètement retourné et a été brisé. Sa conductrice Mlle Larascade, vingt-neuf ails, infirmière au dispensaire d'hygiène social, a été contusionnée.

SAACY-SUB-MABNE. Pendant que sa femme était au lavoir, M. Louis Petitjean, cinquante-six ans. s'est pendu dans son grenier au cours d'une crise de neurasthé- | nie. PROVINS. Un gala de boxe aura lieu demain à 15 heures, sous la halle. La pharmacie Béjot, place SaintAyoul. assurera le service dimanche. SOISY-BOUY. Une réunion aura lien demain à 14 heures salle Callot en vue de la constitution d'une section du parü agraire.

SEINE-ET-OISE

Le faux médecin de Houdan

est condamné

Un jour lointain déjà, Léon VIndevogel, né en 1905 en Belgique, s'était installé à Houdan comme docteur en médecine et radiologue.

Grâce à certaines connaissances générales en médecine et en radiologie, il avait i su capter la confiance dans la région houdanaise. et. de plus, Vindevogel avait 1 guéri plusieurs clients.

Mais en octobre 1932 le corps médical s'émut et porta plainte Rambouillet. Vindevogel fut arrêté et ainsi on découvrit que Vindevogel, qui s'Intitulait docteur en médecine, docteur èa aciences, di-

plOm6 des facultés de Belgique et de France, n'était qu'un vulgaire escroc. A l'audience correctionnelle, on établit que Vindevogel. pour tromper une femme et se donner de l'expérience, avait truqué et falsifié un passeport.

Le procureur de la République demanda une application sévère de la loi.

M' Deveau, qui défendait Vindevogel, dans une plaidoirie pleine d'humour, plaida les circonstances atténuantes, et M- Marconnet. au nom du syndicat des médecins de Seine-et-Oise. réclama 5.000 francs de dommages-intérêts.

Le tribunal a condamné Vindevogel à dix mois de prison et à 1 fr. de dommagesIntérêts envers le syndicat des médecins de Seine-et-Oiae.

Grare incendie à Villiers-le-Bel Un incendie se déclarait hier matin, vers 1 Il. 30. dan» un chantier de charbon, à VlUiers-le-Bel. détruisant du matériel et des bâtiments pour une valeur de 35.000 francs environ. Une voiture dans laquelle se trouvaient cachés 36.000 francs en billets de banque fut également anéantie. On ignore les causes du sinistre, et les gendarmes d'Ecouen ont ouvert une enquête. L'amélioration du jeu

des grandes eaux de Versailles Un projet d'initiative gouvernementale, en accord avec M. Amlard, président du conseil de Seine-et-Oise, avait été établi il y a quelque temps par le ministre de l'Education nationale et par le sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts relativement à l'amélioration du jeu des grandes eaux dans le parc de Versailles.

Il y a quelques jours, le sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, se retranchant derrière une décision de principe du président du Conseil, rompit les pourparlers. A la demande de M. Amiard, M. de Monzle a déclaré qu'il ne perdait pas de vue cette question qui intéresse d'une manière toute particulière la beauté et le renom de Versailles. Il prendra toutes dispositions utiles pour faire aboutir le projet. Un .ou.-officier de gendarmerie blessé dans une édition

Comme hier matin, vers 10 heures, rue de Parts, à Luzarches, le maréchal des logis chef de gendarmerie, M. Maudoux, circulait à motocyclette, il est entré en collision avec une automobile. Relevé grièvement blessé, M. Maudoux a été transporté à l'hôpital du Val-de-Grâee, à Paris. BLANC-MESNIL. A l'occasion de la fête foraine du quartier de la nouvelle gare, le club sportif fera disputer demain à 15 heures une épreuve de marche de 15 kilomètres réservée à ses membres départ avenue de Drancy vestiaire maison Blatty, angle avenues de Drancy et d'Au;nay.

Les ministres anglais et M. Paul=Boncour sont partis pour Genève SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

M. Ramsay Macdonald, premier ministre sir John Simon, ministre des Affaires étrangères d'Angleterre, et

sir John Simon et JI. Macdonald

M. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères de France, se rendant à Genève, ont quitté Paris ce soir à la gare de Lyon par le rapide de 21 h. 50. ♦

Descendant de son auto un cuisinier est blessé de deux balles de revolver par un homme en f uite

Il s'agit d'un drame du « milieu » qui se déroula hier soir rue de Bondy à l'angle de la rue de Lancry Vers 22 heures, hier, une petite voiture, torpedo rouge et noir, portant le numéro 800-R F 6, s'arrêtait devant le numéro 54 de la rue de Bondy, à l'angle de la rue de Lancry, non loin du théâtre de l'Ambigu. Un homme en descendait. Alors, d'un groupe de cinq personnes, trois hommes et deux femmes, partirent plusieurs coups de feu. L'automobilistes'affaissa. Et, tandis que s'enfuyaient ses agresseurs, deux amis avec qui il avait rendez-vous le portaient juequ'à un taxi et le conduisaient à l'hôpital Saint-Louis.

Le blessé se nomme Célestin Rolhion, âgé de vingt et un ans, disant exercer le métier de cuisinier, et vivant maritalement, 84, rue NotreDame-de-Nazareth. avec une femme nommée Denise Mandé.

Les deux amis de Célestin Rolhion Raymand Viallis, 25 ans, également cuisinier, domicilié 7, rue de Nemours, et Louis Jodel, 42 ans, 2, rue Edgar-Quinet, à Béziers, après l'avoir confié aux internes de garde, essayèrent de quitter l'hôpital Saint-Louis sans être vus mais l'alerte avait été donnée au poste central du X° arrondissement, et les agents cyclistes Laigré. Valby et Viel, du X* arrondissement, arrivèrent à temps pour empêcher ce départ précipité.

M. Ducher, commissaire de police, devait interroger un peu plus tard ces deux témoins, qui ne purent donner au magistrat aucune indication précise sur les origines du drame. Célestin Rolhion, interrogé lui aussi, à l'hôpital, déclara ne pas connaître son agresseur son état est d'ailleurs des plus graves, une des deux balles logées dans sa cuisse gauche, ayant sectionné l'artère fémorale.

Par contre, trois autres témoins. Mme Jacquet, 13, rue Taylor MM. Dunet, 116, avenue Parmentier, et Gaucherand. 52, rue de Bondy, affirmèrent qu'ils étaient en mesure de reconnaître les agresseurs de Célestin Rolhion. Il s'agit très vraisemblablement d'un règlement de comptes entre individus d'un milieu spécial. Rolhion allait débattre une « affaire », et, comme il faut tout prévoir, il avait placé avec soin, auprès de lui, sur la banquette de sa voiture, où on les a retrouvés, un revolver tout armé et un couteau à cran d'arrêt ouvert il n'eut pas le temps de s'en servir.

1932 EST TERMINÉ, MAIS. Il vous reste à arrêter votre inventaire. rédiger vos déclarations fiscales pour aller sûrement, faites appel aux services comptables des Ets JAMETBUFFEREAU, G. BILLARD, expert1 comptable. agréé par le gouvernement, 9tV rue de Rivoli, à Paris.

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CINQ JOURS

sur la COTE d'AZUR Le véritable succès remporté par les deux trains spéciaux qui, sous le patronage du Peüt Parisien, conduisirent 645 de nos lecteurs au Carnaval de Nice nous impose le devoir de contribuer à satisfaire tous ceux que, faute de place, nous n'avons pu recevoir dans ces trains.

Un second voyage est organisé pour les FETES DE PAQUES dans lea mêmes conditions.

Le programme prévoit l'assistance au grand défilé des Provinces françaises sur la Promenade des Anglais à Nice, des excursions en autocar à Monte-Carlo, à la frontière italienne, aux gorges du Loup, à Grasse, etc. une excursion en bateau aux Iles de Lérins, une visite de Cannes et de Marseille.

Nous publierons demain le programme détaillé de ce voyage.

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VENISE

et les lacs Italiens Un autre voyage s'organise également pour la même époque et sous le patronage du Petit Parisien dans l'Italie du Nord.

En huit jours, nos lecteurs parcourront ces splendides régions chantées par les poètes et les musiciens et dont les noms, depuis longtemps, habitent le domaine du rêve parfum des lles Borromées. douceur du lac de Côme, nostalgie des gondoles de Venise. Partis le soir de Paris, nos lecteurs verront se lever le soleil dans les magniflques vallées alpestres, et tout de suite ce sera, avec l'incomparable vision des lacs italiens, le commencement d'un émerveillement qui, par Milan et Vérone, se poursuivra jusqu'aux canaux de la Cité des Doges. Nous publierons demain le programme détaillé de ce voyage. HIGH L1F£ TAILOR 112 r. Richelieu, Paris (coin du boulevard) DONNE FOUR CE PRINTEMPS M»ate»ui doublés Llgntmg, s. mesures. 325 Costumes tailleur dbléa Crbpe Chine SIS Robes lainage ou Marocain soie. VU Complets et Pardessus Catafogne franco France et Colonies HICH LIFE TAILOR BAT LES RECORDS DE TOUS LES TAILORS

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN | TRAIN-SURPRISE! par Yves FLORENNE

Félix Brasseur s'éveilla et bailla.

C'étaient d'ailleurs ses deux principales occupations.

Il avait aussi deux dérivatifs à l'ennui l'amour et les voyages. Mais ce qui l'écœurait dans les voyages comme dans l'amour, c'est qu'on sait trop où l'on va et qu'on finit toujours par arriver. Pour le moment il se distrayait de sa dernière expédition Cook avec une petite amie qui, évidemment, n'était point démunie d'agréments, mais qu'il commençait à connaître par coeur. Par cceur est une façon de parler. Tout confit dans cette torpeur béate que laisse, une fois bu, un chocolat épais et crémeux. Félix se mit à feuilleter les magazines. Soudain il tomba en arrêt devant une photo publicitaire. Cela représentait un express qui fonçait dans la nuit et vous arrivait droit dessus au bord de la page tout à fait comme dans les morceaux de bravoure du cinéma nouveau-né. Il y avait de plus sur la locomotive un gros point d'interrogation et au-dessous, en lettres rouges, Trains-surprises ». Il se leva d'un bond, s'embrouilla les doigts dans la roue de l'automatique, jura fort vilainemeaG refit son numéro et attendit, haletant. Dans le car qui vint le prendre, Félix examina ses voisins et reçut un petit choc avertisseur il venait d'apercevoir tout aa fond, nichée dans ses fourrures, une jeune femme blonde absolument délicieuse. Il lui sembla qu'elle le regardait sans déplaisir allons! c'était vraiment le voyage vers l'inconnue.

On lui indiqua sa couchette il jeta à la diable son pardessus et son sac, lissa ses cheveux, rectifia sa cravate et s'élança dans les couloirs. Il revint déçu. se coucha tout habillé et se livra passivement au sommeil et à l'aventure. Il fit des rêves agités et troublants où passait la jeune femme blonde et qui durèrent très longtemps. Si longtemps qu'il se crut au matin quand on frappa il s'aperçut pourtant qu'il faisait encore nuit. Il entr'ouvrit le rideau et reçut un coup au cœur. C'était elle 1 Il distinguait à travers la vitre son fin profil, l'éclat un peu fiévreux de son regard.

Il ouvrit, se recula et vit entrer deux hommes qui portaient un chiffon noir sur la figure et qui lui mirent sans façon un browning sous le nez. Il fut d'abord légèrement ahuri, puis se mit à. rire de bon coeur. Parbleu cela faisait partie de la surprise.

Il se laissa retourner les poches et pour marquer qu'il n'était point dupe et prenait facilement la plaisanterie, il bourra cordialement l'épaule des deux compères. Ceux-ci se méprirent-ils ? Mystère. Le plus clair, c'est qu'ils attrapèrent Félix qui par les pieds, qui par la tête, et qu'ils le balancèrent incontinent par la portière. Il n'eut pas peur du tout, persuadé que le train était arrêté et qu'il allait tomber sur un lit moelleux et, qui sait, dans les bras de la dame blonde

Un contact extrêmement brutah le craquement de tous ses os, une violente douleur à la tête, tout cela ressenti à la fois. l'arrachèrent à son erreur. Mais. il n'eut pas le loisir d'y réfléchir.

Quand Félix souleva ses paupières. il pensa

Nous sommes arrêtés

Au même instant un visage se pencha au-dessus du sien, un visage d'une beauté étrange, un peu grave, où s'allumaient des yeux sombres, piquetés de points d'or. ^^Félix éprouva un trouble tel qu'il N'en avait jamais ressenti, délicieux, émouvant, dépouillé de tout désir charnel Il ne songea pas une seconde que l'état dolent où il était le prédisposait à ces sortes de sentiments et se jugea touché par la grâce. Une voix charmante, avec parfois des sonorités un peu rauques et qui mouillait adorablement les r, acheva de le convertir. Oh 1 vous voilà mieux Sentez-vous un bien véritable.

Il sourit et chercha à renouer avec sa vie antérieure.

Où était-il d'abord ? Le visage, la voix et aussi ces petits meubles luisants qui sentaient la résine, le samovar de cuivre lui fournirent la réponse a Quelque part en Russie, évidemment Comment diable était-il venu là Aussitôt, par contraste, les tresses d'un noir'glacé, presque bleu, lui rappelèrent certaine chevelure blond platine et du même coup sa mésaventure lui revint en tête.

Ah dit-il, ils m'ont bien arrangé, hier

Un petit rire vite étouffé le surprit; il regarda de nouveau le visage et y lut de la confusion et de la malice.

Hier 1 Voici deux semaines vraiment que nous vous avons trouvé près de la voie

Depuis deux semaines, perdu au fond des steppes 1

II bondit, ou, à tout le moins, essaya de bondir, et fut rudement ramené à une notion plus saine des réalités. Il se tâta les reins, grimaça. Le visage parut mécontent

Il faut être raisonnable Maintenant que vous êtes bien je vous tiendrai compagnie je vous ferai la lecture si vous voulez,

Ce programme le trouva entièrement résigné. Il pensa en même temps que c'était la première fois qu'il reprenait contact avec le monde réel sans bâillement et sans ennui, avec au contraire quelque chose qui ressemblait à du bienêtre, à de l'allégresse.

Les jours qui suivirent, il continua de remonter la pente c'est qu'au sommet il y avait toujours le visage qui brillait

8. Feuilleton du Petit Parisien. 11-3-33 LE POISON

DE LA HAINE

graad roman Inédit

à Jacenes LA GUEitClE

PREMIERE PARTIE

L'HERITAGE

DE LADY HARDMOUNT

V (suite)

Au < café du Commerce »

Vivre, bien ou mal, on y parvient toujours, poursuivit- le jeune homme. Et qu'importe Une seule chose compte pour un artiste son arf!

Il est vrai, concéda le docteur. Pourtant, certains savent, sans déchoir, gagner beaucoup d'argent. Solange Hairelle et son mari, par exemple. En effet, opina Etienne. Mais ceux-là ne sont que des exécutants, des interprètes. Nctez que je ne cherche nullement à diminuer leur valeur. Mais il en fut toujours ainsi les succès et. surtout, l'argent, vont plu- tôt aux intermédiaires, aux interprètes, qu'aux créateurs.

C'est très exact, ce que vous dites, Copyright by J. La Guerche 1933. TraducIlon et renruductton interdites en tous paya.

comme une lueur. D'autres figures, à la vérité, entourèrent son lit, mais il ne les jugea dignes d'aucune attention et se borna à leur prodiguer des paroles de reconnaissance on lui répondit dans un français approximatif, et il L'y pensa plus. Seuls les mouvements du visage, la vie du visage l'occupaient tout entier. Jamais il n'avait été ainsi aimanté.

Et puis tout cela se passait sur un plan supérieur, idéal, où n'avaient pas accès les banalités de la vie quotidienne et civilisée qu'on lui épargnait par souci de sa faiblesse.

Un matin, enfin, il se sentit vigoureux, ragaillardi par la fenêtre il vit de la neige et du soleil. Le visage lui parut aussi tout ensoleillé. Félix exprima le désir de sortir, de faire connaissance avec le village, le pays,les gens. Le visage acquiesça, sourit

C'est très gentil, vous verrez. Nous habitons là depuis notre départ de Pétrograd.

Une fois debout, il s'avoua moins solide qu'il ne l'aurait cru. Un bras se glissa sous le sien, et il le serra contre lui un peu plus qu'il n'eût fallu. Ils marchèrent ainsi en silence. Félix était comme soulevé de terre il admirait les maisons, les jardinets et les trouvait d'autant plus charmants qu'ils ne différaient pas tellement après tout de ceux qu'on voit chez nous.

Vivre là avec le Visage

Il en eut un éblouissement, et quand il rouvrit les yeux se les frotta avec vigueur. Le chemin débouchait sur un promontoire, et ce qui s'offrait à sa vue, làbas. jaillissant d'un trou de vapeurs, c'était, sans contestation possible, la tour Eiffel.

Il balbutia

Mais. mais. où sommes-nous ? Le visage répondit le plus naturellement du monde

Toujours à Plessis-Robinson. Félix resta un pied en l'air, ouvrit la bouche, éciata

Ah l !es misérables Ils n'ont pas attendu longtemps 1

Le Visaae sourit

Heureusement, car.

Il s'arrêta court et rougit à l'extrême. Sa surprise passée, Félix, à ce qu'il n'éprouvait pas l'ombre d'une déception, connut à quel point son sentiment était vrai, profond, dénué de toute littérature. Cet heureusement a acheva de mi faire comprendre que ça s'appelait, précisément, être heureux. Heureux à deux pas de Paris, dans un jardin de banlieue, et par la grâce d'une petite fille Il en aurait versé des larmes. Et peutêtre en avait-il dans les yeux quand il attira contre lui le Visage.

Train-Surprise

Il benit les aiguilleurs bénévoles qui l'avaient fait bifurquer sur la voie de garage du l'amour.

Yves Florenne.

LA RATIFICATION

DU PACTE DE LA PETITE ENTENTE M. Titulesco t'ett rendu à Bucarest afin de la hâter

Bucarest, 10 mars (dép. P. P.)

M. Titulesco est arrivé à Bucarest. Les amateurs de nouvelle^ sensationnelles ont été déçus.

Cette fois, il ne s'agit nullement d'une consultation politique provoquée par une crise Intérieure. Son retour est causé uniquement par le souci d'accélérer la ratification du pacte de la Petite Entente.

M. Titulesco a été reçu hier aprèsmidi par le roi il lui a exposé le stade auquel sont arrivés les travaux de la conférence du désarmement, ainsi que la structure du pacte qui sera ratine par le souverain.

Aujourd'hui, M. Titulesco expose devant la commission des affaires étrangères de la Chambre, et demain devant la commission du Sénat, le pacte de réorganisation de la Petite Entente. Il quittera Bucarest pour Genève dimanche ou lundi.

MAIS DIFFERENTES QUESTIONS DEVRONT PREALABLEMENT ETRE RÉGLÉES

Bucarest, 10 mars (dép. Havas.) La date de la ratification par le roi du pacte de la Petite Entente n'a pas encore été fixée définitivement. De source autorisée, on assure que ce retard doit être rapproché des négociations qui se poursuivent activement entre Bucarest et Belgrade pour le règlement des questions pendantes dont la solution, par voie de négociations directes, fut préconisée lors de la réunion de la conférence de la Petite Entente à Belgrade, au mois de décembre dernier.

Il s'agit notamment de questions concernant l'indemnisation des sujets roumains expropriés en application des lois agraires yougoslaves, les églises et les écoles roumaines du banat yougoslave et le transit du bétail roumain à travers la Yougoslavie.

LE PRESIDENT MASARYK REMERCIE M. DALADIER M. Masaryk, président de la République tchécoslovaque, a adressé à M. Edouard Daladier, président du Conseil, le télégramme suivant, en réponse au message que ce dernier lui avait adressé à l'occasion de son anniversair,e.

« Les paroles aimables que vous avez bien voulu m'adresser au nom de vos compatriotes et du gouvernement, me font grand plaisir. Je vous prie d'en accepter et de transmettre au gouvernement mes plus vifs remerciements ».

monsieur d'Ardemont acquiesça Kermar.

Mais est-il vrai, intervint maître Rivegasse, désireux de ne pas laisser dévier la conversation, est-il vrai que Solange Hairelle gagne des sommes si fantastiques ?

Mon Dieu monsieur, dit Etienne, on a peut-être exagéré. Franz Noël y avait d'ailleurs sa large part Mais Solange Hairelle a incontestablement une situation très enviable, et très méritée.

Ce pauvre Franz Noël, insista maitre Rivegasse, si vite emporté C'est inouï. et bien étrange, ne trouvez-vous pas ?. Est-il vrai, monsieur Etienne, que vous assistiez au concert qui s'est terminé si tragiquement ? Mais oui, j'y étais.

Eh bien Quelle est votre opinion ? s'enquit l'homme de loi. Je ne vous comprends pas, monsieur, fit Etienne, soudain distant. Je précise croyez-vous que Franz Noël soit mort de mort natureile ? Les journaux.

Etienne eut un haut-le-corps Mensonges que tout cela Une vengeance ? Mais, d'abord, Franz Noël n'avait pas d'ennemis. De plus, seule sa femme l'a approché ce soir-là et lui a fait prendre un médicament dont il avait l'habitude et dont on a d'ailleurs retrouvé trace. Il faudrait, par conséquent, soupçonner Solange Hairelle ? Ce eerait de la folie

Il articula ces derniers mots avec tant de force, de chaleur, que le notaire s'empressa de battre en retraite Evidemment. Evidemment.Et comme Emile Hairelle entrait à «en tour dans le café, tous l'accueilli-

La mort tragique du préfet Causeret Le juge a entendu hier deux premiers témoins la concierge de Germaine d'Anglemont et M. Camille Picard, député des Vosges

Ce matin à 9 heures aura lieu, avenue du Parc-Monceau, la reconatitution du drame

M. Roussel, juge d'instruction, chargé d'informer sur la mort tragique de M. Causeret, préfet des Bouches-du-Rhône, est venu tôt hier à son cabinet. Après avoir classé le dossier, déjà important, constitué sur cette affaire et compulsé divers rapports et notes de police, le magistrat établit une première üste de témoins à entendre. Puis il se mit en rapport téléphonique avec M. Camille Picard, député des Vosges, et prit rendez-vous avec le parlementaire pour la fin de l'après-midi.

Dès 14 heures, le juge d'instruction entendit un premier témoin, Mme Marc Pirard, née Prudhomme, la concierge de l'immeuble du 8 de l'avenue du Parc-Monceau. où se déroula le drame. Invitée à faire le récit de ce qu'elle avait vu dans l'après-midi de mardi dernier, la concierge déclara

Je n'ai pas vu entrer ce matin-là M. Causeret, mais mon mari m'a dit qu'il l'avait vu sortir vers 10 h. 30. Il n'a rien remarqué d'anormal dans son allure. Il faut vous dire d'ailleurs que M. Causeret ne s'arrêtait pas dans notre loge. A 1 h. 30 de l'après-midi, j'ai entendu que la porte de l'appartement de Mme d'Anglemont se refermait. J'en ai conclu que ce devait être M. Causeret qui y était rentré. Dix minutes après, j'ai perçu le bruit d'une détonation et, ensuite, deux cris de douleur. J'ai regardé mon mari qui, lui aussi, avait entendu tout cela, mais il me rassura en me disant que ce devait être dans la maison voisine.

Cependant, dix minutes après, Mme d'Anglemont nous apparut, toute bouleversée elle se rendit dans la rue, regarda d'un côté et de l'autre, comme si elle cherchait quelqu'un puis elle rentra chez elle. A 14 heures, une voiture d'ambulance s'arrêta devant notre porte. Mme d'Anglemont sortit encore et alla vers le chauffeur. auquel elle dit quelques mots. Puis elle vint à la loge et m'expliqua qu'eue n'avait pas de monnaie pour régler la voiture elle me pria de lui avancer quelque argent. Elle était très émue et je ,lui remis 100 francs en lui demandant ce qu'il y avait. Elle ne me répondit rien, paya et rentra une seconde fois chez elle. Une demi-heure plus tard passa devant la loge un grand monsieur. C'était le docteur. Peu après, un autre médecin vint encore. Je ne savais toujours rien, mais je pensais que sans doute un accident venait de se produire.

A 15 lieures, les deux hommes se retirèrent. Puis, à 16 h. 30, ce fut l'arrivée de la police et des magistrats. Je ne pouvais, toutefois, pas me faire à cette idée d'un crime commis par Mme d'Anglemont, car elle s'était toujours montrée pleine d'entrain et d'allant.

M. Roussel a demandé à la concierge si elle connaissait M. Causeret pour l'avoir vu souvent chez sa locataire, et Mme Pirard de répondre

Mme d'AnjTlemont était venue habiter chez nous au mois de décembre 1931. Je ne pense pas avoir vu M. Causeret avant le mois d'octobre 1932. Depuis cette époque, il est peut-être venu trois ou quatre fois chez notre locataire. Je savais que c'était un ami. Mme d'Anglemont ne recevait personne la nuit et jamais nous n'avons eu à nous plaindre de sa conduite.

En terminant, Mme Pirard indiqua que, lorsque les agents de police emmenaient Mme d'Anglemont, celleci lui déclara

J'ai eu un geste malheureux.

M. Roussel a ensuite recueilli la déposition de M. Camille Picard, député des Vosges, qui est demeuré près de deux heures dans son cabinet.

M. Picard a précisé au magistrat les déclarations qu'il fit déjà au Petit J'étais chez moi, a-t-il expliqué, dans l'après-midi du 7 mars, lorsque, vers 14 h. 15, on m'a demandé au téléphone. J'ai entendu une voix de femme, très confuse, qui me disait « Viens, venez, il le faut ». Je ne comprenais pas, mais alors une voix d'homme m'appela. C'était le docteur Mogilewski qui me disait textuellement

« Monsieur Picard, un événement grave vient de se passer. Venez, c'est un devoir d'honneur, li m'expliqua qu'il s'agissait de M. Causeret, mais il ne voulut pas en dire davantage. Je répondis que cela m'était très désagréable, mais il insista tellement que j'ai promis de me rendre avenue du Parc-Monceau, mais sans rester très longtemps, car, à 15 heures, je devais être à la Chambre.

J'al pris une voiture et j'allai directement à l'appartement. Mme d'Anglemont m'ouvrit ainsi que le docteur Robinovitch, car le docteur Mogflewski était déjà parti. Le docteur Robinovitch était en tenue d'opération. Cela me surprit et je fus encore plus surpris lorsqu'il me déclara « M. Causeret est mort J'ai répliqué aussitôt « Elle fa tué » Mme d'Anglemont était dans un coin du salon, très prostrée. Elle pleurait et elle me dit « Qu'est-ce que j'ai fait » Peu après, la sonnerie du téléphone retentit. C'était une amie de Mme d'Anglemont, et celle-ci lui répondit. Puis Mme d'Anglemont me demanda si je ne connaissais pas un avocat. Elle se souvint ensuite de M- Magnan. Le docteur Robinovitch chercha son numéro de téléphone et elle lui téléphona et même j'ai pris l'appareil pour lui demander de venir le plus tôt possible.

Le docteur Robinovitch demanda alors à Mme d'Anglemont si elle ne possédait pas un autre revolver que celui avec lequel elle avait tiré. Elle répondit qu'elle en avait un second, ajoutant On malt que J'ai l'habitude de tirer avec des officiers ». Elle alla chercher l'arme.

Enfin, je quittai l'appartement en compagnie du docteur Robinovitch, disant a Mme d'Anglemont que j'allais prévenir la police. Sur le seuil de la porte de la maison j'ai quitté le médecin et je suis allé dire,tement à la Chambre, d'où j'ai téléphoné M. Chautemps. mais le ministre de 1-Intérieur n'était pas là. J'ai téléphoné au préfet de police, qui n'était pas là non plus, mais j'ai appris qu'il avait un rendezvous à 16 h. 15 à son cabinet. Je m'y suis rendu à cette heure et c'est ainsi que Si. Chiappe a été prévenu.

En terminant, M. Camiile Plcard a expliqué qu'il connaissait Mme d'Anglemont depuis quinze ans. EUe lui avait été présentée à la Chambre. Il l'avait fréquentée pendant les deux ou trois années qui suivirent, sortant avec elle

rent amicalement et la conversation changea.

Etienne, d'ailleurs, ne tarda pas à se retirer. Il pensait à Suzanne Sauller et à l'entretien qu'il avait eu avec elle, avant le départ de l'autobus.

Lui disait-elle la vérité ? Etait-il possible, vraiment, que Solange l'ai- mât au point où Suzanne l'affirmait ?.- Par moments, un grand doute le traversait.

Mais quelle raison, pourtant, Suzanne Saulier aurait-elle eue de le tromper ? Quelle raison de le pousser vers une autre, alors qu'elle tenait à lui et qu'elle était fière de leur liaison 1- VI

Colère de Vity

Une fois de plus, Etienne d'Arde- mont regarda la pendule. Quatre heures Déjà il faisait presque nuit.

Elle ne viendra pas songea-t-il, dépité.

Pourtant, instinctivement, il se, tourna encore vers la glace, au-dessiVs de la cheminée d'un revers de maifci, il lissa ses cheveux, sa fine moustache, rectifia son nœud de cravate, se considéra un moment.

Grand, mince, il était très élégant dans son vêtement sombre, de bonne coupe, un peu ample pour laisser la corps plus libre et donner à la adfmouette un air savamment négligé qu'accentuaient le col largement échancré, et la souple cravate en soie nc£re. Satisfait de son examen, il sourit son image, découvrant sous Uni moustaches châtaines de belles 'tenta un peu aiguës, félines. Un félip, c'était bien l'impression que donnait,*ce grand

quelquefois et se rendant à trois ou quatre reprises à son appartement de l'avenue du Parc-Monceau. Quant à M. Causeret il avait été très lié autrefois avec lui, mais, depuis dix ans, il ne l'avait pas revu.

Je savais, dit-il, comme tout le monde à Paris, que M. Causeret était l'amant de Germaine d Aiig-lemont. Elle me le dit ellemême au mois d'août dernier, m'expliquant qu'elle était très. heureuse avec Jean.

En quittant le cabinet du juge, M. Picard nous a déclaré

J'ai dit ce que je savais de l'affaire. depuis le moment où j'ai été appelé par ce maknoontreux coup de téléphone. depuis le moment ou, par une trop grande générosité. j'y ai répondu, jusqu'au moment uù j'ai avisé le préfet de police. Je ne sais rien des circonstances du drame. Je n'ai pas vu M. Causeret depuis dix ans. Quant à Mme d'Angieirmnt. je l'ai aperçue il y a deux mois à la Chambre, ou elle venait solliciter des cartes d'entrée auprès de divers député.

Ce matin. 8, avenue du Parc-Monceau Ce matin, à 9 heures, M. Roussel, juge d'instruction, accompagné de son greffier, M. Arqué, se transportera 8, avenue du Paro-Monceau. En présence de Mme d'Anglemont qu'assisteront Me Magnan et M« de Moro-Giafferi, choisi également par la meurtrière, une sorte de reconstitution de la scène du drame aura lieu. Une perquisition minutieuse sera faite dans l'appartement..

En sa prison la meurtrière a reçu la visite d'un de ses défenseurs M" Magnan est allé voir, hier, sa cliente à la prison de la Petite-Roquette. Il nous a déclaré que la version à lui fournie par Germaine d'Anglemont des circonstances de la mort de M. Causeret était exactement semblable à celle qu'elle avait donnée le jour du drame.

Mme d'Anglemont nous a dit M. Magnan qui est encore très affeetée, reprend peu à peu ses esprits. Mais le calme et la réflexion n'apportent auoun élément nouveau à aes déclarations. Mardi, M. Causeret était rentré avenue du Parc-Monceau à 13 h. 30. Mme d'Anglemont. qui l'attendait pour déjeuner, trouvait déjd ce retard excessif. Quand M. Causeret manifesta l'intention de se raser puis de prendre un bain, la nervosité de son amie s'accrut

D'où viens-tu lui dlt-eHe.

Du ministère de l'Intérieur.

Or. ayant fait suivre le préfet des Bouches-du-Rhône, elle n'ignorait pas qu'il avait été dans un grand magasin. Elle le lui dit. Par malheur, elle possédait plusieurs revolvers et pistolets. Elle en saisit un qui tratnait sur un meuble et. en manière de menace plaisante, le dirigea vers lui, en disant

Pas de petits mensonger. C'est alors qu'elle a appuyé sur la gachette.- Mme d'Anglemont ajoute que le matin même tous deux avaient plaisanté et qu'au- cune dispute, si légère fût-elle, n'avait éclaté.

UN LONG CORTEGE D'AMIS A ACCOMPAGNÉ AU CIMETtERE LA DÉPOUILLE DE M. CAUSERET Tours, 10 mars (dép. Petit Parisien.) Les habitants de Bourgueil et de la région ont rendu un émouvant hommage à la mémoire de M. Jean Causeret, qui était très populaire dans tout le canton. Durant les quelques' années qu'il fut maire, il fit benéflcier la eoqüette petite ville de sa grande expérience administrative et, anima- teur émérite, il avait organisé de grandes fêtes dont le souvenir restera longtemps vivant dans la mémoire des Bourgueillois. C'est dire qu'on avait ici pour le disparu une véritable admi- ration. Aussi toute la ville est en, deuil. Pendant une heure environ, laf vie locale a été suspendue.

Bien avant t'heure des obsèques, une vive animation se manifesta sur la route de Saumur où se trouve la moison mortuaire. Bientôt, les abords au clos de la Salpêtrière, propriété der la famille Cauaeret, étaient encombres "par des autos amenant de Tours et de tous les points du département, de Pari*^ de Marseille, des amis, des délégations, des parlementaires, des maires, des conseillers généraux; le préfet d'Intta e-etLoire, représentant le ministre d'& l'Intérieur. On remarquait une délégation des gardiens de la paix de Marseille ayant à sa tête M. Cals, chef de la sûreté.

A 16 heures, tandis que le solefi dore de ses derniers rayons les coteaux de la Loire et qu'un voile de brume s'élève dans la vallée, le cortège se forme. Toute la population est là. Le cercueil disparaît sous les fleurs. Cest 'dans un modeste corbillard de camps<g;ne qu'il s'en va, précédé par les enfixnts des écoles, la musique munie ty>ale, les sapeurs-pompiers, tes sociétés, d'anciens élèves des écoles laïques.

Les cordons du poele sont. tenus par MM. Faucher, sénateur d'In<to e^et-Loire Léon Bon, président du cor»3eid général des Bouches-du-Rh6ne Olivier, adjoint au maire de Marseille Ojtstel, architecte en chef du département des Bouches-du-Rhône. M. Charifis Canseret, maire de Bourgueil, conduit le deuil, ayant à ses côtés la veux«3, ses enfants et Mme Causeret mère. 7Lentemen±, le long cortège gagne le càmetière. Devant la tombe, tro'is discours sont. prononcés, l'un par M. Moneau, premier, adjoint au maire de Bourgueil, qui rappelle les services re nidus par M. Jean. Causeret à qui, au nom, de la population il rend un dernier hommage par M. Casten, au nom dci personnel de la préfecture des Bou c'hes-dtu-Tî.hône, et par M. Grégoire, -préfet aTarfre-et- j Loire, au nom de Camille Chau- temps, ministre drb l'Intérieur, qu'ir représente officiellement.

Tragique accident

dans une mirée du Yorkshire Londres, 10 mars. {dép. Petit Parisien.') A la suite d'aine violente irruption' d'eau dans les bas-fonds d'une mine de charbon à Ald-wark*, près de Rotherham ( Yorkshir ex) quatre ouvriers ont été noyés aujourd'hui. On craint qu'il n'y ait d'autre- victianea, le nombre des mineurs au tus.vail au moment de l'accident excédant aue eeataine. Les opérations de sauvetage se poursuivent.

jeune homme aux membres souples/ aux mains unes. aux longs yeux d'un brun doré que le sourire relevait ver les tempes:

De nouveau, impatienté par son «t-'tente, il frappa du pied.

Le maffin, il avait fait porter «ne lettre à Solange par une femme du pays, Marie Brette, une brave créature qui venait, -pour les gros ouvragée, aider la servante de Mauroc et qui était toute dévouée au vieil intendant et à Etienne.

'Surtout, lui avait-il recommandé, insistez pour voir Mme Hairelle ellemêrbe, ne remettez la lettre qu'à elle Mais la femme avait en beau insister, elle n'avait pu obtenir de voir Solange. Une femme de chambre, toutefois, lui avait promis de remettre en rnains propres la lettre. Et Marie était partie rassurée.

Malheureusement, elle bavait pu, taire partager son assurance à Etienne qui l'avait quelque peu malmenée à son retour.

Comptant malgré tout sur la venue de Solange, il avait donné à la pièce qui lui servait d'atelier chez Mauroc et qui, par une large porte vitrée, ouvrait sur le verger, nn air accueillant; il y avait remis un peu d'ordre, en avait fait essuyer la poussière. Un grand feu flambait dam la cheminée. Tous ces préparatifs ne serviraient donc à rien, puisqu'elle ne venait pas Etienne reprit le brouillon de la lettre qu'il avait fait porter à la jeune femme tt le relut pour s'assurer qu'aucun mot n'avait pu la froisser:

c Ma chère amie, j'ai été profondément attristé par l'inexplicable irritation de Mrs Hardmount, qui m'a privé de vous dire, mieux que je n'avais pu

Une révolte somalie contre l'Abyssinie aux frontières franco-italiennes Un soulèvement des tribus somalies a eu lieu au sud de l'Empire dans la région de l'Ogaden vers les frontière* française et Italienne.

Abdou Ali Hassen, fils du e mad Mu0lah prêche la guerre sainte contre J'autorité abyssine. Le bruit eourt que cinq postes militaires abyssins auraient été enlevés ou évacués que les troupes régulières abyssines ont subi de lourdes pertes et que le gouverneur de Djidjiga, le dedjaz Mazlakia, aurait été tué.

Des Somalie protégés italiens ayant été emprisonnés, le consul d'Italie a quitté Harrar pour prendre à AddisAbeba les instructions de la légation. Dans la même région, une attaque d'une tribu abyssine contre des Somalis protégés français a fait cinquadte victimes, parmi lesquelles Hadj JUi, chef issa de la colonie française voisine. Le consal de France à ïfiïrèDaoua a demandé des réparations. Mies ont été promises, niais i, est à craindre que le gouvernement de l'Empereur, obligé d'envoyer des tr.<oupes de tous côlfés, ait de la peine à ffaire exécuter ses ordres. Au nord de TEmpiTe on signale un soulèvement des popuiations du Tigré qui réetetaent aussi l'indépendance.

Une troupe de 6.000 cavaliers dankadi, venus de l'Aoussa, a pénétré en territoire français vers Dikkil, mais s'est retirée aussitôt gràce à îtntervention du sultan de 'l'Aoussa, Mohamed Yayou, vassal de TEmperetiT. Le ministre de France à AddteAbeba s'est rendu à 7i5irré-Daoaa pour conférer avec le gc/uvernenr de Djibouti, M. Cbapon-Baissac. On craint, dans les milieux fry.nc.ais et protégée français, que I'anr^ment de la colonie ne soit insuffisant. pour défendre les tribus de nos territoires contre les agressions des taibus rebelles. La tâche des troupes du gonvernement central, appelées à opérer sirnu^tanâment daii?; des régions sauvagxs et éloignées, est particulièrement difficile.

L'amiral Jotibert.a été reçu officiellement à AcWds-Abeba par l'Empereur de gra-^ee marques de sympathie et avec un laccueU chaleureux des populations.

Après le icongrès de GanufOj>iwnï» La Bulgarie

répond à la note yougoslave Sfifia, 10 mars (dép. 8wd-Bst.) La réf panse bulgare à la note de prot e a t a t i o yougoslave, concernant le congrès macédonien de Gorna-DJoamaïa, a été remise hier au ministre de Yougoslavie à Sofla.

Dans ce document, le gouvernement de Sjona déclare que le congres, macédonien a été tenu par desti<>ris légalea qui ne sauraient être assimilées à des associations révolutionnaires et il dément que des représentants des autorités bulgares aient par- tjcipé à cette réunion.

La note déclare, en terrrtinafit, que la Bulgarie ne peut que reponsser l'àsisertiort que le gouvernement de Sofia appuierait une propagande hostile à la Yougoslavie et encouragerait «ne activité quelconque oontre t'unité de ce p a y a. Le gouvernement bulgare ajoute qu'il poursuivra constamment sa politique amicale envers la Tougoslavie et qu'il s'efforcera de resserrer les liens d'amitié qui l'untssent à elle, ainsi qu'aux autres pays.

La Suisse donne son agrément à la nomination de M. Clauzel Berne, 10 mars (dép. fiavas)

Le conseil fédéral a donné son agrément à la nomination du comte Clausel, nouvel ambassadeur de France à Berne.

AbandoB du service par TOpperint d'Europe aux Etett-Uni»

Londres, 10 mars (dép. Information) Suivant le Daily Herald, lb Dt Bekener aurxit abandonné l'idée d'organiser un service international par zeppelins d'Europe aux Etats-Unis, service auquel auraient collaboré l'Alremagae, l'Angleterre dt les Etats-Unis. Le manque de fonds est la cause de cet abandon.

Le Dr ISckener avait, comme on le sait, l'intention de construire des aéronefs géants à Howâen, dans le TTorkshire, et de se servir des hangars de Cardington comme station principale en Europe. Ilavait une option sur les hangars de Tîowden, où le R-100 a été construit. Il est à présent question .de démolir cet énorme bâtiment qui a Coûté plus de livres.

Disparition On nous signale la disparition de M. Henri Herpin, rue Scheffer. Sa femme et sa tamnie épurées le supplient Ae revenir. Pardon et traoail assurés.

Le ministère des Pensions fait connaître que la nouvelle adteese postale, de l'-OfSce netional des mutilés et de l'Office national des combattants sera, à partir du 1" avril 1832

Hôtftl des Invalides, Paris (VIP), au lieu de 6, Ifoutevard des Invalides.

-le 'faire avant-hier à l'érlise, combien je suis près de vous dans votre peine, -et le grand désir que j'ai de vous être utile.

Uses de moi, ayez cette bonté. Et puia voudriez-voue aussi demander à notre chère amie ce que j'ai pu faire pour lui déplaire. Il y a eu certainement un malentendu que le ne m'explique pas, que je déplore et que je vous supplie de faire cesser.

Je reste à Ardemont uniquement dans l'espoir de vous servir et dans le désir de vous voir. Tout cet aprèsmidi je serai chez mot et je voua attendrai.

Croyes-mol, chère amie, bien res•pectueusement, bien fidèlement à vous,

« Etienne d'Arokuokt.

Non, vraiment, en relisant ce billet, il n'y trouvait pas un seul mot qui pât déplaire à Solange, ni même à l'irascible Mrs Hardmount, dans le cas où Il fût tombé sous ses yeux. Alors, pourquoi Solange ne venaitelle pas ? Et, si elle ne pouvait échapper à Mrs Hardmount, pourquoi ne pas avoir répondu ?

Jusqu'à 6 heures, en dépit de la nuit, en dépit des chemins difficiles, Il voulut espérer. Peut-être la jeune femme trouverait-elle un moyen de s'absenter du château en prétextant, par exemple, le désir d'aller chercher à la poete le courrier du soir, que l'on ne portait à la bastide que le lendemain matin, et en se faisant conduire au village dans l'auto ?

Mais non, elle ne vint pas

Etienne passa une soirée d'exaspération et, la nuit, dormit fort mal. Au matin, un peu d'espoir. cependant, lui revint. Certainement cette journée ne se passerait pas sans qu'il la vit.

E S TOM AC Grâce aux plantes il mange de tout et se porte à merveille .Dcputs ptus d'un an. avais de mauvaixs digestions. A la fin surtout, je vomissais la nuit ce que avais pris dans la journée. Ce n'était plus une vie. A la suite de plusieurs consultations, dont les résultats furent insignifiants, je me mis décidé à essayer le traitement naturel par les plantes.

Maintenant je mange de tout et rien ne me fait mal. Je peux dire que je me porte à merveille*.

5 mars 1933.

M. E.-B..v ù la Grande Crousille Voutré (Mayenne).

Le traitement naturel par les plantes a été mis au point au cours des quarante années d'expérience du père Benoit d'Amiens. Il agit comme un véritable pansement interne des muqueuses de l'estomac. Sous son action, l'acidité disparait, les vomissements et les douleurs cessent et la digestion s'accomplit normalement, Ces résultats n'ont rien d'étonnant si l'on songe i ce fait que le traitement E. Benoit diffère de tous les autres par la nature des plantes, leur quantité, le mode de préparation, le dosage précis et enfin par la possibilité d'en faire un traitement individuel pour chaque malade quand il y a des complications du côté du foie ou de l'intestin. Il a sauvé des malades très graves qui avaient été abandonnés. Le traitement N° 1 est vendu 18 fr. la botte de 12 paquets (par poste 19 fr. 10). à la ph'« Julien. 59, rue des Vinaigriers, Parts, et dulie toutes les [>h' Dépôt général O.C.P. Ea cas de difficulté, envoyez un mandat de 19 fr. 10 au Laboratoire E. Benoit. 6, rue Barreau, Aanières (S"), qui fera l'expédition INFORMATION_FINANCIÈRE Le coasell d'administration du Comptoir National d'Escompte de Paris proposera à l'assemblée générale des actionnaires du 11 avril prochain de Axer la répartition poor l'exercice 1932 à 50 francs par action.

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DIMANCHE ILLUSTRE pages centimes. Spécimen franeo sur demande 20, rue d'Enghien, PARIS <X'). millHlIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIllllllllllllllllliHIIIlllHilllllIlllHinil CHEMINS DE FER DE L'ETAT Délivrance des cartes de réduction »uy voyageurs et représentants de commerce. Voyageur* et représentants de commerce, des facilités vous sont accordées dans la délivrance des cartes donnant droit à demitarif à l'appui de la demande de carte, il doit étre joint une déclaration particulière du chef de maison de commerce ou d'industrie atteetant que l'intéressé exerce la profession de voyageur ou représentant de commerce. Cette déclaration ne doit être visée que par la chambre de commerce française établie en France, en Algérie. en Corse, dans une colonie française ou un pays de protectorat dont le ressort comprend l'établissement du chef de maison. Elle ne devra donc plus être visée per la gare desservant la ville, siège de la chambre de commerce.

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Son espoir fut de nouveau déçu Quand il vit le ciel d'hiver se cendrer à l'approche du crépuscule, putt la nuit envelopper le pays, il se sentit profondément découragé,

Que faire ? Comment arriver jusqu'à elle ?

Soudain, il prit son chapeau. s'enveloppa d'une pelisse et se dirigea vers le bourg.

Labresaac est une vieilli petite ville d'aspect étrange. Elle a la forme d'un carré régulier. Elle était autrefois limitée par une ceinture de remparts qui, aujourd'hui, sur trois côtés, ont fait place à un large boulevard pianté de platanes. Le marché se tient, chaque semaine, sous cet allées. On y vient de fort loin; lea bestiaux et les fromages da Labressac sont réputés dans- tonte la région.

Les rues de la petite ville se eoupent à angle droit. Presque toutes sont bordées d'arcades sous lesquelles paMent les piétons. La principale s'élargit en son milieu pour former une place, au centre de laquelle se dresse l'église r0mane dont ï'abilde ne regarda point le levant, mais le nord, car il semble qu'un souci de précision géométrique ait inspiré les architectes et que les traditions les plus eolides le soient «llei-memés pliéea à la ripiaur des plans établis par ces bâtisseurs. Les matériaux ont été pris aux carrières ouvertes au flanc des ravine tout proches une pierre volcanique, grise, 4 reflets rougeâtres, de la tuile d'arxile, des poutres de ohêne. La villa est sortie du sol même sur lequel elle se dresse ot ses habitants participent, par leurs moeurs et leur aspect, de cette campagne sévère, malt non sans beauté. û rac cet forte, son parler rude. L'hiver, le vent venant du fond de la

Une f ermière ne pouvait plus traire ses vaches Des crampes dans les mains,

des douleurs dans les reins

« Depuis des années, je souffrais de douleurs dans les reins, douleurs qui, par moments, m'obligeaient à marcher courbée en deux. En même temps, j'avais comme des crampes dans les mains qui me faisaient horrlblement souffrir quand je trayais les vaches. J'avais pris beaucoup de choses quand un pharmacien me parla des Sels Kruschen. J'en suis à mon troisième grand flacon, mais, dès le premier, J'avais trouvé un grand soulagement, aussi je continue à en prendre. » Mme L. à G. (Charente-Inf.) Les maux de reins, les douleurs rhumatismales, sont causés par de petits cristaux d'acide urique, pointus comme des aiguilles, qui pénètrent dans les articulations. Kruschen dissout ces cristaux et oblige vos reins à les éliminer. De plus, si vous continuez à prendre chaque jour votre « petite do3e a,, ces dépôts d'acide urique ne pourront plus se reformer. Vos maux de reins et vos douleurs auront disparu pour de bon. Sels Kruschen, toutes pharmacies 9 fr. 75 le flacon 16 fr. 80 le. grand flacon (suffisant pour 120 jours). Rhumes contagieux chez les enfants Les enfants d'une même famille -ou -les élèves d'une même classe sont sbuvent presque tous enrhumés en même temps. Ont-ils tous commis les mêmes Imprudences? Ont-ils eu tous froid? Non. C'est parce que les rhumes sont tous contagieux en cette saison qu'il y a tant de malades en même temps. Ceux qui y échappent sont parfois, il faut le reconnaître, -:d' une santé exceptionnelle mais le plus souvent c'est parce qu'ils sont soignés préventivement contre le rhume que les autres enfants de santé moyenne ou même fragile arrivent à éviter la contagion.

Ce n'est pas d aujourd bui que les mamans savent que les bons produits contre le rhume sont en même temps d'excellents préventifs. Elles ont raison, car en désinfectant les voies respiratoires un bon remède conduit un petit malade à là/gyiérison aussi bien qu'il protège renfant,bien portant en détruisant tous les germes de contagion qu'il respire.

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Toux lasse mais.

Toux passe Rien n'est plus épuisant que la toux tenace et persistante qui finît par mettre ta gorgeenfeu.MaiseHe passe •n quelques heures avec les,

vallëe souffle avec violence- sous les arcades.

Etienne, le col de fourrure relevé, le chapeau enfoncé jusqu'aux yeux, prit la Grand'Rue et s'arrêta. au coin de la ne Emile-Zola, tout près de l'église, devant la pharmacie d'Enaile Haic«Ue. Sur ta Grand" Rue, une enseigne en saillie, croix rouge sur fond blanc, se balançait. De chaque côté de la porte, derrière une grande glace, s'efapiKtlent des boîtes de spécialités, dressant une quadruple pyramide à droite et à gauche des boules traditionnelle» rempües, l'une d'une solution verte de suiiate de cuivre, l'autre d'une solution rouge de teinture de cochenille.

L'officine occupait le rez-de-chaussée. Sur la rue transversale, usé autre porte s'ouvrait qui, par un couloir étroit, menait à l'appartement da pharmacien et de sa femme. Emile Hairelle, entré dix ans plus tôt comme préparateur chez le pharmacien Lahia3e. avait épousé la fllle de son patron, Victorine; elle avait déjà vingt-sept ans. On la disait assez légère et de mauvaises langues même prétendaient que, 'très éprise de Jean Kermar, le flls' de 11nsUtutenr, elle avait été sa maîtresse. Lahisse, en se retirant, avait laissé la maison à son gendre.

Au coup de sonnette d'Etienne, une jeune servante traversa le couloir et vint ouvrir en traînant ses savates. Mme Hairelle est-elle là ? demanda le jeune homme.

Mais oui, monsieur d'Ardemont Je vais la chercher. Entrez, je vous prie.

Elle lui ouvrit la porte d'une pièce, qui servait de salle à manger et de


La Chambre, mardi achèvera l'examen du projet d'amnistie La Chambre n'a plus qu'un article du projet d'amnistie à examiner. Par conséquent, la discussion, ainsi que l'a fait observer M. F'ernand Bouisson, aera certainement achevée mardi. Elle a continué, hier après-midi, l'examen de l'article 3 visant les crimes et délits militaires. M. Ramette n'a. pas obtenu l'amnistie pour les marins de la mer Noire. En revanche, M. Capron l'a obtenue pour les marins qui ont exécuté des travaux rémunérés pour le compte de particuliers, et M. Clamamus, pour les marins qui ont usé de fausses permissions. Par contre par 387 voix contre 187, la Chambre a refusé d'amnistier les objecteurs de conscience « reconnus sincères et de bonne foi », comme le demandait M. Marcel Déat.

Dans un système de défense nationale tel que le nôtre, avait dit M. Xavier Vallat, accepter l'objection de conscience, c'est admettre la fraude fiscale en ce qui concerne l'impôt du sang.

Combattu par M. Albertin, rapporteur, mais amputé par M. Hulin, soussetrétaire d'Etat à la Guerre, un amendement du général de Saint-Just, enlevant au déserteur, même amnistié. le droit à< la retraite du combattant, a ét' voté par 388 voix contre 179. Adoptés ensuite un amendement de M. Jean Zay, tendant à introduire dans la loi le principe de la grâce amnistiante, pour les crimes et délits militaires, et un amendement de M. Xavier Vallat stipulant que l'amnistie ne confère pas ipso facto la réintégration dans les ordres de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, ni le droit d'en porter à nouveau les insignes, et qu'il sera statué à cet égard, et pour chaque cas individuellement, par la seule grande chancellerie, lorsqu'elle en sera sollicitée. >

De son côté, M. Léo Lagrange a fait décider que des délinquants primaires condamnes à une amende ou à trois moins de prison au plus, avec sursis, pourront bénéficier de la grâce amnistiante.

Passant aux dispositions générales du projet, l'assemblée a voté sans débat l'article 4 qui stipule que l'amnistie ne peut, en aucun cas. mettre obstacle à l'action en revision en vue de faire établir l'innocence de l'accusé. L'article 5, réservant les droits des tiers, a été adopté après un échange de vues entre M. Pernot et M. Penancier, garde des Sceaux. Ont été votés ensuite l'article 6, simple article de procédure, et l'article 7, aux termes duquel le bénéfice du sursis demeure intégralement acquis, quand des condamnations ultérieures sont amnistiées, et l'article 8, en vertu duquel l'amnistie met fin à la relégation. Puis M. Bardon en a fait étendre les effets à la contrainte par corps.

Adoptés coup sur coup, l'article 9, qui laisse en dehors de l'amnistie les frais de poursuite et les dommagesintérêts, l'article 10 qui Interdit à tout fonctionnaire de laisser subsister dans des dossiers les condamnations effacées par l'amnistie, et l'article 11, qui étend l'amnistie aux infractions, au droit local d'Alsace et de Lorraine, pour les faits de même nature que ceux visés dans la présente loi. A ce sujet, M. Wallach a obtenu que soient amnistiées les infractions aux lois d'assurance sociale en vigueur dans les départements recouvrés.

Une longue discussion est à prévoir mardi sur l'article 12 et dernier, étendant l'application à la loi à l'Algérie et aux colonies, à propos notamment de l'amnistie proposée par M. Moutet en faveur des rebelles indochinois.

DE BRIAND lrf'rtouvelle Europe celé-' bcera l'anniversaire de la mort d'Aristide Briand à la réunion d'aujourd'hui samedi 11 mars, à 17 heures (10, rue de Condé). M. Georges Hisard prendra la parole.

Après l'annulation de l'élection de Boulogne-Billancourt

Ue nouveau scrutin aura lieu

le 2 avril

La Chambre des députés ayant dans sa séance d'hier annulé les opérations électorales qui ont eu lieu le 8 mai 1932 dans la 8* circonscription de SaintDenis, les électeurs de cette circonscription viennent, par un décret rendu sur là proposition de M. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur, d'être convoqués pour le 2 avril prochain, afin d'élire un député.

Rappelons qu'à la même date doivent avoir lieu également des élections législatives en Ille-et-Vilaine, Meurtheet-Moselle, Haute-Loire et Lozère, en vue de remplacer quatre députés élus sénateurs.

on Ta solliciter de M. Albert Lebrun la grâce de Madeleine Mancini

Montpellier, 10 mars (dép. P. P.) M** Torrès, Truc et Marmois, avocats de Madeleine Mancini, condamnée à la suite de la tuerie de Lava (Corse) et détenue à la maison centrale de Montpelller, viennent de déposer à la chancellerie une demande en grâce en faveur de la condamnée.

Prochainement, les avocats, accompagnés de Mme CatuUe-Mendès et d'une personnalité de la Ligue des droits de l'homme, se rendront auprès du Président de la République pour exposer le cas de Madeleine Mancini et prier le chef de l'Etat d'accorder une grâce qui ieut parait justifiée.

AMATEURS DE LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

l»OSTB P.lBlSIEN m. 20)

Au cours de njs émissions de la Journée, a heures, 13 h. 10, 14 heures, 15 h. 15, 15 h. 50 et 18 h. 45, cours et dernières informations financières.

12 h. 10, « Quelques enregistrements de Kovsl s Vieux phonographe (T. Richepin) Comment as-tu pu ? (T. RichepinIL Gérard) Comme le Bon Dieu a du talent (T. Richepin-R. Gérard) Ces p tits mots-là (R. Moretti) Bye Bye (T. Richepln-R. Gérard).

h. 30, entr'acte.

13 h. 45, c Intermède de musique hawaïenne > Louise (Robin-Whiting) Lonely one (Tobias Burke) Yanoa Liko (King) Sweet lei lehua (King) Nid d'amour hawaïen (Scherwood) Can you brtng back the heart 1 gave you (Clay Johnson), (musique enregistrée).

13 h., entr'acte.

13 h. 10 < Extraits d'opérettes » l'Auberge du Cheval-Blanc (Benatzky) Tout bleu, tout bleu (R. Stolz) Amour masqué (Messager) Francois les Bas-Bleus (Messager) Moineau (Beydts) Nina Rosa Romberg) la Belle Hélène (Offeii"baèh). (musique enregistrée).

13 h. 40. So soft your voice (Stan Alson); J'arme (Jean Wiener) Try dancing <Soby Rêve!) Lamento Reo (da Caro) Ma petite Lilly (Klnney Burrows) Cbibo qn* rompe tanta (Moises Simons). ImuE:qu« enregistrée).

1* h., due l'émission.

La commission des finances a achevé l'examen

du budget des dépenses La commission des finances a consacré de longues heures à l'examen des chapitres réservés de divers budgets de dépenses.

Budget de l'Air

La commission a discuté longuement de l'opportunité de poursuivre l'effort de décentralisation industrielle décidé en principe pour les usines d'aviation. Sur la proposition de M. Delesalle, rapporteur. malgré le rapporteur général, la commission vote pour cet objet un crédit de 2 millions de francs.

Elle adopte de même les crédits millions) affectés au paiement de primes kilométriques aux diverses lignes de l'aviation commerciale, Aéropostale comprise.

Le rapporteur fait également accepter un crédit de 10 millions pour l'aménagement de bases nouvelles.

Budget des Pensions

Dans le budget des Pensions, la commission a réincorporé un crédit de 1.266 millions applicable à la retraite du combattant c'est la conséquence de l'abandon de la caisse des pensions. Budget du Travail

A propos du budget du ministère du Travail, il est fait observer que, pour 332.000 chômeurs inscrits, le crédit s'élève à 519 millions, mais que, si l'on étend ( aux termes du décret de M. Dalimier) les secours de chômage à tout le territoire, il faut prévoir 120 à 150 millions de plus avec une augmentation de 50.000 à 60.000 chômeurs. MM. Joseph Denais, Petnôtre-Desnoyers présentent des observations. Le rapporteur exposera, dans son rapport, avec les plus grands détails, l'historique et les conditions des secours de chômage.

Budeet de la Guerre

La commission des finances revient au budget de la Guerre. Elle devait en- tendre, avant de statuer, le président du Conseil, ministre de la Guerre, mais les entretiens qu'il poursuit avec ses collègues britanniques l'ont obligé à s'excuser.

Il s'agit des crédits de la troisième section constructions et matériels neufs. Le président de la commission, MM. Patenôtre-Desnoyers. Mandel, Nogaro, j Ernest Lafont, Paul Reynaud, Renau-,del, le rapporteur général M. Marchan- deau, prennent part au débat.

Le président de la commission envi- sage comme solution pratique le vote d'une loi spéciale qui, en ouvrant des crédits de paiement égaux aux crédits d'engagement accordés par la loi du 8 avril 1931, compenserait en fait les diminutions proposées au budget de 1933.

Ce point de vue est combattu par plusieurs membres de la commission parce que, momentanément du moins, fl y aurait réduction des crédits de la troisième section. Or le gouvernement lui-même a déclaré (juillet 1932) qu'une telle réduction serait inadmissible. M. Renaudel, déclarant se placer au point de vue politique, se prononce en faveur de toutes les réductions envi- sagées il ne pourrait admettre un effort que s'il y avait réorganisation f préalable de l'armée.

Les propositions du président sont acceptées et les crédits votés tels qu'ils sont proposés dans le projet de bud- get.

Budget de l'Intcrieur

La commission revient aux chapitres réservés du budget de l'Intérieur MM. Lafond et Marquet s'opposent avec la plus grande énergie à tout relèvement du traitement des polices 1 d'Etat (à Lyon, Marseille, Nice). M. Laasalle, rapporteur, et M. Deudon, favorables au relèvement, n'insistent pas parce que le gouvernement n'a pas fait de propositions. Régions libérée*

La commission revise le budget du service des Régions libérées pour ma- nifester sa volonté de voir les licen- ciements commencer dès maintenant en sorte qu'ils soient complètement terminés avant le 1" janvier 1934. j Sur ce a pris fin l'examen des bud- gets de dépenses pour 1933. c La commission pourra donc deman- £ der que la discussion devant la Cham- i bre s'engage jeudi prochain. c

Les aventurea de Mickey sont projetéea dans les cinémas Pathé-Natan Copyright by le Petit Parisien et Opéra kundi Press

LABORATOIRE

PARIS 6,pîaceC5chy

LA SUPPRIME INSTANTANEMENT VOUS TOUSSEZ, C'EST VOTRE FAUTE

18 h. 45. journal parlé du poste par M. Maurice Bourdet.

19 h., courrier des auditeurs.

19 h. 5, « Quelques enregistrements de Richard et Carry s le Temps des cerises (Ilenauci Clément) Sans vous (Carry) Chéri (Monte-Varna-Saint-Granier) Monterey (Wayne-Nazelles) Chriatina (Gott'er) Si *u veux partir (Oav's-Itauzen.i); Pacifique iPayno-Herbert- Marrai)) Mon sort est dans vos mains (Waller). 19 h. 30, Symphonie en ut majeur (Schumann) Jléflstofélé (Boïto) Nocturnes (C. Debussy), (musique enregistrée). 20 heures, c le Fait de la semaine a, reportage par M. Maurice Bourdet. da « Petit Parisiea D.

20 h. 5, chronique théâtrale, par M. Jean Gandrey-Réty.

20 h. 15. entr'acte.

20 h. 30, concert de musique de chambre Quintette (César Franck), pour piano, violon, alto et violoncelle (MM. Jacquinot, Bellanger, Saury, Villain et Vaugeois). 21 heures, entr'acte.

20 h. 30, concert de musique de danse par l'orchestre c Sonura », sous la direction de M. F red Hoffmann.

%23 heures à 24 heures, musique de danse enregistrée.

RADIO-PARIS m. 1). 12 heures Coins de Sévi!le (Turina-Chapelier) Deuz vieilles danses hollandaises (Heykens) Dans un bisar turc (Dreyer) des airs d'Yvain Suite exotique (Delmas-Popy) Danse grecque (L. Ganne) Scènes persanes (Ruât): Valse hawaïenne (Hubené); la Sagredo (F. Vittadini): Amour tzigane (I.ehar).

15 heures, les Omles enfanti.ies.

15 h. 50. Elle a un petit nrAs>au (Hubené): Vous Êtes plus que lu monde pour nwi (Boresford): Du cdté de la lumière, (Kcith;; la Lune sur le patio (Gubiau);

Déclaration

de M. Guy La Chambre sur la situation en Alsace M. Guy La Chambre, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil, chargé des services d'Alsace et de Lorraine, a fait ses débuts, hier, en demandant et en obtenant, au milieu d'un très vif succès. le renvoi à la suite d'une interpellation que M. Sturmel avait déposée sur la situation économique et politique de l'Alsace.

Au cours de ses doléances. le député du Haut-Rhin, qui s'était plaint notamment des « chicanes » cherchées à certains religieux et du régime des passeports, avait déc'aré nécessaire une union douanière de l'Alsace avec ses voisins.

En ce qui concerne la crise économique, lui répliqua M. Guy La Chambre, avec beaucoup de fermeté et d'à-propos, il n'y a pas lieu de distinguer entre les départements désannexés et les autres. N'apportons aucun aliment à certaines campagnes, d'autant plus autonomlstes dans la forme qu'elles sont moins autonomes dans le fond, et dont les auteurs, en dépit des désaveux que leur a infligés le loyalisme de la population, prétendent tirer de certains événements extérieurs un regain sinon de faveur, du moins d'activité.

Au surplus, M. Guy La Chambre s'attacha, chiffres à l'appui, à montrer que la situation, en Alsace, est moins défavorable que dans le reste de la France, au point de vue du chômage, du trafic ferroviaire, du recouvrement des impôts, des prix des produits agricoles.

Dans le domaine politique, termina-t-il très chaleureusement applaudi, M. Sturmel n'a aucune raison de s'attendre à aucun coup de force il n'a pas plus de raison de s'attendre à aucune trahison. Je le dis à celui qui a hérité la plume de l'abbé Hœgy, aucune concession ne sera faite sur la part qui revient à l'enseignement français. A ceux qui seraient tentés de se laisser surprendre par les sirènes d'outre-Rhin, je rappelle que, en dépit d'une déflation implacable, il y a là-bas six millions de chômeurs et un moratoire agricole général. Je rappelle, d'autre part, que nous n'avons qu'un souci, celui de concilier la volonté des populations des trois départements recouvrés avec les intérêts généraux du pays tout entier. Dépositaire d'un patrimoine matériel et moral qu'il a le devoir de maintenir intact, le gouvernement ne tolérera jamais qu'une atteinte soit portée à l'unité et à l'indivisibilité de la France et de la République. Cette déclaration de M. Herriot demeure notre charte. Je ne saurais mieux faire que de la proposer à la Chambre comme conclusion de ce débat.

L'incident a été clos après une riposte de M. Sturmel, quelques mots de M. Georges Weill et une brève intervantion de M. Oberkirch qui, au milieu de vifs applaudissements, s'étonne de voir M. Sturmel proposer en ce moment une union douanière de l'Alsace avec l'Allemagne de Hitler.

DISTINCTIONS ESPAGNOLES A DEUX AMIRAUX FRANÇAIS On annonce de Madrid que les viceamiraux français Dubois et DurandViel viennent d'être décorés de la grand'croix du Mérite naval espagnol. Cette décoration compte parmi les plus hautes distinctions honorifiques espagnoles et est, de ce fait, très rarement octroyée. Aucun vice-amiral en activité de la marine espagnole n'en est actuellement titulaire.

Brieux a été inhumé hier à Cannes Nice, 10 mars (d.dp. Radio).

Dans l'après-midi a eu lieu le transport des restes d'Eugène Brieux au caveau du cimetière du Petit-Juas, à Cannes. Le matin, on avait apporté au dépositoire, près du corps de l'écrivain, celui de sa première femme, Mme Blanche Brieux, née Bricaut. Les deux cercueils ont été Inhumés ensemble dans le caveau qui avait été préparé pour eux. Le transfert et l'inhumation ont eu lieu en présence de Mmes veuve Brieux, Poincare, Lutin, nièce de Brleux, et de M. Bellecroix, soue-préfet de Grasse du docteur Gazagnaire, maire de Cannes de MM. Flory et Maunier, adjoint du duc de La Force, de l'Académie de MM. Icart, adjoint au maire de Nice Bernard, de la Société des auteurs Jubert, des Amis de Mérimée, et d'une délégation des aveugles de guerre.

AVENTURES DE MICKEY (.Coup double! ) l

IL FAUT D'ABORD ARRETER LA TOUX.

Suis-tu mon chant d'amour' (Drdla); Enfants (Drusiani); Chanson de la midinette (Paperini) Nuit tropicale (Gurreri) Indoustnn, Messicana (Innocenzi) Océania (Comin) Comment pouoez-vous dire nonf (iierly); Vieille Géorgie (Maly).

19 h.. en flânant à travers la science Nids et petits oiseaux », par M. Georges Co'.om*.

19 h. 20. causerie agricole « Le caillage du lait et l'égouttage des fromages s par M. Nottin, professeur à l'Institut agronomique.

h. 50, retransmission du théâtre des Nouveautés Ok papa opérette en trois actes de M. André Barde, musique de IL Maurice Yvain.

TOUR EIFFEL (U45 m. S). 12 h. 30. orchestre russe.

13 h. à 16 h. 30. chroniques diverses. 17 h. 45, Journal pari*.

19 h. 30. soirée théâtrale la Famille Benoiton, comédie (Victorien Sardou). PARIS-P. T. T. (447 m.). b h., informations.

12 h., concert chronique du tourisme. 13 h. 30. disques.

15 h., concert pour les malades des hôpitaux.

17 h., diffusion du concert i'o-sdeloup, donné au théâtre des Champs-Elysées. 19 h., Radio-Journal disques.

20 h. 15, causerie de Mme Mesureur, secrétaire générale de l'Association française pour la défense des animaux. 20 h. 23, cùnssiU du Vieux Brico.eur.

20 h. 30, Surcoût, opérette de Planquette; danses.

R.»DIO-V1TUS m.). 20 h., Khowantchtina (Moussoiprsky) la Reine de Csfla (Gounud) l'Hirondelle (Daquin) Sérénade (Gounod) le Rot d'Ys (Lato).

L'émission de l'emprunt SUITE DE LA PREMIERE PACC

Le plus dur est passé, il faut l'espérer. Mais durant les longs mois où les rentrées d'impôts ont accusé un déficit constant, il a fallu vivre et l'Etat français, malgré toutes les difficultés. n'a point cessé de faire honneur à sa signature. Parallèlement au déficit croissant du budget, on a dû en alimenter la trésorerie au moyen d'émissions de bons du Trésor à court terme, qui accroissent la dette flottante, et font peser sur le crédit de l'Etat la perpétuelle menace d'un remboursement rapide. Certes, il était aisé de poursuivre cette politique. L'argent qui se cache est souvent tenté par un prêt à brève échéance le créancier se trouve bien de n'accorder qu'une confiance à éclipse; mais alors les finances publiques dépendent trop de ses sautes d'humeur.

Il fallait donc envisager une opération plus large et plus saine mais ce n'était possible qu'après avoir mis la maison en ordre. Et c'est parce que le but est atteint, ou presque, que M. Georges Bonnet n'a pas hésité a lancer la grande opération de consolidation dont le succès ne semble pa3 douteux.

Le nouvel emprunt arrive à son heure. Malgré les fluctuations boursières nos fonds d'Etat ont, dans l'ensemble, moins reculé que les grandes valeurs de la cote française, ce qui signifie évidemment qu'ils conservent la faveur du public. Le déficit budgétaire a été résorbé à concurrence de près de 10 milliards, et, si l'on tient compte des trois milliards et demi que l'Etat continu- de consacrer à l'amortissement de la dette, il n'atteint plus qu'un milliard et demi. Notre monnaie est la plus saine Cu monde, et la couverture du franc est de 77 alors que la loi monétaire n'exige que 35 Enfin, si l'on a dû enregistrer pendant longtemps de sévères moins-values sur les rentrées dimpôt, signalons qu'en janvier dernier, l'impôt sur le chiffre d'affaires accuse une plus-value de 15 par rapport aux prévisions. Ajoutons que, pour la première fois depuis longtemps, le chiffre des chômeurs a été en décroissance dans la région parisienne.

Voici un ensemble de faits incontestables qui prouvent, mieux qu'un long discours, que le pays sort peu à peu de ses difficultés.

Le moment est donc particulièrement bien choisi pour assainir la situation, et M. Georges Bonnet, dont il est superflu de louer le sens aigu des réalités et des possibilités du moment, n'a pas hésité à faire le geste qui s'imposait.

Analysons brièvement les teneurs du communiqué qu'on a lu plus haut. Tout d'abord, le type d'émission a été calculé afin de ne pas nuire au 4 1/2 existant. La prime de remboursement présente un attrait certain pour l'épargne, et l'amortissement par tirages semestriels aura nécessairement la faveur du public. Les coupures du nouvel emprunt seront de 1.000 francs, soit 985 fr. au cours d'émission.

Signalons en outre que, fidèle à la promesse faite aux Chambres, M. Georges Bonnet assure aux porteurs du précédent 4 1/2 un droit de priorité à la souscription. Ce droit s'exercera de la façon suivante ces porteurs, soit qu'ils vendent leurs titres sur le marché, soit qu'ils les conservent, ne verront pas limiter leurs demandes de titres de nouvel emprunt, alors que les souscripteurs simples ne pourront évidemment être servis que dans la mesure où il restera des titres disponibles.

On a remarqué que la tranche d'emprunt serait de 3 milliards, alors que le ministre des Finances a la faculté d'en emprunter dix. Mais nous avons laissé prévoir que les émissions auraient lieu par tranches, et il est évidemment normal de suivre cette voie, en ne faisant à l'épargne que des appels mesurés et espacés.

Dès l'annonce officielle des modalités du nouvel emprunt, les cercles financiers ont connu hier une grande

DE MARCEL LECOQ

20 h. 55, finale du concours da speaker. Concert.

RADIO-L. L. (370 m.). 12 ho 30, 20 h. 30 et 21 h., concert.

RADIO-TOULOUSE (385 m.). U h. :7 h.. 13 h. 19 h., concert.

20 h., les Noces de Figaro (Mozart) la Toaca (Puccini) Paillasse (Leoncavallo) Marche persane (Strauss) Je vous aime (Grieg) Trois petites roscs (Scheramel) ka Mascotte Miss HelyeU (Audran) la Basoche (Messager) Il allait au P. M. U.; Je n'ai jamais su vous dire; Dans ma p'tit' rue Sans amour (Borel-Clerc).

21 h., Hérodiade (Massenet) Rhapsodie norvégienne (Lato) la Dame de pique (Tschaïkowsky) l'Oiseau de leu (Slravensky).

22 h., Pour un aou d'amour (Chantrler) le Lieutenant souriant (Strauss) Côte d'Azur (Marc-Hély) les Fleurs (Waidteufel) Paganini (Lehar) Raymond (Thomas) Toi, toi, toi (Maratioti) Marche joyeuse (Cuve lier'.

23 heures. Rupture (Léojac) l'Artésienne (Bizet)' le Beau Danvoe bleu (Strauss): le Tango du chat (Raiter) le Chant des anges (Braga): Paradixe (X.).

0 h. 5. danses.

ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERG (472 m. 4). 10 h. 20. disques.

12 heures, Ouverture de léte (Lassen) la Ville morte (Korngold): r Artésienne (G. Bizet); Feuille d'album et Rêves (Wagner); Schubert-fantaisie (Z t m m e r) Millions, aoyez étreinis (Strauss); la Douce Fillette (Reinhardt).

20 h.. Mozart et Salieri, drame de Pouchkins, musique de Rimsky-Xor£n!toff. DAVESTRY m. 4). 12 h., orgue. 13 h., Belle Perse (Lincke) l'Amour val-

animation. La décision prise par M. Georges Bonnet a été commentée très favorablement e:, dans la soirée, des ordres importants étaient enregistrés provenant non seulement de divers points du pays, mais aussi de l'étranger. 11 semble bien que l'émission qui s'ouvre lundi sera très rapidement close. Ainsi le pays signifierat-il une nouvelle fois qu'il entend collaborer de toutes ses forces au redressement d'une situation qui non seulement ne fut jamais compromise, mais qui laisse nettement espérer des lendemains meilleurs.

LE MALAISE SUCIALISTE Le groupe parlementaire S. F. 1. 0. est hostile à la tenue d'un congrès extraordinaire du parti

Réuni à la Chambre sous la présidence de M. Bedouce, le groupe socialiste a voté la résolution suivante c Le groupe socialiste au Parlement invite cordialement la C. A. P. à examiner à nouveau la décision qu'elle a prise de convoquer un congrès extraordinaire précipité et charge, en outre, son bureau de saisir les fédérations et les sections des circonstances et des raisons qui justifient sa demande. » Il convient de préciser que ce vote, acquis par 59 voix contre 3, a été précédé d'une discussion fort vive au sujet des polémiques qui se sont produites à l'intérieur du groupe à l'occasion du récent débat sur le projet de redressement budgétaire.

Plusieurs orateurs ont critiqué la C. A. P. d'avoir décidé la réunion d'un congrès extraordinaire pour Pâques, alors que le congrès ordinaire était déjà convoqué pour la Pentecôte en Avignon, et, en outre, d'avoir fait choix de Paris, où l'on risque, selon eux, de ne pas trouver une atmosphère favorable à une solution capable d'amener une détente dans les rapports entre la majorité des élus et la majorité des militants.

Comme M. Déat, notamment, développait des précisions sur l'attitude prise par le groupe au cours du débat financier, M. Lebas, député, maire de Roubaix, après avoir élevé des protestations, a quitté la réunion.

Ajoutons que M. Léon Blum, qui n'assistait pas à la séance, se propose de venir prochainement exposer à ses camarades du groupe les raisons de son attitude personnelle.

UN SOUS-OFFICIER EST BLESSE AU COURS D'UN EXERCICE Chalon-sur-Saône. 10 mars (dép. P. P.) Au cours des manoeuvres elfectuées dans la région de Tournus par le 134' R. I., alors que les troupes faisaient un simulacre de combat, le sergent Botua a reçu dans le ventre un coup de fusil tiré à blanc à bout portant. Très grièvement blessé, le sergent Botua a été transporté à l'hôpital de Chalon. On espère le sauver.

Un domestique de culture congédié tire des coups de revolver

qui blessent la fille du fermier Grenoble, 10 mars (dép. Petit Parisien.) Un drame dû à une vengeance s'est déroulé à Keylan, dans la banlieue de Grenoble. M. Bugier, fermier de M. des Francs, avait congédié récemment un de ses domestiques, Jean Thévenon, trente quatre ans. La nuit dernière. M. Bugier, accompagné de sa femme et de sa fille Marie-Louise, âgée de quatorze ans, se rendait à une étable, lorsque trois coups de feu retentirent. Mlle Bugier venait d'être atteinte d'une balle en pleine poitrine. Transportée à l'hôpital de Grenoble, son état est jugé désespéré.

Elle a pu, toutefois, indiquer que l'auteur des coups de feu était Théve- non. Celui-ci a été recherché vainement dans toute la région. Les deux fêtes internationales organisées par la Renaissance française au Pa- lais de la mutualité ont eu le plus grand succès. Les délégations étrangères qui participeront aux fétes des nations de Lyon, Grenoble, Nice et Marseille seront présentées cet après-midi, à 17 h. 30. par M. Armbruster, président de la Renaissance française, au préfet de la Seine et au pré- sident du conseil municipal.

Changement d'adresse de nos abonnis damande de changement d'adresse doit être accompagnée de ln dernière bande du imtr- 1 nai et de 1 franc, pour trais de réimpression de nouvelles bandes.

sont (Kick); Pot pourri de mélodies hébraïque. la Couronne de diamants, intermezzo (Steeie) Suite chinoise (Friml) Junetla, caprice (Cahn).

16 h. concert écossais Aubade printaniire (Lacombe) Bn traineau (Mozart); Poupée vilsante (Poldiui).

16 h. 45, orgue.

19 h. 30. récital de piano Fantaisie en do (Hœnde!) Mélodie (Gluck) Ouverture (Bach) Au bord d'une source (Liszt) l'Amour des trois oranges, marche (Prokofteff) les Biches (Poulanc) l'Isle Soyeuse (Debussy).

21 h. 40, Ouverture (J. Ansoll) Prunella (L. Bridgewater) Humeurs (H. Wood) Pierrette dana le jardin nas clair de lune, deux mouvements (Wright) Nocturne (G. Jones) Cleo (W. Hoden) Valse (A. Joyce) le Bouffon au mariage (E. Caates).

22 h. 45, danses.

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KHHWeqvUT' a ani" elt.u;.M,£0.30'° env

L'adolescence mala dive Amaigrissement Faiblesse Anémie Lymphatisme (glandes, ganglions) Dos voûté

Grâce à vos soins attentifs, votre entant a échappé aux maladies du jeune âge. Vous êtes heureuse de le vuir se développer et devenir l'adolescent en qui s'annonce l'homme. Mais, un beau jour, sa santé s'altère, ses belles cou-

icurs disparaissent, il saigne du nez fréquemment et se plaint de maux de tzte, de vertiges, de fatigue générale. Peu à peu, son dos se voûte, ses forces faiblissent, son bel appétit disparaît il maigrit. Que faire ? sinon appeler le médecin qui prescrit les fortifiants, les préparations à base de

chaux, de fer, de phosphore, l'huile de foie de morue, etc. dans le but de relever l'état général du jeune malade. Il faut, en effets, à cet organisme en voie de développement des éléments minéraux assimilables, et nulle préparation ne peut en fournir davantage que l'UltraFortifiant Richelet.

Sous la forme d'un granulé agréable, que les enfants prennent par gourmandise, l'Ultra-Fortiflant Richelet renferme de la chaux, des phosphates, du fer, du manganèse, dont l'irradiation a

Au groupe parlementaire des réformes et des économies Le groupe parlementaire des réformes et des économies, réuni sous la présidence de M. Ferrand, a procédé à un échange de vues sur les questions suivantes

1° Réduction des traitements d'activité des fonctionnaires en disponibilité. Le groupe a conclu au demi-traitement

2° Le groupe demande le contrôle des offices dont la gestion, presque toujours déflcitaire, échappe à la surveillance du gouvernement et du Parlement; 3° Pour les compressions à réaliser dans les services militaires, il décide, dès maintenant, de demander le recul de l'âge de la retraite des gendarmes de 45 à 55 ans la réduction progressive de la gendarmerie montée; la diminution des chevaux des officiers des armes et services non montés la suppression du recensement des chevaux, en se contentant des états fournis par les maires (économie de 40 millions environ peur cette dernière réforme)

4° La revision des centres mobilisateurs et la compression de leur personnel

5° La suppression des subventions abusives et avantages indirects (voiturea, indemnités diverses)

60 La réforme du régime des adjudications et marchés concernant l'Etat. Remplacement des marchés de gré à gré par des adjudications

7" La réforme administrative et judiciaire

8° La simplification des méthodes d'établissement des statistiques agricoles et la suppression des inspecteurs régionaux

9° La. suppression des directions régionales des P. T. T.

LA TAXE UNIQUE

ET LE CHIFFRE D'AFFAIRES Le ministre du Budget communique: « M. Rpugier président de la Fédération des groupements départementaux dé' commerçants et d'industriels originaires de province, et M. Turlier, président du groupe de l'Allier de cette fédération, ont été reçus par M. Lucien Lamoureux, ministre du Budget, accompagnés d'une délégation comprenant les présidents des principaux groupements départementaux.

Ils ont soumis au ministre du Budget un certain nombre de suggestions tendant à une réalisation rapide de la taxe unique, en remplacement du chiffre d'affaires.

Le ministre du Budget a indiqué qu'il ferait examiner ces propositions et a déclaré que, pour de nombreuses denrées alimentaires, ta réforme souhaitée par la Fédération des groupements départementaux de commerçants et industriels de province était en voie de réalisation. »

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INFORMATION^ POLITIQUES w»» M. Léon Baréty a donné lecture à la çommission des finances d'un avis favorable au rapport de M. Raymond Vidât sur le projet ratifiant l'accord financier conclu entre la France et la principauté de Monaco. Ses conclusions ont été approuvées. ̃»*»» Le groupe franco-espagnol a reçu hier matin Mme Marguerite Nelken, député socialiste aux Cortès espagnoles et déléguée par le groupe hispano-français récemment créé à Madrid.

M. André Hesse, qui présidait, a souhaité la bienvenue à Mme Nelken en lui exprimant le vœu des députés français de voir se resserrer les relations des deux républiques. M. Moch. député de Valence, a retracé l'action politique de Mme Nelken. Cel!e-ci a exposé ensuite la situation politique, économique et sociale de l'fiapagne et elle a invité le groupe parlementaire franco-espagnol à se rendre prochainement en Espagne.

A la suite de la reunion du groupe, Mme Nelken, qui était accompagnée de sa fille, a visité le Palais-Bourbon, sous la conduite de M. Cazals. questeur, assisté de M. S?itz et de M. Beauguitte. questeur du groupe franco-espagnol.

La sous-commission mixte de l'Aérepostale a entendu la partie du rapport de M. Moch relative aux premières émissions d'obligations de la Compagnie Générale Aéropostale.

v»*» Là Chambre a adopté hier le projet de résolution et la proposition de loi concernant l'ouverture d'un crédit supplémentaire applicable à sîs dénenses administratives pour l'exercice 1932.

A la demande de NI. Frarro!ï Albert. ministre du Travail, la Ohambri» a ren- voyé à la suite une interpellation de

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vriers des ardoisières de Renazé. *»*• A la demande de M. Ppganon, le débat sur les interpellations relatives aux chemins de fer a été fixé par la chambre au 31 mars.

IL Riffatterre. député S. F. 1. 0. <•• la Creuse, avait demandé à intet^ï^r le, ministre du iravail sur l'application au-, ouvriers agricoles de la loi sur les assurances sociales en ce qui concerne l'aasurance-invalidité. A la demande de SI. François Albert, qui, d'ailleurs, annonça le dépôt prochain d'un projet de loi à ce sujet. la Chambre a renvoyé l'interpellation à la suite.

v»*» M. Fernand Bouisson a fait savoir à la Chambre que, désormais, les fixations des dates d'interpellations auront lieu à la Pn des séances du matin.

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La condamnation des époux Delanoë LA

Cette incapacit6 à se détendre, qui pourrait bien être teinte, le défenseur de Delanoë. M* Contray, s'en stlait pour déposer des conclusions. Boa client, pas plus gue ea. femme. d'ail- leurs, n'a été soumis à un e*«nen meatal. L'avocat réclame cet examan. Son confrère, M* Lenoèi, s'associe au conclusions. Ellés sont rapidement rejetées par la cour,

Up cultivateur de Salnt-lAurent-deCuvez, M. Daltgaut, précise comment il découvrit le cadavre du père AU!. Iray, la face broyée, dans sob lit 14. Fjraaçol* Joly, également cultivateur, qui était de cette première visite domiciliaire, mais aatleale daai l'anxiété, a vv l'armoire fracturée. Le président. Vous aviez entendu des disputes chez les Delauoi

Oh moi, je ne m'occup* pas d«a voUlns.

Mme Lejare, de Saint-Uuirent-deCuvez, a reçu la visite de l'accusée. Celle-ci lui dit que es petite la tracaiiait.

EUe avait l'air tout drôle. Je la croyais plutôt saoule.

De l'accusée, on perçoit enfin «es meta:

A ce moment-là, j'aurai* voulu avoir ma petite avec moi. J'avale peur de mon mari.

Mais voici Mme Marcelle Delanoë1, beUe-sasur de l'accusée, qui nie toute espèc* d'inquiétude de li part de 1a mère au sujet de la petite fille, au moment dont il est précisément ques- tion.

Le frire de l'accusé. Mon frère et aa femme «ont venu, le dimanche. Ils oat àtné avec nou>; Ils avaient apporté du. pain, du lard et du bèuwi. J'ai revu ma belle-soeur le surlendemain. Il y avait eu uaa discussion chez le père Auffray. J'ai refueé d'y aller. BlWj» m'a jamais parié de sa petite. Eite n'était pas inquiète.

Votre frère n'a jama1a en de trou. bles au cerveau?

Non, je ne me suis aperçu 4e rien. Vils on se voyait très peu.

M. Victor Cahu, domestique, conflnne ces déclarations, qui n'apprennent rtea i personne.

Les avocats se gardent bien de potier aucune questions.

Le père Delanoë a pu fournir un certificat de maladie qui lui a épargné de venir & la barre.

Le maréchal des logis de gendarmerle Heude, de Juvisy-le-Tertre, relate toute l'affaire l'arreetatioÉ des parents qui avaient d'abord avoué avoir tué leur petite fille.

C'est la femme qui, désignant va petit bois de sapins, dit C Cest là qu'elle est x L'enfant avait les pieds nus. La corde avait été laissée au cou. Cette corde, la voilà avec la branche coupée.

C'est la seule pièce conviction. Ah! certes, il fallait qu'il fût Mes léger le corps de cette enfant de cinq ans pour qu'une aussi faible branche de houx l'ait supportée pendant toute l'affreuse agonie.

Le maréchal des logla Prijeat, d'Islgny-le-Buat, relate comment B découvrit les fuyards dans le bois de Beffu- veille, et comment ceux-ci avouftnttt le double crime.

Le docteur Lebreton, médecin légiste qui fit l'autopsie des deux victime*, confirme son rapport sur les causes de la mort de M. Auffray. Mme Savary. de Fougères. termine la 86rie des témoins

J'ai dû bien souvent, dit-elle, donner du pain à la petite Emillenae, qui était pour ainsi dire abandonnée. Le substitut, M. Chameau, a une manière singulièrement habile de requérir. c Pour être sur, dit-U, de ae rien ajouter ni retrancher. Il, lira l*s propres déclarations dea deux* aceunte.» A quel frémissement d'horreur, dans tout l'auditoire, ces déclarations vontelles donner tieu

Le lundi, le lendemain de l'assassinat du beau-père, Delano« envisageait déjà la condamnation à mort de sa petlt,e ftlle. Le mardi, U ea parle à 4a Que dit-elle, la petite. qui a tement compris T Delanoë fa répété, 4 Elle disait qu'elle ne voulait pas être pendu»

Le mercredi, quand Dtiaaof dit A sa femme Cest aujourd'hui™ t. elle répond Comme tu voudra». Qui a' bandé les yeux de l'enfant ? T La mère. Pourquoi ?

Parce qu'elle avait confiance en mol,' a dit la femme à l'instruction, parce qu'elle me caressait les waifts pour jouer.

Quelle toute d'Indignation le président doit réprimer 1

Et ce sont voq matas de mère. femme Delanoë. dit le substitut, qui portèrent votre enfant au eupjrtjce Et .voua avez dit c Mon mari tout près de moi. Nous l'avons 'tenta» mourir.

M' Contray plaide évidemment l'irrefponsaJjlUté de Delino*. M· Lenoël plaide la terrorisatloa pour sa cliente.

Les jurés répondirent oui à toutes les questions, admettant toutefois les circonstances atténuantes pour la femme Delanoë qui est condamnée aux travaux forcés perpétuité.

Delanoë est condamné mort.

Des applaudissements asse* vigoureux éclatent dans la salle. Au defcor», la foule, qui entoura tout l'aprèfr-midi le palais, était si dense et aï hosfilp' qu'on escamota la sortis,, des condamUae artiste fait une cu«U «artéll* Monaco, 10 mars (dép. Pitit Puriste*.) Mlle Marie Cascione, artiste lyrique. originaire de Turin. et demeurant à Parie, 88, rue do Body, «tait «*ou* passer quelques jours chez une anale dent la villa « Léa Bruyères » est iitué« sur la colline qui domine la place Sr.inte-Dévote. VbUlint prendre quelques vues phetographiquep. clte e'ftpproplace Salnté-Dévote. Voyant sur «Jette place un groupe d'enfanta qui jouaient, elle ne disposait à les photqgràphlor tônqU'eile St un faux pas, tombé sur It barrière qui céda, et, précipitée dans le vlde, alla s'abattre sur la place, se porta rapidement à son secours, mais elle mourut tandis qu'on la transportait à l'hôpital.

Le due de Glouceater de retour d'an voyage en Afrique

tarseiUe, 10 mars (4. P*tit Pariti»n.) Le paquebot Qlhu/otstçtthirt, 4e la «bly Lin», courrier de l'océan Indien. otd se trouvait le duc de Qlouçeeier 'euxième fils du roi d'Anglè£irre, qui entre à Londres, retour du Soudan, où t pris part à de grande» èhassea. Le lu capitaine Broek et de miss L&wrqinc*. Le prince et sa suite n'ont pae quitte le paquebot, qui a repris sa route pour Londres dans 1a nuit.

LA REVISION

DES BAUX COMMERCIAUX La Chambre a adapté la proposition de Ioi de M. Raymond Su«»«t t* Chambre a voté l'ensemble de la proposition 4e lot présentée par M. Raymond Supset pour permettre aux eom- tnerçaAtâ d'latrodulre une action en révision du prix de leur loyer, en vue d'en obtenir la réduction. Le débat avait repris, hier matin, à l'article fi en vertu duquel les parties pourront demander la revision des conventions établies, si les conditions éco- nomkju«a se modlflent au point d'en- traîner une diminution « de plus d'un quart de la valeur locatjve arbitrée conformément à la présente loi M. Cl&mamus aurait voulu que les variations de la valeur locative fussent déterminées au moyen du chiffra d'affaires. Mais le garde des Sceaux. M. Financier, lui fit obaerver, comme M. Pernot, que, suivant un principe de droit toujours respecté, la valeur lo- cative était indépendante de l'état des affaires du eommerçant.

L'article pure clause de style, ayant été voté lors d'une précédente séance, l'Assemblée a aborde l'examen de l'article 7 qui, amendé par MM. Paul Perrin. Clamamua et Corain, a ét4 adopté dans le texte suivant I,e loofttaire, c««elonnalr«. sous îoeatalrt oy leurs Ayants cause qui voudront obtenir une réduction du prix de leur loyer devront notilfer par lettre recomm»nd*« leur demande au bailleur ou à l'un des bailleurs, s'il en existe plusieurs. A défaut d'accord amiable entre les parttet et daas lu six mota qui suivront le Jour de la promulgation de la loi, à peine te farclwrfen, le juge de paix de la situatien de l'immeuble devra étre saisi, par u Il en o*3 ne dépassera paa tribunal civil eers saisi et pourra se faite re«npl*o*r par un magistrat du piège, ou, au trlBunal de la Seine. par un juge aasesWr,

M. ClamamuB aurait voulu que fût porté de 3.000 à S 000 francs le prix de loyer auquel est limitée la compétence du jûft de paix. Mais son amendement ét4 repoussé par suis et levé. De même a été repoussé, par 3SO Voix contre un amendement de M. Paul Perrin qui tendait & porter le chiffre a francs dans les villes de plus de 100.000 habitants.

L'article 8, article de procédure, a été adopté avec un amendement de M. Corsln; a été voté ensuite l'article 9 aux termes duquel le magistrat pourra prescrire la miee en cause de tous ter intéressés.

L'article 10, prévoyant l'appel dans tee formes du droit commun, et l'artiété 11 étendant l'application de la loi aur t r o i j) départements recouvrés, ayant été adoptée sans débat, M. Fiancette a apporté à l'ensemble de la proposition de loi l'adhésion du groupe socialiste M. Auger, celle du groupe radtcal. Le vote a eu lieu à main levée, après que M. Fenancler eut promis au rapporteur M. Seitz, de s'efforner de faire voter la loi par le Sénat le plus rapidement possible.

AUX ASSISES DE VOISE

La Polonaise accusée du crime de Solente est acquittée

Beauvais, 10 février (.dêp. Petit Paris.) Sous l'Inculpation d'assassinat, la Polonaise Karoline Zbyrad, épouse Cordelle, ouvrière agricole de trente-six ans habitant Solente, comparaissait aujourd'hui devant les assises de l'Oise. Dans l'après-midi du juillet dernier, on découvrait à son domicile le cadavre du Polonais Joseph Duleba, vingt-trois an$, ouvrier agricole à la tetme Normaad, à Solente. Un pistolet automatique ae trouvait dans la main Suehe peine fermée du défunt luirfsi avait la tète traversée d'une balle ayant pénétré près dr l'oreille droite pour rassortir du côté gauche. Il a8 s'agissait donc pas <Tun suiente, mais d'un crime.

Le plue grand désordre régnait dans la chambre de Duleba. Sa valise était fï-aoturée, le linge était épars sur le sol tout indiquait que le vol avait été le mobije du crime. car on savait que le Polonais, ouvrier très courageux, de bonne conduite, possédait de sérieuse* On ne retrouva chez lui aucune tomme d'argent Les soupçons m por.tèrent tout de suite sur la femme Cordalle, qui, paseablement endettée, ne jouisaili pas, dana le village, d'une e**4ll«rnt* considération.

Entendue immédiatement par les gendarmes, les enfanti de la Polonaise déclarèrent que le pistolet retrouvé datas la main gauche de Duleba appartenait bien il. leur met*, qelle-ci, à les entendre, avait même, 1a veille, tiré sur des lapins au moyen de cette arme. Mais, au cours de l'instruction, la femme Cordelle opposa, comme elle devait aujourd'hui le faire devant le Jury, des dénégations systématiques. Srocl&mant sor innocence et affirmant A l'audience, toutes les questions que lui posa le président Sergeant. elle répond invariablement:

Non, ce n'est pas vrai. J'ignore eoasplètetneni ce qui s'est passé chez Les témoignages n'apportent aucune hiâOèr*. Il est «implement établi que Qujuba a passé une grande partie de la qult du 2T au 28 juillet avec sa maltresse. » JRoye-sur-MaU, et qu'il ,embli.it soucieux, désespéré même, détails dont le défenseur, M* Le Landais, ne Si faire état dans sa Apre* que M. de Girard, procureur de la ÎUpùblique. eut été impitoyable plaida la fragilité de l'accusation, le défaut de preuve et l'acquittement. Le jury lui donna raison en rapportapt un verdict négatif, et, aussitôt après, la cour prononça l'acquittement de la Polonaise.

A Lille, un orateur allemand critique la politique

du gouvernement hitlérien Lille, 10 mars (ddp, Bavas.)

Dans la grande salle du Conservatire un orateur allemand, M. Frédérlc le autour d'un livre sur Hitler, tait un exposé sur la politique intérieure et extérieur* du nouveau gouvernement allemand. Il n'a pas caché aes vîves Inquiétudes sur l'avenir de rAIIenaitie, car les espoirs immenses ̃u*cit?a, par victoire électorale des nationaux socialistes ét dés nationaux allèinindf pourraient se transformer vite n désespoir si la crise économique âe se trouvait pas rapidement atténuée. Dr la politique économique et douaBière poursuivie pu M. Hugenberg jurait a l'Orateur titrêmemeht danga- reuse pour l'AEemague car, destinée à protégir uniquement l'agriculture aileÎMaride- elle tead à fermer de plus en plttsT Allemagne aux importations agricoies des pays étrangers qui, par meen moins entrer produits industriels L'orateur allemand ne croit pas à la tWàs *eonotaique* de M. Hitler et celles d* M. Pour lui, la lutte est presque Inévitable entre ces deux Hltler ou Hugenberg emportera-t-il la victoire Boalt ?

Et la grand* Inconnue, la Reichatirehr. se décUera-HlIe pour Hitler ou pout Hugenberg ? M. H(rth a cru rieur, dans l'état actuel des choses en Allemagne, n'était pas à c:aindre. étant donné que le gouvernement ailemand était:" aux prises avec de multiples ditdeultés Intérieures qui aocapareront tout son temps et toute son attention.

La préparation

de la conférence

économique nationale L'examen du problima viticole Comme suite à la réunion tenue jeudi à ta présidence du Conseil, hier mitin a eu lieu au ministère de l'Intérieur une conférence, à laquelle ont pris part MM. Camille Chautemps, mitre de l'Intérieur Queuille, ministre de l'Agriculture, un délégué du sous-secrétariat d'Etat à l'Economie nationale et le directeur du service des affaires algériennes, pour procéder à un échange de vues sur la situation viticole et sur l'urgence des mesures à prendre pour y porter remède.

M. Barthe, president de la commisaion des boissons de la Chambre des députés, et M. Serda, député de Constantine, qui avaient adressé au gouvernement un rapport sur la situation viticole, avaient été convoqués à cette conférence.

M. Barthe a indiqué que la commission des boissons de la Chambre avait Instamment demandé au gouvernement de déposer un projet de loi en vue d'une réforme d'ensemble, Il a rappelé en outre le vote de la commission Interministérielle de la viticulture qui, dans sa pensée, devait servir de base à la réforme.

M. Serdal a, sur ce dernier point, soulevé de vives objections et il a exposé un certain nombre de solutions techniques propres il. résoudre à ses yeux le problème.

Un échange de vues a permis de constater la gravité de la situation générate de la viticulture et a démontré la nécessité de procéder à de nouvelles mesures avant les prochaines vendanLes membres du gouvernement ont décide de charger le directeur de l'agriculture, le directeur des contributions indirectes, le directeur des affaires algériennes et un délégué du sous-secrétariat d'Etat l'Economie nationale d'élaborer, sans plus attendre, un texte qui sera soumis aux deUberations du gouvernement.

Quatre membres du jury d'iateru»t recevraient un « avertissement » Le conseil de surveillance de l'Assistance publique a examiné, au cours «e se séances d'hier et d'aujourd'hui, les imputations portées contre les membres du jury du concours de l'internat, ouvert le 11 octobre 1932.

Le conseil a considéré qu'il n'est pas établi qu'une collusion ait existé entre l'un quelconque des membres de ce jury. les lecteurs et les candidate Il a estimé, cependant, que certains membres de ce jury n'ont pas su guder, en ce qui concerne l'application du règlement et dans leurs rapports avec les lecteurs, l'autorité Indispensable à leur fonction.

En conséquence, il a émis lavis que. sur neuf membres du jury dont il n'agit, quatre soient l'objet d'un avertissement où d'une réprimande.

C'est au directeur général de l'Amis- tance publique qu'il appartient maintenant de prendre une décision.

Les commerçants originaires de Province chez le ministre du Budget

M. Lamoureux. ministre du Budget, a reçu hier matin une délégation des commerçe-ots et industriels originaires de province.

M. Turlier, président du groupement de l'Allier, a présenté les membres de la délégation et énuméré succinctement les revendications d'ordre fiscal formulées par les commerçants de son département.

M. Rougier. président de la fédération, a soumie ensuite au ministre un projet de loi ayant pour objet le remplacement 'du chiffre d'affaires per une taxe unique à la production ou a un stade déterminé <Le la fabrication. M. ÉStooureux S déclaré que la reforme allait être réalisée très prochainament pour de nombreux produite d'alimentation.

Le présldeat fédéral a fait ressortir les gros avantages d'ordre budgétaire qui résulteraient de l'application de la réforme aux objets manufacturés et demandé s'il ne serait pas possible qa'un article de la loi de finances en prescrive l'application rapide.

M. Lamoureux a promis d'examiner les textes soumis avec la plus grande bienveillance et assuré que tous ses efforts tendraient à réaliser l'égalité fiscale réclamée à juste titre par le commerce de détail.

Le général Durand de Villeri, l'un des derniers survivant» de Reichshoffen, est mort L'un des derniers survivants Il n'en reste plus maintenant que deux de la charge légendaire de Reichahoffen le général Durand de Vlllers. président de la Fédération nationale des cuirassiers de France, vient de mourir à Paris dans sa 8e année. Né le 20 décembre 1850 il. Versailles, reçu à Saint-Cyr à dix-huit ans et nommé sous-lieutenant au 9* cuirassiers, le 15 juillet 1870, M. Paul-Prftdéric-Emmanuel Durand de Vlllers participa, avec son régiment et le 8' Cuirassiers, à la charge historique au cours de laquelle périrent héroïquemen plus de 2.000 cavaliers. En chargeant a la tête de son peloton, le sous-iieute. nant Durand de Villers fut blessé d'une balle au bras droit, puis fait prisonnier. Il rentra en France en mare 1871, fut décoré de la Légion d'honneur au mois de décembre de la même année et fit une brillante carrière militaire. Comme général de brigade, il commanda les 5' et 8* cuirassiers à Tours et fut à la tête. en qualité de général de division, de la 81 division de cavalerie à Dôle et de la 6' division à Lyon.

le président Roosevelt nommé racabré d'honneur dn « Sabord »

M. F. D. Roosevelt, président de 14 République des Etats-Unis, qui s'intéresse particulièrement aux question» d'art et d'archéologie maritime, vient d'accepter le titre de membre d'honneur de la société a l1f Sabord Cette société, qui comprend parmi ses membres nombre de marins et d'artistes distingués, consacre son acrt^vité à l'étude de l'histoire navale et à la défense des intérêts du musée de la Marine.

LE MINISTRE DE L'AIR

A L'AERODROME DU BOURGET M. Pierre Cot, ministre de l'Air, s'est rendu hier matin, à 6 heures. à la section d'entraînement de la base aérienne militaire du Bourget, pour s'entraîner au pilotage.

Il a été reçu par le capitaine Lepetit, commandant la section, et a effettué plusieurs vois en compagnie de l'adjrdaiit Renaud.

Aujourd'hui le ministre de l'Air yifltera officiellement la base aérienne du Bourget.

DANS LES TRANSPORTS Le congrès constitutif de l'Union dès sociétés mutuelles et des caisses d'assurances sociales du persphnel moyens de transporte s'est tendu hier la Bourse du travail sous la présidente de IL Çulnun bureau composé de MM. Molàrd (Roubaix), président Royer (S&int-Etienne). vice-président Bardoîlet (Dijon). secrétaire, et Hyver (Lyon), trésorier. L'Union doit organiser les services de réassurance et constituer pour le perponnel des transports des ouvres de préventlon et de propuyi.xie.

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LE RÉGIME FISCAL DES COOPERATIVES Le ministère du Budget communique la note suivante

< Le compte rendu transmis par le* représentants de la Confédération des groupements commerciaux et industriels de France, a la suite de l'entretien qu'ils ont eu mercredi dernier âved'le ministre du Budget, demande à être précisé sur un point, afin d'éviter que ne prenne naissance une équivoque au »Ujet du régime ftscal des coopératives. Le ministre a nettement déclaré à ses Interlocuteurs qu'il n'avait nullement l'intention de modifier le statut fiscal des coopératives, mais 11 leur fait connaître qu'il était disposé à recher. liber lé moyen d'assujettir les coopéra tives au régime de droit commun pour toutes les opérations qui ne s'accordent pas avec leur caractère essentiel et le but qu'elles doivent normalement poursuivre.

UN MEETING

AU PALAIS DELA MUTUALITÉ 14 Fédération des coopératives de la région parisienne avait organisé, hier soir, à la Maison de la mutualité, un grand meeting au cours duquel M. Poisoa, secréta?re général de la fédération, fit un exposé extrêmement précla et documenté sur la situation fiscale des coopératives et souligna qu'une confusion atfaït pu e'établir, dans l'esprit de leurs détracteurs, avec les écanomats et les groupements d'achats en commun. Les représentants des organisations commerciales professionnelles avaient été Invités à prendre la parole, mais la plupart d'entre eux, notamment MM. Nioole, Poivre! Garanger et Bamberger, s'étaient fait excuser, et M. Georges Maue, président de la Fédération des commerçants détaillants, qui avait manifeste l'intention de venir, appela en dehors de Paris au dernier moment, avait adressé au président de la fédération une lettre dans laquelle il lui exprimait ses regrets de ne pouvoir as.sister à cette réunion.

A l'issue de ce meeting, les coopératours ont voté un ordre du jour dans lequel

Ils protestent énergiquement contre la campagne générale organisée par tous les moyens contre la coopération Constatent que les sociétés coopératives de consommation sont soumises au droit fiscal commun et que, au titre dé sociétés, elles paient plus d'impôts que les commerçants

Et décident que cet ordre du jour fera transmis au gouvernement et aux

Le monstre de Moirax

a signé son pourvoi en cassation Agen, 10 mars (dép. Bavas.)

Delafet, l'assassin de Moirax, condamna à mort mardi par la cour d'assi'ses de Lot-et-Garonne, a signé son pourvoi en cassation.

Trais ouvriers meurent asphyxiés par de l'acide carbonique

Plusieurs autres sont intoxiqués Montpellier, 10 mars (dép. Bavas). Aux houillères de Rochebelle, à Soriémi. un brusque dégagement d'acide carbonique s'est produit On c ompte trois morts et plusieurs intoxiqués. Les morts sont deux Polonais et un Français.

LES RAIDS AÉRIENS Le comte de Sibour est à Saigon Saigon, 10 mars (.dêv. Bavas.)

Le comte de Sibour, chargé de chission officielle en Indochine, est arrivé à Saijon hier soir, par un avion de la ligne Air-Orient.

La durée de son séjour Saigon n'est pas fixée.

Lv colonel Bvuscat est arrivé à Gao A;ger, 10 mars (.dép. Petit Parisien). Le colonel Bouscat. qui effectue une tournée d'inspection en vue de la prochaine exploitation de la ligne postale aérienne Algérie-Zinder, est arrivé à Gao ce soir à 18 h. 50. Il compte en repartir demain pour Zlnder via Niamey.

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A LA COMEDIE-FRANCAISE

La f «Bénie de la c Franctrie a est remise. Mme Mary Marçuet étant souffrante, «on **ie sera sans docte confié MUe Ver* Korène.

La répétition générale de la Francerie que avait été fixée au 11 mars, puip au 15 et enfin au mardi 14, vient d'être remise sine die, tame Mary Marquet. la princepale interprète de l'œuvre nouvelle de M. Paul Raynal souffrant d'une laryngite aiguë et ne pouvant parattre en scène. Altn de ne point trop retarder la création de cette pièce, il est vraisemblable au ou où l'état de Mme Mary Marquet ne s'améliorerait pas que le rôle que devait jouer la béUe et émouvante artiste serait confié Mme Vera Korène. qui est l'une des plus brllantea pensionnaires de la Comédie-Française.

o- OPERA. On donnera Faust vendredi prochain au lieu de la Damnation de Faust précédemment annoncée.

0- ODEON. Ce soir, dans Education de prince, IL Lucien Pascal Jouera, pour la première fois. le rôle de Cercleux, o- TROCADERO. Ce noir, 8 h. 1S. Mignon (troupe et ballet de l' Opéra-Comique). Places 2,50 à 13 fr.

-o- VARIETES. Demain, 2 h. 45, Urte poule sur un mur, de Léopold Marchand, gros succès de rire, avec Pautey, Bbtty Dausamond. Marcel Vallée, Germaine Auger, Palau et Maurice Bacande. Gut. -O- TH. SARAH-BEHNHAftDT. Demain, à 2 h. précises, matinée de Mon curé che. tes riches, avec Henry Laverne et Alice Tlssot, comme chaque soir.

3 HEURES mRIREmTHÉATREkPARIS avec J. LEFAUR, J. PROVOST, CARPENTIER et J. GRETtLLAT .MONSIEURIeCOMTE PLACES DE 7 A 30 FRANCS MAXIMUM M &»

..me. ̃ 9

-O- PTE-ST-ÏIARTIN. Aujourd'hui, a 2 h. précises, mat. populaire à prix réduits de Peer Gynt. avec Mme Suzanne Deapréa et M. Romuatd-Joubé et l'Association dea concerts Colonne, sous la direction de 3L Louis Maason. Prix des places de 8 à fr. Sept dernières.

Demain dira., dern. mat. Mercredi dern. soirée.

-o- PALAIS.ROYAL. La Maison d'en face détient le record de durée des grande succès comiques à Farts. Demain matinée o- ATHENEE, La pièce nouvelle de M. Jean Sarment. Peau d'Espagne, aura comme interprètes Mlles Suzy Prfra. Renée Welter, Andrée Hesse et Clara Tambour MM. Jean Sarment, Maurice Lvgrenée, itan d'Yd. Raymond Marcel et Raoul TH. DE L'AVENUE. Mme Pitogff n'étant pae encore complètement rétablie. l'Avenue fera relâche jusqu'à la générale de ttarc-Aurele.

-o- TH. MONTPARNASSE. la présentation de Crime et Châtiment est remise 4u lundi. 20 mars, en soirée.

-o- Nous verrons bientôt sur une scène de théAtre, en Seine-et-Marne, notre charmante danseuse françaises Amparo Fernandez. la seule qui Interprète avec tant de talent les danses en travesti, nous donnant ainsi l'impression bien nette et caractéristique de l'hidalgo, gitane ou torero, qui la font applaudir du publia.

o- M. Marcel 8chulz, auteur d' As-tu le drott qui ne joue en ce moment au théâtre de la Potinière, fera, lundi 13 mara, à 14 h. 45, à l'Université libre de Passy. 6, rue des Vignes, une conférence sur les principales tendances du théâtre moderne et contemporain ». Mme Marguerite Valmond et M. Jean Sarment interpréteront. au cours de cette causerie, deux scènes du pécheur d'ombres et des Ptus beaux yeux du monde.

-O- Théâtre de mœurs aujourd'hui matin6e. à 3 h. 15. W.t'Ange. Une femme peutelle adorer aon mari et le tromper pour satisfaire sa sensualité T STUDIO DE PARIS, 18. rue de Cltchy, Fauteuils 15 fr.

CONFERENCES

.o?TH. DE3 AMBASSADEURS. Rappelons que M. Léon Blum répétera sa conférence but Jaurès cet aprèâ-raidi, a 8 h. sa

MUSIQUE

CONCERTS PA3DELOUP ('ni. dea Champs-Elysées). Aujourd'hui samedi 11 mars. 17 IL. festival Wagner. M. Franti chante deux airs de Walther, des Maître» Chanteurs. Mlles Ruhlmann. TirMd. Telssandra et M. Duclos chantent le premier tableau de l'Or du Rhin. Le Vaisseau fant&ne, ouv.; Siegfried Idyll. Stegfritd les Murmures de la forêt. Parsifal Enchantement du vendredi saint. L'Or dta Rhin: fragments.

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la- Le Nu Intégral, une volupté de la Joie de Paris, au CASINO DE PARIS. Folies -Bergère La Revue d'Amour AUJOURD'HUI ET DEMAIN MATINEE

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o- La Machine tuera l'homme, une nensation de la Joie de Paris, au CASINO DE bepubliqÎ'e

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Le dernier programme de Médrano comporte plusieurs bonnes attractions; d'abord, le numéro de Breitbart, l'un des athlètes les plus harmonieux qui soient et aussi comme o dit en langage de gymnase l'une 4ra#4$eiUeures « pinces du moment. Sans doute moins fort que l'était John Grunn, le célèbre briseur de fers à cheval, ou que Cyclops, qui fragmentait un décime de bronze entre ses doigts, Breitbart n'en possède pas moins une force de mains, une serre très appréciablt.

j'ai noté ensuite l'élégant pot, pourri aérien des Alexim ,et le magnifUju* numéro d'élévations à cheval de Piasiutti. Les amateurs parisiens les connaissent bien l'un et l'autre et les revoient toujours avec plaisir. Songez qu'Enrico Pissiutti, qui travaillait à i époque avec ses deux sœurs EsterinS ef L»la, a fait ses ^débuts à Paris en 19Q6, k rhippodrome Bottock. Parmi les autres attractions. j'ai retenu le numéro de mains à mains et de poses plastiques des Ravenna. cinq beaux athlètes d'un type germanique très accusé, et la troupe icarienne des Roncos. Sans doute ceux-ci sont-ils de la même famille que l'athlète Ronco, qui eut son heure de célébrité aux jours d'avant guerre ? Les deux troupes de clowns de la maison, le duo Bugny-Rhum et le trio ÇaàroliPorto-Carletto, ont été très brillantes dans des entrées bien enlevées et point trop longues. Des clowns qui comprtnnent qu'ils ne doivent pas tenir la piste pendant une demi-heure ont déjà à moitié gagné la partie.

Parlons à présent du musée du cirque, installé par M. Maurice Thomas-Moret, qui expose une partie de sa supeibe collection dans une saUe située au-dessus des loges du petit cirque montmartrois. C'est une très heureuse initiative, déjà réalisée en Russie par M. E. Kousnejzqf et en Allemagne par M. Erdwin Schirmcr. Tous les véritables amateurs de la piste doivent une visite à ce musée, dont le seul défaut est d'être un peu ctigu. car la collection d'affiches, de gravures, de prospectus, etc., réunie patiemment depuis sept ans par M. Thomas-Moret, est l'une des plus intéressantes et des plus complètes existant actuelleinent. Elle est comparable à celle de feu Prederick Martin, qui est devenue-la propriété de M. Bemstein, de Londres, et à celle de M. EliaS.'oe Berlin, qui mourut avant d'avoir écrit l'histoire du cirque, pour laquelle il avait amassé des documents pendant toute sa vie.

Henry Thêtard.

Le gala des pravinca françaises C'est ce soir, a 9 heures. Qu'aura lieu, dans la nouvelle grande salle de la mairie du V- arrondissement, le bal de nuit organisé par le comité national des colonies de vacances, avec le concours des associations provinciales et coloniales de la région parlmienne et de leurs groupes artistiques costumés.

A minuit, élection de la refn» des provinces françaises et des colonies. parmi les bergères, comtesses, duchesses, cigales, pastourelles et autres élues de toutes les associations d'originaires de province et des colonies.

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LA MI-CARÊME La mi-careme, cette année n'aura pas, h6laa l'éclat des années précédentes. La cause en est due tout simplement & la, crise actuelle.

Néanmoins, les reines de beauté ne malqueront pas d'activité. C'eat ainsi que le comlté des f6tes des Halles centrales' de! Paris, présidé par M. Paolini, consacré la journée du 23 mars uniquement à de» oeuvres de blehfaisarnce. •-ld-- *3- i.siv;1 Mlle Georgette Lefebvre, ia charmante retne des Halles centrale», se rendra dans l'aprèe-mldi à l'aoapkje dee EnfaDU-Aasistés pour y faire une copleuae distribution de friandises..

Cette journée se terminera par un grand bal de nuit avec nombreuats attractions. qui sera donné à la grande salle des Congrès, porta de Versailles (parc des ExpoLA FETE DES LIMOUSINS L'Union amicale des originaire» du Limousin donnera sa grande fête annuelle. sous la présidence de M, Vardelle, député de la Haute-Vienne, demain, à 15 heures.. 12, rue de la Mouzala.

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Logeurs et chômeurs en justice de paix A la barre des justices de paix, les conflits entre logeurs et locataires-chômeurs occupent en ce moment le premier plan. Pénibles coaflits I Pour les apaiser, il n'est pas trop de toute la patience du magistrat, alliée à la plus habile diplomatie. Encore faut-il que chacune dee deux parties y mette du sien. Or trop souvent cette bonne volonté fait hélas 1 défaut, témoin ce procès évoqué dans le prétoire du X* arrondissement.

Monsieur, explique la demanderesse, une hôtelière, occupe chez moi une belle chambre d'un loyer mensuel de 580 francs, avec chauffage central, téléphone, bref tout le confort. Depuis plusieurs mois il ne me règle plus, sous prétexte qu'il est sans travail. D'autres de mes locataires l'imitent Cependant, je dois faire face à de lourdes charges. Cette situation ne saurait durer. Qu'on expulse ce mauvais payeur 1

Si je n'acquitte pas mon loyer, c'est que je ne le puis, réplique son adversaire. Chômeur, j'ai le plus grand mal à faire vivre ma femme et mes enfants. Et madame voudrait me jeter à la rue ? Elle n'en a pas le droit D'ailleurs, je suis ancien combattant, réformé à 75 je mérite des égards.

Bien sûr. dit le juge. Il n'est pas question de vous expulser, monsieur. Mais cette affaire ne pourrait-elle s'arranger avec un peu de bonne volonté réciproque ? L'un ne peut pas payer, c'est un fait. L'autre subit un incontestable préjudice que l'allocation administrative ne parvient évidemment pas à compenser. Je propose le transfert dans une pièce d'un loyer moins élevé.

J'accepte, dit l'hôtelière, de le changer du 6* étage au 7*. Il sera tout aussi bien et j'atténuerai ma perte, car je ne loue cette chambre à l'ordinaire que 250 francs.

Jamais de la vie 1 s'écrie le défendeur. Une mansarde glaciale, avec une lucarne, sous les toits; mes deux enfants en bas âge y attraperaient la mort. Je connais mon droit, je refuse.

Ne pourrait-on, poursuit le juge, tomber d'accord sur une chambre intermédiaire, moins luxueuse que celle occupée présentement mais confortable et saine Ah bien oui. Nul ne veut démordre de ses prétentions. Et c'est en vain que le magistrat s'efforce à une conciliation désespérée. Au bout d'une demi-heure, faute d'avoir avancé d'un pas, il se voit obligé de remettre à quinzaine le prononcé du jugement, dans l'espoir assez problématique d'un arrangement d'ici là. D'autant plus qu'au cours de sa tentative des cris ont troublé l'audience une cohorte de colocataires venus conspuer c madame Vautour » laquelle a eu l'inspiration bien maladroite de se présenter engoncée dans un manteau de vison et les doigts resplendissants de bijoux.

De ce petit procès, pris au hasard entre beaucoup d'autres, se dégage pour l'observateur non prévenu une constatation fort nette l'intransigeance est à l'ordre du jour. Logeur ou locataire-chômeur, chacun se cantonne strictement dans son droit ou dans ce qu'il croit être son droit, sans se soucier, le premier, de la gêne du second, le second, des sacrifices du premier. C'est là un symptôme regrettable, que mieux vaut ne pas taire, parce qu'0 ne laisse pas d'alarmer nombre de magistrats parisiens. Henry LA Pacaudièrb.

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AU TRIBUNAL MILITAIRE L'AUTOMOBILISTE R06ER LACOR "INSOUMIS INVOLONTAIRE EST ACQUITTÉ

Dans sa fièvre à préparer son voyage autour du monde, 1 automobiliste Roger Lacor, récemment revenu en France, avait oublié qu'il devait accomplir une période militaire, comme tous les réservistes de sa classe.

Pas une fois au cours de son périple qui le ment en Chine, aux Hawaï, au Canada, M. Roger Lacor, qu'accompagnatt MIIe Odette Darthys, artiste lyrique, ne son.gea aux servitudes militaires qu'il esquivait du fait de son absence. Les autorités consulaires accueillaient avec la plus aimable courtoisie ce champion du volant dont le voyage constituait une excellente propagande française.

Cependant, en France, les autorités militaires ne l'oubliaient pas. Ayant négligé depuis le 9 juillet 1929, date de son départ, de prévenir son « corps » de son absence, ne répondant pas aux sommations. M. Roger Lacor fu.t, le 14 octobre 1931, condamné par défaut à un an de prison pour Insoumission. La nouvelle l'atteignit à Montréal, d'où ü télégraphia à son avocat, M* Pierre Rivière, pour le prier de faire opposition à cet arrêt.

Enfin revenu, M. Roger Lacor s'est présenté hier devant les juges militaires. Ceux-ci, pleins d'indulgence et favorablement Impressionnés par les états de services civgs de l'explorateur, l'ont acquitté.

Le président Girard dirigeait leu débats et le lieutenant-oolonel Duzan occupait le siège de commissaire du gouvernement.

Unt commerçante rainit par la crise volait i la lire

A la suite d'une aurveiM&nce, le brigadier Picart et l'inspecteur Roy arrêtaient, hier, dans un grand magaaln de la rive droite, en flagrant dérit de vol à la tire. une femme qui, pendant que des cf. lente* eseayaient des chapeaux ou dea manteaux, leur dérobait leurs sacs à main.

Conduite 8 la police judiciaire, la voleuse fut fouillée on trouva dans Hon sac des montrea. des

bijoux, des objets de Marguerite Gréhu piété. Interrogée par

M. Badin, commissaire, l'inculpée déclara M nommer Marguerite Gréhan, née le 9 novembre 1878, à Péri gueux! lapidaire en pierres fausses, établie en appartement. 6. rue de Montmorency, et demeurant 68, rue Vieille-du-Temple.

Voyant le commissaire étonné d'avoir en sa présence une commerçante se livrant au vol à Je tire, Mme Gréhan, qui n'a jamais été condamnée, invoqua comme excuse la crise. Elle a été envoyée au dépôt. M. Badin recherche le receleur qui écoulait les nombreux bijoux ou autres objets dérobés par Mme Gréhen. Tous les sacs retrouvée chez œ'Ee-cl ont été remis à leurs propriétaires.

L'aquarium da Mutée des Colonies L'aquarium du Musée des colonies commence à être connu du publie parisien, qui lui fait un succès oonsidérable. C'est ainsi que dimanche dernier le nombre des visiteurs s'y est élevé à près de 3.300. Pour donner satisfaction à un grand nombre de demandes, l'administration du musée a décidé que, désormais, tous les dimanches, à partir de dimanche prochain 12 mars, les portes de cet aquarium seraient ouvertes à 10 heures au lieu de 16 heures, c'est-à-dire sans Interruption de 10 heures à 18 heures.

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LA VIE SPORTIVE AU PALAIS DES SPORTS

Ce soir, au Palais dea Sports, le Stade Français, actuel champion de France de hockey sur glace, défendra son titre devant le Racing Club de France qui élimina, samedi dernier, le Club Alpin de Chamonix.

Au cours de cette soirée, le championnat de France de figures (hommes) sera disputé. fa championne d'Autriche de patinage artistique, deuxième du championnat du monde, Mlle Hilda Holowsky, fera une exhibition. Les meillears ouvriers de France L'exposition de la rigion parinenne à l'Hôtel de Ville

La municipalité de Paris inaugurera cet après-midi i. l'Hôtel de Ville, salle Saint-Jean, l'exposition du travail de la région parisienne, prélude de la manifestation qui aura lieu en. avril au Parc des expositions et ou seront, d'après les envois régionaux, proclamés les meilleurs ouvriers de France ». La grande semaine commerciale de la rue Saint-Lazare

La grande semaine commerciale de la rue Saint-Lazare se poursuit avec succès les illuminations y sont très remarquées et la musique ne cesse d'enchanter promeneurs et acheteurs.

Aujourd'hui, des écrivains dédicaceront leura livres dans les librairie». La musique des gardiens de la paix ae fera entendre sur divers pointa.

Demain, nombreuses auditions de trompes de chasse et concerts et, vers 18 heures, le populaire Georges Milton chantera ses derniera succès pour Clôturer cette manifestation commerciale parfaitement réussie. .Et la quinzaine du boulevard Barbes M. Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat l'Economie nationale, a93toté du président du conseil municipal, des prefets de la Seine et de police, des sénateura et députés, du maire et des conseillers municipaua du XVIII» arrondissement, inaugurera officiellement la grande quinzaine du boulevard Barbes, cet après-midi, à 15 heures. La musique de la garde républicaine prêtera son concoure à cette cérémonie. Les discours seront radiodiffusés sur toute la longneur du boulevard Barbes.

La mystérieuse blestie de Saint-Louis avait reçu un coup de couteau de son amant

Nous avons signalé hier qu'une femme, Marie Pagès, demeurant avec son mari, 24, rue de Vaucouleurs, avait été transportée à l'hôpital Saint-Louis, ayant reçu un coup de couteau au ventre. Elle prétendit. lors de son admission, s'être blessée elle-même en ouvrant une botte de conserve, ce qui laissa fort incrédule le commtssaire de la Folie-Méricourt.

L'enquête a, en effet, établi qu'elle avait été frappée par son amant. Victor-Louis Lécuyer, célibataire, trente ans, sans profession avouable, repris de justice. Les inspecteurs Mattée, Bourdin et Bour. ayant hier découvert son domicile 44, rue de Palikao. ont arrêté le meurtrier. Devant M. Guibert, commissaire de Saint-Ambroiae, Lécuyer a avoué qu'étant l'amant de la femme Pages depuis sept ans, et celle-ci ne voulant plus lui donner d'argent, il l'avait frappée, à 2 heures du matin. FAILLITES. Auguste Robert, T.S.F., Etablissements Robert Radio Muse », à Montrouge, 18, rue Saisset. RaymondJean Haldric, salle de danse et de maintien, 79, faubourg Poissonnière. Société d'édition et d'imprimerie du Maine, capital 200.000, 44, rue Beaubourg. usine au Mans. 24, rue du Bourg-Belé. Marcel Boisseau, « Office de vente d'éditions d'art s., 23 bis, boulevard Brune. Georges-Jules Niooud, bonneterie en gros, 43, rue de Montmorency. Alice Baudon, agencements de magasins, 9, avenue Rachel. Adolphe Liwer, décoration, 101. faubourg du Templa. Rudolphe Elsenbach, bars automatiques, 43, rue de Ponthieu, actuellement sans domicile connu. Yvonne Léontine Charles, alimentation c Etablissements Nova Charenton (Seine). 32, rue des Carrières.

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Il y a donc luge de paix et juge de paix L'aspirateur électrique

la femme mariée et le mari Le Petit Parisien a rendu compte, ces jours-ci, d'un petit procès en justice de paix au sujet de l'achat à tempérament d'un aspirateur électrique par une femme mariée, et sans l'autorisation du mari. Il s'agissait du paiement d'un solde de 400 francs restant dû sur le prix de 1.900 francs de l'appareil. 1.500 francs ayant été déjà payés.

Le mari disait

Je n'ai pas autorisé ma femme faire cette dépense.

Le vendeur répliquait

Un aspirateur est proprement un appareil ménager. La femme a le mandat taciteede son mari pour les achats de cette nature.

Et le juge semblait l'admettre, quand le mari intervint

Admettons-le, dit-il, quand elle achète comptant ou avec un court crédit chez les fournisseurs de tous les jours. Mais l'aspirateur, dont le prix est élevé, est une dépense exceptionnelle. De. plus, par la vente à tempérament, elle engage les ressources du ménage pour longtemps. Le mari doit tout de même être consulté. Je restitue l'appareil je perds les 1.500 francs ver3és. mais refuse de payer 400 francs.

Et le juge de paix décide que le ménage gardera l'aspirateur, mais ne paiera plus rien.

Au moment où le Petit Parisien publiait les détails de ce petit procès, il s'en déroulait un, tout pareil, devant le juge de paix du XVI* arrondissement. Et il faut croire au livre de René Benjamin sur les vingt manières de juger à Paris, suivant les arrondissements, car la décision du juge de paix du XVI* est toute différente de celle de son collègue. Qu'on en juge Et c'est bien le tour des juges d'être jugés.

Voua n avez pas autorisé votre femme à acheter l'aspirateur litigieux. pas plus an comptant qu'à crédit, faisait observer au mari l'honorable magistrat. Bien A quelle époque, cet aspirateur est-il entré chez vous

Il y a huit mois environ.

Parfait Il a fonctionné, dit le juge. Ces appareils font un bruit assez ronflant pour qu'on s'aperçoive de leur présence. Vous n'avez pu ignorer cet achat depuis huit mois. Vous en avez profité. Peut-être l'avez-vous fait vous-même foac-I

Le mari garde le silence.

Et vous n'avez jamais demandé à votre femme, reprend le juge, d'où provenait cet appareil ? avec quel argent elle l'avait payé ? C'est invraisemblable. Et puisque vous avez connu cet achat et aussi la façon de payer, vous auriez dû. aussitôt instruit, adresser une protestation au vendeur. le sommer de reprendre d'aspirateur, l'aviser que. n'ayant pas au:;torisé votre femme à faire cet achat, vous vous refuseriez à prendre la responsabilité de paiements quelconques. En acceptant que cet appareil reste chez vous. qu'il y soit en service pendant huit mois. sans protestation, vous avez tacitement approuvé l'opération faite par votre femme, vous l'avez ratifiée. Et vous ne pouvez aujourd'hui venir exciper, pour ne pas payer, de l'absence d'autorisation il il y a huit mois.

'.̃̃ D'où il résulte que le mari est respongable des actes de sa femme, accomplis sans l'autorisation maritale, si le mari n'a pas protesté dès qu'il les a connus, et en a profité en connaissance de cause. WG*>2M.mmW ratt émine– wrt J_* que, équitable .et justifie* Gille Gillot.

Samedi la Ma rs

Comment l'Of fice départemental de placement de la Seine s'efforce de remédier à la crise de chômage.

Les dernières statistiques chiffrent à 170.633 le nombre de chômeurs dans le département de la Seine au lieu de pendant la période correspon1 dante de l'année dernière. On note toutefois un ralentissement dans les inscriptions. Si ces chiffres ne sont Pas plus élevés, on le doit certainement aux efforts que multiplie l'Office départemental de placement de la Seine dont le siège est 16, rue de l'Abbaye, pour procurer du travail aux chômeurs. Cet office a, on le sait, été créé an 1915 sur l'initiative de IL Henri Sellier.

Le placement est sa mission essentielle. Il l'accomplit d'une façon rationnelle et avec le souci constant de rapprocher l'offre et la demande dans le minimum de temps et avec le maximum de garanties pour les deux parties.

L'Office départemental exerce également un rigoureux contrôle sur la distribution des secours. Les chômeurs secourus sont tenus, en effet, après leur inscription à la mairie de leur résidence, de se présenter à l'Office qui s'efforce de leur procurer des emplois au fur et à mesure que les offres lui parviennent. Ce contrôle permet d'écarter ceux qui n'ont pas droit aux secours et de démasquer les fraudes. Parti de 16.000 en 1918, l'Office est parvenu, dès 1924, à effectuer plus de 300.000 placements par an. Ces résultats ont été en s'améliorant d'année en année, apportant par là-même l'aide la plus efficace au monde du travail.

Service de placement général à ses débuts, l'Office départemental a w successivement, au fur et à mesure des besoins, se détacher de son sein des sections spécialisées dans des profsions déterminiéfts. On en compte une vingtaine répartis de préférence dans les quartiers de la capitale où une industrie se trouve localisée.. C'est ainsi que le service de l'ameublement se trouve avenue du Trône; celui du bâtiment, rue Lobau celui des bouchers, rue Jean-I_mtier celui de l'épicerie. rue des Archives celui des restaurateurs, limonadiers, rue de la Jussienne celui des coiffeurs, rue des Vertus celui des demoiselles de magasin, place du Louvre celui des domestiques, rue de l'Abbaye celui du spectacle, rue. d'Argenteuil celui des industries du livre, rue François-Miron; celui des triporteurs, cyclistes, rue Jean-Lantier, etc.

L'Office contrôle encore 400 bureaux de placement privés, l'emploi obligatoire des mutilés, celui de la maind'oeuvre étrangère.

En outre, l'Office s'est applfqué à utiliser les bureaux municipaux précédemment créés dans chaque mairie. Enfin, indépendamment des sections professionnelles et des bureaux municipaux, dont l'.activité essentielle est le recrutement et le placement des travailleurs, deux importants services fonctionnent au sein de l'Offlee le service central des offres d'emploi pour pensionnés de guerre, rue de l'Abbaye, et le service de contrôle du chômage, rue de la Jussienne, dont l'action a permis de mettre un terme à nombre d'abus.

C'est ainsi qu'à sa requête le tribunai correctionnel a le mois dernier prononcé 14 nouvelles condamnations à des peines de prison allant de huit jours à six mois et à des amendes variables pour établissement de faux certificats de domicile, délivrance de faux certificats de travail, Inscriptions ;aux i secours ̃ de chômaj^. ilXiiKti^èreft: bu4 'effectuées sons dïtrëYstres poursuites sont ea cours..

La légalisation des signatures Las pouvoir* dois moires et des commis. saires de police en la matière Les formalités de légalisation de signatures appellent certaines remarques. D'instinct et dans la majorité des bas, chacun s'adresse au commissariat de police et celui-ci est fréquemment contraint de renvoyer les intéressés aux mairies. Mais là, faute de documentation suffisante, signale M. René Fiquet, conseiller municipal, le public se voit souvent éconduit et ne sait plus qu'on pardonne le mot à quel seing se vouer.

Ces inconvénients sont-ils réels ? La question intéresse nombre de gens qui ne seraient d'ailleurs pas fâchés, à l'occasion, de connaître les règles applicables en la matière. Ces règles existent. Voici comment, à la suite d'une rapide enquête, nous pouvons les résumer. Elles s'inspirent des principes suivants

La légalisation est une formalité ayant pour but de donner à l'acte une force Iegale, sans laquelle il serait sans valeur.

Les maires peuvent et doivent légaliser les pièces qui leur sont présentées P dans tous les cas où tin texte de loi ou un règlement administratif prescrit leur légalisation 2° lorsque la production d'un acte par eux légalisé est réclamé par un représentant de l'autorité publique 3° une troisième catégorie comprend la légalisation que les particuliers doivent produire aux agents de certains établissements d'utilité publique, tels que les caisses d'épargne, dont les règlements et les usages constants admettent que l'attestation du maire constitue une justification à la fois nécessaire et suffisante de l'authenticité d'une signature.

Pour tous les actes qui ne rentrent pas dans ces trois catégories, les maires doivent s'abstenir de donner des attestations qui n'auraient aucune utilité- réelle et ne pourraient qu'engager leur responsabilité et compromettre l'administration.

D'ailleurs, les maires n'ont qu'à se reporter à la circulaire préfectorale du 27 juillet 1900, rédigée après entente avec le parquet. Ils seront renseignés sur les principales pièces qui doivent être légalisées.

Et les commissaires de police, demandez.voas, quel est leur rôle ? Ces magistrats ne procèdent pas à ilHI![|l[|IHItFIII|!l|!rt!tl!!l!IIUIi:iillt!i!!llll!!ltlllFlllllllltllll!!lll!

des légalisations de signatures. Ilsn'ont qualité que pour certifier la matérialité des signatures apposées sur des pièces ayant un caractère privé. Cela constitue une garantie purement morale qui n'ajoute rien à ces-actes, si ce n'est d'authentifier les signataires. Elle peut d'ailleurs être refusée chaque fois que les pièces soumises sont de nature à offenser quelque intérêt légitime, soit public, soit privé. Aux deux préfectures, on signale, d'autre part, que lorsqu'il s'agit de faire légaliser un acte qui ne présente qu'un intérêt privé et dont la légalisation n'incombe pas au maire, les particuli&rs peuvent s'adresser, selon les cas, à un notaire, à un agent de change qui sont assermentés et habilités à authentifier les. documents- s*, rapportant leurs attributions prof*! Il est Impossible* étant donna lai complexité de cette matière, de don- ner d'autres indications aux partiou- üers pour tous les cas qui peuvent se présenter. Mais que çç soit dans les mairies ou dans les commissariats, à défaut du visa qu'Hs escomptent, ils peuvent être assurés M'êtfe toujours renseignés et très obligeamment, comme nous l'ayons été nous-même, Aujourd'hui samedi, temps très doux et presque fhaud

La journée d'aujourd'hui samedi w être la plus douce que nous ayons eue depuis l'automne dernier. Par suite de la présence à la fois d'un anticyclone, d'ailleurs en voie d'affaiblissement, Sur l'Europe centrale 'et d'une dépresraôn qui amènera une baisse? d'une diza'ine de millimètres sur tout l'ouest la France et qui se trouvera sur la Gas-' cogne et l'ouest de la Bretagne,, tes vents seront partout orientés au sud1 et nous apporteront les tempérarurrfe très tièdes des régions assez réchauffées. LA NAVIGATION FLUVflALE Yonne Sens 1 m. 17.

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VOLE A L'AMERICAN LEGION L'émotion causée par le vol de deux fusains de miss Owen Le Gallienne, disparus au cours d'une exposition à la Bibliothèque américaine, était à peine dissipée, qu'une affaire de tableau volé daas des conditions non moins mystérieuses passionne de nouveau la colonie américaine de Paris. Un tableau de valeur du grand arItlste américaine Ely Behar a été volé. La toile, qui a éü estimée une dizaine de mille francs, a disparu de la Légion américaine, 49, rue Pierre-Charron, où ette se trouvait en dépôt depuis quelques jours. Toutes les recherches faites .pour la retrouver étant restées vaines, •plainte a été déposée, et l'enquête ouverte n'a donné jusqu'ici aucun résultat.

Le directeur et les gardiens de la ÏLéglon américaine se perdent en .conjectures sur les circonstances de ce Vol. Une personnalité de cet établissement, que nous avons interrogée, nous a simplement déclaré

̃ Le tableau était ici en dépôt avec d'autres appartenant à des artistes américains. Ils étaient tous enfermés à 'clef dans une pièce. Lorsque son propriétaire voulut en prendre livraison, nous nous sommes aperçus que la toile avait disparu. Quand et comment ? C'est un mystère que nous n'arrivons pas à éclaircir.

Le peintre Ely Bahar, que nous avons rencontré à son domicile, 7, rue Antoine-Chantia, nous a déclaré Vers fin décembre dernier, des artistes américains blessés de guerre qui -travaillaient à l'atelier Lachenal organisèrent une exposition à la galerie Georges-Petit. Afin de rehausser l'éclat de cette manifestation, qui fut inaugurée par le Président de la République, les blessés lirent appel à toua les artistes américains de Paris. C'est ainsi que je consentis, comme mon éminent confrère George White, 4 exposer quejRues-unes, de mes oeuvres. L'exposition terminée, les taMeaux non vendus furent transportés à la Légion américaine, où les propriétaires devaient en prendre livraison. Lorsque je voulus faire prendre ma toile, elle n'y était plus. C'est un paysage de ïformandie, la Route de Bouy. l:llmntmiHiIIl_nilni:ili|[li;;i::i:!li:i::l::lHiîl!li: i::i.:i:liill

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SALONS

ET EXPOSITIONS Les remaniements des collections du Luxembourg. Intérieurs. Les manifestations particulières

Le Luxembourg vient d'être remanié encore une fois. Il est évident qu'avec le programme actuel de nos musées d'art conten-porain, on ne cessera de voir se ttanstormer les salles. à peu près sur le même rythme que les épis des Salons d'avant-garde qui. d'année en année, sans que des révolutions s'y produisent, changent pourtant suffisamment pour ne pas se répéter.

Dans le musée de la rue de Vaugirard, on est loin, néanmoins, d'uii ensemble syathétique, d'une part à cause des nombreux tableautins d'avenir douteux encombrant les cimaises, d'autre part par la faute de vides sensibles que l'on fera bien de combler à la première occasion: ainsi manquent, parmi les moins de quarante ans un Charles Blanc, le seul véritable portraitiste peut-être de sa génération, et un Marboré, dont la palette offre d'uniques possibilités décoratives.

i Les collections se sont néanmoins allais mentées de certaines pièces fort intéressantes, comme une vivante étude de Vfsage d'enfant signée Charmy. et comme la Causerie de feu Amédée de la Patellière, qui figurera dorénavant à côté de la Liseuse, acquise en 1928 et due également à ce c jeun? tant regretté par ses confrères et ses amis.

En outre, devons-nous signaler un coin de galerie exceptionnellement réussi du point de vue de l'histoire de la peinture de ces dernières cinquante années, coin consacré en grande partie au maitre Albert Besnard, dont au seuil du xx* siècle l'oeuvre, avec celui de Le Sidaner et d'Ernest Laurent occupant un panneau vol- ain, reste l'effort le plus avancé de notre Académie des beaux-arts.

A la Nouvelle Revue Française, on trouve actuellement des improvisations et esquisses de M. Fautrier.

Depuis l'invention du cubisme et même avant au début des Fauves, on n'a cessé de préconiser et d'appliquer, en peinture comme en sculpture, une simplification extrême dans l'indication du motif. Dans les milieux où Picasso et HenriMatisse incarnent la maîtrise up to date, on appelle cette façon de s'extérioriser à l'aide d'un minimum de moyens: e dépouiller son sujet

Nos lecteurs objecteront qu'en dépouillant sans discontinuer, on risque d'atteindre le néant. Avec M. Fautrier, cette évidence, si je puis dire, devient chair: ses essais de stylisation de profils dans le goût archaïque, de verdures dans le goût flamand, de nus dans le goût de Puvis et de natures mortes dans le goût de Cézanne sont à tel point laissés dans un état d'embryons que leur déchiffrage exige un robuste effort Je crains bien que ce ne soit là leur seule originalité, quoique nous ne puissions dénier à ces travaux un fond de science, de volonté, voire d'intelligence. Mais un morceau réalisé et réussi dans le silence, l'humilité et le recueillement qu'il fait de Fouquet, de Rembrandt, de Corot ou de Vlaminck sera toujours dépouillé à point, sans quoi il manquerait d'équilibre et ne serait donc pas une réussite.

Parmi les autres manifestations particulières de la quinzaine, il faut nommer chez Zak celle de Raymond Fauchet, dont André Salmon, dans une préface évocatrice, explique l'effort qui tend vers une fusion où, à parts égales, se rencontrent réalisme, sincérité et poésie chez Braun et Cie, celle des Fleurs du coloriste lyonnais Charles Sénard chez Bing, la vingtaine de toiles de Lancelot Ney, Hongrois d'origine. qui, dans son gros émail rustique, grave des chairs, des portraits, des paysages, avec cette tranquille certitude que donnent la franchise et l'inspiration directe chez Lucy Krogh, les débuts, si je ne m'abuse, du jeune et clair ï'^rcel Jallot, chez Druet, les fragments de fresques d'unp adorable finesse que nous devons au pinceau du célèbre animalier espagnol Mateo Hernandez.

Enfin, à la galerie Th.-Briant, sous -le titre d'Intérieurs, on a réuni une suite de tableaux au nombre desquels les amateurs remarqueront surtout une Chaumière, brossée par Pissarro à la manière des populistes hollandais de 1870 une Fillette qui balaie, par l'inimitable Renoir une prenante Salle à manger. pleine de vérité, par Pierre Devaux un Forain d'exceptionnelle tonalité, et une exquise Intimité par Laprade, sans oublier un petit Bonnard. qui ressemble à un Vuillard comme deux gouttes d'eau.

P.-S. Dans le courant d'avril aura Heu, au Pavillon de Marsan, une rétrospective consacrée au Décor de la vie sous la UV République (jusqu'à faisant suite aux expositions, dédiées à l'Epoque romantique et au Second Empire, des années précédentes.

UNE PLANCHE D'ECHAFAUDAGE SE ROMPT

Deux ouvriers sont grièvement bleaée Deux ouvriers maçons travaillaient hier après-midi sur un échafaudage établi au cinquième étage d'un immeu- ble, 180, boulevard Voltaire.

Vers 16 h. 15, une planche se rompit soudain et les infortunés furent brusquement précipités dans la cour de 1lmmeuble.

Des voisins les relevèrent inanimés, et la police, prévenue, les fit transporter à l'hôpital Saint-Antoine.

Ce sont deux hommes mariés Auguste Chaulet, quarante-cinq ans, demeurant 292, rue Saint-Jacques. et Alfred Brunet quarante-quatre ans, domicilié 4, rue Nicolai.

M. Poggi, commissaire de la Roquette, a ouvert une enquête en vue d'établir les responsabilités.

Dans la soirée, l'état des malheureux ouvriers était considéré comme désespéré.

Au procès Dunikowski

L'avocat général Bonnauicux requiert contra le condamné la confirmation du jugement

Répondant aux plaidoiries pronon06es la veille par M* J.-Ch. Legrand, en faveur de Dunikowski, M. Bonnas.¡eux, avocat général, a conclu à la confirmation du jugement prononcé eontre le fabricant d'or

Le ministère public constate, en effet que les manœuvres constituant l'escroquerie, se trouvent réunies. Mais Il estime que la balance doit être tenue égale entre la coupable et les victimes. Une sorte de légende s'était créée, dit M. Bonnassieux. Un homme, fabriquait de l'or Mais, si te procédé avait été sérieux, Dunikowski n'aurait pas manqué de l'apporter à l'Etat. Au lieu de cela, qu'avons-noua vu ?

L'accusateur se montre sévère envers les plaignants.

Il ne s'agit pas de petits épargnants, estlme-t-il, mais de gens avertis, nullement désintéressés, qui poureuivalent un but de lucre et auxquels la perspective de bénéfices considérables a fait perdre tout esprit de contrôle Le ministère public n'en conclut pas moins à la confirmation, et la cour rendra aon arrêt jeudi prochain.

VANDERPYL.

FAITS DIVERS Quatre coups de feu sur des agents Rue Lepic, les agents Oubert et Bessanna, du XVIII' arrondissement, ont essuyé un coup de revolver et trois autres coups de feu rue Constance. Aucun d'eux n'a été atteint. M. Gérardin, commissaire des Grandes-Carrières, procède à une enquête.

Un drame douloureux

Dans un hôtel, 5, rue Fauvet, on trouve Inanimés Mme Rose Atroune, vingt-six ans, qui tenta de se suicider au moyen du gaz d'éclairage, avec son fils Henri, cinq ans. L'enfant est mort. Mme Atroune est à Lariboisière.

Pour une cigarette

M. Maurice Auger. trente-quatre ans, comptable, 10, rue Cousin, à Cllcby, qui avait pris un taxi avec sa femme et une amie, ouvrit soudain, au moment où Il se trouvait en face du 48, boulevard de Cltchy, la glace Intérieure de la voiture. Puis, tirant un revolver de sa poche, il l'appliqua sur la tempe 1u chauffeur, Auguste Delno. de Clamart

Donne-moi une cigarette ou je te brûle.

Le chauffeur obéit à l'injonction. Mais. arrivé à destination, il prévint des agents qui appréhendèrent M. Auger. Celui-ci, furieux, les roua de coups. Conduit au commissariat, Il a nié les faits qui lui étaient reprochés. Au dépôt.

Des cambrioleur* arrêtés

Le commissariat d'Aubervilliers était avisé hier matin par le poste central du X- arrondissement que trois individus suspecta, porteurs de l'outillage spécial cher aux cambrioleurs, avalent été arrêtés faubourg Saint-Martin. Ces individus Emile Gelée, vingt et un ans, crémier, sans domicile Edouard Legrand, dix-neuf ans, boucher, et Pierre Ceville, vingt ans, boucher également, tous deux 43, rue Simonie-Franc, avaient avoué qu'ils venaient de cambrioler l'école du Montfort, à Aubervilliers. et de tenter d'entrer par effraction chez le concierge, M. Laurent Légère, mais qu'ils avaient été obligés de s'enfuir. Ils avouèrent en outre une tentative de vol, dans la même nuit, dans une chapellerie. 47, rue de Flandre, à Paris. Ils indiquèrent en outre qu'ils avaient l'intention de cambrioler Mme Rosa, demeurant rue Dussoubs. à Paris, chez laquelle ils espéraient faire une fructueuse visite.

La foire-braderie de Saint-Denis L'union des commerçants, industriels et entrepreneurs de Saint-Denis organise cette année pour la deuxième fois une foire-braderie qui se déroulera aujourd'hui à partir de 14 heures jusqu'à demain soir. Une reine de la braderie a été élue Mlle Paule Seifritz, et ses demoiselles d'honneur sont Mlles Marcelle Nihoul et Odette Vernet, toutes trois vendeuses dans d'importants magasins de la ville. Au programme de ce jour sont prévus cortège de la reine, bals populaires et illuminations.

Escroquerie au c6ômage

Sur la plainte de la mairie de Drancy, un manoeuvre,, Marc Coret. quarante ans. 5, rue Arsène, en cette localité, petit propriétaire en- cette ville également, qui avait touché indûment depuis plus d'un an des allocations de chômage, a été arrêté et envoyé au dépôt. Son épouse, femme de ménage, travaillant régulièrement, sera poursuivie pour recel.

Vol de 100.000 francs de bijoux L'appartement que M. J.-B. Davy occupe 32, boulevard du Montparnasse, a été cambriolé hier dans les circonstances suivantes

Pendant que la domestique, Mlle Labrousse, s'était absentée pour faire ses courses habituelles, un ou plusieurs malfaiteurs, à l'aide de fausses clefs, s'introduisirent chez M. Davy, ouvrirent une armoire, qu'ils fouillèrent de fond en comble et refermèrent après avoir fait main basse sur des bijoux valant 100.000 francs. M. Carrié, commissaire de police du quartier Montparnasse, enquête.

Manifestations de sympathie

Les gradés et gardiens du XIX* arrondissement (lettre A) ont, au cours d'une réunion intime, offert un souvenir au brigadier Plessix à l'occasion de sa mise a la retraite.

Une quête faite au profit des œuvres de la P. P. a produit 102 francs.

D'autre part. les gradés et gardiens de la paix du XV* arrondissement (lettre B). poste de Saint-Lambert, ont remis à leur collègue Ernest Nuzillard la médaille des vingt ans de service. Une quête, faite au profit des orphelins de la préfecture de police et de la Maison de santé, a produit 101 francs.

Beaucoup de mai. pour un mince butin Au cours de la nuit de jeudi A vendredi, des cambrioleurs ont escaladé une haute palissade rue du Sahel et sont ainsi descendus dans un terrain vague puis lis ont sauté un mur de 4 mètres de haut Ils se trouvèrent alors dans les établissement Jiffey et Cie, dont l'entrée est 4. rue de Rambervillers. Espérant découvrir la paye des ouvriers, ils éventrèrent le coffre-fort après avoir coupé les fils électriques et brisé le téléphone. Mais ils ne trouvèrent que 300 francs en menue monnaie et des timbres.

Lert accidents de la rue

Devant le domicile de ses parents, 46, rue Lacroix, le jeune Michel Ruhl, huit ans, est renversé par un taxi. Bretonneau. M. Placide Jlillevaz, soixante-quatre ans, habitant 81. avenue de Saint-Mandé. renversé cours de Vincennes. le 23 novembre dernier, par une auto, a succombé hier, après trois mois et demi de souffrances, à l'hôpital Tenon. Le corps a été transporté à l'institut médico-légal aux fins d'autopsie.

On envoie l'infirmerie spéciale du dépôt Justin Hyvernat, maçon, trente et un ans, habitant 86. rue de l'Eglise, qui, place Féllx-Faure. s'en prenait aux passants et les frappait.

M. Delostel, demeuramt 86, rue du Cherche-Midi, ayant commis l'imprudence de jeter une allumette enflammée dans un seau d'encaustique, le feu se communiqua à son logement dont le mobilier a été détruit M. Delost&l a été légèrement brûlé & la main gauche.

Passant rue de Bellevtlle, un Italien, M. Enrico Pagagni, trente ans, domicilié 12, .rus Mercœur, est frappé de congestion et meurt Tenon.

M. Emile Mathon, vingt ans, habitant 41, rue Piat, retirait son revolver de sa poche soudain un coup partit une balle vint le frapper à la poitrine. L'imprudent jeune homme a été admis à Tenon. Un vol avec effraction a été commis hier matin, 92, rue Lafayette, au préjudice de Mlle Henriette Balle. Cinq mille francs d'argenterie et de bijoux ont été dérobés. On rècherche un Individu paraissant âgé de quarante-cinq ans. vêtu avec élégance, qui, chez des commerçants du quartier de la Madeleine, a soldé des achats au moyen de faux travellers-chèques de 20 livres sterling.

En procédant hier, sur le quai de la station du métro c Pereire », à l'arrestation d'un mendiant, le gardien de la paix Ernest Pothelet, du XVII- arrondissement. fait une chute et doit cesser son service. Le théâtre ambulant pour les enfants a offert gracieusement une matinée aux enfants des écoles de GenUlly. M. Gwin, directeur, a tenu à donner un spectacle ravissant, et nos bambins ont pu applaudir cœur joie tous les artistes bénévoles et désintéressés.

Neurasthénique, M. Aimé B a c o n soixante ans. manoeuvre, 40. rue Laugier, Parla, a tenté de se suicider en se tirant une balle de revolver dans la tête alors qu'il était assis sur un banc. avenue de Neuilly, à Neuilly-sur-Seln«.

pont de Stains, A Saint-Denis, le cadavre d'un homme inconnu paraissant âgé de trente trente-cinq ane et mesurant 1 m. 70. De forte corpulence, l'inconnu était vêtu d'un veston noir. d'un chandail gris. d'une chemise à rayures blanches et roses, d'un pantalon à rayures, coiffé d'un béret basque et chaussé de souliers bas noirs. Le corps a été transporté l'institut médico-légal aux fias d'identiftcation.

L'EXPOSITION RABELAIS SERA CLOSE LE 19 MARS MatgrB la faveur que lui marque le public et les demandes de prolongation que reçoit l'administration de la Bibliothèque nationale, l'exposition Rabelais fermera ses ortee le 19 tnars, à 17 heures, irrévoca- blement. Pendant près de deux mois, on aura pu y admirer l'ensemble des docu- ments concernant le grand écrivain. aee autographies. les éditions originales de son œuvre, représentées pour beaucoup par des exemplaires uniques du plus haut prix. ses portraits, des tableaux, des estampes, des tapisseries évoquant le milieu d'humanistes, de médecins et d'hommes politiques où il a vécu et travaillé.

Dans quelques jours, la précieuse réunion se dispersera et les joyaux qui la compo- saient regagneront les musées, les biblio- thèques publiques et privées qui les avalent généreusement prêtés.

Aujourd'hui samedi, à 17 heures, M. Sey- mour de Ricci donnera une conférence sur c La bibliophilie rabelaisienne. »

Le gaJa de bienfaisance qui devait avoir lieu le 12 mars à la salle d'Iéna, au proftt des oeuvres du comité S. S. B. M. (Croix- Rouge française) de Boulogne-Billancourt, a dû, pour des raisons de force majeure, être reporté au samedi 25 mars. à 15 heures.

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QUESTIONS FISCALES Essayons ce mettre quelques clartés dans les nouvelles dispositions fiscales votées récemment

Nous parlerons d'abord de celles qui intéressent les contributions directes, et notamment l'impôt général sur le revenu.

On sait que tous les revenus sont frappés par deux impôts un impôt cédulaire relatif à chaque nature de revenus, et l'impôt général, qui est basé sur la totalité des revenus et constitue, en réalité, un impôt de superposition. C'est ce dernier impôt qui, seul, va être augmenté temporairement de 10 pour l'année 1933 (revenus de 1932) il figure au bas de la feuille d'avertissement reçue chaque année, alors que les impôts cédulaires (traitements, salaires, bénéfices commerciaux, etc.) figurent sur la même feuille, mais à une ligne spéciale pour chacun d'eux. Ceux-ci ne sont frappés par aucun impôt nouveau, sauf toutefois les traitements des fonctionnaires. Faites donc votre déclaration comme les années précédentes, avec cette différence que le délai de déclaration est prolongé, pour 1933, jusqu'au 31 mars, et pour tous les contribuables.

Si votre situation et vos charges de famille sont les mêmes qu'en 1932 et si vos revenus sont identiques, votre cotisation de 1932 sera augmentée de 10 mais seulement en ce qui concerne l'impôt général. Vous ne subirez pas d'augmentation pour les impôts cédulaires. Si vos revenus sont différents, vous pouvez les calculer d'après les mêmes tarifs qu'en 1932 et vous rendre compte facilement de la surtaxe que vous allez subir sur l'impôt général en 1933.

Une loi du 15 juillet 1932 avait modifié le barème de l'impôt général sur le revenu pour 1933 et ü en résultait une augmentation moyenne de 20 Cette loi a été abrogée. Beaucoup de personnes ont supposé que la majoration de 10 se greffait sur ce nouveau barème il n'en est rien, heureusement.

Nous ajouterons prochainement des explications complémentaires en ce qui a trait à la déclaration des maisons louées et de celles occupées par les propriétaires, etc.-

P. DUMABAUD.

L'avocat général Lagarde

requiert la mise sous séquestre des biens russes « à l'abandon » Chargé par le ministère public de gérer les biens russes à l'abandon, M..Tandon, administrateur judiciaire, poursuivait en seconde instance certains industriels et banquiers qui s'étaient refusés à remettre sous sa garde les sommes en roubles ou en bons du Trésor russes qu'ils détenaient depuis la guerre, et qui s'élèvent à plus de 300 millions.

A la suite des plaidoiries que nous avons relatées, l'avocat général Lagarde a développé hier ses conclusions devant la première chambre de la cour. Il a requis la confirmation de l'ensemble du jugement en ce qui concerne la Banque de l'Union Parisienne et la Banque Hoskler, ainsi qu'en ce qui concerne les fournisseurs des armées du tsar, tels, que les carrosseries Kel'lner ou les ateliers du Creusot (Schneider et Cie). Ces créanciers, en effet, réclament des compensations conventionnelles, qui peuvent être discutées. Par contre, l'avocat général Lagarde a estimé que la banque Louis-LouisDreyfus, qui fournit une comptabilité complète de sa créance, a droit à des çompen3atiorti^lêgales qui ne sauraient être contestées. Arrêt à huitaine.

LE PRÉFET DE L'OISE ECHAPPE A UN ACCIDENT Une auto conduite par M. Raymond Motard, demeurant 4, rue du DocteurFourcault, à Nanterre, est entrée en collision, hier matin, rue du Four, avec la voiture de M. Le Beau, préfet de l'Oise, que pilotait son chauffeur. Sous le choc, Mme Le Beau, qui se trouvait dans la voiture en compagnie du préfet et de son fils, a été légèrement contusionnée à l'épaule droite. Le préfet et sa famille ont été reconduits à Beauvais par l'auteur de l'accident. M. Peltier, commissaire du quartier Saint-Germain-des-Prés, a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.

L'ORGANISATION DES FORCES AERIENNES DE MER

L'Officiel publie un arrêté interministériel air-marine qui commente et complète les dispositions du décret du 27 novembre 1932 portant organisation des forces aériennes de mer.

Le nouvel arrêté qui vient de paraitre met au point le grave problème de l'organisation des forces navales aériennes en précisant en particulier les prérogatives des divers échelons du commandement. Il continue l'oeuvre entreprise, il y a quelques mois, par MM. Painlevé et Leygues, qui dirigeaient pendant le dernier ministère Herriot l'Air et la Marine et qui, grâce à leur parfaite connaissance des intérêts de leurs départements, avaient établi par le décret du 27 novembre 1932 l'accord indispensable.

La solution apportée à un problème délicat posé depuis plus de quatre années fera rapidement sentir ses heureux résultats.

M. G. Leygues, ministre de la Marine, et M. Pierre Cot, ministre de l'Air, viennent de marquer là une nouvelle étape dans l'oeuvre de collaboration de leurs deux ministères.

L'accord franco-allemand

sur les paiements commerciaux Le résultat de l'entente intervenue entre la France et l'Allemagne pour assurer un meilleur règlement des créances commerciales françaises a donné des résultats qu'il est déjà possible d'apprécier.

Au 28 février, l'office franco-allemand des paiements commerciaux avait permis ie recouvrement de créances trançaises formant un total de 1.958.112 reichsmarks représentant 11.835.000 fr. Un escroc au mariage se disait médecin militaire II y a quelque temps, Albert Timermanp, vingt ans. demeurant à Hautebuc (Somme), rencontrait dans un bal de la rue de la Gaité une jeune bonne avec laquelle il se lia.

Je suis, dit-il, aide-major. Voulezvous devenir ma femme ?

Il vint d'ailleurs plusieurs fois en uniforme de médecin militaire voir la jeune domestique qui, flattée et mise en conflance, lui remit une partie de ses économies soit 2.000 francs pour les frais indispensables à la cérémonie nuptiale.

Or, à quelques jours de là, elle recevait une lettre écrite par Timermann lui-même et qu'il avait signée du nom de sa mère.

« Je suis flattée de voir que vous aimez mon fils, disait-elle en substance, mais mon mari s'oppose à ce mariage, et ce n'est pas avec sa maigre solde que mon' fils pourrait vous faire vivre. Il faut donc renoncer à cette union. Se voyant bernée et dépouillée, la jeune fille a déposé une plainte contre Timermann, qui sera poursuivi pour escroquerie et port illégal d'uniforme.

UNE VIEILLE AFFAIRE D'HERITAGE Un coffre-fort contenant de nombreuses valeur. ouvert par autorité de justice Des hommes de loi ont procédé hier après-midi à l'ouverture du coffre-fort de Mme Heidelbach, dans le sous-sol de la Banque Belge, place de la Bourse, en vertu d'une ordonnance de référé du 8 septembre 1932. C'est un acte d'une longue procédure, puisqu'elle remonte à 1906, date du décès d'un Alsacien, M. Samuel Woog. qui, après avoir eu maille à partir dans son jeune âge avec la justice française, s'était réfugié en Amérique, où il avait pris le nom de Charles Rubens, s'était fait naturaliser et avait gagné, paraît-il, des millions de dollars. Woog, alias Rubens, était né le 3 septembre 1818 à Buschwiller (Alsace). Après fortune faite dans le commerce des diamants, il était revenu se fixer à Paris, 19, avenue d'Iéna. A sa mort, on trouva un testament instituant MM. Ickelhelmer et Heidelbach légataires universels. Le premier, pour ses biens d'Amérique le second, pour ceux de France. Les héritiers naturels de M. Woog, recherchés et, finalement, groupés par M. Georges André, expert philatéliste près l'Hôtel des ventes, attaquèrent le testament, lequel, d'ailleurs, aurait été volé au cours de la procédure sur un paquebot entre New-York et le Havre. Comme il était rédigé selon les lois américaines, les légataires soulevèrent la question d'incompétence défendue et gagnée par M" Millerand en première instance et perdue en appel C'était en 1908.

La guerre fit retarder la procédure. M. et Mme Heidelbach étant morts eux aussi, leurs héritiers, dont Mme Vallach. soeur de Mme Heidelbach et mère du député actuel de Mulhouse, entrèrent en possession des biens de leur parente. Les héritiers naturels au nombre de cent quinze dont une partie est représentée par M" Henri Gérard, avocat; Cavenet, avoué, et l'autre par M" Pournin, avocat, et Regner, avoué, revendiquèrent à nouveau l'héritage. Mme Heidelbach, qui avait survécu à son mari, possédait un coffre à la Banque Belge indiquée plus haut. Ce coffre avait été mis sous scellés au cours de la procédure. On l'a ouvert hier, en présence du directeur de la banque, de M. Sauton, greffier de paix du Il* arrondissement; MM. Collet, notaire; Bëlier, commissalre-priseur Coudert-Bos, solicitor américain; des avoués des héritiers et de M* Hoquin, avoué de la famille Vallach, héritière de Mme Heidelbach.

On a trouvé dans le meuble, ou plutôt, soyons précis, dans le quart de coffre loué par la de cujua, trois gros paquets enveloppés de papier jaune. Le premier contenait les titres de propriété de l'hôtel de l'avenue d'Iéna le second, 455 actions des mines de Yoli (Pérou), ayant appartenu à Mme Heidelbach, ces actions d'une valeur nominale de 500 francs, parait-il, sans marché actuellement et provenant de la succession du baron de Picard, frère de Mme Heidelbach. Le troisième scellé renfermait 112 actions au porteur de la banque Vallach, de Mulhouse. Un procès-verbal a été rédigé sur-lechamp par le notaire et le greffier de paix qui ont fait des trois scellés un paquet imposant que le notaire a emporté pour être déposé aux minutes de son étude.

Disons enfin que rendez-vous a été fixé aux héritiers des deux parties le 27 mars dans l'étude du notaire pour l'inventaire détaillé des scellés trouvés dans le coffre de Mme Heidelbach. D'après M. André, les meubles et tableaux garnissant l'hôtel de l'avenue d'Iéna, mis sous séquestre, auraient une valeur de 5 8 millions de francs et les biens américains de M. Rubens seraient de l'ordre de plusieurs centaines de millions de dollars.

Un légionnaire s'accusait d'un crime pour « revoir Beauvais »

Et. de fait, il fut transféré de Marrakech à Beauvais

La nostalgie des ciels de France, l'insidieux « cafard », a suggéré a un légionnaire en garnison à Marrakech une supercherie dont il aura à rendre compte aux juges militaires.

Engagé le 16 novembre 1931 à Paris, sous le nom de Louis Roger, ce légionnaire, qui était employé comme dactylographe au bureau du colonel commandant le étranger, à Marrakech, écrivit dernièrement au procureur de la Républlique à Beauvais. Il s'accusait d'avoir, l'avant-veille de son engagement, tué, au cours d'une rixe, un camarade appelé Plerret, de trots coups de couteau au bas-ventre.

Le drame s'était déroulé, précisait-Il, un soir, en bordure du Bois-Brûlé, à Notre-Dame-du-Thil, à deux kilomètres de Beauvais.

Son coup fait, le meurtrier aurait transporté le cadavre de sa victime dans les bois, où il l'avait, disait-il, enterré.

La gendarmerie de Beauvais ayant vainement effectué des recherches, on fit venir le légionnaire pour qu'il indiquât l'endroit où Il avait enfoui le corps. Arrivé hier à Beauvais, le légionnaire confessa la mystification qu'il avait machinée et il déclina sa véritable identité: Edouard Lambert, trente-six ans, dactylographe à Beauvais. Pressé d'expliquer les raisons qui l'avaient poussé à agir de la sorte, Lambert déclara « Je n'ai pas commis de crime, Je voulais, ayant le cafard, revoir Beauvais »

Lambert va être reconduit à son corps mais il aura à répondre à la justice militaire du délit d'outrage à magistrats.

A Antony, une automobile inconnue renverse et tue une fillette

En face du numéro 184 de l'avenue Aristide-Briand, à Antony, la jeune Jeanne Vogtmann, âgée de onze ans, demeurant 8, rue Florian, même localité, a été renversée par une auto se dirigeant vers Orléans. Bien que l'accW dent se soit produit en plein jour, il n'a été possible à aucun des tétitoina de cette scène rapide de relever le numéro du véhicule. Le conducteur de celui-ci poursuivit sa route à toute vitesse, sans s'être soucié ou, peut-être, rendu compte de l'événement.

Transportée à l'hôpital des EnfantsMalades, la flllette y décéda.

Pour les vieux travailleurs exclus des assurances sociales Sur le rapport de M. Peissel, la commission d'assurance et de prévoyance sociales de la Chambre a procédé à un premier échange de vues sur les différentes propositions concernant les vieux travailleurs exclus de la loi sur les assurances sociales.

Le rapporteur, chargé d'une enquête au sujet des répercussions financières, apportera dans le plus bref délai ses conclusions à la commission.

LES AFFICHES ILLUSTRÈES DES CHEMINS DE FER DU MIDI La Compagnie du Midi a l'honneur de rappeler au public qu'elle a fait éditer une Importante série d'affiches artistiques représentant les. sites les plus pittoresques des réglons desservies par les lignes de son réseau et par ses services d'autocars. Ces affiches seront mises en vente au prix de 5 franc» l'exemplaire, franco 5 fr. 45. aux services du tourisme et de la publicité de 1» Compagnie du Midi, boulevard Haussmann. à Paris (IX"). La liste complète est envoyée sur demande.

FETES ET REUNIONS Lee Amis de 1914 ont reçu M. Gustave Kahn.

Le Bal du droit, donné au Palais d'Orsay. a obtenu le plus brillant succès, j Le bureau de la chambre nationale des coopérative» a tenu une réunion privée à son siège, rue de Lancry. Il s'est entretenu avec les présidents de plusieurs syndicats, afin d'élaborer des statuts.

LES COURSES HIER A MAISONS-LAFFITTE La reprise des courtes plates La première du sport légitime est un événement. Hier, ce grand jour coïncidait avec une belle journée de printemps, et il y avait à Maisons-Laffitte nombreuse assistance dans les deux enceintes.

Le sport fut Intéressant et, fait plutôt rare à une réunion de réouverture, les favoris se sont bien comportés dans la plupart des épreuves. Cela tient sans doute à la clémence de l'hiver qui a permis d'entraîner les chevaux presque sans interruption. Le Handicap Optional, l'épreuve princLpale du programme, est revenu notamment à Bamako, qui était le concurrent le plus appuyé au mutuel. C'est par quatre longueurs que le poulain de M. Raoul Meyer a battu ses quatorze adversaires.

Aujourd'hui, à Saint-Cloud, dans le Prix La Camargo et dans le Prix Omnium IL nous allons revoir quatre poulain* et pouliches de trois ane classés parmi les dix premiers de leur génération, entre autres Pantalon, le chef de file. Dès le début de la saison, nous voici en plein dans le grand aport,

Les résultats

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(A vendre aux ench. 6.000 fr. 900 m.) 1. Belle Epine (W. Johnstone).G 10 60 à M. P. Wertheimer p 6S0 Dame du Turf (A. Woodlaad)..P 18 3. Chebli (P. Pappalardo) P 28 4. Melnitz (E. Lethien). Non placés Pescadores (L. Lesain) Diamond HI1I (R. Tondu) Hélette (J. Wein) Imatra (C. Morjau); EsclarmondeIl (E. de Cock); Sea Blue (R. Fortin) Cicy (M. Béguiriatain) Massilia II (C.-H. Semblât) Escampette II (G. Bridgland); Marquisette (E. Goldin) Reine Marguerite (G. Duforez) Gesha (L. Vaixefflsch) Bretonne (G. Thomas). Distances 1 long, i, 2 long.. il long. Dix-sept partants. PSIX ROSE DE MAI

(10.000 francs. 1.800 mètres)

1. Cobée Il (C. Sautour).G 7560 à M. Ch. de Schoutheete P 18 2. Corbeille de Noce3 (H. Brierre) P 7 50 8. Douchka (G. Bridgland) F 89 » 4. Palma Christi (A. Rabbe). Non placés Kate de Savoie (G. Duforez) Ziberly (G. Jusseaume) Mutine (J. Le Corre) Hamadryade (F. Hervé) Janthine (G. Delaurie) Nini Tango (L. Fouitlade) Waiked Over (M Rivaux) Cambodgienne (L. Lyne) Finalba (R. Arnai); Riviera II (J. Chevalier) Corbie (A. Hatton) Atlantide (R. Fortin) Raiponse (M. Bonaventure). Distances S long., 1 long. 2 long. Dix-sept partants. PRIX D'AUBESGENVILLE

(A vendre aux ench. 6.000 fr. 2.000 m.) 1. La Sonkina (R. Arnal) <i 15 50 au comte T. de Gramedo.P 2. Cyclone IV (G. Duforez).P » 3. Lantkez (J. Cley) Micheline (E. Lethlen). Non places Cora Pearl Il (L. Fouillade) Tokio (C. Lombard). Distances long. 4 long., 2 long. Six partants.

HANDICAP OPTIONAL

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PRIX BRISECŒUR

(12.000 francs. 2.000 mètres)

1. Sllvano (R. Brethès) G 14 50 à M. Robert Lazard P 7 50 2. Filali (E. Lethien).P 18 50 3. Dorando (A. Hatton).P 9 » 4. Rébus (C.-H. Semblât). Non placés: Le Brousté (N. Pelât) Choyé (H. Signoret) King Coal (L. Vaixelfisch) Abyta (A. Rabbe). Distances 3 long., 2 long., 8 long. Huit partants.

PRIX PRIORI

(10.000 francs. 2.200 mètres)

1. Talisman (G. Bridgland) G 43 » à M. Fr. Plante.P 2. Metchout (G. Delaurie) P 8. Teddy's Double (A. Hatton)..P fi » 4. Mélusine (N. Pelat). Non placés Coquelet (A. Martinez) Lady Ceci! (L. ChristJe) Chechaouen (A. Lavialle) Dlogéne IV (G. Kréel) Diamantaire (Q-H. Semblât) Abondance (E. François). Distances 1 long., 1 long., 1 long, ï. PRIX DE L'ESSONNE

(Raies, 10.000 francs. 3.000 mètres) 1. Namouna (H. Haes) G 26 50 à M. Ed. Haes senior P 14 50 2. Ali Pacha (M. Brunet).P :Il 50 Dark and White (A. de Garcia) 4. Whisky King (R. Trémeau). Non placés Zéralda (A. Hatton) Gibus (W. Holmes) Frénétique (R. Gesson), tombé. Distances courte tête, 1 long. t, 4 lone. Sent nartants.

Aujourd'hui à Saint-Cloud, à 14 heures NOS PRONOSTICS

Prix des Tulipes (à vendre. 7.000 francs. 800 mètres) Siamoise, Croi3lc.

Prix de Mary (12.000 fr., 1.300 m.) Motssac, Canterbury Bell.

Prix de Barblion (à vendre, francs, 2.600 mètres) Palestrino, Bel Idéal. Prix La Camarfo fr., 1.500 m.) Spirituelle. Arpette.

Prix .lacques Papin (lô.iKHi Ir., m.): Cœur de Lion III, Baron d'Urfé.

Prix Omnium Il lr., 1.600 m.) Pantalon, Lord Byron.

Prix Georges Baltaizi francs. 2.100 mètres) Hyères, Tapeur.

A L'ACADEMIE DIPLOMATIQUE INTERNATIONAL!

L'Académie diplomatique internationale a siégé hier, sous la présidence du vicomte de Fontenay, ambassadeur de France. Après un rapport présenté par M. Frangulis, secrétaire perpétuel, sur les travaux en cours pour la publication prochaine du Dictionnaire dtplomatique et une communication de M. Aausson, président de la cour d'appel mixte d'Egypte, sur le régime capitulaire en Egypte, M. Sawada, clief de la délégation permanente du Japon Il la S. D. N., a fait un exposé de la politique du Japon en Extrême-Orient et à ia S.D.N. On a cru, a-t-il notamment déclaré, que si l'on acceptait les conséquences de la thèse japonaise sur le caractère exceptionnel du conflit, on compromettrait l'autorité des principes qui se trouvaient en cause. Il n'en est rien. Depuis vingt ans, la Chine est plongée dans le désordre. Le Japon le constate avec regret et une Immense inquiétude. Un droit spécial s'est créé en Chine au profit des puissances étrangères, qui constitue une dérogation au droit commun du droit International. En vertu des traités, des troupes étrangères stationnent en Chine. Il en est de même pour le Japon en Mandchourie. En dépit des objections que le Japon avait élevées contre les procédures suivies à Genève durant dix-sept mois, le Japon a exposé sa thèse devant le conseil et l'assemblée. Deux grand*s puissances ayant de vastes intérêts en Extrême-Orient sont restées en dehors de la Société, mais ont néanmoins participé aux délibérations de la Société. La présence des troupes japonaises a permis a la Mandchourie de réintégrer son indépendance. La consolidation du nouvel Etat apparaît comme i* ienl moyen d'assurer la paix et l'ordre un Extrême-Orient. Personne n'a proposé de solution précise et pratique qui puisse se substituer à la nôtre. On a admis la fiction que la Chine existe sous forme d'un Etat Le gouvernement de Nankin n'a sous son contrôle que trois provinces sur dix-huit. M. Serruys, ancien président du comité économique de la S. D, N., a parlé de la conférence économique mondiale, concluant en disant que cette conférence ne devra se réunir que pour prendre des Initiatives prudentes, en vue d'obtenir aes résultats certains.

LE TRAFIC AERIEN

Sur les lignes de l'Air-Union Voici comparées, pour 1932 et les statistiques de l'Air-Union pour le mois de février

Kilomètres parcourus 137.664 (1932). 176.823 (1933) pasaagers :• 1.238, marchandises 71.575 kg, 99.200 kg poste 2.641 kg, 2.736 kg.

Sur les lignes Farman

Le trafic des lignes Farman pour 1933 aa chiffre ainsi

Parta Anvers RotterdamAmsterdam. Passagers. 369 marchandiaes. 36.303 kg poste, 944 kg 783 kilomètres parcourus 44.160.

Paris-Cologne-Berlin. Passagers, 337 marchandises, 7.076 kg poste, 318 kg 201 kilomètres parcourus, 43.584, soit, au total, 87.744 ktn. parcourus en collaboration avec es compagnies associées K.L.M. et D.L.H. AU CADRE DE RESERVE Le général de division Atrer, disponible, est placé dans la section de réserve.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse dn Vendredi 10 Mars

Notre place est retombée dans une inertie très voisine de la paralysie. De nouveau lès séances se traînent languissantes, au milieu d'une ambiance d'indifférence. La prolongation du moratoire bancaire et de l'embargo sur l'or aux Etats-Unis par une proclama·tion du président Roosevelt rend chacun extrêmement circonspect. Les opérations se réduisent au strict minimum. D'ailleurs, l'arbitrage lui-même a considérablement réduit ses achats toutefois, la Royal Dutch a été la vedette du marché et s'est montrée ferme.

Dans ces conditions, après une ouverture quelque peu empreinte d'irrégularité, la tendance est devenue lourde, pour se redresser par la suite et terminer sur une nuance un peu meilleure sur la plupart des compartiments. Les rentes elles-mêmes, qui avaient été tout d'abord affectées par l'ambiance générale et par le manque d'affaires, ont été robjet d'une reprise aux abords de la clôture. On finit aux environs immédiats de la veille et même en léger progrès sur les rentes.

Aux changes, la nvre sterling termine à contre 88.10 la veille, en avance de quelques fractions.

Derniers cours aux rentes, 3 perpétuel, 77.10 contre 76.90 (+0,20) 1M7 contre 4 1918. contre (inchangé) amortissable 1920. 116,50 contre 117,70 (-0,70) 4 1925, 104.60 contre 104,45 4 1/2

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT )ont prtoW' l«q jour prtcM' Ito jour préofci' Un lent P A R Q U E T Pathélcapttal) 102 perpétuel 76 00 77 10 70 71 95 1870 1870 88 60 86 M 40 Rnsw consolidé 6 amortis. 11Q 117 75 Herbe Hm. 26 20 25 4 104 104 104 104 60 Turquie Dttte Ott. 27 60 90 Z7 26 4 !s %19:!2.trauo.B ftt SO 91 Iianq.Nat.du Meilq. 166.. 170 Cataire autonome. 930 Banque Ottomane 47? 475 Banque (le France.. 11550.. HJOO.. 11500.. Créd.Fon&KdyDtieh i»ao 1964 Banque d'Alïérie. 9625 9«7O Cir.Pac.Hailwsy Cy SS4 Îâg B. Pari» et Pays-Bas 1575 167 i 1585 1475 WuoiM-Ut« ordln. 72.. il,. Banq.de l'Ull.Paris. 403.. Moateeatlnl 140.. 188.. Oomp. Aérienne.. 1070 Jtlo-Tlnto 1380 1400 Çompt. Nat. d'Esc. 1111 J115 Azote StéNorvé».. Créd. Comm. France 750 Laut. Nltr. Cr Ltd. 44 45 Oféd.I'ono.deï'nuwe 4B55 Bout) Dutrt». 1«S1 14W Sodéte (5toenJ«. 10B4 10SS "•*•'

Rente Foncière 6O0 H A N Q U E Soc. Gén. Foncière. 144 SO 146 Sue» 16970.. IBSfiO.. 18D80.. Bon» Met. 6 1913 184 50 Société civile, 3»U 3825, Banq.Nat.ifExypte. 2888 2«8& Bit .̃ 789.. MeikanEagle 60 Midi SUT» Plan». B5 35 S0 Notd 1405 U04 1395 1SS0 Colomb» 53 50 Or* 951.. Oouconli» 40 50 40.. Santa -Fé. 826.. 818.. 827.. Shell 194.. 1M.. Métropolitain 1258 1260 1250 1209 De Beere ordinaire. 420 407 Parisienne ludnutr. Juterslontein 100 50 100 100 Lyonnaise des Baux Brakpan 486 50 Distrib.il'Electrirfté 2180 2175 Kast Rand. 110 110 a0 107 Electricité (le Paris. 1060 10S5 «oldflelda 191 193 189 50 Klectr. tic la Seine.. 646.. Crown Mines 607.. 697.. 0fl2 Ranci Mines. 460.. V" Gén.ii'Etectricite 2200 2185 Johannesburg C. 176 50 ITT 172 Knv.EI.Ltttor.Med. 96t.. CaoutcUDOea 97.. 98 t/7.. 9625 N.-Lum. (LeTriph.) 1920 1908 Eastetn 65 25 25 M Thomson-HouKton.. 858 Cula Ealumnong. 63 (H 60 81 60 Union d'Electricité. 773.. Kuala Lumpur D6 fortes Nord et Est. Malacca 84 83 60 84 88 Schneider et C1». 1395 1300 1390 1394 Padann 278 277.. 280.. Trenleries du Havre 478.. Katenga priv 2220 2243 2240 22MO fourrières 357.. 357.. 354. •“ 'Itersili 267.. Un» 4M.. Tknimnrtka 79 60 Holéo 64 67 Vieille Montagne. 1345 1340 1330 Hozel-Maletra soi 210 Muaamblque 27 60 27 27 Ftablias. Kuhlman. 542.. 546.. 640.. T»n»viaî 134.. ['hoiphattt (iafsa.. 408.. 406.. 404.. Braay 223.. 224.. Prod.CWm. d'Alais. 99W.. 1006 ..1030 y*Tta 269,. 26l 259.. Chanteurs Réuni. 199 197 ÏOO Hotchkias 1170 1165 1170 Transat lantlquuord. 57 66 58 Hydro-Electx. Cère. 150 Voitures a Parla. 161.. 159.. 160,. T. et P. Sosnowice. 49.. 49.. Caouteh. Indochine. Phosph. tunisiens.. 86 C5 Citroen (action). 600 510 504 ConnUntlne S03 299 Kord 90 Tiiblae privilégiée.. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT I Coibi I Conn Il I Coon I Court VALEURS | prtcM' I lin jour I! VAIiBURg | preert- Idn ionr TAlBnRS | prtcéd' Ida '.o.ir P A R Q U E T Anicbe 1871 3 398 Anxin 118& 1OT5 4 493.. On.Trën.4 îi 1932 897.. 895.. rarmiinx 810.. Bons Très. 5% 1924 745.. 745 (VmiineiitiT-Foure. o08 1892 2 2rfO 7%1926 64j 643 Orand'Couibe 602 Ô02 i 1891-UO 2 's 2S2 2,4.. 6 or 1917 Ouergour s"ll904 2 H 321 7 'i or 11)21. J200 Mukta el H»dla\. 2830 407 7 %orl924 3180 Otwnza 763.. 7:i5 g 1910 2 li'ïl 525 525 Rhône-Poulenc H/Déo. 1923 6 508.. 6"<> Janv.1923 SIS 512 Suer, brésiliennes 187 31 192S 5 °' i 942 6% juin 1923 629.. 529 coloniales. 110 >| 19294 H fo 928 6% tenv.1924 542.. Airenr» Hava» 8f>0 846.. ?bH Ouest-I«Ut 4 360.. Librairie Hachette 2050 2060 870.. 870.. Etat 5 1919. 405 Pub. per. Dcofosie» 247 246 1931 4 ïunta 8 Pstit Parisien, act, r._ 9 1902.. SS5 parta 1S7S 1280 !HS?SP">" M*" tm. Indochine 3% 1909 Beremiirnan 701.. }3»0 “-» ̃̃ »J§ ♦• Maroc 1914.. 414.. Lille -Bonn. -Colorn. 4A0 •• ?'*•• Ateérien3 376 I Au Bon Marché. 390 g)1908S% 362.. 366 Sent. 4 'S 1911 32.. 33 |Gal. La/iyett*. act. 92 50 6< "= ? °° ^S" i?i B0 KspagneKxtérieure partit 102.. C }»»} ♦ ̃̃ ̃ •̃ 8JS italiens V, Est Astat. Danois. 1426. Ii5" Ici" Japon 4 1910.. i't ïl 50 Koyal Dutch 14000.. 15150.. 1932 4 Vi% 897.. 8S8 Pologne 7 1927. 14 55 Pan. Ob. Bonn » lot 125.. Socles Marseillaise 583.. Ente 462.. 460.. «i 1885 3 309.. 909.. ( red.Fonc. d'Alirér «60.. Il 1852.64-56 608.. SS1 1885 2 60 349.. Riiliq. d'Indochine. 384.. S6760 Banq.Nat.de Créd. :io 25 30 3% 353.. 376.. Cred. Fonc. Colon. 114.. 111.. 8 nouveau.. S53 50 191.. 190.. Chem. («r tunisiens 626.. SK 341 Ss/1918 3 V* Omnibus 885.. 3 Antennes. sa\).. H 870.. 870.. Fr de Tramways. 464.. P.-L.-M. 8 1865 338.. Transatlantia. 8 128.. Kn.I.rieIndust. –6% 405.. BANQUE Encritie Sud-Ouest. 4 375 Calm-Héliop. (div.) 1415 12B5 Cuinex et Pyrites. 301 301 ftxiion 8 S34 C" Indochine 216 208 ABUilas 40 26 40.. fus. S% nouv. 842.. SS8.. Hutchinson 1S25 1525 Sosnowice 6 type 1921 446.. NI Pointe-a-Pitrelact.) Jeumont 491.. 488 –6 778.. Monaco. Cables télégrapn Midl 464 Monaco 5* 600 Piiris-Outrenu 6S0.. 3B6 COURS DES CHANGES Cnunt. de Bretagne 17B BB 338.. Etata-Unis (1 doil.) 2632 3 mars de France. 66 88.. 8 nouveau Angleterre (1 I- rtj 88 47 Méditerran. 531 6S0 6% E. 460.. Belgique (100 bel.) 36o AlsacdeConstMéo. 1000 990.. S% 369.. Danemark (100 c.) PonWbaud 1760.. 2H%«*rteO 361.. S66.. Hollande (100 11.) 26 Orléans 6% 463.. Hongrie (100 peu.) Montatalre 202.. 20! Norvège (100 cou.) 456.. 462.. Ariege 3. S74 Roumanie (100 lei) 1617 Citroen (parti 71 2(4%1895 Suède (100 cou.).. Prano. des Métaux 1801 G. C.S%1S5S 388 Suisse (100 francs) Charb. du Tonkin. 28S6 Oueft 3 368.. Autriche (100 sch.) 368 1t-9-81 Béthune 5325 3 %nouveau Portugal (100 ee.l. P.T.T.5%1928 49350 2 Vi T< hécoslov. ( 1 00 c.) 75 40 454% 1929 460.. 400 Finlande (100 mk»)

AU CONSEIL D'ÉTAT La nomination de M. Michel Missoffe en qualité de ministre plénipotentiaire. Sous la présidence de M. Théodore Tissier le conseil d'Etat, réuni hier après-midi en assemb!ée générale du contentieux, a discuté en audience publique les arguments invoqués par M. Renon de la Baume et NI. Charvêrlat de Robien, conseillers d'ambasbade, ainsi que par l'Association des fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères Intervenante, contre un décret du 6 mai 1932 qui a nommé M. Michel Missoffe, ancien conseiller municipal et ancien député de Paris, ministre plénipotentiaire de classe et un second décret qui l'a nommé envoyé extraordinaire & Luxembourg.

M? André Defert a plaidé en faveur des

Ofo&l cénénl i Maison L. Fric*

1932. la série A à 90,20 contre 90 et la série B à 91.30 contre 91 <+ 0,30). Aux banques. Banque de France 11.500 contre 11.550 (–50), Crédit Foncier contre 4.710 (-30), Banque de Paris 1.575 contre 1.575, après 1.550 (inchangé). Crédit Lyonnais, 2.125 contre 2.130 (–6). Aux internationales, Suez 16.860 contre ( 110), Rio Tinto 1.383 contre 1.380 (+ 3) et Royal Dutch 1508 contre 1.485 (+23).

Clôture de la deuxième séance

Tendance terme. La plupart des titres progressent.

Métropolitain. 1.260 Young, 599 Canadian Pacifie, 260 Central Mining, 1.326 Rio Tinto, Royal Dutch. 1/10, 1.511. MANCHES ETRANGERS

Londres. Dans l'ensemble, la cote est aasez bien diaposée à l'ouverture mata les premières indications des places continentailea étant peu encourageantes, les valeurs d'arbitrage s'alourdissent par la suite. Les mines d'or sont elles-mêmes plus discutées. Berlin. Tendance meilleure au début. Toute la cote se raffermit de façon assez sensible, sauf cependant la Relchsbank freinée en séance par quelques dégagements, mais l'allure générale est à nouveau ferme en clôture.

requérants. M» Mayer représentait le ministre des Affaires étrangères. Quant à M fi ot. Miftaofte. il était défendu par M- MoLa question essentielle était la suivante: Comment doivent s'entendre les dispositions du décret du 15 décembre 1925, ayant modifié le décret organique du 15 novembre 1920 en vue de permettre au ministre de nommer aux foifctiona de ministre plénipontentiaire de 2* classe, dans la proportion d'une nomination sur dix vacances, des personnes n'appartenant pas aux cadres des personnels des Affaires étrangères ? Le commissaire du gouvernement Dettor. a conclu à l'annulation du décret du 6 mal 1932 nommant M. Mlssoffe ministre plénipotentiaire de 2- classe parce que l'administration des Affaires étrangères n'a pas observer la règle du tour.

L'affaire a été mise en délibéré. JL'arrét sera rendu à huitaine.

(Pun autoplasme p| Dès les premières atteintes d'un rhume Dès qu'un point de côté ee manifeste, dès qu'on restent nne dou- leur, de* que se produit un accident congestif il importe, de recourir au plus vite ¡'application d'un révulsif énergique, qui provo- quera ou dérivera unguto. C'est alors que s'impose l' AUTOPLASME Non seulement l' Autoplasme est le plus puissant révulsif connu, mats il associe les vertus émollientes dn cataplasme aux propriétés actives du sinapisme, tout en obviant aux graves défauts de ces deux préparations révulsives. Il agit progressivement et avec doucar, et les épidémies les plus délient* se trouvent bien de ton emploi. La poebettr I t fr. 75 La boite .étal de 6 s 10 fraucs

L'HOMME ET LE RETOUR D'AGE «anguin, al qui se manifeste par des troubles de la nutrition, de la circulation et du »y»teme nerreui Ce îiaccide Stî proviennent de la diminution d'activité de* glandem endocrine». Chez: femme, cette piriodt coïncide «vue la «uppreuion de la lewetMla aTaitenae. Cbe* l'homme cette déflcience »e manifeste par une dkalmtlo. «• la .«le*a»ee Se>UaM péri *"•«̃«»"••'•«"• pY,iles,f'rîoi!rA"" Ie la Brcsatoii uaïahie, par le dweiaaeaaeat aaa aMtnt, par des altération» da «aaa dont la vtaeaalté aufrâente. Les dem sele» ont donc le même Intérêt à combattn ces accidents. comme font démontré le> reenerche» les plus modernei. Lea HORMONES DVPEVKOVX, en reoiédianl à ees IrnuiHtance», abrègent la durée du retour d'Age, en prérlennent les accident», empêchent le Tîellllaaẽarat arematare, et régularisent la teaaloa artérielle toujours excessive i cette époque critique, Le flacon de l«.8O dans toutes pharmacies. U» Laberalelrva Batemai, 5, Square de Messine, Paris, expédient le flacon pour une cure U'un mol» contre mandat de te.SO. Echantillon «ratult sur demande. RÉCHAUDS à GAZ d« PÉTROLE | £̃ f*J|71f|TP" et RÉCHAUDS' PAZ <t' ESSENCE LU VlH-h V I I ïïm Allumage Instantané du deux brûlttira

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BULLETIN COMMERCIAL r lette, 10 mars. Arrivages renvois rentrés, 32 mis en vente, 62 Invendus. néant On a payé le kilo de viande nette de première qualité, 12 deuxième qualité, 10 70 troisième qualité. 7 extrême. 13 80. si COTONS. Le Havre, 10 mars, A terme, les 50 kilos mars, 221 aqrit, B mal, 219 juin, 219 juillet. 219 août. t septembre, octobre. novembre, n 220 décembro, 221 Janvier, 222 février, i 222. Ventes 300 belles.

CAFES. Le Havre, 10 mars. A terme, s les b0 kilos mars. 178 avril, 181 mai.. 177 50 juin. 177 25 juillet, août. 174 septembre. 174 octobre. 17* novembre, 173 60 décembre, Vantes r 1.000 sacs. j ALCOOLS LIBRES, Paris, 10 mars, En Bourse, la tendance pour la marchandise est I plutôt soutenue. Les transactions «a» toornent presque exclusivement au disponible et à l'avril. Le commerce.. ta liauotiaterie <? et notamment l'industrie des spiritueux d anisés désirent, avant de passer des mar- chés sur le livrable, juger des répercus- siona sur la consommation des nouvelles majorations d'impôts, ainsi que de la trane- E formation qui sera apportée dans la compo- b gition de certains prpdutta. SUCRES. Tendance facile: Ouverture C courant. 220 50 à 221 50 P avril. 221 à 221 60 P mai, 221 à 221 50 P 8 d'avril, 221 P 3 de mai, 221 à 221 50 P 8 de juin. 220 50 à 221 P 3 d'octobre, P 3 de novembre; 208 à 208 50 ̃ P. Clôture courant, 220 50 P avril. 220 50 221 P mal 221 P 3 d'avril. 220 50 à 221 3 de mal. 220 60 h 221 3 de juin. 221 P 8 d'octobre, 207 50 P 3 de novembre, 208 P. Cote officielle du disponible. 221 à 221 50. .BLES. Courant. 103 75 à 104 P avril, 106 50 & 105 75 P mal, 106 25 P 3 d'wrril. 106 106 26 P 3 de mai. 105 106 25 Pi Cote officielle du blé disponible. AVOINES, -r- Courant, t4 il; avril. t 75 50 P mal, 76 50 à 77 3 d'avril, 78 75 à 77 3 de mai, 77 25 et 77 P. i FARINES. Courant'. 138 V avril, mai, incotées 3 d'avril, 141 V; 3 de mai, 139 V. ALCOOLS. Courant, 8h0 à 865 avrtt 865 à 87b 3 d'avril, 875 à 8S5 mal, à 885 3 de mai. 890 V 8 de Juin. fil; juillet-aoùt, 890 V. = FARINES PANIFIABLES. Les farines c panifiables valent actuellement 164 francs v lea 100 kilos. T AUX HALLES HIER Hausse de 0 30 au kilo sur le quartier t de derrière de bœuf, 6 s. 9 de devant, J 3 50 à 5; aloyau. 6 à 14; train entier. 5 à Il. £ Baisse de 0 50 sur le veau, 6 50 1S 20. a Hausse de 0 30 sur la poitrine de porc, ( 7 à 11 30. Le mouton sans changement.

Hausse de 0 25 sur le lapin mort, 11 25 c à 12 de 0 50 sur la poule morte, 12 à 14. Baisse sur le congre, 2 à 6 le hareng de Hollande, 3 à 4 de Norvège, 2 à 50 le homard français, 15 à 25 la langouste, 18 à 31 le maquereau gros, 4 à 6 petit, 4 ô à 7 le merlan brillant, 5 à 7 ordinaire, d 1 à 3 50 la raie, 2 50 turbot. 8 à 15.

Hausse sur le mulet, 7 à 18 la sole s trançaise, 15 à 28 étrangère, 15 à 28. Les beurres fins valaient, au kilo, de 15 à 21 ordinaires, 10 à 16 50, et les i œufs de 270 à le mille. Baisse sur la carotte commune, 60 a le pissenlit de Paris, 200 à 350 de Ven- dée. 100 à 200 l'oseille, 100 à 250 les épinards, 80 à 160 la chicorée et la «ca- rôle, 100 à 250 les 100 kilos.

Les coloniaux et la carte du combattant L'Union générale des coloniaux et anciens coloniaux (civils et militaires). 12, impasse Milord, Paris XVIII', présidée par M. Léo- pold Devet et placée sous le haut patronage du président du Conseil, ministre de la Guerre des ministres des Colonies, de l'Air, de la Marine, des Pensions, des Fi- nance8, du Budget, rappelle que la carte du combattant n'est pas seulement attribuée aux seuls militaires ayant pris part aux opérations de la guerre 1914-1918. mais encore à tous les anciens combattants qui servirent dans des unités actives au coure de la guerre de 1870 et des guerres colo- niales qui suivirent.

Lea anciens militaires ayant pris part à des campagnes antérieures à la guerre de 1914-1918 doivent justifier non seulement qu'ils ont fait partie d'une expédition, mais qu'ils ont en outre participe personnelle- t ment à des opérations de guerre dans des conditions assimilables à celles qui sont exigées pour l'attribution de la carte aux anciens combattants de la guerre 1914-1918. Cette règle s'applique à toutes les campagnes coloniales, y compris celle de la. Tunisie (18S1) et celle de» T. 0. E.. MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord. Pour New-York le 15/3, via Cherbourg lee 15/3 et via le Havre. I Amérique du Sud. Pour Vigo, Lia- I bonne, Rio de Janeiro, Santos. Montevldeo. j Buenos-Aires, le 18/8 via Bordeaux. ] Inde, Indochine, Chine. Pour Touraae, j Haiiphong, le 29/3. via Marseille. j Afrique. Pour Dakar, Conakry, Sierra- Leone, Tabou Port-Bouet, Accra, Lomé, Cotonou, Douala et Lagoa, le 14/3, v4a Mar- | seille. Australie, Nouvelle Calédonle. Pour I Port-Saïd. Colombo. Melbourne, Sydn«y. le 20/3 via Marseille. î Océan Indien, Madagascar. Réunion. Pour Port-Saïd. Suez. Djibouti, Mombasa, Dar-es-Salam. Zanzibar. Mohnil. Mayotte, Majunga, Noeai-Bé, Diégo-Suarez. Tama- i tave, la Réunion, Maurice, le 15/3, via Mar- seille. 1 Maurice Bernard, imp.-gér., 18, r. d'Enghien <

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