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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-02-24

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 24 février 1933

Description : 1933/02/24 (Numéro 20450).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6276498

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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ITALIE 1932 Le drame de l'émigration et la volonté d'expansion coloniale

M. PIERRE PARIYI

directeur général de l'Office des Italiens à l'étranger

Au cours de cette promenade au pays du fascisme, j'ai été frappé aouvent par le spectacle que donne la surpopulation de certaines contrées. De la Sicile au Piémont, les villages de 25.000 habitants ne sont pas rares, et le voyageur qui les traverse s'étonne de voir les milliers et les milliers d'enfants qui remplissent les rues aux maisons délabrées. Si je jette un coup d'oeil d'ensemble sur mes souvenirs, l'Italie m'apparaît comme une terre dont la splendeur ne peut dissimuler la gêne. Grouillante d'une vie fruste et frugale, il semble que, par moment, ses foules dynamiques vont faire craquer les murailles qui les abritent au milieu des vallées dont elles doivent gratter la terre sans relâche pour en tirer leur insuffisante nourriture.

L'émigration était, depuis un siècle, pour les Italiens, une loi démographique inéluctable. En cinquante ans, la population ie la péninsule est passée de 28 à 42 millions et, depuis la guerre, elle s'accroît au rythme de 400.000 par an. Le pain que ne peut lui donner la mère patrie, elle a dû l'aller chercher ailleurs. A Buenos-Aires, à New-York, qui est la plus grande ville italienne du monde, dans le Midi de la France, dans le bassin méditerranéen, elle faisait tache d'huile.

Pour elle, l'expatriation conditionnait le problème de la vie. En 1901, 3.600.000 Italiens avaient émigré sur toute la planète. Au lendemain de la guerre, plus de 8 millions, soit un citeyen sur six, vivaient à l'étranger. Petits artisans, maçons, terrassiers lombards et piémontais, agriculteurs vénitiens, toscanes, habiles à cultiver la vigne, s'en allaient où le travail était plus rémunérateur et la terre plus généreuse.

Tous ces gens conservaient, pendant la première génération, des attaches avec le pays natal et certaines contrées ne vivaient que de leurs envois d'argent. Vieillis, ils rentraient quelquefois finir leurs jours au pays. On les appelait alors les « Américains Mussolini, à son arrivée au pouvoir, jugea que cette saignée continuelle représentait, pour l'Italie, la perte de ses éléments les plus laborieux, la privait d'une source de richesse, d'un potentiel d'activité considérables et que, de plus, elle laissait aux ennemis du régime la possibilité d'aller chercher ailleurs une autre atmosphère politique. La naturalisation permettait à l'étranger de s'approprier les individus.

Claude BLANCHARD.

(La suite à la quatrième page.)

M. Cermak serait hors de danger Miami, 23 février (dép. Radio.)

Un bulletin médical publié ce soir annonce que M. Cermak, maire de Chicago, blessé récemment au cours de l'attentat dirigé contre M. Roosevelt. est maintenant hors de danger.

UNE CEREMONIE RADIODIFFUSEE POUR L'ANNIVERSAIRE

DE LA MORT D'ARISTIDE BRIAND Une cérémonie radiodiffusée aura lieu à la salle du Conservatoire, 2 bia, rue du Conservatoire, le 7 mars prochain, à 20 h. 30, à l'occasion du premier anniversaire de la mort d'Aristtde Briand.

Des allocutions seront prononcées par le président du Conseil, le ministre des Affaires étrangères et diverses personnalités; on entendra également la voix enregistrée d'Aristide Briand. C'est un riche collectionneur

qui, la semaine passée, à Londres, aurait volé le diamant bleu

Londres, 23 février (dép. Bavas.)

Le Star annonce que les détectives de Scotland Yard ont l'impression que le vol du diamant bleu, commis la semaine dernière dans lé West End, a été conçu par un riche étranger qui convoitait le joyau à cause de son intérêt historique.

Le diamant a. été jadis en la possession d'un monarque oriental et flgurait au milieu de sa couronne. Après de nombreux changements de propriétaire. il avait été vendu sur le marché libre.

Scotland Yard craint que la pierre n'ait été emportée d'Angleterre par une femme, complice des auteurs du vol, qui se serait contentée pour toute ruse de le porter à l'un de ses doigts avec d'autres bijoux.

Un comité parlementaire anglais étudiera la question des dettes Londres, 23 février (dèp. Petit Paris.) Un comité de membres du Parlement britannique s'est constitué pour étudier spécialement la question des dettes de guerre et le problème mono- tain.

LE REDRESSEMENT BUDGETAIRE La Chambre

statuera aujourd'hui sur les modifications votées par le Sénat La commission des finances a décidé de présenter un texte transactionnel pour le prélèvement sur les traitements des fonctionnaires. Elle a maintenu, par contre, la réduction de 508 millions sur les crédits militaires L'accotd est loin d'être réalisé entre les deux Assemblées. Les points de friction sont nombreux. Plusieurs navettes seront nécessaires, mais le désir de conciliation qui anime les membres de la Chambre et du Sénat est grand. L'autorité de M. Daladier, est certaine. Il reste au Parlement exactement cinq jours pour trouver les formules transactionnelles escomptées ici et là. Il est permis de penser que, avant le dernier jour du mois, l'affirmation portée au moment que s'ouvrait le débat à la Chambre par M. Lamoureux, ministre du Budget « Je ferai voter mon projet sera pleinement confirmée par les faits. Les groupes de gauche ont tout fait hier pour faciliter la tâche difficile de la commission des finances et préparer les textes d'accord Se rendant compte du danger que crée- rait, tant au point de vue intérieur qu'extérieur, une nouvelle crise minis- térielle, les députés formant la majo- rité 'de mai dernier paraissent décidés à s'engager franchement dès aujourd'hui dans la voie des concessions. Le mjnistre du Budget demandera à la Chambre de faire un gros effort pour que la discussion des projets financiers soit terminée aujourd'hui ou, au plus tard, demain matin étant formellement entendu qu'il n'y aura pas de, séance de nuit.

Dans cette hypothèse, le Sénat pourrait statuer sur les nouvelles décisions de la Chambre au cours de l'après-midi et de la soirée de demain. La Chambre tiendrait séance dimanche matin, le Sénat dimanche aprèsmidi et l'accord pourrait être réalisé au cours de la soirée.

Ce programme n'est pas irréalisable, mais il suppose dans les deux Assemblées une très grande discipline.

En tait, trois problèmes essentiels sont en litige là réduction des crédits militaires (la commission l'a maintenue hier) le président du Conseil posera devant le Sénat la question de confiance en faveur de cette réduction et il estime devoir l'emporter à 40 voix de majorité 2* le barème de l'impôt sur le revenu on escompte l'acceptation par la Chambre de la décision du Sénat maintenant le barème en vigueur avec majoration de 10 au lieu de 20 3° la taxe exceptionnelle et provisoire, sur les fonctionnaires. La commission présentera le texte suivant

Pendant l'année 1933 une taxe exceptionnelle et provisoire sera perçue sur: a) Les traitements, soldes et salaires autres que les salaires régionaux des personnels rétribués sur le budget général, les budgets annexes les budgets des offices et établissements publics de l'Etat, les budgets des départements et des communes

b) Les traitements et émoluments des agents de toutes catégories au service d'établissements créés par l'Etat ou chargés de la gestion des services concédés ou qui bénéficient d'un statut qui leur assure les échelles d'émoluments stables et la constitution d'une pension de retraite, à l'exception de ceux qui ont subi, en 1932, une diminution de leurs traitements 'Ou émoluments supérieure à 10 par rapport à l'une des deux années précédentes. Cette taxe portera sur la fraction excédant la somme de 15.000 francs, majorée des déductions pour charges de famille prévues par l'article 47 du décret du 15 octobre 1926 portant codification des textes concernant l'assiette des impôts sur les revenus. Elle est ainsi Sxée

2 de 15 à 20.000 francs 3 de 20 à 35.000 francs 4 de 35 à 50.000 francs 5 de 65.000 francs; 6 de 65 à 80.000 francs 7 de 80 à 95.000 francs 8 au-dessus.

Ce texte se rapproche beaucoup plus de la rédaction votée par le Sénat que de celle adoptée par la Chambre, en première lecture. Le dégrèvement à la base est porté de 9.000 francs (texte du Sénat) à 15.000 francs.

Huit orateurs sont inscrits dans la discussion générale qui s'ouvrira ce matin à 9 h. 30 MM. Jacques Stern, de Chappedelaine, Baréty, Doriot, Midol, de Lasteyrie, Emile Borel et Legué (Sarthe).

fLa suite d la deuxième page.)

Le désarmement LE PLAN FRANÇAIS A RECUEILLI HIER 21 ADHÉSIONS

SUR 26 SUFFRAGES La commission générale s'est prononcée en faveur du projet de nos délégués tendant à l'uniformisation dea armées continentales européennes

M. Nadolny

Genève, 23 février.

DE NOTRE ENVOYÉ SPECIAL

La France a remporté aujourd'hui à la commission générale un succès qui ne récompense pas seulement les patients et éloquents efforts de ses délégués MM. Paul-Boncour et Pierre Cot mais qui montre l'absence de fondement de certaine campagne contre le plan français et ses défenseurs. Par 21 voix contre 5 à la proposition italienne et une celle de M. Nadolny à la proposition allemande, la commission s'est prononcée en effet, comme le demandait la proposition française, en faveur de l'uniformisation des armées continentales européennes en les ramenant à un type unique de service à court terme et à effectifs limités.

Ce succès, une fois encore, d'ordre tactique, car il ne préjuge en rien le résultat de la discussion détaillée qui s'engagera plus tard au comité des effectifs, mais qui n'en n'est pas moins de première importance puisqu'il évite, ainsi que nous le montrions hier, de mettre la charrue devant les bceufs, n'a naturellement pas été du goût de tout le monde. Nous ne dirons rien de M. Nadolny qui, n'ayant été suivi par personne, pouvait difücilement espérer, en provoquant un nouveau scrutin, obtenir un revirement de la commission. La délégation italienne, en revanche, profondément mortifiée de n'avoir été soutenue que par la Hongrie; la Turquie, l'Union des républiques socialistes soviétiques et la Suisse, s'est figurée qu'en réclamant lundi un vote unanime sur la même question elle aurait quelque chance d'en modifier le résultat. Elle a, en conséquence, fait une démarche dans ce sens auprès de M. Henderson, mais, réflexion faite et pointage eûectué, elle s'est aperçue sans doute qu'elle courait à un second échec et n'a pas persisté dans sa demande.

Albert JULLIEN

(La suite d la troisième page.)

La bibliothèque de Napoléon restera à Malmaison

(Voir à la quatrième page.)

M. et M- John Jsflé

Les opérations

des troupes nippones dans le Jehol

Changhaï, 23 février.

DE NOTRE COEMKWNBIS* PAtTICULIEB Les opérations se poursuivent Le bureau de Tchang Hsue Liang à Pékin signale à son tour des combats à Chao- yang et Peiplao, mais ajoute que ces attaques nippones ont été repoussées. Il donne d'ailleurs des détails impressionnants sur l'engagement qui a eut lieu à Chaoyang, parlant d'une attaque menée par trois mille Japonais et de charges à la baïonnette ainsi que de pertes énormes, mais il ne faut guère se fier à ces descriptions faites de si loin.

Le régent Pou Yi a confié le commandement de ses troupes à son aide de camp, le général Tchang Hài Peng, qui est charge de pénétrer dans le Jehol par le nord et qui a installé son quartier général à Tung Liao. Malgré les notes énergiques que Tokio et Nankin échangent et malgré l'ouverture d'une nouvelle phase des hostilités, il n'est toujours pas question de rompre les relations diplomatiques. Une haute personnalité japonaise me déclara aujourd'hui que les Japonais éviteraient de dépasser la Grande Muraille et s'abstiendraient de pénétrer en Chine proprement dite. Si, ajouta-t-il, nos nationaux sont attaqués à Pékin et Tientsin, nous les protégerons, mais je ne pense pas que nos garnisons iocales dans ces deux villes sont suffl:antes. Si, contre notre volonté, nous étions obligés d'envoyer de nouvelles unités à Pékin et Tientsin, elles seraient retirées aussitôt l'ordre rétabli.

La garnison de Tientsin, où se trouve une grande concession japonaise, est de mille cinq cents hommes. Lea réservistes japonais locaux $Rt 4t4 mobilisés, ce qui porte les effectifs nippons à Tientsin à trois mille hommes. L'ULTIMATUM A NANKIN Changhai, 23 février.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Le Mandchoukouo n'a pas envoyé d'ultimatum à la Chine, mais le consul général du Japon à Nankin a remis aujourd'hui au gouvernement chinois une note qui tient lieu d'ultimatum.La note japonaise déclare que la présence dans le Jehol des troupes de Tchang Hsue Liang et d'autres troupes et bandes hostiles au Mandchoukouo est incompatible avec la souveraineté du Mandchoukouo et avec la restauration de l'ordre au Jehol. Conformément au protocole signé en septembre dernier, le Japon est tenu de prêter assistance au Mandchoukouo. Or le Mandchoukouo a déjà commencé des opérations de nettoyage au Jehol non sans avoir demandé, au préalable, à Tchang Hsue Liang de retirer ses troupes dans la Chine proprement dite. Ainsi donc, si un conflit se produit au Jehol entre les troupes nippones et les troupes de Tchang Hsue Liang, la responsabilité en incombera au gouvernement chinois, qui n'aura pas rappelé les troupes de Tchang Hsue Liang. La note japonaise évite donc soigneusement de dire c les troupes chinoises et ne parle que des « troupes de Tohang Hsue Liang afin de maintenir 1» .fiction de la paix officielle entre la Chine et le Japon. Cependant, afin d'impressionner l'opinion chinoise, elle conclut qu'il sera peut-être impossible d'empêcher que les hostilités ne gagnent au nord de la Chine et que la responsabilité en retombera sur la Chine. Elle ajoute que le Mandchoukouo, qui est heureux, généreux, pardonnera au général Tang Yu Lin, gouverneur du Jehol, et aux autres généraux s'ils font leur soumission.

Le gouvernement chinois a répondu aussitôt à la note japonaise par une autre note repoussant l'ultimatum. Dans cette note il déclare que la province du Jehol fait partie de la Chine proteste contre la création de souverain. En intervenant dans le Jehol, le Japon étend sa sphère d'agression et il est responsable de l'invasion du Jehol. La note chinoise dit que le gouvernement de Tchang-Tchoun est un gouvernement de fantoches et que le monde entier est de cet avis. La Chine protesta contre la création de ce gouvernement fantoche et contre sa reconnaissance par le Japon. Lia note ajoute que le fait que le Japon parle de l'extension possible des hostilités dans le nord de la Chine prouve que le Japon ne veut pas modifier sa politique d'agression. Les troupes chinoises résisteront au Japon et agiront ainsi selon le 'droiE; si les hostilités gagnent le nord de là Chine. les troupes chinoises défendront le territoire chinois et le Japon sera responsable des événements. Enfin, la note chinoise déclare que l'allusion que fait la note japonaise à la soumission éventuelle de Tang Yu Lin est un affront à la Chine, attendu que Tang Yu Lin est un haut fonctionnaire chinois; donc le gouvernement chinois élève une protestation au sujet de cet affront. (La suite d la troisième page.)

A PROPOS

DE LA RÉGLEMENTATION DES FONDS DE CHOMAGE Une déclaration, à la Chambre, de M. François Albert

M. Pétrus Faure 3f. François Albert M. Pétrus Faure avait adressé au ministre du Travail une question orale pour savoir quelle suite il entendait donner au débat concernant les interpellations sur le chômage et en particulier

1° Sur les décrets relatifs à la réglementation des fonds de chômage partiel ou total et aux subventions aux communes pour l'organisation des travaux

2" Sur l'aide financière à apporter aux communes particulièrement frappées par le chômage.

Dans la réponse qu'il a faite hier, devant la Chambre, au député « pupiste » de la Loire, M. François Albert a commencé par dire que jusqu'ici il avait été distribué près d'tm milliard aux chômeurs et que, au surplus, leur nombre étant en légère décroissance, la crise était peut-être étale.

Reprenant ensuite » son compte les promesses de son prédécesseur, M. Dalimier, le ministre a déclaré qu'il interviendrait encore auprès de son collègue des Finances afin que les communes obtiennent l'aide à laquelle elles ont droit.

En ce qui concerne la question du fonds de chômage départemental, le rapport de M. Foulon est prêt le gouvernement fera tous ses efforts pour qu'il soit adopté sans discussion afin que le Sénat puisse en être saisi rapidement.

Si les communes ont fait preuve de quelque sévérité, c'est qu'elles ont eu le louable souci de dépister les fraudeurs. Là aussi. l'administration a dû prendre ses précautions en fixant à dix le minimum d'ouvriers dont la présence doit donner ouverture à secours de chômage. Certes, la condition est rigoureuse aussi est mise à l'étude une nouvelle réglementation du secours partiel et le décret paraîtra à très bref délai.

Quant aux chômeurs malades, il est exact qu'ils tombent sous le coup de la loi des assurances sociales et ils ne peuvent être considérés comme des chômeurs. Pour ce qui est des enfants, la; question mérite d'être examinée de façon approfondie, mais, d'ores et déjà, le ministre est prêt à examiner les cas 1 d'espèce qui lui seront soumis. L'exposé de M. François Albert a été ponctué par de nombreuses marques i d'approbation et l'incident à été clos après une vive réplique de M. Pétrus Faure.

LA CHAMBRE A INVALIDÉ M. MONTILLOT, ELU A LURE

Par 210 voix contre sur 398 votants, après un scrutin public à la tribune, la Chambre a invalidé, hier matin. M. Montillot, proclamé élu dans la deuxième circonscriptian de Lure (Haute-Saône), le 8 mai 1932, avec une avance de 256 voix sur son concurrent M. Maroselli, radical socialiste.

Ce résultat ne fut pas acquis sans une longue et passionnée discussion entre les tenants

de 1 invalidation, MM. Chevrier, rapporteur, Hérard et Bracke. et les défenseurs de M. Montillot, MM. Del- mont et Bonnevay.

M. Hérard reproche au député de la Haute-Saône de s'être livré à des attaques contre le Parlement, d'avoir demandé la diminution du nombre des députés et la réduction de l'indemnité parlementaire.

Il lui demanda également compte de certaines attaques lancées contre son concurrent durant la campagne électorale.

M. Montillot, présentant lui-même sa défense, se plaignit à son tour d'avoir été calomnié. Son adversaire n'est-il pas venu l'attaquer jusque dans la salle des pas perdus de la Chambre ?

Répondant à M. Hérard, il déclara qu'il ne lui manquait que 73 voix pour être élu au premier tour, et s'attaquant aux termes du rapport, il apporta des arguments nombreux en faveur de sa these.

J'espère, dit-il, que les membres de la Chambre seront non pas des hommes de parti, mais des juges. On applaudit au centre et à droite, mais les bancs de la majorité restèrent de glace.

M. Alcide Delmont déclara ensuite que M. Montillot était un avocat très 1 connu au Palais, qu'il n'avait jamais. comme on l'a,insinué, violé le secret professionnel, mais M. Bracke interrompit

Il s'agit, dit-il, non point de l'honorabilité de M. Montillot, mais de la régularité d'une élection.

Mon élection a été honnête, dit encore le député de la Haute-Saône membre de la minorité, je me tourne vers la majorité et je lui demande justice.

On allait voter sur les conclusions du huitième bureau, qui tendaient à une enquête, quand M. Bonnevay déposa un amendement tendant à la validation.

Nous l'acceptons, déclara M. Hérard.

Et, à 11 h. 30, le scrutin public à la tribune fut ouvert sur cet amendement. On en a lu plus haut les résultats, proclamés dans le tumulte. M. Dignac demanda ensuite la reprise de l'enquête, et M. Montillot s'écria L'enquête, je la refuse. J'ai demandé un vote de justice on a répondu par un vote politique. Le suffrage universel aura le dernier mot, et prochainement.

La séance fut alors levée dans un effroyable vacarme, à 12 h. 45. Trois enfants brûlés vif* au Canada Kingston (Ontario), 23 fév. (d. Havas.) Trois jeunes enfants ont péri dans un incendie qui a détruit la ferme où Ils habitaient, aux. environs de. Kingston.

Pour que les commerçants puissent obtenir

des réductions de loyers L'article premier de la proposition de loi de M. Raymond Susse*, ayant pour objet de permettre la revision des baux commerciaux, a été voté hier aprèsmidi par la Chambre dans le texte que voici

« Les prix des baux à loyer normaua; prorogés ou renouvelés, d'immeubles, de terrains ou de locaux à usage commercial, industriel ou artisanal, ayant pris cours ou renouvelés avant le 1" juillet 1932 et d'une durée contractuelle égale ou supérieure à six ans, pourront être revisés en vue d'une réduction de prix.

Les baux conclus au choix des parties pour des périodes successives, dont l'ensemble égale ou dépasse six ans, et ayant pris cours avant le 1" juillet 1932, pourront de même être revisés. La réduction fixée, soit, par transaction amiable, soit par décision de justice, sera applicable à partir de la demande et pour la durée du bail ou de la prorogation restant à courir. Le prix des baux revisés en vertu de la loi du 6 juillet 1925 pourra être réduit, d'orès et déjà, sans qu'il soit tenu compte de l'expiration du délai prévu par l'article 5 de ladite loi. Ne pourront intenter la demande en revision, prévue par la présente loi, les sociétés commerciales ou industrielles, locataires d'immeubles qui auront bénéficié du prix du loyer de 1914 pendant une période normale de dix ans à .dater de la cessation des hostilités. Cette exclusion n'aura lieu que pendant trois ans, à partir de la promulgation de la présente loi. »

D'après la rédaction primitive du premier alinéa, la loi devait s'appliquer aux baux avant pris cours ou conclus avant le 21 décembre 1931 ». C'est M. Fiori qui, pour éviter des revisions abusives, a fait supprimer les mots « ou conclus », et c'est M. Pernot qui, pour éviter toute confusion, a fait ajouter les mots « ou renouvelés ». D'autre part ce sont MM. Paul Perrin, Montagnon et Corsin qui ont obtenu, par 274 voix contre 262, après pointage, que la date du juillet 1932 fût substituée à celle du 31 décembre 1931. M. Clamamus était même partisan de la date du 31 déceinbre 1932, pour faire bénéficier de la loi les baux renouvelés par autorité de justice en vertu de la loi de 1926, mais le garde des Sceaux, M. Penancier, fit observer, au milieu de chaleureuses approbations, que l'amendement du député-maire de Bobigny aurait pour conséquence de faire reviser les décisions de justice rendues dans le courant de l'année 1932 en vertu de la loi sur la propriété commerciale, ce qui aboutirait, en fait, à l'abrogation de cette loi dans nombre de cas ou, tout au moins, la mettrait en contradiction avec la loi nouvelle. Intervinrent également dans la discussion MM. Guérin et Cautru, ainsi que M. Plard, qui appuya la proposition de M. Perrin, acceptée par M. Seitz, rapporteur.

MM. Clamamus et Planche auraient voulu par ailleurs que les baux d'une durée de trois ans puissent être revisés. mais la Chambre, par 338 voix contre 245, refusa de leur donner gain de cause.

C'est M. Tasso qui a fait spécifier que les baux visés au .deuxième alinéa comprendraient ceux dont la date initiale est antérieure' au juillet 1932. Le texte adopté, pour le troisième alinéa. est-dû à- l'initiative de M.Camille Planche.

Le quatrième alinéa ayant été adopté sans débat,' M. Albert Séïol a fait supprimer le cinquième, qui tendait à n'admettre la demande de révision que si le prix porté au contrat était supérieure à trois- fois la valeur locative de 1914. Une pareille disposition, fit valoir le député de la Loire, d'accord avec MM. Pernot, Grisoni, Augé et Brandon, consoliderait définitivement au minimum à trois fois la valeur de 1914 tous les prix des baux commerciaux. On risque ainsi de paralyser tous les efforts en faveur de la diminution du coût de la vie.

M. Nast est l'auteur du texte additionnél qui interdit le bénéfice de la loi aux sociétés commerciales ayant profité pendant dix ans au moins des prix de 1914.

Ajoutons qu'au début de la séance, M. Grisoni avait clos la discussion générale en apportant, au milieu des applaudissements, son adhésion à une loi qui doit être une loi d'équité et de justice, permettre dans un avenir prochain la diminution du taux d'intérêt des créances hypothécaires et profiter à tous ceux qui sont lésés, locataires ou propriétaires ».

LES PROPHETIES

DU CHANCELIER HITLER Francfort-sur-Ie-Mein. 24 fév. (Havas.) Depuis quatorze ans, je suis le prophète dont les prophéties se sont révélées exactes, a déclaré M. Adolf Hitler à Francfort-sur-le-Mein. Je suis devenu le chef du mouvement national le plus important et aujourd'hui je suis là comme chancelier du Reich pour faire de l'ordre. Je me chargerai de cette tâche comme H convient.

FONT-ROMEU, SAINT-MORITZ ?. NON. VINCENNES!

Xc* skieurs se livrant à lenrs ébuts dans le bois de Yincpnnrs

UNE FILLETTE DE CINQ ANS MEURT II MONTRE DANS DES CIRG0N5TB TROUBLANTES

Sur la dénonciation dt voisins, qui accusent les parents d'avoir 6ratalisé leur enfant, une enquête est ouverte M. Farinet, commissaire de police de Montrouge, était avisé. hier matin, qu'une fillette de cinq ans, la petite Micheline-Mauricette Guillard, née. le. 15 octobre 1927 à Paris, était morte au domicile de ses parents, 53, rue Duponceau, à Châtillon sous Bagneux, dans des circonstances assez inquiétantes.

En effet, le magistrat devait recevoir, peu après le décès de l'enfant, la visite de différentes personnes habitant dans le voisinage. des époux Guillard et qui désirent garder l'anonymat. Aux dires de ces témoins, la petite Micheline était fréquemment corrigée et battue par ses parents avec une brutalité qui outrepasse singulièrement les droits de corrections paternels. Dans ces conditions. M. Farinet fit diriger le corps sur l'institut médicolégal.

En l'état actuel des choses, toutes les dépositions n'étant pas encore retenues et l'autopsie n'étant pas faite. il serait imprudent d'avancer que la petite Micheline Guillard a bien succombé à la suite des sévices qu'auraient exercés sur elle ses parents.

Les accusation* des voisins

Notre enquête à Châtillon dans le voisinage de la petite maison qu'habitent dans une impasse M. Maurice-Eugene Guillard, terrassier, trente-cinq ans, et sa femme, née Germaine Fortein, devait nous révéler que ce couple de travailleurs actuellement en chômage est loin de s'être attiré la sympathie et l'estime des habitants de ce quartier qui n'hésitent pas à les accuser d'avoir par leurs brutalités provoqué la mort de leur fillette aînée, ne réservant leur tendresse que pour une autre enfant plus jeune de deux ans.

Pauvre petite Micheline nous a dit une mère de deux enfants dont le jardinet est situé devant la porte de la maison des Guillard, pauvre petite La mort a mis fin à un véritable martyre. Que de fois l'avons-nous rencontrée, les yeux gonflés, le visage tuméfié par les coups de poing que ses monstrueux parents lui assenaient après boire. Elle est morte hier soir vers 9 heures, après dîner, nous dira une autre voisine. Nous l'avions aperçue dans la journée, affaiblie, apparemment malade. Sa mère, en nous prévenant, n'a pas manifesté une émotion très vive. Cette enfant mourait de faim, surenchérissaient d'autres voisins. Nous l'avons vue un jour prendre un os dans une poubelle

Elle était malade et jamais un docteur ne l'a visitée.

Ce que répondent les parents Les parents, que le commissaire a longuement entendus à la fin de l'aprèsmidi, se déclarent victimes d'une campagne acharnée de calomnies. I13 vivent en état constant d'hostilité avec leurs voisin?, et c'est à ce fait q^'ltè «tlrUHl&ia «ravoir, il y a deux am déjà, été désignés par une lettre anonyme au commissaire pour avoir exercé de prétendues violences sur leur fillette. Convoqués par le magistrat, ils n'avaient pas été inquiétés, l'enquête n'ayant apporté aucune preuve. Ma petite fille était de santé délicate, nous a dit le père. Il est inexact que les médecins ne l'aient jamais examinée. Elle est sortie il y a un mots de l'hôpital des Enfants-Malades où on l'a soignée pour des brûlures qu'elle s'était faites à un pied,en renversant un récipient d'eau bouillante.

Le commissaire de police, qui a reçu ces jours derniers un nombre important de lettres anonymes et qui sait dans quelle atmosphère empoisonnée par les racontars et les querelles vit le couple Guillard, s'attache à contrôler avec la plus extrême prudence les éléments qui pourraient motiver l'inculpation des parents de la fillette. Un tramway et un camion se heurtent à Bicêtre

UNE PASSANTE EST TUÉE Un tramway de la ligne 125, piloté par le machiniste Casimir Ferrier, 16, rue de Paris, à Ivry, et un camion automobile lourdement chargé se sont heurtés hier matin à Bicêtre, à l'angle de l'avenue du 14-Juillet et de l'avenue du Kremlin. Par suite du gel, le conducteur du camion, M. Marcel Courtine, 50, rue Danton, à Bicêtre, ne put maîtriser son véhicule qui, bien que légèrement touché » par le tramway, dérapant sur la déclivité du carrefour, renversa un réverbère et ne s'arrêta qu'après avoir défoncé la devanture de la charcuterie qui occupe l'angle des deux avenues.

Entre temps, une infortunée passante, Mme Marie Martinet, quarante-deux ans, habitant 15, avenue du 14-Juillet, avait été renversée par le lourd véhicule. Elle devait décéder quelques minutée plus tard


LES PROJETS FINANCIERSI »̃' SUITE DE LA PREMISSE PAGE -«

LES DECISIONS

DE LA COMMISSION

DES FINANCES

La commlssion des finances a examiné hier matin quelques dispositions additionnelles votées par le Sénat. Elle a disjoint l'article tournant la deuxième tranche de La péréquation des pensions.

Lea fonctionnaires détachés

Une longue discussion s'est engagée ensuite sur la pension de retraite des fonctionnaires détachéa article nouveau voté par le Sénat. Après MM. Lafoht, Joseph De nais, Deyrls, le renvoi à la loi de finances proposé par M. Schuman est adopte.

Le prélèvement sur les traitements La commission entreprend e;lors l'examen de l'article 83, voté par le Sénat, qui institue un prélèvement de 5 sur les traitements supérieurs à 9.000 francs. Une disousaion générale s'ouvre. M. Deyris fait les plus expresses réserves, saut en ce qui concerne les indemnités y veut atteindre d'autres personnes que les fonctionnaires. M. Emile Bord estime que l'article 88 est une question politique, non pas une question financière. M. de Chappedelaine demande ce que rapporteraient les différentes solutions envisagées. M. Palmade, M. Moch, M. PatenôtreDesnoyera obtiennent que la discussion soit renvoyée à l'après-midi.

A la reprise de sa séance, la commission dee rinanoes est saisie par le rap- porteur général d'un nouveau texte pour l'article une taxe exceptionneUe et provisoire serait perçue pendant l'année 1933 sur les traitements des fonctionnaires de l'Etat, des départemen'ts, communes, établissements publie, services concédés, etc., qui dépasseraient 15.000 francs majorés des exemptions pour charges de famille; le taux xrait progressif 2 de 15.000 à 20.000, 3 de 20.000 à 35.000, etc., jusqu'à 8 au-dessus de 96.000.

MM. Bonnevay et Marchandeau réclament des éclaircissements. M. Patenôtre-Desnoyers souligne des contradictions.

Après le rejet d'un amendement c".e M. Renaud Jean. le texte du rapporteur général est adopté par 20 voix (ËoeialiBtôs et radicaux sociaISstes) contre 10 (centre et droite).

Par application de cette formule, le prélèvement suit l'indemnité parlamentaire serait de francs pour un célibataire.

£et indemnités des fonctionnaires

L'article 84 adopté par le Sénat réduit de 10 toutea Ies indemnités, allocations, remises ou rétributions diverses attribuées sur la tréeorerte ou sur les crédits des budgets da l'Etat, des départements et dez communes, des établissements publics. et des offices.- Le texte de la Chambre prévoyait une économie globale de 400 milliôns. Après observations de M. de Chappedelnifte, le texte de la Chambre est repris par 20 voix contre 7.

Lee crédits militaires

La commission statua enfin sur les crédits militaires, dont le Sénat a manifesté le désir qu'ils fu3sent relevés. M. Jacquier indique que les dépenses de défense nationale avalent été globalement de 9.753 millions en 1928 de 11.780 millions en 1930, de 13J38S millions en 1932, et étaient prévus en 193S pour 12.763 millions, qui seraient ramenés à 11.855 millions.

M. Joseph Denais fait remarquer que, à 350 millions. près, toutes les augmentatione ont été des majorations de soldée, de traitements et de salaires. M. Hfjjaro accepte la réduction des crédits., .114. de Lasteyrie appelle l'attentien *sur l'accroissement des crédits militaires chez certains des voisin» de la Franche. M. Patenôtre-Desnoyer» insisté dans le même sena Une demande d'audition du gouvernement est repoussée après appel nominal par 22 voix contre 13 et 1 abstention.

M. Mandai fait observer que, au mépris de la loi Gambetta, la sous-commission de la défan'se nationale n'a pas reçu, depuis février 1931, communication dee « existants en matériel de toute nature.

LA réduction des crédits eet maltonue par 22 voix contre 10.

Disposition* diverses

Sur la proposition du rapporteur général, la commission a décidé de fondre en un seul article les dispositions concernant, d'une part, l'assujettissement des sociétés de transports automobiles à une taxe de 2,20 sur leurs recettes, et, d'autre part, l'institution d'une surtaxe de 5 francs par hectolitre d'essence, dispositions Hgurant respectivement aux articles 67 et 71.

A la demande du ministre du Budget, la commission at procédé à une seconde lecture des articles 45 et 47 et 85 bis quinquiis et septiès, dont elle a cependant maintenu soit Ia disjonction, soit le rejet. LES POURPARLERS EN8MÉS PAR LES GROUPES DE GAUCHE EN VUE DE REALISER L'ABÛÛfift LE GROUPE RADICAL A REÇU LES DELEGUES

DES FONCTIONNAIRES

A l'issue 9e la réunion qu'il a tenue hier matin, l« groupe radical socialiste' a communiqua le compte rendu sui« Le groupe radical socialiste, réuni

FcuiltetOtt dit Petit Parinien, LE SECRET, DU LÉGIONNAIRE àrthur'bernéde

PREMIERE PARTIE

LES MYSTÈRES DU MAROC

X (suite)

« Mademoiselle I »

Je «Uppeae, reaeautait Julie-Paul*, quo tu n'as pa* l'intsaUoa de m'im$> «fer un démenti.

Tais-toi, je parte

De mémé 411e lorsqu'elle déclarait « fat dit il n'y aV&it plus qu'à obéir, dès qu'elle avait dit « i« parle », il n'y avait plus qu'à l'écouter gans l'interrompre.

Bref continuait Mme Gardannes. J'ai dû le mettre à la porte. je «pay*^ en être tout jamais dêbarraeeèe. Et votià que je me cogne le riez contre lui. Je parie qu'il aura vu que !non ra*ri avatt été nommé directeur à Marrakech et qu'il né eera fait envoyer ici afin de recommencer son manège, Ellen net un beau parti. francs de dot. et tout ce qui lui reviendra un Jour. Ça compte, surtout quand on n'a paa la «ou et fias d'aVenif t. Et puisque vou* le connaisse! monifeur Lauzerte.

Oh très peu réservait l'hoataie copyright by Afttror Bernée et%duction et r«i»o<iw.cuon interdites en tam pays*

sous la présidence de M. Herriot, a reçu une délégation de la Fédération des fonctionnaires, dont le point de vue a été exposé par M. Laurent. Puis il a procédé à un premier échange de vues avec. ses délégués à la commission des finances. »

Il convient de préciser qu'en conclusion de son exposé, M. Charles Laurent a fait savoir que les fonctionnaires ne consentiraient à un sacrifice que dans la mesure où dee sacrifices équivalents seraient demandés à l'ensemble des citoyens.

M. Herriot a fait un chaleureux appel à l'esprit de conculation qu'im- posent les graves difficultés de la situation présente. Mais M. Charles Lau.rent, au nom de ses commettants, a maintenu sa position.

Après délibération, le groupe a man- daté ses représentants à la commission des finances pour poursuivre leurs négociations avfc les délégués des au- tres groupes de gauche, sur la base suivante retanue sur les traitement. réduction des indemnités, exonération à la base à fixer.

LES DÉLÉGUÉS DES GAUCHES SUGGÈRENT UNE TRANSACTION Les délégués des groupes de gauche se sont réunis à la fin de la matinée pour délibérer sur la transaction éventuelle qui pourrait être acceptée par la majorité de gauche dea deux Assem- blées.

Après discussion, ils ont finalement chargé une délégation d'aller voir M. Daladier pour le pressentir sur la base du système suivant

Reprise du principe de l'article 83 déjà voté par la Chambre, avec quelques modifications que voici exonération à la base de 15.000 francs et exonération supplémentaire pour charges de famille (2.000 fr. ou 3.000 fr.). 1 Au-dessus de 15.000 francs, les traitements des fonctionnaires et ceux des employés des services concédés, lesquels jouissent d'un statut, seraient soumis à une surtaxe exceptionnelle de crise progressive de 2 à 8 par palier de 10.000 francs. Cette surtaxe frapperait l'indemnité parlementaire dans sa totalité, c'est-à-dire qu'elle atteindrait non pas seulement les 27.000 francs d'indemnité proprement dite, mais aussi les 3IS.000 francs de frais de remboursement.

LA DÉLÉGATION DES GAUCHES CHEZ M. DALADIER

A 12 h. 50, les représentants de la délégation des gauches MM. Malvy, Jacquier, liarchandeau, Nogaro, Vincent Auriol, Renaudel, Ernest tjifont, Emile Borel et André Breton, se sont présentés la présidence du Conseil,

où ils ont été reçus par M. Daladier, en présence de M. Lamoureux.

L'entrevue s'est ^poursuivie jusque 13 h. 25. Les représentants des gauches ont rendu compte de l'échange Je vues qui venait d'avoir lieu à la Chambre au sujet de l'article 83, relatif aux fonctionnaires, et aussi au sujet de la réduction des crédits militaires. M. Jacquier a fait connaître qu'il préparait, au nom des groupes de gauche, un texte transactionnel à l'ar- ticle 83.

Suivant ce nottveau texte, l'abattemont à la base serait porté à francs au lieu de 9.000 francs voté par le Sénat.

En ce qui concerne les abattements pour charges de famille, le rapporteur général envisagerait ceux qui sont prévus pour les impôts cédulaires. Quant aux crédits militaires, la délégation a exprimé l'avis de maintenir le texte primitif voté par la Chambre. A l'issue de l'entrevue, le président du Conseil a déclaré

Nous évoluons vers un accord entre les deux Assemblées. J'ai constaté une bonne volonté manifeste de la part de mes amts de la Chambre. J'espère que les nécessités de la situation qu'il faut redresser seront comprise* par tous.

UNE nouvelle: délibération DES GROUPES DE GAUCHE Les délégués des groupes de gauche ont délibéré à nouveau de 15 heures à 16 h. 30.

M. Renaudel a rendu compte de la mission dont avait été chargée la délégation auprès de M. Daladler. Après un nouvel échange de vues, Un accord provisoire s'est fait sur les recommandations suivantes à présenter aux groupes respectifs

Surtaxe exceptionnelle sur les traitements des fonctionnaires, assimilés, etc. Abattement à la base de 15.000 francs et, pour les charges de famille, abattement déjà prévu à la cédule des traitements et salaires 3.000 francs pour la femme et 3.000 francs par enfant.

Crédits militaires: maintien du vote précédent de la Chambre, à savoir, réduction de 508 millions.

NOUVELLE REUNION

DES RADICAUX SOCIALISTES Le groupe radical socialiste s'est réuni a. nouveau à 18 heures sous la présidence de M. Herriot.

Après que M. Herriot eut souhaité la bienvenue à M. Bûuessé, dont l'adhésion au groupe avait été précédemment admise, MM. ftôgaro, Marchandeuu et Malvy ont mis le groupe au courant des délibérations et des déciaions de la ^commission des finances et de la délégation des gauches. Le groupe a unanimement approuvé le travail effectué par ses délégués et consacré par le vote de la commission des finances.

Il a été décidé que la discipline jouerait dans les scrutins.

AU GROUPE S. F. 1. 0.

Dé son côté, le groupe socialiste

d'affaires. C'est même la première fois que je le Vois.

Ça ne fait rien insistait la trombe vivante qu'était Mme Gardannes. Vous pourrez toujours lui dire de ma part, que s'il se permet de tourner encore autour de ma fille, j'ai le bras assez long pour le faire expédier où je voudrais et même aux cinq cents diables. si c'est nécessaire

Tout en écoutant Julis-Patile expectorer ses rancunes. Lautorte ne quittait pas du regard la pauvre Ellen qui et mordait lot lèvres et fermait d demi les yeux pour dissimuler le brouillard do larmes qui commençait il. les voiler. Je cr&is, madame, reprenait-il d'un ton qu'il cherchait rondre dégagé, que voue ne gares pas obligée d'en arriver là, J'ai entendu dire que la 4' étranger devait partir prochainement en campagne contre les rebellée du Sud-Marocain.

Qu'il parte et qu'il ne revienne pu! vaticinait la mégère, C'est tout oe que je désire.

Oh maman protestait Et!en. Ne dis pas cela

Pourquoi ? puisque je le penel 1 Avec un sanglot dans la voix, la jeune tille s'écriait

Cela porte malheur de souhaiter la mort des autres

Autant pour éviter le regarde insistant et trouble dont l'enveloppait le beau Gérard que pour lui dissimuler son douloureux émoi, elle rejoignait son père qui, depuis que Pascal Darbeuil éttlt parti fixait obstinément un tuperbe carré de mosaïque aux couleurà chatoyantee.

Elle est folle, grommelait JuliePaulè. Vous ave* vu, monsieur Laugerte, quand elle a aperçu Jacques Nanteuil, eUe était toute retournée. Les lèvres pincées, l'homme d'affaires répliquait

Je n'ai par remarqué, madame Moi, j'en suie sûre affirmait Miné âardannes, C'est à se demander ai elle n'est pas encore amoureuse de lui. Mais je me charge de l'en guérir. Ça

s'est réuni également à 18 heures. M. Vincent Auriol a fait tin exposé de l'accord intervenu entre la délégation des gauches et la commission des finances sur le nouveau texte de l'artlcle 83 rédigé par M. Jacquier.

Après diverses interventions, notamment de plusieurs sénateurs socialistes présente, le groupe, tout en se montrant favorable à la transaction, a décidé de ne se prononcer que ce matin après avoir causé à nouveau avec les représentants des fonctionnaires. M. ROBERT THOUMYRE

REMERCIE M. HENRY ROY DE SON INTERVENTION EN FAVEUR

DES ANCIENS COMBATTANTS M. Robert Thoumyre, président du groupe des sénateurs anciens combattants, vient d'adresser à M. Henry Roy, rapporteur général de la commission des finances, la lettre suivante: Monsieur le rapporteur général et cher collègue.

Les excès da fatigue que vous ont occasionnés les récents débats financiers, en vous obligeant à vous aliter hier. vous ont empêché d'assister aux séances du Sénat. Je m'acquitterai donc par écrit de la mission que je devais remplir votre égard à la tribune de la Haute Assemblée.

Nos cinquante collègues Inscrits au groupe des sénateurs anciens combattants vous expriment publiquement leurs remerciements et vous témoignent la reconnaissance de tous les anciens combattants et victimes de la guerre pour la part Importante que vous avez prise personnellement dans la conclusion de l'accord intervenu entre notre groupe et la commission des finances du Sénat. Cet accord consacre le caractère privilégié de la créance des victimes de la guerre et vous donne la certitude que, dans le cadre dé leurs statuts, ceux-ci prendront, en sus des charges qu'ils supportent déjà comme simples contribuables, une part personnelle et supplémentaire de sacrifice dans le redressement financier du pays à l'occasion du vote de la lot de finances. »

AU GROUPE DES DÉPUTÉS ANCIENS COMBATTANTS

Le bureau du groupe des députés anciens combattants réuni sous la présidence de M. Planche, a reçu successivement des délégations de la Confédération nationale des anciens combattants, de la Fédération des associations d'anciens combattants républicains et des anciens combattants du. bâttmént.

Sur les projets financiers, le groupe, enregistrant les décisions de la commission des finances de la Chambre, a décidé de n'opposer que des amendements de détail aux textes qui seront soumis il. la Chambre.

M. PIETRI PROPOSE

LE PRECOMPTE

SUR LES COUPONS

DES VALEUR^ MOBILIERES Le contrôle des revenus mobiliers est au premier rang des préoccupations parlementaires, depuis que l'on discute les projets financiers des gouvernements [ qui se sont succédé depuis juin dernier. De nombreuses affirmations ont été lancées au cours des récents débats, et la plus pessimiste estime que, sur 25 milliards de revenus mobiliers, 5 milliards seulement sont déclarée.

S'il apparaît certain que cette évaluation de la fraude est fortemant exagérée, il n'en est pas moins vrai que le revenu mobilier, qui ne tire sa source d'aucune activité visible, est le plua facile à dissimuler, et. par conséquent, celut qui prête aux déclarations lee plus fantaisistes.

A diverses reprises déjà. les gouvernements ont tenté de saisir et de fixer cette masse mouvante, au moyen du carnet ou du bordereau de coupons, de la communication au flsc des comptescourants bancaires, ou enfin dé l'endos Ces divers procédés présentaient de graves défauts formalités, tracasse» ries, écritures innombrables, contrôle coûteux dévorant une partie des sommea récupérées, tels étaient les reproches communément adressés aux auteurs de ces suggestions.

M. François Pietri, ancien ministre dy Budget, apporte aujourd'hui une. solution capable de rallier, avec les' partisans du contrôle, ceux qui fuient d'instinct toute inquisition fiscale. Dans une proposition de loi qu'il vient de déposer, il préconise l'institution d'un précompte sur les coupons des valeur* mobilières, aen d'assurer une perception plus exacte de l'impôt sur le revenu. Le système du précompte

II s'agit do prélever, sur lot coupons échus venant à paiement, une somme vadant avance de l'impôt général. Ce prélèvemeat est axe k 10 et, sana vouloir entrer dans les détails do ce projet, nous nous bornerons à l'éclairer d'un exemple.

Un possesseur de valeurs mobilières touche 10.000 france de coupons; la banque lui retient 10 et déllvre un reçu portant une vignette représentant le montant de la retenue.

Cette vignette, en l'espèce d'une valeur de 1.000 francs, pourra être utilisée par le contribuable pour payer ses impôts directs; 11 récupérera donc, à ce moment, l'avance faite à l'Ëta't. Et s'il se refuse déclarer son rovenu, il aura tout de même payé l'impôt maximum et de gardera bien de produire sa vlgrnetto de 1.000 francs car il reconnaitrait par là-mA-me avolt' touché les 10.000 francs de coupons qu'il veut dissimuler.

Voici donc l'essentiel du projet. Son auteur insiste sur le fait qu'il respecte l'anonymat des valeurs figurant dans le portefeuille des assujettis; & prévoit, en outra, pour faciliter là mise en

ne sera paa long! Vous pouvez vous en rapporter à mot.

Avec tout cela, noue en oublions cette pauvre Mme Lauzerte. Est-ce qu'on peut lui rendre visite?

Pas encore

Des qu'elle ira mieux, je lui porterai quelques Seura.

Elle ne les verra pas, hélu Mais elle le» sentira

Monsieur Oardannee Ellen !t a-p» pelait Julie-Paule. nous partons. Déjà soulignait l'homme d'affaires.

Je mais que voila êtes très occupé, et mot-même je suis attendue au golf. En ce cas, madame, je n'Insiste pas.

Alots à mnrdi, 20 heures

A mardi

Beaucoup moins par courtoisie que pour rester encore un peu auprès d'Eilén qui, pourtant, né lui avait témoigné qu'une glaciale lndlfférencc, Lauzerte accompagnait les Oardannes jusqu'à leur voiture.

Avant d'y monter, Julle-Paule se livrait à de nouvelles effusions que «on mari, toujours effacé, se contentait d'appuyer de hochements de tête approbatifs.

Quant à sa fille, elle répondait avec un sourire contraint à I' au revoir, mademoiselle » très discret et même très déférent que lui adressait te beau Gérard.

Lorsque l'auto qu'il avait suivie des yeux disparut dans la direction du terrain de golf où Julie-Paule, qui voulait se faire maigrir, se préparait il. faire ce qu'elle appelait « ses premières armes », Lauzerte regagna le palais. Sombre, les traits contractées, le regard inquiet et méchant, Il avait entlèrement perdu ce vernis d'homme du monde qu'au prix d'un grand effort 11 avait réussi a conserver en présence des Grardennes.

Il traversa le jatdin d'un pas tellement rapide que Pascal Darbouil eut peine à le suivre.

sans s'inquiéter de lui, sans para)tre même S'apercevoir de sa présënet,

œuvre de ce contrôle, une amnistie pour les insuffisances, de déclaratione antérieures et la réduction du temps de prescription pour les droits dus. Enfin, Il permettrait de diminuer légèremeut le taux de l'impôt sur tes revenus des valeur» mobilières.

Les évaluations très serrées faitee par M. François Piétri Indiquent que le système proposé se traduirait par un bénéfice budgétaire net de 700 millions. Que porter de plus au crédit d'un projet équltable qui ne brime personne et ne fait que corriger certaines omissions regrettables sans s'appuyer sur toutes les menaces de la répression ? 7 LES COMMERÇANTS PARISIENS ET LE VOTE DU SÉNAT

Le projet financier continue à retenir l'attention des milieux commerciaux, et le bureau du Comité de l'aïimentation parisienne a réuni les présidents des syndicats adhérents pour étudier la situation résultant du vote du Sénat.

Se trouvaient donc, notamment, réunis MM. Beltoise (boucherie), Jumin (charcuterie), JPJanw-oe (pâtisserie), Rouillon (crémerie), et Parant (boissons), Poivré et Hémier (épicerie), Guillet (boulangerie), Labbé (hôteliers), Rousseau (volailles), Choisselat (triperie), Bouziat (poissonnerie), Baudriar (ostréiculture), D rouant (restaurateurs), Monier et Mionet (Halles), Ladoux (débitants de vins), Brinon (alimentation), Pestourie (épicerie). Les derniers aménagements fiscaux ont été exposés et, it l'unanimité, les présidents ont constaté que certaine d lewra revendications, notamment l'égalité de l'objet et de la denrée devant fimpôt, n'avait pas été retenue. La comité a confirmé son plein accord sur cette question avec les décisions prises au congrès des répartiteurs de produits alimentaires tenu récemment soue la présidence do M. Hémier, préIaident de la Fédération de l'épicerie française. Il a été décidé que les travaux parlementaires seraient suivis de près. notamment la discussion sur 1a révision des baux commerciaux. Les démarches récemment effectuées, l'action suivie par le comité depuis des mois n'ont pas été sans résultats, nous déclare-t-on.

Tous les membres du comité sont résolus à intensifier leurs efforts pour obtenir, lors de la discussion qui va se produire entre les deux Chambrés, la réalisation, daas le plus bref délai, de lois qui permettront au commerce parisien de l'alimentation de vivre. Ils s'élèvent naturellement contre toutes charges nouvelles qui entraveraient la marche, si difficile* déjà, des affaires. Y a-t-il eu, y aura-t-il scission, entre les groupements professionnels de l'alimentation,? *̃̃

Il n& le semble pas, tient à spécifier un membre du bureau, car la réunion de la salle Wagram s'est déroulée

dans une aimospnare a agitation ev M. Brinon n'a pu expliquer l'attitude du comité. Comme, d'autre part, la plus grande partie des commerçants affiliés n'ont nullement manifesté l'intention d'abandonner leurs groupements respectifs, une politique d'entente est suivie. Cette politique permettra d'atteindre le but que tous recherchent; pas d'aggravation' fiscale.

Signalons qu'au cours du banquet d'Orsay de nombreux débitants de tabacs (Paris et province), M. Raffl, président de la chambre syndicale des débitants de tabacs de la Seine, a approuvé nettement l'attitude prise par Jï. Brinon. président du comité de l'alimentation parisienne.

M. Siffert, président de la Confédération des boissons, a également déclaré qu'il, restait solidaire du comité. D'autre part, M. Georges Maùe, président de la Fédération des commerçante détaillants de France, nous a: déclaré

La discussion, devant le Sénat, du douzième provisoire, a fait apparaître le désir de la Haute Assemblée d'entrer dans la vole des économies massives, demandées avec tant de raison tant l'opinioA de Jeurs' mandants écrases par des oKal'gee incompatibles avec le chiffré d'àffaîrea actuel; '̃̃II ést-r regrettable qu'au moment ott le budget accuse un Important déficit, le Sénat n'âit pas établi la véritable égalité fiscale en ce qui concerne les économats, les groupements d'acbeteurs, les coopératives de toutes sortes. A la thumbfe syndical»

des bazars de Franche

On nous communique la note suivante

Le bureau de la chambre syndicale des bazars de France, réuni, à son siège social, 21, rue du ChâtèaU-d'Eau, sous la présidence de M. Eugène Demogé, assisté de MM. Martin et Patin; Après avoir examiné ii situation présente, rogrette que la Fédération des eommerçants détaillants, dont elle fait partie, n'ait pas eu le temps matériel pour s'entendre avec ses associations affiliées afin de leur permettre de se joindre au mouvement de protestation qui a eu lieu le jeudi 16 février contre l'exagération des charges fiscales;

Déclare que la chambre syndicale, comprenant plus de treize cents adhérente, est préte à collaborer à toutes propositions d'union faites en vue de resserrer les liens qui doivent exister entre les associations commerciales et induatriellès pour établir un front unique de reveftdicajions, et passe à l'ordre du jour. >

AU COMtTÉ

DE L'ALIMENTATION PARISIENNE Le bureau du comité de l'alimentation parisienne et les présidents des syndicat adhérents se sont réunis au sEàge social, 2-J, rue de Richelieu. Ils ont examiné les débats parlementaires au point do vue des aménagements fiscaux et ont constntê que certaines mesures faisant l'objet de leurs

il s'en fut tout droit vers la pièce dont Il avait fait son cabinet de travail et, donnant libre cours à la colère qui faitait vibrer tous ses nerfs tendus jusqu'au paroxysme, Il 'sadsit d'un geste d'haJiuciaé une coupe en albâtre d'origine européenne et la projeta avec violence sur les dalles, où elle se brisa en plusieurs morceaux.

Oh où s'exclamait Darbeuil. voue êtes bien nerveux aujourd'hui. Vous ne les avez dono paa vus ? grondait l'homme d'affaires.

Qui donc'

lien et cet officier!

Oui, eh bien ?

Vous croyez

J'en suis eür Quand ils se sont rencontras, ils n'ont pu ni l'un ni l'autire dissimuler leur émotion. et. quand il est parti. elle lui a adressé un de OM regarda qui sont plus qu'un aveu. Peut-être' vous exagérea-vous. ? Voyons. Vous l'awez entendu prendre contre sa..mère presque la défense de ce soua-fleutenant.

A ce moment, M. Gardannes me parlait et je a'ai pae très bien saisi ce que disait la mère et ce que répondait la fille.

Enfin, vous voue êtes tout de même aperçu qu'Ellen était très troublée, et qu'elle me témoignai* une sorte d'hostilité instinctive.

Je reconnais qu'elle n'a guère été aimable envers vous.

Tout de même!

Et, saisissant son ami par le bras, Lauzerte martelait

-t- Vous savez combien j'aime cette jeune fille, puisque je n'ai pas hésité à. Chut chut chut

Eh bien elle sera à moi, vous m'entendez, à n'importe quel prix, n'im·porte comment Et si ce jeune galonné se met en travers de ma route, je l'abattrai comme j'ai.

Taisez-vous donc

Oui Et oelui-là je ne le manquerid pas.

Dîun.ton d'autorité, cal¡de et sévère, l'ancien détective privé, reprenait

revendtcations, notamment l'égalité de l'objet et de la denrée devant l'impôt, n'avaient pas été retenues.

Le comité a confirmé son plein accord sur cette question avec les décisions prises au congrès des répartiteurs de produits alimentaires, tenu aous la présidence de M. Hémier, président de la Fédération de l'épicerie française, le 21 février.

D'autre part, la discussion sur la revision des baux commerciaux et la déclaration du garde des Sceaux ont fait l'objet de la. délibération, et Il a été unanimement décidé de continuer à suivre de très près les travaux parlementaire».

Les démarches pressantes et réitérées du comité, ainsi que son action vigilante, ont donc précipité des résultats et ceci malgré certaines apparences. On peut constater, une fois de plus, que l'aboutissement des revendications du monde du commerce est dû au travail constant et méthodique des membres du comité de l'alimentation parisienne résolus à intensifier leurs efforts. Mort du docteur Jean Hutinel professeur à la Faculté de médecine Le docteur Jean Hutinel, professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris, est mort hier à son domicile à l'âge de quarante-deux ans.

Il étalt le fils du professeur Henri Hutinel et le gendre du professeur Sicard, qui enseigna également à la Faculté de Paris.

MORT DU DOCTEUR VI TOUX Le Petit Parisien vient de perdre, en la personne du docteur Vitoux. un de ses plus anciens collaborateurs. lie docteur Vitoux, qui venait de déjeuner chez des amis à Saint-Mandé, passait hier après-midi place de La Tourelle lorsqu'il s'affaissa brusquement. Un gardien de la paix le conduisit aussitôt, en taxi, à l'hôpital SaintAntoine, où l'on ne put que constater son décès notre collaborateur venait de succomber il. une congestion. Il était le fils d'un libraire d'Amiens, homme distingué et fin lettré, et il débuta dans le journatteme en donnant des chroniques remorquées au Rappel. Il a publié des études de haute valeur sur diverses causes célèbres. Docteur en médecine, il fut atta- ché successivement à la clinique Tarnier et à la préfecture de police.

Au Petit Parisien, le docteur Vitoux était chargé depuis très longtemps de plusieurs rubriques scientifiques. Il était syndic de l'Association des journalistes républicains.

NOS ÉCHOS

Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera raviv's à lit heures par l'U. N. C. de la section de Weullly. les Poilus des 214 et 224 R. I., l'amicale des A. C. du 38a R. I.

Ohambm des député», séances à 9 h. 30 et 15 heures (projets financier).

Vente de charité l>e travail au foyer, au profit des ouvrières rurales du Centre, 14 heures, mairie du VI*.

Manifestation des Rosati Ce France en l'honneur de Branly, 15 h., 19, rue d'Assas soirée de gala, 21 h., salle du Majestlc.

Réunion» d'anciens combattants ti2a et 2S2« R. I., h. 31 bis, rue Vtvlenne. Réunions Société des Ingénieurs ch'ils, h. 45, 19, tue Blanche. Hooiété de géographie, 21 h., 10, avenue d'Iéna, Association des amis dos chemins de fer, 21 h., 9. avenue Hoche.

Bals Syndicat de te pressé maridme, 22 h., George-V.

B»nr)ncfs Association des propriétaires des chevaux de courses au trot, salons Dumcsnil, Mon Club, 20 h. hôtel Ses Deux-Mondes. Institut technique de pratique agricole, 20 h., hmel Lut la. Courtes à Vincennes 18 h. 16.

Les détails concernant la vente des soldes organisée par LA GRANDE MAISON DI; BLANC, place de l'Opéra, seront publiés demain.

Lee solde* de LA GRANDH MAISON DE BLANC sont de vrais soldee la vente en a lieu uniquement deux fois par an..

..Lea aoldea souvent déçoivent, ceux de LA GRANDS MAISON DE BLANC jaznais.

.nécrologie:

Nous apprenons la mort de Mmes Raymond Guerlain, née Marie Jacquin, pieusement décédée à Paris. Les obsèquee auabnt lieu samedi 25 février, à 9 h. 30 précises, en l'église SaintPierre du Gros-Caillou (92, rue SaintDominique), où l'on se réunira. Un second service, suivi de l'inhumation, aera célébré à Dammarie-les-Lys (S.-et-Irl.), le méme jour, à 15 heures. Le présent avis tient lieu d'invitation. 1.191.708 VOLUMES

à 3 fr. 75

Voilà l'extraordinaire succès

de la Collection d'histoire

HIER ET AUJOURD'HUI »

1.191.708 volume» Tel est le nombre fabuleux des roodumes vendus en sert mois dans l'élégante collection historisque Hter et Aujourd'hui oia vient encore de paraître la Délivrance de Vérdun, par Henry Bordeaux, de l'Académie français. Exquise présentation (avec hort-temte héliogravure"). bon marché inouï, collaborations éclatantes, Voua pouvez, avec Hier et Aujourd'hui vous constituer une bihUothdque d'histoire pour un prix dérisoire. (Flammarion 3 fr. 75 le volume.)

si vous continuez vous laiseer dominer par vos nerfs, vous allez taire des bâtite*.

On voit bien que vous ignorez ce que c'est qu'uné grande passion. En effet, et je m'en félicite, Je souhaite même d'en être préservé à tout jamais. Car, d'après ce que je constate en oe moment, elle est capable d'en* traîner aux pires folles les cerveaux les mieux équilibré». Je reconnaît volontiers que la partie que vous avez à jouer est devenue très difficile, du fait que Mlle Gardannes cet éprise de JaoqUêï Nartteuïi. et J'ajouterai môme que si von. ne vous resealslflaoK par au plus vite, vous avez quatre-vingt-dix-neuf, et même cent chan·ces sut cent de la perdra.

Vous êtes encourageant.

Mais j'estime que. si voux voua cuirassez de sang-froid et da patience, vous pourrez très bien la gagner Alors, que dôle-je faire 7 question.nait l'homme d'affaires encore frémissent.

b'abord, m'4couter.

Pour dea raison.? très différentes des v6tres, mais qui, cependant, se rejoignent sur certains points, j'ai, vous le savez, presque autant d'intérêt que vous à ce que vous épousiez Ellen Gardannee

C'est juste

C'est donc vous dire que je mettrai tout en oeuvre pour que ce marine lit fasae. et oela dans le plus bref délai. Je ne vous demtnde que deux choses la première, c'est que voue me donniez pleins pouvoirs.

Vous les avez

La seconde, c'est que voua restiez tranquille.

C'est ente.ndu

̃•– Alor* tout va bien et je vais lmmédiatement me mettre en campagne. Je sais que vous êtes l'homme des promptes réalisations.

Surtout quand elles doivent avoir pour nous de si importants résultats Allez donc, mon cher, et tAchez de. m'apporter bientôt de bonnes nouvelles,

PROGRAMME DES SPECTACLES

Opér», 8 h. 30, Gflercœur. <)i>Œm-Cunilqnc,S h. Madame Butterfly, Odéon, 7 h. S% Napoléon.

Gaîtc-tyriqne; 8 h. 46, Pays du sourire. TiUauB-larrhiue, 8 ho 30. Si j'étais roi. Châtelet, Il h.- 30, Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, & h. 45. Une poule sur un mur. Fortt-SaiBt-M.irtin, 8 h. ,tb. Napoléon IV. Théâtre de Paria, S h., Monsieur le comte. Gymnaeé, 8 h. 45, le Voleur.

SuntttjBern., 8 30, Mon curé chez les riches. Mogagorv 8 h. 30, Auberge du Cheval-Blanc. Bea&i-suice, 9 h,; le Désir (de Ch. Sîérf). Ambijtf, S«, la Maison Tellier (G. Lix). Palais-Royal, 8 h. 45, la Maison d'en face. Empiré, 8 h. 45, Katinka.

Antoine, relâche.

Bouffes- Parisiens, 8 ho 45, Soir de Réveillon. Hichodièra, 9 h., la Fleur des pois. Athénée, 9 h., Léopold le Bien-Aimé. Madeleine, 9 h., Cette nuit-là.

Ambassadeurs, 9 h. 30, le Cercle.

Seala, 8 h. 45, le Progrès s'amuse. Saint-George», 9 h., Trois et une. Kouvcauté», 8 h. 45, Oh Papa (opérette). Cm. Chimjw-RlroéM, relàche.

Grand-Guignol, 9 h., la. Prison du vice. Daunoii, 8 h. 55, Azor.

T. ltichel, 9 h.. Teddy and partner ,Vx Bébés. Capnctates, relâche.

Tkéttre de» Art*, relâche.

Montparn., 9 h., Ombre mal, Têtes rechange Atelier, 9 h.. la Pais.

Mathurins, 9 h., la Voie lactée.

Studio de Paris, 9 h., l'Ange.

CoBMBdla (47 bd Clicky), 9h., la Joy. Nuit. Chmy, 8 4S, la Revue marseil. (Alibert). Albert-I", 9 l'Affaire Brode.

Déjazet, 9 h.. Tire-au-flanc (P. Darteuil). Moawy, 8 h. 45, 3 Heures d'oubli (revoe). Zénith (pl Gambetta). R6ve de valse. GotteUns, 8 h. 30, le Bossu (Robert Lérac). MUSIC-HALLS

Folies-Berj; 8 30, Revue d'amour CDréan) Cas. de Paris, 8 30, Joie de Paris (J.Baker) Alhambra, 3, 9 h., Raquel Meller, attract. Dix-Heures, Martini, J. Rieux, L. Hé«oburu Deux-Anes, Baatia. Charley. Souptex. rev. I^ane-Bousse, le Pays dn !on rire (Dortn). PktU1.-K.-H., m..5., Marta Vnlente, Manne. Botriav M.-ti., Wiener et Doucet. B'ouraier. Européen, m.. s., Lys Gauty, Boulicot.Cianmont-Falacc, Boby May et 3 attract. M£d»B», 8 45 ,a Piste hantée att. nonv. Cirque d'Hiver. 8 45. < l'Eapagae à Parù ».

SavonCadum Le Savon Cadnnt ne pique pu la langue: il est, en effet, Sa inoasoe abondante nettoie

profondément les pores. La peau s'aère, elle à'usouplit et semble rajeunie. Un long se- chage enlève an Savon Cadum toute trace d'humidité :ils*u se |^LsjshJS lentement et dure longtemps.

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Vous savez que je ne bluffe jamais! posait Darbeuii.

C'est vrai

£h bien poursuivait l'ancien dé- tective avec l'aplomb imperturbable d'un homme eûr à la fois de lui et des autres, si vous m'écoutez et, surtout, si vous me laissez faire, avant trois mois Ellen Gardannes aera votre femme

XI

Le sourire du diable

Quelques instants après, un homme de taille moyenne, mais solide, trapu, vêtu d'une sorte do cache-poussière gris fonc6 qui dissimulait tes épaules larges, carrées, et coiffé d'une casquette de même teinta dont la large visière jetait comme un masque d'ombro sur son visage, traversait la. place Djema-el-Fne, où régnait cetto animation Spéciale qui, en tout temps et presque à toute heure du jour, la rend ai pittoresque et si vivante.

Notre Européen ne devait guère s'y intéresser, car il traversait d'un pas aussi rapide que le lui permettait l'encombrement grouillant d'une foule Indigène c prodigieusement vivante », au milieu de laquelle, à de brefs intervalles, 11 devait se faire Une véritable trouée. « gens (1) venue de tous les coins du bled, de la montagne et de la laine avec leura âne», leurs muleta et les chameaux, Berbères, Arabes, nègrea et demi-nègres, toutes les teintes de la peau, depuis la couleur du pain cuit jusqu'à la plus sombre livrée du soleil éblouissant

Shns accorder la moindre attention au. charmeur de serpents qui s'agitait, l'écume aux lèvres, les cheveux dénoués, devant un sac de cuir d'où @orUlent des cobras noirs et luisants. contournant les cercles des conteurs. toujours élégamment vêtus, qui débitaient d'interminables poèmes en frappant à intervalles réguliers deux ou trois coups nerveug sur un petit tamtl) Marrakech, per Jêrftrae et Jean Tharaud.

ColUôuin, danse, mat. et soir., attractions. Moulin-Bauge, bal kermesse, mat., a., nuit. Magic-CUy-Bal, toua les s. 9 h.: dlm.. mit. Lido, thé, dîner, soirée dansant», attract. Ch. les -Nudistes r. Font.), 10 h. et min. Tav. de rKehifl. r. de), îlusidora, 10 h. La» Pai-k, mat., soir.. sam.. dim. et fites. Jardin d'Accliin., entrée. 3 Xr.; en!. 1 ir. Pompéien, jeudi soir., bal; *am., d., m., s. CINEMAS

Madeleine, Grand Hôtel.

Paramnunt, Blonde Vénus (M. Dietrich). Gïuraont-Palace, Ce cochon de Morln. Auheit-Palace, Fanny.

Olympis, Quatre de l'aviation.

Bcx, Miiady, G. Charpentier.

Marivaux- Pathé, I.F. 1 ne répond plus. Ciné Ch.-KIys., Prenez garde à la peinte- Mariïuy, 2 h., 4 h. 30, 9 h., Papa Cohen. Mmlin-BoHge-PatM, Rivaux de la piste. Collsee, Seigneurs de la jungle.

Max-TJnder-Pathé', la Tête d'un homme. Vicinr-IIugo-Pathé, Mirages de Paris. Inipérial-Pathé. le Crime du bouif.

Omnia-Patké, Grands reportages cinématosr. Klysée-Ganmoat, A l'assaut du ciel.

(̃surnom-Théâtre, les Trois aiouwjuatalrt». Palace, Oiseaux Je nuit.

En»it.-Path£-N»tan, la Tête d'un bojnm».. Pigaltr, Revivre, Sex appeal.

Apoite-Cinéma, Je suis un éradé.

Miracles, h., 9 h., 14 juillet.

Maniot-Palaee, Topaze.

Camé», Chouchou, poids plume.

l,una (place de la Nation) Mata-Hari.

Ruyal-Pathé, Allo Mademoiselle.

£ld«rado, perm.. Affaire Blaireau. Bsrour Agrieult., Pullman 12. Monstres du pble. Bonaparte, Pullman 12. Monatres du pôle. Cigale, Arsène Lupin (2 Barrymore).

Boulvudia (42.bà B.-Nouv.) Loin vert ne.,Ariistic les Trois Mousquetaires.

Ciré-Opfara, les Bleus de l'amour.

Rialte-Cteéma, le Courrier de Lyon.

Lirtétia-Fathé, Mirages de Paria.

Baapail Oltay America.

usu-de-Faris, la Traite des femme*.

Poser (95. r. Bassy). Quatre d. la tcrapéU: SafBt-Marcel-Pstne, l'Ane de Buridao. fct-8*bin OS7.r.St-Sob.> le Père célib., Mtrie Bexr, An deli du Rhin. AJlû Berlin or Carillva, ta Kerveilleuse journée.

Saeet-PatM, la Truc du Bréallten.

MoBtpamasae-Patké, Voyage de noces. LTea-Patké, l'Ane de Buridan.

Aut.-B.-Ctae (40, r. La Font.). Croix de bols

RHUM SSIÂMES

bour bousculant presque un groupe formé autour d'une sorte de prédicateur aveugle qui, une petite gaule d'une maiu et s'appuyant de l'autre à l'épaule de l'enfant qui voyait pour lui, récitait d'une voix monotone sa leçon sur les Traditions du Prophète, évitant la cohue qui se pressait autour d'un grand diable d'Arabe qui, tenant à la fois du jongleur, de l'illusionniste et de l'acrobate, « s'enfonçait dans la bouche un cierge de poix enflammée notre homme, qui n'était autre que Pascal Darbeuil, atteignait l'une des extrémités de la plaoe, où de grandes tentes rapiécées comme un burnous de mendiant formai&nt des îlots de chiffons parmi cette foule mouvante. » Il ne s'y attardait pas davantage. Accélérant sa marche, il atteignit bientôt une ruelle 6troite, uniquement bordée de demeures indigènes et qui ne portait aucune trace de la civilisation européenne qui avait déjà accompli tant de transformations à travers l'ancienne capitale politique du Maroc. Il y régnait mémc une saleté repoussante. Le sol était jonché de détritus de toutes sortes dont s'alimentaient quelques chiens efflanqués et féroces, devant lesquels fuyaient les enfants en train de jouer ou de se battre parmi la boue gliessate et fétide qui recouvrait le sol.

Darbeuil s'arrêtait devant une bicoque, si toutefois l'on peut appeler ainsi une sorte de trou pratiqué dans la muraille d'une maison basse et sans fenêtre et où. deVrière un tréteau sur lequel voisinaient des citrons, des oranges, des figues, des raisins à l'aspect sale et peu engagenat, était assia un Berbère à la barbe notre, broussailleuse et qui, les yeux fermér, s'adonnait paresseusement, en attendant des clients qui ne paraissaient nullement pressés de se montrer, à la douceur d'une sieste prolongée.

L'aesocié et confident de Gérard Lauzerte s'arrêtait devant lui.

Ibrahim interpellait-il d'une voix forte. (A suivre.)


Le succès français à la commission du désarmement aura i» LA PRncitia page

Peut-être s'est-on rendu compte que parmi les absents et non pas les abstentionnistes d'aujourd'hui flguraient un certain nombre de délégués dont les voix viendraient grossir lundi le chiffre des partisans du plan français, parmi lesquels, disons-le en passant, on a eu le regret de ne pas trouver la Pologne. Peut-être aussi a-t-on réfléchi qu'Italiens et allemands auraient un jour, avec la seconde question dont on abordera alors l'examen, une nouvelle occasion de reprendre leur tactique abstentionniste et leur opposition à toutes mesures qu'ils croient favorables à nos intérêts ou à notre défense nationale. Cette question est en effet la suivante L'unification des armées continentales européennes doit-elle porter également sur tout ou partie des effectifs d'outre-mer Il suffit de se reporter aux deux propositions Nadolny et Caballero, écartées aujourd'hui, pour s'en convaincre. L'une et l'autre contiennent en effet ce paragraphe visant tout spécialement l'Algérie et le Maroc e Il est entendu qu'à cet égarù (la rédacction substantielle des effectifs), les Jorees d'outremer stationnées à proximité de la métropole, ainsi que dans la métropole elle-même, doivent être considérées commo faisant partie des forces métropolitaines. > Voilà. qui en dit long aur l'attitude qui sera adoptée par nos voisins.

Il n'en reste pas moins que leur obstruction systématique est arrivée à lasser et à irriter même les plus patients. Cet après-midi encore, à deux ou trois reprises, les chefs des deux délégations sont revenus à la charge pour développer des arguments si obscurs et si inutiles que le représentant de la Grande-Bretagne, M. Eden, n'a pu s'empêcher de faire cette remarque

En continuant de la sorte, nos petits-neveux en seront encore au même point dans cinquante ans. M. Paul-Boncour avait partie gagnée quand il a affirmé la nécessité d'en finir et de répondre par oui ou par non à la question posée. Les trois scrutins successifs ont prouvé non seulement qu'il traduisait ainsi le sentiment général mais que, dans cette affaire des effectifs, le ministre de l'Air et lui n'ont pas plaidé en vain la cause de la logique et de la raison. MANŒUVRË~ÂLLEMÀNDE

CONTRE LE PACTE DE LOCARNO Genève, 23 février (dép. Petit Paris.) Un incident d'une portée politique tout à fait exceptionnelle s'est produit, ae matin, au comité spécial chargé, par la commission générale de la conférence du désarmement, d'examiner le projet britannique concernant plus particulièrement les Etats européens et visant l'adoption d'une déclaration solennelle par laquelle les gouvernements signataires s'interdiraient tout recours à la force.

Le projet déposé par M. Eden étant conçu en termes très vagues, le représentant de la France, M. Massigli, et le délégué belge, M. Bourquin, avaient formulé des réserves concernant l'application des sanctions énumérées à l'article 16 du pacte et les mesures de sécurité .prévues par les accords de Locarno. Or, dans la dernière séance, le délégué allemand s'était élevé de façon catégorique contre ces réserves, et ce qu'il y avait de plus grave dans cette opposition c'est qu'elle était dirigée en premier lieu contre les accords de Locarna.

Ainsi, le gouvernement du Reacn ne s'élève pas seulement contre l'idée d'un renforcement des stipulations générales du pacte, mais il remet même en question le statut spécial qui devait assurer le maintien de la paix sur les connns occidentaux et le traité qui était considéré comme la pierre angulaire du nouvel édifice européen.

Du même coup, il désavoue toute t'oeuvre accomplie par M. Stresesnann. La preuve qu'il ne s'agit pas d'une simple manoeuvre politique, mais de desseins mûrement réfléchis, c'est que, a la réunion de ce matin, le délégué du Reioh, M. Gœppert, a fermement maintenu son opposition, et cela après s'être concerté avec son chef, M. Nadolny, qui s'est rendu ces jours derniers à Berlin pour prendre de nouvelles instructions.

En présence de cette situation, tout travail devenait impossible. Au bout d'un quart d'heure. le comité se sépara donc et les représentants des Etats signataires des accords de Locarno, sauf naturellement celui de l'Allemagne se réunirent à part pour délibérer sur l'attitude à prendre. Ils furent naturellement unanimes à affirmer l'intangibilité absolue des accords de Locarno, la moindre atteinte portée à ce traité devant nécessairement entraîner, par contre-coup, da faillite de la contérence du désarmement eHe-mème. Il semble que l'opposition de la délégation allemande vise surtout l'article du traité d'après lequel toute concentration militaire flagiante dans la zone démilitarisée de la Rhénanie serait considérée comme un cas d'agression. A la suite de cet incident, les représentants des Etats signataires auront de nouveaux conciliabules ces jours prochains avant de trouver une formule qui, tout en sauvegardant rigoureusement le traité de Locarno, ménagerait dans une certaine mesure les susceptibilités allemandes. Dans le cas, d'ailleurs improbable, où une entente n'interviendrait pas, le comité constaterait le désaccord et la question serait renvoyée à la commission politique de la conférence du désarmement devant laquelle aurait lieu alors une explication définitive et publique.

Paul Du Bochbt.

UNE ENTREVUE

PAUL BONCOUR-HYMANS

Genève, 23 février (dép. Havas.) M. Paul-Boncour a conféré ce soir avec M. Paul Hymans, ministre des Affaires étrangères de Belgique. président de l'assemblée extraordinaire de la Société des nations.

La pacification du djebel Sagho sera bientôt achevée

Rabat, 23 février (dép. Petit Parisien.) Poursuivant leur progression, les forces supplétives du territoire des conflns algérg-marocains et de la région de Marrakech ont à peu près terminé la pacification du djebel Sagho.

L'opération, qui n'a suscité que des résistances locales rapidement réduites, nous aura coûté un sous-offleier d'encadrement des forces supplétives tué et un sous-officier blessé.

Malheureusement, l'éclatement prématuré d'un obus a fait cinq autres blessés, dont le lieutenant-colonel Chardon, du territoire d'Ouarzazat, un sousoffléier et trois soldats.

L'OFFENSIVE NIPPONE SUCCEDE DANS LE JEHOL AU SUITE DE LA PREMIÈRE FACE

En dépit de l'indignation du gduvernement chinois, il est certain que depuis un an le Japon s'est assuré au, Jehol le concours plus ou moins secret de plusieurs généraux. et c'est la raison pour laquelle il n'a pas cherché plus tôt à occuper le Jehol. Le gouverneur Tang Yu Lin lui-même est un vieux renard dont l'attitude ne parut jamais très nette on déclare qu'il n'a d'autre préoccupation que son intérêt personnel. On pense qu'il a donné des assurances aux deux côtés et qu'il n'entrera en action qu'au dernier moment, quand on verra nettement en faveur de qui penche la balance d'autres généraux

Le général Chi Houen Huan, commandant un détachement de 2.000 hommes, s'est prononcé pour le Mandchoukouo. Pour peu qu'il ait d'autres imitateurs, la guerre du Jehol sera beaucoup moins sanglante qu'on ne croyait tout d'abord. L'amiral chinois Chen Koug Hien, qui commande la flotte chinoise dans les eaux du nord de la Chine, a déclaré qu'il ne prendrait aucune mesure nouvelle et n'intervindrait pas pendant les batailles au Jehol toutefois, si l'armée chinoise battait en retraite dans la Chine du Nord, il prendrait des mesures conformes à la situation, mais il ne dit pas lesquelles. On peut être sûr qu'il ne se risquera pas à attaquer la Sotte nippone avec ses vieux navires.

40.000 HOMMES EN ACTION DU COTÉ JAPONAIS

Londres, 23 février (dép. Havas.) On mande de Pékin à l'agence Reuter

Un représentant du ministère des Affaires étrangères dans la viule de Jehol annonce que, selon le gouverneur Tang You Lin, les Japonais, après avoir bombardé pendant trois jours la ville de Tchaoyang et les villages qui l'entourent, ont déclenché une puissante offensive.

Leur armée, forte de 30.000 hommes et d'un continent de 10.000 soldats mandchous, comprend de l'infanterie, de l'artillerie, des chars d'assaut et des avions de bombardement. En présence de cette puissante attaque, les Chinois ont évacué les secteurs de Nanîing et de Peï-Piao et sont en train de constituer une forte ligne de défense à Tchaoyang et sur les collines qui dominent la vallée, que les Japonais doivent maintenant franchir pour poursuivre leur offensive.

Un incendie criminel

à la base aérienne soviétique d'Oustbolcheretzk

Moscou, 23 février (dép. Havas.) On mande de Khabarovsk à l'agence Tass

Un incendie a éclaté le 19 janvier dernier dans les locaux de la base aérienne civile d'Ouatbolcheretzk, au Kamtchatka. L'enquête a établi que l'incendie a été allumé par le milicien Trofimov, qui gardait ce bâtiment aidé d'un autre milicien nommé Prygounov. Le bâtiment a été incendié par Trofimov et Prygounov, suivant des instructions données par un de leurs camarades Selivanov, gardien de l'entrepôt de la ferme locale d'Etat.

Tous les trois ont fait des aveux. Au cours de l'interrogatoire, ils ont déclaré avoir agi à l'instigation d'un Japonais nommé Kaisava, résidant à Oustbolcheretzk. Ce dernier, arrêté à son tour, a confirmé les dépositions de Selivanov et des deux miliciens, ajoutant d'autre part qu'il avait été chargé par certains Japonais de détruire la base aérienne d'Oustbolcheretzk ainsi qu'une série d'autres édifices d'une considérable importance pour l'Etat.

L'enquête continue.

L'assemblée de la S. D. N. rend aujourd'hui sa sentence dans le conflit sino-japonais Genève, 23 février (dép. Petit Parisien.) Dans une réunion tenue ce soir, le comité des « Dix-Neuf a a arrëté le programme de la réunion plénière que l'Assemblée extraordinaire de la S.D.N. tiendra demain pour rendre sa sentence dans le conflit sino-japonais. Avant le vote, les représentants des deux partis feront un exposé général mais il est bien entendu qu'aucun des Etats représentés au comité des « Dix-Neuf » ne prendra la parole. Cependant les représentants du Canada, du Venezuela et de la Lithuanie, qui n'ont pas été associés aux dernières délibérations. ont demandé à présenter des observations. Le représentant de la Lithuanie, M. Zaunius, profitera évidemment de l'occasion pour établir un rapprochement entre les événements d'ExtrêmeOrient et l'occupation de Vilna par les troupes polonaises.

L'AFFAIRE DE HIRTENBERG Le directeur général

des chemins de fer fédéraux en Autriche est destitué Vienne, 23 février (dép. Petit Parisien.) Au moment où on la croyait réglée, l'affaire de Hirtenberg vient de rebondir sur un incident sensationnel: le renvoi du directeur général des chemins de fer fédéraux, M. Sefehlner, convaincu d'avoir joué un rôle insensé. Pour des motifs qui ne sont pas encore établis, en effet, M. Sefehlner serait allé trouver un membre du syndlcat socialiste des cheminots, par ailleurs éputé au Nationalrat. et lui aurait fait la proposition suivante Moyennant 150.000 schillings, les armes encore restées à Hirtenberg seraient clandestinement transportées en Hongrie, où les wagons chargés de fusils se rendraient avec la mention « wagons vides tandis qu'on dirigerait sur l'Italie des wagons vides avec la mention « transport d'armes ». Quand le chancelier Dollfuss a eu connaissance, hier soir, sur une dénonciation de deux des principaux députes du parti socialiste, de cette tentative funambulesque, il a aussitôt convoqué l'intéressé qui a dû avouer. En :r.ëme temps, d'accord avec le ministre des Transports, M. Jakoncig, le chancelier procédait à la mise en congé immédiate du directeur général, c'est-à-dfre pratiquement à son renvoi.

Les journaux de l'après-midi feignaient encore de croire qu'il s'agissait d'un conflit suscité par les difficultés i flnancières de l'administration des ehe- j i mins de fer fédéraux et la menace de grève de« cheminots pour le mars. suspendus en Roumanie Bucarest, 23 février (dép. Pctit Paris.) Aujourd'hui ont été suspendus tous les journaux et revues d'extrême gauche qui se livraient à la propagande subversive communiste, camouflée ou non.

EN ALLEMAGNE

ON PARLE BEAUCOUP DE COUP D'ÉTAT

Berlin, 23 février (dép. P. P.)

Comme à toutes les époques de grands troubles intérieurs, on parle beaucoup aujourd'hui en Allemagne d'une possibilité de putsch, c'est-à-dire de coup de force ou, selon l'ampleur et la réussite de l'événement, de coup d'Etat. Certains bruits, d'ailleurs démentis et qualiftés officiellement de ridicules, prêtent à Hitler l'intention de se porter à la présidence de l'Empire, la chancellerie n'étant considérée que comme un tremplin devant permettre l'ascension ultérieure rapide au pouvoir supreme. L'enjeu en vaut la peine. Il s'agit de la mainmise sur la Reichswehr, armée et marine.

c Le président d'Empire a le commandement suprême de toute l'armée de l'Empire », article 47 de la Constitution.

Hitler et ses lieutenants sentent encore à côté d'eux la puissance de la présidence appuyée sur l'armée. Cette puissance est capable, le cas échéant, de tenir les nazis en respect, c'est-àdire de maintenir le mouvement hitlérien dans un rôle de parti gouvernemental en l'empêchant encore d'exercer une dictature absolue. Pour réussir le coup d'Etat dont on lui prête la préparation, Hitler devrait avoir la complicité de l'armée, car il n'y a pas aujourd'hui de putsch possible en Allemagne contre la Reichswehr, c'est-à-dire sans son appui ou du moins sans sa neutralité. Que pense la Reichswehr ?

Les récents ordres du jour à l'armée, ceux du général chancelier démissionnaire von Schleicher et de l'actuel ministre de l'Armée, le général von Blomberg, ont, avec une insistance particu11ère, rappelé aux troupes qu'elles ne doivent être l'instrument d'aucun parti, qu'elles sont au service de toute l'Allemagne». Si de tels ordres du jour ont un sens, ils veulent dire que les généraux qui constituent l'actuel état-major de la Reichswehr ne sont pas disposés à mettre leurs troupes au service exclusif d'Adolf Hitler et de son mouvement naziste. Cependant, il se peut aussi que les jeunes officiers et beaucoup de troupes soient acquis à l'hitlérianisme et que l'intervention de la Reichswehr contre la milice naziste soit, à l'heure décisive, une opération aléatoire.

Le plan prêté en certains milieux à Hitler de faire occuper Berlin par 2UJ.000 miliciens nazistes suppose la neutralité de la Reichswehr, car ses miliciens ne sont pas armés de façon comparable à cette Reichswebr et succomberaient dans une guerre de rues menée avec vigueur. Hitler a trop le souvenir de sa rencontre, le 9 novembre 1923, avec quelques éléments de la division de la Reichswehr bavaroise pour tenter l'aventure sans garantie préalable. On peut donc dire que c'est l'armée qui tient toujours la clef de la situation.

Les autres bruits qui prêtent également au kronprinz l'intention de proSter des événements paraissent plus fantaisistes. Si Hitler devient président d'Empire, c'est-à-dire s'il devient en fait dictateur absolu, on ne voit pas quel rôle jouerait alors un Hohenzollern. Le souverain qui se réinstallerait dans de telles circonstances serait en réalité le prisonnier du nazisme. Et, d'autre part, la réinstallation des Hohenzollern à Berlin et en Prusse déclencherait la réinstallation immédiate des dynasties des Etats de l'Allemagne du Sud, et ceci avec une note d'hostilité très nette contre la Prusse devenue fasciste. La fameuse « ligue du Mein », qui sépare en Allemagne la Prusse du Nord du groupe des trois Etats du Sud, prendrait une signification très précise.

Enfin, pour réussir un putsch, il faudrait d'abord convaincre le maréchal-président von Hindenburg de s'en aller bénévolement. Or si le vieux feldmaréchal a bien mérité une paisible retraite, M n'est pas certain que son entourage immédiat soit prêt à s'effacer prématurément d'une telle position dominante. M. von Papen, d'accord avec les nationalistes, a mis, le 30 janvier dernier, Hitler à la chancellerie, pensant, bien entendu, pouvoir toujours contrôler le mouvement naziste. Mais le « Führer » et ses lieutenants, qui ont désiré ardemment tout le pouvoir depuis quatorze ans, veulent peutêtre tenter le grand coup.

Dans l'ensemble, la décision reste donc aux mains de l'armée. Le cas échéant, on verra si, à l'heure H, les généraux et officiers supérieurs, qui n'ont rien à gagner à un changement de régime, ne seront pas ici d'une autre opinion que les officiers subalternes et les troupes pour lesquels une aide décisive donnée au fascisme pourrait rapporter des avancements inespérés.

PERQUISITION A BERLIN A LA CENTRALE COMMUNISTE Berlin, 23 février (dép. Petit Parisien.) Une importante troupe d'agents de police berlinois a occupé aujourd'hui après-midi la Karl Liebnecht Haus, place Bülow. la centrale du parti communiste, et a opéré une longue perquisition.

Le cabinet de M. Roosevelt New-York, 23 février (dép. Havas.) Excepté les nominations de MM. Hull, Woodin et Dern, respectivement secrétaires d'Etat, au Trésor, à la Guerre, qui sont oficielles, la liste officieuse du cabinet de M. Roosevelt comprendrait

Justice le sénateur Walsh Postes: M. James Farley Marlne M. Swanson, sénateur Intérieur M. Harold Ickes Agriculture M. Henri Wallace; Commerce M. Daniel Roper Travail miss Frances Perkins.

LE NOUVEL AMBASSADEUR DES ETATS-UNIS A LONDRES On mande de Washington à l'agence Reuter

M. Robert Bingham, grand éditeur du Kentucky, a été choisi par M. Roosevelt pour succéder à M. Mellon, à l'ambassade des Etats-Unis à Londres. Ayant bâillonné le directeur trois détenus s'évadent

de la prison de l'Escurial Madrid, 23 février (dép. Havas.) A l'Escurial, alors que le directeur de la prison visitait les cellules, trois pri- sonniers se sont jetés sur lui, l'ont bâillonné et ont pris la fuite.

On voulait faire sauter le canal entre les lacs Erié et Ontario Ste-Catherine (Ontario), 23 fév. (Havas) On vient de découvrir une tentative en vue de détruire le nouveau canal Welland, qui relie les lacs Erié et Ontario, dont la construction a coûté pius de 100 millions de dollars

Un garde du canal a découvert, en effet, en faisant sa ronde, trente-six pétards de dynamite Dlantés sur les rives du canal.

UN MANIFESTE DE LA C. 6. T. ET DES SOCIALISTES

SUR LA SITUATION ALLEMANDE La Confédération générale du travail et le parti socialiste font publier ce matin un manifeste que leur a inspiré la situation présente de la classe ouvrière allemande et que leurs commissions responsables ont élaboré en commun. En voici le texte

« La commission administrative de la C. G. T. et C. A. P. du parti socialiste S. F. I. 0. dénoncent la situalion d'extrême danger pour les libertés ouvrières et démocratiques existant en Allemagne.

La suspension de toutes les libertés et l'armement des bandes hitlériennes en sont l'illustration la plus nette. Les troupes d'assaut fascistes ont à leur disposition les armes les plus modernes. Il ne fait de doute pour personne que l'on prépare « le coup ». Cette menace est un danger non seulement pour les libertés allemandes, mais pour la paix.

Contre cette situation atroce, nous avons la conviction que les forces unies de la classe ouvrière allemande se lèveront, certaines de trouver pour les encourager, avec toute l'Internationale, la classe ouvrière et le socialisme français.

Dès maintenant, nous dénonçons la ruée de ces bandes armées qui seront aidées et protégées par la schupo (poliece armée) et la Reichswehr (armée). S'il est vrai que nous assistons la préparation d'une Saint-Barthélemy de la démocratie allemande, une protestation doit monter du prolétariat international contre un tel crime. Aujourd'hui ce sont les libertés de parole et de presse qui sont cyniquement supprimées demain ce seroat les personnes qui seront assassinées j ce sera la République allemande détruite.

Travailleurs allemands, dans cette lutte nous sommes avec vous Votre cause est la nôtre. La cause de la démocratie allemande et celle de la paix sont liées. »

Chez les fonctionnaires Tout en continuant à observer attentivement les discussions et réactions parlementaires touchant le problème des traitements, les délégués des fonctionnaires et travailleurs des services publics n'en accomplissent pas moins toutes démarches qui leur semblent utiles.

Hier, au cours de la matinée, une délégation est allée voir le groupe radical de la Chambre des députés que présidait M. Herriot.

A 18 heures, le cartel confédéré des services pwblics s'est réuni, 211, rue Lafayette. Après un échange de vues qui se prolongea durant une heure et demie, il communiquait le texte suivant

Le cartel confédéré des services publlcs élève une protestation indignée contre le vote émis par le Sénat, s'étonne qu'il se soit trouvé, à la commission des finances de la Chambre, une majorité de commissaires pour donner leur approbation au texte préparé par M. Jacquier, texte qui marque un recul inexplicable sur les dispositions votées par la Chambre en première lecture et déjà repoussées par le cartel. Rappelle, une fois de plus, que les fonctionnaires et agents des services publics ne sauraient accepter un sacrifice particulier et refusent de faire les frais des manœuvres politiques que recouvre la campagne pour la réduction des traitements. Le cartel reste vigilant et invite ses membres à maintenir entre eux la cohésion et la discipline qui ont assuré le succès du premier mouvement. »

De son côté, la fédération autonome, où l'on s'est aussi entretenu des décisions du Sénat, « confirme sa position d'irréductible hostilité à toute mesure qui porterait atteinte aux conditions d'existence et de travail des fonctionnaires. Demande à l'ensemble des exploités de l'Etat et des services puhlics de se tenir prêts à passer à l'application d'un deuxième stade d'action au succès duquel les organisations composant la fédération autonome s'engagent d'ores et déjà à participer ». Une manifestation à Amiens contre de nouveaux impôts Une importante réunion a eu lieu à Amiens contre de nouveaux impôts. Après que M. Bonnefoy, délégué de la Confédération des groupements commerciaux et industriels de France, eut critiqué les projets financiers présenttés par les divers gouvernements, M. Ernest Billiet, président de l'Union des intérêts économiques, a démontré que l'on ne pouvait songer à redresser la situation au moyen d'impôts nouveaux.

Il a fait appel à l'union des bons Français, au-dessus des partis, pour le salut du pays.

Un ordre du jour protestant contre le gaspillage du budget et réclamant des économies massives a été voté à l'unanimité des 2.000 manifestants présents.

Une sexagénaire de l'Aisne a été tuée chez elle

à coups de bouteille

Son fil* avec qui elle vivait est suspecté Vervins, 23 février (dép. Petit Paris.) Un manouvrier, Gaston Fanielle, vingt-huit ans, demeurant à GrandVerly, se présentait hier à la gendarmerie de Wassigny et déclarait que, en rentrant au domicile de sa mère, Mme veuve Fanlelle, née Victorine Roy, âgée de soixante-quatre ans, avec qui il habitait, il avait trouvé celle-ci gisant inanimée sur le parquet. Elle avait dû être assassinée. Les gendarmes se rendirent aussitôt sur les lieux, bientôt rejoints par les magistrats du parquet de Vervins.

Des constatations, il semble que la victime a été assommée dans son lit avec un litre qui a été trouvé brisé et qu'elle a été achevée à coups de soulier. Le corps a dû être traîné dans la chambre et déposé sur des couvertures. Le grabat qui lui servait de lit avait été lavé pour faire disparaître les taches de sang.

Interrogé sur l'emploi de son temps pendant que se déroulait cette scène tragique, Gaston Fanielle a déclaré qu'il avait passé la nuit dans les champs à braconner. Des charges accablantes ont été relevées contre lui. Outre qu'il brutalisait sa mère au point que, il y a deux ans, il fut, de ce fait, condamné à cinq mois de prison, on a remarqué que les vêtements qu'il portait la veille avaient été lavés, eux aussi, et sur sa casquette on a relevé des traces de sang. Fanielle ne s'en défend pas moins avec énergie d'avoir tué sa mère. L'enquête continue.

Une conférence sur le désarmement M. Léon Jouhaux, secrétaire général de la Confédération générale du travail a fait, 31, boulevard du Temple, une conférence sur le désarmement. Reprenant les arguments qu'il développa, il y a quelques semaines, devant le public et l'institut de coopération intellectuelle, le conférencier, ayant fait l'historique des débats de la S.D N. sur cette importante question, depuis sa fondation, a tenu à souligner la mauvaise fois de certains pays en même temps que ce qui constitue, à son sens les fautes et les faiblesses des autres. Il a conclu en affirmant qu'il était urgent qu'une nouvelle politique fût inaugurée à Genève.

Lnxembonrg. Dans le procès de la société Guillaume-Luxembourg contre e l'Etat, la cour de cassation vient de rendre un arrêt définitif en faveur de cette

DANS LA RÉGION PARISIENNE AISNE

Une septuagénaire succombe

à ses brûlures

Une pensionnaire de la maison de retraite de Bi-aine, mile Marle Naudin, Agée de soixante et onze ans, s'étant trop approchée du poêle qui chauffait sa chambre. mit le feu à son peignoir en püou. A ses cris, on la secourut, mais déjà la malheureuse femme était atrocement brûlée sur tout. le corps et elle succomba quetques heures plus tard.

HIBSOX. Une conférence horticole sera faite dimanche prochain, a 16 h. 30, salle d'Aumaie, par M. Blntteau, professeur de la Société d'horticulture et des jardins ouvriers de France.

MONTKSCOîrKT-UZKKOI^I/KS. M. David a été élu premier adjoint au maire et M. Gratndorge deuxième adjoint. SAIXÎ-ÔCENTIN'. Demain, en soirée, et dimanche à 14 h. 30. au Foyer fraternel, rue de Cronstadt, séances récréatives et éducatives avec conférences par M. R. Ferret sur la guérison possible de l'alcoolisme,

Un escroc s'est présenté chez Mme Marguerite Chappe, cité de Remicourt. et, ne disant cousin de son mari, a réussi à obtenir d'elle 125 francs destinés à payer une fourniture de denrées qu'elle attend vainement.

M. Ratineau, directeur des services agricoles du département, fera une conférence demain. à 15 heures, salle de réunion du comice, sur « les mesures prises par le gouvernement pour la défense du marché du blé

L'Amicale des anciens du organlae pour la S mars la Journée des anciens des 87'. et 10* territorial. La fête sera présidée par le colonel Tribouillier, et M. Renaud, aveugle de guerre, commandeur de la Légion d'honneur, présidera le banquet. EURE-ET-LOIR

L'indice officiel du coût de la vie et les prix réellement pratiqué* A la suite d'une réunion, les ouvriers métallurgistes de Chartres ont voté et adressé au préfet un ordre du jour dans lequel ils font remarquer que l'indice offlciel du coût de la vie annonce une dimi- nution alors que. au contraire, les prix de certaines denrées de première nécessité ont augmenté. Les ouvriers métallurgistes s'élèvent enfin contre la façon dont a été conduite l'enquête relative aux conditions d'existence d'une famiïle ouvrière. CHATEAUDIIN. A l'occasion ds jours gras, les boucheries resteront ouvertes lundi prochain toute la journée et fermeront mardi à midi.

DANGEA17. M. Lhomme a été nommé conseiller municipal il y a ballottage pour un siège.

OISE

La meurtrière de Solente

renvoyée devant les assises

La chambre des mises en accusation d'Amiens vient de renvoyer devant les assises de l'Oise, à sa prochaine session de mars, pour meurtre et vol, la Polonaise Karoline Zlyrads. femme Corbeille, Agée de trente-six ans, demeurant à Solente, qui est accusée d'avoir tué à coupe de revolver pour le voler son compatriote Joseph Du- BEAU VAIS. En présence d'une foule considérable ont eu lieu hier matin les obsèques de M. Marius Doffoy, conseiller général, maire d'Ons-en-Bray, président de la Fédération des fabricants de produits céramiques du Beauvaisis et du Bray, chevalier de la Légion d'honneur. L'inhumation a eu lieu à Ons-en-Bray.

La médaille militaire sera officiellement remise demain matin, au cours d'une prise d'armes dans la cour de la caserne Watrin, aux maréchaux des logis de gendarmerie Lahouste, de Méru Kouchaud, de Cnaumont-en-Vexin, et Topin, de Noailles.

CIERMONT. La Société archéologique se réunira demain à 20 h. 30, salle des mariages, à l'hôtel de ville. Le docteur Parmentier fera une causerie sur le mont Saint-Slichel, accompagnée de projections. CREVECOECB-I,i;-GBAND. La section des jardins ouvriers se réunira dimanche prochain, à 14 h. 30, à l'hôtel de ville. Conférence par le professeur Hippolyte distribution de graines.

PONCHON. Le nommé Sadi Pontet, trente-huit ans, qui. le mois dernier, s'est livré à une sauvage agression sur sa voisine, Mme Bossard, a été condamné à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Beauvais. SAINT-REMY-EN-l'EAU. Le préfet a accepté la démission de M. Francis Dau- dré de ses fonctions de maire et de conseiller municipal et celle de M. Auguste Linard, conseiller municipal.

SAINX-SULPICE. Les nommés Paul Fornet. vingt-sept ans, et Albert Devoir, vingt-neuf ans, tous deux de Beauvais, qui cambriolèrent, en décembre dernier, la villa de M. Marcel Delaplace, gérant d'hôtel à Paris, ont été condamnés par le tribunal corroctionnel de Beauvais. le premier à dix-huit mois de prison et le second à quinze mois de la même peine. Tous deux étaient récidivistes.

SEINE-ET-MARNE

Un automobiliste condamné

à six rooic de prison

Une automobile conduite par M. Albert Schall, rentier à Sourdun, capotait, le 9 août dernier, dans la côte des GrandsPleus. Deux occupants de la voiture, Mme Schall, âgée de quarante-neuf ans, et le neveu du conducteur. le jeune Marcel Campana, dix ans, dont la famille habite Puteaux, furent tués.

M. Schall vient de répondre de cet accident dwant le tribunal correctionnel, qui l'a condamné à six mois de prison et 500 francs d'amende et à payer au père du jeune Campana 40.000 francs de dommagesintérêts.

M. Schall n'avait pas encore obtenu son permis de conduire.

FONTAINEBLEAU. L'équipage Lebaudy chassera en forêt de Fontainebleau les 25 février (rendez-vous à midi A l'Epine-Foreuse) et 28 février (rendez-vous à midi Croix-de-Franchaid).

iLELUX. Un camion piloté par M. Louis Mascaro, marchand de primeurs à Montereau, qui se rendait Paris, s'est jeté dans la vitrine du salon de coiffure de M. Ventenat. rue du Miroir, où de nombreux articles de parfumerie ont été brisés. MEAUX. La première compagnie d'arc a procédé au tir annuel de l'oiseau, qui a été abattu en 18 haltes par le chevalier Chappelain, qui a été proclamé roi pour 1933. Le bureau de la compagnie est com-'posé comme suit connétable. M. Leclerc; président, M. Chappelain membres. MM. Herbeck et Coutelln.

TOBBNAλ. Un camion de neuf tonnes. conduit par le chauffeur Stanger. au service de M. Lesage, de Mulhouse, s'est jeté contre le mur du bureau des P.T.T. La grille a été brisée,

SÊÏNE-ET-OISE

Jugements correctionnels

Le tribunal correctionnel d'Etampes a condamné à 200 francs d'amende deux minotiers de Bouray, MM. Leceeur père et (ils. poursuivis pour avoir incorporé à des blés indigènes une quantité de blé exotique supérieure au pourcentage autorisé.

-A la même audience, le même tribunal a condamné le Yougoslave Müorad Popovlteh. qui se faisait appeler Bnnaventure, à deux mois de prison pour vo:s. BOUGIVAI,. Des malfaiteurs ont pénétré chez M. Michon, 43, route de Louveciennes. où ils ont dérobé plusieurs milliers de francs en titres divers.

CORBEIL. Une collision s'est produite, hier matin. à l'angle de la rue Widmer et dea allées Aristide-Briand. entre un camion et une camionnette dont le conducteur, M. Duboz, 4, rue Louis-Robert, à Essonnes, fut très grièvement blessé à la tête. Il a été transporté à l'hôpital. H. Maurice, commissaire de police, a arrêté un nommé Pillet, quarante ars, de nationalité suisse, sans domicile fixe. qui. en se faisant passer pour le représentant d'une Importante maison d'alimentation, avait tenté d'escroquer plusieurs commer- çants.

LE RA1NCY. Au cours d'une bagarre survenue avenue du Chemin-de-Fer entre quatre Algériens, l'un d'eux, Mahmoud Beckkhaye, vingt-trois ans, manoeuvre, demeurant 24, rue Saint-Louis, à Villemomble, brandit son revolver, mais il fut désarmé par l'un de ses antagonistes. Arrêté, il a été écroué à la prison de Pontoise.

ORSAY. Dans une crise de neurasthénie, Mme Haudlar, quarante ans, hôtelière au Guichet, s'est donné la mort à l'aide du gaz d'éclairage.

SUCY-EN-BRY, Un Inconnu s'est Introduit 106, rue de Champigny, au domicile de Mme Marguerite Pacaut et de sa belle-fille, Mme Charlotte Po^ot, qui vit avec. et leur a dérobé à cWcune une somme de 2.600 francs.

VACJOCBS. Dans Ja. carrière «, plâ-

tre des usines Lambert, un journalier chinois, Isia Lsun Yen, trente ans, a été serré entre les tampons de deux rames de Deca.uville. Il n'a pas tardé à succomber. VERSAILLES. A la suite d'une fausse manœuvre, l'auto de M. Gilbert Manuel, 17, rue Colbert, s'est renversée sur la route de Saint-Cyr. Le conducteur est blessé. VIGNEUX. Voulant se garer d'un autobus, un camion des moulins d'Essonnes, glissant sur la route, a franchi le trottoir et est venu défoncer la devanture de la boulangerie de M. Garçon, carrefour de la Patte-d'Oie.

Le scrutin

sur les crédits militaires Voici le résultat du scrutin pointé sur l'amendement portant réduction indicative de 1.000 francs sur les crédits militaires, déposé par les trois présidents des commissions sénatoriales de la défense nationale Nombre des votants 297 majorité absolue 149 pour l'adoption contre 129.

Ont voté contre

108 membres de la gauche démocratique MM. BabàiKt-Lacroze. Gaston Bazile, Beaumont, Belmont, Bencîer. Henry Bérenger, Bienvenu-Martin, Borgeot, Antoine Borrél, Boudin. Bouvart. Brunel, Buquin, Joseph Caillaux, Bertrand Carrère. Gaston Carrère, Cencelme, Eugène Chanal. Chapsal. Chassaing. Henry Chéron, Chopin. Clémentel. Cochard, Connevot, de Courtois. Coyrard. Cuminal. Dalbiez. Daraignez, Dauthy, Dauzier. Decroze, Delhomme. Donadei, Donon, Drivet, Jean Durand. Duroux. Fallières. Faugéi-e. Joseph Faure, Fayolle. Fontanille. Gadaud. Gardey. Garrigou, Gaudalre, Glordan. Godart, Grand, Hàmelin. Israël, Jov«lct, Judet, Laboulbône, Lauraine, Lederlin, Le Moignic. Liabonne. Loubet, Loiirtfer, Malsang. Marrou, Mauger, Fernand Merlin, Marcel Michel. Müan. Milliès-Lacroix. Mollard, Mounié, Nogues. Patizel, Pelisse. Pelletier. Penancier. Perdrix, Perreau, Perrier, Peyronnet. Philip, Philippoteaux, Pichery, PierreRobert. Pieyre, Plaisant. Rabier, Ramell, Raynaud, Régnier. Renouet-, Rolland. Rouart. Roy. Sari. Sarraut, Savignol, Schrameck. Serlln, Serre, Sireyjol. Steeg, Tissier, Tournan, Valadier. Vallier. Vasseux Viollette.

3 membres de l'U7tion dêmooraUqwB et radicale MM. Barthou. Hennessy, Kaynaldy.

15 membres du groupe socialiste MM. Auray, Betoulle, Bruguier, Cadot, Dherbecourt, Fèvre, Fourment, GIrauti, Laudi?r, Leclerc. Moriiœt, Reboul, Valette, Voilin, Voillot.

3 membres inscrits à aucun groupe MM. Bacltelet, Paul-Boncour. Pujet.

N'ont pas pris part au vote

8 membres de la gauche démocratique MM. Charles Dumont, Even Demellier, Goirand. Héry, de Kerguezec, Lucien Hubert, Labrousse. Charles-Meunier.

2 membrea de l'Union républicaine MM. Elby, Psvin de Lafarge.

1 socialiste M. Léon Bon.

Et M. Jeannerey qui présidait la séance. Tous les autres sénateurs ont voté pour.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES UNE VICTOIRE DE YOUNG PEREZ Hier soir, au Palais de la Mutualité, l'ex-champion du monde poids mouche, te Français Young Perez, a battu l'Anglais Kid Socks aux points en dix reprises.

Sarfati a battu Ferret par abandon par suite de blessure à la cinquième reprise.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN | CHEZ L'ARMURIER il P*r René LE CŒUR

Encore une pensa M. Babin-Rochet qui aperçut, de son comptoir, entre les crosses des fusils de chasse, une jolie blonde devant la vitrine.

Elle avait ralenti le pas et regardait sans trop d'affectation les pistolets automatiques d'acier bruni et ceux. plus luxueux, dont la crosse de nacre portait des incrustations d'or. Elle ne voulait visiblement pas s'arrêter exprès. Elle ne voulait pas avoir l'air. Elle ne voulait pas qu'on la soupçonnât de faire son choix. Et elle entra, avec le calme d'une cliente qui va acheter des gants ou des bas de soie.

Je l'aurais parié pensa encore M. Babin-Rochet, füs et petit-fils des Babin-Rochet, établis armuriers à Paris depuis -1875.

Il avait acquis de bonne heure une grande expérience des armes anciennes et modernes, des accessoires de chasse, des cannes à pêche et du coeur humain. Il examinait avec intérêt, le plus discrètement p,ossible, la jolie blonde sans pouvoir la classer dans une catégorie sociale. Toutes les élégantes offrent maintenant le même aspect. portent les mêmes fourrures, les mêmes toilettes, les mêmes chapeaux qui ne distinguent plus les irrégulières des épouses, les actrices des fonctionnaires ou des directrices de maisons de mode.

Celle-là avait un manteau noir bien coupé à col de fourrure, dont les pointes légères encadraient sa petite figure fardée. des gants blancs à. crispin, un coquet chapeau blanc posé comme un camélia sur un coin de la tête.

Monsieur, me dit-elle, j'habite en banlieue et je suis obligée de rentrer parfois assez tard. Je voudrais une arme défensive. un revolver pas trop grand, qui tienne dans mon sac à main.

Ce que nous appelons un pistolet automatique, dit avec son accent le plus froidement commercial M. Babin-Rocliet qui se demandait Est-ce pour tuer son mari, sa rivale ou son amant ? a

Il commença néanmoins d'étaler sa redoutable marchandise sur le comptoir et d'en vanter ks mérites. Elle n'écoutait guère.

Ça m'est égal, dit-elle. Vous comprenez, je ne m'y connais pas. Je voudrais un petit, comme ça.

Vous avez déjà tiré au pistolet, madame ? dit M. Babin-Rochet, qui connaissait d'avance la réponse.

Non, mais ça ne fait rien.

Nous avons une salle de tir dans notre sous-sol. Voulez-vous essayer votre arme ?

Elle eut un geste vague qui pouvait signifier A quoi bon ? ou A Dieu vat p ou « Ce n'est guère la peine Ils descendirent tous les deux. M. BabinRochet n'avait aucune idée très précise en montant le chemin de ce sous·sol désert à sa ciiente. Il voulait seulement 1 observer. Il lui remettrait tout à l'heure un chargeur à balles blindées ou tout simplement à balles inoffeasives. Cela dépendrait. De quoi ? Il n'en savait rien encore. Elle demanda des explications. Elle tira maladroitement. Certes, de sa vie, elle n'avait tenu entre les mains une arme à feu.

Je vous demande pardon, mademoiselle, dit-il soudain, nous sommes obligés par les règlements de vous demander votre nom et votre adresse.

Ça n'a aucune importance. Ecrivez Mlle Suzanne Lanthenoy. 125, rue Cortambert.

Paris, XVI*.

C'est cela.

Je croyais que vous habitiez la banlieue.

Elle leva vers lui ses claires prunelles avec un ètonnement qui n'était point feint et puis, avec un trouble évident, elle se rappelait maintenant son mensonge. EUe pouvait compter une vingtaine d'années environ. Elle ne paraissait point rouée. Et elle demeurait toute décontenancée devant le jeune armurier.

C'est imprudent, mademoiselle, dit-il, d'acheter un pistolet. \u risque de s'en servir dans un moment de nervosité. Je parle contre mon intérêt. Mais je crois que je parle pour le vôtre.

Je vous remercie, monsieur.

Voyons ? Pourquoi voulez-vous acheter une arme?

Il était jeune, célibataire et de coeur sensible. Il se prenait d'un vif intérêt pour cette petite qu'il devinait désemparée, à quelques heures probablement d'une irréparable sottise et victime de quelque romanesque aventure. Elle se mit à fondre en larmes vingt ans Et sans doute un gros chagrin d'amour. M. Babin-Rochet interrogeait maintenant avec des précautions de juge d'instruction et une onction de confesseur

Contre qui ? Contre lui ? Contre elle ? Abandonnée ? Trahie ?

Elle avala ses larmes et dit

Abandonnée. J'aime mieux mourir. Laissez-moi.

Enfin, vous n'êtes tout de même pas seule dans l'existence ? Vous ave: bien une famille. une maman ?

Elle se reprit à pleurer de plus belle. l'habite avec papa et maman. J'ai rencontré ce jeune homme. Il m'avait promis le mariage. J'avais confiance.- Alors voilà. Mes parents ne savaient pas la vérité. Ils croyaient que nous étions seulement fiancés. Et. ce n'était pas seulement ça. Et puis après, il est parti, brutaiement. J'avais confiance, j'avais teliement confiance. J'aime mieux mourir. D'une main discrète, M. Babin-Rochet éloigna le pistolet posé sur la tablette on ne sait jamais

on. feuilleton du Petit Paruien 24-2-3H

w Frédéric VALAOE TROISIEME PARTIE

L'APPEL DE L'INCONNU

X (suite)

Visions d'avenir

L'ancien chansonnier, qui comprenait ce qui se passait dans l'esprit de Carcagnoux., feignait de regarder au loin. cherchant à apercevoir Marguerite.

Il la vit bientôt.

Elle marchait vite, sachant que son Sacco l'attendait.

I1 était là tous les soirs. Elle s'asseyait près de lui. D'abord, ils causaient. ayant toujours mille choses à se dire, des choses, quelconques. mais qui ont une importance énorme pour des amoureux. Ensuite, se levant, ils s'en allaient ensemble jusqu'au bas de l'escalier de la rue Becquerel. Là, ils se quittaient, se donnant rendez-vous pour le déjeuner du lendemain. Quelquefois, Richard parvenait à décider Marguerite à dîner avec lui. mais C'était rare.

La jeune fille fut étonnée de voir son ftancé en compagnie d'un inconnu. Copyright by Frédéric Valade 1933. Traduction et reproduction interdites en tous paye.

Nul homme, décréta-t-il, ne vaut la peine qu'on se tue pour lui.

Mais après cette déclaration, il trouva le bout de son éloquence. Il tira sa pochette de sole et commença d'essuyer les yeux de Mlle Lanthenoy. Elle le laissait faire. Elle reniflait, au milieu de son chagrin. Il lui prit le nez dans le carré d'étoffe légère et lui dit

Soufflez!

Elle sourit tout de même à ce souvenir de sa petite enfance. Il jugea opportun de procéder avec rondeur

Vous allez. dit-il, vous remettre de la poudre et du rouge et prendre un taxi avec moi. le vous ramène jusqu'à votre porte. Je ne veux pas vous laisser seule en ce moment. Mes commis s'occuperont des clients.

Elle répétait Vous êtes bon 1 Vaus êtes gentil.

Il évita pendant le trajet de parler de l'aventure douloureuse. Il choisit d'auttes sujets de conversation. Il apprit ainsi que les parents de Mlle Lanthenoy tenaient un magasin de librairie-papeterie bien achalandé et qu'elle-même s'occupait de la vente.

Je viendrai demain matin vous acheter un livre et prendre de vos nouvellesdit-il. Et surtout promettez-moi de ne pas aller chez mes concurrents d'ici à demain. Elle promit en souriant, tout à fait rassérénée, maintenant.

Il revint le lendemain et les jours suivants, jusqu'au jour où elle accepta de devenir Mme Babin-Rochet et occupa la caisse chez l'armurier.

Et tu sais, disait-elle quelquefois à son mari, si nous avons une cliente qui nous donne des inquiétudes, c'est mol qui m'occuperai d'elle. Parce que toi™ tu as une façon de les consoler. J'en tais quelque chose.

René LE Cœur.

M. Herriot à la mission laïque La mission Iaïque française, associa- tion pour la propagande de l'enseignement laïque aux colonies et à l'étranger, a tenu hier après-midi son assemblée générale au siège de la mission, 8, rue du Général-Clergerie.

M. Edouard Herriot, président de l'oeuvre, présidait la réunion, ayant à ses côtés M. Bienvenu-Martin, président d'honneur; M. Besnard, secrétaire général; Mme Potel. vice-présidente, et M. Bourgogne, trésorier.

M. Herriot remercia les membres du bureau pour l'activité dont Ils avaient fait preuve au cours de l'année. Il dit ensuite son désir de voir se créer une « équipe » de jeunes universitaires, femmes ou hommes, dont l'activité pourrait s'exercer en bonne propagande pour le plus grand profit de l'expansion de la pensée française aux colonies et à l'étranger.

M. Lévy-Brufal fit une intéressante causerie sur son récent voyage en Orient. Un banquet réunit tous les assistants à la Maison des polytechni. ciens, 12 rue de Poitiers.

Une élection au conseil de l'ordre L'ordre des avocats parisiens avait hier à désigner le remplaçant, à son conseil, du bâtonnier Charles Chenu, décédé le mois dernier. Au second tour MI Saiiiaid a été élu par 351 voix sur une majorité absolue de 345. M* Joseph Python, qui, au premier tour, était arrivé à égalite avec M* Saillard, a recueilli 308 suffrages au scrutin décisif.

Les médailles d'or de l'internat L'émotion soulevée par les fraudes du concours de l'internat n'est pas encore calmée que déjà des suspicions se manifestent au sujet de l'attribution de la médaille d'or décernée comme couronnement de leurs années d'internat aux deux meilleurs internes en médecine et en chirurgie.

A l'Assistance publique on nous a expliqué quel est le mécanisme de ce concours. Les membres du jury, choisis parmi les médecins des hôpitaux. sont d'abord saisis d'un mémoire qui constitue en quelque sorte la thèse que présentent les candidats. Ce n'est que le 5 mars que s'ouvriront les épreuves écrites et anonymes suivies elles-mê.mes d'une épreuve également anonyme de consultation Comment, observe-t-on, pourrait-on dans ces conditions arguer de fraude alors que les épreuves ne sont pas terminées. Il ne peut s'agir que d'une psychose de la fraude. On peut d'ailleurs être assuré que la plus rigoureuse surveillance sera exercée autour du concours.

M. Ducos visite la seconde exposition du groupe artistique

des arts_et_ métiers

M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat à l'Education nationale, accompagné de MM. Labbé, directeur général de l'enseignement technique, et Luc, directeur adjoint, a visité hier matin.la seconde exposition du groupe artistique des arts et métiers, 9 bis, avenue d'Iéna. Le ministre s'est vivement intéressé aux œuvres exposées, et qui se rattachent, d'une part, aux arts d'agrément peinture, gravure, photographie, cuir repoussé, etc.; d'autre part aux œuvres d'art professionnel architecture, décoration, ameublement, lustrerie, bijouterie.

FELICITATIONS A M. DALADIER M. Daladier, président du Conseil. a reçu des messages de félicitations du Comité d'action économique et financière et du président du Syndicat professionnel des entrepreneurs de travaux publics.

Elle ae pensait pas à Carcagnoux, puisque c'était dans la matinée prochaine que Richard devait passer chez lui.

Elle demeura donc un peu Interdite. lorsque les deux jeunes gens se levèrent à son approche.

Son regard allait de l'un à l'autre. interrogateur.

Richard souriait.

Carca^-noux était pâle et ses mains tremblaient.

Soudain, Marguerite comprit.

Voua 1 s'écria-t-e:ie. C'est vous En même temps, elle tendait la main à ce jeune homme, qu'elle n'aurait pas reconnu en passant auprès de lui, i qu'elle découvrait, qui lui apparaissait si différent de ce qu'elle l'avait vu. élégant, ayant perdu son air sauvage, gêné devant elle, profondément ému. mais chez qui elle distinguait, derrière le trouble, derrière l'émotion, une aisance naturelle qui n'était pas ne (ju on pouvait trouver en lui de moins decon certant, car on peut modifier a.sp<-ct extérieur d'un être humain sans parvenir à faire de lui. intérieurement, ce qu'il n'est pas.

En vingi mots, Richard expliqua à sa fiancée ce qui avait eu lieu, et com ment Carcagnoux était là.

Il a éprouvé le besoin, acheva t-il, de vivre une heure avec des amis et il est accouru à nous.

C'est ce qu'il pouvait faire de mieux déclara Marguerite.

11 y il. des choses dont on ne parle pas, et sur lesquelles il semble qu'un accord tacite se soit fait. Entre ces trois jeunes gens. pendant ie reste de la soirée. au cours du dîner, il ne fut pas question de ce qui était au fond de leur pensée. de tous ces mystères, de ces ombres. de ces problèmes, qui

ITALIE 19321j SUITE DE V.\ PREM1ÈBE PACB Il importait, pour l'avenir politique du fascisme, de maintenir sous sa loi: et le contrôle de sa police les citoyens que ne parvient pas à convaincre la propagande et de les empêcher de former à l'extérieur des foyers d'excitation, comme l'ont fait en France les, fameux fuorosciti, les « fuyards auxquels la presse italienne, depuis dix ans, nous reproche, en termes' véhéments, de donner asile. A ce propos, nous fûmes traités souvent de c voleurs d'hommes

C'est alors que le fascisme entreprit sa lutte contre l'exode en masse. Il eût voulu fermer les frontières du jour au lendemain, mais l'impossibilité de trouver un gagne-pain à ceux qui, normalement, auraient dû partir lui en montra la difficulté. Il fut démontré que l'arrêt de l'émigration ne peut être qu'une œuvre de longue haleine, car la population croît plus rapidement que la richesse et, à mesure que les frontières se ferment, le revenu moyen de chaque Italien diminue.

On aperçoit par là le danger et même la catastrophe rapide qu'entraînerait la fermeture totale des frontières. Déjà, avec les demi-mesures prises, l'argent des émigrés ne rentre plus comme autrefois de 1.250 millions de lires en 1926, les importatiens de capitaux étaient descendues, en 1930 à 375 millions. La crise mondiale, qui a, d'ailleurs, précipité cette chute, n'a pas permis de prolonger plus longtemps l'expérience, et les écluses ont dû fonctionner de nouveau activement. En 1930, 350.000 travailleurs ont été obligés de s'exiler et sont venus, pour la plupart, se fixer en France. On ne peut nier qu'il y ait là, pour l'Italie, un drame permanent qui s'aggrave en ce moment d'un fait r.ouveau le monde refuse les émigrants ou se révèle incapable de les nourrir, et ceux qui rentrent sont, d'année en année, plus nombreux que ceux qui partent. (En 1931, il y eut 40.800 expatriés pour 43.400 rapatriés. )

Voilà donc les faits devant lesquels doivent s'effacer toutes les mesures tendant à juguler cette hémorragie chronique des forces sociales. La saignée est nécessaire à ce peuple s'il veut vivre.

Pour parer aux inconvénients de cet état de choses et en amoindrir les effets, Mussolini a établi un contrôle sévère de l'émigration et il a créé dans les centres italiens étrangers des organisations fascistes, destinées à propager les vertus de l'esprit nouveau et à conquérir les consciences, pour le bien de la mère patrie. Mais ce n'est là qu'une mesure provisoire. Seule, du point de vue italien, la réalisation des rêves d'expansion coloniale peut apporter le remède, en donnant aux populations la possibilité de s'établir outre-mer sur des territoires nationaux qui conservent au profit du pays les hommes et leur travail. Ainsi se pose, au premier plan des préoccupations du fascisme, la question des colonies. Sur ce terrain délicat auquel nos voisins veulent, aujourd'hui plus que jamais. lier la solution des rapports franco-itafiens, il ne peut m'appartenir de prendre parti. Je ne m'engagerai pas dans une polémique qui m'entraînerait hors de l'objectivité absolue que j'ai adoptée dans cette enquête quand je parle de ce que je vois ou entends, mais il importe de définir quels sont précisément les ambitions, les espoirs et les revendications mis en jeu.

Un fait domine Mussolini veut des territoires et il ne les réclame qu'à la France, qu'il a prise une fois pour toutes comme seule et unique responsable des maux extérieurs de son pays.

C'est vers l'Afrique surtout que se dirigent ses espoirs. L'Italie songe, avec amertume, que de cet immense et riche continent, peuplé seulement de 5 habitants au kilomètre carré, elle ne détient qu'une quinzième partie. alors que l'Angleterre et la France en possèdent chacune plus d'un tiers. Et encore elle fait valoir que ses colonies Tripolitaine et Cyrénaïque, Erythrée et Somalie, sont parmi les plus pauvres. « De ses possessions africaines, dit-on à Rome, la France tire, chaque année pmsieurs dizaines de milliards. alors que des nôtres nous ne recevons que 220 millions de lires Elle regarde le gigantesque morceau de pain dont elle n'a recueilli que des miettes et, si elle reconnaît. par ailleurs, qu'elle doit ce mauvais partage pour une grande part à la carence de ses anciens gouvernements, il n'en reste pas moins que l'Afrique représente pour elle ce que fut l'Amérique pour l'Europe d'autrefois la Terre promise, le grand espoir de prospérité, que la propagande coloniale italienne, extrêmement active jusque dans les plus petits journaux de la province, montre comme un mirage de soleil et de bien-être futur. Terres bénies, où pourrait s'écouler le trop-plein d'un peuple pauvre. Les revendications territoriales portent sur trois points essentiels le statut des Italiens en Tunisie, les frontières de la Libye et l'obtention d'un mandat nouveau.

Sur la Tunisie, les Italiens posent la question de la manière suivante lorsque la France s'est installée à Tunis, en 1881, l'Italie bénéficiait déjà de certains avantages concédés antérieurement par le bey. Elle consentait

les entouraient ou qu'ils avaient à ré- soudre. Résolument. ils les écartèrent. Le passé, le présent, l'avenir furent comme s'ils n'existaient pas pour eux. Cependant, de tempe à autre, Carcagnoux. dans les yeux de Marguerite, surprenait une expression d'intense étonnement.

En dépit de ce que lui avait assuré son !lancé. elle ne parvenait pas à concevoir comment avait pu s'accomplir une transformation aussi complète. Elle revoyait ce malheureux, si misérable, si haillonneux, si désespéré, avec sa mine farouche et aussi avec son regard Inquiet, le regard de ceux qui se sentent écrasés sous la main de la Fa talité et qui sont parvenus à cette extrémité terrible ou il n'y a plus que deux solutions, la révolte ou la mort. Etait-ce bien lui qu'elle avait présent devant elle ?

Il y eut un moment où il sourit. Je comprends ce que vous pensez, dit-Il. et ce que vous vous demandez. Vous ne vous attendiez pas à me voir tel que je suis. Eh bien il y a un étonnement qui dépasse le vôtre. C'est le mien. Il ne provient pas de ce qui m'est arrivé. Que cela paraisse Invraisemblable, j'en conviens, mais ne voiton pas tous les iours des gens tomber à l'eau et être sauvés par un passant que le sort a amené là ? C'est un peu mon histoire. Ce passant peut être un honnête homme, mais il peut être aussi un misérable un aventurier qui, en arrachant ce malheureux à la mort, a préparé sa propre perte. Qui oserait I lurer que ce n'est pas le cas de celui à qui nous pensons ?

C'est vrai approuva Richard. Et rien alors, murmura Marque rite, ne prouverait mieux que ceux-là ont raison qui affirment que les voiesi de la Providence sont insondables et

à reconnaitre le traité du protectorat et à abandonner ses droits, à condition que la France accorderait aux Italiens résidant en Tunisie le même statut juridique que les Français.

A la suite de ce traité, dit du Bardo, la population italienne n'a cessé d'augmenter en Tunisie. De 20.000 en 1800, les Italiens étaient devenus 109.000 en 1911, alors qu'on ne comptait que 17.000 Français.

Devant cette situation, notre gouvernement décida de barrer aux étrangers l'accès de certaines carrières libérales et administratives, réduisant ainsi l'égalité des droits accordés précédemment. Puis, en 1918, nous dénoncions définitivement les a n c i e n s accorda, qui ne sont, aujourd'hui, prorogés que de trois mois en trois mois. Notre politique de naturalisation est encore un autre sujet de discorde. On allègue chez les fascistes que, de 1887 à 1921, il n'y avait eu que 1.700 citoyens italiens pour demander la nationalité française, .alors qu'entre 1921 et 1928 il y en eut près de 8.000. Ainsi, la colonie italienne en Tunisie diminue, tandis que la nôtre grossit en proportion, et nos voisins disent que la France a violé sa parole. Ils ne veulent pas admettre l'évolution du protectorat vers une forme *de gouvernement plus réelle, et que nous ne pouvons laisser sous une influence prédominante étrangère un pays auquel nous avons donné toute son armature économique et financière. Les formules d'entente qui ont été envisagées n'aboutissent pas, car, pour nous, c'est le sort même de notre conquête qui est en litige pour Mussolini, c'est l'espoir de voir un jour la Tunisie entrer de fait et malgré nous sous son influence.

En Libye, l'Italie, qui a hérité ce pays de la souveraineté turque, prétend que son bien comportait tout le massif du Tibesti et, sur ces arguments, elle demande une rectification des limites méridionales dans les sables.

Nous répondrons à cela que l'Italie a reconnu, depuis longtemps, la vali- dité de la frontière actuelle et que l'importance de ce problème n'est pas dans la concession d'une portion de désert improductif, mais que le gouvernement mussolinien veut, par ce moyen, atteindre nos riches possessuions de l'A.-B. F., en effectuer la pénétration économique, planter des jalons vers le Tchad et couper en deux l'Empire africain français.

Enfin, l'Italie déclare que l'article 13 du traité de Londres lui assurait, en cas de victoire dans la Grande Guerre, de « légitimes compensations 2, coloniales et que ce qui lui a été donné ne peut satisfaire ses aspirations. « La France n'a pas payé, dit-elle. Pour acquitter sa dette, elle doit nous consentir un transfert de mandat. » Et elle regarde avec convoitise le Cameroun, le seul pays sous mandat qui retienne son attention.

Telles sont, en peu de mots, les revendications coloniales de l'Italie à notre égard. L'ère des conquêtes où les nations européennes s'illustrèrent est finie. Venue à la politique colo- niale trop tard dans un monde trop vieux, où les intérêts sont si emmêlés qu'on ne peut rien toucher sans soulever des montagnes, il ne lui est pas possible de songer à gagner militairement des territoires nouveaux. Il n'y a plus de proies à saisir sur la terre. mais, se targuant des droits de la nécessité, elle cherche à s'insinuer, à jouer des coudes, à gagner peu à peu sa place. Tout chez elle est espoir et, pour pousser son peuple vers de nouvelles terres de Chanaan, Mussolini avec l'esprit méthodique et extraordlhàirement obstiné qui caractérise toute sa politique, sème dans son peuple les germes de l'expanslonisme nationai il s'emploie à le persuader qu'il doit abandonner l'Amérique et porter ses ambitions vers le continent noir. Espérer avec acharnement, avoir la volonté farouche d'obtenir, telle est sa formule. Il pense qu'elle doit finir par porter ses fruits, bon gré, mal gré, j contre l'égoïsme et la mauvaises volonté des hommes comme il dit Claude BLANCHARD.

Le développement

de l'enseignement technique' Hier matin, au ministère de l'Education nationale. M. Edouard Herriot a présidé l'assemblée du comité de 1 Association française pour le développement de l'enseignement technique. On y remarquait la présence de M. de Monzie. ministre de l'Education nationale; de M. Ducos, sous-seorétaire d'Etat; de MM. Merlant, Pomaret. Gourdeau, Sp nasse de MM. Labbé, directeur général de l'enseignement technique; Luc, directeur adjoint, etc.

On y a rappelé les efforts de l'association, on y a célébré ses succès 16.000 membre?, des sections dans presque tous les départements français, des sections d'outre-mer, une correspondance de presse qui fait d'elle un puissant organe d'opinion la préparation de nombreux congrès internationaux, dont le congrès de Bruxelles. où la France a, grâce à l'association, joué le plemier rôle, des projets d'avenir, enûn, qui ne le cèdent en rien à ces réalisations.

L'enseignement technique, a déclaré le président Herriot. porte en lui. pour une large part,les destinées de ce pays.

M. de Monzie a assuré le comité des intentions très précises du gouvernement touchant la participation de l'enseignement technique au relèvement de la production et des échanges nationaux, y- --•

qu'elle va à son but par des moyens qui déjouent toutes les prévisions humaines.

C'est pourquoi, continua Carcagnoux, je- ne suis pas étonné de mon aventure Ma vie. d'ailleurs, depuis sa première heure, n'a-t-elle pas été une aventure ? Qui suis-je ? Qui iéchirera jamais les ténèbres qui m'enveloppent ? Le nom que je porte n'est pas à moi. Je n'en ai pas. Je ne suis rien. I Ce qui m'étonne ce qui me surprend, ce qui fa'.t qu'il m'arrive de croire que je suis le jouet d'un songe c'est que la transformation qui s'est opérée en mol me parait naturelle, qu'elle ne m'a coûté aucune peine, aucun effort, et qu'il me semble que, sans être encore parvenu à la place qui est la mienne. je m'en rapproche de jour en jour. L'accent de Carcagnoux se teinta d'une légère angoisse.

Ne riez pas de moi, mes amis supplia t-il. Ne vous imaginez pas que je suis fou Ce que je vous dis là est la vérité. Du vagabond d'hier, un autre être est en train de se dégager, qui prend de jour en jour. et presque d'heure en heure, une conscience plus nette de sa force Que serai-je demain ? Que ferai-je demain Je n'en 3ais rien. Devant mes pas, la nuit n'est pas encore dissipée Mais il me semble que si Carcagnoux n'est pas mort. c'est parce que Carcagnoux doit vivre et que de lourds devoirs l'attendent. Ces paroles émurent Marguerite. Elle ne douta point de leur vérité. Quant à Richard, il se souvint de ce jeune homme du Pont au Change qui, après avoir failli se précipiter dans les bras de la mort, s'était rejeté dans ceux de la vie.

Il le revoyait s'éloigner. le visage empreint d'une puissante résolution, et

La bibliothèque de Napoléon 1er restera à Malmaison

Le Petit Parisien a annoncé brièvement, hier, que la bibliothèque de Napoléon Ier qui, en septembre dernier, avait été exposée à Malmaison, allait devenir la propriété définitive du château, grâce à la générosité de M. et Mme John Jaffé. Quelques précisions ne sont pas inutiles sur la portée du geste dont on ne laissera pas tt'apprecier l'élégance autant que la munificence.

M. et Mme John Jaffé, âgés de quatre-vingt-dix et quatre-vingt un ans, sont de vieux amis de la France. De nationalité anglaise, Ils résident depuis plus de cinquante ans sur notre Côted'Azur où ils ont apporté la plus large contribution aux œuvres de bienfaisance. Les musées de Nice se sont également enrichis de leurs importantes et fréquentes donations. C'est < en commémoration de leurs noces de diamant prochaines que Mme et M. Jaffé ont aoquis directement de l'archiduc Frantz Salvador la précieuse bibliothèque de Napoléon I" et qu'ils l'ont offerte à Malmaison, la sauvant d'une disparition inévitable.

Ainsi a été entendu l'appel que, par la voie de la presse française, lançait il y a quelques mois M. Jean Bourguignon, l'éminent conservateur du château impérial, heureux magicien s'il en fut.

Après le don inestimable de M. et Mme Duck, celui de M. et Mme Jaffé vient récompenser la fervente sollicitude que porte M. Bourguignon à l'épopée impériale. Au reste, c'est un véritable trésor qui échoit au musée dont il a la garde. Ces quelques centaines de livres il en est de toutes sortes, de tous genres, de tous formats appartenaient à l'impératrice MarieLouise qui les avait emportés à Vienne après Waterloo leur valeur d'art et d'histoire n'est pas contestable. N'y trouve-t-on pas, comme nous le signalions ici même, en septembre dernier, des pièces uniques comme les cartes personnelles de l'empereur, la Redation de la bataille de Marengo rehaussée d'aquarelles originales et remise par le maréchal Berthier à Napoléon sur le champ de bataille même, au cinquième anniversaire de la victoire, ou encore comme le précieux coffret offert par l'empereur à l'impératrice et contenant 50 aquarelles de Nicole représentant les monuments de Paris ? Cette bibliothèque, si elle ne regagne pas son véritable cadre, puisqu'elle se trouvait aux Tuileries, participera du moins à l'émouvante atmosphère qu'a su recréer M. Jean Bourguignon à Malmaison, dont il a fait le temple même du souvenir, d'un grand souvenir.

Maurice Bourdbt.

Une délégation de mineurs du Nord reçue par M. Paganon

Lea représentants de la fédération confédérée des mineurs du Nord et du Pas-de-Calais avaient sollicité une entrevue du ministre des Travaux publics. La délégation, dont faisaient partie MM. Maes, député; Legay. président du syndicat des mineurs du Nord; Rossy. secrétaire du syndicat des mineurs d'Anzin, et Mailly, secrétaire du syndicat des mineurs du Pas-de-Calais a été reçue par M. Paganon, ministre des Travaux publics. Elle a protesté contre les diminutions de salaires dont sont victimes les mineurs de Crespin (Nord), et Liôny-les-Aire (Pas-de-Calais). Le ministre a promis de s'intéresser à cette question et de tenir les représentants des ouvriers au courant de ses interventions. La délégation a ensuite protesté contre l'insuffisance des mesures prises pour enrayer complètement le chômage et contre le licenciement des mineurs.

POUR SOULAGER LA MISÈRE DES SINISTRÉS DE LA MER La Société de secours aux familles des marins français naufragés a pour but essentiel de distribuer des secours immédiats en argent aux familles de marins de tous grades, de la marine marchande et de la .marine militaire, victimes de la mer.

Au cours de ces dernières années, en réduisant à l'extrême ses frais généraux ils ne dépassent pas 30.000 francs, elle a pu envoyer plus de 850.000 francs par an aux familles des sinistrés. Malheureuse- ment, les revenus des fonds placés sont, en raison de ia situation financière, exposés à être réduits, et les souscriptions sont en diminution senI sible.

Les quêtes faites sur les grands paquebots ne sont-elles pas descendues de 270.000 francs en 1929 à 71.000 francs en

Cette situation a été exposée, hier après-midi, lors de l'assemblée générale annuelle des bienfaiteurs de la société, au siège social. S?, rue de Richelieu, par le colonel de Courcy, qui, en termes émouvants, fit instamment appel à la générosité de tous ceux que les désastrès maritimes et les si nombreux accidents de mer isolés ne laissent pas I insensibles.

Puis, applaudi par les nombreuses personnalités présentes, le général Weygand souligna l'importance du rôle joué par la société qui, chaque année, s'efforce d'arracher à la misères les veuves, ifa orphhellns des péri, en i mer r>.

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paraissant c'était la sensation qu'il avait éprouvée s'en aller vers de grandes choses!

Carcagnoux se passa la main sur le front.

Ne parlons plus de 'îela dit-il. Les trois amis achevèrent lentement eur diner.

Us allèrent ensuite, profitant de la douceur exquise de la soirée, s'asseoir à une terrasse de café.

Il était tard lorsqu'ils se quittèrent. et Carcagnoux, ainsi que cela a été t dit au début de ce chapitre, connut ces I soir-là les plus douces heures de sa vie.

Mais celles qui allaient suivre devaient en être les plus tragiques. XI

Ce que dti Carcagnoux

Ce qu'avait expliqué Carcagnoux. de lui-même, et qui avait pu paraître sin- gulier à ses deux jeunes amis. était pourtant exact.

Un autre être se formait en lui." C'était. du moins, ce qu'il croyait et qui lui causait une stupeur grandis- sante.

En réalité. il se trompait.

Ce qui se dégageait, chez lui, c'était la créature véritable. celle de ta première heure, longtemps comprimée par la misère, étouffée sous l'infortune, et qui n'avait jamais trouvé, le terrain nécessaire à son développement. On sait que tout se tient dans la nature, que les mêmes lois y président à la vie de tout ce qui existe, sans en excepter les plantes, et que. parmi ces dernières, il en est que l'on voit végéter à une place sans raison apparente. et qui. transportées ailleurs, prennent tout à coup une vigueur extraordinaire. C'était l'histoire de Carcagnoux. Parce qu'il avait été, lui aussi, trans- planté. changé de milieu. débarrassé de

CAUSERIE MEDICALE Dangers d'une mauvaise hygiène intime

Malgré tbus les soins habituels que la grande majorité des femmes apportent a ieur hygiène intime, un certain nombre sont sujettes à des malaises, incommodités ou affections dont beaucoup deviennent, par la suite, graves et qui sont toujours une cause d'inquiétude et da.-Ioucis constants.

A ftuoi donc attribuer l'inefficacité de tous ces soins ? Indiscutablement à lai nature des produits utilisés dans l'hygiène féminine.

On a constaté, en effet, et depuis longtemps, que les désinfectants employés, dont le rôle est de détruire les microbes, germes ou ferments, ont en même temps la fâcheuse propriété d'attaquer plus ou moins les cellules des organes, causant de ce fait une irrita- tion dangereuse qui, à la longue, provoque l'ulcère et conduit au cancer. C'est pourquoi les médecins et les chimistes modernes ont recherché sans cesse de nouveaux désinfectants en vue de découvrir celui qui n'attaquerait pas les cellules des organes. Le succès a largement dépassé le but, car non seulement ils ont trouvé le désinfectant le plus puissant, l'iode à l'état naissant, mais encore ils ont réussi à le préparer de telle manière qu'au lieu de détruire les cellules il les vivifie puissamment, assurant ainsi une cicatrisation rapide et complète.

Cette découverte médicale a une importance considérable pour la santé féminine en particulier. Elle résout toute une série de problèmes médicaux réputés insolubles jusqu'ici, et de la façon la plus simple et la plus pratique, que ce soit dans le cas d'offensive microbienne aiguë ou chronique ou dans celui de l'hygiène préventive quotidienne. II s'a-,git des comprimés de « Viviode qui, jetés dans "n peu d'eau ordinaire, dégagent instantanément l'iode à l'état naissant, donnant ainsi une solution dont on peut se servir sur-le-champ et qui, seul de tous les antiseptiques connus, désinfecte à coup sûr et cicatrise. Ces propriétés merveilleuses de l'iode naissant sont maintenant parfaitement connues des médecins qui, en plus des soins intimes, le recommandent pour tous les cas de désinfection à cause de sa puissance microbicide et de son eu traordinaire pouvoir de cicatrisation ra- pide sur les plaies de toute nature. Enfin en médecine interne. l'iode à l'état naissant es. tout indiqué pour tous les traitements à base d'iode. N'est-ce pas la preuve définitive que l'iode naissant est non seulement défenseur de l'organisme, mais encore bienfaisant même pour les muqueuses et organes les plus délicats ?

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membre de l'Académie d'agriculture, pré- sident de la chambre d'agriculture de la Sarthe. traitera « la crise en Europe centrale, vue sous l'angle agricole

Ils grandissent trop vite Amaigrissement Anémie Visage pâle Lassitude

Tristesse Nervosité Lymphatisme Glandes

Vos enfants que vous voyez toujours petits se développent tout à coup. Ils poussent à vue d'oeil et vous en êtes flère, mais bientôt vous vous inquiétez car ils maigrissent, deviennent pâles. Leur appétit est capricieux et le peu

qu'ils mangent ils le digèrent mal. Leur sommeil est agité, ils ne jouent pas, ils sont tristes et s'enrhument souvent. Vous avez raison de vous alarmer parce quo vos enfants sont victimes d'une croissance trop rapide. Leur sang et leurs humeurs sont appauvris. Le 1ym- Dhatismei'nlandesl.

i'anémie les menacent. Il importe donc, à cette époque critique de l'existence, de soumettre vos enfants à un traitement fortifiant et reminé.ralisateur. Au lieu de les gaver d'huile de foie de morue qui les écœure et qu'ils n'assimilent pas, donnez -leur un médicament très agréable, ayant fait ses preuves des milliers de fois. régénérateur par excellence de

la lourde charge du dénûment et de la faim, il commençait à vivre de sa vie normale, celle pour laquelle il était entré dans le monde.

Il redevenait ce qu'il avait été destiné à être.

Il arrivait même que la cruauté du sort le servait. C'était parce qu'il avait souffert, parce qu'il lui avait fallu »c roidir contre les quotidiennes rigueurs de sa sombre existence, parce que cha cune de ses tristes heures avait été marquée par un nouveau combat contrei la détresse. que s'était formée peu à peu dans son âme une source d'éner- gie et de volonté, une force un peu farouche, qui devait faire de lui un redoutable lutteur. Quel terrible aventurier Il eût été, un aventurier auprès de qui un Montorio lui-même aurait paru un pygmée Il aurait possédé une effroyable puissance pour le mal.

Par bonheur, la main mystérieuse qui façonne les cœurs avait mis dans le) sien le germe de la bonté.

Tel était donc Carcagnoux. alors que sot destin allait être bouleversé une fois de plus.

D'un moment à l'autre Felice de Montorio se séparerait de iui.

Qup ferait-il ?

Quelle était l'incarnation nouvelle qui l'attendait ? U n'en savait rien, mais Il ne s'en Inquiétait pas. Cette paix étrange provenait de ce que, lorsque l'on a vécu comme il avait vécu, on est p>-êt 6 tout. on ne peut être surpris par rien.

Ce n'est pas du fatalisme, un lâche consentement à ce qui peut arriver et que l'on accepte d'avance dans un esprit d'abandon, un peu à la manière d'un esclave,.

Un docteur

dit son mot

Au sujet des Sels Kruseben

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En résumé. Carcagnoux attendait. Seulement, il ignorait ce qu'il attendait.

En revanche, un pressentiment l'ave.tissait que son attente ne' serait pas de longue durée, et il lui en venait une fébrilité qui,' cet après-midi-là, c'està-dire le lendemain de la soirée passée en compagnie de Marguerite et de ftichard, l'empêchait de lire ou d'écrire. Il lui paraissait que M. de Montorio allait survenir d'un instant à l'autre et que l'entretien qu'il aurait avec lui déciderait de sa destinée.

Or, Felice ne songeait pas 6 se rendre rue de Grenelle.

Si la comtesse de Lamièrea avait pu le voir elle aurait été au comble de la surprise.

Allant et venant dans ses appartements, fouillant ses tiroirt, brûlant des papiers détruisant des photographies rangeant de menus objets examinant ses valises, il faisait manifestement àc- préparatifs de départ.

Avait-il donc peur ?

Craignait-il une surprise ?

On aurait pu le croire. mais on aurait été dans l'erreur.

Felice était certain que Cîlustlna ne prononcerait pas un mot qui pût le perdre, alors même que. gràce à ce mot. elle eût été sûre de recouvrer ce liberté.

La Napolitaine n'aurait parlé que si elle avait pu se douter qu'elle avait été trahie par lui et de cela, comment aurait elle pu avoir le moindre


Une miette iiu*ir«fcHio!Uiant« du tilm C L'a luonnslère Cette œuvre, qui est une peinture très exacte de la vie monacale, a été réalisée dans une abbaye par M. Robert Alexandre- et passe actuellement à l'Omnia-Fathé.

NOUS DISIONS DONC. Sans bouit, le cinéma vient de remporter une victoire. Le reportage filmé nous est révélé d'éclatante façon par trois films: De San- tiago du. Chili à Paris, Les Gardiens de la mer, Un monastère, qui, en leur concision, nous offrent tout ce dont nous sommes avides le pittoresque et la vérité.

Mieax, une des plus anHennes salles du Boulevard, VOmnia-Pathé, est, depuis hier, consacrée à la projection de telles réalisations. Cela nous promet des joies que le documentaire et les actualités ne nous dispensaient pas encore, malgré toute l'habileté et le dévouement parfois héroïque des chasseurs d'images.

Ainsi le cinéma s'affirme comnae le journal de demain. L'idée certes n'est pas d'aujourd'hui, notre confrère Jean Pascal dans son Bulletin des informations cinématographiques annonce, en effet, que M. Mesguich, le doyen des reporters, pub2ie ses souvenirs soua le titre Tours de manivelle. M. MesguAch partit il y à trente-sept ans, faire le tour du monde avec son appareil au moment où. le cinéma Lumière venait d'être révélé dans' le sous-sol du Grand Café Depuis, qu'avait-on faü Que les salles réservées aux' actualités nous donnent vraiment des actualités. L'actualité est éphémère. Une semaine peut faire d'nn document sensationnel la plus banale image. Mais nous ne voulons point critiquer. Constatons avec joie que le reportage cinématographUpie, complément des actualités, s'affirme spectaculaire au plus haut point.

Peut-étre quelque jour, paressoux de lire, n'aurons-nous plus qu'à regarder et à écouter Car les appareils de prises dé vite et de son captent tout plus besoin de commentaire, c'est la tric 'même qui nous est offerte, et queSc. «ie

Noua pourrions ergoter et chercher prévoir ce que sera, demain; Cette nouvelle bremehe de l'activité de nos cinéastes. Elle sera lourde de belles réalisations, car les cinéastes, gens jeunés pour la plupart, hardis, que n'eJfraie point le risque, qui les attire au contraîre, ne manqueront pas de saisir toutes les occasions pour tourner et tourner encore. N'y Or-t-il pas, au fond du co;ur.de tout cinéaste digne de ce nom, un errant jamais rassasié d'inconnu ?

Ainsi se constituera une géographie, une histoir celle de notre temps inaltérable ev ces reportages filmés. L'Omnia-Pathé fait uu peu figure de aalle d'avant-garde, d'excellente avantgarde, de celle, qui ne déçoit pas. bien au contraire M.

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= LA CRITIQUE =j

Trois films sur l'aviation. C'est presque, à l'écran, la semaine de l'air! Pourtant j un genre nouveau s affirme le reportage filmé, qui a si bien conquis le public qû il mis en goût, conquis et annexé une grande salle du Boulevard,

LA VIE MONACALE RÉVÉLÉE PAR LE CINÉMA M. Robert Alexandre n'est pas de ceux qui, évitant le moindre effort, suivent les sentiers que d'autres ont frayés. Cherchant sans cesse, sachant voir et mettre au service de son imagination une sensibilité, M. Alexandre a donné ses soins au reportage filmé. Déjà auteur de la Vie du cirque, il purifié sa manière, l'a clarifiée et nous offre le régal de récits montés avec un sens aigu des nécessités et des exigences de l'actualité. Avec sa caméra, il écrit comme un journaliste écrirait avec son stylo ou sa machine.Un monastère bande passionnante révèle avec un art subtil la vie monacale. Point de scénario pour ce film rigoureusement exact. Tourné dans un monastère avec l'autorisation du Père Abbé. le reportage de M. Alexandre ne rapporte que la vérité, rien que la vérité. L'effet est poignant en sa simplicité. Enrobant l'oeuvre principale dans une synthèse un peu longue peut-être de la vie tumultueuse qui broie les êtres. la clochette qui tinte à la porte du doitre est un appel vers la paix de l'âme.

Deux heures sonnent. Le jour n'est point levé que déjà la cloche appelle les moines matines. Les voici, longue théorie blanche et noire, au long des couloirs sombres des chants liturgiques s'élèvent. Puis c'est la messe, les rites liturgiques ancestraux, jalousement observés. Le travail manuel car un moine doit vivre de son travail. En6n, l'enterrement d'un frère, le corps emporté dans sa robe, suprême linceul.

Ah le beau film, en vérité, qui. dans les heurts de l'ombre et de la lumière, j sculpte vigoureusement les silhouettes des reclus volontaires qui semblent arrachées' à quelque galerie de sculpture.

Ainsi M. Robert Alexandre du documentaire a réussi à faire un rédt visuel d'un incontestable intérêt. Artiste passionné. il a, avec beaucoup de sentiment, usé des vers de Verhaeren pour placer des sous-titres en harmonie avec l'ensemble de l'oeuvre. Et l'on demeure confondu qu'une vie simple. illuminée d'une mystique passionnée, donne la joie, car tous ceux que nous voyons agir gardent dans leur regard un indéfinissable bonheur. DES AVIATEURS SONT ENCORE LES HÉROS D'UN FILM

Le titre Quatre de l'aviation rappelle un autre titre: Quatre de l'infanterie. Les deux films sont complètement différents cependant Par ici. point de coups de canon. L'anecdote se place après l'armistice, à l'heure des espoirs immenses, et les « quatre sont. quatre aviateurs, camarades de guerre, qui cherchent ensemble une situation- Ils vont à Hollywood, où l'un d'eux. Woody. et sa sœur les ont précédés. Ils seront artistes de cinéma. Dans ce temps-là. les engagements étaient aisés au studio. A partir de ce moment, le film nous a gêné. car un homme. M. Eric von Stroheim. tenant son propre rôle, celui d'un réalisateur. sous le nom de von Furst, est chargé des plus noires actions. Brutal, menteur, pleutrement jaloux, il exige des nouveaux venus les plus folles prouesses et imagine une telle acrobatie sur un avion saboté par lui-même que le malheureux pilote se tue. Après une

courte enquête, la police suspecte von Purst. qui lui-même meurt dans de tragiques circonstances. La sœur de Woody épousera Red, qu'elle aime et qu'il aime dénouement traditionnel.

Nul n'ignore que M. Eric von Stroheim chérit, en tant qu'acteur, les rôles de « villains s il est, cinématographiquement, « l'homme que l'on hait Mais cet acteur, qui est un des metteurs en scène dont l'imagination puissante et la science technique peuvent réaliser une Symphonie nuptiale, est, dans la vie, un parfait gentleman. Nous avons pu constater cette

Mira Mary Aster et M. Richard Dix dans une scène du film « Quatre de l'aviation vérité il y a deux ans, lors de son passage à Paris. Pourquoi, au moment où M. Eric von Stroheim, gêné peut-être par la crise dans ses affaires et ne tournant plus que rarement, doit accepter ce que d'autres metteurs en scène lui offrent, l'accabler d'un rôle répugnant?. Ses partenaires, Mmes Mary Aster, Dorothy Jordan, MM. Joel Mc Crea le beau voyageur de l'Oiseau de paradis. Robert Armstrong. Hugh Herbert et l'excellent Richard Dix jouent selon un excellent métier ce film bien mis en scène par M. George Archainbaud.

UNE OEUVRE ITALIENNE

A LA GLOIRE DE L'AVIATION MILITAIRE ITALIENNE

A l'assaut du ciel est un film d'aviation, dont l'action se déroule dans les milieux militaires italiens; il exaltera chez nos voisins l'enthousiasme pour les choses de l'air et fera naître là-bas bien des vocations. La première représentation à Rome, à laquelle assistaient M. Mussolini ainsi que les grands chefs de l'armée, de la n. -ine et de l'aviation, eut le caractère d'une manifestation nationale. En voyant se dérouler les images, nous songions aux paroles du général Balbo grand maître de l'armée de l'air italienne rapportées il y a quelques semaines dans le Petit Parisien par notre collaborateur Qaude Blanchard. A l'assaut du ciel est une oeuvre énergique qui devrait être vue par tout le monde.

Fort habilement menée, l'intrigue nous montre les aviateurs transalpins officiers et hommes de troupe non seulement sur les terrains ou dans leurs appareils, mais dans leur vie intime. Le romanesque. d'ailleurs, n'est qu'un prétexte pour éviter la monotonie du documentaire et frapper davantage les imaginations. Les aviateurs héros du film sont beaux et savent porter avec chic le frac d'uniforme, la tunique ou la combinaison ils sont braves, outre cela, et parfaitement sympathiques. Ce sont des personnages fictifs, mais la grande vedette du film n'est pas une fiction, c'est l'armée de l'air italienne, à laquelle il ne semble point manquer un bouton de guêtre.

L'intrigue ? Deux officiers aviateurs, Mario et Charles, sont liés d'amitié le second est fiancé à Hélène, la soeur de l'autre. Un accident d'auto oblige Charles à passer la nuit dans une auberge avec Olga, la maîtresse de Mario. Quelques jours après, une lettre oubliée dans une combinaison apprendra la chose à qui ne devait point la connaître Voilà une amitié brisée, des fiançailles rompues. Entre temps, au cours de manoeuvres aériennes, Mario, qui devait piloter un avion stratosphérique quelle anticipation est grièvement blessé. Charles le remplacera. Il part. Une panne provoque la chute de l'appareil. Le pilote saute en parachute et demeure accroché à un rocher des Dolomites, au-dessus d'un abîme, en grand péril de mort, car une furieuse tourmente se lève. Les autorités, devant les éléments déchaînés, interdisent toute sortie de secours. Enfreignant les ordres, Mario, malgré ses blessures, s'envole. Il est assez heureux pour sauver son camarade et le conduire à sa sœur Hélène, qui pardonne les conséquences d'un accident d'auto

M. Gennaro Righelli, le metteur en scène, a su très bien mettre en scène cette historiette et y intercaler des scènes fort impressionnantes de manoeuvres aériennes. Il n'en abuse pas à la manière de certains metteurs en scène américains et sait reposer l'attention des spectateurs par de beaux aperçus de la campagne romaine les marais Pontins asséchés où les paysans fauchent un blé puissant. Mais les scènes d'aviation gardent, toutefois, en leur concision et leur ampleur à la fois, la valeur d'une démonstration. Une photographie impeccable et intelligente, une technique habile font de A l'assaut du ciel 1 un film de qualité. Les acteurs, pour nous des inconnus, jouent sobrement ils évitent les gestes déclamatoires Mmes Leda Gloria et Germana Paolieri, dont nous ne saurions taire les noms, sont belles et sensibles.

UNE ILE FLOTTANTE SUR

L'ATLANTIQUE

Les Allemands se plaisent aux anticipations. Souvenez-vous de Metropolis ou du Voyage dans la Lune Cette fois, avec I.-P. 1 ne répond plus, l'anticipation servira utilement la propagande aérienne d'outre-Rhin. Anticipation ? Point tant que cela puisqu un navire allemand, le WesClalen, va être prochainement mouillé en plein Atlantique, première ,le flottante, pour accueillir et ravitailler les avions transocéaniques.

Afin d'attirer l'attention sur le projet d'ile flottante, imaginé par son ami l'inj génieur de la marine Drosle, l'aviateur j EUissen célèbre entre tous réussit un théâtral cambriolage des bureaux des frères Lennartz, grands armateurs de Hambourg, où sont enfermés les plans de j l'appareil. Afin de donner une large publicité à son exploit. Ellissen convoque la presse et les photographes il téléphone môme aux journaux moyen un peu naïf de préparer un titre sur quatre colonnes > Mais son but est atteint

puisque le projet de Drosle devient une réalité sous la pression de l'opinion publique.

Deux ans plus tard le temps des travaux l'l.-F. 1 (Ile-Flottante n° 1) mouillée en plein Atlantique facilitera les liaisons aériennes.

Entre temps, Ellissen, qui aime Nora Lennartz soeur des armateurs et qui est aimé d'elle, tente le tour du monde sans escale. Ayant échoué, tombé en un coin perdu du Canada. il perd confiance en lui l'audacieux est devenu soudain pauvre homme. Nora n'ayant plus de ses nouvelles s'est fiancée à Drosle. Quand elle revoit Ellissen, il ne lui inspire que pitié. Les femmes aiment les victorieux et les forts.

h'I.-F. 1 est en service. Une conversation radiophonique entre Drosie à bord et les Lennartz est soudain interrompue par des coups de feu entendus dans l'appareil. Puis plus rlen 1'l.-F. 1 ne répond plus!

Un drame s'est déroulé. Ellissen ayant Nora à bord s'envole vers l'ile flottante sur un puissant avion. En arrivant, car la traversée ne fut qu'un jeu d'enfant, ils sont accueillis par des coups de fusil, puis tout parait mort. Drosle, trouvé blessé, conte ce qui s'est passé

L'ingénieur en chef Drimsky a tenté de faire sombrer l'appareil en ouvrant les vannes, après avoir asphyxié l'équipage. EUissen, qui comprend soudain l'amour qui unit Nora et Drosle. refuse de s'envoler pour chercher du secours. Pourtant le temps presse Drosle, lui, malgré sa blessure partira. Son avion est saboté ? Qu'on le répare Mais, au dernier moment, l'amitié d'Ellissen pour Drosle est plus forte que la jalousie. Il prend l'air à la recherche de renforts, rencontre un navire, qui lance des appels, et toute la flotte aérienne allemande, le fameux D.-O.-X en tête, vole au secours de ceux de 17.-F. 1. M. Carl Hartl, le metteur en scène, a usé avec habileté du grandiose

Le dialogue est gênant par son abondance à certaines minutes trop de paroles freinent l'action que l'on aurait préférée plus concise. Au verbiage d'Ellissen expliquant à Nora ce que sera son tour du monde sans escale, nous préférerons toujours le mutisme d'un Costes préparant la traversée de l'Atlantique. MM. Charles Boyer, Jean Murat et Mlle Parola sont, avec talent, les principaux interprètes de ce film dont M. Pierre Piérade est la joie en reporter photographe un tantinet ridicule. Les autres rôles sont tenus sobrement par MM. Ernest Ferny, Pierre Brasseur, Marcel Vallée. D'AUTRES FILMS

Nous l'avons dit, la semaine est à l'avia- tion et au reportage. M. René Brut, reporter cinématographique, nous conduit de Santiago-du-Chili à Paris avec les avions du courrier transocéanique. Rien d'ennuyeux dans ce voyage à travers l'Amérique par avion, l'Atlantique Sud par les avisos postaux, et à travers l'Afrique du Nord, l'Espagne et la France jusqu'au Bourget. Rien n'a été épargné à l'excellent Brut, ni les coups de vent, ni les lames furieuses, ni même un accident en plein bled. Mais, heureusement, la T.S.F. veille et l'avion sauveteur arrive. Les Gerdiens de la mer, autre reportage de M. Robert Alexandre, nous initie à la vie austère des gardiens de phares et des équipages des petits bâtiments chargés du mouillage des mines.

Signalons d'intéressantes reprises comme celles de Ce cochon de Morin et de Chouchou, poids plume.

Jean MARGUET

"LES DEUX ORPHELINES"

M"« Roaine Deréan (au fond) et M"« Renée de Saint-Cyr, qui Personnifient les deux orphelines dans le film du méme nom de M. Maurice Tourneur, qui passera dans une huitaine au Boulevard, et dont la présentation remporta un très vif succès.

LE COUCHÉ DE LA MARIÉE

Mll- Josette Uay est, auprès de M"" Suzanne Risster, une des jolies interprètes do L Conahé de la mariée n, que M. Boiter Llon réalise actuellement pour Eurnpa Film d'après la comédie de M. Félix Gandera qui a écrit le scénario et le dialogue.

AH! NOUS ALLONS VOIR 'BIENTOT LES DEUX ORPHELINES UN FILM PATHÊ- NATAN

il

Pour faire

un grand film LA MUSIQUE

.Parmi les éléments de succès du

défunt film muet, il sied de rappeler cet accompagnement musical, généralement emprunté aux classiques et aux compositeurs en vogue, mais dont l'exécution constituait la fierté des salles de cinéma. L'on se déplaçait pour entendre l'orchestre de tel ou tel établissement. autant que pour la qualité de son programme. Certes, ce qu'il est convenu d'appeler l'ambiance musicale ne répondait pas toujours aux exigences du film mais, si approximative qu'elle pouvait être, elle répondait suffisamment aux aspirations et au subconscient du spectateur. Aujourd'hui que grâce à l'étonnante invention du « movietone », la pellicule s'avère aussi mélodieuse qu'éloquente, la plupart de orchestres de cinéma ont vécu. Pair à à leurs bois et à leurs cuivres Pré tons seulement l'oreille aux vibratiordu haut-parleur.

Donc, devant les possibilités infini(

désormais offertes à leur esprit d'entre, prise par l'enregistrement photogra phique du son, les producteurs de films commencèrent par éprouver une sortf de vertige. Tels ces enfants qui ne se lassent point de remonter leur jouet favori. ils crurent expédient de faire parler et chanter toutes leurs images De là ce déluge de films-opérettes qui. depuis le Chanteur de jazz, Parade d'amour, et ce charmant Chemin du Paradis ne cessa de déferler sur nos écrans. La vogue en commence d'ailleurs à fléchir. Il n'empêche que, durant ces trois dernières années, à propos de tout et de bottes, la moindre vedette était tenue de pousser sa romance et de se perfectionner en l'art du couplet.

Certes, lorsqu'il s'agit de fiction

opérette, opéra, comédie-opérette toutes les fantaisies sont permises et le spectateur accorde volontiers son indulgence au jeune premier en veston. qui déclare sa flamme par le truche ment des vocaJises, tout en pilotant soi auto Mais, où le procédé s'avère naïf et maladroit, c'est lorsqu'il tâche à s'imposer en matière de drame ou de comédie. En avons-nous entendu de ces chansons « plaquées », arrivant comme cheveu sur le potage, destinées uniquement à faire chanter le micro, à lancer une romance et à démontrer que notre jeune premier possède une voix de tenorino Aussi bien, rares sont le, circonstances de la vie où le besoin de chanter se justifie dramatiquement Qu'un chanteur professionnel intimement lié au développement de l'action fasse entendre sa voix en l'exercice de ses fonctions, rien que de fort naturel De même pour les musiciens. Mais )r.tercaler une manière de tour de chant dans une œuvre d'observation au bénéfice d'un personnage nullement qualifié par les nécessités dramatiques, constitue à vrai dire, une hérésie. Du fait de pareilles pratiques et de l'abandon consécutif de ses deux vertus car| dinales vérité, mouvement le I jeune cinéma parlé a subi en son prestige de regrettables dommages.

Par bonheur, la part est faite désor-

mais entre les deux modes d'expression l'image et la voix Une technique judicieuse et subtile a défini les droits et les devoirs de chacune d'elles. Les acteurs ne chantent plus qu'à bon escient et la musique n'intervient plus qu'afln de créer, de renforcer cette ambiance dont nous parlions plus haut, génératrice d'états d'âme favorables à la compréhension du thème. Dès lors. loin de la maudire, nous n'hésitons pas à la déclarer indispensable. Aussi bien. le septième art incline-t-il de plus en plus à fondre les deux genres le lyrique et le dramatique. Et cela ne constitue pas sa moindre originalité. Dialogues en surimpression sur fonds sonores ou musicaux, thèmes descriptifs sur scènes muettes, commentaires orchestraux. immenses débouchés offerts à la symphonie, que de richesses supplémentaires mises à la disposition du cinéma par ce traducteur d'impondérabies la musique

Maurice Hurr.

-o- Mlle Alice Yversen, rentrant d'un

voyage en Suède, son pays, s'est arrêtée à Barlù). où elle a été eugagée pour tourner un rôle dans les Neiges mystérieuses. Cette artiste rentrera prochainement à Paris, où l'appellent plusieurs propositions de nos grandes firmes.

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COMMENT FUT ÉVITÉE' UNE ERREUR JUDICIAdRE « Furieux d'avoir été abandonné par sa fiancée, Mlle Sarah Lehmann, qui avait accordé sa préférence à M. Homovitz, !e valet de chambre polonais Maurice Halasitz envoya à l'infidèle, accompagnés d'une lettre de voeux, une bouteille de vin et des petits gâteaux assaisonnés au sublimé corrosif. Aussi, sur une plainte en tentative d'empoisonnement, le jaloux a-t-il été condamné par le tribunal à dix-huit mois de prison. x

Telle est l'information, tenue à ce moment-là pour exacte, que les journaux ont publiée au mois d'octobre dernier. Mais le condamné, M. Maurice Haaasitz, fit appel et, conseillé par Me Henry Terres, obtint qu'un supplément d'information fût ordonné. On découvrit, alors 1° que le vin et les gâteaux n'avaient été consommés que huit jours après leur arrivée chez Mlle Lehmann et qu'ils avaient été, entre temps, exposés à la portée de tout le monde; 2° que la lettre de vceux n'était peut-être pas de la main de M. Halasitz, mais d'une écriture assez habilement imitée; 3" que l'ancienne fiancée, enfin, n'avait jamais apporté la preuve du moindre commencement d'empoisonnement.

De sorte que l'affaire se présentait hier toute différente devant la cour d'appel que présidait M. Richard, et l'avocat général Bonnassieux n'hésita pas à abandonner la prévention. M' Henry Torrès rendit hommage à la loyauté des magistrats qui faisait de lui un spécialiste des plaidoiries refoulées », et M. Halasitz, acquitté, quitta 1'audience en criant c Vive la justice française !»

Le gala de samedi au Casino de Paris C'est demain samedi, en matinée, que le Président de la République assistera au grand gala organisé au Casino de de Paris par nos confrères des associations des. journalistes parisiens et des nouvellistes parisiens.

Cette unique matinée du samedi s'annonce comme devant être des plus brillantes et des plus élégantes si l'on en juge par les noms du Tout-Paris inscrits sur les feuilles de location. La célèbre Joséphine Baker, toutes les vedettes, toutes les girls, toutes les danseuses du Casino de Paris ont tenu à honneur d'apporter leur concours à cette représentation qui restera comme l'un des « clous » de la saison parisienne.

La location reste ouverte au Casino de Paris.

« France-Export a gagné son procès contre les Soviets

Sous' l'impulsion de MM. Aristide Briand et Anatole de Monzie, un groupe de commerçants français s'était formé, en 1925, dans le but de participer à une exposition qui devait avoir lieu à Moscou. Mais au début de 1926, malgré les engagements pris par M. Krassine, des difficultés s'élevèrent et il fallut renoncer à ce projet.

De part et d'autre, il fut alors appelé au tribunal de commerce de Paris qui renvoya les parties dos à dos. Mais, sur appel, la cour, que présidait le premier président, M. Eugène Dreyfus, sur plaidoirie de M" Becquet et Grouber. a estimé que si France-Export avait péché par excès de confiance, les Soviets s'étaient rendus plus coupables encore par leurs tergiversations et leurs atermoiements. Aussi ces derniers ont-ils été condamnés à payer aux commerçants français les 6.500 roubles par eux avancés pour la location, à Moscou, d'un hall où entreposer leurs marchandises.

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-o- GA1TE-LYRIQUE. Le Paya du sourire, le succès de l'année, avec les créateurs.

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La chanson de Soiveig sera chantée par Mlle L. Rousseau et la danse d'An!tra exécutée par Mlle G. Foray.

Prix ordinaire des places. Dimanche, à 2 h., première matinée.

-o- L'Auberge du Cheval-Blanc amuse, éblouit et charme les innombrables spectateurs qui viennent assister tous les soirs au formidable spectacle du TH. MOGADOR, avec Georges Mi!ton en tête de toute la brillante interprétation. Dimanche, mardi gras et jeudi, matinée à 2 h. 30.

-o- POTINIERE. As-tu le droit P, la pièce de M. Marcel Schulz qui sera créée mercredi prochain, aura comme interprètes: Mmes Marguerite Valmond. Simone Jarnac, Suzanne Stanley MM. Xolla Norman, Mathil"on. PhiU-ppe Janvier, DenneviC!e, Robert Brummel. Le spectacle se terminera par une fantaisie en un acte, Bxdting, de S. VeiiMon.

-0- TH. DES ARTS. La générale de Maman. anarie-toi a été définitivament fixée à demain soir.

o- TH. DES GOBELIN§. Tous les soirs. le Bossu, grande mise en scène avec Robert Lerac.

-o- Le déjeuner mensuel du Club Sportif de l'Union des artistes aura lieu le mardi 28 courant, à 13 h. 30, au restaurant de la Samaritaine de luxe. 27, hd des Capucines, goum la présidence de M. Tristan Bernard.

-o- MORT DE MARGUERITE GREYVAL. Mme Marguerite Greyval vient de mourir, des suites d'une pneumonie, A l'âge de cinquante-deux ans. Elle avait été applaudie au théâtre des Variétés, au théâtre Antoine et aux Mathurins. mais c'est surtout sur les scènes populaires de la périphérie, dans un tour de chant réaliste où ses qualités émouvantes apparaissaient, qu'elle remporta ses plus grands succès. Ses obsèques auront lieu demain samedi 25 février, à 14 heures, à l'église SaintJacques du Haut-Pas, 252, rue SaintJacques.

PROCES D'AUTEURS. M. Marcel Pagnol s'opposant à une reprise des Marchaude de gloire, pièce créée en 1926 au théâtre de la Madeleine, et qu'il écrivit en collaboration avec M. Paul Ni voix, celuici l'assigne en 450.000 francs de dommagesintérêts. M" Cuvillier-Lhéritier défendra M. Paul Nivoix.

MUSIQUE

-o- Dimanche prochain, aux CONCERTS PASDELOUP, M. D.-E. Inghelbrecht dirigera la Vision d'Olivier Métra, la belle oeuvre de Francis Casadesus. qui a obtenu un ai grand succès l'année dernière aux concerts Lamoureux et à l'Orchestre symphonique de Paris.

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AUJOURD'HUI. Alhambra, 9 h.. première du nouveau tour de chant de Raquel Jleller.

-o- ALHAMBRA. Mlle Raquel Meller fait ce soir sa rentrée au music-hall. On sait qu'après avoir interprété une comédie de M. Maurice Rostand elde tourna Violettes impériales. Puis elle quitta Paris un certain temps. Elle va redire, à partir d'au.lourd nui, ses succès passés et nous donner la primeur de nouvelles chansons qu'elle chantera en français. Parmi les autres numéros: les Rlgotetto bros, comiques et acrobates musicaux: Paul Colline, dans son tour de chant; Renée et Godefrey, danseurs fantaisistes; les 4 Parisiennes, quatuor vocal; les chiens savants de Clemens Belllng; Orlando Valdimar, acrobate: Bel Argay; les Rubio Sisters; Nello and partner et les 4 Urbanis.

-o- PAVILLON. Voici quelles attractions figurent au programme cette semaine: Lucie Vori, dans son répertoire; Oscar et William, contorsionnistes au trapèze; Denalair, chanteur fantaisiste les Ferraris, fantaisie acrobatique; Hélène Baudry, can-

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FAITS DIVERS Une jeune fille tente de s'empoisonner dans un café

Dans un café de l'avenue de Fontainebleau, à Villejuif, une jeune fille se faisait servir, hier après-midi, une consommation. Mais, au lieu de boire celle-ci, elle absorbait le contenu d'un flacon de teinture d'iode qu'elle avait tiré de son sac. Elle fut aussitôt transportée à la Pitié, où son état est jugée grave.

La désespérée, qui déclare habiter la province, a décliné, à M. Goujon, commissaire de police, une identité que rien ne permet encore de considérer comme authentique.

Deux agents sont renversés

par un chauffeur ivre

Avenue Wi!son. à Saint-Denis, un taxi, conduit par le chauffeur Pierre Lajoinie, trente-sept ans, 18, rue Victor-Massé, à Paris, a renversé le brigadier Damy et le gardien Lagache, qui furent tous deux sérieusement contusionnés. Le gardien Lagache a dû interrompre son service. Comme le chauffeur était en état d'ébriété manifeste, il a été envoyé au dépôt.

Incident dans un chantier

Dans un chantier, rue Lecourbe, un conflit assez violent a surgi entre les ouvriers étrangers qui y travaillent et des chômeurs adhérants à l'Association des travailleurs français.

Ceux-ci sont allés protester chez l'entrepreneur contre l'emploi « excessif disentIls, de la main-d'œuvre étrangère à un moment où le chômage sévit.

Vol de fourrures

Mlle Rachel Adonis, fourreuse établie 41, rue Lepeletier, a constaté, hier, que des malfaiteurs avaient brisé la glace de la devanture au cours de la nuit.

Les malfaiteurs avaient pris quatre renards et des peaux, le tout valant environ 6.000 francs. Une plainte a été déposée au commissariat du Faubourg-Montmartre. Frappée d'amnésie,

une octogénaire errait dans Paris On a trouvé errante, hier matin, boulevard Voltaire. une octogénaire qui a déclaré se nommer Mme Schubacher, née Jeanne Morin, âgée de quatre-vingt-un ans, mais n'a pu indiquer son domicilie. La malheureuse, qui parait frappée d'amnésie, est gardée au poste de police de la mairie du XI- arrondissement.

Double asphyxie évitée

Les émanations d'un poêle ont grièvement intoxiqué M. et Mme Demisy, âgés respectivement de cinquante-huit et de soixante ans, concierges, 20, rue de l'Odéon. Ranimés par les appareils respiratoires des pompiers de ïa caserne du VieuxColombier, les époux ont été admis à la Charité, où leur état est très satisfaisant. Dont acte

M. Georges Piednoir, qui fut établi négociant 4, rue Croix-ÏTivert, nous prie de déclarer qu'il n'a rien de commun avec son homonyme dont nous avons annoncé le suicide dans un débit de la rue de Rennes. M. Edmond Gambard, électricien, vingt-sept ans, 96, boulevard de la Chapelle, tente de se donner la mort chez lui en se tirant une balle dans la poitrine. Lariboi3ière.

En ouvrant son débit, 93, avenue d'Ivry, M. Pouget s'est aperçu que des malfaiteurs y avaient pénétré par effraction, au cours de la nuit, et emporté 300 francs en billets qui se trouvaient dans le tiroircaisse, de nombreux paquets de tabac et diverses marchandises.

Frappé de congestion, rue des Récollets, un journalier, M. Sylvain Cagniart, soixante ans, sans domicile fixe. meurt pendant son transfert à Lariboisière. Atteint d'un maladie incurable, M. Alphonse Potentier, soixante-dix ans, 26, rue du Printemps, à la Garenne-Colombes, s'est suicidé en se tirant une balle de revolver dans la bouche.

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consécutives, au minimum, pendant lequel le personnel aura le droit de quitter rétablissement, Ce repos sera de trois heures au minimum si l'amplitude de la journée de travail dépasse douze heures. Ces dispositions entreront en vigueur un mais après leur publication à l'Officiel. LA CHANSON DANS LES HOPITAUX Demain, à 15 heures, à la Pitié, concert avec Rachel de Ruy, André Bouttes, Decosse, Germaine Briffault, René Bernard, Henri Meetres, la petite danseuse Paula Alska, Tliiams, Maurice Coste, Henriss. DISPARITION D'UN VIEILLARD Un vieillard de soixante-dix-neuf ans. M. François Garnon, a disparu depuis huit jours du domicile de son gendre, M. Louis Mangematin, chez qui il habitait, 118, rue de la Saussaie, à Villeyuif. M. Garnon, qui mesure 1 m. 70 de taille, a les cheveux blancs, la moustache grise il était vêtu d'un pardessus et d'un veston noirs et d'un pantalon de velours de même nuance. Il eat sujet à des crises d'amnésie.

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LA VIE SPORTIVE LA COUPE DE FRANCE DE FOOTBALL

organisée par la F. F. Fè A.

avec le concours du Petit Paria ian » Huit clubs ont réussi à sortir victorieux des nombreuses rencontres de la compétition de la Coupe de France de football, organiaée par la F.F.F.A., avec Je concours du Petit Parisien, et dimanche ila participeront' aux matchei comptant pour les quarts da finale. Ces parties de grand intérêt se joueront à 8&int-B3tienne, Montpellier, Marseille et Paris.

Huit clubs provinciaux restent maintenant qualUléj, tous les clubs parisiens ayant été éliminés; aussi, dimanche, les meilleurs représentants des ligues du Sud-Est, du Nord et de Bourgogne-Franche-Comté seront seule à rivaliser dans le populaire tournoi. On connait leur valeur. Plusieurs d'entre eux figurent déjà au palmarès de la Coupe; d'&utres sont leaders du championnat professionnel; tous ont fait leurs preuves et comptent dans leurs rangs les vedettes du football national, internationaux réputée. L'ordre des rencontres a été ainsi fixé par tirage au sort

A Paria F. C. Sète contre F. C. Sochaux. A Marteille A. S. Cannes contre A. S. Antibee.

A Saint-Etienne S. 0. Montpellier contre R. C. Roubaix.

A Montpellier 0. G. C. Nice contre Exeelsior A. C.

LE PROCES DE L'AEROPOSTALE FIXE AU LUNDI 20 MARS

Le rôle des assises ne prévoit aucun* affaire pour la première quinzaine de mars il n'y aura donc pas de session. Au cours de la seconde quinzaine, trois affaires seulement seront appelées, dont celle de l'Aéropostale, fixée au lundi 20 mare. Les quatre accusée, Bouilloux- Lafont, de Luborsac, Picherie et Lucien Collin dit Lucco, auront à répondre du crime de faux et d'usage de faux. Si, pour une raison quelconque un pourvoi, par exemple ce procès n; pouvait avoir lieu, il est possible qu'il soit remplacé par le procès Oustric- Benoist, a condition toutefois que tous les délais légaux puissent être observes, M. Texier présidera la session, et l'on prévoit que le procès de l'Aéropostale se prolongera une dizaine de jours. OBSEQUES DE POL RAB Les obsèques du dessinateur Pol Rab, dont nous avons, il y a quelques jours, annoncé la mort à Hautevllle (Ain), ont eu lieu hier matin, à Barbizon. Le deuil était conduit,par le père du défunt et par son frère.

Dans l'assistance, fort nombreuse, on remarquait notamment Mmes Lucette Desmoulins, Madeleine Silvain-Bréville MM. Claude Aveline, Marcel Achard, Jean Fayard, Henri Jeanson, Noël-Noël, Collone, Pizella.

Le corps a été inhumé au cimetière de Barbizon.

LA SOUSCRIPTION^ DE LA DETTE La Dette nous communique la note suivante

La clôture de la souscription ayant eu lieu le 3 février, le comité de la Dette fait connaître que le concours du c Plus bel effort » sera tiré le 31 mars prochain, et rappelle que toutes les personnes ayant en leur possession des souches, de carnets, tout en les conservant, doivent en communiquer les numéros au commissariat général, 146, avenue des Ghampe-Elyaées, avant le 15 mars prochain, si elles désirent participer à ce concours.

INFORMATIONS POLITIQUES «*«• La commission sénatoriale de l'alcool, réunie sous la présidence de M. Tournan, a entendu le général Serigny, préeident de la chambre syndicale de l'industrie du pétrole, qui lui a exposé les conditions dans lesquelles les importateurs de pétrole pourraient se charger de l'écoulement de la totalité de l'alcool industriel produit en France.

•– La commission sénatoriale de l'agrieultüre sur- le rapport de M. Marcel Donon relatif à I* reviston des baux à ferme, a décidé de proproser guo ta ..renjslon » applique aux baux de plus de trois ans. conclus entre le 1" janvier 1924 et le 31 décembre 1932 d'accepter le principe de l'octroi aux fermiers sortants d'une Indemnité pour amélioration foncière, sous cette réserve que la résiliation produise effet à la fin d'une période de deux années culturales, outre l'année en cours enfin d'admettre que, pour la fixation du nouveau prix du baU. Il soit tenu compte des sommes payées par le fermier depuis le 1" janvier

̃>*•» La commission des finances de la Chambre a adopté un rapport de M. Marr quèt concluant au vote du projet portant ouverture d'un crédit de 1.700.000 francs pour participation du ministère de l'Education nationale aux frais des trois grandes opérations scientifiques et internationales année polaire internationale, éclipse totale du soleil, détermination dés longitudes mondiales.

<*̃»» Réuni hier matin au Palais-Bourbon, sous la présidence de M. Adolphe Landry, ancien ministre, le comité parlementaire français du commerco a poursuivi la discussion sur la conférence économique mondiale. ouverte déjà par un exposé de M. Pierre-Ettenne Flandin MM. Paul Elbel, directeur des accords commerciaux au ministère du Commerce, et Le Trocquer, sénateur, ont pris la parole, ainsi que M. P.-E. Flandifc.

M. Georges Moutet, député des Ba&ses-Pyrénées. a déposé une proposition de loi ayant pour objet de réserver à l'administration des contributions Indirectes la fabrication et la vente du ferrofacérium destiné à la consommation intérieure. ̃•w. Au cours de son assemblée générale, la section de la Fédération de la Selné du parti républicain socialiste a entendu son président d'honneur, Raymond Susset. député de Paris, qui a fait un exposé de la situation politique et du problème budgétaire et rendu compte de son activité parlementalre depuis la début de la législature.

Le bureau pour 1933 est ainsi constitué président, M. Gautler-Chaumet vice-préeidents, MSI. Jules Coulon, Isidore Weyi, G. Esquirou et Henri Porral secrétaire général. M. A. Torre secrétaire adjoint. M. Ritter trésorier général, IL Peroni trésorier adjoint, M. Abadie.

Les membres de la Fédération des élus municipaux et cantonaux du parti radical tiendront une réunion ce soir vendredi, à 20 h. 30. à la Taverne Parisienne. 41, faubourg Montmartre, sous la présidence effective de MM. Steeg. ancien président du Conseil, et Mounlé, sénateur, président de la fédération. Des exposés seront faits par MM. Mounié, sénateure-maire: André Grisonl, député-maire, et Robert Bos. conseiller municipal de la Seine. La Société mutuelle en cas de décès des ouvriers et employés du chemin de fer métropolitain de Paris a tenu son assemblée générale annuelle dans la salle des conférences de la mairie du IV* arrondissement.

Après allocutions de MM. Muller, président Robet, trésorier général, et Humbertjein, président de la commission de contrôle, le bureau a été constitué pour 1933 avec pour président M. Muller.

Vendredi, 24 février.

Lea Boeati de irrance rendront aujourd'hui hommage a.u professeur ttranly. Les Rosati de Franco rendront aujourd'hui un solennel homtnage à M. Edouard Branly, natif d'Amlens, récemment élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur.

Il» seront reçus à 15 heures & l'institut catholique 74. rue d'AsssuB, par le mattre qui leur fera visiter son laboretoire, Puis chaque dame présente offrira un bouquet de violettes au savant.

Le -soir, sous la présidence de M. Chnrles BJchet, de l'Académie des sciences, les Rooati tiendront, à 21 heures, une aéance 19, avenue Kléber. Des hommages seront rendus à M. Edouard Branly par le T.R.P. Padé. provincial des dominicains MM. Lecolnte, maire d'Amiens Emile Polteau, au nom des habitants des campagnes le docteur Jean Poulain. professeur à l'Ecole de médecine d'Amiens. La soirée se terminera par des expériences de télévision auxquellee prendront part MM. Pelletier, ancien préparateur au laboratoire du professeur Branly, Le Duc et Givelet, et par la présentation de l'orgue électronique CoupleuxGivelet.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PABISLEN (S38 m. 20)

Au cours de nos émissions de la journée & 22 heures. 13 h. 10. 14 heures, 15 h. 15.

Une inconnue était tombée.

dans le gand canal de Versailles On réussit à la,»auverX mais son état n'a pas encore permis de l'intefrosgr Dans le parc de Versailles, une jcufca femme qui n'était aventurée hier aprèsmidi sur la légère couche glace forméc la long des bords du gSand bia>'d.\ est tombée à l'eau. ReiiréeTvqueilqiies instants plus tard, elle put être ranimée, mais sa faiblesse était telle tu'à l'hôpital, où elle fut transport|ejiiplle n'a pu être Interrogée. \j Agée d'une trentaine d'année»! ejile était mise avec recherche et portât t an manteau vert avec fourrure, unpeau de feutre vert, une robe Jpise, des souliers et des bas marrons. Ëlljp a aux oreilles des boucles d'oreilles en pr. Désignation des jeunes soldats à incorporer en Afrique du Nord Il vient d'être procédé, au ministère de la Guerre, au tirage au sort de la date initiale déterminant l'ordre d'envoi en Afrique du Nord des jeunes soldats appartenant à la première fraction de la classe do 1932. La date tirée a été le 23.

Ce tirage concerne tous les jeunes gens k incorporer, en avril prochain, sauf les sursitaires appartenant aux classe» précédentes -et dont l'incorporation a été déjà fixée par dea tirages antérieurs.

Par ailleurs, la date du « 23 » restera celle qui réglera l'Incorporation, quel qu'on soit le moment, dea jeunes gens de la première fraction de la classe de 1932 bénéficiant d'un sursis d'incorporation.

Il résulte du tirage effectué que les jeunes gens désignés les premiers, pour l'Afrique du Nord, seront ceux qui sont nés le 28 avril, quelle que soit l'année, puis le 23 mars. puis le 23 février et ainai de suite jusqu'au mai. Seront désignés ensuite les jeunes gens nés le 22 avril 1912, le 22 mars, le 22 février, le 22 janvier, le 22 décembre, etc. puis les jeunes gens nés le 21 avril, le 21 mars, le 21 février, etc., 20 avril, 20 mars, 20 février, etc., 19 avril, 19 mars, 19 février, 19 Janvier, etc.. en remontant dans chaque mois jusqu'à satisfaction complète des besoins.

Seront, cependant, dispensés de servir en Afrique du Nord les jeunes gens appartenant à l'une des catégories désignées par la loi de recrutement. Chez les voyageurs de commerce Un texte définitif du statut profession- nel a été adopté hier

On sait que, depuis plusieurs mois, des réunions comprenant des représentants de la Confédération de la production française (organisations patronales) et des délégués des organisations professionnelles suivantes Fédération nationale des voyageurs et représentants, syndicats de la protection mutuelle, des représentants experts en vins, de l'alimentation, des automobiles et cycles, représentants de coinmerce adhérant à la C. G. T., syndicats chrétiens et Confédération nationale de la représentation française, avaient eu lieu au ministère du Travail, sous la présidence de M. Picquenard, directeur à ce ministère, en vue d'établir un texte d'accord sur le statut professionnel des voyageurs et représentants de commerça.

Hier, au cours d'une dernière réunion, les organisations indiquées ont adopté, à l'unanimité, un texte définitif, qui sera présenté prochainement au Parlement par M. Etienne Pinault, député de l'Ille-et-Vilame, rapporteur de la commission du travail à la Chambre dés députés.

Admission à l'Ecole de guerre Le Journal officiel publie ce matin la liste par arme et par ancienneté des officiers admis au concours d'admission à l'Ecole supérieure de guerre en BLESSÉ PAR UN LION UN DOMPTEUR SUCCOMBE Provins, 23 février (dép. Petit Parisien.') Dans une ménagerie foraine, actuellement installée à Bray-sur-Seine, un dompteur, M. Constant Michelet, âgé de quarante-trois ans, donnait le repas aux fauves lorsqu'il eut le bras droit' happé par un lion. On le transporta à l'hôpital de Sens où, en dépit des soins qui lui furent prodigués, le malheureux vient de succomber.

L'UNION FRANÇAISE

POUR LE SUFFRAGE DES FEMMES MENACE DE LA GREVE FISCALE Le comité central de l'Union française pour le suffrage des femmes a voté l'ordre du jour suivant

Considérant qu'il est Inique que les femmes payent des impôts sans avoir pu les faire discuter par leurs représentants au Parlement ni en contrôler l'emploi qu'elles réclament leurs droits politiques vainement depuis un grand nombre d'années, et ont toujours employé à cette fin les méthodes les plus pacifiques qu'elles regretteraient profondément de devoir modifier cette attitude

Décident, au cas où les droits politiques ne leur seraient pas accordés dana le plus bref délai, d'organiser méthodiquement à travers le pays, parmi les femmes contribuables, le refus collectif de l'impôt. »

15 h. h. 19 h. 45 et 20 h. 2U. cours et dernières Informations financlères.

12 h. 10. c Quelques sketches (musique enregistrée).

12 h. 30, entr'acte.

12 h. 35 < Quelques tangos et valses » En Cortada (Rodrlguei Riquero) Pagan Moon (Dubln Bryan Burk) Mamita Pardon (Villamonte) Avec qui «tes-vous ce soir (David Coots) Sévérino (Bassy Botta); Paradlse (Brown Cllfford); Huer! Anita (Lurati) My extraordinary gai (Bhand). (Musique enregistrée.)

13 heures. entr'acte,

13 h. 10. c Extraits d'opérettes > L'AuBerge du Cheval-Blanc (Benatzky) Azor (Gabaroohe) Un soir de réveillon <Moretti) Passionnément (Messager). (Musique enregistrée.)

13 h. 40, e Quelques enregistrement d'orrue à Amont my souvenir (Leslie NI.cholls) Le Chant du désert (Hamnpprstein) Sérénade (Totem) Kiss me a£Mn (Herbert) Rien ne vaut Parts (WolseySauer) la Rivière des rêves (Klemer Skilkret). 14 heures, fin de ('«mission.

18 h. 45, Journal parlé du Poste Parisien, par M. Maurice Bourdet.

19 heures, causerie à bâtons rompus de c Dimanche Illustré

19 b. 10, Le Barbler de Sévit» (Rossini) La Walkyrie (Wagner) La Délaissée (R. Hahn) Les Etoiles (R. Hahn): Ftte-Dieu à Séville (Albeniz) (Musique enregistrée.)

19 h. 80, Tannhœuser, ouverture (Wagnèr); Offrande (R. Hahn) Séraphjne (R. Hain) La grands Piqua russe, ouverture (RimskjKorsakov). (Musique enregistrée.) 20 heures, causerie musicale par M.Lcnla

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COTONS. Le Havre, 23 jévrler. A terme, les 50 kilos février, 208 mars, 206; avril, 207 mai. 208 juin, juillet, 209 août, 210 septembre, 210 octobre. 212 novembre, décembre, 213 janvier 213. Ventes 400 balles.

CABT23. Le Hüvre, 23 février. A terme, les 50 kilos février. 185 25 mars, 183 ;.avril, 1S2 75 mai, 1.77; juin, 176 75; juillet. août, 174 75 septembre, 174 75 octobre, 174 25 novembre, 173 75 décembre, 172 60. Ventes 1.750 sacs.

̃SUCRES. Tendance soutenue. Ouverture courant, 216 à 216 50 P mars. 216 50 à 217 P avril, 217 à 217 50 P 3 de mars. 217 à 217 50 P 3 d'avril, 217 à 217 50 P 3 de mai. 217 50 P 3 d'octobre, 209 P 3 de novembre, 209 P. Clôture courant, 215 50 a 216 P mars. 216 il 216 50 P avril. à 216 50 3 de mars. 216 il. 216 50 P 3 d'avril, 216 50 P 3 de mai, 217 P 3 d'octobre, 207 50 à 208 3 de novembre, 208 à 208 50. Cote officielle du disponible, 215 50 à 217. BLES. Courant. 105 75 P mars, 107 50 à 107 P avril. 109 à 109 25 P 3 de mars, 109 et 108 75 P 3 d'avril, 109 75 et 110 P S de mai, 109 25 P. Cote officielle du blé disponible, 106.

SEIGLES. Incotés.

AVOINES. Courant, 76 50 à 76 75 P mars, 78 50 P avril, 79 75 P 3 de mari, 79 75 P 3 d'avril, 80 50 à 80 75 P 3 de mai, 80 75 P.

ORGES BRASSERnD. Incotées. FARINES. Courant, 139 V mars, 139 V avril, 138 A 3 de mars, 3 d'avril. 3 de mai, incotées.

ALCOOLS. Courant, 88D à 895 mars, 885 à 900 de mars, 9U0 a 920 avril, 9UU à 915 3 d'avril, 910 IL 925 3 de mai, 915 à 930 3 de juin, 900 A juillet-août, 920 à 930.

FARINES PANIFIABLES. Les farines par.iflables valent actuellement 165 francs les 100 kilos, en baisse de 1 franc. LES COURSES LA RÉUNION D'HIER A AUTEUIL A ÉTÉ ANNULÉE

Les courses qui devaient avoir lieu hier à Auteuil ont été annulées en raison du mauvais temps.

Aujourd'hui à Vincennei, à 13 h. 15 NOS PRONOSTICS

Prix de Vienne (trot monté, 10.000 fraac3, 2.250 mètres) Herbigny. Hollywood. Prix de Tonrcoing (trot attelé, 10.000 fr., 2.250 m-X Hinna, Hyacinthe.

Prix d'Yvetot (trot monté. 12.000 francs. 2.800 mètres) Gypspile, Georgina. Prix de Carhaix (attelé, 10.000 francs, 2.825 mètres) Gribouille, Gaby Belwtn. Prlx de Dozulé (trot monté, 20.000 francs, 2.600 mètres): Esclarmonde II, Eminencs II. Prix de Tarbes (trot attelé, 40.000 francs, 3.360 mètres) Epamlnondas, Cajoleuse B. Prix d'Arras (trot attelé, 12.000 francs. 2.275 mètres) Fioraïa, Floréal.

AUX HALLES HIER Hausse de 0 20 au kilo sur le veau, 7 50 à 14 50. Le boeuf, le mouton et le porc. sans changement.

Hausse de 0 25 au kilo sur le lapin mort, 11 50 à 12 50 de 1 franc par pièce sur la bécasse française, 9 à 15 de 1 franc sur l'agneau de lait, 8 à 11 sur l'agneau 1 ordinaire, 8 à 11 50.

Baisse de 0 50 sur le poulet vivant jeune, 12 à 13 50.

Les beurres fins valaient au kilo de 13 à ordinaires, 11 à 50, et les 'oeufs de 350 à 620 le mille.

Baisse sur le colin entier, 5 à 10 langouste, 22 35 turbot, 7 à 14.

Hausse sur la daurade anglaise, 6 à 10; merlan brillant, 4 à ordinaire, 2 à rate, 2 50 à 4 50.

Hausse sur la laitue du Midi au cent, 60 à le pois vert d'Algérie. 250 à i 4E0 le plasenlit de Venllée, 250 à la mâche, 80D à 1.000 l'ofeille, 800 à 1.000 les 100 kilos.

LES AVENTURES DE MICKEY (.Quand on ne les p*™->

Bchnelder, critique musical du < Petit Parisien

20 h. 8, causerie par M. André Chanson, sur « L'Auberge de l'abîme a.

20 h. 15. entr'acte,

20 h. 30, concert par l'oachestre symphonique du poste, avec le concours de Mile Nadia Dauty, de M. Raiani et de M. Paul Payen. Sélection sur les Cloclies de Corneville » et te Fiancé de Margot s, opérette en 1 acte. Orchestre sous la direction de M. Roger Ellis.

22 h. 80, dernières informations. RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 7 h. 45 et 8 h. 30, résultats du match de cricket Angleterre-Australie.

13 heures, causerie israélite: Le judaïsme. sa vie et sa mystlque D, par M. Aimé Pailiére.

12 h. 30, Symphonie Jupiter (Mozart) Jubel (Weber) Seines d'enfants (Schumann) Berceuse pour violon (Brahm3) PastoraU (Franck) Allegro du Quintette (Schumann) la Forêt bleue (L. Aubert) le Jardia du paradis (Silver); l'Enfant et les sortilèges (Ravel).

16 h. 30, cours d'anglais.

18 h. 10, caussrts agricole e Conseils pratique» pour le drainage il la charruetaupe par M. Engelhard.

18 h. 30, Par tout pays: En Bspagne, En Roumanie. Bn Italie. A Lima, A Montmartre (LacSme). Chronique des Assurances sociales.

19 heures, causerie économtque par M. L. Coquet, délégué générai du Comité français d'union douanière européenne: Le règlement das questions européennes et la prochaine conférence économique taondiale.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Jeudi 23 Février

La physionomie de notxe place paratssalt devoir s'améliorer, en jugor par la premllre moitié de la séance d'aujourd'hui. Les groupes temblalent culmes, mais très soutenu*, avec, de-et de-la, quelques p de fermeté. Mais, au commencement de la deuxième heure, un pou d'indécision se manifesta, qui ne tarda point à ne transformer en irrégularité, puis en lourdeur. Le découvert, qui s'était tenu jusque-là a l'écart, reprit alors à nouveau ses attaques et fit pression, notamment sur les cours de la Royal Dutch. Q--iant aux rentes l'rançalsei, eliea ont été presque uniformément lourdes. A l'étranger, lag dispositions n'ont pas semblé beaucoup meilleures. L'opposition. qui subsiste jusqu'à présent sur la question budgétaire, entre le Sénat et la Chambre, n'a pas été évidemment une source d'activité.

Aux change», la livre sterling abandonne encore une fraction, à 85,38 contre 86,54, et la devise américalne est à peu prêt stationnaire, à 25.3425 contre 25,3t.

Derniers cours aux rentes, 3 perpétuel, 76,20 contre 76,35 (–0.15) 4 87 contre 87,40 (–0,40) 4 1918, 86,35 contre 86,80 (– 0,45) 5 amortissable 118,75 contre 119.40 (–0,65) 4 1925, 106,55 contre 1982, la série A. contre (–0,35). et la série B. contre (wO.45). Aux banquea .-Banque de France, contre 11.140 (-(-Sï) Crédit Fon-

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT comptant niai comptas* 1 r^-î^^ 1 "S^îaST |pn»o*d<litu jour prtofa'lfti jour wîofrl' 13g jero P A R 0 U E T P»th» (caj>italj. 10S 1<» n iYnWot 2S1 S«3 amortlswble.. 30 10 Union Kiuop4aniM. 3V0 S70 "70 3T1 t 40 87 87.. Allemume (Vowuj). 6B3 6W B» 80 8« «S 88 «t S6 80 KllSM OOnsOUdé 3 M 392 S »S 6 1920 amorti». HP, 75 IIS 60 S»rb« 4 am. «93 25 Si M 2&3O £>̃- 4 lflfti 11X1 2S 10» KO Turquie Drtte Ott St.. 88 S? S» '0 gj *• 4 '1 %103'J,tvunc.A <l(l 70 90 85 «0 40 Ott 5 1914. S8 2T 7a 27 7ô 27 7a « 'A %iOS2.traiK>.B 9170 M 30 Ban«.>'«t.<tn Mexlq. 151.. U» J5S C»!«m sufcmwtne. 9S8.. 9S0.. fl»4.. 031.. BMKiua Ottoma:i».. 480.. 467.. 4SO Sâiwuiia'Alsérie. 880S 9S30 f •MJ.Pac.HailTray Cy 218 fiTparia et Paye-Bas 1190 1S02 UK Wngtme-UU ortia. Ta 70 70 Banque tmiisatlant. 50* 4D7 Central Mloibg. M80 139S Camp. ïta*FtennJr. I6S2 IBM IMS BlO-ltotO 13»0 1MI 184» IÏM Compt. Kat. (I'Eôo. 1104 1100 Azote SU Noirà* 7«.. 7.J0 J73 Cred. Connu. France 720 715. TU tout. Nltr. Cy Ltii. 45 80 4S 60 Cr6d.Foac.de France 46S0 4560 4575 .]/!<)• Royal bnteh. 14S4 1390 US5 J3J* Crédit Lyonnais. JO55 2050 20M Bafflnerie» Eïjpto. 451 4» 4M .< Société Oenéitle. 1071 1071 1070 1070

Soc. Géu. foaoMa». 148 14g S0 •»*»«̃« -an».. 1587».. 1551».. 15680.. 16500.. BOM Meï. 6 1«S XVt J)«tae{ona»t. 18710.. 13400.. 13700.. Calro-Héliop. «»p.>. 08S MO 9S0 Société ctrile. M40 Banq. Nat.d'EKTPtc SB12 3905 Bit 770., 770.. Meiicau Easle. 35.. 86.. se.. Lyon" 100S Franco- Wyuuniiut 149 ISO Midi S25 SilvaPlana 2J.. 22 Oriésns Onnoonli» 3S 50 «8 g».. KMita-Ft T85 Shell 185 50 19Z.. I-arMeur* IixJustr. 3M 40: 402 Jaucratonteio 109 106 j. Lyonnalue liw Eaui 2SÏS J805 Brakr.an 469 4M 470 60 481 Diittib. d'Electricité 21SS «H0 Ï14O SU!i EastR.ind 118.. 121.. 120.. HecttfOlté de Paris. 1*10 CJoldfields 204.. SO3 199 50 207.. JHectr.ael*e«fne.. B47 64S CrcmuMines cet.. 6M a|8 ELatGMdnXord. M2 «5a.. M5.. Rand lunes. 47S 47S.. 47« 60 Cf Géiumectrleité 2130 2115 21#o »20 Jotannesbunt C. 193 M 189.. 195.. N.-Lom. (T.o TlipU.) 1U03 Eastcm 64 6S.. Tt>oœ»on.lîou»t<ra.. 334 S85 (ïula Kalamuoog.. «O TTnlon 4'Etect.rlclté. 7fl T50 Kn»l» Lumimr. OS 60 l'or»»» Nord et Est. C1B MaUcoa R3 50 83. TréfUetio» du Hayre 477 472 470 Katanga Prt» 2096 Î0JO 2150 S06S Ocrarriére» S48 Tharsia ÏSO.. 2M.. Boléo W 67.. VWDe Montagne. 18S0 1300 1M8 1805 BmanOTa 263 S62.. 266.. Chartered 77 50 78 77.. Bozel-Mateta» B00 203.. Mozambique 28 7J M 78 EUMiss. KuhlnUJJ. 620 Trmsvaal 14S 145 Phosrhat» Gâtai.. 3M.. S90.. Eraay 2B7 SS* aï« M».. Pnxl.Cblm. d'Alai». 950 648.. UbvXa 256 2JO.. Cbarcear» Réunia 203 199 Hotchkln» 1118 1102 1110 Voltuie» à ftri». 165 ï. st. B. Swnowtae. «».a Air Liquida. 738.. 7S6 Pernod 1410 1418 MOS Caoutch. Indochine. 179 50 177 50 177.. 176.. | Pboapb. tunisien» 89 Ford 86.. 90.. 87.. ïubize privilégiée Utt 148 ..l 145 VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEURS | ^.jag^rll Il 907.. 90* Carmaujf I 1878 7%1826 54fl Qmud'Oomb* ,gj 1804-06 2 !i SSO Fond» d'Etat émis Mari* 540.. jPil 1R98 3 330.. 333.. àl'étrantaoodol.) Omnium d'AJléjle. 1»55 fll899 2 330.. 5 H% or 1917 Guersonr 1810 1600 i-1ll9042 h V. sa. 7 OT1924 3410 3380 Ouenza 772.. 770.. g/l9102§î% 30T.. 1921 520 5£J Khêne. Poulenc. a Bec. 1923 5<)7 SOS Bonsd 6%)uiU922 Marcterillc Ds«uiu 2830 J S15 8% Janr.1.924 Ml Amènes Havas Onest-Etat Librairie Hachette 2055 10S0 4 Etat b 1919. 402.. Pub. pér. DesfosséE 868.. Tunis 3 S46 S47 Petit r&risien. set. 1610 1836 2 v Maroc 4% 1914.. 420.. Ulle.BoiœColom. 4M.. gîgSr.SSi!" ™_ 5 1918.. 60S FolKt et CbauœOB. 7SS <* }|"« «P %•• «J •• ASeu™4H'4 i»XI Gal.I*raj-efce,Mt. i»* •• iSf BrèVll 5 1909.. 471.. parts 46100.. 4505U.. g j"»*» ««»•• JJ* ̃» SèneKitertsure Astar. de* Min* 10S 1M.. Japon 4% 1910 \19S8 4J4% Polo¡¡ne 7 1927. ll> 10 Pau. Ob. Bons a ïot 1S79 3 515.. SociMé Marseillaise 600.. Ii5t6% :ni 1885 3 B&uq. «Indochine. 2900 2800 «\lS95 2 80 Créd. Fonc. (Mon. 110 115.. « noorean.. S56 S56.. 194. 1P7 Ohem fertnnisieas 621 2 3M 348 50 I5;I1913 3 S05 55etAimrk>n 485.. a%Acdennes. 7ft5 lof 1913 446.. 448.. Ouest Algérien. 501.. 618.. fi 1921. M 1929 949.. Omnibus 900 890 4% 350 347 50 875 870 455 EN n a » n il « Eaen"eSart-Ouest. 161 j 1605 4 87S Calro-Héliop. idiT.1 125S Ouiviéf et Pyrites. SOI.. 201.. fusion 3 C" Indochine 230.. 220.. Atfullae 48 44 –fus. 3% nouv. 340 Kutchinson gognowic, (1% type 1921 459.. Pointe-a-Pitte(act.) Jeumont 05.; 491.. 6% 1921. 780.. 779.. MOMCO S73O Gable» télégaph MM1 Monaco 5" 525.. MIcheville 8S0 680 410 COURS DES rBinriv Chantile Bretame 3 S41 Ï3S (EtaSs-UuU lldoll.) 25 S4 de Fiance. 3 nouveau S43 Angleterre << 1. st.) 88 88 de 10 Loire 4SI 430 2 h 352 Aile. 1100 reicbSBJ.i lfr-7-81 dé St-Nazaire. 190 Iflo.. Sotd 6 série F. AraentlneilOOpes.) 00 17-2-32 Chat7S>îameiitry. 4 D. Canada (1 dollar) SI 40 15 «6t. Alaac deOoDBt.5iéc. 1016 101S 50 Danemark (100 p.) 20 (er. Denain-Anzin. 1183 1166 37,,u.sérieB 3S1.. 379.. Espagne U 00 pes.) 210 76 PÔntEil-mud 1752 ..1750.. 2K%BérieC 8M.. 357.. HolUude 1100 il.). 1025 Aciéries Mariné 429.. 422.. Italie (100 lires». 129 6S Montataire 200.. 4% Norvège (loi) cou.) fev. A riège 140 3% 37B.. 375 Bounuiile (100 lei) 15 15 22 tév. Muntbaid-Aulnoro 213.. 215.. iM7 84S Youeoala»ie(100<^) S5 60 17JUT. "itroêu (parti. 71 2C%1S95 S38.. 386 Suède (100 cou.).. 458 50 458.. Franc. désMétaui 1890 1888 G. C.3%1855 Solase (100 tancs) 496 Claib du Tonkln. 2916 Ouest 3 360.. SCf Autriche (100 sch.) 11-9-31 P.T.T.6"W28. 495.. 499.. 25i% 339.. TçbécoelOT. fiOOc.) 75 30 SI fev. 45*% 1929 «1 gxuande uao mto) as 15 ttv. Pologne 1100 aloM

19 h. t'Orgue de barbarte (Candiolo); La do la do (Guejol); extrait du Sketch musical (Chevaillier); Quatre Pièces berrichonnes (Steck); Citasse joyeuse (Dyck). 20 h., lectures littéraires c Poèmes de Ronsard et de Du Bellay.

20 h. 45, musique de chambre Quatuor en ut majeur «• U (Haydn) Images (Tournler) Valse en la bémol (Brahms) Grave (Friédmami Bach) Pièces populaires espagnoles iViJia, Jota (de Fable) Quintette (Novak).

20 h. 40. premier entr'acte chronique gastronomique, par le docteur de Pomiane. TOUR EIFFEL m. 8). 12 h. 30. les Masques (Pedrottl) Sérénade madrilène (Masquita) la Cathédrale engloutie (Debussy) Nocturne (J. Clergue) le Tombeau de Coitperin (Ravel) Fervaal (V. d'Indy) le Retour du Pardon de Landevensc (R. Baton) les Ivresses (Métra) Quand ott est trois (Szuic).

13 h. à 16 h. 30, chroniques diverses. 17 h. 45, journal parlé.

19 h, 30, la mueique de la mer le Caime de la mer, ouverture (MendeJssohn) Sur la mer lointaine (Mon Moreau) du bord de la mer (Mac Dowel) Nuit devant la mer (Nérini) Rafale» sur l'Ccéan (Filment) En yacht te soir (Schmitt) Un bruit de rames (Février) Chnuta de matelots (de Séverac).

20 h. 30, séance orientale la Mille et Unième nuit ou la Revanche de Shéhéraeade, conte en vers de GuiUot de Saix, partition musicale de M Naggiar. PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 h,. informations.

12 h., Causerle,

cier, contre (– 20) Banque de Paris, contre 1.490 <– 10) Crédit Lyonnais, contre a.035 (–5). Aux internationales Sues. contre 15.670 (– 155) Rio Tinto, 1.29) contre (–7), et Raysi Dutch, 1.39o contre (–38). La succession de conférence:s du pétrole peralt avoir accru l'audace des huissiers. Vateura d'électricité, charbonnages et produits çaimiauM calmes et quelque peu irrégulières. Seules. les mines d'or font contraste au marché en banque. Clitur» de 1. deuxitroe séante

Tendance calme.

Métropolitain, vOung, 5H3 Caoa* dlan Pacinc. Central Mining, 1.S89 Rio T:nto, 1.231 Royal Dutch l-S* MARCKKS ETBANGEK3

Londres. Les dispositions *enêra!ea sont un peu plua favorables et 1 on note ça et là quelques velléités d'amàUaraUQO. Les mines d'or poursuivent leur progression, le prix de l'or demeurant terme. Cuprifères mieux tenues. Pétroles trrégulien en clbture. Reprise dee fonds chinois et japonais.

Berlin. La tendance génfrale est aasex satisfaisante. Les rentes sont animées et termes. Par ailleurs, lea minières, Ne potasses et l'A. Ir. G. progressent. Vers la. clôture les affaires se ralentissent, mais l'allure reete très eoutenue.

12 h. 15, chronique du tourisme concert. 13 h. 30, disques.

17 h. causerie par M. Tabard.

18 h., chronique du travail par le B.LT. Radio-Journal.

19 h. 30, chronique juridique par M- André Saudemont, avocat à la cour chronique du Provincial disques.

30 h. 30. concert, sous le patronage de « l'Union des maîtres de chapelle et organistes de France » Plein-jeu du 2- ton (Clétambault) Frayment de l'Office e liturgique de complies (chant grégorien) Ubi caritas et amor du Jeudi Saint (chant grégorien) trois pièces pour orgue deux chœurs a capalla Chaco;ie, pour orgue (Buxtehude) trois cantiques modernes Introduction et choeur du psaume XVIII« la musique d'église dans ses rapports avec le chant grégorien Verbum supernum prodtens (chant grégorien) Verbum supernum prodiens. pour orgue Veni Creator Spiritus (J.-iî. Erb) Kyrie de la messe chorale (Fr. Liszt) 0 Batnt» Croia (Vtncent d'Indy) Tantum Brgo Finai (Marcol Dupré) Chœur triomphal et Amen du Messie (Hnndel).

RADIO-VITUS (308 ni.). 20 h.. Petite Suite (Debussy).

20 h. 80, concert d'accordéon.

21 h. 15. Boléro (Ravel) i'/nvitation à la valae (Weber) Damnation de Faust (Berliox) Peer Gynt (Grieg) Ballet du Cid (Maseenet) Mignon (S. Thomas). 22 h., musique légère.

RADIO-L. L. (370 m.). 12 h. 20 h. 30. 21 h., concert.

13 h. et 19 h., Informations.

RADIO-TOULOUSB m). Hit S0.

peut oroir les plus taawrtes conséquesoei. MéflaJ^TOU» dw ̃ petits rhumes qui n'ont l'air de rien c'est ainsi que oom- mancent souvent Ira bronchites de manvaisai nature, pleurésie, bronobo-poeumonie, tuberouloae. Vous les évite* m sûrement en adoptant la nouvelle roéthodo oouplée tobsn' la Pastille Rùhelet J Pectoral Richelet Si énergique malgré sa simplicité, elle met à l'abri des accidents d'biver les faibles dej bronches asthmatiques, oetarrbottx, qui ont k 1 taJS"-»^ chaque année. I «Mm de PMtani i U ir. tt i peanuclw. A début, éerire ^^I^V I Bttfort. MÏOvO» (B,-<>.).

Plus d'Insomnies dues aux mauvaises digestions; plus d'aigreurs, de renvois, de vomissements» d'Indigestions, de vertiges, de maux de tête; plus de coliques, de palpitations, de ballonnements. La boit* (cachets et comprimés) XO franc*. Toutes pharmacie».

Les prédicateurs da carême à Pari* Les R. P. Pinard dé Laboulaye, Barret et Dieux prêcheront le carême à Notre-Dame, Pour toutes les autres paroisses de Paris, l'archevêché fait afflcher dans les églises la liste nominative dea prédicateurs.

Un service aérien spécial pour la Foire de Leipzig Les lignes Farman feront, sur leur ligne Paris-Berlin, esca'e à Leipzig pendant toute la durée de la Foire, c'est-à-dire du 4 au 10 mars inclus.

Le départ de Paris (le Bourget) aura lieu à 9 h. 40, arrivée Il Leipzig à 15 h. 55, l'avion continuant jusqu'à Berlin, où Il arrivera à 17 heures. En sens inverse. départ de Berlin A 11 h. 35, arrivée à Leipzig une heure pius tard et à Parla A 1S h. 50.

Le prix du billet est fixé à 597 francs. sur ce prix une réduction spéciale de 10 est faite aux visiteurs de la Foire de Leipzig aussi bien sur te billet simple que sur le billet retour, qui bénéficie déjà d'une réduction da 30

13 h. 30, 17 h. 20. 18 h. 19 h. 20 IL, concert.

21 h. Catmea (Bizet) Roméo et Juliette (Gounod) Werther (M'assenât) Libre et jeune encore (Lebar) Défilé des mannequins (Baudelot) les Cadets de Russie (Sellenick) Vertiie (X.) Son Aitesae l'Amour (Pujot) la Vagabonde (Borel-Clerc).

23 h., Tu ea à viol (Whiting) Menuet (Boccherini) Eversong (Martin) le Capitatne CraQdock (Heymann) AH dis, rejoue-la moi (Raiter) le Calife de Bagdad (Boleldieu) l'Africaine (Meyerbeer) Marche de Radetsky (Strauss).

33 heures. Brin de valse (HaJet) Reine dea pampas (Carara); le Petit Bédouin (Bédouin) Stargoton (Homes) Hariage mondain (Noël-Noël); propos de clou8 (Bach et Laverne).

0 h. 5, C'est utte femme qui aime (Tagson) Cajoleuse (Vacher); meunier, tu dors, Albert (Ralter); danses.

Le roOws Vovamfi «tes r*Da£a>£m<eâ PCOGRAAl/nES COMPHiM r» COMMENTES ̃S. Tronc SPECIMEN ORATl/17 3S ri- rg Rue du Croissant PAR» En Vente dons tous dèf>ot» HacK«U» gares, chemins de fer et métré.

MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord. Pour Steir-York. le 113 via le Havre.

Amérique du Sud. Pour Barcelone, Valence. Alicante, MaWffa, Ca-iix, Dakar, Rio de Janeiro. Santos, Montevideo et Busno*- Aires, le 5/3 via MarseiBe. Afrique. Pour Dakar, ConWry, SierraLeone. Tabou, Port-Bouet, Acer», Lomé, Cotonou. Douait et Lagoe. M/3 via Marsellie.

Indes et Extrême-Orient. Pour PortSaïd, Djibouti. Colombo, Pondichéry. Madras. S.ngapour, Salgon. Tourano et Haïpbong. la 1/3 via Marseille.

Océan Indien. Madagascar, Réunion, Maurice par Port-Saïd, Suez Djibouti, Monbaaa, Da?-ea-Salam. Zanzibar, Mutsamudu. Majunga. Norai-Bé. Qiégo-Suarez, Tamatave, la Réunion, le via Marseille..

Australie, Nouvelle-Calédozie. Pour la Pointe-A-Pitre. Fort-da-France, Cristobal, Papeete. Raiatoa (facultatif), Suava (facultatif). Port-Villa. Nouméa, le va Marseille.

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