Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 2 à 2 sur 6

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-01-30

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 30 janvier 1933

Description : 1933/01/30 (Numéro 20425).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627624p

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


vait, ces jours derniers, la visite d'une femme qui déclara être Jeanne Lallart, originaire de la commune, qu'elle quitta en janvier 1915. Elle venait remercier la municipalité des 'nombreuses interventions faites en sa faveur et qui finirent par lui ouvrir les portes de sa prison.

Le drame que vécut Jeanne Lallart est particulièrement tragique. Quand les Allemands s'installèrent le 4 octobre 1914 à Souchez, Jeanne Lallart, alors âgée de dix-sept ans, s'y trouvait avec sa mère. Toutes deux furent accusées d'avoir dénoncé deux jeunes gens de dix-neuf ans qui s'étaient cachés dans la maison de l'un d'eux et que les Allemands les ayant découverts emmenèrent en captivité.

Or cette accusation n'était base que sur dea commérages et aucune preuve formelle ne vint jamais la confirmer. Lorsque, en mai 1915, l'un des prisonniers rentra en France, libéré par la Suisse, sa mère porta plainte contre Jeanne Lallart et sa mère, qui restaient alors dans un petit village du Cantal. Elles furent immédiatement arrétées, emprisonnées à Clermont-Ferrand et déférées devant le conseil de guerre de la région au début de juillet 1915, c'est-à-dire après une instruction excessivement courte et pourtant très difficile par suite de l'absence des principaux témoins qui se trouvaient encore en pays envahi.

Au cours d'une audience mouvementée, après avoir été défendues par deux avocats commis d'office qui s'y employèrent de leur mieux, Jeanne Lallart et sa mère s'entendirent condamner, la première, à la peine de mort, la seconde à quinze ans de travaux forcés. Le conseil de guerre ne voulut pas cependant prononcer cette terrible sentence en présence de la jeune fille qui n'avait alors que dixsept ans et l'avait fait sortir auparavant de la salle. Ce fut son avocat qui eut la terrible mission de lui faire connaitre la peine dont elle était frappée. L'avocat, après de nombreuses démarches en faveur de sa cliente, finit par obtenir la commutation de la peine de mort en oelle des travaux forcés. Jeanne Lallart fut transférée à la maison centrale de Montpellier, où elle retrouva sa mère qui, après deux ans de détention, mourut de chagrin, avec l'affreuse perspective de voir sa fille en prison jusqu'à la fin de ses jours. En 1921, le conseil municipal de Souchez s'occupa de cette affaire et, par une délibération motivée, sollicita en faveur de l'accusée, une diminution de peine celle-ci fut ramenée à vingt ans de travaux forcés. En 1925, en 1927, en 1929, en 1930, le conseil municipal de Souchez intervint à nouveau et comme Jeanne Lallart avait une conduite exemplaire, elle obtint, après dix-sept ans et six mois de détention sa libération. Il est impossible de décrire l'émotion de cette femme en retrouvant dans son village d'origine, où elle fut accueillie réparation tardive par tous avec bonté et souvent avec des larmes. LE BANQUET DE L'ASSOCIATION DES SECRETAIRES DE REDACTION L'Association des secrétaires de rédaction des journaux et revues français a tenu, hier dimanche, sous la présidence de M. Armand Schiller, son assemblée générale, au cours de laquelle elle a adopté les rapports de MM. Henri Nicolle, secrétaire général, et Raoul Hacault, trésorier.

En raison de la crise ministérielle, M. Camille Chautempa, ministre de l'Intérieur, et M. Israël, sous-secrétaire d'Etat, ont dû, suivant la tradition en pareille circonstance, s'abstenir de participer au banquet qui a eu lieu sous la présidence de M. Paul Strauss, viceprésident du Sénat et président du comité général des associations de presse.

Citons parmi les invités de l'Association MI Armand Dorville, MM. Jean Montigny, député Mario Sermet, secrétaire général du Comité général des associations de presse Adrien Vély, représentant l'Association des journalistes parisiens Georges Bourdon, secrétaire'générsl'drr Syndicat national des Sé,e,,lpî:ésident de l'Association de la critique dramatique et musicale Emile Willème, président du Syndicat de la presse municipale parisienne Armand Villette, président de l'Association des nouvellistes parisiens Julien Coudy, président de l'Association de la presse judiciaire les secrétaires généraux des compagnies de chemins de fer, etc. Au dessert. l'assistance a longuement applaudi l'allocution du président et celle de M. Paul Strauss.

L'accident d'aviation de Midelt Rabat, 29 janvier (dép. Petit Parisien) Les corps des deux aviateurs, lieutenant pilote Usselmann et sergent chef observateur Baudron, victimes d'un accident dans la forêt d'Azrou, ont été ramenés à Meknès, où ils seront inhumés demain.

C'est au retour d'une reconnaissance vers le col du Tichka et alors qu'il rejoignait sa base que l'appareil, gêné dans son vol par les nuages, le brouillard et la tempête, a fait une chute tragique près de Midelt.

Le lieutenant (Jsselmann

(Photo Guyot, le Creusot.)

46. feuilleton du Petit Parisien, 3U-1-33 1 MADELEINE [ grand roman inédit

par JACQUES SOREL

XVII (suite)

Au secours

Elle n'était point maitresse de ses idées qui, plus pressées que feuilles mortes en novembre, sajfitaient à la fois dans son cerveau et s'envolaient, sans laisser de traces. comme balayées par un grand vent dorage. EUe se rappelait le bruit qu avait fait, tout récemment, l'enlèvement, en plein jour d'un ancien général russe. que l'on recherchait toujours. Le rapt dont elle était victime n'était donc pas aussi extraordinaire dans son audace qu'elle l'avait cru d'abord, mais enHn, pourquoi cette violence contre elln. qui ne portait ombrage à personne ?

De nouveau, l'image de sa mère en larmes s'imposa à elle, puis l'image de Franz désnspérè et la demandant à tous les échos et. cette fois. elle éclata en sanglots, suffoquant sous son bâillon-

Copyright by Jacques Sorel 1933. Traduo- tion et reproduction interdites en tous pays.

LA CRISE MINISTÉRIELLE

M. Brandon

M. Brandon, président du parti républicain socialiste, noua dit simplement Je crois à la conciliation des partis de la démocratie.

M. Paul Simon

Le groupe démocrate populaire est représenté par M. Paul Simon, dont les déclarations sont fort nettes La preuve est désormais faite, ditil, de l'antinomie entre les socialistes et les radicaux. Un gouvernement de cartel n'est plus possible, même en s'appuyant sur le parti socialiste.

Il serait infiniment désirable de voir un gouvernement soutenu par une majorité élargie, mais une vaste concentration n'est pas encore réalisable. Je pense donc qu'il faut constituer un gouvernement purement radical, Ilbéré de la tutelle socialiste et qui puisse être conciliant avec les partis du centre afin de préparer la concentration. M. Maxence Bibié

Le président du parti socialiste français est catégorique

J'ai dit au président que nous désirions vivement la constitution d'un ministère de cartel.

Je pense que M. Edouard Daladier est l'homme qualifié pour réaliser l'union des forces de gauche.

M. Renaitour

M. Renaitour, secrétaire de la gauche indépendante, déclare

J'ai l'impression que le Président de la République va faire appeler M. Daladier.

Cette législature, qu'on le veuille ou non, est une législature de cartel, et il faut compter avec le soutien socialiste si le parti ne veut pas collaborer au gouvernement

M. Mandel

Le président du groupe des indépendants donne lecture du texte suivant Cette nouvelle crise prouve qu'un ministère ne peut pas vivre avec le soutien socialiste. Il n'y a donc qu'un moyen de prolonger l'expérience cartelliste, et c'est un devoir de loyauté envers le suffrage universel c'est de tenter la participation socialiste. Si, comme c'est probable, elle échoue, il faudra alors constituer une large formation d'union républicaine.

Mais il -ne faut pas s'y méprendre. A quelque formule qu'on s'arrête, celleci ne vaudra que par les hommes qui la pratiqueront. La France a, plus que jamais, besoin d'être gouvernée. C'est dire qu'il ne faudrait pas refaire un ministère du genre de celui qui vient de s'évaporer.

M. Pierre Laval

M. Pierre Laval, arrivé à 15 heures à l'Elysée, en sort vingt-cinq minutes après. Il fait la déclaration suivante Nous sommes en régime parlementaire. Il y a une majorité de gauche elle doit gouverner. En raison de la crise économique, si la situation est sérieuse et si les mesures à prendre sont délicates, elle n'en aura que plus de mérite à assurer le salut financier du pays. Si la majorité se dérobe de nouveau, elle aura fait l'aveu de son impuissance, et le mécontentement de notre pays sera tel qu'il faudra alors envisager des méthodes nouvelles. Nous en parlerons lors de la prochaine crise. DECLARATIONS DE M. DALADIER A 16 h. 15, M. Daladier est appelé à la présidence de la République. A 17 h. 5, M. Edouard Daladier sort

M. Daladier fait sa déclaration

aux journalistes

de l'Elysée et fait la déclaration suivante

M. le Président de la République a bien vouln me jaire l'honneur de me demander de former le nouveau cabinet. J'ai accepté cette mission. Je n'ignore rien des difficultés de l'heure présente, mais le pense que les résoudre est une question de volonté et d'énergie.

M. Daladier s'est aussitôt rendu auprès des présidents des Chambres et du président du Conseil démissionnaire.

Quelques instants après, M. Daladier, précédant de peu M.Camille Chautemps, arrive au ministère de la Guerre et fait cette autre déclaration Après avoir accepté la mission que M. le Président de la République a bien voulu me confier, je me suis rendu auprès de M. Jeanneney, président du Sénat, qui a bien voulu m'encourager avec bienveillance dans ma lourde tâche et m'a donné les conseils que lui inspire sa haute autorité. J'ai vu ensuite M. Fernand Bouls-

Eh ben quoi donc, la môme, fit la voix éraillée de son compagnon qui lavait enfin lâchée, ça ne va pas?. Allons, faut pas vous en faire comme ça. C'est rien du tout, ce qui vous arrive. On vous expliquera. D'abord. j'peux vous rassurer tout de suite, on vous veut pas de mal. aussi vrai que j m appelle.

Il fit une pause, après s'être mordu la langue.

Mais vous avez pas besoin d'savoir mon nom. A quoi qu'ça vous avancerait ?

Madeleine ne manquait ni de braooure, ni de décision. Le premier moment laissé à la frayeur, elle reprenait peu à peu son sang-froid. D'ailleurs, le petit homme ne lui afflrmait-il pas qu'elle n'avait rien à craindre et, n'était-ce pas à supposer, en effet ? SI l'on avait voulu la tuer, ne l'eût-on pas frappée sur place au lieu de l'entraîner dans cette randonnée invraisemblable ?

Elle tendit sa tête vers le bandit qui était assis sur la banquette de devant. Il faisait fonctionner un briquet après avoir roulé une cigarette. Peut-être, à l'apercevoir dans la clarté de la petite flamme, allait-il reconnaître qu'elle n'était pas celle qu'il Elle se raccrochait obstinément à cette hypothèse qu'elle avait été vic- time d'une erreur sur la personne. Mais l'autre la considéra de côté, curieusement, sans manifester aucun étonnement.

Pour elle, elle put détailler un petit apache de type classique, si l'on peut dire, à visage déjà vieilli, maigre et blafard, et où les yeux luisaient.

son, président de la Chambre, qui m'a fait bénéficier de sa longue expérience au cours d'un entretien dont je lui suis infiniment reconnaissant.

Ensuite, Je me suis rendu auprès de M. le président Paul-Boncour, avec lequel j'ai examiné les différents problèmes posés devant le Parlement et qui m'a assuré de tout son concours. Rentré au ministère, j'y ai retenu le président Edouard Herriot. Avec la noblesse qui est le trait profond de sa personnalité, il m'a donné son appui total sous la forme qui paraîtrait le plus utile au succès de ma mission. J'ai ensuite rendu visite au président Caillaux, avec lequel je me suis longuement entretenu des problèmes financiers et dont l'accueil m'a profondément ému, et je reçois ce soir mes amis et collègues Camille Chautemps, Anatole de Monzie et François Albert. Je reprendrai demain matin mes démarches d'usage en espérant aboutir, dans la soirée, à constituer un ministère d'action républicaine. De son côté, M. Edouard Herriot,

M. Centra

M. Bible

en sortant du ministère de la Guerre après son entretien avec M. Daladier, a annoncé:

J'ai dit au président Daladier tout le dévouement que j'apporterai à sa combinaison et à sa personne au cours des négociations qu'il entreprend. Le travail est commencé je ferai le maximum possible pour l'aider. Le président Daladier a alors répondu

Une fois de plus, je remercie le président Herriot de l'amitié qu'il me témoigne.

Puis M. Chautemps, qui sort à 22 h. 15, dit

J'ai causé avec M. Daladier je n'ai pas besoin de dire que c'est de la façon la plus affectueuse, et nous avons fait le tour des difficultés qui se présentent et qui paraissent en excellente voie.

Cinq minutes après, MM. de Monzie et François Albert quittent le ministère de la Guerre. Derrière eux, M. Daladier monte en voiture, déclarant qu'il rentre chez lui pour chercher des papiers et qu'il ne fera certainement plus aucune déclaration cette nuit.

UN COMMUNIQUE DE L'ELYSEE A 17 h. 30, le secrétariat général de l'Elysée a fait la communication suivante:

Le Président de la République, continuant ses consultations, avait convoq,ué pour cet après-midi, à l'Elysée, MM. Flandin, président de l'Alliance démocratique taire général du groupe socialiste du Sénat Laval, des non inscrits du Sénat, et Franklin-Bouillon, des noninscrits de la Chambre des députés. MM. Flandin, Reboul et FranklinBouillon étant absents de Paris, M. Laval, seul, a été reçu par le chef de l'Etat, à 15 heures.

Le Président de la République a fait appeler, à 16 heures, M. Daladier et lui a demandé de former le prochain cabinet. M. Daladier a accepté cette mission.

M. Jeanneney pressenti

avait décliné l'offre du Chef de l'Etat Le secrétariat général de la présidence de la République a fait la seconde communication suivante

M. le président du Sénat, qui, dès le début de la crise, avait été pressenti par M. le Président de la République, tout en le remerciant vivement de l'hommage rendu au Sénat en sa personne, a exprimé formellement le désir de se consacrer à la fonction dans laquelle il vient d'être réinvesti par la quasi-unanimité de l'Assemblée. APRES LA DESIGNATION

DE M. DALADIER

Chez les radicaux socialistes

A 18 heures, très courte réunion des radicaux socialistes, qui a donné lieu au communiqué suivant

Le groupe du parti radical socialiste, comprenant les parlementaires et le bureau du comité exécutif, s'est réuni sous la présidence de M. Herriot. Le président Herriot a avisé le groupe que M. Edouard Daladier était désigné par le Président de la République pour constituer le cabinet. Le groupe, sur la proposition de MM. François Albert et Herriot, a déclaré à l'unanimité faire toute confiance à M. Edouard Daladier. Il est à peine besoin d'ajouter à ce communiqué que, dans les conjonctures actuelles, il n'y a pas eu la moindre discussion.

A l'issue de la réunion tenue hier matin, conformémsnt au règlement

;froids tels des lames de couteau. Elle se rejeta au fond de la voiture. Cette figure ne lui rappelait rien. Elle était décidément en plein mystère. Qu'attendait-on d'elle ?

Pommade fumait paisiblement, empestant l'atmosphère d'une odeur de 'tabac fort.

Cependant, la voiture ralentissait, puis s'arrêtait dans un vaste espace désert, barré par des palissades et de grêles échafaudages sur la gauche. La lune était très haut, mince crole sant d'argent brillant dans un ciel sans nuages, très froid.

Pourquoi cette halte dans cet endroit désolé?

Le conducteur, descendu de son siège, vint à l'une des portières, l'ouvrit Eh bien! dit-il. on est sage. làdedans ?

Il était grand celui-ci, il était large, Il était lourd, Il avait un regard pesant qui gênait.

Ça va. ça va répondit Pommade. Jusqu'à ici on a été tranquille comme un bébé. On peut pas mieux.

Le malabar considéra la jeune fille qui se faisait toute petite.

Tu pourrais la défaire, frangin. D'ici qu'on arrive, on a le tempa Et puis, une idée qu'elle irait aux cria. L'autre cllgna de l'œil.

J'la serrerais tout d'suite et elle avalerait sa langue, compris. Allex, vas-y, vieux!

Le Capitaine c'était nécessairement lui délivra mademoiselle de son bâillon et de ses liens, puis, comme l'on repartait

Vous voyez, mademoiselle, reprit Pommade, qu'on n'est pas des sauvages? Allons, faites-vous-en pas. ça

du parti, selon la motion dite e de Cadillac », par les élus et les militants radicaux socialistes, le procèsverbal suivant avait été communiqué Le groupe du parti républicain radical et radical socialiste, composé des sénateurs, députés et membres du bureau du comité exécutif, s'est réuni, à 10 heures. sous la présidence de M. Edouard Herriot, et a procédé à un échange de vues sur la situation politique.

Il a prié le président Herriot de remettre à M. Paul-Boncour un ordre du jour lui exprimant la reconnaissance du parti pour les efforts qu'il a faits, dans l'ordre politique Intérieur et extérieur, dans l'intérêt du pays et de la République.

Il résulte des observations échangées au cours de cette réunion, qui n'a donné lieu à aucune décision, qu'un fort courant existe au groupe en faveur d'une offre formelle de participation au groupe socialiste, avec un programme déterminé correspondant aux aspirations manifestées par les électeurs aux scrutins des 1" et 8 mai dernier. C'est M. Dalbiez, sénateur des Pyrénées-Orientales. qui a pris le premier la parole pour poser à ses collègues le problème qui, à son avis, devait retenir l'attention le parti radical socialiste est-il disposé à reconnaître que, pour la troisième fois, il perdrait bientot le pouvoir si le chef du futur gouvernement continuait à s'appuyer sur des majorités hétéroclites et à proposer des solutions que la majorité issue des élections ne peut accepter ?

Plusieurs orateurs ont alors expliqué dans quelles conditions, suivant eux, ce problème pourrait être résolu. C'est ainsi que plusieurs d'entre eux ont soutenu que le soutien socialiste présentait un caractère d'instabilité que la participation n'offrirait pas à leur avis, et ils ont insisté pour que le parti S. F. L 0. fût invité à s'associer directement aux responsabilités du pouvoir.

Tel a été, notamment, l'avis de MM. Delbos et Briquet. Par contre, M. Margalne s'est montré partisan de la constitution d'un ministère dont M. Léon Blum serait le chef, afin de laisser se dérouler, avec toutes ses conséquences, l'expérience socialiste. Mais d'autres membres ont observé que cette expérience présenterait le danger d'effrayer l'épargne publique et n'était pas précisément à recommander, en conséquence, dans les circonstances actuelles.

La même opinion a été soutenue par quelques assistants, qui ont indiqué qu'à leur avis la collaboration socialiste à un gouvernement radical présentait les mêmes inconvénients. M. Nogaro a donné à ce sujet quelques précisions sur les causes techniques et psychologiques de la crise aa point de vue financier, d'après les impressions que lui ont laissées les pourparlers et tractations auxquels il a participé ces jours derniers.

Quant à M. Bergery, qui a présenté la thèse des extrémistes, il a affirmé qu'il n'y avait plus, à l'heure présente, que deux combinaisons possibles: ou l'Union nationale, qu'il considère d'ailleurs comme Inadmissible par le parti radical socialiste, ou un gouvernement radical socialiste « d'autorité a auquel s'associerait le parti socialiste en collaborant directement au pouvoir. Ajoutons qu'à l'issue de la réunion radicale socialiste M. Ed. Herriot s'est rendu immédiatement au ministère des Affaires étrangères pour remettre l'ordre du jour voté à M. Paul-Boncour, avec qui Il s'est entretenu alors de la situation.

A la gauche radicale

Réuni sous la présidence de M. de Chappedelaine, le groupe de la gauche radicale a procédé à un échange de vues sur l'évolution de la crise ministérielle et a décidé de se réunir à nouveau aujourd'hui à 17 h. 30.

Chez les démocrates populaires Le groupe des démocrates populaires s'est réuni à 17 heures pour entendre son président, M .Paul Simon, qui lui a rendu compte de sa visite au Président de la République. Le groupe a été unanime à approuver les déclarations faites par M. Paul Simon. Il a décidé de se réunir demain.

En somme, ici et là, on attend les événements.

M. MILAN PROPOSERA LE VOTE D'UN DEMI-DOUZIEME

Dans les couloirs de la Chambre, M. Milan, sénateur de Savoie et président de la caisse d'amortissement, a déclaré qu'il allait proposer au Sénat le vote d'un demi-douzième seulement pour obliger, d'une part, à une solution rapide de la crise ministérielle et, d'autre part, à réaliser d'urgence les mesures financières nécessaires au redressement.

L'UNION FEDERALE

DES ANCIENS COMBATTANTS ET LE REDRESSEMENT FINANCIER L'Union fédérale des anciens combattants qui groupe un million de membres, a voté hie en assemblée générale une très importante motion sur sa position en face du problème financier.

Elle y rappelle à l'opinion publique qu'elle n'a jamais séparé l'intérêt des anciens combattants et victimes de la guerre de l'intérêt du pays et qu'elle a toujours été l'adversaire des abus par souci de justice.

Si elle s'est dressée contre les derniers projets financiers, c'est qu'ils portaient atteinte aux principes du droit à réparation et des lois sociales intéressant ceux qui ont sauvé le pays. Mais elle confirme que les anciens combattants et victimes de la guerre de l'Union fédérale demeurent prêts à contribuer à leur place et à leur rang, par un sacrifice réel, au redressement financier, à condition que cette contribution spéciale soit temporaire, qu'elle laisse intacts les principes de leur charte, qu'elle soit établie d'accord entre les pouvoirs publics et les associations, qu'enfin elle soit complémentaire des sacrifices demandés à l'ensemble des citoyens, aucun de ceux-ci ne devant se dérober impunément à ses devoirs fiscaux.

s'arrangera, et si vous continuez comme ça, vous verrez qu'on finira par plus pouvoir se quitter.

La jeune fille détendait ses bras tout endoloris. Elle se rassurait décidément. Elle osa un peu tremblante

Mais enfin, que me voulez-vous ? Où m'emmenez-vous ? Qui êtes-vous ? Ah bien vous voulez en savoir des choses tout d'un coup s'exclama Pommade en jouant l'émerveillement. C'que vous êtes lacteuse Tout le monde est comme ça, dans vot' Pamitie ? C'que vous d'vez pas vous embêter, quand vous parlez tous ensemble Mais au fait, vous avez raison. On va causer, ça nous occupera. Seulement, si vous faites ça pour m'en.dormir et dans l'espoir d'eC profiter, J'vous avertis qu'avant qu'vous ayez pu faire quoi qu'ce soit, j'vous ai sauté au kiki et étranglée comme un poulet! C't'entendu ?

Madeleine haussa les épaules.

Bon. Bon. Enfin, vous vlà prévenue. Qui c'est qu'nous sommes que vous d'mandez? Eh bien! on va vous l'dire. Monsieur.

Sans se retourner, d'un pouce passé par-dessus l'épaule Il désigna le Capitaine qui se tenait au volant .est comme qui dirait mon frère, malgré qu'on s'soye connus qu'au Bataillon (vous savez là où qu'on pleure encore quand on roupille ? à Biribi. quoi!), mais c'est justement pour ça. D'ailleurs on est dans un sens tous deux fils de la même mère, de cette mère qui s'appelle la misère, et qui est une mère très peu caressante. Bah! ça dresse. Seulement, dame! des fois. ça rend enragé. Et maintenant, si voua voulez connaître notre position sociale,

Déclarations de M. Chéron Nous avons publié hier un article de M. Lucien Romier où une allusion critique était faite au projet financier, que M. Chéron avait déposé. M. Chéron, ainsi mis en cause, a tenu à nous faire la déclaration suivante « Je connais trop de difficultés de la situation politique pour me montrer surpris de n'avoir pu faire adopter en quelques semaines l'ensemble du programme de redressement budgétaire et d'assainissement financier.

Notre tAche consistait à dire la vérité au pays. à dégager les éléments du problème, à prendre, dans un projet complet, la responsabilité des solutions.

Le mérite du gouvernement qui s'en va est d'avoir fait préciser le déficit budgétaire par des techniciens, dont les travaux n'ont pas été contestés, et d'avoir incorporé dans le projet de douzième l'ensemble du plan de redressement.

Si nous avons admis, pour faciliter le vote des Chambres, que, sur 10 milliards et demi à couvrir, 7 milliards lussent compris dans le douzième pour arrêter l'hémorragie du Trésor, le surplus devant être incorporé quelques semaines plus tard dans le budget de 1933, nous n'avons fait qu'exécuter ainsi à la lettre ce que nous avions promis au mois de décembre dernier et nous avons justifié notre méthode par le rythme parallèle de l'amortissement.

Bref, nous sommes demeurés fidèles jusqu'au bout aux principes que nous avions posés effort massif immédiat, équilibre intégral du budget de 1933 sans recours à l'emprunt.

Mais pourquoi ne pas dire les choses telles qu'elles sont ?.

Le pays n'est pas suffisamment au courant du problème.

n réclame, avec beaucoup de raison, des économies. Nous en avons apporté pour 5.326 millions. J'attends que d'autres en proposent davantage et même autant.

Mais, comme toute économie ne peut se faire qu'aux dépens de quelqu'un, chacun n'en accepte que sur le dos de son voisin.

Tous invoquent pour leur compte de fort bonnes raisons. Mais la formule reste célèbre, comme Il n'y en a pas pour faire ce qui est imposslble, il faut que toutes ces raisons cèdent à la nécessité >.

c Pas d'impôts > s'écrie-t-on. Protestation facile et combien populaire Maintenir son train de maison au delà de ses moyens sans se créer de revenus, c'est l'idéal de la facilité. Malheureusement, c'est une conception chimérique. Ce qu'on ne veut pas comprendre, c'est qu'il y a un intérêt qui dépasse tous les autres celui de conserver une monnaie saine et etable. L'impôt coûte toujours moins cher que l'inflation.

M. Paul-Boncour, à la loyauté parfaite de qui je tiens à rendre un public hommage, a constamment soutenu son ministre des Finances. Le gouvernement est tombé sur la défense de l'équilibre budgétaire, c'est-à-dire de la monnaie française. n n'a pas rusé. n a abordé courageusement la dif&culté. Chacun a pris ses responsabilités. C'est la bonne méthode. On a critiqué notre plan. Pourtant il faudra bien y revenir. Dois-je dire dans quelques mois ou dans quelques semaines ?

Une réunion privée

des grandes associations commerciales La Confédération des groupements commerciaux et industriels de France (président M. de Palomera) le Comité de l'alimentation parisienne (président M. G. Brinon); la Confédération nationale des boissons (président M. Siffert); la Fédération des commerçants détaillants (président M. Georges Maus); l'Union des intérêts économiques (président M. Ernest Billiet) ont convenu, dans le but de prendre les décisions dictées par la situation, de réunir leurs bureaux, afin d'arrêter leur ligne de conduite commune.

Cette réunion, strictement privée, qui aura lieu après-demain mercredi, n'a rien de commun avec un meeting annoncé pour aujourd'hui salle Wagram.

Des horlogers-bijoutier.

ont manifesté hier contre des confrères réfractaires à la fermeture dominicale Une quarantaine de membres de la Chambre syndicale des horlogers-bi- joutiers-joailliers et orfèvres détaillants s'étaient donné rendez-vous hier aprèsmidi devant le magasin d'un de leurs confrères, 112, avenue d'Orléans, resté ouvert en infraction à l'arrêté sur la fermeture dominicale des bijoutiers. Cette manifestation inquiéta d'autant nlus Mme Zalkln, la directrice de la bijouterie, que sept ou huit cents cu.rieux s'étaient rapidement amassés autour des protestataires. Police-secours alertée vint faire circuler la foule et dressa contravention à Mme Zalkin.

Les protestataires se rendirent ensuite avenue du Maine, devant la boutique de M. Petit, qui était également ouverte. Là encore les curieux ne tardèrent pas à se grouper, au nomde trois cents. Police-secours de nouveau alertée, dressa contravention et dispersa les badauds sans incident. Les manifestants se sont ensuite rendus individuellement devant d'autres bijouteries ouvertes dans différents arrondissements et ont fait dresser contravention à leurs propriétaires.

eh ben i on est des revendicateurs. Avez-vous saisi la poloche ?

Des revendicateurs murmura Madeleine qui sentait confusément que le petit homme se moquait d'elle. Voilà, dit Pommade avec un grand sérieux.

Puis, tout de suite, tordant sa bouche mince dans une grimace comtque, il poursuivit

Des revendicateurs. Confondez pas avec ces gourdes qui font dans les revendications sociales. Nous. un s'occupe pas des voisins, on revendique que pour nous deux. On n'redresse que les torts qui noua font personnellement du tort. Chacun pour sol. Dieu pour tous. Nous estimant mal partagés, noua avons décidé de recommencer le partage, mais à notre bénéfice. Et c'est vous, mad'moiselle, qui allez nous permettre de tenter notre première expérience.

Votre première expérience ? répéta la leune fille qui se demandait si. au fait ce petlt bandit n'était pas un fou.

Vous ne comprenez pas ? reprit Pommade qui s'amusait. car c'était un petit gars d'esprit volontiers facétieux. C'est p't'ètre que vous avez l'entendoire un peu chaviré. C'est pourtant bien simple. Vous êtes bien mam'zelle Dubreuil, pas ?

Eh bien ?

Y a pas d'eh bien! Vous êtes par- faitement, s'pas. la nièce de m'sieu Aubarède. un bourgeois cousu de mil- lions qu'il a volés un peu partout ? Une seconde, Madeleine s'ou blia elle- même pour défendre Richard Aubarède. qui ne méritait certes Daa une [ pareille injure.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'U. N. C. de Pontoise et de Saint-Ouenl'Aumbne.

Visite inaugurale du centre médical de la chambre de commerce de Paris, 11 h., 2, place de la Bourse.

Expositions Salon des arts ménagers, la h., Grand Palais. Salon de l'école française et Salon des Indépendants. Grand Palais. Touristique des chemins de fer, gare Saint-Lazare (salle des pas perdus). Les sports d'hiver dans les Vosges (grandes lignes, gare de l'Est). Salon de l'art français. 101, avenue des Champs-Elysées. Meetings F. N. des commerçants et industriels mobilisés, 14 h. 30, salle Wagram. Entente confédérale des groupements de petits commerçants, Industriels et artisans patentés, 14 h. 30, salle Bullier.

Béunions Chambre de commerce suisse, 20 h. 45, rue des Messageries. Comité d'union républicaine et nationale du VII-, 21 h.. Magic-City.

Banquet Parisiens de Paris, 20 h.. palais d'Orsay.

L'exposition de bienfaisance organisée par sir Philip Sassoon. dans sa résidence de Londres, 25, Park Lane, aura cette année pour thème e Trois règnes français » (Louis XIV, XV, XVI), et montrera un choix sélectionné de meubles, tableaux, objets d'art, etc., provenant des plue fameuses collections d'Angleterre, de France et des Etats- Unis. Elle ouvrira se3 portes le 21 février pour ne les refermer que le 5 avril.

Le mardi 7 février, à 15 heures, au théâtre Saint-Georges, à Paris, une vente aux enchères de dessins et tableaux modernes sera faite au profit de l'Orphelinat des arts.

Voulant manifester sa reconnaissance à M. Léon Bailby pour la générosité dont il fit preuve envers la « Flamme sous l'Arc de Triomphe a alors qu'il était directeur de l'Intransigeant, le comité de la Flamme lui a offert un banquet.

Le général Gouraud, président du comité, exprima sa gratitude à M. Bailby, qui répondit en termes émus. Apres d'autres allocutions, dont celles de MM. Binet-Valmer et Gabriel Boissy, M. Léon Bailby fut élu par acclamations membre d'honneur à vie du comité. Un Te Deum a été célébré hier matin, en l'église de la mission luxembourgeoise, à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de la grande-duchesse de Luxembourg.

N'hésitez pas à demander aujourd'hui même « AU BUCHERON ». 10, rue de Rivoli, son catalogue gratuit. Vous y trouverez, présenté agréablement, le plus grand choix de mobiliers.

Toutes nos robes, tous nos manteaux d'hiver garnis fourrure doivent être soldés avant mercredi soir 1" février, à 100 et 300 francs. Occasions véritables. Et demandez « Vers le soleil », notre nouveau manteau à 400 francs dont le succès s'affirme. MARIE-LOUISE, 20, rue de la Paix. Lundi, à partir de 9 h. De MM. Gobry, d Thury-Harcourt On renverse le ministère

Six fois par an, sans hésiter.

Jamais on ne renverse un verre Du délicieux « Cherry-Rocher » O–

EVITEZ LES EPIDEMIES

Buvez de l'eau vivante et pure. Filtre pasteurisateur Mallié, 155, faubourg Poissonnière, Paris, et maisons d'articles de ménage.

NECROLOGIE

On annonce, à l'âge de quatrevingts ans, la mort de M. Victor Mercier, président honoraire à la cour de cassation, président de la section spéciale des dommages de guerre au conseil d'Etat, président de la Société des amis des livres. Obsèques mardi, à 10 h. 30, en l'église Saint-Augustin. UNE FETE A LaIÛZE On vient de fêter le cinquantenaire de l'entrée dans la maison de M. Fernand Moureaux. président du Conseil d'adminia- tration de la Suze.

A cette occasion, le personnel lui a offert un magnifique objet d'art pour lui témoi- gner sa reconnaissance.

M. Moureaux, en effet n'a pas aeulement', consacré cinquante ans de sa vie à la créa- tion, puis au développement, d'une maison devenue aujourd'hui l'une des première de France, mais il a toujours au reconnai- tre le dévouement de ses ouvriers et' employés. Nombreuses sont les œuvres qu'il a organisées pour eux colonies de vacances, assistance aux malades, alloca- jtions familiales, etc.

Cette année, M. Fernand Moureaux a offert à son personnel un banquet de 400

couverts au Palais de la Mutualité. D'autres seront également offerts au personnel de province dans chacune des maisons de Pontarlier, Lyon, Marseille. Bordeaux et Toulouse.

On ne peut qu'applaudir l'initiative de M. Fernand Moureaux et l'en féliciter.

Mon oncle n'est pas ce que voua dites protesta-t-elle avec indignation. C'est honnêtement qu'il a gagné sa fortune

Des fortunes pareilles ne sont jamais gagnées honnêtement, coupa Pommade d'autorité, mais tous les profiteurs, les nouveaux riches, les mercantis, les canailles, qui redeviennent honnêtes dès qu'ils ont le sac. ont tous la prétention de s'montrer blanc comme neige, comme si c'était malin d'être honnête quand on a plus d'argent qu'il vous en faut! Nous aussi, on s'ra des prix d'vertu, un jour, plus tard, quand on aura d'la braise. La monnaie. d'abord, c'est toujours net et clair même les millions honteux. quantes fois qu'on les a. mais faut les avoir et pour ça, faut pas faire les dégoûtés ni rgarder à la casse

Mais enfin, dit la feune fille, te ne comprends pas! Lors même que mon oncle vous aurait fait du tort pourquoi est-ce à moi que vous vous en prenez? Et du reste. le sais bien qu'il ne voua a rien fait. Pommade tourna drôlement ses épaules, puis. avançant sa petite t'ace', mauvaise et brusquement comme cris pée aous l'effet d'une fureur inté- rieure

Rien fait ? glapit-il. Que vous dites Il m'a fait qu'il a toujours eu les pieds au chaud et le ventre à table quand je trottais dans la bouillasse avec mes pauvres panards, et que le la sautais Vous appelez ça rien fait, vous ? On voit bien que vous aussi vous êtes de la famille des repus Non. non. C'est assez que ça soye tou- Jour» aux mêmes de sles rouler dans1

Programme des spectacles Opéra, 7 h. Parafa).

Opéra-Comique, relâche.

Odéon, 8 30, l'Avare, le Médecin malgré lui. Unité-Lyrique, 8 h. 45, Pays du sourire. Trisnon-L.rrique, 8 h. 30, Rip.

Chatelct, 8 h. 30, Nina-Roaa (A. Baugé). Variétés, 9 h.. Aurélie.

Porte-St-Martin, 8 15 Cyrano de Bergerac Théâtre de Parla, 9 h.. Monsieur le comte. Gymnase, 8 h. 45, Félix.

Saraa-Bern., 8 30, Mon curé chez les riches. Mogador, 8 h. 30, Auberge du Cheval-Blanc. Renaissance, 9 h., le Désir (de Ch. Méré). Amhigu, 8 h. 30, Topaze.

Palais-Royal, 8 h. 45, la Maison d'en face. Antoine, 8 h. 45, le Moulin de la Galette. Bouffe.- Parinien». 8 h. 45, Soir de Réveillon Mlrhodière, 9 h., la Fleur dea pois.

Athénée, 9 h.. Mandarine.

Madeleine, 9 h., Dans sa candeur nalve. Ambassadeurs, 9 h. 30. le Cercle.

Th. Ch.-EIy»., 845,la Ville morte(B.Zacconl) Avenue (Cie Pitoëff). 8 h. 45. générale. Mlle Julie, le Temps est un songe. Seal», 8 h. 45, le Progrèe s'amuse.

Folles-Wagram, relâche.

Saint-Georges, 9 h., Trois et une.

Nouveauté», relâche.

Com. Chnuip«-ElyB*e«, 9 h., la Margrave. Grand-Guignol, 9 h., la Prison du vice. Daunou, 8 h. 55, Azor.

Th. Miche). 9 h., Teddv and partn..Vx Bébé* Potinlere, 9 h., lea Hommes perdus. Capucines, 8 45, Garçon Prunier (Dorville). Théâtre des Arts. relâche.

Montparnasse, 9 h., A l'ombre du mat· Atelier, 9 h.. la Paix.

Studio Champs-Elysée», 9 h., Viol Lucrèce. Dlathurins, 9 h., la Voie lact6e.

Studio de Paris, 9 h., l'Ange.

Moulin de la Chanson. relàche.

ComwdL, 9 h" Une Jolie fille tout faire. Cluny, 8 h. 45, Rose-Marle.

Albert-I", 9 h., Doyen des enfants de cheeur Déjaiet, 8 h. 45, Joseph est un cochon. Motney, g 45. 28 Jrs de Clairette(MadWelt) Zénith, Ces damée aux chapeaux verts. Gobelins. 8 h. 30. Paillasse (D. Vigneau). MUSIC-HALLS

Folles-Berg., 8 30. Revue d'amour (Dréan) Cas, de Paris, 8 30, Joie de paria (J. Baker) Emptre, 880, Buster West, Lys Gauty. Alhambra, 3, 9, Nervo et Knox, Dorin. Dix-Heures, Martini, J. Rieux. L.Hégoburu Deux-Anes, 9 h., A la Poulbot.

Lune-Rousse le Pays du fou rire (Dorin) Pavillon M.-H., m., s., Rozsi Rety.

Boblno-.YT.-H., Alibert. la Rev. marseillaise. Européen, m, s., Flateau, Gilles et Julien. Gaum. -Palace, Charlie Rive].

Médrano, 8 45, Colleeno, sketch-concours. Cirque d'Hiver, 846. Grock; Auto d. 1. mort. Coliséum, danse, mat. et soir., attraction*. Moulin-Rouge, bal-kermesse, mat., s.. nuit. Mosic-CHy-Bml, tous les a. 9 h.: dlm., mat. Lido, thé. diner, soirée dansante, attraction. Ch. les Nudistes (lG.r.Font.) 10 h. et minuit.. Tav. de l'Echiquier (8, rue), Musidora. 10 h. Luns-Park. mat, soir.. sam., dim. et fêtes. Jardin d'Aetlim., entrée, 3 tr.; enL 1 fr. Pompéien, jeudi soir. bal sam., d., m., s. CINEMAS

Madeleine, Grand Hôtel.

Paramount, Ne sois pas jalouse (C. Boni). Ganmnnt-Palace, le Jugement de minuit. Anbert-Palaee, Scarface.

Olympia, Voyage de noces.

Rex Etr. mission du Nordlande. J. Hylton M.-Eouge-Pathé, Crime du Bouif (Tramel) Ciné Ch r.lysées, le Président fantôme. Marigay, 2 h., 4 h. 30, et 9 h., Air Mail. M.-Rouge-Pathé, Crime du Bouif (Tramel). Colisée, Seigneurs de la jungle.

Max-Lindcr-Pathé, Sa meilleure cliente. Vlctor-Kugo-Pathé, Topaze,

Imprrinl-Path«, Kiki (Anny Ondra). Omnia-Pathé, Topaze.

i.lyséf-C.aumont, Mandragore (B. Relm). fiaumout-Théàtre, Service Secret.

Palace, Rumba d'amour.

Krmitage-Pathé-Natan, Halm le juif. Pijralle, le Chemin de la Vie (permanent). Apollo-Cinéma, A mol le jour, à toi la nuit. Miracles, 2 h., 4 h. 30, 9 h., 14 juillet. Maillot-Palace, l'Homme que j'al tué, Caméo, Il a été perdu une mariée.

J,una (Nation), Durand sénateur. Partir. Folies-Rramatiq., la Naissance du monde. Royal-P»thé, Topaze.

Agric, 8 Jnes Filles en bateau; 3 Il., 9 h. Studio 28, Orages.

Bonap., Marie, légende hongr. (Annabella). Cigale, la Belle Aventure (Kate de Nagy). Artistlc, Pour vivre heureux.

Ciné-Opéra, Mata-Hari (Greta Garbo). Rialto-Cln£ma, le Courrier de Lyon. I.utétla-Pathé, Cœurs joyeux.

Rasp. 216, Serv. secr. (Ont Falsch Flagge) (Eil-de-Paris, la Traite des femmes. Passy (95. r. Passy). 13 Malles de Mr O.B". Agora (64, bd Clichy), Perm. Fantoma». Saint-Marcel-Pathé, la Belle Aventure. St-Ssbin, le Champion, l'Amour et la Veine Carillon, Danton (Jacques Grétillat). Bexy, Au delà du Rhin.

Lyon-Pathé, la Belle Aventure.

Sélect-Pathé, la Belle Aventure.

Montparnaase-Pathé, Suzanne.

Auteuil-B.-C. (r. Font.), Barranco (Tramel). H Vn roman formtttatHe 1 Un muccëm Inouï 1

X OO édition

L.-F. CELINE

VOYAGE AU BOUT DE

Ila nuit 623 pages i M fr.

Anéli.. Paria DENOEL et STEELE HENRY

DE

L'AUTEUR DE CES DEUX

GRANDS SUCCÈS "AVENTURES

DE MER- ET LES SECRETS

DE lA MER ROUGE" PUBLIE

LA CROISIÈRE

DU HACHICH

vol. iuustté fr. GRASSET

la eole et la dentelle. Vieux frères l'heure est venue où c'est q'va falloii les lâcher C'est le moment où nousréclamons notre part, mais comment faire entendre ce discours préparatoire et utilitaire à ceux qu'il intéresse ? I Quante même on se présenterait cher I eux bien poliment, le cigare à l'orelllf et l'chapeau à la main, comment qu'ils noua feraient vider par leur valetaille Non, mais, tu te rends compte, la gosse ? Alors, mon frère. de misère et moi, on a harnaqué une combine et vous allez me dire. mignonne, et elle vaut pas l'jua

Ici, Pommade partit à rire, d'un rirf qui découvrit des gencivea armées de chicots cou!eur de roquefort

Visez ça, ma poupée, et vous allez voir ai on n'est Pas mariolle pour un coup V'là c'que c'est. On repère un type galetteux à foison, on lui escamote ?on épouse, ou sa fille, ou sa gigolette. enfin r'qui le touche le plue près du coeur. on met ta poule à gauche avec précaution, sans la démolir, sans la détériorer, et puis on va lui dire « A présent, crache au bassinet, vieux zèbre, ou sans ça on estourbit ton tré3or b C'est pas une fameuse découverte ?

n eut un nouvel accès d'hilarité. Eh ben c'est voua qui vous êtes trouvée la première sur la liste. On est allé voua cueillir. ou va vous mettre sous cloçhe bien gentiment, et quand votre oncle Aubaredr aura lâché cent billets, Une paille pour lui. on vous rendra à votre maman, aussi fraîche comrne vous via à c't'heure, et pis on r'commencera avec d'autres. lusqu'à ce qu'on sera miyonnaires

U *«ivr«J