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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-01-14

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 14 janvier 1933

Description : 1933/01/14 (Numéro 20409).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627608h

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LE REDRESSEMENT BUDGÉTAIRE !lltliniUlllIlfltflllIlttlll||||iiH||IiiiI||||l|||UnillIllllllinillIlllllI1IllllIIIIIIIIIIIHIUIII.IHIiIIIIIlIHliMIIIIMIUIllIIIIIIIIIIIIIIIIIIIItltlltll Le gouvernement parviendra-t-il

à se mettre d'accord avec les fonctionnaires et les anciens combattants ?

MM. Paul-Boncour et Henry Chéron l'espèrent. Les intéressés demeurent sceptiques. Quant aux socialistes, ils déclarent qu'ils ne voteront rien si l'accord recherché n'est pas préalablement établi

La note communiquée jeudi soir par le cartel confédéré des services publics pour annoncer la rupture des pourparlers engagés depuis plusieurs jours par ses représentants avec le gouvernement n'a pas manqué de provoquer une certaine émotion dans l'opinion publique et les milieux parlementaires.

Interrogé sur la portée de ce communiqué, M. Paul-Boncour qui, entre temps, avait reçu M. Chéron, nous a fait te. déclaration suivante

Ce. communiqué répond, en effet, aux sentiments que m'avaient exprimés les délégués des fonctionnaires, dans une entrevue d'ailleurs parfaitement cordiale. Il ne change rien ni aux intentions du gouvernement, ni à sa politique, ni à sa volonté de collaborer avec les organisations des intéressés.

Le gouvernement s'est constitué à la veille d'une échéance redoutable et inévitable pour apporter et défendre devant le Parlement les mesures de aalut public que commande la situation. B ne faillira pas à son devoir. Mais il continuera de faire tous ses efforts pour le remplir, dans toute la mesure du possible, en accord avec ceux-là mêmes à qui sont demandés ces sacriflces nécessaires, et qu'il s'est efforcé de répartir équitablement entre tous les citoyens.

LI ont clair que la collaboration est particulièrement difficile dans pn&tte période préparatoire de textes, dont l'appréciation appartient au Parlement et à ses commissions. Mais ces textes devant être très généraux et .4*i4ser place à tous les aménagements comme à une refonte complète des services publics, c'est alors que la collaboration poursuivie par le gouvernement pourra produire tous ses effets.

Cette déclaration, le président du Conseil l'a ensuite commentée en termes précis, et sur un ton particulièrement énergique.

Il ne faut pas, a-t-il dit en subs1- tance, qu'il y ait de malentendu sur la pensée du gouvernement et sur la situation exacte des faits.

Ce communiqué du cartel confédéré n'est pas une surprise ses représentants, hier soir, à la fin de notre dernière entrevue, qui n'avait pas été moins cordiale que les précédentes, m'en avaient prévenu en m'expliquant qu'il ne leur était pas possible de prendre des responsabilités à l'égard de textes non connus d'eux et vis-à-vis de leurs commettants, convoqués dimanche pour délibérer sur la question.

Ces textes, d'ailleurs, ne sont pas définitivement arrêtés et peuvent encore donner place à des aménagements intérieurs inspirés même des échanges de vues qui ont eu lieu au cours des pourparlers de ces jours derniers. En tout cas, la volonté et la fermeté du gouvernement demeurent les mêmes qu'au début, et je suis conyaincu que, quand les textes définitifs seront connus et c'est aux commis8 ion parlementaires qu'ils doivent normalement être communiqués tout d'abord' ils apporteront un grand apaisement dans les esprits.

Nous demandons équitablement des sacrifices nécessaires à tous les citoyens. Ceux qui concernent le personnel des services publics sont peutêtre durs, mais momentanés, et' sont liés a des réformes organiques dans l'intérieur des administrations, 1 e s quelles réformes entraîneront ellesmêmes des compressions destinées précisément à remplacer ces sacri:tees.

M. Paul-Boncour a ajouté qu'il allait, ainsi que M. Chéron, conférer avec les personnalités parlementaires qualifiées, chefs de groupes, présidents de commissions, etc.

Le conseil de cabinet qui avait été Exé à aujourd'hui samedi aura lieu, à 10 heures, au ministère des Affaires étrangères.

AU MINISTERE DES FINANCES M. Henry Chéron a reçu de nouveau, hier matin, la délégation de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre comprenant MM. Rivollet, Rossignol, Pierens et Brouamiche. A l'issue d'un très long entretien, ces derniers se sont refusés à toute déclaration, le ministre des Finances leur ayant demandé de garder le secret le plus absolu. Nous sommes cependant en mesure d'affirmer que les négociations marquent un temps d'arrêt, et une réaction assez vive s'est manifestée contre certaines propositions du ministre des Finances. On continue cependant d'étudier et de mettre au point la réduction de certaines pensions, et dans l'après-midi, M. Amet, directeur des services de 'i.dette inscrite a conféré à ce sujv. avec MM. Rossignol et Brousmiche.

La Confédération nationale des anciens combattants a d'ailleurs communiqué la note suivante

Le bureau de la Confédération nationale des anciens combattants et

victimes de la guerre a décidé la convocation en session extraordinaire de son conseil d'administration pour' le samedi 14 janvier. Le conseil d'administration sera mis à même d'étudier les projets financiers du gouvernement en ce qui concerne les anciens combattants et victimes de la guerre et en toute connaissance de cause, les représentants mandatés de toute la France combattante et mutilée prendront les décisions nécessaires pour défendre les droits imprescriptibles de leurs mandants et envisager les mesures, même les plus graves, qui pourraient s'imposer.

D'autre part, les délégués de la Confédération nationale des groupements des petits et moyens commerçants, dont le président est M. Juvin, ont demandé hier matin à être reçus par le ministre des Finances. En l'absence de ce dernier, c'est M. Campion, chef de cabinet, qui s'est entretenu avec la délégation.

M. Juvin exposa au chef de cabinet les raisons de la démarche faite par les représentants des petits et moyens commerçants et industriels qui osent espérer que les aménagements fiscaux prévus dans le projet financier ne viendront pas aggraver leur situation déjà rendue précaire par les sacrifices consentis depuis la guerre.

il iœiista énergiquement sur lei promesses de dégrèvements faites antérieurement aux commerçants et industriels, promesses non tenues (suppression: de la taxe sur lé chiffre d'affaires, abattement à la base des impôts sur bénéfices commerciaux, revision des patentes, etc.) et déclara franchement que le mécontentement de ces intéressants contribuables français, qui ont rempli les caisses du Trésor pendant de longues années, se traduirait. en cas d'augmentation d'impôts, par un mouvement général allant jusqu'à l'arrêt de la vie économique du pays et le non-paiement obligatoire et forcé de leurs contributions.

(La suite la deuxième page.) M. Dalimier déjeune

avec les chômeurs intellectuels

M. DaUmier prononce son allocation. A 8a droite la marquise de Ganay

L'aviatrice anglaise miss Spooner

est morte hier Londres, 13 janvier (dép. Petit Par.). L'aviatrice anglaise miss Spooner est décédée subitement ce soir, à Leicester, des suite s foudroyantes d'une attaque d'inSuenza.

Agée de trentedeux ans, miss WinifredSpooner débuta dans l'aviation à l'âge de vingt-six ans. Tout de suite elle accomplit Quel-

ques beaux exploits qui lui valurent d'être proclamée championne du monde des aviatrices en 1930 et elle se vit, cette année-là, décerner le trophée féminin de la Ligue internationale des aviateurs.

Trois antoa sont eatréea en collision au-bois de Bonlope. Les occunant» sont indemnes

LES CONTROVERSES AUX ÉTATS-UNIS

SUR LES ENTRETIENS H00YERJ1YAL

Le New York Times se lit ea mesure de donner des détails sur ces conver- sations purement personnelles, dont aucun compte rendu sténographique ne fut pris et qui se déroulèrent au moyen d'interprètes

Seules les quatre personnes présentes à ces entretiens M. Hoover, M. Laaal et Ies deux interprètes, MM. Odgen Mills et Jean-Jacqaes Bizot, savent exactement ce qui s'est dit

New-York, 13 janvier.

PAR CABLE

DE' NOTRE CORRESPONDAIT PARTICULIER M. Arthur Krock, correspondant à Washington du New York Times, un des journalistes les plus sûrs des Etats-Unis, donne aujourd'hui des détails manifestement puisés à la meil- leure source sur les conversations relatives aux dettes que M. Laval et le président Hoover eurent à la Maison Blanche en octobre 1931. Suivant M. Krock, le président Hoover a affirmé qu'il n'a pas laissé à M. Laval l'occasion de demander une prolongation de moratoire, car, prenant les devants, il signala au président du Conseil que, seul, le Congrès pouvait accorder une telle prolongation et que les dispositions du Congrès étaient défavorables.

C'est M. Laval qui émit l'opinion, toujours selon M. Krock, qu'une prolongation du moratoire des réparations devrait être accordée à l'Allemagne et il insista pour que l'initiative, cette fois, en soit laissée aux créanciers de l'Allemagne et plus particulièrement au gouvernement français.

Cette intervention de M. Laval motiva le passage du communiqué sur l'initiative ».

Le président Hoover dit à M. Lavai qu'il y aurait probablement un nouvel examen des dettes de guerre pendant la période indéterminée que durerait la € dépression ». Cet examen serait fait sur la base de la capacité de paiement avec chaque débiteur séparément.

M. Laval « rit avec malaise », écrit le New-York 2'imes, et répondit qu'il désirerait bien que le principe de la capacité de paiement n'entraînât aucune réduction pour la France. A cela, le président Hoover répondit que les avoirs français en or à la Banque Fédérale de Réserve de 700 millions de dollars semblaient justifier les' craintes du président du Conseil. Telle fut, .d'après M- Krock, toute la substance des conversations sur les dettes entre MM. Hoover et Laval. Pas de trace officielle

des conversations

Aucun compte rendu sténographique officiel des conversations n'a été fait. M. Pierre Laval a conservé des notes manuscrites M. Hoover en a probablement fait autant. Ce sont ces dernières qui semblent avoir servi de base aux informations publiées ce malin par M. Knock.

Pierre DENOYER

(La suite à la troisième page.) DECLARATIONS

DE M. PIERRE LAVAL Au cours de la nuit, nous avons fait part par téléphone à M. Pierre Laval du câblogramme que nous venions de recevoir de notre correspondant. Il nous a déclaré

Les injormations que vous venez de me lire sont en telle contradiction avec le communiqué officiel paraphé par M. Hoover et par moimême que je n'ai aucune réponse à formuler.

Je ne crois pas à l'exactitude des prétendues déclaratio-iis prêtées à M. Hoover. n

M. Macdonald, de retour à Londres, s'entretient avec M. Baldwin

Londres, 13 janvier (dép. P. Parisien.) M. Macdonald, venant de Sandringham, où il était l'hôte du roi depuis mercredi, est rentré à Lond:es cet après-midi.

Dès son retour, Il a eu un long entretien avec M. Baldwin, qui a lui-même repris ses occupations officielles depuis mercredi dernier, et avec sir John Simon, revenu tout exprès du Midi de la France pour converser avec le premier ministre sur les importantes questions qui seront traitées à Genève la semaine prochaine et auxquelles il doit prendre part. M. Macdonaid se rendra demain aux Chequers pour y passer son weekend. II n'y recevra aucun visiteur. Un sons-marin anglais fait route vers la Chine

Londres, 13 janvier (dép. Petit Paris.) Un message Reuter de Gibraltar annonce que le Rainbow, qui est le plus récent des sous-marins britannique», est arrivé aujourd'hui dans ce port en route pour la Chine où il se rend sans escorte.

Les grands reportages du « Petit Parisien » VERS LES' TERRES HOSTILES

D'ETHIOPIE

par Henri de MONFREID

L'ARRIVEE A DJIBOUTI Nous arrivons le matin à Djibouti. Après le grondement de sa chaîne dans les vastes écubiers, le Chenonceaux reste immobile au milieu de la rade. Une petite brise de terre souffle encore, apportant la fraîcheur bienfaisante d'un air sec et tout imprégné de l'odeur végétale des montagnes Issa.

Les vedettes accourent, chargées d'Européens en casques; les rameurs somalis, le torse nu, luisant sous le soleil oblique, comme des bronzes élégants, font glisser leurs longues barques. Une bande de gamins nus nagent dans l'eau claire, au mépris de ces fameux requins dont les passagers ont tant parlé en traversant la mer Rouge. Tout le monde s'entasse sur le pont on voudrait profiter de la fraîcheur du matin pour aller faire un tour à terre.

Pourquoi toutes ces embarcations ne viennent-elles pas au pied de l'échelle ? C'est qu'il faut attendre le docteur.

La ville est là-bas, à deux kilomètres, répandue au ras de l'eau. Le palais du gouverneur domine de son architecture simili arabe la ville blanche aux toits en terrasse. Des pyramides de sel couvrent toute la côte sur plusieurs kilomètres et, en arrière, les déserts de pierres noires montent vers l'arrière-pays, semés de cônes volcaniques.

Du côté opposé, l'horizon est limité par une haute chaîne de montagnes tombant à pic dans la mer, les monts Mabla, région sauvage et inexplorée où la mission Kessel fuL pourchassée l'année dernière par les soldats de M. Chapon-Baissac, soucieux d'interdire à un journaliste une région où lui-même n'a jamais pénétré. Il est vrai que je faisais partie de cette mission et ma présence inquiète toujours M. ChaponBaissac.

Ce sont aussi ces âpres montagnes que voulurent explorer, il y a trois ans, également sous ma conduite, le père Teilhard de Chardin,

Femmes somalis à Djibouti

de l'Institut paléontologique, et le géologue Lamare, bien connu par ses travaux scientifiques. Ils durent y renoncer devant l'interdiction formelle que leur notifia M. ChaponBaissac. Je dois dire à la décharge de ce gouverneur qu'il croyait agir dans l'intérêt de ces illustres visiteurs en leur évitant de se compromettre en quelque aventure de piraterie, de brigandage, d'espionnage ou de contrebande, dont je n'aurais pas manqué, pensait-il, de les rendre complices. Il écrivit même, à l'occasion du passage de la mission Kessel à Dikil, une lettre où il invitait son subordonné à se méfier du poison. Fort heureusement, si le poison a rendu quelquefois des services, cette fois personne n'eut à en souffrir. M. Chapon-Baissac termine paisiblement sa carrière dans cette colonie et mes victimes naïves, éventuels complices, sont restées mes meilleurs amies.

Le temps passe pendant que je raconte à mon compagnon ces amusantes anecdotes. Que fait donc le docteur ? Tout le monde scrute l'horizon et comme sœur Anne ne voit 'rien venir. Djibouti reçoit environ deux paquebots par semaine, vous ne voudriez pas qu'un tel événement passât inaperçu. Dans tous les ports du monde, aussitôt qu'un navire est signalé, la Santé vient au-devant de lui et, si tout va bien à bord, les formalités sont terminées au moment où le navire mouille. Nul passager n'a remarqué ce médecin officiel et l'arrivée à l'escale parait être un accueil.

Mais ici, dans la première escale française où tout le monde serait heureux de voir ce petit coin de patrie, on éprouve, dès l'arrivée, une impression de quarantaine. On se sent indésirable, comme si le paquebot dérangeait tout le monde. Enfin, après une longue demiheure, une vedette arrive avec le pavillon jaune de la Santé. (La suite A la. quatrième page.1,

UN JEUNE BARON BELGE ET SON AMIE

UNE FEMME MARIÉE TENTENT DE SE SUICIDER A PARIS

Ils ne parviennent, en se tailladant les poignets avec un rasoir, qu'à se faire des blessures qui ne mettent pas leur vie en danger

Parce qu'ils ne pouvaient lier librement leurs destinées, deux amants, un jeune Belge et sa maîtresse, ont voulu s'unir dans la mort.

Le jeune baron Romuald Coppens d'Eckenbrugge, originaire de Malines, âgé de vingt-quatre ans, arrivait à Paris, tard dans la soirée de mercredi, dans un grand hôtel 25, avenue Pierre-I"-de-Serbie. Il était accompagné d'une jeune et jolie femme qu'il présenta comme son épouse lorsqu'il eut à remplir les fiches d'identité à l'usage des voyageurs. I1 indiqua comme dernier domicile 76, chaussée d'Anvers, à Bruxelles.

Le couple, qui s'était levé tard, s'absenta durant toute la Journée d'avant-hier. Vers 21 heures, les jeunes gens, qui paraissaient d'excellente humeur, rentrèrent à l'hôtel et gagnèrent ausistôt la chambre qu'ils avaient louée, au cinquième étage.

Il s'était écoulé une heure environ lorsqu'un coup de sonnette prolongé, parti de leur appartement, appela le garçon d'étage.

Lorsque celui-ci frappa, la porte s'ouvrit brusquement. Le baron, très pâle, parut aussitôt dans l'encadrement. Le garçon vit alors avec quelque effroi que la main gauche dû jeune homme était rouge de sang. n aperçut en même temps, étendue sur le lit, la femme, qui semblait évanouie. Il vit les draps ensanglantés et, sur le tapis, près d'une longue tache brune, un rasoir ouvert.

Sans vouloir approfondir le drame, le garçon descendit rapidement prévenir le gérant. Une minute plus tard, la police était alertée. Moins d'un quart d'heure après, un taxi conduisait les deux blessés à l'hôpital Beaujon. Là, on constata qu'ils portaient tous deux la même blessure au poignet gauche l'artère radiale et plusieurs tendons étaient sectionnés.

Plutôt la mort que la séparation Que s'était-il passé ? M. Mousset, commissaire du quartier de Chaillot, en eut bientôt l'explication. Lorsqu'il sut que l'état des deux jeunes gens permetta;it de les entendre, il se rendit à leur chevet. M. Romuald Coppens d'Eckenbrugge apprit au magistrat que la personne' qui l'accompagnait n'était pas son épouse, mais son amie une femme mariée Mme Leclerck, née Philomène feonkaio, ftgée de vingt- six ans.

Il l'avait connue à Bruxelles et s'était bientôt épris d'elle. Mais elle était mariée!. Ce n'était pas là le seul obstacle à leur bonheur. Les parents du jeune baron, mis au courant de l'aventure dans laquelle s'était engagé leur fils, avaient exigé qu'il rompît immédiatement toutes relations avec son amie.

Devant cette situation sans issue, les deux amants avaient décidé de mourir ensemble plutôt que d'être séparés.

Ils vinrent à Paris pour exécuter leur funeste projet. Jeudi soir, à l'hôtel, après s'être déshabillés et avoir revêtu leurs pyjamas, ils avaient d'un commun accord décidé d'en finir. La jeune femme s'était couchée et avait tendu son poignet gauche à son amant.

Froidement celui-ci lui avait fait avec son rasoir une profonde incision, et aussitôt après il avait accompli sur lui le même geste.

Mais après quelques m i n u t e s d'attente, le jeune Romuald avait senti fléchir sa détermination. La vue de sa maîtresse qui attendait courageusement la mort l'avait bouleversé, et c'est à ce moment qu'il avait sonné. Mme Leclerck, entendue à son tour par M. Mousset, a entièrement confirmé ces déclarations.

Le magistrat devait d'ailleurs découvrir dans leur chambre une courte lettre signée par les désespérés, qui était ainsi conçue

« La vie allait nous séparer en pleine possession de nos esprits. Nous préférons être unis dans la mort. En dépit de la perte de sang qu'ils ont éprouvée, l'existence des deux jeunes gens ne parait pas en danger. Ajoutons que M. Mousset a annoncé à M. Coppens d'Eeckenbrugge qu'il l'inculpait de tentative de meurtre sur la personne de son amie et l'a prié de se tenir à sa disposition.

La reine de Bulgarie

a donné le jour à une fille Sofla, 13 janvier (dép. Petit Parisien La reine Jeanne de Bulgarie a donné naissance ce matin, à 9 heures, à une fille. La nouvelle ayant été annoncée par une salve de vingt et un coups de canon, une foule nombreuse vint pousser des hourras sous les fenêtres du palais royal.

Mort de M. Jules Tallandier ancien président du Cercle de la librairie

M. Jules Tallandier, le grand éditeur des romanciers populaires, vient de succomber dans une clinique parisienne à la suite d'une grave opération. Bien qu'âgé de soixanteneuf ans, M. Jules Tallandier, avec sa silhouette de général 1 e retraite, était ces jours-ci encore en parfaite santé et la nouvelle de sa mort attriste les nombreux amis qu'il comptait parmi ses confreres

et les écrivains qui étaient en relations avec lui. .(£»• suite A te deuxième page.%

V "Ârc-en-Ciel" est arrivé hier à Saint-Louis-du-Sénégal

L'équipage avait l'intention de partir la nuit dernière pour traverser l'Atlantique Sud, troisième étape de son vol France-Amérique du Sud

L L. « Arc-en-Ciel» vu de trois quarts quelques secondes avant son décollage de l'aérodrome dlstres. On remarque que les roues du train d'atterrissage sont en partie ( recouvertes d'un capot profilé permetiant une moindre résistance la pression de l'air. Ce capot peut, le cas échéant, suppléer à l'absence de flotteurs en cas d'amerrissage forcé

Dans ses dernières éditions, le Petit Parisien annonçait hier que le trimoteur Arc-en-Ciel de l'ingénieur René Couzinet avait effectué, en partie tout au moins, sa première étape. Alors t que les premières heures de vol depuis le départ d'Istres avaient été favorables dans l'ensemble, exception faite cependant pour la partie AlicanteTétouan où la tempête fit rage, Mermoz fut contraint de se poser sur le terrain de Port-Etienne. C'était encore 3 assez loin de Saint-Louis-du-Sénégal (600 kilomètres), mais quelques légers accidents survenus en vol firent prendre la décision que l'on sait. t La performance accomplie n'en est pas moins belle. Et lorsqu'on saura t que cet avion, ayant sept personnes à son bord, a réalisé une moyenne horaire de 237 kilomètres sur un parcours de 3.937 kilomètres avec l'iné,table dérive, la distance est supérieure à 4.000 kilomètres on permettra de dire qu'il n'y a plus de

Les hommes du jour' JEAN MERMOZ Jean Mermoz est un moins de trentecinq ans. Il naquit quand le siècle avait un an, juste un lustre avant que, sur son biplan. Santos-Dumont parcourût quatrevingts mètres à Bagatelle. Son visage a gardé les traits d'un adolescent, s'il a sitôt acquis la volonté d'un homme. Une étonnante chevelure rejetée en arrière Mermoz sort toujours sans chapeau 'achève na ovaic assez par que rompt pourtant, de chaque côté du menton, le sillon profond d'une ride. Haut de taille, 1rs bombée sous le veston, Mermoz cache l'athlète qu'il commença d'être au collège et dont il n'a cessé d'améliorer la forme. Ses baccalauréats passés, Jean Mermoz s'engagea. Il avait dix-huit ans. Après bien des histoires le voici pilote. Deux capotages comme débuts. On l'envoie en Syrie. Un matin son appareil prend feu à cent cinquante kilomètres en dissidence. Après cinq jours d'affreuses souffrances causées par la soif, son mécano et lui sont recueillis par un peloion de méharistes. C'était le premier chapitre du beau livre d'aventures qui s'ouvrait devant lui.

La dissidence ? Ah 1 je connais ça me disait-il l'autre soir.

Nous parlions, Saint-Exupéry et lui, de cette Aéropostale dont il est le chef pilote, et à laquelle il appartient depuis huit ans. A cette époque, libéré de son service, Mermoz était venu se joindre à la cohorte d' as formée par cet incomparable animateur qu'est Didier Daurat. On l'envoya se promener entre Casa et Dakar, nistoire de transporter du courrier et, pour lui, de voir du pays. Au quatrième voyage, Mermoz dut se poser en plein Sahara. Mais, cette fois, le sort lui fut moins favorable qu'en Syrie.

Capturé par une tribu de Maures, il fut vendu au frère du sultan dissident de Taroudant qui le céda aux Espagnols de FortJuby contre 12.000 pesetas. Il ne demanda aussitôt qu'à recommencer. D'Afrique il gagna l'Amérique du Sud. Plaqué par le vent sur un sommet des Andes, à 4.200 mètres d'altitude, il travailla cinq jours avec son mécanicien à réparer l'appareil et se préparer une piste d'envol. A peine étaientils partis que les tubulures claquaient. Un vol plané les amena dans la plaine, où ils firent figure de revenants. Un peu plus tard, on faillit le fusiller comme espion bolivien. Une panne chez les lépreux, sur la côte brésilienne, n'est pas, non plus, un de ses moindres souvenirs. En 1927. Mermoz tente et réussit un vol sans escale de Toulouse à Saint-Louis du Sénégal. Trois ans plus tard, il traverse l'Atlantique Sud, de Saint-Louis du Sénégal à Natal. Comme il trouve que la route est belle, il veut revenir de la même façon. Une fuite d'huile le contraint à se poser en pleine mer, au milieu des requins. Heureusement, il est sauvé par un aviso de l'Aéropostale. Mermoz sourit. Il remettra ça. Revenu à Toulouse, il essaie un avion destiné à un raid Paris-New-York le « zinc se brise en plein air. et Mermoz atterrit en parachute, non sans se blesser. Entre temps, il avait battu le record du monde d'hydravion en circuit fermé, 4.500 kilomètres en vingt-trois heures de vol.

Il continue. Le 3 avril 1931, avec Paillard hélas disparu aujourd'hui, il arrache à Bossoutrot et Rossi le record du monde de durée 9.100 kilomètres en cinquante-neuf heures quatorze minutes. En octobre, il recommence, mais Je terrain détrempé d'Oran cède sous les dix tonnes de son appareil, et il capote à cent à l'heure. Il s'en tire sans mal, avec l'espoir d'une revanche. Il reprend du service sur la ligne régulière Marseille-Alger. En février, il fait un amerrissage forcé, par suite d'une panne. On le recueille à temps, comme entre Natal et Dakar. Il n'a plus qu'à attendre son heure. Pendant de longs mois, il prépare avec Mailloux son raid vers l'Argentine.

Depuis hier vous connaissez le reste. Maurice Bourdet.

LE GENERAL GOURAUD CHEZ M. PAUL-BONCOUR M. Paul-Boncour a reçu. hier matin. au ministère dee Affaires étrangères, le général Gouraud.

doute quant à ses possibilités. Il peut aisément franchir l'Atlantique Sud dont la distance de Saint-Louis-duSénégal à Natal 3.200 kilomètres est de loin inférieure à son maximum de rayon d'action.

L'atterrissage forcé à Port-Etienne n'aura été que de courte durée. Les mécaniciens Jousse et Manault eurent vite fait de remettre en état le radiateur central d'huile et le pare-brise du pilote. Si bien qu'à 11 h. 35 l'atterrissage à Port-Etienne avait eu lieu à 2 h. 30 il prenait son vol pour SaintLouis-du-Sénégal, sur le terrain duquel il se posait à 14 h. 40, ayant couvert 600 kilomètres à près de 200 kilomètres de moyenne horaire.

Ce court voyage s'étant effectué sans aucun incident, l'ingénieur Cou.zinet fit savoir qu'il comptait partir dans la nuit vers 3 heures, heure de Greenwich à destination de l'Amérique du Sud, avec comme premier objectif Natal.

Un monument à Aristide Briand Saint-Nazaire, 13 janvier (dép. P. P.) Un monument élevé à la mémoire d'Aristide Briand sera inauguré dans la

cour d'honneur du collège des garçons de Saint-Nazaire, qui porte son nom. Le buste est 1'oeuvre du sculpteur Guillaume. Il avait été offert, quelques mois avant sa mort, par le grand homme d'Etat à l'Amicale des anciens élèves, dont il était membre.

Frappé de folie subite un ouvrier d"Argenteuil tue sa femme

devant un de ses enfants Il lui fracasse la tête à coups de hachette et lui tranche la gorge avec un rasoir

Puis, s'armant de ciseaux, il tente de s'égorger

Un atroce drame de la folie vient, une fois de plus, de se produire, au cours duquel un ouvrier a tué sa femme, mère de cinq enfants.

C'est dans le quartier populeux des Champioux, à Argenteuil, que cette scène tragigue s'est déroulée, hier; vers midi.

Marié depuis quatorze ans, les époux Delporte étaient venus, il y a deux ans, habiter avec leurs enfants, allée de Jordaens à Argenteuil. Le mari, Félix, âgé de trente-cinq ans, originaire de Bohain (Aisne) travaille depuis neuf ans dans une usine de câbles électri- que de la rue Michel-Carré; et il avait été élevé depuis quelques années aux fonctions de contremaître. Sa femme, née Augustine Houtche, âgée de trentecinq ans également, était originaire de Freanoy-le-Grand (Aisne).

Un ménage tranquille

Les voisins du ménage tenaient Delporte pour un excellent homme, peutêtre un peu taciturne, mais toujours correct dans ses rapports avec eux. C'était un travailleur, nous a-t-on dit, et jamais le bruit de la moindre querelle ne s'était élevé entre lui et sa femme.

Les époux Delporte ont eu six enfants, dont cinq sont en vie. L'aîné, Félix, seize ans, Yvonne, quatorze ans, qui secondait sa mère dans les soins du ménage, René, douze ans, Marcelle, six ans, Pierre un an.

La famille occupait deux pièces dans une masure délabrée l'une au rezde-chaussée. servant de chambre à coucher et l'autre, au sous-sol, auquel on accède du dehors en descendant un escalier de bois. Cette dernière pièce. qui servait de cuisine et de salle à manger, était celle où le ménage et les enfants se tenaient d'ordinaire. Elle est sommairement meublée d'une table ronde, de quelques chaises et d'un poêle sur lequel Mme Delporte prépa rait les repas.

Hier matin, le contremaître étant un peu grippé ne se rendit pas à l'usine seul le fils ainé, qui travaille avec son père, alla rue Michel-Carré.

Delporte se leva vers 8 heures, prit son petit déjeuner et aida sa fille ainée à éplucher-les légumes. A 10 heu-


res il mangea; tout cela, sans dire un mot

Il avait un drôle de regard, déClan par la suite la petite Yvonne c'est surtout maman qu'il fixait tout le temps.

Vers midi, Mme Deipprte eirvoy* Yvonne chercher trois bouteilles de bière, pour le repas, chez un débitant des Champioux dont la boutique est située à quelques centaines de mètres. L'enfant partit en courant et revint de Quand Yvonne revint, elle trouva sur le seuil du logis sa sœur Marcelle qui, tremblante d'effroi, lui dit Papa vient de tuer maman Il a pris, sans rien dire, la hachette dont il donaa un grand coup à maman qui tenait petit Pierre. Elle a eu la force de le poser dans son berceau puis elle est tombée alors, papa a pris le rasoir qui est dans la boite aux épices et il lui a covp6 la tête.

Yvonne, n'osant entrer, appela, ses frères qui jouaient dans les environs. René accourut Il vit son père, dont les pieds baignaient dans une mare de sang qui s'échappait de la gorge de la mère.-

Il était, a-t-il déclaré, devant la glace et, avec une paire de ciseau», il cherchait à s'ouvrir la gorge. Lui aussi avait la tête pleine de sang. Ja lui si arraché les ciseaux, mais il a ramassé la hachette pleine de sang et s'en est porté un coup au front et sur la tête. Atara j'ai pris petit Pierre dans son' berceau et :le me suis sauvé. A ce moment, l'aîné, Félix, revenait de l'usine. H courut jusqu'au poste de police du Val-Notre-Dame et alerta les agents.

Lorsque ceux-ci arrivèrent ils durent enjamber le cadavre de la malheureuse étendue au pied de l'escalier. Le con- tremaître était debout, au milieu de la pièce, le visage et les vêtements pleins de sang. Ils l'appréhendèrent aussitôt. Pourquoi avez-vous fait ceta ? lui dit l'un d'eux.

Tout provient de cela, dit-il, et Il montra un vieil ataanacfa ouvert sur la table.

Il était éclair qu'il déraisonnait. Oa le conduisit à l'hôpital où son état n'a pas été jugé grave.

Voici comment M. Suzenet, commissaire de police d'Argenteuil, a pu reconstituer le drame.

En partant chercher la bière, la petite Yvonne avait laissé son père calme, aucune discussion ne s'était élevée. Elle revint dix minutes plus tard, pas davantage. C'est donc qu'aussitôt le départ de sa fille Delporte s'était levé, avait pris sa hachette et avait assommé sa femme, en la surprenant par derrière, au moment où elle remettait le petit Pierre dans son berceau. Une fois la malheureuse à terre, Delport avait continué à frapper, lui fracassant le crâne avec son arme puis, prenant un rasoir, tl lui avait ouvert '!a gorge d'une oreille à l'autre. S'y reprenant par trois fois, le meurtrier avait tailladé la chair jusqu'à mettre à nu les vertèbres cervicales

Au moment où on l'emmenait, Delporte, montrant aux agents le rasoir ruisselant de sang, leur dit

Si mon rasoir ne s'était pas ébréché je me serais tranché la gorge. La petite Yvonne avait remarqué que depuis deux ou trois jours l'attitude de son père était étrange. Il ne parlait presque pas mais ses actes étaient bizarres. Jeudi, en rentrant, il avait remarqué sur la table un demi-litre de vin l'ayant goûté, 11 dit simplement

Il faudra faire analyser le vin par un pharmacien, il a un drôle de goût. On cherche en vain les causes qui ont pu provoquer un tel acte de folie subite. Delporte n'a pas été blessé au cours de la guerre. Durant les hostilités, il était en pays envahi; il ne s'est donc pas battu. Personne ne l'a vu ivre une seule fois. Le contremaître a bien dit aux agents qui l'arrêtaient C'est aussi une affaire de coaeubinage.

Mais l'existence même de Mme Delporte, qui avait la charge d'élever et de soigner ses nombreux enfants, montre bien que Delporte, en disant cela, n'avait pas plus conscience de ses paroles que de ses actes. M. Houtche, le frère de la victime, qui habite aux Champioux. a recueilli les enfants M. Demay, juge d'instruction du parquet de Versailles, a fait surseoir à l'interrogatoire du meurtrier, dont on va analyser le sang. L'autopsie de Mme Delporte sera pratiquée ce matin par le docteur Détis, médecin légiste.

Le cartel des services publics a siégé hier

Le cartel confédéré des services publics a siégé, hier, en permanence, de 16 h. 30 à 19 heures. 211, rue Lafayette. Aucun fait nouveau ne s'étant produit au cours de la journée, les délégués purent, à loisir, s'entretenir des événements qui, la veille, les avalent engagés à rompre les pourparlers avec le gouvernement. Et ils passèrent surtout leur temps à revoir et à mettre en ordre arguments, propositions, projets qui firent l'objet de leurs conversations, tant avec M. Chéron, ministre des Finances, qu'avec M. Paul-Boncour, président du Conseil, afin d'en faire un récit détaillé aux conseils nationaux qui se réuniront demain, voire à envisager l'attitude qui pourrait être prise en face de la situation actuelle. Les nouvelles et mots d'ordre qui pourraient être lancés par des organismes étrangers aux fédérations groupées dans le cartel confédéré firent également l'objet de leur souci et, avant dv se séparer, les délégués remirent à la presse, sans vouloir ajouter le moindre commentaire, le communiqué suivant:

Le cartel central des services publics, réuni au siège de la C. G. T., après examen de la situation résultant de la rupture des pourparlers avec le gouvernement, a procédé à un échange de vues sur les diverses propositions qui seront soumises aux conseils nationaux convoqués pour dimanche prochain. Il tient à mettre en garde ses adhérents contre toute information n'émanant pas des organismes centraux. »

30. Feuilleton du Petit Puisien, 14-1-33 MADELEINE grand roman inédit

par Jacques SOREL

XII (suite)

L'heure H

Une salle de cabaret traversée, la servante le mit au bas d'un escalier plus raide qu'une échelle et. lui passant la lanterne.

C'est en haut des marches, la porte en face, y a qu'à clencher. Patrice attaqua la grimpée de l'échelle.

La porte poussée, il se vit dans une chambre qui lui parut immense, éclairée qu'elle était pas un énorme feu achevant de brûler dans l'àtre. et où les meubles, rares et en ordre disperaé, semblaient jouer aux quatre coins.

Dana un lit de campagne, haut comme un catafalque, Léo dormait, à demi découverte par les mouvements du sommeil. Patrice s'approcha avec précaution, leva son luminaire. la con sidéra.

C'était une merveilleuse créature, rousse et blanche, aux formes pleines et filantes tout ensemble d'un beau marbre antique. La tête était petite.les traits du visage parfaitement modelés la joue délicate, te nez droit et fln, la Copyright by Jacques Sorel 1933. Traduc- tion et reproduction tnterdttoa en tout paya,

LE REDRESSEMENT .FINANCIER

SUITE DE LA PBEM1ÈBE PAO!

Le président de l'Entente, M. Coltgnon, fit un exposé judicieux des raisons pour lesquelles les budgets eu France sont beaucoup plus sensibles aux crises depuis la guerre qu'avant cette époque.

Il rappela que de nombreux impôts et taxes divers ont été créés pour remplacer les « quatre vieilles », contri- buttons qui étaient la contribution foncière, la contnbution personnelle et mo.bilière, la contribution des portes et fenêtres, la contribution des patentes. II indiqua que la loi du 31 juillet 1917 a maintenu comme contribution d'Etat la contribution foncière, et que les contributions personnelle-mobi- lière et des patentes sont devenues des impositions locales.

Or l'Etat, dit-iI; en créant les nouveaux impôts et taxes, a surtout atteint le commerce et l'industrie par la taxe sur le chiffre d'affaires, la taxe de luxe, la taxe spéciale, les impôts sur les bénéfices industriels et commerciaux, etc.

Toutes ces taxes nouvelles reposant directement sur l'armature économi- que, il arrive que, dans les années de crise, la situation de la trésorerie devient désastreuse, alors que dans les années prospères les excédents du produit de ces taxes sont gaspillés. Avant Yapplication de tous ces nouveaux impôts écrasants pour le commerce et l'industrie et dont certains ne devaient être que provisoires il y avait comme une sorte de fixité dans les rentrées des impôts qui permettait d'établir des prévisions d'où étaient forcément bannies les possibilités d'écarts, tels que ceux observés actuellement lors de l'établissement d'un projet de budget.

Par conséquent, conclut le président de l'Entente, c'est l'inégalité fiscale dont sont victimes les commerçants et les industriels qui est la principale cause du déséquilibre budgétaire.

Les remèdes préconisés par l'Entente, remèdes qui s'imposent impérieusement, sont donc l'égalité fiscale par la refonte des impôts et, bien entendu, la compression ferme et énergique des dépenses de l'Etat.

Le chef de cabinet fut très intéressé par ces exposés qu'il discuta très courtoisement avec les chefs de la délégation et promit d'en entretenir le ministre sans retard.

LES CONTRIBUABLES

CHEZ M. PAUL-BONCOUR

M. Paul-Boncour recevra aujourd'hui samedi, à 18 h. 45, une délégation de la Fédération nationale des contribuables, qui viendra lui exposer le point de vue de ceux qui paient sur les projets financiers du gouvernement. Une entrevue a été également demandée à M. Chéron, ministre des Finances, pour renouveler la démarche qui a été effectuée, il y a huit jours, avant le dépôt du projet de budget. DANS LES COULOIRS

DE LA CHAMBRE

Il était admis généralement hier dans les couloirs de la Chambre que le gouvernement ne réunirait peut-être pas la majorité des deux tiers des votants nécessaire à l'application de la, procédure d'extrême-urgeEée à la discussion des projets financiers.

Que se passerait-il alors ?

Le gouvernement pourrait, en s'appuyant sur l'article 96 du règlement, recourir, comme nous l'avons déjà dit, à la procédure de la discussion immédiate.

Dans cette hypothèse, le rapport de la commission des finances devrait être soit distribué soit Inséré au Journal officiel au plus tard le quatrième jour de séance à compter de la distribution du projet, soit, dans le cas où le projet serait déposé mardi, le dimanche 22 au matin si l'on admet que l'Assemblée décide de siéger le mercredi (après dîner), le jeudi, le vendredi, le samedi.

La discussion publique pourrait s'engager dès le dimanche, ou, tout au moins, le lundi 23.

Le retard serait donc de faible importance, quant au point de départ. Mais le débat se déroulerait suivant la procédure ordinaire discussion générale, discussion sur chaque article, puis sur chaque amendement, et l'on pourrait redouter de n'en pas terminer assez tôt pour que le Sénat puisse jouir de son droit d'examen dans des conditions satisfaisantes avant le V février, surtout si quelque désa.ccord entre les deux Assemblées rendait une navette nécessaire.

Il faudrait alors voter un second douzième « blanc renouvellement du premiers, d'où augmentation du déficit d'environ 1 milliard.

L'ATTITUDE DES SOCIALISTES Le groupe socialiste s'est réuni hier, à 14 heures, au Palais-Bourbon. Il a décidé que la délégation qui sera reçue aujourd'hui, 17 heures, par M. PaulBoncour, assisté de M. Henry Chéron, insisterait auprès du président du Conseil pour avoir communication du texte complet et détaillé des projets

bouche comme un arc voluptueux, le menton rejoignant par une courbe souple la poitrine de neige, divine. Où cette fille, de la plus basse extraction, était-elle allée chercher tant de perfections ?

Léo Léone, née Patureau, était en effet la cadette de chiffonniers originaires de la zone, du côté de Saint-Ouen. et la sœur de trois garçons, dont l'aîné était mort au bagne et dont les deux autres étaient sur le chemin glorieux de cet as de la pègre.

Par quel concours de circonstances celle-ci, après avoir débuté dans les derniers bouibouis survivants des cafésconcerts d'autrefois, avait-elle fait cinq ou six ans auparavant un début fracassant sur l'une des premières scènes de comédie de Paris ?

Ce serait trop long à rapporter. Le certain, c'est que ses succès de comédienne étaient grands, qu'elle tvait un public et que les directeurs lui faisaient des ponts d'or.

Ila eussent pu lui en taire de diamant il ne lui en fût pag demeuré davantage aux doigts, tant était fantastique le désordre de son existence et te gâchis de tout où elle se complaisait.

Elle n'était raisonnable qu'en ce qui concernait sa famille. Elle ta connaissait et savait de reste que, ,¡ elle per- mettait à la tribu Paturetu de 'aire une fois une incursion sur son domaine, ils l'auraient jusqu'à l'os. t. ne pension pour ses vieux fixée une fois pour toutes et qu'elle leur servait réçulierement ou a peu près là se bornait sa reconnaissance filiale.

Cependant, elle se laissait uien carotter de temps à autre quelques billets par ses frères, Charles, dit Capitaine, et Adrien, dit Pommade. rrra:s c'était bien plutôt par cik: nue oir afiodion. car elle qui ne tremblait devant t'en. avait peur de ces deux mecs ou) jouaient du couteau comme dea gourmands juent de la fourchette.

gouvernementaux et porterait en échange, .à sa connaissance, le contreprojet que M. Vincent Auriol a été chargé d'élaborer.

Nous croyons savoir que ce contreprojet oomparterait deux parties il comprendrait, d'une part, un plan d'action immédiate destiné à parer au déficit budgétaire; d'autre part, un programme d'avenir qui pourrait, d'ailleurs, ne pas être aussi rigide que celui qui avait été dtessé dans le cahier de revendications au congrès de la salle Huyghens. Les dispositions contenues dans le contre-projet S. F. L 0. ne seront d'ailleurs définitivement arrêtées par le groupe que mardi matin.

Interrogé dans les couloirs à l'issue de la réunion, M. Renaudel a déclaré: Si les projets financiers établis en fin de compte par le gouvernement nous paraissent acceptables, nous accepterons la discussion; il se pourrait même que, dans ce cas, le groupe ne s'oppose pas à la procédure d'extrame-urgence. Mais s'ils ne rallient pas l'adhésion de la Fédération des fonctionnaire* et de la Confédération générale du travail, le groupe, évidemment, ne pourra faire autrement que de voter contre les projets.

Le conflit sino -japonais évoqué à la Chambre M. Paul-Boncour rappelle, au milieu d'un très vif cuccè», lea principe! sur lea quels repose la politique française en Extrême-Orient

Deux députés socialistes, MM. Fontanier et Moutet un membre du centre républicain, M. de Tastes, et un communiste, M. Péri, avaient déposé des demandes d'interpellation sur les événements d'Extrême-Orient. Mais comment axer la date d'un tel débat avant la réunion du conseil de la Société des nations qui doit avoir lieu la semaine prochaine ? M. Paul-Boncour a fatt valoir hier, devant la Chambre, combien le choix était difficile, et l'Assemblée, se rangeant à son avis, a remis à plus tard la flxatïon de cette da2e.

M. Fontanier était monté à la tribune pour affirmer que « le Japon, sous prétexte de rétablir l'ordre en Mandchourie, poursuivait une véritable guerre contre la Chine », et que si la S. D. N. se montrait incapable de prendre la défense du peuple attaqué elle signerait son arrêt de mort ».

M. de Tastes soutint, au contraire, que « la S. D. N. ne pouvait pas dénouer ce conflit, parce que Je pacte s'applique aux nations organisées et que la Chine n'en est pas une ». Malgré les nombreuses et véhémentes protestations des socialistes, il déclara que le Japon avait raison de défendre en Mandchourie ses nationaux victimes des agressions chinoises et qu'il était resté en Extrême-Orient le gendarme de la paix.

M. Péri dit que le Japon ee lîattait de bénéficier de l'appui de la FVatnoe. Et de la Russie lança M. Moutet. Là-dessus, M. Outrey souligna que la Chine n'avait pas seulement perdu la Mandchourie, maLs encore la Mongolie. Alors M. Paul-'Boncour se leva. Il montra ce qu'il y avait d'inconve-'nant inviter Le gouvernement à faire connaître par avance son sentiment sur des faits qui doivent être jugés par la Société des nation-s ellemême, faits dont elle est saisie eu. vertu d'articles précis du pacte qui prévoient une procédure lui permettant de se prononcer un jour sur le fond. L'attitude de la France à Genève, poursuivit le président du Consetl, n'a pas changé le gouvernement français se déterminera toujours d'après lia juetice et le droit. La tâche à laquelle il s'est associé n'a pas été aussi fruotueuse que je l'eusse moi-mêm^ .souhaité mais il ne faut pas méconnaître, les efforts utiles accomplis 'par la S. D. N. et la part Importante qu'y a prise la France.

M. Paul-Boncour annonça ensuite que le gouvernement affirmerait, i la conférence du désarmement, la nécessité d'organiser la Société de» nations afin qu'elle soit capable de faire respecter les décisions qu'elle auia prisée. Mais il ajouta que, déjà, le cemseia de la Société des nations avait réaliaé une oeuvre efficace dans de nomfonrux litiles, notamment lors du conflit frrécobulgare. Il rappela que dans l'affaire sino-japonaise elle-même, et, en particuler, au moment des événements de Changhaï, la S. D. N. avait arrêté à temps les belligérants et que le conflit mandchou se présentait dans d*as conditions toutes particulières.

La politique française en ExtrêmeOrient, termina le chef du gouvernement, continuera à affirmer la justice et le droit entre le Japon, auquel il conserve son amitié, et la Chine, qui fait un douloureux effort pour se créer des institutions libres.

Les paroles d'apaisement ont été prononcées, les efforts de conctltation ont été accomplis et la France reste fidèle à la formula « Le pacte, rien que le pacte et tout le pacte. A ces mots, de longs bravos retentirent. L'incident fut alors apaiaé après que M. Marius Moutet eut déclaré qu'H fallait demander au Japon ̃oourquoi il refusait un arbitrage et félicité M. Paul-Boncour de rester fidèle au pacte de la Société des nations et au pacte Briand-Kellogg.

UN AVIATEUR MILITAIRE FAIT UNE CHUTE MORTELLE Lyon, 13 janvier (dép. Petit Parisien.) Cet après-midi, vers 15 heures, au cours d'un vol d'entraînement au-dessus de la Verpillière (Isère), l'appareil du sergent Lemoenic, originaire de Bretagne, appartenant à la 21 eecadrille de chasse du d'aviation, a capoté et s'est écrasé sur le sol. Le malheureux pilote a été tué net.

Ah c'était une charmante famille Patrice la regardait toujours dormir. Mais enfin la lumière de la lanterne finit par la gêner sans doute, car elle fit un mouvement pour se retourner, ouvrit à demi les yeux, les referma, les rouvrit tout à fait et s'exclama joyeuse: Uh Patty

Un bond l'avait assise sur le lit, un autre la mit debout sur le carrelage poussiéreux. Sa physionomie était déjà changée. De ses grands yeux bleus qui tournaient au noir d'orage, elle fixait Patrice, de tout près, ses mains lourdes de bagues le tenant aux épaules. Qu'est-ce que tu as à l'oeil ? Tu t'es fait griffer par une femme ?“ Pourquoi arrives-tu si tard ?.- Je ne t'attendais plus. Tu sais que si tu n'étuis pas venu qu'est-ce que j'aurais été te raconter demain dans ton caetel Assez dit brutalement lo jeune homme, me prends-tu pour ton valet de chambre ? Recouche-toi, tu vas attraper froid.

Pour toute réponse, elle s'enveloppa d'un saut de lit et glissa ses pieds dans des babouches.

Viens près du feu, dit-elle. Cest vrai qu'il ne fait pas chaud dans cette grande baraque de chambre. Mais près de la cheminée, il fait rudement bon. Elle lui prit la main, l'entraîna. De chaque côté de l'âtre, deux fauteuils de paille se faisaient vts-â-vis, larges assez chacun pour que l'on y tint à deux. Elle installa Patrice, se mit à côté de lui, moitié sur le aiège, moitié sur ses cuisses. Puis, lui prenant la tête entre ses mains et l'examinant derechef.

Plus de trois mois que je ne t'ai vu. dit-elle, mais Il n'y a que moi qui ai trouvé le temps long. Qu'est-ce que tu as fait pendant tout ce temps-là ? Tu te souciais bien de moi, n'est-ce pas ?

Et toi ?

Moi, j'attendais tes lettres et n'en

LE PROJET D'AMNISTIE EST VENU EN DISCUSSION HIER A LA CHAMBRE Le gouvernement présidé par M. Edouard Herriot avait déposé le 16 juillet dernier sur le bureau de la Chambre un projet d'amnistie. Dans sa déclaration ministérielle du 22 décembre, M. Paul-Boncour avait annoncé qu'il demanderait au Parlement de voter ce projet. Rapporté par M. Albertin au nom de la commission de législation civile, il est venu en discussion hier après-midi au Palais-Bourbon. Le texte gouvernemental comportait l'amnistie pour les délits de réunions publiques, les délits électoraux, les infractions aux lois sur les associations et les syndicats profossionnels, et certaines infractions à la loi de 1881 sur la presse; il en excluait les outrages aux bonnes moeurs et les faits visés pas les lois de 1S93-1894 sur. les menées anarchistes.

La commission de la législation civile a fait disparaître cette dernière exclusion. Elle propose, d'autre part, d'amnistier les fonctionnaires frappés pour faits d'indiscipline et d'inscrire en leur faveur dans la loi le droit à la réintégration,

Je ne comprends pas, déclara, fort applaudi à gauche, M. André Hesse, président de la commission, que la réintégration ne soit pas la conséquence inéluctable de l'amnistie puisque celleci anéantit le fait délictuel,

Etymologiquement, conûrma M. Albertin, elle est l'« oubli» et on l'a justement appelée le « coup de gomme ».

Puis le rapporteur continua l'exposé qu'ii avait amorcé. La commission a étendu l'amnistie aux crimes politiques et, sous certaines conditions, à certains légers délits de droit commun, comme au délit de blessure par imprudence elle ne l'a pas étendue à l'homicide par imprudence, en considération des intérêts des tiers. Enfin, elle propose d'amnistier certains délits et crimes militaires exclus des précédentes lois, tels que la désertion. N'y a-t-il pas des crimes plus graves ? interrogea M. Albertin. Que l'on songe seulement à tant de fortunes édiBées dans le sang

Les amis du député socialiste des Bouches-du-Rhône firent un vif succès à une telle parole, et son collègue M. Albert Sérol se félicita que la commission eût accepté la plupart des propositions du parti S.F.I.O., car il voit dans le vote du projet la sanction de la victoire républicaine de mai dernier. Au début de la séance, M. Plard avait rappelé que Gambetta lui-même avait été condamné pour délit politique. Le député pupiste de l'Aube réclama l'abrogation des lois de 1893-1894, qualifiées de « lois scélérates » et déclara pour terminer, que voter l'amnistie, c'était c faire acte non de pardon, mais de justice. »

M. Ramette, député communiste du Nord, se plaignit du « retard » apporté à l'examen du projet et de ses « lacunes ». Puis M. Marius Moutet exposa pourquoi il convenait, selon lui, d'étendre l'amnistie aux victimes de la répression aux colonies, et de l'appliquer surtout aux condamnations prononcées par les juridictions d'exception, « dont le rôle, afflrma-t-11, est moins de juger que de faire des exemples Du reste, le député socialiste de la Drôme ne nia pas l'effort déjà accompli puisque, « pour la première fois, le projet d'amnistie s'étend aux colonies et que, d'autre part, certaines mesures de clémence sont déjà intervenues s. Mais Il s'éleva contre « l'esprit d'exploitation coloniale »

Ce n'est pas à mol qu'il faut dire cela coupa M. Albert Sarraut. Il vous appartient donc, conclut l'orateur, en. s'adressant au ministre des Colonies, de supprimer les régimes d'exception et de faire confiance à la capacité politique du peuple annamite, que vous avez vous-même contribué à développer.

La discussion générale close, l'examen des articles a été renvoyé à mardi après-midi,

CHEZ LES SOCIALISTES S. F. 1. 0. Sans doute au mois de juin et peutêtre à Paris doit se réunir une conférence socialiste internationale. Elle sera importante, puisque l'exécutif de internationale ouvrière socialiste a déjà inscrit à son ordre du jour ces deux questions

« Méthodes de lutte pour le pouvoir ) et « méthodes pour rétablir l'unité d'organisation de la classe ouvrière », c'està-dire examen critique des circonstances dans lesquelles des partis socialistes, dans différents pays et depuis la guerre, ont accédé au pouvoir partiel ou total et discussion des conclusions découlant pour l'avenir de ces expériences, voilà la première question.

Pour la seconde est-il possible de reconstituer l'unité de la classe ouvrière rompue par les scissions que les communistes ont provoquées et qu'ils entretiennent et quelles méthodes d'unification opposer aux manoeuvres de < front unique x poursuivies avec persévérance par les bolcheviks dans 1e but, proclamé par eux, de détruire partout les partis socialistes ? Dans sa dernière réunion, où elle a préparé un mémorandum en vue de la conférence internationale, la commission administrative permanente du parti S. F. I. 0. a laissé de côté le problème de l'unité syndicale, comme réservé à la Fédération syndicale internationale. Par contre, elle a décidé de demander à l'exécutif de joindre à l'ordre du jour la question des « moyens de lutte contre la guerre En6n, comme il est possible que la conférence internationale se réunisse après le congrès national du parti S. F. I. O., ce congrès, convoqué pour la Pentecôte, à Avignon, examinerait les trois questions ci-dessus.

voyais pas souvent venir. J'avais espéré que des engagements de saison me rapprocheraient de toi, mais quand on espère quelque chose.

Oui. Enfin. tu as joué à Dinard. Tu n'y étais pas.

Et à Biarritz.

Tn en étais parti.

Et maintenant tu as repris ta place au Vaudeville, et ta rentrée a été marquée par un triomphe.

Elle eut un geste vague.

Par un triomphe, comme tu dis. mais si tu savais ce que je m'en balance.- Le seul triomphe auquel je tiens, c'est toi, et tu le sais bien, monstre Dire que je m'étais promis de te sauter à la figure dès que tu arriverais. et puis, me voilà la, à te regarder comme si je ne t'avais jamais vu. Tu parles d'une idiote que je fais Mais avec tout ça, tu ne me Sis pas souvent quelque chose de toi. Quand rentres-tu à Pans? L'année prochaine? Remets donc du bois dans le feu. on va geler.

Docile, elle jeta une demi-douzaine de bûches d'une provision entassée dans un coin, puis. riant

Ah que je te dise Tout à l'heure, j'en avais tellement fourré que ça ronflait là-dedans comme dans un tuyau d'orgue Un peu plus, le feu était dans la cambuse

Tu as de gentils amusements.» Qu'est-ce que ça faisait ? Si j'avais flambé la cagna, tu l'aurais payée Avec quoi ? dit tranquillement le comte Patrice.

Léo l'examina d'un air s2rieux. Comment, avec quoi?- Est-ce que Raide ?

Comme un passe-lacet.

Sans blague ?

Sans blague aucune.

Je te croyais avec ton ami Eck. Oui, mais, de l'ami Eck, il ne reste plus qu'un créancier, et qui m a fermé i sa caiua.

NOS ÉCH OS Aujourd'hui

La flamme du Soareair sera ravivée par anciens combattants et vétéran» de Sèvres.

Coas«il de cabinet i 10 heures au ministère des Affaires étrangères.

Prise d'arm«s pour la remise de décorations» 10 h., ministère de la Marine. Inauguration de la Maison de Cuba, 14 h., Cité univeraitaire, 41, boulevard Jourdan. Réunions d'ancien!) combattants 127' et 327' R. I.. 21 h., 8 bis, rue du 4-Septembre. 1670, 168' et 169- R. I" et toutes armes de la 1280 division, 21 h., mairie du IX'- La Chéchia (anciens zouaves). 21 h., 4, rue Saint-Laurent. Union des anciens chasseurs cyclistes, 21 h., 14, rue de Turbigo. La Fraternelle du zouaves, 21 h., Taverne municipale, place de l'Hotel-de-Ville.

Fête», concert», bala Fête du travail, 14 h.. Sorbonne. Amicale mixte de la fourrure, 21 li., 199, rue Saint-Martin. A. E. de l'école spéciale des travaux publics, 21 h. 30, Continental. Ecole centrale, 21 h. 30, Claridge. Société amicale du génie maritime, 21 h. 30, ministère de la Marine. La Morvandelle, 21 h., mairie du VI*.

Banquets Déjeuner de la conférence de presae franco-étrangère. 13 h.. 113, rue Saint-Lazare. La Djellaba. 20 h., restaurant Laurent (Champs-Elysées). Les Amis de Chignore (présidé par P. Laval), 20 h., 98, quai de la Rapée. Union fraternelle des A. C. et victimes de la guerre. 21 h., 60, rue Lafayette. Courses à Vincennes à 13 heures.

Aujourd'hui""»' LA GRANDE MAISON DE BLANC, place de l'Opéra, jovrnée spéciale des Mouchoirs de l'Exposition de Blanc.

Séries sacrifiées mouchoirs linon vignettes pur fil pour dames 12,50 pour hommes, 30 fr. la douz. Mouchoirs linon vignettes chiffrés pour dames, 26.75 pour hommes, 72 fr. la dz. Mouchoirs toile de Cambrai avec chiffres, pour hommes, la dz, 37,50. Mouchoirs batiste pur fll pour dames, 22,75 pour hommes, 39 fr. la dz.

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De Mme Jeanne Valentin, à Dordivea La vie a du bon, quoi qu'on dise, A l'heure où l'on peut savourer, L'exquise et fine gourmandise, D'un verre de c Cherry-Rocher RECLAME DE BLANC. LES MAGASINS REUNIS présentent actuellement une chemise ou culotte apprêt fll, avec jours et broderie, entièrement faite à la main, à 19 fr. un pyjama pour dame, beau fileté, à 19 tr. un corset broché, très enveloppant, garni dentelle ocrée, à 27 fr. un bas pure soie des Cévennes, grande marque, maille fine ou 44 fin, à 15 fr. une douzaine mouchoirs batiste pur fll, 28 cm., bord rouleauté couleur, à 22 fr. un drap blanc pur fil, jour Venise main, 220X235 cm., à 69 fr. un drap mi-fil blanc, jour échelle, 240X350 cm., à 45 fr. un service de table granité, fond blanc, rayures couleur, nappe 150X150 cm., les 6 couverts, à 45 fr. un panneau tulle brodé, 175X3 m., à 35 fr.; une douzaine serviettes éponge unicolores, très belle qualité, ourlet à jour, 60X90 cm., à 59 fr. une douzaine torchons mi-fH des Vosges, grande taille, ourlés, à 27 fr.; une chemise pour homme, percale imprimée, poignets mousquetaire, avec 2 cola, à 10 fr. 4 maisons dans Paris pi. et av. de la République, av. des Ternes, rue de Rennea, boulevard de ReuiHy.

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NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de Mme Gus- tave Dupont, née Ida Haiphen, décédée en son domicile, 34, avenue Hoche, à l'âge de soixante-douze ans. Elle était la belle-mère et mère de M. et Mme Jacques Pereire, la grand'mère de M. et Mme Roger Pereire, M. et Mme Gérard Pereire et M. François Pereire; la sœur de M. Edmond Halphen et la tante de M. et Mme Charles Manhelmer, M. et Mme René Fould, M. et Mme Charles Fould, M. et Mme Maurice Fould et de M. Paul Helbronner. Le service religieux sera célébré strictement en famille; les obsèques auront lieu le dimanche 15 janvier. On se réunira à 11 h. 30 à la porte du cimetière Montmartre. Le présent avis tient lieu de faire-part. Ni fleurs ni couronnes. Nous avons le regret de faire part de la mort de M. Jules Tallandier, éditeur, officier de la Légion d'honneur, ancien président du cercle de la Librairie et du syndicat des éditeurs, pieusement décédé le 12 janvier, à la suite d'une courte maladie. Les obsèques auront lieu le lundi 16 courant, à 10 heures, en l'église de la Trinité. Prière de considérer le présent avis comme tenant lieu de faire-part. De la part de M. et Mme Rémy Dumoncel et de leurs enfants, de toute la famille, du conseil d'administration et du personnel des éditions Jules Tallandier. REMERCIEMENTS

Mme Saintagne et ses enfants remercient vivement des nombreux témoignages de sympathie qu'ils ont reçus à l'occasion du décès de M. H. Saintagne.

Alors ?.

Alors ? Rien. Tu me vois comme un vieux rafflot faisant eau de toutes parts et prêt à couler. Et c'est cela qui fait que je ne suis guère pressé de rentrer à Paris.

Bah fit Léo que cet aveu n'émouvait guère, ce n'est pas d'aujourd'hui que tu es fauché et est-ce qu'on ne s'en est pas toujours tiré tout de même ? L'essentiel, c'est d'avoir de l'estomac et de tenir le coup.

Oui, mais j'ai perdu mon estomac, ftt nettement Patrice qui manœuvrait pour arriver à faire comprendre en douceur, à son irritable maîtresse, cette nécessité où il était de faire une fin. Plus d'estomac ? fit Léo. Qu estce que ça veut dire ?

Ça veut dire que fai assez de l'existence difficile que je mène et que je rêve autre chose.

Tu rêves d'autre chose ?

La lionne se réveillait brusquement chez Léo.

Et de quoi rêves-tu donc ? Pas de me laisser tomber, je suppose ? Patrice eut un mouvement d'épaules. Tu es bête, dit-il. Tu sais aussi bien que moi que je ne saurais me passer de toi et que, si je me mariais, il n'y aurait pas grand'chose de changé entre nous.

Le grand mot avait été lâché.

Léo s'était mise debout dans un sursaut et regardait Patrice de haut. des éclairs plein les prunelles.

Ça y est pensa le jeune homme. Le volcan en éruption

Te marier ? répéta la comédienne sourdement. Ah misérable J'avais deviné à tes lettres que tu me préparais une surprise de ta façon et c'était ça ta surprise ? C'était autour de ça que tu tournais depuis que nous nous étions quittés ? Et mon consentement ? Je ne compte pics, moi. alors ? Elle se tenait droite et raide, les poings est les hanches, dana une aitt-

LES RELATIONS

FRANCO-ITALIENNES UN EXPOSE DE nI. If. RÏÏRENGER M. Henry Bérenger a fait hier à ses collègues de la commiaalon Je 3 affaires étrangères un exposé sur le.5 relations diplomatiques entre la France et l'Italie depuis 1915 jusqu'à 1932, cf après le dossier des dépêches et instructions qui lui avait été communiqué par le ministre des Affaires étrangères. Analysant les principales pièces de ce dossier, pendant les trois ambas- sades de MM. Barrère, René Betsnard et de Beaumarchais, M. Henry Bérenger a démontré que l'origine des malentendus entre la France et l'ft&lie remontait jusqu'au traité de paix de 1919, qui n'avait correspondu qu'Imparfaitement aux termes du traité de Londres de 1915, par lequel l'Italie était entrée dans la guerre aux côtés, non seulement de la France, mais dea autres puissances alliées.

Le président de la commission a re- tracé les diverses tentatives d'entente franco-italienne qui avaient été poursuivies par les deux diplomaties, no- tamment en 1920, en 1923, 1927 et 1929, et qui n'ont pas encore abouti une conclusion positive.

M. Henry Bérenger a exprimé sa confiance que la mission de M. de Jouvenel, notre nouvel ambassadeur à Rome, marquerait une étape décisive pour le rapprochement franco-italien par une liquidation d'ensemble des problèmes européens et coloniaux posés entre les deux nations depuis les traités de paix.

La mort de M. Jules Tallandier actn DE LA FKKMlftKI PAOE

Par sa droiture, par la fermeté de son caractère, M. Taillandier s'était attiré les plus vives sympathies. Il présida pendant quelques années le Cercle de la librairie. Il y a trois ans, sa promotion au grade d'officier de la Légion d'honneur donna lieu à une fête émouvante à laquelle prirent part tous ses collaborateurs. Mais M. Jules Tallandier ne se contenta point de publier les oeuvres de nos meilleurs romanciers populaires Boussenard. Zévaco, Jules Mary, Mérouvel, Aristide Bruant, Arthur Bernède, Jean de la Hire, J.-H. Magog, Gaston-Ch. Richard, il avait édité également de fort belles publicstions telles que Historia, le Panorama de la guerre, et toute une série de mémoires historiques du plus haut intérêt. C'est une belle et honnête figure qui disparait et nous nous associons à la légitime douleur de sa famille et de ses amis.

NAPOLÉON

par G. Lenôtr*

de l'Académie française

C'est l'histoire familière et anecdotique de Napoléon intime et inconnu que noua conte avec un charme infini G. Lenôtre. On aimera, entre mille traita savoureux, les chapitres sur la circonscription des jeunes filles à marier, sur un frère inconnu de l'Aiglon et sur les d ernière

amours de Napoléon. Le Napoléon de Lenôtre est un immense succès.

JANVIER

Le Navire t'Aventure, féer6que botte de nuit. imaginée par J.-G. Domergue, Bert Firman et son orchestre.

Fred Sanborn, le merveilleux musicien, The four bath, lea inirait, danseuses, Baie da Costa, Martinetti et partenaire, eté.

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Renseignements Soc. des Bains de Mer, SERVICE A. G.

MONTE-CARLO

"Femmes I

joûrnah.femme J'ai été payée de mon effort par vos milliers de

lettres enthousiastes 1

Et vous m'avez confié toutes vos peines auxquelles

s'ajoutent, trop souvent, le fardeau d'injustices

sociales.

Encore une fois, le veux vous prouver mon amitié:

Lisez dans "votre" journal cette nouvelle rubrique

AU NOM DE LA LOI Dès lors, vous pourrez discuter de vos affaires, défendre vos biens, faire valoir vos droits les plus sacrés. Votra ami.,

RAYMONDE MACHARD Ed. TALLANDIER (Ex. HACHETTE)

tude qui devait être familière à la mère Patureau, la face convulsée telle une face de gorgone, déchaînée et redoutable, magnifique de noirceur et de méchanceté, de cruauté et d'horreur. Mais son regard fulgurant ne changea point Patrice en homme de pierre. Ton consentement ? fit-Il avec un calme désarmant. Je comptais si peu m'en passer que, si je suis venu cette nuit, c'est pour te le demander. Elle se passa les mains sur le visage, respira profondément, puis, sans transition, redevint froide comme glace, attira le second fauteuil, s'assit en face de Patrice, et

Au fait.- dit-elle.

Et, d'une voix étouffée mais sans colère. elle reprit

Un peu plus tôt, un peu plus tard, il fallait que ça t'arrive, de te marier. Et si je dois ne pas te perdre, je serais bien bête après tout de prendre ça au tragique. Or, pour ce qui est de te perdre, je peux être tranquille. Le jour où ta poupée de femme essayerait de se mettre entre noua, elle ne pèserait pas lourd dans mes mains. Seulement, mon petit, tu aurais pu t'y prendre autrement et ne pas me lâcher ton paquet au dernier moment, à la veille de tes noces.

Mes noces ?. Elles ne sont pas encore carillonnées.

Qu'est-ce que tu dis ?

Que ce mariage est loin d'être fait. Loin d'être fait ? Alors, pourquoi m'en parler maintenant ? Si ce n'est qu'un projet, on avait le temps d'en causer, je pense.

Je te ferai remarquer qu'à l'instant tu te fâchais parce que justement. dans ton Idée, j'avais attendu au dernier moment.

C'est bon. Laissons cela. Ne me mets pas en contradiction avec moimême, c'est un petit jeu qui ne prendrait pas. Et dis-moi alors où tu en es de cette affaire.

Programme des spectacles Opéra, 8 h. Àlceste.

Comédle-Fran?*isr, 4 Il. 3), matinée poétique 8 h. Sapho.

Opéra-Comique, 8 h. 15. Carmen.

Odéoa, 2 h. t'Arlésiamne 8 IL l'Affaire des poisons.

Th. Pop. (Trocadéro), 8 tt- 45, Paillasse, Cavalleria ruatfcana.

Gmitp- Lyrique, 8 h. 30, le Pays du sourire. Trianon-Lyrique, ri h. 30, Ri,?.

Châtelet, 8 h. Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, 9 h.. Aurélie.

P.-St-Martta, 2 15, 8 15, Cyrano de Bergerie. Théâtre de Paris, relâche.

Gymnaee, 8 h. 45, Félix.

Sarah-Bern., 9 h., Mon bébé CH. Dearly). Monder, 8 h. 30, Auberge du Cheval-Btane. Renais., 3 h., 9 h. le Désir (de M. Ch. M«ré> Ambigu, 2 h. 30, 8 h. 30, Topaze.

Palaia-Boyal. 8 h. 45. la Maison d'en face. Antoine, 2 h, 15, le Malade imaginaire. les Plaideurs.

Bouffes-Paris., 8 45, Un soir de néreillon. Mlchodière, 9 h.. la Fleur des pols. Athénée, relâche.

Madeleine, 9 h., Dans as candeur n«ÏT«. Ambassadeurs, 9 h. au, le Cercle.

Scala, 8 30, Boby-Chérl (R.Eumler, N.Myrat> Folles-Wagnun, relâche.

Saint-Georges, 9 h.. Trois et Cne.

Nouveautés, 9 h., Jeanne (orch. fr.). Comédie Champs-Elyitêes, 9 h., la Margrave. (;rand-Guignol, 3 h., 9 h., la Prison du vice. Dsnnon, 8 h. 45, Azor.

Michel, 9 h., VatenUn le Désoseé.

PotinMre, 9 h., < 5 i 7 (comédie).

Capucines, 8 h. 45, le Progrès s'amuse. Arts, S h. 45, Trop vrai pour être beau, Montparnasse. 9 h.. Comme tu me veux. Atelier, 9 h., la Paix.

Studio Champs-Elysées, 9 h., Viol Lucrèce* 'Slathurins, 9 h.. Prenez garde la peinturé., Studio de Parle, 9 h., l'Ange.

M. de la Chanson, 9 30. Au pays du soleil. Ctimœdis, 9 h.. 100.000 fr. ou ta femme. Cluny, 9 h., Ces dames aux chapeaux verta. AUbert-1", 9 h., Doyen des enf. de choeur. DéUaiet, 8 h. 45, Joseph est un cochon. -£eT, 8 h. 30, Rêve de valse (.Manant\). Zénith (Gamb.), Georgius d. Poisse Dudule. OebeUns, 8 h. 30. Trois jeunes Sites nuea. MUSIC-HALLS

FoL-Bargixe 2 30, 8 30, la Revue d'amour. Cas. de Paris, 8 30. Jade de Puis (J.BaJwT). Kmplre, 2 b. 30, 8 h. 30. Damia.

Alhambr», 3 h., 9 h., A. Rode R Postdate, Dix-Heur., Martini, J.Rieux. L. Hégotooro, Denx-Anes, A la Poulbot.

Embaasy. 10 ti. Gauty. Darthez. Deh«Ilr. Lnne-B«asac, le Pays du fou rire (Darin>. PaTinon-Mmae-Hall, m., s, Dora Stro«v«. B.-M.-H., < 3 Heures d'oubli pr.. 2 iL). Knropéen, m., a.. Alibert, Firzel, Y. Leduc. Uaamont-Pal.. le £<M. orch. Marck Weber Médraa, 2 45, 8 Colleano, sketch cotte. C. d*HlT., 2 45. 8 45, Grock. auto d. l. mort. Colisénn, dans., maL et soir., attractions. Magic-CKy-Bal, tous les s.. 9 h.; dlm.. mat. Chez les Nudiste» (16. r. Fomt.). 10 h. il. m. Tar. de l'Eehiquier(8, r. de),Musidora, 10h. Lima-Park, 2 30. 8 attractions, dancing. Jardin d'Aceltm., entr., 3 fr. enfants, 1 fr. Pompéien (16. r. Monceau). m»t-, soir.. baL CINEMAS

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Klynée-Gaumont,. Ce cochon de Morin. Gaumoat-Théatre, Occupe-tot d'Amélie. Palace, Rumba d'amour.

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Bialto-Clnéma, le Courrier de Lyos. Latétia-Pathé, Pour vivre heureux.

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Carillon, le Mariage de Mlle Beulemans. Rexy, Au delà du Rhin.

Lyon-Pathé, Poil de Carotte.

Séleet-P»thé, le Fils Improvisé.

«ontp*r».-Pathil, Petite femme d. le train. latoaU-Bau-Ciaé, Aux urnes. citoyens Vous aurez ehez coït» gratuitement et »ans attendre, lea der.nièrea nouvelles du Petit Parisien en téléphonant de M heures du matin ci 1 heure du matin à PROVENCE

J'ai créé pour vous

J'en suis que ça ne marche pas du tout, j'en suis que je me vois beaucoup moins avance qu'au moment où elle s'est présentée. Je l'ai gâchée comme à plaisir, par trop peu de décision.. Trop peu de décision chez toi ? J'ai hésité, piétiné. Un mariage ne me disait rien et surtout il y avait toi, à qui le pensais trop.

Elle appesantit sur lui le regard aigu de ses yeux bleus et le vit sincère. Mon Patty™ murmura-t-elle. attendrie.

Et ça fait, poursuivit le comte, que je crains bien d'avoir laissé passer mon heure.

Tu crois ?.

Je le crains, oui. De sorte qu'aujourd'hui tout est à reprendre de bout en bout et que ma réussite est moins que certaine.

Léo sourit.

Allons donc La demoisel:e se montrerait récalcitrante ? Comme fi c'était possible Une femme existerait qui pourrait résister à mon Patrice f De quelle étoffp serait-elle donc faite, calte-là ? Donne des détails. Qui est-ce, d'abord ?

La nièce de Richard AuDarède chez qui je suis -pour l'instant.

Ca m'explique ta cor.?:ance le suivre depuis si longtemps Aubarbde, c'est ce nabab de qui tu m'as déjà parlé?

Oui. Très belle fortune. Un tas de millions. II aime beaucoup cette nièce, que Ja te dis, et la dotera dans les grands prix, ça ne tait aucun doute. Qui c'est qui t'a mis là-dessus ? Eck.

Toujours ce pirate-là Et tu dis que cette héritière fait sa mijaurée maintenant après avoir été folle de toi?».

U eittorO


DERNIÈRE HEURE SERVICES et TÉLÉPHONIQUES STÉC1AUX «a *mtit et «̃ rtate*

Le chancelier du Reich a commencé hier

ses entretiens

avec les chef s de partis Berlin, 13 janvier (dép. Petit Parisien.) Le général-chancelier von Schleicher a. reçu aujourd'hui en audience le conseiller Hugenberg, chef du parti nationaliste. Il recevra au cours des prochains jours les leaders des autres partis bourgeois. L'entretien avec Adolf Hitler n'aura pas lieu avant le milieu ou la fin de la semaine prochaine. Le chancelier se rend compte que son programme de travail pour les chômeurs, programme établi par le commissaire d'Etat Gœresch. et son plan de colonisation de 200.000 hectares à la frontière polonaise au moyen du morcellement des grandes propriétés en faillite rencontrent une obstruction systématique de la part des grande industriels ou des grands agrariens. Le nouveau front du grand patronat a exercé la semaine dernière une pression considérable sur le gouvernement à la fois par l'intermédiaire de MM. von Papen et Hitler et aussi par un communiqué agressif de l'union agrarienne.

Ces mêmes milieux ont essayé également de faire Intervenir auprès du maréchal-président von Hindenburg des influences qui devaient l'amener à renvoyer le général.chancelier von Schleicher et à rappeler von Papen en chassant définitivement le Reichstag. Mais la manœuvre a échoué. Grâce à son excellent service de renseignements, le général-chancelier von Schleicher a suivi et a fait dévoiler par la presse la récente entrevue de Cologne entre M. von Papen et Hitler. Ce premier coup porté, von Schleicher a mis en contact Gregor Strasser avec le chef de l'Etat.

Cette entrevue, qui fut gardée secrète et qui dura une heure, laissa, parait-il, une impression très favorable chez Hindenburg, lequel n'a jamais éprouvé de sympathie pour Hitler. Enfin, comme troisième manoeuvre. le général-chancelier se serait entremis pour une aide financière au nazisme, ce qui aurait pour but et certainement pour résultat de paralyser toute opposition contre le cabinet dans le conseil de la Maison Brune.

A l'heure actuelle, le général-chancelier possède l'appui des masses nazistes contre J'opposition des magnats et des propriétaires fonciers. Il veut, en même temps, mettre la main si possible sur les milices hitlériennes qui, depuis que le paiement de la solde est devenu problématique, constituent un élément de trouble dans le mouvement. Le général-chancelier von Schleicher termine la semaine sur plusieurs succès tactiques et conserve en main la grande forteresse qui est la confiance présidentielle, tandis que ses adversaires n'ont pas marqué de point. Cependant la lutte continue dans la coulisse et des surprises sont toujours possibles.

LE PARTI HITLERIEN ENDETTÉ CHERCHE DES APPUIS

Berlin, 13 janvier (dép. Petit Parisien.) Il se confirme que les négociations du leader naziste et président du Reichstag Gcehring avec le banquier suédois Wollenberg n'ont pas abouti bien que l'état-major du mouvesneat ait offert de sérieuses garanties hypothécaires. Cet.échec_ a produit un vif mécontentement chez Hitler et dans son entourage, car plusieurs leaders couverts de dettes sont en passe d'être saisis par ministère d'huissier. D'autres tractations sont menées entre la Maison Brune et les magnats de l'industrie lourde, dont le chef est le directeur Springorum, qui mettraient 4 millions de marks à la disposition d'Adolf Hitler, non plus à titre de subvention, mais de prêt remboursable. Enfin, le chancelier von Schleicher serait intervenu auprès de certains milieux financiers qui seraient peut-être disposés à prêter également 6 millions de marks. Le total de 10 millions de marks représenterait lés dettes pressantes du nazisme.

Il n'est pas possible d'avoir confirmatlon de ces informations, mais Il parait que le chancelier considère maintenant avec plus d'aisance que par le passé les rapports entre le gouvernement et le mouvement naziste. Il est évident que si Hitler est financièrement assaini de cette façon, il n'a plus aucune liberté d'action ni vis-à-vis des magnats de la Rhénanie ni vis-à-vis du cabinet.

[Suivant un message de l'agence Havas à Berlin. M. Adolf Hitler oppose un démenti aux informations publiées à Berlin sur les difficultés financières du parti national-socialiste, sur les tractations du chef racists avec les milieux industriels allemands et sur ses négociations avec des banquiers étrangers.]

LA CRISE ROUMAINE Bucarest, 13 janvier (dép. Petit Paris.) Dès demain, M. Vaida sollicitera une nouvelle audience du roi pour donner sa réponse s'il peut former le gouvernement, car cet après-midi et cette soirée seront probablement totalement occupées à une réunion du comité exécutif et à des entrevues des leaders du parti national paysan. S. M. Vaida réussit, ce qui parait probable, la constitution du cabinet sera connue demain et aussitôt après que les ministres auront prêté serment, le souverain rejoindra sa résidence à Sinaia.

LE CABINET GREC DEMISSIONNE Londres 13 janvier (dép. Petit Paris.) On mande d'Athènes à l'Exchange Telegraph que M. Taaldaris a remis aujourd'hui au président la démission collective de son cabinet. Le président l'a acceptée et a commencé aussitôt ses consultations avec les chefs des divers partis.

M. Venizelos a recommandé la formation d'un cabinet d'union nationale sous la présidence soit de M. Tsaldarist, soit de M. Kafandaris.

M. Tsaldaris, toutefois, s'est montré hostile à cette solution, et son attitude fait prévoir une assez longue crise ministérielle. Dans les milieux politiques on croit généralement à la formation d'un cabinet Kafandaris.

Les gardes espagnols

à la poursuite des révoltés Madrid, 13 janvier (dép. Petit Paris.) Ce matin, à 10 h. 30, la garde civile, renforcée par une troupe Importante de gardes d'assaut, s'est lancée à la poursuite des 400 révoltés qui, hier, s'étaient réfugiés sur les crêtes dominant Casa Ciejas. Déployée en guérilla, la force armée a battu tout le terrain environnant. Les paysans ont fui sous le feu des mitrailleuses aucune arrestation n'a pu être opérée. La force armée est rentrée à 11 h. 30 à Casa Ciejas.

Un incendie détruit à Montréal l'église Saint-Louis de France Montréal, 13 janvier (dép. Havaa) L'église de Saint-Louis de France a été détruite par un incendie.

Les dégâts sont évalués à 450.000 dollar».

Les commentaires aux Etats=Unis sur les entretiens Hoover=Laval

SUITE DE ra PBIMlfcKK TUSB

Les conversations étaient purement personnelles. M. Laval, président du Conseil et ministre de l'Intérieur, n'était accompagné d'aucun ministre et d'aucun représentant du ministère des Affaires étrangères. Il ne parlait pas anglais; le président Hoover ne connaît pas le français. Comme interprète, M. Hoover choisit M. Ogden Mills, sous-secrétaire d'Etat aux Finances, qui, on le sait, parle français couramment.

M. Laval, apprenant que M. Ogden Mills assisterait à la conversation, jugea opportun de désigner M. JeanJacques Bizot, le très brillant directeur adjoint du mouvement des fonds au ministère des Finances, pour l'accompagner à la Maison Blanche en qualité d'interprète et d'expert; seules ces quatre personnalités sont qualifiées pour dire avec autorité ce qui s'est exactement passé lors de cette entrevue. Pourtant, le communiqué publié après l'entretien a été l'objet de commentaires innombrabies et contradictoires aux Etats-Unis comme en France.

lnterprétations du communiqué Suivant les uns, il trahit des promesses formelles, des engagements précis que les autres nient. Il est manifestement à l'origine des graves malentendus qui ont éclaté entre la France et le gouvernement de M. Hoover des éclaircissements sur les conditions dans lesquelles il a été rédigé sont de nature à dissiper les soupçons injustifiés.

Une enquête sommaire aidant mes souvenirs de l'époque permet de jeter une lumière nouvelle sur cette entrevue historique. Lorsqu'on parle de l'entrevue Hoover-Laval, il faut faire une distinction précise entre les conversations et le communiqué. Les conversations eurent lieu dans l'aprèsmidi et la soirée du 23 octobre; la rédaction du communiqué ne fut termi- née que dans la journée du 25. On ne saurait oublier que la plus grande partie du temps que passèrent ensemble MM. Hoover et Laval a été consacrée au désarmement. Les dettes, :es réparations, ainsi que l'ensemble de la situation économique étaient, sans doute, les sujets les plus importants; mais les difficultés de langue rendant l'entretien malaisé, c'est l'exposé de M. Laval sur les armements de la France qui fut matériellement le plus considérable. Très brillamment, le président du Conseil français expliqua en détail les réductions d'armements opérées par la France et démontra péremptoirement les raisons pour les- quelles elle ne devait pas se défaire à la légère de ses armema#is. dMpi- sifs, Jaot que sa sécurité ne serair^a» mieux assurée.

D n'y a pas li«i* de mettre en doute la parole de M. Stimson et de M. Ogden Mills lorsqu'ils prétendent, ainsi que le répète ce matin le New York Times, qu'en matière de dettes aucun engagement ne fut pris ni demandé. Les experts, eux aussi, ont discuté Si MM. Hoover et Laval parlèrent peut-être très peu des dettes, dans leur entourage on en parla beaucoup. On y pensait plus encore. M. Laval eut des entretiens avec M. Stimson. M. Ogden Mills vit aussi les experts financiers français, dont M. Charles Rist, qui avaient accompagné M. Laval.

Leurs entretiens officieux ont eu d'autant plus d'importance que c'est là, dans la pratique, que s'est faite la rédaction du com- muniqué. Ce document, qui a donné lieu à de nombreuses retouches, cou- vre donc non seulement les conver- sations de la Maison Blanche, mais aussi les autres.

M. Ogden Mills et les experts français songeaient-ils beaucoup alors à une extension du moratoire ? La France, dans son ensemble, ne le désirait pas à ce moment. Les EtatsUnis se rendaient compte que l'Allemagne la jugerait insuffisante et demanderait un allégement définitif. La teneur de ces conversations et les déclarations sensationnelles de M. Borah sur la nécessité d'annuler les dettes de guerre sous certaines réserves contribuèrent à créer autour de l'en- trevue de la Maison Blanche une c atmosphère r.

Cette atmosphère se retrouve dans le communiqué Hoover-Laval; c'est elle qu'ont respirée tous les correspondants de presse, tous les observateurs officieux qui ont suivi ces événements. Elle était si chargée de projets revisionnistes que le New York Times, dont on peut apprécier aujourd'hui même l'excellence des informations, publiait le 26 octobre, sur trois colonnes, au-dessus du communiqué, un titre disant

< Hoover et Laval se sont mis d'accord sur les moyens de ramener dans le monde la stabilité économique. Ils ont posé les fondations d'une revision des dettes. ̃>

UNE MISE AU POINT YOUGOSLAVE SUR L'INCIDENT DE PERASTO Belgrade, 13 janvier (dép. Havas.) Un journal italien ayant annoncé qu'un lion vénitien, érige sur la place du village de Perasto, aurait été détruit, on donne de source autorisée les renseignements suivants sur cette affaire, qui s'est déroulée il y a quelque temps déjà

Ce sont des ouvriers, manifestant contre l'Italie peu de temps après la campagne menée contre la Yougoslavie par certains journaux italiens, qui avaient endommagé, un bas relief ornant le portail d'une maison privée de Perasto et représentant un lion vénitien. La police avait procédé à quelques arrestations et les coupables ont été en leur temps juges et condamnés.

Farnace, recherché en Angleterre, se serait-il enfui en France ? Londres, 13 janvier (dép. Petit paris.) Bien que poursuivies avec la plus grande énergie, les recherches pour retrouver Furnace. le meurtrier présumé de l'encaisseur Spatchett, n'ont abouti à aucun résultatt. L'impression qui semble prévaloir dans les milieux policiers de Londres est que le fugitif a réussi à passer à l'étranger, soit en Irlande, soit en France.

LA DOUBLE TENTATIVE DE SUICIDE

DE L AVENUE PIERRE- LE ROMAN D'AMOUR

DE ROMUALD COPPENS Comment le jeune aristocrate et fit épicier pour ne pas quitter son amie Bruxelles, 13 janv. (dép. Petit Paris.) C'est un émouvant roman a'amour que celui qui a provoqué la tentative de suicide de Romuald Coppens de Deeckenbrugge et de son a m ie, Mme' Declercq. Celle-ci avait épousé, quand elle n'avait que dix-neuf ans, M. Declercq, qui occupait une situation enviable au Congo, ce qui a amené le jeune ménage à quitterlaBelgique peu de temps après leur mariage. L'incompatibilité d'humeur s'imposa dès le début dans le ménage et la jeune femme déclara à plusieurs reprises qu'elle n'avait jamais aimé son mari; elle se plaignait également de la rigueur avec laquelle celui-ci la traitait. D'autre part, elle ne supporta point le climat du Congo et rentra en Belgique, où elle retrouva son frère et sa belle-soeur, avec lesquels elle n'a cessé d'habiter depuis lors.

Il semble bien que ce soit peu de temps aprèr son retour qu'elle fit la connaissance de Romuald Coppens de Deeckenbrugge, âgé de vingt-quatre ans, qui avait trois ans de moins qu'elle. Il appartenait à une famille honorable et très fortunée, dont le nom figure dans la noblesse belge. Mais le jeune homme se montrait peu soucieux des avantages de la fortune et du nom. Il a déclaré à plusieurs reprises qu'il préférait l'amour à l'argent et que pour rien au monde il n'abandonnerait la femme aimée.

Cette idylle s'est poursuivie dans un bonheur parfait. Il y a un mois, le couple décida de s'installer avec M. Bonkain, le frère de la jeune femme, dans le quartier de la gare du Nord, à Bruxelles, au 76 de la chaussée-d'Anvers C'est une des parties les plus populeuses de la ville.

La famille Bonkain, le frère et la sœur, louèrent avec M. Coppens un petit magasin d'épicerie qui portait l'enseigne « Au petit et bon marché dont ils devaient assurer l'exploitation. Coppens y venait très fréquemment mais Il semble bien qu'il ait eu, au cours de ces dernières semaines, d'assez vives querelles avec sa famille. Celle-ci aurait désiré le voir rompre une liaison qu'elle considérait comme incompatible avec la dignité du nom que portait le jeune homme, encore que pas un instant le moindre reproche n'ait été fait à son amie. Mais Coppens se montra intraitable, et au cours de deux visites faites par sa mère et par son onde, il manifesta la volonté formelle de rester fidèle à son amour.

Cependant, il souffrait de voir son amie contrainte aux travaux domestiques. Ne pouvant supporter cette situation, et la question d'argent n'existant pas pour lui, il décida il y a quelques jours, d'accord avec son amie, d'aller s'installer en France.

Telles sont les explications que me donne aujourd'hui la belle-sœur de Philomène Bonkain, que j'ai trouvée en larmes dans la petite maison de la chaussée d'Anvers. Elle ajoutait L'oncle et la mère de M. Coppens ont été avertis de cette fuite et ils ne s'en sont pas montrés autrement étonnés. Je dois même dire qu'ils semblaient même l'accepter sans trop de protestations. Personne ne pouvait s'attendre à ce que, ayant quitté la Belgique pour vivre ensemble, alors qu'ils. le pouvaient et que personne ne le leur reprochait, ils ont préféré tenter de se donner la mort. Nous n'y comprenons rien

Le frère de la jeune désespérée a quitté aujourd'hui Bruxelles pour Paris, où il doit se trouver aux côtés de Philomène Bonkain et de Romuald Coppens.

Le différend sino- nippon Tokio, 13 janvier (dép. Havas.) De l'agence Rengo

On mande de Kin-Tchéou que le corps principal du détachement japonais a attaqué et occupé, ce matin, Yun-Gan-Pao, à 14 milles au nord-est de Chan-Hai-Kouan.

UNE DEMARCHE A TOKIO DE L'AMBASSADEUR BRITANNIQUE Londres, 13 janvier (dép. Petit Paris.) Suivant un message Reuter de Tokio, l'ambassadeur britannique dans cette ville, sir Lindley, s'est rendu aujourd'hui au ministère des Affaires étrangères et, agissant sur les instructions de son gouvernement, a attiré l'attention du vicomte Uchida, chef de ce ministère, sur les dangers que courent les intérêts britanniques dans le nord de la Chine du fait de l'extrême tension qui est résultée du conflit sinojaponais à Chan-Hai-Kouan.

La conférence

des 40 heures à Genève Genève, 12 janvier (d. Petit Parisien.) La conférence du travail a entendu aujourd'hui les délégués ouvriers de l'Italie et de la Grande-Bretagne qui sont naturellement intervenus avec force pour l'adoption de la semaine de quarante heures.

Le délégué ouvrier anglais, M. Hayday, se trouve ainsi en complète opposition avec son gouvernement.

Par contre, le conseil technique patronal français, M. Gignoux, a pleinement appuyé la thèse du cabinet de Londres. La crise, dit-il, a été prolongée par une série de mesures artlficielles qui se ramènent toutes à une erreur unique l'inflation. Or la réduction du temps de travail constituerait également une sorte d'inflation et fausserait les conditions de la concurrence internationale, amenant ainsi un relèvement des tarifs.

Cette thèse fut reprise également par le délégué patronal belge, M. Gérard, Au cours de l'après-midi divers délégués se sont faits l'écho du discours de M. Jouhaux en faveur des quarante heures d'autres ont combattu la réforme proposée.

UN AVION DE TRANSPORT CAPOTE ET PREND FEU Passagers et équipage sont saufs l'appareil est détruit

Boul.-sur-Mer, 13 janvier (dép. P. P.) Cet après-midi, à 16 heures, à proximité de Pons (Somme), un avion portant les initiales F.A.J.N.S. venant du Bourget et se rendant à Croydon, éprouva soudain des difficultés par suite d'un échauffement du moteur. Six personnes se trouvaient à bord le pilote Corsin, le barman, le mécanicien-radiotélégraphiste Ollier et trois passagers. Le pilote dont l'habileté est très connue, ne perdit pas son sangfroid et effectua une Impeccable descente. Mais, à l'arrivée au sol, l'appa- reil capota et prit feu. Il fut entièrement détruit ainsi que tout le cour- rier à destination de Londres. Tous les occupants sont indemnes. Les trois voyageurs britanniques, deux dames et un homme, montèrent aussitôt dans un autobus qui passait à proximité du lieu de l'accident ils gagnèrent Amiens, d'où ils purent continuer leur voyage vers Londres, vit Boulogne.

APRÈS LE SINISTRE DE L1 "ATLANTIQUE" A Cherbourg et à Bordeaux. d'étranges rumeurs parviennent à la connaissance des enquêteurs Cherbourg, 13 janvier (d. Petit Paris.) L'enquête judiciaire sur les causes de la catastrophe se poursuit. M. Bourdon, commissaire spécial, chargé de l'enquête, a été saisi par un officier de marine, qui tient à garder l'anonymat, d'une information bizarre dont voici la teneur:

Dans la gare de la ville allemande de Duisbourg, un pasteur de cette cité du Rhin aurait entendu des paroles énigmatiques prononcées, le 5 janvier, par deux voyageurs et, notamment, cette déclaration « Il brûle ils ne le sauveront pas. Passé la frontière, pas de danger d'être arrêtés. » A ce moment de la conversation, l'un des deux voyageurs remit à l'autre un paquet de billets de banque. Le pasteur n'a néanmoins pu surprendre davantage de la conversation des deux hommes, car ceux-ci, s'apercevant qu'on pouvait les entendre et qui, jusqu'alors, avaient parlé français, utilisèrent un jargon slave. M. Bourdon a aussitôt informé la sûreté générale de cette étrange déclaration.

Avant l'appareillage de l' « Atlantique un mystérieux inconnu avait passé quelques instants sur le paquebot Bordeaux, 13 janvier (dép. P. P.) L'enquête centralisée à Bordeaux sur les circonstances qui ont précédé ou suivi l'incendie de l'Atlantique semble devoir réserver des surprises. Nous avons appris officieusement, mais de très bonne source la nouvelle ne tardera pas d'ailleurs à devenir officielle que des faits nouveaux et particulièrement troublants étaient parvenus à la connaissance des enquêteurs. Le lundi précédant le départ de Pauillac de l'Atlantique pour le Havre, un chauffeur de taxi bordelais prit en charge à la gare Saint-Jean un individu dont les allures lui parurent suspectes. Le voyageur paraissait nerveux et préoccupé. Il était porteur d'une lourde serviette qu'il serrait avec précaution sous son bras. Il se flt conduire dans des bars de la ville, puis il demanda au chauffeur de le transporter à Pauillac. Le voyage fut effectué rapidement. L'homme monta sans difficultés à bord de l'Atlantique, Son absence dura environ une vingtaine de minutes. A qui alla-t-il rendre visite ? Le chauffeur l'ignore. II constata simplement que la serviette de l'inconnu s'était allégée à sa descente du navire. Le chauffeur eut à son arrivée à Bordeaux des difficultés pour se faire régler le montant de la course, que l'individu trouvait trop élevé, bien qu'il eût avant le départ consulté le tarif.

J'ai pu interviewer, ce matin, le chauffeur de taxi qui conduisit à bord du paquebot le mystérieux voyageur. C'est M. Marcel Valeton, quarante-huit ans, demeurant 44, rue de Brach, à Bordeaux. En me confirmant les renseignements que je vous ai transmis, il a ajouté

Mon client, âgé de trente-cinq ans environ, avait un léger accent étranger. Il mesurait approximativement 1 m. 80 et était vêtu d'une gabardine. Pendant le trajet, soit à l'aller, soit au retour, il ne m'adressa pas la parole. Les déclarations de M. Marcel Valeton ont été reçues par M. Boudier, commissaire de police qui recherche l'identité de ce voyageur. Signalons, d'autre part, un fait tres important qui figurera dans le rapport de l'enquête établi par la police bordelaise.

Depuis la mise en service de l'Atlantique, il y avait eu trois commencements d'incendie à bord le premier dans l'atelier de photographie le deuxième dans un office du deuxième étage; le troisième dans un réduit où l'on remisait des paillasses.

L'incendie de l' « Atlantique » annoncé par une lettre anonyme Cette histoire n'aurait rien d'extraordinaire par elle-même si on ne l'avait rapprochée d'un autre fait. Le lendemain mardi, M. de Bourayne, administrateur en chef de la marine, actuellement président de la commission administrative d'enquête sur la perte de l'Atlantique, aurait reçu on l'a appris depuis lors une lettre dans laquelle on lui annonçait que l'Atlantique allait brûler, au cours de son voyage de Pauillac au Havre. Que penser des lors ? Le voyage de l'inconnu a-t-il un rapport avec cette annonce de la catastrophe ? Cette lettre est-elle l'œuvre d'un sinistre farceur, à qui hélas les événements ont donné raison ?

Les travaux du préventorium du Mesnil-Saint-Denis

M. Bonnefoy-Sibour, pr3tet de Seine-et0)se, accompagné de membres de la commiston départementale d'hygiène, s'est rendu, hier, au Mesnil-Saint-Denis, sur les chantiers du préventorium dont la construction a été votée, il y a quelques mois, par le conseil général et dont la dépense évaluée à 5 millions sera couverte en partie par la vente du timbre antituberculeux, en partie par une subvention de l'Etat provenant de la taxe sur les cercles.

Le préfet s'est rendu compte que les travaux étaient activement menés et que le préventorium qui s'élève déjà à la hauteur du premier étage sera en mesure de fonctionner au début de

A Noyon, une fillette est victime d'un odieux attentat

Une fillette de neuf ans a été enlevée à sa sortie de l'école de Noyon par un motocycliste inconnu, qui l'a transportée dans le bois du Mont-Renaud et s'est livré sur elle à d'odieuses violences. Puis l'enfant fut ramenée à l'entrée de la ville. La fillette a donné de l'odieux personnage un signalement détaillé. La gendarmerie a ouvert une enquête.

Un forain est tué

dans une collision d'autos Une violente collision d'autos s'est produite hier, vers midi, au carrefour de l'Etoile-du-Berger, route de Bohain il. Saint-Quentin, commune de FontaineUterte. L'une des voitures, débouchant de la route de Montbrehain. en direction de Saint-Quentin, conduite par M. Alphonse Bleu, trente-deux ans, marchand forain à Buironfosse, fut accrochée à l'arrière par et allant dans la même direction, conduite chauffeur, au service de l'usine Sidoux, rue Camllle-Desmoullns. à Saint-Quentin. Les deux véhicules furent projetés l'un à droite. l'autre à gauche, contre les maisons voisines. Projeté hors de sa voiture contre un mur, M. Alphonse Bleu fut relevé inanimé. le crâne enfoncé. On le transporta rapidement à l'Hôtel-Dieu de SaintQuentin, mais Il y succomba deux heures plus tard. Il laisse une veuve et quatre enfants en bas âge.

ASPHYXIE ACCIDENTELLE Un jeune homme de vingt-deux ans. M. Marcel Hulin, demeurant 1 bis, rue Leveillard, à Deux, avec son oncle. M. Rollin, marchand forain, a été trouvé mort, hier matin, dans son lit. Il avait laissé ouverte la porte de sa chambre et avait été asphyxié par les émanations d'un poêle placé sur le palier.

LE REGIME DE LA BATELLERIE Le ministère des Travaux publics communique

M. Georges Bonnet, ministre des Travaux publics, a reçu en audience la conférence des syndicats de navigation intérieure, qui l'a entretenu de toutes les questions actuelles intéressant la batellerie, en particulier de J'exiguïté des crédits. du régime fiscal, des voies navigables, etc.

Le ministre a écouté avec beaucoup d'attention la délégation et l'a assurée de son désir de concilier les intérêts de l'ensemble des moyens de transport.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

BELLICOCBT. La petite Philomène Andral, trois ans. qui, ces jours derniers. tomba dans un récipient d'eau bouillante et avait été grièvement brûlée, a succombé à l'Hôtel-Dieu de Saint-Quentin.

CHATEAU-THIERRY. Le servlce de garde sera assuré cet après-midi et demain toute la journée par la pharmacie Payen, Grande-Rue.

L'Association sportive Jean de la Fontaine a battu à Meaux l'équipe correspondante du collège de Meaux par 2 buts à 1. FLAVY-LE-MABTEL. Des mariniers ont retiré le corps de M. Jules Bruyère, quarante-neuf ans, domestique à Flavy-leMartel, qui était disparu depuis le 15 décembre dernier.

MONTREUIL-AUX-LIONS. Un inconnu a dérobé une sacoche renfermant 400 francs que M. Pigeon, boucher, avait laissée sur sa bicyclette devant la porte d'une cliente. La gendarmerie le recherche.

SAINT-QUENTIN. Pour vol d'un billet de 1.000 francs au préjudice de Mme De- mar, rue Miclielet, Julienne Delacourt, femme de ménage, rue Voltaire, a comparu devant le tribunal qui l'a condamnée à quatre mois de prison. Son mari Charles Delacourt, manouvrier, poursuivi pour complicité. a été condamné à deux mois de la même peine.

EURE-ET-LOIR

Arrestation d'un incendiaire

L'inspecteur Bonneau, de la 5' brigade mobile, a obtenu les aveux de Désiré Gillot, quarante-trois ans, ouvrier agricole, qui avait incendié, à Neuvy-en-Beauce, des meules appartenant à H. Mazurier. Gillot a déclaré avoir agi par vengeance. Il a été arrêté et écroué & Chartres.

CHARTRES. Un retour de flamme s'est produit pendant la mise en marche d'un camion et a provoqué un incendie dans les dépendances du moulin Lecomte. Le camion fut détruit ainsi qu'un bâtiment contenant du matériel de meunerie. Un mécanicien, M. Gaudin, fut légèrement brûlé à un poignet. Les dégâts, non encore évalués, sont importants.

SAINT-PIAT. La gare vient d'être ouverte au service complet de la petite vitesse.

OISE

Deux condamnations

pour mouilla;e de lait

Le tribunal correctionnel de Clermont a condamné à 300 francs d'amende, 100 francs de dommages-intérêts, à l'afnchage et à l'insertion du jugement dans les journaux Mme Boinet-Guérin, cultivatrice à FontaineBonneteau. convaincus d'avoir mis 35 d'eau dans son lait.

Une fermière de Villers-Vicomte. Mme Céleste Lecomte, ayant mouillé son lait dans la proportion de 19 a été également condamnée par le même tribunal 100 fr. d'amende et à l'insertion du jugement dans les journaux.

BBETEUIL. M. Josias Leraillez, garde champêtre, vient de recevoir la médaille d'honneur de la police municipale. CLERMONT. M. Pellerin, juge au tribunal civil de Clermont, est élevé sur place à la seconde classe.

M. Jacques Mazet, docteur en droit, attaché à la cour de cassation, est nommé juge suppléant auprès du même tribunal. Le docteur Parmentier est nommé membre du tribunal des pensions à Beauvais. COMPIEGNE. Deux cambriolages ont été commis, l'autre nuit, l'un à la boucherie Capeaumont, rue Saint-Corneille l'autre à l'établissement de bains Brulay, boulevard Guynemer. Les malfaiteurs n'ont pu emporter que peu de numéraire car les commerçants, prudents, avaient enlevé le contenu de leurs tiroirs-caisses.

SAINT-JUST-EN-CHACSSE. Ce soir, à 21 h. 30, dans la salle des fêtes de l'hôtel de vüle, grand bal de bienfaisance au profit de 1'oeuvre de préservation antituberculeuse de l'Oise.

THUBY-SOUS-CLEBMOXT. La médaille d'honneur de la police municipale vient d'être décernée à M. Georges Delétoille, garde champêtre.

SEINE-ET-MARNE

Une réunion d'agriculteurs

La Fédération des associations agricoles de Seine-et-Marne a organisé pour demain. à 14 h. 30, en la salle des fêtes de Melun. une Importante réunion à laquelle sont spécialement conviés tous les agriculteurs du département.

M. J. Angrand, président de la Société d'agriculture de Melun, exposera la situation financière des cultivateurs, et M. René Courtier, président de la société de Meaux, traitera la question du marché du blé. Tué par une auto

Sur la route de Paris, près du hameau de Vinbré, commune de Jouy-le-Chatel. un chemineau, Gustave Neveu, âgé de soixante et un ans, a été renversé et tué sur le coup par une auto conduite par un pâtiessier de Provins.

Demain, à Meaux,

un banquet sera offert

à M. François de Tessau

M. Dalimier. ministre du Travail, accompagné de hautes personnalités du parti radical et radical socialiste, sera reçu demain à midi à l'hôtel de ville par M. Prunet, maire, et les membres du conseil municipal. Il présidera ensuite un grand banquet démocratique organisé par l'Asso- ciation républicaine en l'honneur de M. François de Tessan, sous-secrétaire d'Etat au Travail.

Les élus de la circonscription ainsi que les membres des groupements ressortissant au ministère du Travail sont conviés à cette manifestation de sympathie qui groupera également de nombreux républicains du département.

Noces d'or

Les époux Ovise-Guiot, anciens limonadiers à Paris, retirés à la Ferté-sousJouarre, 48, avenue d'Ussy, viennent de célébrer leurs noces d'or au milieu de leurs enfants, petits-enfants et nombreux amis. A la mairie, ils ont reçu les félicitations de la municipalité. Un banquet familial a réuni ensuite, à l'hôtel de l'Epée, les invités des heureux jubilaires.

MEAUX. Le bal organisé par lea groupements meldois au profit des œuvres locales a lieu ce soir samedi dans la salle' des fêtes de l'hôtel de ville. MELUN. M. Ch. Beauvallet. indus- triel, 13. rue Félix-Poyez, chez qui tra- vailla le jeune Alexandre Coutard qui, ré- cemment, à Fontainebleau. tenta de se donner la mort, nous prie de dire que le jeune homme avait quitté spontanément son em- ploi et avait touché le montant de sa paye, environ 200 francs.

PROVINS. Le comité local organise pour demain, une journée du timbre antituberculeux qui comportera la vente de mimosas par les enfants des écoles. SEINE-ET-OISE

Coup de feu sur un train

Entre Villeneuve-Prairie et la gare de Villeneuve-Saint-Georges, un inconnu a tiré des coups de revolver sur un train arrivant à Villeneuve-Saint-Georges vers 12 h. 40. On n'a pu trouver l'auteur de cet attentat. VERSAILLES. Une collision s'est produite rue Hoche entre deux autos. Le conducteur de l'une des voitures, M. Georges Clouet, demeurant 32, rue Carnot, atteint d'une fracture du crâne, a été admis à l'hôpital.

VILLENEUVE-SAINT-GEORGES. Rue de Paris, un cycliste, M. Jean Perrigauss, cinquante et un ans, demeurant même rue au n- 330 a été renversé par une auto et blessé grièvement à la jambe gauche. Il a été ramené à son domicile.

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2F.5O


LES CONTES DU « PETIT PARISIEN | LA BONNE ÉPREUVE par Edmond SÉE

Là Ça y est gémit M. Grandgou- t s'.n brusquement arraché à son sommeil, Il sur le coup de six heures du matin, les t qui s'agitent encore, là-haut, dans leur chambre q E: il secoua sa femme, couchée à ses «ôtés, jusqu'à ce qu'elle ouvrit les yeux. r Quoi ? Qu'y a-t-il ? demanda-t-elle, c encore mal réveillée. ,11 s'cxclama r Oh 1 Ce qu'il y a toujours la mê- t me chose 1. Les petits locataires d'en j1 haut qui commencent leur vacarme 1. -Ecoute 1. Tiens, voilà le père qui se 1 lève et puis les deux enfants qui trot- t tent travers la pièce C'est Intznable Elle murmura, en baillant Que veux-tu que j'y fassc

li eut un ricanement amer. e Oui, oh toi, tu t'en moques Quand i tu dors, rien ne t arrache à ton sommeil L Mais moi, ça me rend malade Et en- c suite, toute la journée, je me traîne la- f Eh bien fit-elle, excédée, plains-toi s au propriétaire a Après quoi elle se retourna deux ou trois fois sur sa couche et reprit le cours L de son sommeil t Ce n'était pas la première fois que.de telles scènes éclataient entre les deux époux, et que M. Grandgousin témoignait c de son irritabilité nerveuse. Car, depuis [ qu'il avait pris sa retraite de chef de bu- t reau au miri'ire des Pensions, et se trou- [ vvait de c. '̃ ̃it, confiné dans une sorte d'oisiveté, ü était atteint de la redoutable i phobie des bruits, et cela avait fini par tourner chez lui à une manie douloureuse, presque morbide Les sonneries télépho- niques, le ppels des trompes d'auto, dans la rue. plus légers craquements ou heurts coatre les cloisons le falsaien. sur- sauter, le mettaient dans un état de trou- blé fiévreux, provoquant les battements désordonnés de son coeur. Et cela créait peur son entourage, pour sa femme, une existence à proprement parler intolérable. Mate,ce qui exaspérait snrtout M. Grandjîusin, c'étaient les allées et venues des petits locataires au-dessus de sa téte. Un vieux bonhomme, comptable dans une compagnie d'assurances, lequel vivait chi- chôment, en compagnie de ses deux petites- fils (deux garçonnets, orphelins, recueil'lis par le grand-père au lendemain de la mort de leurs parents) dans une étroite chambre mansardée, et que le proprié- taire avait consenti à leur louer. Or cctte chambre, demeurée pendant longtemps Inoccupée, était précisément située juste au-dessus de la chambre à coucher de M. et Mme Grandgousin. De là le drame, un drame aux multiples péripéties Depuis l'entrée en jouissance (bien médiocre jouissance, hélas !) des humbles occupants du sixième. M. Grandgousin tiquait D fur eux,' comme l'on dit. maladivement, les poursuivait de sa vindicte; et à plusieurs reprises, déjà, s'était plaint d'eux au propriétaire, le mettant en demeure de choisir entre lui et eux Ah les pauvres petits locataires » Préve'nus, menacés par le gérant, ils tremblaient à l'idée d'être congédiés (on leur avait loué au mois,», de ne point trouver, 'ailleurs un autre logement conforme à la modestie de leurs ressources, et ils mettaient tout en œuvre pour apaiser par des sourires timides, des saluts empressés les foudres de l'importr-t, du redoutable locataire ils le rencontraient parfois dans l'escalier mais quoi, allez donc ™c:ripéchèr deux garçonnets de huit et douze ans, enfermés tout le jour dans une classe, de se livrer à quelques ébats, une fois libérés, rentrés chez eux ou, le matin, au lever, de manifester un peu bruyamment leur joie de vivre 1 Bref, la situation était plutôt tendue, et naturellement le gros locataire finit par triompher ̃chs petits, c'est-à-dire obtint qu'on les congédiàt Ils durent déménager à la fin du mois écoulé, et M. Grandgousin ccucha vainqueur sur ses positions et même y dormit, d'un sommeil désormais paisible Seulement, le destin a parfois d'étranges revanches

Une nuit, le dormeur s'éveilla en sursaut, assailli par une violente douleur d'oreilles qu'une fièvre ardente accompagnait. Un médecin spécialiste appelé en consultation diagnostiqua une oiite double, et d'une forme particulièrement maligne. Il patvint, néanmoins, à enrayer le mal, après un traitement douloureux de plusieurs semaines, mais il en résulta pour le patient, de sérieux trjuhles auditifs, dégénérant peu à peu eu are sur; presque totale.

Désormais M. Grandgousin n'eut plus lieu de redouter les bruits. Il ne les percevait plus! Ou de façon si intermittente, si lointaine que cela ne valait pas la peine d'en parier. Seulement juste et assez cocasse retour des choses! il n'en continua pas moins de les guetter avidement, anxieusement, mais, cette fois, avec le désir. le besoin de les recueillir, pour se rassurer lui-même Et lorsqu'il en saisissait un il témoignait de plus de satisfaction, d'aliegresse soulagée qu'il ne témoignait, jadis, dénervement et de colère

Il lui arrivait, au reste, de réveiller encore sa femme, brusquement, pour lui demander si elle n'avait pas entendu la sonnerie du téléphone (lui croyait bien l'avoir entendue!) ou si la porte cochère ne venait pas de se refermer avec fracas. Mais Mme Grandgonsin se montrait moins patiente lorsqu'i l'alertait de la sorte, le gourmandait même assez rudement. Tu es ridicule, s'exclamait-elle, avec tes bruits! Avant tu te plaignais d'eux et. à présent que tu ne peux plus les en-

1S. feuilleton du Petit Parisien, 14-1-33

dramatique

par Frédéric VALADE PREMIERE PARTIE

L'APPARITION DU PASSÉ

XIV (suite)

Marcel chez sa mère

Elle eut un geste de découragement. Hélas mon pauvre enfant, ditelle, quand ma bourse sera entièrement vidée entre tes mains, elle ne fera pas le quart de ce que tu dois Je ne puis rien demander à ton père. Pourquoi ? Sous quel prétexte ? Ce n'est pas qu'une telle somme soit un embarras pour lui, et, si je la sollicitais pour une bonne œuvre, il ne me la refuserait pas. Mais tu dois comprendre qu'il ne douterait pss un instant de la destination de cet argent.

Bien fit î-'arcel d'un ton glacial. Dans ces conditions, je sais ce qui me reste à faire.

Que veux-tu dire ? demanda en tremblant Mme de Lamières.

Le jeune homme haussa les épaules. Je vei!!î dire. répondit-i). que lorsque l'on ne peut pas faire honneur à sa parole il reste un moyen, si l'on Copyright oy Frédéric Valade 1933. Traduction et reproduction interdites en tous pap.

:endre, on dirait que tu prends plaisir à es chercher Avec toi, on n'est jamais tranquille 1

Hélas I C'était d'être trop tranquille > lui le tourmentait

Au surplus, grâce à l'intervention d'un louveau spécialiste consulté un maître -elui-là les facultés auditives de M. Grandgousin s'améliorèrent peu à peu; il recommença de percevoir à peu près distinctement les bruits de la maison et ceux ju dehors Tout de même U ne se sentais lamais assez rassuré » et cherchait tous les moyens propres à se rassurer davantage

Or le hasard lui en fournit un, et qu'il n'eut guère songé à employer quelques mois plus tôt

Un soir, en descendant de chez lui et en passant devant la loge du concierge, il vit celui-ci en conversation animée avec un vieux bonhomme. d'aspect minable, et que M. Grandgousin reconnut aussitôt pour sa victime x, le grand-père des garçonnets expulsé si brutalement à la suite de ses plaintes. Poussé par je ne sais quel remords, quel obscur instinct, peut-être, M. Grandgousin s'approcha et, une phrase prononcée par le concierge sur un ton sec et méprisant, l'éclaira soud.,tin. Non, disait le gardien de la loge au vieux bonhomme, l'ex-locatalre, inutile d'insister 1 Le propriétaire ne veut plus rien savoir pour vous relouer, à vous surtout D'ailleurs, au sixième, nous n'avons plus qu'une chambre de libre

Alors M. Grandgousin n'hésita plus, et il intervint brusquement, comme malgré lui. Pardon, jeta-t-il, ü y en a une libre. de chambre. au-dessus de la mienne. celle que « monsieur occupait autrefois.

Et comme le vieil homme !e considérait surpris, ahuri, n'osant en croire ses oreilles et bien incapable de comprendre les raisons secrètes d'un pareil changement. M. Grandgousin poursuivit en lui frappant affectueusement sur l'épanle Revenez vous y installer, allez, mon brave homme Dites même au propriétaire que le me charge, désormais, du règlement de votre petit loyer

Et avec un bon sourire, il ajouta ces mots qui plongèrent son interlocuteur dans une stupéfaction sans limites

Et ne vous gênez pas, vous et les petits, pour circuler tout à votre aise. A leur fige, ces gamins ont besoin de s'ébattre, de courir, de jouer librement! Soyez tranquille Ce n'est pas moi qui les empêcherai de faire trop de bruit Au contraire 1 Ples je les entendrai, et plus ça me fera plaisir Edmond SÉE. LE BUDGET DES P. T. T.

A la commission des finances, M. Ernest Lafont a exposé l'économie générale du budget des P. T. T. Il a déclaré exclure le problème des traitements et indemnités.

Les dépenses du budget des P. T. T. sont de millions.

Elles s'appliquent pour 2.900 millions aux frais de personnel, pour 485 millions au service des bons et obligations amortissables et des avances au Trésor, pour 514 millions au matériel. aux locaux et au transport des correspondances.

Quant aux recettes, évaluées à une somme sensiblement égale, elles sont attendues pour 1.8C0 millions de recettes postales, pour 230 millions de recettes télégraphiques; pour 1.340 millions de recettes téléphoniques, pour 48 millions de taxes apf la radiodiffusion, pour 185 millions des services financiers, pour 150 millions du remboursement de la valeur d'affranchirsement des correspondances en franchise, etc.

Entre les observations intéressantes, notons celle-ci que, de plus en plus, les tournées rurales sont réduites et effectuées par des facteurs auxiliaires qui ne travaillent que trois ou quatre heures par jour ce dédoublement est un grand avantage pour les destinataires qui reçoivent leurs correspondances beaucoup plus rapidement, et elle permet aux facteurs auxiliaires de demeurer cultivateurs ou d'exercer une industrie locale.

Il est fait remarquer également que, pour les travaux d'installations (bâtiments, lignes, etc.), les frais de direction, de maîtrise et d'études atteignent le taux élevé de 22,5 (226 millions pour 1 milliard de travaux).

Donnons aussi ce renseignement que le nombre des surnuméraires reçus au concours est tel que la nomination se fait attendre trois et quatre ans. LEGION D'HONNEUR SANTÉ PUBLIQUE

Chevaliers, MU. Aimé, médecin radiologue des hôpitaux de Paris; Chaussegros, docteur en médecine à Digne; Danziger, administrateur des hospices de ClermontKorraml; Daubois. docteur en médecine à Valence; Freysselinard, pharmacien à Paris; Gentin. docteur en médecine à L,ong\vy; ITutinel, professeur agrégé à la Facul tA fl'î médecine de Paria; Martin. viceprésident de la commission administrative de Tliopital-hospice de Niort: Py. administrateur de l'hôpital civil de Belfort; Simonin, directem' d'agence honoraire du service des Enfants assistés de la Seine; Taburet, docteur en médecine à Paris. MARINE

Commandeur. M. Pierre Ardon, capitaine de frégate en retraite. INTERIEUR

Chevalier :Il. Chassaing, conseiller d'arrondissement, maire de Creysse (Lot). FINANCES

Clievaliers MM. Bloch. inspecteur principal des contributions directes à Paris Fautrier, receveur municipal de la ville de Marseille.

grand

roman

a du coeur, pour sortir proprement d'affaire.

Un cri de sa mère interrompit Marcel. Tais-toi Tais-toi supplia la comtesse. Ne dis pas de semblables choses Chasse loin de toi une aussi abominable pensée Peux-tu douter de ta mère ? Peux-tu croire qu'elle ne te sauverait pas, même au prix de sa vie ? Mais, par bonheur, il n'est pas besoin d'un tel sacrifice. et tu paieras ce soir ce que tu as perdu.

La comtesse alla à son secrétaire, l'ouvrit, et. dans un tiroir qui contenait de nombreux écrins. elle en choisit un, puis revint vers Marcel.

Lrlie souleva le 'couvercle de l'écrln. Un magnifique collier apparut. Ceci vaut cinquante mille francs dit-elle. On te prêtera sans peine, sur un pareil gage, la somme dont tu as [ besoin.

Marcel n'eut pas une hésitation. II prit l'écrin des mains de sa mère et le mit dans sa poche.

XV

Les petites mains de Giustina Le geste fut brusque, presque grossier, empreint d'avidité, et comme il ne s'accompagna d'aucun mot de reconnaissance. d'aucune expression de gratitude, Il blessa au cœur Mme de Lamières.

Elle aimait ce collier, qu elle venait de confier à Marcel, et qu'elle ne rêverrait sans doute plus jamais. Elle l'aimait comme tous ses bijoux, mais elle en avait fait le sacrifice sans regret, parce qu'il fallait sauver son fils de la honte et aussi de la mort. Cependant, moment, de voir son enfant, attendri par sa générosité, *Se jeter dans ses bras et mêler ses larmes aux siennes.

VERS LES TERRES HOSTILES D'ETHIOPIE

SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Elle accoste. Le docteur est seul à l'arrière, l'air indifférent et excédé, comme il sied à celui qui exerce un pouvoir absolu. Jeune homme à ia figure sympathique, il doit être comme tout le monde en dehors de cet instant où il a le droit d'embêter à p'.aisir la foule de ses semblables. Quand on est jeune, on savoure cette jouissance, surtout quand on est pour la première fois dans un pays où les distractions manquent. Qui donc se priverait de cette volupté. Lui jette qui voudra la première pierre. Tous les yeux sont sur lui, c'est la minute de silence. Enfin, il monte l'échelle; tout Djibouti s'élance à sa suite et l'indescriptible pagaïe commence, lutte désespérée entre deux foules non moins impatientes, l'une de descendre, l'autre de monter. Il y a cependant deux échelles, mais personne n'a encore pensé à en réserver une pour la montée, l'autre pour la descente. Quand un coolie montant porte sur le dos une malle volumineuse et rencontre un collègue descendant en même équipage, l'échelle est bouchée pour vingt minutes et généralement ne se dégage qu'à la chute d'une des deux malles dans la mer.

Mes matelots se sont faufilés en montant par la chaîne d'ancre et parviennent jusqu'à moi. Par des prodiges d'acrobatie, nous voilà enfin dans ma minuscule embarcation, filant vers la jetée. Tout en ramant vigoureusement, mes hommes me donnent des nouvelles de tout ce qui s'est passé pendant mes deux mois d'absence. Le jeune X semble un peu déçu par l'aspect de ce pays plat et de la ville sans caractère.

Nous croisons l'épave du Fontainebleau, un des nombreux navires des Messageries Maritimes détruits par l'incendie. Il est là, couché sur le flanc, à demi envasé, la cheminée et une moitié de la coque hors de l'eau. Depuis cinq ou six ans, on parle toujours de le renflouer et les procédés les plus baroques ont été employés sans résultat. Le dernier fut imaginé par un Italien qui voulait !e faire basculer à l'aide d'un contrepoids au bout d'un mât installé horizontalement comme un tengon. Les câbles se rompirent, le pauvre ingénieur fut tué sur le coup et le Fontainebleau est toujours là.

Je crois qu'on a renoncé à S'occuper de cette épave, d'autant plus que toute la cargaison non-avariée d'indigo blanc a été entièrement retirée. La carcasse de fer est donc sans intérêt et je crois qu'il est question de l'incorporer à une jetée du nouveau port. Les oiseaux de mer, la nuit, jettent des cris étranges dans les cales vides, la mer y pousse des souffles effrayante et les poissons carnassiers animent de leurs remous l'eau inquiétante et noire de ces antres de fer. Cette épave est donc hantée par les mauvais génies et déjà l'imagination populaire bâtit des légendes.

Il y a quelques mois. un émigré russe ayant tué sa maîtresse à coups de revolver se réfugia dans cette épave et élut domicile dans la cheminée. Comment parvenait-il à se ravitailler on l'ignore. On ne le saura jamais. La police le chercha partout, excepté dans cette retraite originale. Enfin, le hasard le dénonça. Mais il fallait aller le chercher et le gendarme, sous toutes les latitudes, est fort peu maritime. On organisa une petite expédition. On prit une mitrailleuse, de crainte de résistance. L'émotion fut grande quand, à la première sommation, l'homme, entièrement nu, épuisé par les privations, apparut à "ouverture de la cheminée. Il se rendit sans résistance, heureux d'abandonner cette cachette infernale. Voilà, là-bas, les travaux du port. Un instant ils avaient été arrêtés au moment du passage du ministre Reynaud, que les doléances de la chambre de commerce locale avaient ému. Mais la haute administration, comme la stratosphère, est parcourue de courants insoupçonnés les phénomènes les plus imprévus s'y accomplissent miraculeusement, semble-t*il les travaux du port reprirent.

Pourquoi furent-ils interrompus? Figurez-vous que la poignée de commerçants qui vivotent ici aurait voulu un port dont le bassin fût à proximité de ses magasins et de ses bureaux actuels et, surtout, que les navires pussent venir à quai, pour supprimer les frais d'aconage en rade. Une société étrangère avait offert de réaliser gratuitement ce programme en échange de la concession temporaire d'exploitation du port.

Cette offre fut repoussée et l'on adopta un autre projet, actuellement en cours d'exécution, qui comporte un port situé à l'est de Djibouti, à trois kilomètres de la ville, et dont les quais ne seront accessibles qu'aux chalands. Les navires continueront à mouiller en rade, comme Ils le font aujourd'hui. Mon jeune ami a un étrange sourire, un peu forcé, et il me dit, après un silence « N'insistons pas je ne suis pas venu ici pour critiquer ni faire le Don Quichotte contre les moulins il vent coloniaux. Cependant, dites-moi.

La froideur qu'il montra lui fut cruelle.

Quant à lui, le seul sentiment qui se fit jour dans son âme fut celui de la joie de se voir soustrait à l'humiliation qu'il redoutait.

Il comprit pourtant qu'il ne pouvait pas quitter sa mère en se bornant à de banales paroles de remerciements, et il demeura encore chez elle quelques instants, mais si visiblement mal à l'aise que ce fut la comtesse qui l'engagea à s'en aller. ( L'heure presse! lui dit-elle. Il ne faudrait pas attendre trop longtemps pour t'occuper de cette affaire.

C'est vrai! fit Marcel. Je vals le faire de suite. Je sais à qui m'adresser. Lui parti, Mme de Lamlères pleura de nouveau. Elle sentait que des menaces obscures planaient autour d'elle, I que des catastrophes se préparaient I dans l'ombre, qu'un orage allait éclater sur sa tête, et son regard anxieux se remplissait d'une épouvante que rien pourtant ne justiflait

Elle se passa la main sur le front. Je suis folle! murmura-t-elle. L'étrange angoisse persistait, néanmoins, amenant la comtesse à se demander ce qu'elle pouvait avoir à redouter, en dehors du chagrin que lui causait son fils.

Elle ne l'accusait pas, malgré tout. C'était le comte, c'était son mari, qu'avec une stupéfiante injustice elle rendait responsable de la conduite de Marcel, oubliant tout ce que M. de Lamières lui avait répété bien des fois de ses coupables faiblesses envers leur fils.

Il n'a pas su être un père pour lui! se disait-elle. Il n'a su que lui montrer de la rigueur, de la sévérité, au lieu de lui faire comprendre qu'il avait en lui

que pensez-vous de l'avenir du port de Djibouti, quel qu'il soit ? > Cet avenir est lié à celui de l'Ethiopie si ce pays prospère, Djibouti prospérera.

Qu'entende«-vous par prospérité de l'Ethiopie ?

La mise en valeur de ses immenses possibilités. Qui fera cette oeuvre Nul ne peut le savoir à cette heure. Tout est neuf en Abyssinie, le sol est vierge, fertile, inculte. Les Abyssins tiraient jusqu'ici de ce sol tout ce qui leur était nécessaire pour vivre heureux en se suffisant à eux-mêmes. Leur organisation sociale était réglée sur cette vie simple des individus c'était la vie patriarcale où le régime de l'esclavage était une extension de la famille et constituait l'élément d'énergie par lequel tournait tout le système.

Maintenant, la Société des nations a pris ce vieux peuple sous son aile en lui imposant les mêmes obîiï^iUonH qu'à des pays différemment évolués, tels que la France ou l'Angleterre. On prétend obtenir que d'un seul coup tout soit changé, les esclaves supprimés, les communications établies dans tous les recoins de ce territoire sans routes, grand trois fois comme la France. Qu'arrive-t-il ? L'empereur, plein d'illusions et d'intentions excellentes, légifère, ordonne, se débat, mais se brise à l'inertie de la masse populaire illettrée, enchaînée de coutumes, de traditions, et incapable de comprendre où son souverain veut l'amener, La tâche est rendue encore plus difficile à l'empereur par la diversité des races sur lesquelles il étend son pouvoir.

L'Abyssinie proprement dite e ne comprend guère que le Choa, berceau de Ménéllk, et quelques provinces voisines, le tout grand comme la Belgique. Le reste, les pays Gouragué ou Walamo, Galla, Somalis. Dankalis, est en quelque sorte colonie abyssine. Les peuples qui l'habitent sont gouvernés comme le sont chez nous les Malgaches, les Annamites, les Marocains, etc., etc.

L'avenir de l'Ethiopie est donc lié à la manière dont elle saura mettre en valeur et tirer parti de ses possessions.

Voilà de que 1 problèmes dépend l'extension du port de Djibouti. Et pensez-vous que cette mise en valeur des provinces conquises soit chose possible par l'initiative des Abyssins ?

Vous m'en demandez trop. D'aUleurs, rien ne dit que les Ethiopiens désirent ce résultat. C'est nous qui le souhaitons pour en profiter. Eux, qu'en ont-Us besoin ? Pourquoi iraient ils troubler la vie de ces peuples simples, heureux, puisqu'ils ignorent les besoins auperflus ? Pourquoi les Ethiopiens empoisonneraient-ils leur pays d'usines, d'industries, de classe ouvrière ? Je comprends qu'ils ne soient pas pressés d'en venir là et que beaucoup d'entre eux regardent l'invasion européenne comme une cal£mité. Un observateur superficiel traduit xénophobie. Non, c'est tout autre chose. Mais l'escalier du quai vient interrompre cette dissertation. Visite des bagages à la douane, puis mon jeune ami veut m'accompagner sur mon bateau le Mousterieh, qui m'attend à quelque distance de la jetée. C'est la que je vais aller en attendant l'heure du train pour Diré-Daoua. Je préfère éviter tout contact avec la ville, rien voir pour n'avoir rien à en dire. J'ai convié le lecteur à taire avec moi un voyage en Ethiopie, il a bien voulu me suivre, espérant se distraire et se délasser des soucis de la vie quotidienne, mais si je m'arrête à faire des enquêtes fastidieuses, il me laissera continuer seul ma route. De plus, tes choses que je pourrais lui montrer ici lui paraîtraient bien douloureuses, si douloureuses même à son amourpropre de Français qu'il me croirait injuste. D'autres viendront après moi, mieux qualifiés pour parler, car on ne pourra pas les soupçonner d'obéir à la haine. H. de M.

INFORMATIONS POLITIQUES A la Chambre, la commission d'assurances et de prévoyance sociales a adopté, sur le rapport de M. Corsln, la proposition de ]SI. Lecacheux ayant pour objet de compléter l'article 21 de la loi du 6 décembre 1932 sur les habitations à bon marché, en vue de réduire au profit des sociétés de crédit Immobilier les frais et droits de procédure de saisie immobilière,

La Chambre a fixé au 27 janvier la discussion de l'interpellation de M. Alcide Delmont sur la politique d'ensemble que le gouvernement entend suivre à l'égard de l'A. 0. F.

«w» La commission d'assurances et de prévoyance sociales de la Chambre a commencé hier, sur le rapport de M. Peissel, l'examen de la proposition de loi de M. Dormann ayant pour objet d'instituer des pupilles de l'aidP nationale. Cette proposition a pour but de faire bénéficier les enfants des famillea nombreuses, orphelins de père ou de mère, de l'nrganisation créée par la loi du juillet 1917 instituant les pupilles de la nntlon.

La commission sénatoriale des tlnances, qui s'est réunie hier, a rejeté, sur le rapport (la M. Jean Philip, le projet concernant la participation de l'Etat aux frais du centenaire de la mort de Cuvier. Elle a adopté le projet tendant à régler certaines situations des assurées sociaux d'Alsace et de Lorraine,

w.v La commission des finances de la Chambre adopté le projet tendant à l'ouverture d'un crédit de 3 millions pour secours aux sinistrés de la catastrophe de Callulre et de Cuire et un crédit de 12 millions pour les victimes des inondations dans le Var et les Alpes-Maritimes.

vw* M. Tranchand a déposé une proposition tendant à ce que la taxe unique en remplacement de la taxe sur le chiffre d'affaires soit généralisée avant le 31 mars 1938 sur les produits d'alimentation ainsi que dans toutes les catégories de produits commerciaux.

le meilleur des amis. Et maintenant que les voici dressés l'un contre l'autre, que va-t-il arriver?

A cette question, qui torturait son esprit, Mme de Lamières ne trouvait pas de réponse, et son douloureux ma]aise moral en devenait plus profond. Marcel, lui, ne partageait pas la tristesse de sa mère.

Il était, au contraire, parfaitement heureux. Dans le présent, Il était sauvé. Il réglerait le soir sa dette de jeu, et il lui resterait en poche une quinzaine de mille francs, car il pensait qu'on lui prêterait au moins la moitié de la valeur du collier, dont les perles étaient magnifiques.

Ces quinze mille francs lui permettraient d'attendre.

D'attendre quoi ? Il ne le savait pas très bien, et même il n'en savait rien du tout, mais Il n'était plus pressé par la nécessité. Des événements imprévus pourraient se produire, qui détermineraient un changement dans sa situation à la maison paternelle. Il avait dit à sa mère que son père portait la volonté jusqu'à J'entêtement, ce qui était vrai, mais il n'était pas Impossible qu'une intervention de la comtesse n'eût pour effet d'amener une détente. Dans tous les cas, la crise était atté- nuée.

Marcel, avant de quitter l'hôtel. rega- gna sa chambre. L'écrin contenant le collier l'embar- rassait.

Il le déposa dans un tiroir de son armoire et partit, ayant hâte de toucher son argent, et sachant, du reste, où s'adresser.

Dans une rue voisine de l'avenue Emmanuel-III, il connaissait un bijoulieur qui prêtait volontiers sur gage et ne demandait qu'un taux raisonnable,

LA CHAMBRE EXAMINE

EN DEUXIÈME LECTURE

LE PROJET SUR LA REVISION DES BAUX RURAUX

La Chambre a commencé h!er matin l'examen de la proposition de loi, revenue du Sénat, et qui a pour objet d'autoriser, au profit du fermier, la réduction des prix des baux à ferme. M. Georges Bureau a ouvert la discussion générale en rappelant les divergences qui subsistent entre les deux Assemblees.

Pour le Sénat, faute d'accord entre les parties, la résiliation doit être prononcée pour la Chambre, au contraire, un nouveau prix de bail peut être fixé par le président du tribunal.

Conciliation et fixation du prix dans des conditions qui garantissent à chacun son droit légitime, c'est dans cette voie qu'est la justice, conclut-il. M. L'Hévéder indique ensuite qu'il n'est pas plus satisfait par le texte de la Chambre que par celui du Sénat. Selon lui, la loi doit fixer un plafond pour les baux, et surtout accorder au fermier qui doit quitter sa terre un délai de trois ans.

Toutes les solutions ont leurs Inconvénients, intervient M. de Nadaillac; mais celle qui en présente le moins est la résiliation facultative. Après M. Renaud Jean, qui défend le contre-projet communiste, M. André Marie, au nom du groupe radical-socialiste, déclare qu'il faut voter sans retard le projet de la commission. Le texte du Sénat est inacceptable, dit-il, mais ce qui est pire, c'est que le temps passe sans apporter de solution. Mieux vaut donc un texte transactionnel qu'un texte idéal qui n'aboutirait jamais. (.Applaudissements.) On entend ensuite MM. Maseon et Pierre Michel puis M. Auge, rapporteur du projet, engage ses collègues à voter un texte pouvant être adopté également par l'autre Assemblée. Votre commission, dit-il, a amélioré le texte voté par le Sénat et nous espérons que le garde des Sceaux voudra s'efforcer de faire adopter le projet que nous allons voter par l'autre Assemblée.

M. Abel Gardey monte alors à la tribune. Après avoir clairement répondu aux objections présentées par les divers orateurs, il engage la Chambre à voter le texte que sa commis- sion lui présente.

La discussion générale est close. La Chambre vote le passage à la discussion des articles et le débat. termine à midi, est renvoyé à mardi matin.

M. Uahmier a déjeune mer avec les chômeurs intellectuels Désireux de venir en aide aux travailleurs intellectuels, le comité d'action pour l'aide aux chômeurs, créé à la préfecture de la Seine, a fondé au pied de la basilique de Montmartre, 2, rue Ronsard, dans un local mis à sa disposition par la Ville de Paris, un restaurant à bon marché qui a pris le nom de cercle Ronsard.

Depuis longtemps déjà, de nombreux travailleurs intellectuels viennent déjeuner ou dîner, pour un prix modique, dans ce restaurant.

M. Dalimier, ministre du Travail, afin de leur témoigner sa sollicitude, avait accepté, hier, de présider le déjeuner du cercle Ronsard.

On notait à la table d'honneur autour du ministre MM. Franceschini, directeur de l'hygiène à la préfecture de la Seine, représentant M. Renard, préfet de la Seine Desplats, du ministère du Travail Grandjean, inspecteur de l'enseignement à la préfecture de la Seine Signac, président de la Société des indépendants; la générale Coffec, de l'Union des femmes de France M. Paul Strauss, sénateur, ancien ministre, et Mme Btrauss Mme André Hesse, M. et Mme Hessel, Mme Emmy Lynn, Mme Schwob d'Héricourt, comtesse et Mlle de Leusse, Mme David PVeill; MM. Romain Coolus, Henri de Weindel, qui représentaient la Confédération des travailleurs intellectuels, etc.

A l'issue du déjeuner et devant de nombreux chômeurs intellectuels, MM. Franceschini, Sainte-Lague et Damfol ont souhaité la bienvenue au ministre et lui ont exposé leurs desiderata.

Dans une amicale Improvisation, M. Dalimier a rappelé aux artistes et aux intellectuels chômeurs que déjà pendant la guerre, alors qu'il était ministre du Travail et des Beaux-Arts, il avait eu à s'occuper de questions non moins urgentes concernant leurs camarades que, grâce à la bonne volonté de tout le monde et aux aides qui lui ont été apportées, il aurait pu, pendant plus de quatre années, secourir tous ceux qui, à l'arrière, dans certaines professions, avaient été cruellement éprouvés par le ralentissement de la vie sociale.

Il promit à tous ceux qui l'entouraient d'envisager avec la plus grande sollicitude leurs souhaits et de leur apporter son concours et celui du gouvernement.

LE BAL DE L'ECOLE CENTRALE Rappelons que le bal annuel de l'Ecole Centrale aura lieu ce soir dans les salons de l'hôtel Claridge, avenue des Champs-Elysées. Au cours de la soirée, on applaudira de nombreux artistes, notamment le chansonnier Dorin et les danseuses du French Cancan.

UNE LOTERIE NATIONALE POUR LES CHOMEURS Examinant les divers moyens susceptibles de venir en aide aux chômeurs pour le paiement de leur loyer, la commission parlementaire d'assurance et de prévoyance sociales s'est arrêtée au principe de la loterie nationale pour parer aux premières nécessités, en attendant la création de caisses de compensation Immobilières.

qu'au contraire de ses confrères en usure il ne retenait pas d'avance sur le prêt.

Joli collier! déclara-t-il, dès le premier coup d'œil. Très belles perles! Honnête à sa manière, il ne dépréciait point l'objet qu'on lui présentait. Combien désirez-vous? demandaTout ce que vous pourrez m'avancer répondit Marcel.

Le prêteur d'argent réfléchit, faisant couler les perles entre ses doigts. Je puis aller jusqu'à vingt mille! dit-il.

Marcel eut une légère grimace. Vingt-cinq feraient mieux mon affaire fît-il.

Le bijoutier secoua la tête.

Impossible assura-t-il. Voyez ailleurs, si vous croyez trouver mieux, ce qui m'étonnerait. Je ne lésine jamais. Il tendit le collier à Marcel.

Celui-ci se décida.

Va pour vingt mille accepta-t-il. Très bien Vous allez avoir l'obligeance de me signer une reconnaissance de prêt, avec intérêt de dix pour cent. payable à l'échéance, fixée à un an. De mon côté, je vais vous remettre l'engagement de vous rendre à cette date l'objet que voici, avec la stipulation qu'en cas de non-remboursement à l'époque indiquée' il restera ma propriété.

Le jeune homme acquiesça d'un geste. Voulez vous un chèque ? questionna le bijoutier. Préférez-vous des billets ?

J'aimerais mieux des billet» répondit Marcel.

Comme il vous plaira.

Quelques minutes plus tard, nanti de vingt billets de mille francs, Marcel sortait de la boutique du bijoutier, et,

Rue La-Boétie 1

une femme tire deux coups de feu sur son mari sans l'atteindre Parce qu'il ne voulait plus vivre avec elle

Un magaslnier-co'mptable, M. Luigi Guiso, âgé de trente-cinq ans, d'origine italienne, avait épousé, il y a deux ans, une cuisinière, Mme Jolivet, née Juliette Catel, âgée de quarante-six ans, divorcée d'un premier mari dont elle avait eu trois enfants.

Ce ménage vint habiter 156, rue de Nanterre, à Colombes, avec le plus jeune fils de la cuisinière, Maurice, âgé de vingt ans. Mais la paix ne régna pas longtemps entre les époux. Le principal objet de la discorde était l'inconduite du jeune Maurice, refusant de travailler. Il vivait entièrement à la charge de son beau-père.

D'autre part, la maison qu'habitaient les époux appartenait en partie au mari et en partie à la femme, mais elle était au nom de M. Gu4so et sa femme craignait de voir ses enfants privés de la jouissance de cette propriété. Aussi était-ce encore là une source de vivea querelles.

Les discussions se firent de plus en plus nombreuses et violentes et devinrent bientôt journalières. Finalement, l'Italien préféra quitter le domicile conjugal. Il vint habiter en hôtel, 33, rue de Rueil, à Colombes.

Tout récemment, après un mois de séparation, M. Guiso revit sa femme. D'un commun accord, ils décidèrent de charger un avocat du quartier de la Madeleine de leurs Intérêts. Hier matin, vers 10 h. 30, ils se retrouvèrent chez l'avocat, mais ils ne purent s'entendre Comme ils passaient rue La-Boétie, la cuisinière demanda à son mari de revenir habiter avec elle. Elle se heurta à un refus formel.

A ce moment. l'Italien arrêtait un taxi. Comme il allait monter dans la voiture, Juliette Guiso tira rapidement de son sac à main un revolver et fit feu sur lui à deux reprises. Fort heureuse- ment il ne fut pas atteint, non plus que les passants, très nombreux a cett9 heure. Seud, le chauffeur du taxi. M. Marcel Maurice, quarante-deux ans, 22, rue Geoffroy-Lasnier, fut très légèrement blessé aux doigts de la main droite par un projectile.

La cuisinière fut rapidement dfsarmée par son mari, à qui un passant, par mesure de prudence, enleva à son tour le revolver.

Conduits au commissariat du quartier de la Madeleine. lea époux Guiso, interrogés par M. Decotte, secrétaire, lui exposèrent les raisons de leurs dissentiments.

M. Poirson, commissaire de police, a envoyé au dépôt, dans la soirée, l'irascible cuisinière.

M. Jeanneney rend visite à M. Lebrun Le Président de la République a reçu hier après-midi M. Jeanneney, venu lui rendre visite à l'occasion de sa réélection à la présidence du Sénat. La table de trauail de Courteline figarera aa musée de Meaux Mme Georges Courteline vient d'offrir au musée de Meaux, qui possède déjà un buste du grand écrivain, la table de travail ayant servi à l'immorte. auteur de Boubouroche qui, on le sait, était originaire de Meaux. Les mauvaises digestions sont supprimées sous l'action du traitement naturel par les plantes qui régularise la digestion. TISAHE E. BENOIT Le traitement n° 1 est vendu 18 francs dans toutes les pharmacies franco par poste. Pour tous renseignements, écrire au Laboratoire E. Benoit. 6, rue Barreau, Asnières (Seine).

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tout de suite, il se voyait en face d'un homme qui lui tendait la main en sou- riant.

Mille fois heureux de vous rencontrer, monsieur de Lamières lui dit cet homme.' J'espère que vous ne m'en voulez pas trop d'une chance de laquelle je m'excuse.

Marcel était stupéfait de cette rencontre.

Celui qui lui parlait était son heureux adversaire de la veille, et cet adversaire, on l'aura pressenti, n'était autre que le comte Felice de Montorio. Voici vraiment un heureux hasard! ajouta celui-ci, sans attendre la réponse du jeune homme.

Or 11 n'y avait qu'une partie de hasard dans ce curieux incident. On a vu M. de Montorio sortir du palace où il logeait, après sa conversation avec Giustina.

Le temps était magnifique.

Le comte Felice gagna l'avenue des Champs-Elysées et la descendit d'un pas de promenade, tout en réfléchissant aux multiples affaires qu'en dehors de ce qui l'intéressait personnellement il avait à mener à bien à Paris. Il n'était pas très éloigné du rond- point lorsqu'il fut' dépassé par un jeune homme qui marchait plus vite que lui et qu'il reconnut.

C'était Marcel de Lamières, à qui. dans la nuit précédente, il avait gagné au jeu dix mille francs sur parole. M. de Montorio, qui n'était probablement qu'un aventurier de haut vol, pos- sédait les dons propres aux aventuriers, et, en premier lieu, celui de l'observation. La fonction crée l'organe. dit-on. Des gens qui ont les plus graves raisons du monde pour se tenir sur leurs gardes acquièrent presque tou* jours, au plus haut degré, une perspicar

Une angine disparue en trois jours

Les angines traînent généralement une dizaine de jours. Nous disposons aujourd'hui d'un moyen radical de les enrayer en trois jours. Voyez cette lettre

J'ai fait utiliser le Milton dans mon entourage pour un cas d'angine, et les résultats en ont été fort salutaires en trois jours, il y avait rétablissement complet. On peut donc dire que le Milton est un produit parfait en ce qui concerne son action microbicide. » R. M. chirurgien-dentiste à S. Le Milton est un antiseptique 80 fois plus puissant que la solution phéniquée à 5 Quelques gouttes dans un demi- verr<> d'eau. un gargariame matin et soir et vous serez à l'abri des laryngites, pharyngites, angines, rhumes, bronchites, grippes, etc. Toutes pharmacies, flacons à 5 fr., 15 fr. et 25 fr.

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Elle a ensuite entendu M. Queuille, qui a tout d'abord fourni quelques indications complémentaires et a promis de présenter, dès le début de la semaine prochaine, un nouveau texte tenant compte des observations et des améliorations suggérées au nom de la commission par M. Caillaux.

Le bureau de l'Union

des aveugle, de guerre est reçu par le Président de la République M. G. Scapini. député de Paris, président de l'Union des aveugles de guerre, a présenté au Président de la République les membres du bureau de cette association qui sont MM. Favret, Lauté, Leveau, vice-présidents; Jj'Evesque, trésorier, et Ambîard, secrétaire général.

M. Albert Lebrun a réservé le meilleur aceueil à la délégation de l'Union des aveugles de guerre et, après s'être entretenu amicalement avec elle, a accepté, comme e ses prédécèsseurs, d'être le président d'honneur de cet intéressant groupement, auquel il a témoigné la plus vive sympathie.

cité qui leur permet d'éviter le danger. Tandis qu'il jouait avec Marcel, Felice de Montorio, distingnant sur les traits du jeune homme certaines crispations, et dans ses yeux des lueurs inquiètes, avait compris ce qui se passait en lui.

Il perd ce qu'il n'a pas, pensa-ton, et il ignore comment il pourra me payer demain.

On sait qu'il ne se trompait point. Mais, ayant eu le temps de regarder Marcel, alors que celui-ci passait près de lui, son air de tranquillité joyeuse le frappa.

Tiens! tiens! se dit-il, est-ce qu'il aurait découvert le moyen de s'acquitter ?

Machinalement, il se mit à suivre Marcel.

Le jeune homme le conduisit jusqu'au seuil du magasin du bijoutier. M. de Montorio fut d'abord intrigué. Qu'allait faire Marcel dans cette boutique ? S'approchant, il chercha à voir a l'intérieur, mais un léger rideau de couleur sombre, qui faisait ressortir la beauté des bijoux disposés dans la devanture, l'en empêcha. Par prudence, il s'éloigna et attendit.

Un geste instinctif que fit Marcel en sortant celui de porter la main à sa poche pour s'assurer que la somme qu'il avait sur lui était bien là le fixa.

Ëon! se dit-il. Je comprends. Il est venu se faire prêter de l'argent. Ce fut alors qu'il l'aborda.

Oui, répétâ-t-H, je m'excuse de ma chance, mais je souhaite que le sort, ce soir, vous soit plus favorable. J'espère, continua-t-il, que vous n'avez pas oublié ma promesse de vous offrir votre revanche?

Ci. suivre.)


Courrier des théâtres Au.o^uii nui. Studio de farts, 3 h., générale 1S de t'Ange, de Melchior Lengyei, adaptation française de M. Jean de i_*traz; 9 h., première. Th. de la Madeleine, 9 h., première- (reprise) de Dan.. sa candeur ̃Matue, comédie eu trois actes de M, Jaques #Deva!.

-o- TRQCADERO. Ce soir, 8 h. 45. PuilUtBtiû et CavaUcria rusticatia (troupe Opcra-coniiiiue). inacos 2.au a 13 trancs. -u- GAITE-LYTOQUE. Le Pnya du sourire, de F. Lehar, av. ténor W. Thunis. -o- PTE-ST-)ViARïIN. Aujourd'hui, à 2 h. 16, mat. populaire à prix réduits de Cyrano de Bergerac, le chef-d'oeuvre d'Edmond Rostand, avec Signoret. Prix des places de 3 à 19 fr.

Matinées populaires à prix réduits tous les jeudis et samedis.

-o- GYMNASE. Après Félix, dont la carrière se poursuit brillamment, le Gymnase fera une reprise du Voleur, la célèbre pièce de Ni. Henry Bernstein, qui n'a pas été jouée depuis plusieurs années, et dont les principaux rôles seront interprétés par Mme Jane Chevrel; MM. Jean Max et Elondeau.

M. Henry Bernatein, ne pouvant diriger lui-même les répétitions, a demandé à Jlme Simone de vouloir bien se charger de la mise en scène de sa pièce.

Mme Simone, qui fut la magnifique créatrice du Voleur, et à qui l'on doit les présentations si vivantes et si impressionnantes de M. Stève Passeur, L'Acheteuse et L'ne vilaine femme, a accepté de mettre en scène le Voleur, dont les répétitions commenceront bientôt.

-o- PALAIS-ROYAL. La Maison d'en fnre. Jane Renouardt. Louvigny avec Duvallès, Mireille, Paul Faivre. Demain mat. -o- A LA POTINIERE, dernières de l'amusante et spirituelle comédie de Mme Andrée Méry. Cinq à sept, qui quittera l'affiche en plein succès, par suite d'engagements antérieurs, le 22 courant, après cent représentations triomphales. Cette pièces, dont la vogue est grande à Paria, sera interprétée jusqu'3 la dernière par l'admirable comédienne Madeleine Lély. Deamin matinée. Maces: 10 à 30 fr.

o- CAPUCINES. C'est jeudi 19 courant qu'aura lieu la générale du nouveau spectacle du théâtres des Capucines, le Garçon de che- Prunier, opérette en trois actes de MM. André Barde et Michel Carré, musique de M. Joseph Szulc. -o- La tournée de la Compagnie Pttoëff se terminera le 18 janvier. Dès son retour. AL Pitoëff reprendra ses représentations régulières au THEATRE DE L'AVENUE. Elles débuteront le vendredi 30 janvier par une reprise de Joé et Cie, la pièce de Bergman, que la Compagnie Pitoëff créa 'l'été dernier. C'est M. Pitoëff qui jouera le rôle de Joé. Il sera entouré de MM. Salpêtré (le vieux Meng), René Maupré (Plum), Louis Salou (le comte), Raymond Dagand (Félix Meng), La Roussarle et Léonard (les porteurs). Mme Ludmilla Pitoëff sera Mary, fille de Joé. Mmes Germanova et Nora Sylvère joueront respectivement les rôles de la vieille Meng et de la servante Majken.

-o- TH. DES AMBASSADEURS. C'est aujourd'hui, à 5 h. 30, que M. Henry Torrès fera sa conférence Briand avait raison x.

-o- Rappelons que les obsèques de Mme Vincent Isola ont lieu aujourd'hui samedi. On se réunira il 10 h. au domicile, 27. rue La Boétie. Service religieux à 1U h. en l'église Saint- Augustin.

La Paix

une oeuvre humaine au-dessus de la, politique qui pendant deux heures réunit acteurs et spectateurs dans un même sentiment d'allégresse et d'espoir

La Paix

un spectacle où la musique, la danse, les chants sont au service d'une idée généreuse

à l'Atelier

MUSIQUE

o- CONCERTS PASDELOUP (Th. des Champs-Elysées)

Aujourd'hui, 5 h. Mlle Jeanne Guyla chantera des mélodies de H. Tomasi (1™ aud.). Mlle Florinda Santos jouera Conc. piano en sol maj., Beethoven; Symph. no 4, Beethoven; Ronde burlesque, F. Schmitt; le Chasseur maudit, C. Franck.

Chef d'orchestre: Henri Tomasi. CINEMAS

JUILLET ̃>

AU CINEMA DES MIRACLES

A l'occasion du nouveau film de René Clair, 14 Juillet. l'Intransigeant recevait hier soir le Tout-Paris dans la salle des Miracles. Les interprètes étaient présents. On les vit en « chair et en os sur la scène et ils recueillirent d'enthousiastes applaudissements. On se montrait aussi Jeanette Mac Donald et Emile Jannings, tout nouvellement arrivés à Paris, des attractions inattendues du public, le minuscule jazz de la Boite à Joujoux et Colléano, le roi de l'équilibre. A minuit 30, une autre représentation fut offerte aux artistes des théâtres et music-halls de Paris.

Un film sportif

DIRECT AU COEUR de Marcel PAGNOL et Paul NIVOIX

Ce film ira tout droit à son but, le plaisir des spectateurs qui suivent la moindre manifestation du sport, le vrai, le meilleur, mais aussi « le chiqué où la fantaisie voisine avec l'injustice. Le tour est si bien joué que nul ne songe à blâmer les truqueurs, tant ils appcrtent d'invention et d'esprit à être. adroits.

En pourrait-il aller autrement avec les auteurs d'un pareil scénario, Marcel Pagnol et Paul Nivoix ? C'est une équipe heureuse. Les Marchands de gloire l'ont portée bien haut dans la faveur du public théâtral. Chacun possède en outre un bagage personnel comme bien peu de dramaturges en comptent, car ils sont jeunes l'un et l'autre. Ne détaillons pas leur bien respectif pour nous arrêter à leur Direct au cœur qui nous vaut un film d'une rare saveur.

Marcel Pagnol et Paul Nivoix nous introduisent dans le monde de la boxe. Matches et matches se. succèdent, de caractère et de sort différents. L'amour vient se mettre au travers de la façon

L'ACTIVITÉ PATHÉ NATAN

NOUVEAUX SPECTACLES Tandis que le département de la production de la compagnie Pathé-Natan poursuit dans les studios de Joinville et de la rue Francœur la réalisation de plusieurs grands films, la direction des théâtres de cette société accompNt dans ses salles, ainsi que dans les établissements dont elle assure la programmatiota, un effort considérable. C'est ainsi qu'à Marivaux la sortie tant attendue de Mirages de Paris, le grand film de Fédor Ozep, coïttcidera avec l'interprétation d'un programme musical de la ptus haute qualité.

Sous la conduite de Roger Désormière et de Maurice Jaubert, l'orchestre symphonique Pathé-Natan, composé d'instrumentistes appartenant aux grandes asscciations de concerts parisiens, exécutera le Concerto pour harpe et flûte, de Mozart, et la suite d'orchestre tirée du ballet Pulcinella, d'Igor Strawinsky. Les manifestations musicales habituellement réservées aux salles de cinéma ne dépasaent janaais un certain nvveau artistique et il eonvient de féliciter vivement la compagnie Pathé-Natan de faire ainsi confiance à la culture musicale et au goût de son public qui ne saura manquer d'apprécier à sa valeur un pareil effort.

Rappelons que Mirages de Paris est interprété par un des couples de vedettes les plus séduisants de l'écran Jacqueline Francell et Roger Tréville. Il conte l'histoire mouvementée d'une jeune élève qui a quitté son pensionnat pour venir faire du théâtre à Paris et qui, après maintes aventures, devient enfin grande étoile. Charmant, sentimental, gai, léger, douloureux parfois, ce film constituera incontestablement l'un des plus grands succès de la saison.

D'autres nouveaux films paraissent cette semaine à l'Olympia, Direct au coeur, d'après la pièce de Marcel Pagnol et Paul Nivoix, dénonce sur «n ton satirique les mœurs des milieux sportifs. A l'Ermitage, Anny Ondra apporte dans Baby sa fantaisie presque légendaire, sa grâce espiègle, son animation et sa beauté, tandis qu'au MaxLinder Mater dolorosa, d'Abel Gance, commence une deuxième semaine de succès et d'exclusivité et qu'à l'Impérial Stupéfiants poursuite sa magnifique «arriére. v *m <r« .«s»» ii

Pour achever cette -rapide revue de l'activité de la compagnie Pathé-Natan en matière d'exploitation., mentionnons enfin la prochaine ouverture, aux Champs-Elysées, du magnifique palace, le Marignan.

MARIGNY DERNIERS un film en exclusivité de Marcel PAGNOL RAIMU, FRESNAY et DEMAZIS 3 SEANCES 2 h., 4 h. 30 et 9 h.

PEOCHAINE3IENT

LE PALACE, qui a révélé a Son homme », a. présenté hier en grande exclusivité avec un éclatant

SUCCES

RUMBA grand film entièrement parlant

et chantant

Production Metro-Goldicyn avec les grandes vedettes

LUPE VELEZ

LAWRENCE TIBBET RUMBA toute la Havane morbide RUMBA chants d'amour exacerbés RUMBA les amants se donnent j RUMBA les filles se vendent i RUMBA les matelots sont ivres RUMBA d'amour RUMBA d'amour au PALACE

PERMANENT de llidi à 2 heures du matin Fauteuils à partir de 10 francs

4eAU DELA DU RHIN LA POLITIQUE, LE SPORT ̃ Sur seines à tontes les séances du programme, MAX LIN'DKB dans t-ES SIX JEUNES FILLES Nli.5 L'ETROIT MOUSQUETAIRE AnJ. 2 matinée. :1 Il, 1S 4 Il..5 En exclusivité à Taris

la plus inattendue, la plus délicate. Il y a une petite femme, une certaine Clairette,, qui demeure fidèle au chéri de ses rêves et de sa jeunesse bien au delà de. 28 jours. C'est une championne sentimentale parmi des champions qui ne sont rien moins que sentimentaux.

Humour, ironie, charme, mouvement emplissent Direct au cœur de la première à la dernière scène, de la première à la dernière réplique. L'auteur de Topaze, de Marius et de Fantry, celui d'Eve toute nue, d'Echec à la reine et de la Maison d'en face ont mis dans le mille. Chiffre excellent pour la série des recettes et pour le chiffre des représentations.

Roger Lion et •Arnaudy ont réalisé un film qui ne peut pas ne pas plaire. Ses interprètes s'y sont efforcés et ont réussi. Nommons-les Maxudian, Pierre Juvenet, Jean d'Yd, Nicole Rey, Dolly Fairlie en tête desquels il faut placer et applaudir Arnaudy, Suzanne Rissler, Gustave Libeau et Jacques Maury, incomparables managers.

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AU MOULIN-ROUGE

SA MEILLEURE CLIENTE Sa meilleure cliente, le film de Louis Verneuil et de Pière Colombier, qui passe au Moulin-Rouge, offre plusieurs surprises dont la plus extraordinaire est un institut de beauté comme il n'y en a certainement pas dans le monde entier.

Pour situer les scènes capitales de ce film, par ailleurs si joli et si attachant, Pière Colombier a imaginé un établissement ultra-moderne qui constitue une véritable usine de la coquetterie féminine. Une usine qui tient à la fois du laboratoire scientifique, de la clinique chirurgicale, du

Klvire l'opesco

gymnase de culture physique. La réalisation de cette partie du film a exigé l'édification aux studios Pathé-Natan de Join· ville de nombreuses machines vibra· toires, ennemies des gros abdomens et des visages. agités!

Pière Colombier était parti pour la pure j fantaisie et voilà que le célèbre réalisateur du Roi des resquilleurs a inventé là une véritable méthode de traitement scientifique de la beauté. Si on le réalise à la ville, on ne manquera pas de prendre pour directrice de cet institut Elvire Popesco et pour directeur René Lefèvre. Dans Sa meilleure cliente, Elvire Po-! pesco et René Lefèvre sont les fondateurs et propriétaires associés de cette académie scientifique de l'esthétique féminine. Et pour démontrer la vertu de ses produits, Elvire Popesco, si réellement jeune et vive, se fait passer aux yeux des visiteuses pour la mère de son associé.

Ce sera bientôt la perdition de toutes les coquettes et Sa meilleure cliente n'aura pas de. meilleures clientes que les jolies fem- mes qui rêvent d'éternelle fraîcheur. La fraîcheur, c'est la qualité maîtresse de ce film auquel on,ne pourra pas ne pas trouver d'autres attraits, mais on ne les raconte pas! On les goûte en voyant Sa meilleure cliente assurée d'une innombrable clientèle d'amateurs.

En scène, des attractions de premier or- dre ajouteront encore au programme un intérêt qui ne.se dément pas d'un bout de ia séance à l'autre. Dans une autre note, le Moulin-Rouge a complété son spectacle d'un numéro particulièrement bien choisi. Dans son jardin d'hiver, à l'entr'acte. les quadrilles du French Cancan feront déserter la salle. et nul ne regrettera le déplacement. P. G.

AUX FOLIES -BERGÈRE LA REVUE s%

D'AMOUR

clous de mise en scène

La rue sans joie Le paradis en folie Sous les tropiques selles sans uniforme La vie des abeilles Dressage, présente le Le plus beau spectacle de Paris AUJOURD'HUI ET DEMAIN MATINEE A LA MATINEE D'AUJOURD'HUI VOUS FEREZ, SANS COHUE, VOTRE CURE DE RIRE AVEC GROCK DEMAIN, MATINEE, SOIREE j GROCK ET SES MILLE MALICES

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FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue Quai de Valmy, M. Charles Costes, soixante-douze ans, habitant 64. boulevard de la Villette, est renversé par un taxi. Saint-Louis.

Rue de Château-Land on, M. Félix Tolombat, vingt-trois ans, boulanger. 106, rue de Flandre. à la Courneuve. passant à motocyclette, est renversé par un taxi. Saint-Louis.

L'agent cycliste Clovis Bécot, du XVe arrondissement, faisait, l'autre nuit, une tournée, sa bicyclette éclairée, lorsque, rue de Cronstadt, il fut renversé par un camion. Grièvement btessé, le gardien Bécot fut transporté à la Maison des gardiens de la paix.

Le drame de l'avenue Daumesnill L'état de Mme Beauregard. la concierge du 225 de l'avenue Daumesnil, était hier toujours aussi grave, avec, cependant, une légère tendance à l'amélioration.

L'escroquerie au chômage

M. Compagnon, commissaire de Saint-Fargeau. a envoyé au dépôt le coupeur de chaussures Maxime Biard, quarante-cinq ans, domicilié en hôtel, 29, rue Compans. Se disant en chômage, ainsi que sa femme, et ayant à sa charge son ûls, il avait touché, depuis le 18 juillet dernier, 3.300 francs. Or sa femme n'a jamais cessé de travailler, son fils est employé dans un hôtel et lui a travaillé par intermittences.

Triple collision au bois de Boulogne A midi 15. au carrefour Madrid-Maillot, trois autos sont entrées en collision: celles de Mlle Hervé, dite Servi ères, artiste dramatique, 3 rue Malar; de M. Louis Vatty, Ingénieur, 120, avenue de Choisy; de M. André Deleau, dessinateur, 1, rue de Brest, à Courbevoie.

M. Valty, Mlle Hervé et M. Schlch, demeurant au Carlton, qui se trouvait dans la voitme de cette dernière, ont été blessés.

Pansés il. Beaujon. ils ont regagné leur* domiciles respectifs.

Deux suicides rue de Marseille: au n- 6, M. Wonther-Barbezat, soixante ans. représentant de commerce, se pend; au no 9, mile Antoinette Grandat, cinquante ans, sans profession, se tranche la gorge d'un coup de rasoir et meurt à Saint-Louis. Garçon boucher sans travail et malade, Paul Tortochant, trente et un ans, domicilié 25, avenue du Pont-de-Flandre, se jette dans le canai Saint-Denis du haut du quai de la Charente et se noie.

DANS LA SEINE

Disparition d'une septuagénaire

Mme Louis Aubijon, ag6 de soixantedix ans. demeurant chez son gendre, M. Gaston Lecouturier. 23, rue Aristlde-Briand. i Gentilly, a disparu depuis deux jours. De forte corpulence et de stature assez élevée, la septuagénaire doit être vêtue d'un manteau, d'une robe et coiffée d'un bonnet, le tout de couleur noire.

Blessé par une auto

Quai d'Asnières, à Asnières. M. Jules Surugue, chaudronnier, demeurant à Pierrefitte. 19. avenue de Montigny, a été renversé par une auto. Atteint d'une fracture du crâne, Il a été transporté à l'hôpital Bichat.

Neurasthénique. M. Lucien Dettavoine, âgé de quarante-sept ans, chiffonnier, demeurant 47, rue Barbès, à Iyry-gur-Seine s'est suicidé d'un coup de pistolet à la tête.

En voulant sauter sur la quai d'une péniche amarrée au port de Pantin. M. Jean Coller. vingt-deux ans, 37, route des Petits-Ponts, en cette localité, est tombé et s'est blessé à la tête. Il a été admis à l'hôpital Tenon.

Rue du Centre, à Pantin, par suite de la rupture de la fourche de sa bicyclette. M. Paul Avandon. dix-huit ans. 99, rue Anatole-France, à Bagnolct, est tombé sur le pavc, et s'est blessé il la tête. A J'hôpital Tenon.


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Mouvement à la préfecture de police Par arrêté du préfet de police ayant effet à dater du 16 janvier, M. Sabourin, secrétaire à la direction des ren- seignements généraux, est nommé com- missaire de police au quartier des Enfants-Rouges, en remplacement de M. Gardet, retraité.

M. Lambert, commissaire de police du quartier Notre-Dame-des-Champs, est nommé commissaire des services spéciaux (délégations judiciaires), en remplacement de M. Pachot, retraité. M. Danes, commissaire de police des quartiers Arsenal-Notre-Dame, est affecté au quartier Notre-Dame-des-Champs. M. Magnaval, eaerétalre au commissariat de police du quartier SainteMarguerite est nommé commissaire de police et affecté aux quartiers ArsenalNotre-Dame.

MM. Martz, commissaire de police du quartier Saint-Ambroise, et Silvestri. commissaire de police du quartier Clignancourt, sont nommés commissaires de police des services spéciaux à l'inspection générale des services, en remplacement de MM. Fetre et Zamaron, retraités.

M. Guibert, commissaire de police du quartier de Javel, est affecté au quartier Saint-Ambroise.

M. Siri, commissaire de police de la circonscription de Bouîogne-sur-Seine, est affecté au quartier Clignancourt. M. Saint-Royre, commissaire de police de la circonscription de Noisy-leSec, est affecté à la circonscription de Boulogne.

M. Massu, secrétaire de M. Guillaume à la direction de la police judiciaire, est nommé commissaire de police de Noisy-le– Sec.

Le marché du travail dans la Seine

La commission administrative de l'Office départemental de placement, réunie sous la présidence' de M. Fuster, professeur au Collège de France, a examiné la situation générale du marché du travail dans la Seine.

Pour le mois de décembre, la commission a constaté que les fêtes de fin d'année avaient coïncidé avec un mouvement d'affaires assez important. En particulier les industries d'alimentation et celles qui en dépendent ont manifesté une activité de bon augure. Par contre, on a pu observer une diminution dans !a métallurgie. le vêlement, l'ameublement et le bâtiment, co qui est normal cette époque. Malgré la dépression subie par ces différentes industries, l'office a enregistré un accroissement du nombre des placements par rapport non seulement au mois précédent, mais également au mois correspondant de l'année 193L

Un regard d'ensemble sur l'année qui vient de s'écouler permet de voir que le mouvement des demandeurs d'emploi s'est en quelque sorte stabilisé. La fermeture 1 de l'Exposition coloniale avait eu pour conséquence une brusque augmentation de leur nombre d'octobre 1931 à mars A cette époque, les demandes atteignaient le chiffre impressionnant de 184.000 par mois, chômeurs secourus compris. Peu peu, la situation devient moins critique, de telle sorte que la moyenne mensuelle se fixe pour l'ensemble de l'année A 171.000 demandes, chiffre qui correspond à celui enregistré pendant le seul mois de décembre.

A la fin de l'année 1932, on signale, en effet, une recrudescence assez marquée du chômage qui se poursuit dans lea premiers .tours de janvier, Le 7 janvier, le nombre des chômeurs atteignait pour l'en- semble du département de la Seine. Ce chiffre Indique bien une aggravation de la situation, mais qui, en réalité, est moins accentuée qu'elle le parait. Cette augmentation s'explique tout d'abord par l'arrêt momentané des industries saisonnières, telles que les industries du bâtiment, puis par la réinscription au secours des chômeurs engagés à l'occasion des fêtes et congédiés Immédiatement aprés; enfin, par les facilités nouvelles données aux chômeurs tel qui, au début, a vécu sur ses petites économies ou qui, par dignité, hésitait à demander un secours a été entrainé par les circonstances et ces facilités à se faire inscrire à son tour. Ce sont les industries de luxe qui parais- sent surtout atteintes par la crise actuelle. La grande couture. la haute mude, la bijouterie et l'orfèvrerie sont du nombre. Ces industries avaient beaucoup travaillé pour l'étranger pendantwtoute la période de prospérité, car, en plus de l'exportation, elles fournissaient les étrangers séjour- nant en France en si grand nombre et qui profitaient de leur séjour pour faire d'import'Ves acquisitions. Pourtant, si l'on examine de près le nombre des travailleurs appartenant à certaines maisons, d'automobiles notamment, et surtout celle? qui alimentent le marché intérieur. on s'aperçoit que ce nombre, loin de diminuer, est en augmentation par rapport à 1931 et même 1930. Ce sont les maisons qui, ayant su s'adapter aux événements, ont réussi à développer leur fabrication. Outre cet accroissement dans le personnel de certaines Industries, l'ouvrier français est encore favorisé par la diminution très marquée de la main-d'oeuvre étrangère. Au cours de la semaine du 26 au i 31 décembre. 2.171 travailleurs étrangera, 1 tant agricoles qu'industriels, ont quitté la France, et 439 seulement y sont rentrés. La commission administrative continue à rechercher des solutions tendant à mainlieurs différents métiers; aussi a-t-elle pris connaissance, avec satisfaction, des résul] tats obtenus dans cet ordre d'idées, notamment en province, par l'enseignement technique.

Un vernissage à la Maison de France Hier après-midi, & 15 heures, a eu lieu, à la Maison de France, 101, avenue des Champs-Elysées, l'exposition de Mme Rose Kardos, ex-photographe de la cour impériale d'Autriche-Hongrie.

Cette excellente artiste exposalt près de deux cents photographies portraits de personnalités mondaines et artistiques, instantanés d'enfants fixés dans les poses les plus choisies, évocatrices de tout un monde raffiné et élégant.

A ce vernissage, M. Raymond Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale, s'était fait représenter par M. Dutot, et M. Pierre Darras, directeur des beauxj arts de la Ville de Paris, par M. GHloux. On notait la présence de M. Thomas Lebreton, ambassadeur de la République Argentine du baron de Villanyi. ministre plénipotentiaire de la Hongrie de S. E. Caballero de Bedoya, ministre plénlpotentlaire du Paraguay, ainsi que de MM. André Gide, Pierre Mille, Paul Reboux, etc. ♦

DISPARITION INQUIETANTE D'UN OUVRIER DE COLOMBES Le 26 décembre dernier, vers 18 heures, M. Chartes Telliez, trente-cinq ans, pontonnler d'usine, quittait le domicile de son frère et de sa belle-soeur, chez lesquels il habitait, 3, avenue Jean-Jaurès, à Colombes, et prenait à la gare un train pour Paris.

Depuis cette date, il n'a été revu ni à Colombes ni à l'usine de Gennevillers où il travaillait, bien qu'il lui restât encore I y toucher plusieurs journées de salaire. Il n'avait sur lui, lors de son départ, qu'une centaine de francs, négligeant même d'emporter ses pièces d'identité. Ces circonstances, et aussi diverses réflexions faites auparavant par le disparu, donnent à craindre qu'il se soit suicidé, en proie à la neurasthénie.

Mesurant 1 m. 54, de mince corpulence, Il était vêtu d'une vareuse et d'un pardessus gris, d'un pantalon rayé noir et blanc, d'une chemise kaki, coiffé d'une casquette à carreaux gris et chaussé de souliers noirs.

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Les recettes de l'octroi pour 1932 constituent le baromètre de la crise Mais elles témoignent pour la mois de décembre une très sensible amélioration

On connaît depuis hier les chiffres relatifs au rendement des droits d'octroi à Paris pour 1932. Le produit de cet lmpôt indirect pour cette période de douze mois s'est élevé à 492 millions environ, en diminution de près de 37 millions sur les recettes enregistrées en 1931. Il v a lieu toutefois de signaler qu'en décembre dernier le déficit jusque-là constaté, et qui se chiffrait fin novembre à plus de 40 millions, s'est subitement atténué. Faut-Il y voir un premier symptome d'amélioration de la situation ? L'indication valait d'être notée.

C'est sur les matériaux qu'a porté en 1932 le plus gros chiffre de déficit plus de 17 millions, auxquels il faut ajouter une moins-value de plus de 4 millions sur les bois bruts et façonnés, ce qui témoigne du ralentissement de la construction. Voilà qui justifie, hélas à rebours, le fameux dicton x Quand le bâtiment va, tout va »

Autre conséquence de la crise elle se traduit par une diminution de recettes de près de 13 millions sur les comestibles.

Chacun a dû se restreindre et le budget de M. Clairgeon s'en ressent. Il n'y a qu'un chapitre qui accuse une augmentation celui des combustibles. L'octroi lui doit sa seule plus-value qui s'établit à près d'un million. C'est certainement la conséquence de la prolongation du dernier hiver. Elle ne vaut pas au compte des avantages, au contraire.

Très sagement, tenant compte de la crise, le préfet de la Seine, en plein accord avec M. François Latour, rapporteur général du budget, avait ramené pour 1932 les évaluations de recettes a des chiffres moindres que ceux de 1931. Si sages qu'elles fussent, ces prévisions ont été déjouées par les évenements. Au lieu des 515 millions escomptés, l'octroi nous l'avons dit n'en a produit que 492, soit une moins-value de 23 millions sur les prévisions.

Mais, répétons-le, décembre dernier marque un sensible relèvement des recettes. Elles s'établissent, comparativement aux prévisions, en plus-value de plus de 3 millions.

La fugue du jeune Kervisic évoquée en correctionnelle Commencé vendredi dernier, le procès auquel a donné lieu la fugue du jeune Jean Kervisic, employé de banque à Saint-Germain, qui vint dilapider à Paris, dans un établissement à la mode, les 20.000 francs qu'il avait emportés, a donné lieu, hier, a des débats mouvementés. Sur le banc des prévenus on vit prendre place les deux jeunes danseuses inculpées de recel, Ginette Perruchand, dite Odette, et Olga Lopte, dite Alberte. Le gérant du cabaret en question, M. Amédée Desuzinger les accompagnait, ainsi que M. Vandable considéré comme civilement responsable. M" Roger Beffay, Jacques Montet et Hamelin les assistaient. Du côté des plaignants, on remarquait M. Kervisic pere, ainsi que des représentants du syndicat professionnel des gérants et maîtres d'hôtel qui a tenu à intervenir aux débats, et qui se portent respectivement partie civile par l'organe de M" Thaon et Hymans.

au long, les pérégrinations du caissier déclaré aujourd'hui irresponsable et interné au cours des deux jours et des deux nuits qu'il passa à Paris, et tenta d'établir dans quelle mesure les personnes qui le côtoyèrent purent croire qu'il s'agissait d'un jeune héritier normalement pourvu de si abondantes ressources. Ce qui n'alla pas Sans de vifs* Incidents, si longuement prolongés qi» le jugement, après la dernière des plaidoiries, a été mis en délibéré.

Un habitant de Billancourt S'enfuit, dans une crise de démence

Le 31 décembre, vers 22 heures, M. Louis Bossé, quarante ans, travaillant dans l'entreprise de déménagements de sa belle-mère, Mme veuve Billy, cjuittait la chambre dans laquelle était couchée sa femme et, se rhabillant à la hâte, disparaissait après avoir griffonné sur une feuille de papier: Je m'en vais ne cherchez pas à me revoir.

Il partait sans argent, sans papiers, ayant vidé ses poches sur la table. Une telle fuite doit être vraisemblablement attribuée à un dérangement cérébral, M. Louis Bossé se croyant, depuis quelque temps, persécuté.

Mesurant 1 m. 69, ayant la mousta- che et les cheveux bionds, il était vêtu d'un pantalon gris clair, d'un veston lîris foncé, d'un gilet de laine marron, d'une chemise bleue marquée aux initiales L. B. et chaussé de charentaises noires. Toutes les recherches faites pour retrouver sa trace sont restées vaines jusqu'à présent.

A la société des Ingénieurs civils La société des Ingénieurs civils a procédé hier soir, rue Blanche, à l'installation de son nouveau président, M. Jean Rey, membre de l'Institut. Des discours furent prononcés par M. Jean Rey et par M. Albert Portevln, président sortant qui, après un rapport détaillé sur l'activité de la société au cours de l'année, rendit un vibrant hommage à son successeur, dont les travaux scientifiques et les découvertes sont universellement admirées et remit à celui-ci ses pouvoirs.

Le drame de la rue de Madagascar L'épicier Philippe Landry qui, mardi dernier, 9, rue de Madagascar, tira trois coups de revolver sur Mme Yvonne Mercier, amie de sa femme, vient d'être interrogé par M. Valade, juge d'instruction.

L'inculpé, qui a choisi pour défenseur M* Robert Chochon, s'expliquera au fond ultérieurement en présence de ce dernier.

FAILLITES, G. Artus et Clé. spécialités hygiéniques et alimentaires, 102, rue Doudeauville, puis 36, rue Eugène-Carrière. Etablissements Pillot et Cie, capital 300.000 francs, confections pour dames, 68, rue Saint-Sauveur. Etablissements Foucher et Cie, capital 350.000 francs, fonderie, 3, rue Aumont. Albert Bessi, maçonnerie, à Vitry, rue des Nymphes. Stéphanie Lampo, veuve Delacroix, fourrures « Stéphanie 25, rue de l'Annonciation. Lauba, capital 25.000 francs, Itngerie, 7, rue de Provence, puis 50, rue de Paradis. Wontchowitch Milan, chaussures, 68, rue de Romainville, actuellement sans domicile connu. Pierre-Joseph Milesi, bazar, 7 bis, boulevard Ornano. Félix Nicco, loueur de taxis, à Clichy, 37, rue du Bacd'Asnièrea. Compagnie générale pour le commerce extérieur, capital 100000 francs, 55, faubourg Montmartre. Roger Turpin, appareils de cinéma parlant. 57, rue de l'Abbé-Grouit. Marguerite-Joséphine Faron, veuve Nivollet, meubles « Union des Fabricants ». 99, rue Saint-Antoine. Louis Richerot fils et Cie « la Peinture Moderne 142, rue de Picpus. René-Alexandre Tourneur, cartons et papiers, 90, quai de JemmaRes. Maurice-Alphonse Houdement et Ulysse-Henry Repiquet, camionnage Stains, 140, route de Gonesse. Société ardoisière du Maine et Anjou, capital 3 millions, ardoisières de l'Espérance, la Rapenelais, la Branchière, à Rénazé (Mayenne), siège 63, Champs-Elysées, puis 56. rue de Rome. Georges Mayen, apprêteur en pelleteries, à Boulogne-sur-Seine. 18, rue de Bellevue, fourreur < Georges », 19, rue de Montyon.

LIQUIDATIONS JUDICIAIRES. La Forge Testard, capital 1 million, ferronnerie d'art, 232, rue de Charenton. société composée de Gabriel Ancenay et de Joseph Truchet. Marcel-Léon Defontalne, étalages et vitrines, à Montreuil-sous-Bols, 70, rue Molière,


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L'ENIGME DE DIJON

La plaque d'identité

trouvée près du squelette est celle de Narcisse Chauveau Et celui-ci, qui vit en Seine-et-Marne, perdit cette plaque à V erdun

Melun, 13 janvier (dép. P. P.)

Identifiera-t-on jamais le squelette qui a été trouvé 11 y a quelques jours dans la sablière de Lonvic, à côté de Dijon ? On sait que l'on retrouva près des ossements une plaque d'identité au nom de Narcisse Chauveau, soldat de la classe 1916, du recrutement d'Autun, et que l'on découvrit, en outre, une balle de fusil laissant supposer que l'homme avait été tué avec une arme de guerre.

Sans la déposition spontanée de M. Lucien Chauveau, employé de chemin de fer, demeurant à Dijon, place du 30-Octobre, déclarant que ces ossements pouvaient être ceux de son cousin germain Narcisse Chauveau, dont le père, M. Pierre Chauveau, demeure à Grisy-Suisnes, on eût passé, à l'état civil, l'acte de décès au nom porté par la plaque d'Identité. Or M. Pierre Chauveau, interrogé, déclara

Mais mon fils vit toujours il demeure à Ozouer-le-Voulgis.

Nous avons pu voir hier M. Narcisse Chauveau. Il revenait des bois voisins, où il travaille dans la coupe des bois communaux, dont il est adjudicataire. C'est un homme de trente-sept ans, au visage brûlé par les intempéries il porte sur ses épaules une pèlerine en drap de soldat. Dès nos premières paroles, M. Chauveau nous dit

Oui, j'ai vu cela dans le Petit Parisien, mais je n'y comprends rien du tout.

Précisant les différentes étapes de sa vie, M. Narcisse Ohauveau ajoute Je suis né, en elfet, à Cussy-enMorvan (Saône-et-Loire), le 19 juin 1896, et je suis de la classe 1916, du recrutement d'Autun. Mon frère, Jean-Baptiste, de quatre ans plus âgé que moi, appartenait au 158' d'infanterie alpine, lorsqu'il fut tué à Bischwiller en août 1914. En raison de sa mort, comme j'étals soutien de famille, mon incorporation a été ajournée d'un an. En 1916, j'ai été affecté au régiment d'infanterie, donz le dépôt était à Dijon. Je suis resté trois mois dans cette ville pour faire mon instruction de soldat, puis je fus envoyé en renfort au régiment d'infanterie, au dépôt divisionnaire de Mâcon. Enfin, je montai en ligne avec le régiment d'infanterie. Je fus blessé d'un éclat d'obus à la tête, au mois de septembre 1917, à Flirey. Après trois semaines d'hôpital à Toul, je rentrai au dépôt divisionnaire du à Laxou, et, en 1918 -le 1" janvier, je crois, je montai en ligne à Verdun avec mon régiment. J'ai été gazé le 12 mars, au Ferà-Cheval, près de la côte du Poivre. De là, j'ai été évacué à Pau. Trois mois plus tard, j'ai été envoyé en renfort au régiment d'infanterie et je suis retourné à Verdun, à la cote 304. Sur une question précise, M. Narcisse Chauveau reconnaît avoir perdu sa plaque d'identité à Verdun, entre le 1er janvier et le 12 mars 1918.

Lorsque j'étais à Dijon, dit-il, je n'avais pas de plaque; on ne m'en a donné une que lorsque je suis monté en ligne. J'ignore absolument ce que ma plaque a pu devenir depuis que je l'ai perdue.

M. Narcisse Chauveau proteste d'ailleurs avec énergie contre les assertions de son cousin germain disant qu'il avait disparu pendant la guerre dans des circonstances mal connues.

Je suis toujours resté, pendant la guerre, en correspondance avec ma famille, et je ne comprends pas que l'on dise une chose pareille. On peut vérifier tout ce que je viens de wua dire au sujet de mes affectations successives. Je n'ai rien à cacher.

La "dernière fois que j'ai vu mon oncle, René Chauveau. conseiller municipal à Cussy-en-Morvan, c'était en 1921. Bwpuis,\j'al travaillé à Paris et je suis venu en Seine-et-Marne en 1922. Je me suis marié à Ozouer-leVoulgis, que je n'ai jamais quitté depuis.

Comme on le voit, les explications de M. Narcisse Chauveau ne font pas la lumière sur cette affaire, mais elles donnent cette certitude qu'une plaque d'identité perdue à Verdun, en pleine bacille en 1918, est retrouvée quinze ans plus tard auprès d'un squelette inconnu, à 300 kilomètres de la, sans qu'on puisse, jusqu'à présent, expliquer ce mystère.

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX VEAUX. Paris-la Villette, 13 janvier. Arrivages, renvois rentrés, néant mis en vente, 83 invendue, aéant. On a payé le kilo de viande nette de première qualité, 13 deuxième qualité. 10 troisième qualité, 8 40 extréme, 14 4a

COTONS. Le Bavre, 13 janvier. A terme. les 50 kilos janvier, 220 février, 219 mars. avril, 221 mai, juin. 222 juillet. 222: août, 223 septembre, 224 octobre, 225 novembre. 226 décembre, 27. Ventes 300 balle-a,

CAFES. Le -Navre. 13 Janvier. A terme, les 50 kilos Janvier, 190 février, 187 75 mars, 186 avril, 185 mal, 181 75 juin, 179 50 juillet, 181 75 août, 181 septembre, 180 2S octobre, 179 75 novembre, décembre. 179 50. Ventes 2.500 sacs.

SUCRES. Tendance faible. Ouverture courant, 209 a 209 60 P février, 209 50 P mars, 210 P 3 de février, 210 P: 3 de mars, 211 P 3 d'avril. 211 à 211 50 P. Clôture courant, 208 60 à 209 P février. 209 50 P j mars, 210 P 3 de février, 21U à 210 50 3 de mars, 210 50 à 211 3 d'avril. 211 à 211 50 P. Cote officielle du disponible 208 60 à 209 60.

BLES. Courant, 109 P février, 111 25 P mars, 112 50 à 113 75 P 3 de février, 75 P 8 de mars. 114 25 à 114 3 d'avril, 115 75 et 115 50 P 3 de mal, 115 50 P. Cote officielle du blé disponible 107.

FARINES. Courant, 140 V février, 142 V nutrs, 3 de février, 3 de mars, tncotée:! 3 d'avril, 149 A 3 de mai, A. ALCOOLS. Courant. 900 P février, 905 à 920 3 de février, 915 à 920 mars, 910 à 925 3 de mars, 920 A 3 d'avril. 930 à 950 3 de mai, 935 à 955 3 de juin, 940 à 960.

FARINES PANIFIABLES. Les farine* panifiables valent actuellement 165 franco les 100 kilos.

AVOINES, Courant. 79 75 et 79 60 P février, 80 50 P mars. 81 75 P a de février, 82 P 3 de mars. 83 75 A 3 d'avril, 84 25 à 85 3 de mai, 84 50 à 84 75.

Samedi 11 janvier.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (328 m. 2a)

De 6 b. à 9 h. du matin, transmission des matches de cricket loués en Australie. Au cours de nos émissions de la Journée, & 12 h.. 13 h. 14 h.. 15 h. 13 IL 45 et 18 h. 45. cours et dernières informations financières.

la h. IU. Peer Gynt t te Matin b. la montagnes, la Mort d'Aase (Grieg) (musique enregistrée),

12 a. entr'acte.

12 h. 85. « Quelques extraits d'opérettes s la Belle Galatée (SupjJé) Véronique (Messager); Ciboulette (R. liahn); la Téréslna (D. Strauss) Orphée aux eufers (Offenbach) Beaumarchais (Elosstnl) (musique enregistrée).

13 heurea, entr'acte.

13 h. ltl, L*orebestre symphonique Polyior » Rigoletto (Verdi): Mignon, fantaisie (A. Thomas); Mias Helyett (Audran): Voyage t travers tes opérettes de Johana Strauss Véronique, fantaisie (Messager) (musique enregistrée).

14 heures. fin de l'émission.

18 h. journal parlé du e Poste Parisien ». par M. Maurice Bourdet.

19 heures, causerie sur l'Orphelinat du livre. par Mme Dussane.

19 h. 6, La Flûte enchantée, ouverture (Mozart) Concerto en mi bémol majeur (Liszt) Gopak (Hoassorgsky) le Vol du bourdon (R. Korsakoff) (musique enregistrée).

h. 30, présentation de Nina AUe

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Vendredi 13 Janvier

Notre place n'a guère pu modifier son attitude aujourd'hui, en présence des difficultes politiques, d'une part, et, de l'autre, des indications peu encourageantes fournies par la Bourse de New-York, la veille. D'ailleurs, aujourd'hui, l'arbitrage avec Londres était encore nul. La séance a donc ressemblé en tous points aux précédentes. C'est dire qu'en dehors de quelques offres, qui ont pesé sur les premiers cours, la séance s'est écoulée dans un morne ennui dû à l'absence complète d'animation. Toutefois, les recula tout d'abord enregistrés ont été très atténués en clôture par un redressement soudain, surtout sur les valeurs françaises.

Aux changes, tandis que l'on observe un peu de tassement sur la devise britannique à contre le dollar regagne la fraction abandonnée par lui la veille à contre 26,6150. On signale d,allieure que le gold-point se trouve désormais porté Derniers cours aux rentes, la lourdeur prédomine 3 perpétuel, contre 77,35 (–0,26) 4 1917. contre 89,45 (– 0,50$ 4 1918, 87,76 contre (–0,65) 5 amortissable 1M.35 contre 119,20 (–0,85) 4 1925, 108,10 contre 107,40 (+ 0,70) 4 1932, série A, 93,70 contre 94 (–0,30) série B, 98.bU contre 93.80 (–0,30). Aux banques: la Banque de France, contre 11.775 le Crédit Foncier, 4.795 contre 4.765 <+30) la Banque de Paris, 1.66S contre 1.667 (-9) le Crédit Lyonnais, 2.120 contre 2.125 (–5). Un peu d'effritement aux chemins de fer Nord,

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT Conjonn Oonrj I dont TAl"K1 Coati I Ooro Oour, 1 fcmrt s œr.'?: iB &' ïïi Ui f perpétuel 17 81 T7 10 ÎS Kafflaerie» S»r ord. 1871 I8«5 1870 1864 1917 89 46 88 96 89 Allemagne (YoaoB). «9t.. 1918 88 40 8840 Russe consolidé 4.. 4 20 1S2O amorti». 20 S5 119 20 118 60 Serbe 4 un. 1895 SI 20 80 80 SSO »O Turquie Dette Ott. 28 ty %l»M.tnu>0.A 94 70 93 Ott. 5 50 75 2a M 4 'i %19!2.tr»acB. 93 M 9362 Banq.Nat.du Mexlq. 1S8 184. 184.. Cala» autonome. 950.. 9S4 949.. Banque OttanMU».. S3« 520.. 536.. Banane damnée.. 11776.. 11850.. 11750.. Crtd.Fone. Eryptfon S195 2165 2205 2180 Banque d'Algérie.. 9825 Oan.P*\K*Uway Cy 371 50 302 B. Parb et Pir>-BM 1658 1680 WagDas-lito ordln.. 81 7U 60 Banquetnuxattant. b21 J20 Central Mlnlna 1086 1085 1090 Banq.dcl'Cn. Paria, 480 4M.. Montecatlal 148.. 144.. Cotod. Algérienne.. 1674 167S 1BS2 Rio-Tinto 1540 1640 Compt. NU. d'Esc. Asote Sté Nor»*».. Crtd.tfone.de Kraoce 4796 4775 Royd Dnten. 1626 Crédit Lruunata. 2125 2120 !1L> Eafflnerie» Egypte. 619 606 Société Générale. 1090 1088

Renie Foncière 8S5 «SI BANQUE p»rt de fondât. Calro-Héllop. (cap.) UNS 1012 Société dTile.. 4175 4175 4200 Banq. N»t.d'Kgypte 2683 2585 2580 Est 604.. Meifcwi Eagle 39 75 40.. 75 Midi S8O 856.. Silva Plana 50 Nord 1470 H65 OotanM» 50 62 52 50 MM Orléans 975.. 986.. 980.. 990.. Ooncordia 50 50 48 75 50.. SanU-Fé Snell 215.. Métropolitain VZOt 1304 1295 1290 De Beerl ordinaire. 4M 4SI 4M Parisienne Industr. 440 435 Jacenfonteiu 109 107 £> onnaiae de» Eau» â*R5 BmKpan Electricité de Parte. 1149 1170 Goldnelds 16B 50 166 170 Klectr. de la tJcine.. 6S5 6S« Croira Mine» 008 El. et Gu du Nord. R»ad, Uinea !ifi6 50 3S3 381 I, Bncr-El.Littor. Méd. 980 981 Caoutchoucs 103 50 1M.. Thomson-Houstou S91 390 (Ma Kahimjwn». 71 25 73 72 Fontes Nord et Kst. 54s.. S41 542 5M.. Malice» 9t.. Schneider et C». 1360 1B41 FadMC *S5 JRt Trettlerles du Havre 5SS 630 S3i Katanga priv 231» 2292 £SSO Courrièrra 3$3.. 378.. 381.. 378.. Thaïs!» Ï7S.. 281.. 4"Hl *»1 •• 480.. 8460 8S PenarrOT» S02.. S08 60 (1hart«re<l 77 i5 EtaNtos. Kuhlnrao. Tranurail 108 PnosPtatee Oaft».. «t.. Bruay 25t.. £an»»Uantj(>ueoril. Hydro-Electr. Cère. 12250 Voluire»» Paris. i8l 177 T. et F. Sosnowfce. Ctouten. Indochine. 196 190 196 Pnosph. tunisiens.. 92 25 93 Çitroéo (actions). Con«antlne S20 VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT TAUPE» Vi".»VB« Bon»Tre».5%1924 75S TM OomiB«ntrr-Itoaro. 600 58S J 1892 2 £ 7%lt>26 GrawVCombe 3, 1894-06 S ÎS5 7 S %orl»21.. SS1S SI00 Mokteelââdk. 3175 ;I15O |l»o& 2 Vt 7% or 1944 36S6 Ou_ 700.. 719.. S/1B10 2 V* CHdit Nation. 1919 59» 59a KalïSte-Tberèm 1705 1700 S ,mo a ni Booad.a%11lil.1822 631 MurcheYllie DaCUin 'JS50 ikm 6 «HSbt. 19» 6S2 Suer IWïlltouw.. 22fl 2f ̃ ims 5 «%tain 529.. eojonlalea 110 Onert-ïlaM S95 ÏÏEïïte Hachette 2O*S 2095.. 92S Etat 5% 1919. PuBfoS, D««*»*» 278 îîo l 1931 4 M4 •• Tunis 3 1882.. Petit Parisien, aet. 1650 '«“« 515 5%1918. 606.. 505.. Pèchcibronn 840.. dUSXS???% • '5' Bréull 5 1909. Gai. Lafarette. a«t. Espagne Bitérten» Ooty )70 Cl ÎSoJ iolfV" fl2° •• 91* •• Japon4 1910.. Artnr. de» Mine».. i2ï 120.. \l9S24)i% 935.. 930 Sodélé MarwiUniw Ronl Dntch. 18100.. 16100.. J 1H83 3 CrM-Fonc-d'AlIer. Pa.rj.0b. Bons » lot gi 1885 2 60 364" Banq. d'Indochine K»t » 472 477.. S\l895 2 80 372 Créd. Fonc. Colon, m 1M « 1913 406 400.. RSl»0» 8 «g 1™ «A Chem. for tunisien» a74.. 670.. S% S82.. g/1913 3 !i 400 Omnibus 904 910 a Ardenrie» 797.. 1930 4 'i bu9 Fr. de Tramway» 410.. –6% 1921 677.. Transatlantiq. 3 us" Energie Indwt. P.-£..fi. S 1865 152 50 EN BANQUE Energie Sud-OuMt 1625 1548 8% 463.. Calro-Hèllop. (dlv.) 1505 Airoua» 50.. i 382.. 382.. Hutchlusou 1500. 1520 Nickel fmion S Sumatra cap. 980 P60 Soanowlcs S9« fu». 3% bout. 363 Porate-s-PttreSact.) 235 Jeumont. 625.. 6a 2 « 342.. 34850 Monaco 2705 P»rl»-OutreMi. Wdi«% COURS DES CHANGES Coût, de Bretagne 167.. 164.. –&% Etats-Unis (1 don.) de France 69 4% 877.. Angleterre {1 1. st.) 8595 85 M de la Loir». 656.. –8% S57.. Aile. 1100 rcichsm.) de St-Nacaire. 219 212 8 nouveau. S63 867 Argentine! 100 peu.) MO i7-«-aî Médlterran –2!, Belgique 1100 bel.) Ch4t.-Oommentry Nord 6% série f. 4S8 Canada (1 dollar) 2! 60 6-d-'i t B. Danemark (100 c.) Pontelband 1800 1B00 Il 50 50 Hollande (100 fl.K 1029 1028 76 FWe«-I411e 1084 ïtf n*M»B 386 Hongrie (100 pen.) 2T-5-31 Aciérie» Marine. 491.. 490.. 2K% série C tH> {Italie (100 lires). 13116 1S116 Montatelre N0.. Orléans 6 »i 470.. 470 contée (100 ooa.) 441 Artège 148. 6% 626.. 431.. Roumanie (100 lei) lj26 11ianV Montbard-Aùlnoye 225.. SU.. 395.. YougoslavtettOOii.) Si 60 1 !au, SeneUe-Maubeuge 865.. K2 Suède (100 cou.).. 470.. Franc, de» Métaux. 1947 Autriche (100 «b.) 11-fr-éi Charb. do Tonkin. S303 G-C3%1855 Portugal (100 es.). 82 60 28-7-S2 Béthune 6810 Ooert3% S71 TcMoobIot. (100c) 90 12 Ion.

Les prix da pétrole et du charbon La commission régionale de la préfecture de police de Paris, chargée d'établir les indices du coût de la vie, et dont le rôle ne peut se borner qu'à établir ces indices d'après les prix pratiqués par le commerce et l'industrie, tient à attirer l'attention de la commission de surveillance des prix établis sous la présidence du ministre de l'Intérieur, sur les prix excessifs des produits entrant dans la rubrique < Chauffage et éclairage notamment 1° En ce qui concerne le pétrole, pour lequel elle enregistre une baisse Insignifiante de 6 sur les prix pratiqués

Vrlnney, la vedette du dim < Itallelujah s, et de Garland Wilson. pianiste.

2i1 heures, Le fait de la semaine », par M. Maurice Bourdet. du Petit Parisien. 20 h. 5. causerie théâtrale par M. Jean Gaudrey-Rety.

20 h. 15, entr'acte.

h. 30. concert de musique de chambre. < Les Œuvres de Ludovic Bouter« avec le concours de Mme Jane Aida. de l'Opéra, et de M. Eugène Saury. violon solo des concerts Lamoureux.

Suite de danses anciennes, passacailles musette (M, Bouserez au piano) Et comme l'aube chasse la nuit. Soir religieux, Lea Bellea Fille» de chez nous (Mme Jane Aida et l'auteur) Elégie, Rondo fsatattque (M. Eugène Saury. et l'auteur). 21 h., entr'acte.

21 h. 10, concert par l'orchestre de danse c Sonora l, sous la direction de M. Fred Hoffmann.

23 h. à 24 h., concert de musique de danae enregistrée.

RADIO-PARIS m. 1). 7 IL 45 et 8 h. 30. réaultats du match de crlckett Angleterre-Australie.

9 h., diffusion du concert donné à la salle de l'ancien Conservatoire le* Béatitudes (César F'ranck).

12 h., Musique populaire française et étrangère x Catalane sur des airs populaires (Büwer) Noce gasconne 'Lacome) Mélodies populaires anglaises Fantaisie de chants nègres (Foulds) Casanova Venise (Plck et Monglagalli) Mn terre celtique (Duhamel): Tableau villageois (Hènri Février) En Languedoc (Déodat de Séverac) Marche belge (Fourdratn) le Rouet de Orand'maman (Qlllet) Dfvertissement la hongroise (Schubert) Valse de t'Empereur (Johann Strauss) Livre d'heures (Granados).

15 h., les Ondes enfantines.

15 h 50. musique de danse En descendant le courant (Guttlnger) la Java des

contre 1.470 ( 5). Charbonnages indécis Courrières, 378 contre 383 (–6) Lens, 486 contre 491 (- 5) Vicoigne, 654 contre 661 (+ 3). Valeurs d'électricité et de produits chimiques bien disposées Diatribution. 2.215 contre 2.200 (+ 15) Compagnie Générale d'Electricité, 2.240 contre 2.230 (-f- 10). Aux Internationales Suez, 17.190 contre 17.200 (-10) Rio Tinto. contre 1.668 (–28) et Royal Dutch, 1.616 contre 1.632 (–16).

Culture de la deuxième séance-

Fermeté de la Royal Dutch et de l'Emprunt Young.

Métropolitain, 1.304 Young, 700 Canadlan Pacific. 365 Central Mining. Rio Tinto, L358 Royal Dutch 1/10, 1.626. MARCHES ETRANGERS

Londres. Le Stock Exchange accuse quelque lourdeur et de nombreux titres s'inscrivent un niveau légèrement inférieur à celui de la veille. C'est le cas, notamment, des pétroles. des cuprifères et d'un certain nombre de mines d'or. Lea tonda anglais sont également dtscutés. Les valeurs industrielles locales offrent une certaine résistance.

Berlin, L'allure est encore hésitante au début de la séance, mais devient beaucoup plus satisfaisante par la suite. Le raffermissement de quelques dirigeantes et la fermeté persistante des rentes produisent une excellente impression. L'ambiance est plus favorable en clôture, et l'on termine aux environs des plus hauts cours.

Il y a 18 mois, alors que pendant la même période l'essence a baissé de plus de 30%.

2° Sur les prix du charbon qui n'ont subi aucune variation pendant la même période, ce qui lui semble anormal étant donné la baisse qui s'est produite sur le marché mondial.

AU SYNDICAT GENERAL

DE L'INDUSTRIE HOTELIERE Le syndicat général de l'industrie hôtelière vient de former ainsi son bureau pour MM. C. Mlcbaut. président H. Dehouve, M. Bec, vice-présidents L. Moreau, trésorier; F. Mollard, secrétaire.

aristos (Leoni) Zizon (Paganetti) Pays d'Hawai (Boland) Aima espanola (Bordetu) Automobile-Marche (Translateur) Folle Chimère (Goury-Gauwln) Muchn Venti (Leoni) American Bar (Folleux) Et Puchero (Leersl) Mimi (Ney-Meilac) Tango de ntinuü (Komjati) A grandes guides (Translateur).

19 h.. En flânant à travers la science M. Georges Colomb traitera le sujet suivant L'esprit d'aaaociation chez loa végétaux.

19 h, 20, causerie agricole Les soins il. donner au cidre », par M. Nottln, ingénieur agronome, professeur à l'Institut agronomique.

20 h. 45, Stenka RaHne (Glazounow). 21 h. 15, Retransmission du concert Touche l'Imprésario (Mozart) Prélude (Rachmantnoff) Menuet (Boccherinl) Pastonale pour clarinette (Busser) Symphonie la Reine (Haydn) Marche italienne Pértlhou) Ballade (Debussy) Farandole de l1 Artésienne (Bizet).

TOCR EIFFEL (1.415 m S). 12 ho 30, orchestre russe. 17 h. 45, Journal part. 19 h. 30, soirée radio-théâtrale Spiritiame pratique, comédie en un acte (Jean Chèvre); Ce qu'ils font de nos femmes, comédie en un acte (Claude Orly) Un mystère sans importance, comédie en un acte (Tristan Bernard).

PAR1S-P. T. T. (447 m.). 8 heures, informations. 12 heures, disques; chronique du tourisme; concert.

13 h. 30, disques.

15 heures. concert pour les malades des hôpitaux.

17 heurea diffusion du concert symphonique Pasdeloup, donné au théltre des Champs-Elysées.

19 heures, Radio-Journal.

19 h. 45. disques.

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leurs diverses 89 Partlcipations financières.. 6.200.OU0 Avances garantis 314.874.175 58 Compte débiteurs par ac-

ceptations 78.499.470 17 Agences hors d'Europe. Comptes d'ordre et divers 303,365.903 26 Immeubles » Fr. 10.148.gB3.217 10

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Bons échéance fixe. 4S.389.SM) » Acceptations 78.5SK.9Ï5 30 Comptes d'ordre et divers SS4.4s3.367 81 Compte des actionnaires.. 29 Réserves 435.896.700 34 Capital ̃100.000.000 > Fr. 10.448.853.2t7 10

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Le 22 janvier, à 14 heures, Havre A.C. contre Red Star Olympique, à Amiens, terrain de l'Amiens A. C.

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DE CROSS-COUNTRY

AU POLYGONE DE V1NCENNES L'Auto fera disputer demain au polygobe de Vincennes ses classiques épreuves de cross-country.

2.370 concurrents sont engagés.

Le matin auront :ien le Critérium des vétérans et le Cross populaire; l'aprèsmidi les épreuves réservées aux « petite gars s et aux champions.

LE CONGRES DE L'U. F. M. L'Union Française de Marche tiendra aujourd'hui et pour la huitième année, son assemblée générale annuelle, k

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A l'ordre du jour les rapports de l'année 1932, élection des quatre membres au comité directeur, questions diverses. Le congrès sera présidé par M. Charles Williams, d'Epinal. La séance commencera à 16 heures. Une réunion du comité directeur est prévue pour le soir. à 21 h. 30.

Un meurtrier recherché

M. Normand, juge d'instruction. vient de lancer un mandat d'amener contre le terrassier Léon-Fernand Grimbert, repris de justice, né le 19 juillet 1906 à Paris, recherché pour un meurtre commis, le 17 septem-' bre 1932. avenue Gallieni. à Bagnolet. Cette nuit-là, à 1 heure du matin. Grimbert se battit à coups de rcvoiver avec deux individus restés in-

connus et il tua un passant, M. Henri Mauzat, qui, sortant d'un débit, regagnait tranquillement son domicile.

L-s recherches pour identifier le criminel ont été fort longues et c'est seutement maintenant que M. Normand pu établir qu'il s'agissait de Grimbert.


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