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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-01-12

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 12 janvier 1933

Description : 1933/01/12 (Numéro 20407).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627606r

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LE PETIT PARISIEN" EN YOUGOSLAVIE Un entretien avec le roi Alexandre

Radiogramme transmis par radio-France Belgrade, 11 janvier.

Du NOTRE ENV0Y4 SPECIAL

Alors, j'ai quitté mes trois fenêtres d'où j'apercevais un palais royal sans roi, un Parlement sans députés, un parc sans promeneurs, et j'ai suivi, dans la ville blanche et la campagne blanche, la route de Dédigné. J'ai franchi l'enceinte des casernes, l'enceinte du fossé, l'enceinte du mur. A la grille et le long de l'allée montante, des sentinelles saluaient. La nuit tombait. Dans le rayon du phare, j'apercevais de grands arbres de Noël poudrés par la vraie neige du ciel. A mi-hauteur de la colline, la maison du maréchal de la cour, par ses larges fenêtres lumineuses, éclairait d'autres arbres, d'autre neige. Enfin, la voiture s'est arrêtée sous un porche à colonnade* néo-byzantin. Deux valets en culotte et deux gardes encadraient l'aide de camp à pantalon rouge, l'épée au côté.

Ce palais sans étage, beaucoup plus vaste qu'il ne m'était apparu d'en bas, est une demeure à la fois coquette et grave, majestueuse, familière, où se succèdent les salons somptueusement intimes.

De: trois minutes en avance sur l'heure, j'attends exactement trois minutes dans la bibliothèque où sont collectionnés les évangiles manuscrits de Byzance. C'est autour de cette longue table à tapis vert que doit se réunir le conseil royal, sous la lumière de ces deux hautes lampes aux abat-jour géographiques, l'un plissé dans une mappemonde et l'autre dans une carte d'Europe. Devant les rayons où appariaissent les dos des belles reliures, voici une réduction de tracteur en bronze, un échantillon de minerai, un modèle de pièce d'artillerie l'agriculture, l'industrie, l'armée. Mais je n'ai pas le temps d'inspecter les lieux. Je traverse d'autres salons. D'autres portes s'ouvrent et se ferment derrière moi. Enfin l'aide de camp qui me précède s'efface devant l'entrée du cabinet de travail royal.

Alexandre I" de Yougoslavie est debout devant son bureau. Je ne l'avais jamais vu en relief et en couleurs. Son image sur l'écran des cinémas ou dans le cadre d'or au inur des antrehambres ministérielles est plus sévère, plus. sèche que le modèle. Elle n'a pas ees cheveux d'argent sur ce visage jeune, ni ces yeux extrêmement mobiles, ni ce sourire un peu sceptique et fatigué. Ce prince paysan et militaire est un descendant de Georges que les Turcs avaient surnommé « Kara x le Noir (le diable), pour la terreur qu'il leur inspirait. Kara Georges n'était lui-même qu'un paysan lors- qu'il prit les armes. Aujourd'hui la dynastie, à peine centenaire, n'est pas usée par les transfusions du Gotha, ses racines sont fraîches sous le tuf du champ neigeux autour de la ferme ancestrale.

N'étaient l'uniforme et la croix de l'Aigle blanc en cravate, mon hôte m'apparaîtrait plutôt comme un c self made man » parvenu au pouvoir ou à la célébrité par son propre génie c'est moins le roi que le dictateur.

Si je ne me surveillais, j'aurais peine à me conformer à quelques usages de cour. Mais nous sommes déjà dans les deux fauteuils auprès du bureau, les cigarettes sont allumées, le roi commence mon interview.

Il est curieux des impressions d'un Français qui respirait hier encore l'atmosphère d'encre fraîche des grands journaux parisiens et il veut regarder dans mes yeux son pays, les événements de son pays. Je m'efforce moi-même de confronter les deux images la Save vue de la Seine et la Save aperçue des jardins de Kalemegdan. Elles ne sont j^as calquées l'une sur l'autre. Mais déjà nous entrons dans le sujet. J'ai été surpris, me dit-il, par tant de bruit autour de quelques incidents banaux, individuels, comme il en survient souvent en tous pays, malgré la prévoyance de l'adminis̃- tration et qui sont d'ordinaire réglés en quelques mots ou conversations de consulats.

J'ai été surpris, mais nullement ému et je ne pense pas qu'un esprit averti aussi bien de ce côté de l'Adriatique que de l'autre ait pu accorder à cette petite affaire un intérêt en proportion de son artificielle sonorité.

Mon hôte parle d'abondance un français pur et nuancé, sans accent, avec des expressions familières. Il ne pèse pas ses mots et paraît plutôt échanger avec moi quelques idées sur un fait d'actualité qu'il pourrait juger objectivement. Je croirais un de mes compatriotes de la « carrière spécialisé dans les affaires de Yougoslavie, qui opposerait sa compétence à mes objections.

J'ai dû prononcer le mot « menace >.

Alexandre I" secoue la cendre de sa cigarette et m'interrompt.

La Yougoslavie n'offre aucune prise à la menace. Son attitude est passive. Nous ne réclamons pas, nous ne demandons rien. Pourquoi voulez-vous qu'on nous menace ? Et sous quel prétexte ?

Les Croates ?.

Mais les Croates de Dalmatie,

comme les autres et comme tous les Yougoslaves, ne demandent rien à l'extérieur.

J'ai dû prononcer, à propos de Trogir, le mot « protestation ». Je ne peux achever ma phrase

On ne proteste pas lorsqu'on n'a rien à revendiquer

Et, sur une dernière objection. Alexandre I" réplique avec un sourire

On ne peut s'en prendre à quelqu'un qui ne bouge pas, qui ne fait geste et ne dit mot. Nos seules initiatives sont amicales nous n'avons jamais perdu et nous ne perdrons jamais l'occasion de saisir la main offerte' ou de tendre cordialement notre main à l'éventuel ami. La. reconnaissante amitié qui nous pousse vers la France a été constatée par un traité, mais il n'a pas tenu à vous ni à nous que ce contrat de sympathie ne fût élargi l'on eût souhaité à Belgrade comme à,Paris que ce contrat fût tripartite.

Deux graves accidents d'aviation

font cinq victimes

Près de Bizerte, un hydravion militaire heurte une f Aaise et s'écrase au sol sur les sept occupant», quàTre- sont tués

Tunis, 11 janvier (dép. Petit Parisien.) tin grave accident d'aviation qui a coûté la vie à quatre personnes s'est produit ce matin aux abords du lac de Ferryville, près de Bizerte.

Un hydravion militaire de la base de Karouba, ayant à son bord sept personnes, revenait d'exécuter des exercices de bombardement lorsque, dans le goulet du lac, il fut pris dans une rafale. Sous la.violence du vent, le pilote ne fut plus maître de l'appareil dont l'une des ailes heurta une falaise et se brisa. La chute, inévitable, se produisit et quand on put dégager les occupants, on constata que quatre d'entre eux avaient cessé de vivre. On retira ensuite un cinquième occupant grièvement blessé et qui fut transporté d'urgence à l'hôpital ainsi, du reste, que les deux autres passagers dont les blessures sont moins graves.

La préfecture maritime- ne communiquera les noms des malheureuses victimes qu'après avoir avisé les familles. On sait seulement que, parmi elles, Hgurent deux officiers et un quartier-maitre.

A Alger, un hydravion postal tombe dans le port le radiotélégraphiste se noie

Alger, 11 janvier (dép. Petit Parisien.) L'hydravion F. A. 1. L. P., assurant le service Alger-Marseille, piloté par l'aviateur Feru, accompagné du mecanicien Deloustal et du radio Laget, a capoté ce matin, à 6 h. 45, dans la baie d'Alger.

Voici, d'après les déclarations du pilote Feru, comment l'accident s'est produit

Je venais de mettre mes moteurs plein gaz. Le vent soufflait violemment trois-quarta arrière, ce qui gênait mon départ, car les plans dteau ne me permettaient pas de me mettre face au vent. Une houle assez forte venait du large. Je lançais mon appareil, lorsqu'une lame Rt décoller l'hydro avant qu'il eût sa vitesse de sustentation. Il retomba juste au moment où une lame plus forte encore le prit par l'avant, donnant un coup de freln formidable. L'appareil piqua du nez. il se brisa en deux à la hauteur du redan. Mon camarade Deloustal et moi pûmes nous dégager et avons été sauvés par la vedette de l'Aéropostale.

La vedette de l'Aéropostale, qui assiste quotidiennent au départ de l'hydravion, se porta aussitôt au secours des aviateurs et réussit à prendre à son bord le pilote Feru et le mécanicien Deloustal. Malheureusement, le radio Laget, pris dans la carlingue, et qui n'avait pu se dégager, fut entrainé avec l'avant de l'appareil.

M. MAC GARRAH A PARIS

M. Mac Garrah, présidait de la Banque des Règlements Internationaux de Bàle. et sa femme. a leur arrivée hier à la gare Saint-Laiaro

Alexandre I" a parlé plus longtemps que ces courtes lignes ne le peuvent indiquer. La suite de notre conversation ne m'appartient pas. Toutefois, de cette seconde partie réservée de notre entretien, comme de la première, il m'est loisible de rapporter une impression

Ce roi en uniforme discute en civil il est très informé au dedans et au dehors du royaume. Son observatoire de Dédigné n'est point, dépourvu de télescopes, grâce auxquels l'horizon n'est plus limité à l'Adriatique ni au sept frontières. De cette altitude, avec ces lentilles, on peut apercevoir la Baltique et d'autres conflits dans le passé, le présent et l'avenir.

Je ne pensais pas que la colline de Dédigné fût aussi haute.

Lorsque j'ai redescendu la pente, dans la nuit et la neige, l'allée du jardin royal m'a paru plus raide qu'en montant et plus glissante. Louis ROUBAUD

Les hommes du jour ARMAND SCHILLER Notre.excellent confrère et ami Armand Schiller, secrétaire général honoraire de la rédaction du Témps, va être promu, par le ministre de l'Intérieur, au grade de commandeur de la Légion d'honneur. Cette cr¥v^Tër"fëc'onrperrse' toute \ar bette carrière* d'un homme de métier et met en vue un modeste. Mais Armand Schiller n'est pas seulement un maître journaliste, qui a donné jadis au Temps le meilleur de luimême il a contribué de tout son pouvoir à l'expansion de la mutualité dans notre profession, où les cigales sont nécessairement plus nombreuses que les fourmis. C'est ainsi qu'il a fondé en 1901 l'Association des secrétaires de rédaction, et par là étabti des liens entre gens qui poursuivaient le même rut, mais ne se connaissaient pas. Il a collaboré aux statuts de la Maison des journalistes il est viceprésident de l'Association des journalistes républicains administrateur de la Caisse générale des retraites de la presse française. On n'en finirait pas s'il fallait énumérer toutes les œuvres auxquelles il a apporté l'aide de ses lumières, de son zèle, de son prosélytisme.

Le Temps n'était pas, il y a cinquante ans, le grand journal parisien qui nous renseigne l'après-midi sur ce qui s'est passé dans le monde entier. Le local du n' 10 de la rue du Faubourg-Montmartre était étriqué à peine y avait-il une pièce où le directeur pouvait s'isoler avec les visiteurs de marque qu'il avait besoin de recevoir l'autre pièce était une soupente, réservée au secrétaire de la rédaction, qui travaillait dans le brouhaha, dans le vacarme des interpellations. Lorsque, en 1881, le journal émigra au 5 du boulevard des Italiens, puis, plus tard, rue des Italiens, le logement fut plus confortable mais, dans la première incarnation, le secrétaire de la rédaction n'était guère secondé il était tout, et ce tout n'était, hélas pas grand'chose Il avait été le premier à avoir une installation téléphonique mais quel pauvre appareil, dont les fils passaient pardessus les toits et reliaient le journal à l'appartement du directeur, Adrien Hébrard. situé rue des Mathurins La consigne du secrétaire de rédaction était de renseigner le patron sur*tous les faits importants qui allaient être publiés. Lorsque, en 1879, arriva la nouvelle de la mort du prince impérial, le jeune secrétaire de rédaction Armand Schiller, débordé, affolé, avait négligé de prévenir qui de droit. Ce fut une belle algarade lorsque Hébrard vint, l'après-midi, prendre possession de son fauteuil directorial Armand Schiller plaida 1 importance de ses fonctions, lourdes pour ses épaules de débutant peu s'en fallut qu'il donnât sa démission la presse y aurait perdu un de ses plus vaillants serviteurs.

Il était entré dans le métier comme apprenti typographe, formé par l'imprimerie paternelle comme étudiant en droit, et enfin comme rédacteur du courrier des théâtres. Il était, en même temps, critique musical de l'Audience, une petite feuille judiciaire, dont les autres collaborateurs étaient Henri Vonoven, Henri Bataille et Grosclaude, journalistes qui ont fait leur chemin depuis.

Quant aux rédacteurs du Temps. c'étaient alors Paul Bourde, Eugène Lautier, Angellier, et d'autres encore que j'oublie. Mais à côté de ces valeurs actives, à côté du Temps qu'on lisait, il y avait ce que j'appellerai le Temps qu'on ne voyait pas, le Temps parlé. C'était le salon politique, que fréquentait l'élite du nouveau régime, le Jockey-Club de la III* République. Combien, autour du tapis vert, entre la fumée des cigares et des cigarettes, ont été échangées d'idées, qui de là ont pris leur vol pour s'amplifier à la tribune de nos Parlements ou prendre corps dans nos cabinets ministériels Ce salon du Temps, c'était aussi le nid où étaient couvés les ministres de demain et plus d'un des causeurs d'alors échangea sa simple chaise de rédacteur contre le fauteuil de l'Excellence. Parmi toutes ces discussions, qu'Adrien Hébrard animait de

Après l'incendie de l' Atlantique » M. LÉOlilÊïïï EXPOSE AUX COMMISSIONS

COMMENT SERA ASSURÉE LA SEMÉ SU9 LES MES M. Léon'Meyer, ministre de la Marine marchande, a été entendu hier par les commissions parlementaires. Le ministre, après avoir indiqué les résultats de l'enquête ouverte à la suite de l'incendie du Georges-Philippar, leur a fait part des premiers résultats auxquels ont permis d'aboutir les constatations faites à propos de l'incendie de l'Atlantique.

Il a fait ensuite connaître les mesures qu'il compte prendre prochainement par décret pour développer la sécurité à bord des navires, notamment la lutte contre l'incendie. A la Chambre, sur la proposition de M. Henri Tasso, la résolution suivante a été votée à l'unanimité.

La commission de la marine marchande s'incline douloureusement devant les victimes de l'incendie de l'Atlantique et adresse à leurs familles ses respectueux sentiments de profonde condoléance.

Elle enregistre- style satisfaction l'hommage rendu par les pouvoirs publics au dévouement, au courage et à l'esprit d'abnégation du bateau sinistré.

Après avoir entendu le ministre de la Marine marchande dans sa communication sur le rapport de la commission d'enquête de l'incendie du Gnorges-Philippar et les premiers résultats de celle préconisée par ses soins sur le sinistre de l'Atlantique, elle décide d'en poursuivre un examen attentif et rigoureux.

La suite à la 5* page où l'on trouvera également le détail des mesures prises par le ministère de la Marine marchande et une expérience démonstrative de M. Otto.

son étincelant esprit qui voyait loin et que Jacques Hébrard soulignait de son bon sens, Armand Schiller avait aussi voix au chapitre et lançait une de ces reparties lumineuses qui résumait le débat. Mais, tout aussitôt, il lui fallait descendre à la composition pour « boucler » le journal et là, cravaté de la ficelle qui servait à auner la longueur de ses articles et de ses dépêches, il ne visait, dans la fièvre du travail, qu'à donner une « Dernière Heure complète..

Car, alors, la « Dernière Heure » du Temps était, pour ainsi dire, l'évangile de toutes les rédactions de Paris et des départements, la loi et les prophètes qui garantissaient la sûreté des dépêches de partout. Le mot d'ordre était Ne rien publier qui ne puisse être rigoureusement contrôlé, » Ce fut aussi la règle que M. Jean Dupuy adopta pour le Petit Parisien et qui a fait la force de notre maison. On voit qu'Armand Schiller avait été à bonne école ceci seul lui eût valu la cravate de commandeur qui lui échoit aujourd'hui. Comment ne l'avait-il pas encore ? Louis Schneider.

Le différend colombo-péruvien II n'est bruit, depuis quelques semaines, que d'un nouveau conflit sud-américain, d'une guerre imminente entre le Pérou et la Colombie, de l'armement en France d'une flottille colombienne qui remonte actuellement l'Amazone et dont l'arrivée devant la ville de Leticia déclencherait les hostilités; de l'envoi, enfln, au secrétaire général de la S. D. N., d'un mémoire qui a été transmis par lui aux membres du conseil et qui attire leur attention sur la gravité de la situation créée par le Pérou. Il y a beaucoup d'exagération dans ces rumeurs. Qu'un différend existe, ce n'est pas douteux, mais il est loin d'avoir le caractère qu'on lui prête et le but du mémoire colombien adressé à Genève est justement de mettre les choses au point.

Albert JULLIEN

(.La suite d la troisième page.)

I Le major général Kralenthal, qui serait nommé attaché militaire d'Allemagne 1 J'aria

Le rajustement budgétaire et financier

M. Henry Chéron a présenté au conseil des ministres un exposé détaillé de ses propositions, qui seront insérées dans le prochain projet de douzième provisoire

Ce projet, pour l'examen duquel M. Paul-Boncour demandera la procédure d'extrême urgence, sera déposé mardi sur le bureau de la Chambre

Le conseil des ministres, qui s'est tenu hier à l'Elysée, sous la présidence de M. Lebrun, s'est ouvert à 10 heures pour se terminer un peu après 13 heures.

M. Henry Chéron a présenté au conseil l'exposé détaillé de ses projets financiers. Il a demandé au gouvernement de se prononcer sur le rétablissement immédiat de l'équilibre budgétaire sans recours à l'emprunt, l'emprunt ne pouvant être admis, dans sa pensée, que comme moyen de consolidation de la dette flottante lorsque l'équilibre aura été rétabli. Le conseil a approuvé à l'unanimité cette proposition.

Puis M. Chéron a demandé au conseil de décider que le déficit budgétaire ayant été déterminé par les experts serait couvert, à concurrence de 5 milliards 326 millions, par des économies, et à concurrence de 5 milliards 423 millions par des aménagements fiscaux. Cette proposition a été également adoptée à l'unanimité. Le conseil a enfin décidé que l'en.semble des propositions du ministre des Finances ainsi approuvé serait inséré dans le prochain projet de douzième provisoire qui sera déposé mardi sur le bureau de la Chambre et pour lequel la procédure d'extrême urgence sera demandée.

QUELQUES INDISCRETIONS SUR LES MESURES PROPOSÉES Fidèle à sa promesse, M. Henry Chéron n'aura, jusqu'à la dernière minute, rien dévoilé de ses projets financiers. Les ministres seuls en ont eu connaissance et c'est seulement mardi, après avoir déposé sur le bureau de la Chambre le trait de~ses décisions, que l'on saura vraiment ce que le gouvernement va demander aux Chambres de voter.

Mais, sans recourir aux indiscrétions, qui ne sont parfois que des erreurs, on peut d'ores et déjà énumérer quelques-unes des mesures qui figureront dans le projet soumis aux Chambres.

Les 5.236 millions d'économies sont évidemment demandés aux parties prenantes du budget fonctionnaires,

MM. Daniélou et Meyer

pensionnés, anciens combattants; mais il serait imprudent d'indiquer les sommes attendues par telle ou telle mesure alors que le conseil des ministres a été seulement saisi de propositions et que la discussion continue entre le gouvernement et les représentants de ceux qui devront, dans ce domaine, consentir des sacrifices.

Quelles sont les mesures proposées ? On parle d'un recul de l'âge auquel peut être touchée l'allocation du combattant, de la revision de certaines pensions, de la suppression de la pension des veuves de guerre remariées, de l'application de l'impôt sur le revenu aux pensions de guerre. Mais, qu'on s'en souvienne, la plupart de ces projets figuraient dans le plan dressé par MM. Palmade et GarmainMartin.

Les 5.453 millions d'impôts nouveaux soulèvent des problèmes autrement compliqués. On se demande comment il sera possible d'appliquer ce nouveau fardeau sur les reins du contribuable qui, déjà, crie grâce et se plaint de la crise. Mais l'art financier ne consiste-t-il pas précisément à savoir choisir, dans le laboratoire de la pharmacopée fiscale, les remèdes les moins amers, et les plus susceptibles d'être avalés par le patient ? Ià encore on prête à M. Chéron bien des idées qui figurent déjà dans le budget déposé par M. Palmade. N'est-ce pas dans ce budget, d'ailleurs imprimé et distribué, que l'on trouve, à la rubrique des aménagements fiscaux, les 300 millions produire par la taxe sur le café, les 800 millions attendus d'un impôt appliqué aux transports sur route ?. Nous croyons savoir, par ailleurs, que toutes les mesures ainsi proposées par le précédent ministère n'ont pas été retenues par le ministre des Finances c'est ainsi qu'on aurait abandonné l'incorporation de la taxe successorale dans l'impôt sur les successions. D'autre part, il aemble peu probable que l'on attende un milliard de la répression des fraudes fiscales, et enfin, ne

MM. Faul-Bonconr et Chéron

serait pas question d'abaisser le degrèvement à la base des impôts sur le revenu. Le minimum non taxable serait toujours de 10.000 francs. On annonçait également une législation nouvelle s'appliquant aux sociétés, et un récent communiqué du ministre des Finances semblait peutêtre annoncer une mesure de cette nature. En réalité, on va seulement donner à l'administration de l'enregistrement les moyens matériels qui lui sont nécessaires pour exercer une surveillance plus complète.

Ce qu'il faut surtout retenir du plan de M. Chéron, déclare-t-on dans les milieux autorisés, c'est qu'il est simple et bien équilibré. On démande autant aux économies qu'aux impôts nouveaux on exclut tout emprunt. Il faut dire aussi que ce projet se tient dans les règles financières les plus strictes. Le projet de canisse des pensions, l'emprunt pour l'outillage national n'étaient, somme toute, et le Petit Parisien l'a déjà exposé, que des expédients adroits, destinés à franchir une mauvaise passe. M. Henry Chéron entend se passer de ces artifices puisqu'aussi bien il déclare vouloir un équilibre budgétaire absolu. L'Etat continuera donc à payer les pensions et il financera de ses deniers les travaux d'outillage.

Dans ses grandes lignes, le projet décide de réduire les dépenses excessives, de supprimer les dégrèvements inutiles de 1930 et d'adopter un certain nombre des taxes qui figuraient dans les projets de MM. GermainMartin et Palmade.

(La suite à Ia deuxième page.) LE CONCOURS BE L'INTERNAT EST ANNULE

M. Daniélou, ministre de la Santé publique, a fait connaître cette décision à la suite du conseil des ministres Le conseil de surveillance de l'Assistance pv6lique sera saisi ce matin de l'arrêté de M. Mourier

M. Daniélou a fait connaître hier matin au conseil des ministres la décision prise, d'accord avec lui, par le directeur de l'Assistance publique à Paris, annulant le concours de l'internat pour les hôpitaux de Paris, à la suite des fraudes qui s'y étaient produites.

Cette décision est conforme aux conclusions de l'enquête si minutieuse et si attentive que M. Mourter, secondé par l'inspecteur général Charles Durand, avait ouverte dès que les fraudes lui avaient été signalées, conclusions que dès vendredi matin nous faisions connaître sous ce titre le concours sera annulé. Nous aurions hésité à nous montrer si affirmatif étant donné, et nous ne l'avons pas caché, que le jugement ainsi rendu et qui, déclarons-le. était déjà à ce moment matérialisé sous la forme d'un arrêté décidant l'annulation, devait être soumis à l'appréciation du ministre de la Santé publique mais les témoins des efforts consciencieux avec lesquels M. Mourier avait poursuivi la solution de ce délicat et angoissant problème eurent raison de notre hésitation.

(La suite à la quatrtème page.) LA « BANDE » FAVERGE DEVANT LES ASSISES (Voir A la sixième page.)

Honoré et Henriette Ladureau

Faverge et Ernest Fourmentin

Marcel Fonrmentia et Jeanne Siraxd

LA MARQUISE DE NEDDE EST A DEMI ASSOMMÉE DANS SON APPARTEMENT PAR SON PETIT-NEVEU Après de calmes dénégations, l'enfant, qui a 15 ans et demi, s'avoue coupable

« Voilà dit-il, j'avais lu Fantômas. J'ai voulu en faire autant, pour voir. » LA VICTIME QUI EST AGEE DE QUATRE-VINGT-DEUX ANS EST DANS UN ETAT GRAVE Un de ces crimes d'enfant qui déconcertent la logique humaine parce qu'elle n'y retrouve aucun des habituels mobiles passion, intérêt, vengeance, alcoolisme ou folie a été commis hier après-midi. Sans doute voudra-t-on, pour l'expliquer, recourir à ces théories de la psychanalyse qui s'efforcent de projeter leur lumière sur le subconscient des enfants. Mais les moralistes aussi auront matière à discuter sur ce drame.

c Au secours

Mme Bellandini, concierge au n° 38 de la rue du Bac, entendait hier, vers 16 h. 30, des appels « au secours! » provenant du palier de l'entresol de l'immeuble.

Elle y monta aussitôt et trouva, la tête ensanglantée, s'appuyant au

La marquise de Nedde

chambranle de la porte de son appartement, la locataire, la marquise de Nedde, âgée de quatre-vingt-deux ans. Vivant seule en ce logis composé de trois pièces donnant sur la rue et d'une cuisine, la vieille dame recourait uniquement aux services d'une femme dé ménage qui,venait chaque matin vaquer aux travaux d'entretien et faire les commissions.

Soutenant l'octogénaire, la concierge la conduisit jusqu'à un fauteuil dans la salle à manger, puis courut aussitôt quérir un médecin voisin, le docteur Ablin, qui vint donner ses soins à la blessée. D'un coup d'oeil, en entrant dans la pièce, le praticien aperçut une flaque de sang devant le buffet, une chaise renversée ayant un pied brisé. « Il y a eu lutte, se dit-il; c'est une agression. Et, jugeant fort grave l'état de la blessée en raison de son grand âge, il envoya demander au commissariat de Saint-Françoisd'Aquin une ambulance pour transporter à l'hôpital une dame qui avait été attaquée chez elle.

« C'est Jacques.» »

Le secrétaire, du commissariat, M. Eaudier, se rendit aussitôt sur les lieux où le commissaire, M. Ventuéjol, le rejoignait peu après. La marquise de Nedde, ranimée par un cordial que lui avait fait prendre le médecin, put alors faire au magistrat le récit de l'agression dont elle avait été victime. C'est Jacques: mon petite-neveu. dit-elle, qui m'a assommée. II était venu, comme il le fait chaque jour, mr voir dans l'après-midi. Je ne sais plus s'il était encore là ou ressorti lorsque j'ai cru entendre du bruit dans la pièce voisine, qui est le salon. J'y suis allée et n'ai rien vu d'insolite. Mais, comme je passais devant le buffet pour venir me rasseoir dans mon fauteuil, j'ai reçu sur le crâne, par derrière, un coup violent, suivi de plusieurs autres. Etant tombée .à terre, à demi étourdie, j'ai vu Jacques se pencher vers moi, me tenant d'une main à la gorge en continuant de me frapper. J'ai perdu conscience un instant, puis, revenant à moi je me suis traînée jusqu'à la porte pour appeler à l'aide.

La grand'mère de l'enfant

Comme la marquise de Nedde achevait ce récit, on sonna à la porte. C'était une cousine de la marquise, Mme de Germent, grand'mère du jeune Jacques. Son émoi de voir sa parente avec un pansement autour de la tête s'accrut d'une douloureuse stupeur lorsqu'elle apprit, de la bouche même de sa parents, quelle effroyable accusation pesait sur son petit-fils. Ce n'est pas possible dit-elle. Je vais aller fe chercher.

Elle s'en fut aussitôt à son domicile, 51, rue de Verneuil, où elle vit avec sa fille, Mme Vaucamps, et le fils de celle-ci, le jeune Jacques, âgé de quinze ans et demi. L'enfant était rentré; elle le ramena aussitôt chez Mme de Nedde qui, entre temps, venait d'être transportée en ambulance automobile à l'hôpital lae'nnec.

Questionné par le commissaire, Jacques un petit blond au visage candide joua le plus complet étonnement.

Je suis venu, dit-il, voir ma tante au début de l'après-midi pour lui porter une bouteille de rhum, ainsi qu'elle m'en avait chargé. 'Mais je suis parti ensuite et je ne sais pas ce qui a pu se passer.

Le magistrat, examinant les vêtements de l'enfant un chandail beige et une culotte de golf grise, lui fit remarquer qu'ils portaient des traces de sang et lui en demanda la provenance.

Je ne sais pas. répondit Jacques. C'est peut-être un passant qui portait quelque quartier de viande et qui m'aura heurté dins la rue.

M. Ventuéjol fit alors ramener l'enfant au commissariat où il avait convoqué, pour l'entendre, la mère du


jeune Jacques. Celle-ci qui ne pou- vait envisager la culpabilité de son fils fournit au magistrat des détails sur leur existence.

-Jacques, dit-elle, est mon fils unique, et c'est moi qui l'élève. Divorcée depuis plusieurs années mon mari est ingénieur en Belgique, je suis dans l'obligation de gagner ma vie comme secrétaire d'un médecin. Mon fils, après avoir fait quelques études dans une école d'agriculture, eet depuis plusieurs mois inoccupé, livré à lui-même. Je lui cherchais un emploi, mais, en ce moment, ce n'est pas aisé à trouver.

Jacques n'est pas un enfant difflcile il est plutôt doux, assez affectueux, aimant la lecture. Je ne puis pas admettre qu'il soit un criminel.

« J'avais lu

Pendant ce temps, le secrétaire Bau·dier et l'inspecteur Baumel avaient repris l'interrogatoire de l'enfant qui, apercevant des journalistes et des photographes en traversant la grande salle du commissariat, avait fondu en larmes.

Il s'était ressaisi par la suite, reprenant ses dénégations tout d'abord. Puis, sans doute encouragé par le ton paternel de l'interrogatoire, il céda enfla et dit

Oui, c'est bien moi.

Amené aussitôt dans le bureau du commissaire qui allait recueillir ses aveux, il déclara, comme soulagé de n'avoir plus à garder son lourd secret: Voilà J'avais lu Fantômas. J'ai voulu en faire autant, pour voir. Et Il narra le drame en ses détails. Il avait porté à Mme de Nedde*! alors qu'elle passait devant le buffet, des coups de chaise si violents qu'un des pieds se brisa. S'emparant ensuite d'un culot d'obus placé sur une étagère, Il avait frappé l'octogénaire avec le lourd morceau d'acier. Puis, laissant sa victime pour morte, il était rentré chez sa mère pour se laver les mains. Mais quel mobile à cette folie de meurtre ? lui demanda le magistrat. Etait-ce pour prendre de l'argent ? Non, dit l'enfant. Je voulais voir. Le petit Jacques a été envoyé au dépôt sous l'inculpation de tentative d'assassinat. A Laënnec, on déclare que l'état de la marquise de Nedde est fort sérieux. On espère pourtant pouvoir la sauver.

LA NEIGE EST TOMBÉE HIER A PARIS

Une période hivernale débute, avec des froids encore peu rigoureux

La neige est tombée hier à Paris, pour la première fois de la saison. La température s'était en effet refroidie assez fortement depuis 48 heures et le thermomètre était descendu d'un maximum de 10 degrés, atteint l'après-midi du ludi 9 janvier, à un minimun de 3» noté le 11 au matin. Le refroidissement est d'ailleurs général sur toute la France et les gelées étaient observéea principalement dans le Centre. On notait 2° à Marseille, Angoulème, Rochefort 3° à Bordeaux, Toulouse et Paris 4" à Bourges et Argentan, et enfln 5" à Rennes. Le temps était moins froid dans l'Est, avec 0° à layon, Dijon, Nancy et assez doux en Bretagne avec 6° à Brest. La situation atmosphérique ne commande pas de grands froids, du moins pour le moment, mais des froids simplement modérés avec alternances d'éclaircies et de chutes de pluie ou de neige par vent oscillant du nord-ouest et nordest. Cette situation est commandée par l'anticyclone du large de l'Irlande (777 mm.) et par des perturbations qui descendent de l'Islande à l'Italie. La période hivernale va donc persister, mais avec des froids encore peu rigoureux.

Un conseiller mimîcïpâl*, M. de Puymaigre,

blessé sur un passage clouté M. de Puymaigre, conseiller municipal, a. été victime hier matin, d'un accident de la circulation. Le conseiller des Invalides voulant, rue du Havre, traverser la. chaussée, s'engagea sur un passage clouté, alors que, malheureusement, l'agent de service venait d'abaisser son bâton, donnant le passage libre aux voitures. Un taxi heurta M. de Puymaigre et le projeta sur la chaussée. Dans sa chute, l'élu de Paris s'est fracturé un genou.

Relevé aussitôt par les témoins de l'accident, M. de Puymaigre a été transporté à la maison de santé des Frères de Saint-Jean-de-Dieu.

La découverte d'un cadavre dans une sablière près de Dijon A la suite de la découverte dans une sablière, près de Dijon, d'un squelette humain et d'une plaque d'identité militaire au nom de M. Narcisse Chauveau, soldat de la classe 1916, du recrutement d'Autun (S.-et·L), M. Simon, commissaire de- police, a reçu la visite de M. Lucien Chauveau, employé de chemin de fer, place du 30-octobre à Dijon. Celui-ci lui a déclaré que ces ossements pouvaient bien être ceux de son cousin germain portant le même nom que celui inscrit sur la plaque originaire de Cussy-en-Morvan (S.-et-L.), arrondissement d'Autun.

M. Narcisse Chauveau aurait disparu pendant la guerre dans dps conditions mal connues. A Cuasy-en-Morvan, seul y demeure encore actuellement, de toute la famille, l'oncle du disparu, M. Chauveau, propriétaire et conseiller municipal. Son père, frère de ce dernier, a depuis longtemps quitté la localité pour aller résider à Petit-Grisy, hameau de Grisy (Seine-et-Marne). Comme on le voit, l'affaire n'a rien perdu de son caractère mystérieux.

28. Feuilleton du Petit Parisien, MADELEINE grand roman inédit

pu JACQUES SOREL

X (suite)

Quadrille-hésitation

C'était pour Fanny-Fanoche comme pour Patrice d'Argences une nuit bien mouvementée qui se préparait. Qu'en sortirait-il ?

Ces gens jouaient avec les catastrophes comme des enfants avec des ionchets.

XI

Christophe manoeuvre

Tandis que les hôtes des c Jardelles » -oulaient dans la direction des ruines d-v Plessis-RG-ceray, Henri de Bonnes et Geneviève se rencontraient une fois de plus, à Asnières, chez Mme Dodeman, une amie de la jeune femme qui était particulièrement compatissante à ce qu'on était convenu d'appeler « son malheur ».

Mme Dodeman, femme d'un soyeux du Sentier, habitait, avenue La Lauzière, en bordure de la tranchée du chemin de fer, une confortable maison où elle se sentait un peu seule dès qu'elle n'y recevait pas la visite de ses connaissances innombrables, et elle s'intéressait beaucoup à Geneviève, de qui le cas lui copyright by Jacques Sorel 1933. Traductjton et reproduction Interdites en tous pays.

LES PROJETS FINANCIERS SUITE DE LA PBEMJÈItE PAGE

Il élève sensiblement les droits d'enregistrement, la taxe de l'impôt sur le revenu, il établit un droit sur les essences. Et, contrairement à ce qui a été dit, le projet ne contient aucune disposition relative à des décrets-lois, dits décrets économiques.

LA DELEGATION DU CARTEL DES SERVICES PUBLICS

A LA PRESIDENCE DU CONSEIL Les membres de la délégation du cartel confédéré des services publics, ayant à leur tête M. Charles Laurent, secrétaire général de la fédération des fonctionnaires ont été reçus hier soir par M. Frot, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil.

L'entretien dura une heure. A 21 heures, les délégués sortirent du cabinet ministériel, mais ils ne crurent pas devoir faire de communiqué au sujet de la conversation qu'ils avaient eue avec le sous-secrétaire d'Etat.

On sait néanmoins que les délégués étaient venus pour protester contre certains détails et chiffres contenus dans le projet gouvernemental et ayant trait notamment à l'augmentation de la retenue pour les retraites et à la diminution des Indemnités.

M. Frot a déclaré qu'il transmettrait cette protestation à M. Paul-Boncour et qu'il insisterait pour que le présisident du Conseil reçoive aujourd'hui jeudi, la délégation du cartel.

LA PROCEDURE

D'EXTREME URGENCE

M. Henry Chéron est venu hier aprèsmidi à la Chambre et il a eu un assez long entretien avec MM. Malvy, président de la commission des finances, et Lamoureux, rapporteur général du budget.

Le ministre a confirmé que le gouve:nement déposerait mardi prochain le second douzième provisoire, dans lequel seront insérées les mesures destinées au redressement financier, et il s'est mis d'accord avec MM. Malvy et Lamoureux sur les moyens à employer pour faire voter ces projets le plus rapidement possible par la procédure d'extrême urgence.

La procédure communément désignée sous le nom de « procédure d'extrème urgence s'appelle officiellement « procédure exceptionnelle pour l'examen et le vote des projets urgents touchant aux intérêts supérieurs de l'Etat Définie dans une résolution spéciale annexée au règlement, après son adoption, par la Chambre, le 20 juillet 1925, elle a été appliquée pour la première fois au vote des projets financiers que déposa, huit jours plus tard, le ministère d'union nationale constitué par M. Raymond Poincaré. Lorsqu'un gouvernement réclame pour un projet le bénéfice de cette procédure, la Chambre est appelée à se prononcer sans discussion sur une telle demande par un vote au scrutin public à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés. Le gouvernement doit avoir prévenu le président de la Chambre du dépôt de son projet de loi vingtquatre heures à l'avance, de façon que le président de la commission compétente puisse être présent au moment où il le dépose.

La Chambre fixe ensuite le délai dans lequel la commission devra rapporter le projet, délai qui ne peut en aucun cas dépasser trois jours francs. Le rapport est distribué d'office et inséré à l'Officiel dans les vingt-quatre heures qui suivent son dépôt. Le débat est inscrit de plein droit en tête de l'ordre du jour du lendemain de la distribution du rapport ou de son insertion à l'Officiel, alors même que la séance devrait tomber un dimanche ou un jour férié. Toutea les autres discussions sont suspendues jusqu'au vote définitif. Dans la discussion, générale, ne\ peut être entendu que le' rapporteur de- la commission, un orateur désigné par la minorité de cellerciv ou, à défaut de cette désignation,- le premier orateur inscrit contre la texte- rapporté. L'intervention du gouvernement fait obstacle à la clôture, mais il n'ouvre le droit de réponse qu'au profit du rapporteur, du président de la. commission et d'un orateur.

Sur chaque amendement, ne peuvent être entendus que le gouvernement, le président de la commission, le rapporteur et l'un des signataires de l'amendement. L'auteur de ce dernier ou l'un des députés qui l'ont signé doit avoir la parole le dernier. Les amendements déjà acceptés par la commission ne peuvent être développés en séance, à moins que le rejet n'en soit demandé. Les orateurs disposent de quinze minutes chacun.

Sur chaque article, il ne peut être entendu, en dehors du président de la commission et du rapporteur, qu'un seul orateur désigné par la minorité ou, à son défaut, un seul orateur inscrit contre le projet.

Enfin, il ne peut être présenté de considérations générales sur l'ensemble. Toutefois, il résulte de la jurisprudence que des explications de vote sont admises lorsqu'une demande de scrutin public est déposée. Ces explications, comme dans la procédure ordinaire, ne doivent pas durer plus.de cinq minutes. LA RÉDUCTION DES IMPOTS SUR LES CHEMINS DE FER On sait que l'impôt portant sur le tarif voyageurs avait été fixé à 32,5 et celui du tarif marchandises à 10% lors du redressement financier de 1926. En raison de la situation financière déficitaire des réseaux, le conseil supérieur des chemins de fer avait émis un avis favorable à la diminution de ces impôts. Cédant à cette considération, le rapport de M. Fournier conclut à une réduction correspondant à 23 environ. Le produit de l'impôt prélevé sur les différents tarifs se chiffrant, au cours de l'exercice de

apparaissait comme follement romanesque.

Jeune et jolie, elle était adorée de son mari, ce qui la rendait tendre pour celles de ses amies qui avaient des peines de coeur.

En amour, elle affichait une grande largeur de principes.

Initiée fort avant dans les secrets de Geneviève, elle ne comprenait pas comment celle-ci, ayant reconquis sa liberté, pouvait continuer de se refuser à celui pour qui elle était tout.

Ah bien disait-elle, c'est moi qui ne m'embarrasserais pas de tant d'histoires Une séparation de corps, d'abord, ce n'est pas une solution. Un bon divorce, il n'y a que cela de vrai. Ensuite, on épouse l'homme de son choix.

En attendant, depuis que Geneviève était rentrée du Tréport, lorsqu'elle recevait les deux amoureux, elle les laissait généreusement seul à seule sous le premier prétexte venu.

Ces pauvres enfants, ils n'ont que faire de moi assurément.

Générosité Inutile, Geneviève ne voulait pas faillir et Henri la respectait, parce qu'au fond, il ne voulait que ce qu'elle voulait.

C'est ainsi que, cette après-midi-là. dans le petit salon de leur parfaite amie, ils étaient en tête à tête, la jeune femme assise. Henri à ses pieds sur des coussins.

Depuis Boursières, Geneviève était bien changée. Délivrée de la contrainte sous laquelle l'écrasait Christophe, elle était redevenue jeune et gaie. Elle ne tremblait plus. Elle avait perdu cet air dolent et abandonné qui la faisait ressembler à une martyre promise, pour la minute d'après, au dernier supplice.

Ses doux yeux, qui ne connaissaient plus les larmes, brillaient de cette joie pure que donne la conscience d'un

1931-1932, à environ 2 milliards, M. Henry Chéron, ministre des Finances, d'accord avec M. Bonnet, mini3tre des Travaux publics, a envisagé, dans l'établissement du budget et de l'exercice 1933, une moins-value de 500 millions.

Cette première décision rentre dans le cadre du projet de réorganisation financière des réseaux. Son application n'aura d'ailleurs pas pour résultat de diminuer les tarifs en vigueur, mais de faciliter le rétablissement de l'équilibre budgétaire des compagnies ferroviaires en réduisant le déficit de leur exploitation qui s'accroît quotidiennement.

LES FONCTIONNAIRES

ET LES PROJETS FINANCIERS DU GOUVERNEMENT

La commission exécutive de la Fédération confédérée des P. T. T. s'est réunie pour approuver et préparer la convocation du conseil national fédéral de dimanche prochain.

Elle a tenu, par la même occasion, à renouveler ses décisions antérieures touchant la défense des droits acquis tant en ce qui concerne les traitements que les Indemnités. Elle a aussi rappelé que l'organisation syndicale a, depuis plusieurs années, exprimé, diffusé; soutenu des propositions tendant à mettre la plus grande clarté et la plus rationnelle méthode dans la gestion des services des P. T. T. Elle se plaint aussi que le dernier de ses travaux dans cet ordre d'idées, un rapport sur le régime financier des P. T. T., qui a été l'objet d'une large diffusion, n'ait pas été écouté comme Il le méritait par l'opinion publique et les milieux parlementaires. Elle formule le regret qu'il en ait été ainsi et souligne qu'elle a le droit de rappeler qu'en toute circonstance elle a préconisé et défendu les plus saines méthodes budgétaires en ce qui concerne l'administration des P. T. T.

LA CONFEDERATION NATIONALE DES ANCIENS COMBATTANTS ET LES PROJETS FINANCIERS Le bureau de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre met en garde les anciens combattants contre les communiqués ou informations parus dans la presse et relatifs aux négociations actuellement engagées avec les pou- voirs publics.

Fidèle à la doctrine qui lui a été fixée par le conseil national du 27 novembre sur le maintien des droits acquis, le bureau tient à rappeler qu'il ne s'écarte pas de la ligne de conduite qui lui a été ainsi tracée.

Un conseil d'administration a été convoqué d'urgence pour être mis au courant des négociations et prendre les décisions qui s'imposent.

Privé d'un héritage

qui devait le faire millionnaire un quartier-maître volait Toulon, 11 janvier (dép. P. P.) Il y a quelques mois, un jeune quartier-maître du sous-marin Requin, Henri Picquard, appartenant à une excellente famille apparentée à un ambassadeur de France, faisait la rencontre à Paris, au cours d'une permission, de Mlle Angeran qu'il épousa contre la volonté de sa famille. La jeune femme devait recueillir d'un ancien ami une succession de près de 2 miUions, mais, lorsque le testament fut ouvert, la sa femme eut la regrettable suTprise d'apprendre qu'à con lit de mort .le vieil ami avait testé en faveur des siens, auxquels il avait. laissé sa fortune. Le ménage, privé de ressources de la famille, commit des • indéli- catesaea, Le quartier-maître vola même les portefeuilles de plusieurs de ses camarades, débits qui l'ont aïnené devant Te conseil de guerre maritime de Toulon ,qui, a condamné Picquard à six mois de prison.

Un cordonnier de Belfort tue sa maitresae et se suicide Belfort, 11 janv. (dép. Petit Parisien) Hier, vers 19 heures, Xavier Heissler, trente et un ans, cordonnier, a tué à son domicile. 1, rue Nicolas-Simon, sa maîtresse, Marthe Bernert, vingtdeux ans, journalière, demeurant 15, rue d'Alger, d'une balle de revolver dans la tête. Il s'est ensuite suicidé d'une balle au cœur.

L'auteur du crime de Benrry est recherché dans la direction de Paris Béthune, 11 janvier (dép. Petit Paris.) Aujourd'hui encore les policiers ont continué à rechercher l'assassin de Mme veuve Dubois-Facon, de Beuvry. A 17 heures, une personne autorisée nous a déclaré qu'une piste très sérieuse était suivie. De très graves soupçons pèsent sur un repris de justice ayant résidé à Béthune et qui a disparu depuis dimanche. On le croit parti en direction de Paris.

Un conseiller municipal de Nantes eat condamné pour détournements Nantes, 11 janvier (dép. Petit Parisien.) Entré comme « commis dans un grand magasin de Nantes, William Climot, quarante-six ans, était devenu chef du personnel féminin. Chargé de payer ses employées, il en avait profité pour détourner sur leurs salaires une somme de 18.000 francs. Climot, dont les Indélicatesses furent constatées au lendemain de sa mise à la retraite, a été condamné par défaut par le tribunal correctionnel à un an de prison et à la restitution des sommes détournées. Il était conseiller municipal de Nantes.

strict devoir jusqu'au bout suivi. Par contre, jamais Henri n'était apparu plus sombre et plus fatal.

Il ne se faisait point, lui, à cette situation absurde qu'était celle de Geneviève et, d'ailleurs, d'autres Inquiétudes le travaillaient, sur lesquelles Il s'expliquait précisément en ce moment. Votre mari nous fait suivre, et ce n'est pas d'aujourd'hui que je le remarque, disait-il. Quel est son but, puisque, pas plus que vous, il ne veut d'un divorce ? C'est ce que je ne comprends pas.

D'une main Sne et pâle, Geneviève caressa la tête d'Henri.

Qu'importe cela, puisque noua ne faisons pas de mal.

Vous ne comprenez pas, ma chérie, que cet homme, qui ne fait rien sans raison, ne peut pas ne pas avoir un objectif, en nous faisant espionner comme il le fait, et que ce qui me tourmente pour vous, c'est, cet objectif, de ne pas le deviner ?

Geneviève eut un doux sourire. Ne vous alarmez pas ainsi à mon sujet, cher Henri. D'ailleurs, est-il bien sûr que nous sommes épiéa ? Pour ce qui est de moi, je ne me suis encore aperçue de rien. Mais en admettant que vous ayez raison, que pouvons-nous craindre ? Est-ce que je ne suis pas sous la protection de mes grands parents et surtout sous celle de mon oncle Richard, qui tient mon mari en bride ? Tenez, ce matin, j'al justement eu une lettre de Madeleine qui me dit, entre autres choses, que notre oncle s'intéresse toujours à vous comme à moi. et qu'il vous recommande bien de l'avertir si jamais monsieur Marcoux prononçait un retour offensif contre celle qui fut sa femme. Vous voyez qu'il ne nous oublie paa, lui, tandis qu'il se plaint que vous le délaissez, vous. C'est vrai, que voua ne lui écrivez jamais ?

Déclarations

de M. Antonetti

gouverneur général de l'AJE. F.

Bordeaux, 11 janvier (dép. Havaa.) Le gouverneur général Antonettl, qui s'était embarqué à Pointe-Noire le 21 décembre dernier pour rentrer en France, est arrivé Bordeaux ce matin à bord du paquebot Asie, des Chargeurs Réunis.

Interviewé par le représentant de l'agence Havas sur la situation générale en Afrique-Equatoriale Française, M. Antonetti a bien voulu lui faire les déclarations suivantes

L'A.-E. F., évidemment atteinte comme toutes les colonies. fait face à la crise dans des conditions en somme acceptables. Dans le domaine économique, l'activité de la colonie ne s'est pas ralentie. r~

En 1932, le mouvement commercial a atteint, pour le premier semestre, 195.000 tonnes d'une valeur de 182 millions de francs, en légère augmentation sur !e chiffre correspondant de l'année précédente. Les importations et les exportations se maintiennent, sauf en ce qui concerne l'yokoume du Gabon, dont la sortie a dû. être contingentée pour empêcher l'effondrement des cours.

L'A.-E. F. a cherché dans des cultures nouvelles des ressources qui compensent celles qu'elle a perdues depuis l'effondrement des cours du caoutchouc et la mévente de l'ivoire. Des milliers de caféiers ont été plantés au MoyenCongo et en Oubangui-Chari.

La culture du coton en vue de l'exportation, introduite depuis cinq ans en Oubangui-Chari, commence à arriver en rendement. La production du coton brut, qui était de 683 tonnes en 1929. a atteint 4.000 tonnes à la fin de la dernière campagne. Malheureusement, noua dit M. Antonetti, pour une même somme de travail, les indigènes ne perçoivent, du fait des matières premières, qu'une rémunération beaucoup moins forte qu'autrefois. Touchant l'utilisation des ressources du sous-sol, les exportations d'or de l'Oubangui-Chari ont dépassé 350 kilogrammes en 1932. On a également commencé à en exporter du Moyen-Congo. Enfin, les recherches de pétrole entreprises depuis trois ans, en collaboration avec l'Office national des combustibles liquides, ont permis de décéler, dans la région de Pointe-Noire, du Kouilou et de Fernan-Vaz, l'existence de rochesmères et la présence en surface et en profondeur de roches-magasins. Des sondages seront entrepris dans le courant de 1933. A une question posée par le représentant de l'agence Havas au sujet du chemin de fer Congo-Océan; M. Antonetti nous dit La mise en service du chemin de fer peut, d'ores et déjà, être escomptée pour novembre 1933. Les travaux sont attaqués et conduits à une cadence rapide. Une liaison rail-autorail fonctionne depuis avril 1932 entre Brazzaville et Pointe-Noire. Elle permet d'aller en trente-six heures du Congo à l'Océan, et recueille un trafic de passagers et marchandises sans cesse croissant. Le transfert à Pointe-Noire du terminus de la ligne des paquebots va, d'ailleurs, intervenir incessamment. Pendant son séjour en France, M. le gouverneur général de l'A.-E, F. se propose d'obtenir les crédits nécessaires à l'achèvement du chemin de fer. Il demandera aussi les moyens financiers indispensables pour assurer l'équipement d'une colonie immense où la distance constitue encore le principal handicap à vaincre.

Plusieurs personnalités étaient venues saduer M. Antonetti à son arrivée à Bordeaux, parmi lesquelles M. Sudner, directeur du service colonial, à Bordeaux M. Sallès, secrétaire général du port autonome.

peur* Le groupe parlementaire radical élit aujourd'hui son bureau Le bureau du parti radical et radical socialiste s'est réuni hier, à 17 heures, rue de Valois, sous la présidence de M. Edouard Herriot. La réunion a été très courte, et nul débat sur l'unité de vote du groupe parlementaire n'a été soulevé.

Toutefois, il n'çst pas impossible qu'une discussion s'engage à ce sujet à la séance plénière que tiendra, mercredi prochain, le comité exécutif, séance dont l'ordre du jour comportera, par ailleurs, une allocution du président Herriot et une étude des problèmes économiques.

Ajoutons que le groupe parlementaire doit se réunir aujourd'hui, au Palais-Bourbon, en vue du renouvellement de son bureau. On sait qu'actuellement le président du groupe est M. François-Albert. De nombreux députés valoisiens ont insisté et insisteront sans doute ce matin encore pour que M. Edouard Herriot revienne sur sa décision de ne pas poser sa candidature.

A LA CONFERENCE DU TOURISME Nice. 11 janvier (dép. Havas) La conférence du tourisme, sous la présidence de M. Fougère, ancien député, président de l'Association nationale d'extension économique, s'est surtout occupée des questions douanières et des travaux publics. M. A. Daudet, directeur de l'Association nationale d'extension économique, a fait un exposé de la situation européenne tant au point de vue des échanges que des barrières douanières. De la discussion se dégageait cette nécessité pour le tourisme d'apporter le minimum d'entravers aux voyages. Il a été examiné également la question des auto-routes et des travaux publics sur un plan de réorganisation de l'Europe.

Henri soupira.

Que voudriez-vous que je lui dise ? J'ai pour lui une profonde affection, Il m'est un ami très cher, jamais je n'oublierai que c'est grâce à lui que ce tigre au est votre mari a été muselé, mais, encore une fois, pourquoi voudrait-il que je lui écrive ? Que lui raconterai-je qu'il ne sache aussi bien que moi ?

Geneviève fit, sérieusement

Mats, par exemple, que vous êtes enfin heureux.

Le jeune homme Ht un sursaut. Assurément non, je ne lui ferai jamais ce mensonge-là s'exclama-t-il. Comment, ce mensonge-là? Vous n'êtes pas heureux ? Que vous manquet-il donc pour l'être ?

Vous, renvoya nettement Henri. Un peu de mélancolie voila le fin visage de Geneviève.

Il était entendu que nous ne reparlerions jamais de ces choses, ditelle. Est-ce que l'on ne peut s'aimer sans être amants ? Est-ce que je ne vous aime pas du plus beau de mon coeur ? Est-ce que toutes mes pensées ne sont pas qu'à vous et ne le savezvous pas ? Ne me voyez-vous pas ici deux fois par semaine pour le moins et, dans cette heure que nous passons ensemble, ne s'échange-t-il pas entre nous une éternité de sentiments ? Ne nous voyons-nous pis ailleurs encore et presque journellement ? Quel autre bonheur ambitionnez-vous donc ? Pensez-vous donc, mon Henri chéri, qu'il soit absolument nécessaire pour votre félicité que je devienne adultère et perde, en même temps que l'estime de moi-même, la pureté idéale de cette tendresse que je vous ai vouée ?. Le jeune homme secoua la tête. Chéris. dit-il, vous entendez être aimée comme une sainte.

Eh bien ?“.

Et je ne suis pu un saint

M. André Baudet nous parle du premier train-exposition qui va parcourir le Midi Ancien président de la chambre de commerce de Paris, M. André Baudet vient, depuis le 1" janvier, de succéder à M. René Duchemin comme président du conseil d'administration du 6foniteur officiel du eommerce et de l'industrie. C'est en cette qualité qu'il nous parla de la manifestation économique mise sur pied par cette revue, qui constitue, en somme, après leJournai officiel, le second organe de la République. Il s'agit des trains-expo- sitiona », dont le premier quittera Bordeaux dans moins de trois semaines pour un voyage dans le Midi, trois autres trains devant, par la suite, parcourir les autres régions de la France. Il nous a paru, a-t-il déclaré, qu'en ce début d'année où semble se constater une légère reprise des affaires. le moment était bien choisi pour encourager ce mouvement. Les exportations, certes, sont de plus en plus ralenties c'est une raison de plus pour tenter de donner plus d'activité au commerce intérieur et nous avons l'impression disons même la conviction que les trains-expositions rempliront parfaitement ce rôle.

Il ne s'agit pas disons-le tout de suite de lancer à travers la France une sorte de magasins roulants qui vendraient directement leurs produits aux consommateurs. Une telle conception irait à l'encontre du but pour- suivi, car elle concurrencerait en chaque ville le commerce local et viendrait réduire encore son chiffre d'affaires.

Nos trains-expositions seront, plus exactement, une « foire s'adressant aux commerçants en leur présentant des échantillons d'après lesquels ils peuvent traiter pour leurs commandes. Mais ces trains auront, en outre, l'avantage de faire défiler les mêmes articles sous les yeux des visiteurs et de susciter ainsi, dans le public, une clientèle éventuelle pour les commerçants locaux qui auront conclu des marchés.

Chaque train comprendra dix-huit wagons, loués à la Compagnie des Wagons-Lits et transformés intérieurement en stands. Si bien que les visiteurs pourront défiler d'un bout à l'autre du train sans quitter les voitures. Le premier train sera Inauguré le 25 pu le 26 janvier par le ministre de Commerce. Il pourra être visité, le même jour, en gare d'Orsay, d'où il partira, le soir, pour Bordeaux, début de sa randonnée qui est ainsi fixée Bordeaux, Toulouse, Albi, Nîmes, Valence, Nice, Toulon, Marseille, Arles, Narbonne, Perpignan, Tarbes, Pau, Bayonne, Arcachon et retour à Bordeaux.

Les trains B, C et D, qui seront organisés ensuite au cours de l'année, parcourront respectivement la région du Nord, celle de l'Ouest, celle de l'Est et l' Alsace-Lorraine. Chaque train séjournera un jour dans chaque ville et les localités d'importance moyenne ne seront pas négligées, puisque chaque tournée durera de un à deux mois. Nous avons l'espoir de déclencher ainsi, sur l'ensemble du territoire, un mouvement d'affaires fort intéressant. Les commerçants et industriels l'ont si bien compris avec nous que des deman- des d'inscriptions pour les trains ultérieurs nous sont déjà parvenues. Puisse notre premier train-exposition être le début d'un grand essor pour la reprise de notre marché national

Une réunion

de la fédération républicaine de la Seine

Nombreuse assemblée hier soir à la salle WagTam où la Fédération républicaine de la Seine avait organisé une réunion de propagande afin d'exposer « les problèmes angoissants d'a l'heure. M. Bellet, ancien député, prénldoflf de la Fédération de la Seine, présidait. entouré de parlementaires et de conseillers municipaux, de Parje. Après une brève allocution résumant les fn'entions des organisateurs de la manifestation. M. Bellet donna la parole à M. Joseph Denais, député de Paris, qui s'attacha surtout à l'exposé de notre situation financière, non sans critiquer, avec verve et avec éloquence, l'œuvre de la majorité issue des élections de mai 1932, ni sans ménager parfois l'ancienne majorité nationale avec laquelle les élus de la Fédération républicaine ne furent pas toujours d'accord.

M. Joseph Denais fit également le procès des ministères Herriot et Patul-Boncour et termina en démontrant la nécessité de protéger tout spécialement les classes moyennes.

Ces classes moyennes, dit-il, sont odieuses aux partis de bouleversement social, car elles constituent la barrière la plus solide contre les entreprises de subversion. N'est-ce pas contre elles que se sont employés, en Allemagne, les soclaldémocrates pendant tout le temps qu'ils furent les mattres de la politique du Reich? Et ne sont-ils pas dans une large mesure parvenus à leurs fins puisque les revenus de l'épargne qui, 8n 1919, comptaient encore pour 13 de la richesse totale de l'Allemagne, étaient tombés à 3 dix ane après ?

Pour empêcher cet effondrement en France, M. Joseph Denais. dont le discours avait été très applaudi, préconisa « l'union nationale nécessaire au redressement du pays

Avec non moins de force et surtout d'ironie, M. Henriot, député de la Gironde, évoqua les opérations qui ont marqué la législature fa « spoliation des rentiers le « pse«do scandale » financier, l'empnmt autrichien et surtout le c geste de libération à l'égard de l'Amérique. Son succès fut aussi très vit.

Enfin, M. Louis MaMn, ancien ministre. président de la Fédération républicaine de France, s'attacha aux questions de politique étrangère et exposa les grandes lignes de la doctrine de son parti respect des traités, conclusion d'alliances organisées, resserrement de l'entente avec les alliés, réalisation de relations internationales solides et fondées sur des avantages réciproques, traités commerciaux préférentiels, propagande française à l'étranger, augmentation de nos forces pour la défense de nos frontières, notre armée et notre marine, concorde sociale et politique de tous les Français face aux menaces de l'extérieur.

Un ban chaleureux fut battu en l'honneur de M. Louis Marin et la séance fut levée à 23 h. 45 sans le moindre incident.

Cest vrai, vous êtes un homme très méchant, et qui me fait beaucoup de peine. Trois années, j'aurai vécu dans les larmes et dans l'angoisse, sans aucunes nouvelles de vous, à me demander si je vous reverrais jamais, vous pour qui mon coeur battait uniquement. puis, tout à coup, je vous aurai retrouvé et, presque dans le même temps, je me serai vue délivrée du bourreau qui m'opprimait si cruellement. Vous ayant retrouvé, je ne vous aurai pas reperdu, j'aurai pu vous garder près de moi, bonheur magnifique jamais espéré, même en rêve, et vous, au lieu d'être, comme je le suis, éperdu de reconnaissance envers un destin si éclatant, vous ne chercheriez qu'à rouvrir la source des pleurs que je croyais à jamais tarie ?. Oh méchant. méchant. méchant. Et comme, sur ces derniers mots, la voix de Geneviève se brisait, Henri se mit à ses genoux, lui saisit les mains. s'en couvrit les yeux, murmura Pardon. pardon. pardon.

La jeune femme fit un long soupir. Vous revenez trop souvent sur ce sujet, Henri chéri. Vous y reviendrez demain.

Vous vous trompez, Geneviève, je n'y reviendrai plus jamais, assura Henri d'un ton farouche. Je ne sais pas vous aimer, je m'en aperçois un peu plus chaque jour, mais ce n'est pas ma faute. Si je vous aimais moins, je vous aimerais mieux. Dorénavant, en silence, je me contenterai de souhaiter la mort de votre mari, qui, seule, peut apporter une solution à ma situation sans issue. Mais la jeune femme, effrayée Ne souhaitez jamais, raen tendre Henri, la mort à personne, le conjurat-elle; c'est souhait qui se retourne trop souvent contre celui qui le forme. Et que daviendrale-je si le ne vous avais plus

Le jeune homme eut sur les terrée

Nos ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'Association des A. E. du prytanée militaire de la Flèche.

Sénat. séance à 15 h. (élection du bureau). Chambre des députés, séance à 15 h. (installation du bureau).

Expositions Salon de l'école française, Grand Palais. Touristique des chemins de fer, gare Saint-Lazare (salle des pas perdus). Les sports d'hiver dans les Vosges (grandes lignes, gare de Est),

Réunions d'anciens combattants 91-. 291- R. I. et 45' R. I. T., 20 h. 30, restaurant Duvat, place du Havre. R. I., 20 h. 30, 27, rue du 4-Septembre.

Réunions L'Art et la Vie. visite de la bibliothèque de l'Opéra. Association des compta bled de la Seine, 20 h., Sorbonne. Club du Faubourg, 20 h. 30, 8, rue Danton. Association philomathique, 20 h. 45, mairie du X». Société végétarienne, 20 h. 30, mairie du VI'. Centre d'amitié internationale, 20 h. 45. Sorbonne.

Cours et conférence» M. Charles Jacob < Les charbons d'Indochine 17 h. 30. Muséum. M. Louis Madeltn « Le Français colonisateur », 20 h. 45. 61, rite Madame. M. Maklakoft « La vie de Tolstoï », 20 h. 30. 19, rue d'Aasaj. M. Marcel Durand « Bilans de crime 20 h. 30, Sorbonne.

Courses à Vincennea à 13 h.'

M. Albert Lebrun a reçu M. Fernand Bouisson, qui est venu lui rendre visite à l'occasion de sa réélection à la présidence de la Chambre.

D'autre part, le Président de la République a reçu les professeurs Pinard et Cunéo, le docteur Well-Hallé, président de l'Union des sociétés de gymnastique de France; le directeur du théâtre national de l'Odéon, la directrice des archives photographiques des Beaux-Arts.

Samedi matin 14 janvier, à 10 heures, aura lieu dans la cour d'honneur du ministère de la Marine une prise d'armes au cours de laquelle le viceamiral Durand-Viel, chef d'état-major général de la marine, procédera à une remise de décorations.

Nous apprenons le décès de Mme Vincent Isola, femme du directeur des théâtres Sarah-Bernhardt et Mogador, décédée hier soir, à 9 heures, a son domicile à Paris.

Au musée de l'Orangerie des Tuileries, le samedi 14 janvier, l'exposition des souvenirs du roi de Rome sera, pour la journée et exceptionnement, ouverte gratuitement au public qui pourra y accéder de 10 heures à 18 heures sans interruption.

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une réplique amère qu'il retint et un long silence suivit.

Geneviève s'était penchée sur lui, lui avait mis un long baiser au front. A présent, un peu triste, elle le considérait, qui songeait désespérément. Ah pourquoi ne se contentait-il pas, comme elle s'en contentait, du bonheur de se voir et de savoir que leurs âmes étaient l'une à l'autre, Indissolublement, pourquoi ?. L'union des cœurs ne peutelle donc suffire à l'enchantement des hommes ? Faut-il donc que chez eux, toujours, leur désir aille à ce qu'il y a de moins noble dans l'amour ? Mais un sourire d'in6nie tendresse vint éclairer les traits de Geneviève. La sagesse viendrait à Henri, avec le temps. Aujourd'hui, il la pressait déjà moins fougueusement que naguère. Et lorsqu'il serait tout à fait sage, ils seraient tout à fait heureux.

Tout à fait sage ?

Henri ne pensait guère à le devenir. Il ne pensait qu'à cette disparition de Christophe Marcoux, laquelle pouvait seule apporter, ainsi qu'il le disait, une solution à une situation sans Issue. Mais quelle apparence que Christophe Marcoux. dans la force de 1'Age et d'une santé florissante, se décidât de sol-même à lui céder là place, du jour au lendemain

Le tuer ? Cette horrible tentation avait bien souvent effleuré Henri dans cette haine sans merci qu'il portait à celui qui avait été le bourreau de la plus douce des femmes. Mais, outre que Henri n'était guère l'homme d'un crime froidement concerté, en quoi en eût été avancée cette solution dont il était en peine?

Même assuré de l'Impunité, eût-il été possible au meurtrier de Christophe d'aspirer à la main de sa veuve ? Un duel heureux pour Henri n'eût pea mieux arrangé les choses, le duel

Programme des spectacles Opéra, relâche.

Comédie-Française, 2 h., les Précieuses ridicules, Monsieur de Pourceaugnac 8 h. 15, le Sicilien, Monsieur de Pourceaugnac. Opén-Comtqne, 8 h. 30. Mireille.

Odéon, 2 15 le Jeu de l'amour et du hasard* iea Fourberies de Scapin 8 h. 30, le Bonheur du jour.

Th. Populaire (Trocadéro), 2 h.,Cinna. Gaité-Lyrique, 2 45, 8 45, Pays du sourire. Trianon-Lyrique, 2 h. 30, Carabas et Cle 8 h. 30, Chanson d'amour.

Chitelet, 2 30, 8 30. Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, 2 h., Aurélie.

P.-St-Martin. 2 15,8 15. Cyrano de Bergerac Théâtre de Paris, relâche.

Gymnase, 2 h. 8 h. Félix.

Sarah-Bernh.. 2 30,9 h..Mon bébé(M.Dearly) Mogador, 2 30. Aub. du Cheval-Blanc. RenaJss., 9, gén. le Désir, de M. Ch. Miré. Ambigu, 2 h. 40. 8 h. 40. Topaze.

Palais-Boyal, 3 h., 8 45, la Maison d'en fac Antoine, 2 15, le Malade imag., les Plaid. Bouffe»- Parisiens, 8 45, Soir de réveillon. Michodière, 2 h. 9 h., la Fleur des pois. Athénée, relâche

Madeleine, relâche.

Ambassadeurs, 9 h. 30, le Cercle.

Srala, 8 45, Boby-Chéri (Burnler, N. Myral) Folien-Wagram, relâche.

Saint-George', 9 h., Trois et une.

Nouveautés, 3, 9 h.. Jeanne (orch. Il 35 fr.) Com. Champs-Elysées, 9 h., la Margrave. Grand-Guijrnol, 9 h., la Prison du vice. Daunou, 8 h. 45, Azor.

Michel. 9 h.. Valentin le Désossé.

Poilnlère, 9 h., c 5 à 7 » (comédie). Capucines, 9 h., le Progrès s'amuse. Arts, 8 h. 45. Trop vrai pour être beau. Montparnasse, 9 h., Comme tu me veux. Atelier, 9 h., la Paix.

Studio d' Ch.-Plys., 9 h., le Vto! de Lucrèce Mathurins, 9 h.. Prenez garde a la peinture Studio de Paris, relâche.

Mont. de la Chans, 9 30. Au pays du aoleil. Comœdl», 9 h., 100.000 francs ou ta femme. Clnny, 9 h., Ces dames aux chap. verte. Albert-l-, 9 h..Doyen dea enfants de choeur Déjaxet, 8 h. 45. Joseph est un cochon. Moncey, la Tosca (Pablo Mane).

Zénith, revue russe Carrousel.

Gobelins, 8 Rip (Aveniers, Daubray). MUSIC-HALLS

Fol.-Berg., 8 h. 30, Revue d'amour (Dréan). Cas. de Paris, 8 30, Joie de Paris (J. Baker). Empire, 2 h. 30, 8 h. 30. Damia.

Alhambra, 3, 9 h., Marcelle Chantal, 10 att. Dlx-Heures, Martini, J. Rieux. L. Hégoburu. Deux-Anes, 9 h., A la Poulbot.

EmbiBsy, 10 h.. Gauty. Darthez. Dehelly. I.une-Kousse, 9 h.. Pays du fou rire (Dorin). P»villon-Mu»lc-H«U, Sarthel.

Bobinn-M.-H., Lys Gauty et 15 attractions. Européen, m., s.. Georglus (son th. chant.). Gsumont-PaJ., 4 attr, et 1. Grafton Ray girls, Médruno, 2 45, Colleano, sketch-concours. C. d'Hli., 2 30. Grock; auto de la mort. CoUsénm, danses, mat. et soir., attractions. Moulin-Bouge, bal-kermesse, mat., s., nuit. Magic-CIty-Bal, t. 1. soirs, 9 n.; d. et t. mat. Ch. les Nudistes (16, r. Font.), 10 h. et min. Tav. de l'échiquier rue), Musidora, 10 h. Lnna-Park, mat. Pôle Sud; 9 h.. dancing. Jardin d'Arrllm., entr., 3 fr.: enfants, 1 fr. Pompéien (13, r. Monceau), 9 h., bal du jeudi, CINEMAS

Madeleine, Plombier amoureux (B. Keaton> Par»im»wnt, Rien que des mensonges. Gtnm.-Pal., Service secret (vers. française) Auiiert-Palace, Een-Hur.

Olympia, Sa meilleure cliente.

Rex, Criminel

Marlvaox-Pathé, Almez-mol (M. Chevalier) Ciné Cu.-Elysées, le Président Fantôme. Marlgny, Fanny.

5toulfn-B.auge-Pa.the, fAne de Buridan. Colisée. Voyage de noces.

Max-IJnder Pathé, Mater Dolorasa.

Vletor-Hugo-Pathé, Poil da etrotte. Impérial-Pathé, Stupéfiants.

Omnla-Pathé, le Monde et la Chair. Elysée-Gaumont, Ce cochon de Morin. Gaumant-Th., la Foule hurle (J. Gabin). Palace, Rumba d'amour.

Pigalle, le Chemin de la vie (permanent). Apolio-Cinéma, A moi le jour, à toi la nuit» Miracles, Allô Berlin ? Ici, Paris. Mnillot-Faltee, Danseuses p. Buenos-Ayre*, Falguière, Million dollars legs.

Caméo, Maurin des Maures.

l'ima (pl. Nation), Tarzan.

Folif>s-Dramariqups, le Truc du Brésilien, Roysl-Pathé, Poil de carotte.

Agric" 8 Jnes Filles en bateau: 8 h., 9 h. Studio 38, Gare centrale (D. Fairbanks J*). Bon., 8 Jnes Fil. en bat.; 3, 9; s.,d.,2 30,6 h. Cigale, Tarzan ( l' homme-singe).

Artistir, la Foule hurle (J. Gabin).

Clné-Op»r», Marie (Annabella).

Bialto-Cinéma, le Courrier de Lyon. I.utétia-Pathé, le Monde et la Chair. Bssp. z16, Serv. secret (Unt. Falsch Flagge) I'a»y (95, r. P&ssy), Sang viennois. Agora (64, bd Clichy), les Amours de min, S»lnt-Marcel-Pathé, le Monde et 1a Chair, t.ouxnr-Patué, le Monde et la Chair. St-SuMn, Rouletabille aviateur: Conrtisana Carillon, le Mariage de MUe Beulemaai. Rexy, An delà du Rhin.

Kypn-Pathé, le Monde et la Chair.

Sélect-Pathé, le Monde et la Chair.

Montnarnasse-Pathé, Mélo.

Aut.-B.-Clué (r. la Font.), Ourang la Jungle

n'étant, après tout, qu'un assassinat permis par l'usage.

Alors, quoi

Que tenter ou qu'attendre ?

Car et cela Henri se le répétait sans cesse Christophe était de trop dans la vie de sa femme.

Comme chaque fois qu'ils sortaient de chez Mme Dodeman, Henri et Geneviève se mirent à remonter l'avenue de La Lauzière dans la direction de BolsColombes.

Ila allaient ebte à côte, ne se regardant qu'à la dérobée, n'échangeant que de rares paroles, dans la seule douceur d'être ensemble.

Ils allèrent ainsi jusqu'au passage à niveau de la rue des Couronnes, in.clinèrent alors vers Courbevoie, de8cendirent vers la Seine.

Presque tout de suite, un homme, qui était aux aguets, s'était détaché de la grille qui borde la voie ferrée et les suivait de loin.

C'était un individu à tournure de gibier de potence, à masque couleur d'acajou, ou le nez de travers, s'harmonisait avec les yeux louches. Un petit balai de poils rouges sous les narines figurait une moustache à la Chariot. Où la fantaisie va-t-elle se nicher ?

Proprement mis, d'ailleurs, en quidam qui s'habille des laissés pour compte des petits tailleurs.

Les mains dans les poches, le feutre coquettement incliné sur l'oreille, il musait ainsi que tout un chacun a le droit de muser dans les rues. Mais comme Il ne se cachait guère. Henri, en se retournant à un moment, l'aperçut et le reconnut. C'était le suiveur habituel.

Le jeune homme n'en dit rien à Geneviève. il avait son projet.


M. von Schleicher n'a pas reçu Hitler mais Hindenburg a reçu Strasser Berlin, 11 janvier (dép. Petit Parisien.) Hitler a quitté Berlin aujourd'hui pour retourner dans l'Etat de LippeDetmold, où il prend une part active à la campagne électorale. Il n'a eu à Berlin aucun entretien avec les milieux officiels. La conversation qu'on annonçait entre le chef naziste et le généralchancelier von Schleicher n'a pas eu lieu. Les deux leaders attendent vraisemblablement le résultat des élections de dimanche dans l'Etat de Lippe-Detmold pour préciser leur position. Pourtant, aujourd'hui, le généralchancelier von Schleicher a convoqué pour ces prochains jours les leaders des principaux partis bourgeois. Vendredi dernier, le marechal-président von Hindenburg a reçu en audience le leader naziste Gregor Strasser, chef de la tendance dissidente dans le mouvement hitlérien. Cette audience a été tenue jusqu'ici secrète et l'on ne donne de ce secret que l'explication suivante, à savoir que le chef de l'Etat désirait connaître personnellement M. Gregor Strasser.

Il est bien clair cependant que le fait d'être reçu par le maréchal-président von Hindenburg donne à Gregor Strasser une autorité nouvelle et qu'tl demeure le candidat le plus sérieux pour la vice-chancellerie et la présidence du conseil des ministres prussiens si des remaniements ministeriels devaient avoir lieu dans le sens d'une participation de certains éléments nazistes au pouvoir.

UN INCIDENT POLITIQUE GROS DE CONSEQUENCES Berlin, 11 janvier (dép. Petit Parisien.) Un incident politique qui peut avoir des répercussions sur la situation du cabinet s'est produit cet après-midi à Berlin. Plusieurs représentants du Landbund, ou Union agraire, organisation qui groupe les intérêts des grands propriétaires agrariens d'Allemagne et notamment de Prusse, étaient invités oet après-midi à venir exposer les revendications de leurs collègues devant le chef de l'Etat et en présence des -inistres de l'Economie publique et de l'alimentation.

On sait qu'il existe toujours des divergences de vues entre ces deux départements, la politique de protection douanière, trop favorable à l'agriculture. compromettant les intérêts du commerce et de l'exportation.

Pendant cette conversation on a apporté au maréchal-président von Hindenburg le texte d'une motion que le bureau présidentiel du même Landbund, siégeant aujourd'hui à Berlin, venait de rédiger à l'instant.

Cette résolution est conçue en des termes d'une telle violence qu'elle a produit un éclaté. Il y est. dit, entre autres, que les gouvernements les plus marxistes que l'Allemagne ait eus depuis la guerre, ont montré plus de compréhension des intérêts agrariens que le cabinet von Schleicher. Les deux ministres présents à l'entretien chez le président ont immédiatement protesté et annoncé qu'ils allaient publier une note qui fera connaître que le gouvernement rompt toutes relations avec: le Landbund dont les procédés seroat qualifiés de déloyaux.

Le maréchal-président von Hindenburg a, parait-il, acquiescé à cette déclaration gouvernementale. Un décret paraitra prochainement en faveur de l'agriculture mais le cabinet rejette toutes négociations ultérieures avec l'Union agraire.

Les personnalités responsables, au nom du Landbund, de la manifestation antigouvernementale d'aujourd'hui sont deux nationalistes de droite, MM. Vkalkaut et Koehr, et deux nazis, MM. Swiebel et Willesens.

Cet incident peut amener une rupture entre le cabinet et le parti nationaliste, avocat des intérêts agrariens et qui, dans son ensemble, n'est rien moins que favorable au cabinet von Schleicher, suspect à ses yeux de libéralisme.

La question des attachés militaires du Reich

Berlin, 11 janvier (dép. Petit Parisien.) Les journaux allemands de ce soir discutent les arguments. du Petit Pariaien à propos de la nomination proje1 tée par l'Allemagne d'attachés militaires et navals à l'étranger et de l'interprétation à donner à l'article 179 du traité de Versailles.

Le Berliner Tageblatt écrit que l'interprétation du Petit Parisien est inexacte, que l'article 179 ne parle que de missions militaires et ceci dans le sens des missions qui étaient envoyées avant la guerre, par exemple en Turquie et au Chili.

La Gazette de la Bourse, feuille de l'état-major, confirme ce point de vue en disant que des attachés militaires ne forment pas une mission mais font partie d'une ambassade.

A côté de ces appréciations, on voit le Yorwœrts se demander si l'envoi d'attaché militaires dans les anciens pays ennemis de l'Allemagne sert bien la politique de désarmement.

La suggestion de l'Allemagne de nommer des attachés militaires dans les pays étrangers a naturellement soulevé des problèmes juridiques assez complexes.

Ces nominations sont-elles en contradiction avec l'article 179 du traité de Versailles, aux termes duquel « l'Allemagne s'est engagée. à n'accréditer en aucun pays étranger, aucune mission militaire navale ,ou aéronautique et à n'en envoyer et laisser partir aucune

Pour répondre à cette question, il faudrait d'abord définir « la mission militaire, navale ou aéronautique », ce que ne fait pas le traité de Versailles. Les attachés militaires. suivant certaine opinion, ne forment pas une mission ils font partie intégrante du personnel de l'ambassade.

Suivant une autre opinion, qui a été exprimée dans le Petit Parisien et qui n'est pas semblable à l'avis exprimé ci-dessus, les attachés militaires constitueraient des « missions ».

Il y a là une simple question d'interprétation de texte que les gouvernements intéressés régleront sans difficulté.

Un projet de loi de M. Hoover sur le réglement des banqueroutes Washington, 11 janvier (dép. Hatazs.) Le président Hoover a demandé aujourd'hui au Congrès d'adopter des « mesures d'urgence en vue de la revision des lois concernant les banqueroutes. Les modifications suggérées par le président donneraient aux débiteurs la possibilité d'arriver à un arrangement avec la majorité de leurs créanciers, accord qui, automatiquement, engagerait la minorité de ces derniers.

En présentant sa requête. M. Hoover a souligné que les méthodes actuellement en vigueur étaient nuisibles tant pour le créancier que pour le débiteur.

LE DIFFÉREND

COLOMBO-PÉRUVIEN SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Quel: sont les faits ? Le document auquel nous venons de faire allusion, et qui émane de M. Eduardo Santos, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Colombie en Europe, les expose avec autant de clarté que d'objectivité. Les voici dans la nuit du 1" au 2 septembre dernier, une bande armée venant du territoire de la République du Pérou a fait irruption dans le petit port fluvial de Leticia, capitale du district colombien de l'Amazone, sur le fleuve du même nom. Les autorités civiles du port où il n'y avait pas de garnison militaire ont été mises en prison par les assaillants qui, non contents de s'emparer des fonds du fisc et des avoirs de l'administration publique, ont remplacé le drapeau colombien par le drapeau du Pérou.

Depuis, non seulement les autorités et les familles colombiennes résidant dans la localité ont été expulsées et ont dû se réfugier en territoire brésilien, mais les assaillants péruviens se sont fortifiés dans la région envahie et ont effectué des travaux militaires en vue de résister aux mesures prises par la Colombie pour rétablir dans ce district qui lui appartient les autorités légitimes, et mettre fin à une occupation violente que rien ne justifie ni n'excuse.

Telle est la situation. Il ne s'agit, on le voit, pour le gouvernement colombien, que d'effectuer une opération de police intérieure, et non d'entrer en conflit armé avec un Etat voisin avec lequel il entretient et ne demande qu'à continuer à entretenir les rapports les plus amicaux. Aucune contestation n'est possible, en effet, en ce qui concerne le droit de propriété de la Colombie sur le district indûment occupé par la bande armée dont il est question plus haut. Ainsi que le reconnaît formellement M. Raymond Poincaré, dans une consultation donnée par lui le 22 octobre dernier, les questions de limites qui ont divisé le Pérou et la Colombie ont été définitivement tranchées par un traité signé en mars 1922, approuvé par le congrès du Pérou et régulièrement ratifié par les gouvernements des deux pays. Les commissions limitatrices qu'il prévoyait se sont mises à l'oeuvre, poursuit M. Poincaré, et dès le mois de mars 1930 la frontière était tracée par elles sur le terrain, et les autorités des deux pays prenaient respectivement possession du territoire qui leur était dévolu. Or le territoire ainsi reconnu à la Colombie comprenait l'ancienne hacienda la Victoria qui ne comptait alors qu'une trentaine de chaumières sans activité commerciale et qui est devenue aujourd'hui le petit port de Leticia.

Le doute n'est donc pas possible. Ii peut d'autant moins y avoir conflit qu'aux termes de l'article premier du traité qui a été enregistré à la S. D. N. le 29 mai 1928 les hautes parties contractantes déclarent que sont définitivement et irrévocablement terminés tous et chacun des différends qui avaient surgi jusqu'à présent au sujet des limites entre la Colombie et le Pérou et qu'Il d'avenir aucun différend ne pourra surgir qui vienne altérer en quoi que ce soit la ligne de frontière fixée par le présent traité. Une démarche du Pérou

Le gouvernement péruvien a si bien été de cet avis qü'âu fentîeniain de l'attaque dirigée contre Leticia il s'est empressé de' déclarer aux autorités colombiennes qu'il était « complètement étranger à ces événements qu'il n'avait ni favorisés ni inspirés, qu'il les déplorait et les réprouvait et qu'il leur offrait même sa collaboration pour évi- ter que des actes de ce genre viennent troubler la paix ». M. Poincaré termine sa consultation en affirmant qu' aucune commission internationale aucune juridiction régulière ne saurait ressusciter un procès que les parties ont elles-mêmes jugé ». « Ce serait, écrit-il encore, demander a cette juridiction de sortir de son rôle normal et de se rendre moralement complice d'un véritable coup de force. »

Que pourrait-on dire du gouvernement péruvien s'il venait aujourd'hui à se déjuger et. en soutenant les fauteurs de désordre de Leticia, à transformer un incident de caractère strictement local en incident international ? Le gouvernement de Colombie ne peut croire, déclare le mémoire remis à la Société des nations, que le Pérou assume la responsabilité d'une attitude semblable », qui serait contraire à la fois aux traités en vigueur, au covenant et au pacte Briand-Kellogg. C'est également l'espoir de tous les amis de la paix. A. J. M. Flandin parle à Zurich de la conférence économique mondiale

Zurich, 11 janv. (dép. Petit Parisien.) M. Pierre-Etienne Flandin, ancien ministre, a fait ce soir, sous les auspices de la Société d'économie politique, une causerie sur la conférence économique mondiale.

Après avoir évoqué les origines de ce projet de conférence et déclaré que, si elle n'aboutissait pas, elle aurait pour effet d'aggraver la crise, l'orateur a déclaré qu'avant tout il conviendrait de régler le problème des dettes intergouvernementales.

Analysant ensuite les questions qui devront être discutées à la conférence, sécurité et désarmement économique, et rétablissement de l'étalon or dans le monde, il a notamment déclaré, à propos du rétablissement de l'étalon or

On peut aisément démontrer que la mauvaise distribution présente de l'or dans le monde est une conséquence beaucoup plus qu'une cause, qu'elle doit disparaître automatiquement avec les désordres qui l'ont déterminée, que tout dispositif permanent tendant à modifier directement cette distribution par une sorte de solidarité obligatoire entre banques d'émission est un obstacle au fonctionnement normal et au rôle régulateur de l'étalon or.

Ceci dit, je pense que l'on doit reconnaitre que le rétablissement de l'ordre monétaire peut être légitimement aidé par une action exceptionnelle de soli7darité monétaire, section complémentaire d'un assainissement économique déjà suffisamment avancé.

Ce qui ne pourrait être admis, par contre, c est qu'une telle action de coopération monétaire soit tentée aux 1 risques et sous la responsabilité de banques d'émission détentrices d'un excédent d'or. Il s'agit d'une opération de salut public dont la responsabilité doit être rénartie entre les Etats. M. Flandin, en concluant, a établi la liaison du problème politique et des problèmes économiques.

La crise politique roumaine Bucarest, 11 janv. (dép. Petit Paris.) La crise politique se maintient sans qu'aucun fait important se produise. Dès que l'attitude à prendre sera fixée. MM. Maniu et Titulesco se renj dront à Sinaia pour se présenter au roi avant d'adopter une décision f1nale.

LES TACHES URGENTES EN BULGARIE DU NOUVEAU CABINET MOUCHANOF

Sofia, 11 janvier (dép. Petit Parisien.) Quand les élections législatives de juin 1931 eurent consacré la victoire du « Bloc national » bulgare (démocrates, agrariens, nationaux-libéraux. radicaux) sur l'Entente démocratique, la supériorité numérique des agrariens sur les autres éléments de la coalition apparut telle que les adversaires du premier gouvernement constitué alors par M. Malinof se flattaient de voir. à très bref délai, le nouveau président du Conseil dévoré par l'hydre agrarienne.

En fait, modérés dans leurs désirs ou patients dans leur stratégie, les agrariens, dont le groupe parlementaire comptait presque deux fois plus de députés que celui des démocrates. s'étaient contentés, comme eux, dans les cabinets Malinof et Mouchanof, de trois portefeuilles et montraient à tous égards. une modération relative. Brusquement, en fin d'année, alors que de regrettables pressions exercées sur certains magistrats par son ministre de la Justice, un libéral mettaient déjà en difficulté le gouvernement, les trois ministres agrariens, soutenus ,par leur parti, faisaient connaître des exigences inattendues. S'inspirant moins de considérations doctrinales que d'arithmétique parlementaire, ils ont réclamé pour eux, de la façon la plus concrète, le ministère des Chemins de fer.

Tous ceux qui vivent en Bulgarie savent de quelle faveur jouit, dans les ambitions de partisans, un ministère riche en personnel subalterne, où l'on peut aussi bien caser les militants dévoués que pratiquer un prosélytisme politique assez sûr de ses effets. C'est dire l'ardeur avec laquelle le parti agrarien prononça son attaque et l'énergie désespérée avec laquelle le parti radical détenteur, depuis les élections, du précieux département la repoussa. M. Mouchanof et les autres membres du gouvernement insistèrent avec éloquence en faveur du s'.otu quo. Mais, résolus à s'imposer, les trois mi nistres agrariens remirent alors une démission qui entraînait fatalement celle du cabinet.

On voit l'origine de la crise et combien elle tenait davantage aux appétits partisans qu'aux intérêts nationaux. Les pourparlers qui ont suivi entre les partis du « Bloc » il ne pouvait être question, actuellement, de leur substituer une autre majorité ont conservé un caractère de marchandages aux objectifs aussi précis que limités. La pression des agrariens, se détournant des radicaux, s'est exercée sur les libéraux, plus nombreux, mais plus compromis et plus susceptibles de se diviser. Démocrates, agrariens et radicaux se sont accordés pour reprendre aux libéraux le ministère du Commerce qui, comme ceux de l'Agriculture et des Travaux publics, échut à l'Union agrarienne. A titre de compensation, l'Instruction publique et la Justive revenaient au parti libéral. Mais, attitude significative, les libéraux n'ont pas désigné, iusqu'ici, de titulaires pour ces deux départements, dont la haute portée morale ne semble pas compenser à leurs yeux le préjudice que représente, pour un parti soucieux de son recrutement, là perte de la mine de Pernik, fief du ministère du Commerce.

Cependant il est probable que les libéraux, dont la plupart ont voté la confiance au gouvernement, rejoindront la coalition gouvernementale. Le troisième cabinet Mouchanof retrouvera ainsi une majorité moins précaire que celle, due à des complaisances et à des abstentions, qu'il a groupée après le remaniement. II est également admissible que, dans ce nouveau cabinet, l'influence agrarienne se fasse prépondérante. Se traduira-t-elle autrement que par des distributions d'emplois aux militants du parti ? Il faut le souhaiter à la Bulgarie.

Assurer la paix et l'ordre civil, quotidiennement bafoués par des assassinats politiques équilibrer un budget qui accuse aujourd'hui 600 millions de leva de déficit; fournir des ressources à une trésorerie depuis longtemps incapable d'assurer le paiement régulier des traitements et des pensions et, bien entendu, le service normal des emprunts extérieurs réformer un système d'enseignement dont tout le monde s'accorde à signaler les méfaits enfin et surtout ce n'est sans doute pas à quoi les partis songeront d'abord assurer, dans tous les domaines, le recrutement des fonctionnaires non plus d'après les affinités partisanes, mais en évoquant les rotions de sélection, de compétence et de stabilité, telles sont quelques-unes des tâches essent i e 11 e s que le gouvernement bulgare ne saurait différer beaucoup sans livrer le pays aux plus graves incertitudes. Georges Hateau. j UNE LETTRE DU PAPE A L'ARCHEVEQUE DE REIMS I Rome, 11 janvier (dép. Petit Parisien.) Le 13 janvier sera marqué par l'anniversaire du 14* centenaire de la mort de saint Rémy, qui baptisa Clovis et qui peut être, à juste titre, considéré comme le père spirituel qui présida à l'entrée de la nation franque dans le christianisme.

Pour cette circonstance solennelle, le pape a adressé à Mgr Suhard, archevêque de Reims, une lettre de félicitations et de commémoration. Cette lettre rappelle le tribut d'honneur et de vénération que l'Histoire a donné en tout temps au grand archevêque et Il énu- jmère ses principaux mérites. Pen- dant son long épiscopat de soixante- quatorze ans, écrit Pie XI, il amena à j l'Eglise un nombre énorme d'adeptes. C'est de sa main que l'illustre et grand I Clovis reçut le sacrement de la régénération et c'est pourquoi toute la 1 France en quelque sorte renouvelée par ce baptême devint la Rlle aînée de l'Eglise ».

Le document se termine par la bénédiction apostolique pour l'archevêque, pour tout l'archidiocèse et aussi pour tous les fidèles qui afflueront à Reims en cette circonstance solennelle. L'ACTION*EN CHINE DE L'ARMÉE N1PPONE Changhaï, 11 janvier (via Eastern.) DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Quoique le gouvernement de Nankin continue à prétendre que les troupes chinoises tiennent toujours la passe de Kiou-Men-Keou, on confirme à la fois de Tching-Chan-Tao et de Tokio qu'elle est aux mains des Nippons.

Il se pourrait toutefois que les Nippons se soient contentés de boucher ce long couloir de plusieurs kilomètres sans aller jusqu'au bout. Le ministère de la Guerre japonais explique au- jourd'hui que cette opération était né- cessaire parce que le général Tchang Hsue Liang s'en servait pour faire passer les volontaires chinois qui venaient apporter le trouble dans le Mandchoukouo.

Georges MORESTHE

Au comité financier de la Société des nations Genève, 11 janvier (dép. Petit Paris.) Tandis que la conférence internationale du travail abordait aujourd'hui la discussion générale concernant l'introduction éventuelle de la semaine de quarante heures, un intéressant débat s'engageait au sein du comité financier de la S. D. N. sur la situation de l'Autriche.

Après avoir entendu ce matin M. Rost van Tonningen, représentant de la S. D. N. à Vienne, et M. Frère, conseiller auprès de la Banque Nationale d'Autriche, le comité a longuement interrogé cet après-midi, le représentant du gouvernement autrichien, M. Weidenhoffer, ministre des Finances, M. Braunelss, directeur général de la Banque nationale, et M. Gruber, directeur de la dette publique.

L'entretien a porté naturellement sur les mesures d'assainissement financier prises par le gouvernement et l'impression qui s'en dégageait ce soir était nettement favorable. Les membres du comité déclaraient, en effet, que le cabinet de Vienne a fait de sérieux efforts pour comprimer ses dépenses et a réussi à équilibrer ses comptes pour l'exercice 1932. Ainsi les pronostics concernant la consolidation du schilling et l'émission de l'emprunt international de 300 millions prévu par le protocole de Lausanne apparaissent plus favorables qu'on n'osait l'espérer il y a un mois encore.

Les conditions d'émission de cet emprunt seront discutées demain par le comité de contrôle institué par les Etats garants.

La question des 40 heures

De ce côté, il y a donc détente seneible. Par contre, les chances de succès de la conférence préparatoire pour l'introduction de la semaine de quarante heures paraissent assez minces. Dans la séance de ce matin, M. Jouhaux a défendu le projet au nom du groupe ouvrier. Il a insisté, en outre, sur le fait que cette réduction du tempa de travail ne devait, en aucun cas, entraîner une réduction des salaires. Il fut appuyé par lee représentants de la Suède, de l'Espagne et de l'Allemagne. Par contre, le délégué gouvernemental britannique, M. Norman, combattit avec vivacité l'initiative du Bureau international du travail et déclara qu'il était impossible d'imposer à l'industrie des charges nouvelles qui empêcheraient la reprise de la production.

La même thèse fut reprise par le représentant du groupe patronal Oerted.

Parlant enfin au nom du gouvernement français, M. Picquenard affirma ensuite sa sympathie pour la motion proposée. Il souligna néanmoins la gravité du problème de la réduction des salaires, conséquence de celui de la réduction des heures de travail. Il déclara également que la France ne pourrait adhérer à la convention envisagée que si celle-ci présentait un caractère universel. Or, sans parler des autres oppositions probables, cette condition est d'ores et déjà irréalisable étant donné l'attitude de la GrandeBretagne qui non seulement ne veut pas de la semaine de 40 heures mais qui, après treize ans, n'a pas encore ratifié officiellement la convention de Washington visant l'introduction de la semaine de 48 heures.

Le gouvernement espagnol va sévèrement réprimer les menées extrémistes Madrid, 11 janvier (dép. Petit Paris.) Les ministres réunis en conseil ont pris trois décisions importantes la plupart des extrémistes arrêtés seront jugés par une juridiction militaire le gouvernement fera voter une loi ôtant aux tribunaux populaires la faculté de se prononcer sur certains délits comme celui de la détention d'armes et d'explosifs.

Le gouvernement recommande à la force publique de redoubler dorénavant de rigueur contre les révoltés. Il déclarera l'état de guerre dans les endroits où auront éclaté des troubles.

La note officielle ajoute que s'il n'est pas donné au gouvernement d'éviter les faits lamentables comme ceux qui viennent de se produire, il pourra du moins les réprimer aussitôt. Le gouvernement agira avec vigilance et sans aucune faiblesse. Le gouvernement sera inexorable envers les ennemis de la République.

Aujourd'hui, la tranquillité règne dans toute l'Espagne, a déclaré le chef du gouvernement. On n'a donc pas besoin de déclarer l'état de siège en Espagne. La grève à Séville ne présente aucun caractère de gravité le travail a repris à Valence et à Cadix. LES SYNDICATS UNITAIRES FERMÉS A BARCELONE

Barcelone, 11 janvier (dép. Havas) A la suite des événements de di- manche dernier, le gouverneur civil a décidé la fermeture de tous tes syndicats unitaires affiliés à la Confédéra.tion nationale du travail et dont la majorité des membres des comités appartiennent à la Fédération anarchiste ibérique.

L'ETRANGE DECOUVERTE D'UNE AUTO CARBONISÉE PRÈS DE POISSY

Une étralge découverte a été faite hier matin, au lieudit la Côte-de-Grès, non loin de la Maladrerie de Poissy, i aur le chemin d'Aigrement. En cet en- droit écarté, on trouva la carcasse tordue, noircie, d'une automobile presque entièrement carbonisée. Toutefois, le numéros d'immatriculation, placé à l'avant, était encore un peu visible et i; semblait que ce fût 5.139 R-F-4. Ce qui parut singulier au capitaine Chamouton, de la gendarmerie de Saint-Germain, dès qu'il eut commencé son enquête, c'est le soin avec lequel cette voiture avait été volontairement brûlée. On ne s'était pas contenté d'utiliser l'essence du réservoir. Un bidon de cinq litres avait été enflammé à l'arrière de l'auto et avait fait explosion, ainsi qu'en témoignent les débris; on dirait que le souci principal de l'incendiaire a été de détruire ce qui se trouvait à l'intérieur de la carrosserie. Cette particularité avait incité les enquêteurs à faire un rapprochement I entre cette singulière découverte et la voiture-fantôme aperçue l'autre jour près de Malmaison par le capitainemédecin Meyer, du 12« d'artillerie coloniale, qui avait remarqué deux pieds humains dépassant hors de la carrosserie.

Mais, si le numéro relevé est bien exact, il correspondrait à celui d'une voiture volée place Pigalle le 8 jan- vier c'est-à-dire plusieurs jours plus tard à M. Harold Eder, 23, rue du Conseiller-Collignon, à Paris, ainsi qu'en fait foi une plainte déposée ce jour-là par M. de Belleville, beau-frère de M. Eder.

La gendarmerie de Saint-Germain poursuit l'enquête.

Bombay. Un service de T. S. F. par ondes dirigées a été inauguré aujourd'hui entre l'Inde et le Japon.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

BELLICOUBT. La petite Philomène Andral, âgée de trois ans, est tombée dans un récipient d'eau bouillante que sa mère venait de déposer sur le sol. Grièvement brûlée sur tout le dos elle a été transportée à l'Hôtel-Dieu de Saint-Quentin dans un état grave.

BUCï-LE-LONG. A la suite de la découverte de vols d'alcool à la distillerie Beauchamps, cinq ouvriers ont été inculpés. Ils ont fait des aveux. Quatre ont été arrêtés le cinquième a été laissé en liberté provisoire.

LE NOUVION-EN-THIEBACHE. La médaille d'honneur de la police rurale est décernée à M. Jules Férez, garde champêtre.

SAINT-QUENTIN. Récemment condamnée pour vol à trois mois de prison. Julienne Delacourt, vingt-deux ans, rue Voltaire, a été arrêtée pour vol d'un billet de 1.000 francs au préjudice de Mme Demar, rue Mlchelet, qui l'employait comme femme de ménage.

Sortant de l'école en courant, le 1eune André Bittel, neuf ans, demeurant 271, rue de Guise, est allé, à l'angle des rues Mayeure et d'Ostende, se jeter sous une camionnette. Souffrant de douleurs internes. il a été conduit à l'Hôtel-Dleu. M. Léon Charpentier, trente-huit ans, peintre, demeurant à Rouvroy, venait, rue de Guise, de descendre de sa bicyclette pour en rallumer la lanterne, lorsqu'il fut renversé par une automobile dont le conducteur ne daigna point s'arrêter. Blessé au front et à la main droite et souffrant de lésions internes. il a été transporté à l'Hôtel-Dieu.

SOISSONS. A la suite du vol d'un sac à main commis dans la salle d'attente de la gare au préjudice d'une voyageuse, la police a arrêté cinq individus, les nommés Duchenne, Rabeuf. Barreau, Brun. et Carer, tous sans domicile fixe.

EURE-ET-LOIR

Médailles de la police

La médaille d'honneur de la police a été décernée à MM. Désiré Geoffroy, brigadier de police à Dreux Georges Martin, gardechampétre à Hanches, et Louis Moulin, garde champêtre à Combres.

M. Albert Lebrun parrain

du vingtième enfant d'une famille de la Bazoche-Gouët

M. Albert Lebrun, président de la République, a accepté d'être le parrain du vingtième enfant, le petit Raymond, des époux Adolphe Lecomte, demeurant à la Bazoche-Gouët, un couple de braves gens très méritants et qui élèvent convenablement leur famille avec les modestes ressources dont Ils disposent. Le baptême a été célébré l'autre jour. La marraine était Mme B. Ulmann, femme de l'antiquaire. BONCOUBT. Un incendie d'origine suspecte a détruit une meule de blé appartenant à M. Messager, cultivateur. Grâce aux secours, les meules voisines furent préservées.

CHAUDON. La gendarmerie a arrêté l'ouvrier agricole Eugène Gilet, trente-sept ans. auteur d'une agression suivie de vol. CHARTRES. Au cours d'une audience solennelle au tribunal civil. a eu lieu l'installation de M. Roussel, ancien avoué Dreux, nommé juge à Chartres. PONTGOCII*. Les enfants qui fréquentent la cantine scolaire se sont cotisés pour offrir un objet d'art à la personne chargée de la confection des repas, Mme Léontine. à l'occasion de son quatre-vingtdeuxième anniversaire.

OISE

Le feu détruit une scierie

La scierie mécanique de Mme Bodevin, située au hameau de Méhécourt, commune de Hermes, a été détruite, l'autre nuit, par un violent incendie. Les dégâts s'élèvent à 500.000 francs. Les quarante ouvriers de l'entreprise ne seront pas réduits au chômage, les autres usines de bois des environs vont leur procurer du travail. La cause du sinistre est purement accidentelle. C'est la troisième fois en trente ans que le feu anéantit cette scierie.

ABBEVILLE-SAINT-LUC1EN. La comrtflcni*» riA fAt«rn la

Sainte-Barbe, dimanche prochain 1-7-lieu,res, par un banquet qui aura lieu salle Deruelle.

PONCHO, Mme Marie Boffard, âgée de cinquante-huit ans, demeurant au hameau de Bienville, a été attaquée hier par un de ses voisins, nommé Sadi Pontet, âgé de vingt-cinq ans, déjà condamné pour attentat à la pudeur. Robuste, Mme Boffard résista courageusement et parvint à mettre en fuite son agresseur que la gendarmerie recherche.

SEINE^^MARNE

CHKLLKS. En l'absence de sa femme, M. Olivier Resneau, quarante-sept ans, demeurant place Gasnier-Guy, s'est aspnyxié au moyen du gaz d'éclairage. Le défunt était neurasthénique.

Un camion qui sortait de la gare des marchandises a pris en écharpe une auto qu'il a traînée sur une certaine distance et dont le conducteur. M. Grenier, de Pontaut-Combault, a été blessé à la main droite. Trois autres personnes qui se trouvaient dans la voiture ont été légèrement contusionnées.

Avenue Foch, une camionnette a renversé un cycliste. M. Henri Beauval qui, blessé à la tête, a été transporté à l'hôpital pour y être pansé.

LA FERTE-SOUS-.IOCARBE. M. Louis Paschal, ancien adjoint au maire, vient de mourir à l'âge de soixante-seize ans. VOUISLES. A la suite de la démission du maire, de l'adjoint et de cinq de leurs collègues, des élections municipales complémentaires viennent d'avoir lieu. Seul M. Veron; conseiller sortant, a été élu il y a ballottage pour les six autres sièges. SEINE-ET-OISB

Au tribunal correctionnel de Versailles Devant le tribunal correctionnel de Versailles a comparu hler le menuisier Eugène Mary, âgé de soixante-quatre ans. habitant Argenteuil. qui, dans la soirée du 15 novembre dernier, étant ivre, avait, dans

cette localité, tiré plusieurs coups de revolver. Deux projectiles atteignirent MM. Henri Vaucanson, quarante-six ans, et Emile Alvesseins, trente-huit ans, qui furent blessés, le premier à la cuisse droite, son camarade au bas-ventre. Après plaidoirie de M' Périnard, Mary a été condamné à six mois de prison et 100 francs d'amende.

-A la même audience, le manœuvre Algérien Mohamed Chérit!, âgé de vingt1 six ans, répondait d'une tentative d'homicide. Au cours de la soirée du l" novembre dernier, il avait pénétré dans la demeure de M. Gustave Picard, route d'Enghien à Argenteuil, et avait enjoint au locataire de lui remettre son argent. M. Picard, s'étant mis sur la défensive, fut blessé d'un coup de couteau au visage, après quoi l'Algérien prit la fuite, emportant le portefeuille de sa victime. Défendu par M" Tavan. Chérifl. un récidiviste, s'est vu octroyer dix mois de prison et cinq ans d'interdiction de séjour.

ETAMPES, M. Emile Rabourdin, cultivateur au hameau de Villesauvage a jeté son auto contre un arbre. Légèrement blessé, il a pu regagner son domicile. M. Paul Ménager, greffier an tribunal civil où il avait su s'attirer la sympathie de tous les magistrats, est décédé subitement en son domicile, 5, rue Guy-rteMaupassant, à Paris. Les obsèques auront lieu aujourd'hui dans la plus stricte Intimité.

JUVISY. Un déséquilibré, Edouard Leclerc, âgé de soixante et un ans, qui avait réussi a s'évader de l'asile de Bicêtre, a été trouvé errant, hier, vers midi rue de la Cour-de-France. Amené au commissariat, il a été ramené à l'asile.

L'ISLE-ADAM. L'autopsie pratiquée par le docteur Derôme. médecin-légiste, du corps de M. René Barbier, commis boucher, repêché dans l'Oise, a établi que la mort était due à l'Immersion. Il semble donc qu'on se trouve en présence d'un accident ou d'un suicide.

8AINT-CLA1R-SUB-EPTE. Après avoir fait une violente scène à sa femme, institutrice au hameau du Breuil, M Brenot s'est tiré un coup de fusil de chasse dans la tête. La mort a été Instantanée.

VERSAILLES. Le gendarme Paul Louis. de la brigade de Chèvreloup, passait rue de Satory, en compagnie du soldat Tinard. quand ils aperçurent une fourragère militaire dont les chevaux s'étaient emballés. Le conducteur avait été projeté hors de son siège. Le danger était grand dans cette voie très animée. Aussi, jes deux hommes, sans hésiter, se jetèrent à la t*te des chevaux qu'ils parvinrent à maîtriser, non sans mal.

VIGNEUX. M. Jean Vâst, brigadier de police, vient de recevoir la médaille d'honneur de la police.

Nuremberg. Des bagarres entre nationaux-socialistes se sont produits à la Maison-Brune de Nuremberg, le siège du parti raciste dans cette ville.

UN CULTIVATEUR ET SA FEMME

TROUVES ASSASSINES DANS LEUR FERME INCENDIEE

La maison du crime était isolée, et c'est le sinistre, allumé en pleine nnit pu les criminels, qui jeta l'alarme Angoulême, 11 janvier (dép. P. P.) Le parquet d'Angoulême s'est transporté dans la vallée d'Auge, au village du Crottet, commune de Saint-Médard, où avait été commis, dans la nuit, un crime effroyable suivi d'un incendie. Dans une ferme isolée de ce village vivaient, depuis deux ans, M. Birot, âgé de quarante-trois ans, et sa femme, trente-six ans, tous deux originaires de la Vendée. Ils étaient en bons termes avec leurs voisins et on ne leur connaissait pas d'ennemis.

Or, la nuit dernière, un de leurs voisins, M. Audebert, soixante-dix ans, était réveillé en sursaut par des crépitements violents. Bien que la maison qu'il habite soit séparée de la ferme des Birot par une distance d'environ 200 mètres, M. Audebert constata que la ferme entière était en flammes. Trois corps de bâtiment, assez éloignés les uns des autres, flambaient simultanément. Il donna l'alarme et les secours s'organisèrent dans le petit village. Mais ils furent inutiles. Le sinistre faisait rage.

En même temps qu'on alertait la gendarmerie de Rouillac vers 3 h. 30, le feu ayant diminué, les sauveteurs purent commencer leur travail. Mais leur stupeur fut grande de retrouver le cadavre de Mme Birot à demi carbonisé et baignant dans le sang.

Le procureur de la République, le juge d'instruction, accompagnés du médecin légiste et du capitaine de gendarmerie, arrivés sur les lieux du drame ce matin à 10 heures, n'ont plus trouvé que des monceaux de ruines fumantes. Le praticien procéda aussitôt à l'autopsie de Mme Birot et établit qu'elle avait été tuée d'un coup de masse qui lui a défoncé complètement la boîte cranienne.

Un peu plus tard, les gendarmes découvrirent dans les ruines de la maison d'habitation le cadavre horriblement mutilé de M. Birot, qui était calciné et auquel manquaient une jambe et un bras.

Des traces de sang furent relevées en plusieurs endroits. Dans la cour de la ferme, une trainée de sang marque l'endroit où Mme Birot a dû être tuée. Les magistrats supposent que le crime a dû être perpétré un peu avant minuit. Les assassins ont vraisemblablement, en pénétrant dans la maison d'habitation, assailli aussitôt M. Birot, qui fut tué sur place. Mme Birot, ayant réussi à sortir dans la cour, fut poursuivie, assommée et traînée sur une vingtaine de mètres, puis jetée sous un hangar et recouverte de foin. Le feu fut ensuite mis à la maison d'habitation, à une meule de paille au milieu de la cour, dans l'étable et dans la grange, où six vaches à la chaîne furent brûlées vives.

La ferme dévastée offre aux yeux un spectacle horrible et navrant, et les paysans de la région sont sous le coup de la plus vive émotion. D'autant plus qu'on se perd en conjectures devant la sauvagerie de ce crime yt que les mobiles apparaissent, pour le moment du moins, insaisissables. Les époux Birot, en effet, étaient dans l'aisance, mais ne possédaient pas d'argent liquide. Des recherches sont faites dans les environs immédiats du village, qui est éloigné de toute ligne de chemin de fer. Les criminels n'ont pu encore aller bien loin, leur forfait commis. Un incident sur le Rhin Strasbourg, 11 janvier (dép. Havas.) Dès nouvelles de source allemande ont annoncé que le vapeur français Condor, de Strasbourg, avait essuyé près de Kamp, sur le Rhin, en amont de Coblence, une vingtaine de coups de feu qui avaient été tirés sur lui de la rive gauche du Rhin.

Renseignements pris auprès de la compagnie générale pour la navigation du Rhin, l'incident s'est produit dans les circonstances suivantes

c Une partie de l'équipage du Condo* s'étant mise en grève, a dû être débarquée à Boppard, près de Coblence. L'autre s'est déclarée prête à continuer le travail, sous la protection de la police. Au moment où le vapeur a quitté Bop- pard, des grévistes, qui était restés sur le bord du fleuve, ont tiré des coups de feu dans la direction du capitaine, qui n'a pas été atteint.

La police allemande recherche activement les coupables.

4vant et. après le terme Beaucoup de gens voient arriver t'époque du terme avec une certaine angoisse et c'est au prix de bien des privations qu'ils arrivent à payer le terrible propriétaire Et puis, jusqu'à la fin du mois il faut faire attention, car la répartition du budget individuel est souvent plus critique que celle du budget de l'Etat. Alors on supprime une sortie au « ciné ». on boit un peu moins de vin, la viande est économisée et remplacée, avantageusement d'ailIeurs, par quelques plats sucrés, et l'on voit tout de même arriver le 1" avec un soupir. et un sourire quand le c mois » rentre à la maison.

d. gg-gsSfr 3 fin nfin I Autrts Lots: 16.000 9.000 7. OOO 6.000 2. OOO frl, etc. Pour souscrire. prix du Billst 2 francs TIRAOE 22 JANVIER Purt 0 0. 60 de f 10 billets 0 Ir. 76 de 11 a 30 biliati Carnet de 60 billtU 102 Ir, Liste 0 0 tr. 60 francs joindra enveloppe »>«e adresse préparée pour envol do la Liste. I Iotojk U sgits la «enujdi itk Il soilul du billtta a EigMt puni (jg.sdn le port et prix de It listai t MAISON P FAYE, 43. rue Beaubourg, PARIS-T (fondé* en 1877).

LE 16 JANVIER,

commencera la pubucation en feuilleton du roman de

M. PIERRE MELON ACHMET-REIS qui a obtenu pour

le « Prix du Roman du PRIX DE L'ABONNEMENT:

Trois mois 30 francs. Six mois 58 franc%. Un an MO franci. LBS ABONNEMENTS DATENT DES 1" ET 16 DE CHAQUE MOIS

TJr» numéro (PARIS et oiPtRJEtEiiTS! 40 centimes. te trayi, 5, rue des Italiens. Paris. Chèque postal Paris numéro 60

UNE AUTO ENTRE EN COLLISION AVEC UN TRAMWAY A NEUILLY Deux morts et deux blessés

Par s-iite d'une fausse manoeuvre, une automobile particulière qui passait vers minuit boulevard Bineau, Neuilly, est allée heurter violemment un tramway de la ligne Bezons-Porte de Champerret. Trois personnes qui se trouvaient à l'intérieur de la voiture ont été grièvement blessées. Aussitôt secourues par les voyageurs du tramway, elles ont été transportées à l'hôpital américain de Neuilly, mais, à peine arrivées, deux d'entre elles, Mme Faucheux et sa cuisinière, Mlle Auger, rendirent le dernier soupir. L'état du troisième blessé, M. Faucheux, ancien caissier du journal le Temps, qui est âgé de soixante-neuf ans et habite 67, avenue de Suffren, inspire de vives inquiétudes.

M. et Mme Faucheux revenaient du Véâinet où ils possèdent une propriété et voyageaient dans l'automobile de leur gendre, M. Jacques Renoult, qui habite 34, rue du Laos.

Le conducteur de la voiture, M. Jules Gervais, qui a été également blessé, a été consigné à la disposition de M. Cassius, commissaire de police de Neuilly.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES LE HOCKEY SUR GLACE

AU PALAIS DES SPORTS

Dans le premier match de la Coupe de Paris de hockey sur glace, qui s'est disputé hier au Palais des Sports, les Edmontons Superiors ont pris une éclatante revanche sur la sélection de France qu'ils ont battue par 9 buts à 1. Les Canadiens, soucieux d'effacer le souvenir de la défaite subie le mois dernier en face des mêmes joueurs, s'employèrent dès le début avec un entrain remarquable.

Cette partie fut quelque peu écourtée par suite de manifestations du public. Un spectateur peu satisfait d'une décision de l'arbitre, qui ne sanctionna pas le jeu dur des Canadiens, lança même une chaise sur la piste. Il n'en résulta aucun dommage la chaise fut enlevée et le spectateur expulsé.

Auparavant, le Stade Français avait, par 6 buts à 0, remporté une facile victoire sur l'équipe de France universitaire.


LES CONTES DU c PETIT PARISIEN LA PERONNELLE par André LAMANDÊ

Près de Biarritz, dans l'air embaumé de la Négresse, une frêle clôture de vigne vierge séparait deux enfants. Brun était le garçon, couleur de mais mûr la petite fille. Ils se plurent, s'attirèrent et. comme ils avaient l'âge des escalades, la frêle clôture, objet de leur ressentiment, fut vite franchie.

Les mamans s'en aperçurent et se sourirent. Mamans délicieuses. toutes rieuses, l'une plus douce, l'autre plus pétulant, menues toutes les deux et pleines du rougissant orgueil de leur début d'été même pas la trentaine Leurs villas étaient voisines et elles en avaient pris possession le même jour. D'où venaient-elles ? On l'ignorait Mais leurs enfants sympathisaient. Ils n'en fallait pas davantage pour les rapprocher. L'une s'appelait Maud Lestoile l'autre. Arlette Fondair. On les disait toutes deux divorcées.

Dabo'd. elles échangèrent par dessus la haie de vigne vierge, quelques menus propos. Elles se trouvèrent, avec un étonnement ravi, des goûts identiques. Elles aimaient à la fois le grand vent de la mer et les morsures du soleil sur leurs bras nus. Elles adoraient également leurs enfants. Et surtout elles professaient à l'égard des hommes le même souriant mépris et elles appelaient leur liberté une délivrance. On devine qu'elles furent amies en un tournemain.

Aussi, un après-midi, elles partirent ensemble vers la Chambre-d'Amour, cette plage du Pays Basque qui est ceinturée de parfums de résine et d'écume sonore. Elles s'assirent côte à côte, à l'ombre d'un pin. tandis que leurs enfants plongeaient leurs pelles dans le sable chaud de la plage. Tout n'était que lumière dansante devant elles, et musique, là-haut, dans les branches vertes. Les pommes de pin, en tombant. ponctuaient la beauté du silence. Les aiguilles de bois. les aiguilles de l'éternel tricot des plages tombèrent des doigts de la jolie Maud Lestoile. Une langueur parfumée l'envahissait A une question d'Ariette Fondair. elle répondit Oui, je crois que les hommes sont tous les mêmes. Et c'est pourquoi presque tous les divorces se .essemblent. Comment j'ai quitté mon mari ? C'est une histoire bien banale. Un an d'harmonie et de parfait bonheur. Et puis, des désaccords dans nos goûts, dans nos façons de comprendre la vie et même d'apprécier la nourriture quotidienne. Il aimait le potage brûlant, et moi. froid il voulait le gigot cuit, et moi, saignant. Il désirait élever notre fils dans la sévérité moi, dans la douceur. Et puis ceci.- et puis cela. Autant de vétilles, à la vérité, faciles à corriger à force de bonne humeur et de tendresse, mais. (ici, Maud Lestoile baissa la voix) mais, vous comprenez. je ne suis pas une sainte, et le ne pouvais accepter qu'il rentrât à une heure ou deux heures du matin, avec des parfums de femme qui n'étaient plus le mien. Nous avons divorcé. Et pourtant, quel mal s'était-il donné pour me conquérir à ma famille et à moi-même Non, je ne puis comprendre..

Quoi doac 7

Cette volte-face. Lui, si prévenant. ai spirituel, si tendrement amoureux pendant la première année de notre mariage Et peu à peu, après la naissance de Pier- rot, il se révéla nerveux, vindicatu, ty- rannique, et d'une insensibilité qui eut vite fait de tuer mon amour. Aussi, le jour de notre séparation, j'ai entonné un chant de délivrance. Voilà cinq ans. Cinq ans de liberté, de quiétude, de paix totale, de solitude heureuse. Tenez, si je voyais venit.4, gjob là. sur la plage, ce|«i gui Jit si fort battre mon coeur. je crois que le fuirais jusqu'à l'autre bout du monde. Lebre 1 libre I Vous me comprend ? Ah si je vous comprends répliqua la vive Arlette Fonclair. Le mari, voilà l'ennemi

Quand elle eut énoncé cet axiome définitif, elle étendit le bras jusqu'à la limite où le soleil mangeait l'ombre et secoua son casque de cheveux acajou frais Les hommes sont convertibles comme du quatre et demi pour cent. Les girouettes, les têtes de linottes, ce n'est pas nous c'est eux. A peine le temps de faner une robe, et ils nous regardent avec d'autres yeux. Ils sont fa fragilité, l'incertitude.-

L'inquiétude perpétuelle.

On croit les tenir et les voilà à cent lieues de nous. Et plus on les supplie de revenir, plus ils fuient. De vrais chiens de Jean de Nivelle. On les dit des êtres de raison et Us n'ont pour lois que leurs caprices. Ah I ma chère amie 1 Vous avez eu un an de bonheur ? Moi. deux mois à peine. Deux mois d'amour insensé notre première rencontre avait été pour tous deux le coup de foudre et nous nous étions mariés aussitôt et puis, brusquement le malheureux avait été frappé par une idée fixe.»

Il était devenu fou 7

Pis que cela. Il était hanté c'est à ne pas y croire par le souvenir de sa première femme, une chipie qui étaiG j'en suis sûre. laide, acariâtre et sotte. Il n'y a que celles-ià, voyez-vous, qui savent ensorceler les hommes. Peu à peu. tl en était venu à ne penser qu'à elle, à ne m'entretenir que d elle, de sa douceur. de sa distinction, de son charme. Il nous comparait sans cesse, à mon détriment et à son avantage. L'éloignement la parait à ses yeux de mille séductions qu'elle n'avait pas. certainement Moi, je n'existais plus. qu'il parlât ou qu'fl se tût Il ne pensait qu'à à elle, il ne désirait qu'elle. Un er.fer Comment ai-je pu y tenir trois ans?

14. Feuilleton du Petit Parisien, TABCAGMOUX I! grand

1 dramatique

pr Frédéric VALADE PREMIERE PARTIE

L'APPARITION DU PASSÉ

XIII (suite)

Vision d'une seconde

Rien, cependant. ne justifiait une pareille supposition. Pas un mot, pas un geste. pas un sourire, on pourrait même dire pas un regard, n'était de nature à la rendre vraisemblable, et nulle correction n aurait pu être plus parfaite que celle qui marquait les rapports de Felice et de Giustina.

Quant à ce que tous deux faisaient à Paris, on n'en eavait rien, mais il semblait bien qu'ils n'y étaient venus que pour leur plaisir.

Ils sortaient beaucoup, souvent ensemble, plus souvent séparément. Au total, quoique leurs allures fussent des plus correctes, Il existait autour d'eux un certain mystère. Seulement ce n'était pas dans un palace tel que celui où ils étaient descendus, et que fréquentait exclusivement une clientèle cosmopolite, que l'on pouvait attacher une grande importance à ce dé·tail et s'en inquiéter.

Copyright by Frédéric Valade 1933. Tra=on et reproduction interdites en toue

Pour votre petite Simone, sans 1 doute 1

Arlette Fonclair se rapprocha de sa nouvelle amie

Oui. bien sur. mais. pour une autre raison aussi. Eh bien oui, je l'avoue. je l'aimais, ce monstre 1 Il est si beau garçon grand, bien pris. une tête mâle avec des yeux de velours noir où s'allument parfois tous les rdairs de la passion. Tenez.

Tout en parlant elle avait ouvert son sac à main et en tirait une photo Tenez, voyez. N'est-ce pas qu'ü a une tête admirable, un regard fascinant 1 Elle ajouta avec un soupir

Oui, pour ces yeux-là. j'aurais tout supporté. Mais c'est lui qui est parti, il y a trois mois, en nous laissant à Alger. ma petite Simone et moi. Et je sais qu'en ce moment il est à Paris, à la re- cherche de l'autre, naturellement Mais qu'il la retrouve. sa péronnelle Ma vengeance sera de penser qu'avec elle c'est de moi qu'il parlera, c'est moi qu'il regrettera, moi qu'il désirera.

En prononçant ces derniers mots. une telle exaltation l'avait saisie qu'elle ne s'était pas aperçue que Maud LestoUe debout prétextant un malaise subit appelait son petit Pierre. Quand l'enfant fut arrivé près d'elle, elle lui prit la main, balbutia de vagues excuses et rentra rapidement chez elle.

Le soir même, elle quittait sa viha et prenait le train de Paris non sans avoir écrit à l'adresse de Mme Arlette Fonclair, sa voisine d'une semaine et son amie d'une demi-journée

« Puisqu'il m'appelle et me tend les bras. l'ennemi adoré, je cours vers lui. Mais n'espérez point en votre vengeance. Non, madame, avec moi il ne parlera pas de vous, car cette fois, je saurai le garder. le vous le jure 1 > Et elle signa bravement c la Péron.nelle. >

André Lamandé.

M. GEORGES LEYGUES REÇOIT L'ATTACHÉ NAVAL ITALIEN M. Georges Leyg-ues, a reçu le capitaine de vaisseau Fumagalli, attaché naval italien.

Le commandant Fumagalli est venu offrir au ministre de la Marine les vœux de nouvelle année de l'amiral Siriani, ministre de la Marine italienne et les souhaits que la marine italienne forme pour la marine française. M. Georges Leygues a vivement remercié le commandant Fumagalli. Il l'a prié d'exprimer à l'amiral Siriani ses souhaits personnels les plus sincères, et de transmettre à la marine italienne les vœux de la marine française. Le personnel

des services publics de Toulon chez M. Alexandre Israël M. Alexandre Israel, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur, a reçu aujourd'hui une délégation du syndicat du personnel des services publics de la ville de Toulon qui lui a été présentée par M. Renaudel, député

du Var.

Une conférence de M. Antonelli sur les assurances sociales Sous la présidence de M. Gaston Rousse). directeur de la Mutualité, M. Antonelli a fait, hier soir, à la Bourse du travail, une intéressante conférence sur les origines et l'application de la loi sur les assurances sociales.

L'orateur, avec éloquence et clarté, retraça l'histoire des assurances sociales, hiatoire Humaine dit-il– au sens le plils générateur de ce mot et évoqua les âpres luttes qu'eut à subir cette tôt tous lés stades de son élaboration parlementaire. Après avoir mis en relief ceux' qui défendirent cette loi lourde de réalisations sociales Importantes, introduisant la sécurité dans la vie ouvrière et notamment M. Pierre Laval dont l'esprit de décision et la volonté de réussir se manifestèrent brillamment en l'occurence. M. Antonelli magnifia l'œuvre entreprise pour codifier la fraternité et servir les intérêts vitaux de la classe ouvrière.

Une société

des Amis de Georges Clemenceau » M. Marcel Pournin. avocat & la cour, membre du conseil de l'ordre, vient de déposer à la préfecture de police les statuts de la société des « Amis de Georges Clemenceau La société aura pour objet de perpétuer le souvenir et d'honorer la mémoire de Georges Clemenceau. Elle est administrée par un comité de direction composé de:

Le professeur Gosset; le président Jeanneney, président du Sénat: le maréchal Pétain: MM. Nicolas Piétri et Marcel Pournin, les deux exécuteurs testamentaires de Georges Clemenceau; le président André Tardieu et M. Georges Wormser, ancien collaborateur de Georges Clemenceau. MM. Marcel Pournin st Georges Wormser assumeront respectivement les fonctions de secrétaire général et de trésorier. INFORMATIONS POLITIQUES La commission du commerce de la Chambre a entendu hier après-midi une délégation des différents organismes représentant l'industrie exportatrice française. qui lui a fait part du grave préjudice causé par le retard apporté à la ratification de 'avenant à l'accord franco-portugais signé le 12 juillet 1932.

La commission a chargé un de ses membres, M. Cayrel. de lui faire un rapport sur cette question.

A la commission de législation civile et criminelle, M. Marc de Molènes, député de la Dordogne, a été désigné comme rapporteur du projet de loi sur les contrats d'édition. Cet important projet tend à réglementer les conditions dans lesquelles les auteurs traitent avec les éditeurs dans tous les domaines de l'art Impression, gravure, statuaire, phonographle, radiodiffusion, etc.

Or, quarante-huit heures après les événements que l'on connaît, entre le comte et sa soeur se poursuivait, dans la chambre du premier, une conversation de laquelle jaillissait une entière clarté sur la véritable situation de ces deux personnages.

Tu as tort disait Giustina. M. de Montorlo ne répondait rien. et ce silence exaspérait visiblement la jeune femme.

Tu as tort répéta-t-elle.

Le comte haussa les épaules.

Je crois entendre Léonora finitil par dire.

Léonora a raison répliqua Glustina. Tu sais bien que nous ne sommes pas venus à Paris pour nous occuper de ce qui pourrait nous y être personnel, mais afln d'y remplir une mission pour laquelle nous sommes payés. Mot inexact protesta M. de Mon- torio. Nous sommes remboursés de ce que nous dépensons, ce qui n'est pas la même chose et ne me contraint pas à abdiquer ma liberté. Il y a une heu. re que j'attends depuis plus de vingt ans. Voici que cette heure arrive. Je ne veux pas qu'elle puisse sonner en vain.

Sans doute Glustina devait-elle savoir à quoi faisaient allusion les paroles du comte, car elle eut un sourire bi- zarre.

Ceci parut exaspérer Felice.

Tu peux sourire, s'écria-t-il, mats c'est ainsi Après tant d'années, le souvenir de mon humiliation de cette duperie, de l'atroce manière avec la- quelle cette femme s'est loué de mes sentiments, me fait souffrir autant qu'au premier jour.

Le comte eut un geste violent. Pas de la même manière, cepen-1

Le concours de l'internat est annulé

SUIT» LA PREMIÈRE PAGE

Soyez assuré, nous disait ce dernier, qu'il n'y a pas d'autre solution. Humainement, juridiquement, M. Mourier les a examinées toutes. L'annulation à laquelle conclut l'enquête est la -ule, susceptible de mettre An à l'agitation que déplorent tous ceux qui portent en si haute estime ce grand corps des internes des hôpitaux où se recrutera l'élite médicale de demain, agitation qui. du fait des recours certains devant le Conseil d'Etat, menacerait de se prolonger durant près de deux ans, avec comme résultat à peu près certain l'annulation de toutes les rnesierea de conciliation envisagées. Dans quel gâchis ne se serait-on pas trouvé alors.

C'est la solution de sagesse préconisée par l'éminent directeur général de l'Assistance publique qui a prévalu. Dès ce matin, M. Mourier, après l'ex- posé du dossier, soumettra au conseil de surveillance de l'Assistance publique l'arrêté enfermé depuis vendredi dans ses cartons et qui, soyons-en certains, ne soulèvera aucune objection. L'arrêté, un moment en sommeil, deviendra dans la journée, croyons-nous savoir, l'arrêté définitif auquel samedi le Petit Parisien faisait une discrète allusion. Le concours étant annulé, l'enquête sera reprise avec activité pour déceler les fraudeurs parmi les admissibles. Car on sait bien, d'après les copies suspectes, qu'il y en a parmi eux, mais qui sont-ils ? Les copies qui, pour ceux-là, doivent rester anonymes jusqu'à la fin du concours, portent en effet, à l'extrémité droite du recto de la première page, une case dans laquelle le candidat inscrit son nom à l'encre. Cette case est fermée et cachetée. C'est elle qu'on va ouvrir. La copie suspecte de fraude, par suite des signes conventionnels qui y ont été relevés, sera Identifiée. Le fraudeur coupable sera connu. Et les sanctions ?

Les fautes, M. Mourier l'a formellement déclaré au conseil municipal, seront punies et sévèrement punies. Les candidats coupables seront, au moins temporairement, éliminés des prochains concours. Si d'autres défaillances étaient démontrées, elles n'échapperaient pas aux sanctions prévues. A côté de cette enquête disciplinaire, des mesures vont être immédiatement prises, en vue de l'organisation du prochain concours, avec un nouveau jury. Ce concours, toutefois, ne pourra pas avoir lieu avant deux mois. On peut être certain que toutes les dispositions seront prises pour qu'il soit soumis au plus rigoureux contrôle et que ses résultats ne donnent lieu à aucune suspicion.

Ajoutons enfin qu'on envisage la possibilité de dédommager les candidats admissibles qui, étant demeurés étrangers à toute fâcheuse compromission, ne doivent leur réussite qu'à leur seul mérite et qui sont ainsi victimes des incidents qu'ils sont les premiers à déplorer, en les faisant bénéficier de plusieurs points dans les prochaines épreuves.

Les déclarations de M. Daniélou Dans la soirée, M. Daniélou a convoqué les journalistes dans son cabinet et leur a fait les déclarations suivantes: Après avoir procédé à des consultations étendues avec le seul souci de sauvegarder dans toute la mesure du possible les droits acquis par les candidats admissibles à qui aucune faute

n'est reprocnee, u nous est apparu que si l'annulation pure et simple du concours peut léser quelques candidats honnêtes, une seconde lecture par un nouveau jury entraînerait aussi pour d'autres des conséquences pareilles. De plus, cette seconde lecture par un nouvau jury n'ayant été prévue par aucun règlement et pouvant être interprétée comme un attentat aux principes de l'indivisibilité du concours, autoriserait des recours devant le conseil d'Etat et entraînerait' peut-être au bout de plu-1 sieurs mois une annulation 9. retardement qui serait une œuvre plus dommageable aux jeunes internes qui se verraient tout à coup écartés des postes où ils auraient été appelés.

Dans ces conditions, et devant l'impossibilité où nous sommes, malgré toute notre bonne volonté et notre souci de l'équité, de trouver une solution meilleure sous la réserve pour le présent des sanctions que l'administration de l'Assistance publique prendra à l'égard de tous les coupables quels qu'ils soient qui auront faussé les résultats de ce concours et, sous la réserve, pour l'avenir, d'une réorganisation complète et profonde de ce concours, j'ai été amené à ne plus faire d'objection à ce que, usant des pouvoirs qui lui sont conférés par le statut réglementant l'administration de l'Assistance publique, le directeur de cette administration signifie par arrêté la solution qu'il m'avait présentée.

A L'INSTITUT Deux legs magnifiques

Réunies hier sous la présidence de M. Fernand Brunot, le nouveau président de l'Institut pour 1933, les cinq académies ont accepté le legs de deux hôtels de M. Marmottan, à Passy et à Boulogne-sur-Seine, avec les collections d'oeuvres d'art et de livres qu'ils contiennent.

Elles ont, sur rapport de M. Widor, décidé que chaque année, le 29 décembre, en mémoire de M. Notor, donateur du château de Kérazan, des prix seront décernés aux meilleurs éleves des écoles d'art décoratif de Rennes, Brest et Nantes.

En dehors de son legs à l'Institut, M. Marmottan a légué à l'Assistance publique 20 millions.

L'Académie d'agriculture a entendu, présentée par M. Bouvier, membre de l'Institut, une intéressante note de M. Shabetai concernant l'action de la chloropicrine contre les parasites du blé et du cotonnier qu'elle détruit à merveille.

dant reprit-il. Alors. j'ai pleuré comme un niais

Tot fit Giustina avec stupeur. Cela te parait extraordinaire, reprit le comte, mais c'est ainsi J'ai pleuré devant mon amour détruit, devant mes illusions envolées. Larmes salutaires, qui ont fait de moi un autre homme, car la dernière n'était pas encore tombée de mes yeux que le songeais déjà à la vengeance.

Il se tut durant dix secondes.

De terribles nuages s'étaient amassés sur son front.

Ses mains remuaient fébrilement. Ainsi doivent s'agiter les mains de l'homme qui s'apprête à saisir sa vietime à la gorge et à l'étrangler. Lentement, toutefois, le calme lui revint.

Toi seule, Giustina, connais cette histoire, parce qu'en toi seule j'ai confiance. Les autres. Miguel, Paolo. ne soupçonnent pas la vérité. Et, du reste, que sont-ils ? Des instruments. On ne fait pas de confidences à un instrument Tandis que toi.

Felice de Montorio n'acheva pas._ L'autre soir encore, poursuivit-il. alors que Miguel m'accompagnait jusqu'ici, je lui ai dit qu'entre cette femme et moi il n'y avait eu qu'une amourette de passage, une fantaisie, un caprice, Il s'imagine, parce qu'il sait que jai plusieurs lettres d'elle, des lettres qu) causeraient sa honte si elles venaient a être connues, et aussi parce qu'il n'ignore pas qu'elle est riche, que le veux exercer contre elle un fructueux chantage.- Il est vrai, remarqua froidement Giustina, qu'une femme riche ne saurait payer trop cher des lettres qui la compromettent.

AU SÉNAT SEANCE DE VALIDATIONS

Dans la séance qu'il a tenue hier sous la présidence du doyen d'âge, M. Damecour, le Sénat a validé sans débat les opérations électorales de la série B renouvelée le 16 octobre dernier pour les départements suivants: Haute-Garonne, Gers, Gironde, Hérault, Ille-etVilaine, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Landes, Loir et Cher, Loire, Haute-Loire, Loire-Inférieure, Loiret, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Maine-etLoire, Manche, Haute-Marne, Mayenne, Meurthe et Moselle, Moselle. Meuse, Morbihan, Nièvre, Nord, Oise, Constantine.

Le dossier de la Martinique est réservé. On valide encore l'élection de M. Malzang dans le Puy-de-Dôme et celle de M. Cochard en Saône-et-Loire. Cent douze sénateurs sont ainsi validés.

Avant la levée de la séance, les sénateurs font une chaleureuse ovation à M. Damecour.

Aujourd'hui, élection du bureau. Le groupe de la gauche démocratique du Sénat a désigné ses candidats aux fonctions de vice-président et de questeur

Vice-président, M. Lucien Hubert, en remplacement de M. Fernand Rabier. Questeur, M. Gallet, en remplacement de M. Lancien.

De son côté, le groupe de l'Union démocratique et radicale a choisi M. Paul Strauss pour succéder à M. Milliès-Lacroix comme vice-président. La commission des finances a examiné le budget

de l'Education nationale La commission des finances de la Chambre a poursuivi l'examen du budget de 1933. Elle a repris l'étude du budget de l'Education nationale, rapporté par M Marquet.

Avant de continuer l'examen des chapitres, M. de Lasteyrie a soumis à la commission la motion suivante « En raison du déficit budgétaire, la commission des finances décide d'ajourner toute mesure tendant à la réalisation de la gratuité de l'enseignement secondaire. »

Combattue par le rapporteur, M. Vincent Auriol et M. Emile Borel, cette motion été repoussée.

Des observations ont été ensuite présentées sur la diminution possible du personnel de l'administration centrale sur la comparaison de cet effectif en 1913 et 1932 sur la revision des services départementaux et la réorganisation des services détachés.

La commission a adopté les divers chapitres de l'Education nationale, en faisant subir aux chapitres de matériel les réductions de principe déjà imposées aux autres ministères et en réservant les chapitres des traitements et indemnités.

Le total des réductions proposées par la commission se monte à 2 millions 700.000 francs.

Un concours du « meilleur pain » va mettre aux prises des boulangers de la banlieue parisienne

Qu'il y ait une crise du blé, on n'en saurait plus douter après toutes les discussions passionnées qu'elle a provo-

quées devant le Parlement. Tandis qu'on tâche, dans les deux Assemblées, à en définir les causes pour en trouver les remèdes, le publie et le public parisien notamment est appelé, lui, à en constater. les résultats. Le pain n'est pas d'excellente qualité. Encore qu'on l'ait un peu oublié, il n'est que de se rappeler le bon pain si blanc et si savoureux d'avant guerre pour conclure qu'il y a dans la boulangerie quelque chose de changé. Et en mal Et s'il' est vrafi, comme d'aucuns l'agst»u .rent, que la crise a pour cause essentielle une diminution de' la consommation du pain, on arrive à conclure que si celui-ci était meilleur il serait plus demandé.

Voire A une époque où il sied, pour les femmes, d'être minces et où les estomacs, pour des raisons diverses, sont un peu délabrés, le pain devrait être un peu sacrifié.

Tout de même, voici une heureuse initiative un concours du meilleur pain a va avoir lieu entre les boulangers de Nogent-sur-Marue, du Perreux, de Champigny, de Bry-sur-Marne. Et le jury sera composé de représentants du ministère de l'Agriculture et du Commerce, des maires des communes, de médecins, d'anciens élèves de l'Institut agronomique, mais aussi de meuniers et de producteurs.

Ceux-ci et c'est en quoi l'initiative est heureuse assisteront aux épreuves du « meilleur pain et seront naturellement autorisés à participer, par leurs conseils et leurs avis, à sa fabrication.

Une distribution de prix aura lieu à la mairie du Perreux le 22 janvier. L'augmentation

de la consommation du pain par l'amélioration

des farines panifiables

M. QÛeuille a reçu hier M. Perrier, président du syndicat général de la boulangerie française, et les délégués du syndicat.

La délégation a exprimé au ministre de l'Agriculture le désir de voir instituer une réglementation susceptible d'améliorer la qualité de la farine. Cette amélioration conduirait à une augmentation de la consommation du pain. Elle a demandé que soit envisagée la création d'un comité de propagande du pain analogue à ceux qui existent pour le vin et le lait.

» La délégation a également entretenu le ministre de différentes revendications d'ordre professionnel.

Sans doute convint Felice. Mais il y a quelqu'un qui ne reculerait pas non plus devant le chiffre qu'on en demanderait

Qui donc ?

Le mari, parbleu L'homme d'honneur, fier d'un nom autour duquel Il ne voudrait pas voir éclater un boueux scandale. Mais cela ne suffirait pas à ma vengeance. Cette femme, je veux l'atteindre dans sa fierté, dans son orgueil. Je veux la frapper dans ce qu'elle aime, dans ses enfants, dans son fils. ce qui ne me sera pas difficile, et aussi dans sa fille, que je ne connais pas, mais qu'elle doit chérir. Tu me diras, je le vois, je le sens, que j'aurais pu ne pas attendre pendant de si longues années. C'est exact en apparence, mais rien qu'en apparence. D'abord, je ne la connaissais pas. J'ignorais son véritable nom. et il m'a fallu bien des recherches pour la retrouver, pour savotr qui elle était, une grande dame, une comtesse, mariée, mètre de deux enfants. la femme d'un homme qui la tuerait s'il apprenait aa trahison. Oui Il la tuerait, mais je ne serais pas sufnsamment vengé. Elle ne soupçonne rien de moi. Elle me croit mort, peut It être- Mon silence l'aura rassurée. Elle marche en pleine sécurité. C'est quand on marche ainsi que le coup de ton- nerre est plus terrible.

La jalousie, chez les ferr.me3, est un sentiment complexe et curieux.

Elles sont jalouses dans le présent, et elles le sont aussi tans l'avenir, ce qui n'est, au surplus, qu'une crainte j Instinctive, souvent trop fondée, La femme, dans l'amour, donne tout d'elle-même. Au lendemain du premier sacrifice, accompli dans I enchantement, elle ne peut plus aller au delà, Elle n'est

La fermeture

des Galeries Georges Petit La fermeture des Galeries Georges Petit est vraiment un événement parisien. Ouvert en 1880 par le fils de Francis Petit, lui-même établi marchand de tableaux dans la rue Laffitte, le centre alors de ce commerce, le nouvel établissement qui venait de prendre la place d'un chantier de bois et de charbon, connut presque aussitôt la vogue.

Georges Petit, à l'instar de son père, limita d'abord sa spécialité aux seuls membres de ce qu'avec plus ou moins d'exactitude nous appelons l'école de Bardizon: enfant il joua sur les genous du vieux Corot, connut Dupré, Diaz, Troyon. L'œuvre de Jean-François Millet lui était familier depuis son adolescence et il avait entendu raconter l'histoire du grand refusé Théodore Rousseau, à un âge où d'autres gosses apprennent celle de Cendrillon.

Parmi les manifestations de choix qui devaient fixer universellement le mot n'est point exagéré la réputation des Galeries Georges Petit, il y eut celle en honneur de Chardin et de Fragonard, celle des Cent chef-d'oeuvres. celle d'Ingres, organisée par feu Lapauze, le conpatriote du maître de Montauban, celle de Gaston Moreau, où déborda de verve et d'élégance le précieux Robert de Montesquiou, celle encore de Sorolla Bastida, fougueux réaliste ibérique et, enfin. celle où l'on réunit les principaux morceaux rapportés par Albert Besnard de son féérique voyage au Indes.

Gras mais gracieux, souriant, coquet et parfumé, des bagues aux doigts et habillé d'une impeccable jaquette, le chapeau de soie un rien incliné vers la droite et l'arrière, Georges Petit représentait le type d'un de ces Parisiens c fin de siècle » décrits par Emile Zola et qui, d'un commerce de luxe, savaient faire un poème de bon goût, de diplomatie, d'assurance et d'adresse pour lesquels le premier devoir était une extrême amabilité dont le scepticisme conservait si bien un air de bonhomie qu'on le prenait pour du désintéressement ou pour de la sentimentalité mal dissimulée.

Georges Petit disait de la délicate marchandise qui ornait ses murs < La peinture ne s'achète pas elle se vend >Aussi, pour l'aider dans ce subtil métier, pour recevoir sa clientèle de tous les pays, il s'était entouré de quelques spécialistes dont le célèbre expert M. Schoeller, pour lequel ni l'estampe japonaise, ni la vaste production des paysagistes du xix«. ni l'oeuvre du sculpteur animalier Barye n'ont de secrets. Il y avait aussi le sympathique M. Wattebled, actuellement le discret animateur de la galerie Druet, et qu'avec tant de pittoresque, dans un article de la Revue Hebdomadaire (23-11-29) a campé Jacques Copeau, lui, également, dévoué aux peintres de 1830 avant de l'être aux comédiens du Vieux-Colombier. Sans devenir infidèle à ses préférences premières, Georges Petit, au début du siècle, commença pourtant à suivre la mode et, de temps en temps, montra, dans ses collections un Nu de Renoir, une Neige de Sisley, un pastel de Degas, un Pissarro ou un Monet. Les moins agresiifs des disciples de l'impressionnisme et, :ntre autres, Lebasque, trouvèrent même m lui un aimable et tenace HpfpnçiMir.

Lorsque, peu après la guerre, le célèbre marchand de tableaux disparut, ses successeurs se crurent obliaés de changer totalement le décor des lieux: les pesants lustres de bronze le stuc doré des plafonds. les colonnes de marbre et l'opulent ameublement, les draperies et tentures de pourpre passée, firent place au style austère des installations d'aujourd'hui. la façade prit l'aspect dépouillé de deux étages d'ateliers montparnassiens et ,,cubistes, pointillistes, fauves firent leur entrée dans les pièces une fois habitées par les calmes vues de la forêt de Fontainebleau ou de la vallée de Chevreuse, par les crépuscuples dorés de Le Sidaner.

Faut-il croire que la fermeture des Galeries de la rue de Sèze est irrévocable ? Les provinciaux, s'ils allaient revoir Grévin avant d'aller déguster des filets de sole chez Marguery, n'oubliaient pas non plus l'endroit où souvent, à leur voyage de noce. ils avaient acquis une Bergerie de Charles-Jacque si ce n'était un petit Etang de Trouillebert Georges Petit ét.it une des curiosités quasi officielles de Paris.

Un fait, néanmoins, domine l'accès des salles où eurent lieu tant de brillantes expositions, où se firent connaître au public tant d'inconnus, est barré par une solide grille à travers laquelle on voit s'ennuyer, s'effilocher les dernières affiches jaunes qui, traditionnellement annonçaient aux passants intéressés, le nom des coloristes occupant les cimaises à l'intérieur. VANDBRPYL.

LA NAVIGATION FLUVIALE Yonne: Sens, 1 m. 45.

Baute-Seine Bray-sur-Seine, 0 m. pont de Montereau, 1 m. 80; pont de Melun, 2 m. 41; écluse de Varenne, 2 m. 36; écluse de Port-à-1' Anglais, 3 m. 70. Basse-Seine pont de la Tournelle, 1 m 39; pont Royal, 2 m. 99: écluse de Suresnes. 4 m. 99; barrage de Chatou, 3 m. 26. Seine fluviale: Andrésy, 2 m. 04; Mantes. 3 m. 87 Méricourt, 3 m. Damery, 0 m. 85.

Qrand-Morin: Pommeuse. 0 m. 98.

Marne écluse de Chaltfert, 2 m. 68; Muse de Charenton, 3 m. 10.

Dise: barrage de Venette. 2 m. 98.

il. PÊCHE A BOULOGNE 7m Le poisson de Boulogne-aur-Mer que votre fournisseur vous offrira demain matin a été débarqué aujourd'hui des bateaux pêcheurs. Mangez du poisson

plus la aurprine, livres* i inconnu- Eu-. tre elle et celui qui l'a prise, tous les voiles sont déchirés et ce qu y avait de mystérieux a disparu. Elle en a la sensation. Il lui en vient une secrète frayeur, et, même lorsqu'elle est étroi- tement pressée sur la poitrine de colui qui lui a juré un éternel amour, elle ne peut s'empêcher de songer en frissonnant à une chose terrible, qui s'appelle la satiété.

Elle pense à une autre femme.

Elle évoque l'idée de la rivale, de celle qui viendra lui voler son bonheur, lui arracher celui qui lui appartient.. C'est pourquoi elle est jalouse dans le présent, et jalouse aussi dans l'avenir, parce que la catastrophe qui ne sera pas celle d'aujourd'hui pourra être celle de demain.

Ce n'est qu'une supposition, mais le cœur féminin en souffre autant que et c'était une réalité-

Il avait dû en être ainsi pour Giustina.

Son regard se flt froid, ses lèvres se serrèrent, un mauvais pli barra son front

Je crois, dit-elle, l'accent dur, que tu commets une faute un revenant sur cette vieille histoire. Après tant Jan. nées, à quoi bon t'embarrasser de cette femme ? Vends les lettres, si elles en valent la peine, si tu crois qu'on ne te refusera pas le prix que tu en exigeras. D'un geste, Felice interrompit Glus- Je veux davantage coupa-t-il. J'ai pleuré, je veux que cette femme pleure J'ai souffert, je veux qu'elle souffre Rien ne saurait m'empêcher j d'aller jusqu'au bout de ma vengeance. L'attitude glaciale de la jeune femme frappa le comte. {

CAUSERIE MÉDICALE Recrudescence de Grippe

Médecins et pharmaciens constatent présentement une recrudescence de grippe. C'est donc le moment d'être prudent, voire circonspect. Ainsi, dans le métro, rien ne prouve que le monsieur qui toussait devant vous ou la dame qui vous respirait dans le nez ne soient des grippés négligents. La main que voue serrez amicalement a manipulé, avant, le mouchoir d'un grippé débutant. La rampe de l'autobus où vous vous agrippez a été le point d'appui de malades de demain ou d'hier. Partout, à la campagne et à la ville, vous coudoyez, vous respirez la grippe. Il suffit alors que votre organisme soit, passagèrement, en état de moindre résistance pour que la grippe s'y installe et vous tienne sous son emprise. Quelques jours de négligence encore, et votre entourage lui paiera tribut à son tour. Soyez donc prudent et, dès le premier symptôme, faites intervenir les Comprimés de Broncodyl, que vous trouverez dans toutes les pharmacies. Ces comprimés ont une action remarquable sur la toux grippale qu'ils calment en quelques instants. Ils mettent les bronches au repos, soutiennent le cœur et tonifient vigoureusement tout l'organisme. S'avalant facilement tels quels, à n'importe quelle heure et n'importe où, ils permettent de se soigner énergiquement, même aux personnes qui n'interrompent pas leurs occupations. Docteur H. Ulcère de l'estomac Seul le traitement naturel par les plantes apporte à tous les malades le soulagement immédiat. TISANE E. BEHOIT Le traitement n- 1 est vendu 18 francs dans toutes les pharmacies franco par poste. Pour tous renseignements, écrire au Laboratoire E. Benoît. 6, rue Barreau. Asnières (Seine).

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Il s'en étonna.

Mais, enfin, s'écria-t-il, non sans une légère irritation, en quoi ce que je veux faire peut-il t'inquiéter, te donner de l'ombrage ? Tu n'as pas peur, j'aime à le croire, ricana-t-il, qu'un sur- saut de l'ancien amour.

Tais-toi fit Giustina en haussant les épaules. Tais-toi répéta-t-elle. Tu ne peux pas comprendre ce qui se passe en moi. L'âme d'un homme est I incapabie d'éprouver les mêmes sensa- tions que celle d'une femme. Il n'y a pas chez lui de sensibilité semblable à la nôtre. Des chocs mystérieux, dont nous ne concevons pas la nature, et que vous ne soupçonnez pas, noua font vibrer sans que nous sachions pourquoi. Ce sont des avertissements, des pressentiments, et nous avons toujours tort. quand nous ne les écoutons pas. Je te dis, moi, que tu agirais sagement en n'allant pas plus loin. Tu ne veux pas m'entendre. Soit Mais.

Giustina hésita à continuer-

Mais elle parla parce qu'une force supérieure à sa volonté l'y contraignit Prends garde dit-elle.

Le comte tressaillit

Il se souvint que ces deux mots menaçants avaient déjà été prononcés avec douleur, avec effroi, par, la vieille Léonora.

Prends garde répéta Giustina- Je ne suis pas une créature comme les autres. La trahison ne me trouverait pas Inerte, accablée, pleurant et gémis- fiant. Le pressentiment qui me pousse à te détourner du chemin que tu veux suivre a sa source dans ma nature de, femme. Il m'annonce un danger et il m'amène à croire qu'une autre que moi pourrait te plaire, t'attirer, te rete- nir.

Tu es insensée protesta Felice. La jeune femme secoua la tête.

CAUSERIE MEDICALE

Dangers d'une mauvaise hygiène intime

Malgré tous les soins habituels que la grande majorité des femmes apportent à leur hygiène intime, un certain nombre sont sujettes à des malaises, incommodités ou affections dont beaucoup deviennent, par la suite, graves et qui sont toujours une cause d'inquiétude et de soucis constants.

A quoi donc attribuer l'inefficacité de tous ces soins ? Indiscutablement à la nature des produits utilisés dans l'hygiène féminine.

On a constaté, en effet, et depuis longtemps, que les désinfectants employés, dont le rôle est de détruire les microbes, germes ou ferments, ont en même temps la fâcheuse propriété d'attaquer plus ou moins les cellules des organes, causant de ce fait une irritation dangereuse qui, à la longue, provoque l'ulcère et conduit au cancer. C'est pourquoi les médecins et les chimistes modernes ont recherché sans cesse de nouveaux désinfectants en vue de découvrir celui qui n'attaquerait pas les cellules des organes. Le succès a largement dépassé le but, car non seulement ils ont trouvé le désinfectant le plus puissant, l'iode à l'état naissant, mais encore ils ont réussi à le préparer de telle manière qu'au lieu de détruire les cellules il les vivifie puissamment, assurant ainsi une cicatrisation rapide et complète.

Cette découverte médicale a une Importance considérable pour la santé féminine en particulier. Elle résout toute une série de problèmes médicaux réputés Insolubles jusqu'ici, et de la façon la plus simple et la plus pratique, que ce soit dans le cas d'offensive microbienne aiguë ou chronique ou dans celui de l'hygiène préventive quotidienne. Il s'agit des comprimés de « Viviode qui, jetés dans un peu d'eau ordinaire, dégagent instantanément l'iode à l'état naissant, donnant ainsi une solution dont on peut se servir sur-le-champ et qui, seul de tous les antiseptiques connus, désinfecte à coup sûr et cicatrise.

Ces propriétés merveilleuses de l'iode naissant sont maintenant parfaitement connues des médecins qui, en plus des soins intimes, le recommandent pour tous les cas de désinfection à cause de sa puissance microbicide et de son extraordinaire pouvoir de cicatrisation rapide sur les plaies de toute nature. Enfin, en médecine interne, l'iode à l'état naissant est tout indiqué pour tous les traitements à base d'iode. N'est-ce pas la preuve définitive que l'iode naissant est non seulement défenseur de l'organisme, mais encore bienfaisant même pour les muqueuses et organes les plus délicats ?

Toute femme doit donc faire usage du « Viviode car c'est la seule sauvegarde certaine de sa santé intime. Docteur Jsev RoussEAu, de Paris. (1) Toutes pharmacies. 6 fr. 40 le tube de 30 comprimés. A défaut, envoi franco contre mandat adressé à la Pharmacie Universelle, 18. rue Favart, à Paris. Dépôt général 0. C. P.

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Non dit-elle. Je ne suis pas in1 sensée, et c'est pourquoi je te répète de prendre garde. Oui prends garde à mol Prends garde à toi Je n'attendrai pas vingt ans pour me venger Tu eais par combien de choses secrètes nous sommes liés, et qu'il me suffirait d'un mot pour te perdre. Je me perdrais aussi, mais que m'importerait Seulement, ce serait une action basse. et ce mot je ne le prononcerai jamais. Je ne m'en remettrai à personne du soin de punir.

Le comte, devant cette menace, garda tout d'abord le silence.

Devant lui, debout, le regard étin. celant, Giustina demeurait agitée, frémissante, créature magnifique de beauté, mais étrangement dangereuse. Enfin, ü alla à elle, lui prit les mains, et en dépit de sa résistance, l'attira sur sa poitrine, l'entoura de ses bras, avec des mouvements d'une souplesse infinie et d'une douceur extrême.

Pourquoi me parler de la sorte ? dit-il. Ne connale-tu pas mon amour ? N'es-tu pas certaine qu'aucune autre femme, en ce monde, ne pourrait prendre une parcelle de ce cœur, qui est toi tout entier ? Et s'il y a entre nous des choses secrètes, redoutables, ne sais-tu pas, comme moi, que ces choses ne sont pas des armes qui nous permettent de nous protéger l'un contre l'autre, mais un Indestructible ciment unissant nos âmes ? Ce n'est pas pour un jour, pour un an que nos lèvres se sont joiates C'est pour la vie, c'est pour un éternel baiser.

Ce langage calmait Glustlna..

Il lui en venait un sourire aux lèvres et du trouble dans le regard

U suivre.)


L'INCENDIE DE L' "ATLANTIQUE ̃ »-i »̃ SUITE D8 W MttflÈaS PAG» «"' il

La commission a désigné M. Auguste Brunet pour prendre connaissance de tous rapports et enquêtes portant de la mise en construction du Georges-Philippar et de .j'Atlantique aux rapports relatifs aux deux incendies, d'abord pour établir les responsabilités, ensuite pour dégager du nouveau sinistre, dans l'intérêt de notre marine marchande, de son avenir et de sa réputation dans le monde, les enseignements indispensables pour en faire bénéficier les paquebots en service, ceux en construction ou à construire, dans l'intention de donner le maximum de garanties et dé sécurité aux passagers, aux équipage» et, d'une façon générale, à notre industrie nationale des transports maritimes.

Elle réserve, suivant les conclusions du rapport d'informations de M. Brunet, de demander pouvoir d'enquête à la Chambra sur les causas du sinistre. Au Sénat, A la suite de l'échange de vues auquel ont pris part MM. Bergeon, Sari, Teissier, Le Bail, Brindeau, Leblond et Even, le président, M. Rio, a remercié le ministre des explications qu'il a apportées à la commission et qui auront pour effet de donner tout apaisement à l'opinion publique. La commission a enfin décidé d'examiner, lors de sa prochaine réunion, là projet de résolution de M. Bergecn t$ad*fit à lui faire accorder les pouvoirs d'enquête.

LE DETAIL DES MESURES PRISES PAR LE MINISTRE

Ainsi qu'il est indiqué plus haut, M. Léon Meyer a fourni aux deux commissions tous les renseignements permettant de connaître le» circonstances dans lesquelles ont éclaté les incendies ayant entraîné la destruction du Georges-Philippar et de V Atlantique. Il a fait connaître ensuite les mesure. qu'il vient de prendre et qu'il rend dès à présent effectives afin d'assurer la sécurité la plus grande pour les passagers et les équipages et de permettre de circonscrire très rapidement lô* incendies qui viendraient éclater à bord des paquebots.

Ces mesures ont été proposées par le ministre et adoptées la réunion qui s'est tenue le 9 janvier 1933 au ministère de la Marine marchande et a laquelle participaient les personnalités suivantes

MM. Brémond, directeur du cabinet du ministre Péyrega, directeur de» services du travail maritime et de la comptabilité Marie, ingénieur en chef du génie maritime, directeur adjoint des services de la flotte de commerce et du matériel naval Cangardel, administrateur-directeur général de la Compagnie Générale Transatlantique L. Cyprien-Fabre, administrateur délégué des Chargeurs Réunis de SaboulinBollena, directeur général de la société contractuelle des Messageries Maritimes Romano, ingénieur en chef de la Compagnie Générale Transatlantique Lévy, directeur général des Chantiers et Ateliers de Saint-Naaaire·Penhoët Otto, ingénieur électricien, docteur ès sciences physiques.

Les solutions adoptées sont de trois ordres législatif, administratif et technique

1. Faire inscrire le plus rapidement possible à l'ordre du jour du Sénat le débat sur le nouveau projet de loi de sécurité maritime voté par la Châj»bre des députés le 19 juin Inviter, par circulaire ministérielle, les inspecteurs de la navigation, lors des prochaines visites de partance à bord de tous les navires transportant plus de 50 passagers, se faire assister d'tttt technicien du feu (officier de i»p»ur»-pomplers) qui sera spécialement Chargé é d* vérifier di la défense du navire contre l'incendie à bord répond, autant qu'il est possible et raisonnable d! le faire. *ur exigence* de la convention de Londres du 31 mai 11)29. Le* constatations faites au cours de des visites seront transmises au départèmèfit de la Marine marchande en vue de la délivrance ultérieure des certificita de sécurité prévus par ladite conventions

4* A bord de tous les navires à passagers transportant plus de per«onnie, il sera créé, dans un délai de six moins, une équipe de spécialistes de la défense contre le feu. Cê« marins spécialistes seront titulaires d'un brevet spécial. Ils recevront a cet effet Une instruction appropriée dans ua régiment de sapeurs-pompiers, à moins qu'ils n'aient déjà effectué ce stage durant leur service militaire.

Leur nombre varilra de trois à six suivant 16 volume des locaux d'habitation du navire.

En outre, sur les navires de plus de tonnes de jauge brute, Il aera embarqud trois pompiers professionnel* spécialement affectes au service de la surveillance contre le feu et à l'entretien du matériel d'incendie.

Tout ce personnel relèvera directement d'un offlcier dit « officier de sécurité qui sera, en outre, chargé, sous l'autorité du commandant, de vérifier l'application à bord des prescriptions de la convention de Londres, du contrôle des engins de sauvetage, de la surveillance des installations électriques, etc.; 4* Indépendamment de cette instruction spéciale donnée à une fraction du personnel navigant pour la défense contre le feu, il sera désormais attribué une Plus grande importance, dans les programmes d'examens de la marine marchande, à la formation des officiers relativement à la sécurité maritime. Une entente devra intervenir aveo la marine militaire pour l'instruction pratique à donner aux élèves officiers pendant l'accomplissement de leur service dans l'armée de mer

5* Pour les navires à passagers en construction, les mesures ci-après sesont prescrites par circulaire ministérielle et codifiées ensuite dans le nouveau règlement d'administration publique traitant de la sécurité maritime,

<i) Emploi du bois iL bord.

L'emploi du bois sera totalement interdit à bord,

Dans les dégagements, escaliers, ascenseurs et cages d'ascenseurs; Dans les échelles de service

Dans les roofs de passerelle et de

Jeudi 12 janvier.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANCAISES

POSTE PAR1SIKN <SiH m. 20)

Au cours de nos émissions de la Journée, à 12 h.. 13 h. 10. 14 h.. 16 h. 16 h. b0, J.3 h. 45 et 20 à 2u. cours et dernières Informations financières.

12 h. 10, « Quelques divertissements de cirque » Entrée des gladiateurs A la manière d'eux le Oown Klto enregistrement Départ des gladiateurs (musique enregistrée).

12 h. 25. entracte.

12 h. 30. conoert avec le concours de Gardino et de son ensemble (offert par Beosek«r).

13 IL. entr'acte.

13 h. 10 c Extraits d'opéras et d'opér*comiques Fra Dlavolo (Auber) le Trouvère (Verdi) la Traviata (Verdli Roméo et Juliette (Gounod) Herodtade (Masaenet) la Roi d'Ys (Lalo) Trials

T. S. F., qui devront être enttèrement métalliques.

Dans les coursives, les placages en bois éventuellement utilisés devront être protégés par des cartons d'amiante en vue de réaliser autant que possible l'incombustibilité. Les plafonds des locaux d'habitation seront faits en matières incombustibles. Les lambourdagros seront soit métalliques, soit rendus incombustibles par revêtement d'amiante ou tout autre procédé d'efficacité équivalente,

Enfin, les ponts ne seront jamais bordés en bols à l'intérieur des aménagements toutefois, les parquets pourront être éventuellement autorisés avec Interposition entre le pont et le parquet d'un mortier Isolant a base d'amiante. b) Tentures et tapis.

Toutes les tentures devront être ignifugées et les tapis rendus aussi incombustibles que possible. En particulier, les tapis de caoutchouc ne seront admis que s'il est prouvé par des essale qu Ils ne favorisent pas la propagation du feu et qu'ils contiennent au moins 75 de matières neutres incombustibles.

c) Peintures et vernis.

La commission des peintures et vernis ignifugés, nommée par arrêté ministériel du 15 juin 1932, a déjà formulé un avis au sujet de l'interdiction à bord des peintures et vernis nitrocellulosiques qui a fait l'objet de la circulaire ministérielle du 5 août 1932. Cette commission devra, dans le plus bref délai, déterminer la température d'infiammabilité maxima pour toutes les peintures, vernis et laques à employer bord et fixer le pourcentage maximum admissible de matières combustibles entrant dans leur composition.

d) Ventilation et aération.

En cas de début d'incendie, il convient que l'arrêt de la ventilation soit immédiat cet arrêt de tous les ventilateurs devra pouvoir etra effectué par commande directe d'un poste central. e) Isolation du poste de commandement et des cabines de T. S. Le poste de commandement et tes postes de T. S. F. doivent jouer sur le navire le rôle de bastions de sûreté. Ils devront être métalliques et puissamment aérés afin de demeurer habitables en cas d'incendie en outre, leur Installation sera complétée par l'addition de plaques d'amiante sur le* tôleries des roofs.

Enfin, sur les navire* à paMagers de Plus de lO.OOO tonneaux de jauge brute, il sera prévu deux postes indépendant* de T. S. F. établis dans des parties distinctes du navire

f) Installations électriques.

L'aménagement électrique dé* navires sera établi en tenant compte des principes généraux portés au chapitre V (pages 15 à 17) de l'annexe II. En particulier, les installations de force et d'éclairage seront effectuées à l'aide de câbles convenablement isolés à un seul conducteur.

Lu câbles, revêtus d'une protection extérieure en fl1 d'acier ou en feuillards métalliques, seront flxés à l'aide de colliers métalliques adaptés directement sur des fers profilé* en contact avec la coque ou, si l'emploi de ces fers profilés est difficile, les conducteurs seront fixés sur des longerons en bois, et devront être reliés par une armature métallique à la coque.

Les réparations de fortune qui pourraient être faites en cours de traversée aux divers circuits électriques devront être soigneusement revisées au part. Le matériel de signalisation électrique à distance et de détection d'ineendle dévra être entretenu d'une manière constante en parfait état et vérifié périodiquement sous la direction de l'offieler de sécurité,

Pour les navires à passagers en service, oj* vérifiera daps le plus bref délai que l'Installation électrique répond dans soft ensemble aux Conditions susvisées.

Compartimentage et indépendance des divers secteurs électriques, D'autre part, le ministre de la Marine marchande a précisé l'ensemble des mesures de sécurité dont certaines peuvent être appliquées sur les navires à passagers existants, dans des délais variables, en considération de la .nature de chacune d'elles.

La viàlta de partance *t>éciale indiquée au paragraphe 2 de l'annexe I, et confiée à l'inspecteur de la navigation assisté d'un technicien du feu, est à entreprendre dès maintenant et au fur et à mesure des départs sur tout les navires français transportant plus de 50 passagers.

2* La création de spécialistes du feu est à réaliser dans un délai maximum de six mois sur tous les navires transportant plus de 250 personnes, conformément aux indications du paragraphe 3 de 1'annexe I;

Mesures d'ordre technique à l'occasion de travaux de refonte des navires à passagers ou lors de leurs réparations, lea prescriptions contenues au paragraphe V de l'annexe, pour les navires en construction, devront être appliquées.

En outre, dés maintenant, on peut, pour tous les navires à passagers a) Prescrire l'ignifugation des tapis et tentures

b) Supprimer toutes peinture* et tous vernis nitrocellulosique*

c) Examiner sur chaque navire quelles matières ou objets combustibles peuvent être supprimés en particulier, supprimer le bois dans les locaux de T. S. F. et prescrire, pour l'accèt ces locaux, des écrielles entièrement métal- liques ainsi que l'installation de rideaux pare-fumée

d) Faire procéder à la vérification de toutes leu Installations électriques lorsque les câbles sont revêtus d'une protection extérieure en fils ou feull- lards métalliques, vérifier si les con- ducteurs sont mis en contact direct avec la coque par une armature métallique.

Les câbles et les fils électriques devront être visibles.

Les commissions de la marine marchande de la Chambre et du Sénat ont. par l'organe de leurs présidents, remercié le ministre de l'exposé complet qu'il venait de leur faire sur ces

(Masaenet) Faust (Gounod) (musique en- recistri*).

18 h. La demi-heure pour tes petiti s, avec le concours de la troupe du théâtre du fetit-Monde, sous la direction de M. Pierre Humble.

h. 45, journal parlé du Poste Parisien. par M. Maurice Bourdet.

19 h., causerie à bâtons rompus de • Utmanche illustré ».

19 b. lu, t quelques enregistrements de Haas Butter m und, violoncelliste » Air (Bach) Mélodie (Uluck) Ou oint die Rub <Schut>ert> Sérénade (L4oncavallo) le Oyitne (Saint SaPns).

18 h. 30, concert avec le concours de MM. Sorbet et Jackv (offert Dar les Kdltinn» Sn9itnnr Ouontln)

2U heures te Vagabond-roi (*'rlml) Rien qu'une rose (Frlmi) Koae-Mar!* (Krlml) Chant du feu (Hammerstein) Chant d'amour cosaqu» (Hammerstein) (musique enregistrée).

20 h. entracte.

Il. 30, théâtre. 4 Le Renard bien t, comédie en 3 actes de M. René Saunier, d'après la pièce de M. François Herczeg, avec le concours de Mme Eve Francis, créatrie* de la pièce. et M. Sylvio de PedrélU. Distribution par ordre d'eutrée en scène

deux sinistres et ont, à l'unanimité, donné leur approbation aux mesuré» arrêté*

M. MARQUET CHEZ M. MEYER M. Léon Meyer a reçu, hier aprèsmidi, M. Marquet, député-maire M. Maure, président de la chambre de commerce M. Barrés, président du conseil d'administration du port autonome de Bordeaux, qui sont venus l'en»tretenir de la nécessité de rétablir les relations normales entre Bordeaux et l'Amérique latine.

Il lui ont fait part de leur désir com-

UNE EXPÉRIENCE DÉMONSTRATIVE

A PROPOS DE L'I NCEND I E DE L'" -ATLANTIQUE 91

A la tragique question que pose l'origine de l'incendie de l'Atlantique, diverses réponses plus ou moins hypothétiques ont été données malveillance, négligence d'un fumeur, inflammation spontanée de matières fermentescibles, court-circuit. Cette dernière supposition, qui apparaît à beaucoup de spécialistes comme la plus plausible, soulève pourtant de sérieuses objections. Comment, en particulier, peut-on imaginer qu'un accident d'ordre électrique se produise dans une cabine où comme c'était bien le cas pour celle où le feu prit naissance sur l'Atlantique aucun appareil d'utilisation du courant ne fonctionnait ?

C'est ce que nous avons demandé à un ingénieur particulièrement compétent en la matière, M. Otto, président de la Société Havraise d'Energie

M. Otto

Electrtqüe et de la Compagnie d'Energie Radioélectrique, docteur ès scienCes et membre de la commission d'enquête nommée par M. Léon Meyer pour définir les circonstances de la récente catastrophe.

L'explication que nous avons ainsi obtenue du mécanisme de production d'un court-circuit incendiaire sans que les fusibles coupe-circuit ni autres appareils de protection de l'installation électrique puissent jouer leur rôle est lumineuse. La voici Les câbles de différentes sections qui canalisent la fée Electricité à travers les labyrinthes d'un paquebot moderne sont constitués par un conducteur interne, en cuivre, qu'entoure ua Isolant à base de caoutchouc. Cet isolant est protégé extérieurement par une gaine, en général constituée par des tresses de fil d'acier et, par conséquent, elle-même ceci est essentiel bonne conductrice de l'électricité.

Ces câbles, extrêmement nombreux, sont presque toujours assemblés par

Ct, C2, CS. C4, C5, C6. râble» de diverses grosseur*. H, n, F3, plombs fnslbtes. SI, S2, S4. S6, colliers isolés. "8. collier la masse M. Z, i«n« de défaut à la masse où naissent les courants vagabonds. A gauche vue en conpe d'un cible à armature métallique

^| ^J^ 4*s*4*» # Vous du **air*. du cînéwo, avec un* foff* de .prend, ÉJ^^ quelque chose". Attention, il vous faudra dormir ensuit*. ̃ANANIA SERVICE (SIINf

M. Charles Castelaln, Mils Fernande Roussey, M. Roger Weber, Mme Svt Francis, U. Silvio de Pedrellf.

22 h., retransmission du Berry da l'orchestre russe Alexandre de Scrlabine, 29 b. 30. dernières Informations.

Radio-paris (L7â4 m. 1). 7 h 45, disques.

12 h" conférence protestante.

12 h. 30. Polichinelle (Rachmaninoff) Onese-twisette (Tschaïkowsky) Tip-Toes (Gershwin) P.-L.-M. (Christine) Flftp (Szulc) Un homme en habit (Borel-C!ere) le Lieutenant eouriant (Oscar Strauss) Tu seras ducheste (Gromon).

18 h. 10. causerie agricole.

18 h. les Variations de Proch tes Oit» de Lauterbourg (Htte) l'Invitation d la valse (Weber).

!Si h. camwrie juridique.

19 h., causerie, par M. Louis Barthou. de l'Académie française « Les Autels de la Peur b. d'Anatole France.

h. Jeanne d'Arc (Benjamin Godard) Sous la Coudraie (Gillet) Clair de Lunf (Filippucci).

20 h. i 20 h. 30. lectures littéraires. 20 h. 45. festival belge.

22 h.. Daphnis et Chlod (Ravel); Cappriccio (Stravinsky).

mun de voir l'unité qui remplacera l'Atlantique être établit selon les principee nouveaux visant la sécurité et pèrmettant au navire de remonter au quai de Bordeaux-Ville, tout en ayant une vitesse qui le placerait en face des concurrents étrangers, dans une situation favorable aux intérêts de l'arme-* ment français.

M. Léon Meyer a répondu que les pro'jets qu'il vient d'étudier concordaient de façon absolue avec les *ugge*tion« que venaient de lui soumettre MM. Marquet, Faure et Barrés. Il a ajouté qu'il ferait en sort* de les réaliser, dans le plus bref délai,

paquets le long des couloirs et coursives, et leurs gaines mont en contact. Des colliers métalliques de fixation, espacés de 30 à 50 centimètres, entourent les faisceaux des câbles et sont vissds aux parois des locaux traversés cette flxation se fait, à bord des paquebots, sans précaution spéciale au point de vue électrique; c'est-à-dire que certains c o 1 1 i « r tiennent des matières isolantes, comme le bois, et d'autres a dee parties métalliques de la carcasse du navire reliées la coque sinon cette coque même. Tant que les isolant» de tous les conducteurs sont en bon état, tout va bien le courant circule, plus ou moins Intense, dans les âmes en cuivre et va d'un pôle à l'autre de la génératrice en distribuant sur son chemin les mille commodités qu'on lui demande. Si une surtension accidentelle vient à se produire en quelque partie de l'installation, l'accroissement local d'intensité qui en résulte échauffe les fusibles qui cèdent; le courant se trouve coupé et tout est dtt.

Mais il n'en va plus de même dès qu'un défaut d'isolement vient à se produire entre l'âme d'un câble et sa gaine métallique. Les ampères qui s'échappent par cette fuite malencontreuaé vont désormais errer dans un circuit qui n'est plus leur chemin normal et qui n'est protégé par aucune précaution. Circulant U long des fils d'acier des tresses, ils vont passer d'une gaine de câble à l'autre uns autre préférence que Celle dé la moindre résistance électrique. Ha forment ce que l'on peut appeler des cou* rania vagabond». Le défaut à la masse (c'est ainsi que les électriciens appel*lent une fuite dans l'Isolant) peut s'être produit dans un gros câble d'un faisceau maintenu par des colliers non électriquement reliés à la coque par laquelle le courant reviendrait sans dégât à la génératrice; un ampérage important peut dès lors dériver le long de la gaine d'un conducteur de faible section, laquelle, étant en connexion avec la coque par un collier ou autre pièce métallique, offrira à cet ampérage le circuit de retour le moins résistant.

Or, si les 30, 60 ou 70 ampères ainsi détournés pouvaient circuler dans le conducteur d'assez forte section que constituent les gaines de tout un faisceau de câbles sans l'échauffer sensiblement, un tel courant est suffisant pour porter au rouge blanc la gaine d'acier d'un petit conducteur alimentant, par exemple, les lampes d'une cabine. Tl n'en faut pas plus pour provoquer le désastre en créant un premier foyer d'incendie. Et comme l'accident n'a nullement exigé la présence, dans le circuit normal en cuivre, d'intensités anormales, qu'il a lampe n'était allumée ni aucun ventilateur en mouvement, le courant continuera à circuler dans l'installation défectueuse alors même que ie petit câble échauffé se trouvera mis hors circuit par la carbonisation Ge son isolant et la fusion de ses plombs. Dès lors, comme le défaut à la masse, qui est a l'origine de l'accident, subsiste, l'électricité toujours errante cherche et trouve une autre dérivation de retour, la porte à l'incandescence comme la première et allume un nou-

TOUR ELFFBL (L44S m. 8). 12 h. Magyar Vearda-s (MlchieU) Pot pourri russe Chanson tsigane Air russe les Yeux verts.

17 h. 45, journal parlé.

19 h. 30. musique de Berlioz les Troyens d Carthaee ta Damnation de Faust muaique variée le Colift de Bagdad (Boleldieu) Barbe-8leue (Offenbach) Sérénade espagnole (Bizet) Course de taureaux (Iseman) le Roi d'Yvetot (Bérenger) A cinq heures du matin (Désaugiers) Danse jupunaise aux lanternes (Yoshitomo) Monologues (André Chenffl) Intermezuo (Sch:ent) lu clafr de lune (Lochmann) Marche des col* bleus (Parigoul).

PARIS-F. T. T. m.). 8 h., Informations.

1J h" disques chronique du tourisme. 13 h. concert.

18 h. 15, Radio-.Tournl.

19 h. 30, cours d'allemand disques. 20 h. 15. causerie.

20 h. 30, festival Camille Saint-Sacns Phrynt, opéra-comique en deux actes: Lola, scène dramatique.

RAD1O-VITUS (308 m.). 20 h. 30, Quelques chansons de Pierre Bayle interprétées par Fauteur Se parlez pas (Cala-

Cette maman ajoute aux fatigue& de son ménage celles de son travail à l'atelier. Ses journées sont de 16 à 18 heures. A ce train-là, beaucoup s'épuiseraient, mais elle « tient », car elle fournit à son organisme avec la Quintonine des éléments reconstituants de la plus haute valeur. Voici les quelques lignes qu'elle nous écrit

• Levée 6 heures tous les jours, je me couche rarement avant 11 heures ou minuit et, bien que met journées soient très duré*, je me porte comme un charme et le moral n'a jamais été aussi 6on. Il faut vous dire que quinu jours par mois, je prends de la Quintonine et

Avant chaque repas un verre de

v

Un flacon permet de préparer soi-même

un litre de délicieux vin fortifiant pour

aâMnr.tMP-cABMt EN VENTE DANS TOUTES LES PHARMACIES.

veau foyer de combustion. Et ainsi, par la répétition de ce mécanisme néfaste, un seul et même affaiblissement initial de l'Isolement d'un eâble provoque, en quelques dizaines de secondes, l'effroyable panique d'incendies presque simultanés éclatant en divers pointa parfois éloignés du navire.

Ceci n'a rien d'une faible à l'appui de son explication, M. Otto a organisé, Il y a deux jours, à Gennevilliers, la reproduction exacte des circonstances que noua venons de décrire. Notre schéma explique clairement le montage du dispositif expérimental: Cl, C2, CZ sont les gros câbles reliés 1 un des pôles de la dynamo et maintenus par les colliers isolés SI, 82, S3, 8i, 85, vissés sur du bois. Les petits câbles C4, C5, C6, accolés au faisceau principal, figurent, par exemple, les circuits des cabines, et le collier S6 qui maintient C6 est en connexion avec une pièce métallique figurant la coque du navire et reliée au second pôle de la génératrice. Si un courant c o n t i n u de 110 ou 120 volts, comme celui qui circulait sur le Georges-Philippar ou l'Atlantique, est lancé dans les gros câbles, dont l'un a été dénudé sur quelques centimètres pour provoquer un défaut d'isolement, on voit aussitôt rougir la gaine du câble mince et la planche qui le soutient s'enflammer.

La parfaite technicité de cette explication est certaine. Mais d'autres réflexions plus suggestives, sinon aussi précises, révèlent le formidable danger que peut offrir, sur les modernes palaces flottants, la moindre négligence dans l'installation de l'électricité ou dans aon usage. Songez qu'à bord du Georges-Philippar ou de l'Atlantique, la puissance électrique mise en oeuvre atteint et dépasse celle d'une grande centrale comme Gennevilliers. C'est par dizaines de milliers de kilowatts que se chiffre l'énergie développée par les génératrices d'un grand paquebot. Et cette électricité que l'on charge des missions les plus diverses éclairage, chauffage, ventilation, manoeuvre des ascenseurs, des grues, des cabestans, des ancres, transmission aux hélices de la force des machines, est traitée nous dit M. Otto en parent pauvre. Ces conducteurs qui charrient des centaines de milliers de chevauxvapeur on les casé où l'on peut, comme l'on peut.

Le remède? D est à la fois infiniment simple dans son principe et fort délicat dans son application il faut user, dans les installations électriques des navires et dans leur utilisation permanente, de précautions aussi minutieuses, appliquées par un personnel aussi parfaitement compétent, que

breat) Comme un enfant (J. Boa et Simone) la Maison des amourettes (Jekyll) tes Lettres que l'on garde (Scotto); Vaut finrtt touioure rtnat ena (Jekyll et Simonet) Rest (Leardy et Sifflonet) Mon paye (Sieulle) Si petite (Claret). 21 h. musique russe Bchthêratode (Rimsky-Korsakoff) Romanes orientale (Glazounoff); Badko, le Coq d'or (RimskyKorsakoft).

iB neurex, musique légère.

RA.DIO-L.L. (370 m. 1). 12 h. 30, concert.

Il h., informations.

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 à A0, 13 h. 17 h., 18 h. la, 19 h., concert. 19 h. 30. Cne nuit sur le mont Chauvi (Moujsorggky).

20 h., concert.

21 h., la Basoche (Méseasrer),

22 h, la Flttt enchante* (Mozart) Guillaume Tell (Rossinl) la Juive (Halévy)22 h. W, mreille (Oounod) la Vivandière (Godard) Cristalline (Blémant) Marius (Marcel Pagnol) Frimouseette (Marceau).

23 h.. Chant des Cosaques de l'Ourat Mon chéri Pot pourri det chansons de la Peu» Rusti» (X) Sur le pont du Quar-

e'est Il votre bon fortifiant que j'attribue ma résistance. Mme Marthe G0UVEN,

La Quintonine associe aux propriétés to-

niques du Quinquina, de la Kola, de la Coca, les éléments reconstituants du GlycéroPhosphate de chaux. Son action s'exerce sur tout l'organisme elle stimule l'appétit, maintient l'équilibre nerveux, fortifie let muscles et enrichit le sang de millions de globule. rouges. Si vous voulez vous fortifier, prenez, dès aujourd'hui, de la Quintonine.

dans les installations et le maniement des grandes centrales terrestres. Pour le moment, Mo Otto propose la création d'une commission spéciale chargée de reviser les installations existantes, d'édicter les prescriptions nécessaires pour leur surveillance et leur entretien et de définir les caractéristiques d'une centrale électrique marine idéale.

Souhaitons que ce voeu soit entendu et suivi d'effet.

L'HOMMAGE DU COMMANDANT DE L' c ATLANTIQUE »

A SON EQUIPAGE

Cherbourg, 11 Janv. (.iêp. Petit Paris.) Le capitaine Schoofs, commandant l'Atlantique, a le plua vit désir qu'un hommage public soit rendu à ceux de ses officiers ou de ses hommes qui et sont dévoués pour le salut du navire et de son équipage, tant au moment de l'incendie que lors de l'évacuation du personnel et de l'équipage de l'épave. Dans une lettre, cet officier, dont la conduite a été si justement citée en exemple, relate les actes méritoires accomplis par chacun de ses hommes, en faveur desquels Il demande des récompenses et particulièrement pour le maitre d'équipage Courie, le seoondmaître Glgaden, 1 Ingénieur Dupin de Saint-Cyr, le second capitaine Gaston, le lieutenant Even, la maître i.eroux, le lieutenant Hu, les matelots Madlc, Beyo. Caofhon, l'inspecteur mécanicien Kerjolis.

Le capitaine, Schoofs insiste pour que justice soit rendue aux deux équipages des canots de sauvetage appartenant, l'un au navire anglais Ford Cantle, l'autre au navire hollandais Achilles. Il signale enfin la belle conduite des hommes d'équipage Tanou, capitaine d'armes; Briand, charpentier; Ribault, ««cond-maître j Le Ooefflec et Darrieux, matelots, faisaient partie de la première équipe ramenée sur les lieux du sinistre. Au premier retour à Cherbourg, alors que deux camarades, effrayés par l'accident arrivé au lieutenant Even, refusaient absolument de partir, ils restèrent à bord, réussissant à monter sur l'épave, rendant ainsi possible la manoeuvre finale de l'entrée en sécurité en rade de Cherbourg. De térères précautions sont prit** à bord de* paquebot* à Saint-Nazaire Saint-Nazaire. 11 janvier (dép. P. P.) Les incendie* répétés à bord des paquebots ont amené les autorités maritimes du port à prendre d'importantes mesures de surveillance sur le* paquebots qui s'y trouvent actuellement, notamment V Ile-de-France, le En dehors de la surveillance exercée par la yolice, le personnel du bord applique strictement les précautions prévues par les règlements. Nuit et jour, un piquet de surveillance ne tient bord; c est l'effectif de sécurité. D'autre part, les allées et venues des ouvriers chargée des réparations sont soumises à un sérieux pointage les ouvriers surpris fumant sont expulsés, ainsi que ceux qui sont trouvés dans une partie du bAtiment où ils n'ont rien à faire.

tier (Atford) Invitation Ja vais* (We. ber) te CaKd (ThomM).

28 il. 80. musique anglaise.

0 h. 6. orchestre.

RADIO-STRASBOURG (845 m. 2). 20 h. 30. retransmission depuis la aalle Hector-Berlioz au Conservatoire de Stras- bourg: Suite en ré de la Créafion du monde (Darius Milhaud); Bibliophilie, pour deux pianos (Georges Aurix); Trio pour hautbois, basson et piano (Francis Poulenc) Sérénade (Vittorio Rieti); Don Quichotte (Nicolas Nabokô"ÎI); la Voyante (Henri Sauguet) Galop (Igor Markévltch).

.ET ETRANGERES

LA.N'GEXBERG (472 m. 4). 6 h. « 10 h. 20. disques.

12 h.. Marché des Teutons (Luellng) Guillaume Tell (Roaîltti) Triomphe d4

10, rue Montbauron, Versailles.

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LE TRAFIC DES LIGNES FARMAN Voici lés etatistlques des lignes aérienne* Farmanpour le mois de décembre dernier Paris-ÊruxeUen-Anvers-Rotterdam-Amattrdam-Pnri». Passagers, 500; marchandise!, 42.491 kilos; poéte, 1.146 kilos 471; kilomètrèa parcourus. 4Q.870.

PariS'Cologne-Bertin-Paria. Passagers, 375; marchandiws, 14.328 kilos; poste, 430 kilos 397; kilomètres parcourus. Soit au total 92.536 kilomètres parcourus en un mois, en collaboration avec le» compagnies â33ociée9 K. L. M. et D. L. H.

Verdi iWemnger) Mutioit* radiePhoniquf (Schwelb) Un Mariage paysan en Bollandé (Schouten) l'Oiseleur (Kochmann-Zeller); Que la lande est verte, (Schuaneminn) mobile (Kochmann Strau*») Rosa (Sslter).

14 h..50, musique pour les enfanta.

21 h. 30, danses.

DAVENTRï (1.554 m. 4). 12 h., orrue. 12 h. 45, Deux Mazurkas populaires Ldaende (Wieniaweki) Rêverie (Debusay) Caprice dans te style de Bcarlatti (Paderewski) Valu caprice (Schubert. txan*cr. Lisst) Un jour de mai, ouverture (H. Wood) Fantaisie de musique de Bizet (arr. Urbach) Papiers du matin (Strauss); Seconde Sérénade (Meyer), Tango (ïisele); Petite Suite (Chaminadej.

16 h. 15. Zompa (Herald) Si tu l'avait compris (Denza) Beau Printemps (Llack*) Manon (Massenet) Sicilienne et Rigaw4« (Francasur) Rapsodie hongroise n6 (Liszt) 0<«ea« d'amour divin (H. Wood) Menuet (Nayan) Chanson du printemps (Wagner).

18 à 80, chansons de Schubert.

22 h., récitai de piano.

h. daneet.


Mme Delorte a retrouvé

sa belle ligne Elle dit comment elle

a pu se défaire d'un

fâcheux embonpoint

En Octobre 1810, Madame Delorte écrit à son mari, intendant aux armées

"Ces robes à la grecque, toujours en vogue parce que tel est le déslr de l'Empereur, sont fort seyantes certes, mais pour les femmes ni trop maigres ni trop grasses. Tu sais quelie était ma désolation à lon départ de constater la uenue d'un embonpoint qu'aujourd'hui je reconnais excessif. J'espère que tu partageras ma joie, à ton retour, en me voyant revenue à une .archi-Ilecture plus fine. Tu pourras, sans rougir me produire à la Cour, et je devrai ce bonheur aux fameux ,Grains de Vie Clérambourg que m'a conseillés notre amie la Présidente. Elle non plus, tu ne la reconnnitras pas. S'il est dangereux, pour combattre l'em. bonpoint précoce, de recourir aux médi. caments héroïques qui donnent un amai.grissement passager au détriment de l'or.ganisme et en boulversant toute l'économie, il est sage, au contraire, de lutter contre l'obésité en s'attaquant à sa cause. Or presque toujours l'obésité est la consé.quence de la constipation et des foules de personnes sont des constipés sans le savoir. Des masses de gens vont à la selle régulièrement chaque jour, mais n'en sont

Un voleur d'autos arrêté. à la préfecture de police

Ancien chef de

vente à Chaumont

(Hte-Marne), d'une

grande marque

parisienne d'auto-

mobiles, André Du-

gué, après avoir r

pratiqué u n cer-

tain nombre d'in-

délicatesses p o u r

subvenir à ses be-

soins, en était ar-

rivé au vol. Bien

placé pour connaî-

tre la qualité et le

fini des voitures

qu'il avait vendues,

il ne s' emparait

que des automo-

biles s portant la

maroue de la mal-

son Iaqueile il avait appartenu. Au préalable, il prenait les numéros des voitures en stationnement près de celle qu'il avait dessein de voler, ainsi que les noms de leurs propriétaires; la voiture une fois volée, remisée et vendue, il se présentait avec aplomb au service des cartes grises à la préfecture de police et échangeait une carte grise maquillée par ses soins et portant un numéro et un nom exacts. On cherchait Dugué depuis un certain temps. Le brigadier Moynet et l'inspecteur Le Flem. de la voie publique, n'ignoraient pas que, âgé de vingt-neuf ans, Il était déjà titulaire de quatre condamnations pour de précédents vols d'autos.

En septembre dernier, alors qu'il se trouvait en prévention à la prison de Versailles, il s'était prétendu malade et, de l'hôpital, avait réussi à s'évader. Cette fois, c'est à la préfecture de police même que le « maquilleur de cartes grises s'est fait pincer: le rat j t'était introduit de lui-même dans la ratière. Sachant qu'il habitait 132. route d'Orléans, à Montrouge, les inspecteurs l'avaient aie et, édifiés sur ses agissements, appréhendé. On a saisi sur lui des papiers dont il se servait « en affaires a au nom de Marceau Desfostes, vingt-quatre ans, décorateur. Des perquisitions opérées aussitôt par M. Badin dans des garages d'Arcueil et de Montrouge ont permis de retrouver deux autos volées par Pugué le 7 janvier dernier.

Il a été envoyé au dépôt.

Le divorce de Maurice Chevalier Devant la première chambre civile a 6 plaidé hier, par M* Adrien Peytel, une part, et M* Blsos, d'autre part. le rocès de divorce de Maurice Chevalier ht de « Mam'zelle Vallée Le jugefcnent, ainsi qu'il est de tradition, sera rendu à huitaine.

Un incident dans les couloirs du Palais Un incident est survenu hier aprèsmidi, vers 16 heures, dans les couloirs du Palais, à la porte de la douzième jBaambre correctionnelle.

Une affaire « entre parties a avait été plaidée avec vivacité par M' Bertbaud.

A la sortie, un témoin prit à partie le jeune avocat stagiaire et l'autait même souffleté.

Un garde saisit alors l'agresseur qui fut conduit chez le bâtonnier de l'ordre les avocats, lequel procède à une enquête.

LA VIE SPORTIVE AU PALAIS DE LA MUTUALITÉ Le champion d'Italie Vittorio Venturi, 1'un des meilleurs boxeurs poids moyens l'Europe, fera ce soir ses débuts à Paris il rencontrera au Palais de la Mutualité, rue Saint-Victor, le Français Eugène Drouhin.

Sept autres combats, dont ceux d'Esfeve contre Besneux, du nègre Malibran contre Califfri, sont aussi au programme.

pas moins des constipés parceqn'ils y vont insuffisamment ce sont des candidats à l'embonpoint. Mais s'ils recourent à des laxatifs, ils s'y accoutument vite et leur intestin s'affaiblit. Les Grains Clérambourg représentent le laxatif qui s'est imposé au cours de plus de trois siècles (depuis 1598) parce qu'ils sont également dépuratifs, fébrifuges et toniques. Au lieu d'affaiblir l'intestin ils le tonifient et leur action s'exerce toujours sans accoutu- mance. Combattez l'obésité rationnelle. ment et sans danger en faisant une cure de Grains Clérambourg, car un grain pris le soir assure la santé. La boite de 30 Grains Clérambourg, 4 fr. 50 net, toutes pharmacies. A défaut, franco contre man.dat de 4 fr. 50 aux Laboratoires Cléram. bourg, 10, rue Saint Antoine, Paris (4e) Tous renseignements gratuits.

QUELS FURENT LES MOBILES DE L'EPICIER MEURTRIER ? M. Philippe Landry, épicier, 9, rue de Madagascar, qui, la veille, avait grièvement blessé une amie de sa femme, Mme Yvonne Mercier, a été interrogé hier.

Il déclara que sa femme et son amie entretenaient des relations qui lui étaient particulièrement désagréables. Malgré la défense qu'il en aurait faite à son épouse, celle-ci serait allée, dans l'après-midi, passer un moment avec Mme Mercier dans un ancien logement du ménage.

Mme Landry a déclaré au commissaire « qu'elle ne comprenait rien à cette histoire

La victime, dont l'état est toujours grave; a, néanmoins, pu être entendue. Elle dit qu'elle a été, en effet, avec son amie dans l'ancien appartement des Landry, mais que la scène était venue de ce qu'elle refusait une proposition de l'éppicier.

Le juge d'instruction aura, sans doute, quelque peine à éclaircir cette affaire.

Le concours de chansons de l'association Léopold-Bellan Le jury du concours de chansons de l'association Léopold-Bel;an s'est réuni hier, sous la présidence de M. Paul Seguy. 246 chansonniers avaient envoyé leurs œuvres. Le grand prix de 500 francs a été attribué à M. Delahaye, section A (chansons enfantines) prix de 250 francs Mme Guenette-Laf orêt 3 prix M. Scotto di Rosato; 1™ mention, 150 francs Mme Bouchars section B (chansons de bonne humeur) prix de 250 francs M. Delahaye 2' prix de 160 francs': M. Rys: section C (chansons diverses) 1" prix de 250 francs M. Scotto di Rosato; prix de 150 francs M. Richard; section D (paroles et musique du même auteur) 1" mention: Mme Guillon, M. Pratz; 2- mentlon M Chaigneau.

LES COURSES Hier à Nice. Les résultats PRIX DES TROENES

(St.-ch., hand., à réel., 12.500 fr., 3.500 m.) 1. Débat (A. Kalley) G 17 » à M. A. Vidal P 2. Le Balancier (M. Dairé) P 10 > 3. Conquérant III (F. Romain)..P 9 4. Fumisterie (J. Léger). Non placés Sélestat (E. Lambert), tombé Charales Quint (M. Péron). tombé Sucrier (M. Rasselet) Hasty Prince (F. Stringer) Vestris (S. Warren). Distances 4 long.. 2 long., 3 long. Neuf partants. PBIX DE VILLEFBANVHE

(Haies. 15.000 francs. 3.000 mères) L Isengrin (M. Thêry) G 5260 à M. Pierre Wertheimer.P 22 2. Tortoise Shell (bi. Péron) P 27 5U 3. Le Firmament (F. Bellhouse) 4. Canterbury Bell (M. Bonaventure). Non placés Sybaritic (J. Sempastous), tombé Flambo (A. Kalley) Fantaslo IV (P. Mercuri). Distances 2 long., 1 long. loin. Sept partants.

PRIX GEORGES TBABAUD

(Steeple-chan. 30.000 fr. 3.400 m.) 1. Ecurie A. Veil-Picard..G (paris remb.) Lands End (H. Brierre)

2. Speedy Boy (J. Moleton), Non placé Pulcherrimus (R. Dubus), tombé. Dist .nces loin. Pulcherrimus a été couplé au mutuel avec le gagnant. Trois partants.

PRIX DE LA DIGUE

(Haies. 15.000 francs. 2.800 mètres 1. Potentate (R. Féger) G S » & M. Léon Rénier P 2. Livre des Rois (E. Mantelet)..P 3. Newark (M. Théry) P 4. Olympien (M. Bonaventure). Non placés Marcinelle (F. Romain), tombée Savonette (H. Hartveld). tombée Tagllont (M. Rasselet) Prier (T. Dunn). Dist nces 2 long. i, 4 long., Il long. Huit partants.

Aujourd'hui à Vincennes, à 13 heures NOS PRONOSTICS

Prix du Berry (attelé, a vendre, 10.01H. tr.. 2.300 m.) Dauphin V et Eole VI. Prix de Saint-Sever (monté, 10.000 francs. 2.ti"5 mètres) Gyptis et Girl Bird. Prix d'Eragny (attelé, 12.000 francs, 2.600'mètres) Glon P et Gina! III. Prix de Belfort (monté. 10.000 francs, 2.625 mètres) Hérésie et Hermine III. Prix de la Seine-Inférieure (attelé. 50.000 francs, 2.250 mètres) Histoire de Rire Il et Hela.

Prix de Boubalx (monté. 20.000 francs, 2,525 mètres) Erica, Gigolette IV.

La « bande Faverge » répond de cambriolages devant le jury

Une femme-bandit mère d'an bébé Spire parmi les accusés

Condamné la veille aux travaux forcés à perpétuité pour le meurtre du chauffeur Lecat, Jean-Léon Faverge est revenu hier devant le jury répondre d'une impressionnante série de cambriolages. Et tout de suite ce meurtrier, ce bandit se révèle chevaleresque. Ne risquant plus rien lui-même, il se charge spontanément de toute la responsabilité de ses cinq complices. Il assure les avoir entraînés et proclame avec force que sa maîtresse, Jeanne Sirard, est innocente.

Elle ne savait rlen dit-il. Je lui faisais croire qu'il s'agissait d'un héritage

A côté de Faverge ont pris place les deux frères Ernest et Marcel Fourmentin. Ernest, l'aîné, pourrait, cette fois, s'en tirer à moins bon compte que la veille, et son défenseur. M" Dutheillet de Lamothp, s'apprête à livrer un nouveau combat, plus sévère que le premier. Marcel Fourmentin, « le petit Fourmentin ainsi qu'on l'entend appeler, imprimeur comme son aine, n'est âgé que de dix-huit ans, et la question de discernement sera posée en ce qui le concerne. Ces deux frères se ressemblent si exactement qu'on les prendrait facilement l'un pour l'autre. Gamins complices, gamins coupables, ils ont suivi leur « patron Ce « patron c'est.Faverge, qui acquiesce. Et MI Thaon, son défenseur, acquiesce avec lui. La défense exige de grands sacrifices

La femme au revolver

La quatrième place est occupée par une jeune et jolie femme blonde, Mme Sirard, née Jeanne Fouillot. Elle est la première femme-bandit qui comparaisse devant un jury français. Elle a su, comme les hommes, comme Faverge et comme Fourmentin, s'emparer d'un revolver et entrer armée à la villa Marguerite, 12, rue Pasteur, à Houilles, où le propriétaire, M. Alfred Feurstein, agent de change, mit ces malfaiteurs en fuite en tirant sur eux des coups de feu à travers ses persiennes.

Que Mme Sirard, devant le jury, ressemble peu à l'audacieuse amazone des expéditions nocturnes de jadis Séparée de son mari, elle berce sur ses genoux un bébé de deux mois, tout vêtu de rose pâle et qui vagit doucement.

Voyons, demande le président Fredin, ne se trouve-t-il pas dans la salle une personne charitable qui voudrait se charger quelques heures de cet enfant? On finit, dans le public debout, par découvrir une jeune femme que l'on introduit dans le prétoire et qui s'empare du petit perturbateur

Elle va s'asseoir sur les bancs réservés aux témoins et le bébé, heureux, se tait. La mère, qui l'a suivi des yeux, se met alors brusquement à sangloter. La femme-bandit qui a abandonné son mari n'est plus qu'une maman éplorée lorsqu'on lui prend son enfant Elle est devenue la maitresse de Faverge. Peut-être a-t-il volé, a-t-il tué pour elle? Elle l'a suivi partout. Me Robert Lazurick, qui la défend avec sollicitude, ne pouvait trouver de plus précieux auxiliaire que ce bébé tout rose. Les cinquième et sixième accusés forment également un petit couple Insolite et sordide. L'homme, Henri Honoré, né à Armentières. est âgé de vingt ans. Il habitait &i, rue Championnet, et n'était guère connu que sous le nom tristement significatif de Riton, II est accusé de recel aussi bien que de vol. Sa compagne, Mme Ladureau, née Henriette Testa, se faisait le plus sou-

vent appeler Yéyette. Tout comme la femme Sirard, elle a abandonné son mari. Elle n'a pas d'enfant et peut, aujourd'hui, presque le regretter. Agée de vingt ans, elle aussi a été condamnée trois fois pour recel. Mais elle est l'aînée de neuf frères et soeurs, tous miséreux.

De villa en villa

Telle est la bande du voleur Faverge. Au début, elle comptait quelques unités de plus dont les cas ont été disjoints ou annulés par des non-lieu. Des multiples méfaits reprochés à cette association, les principaux seuls seront retenus. On rappellera, notamment, le cambriolage de la villa des Chèvrefeuilles, 33, rue de l'Ouest, à Houilles, propriété de M. Arthur Giraudet, architecte. C'était le 29 décembre 1931, c'est-à-dire à l'époque des vacances de Noël, et M. Giraudet et sa femme s'étalent absentés. Faverge et Marcel Fourmentin firent main basse sur des bijoux, des billets de banque représentant 8.000 francs environ. Les bijoux furent vendus par le couple Riton-Yéyette à un horloger-joaillier de la rue Marcadet. Puis 10, rue Pasteur, à Houilles, ce fut la villa Jeannette, propriété de M. Emile Fischer, qui reçut la visite des cambrioleurs. Il sera précisé que la femme-bandit, Mme Sirard, avait jeté elle-même son dévolu sur ce pavillon, mais où le butin prélevé ne représenta qu'une somme globale de 3.600 fr. A la même époque, février 1932, la villa de M. Jean Minesclore, marchand de charbons à Cormeilles-en-Parisis, subissait le même sort. Cette fois, Jeanne Sirard faisait le guet, mais cette expédition lui valut tout au plus quelques boites de conserve et des carafons de liqueurs auxquels un sort rapide fut réservé. Le même mois, enfin, revolver au poing, la femmebandit faisait ses malheureux débuts. La bande n'a été identifiée et arrêtée qu'après l'assassinat du chauffeur Lecat, car Faverge, à peine pris, avoua toutes ses turpitudes passées. Et c'est pourquoi, peut-être, il cherche maintenant à assumer toute la responsabilité. Le verdict sera rendu ce soir. Eugène Quinchb.

LES SECOURS DE CHARBON AUX CHOMEURS

Le conseil municipal de Paris a, on le sait, décidé que des secours de char- bon seront accordés aux chômeurs. M. Louis Gélis vient de demander à l'administration de hâter la mise en œuvre de cette mesure d'assistance. Tirages financiers CRfcDlT FO.NCHJK

Foncières 3 1903. dont rembourses par 150.000 francs le n° par SU.OUU le no 383.454 par les huit numéros 47.017 50.582 149.186 157.446 175.638 456.526 548.142.

Cent trente numéros sont remboursés par 1.000 francs.

Communales 4 1931. Sont romooursés par un million le n- 914.322 par 250.000 francs le n" 1.433.799 par 50.000 les deux numéros 1.168.526 1.492.623 par 20.000 les dix numéros 98.405 631.711 844.102 884.121 1.186.483 1.757.298 2.141.684.

Cent cinq numéros sont remboursés par 5.000 francs.

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LE PRETENDU "DE LISLE" INCARCÉRÉ A CLERMONT EST IDENTIFIE

C'est un déserteur et, probablement, un espion, nommé Robert Tourdes

Robert Tourdes allai de Lisle »

Comme nous le laissions p r é v oir h i e r, l'énigmatl que Robert de Lisle, incarcéré à Clermont-ïferrand depuis six semaines, répond bien à l'identité de Ro- bert Tourdes.

Né à Paris le 29 octobre 1900, Tourdes, qui faisait son service au 8* zouaves, déserta quelq u e s mois après son n Incorporation, en 1921.

Réfugié en Belgique, il s'introduisit dans la haute société bruxelloise, où fit la connaissance d'une jeune fille au'il épousa à

Douvres, en Angleterre. Mais Tourdes n'était pas fait pour la vie de famille et, quelques années plus tard, il abandonnait sa femme et le Rls qu'il avait eu d'elle.

Revenu en France après avoir pris soin de s'affubler du nom de Robert de Lisle, grâce iL un passeport que lui délivra le consulat général de France à Londres, sur la foi d'un faux livret militaire à ce nom, l'aventurier s'introduisit dans les milieux du cinéma et bientôt il collabora à un film, Pour un soir, dont il avait écrit le scénario. L'action s'en déroulant sur la Riviera. il tourna quelques scènes à SaintTropez et à Toulon et obtint même l'autorisation d'en filmer quelques épisodes à bord de bâtiments de guerre. En fait, de Lisle ne s'occupa de films qu'autant que le cinéma lui permit de soutirer des fonds à de riches commanditaires. Et quand, lassés, ceux-ci se refusèrent à de nouvelles avances, de Lisle lâcha le métier.

Quand on le retrouve, il est à Clermont-Ferrand, dans une grande usine. A plusieurs reprises, comme Il est d'usage, on lui a demandé ses papiers. Chaque fois, il les promit, sans s'exécuter jamais.

Cette attitude surprit. Les soupçons vinrent et, officieusement, une enquête fut demandée à la police.

Mandé au commissariat, l'aventurier assure qu'il est bien le comte de LisleWhite, né à Londres, le 19 avril 1896, mais sans apporter, d'ailleurs, aucune pièce justifiant ses dires.

Sur la remarque qui lui en est faite, il déclare appartenir à un service de renseignements étranger et s'être introduit dans l'usine pour y faire de « l'espionnage commercial » et s'y procurer tous les renseignements sur les possibilités de la firme en temps de guerre. Inculpé et incarcéré, il reste sur ses positions quant à l'état civil, mais revient sur ses déclarations quant à l'espionnage. Cependant, les recherches se multiplient à Clermont Ferrand comme à Paris qui viennent d'aboutir à l'identification du personnage qui est inculpé d'usage de faux passeport et de tentative d'espionnage et qui, après avoir été jugé, sera remis à l'autorité militaire pour y répondre de sa désertion.

Le client fut-il pouué trop brutalement? Le 1" décembre dernier, vers 8 heures du soir, un drame pénible se déroulait dans un débit de vins. 63, rue Saint-

Sauveur.

Le patron, M. Girbal, voulut expulser un client qu'il trouvait trop bruyant. M. Laydevant, âgé de cjnquante-neuf ans. Mais ce dernier résista èt,' franchissant la porte de l'établissement, ,:se fractura le crâne en tombant sur le pavé.

M. Girbal fut inculpé. Hier, interrogé par M. Aubry, juge d'instruction, en présence de M" Campinchi et Charles Delauney, le débitant a affirmé, contrairement aux témoignages, qu'il n'avait pas poussé brutalement la victime et que celle-ci, ayant manqué une marche, avait tournoyé sur elle-même et était alors tombée.

Le juge va poursuivre son enquête; en attendant, M' Joseph Python s'est porté partie civile pour la veuve Laydevant.

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net rissolés à la graisse. Ajoutez un fort

bouquet garai. Faites mer à couvert

minutes. Mouilles de 2 décilitres da ri»

blanc. Faites tomber ce nuraiUement

glace. Ajoutez du bon jus de viande et

un peu de purée de tomatei (ce mouiHe-

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PAS DE MARCHANDS AU MARCHE DE LA GARENNE

Les marchands fréquentant le mar-i ché de la Garenne-Colombes décidaient il y a quelques semaines, en guise de protestation contre l'augmentation des droits de place qu'ils estiment abusive, de faire une grève de dix minutes. Ces mêmes commerçants se livrèrent hier à une nouvelle manifestation, mais plus marquante puisqu'ils s'abstinrent, sauf deux sur quatre cents, de venir s'installer à leurs éventaires. Comme

FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

Boulevard Haussmann, M. Paul Meyer, ingénieur, âgé de soixante-dix ans, domicilié 37. rue Borghèse, à Neuilly, est renversé par un cycliste. Le crâne fracturé, il meurt à Lariboisière.

Un taxi, dont le conducteur a pris la fuite, a renversé avenue de Suffren, M. Pierre Bihan, cinquante-deux ans, demeurant, 37, rue de la Galté. Necker.

Rue de Rome, le gardien Gaston Lebraux, du XVÏI' arrondissement, eet renversé sur un passage clouté par une auto et doit cesser son service.

Victime de son imprudence

Voulant descendre d'un train en marche. en gare de l'Est, hier vers 13 h. 30, un employé de commerce, M. Georges Rumy, trente et un ans, de nationalité grecque, habitant 11, rue de Neuilly, à Rosny-sousBois, tombe sous les roues du convoi. La jambe gauche coupée et le pied droit écrasé, l'imprudent voyageur est admis à Lariboisière.

Boulevard des Italiens, M. Georges Barelly, cinquante-six ans, employé de commerce, domicilié 17, rue Beauregard. est frappé de congestion et meurt à Lariboisière.

Un commencement d'incendie s'est déclaré, près d'un moteur huile lourde. chez M. Sauvage, industriel, 33, boulevard de Belleville. Dégâts peu Importants. Le feu a éclaté dans la cheminée du bureau de la directrice de l'école de filles de la rue Violet. Les pompiers de la caserne voisine l'ont éteint après une demiheure de travail.

Le gardien de la paix Sanson, du IX. arrondissement, a arrêté, l'autre nuit, rus d'Hauteville, un malfaiteur, Léon EsiNnger, vingt-deux ans, sans domicile fixe, qui venait de dérober le sac à main d'une passante, Mme Marie Zencklins. qua- rante-huit ans. masseuse, 46, rue Réaumur. Des cambrioleurs ont fracturé. l'autre nuit, la vitrine extérieure de la boutique de Mme veuve Monnier. antiquaire, 141. boulevard du Montparnasse, et ont emporté divers objets estimés à 1.500 francs. Un commencement d'incendie, provoqué par un court-circuit, s'est déclaré dans une chambre inoccupée, au sixième étage, 19, rue Greneta. Après un quart d'heure de travail, les pompiers de la caserne Jean Jacques Rousseau étaient maîtres du feu qui n'a occasionné Que des dégâts peu importants.

DANS LA SEINE

Un incendie à Pierrefitte

Le feu a détruit un hangar en bois appartenant à M. Leman, marchand en salatsons, 17, rue Parmentier, à Pierrefttte, et qui abritait deux automobiles, 870 kilos

icette abstention avait été annoncée,les chalands eux-mêmes firent défaut. Cependant, les protestataires se réunirent dans une salle voisine où, après s'être élevés une fois de plus contre les taxes sans cesse croissantes qui les frappent, ils décidèrent de faire appel aux pouvoirs publics. D'imposantes forces de police avaient été tenues en réserve en prévision d'incidents possibles

de denrées diverses, 3.000 œufs, etc. On ignore les causes du sinistre.

Le gardien de la paix Jacquin, du X- arrondissement, qui, en allant prendre son service, coopéra aux premiers secours, a été blessé à une main.

Etranglé par une courroie

Au cours de son travail dans une usine d'équipement électrique, 64, avenue de la République à Chatillon-sous-Bagneux. M. Jean Leblond, âgé de vingt-trois ans, demeurant. 1, route de Morangis, à Wissous, a été happé par une courroie de transmission. Littéralement étranglé le malheureux a succombé quelques instants plus tard. Un cadavre sur la voie ferrée Près du passage à niveau de l'allée du Rendez-Vous, à Pavillons-sous-Bois, on a trouvé sur la vole ferrée le cadavr~ de M. Charles David, âgé de trente-huit ans, dépolisseur sur vitres, demeurant, 27, allée Alice, à Bondy. On Ignore s'il s'agit d'un suicide ou d'un accident.

Est-ce un suicide ?

On a trouvé sur la berge de la Seine, près de la passerelle de l'Avre, des vêtements et des papiers appartenant à M. Adolphe Allaiton, instituteur, 17. rue du Chemin-de-Fer. à Nanterre.

Un corps fut aperçu non loin de là par des mariniers, mais, emporté par le courant, ne put être repêché.

Les accidents de la rue

En face du domicile de ses parents. 122, avenue Jean-Jaurès, à Drancy, le jeune Sylvain Bramant, six ans, a été renversé par une auto. L'enfant atteint de commotion cérébrale' a été transporté à l'hôpital Saint-Louis.

Route des Petits-Ponts, à Pantin, un camion a renversé une motocyclette montée par M. Amédée Dieu, vingt-cinq ans, maçon, 11, rue Carensy, à Bobigny, qui, atteint d'une fracture du fémur droit, a été transporté Tenon.

On a retiré de la Seine, quai d'Ivry, à Ivry-sur-Seipe, le corps d'un inconnu paraissant âgé d'une cinquantaine d'années et modestement vêtu. Il s'agit vraisemblablement d'un suickV. A l'institut médicolégal.

Frappé par trois individus qui l'avaient fait demander au débit de l'hôtel qu'il habite, 30, rue Montmartre, à Saint-Ouen, M. Pierre Simon, vingt-sept ans, a dû être admis à l'hôpital Bichat. Ses agresseurs, Lucien Jaubers, trente et un ans, plâtrier Auguste Amel, vingt-trois ans, et Robert Solliez, trente-deux ans, habitant tous 7, villa Condorcet, à Saint-Ouen, sont gardés à la disposition de la justice.

Le médecin de l'état civil ayant refusé le permis d'inhumer, le corps de Mme Marie Pages, âgée de trente et un ans, déoédée à son domicile 46, avenue Pasteur, à Drancy. a été envoyé à l'institut méd!colégal.

Pour vol à l'étalage de M. Lamorte, bonnetier, 16, rue du Vivier, à Aubervilliers, Henri Winterpeltz, trente-huit ans, manœuvre, sans domicile fixe, déjà titulaire de treize condamnations, a été arrêté et envoyé au dépôt.

Chronique judiciaire EPILOGUE D'UNE CAMPAGNE

ELECTORALE

A la suite des dernières élections législatives dans le XVIII" arrondissement, M. Auguste Sabatier, député sortant non réélu, avait assigné un de ses concurrents, M. Annet-Badel, qui ne fut pas élu non plus, et à qui il imputait des propos ou des articles diffamatoires qui auraient été tenus ou écrits pendant la campagne électorale. L'affaire est venue hier devant la chambre correctionnelle. M- Landowsky, dé- fenseur de M. Annet-Badel, a plaidé l'irre- cevabilité de l'assignation. Le président Delegorgue rendra son jugement à huitaine. Les dots de la « Mode pratique » L'œuvre des dots de la Mode pratique a donné hier sa fête annuelle.

Mine de Broutelles, directrice, remit aux bénéficiaires, quatre jeunes filles méritantes, des bourses de 10.000 francs. Un concert clôtura cette iète.

L'escroc des dactylos est arrêté Nous avons déjà relaté le stratagème employé par cet ingénieux malfaiteur qui, depuis quelque temps, escroquait les jeunes femmes en quête d'une place.

Se donnant comme secrétaire de l'administrateur général d'un théâtre subventionné, il offrait, dans une annonce parue dans les grands quotidiens, des places de sténo-dacty lographes.

Aux jeunes filles qui se présentaient, il faisait verser, à titre de cautionnement des sommes variant de 50 à 200 francs, puis il disparaissait.

Après une difficile enquête, le brigadier Delage et l'inspecteur Roullin, de la police judiciaire, sont parvenue, hier matin, à appréhender l'escroc. Ils l'arrêtèrent dans un café de la rue Pradier, où il avait pris rendez-vous avec une jeune femme intéressée par son annonce. Mme Yvonne Devassy, vingt-cinq ans, 65, rue du Faubourg-Saint-Denis.

Devant M. Fleury, commissaire du quartier de la Porte-Saint-Denis, le malfaiteur, Robert Brlssard, trente-cinq ans, peintre en bâtiment, 11, rue Vil'.ebois-Mareuil, à Asnières. fit des aveux. Il a été consigné à la disposition du parquet.

DISPARITION D'UNE FILLETTE M. et Mme Millet, demeurant 12, cité Jardin, & Bagnolet, ont signalé Il la police la disparition de leur fille Marcelle Renée, âgée de quatorze ans, manutentionnaire. qui, partie le 26 décembre à 13 h. 30 pour aller travailler, n'a pas reparu depuis. Voici le signalement de la fillette taille 1 m. 55, corpulence forte, yeux bleus, cheveux châtains, elle était vêtue a un manteau bleu roi, coiffée d'un chapeau de feutre marine, chaussée de souliers vernis noirs

LA CHANSON DANS LES HOPITAUX Samedi 14 à 15 heures, à l'Hôtei-Dieu, concert avec Rachel de Ruy, Diéner, Lafanechère, de Cosse, Coste, Thiams. ArlenTeddy, Mag. Orcelle, Paula Alska, Germaine Briffault et R. Bernard.

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THEATRES

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LE DESIR A LA RENAISSANCE On va donner ce soir la générale du Désir, pièce nouvelle de M. Charte3 Méré. Le Désir est une pièce de psychologie et a pour cadre un milieu bourgeois. L'action occupe cinq heures et se passe de 7 heures à minuit-

Cette nouvelle œuvre ne ressemble en rien, parait-il, aux autres pièces de M. Ch. Mère. L'intérêt en est suscité par le caractère même des personnages.

Le Désir comprend deux actes et cinq tableaux. Les trois tableaux du premier acte figurent: un intérieur bourgeois, un café et l'arrière-salle de ce café. Le deuxième acte comporte deux tableaux: une autre pièce de l'intérieur bourgeois et deux chambres d'hôtel (car dans les deux actes la scène est coupée en deux). Il n'y aura qu'un entr'acte.

Les protagonistes du Désir seront: Mme France Ellys M. Paul Capellani Mme Yvonne Hébert et M. Paul Lluis. Les décors sont de M. Emile Bertin; la mise en scène, de M. Marcel Paston.

AUJOURD'HUI. Petit-Monde (Th. de la Madeleine). 2 h. 45, générale de Sans famille, comédie tirée du roman d'Hector Malot par M. Charles Clerc. Studio des Champs-Elysées, 2 h. 45, présentation de T. S. F., pièce en un acte de Samy Simon; Dans la jungle, pièce de M. Gabriel d'Hervilliez Hasard et les Concubines, pièces de Mme Lucie Paul-Margueritte. Renaissance, 9 b., générale du Désir, pièce en deux actes et cinq tableaux de ]IL Charles Mère.

-o- OPERA. L'interprétation d'Esclarmonde réunira demain Mme Ritter-Clampi; MM. Georges Thill. Huberthy, Martial Singher Mme Ricquier; MM. Le Clezio, Grommen et Froumenty.

-o- CHATELET. Aujourd'hui, a 2 h. 30, matinée de l'opérette triomphale Nina-Rosa, avec Bach.

-o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à 2 h. 15, mat. populaire à prix réduits de Cyrano de Bergerac, le chef-d'œuvre d'Edmond Rostand, av. Slgnoret Prix des places de 3 à 19 francs.

Matinées populaires à prix rédults tous les jeudis et samedis.

-o- C'est Monsieur le comte qui sera définitivement le titre de la pièce en trois actes et cinq tableaux de MM. Yvan Noé et H. de Vere Stacpoole, que va créer prochainement le THEATRE DE PARIS. La distribution en est ainsi établie: MM. André Lefaur (Victor Jones et comte de Rochester), Marchel Carpentier (duc de Helford), Arvel (Vales). Paulais (professeur Cavendish), Larive (docteur Simms), Scott (Church), Meret (Aaron Stringer). Boudreau (lord Joyson Harcourt), H. Henriot (le Barman). Pazzl-Préval (Gerald). Ed. Mailly (James), Albert Montigny (Teddy), Kancellary (Jack), Morange (Evans), Totals (un client), Rizan (un valet).

Miles Jeanne Provost (Lillian), Yvonne Mirval (Venetia), Feriel (comtesse douairière de Rochester), Rose Loraina (Ketty). Simone Baret (Marjorie), Huguette Marnier (Jenny), Renouard (Grace), Micheline (Diana), etc., et M. Jacques Gretillat (Marcus Mulhausen).

-o· PALAIS-ROYAL. La Maison d'en face. Jane Remuardt, Louvigny avec Duvallée, Mireille, Paul Faivre. Aujourd'hui matinée.

-o- TRIANON-LYRIQUE. Aujourd'hui jeudi en matinée et vendredi soir le grand succès Cacabas et Cie, avec Henry Defreyn, Nadia Dauty et Andrée Moreau. Ce soir, Chanson d'amour.

-o- ATHENEE. M. Lalloz jouerait l'un des principaux rôles de Mandarine, la pièce nouvelle de M. Anouilh qui doit être pro-o- STUDIO DE PARIS. Demain vendredi 13, à 9 h., répétition générale A (coupons blancs) de l'Ange, trois actes de Melchior Lengyel, adaptation française de M. Jean de Letraz.

Samedi 14 en matinée, à 3 h., répétition générale B (coupons crème).

Samedi 14, à 9 h., première représentation à bureaux ouverts. Les services de première et de seconde seront reçus lundi 16 en soirée et mardi 17 en matinée. CINEMAS

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SUCRES. Ouverture courant. 308 60 à 209 P février. 209 50 210 P mars, 210 50 a 211 P 3 de février. 210 60 à 211 3 de mars. 211 211 60 8 d'avril. 211 50 P. Clôture courant. 208 50 k 909 P février, 50 à 210 mars, 210 210 50 3 de tkvriér, 210 P 3 de mars, 211 à 211 60 3 d'avril, 211 50 à 212 P. Cote officielle du disponible. 208 50 à 209 50.

FARINES. Courant. 140 P lévrier, 142 V mars, 143 V 3 de février, 144 V 3 de mars, incotées 3 d'avril, 150 A 3 de mal, 148 A.

BULLETIN FINANCIER: Cours de la Bourse du Mercredi Il Janvier

La séance d'aujourd'hui a encore été médiocrement animée. Les transactions sont réduites au strict minimum des besoins quotidiens le niveau des cours s'est cependant amélioré dans l'ensemble, a l'exception de nos rentes. Le débat, parlementaire en perspective entraine toujours une grande réserve de la part de la clien- tèle. Le reste de la cote est stable ou réa- lise parfois quelques progrès, par rapport aux niveaux de la veille, surtout les inter- nationales.

Aux changes, avance de la devise brttannique, à 85,97 contre et le dollar à 25,6225, inchangé.

La plupart de nos rentes françaises ont reperdu une partie de leur avance de la veille 3 Perpétuel. 77,70, inchangé 4 1917, 89 contre 89,35 (–0,35) 4 1918, 87.90 contre 88,10 (– 0,20) 5 amortissable 1920, 118,60 contre 118,75 (–0.15) 4 1932, série A, 94,15 contre 93,926 (+0,126), et série B, 94 contre 93,75 (+0,25). Aux banques Banque de France, 11.750 contre 11.725 (+ 25) Crédit Foncier, 4.750 contre 4.770 (-20) Banque de Paris. 1.682 contre Crédit Lyonnais. 2.110 contre (+ 10). Chemins de fer assez bien disposés sur j'annonce d'un dégrèvement dans le projet financier Nord, 1.496 contre 1.480 Aux valeurs d'électricité Compagnie Générale d'Electricité,

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT 5 perpétuel 77 70 77 77 Raffineries S«y ord. 1370 1»«MJ 3 amortissable 83 Union Européenne. 465 450 4SI 1H17 4Õ Allemagne iVomw). MS M» 1K18 10 Kuwe consolidé 4.. 4.. 405 6 1920 amortis». M Herbe 4 °. am. 75 SS M 76 S3 4 H %lft!2,tnu)C B8 9' Ott. 5 1014. 47 2A 60 4 '1 %1932.tranc.B. 93 75 C4 93 75 93 97 Bani.Nat.du Mexiq Oalore autonome, PÔ4 50 D55 50 Barnine Ottomane.. 54S Banque de France.. 11750.. 117S0.. Créd.Fonc .Egyptien 2200 2210 2210 Banque d'Algérie SW!0 M5O 99Î.O Can.Pac.Rallwajr Cr 371 377 376 50 l«3:i 1882 1C9O WaironsHt» ordin.. 82 81 ZS 81 76 519 Central Mining Eanq. do l'Un. Paris. 4M Montecattni Comp. Algérienne. 1673 1S60 Kto-Tmto 1600 Compt. Nat. d'Eac. U»0 1160 Azote 8té Non. 842 Créd. Cumm. France 712 722 715 Laut. Kitr. Cr Ltd. S9 57 Crédit Lyoniial* 210O Raffinerie» Egypte. 528 Société Oénérale. 10S6

.Rente Foncière Ml ?4 6M BANQUE Stic. Gén. Foncière. 176 50 175 part de fondât. C»lro-Hellop. (cap.i loto ëoelét* civile.. 4210 4270 Banq. Nat.d'Egypte 2598 2000 Est 806. Meiican Faule 40.. 41.. 40 7S Lyon 105S 10S0 rmnco-Wyomlng 186 Midi. Silva Plan» M.. Nord 1480 H70 Colombia 50 46 66 Orléan» 975.. 971.. Concorda. 6125 H.. SanU-Fé 1055 1065 I0RO ShHl 217.. Métropolitain 1S0S De Béer» ordinaire. Parisienne Industr. «5.. JagertJfontein 111.. U0 1H.. Lyonnaise (Je.1 Eaui 2.1*0 2385 2385 Brakpail 4OT Disfib. d'Electricité 2175 Eut Rftnd 99 60 Electricité de Paris. 1160 1151 Ooldtietdj Electr.de la Seine.. 6S8 8K6 600.. Crown Minet MS El. et Go» «in Nord 6(K) Rand Mlae« Si>3 C" Gén.d'Elettrkit'S 2240 Johannesburg C, 15S Ener.KI.Littor. M«(l. 9S2 Caoutchoucs 104.. 107.. N.-Lnm. Us Trinh.! 1970 1S)B5 19R0 1990 Eastern 68 S6 69.. Thomson-Houston 3S8 (ïnla Kaiumnong. 72 73 Union d'Electricité. 796.. Kuala Lumpur 103 10460104.. Forge» Nord e», Est. Mllacc» 104.. 107 Sehneldei et V" Pidang 291.. S87 Tréfllerie» du Havre 525 Katama prlr 2340 2350 Courtière» 381.. 383.. 381.. Tharsia 286 Ï85 287.. Lens 'loti.. Tanitauylka 83 75 85 85 50 Boléo -ri 7S 74 Vieille MouUétne. 1440 14Bi 1460 Peîiarroj-ft 306.. Cbartered 79 80.. Roiel-Mafcrtra 50 232 Mozambique 33 2i 33 33 83 25 Ktablto. Kuhlman. 530.. 635.. 630.. Tranovaal 113.. 112.. Phosphate* Ualaa.. Prou 249 PrCKj.Olllm.d'Al»ls. H3» 1114 HS5 Uévin 2K» HntriiklM 1I8B 1190 Tmraiatlantirçue ord. 64 63 Hrdro-Klectr. Wre. 120 50 Voiture» a Pari» lui 50 1S3 T. et F. Sunnowlce. Rt AU 75 d0 CROiifch. Indochine. 198 50 MKI Phosph. tanhlem 94 201 Cltrufa (actional. 5S0 O>rartantlne sis 320 Ford 104 106.. 105.. TubiM privilégiée.. 19D 195.. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT • •rorroo Cours Conn Il I Court I Coun j! Cours i Cours TALEURS Iprtetjildn )et;rll VALEPB1 [ prtçaa» llu jonrll TALEUKg | >r*eéil' Idn leiif P A R QUE T Anicta» 1871 S 394 Aniin 12M.. OKTrén.4 H %1932 Carmaux EousTre». i%ia->i Convnentrr-Foare. 6IS 812 V, 7", 1826 < irawI'Coinl* b36 §, 1894-M 2 V> Fond» d'Etat émis Marie» il'étrang.HOOdol.l Omnium d'Alïéri». iOlO 2060 ril<>»9 2 327 7%orl924 3ttOO Oueiu» 715.. W .'1010 2 800.. 192! Bhone-Ponkne. (VM g|II>ec. 1M3 8 615 6%juln 1923 527 623 coloniales 119 114 >' 19294VJ% 087 9«7 «"oJanv. 1924 545.. Agence Hara 900.. 900.. 4% 860. OoMt-Et*t4 3&5 Librairie Hachette 2100 i 1930 925 Etat 5 1919. I Pub. per. Deefoiseo 278 1931 4 Tuni« 3 1892.. S56 M8 Petit Parisien, art. 1680 3 1902.. parti *•• Maroci%1914. (.ilie-Bora.Colom. «HJSi???^ |?J -i 5% 1918. 606.. 506.. Péehelbronn 335.. ïUSÏÏ i |£j o0 *« M Awrat. 4H°ol»ll 3026 31 25 Al! Boa Marché, 426.. Si JXîi J,?i, 2ïS S2Ï •" Japon 4% 1810 AMur. des Mine. 12H 1»32 4 »i Polô(rDe7 1U27 1810 Eat Asiat. Danois. 15*0 Créd.Fonc.d'AJgèr. 660.. Pan. Ob. Bon» i lot 124.. 12J.. 850 S0 Bann. d'Indochine. S150 8150 Est » 461 K1189» 2 8(r 372.. 372.. Banq.Nat.de Créfl. 37.. 87.. 5 1852-64-66 a'iSOSS" Cbem. fer tunisien» 574.. –3% £|19I3SH KstAlgerien 8 nouveau., S65 of 1913 4 45O Omnibus 905 906 S Antennes 795 1»:IO 910 sio Fr. de Tramway». 466 1921 «S0 078 Tr»nt»tlantiq. 135 Euenrie ltxtnM. 58 P.-L.-M. S 1855 E N BAN QUE Energie Sud-Ouest 1540 1511 4B5 Calro-Dollop. (dlr.) rim-nm et Pyrite». 302 50 –4% 421 C"# Indoclilne 2U5 AmiillB 4 380 S84 Hntchlnaon 1480 1480 Nickel. 257.. ftwlon3% 8:i Sumatra eau S.*mowtce 395.. 400.. fiM. 3% Bon». 3iS.. PoInte-à-Pitrefâct) 229.. Jeunwnt. SS5 –2 Y, 351 Monaco ( ablw rélegratih 6% type 1921 456.. 4M.. Uftnn» 6". 630.. Miriievllle 6 1921 7m COURS DES CHANGES Chant, de Bn-tagne 163.. –5% 435.. KtaH-Cnta (1 doll.) de Fr»n«e 69.. 4 *t Angleterre (1 1. »t.) de la loir». 4.V2 467.. –8% S50 S5«.. Aile, lion rrMwm.l «042510-7-31 de St-N'aaxtie S noinreau. SSS AntentineUOfl pen.l ChAt -OjnvrvntT Nord 6 strie F. 493 48S Uanii'M Il dollar' 21 60 5-J-32 AlK-x-.drtt.TMt.MeC!. 1020 1020 E. Danemark (100 cl 446.. Dennlti-Anrtn 11S0 ll»0 1 D. 43t Espiane t!IW pe»> 208 50 Pont«ihaud 18OJ 1808 3 38060 SM> Hullan;)t 1100 0.1. 1029 75 1080 j Aciérie» Mirlne. 2H*4 «*rl« C 890.. Italie 1100 lin»). MOTtatalre..7: S10 210.. OrléM*»% Norvège (109 cou.l 4S9..lO]«n». Montbard Mii'hWe i\ Yo.jgo.laTlellOOd.l 6 lanT. Sendlf-Mnubeuee 850.. «M.. 391.. SuMe (11» M.I.. 4-0.. 79 il.. 8 <i 1P84. Boi.-« (100 francs) Si Franc, dés Mé'«aui. 1949 1960 » H\18W 360 lAutriche (100 seh.) 86S U-O-M Béttanfc &810 Onagt 8 87Ï TebécoilOT. (100e.) Tê PriSÏiMS' 504 SiJnotrmo S70 S»« nnlandadOOmks) 87 15 81-d-èl 4H%1929 ,sa.. Il lit Pologne (100 îlot.) 10 JanT.

AUX HALLES HIER Hausse de 0 20 i 0 50 au kilo sur le veau, 8 A 14 50.

Le boeuf, le mouton et la porc sans changement.

Baisse de 0 50 au kilo sur la dinde poule de Touraine et du Midi, 12 à 15 de 1 fr. par pièce sur le faisan coq français, 14 & 28 poule, 12 il. 20; de 2 fr. à la pièce sur le faisan étranger coq, 10 à 20 poule, 8 à 16 de 1 tr. sur le lièvre français, 22

Hausse de 0 25 sur le lapin mort, 10 60 il. 11 50.

Les beurres fins valaient, au kilo. de 16 à 20 ordinaires, 12 à 17, et les oeufs, de 400 à 750 le mille.

Baisse sur la barbue, 5 il. 11 bar, 10 il. 20; congre, 1 60 à 5 50 homard étranger, 11 à langouste, 20 à 32 jbtte, 4 à 9 maquereau Detit, ? 7 à 8 soie française, 15 à 18 étrangère, 10 turbot, 4 à 10. Hausse sur la daurade anglaise, 5 i 8 hareng plein, 3 à 4 50 vide, 1 il. 2 mulet, il. 18 maquereau gros, 4 à 6.

Baisse sur la pomme de terre nouvelle d'Algérie. 150 à la pomme de terre sterling, 30 à 40 la mandarine d'Algérie, 180 à 350 l'orange d'Algérie ordinaire, 180 il. 250 lea 100 kilos.

MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord. Pour New-Tork, le 18/1, via le Havre.

Amérique du Sud. Pour Barcelone. Almeria, Dakar, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo et Buenos-Ayres, le 20/1. via Marseille.

Indes et Extrême-Orient. Pour Port- Said, Djibouti, Colombo, Pondichéry, Madras, Singapore, Saigon, Tourane et Haïphong. le 1/2, via Marseille.

urroBXATioars rxNAircxsBss FORGES ET ACIÉRIES DE LA MARINE La Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt a l'honneur d'Informer

le MM. les porteurs de ses bons décennaux 5 1/2 que le coupon ne 1 à échéance du 25 janvier 1933 sera payé Net francs 27,50 pour les bons nomsnatifs, et net francs 26,33 pour les bons au porteur.

2. Elle informe également MM. les porteurs d'obligations 6 1/2 que le coupon n» 11 à échéance du 1" février 1933 sera payé

Net francs 32,50 pour les obligations nominatives et net francs pour lea obligations au porteur.

Banque de Paris et des Pays-Bas Le conseil d'administration de la Banque de Paris et des Pays-Bas vient d'appeler aux fonctions d'administrateur M. Charges Rist. sous-gouverneur honoraire de la Banque de France.

2.240 contre 2.220 Distribution, 2.180 (inchangée). Peu de changements sur !es charbonnages. Aux internationales Suez, 17.290 contre 17.390 (-100) Royal, 1.646 contre 1.630 (+ 16).

Clôture de la deuxième séance

Allure hésitante et plutôt lourde. Tasserr.ent du Rio Tinto.

Métropolitain, 1.307 Young, 681 Canadlan Pacifie, 875 Central Mining, 1.100 Geduld, 449 Rio Tinto, 1.588 Royal Dutch 1/10, 1.648.

MARCHES ETRANGERS

Londres. Une certaine Irrégularité prévaut encore sur le marché. Les fonds anglais sont lourds. Lea valeurs industrielles locales se montrent fort indécises. On note par contre la meilleure tenue des cuprifères sur la hausse du métal et la reprise des pétroles, Mines d'or toujours hésitantes.

Berlin. Au début de la séance, on note un raffermissement dans certains compartiments. Les banques, lez mines, les charbonnages, les potasses s'améliorent. Par la suite. l'aHure devient Dlus hésitante. Mais, en clôture, la tendance est à nouveau satisfaisante.

Elle a bien meilleure mine depuis que sa constipation est passée

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gement est immédiat, le, soulagement corn* plet suit très vite. Les maladies de la peau ont leurs, phases les plus actives la nuit un pea- de remède D.D.D. applique avec de l'ouate arrêtera instantanément les démangeaisons et vous permettra de retrouver le sommeil. Eu persévérant dans l'u·sage du remède D.D.O. les germes, les impuretés irritantes sous l'épiderme seront atteints et les Plaques,

les Boutons, les Ulcères disparallront alors. Commencez la cure maintenant, achetez chez votre pharmacien, aujourd'hui même,un flacon de D.D.D. à 6 Frg.

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Dimanche 5 février 1933

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de fin de semaine

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C'est vrai. Elle a repris toute sa fraîcheur. Elle a fait confiance au Père Géraldus. Elle a pris chaque jour sa cuillerée à café de TISANE DES CHARTREUX DE DURBON et tous les malaises de la constipation sont évanouis; un mauvais rêve.

Elle est heureuse maintenant, parce qu'eue a un jidi teint, qu'elle se lève le matin avec un visage reposé et non boursouflé comme il l'était depuis quelques semaines. Elle n'a pas un bouton à cacher. Son haleine est fraiche. Sans peut-être s'en douter, elle a échappé aux graves dangers provoqués par une constipation opiniâtre. Ce teint frais qu'elle a retrouvé signifie que le sang coule pur et fluide. Il était, sous l'effet de la constipation, devenu noir, épais et terne. En quelques jours la TISANE DES CHARTREUX DE DURBON a tamisé ce sang impur. Elle l'a lavé de ses éléments malsains.

Quand cette jeune fille verra quelqu'une de ses amies avec un teint jaune, une haleine lourde, triste et souffrant de migraines et d'ennui de vivre, elle lui indiquera, soyez en sûr, le remède du Père Géraldus.

Depuis l'époque, déjà lointaine, où vivait ce bon Père, la TISANE DES CHARTREUX DE DURBON, extrait de plantes fraîches cueillies dans les hautes altitudes, s'est répandue dans le monde. Vous qui souffrez de la constipation, vous avez essayé bien des remèdes, vous n'avez pas encore eu recours à cet extrait; c'est là pourtant qu'est le salut. Achetez dès aujourd'hui chez votre pharmacien un flacon de TISANE DES CHARTREUX DE DURBON et commencez demain votre cure. Et vous viendrez grossir la troupe de ceux à qui les simples ont rendu la santé.

Après avoir essayé piusieura traitements sans réaultat, la suis trèa heureuse de voua faire savoir que seule votre TISANE DES CHARTREUX DE DURBON m'a guérie d'une eonatipafion opiniâtre qite j'avais depuis longtemps.

Je tiens voua remercier et voua prie d'agréer l'expression de ma reconnaissance.

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