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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-01-11

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 11 janvier 1933

Description : 1933/01/11 (Numéro 20406).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627605c

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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"LE PETIT PARISIEN" EN YOUGOSLAVIEJ 'lllllllllllllllllMltlIllllllllllinnilllMItlMMIIIIlllllllMlIfllUIIIIIIIIIIIIIIItlIIIMIItlItlMItlIIIIlUIIIIIHIIIIIIIIIIIIIMUIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Un triptyque symbolique à Belgrade IL DONNE QUELQUES LUEURS

SUR LA SITUATION POLITIQUE INTÉRIEURE

Belgrade, 10 janvier.

La table où j'écris est installée dans une véranda à trois fenêtres en triptyque, les panneaux extrêmes, légèrement repliés, formant chacun un angle obtus avec le panneau central.

De face, si je lève la tête, je suis distrait de mon travail par un joli tableau de neige. Un peu trop chromo peut-être, trop fignolé. C'est un grand parc où quelques sapins feuillus pointent leurs cônes d'hermine parmi d'autres essences d'arbres dont les branches, déshabillées par la saison, ne retiennent qu'un mince filet blanc sur leurs lignes de fusain. Au sol, le classique tapis blanc n'a pas une tache, aucun pas sur la neige. Hiver comme été, aucun promeneur ne vient en ce jardin qui n'est public ni privé, mais royal.

Le palais royal officiel s'encadre dans le panneau de gauche. Je vois ses trois dômes majestueux, magnifique perron. Mais rien ne l'anime, aucune voiture devant les portes, aucune garde, aucun clairon. Le château s'est endormi sans doute avec le dernier de ses habitants qui fut le roi Pierre dont la mémoire est vénérée, et la cour s'est transportée sur la colline de Dédigné. Enfin, dans le panneau de droite, j'aperçois un superbe bâtiment tout neuf, de style byzantin et de proportions imposantes, qui pourrait être une église, un musée ou un Panthéon. Il est aussi tranquille que l'autre, mais non point par sa désaffectation. La façade seule en est terminée, tous les murs et les aménagements intérieurs restent à faire. En se hâtant, tout pourrait être achevé dans six mois. Mais les travaux ont été suspendus.

Cette maison est destinée à loger la Chambre des députés et le Sénat. Ainsi mon triptyque me présentet-il, à gauche et à droite d'un parc désert, un palais royal abandonné et un Parlement inachevé.

Non, la jolie vue hivernale ne m'a pas distrait Elle m'offre, au contraire, en trois images, une synthèse de là' situation politique intérieure

Le roi sorti du palais constitutionnel pour monter sur la colline dictatoriale. La représentation nationale arrêtée en cours de construction (une simple façade parlementaire).

Et dans les institutions du pays comme dans le jardin le peuple absent.

Comparaison

Qu'il n'y ait point d'équivoque. Mon rôle est ici d'analyser et non de critiquer. Je présente aux lecteurs du Petit Parisien le mécanisme politique de la Yougoslavie comme Claude Blanchard leur a décrit celui de l'Italie.

Et c'est ici tout autre chose. Nul grand conseil ne plane audessus des ministres et des assemblées. Nul syndicat ou confédération ne propose au choix d'aucun comité supérieur aucun représentant. La dictature qui conduit la nation yougoslave n'est pas celle d'un parti elle est du modèle non point « Italie », mais « avantdernière Espagne », c'est-à-dire militaire et royale.

De même que Primo de Rivera avait assuré le gouvernement personnel d'Alphonse XIII, le général Jivkowitch, commandant de la garde, fut un président du Conseil par procuration. Avec lui ou son actuel successeur, S. M. Alexandre gère souverainement et absolument les affaires de l'Etat.

C'est un chef dans l'âme et qui posséda dès sa jeunesse le goût et les aptitudes du pouvoir. Son père, Pierre Karageorgevitch, citoyen de Genève, qui avait été appelé sur le trône par une sorte de plébiscite, n'avait pas cet esprit, sinon ces capacités. Il se montra scrupuleusement respectueux des lois constitutionnelles. La couronne lui paraissait pesante.

Histoire glorieuse

Son second fils, Alexandre, ne devait pas normalement hériter du lourd emblème. Né à Cettigné, la petite capitale de son grand-père, il avait fortifié son âme slave à Pétersbourg en s'y instruisant des arts militaires et étudié à Genève les lettres, les sciences. Le malheur et la gloire de sa patrie lui offrent l'occasion d'être un chef dans l'armée. Au cours de la guerre contre l'empire ottoman, en 1912, i! commande 70.000 Serbes contre 115.000 Turcs, remporte la victoire de Kumanovo, poursuit l'adversaire jusqu'à Skoplje.

Deux ans plus tard, le vieux roi Pierre, fatigué, pressentant les périls de l'heure, confie la régence au vainqueur.

C'est le 11 juin 1914. Le soldat n'à pas eu le temps de quitter sa capote.

En août, les canons autrichiens ouvrent le feu sur la forteresse blanche. Alexandre conquiert dans la défaite plus d'honneur que dans le triomphe. Epuisé, miné par la maladie après la tragique retraite de l'Albanie, acculé au rivage de

Le roi Alexandre

l'Adriatique, on le presse de s'embarquer, il refuse d'abandonner ses hommes. Il ne les a pas quittés pendant les revers et il les conduit en 1918, sur le front d'Orient, au succès final qui allait permettre de réaliser l'union yougoslave.

Il n'a pas cessé, depuis, d'être un général. Dans sa maison perchée de Dédigné, il ne quitte guère l'uniforme. et peut-être se fatigue-t-il, ainsi vêtu, de ranger dans sa riche bibliothèque une admirable collec- tion de manuscrits et d'évangiles byzantins, d'aller chasser le sanglier dans la forêt ou faire sa cure d'eau à Nich.

Louis ROUBAUD

(La suite à la quatrième page.) Les fraudes du concours de l'Internat

M. Daniélou a fait part au conseil de cabinet des consultations qu'il a entreprises au sujet du concours de l'internat. La décision du ministre de la Santé publique sera connue aujourd'hui à l'issue du conseil des ministres. Nous croyons savoir qu'elle sera conforme à celle de M. Mourier, directeur de l'Assistance publiques annulation du dernier concours.

LÉGION D'HONNEUR

En haut M. Schiller (commandeur). En bas de gauche à droite, MM. Mage (commandeur) et Bouffard (officier) (Voir page 2.)

Une double cérémonie à la préfecture de police

(Voir à la quatrième page.)

LUCCO EN CORRECTIONNELLE

Lucco et son défenseur

(Voir la deuxième page.)

A la quatrième page LE CONTE i LE TRESOR DU BOIS BRULEY j wiinii pax Jacqnei

Les hommes du jour LE PRÉSÏDËpOlJISSON Il a été élu hier pour la neuvième fois président de la Chambre, par 401 voix sur 514 votants et 450 suf(rages exprimés.

Les rantanplans » du tambour de la garde républicaine mêlant leurs échos au carillon des sonnettes d'appel, entouré des huissiers noirs à chaîne et à épée. M. Fernand Bouissofi va gravir les degrés qui mènent à son poste de commandement, et déclarer la séance ouverte.

Avant que les députés soient installés, que le secrétaire ait lancé l'œillade rituelle au procès-verbal, le président, qui remplit exactement son fauteuil aux accoudoirs dorés, aura déjà serré bien des mains, écouté plus d'une confidence, et, s'il le voulait, il pourrait dire, sans se tromper, vers quelle heure se terminera le débat du jour.

Ne demandez pas pourquoi c'est ainsi On naît peintre, équilibriste ou poète admettez que M. Fernand Bouisson soit né président, ce qui explique le mieux du monde sa réussite et son succès.

Et cette prédestination, ne l'a-t-il pas cultivée dès l'enfance, en s'adonnant aux sports avec une fougue qui sent de loin son Midi parfumé de soleil et de fleurs. Né à Constantine, étudiant à Nice et à Paris, fort en thème, en football et en escrime, il songe peut-être parfois que les qualités physiques ont leur utilité quand on veut, comme lui, dominer l'orage et non le subir quand on doit faire taire pendant de longues heures quatre ou cinq cents dis-

coureurs possibles afin que l'un d'eux puisse parler tout seul.

Considérez l'homme, large d'épaules, point épaissi par l'àge, sa tête solide, son menton volontaire ;aché sous la barbiche blanche, ses yeux vifs et fureteurs, et vous saurez pourquoi les charges de la présidence lui sont fardeau léger, crânement accepté, gaiement porté.

Si la comparaison n'avait quelque 'teinte irrévérencieuse, nous songerions au maître d'école qui fait la classe aux grands. Mais les pensums et les retenues n'ont point cours dans l'hémicycle, et les sanctions sont tellement sévères que l'on hésite à les utiliser. Et puis, cela ne serait pas sportif. Parlez-moi d'un président qui fait tenir chacun bien tranquille, sans user de ses pouvoirs. Ainsi admire-t-on, toutes proportions gardées, le dompteur qui fait travailler ses fauves les mains dans ses poches.

M. Fernand Bouisson a cependant des armes une belle cloche d'argent, sagement vissée sur sa table un coupe-papier d'ivoire, qui en voit de cruelles; une voix dont les sonorités puissantes ne craignent aucune concurrence, et enfin un sens de la réplique dont plus d'un chercheur d'incidents a éprouvé la fermeté, voire la rudesse.

Mais la cloche, le coupe-papier, la voix de cuivre et la « dent dure ne suffiraient pas à faire un bon président. La prestance et l'autorité ont leur mot à dire. Et il faut aussi connaître admirablement la Chambre et son règlement. Sur ces terrains de combat, M. Fernand Bouisson est imbattable. Quand il est « interpellé » cela arrive par un coupeur de cheveux en quatre, il prend en main le petit livre que M. Eugène Pierre rédigea "avec tant de foi patiente, et le contradicteur n'a qu'à se bien tenir il n'aura pas, en tout cas, le dernier mot.

L'élection de M. Fernand Bouisson à la présidence de la Chambre, le 12 janvier 1927, provoqua une grande émotion. Un socialiste dirigeant l'Assemblée Ah la révolution n'était pas loin, bien sûr Mais on a vu que ce Méridional savait être froid que ce socialiste savait faire passer les hautes obligations de sa charge avant les passions du partisan.

Député à vingt-neuf ans, ministre à quarante-quatre, vice-président à cinquante, président à cinquante-trois et réélu huit fois sans interruption, le représentant de la VHP circonscription de Marseille n'oublie pas qu'il occupe l'une des plus hautes fonctions de l'Etat. Pour être et demeurer l'arbitre impartial rêvé par les assemblées politiques, il a mis avec tact l'ardeur politique en vacances, et 'reçoit d'un sourire égal la visite de M. Léon Blum et celle de M. Louis Marin. Passionnément attaché à sa fonction, il ne manque jamais une séance dure. A le voir présider, on devine qu'il a pris peu à peu en horreur l'éloquence oiseuse. Il marche vers le but, qui est la clôture du débat, comme il devait, au temps de sa jeunesse, courir, ailier footballer, vers le but adverse, avec fougue et décision, sans se laisser distraire ou déborder.

Les majorités qu'il obtient témoignent du fait qu'il n'est plus, depuis longtemps, l'emblème d'un seul parti, mais l'arbitre choisi par tous. Pour la neuvième fois, ses collègues viennent d'en faire leur chef. Par 401 voix, ils ont décidé, somme toute, que M. Fernand Bouisson serait aujourd'hui l'homme du jour.

Applaudissons à ce nouveau succès. Et levons la séance

René Mazedier.

Un bébé cloué sur son berceau aux Etats-Unis

New-York. 10 janvier (dép. Havas). Un bébé de quatre mois a été trouvé assassiné hier. Le corps de la petite victime était transpercé d'un stylet et cloué au berceau.

On croit qu'il s'agit d'un acte de vengeance ou de jalousie.

Pour le rétablissement de l'équilibre budgétaire

M. Henry Çhèron a fait hier à ses collègues du cabinet un large exposé de la situation financière et monétaire

Le conseil des ministres examinera ce matin ses propositions

La rentrée parlementaire est tout entière dominée par un problème qui a fait, dès hier, dans les couloirs de la Chambre, l'objet pour ainsi dire exclusif de toutes les conversations: celui du rajustement budgétaire et financier.

Les députés, réunis par petits groupes dans la salle des Pas Perdus et le salon des Quatre-Colonnes, commentaient la note officielle communiquée à l'issue du conseil de cabinet que M. Paul-Boncour avait tenu avec ses collaborateurs, de 9 heures à midi, au Quai d'Orsay, pour entendre M. Henry Chéron.

Après avoir reédu hoiMnage au remarquable travail de M. Fournier et des autres experts hommage auquel le conseil associa ses remerciements le ministre des Finances avait analysé leur rapport. Puis il avait minutieusement exposé la situation économique, monétaire, financière et budgétaire de la France.

Cet exposé produisit une vive impression sur les membres du gouvernement. La partie essentielle et proprement technique du rapport du comité des techniciens « épluchage du budget nature et détermination exacte du déficit, énumération de ses causes, description de la crise économique avec l'indication de ses origines, de son évolution et de son caractère constitue un travail de tout premier ordre.

1 Mais il convient de souligner que M. Henry Chéron s'est borné à formuler les conclusions d'ensemble qu'il a tirées de ce travail en vue de réaliser l'équilibre du'budget. C'est aujourd'hui seulement que les ministres, réunis en conseil à l'Elysée, se livreront à un examen détaillé des diverses mesures préconisées par M. Chéron, tant en ce qui concerne les économies que les aménagements fiscaux.

Certaines personnalités laissaient dû& nitive n'interviendrait pas dès ce matin car plusieurs ministres, disait-on, estimaient qu'un nouveau conseil de cabinet serait nécessaire pour permettre aux sous-secrétaires d'Etat lesquels, on le sait, ne peuvent assister au conseil des ministres de participer aux délibérations et de c dire leur mot i. Dans ces conditions, ce serait au cours d'un second conseil des ministres que le gouvernement prendrait, d'une manière décisive et officielle, position sur les mesures au sujet desquelles le Parlement sera appelé à se prononcer.

Une discrétion absolue est d'ailleurs

3t. Frot lit le communiqué

observée à propos de la méthode suivant laquelle les Chambres seront saisies des propositions élaborées par M. Henry Chéron. Toutefois, plusieurs députés se demandaient si M. PaulBoncour ne réclamerait pas la procédure d'extrême-urgence, de façon à permettre à la Chambre, étant donné les nécessités de l'heure, de se prononcer dans le délai le plus bref. Dans les groupes de gauche, on constatait avec faveur que le gouvernement, fidèle à la promesse contenue dans la déclaration ministérielle, avait fait appel à la collaboration des associations de fonctionnaires et d'anciens combattants. En revanche, dans les groupes modérés, on formulait quelques réserves sur cette procédure, en vertu de laquelle des communications avaient été faites aux syndicats confédérés sur des projets dont le Parlement n'avait pas encore été informé. D'ailleurs, la plupart des députés estimaient qu'il était de la plus élémentaire sagesse de ne pas formuler d'opinion sur les projets eux-mêmes avant d'en connaître les détails. Ce qui résulte notamment de

La sortie du conseil

I l'exposé de M. Henry Chéron devant Je cpnseil.de cabinet, ,c'est dit' le

31. Chéron

communiqué officiel la certitude qu'il existe dans notre pays de grosses disponibilités qui n'attendent pour s'employer que le moment où le publics aura trouvé ses apaisements dans la restauration de l'équilibre budgétaire. (La suite à la deuxième page.)

A L'ACADEMIE DIPLOMATIQUE INTERNATIONALE

M. non Reinbuhen prononçant son discours: à sa droite M!>I. FranguliK et de Fontenay POUR ET CONTRE Avec un zèle méritoire mais ingénu, quelques municipalités essayent de lutter contre un des plus grands maux de nos temps contre le bruit. Contre le bruit diurne et nocturne. Contre le bruit des échappements libres qui, légalement, ne sont pas libres. Contre le bruit des camions six tonnes et des motos qui pétaradent contre le bruit des marteaux-pilons. des moteurs au banc d'essai, des « tacots aboyeurs » et des locomotives sifflantes. Contre le bruit, enfin, harmonieux sans aucun doute, mais quelquefois inopportun, des haut-parleurs qui parlent un peu trop haut des diffuseurs qui diffusent avec quelque prodigalité, des phonos, des machines parlantes qui tonnent et détonnent. Dans une petite villa de banlieue, l'autre soir, une jeune femme était agenouillée au chevet de son mari qui agonisait. Et pendant que le pauvre homme râlait, les refrains charmants, mais en vérité cruels de la Veuve joyeuse envahissaient la chambre du moribond.

Des lecteurs me demandent

On a établi un code de la route pour réglementer la circulation des véhicules. Ne serait-il pas aujourd'hui nécessaire d'élaborer aussi un code du bruit pour réglementer le vacarme Infernal que font certains véhicules pour réglementer les fureurs hurlantes de certaines machines pour réglementer enfin de façon précise, libérale et opérante la circulation des musiques, des discours, des paroles diffusées par la T. S. F. ou le phono ?

Il faut bien reconnaître que le problème n'est pas négligeable. Il serait même bon que la question du bruit fit enfin. quelque bruit chez nos législateurs

Il n'est pas douteux, en effet, que les citoyens français, dont les aïeux ont pris la Bastille, doivent avoir droit à un minimum de silence quand ils entendent reposer ou travailler en paix.

Il n'est pas douteux que le bruit moderne, qu'il soit vacarme assourdissant de moteurs, qu'il soit harmonie radiodiffusée, qu'il soit jazz, se rend coupable de violation de domicile quand il pénètre avec, quelquefois, effraction des tympans chez de bonnes gens qui ne désirent que le silence. Il est inadmissible qu'on laisse encore en liberté des tacots à échappement libre. Il est inadmissible qu'on n'impose pas quelque retenue aux vieux camions, aux vieux tanks pesants et, déglingués, qui, quand ils dévalent par nos rues ou sur nos chemins, donnent à croire que le jour du Jugement dernier est arrivé. Il est inadmissible, quand le progrès a apporté tant de perfectionnements au machinisme, que des marteaux-pilons, que des moteurs, que d'infernales mécaniques fassent trembler ciel et terre. Il est inadmissible que des autobus préhistoriques, que des tramways datant des Pharaons réveillent en sursaut des populations innocentes. Enfin, il est inadmissible que la T. S. F., cette découverte divine et merveilleuse, se laisse quelquefois aller jusqu'à commettre le vilain délit de tapage nocturne. La devise des amateurs de T. S. F. j'en suis un. passionné doit être e Chacun pour soi La T. S. F. ne doit pas sauter les murs pour' s'en aller chez les voisins, si les voisins ne veulent pas d'elle. La T. S. F. doit être individuelle, courtoise, discrète et réservée. Et les haut-parleurs doivent avoir la politesse de ne pas parler trop haut quand l'heure du couvre-feu a sonné. La T. S. F. ne doit pas compromettre la salutaire radiodiffusion du silence nocturne, qui nous est assurée par la nature. Un code du bruit ?

Pourquoi pas ? 1

Maurice Prax.

LES AMÉRICAINS

PROFITENT LAR6EMENI DES ACCORDS DE LAUSANNE Leurs crédits en Allemagne commencent en effet à se « dégeler » New-York, 10 janvier.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Les accords de Lausanne, encouragés officieusement par le gouvernement américain, ont été un bienfait pour les crédits américains gelés en Allemagne: une grande banque américaine, une des plus engagées en Allemagne, le reconnaît officiellement dans le rapport présenté aujourd'hui à l'assemblée générale de ses actionnaires. Ce rapport dit textuellement « il intéressera nos actionnaires de savoir que non seulement les intérêts dus ont été ponctuellement payés en 1932, mais que des paiements substantiels amortissant le capital ont également été reçus. Le tableau de l'Allemagne, aujourd'hui, est beaucoup plus encourageant qu'il ne l'éta!t il y a un an. Les débiteurs allemands ont montré une bonne volonté et une loyauté splendides et fait plus même qu'ils ne s'étaient engagés à faire. L'Allemagne a traversé les controverses politiques de l'année avec une impressionnante fermeté. La confiance extérieure et intérieure dans la stabilité politique de l'Allemagne a beaucoup augmenté. Les semaines dernières, par ailleurs, ont amené un nombre régulièrement grandissant de rapports encourageants sur l'amélioration des affaires et les données statistiques démontrent que ces rapports ont un fondement solide. Les prix des valeurs allemandes à Berlin et sur les marchés étrangers ont montré une amélioration marquée. Cela est dû en partie à la confiance grandissante que l'Allemagne inspire aux étrangers, mais peut-être davantage encore à la confiance des Allemands eux-mêmes dans la situation de l'Allemagne. Le facteur le plus important de cette renaissance de la confiance est, bien entendu, l'accord de Lausanne. »

Albert Wiggin, président du conseil d'administration de cette banaue. au! est aussi le président de la commission chargée de suivre les intérêts des banques privées américaines en Allemagne, n'a pas manqué, dans le discours qu'il a prononcé devant l'assemblée aujourd'hui, de rendre hommage à la France à cette occasion.

Pierre DENOYER

L'Allemagne décide

la nomination à l'étranger d'attachés militaires et navals Berlin. 10 janv. (dép. Petit Paris.) Le cabinet von Schleicher a décidé de nommer des attachés militaires mands aux ambassades de Paris, Londres, Rome, Prague, Varsovie, Moscou et Washington. Des attachés navals seront envoyés à Paris. Londres et Rome. Les officiers allemands intéressés seront officiellement nommés le 1" avril.

Pour le poste de Londres, il est ques- tion du colonel baron von Schlep- penberg, commandant jusqu'ici le 14' régiment. Pour le poste de Paris, le candidat est le général de division Kilhlental, chef de l'état-major du groupe de Cassel. A Rome sera envoyé le colonel Fischer, chef de la section « armées étrangères au ministère de l'Armée, et Moscou aura le lieutenant- colonel Hartmann. A Washington, le général de division von Bœtticher. Ces officiers sont tous des officiers d'aotive. Ils resteront affectés pour ordre au ministère de l'Armée mais soumettront d'abord leurs rapports destinés au ministre de la Reâchswehr aux ambassadeurs et ministres alle- mands dont ils seront les collaborateurs. On sait que, avant la guerre, les attachés militaires et navals allemands envoyaient leurs rapports directement à l'empereur et aux ministres sans les soumettre aux diplomates.

L'attaché militaire allemand à Moscou sera accrédité auprès des Etats baltes. L'attaché militaire allemand à Prague sera, de son côté, accrédité auprès des Etats balkaniques.

(La suite à la troisième page.) M. Mistler a inauguré la cinémathèque française

M. Mistler inaugurant le musée mi cinéma (Voir d la quatrième page.)

M. CAMILLE CHAUTEMPS ECHAPPE A UN ACCIDENT D'AUTO L'automobile de M. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur, a été heurtée par un taxi à l'angle de 1a rue de Sèvres et du boulevard Raspail. Tout s'est borné, fort heureusement, à des dégâts matériels.

LA SANTÉ DE M. POINCARÊ CONTINUE D'ETRE EXCELLENTE v,Hyères, 10 janvier (éép. Hnvns.) La santé de M. Poincaré s'améliore de jour en jour. Il profite des belles journées revenues pour continuer ses promenades.

Drame de famille dans un château près de Rennes UN INGENIEUR

TUE SA FEMME

ET SE SUICIDE

Par une lettre, le meurtrier explique à son fils aîné que son enfant mort le réclamait impérieusement

L'épouse de l'ingénieur avait été dame de compagnie dana le château où le drame eut lieu Rennes, 10 janvier (dép. P. Parisien.) Un drame rapide et déconcertant s'est déroulé ce matin dans le château de Mme D. magnifique propriété située au Rheu, en bordure de la route

Le château dans lequel se déroula le drame {.Par belinogramme.)

de Mordelles à Rennes, et à six kilomètres de cette ville.

^rl. Bourdelles, âgé de soixante-deux ans, a tué d'une balle de revolver d'ordonnance sa femme Madeleine, âgée de cinquante-deux ans, ex-dame de compagnie de Mme D. Le meurtrier s'est ensuite suicidé.

M. Bourdelles, qui avait exercé la profession d'ingénieur, habitait 21, boulevard Beauséjour, à Paris. Il était rentré depuis dimanche soir d'uu séjour de quelques semaines a Bayonne, où il avait autrefois résidé en qualité de capitaine d'artillerie. Les époux Bourdelles venaient assez souvent au Rheu. L'ingénieur, qu: n'avait pu se consoler de la perte d'un de ses fils, mort il y a environ quatre ans, aimait venir se reposer dans cetr-î somptueuse et calme demeure, au milieu d'amis.

Depuis dimanc.b.e» les. éggux, qui paraissaient très unis, avaient passé leur temps à faire de longues promenades dans le parc ou à jouer à la patience en compagnie de Mme D. Hier, même, ils étaient restés assez tard à se livrer à ce jeu dam un petit salon du rez-de-chaussée. Ce matin, vers 7 heures, la châtelaine fut très étonnée de ne pas avoir encore reçu la visite de Mme Bourdelles, qui avait coutume, chaque jour, de venir lui souhaiter le bonjour. Peu après, une bonne arrivait, affolée, et répandait l'émoi dans la maison: elle venait de découvrir deux cadavres, ceux de l'ingénieur et de sa femme. Mme Bourdelles avait été tuée, en plein sommeil, de deux balles de revolver à la tempe. L'ingénieur, son crime accompli, s'était fait justice. Et le ronflement entendu par Mme D. n'était autre que le râle du malheureux agonisant.

Sur une table, bien en évidence, se trouvait une lettre adressée à l'autre fils de M. Bourdelles, actuellement au Maroc. En voici la teneur:

Mon cher André,

Ton frère me réclame impérieusement. Je ne puis que me rendre à son appel. Nous allons disparaître. Et que Dieu ait pitié de nous.

Ton père,

Bourdelles.

Depuis combien de temps cette tragique détermination avait-elle germé dans le cerveau de l'ingénieur? On l'ignore. Ses amis et ses proches sont atterrés.

NOTRE ENQUETE A PARIS

M. et Mme Bourdelles habitaient depuis trois ans environ 21, boulevard Beauséjour, où l'on nous a déclaré qu'ils menaient une existence paisible. Sortant fréquemment ensemble sans que le moindre dissentiment apparût entre eux. ils avaient un certain nombre de relations parmi lesquelles Mme D. qui. quand elle venait à Paris, descendait toujours boulevard Beauséjour.

Très bon, le ménage était très estimé et nul n'ignorait qu'après la mort I de l'un de ses fils. M. Bourdelles avait été extrêmement frappé. <r II souffrait beaucoup », nous a dit quelqu'un de sor entourage. C'est ce qui parait renfor cer l'hypothèse selon laquelle, dans unf crise de neurasthénie, il se serait tuf après avoir donné la mort à s' femme.

Jean- Léon Faverge

meurtrier du chaulfeur Lee a sauoé sa fête

Son complice Fourmentin est condamné à cinq ans de prison Lorsque l'avocat général, M. Casa: ] gneau, demanda aux jurés d'envoyé Faverge à l'échafaud, le jeune bandi' put à bon droit trembler. Son avocat MI J.-L. Thaon, sut néanmoins redres ser la situation qui semblait perdue Aussi les jurés, bientôt, répondaientils oui à toutes les questions. mais accordaient des circonstances atté i nuantes. Puis, appliquant à la lettre ce verdict, ils prononçaient la peine des travaux forcés à perpétuité. Le complice de l'expédition de la rue Championne!. Ernest Fourmentin défendu fort habilement par M' Du theillet de' Lamothe, s'en est tiré, lui aveo cinq ans de prison et cinq ans d'interdiction de séjour.

M. Lecat. père du chauffeur assassiné, a obtenu le franc symbolique qu'il revendiquait, et la jeune veuve de la victime touchera théoriquement 150.000 francs de dommagesintérêts.

Faverge répondra aujourd'hui des dix-sept cambriolages qui précédèrent le meurtre du chauffeur.


La rentrée parlementaire

LE BUREAU

DE LA CHAMBRE M. Yvon Delbos est réélu premier vice-président par 440 voix M. André Hesse remplace M. Miellet, ministre des Pensions La session parlementaire ordinaire de l'année 1933 est ouverte. La séance d'ouverture a eu lieu hier. Au PalaisBourbon, elle s'est déroulée pour ainsi dire tout entière autour des urnes. La Chambre, en effet, a constitué son bureau. Demain, avant de fixer l'ordre du jour, elle procédera à son installation. C'est alors que M. Fernand Bouisson prononcera son discours d'usage. La séance avait été ouverte par le doyen d'âge, M. Groussau, assisté des six benjamins de l'assemblée MM. Mendès-France, Jean Deschanel, Jean Zay, Alex Wiltzer, Alexandre Ranzy et Jean Castagnez, qu'il avait invités à prendre place à ses côtés, en qualité de secrétaires. Après avoir prononcé l'allocution qu'on lira d'autre. part et qui souleva de sympathiques applaudissements, le député du Nord annonça que les scrutins allaient avoir lieu pour la nomination du bureau définitif. M. Groussau, aidé d'un huissier. commença par tirer au sort les noms des scrutateurs et des députés chargés d'assister, pendant les opérations, les présidents des bureaux de vote. Quand le nom de M. Edouard Herriot retentit, on entendit en même temps éclater une gerbe de bravos.

Une urne fut placée sur le marbre de la tribune, au pied de laquelle s'étaient déjà massés les députés, prêts monter déposer leur bulletin pour l'élection du président. L'une avait pour gardien M. Jean Deschanel. M. Queuille, suivi de MM. Marquet, Spinasse et Compère-Morel. prit la tête du défilé des électeurs, qui se rendirent ensuite dans des salons voisins de la salle des séances pour élire les vice-présidents, les secrétaires et les questeurs. Ouverts à 15 h. 55. les scrutins furent clos à 16 h. 55, montre en main. On se mit à les dépouiller. Et. à 18 h. 3Q M. Groussau réapparut au fauteuil présidentiel pour en proclamer les résultats.

Lorsque le député du Nord annonça la rélection de M. Fernand Bouisson, tous les députés saluèrent ce succès par des applaudissements vifs et répétés. Huit communistes se sont comptés sur le nom de M. Renâ*ud Jean. Cinquante bulletins divers furent dénombrés, parmi lesquels une trentaine au nom de M. Edouard Herriot. Des applaudissements non moins chaleureux vibrèrent lorsqu'on sut que M. Yvon Delbos avait recueilli, comme vice-président, 440 voix sur 510 votants et 502 suffrages exprimés. On applaudit de même en apprenant que les deux autres vice-présidents sortants, MM. Moncelle et Henry-Paté, avaient t recueilli, le premier 429, le second 419 suffrages, et que M. André liesse. sur qui s'était fixé le choix du groupe radical socialiste, pour remplacer M. Miellet, devenu ministre des Pensions, était élu par 384 voix. Cinquante suffrages s'étaient répartis sur divers noms.

M. Groussau proclama ensuite secrétaires MM. Maurice Robert (435 suffrages) Raude (427); Maurice Vincent (415); Blancho (414); Auguste Durand (413); Février (413); Lucien Besset (406); Gustave Guérin (400); Ballu (398); de Molènes (397); Prosper Blanc (380); Henri Chatenet (378). Chaque résultat fut ponctué par une salve de bravos. Le nombre des votants avait été de 494, celui des suffrages exprimés de 483. On compta 56 bulletins établis à divers noms. Les battements de mains ne perdirent rien de leur vigueur lorsque le président d'âge annonça, pour finir, que les trois questeurs sortants, MM. Cazals, Tranchand et Barthe, étaient respectivement réélus par 380, 377 et 367 voix sur 494 votants et 487 suffrages exprimés. M. Bravet a obtenu 138 voix et divers autres députés 23. La Chambre, ainsi constituée, les députés ne laissèrent pas M. Groussau quitter le fauteuil présidentiel sans se lever pour adresser une affectueuse et déférente ovation à leur doyen, qui leur témoigna, par un geste d'amical merci, sa reconnaissance d'une telle marque de sympathie.

L'ANNIVERSAIRE A NICE DE LA MORT DE GAMBETTA Une division de contre-torpilleurs particiDera aux cérémonies

Nice, 10 janvier (dép. Petit Parisien.) On sait que, samedi prochain, jour anniversaire des funérailles de Léon Gambetta. auront lieu à Nice une série de cérémonies à la mémoire du grand homme d'Etat. M. Georges Leygues, ministre de la Marine, vient d'aviser le maire de Nice qu'en vue d'associer la marine nationale à ce pieux hommage rendu au grand tribun, une division de contre torpilleurs sera envoyée dans la baie des Anges et défilera en tirant des salves d'artillerie, à l'heure où la cérémonie se déroulera au cimetière du Château.

27. Feuilleton du Petit Parisien, 11-1-33 MADELEINE grand rornan inédit

par JACQUES SOREL

X (suite)

Quadrille-hésitation

Richard n'était pas humme à tomber aux genoux d'un; fe.jitne et d'ailleurs le lieu eût été mal choisi et 6e se lancer dana une tirade bourrée de lyrisme.

Solidement plancè sur ses same.les, lf-s mains tortement serrées l'una dans !autre, il expliqua. d'un ton to,t dt même un peu asSou^d par i Smotic. Ecoutez-moi, madame. Ça n'est pas mon habitude de tourner autour des mots ni des faits, et pourtant voilà bien longtemps que je retiens les paroles que je vais vous dire. Vuus penserez peut-être que iaurais pu procéder moins cavalièrement et, si je voulais profiter de notre tête-à-tete, attendre, par exemple, que nous fassions au moins arrivés au sommet ae cette grimpette, mais, là-haut, si ncus y trouvions Argences et Madeleine, il me faudrait encore remettre, et c'est assez de remises comme Sa.

L'homme riche aspira un bon coup d'air.

Bref, reprit-il, en un mot comme Copyright by Jacques Sorel 1933. Traduction et reproduction interdites en tous paya,

LES DISCOURS

DES DOYENS D'AGE Celui de M. Damecour, au Sénat M. Damecour évoque d'abord le souvenir de celui qui fut, avant lui, le doyen de l'Assemblée, M. Jénouvrier, grand avocat, grand parlementaire, grand citoyen Il salue aussi la mémoire de M. Paul Doumer et exprime à sa veuve, si douloureusement frappée, les condoléances de la Haute Assemblée.

La suite du discours est consacrée à la crise financière, qui ne peut être résolue que par la bonne volonté de tous.

Le monde entier subit une crise comme il ne s'en était jamais vu de semblable. Partout, par l'outrance du machinisme, surproduction, sous-consommation, chômage.

La guerre de 1914, à laquelle toutes les nations ont directement ou indirectement participé, a donné lieu à des transferts intercontinentaux, à des opérations de change, à des Inflations massives, d'où est née une folie de spéculation mondiale, très dangereuse pour la paix.

Notre chère France joue son rôle dans cette colossale partie, et il me semble que le meilleur moyen de la gagner c'est de revenir aux traditions séculaires, qui nous ont donné la prospérité.

M. Damecour fait à ce sujet l'éloge de l'agriculture. Puis il poursuit: Le crédit exagéré a été rendu possible par l'inflation, méthode financière inaugurée pendant la guerre et qui s'est maintenue jusqu'à nos jours. Il faut au contraire entrer dans la voie de la déflation.

La chambre de commerce de Paris, la Confédération des groupements commerciaux de Paris, le comité parlementaire français du commerce, les chambres d'agriculture ont émis le voeu unanime que l'équilibre budgétaire soit obtenu sans recourir à de nouveaux impôts, par une sévère politique d'économie et de compression massive des dépenses auxquelles toutes les catégories de citoyens, sans exception, devront se soumettre.

Cette politique financière fera renaître la confiance et avec elle le crédit. M. Damecour en vient ensuite au malaise extérieur. Il dit sa tristesse du refus de moratoire qui nous a été opposé par les Etats-Unis, et souhaite le rétablissement, entre les alliés, du front commun. Puis il termine ainsi: Est-il possible que nos querelles de partis ne s'apaisent pas ? N'est-il pas nécessaire, au contraire, que tous les Français coopèrent au salut de leur pays ? La France a besoin, en ce moment, de l'intelligence, de la collaboration, de l'expérience de tous ses enfants

C'est le bien-être, la fortune, le bonheur de la patrie qui sont en jeu. Et pour que la France jouisse de ces bienfaits, je fais appel à l'union, à la solidarité nationale.

Ce discours a été salué d'applaudissements prolongés.

Celui de M. Groussau, à la Chambre

A la Chambre, M. Groussau, député du Nord, s'est exprimé en ces termes L'occasion m'est offerte de m'accuser d'avoir, il y aura bientôt un demi-siècle, commis le crime de lèsemajesté à l'égard de la Chambre des députés de cette époque lointaine, en publiant une brochure intitulée Les lois sont-elles bien faites f

A l'époque où j'écrivais cette critique, la réorganisation du pouvoir législatif parut nécessaire au gouvernement et le ministère Floquet proposa la revision de la Constitution de 1875. L'exposé des motifs était également signé de René Goblet, Peytral, de Freycinet, Lockroy et des autres ministres.

Après avoir rappelé les dispositions de ce projet, qui fut le 14 février 1889 l'objet d'un ajournement indéfini », M. Groussau poursuit:

A l'heure actuelle, nous assistons à un formidable mouvement en faveur de la revision de la Constitution.

.Dans une brochure récente qui s'impose à l'attention du gouvernement et des Chambres, M. Ordinaire constate que nous sommes en présence de deux faits d'une extrême gravité la survivance d'un n système politique démodé et l'affaiblissement constant de l'Etat

Le très intéressant ouvrage de M. le sénateur Maurice Ordinaire est orné d'une remarquable préface de M. Gaston Doumergue, ancien président de la République. Je dois en citer quelques passages:

« La Constitution de 18i5 ne répond pas aux nécessités et aux réalités de l'heure présente. Il importe de prendre garde au développement rapide d'un syndicalisme excessif. On est frappé de l'empiétement continu et de plus en plus grand des Assemblées sur l'exécutif et sur la souveraineté populaire. Nos lois constitutionnelles ont vieilli comme toutes choses elles doivent donc être adaptées aux conditions nouvelles de notre vie publique. » En terminant cet exposé, je tiens à faire remarquer que j'ai soigneusement évité de formuler des conceptions personnelles. Avec la sobriété que je me suis imposée, j'ai seulement voulu, en une circonstance solennelle, appeler votre attention sur un sujet qui doit être l'une de vos préoccupations les plus sérieuses.

en cent, voici la chose. Depuis que je vous connais, j'ai fait un rêve, celui de vous appeler un jour ma femme. Ce n'est pas aux têtes grises de parler d'amour, je ne vous parlerai pas d'amour. Je vous dirai seulement que j'éprouve pour vous une affection si profonde que je suis certain de faire votre bonheur. Voulez-vous être heureuse de ce bonheur que je vous offre? Et comme la jeune femme ne répondait pas. peut-être accablée par la nécessité d'avoir à prendre enfin parti: Ah! dit Richard d'une voix qui s'étranglait, quel animal je fais! Comme si c'est ainsi que je devais m'y prendre avec une femme aussi fine et aussi délicate que vous! Comment maintenant me faire pardonner, et d'ailleurs me pardonnerez-vous jamais?.

Et, en dépit du lieu et des pierrailles qui parsemaient le sol, il allait tomber aux pieds de Fanny-Fanoche, tel un jeune premier, lorsqu'elle l'arrêta d'un geste. La détresse infinie qu'elle avait lue dans les yeux de son soupirant l'avait-elle touchée?

Venez vous mettre là, mon ami, dit-elle en se rangeant un peu sur le talus. Et ne me dites plus rien, laissezmoi me remettre du trouble où vous m'avez jetée.

Richard s'assit, assez Inquiet de ce qui allait suivre. Et un très long silence suivit. Tout à coup, l'homme riche, qui devenait fébrile, sentit la tête de Mme de Vianne sur son épaule.

Un bras vivement passé à sa taille, il se pencha sur son cher visage. Le cher visage était couvert de larmes.

Oh! mon Dieu.. balbutia-t-il, vous pleurez, mon amie?.

Chut! Taisez-vous. Si je pleure, c'est. de joie. fit-elle en s'abandonnant tout à fait contre lui.

De joie? Il était certain que ces larmes s'adressaient davantage au bel

L'EQUILIBREfDGETAIRE SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Pour caractériser la situation, M. Chéron a fait ressortir le mouvement de la dette publique du 30 juin 1926 au 31 décembre 1932. Cette dette, qui s'amortissait dans les meilleures conditions depuis la fin de 1928, a subi, pendant' les années qui ont suivi, une brusque majoration la dette obligataire des grands réseaux, la dette de l'Algérie, la dette du protectorat marocain ont suivi le même mouvement.

Poursuivant son exposé, M. Henry Chéron a décrit l'évolution de la trésorerie durant la même période il a enfin démontré la nécessité de n'imposer désormais aucune charge nouvelle à la caisse des dépôts et à la caisse autonome d'amortissement. Les experts, après avoir fait figurer dans le budget de 1933, toutes les dépenses d'ordre budgétaire et avoir évalué les recettes d'après les réalités, en tenant compte d'une déduction à raison de la crise, estiment le déficit budgétaire à 10.541 millions, compte tenu des mesures déjà prises depuis la loi du 15 juillet 1932 le cinquième du budget apparaît donc dépourvu de couverture.

Ayant fait siennes ces constatations techniques, en vue desquelles il avait précédemment commis les experts, le ministre des Finances a conclu: A la nécessité du rétablissement immédiat de l'équilibre budgétaire, si sévères que puissent être les sacrifices qu'implique ce rétablissement et dont chacun devra prendre sa part 2° Lorsque l'équilibre aura été rétabli, au dégagement de la trésorerie par l'émission des emprunts de consolidation indispensables à la liquida- tion du passé;

3° Au respect absolu de l'indépendance des deux caisses: caisse des dépôts et caisse d'amortissement. Pour assurer l'équilibre budgétaire, le ministre des Finances a proposé 5.326 millions d'économies et 5.453 millions d'aménagements fiscaux la totalisatior de ces deux chiffres laisse, par rapport au déficit, une marge de sécurité de 223 millions.

M. Henry Chéron a indiqué que, d'accord avec M. Georges Bonnet, il avait inscrit dans son plan financier une première réduction de l'impôt sur les transports ferroviaires. Dans le même esprit d'allégement économique, un ensemble de mesures législatives pour la sauvegarde de l'épargne et poar la lutte contre la cherté de la vie seront inscrits dans le projet de loi de finances.

Mais, auparavant et dès maintenant, tous les textes relatifs à l'équilibre budgétaire sont prêts pour leur incorporation dans le projet de douzième provisoire qui n'attend plus que l'approbation du gouvernement. M. Paul Boncour et le conseil tout entier, avant même d'entrer dans l'examen détaillé des propositions soumises par le ministre des Finances, ont félicité leur collègue tout à la fois de la loyauté de son exposé et de la fermeté de ses conclusions.

Les entretiens de M. Paul-Boncoar M. Paul-Boncour a reçu hier soir les représentants de la Fédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre, qu'accompagnait M. Miellet, ministre des Pensions, et les délégués du cartel confédéré des services publics, avec lesquels il a conféré au sujet des projets de redressement financier.

Interrogé après son entrevue avec le président du Conseil, M. Miellet a laissé entendre que de sincères efforts étaient faits de part et d'autre pour la recherche d'une bonne solution. On pouvait donc espérer aboutir à un accord qui serait sans doute la réduction au minimum des sacrifices demandés aux anciens combattants et

pensionnés, dont la situation est particulièrement digne d'intérêt.

En ce qui concerne les fonctionnaires, l'impression semble également favorable et marque une détente. Au ministère des Finances

M. Chéron a bien voulu nous déclarer, à la fin de la journée, que ses projets étaient complètement au point, mais il s'est naturellement refusé à en indiquer le détail et à dire quand il les déposerait sur le bureau de la Chambre.

Ce matin, a-t-il déclaré, j'ai exposé à mes collègues les grandes lignes du projet; demain, en conseil des ministres, j'entrerai dans les détails.

Remarquons que, fidèle à la promesse qu'il s'était faite, M. Henry Chéron n'a, en aucune sorte, dévoilé son plan, et que ses collaborateurs immédiats, discrets comme lui, l'ont aidé de leur mieux.

Ajoutons, enfin, que les travaux se sont poursuivis activement aux Finances dans la journée d'hier, la soirée et une partie de la nuit. Vers 19 heures, M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, avait conféré avec M. Labeyrie, secrétaire général du ministère des Finances, et MM. Laurent et Neumeyer, de la Fédération des fonctionnaires.

Un contre-projet socialiste

Dans sa réunion d'hier matin, le groupe socialiste a décidé que sa

Alexis qu'à Richard, mais comment Richard l'eût-il soupçonné, lui qui ne connaissait seulement pas l'existence de l'homme à l'héritage historique? Et, maintenant, savoir comment tout cela se, terminerait

Du haut des ruines, la vue était magnifique et l'air y était vif, le vent soufflant assez fort. Entrainée par Patrice, Madeleine n'y était point parvenue sans avoir laissé en route quelque peu de sa respiration et, appuyé», d'une main sur un pan de mur couvert de lichen, elle contemplait moins le paysage qu'elle ne cherchait à faire reprendre à ses poumons le jeu normal.

C'est nous qui sommes arrivés les premiers. constata-t-elle avec une vanité enfantine.

Et de bien des longueurs. dit Patrice qui apercevait Richard Aubarède et la marquise arrêtés à mi-côte et devinait qu'ils n'étaient pas près d'en bouger.

Et il examina les entours.

C'était un extraordinaire chaos de pierres éboulées, de piliers tronqués, d'arceaux branlants, qui paraissaient devoir s'abattre au premier choc, et qui demeuraient cependant tels, malgré les tempêtes de bien des hivers. Sur tout cela, la nature avait jeté un manteau de plantes luxuriantes, d'un vert sombre que des fleurettes étoilaient encore, mais qui pouvait cacher bien des crevasses dangereuses. En sondant le terrain du bout de sa canne, Patrice s'en rendit compte et, peu soucieux d'une cabriole au fond de quelque trou d'oubliette Si vous m'en croyez, mademoiselle, dit-il. nous ne nous aventurerons pas sur ce tapis fallacieux et nous attendrons votre oncle et la marquise à l'abri du vent, dans cette guérite qui semble avoir été posée là tout exprès pour nous.

Il désignait, tout au bord du plateau,

sous-commission financière préparerait un contre-projet qui serait opposé au se.cond douzième provisoire annoncé par le gouvernement.

Les démarches du cartel des services publics Les représentants des fonctionnaires et des travailleurs des services publics ne sont pas demeurés hier encore inactifs.

Le matin, le cartel confédéré s'est réuni au siège de la C. G. T., 211, rue Lafayette. La conversation a roulé sur l'entrevue qui avait eu lieu la veille entre la délégation et M. Paul-Boncour, président du Conseil.

Très respectueux de la promesse faite à M. Henry Chéron, ministre des Finances, le cartel n'a rien voulu communiquer des échanges de vues qui eurent lieu au sujet des projets gouvernementaux.

De ces projets, au surplus, les délégués ne connaissent que les grandes lignes, puisque le ministre des Finances semblait n'avoir encore pris aucune position définitive.

Des précisions ne sauraient pourtant tarder à être données. Et ce sera sur ces bases précises que les conseils nationaux des fonctionnaires et des postiers, dont on s'est hier occupé d'organiser la réunion pour dimanche prochain, auront à se prononcer.

Au cours de l'après-midi, une délégation s'est rendue auprès des groupes parlementaires pour leur rappeler les décisions des congrès touchant la volonté absolue des fonctionnaires de s'opposer à toute diminution de traitements tant que le coût de la vie n'aura pas baissé.

Quant à la forme que pourrait prendre leur opposition, ce sont encore les conseils nationaux qui en décideront. S. B.

Les syndicats de contribuables et le redressement financier La Fédération nationale des syndicats et groupements de contribuables a adressé une lettre au président du Conseil à propos des projets de redressement financier.

Cette lettre prend acte des déclarations officielles du chef du gouvernement annonçant son intention d'associer les syndicats, qui représentent les forces actives de la France, aux entreprises de redressement du pays. Mais elle constate avec regret que, dans l'énumération de ces groupements, les syndicats de contribuables étaient omis, tandis que les syndicats de fonctionnaires étaient visés. « C'est, dit-elle, une lacune que ne sauraient accepter ceux qui alimentent les caisses de l'Etat. »

A L'ACADEMIE DIPLOMATIQUE INTERNATIONALE

L'Académie diplomatique internationale s'est réunie hier après-midi pour procéder à l'installation, à son siège de membre titulaire, du baron de Rheinbaben, secrétaire d'Etat, délégué de l'Allemagne à la conférence du désarmement.

Au début de la séance, M. Henry Bérenger, ambassadeur de France, président de la commission -sénatoriale des affaire», extérieures, prononce le discours de réception à l'égard du nouveau membre. Il énumère les importants postes occupés par M. de Rheinbaben et son activité à Genève comme délégué de son pays à la Société des nations. Ensuite l'Académie entend une longue communication de M. de Rheinbaben sur le problème du désarmement dans le cadre de la coopération européenne. L'orateur rappelle qu'en octobre 1925, au soleil d'automne, « au lac Majeur, Briand prononça pour la première fois le mot de solidarité européenne s, et il émet, en finissant, ce vœu

Un premier pas doit être accompli dans la voie de la réduction des armements par les pays fortement armés, même si une égalité des armements n'est pas encore atteinte, mais ce pas doit être dirigé vers ce but et que l'égalité de droits pour tous les Etats soit réalisée. Ce pas aura un effet symbolique puissant et une force morale énorme il ouvrira la voie à un avenir meilleur pour l'Europe.

La promotion de la Légiort d'honneur du ministère de l'Intérieur Des promotions du ministère de l'Intérieur dans l'ordre de la Légion d'honneur paraîtront au dournal officiel à la fin de la semaine.

Dans la promotion normale figureront notamment pour la cravate de commandeur, M. Armand Schiller, président de l'Association des secrétaires de rédaction, et M. Mage, préfet en mission au cabinet du sous-secrétaire d'Etat de l'Intérieur pour la rosette d'officier M. Viguié, directeur du personnel au ministère de l'Intérieur M. Bouffard, préfet de la Gironde M. MasMonteil, maire adjoint du XIX' arrondissement pour la croix de chevalier, M. Roux, secrétaire de l'Association de l'administration préfectorale.

Dans la promotion de l'Algérie, nous pouvons de même signaler, comme officier, M. Bell, délégué financier, conseiller général, et comme chevalier, M. Bouay-Leculle, sous-directeur au gouvernement général de l'Algérie. L'anniversaire de la mort de Joffre à Rivesaltes

Perpignan, 10 janv. (dép. Petit Paris.) La cinquante-troisième section des médaillés militaires et la section des « Croix de feu » ont déposé sur le socle de la statue du maréchal Joffre, à Rivesaltes, une gerbe de fleurs et une plaque commémorative, à l'occasion de l'anniversaire de la mort du grand soldat. Plusieurs allocutions ont été prononcées, notamment par M. Bertrand, maire de Rivesaltes.

une espèce de niche spacieuse dont le sol tapissé de mousse faisait penser à du velours ras.

La jeune fille posa sur lui un regard clair.

Ce serait bien nous isoler. ditelle.

Eh bien! justement: votre oncle et Mme de Vianne ne nous y découvriront pas de si tôt répliqua Patrice avec une bonne humeur qui excluait si bien l'idée de toute arrière-pensée que la jeune fille y fut prise.

Soit dit-elle. D'ailleurs, je me sens un peu lasse.

Lorsqu'ils furent assis côte à côte, Ils eurent devant les yeux, à une profondeur vertigineuse, la vallée, que traversait le cours sinueux de l'Auronne, et qui s'étendait à perte de vue, semée de hameaux dont les petites maisons, exagérément claires sous l'éclatant soleil, se pressaient autour de leur clocher comme des brebis autour de leur berger.

Le silence était Infini, comme la paix de toutes choses.

D'un creux de la muraille de la niche, et leur faisant face, trois arbustes ayant le même pied s'élançaient. se deployant tels les branches d'un éventail et agitant dans le vent leur feuillage encore extraordinairement fourni.

Est-ce que Madeleine, qui rêvait, ne s'imagina pas de distinguer, à un moment, parmi ce feuillage follement remué, le visage de Franz éclatant de gaîté ?

Quelle bizarre vision

Où avait-elle donc l'esprit ?

Mais elle ne s'attarda pas à discuter cette espèce d'hallucination. Patrice lui parlait. Depuis quand lui parlaitil ? Il eût été bien en peine de le dire. Elle entendait d'ailleurs sa voix ainsi qu'en un rêve, ot c'était comme un

Lucco répond en correctionnelle de l'émission

de traites de « cavalerie»

Prologue lointain et complexe de t'affaire de l'Aéropostale, un procès en escroquerie était appelé hier devant la onzième chambre correctionnelle. La vedette en était Lucien Collin, dit Lucco, l'auteur de faux désormais historiques, et qui toussait dans son mouchoir. La phtisie le mine lentement, ses traits se creusent, son visage prend on ne sait quelle expression amère et résignée. M. Deville lui tient compagnie en qualité de complice détenu. C'est un homme fort riche, propriétaire d'un hôtel particulier rue Ampère j>, avait annoncé Lucco. Mais Lucco exagère! Deville est un compère hilare, un besogneux sans scrupules. Tous deux s'entendent comme larrons en foire. Il y a un troisième prévenu, resté libre, M. Noret, minotier à Brunoy, mais dont le moulin est grevé d'hypothèques. Tous trois sont coupables d'avoir émis ce que l'on appelle couramment des traites de cavalerie. »

Quelle histoire étonnante Noret, pressé par des besoins d'argent, se trouva réduit à gager un emprunt au moyen d'effets acceptés par Deville. Lucco fut chargé de négocier l'escompte de ces effets, trois traites de 20.000 francs chacune. Il s'adressa dans ce but à M. Guiboud. aut paya les 60.000 francs et mit les traites en circulation. Ces papiers, malgré un jugement du tribunal de commerce, demeurèrent impayés.

Si Lucco, interrogé par le président, M. Lemaire, ne conteste pas avoir reçu les effets avalisés par Noret et les avoir fait escompter par M. Guiboud, il prétend, contre toute vraisemblance, s'être mis d'accord avec Noret et Deville pour une opération commerciale « normale ».

Mais on sait que les opérations normales de ce genre ne vont pas sans péripéties multiples. Lucco. assisté de Me Raymond Hubert Noret et Deville, soutenus respectivement par M" Guilhermet et Bakouche, se débattent comme de beaux diables et tentent de démontrer la parfaite correction de leur tentative.

Je suis même ruiné estime M. Noret.

je ne me suis pas enrichi, toujours! proteste MI Monnerville au nom de M. Guiboud, lequel a déboursé 60.000 francs qu'la ne reverra sans doute jamais.

Quelques témoins sont appelés, et notamment la blonde amie de Lucco. Elle ne sait rien, sinon qu'il a été question, entre Lucien Collin, Noret et Deville, d'affaires compliquées et qu'elle s'est bien gardée de chercher à comprendre.

Sur quoi l'on plaide et le jugement est remis à huitaine.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La Anime dn Souvenir sera ravivée par la région vosgienne, la Légion des combattants français et les Combattants du V'. Exposition» Salon de l'école française, Grand Palais. Touristique des chemins de fer, gare Saint-Lazare (salle des pas perdus). Les sports d'hiver dans les Vosges (grandes lignes, gare de l'Est).

Concours public de la Bonne Chanson française, 10 h., suivi, à 13 h., d'un banquet au restaurant Marguery.

Réunions d'anciens combattants: Les Ailes des T. 0. E., 20 h. 45, 73, boulevard du Montparnasse. R. L, 21 h., 56, boulevard Saint-Michel. Le Burnous, 21 h.. 28, boulevard de Strasbourg. 8- zouaves, 21 h., 2, rue de Vauvilliers. Réunions Union temporaire, 16 h. 30, 5, rue Las-Cases. Société d'hygiène de l'enfance, 20 h. 30, mairie du XI. L'Ardenne à Paris, 21 h.. 21, rue Cadet. Béné Mizrah, 21 h.. 10: rue des MesCours de chanson. 21 h., mairie du IV». Fête» Gala de charité 20 h. Emnire. Fête des dots « Mode pratique x, 15 h., 45, rue La Boétie.

M. Louis Madelin, de l'Académie française, fera demain soir jeudi, à 20 h. 45, au Cercle du Luxembourg. 61. rue Madame, une conférence sur « le Français colonisateur ». On trouvera des cartes à l'entrée.

L'Union des grandes associations françaises pour l'essor national, dont le président est M. Paul Painlévé, ministre de l'Air, a été reconnue d'utilité publique.

Anciens comhattants des chars d'assaut Assemblée générale

Jeudi 12 courant, à 20 h. 30

99, rue Saint-Lazare

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bercement monotone qui n'était pas désagréable, mais il lui fallait faire un effort pour comprendre les mots qu'il prononçait.

C'était des mots d'amour.

Elle n'en fut pas autrement surprise. Depuis que ce garçon l'entourait de ses soins, il y avait beau jour qu'elle s'attendait à sa déclaration. Mais cette déclaration, qui lui eût fait plaisir quelques semaines auparavant, la laissait aujourd'hui à peu près indifférente.

Chaque chose à son temps.

Patrice arrivait trop tard.

Elle n'était plus, l'époque où la fille de Marie-Thérèse, saisie d'une ambition un peu sotte, souhaitait de briller dans Cela lui était passé. Aujourd'hui, elle ne souhaitait plus rien.

Plus rien, en vérité.

Ou ce qu'elle souhaitait était en elle si confus, si indistinct, qu'elle ne parvenait pas à se l'exprimer et que c'etait absolument comme si elle avait été sans désir aucun.

Cependant, Patrice parlait toujours. Il avait, de la rhétorique amoureuse, une telle habitude, que les phrases ten.dres coulaient de ses lèvres sans aucun effort et que, naguère, la jeune fille en eût été certainement grisée. A présent, sa curiosité seule était éveillée. Et elle écoutait comme on écoute un artiste qui improvise des variations sur un thème difficile.

D'ailleurs, dans l'exercice de ses fonctions, Patrice était curieux à voir. Cette fois, Il s'était mis dans la peau du personnage. Sa belle tête brune respirait la passion, ses yeux noirs lançaient de douces flammes, et il allait. allait. ralentissant aux bons endroits. détaillant son couplet avec une science infinie, multipliant les serments et les promesses de bonheur en prodigue qui se dit i

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Pour ce que cela me coûte. Seulement, comme il était de sangfroid, il se rendait parfaitement compte que son heure était révolue et qu'il par- lait dans le désert. Mais qu'est-ce que cela pouvait lui faire ?La scène qu'il jouait pour l'instant n'était-elle pas que pour préparer et justifier l'odieux attentat qu'il méditait ?

Samuel Eck ne lui avait-il pas dit le matin même

Arrangez-vous comme vous l'entendrez, mais si ce soir vous n'avez pas mis mademoiselle Aubarède dans la nécéssité de ne plus pouvoir refuser votre main.

Il avait posé un de ses bras sur l'épaule de Madeleine, la tenant contre lui. et la jeune fille l'avait laissé faire, inconsciente du danger. Elle était sûre d'elle, pourquoi se fût-elle déflée de lui qui, du reste, jusqu'alors, n'avait été que trop réservé en face d'elle T Patrice continuait de jouer son rôle dans la perfection. Il in était arrivé à cet instant où, sous l'empire de la passion, un homme commence de délirer. Ses yeux étaient devenus singuliers, sa voix avait des cassures brusques, son étreinte se faisait brutale, Madeleine fut prise soudainement de frayeur. Elle tenta de se dégager, mais Patrice resserra son enlacement et elle eut peur dé comprendre. Etait-elle donc perdue ? Or, à cette minute précise, quelque chose, pierraille, boulette de terre pétris ? vint frapper Patrice en plein front et lui Rt lever la tête. Alors, coup sur coup, raidement. deux autres projectiles, avec une précision mécanique, lui arrivèrent dans les yeux, l'un à droite, l'autre à gauche, lui arrachant un cri de douleur.

Il se dressa, furieux, se précipita vers le bouquet d'arbustes d'où un ricanement lui était parvenu, escalada des pierres croulantes, s'écorcha les mains dans une chute qu'il at, mais ne dé-

Programme des spectacles Opéra, 8 h., le Triomphe de l'amour, la Prise de Troie, Sur le Borysthène.

Français, 8 h. 45, la Navette, la Voix humaine, la Vieille Maman.

Opéra-Comique, 8 h., la Vie de bohème, Paillasse.

Odéon. 8 h. 30. l'Affaire des poisons. Gaité-Lyrlque, 8 h. 45, Pays du sourire. Trianon-Lyrique, 8 30, Comte Luxembourg. Châtelet, 8 h. 30, Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, 9 h., Aurélie.

Porte-St-Martln, 8 h. 15, Cyrano de Bergerac Théâtre de Paris, relâche.

Oymnase, 8 h. 45, Félix.

Sarah-Bernh., 9 h., Mon bébé (M. Dearly). Mogador, 8 h. 30, Auberge du Cheval-Blanc. Ambigu, 8 h. 40, Topaze.

Palais-Royal. 8 h. 45, la Maison d'en face. Antoine, relâche.

Bouffes-Parisiens. 8 h. 45, Soir de Réveillor Miehodiêre, 9 h., la Fleur des pois. Athénée, relâche.

Madeleine, 9 h. 15, Mozart (Y. Printemps) Ambassadeurs, 9 h. 30, le Cercle.

Scala, 8 45, Boby-Chéri (Burnier, N. Myrul) Foties-Wagram, relâche.

Saint-Georges, 9 h.. Trois et une..

Nouveautés, 9 h., Jeanne (oreh. à 35 fr.) Com. Champs-Elysées, 9 h., la Margrave Grand-Guignol, 3 h., 9 h., la Prison du vice Daunou, 8 h. Azor.

Théâtre Michel, 9 h., Valentin le Désosa. Potinière, 9 h., 5 à 7 » (comédie).

Capucines, 8 h. 45, le Progrès s'amuse. Arts, 8 h. 45, Trop vrai pour être beau. Avenue (Pitoëff), relâche.

Montparnasse, 9 h.. Comme tu me veux Atelier, 9 h., la Paix.

St. Ch.·Elys., Viol Lucrèce, Vénus et Adon; Mathurins, 9 h., Prenez garde à la pemtur Studio de Paris, 9 h., rev. réal. de Fr. Carr Moulin de la Chanson, 9 30, Au pays du solei Comœdla, 9 h., 100.000 fr. ou ta femme. Cluny, 9 h.. Ces dames aux chapeaux verts Albert-I", 9 h.,Doyen des enfants de chœu: Déjazet, 8 h. 45, Joseph est un cochon. Moncey, 8 h. 45, la Tosca (Pablo Mane) Zénith (pl. Gambetta). Rèv. russe Carrous» Gobelins, 8 h. 30, Rip (Vigneau, Daubrayl. MUSIC-HALLS

Fotles-Bergère, la Revue d'amour Cas. de Paris, 8 30, Joie de Paris (J.Baker) Empire, 8 h. 45, gala de bienfaisance. Alhambra, 3, 9 h., Marcelle Chantal, 10 nt. Dix-Heures, Martini, J. Rieux, L. Hégobuiu Deux-Anes, 9 h., A la Poulbot.

Enibassy 10 h., Gauty, Darthez, Dehelly. Ltine-Bonsse. le Pays du fou rire (Dorin) Pavillon- Hall, Sarthel.

Bohino-M.-H., Lys Gauty et 15 attractions Européen, m., s., Georgius (son th. chant.) Gaum. -Palace, 4 attr. et Grafton Ray Girls Mcdrano, 8 45, Colleano sketch concours. Ctrq. d'Hiver, 8 45, Grock, auto de la mort Coliséom, danse, mat. et soir., attractions Moulin-Ronge, bal-kermesse. mat., s., nuit tlagic-City-Bal, tous les s. 9 h. dim., mat. Chez les Nudiste» (16.r.Font.), 10 h. à minuit Taverne l'Eehiquier (8, rue), Musidora, 10 h. Luna-Park, mat., soir., sam., dim.. et fêtes Jardin d'Acclim., entrée, 3 fr.; enf., 1 fr. Pompéien, jeudi soir, bal sam.. d.. m., s. CINEMAS

Madeleine. Plombier amoureux (B. Keaton) Paramount. Topaze.

Ganm.-Pal., Service secret (vers. française) Aubert-Palace, Ben-Hur.

Olympia, Chicago.

R^x, Criminel

Maarivaux-Pathé, Aimez-moi (M. Chevalier) Cinl Ch.-Elysées, le Président Fantôme. Ma/igny, Fanny.

Mfrulin-Kouge-Pathé. l'Ane de Buridan. Cotisée, Voyage de noces.

7'Iax-Linder-Pathé, Mater dolorosa.

Victor-Hugo-Pathé, Poil de carotte. Impérial-Pathé, Stupéfiants.

Omnia-Pathé, le Monde et la Chair. Elysée-Gaumont, Ce cochon de Morin. r. a il mont- Th., la Foule hurle (J. Gabin). Palace, Filles de nuit.

Krmit.-rathé-Natan, Violettes impériales. FigaUe, le Chemin de la vie (permanent*. Apollo-Cinéma, A moi le jour, à toi la nuit. Miracles, Allô Berlin Ici, Paris.

Maillot-Palace, Danseuses p. Buenos-Ayres Falguière, Million dollars legs.

Caméo, Maurin des Maures.

Luna (pi. Kation), Tarzan.

Folies-Dramatiques, le Truc du Brésilien. Royal-Pathé, Poil de carotte.

Agric, 8 Jnes Filles en bateau; 3 h .,9 h., studio 28, Gare centrale (D. Falrbanks j') Bon., 8 Jnes Fill. en bat.. 3, 9; 0.,d.,2 30,5 h. Cigale, Tarzan (l'homme-singe).

Artistic, la Foule hurle (J. Gabin).

Ciné-Opéra, Marie (Annabella).

Kialto-Cinéma, le Courrier de Lyon. l.utétia-Pathé, le Monde et la Chair. Rasp. 216. Serv. secret (Unt. Falsch Flagge) Passy (95, r. Passy), Sang viennois. Agora (64, bd Clichy), les Amours* de min. Salnt-.Warcel-Pathé, le Monde et la Chair. Louxor-Pathé, le Monde et la Chair. St-Sabtn, Rouletabille aviateur: Courtisane Carillon, le Mariage de Mlle Beulemans. Rexy, Au delà du Rhin.

Lyon-Pathé, le Monde et la Chair.

Sélect-Pathé, le Monde et la Chair. Slontparnasse-Pathé, Mélo.

Aut.-B.-Ciné (r.la Font.), Ourang la Jungle Vous aurez thez vous gratuite-

ment et son» rtttendre, les der-

nières nouvelles du Petit Parisien

en téléphonant de 10 heures du

matin à 1 heure du mntin à

j PROVENCE 99-09

couvrit rien que la tige de sureau évidée de sa moëlle qui avait servi de propulseur à la mitraille qui l'avait frappé si inopportunément.

Lorsqu'il se retourna la jeune fille n'était plus là. Elle s'était enfuie, ne comprenant rien à ce qui venait d'arriver, mais pénétrée de l'idée qu'elle ve- nait d'échapper à un affreux danger. Patrice sacra abominablement.

Quel était le gamin qui venait de îui faire manquer une occasion qu'il ne retrouverait jamais ? Un petit villa geois musant dans les ruines et qui avait trouvé drôle de lui jouer cette farce d'écolier ? Qui eût-ce pu être d'autre ?

Plein de rage, Patrice continua de fouiller les ruines, mais sans résultat aucun.

Lorsque la caravane se trouva re constituée autour du lunch servi à la campagnarde, Richard et Fanny-Fano che arboraient cette mine quiète des amoureux qui sont d'accord Made.leine, la gaité nerveuse d'une femmequi vient d'esquiver un accident mor.tel, et Patrice l'air enragé d'un chien à qui l'on a retiré un morceau succulent

Samuel Eck pensa.

Cet imbécile a manqué son coups Franz réapparu considérait tout le monde avec ces yeux innocents d'un bon jeune homme à qui sa conscience ne reproche rien.

Tout le monde rentré aux « Jardelles », Mme de Vianne se mit en devoir de fixer pour la nuit même un rendez-vous à son Alexis, à qui elle ne pouvait davantage refuser une explication définitive et Patrice prit ses dispositions peur recevoir lui-méme ce messager qui devait lui être envoyé par Léo Leone.

UL suivre,)


| »ewvice» et témëphomuhte» spéciaux *̃ ^«r<* fturtmtmn el «̃ Tîntes

Le point de vue

de M. Roosevelt

sur la question

du règlement des dettes New-York, 10 janvier.

M .VOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER M. Roosevelt poursuit une série de consultations très importantes avant de se reposer et de se recueillir pendant quelques semaines dans sa propriété de Georgie; il a vu tout récemment le sénateur Thomas Walsh du Montana il avait aujourd'hui une quarantaine de rendez-vous. Le plus important fut celui du colonel House. M. Mac Adoo, gendre du président Wilson, est arrivé par avion de Californie pour rencontrer le futur président. Un autre visiteur attendu chez M. Roosevelt est M. James Gérard, ambassadeur des Etats-Unis à Berlin sous la présidence de M. Wilson. Le gouverneur Roosevelt, qui passe la semaine à New-York, a reçu ce matin le colonel House, qu'il a gardé à déjeuner. Cette entrevue avec l'homme qui inspira la politique étrangère du président Wilson et qui a déjà donné à M. Roosevelt tant de conseils éclairés sur les problèmes internationaux est très significative au lendemain de l'entretien de quatre heures que M. Roosevelt avait eu avec M. Stimson, secrétaire d'Etat, hier. Ces différentes conversations ont eu lieu en tête à tête et M. Roosevelt, aussi bien que ses visiteurs, s'est refusé à toute déclaration. Il est donc fort difficile de savoir précisément ce qu'ils ont dit sur les dettes.

Je suis en mesure cependant de vous révéler le point de vue actuel de M. Roosevelt sur la question. Ce point de vue devra naturellement être pris en considération par tous les pays débiteurs lorsqu'ils voudront rouvrir la question, après l'arrivée au pouvoir de la nouvelle administration, en mars. Le point de vue

du président élu

Tout d'abord, différant en cela d'attitude avec M. Hoover et M. Stimson, M. Roosevelt est également bien disposé envers tous les débiteurs. H est prêt à les écouter tous, à engager des conversations avec chacun d'eux, avec ceux qui ont payé le 15 décembre comme avec ceux qui ont fait défaut. Il l'avait laissé entendre, d'un mot, dans son télégramme récent à M. Hoo- ver. Ses sentiments n'ont pas changé. Sur le fond du problème, il reconnaît que les conventions actuelles ont besoin d'être modifiées, qu'un accord devra intervenir avant le 15 juin. Mais il ne lui paraît pas désirable de reviser en pleine crise le montant définitif des dettes. La solution définitive devrait attendre le moment où les prix mondiaux des principales matières premières seraient stabilisés. Il voudrait voir l'Angleterre revenue à l'étalon-or et la livre sterling stabilisée avant de régler définitivement les dettes. Aussi serait-il enclin à laisser la question pendante, au moins jusque après la conclusion de la conférence économique internationale.

Concessions possibles

Toutefois, étant donné la situation économique mondiale, il consentirait volontiers aux puissances européennes, sur leurs prochains paiements, des abattements pouvant correspondre à la chute des prix des matières premières, à la réduction du commerce international ou à la dépréciation des monnaies nationales, suivant les cas. Tels sont les principes directeurs de la pensée de M. Roosevelt sur la question des dettes. Ils sont, on le voit, sur certains points, très éloignés des idées européennes sur les données essentielles du problème. On ne peut s'empêcher de remarquer, en particulier, qu'ils sont en opposition avec certains principes posés par sir Frederick Leith Ross à la commission des experts de Genève. Mais il faut surtout retenir pour l'instant les bonnes dispositions du futur président pour la France. Pierre DENOYER

Un discours de M. Hoover sur le trafic des armes Washington. 10 janvier (dép. Havas.) Le président Hoover a adressé aujourd'hui un important message au Congrès au sujet du commerce des munitions et armes de guerre. Il a recommandé dans son disco-irs, soit De ratifier au plus vite la convention projetée en vue de supprimer le trafic des munitions ou

2° De voter une loi spéciale donnant pleins pouvoirs au président pour limiter ou interdire les expéditions d'armes destinées à un usage militaire. L'ACTIVITÉ POLITIQUE A LONDRES

Londres, 10 janvier (dép, P. P.) M. Macdonald, qui s'est longuement entretenu aujourd'hui avec M. J. H. Thomas, de qui relèvent, en sa qualité de secrétaire d'Etat pour les Dominions, les affaires irlandaises, et avec sir Bolton Eyres Monsell, premier lord de l'Amirauté, se rendra demain au château de Sandringham où il sera jusqu'à vendredi l'hôte du roi George V. Le premier ministre rentrera à Londres vendredi soir et il ira passer le week-end aux Chequers.

Sir John Simon, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, qui se trouve en ce moment à Monte-Carlo, rentrera à Londres demain par la voie des airs si les conditions atmosphériques sont favorables.

Il va sans dire que, avant de quitter Londres, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères procédera avec le premier ministre à un examen détaillé des problèmes qui vont se discuter à Genève et qui comprennent, avec l'affaire de Mandchourie, la question du désarmement et celle de la conférence économique mondiale.

Un exposé du chancelier Dollfuss Vienne, 10 janvier (dép. P. P.)

Le chancelier Dollfuss a fait à la commission principale du Nationalrat un exposé sur les questions de politique étrangère à l'ordre du jour.

Le chancelier a expliqué dans quelles conditions les fusils récemment envoyés à la fabrique d'armes d'Hinterberg avaient été acceptés du côté autrichien. C'était afin d'assurer par leur réparation du travail aux ouvriers de cette fabrique.

A la suite de ces explications, une motion de défiance présentée par l'opposition socialiste a. été écartée par 11 voix contre 10

LES JAPONAIS

SEMBLENT LANCÉS A LA CONQUÊTE DU JEHOL

Changeât, 10 janvier.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Le calme continue à régner à ChanHaï-Kouan. Les troupes chinoises sont retranchées le long d'une rivière à sec qui décrit un arc de cercle à cinq kilomètres à l'ouest de la ville. Leur moral paraît bon malgré le froid Pendant ce temps, un détachement composé de Nippons et de Mandchoukouotes exécutait une importante opération à environ vingt kilomètres au nord de Chan-Hai-Kouan. Ces forces, comprenant environ un régiment d'infanterie appuyé par de la cavalerie, ont occupé la passe de Ki'oii-Hen- Kéou ou « passe des Neuf-Portes qui permet de pénétrer dans le Jehol par le sud. Les Japonais expliquent que l'occupation de ce point stratégique a pour but d'empêcher que les troupes chinoises du Jehol viennent encercler les troupes nippones dans ChanHaï-Kouan et les couper de leur base de Kin-Tchéou. C'est par la passe de j Kiou-Men-Kéou que se faisait le ravii tai'Uement des volontaires chinois engagés dans la région sud-ouest de la j Mandchourie.

Les buta de l'opération

On se demande si l'occupation japonaise de la « passe des Neuf Portes » a seulement pour but de protéger la pointe japonaise à Chan-Haï-Kouan et d'assurer la tranquillité de la région j sud-ouest de la Mandchourie ou s'il faut voir là le début d'une action japonaise au Jehol.

On sait que la province du Jehol est située au delà de la Grande Muraille, entre la Chine proprement dite et la Mandchourie. Le Jehol faisait autrefois partie de la Mongolie intérieure. C'est une contrée de montagnes, peu peuplée, mais qui domine la plaine de Moukden. Tchang Tso Lin tenait le Jehol avec la Mandchourie et le gouvernement mandchoukouo, depuis sa fondation, se déclare offlciellement le c gouvernement des quatre provinces », c'est-à-dire des trois provinces 1 mandchoues et du Jehol. Cela prouve que le Japon ne conçoit pas de Mandchourie sans le Jehol, car il veut mettre la Mandchourie à l'abri de toute invasion chinoise débouchant des passes du Jehol.

Le Jehol. le Mandchoukouo

Si, en effet, les Chinois envoient de nombreuses troupes au Jehol, les Japonais ne pourront saisir cette province qu'au prix de pertes énormes, la défensive étant facile en montagne. C'est pourquoi le bruit a couru, à maintes reprises, que le général Muto, voulant éviter une attaque de front coûteuse au Jehol, aurait l'intention de prendre cette province par une attaque à te vers, en y pénétrant non plus par l'est, c'est-à-dire en partant de la Mandchourie, mais bien par l'ouest, c'est-à-dire par la Chine proprement dite. Une telle manœuvre impliquerait l'occupation de Tien-Tsin et de Pékin par les Japonais.

Cette éventualité est très redoutée des Chinois du nord qui ont cru que l'occupation de Chan-Hai-Kouan était le début de la première phase d'exécution de ce plan. Aussitôt le bruit a couru, une fois de plus, que le Japon voulait créer un empire sino-mandchou comprenant ,la Mandchourie et la Chine du nord jusqu'au fleuve Jaune. Jusqu'ici, rien n'indique que les Nippons aient l'intention d'occuper vraiment Tien-Tsin et Pékin, car il leur faudrait pour cela des forces considé] râbles qu'ils ne pourraient guère se procurer sans mobiliser partiellement. Dans l'extrémité du secteur oriental du chemin de fer de l'Est Chinois, l'avance de la colone japonaise Hisomi a obligé le général antimandchoukouote Li Tou à passer avec ses troupes en territoire soviétique

Georges MORESTHE

l'Allemagne" VA NOMMER DES ATTACHES MILITAIRES SUITE 'DE LA PREMIÈRE PAGE

Selon la Deutsche Allgemeine Zeitung, les Etats étrangers intéressés ont déjà donné leur avis favorable à l'envoi de ces attachés où l'ont méme dans certains cas suggéré spontanément.

Selon les journaux allemands, la désignation d'attachés militaires et navals n'est pas en désaccord avec le traité de Versailles, lequel interdit simplement l'envoi de missions militaires. C'est seulement pour des raisons politiques que l'Allemagne s'était abstenue jusqu'ici d'envoyer des attachés militaires et navals chez ses anciens adversaires. Le rôle de ces attachés militai- res et navals sera de se mettre au courant des questions militaires de leur secteur et, sans que la presse allemande le dise expressément, de vérifier l'état de désarmement ou d'armement des pays auprès desquels ils seront accrédités. LA DECISION DU REICH ET LE TRAITÉ DE VERSAILLES Les dispositions ci-dessus précisent l'intention du gouvernement de Berlin de désigner, le 1" avril prochain, des attachés militaires et navals qui seraient accrédités dans un certain nombre de capitales, notamment Paris. Londres, Rome, etc.

Ce n'est pas la première fois que pareille nouvelle est lancée. Or il est à peine besoin de rappeler que semblable projet est en contradiction absolue avec l'article 179 du traité de Versailles, aux termes duquel « l'Allemagne s'est engagée, à partir de la mise en vigueur du traité à n'accréditer, en aucun pays étranger, aucune mission militaire, navale ou aéronautique et à n'en envoyer et laisser partir aucune ». j Les dépêches de Berlin essaient de faire une distinction entre « 1a nomination d'attachés militaires a et « l'envoi de missions militaires à l'étrani ger ».

L'art. 179 dit n'accréditer », ce qui ne paraît laisser aucun doute sur sa signification et son application aux attachés militaires et navals, du moins tant que la partie V du traité subsiste et n'a pas été modifiée sur ce point, ce qui ne pourra se produire que lors de son incorporation dans la fuI ture convention générale .du désarmement. Le fait que depuis 1920 le Reich I n'a procédé à aucune nomination d'attachés militaires ni effectué la moindre démarche pour en accréditer à l'étranger prouve nettement que c'est ben ainsi qu'il a, lui aussi, interprété ledit article.

Au surplus, Il ne suffit pas de nommer des attachés militaires et navals dans telle ou telle capitale. Il faut. i pour qu'ils puissent rejoindre leurs postes et exercer leurs fonctions, qu'ils soient accrédités auprès des gouvernements étrangers et, par suite, agréés par eux. C'est alors que ceux de ces gouvernements qui sont signataires du traité de paix auront leur mot à dire quant à cette application un peu [ prématurée peut-être de l' c égalité de droits. » A. J.

Les soucis de Hitler NE PAS VOIR DISSOUDRE LE REICHSTAG

ET GARNIR LA CAISSE DE LA MAISON BRUNE Berlin, 10 janvier (dép. Petit Parisien.) Hitler est à Berlin depuis ce matin et il semble en proie à deux préoccupations immédiates éviter la dissolution du Reichstag et trouver de l'argent. Interrompant sa tournée de discours électoraux dans le petit Etat de Lippe-Detmold, il est venu s'entretenir avec son lieutenant Gœring, président du Reichstag, rentré récemment d'un voyage en Suède. Les conciliabules entre les deux leaders nazistes ont concerné la séance du comité des doyens qui doit se tenir le 20 et décidé de l'ordre du jour de la séance plénière de rentrée du Reichstag le 24. Du côté gouvernemental, les choses ont été rapidement mises au point sous ce rapport. Les informations officieuses ont aussitôt annoncé que le chancelier a fait de la décision de la commission des doyens une question de cabinet. Si à la majorité la commission des doyens du Reichstag décide de placer à l'ordre du jour le scrutin sur les motions de méfiance aussitôt après la déclaration ministérielle, il est à prévoir que la séance plénière amènera aussitôt la mise en minorité du cabinet puisque la même majorité que dans la commission se retrouvera dans l'assemblée. Dans ces conditions, le chancelier fera usage, dès la rentrée, du décret de dissolution.

Les positions respectives sont donc nettement prises. Il faut que, d'ici le 20 courant, Hitler donne aux députés nazistes de la commission des doyens des instructions telles que le sort du cabinet ne soit pas compromis. Toute autre solution impliquerait de nouvelles élections et, croit-on généralement, la réduction de moitié de l'effectif des partisans nazistes.

Solution bâtarde

L'opinion générale dans les milieux politiques est que l'on s'oriente comme toujours vers une solution bâtarde et vers un ajournement signe die. Ce sine die signifierait une interruption de l'activité parlementaire au moins pendant deux mois. Le gouvernement ne serait pas hostile à cette solution qui reviendrait, en somme, à un régime de tolérance tacite du cabinet par le Parlement.

Les milieux économiques seraient également satisfaits car ils savent par expérience quels dommages causent aux affaires la campagne électorale et la période d'indécision qui l'accompagne. Hitler est, au fond, partisan lui aussi de toute décision qui lui permettrait de ne rien décider. Prêter la maih à un ajournement sine die du Reichstag lui agréerait certainement car il pourrait annoncer à ses électeurs qu'il est inutile de renverser un cabinet qui tombera nécessairement dans quelques mois.

La thèse naziste est toujours la même le programme du cabinet n'a aucune valeur les échecs vont se succéder et, dans deux mois, le maréchalprésident von Hindenburg, confus et repentant, ne manquera pas de solliciter Hitler, le sauveur patenté de l'Allemagne, et de lui demander de tirer l'Empire de l'ornière. Il se trouvera des naïfs pour admettre cet argument, mais il est fort douteux que le cabinet von Schleicher s'efforodreTa par persuasion.

La solution bâtarde de l'ajournement aurait pour effet de laisser ouvertes des possibilités de négociations, soit à propos d'une participation naziste aux affaires, soit sur un remaniement complet du cabinet.

Hitler s'est entretenu à plusieurs reprises avec le D' Schacht, l'ex-président de la Reichsbank. Ces entretiens concernent le mal de Panurge dont souffre le mouvement naziste, et l'on compte beaucoup sur le grand financier rallié au mouvement pour trouver les concours qui éteindront les dix ou quinze millions de marks de dettes de la Maison Brune.

En résumé, on comprendra les prochaines palinodies hitlériennes en se souvenant que l'état-major de la Ma:son Brune redoute comme le feu de nouvelles élections et une désaffectation définitive de l'électorat pour la farce naziste dont les principaux actes sont joués. Camille LOUTRE M. Titulesco continue ses entretiens politiques à Bucarest

Bucarest, 10 janvier (dcp. Petit Paris.) M. Titulesco a quitté Sinaïa ce matin et est arrivé à Bucarest à midi. Il a eu cet après-midi plusieurs entrevues avec le président du Conseil, M. Maniu, le ministre de l'Intérieur M. Mihalache et le ministre des Finances M. Madgearu.

Ce soir a eu lieu un conseil des ministres et ensuite s'est réuni le comité exécutif du parti national paysan. Il est peu probable qu'un résultat soit enregistré encore aujourd'hui car quel qu'il soit il faudra que M. Maniu aille à Sinaïa se présenter au roi pour une décision finale, ce qui se produira au plus tôt demain.

TRAGIQUE COLLISION

ENTRE RAPIDE ET OMNIBUS PRES DE BUCAREST

D'après une version, il y aurait 100 victimes d'après une autre, seulement 6 morts et 17 blessés

Bucarest, 10 janv. (dép. Petit Paris.) Une catastrophe de chemin de fer vient de se produire à environ 2 kilomètres de l'entrée de la gare du Nord, à Bucarest.

Ce matin, à 7 heures, le rapide venant de Timisoara s'est jeté sur l'omnibus qui le précédait. Le choc fut terrible. Cinq wagons du train omnibus furent complètement détruits. Il y aurait une centaine de morts et de blessés.

Le rapide transportait un groupe de touristes revenant de Paris. Aucun d'eux n'a été blessé.

[D'après une dépêche Havas, les victimes seraient au nombre de vingt-trois, dont six morts.]

ARRESTATION DU CHEF

DE LA STATION DE TRIAGE Bucarest, 10 janvier (dép. Havas.) Le chef de la station de triage de Bucarest, où s'est produite ce matin une collision de trains, a été mis en état d'arrestation, ainsi que les deux chefs de train.

M. Maniu et le ministre des Communications se sont rendus sur les lieux de la catastrophe.

La circulation a été reprise.

TROTSKY GRAVEMENT MALADE Stamboul, 10 janvier (dép. Havas). Trotsky ett sérieusement malade depuis huit jours. Son état de santé demandant des soins spéciaux, un de ses secrétaires particuliers est parti pour l'Europe afin de ramener auprès de son maitre un médecin spécialiste.

La résurrection

de l' "Atlantique" n'est pas souhaitable Cberbourg, 10 janv. (dép. Petit Paris.) Le calme se fait autour de VAtlan[ tique, dont l'épave rougeoyante sous le blanc soleil d'un froid matin d'hiver demeure amarrée au quai de la gare maritime avec les épais câbles prêtés par l'arsenal. On devait achever de scier le mât de l'avant; le matériel amené à bord à cet effet vient d'être retiré. Si l'on renonce à faire effectuer ce travail, c'est que ie dernier destin du vaisseau se joue à cette heure. Les machines sont en bon état, a dit le capitaine Schoofs. mais décidément la coque parait inutilisable. Une résurrection de l'Atlantique est chose sinon impossible, du moins pratiquement non souhaitable.

Les assureurs anglais sont à bord de l'épave, qui est sur le point de leur être définitivement livrée. Qu'en feront-ils ? Dans quelques heures, nous le saurons peut-être. Pour le moment, ce que nous savons, c'est que le navire n'entrera pas dans la forme militaire du Homet, que l'on avait préparée pour le recevoir afin de le mettre en état de gagner Saint-Nazaire. Si, comme tout le fait supposer, l'Atlantique est livré aux marchands de ferraille, il appartiendra à ceux-ci de fixer l'endroit où il sera mis en pièces, et cela en tenant compte des inconvénients inhérents à un nouveau remorquage.

L'INCENDIE DE L' ATLANTIQUE » ET DU « GEORGES-PHILIPPAR Sur la demande de M. Léon Meyer, ministre de la Marine marchande, et en accord avec M. Rio, président de la commission de la mar;ne marchande du Sénat, le ministre donnera à cette commission, aujourd'hui, à 16 heures, les renseignements qu'il possède sur l'incendie du Georges-Philippar et sur celui de l'Atlantique.

M. Léon Meyer, qui doit être entendu aujourd'hui, également, sur le projet de réorganisation de la Compagnie Générale Transatlantique, par la commission de la marine marchande de la Chambre, fournira à cette commission les mêmes renseignements sur les sinistres du Georges-Philippar et de l'Atlantique.

de Usle

n'a toujours pas livré son secret Clermont-Ferrand, 10 janv. (dép. P. P.) Le mystérieux personnage détenu sous le nom de de Lisle à la prison de Clermont et fortement soupçonné d'es- pionnage n'a toujours pas livré son secret. Le nouvel Interrogatoire que vient de lui faire subir M. Python,juge d'instruction, n'a pas, en effet, donné de résultat.

Voyage autour du globe, misère et richesse, amour, espionnage, cinéma, littérature, la vie de de Lisle est une trame merveilleuse pour un romanfeuilleton. Au demeurant, le « comte de Lisle », qui parle couramment plusieurs langues, est un homme t -es fort. Il a beaucoup vu et beaucoup retenu. Il ignore, toutefois, son âge exact et le lieu précis de sa naissance.

Je suis un heimatlos, a-t-il dit au juge, mais mon père était noble. Est-il même bien sûr de son nom? Un moment, on avait cru pouvoir identifier de Lisle avec un déserteur du 8e zouaves, à Oran, nommé Joseph Tourdes, né à Paris en 1900. Un certain Tourdes avait, en effet, figuré en 1928 comme caissier dans un grand hôtel de la Baule, et il est prouvé que ce caissier et de Lisle n'étaient qu'une seule et même personne. Notre homme reconnaît ce fait, mais ne se démonte pas pour si peu. Il explique que le comte de Lisle ne pouvait travailler comme caissier sans déchoir et qu'il avait pris le nom de Tourdes, qui fut son secrétaire à Bruxelles, ignorant qu'il était déserteur. L'année suivante l'homme, sous le nom de de Lisle, cette fois, revient a la Baule, y loue une belle villa, le chalet Keranto, d'un loyer de 28.000 francs, qu'il paye comptant, mène la grande vie, va dans le monde. Commandité par des cinéastes connus, de Lisle, qui se fait également appeler Robert Wiht, tourne des films maritimes dans lequels l'affabulation enfantine semble uniquement un prétexte à la documentation. C'est ainsi qu'à Toulon il tourne Stella maris, dont plusieurs scènes furent prises sur des bâtiments de la marine de guerre. Il devait tourner à Brest également un film sur l'Ecole navale. Mais, mis en éveil par la trop grande curiosité du cinéaste, le commandant Marty, directeur de l'école, refusa finalement l'autorisation. Plus récemment, sous prétexte d'affaires pour le compte d'une grosse firme de caoutchouc de Clermont, de Lisle réussit à s'introduire à l'arsenal de Cherbourg.

De Lisle se défend énergiquement de pratiquer l'espionnage. Des documents intéressants, en cours d'examen, ont été découverts ces jours-ci dans une malle, à l'hôtel où de Lisle avait une chambre, à Paris. Il est même vraisemblable que le prisonnier de Clermont sera transféré sous peu à Paris où la sûreté générale, mieux placée, prendrait l'enquête en main. Une affaire d'espionnage

devant la cour d'appel de Rennes Rennes, 10 janvier (d. Petit Parisien) La cour d'appel de Rennes vient de rendre son jugement concernant une affaire d'espionnage dans laquelle l'inculpé est un pseudo-commerçant italien, Giovanno Brevitti, cinquante-six ans, veuf et originaire de Messine. Brevitti quitta Spezzia, port militaire italien, pour venir en France exercer le commerce des denrées alimentaires. Il s'installa à Brest, mais il y passa surtout son temps à se documenter sur les croiseurs en construction à l'arsenal. Il tenta même de se procurer plusieurs plans, mais l'agent technique auquel il s'adressa prévint un commissaire de la sûreté générale. Brevitti fut condamné par le tribunal correctionnel de Brest à trois ans de prison et à 2.000 francs d'amende. La cour d'appel de Rennes, jugeant à huis clos, vient de réduire à deux années la peine de prison, mais elle a main- tenu l'amende. La conférence européenne du tourisme s'est occupée de la question hôtelière Nice, 10 janvier (dép. Petit Parisien.) La conférence européenne des intérêts économiques du tourisme qui s'est ouverte dans les plus brillantes conditions a poursuivi aujourd'hui ses travaux. Elle s'est occupée des questions afférentes à l'hôtellerie et a entendu un rapport de M. Uhring, vice-président de l'Union internationale de l'hôtellerie, sur les hôtels internationaux, faisant valoir le rôle qu'ils peuvent remplir pour le bon renom des pays où ils sont installés. M. Sonolet, secrétaire général du Crédit national hôtelier, qui est en même temps directeur général de la Banque de Salonique, a traité les questions se rapportant au crédit hôtelier. M. Pinchetti, président de l'Alliance internationale de l'hôtellerie, a parlé de l'hôtellerie en Surope. Il a passé en revue la situation de l'hôtellerie dans les différents pays puis il a conclu en disant qu'il conviendrait de considérer les hôtels comme des institutions d'intérêt public, de régler l'ouverture des nouveaux hôtels en considération des nécessités du pays et de libérer le tourisme de tous les empêchements que constituent les barrières financières.

Le soir, un gala a été donné à ]'Opéra en l'honneur des membres de la conférence.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

Blessé d'un coup de couteau

A la sortie du débit Dumont, à Sémilly, un ouvrier agricole nommé Rainville, vingt-neuf ans, qui était accompagné de sa femme, eut une altercation avec le charretier Henri Tellier, âgé de vingt ans. Au cours de la querelle, Tellier porta un coup de couteau à son adversaire qui, blessé à l'épaule, dut être transporté à l'hôpital; Tellier a été écroué.

On retrouve le corps

d'un septuagénaire disparu

Un chasseur a découvert dans un sentier de Neuve-Maison, au lieudit les PetitesAunes, le cadavre de M. Edmond Marlot, âgé de soixante-dix ans, demeurant chez son fils, à Saint-Michel. Le septuagénaire était disparu depuis le 23 décembre dernier. Il résulte des constatations que la mort est due à une congestion par le froid. Le prix du pain

C'est à 1 fr. 65 et non à 1 fr. 60 que vient d'être fixé le prix du kilo de pain dans le département.

CHATKAIT-THIEBBY. Au cours de son assemblée générale, la Société des médaillés militaires a désigné comme président d'honneur le général Sycre et, comme membre d'honneur, M. René Hachette, sénateur.

CROUTES. MM. Nazarith, Leclerc, Prévost, Duchesne, Bouvier. Pierre Demarcq, Ernest Leredde, Chatelain, Gerbeaux, Cordier et Bazine viennent d'être élus conseillers municipaux il y a ballottage pour un siège.

MABCY. M. Bertrand, professeur d'agriculture, fera une conférence agricole à la mairie, jeudi, à 14 h. 30. Il se tiendra ensuite à la disposition des cultivateurs. MONTESCOUBT-LIZEBOLLES. En championnat de première série, le C. S. Montescourt et le R. C. Bohain ont fait match nul par 2 buts à 2

SAINT-QUENTIN. Rue de Bagatelle, la petite Jacqueline Tavernin, six ans, demeurant rue de Pontoile, a été renversée par une automobile dont le conducteur a disparu. Elle a été blessée à la tête et à la jambe droite.

En championnat, à Guise, l'U. S. Guise (2) a battu, Bar 1 but à 0. l'Olympique Saint-Quentinôis (2).

Le meurtrier Franke

plaide la colère et l'ivresse

Jean Franke, cet ouvrier électricien qui, dans les circonstances que nous avons relatées hier. a blessé de six coups de revolver, tirés à bout portant, son patron, M. Georges GagnepAin, trente et un ans, entrepreneur d'iiist-dUatioru électriques il Châteauneuf, a été Interrogé pendant la nuit par le chef de brigade de gendarmerie Vavasseur.

Le jeune homme, qui avait repris son sang-froid, ne cessa de répéter

J'étais fou, je ne savais plus ce que je faisais. Pour m'enhardir, je me suis rendu dans sept cafés où j'ai bu du vin rouge. Pressé de questions, il finit par déclarer qu'il ne pouvait voir plus longtemps sa patronne en butte aux observations quotidiennes de son mari. Cependant, Il insista sur le fait que s'il éprouvait pour Mme Gagnepain une très vive sympathie, Il ne lui avait jamais laissé deviner son sentiment. Franke donne comme excuse la colère, aggravée par l'excitation alcoolique, mais ne cherche pas à faire croire au drame passionnel. Devant le parquet de Dreux, il a renouvelé ses déclarât; M. Arambourou, juge de paix, a .océdé, hier après-midi, sur commission ri atoire, à une perquisition dans la chambre .u meurtrier. Il n'a trouvé aucune correspr ance se rapportant à l'affaire. Franke Hé transféré à la prison de Dreux.

M. Georges Gagnepain, attdut d'une balle à la poitrine, de deux au ventre et de trois dans les reins, a été opéré à. l'hôpital de Chartres par le docteur Frédet. Trois balles seulement ont pu être extraites. L'état du blessé continue d'inspirer les plus vives inquiétudes.

BEAUCHE. MM. Moutiers et Schiar, gardes-chasse, ont surpris dans les bois le braconnier Fernand Davaille, vingttrois ans, manoeuvre à la Puisaye. Menacés par celui-ci, ils parvinrent cependant à le maîtriser et à le ligoter. Davaille a été écroué à Dreux.

DENONVILLE. On a trouvé pendu sous un hangar l'ouvrier agricole Georges Charamont, âgé de soixante ans; il s'agit d'un suicide.

Une ferme de Montigny

est ravagée par un incendie criminel Un incendie s'est déclaré, l'autre nuit. vers 3 heures, à Montigny, dans la ferme de M. Henri Wattelier. Deux hangars, contenant une importante quantité de blé et d'avoine, ainsi que des instruments aratoires, ont été la proie des flammes. Un troisième bâtiment. à usage d'écurie et d'étable. a été également détruit. Deux chevaux et six vaches ont péri dans les flammes. C'est à grand'peine que les pompiers ont pu préserver la maison d'habitation. Les dégâts sont évalués à 300.000 francs.

Cet incendie, qui a pris à deux endroits, est certainement l'œuvre d'un criminel. On accuse un ouvrier qui a quitté la ferme. la veille, en prononçant des menaces contre son patron et qui s'est. d'ailleurs, vanté d'être l'auteur de cet incendie. La gendarmerie de Maignslay n'a pu le retrouver. On croit qu'il s'est suicidé.

BBETEUII-. Un lot très important de truites et de gardons a été immergé dans la rivière la Noyé.

SACY-LE-PETIT. Recueilli par son compatriote Casimir Lisak, l'ouvrier de culture Stanislas Novak a profité d'une absence de son hôte pour le cambrioler. La gendarmerie le recherche.

SEINE-ET-MARNE

C.UKKAKI). Un ouvrier cimentier. M. Henri Magna, trente et un ans, travail- lant à la construction du réservoir d'eau potable que la commune fait édifier au has'abattit de plusieurs mètres sur le sol. meau de Montherand, perdit l'équilibre et Relevé avec des contusions multiples, il a été admis à l'hospice de Coulommiers. (JUINCY-VOISINS. En l'absence de Mme Lacoste, demeurant rue de Meaux, un inconnu a pénétré chez elle au moyen d'une fausse clef et a dérobé une somme de 800 francs cachée dans un buffet et une montre en or avec sautoir placée dans une armoire.

SEINE-ET-OISE

Blessé d'un coup de carabine

A Maisse, prenant fait et cause pour leurs femmes qui, se querellant, en étaient venues eux mains, deux journaliers, MM. Francisco Seralta et Wasilewski intervinrent dans la dispute. Le dernier voulut emmener sa femme, mais Seralta, l'interpellant, lui tira. à courte distance, un coup de carabine de petit calibre. Blessé assez grièvement au visage, M. Wasilewski a été admis à l'hôpital de Corbeil.

Tué dans une collision d'auto* Une automobile conduite par M. Moratil, restaurateur à Valmondois, est entrée en collision quai du Pothuis, à Pontoise, avec un camion piloté par le chauffeur Dubourgade. au service d'un agriculteur d'Ennery. Très grièvement blessé, M. Moratil a été conduit dans une olinique où il a succombé peu après son admission.

On retire de l'Oise

le corps d'un commis boucher disparu Depuis le 27 novembre dernier, on était sans nouvelles d'un commis boucher, M. René Barbier, trente-quatre ans, au service de M. Jollivet, 27, rue de Paris, il l'Isle-Adam. M. Barbier avait passé la soirée dans un débit des bords de l'Oise d'où i était sorti vers 22 heures, en compagnie d'un consommateur qui déclara lavoir quitté quelques mètres après la porte de cet établissement.

Or, hier, des pécheurs retiraient de l'Oise, au hameau de Ston, le corps de M. Barbier qui porte à la tête la trace d'une blessure et qui, circonstance troublante, n'était plus vêtu que d'un pantalon et d'une chemise alors que, le soir de sa disparition, il portait, en outre, un pull-over et un veston. Le parquet de Pontoise, avisé, a chargé le docteur Derôroe, méde- cin-légiste, de pratiquer l'autopsie, ATHIS. Rue Pierre-Besnard, un cy- demeurant Peltier, trente-six ans, coiffeur, Poste, s'est jeté contre une auto. Griève- ment blessé, il a été transporté à la clinique de Juvisy.

DRAVE1L. Le scrutin pour l'élection de treize conseillers municipaux a donné lieu à ballottage. La liste communiste arrive en tête avec une moyenne de 624 voix, puis viennent la liste d'union républicaine avec 545 voix et la liste socialiste S. F. I. 0. avec 300 voix.

LE VESINKT. Un incendie, dont les causes sont encore ignorées, a détruit. l'autre nuit, un atelier de menuiserie et un garage situas 3. rue Auber.

MAISSE. En circulant sur le pont de

AISNE

EURE-ET-LOIR

OISE

l'Essonnes, M. Charles Hess, soixante et onze ans. a été tamponné par un train sur route qui l'a projeté contre le parapet. Blessé à la tête, M. Hess a été reconduit à son domicile après avoir reçu des soins dans une pharmacie.

MEZIEBES. Le maçon Pierre Sanguin, quarante-quatre ans, qui, la semaine dernière, était tombé la tête contre une auto, est décédé à l'hôpital de Mantes des suites d'une fracture du crâne.

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE. En l'absence des époux Tabes, 21, rue Jeanned'Arc, des malfaiteurs se sont introduits dans leur appartement où ils ont dérobé pour 10.000 francs envi-on d'argent et de bijoux.

SEVBAN. Au cours d'une bagarre entre plusieurs garnements, une pierre lancée par l'un d'eux atteignit une passante, Mme Berthe Arthur, demeurant S. chemin de Fontenay, qui, blessée grièvement à l'arcade sourcilière droite, dut être transportée à l'hôpital de Gonesse. La gendarmerie a ouvert une enquête.

VAUJOURS. Pris de malaise au volant de son auto. M. Decourcelle, entrepreneur de transports à Villeparisis, a projeté le véhicule contre un arbre. Légèrement blessé, il a été ramené à son domicile. VEBSAILLES. Le bureau municipal d'hygiène prévient les habitants des quartiers de Porchefontaine et des Chantiers que. la nappe d'eau souterraine étant fortement contaminée, i1 y danger à se servir de l'eau des puits pour la consommation. Il est d'ailleurs rappelé, à ce propos, à tous les propriétaires de puits que des écriteaux doivent être apposés auprès de ceux-ci avec la mention eau non potable ». Le conseil des musées nationaux vient de décider 1«achat, pour le musée de Versailles, d'un important recueil de dessins de Prieur sur les jardins de la ville. Vi:LT,ENEUVE-LE-BOI. Route de Saint-George», un cycliste, M. Barbier, trente-six ans, demeurant à la LongueRaie. à Vigneux, s'est jeté contre un taxi. Grièvement blessé au visage, il a été transporté à l'hôpital de Villeneuve-SaintGeorges.

Deux malfaiteurs parisiens surprit dans un cambriolage au Havre Le Havre, 10 janv. (dép. Petit Paris.) La nuit dernière, vers minuit, deux individus avaient cambriolé l'appartement de M. Fédrocchi, débitant, 39. quai Notre-Dame, mais, un marteau de vitrier étant resté sur les lieux, le débitant, qui se trouvait dans son établissement, sortit avec plusieurs consommateurs et surprit les malfaiteurs dans le couloir de l'immeuble. L'un d'eux tira un coup de revolver. Ce sont Raymond Leroy, trente-quatre ans, originaire de Bolbec et habitant à SaintGermain-en-Laye, et Georges Folzer, trente-trois ans, 50, rue des Lombards, à Paris.

Ces individus ne se connaissaient que depuis dix jours et étaient descendus au Havre pour y « faire un coup x. Leroy, qui vient de purger sept ans de prison, est interdit de séjour; il a été trouvé porteur de bagues et de bijoux que l'on pense provenir d'un cambriolage dans la région parisienne. On découvre les ossements d'un soldat dont la mort parait mystérieuse Dijon, 10 janvier (dép. Petit Parisien) Dans une carrière de sable située à la limite de Dijon et de Longvic. on a découvert des ossements humains et une plaque d'identité au nom de Narcisse Chauveau, de la classe 1916 et du recrutement d'Autun. Ces ossements étaient enterrés à 0 m. 60 du niveau du sol, non loin du lieu où, pendant la guerre. était' établi un camp américain. De nouvelles fouilles ont fait retrouver une balle de fusil qui a été saisie et transmise à l'autorité militaire. Les ossements ont été déposés à la mnrgue.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN LE TRÉSOR DU BOIS BRULEY | par Jacques CONSTANT

M* Carré, le notaire de Romorantin, leva les bras au ciel et prit à témoin M. Dupont, son premier clerc.

Mon brave homme, dit-il à Jean Lemoine, vous m'offririez dix billets de plus que je ne pourrais vous donner satisfaction. Il y a licitation. par conséquent vente aux enchères. C'est la loi. je n'y peux rien.

Le paysan tortilla sa casquette dans sa main. parut vouloir parler, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Il se contenta de saluer et prit congé

Dès qu'il fut sorti. M' Carré interrogea son clerc.

Ah çà I vous qui l'avez visitée, qu'a-t-elle donc de si avantageux, cette ferme de Bois-Bruley ?

Comme je vous l'ai dit. monsieur, elle tombe en ruines. Les terres sont en friche, l'étang. qui n'a pas été faucardé depuis nombre d'années, est envahi par de mauvaises herbes et quant au cheptel, il se compose en tout et pour tout de quatre vaches maigres et d'une jument hydropique.

Alors, il doit y avoir un trésor ca- ché? Laissons-le supposer cela fera monter les enchères.

Non. vraiment, elle n'offrait rien de séduisant la ferme de Bois-Bruley. Com- plètement isolée, aussi loin de Marcilly que de Loreux ou de Millançay. elle dressait son pigeonnier trapu en bordure de la forêt de Bruada. vis-à-vis un étang aux eaux grises, envahi de roseaux où sifflaient les moustiques.

Les portes, les fenêtres s'étaient affais- sées sur leurs pentures rouillées. les toits étaient devenus concaves, tout respirait la malpropreté et l'abandon.

Bois-Bruley n'avait pas toujours connu semblable délabrement. Avant la guerre, on la citait comme une ferme modèle. A ce moment-là, les étables renfermaient une cinquantaine de vaches, l'étang était poissonneux, les moissons splendides. Et la maison aussi se montrait accueillante avec ses volets verts, sa porte coupée qui laissait apercevoir les meubles luisants. En ces temps heureux Bois-Bruley appartenait à Désiré Sommier, le fils aîné de Gustave, à celui qu'on a surnommé le c Béroul Quand, en 1914, il partit rejoindre le 19' corps, il laissait à la ferme Solange Rigaud. sa jeune femme, épousée l'année précédente. Il l'avait prise contre l'avis de ses parents qui la tenaient pour une c pas grand'chose A la vérité. c'était une servante d'auberge qui avait pas mal roulé avant que Désiré la connût à Blois. Bien entendu elle n'éprouvait aucun goût pour la culture et ne rêvait que parader. lèvres rouges et mains blanches. avec au fond des prunelles sombres cette flamme qui attire les hommes. Aussi avait-elle profité de l'absence de Désiré pour s'engager comme infirmière dans la Croix-Rouge. Certes elle avait soigné des blessés, mais surtout elle avait joui d'une liberté complète, alors qu'à Bois-Bruley elle fût demeurée sous le contrôle des beaux-parents. Car ceux-ci le lendemain même du départ de Désiré étaient venus s'installer à la ferme.

La mère Sommier détestait terriblement la « Rouquine » (c'est ainsi qu'elle appelait Solange) et cette haine farouche, elle l'avait fait partager à ses autres fils. Gédéon. Pierre, Célestin et aussi à Marguerite Lemoine et à Georgette Rameil, ses deux filles.

Grièvement blessé à la tête, à la fin de la guerre, trépané deux fois. Désiré demeura dans les hôpitaux pendant des mois et des mois. Il revint enfin à BoisBruley que Solange réintégra à contrecœur. Peu de temps après le retour. la jolie rousse, qui jusque-là n'avait pas eu d'enfant, mit au monde un beau bébé auquel elle donna le prénom inconnu dans la famille de Ralph.

II y eut des scènes terribles à BoisBruley à propos de cet indésirable Ralph et quand, un beau matin, le bruit se répandit que Solange s'était entuie avec son fils. personne ne s en montra autrement étonné. Cet événement fit chavirer le peu de raison que Désiré avait conservé et ce fut le vieux père Sommier qui continua de diriger la ferme. Mais lui qui s'était montré d'une sobriété parfaite commença de boire et l'administration de Bois-Bruley s'en ressentit. Après des années de souffrance et de felie, le malheureux Désiré séteignit, précédant de peu ses parents dans la tombe.

Bien qu'il y eût de fortes raisons de douter de sa paternité. Ralph était légalement le fils et par conséquent l'héritier du mutilé.

M' Carré n'épargna rien pour retrouver Solange et son enfant. Hélas I toutes ses recherches demeurèrent infructueuses et, au bout de quatre ans. un jugement d'absence intervint.

Les frères et soeur' de Désiré devenaient les héritiers de Bois-Bruley, mais comme il y avait des enfants mineurs (ceux de Gédéon tué à la guerre) il y avait lieu de mettre la demeure aux enchères. Cétait pour éviter ces enchères que. l'un après l'autre. Pierre et Célestin Sommier. Lemoine, le mari de Marguerite Joseph Rameil. celui de Georgette. étaient intervenus auprès de M' 'Jarre. Le jour de la vente ils enchérirent désespérément pour que la ferme demeurât leur propriété, mais à la fin, ils durent s'avouer vaincus. Le domaine de BoisBruley était adjugé pour 100.000 francs. c'est-à-dire le double de sa valeur, à un banquier parsien. M. Ledroit. qui désirait avoir un rendez-vous de chasse en Sologne.

Le prix élevé des enchères accrédita le bruit qu'un trésor était enfoui dans les bâtiments de Bnis-Bruley.

18. Feuilleton du Petit l'arisien, il-1-33 r.ABCAGfllOUX roman

dramatique

pw Frédéric VALADE PRCMtERE PARUE

L'APPARITION DU PASSÉ

XII (suite)

La terrible leçon

Il ne fut pas mumd surpii3 du etian cernent qui s'était opère en Ca:ca gnoux que ne lavait été Miguel, et son étonnement s acurut de ce qu il trouva son protégé fort occupé à lire un Jour nal qu'il avalt découvert en ouvrant un meuble.

Vous savez donc lire Y lu) de manda-t-ii.

J'ai oublié de vous expllquet re pondit Carcagnoux, que par mi les bohémiens qui ut avaient adopte t1 y avait un vieillard qui m'avait prii en amitié. Il savait lire et écrire et ma enseigné ce qu'll savait. C'était à la fois peu et beaucoup. Je n'ai pas eu suu vent l'occasion d'écrire, mais j'ai lu tout ce qui m'est tombé sous la matn C'était la vérité. Selon son expression. Carca^noux avait lu tout ce qui lui était tombe sous la main, des almanachs dan. les fermes, des livres trainant dan.* tes Copyright by Frédéric Valade 1933. Tra- duction et reproduction lnterditea en tous DaYa

Déjà Georges, le vacher, jules, le garçon de labour, avaient été surpris creusant sous le carrelage de la chambre et sous celui de la cuisine.

Prévenu aussitôt du résultat de la vente. M. Ledroit, le nouveau propriétaire, voulut profiter du beau temps froid pour venir chasser sur l'état g où passaient fréquemment des vols de canards. Il arriva en auto vers les 18 heures avec deux amis. Tous trois firent honneur à un repas improvise servi par la vachère et se couchèrent tôt pour prendre l'affût durant le crépuscule du matin. Vers les minuit. M. Ledroit fut réveillé par le ronronnement d'une automobile et par l'aboiement des chiens. Il ouvrit doucement la fenêtre et s'étonna de voir pénétrer dans la cour des ombres suspectes. Il alerta ses amis et tous trois, bien armés, se glissèrent silencieusement derrière ceux qu'ils prenaient pour des cambrioleurs. A leur stupéfaction, ils virent ceux-ci se diriger vers la grange à fourrage située au fond de la cour.

Les trois ombres pénétrèrent à l'intérieur. allumèrent deux lanternes et chacun prit en main une pioche solide. Vois-tu mon petit gars, fit l'un en crachant dans ses mains, s'il y a un trésor, ce ne peut être que là. J'étais avec la batterie il y a une huitaine d'années et il m'a paru que la terre de cette grange avait été fraîchement remuée.

Depuis huit ans. il doit y avoir belle lurette que l'oiseau est envolé. Penses-tu que la ferme aurait fait 100.000 francs si personne n'avait eu une idée derrière la tète

Là-dessus les trois hommes se mirent à attaquer résolument le sol. A 80 centimètres environ ils mirent à nu une tête de mort à laquelle adhérait encore une abondante chevelure rousse. Les trois fos- soyeurs occasionnels se regardèrent épouvantés.

Veux-tu que je te dise. fit celui qui avait déjà pris la parole, c'est « la Rouquine que les Sommier ont enterrée là. Voilà pourquoi elle n'a pas répondu quand le notaire l'a recherchée.

C'est à ce moment que M. Ledroit et ses amis jugèrent à propos d'intervenir. Les trois terrassiers penauds avouèrent qu'ils étaient de Loreux. La légende du trésor enfoui s'était répandue comme une trainée de poudre et ils avaient eu le désir de s'approprier celui-ci. Sur l'ordre du propriétaire, ils continuèrent leur besogne macabre. exhumèrent d'autres ossements et enfin une tête plus petite qui avait évidemment appartenu à un enfant. Les trois hommes furent unanimes c'était les Sommier qui avaient fait le coup pour hériter de Désiré.

Le lendemain, le parquet était informé et une instruction était ouverte pour double assassinat. Et huit jours plus tard, le domaine de Bois-Bruley était remis en vente.

Jacques CONSTANT.

LE CAS GUILBEAUX AUDIENCE DE PURE FORME AU TRIBUNAL MILITAIRE

Le procès de Guilbeaux avait été fixé, le Petit Prrrtsien l'a annoncé, au 24 janvier. C'est donc le 24 janvier que commenceront les débats de cette ancienne affaire. Mais il fallait, auparavant, que cette date fût entériné?. Cette formalité devait nécessiter, hier, une audience spéciale du tribunal militaire. Elle a duré dix minutes, de 13 h. 50 à 14 heures exactement.

Henri Guilbeaux apparut, vieilli, pâli. Un chandail de terrassier lui montait jusqu'au menton et la mèche de ses cheveux blonds collait sur son front. Conduits par le conseiller Girard. les juges militaires parurent. Un court interrogatoire d'identité pour commencer: Guilbeaux Henri, né en 1884, à Verviers (Belgique), de.parents français. Le greffier donna ensuite lecture de la citation, qui rappelle la condamnation à mort prononcée contre Guilbeaux. le 21 février 1919. Puis le défenseur présent, M' André Klotz, prit la parole Je me présente, commença-t-il, au nom de MI Henry Torrès, auquel une grippe obstinée n'a pas permis d'être aujourd'hui en mesure de défendre Guilbeaux. Je sollicite donc, après entente préalable, la remise des débats à quinzaine, c'est-à-dire au 24 janvier. Le commissaire du gouvernement, le colonel Duzan, voulut bien accepter ce renvoi.

Mais à condition que la date du 24 janvier soit définitivement retenue, car ces remises entravent l'action de la justice.

Guilbeaux lui-même, pour la forme, se déclara d'accord. Et le tribunal, sur une courte délibération, remit le procès au 24 janvier.

Les parcs des voitures à Paris Sur le rapport de M. Noël Pinelli, le conseil municipal a prorogé pour six mois la concession du gardiennage et de la surveillance des voitures en stationnement à Paris. La société concessionnaire avait une concession de trois ans qui vient à expiration. Elle avait demandé le renouvellement de sa concession pour deux ans, avec une modification de tarif qui transformait notamment le tarif horaire en tarif forfaitaire. Il est apparu au conseil municipal que la nouvelle rémunération était plus élevée que la précédente. C'est pourquoi l'assemblée municipale a limité la prorogation de la concession à six mois, se réservant d'ici là d'examiner les demandes formulées par la société.

greniers où il couchait, un journal abandonné sur une table, et tout cela s'était incrusté dans son cerveau, y formant un mélange confus.

Je suis heureux de l'apprendre dit M. de Montorio. Pendant que vous resterez ici, je vous ferai donner des livres.

Carcagnoux remercia.

D'ailleurs, reprit Féllee de Montorio, mon intention, et Miguel vous l'aura dit, puisque le lui avais recommandé de le faire, n est pas de vous maintenir enfermé comme vous pourriez l'être dans une prison. Vous sortirez quand il vous plaira. Je ne vous demanderai qu'une chose, qui sera de ne pas aller là où l'on pourrait vous reconnaître. Il est vrai. remarqua en souriant l'énigmatique personnage, qu'il serait difficile de vous reconnaître, car vous ne ressomble2 guère aujourd hui à ce que vous étiez hier. et je ne vous cacherai pas que l'en suis très heureux. Rien ne pourrait être plus favorable à l'exécution de mes desseins.

Quels desseins ? se demandait Carcagnoux.

A quelle oeuvre ténébreuse se pro po;ait de l'employer cet homme aux yeux noirs, brillant d'un sombre éclat, au sourire ironique et cruel. à la voix dont les inflexions douces et onctueu ses devenaient parfois sèches et mé 'attiques ?

Carcagnoux aurait donné beaucoup pour le savoir. mais il comprenait que M. de Montorio ne lui permettrait au f.une question.

Lui aussi conserverait secrètes ses intentions, et ce qu'il apprendrait par la suite dicterait sa conduite.

Tandis qu'il réfléchissait, M. de Mon torio l'examinait attentivement, scrutant sa physionomie d'un regard pêne trant, hésitant peut-être la dernière

Une double cérémonie à la préfecture de police Dans la salle des conférences de la préfecture de police, hier matin, M. Jean Chiappe a remis des gratifications à trois cent soixante-dix gardiens de la paix et employés de la préfecture, pères d'au moins quatre enfants.

A l'issue de cette première réunion, le cortège officiel a gagné la cour d'honneur où se tenaient les cinq cent quatrevingt-cinq gradés, gardiens et employés devant recevoir les médailles d'ancienneté, médailles d'or et d'argent, ainsi que des mentions honorables.

Citons, notamment, la remise de Une médaille d'or au brigadier François Le Corre, de Vincennes, qui a reçu une balle à la joue gauche en arrêtant un malfaiteur dangereux.

Une médaille d'or au gardien Lucien Girault, de Sceaux, grièvement brûlé en se portant au secours des victimes du récent accident d'aviation d'Antony. Une médaille d'argent de 1" classe au gardien Emile Briond, également de Sceaux, pareillement brûlé dans cet accident.

Des médailles d'argent de classe aux gardiens de la paix Laurent et Gouneau, le premier de Sceaux, le second du XIV' arrondissement, qui se sont distingués à Antony Boryon et Pasdeloup, ayant subi un commencement d'intoxication par vapeurs de soufre en se portant au secours d'un enfant Lamboux, blessé en appréhendant un voleur d'auto.

Enfin, cinq médailles de bronze aux inspecteurs Bélard, Guillemin, Martin et Poitevin, du service des renseignements généraux, et au brigadier laquit, de la police judiciaire. blessé au cours de l'expulsion d'un locataire qui, à Plaisance, s'était barricadé et, a travers la porte, tirait des coups de revolver. M. Jean Chiappe, avant de se retirer, a prononcé une courte et vibrante allocution, se félicitant « de ces réunions qui étaient une fête pour les gardiens et encore plus pour lui, car rien n'est plus agréable pour un chef que de rendre hommage à la loyauté, à l'esprit de discipline et au courage de ses collaborateurs ». Il a terminé en leur présentant ses vœux à tous.

Le cinéma aura son musée au Trocadéro

M. Mistler a inauguré la première cinémathèque française

Le cinéma ressemble à ces enfants qui grandissent trop vite. Benjamin de six aînés séculaires, c'est un septième art, à peine âgé de trente ans et tricmphant dans le monde entier. Il étonne par les milliers de kilomètres de pellicule tournés depuis les premiers films des frères Lumière. Il faut, dans ce ruban, qui ferait plusieurs fois le tour de la terre, conserver les jalons qui permettront de reconstituer, année par année, l'histoire du cinéma.

Il ne fallait pas perdre cette occasion. C'est bien ce qu'avait déjà compris M. Petsch et c'est ce que son successeur, M. Mistler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, a mis à exécution en créant, dans l'aile est du Trocadéro, une cinémathèque, installée au-dessous des salles de sculpture comparée. Déjà, dans ces locaux, étaient réunies les archives photographiques des Beauxarts, dont Mme Albin Guillot était la conservatrice. L'excellente technicienne disposera désormais de vastes rayonnages où les films de l'avant,guerre les documents de l'armée, enregistrés sur le front de 1914 à 1918, voisineront avec les plus récentes productions internationales.

C'est dans une odeur de peinture fraîche et.de cellulose que Mme Guillot fit visiter hier matin ces nouvelles installations à M. Mistler, et à son chef de cabinet M. Stora, tandis que cameras et micros absorbaient des images et des sons.

La plainte du ministère de l'Air A la suite de l'ordonnance renvoyant devant la chambre des mises en accusation la dossier de l'affaire de la plainte du ministère de l'Air, M' JeanCharles Legrand, l'un des défenseurs ds M. André Bouilloux-Lafont, a écrit à M. Brack, juge d'instruction, pour protester, car il avait demandé l'audidion de témoins.

Je regrette, dit-il, que la défense qui demande la manifestation complète de la vérité, soit entravée sur tant de points. Nous ferons donc notre preuve devant la juridiction qui sera saisie, en soulignant, bien entendu, les difficultés qui nous ont été opposées. C'est donc la chambre des mises en accusation qui va être saisie des mémoires de la défense.

L'agrandissement de la Bourse est ajourné

Le conseil municipal a, on le sait, en 1929, adopté un avant-projet d'agrandissement de la Bourse des valeurs, projet dont le montant était évalué à 100 millions. Il devait être réalisé avec la participation de l'Etat et la, chambre syndicale des agents de change qui avaient donné leur assentiment. Mais il semble bien qu'en raison de la situation budgétaire l'œuvre envisagée devra être ajournée. La Ville vient, en effet, d'accepter de payer un acompte aux architectes auteurs du projet, ce qui consacre l'ajournement de cette importante opération.

INFORMATIONS POLITIQUES M. Jean Longuet, député socialiste de la Seine, vient d'adresser au ministre des Affaires étrangères une demande d'interpellation sur les mesures qu'il compte prendre en présence des transports massifs de fusils et de mitrailleuses, transports illégaux opérés d'Italie en Hongrie avec la complicité évidente du gouvernement autrichien, et qui viennent d'être révélés par la presse socialiste de Vienne.

M. de Tastes, député de Parts, a avisé le président du Conseil qu'il demandait à l'Interpeller sur la politique française en Extrême-Orient.

minute, se demandant s'il pouvait aller plus loin, se souvenant sans doute des paroles et des appréhensions de la vieille Léonora.

Mais, et l'on a entendu Miguel le dire. il n'était pas homme à abandonner une idée, à revenir sur ses pas, et quand il s était engagé dans un chemin. il le suivait jusqu'au bout.

Vous avez eu le loisir de réfléchir depuis ce matin, mon garçon reprit-il. Vous savez quelles sont mes conditions. Sans vous en dire plus sur mes projets, mais en vous renouvelant mes promesses.

M. de Montorio s'arrêta.

Je tiens mes promesses, appuya- I t-il, mais, de même. je ne menace jamais en vain. Soyez-en certain, car est bon que vous sachiez à quoi vous en tenir. J'exige de vous une complète obéissance à mes volontés une dis I crétion entière, et j'entends ne pas' avoir à vous reprocher une curiosité importune. Si vous êtes disposé à accepter cela, le vous garderai. Dans le cas contraire, en vous laissant les vêtements que vous avez sur vous. en vous donnant quelques centaines de francs on vous ramènera, ta nuit prochaine là oü l'on vous a pris. et tout sera dit. Seulement, vous serez passé à côté du bonheur, et, quand on la manqué une fois. on ne le retrouve pas. Voulez-vous réfléchir encore ?

C'est inutile. monsieur répondit Carcagnoux. Vous avez eu raison de me dire que j'avais eu. depuis que vous m'avez quitté. le loisir de le faire., S accepte, M. de Montorio fixa sur le leune nomme un regard d'une telle acuité' qu'il semblait devoir pénétrer jusqu'au fond de son cerveau.

Prenez garde lui dit-il.

A quoi ? demanda Carcagnoux.

LE PETIT PARISIEN EN YOUGOSLAVIE lllllllllllIfllIMnitlIlllllllilllllllltitlIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIMIItltlMIIIIIIIIIIItlIIIMllllIttlIlllllllllllIllllllllItlIllllllllllllllllllllllllIllllIIIIIIII Un triptyque symbolique à Belgrade » SUITE DE LA PREMIÈRE PAO!

II a 1 accent monténégrin de Nikito et. son humeur autoritaire. Aussi n'admet-il aucune résistance, même familiale. Sa colère ne s'éteint pas lorsqu'elle a été justement allumée et il conserve une haine vivace contre les bolcheviks qui tuèrent le mari de sa sœur Hélène.

Belgrade est sans doute la seule capitale du monde entretenant des relations, non pas avec la République des Soviets, mais avec l'ex-Empire des Tzars. Dans la vieille légation de Russie, un ministre de Russie s'occupe des intérêts des émigrés, qui sont ici nombreux et actifs.

Le rôle d'arbitre des partis, assigné par la Constitution au jeune chef, convenait mal à son tempérament. Ses efforts vers l'union

Pendant les huit années que dura le régime parlementaire normal, de 1921 à les radicaux au pouvoir, soutenus par une solide majorité, s'en'orçaient de réaliser l'union et l'accord entre les frères de la famille yougoslave réunie pour la première fois sous un toit commun. Ce n'était pas une tâche aisée Les Croates supportaient mal la prédominance serbe, les catholiques, les musulmans restaient en dehors, sinon de l'Etat, du moins de la religion d'Etat. Toutes les provinces n'ont pas le même dialecte ni les mêmes caractères d'écriture. L'alphabet cyrillique heurte l'alphabet romain. Chaque région a ses coutumes, ses traditions et même sa législation particulière. Il fallait, sans trop de heurts, unifier le code. On tâtonnait, on avançait prudemment et l'on essayait la centralisation. Toutes ces difficultés s'exprimaient en querelles oratoires à la tribune de la Skouptchina. Le roi s'impatientait de ne pouvoir intervenir autrement qu'en conseiller suprême. Les opposants d'aujourd'hui prétendent qu'il ne fut pas étranger à quelques-unes de ces difficultés et qu'il s'employa discrètement à intensifier le désordre politique pour démontrer l'impuissance parlementaire et hâter l'heure de son intervention.

Qu'il l'eût voulu ou non, le régime était discrédité lorsque, le 6 janvier 1929, le roi et sa garde chassèrent de leurs Chambres les représentants élus de la nation.

Ceux qui furent alors écartés des affaires publiques plaident que la Yougoslavie, comme Paris, ne se fait pas en un jour. Ayant tenté une malheureuse expérience de centralisation, ils envisagèrent alors un système fédéral qui eût conservé l'union des grands intérêts nationaux en donnant plus d'air et de jour à la vie provinciale.

Alexandre s'effraya de ces projets et les considéra comme les prémices du démembrement. Son souci de maintenir une Yougoslavie fo"'e devant lea menaces extérieures, autant que s n goût naturel du commandement, le décida à la dictature.

Il ne parait pas que le gouvernement personnel ait résolu, depuis ce^.t? date, aucun des problèmes qui se posaient alors devant les Assemblées. Un point névralgique

Durant ces deux années, au contraire, les discussions intestines se sont multipliées et avivées. La question croate est même devenue à ce point irritante qu'elle a pu apparaître favorable à ceux qui espèrent au dehors une fugue ou une désertion, hors du foyer yougoslave, du frère romain par la religion et l'alphabet.

Ainsi, dans le panneau de gauche de mon triptyque s'encadre le Parlement, inachevé, comme l'oeuvre qu'il se proposait d'accomplir.

On m'excusera d'entrer dans quelques détails de la politique intérieure de ce pays, mais ce pays est en Europe. à un point de l'Europe aussi névralgique aujourd'hui qu'hier et l'on n'oublie pas que les obus tirés pardessus la Save ont éclaté dans la Marne.

Les ennuis et les soucis de la Yougoslavie ne peuvent être indifférents à son amie la France.

Le gouvernement, que des circonstances d'ordre intérieur ont conduit au pouvoir, est appelé à orienter et diriger les affaires extérieures. Il n'est pas indifférent, sur le rivage adriatique et ailleurs, que la Yougoslavie soit désunie ou unie, dans la centralisation ou la fédération, avec un ministère responsable devant les Chambres ou un chef sans contrôle. Il n'est pas indifférent qu'elle ait une armée faible ou forte, ni que les soldats dont elle est composée soient associés ou dissociés par l'amour ou la haine.

Ce bâtiment neuf sur la neige, ai près de ma fenêtre. il n'est pas indifférent qu'il ouvre un jour ses portes ou les tienne closes, ni qu'il devienne, dans la première occurrence, le château des querelles ou le palais du parfait accord. Les partis

Avant le 6 janvier 1929, sept partis politiques s'exprimaient à la tribune législative, car la Yougoslavie est vouée au chiffre 7 le radical, serbe dans sa majorité avec quelques élé-

L'engagement que vous prenez est grave. En y manquant vous vous exposeriez aux plus grands dangers. Carcagnoux ne parut pas impres slonné par cette menace qui, on le devinait par l'acc?nt avec lequel elle avait été prononcée, n était pas une menace que l'on pût dédaigner.

Rien ne m oblige à prendre cet engagement, observa-t-il, puisque vous venez de me dire que j'étais libre de m'y refuser.

C'est juste approuva Felice de Montorio. qui abandonna le siège qu il avait pris en entrant.

Carcagnoux crut qu'il allait sortir. s'étonna de ce prompt départ. et se leva à son tour.

Mais M. de Montorio n'avait pas l'in tention de quitter Carcagnoux aussi brusquement.

Ecoutez-moi bien commença-t-U Il est dans la vie des combats pour lesquels Il faut savoir se cuirasser le coeur, se défendre contre tout atten drissement et s'envelopper de haine. C'était un début étrange.

La suite devait l'être davantage en fore.

Oui il faut être un homme de marbre et de haine reprit M. de Mon torio et faire paver à la vie, c'est-à dire au monde à ce qu'on appelle la société ses Injustices et ses cruautés L'accent du mystérieux personnage se faisait âpre et dur et une flamme froide brillait dans son regard.

il v a quelques heures poursuivit il vous avez roulé sur le pavé. terrassé par la misère et la faim. Pourquoi ? Qu'avie.z-vous fait pour cela ? Quel cri me aviez-vous eommis ? De quelle faute étiez-vous coupable ? Sort injuste Sort odieux Depuis votre premier Jour, vous avez été une victime. et si

ments croates et slovènes 2° le démocrate, entièrement serbe orthodoxe 3° le parti croate, entièrement provincial et régionaliste 4° le parti slovène, également régionaliste, mais fortement catholique et conduit par le clergé romain un autre démocrate, composé par la minorité serbe de Croatie avec quelques Croates 6° le parti musulman, appuyé sur la religion mahométane, et le provincialisme bosniaque 7° le parti agraire serbe, important par son activité dans l'ordre économique plus que par le nombre de ses adhérents.

On aperçoit que ces fractions de l'ancienne Assemblée représentaient à peu près fidèlement les divergences raciales et confessionnelles du jeune royaume et qu'aucune d'entre elles n'avait une couleur nettement doctrinale. En effet, les partis de politique pure, en dehors de toute question provinciale, avaient été écartés de la der- nière législature. Ainsi les socialistes et les communistes composés d'ouvriers n'avaient pu entrer à la Chambre. Le parti communiste avait été chassé du Parlement et mis hors la loi. En 1921, ses représentants, au nombre de 40 sur 300 députés, avaient été exclus des discussions publiques par ceux-là mêmes qui réclament aujourd'hui le libre jeu des institutions démocratiques.

Ainsi la Skouptchina, privée de l'atmosphère vivifiante des idées, étaitelle devenue une assemblée interprovinciale où chaque parti plaidait pour sa coupole, son clocher ou son minaret. La prédominance serbe faisait l'union contre elle de tous les autres cantons, et parmi ceux-ci, le canton croate, par son nombre et son activité, apparaissait le plus menaçant.

Mais, dans le parti radica' serke, une opinion se formait tendant à la conciliation. Déjà les mots Union fédérale n'étaient plus un épouvantail et l'on allait peut-être s'arranger du moins les opposants d'aujourd'hui l'affirment lorsque le roi est intervenu ce sont toujours eux qui parlent pour sauver, par la dictature, « l'unité de la maison contre l'union de ses habitants

L'incident de Trau

A la lueur de ces explications, que j'aurais voulu à 'a fois plus brèves et moins sèches, quelques paroles prononcées au Sénat italien, il y a trois semaines, par MM. Corredo Ricci et Mussolini, paraissent mieux éclairées. Il faut, a dit le sénateur, à propos de l'incident de Trau il faut parler seulement des Serbes, les Croates étant parmi ceux qui déplorent les actes de violence commis.

Et le chef du gouvernement de répondre

Les Croates ont désapprouvé publiquement les destructions de Trau parce que les Croates ont assimilé la civilisation de l'Occident et la civilisation de Rome. L'attention de l'Europe est attirée. Les lions de Trau ont été détruits, mais voici qu'une fois détruits, ils sont plus que jamais un symbole et un témoignage. En s'en prenant aux pierres, on n'efface pas l'histoire. Quelques jours après ce discours, les iconoclastes de Trau se faisaient connaître à la police: c'étaient des Croates

Vous voyez, observe-t-on offlciellement à Belgrade, nous pouvons avoir des dissentiments sur notre sol, mais nous sommes unis sur le rivage. Les Croates peuvent, au dehors, s'impatienter de l'hégémonie serbe ils veulent encore moins de l'hégémonie italienne.

Toutefois, quelques opposants font observer que ce sacrifice des six étudiants, moins héroïque que celui des bourgeois de Calais, pourrait être aussi moins sincère. On s'étonne que l'employé de commerce, l'employé de chemin de fer, les deux ouvriers et même les deux étudiants aient pu rédiger le manifeste habile et littéraire qui accompagna leurs aveux spontanés. L'on murmure encore que les quatre ou cinq journées de prison qui les punissaient furent douces et fructueuses.

J'enregistre objectivement ces insinuations telles que je les entends. « On s'accorde, disais-je dans ma première dépêche, à dire que l'incident de Trau a été voulu par celui qui pouvait en retirer profit. » Peut-être n'a-t-il été voulu par personne, puisqu'il semble avoir eu des bénéficiaires de l'un et de l'autre côté de l'Adriatique, en exaltant là-bas l'espérance romaine en l'héritage vénitien, et en servant ici l'idée unitaire devant la menace de l'étranger. Spontané ou non, ce minuscule incident aux retentissements démesurés peut nous renseigner et nous avertir. Je relis dans le Petit Parisven les impressions de Claude Blanchard sur la Caméra dei deputati presque aussi désaffectée que la Skouptchina. Je regarde encore de mes fenêtres en triptyque le palais royal désert, le parc désert, le Parlement désert. Et je songe aux lourdes charges de deux hommes, chacun solitaire en sa maison: deux chefs aimant d'une même ardeur chacun son pays. L. R.

des bohémiens, des vagabonds, des parias comme vous, n'avaient pas eu pitié de vous. Infortuné petit être, vous seriez mort au coin de ce chemin où vous aviez été abandonné. Mieux eût valu pour vous, peut-être. qu'il en eût été ainsi. Cette charité n'était que la préface de vos longues misères. Quelle existence a été la vôtre. et en quoi l'aviez-vous méritée ? Personne ne vous a accueilli comme un frère malheureux qu'il fallait soulager ? Personne n'a pensé à vous faire asseoir à un foyer de famille ? Personne ne vous a aimé. et quand on vous a regardé on l'a toujours fait avec méfiance, avec hostili té. comme si vous aviez été une bête sauvage et dangereuse. N'avez-vous ja- mais senti que c'était monstrueux ? Ne vous êtes-vous jamais dit que vous aviez le droit de haîr ce monde qui au- rait pu vous secourir et qui ne le fai sait pas. et que votre devoir était de vous venger de lui en lui faisant tout le mal qui était en votre pouvoir? Ces paroles prononcées avec violen- ce, avec une espèce de rage contenue. plongeaient Carcagnoux dans une stu- joeur infinie.

Jamais de semblables idées n'avaient été émises devant lui avec cette fa j rouche véhémence et avec une aussi effroyable conviction car il était cer. tain que Felice de Montorio ne louait uas la comédie et que ce qu'il disait sortait du fond de son âme ténébreuse fi eut un ricanement bizarre.

Mais ce n'est pas tnut reprit-il n'est au commencement qu'il faut re monter. C'est le premier crime com mis contre vous qu'il faut évoquer fi v a eu une créature, une créature au cœur de glace, qui vous a porté dans son sein et qui. parce qu'elle n'aurait pas voulu être mère, vous a maudit

Le dernier essai de réception d'un dirigeable semi-rigide M. Pierre Debroutelle, pilote réceptionnaire, a terminé hier le dernier essai de réception de cinq heures du dirigeable E-9 semi-rigide

II a effectué sur le parcours OrlyMelun-Tournan-le Bourget-Orly, un essai de 3 heures à toute puissance à la moyenne horaire de 112 kilomètresheure.

Ces essais étant entièrement satisfaisants terminent la série d'essais de ce dirigeable, qui appartient désormais aux forces aériennes de mer.

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avant votre naissance. C'est dans le mystère, dans le secret, qu'elle vous a mis au monde et qu'elle a entendu votre premier cri. Ce cri qui fait jaillir soudainement, chez toutes les femmes. la source des infinies tendresses n'à fait naître chez elle que des sentiments de colère et de répulsion. Elle ne vous a pas tué. Elle n'en a pas eu l'affreux courage. ce qui, pourtant, aurait été meilleur. De ces mains, qui auraient dû être des mains de douceur et de caresse, elle vous a emporté, elle vous a déposé au coin d'un chemin, puis elle est partie, sans détourner la tète, insen- sible à votre faible appel. Plus encore que le reste du monde. c'est cette ferme qu'il faudrait détester, c'est de cette femme-là qu'il faudrait vous ven- ger. sans faiblesse, sans pitié, si vous veniez à la rencontrer un jour, alors même que vous la verriez se traîner à vos genoux A ces terribles paroles de Felice de Montorio succèda un sinistre silence. Les mains de l'étrange personnage tremblaient.

Ses yeux lançaient des éclairs. Et Carcagnoux. la tête baissée, se sentait comme écrasé.

Adieu dit brusquement M. de Munturio. Je n'ai plus rien à vous dire aujourd'hui. N'oubliez pas ce que vous venez d entendre. Soyez un homme.de haine. On ne vous a pas tendu la main. Ne la tendez pas. On ne vous a ménagé ni les humiliations, ni les dédains, ni les mépris, ni les cruels refus. Soyez-en; prodigue envers les autres, et si Ion pleure devant vous, répondez aux larmes par une raillerie. Encorp une fois. soyez un homme de haine. On n'est fort que par la haine.

Felice de Montorio n'attendit pas une réponse.

Mauvais nez

mauvaise santé

Le nez est la porte d'entrée d3 b!nn des infections, car, danj les cavités de l'arrière-gorge, les microbes pullulent Si un coup de froid met un instant tes muqueuses en état de moindre résistance, l'organisme devient aussitôt une proie facile pour des malaria da toutes sortes coryza, pharyn^it?. laryngite, bronchite, ou bien g-ippe, rougeole, scarlatine, diphtérie, o encore otite, sinusite, mastoïdite, eoi:e même 1 méningite suppurée. Il importe donc de ne pas laisser un rhume ils ccrvsau évoluer et « retomb2r sur la poitrins ». Pour intervenir efficacement, dès le début, rien ne vaut la ÎJazinett". pommade nasale à base d'essencas fcahamiques naturelles, exempte de- tout produit chimique. Grâce à ses principes antiseptiques, elle décongestionne, adoucit, calme et revivifie les muqueuses tuméfiées elle purifie l'air que nous respirons, débouche le nez et protège de toute infection. Il suf3t d'en glisser gros comme un pois dans chaque narine, matin et soir. Nazinette, 6 fr. le grand tube, toutes pharmacies ou, à défaut, aux laboratoires Dr Gilbert, 6, rue du Laos, Paris (XV").

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Il bondit hors de la chambre. plutôt qu'il n'en sortit.

Carcagnoux tout d'abord, resta Im- mobile.

Dans son regard, étrangement fixe. Il y avait comme une lueur de folie. Enfin, quelque chose sortit de sa poitrine. qui ressemblait à un râle. C'est vrai s'écria-t-il. C'est vrai J'ai eu une mère. et elle m'a aban.donné

Alors, dans un geste de haine et de fureur, il leva le poing vers le ciel. Mais. la seconde d'après, anéanti bouleversé, chancelant, il se laissa tomber sur un siège et. le front dans srmains. il se prit à sangloter.

XIII

Vision d'une seconde

Le comte Felice de Montorio. q « disait gentilhomme italien, occupait un appartement composé de deux cham bres séparées par un salon, dans un des somptueux hôtels qui avoisinent l'Etoile.

L'une de ces chambres était ia suune.La seconde était celle de- sa smui Gmstina. une belle jeune fille d'un peu plus de vingt ans, type magnifique de Ip Napolitaine, avec de merveilleux cheveux noirs, des traits superbes, et de.» yeux de flamme qui indiquaient che? elle l'existence de passions ardentes et d'une violence de caractère peu com mune.

Comme il arrive toujours, autour de } ce couple, qui paraissait uni par ta plus vive amitié, quelques commentai res s'étaient fait jour, et l'on n'ava:; pas manqué de donner à l'intimité ri' comte Felice et. de sa soeur Giusiii un caractère d'une nature différent» de celle qui existe entre un frère et une sœur™ (d suivre.)


SOUS-VETEMENT AU TRICOT

Une chemise américaine souple et légère est à la fois le sous-vêtement le plus agréable à porter et le plus chaud.

Elle doit être presque gainée au corps. tricotée en laine zéphyr, avec des aiguilles un peu grosses pour obtenir un tricot moelleux.

Les points errtpfoyés sont Ici le point mousse, toujours à l'endroit, pour la bordure du bas 2° le point de côtes, 1X1, 1 m. à l'endroit. 1 m. i l'envers, pour le corps, avec des aiguilles de 12 m/m de circonférence, et le même point de côtes pour la ceinture, mais avec de fines aiguilles de 6 m/m.

Devant. Se commence par le bas. Monter 128 points et faire 5 cent. au point mousse et ensuite au point de côtes la hauteur voulue, jusqu'à la hanche, cette hauteur variant de 15 à 30 cent. selon les préférences de chacune.

A partir de la hanche (voir schéma), faire tous les 10 rangs 1 diminution à chaque extrémité de l'aiguille jusqu'à ce qu'il ne reste que 112 points au total. Faire la

ceinture en employant les aiguilles fines sur une hauteur de 5 cent., puis reprendre les aiguilles de 12 m/m et faire 1 augmentation à chaque extrémité de l'aiguille tous les 10 rangs jusqu'à 128 points au total, comme au début du travail. Rabattre à chaque extrémité de l'aiguille une fois 5 points et cinq fois 1 point, soit 10 points de chaque côté. Séparer le travail en deux et former une pointe en rabattant 2 points tous les deux rangs de chaque côté, jusqu'à l'épuisement des points. Faire la seconde pointe semblable. Dos. Monter 108 points et procéder comme pour le devant, mais en supprimant les diminutions des emmanchures (voir schéma). Faire les coutures des côtés et border le décolleté de 1 rang de mailles «errées et de 1 rang de picots au crochet. Pour cela, faire 3 demi-brides dans la

TOUJOURS FRAICHE Tout cordon bleu sait qu'il suffit parfois d'un rien pour gâter la saveur d'un plat savamment mijoté. Et par exemple, si le corps gras utilisé n'est pas absolument impeccable et manque si peu que ce soit de fraicheur, il n'est plus de délectation possible. Ce risque n'est pas à courir avec la c VEGETALINE », d'une fraîcheur toujours constante, ainsi qu'en témoigne un rapport établi par M. Ferdinand Jean, chef du laboratoire de la Société française d'hygiène:

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AU ROYAUME DU BLANC ̃III .On constate la vogne tenace des couleurs et la vogue renaissante du lin.

Chaque année, à cette saison, vous vous préparez, ménagère prévoyante, renouveler partiellement votre trousseau.

La sage mesure i Vous voyez-vous insouciante, tirant de l'armoire, tant qu'il y en a, chemfses, drapa et serviettes, et puis, vons apercevant tout à coup que votre lingerie est usée et que le linge de maison montre des jours imprévus

Autant le renouvellement total de votre armoire d linge ressemblerait à une catastrophe budgétaire, autant ces petits achats annuels sont légers et amusants.

Faisons donc ensemble un tour au royaume du Blanc, qui, présente cet hiver un intérét tout particulier on y honore d'esprit pratique.

Je ne vous dirai pas que crêpes de Chine et crêpes-satins ont disparu des vitrines ce aerait là une nouvelle prématurée. Mais je remarque que la mode s'éprend de nouveaa des tissus et non pas d'un fil plus ou moins contestable, mais d'un pur fil de lin. On s'aperçoit enfin que linon et batiste de lin réalisent des parures aussi mousseuses, auasi élégantes que la sofe, mais beaucoup plus durables. Et l'on s'aperçoit aussi que ces tissus, d'une

Les trois ensembles « Sports d'hiver » publiés dans notre page du 4 janvier sont de la maison Jean BADER couture, lingerie, sports, 219, rue Saint-Honoré, Paris.

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LA ROBE DE DINER-.

que l'on peut mettre aussi pour une représentation ordinaire au théâtre, au concert, chez des amis, n'est pas très longue. Elle attetnt à peina, cet hiver, la cheville

VOGUE DE L'HERMINE

On fait en hermine de charmants collets, ei courts qu'ils sont à peine des collerettes. Cela recouvre les épaules. Et !a toque s'y assortit, ainsl que le manchon.

Rfcn de plus élégant, l'après-midi. Très joli aussi, une seule hermine bordant l'encolura ronde d'une robe de velours noir.

authentique noblesse, ne coûtent pas plus cher en somme que lea ersatz ae coton dont nous étions, depuis quelques saisons, inondées.

Pour la table, pour le lit, même constatation: les services, les draps, blancs,

roses ou jaune pale, sont souvent, eux aussd, en toile de lin. Nos grand'mères diraient, si elles revenadent « Enfin, la sagesse l'emporte

L'hiver dernier, la dentelle était rare sur les parures vraiment élégantes. Aujourd'hui, la voici de nouveau bordant chemises et culottes. On l'aime surtout dans le ton ficelle, qui s'harmonise délicieusement avec le rose doux en vogue.

La forme des chemises, des culottes, des combinaisons, suit le corps de très près, évite les fronces qui épaissiraient la silhouette, et se dessineraient sous la robe. La coupe en biais de la lingerie, pratiquée par les lingères adroites, donne des parures d'une élégance ravissante.

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De haut en bas et à gauche (A) Pyjama jersey soie bleu pâle avec motifs dentelle brodée. (B) Cette jolie robe de chambre est exécutée en velours anglais rouge cerise et garnie d'un grand col en crêpe de Chine rose L** '• piqué matelassé. 1 Au milieu, de haut en bas (C) Che- mise en linon de fil de lin ibis gra- cieuse forme de berthe formant fichu croisé devant, bordé d'un picot monté à à jour. (D) Chemise de nuit en hatiste de iia jaune paille, très simple de • forme, étoffée dans le haut par une berthe froncée dans le bordé de l'en- i colure une dentelle souligne cette • berthe ainsi que le volant du bas. (E) i Parure en voile triple vert Nil, le hsut de la chemise forme des pointes devant et derrière. De haut en bas et à droite (F) Petit pantalon en crêpe de Chine, également bordé de dentelle. (G) Liseuse en i crêpe satin entièrement nervurée à la main. (H) Robe d'intérieur simulant un manteau en duvetine bleu perven- che de forme ajustée à la taille et incrustée de duvetine ciselée du même 1 M o d è 1 e communiqués par la ̃ luxueuse revue de la femme élégante «LA MODE CHIC ». Un spécimen gra- tuit sera envoyé franco à toute lee- trice qui en adressera la demande 114, avenue des Champs-Elysées, Paris.

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où se fixera la taille l'été prochain. Pour l'instant, elle est le plus souvent marquée à sa place naturelle. Indiquée parfois au-dessus, elle l'est plus rarement au-dessous et seuiement sur les robes du soir.

La taille basse, ai- je besoin de le dire, sied aurtout aux corps minces et longs. Les autres ne sont guère avantagés par elle.

Et pourtant, si la mode décrète sa venue, nous l'adopterons toutes avec entrain, sûres, d juste titre, que ce qui est en vogue est toujours seyant.

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Quand buvez-vous du thé ? Vous n'ignorez pas les bienfaisants effets du thé sur la digestion. Vous en éprouvez un vrai bien-être. Aussi avez-vous pris la bonne habitude de boire du thé après les repas. C'est bien, mais c'est peu. Vous devez en boire davantage. Ce ne sont pas les occasions qui manquent.

Buvez donc du thé pour vous désaltérer lorsqu'il fait chaud. Un thé froid, très léger, parfumé d'une rondelle de citron, voilà qui calme la soif. Vous éprouvez une délicieuse et durable sensation de fraîcheur.

Prenez du thé au réveil pour votre petit déjeuner du matin. C'est une coutume anglaise. Est-ce que les Anglais s'en portent plus mal ?

Prenez du thé pour votre goûter, cela va sans dire. Mais buvez-en aussi au cours de vos principaux repas. Essayez vous vous y ferez vite. On ne vieillit pas sans prendre un peu d'embonpoint. Boire du thé empêche de trop grossir et maintient en bonne santé.

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Pour éviter le déficit, il n'est qu'un mot d'ordre: « économies et, dans ce but, chaque décision est l'objet d'expériences éliminatoires destinées à dégager les mérites essentiels d'une marchandise offerte. C'est à une série d'essais et de comparaisons que le lin doit d'avoir été définitivement adopté par les ministères de l'Air, de la Guerre et de la Marine: bourgerons, treillis, musettes. tentes, draps, serviettes, torchons, hamacs, tabliers, paillasses, traversins et matelas tout est dorénavant en véritable toile de lin. Une telle décision se traduit dans le budget par une économie c bien comprise », car la toile de lin, solide à l'usure, résiste aux lavages fréquents. Ses remarquables propriétés en font le plus précieux des tissus et, à l'instar de l'Etat, nous ne saurions nous en passer.

Si l'ardeur du soleil nous oblige à poser des stores à nos fenêtres, nous choisirions une belle toile rayée, un coutil de couleur vive, qui subira sans bronoher » la brûlante caresse de Phébus s'il nous faut une bâche, nous n'oublierons pas qu'Henry Ford, le roi de l'automobile, après de nombreuses recherches, a décrété que, seule, la fibre de lin, par ses incomparables qualités de résistance, pouvait convenir à cette application enfin, nos matelas ne dureront longtemps que si l'enveloppe est en pur un. Ainsi, sans hésiter, nous donnerons ta préférence à cette touchante et poétique petite fleur bleue dont la tige précieuse. après de délicates opérations, devient un linon transparent, une fine batiste ou 6 miracle! la plus serrée, la plus opaque et la plus résistante des toiles à gros grain et des solides coutils.

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THEATRES

AUJOURD'HUI. Th. de la Madeleine, générale (reprise) de Dans sa candeur naïve, comédie en trois actes de M. Jacques DevaJ.

-o- OPERA. Ce sont Mme Germaine Lubin, MIL Edmond Rambaud et Singher qui chant ont samedi soir l'Alceate de Glur.

a- COMEDIE-FRANCAISE. Mme Berth« Bovy paraîtra ce soir dans trois pièces la Vieille Maman, la Voix humaine et la Navette.

-o- OPERA-COMIQUE. Samedi, MM. Nèqueçeur, Lanzone et Mlle Lecouvreur chanteront Carmen.

-o- ODEON. Pour le gala du cent cinquantenaire, le deuxième acte d' Iphigénie et le Malade imaginaire; avec l'intermède de Polichinelle et la cérémonie (à laquelle participeront plus de deux cent cinquante artistes), seront joués dans des décora nouveaux de M. André Boit. dont la réalisation a été rendue possible par le concours de la Société des c Amis de l'Odéon ».

o- TH. SARAH-BËRNHARDT. A partir du lundi 26. M. Henry Trévaux, qui joue le jeudi en matinée, reprendra le rôle de Jimmy dans Mon bébé.

-o- L'Auberge du Cheval Blanc, qui obtient tous les soirs un formidable triomphe au TH. MOGAP0R, sera donnée en matinée demain jeudi et dimanche 15 janvier, à 2 h. 30. Il est prudent de retenir ses places.

-o- PALAIS-ROYAL La Maison d'en face, Jane Renouardt, LQuvigny avec Duvallès, Mireille, Paul Faivre (jeudi matinée).

-o- L'Ange t. Mille représentations à Budapest. Vienne et Berlin.

L'Ange t. Une femme peut-elle adorer son mari et le tromper pour satisfaire sa sensualité?

L'dnge t. La célèbre pièce de Melchior Lengyel. adaptation française de Jean de Letraz,

L'Ange première à bureaux ouverts samedi janvier, à 9 h., au STUDIO DE PARIS. IF, rue de Olichy. Loc. Trinité 26-22.

-o- TH. ANTOINE. La direction retient la date du mardi 17 courant, en soirée, pour la générale du bloulin de la Galette, pièce en quatre actes de M. André Pascal. o- Quand une femme est Infidèle à son mari, est-ce toujours une preuve qu'elle ne l'aime pas ? L'Ange P au STUDIO DE PARIS, 16, rue de Clichy. Samedi 14 janvier, première à bureaux ouverts.

-o- Mlle Ghyslaine est partie pour MonteCarlo où elle va créer le Bonheur, de Mme Karen Bransom. La remarquable artiste sera de retour à Paris le 17 et reprendra son rôle de Roxane dans Cyrano de Berperac à la PORTE-ST-MARTIN.

-o- NOUVEAUTES. On va fêter. cette semaine, la centième représentation de Jeanne, la comédie de M. Henri Davernois. o- Jean Heuzé et Roger Hedouin créeront les deux principaux rôles masculins dans l'Ange, au STUDIO DE PARIS. -o- POTINIERE. M. Jean Janvier, qui n'a pas joué sur une scène parisienne depuis dix ans, fera sa rentrée le 26 courant dans Cargo blanc, où il aura comme partenaires MM. Maurice Lagrenée. JeanPierre Aumont, Ph. Janvier, Leriche, Brummel et Jacques.

-o- Jeanne Loury. des VARIETES, créera un rôle important dans l'Ange, au STUDIO DE PARIS.

-o- Le théâtre de L'ATELIER rappelle aux nombreuses personnes qui n'ont pu trouver de places pour les représentations de la Paix, samedi et dimanche derniers. que son bureau de location est ouvert tous les jours sans interruption et augmentation de prix de midi à 7 heures.

-o- Delia-Col, la grande comédlenne, créera le principal rôle de l'Ange, au STUDIO DE PARIS.

o- L'assemblée générale annuelle de l'Association de la presse théâtrale française aura lieu le mercredi 18 janvier, à 2 heures précises, dans la salle des fêtes du Journal.

Le comité informe les sociétaires qu'il n'y a pas cette année d'assemblée extraordinaire, comme une erreur dans la convocation du 2 janvier pourrait le laisser supposer.

-o- LA CHANSON DE PARIS. Le samedi 14 janvier, à 15 heures, aura lieu, au cabaret des Noctambules, 9. rue Champollion, une matinée chansonnière privée et gratuite, réservée aux sociétaires de la Chanson de Paris.

Mme Suzanne Teissier, poète et chansonnière, parlera de ceux qu'il ne faut pas oublier Blue-Devills, Bannerot, Georges Garet, Georges Lorin, Sylvain Royé, Trimouillat, avec le concours de Mmea André Cahuzac, Francine Lorée-Privas, Sarrazin; de MM. Robert Aubry et Pierre SimonMérop.

Une « goguette d'auditions suivra cette causerie.

PORTE SAINT MARTIN SIGNORET j

dans

CYRANO

DE BERGERAC] Le chef-d'œuvre

d'EDMOND ROSTAND

Autrefois JOSEPH sut résister is Madame PUTIPHAR

1 DEPUIS IL A CHANGE

à DÉJAZET

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EST UN COCHON: vaudeville en 3 actes de M. B. Trémois 1 VENEZ VOUS EN CONVAINCRE EN RIANT AUX ECLATS

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AUJOURD'HUI. Empire, 8 h. 45, gala M. bienfaisance.

o- Magnifique succès au CASINO DE PARIS avec Joséphine Baker dans la Joie de Paris, un chef-d'oeuvre, nous dit Louis Léon-Martin. Demain jeudi matinée.

-o- Une vraie course de canoës sur un vrai torrent, sensation de la Joie de Paris au CASINO DE PARIS. Demain jeudi matinée.

-o- EUROPEEN. Cette semaine, Georgius. Matinée tous les jours à prix réduita PAR 15 ET 20 RAPPELS

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LE MATCH DE LA MORT

des FRERES DESPREZ

CIRQUE D'HIVER -o- Le théâtre d'eau, avec ses cent vingt fontaines lumineuses, un clou de la Joie de Paris, au CASINO DE PARIS. Demain jeudi matinée.

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Singes de J. Peannts, Cardini Bobby May Gilles et Julien PI. de 6 à 25 fr. Loc. soir. seul. Mat. S h. Soir. 9 h. Oberk. 52-20 -o- René Dorin est une des joies de la Joie de Pari8, au CASINO DE PARIS, et sa scène avec Joséphine un véritable triomphe. Demadn matinée.

MUSIQUE

-o- CONCERTS PASDELOUP (Th. des Cl:amps-Elysées)

Samedi 14 janv., 5 h. Mlle Jeanne Guÿla chantera des mélodies de H. Tomasi (1« aud.). Mlle Florinda Santos jouera Cpnc. piano en sol maj.. Beethoven. Symph. nu 4, Beethoven. Ronde burlesque, F. Sehmitt. Le Chasseur maudit, C. Franck. Dimanche 15 janv., 4 h. 30. Mme Mercédés Capsir chantera des mélodies avec orch. et avec piano. Symph. mi bém., Haydn, Le Festin de l'araignée, Roussel. Sérénade, P. 0. Ferroud. Symph. no 4. (Beethoven). Chef d'orch. Henri Tomasi. CINEMAS

o- LES MIRACLES. La dernière représentation de Allo Berlin t Ici Paris aura lieu le jeudi 12 janvier en soirée, où le nouveau' film de René Olair, 14-Juillet, sera projeté des le lendemain soir vendredi 13, en séance privée. Enfin, il n'y aura pas de matinée aux MIRACLES le samedi 14 janvier. la première représentation à bureaux ouverts de 14-Juillet devant seulement avoir lieu le samedi soir.

UN GRAND ORCHESTRE A MARIVAUX

La Compagnie Pathé-Natan, en présentant à Marivaux le film d'Ozep « Mirages de Paris », donnera, dans la première partie du spectacle, une audition de son orchestre symphonique. Rompant avec l'habitude traditionnelle de n'exécuter exclusivement dans les salles de cinéma que de la musique de demi-caractère, elle est persuadée que le niveau artistique de son public justifie une manifestation musicale d'un caractère plus relevé. C'est ainsi que, à partir de vendredi prochain 13 janvier, sous la conduite des chefs d'orchestre réputés Roger Désormière et Maurice Jaubert, cette phalange symphonique, composée des meilleurs instrumentistes des grandes associations de concerts parisiens, exécutera le « Concerto pour harpe et flûte » de Mozart, avec les solistes bien connus Mlle Lily Laskine, des Concerts Lamoureux, et Roger Cortet, de l'O. S. P., ainsi que la suite d'orchestre tirée du ballet « Pulcinella » d'Igor Strawinsky, où la fantaisie et l'orchestration du plus moderne des compositeurs se combinent à la vivacité et à la fraîcheur des thèmes de Pergolèse. Il n'est pas douteux que les auditeurs du Théâtre Marivaux apprécieront cet effort d'une qualité exceptionnelle.

Vendredi MIRAGES de PARIS 4e SEMAINE Filles de nuit au PALACE

Filtea de l\uit le grand filin

Filles de nuit entièrement parlant Filies de nuit classé 1" au referendum Filles de nuit des films spéciaux Filles de nuit interdit aux mineurs Filles de nuit le film que tout Paris veut voir

Le recensement des automobiles et des remorques

Le ministère de la Guerre rappelle qu'aux termes de la loi du 19 juin 1928 sur le recensement et le classement des véhicules automobiles. les propriétaires d'automobiles et de remorques pour véhicules automobiles sont tenus de remettre chaque année, entre le et le 16 janvier, à la mairie de leur résidence, une déclaration de possession pour chacun des véhicules leur appartenant.

Les imprimés nécessaires sont à leur disposition dans lea mairies.

La déclaration est obligatoire pour tous les véhicules qu'ils aient été déclarés ou non les années précédentes. Seuls en sont dispensés les véhicules pour lesquels un certificat d'exemption de déclaration de possession a été délivré antérieurement par l'autorité militaire.

Les propriétaires qui ne se conformeraient pas aux obligations de la loi ou qui feraient des fausses déclarations s'exposent, aux termes de cette loi, à une amende de 75 à 3.000 francs pouvant atteindre 12.000 francs en cas de récidive.

Une grande conférence à la Sorbonne sur la réforme de la constitution Les conférences organisées par le Collège libre des sciences sociales sur la réforme constitutionnelle ont obtenu un tel succès dans le grand public que le comité directeur du collège a décidé de tenir la réumon de clôture de cette série de cours, non plus au siège du collège, mais au grand amphithéâtre de la Sorbonne. Au cours de cette importante cérémonie qui aura lieu le mardi 24 janvier. à 21 heures, prendront la parole MM. Henry Rossi- gnol, président de l'Union nationale des combattants, sur les anciens combattants et la réforme de l'Etat, et Jean Hennessy, ambassadeur de France, ancien ministre président du Collège libre des sciences sociales.

ACCIDENT DE CHASSE Etampes, 10 janvier (dép. P. Paris.) A Etrechy, M. Jean Ferrand, médecin à Paris, 74, rue de l'Université, se livrait à une partie de chasse au lieudit le Coudray lorsque, en se retournant, la branche d'un arbre accrocha accidentellement la gâchette de son fusil. Le coup partit et atteignit à un genou M. Montmignaut, également médecin à Thiais, qui a été transporté dans une clinique de Villejuif.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mardi 10 Janvier

Sauf exception, la cote s'est stabilisée aujourd'hui aux alentours des niveaux de la veille, surtout au terme du parquet. Les différences dans les deux sens sont mini.mes. Le comptant est encore empreint d'un peu d'irrégularité. La principale caractéristique de la séance a été un mouvement en avant sur nos rentes françaises. Au reste, comme la veille, les affaires ont été complètement nulles et, pendant la dernière heure, les cours sont demeurés absolument figés. Dans ces conditions, la Bourse a conservé une physionomie terne et inactive qu'explique la persistance de l'abstention de la clientèle en raison de l'important débat qui va avoir lieu sur le problème budgétaire.

Aux changes, les écarts sont insignifiants. La devise britannique clôture à 85,83 contre 85,84 et le dollar à 25,6225 contre 25,6250.

Derniers cours rentes, 3 perpétuel, 77,85 contre 77,15 (+ 0,70) 4 1917, 88,75 contre 88,60 (+0,15) 4 1918 88,10 contre 87,55 5 amortissable 1920, 118,75 contre 117,80 4 1925, 107,85 contre 108,15 (--0,30) 4 1/2 1932, série A, à 93.925 contre 93.40 et série B 93,80 contre 93,20 (+0,60). Aux banques. Banque de France 11.725 contre 11.775 (–50), Crédit Foncier 4.770 contre 4.740 (+30); Banque de Paris 1.663 contre

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT TALBUBS TERME 1 COMPTANT Il –r~ 1 COMPTANT Cours Cours Cours Cour. Cours Cours Cours Cours prtcM' |du jour prtcW Mu jour jrtcéa' (du jour préced' [du joni P A B O U E T Patoô (capital) 131.. 139.. 130.. 136.. Peugeot 274 273.. 275.. 272..

S perpétuel 77 15 77 70 77 16 77 70 Baflîneries Siy ord. 1862 1870 1865 1860 3 amurtissabld 83 05 83 75 83 15 83 75 Union Européenne. 464 445 445 4 1917. 85 89 45 Allemagne (Young). 668.. 869 4 87 55 88 10 Eusse consolidé 4 25 4 4 05 4 05 5 1920amortiss. 117 80 118 75 117 95 118 70 Serbe 4 am. 1895. 3525 53 75 3450 3375 4 1925 15 107 85 108 10 108 Turquie Dette Ott. 27 75 28 20 27 60 28 4 Vi %1932.tranc.B. 93 20 93 75 93 15 93 75 Banq.Nat.du Mciia- 182 183 185 Caisse autonome. 951 Banque Ottomane 532 633.. 528.. 537.. Banque de France.. 11775.. 11725.. 11750.. 11750.. Crod.Fonc. Egyptien 2180 2210 2185 2210 Banque d'Alsérie 10100.. 9930 10030.. 9965 Can.Pac.Railwar Cy 374 371 878 375 B. Paris et Pays-Bas 1670 1663 1677 1663 Wagons-lita ordin.. 82 50 82 81 25 81 25 Banq. de l'Un. Paris. 458 Montecatini 142 Cflmp. Algérienne.. 1655 1673 1654 1660 Eio-Tinto 1558 1570 1565 Compt. Nat. d'Esc. Aaote Sté Norrég.. 848 842 849 843 Crat. Oomm. France 712 712 715 715 Laut. Nitr. Cy Ltd. 59 Crédit Lyonnais 2105 2100 2110 2100 Bafflneriea Egypte. 525 523 520 b25 Société Générale. 1087 1088 1088 1086

Rente Foncière 640 631.. BANQUE Soc. Gén. Foncière. 177 176 174 175 Suez 17380.. 17390.. 17360.. 17370.. Bons Met. 6 1913 208 201 19960 200 part de (ondat. 16495.. 15495.. 15450.. 16475.. Calro-Héliop. (cap.) 1038 1016 J040 1015 Société civile.. 4295 4265 4295 4270 Banq. N»t.d'Egypt« 2585 2598 2575 2600 Est 805 797 800 Mexican Eagle 41 50 40 25 40 75 41 Lyon 1037 1050 1038 1040 Franco- Wyoming 191.. 184.. 190 Midi 875.. 857.. Silva Plana 28 50 27 75 29.. 28.. Nord 1465 1480 1458 1470 Colombia 67 Orléans. 980 975 971 Coneordia 51 25 53 51 75 Santa-Fé Shell 221 215 218.. 217.. Métropolitain 1299 1296 1295 1300 De Beers ordinaire. 458 448 450 Parisienne Induatr. H5.. 445.. 448.. 445 Jagersfontein 110 112 113.. Lyonnaise des Eaux 2380 2365 2385 Brakpan 405 408 50 410 lUitrib. d'Electricité 2185 2180 2180 2175 Eastltend 99 99 75 98 100 50 Electricité de Paria. Goldnelds 169 50 172 17U 50 Klectr. delà Seine.. 988.. 688.. 6M.. Crown Mines 919.. 618 Kl. et Gaï du Nord. 690.. Kand Mines 396 392 50 S90 393.. C1" Gén.d'Electricité 2225 2220 2225 2230 Johannesburg C 152 50 154 152 153 Ener.EJ.Littor. Sied. 979 982 985 983 Caoutchoucs 107 104 105 107 X.-Lum. (Le Triph.) 2000 1970 1990 1980 Eastern 93 63 75 63 50 63 Tbnmson-Houston 392 391 395 390 Gula Kalurapong. 73 25 72 25 73 50 74 Union d'Electricité. 793 795 805 795 Kuala Lumpur. 103 50 103 103 Forges Nord et Est. 542.. 544.. 540.. 545.. Malacd 107.. 104.. Schneider et Cle Padang 292.. 291.. 291.. 292 TreMeries du Havre 529 629 524 Katanga priv. 2370 2330 2330 Courrières 381.. 381.. Tharsls 293 290.. 287.. Lens 492 493 492 490 Tansranylka 86 75 85 Boléo 72 72 73 74 Vieille Montagne 1440 1440 1440 1440 Penarroya 307 50 309.. 308.. 306.. Chartered 80 75 79 50 80.. Bozel-iMaletra 229 50 225 225 Mozambique 83 33 25 33 sa_. Etablis». Kuhlman. 530 531 Transvaal 112 111 113 Phosphates Gafsa.. 437 429.. 440.. Bmay 250 245.. 255.. 249 Prod. Chim. d'Alaia. 1114 Liévin 292 290 292 Chargeurs Eéunis.. 225 230 229 Hotahkiss 1199 1195 1195 Transatlantique ord. 66 50 95.. 64 Hydio-Electr. Cère. 121 121.. 121.. 12050 Voiture» à Paria. 178 182 50 182 T. et F. Soenowice. 61 61 91 Air Liquide 842 837 831 Pernod 1485 14fi5 Citroen (actions). 578 588 675 580 Constantlne 324 318 320 320 Ford 104.. 106.. 105.. Tubize privilégiée 202.. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT 1 Cours 1 Cours Il I Oonn Conn |l I Conn I Cours P A H O U E T Aniche 1926 !»30 394 394.. Anzin. 1265 12M .'18754 501 501 Ob.Trés.4 K%1932 927 927 Oarmaux 813 813.. 505 Bons Très. 5% 1924 750 60 75060 Ciminentry-Fourc. 2 H 285.. 548.. Orand'Comb» 531.. 586.. 3 1894-96 2 Vi 286.. 290.. Fonnsd'Etatémis Maries 592.. 592.. Mi 1898 329.. 326.. à l'étrang.UOO dol.) Omnium d'Algérie. 2020 2010 82850 Sii%orl917 (ïuergour 1650 1630 *ll904 2 Va 345.. 7 H %or!921.. 3295 3305 Moktn el Hadid 8130 3110 11905 2 H 439 450 Crédit Nation. 1919 600 Kali-Stï-Thérèse 1710 1710 295 298 1920536.. 535 Saint-Gohain 1335 1921 528 Rhône-Poulenc. 799 803 s Dec. 1923 6 515 615 Bonsd.6%}ull.l922 530 580 Marcherille Daguln 2970 2960 J 1924 Il 522 622 6% janv. 1923 531 532 Suer. brésiliennes. 225.. 227 à 1928 5 6%juln 1923 525 527.. coloniales 50 > 19294',$% 997.. 997.. 6°™ianv. 1924 544 546 Agence Havas B00 19304 870 865 Ouest-Etat 401 60 39;, Libmirie Hachette 2100 2100 1930 928 Etat 6 °6 1919. 430 430 Pub. pér. DesfosséB 280 278 1931 896 Tunis 3 1M2. Petit Parisien, act. 1560 1575 3 1902.. 363.. 363.. part* 12B4 12B0 l?% îî? Indochine 3 1909 353.. 356.. Bergougnan 730.. 716.. t2S? ? ?" ,?••• 5%1918. 505 505 Peohelbronn 338 ??i •" 55?, 60 Algérien 395.. 395.. Poliet et Chausson 920.. S }5°? 5 “? ÎS- Brésil 5 1909. 405 415 Gai. Lafayettf act. 99 99 g }»r6 Chine 5 1913. 1180 1205 parts 60200.. 50000.. € Î2SZ 1 é? li? •• Egypte uni liée. 66 25 66 10 Nouvelles Galeries. 555.. 558.. S Italiens "i 8l 79 Conro Gds Lacs. ii!?»5 t v" i?2 ë?X •• Pologne 7 °i 1027. Eit Astat. Danois. 1520 1540 521 Créd.Foilc.d' Alger. Pan. OU Bons 1 lot VU.. s2ll886 2 6O% 3S4 60 Banq. d' Indochine. 3160 3150 Est» 461 m\1895 2 80 37i.. Banq.Nat.deCréd. 37.. 37 –5 520 3 Chem. ter tunisiens 577 574 8 379 377 k/1913 3 V, 400 Rat Algérien 497 498 -3 nouveau.. 365 1913 4 ;v. 447 450 Ouest Algérien 507 505 -2 ii "i 3M 375 s»' 1929 999 1000 Omnibus. 905 905 8 Ariennes. 798 796.. 910 Fr. de Tramway. 469 465 –5 1921 Transatlantlq. 3 136 135 Energie Indust. 190 189 P -L.-M. 3 1855 355 E N BANQUE Energie Sud-Ouest 1540 6 0, 466 Calro-Héllop. (div.) 1580 1535 Cuivres et Pyrites. 30150 302.. –5% tri.. 421., C" Indochine 24U \miila» 60.. –4% 388.. 880.. Hntchlnson 1490.. 14H0.. Nickel 244-. 245 fusion S 354 853 Sumatra csd 990.. 090 Sosnowics 395 395 fus. 3% nouv. 353 Pointe-à-Pltre<»cU 230 232 Jeumont 616.. 625 2 '/i Monaco. OSbles télégraph 6 type 1921 456.. 456.. Monaco 540.. 530.. Mirheville 710.. 730.. 781.. 781.. COUR$ DES CHANGES 'haut. <1e Bretagne 167 50 5 *i 443 433 Etats-Unis (1 doll.) 25 62 25 62 ne France. 89 70 4 880 877 Angleterre (1 1. st.) 8584 85 83 delaïx>ire. 4SI 452.. –8% M4.. 350.. Aile. (100 reichsm.) 804 25 70-7-SI de St-Naralre. 220 t nouveau. 372 Argentine! 100 pcs.) 2290 Nord série F. 487 50 483 Canada (l dollar) 21 60 5-d-S2 Uaac.deConst.Méc. 1025 1020 5 "i E. Danemark (100 c.) 440 31-d-32 IX-uain-Anzln 1180 1190.. D 444 434 Kspajne (10O»es.) 20950 200 60 i'ontgibaud 3% 380 50 Hollande 1]00 0.1.1030..102975 (•'ives-LMe )040.. 1040 3 n.aerie B S87 884 Hongrie (100 pen.) u-iériR. Marine. 495.. 495.. 2!i% série C S90.. 890.. Italie (100 lires). 50 MirataUire 212.. 210.. Orléans 6 <70 Norvège (100 cou.) 443 25 6 janv. iriège 6 426.. 428.. Hoamauie (100 lel) 15 17 sjanv. .lontbàrd-Aulnoye 233 233 4 V 400 YougoslaviedOOd. ) 5 janv. ̃itmên(part) 80 79 3 1884. 377 378 Suisse (100 francs) 493 50 493 25 F'mnc. de* MAtwu. 1949 'j%1B95 352 360 Autriche (100 sch.) 11-9-J1 :harb. du Tonkin. 3385 3310 G-C3%1855 360.. 34950 Portugal (100 es.). •îéthune 5895.. 5850.. Ouest 3 872.. 370.. Tchécoslov. UUOc.) 7590 5]anf. P.I.T. 5% 1928. 8 nouveau 868 Flnlwide (lOOraks) 4V,%19-«. 1 A 'm 864.. US.. Pologne (100 xloU S87

LA VIE SPORTIVE AU PALAIS DES SPORTS Ce soir aura lieu au Palais des Sports le match de hockey sur glace entre les Canadiens d'Edmonton Superiors Far West et la Sélection française.

Récemment. la Sélection française, battit les Canadiens par 3 buts à 0. En match préliminaire, le Stade Français aura pour adversaire l'Equipe de France universitaire. Le champion d'Allemagne professionnel Krekow fera une exhibition de patinage artistique. Aux anciens coloniaux

de l'Afrique Equatoriale Française Une association des anciens coloniaux de l'Afrique-Equatoriale Française (civils et militaires) vient de se créer sous les auspices de la Fédération française des anciens coloniaux.

Les intéressés sont priés de se faire connattre au président de cette amicale M. Mazet, 75, rue de Flandre, Paris.

AUX ÀNCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE LA GUERRE

La loi du 4 août 1923 et celle du 30 décembre 1928 vous permettent de vous constituer une pension de retraite sous le bénéfice d'une majoration de l'Etat variant de 25 60 suivant votre âge, à condition de faire vos versements à une Caisse autonome pendant une période de 4 à 10 années. Faites vos versements à la Caisse autonome de

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En 1929 65.551.000 francs

En 1930 207.668.000 francs

En 1931 332.750.000 francs

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1.670 (-7), Crédit Lyonnais 2.100 contre 2.105 (–5). Irrégularité des chemins de fer Nord 1.472 contre L465 (+5). Peu de changements sur les valeurs d'électricité et de produits chimiques. Charbonnages Indécis Courrières 381 contre 383 (-2), Lens 499 contre 492 (+7). Vicoigne 654 contre 658 (-4). Internationales Suez 390 contre 380 (+10), Rio Tinto 1.658 contre 1.667 (-9), Royal Dutch 1.629 contre 1.650 (-21). Clôture de la deuxième séance

Allure très irrégulière.

Métropolitain. 1.293 Young, 668 Canadian Pacific, 368,50 Centrai Mining, 1.102; Rio Tinto. 1.558 Royal Dutch 1/10. 1.630. MARCHES ETRANGERS

Londres. Le marché accuse quelque lourdeur et des dégagements se produisent sur l'ensemble de la cote. Les valeurs industrielles locales sont hésitantes. Les pétroles et les cuprifères sont ramenés un peu en arrière. Mines d'or diversement traitées. Fermeté des chemins de fer argentins. Berlin. La tendance est fort irrégulière et plutôt faible au début de la séance. Des prises de bénéfices pèsent sur les titres qui ont le plus sensiblement progressé précédemment. En séance, la cote se montre plus résistante, mais, finalement, l'allure est à nouveau hésitante.

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Au cours de cette fête sera élue la plus belle femme originaire des colonies françaises.

UN INCENDIE A IVRY Une maisonnette en bois habitée par M. Lemoine, sacristain à l'église d'Ivry-surSeine, a flambé hier, non loin de cette église, rue Jean-Jacques-Rousseau, malgré la prompte Intervention des pompiers de la localité. Le feu a été communiqué à un tapis de table et, de là, au mobilier puis la construction par le contact d'un poêle surchauffé. Les dégâts s'élèvent a 5.000 ou 6.000 francs.

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1. Hélonp (A. Forcinal) G 44 » à Mme veuve Forcinal P 16 5U 3. Hermès (Reneaud) P Il 50 3. Haut Bailly (A. Cholsselet) P 22 » 4. Hinc (Daspet). Non placés Hardy le Berrychon (H. Picard) Hiogo (L. Pottier) Heureux (A. Marie) Héros de Bony (Bertogliati); Héliotrope V (Neveux); Hippias (G. Pentecôte) Harmonieux (E. Carré) Haxo (Perlbarg) Horizon III (R.-C. Simonard); Hanoï (E. Marie) Her- lingot (R. Bréhin). Durées 4' 17" 2/5, 4' 21" 4/5, 4' 22" 1/5, 4' 22" 3/5. Réduction au kilomètre l' 38". Quinze partants.

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1. Fantaisie II (Netter) .G 34 » à M. M. Buchotte P 10 » 2. Fleur des Loaps (Bulhlon).P 24 » 3. Espoir de Verfay (Carré).P 7 50 4. Faux Bonhomme (H. Masson). Non placés: Fleur d'Ann (Ch. Martens); Espoir de la Seulles (J. Poirier) Eve II (Ed. Picard); Flexanville (Neveux) Flavigny il (R.-C. Simonard) Feuillage (R. CéranMaillard) Ecolière (Stréel) Extra Dry (Tardivon) Eric (R. Souchonl Epicéa (P. Forcinal) Empereur (P. Adam) Eoline (Daspet). Durées 4' 18" 3/5, 4' 20", 4' 20" 2/5, 4' 22" 4/5. Réduction au kilomètre l' 31" 1/2. Seize partants. PRIX DE CARQUEBUT

1. Gosse du Vaumicel (E..Marie).. G 27 50 à la vicomtesse de Bughas..P 9 50 2. Germaine D (A. Delaroche).P 14 » 3. Gaprée (Risud) :P 9 5U 4. Grand Air (Chrétien). Non placés Gagne Toujours (Lefèvre) Galant 11 (A.-R. Guigot) Gamine IV (LepeUetier) Georgette Gâtée (R. Bréhin) Georgina 11 (V. Braud) Givry III (R.-C. Simonard) Grande Dame III (Bastien). Durées 3' 30". 3' 30" 1/5, 3' si, 3' 32" 2/5. Réduction au kilomètre l' 32" 3/10. Onze partants.

PRIX DE J1ONTEBOUBG

1. Glannes (R.-C. Simonard).G 68 » à M. Thiéry de Cabanes.P 20 50 2. Gardénia (A. Choisselet) P 22 3. Grand Frisson (Auvray).P 13 5U 4. Galibot (Carré). Non placés: Grande Dame (R.-C. d'Haène) Glon P (Janasen), distancé de la place Général Orange (Y. Combot) Galéjade (P. Forcinal) Gaud (H. Gouin). Durées 3' 28" 2/5, 3' 29" 1/5, 3' 29" 2/5, 3' 37" 3/5. Réduction au kllomètre l' 31" 3/5. Neuf partants.

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FAITS DIVERS DANS PARIS

Chasseurs, méfiez-vous

M. Dubié, commissaire du Gros-Caillou, recherche ue habile et élégante voleuse qui ne fait livrer, dans des hôtels différents, cinq ou six paires de chaussures sous prétexte de les essayer et disparait avec les marchandises par une porte dérobée. Un suicide en taxi

M. Alexis Karnler, âgé de vingt ans, avait pris un taxi boulevard Saint-Martin pour se faire conduire chez ses parents 41, rue Saint-Louis-en-1'Ile. Comme l'auto s'engageait sur le pont Saint-Louis, le jeune homme se tira une balle de revolver dans le tête. Il mourut pendant son transport à l'Hotel-Dieu.

Les accidents de la rue

Un tramway a renversé 3a, rue Lecourbe, deux cavaliers du 1" groupe de l'Ecole militaire. L'un d'eux. Mohamed ben Zenoud. la cuisse gauche fracturée, a été transporté à 1 hôpital du Val-deGrâce: son camarade, Ben Aïd Crider. moins grièvement atteint, a pu regagner son casernement après avoir reçu des soins sur place. Quai d'Issy. à l'angle du boulevard Victor, les chevaux qu'il conduisait s'étant emballés. le soldat Marcel Lefra,nc, de la section des C. 0. A., est tombé sur le sol. se fracturant l'avant-bras gauche. Val-deGrAce.

M. Joseph Carour, âgé de soixantequinze ans. domicilié 7. rue Philippe-deMetz, à Bois-Colombes, est renversé sur un passage clouté. rue Saint-Lazare. Beaujon.

Sur un passage ciouté. A l'angle de la rue de Seine et de la rue de Buci. Mme Marguerite Lavaud est renversée par un taxi. Aprèe avoir reçu des goins dans une,

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Prix Georges -rabane! (steeple, 30.(W0 fr., 3.400 m.) écurie Veil-Picard, Tambourin. Prix de la Digue (haies, 15.000 francs. 3.800 mètres) Potentate, Livre des Rois. MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord. Pour New-York, la 18/1, via le Havre.

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Indes et Extrême-Orient. Pour PortSaïd, Djibouti, Colombo, Pondichéry, Madras, Singapour. Saigon. Tourane et Haïphong, le l«r/2. via Marseille.

LECTEURS LES AVENTURES D E MICKEY (.Une présentation inutile.)

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pnarmacie, elle regagne son domicile, 21, ru» Dauphine.

Dans une collision d'autos, rue du Chorche-Mtdl, M. Marceau Peutrand, Imprimeur, 2, impasse Victor, est blessé et soigné à Laënnec.

Rue de Chevreuse, une automobile a renversé une femme dont il a été impossible de connaître l'identité. Etat grave. Laënnec.

Mme Paquet, domiciliée 43. rue Brochant, a signalé hier au commissariat des Epinettes qu'elle avait perdu, avenue de Clichy, une bague en or en forme de rectangle, ornée de brillants d'émeraudes et de rubis.

Au cours de son travail dans un garage, 21. rue Cardlnet, M. Lucien BIllard, trente-huit ans, mécanicien, se blesse grièvement et meurt à Bichat.

M. Raoul Izagar Agé de quarantesept ans, de nationalité hongroise, tente de se suicider dans un hôtel. rue Cardinet, en absorbant du véronal. A Bichat. Au cours de son travail sur la vole du Chemin de fer de ceinture, à hauteur de la rue Lalo, M. Simon Goudaller, vingtsix ans domicilié 154, rue Cardinet. est tué par un train.

Le brigadier Cabane, de la police judiciaire, a arrêté A son domicile 12. rue de l'Abbé-Groult, Henri Benoit, vingt-«ix ans. manreuvre, pour Infraction à une Interdiction de séjour..

Un incendie s'est déclaré 33. rue des Cévennes dans une fabrique de margotin» francs de dégâts.

Mma Jaussener. cinquante-quatre ana, 59. me de Charonn*. n'avait pas été vue depuis quelques jours. On l'a trouvé» mort» de conarestion.

Mme Yvonne Thirouin. vlngt-d»ux ans. demeurant rue des Sorlères. à Villelulf. ei traitement dans une clinique se jette du quatrième étage dans la rage de l'escalier. Mort instantanée.

Sana travail, Jeanne Le fiuirec, seize

AUX HALLES HIER Hausse de 0 30 au kilo sur le quartier de derrière de boeuf, 5 à de devant, 3 50 à 6 50 aloyau, 6 à 15 train entier. 6 à 12 bavette, 4 à 7 plate côte, 4 à 7 collier, 3 à 6 de 0 50 sur le veau, 7 50 à 14 de 0 30 sur le demi-porc, 7 à 11 50 les longes, à 15 50 les reins, 8 6U à 12 80 les jambons, 9 50 à 14 40 la poitrine, 7 à 11 30 le lard, 4 50 à 8. Sans changement pour le mouton.

Baisse de 1 au kilo sur la poule du Gâtlnais, du Poitou, du Midi, 13 à 15 sur le coq d'Inde, 8 à 10; sur le marcassin, 9 Il 11; de 1 50 sur le lapin ordinaire, 10 25 à sur le sanglier. 5 à 8 de 1 75 sur le lapin du Gâtinais, 10 75 à 11 25 de 0 25 sur le lapin vivant, 6 25 à 7 de 0 60 sur le poulet nantais, 14 50 à 16 du Gâtinais, 14 50 à 16 75: des Charentes, 15 à 16; le coquelet mort, 13 à 17 de 1 par pièce sur le faisan coq, 14 à 25 la poule, 12 à 21 le faisan étranger, 12 à 22 la poule, 10 à 17 de par pièce sur le lièvre étranger, 12 à 20. Hausse de 0 50 à la pièce sur le pilet, de 1 sur la sarcelle, 4 à 7 de 0 25 au kilo sur l'agneau ordinaire, 8 à 11 de 0 50 sur l'agneau de lait, 9 à 11.

Les beurres fins valaient, au kilo, de 15 a 20 ordinaires, 13 à 17 et les œufs de 400 Il 760 le mille.

Baisse sur la barbue, 6 à 12 le bar, IU à 25 la langouste, 25 à 33 le maquereau petit, 5 à 9 le mulet, 7 à 16 la raie, 2 à 4 la sole française, 17 à étrangère, 10 à 16 le turbot, 5 il. 11.

Hausse sur le colin décapité, 9 a 12 entier. 7 à 10 la daurade française, 7 à 10; le hareng plein, 2 à 3 50 la lotte, 5 à 9 50; le merlan brillant, 3 50 à 5 ordinaires, 2 à 4.

Baisse sur le chou vert. 20 à 50 la laitue du Midi, 60 à 110 le cent la pomme de Californie, 250 à 350 la poire de Californie, 350 à 500 les 100 kilos.

Les pommes communes valaient, aux 100 kilos. 30 à 200 de choix, 300 à 800.

ans, était recueillie tout récemment par Mlle Marguerite Rouffy, 210, rue du Faubourg-Salnt-Martln. Pour l'en récompenser la Bretonne lui vola 500 francs et s'enfuit. La volée l'ayant rencontrée boulevard Magenta, l'a fait arrêter. Au dépôt. DANS LA SEINE

Deux Algériens jouent du couteau Poursuivant, route de Flandre, à Aubervilliers, une querelle qui s'était élevée entre eux pour une question de travail dans une fonderie de l'avenue Jean-Jaurès, deux Algériens, Iiorclne Larbi. vingt-trois ans, 43, rue de Solferino, et Barr Larbi, vingtsept ans. 3, rue du Vivier, se blessèrent mutuellement à coups de couteau. Barr Larbi. arrêté, a été envoyé au dépôt et Hocine Larbi consigné à la disposition de la justice à l'hôpital Saint-Louis où il a été admis.

Le meurtrier de la Courneuve

n'a pas été retrouvé

Malgré les recherches entreprises, Il n'a pas encore été possible de retrouver l'Espagnol Rutos Guiernio. demeurant a Drancy, lA, rue de la Courneuve, qui, l'autre soir, blessa d'un coup de revolver son propriétaire, M. Ruiz Pablo. au domicile de ce dernier. 86, rue Dauphine, à la Courneuve.

Près de son domicile, rue Ernest-Renan, à Issy-les-Moulineaux, M. André Niel, âgé de vingt-cinq ans, ingénieur, a été renversé et assez grièvement blessé par une automobile. Il a été transporté à l'hôpital des Petits-Ménages.

On a trouvé, asphyxié accidentellerage, M. Laurent Laliorie. soixante-sept ans. demeurant 7. rue Challlou, à Villeneuve-Ja-Gareniio.

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX VEAUX. Paris-la Villette, 10 janvier. Arrivages, 36 renvois rentrés, 11 mis en vente, 47; invendus. néant. On a payé le kilo de viande nette de première qualité, 12 deuxième qualité, 9 50 troisième qualité, 7 40 extréme, 13 50.

COTONS. Le Bavre, 10 janvier. A terme, les 50 kilos janvier, 218 février, 218 mars, 219 avril, 220 mal, 220 juin, 221 juillet, 222 aoùt, 223 septembre, 224 octobre, 226 novembre, 226 décembre, 227. Ventes 600 balles.

CAFES. Le Havre, 10 janvier. A terme, les 50 kilos janvier, 196 50 février, 193 50 mars, 191 50 avril, 191 mai, 185 25 juin, 183 juillet, 183 50 août, 182 septembre. 182 octobre, 181 50 novembre, 181 décembre, 180 50 Ventes sacs.

SUCRES. Tendance faible. Ouverture courant. 209 P février, 209 50 A 210 mars, 211 P 3 de février, 211 P 3 de mars. 211 60 à 212 3 d'avril, 212 P. Clôture courant, 209 P; février, 209 50 P; mars, 210 à 210 3 de février, 210 P 3 de mars, 211 P 3 d'avril, 211 50 P. Cote officielle du disponible 208 à 209 60. BLES. Courant, 109 50 et 109 25 Il février, 111 50 à 111 75 P mars. 113 25 et

113 P 3 de février. 113 P 3 de mars. 11. 50 et 114 25 P 3 d'avril, 115 25 P de mai, 115 P. Cote officielle du blé dlsponible 107.

AVOINES. Courant. 80 P février, il 50 P mars, 82 3 de février, 83 75 Pi de mars. 84 P 3 d'avril, 84 60 P 3 de nai, 84 50 V.

ALCOOL/ Courant, 865 Il 870 tévrlor, S70 P 8 de février. 890 V mars. 886 à 395 3 de mars, 900 V 3 d'avril, 915 V de mal, 910 à 920 3 de juin. 910 à 93U. ORGES BRASSERIE:. Incotées. FARINES PANIFIABLES. Les fariner )aniftables valent actuellement J65 franco es 100 kilos,

AMATEURS DE 1 • O. I* • Mercredi 11 Janvier.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (328 m. 20)

Au cours de nos émissions de la Journée, à 12 heures, 13 h. 10, il heures, 15 h. 15. 15 h. 45, 16 h. 5U, 18 h. 46 et 20 h. 20, cours et dernières Informations financières. 12 h. 10, « Anton Stedry et son orchestre de salon » Waldbua. marche tyrolienne (Moosbruger) Tyrol qui danse, Tyrol qui chante (O. Fetras) Kepos des bois (Waldandacht) Monte-éristo (Kotlar) Quand l'amour meurt valse (Crémleux) Marche tyrolienne (Moosbruger) (musique enregistrée.

12 h. 30. < Présentation des Nouveautés disques Yolydor », par Jean GandreyRéty Jolt printemps lot. Strauss) le Carnaval de Venise (Glulio Benedtct) Sigurd, air (Reyer) les Huguenots, air (Meyerbeer) Castor et Pollux (Rameau): Airs bohémiens (P. de Sarasate) le Chant du désert (Rombera) Manœuvres à Lllllput (Charité): Sérénade lointaine (Zacharias) Rigaudon de Dardanus (Rameau) menuet du Bourgeois gentilhomme (Lulli).

13 heures, entr'acte.

h. 40, « Quelques extraits d'opérettes la Belle Hélène (Offenbach) le Monde est beau (Franz Lehar); la Tulipe noire (Tiarko Richepin) le Pays du sourire (F. Lehar) (musique enregistrée.) Il heures, fin de l'émission.

h. 45. lournal parlé du « Poste Part*i«n par M. Matrice Bourdet.

19 lieuree, l'Enlèvement au sérall (Mozart) Menuet (Mozart) les Noces de Figaro (Mozart) Au bord d'une source tWaiti i XalM.&gilca iRubtaitelni

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19 h. 30, Les meilleurs enregistrements d'André Bal bon », présentés par M. Jean Gandrey-Réty.

20 heures, causerie touristique, par M. Georges Géville.

20 h. 15. entracte.

20 h. 30, « Galères et prisons concert offert par « l'bilips ».

21 heures, entr'acte.

21 h. 10, concert de musique de chambre « Les instruments à vent ». Quintette, (Rimsky-Korsakow) le Bal de Béatrice d'Este (R. Hahn).

21 h. 40, entr'acte.

22 h. 10. retransmission de l'orchestre de danse du « Lido ».

23 heures, dernières informations. RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 7 h. 46, disques.

12 h., causerie pédagogique Sur quelques techniques de l'enseignement e. par M. Glay. secrétaire de la Ligue de l'enseignement.

12 h. 15, l'opérette classique Sans, le joueur de flûte (Ganne).

12 h. 80. retransmission d'un concert. d'orgue ?Va, No, Xanette (Youmans) Je noua aimerai toujours (Ruby) Rhapsodie tn blue (Gershwin); C'était si beau (Freed): Choo-Choo (Trumbauer).

13 h. 5. Nd veuve, ui joveuse (Fauchey) Qmker girl (Lianel Moukton) la Guerre joyeuse (Joh.inn Strauss) le Secret de Polichinelle (Fourdrain).

18 h. 10 à 18 h. 40, causerie agricole La fumure des vignes », par M. Maraais. Ingénieur agronome cours d'allemand.

19 h. conférence médicale par le professeur Balthazard « La mort de Victor Noir. s-

19 h. deux compoelteurs modernes italiens Belfegor (Ottorlno Reapighi) Abraham et Isaao Frère Gherardo

LE NOUVEAU

20 h.. Symphonie la Réformation (Mendelssohn) Double Concerto pour deux violoncelles et orchestre (Haendel) Scherzo (Lalo) Tableaux d'Orient (Zoubalow) la Grande Pdqug russe (RimskyKorsakoff).

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 12 h. 30. retransmission du grand concert donné à la station Radio-Coloniale. Fantaisie sur des thèmes angevins (Lekeu) Concerto en si, pour violon et orchestre (Saint-Saëns) Nocturnes: Nuages. Fêtes (Debussy). 17 h. 45, Journal parlé.

20 h. 20. Chaconne et Rigaudon (Monsigny) Gavotte (Lulli); Menuet (Valensin) Zambra (Laparra); Quand dansait la reine (Flament); Danse piémontaise (Sinigaglia); Ragtime (Satie); Mazurka (Chopin). PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 h., Informations. 12 h., disques, chronique du tourisme, concert.

13 h. 30, disques.

15 h., concert par l'œuvre de la Radio aux aveugles la Lion devenu vieux (A. Villeroy); Madame a aea nerfs (Line de Berre); Une scène des Précieuses ridicules. 17 h. 5, causerie sous les auspices de l'Association pour l'avancement des sciences L'immunité chez les végétaux. » 18 h. 15: Rudlo-Journal.

19 h. 30, cours d'anglais, disques. 20 h. 15, causerie de biologie appliquée, 20 h. 30, la. Rabouilleuse, d'après Balzac (Emile Fabre).

22 h. 30, orchestre ruase.

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 30, 13 h.. 17 h., 18 h. 15, concert.

18 h. 30. Petite Suite (Debusay), 18 h. 45. airs d'opérettes.

19 h. 30 et 20 h., concert.

21 h., concert par la suciété La Climence lâaura Bagnère Toulousaine (Gaillard) la Tyrolienne des Pyrénées (Laporte) ta Voix de la ufer (Raillard) Eérodiade le chœur des Romains (Massenet) Se cant6 flwtf eaaii la zajifcgsainfi ffistt

fès) pendant l'entr'acte: Pagan love sono (Brown) Kilima waltz (Patrol) Bona festa (Di Capua) Bonolulu paradis (Salvino) Encore une valse (Bordin).

22 h. 30, Marche de l'Archiduc Albert (Komzack) les Pécheurs de perles (Bizet) Cavatine (Raff) Dernidre Chanson (Fragson) les Echos de Flandres (Jacquemain); Dans ma péniche (Borel-Clerc).

23 h., les Pécheurs de perles (Bizet) Chanson de printemps (Mendelssohn) lue Raccommodeur de faïence (Soler) Manon (Massenet) la Tosca (Puccini) le Retour la valse (X.) le Franc-Tireur (Weber). 23 h. 30. musique militaire.

0 h. 5. la Botte joujoux (Debussy) Symphonie n- 1 (Beethoven).

RADIO-VITUS (308 m.). 20 h., Peer Gynt le Matin, la Mort d'Aase, Danse d'Anltra, Dans le hall du roi de la montagne (Grieg).

20 h. 30, danses.

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