Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 8 sur 8

Nombre de pages: 8

Notice complète:

Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-12-12

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 12 décembre 1932

Description : 1932/12/12 (Numéro 20376).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627575g

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


L'accord s'est f ait à Genève, sur une formule de conciliation LE RESULTAT DE L'ACCORD REALISÉ EST QUE L'ALLEMAGNE REPRENDRA SA PLACE A LA CONFERENCE DU DESARMEMENT Le point essentiel de la déclaration,est que l'un des pxincipes directeurs de la conférence du désarmement devrait être « l'octroi à l'Allemagne, ainsi qu'aux autres puissances désarmées par traité, de l'égalité des droits dans un régime qui comporterait pour toutes les nations la sécurité »

LA DÉCLARATION DES CINQ ~7 Voici le texte de la déclaration des Cinq;

Les conversations qui se sont déroulées entre les cinq délégations, a Genève, ont abouti à un accord, et il. Macdonald, en sa qualité de président, a été autorisé jaire, au nom de ses collègues, la communscation suivante au président de la' conférence

1° Les gouvernements du RoyaumeUni de la France et de l'Italie ont déelaré que l'un des principes qui devraient servir de guide la conférence du désarmement devrait être l'octroi à l'Allemagne, ainsi qu'au3: autres puissances désarmées par traité, de l'égalité des droits dans un régime qui comporterait pour toutes les nations la sécurité, et que ce principe dévrait trouver son expression dans la conventvon que coxjérence du désarmement. Cette déclaration implique que les limitations respectives d'armements de tous les Etats devraient être inscrites dans la convention de désarmement envisagée.

Tl est clairement entendu que les modalités d'application d'une telle

Genève, 11 décembre.

DE NOTRE ENVOYÉ SPiCIAJ,

On trouvera ci-dessus le texte de la déclaration commune, si péniblement élaborée hier, et dont nous avions fait prévoir qu'elle serait signée ce matin à l'hôtel Beau-Rivage, par les représentants des cinq gouvernements français, britannique, américain, italien et allemand. A quelques mots près, elle correspond à l'analyse que nous en avions donnée et par là même justifie pleinement les commentaires favorables dont nous l'avions accompagnée. Certains ne manqueront pas sans doute d'en critiquer la phraséologie un peu vague et s'étonneront que sa rédaction ait nécessité tant d'efforts. A la vérité, l'opération que ce texte, si inconsistant qu'il soit en apparence, a permis de réaliser est bonne et c'est là ressentie]. Sans rien céâer, en effet, le négociateur français. M.- PaulBoncour, a réussi, dans des circonstances particulièrement difficiles, grâce à l'appui loyal et empressé, non seulement de M. Macdonald mais aussi de MM. Aloisi et Norman Davis, à ramener l'Allemagne à la conférence du désarmement. Or cela est de toute première importance.

Certes et nous l'avons écrit ici même la commission générale aurait pu, si elle l'avait voulu, poursuivre ses travaux sans le Reich et élaborer sans lui un projet de convention de rédaction des armements auquel il lui aurait fallu, plus tard, s'associer, sous peine d'assumer aux yeux du monde l'entière responsabilité de l'échec de la conférence.

Qui ne voit cependant le sérieux avantage que constituera désormais sa présence, même si elle se traduit, ce qui est certain, ce qui est inévitable, par de multiples et graves difficultés? Qui ne se rend compte, notamment, de la gêne que ne peut manquer d'éprouver le gouvernement de Berlin, après ce retour consenti dans de pareilles conditions et accompagné de pareils engagements, s'il voulait mettre à exécution les mesures de réorganisation de la Reischwehr projetée par M. von Schleicher et poursuivre les opérations de réarmement en cours de préparation de l'autre côté du Rhin ?

Vers une commission permanente de contrôle

Quelque obstacle que les délégués allemands puissent faire surgir sur son chemin, on peut espérer mainte- nant voir la conférence aboutir à une convention dont l'un des principaux résultats sera l'institution de la commission permanente de contrôle. Or, quand on sait quelles difficultés il y aurait actuellement à faire jouer l'article 213 du traité de Versailles, qui oblige l'Allemagne « à se prêter à toute investigation que le conseil de la S. D. N., votant à la majorité, jugerait nécessaire », on ne peut vraiment que se féliciter d'un retour qui se traduira plus tard, de la part du Reich comme de la part de toutes les autres nations contractantes, par l'acceptation volontaire d'un contrôle général direct et effectif.

De même, bien que ce ne soit là, ainsi que nous le remarquions hier, qu'une réaffirmation des engagements pris au terme du pacte Briand-Kellogg, on ne peut accueillir qu'avec satisfaction la nouvelle déclaration solennelle par tous Ies Etats- européens et non pas seulement par les gouvernements anglais, français, allemand et italien « qu'en aucune circonstance ils ne tenteront de résoudre par la force un différend présent ou futur y.

Non seulemeaat cette réaffirmation ainsi que le soulignait le mois dernier sir John Simon, qui en a fait l'un des articles de son pUm personnel et à l'initiative de qui on en doit évidemment la reprise ne serait pas vaine en soi, naris, par sa limitation auz seuls Etats européens, elle constitue l'amorce du plan d'assistanee européenne préconisée jadis par dristide Briand et dont la délégation française n'a jamais cessé de souhaiter la réalisation. M. Paul-Boncour assure l'avenir Il est possible évidemment que ceux qui ont fait introduire ce paragraphe avaient l'espoir d'invoquer plus tard cette réafflrmation de non-recours à la force et de la présenter, en dépit de son absence absolue de sanction, comme constituant une de ces garan-

égalité des droits restent à discuter à la conjérerece;

2° Sur la base de cette déclaration, l'Allemagne a fait connaître qu'elle était prête à reprendre sa place à la conjérence du désarmement; 3° Les gouvernements du RoyaumeUni, de la Frànce, de l'Allemagne et de l'Italie sont prêts, à s'associer à une réaffirmation solennelle, avec toves les Etats européens, qu'en aucune circonstance ils ne tenteront de résoudre par la force aucun diffé- rend présent ou futur entre les signataires. Cela sera fait sans préjudice de la discussion complète de la guestion de sécurité

4° Les cinq gouvernements des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Allemagne et de l'Italie se déclarent résolus à collaborer à la conférence avec les autres Etats qui y sont représentés, pour s'efforcer sans délai d'élaborer une convention qui réalisera une réduction substantielle et une limitation des armements, avec des dispositions pour sa revision ultérieure en vue de réduetlons nouvelles.

ties effectives de sécurité que nous ne nous lassons pas de réclamer. Si cette espérance a été, un instant, entretenue, M. Paul-Boncour s'est chargé de la faire évanouir en demandant et en obtenant l'addition d'une phrase spécifiant nettement que cette réaffirmation serait faite sans préjudice de la discussion complète de la question de sécurité.

Albert JULLIEN

(La suite la troisième page.)

Inauguration à la Sorbonne du centre d'études

de la Révolution française

Jf. de Monzie prononçant son discours. A gauche, SI. Charléty

(Voir à la cinquième page.)

LE CINQUANTENAIRE DE LACHAUD

En haut M. Lionel Nastorg prononce son discours. En bas groupe de Corréziens (Voir à la cinquième page.)

ACHETEZ LE TIMBRE ANTITUBERCULEUX

En 1931, dans toute la France et ses colo- nies, le timbre antitubercnlew a rapporté 18.831.123 francs de bénéfice. Cette somme a permis de sauver des milliers de vies humaines en proté ;eant de nombreux enfants placés en préventorium et aux œil- vres de nlein alr. et

en de nombreux malades dans les hôpitaux et sanatoriums.

000

ACHETEZ TOUS LE TIMBRE DORE « JOIE DE ET VOUB CONTRfBUEREZ EFFICACE3fENT A LA LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE

Les hommes du jour PAUL-BONCOUR

Il. Paul-Boncour

vu par Garretto

M. Herriot et les membres du gouvernement ont adressé hier à M. Paul-Boncour « leurs vives félicitations pour la façon dont il a poursuivi les négociations si spécialement difficiles qui viennent d'aboutir au retour de l'Allemagne à la conférence du désarmement. Il n'y aura qu'une voix parmi les Français qui ont suivi, au cours des derniers jours, la dure bataille livrée par le premier délégué de notre pays pour s'associer à cette appréciation de ses efforts et au témoignage de gratitude qui l'accompagne. Il n'y en aura qu'une éçlalement parmi ses collègues des autres délégations pour applaudir au geste du président du Conseil.

Depuis tantôt huit ans, en effet, qu'il participe régulièrement aux travaux de Genève, M. Paul-Boncour a su se faire dans les milieux internationaux une place à part. Aux côtés d'un Briand dont l'autorité au conseil et à l'Assemblée était sans égale, ce n'était pas tâche commode. II l'a menée à bien cependant, et les sympathies qu'il s'est acquises ne cessent de grandir, comme son influence, et par làmême ses services à la cause française. Quand il a fait son apparition à la S. D. N. en 1924 avec M. Herriot et Aristide Briand, dont c'étaient également les débuts, il y venait avec un but bien défini, Depuis l'année précédente, il avait travaillé à la commission d'études du conseil supérieur de la Défense nationale à la préparation du fameux protocole qui liait indissolublement l'arbitrage, la sécurité et le désarmement et que le président du Conseil d'aujourd'hui allait, au nom de la France, développer devant l'Assemblée. C'est à la défense de cette formule qu'il venait consacrer son talent d'avocat qui fit d'ailleurs à Genève autant d'impression que sa figure de conventionnel. Depuis lors, sans jamais se lasser, il a constamment plaidé, dans les commissions comme à la tribune de l'Assemblée, le droit de notre pays à la sécurité.

Tandis qu'un Briand faisait avec quelle finesse, avec quel doigté de la diplomatie, M. Paul-Boncour, pour obtenir gain de cause dans ce domaine de la sécurité, appuyait son action, secondait ses efforts en plaidant. en plaidant l'équité. C'est même parce qu'il la plaidait pour tous, et non pas seulement pour la France, c'est parce qu'il associait toujours, comme d'ailleurs M. Briand, les intérêts des autres nations des petites nations surtout à ceux de la France. parce qu'il affirmait sans cesse non seulement la volonté de paix du peuple français, mais celle de tous \es peuples, qu'il s'est, lui aussi, rendu particulièrement sympathique. Ce dont on lui sait, en effet, tout spécialement gré à Genève, c'est de l'universalisme chaleureux dont sont empreints tous ses discours et qui est, au fond, l'universalisme de la Révolution française prodamant à la face de l'Europe les droits de l'homme et du citoyen.

On sait quelle part il a prise aux travaux de la commission préparatoire du désarmement et à l'élaboration de ce projet de convention dont il est certainement, avec MM. Benès et Politis, un des principaux auteurs. Il n'est pas un habitué de la S. D. N. qui n'ait gardé le souvenir de ses interventions enflammées à propos de chaque chapitre, de chaque article et notamment ses passes d'arme répétées avec lord Robert Cecil. A cet égard, on peut dire qu'il a été l'un des parrains de la conférence actuelle de réduction des armements.

Comment s'étonner dans ces conditions qu'il ne recule devant aucun effort, aucune fatigue pour la sauver? A la suite de la crise provoquée par le départ des délégués du Reich, M. Paul-Boncour n'a pas seulement représenté, avec le ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie. avec le ministre de Grèce à Paris et quelques autres, l'esprit de continuité de ia S. D. N. en face de la conférence hésitante et désemparée, il a été de ceux qui ont le plus payé de leur personne pour lui permettre de reprendre avec fruit ses séances et ses débats.

Hier. c'était le plan constructif français, dont il a été l'un des meilleurs artisans, qu'il apportait à la commission générale devant laquelle il s'apprête, d'ailleurs, à le défendre en janvier et février prochains avec toutes ses forces, tout son talent et tout son coeur. Aujourd'hui, c'est le retour de l'Allemagne qu'en plein accord avec les représentants de la Grande-Bretagne, de l'Italie et des Etats-Unis il contribue, plus que tout autre, à assurer sans pour cela compromettre en rien le régime de sécurité qui doit être, pour toutes les nations, la contre-partie nécessaire de l'égalité des droits. Si l'on ajoute que, de Genève, il n'a jamais cessé de diriger, par de fréquents messages téléphonés, les services du ministère de la Guerre, on conviendra qu'il est difficile de servir plus complète- ment l'intérêt national et de travailler à la fois plus utilement, suivant l'expression même de M. Edouard Herriot, « à l'organisation méthodique et réfléchie de la A. Jullien

Une nouvelle manifestation interdite La préfecture de police communique la note suivante

Les groupements d'Action française avertissements qui leur ont éte donnés dans l'intérêt de l'ordre et persistent iL organiser, une manifestation de caractère politique aux abords du Palais-Bourbon. Cette manifestation, comme toutes celles qui sont envisagées sur la voie publique, demeure rigoureusement interdite.

A la 4" page LES SPORTS

L'ÉCHÉANCE DU 15 DÉCEMBRE Le conseil de cabinet

s'est prononcé à l'unanimité pour le paiement sous reserves LE GOUVERNEMENT COMMUNIQUERA AUJOURD'HUI SA DÉCISION AU PARLEMENT

Elle n'est pas éloignée de la position prise dans la question par les commissions parlementaires

M. Edouard Herriot fera connaitre' aujourd'hui à la Chambre que le gouvernement a décidé de faire face à l'échéance du 15 décembre, c'est-à-dire d'effectuer le paiement de la somme de 19 millions et demi de dollars représentant les intérêts dus par la France sur les dettes de guerre contractées par elle envers les Etats-Unis. Le président du Conseil ajoutera que le paiement aura lieu « sous réserves » et que « paiement » et « réserves ont été décidés par les ministres, à l'unanimité.

C'est à l'issue du conseil de cabinet qui a eu lieu hier matin, au Quai d'Orsay, sous la présidence de M. Edouard Herriot, que la nouvelle, prévue d'ailleurs, a été rendue publique, sinon par un communiqué, du moins par des informations verbales.

La décision du gouvernement ne sera, en réalité, officielle que ce matin, puisqu'elle doit faire l'objet d'une dernière discussion dans un conseuil des ministres que présidera le chef de l'Etat et au cours duquel seront définitivement arrêtés les « réserves » et les termes du projet de loi ouvrant les crédits nécessaires. La Chambre, on le sait, doit tenir cet après-midi une séance exceptionnelle. Au début, sans doute, le chef du gouvernement fera une déclaration, en suite de laquelle il saisira les députés des textes préparés et qui devront, pour avoir force de lois, être ratifiés par les deux Chambres.

Les commissions des,finances et des affaires étrangères demanderont, aussitôt après la communication du chef du gouvernement, un délai pour examiner les projets et les rapporter. La tâche des commissions se trouvera facilitée du fait que M. Edouard Herriot n'aura pas manqué de fournir à la Chambre des explications détaillées sur les « raisons qui ont dicté l'attitude du gouvernement ».

Ces raisons, on les connait ne les avons-nous pas rappelées ces jours-ci ? Mais il est un fait nouveau dont M. Edouard Herriot et ses collaborateurs ont bien été compte.; c'est le caractère jugé plus conciliant de la seconde note améticaine, caractère qui serait accentué par les toutes dernières informations reçues de Washington. En se prononçant pour le paiement, le gouvernement français observe une attitude identique à celle prise par l'Angleterre qui, dans les négociations, a tenu à rester aux côtés de la France. La collaboration des deux grands pays demeure étroite. Enfin, il est permis de penser que les déclarations que M. Edouard Herriot fera à la Chambré permettront à celleci de constater que le point de vue gouvernemental et le point de vue des commissions précisé dans la proposition de résolution votée samedi ne sont pas tellement éloignés l'un de l'autre. Il est certain qu'un sérieux rapprochement s'est effectué. Le texte des commissions est un peu brutal, impératif. Il n'est pas suffisamment diplomatique ̃». Sur le fond, il y a identité absolue de vues entre le gouvernement et la Chambre. Il faut qu'il soit entendu qu'aucun nouveau paiement ne sera fait tant que le problème des dettes n'aura pas reçu une solution définitive. Mais c'est la négociation qui doit fatalement amener Paris et Londres, d'une part, et Washington, d'autre part, à s'accorder complètement sur la réunion d'une conférence internatio-

LA FETE D'HIER SUR LES GRANDS BOULEVARDS

De gauche à droite, en haut la draisienne, la voiture du courrier de Lyon, la Kenault le bicycle. Au centre l'omnibus M»(lcleinc.B«stiUe, un tricycle, le piouplou et en payse. En bas; le» pompiers et la lUujnimt de >apolc<m lu (Voir iKnje 6.)

nale de liquidation. Il est infiniment probable, il est certain que majorité et gouvernement trouveront un terrain d'entente la discussion de ce jourpermettra de le définir très exactement dans l'intérêt même du pays.

Charles MORICE

LORD TYRRELL REMET A M. HERRIOT LE TEXTE D'UNE NOUVELLE NOTE DE LONDRES AUX ETATS-UNIS La Grande-Bretagne s'acquittera de l'échéance du 15, mais le document spécifie que le paiement effectue ne saurait être considéré comme une reprise des paiements annuels

M. Herriot, président du Conseil, a reçu hier matin, à 10 heures, avant la réunion du conseil de cabinet, lord Tyrrell, ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris.

L'entretien a porté sur la question de l'échéance du 15 décembre et a permis, une fois de plus, de constater l'unité de vues qui existe entre la France et la Grande-Bretagne sur le règlement de cette délicate question. Une deuxième fois, à 19 h. 30, lord Tyrrell a rendu visite au Quai d'Orsay à M. Herriot et lui a transmis le texte de la nouvelle note adressée ce jour aux Etats-Unis par le gouvernement britannique et dont la traduction, qu'on trouvera plus loin, a été communiquée presque aussitôt à la presse par le ministère des Affaires étrangères. Le texte de cette note souligne, une fois de plus vigoureusement, la symétrie de l'opinion française et de l'opinion britannique.

On ne sera pas sans remarquer l'insistance du cabinet de Londres à affirmer qu' a aucune solution autre que la suspension ne pourrait prévenir les difficultés que comporte un transfert » et à exprimer ses regrets que cette solution n'ait pas été recommandée au Congrès.

La note appuie plus loin sur le fait que le système des paiements intergouvernementaux, tel qu'il existait Hoover le 20 juin 1931. ne peut s'effectuer à nouveau sans mener à un « désastre », et elle explique les raisons pour lesquelles le paiement de l'échéance du 15 n'est pas ajourné. Ce paiement, dit la note en substance, ne doit pas être considéré comme une reprise des paiements annuels envisagés par l'accord existant. La Grande-Bretagne s'acquitte de sa dette parce que, faute de temps, on n'a pu discuter un nouvel accord et parce que le gouvernement américain a déclaré que ce paiement accroîtrait grandement les perspectives d'une discussion satisfaisante de toute la question.

Cette réserve essentielle, dont on ne saurait trop souligner l'importance, l'affirmation que la procédure employée doit être « exceptionnelle et anormale », la demande finale contenue dans la note d'un échange de vues à une date rapprochée pour éviter le risque d'une rupture générale des accords intergouvernementaux existants démontreraient encore, s'il en était besoin, que la Grande-Bretagne a envisagé toutes les faces du problème sous un angle semblable à celui sous lequel la France elle-même s'est toujours placée.

(Voir à la page 3 le texte de la note.)

LA PERTE DE L'AVION MARSEILLE-BARCELONE A FAIT DEUX VICTIMES LE PILOTE SINON ETL'INGËNIEUR SEGUY Marseille, 11 décembre (dép. P. Paris.) L'avion commercial de l'Aéropostale qui assurait le service Marseille-Barcelone, et dont on était sans nouvelles hier, a été retrouvé ce matin, à 9 h. 15, au cours d'une tournée effectuée par les gendarmes des Saintes-Maries-dela-Mer.

Il gisait, -en partie brûlé, dans l'ilot Saint-Antoine, du delta du Rhône. Le pilote Simon était mort à son poste, le corps affreusement brûlé.

A une vingtaine de mètres, a été retrouvé le passager, l'ingénieur Seguy, qui, projeté hors de l'appareil, était venu s'écraser sur le soi.

Dès que cette découverte a été connue à Marignane, le contrôleur de la navigation aérienne, M. Faye, s'est rendu aux Saintes-Maries-de-la-Mer, pour procéder à une enquête technique. MM. Frecheville et Serre, de l'Aéropostale, sont venus également, aux Saintes-Maries, de même que les aviateurs Bossoutrot et Rossi, qui sont arrivés de Martigues. Très liés avec M. Séguy, ils avaient tenus, dès la découverte de l'appareil connue, à se rendre sur place.

L'enquête technique a permis de faire les constatations suivantes

C'est environ trente-cinq minutes après le départ de Marignane, c'est-àdire à 5 h. 25 du matin heure à laquelle était arrêtée la montre du bord que s'est produite la chute. Les renseignements provenant de la région perpignanaise et signalant le passage au-dessus de Frontignan, à deux reprises, d'un appareil qu'on croyait celui de Simon étaient donc inexacts.

L'accident peut se reconstituer ainsi: Peu après son départ de Marignane, le pilote Simon a dû se trouver gêné par la brume qui, jointe à l'obscurité, rendait le vol très pénible. Connaissant admirablement cette région de la Petite Camargue, qu'il avait survolée maintes fois depuis qu'il faisait la ligne Marseille-Barcelone, Simon résolut de se poser au sol, non 'loin du petit Rhône, près de l'îlot Saint-Antoine où un terrain propice offre suffisamment d'espace et présente le maximum de sécurité.

Pour reconnaitre le terrain, il alluma une des fusées et se rapprocha du sol. Malheureusement, le contact avec la terre fut prématuré et l'appareil accrocha un arbrisseau.

Alors ce fut le capotage et l'incendie de l'appareil.

Les victimes

Le pilote Simon était titulaire de son brevet depuis 1928 et totalisait 2.500 heures de vol il était veuf et laisse une jeune fille de dix-sept ans. Le passager, M. Seguy, âgé de quarante-cinq ans, était ingénieur à la maison Bollée, à Paris. Pilote d'avantguerre, il avait participé à toutes les grandes manifestations aéronautiques il était considéré dans le monde de l'aviation comme une grande valeur. Marié et père de deux enfants, il habitait à Bois-Colombes et s'occupait spécialement, ces derniers temps, de recherches relatives à la sécurité en avion-, -• ̃•"̃

VERS LE KILOMETRE TROIS LA VILLE AUX CENT ÉGLISES

LA BAIE DE BAH1A

Un amoureux de 19 ans tue à Saint-Germain une jeune fille de 16 ans PUIS IL SE DONNE LA MORT

Madeleine Btad et Robert Dnfonr

(Cliché Georges, Saint-Germain.)

Le drame s'est déroulé à SaintGermain. Dans sa simplicité tragique, il est affreusement poignant deux tout jeunes gens trente-cinq ans à peine à eux deux sont découverts, sans vie. dans une chambre paisible, la tempe trouée. Elle, pleine de grâce, de gaîté saine, de jeune naïveté, avait paru, toujours, heureuse de vivre. Lui, un adolescent, presque un enfant. Et il a eu ce bouleversant courage de donner la mort à l'exquise jeune fille puis, dans le silence nocturne, à côté du frêle corps ensanglanté, d'une balle. il s'est tué.

Madeleine Baud n'avait pas encore' seize ans. Aimée de tous, elle travaillait gaîment avec une activité sans défaut chez ses cousins, M. et Mme Rouyer, crémiers, 16, rue de Paris, à SaintGermain. L'enfant n'en était-ce pas une, au dire de tous ? dont la famille habite Colombes. 245 rue des Aubépines, logeait chez les époux Rouyer au premier étale de l'immei'ble dont la crémerie occupe le rez-de-chaussée. Sa chambre était contiguë à celle de ses cousins. Le soir, le travail, fini, quand elle allait se coucher, elle laissait entr'. ouverte sa porte et M. et Mme Rouyer attentifs à veiller à ce qu'elle reposât paisiblement, jetaient, en passant, un affectueux regard dans la chambre de la jeune fille.

Ils avaient à leur service un commis M. Robert Dufour. âgé de. dix-neuf ans et le logeaient au deuxième étage. Ponctuel et sérieux, Du four ne donnait ailx crémiers aucun motif de mécontentement.

Ses préoccupations étaient ailleurs. Emu par la grâce juvénile de Madeleine Baud, l'adolescent avait, sans aucun doute, formé des projets d'union. En avait-il fait part à Madeleine? On ne sait. Et lui en ayant- fait part, n'avait-il pas reçu de la gracieuse enfant un accueil susceptible de le décourager pour jamais? N'est-il pas fort vraisemblable de supposer qu'à seize ans à peine, naïve comme elle le paraissait, elle n'avait pu sérieusement penser à une union?

Toujours est-il que M. et Mme Rouyer n'avaient rien remarqué qui pût éveiller leur attention inquiète, et leur petite cousine, de même que le commis, accomplissait sans reproches son travail.

(La suite à Ut troisième page.)

Bahia, jadis premier port et capitale du Brésil où, en 1808, fuyant le Portugal devant les cavaliers de Junot, se réfugia d'abord Jean VI Bahia, cité à rôle multiple pour l'historien, apparaît aujourd'hui au voyageur comme une cité double. La « ville basse » est serrée entre la mer et la falaise la « ville haute » étalée sur le plateau.

Ce qui se voit en arrivant par mer c'est, en bas, une épaisse tranche urbaine, grands édifices de ciment jaune et toits pressés. Plus haut, une tranche de roc, dont peu de façades et de verdures risquent l'ascension, dotée de trois grands funiculaires deux obliques, un vertical. Enfin, touchant le ciel, la tranche de la ville haute. Les maisons, à en croire le premier coup d'œil, y sont moins nombreuses que les palais ou les clochers qui, de carrure bien portugaise, vont par couples massifs, rosâtres et moisis. « Ville aux cent églises » d'aucuns disent, non sans lyrisme, trois cents

Somme toute, en bas le commerce; en haut le gouvernement et l'histoire.

Quand vous descendez, au delà des quais et des grands docks numérotés, vous prenez de larges chaussées entre des pelouses vertes, faites d'une sorte de chiendent coupé ras le fin gazon anglais ne pousse pas ici. Torrides étendues! Par les beaux jours, un lourd rayonnement tombe du ciel si quelque averse, vite séchée, vous a précédé, des buées épaisses montent du sol. Atmosphère de serre ou, si l'on veut, celle que l'on respire en plongeant ia face dans une éponge imbibée d'eau chaude.

Cette ville basse est faite de quatre ou cinq longues rues parallèles d'un côté à la falaise, de l'autre au bord de la mer. Entre la rue ccu-


traie, la « rua do Portugal » fière de ses magasins à l'européenne, de ses encombrements de tramways et d'autos et le port, toutes les banques se sont donné rendezvous. Edifices neufs, façades classiques ou modernes, portes à ferronnerie. Les noms de ces pachydermes n'ont rien de brésilien. Ils rappellent que les capitaux d'Angle'terre, de France, d'Italie et du NordAmérique cherchent ici pâture. Bon Chèques à toiture comptes courants à colonnades, comme partout! Mais, ici, le chiffre transpire tous les employés en pantalon et chemise, accomplissent leurs gestes sans la moindre hâte l'immobilité 'du temps équatorial règne sur le pays de l'escompte.

J'ai, en temps de crise, visité la plupart de ces antres somptueux. Non par plaisir, certes, mais pour tirer le moins mauvais parti d'un billet français que j'avais en poche. J'en savais à peu près la valeur réelle par des amis. Car, durant les périodes troublées aussi bien en Sud-Amérique qu'en Europe centrale ne vous occupez pas des cours officiels, artificiellement maintenus fort hauts et fort stables par des chambres de compensation. Les billets logés dans votre portefeuille, ce sont des accordéons, mais qui savent, en réalité, jouer un tout autre air qu'au péristyle des bourses officielles. Croyant avoir à faire à quelque voyageur pressé par une brève escale, les gens des comptoirs faisaient sans hâte des offres abusives. Je me rappelle, en particulier, cette banque nord-américaine où un mulâtre, après avoir pris dix minutes pour se lever, puis poursuivi avec un sous-directeur un palabre assez long pour régler le .sort d'un Etat, laissa tomber d'une façon bienveillamment hautaine.

Nous serons heureux, pour vous être agréable, de vous changer cela.

Il proposait à peine la moitié de la valeur.

Dans ce quartier international, le plus honnête homme que je trouvai honnête aux trois quarts ce fut un vieux quarteron au poil blanchi, assis à côté d'un énorme coffre -fort qui occupait presque toute sa minuscule boutique l'homme était obligé, quand il l'ouvrait, de se serrer contre le mur pour ne pas recevoir la porte dans l'estomac.

Au bout des quais pour transatlantiques, voici le petit port. Dans le jour tiède et merveilleux, cent mâts, les fines lignes des agrès jointes par la perspective en groupes sans cesse variés par le jeu des proues. Gabares, barques et barcasses, lumineusement chargées de poteries, de fruits, de poissons. Sur la rive, un marché accroupi et patient, à l'orientale, à même le sol, entre des étages de marmites, cocos, sapotilles, mangues, régimes de bananes toute la gamme des bananes les jaunes, les roses, les grosses, les courtes, les longues. Et des choux-fleurs, de pâles tomates, mal acclimatées et, comme des lunes malades, ces grosses oranges verdâtres pareilles à celles que l'on trouve en Extrême-Orient les exquises oranges de Bahia.

Là, une grande halle couvre d'ombre six ou sept lignes de boutiques fort propres. A l'entrée, des vieilles au noir visage vendent des boules ou des cubes d'amidon d'un blanc de neige des crêpes qui, d'un mot français, s'appellent « bijoux s des poissons grillés, embrochés sur des bouts de bois. Passez. Des singes et des perroquets vous reçoivent. Perruches, cardinaux, tourterelles le vert, l'écarlate, le violet mis en cage. A côté des pyramides de conserves ou des stalactites de jambons, le bœuf salé et séché, par larges tabliers de chair mince on dirait que l'animal est passé au laminoir. Peaux de serpents ou de crocodiles, peaux de jaguars, et tout un bataclan de corne, de corail ou d'écaille. Et les noires poupées bahianaises, avec leur fichu croisé, leur tablier, leurs colliers d'or et, au bout de leurs mains obscures, des ongles griffus.

Le nouvel ascenseur dresse sur la ville basse use maçonnerie grandiose et anguleuse, comme un énorme cristal. On y monte à la ville haute par un trajet rapide et doux, à la vraie façon moderne.

Pour contempler l'immense spectacle offert par la ville à la baie, dirigeons-nous vers la terrasse de cette église.

Prenez garde Les pierres sont pourries et disjointes, l'herbe cache des trous. L'air mol et chaud qui arrive par-dessus une balustrade

67. Feuilleton du Petit Parisien, 12-12-32 L'ÉTOILE i VOLEE GASTON-Ce. RICHARD 1 T TROISIEME PARTIE

LES JEUX DE LA MORT

ET DE L'AMOUR

VIII (suite)

La main de Dieu

Il eut un geste fataliste, regarda Christiane qui s'éloignait dans le couloir et s'appuyant du dos au mur, répondit, d'un ton amer et plein d'une affreuse lassitude.

Eh bien soit. Aussi bien, cela est nécessaire Parle Margit. Je t'écoute Quoique ma vie, mon avenir et ma fortune ne m'intéressent plus guère, tu peux m'en croire.

Pourquoi cela' demanda-t-elle enfin.

II haussa les épaules.

A quoi bon des explications entre nous ? dit-il. Depuis le jour maudit où tu m'as fui. à Capetown, depuis le jour plus morne encore où je suis rentré vaincu, pauvre et désespéré sous le toit de mon père, il n'a plus été de joie pour moi et quoi que tu fasses, Margit, tu ne pourras pas me rendre la foi que j'ai perdue ni même l'espérance de la recouvrer.

Copyright by Gaston-Ch. Richard 1932. Traduction et reproduction interdites en tous payaq

envahie de mousse noire) âeffltjile ge décomposer en d'étranges éëetifs, à la façon d'un rayon dont un prisme décèle les couleurs fondamentales. Les grands espaces atmosphériques, comme décantés, laissent déposer et apparaître les toits de tuiles pâles et décolorées de la ville basse, les lignes des docks et des jetées. Un fort des temps coloniaux, autour duquel croisent nonchalamment les voiles, comme pour une représentation historique, est posé, comme un coffre, à même le flot. En face, à l'horizon, presque effacée par la lumière, l'île d'Itaparica où, jadis, lors de la guerre d'indépendance, se retiraient les patriotes de Bahia dont les flotilles venaient, la nuit, harceler les troupes portugaises. Ce n'est là que le goulet de l'immense baie, profonde de soixante kilomètres.

Mais abandonnons ces méditations de l'immensité qui, sans nous, se continueront bien toutes seules! Poussons vers la vieille ville. Hautes murailles grises, jaunes, bistrées, hâlées, qui sont immanquablement des églises ou des couvents. Ces angles d'architecture ecclésiastique sans cesse vous coudoient, sans cesse font dévier la rue, gauchissent les trajets des piétons et des autobus ils versent une ombre impérieuse sur les seuils des épiceries, dans les tasses des cafés et, aux étalages des libraires, sur les ouvrages profanes eux-mêmes.

Une étroite place d'où jaillissent des verdures tropicales, elles aussi longuement visitées chaque jour par la noirceur qui tombe d'un clocher. Puis une petite rue, dont l'extrémité aboutit à une modeste façade. Deux tours carrées serrent entre elles un fronton curviligne.

C'est l'église de Sâo Francisco, la plus belle de Bahia.

L'étonnement vous attend à l'intérieur.

Franchissez le seuil, où mendient quelques vieux noirs. Dépassez ce large écran, chargé, dans ces pays trop ensoleillés, de préserver la pénombre et le reeueillement de l'intérieur. Dépassez les bassins bleus des azulejos de l'entrée. L'œil, à l'instant, est saisi par le foisonnement, la dilatation, l'innombrable épanouissement de l'or. Pas un pouce carré sans une sculpture pas une sculpture qui ne soit habillée d'or. Moulures, torsades, rinceaux, feuillages, balustrades brillent dans l'ombre de tous côtés. On croit arriver dans cet Eldorado qui fut le rêve avide et naïf du continent, depuis le Mexique et les Guyanes jusqu'au Pérou. Pays merveilleux où non seulement les pavés et les édifices, mais les arbres mêmes étaient d'or. Paradis de la cupidité, rivalisant avec celui de la foi.

La scintillation, si prodigieuse qu'elle semble vibrer sans cesse, manifeste cependant un ordre. Intérieur d'édifice intelligent soumis à la mathématique comme les paradis du Dante ou du Tintoret. Haute nef centrale, nef latérale plus basse, et, tout autour, richissimes chapelles. Eglise bâtie en 17081713 le style baroque gardait encore quelque sagesse.

Approchons de ces parois s sculptées en haut relief, ou, plutôt, orfévrées. Une autre vibration apparaît, à laquelle l'œil, étourdi par les innombrables piqûres du métal brillant, n'était pas d'abord sensible ces motifs polychromes, azur, outremer, vermillon, rose, écarlate, émeraude griffons, perroquets, colibris, volant entre les branches d'or. Des fruits éclatants naissent des tiges. Des têtes de chérubins sortent des calices. Cependant, au fond des chapelles, apparaissent les plus émouvantes figures de l'extase et de la douleur, jadis taillées par un grand sculpteur bahianais, Antonio da Costa.

Dans une des nefs latérales, juchés sur une échelle, deux mulâtres au poil blanchi travaillent à la voûte. Parmi l'éblouissement, on distingue mal leurs gestes.

Que font-ils ? demandai-je à un prêtre.

Vous voyez bien. Ils redorent. Or sur or. Et ces faces maigres, attentives, soumises, on dirait qu'elles sont là pour évoquer l'histoire.

Vous trouverez, non loin de Sâo Francisco, à la cathédrale, une nef unique, d'une hauteur excessive une gloire de rayons, suspendue par des guirlandes, plafonre au zénith. Eglises sur églises, monastères sur monastères, cloîtres, chapelles, colonnades, dorures et dorures encore vous en verrez à satiété Jusqu'à ce que vous vous rendiez compte que Bahia aux cent clochers

Elle s'approcha de lui et lui mit la main sur l'épaule.

Pourtant, tu n'as pas perdu l'amour de ta Margit, dit-elle, prèsque humblement.

Il ne répondit pas et détourna les yeux, pas si vite pourtant qu'elle n'en surprit l'amertume désolée.

Merry dit-elle, d'une voix douce et calme, mais dont une invincible émotion altérait le timbre sonore, nous sommes, toi et moi à une heure définitive de notre vie. Schœmberg est pris, Chang Mei est pris, nos compagnons d'aventure vont être vengés, la fortune nous sera rendue et. tu devras choisir entre deux chemins, deux existences, deux amours.

Il tressaillit, secoua la tête et ne répondit pas.

Avec moi, poursuivit Margit, sans paraître remarquer son mutisme, c'est la vie ardente et libre, c'est le monde ouvert devant nous. Tu, seras, si tu le veux, roi du peuple errant qui couvre de ses multitudes tous les chemins du globe. Les millions de Tsolack Tschernosch sont à nous et la loi du peuple de la route permet à la reine de vivre selon ses goùts et ses désirs, pourvu que ses fils soient promis à la vie errante Plus d'attaches, Merry. Tu seras libre comme l'oiseau dans l'air et le poisson dans l'eau. Plus de contraintes, plus de lois humaines, plus de patrie même un seul royaume. la terre, d'un pôle à l'autre pôle L'amour, avec l'abondance, la somptuosité, le pouvoir même, car tu seras vraiment roi, du jour où, sur le plateau de Belgrade, au champ de l'alliance, les chefs des cent tribus romani se seront inclinés devant toi. Tu pourras dépenser sans compter, et disposer d'un trésor inépuisable, plus grand, plus profond que celui de Tsolack Tsehernosch, car il puise ses ressources dans l'immense crédulité humaine. Nous serons, toi et moi, vrai-

est une unique et immense cathédrale, où il a bien fallu tolérer, pour le passage des fidèles, quelques rues.

Il faut errer à loisir dans ces vieux quartiers, ou dans les étroites ruelles, les ladeiras, appliquées à la falaise comme des échelles. Depuis les temps abolis de la colonie, l'on n'y voit plus circuler cette foule aux faces de toutes couleurs, qui portait aux épaules de noires écharpes de soie ou des châles chinois, roidement enjuponnée de linge hollandais, chaussée de pantoufles brodées d'or. Mais les descendants sont là. Vous ne trouverez guère, dans ces rues populaires, de chevelures blondes. Si, pourtant Parfois, par quelque caprice mathématique de l'hérédité, vous verrez un reflet châtain, voire une teinte d'épi mûr à la laine frisée d'un bambin ou d'une passante, dont les visages sont tout de même couleur d'ambre, de marron, ou chocolat. Façades négligées, paisiblement abandonnées à la moisissure ou à la crevasse. Sommaire mobilier. Figures parfois vives et rieuses, plus souvent enchantées dans une sorte de rêve mystérieux et sans boud. Gaillards prompts au rire et parfois à quelque dispute, subitement dé.faite par l'irruption d'une infinie inutilité gestes laborieux, un peu trop multipliés, autour de quelque mécanique apparue dans l'ombre d'un portail grands fainéants accaparés par quelque besogne enfantine. Les femmes passent dans une abondance de linge blanc, à laquelle elles se complaisent malgré la mode sourire ambigu, sur une bouche de couleur un peu trop sanglante si fragiles aux poignets et nnv- rhpvillps Et les matrone!

chairs débordantes, chairs croûlantes, hippopotamesques bien que, dans leurs faces flétries et cyniques, subsiste un peu de jeunesse invincible, comme il s'en trouve bien plus rarement aux vieilles de notre race.

Le Blanc sourit de cette race-là, il arrive parfois à l'aimer il ne sait guère qu'il y aurait, dans cette persistante enfance de l'humanité, quelque chose de grand, qu'il devrait, non pas imiter ces attitudes-là ne sont pas transmissibles mais respecter là où elle se trouve encore.

Je voudrais rapporter, sur ces Noirs, bien plus humainement traités au Brésil par les Latins qu'aux Etats-Unis par les AngloSaxons, deux histoires que je tiens de M. G. Barrosp, l'érudit historien. Certes, deux faits ne sauraient faire preuve mais leur son, si pur, est si bien d'accord avec ce que le regard peut apprendre

Je voyageais dans l'Etat de Céara me dit-il tout jeune homme alors, une douzaine d'années après la terrible sécheresse de 88. Un soir, à quelques lieues d'une ville, entré pour demander ma route dans une pauvre case de terre habitée par un vieux mulâtre, j'eus la surprise de voir, rangés contre la paroi, une dizaine d'assez beaux fusils « Comment, grand-père, toutes ces armes ? Et pourquoi faire ? Ces fusils ne sont pas à moi, répondit l'homme. Pendant la grande sécheresse, vous savez, des gens qui allaient chercher à la ville nourriture et travail sont passés par ici ils me les ont remis en garde. Et ils ne sont pas revenus ? Jamais. Mais, voyons, douze ans après Ces fusils, maintenant, sont bien à vous. Tenez, celui-ci me plairait. En voulez-vous 80. 100 milreis ? (C'était là une fortune pour le pauvre diable.) Oh sûr, je ne tiens pas à ces fusils: souvent, il faut que je les décroche et les graisse Mais, y pensezvous ? S'ils revenaient tout de même, les gens, que leur répondrais-je ? »

L'autre récit me semble bien émouvant.

-Dans ce même voyage, quelque part à l'intérieur du Brésil, je trouvai, en une ancienne fazenda, vous connaissez ces vastes fermes de notre pays 'un couple étrange. C'était une vieille femme de pure race blanche, avec des allures de maîtresse, et un nègre, à peu près de même âge, aux façons de serviteur. Un jeune mulâtre, bien découplé, qui, comme j'entrai, lisait à la fenêtre, quitta la salle pour quelque promenade, en sifflant son chien. Je vis alors les deux figures poser sur ce garçon le même regard. Un nom de tendresse monta aux lèvres du vieux noir. Ce mot, vous pouvez le traduire par Mon Parfum Or j'appris, peu à peu, ce qui s'était passé vingt

ment princes, car nous régnerons sur des âmes aveuglément soumises à notre pouvoir occulte. Le veux-tu ? Ce pouvoir absolu, cette fortune inépuisable, faite des dîmes consenties par le peuple romani sur tous ses gains, au bénéfice de sa reine, cette liberté totale, qui se rit des lois, des frontières et des patries, je te les offre

Il murmura, tout bas.

De telles paroles, il y a un an, il y a six mois, m'eussent rendu fou de joie. Et j'eusse accepté Aujourd'hui, mon Dieu, pourquoi les écouté-je d'une âme indifférente et glacée ?

Elle resserra son étreinte, presque sauvagement.

Oui, je sais ü y a cette lettre que je t'ai écrite, à Capetown Il y a ma fuite, alors que tu souffrais pour moi Il y a mes caprices, mes refus, mes rancunes. Mais si je t'ai fui, en cette nuit maudite où tu faillis mourir, c'était pour te rendre libre, Merry Et si je t'ai fui encore, sur cette âpre terre d'Afrique, après tant de rebuffades, de refus, de colères, de longs silences hostiles. c'était parce que l'esprit de vengeance et de jalousie dominait mon âme Pourtant. J'ai voulu oublier tout cetai

Elle se rapprocha de lui, et dit, d'un accent si passionné et si fervent qu'il frémit à 1 entendre.

Souviens-toi de nos aveux, Merry, et de cette heure qui me fit tienne Souviens-toi de nos joies et de nos ferveurs L'amour que je croyais mort refleurit dans mon àme, avec une ardeur merveilleuse et une magnificence adorable. Souviens-toi que je ne fus jamais qu'à toi et que l'errante, l'heimatlos. la tzigane vagabonde t'a tout donné, en se donnant elle-même Il l'écoutait immobile et le front bas. Elle lâcha sa main, le regarda et dit enfin, après un long silence.

Tu ne me réponds pas, Merry ?

ans auparavant, au temps encore de l'esclavage. Une terrible épidémie de petite vérole avait passé sur cette plantation, alors à vingt lieues du premier village. Nul médecin, nul secours humain. Tout avait péri dans la grande maison patriarcale, tout, entendez-vous, père et mère, et tantes et frères et soeurs tous les esclaves des champs et tous les serviteurs de la maison Seul, un jeune noir, mal remis encore, soignait avec dévotion sa jeune maîtresse mourante. Elle avait enfin guéri. Or, toute communication avec le reste des humains étant perdue les pistes sont si vite effacées les deux convalescents s'étaient trouvés seuls au monde, oubliés. Seuls, dans le vaste été formidable. « Et alors, murmura tout bas le vieux nègre, tandis que le soleil des temps révolus semblait éclairer sa figure, alors « Mon Parfum n est venu. »

r Luc DURTAIN.

(Copyright 1932 by Ernest Flammarion.) NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du souvenir sera ravivée par la Réunion des O.R. du service de l'étatmajor. école supérieure de guerre et société de tir au canon de la R. P.

Conseil des minltrei à 10 heures, l'Elysée.

Chambre des députés Séance à 15 heures (débat sur les dettes).

Inauguration. Agrandissement des ateliers et bureaux de l'A. des ouvriers en instruments de précision, 16 h., 8, rue Charles-Fourier.

Séance publique annuelle de l'Académie des sciences.

Vente de poupées au profit de l'orphelinat de Bon-Secours, 10 h. 30 à 18 h., 147, rue de Grenelle.

Consultations juridiques gratuites pour les femme, 17 h., mairie du III'.

Béunions 38* et 238' R.I., 21 h., 99, rue Saint-Lazare. 42' B.C.P., 21, 17, boulevard Saint-Denis.

Coneerts festival au pront au aispensaire Maurice Chevalier, 14 h., Empire. Cercle universitaire international, 21 h. Sorbonne.

Courses à Enghien, à 13 heures.

LES CONTREFACTEURS. Par sa grande origine, sa fabrication toute spéciale et son haut prix de revient, le Rhum Saint-James représente un genre de rhum hors classe, unique dans la production rhumière des colonies françaises et étrangères.

Mais cette grande notoriété a, de tout temps, suscité de nombreux contrefacteurs. Il importe donc de s'assurer de son authenticité, en exigeant la seule bouteille d'origine de forme carrée. Cette forme de bouteille, suivant la jurisprudence la plus ancienne, est la propriété exclusive de l'administration coloniale de Saint-James, aux Antilles. (Nombreux jugements et arrêts France et étranger).

A l'occasion du 92e anniversaire de la maison A LA REINE D'ANGLETERRE, 249, rue Saint-Honoré, la direction met en vente, aujourd'hui et jours suivants, des manteaux de fourrure, derniers modèles, fabriquég dans les plus belles qualités à des prix incomparables manteaux Hudson pleines peaux, 2.9Q0 frs manteaux Poulain, marron ou rlmr, 1.200 frs. manteaux Astrakan, 3.200 frs. manteaux Agneau gris ou marron, 1.200 frs. manteaux Breitschwanz, 12.000 frs. manteaux Vison, 14.000 frs.

Lorsqu'un perfectionnement révèle sa valeur pratique, il est immédiatement imité par d'autres fabricants que celui qui en est l'auteur. C'est à la fois un hommage rendu à l'inventeur et une rançon du succès qui l'a récom- pensé.

C'est ainsi que la réussite des 201 et 301 Peugeot à roues avant indépendantes inspira de nombreuses variantes de ces types de voitures et de ces perfectionnements devenus indispensables pour le tourisme.

Le succès fait école.

<s>-

Avant de prendre une décision, vous devei consulter le BUCHERON, la maison sérieuse, bien outillée. Catalogue de meubles gratuit, 10, rue de Rivoli, ou Archives 86-40. Entrée libre. BOUCOT et JEAN SORBIER à RADIO-PARIS

De la gaieté, du charme.

De la gaieté avec Boucot, du charme avec Jean Sqrbier, voilà ce que nous promettent les Galeries Barbès Ameublement pour leur concert offert aujourd'hui lundi, à 20 heures, aux auditeurs de Radio-Paris,

Retour d'une tournée triomphale en Algérie, Boucot, l'inimitable fantaisiste, chantera pour nous ses plus- récents succès, notamment Etienne, du film la Bonne A2enture, et Repentir, valse lente et plus encore roulante

Après quoi, la voix de cristal de Jean Sorbier détaillera devant le micro d'exquises mélodies empreintes de la plus délicate émotion.

Tous à l'écoute de Radio-Paris aujourd'hui lundi à 20 heures.

MADELEINE, VIERGE SAGE grand roman inédit par

JACQUES SOREL

est un récit sentimental et dramatique où évoluent des personnages d'un modernisme frappant de vérité et, certainement, nos innombrables lecteurs nous sauront gré de leur avoir réservé la primeur d'un récit aussi vivant et passionné.

Il la regarda et dit, avec son même accent triste et las

Que veux-tu que je te réponde ? Elle eut un divin sourire sur son brun visage et d'un élan lui offrit ses lèvres.

Dis « oui » mon Merry dit-elle haletante Dis oui, et suis-moi. C'est notre destin à tous deux de vivre ensemble, d'être l'un à l'autre

Le crois-tu ? dit-il sourdement. Oui Je le crois Je t'ai fui et tu es revenu vers moi, malgré la beauté d'une autre Nous avons lié nos existences par un lien de souffrances et de joies, de douleurs et de voluptés, d'espérances et de rancunes, de jalousie et d'amour Je t'ai fui, une seconde fois, croyant pouvoir vaincre ton emprise sur moi. Et j'étais comme une chienne perdue, gémissant après son maitre Des jours et des jours, j'ai vécu, silencieuse, renfermée sur moimême, dans les macérations, la fatigue surhumaine, les incantations libératoires. Mais tout s'est brisé devant ta force, et ton spectre familier chassait les génies de ma race

Il secoua la tête.

Pourquoi cela ? dit-il.

Elle eut un rire déchirant.

Tu le demandes ? Parce que je t'aime Parce que tu es en mon âme tout entier, comme un Dieu dans son temple, parce que je n'ai jamais aimé et n'aimerai jamais que toi

Il eut un rauque soupir. Alors elle se coula contre lui, avec une souplesse de belle fauve couireuse, posa calmement aa tête contre la poitrine du jeune homme et dit, fervente et tendre.

Je te ferai une vie de délices, telles que tu n'en as jamais connues encore, même dans mes bras. Je t'aime. Merry, mon roi. Viens Suis-moi tout de suite Abandonnons tout, s'il le faut. Mes hommes gardent les issues

Les anciens combattants et les dettes de guerre A la suite d'une réunion, une manifestation contre le paiement des dettes s'eat déroulée sans incident

La Confédération nationale des anciens combattants avait convoqué les combattants de la région parisienne à une réunion qui a eu lieu hier matin à la Maison de la mutualité, sous la présidence de M. Rivollet, secrétaire général du groupement 1.500 anciens combattants environ avaient répondu à l'appel de la Confédération. MM. Volvey, Bloch, Broussemiche et de Barral ont exposé leurs points de vue, identiques d'ailleurs, sur le problème des dettes interalliées. MM. Goy et Henri Haye, députés, ont parlé des différentes étapes de la question des dettes de guerre et de leurs interventions au sein des commissions des finances et des affaires étrangères. Finalement, M. de Barrai a lu à l'assemblée l'ordre du jour suivant

La Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre, forte de ses 3.500.000 adhérents, fidèle à la doctrine exprimée dans ses ordres du jour du 7 juillet 1929 et du 23 janvier 1932, déclarant que les anciens combattants se refusent à envisager que la France puisse être engagée vis-à-vis de ses anciens alliés et associés au delà de ce qu'elle doit recevoir de ses ex-ennemis. Rappelle qu'aux termes de la motion de réserve votée à l'unanimité par la Chambre, en juillet 1929, lors du débat sur la ratification des dettes, il a été spécifié que les paiement» opérés à l'Amérique devraient provenir exclusivement des sommes versées par l'Allemagne » rappelle encore que l'annulation des dettes de guerre n'imposerait pas de sacrifices Il la seule Amérique, attendu qu'à Lausanne la France s'est déclarée prête à renoncer pour sa part aux soldes substantiels qui couvraient les intérêts des emprunts contractés par elle pour relever ses régions dévastées que le maintien des dettes interalliées rendrait caduques toutes les clauses des accords de Lausanne et replongerait dans le chaos l'économie des pays ex-belligérants,

En conséquence, la Confédération nationale forte des réserves faites par la Chambre et certaine qu'elle refusera les crédits qui devraient lui être demandés pour l'échéance du 15 décembre, décide de poursuivre à travers tous les pays une campagne décisive contre le paiement d'une dette qui ferait retomber sur les épiules des pays dévastés tout le fardeau financier légué par la guerre.

Cet ordre du jour fut voté l'unanimité par l'assemblée, qui demanda de faire porter ce texte à la connaissance de M. Edouard Herriot, président du Conseil. Le bureau de la Confédération décida alors de se rendre sur l'heure au Quai d'Orsay.

M. Herriot reçut la délégation qui avait à sa tête MM. Scapini, Henri Haye, Grisais, Jean Goy, députés, qui lui remit l'ordre du jour.

Lorsque leurs délégués furent partis à la présidence du Conseil, les anciens combattants estimèrent qu'il était important et urgent pour eux de connaître l'opinion du chef du gouvernement.

Aussi furent-ils bientôt d'accord pour se rendre eux aussi au quai d'Orsay, aussi bien pour manifester leur volonté que pour atendre la sortie de leurs porte-parole.

Il était environ 11 heures, lorsque, au nombre de cinq cents, les anciens combattants remontèrent le boulevard Saint-Germain. Sur leur route, ils se heurtèrent à plusieurs barrages de police et de petits groupes seulement parvinrent au Quai d'Orsay, où M. Chiappe, préfet de police, assisté de M. Paul Guichard, directeur général de la police municipale, dirigeait un important service d'ordre.

A midi 30, sans aucun incident et sans qu'aucune arrestation ait été opérée, il n'y avait plus, des Invalides au boulevard Saint-Germain, aucun manifestant.

Voici d'ailleurs le communique de la préfecture de police

A 11 heures du matin, des anciens combattants, qui venaient de tenir une réunion au palais de la Mutualité. se sont formés en cortège, boulevard Saint-Germain, pour se diriger vers le ministère des Affaires étrangères, en criant « A bas les dettes Pas un sou » La police est intervenue. Elle a dispersé sans incident les manifestants. Il n'y a pas eu d'arrestation d'opérée.

L'OPINION DE M. LOUIS MARIN Marseille, 11 déc. (d. Petit Parisien.) Au cours d'une conférence de propagande de la fédération républicaine, M. Louis Marin a formulé ainsi son avis à propos des dettes:

Le Français moyen, a-t-il dit, comprend très bien qu'il y a, dans le paiement de l'échéance du 15 décembre, après le moratoire Hoover et Lausanne, une impossibilité matérielle et, au surplus, une impossibilité morale. Désormais, la dignité de la France n'est pas de se laisser sans cesse duper, mais d'avoir le courage, si simple, de défendre ses propres intérêts, à l'heure où ils sont si périlleusement menacés en tous domaines.

UNE REUNION RADICALE

AU TREPORT

Le Tréport, 11 décembre (dép. Hava.) Aujourd'hui, au Tréport, les comités radicaux socialistes ont organisé une grande réunion sous la présidence de M. Rimbert, député.

M. Jacques Kayser, vice-président du parti radical, s'y est déclaré fidèle à l'annulation totale des dettes. Toutefois, il a ajouté que refuser de faire face à l'échéance du 15 décembre contribuerait à isoler la France. Mais il faut, selon lui. que le paiement entraine la convocation immédiate de la conférence mondiale et qu'il s'incorpore dans une vaste politique constructive dont les deux pôles devront être le désarmement et l'organisation économique.

M. Métayer, député-maire de Rouen, a ensuite prononcé un discours très applaudi sur les principales questions de politique intérieure.

M. Queuille présidera, les 14 et 15 janvier, la fête organisée à Limoges par l'Union mutualiste des P. T. T.

de l'hôtel et favoriseront notre fuite. Alors, devant nous, le monde s'ouvrira, infini, et nous ne serons plus que les esclaves de l'amour, maîtres de notre fantaisie. Dis oui, Merry

Hélas! dit-il, sombre et las. Pourquoi ce mot ? dit-elle, en se détachant de lui.

Il la regarda, soupira, et dit encore. Margit, cet amour qui refleurit dans ton âme comme un rosier, s'épa- nouit au souffle du printemps n'est plus, en moi qu'un buisson desséché, tout de branchages griffus et de dures épines. Quelle flamme, un jour ou l'autre, le consumera et n'en laissera que des cendres ? Je ne le sais pas, mais il en est ainsi

Elle frisonna, et recula d'un pas. Puis elle dit, à voix basse et sourde. Tu aimes Christiane, Merry Et elle m'a chassée de ton cœur Il eut un rire douloureux et répondit Mais elle t'a vengée, en même temps, Margit, car elle ne m'aime plus T'a-t-elle aimé, seulement ?

Oui mais du jour où je l'ai fuie, pour retourner à toi, elle a rayé mon image de son cœur. Et maintenant elle veut vivre en Dieu.

Elle te l'a dit ?

Oui Margit.

0 aveugle que tu ea dit-elle entre ses dents.

Si bas qu'elle eût parlé, il l'avait entendu»

Que veux-tu dire ? demanda.-t-il, penehé vers elle.

Elle allait répondre, mais, venant de la galerie extérieure, un cri horrible, inhumain, un appel d'angoisse et d'agonie, parvint jusqu'à eux et les fit se regarder, pleins de stupeur et d'effroi.

Viens Viens dit Margit en sal- sissant Merry par la main! Ce crv-là ttous libère peut-être tous les deux

WË LËÇON D'HISTOIRE SUR LES BOULEVARDS Les Parisiens ont pu voir, hier aprèsmidi, un intéressant cortège qui défila' de la Bastille au Grand-Palais, en passant par les Grands Boulevards, Rarement manifestation fut mieux organisée que cette « rétrospective des moyens de transports » les usines Renault en particulier y participaient d'une façon éclatante.

On vit tout d'abord s'avancer, vaillantes et touchantes à la fois, quatre vieilles voitures, preuves encore vivantes de cette expérience de trente-cinq ans qui fait la force de Renault on reconnaissait un taxi de la Marne à la silhouette légendaire, lourd encore de sa gloire récente et les deux triomphatrices du Rallye des Ancêtres de l'automne dernier une ParisVienne 1902, une 14 CV 1903 (rappelons que ces deux voitures ont accompli une performance magnifique Paris-Bordeaux-Paris à une vitesse moyenne comparable à celle de bien des voitures modernes) puis une Renault de 1899 (1 CV 3/4) qui a rendu d'excellents services à son propriétaire jusqu'à l'année dernière.

Derrière les ancêtres, en extraordinaire contraste, défilèrent les splendides voitures modernes un cabriolet et une berline Reinastella les plus magnifiques voitures de l'époque puis deux merveilleux coachs Nervasport et Primastella. Et l'on pouvait admirer l'impressionnante et silencieuse marche au ralenti de ces voitures réputées pour leur vitesse et leurs performances sensationnelles.

Enfin, quatre véhicules industriels fermaient la marche des Renault et témoignaient de l'étendue d'une gamme unique de matériels deux cars de 22 et 33 places, un camion-citerne de 8.000 litres, un fourgon isothermique de 25 mètres cubes.

Il faut louer l'actif comité des Grands Boulevards qui, dans cette rétrospective intéressante, unissant le passé au présent, a montré aux Parisiens non seulement le chemin parcouru dans le problème de la locomotion depuis les premiers âges, mais les immenses progrès réalisés au cours du dernier quart de siècle et auxquels le nom de Renault s'associe indissolublement.

d'un joli teint Votre teint sera plus frais,

votre visage plus séduisant

si vous vous lavez chaque

matin, non pas avec un de

ces savons trop durs, trop

mordants, qui irritent et

dessèchent la peau, mais

avec ce savon-crème d'une

merveilleuse douceur qu'est

le nouveau Monsavon. Fai-

tes-en l'essai aujourd'hui.

MONSAVON SAVON-CREME

2fr.

A ta dégustation, laisse une satisfaction durable ."LA GRANDE LIOUEUR FRANÇAISE"

Une demi-heure à peine s'était écoulée, depuis que von Schœmberg et son complice s'étaient réfugiés sur le troisième palier du flre-escaps.

Il eût été facile aux poursuivants de les prendre entre deux feux, en envahissant l'escalier de fer par le second et par le quatrième étage. Mais on les savait armés tous deux, réduits au désespoir devant la fuite impossible et le châtiment certain, et l'on redoutait qu'une résolution désespérée n'engageât les deux hommes vendre chèrement leur existence.

Sous la lumière rougeâtre et décllnante de la lune, Chang Mei avait de son mieux pansé la blessure de Schœmberg. Et celui-ci, assis sur la dernière des marches de l'escalier, accoté le long du mur, gardait le silence et. les yeux mi-clos, semblait s'endormir. Le Chinois eut vers lui un regard de ruse et de haine, puis alla s'accouder à la rampe du flre-escape. Là, de ses yeux sombres, il sonda la nuit finissante. Une heure encore et le jour joyeux de l'été allait paraître, décelant leur misère et leur défaite. Dans la demi-clarté trouble de la lune, Chang Meï discerna un câble noirâtre qui longeait la muraille, à portée de sa main. Il le toucha et eut un sourd cri de joie. Ecoute, baron dit-il à voix basse. Si tu as un peu d'énergie, nous sommes peut-être sauvée Je connais en ville une retraite sûre où nul ne viendra nous chercher. M'entends-tu, me com- prends-tu ?

Oui dit Schoemberg. Parlo Le câble du paratonnerre passe là, le long du mur. Nous pouvons facilement l'atteindre. Il descend dans le ravin. Je le sais et Il est solidement fixé sur des isolateurs, eux-mêmes scellés dans la paroi de la muraille. Il ne s'agit que de descendre et .1'efïort à faire est insignifiant. Ils n'ont certainement pas fait garder le ravin et ils

Programme des spectacles Opéra, 8 30, la Prise de Troie. Un diverti». Français, 8 45. les Trois Henry.

Opéra-Comique, relâche.

Odéon, g h., l'Avare, le Médecin malgré lut. (iaîté-Lyriiiue, 8 45, Pays du sourire. Trianon-Lyr., 8 45, tes Cloches de Cornevlll» Châtelet, 8 h. 30, Nina-Rosa (A. Baugé). Variété», 9 h., Aurélie.

Porto-St-Martin, 8 15, Cyrano de Bergerac. Th. de Paris, 8 h. 45, Une femme ravie. Gymnase, 8 h. 45, 145. Wall Street.

Sarah-Pernhardt, 9 h.. Dame aux camélias. Mogador, 8 h. 30, Auberge du Cheval-Blanc Renaiss., 9 h., Avril (A. Brulé, Arnaudy). Ambigu, 8 h. 40, Topaze.

l'alaiK-Royal, 8 h. 45, la Maison d'en facs, Antoine, 9 h., Périphérie.

Bouffes-Parisiens, relâche.

MlrhodièTF, 9 h., la Fleur des polo.

Athénée, 9 h., l'Affaire de la rue Royale. Madeleine, 9 h. Mozart (Yv. Printemps). Ambassadeurs, relâche.

Scala, 845, rép. priv. coût. de Boby-Chéri. Folios- Waicram, 8 h. 30, Bonsoir Pari& Saint-George», 9 h., Trois et une.

Nouveautés, 9 h., Jeanne (orch. à 35 fr.). Com. Champs-Elysées, 9 h., la Margrave. Gil-Guignol, 9 h.. Hystérie, Incognito. Théâtre Michel. 9 h.. Valentin le Désossé. Potlnirre, 9 h., e 5 à 7 (comédie).

Capucines. 8 h. le Progrès s'amuse. Arts. relâche.

Avenue, relâche.

Montparnasse. 9 h., Comme tu me veux. Atelier, 9, Viol de Lucrèce, Vénus et Adonis Mathurins, 9 h., Prenez garde & la peinture Studio de Paris. 9 h., rev. réal. de Fr. Carcn Moulin de la Chans., Au pays du soleil Cmnœdia, 9 h.. Un joli monsieur! (opér.) Cluny, 9 h.. Ces dames aux chapeaux verta Albert-I", 9 h.. Doyen des enfants de choeur. Déjazet, 8 30, Noces de Jeannette (Mazzanti) Zénith (pi. Gambetta), 8 30, la Traviata. Gobelins. 8 h. 30, les Petites Michu.

MUSIC-HALLS

Fol.-Berg. Rev. am. (Florelle, Dré&n). Cas. de Paris 8 30 Joie de Paris (J.Baker) Emp. St-Gran., Francell, Pâa^uali Alhambra, 3 h., 9 h., Muratore 12 attrac. Dix-Heures, 10 h., Dix heures aonafnt. Deux-Anes, Conférence de. nos Anes. Embam.}-, 10 h., Gauty, Darthez, Dehelly. Lune-Rnusse (58, rue Pigalle), revue. ravillon-MiiHic-Hall, Spadaro.

Bobino-Music-Hall, Femmes de Paris. Kurop., m.. s., Fredo Gardoni et J. Cyrano. Gaum.-PaUcr, quatre grandes attractions. MrdrsBO, 8 45, Cirq. sous l'eau, Hagenbeck Cirq. d'Hiver, 8 45. Cirque Busch A Paris Colispum, danse, mat et soir., attractions. Moulin-Kou; bal-kermesse, mat., g., nuit. M»Kic-('itj-IIal, tous les s., 9 h.: dim. mat. J.una-1'ark, mat. pôle Sud 9 h.. dancing Jardin d'Afclim., entrée, 3 fr.; ent., 1 fr. Pompéien, jeudi soir, bal: sam., d., m., 4. CINEMAS

Madeleine, Arsène Lupin.

l'aramollnt, la Belle-Marinière.

Gaumont-Palace, Allô mademoiselle. Aubert-Palace, Mariage de Mlle Beulemani. Olympia, le Truc du Brésilien.

Rex, les Trois Mousquetaires.

Marivaux-Pathé, la Belle Aventure.

C.-Ch.-Elys., Silence, on tourne (H. Lloyd) Gaxmont-Theâtre, Embrassez-moi (Milton). Marignv, Fanny.

Colisée, Vénus blonde (Marlène Dietrich) Moulin-Rong:e-Pathé, la Merveill. Journée. Max-I.inder-Pathé. Poil de Carotte.

VIctor-Hugo-l'athé, Une étoile disparaît. Impérial-Pathé, Rouletabllle aviateur. Oinnia-Pathé, Rocambole.

Elysée-Gaumont. Maurin des Manrea.

Palace, les Bas-Fonds de Hambourg. Krmit.-Pathé-Xatan, Violettes impériales. Plîtalle, le Chemin de la vie (permanent), Apollo-Cinéma, Mata-Hari (Greta Garbo), 1 Miracles, 9 h., Allô Berlin ? Ici. Paris. .Haillot-Palace. Miche (Suzy Vernon). Falguière, Devil and the Deep (G. Cooper) Csméu la Foule hurle (Jean Gabin). I.una (Nation). Un homme s. nom (Gémier) Folies-Dramatiques, l'Adjudant Stops. Royal-Palhé, la Femme nue.

Agrlr., 8 Jeunes Filles en bateau; 3 h., 9 h. Studio 28, Panurge.

Bon., 8 jnes filles en bat.: 3,9; s. d., 2 Studio Diamant (pl. St-Aug.), Front Page. Cigale, Cognasse (Tramel).

Artistie, Cognasse (Tramel).

Ciné-Opéra, Gli uomini. che mascalzoni..< Rialtn-Ciné, Atlantic.

Lutétis-Pathé, les Vignes du Seigneur. Ratipail 216, le Roi des schlemihls,

Passy (95, r. Passy), Alraune (Brig. Helm) Eden (7, av. de Cllchy), le Port maudit. Saint-Marcel-Pathé, Cognasse.

Louxor-Pathé, Cognasse.

Saint-Sabin, Bonne Aventure, Il y a erreur. Carillon. Frankenstein (perm. 11 h. il min.) Rexy, Jnes Hlles en unit.; Jnes gens en unit. liyon-Fathé, Cognasse.

Select-Pathé, Un homme sans nom.

Auteiiil Bon fine, les Quatre Vagabonde.

NOUVELLES

Vous aurez chez vous gratuite- ment et sans attendre, les der- nières nouvelles du Petit Parisien

en téléphonant de 10 heures du

matin à 1 heure du matin à PROVENCE 99-09

n'ont pas pensé que nous pouvions utiliser le câble.

Mais pourrai-je descendre dit Schœmberg.

Les tiges des isolateurs font échelle et te permettront de te reposer. Je te répète que j'ai un abri sûr. Nous pourrons fuir, gagner mon pays où notre fortune nous assurera une existence royale- Allons. viens Lèvetoi

Schœmberg, d'un rude effort, se leva. Mais il fléchit sur sa 'jambe blessée car une violente douleur traversait tout son être. Des milliers de points lumineux jaunes et violets dansèrent devant ses yeux.

Je ne peux pas dit-il avec accablement. Sauve-toi seul si tu le peux.Moi, je suis un homme fini J'ai perdu la face définitivement.

On n'a jamais perdu la face quand on demeure archimillionnaire, dit le Chinois de son ton le plus persuasif. Et les mots « honneur, race, patrie 7, n'ont plus de valeur que pour les imbéciles

Il se rapprocha et sa voix se fit presque caressante.

Ecoute-moi. Donne-mol le reçu de la banque, la clef du coffre-fort. Je te jure que je te ferai évader. On peut tout avec de l'argent

Non dit Schœmberg avec entêtement. Va..t'en, sauve-toi, abandonnemoi mon destin, mais ne me demande rien.

Mais e'Mt de la démence Réfléchis un peu, Schcemberg

Non j'ai dit non et c'est non. Sauve ta peau si tu le peux, démon. Tu n'auras rien d'autre C'est toi qui m'a entraîné dans le mal" la honte, le crime. Estime-toi heureux que je te laisse fuir

(A suivre,^


WEA VICES et SPÉCIAUX «̃ FeMI tPav-imt*m et «̃̃ Timcm

La nouvelle acte

sur les dettes

d e la Grande-Bretagne aux Etats-Unis

SUITE DE LA TRUMIÈRE PAGE-

Voici la traduction de la nouvelle note du gouvernement britannique aux Etats-Unis au sujet des dettes

I. Le gouvernement de Sa Majesté, ayant reçu la note qui lui a été transmise par le gouvernement des EtatsUnis à la date du 7 décembre, constate avec satisfaction que le gouvernement des Etats-Unis accueille favorablement la suggestion de soumettre à un examen détaillé entre les deux pays l'ensemble de la question qui est traitée dans la note britannique du 1" décembre.

Le gouvernement de Sa Majesté considère comme opportun de réserver pour cet examen commun les commentaires qu'il croit devoir faire sur certaines des opinions exprimées dans la note américaine du 7 décembre. Toutefois, il croit juste de déclarer qu'après mûres réflexions il ne voit pas de raison de modifier les conclusions générales de sa note du l'r décembre. II. Le gouvernement de Sa Majesté ne s'occupera par conséquent dans la présente communication que de la dernière partie de la note americaine relative à la question qui se pose immédiatement de l'échéance du 15 décembre. Le gouvernement de Sa Majesté note que le gouvernement des Etats-Unis reconnaît les difficultés d'effectuer le transfert, mais il reste convaincu qu'aucune autre solution que la suspension des paiements ne pourrait remédier à ces difficultés.

Il constate donc avec un profond regret qu'en dépit des arguments contenus dans la note britannique du 1" décembre le goawernement des EtatsUnis a décidé de ne pas recommander cette solution aw Congrès.

III. En présence de cette décision, le gouvernement de Sa Majesté a résolu d'effectuer le paiement du montant de l'échéance du 15 décembre dû en vertu du « Funding Agreement » du 18 juin 1923. Cependant, il croit pouvoir saisir l'occasion de définir clairement sa position à l'égard de ce paiement et d'expliquer les circonstances dans lesquelles il est arrivé à cette détermination.

IV. Pour les raisons qui ont déjà été exposées, le gouvernement de Sa Majesté est convaincu que le système des paiements de gouvernement à gouvernement ait titre des dettes de guerre tel qu'il existait antérieurement à l'initiative prise par le président Hoover à la date du 20 juin 1931 ne peut pas revivre sans désastre.

Du moment qu'il est entendu que l'ensemble de la question doit être soumis à un nouvel examen entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ce point fondamental n'a pas besoin d'être plus amplement commenté.

V. En conséquence, le gouvernement de Sa Majesté estime que le paiement qui sera effectué le 15 décembre ne doit pas être considéré comme une reprise des roaiemonts annuels prévus par l'accord existant.

Ce paiement est fait parce que le temps a manqué pour permettre qw'une discussion s'institue au sujet de cet accord et parce que le gouvernements des Etats-Unis a déclaré qu'il était d'avis qu'un tel paiement améliorerait tfrmtdçvïentx les perspectives- dhen~ wmthèn satis/aisant du problème pris dans son ensemble.

VI. Le gouvernement de Sa Majesté propose, en conséquence, de traiter le paiement du 15 décembre comme un paiement en capital qui devait être porté en compte dans tout règlement final, quel qu'il soit il prend, d'autre part, des mesures pour effectuer ce paiement en or, méthode qui, dans les circonstances présentes, lui semble la moins préjudiciable de toutes celles qui s'offrent à lui.

VII. Cette procédure a, évidemment, un caractère exceptionnel et anormal; c'est pourquoi le gouvernement de Sa Majesté désire insister auprès du gouvernement des Etats-Unis sur l'importance de fixer à une date prochaine un échange de vues qui aura pour objet de faire aboutir la discussion envisagée avant le 15 juin prochain afin d'éviter le risque d'un effondrement général de tous les accords existant entre gouvernements.

LA REMISE DU DOCUMENT

A WASHINGTON

Londres, 11 décembre (dép. P. Paris.) La nouvelle note britannique a été présentée aujourd'hui même au département d'Etat américain par l'ambassadeur britannique à Washington. Il est évident que l'or ne sera pas envoyé immédiatement aux Etats-Unis, qu'il sera consigné à la Banque d'Angleterre et que le gouvernement américain pourra en prendre livraison à son heure en tout ou en partie. Comme d'autre part, le paiement est fait en acompte à valoir sur un règlement ultérieur il n'y aura pas lieu d'établir un budget supplémentaire en GrandeBretagne.

M. STIMSON PREPARE DEJA LA REPONSE

New-York, 11 décembre (dép. Havas.) M. Stimson. secrétaire d'Etat et M. Ogden Mills, secrétaire à la Trésorerie, préparent une réponse à la note qui a été adressée aujourd'hui par le gouvernement anglais à Washington.

WASHINGTON ATTEND AUSSI LES DECISIONS DE LA FRANCE Washington, 11 déc. (dép. Havas.) Tout l'intérêt du département d'Etat et du Congrès converge actuellement sur une question qui leur paraît essentielle pour le règlement du problème des dettes:

« La France insistera-t-elle pour obtenir, avant le 15 décembre, l'engagement formel des Etats-Unis d'accepter de convoquer une conférence générale chargée d'examiner à nouveau le problème des dettes, en considérant que c'est là une condition préalable aux paiements ? »

On prévoit que ce cas soulèverait de très graves difficultés que l'on souhaite vivement éviter, car cette demande devrait être soumise au Congrès qui, selon les politiciens qui connaissent les habitudes de l'Assemblée, n'aura pas le temps matériel de voter sur cette question qui engagerait la politique future américaine, étant donné surtout que le Congrès est composé, en grande partie de sénateurs et de députés battus aux dernières élections. Le Congrès n'oserait certainement pas assumer une telle responsabilité, dont le seul résultat serait de déclencher des discussions peu opportunes et de très vives critiques contre la France, alors que les membres du Congrès se sont abstenus sur la question a de rares exceptions près à la Cham- bre. Aussi. l'attitude du gouvernement américain ne saurait être, avant mê- me l'ouverture des délibérations du Congrès, qu'une attitude d'excessive froideur.

On se demande donc quelles réserves le Parlement adoptera finalement. Si le paiement reste conditionné à une réserve, les milieux politiques prévoient l'opposition à la fois du gou- vernement et du Congrès.

LES CONSÉQUENCES DE L'ACCORD

INTERVENU

A GENÈVE

SUITE DE LA PRLM1ÈKE PAGE

Tout le système de garanties prévu dans notre plan constructif et dont nos représentants sont bien décidés X exiger la discussion détaillée, devant la commission générale, est donc entièrement sauvegardé, ainsi que cela ressort, en outre, sans contestation possible, de la reproduction textuelle de la formule Herriot, liant indissolublement la sécurité et l'égalité des droits. Sans doute, les modalités d'applica- tion de cette égalité entraineront forcément, comme nous l'avons remarqué dès hier, une novation au traité de Versailles, dont la partie V sera remplacée, pour l'Allemagne, par la future convention de désarmement. Mais, outre que cette novation sera contrebalancée par des sauvegardes spéciales, également à discuter, on ne saurait voir là une concession nouvelle. Elle était, en effet, acceptée déjà depuis le vote de la résolution du 23 juillet dernier et elle a sa contrepartie prévue dans le plan français, qui en fait naturellement état. Nous écrivons plus haut que M. Paul-Boncour, en souscrivant, en plein accord avec le gouvernement tout entier, à la déclaration d'aujourd'hui, n'a rien abandonné. Nous pouvons ajouter qu'il a, en revanche, au cours de la longue bataille d'hier, écarté, par sa clairvoyance et son habileté, un certain nombre de pièges. Il en est un qu'on lui a, croyonsnous, tendu encore aujourd'hui en lui proposant de poursuivre, en dehors de la commission générale, les conversations à cinq sur les réductions éventuelles d'armements. Le défenseur des droits des moyennes et petites nations qu'il a toujours été s'est bien gardé d'y tomber.

Que des échanges de vues entre grandes puissances continuent à avoir lieu pour faciliter un accord sur tel ou tel point particulier, nul ne saurait y trouver à redire. Mais qu'on tente ainsi de mettre sur pied un projet de convention qui serait ensuite imposé aux cinquante autres nations représentées à la conférence, c'est une manœuvre à laquelle la France ne saurait, en effet, se prêter.

LA SIGNATURE DE L'ACCORD Genève, 11 décembre (dép. P. Paris.) Dans une brève réunion, tenue ce matin, les « Cinq ont officiellement enregistré l'accord de principe réalisé hier soir, sur le texte d'une résolution commune.

Après la cérémonie de la signature, M. Macdonald avait convié les chefs des délégations et les experts qui ont pris part aux négociations de ces jours derniers à un déjeuner de plus de vingt-cinq couverts.

A l'issue du déjeuner, les « Cinq > ont commencé leurs préparatifs de départ. M. von Neurath a quitté Genève à 17 heures, MM. Paul-Boncour, Macdonald et Aloisi s'en vont dans la soirée. Le premier ministre britannique ne fera que traverser Paris, car il veut être à LondreT pour demain soir. Quant à M. Norman Davis, il s'embarquera le 15 décembre pour l'Amérique sur le Manhattan. Comme le P e t i t Parisien l'a annoncé, l'accord intervenu aujourd'hui sera communiqué à la commission générale de la conférence du désarmement par M. Henderson dans la séance qu'elle tiendra mercredi prochain. Cependant, la commission ne reprendra réellement ses travaux qu'au début de février, après la session ordinaire du conseil de la S. D. N., qui doit s'ouvrir le 26 janvier. P. DU B.

M. HERRIOT FELICITE

M. PAUL-BONCOUR

ET M. MACDONALD

Genève, 11 décembre (dép. Havas.) M. Herriot, président du Conseil, a adressé à M. Paul-Boncour le télégramme suivant:

« Le conseil de cabinet vous adresse ses vives félicitations pour la façon dont vous avez poursuivi ces négociations si spécialement difficiles. Je vozas charge de porter à M. Macdonald mes compliments les plus cordiaux. Je vous prie de lui dire combien le gouvernement française est heureux d'avoir pu trnvailler une fois de plus avec le gouvernement britannique au rapprochement des puissances pour l'organisation méthodique et réfléchie de la paix.

AU CONSEIL DE CABINET Le conseil de cabinet qui s'est tenu hier matin, au ministère des Affaires étrangères, a commencé à 10 heures pour se terminer à 12 h. 45.

Voici le communiqué donné à la presse

M. Edouard Herriot a informé le conseil de l'accord intervenu à Genève entre les cinq puissances pour la reprise des travaux du désarmement. Le conseil a enregistré avec satisfaction le résultat obtenu sur les bases proposées par le gouvernement français. Sur la proposition de M. Herriot, il a adressé ses félicitations unanimes à M. Paul-Boncour.

Il convient de rappeler qu'en quittant Genève mardi soir, M. Herriot avait laissé un texte sur l'égalité des droits dans la sécurité. Ce texte a été longuement défendu, en opposition à des contre-propositions, et il est devenu l'affirmation essentielle de celui qui a été adopté.

L'OPINION A BERLIN

Berlin, 11 décembre (dép. Petit Paris.) Pendant toute la nuit de samedi à dimanche. les communications téléphoniques entre Berlin et Genève n'ont pour ainsi dire pas cessé.

Le général-chancelier von Schleicher s'est mis également en communication téléphonique avec ses autres ministres et a demandé leur avis. C'est après qu'il a informé le baron von Neurath de l'accord du cabinet. Le ministre des Affaires étrangères allemand est attendu à Berlin demain. II fera aussitôt un rapport au président d'Empire. Le Montag Post se demande si une méthode allemande plus pondérée n'aurait pas conduit au but plus rapidement et sans provoquer autant d'émoi international. Il s'agit maintenant de ne plus commettre de nouvelles fautes et d'arriver au but le plus tôt possible.

Importante réunion au siège de la B. R. 1. du groupe des gouverneurs des banques d'émission Bâle. Il déc. (dép. Petit Parimen) La réunion officieuse mensuelle des gouverneurs des banques d'émission, qui précède chaque fois la séance ordinaire du conseil d'administration de la B. R. I., a revétu aujourd'hui dimanche une importance toute particulière. Elle a eu lieu, comme d'habitude, au siège de la Banque des Règlements Internationaux, à Bâle. Mais, alors que, étant généralement de courte durée, cette réunion est fixée à la fin de l'aprèsmidi, elle a commencé aujourd'hui dès 10 heures du matin et, sauf une brève interruption au moment du déjeuner, les gouverneurs ont siégé sans discontinuer presque toute la journée. C'est qu'ils avaient à prendre connaissance dans le détail des travaux préparatoires des divers services techniques de la B. R. I. en vue de la prochaine conférence économique mondiale. Les gouverneurs eurent en discuter les résultats et à donner des directives pour ce qui reste encore à faire.

Le grand public est déjà un peu au courant de la portée de la question par la conférence qu'a faite, lundi dernier, M. Pierre Quesnay, directeur général de la Banque des Règlements Internationaux, à Paris, à l'Ecole nouvelle de la paix. Mais il va sans dire que l'examen entrepris aujourd'hui à la réunion officieuse des gouverneurs a été encore plus approfondi.

En outre, les gouverneurs ont entregistré avec satisfaction oue le total du bilan de la B. R. I. au 30 novembre avait sensiblement augmenté par rapport au 31 septembre. Cette augmentation du mois dernier, venant après les diminutions assez considérables de septembre et d'octobre, est due exclusivement à de nouveaux dépôts des banques centrales pour leur propre compte. Les gouverneurs se sont également félicités du résultat des négociations de la B. R. I. pour le renouvellement du crédit de réescompte à la Reichsbank, auquel l'institut de Bâle participe pour un quart. Ces négociations ont déjà fait l'objet d'un communiqué à la presse. En l'absence du président du conseil d'administration de la banque, M. Mac Garrah, c'est M. Léon Fraser, suppléant du président, qui a conduit les négociations. La Reichsbank a de nouveau remboursé 4 millions de dollars après avoir assuré régulièrement le service des intérêts à la B. R. I. et aux autres banques centrales participantes. C'est donc un crédit de 86 millions de dollars qui a été renouvelé à la Reichsbank aux conditions antérieures pour une période de trois mois prenant fin le 4 mars 1933. Les modalités de renouvellement de ce crédit sont, bien entendu, subordonnées à l'approbation du conseil d'administration. Elles lui seront donc soumises et la question figure à l'ordre du jour de la séance officielle du conseil qui a lieu demain matin lundi à 10 heures. Cet ordre du jour semble d'ailleurs assez peu chargé. Le prince Paul de Yougoslavie a ouvert hier à Belgrade une exposition d'art français Belgrade, 11 déc. (dép. Petit Parisien.) Aujourd'hui a eu lieu, au pavillon des arts, le vernissage de l'exposition d'art français contemporain, organisée par le conservateur du musée du Luxembourg, M. Hautecœur, sous le haut patronage du prince Paul de Yougoslavie. Le prince Paul assistait lui-même à la cérémonie avec la princesse Olga. On remarquait dans l'assistance tout le corps diplomatique, plusieurs membres du gouvernement et de nombreuses personnalités.

Le ministre de l'Instruction publique, M. Atankovic, prit la parole pour relever la signification de cette manifestation artistique et remercia les artistes français de donner aux Yougoslaves l'occasion d'admirer un choix des productions de l'art contemporain français.

Le ministre de France, M. Emile Naggiar, répondit en soulignant que, sur le terrain de l'art comme sur tous les autres, la plus cordiale et même la plus fraternelle collaboration unit dans un effort commun les bonnes volontés des deux pays.

Le ministre remercia ensuite le prince Paul d'avoir bien voulu prêter des œuvres prélevées sur sa propre collection Le prince Paul prononça alors, dans le plus pur français, une courte allocution, remerciant tous ceux qui ont réalisé le vœu formé depuis si longtemps de voir à Belgrade une grande exposition d'art français, car la France n'a pas cessé, depuis la fin du XVII" siècle, d'être le centre artistique du monde. Les Etats-Unis

et les projets navals du Japon Londres, 11 décembre (dép. Havas.) On demande de New-York à l'agence Reuter

Commentant les propositions navales japonaises, le correspondant à Washington du New York Times écrit qu'elles sont considérées dans les milieux américains comme « fantastiques et inacceptables » et l'on exprime l'opinion qu'elles n'ont peut-être été présentées qu'en vue de causer une nouvelle incertitude dans la situation internationale.

Un fonctionnaire du département d'Etat a déclaré que le gouvernement envisageait de ne prendre aucune mesure à ce sujet et n'avait même pas l'intention de répondre aux propositions.

Il a souligné que le projet nippon impliquerait, en fait, une égalité des forces navales japonaises et américaines.

DECLARATIONS JAPONAISES Tokio, 11 décembre (dép. Times.) On déclare ici que le principal mérite du plan japonais de désarmement naval est qu'il vise à réduire le coût de tous les navires de combat, le volume de toutes les marines de guerre et qu'il diminue la force offensive tout en augmentant la force défensive des flottes. En indiquant le maximum pour les classes secondaires, le Japon s'alloue le même tonnage que la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Ce n'est pas une revendication de parité, mais une limite à l'intérieur de laquelle les proportions régionales doivent être fixées. Les Japonais prétendent que leur plan enrayera la tendance que les autres plans ont encouragée, celle de construire au maximum.

Le nivellement par réduction générale des gros bâtiments permet au Japon de relever sa proportion de cuirassés et de croiseurs de première classe mais les Japonais acceptent toujours une infériorité relative dans cette catégorie. En d'autres termes, la stratégie japonaise demeure essentiellement mais précisément défensive. Le Japon est incapable d'attaquer les Etats-Unis et l'Australie, mais il est inattaquable dans ses propres mers. Son plan souligne cette immunité et confirme sa suprématie dans les eaux territoriales de l'Asie du Nord-Est.

UNE FERMIÈRE ASSASSINÉE

EN CHARENTE Le criminel, après avoir blessé grièvement une fillette de quatre ans, témoin gênant, alla cacher le cadavre de la mère dans une meule de foin Angoulême, 11 décembre (dCp. Havas.) Un crime a été commis au village de la Folie, commune du Grand-Madieu, hier à 14 h. 30 environ. La victime est Mme Eugénie Lavauzelle, née Desgranges, mère de trois enfants, dont l'aîné à quatre ans. La malheureuse femme a été assommée à coups de barre de fer, puis égorgée.

Après le crime, l'assassin a fait main basse sur une somme de 2.150 francs et quelques timbres et, pour supprimer un témoin gênant, a `essayé d'assommer l'aînée des enfants, Jeanne, âgée de quatre ans, qu'il a grièvement blessée, puis il a enfoui le cadavre de Mme Lavauzelle dans une meule de foin dans la grange.

M. Lavauzelle, rentrant à la nuit tombante et trouvant la maison fermée à clef, a appelé, mais en vain. Il s'est alors rendu chez des parents, au village voisin, où sa femme ne se trouvait pas. Accompagné de sa famille, M. Lavauzelle est revenu à la Folie et, après avoir brisé un carreau, est entré dans la cuisine.

Dans la chambre contiguë, la petite Jeanne gisait sur le sol, la tête baignant dans une flaque de sang. Les voisins ont avisé aussitôt le maire du Grand-Madieu qui, à son tour, a alerté la gendarmerie de Saint-Claudsur-le-Son. Entre temps, on cherchait partout Mme Lavauzelle. Dans la grange, des flaques de sang tachaient le sol. On a fouillé le fourrage, on a battu les champs voisins sans succès. Le chef de la brigade de Saint-Claud, M. Devilleger, et les gendarmes se rendirent à la Folie cependant que le capitaine de gendarmerie de Confolens, M. Villoutreix, déclenchait des barrages et alertait la police mobile de Bordeaux.

Les gendarmes ont fait de nouvelles recherches dans les meules de foin, et, tout en haut de l'une d'elles, contre la muraille, enfoui dans l'herbe sèche, ils ont trouvé le cadavre de la jeune femme.

Les soupçons pèsent sur un nommé Martin, dit Gambetta, vingt-huit ana, originaire de Saint-Claud, entré le 7 juin au service de M.-Lavauzelle, qui avait dû le renvoyer il y a environ une semaine.

Le parti républicain socialiste a tenu hier son XXIIe congrès Le vingt-deuxième congrès du parti républicain socialiste a tenu ses assises hier, à la Maison de la mutualité. Dans son rapport moral, M. Bauge, secrétaire administratif, a rappelé que de nombreuses délégations du parti avaient assisté en corps aux obsèques d'Aristide Briand, dont il a évoqué avec émotion l'œuvre en faveur de la paix. Puis M. Appell, secrétaire du groupe parlementaire, a lu son rapport sur l'activité des députés républicains socialistes.

M. Jérôme Lévy, conseiller technique de la délégation française à la Société des nations, a exposé l'état des problèmes internationaux devant la S.D.N. et M. Raoul Brandon, député, a parlé des mesures à prendre contre la vie chère et le chômage.

A la séance de l'après-midi, présidée par M. Berthézenne, député du Gard, M. Uâon Vincent), député-maire de Calais, a parlé de « la répercussion de la crise économique sur l'activité des ports maritimes ». M. Borel, député, ancien ministre, a lu son rapport sur « l'éducation nationale et le progrès social » et a été indirectement appelé à parler du problème des dettes de guerre. Il a, comme d'ailleurs MM. Brandon, député de Paris, et Bravet, député de l'Ain, demandé au congrès de lui laisser la liberté de son vote jusqu'à la connaissance du dossier, qui sera communiqué aujourd'hui à la Chambre par le président du Conseil. M. Fernand Corcos, vice-président de la Fédération de la Seine, a parlé du « malaise européen » et aussi du problème des dettes qu'il est d'avis de payer pour ne pas laisser protester la signature de la France. Enfin, M. Maurice Viollette, sénateur et secrétaire général du parti, a fait éloquemment un large tour d'horizon de la situation politique du pays.

Le banquet

Dans la soirée, les congressistes, au nombre de trois cents environ, se réunissaient au Palais de la Mutualité autour des tables du banquet. M. Viollette ayant à sa droite M. Borel et à sa gauche, M. Appell, présidait. Le premier discours fut prononcé par M. Gauthier-Chaumet, de la Fédération de la Seine, qui annonça que les prochains congrès du parti seraient tenus à Calais, à Ambérieux et à Alger. Après une courte allocution de M. Léon Vincent, de la fédération du Pas-de-Calais. M. Viollette se leva et donna tout d'abord lecture d'une lettre de M. Paul Painlevé.

Le ministre de l'Air dit son regret que la faculté lui ait interdit non seulement de prononcer des discours, mais de se mêler aux travaux du congrès. M. Paul Painlevé déclara encore qu'il eût été heureux dans les circonstances difficiles du moment de se trouver avec les membres de son parti qu'il sait réalistes et réalisateurs pour partager avec eux les responsabilités des décisions à prendre et acclamer l'idéal auquel tous les républicains sont fidèles.

C'est au commentaire de la lettre si touchante du président Painlevé. et que l'assistance avait chaleureusement applaudi, que M. Viollette s'attacha ensuite.

Les choses qui ont été dites au cours de ce congrès, constata l'orateur, l'ont été avec mesure et fermeté. Votre attitude honore le parti républicain. Nous ne devons pas attendre le miracle qui nous sauvera, ajouta-t-il. Nous ne devons espérer le salut que de notre volonté, je dis bien de la volonté des hommes du parti républicain.

M. Viollette, analysant ensuite la situation générale, estime que. depuis 1918, le monde est en proie à une infernale révolution économique. Et personne ne peut dire comment il reprendra son équilibre.

Le matérialisme des Etats-Unis est le cadeau le plus détestable que nous ayions reçu. A ce matérialisme s'ajoute aujourd'hui celui de la Russie des soviets.

Nous, républicains socialistes, ditil, en terminant, nous ne pouvons pas et nous ne devons pas nous incliner devant ce déterminisme accablant. LE DIMANCHE ELECTORAL Corrseu, GÉNÉRAL. Allier (canton de ChanteUe). M. Pradon-Vallancy, cons. d'arr., anc. dép., rép. soc., est élu par 1.713 voix contre 740 à M. Buvat. S. F. I. 0. Il s'agissait de remplacer M. Darmanglat, rad. soc., décédé.

Isère (canton de Pont-de-Beauvoisin). MM. Bellen, rad. soc.. 1.361 voix; Pichat, rad. soc. dissident, Poland, S. F. I. 0., 693. Ballottage. Il s'agissait de remplacer M. Rajon, sén., rad. soc. décédé. Sarthe (canton de Mayenne-Est). M. Elacé, rad., est élu, sans concurrent, par 1.756 voix sur 3.055 inscrits. 2.066 votants 1.785 suffrages exprimés. Il s'agissait de r emplacer M. César Chabrun, anc. dép., soc. français, démissionnaire.

loir (canton de Courville). M. Thieullet, rad. soc. de défense agraire. est élu par 808 voix contre 751 à df. Bougeard, rad. ind.

Le drame

de Saint-Germain SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Il était samedi 21 heures. Sans mot dire, et fort calmement, Dufour regagna sa chambre. A 22 heures, sans que rien fût changé dans sa gaité et dans son rire, Madeleine Baud monta à son tour. Il était 23 heures quand les époux Rouyer, demeurés encore quelque temps dans le magasin, allèrent se coucher. Selon leur paternelle habitude, lie allaient, en passant devant la porte de la chambre de leur cousine, jeter un coup d'ceil.

Tiens remarqua M. Rouyer, Madeleine, ce soir, a fermé sa porte. Aucun soupçon ne l'effleura, bien entendu. Et M. et Mme Rouyer passèrent. La nuit fut calme, comme d'habitude. Aucun bruit anormal ne fut perçu.

M. Rouyer, descendu de bonne heure dans son magasin, s'étonna, à 7 heures, de ne pas voir sa cousine au travail où elle arrivait la première. Il monta dans sa chambre.

Madeleine appela-t-il.

La jeune fille semblait dormir profondément, couchée, comme elle en avait coutume, sur le ventre, la tête reposant sur son bras replié.

Madeleine

Soudain, remarquant qu'un homme, couché à côté de sa cousine. semblait aussi dormir, M. Rouyer s'avança. plein d'une surprise irritée. Et puis, bouleversé tout à coup, il recula. Il venait de voir l'oreiller ensanglanté l'homme était son commis, Robert Dufour. Tous deux semblaient sans vie. En hâte. il prévint le commissaire, M. Cœuret, qui accourut rue de Paris, accompagné de son secrétaire, M. Baruel, et du docteur de Bonnemaison, médecin légiste. La malheureuse enfant avait la tête traversée par une balle de revolver de 6 mm. 35, qui avait pénétré par la tempe droite le commis,

atteint également à la tempe aroite, reposait sur le dos. Tous deux avaient succombé.

Entre les deux corps, l'arme, contenant deux douilles. Au deuxième étage, dans la chambre de Dufour, on trouva la lettre suivante adressée au commissaire et signée du commis « Madeleine et moi, nous nous aimons follement. Je crois que, à force de lutter, nous allons devenir fous. C'est pour éviter cela et mettre fin à notre martyre que nous avons décidé de mourir. Nous demandons bien pardon à tous »

Dufour s'exprimait ainsi au nom de Madeleine et de lui-même. Pourtant, les enquêteurs se demandent si, réellement, la jeune fille accepta de mourir. II est permis de penser que Robert Dufour, qui avait pris soin de revêtir ses meilleurs vêtements et du linge neuf, sans toutefois se chausser, est venu, en pleine nuit, surprendre la jeune fille dans son sommeil et l'aura tuée parce que, précédemment, elle aurait refusé de partager ses sentiments.

C'est l'avis de M. Baud, père de la jeune fille.

Il est impossible nous a-t-il dit les yeux pleins de larmes que ma fille ait ainsi accepté la mort. Pensez! Avec ses seize ans, elle avait douze ans pour le caractère

C'est aussi l'avis des époux Rouyer, qui répètent que leur jeune cousine, naïve, en pleine santé, d'une gaieté constante, n'a pu avoir en tête l'idée d'en finir avec la vie et qui sont convaincus que Robert Dufour, après l'avoir tuée, s'est à son tour donné la mort.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Prud'homme est débrouillard

Embauohé pour le charroi des betteraves, à Ennemain (Somme), un chômeur de Saint-Quentin, Marcel Prud'homme se vit congédié au bout de deux jours. Comme son employeur refusait de le ramener à Saint-Quentin, Prud'homme s'empara de son automobile et partit. La voiture a été retrouvée dans un garage de la ville. Quant à Prud'homme, il a été arrêté et écroué. Deux miséreux périasent asphyxiés Deux pauvres hères, Charles Catry. soixante-trois ans, et Louis Lambert, soixante et un ans, ont été trouvés morts dans le sous-sol d'un immeuble, 15, rue des Glacis, à Saint-Quentin, où ils avaient élu domicile. Les constatations ont permis d'établir qu'ils avaient succombé une asphyxie due aux émanations d'un poêle.

HIBSON. La consultation des nourrisson.s aura lieu lundi, à 13 h. 30, à l'hôpital Brisset.

~EVRË-ET-LO1R

CHARTRES. Sur la route de Dreux, une collision s'est produite entre une automobile et un cycliste, M. Léon Charron, seize ans, demeurant. 3, rue de la Volaille. Blessé au visage, M. Charron se plaint en outre de douleurs à une jambe et souffre d'une commotion. Il est soigné à son domicile.

-En un match de football comptant pour la Coupe du Centre, le S. C. Chartrain a battu l'A.S.G. d'Orléans par 1 à 0. BRETKUIIj. Un jeune ouvrier peintre, M. Eugène Cornette, travaillait à la réfection d'une maison de la rue BasseSaint-Cyr, lorsque, par suite d'un faux mouvement, il tomba de l'échelle sur laquelle il se tenait. La mâchoire fracturée et sérieusement blessé aux jambes, il a été transporté dans un hôpital d'Amiens. COMPIEGNE. Hier a eu lieu, sous la présidence de M. de l'Aigle, député, assisté de M. Fournier-Sarlovèze, maire, et du conseil municipal, l'inauguration, dans la salle du Grand-Ferré, de l'exposition colombophile organisée par le Martinet compiègnois. Le classement par catégories sera fait au standard international par deux jurés du gouvernement militaire de Paris. I.IBERMONT. M. Charles Thiessart, quarante-quatre ans, ouvrier agricole, accrochait une chafne aux roues de son tombereau pour l'immobiliser. Au même instant retentit un coup de feu tiré par des chasseurs. Les chevaux prirent peur et firent un brusque mouvement. M. Thiessart eut le bras pris et fracturé entre la chaîne et la roue. Il a été conduit à l'Hôtel-Dieu de Saint-Quentin.

SEINE-ET-OISE

Quatre personnes blessées par une auto Au Plessis-Chesnet, l'automobile de M. Longoré, demeurant 1, rue Versigny, à Paris, est, par suite d'un dérapage, montée sur le trottoir et a renversé quatre personnes, MM. Antoine Charbonnier, son fils Etienne, Alexandre Georgeammet et Etienne Thomas, qui ont été transportés à l'hôpital de Corbeil. Après pansement, ils ont été reconduits à leur domicile.

PABAY. Route de Fontainebleau, un motocycliste, M. Clément Huerlano, électricien, demeurant à Paris, boulevard de la Gare, a dérapé et dans sa chute s'est blessé à la tête et aux bras. Il a pu, après pansement rejoindre son domicile. VIIXENEUVE-LE-HOI. Un cycliste, M. François Trugigot, trente-trois ans, demeurant 34, rue de la Gare, a été renversé par une automobile. Il a été transporté dans un état grave à l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges.

VIRY-CHATI1I.OX. Dans une crise de neurasthénie, un chaudronnier, M. Georges Aublé cinquante-sept ans, s'est asphyxié, en son domicile, 15, rue Pasteur, à l'aide d'un poêle de charbon de bois. Il avait envoyé à ses voisins une lettre les avisant de sa tragique décision.

SEINE-ET-MARNE

Noces de diamant

M. Antony Lefranc, âgé de quatre-vingtdeux ans, et sa femme, née Céline Remy, &gée de soixante-dix-neuf ans, demeurant à Melun, 9, boulevard Chapu, viennent de célébrer leurs noces de diamant. En raison d'un deuil récent, la cérémonie s'est déroulée dans l'intimité.

CHAMBRÏ. La nuit dernière, un incendie dont on ignore les causes a détruit

une meule de hlé appartenant à M. Top, cultivateur francs de pertes. COULOMMIERS. Les membres de la corporation de Saint-Eloi ont célébré, hier, leur fête -annuelle. Un banquet que présidait M. Gaston Bertier, adjoint au maire et consei!ler d'arrondissement, a réuni de nombreux convives. Au dessert, M. Bertier. puis M. Blondel, président du comité d'organisation. ont pris la parole. Un bal très animé, organisé au théâtre municipal, a terLES ORMES-SDR-VOBI/ZIK. Le Polonais Stéphane Kowalezyk, ouvrier agricole à Jutigny, circulant à bicyclette, a été renversé et grièvement blessé par un automobiliste qui a pris la fuite. Le Polonais a été transporté à l'Hôtel-Dieu de Provins. IiOGNKS. Un jeune Polonais, Baleslos Kolodzief. douze ans; a dérobé chez Mme Bason, chocolatière, une enveloppe renfermant francs dont il cacha une partie sous un tas de bois. Interrogé par les gendarmes, il commença par nier, mais trouvé porteur de 500 francs il dut faire des aveux. PROVINS. Place Saint-Ayoul. un inconnu a arraché des mains d'un passant. M. Guilland. professeur à l'institution Notre-Dame, rue Saint-Thibault, son sac contenant 600 francs et a pris la fuite. M. Ducos à Saint-Gaudens Saint-Gaudens, 11 dée. (dép. Havas.) M. Ducos a inauguré aujourd'hui la stèle du sculpteur Abbal, érigée au collège de Saint-Gaudens en l'honneur des anciens élèves morts pour la France. Dans le discours qu'il a prononcé, le sous-secrétaire d'Etat de l'Enseignement technique s'est attaché à exalter la valeur de l'éducation morale que confèrent les humanités classiques. LE "BON" EST L'AMI OU SAIN" Parfumez vos crèmes ou autres entremets au caramel. C'est facile, c'est bon et c'est sain. Quelle est la ménagère qui ne sait faire un caramel ? Mais, voilà, on n'y pense pas et on prive inconsciemment les siens d'.un agrément et leur organisme d'un bienfait. Il ne faut pas oublier, en effet, que le caramel est nourrissant et facilement assimilable, qu'il augmente la résis- tance physique et tonifie les muscles.

LeCADEAU à OFFRIR

Le CINÉMA CHEZ SOI I I ^J à la portées de S tous «L| W ̃

vous a urte z pou r,

CePATHÉ-BABYMIeKID1933 projectant lea films de 10 m. avec résistance du» le mh, Le solde Oëyatld en 4 mensualités ffeSkSf., sans aucuns frais supplément* Le même avec objectif FEUILLOR ei!r« lumineux • Cooptant 2SS fr, ou ne fr. la commande et le wlde au 4 meaMialiM* de B» fr.

Nouvelle formule de vente adoptée par les Etablissement».

OCATION DE FIL s««.«./M DEPUIS 1 f. PAR JOUBi i>wi' Rue de Richelieu, PARIS-BOURSE (près le « Journ»! *) «S, Galerie des Marchands iRez-de-Chaussée) GareSt-Laurs?

fi, Place de la Porte-Champerret, PARIS-XVII*

CATALOGUE GÉNÉRAL (HIVER t932-1933) GRATIS SUR DEMANDE (360 paen) Tout ce qui concerne le CINÉMA ET L'AGRANDISSEMENT Facilités de Paiement pour les autres modèles de PATHE-BABY et autres marquer Nos Miiuml resteront ouverts les Dimanche» et Fêtes, du 4 décembre au 8 Janvier inclus 1 M P 0 R T A N T. LM titres de Rente. Française» sont accepté» en paiement Expéditions en province franc» de port et Remballage O

MIROIR DU MONDE présente un splendide

NUMÉRO DE NOËL portant les signatures de

Henry BORDEAUX, Abel HERMANT

de l'Académie Française

Marcel Berger, Maurice Bourdet, Edmond Cleray,

Constantin-Weyer, A. de Coters, Martine Delhorbe,

Henri Duvernois, G. Epstein, Fonlupt du Verdier,

Poule Hutzler, Robert Kemp, E. Laurens, Louis-

Léon Martin, Pierre Marc-Orlan, Marc Daubrive,

Paluel-Marmont, Pouf Reboux, Roger Simonet

pour les textes,

Jean-Gabriel Domergue,

0. Andréini, Raymond Gid, X. de Langlois,

A. Lippmann, Marc Moollic, Paul Ordner

pour les illustrations.

Retenez dès maintenant JC £tmm

ce numéro exceptionnel ^} I I •

MIROIR DU MONDE

Un curieux cas

de rajeunissement

Un monsieur qui n'avait plus 30 ans. vient de retrouver toutes ses facultés physiques et cérébrales. C'est un cas de plus en plus fréquent depuis la mise en exploitation de Rozana (Source des Romains). Cette eau, qui jaillit en Auvergne, a effectivement l'étonnant pouvoir d'infuser à l'organisme une vitalité nouvelle. Si vous en buvez régulièrement pendant quelque temps, la transformation s'opère bientôt. Votre corps devient vigoureux, vos articulations plus souples vous avez le cerveau clair et une mémoire excellente. Vous vous sentez fort, énergique, plein de santé, et vous éprouvez cette délicieuse sensation que les médecins appellent « euphorie » et qui est le parfait bien-être physique et mental.

C'est à sa teneur exceptionnelle en magnésium et en calcium deux des plus puissants toniques que Rozana doit ses propriétés « rajeunissantes ». Faites-en votre eau de table habituelle. Naturellement gazeuse, pétillante comme du champagne, Rozana est extrêmement agréable à boire elle ne trouble pas le vin.

Rozana est en vente partout. Notice sur demande et gros, 15 6is, rue de Marignan, Paris.

Moscou. Le romancier Elie Erenbourg a reçu la commande d'un scénario pour un film sur le procès Gorgouloff.

Messine. La grêle est tombée hier en abondance faisant de nombreux dégâts.


RUGBY

Le match de sélection de Pau

Pau, 11 décembre (dép. P. Parisien.)

La Fédération française de rugby a

fait jouer, cet après-midi, un match de sélection entre deux équipes de sélection sur le terrain de la Croix-duPrince, à Pau.

Cette rencontre des équipes repré-

sentatives du Nord et du Sud s'est jouée devant une assistance très nombreuse et par une température idéale. Malgré l'absence de quelques joueurs

réputés, notamment de Rousiè, remplacé dans l'équipe du Nord par le Palois Mondeilh, la partie fut très belle et jouée rapidement et clairement.

L'équipe du Nord battit l'équipe du

Sud par 23 points (5 essais, 4 buts) à 6 (2 buts sur coup franc).

Le résultat pourrait laisser croire à

une supériorité éclatante des nordistes, dont les buts ne furent jamais atteints, et qui franchirent plusieurs fois ceux de l'adversaire. Mais, en réalité, le jeu fut bien équilibré. Les trois-quarts nordistes furent rapides. Baillette, Coderch et Finat réussirent des contre-attaques, forçant à chaque fois la défense sudiste trop faiblement assurée par les centres Seppes et Pouey. Silvain Bés fournit une très belle partie, mais ne trouva pas un appui suffisant chez ses troisièmes lignes et ses centres.

L'arrière du Nord Guiral se montra

nettement supérieur à Mounes.

Ambert marqua les 6 points du Sud

grâce à deux coups francs.

Lefort, Choy et Ainciart furent les

meilleurs parmi les avants.

A l'issue du match les équipes de

France et du reste ont été formées de la façon suivante

France Arrière, Guiral trois quarts,

Hondet, Coderch, Baillette, Finat demis, Rousie, Servolle avants Ribère, Claude, Duhau. Choy, Griffard, Laurent, Ainciart, Escaffre.

Reste Arrière. Chaud trois quarts,

Celhay, Bes, Sahuc, Duchet demis, Haget, Serin avants, Raynald. Dufau, Branet. Cognet, Giraud, Scohy, Brouzemg, Potel.

AU PARC DES PRINCES Pour le tournoi de rugby des Sept,

la Section Paloise a battu, au Parc des

Un stadiste amoree une attaque à la main Princes le Stade Français par 6 points (2 essais) à 3 (1 essai).

La partie, très équilibrée, fut jouée à vive allure de bout en bout. La Section Paloise gagna de justesse. Le match débute superbement et est très ouvert. Les deux équipes confectionnent un jeu agréable, où les attaques à la main des lignes arrières se renouvellent sans arrêt. Les Parisiens dominent assez nettement et jouent le plus souvent dans les 22 mètres adverses. La défense paloise se montre très sûre. A la mi-temps, rien n'est marqué.

Dès la reprise le Stade Français cointinue sa pression et une attaque des trois-quarts est arrêtée de justesse par l.anta, qui fournit une belle défense. Le jeu devient ensuite plus égal et les coups de pied en touche se suivent sans avantage marqué. Puis, sur une attaque des avants palois, un essai est marqué en coin par Agular il n'est pas transformé.

Les avants palois dominent maintenant les Parisiens en touche et en mêlée et l'initiative des attaques revient le plus souvent aux Méridionaux. Un deuxième essai, superbe d'exécution, est marqué à nouveau par Agular.

Peu avant la fin, Castéran marque un essai pour le Stade Français. "•-

RUGBY. Dans les département A Narbonne, R. C. Narbonne et U. S. Perpignan, match nul, 0 à 0.

A Bordeaux, U. A. Libourne bat U. S. Testerine. 3 points à 0. S. Bordelais bat Biarritz 0.. 20 points à 5.

A Bayonne, A. S. Bayonne et F. C. Oloron, match nul 3 à 3.

A Touiouae, A. rayonnais bat S. Toulousam, 7 points à 3.

A Tarbes, S. Tarbais bat U. S. Dacquoise, 11 points à

A Agen, S. U. Agen bat S. A. Boraelais. 10 points à 3.

A Bort, A. S. Bortoise bat U. A. Hoyan, 17 points 4.

A Lourdes, F. C. Lourdes bat (J. A. 'l'arbais, 30 points à 3.

A Lyon, Lyon 0. U. et N. A. C. Roanne, match nul. 0 à 0.

A GrenobLe, F. C. Grenoble bat Valence S., 12 points k 0.

A Carmam, 0. Toulouse bat 0. Carmaux, points à 3.

A Villeneuve. O. A Villeneuve bat U. S. Quillan, 22 points à S.

43. Feuilleton du Petit Parisien, LE (CHIMIE H = Jean de la PÉRIGNE DEUXIEME PARTIE

L'ANGE ET LE DÉMON

VI (suite)

Je m'accuse

L'abbé Richebourg poursuivait, la

voix agitée d'un léger tremblement que lui donnait non pas la crainte des responsabilités qu'il allait encourir, mais l'instinctive répulsion des mensonges que son devoir l'obligeait à commettre: Il y a quelque temps, devant les

difficultés sans cesse grandissantes de la vie, le me décidai à donner de l'extension à mon commerce de miel. Pour cela, tout calcul fait, une somme de Cinq mille francs m'était indispensable. » J'avais encore une vingtaine de mille

francs en dépôt à la banque Marsault. male je ne me reconnaiseais pas le droit d'en disposer, car ils représentaient le petit capital que j'avais mis de côté pour le laisser à ma mère au cas où je décéderais avant elle.

Je résolus donc de me procurer, au

moyen d'un emprunt, l'argent dont J'avais besoin. Pour des raisons de con-

venance sacerdotale autant que person-

nelle, je m'abstins de m'adresser directement à mes paroissiens, et je deman-

dai à MI Corseul, le notaire de MesnilCopyright by Jean de la Périgne 1932.

Traduction et reproduction interdites en tous paya

LES CHAMPIONNATS DE FOOTBALL

LE MATCH SOCHAUX-C. A. P. Une lutte ardente devant les buts du C. A. P.

L'Olympique Lillois et Cannes en tête des clubs professionnels Les matches « retour t. du championnat de France professionnel de footbal, organisé par la F. F. F. A, ont commencé hier.

A l'issue de ces matches le classement s'établit comme suit

Groupe A. 1. Olympique Lillois, 16 points; 2. Olympique de Marseille, 15 pis; 3. ex œquo Racing Club Paris et S. C. Ntmes, 12 pts; 5. 0. G. C. Nice, 10 pts; 6. ex œquo Club Français et F. C. Sète, 9 pts; 8. Bxcalsior A. C., 7 pu.; 9. ex œquo Hyères F. C. et F. C. Mulhouse. 5 pts. Groupe B. 1. A. S. Cannes, 14 pts; 2. Antibes Olympique, 13 pts; 3. ex œquo C. A Paris et Stade Rennais U. C., 12 pts; 5. ex œquo F. C. Sochaux et S. 0. Montpellier. 11 pts: 7. ex œqftto Red Star et S. C. Fives. 8 pts; 9. F. C. Metz 7 pts; 10. Alès Olympique. 4 points.

Sochaux vainqueur du C. A. P. Le Cercle Athlétique de Paris, qui jouait au stade de Paris contre le Football Club de Sochaux, n'a pu renouveler son succès du match aller et a dû s'incliner par 5 buts à 3 devant les champions francs-comtois.

La victoire des joueurs de Sochaux a paru certaine dès les premières minutes de la partie, car ils pratiquèrent un jeu plein de maîtrise et d'autorité qui contrastait avec les timides efforts des équipiers du C. A. P. A la mi-temps, Sochaux menait déjà par 4 buts (Gerin (2), Maschinot et Bazin) à 1 but (Rose).

Après la reprise, Sochaux domina de façon assez nette et les avants multiplièrent leurs attaques grâce aux nombreuses occasions que leur fournirent leurs demis, constamment maîtres du terrain, Gerin réussit un cinquième but pour Sochaux.

Vers la fin du match, les avants du C. A. P. jouèrent avec plus de conviction et Guimbard et Rose marquèrent chacun un but pour leur club.

Club Français bat Mulhouse

Vainqueur au match aller, le Club Français a renouvelé sa victoire en battant nettement, au stade Buffalo, Mulhouse par 5 buts à 0, après avoir mené à la mi-temps par 2 buts à 0. Dès le début de la partie, les deux lignes d'avants attaquent vigoureusement, mais Mulhouse, déjà désorienté par l'absence de ses deux avants Kauffman et Korb, s'accommode difficilement du terrain glissant. Le Club Français, au contraire, semble en possession de tous ses moyens et la défense de Mulhouse est mise sérieusement à l'ouvrage.

Sur un centre de Montsallier, le gardien de Mulhouse Platko sort de ses buts, mais manque la réception du ballon, et Norboé, qui a suivi, marque. Mulhouse réagit alors fortement. Sescemsky et Bilger font plusieurs tentatives vers le but adverse, mais la défense du Club écarte tout danger, tandis que ses avants affirment à nouveau leur supériorité et se maintiennent constamment à portée des buts de Mulhouse.

Platko, rendu prudent, a d'heureuses interventions, tandis que la défense, constamment à l'ouvrage, doit s'employer à fond sur les attaques répétées de son adversaire.

Peu avant le repos, Norboé reprend le ballon qui touche la barre mais rebondit dans les filets et le but est réussi.

A la reprise, le Club joue avec sûreté et applique consciencieusement son jeu, tandis que Mulhouse semble de plus en plus désemparé. Laurent, sans grand effort, marque un troisième but. Mulhouse ne reste pas inactif et Sescemsky effectue quelques dangereuses échappées que Woosnam appuie avec force.

Le Club continue néanmoins à dominer et malgré les efforts de Jacquin et de Schulzendorf, Montsallier réussit un quatrième et un cinquième buts, tandis que les joueurs de Mulhouse se heurtent à une défense très vigilante qui ne leur permet pas de marquer. LES AUTRES MATCHES

Groupe A

A Byères, R. C. Paris bat Hyères F. C., A Nîmes, S. C. Nîmes bat 0. G. C. Nice, A Sète, Êxcelsior A. C. bat F. C. Sète, 2 buts à 0.

A Marseille, 0. Marseille bat 0. Lillois, 7 buts à 0.

Groupe B

A Antibes, Antibes bat Red Star, 2 buts à 0.

A Alès, Alès et S. 0. Montpellier, match nul, 2 à 2.

A Rennes, Stade Rennais bat F. O. Metz, 4 buts à 0.

A Fives, S. C. Fives et A. S. Cannes, match nul, 1 à 1.

sur-Andelle, s'il ne trouverait point parmi les clients de son étude une personne qui consentirait à m'avancer ces cinq mille francs.

a M* Coreeul, ainsi qu'il ne manquera pas d'en témoigner devant vous, me répondit que l'argent devenant de plus en plus rare, il ne faisait que des prêta ea. première hypothèque. Comme il m'était impossible, et pour cause, de lui offrir cette garantie. il ne fut pas donné suite à l'affaire.

a J'écrivis alors à un de mes cousins, M. Ledrigault, qui demeure à Paris, 170, rue Vavin, où il est établi bijoutier-horloger. Il me répondit que la crise lui avait dévoré toutes ses disponibilités et qu'il se trouvait luimême embarrassé pour ses fins de mois. » Je me décidai, en dernier ressort, à parler de mon projet à M. Thiberville. Si je ne m'étais pas adressé à lui tout d'abord, c'est parce que je savais qu'il n'aimait guère qu'un ecclésiastique s'occupât de commerce. C'était un homme d'un autre âge qui avait conservé ses idées d'autrefois et ne se rendait nullement compte des exigences de notre temps. Ainsi que je m'y attendais, Il fit la sourde oreille et pendant quelques jours il me battit un peu froid.

Je renonçai donc à mon projet et je m'en consolai facilement, lorsque le krach de la banque Marsault se produisit.

» Or j'aavis une échéance relative ment importante à la date du 31 mai prochain. Comment y faire face ? Non seulement les quelques milliers de francs que j'avais réservés pour ma mère avaient disparu, mais encore les trois mille quatre cents francs qui constituaient ce que j'appelais mon compte personnel J'étais donc complètement ruiné

» Je l'avoue, je perdis la tête. je me vis saisi, jeté avec ma mère hors de mon presbytère, réduit à la mendicité, à la misère

If

Le C.A.S.G. premier du classement des clubs amateurs de Paris Les clubs amateurs de la Ligue de Paris de Football ont joué, hier, pour le championnat de Paris de division d'honneur.

A la suite de ces matches, le classement s'établit ainsi

1. C. A. S. Généraux, 21 pts 2. A. S. Amicale, 18 pts 3. ex œquo, C. A. XIV", Stade Français et J. A. Saint-Ouen, 17 pts 6. C. 0. Billancourt, 15 pts 7. C. A. Montreuil, 13 pts 8. U. S. Suisse, 10 pts. Les Suisses battus par Saint-Ouen Au Stade de Saint-Mandé, devant deux mille spectateurs, la Jeunesse Athlétique de Saint-Ouen s'est assuré l'avantage sur l'U. S. Suisse par 3 buts à 2. Au repos, la J. A. Saint-Ouen menait par 2 buts à 1.

Après vingt minutes de jeu, la J. A. Saint-Ouen prenait l'avaantage sur un shoot de Labro. Les Suisses égalisaient peu après grâce à Nébicker.

Durant quelques minutes la J. A. 0. reprenait l'avantage et Charpentier marquait un second but.

Après le repos le jeu devint plus sec et les Suisses égalisaient sur un shoot de Niggle.

Dans les dernières minutes, un but de Couteu assurait la victoire de SaintOuen.

Billancourt bat le Stade Français A la Faisanderie, dans le parc de Saint-Cloud, le Club Olympique de Billancourt a confirmé ses progrès en battant le Stade Français par 4 buts à 2. Serrat marqua le premier but pour Billancourt, puis Stuttler réussit un second but pour le C. 0. B.

Sur coup franc, l'avant-centre Bunyan shoote, mais Huguer, de la tête, envoie le ballon dans ses Hlets. Avant le repos, la défense stadiste est encore surprise et Bordes réussit un troisième but pour Billancourt. En seconde mi-temps Billancourt conserve l'avantage et Geret marque. Sur un shoot de Cohen le Stade obtient un second but.

L'A. S. Amicale et Montreuil

font match nul

L'A. S. Amicale a fait match nul, à Maisons-Alfort, avec le C. A. Montreuil, par 0 à 0.

Dès le début, Montreuil domine et

UN CROSS CYCLO-PEDESTRE A CHOISY-LE-ROI

Maillard franchit la ligne d'arrivée 104 coureurs ont disputé aux environs de Choisy-le-Roi, le Prix Delavigne l'une des plus anciennes épreuves de cross cyclo-pédestre.

Maillard et Barberot qui avaient laché de Winter se disputèrent la première place au sprint Maillard gagna d'une dizaine de mètres.

Classement

1. Maillard (C. C. Meulan). 50 minutes 2. Barberot (V. C. d'Etampes) 3. Lesage (V. C. A. C.) 4. Lotz (E. S. D.) 6. Désiré Hoyau (A. C. Citroën) 6. de Winter (C. C. C.) T 7. Guihaire (A. C. P.) 8. Hervet (U. S. Bretons) 9. Richétte (A. C. C.) 10. Rosset (U. S. F.) etc. Coupe Marcel-Clément 1. V. C. Etampes, 60 points 2. E. S. Drancy, 62 pointe. BOXE. Au Central Sporting Club. Résultats de la matinée d'hier Populo bat Michenaud Facovi bat Lag-arde Gilles bat Ray Dupont Monteils et Witraelle, match nul Privat bat Pastrol DoyeDle et Carcagne font match nul Fumo bat Nioche aux points,

AUX AMATEURS DE FOOTBALL Pour participer au concours gratuit de pronostics de la Coupe de France et suivre la marche de cette compétition nationale, réclamez donc à votre club le dépliant du Bvrrh.

Je venais d'apprendre, par une décisive expérience, que je ne pouvais compter sur personne. Alors une idée me vint celle de m'emparer des billets que contenait le portefeuille de M. Thiberville, de me rendre à Paris. et de tenter ma chance aux courses. Si je gagnais, je restituais les billets à leur propriétaire, soit en les remettant moi-même à l'endroit où je les avais pris, soit en les lui faisant parvenir au moyen d'une lettre anonyme.

» Si je perdais.? J'avais tellement perdu tout bon sens, tout contrôle de moi-même, que je n'envisageai pas un seul instant cette éventualite. Et poussé par le démon, je résolus de mettre à exécution mon projet dans le plus bref délai.

Il ne fallait pas songer à profiter d'une absence momentanée de mon hôte pour pénétrer dans sa chambre, et m'emparer de son argent.

a Le secrétaire était fermé à clef. et cette clef, M. le chanoine la portait toujours sur lui. J'attendis la nuit. Je savais que mon hôte avait le sommeil très dur. et je comptais bien exécuter mon larcin sans le réveiller. Je faillis réussir. Je m'emparai du trousseau de clefs qu'il avait déposé sur sa table de nuit, j'ouvris le meuble sans difficulté et je saisis le portefeuille. Mais, en m'en allant, je me heurtai à une chaise, qui tomba. Le chanoine se réveilla en sursaut, se mit à crier. Hors de moi. ne sachant plus ce que je faisais, je m'élançai vers lui. Je lui mis la main sur la bouche pour le faire taire et comme il se débattait, en un réflexe effroyable, le lui serrai le cou avec une violence décuplée par la peur. et lorsque, quelques secondes après, je revins à la réalité, je m'aperçus que le malheureux avait cessé de vivre.

a J'avais assassiné mon bienfalteur Je restal un moment anéanti. Puis, m'étant ressaisi, je ne pensai plus qu'à échapper à la justice et à proflter de

ses avants viennent à plusieurs reprises inquiéter le gardien de l'A. S. A., qui se fait applaudir par de superbes arrêts.

A leur tour, les joueurs de l'A. S. A. dominent, mais le manque de précision des avants devant les buts les empêche de conclure.

Montreuil ne joue qu'à dix équipiers. Barbier, blessé, ayant quitté le terrain. Les buts de Montreuil sont en danger, mais Tholo» fait preuve d'une grande sûreté.

A la reprise, Montreuil joue encore avec dix équipiers et l'A. S. Amicale en profite pour dominer et mener à son gré. Pourtant, quelques réactions dangereuses sont 1'oeuvre de l'A. S. A.Le C. A. S. G. a battu le C. A. XIV Le Club Athlétique des Sports Généraux a battu, au stade Jean-Bouin, le C. A. XIV, par 4 buts à 1.

LES CHAMPIONNATS RÉGIONAUX Ouest

A Angers, S. C. 0. Angers bat D. Fougères, 5 buts à 1.

A Dinard, A. S. Brest bat Dtnard A. S. C.. 4 buts à 2.

A Saint-Brieuc, S. Briochin et U. S. Servannaise, match nul, 2 à 2.

Alsace-Lorraine

A Bischwiller, F. C. Bischwlller bat C. A. Mulhouse, 4 buts à U.

A Strasbourg, A. S. Strasbourg et H. C. Strasbourg, match nul, U à U.

A Saint-Louis, F. C. S. Louis bat F. C. Haguenau, 4 buts k 1.

A Thionville, F. C. Thionville et A. S. Hayange, match nul, 0 à U.

A Longwy, C. S. Longwy bat U. L. Moyeuvre. 5 buts à U.

A Amnéville, C. S. 0. Amnêville bat U. S. Forbach, 3 buts â 1.

A Pettte-Rosselle, A S. Messine bat K. S. Petite-Rosselle, 4 buts à 2.

Nord

A Lille, I. C. Lillois et Amiens A. C., match nul, 2 a 2.

A Roubaix, R. C. Roubalx bat H. C. Arras, 3 buts

A Lena, R. C. Lens bat E. S. Bully, 3 buts à 0.

A Tourcoing, U. S. Tourcoing bat U. S. Bruay, 1 but à 0.

A Dunkerque, U. S. Boulogne bat U. R. Dunkerque, buts à 1.

Normandie

A Rouen, F. C. Rouen bat C. A. S. Aubin, 7 buts à 0.

Au Havre, Havre A. C. bat S. M. Caen, 1 but à 0.

A Dieppe, U. S. Quevilly bat F. C. Dieppe, 1 but à 0.

ACherbourg, Stella Cherbourg bat S. Havrais. 3 buts à 2.

Bourgogne

A Audincourt, A. S. Audincourt bat R. C. Franc-Comtois, 3 buts à 2.

A Pont-de-Roide, U. S Rudipontalne et U. S. Belfort, match nul, 2 à 2.

AUTRICHE _BAT BELGIQUE Bruxelles, 11 décembre (dép. P. Paris.) Le match de football Belgique-Autriche, disputé cet après-midi au stade Heysel, devant spectateurs, a été gagné par les Autrichiens par 6 buts

UNE <( AMERICAINE »

AU VELODROME D'HÎVER Brassard de vitesse (750 mètres). Ulrich battant Dusika dans les deux manches devient détenteur du brassard. Prix Dupré (5.000 mètres). 1. Ronsse; 2. Diot; 3. Pijnenburg et Dayen.

Prix Lapiee (5 kilomètres). 1. Lemoine 2. Pecqueux et Max Bulta. Match poursuite. Archambaud rejoint Guerra au bout de 4 km. 210, en 6' 6". Pris Stéphane (25 kilomètres derrière motos). 1. Blanc-Garin, 21' 48" 1/5; 2. Arthur Sérès; 3. Beyle; 4. Vallée. Course de la médaille (1.000 mètres). 1. Ragot; 2. Comont; 3. Prat.

Américaine de deux heures. 1. Broccardo-Lemoine, 40 points, couvrant 92 km. 210.

A un tour: 2. Pijnenburg-Brasenning, 34 pts; 3. Wambst-Lacquehay, 20 pts: 4. Vopel-Korsmeier, S pts; 5. Ronsse-Max Bulla, 6 pts.

A deux tours: 6. Guerra-Di Paco, 36 pts; 7. Pélissier-Peix, 36 pts; 8. Choury-Fabre. 34 pts; 9. Leduoq-Blanchonnet, 18 pts; 10. Speicher-Archambaud. 6 pts. A trois tours: 11. Fernand Wambst-Samyn, 18 pts.

A quatre tours: 12. Terreau-Louviot,

Ragot, qui remporte la médaille

10 pta; 13. Pecqueu, 5 pts; 14. Diot-Rochefort.

CROSS-COUNTRY. Dans le parc de Saint-Cloud 175 concurrents ont participé au challenge Jeanne Pallier organisée par le C. 0. Billancourt. Classement 1. Leseaux, 6 km. en 26 m. 15 s. 2. Muselet

mon crime C'est dans ce but qu'ayant revêtu une vieille douillette noire et m'étant coiffé d'une casquette que je mets par-dessus mon masque lorsque je donne des soins à mes abeilles, je m'en fus par la petite porte du hangar jeter le portefeuille dans la Seine. après en avoir retiré non point les vingt mille francs que je croyais y trouver, mais deux mille francs seulement, et constaté, par ailleurs, que le testament du chanoine ne s'y trouvait pas. Ça, je vous le jure

» Je dois vous dire aussi, monsieur le juge, que j'ai failli me croiser avec Robert Marsault qui, ainsi qu'il vous l'a déclaré, se promenait sur la berge et je comprends maintenant très bien que certains témoins m'aient confondu avec lui. Car nous sommes de même taille, à peu près de même corpulence. Tous deux nous étions vêtus d'un manteau et coiffés d'une casquette dont la nuit a dû les empêcher de discerner les dissemblances,

» Ensuite, je suis rentré au presbytère par le même chemin. Un hasard a voulu que cette foie je ne fusse remarqué par personne. Je suis remonté auprès du chanoine. Je me suis donné moi-même un coup de poing en pleine figure, afin de faire croire que j'avais été assailli par l'assassin et appuyer ainsi la déclaration que j'ai faite aux premiers enquêteurs ainsi qu'à vousmême.

» Enfin, après les obsèques de. de ma victime, je me suis rendu à Paris. J'ai demandé à mon cousin Ledrigault de jouer pour moi aux courses. Il l'a fait. J'ai gagné une somme importante. Et tout en remettant une liasse de billets de banque au magistrat tout interdit. le curé aux abeilles, ajoutait C'est alors, qu'incapable de résister au remords qui me rongeait, l'ai résolu de me dénoncer.

Maintenant, monsieur le juge, il ne vous reste plus qu'à arrêter le coupable et à libérer l'innocent

Oh n'allons pas si vite. réservait

CROSS-COUNTRY Leheurteur vainqueur au Mans

Le Mans, 11 déc. (dép. Petit Parisien.) Dans le challenge de la ville du Mans, épreuve qui réunissait 138 concurrents, dont les coureurs du Métropolitain Club, champion de France du Football Club Rouennais, Leheurteur, de Rouen, s'assura la première place.

Challenge de la ville du Mans (8 km.). 101 partants. 1. Leheurteur (P'. C. Rouen), 17' 19"; 2. Loiseau (Métro) 17' 2B"; 3. Gouin (Métro) 4. Calle (A. C. Ouest Paris) 5. Finoky (Orléans) 6. Vérité (M. C.) 7. Leduc (M. C.) 8. Jean Keller Classement par équipe 1. Métro 2. F. C. Rouen 3. A. C. Ouest de Paris 4. S. A. Montrouge 5. A. S. Bourse Challenge Michel Dupré (réserve aux juniors, disputé sur 4 km,), 82 partants 1. Génisse! (Métro), 13' 44" 2. Briffaut (Red Star OU, 13' 55" 3. de Jarnac (U. A. I ) 4. Bernard (A. S. T.) 5. Quidefer (S. 0. Est) 6. Feuillet (S. P. U. C.); Classement par équipes 1. S. 0. Est 2. S. A. Montrouge 3. C. 0. A.: 4. U. A. I.; Course des espoirs (5 km), 102 partants i 1. Fonne (A S P. 0.). 18' 1" 2. Morin (Saint-Pierre de Nantes), 18' 3. Lefort;

Ijehearteurà à l'arrivée

LES SPORTIVES

FONT DU CROSS COUNTRY Dans les bois de Saint-Cloud sur un parcours facile de 1.200 mètres le comité de Paris de la Fédération Fé-

Mlle Amandon, gagnante

minine a fait disputer hier matin le Prix d'Ouverture de la saison de crosscountry. Après avoir mené toute la course, Mlle Amaridon gagna devant Mlle Trente. Résultats

1. Amaridon (C.P.E.R.); 2. Trente (A. L.P.); 3. Massonneau (C.F.P.); 4. Brun; 5. Geoffroy; 6. Longrais; 7. Dufresnay; 8. Mourisseau; 9. Mignot; 10. G. Izart; 11. Loth; 12. Quirain; 13. Te.ssier; 14. Tho- mas; 15. Demery, etc.

Classement par équipes 1. Cercle Pedestre Féminin. 35 points; 2. Femina Sports 3. Alsacienne Lorraine 4. Academia.

Le marcheur Cambrai vainqueur à Nantes

Nantes, 11 déc. (dép. P. Parisien.) L'épreuve de marche organisée à Nantes par les comités de Bretagne et de Loire-Inférieure de l'Union Française de Marche avec le concours du Petit Parisien et de l'OuestJournal a obtenu un vif succès.

1. Cambrai (C. S. F.), 2 h. 46' 50" 2. Pauvert (C. S. F,), 2 h. 51' 50" 3. Auffret (Cognac) 4. Pasquet (C. S. F.) 6. Mouchère (Rennes) 7. Olivier (Cognac) • S. Abraham (Rennes) 9. Vellei 10. Poiluen (Nantes).

Classement par équipes: 1. Cercle Sports de France, 7 pts 2. Club des Marcheurs Rennais, 19 pis 3. Club des Marcheurs de Cognac, pts 4. Club des Marcheurs du Mans 5. Club des Marcheurs Nantais.

M. Rocherel. Je reconnais, monsieur le curé, que votre récit se tient admirablement, mais il n'en contient pas moins une invraisemblance capitale. Laquelle donc ?

C'est que vous, soldat admirable, doublé d'un prêtre jusqu'alors exemplaire, vous fussiez devenu si rapidement, je dirai même si facilement un criminel.

L'abbé Richebourg qui, ainsi qu'on vient de le voir, avait préparé son accusation peut-être encore avec plus de soin que bien d'autres mettent à assurer leur défense, répondait aveo les apparences d'une logique irréfutable

Monsieur le juge, je n'avais nullement l'intention de tuer, ni de voler. Seule, la fatalité a voulu que M. Thiberviiie s'éveillât au moment où j'allais sortir de sa chambre. Sans quoi, le pauvre homme vivrait encore et il serait rentré en possession de ses deux billets de mille francs

Partant de ce principe, reprenait M. Rocherel. que j'admets intégralement la véracité de vos déclarations, je voudrais savoir quel sentiment vous avez éprouvé lorsque vous vous êtes aperçu que vous aviez tué M. Thiberville ?

Il m'a semblé que j'étais un autre homme et qu'il ne restait plus rien de celui que j'étais quelques instants auparavant, ou plutôt avant que l'idée de cet emprunt forcé n'eût germé en mon esprit.

» Ce n'est que lorsqu'on a soupçonné d'abord, puis accusé et, enfin, arrêté Robert Marsault, que j'ai commencé à me rendre compte de l'étendue de mon forfait.

Et maintenant, monsieur le Juge, comprenez-voua pourquoi je l'ai défendu avec tant d'acharnement et pourquoi je lui ai promis de le défendre Jusqu'au bout et même de le sauver Alors, pourquoi ne vous êtes-vous pas dénoncé tout de suite à la justice ? Parce que je n'étais pas entière-

Les fêtes du faubourg Saint-Denis

En haut un groupe.

En bas Gllberte Degoix, reine des gosses M. GOURDEAU A NANTES Nantes, 11 décembre (dép. Havas) Au banquet qui a eu lieu à l'issue de l'assemblée générale de la section de la Loire-Inférieure du comité républicain du commerce, de l'industrie et de l'agriculture, M. Louis Proust, député d'Indre-et-Loire, président du comité, a prononcé un discours plein d'optimisme dans lequel il a montré pourquoi la France devait garder confiance dans l'avenir.

M. Gourdeau. sous-secrétaire d'Etat au Tourisme, s'est ensuite félicité des sentiments exprimés par M. Louis Proust et par les autres orateurs, « sentiments, a-t-il dit, dans lesquels M. Herriot puisera une force nouvelle pour mener à bien la double mission qui lui incombe à l'intérieur et à l'extérieur ».

Après le banquet, M. Roger Picard, directeur du cabinet de M. Julien Durand, ministre du Commerce, a fait, sur la politique commerciale de la France, une conférence qui a obtenu un grand succès.

M. Gaston Gourdeau, reprenant alors la parole, a félicité M. Picard de la clarté de son exposé.

La situation économique, a-t-il ajouté, est pleine de dangers venant d'outre-Atlantique, de Chine. de Perse, dangers contre lesquels il faut lutter. Puis le sous-secrétaire d'Etat a rappelé qu'en 1929 le tourisme avait fait entrer en France de 12 à 15 milliards d'exportations à l'intérieur, ce que les Américains savent bien puisque dans leur réponse à la note française sur les dettes il y est fait allusion. L'INTESTIN AUSSI Pour rester belle et conserver un joli teint, il ne suffit pas de soigner son visage et de traiter son épiderme avec les crèmes et onguents les plus subtils. L'intestin aussi doit être soigné, car l'action néfaste de la constipation s'exerce aussi bien sur l'épiderme, sur le teint, les yeux que sur tout l'organisme. Vous serez plus belle si vous assurez la régularité de votre intestin. C'est ce que vous garantit la Magnésie San Pellegrino, dont la réputation mondiale n'est plus à faire. Agréable à prendre, légère à l'estomac, elle agit toujours efficacement, sans coliques et ne donne jamais de nausées.

La Magnésie San Pellegrino anlsée

ou sans anis est vendue 8 fr. 50 le flacon dans toutes pharmacies. Demandez également la Magnésie San Pellegrino effervescente, 2 fr. 10 la boîte pour une purge.

ment redevenu mol-même. Je songeais aussi au scandale que provoqueraient mes aveux, et puis surtout à cause de ma pauvre vieille mère, qui n'a que moi en ce monde.

» Et puis, j'espérais en je ne sais quel miracle qui, tout en innocentant Robert Marsault, laisserait à jamais dans l'ombre mon crime involontaire! Il ne s'est pas produit.

» Aussi lorsque je suis revenu à Mesnil-sur-Andelle avec cet argent qui me brûlait, lorsque j'ai franchi le seuil de mon presbytère, que je me suis retrouvé en face de la fiancée de Robert Marsault, cette admirable jeune fille il laquelle j'avais aussi promis de sauver l'innocent, et que j'ai vu les yeux si clairs et si candides, le regard de sainte de ma mère s'attacher au mien avec cette ferveur maternelle qui est comme un reflet du ciel. Oh alors, je n'ai pas résisté à l'appel ou plutôt à l'ordre de ma conscience enfin réveillée. J'ai dit adieu à tout ce que j'aimais et je suis venu vers vous. M. Rocherel était fort perplexe. Bien qu'il ne découvrit aucune fissure dans la confession qu'il venait d'écouter, il hésitait encore à croire en la culpabilité d'un homme dont la vie avait été jusqu'alors à la fois si noble et si simple et dont le passé était exempt de toute défaillance.

Et puis, bien que ce fût un parfait honnête homme et Un magistrat intègre entre tous, il lui était fort désagréable, disons même extrêmement pénible d'être obligé de reconnaître devant tous qu'en arrêtant Robert 'Marsault il avait commis une monumentale erreur.

Conscient de sa responsabilité, Il déclarait

Je vais consulter M. le procureur de la République.

Et U sortit, laissant l'abbé Richebourg en tête à tête avec le greffier. Il était tranquille, il savait très bien que le soi-disant coupable ne chercherait pas à s'esquiver.

ESTOMAC Stomachique Serrette AVEZ-VOUS

de la dyspepsie ou indigestion chronique, de la gastrite, des renvois acides, des digestions difficiles, de la constipation, des vertiges, de la gastralgie avec douleurs dans le dos, les reins et le ventre, des brûlements internes, des vomissements, des crampes, des gonflements d'estomac ? Ne désespérez plus, essayez le STOMACHIQUE SERRETTE; dès les premières doses, vous serez fixé sur son efficacité. Docteur LOUVOT.

La cure complète, 13 fr. 75; 1a boîte, 7 ir. t'°°. Ecr. laboratoire Serrette, Besançon.

CONTRE LA CHUTE

DES CH EVEUX ET

LES PELLICULES

NE GRAISSE PAS

ODEUR AGRÉABLE

CHEZ LE COIFFEUR, CHOISISSEZ DOUR VOTRE FQICTION LA DOSE INDIVIDUELLE "PETROLE HAHN" EXIGEZ

LACAPSULE D'ORIGINE

ETLA BANDE MAUVE

ET^F.VIBERT. LYON

Changement d'adresse de nos abonnés Noua prévenons nos abonnés quel toute demande de changement d'adresse doit étre accompagnée de la dernière bande du journal et de 1 franc pour frais de réimpression de nouvelles bandes.

Le père Delarche ne souriait plus. Sa physionomie révélait même une grande tristesse intérieure. Cessant tout a coup de relire les notes qu'il venait de prendre, il dirigeait son regard voilé de mélancolie vers le curé aux abeilles. qui s'était assis sur une chaise.

Alors, se levant, il s'approchait d.» lui à pas menus, il lui disait d'une voix émue

Monsieur le curé, voulez-vous me permettre de vous serrer la main ? A moi se récriait le martyr volontaire.

Oui, monsieur le curé, à vous Après ce que je viens de dlre Le greffier rectifiait

Après ce que vous venez de falre Mais.

Monsieur le curé. Je suis un vieux routier de la iustice. Aussi, vous n'aviez pas prononcé vingt paroles que j'avals tout deviné.

Deviné quoi 7

Que vous étiez un honnête homme qui se sacrifiait pour sauver un innocent.

Mais non, monsieur le greffier affirmait le prêtre, j'ai dit la vérité Alors, vous ne voulez pas me don ner la main ?

Oh si, et de très grand cœur. Et tout en s'en emparant, le pèrp Delarche, dont l'âme venait de s'éle- ver presque à la hauteur de celle de l'ancien combattant murmurait Rassurez-vous, monsieur le curé. le juge d'instruction ne pense pas comme moi. Et Robert Marsault sera sauvé

Mon ami. reprenait l'abbé Richebourg, vous ne pouviez rien me dire qu: me réconfortât davantage.

Mais il faut que vous soyez sauvé, vous aussi, appuyait le greffier.

Pourquoi?

Parce que, depuis que je suis vieux, je me suis remis à croire au bon Dieu et je ne peux pas croira qu'il laisse accomplir par les hommes une telle injustice, suivr*.}


Ni l'Eczéma ni aucune autre affection de la peau ne résistent au Remède D.D.D, qui atteint la racine même du mal et en détruit les microbes propagateurs. L'irritation, la douleur affolante, la démangeaison exaspérante n'existent olus après l'application de D.D.D L'Eczéma, les Dartres, le Psoriasis, les Sécrétions, les Ulcères fuient devant le pouvoir curatif de cette lotion. Elle pénètre sous l'épiderme et soulage immédiatement Essayez sans frais le Remède D.D.D Vous recevrez gratuitement un flacon d'essai en écrivant à Pharmacie Scott, 348, rue SaintHonoré, Paris. Le Flacon ordinaire 6 Ir. toutes Pharmacies. l'étiole REMÈDE Rien pour soulager les maladies de la peau

LES COURSES AUTEUIL

Ordre du Jour, au comte de Rivaud, gagne le Prix Daniel-Guestier

Ce dernier dimanche d'Auteuil a été favorisé par une température moins rigoureuse que celle de la veille et il y avait foule à la Butte Mortemart. L'épreuve capitale de la journée, le Prix Daniel Guestier, avait comme favori Millionnaire Il, en l'absence de Duc d'Anjou et de Jean Victor. Le cheval de M. Fribourg n'est plus le brillant steeple-chaser de l'an dernier. Il s'est fait battre par Ordre du. Jour de plus des quatre livres qu'il lui donnait. Encore un fois, Les Trois Epis a manqué de tenue.

Les représentants Chipault avaient la partie belle dans le Prix Delatre et l'eurent d'autant plus que le vieux Dipdomate fut gêné à l'arrivée par un cheval en liberté. Le Prix Paul's Cray ne réunit qu'un lot squelettique et Houettevme y prouva définitivement sa valeur en battant Mon Cher qui sera sans doute en obstacles aussi décevant qu'il était en plat.

Hier à Auteuil. Les résultats PRIX DK LA PORTE DAUPHINE S.-c., hand.. à v. aux ench., 10.000 f., 3.000 m, Frutti di Mare (J. Larroucau)..G à M. Ed. Mayer P 13 50 2, Tokio (C, GardinerX- P 11-» 3. Oman (Trémeau) P 7 s 4 Surprenant (R. George). Non placés: Charles Quint (G. Cervo) Causette (R. Dornaletche), arrêtée Pillo (E. Dumé) Pastourelle (W. Holmes), tombée. Distances 2 long, courte encolure, 6 long. Huit partants,

PRIX DELATRE

Haies, handicap, 25.000 francs, 3.500 mètres 1. Ecurie Ripaul2.G 16 50 Rustio (E. Dumé).P 14 2. Cavalier Seul (C. Maubert).P 10 » 3. Diplomate (A. Kalley) .P 8 50 L'Habit Rouge (M. Bonaventure). Non placés: Walencia (S. Rochet), tombée; Enéas (J. Léser) Baccelüère (Ed Haës) Triplicata (P. Sentier) Prémery (G. Cervo) Cyclamen III (R. Lock) Nanan (C. Joiner), tombé. Distances 4 long., 2 long. 1, 3 long. Onze partants. PRIX DANIEL GUESTIER

Steeple-chase. francs. 4.200 mètres 1. Ordre du Jour (R. Trémeau)..G 35 » au comte de Rivaud.P 11 s- 2 Millionnaire Il (L. Nlaudot) P 9 » 3. Vizille (H. Glelzes).P 18 50 4. Monroë (M. Lacaze) Non placés Miss France (G. Brillet), tombé Fléchette (M. Bonaventure); Principessa (F. Romain); Clarimus (E. Dumé). tombé Saturn (A. Kalley), arrêté Les Trois Epls (R. Lock) Le Miracle (M. Théry) Le Chat Botté (R. Bagniard), tombé, Distances 4 long., 2 long. i. 4 tong, Douze partants. PRIX PAUL'S CRAY

Hales. 30.000 francs. 3.100 mètres 1. Houetteville (M. Théry).G 12 50 à M. H. Viguier P 7 50 2. Mon Cher (Ed. Haës).P 7 50 <Pl 3. Rhamni (M. Bonaventure) 4. Black King (C. Maubert). Distances 2 longueurs 1, courte encolure. 15 long. Quatre partants.

PRIX CHER TATOUE

Steeple-chase. 20.000 francs, 3.000 mètres 1. Ecurie M. Bueno.G 10 e My Lord (Ed. Haës) P 11 2. Tarascon (H. Gleizes).P 9 » 3. Sérénade IV (R. Bagniarcl) 4. Le Tigre (M. Bonaventure). Non placé Vicaire Savoyard (P. Sentier), tombé. Distances 4 long.. 8 long., 15 long. Cinq partants.

Le Tigre a été couplé au mutuel avec le gagnant.

AMATEURS DE 1 • tJ» F • Lundi, 12 décembre.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANCAISES

POSTE PAK1SIKN <32S m. 20)

Au cours de nos émissions de la journée, h.. 13 h. 10. 14 h..15 h. 15, 15 h. 45. 16 h. 5U. 18 h. 45 et 2U h. 2U, cours et dernières informations financières.

12 h. 5, concert c Vingt minutes avec Geurgel »: C'est ton sourire, Paris tLenoir): Le Cabanon de Suzon (Dumas-Rodor) Souvenir d'Hawai (Trolio) Une Petite cahane en bois (Dufas) Ah pourquoi mens- tu ? (Lenoir-Francois) (musique enregistrée). 12 h. 30. concert par l'orchestre du poste avec le concours de vedettes « Ilitranhone 14 heures. t1n de l'émission.

18 ho 45, journal du « Poste Parisien ». 19 heures, présentation des meilleurs disques de jazz par M. Canetti.

19 h. 30, concert offert par « Tri-Kreon 2U heures. « Une idée par semaine ». eausérie par M. Jean Camp.

20 h. 10, causerie sur Paris, par M. ttobert Mathieu, archSolygue.

20 h. 30. concert offert par le Journal « Le Haut-Parleur » « Soirée de cabaret présentée par René-Paul Groffe, avec le, concours des chansonniers Victor Vallier, Max Régnier, Suzy Lucat et Janine Francy. Au piano, Jack Smitoon.

Au cours du concert, Aille Hachent présentera l'énigme du Jour.

21 h. concert offert par c Polydor avec le concours de Mlle Germaine Liz, M. Marcel's et Charles Richard.

Adieu, adieu (Stolz-Dorin) Poor être un

PBIS CAP

Haies. 15.000 francs, 3.100 mètres 1. Roi de Trèfle (Ed. Haës).G 12 50 à M. S. (Suthmann P 8 » 2. Dark Agnès (M. Bonaventure)..P 8 50 3. Barberousse (J. Luc) 4. Excelsior (J. Bertini). Non placés Joli Coco (M. Map,inot) Double Kik (M. Dai>-é), tombé. Distances 4 long., 2 long, k, loin. Six partants.

Aujourd'hui à Enghien, à 13 heures NOS PRONOSTICS

Prix du Bordelais (haies, à vendre, 7.500 francs, 2.700 m.) L'Etape. Soumoulou. Prix Tancarville (steeple, 15.000 fr., 3.200 mètres) Kampong, Petit Diable. Prix du Périgord (haies, à vendre, 7.500 francs, 3.100 m.) Maryland, Le Maquis. Prix de la Guyenne (haies, 10.000 tr.. 2.500 m.) Kasyana, Fortunatus. Prix Kersage (steeple, handicap, 20.000 fr., 3.900 m.) Gin Fizz II, Trocadéro. Prix du Poitou (haies, 12.000 fr., 2.900 mètres) Pulcherrimus, Balladeur. Prix de Rome (trot attelé, handicap. 10.000 fr., 2.000 m.) Falésia. Gringo. A Cheisy-le-Roi, des malfaiteurs tentent, sans succès, de cambrioler une annexe de la mairie

Au cours de la nuit, des malfaiteurs vraisemblablement les mêmes qui, depuis quelques mois, s'adonnent au cambriolage des mairies suburbaines se sont introduits dans un bâtiment administratif situé 8, place de l'Eglise, à Choisy-le-Roi.

Cependant qu'au premier étage de l'immeuble, qui en comporte deux, le gardien, M. Faton, dormait, ils ont, au rez-de-chaussée, brisé le carreau d'une fenêtre et pénétré dans le local où sont rassemblés les services de la caisse d'épargne, de l'octroi, de la recette municipale et des assurances sociales. Une fois dans la place, ils se sont attaqués au coffre-fort renfermant des espèces pour une valeur importante. Mais le meuble résista. Après une heure de vains efforts, ils durent s'en retourner, les mains vides, par le chemin qu'ils avaient pris pour venir.

M. Moussu, commissaire de police, assisté par les services spéciaux de l'identité judiciaire, a procédé aux constatations d'usage.

LECTEUPS LES AVENTURES D E MICKEY (.Horreur Dans une minute ce sera fini I.)

jour aimé de toi (Benatzky-Besnard et Donn) t'Iaisir des bois (René Jacob) Parmi les fleurs (Van Parys-Serge Weber); Le forgeron de chez nous (Sizes-J. Franc); La Java de minuit (Ackermans-Aubret) Ne coupez pas. mademoiselle (Sao-Herbey) De profundis Il s'est tué pour toi » (J. Lcnolr-Ganallon) La Légende des étoiles ( Wal-Berg-Francois) La Chanson de l'eau rouge (Wal-Berg-François) Ce que l'on veut, du fllm « Les deux messieurs de madame» (Wal-Berg-Francois); Ce s'ralt pour mol (Wal-Eerg-François) La Jalousie (Wal-Berg-François) C'était si bon (Wal-Berg-FrançolS).

22 h. dernières Informations.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7 h. 30, culture physique.

7 h. 45, disques.

8 b.. Informations.

12 h., Ouverture de Raymond (Ambrolse Thomas) le Bal masqut (Verdi) le Roi de Lahore (Massenet).

13 h. 5, oeuvres pour piano Musette en rcndo (Rameau) Hommage aux belles Viennoises (Schubert) Valse «n ut did8e mineur (Chopin) Golliwog's cake walk (Debussy) Antar (Gabriel Dupont) Antique danse et air (Resplght) Tango (Albeniz).

18 h. 10, causerie agricole c Le noublon au point de vue agricoie et économique ». par M. Janin. ingénieur agricole, inspecteur régional de l'agriculture. 18 h. 20. cours d'anglais.

18 h. 50, chronique cinématographique, par Fred Cornellasen c Les films de la quinzaine. »

19 h., chronique des livres, par André Bilty c La mort et la vie future de Maurice Magre.

19 h. 20, Ballet de cour (Gabriel Pierné) Philis (Déodat de Séverac) drlequin

Le cinquantenaire de Chartes Lachaud En l'honneur du cinquantenaire de l'illustre avocat d'assises Charles Lachaud a eu lieu hier l'inauguration d'une plaque commémorative apposée, par les soins de la Ville de Paris, au 11, rue Bonaparte, immeuble dans lequel a vécu l'inoubliable tribun. Le comité du cinquantenaire était représenté par le bâtonnier Henri-Robert, de l'Académie Française; MM. Henri de Jouvenel, ancien ministre, sénateur de la Corrèze, département où naquit Lachaud, et son président, M. Robert de Saint-Félix. On remarquait en outre MM. Lionel Nastorg, vice-président du conseil municipal; Simon Juquin, maire du VI0; Duval-Arnould, député; Fourcade, Raoul Roussel, Bressot, directeurs du cabinet du préfet de police; Raymond Laurent, Marc Sangnier, petit-fils de Charles Lachaud; de SaintAuban, bâtonnier.

Quand le voile recouvrant la plaque eut été retiré, des délégations d'associations corréziennes, dont certaines en costumes du pays, défilèrent. Puis, dans l'amphithéâtre de l'Ecole des beaux-arts furent prononcés les discours. M. Nastorg, au nom de la Ville de Paris, déclara qu'il remettait la plaque commémorative au bâtonnier de l'ordre des avocats et au comité du cinquantenaire et, avec une sobre éloquence, exalta la mémoire impérissable du maître, dont le souvenir engage ses disciples à se rendre aux lieux où résonne encore l'écho vivant toujours de sa voix qui s'est tue.

Il est des exemples et des leçons, dit M. Lionel Nastorg, qu'une capitale doit savoir accepter des cités les plus modestes. Depuis des années déjà, la fidélité de Treignac envers la mémoire de son fils, Charles Lachaud, était' pour Paris un muet mais sensible reproche. La statue, erigée sur le sol natal. exigeait une réplique dans la métropole d'adoption. La ville où a rententi puis s'est éteinte la grande voix du maître de l'éloquence se devait à elle-même de communier par le souvenir avec la jolie bourgade corrézienne où la Défense, un jour, s'était incarnée sous une de ses formes les plus pures.

Et le vice-président du conseil municipal conclut en déclarant que, dans l'hommage qu'elle rendait à Charles Lachaud, la capitale affirmait une fois de plus sa sympathie admirative pour l'ordre des avocats,

Un télégramme des anciens

du S' d'artillerie

à M. Lebrun, leur président d'honneur Verdun, 11 décembre (dép. P. Paris.) A l'occasion de la sainte Barbe, l'amicale du 51 R. A. P. de Verdun a adressé à M. Lebrun le télégramme suivant « Les anciens du 5" d'artillerie à pied, réunis en assemblée générale en présence du général gouverneur Brunon, de MM. Schleiter, député, maire; Mallet, président de l'amicale, et des camarades de Paris et de Nancy, adressent à M. le président Lebrun, leur président d'honneur, l'expression de leurs sentiments de déférente camaraderie et de respectueuse symapthie. t> A la cour de cassation Les imprudences des entants dans les accidents d'auto dont its sont victime. M Albert S. demeurant à Asnières (Seine), avait, en qualité de partie civile, déféré à la cour de cassation l'arrêt par tequel, le 30 décembre 1931. la cour d'appel de Rouen, confirmant un jugement du tribunal correctionnel d'Evreux, relaxait M. de Vienne, capitaine au 9e dragons, à Epernay, de la prévention de blessures involontaires sur le jeune S. et déboutait le père, partie civile, de sa demande en 50,000 francs de dommages-intérêts provisionnels à raison des troubles de santé de l'enfant, sauf à parfaire sur expertise médicale.

Après avoir entendu la plaidoirie de Mo Boivin-Champeaux, avocat à la cour de cassation, sénateur du Calvados, pour le capitaine de Vienne, la chambre criminelle, présidée par le premier président Lescouvé, a rejeté le pourvoi de M. S. en constatant, suivant le jugement et l'arrêt attaqués. « que le 6 août 1931, à Saint-Aquilinde-Pacy (Eure?, sur la route nationale nu 13, de Vienne conduisait son automobile à une allure modérée, et en faisant fonctionner son appareil avertisseur qu'alors que sur ladite route, se prolongeant en ligne droite, n'apparaissait aucun obstacle, le jeune S. âgé de sept ans, quitta brusquement, au moment où l'auto arrivait à sa hauteur, le trottoir où Il se trouvait auprès de sa mère, qui poussait une voiture d'enfant, s'élança sut la chaussée et vint se jeter sur le côté droit de l'auto, dont le choc lui occasionna de sérieuses lésions au crâne ».

Pierre Jouvenet.

VICHY CELESTINS

(Max d'OHone) Deux Petites Pièces (Mouquet).

19 h. 50. causerie sur l'horticulture, par M. Georges Truffaut < Les engrais et la fertilité du sol.

20 heures

Radio-concert organisé par les Galeries Barbès, ameublement. 55. boulevard Barbes, avec le concours de Boucot et Jean Sorbier.

20 h. 45, ouverture de la Fiancée tendue (Smetana) Ames d'enfants (Jean Cras) RamuntcUo (Pierné).

21 h. 30, opéra-comique Paillasse (Leoncavallo).

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 12 h. 30. concert par le quintette de la Station coloniale tes Masques (Pedrotti) Jocelyn (Godard) Contes de ma Mdre l'Oye (Ravel); Vieille Chanson espagnole (Hubert) Plaintes (Turina) ta Orande-Duchesse de Gérolstein (Offenbach).

17 h. 45. Journal parlé.

19 h. 30. Lles variétés de l'opérette française sélections des opérettes d'Oflenbaeh Madame Favart la Jolie Parfumeuse; la Fitle du Tambour-Major la Belle Hélène la Chanson de Fortunio.

20 h. 30. une demi-heure de fantaisie. PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 h., Informations.

12 h.. disques.

12 h. 15. chronique du tourisme, par M. Marcel Ulrich, député.

12 h. 30, concert par l'orchestre de la station coloniale.

13 h. 30, disques.

14 h., diffusion de ta séance annuelle de l'Académie des sciences

17 h., diffusion du cours donné à la Faculté des lettres de Paris (amphithéâtre Turgot), par M. P.-M. Maeaon, sur < l'Œuvre française de Gluck. »

Les camelots ont vendu hier le timbre antituberculeux sur les Boulevards

A l'approche des fêtes de fin d'année, qui sont celles du foyer et de la famille, comment ne pas songer aux déshérités, aux malades, à ceux qui ont froid, à ceux que l'hiver menace plus durement ? Les animateurs de la campagne du timbre antituberculeux le savent bien, qui ont fixé la vente de la vignette de bienfaisance en ces jours de décembre. Et leurs modestes, mais combien précieux collaborateurs, les démonstrateurs, ont compris tout ce que leur expérience du cœur populaire, leurs arguments directs, leur gouaille charitable, obtiendraient de ces foules dominicales attardées devant les magasins, les enseignes et les cafés.

Léon Axelroud et Paul Nicot ont donc hier, une fois de plus, plaidé la bonne cause du timbre « Joie de vivre ». Paul Nicot, coiffé de son inséparable melon, un large foulard autour du cou, avait établi boutique peut-on dire sous un tendelet écarlate, à l'angle de la rue Vivienne et du boulevard Montmartre.

Axelroud, président du syndicat des camelots, opérait un peu plus loin, tout près de la station de métro RichelieuDrouot.

Tandis que son rival heureux de l'année dernière parlait comme d'une tribune où il mimait des scènes imaginaires, se mettant en cause, racontant de vieux souvenirs, exaltant le devoir d'entr'aide, Axelroud se démenait sur quatre mètres carrés de trottoir, devant une petite table où deux collaborateurs bénévoles vendaient les petits carnets.

Le président des camelots portait sur le côté de la tête un large chapeau de rapin, bosselé de deux coups de poing. Allant et venant, il prenait à parti son public, le « militaire n, la « midinette », le « garde républicain a, le « petit garçon », le « monsieur très bien », la « dame chic ». Et tous les personnages de son scénario, empoignés par sa verve, ses évocations, tour à tour émouvantes et joyeuses, donnaient leur obole avec un sourire, ce qui est la plus généreuse façon de donner. Des bouraea sont accordées

aux écoliers habitant les hameaux Depuis deux ans, des subventions et des bourses d'entretien versées par le budget national sont accordées aux enfants d'âge scolaire qui, fréquentant une école publique éloignée de l'habitation de leurs parents, doivent prendre à midi leur repas dans une cantine scolaire ou chez des particuliers. dans les localités dont ils fréquentent l'école primaire publique.

Cette année, le crédit figurant au budget s'élève à 700.000 francs. Dès que les inspecteurs d'académie auront fait connaître les noms et le nombre des candidats à ces allocations, le ministre de l'Education nationale fixera par département le nombre des subventions et bourses à attribuer. Les préfets assureront la répartition entre les bénéficiaires. Ceux-ci, étant donné le nombre restreint des bourses (de six à vingt par département, selon les régions), ne doivent être choisis que parmi les élèves absolument nécessiteux.

D'OR M. et Mme Deschanvres, âgés respectivement de soixante et onze ans et soixantequatre an3. demeurant 6, rue Jeanne-Hachette, ont célébré hier leurs noces d'or, au

milieu de leurs enfants, petits-enfants et de leurs nombreux amis.

M. Deschanvres, qui travailla durant quarante-deux ans dans la même maison, est titulaire de la médaille d'honneur du Travail.

18 h., causerie sous les auspices de ['Union de3 grandes associations.

18 h. 15. Radio-journal.

19 h. 30, cours d'anglais disques. 20 h. 15, chronique du combattant, par M. Fernand Salomon chronique des assurances sociales, par M. Fernand Baudin, contrôleur de la Caisse interdépartementale des assurances soclal£3.

20 h. 30, soirée des vieux succès français. RADIO.L L (370 m.). 12 h. S0 et 20 h. 30. concert. 19 heures. Radio-Gazette. 21 h. 30, causerie sur la musique de style: Louis Armstrong: le caractère de son œuvre, sa diversité, ses qualités, ses principaux styles, ses enregistrements les plus célèbres. »

RADIO-VITUS (308 m.). 20 heures, Symphonie héroïque x" 3 (Beethoven); la Fileuse (Mendelssohn) Habanera (Chabrier).

21 heures. Thamar (Balaiureff); !'Amour des trois oranges (Prokofieff ) le Coq d'or (Rimsky-Korsakoff ) Prélude (Moussorgski). 22 heures, danses.

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 30, 13 h., 17 h. 30, 18 h. 30, 19 h. 45. 20 h. 15. concert,

21 h.. Peer Gynt (Grieg).

21 h. 30. Tannhœuser (Wagner) les Contell d'Hoffmann (Offenbach) Faust (Gounod) En traîneau (Eilenberg) Mes souvenirs (Nieholls) Chant indien (Frlml). 22 h., extraits de films sonores.

22 h. 30, Lakmé (Delibes) Mélodie espagnole (X.) Un béret (Raiter).

23 h.. Prélude du acte de Werther (Massenet) la Chanson des blés d'or (Soubise) l'Italienne Alger (Rossini) C'est pour Raymond Boléro (Ravel) princesse, vos ordres 23 h. 30, musique anglaise.

L'inauguration à la Sorbonne du centre d'études de la Révolution française M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, a présidé, hier aprèsmidi, à la Sorbonne, l'inauguration du centre d'études de la Révolution française, créé à la Faculté des lettres. Aux côtés du ministre avaient pris place MM, Charléty, recteur Delacroix, doyen de la Faculté des lettres Bruneau, doyen honoraire; Joseph Barthélemy, membre de l'Institut, professeur à la Faculté de droit Signac, directeur de centre d'études Mirkine Guetzevitch, directeur adjoint, et de nombreuses personnalités universitaires.

Devant l'auditoire choisi qui avait pris place dans l'amphithéâtre Richelieu, MM. Signac et Barthélemy définirent tour à tour le but du centre d'études.

Après eux, M. de Monzie, dans une éloquente improvisation, félicita de leur initiative les créateurs du nouveau centre d'études

LES DISQUES IDEAL 25cm seront vos favoris

par leur qualité

et leur prix

Vente ou détail dons toutes !es bonnes maisons spécialisées

Gros l'Industrie Phonographique 17, Rue de Lancry Paris-10 Catalogues gratuits

ÉLIMINE

L'ACIDE URIQUE

ET ÉTRANGERES

LANGENBERG (472 m. 4). 12 h., Don Giovanni (Meyerbeer) Récit d'un aventurier Jeu de fou (Clemus) le Baron tzigane (Strauas) le Pauvre Jonathan (Milloecker) Echo du monde (Zimmer) Marche exotique (Heinecke).

21 h. 20, Je suis étendu et je dort fous, chers chrétiens, réjouisse3-vous (Buxtehude-Herche) Knecht Ruprecht (Sierlin).

DAVENTRY (1554 m. 4). 12 h.. Joyeuse Commère (Uoates) Deux intermezzl des Joyaux de la madone (Wolf-Ferrari) Danse de cornouailles (Holliday) Gavotte de Mignon (A. Thomas) la Veuve joyeuse (Lehar).

12 h 45. orgue.

13 h. 30. Coppilia, sélection (Dellbe») Valse (Brodsky) Un soir ci Aranjuez, sérénade, danse espagnole (Schmelliag) Deep Niver (Coleridge-Taylor) Petit Air ancien (Brogi) sélection du mélodie* de Noël (Coward).

15 h., récital de sonate Sonate pour violoncelle et piano (Ireland).

15 h. 45. Quatuor en sol, op. 76 n" 1 (Haydn) Dans le atyle espagnol (Glazounow).

16 h. Fantaisie (Olutsam) Menuet de Bérénice (Hœndei) le Mariage des demoiselles (P. Barrow) Aubade printanière (Lacome) Valse (Strauss) l'Amour en Arcadie (H. Wood) Deux Danses irlandaises (Finncane).

1S h. 30. Les bases de la musique, bonates pour piano de Beethoven Sonate no S, op. 2 m- 3. en do.

21 h. 30, les Frères jumeaux (Schuoert) Pastoral (Glazounow) Introduction et rondo capriccioso (Saint-Saëns) Pièces pittoresaues (Jongen) Kamarinskaya (Crlinlca). 23 h., danses.

Chemin de fer de Paris à Orléans Fêtes de Noël 1932 et du Jour de l'An 1933. Train express (toutes classes) sur Limoges les samedis 24 et 31 décembre. Paris-Quai d'Orsay départ 13 h. Vierzon arrivée 15 h. 58 Limoges arrivée 19 h. 21. Principales correspondances assurées à Vierzon, sur Tours, Bourges, Montluçon, Cosne, Salncaize et Argent, ainsi que pour toutes les gares comprises entre Vierzon et Llmoges à Châteauroux, sur Montluçon et Tours à Saint-Sulpice-Laurière, sur BusBeau-sur-Creuse.

MORTEAU p. Besançon (hobs) Fournisseur de l'Etat Dépôt à Pari» 75. RB Ufayetta (Métro Cadet)

Il en souffrait à en mourir,

les Pilules Pink ont bien su l'en soulager! Combien, par le froid et l'humidité de l'hiver surtout, y .t-il de personnes qli souffrent atrocement de rhumatismes et ne uvent que faire pour a'en libérer! Puissent donc toutes ces personnes, en lisant la déclaration ci-dessous de M. Oli- vieri Adorno, se convaincre que les PILULES PINK sont le médicament qui peut les soulager et les rétablir

« Depuis deux ans, je souffrais à mourir de rhumatismes écrit M. Adorno Oli- vieri, adjudant en retraite, demeurant 2, rue Castagne à Bastia (Corse). J'avais, aussi bien l'été que l'hiver, les pieds, lea chevilla, les genoux, les mains et les poignets tellement enflé que j'étais ankylosé. A tel point que je ne pouvais pas même me rendre de ma chambre à la salle à manger: j'étais obligé de me faire servir au lit. Parfois, mime. je ne pouvais pas m'habiller sans l'aide de quelqu'un. Or, depuis que j'ai fait usage des PILULES PINK. je n'ai plus d'enflure et je ne souffre plus. «Les PILULES PINK sont vraiment le seul remède que aie trouvé pour me libérer de mes rhumatismes. »

Le rhumatisme est, souvent, causé par un défaut d'élimination des poisons qui circulent dans le sang, se déposent dans les articulations et provoquent 1 inflamma- tion qui constitue le rhumatisme. Les PILULES PINK, qui purifient et régé- nèrent le sang et stimulent l'activité de tous les organa, assurent l'élimination des toxines du sang et, ainsi, dissipent les douleurs et rétablissent le bon état dî la En vente dans toutes les pharmacies.

Dépat Ph°" P. Btrrrt. 23. rue B.llu. Paris.8 8 francs la boite. 45 francs les six bolte. $^ÊIfël'°

debout, hop. tossé de l'exquis déjeuner

C'est un véritable concentré de vitamines, scientifiquement étudié pour fournir principes nutritifs indispensables, contenus dans la farine de

SON POUR UNE BOITE ÉCHANTILLON GRATUIT!!

FETES ET REUNIONS Sous les auspices du comité de l'Appel au peuple a eu lieu, dans un restaurant de la rue Saint-Honoré, le banquet traditionnel organisé pour commémorer l'anniversaire de l'élection du prince Louis-Napoléon à la présidence de la République, le 16 décembre 1848. Le banquet était présidé par M- Albert Wilim, avocat il. la cour, ancien député.

Les Amis de Berlioz se sont réunis au square Vintimille pour y commémorer l'anniversaire de la mort de l'illustre compositeur en déposant une couronne de fleurs devant le monument que domine sa statue.

Sous la présidence du généra! Brémond, la Fédération des anciens du Maroc, Levant et T. 0. E. a, au cours d'un diner familial, fêté deux de ses membres promus récemment dans la Légion d'honneur MM. René Llecterc et Paul Valroff.

La Lipue méridionale pour le retour a la terre, dont le siège est 223, boulevard Raspail. a donné. 10, rue Huyghens, une tête au profit de ses œuvres. Au programme figurait un drame lyrique de M. A. Cocula, Jano d'Olme, qui a remporté un vit succès.

Vif succès pour les banquet, fêtes, concerts ou bals donnés par les Ancien* combattants du R. des 19*, 219- R. I. et 87- R. I. T., du 2r dragons, des 85' '.t R. A. L., l'Association générale des mutilés de la guerre, l'Union commercial du village suisse. les Commercanta de la rue Rambuteau, la Côte d'Azur A Paris, les Enfants du Cher, les Rescapés de France, lea Amis de la danae, l'Armoire lorraine, la Morvandelle, l'Ardenne a Paris, l'Amicale

9Frs BONNE MONTRE heures lomtn.. ve.-rcxt mouv, ineas.

et sa jolie chiioe. GannL 6 us l, » frl

Chronomètre anîiaiafaéiiqae. Wfra

Bracelet bosioc, cadras lom. 14 fft

Bracelet dame. plaq or ou art. 25 f

tnv cant. remboursement. Echange admis

Fabriqua P KOMLOR à Morleau près Besançon Les Vers.

.f ont pleurer Un enfant qui a des vers mange mal, est nerveux, il est anémié, il ne peut plus se défendre contre les épidémies la maladie le menace

Mamans tourmentées par la santé de vos enfants, essayez la cure du « bon Vermifuge LUNE ». Elle coûte 5 fr. 25. En 3 jours, sans changer leurs habitudes, vos enfants seront débarrassés de tous leurs Vers, même les microscopiques. Exigez chez votre pharmacien ce remède qui réussit toujours La santé de vos enfants doit passer avant tout. LE BON

VERMIFUGE

fïOUM moins cher auelamalodi»

de la Maisou Hacüetta, le Grand comité des jétes des étudiants de France, !e Périgord, ta Jeunesse républicaine du XI-, l'Union des cheminots mutilés, ancien» combattants du P.-L.-M.

Sous la présidence de U. Lebecq. président de l'U. N. C" la Liguc des droits dit religieux ancien combattant a tenu Mne séance d'études. 4S. rue des Solitaires. Les membres de la Ligue avaient assisté, au début de la matinée, à une messe célébrée en l'égiise Saint-Jean-Baptiste de Belleville. à la mémoire des morts de la Grande Guerre.

La Schola Ludorwn, société artistique et œuvre de bienfaisance, a donné un concert à l'h6pital Cochin.

La Hociété amicale des Enfants de l'Ain a fêté le anniversaire de sa fondation. A 11 h. 30, une délégation de sociétaires et de jeunes filles en costumes de la Bresse, conduite par !e bureau, s'est rendue au monument d'Alphonse Baudin, avenue Ledru-Rollin ofc M. Proaper Blanc, députa, a déposé une gerbe de fleurs. A midi, un banquet que présidait M. Jujstin Godart, ministre de la Santé publique, réunissait de nombreux convive;

Le groupe des Chambres syndicales du bdtiment et des industries s'y rattachant a distribué, hier après-midi, la Sorbonne. de nombreuses récompenses au personnel méritant de ses entreprises et aux professeurs des cours apéciaux. M.ulien Durand, ministre du Commerce et de l'Industrie, s'était fait représenter à cette manifestation, que présidait M. Lucien Le soir. un grand banquet était organisé dans les salons de l'hôtel Continental Des discours furent prononcés par M. Lucien Lassai le. président du troupe des. chambres syndicales. et X. Laine!, représentant M. Julien Durand.


La fête des Grands Boulevards La Journée de confiance a terminé la quinzaine du commerce

Le déRlé rétrospectif des transports et des sapeurs-pompiers sur les Boulevards a obtenu hier un vif succès. Grâce à une température moins rigoureuse que la veille, une foule considésable acclama le cortège parfaitement organisé par le comité d'initiative des Grands Boulevards, les chambres syndicales des constructeurs d'automobiles, de la carrosserie. des fabricants de cycles et motocycles, de la Fédération des commerçants détaillants et du Touring-Club de France.

Avant midi, de nombreux curieux avaient enwahi la place de la Bastille et les rues avoisinantes où se formait le cortège. Grâce au service d'ordre que dirigeaient MM. Paul Guichard, directeur général de la police municipale Marchand, directeur Meyer et de Couvai, directeurs adjoints, le départ fut donné à 13 heures très exactement.

Des gardes à cheval ouvraient la Marche, précédant leurs trompettes sonnant la marche d'Alda.

Et venaient, avec des figurants en costumes des diverses époques, le défilé rétrospectif des transports Chaises à porteurs, litières à mules, coucous de 1810, l'ancêtre des omnibus, te courrier de Lyon, de sinistre mémoire, les somptuéux coupés de gala de 1830, une calèche attelée à la Daumont transportant Napoléon III se rendant, par les Boulevards, à la premier* représentation de la Vie parisienne. Voici la fanfare du 11. cuirassiers, que suivaient la « tapiesière de 1895, 1 omnibus Madeleine-Bastille à trois chevaux, qui cessa son service quelques années avant la guerre, les fiacres à chevaux les derniers encore en ser,Vice les équipages de maîtres. Après la musique du 21* colonial se succédèrent les cycles de 1804 à nos jours, les motocyclettes. les automobiles, depuis l'électrique de 1900 jusqu'aux voitures les plus modernes. Les poids lourds ne furent pas les moins admirés et le fardier pierres de taille attelé de six superbes chevaux ne parut nullement démodé.

Les tapeurs-pompiers

Puis, derrière la clique de la garde républicaine conduite par le tambourmajor Defrance, apparaissent les sapeurs-pompiers.

Les organisateurs ont offert aux Parisiens un spectacle unique une émouvante et fidèle reconstitution des sapeurs-pompiers de Paris depuis 1800, date de la création par Napoléon Ie' de ce corps d'élite sapeurs coitïéa du bonnet à poil, portant le tablier de cuir blanc et la hache sur l'épaule ces costumes ont été prêtés par des muni. cipalités de la Haute-Savoie, pomiers avec le casque à haut cimier et à chenille et leurs pompes à bras, voitures que traînèrent jusqu'en 1910 les percherons aux formes athlétiques, et enfin pompes automobiles modernes dévidoirs, grandes échelles. Ce défilé était organisé, sous la direction du commandant Dautel, par les pompiers de Paris, que la population de la capitale estime tant pour leur courage et leur dévouement.

Les cliques des 24' R. I. et 46, R. I, celle des sapeurs-pompiers encadrèrent ce cortège, qui se déroula sur un kilomètre de long et dura près de quarante minutes.

Parvenu à la Madeleine, dont les marches étaient couvertes de monde, le défilé emprunta la rue Royale, le faubourg Saint-Honoré et la place Beauvau. Là, les membres du comité d'initiative des fêtes des Grands Bou- levards, ayant à leur tête M. Georges Maus, furent reçus à l'Elysée, où M. Albert Lebrun les félicita de leur intéressante initiative.

Par Itaveinue Marigny, lie Grand Palais, le pont Alexandre III, le cortège parvint à l'esplanade des Invalides, où les spectateurs n'étaient pas moins nombreux.

La nuit commençait à tomber lorsque s'effectua la dislocation.

Quatre musiques, dont celle des gardiens de la paix, se firent applaudir de 13 heures à 16 heures place de la République, carrefour Drouot, place de l'Opéra et place Pasdeloup.

Cette « journée de confiance », comme l'ont appelé les organisateurs, fut également celle de la bonne humeur et termina parfaitement la dernière quinzaine des fêtes des Grands Boulevards, qui marquent une reprise du commerce parisien.

LE DRAME OU BOULEVARD MALESHERBES Après son meurtrier,

l'ingénieur Zlatopolsky a succombé M. Zlatopolsky, l'ingénieur russe, àgé de soixante-six ans, qui fut grièvement blessé d'une balle au ventre ces jours derniers, au cours du drame qui s'est déroulé 13, boulevard Malesherbes, est mort hier à son domicile, 79, boulevard de Montmorency, où il avait été transporté, sur sa demande.

Petites Annonces Classées

DEMANDES D'EMPLOIS

lions, aér., dipl. Paris, conn. tr. bien franç., espagn., ital. et assez angl. et lang. orient., cherche poste interprète, secret. traduct. ou voyag. Ecrire D, 8 Petit Parisien. QggJBBS P'BMPaOIB

D. cond. tract. agricol. a. r. bd Clichy. Pers. p. cont. pochet. pap. et p. mont. à dom. Ec. Home Public, 97, r. St-Leu, Deuil, S.-O. Mécaniciennes pour le pantalon. Atelier et dehors. 43, rue Barrault

Ouvrière pour travail facile, références. Ebénisterie. 26, rue de la Voüte Aide compt. hom. 23-35 a. Bons cert. se euicant exig. Ne ro.P^b^r/Dolfai: VENDEUSES et DEBUTAHTbS p commerce CREMERIE, couchées, nourries PASQUET, 15, rue Pierre-Lescot, PARIS. Pr obten. une siluat. ds les administrations de l'Etat, en France et aux colonies, pour les hommes et pour les femmes, écrire à L'ECOLE SPECIALE D'ADMINISTRATION. 28. boul. des Invalides. PARIS ON DEMANDE

pour situat. stable (maison datant de plus d'un siècle et toujours en progression), Messieurs Français, lib. de ste, simplement actifs et énerg., auc. monn. née. Conditions 2.000 fr. dès le 1" mois, allant en augm. ts les mois à part. du 2' mois. Très bonne tenue obligat. Voir M. MERCIER, 372, rue St-Honoré, de 9 à 12 h. et de 14 à 17 h. Ne sera pas répondu à lettres. Se présenter. DEVENEZ INDEPENDANT en TRAVAILLANT chez vous Nous vous aideons en vous procurant la machine à tricoter moderne à main ou moteur. Livraison immédiate.

APPRENTISSAGE GRATUIT

à votre domicile ou à notre école.

àïS 1S^DU51.K1C.L]UC Textile 27, rue d'Hauteville, PARIS

Monteurs radio connaissant poste secteur. Bobineuses. Radio LL. 137, rue de Javel. GENS DE MAISON

Dem. bne à tt faire sach. faire cuisine. Non couchée. Mme CARNOS, 129, r. Turenne. BTJHXAUX DE PLACEMENT

xn&isoii bourgeoise ou commerce. S'adres. à MARIE PAULET, 20, rue du Louvre, Paris. ^aaKJLjrbas PE~gzps»3:inrrAOTS~~ CHOCOLATERIE importante demande un AGENT bien introd. dans l'épicer. et la confise* çrojsistes et bon détail, pour la région de BEAUVAIS (Oise). Adres. lettres à M. MouTcen, 7. r. Temple. Enghien (S.-O.). bôxs Représentants matériel pour Alimentation. Fortes commissions. S'adress. J'ALLO, 9, rue Montebello, Vmcennes.

[1 TBfllËATMES M cï^ËMAS

AVAKT-PKBMIHRB

BOBY-CHERI A LA SCALA Le théâtre de la Scala va créer, ces jours-ci, une nouvelle opérette de M. Romain Coolus, l'auteur bien connu, et du compositeur réputé Victor Alix, dont Mon amant fit une carrière triomphale. Boby-Chéri est l'œuvre d'une collaboration qui jusqu'ici a toujours été heureuse puisque MM. Romain Coolus et Victor Alix sont les auteurs des Bleus de l'amour. Boby-Ohéri est une opérette musicale, divertissante, légère et fantaisiste à souhait. MM. Romain Coolus, Victor Alix. J. Ardot n'hsitent pas à faire, de temps à autre, de petites incursions dans le domaine de la satire. Au surplus, il ne sera pas diffici-le de percer le pseudonyme de Saint-GlinGlin-les-Pina pour découvrir la plage méditerranéenne où se passe le second acte. Le premier acte, où l'on attend l'arrivée de Boby-Chéri, a pour décor le vieux port de Marseille, et le troisième acte se déroule, cinq semaines plus tard, au château de Beaugy, en plein été, au cœur de la vieille province du Berri.

L'interprétation réunit, notamment, M. Robert Burnier, vedette de l'écran et du théâtre; MM. Max Révol, Jean Monet, Delpierre, Georges Germain, H. Cochois; Mme Nina Myral, l'incomparable fantaisiste; Mmes More Mally, Josylla. M. Paul Ville s'est chargé de la mise en scène concernant la comédie et M. Max Révol de celle des ensembles et des danses. Quant à M. Martin-Garcias, il dirigera la partition de M. Victor Alix. Ajoutons, enfin, que les décors de Boby-Chéri ont été brossés par MM. Pappa, Bernard et Corse, et que les costumes sont de M. Max Weldy.

THEATRES

AUJOURD'HUI. Th. de l'Œuvre, 9 h.. générale d'Une vlaine femme, pièce de M. Stève Passeur. Cluny, 9 h., première (à ce théâtre) de Ces dames aux chapeaux verts, pièce en quatre actes de M. Albert Accremant, d'après le roman de Mme Germaine Aoremant. Opéra, 8 h. 30, reprise de la Prise de Troie, le spectacle sera complété par Utt divertissement.

-o- OPERA, Mlle Marisa Ferrer; MM. José de Trévi et Singher chanteront ce soir les rôles principaux de la Prtse de Troie. Le spectacle sera terminé par Un divertissement.

-o- Samedi 24 courant, à 2 h., Nina-Rosa sera donnée, au CHATELET, avec tous ses créateurs (MM. André Baugé, Bach; Mlle Sim Viva) par Aide et Protection. mutuelle des mutilés, anciens combattants et leurs familles, au profit de son sanatorium de Neufmoutiers-en-Brie.

-o- GYMNASE. Mlle Gaby Morlay revient le 16 décembre d'une vaste et triomphale tournée, et reprendra dès le 19, au Gymnase. Félix, dont elle est l'inoubliable créatrice. Elle aura comme partenaires MM. Constant Rémy et Berthier.

D'autre part, Mlle Gaby Morlay est engagée par M. Henry Bernstein pour une pièce nouvelle de lui, qu'elle interprétera au. Gymnase la saison prochaine. o- BOUFFES-PARISIENS. Ce théâtre fait relâche pour les dernières répétitions d'Un soir de Réveillon, la nouvelle opérette de MM. Armond et Gerbidon. musique de M. Moretti, dont la générale est fixée au vendredi 16 courant en soirée. o- TH. DES AMBASSADEURS. La générale du Cercle, comédie en trois actes, de M. Somerset Maucham, adaptée par M. Horace de Carbuccia, sera donnée le lundi 19 courant. Les interprètes principaux seront: Mmes Marguerite Moreno, Huguette Duflos; MM. Michel Simon, Aimé Clariond; Mme Hélène Terpsé; MM. André Dubosc et Raymond Maurel. o- TH. DE L'AVENUE. M. et Mme Pitoëff devant jouer ce soir Moison de Poupée à la Haye, ce théâtre fera relâche. La Ronde sera reprise dès demain. Mais, par suite du prochain départ en tournée de la Compagnie Pitoëff, on annonce les dernières représentations de la pièce de M. Schnitzler.

= Lundi sair rép. privée des couturières Mardi soir Répétition générale = Mercredi soir première (à bur. ouv.) {ROBERT BURNIERI JN I N A MYRAL! opérette en'3 3 actes de Romain COOLUS lyrics de J. Ardot = ïi musique de Victor ALIX mise en scène de Max REVOL avec FLORE MALLY DELPIERRE JOSYLLA 1 Georges GERMAIN, Il. COCHOIS avec JEAN MONET et MAX REVOL orchestre sous la direction de ï M. MARTIN-GABCIAS i à la SCALA La location est ouverte o- LA BOITE A JOUJOUX (théâtre des Capucines). Jeudi 15 décembre en matinée, pour la première fois. le Baby-Jazz. ensemble de petits musiciens prodiges qui, sous la direction de M. Masspacher, fait applaudir les rythmes les plus modernes; une véritable révélation. et l'on retrouvera l'orchestre symphonique d'enfants de Lce-

Divers

CHOCOLATERIE importante demande un AGENT bien introd. dans l'épicer. et la confiserie, grossistes et bon détail, pour la région de CREIL et COMPIEGNE (Oise). Adresser lettre à M. MOUWEN, 7, rue du Temple, à ENGHIEN (Seine-et-Oise). Coulas MT EBgOKB

STENO aPP- en 10 leçons pour 30 francs chez DUPLOYE, 36, r. de Rivoli.

sur place ou par correspondance.

Appren. coiffure, taille, ond.. manuc., barbe plis. Cours J. et S. Jacques, 19, bd St-Denis. SANS COMMISSION. PARIS-BANLIEUE. Meublés 200 à 800 fr. Non mbl. 2.000 et plus. S'adresser: POP, 52, av. Neuilly, NEUILLY. LES HALLES

A louer commercialement ou bourgeoisem. 2 gds appartements, chauff. central, 5 pces. S'adr. p. visiter: 62, r. Tiquetonne. P. trait. BRUNET. gérant. 13. r. d'Enghien, Paris. A Bouer à Vleceninies PRES DU BOIS

2 Grands Appartements TOUT CONFORT et 1 appartement 3 pièces. S'ad. p. visiter, 21, r. de Paris, Vincennee. P. tr. BRUNET, gér., 13, r. Enghien, Paris Iiooanz

LOCAUX p. artisans, 2.000 à 3.500, plus charges, sans reprise. 57, bd de Belleville. MAIgQWg DB RITBAITB

'Les demandes d'inscription pour les MAISONS DE RETRAITE adhérentes à FAMILIA

sont reçues dès maintenant. PRIX de 625 à 1.125 fr. par mois, compren. 1 ou '2 chambres, salle de bains installée, w.-c. particulier, penderie, eau chaude, chauffage, éclairage et 3 REPAS de CUISINE SOIGNEE et de REGIME, service, POSSIBILITE DE CONSERVER SON MOBILIER. RENSEIGNEMENTS

38, RUE TURBIGO.

ACHATS BT VESTES DE PROPBIETBS Pierre taille, neuf. tout meub., gr. revenu. Prix exceptionnel. BERNARD. L.EVÏ fils, 24, rue de Courcelles, à PARIS.

Acheteur compt. mais. mi. 5 p. av. ou ils cont., max. 70 km. Paris. Interm. s'absten. Souque, 73, r. A.-Pesnon, Montreuil-ss-Bois Rech. pet. terr. p. construire, Paris et banl. imméd. UNION FONC. Nie. 10. r. St-Lazare A CHABLIS, mais. bourg. 3 p., eau, élect., inst. dép., pet. jard. Gare et rivière. « LE SEREIN 200 m. Prix 17.000. LE LOGIS, 24, me Laffltte Pr. gare et riv. Maison, entr., 4 p., dép.. jd 500 m., tr. bon état., eau, électr. poss. Lib. Px 15.OU CAMUS. 7. Pl. des Héros, SENS.

wenguth, la musique occupant une place de de choix dans les programmes de la Botte à Joujoux.

Location ouverte pour la matinée du jeudi 15. Places: 10, 15, 20 et 25 fr.

JEUDI et DIMANCHE matinée

CINEMAS

1 COLETTE DARFEU1L ROBERT AQNOUX YVONNE GARAT yur'<in* \Nk aAPsoo/e %CAZ AHOVAg L–j

o- PALACE (ciné permanent des Boulevards. de midi à 2 h. du matin). Le

TBAK3PORTS-T>EMEKAOEMEKTS Dém. ttes dir. Brucellc, 26. r. Sorbier, Paris Ret. Tarn, Lot, tln déc.; all. Nord, 15 déc. nomb. occas. aller et retour toutes direct. LES DEMENAGEURS REMIS 1, r. Turenne, Paris. Arch. 55-84. Px pl. bas. PARIS, BANLIEUE, PROVINCE occ. t. dir. p. autos cap. Ail. ou ret. à vide. 61, avenue de la Marne, Asnières (Seine). Téléphone Grésillons 06-06.

Garde-meub. Edouard HORN, 10, r. la Chapelle, Paris, pr. gare Nord. Tél. Nord 19-84. Béiaéiagemo autos, SPECIALISE POUR LE MIDI

Corvisier, Asnières (Seine). Grésillons Bas prix pour Bourgogne et Midi. Bichon, rue Mathieu. Saint-Ouen. Clign. 08-05. TCÎ TPÏTOV Toutes direct., tous tonnages. Service occ. toute la France. 41, r. P.-Champs, Paris. Louv. 53-08 Opéra. 1 ÏÏ(P1TCM 64, av. Anatole-France, Bondy. Tél. 150. Ts transp. g. meubl. OCCASIONS EN TOUTES DIRECTIONS. Groupage Paris, Côte d'Argent, Pyrénées, Côte d'Azur, Paris et région parisienne. Fin décembre retour CORREZE à PARIS. OCCASIONS TOUTES DIRECTIONS Décembre: Normandie, Bretagne, Charente. Collet, 173, rte Stratégique, Ivry. Ital. 13-26 occABioHris**

LAINES A MATELAS provenant directem. de notre usine de Tourcoing, belle laine pure, lavée à fond. 8 fr. le kilo. Echantillons grat. sur dem. Etabl. DEBRO, 50. rue du Rocher. PARIS (8<0. LAINES A MATELAS Demandez directement à l'usine échantil. grat. bel. laine infeut. 8 fr. kg. RIELINCK, 241, rue du Brun-Pain. TOURCOING. 4 BONNES

COUVERTURES

POUR 99 FRANCS

1» Une bonne Algérienne rayée 220x180; Une belle tigrée chaude 220X180 3° Une rosée pour une pers.; 4° Une plus petite. Franco gare p. 99 fr. ou rembours. de 102,60. Tailles garant. March. irréproch. LES STOCKS (2), LE PERREUX (Seine) PIANOS grand choix neuf et occasions ttes marques, depuis fr. Gdes faril. palem. Location depuis 35 fr. par mois. SCHILLIO, 64, rue Amelot (MD Saint-Sébastien). Ouvert dimanche 14 à 18 heures. BPBOTAb"lTBS'P"5TfB~P?>P77ÏM"s CHOCOLAT, BOITES. FONDANTS, MARRONS GLACES,

Au prix de gros Tarif franco.

COMPTOIR GENER. DE LA CONFISERIE 56, rue Beaubourg. Tél. Archives 92-60. DIVERS

TISSAGE ET CONFECTION MAISON TRES BIEN PLACEE POUR CHEMISES TRAVAIL ET JASPES CHER- CHE ENTRER RELATIONS AVEC CLIENTELE FORAINE OU DE GROS, AU COMPTANT. FERAIT BONS PRIX. DUBOUIS ET COLAS. COURS (Rhône).

film le plus spécial de l'année, les BasFonds de Hambourg. Entièrement parlant, sous-titres français. De l'amour au crime en passant par les sentiments les plus nobles et lea plus crapuleux. Fauteuils à partir de 10 Ir. Promenoir.

C'est un film inédit, aucune confusion possible avec les « aventures filmées jusqu'ici

DES CHAMPS-ELYSÉES 118, Champs-Elysées, 118

HAROLD

LLOYD

dans

Silence. On tourne!

(Movie Crazy)

RECHERCHES

Rech. Filât. Enq. p. ex-inspecteur JUlUtUijf Loyauté, discrétion. Europe 52-39. 11 d 1,1. Gare St-Lazire. Ouvert de heures à 20 heures.

CONSULTATIONS GRATUIT. Jfli.ftJR.KI3> Enquêtes. Recherches. Surveill. 34, rue Saiut-Marc (Bourse). Central 49-45. iP(rîilC>(rhK?O*,anc.ehe£ Sûreté de Paris.Rens. WJKWi Rech.Surv.. 8,r. de Berri.El. 2S-28. HENRY, détective, méthod. modem. Tr. ttes missions v forfait. Gar. succès. Paris, Prov. Divorc. rap. 58, r. Caumartin. Trin. 29-22. Enq. Rech. Filât- dep. 40 fr. OWll'lElT^ bd Sébastopol. Arch. 43-42 FONDS DE COMMERCE ET INDUSTRIE

DOIS et CHARBONS, grande banlieue. Pavillon 7 p. Vente 3.000 tonn. Prix: 100.000. VINS et BIERES en gros. Belle installation. Pavillon 8 p. Net B0.0O0. Prix 120.000. TRANSPORTS avec service subventionné. pavillon 7 p. Net 55.000. Prix 120.000. LE GUIDE DES AFFAIRES, 7, bd St-Denis Grainet. dét. Banl. O. Vend. ppre. Sup.bout. Aff. 700.000 dt 600 p. j. bout. Net 80.000. Av. 70.000. Devlsmc,34,r.Grande-Truanderie. fiii » nnnftlO Gr. ville d'eau. Centre. IHÂKBUIMS 3.000 ton. Net 75.000. Avec 90.000. B. inst. Pav. Picard, 13, bd St-Denis COMMERCES DE DAMES

Traite avec 15.000. GUYOT, 47. r. Tarbigo. HOTBI.S-TIK8

OCCASION EXCEPTIONNELLE

Pays recherché des Parisiens: chas., pêche CAFE-HOTEL DE LA GARE Lig. Mantes. 70 km. 1.500 m. de jd. et 2 ha. gd bois, à la ste. Bail pr le tt 10 a. av. droit de ouv. 6 n°* tr. b. et de coupe 1 1 VU 2 p.. 3 sal.. tél., aff. de tte conf., à enlev. au prix incroyable de Meutey et Cie, 29, r. Pontavec ZU.UIMl Neuf. Aide acquér. sérieux HOTEL-CAFE, route de DKAUVILLE 1 h. Paris. B. 9 a. 2.500. Aff. 120.000: 8 n°'. Net 40.000, av. 35.000. Marc, 51, bd Magenta- TA ET HAÏTI Gde ville, 1 h. Paris. \Jl\f ETUI» 1 rue princip. Trav. forcé. 8 n°" loués, Rapport 10.000. 2 salles café. Loyer 2.500. Jardin, billard. Agé se retire. rTDAV'TC p. Hôtel-Bar. B. logé. 12 n<" llbtf Ail 1 1> R. 17.000. Café 200 à dév. T. 18 ans. Dugardin. Vins-Spir., 41, r. Lyon. HOTEL-VINS H NOÏ

Gde ville 1 li. Paris. B. 9 a.. loy. Aft. 60.000 buvet.. hôtel 10,000, gd log.. mat. aup.

MUSIC-HALLS

Au Casino de Paris la Joie de Paris C'est une revue bien nommée. La Joie de Paris fut, trois heures durant, la joie de nos yeux. L'accueil qu'on lui fit à la répétition générale fut triomphal et c'est justice. Le premier acte surtout est, de loin, ce que nous avons vu de plus beau au music-hall depuis bien des années. Il faut en féliciter dès l'abord Henri Varn^. le producer, qui a osé et qui doit se féliciter aujourd'hui d'avoir osé. Les trois tableaux de Paul Colin la Palette », le Soleil » et « la Machine » qu'il a mis en scène sont des merveilles. De Paul Colin, l'audace n'est pas surprenante mais il faut se réjouir aujourd'hui qu'un producer ait joint son audace à la sienne.

Quant au mouvement de la revue, là encore Henri Varna s'est surpassé. Du début à l'entr'acte les scènes se succèdent à un rythme remarquable, dans une atmosphère d'allégresse, de jeunesse, d'entrain sportif qui est en saisissant accord avec ce temps. J'aime que le music-hall soit, de la sorte, une transposition féérique de la vie quotidienne, laquelle, à bien regarder, n'échappe d'ailleurs pas au merveilleux. Hier, tous ceux qui aiment le musichall, tous ceux qui croient en ses infinies possibilités et en son universalité, tous ceux-là avaient le sourire. C'est le plus bel éioge que je puisse faire à Henri Varna. JÉ vous ai déjà parlé de Paul Colin, qui est un peintre de race et le plus grand décorateur de théâtre du moment. Je serais injuste de ne pas mentionner également Fost et Jcnny Carré, qui ont composé les maquettes des costumes avec autant d'invention que d'originalité.

L'interprétation est excellente. Dorin, qui a actualisé » la revue le mot a été inventé pour lui n'a rien perdu de son esprit ses chansons et ses dialogues étayés par une diction sûre et un naturel étonnant ont fait la joie du public. Tous les comédiens, les chanteurs, les danseurs, sont dans le mouvement, qu'ils se nomment Dandy, Pills et Tabet, Jeanne Heibling, Peppino, Charbley, Andrée Gavel, Fanny Clair, Guittar, les Porvils, les Gomez, les danseuses de Lysana, le Spring Ballet, les Hélène Stars, les King's London Boys et Spadolini qui est un merveilleux danseur, voué aux réussites les plus belles.

Enfin, et par-dessus tous, Joséphine Baker. Joséphine Baker est la plus admirable artiste de music-hall que nous ayons vue. Elle en résume tous les aspects et elle en contient toutes les possibilités. Tout lui est accessible et elle rend facile tout ce qu'elle entreprend. Elle est une force de ce temps comme le music-hall précisément, lequel est universel comme elle. Elle est la joie, le mouvement, le lyrisme, l'inquiétude, le mystère, la flamme, bref tout ce qui s'ajoute à la vie. Enfin elle est l'expression de son époque ce qui n'est donné qu'aux élus.

Louis LÉON-MARTIN.

AUJOURD'HUI. Empire, 2 h. 30. gala des vedettes, au bénéfice du dispensaire du spectacle (Fondation Maurice-Chevalier). -o- FOLIES-BERGERE. Pour fêter le grand succès du nouveau spectacle ia Revue d'amour, Mlle Florelle, M. Paul Derval, MM. Maurice Hermite et Jean Le Seyeux recevront leurs amis sur invitation demain mardi 13 décembre, à minuit 30, aux Folies-Bergère.

EMPIRE 41, AVENUE DE WaGRAM

Une Heure de Revue avec

SAINT-GRANIER

JACQUELINE FRANCE!! PASQUALI

Revue de SAINT -GRAMER 10 ATTRACTIONS

LUNDIS, JEUDIS, SAMEDIS MATINÉES à prix réduits

ALIMENTATION-CAFES-VIJTS

BUVETTES-RESTAURANTS

LES ETABLISSEMENTS DOMAL 40, faubourg Montmartre, 40

dem. ménages et dames pour ouvr. et repr. Dépôts de vins, log. Sit. de 3 à 5.000 p. mois prouvés. Accept. débutants. Ouv. dim. matin Pour tenir Dépôt-Vins genre Nicolas, on dem. dames et mén. mêmes début. Sit. 2 à 6.000 p. mois assurée, b. log., mise au courant. Voir, même dimanche matin, les Etabliss. DORROT, 47, boulevard Magenta. ETABLISSEM. DES VINS DE FRANCE (Service du personnel) rech. mén. ou dames m. début. pr repr. ou ouvr. Dépbt, Sit. fixe 2 à 8.000. 54, bd Reuilly. M, Daumesnil. Qn dem. Ets BONVIN, 158, rue Lafayette, dam. et mén. p. Dépôts Vins gre Nicolas. Sit. 2 à 6.000 p. mois assur. Mise au cour. Bur. ouvert ts les jrs et le dim., jusq. 5 h. DICTIlil? BAR Bel- 9 a.. a remonter. A profit, de suite avec Fournis. Meutey. 29, r. Pont-Neuf III. UUU aidera. CAFE-REST.- IMM. AV. Ds joli pays Oise, près forêt 2 sal., terras. c., jard. Aff. tenu 30 a. Pers. âgée, malade. On peut hôtel 5 n01. Fort. assur. à jnes g. Minier. Vin gros, 27, r. Condorcet U cité) OCCASION A PH. AV. Beau Café, 2 nos meubl. r. princ. ville, 1 h. Paris. B. bail. Loy. normal. Gr. sal. 15X6. Mater. 60 couv. Aff. 120.000 buvette. Laisse net 28.000 à placer. Px 55.000. Urg. Magnier, Vin gros, 27, r. Condorcet (1 cité) Aff. import. Paris, rien de simil. Désireux accroître débouchés province, rech. MM. act., bne éduc. 40 a. max. disp. 25 à 10U.UOO suiv. région. Rien à placer ni à vendre. Ecr. P.S.P.. 233. r. Saint-Honoré. PARIS. CEUE P. PROPRIETAIRES (après tort.) Grande Alimentation Générale (Gre Potin) Magninq. magasin d'angle avec vaste log. 5 pees, gde cour, garage, auto de livraisons. Mise au courant par les proprietair. qui feront long bail de 15 ans. Petit loyer 4.500. C'est véritablement unique p. famille de travailleurs disposant de 50.000 francs. Voir le conseil L. MACXtON, V*ns-Spïrituenx, 79, rue TnrbiRO, l'airs.

CHERCHE MENACE AV. Log. 3 p. Aff. 650 par jour à l'essai. MARC, 51, boulevard Magenta. Métro Est. Al. li.UlHlBg NORMANDIE, Ch.. Pé., fi LT il Tfl 2 sal., 7 p. garage. LAI L* /IL., .dépend.. gde cour. Jd. Aff. 120.000 fr. 1/2 buv. nDn 36, r. Bondy Loyer 2.000 (République). RECOMMANDE AVEC 25.000 FR. Gde Epicerie de Choix-Confiserie-Vins finsLiqueurs de marque. Sup. magas. d'angle. 1.400 fr. de recette par jour à 28 bénéf. Bel appart., salle à manger et cuis. en bas. 4 chamb. et toil. au 1er. Bail 10 ans. Loyer rare, 1.500 par an. Conviendrait à famille 3 person. désirant se créer belle situation. L. MAUXIOX, V.-Sp.. 79. r. Tnrbigo, Paris )ION MARI BLESSE DE GlIEitRE Je cède à ménage disposant petit capital, mon Dépôt Vins-Paq. Log. 3 p. Vr lundi et mardi.Mme Teyssèdre, 71, r. Bambnteau.

[thermocièmeI ouate révulsive et résolutive

TOUX. BRONCHITES GRIPPE DOULEURS RHUMATISMALES ET NÉVRALGIQUES

La botte 4 frs (impôt compris) dans toutes la Pharmacies. L'image ci-dessus du PIERROT CRACHANT LE FEU doit se trouver au dos de chaque boîte. la

La réunion

de l'Union syndicale des négociants en combustibles

L'Union syndicale des négociants en combustibles de la Seine et des départements environnants avait réuni, hier matin, au palais d'Orsay, les présidents de toutes les organisations syndicales et groupements de syndicats du commerce charbonnier M, Julien Durand, ministre du Commerce s'était fait représenter par M. Ettori, chef de cabinet. Prirent tour à tour 'la parole MM. Pingault, président d'honneur du comité intersyndical Chevallier, président du comité natioual Deipeuch, président des négociants en gros Huré, président de l'Union syndicale; Truiile, président de la chambre des bois Veroudart (Reims), Delattre-Lemorce (Lille), Robert (Grenoble), Dupuls (Sajnt-Etienne), Strechenberger (Lyon), Picard (Strasbourg). Tous les orateurs exposèrent l'inquiétude de leur corporation à l'égard du projet de loi relatif à l'organisation d'un office national du charbon ou d'un bureau international. Un déjeuner réunit ensuite près de six cents convives.

DP 111 P4I7I1 Av. belle chambre mentil. BEAI] L/.1I1 fi ville 2 h. Le mieux situé. il/ Prix total 25.000. Lg crédit. A T. I. Il Vif 3 sall. Matériel superbe. Lg bail à 2.000. Aff. sup. ds la Gde-Rue. |)4k| Travail assuré à ménage sérieux. Roi 178, rue du Temple. Métro Républiq. gérants Dép.-Vins. B. log. 95 p. j. Av. 6.000 U. Caves Beaujolaises, r. St-lartin Magas. moderne. Net à placer 35.000 p, un. fil Agé de 65 ans. cède A». li.UUU FK. après fortune ALIMENTATION GEN. TENUE 10 ANS entre boulanger, boucher. Faisant par an au» <WWk Inst. mod. Gr. matér. Bal. aut. ZOlMHHl Mach. à jamb. Glacières, etc. 4 p. cour, garage, dép. B. à vol. à 3.000. DADC1! Exclusivité. A enlever d'urgence. nlfDtiL 11, place de la République, Il. PRIX TOTAL FRANCS 120 kil. Paris. 6 p. Pourrait faire meublé. Site ravissant. Bon matériel. Bail 12 ans. Loy. 1.500. Gdes dépend. Jardin. IviUlilj 9 ter, r. Albouy. M« Lancry. 120 à 230 FRANCS PAR JOUR

à mén. même début. p. tenir, ap. mise au cour. Gd Dépôt Vins, marque très connue. Voir TALBEB, faubourg Montmartre. SERVICE DU PERSONNEL

LES BONS CLOS offr. situat. fixe à pers. suscept. apr. mise cour. continuer vente. Gains mensuels 3 9.000 fr.. suiv. import. B. log. Faut dispos. 9 à 18.000 fr. Fournis. Marchand. Vr au siège, 102, bd Séhnstopol Bail 12 ans. Loy. 4.000. 3 pees. Bel. inst. AFFAIRES 80.000 dont 60.000 BUVETTE A doubler par jeunes gens travailleurs DEPOT DE VINS GENRE NICOLAS à prendre de suite, logt 2 à 5.000 p. mois prouvés. Accept. débutants. Ets FORMONT, 10, r. des Lombards-Ouvert dimanche matin 1HI Ti DE1 bon C,fé-Bill. PI. d'angle, rit. Il bon bail à 3.500. Aff. 400, peut mieux. Vend. âgé av. peu comptant. Dugardin, vins et spir., 41, r. Lyon. Aide. Ménages ou dames seules p. Dépôts Vins Aliment. Bén. 120 f.p.j. Logé. Faut R.000 min, Rova, m and.. 1, r.Mondétonr(M°Halle8) ETABLISSEM. IJ I Vins en gros, fondés en 1864 O.I.V. 30, r. Grammont, 285 Dépôts installés PARIS-BANLIEUE, dem. 3 ménag. 3 9.000'p. m. Vr d'urg. es meilleurs Dépôts Vins-Alim. se trouv. i à L'UNION DES VINS DE FRANCE. qui vous assur. situât, de 3 à p. mois. Vr ens. 30, RUE MONTMARTRE (M- Halles). C 0 lii\t\ Bonne Alimentât, chnix, Vr ste matin: Etnde André, 79. bd Magenta TABAC SEIL iV PAYS

CEDE D'URGENCE SUITE DECES Aff. 150.000 prouv. p. factur.. cab. têléph., long bail, pas de loy. A prend, en confiance. rAllIVI Fortune assurée avec JfJ AA<|

1 1111 naturel, la pièce 205 lit., t'» port, fût. rég., 380r. 3 éch. gratis. M»« B»rdon-

̃ 111 Valette, propr., Saint-Cdsaire (Gard) M B Kg- Brillants Pii'ces or 99 {r- dentier fr. si vous aimez le eycHsme,

Si vous êtes partisan da football on fervent de boxe, de tennis, d'afiattoa, de rugby, d'athlétisme, d'automobilisme, de marche, d'aviron, de motocyclisme, de natation, de poids et haltères, de ski ou de patina»»,

quelque soit votre sport préféré, vous tnuvertzdm* L'ALMANACH

ou

MIROIR des SPORTS 1933

tous les historiques, tous les palmarès,

tous les records, ainsi que

158 photographies, 103 dessine

des renseignements utiles, un calendder

sportif et un roman inédit du cyclisme;

COUDE A COUDE, par ANDRÉ REUZE l'ALIUUH tu KIH0I8 fcs SPORTS, 18, En vente partout le volume 6 francs.

Maurice Bernard. imp.-gér., 1S, r. d'Engbien

SITUATIONS INTERESSEES

A monsieur français, préférence ingénieur disposant 100.000, situation premier ordre. Ecr. Case bd Itsliens, 11.

FIXE 18.000 il. gérante bonne Confiserie, Paris. Log. 3 p. Ft dispos. 15.000 fr. Vr ste matin. Etude André, 79. bd Magenta. BAUX A CEDER

Droit au bail 15 ans, loyer 10.000. Imm. tôt. Empl. uniq.. face énorme marché. Tous com., sf bouch., poisson. Transf. fac. si bes. CaUIlot et Boulongne, 3. r. Havre. Paris-8- CAPITAUX

PARTICULIER PRETE A TOUS

Rapidement depuis 6 l'an.

CAZES, 123, rue Saint-Lazare (face gare). I KtlMArllAllA Cultivateurs. Etude Poissonnière, 93, T. Lafayette, Pari». assimilés, arg. le jr même. Tx exe. f Ui il.' I Tificr, 60, r. Château-d'Eau, et. Pour PRETS aux meill. conditions à toua Commerç., Industriels, Agricult., Propriét. Ecrivez-nous. Examen rapide. Réponse grat. CREDIT de FRANCE, 81, r. Turbigo, Paris Prêts à tous. Av. p. s'établir. Cond. excel. 11, r. Caumartin. 8-11, 1-5. an. FANfT'onnaires, Emp. chem. fer. PRETS F IJIlLI imm. PAUL. r. Si-Georges. préte taux exceptionnel. Paris, province. CAPITAUX --METS D'ARGENT, REMBOURSABLES EN 1-5-10 ANS

TAUX TRES AVANTAGEUX

PRETS POUR CONSTRUIRE, S'ETABLIR PRETS S. PROPit., FERM., TEBRAINS SUR CHEPTEL, MORT Ol' VIF

MAIS. de CONFIANCE, la PLUS IMPORT. LA FONCIERE NATIONALE PRIVEE 5, avenue de l'Opéra, Paris.

ÛA\TT Paris-Prov.. Seule, Sté GERANCE F U! lt> I fg g St-Denis. Prêt im. lA an. Yetit. avanc. imm. à Propriét. Remb. mens. flflW; que, règle prêt dès sign. Tx 2 K'AlWTIA!liN*1[HES> s°y«z cert- <îue sent I' Ulll,- 1 lUil l'OFFICE, 23, te Poissonnière, vs remet les fonds dès 1" visite. Tx imbat. E PLACE ste 10 à 100.0000 fr. dans bons commerces, rég. parisienne. en commandite, gérance ou associat. Faire offre urg. Et» F.LC.L, 40, rue l'Echiquier. PARIS. fAilPT Paris, prov.. Emp., ouv. adm. f llllli I «Prêt rap-Coqwlin, 94, r. St- Lazare Industr. et Agricult. Taux inconnu à ce jr. Prêts à Fonctionnaires. Action Commerciale Française, 17. r. du Fg-Saint-Martin. Paris. ARGENT DE SUITE DEPIiIS 4 chez MARFO

59, boul. de Strasbourg (métro Gare Est). à Particuliers, Propriét.. Commerç., Fonct. AVANCE POU SETARLIR

pn»UMionnaires, PRETS le jour même. fil; il- STEF. Coquillière. ̃ M" Halles. FONCTIONNAIRES, Je prête honnêtement. A. T. F., S, rue de grnri««. gAKIS.


Ne dormez pas la bouche ouverte Catarrhe nasal Végétations Amygdalite

Nez secs ou bouchés Rhumes de cerveau

Lorsque le nez est obstrué par le rhume de cerveau, le catarrhe nasal, les végétations, les polypes, l'hypertrophie des cornets, etc., l'air 'circule à peine dans les narines, la respiration nasale devient tout à fait insuffisante, et l'enfant comme l'adulte sont obligés de garder la bouche ouverte pour dormir. Alors, l'air s'engouffre directement dans la gorge et les bronches, froid, sec, tenant en suspension des poussières irritantes et des légions de dangereux microbes d'où, fatalement, des abcès des amygdales, angines, pharyngites, laryngites, bronchites, pneumonies, etc. De plus. l'enfant qui respire par la bouche se développe mal, sa poitrine s'étrique, ses poumons s'atrophient, son corps mal nourri par un sang mal purifié reste chétif, sa pâle figure se déforme, devient hébétée, et son intelligence même diminue. Cet enfant sans résistance sera la proie facile de toutes les maladies si vous ne l'aidez pas à se défendre et à se déve-

LA VIE FINANCIÈRE

LA SEMAINE

SUR LES MARCHES FINANCIERS Sauf peut-être à la séance de mardi, la principale caractéristique de la Bourse cette semaine est demeurée une absence presque complète d'animation, si bien que les écarts de cours perdent une grande* partie de leur signification. Les échanges opérations de professionnels ainsi qu'aux besoin* quotidiens. Seuls quelques vieux habitués du morché se sont risqués, de temps autre, à passer quelques ordres, afin de profiter du renversement lavorable de la tendance sur les valeurs 4 revenu variable.

Au reste, cette ambiance meilleure, surtout ou commencement de la semaine, est assez malaisée à expliquer. Il sembde bien que notre place ait obéi plutôt à un sentiment vague qu'à un juqement fondé sur des faits précis. Il est bien vrai que l'in.transigeance des Américains dans la que8tion des dettes, d'une part, et l'exigence des Allemands d Genève, de l'autre, ne sont plus maintenant pour l'étonner. Son opinion parait être fnite sur ces deux probldmea et le pire avoir déjd été esoompté. Cette impression, jointe à une excellente situation technique, permettrait peut-être de comprendra l'évoiution de la cote cette semaine. Si l'on tient compte non seulement des ventes, découvert de c ferme mais aussi de celdes de < primes », il semble que l'on puisse saisir un des motifs du redressement efiectué par la vote. En effet, certains avaient prin l'habitude d'encaisser des bénéfices rémunérateurs en pratiquant ce genre d'opération. Le relèvement progressif des cours, depuis la date où ils ont contracté des engagements conditionnels la baises, les oblige maintenant a se coutrir, leur» primes se trouvant largement débordêti. or la rareté du titre permet, à la moindro demnndt. de déterminer un déplacement imporiant des cours.

SUR LES PLACES ETRANGERES

Nlw-YoR-K. La printi^ale ccicttnatique de la semaine a été un commencement de renaissance de 2'ccuvité. Bien que la tendance ait été encore parfois auee irrégulière (dans ?*rtains cas pendant une mémo séance}, or enregistre néanmoins une nuauce d'amélioration tune» nette dans l'évolution de la cote. Ceq résultats sont d'autant plus étonnants d observer que te

Ozène Sinusites

lopper en soignant son nez malade, cause unique de son mauvais état général. C'est chose facile il suffit de mettre dans les narines, deux ou trois fois par jour, et le soir au coucher, gros comme un pois de Nazinette, qui dégage aussitôt les nez obstrués et fait respirer.

Ce nouveau et merveilleux baume nasal ne contient ni menthol, si irritant, ni produits chimiques d'aucune sorte; composé uniquement d'essences végétales volatiles qui, se dégageant progressivement t la chaleur du nez, sont entrainées par l'air jusque dans le larynx et les branches, où elles calment et décongestionnent les muqueuses, apaisent les inflammations, cica. trisent et détruisent le foyer microbien.

Aucune pommade nasale ne peut être comparée à Nazinette qui débouche les nez obstrués, arrête la croissance des végétations, empêche le développement exagéré des amygdales et fait largement respirer.

marché a été, il plusieurs reprises, en présence de Jaateans contraires, comme te refus d'abrogation de la loi contre la prohibition, les nouvelles peu encourageantes concernant l'activité de ta sidérurgie, enfin une forte diminution de la production de courant électrique. Il est vrai que l'on attribue à la place une situation technique très forte que sembleraient Justifier d'assez nombreux rachats du découvert. Il n'est pas douteux non plus que les arrivées d'or ont produit sur la spéculation un très gros effet moral.

Londres. Le volume des transactions demeure encore fort restreint au Stock Exchange. Aussi, la tendance est-elle restée maintes fois irrégulière. Toutefois, sur certains compartiments, une nuance légère d'amélioration a commencé il s'esquisser. En plus de la situation tecianique très satisfaisante du marché, les indications du continent ont apporté un autre élément, favorable en général. Les tonds anglais ont montré dans l'ensamble des disposition» meilleures grâce au redressement de la livre eterling. Ces deux facteurs ont eu également une influence sur l'orientation du marche. Industrielles locales sans grand intérêt ni animation. Les pétrolifères ont reperdu le terrain gagné yendant les premières séances. Il on est de même des mines d'or. Les valeurs d'arbitrage ont suivi les avis du continent et de Neto·York Bruxelles. La tendance a évolué, une fois de plus, suivant les indications fournies par Paris. La reprise de la livre sterling a proddt une bonna impression si'r la Bourse, mais ce sont aurtout les quelques opérations d'arbitrage aveo Parla qitl ont donné un peu de ton à la cote. Au reste, les échanges sont demeurés extrêmement clairsemés. Les rentes belges se sont généralemeast bien comportées. Les valeurs locales ant été plutôt délaissées et sans grand intérét. Les titres en relation avec Lendres ont manqué d'animation. Quant au eomptant, son allure a été incolore dans l'ensemble.

LES VAIETJBS

Sentes françaises. Après avoir fait preuve de faiblesse pendant presque toute la semaine, nos rentes se redressent vigoureusement pendant la dernière séance, grkce à quelques intervention* discrètes et rattrapent la majeure partie de leurs pertes antérieure».

Le 3 perpétuel clôture à 78,70 contre 76,80, le 4 19X7 à 89,20 contre 89.67, le 4 1918 h 89 contra 89,05, le

5 amortissable 1920 à 117 contre 117,45, le 1925 11. garantie de change à contre et le 1932, série A, à 92,95 contre 93,35 et série B à 92,95 contre 93.30.

Transports. Les recettes de nos grands réseaux pour la semaine (11 au 17 novembre) se sont élevées à francs contre 244.231.000 francs pour la même période l'année antérieure, en diminution de 29.443.000 francs, soit 12,15 A la fin de la 4G semaine, les recettes accusaient une réduction de 2.085.879.000 francs, soit

Pendant la 47' semaine (18 au 24 novem- bre), le nombre des wagons chargés a atteint 369.461 contre 384.472 l'année dernière, soit un recul de 13,94 Il a été ainsi, depuis le début de l'année, de 15.489.782 contre 17.956.726, soit une diminution de 13.73

Le Nord clôture à 1.430 Inchangé, l'Est IL 751 contre 761, l'Orléans à 937 contre 948, le P.-L.-M. à 976 contre 981. le Midi à 835 contre 850 et le Métro IL 1.282 contre 1.230. Les recettes, depuis le 1" janvier jusqu'au 27 novembre, se sont élevées & 472.745.231 francs.

Aux Canaux, le Suez finit à 16.570 contre 15.905. Le conseil d'administration a fixé le montant de l'acompte de dividende qui aéra mis en paiement le 1« janvier. Le montant brut est de francs pour les actions de capital. 187 contre 263,63; pour les actions de jouissance, 156,22 contre 181,22; pour les parts de fondateur, 176,02 contre 204,19.

Il faut remarquer que, l'an passé. l'acompte brut de dividende comportait un rappel afférent au coupon du 1" juillet 1931, dont l'intérét statutaire avait été payé en francs papier alors qu'il était dû en francs or.

Le coupon net ressort donc A pour les actions de capital, au nominatif 156,83 contre 198,43; au porteur 138,46 contre 175,66; pour les actions de Jouissance, au nominatif 130,97 contre 151,97; au porteur 114,20 contre pour les parts de fondateur, au nominatif 147,49 contre 171,15: au porteur 130,99 contre 149,87. Banques. Fermeté générale de tout le compartiment bancaire, en vive avance sur les niveaux de huitaine.

La B»niue de France clôture i 11.600 contre te Crédit Foncier de France à 4.655 contre 4,525. la Banque de Paris 4 1.567 contre 1.491, l'Union Parisienne t 414 contre 396, le Crédit Lyonnais & 2.050 contre 1.996, la Société Générale 1.097 contre 1.087 et le Crédit Commercial de France 679 contre 665.

Electricité. Progrès également appréciables de tout le groupe électrique. La Parisienne de Distribution d'Electricité termine à 2.150 contre 2.080. la Cie Générale d'Electricité k 2.150 ex-coupon, contre 2.100.

FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

Boulevard Arago, une camionnette renverse M. Georges Nicolas, domicilié 9, rue Paul-Déroulède, à Bois-Colombes, qui traversait en courant la chaussée en dehors d'un passage clouté. L'imprudent piéton meurt peu après son admission à Rue de la Convention, un taxi conduit par Mlle Marie-Louise Péculier, vingt-deux ans, 21, rue d'Austerlitz, dans lequel avaient pris place MM. Jean Bouldon, trente-huit ans, 24, avenue d'Orsay: Louis Blandin, vingt-sept ans, 15, rue de SaintMandé Paul Chauveau, vingt-six ans, 3, rue des Trois-Frères, et Pierre Massard. trente et un ans, 11, rue de Suez, s'est jeté, hier matin, vers 11 heures, contre un uutobus.

Les quatre occupants du taxi, contusionnés, ont reçu des soins à l'hôpital de Vaugirard.

Collision, quai de Jemmapes, entre un camion et une auto dans laquelle se trouvaient M. et Mme de Cartempry, domiciliés 24, rue du Buisson-Saint-Louis. Ceux-ci. grièvement blessés, ont été admis à SaintLouis.

Rue de Liège, M. et Mme Fauvet et leur fille Suzanne, domiciliés 62, rue des Archives, sont renversés par un taxi et légèrement blessés.

Rue de la ChapaHe, M; François Juat, domicilie" i bis, il Saint-Denis, est renversé par une auto. Lariboisière.

Boulevard Ornano, M. Etienne Labassière. quatre-vingt-deux ans, domicilié 3, rue Eugène-Fournière, est renversé par une auto. Lariboisière.

Rixe sanglante

A la sortie d'un débit situé sur la zone près de la porte Montmartre, une rixe ses produite entre plusieurs individus pria de boisson. Deux passants, MM. Camille Pittié, vingt-huit ans, mécanicien domicilié 20, avenue de la Forte-dé-SaintOuén, et Alphonse Dayme, vingt-huit ans, demeurant en hôtel, avenue Victor-Hugo, à Saint-Ouen, voulurent intervenir et séparer les combattants. Mal leur en prit, car la fureur des ivrognes se tourna vers eux et M. Pittié fut blessé d'un coup de couteau au ventre tandis que son cama·rade était à demi assommé à coups de poing. Tandis que l'on allait chercher les agents les agresseurs, des Portugais, prirent la fuite. Les deux blessés ont été admis Lariboisière.

Des malfaiteurs ont forcé, au cours de l'autre nuit, le rideau de fer protégeant la vitrine de la bijouterie Thiénot. 18, rue de Cronstadt, et, après avoir brisé une glace de la devanture, ont fait main basse sur 10.000 francs environ de bijoux divers. Des cambrioleurs s'introduisent dans l'appartement d'un débitant de vins, M. Gaston Détour, 6, place Cambronne, et s'emparent d'une vingtaine de mille francs de bijoux, d'argenterie et de valeurs. Au cours de son travail, 1. rue Deguingand, M. Joseph Weil, âge de cinquante-deux ans, domicilié 27, boulevard de Reims, est frappé de congestion. Beaujon.

M. Isaac Pisler, vingt-neuf ans. interprète, fait une chuta, dana l'escalier de l'immeuble qu'il habite, 50, rue des Marais. Saint-Louis.

Des cambrioleurs ont brisé, l'autre nuit, une glace de la devanture d'un magasin, 51, rue de Flandre. Ils se sont emparés d'un lot de fourrures assez important. Profitant d'un moment d'inattention de Mme veuve Hortense Mouzzet, tenancière d'un kiosque de journaux, 20, boulevard Saint-Martin, un inconnu s'est emparé du sac à main de celle-ci, qui 'contenait plusieurs centaines de francs.

Près de son domicile, 8, rue Dagorno, Mme Alphonsine Desmarais a été. l'autre nuit, attaquée par un malfaiteur. Aux cris de la passante, cet individu, pris de peur, s'est enfui sans avoir réussi à s'emparer du sac a main de Mme Desmarais.

Pris de malaise, rue Pétion, M. Emeric Rozemberg, habitant 51, rue Emile-Desvaux, est transporté à Tenon.

M. Ligmère3, commissaire de SaintVincent-de-Paul, enquête sur une- discussion qui s'est produite l'autre nuit, à 2 heures du matin, boulevard de la Chapelle. Au cours de celle-ci, M. Héron. trente et un ans, ouvrier peintre, 25, rue Polonceau, a été frappé d'un coup de cou·teau au bas-ventre par un inconnu. M. Héron, transporté à Lariboisière, était légèrement atteint, mais la blessure avait déterminé une crise d'appendicite qui a nécessité une opération d'urgence.

Des cambrioleurs se sont introduits chez M. Jean Allemane, employé, 11, rue de Marseille. Ils ont emporté pour une cinquantaine de mille francs d'objets divers. DANS LA SEINE

Morts suspecte*

Transportée, hier matin,, à l'hôpital Tenon, Mme Eugénie Laval trente-six ans, 10, rue Lesault, à Pantin, est décédée. Sa mort paraissant suspecte, M. Luce, commissaire de Pantin, a ouvert une enquête. Le médecin de l'état-civil ayant refusé le permis d'inhumer d'un bébé de sept mois, le petit Serge Lebru, décédé chez ses parents 55, boulevard de Verdun, à Fontenay-sous-Bois le corps a été envoyé à l'institut médico-légal afin de déterminer les causes de la mort.

Les accidents de la rue

Avenue Jean-Jaurès, à Pantin, M. Auguste Jouanne, soixante-cinq ans, 19, avenue des Tilleuls, à Aubervilliers, a été renversé par une auto. Il a été transporté à l'hôpital Saint-Louis dans un état très grave.

Rue de Paris, à Saint-Denis, M. Adolphe Tinnermann, trente ans, charpentier, habitant dans une roulotte, rue Petit, a été renversé par un motocycliste et admis à l'hôpital de Saint-Denis.

Boulevard Foch. à Epinay-sur-Seine, un Algérien, Belaid Alphoum, trente-sept ans, 84, rue de la République, à Saint-Denis, a été renversé par une auto il a été transporté à l'hôpital de cette ville. Souffrant d'une maladie incurable, M. Joseph Van den Dulek, cinquante-neuf ans, 15, chemin Latéral, à Drancy, s'est pendu dans son poulailler.

Deux x malandrins, Albert Baton, 135, avenue de Bry, au Perreux, et Georges Renault, sans domicile, qui venaient de dévaliser la basse-cour d'un cultivateur de la Queue-en-Brie, ont été arrêtés, l'autre nuit, Grande-Rue, à Champigny. Au dépôt. A la suite d'un glissement du sol, des lézardes s'étant produites sur la façade d'un immeuble, rue des Moulines, à Fontenay-sous-Bois, l'architecte communal a prescrit l'évacuation de la maison. La famille Gouget. composée de sept personnes. a été hébergée par les soins du propriétaire dans un immeuble voisin.

Les actionnaires de la Compagnie Générale d'Electricité sont informés que les titres des actions « A » au porteur, numérotés de 36.001 à 50.000, devant se trouver démunis de coupons à la suite du détachement du coupon n- 56 contre remise duquel est .payable, au 10 décembre 1982, le solde du dividende de l'exercice 1931, il sera procédé sans frais, dans toutes les succursales et agences de la Société Générale, à partir du 2 janvier au renouvellement des titres de ces actions par échange, çans conformité de numéros, des titres anciens contre de nouveaux munis de 40 coupons numérotés de 57 à 97 inclus. Les actionnaires sont également informés qu'à partir du 10 décembre le solde du dividende de l'exercice 1931, soit 45 francs, par action, est mis en paiement à raison de net fr. 45, pour les actions nominatives « A » et « B net de fr. 40,892, pour tee actions « A au porteur.

Le paiement aura lieu. sans frais, sur présentation pour estampillage, des certificats nominatifs ou contre remise du coupon n° 66 des actions au porteur au siège social de la Compagnie, au Crédit Commercial de France, à la Société Générale, chez MM. Lehideux et Cie a Paria, chez MM. Cottet et Cie à Lyon MM. Ferrier, Lullin et Cie, à Genève, et l'ElectreCrédit A Paris.

L'Energie Electrique du Littoral Méditerranéen à 961 contre 955, l'Electricité de la Seine à 695 contre 682, le Nord-Lumière à 1.925 contre 1.932, l'Electricité de Paris Il 1.140 contre 1.12Q et 1 Energie Industrielle à 180 contre 183.

Métallurgie. Après une reprise assez Intéressante des affaires sur le marché industriel international, on assiste maintenant, sous l'empire de divers facteurs défavorables, à un nouveau renversement de tendance. Les prix se sont d'abord tassés, puis, finalement, ont franchement baissé. Sur l'annonce d'une augmentation de la production, les acheteurs semblent vouloir se remettre sur la réserve.

La queation de la reconstitution du cartel international de l'acier n'est pas encore résolue, mais, étant donné l'état d'esprit qui règne actuelletnent parmi le» chefs de cetU Industrie dans les différents pays du monde une évolution tavorable des négociations paraîtrait possible. Les Forges et Aciéries du Nord et de l'Eat finissent • 515 contre 527. L'assemblée générale ordinaire est convoquée pour le 27 décembre. Le soldé créditeur de l'exercice clos le 30 juin, environ six millions, sera entièrement affecté aux amortissements. Il ne sera par conséquent point réparti de dividende cette année. Les Tréfileries et Laminoirs du Havre contre 509. Citroën à 513 contre 614. ChitillonCommentry-Neuves-M4isonsj A 9.H0 contre

Y l'HUILE 16SIEUR ••» pure *Y<

Y tes ex-aequo ont été ensuite départagés po' ta d«uxieme~ë* ti*0isifcms~Questio*s Subsidiaires « Y> · sous la contrôle de M'. René MENNESSON. Hui**i«£4 Z-jy» du Morché-SainMHorroré, Õ Pans. les premiers fois se répartissent PREMIER PRIX:*UM CHIQUI Ot SOOOo'ptANCt

M. PERNAND IEPARGNEUR, 2t. Rue techarrièr*. PARIS -IIV ▼, pN0 AUTOS FfUGfOf

M- Jeanne ORAN0IN, FO««Y, par Sl-SOUPPIETS (Seine-el-Morne)..

▼ M' COTIN, 21, Rue du Champ • de -l'Alouette, PARIS-131. M" A. IARROQUETTE, Il, Rue Abel-Hovslatqwe, PARIS-13.

M. Charles HUBERT, 104. Rue Chartes-Chehon, BOIS COLOMBES

M. lANEYRI-fOUREAU. 24, «»e Esneit-ReMM, SAINT-QUEN (Seine|.

Tout» personne avant bien envoyé la liito-typa dont Tordra

exact a gagné un cadeau et sera ovitée directement.

1 Toute personne ayant participé ou concoun peul.. procurer la

liste des gagnants en odrossanl sa demande accompagnée d'en timbre de 0 «f. 30. tot*«m. o». Rue dv -.cher, il Pari.

HUILE LESIEUR

2.035, et la Cie Française des Métaux à 1.8t0 contre 1.780.

Charbonnages. La situation du marché industriel de nos houililères ne semblé présenter, pour le moment, aucune modification appréciable.

Courrières clôture à 358 contre 346,50, Lens à 478,50 contre 461, Vicoigne à 633 contre 599, Aniche à 1.859 contre 1.790, et Anzin à 1.180 contre 1.140.

Cuprifères. Les chances d'un accord à la conférence du cuivre apparaissent de plus en plus minimes. Aussi, M. CatUer, président de l'Union Minière du HautKatanga, a-t-U quitté la réunion en déclarant que la société augmenterait sa production au cas où la conférence n'aurait pas abouti à un accord sur le maintien des quotes-parts. Les autres représentants de la société et M. Taylor, de la Rhokana, se sont également embarqués pour l'Europe, la Roan Antilope n'ayant pas accepté les contre-propositions des autres producteurs. Dans ces conditione la conférence parait avoir échoué complètement. Le Rio Tinto termine à 1.412 contre 1.357. la Tharsis à 258 contre 248 et l'Union minière du Haut-Katanga à 2.435 contre 2.270 l'action de capital,

Mines d'or et diamantifères. La baisse de l'or, sur le marché des métaux précieux. aux environs de 127 shillings l'once, alors que, la semaine dernière, il avait dépassé nettement. à un moment, le cours de 130 shillings. a eu une répercussion sur le groupe des mines d'or. D'ailleurs, l'arbitrage avec Londres a été pratiquement nul. L'annonce officielle et prochaine des dividendes est attendue avec impatience. Déjà certains établissent des pronostics. Brakpan finit à 377 contre 379, Crown Mines à 558 contre 563. Rand Mines & 351 contre Central Mining à 1.022 contre 1.016 et de Beers à 409,50 contre 390 l'action de capital.

Pétrolifères. La production journalière moyenne de pétrole brut aux EtatsUnis. pour la semaine au 8 décembre, a été de 2.157.550 barils contre 2.099.250 la semaine antérieure, et les stocks d'essence de barils contre 31.619.000. Quant à la nouvelle conférence, les pourparlers y continuent et leur durée pourrait fort bien te prolonger. En effet, on sembla s'être beaucoup trop hâte d'annoncer qu'un accord était intervenu. En réalité. 1« point principal, etlui de la réduction de la productif mondiale, est loin d'être résolu et des démentis formels ont été donnés à toutes les informations publiées à ce sujet jusqu'ici.

La Royal Dutch clôture 1.509 contre 1.429, la Compagnie Française des Pétroles t 475 contre et la SheU 203 contre 192.

P"duits chimique.. Fermeté des produits chimiques, en avance sur les niveaux antérieurs.

les lots sont distribués, comme le règlement du concours i'a prévu,

entre les seuls participants qui ont envoyé ce classement dans

son ordre rigoureusement exact. les questions subsidiaires ont servi •▼,

à départager ceux qui ont bien répondu à cette première question.

to majorité ^des réponses 6 la I" Question subsidiaire o été,»

l'HUILE LESIEUR est sa»avrtut«

Péchiney termine à 1.247 contre 1.150. Kuhlmann à 527 contre 494, Air Liquide à 831 contre 778, Kali-Sainte-Thérè»» 1.720 contre 1.625 et S&int-Gobaiu à contre 1.272.

C*outchontièrea. Les stocks détenus en Angleterre accusaient à la fin de la semaine écoulée une nouvelle diminution. à Londres, de 758 tonnes et à Liverpool de 230 tonnes, soit une réduction globale de 988 tonnes

La Financière des Caoutchoucs finit à 99,50 contre U3, la Padang à 275 contre 259 et Terres Rouges a 136 contre 131. Valeur» diverses. Les Raffineries Say clôturent à 1.865 contre 1.S34, les Librairies Hachette à 1.930 contre 1.915, l'Agence Havas à Au Bon Marche il. L'assemblée du Bon Marché du 6 décembre a déterminé le bénéfice net de l'exercice écoulé qui s'élève à 2D.383.117 francs 25. Après avoir constaté que le compte de prévoyance appartenant en propre aux actionnaires s'élevait à 15 millions, en accroissement de :.¡ millions onviron au cours de l'exerciez, l'assemblée a décidé de prélever 4 millions sur ce compte, de façon à parfaim la divM°nde qui a été, dès lors, fixé à france brut par action.

Par ailleurs, le rapport du conseil d'adminlstration fait ressortir l'accroUsement de la clientèle que la diminution rapfdt des prix a attirée.

Les réserves et provisions diverses s'inserfvent à francs pour un capital de 100 millions les disponibilités s'élèvent à 146.973.791 francs dont 102 mil- lions 863.437 francs en caisse et dans les banques.

La part Galeries Lafayette t 48.000. inchangée.

M. Sarraut inagure une exposition de photographies à l'Ecole colonial» M. Albert Sarraut a inauguré, hier après-midi, à l'Ecole coloniale, l'expositi6n des photographies et dessina rapportés de lturs vacances yurf» cette année au Starùc, au $4pégil «t ea Egypte par les élèves de cet établissement.

A ton arrivé* avenue 44 l'Observa, toire, le ministre des Colonies fut accueilli ptr le gouverneur g*aérml Roume, président du conseil d'administration de l'Ecole coloniale, et ptr M. Cronzet, qui en aesume actuellemwt la direction

Pour le titre

de « premier ouvrier de France » Hier, les laboratoires

Un concours destiné à sélectionner celui ou ceux des collaborateurs de laboratoires de la région parisienne susceptibles de concourir pour le titre de « premier ouvrier de France a, a eu lieu hier matin à la Faculté des sciences. Sept concurrents ont subi les épreuves, sous le contrôle d'un jury composé de MM. Guillet, profesaeur a la Faculté; Descombe, chef de laboratoire Delhomme, inspecteur de l'enseignement professionnel; Dixsant, professeur de l'enseignement technique; Entresengle, Vigreux, Ragot, premiers ouvriers de France, et Klotz, secrétaire général de l'exposition du travafl Le résultat de l'examen sera prononcé ultérieurement.

Disparition d'une jeune femme Une toute jeune femme, Mme Geneviève Laçage, âgée de dix-sept «n«, qui est atteinte d'une grande dépression nerveuse, a disparu du domicile conjugal 92, rue du Docteur-Durand, à G«nti!ly.

De stature peu élevée, leu cheveux bruns, les yeux bleus, elle étalt vêtue au moment de son déport d'un manteau beige, d'un chandail, portait un béret jaune, et des chaussures noires.

Deux consommateurs blessés par un nègre furieux

Alors qu'accoudés au comptoir d'un café de la. route d'Orléann, à Montrougre. plusieurs hommes devisaient, un nègre vigouroux, Roger Sclbonne, dgé de vingt-sept ans, tôlier. 3t. rue Jacob, à Puis qui buvait 4 une table voisine, considéra, à tort ou à raison, que certaines des observations échangées par les outrât cot^oauaateurs lui éUi«art fe««tu«s. Saisi alors dua« vériteilles et v«rr*s. Puis, un teeton. l'énersîujnèn» sYUns» vea las assistant et. à grands coups de son arene, finSrovisée. entiilla le visage da deux livreur8 d'uKe épicerie voisine. KM. François Geuvil et Ctlesiin Tériac.

Perdant leur sang en abondir.c*. cd dernier* furent transporté» ft l'hospice de Vau«jrard cependant que deux agents cyclestes conduisaient l'agresseur au comwiisM* fiât, d'oti il prit le chemin du dépôt.


DES EXPOSITIONS PARTOUT

Chez tous les Concessionnaires et Agents de la Marque, on peut maintenant admirer les principaux modèles8, 10 et 15 CV, qui depuis le dernier Salon de l'Automobile connaissent une faveur sans précédent et sans cesse grandissante. En. France, comme à l'étranger le chiffre des commandes a doublé et même triplé par rapport à celui enregistré au cours des périodes correspondantes des exercices précédents.

DES ESSAIS

SUR TOUTES LES ROUTES

Sur nos belles routes de France, en Espagne,enBelgique, enAngleterre,sur

AU PALAIS DES EXPOSITIONS CITROËN PLACE DE L'EUROPE AUSSI GRAND QUE LE GRAND PALAIS

LA PLUS PITTORESQUE ET SUGGESTIVE PRESENTATION DE VOITURES

dans la Salle la plus luxueuse de Paris

La Salle de Cinéma du Palais des Expositions Citroën Place de l'Europe

Des "poids lourds" exposés avec

leur chargement

Le palais des Expositions de la Place de l'Europe, largement ouvert aux visiteurs, est définitivement adopté par le public parisien. Ceux qui, des départements ou de l'étranger, viennent visiter Paris inscrivent la visite du Magasin dans leur programme de séjour.

Succès oblige On provoque l'intérêt, on le renouvelle. Le fait même qu'on trouve là une exposition permanente et vraiment vivante d'automobiles poids lourds suffirait à attirer et à retenir de nombreux visiteurs. Les voitures utilitaires de 500, 800, 1.200 kgs et 2 tonnes sont présentées avec des chargements et des mannequins. Le client peut ainsi se rendre compte de leurs possibilités exactes d'utilisation.

La plus belle variété de voitures

de tourisme

Les voitures de tourisme 8, 10, 15 CV. ainsi que les rapides 10 et 15 légères, offrent également aux

LE DÉVELOPPEMENT DES TRANSPORTS PAR AUTOCARS CITROËN

DANS TOUTE LA FRANCE

Dans la région Parisienne, 5 nouvelles lignes

sont mises en service

13 lignes sont créées autour de Nancy et Strasbourg

Le succès des transports Citroën dans la région parisienne se développe à un rythme accéléré. Le luxe des autocars marron à bande orange, leur confort, le prix des voyages et les départs réguliers ont amené sur toutes les lignes une clientèle soucieuse de partir et d'arriver à l'heure, confortablement, sans s'inquiéter des horaires. Depuis le début d'Octobre, Paris est relié à Provins (une iigne passant par Nangis, une autre par Tournan), à Chartres, à Beauvais, à Senlis.

En province, l'activité est grande. Depuis le 25 novemore, la ligne directe Bordeaux-Libourne et la ligne Bordeaux-Saint-Ém ilionLlbourne sont mises en service.

Dans l'Est, Nancy et Strasbourg, nouveaux centres de départs, ont établi en Novembre leurs premiers réseaux. Nancy est relié à Metz, à Épinal, à Lunéville, à Mirecourt. à Neufchâteau, à Toul et SaintMihiel;. Strasbourg l'est à Cofmar, à Saverne, à Haguenau, à Niederbronn, àWissembourg te à Bischwilier..

les chemins durs et montagneux de la Suisse et de l'Europe centrale, les nouvelles Citroën démontrent à tous, par d'innombrables essais, leur stupéfiante tenue de route, leur extraordinaire souplesse et l'excellence indiscutée de leur suspension. Rares sont les marques qui ont une diffusion assez grande pour être en état de prouver simultanément dans des pays divers et, par conséquent, dans des conditions très différentes, la valeur de leurs voitures! DES PERFECTIONNEMENTS QUI EN FONT LES VOITURES LES PLUS MODERNES

Toutes les nouvelles Citroën sont munies du "Moteur Flottant", plus de

Du Cinéma documentaire

dotée de larges et confortables fauteuils

visiteurs une riche variété de teintes et de carrosseries.

A chaque pas, l'attention du visiteur est sollicitée par des attractions et des démonstrations telles que le "moteur flottant" et "Rosalie" elle-même, la fameuse 6 cylindres Citroën, sur le fragment reconstituê de la piste de Montlhéry, rappelle à tous sa magnifique performance de 136.000 kilomètres en 54 jours, ses 81 Records Internationaux, ses 50 Records du Monde.

Des films pour petits et grands La nouvelle salle de cinéma, la plus luxueuse de Paris avec ses fauteuils spacieux et ses larges dégagements, offre à un public de plus en plus empressé, ses séances permanentes de 14 à 18 h. 30. Il n'en coûte que 3 francs en semaine, 5 francs les jeudis et les dimanches, mais on y pro,jette alors la "Croisière Noire". Chaque vendredi le programme des actualités est renouvelé. Les documentaires sur l'Automobile sont uniques. Quant aux dessins animés, ils ont toujours un grand succès.

LES AVANTAGES DES ASSURANCES

CITROËN

Être bien assuré doit être la préoccupation de tout automobiliste. Contracter une assurance Citroën, c'est se mettre à l'abri de tous ennuis. Elle offre dans tous les cas la police la plus libérale, la moins onéreuse et le réseau d'agents techniques le plus compétent. Demander tour renseignements aux agents de la Marque.

L'ALMANACH CITROËN

ESI iEN VENTE CHEZ LES AGENTS DE LA MARQUE ET DANS LES LIBRAIRIES PRIX: 10 fr.

vibrations, un agrément de conduite inconnu jusqu'ici, une souplesse comme on n'en peut trouver que sur les meilleures 8 cylindres! Les boites de vitesses sont synchrones et munies d'une deuxième silencieuse. Tout conducteur, même le plus inexpérimenté, change désormais de vitesse sans heurt et sans bruit, comme, un conducteur émérite.

DES ANNÉES. D'AVANCE

POUR LA SÉCURITÉ

Aucune marque d'automobiles au monde n'a poussé aussi loin que les Usines Citroën le souci de la sécurité des passagers sur ia route un cadre de châssis tubulaire, d'un principe nou-

DE TOUT

ET DE PARTOUT PRAGUE. La première ô CV Citroën qui ait pénétré en Tchécoslovaquie a fait, sous la conduite des agents de la Marque, le trajet Paris-Prague 1.2 ô & kilomètres en S& heures, malgré les conditions atmosphériques très défavorables et les mauvaises routes de l'Europe centrale.

'lELGRADE. Les nouvelles Citroën viennent de recevoir à leur arrivée un accueil enthousiaste. Venues par la route, 'Iles ont franchi le parcours Paris-Zagreb en effectuant des étapes quotidiennes de 600 kilomètres.

BRUXELLES. La Société Belge des Usines Citroën vient 1'acquérir en plein centre de la fille un immense terrain oiz va être une "station-service" molèle qui ne mesurera pas moins de 1 &.Q OO mètres carrés de surface couverte..

/YON. LamagnifiqueSuccursale Citroën qui est en même temps la plus belle Station-Service du monde a organisé dans ses locaux • il l'occasion du lancement des nouveaux modèles 1933, des matinées avec cinéma, concert, qui ont été suivies par une foule considérable. L'un de ces derniers dimanches il y eut plus de 1<5.OOO visiteurs.

ARIS. Un cours spécial d'ingénieurs élèves vient de commencer aux Usines Citroën. Il pour but de spécialiser de Jeunes,ingénteurs dans les diverses phases de la construction en grande série des voitures automobiles.

PARIS. Comme chaque année, à l'occasion de la Noël, il sera fait une distribution de jouets aux enfants des ouvriers et employés de l'Usine.

FRANCE. Les Usines Citroën viennent d'ouvrir de nouvelles succursales au Havre, à Dieppe, Cahors, Boulogne-sur-Mer, Brest, Niort, Louviers, Lisieux et Clermont-Ferrand.

SPORTS Les matches de hockey sur glace disputés en Novembre et Décembre contre le club des Alsaciens de Paris et le P. U. C., ont été gagnés par le Club Sportif Citroën.

[En tennis, il enregistre une brillante victoire, onze parties 0 sur le Tennis-Club des Téléphones Thomson.

VISITE DES USINES CITROEN Il n'est pas de spectacle plus réconfortant que de voir l'activité d'une grande industrie. Visitez les Usines Citroën où de nouvelles et merveilleuses machines ont été ins.tallées. Prix: 10 francs, perçus au bénéfice de la Caisse de Secoura. S'inscrire quai de Javel. LES JOUETS CITROËN Les jouets Citroën, dont les prix s'échelonnent de 1 à 7O francs sont £il vente riiez les agents de la Marque, dans les grands Magasins, chez les Marchands de jouets et dan* too» lw But*r*.

veau, trois fois et demie plus résistant que le meilleur cadre de construction classique; des freins d'une puissance et d'une sûreté inégalées à ce jour; emploi général de glaces Sécurit; une stabilité remarquable; enfin et surtout ces nouvelles carrosseries "tout-acier monopièce", que les Usines Citroën sont les seules à construire en Europe. DE NOMBREUX ACCESSOIRES DE LUXE ET DES PRIX ÉTONNANTS DE BON MARCHÉ

Acheter une Citroën, c'est acquérir sans risque de surprises ultérieures une automobile absolument complète, garnie de tous les accessoires qui font

LE CALENDRIER CITROËN 1933 1 POUR GAGNER UNE 8 CV PARTICIPEZ AU CONCOURS 1 DES PLUS BELLES IMAGES L'éphéméride Citroën avec ses 365 photo= i graphies, est le plus artis- i tique recueil des sites | touristiques de France. i | Chaque acheteur pourra ê I participer à son Concours 1 des plus :Belles Images, qui consiste à choisir les 10 | plus belles photographies, I à les classer par ordre de § préférence. | Les plus belles images § seront déterminées par le nombre de suffrages re- I I cueillis et l'heureux ga- i gnant recevra une 8 CV CITROËN. § Un règlement détaillé du | concours est joint à chaque calen. m drier, en vente chez les Agents = Citroën et dans les principales § I papeteries. Prix 20 francs

EXPÉDITIONS CITROËN CENTRE-ASIE ET CENTRE-AFRIQUE

s'est enrichie de nouvelles collections

UN MERVEILLEUX SPECTACLE PART, DE SCIENCE ET D'HISTOIRE Prix de l'entrée en semaine 5 fr. Les dimanches et fêtes 3 fr.

La réception solennelle, le 3o novembre dernier à la Sorbonne, des membres de l'Expédition Citroën CentreAsie, par la Société de Géographie, a donné un regain d'actualité à la magnifique Exposition organisée au Palais des Expositions Citroën, place de l'Europe. Cette dernière, en un cadre grandiose, réunit, sous les yeux charmés des visiteurs.. tout ce que l'Asie présente de plus caractéristique. Les riches collections qui y sont exposées touchent aux domaines les plus variés archéologie, ethnographie, peinture, histoire naturelle, etc. De splendides dioramas aux savants" éclairages, constituent par leurs dimensions et la beauté de leur exécution, des attractions uniques à Paris.

Au cours de ces dernières semaines, de nouvelles salles ont été ouvertes théâtre chinois montrant des persol' nages légendaires aux masques effrayants instruments de musique aus formes étranges; objets d'art Khmer; dessins, peintures, etc.

Le prix d'entrée de ''Exposition jui est de • fïanc esi ramené à 3 francs les dimanches ci fêtes, ainsi que tous tes jours compris dam ta période du zo dE-'

les belles voitures et qui les rendent si agréables à conduire. Aucun supplément n'est à prévoir!

Les prix? Qu'on en juge d'après ceux des principaux modèles

8 CV Berline. 19.500 frs 10 CV Conduite intérieure.. 24.500 10 CV légère, Berline 21.500 15 CV Conduite intérieure.. 31.500 15 CV légère, Berline. 26.500

Toutes ces voitures sont vendues à crédit en 12 ou 18 mois.

Examinez, essayez unb Citroën 1933; vous serez conquis! Et si vous la comparez aux autres voitures, vous constaterez son indiscutable supériorité.

UN NOUVEL AVANTAGE RÉSERVÉ AUX PROPRIÉTAIRES DE CITROËN "LES SERVICE-FORFAITS"

Les Usines Citroën viennent de créerpour leurs clients LES SERVICEFORFAITS qui leur évitent moyennant un prix modique les soucis d'entretien de leur voiture. LES SERVICE-FORFAITS sont vendus et appliqués par tous les Agents de la Marque.

I" GRAND FORFAIT DE GRAISSAGE. 6 graissages du châssis dont 2 avec grais. sages des ressorts.

2 vidanges dit moteur (huile comprise). 1 vidange, nettoyage et plein de la boîte et du pont.

4 cyl. 250 fr.

300 fr.

2" PETIT FORFAIT'DE GRAISSAGE. 3 graissages du châssis.

1 vidange du moteur (huile comprise et 1 niveau boite et pont).

4cyl. 100 fr.

6cyl 120 fr.

3' VÉRIFICATION ÉLECTRIQUE. Vétification, nettoyage, ré- des bougies, de la batterie, de la dynamo, des phares.

90 fr,

Après la Vente à Crédit, le Réseau des 6.000 Agents, la création jusque dans les plus petites localités de Stocks de pièces détachées d'origine, l'établissement du Catalogue des Réparations, qui a supprimé les factures arbitraires, l'organisation des Echanges-Standard et la Révision gratuite, LES SERVICE- FORFAITS viennent compléter l'ensemble des avantages dont seuls les propriétaires de voitures Citroën peuvent bénéficier.

L -EXPOSITION DES

Du 20 Décembre au 2 Janvier 3 fr.

Un fragment du théâtre ckinois ori l'on peut admirer

des rnstumes d'une richesse et d'une bizarrerie qui auirent toutes le» curiosités

cembre au janvier. voilà une mesure qui sera bien accueillie des la milles qu. voudront profiter des fêtes de fin d'année pour, admirer '«s urésors rapporté$ d'Asie par la membres de la Mis-

V PRÉPARATION DE LA VOITURE, POUR L'HIVER.

Nettoyage, réglage, vérification des bougies, des soupapes, de la pompe à eau, du système de refroidissement, de l'appareillage électrique, des freins. Mélange anti-gel, vidaage et plein d'huile, plein des boites et du pont, etc.

4 cyL

PREPARATION DE LA VOITURE POUR LE PRINTEMPS. VOITURE Travaux analogues à ci-dessus.

6* TOILETTE DE LA CARROSSERIE. Lavage complet, dépoussiérage, vitrif·cation, raccords, astiquage, vérification dea butées de portières, etc.

150 fr.

sion G. M. Haardt Audouin-Dubreuu Rappelons que l'Exposition comporte deux entrées. 4; w, boulevard des Batignolles et j, me due Pétrograd et est ouvecte de iq h, ici ta.