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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-12-02

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 02 décembre 1932

Description : 1932/12/02 (Numéro 20366).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6275654

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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ITALIE

Rome nouvelle par Claude BLANCHARD Rome, novembre.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Lentement, je gravis le plan incliné qui, dans les ruines du palais de Caligula, grimpe vers les hauteurs du Palatin. Autour de moi, la brique âgée de vingt siècles enferme entre d'imposantes murailles ce chemin par où l'empereur monta en litière, porté par les plus beaux esclaves de l'Orient.

La construction qui revêt le flanc de la colline s'étaye sur des voûtes à demi écroulées, sur des fondations remplies .d'ombre, dont la contemplation fait frémir.

Je suis seul. La pluie fine qui tombe du ciel romain si doux, qu'illuminent ça et là de longues traînées phosphorescentes, a chassé les touristes et mon pas ralenti résonne dans ce gigantesque vestige du passé.

Moi non plus je ne suis pas venu û. Rome pour contempler ses ruines universelles. Au contraire. Ce que je veux voir ici ce sont les témoignages des temps nouveaux. Le fascisme construit, organise, transforme l'Italie en lui injectant un sang jeune. Il regarde l'avenir.

Alors que fais-je là ? Quel sentiment, quelle curiosité m'entraînent, pèlerin isolé, à rêvasser parmi ces immenses souvenirs ? Est-ce la curiosité ? Non pas. Je connais Rome, et cette ascension du Palatin je l'ai déjà faite maintes fois. Estce pour le plaisir d'une promenade traditionnelle ? Pas davantage. Ma mission ne me laisse pas le temps de parcourir l'Italie en jetant alternativement les yeux sur les monuments et sur le Boedeker. Seuls les faits modernes et les hommes vivants doivent retenir mon attention. Cependant, quelque chose me dit que je dois commencer par là. L'antique grandeur de Rome ne fait point contraste avec la vision qu'on peut avoir de l'Italie contemporaine, bien que celle-ci se développe sous un régime qui, après lui avoir rendu conscience de sa dignité, tend toutes ses forces vers un seul but construire Construire une société, construire un pays.» LUtaJie fasciste ne détourne point les yeux de la direction qui lui a été indiquée par son chef, mais il n'en est pas moins vrai qu'elle pousse comme une jeune fleur sur un vieux mur. Elle y enfonce ses racines et lui demande assez de vitalité pour s'épanouir. Rien n'est plus neuf que le fascisme, et pourtant il obéit aux lois de la tradition sur laquelle les peuples s'appuient pour s'élancer vers le futur. Mussolini l'a bien compris lorsque, après avoir revendiqué, non sans courage, la succession d'un passé si lourd, il entoura de tous ses soins les témoins de l'ancienne splendeur de Rome et consacra, parmi ses premiers travaux, des sommes considérables au dégagement des monuments enfouis.

Ainsi, commencer un reportage sur 1'oeuvre réaliste du fascisme par cette visite au domaine silencieux de Néron et de Tibère, n'est-ce pas logique ? Et surtout, cela ne peut-il pas expliquer bien des choses ? Du haut du Palatin

Tout en remuant ces idées, j'arrivai au sommet du Palatin je m'accoudai à la balustrade qui' domine de très haut le Forum romain. Au fond de cette fosse, sous mes pieds, les statues mutilées des vestales, toutes blanches, veillaient autour d'un cloître disparu. Plus loin, parmi les morceaux de marbre épars, je distinguai tout l'ensemble de la Voie Sacrée, dont le pavé porte encore la trace des chars. Personne! Pas une âme Le crépuscule, qui noircissait les cyprès et fonçait le bleu tendre des collines, rendait au monument le silence et ses fantômes.

Soudain, j'entendis des pas. Deux ouvriers italiens venaient de s'arrêter auprès de moi. L'un, coiffé d'un béret, portait une petite valise et semblait arriver de la campagne. L'autre se mit à lui montrer les détails du panorama. De son index il désignait les temples et les basiliques et, sans hésiter, les nommait. Les noms de Constantin, de Titus et de Septime Sévère venaient sans hésiter sur ses lèvres. Pour s'y retrouver, il n'avait pas, comme moi, besoin d'un plan. Je m'en étonnai, puis, brusquement, je pensai que cet homme était chez lui, qu'il appartenait plus que moi à ce passé. Qui sait, me dis-je, si ces pierres millénaires ne lui disent pas des choses que je ne peux entendre ? Néanmoins, était-ce la beauté de cette ruine qui me touchait si pro- fondément ? Etait-ce aussi l'heure et le lieu, si favorables à un élan du coeur ? Je ne sais. Mais je regardai ces deux quidams s'éloigner, en songeant que nous étions bien un peu parents devant ces gracieuses colon- nades brisées. Des latins. A ce moment, je l'avoue, j'avais oublié la j politique, l'animosité, les rancunes. J'y reviendrai quand le moment sera venu.

La Voie de l'Empire

Je descendis et me trouvai sur cette magnifique Voie de l'Empire, que le fascisme vient de donner à Rome, et qui traverse toute la ville

Le octobre, à l'occasion de l'anniversaire du premier déeenqat du régime fasciste, lajfA'la dell' Impero » (la Voie de l'Empire) est inakigurée par le défilé de légions de la milice volontaire., de mntilés et de jeunes fascistes, précédées de détachements de l'armée.,

antique, débarrassée des maisons quai la dissimulaient autrefois aux, regards. De là, le passant embrasse maintenant d'un coup d'œil le Forum de Trajan, le marché, le Temple de Mars Vengeur et, là-bas, le Colisée. La nuit tombait tandis que la lumière des projecteurs commençait à dorer les péristyles

M. ALBERT LEBRUN AU MUSÉE DE L'ARMÉE

M. Lebrun, devant le portrait du roi Albert, écoute l'allooution du général Mariaux (Voir à la cinquième page.)

Mme FERNAND BOUISSON A SUBI UNE OPÉRATION Mme Fernand Bouisson a été opérée hier matin par le profesaeur Gosset, à la clinique de la rue Georges-Bizet, où nous avons fait prendre de ses nouvelles et où l'on nous a déclaré que son état était aussi satisfaisant que possible.

Une auto monte sur le trottoir et renverse deux passants L'autre nuit, vers 23 heures, à proximité du pont de Saint-Cloud, une automobile que conduisait M. Raymond Lyons. trente-neuf ans, employé de banque de nationalité .américaine,, demeurant boulevard Jean-Jaurès,' à Boulogne-sur-Seine, est montée sur le trottoir où elle faucha un candélabre électrique et renversa deux passants. Les victimes de l'accident, MM. Léopold Lecocq, vingt-trois ans, 9, avenue Bernard-Palissy, à Saint-Cloud, et Louis Cattoire, quarante et un ans, 5, rue de Nanterre, à Suresnes, furent transportées sans connaissance à l'hôpital de Saint-Cloud.

Le conducteur, mis à la disposition de M. Siri, commissaire de police, a expliqué qu'il avait été surpris par un brusque dérapage.

LÉGION D'HONNEUR

De gauche droite en haut. :1. Blanchct (officier), Solas en bas, Mines Ulrich et Besnard de Quelen (chevaliers)

(Voir à la einquième page.)

M. LEBRUN REÇOIT UNE DÉLÉGATION DU COMITÉ DE DÉFENSE CONTRE LA TUBERCULOSE

HM. Lebrun et Justin Godart au milieu des euXant* les costnmeg t

puissants de ce cirque, pareil à une immense couronne ébréchée mangée d'un côté par le ciel indigo. Au bord d'une aire de gazon, une statue de bronze faisait un geste discret dans l'ombre. Le socle fraîchement gravé disait « Jules César, dictateur perpétuel. >

(La suite la quatrièwe page.)

Ile DÉSARMEMENT) Le sens et la portée

des conversations

qui s'ouvrent à Genève M. Macdonald, sir John Simon et M. Paul-Boncour sont partis hier pour prendre part à ces entretiens Faisant suite au conseil de cabinet de mercredi, le conseil des ministres d'hier avait arrêté « l'attitude que prendront les délégués de la France au cours de la discussion qui s'ouvre à Genève ». Cette discussion, on ie sait, est destinée à trouver le moyen permettant au représentant du Reich de participer aux travaux de la conférence du désarmement.

Plusieurs délégués qui doivent t prendre part à ces conversations sont en route ou déjà arrivés à Genève. M. Ramsay Macdonald, qu'accompagnait sir John Simon, est passé hier .à Paris, à 20 h. 55, venant de Londres. Salué sur le quai de la gare du Nord par M. Alphand; représentant M. Herriot par lord et lady, Tyrrell, ainsi

Lord Tyrrell et 31..Macdonald sur le quai de la gare du Nord

que par le personnel de l'ambassade, M. Macdonald est reparti à 21 h. 50, continuant son voyage vers. Genève. M. Paul-Bonedur est parti par le même train que les deux hommes d'Etat britanniques, et l'on présume que M. Edouard Herriot partira à son tour ce soir.

L'un des interlocuteurs, M. von Neurath, est encore à Berlin, mais si le cabinet est constitué, on l'attend pour dimanche à Genève.

Il ne faudrait pas croire d'ailleurs que la thèse allemande de l'égalité des droits et celle des garanties de sécurité correspondantes seront l'unique objet des conversations de Genève. Un mouvement très net se dessine en effet dans les milieux officiels américains pour clore le plus tôt possible, par l'enregistrement des résultats acquis, une seconde phase de la conférence de réduction des armements. C'est là, en effet, une des questions particulières auxquelles nous faisons allusion plus haut et sur lesquelles ont principalement porté les échanges de vues entre MM. Herriot, Paul-Boncour et Norman Davis.

(La sitite à la troisième page.)

LE PROBLEME DES DETTES La réponse française au gouvernement des Etats-Unis

Le conseil des ministres en a approuvé hier le texte qui a été transmis le soir même à Washington

« Les ministres se sont réunis en conseil, de 10 heures à 12 h. 15, à l'Elysée, sous la présidence de M. Lebrun.

MM, Edouard Herriot et Germain- Martin ont soumis au conseil, qui l'a approuvé, le texte du nouveau mémo- randum qui va être adressé au gouvernement des Etats-Unis au sujet du problème des dettes. »

Tel est le communiqué fait à la presse à l'issue de la réunion. En ce qui concerne la nouvelle note française au gouvernement de Washington note dont les grandes lignes avaient été déjà examinées mercredi soir au conseil de cabinet tenu au Quai d'Orsay on observe, jusqu'à présent, la discrétion la plus complète.

MM. Herriot, Chautemps et Berthod sortant de l'Elysée après le coase0 Sans doute, le sens n'en est pas douteux. Il est évident que le gouvernement français y expose de façon détaillée les raisons qui militent, à son avis, en faveur de la prolongation du moratoire et d'un nouvel examen de la question des dettes intergouverne.mentales.

Parmi ces raisons, la première est, naturellement, le déficit actuel du budget, qui rend le règlement des 500 millions de francs particulièrement difficile à l'échéance du 15 décembre. La note fait également remarquer et c'est là la deuxième raison que ces difficultés sont dues à l'initiative prise par le président Hoo- j ver lui-même, en juin 1931, lorsqu'il a proclamé le fameux moratoire qui porte son nom, moratoire auquel la France n'a souscrit que malgré elle, et qui a déréglé tout le mécanisme prévu par les accords de la Haye pour le versement des réparations par l'Allemagne.

Il va de soi que les rédacteurs du mémorandum n'ont eu garde d'oublier les assurances données par M. Hoover encore à M. Pierre Laval, lors du voyage du président du Conseil à Washington, en octobre 1931, et enfin les arrangements conclus à Lausanne en juillet dernier, arrangements qui sont la suite logique de ces assurances, renouvelées d'ailleurs par les représenI tants du gouvernement américain à Genève, notamment lors de l'entrevue nocturne de Morges.

En bref, la deuxième note française reprend les arguments de la première en ajoutant des nouveaux arguments i tirés du fait que la France joue en Europe un rôle stabilisateur au point de vue politique, économique et financier et qu'il y aurait pour les EtatsUnis des inconvénients indiscutables à ce qu'elle fût empêchée de poursuivre ce rôle à la suite d'une lourde échéance..

Le documents se termine enfin en exposant les inconvénients que ne peut manquer d'avoir, non seulement pour l'économie mondiale, mais même pour les intérêts bien compris des EtatsUnis, un règlement de ce genre effectué en or et sans contre-partie commerciale d'aucune sorte. Pour toutes ces raisons et c'est la conclusion de la note adoptée hier, comme ce l'était déjà de la précédente une revision de l'ensemble de la question des dettes s'impose et avec elle, en attendant, le maintien du moratoire. Ce sont en somme, on le voit, les arguments invoqués au lendemain de l'élection présidentielle qui ont été repris et développés.

La note est partie hier soir pour Washington et sera remise aujourd'hui au gouvernement américain. A. J. ♦

LE DEBAT SUR LES DETTES AURA LIEU LE 9 DECEMBRE Ainri en a décidé la Chambre après avoir entendu MM. Louis Marin, Franklin-Bouillon et Edouard Herriot, qui a posé la queation de confiance sur la proposition de la commission des finances rapportée par M. Lamoureux Lorsque M. Edouard Miellet, qui occupait, hier après-midi, à la Chambre, le fauteuil présidentiel, a ouvert la séance, on ne savait pas encore quelle décision avait prise M. Louis Marin au sujet de sa proposition de résolution hostile à tout paiement à l'Amérique.

MM. Dommange et Scapini étaient prêts à interpeller sur la conversion des rentes lorsque, tout à coup, le député de Nancy qui, muni d'un volumineux dossier, avait discuté avec ses amis, prit la parole sur le procès-verbal de la séance précédente, pour demander quand viendrait en discussion sa demande de débat immédiat sur sa proposition.

En fin de séance, répond le président, règlement en main.

M. Marin se fâche, s'en prend à M. Malvy. M. Miellet lui signale qu'il ne parle plus sur le procès-verbal, et fait adopter celui-ci. M. Marin se ras1 sied. Mais M. Herriot se lève il est 1 prêt à discuter immédiatement sur la date à laquelle sera examinée la proj position du député de Nancy.

j££eTsutte la deuxième page.)

LES INTERPELLATIONS A LA CHAMBRE SUR LA CONVERSION DES RENTES, Le gouvernement a obtenu un large vote de confiance Le texte présenté d'un commun accord par les radicaux et les socialistes a été adopté par 371 voix contre 185, après des interventions de MM. Germain-Martin et Edouard Herriot en réponse aux interpellateurs, MM. Scapini et Dommange

D'aucuns s'imaginaient que le débat sur la conversion des rentes prendrait, à la Chambre, une ampleur démesurée et qu'il serait fort agité. Il n'en a rien été.

Certes, la discussion a été parfois animée. Mais à aucun moment cette animation n'a dégénéré en tumulte. On a assisté, pendant un peu plus de cinq heures, à une controverse dont le ton à la fois sérieux et passionné est sacs cesse demeuré en harmonie avec le caractère et l'importance du sujet traité. Elle s'est terminée par un vote de confiance eu faveur du gouvernement, acquis à la majorité de- 371 voix contre 185.

Toute l'argumentation des deux interpellateurs, MM. Dommange et Scapini. avait tendu à prouver que les frais alloués aux banques avaient été, selon eux, excessifs et que les résultats de la conversion n'avaient pas été ceux que l'on espérait.

Cette argumentation, M. GermainMartin s'est attaché à la réfuter avec une science à laquelle M. Edouard Herriot eut à cœur de rendre hommage. Le ministre des Finances a montré à quel point la conversion avait été une opération logiquement et loyalement conduite par un gouvernement soucieux de l'intérêt public. La majeure partie de l'Assemblée ne lui a pas ménagé ses approbations et son succès des applaudissements répétés en ont témoigné a été très vif lorsqu'il a déclaré que ce n'était pas lui, ministre, qui était personnellement en cause, mais le crédit de la France, ce crédit que tous les bons serviteurs

B. Dommange

31. Scapini

de l'Etat avaient pour mission de défendre au moment où des emprunts allaient être rendus nécessaires par une situation qui n'était pas le fait du gouvernement présent ».

Un peu plus tard, M. Edouard Her- riot est monté à la tribune pour se défendre, sur ce ton de franche et souriante bonhomie, d'un soupçon qui l'avait étonné, celui de « complicité avec les banquiers Mais la voix s'est faite bientôt plus grave. Arpentant la tribune d'un air de ferme et probe énergie, tourné tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, le président du Conseil a prononcé un discours nourri de phrases admirables qui ont soulevé, à maintes reprises, de longues ovations. La conversion, le gouvernement l'a faite alors « que la caisse était vide »; et elle a réussi. Cela M. Herriot l'a proclamé sans réplique. Et cette réussite, à qui est-elle due? Aux « braves gens qui constituent l'armature du pays et qui croient en son avenir Aussi M. Herriot les a-t-il salués, non sans émotion, de ses vifs remerciements. Ne serait-ce pas un crime de les décourager ? C'est ce qu'a ajouté le président du Conseil en déclarant que le gouvernement présidé par lui n'a qu'un but rassurer l'épargne « si courageuse et protéger les honnêtes gens. contre les autres.

Entre temps, les groupes avaient, à la'faveur d'une longue suspension de séance, délibéré sur les ordres du jour. Il y avait eu à ce moment une légère effervescence, mais pas la moindre émotion. Dans la matinée, les socialistes avaient songé à présenter avec les radicaux un ordre du jour commun. Puis M. Joseph Denais avait déposé un ordre du jour motivé. Les radicaux et les socialistes eurent alors l'intention de se prononcer pour l'ordre du jour pur et simple. Mais c'est pour l'ordre du jour pur et simple qu'optèrent, en fin de compte, MM. Scapini et Dommange, en lui donnant la signification de la méfiance. Alors il y eut un chassé-croisé. M. Joseph Denais retira son ordre du jour motivé et M. François Albert, président du groupe radical socialiste, présenta un ordre du jour de confiance.

Les socialistes s'y rallièrent, pour les raisons qu'exposa M. Vincent Auriol, très applaudi par les gauches, après avoir répondu aux traits dirigés contre son parti par M. Marcel Héraud, soutenu par les applaudissements de la droite et du centre droit. En fin de compte, l'ordre du jour pur et simple, qui avait de droit la priorité, a été repoussé par 377 voix contre 198, M. Herriot ayant posé la question de confiance contre son adoption. Il ne restait plus au chef du gouvernement qu'à la poser de nouveau en faveur de l'ordre du jour da M. François Albert. On a vu plus haut les résultats du scrutin.

LA SEANCE

M. Scapini, que la guerre a rendu aveugle, monte à la tribune, la main appuyée sur l'épaule d'un huissier. Il entend démontrer que l'opération de conversion s'est traduite par une perte pour l'épargne, qu'elle rendra précaire le succès des prochains emprunts et qu'elle a donné lieu à des taux de courtage, en faveur des banques, de trentequatre fois supérieurs à ceux pratiqués lors de la conversion de 1902.

En résumé, soutient-il, l'opération n"a servi qu'à enrichir quelques particuliers.

Il rappelle comment M. Henry Roy sénateur de la majorité ministérielle a jugé, la veille au Sénat, la politique financière du gouvernement et, enflant le ton, il conclut par cette question qui déchaîne le chassé-croisé des applaudissements de la droite et des protestations de la gauche

La Chambre de 1932 a-t-elle été .envoyée ici pour y faire cette politi4iue-là ?

A M. Scapini succède M. Dommange. On nous avait promis des explications, commence-t-il; me voici fidèle au rendez-vous.

Le député du VII* arrondissement trouve qu'avoir donné six jours aux porteurs pour opter c'était leur accorder un délai « nn peu maigre ». Il craint aussi que le gouvernement n'ait incité le public à s'adresser plutôt aux établissements privés qu'aux comptables du Trésor. Autre observation à laquelle la droite et le centre réservent un vif succës

En Angleterre, une bonification a été accordée à tous les porteurs. Comme l'orateur parle du' cours de la nouvelle rente, M. Herriot, d'un trait, l'interrompt

Vous rendez vraiment service à l'Etat

M. Dommange n'en affirme pas moins que la conversion, au lieu de se faire dans l'inquiétude », aurait dû intervenir, a dans et par la confiance comme « le dernier chapitre du plan du relèvement financier x.

Le centre et la droite battent chaleureusement des mains. M. Ramette vient ensuite faire applaudir par ses amis communistes m véhément réquisitoire contre ce qu'il appelle c la soumission du gouvernement aux prétentions des banques

Mais M. Germain-Martin a a hâte de s'expliquer ». Son préambule est très applaudi à gauche

Ce. n'est pas un ministre qui est en cause, dit-il, c'est le crédit public. Si les discours que tout le pays lira demain n'étaient pas solidement réfutés, ils n'auraient guère servi à sa restauration

Quelques chiffres pour prouver que le succès technique de l'opération n'est pas douteux. L'étranger nous a même rendu hommage sur ce point.

La baisse des cours,. continue le ministre, ne s'est-elle pas produite en Angleterre, aggravée, ce que nous n'avons pas connu, par la chute de la monnaie ?

Les Anglais étaient des précurseurs, ironise M. Franklin-Bouillon. Mais M. Germain-Martin ajoute que la vérité, c'est que l'ensemble des rentes a perdu 5,6 depuis la conversion et que les titres à revenus variables ont perdu 9 celui qui a converti a donc bien moins perdu que l'autre.

(La suite à la deuxième page.)

M. et Mme Doumergue à Londres

Doumergue reçu par de Fleuriau à Londres

(Par téléphotographie.)

UN BANQUET EN L'HONNEUR DU CENTENAIRE DE GŒTHE

De gauche à droite MM. von Koçster, ambassadeur d'Allemagne de Momie et Mme Dick Furster

LE CORSE MALFATI

FERA SEPT ANS DE BAGNE

dlatfati

(Voir à la quatrième page:)

LES HOMMES DU JOUR Georges Lenotre a été élit hier membre du l'Académie française au premier tour par 20 voix contre 3 à M. Andrè-Maurel et 3 bulletin3 blancs.

En moins d'^un mois, l'Académie française a montré (qu'elle n'était pas rebelle aux pseudonymes. Après MM. FrancNohain et Jacqdes Chardonne, qu'elle a couronnés l'autre jeudi, elle vient, hier, d'appeler en son aein M. Georges Leno.tre. Ainsi, MM. Hegrand et Boutelleau, d'une part; M. Théodore Gosselin, de l'autre, auront eu, sous d'autres noms que les leurs, les honneurs du Quai Conti. Pour M. Georges Leiiotre, qui-franchit, à soixante-quinze ans, la porte de l'Immortalité, ce n'est pas la\ première fois que l'Académie lui fait ses\ grâces. En 1902, le prix Berger en 192H, un grand prix lui témoignèrent tout ^intérêt que prenaient les Quarante à ses travaux. Il avait également choisi un académicien pour collaborateur quand il fit duf théâtre. Varennes, qu'on représenta yvec succès k Sarah-Bernhardt, est né de\la vieille amitié qui le liait à Henri Lalitedan. Mais il a, pourtant, d'autres titres pour siéger sous la Coupole, encore qu\" fût longtemps à n'y pas tenir beaucoup.

Ne trouvez-vous pas, disait-il l'autre jour à M. Louin Brun, docteur des éditions Grasset, qu'il y a que\Que ironie à être à la fois le doyen et le» benjamin de cette Compagnie ?

Benjamin, certes, il l'est aujourd'hui, puisque, plus âgé d'un quart de siècle exactement que M. Pierre .Benoit, il entre après lui à l'Académie. Doyen, ce serait fâcher M. Paul Bourget, dont on vient de fêter les quatre-vingts ans, qu'il, porte si robustement. Mais ceux qui .connaissent M. Georges Lenotre compiren.dront le sens de son propos. On ne sait pas, quand on n'est pas de son intimité, quel!? modestie se cache sous une apparence aussi joviale, quel amoureux de la solitude et,' ce

mousquetaire des lettres à 1'oeil vif, sous' la touffe épaisse des sourcils et à lamoustache en croc; ce mousquetaire à qui, pour être complet, du moins quant au visage, il n'aura manqué que la barbiche de d'Artagnan. Un trait le dépeindra mieux encore. Fuyant la publicité qui, en de telles circonstances, s'attache à l'homme du jour, Georges Lenotre a décidé d'abandonner. pour quelque temps, son appartement et ses chères reliques du boulevard Saint-Germain. Il est allé chercher une retraite sur la Côte d'Argent, du côté de Saint-Jean-de-Luz. C'est là que l'aura touché, hier soir, l'heureuse nouvelle. Mais son éditeur se désespère, qui ne peut désormais compter sur lui pour le service de presse de son dernier livre, dont les premiers exemplaires simple mais curieuse coïncidence seront miS en vente aujourd'hui.

Son dernier livre, c'est beaucoup dire, Georges Lenotre vient d'inaugurer une collection dont il sera le directeur et le seul auteur la Petite Histoire. Il com· mence par un Napoléon. Suivront Paril et les Parisiens, la Cour de France 4 Versailles, En Révolution. Voilà, pensera- t-on, des sujets qu'il connaît bien. Qu or» ne reproche surtout pas à Georges Lenotre d'être intarissable sur les pages les plus mémorables de notre histoire 1 C'est que, depuis cinquante ans, la Révolution française n'a plus de secrets pour lui. Ses premières chroniques du Figaro, de la Revue des Deux Mondes, du Temps lui sont consacrées. En librairie, il débute paf la Guillotine pendant la Révolufion. Puis» c'est le Vrai Chevalier de Maison-Rouge, Paris révolutionnaire ce sont les cinq séries de Vieilles Maisons, Vieux Papiers, le Drame de Varennes, le Tribunal revo*lutionnaire, l'Epopée chouanne, dont cel fils de la Lorraine Georges Lenotre est né au château de Pépinville, près de Metz se fait le fidèle historien, le fervent animateur. En tout, trente-sept ouvrages,' dont la plupart ont dépassé des tirages qu'on ne garantit ordinairement pas aux historiens.

On a pu se demander à quoi tenait un tel succès. Eh! quoi, des livres d'histoire qui se vendent? Mais c'est peut-être que Georges Lenotre a su passionner son public. Il voit volontiers l'envers' ou l'à-côté de la fresque. Il raconte un peu comme un témoin. Avec lui, on aime à se perdre dans les sentiers révolutionnaires, car on est sûr de toujours s'y retrouver. Il cultive l'anecdote, fait parler les grands hommes, et n'a point son pareil pour les camper en quelques mots. C'est du roman, a-t-on écrit. Disons plutôt: du roman vécu. Lire un texte, se pencher sur un document, compulser des archives, est-ce se condamner à n'y point voir vivre une époque et, dans ces vieux papiers, à ranimer des êtres, à leur rendre la chair et le sang, à les imaginer enfin. si l'on entend par là qu'on cherche à restituer leur image ? L'art de Georges Lenotre ne s'est donc pas vainement dépensé. En marge des grands monuments qu'élève chaque siècle à la mémoire des temps disparus, le bibelot, l'objet de vitrine ne servent pas moins à en recréer l'atmosphère. L'Académie française ne pouvait, aussi bien refuser à Georges Lenotre, ce bon artisan de notre histoire, une place •jue l'opinion lui avait depuis longtemps assignée.

Maurice Bourdet.

NOCES DE GEANTS A HAMBOURG Hambourg, 1" décembre (dép. Radio.) Un grand mariage a eu lieu dans cette ville. Le fiancé mesurait 2 m. 24 et la fiancée 2 m. 19. Tous deux arrivèrent à la cathédrale en voiture dé. couverte, leur haute taille ne leur permettant pas l'usage de voitures modernes aux carrosseries basses et fuyantes. Trois nains formaient le cortège de ce mariage de géants.


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SUR LA CONVERSION DES RENTES

SUITE DB LA PJUSM1ÈKE PAGE

Quant au 4 1/2 M. Germain-^Martin affirme qu'il aura un bel avenir. Derrière lui! gouaille M. de Tastes. Mais les sourires qui accueillent cette boutade, sur les bancs de la droite, n'empêche pas la gauche d'applaudir chaleureusement les déclarations du ministre des Finances, tandis que les socialistes observent une réserve silencieuse.

Le point crucial, c'est la question des courtages. A ce sujet, M. Germain-Martin s'exprime ainsi

En 1902, le nombre des coupures à traiter était de 1.880.000 par rapport à un titre de rente unique en 1982..au contraire, 33 millions de coupures, et cela pour une opération vingt fois plus compliquées. Le gouvernement a chercHê à fixer un taux de courtage qui permit d'imposer aux banques les différentes opérations nécessaires. En agissant ainsi, il a probablement réalisé une économie de près de 100 millions, de sorte que le total des sommes remises aux banques ne dépasse pas 250 millions.

Ce n'est pas déjà si mal murmurent quelques députés.

Mais M. Germain-Martin réplique que les banques ont eu des frais, qu'elles paient de nombreux Impôts. Au surplus, M. Poincaré, en 1927, a accordé un courtage de 1,50 pour les emprunt»; cet exemple paraît suffisant au ministre qui note ensuite que les agents du Trésor ont été favorisés par raPport aux banques.

Sur notre ioitiative glisse M. BonEt sous notre responsabilité intervient M. Herriot.

Les applaudissements se multiplient et se font de plus en plus vifs quand M. Germain-Martin dit regretter un débat qui a pris l'allure d'un procès de tendance.

A gauche et à rextreme-gauirue, 'et$ bravos cré.pitent La droite se hérisse et gronde. M. Germain-Martin s'étonne: Je suis surpris, dit-il, dans des circonstances aussi difficiles que les circonstances actuelles, de ne pas trouver à mon égard la déférence que j'ai toujours eue pour ceux qui détenaient, avant moi, le portefeuilla des Finances. Encore une vigoureuse salve de bravos. Elle reprend pour saluer cette phrase anale

Lorsque le budget sera voté, ce sera l'honneur des républicains de cette Chambre d'avoir, par la conversion, assuré l'équilibre budgétaire. Les ordres du jour

« Clôture Clôture » crie-t-on sur divers bancs quand le ministre est desrendu de la tribune. M. Garchery a la parole contre la clôture. Puis M. Scapini prononce une brève réplique au discours de M. Germain-Martin. Le crédit public, dit à son tour M. Dommange, préfère la lumière à l'étouffement.

Mai» à gauche on s'impatiente tellement que la clôture est prononcée. M. Miellet, qui préside, fait connaître qu'il a reçu* deux ordres du jour motivés le premier de M. Joseph Denais, le second de MM. Commande et Scapini, et que, en outre, l'ordre du jour pur et simple a été demandé par M. Chevrier.

MM. Dommange et Scapini retirent leur ordre du jour et se rallient à l'ordre du jour pur et simple ten lui donnant la signification de la méfiance. Alors M. Lamoureux demande une suspension de séance. Bref tumulte épreuve douteuse à main levée après laquelle la Chambre décide, par assis et levé, que la séance sera suspendue, ce qui va permettre aux groupes de se concerter.

La séance n'est reprise qu'au bout d'une heure et quart. On apprend que M. Denais et M. Chevrier ont retiré, l'un et l'autre, leurs ordres du jour qu'il y a un ordre du jour communiste et que les députés vont avoir à choisir entre l'ordre du jour pur et simple repris par M. Dommange et qui a, de droit, la priorité, et l'ordre du jour de confiance de M. François Albert, dont voici la teneur

La Chambre, confiante dans le gouvernement pour assurer la stricte application des mesures de contrôle prévues par la loi du 17 septembre 1932. notamment pour fournir dans le plus bref délai au Parlement les étots détaillés des frais de la conversion f-t de toutes les opérations viséea par les orticles 16 et 17 de cette loi, ainsi que de toutes opérations d'émission accomplies dans la précédente législature comme depuis le 12 juin 1932 repous,sant toute tradition, passe à l'ordre du jour.

M. Edouard Herriot

M. Miellet ayant donné lecture de ce texte, M. Edouard Herriot monte à la tribune.

Je n'aurais jamais pensé, commence-t-il avec bonhomie, qu'un jour viendrait où je devrais me défendre d'un soupçon de complicité avec les banques ou les banquiers. (Vifg applaudissements.^

Le président du Conseil lance cette pointe à M. Dommange.

Quand je l'ai écouté nous reprocher de faire trop appel aux banques et pas assez aux organismes d'Etat, j'ai compris que je me trouvais en face d'une conversion récente. Quoi qu'on dise, la conversion a réussi et voilà pourquoi l'on s'acharne.

Tourné vers la droite, il ajoute:

Nous avons fait la conversion avec des caisses vides. Dans le temps où elles étaient pleines à déborder, où l'activité économique était surabondante, où l'épargne n'avait pea encore connu de déceptions, ne pouvait-on pas convertir à i ?

Ces paroles excitent les rumeurs de la droite, tandis que la gauche et l'extrême-gauche soutiennent l'orateur de frénétiques applaudissements.

Le crédit public ? M. Herriot montre

Feuilleton du Petit Parisien, L'ÉTOILE n | • VOLEE par grand roman Inédit 1 gI'stON-CH. RICHARD TROISIEME PARTIE

LES JEUX DE LA MORT

ET DE L'AMOUR

III (suite)

L'entant prodigue

Le soir même. Van Bobeoke, Maerten et Growler, ainsi que le boas Thomas Kraneveldt, avaient été invites par François saintyvraie, et tous, à la table fleurie que présidait Eliane, avaient montré cette politesse, ce savoir-vivre qui est de rigueur chez tous les marin* Ça ne m'étonne pas, vous savez! ivait dit le colossal Thomas, que ces ;arçons-là soient des fils de riches.»Ils ne sont pas pareils aux autres. Et avait ajouté ce qui. dans sa couche équivalait au meilleur des campliments

N'empêche! Je les regrette. C'était tout de même une bonne équipe. A leur arrivée au grand hôtel de l'Horloge, sur le quai Saint-Jean où l'on avait retenu trois chambres pour eux, Merry retrouva la grande Swick dans laquelle, un peu plus d'un an auparavant, Violaine, Christiane et lui s'en étaient allés à Champagnolle. François l'avait fait venir pour qu'il il Copyright by Gaston-Ch. Richard 1932. Traduction et reproduction Interdites en tous pays.

avec quelle prudence il faut en parler dans une période trouble

Certes, la politique d'étouffement n'est pas la meilleure, mais la vôtre n'est pas sans dangers, dit-il aux interpellateurs à l'heure présente, on essaie d'inquiéter la petite épargne. Notre politique est de la protéger. Oui on essaie d'inquiéter le public notre politique, pourtant, n'est pas d'inquisition. Il faut, au contraire, protéger les honnêtes gens contre les autres. La gauche acclame le président du Conseil qui poursuit

Prenez garde, derrière le gouvernement que vous voulez atteindre, de ne pas atteindre le pays.

Et l'orateur, écouté dans un silence total, proclame que la conversion fut bien un sacrifice, mais librement consenti par les braves gens qui croient à l'avenir du pays.

Oui, remercions-les. Saluons-les. Ils sont l'armature économique et financière de la France. Ce serait un crime de les décourager.

Quand M. Herriot dit qu'il faut en finir le plus vite possible avec le déficit budgétaire, les modérés l'applaudissent. Le gouvernement, continue-t-il, a fait son devoir. Il a déposé son projet. Il a fait connaître son opinion alors que le déficit est de 12 milliards.

Une interruption des bancs de la droite attire la riposte de l'orateur Nous pourrions dire quelle situation nous avons trouvée.

Pourquoi ne l'avez-vous pas fait? demande M. Xavier Vallat

Pour le pays, réplique M. Herriot. Je vous apporterai tous les documents sur la conversion, mais nous voulons que cette opération soit portée au compte de ceux qui l'ont tentée et de ceux qui, dans leur courage, l'ont permise. Faisons tout ce qui sera nécessaire pour protéger l'épargne si courageuse et si grande. Ce que nous voulons, c'est la répression de l'abus et de la fraude.

Le mot de vol prononcé tout à l'heure par M. Dommange, nous savons à qui il s'applique. Nous n'avons, nous, qu'un souci, celui de protéger les honnêtes gens.

Une ovation salue lâ péroraison de ce magnifique discours.

Ma Marcel Héraud M. Marcel Iïéraud rend hommage au talent du président du Conseil, mais « tant d'éloquence ne lui fera pas perdre de vue le vrai débat ». Il s'agit aujourd'hui des engagements pris au sujet des commissions des banques. Comme, à ce sujets, le député du VI* ar- rondissement met en cause les socialistes, ceux-ci protestent. Mais leurs interventions n'empêchent pas M. Mar- 1 cel Fiéraud de trouver significatif le fait que les socialistes vont voter la confiance.

L'atmosphère de l'Assemblée est vi- brante, et M. Héraud conclut en décla- rant que si le trouble règne dans le pays, ce n'est pas du fait de ses amis. Allez-vous dire cela pendant qua- tre ans, dit-il tourné vers la majorité ? Oui Oui, crie-t-on. Votre politique d'audace, c'est l'emprunt, demain, toujours.

Et il conclut:

Nous ne changeons pas d'avis, comme les socialistes, à deux mois d'intervalle.

M. Vincent Auriol

M. Scapini ayant rallié les négociations des partis radical et socialiste à propos de l'ordre du jour et pris acte d'une conversion nouvelle, celle du parti socialiste aux partis capitalistes, M. Vincent Auriol monte à la tribune pour expliquer la'décision de ses amis. Nous pensions voter l'ordre du jour pur et simple, après avoir entendu les déclarations du ministre des Finances, mais, comme l'a dit ce dernier, le débat n'est pas terminé. Nous attendons ses comptes. L'ordre du jour pur et simple, maintenant qu'il est présenté par MM. Dommange et Scapini, prend pour nous un sens inacceptable. Puis M. Vincent Auriol conclut Les campagnes menées contre les rentes et le crédit, nous les connaissons. Il y a un moyen de les supprimer. C'est la clarté complète. Publiez, monsieur le président du Conseil, le bilan de la précédente législature. (Vifs applaudissements à gauche).

Quelques mots de M. Jean Renaud. Courte intervention de M. PatenôtreDesnoyers, puis on vote sur l'ordre du jour pur et simple, repoussé par le gouvernement, qui pose la question de confiance.

Par 377 voix contre 198 sur 575 votants l'ordre du jour pttr et simple est repoussé.

L'ordre du jour de M. François Albert est ensuite mis aux voix à main levée. L'épreuve n'étant pas concluante, on scrutine à nouveau.

Finalement, l'ordre du jour de M. François Albert est adopté par 371 voix contre 185 sur 586 votants.

Le dîner de la Revue des Deux-Mondes Une fois l'an, laReoue des DeuxMondes groupe en un dîner, qui est certes l'image la plus complète du monde intellectuel, tous ses collaborateurs et tous ses amis qui, comme on sait, sont légion.

Placée sous la présidence du général Weygand, cette manifestation revêtait, cette année, un éclat tout particulier, tant par le nombre que par la qualité des personnalités qui y avaient été conviées.

Au dessert, quand furent prêtes les caméras du cinéma parlant, M. André Bellessort prit le premier la parole au nom des collaborateurs de la Revue. Il raconta, non sans verve, son premier entretien avec Ferdinand Brunetière qui devait décider de son entrée à la Retnae, dont il sut définir l'esprit, les tendances et la vaste portée. Une réponse, non moins spirituelle de M. René Doumic, secrétaire perpétuel de l'Académie française, directeur de la Revue des Deux-Mondes, qui tira la leçon de ce dîner, aspect combien marqué de la vie parisienne, et le général Weygand fit, comme on dit sous la Coupole, son remerciement en portant à la Revue un toast d'une sobre éloquence qui fut vivement applaudie.

pût, ainsi qu'eux-mêmes, rentrer à Jullegaard par la route.

Il la contempla avec mélancolie. Il se souvenait de cette journée, avec une intensité singulière en cette minute où la tristesse dominait son âme. Il se souvenait de leur départ de Jullagaard, dans la clarté heureuse du matin, revoyait Christiane, au volant, conduisant avec une souple aisance la grande et puissante voiture, au long de la route sinueuse et dangereuse parfois. Il se revoyait avec Margit, auprès de la voiture, dans le garage de Champagnolle.

Combien le retour avait différé de l'aller!

C'était lui qui conduisait, cette fois. Christiane, silencieuse, semblait sommeiller, au fond de la voiture, près de Violaine. Et le souvenir de Margit hantait leurs deux âmes, à lui et à Christiane.

Depuis lora.

Ah! fou! malheureux fou qu'il avait été!

Que n'avait-il confié la direction de sa vie, le bonheur de ses jours à cette Christiane dont le regard était si lumineux et si tendre, plein d'aveux muets et de profonde joie Pourquoi avait-il rompu le pacte?

Il regarda Christiane, à la dérobée. Elle avait le teint clair, le calme sourire, le regard paisible d'une femme qu'aucun souci ne tourmente, que ne ronge aucune regret.

Et 11 eut l'impression désespérante que, pour jamais, un invisible mur, fait de cristal et de glace, le séparait de celle qui eût été son bonheur vivant. Le soir même, François Saintyvraie dit à non fils, quand tous se trouvèrent réunis dans la salle à manger qui leur avait été réservée

Quelles sont tes intentions, Merry? Et comment comptes-tu agir pour joindre Schcemberg et Shung et leur faire rendre gorge àt tous deux ?

La question des dettes devant la Chambre SUITE DB LA PEX&IËU PA08

De nouveau, M. Miellet brandit le règlement celui-ci exige l'affichage dans les couloirs. C'est pourquoi M. Miellet suggère d'amorcer la dis- cussion sur les opérations de conver- sion, et de finterrompre dans une heure. Refus de M. Dommange. Quel- ques minutes d'exégèse à propos du règlement. Et tout le monde tombr d'accord pour reconnaître avec M. Herriot que la sagesse est de laisser le débat sur la conversion se poursuivre jusqu'à sa conclusion.

C'est donc après la clôture de ce dernier que M. Louis Marin, vers 21 h. 30, se dirige vers la tribune. Une courte déclaration de M. Herriot l'arrête. Le député de Nancy a satisfaction.

M. Lamoureux vient, en effet, de donner connaissance du rapport rédigé par lui au nom de la commission des finances et concluant à l'ajournement du débat au 9 décembre.

Mais M. Louis Marin veut être sûr que- le gouvernement accepte cette date.

n faudrait savoir tout de suite où en sont les négociations. D désire voir le pays user largement de ses moyens juridiques et moraux, mais le temps travaille contre nous et la discussion devrait être immédiate. Ce qu'il souhaite de toute façon c'est que le gouvernement se refuse à payer l'échéance du 15 décembre. M. Louis Marin aurait voulu donner une force au gouvernement par un scrutin unanime. M. Herriot refait ensuite l'historique -des négociations parlementaires qui se sont déroulées depuis quelques jours, puis il proclame que les Chambres doivent connaître tout le dossier de l'affaire afin de statuer librement et utilement; mais il est indispensable que le gouvernement ait pu établir et présenter un dossier complet. Ce n'est pas facile.

On attend actuellement la réponse i notre dernière note; il y a d'autres iébiteurs et nombre de problèmes sont posés. Voilà la situation. M. Herriot ne saurait actuellement répondre à toutes les questions qui pourraient être posées; il a pensé que le mieux était de s'expliquer avec les commissions qui, dit-il, l'ont écouté avec bienveillance. Il s'agit moins d'un problème de gouvernement que d'un problème de liquidation de la guerre. J'avais pris l'engagement de venir en temps utile devant les commissions avant d'avoir pris une décision. La Chambre jugera ensuite. (.Applaudissements).

Et M. Herriot conclut:

On a proposé le 9 décembre. J'accepte cette date, mais ne puis prévoir les complications qui pourraient se présenter. De toute façon, les commissions seront au courant.

M. Marin réplique: Quelqu'un veut-il, ici, payer l'échéance du 15 décembre ? Où est-il ? Personne ne souffle mot.

Nous sommes donc unanimes, reprend l'orateur. J'aurais voulu le constater par un vote également unanime. Puis s'adressant à M. Herriot, il cherche à obtenir une réponse plus précise.

Quelques mots de M. Henry Haye 'pour expliquer son vote et dire qu'il n'admet pas le paiement.

Que pouvez-vous redouter, M. Herriot, de nos délibérations ? dit-il. En 1931, vous disiez qu'il, fallait informer l'opinion publique et la consulter. Nous vous demandons, aujourd'hui, des précisions.

Courte intervention de M. RoulleauxDugage, puis M. Franklin-Bouillon intervient contre la clôture.

Le vote que nous allons émettre dans le tohu-bohu vous suivra comme celui sur la ratification des dettes, messieurs. Le président du Conseil nous dit qu'il reviendra dans huit jours, quand il aura pris sa décision.

Non, avant, dit M. François-Albert. Et là-dessus, les partisans du mot après et du mot avant défendent si bien leur point de vue que le vacarme est intense.

J'attends une précision, dit M. Franklin-Bouillon en se rasseyant. J'aurai une opinion. Je la défendrai devant les Chambres, dit M. Herriot, mais la parole de la France ne sera pas engagée.

C'est pis, réplique M. FranklinBouillon.

Le député de Seine-et-Oise, qu'on entend mal de sa place, monte à la tribune et poursuit

On nous dit que le gouvernement va partir sans que vous ayez fait connaître votre volonté. Eh bien! vous êtes le seul parlement du monde qui accepte d'être traité de la sorte. En Angleterre, tous les partis collaborent avec le gouvernement. En Amérique aussi. Et Ici, rien. Vous prendrez vos responsabilités.

Je ne veux pas laisser dire cela, dit M. Herriot avec calme. En Amérique, il y a eu un grand changement politique, et le président a envoyé un message au Conerèa. C'est régulier, c'est ainsi que les faits se déroulent sous le régime parlementaire. C'est ainsi que nous en usons nous-même.

M. Franklin-Bouillon conclut ainsi On vous propose la confiance dans la nuit Ne la donnez pas. (Applaudissements droite).

Quelques mots de M. Péri, puis les propositions de la commission des finances en faveur de l'ajournement

Je n'en sais rien encore, père. J'ignore où il se trouve, ainsi que son complice.

Il ne doit pas être très difficile à retrouver.

Non, certes. Mais nous avons de bonnes raisons pour ne pas agir tout de suite.

Puis-je te demander lesquelles ? Merry rougit violemment et eut une moue, un peu crispée.

Je comprends dit François Saintyvraie. Il vous manque le nerf de la guerre ?

Oui dit Merry. Et il nous faut faire de l'argent, avant de pouvoir nous mettre en action.

Je puis vous faire à tous trois, une proposition. dit négligemment François.

Nous écoutons, père.

Combien avez-vous engagé, dans cette affaire ?

Tout ce que nous avions. Trois millions.

Ce qui fait un million pour chacun de voua ?

Oui, père

Voulez-vous m'admettre à courir ma chance avec vous ?

Comment cela ?

C'est simple à exposer. J'entre dans votre association et je vous apporte un million pour tenter de recouvrer les diamants volés. Vous me donnerez une part sur vos parts, dont la quotité restera à déterminer. Cela vous convient-il ?

Oui dirent-ils, tous trois.

Parfait. Nous allons, pour commencer, faire venir de Paris un détective privé qui va se mettre en quête du sieur Schœmberg. et du sieur Shung.

Merry secoua la tête.

Ne mêlons personne à cette affaire, dit-Il. D'autant que nous ne aommee pas seule à courir sus au vo-

ont mises aux voix. Le gouvernement «se la question de confiance. Par 425 voix contre 166, sur 591 otants, les propositions de la comaission sont adoptées.

La séance est levée à 22 h. 30. Prohaine séance aujourd'hui, à 15 h. 30. luite des interpellations sur le chônage.

UNE PROPOSITION

DE RESOLUTION

DE MM. HESSE ET PERNOT MM. André Hesse et Georges Pernot mt présenté il. la Chambre une propoition de résolution invitant le gouverîement à différer le paiement, aux Stats-Unis d'Amérique, des sommes arrivant à échéance le 15 décembre .932.

Dans leur exposé des motifs, MM. lesse et Pernot s'expriment ainsi: c La représentation nationale a donc iffirmé sa volonté de la façon à la fois a plus claire et la plus solennelle. Dans son esprit le paiement de la iréance américaine est Indissolublement ié au règlement par l'Allemagne des lomme6 dues par elle à la France, en lehors même de celles affectées aux réparations.

A la vérité, on fit observer que ce rote de la Chambre française ne pourait pas, lui seul, modifier la situation juridique créée par la ratification de 'accord Mellon-Bérenger, puisqu'il ne constituait que la manifestation unilatérale de la volonté du débiteur. En tout cas, il constituait un avertissement solennel qui ne pouvait pas échapper i l'attention du créancier.

Si donc on trouve dans les événe- ments postérieurs au 20 juillet 1929 des actes impliquant que les Etats-Unis d'Amérique ont eux-mêmes admis L'existence d'un lien entre la dette de la France vis-à-vis d'eux et la créance de la France vis-à-vis de l'Allemagne, on devra logiquement en conclure que la manifestation unilatérale de la volonté résultant du vote de la Chambre française s'est transformée en un lien contractuel par l'adhésion, au moins tacite, du créancier. »

Les auteurs de la proposition rappellent ensuite que, lorsque les EtatsUnis ont proposé un moratoire, Ils ont affirmé leur volonté d'ajourner, pendant un an. tout paiement afférent aux dettes des gouvernements étrangers devant être effectué au gouvernement américain, à condition qu'ait lieu un ajournement similaire de tous les paiements des dettes intergouvernementales dues aux Importantes puissances créancières.

M. Hesse précise que cette volonté s'est affirmée de nouveau lors du voyage de M. Laval à Washington. MM. Hesse et Pernot insistent sur le fait que la France comptait exclusivement sur les sommes à recevoir de l'Allemagne pour payer la créance américaine.

Voici le texte de la proposition de résolution

lA unamore alarme a nouveau sa reconnaissance au peuple américain pour le concours généreux qu'il lui a prêté pendant la guerre et qu'elle ne saurait oublier,

Elle rappelle les réserves solennelles faites et votées par elle le 20 juillet 1929. et. considérant, d'une part, que les initiatives prises par les Etats-Unis depuis la ratification de l'accord Mellon-Bérenger impliquent une adhésion aux réserves rappelées ci-dessus, que ces initiatives ont eu en tout cas pour résultat de priver la France des moyens nécessaires à l'exécution des accords considérant, d'autre part. que le moratoire. dans l'esprit même de ceux qui l'ont proposé, avait pour but essentiel de donner le temps aux gouvernements débiteurs de récupérer leur prospérité nationale, et qu'il est évident que cet objectif n'a Pas été atteint, invite le gouvernement à différer le paiement des sommes venant à échéance le 15 décembre 1932 et à engager avec le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique de nouvelles conversations fondées sur la corrélation existant entre la créance des Etats-Unis sur la France et la créance de la France sur l'Allemagne. »

UNE NOUVELLE AFFAIRE DE FRAUDES FISCALES ? Parmi les dénonciations anonymes parvenues au parquet et concernant les affaires de fraudes fiscales, le parquet en aurait retenu une, paraissant plus sérieuse que les autres, et M. Decante, juge d'instruction. a été commis pour informer sur les agissements d'une Importante banque parisienne. Hier matin, le magistrat, accompagné de son greffier, MI Jouanne, s'est transporté au siège de cette banque où, avec l'aide d'experts-comptables, M. Berthelet, commissaire à la sûreté générate. a procédé à une minutieuse perquisition.

Les opérations n'ont d'ailleurs fait apparaître aucune infraction à la loi. M. de Tastes, député de Paris, a informé le garde des Sceaux qu'il l'interpellerait sur les conditions dans lesquelles a été, dans une affaire récente, divulguée, par le parquet, une liste d'inculpés.

D'autre part, la commission chargée d'examiner une demande en autorisation de poursuites contre un 'membre de la Chambre s'est réunie sous la présidence de M. Fié. Après un échange de vues, elle a procédé à l'audition de M. Péchin, député, et elle a décidé d'entendre le garde des Sceaux.

Le bal de la Comédie-Française Le bal de la Comédie-Française a lieu ce soir au Théâtre-Français. Parmi d'innombrables attractions, la nouvelle danse « la Fraaçaise sera présentée par Rahna et Harry Pilcer.

leur. Il nous faut compter avec les Bohémiens de la tribu de Radomir. C'est vrai dit François. Mais en quoi le détective te gênerait-il donc ? N'oublions pas père, qu'il s'agit d'un trésor de plusieurs centaines de millions. Un homme peut être tenté de jouer sur les deux tableaux Chances des Bohémiens ou chances SaintyvraieStones-Van Kerkhœwe. Non, mieux vaut agir avec lenteur, prudence, sagesse, sans attirer l'attention sur nous; et sans nous confier, surtout à un inconnu.

Avez-vous un plan d'action ? demanda François.

Non. Ce sont les actions de von Schœmberg et de Shung qui dicteront nos réactions à nous. Il ne sert de rien de combiner, trop longtemps à l'avance, des coups que le moindre événement déjoue.

As-tu au moins quelques Indices autres que ceux dont tu mas parlé dans le récit de .vos aventures à tous ? Non, père.

Tu ne sais pas où von Schœmberg a pu se fourrer ?

Je n'en ai pas la moindre idée. Mais j'ai, au sujet de cet homme quelques projets et je compte les mettre en œuvre très prochainement puisque ta générosité nous met à l'aise pour le faire.

Bien noua reparlerons de tout cela à Jullégaard et nous essaierons de rendre à ces coquins coups de griffes pour coups de griffes et coups de crocs pour coups de crocs, conclut François. En attendant et puisque ton récit s'arrête à votre arrivée à Capetown et au dernier et misérable vol dont vous fûtes les victimes, veux-tu noua dire comment et pourquoi nous vous avons trouvés, tes amis et toi, sous la vêture du docker et trimant comme des nègres au grand soleil de Gascogne ?

C'est l'épisode héroi-comique de notre voyage au pays des diamants

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'Amicale des A. C. des 81% 1810 et 289' R. A. L.

Chambre des députés Séance à 15 h. 30 (interpellations sur le chômage). Cérémonie religieuse Service anniversaire de la mort d'Edmond Rostand. 11 h. 30. Gros-Caillou.

Visite du Préaideat de la République à l'Exposition de caricature, 11 h., musée des Arts décoratifs.

Attribution du prix de football, 11 h. 45, 23, rue de Londres.

Ventes de charité Association catholique des scouts de France. 14 h., 2, boulevard des Invalides. Au profit de 1'oeuvre des petites filles pauvres de Sainte-Anne, 14 h., 57, rue de la Santé. Association générale d'Alsace et de Lorraine, 14 h., 25, avenue Montaigne. Anciens élèves du Val-de-Gréce, 14 h., place Alphonse-Laveran.

Congrès Ecole des parents, 14 h. 30, 5, rue Las-Cases.

Réunions d'anciens combattants 150* et et R. I., 21 h.. 2. rue Saint-Denis. 20- et B. C. P., 21 h., 21, rue Réaumur. 130' R. I., 21 h. 30, 150, rue de Lyon.

Réunions Association nationale d'expansion économique, 10 h. 30, 11 h. et 15 h., 23, avenue de Messine. Jury du concours d'étalage des Grands Boulevards, 15b h. 30, café Cardinal. Le Vieux Montmartre, 22, rue Tourlaque.

Fêtes Illumination du quartier de la Bastille. Grand bal à la Comédie-Française, 21 h.

Banquets Comité d'action économique et douanière, 15 h. 33, faubourg SaintIlonoré.

Courtes à Vincennes 13 heures.

Hier après-midi, M. Gourdeau, soussecrétaire d'Etat au Tourisme, a remis la croix de la Légion d'honneur au docteur René Le Page, chirurgien de l'Hôtel-Dieu d'Orléans, vice-président de la Fédération nationale de sauvetage, créateur en 1926 du premier grand réseau de postes de secours sur routes. Un comité vient de se constituer pour célébrer le centenaire de l'historien Daru, qui fut intendant général de la Grande Armée sous Napoléon I", puis membre de l'administraton de la guerre, membre de l'Institut et enfin, sous la Restauration, pair de France, membre de l'Académie française et de l'Académie des sciences.

A l'occasion du centenaire du roi de Rome festival Napoléon samedi 10 décembre, à 20 h. 30, salle Pleyel, suivi d'un bal costumé 1813.

M. Henry Potez, président de la Chambre syndicale des industries aéronautiques, prononcera, aujourd'hui à 15 heures, le discours de clôture des Journées techniques internationales de l'aéronautique, à l'Issue de la conférence de M. Pye.

En raison de la maladie de M. Painlevé, ministre de l'Air, la séance de clôture de ces Journées techniques, prévue pour aujourd'hui 21 heures, est supprimée.

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Chéri Ce doux nom qu'on murmure, Me paraît pourtant incomplet,

Je l'aime mieux, je vous l'assure, Comme ceci Cherry-Rocher s Pour la première fois, journée unique de VENTE POPULAIRE demain samedi, de 9 à 19 heures, sans interruption, chez PILLET, 20, rue de la Paix. Manisaux duablés soie, garnis fourrure, 90 fr. Robes en soie, en lainage, etc., 50 et 100 fr. Blouses soie à 20 fr., etc., et des milliers de modèles nouveaux sacrifiés pour cette seule journée. MARIAGE

Mercredi a été célébré, à Saint-Pierre de Chaillot, le mariage de Mlle Gene- viève Otto avec M. Raymond Bergou- gnan.

La cérémonie a été présidée par l'abbé Doullé.

Les témoins étaient, pour la mariée le général Hirschauer, sénateur de la Moselle, grand-croix de la Légion d'hon- neur, médaille militaire M. Emile Stern, chevalier de la Légion d'honneur pour le marié Mme Germaine Bisson, sœur de Mlle Geneviève Otto M. Raymond Bergougnan, commandeur de la Légion d'r#-mneur.

De nombreuses personnalités politiques, financières et industrielles se pressaient parmi les assistants, qui sont venus extrêmement nombreux apporter aux jeunes époux le témoignage de leur sympathie.

CAMILLE AYMARD

Devons-nous payer ('Amende I Le 15 décembre prochain, la France devra faire ou ne pas faire un geste qui engagera son avenir. En fait, il s'agi- ra pour elle de payer ou de ne pas payer les quelque quatre milliards de francs, dont chaque année, et pour cinquante-huit ans encore, l'Amérique prétend exiger l'envoi au titre de dettes de guerre ».

Le problème des dettes. » Combien d'articles, de chroniques, de volumes le publie n'a-t-Il pas déjà absorbés à ce sujet ? Pour que le public s'y reconnût, Il fallalt que quelqu'un « filtrat pour ainsi dire ce problème trop touffu.

Or. vollà qu'un écrivain un écrivain politique a entrepris de voir clair dans ce chaos. M. Camille Aymard. chiffres en mains. établit le montant de notre créance, montre les points de liaison avec l'autre créance celle des réparations et tire les conclusions de ce qu il considère comme une iniquité.

Devons-nous prtyer l' Amérique (Flammarion, éditeur, un volume 13 francs)-

dont tu nous demandes l'histoire, père, dit Merry en souriant à Violaine. Je vais donc te la raconter. Aussi bien, le dlner s'achève et c'est le moment voulu, choisi, pour des confidences».

Il s'interrompit en voyant se lever Christiane.

Excuse-moi, Merry, dit la jeune fille, mais je me sens très lasse et te demande la permission de me retirer. Une ombre passa sur le front de Merry.

Je t'en prie, dit-il. Pourtant, cette histoire t'eût peut-être amusée et elle est le complément nécessaire de nos aventures.

C'est fort possible répliqua la jeune fille. Mais ces choses-là ne m'intéressent guére, et je préfère aller me reposer.

Jamais soufflet appliqué en plein visage n'eût plus amèrement surpris le jeune homme. Interdit, muet, il regarda Christiane qui se penchait pour embrasser Eliane et Violaine et recevoir leur baiser du soir.

Demeure avec nous! dit Violaine dans un souffle.

A quoi bon? répondit Christiane. Ma présence n'ajoutera rien à l'intérêt que vous prendrez au récit des demieres aventures du plus sympathique des trios. Et je me sens vraiment très fati.guée. Bonsoir, tante chérie.

Bonsoir! répondit Eliane, tristement.

Chriatiane se retira et Merry la regarda fermer la porte.

Son coeur. dans sa poitrine, lui paraissait, tout-à-coup, devenu lourd et froid comme un coeur de plomb. Eh bien dit François en allumant un cigare, parle, nous t'écoutons. Oui! dit Merry. Mais je ne sais pourquoi, cette dernière partie de nos tribulations qui m'amusait par son côté pittoresque, me fait, maintenant. l'effet d'un fait divers sans intérêt. Il eut un soupir, baissa les yeux et dit, enfin. au bout de quelques instants.

Les rites

du démaquillage Un prisonnier qui demande grâce Avez-vous pensé quelquefois à l'état dans lequel se trouve l'épiderme d'une jolie femme lorsque arrive le soir ? Depuis le matin, il a été emprisonné sous l'enduit d'un maquillage savant. Les grains de poudre se sont logés dans les pores, dont Ils ont distendu les tissus les crèmes et les fards les ont enrobés dans une couche compacte, qui a enlevé à la peau toute possibilité de respirer. Les poussières sont venues s'y coller, et les sécrétions naturelles s'y sont mêlées.

Allons-nous laisser notre peau dans cet état ? et ne profiterons-nous pas justement du repos de la nuit pour lui permettre de respirer ?

La toilette du soir et les soins du démaquillage prennent ainsi une importance toute particulière pour la femme soucieuse de sa beauté. La moindre erreur ici peut être très lourde de conséquences.

Certaines femmes pensent bien faire en usant d'une crème, d'une vaseline ou d'un lait pour se démaquiller. On peut se demander ce que vaut cette recette. En procédant ainsi, vous n'enlevez qu'une infime partie de l'enduit qui couvre votre peau. Le reste est dilué et refoulé ainsi davantage dans les pores, qu'il aurait fallu au contraire déboucher et laisser respirer.

Le seul « démaquillage » rationnel est celui qui rendra à la peau sa parfaite netteté le seul procédé efficace sera le lavage avec un savon doux. Prenez un savon fin, un peu d'eau tiède. Lavez doucement votre visage, avec le bout des doigts, sans trotter, sans brutaliser votre peau. Rincez à l'eau tiède, puis tamponnez délicatement, avec un coton imbibé de petit lait, c'est ce qu'il y a de meilleur et de moins cher. A défaut, servez-vous d'un lait de beauté.

« Mais, dites-vous, les savons vont irriter et gercer ma peau. Beaucoup ont trop de « mordant ». Je ne puis laisser toute la nuit ma peau ainsi desséchée. »

Cette objection tombe quand on connaît tous les détails de la formule du nouveau Monsavon 1932. Dans ce « savon-crème », comme on l'a si justement nommé, les éléments alcalins ont été réduits au strict minimum. juste ce qu'il faut pour dissoudre les sécrétions grasses. Et un élément nouveau intervient, adoucissant, lénifiant, pour restituer à la peau, aussitôt qu'elle a été nettoyée, cette imperceptible onctuosité naturelle nécessaire à sa souplesse et à sa fraîcheur c'est la lanoline. Ajoutons qu'une fraîche et propre » odeur de lavande une essence naturelle et non chimique vous enveloppera et vous pénétrera. Ainsi soignée, détendue, débarrassée de l'enduit qui l'emprisonnait, libre de respirer, et néanmoins souple et douce, votre peau profitera au maximum du repos de la nuit. CLAUDINE.

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Quand nous nous retrouvismes, littéralement sans un sou sur le pavé de Capetown, je me demandai avec terreur ce que nous allions devenir. Mais Stones me rassura. Il lui suffirait, pensait-il, de télégraphier à Pietermaritzbourg, aux commerçants à qui Van Kerkhœwe et lui avaient cédé leur comptoir, pour recevoir d'eux une somme importante. Le télégramme n'eut pas plus de succès. Pour vivre et ausai pour payer ces maudites dépêches, nous avions vendu nos montres, nos armes, tout ce que nous avions de plus précieux. Van Kerkhœwe reçut une aide en argent du consul de Belgique. Le consul de France, sollicité de m'aider, me mit à la porte, mais consentit à s'informer à Pietermaritzbourg de ce que devenait la firme Van Kerkhœwe. Ce fut lui qui nous apprit que les successeurs de mes pauvres amis avaient liquidé le fonds de commerce, vendu les marchandises et fermé maison et magasin. Puis ils avaient pris la poudre d'escampette.

La malchance continuait de nous poursuivre.

Nous ne pouvions plus compter sur aucune aide, car je ne voulais pas faire appel à la vôtre. Je fusse plutôt mort de faim. Et il est des moments où je me demande si vraiment ma destinee n'eût pas d0 s'arrêter là! Et tu dis que ton histoire est gale interrompit Violaine en s'efforçant de rire.

N'aie crainte. Elle va le devenir, répondit Merry. Nous avons dû quitter l'hôtel relativement confortable où nous étions descendus pour nous réfugier dans un boarding-house assez modeste pour ne pas dire misérable, du quartier des docks. Et nous en étions à nos dernières dix livres quand le hasard se déclara enfin pour nous, providentiellement.

Un beau jour un beau soir plutôt nous rentrions à notre gîte après

Programme des spectacles Opéra, 8 h., Un jardin sur l'Oronte. Comédie-Française, 11 h. 15, bal.

Opéra-Comique, 8 h, 30, Mireille.

Odéon, 8 h. 30, les Papillotes, le Favori. Gaité-Lyriqne, 8 h. 30, Pays du sourire. Triaaon-Lyrique 8 30, Monsieur Beaucaire, ChiteJet, 8 h. Nina-Rosa (A. Baugé). Variété», 9 h., Aurélie.

Porte-S&int-aUrtin, 8 h. 30, le Scandale. Th. de Paris, 8 h. 45, Une femme ravie. Gymnase, 8 h. 45, 145, Wall Street. Sarah-Bernhardt, 9 h., Dame aux camélias. Mogsdor, 8 h. Auberge du Cheval-Blanc. Renaiss., 9 h., Avril (A. Brulé, Arnaudy). Ambigu, 8 h. 40, Topaze.

Palais-Royal, 8 h. 45, la Maison d'en face. Antoine, 9 h., Périphérie.

Bouffes-Parisiens, 8 b. 45, Azor.

lfichodière, 9 h,, la Fleur des pois. Athénée, 9 h., l'Affaire de la rue Royale, Madeleine, 9 h. 15, Mozart (Y. Printemps). Ambassadeurs, 9 h.. Edition spéciale. Folies-Wagram, 8 h. 30, Bonsoir Paria, Saint-Georges, 9 h., Mademoiselle. Nouveautés 9 h., Jeanne (orch. à 35 fr.). Comédie < h.-Klysées, 9 h.. la Margrave. Grand-Guignol, 9 h., Hystérie, Incognito. Théâtre Michel. 9 h., Valentin le Désossé. Potinière, 9 h., c 5 a 7 » (comédie) Capucines, 8 h. 45, le Progrès s'amuse. Arts, 8 h. Leçon d'amour dans un parc Avenue, 9 h., la Ronde (Ludmllla Pitoaff)i Montparnasse, 9 h., Comme tu me veux. Atelier, 9 h., Lanceurs de graines, Mathnrins, 9 h., Prenez garde à la pelnture, St. de Paris, 9 h., rev. réal de Fr. Careo Moulin de ta Chans., 930, Au pays du soleil. Th. Denfert-Rochereau, 9 h.. Etc. Etc. Th. Action Intern., 9 h., Acide prussique. Comordia. 915, Un joli monsieur. (opér.). Cluny, 9 h.. Amour à l'amér. (Spinelly). Albert-I", 9 h.. Doyen des enfants de choBur. Déjaset, 8 h, 45, Joseph est un cochon. Moneey, 8 h. 30, la Flambée (Damerès). Zénith (pi. Gambetta), 8 h. Rose-Marie. Gobelina, 8 h. 30, Surcouf (Jysor). MUSIC-HALLS

Fol.-Ber* 8 30, Rev. am. (Florelle. Dréan) Casino de ]Paris, relâche, demain T, Baker. Empire, 8 h. 30, Edmonde Guy, tipadaro. Alhambra, 3, 9 h., Marg. Gilbert, Mauricet. Dix-Heures, 10 h., Dix heurçs sonnent. Deux-Anes, Conférence de. nos ânes. Krabassy, 10 h., Gauty Darthez, Dehelly. Lnne-Roosee (58, rue Pigalle), revue. Pavillon-Music-Hall, Mayol.

Scala, 8 h. 30, Nutt du vend. 18 (Georgtus) Bobino-Music-Hall, Georges Flateau, 15 at. Earopéen m., s., Richard et Carry, J. Stick G»om. -Palace, m. s., 12 Grafton Ray Girls Médrano, 8 h. 45, Cirque sous l'eau Ctrq, d'Hiver, 8 45, Cirque Busch Paris. Colïdéum, danse, mat. et soir., attractions. Moulin-Rouge, bal-kermesse, tnat, s., nuit. Magic-City-Bal, tous les s.. 9 h. dira., mat. I.una-Parfc, mat. pôle Sud 9 h., dancing. Jardin d Accliin., entrée, 8 fr. ont., 1 fr. Pompéien, jeudi soir. bal sam., d., m.. a.

CINEMAS

Madeleine, Arsène Lupin.

Paramonnt, la Belle Marinière.

G*Hmont-Pa]ace, Occupe-toi d'Amélie. Aubert-Paiace, Mariage de MIJe Beulemana Olympia, Cœurs joyeux.

Marivanx-Pathé, la Belle Aventure. C. Ch.-Elya., Silence, on tourne (H. Lloyd) Gaumont-Théâtre, le Billet de logement. Marigny, Fanny.

Coliaée, Vénus blonde (Marlène Dietrich) Moulin-Rouge-Pathé, le Père célibataire. Max-Linder-Fathe, Poil de Carotte. Vic.-Hugo-Pathé, Gaietés de l'escadron. tmpérial-Pathé, la Femme nue.

Omnia-Pathé, Gaietés de l'escadron. Palace, Une affaire de mœurs.

Ermit.-Pathé-Natan, Courtisane (G. Garbo) Pigalle, le Chemin de la vie (permanent). ApoIIo-Ciaéma, Mata-Hari (Greta Garbo). Miracle», 9 h.. Allô, Berlin ? Ici Paria. Maillot-Palace, Quick (Lilian Harvey). Falguière, Devil and the Deep.

Caméo, Embrassez-moi (Milton).

Lana, Masque d'Hollywood. Taxi de min* Folies-Dramatiques, l'Adjudant Stops, Royal-Pathé, la Femme nue.

Agrirult., 3, 9 h., Huit jnes filles en bateau Studio 28, Panurçe.

Bonaparte, Huit jeunes filles en bateau, 3, 9 h., sam. dim. 9 h. 5 heures. St. Diamant (pi. St-Aug.), Lonerome. Cigale, Une heure près de toi (M. Chev.) Artlstic, le Billet de togement.

Ciné-Opéra, Gei nomini. che mascalzoni. Lntétia-Pathé, les Gaîtés de l'escadron. Kaspail 216. le Roi des schîemihls. P»»sy r. Paasy), Alraune (Brig. Helm) Washinston-Palacfi, Dix Petits Pieds. Eden (7, av. Clichy), le Port maudit. 8t.->Iaree!-Patbé. les Gaietés de l'escadron I/Suxor-Pathé. les Gaietés de l'escadron. ftalnt-Sabin, l'HAtel des étudiants. Carillon, Frnnkensteih (eerm. 11 h. à min.> BeRy, Conduisez-moi, madame.

Vyon-Patbé, les Gaietés de l'escadron. Sélect-Pathé, Une étoile disparaît

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L'ILLUSTRATION

vous présente cette année

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(Voir en dernière page.)

avoir tenté d'obtenir. sans succès d'ailleurs, un rapatriement collectif, quand tout à coup nous entendîmes retentir des clameurs forcenées. Une bagarre venait d'éclater à propos de noua ne savions quoi. La police chargeait les pierres pleuvaient et la milice, alertée, arrivait au pas de course. Avant d'avoir su exactement ce qui se passait, nous fûmes bousculés, mêlée en plein hourvari, rejetéa d'un camp à l'autre, bref, empoignés et fourrés en prison tous en bloc. La justice anglaise est expéditive. On nous jugea le soir même, de la même façon. Il s'agissait, nous le sûmes alors, d'une grève de soutiers à bord d'un paquebot anglais de la ligne du Cap, dont le capitaine ne jouissait pas précisément d'une réputation de grande aménité. Mais, s'il était rude, le bonhomme était aussi décidé. Il vint, en pleine audience, réclamer ses soutiers avec tant d'insistance qu'on finit par les lui rendre. Pas au complet, pourtant il lui en manquait quatre, restés sur le pavé pour commencer. L'un était au dépôt mortuaire, les trois autres à l'infirmerie, fort mal en point. Le capitaine Holder jura comme un possédé, puis, s'adressant à nous tous, dit simplement

Dites-moi, tas de fripouilles, y en a-t,il seulement trois ou quatre parmi vous qui aient envie de faire un joli voyage aller et retour à Londres. J'offre le passage, avec la nourriture, la boisson et une livre par jour

Mais, mais, captain, dit le juge éberlué, le tribunal n'est pas un lieu de racolage.

Votre Honneur répliqua Holder, mon bateau doit partir demain l'aube et j'ai besoin de mes hommes. Allez au diable dit le juge en se levant. Qu'on emmène ces hommes et qu'on les conduise sous escorte au bateau du captain Holder. Mt qu'on n'en laisse redescendre aucun a terre, nous aucun préteate U auivm)


fiiDEMRnnÈraE meujire

««VICES TÉLÉGRAPHIQUES et TËLÊraOlKQl'ES SPÉCIAUX du fcfM Bartmtmm et «la TUm**

LE PROBLÈME DES DETTES Ulltl|IIIIIIIIMlitlllllllllMIIMIIIIIIIiltlIIIIIIIIIIItfHllllllinilllllHinillllllllUnil1llllllr|||>llllllllltlllMIIIIUIMIIIMtirilUII(inillllMIIMIII L'accueil des Etats-Unis

aux notes française et anglaise SUETE DE LA PREMIÈRE PAGE

New-York, 1er décembre.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER La note française, approuvée bc matin par le conseil de cabinet, est arrivée à l'ambassade de France à Washington cet après-midi. Au moment où j'écris, on est en train de la déchif frer.

Notre ambassadeur, M. Paul Claudel, la remettra au secrétaire d'Etat américain sans perdre une minute dès qu'elle sera complètement mise en elair, ce soir s'il u'est pas trop tard, sinon demain matin.

De son côté, l'ambassadeur d'Angleterre, sir Ronald Lindsay. a remis aujourd'hui la nouvelle note anglaise au sujet des dettes. Il la remit à. M. Stimson, chez lui et non pas au Département d'Etat le secrétaire d'Etat la porta lui-même aussitôt à M. Hoover, à la Maison Blanche. Le président appela M. Ogden Mills, secrétaire au Trésor, et tous trois discutèrent longuement de la situation créée par cette nouvelle démarche anglaise.

Dans quelle atmosphère tombe cette nouvelle note ? f Les toutes premières réactions de la presse, à la première note de l'Angleterre et de la France, étaient moins défavorables qu'on aurait pu l'attendre. Elles laissaient espérer que si le gouvernement usait de son influence pour éclairer le public sur la nécessité de la situation, l'opinion américaine pourrait être entraînée à autoriser les concessions nécessaires. Mais le président Hoover et ses ministres, désorientés par leur sanglante défaite aux élections, sont restés comme paralysés au moment même où ils auraient dû manifester le plus de décision. M. Roosevelt, au concours de qui ils ont jugé opportun de recourir pour se tirer d'embarras, a cru préférable, pour des raisons de politique intérieure, et avec l'excellente excuse qu'il n'était pas encore président, de s'abstenir de toute responsabilité définie.

Une opinion mal éclairée

4 Ainsi, jusqu'au jour où M. Hoover publia son célèbre communiqué pour recommander éventuellement le paiement des dettes en monnaies nationales, l'opinion américaine fut laissée sans aucun fil conducteur dans l'obscurité complète.

Devant cette incroyable carence gouvernementale, l'opinion américaine a suivi la ligne de moindre résistance et se cristallisa autour de cette idée que les demandes européennes n'étaient pas justifiées et devaient être repoussée. Le sentiment public n'est pas différent aujourd'hui. La presse de NewYork et ses leaders éclairés répètent qu'il faut se montrer conciliant; mais faute d'une initiative assez audacieuse et assez pressante de la part des hommes d'Etat actuellement au pouvoir, c'est la notion fausse du populaire qui continue de prévaloir, à savoir que l'Amérique n'a rien à perdre à refuser à l'Europe des faveurs injustifiées.

Il ne faut pas s'indigner: l'Amérique aussi a ses problèmes et qui sont graves; en ce moment même, plusieurs milliers de chômeurs, en camions et à pied, convergent vers Washington: ils vont réclamer du Congrès des secours le budget est terriblement en déficit; il va falloir faire des économies encore plus sérieuses que par le passé et voter de nouveaux impôts; les anciens combattants américains sont aussi peu disposés que les nôtres à voir faire sur leur dos des économies nécessaires.

Enfin, le parlementaire n'est pas, d a n s aucun pays, qui acceptera de gaîté de cœur de charger son contribuable de taxes innombrables et en

LES CONVERSATIONS

OFFICIEUSES DE GENÈVE SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Le représentant des Etats-Unis, dont les crédits expirent à la fin de décembre et qui craint, non sans quelque raison, de ne pas les voir renouveler par le Congrès, a fait valoir, semble-t-il, les difficultés qu'éprouverait la délégation américaine à prendre, sur les points essentiels, des décisuions susceptibles d'engager le gouvernement durant la période qui va s'écouler jusqu'à l'arrivée de M. Franklin Roosevelt à la Maison Blanche. Le président Hoover manque désormais de l'autorité nécessaire et son successeur n'entend pas prendre de responsabilités avant son entrée en fonctions. M. Norman Davis, dont nous avons dit, d'autre part, les chances possibles en ce qui concerne la succession de M. Stimson au secrétariat d'Etat, ne serait pas fâché non plus de rentrer dans le plus bref délai aux Etats-Unis avec un succès qui servirait justement cette candidature. Il y a donc toutes raisons de penser que ce sera là un des principaux sujets sur lesquels vont porter les tout prochains entretiens. Mais il y en a d'autres qui intéressent plus particulièrement M. Macdonald. Le Premier 1 britannique tient, en effet, à examiner s &ns retard, avec les représentants des g puvernements intéressés, les moyens dt ne pas bouleverser l'ordre de choses éti lbli en juillet dernier par la conférei ice de Lausanne, ordre de choses quE l'attitude américaine, en ce qui concerne les dettes, est de nature à corn promettre sérieusement. On prête enfis i au chef du cabinet anglais l'intenti on de hâter, si possible, la convocatia n de la conférence économique mond iale.

La première tournée à Londres de M. et M"1' Gaston Doumergue Londres,, 1" dée. (dép. Petit Parisien.) M. Ga Hon Doumergue, ex-président de la Ré. publique, et Mme Doumergue sont arrix ?és à Londres cet après-midi, à 15 h.

Ce soir, les Associations unies de Crande-Br etagne et France ont offert à Mme et i M. Doumergue, au Claridge Hôtel, un &yande banquet de cinq cents couverts, q \ue présidait lord Derby. M. Doum ergue a prononcé un éloquent disca tirs sur la crise mondiale et l'amitié franco-britannique.

même temps de consentir des réductions de dettes à des débiteurs étrangers.

Par ailleurs, si le gouvernement Hoover est manifestement coupable de pusillanimité et d'inertie dans cette question, il a aussi l'excuse de se trouver dans cette situation suprêmement embarrassante que nos pays d'Europe ignorent et dans cet interrègne fâcheux de quatre mois que la Constitution américaine impose au président sortant.

Discrimination

L'opinion publique, de l'Atlantique au Pacifique, étant rjfettement hostile à toute concession sur les dettes, quel est l'état des esprits dans la capitale ? Comme je vous l'ai déjà signalé, il est différent selon qu'il s'agit de l'Angleterre ou de la France. Encore aujourd'hui, l'administration est d'avis que le gouvernement américain pourrait et devrait faire plus pour l'Angleterre que pour la France.

Cette discrimination irrite M. Walter Lippmann. qui écrit dans le Herald Tribune « Dans un monde dont les blessures sont encore saignantes, dans un monde menacé sur tous ses flancs par la guerre et la révolution, ils (les hommes d'Etat américains) réclament une politique ayant pour effet de diviser, de désunir, de désorganiser l'action commune des nations les plus fortes et les plus avancées. Comment pensent-ils que la paix pourra revenir sur cette terre troublée si les démocraties française, anglaise et américaine commencent une querelle sur le paiement immédiat de quelques dollars ? »

Là encore, M. Lippmann se montre en avance d'une idée, sinon d'une année, sur la plupart de ses concitoyens. Car les membres du Congrès n'aperçoivent pas du tout ;es dangers qu'il signale pour le monde et pour la reprise des affaires aux Etats-Unis. L'avis du Congrès

Les avis sont contradictoires quant à leurs dispositions. Selon les uns, ils partagent les faiblesses de l'administration et sont disposés à faire des concessions à l'Angleterre et à l'Angleterre seule. Selon d'autres, ils sont résolus à exiger un paiement de l'Angleterre comme des autres débiteurs. Il faut donner le temps à leurs sentiments de s'éclairer. Dans un jour ou deux on les connaîtra mieux.

En tout cas, certaines personnalités qui ont lu la note anglaise n'ont pas trouvé les « renseignements frappants qu'elles attendaient sur l'incapacité de la Grande-Bretagne de faire le paiement du 15 décembre. Elles sont déçues de voir l'Angleterre de nouveau plaider la cause de tous les débiteurs et prédisent que cette seconde note recevra le même accueil défavorable que la première.

Pierre DENOYER

LES GRANDES LIGNES

DE LA NOTE ANGLAISE

Londres, 1" déc. (dép. Petit Parisien) Voici les grandes lignes de la note britannique à Washington:

La note britannique examine successivement

1° Les réparations et les dettes dans leurs rapports avec la crise économique

2° La capacité de payer et celle de recevoir;

3° Le sacrifice fiscal et l'avantage national;

4° Ce qu'a fait la Grande-Bretagne; 5° L'accroissement des charges; 6° Répercussion économique de la crise des paiements;

7° Le règlement de Lausanne 8° LA paiement du 15 décembre par rapport aux discussions;

9° Les difficultés de' transfert; Conclusion.

UN RfclKUUVE EN HOLLANDE 1.700 VOITURES VOLÉES EN ALLEMAGNE

Berlin, 1" dée. (dép. Petit Parisien) Les vols d'autos ont pris en Allemagne des proportions telles que les compagnies d'assurances se sont préoccupées d'y remédier efficacement. Une enquête a mené à cette découverte que 70 des autos volées en Allemagne prennent le chemin de la Hollande. Un bureau chargé par les compagnies d'assurances allemandes de faire des recherches en Hollande est arrivé à retrouver 1.700 voitures qui ont été revendues à des acheteurs, pour la plupart de bonne foi.

Les recherches ont été exécutées de la façon suivante dès qu'une voiture était volée à Berlin, son signalement était transmis télégraphiquement au bureau de surveillance hollandais, lequel avisait immédiatement tous les garages situés à la frontière germanohollandaise. Il existe ainsi à Well et à Utrecht de véritables Bourses aux automobiles, dans lesquelles les acheteurs faisaient connaître le type approximatif des voitures qui les intéressafent. Aussitôt une voiture de ce type était volée à Berlin par une bande organisée, %et ceci parfois le jour même. On estime à 140.000 florins la valeur des automobiles allemandes volées circulant en Hollande.

UN PALAIS MONUMENTAL SERA ÉRIGÉ A ROME

SUR LA VOIE DE L'EMPIRE Rome. 1" décembre (dép. Petit Pdris.) M. Mussolini a décidé qu'un palais monumental serait élevé sur la Voie de l'Empire pour être à la fois le siège du directoire du parti fasciste et celui d'une exposition permanente de la révolution fasciste.

Cette initiative est soulignée par la presse fasciste comme une manifestation significative, car elle tend à afflrmer, une fois de plus, le principe que l'Italie moderne, tout en étant orgueilleuse des gloires du passé, n'entend pas vivre uniquement à leurs dépens. La décision du chef du gouvernement aura aussi pour effet de résoudre définitivement le problème de l'aménagement des abords de la Voie de l'Empire et entraînera nécessairement la démolition du pâté de maisons qui se trouve encore sur sa gauche de façon à rendre visible toute la zone des forums de Traian, d'Auguste et de Nerva.

Halifax (Nouvelle-Ecosse). Une explosion s'étant produite dans une mine de charbon, cinq ouvriers ont été tués et un grand nombre d'autres blessés.

Rome. Afin d'atténuer les conséquences du chômage pendant l'hiver prochain, le gouvernement Italien a décidé que de nouveaux travaux publics seraient entrepris pour le montant de 1.350 millions de llres.

LA CRISE ALLEMANDE La tentative

pour rallier Hitler au gouvernement a nettement échoué La nomination de M. von Schleicher comme chancelier paraît probable. encore que circule le bruit de celle de M. von Papen Berlin, 1' décembre (dép. P.P.) Hitler, décidément, ne viendra pas à Berlin. Dans une lettre adressée à Hindenburg, il écrit que, en raison des expériences faites au cours des dernières semaines, il ne voit pas la possibilité ni l'utilité de négocier sur des bases identiques. Cependant, la lettre n'exprime pas expressément le refus de principe de négocier avec le général von Schleicher. La présidence et le cabinet von Papea considèrent donc que la tentative de rapprochement avec Hitler a complètement échoué. Les entretiens d'Hindenburg

Le général von Schleicher et !e chancelier von Papen ont eu une entrevue à midi et ils ont été reçus ce soir ensemble, à 18 heures, par Hindenburg. Personne ne doute plus que le général von Schleicher sera nommé chancelier. M. von Krosigk et M. von Neurath conserveraient respectivement leur portefeuille des Finances et des Affaires étrangères.

La difficulté principale du moment reste la désignation du ministre de la Reichswehr. Hindenburg n'étant pas partisan d'un cumul dans les mains du général von Schleicher des portefeuilles de chancelier et de ministre de l'Armée. Un tel cumul représenterait une charge de travail excessive et conférerait à l'intéressé un pouvoir politique également trop considérable, circonstance qui pourrait donner lieu à des critiques. Il est à prévoir, cependant, que, sur les instances du maréchal, le général von Schleicher conservera, provisoirement du moins, la direction de l'armée.

Demain, le chef de l'état-major recevra il. Hugenberg, le leader nationaliste, foncièrement antiparlementaire, qui a toujours été partisan du retour de M. von Papen à la chancel'erie, mais l'on pense que, sur l'intervention d'Hindenburg il soutiendra- sans condition le cabinet von Schleicher. Le choix des ministres va demander encore quelque temps et la crise pourrait bien n'être définitivement terminée qu'à la fin de la semaine. Camille LOUTRE

UN BRUIT A BERLIN

Berlin, le. déc. (dép. Petit Parisien) Le bruit circule ce soir avec insistance dans les milieux politiques berlinois que, contrairement aux informations de la journée. M. von Papen serait demain renommé chancelier d'Empire, le général von Schleicher devant, de préférence, conserver le portefeuille de la Reichswehr. Nous notions ce bruit sous réserve, vu qu'au début de la semaine une information identique avait suscité une telle désapprobation de l'opinion publique, qu'elle avait dû être démentie aussitôt.

Un garde-barrière est assassiné

près de Tarbes

Tarbes, 1" décembre (.dép. P. P.). Ce matin, vers 4 heures, M. Albert Dubarry, quarante-neuf ans, garde-barrière, demeurant à Séméac, venait relever son collègue. M. Joseph Hourdebaigt, cinquante-deux ans, au passage à niveau du Bout-du-Pont, dans la banlieue de Tarbes, lorsqu'il trouva ce dernier étendu dans une mare de sang, à deux mètres de sa guérite, et ne donnant plus signe de vie.

La stupéfaction de M. Dubarry fut encore plus grande lorsqu'il vit, à l'intérieur de la guérite, se chauffant paisiblement devant un poêle, un individu complètement nu et qui n'était autre que j'assassin Celui-ci, un nommé Alexis-Albert Berthereau. né le 18 mars 1884 au Mans, manœuvre, se laissa arrêter sans difficulté. Il a déclaré que, venant de Lourdes, il avait été traqué toute la nuit par des bandits qui voulaient le tuer. A un certain moment, il était tombé dans un ruisseau plein d'eau. C'est alors que, transi Se froid, il était venu, vers 3 heures, demander asile au garde-barrière. Le malheureux Hourdebaigt avait prié son visiteur de partir dans le plus bref délai. Cette injonction avait mis Berthereau hors de lui et il avait frappé le garde-barrière à l'aide d'un bâton d'abord, puis d'une lanterne et enfin d'une grosse barre de fer. Le crâne fracturé, M. Hourdebaigt s'était écroulé sur le sol.

Berthereau est un ancien « bat' d'Af » dont le casier judiciaire est lourdement chargé. Il a, en effet, encouru huit condamnations pour mendicité, vagabondage et vol. On croit qu'on se trouve en présence d'un demi-fou. Les invraisemblances dont il a émaillé son récit le laissent supposer. N'a-t-il pas, en effet, évoqué Napoléon et Jeanne d'Arc, et prétendu avoir entendu des voix de son pays'! Il était sorti il y a huit jours à peine de la maison d'arrêt de Toulouse où il avait attiré l'attention de ses gardiens par ses allures extravagantes.

UNE FEMME EST TUEE

BANS UN DEBIT DE LA VILLETTE On pense que le meurtrier est son mari qui, assommé d'un coup de siphon par un témoin du drame, a dû être trépané à l'hôpital Saint-Louis

Un drame sur les causes duquel on ne sait encore rien s'est produit hier, vers 22 heures, dans un débit, 48, rue Bouret, à la Viilette.

Un homme a tiré trois balles de re-'volver sur une femme qui, blessée audessous du sein gauche, est morte en arrivant à l'hôpital Saint-Louis. Une bagarre avait suivi les coups de feu au cours de laquelle le meurtrier reçut un tel coup de siphon qu'il dut être transporté également à SaintLouis, où on le trépana.

Comme il avait perdu connaissance et que les principaux témoins s'écJipsèrent, on ne sut son identité que par des papiers trouvés sur lui au nom de Maurice Beldame. âgé de vingt-trois ans, demeurant à Saint-Leu-d'Esserent (Oise).

On pense que sa victime est son épouse, mais on ne trouva sur elle aucun papier.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

M, de Monzie à Saint-Quentin La distribution des prix et récompenses aux vieux employés, ouvriers et ouvrières et aux élèves de la Société industrielle de Saint-Quentin et de l'Aisne aura lieu dimanche prochaine 4 décembre, à Saint-Quentin, à 10 '.heures, au théâtre municipal. M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, présidera la cérémonie.

Un cycliste s'était enfui

après avoir bletti un piéton

A Rozoy-sur-Serre, M. Georges Richet, âgé de cinquante-six ans, manouvrier, qui rentrait de son travail, a été renversé par un cycliste, Stanislas Kubala, vingt-six ans, ouvrier agricole, qui, voyant sa victime à terre, prit la fuite. Le blessé a été transporté à l'hôpital de Laon. Arrêté quelques heures plus tard, Kubala a été écroué. SAINT-QUENTIN. Le jeune Prévost, seize ans, demeurant 33. rue de Vermand. employé à l'imprimerie Antoine et Cie, rue de Lunéville, a eu la^nain droite écrasée par une rotative. Il '1: dû subir l'amputation de trois doigts.

VERVINS. Le tribunal correctionnel a condamné à six mois de prison Gaston Hennechart, cafetier à Beaumé, qui avait introduit en France près de mille kilos de tabac de provenance étrangère.

EURE-ET-LOIR

Un musée beauceron et percheron va être installé Chartres

La société d'archéologie vient de décider la création dans son hôtel, 16, rue SaintPierre, à Chartres, d'un musée beauceron et percheron, qui réunira des meubles, des faïences, poteries, ustensiles de cuisine, des costumes, coiffes, dessins, miniatures, portraits, etc.

La société fait appel à la générosité de ceux qui posséderaient des objets susceptibles de figurer dans ce musée.

OISE

Le drame de Compiègne

La victime du drame du Palace-Hbtel de Compiègne, le docteur Rodrigue, de Betz, a pu être interrogé à l'hôpital par M. Lelay, commissaire de police. Mais ce magistrat s'est heurté à un mutisme absolu du blessé qui s'est borné à,déclarer n'avoir rien à dire. Le parquet de Compiègne a été avisé du refus de Rodrigue.

Un automobiliste se tire à bon compte des conséquences d'un accident

L'automobiliste Frédéric Devillers, agri- culteur à Coullemelle (Somme), dont la voiture renversa à Voisinlieu, quatre fem- mes qui furent plus ou moins grièvement blessées, a comparu devant le tribunal cor- rectionnel de Beauvais. M. Devillers syant j pu prouver qu'il avait été ébloui par les phares d'une automabile roulant en sens inverse, n'a été condamné qu'à 25 francs d'amende. COMPIEGNE. Le tribunal correctionnel a condamné à trois ans de prison et cinq ans d'interdiction de séjour, le jardinier, Maurice Lejoie, vingt-huit ans, auteur de plusieurs cambriolages commis dans l'Aisne et l'Oise. Sa maltresse, Berthe Hwion, vingt-quatre ans, a été condamnée à quatre mois de prison pour re- cel et complicité.

HOUDAINVILLE. Le man ouvrier Raymond Cavet, au service de M. René François cultivateur, avait été chargé par son patron d'aller livrer en plusieurs fois dix tonnes de pommes de terre l'école professionnelle de Beauvais. L'indélicat employé vendit en cours de route la moltié de ses livraisons, puis prit la fuite avec 3.000 francs. Il est recherché. MARISSEL. Le nommé Marius Blondel et sa compagne, Eugénie Leclerc, qui volèrent une chèvre à M. Séguin, leur voisin, et tuèrent cet animal pour le manger, ont été condamnés chacun à trois mois de prise par le tribunal correctionnel de Beauvais.

SAINT-ETIENNE. Le feu a détruit une meule d'avoine et de blé au lieudit c le Trou et appartenant à M. Jules Lachambre, cultivateur au hameau de Gé- nancourt la cause du sinistre est inconnue.

SÂINT-QUENTIN-DES-PBES. M. Roger Lesueur vient d'être élu adjoint au maire. S

SAINT-BCI.PICE. M. Georges Marie a été élu maire, et M. Gustave Noël, adjoint.

WABLUIS. Circulant à motocyclette, M. Louis Bonnet, âgé de quarante et un ans, est entré en collision avec une automobile. Grièvement blessé à l'abdomen et aux jambes, il a été transporté à l'hôpital de Beauvais.

SEINE-ET-MARNE

Un christ d'ivoire est volé

dans une église de Provins

Au cours de l'après-midi on a volé dans l'église Saint-Ayoul, .de Provins, le christ d'ivoire de la croix surmontant le maltre autel. Le pied de la croix a été retrouvé brisé dans une chapelle latérale.

On ne possède encore aucun indice sur le malfaiteur.

Un incendie criminel

fait 135.000 francs de dégâts Au hameau de la Queue-aux-Bois, commune de Villegruis, un incendie a détruit, l'autre nuit, les hangars de la ferme de M. Bourbonneux. Ces bâtiments renfermaient la récolte de blé du précédent fermier, M. Cruel qui éprouve une perte d'environ 135.000 francs.

Ce sinistre est attribué A la malveillance. Un automobliste condamné

Le 24 juillet, sur la route nationale, à Souppes-sur-Loing. M. Marcel Griveau, fruitier, à Essonnes, renversait avec son automobile un motocycliste, M. Lucien Naudin, trente-deux ans, commerçant, à Souppes, 9, rue Voltaire, lequel a succombé a une fracture du crâne.

Le tribunal correctionnel vient do condamner M. Griveau à 15 jours de prison avec sursis. 200 francs d'amende et à servir une rente de 4.000 frai?a à ta veuve de la victime et une de 2.000 francs à son jeune enfant.

Un cambrioleur opère

à l'hôpital de Fontainebleau

Un 'malfaiteur s'est introduit dans le bureau de M. Navarre, économe de l'hôpital de Fontainebleau, en brisait un carreau et a fait main- basse sur une somme de 5.000 francs. Il s'est enfui par les chantiers situés derrière l'établissement- après s'être emparé de la bicyclette du planton du médecin militaire.

L'incendie de Meaux

L'incendie qui a éclaté l'autre nuit dans les bâtiments de la brasserie Simon, 17, rue Neuve à Meaux, et qui menaçait de s'étendre aux immeubles adjacents, a pu être maîtrisé vers 3 heures du matin. Le bâtiment détruit renfermait 10 mètres cubes de planches pour la fabrication de caisses d'emballage, des réserves de malt et d'orge. des tubes d'acide carbonique et divers matériaux. Les pertes dépassent 500.000 fr. L'enqdéte n'a pu encore déterminer les causes du sinistre.

CHELLES. Convaincu de s'être livré à d'odieuses violences sur ses deux filles, âgées de quatorze et quinze ans, un ouvrier vermicellier, Adrien Osteux, cinquante-sept ans, a été arrêté et déféré au parquet de Meaux qui l'a fait écrouer.

ESBLY. A la suite des accidents qui se sont produits au passage à niveau et en attendant la construction d'un passage supérieur dont le projet est actuellement soumis au conseil municipal, la Compagnie de l'Est vient d'être autorisée par le service du contrôle au ministère des Travaux publics à donner aux gardes-barrières les moyens de fermer directement les signaux. de manière à commander l'arrêt des trains en cas de besoin.

ETREPÏLL.Y. Veuf depuis un an et acculé à la misère, un septuagénaire, M. Louis Chauffourier. s'est pendu dans un réduit.

MONTEBEAU. Un cambrioleur s'est Introduit chez M. Eustachy Hanyk, 57, rue de Provins, et s'est emparé d'une somme de 190 francs, d'un livret de caisse d'épargne de 9.500 francs, de deux montres et d'un phonographe.

OTHIS. Un nommé Ogelbacher a disparu apAs avoir dévalisé son compagnon de travail. André Boudon. dont il partageait la chambre.

SEÏNË-ET'OISE

Auteur d'un coup de poing mortel, Nobécourt est condamné

à deux ans de prison avec sursis Le chauffeur de chaudière, Jules Nobécourt, âgé de trente ans, qui comparaissait hier, devant la cour d'assises de Versailles, était accusé d'avoir d'un coup de poing provoqué la mort d'un Tcnécos:ovaque Oldricht Raski, son alné de deux ans, avec lequel il avait eu une altercation. La scène s'est déroulée Il y a un an, à Argenteuil, où habitaient les deux hommes. Raski, qui avait avec lui sa fillette âgée

de deux ans se trouvait en état d'ivresse et de son côté, Nobécourt avait bu plus que de raison. A la sortie d'un café les deux hommes se prirent de querelle. Nobécourt y mit fin en frappant son antagoniste au visage. Le malheureux succomba deux jours plus tard.

A l'audience, l'accusé qui jusqu'à présent était en liberté provisoire exprime des regrets de son acte. On apprend, çr outre, qu'il fut victime en 1926 d'un très grave accident qui diminue sa responsabilité. On a d'ailleurs les meilleurs renseignements sur lui.

Après l'Intervention de Me Anne^arie Selzer au nom de la partie civile, et le réquisitoire modéré de :d. Vieiilcient. substitut, M- Pierre Blanehet présente la défense du chauffeur qui s'ent'î.Ti condamner à deux ans de prison avec la bénéfice du sursis.

La veuve de la victime obtient 1 franc de dommages-intérêts, mais le meurtrier devra verser une rente de 2.400 francs par an, aux deux enfants de la victime, et ce jusqu'à l'Age de seize ans.

Acquitté par le jury, Le Marec va être traduit en correctionnelle Alors qu'acquitté par le jury de Seineet-Oise, devant lequel il avait comparu comme incendiaire, Jules Le Marée, ancien épicier à Beauchamp, se croyait libre, il lui fut signifié qu'en vertu d'un mandat d'amener du parquet de la Seine, à la date du 7 mal dernier, il devait être retenu en prison pour répondre devant le tribunal d'une affaire de vol de titres et recel.

Automobiliste condamné

Le le octobre dernier, un cycliste. M. René Jardé, vingt ans, demeurant à Etrechy, était renversé et tué par une automobile conduite par M. Gustave Lacroix, ingénieur, à Paris. Les deux tiers de la responsabilité Incombant à la victime, le tribunal correctionnel d'Etampes a condamné M. Lacroix à 200 francs d'amende et 37.000 francs de dommages- intérêts.

Une femme est tuée par une auto En voulant éviter un attelage de, deux chevaux, sur la route no 19, à Marolles-enBrie, un automobiliste, M. Roger Moureux, entrepreneur de travaux publics, 14, rue de Nanteuil, à Paris, a projeté sa voiture sur le bas-côté et a renversé une passante, Mme veuve Blanche Deschamps, âgée de cinquante et un ans, qui fut tuée sur le coup. Une fillette, qui accompagnait la victime, n'a reçu que des contusions légères.

COBBEEL. Un journalier, M. Maurice Bracq, vingt-sept ans, demeurant 12, rue de la Poterie, a été renversé et blessé par une automobile.

COBMEILI.ES EN PABISIS. Dans son audience d'hier, le tribunal correctionnel de Versailles a condamné à 100 francs d'amende le tailleur Paulus qui, le soir du 14 juillet, avait malmené des gendarmes qui voulaient enlever d'un groupe dont 11 faisait partie un emblème séditieux. TRAPPES. Au cours de son travail en gare, l'employé Jean Guicheur, âgé de quarante-deux ans, demeurant rue PierreCerneine, a été renversé par une rame en manœuvre. Il a été transporté à l'hôpital de Versailles. TBIEL. M. Louis Laurent, cinquantetrois ans, demeurant au hameau de l'Hautil, s'est pendu, hier, à son domicile. On ignore les causes de cet acte de désespoir. A CHOISY-LE-ROI UN ETUDIANT SAUVE UNE OUVRIÈRE

QUI S'ÉTAIT JETÉE A L'EAU

M. Jean Michel

Alors que les voyageurs m a tinaux se pressaient à Choisy-le -Roi vers la gare, un peu avant 8 heures, une toute jeune femme enjamba le parapet du pont qui domine la Seine, entre l'agglomération principale de la ville et 1 e quartier des s Gondoles, et se jeta d a n a le fleuve. Aussitôt un jeune homme, qui, une mallette à la main, se rendait à la gare, s'arrêta, se débarrassa de son

pardessus et, a son tour, plongea dans le flot glacé. De la rive. des mariniers avaient assisté à cette scène rapide. Ils détachèrent leur barque et firent force de rames vers le, double point de chute. Mais déjà le jeune homme avait saisi la jeune femme et, la maintenant solidement, revenait vers la rive. On s'empressa de tirer de l'eau les deux personnes et on les amena sur la berge, où l'on constata que la jeune femme paraissait fort mal en point; Le sauveteur, lui, tout à fait indemne, échappant' aux félicitations des té-: moins, gravissait d'un pied leste l'es- calier qui conduit au tablier du pont, retrouvait sa mallette et son pardessus et courait en hâte à son domicile tout voisin, 46, avenue de Villeneuve-Saint-

ueorges, ou il changea de vêtementsPuis, le plus simplement du monde, après avoir laissé un billet à l'adresse de ses parents, momentanément absents, pour les informer de ce qui s'était passé, il se rendit à la gare, où il prit le train.

Ce jeune homme, si bien entraîné et si modeste à la fois, se nomme Jean Michel. Il est âgé de dix-neuf ans et suit des cours à la Faculté de droit. Quant à la désespérée, une ouvrière d'usine, Henriette Vopmann, âgée de dix-huit ans, elle habite chez ses pa- rents, rue de la Roulette, à Thiais. Dans une lettre adressée à sa mère et que l'on trouva dans son sac à main, ) elle exprime son intention d'en finir avec l'existence en raison de l'aversion que son père manifestait à l'égard du fiancé qu'elle s'est choisi.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Un train tamponne une automobile une jeune fille tuée, son fiancé grièvement blessé

Châlons-sur-Marne, 1" déc. fdép. P. P.) M. Fernand Jollivet, âgé de vingt-six ans, habitant à Thorigny (Seine-et-. Marne), conduisait une automobile dans laquelle se trouvait sa fiancée, Mlle Germaine Barbenoire, âgée de vingt ans, demeurant à Paris, rue Broca. Tous deux se rendaient à Saint-Dizier à l'effet d'inviter des parents à leur mariage.

En arrivant au passage à niveau de Connantre, le conducteur, gêné par le brouillard, ne vit pas la barrière du passage à niveau qui était fermée. La voiture la défonça et s'engagea aur la voie. A ce moment arrivait de FèreChampenoise un train de marchandises se dirigeant vers Sézanne. Le véhicule fut tamponné par la locomotive et traîné sur un assez long parcourà. Mlle Barbenoire fut tuée sur le coup et M. Jollivet, grièvement blessé. La voiture est complètement démolie.

Deux fabricants de faux passeports sont arrêtés à Berlin

Berlin, 1" décembre (dép.. Havas) La police de Berlin a arrêté deux individus qui fabriquaient en série des faux passeports. On a découvert dans leur « bureau » plusieurs centaines de timbres humides des principales préfectures de police, des Etats européens, des ambassades et des consulats. Pour sauver nos enfants Actuellement notre pays paie encore un lourd tribut à la tuberculose malgré les traitements préventifs utilisés maintenant pour les enfants. Or, il ne faut pas oublier que l'anémie est la porte ouverte à cette terrible maladie. Il faut donc veiller constamment sur nos petits et surtout surveiller de près leur alimentation. Celle-ci doit comprendre avant tout des éléments qui fortifient leur système musculaire et, par cela même, tonifient leur organisme. L'enfant demande du sucre, c'est qu'il en a besoin. Fournissons le plus de sucre possible à son organisme, sous forme d'entremets au lait sucré, de confitures, etc. C'est ainsi que vous maintiendrez sa vigueur et par suite lui éviterez l'atteinte des maladies contagieuses.

Le numéro du 1" décembre de « MONDE ET VOYAGES Sait-on que la France est actuellement le pays où la baisse de la natalité est le moins sensible? Dans une remarquable étude sur la Famille dans les différents pays d'Europe Monde et Voyages, la belle revue illustrée de la librairie Larousse, nous donne aujourd'hui, à ce sujet, un tableau comparatif extrêmement intéressant. Il faut lire aussi, dans le même numéro, l'article « En avion au-dessus de l'Europe », qu'illustrent de bien curieuses photographies prises en avion, les articles sur les Elections américaines « l'Autorail x, « les Sanatoria db France « le Salon nautique », la suite des « Aventures tropicales a, ce sensationnel reportage dans la HauteAmazone, etc. Magnifiquement Illustré en héliogravure, Monde et Voyages nous tient au courant de toutes les grandes questions du jour, nous transporte dans tous les pays: c'est le plus vivant, le plus attrayant et le plus instructif des magazines, et nous ajoutons qu'il peut être mis dans toutes les mains. (Paraît le 1er et le 15 du mois; le numéro, 2 francs, en vente partout, Larousse, éditeur.)

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN » | L'HOMME HEUREUX par J. BRUNO-RUBY

Nelly appartenait à cette foule grandissante de jeunes gens qui ont à peu près tout de la vie et qui souhaitent cependant la perdre parce que ce tout ne les satisfait pas. La génération précédente les taxe d'ingratitude, de folie et les juge durement. lls ne sont pourtant pas tous des coupables. La vie, depuis la guerre, manque de base, c'est un tourbillon qui se dissout dans l'espace la morale, qui lui donnait autrefois de la densité et du poids, s'est détachée d'elle, mystérieusement. A qui la faute ? A ceux d'avant ou à ceux d'après? Maintenant, ce qui était autrefois exception devient règle géné:ale: les gens malhonnêtes réussissent beaucoup mieux que les autres le manque de scrupules est l'atout on ne peut compter sur. rien ni sur personne. Les jeunes gens ne peuvent comprendre le tragique de cette décomposition, mais ils n portent dans leurs poumons, dans leur sang elle les empoisonne. Absolument certains que personne, dans la vie. ne s'intéresse à eux, qu'ils seront seuls en toutes circonstances et qu'ils n'ont à compter que sur eux-mêmes, ils sont subconsciemment malheureux. L'amour même, ils n'y croient plus; ils se jettent avec furie sur les plaisirs quand ils en ont, et quand ils n'en ont pas ou qu'ils sont las, ils se suicident. Cela tourne à la névrose épidémique mais quel est l'organisme humain fait pour donner et recevoir qui résisterait à la dureté, au scepticisme qui, de nos jours, empêchent tous les échanges profonds, durables? Comment envisager l'avenir avec confiance quënd le soi tremble sans cesse sous vos pieds ?. Depuis dix-huit ans, les peuples se balancent sur des montagnes russes, au bout desquelles on voit aujourd'hui le trou noir d'une nouvelle guerre. Il n'y a pas de quoi rire Nelly «tait donc comme tant d'autres. La vie lui paraissait une mauvaise plaisanterie, et le bonheur une utopie périmée. Elle avait dix-huit ans et peu de fortune. Sa mère. qui était encore une femme jolie et bien loin de désarmer, s'occupait peu d'elle, et, quand elle s'en occupait, c'était pour la garer soi-disant des dangers de la vie en les lui montrant avec une crudité à soulever le cœur. C'était bien inutile, d'ailleurs, car Nelly n'avait qu'à à écouter les garçons et les filles de son âge" pour se vider de toute illusion. Sa mère avait une vie tout à fait indépendante et était toujours entourée d'hommes son père vivait avec sa dactylo. Elle était jolie, avait des muscles magnifiques, des succès mondains et sportifs, des copains et des surcopains. Elle s'ennuyait.

Quand elle arriva, cette année-là, à Saint-Maxime, station d'été que chérissait sa mère, elle commença à chercher très sérieusement le moyen de s'évader de ce qu'elle appelait « l'inepte existence D. Comme'elle était forte et saine. la pensée du suicide lui répugnait. Et puis, cela, comste le reste, finissait par devenir ridicule trop d'actrices s'en servaient pour faire de la réclame, et c'était aussi trop facile. Ce que Nelly cherchait, c'était un moyen détourné de quitter la terre. Elle avait un vague oncle qui cultivait les bananes en Guinée et était en train de se mourir. Elle pensa à le rejoindre, à travailler pour lui. On mourait presque inévitablement là-bas quand on renonçait au repos en Europe; mais c'était une mort lente et insipide. Elle avait donc cherché ensuite tout ce qu'une femme peut faire de dangereux la matière ne manquait pas, mais c'était l'aviation qui la tentait davantage, qui'correspondait en elle à un besoin de vitesse et d'évasion. Ce qu'il lui fallait, c'était s'introduire dans le milieu. Or, dans l'hôtel où elle venait de descendre, se trouvait un grand constructeur d'aéroplanes anglais. L'homme avait passé la cinquantaine, mais c'était un gaillard solide et s'intéressant visiblement encore ;aux femmes. Il s'appelait Anderson. Nelly s'était mise à faire la cour à Anderson, qui ne manqua pas d'être- Hatté par cette hommage de la jeunesse et la trouva fort agréable. Ils dansèrent ensemble, firent des balades en auto, se baignèrent aux mêmes heures, s'étendirent l'un contre l'autre au soleil pendant d'autres mêmes heures, selon le protocole ordinaire des flirts méditerranéens. Quand Nelly parla à Anderson de devenir pilote, de tenter de grand? raids, if ne poussa pas de grands cris comme elle le craignait..Elle voulait devenir quelqu'un ? Pourquoi pas? Seulement, il ne lui cacha ni les efforts à faire, ni les risques, ni la liste fort longue de martyrs que sa maison possédait déjà.

Ce fut alors qu'il lui parla de John. Quand il était jeune et qu'il se refusait à croire au danger. Lewis Anderson avait l'habitude d'emmener souvent avec lui, quand il volait, un de ses fils (il en avait trois) pour leur donner, dès l'enfance, l'habitude de l'air. Il les confiait même parfois à ses meilleurs pilotes; c'est ai^si que John Anderson, à l'âge de sept ans, avait eu, avec le pilote Jones. un accident qui l'avait rendu infirme pour toute sa vie. Jones s'était tué: il avait eu bien de la chance, mais John était, depuis, dans une petite voiture, les membres inférieurs paralysés, inertes. Nelly écouta l'histoire froidement, comme elle faisait toute chose. Elle avait déjà remarqué, dans le jardin de l'hôtel, un jeune homme (Joha avait maintenant vingt-deux ans) fort beau et toujours étendu sons des châles, mais elle ne savait pas que c'était

33. Feuilleton du Petit Parisien, AUX

1 ABËfllLILïES Ç=j = suédé par

Jean de la PÉRIGXE DEUXIEME PARTIE

L'ANGE ET LE DÉMON

1 (suite)

Deux amis

Il y a deux ans. devant ;e Casino de Paris où j'ouvrais les portières. pensait Pierre Cravant.

Mon pauvre vieux.- ponptuàit l'Ecureuil.

Je roulais plutôt sur la jante On a comme ça des hauts et des bas. Maintenant que te v'là en haut de la côte, tâche de ne pas redégringoler la pente.

On fera de son mieux.

L'Eléphant commençait à donner quelques signes d'impatience. On eût dit qu'il en voulait à son ancien camarade de tranchées de retarder ainsi son plaisir. Car il n'avait pas bougé de sa banquette, et, ainsi qu'on vient de le voir, il n'avait nullement pris nart à la conversation. A plusieurs reprises, bien qu'il ne fût point enrhumé, il s'était même mis à tousser avec une insistance qui avait fait comprendre à .son partenaire qu'il trouvait que ce dialogue avait suffisamment duré. Tu viens prendre quelque chose avec nous ? offrait cependant i'Ecurenil à Pierre Cravant. Copyright by Jean de la Périgne 1932. Traduction et reproduction interdites en tout pays.

le fils d'Anderson. Elle devinait bien le remords et la douleur qui dormaient au fond du cœur de ce père, mais elle avait assez de ses tristesses pour encore s'occuper de celles des autres elle se garda donc bien de s'attendrir et répondit simplement

C'est terrible, pauvre garçon Que peut-l1 faire?

Il lit beaucoup il a des amis, oui. des vrais, et il adore la nature.;

Je vois ça; ça ne doit pas être drôle Mais si c'est pour m'effrayer que vous me donnez cet exemple, vous avez perdu votre temps Vous vous chargez toujours de me faire faire mes débuts, n'est-ce pas 7

Il inclina la tête sans répondre. La plage sur laquelle ils prenaient leur bain de soleil se vidait peu à peu, car l'heure du déjeuner approchait.

Nelly se leva et dit simplement:

Il est l'heure.

Malheureusement, fit Anderson en se mettant à son tour sur ses pieds, sans hâte et avec une sorte de regret, je ne puis rentrer avec vous je déjeune sur l'Astrée. Et il cita le nom d'un Américain très riche.

Eh bien! à ce soir! fit Nelly avec cette philosophie sans effort qui cachait mal sa profonde indifférence et irritait cet homme d'une autre génération.

Et, avec son plus gracieux sourire, elle le quitta pour remonter vers l'hôtel. Elle marchait dans un air tiède, mélangé d'une brise délicieuse tout, autour d'elle, était d'une étincelante beauté: le ciel, les arbres, les fleurs. Au loin, sur la mer, les montagnes enfonçaient dans l'eau leur poitrail rouge elles appartenaient encore au commencement du monde, elles touchaient à Dieu. Mais Nelly ne voyait rien de tout cela elle se disait

Ouf! je vais enfin avoir une occasion de me casser décemment la fîgure Quitter bientôt ce monde étouffant, où l'avenir était si morne, voilà ce qui l'occupait encore tout entière quand elle pénétra dans le jardin de l'hôtel, lorsque, tout à coup, elle en fut distraite. Allongé dans sa voiture de malade, John Anderson était là. Il avait à côté de lui un livre qu'il ne lisait pas. Il regardait la mer, tout ce décor grandiose qui restait si étranger au cœur sec et désenchanté de Nelly. Elle savait maintenant qui était le jeune homme et, passant près de lui, très naturellement, comme elle faisait d'ailleurs toute chose, elle s'arrêta

Je viens d'apprendre que vous êtes le fils de mon ami Lewis Anderson. Je me présente je suis Nelly Delisle.

Ils se tendirent la main. Jphn offrit une cigarette. Ils se mirent à causer. Nelly était contente du mouvement spontané qu'elle avait eu. Si égoïste fût-elle. ce garçon en marge de la jeunesse l'émouvait Comment pouvait-il, misérable comme il l'était, avoir ce visage reposé. souriant? C'était pour elle un mystère.

Au bout d'un instant, ils se turent, preuve évidente de la sympathie qui s'établissait entre eux, continuant à fumer chacun' de son côté comme s'ils étaient de vieux amis. Chose curieuse, il semblait à Nelly qu'elle était réchauffée par autre chose que le soleil que de cet infirme émanait un fluide magique qui l'entourait, elle. et lui ôtait toute envie de s'en aller, bien qu'elle eût faim et qu'on l'attendit; un fluide qui éveillait en elle une force inconnue, délicieuse et. tandis que lui caressait du regard les montagnes, la mer, la rive en fleurs, elle restait là, bien tranquille, comme dans, un bain reposant. Cela dura un long moment, puis une main se posa sur celle de Nelly et elle reçut en plein –ns les yeux le regard pénétrant de l'infirme

Ne trouvez-vous donc pas, dit-il d'une voix lente et avec une foi profonde, que la vie est bien belle ?

Ainsi, il était heureux Rien que de respirer cet air, de voir ce qui l'entourait le rendait heureux, et il aurait voulu que Nelly, qu'il avait devinée, le fût aussi Tout cela marquait tellement sa lâcheté à elle qu'elle se dressa, la gorge sèche, sans trouver un mot à répondre^ et, après un signe indécis qui ne disait ni oui ni non, s'enfuit.

Mais le soir, quand elle retrouva Lewis Anderson, elle lui dit

J'ai réfléchi. Je renonce à faire de l'aviation. J'ai compris aujourd'hui quelque chose. Je crois à la vie je crois qu'elle peut être belle.

Tiens mais qui vous a changée ainsi ? répondit l'autre.

Un homme heureux, fit-elle.

J. Bruno-Ruby.

Le corps de M. François Moreau a été repêché à Andrésy Le cadavre repêché en Seine, à Carrières-sous-Poissy, le 27 novembre dernier, et qu'on avait supposé être celui d'un ouvrier agricole de Neuville-surOise, M. François Moreau, lisparu assez mystérieusement de son domicile le 5 novembre dernier, n'a pu être encore identifié. Néanmoins, un fait est acquis maintenant: c'est qu'il ne s'agit certainement pas du corps de l'ouvrier agricole de Neuville-sur-Oise car, en effet, celui-ci, qui a dû tomber à l'eau le jour même où l'on constatait sa disparition, a été découvert hier flottant à la dérive devant Andrésy. Il fut formellement identifié grâce à des papiers qu'il portait sur lui.

Non, c'est ma tournée déclarait le bandit. Vous m'avez assez souvent offert à boire et même à manger quand j'étais dans la purée, pour que, maintenant que je suis à flot, je vous régale à mon tour.

Et, se levant, il s'en fut vers l'Elé- phant qui, toujours incrusté à sa banquette, continuait à tousser violem- ment, tout en jetant sur les cartes immobilisées un coup d'oeil d'envie et de regret.

Alors quoi faisait Cravant, ça ne va pas, le gros ? Un vieux souvenir des gaz.

Les gaz grognait le Fort de la Halle. il y a longtemps que c'est uni

Et tapant un grand coup de poing sur sa large poitrine, il s'écriait Y avait rien à faire pour eux làdedans. Aussi, ils ont cavalé en vitesse.

Alors, qu'est-ce que tu prends ? Assieds-toi là, engageait l'Ecureuil en indiquant à Cravant une chaise voisine de la sienne.

Je ne veux pas vous raser. Vous étiez en train de jouer.

Nous n'avions pas commencé.Ça ne fait rien.

On a bien le temps

Ce ne devait pas être l'avis de l'Eléphant. car il eut pour son ami un regard exempt de toute aménité. Cependant, il reprit

Pas la peine de faire tant de chichis. Mets-toi là, Pierre. On va jouer les trois consommations. Puisque c'est ma tournée.

Tu seras libre après den paver une autre. Mais celle-là c'est nous que ça regarde. Tu y es, l'Ecureuil. Oui. patron.

Et Montbrun, qui avait repris szs cartes, annonçait avec orgueil Quinte majeure à pique, quatorze de roi, tierce au valet, et je joue un. Ça va déclarait le porteur au Petit Parisien.

Et s'adressant à Cravant, U ajoutait

ITALIE 1932 SUIT! DE LA PREMIÈRE PAUï

J'imagine, sur cette avenue, les légions de Mussolini défilant pour célébrer le dixième anniversaire du régime. Si certaines attitudes du fascisme peuvent nous paraître grandiloquentes, certains enthousiasmes exagérés, il faut avouer qu'on les comprend mieux quand on regarde ce cadre immortel qui donne à Rome sa grandeur mélancolique. Me laissant aller sur une pente moins éclairée, je découvris, tout en bas, le théâtre romain de Marcellus. Seule la pierre enfumée des voûtes témoigne qu'il n'y a pas encore longtemps des forgerons y avaient élu domicile. Partout le régime poursuit ainsi son œuvre de déblaiement et rend aux monuments leur élégance passée.

Cependant, en dépit de ces travaux énormes et des nombreux bâtiments neufs qui croissent un peu partout, je ne trouve pas ici de ces changements profonds qui pourraient désespérer les touristes. Peutêtre un peu plus de gravité sur les trottoirs de la via Nazionale et sous les plafonds culottés du café Aragno où les vieux Romains, au poil. banc et au teint rose, discutent toujours paisiblement devant le vermouth et le café expresso. Dans les rues où les agents, en casque colonial noir, font tourbillonner leur bâton blanc pour, un instant après, se figer dans une attitude hiératique qui donne le sens de la circulation, les autobus font sans doute un peu plus de bruit, mais ils chassent toujours devant eux, sur le petit pavé de la ville papale, les mêmes groupes des capucins, des séminaristes allemands, les « écrevisses cuites en soutane écarlate.

Continuant ma flânerie, je me perdis dans les ruelles. Partout, les bâtiments, échelonnés sur plus de deux mille ans d'histoire, s'étayaient les uns les autres. Une maison de la Renaissance monte contre une muraille romaine ailleurs, la pioche révèle dans une construction du moyen.âge un temple qui lui servait d'appui

Du passé au présent

En quelques pas je fus en face du palais de Venise. Sur la façade recuite, noyée dans une lueur blafarde, j'apercevais au premier étage deux fenêtres dont les vitraux filtraient de la lumière. C'était le bureau de Mussolini. Là, à deux pas de l'ombre remplie d'histoire où j'étais plongé quelques instants avant, se trouvaient réunis le cerveau, l'âme, la volonté, l'espoir d'un pays dont les esprits les plus libres m'annoncent les étonnants progrès. L'Italie renaîtrait elle de son passé ? Je regarderai ce qu'elle est et les fruits qu'a mûries son effort puisqu'elle ne veut être jugée que sur son œuvre.

Si, d'aventure, j'étais tenté de me laisser aller aux réactions que ne peut pas ne pas éprouver en pré- sence de certains principes un Français fils d'une démocratie libérale, je tâcherai de me pénétrer de cette idée qu'un peuple de quarante-trois millions d'habitants qui prétend se renouveler et qui dans ce but travaille avec foi dans l'avenir, mérite qu'on le regarde sans songer à s'étonner de la couleur de sa chemise.

Qu'est-ce que le fascisme ? Où en' est-il après dix années d'existence ? C'est à quoi je vais tenter de répon- dre franchement en examinant avec patience, voire avec minutie, ce qui m'entoure, en conservant la liberté d'esprit d'un observateur clairvoyant.

Le régime mussolinien qui s'emploie à rebâtir entièrement la société italienne sur des fondations nou- velles, d'après un dogme politique inédit, dont beaucoup de nos compatriotes ne se font encore aucune idée précise, est arrivé à un moment de son évolution où il mérite enfin une tentative sincère de compréhension. DEUX COMMISSIONS D'ECONOMIES AU MINISTERE DE LA GUERRE Le Journal officiel publie ce matin un décret instituant, au ministère de la Guerre, deux commissions d'écono- mies, l'une pour l'ensemble des servi- ces, l'autre spéciale au service des poudres.

Ces commissions sont chargées de proposer les simplifications possibles dans l'administration et les réformes applicables aux méthodes de travail. Elle procéderont à une revision générale des cadres et proposeront les réductions possibles de personnel.

Et je suis capot, par-dessus le marché.

Toujours veinard, le gros ? interrogeait Cravant,

Toujours appuyait Briac. C'est même pour ça qu'il ne veut pas se marier.

Parce qu'il a peur d'être trompé. Mais non parce qu'il craint, au contraire, de tomber sur une femme fidèle et qu'elle lui coupe sa veine. Pas vrai, l'Eléphant ?

Annonce ton jeu, ordonnait le brave Montbrun qui avait déjà donné les cartes.

Son partenaire avait prédit juste. Ainsi qu'il le disait. « en trois co ips de cuillère à pot, il était rétamé ». Ce succès quasi foudroyant rendit au fort de la üalle presque toute sa bonne humeur. Déjà il dévisageait Cravant non plus avec nostilité, maie avec un peu de cette rnrdiale indulgence qui était le fond de sa nature. N'était-il pas lié à lui pa; cette étroite solidarité que créent les dangers et la mort affrontés en commun ?

Et puis, somme toute, Pierre s'était bien conduit pendant la guerre. Il avait même sauvé la vie de son sergent, et l'abbé Richebourg était resté pour Montbrun, aussi bien que pour tous ses hommes, le type même du chef qu'on n'oublie jamais.

Aussi le brave garçon se reprochaitil d'avoir fait plutôt grise mine à son ancien camarade de tranchee, et il allait chercher à réparer ce que sa conscience, naïvement, lui faisait considérer comme une injustice.

Alors, la vie est belle ? attaquait-il rondement.

Et sans attendre la réponse, il poursuivait

Tu as assez longtemps gratté l'os de la côtelette pour que maintenant tu bouffes la noix Et quéque tu fabriques ?

Je suis un peu bookmaker.

Tu fais les courses. Les courses aux poires.- soulignait l'Ecureuil.

A Saint-Bénis

un peintre frappe sa maîtresse à coups de couperet

ELLE VOULAIT LE QUITTER Alors qu'il se trouvait, hier, vers 15 heures dans le débit attenant à l'hôtel qu'il exploite 75, rue de Paris, à Saint-Denis, M. Moretti, entendit des cris « Au secours A l'assassin » provenir de la cour de l'hôtel.

Il sortit en toute hâte et aperçut à une fenêtre ouverte au deuxième étage, une de ses locataires, Mme ThérèseLouise Rabusseau, âgée de trente-huit ans, qui, la tête ensanglantée, se défendait de son mieux contre un homme Le sang coulait en larges gouttes rouges jusque sur le ciment de la cour. Le logeur se précipita vers le carrefour des Quatre-Rues et avertit l'agent Flgeac de service à cet endroit. Le brigadier Michaud et l'agent Grégoire qui passaient à ce moment les accompagnèrent jusqu'à l'hôtel.

La porte de la chambre fut enfoncée. A ce moment même. la malheureuse

Moreau ea sa victime, Mme Rababseau femme à bout de résistance s'écroulait aux pieds de son agresseur, François Moreau, peintre en bâtiment, au service de la ville de Saint-Denis, âgé de cinquante-neuf ans, avec qui, depuis deux mois, elle vivait maritalement. A la vue des agents, Moreau jeta son arme, un couperet de cuisine, par la fenêtre.

Tandis que l'on s'assurait de la personne du meurtrier, la victime, qui portait une dizaine de plaies à la tête et une grave blessure à la main droite, était transportée à l'hôpital de SaintDenis, où son état fut jugé très grave. Conduit au commissariat de Saint-Denis-Sud, Moreau fut interrogé par M. Millereau, secrétaire suppléant. Il déclara que, déjà pendant le déjeuner, il avait eu une violente dispute avec sa compagne. Puis il s'était rendu à son travail. Vers 14 h. 30, il revenait chez lui. Dans la cuisine, il trouva son amie occupée a faire ses paquets. A sa question elle lui annonça qu'elle était décidée à le quitter. Une nouvelle querelle éclata, au cours de laquelle Mme Rabusseau déchira cinq ou six billets de 100 francs, dont elle lui lança les morceaux à la tête.

Ce geste déchaîna la fureur de Moreau, qui, saisissant le couperet, en frappa Mme Rabusseau. La malheureuse se réfugia alors dans la chambre où, ivre de rage, son amant la poursuivit et la frappa de nouveau avec une sauvagerie inouïe.

De fait, les boiseries de la fenêtre, le mur, le sol, le lit sont maculés de sang. Après avoir recueilli ces déclarations, M. Tiha, commissaire de police, a fait envoyer le meurtrier au dépôt. Noces de diamant et noces d'or

ùl. u^un Aiinoutîet, conseiller tuu'.uuipai dé Pierrefonds, et sa femme, née Pauline Véron, viennent de célébrer le soixantième anniversaire de leur mariage. Ils ont été, à cette occasion, l'objet d'une réception à à la mairie où la municipalité leur offrit un vin

Ai. juaesjh Montl et sa femme, née Yauline Ménard, qui viennent de célébrer leurs noces d'or à Melun où, pendant de longues années, ils tinrent un commerce de faïencerie.

M. Elie Dupont, cultivateur a Herblay et président du syndicat agricole, et sa femme, viennent de célébrer, en cette localité, le cinquantième anniversaire de leur mariage.

Ça vaut mieux que les courses aux chevaux ricanait Pierre Cravant. Probable

Sûr même.

En tout cas, affirmait jovialement l'Eléphant, tu ne m'auras jamais pour client.

Pourquoi ?

Parce que, mon fric, j'y tiens et je le garde

Tu as raison. Qu'est-ce que vous prenez ?

On te dira ça tout à l'heure répliquait l'Eléphant en achevant de vider son verre de punch.

Puis. il questionnait

Ust-cé que tu as revu des copains dp front ?

Ma foi non. et vous ?

On en rencontre des fois quelquesuns. Barnere, Trémont, le grand Robert.

Et. le sergent ? insinuait le bandit.

Celui-là, ripostait l'Ecureull, on ne le revoit jamais. et c'est malheureux Parce que, celui-là, on est toujours heureux de lui serrer les phalanges. Seulement, il reste toujours làbas. dans son patelin. II ne vient jamais à Paris. Parait que comme curé, il est obligé d'en mettre un bon coup. Des fois, on a eu envie, le gros et moi, d'aller lui faire une petite visite. mais on n'ose pas. On a peur de le déranger. Et toi, est-ce que tu l'as revu ? Non. mentait effrontément le meurtrier de M. Thiberville.

Et il eut le cynisme d'ajouter Je ne sais même pas où il perche. -*• A Mesnil-sur-Andelle. dans l'Eure. Tous les ans, au 1" janvier, on lui envoie un petit mot et il nous répond toujours très gentiment.

Quand tu étais sur le sable, Intervenait l'Eléphant, tu as eu tort de ne pas t'adresser à lui. Sûr qu'il se serait débrouillé pour te caser.

Il l'avait déjà fait une fois. reconnaissait hypocritement le misérable. 1 Mais je n'ai pas voulu abuser.

Sept ans de bagne

au Corse Malfati

meurtrier d'un jeune homme de dix-sept ans

A la sortie d'un bal, la nuit du 1" janvier, il l'avait abattu d'un coup de revolver, parce qu'il accompagnait son ancienne amie

Lorsque, dans la nuit du 1er janvier dernier, Georges Frêne, un jeune homme de dix-sept ans, dansait dans un bal de la rue Aumaire, il ne songeait qu'à célébrer joyeusement la nouvelle année. Vers 4 heures du matin, son frère Edouard, qui l'accompagnait, lui fit cette proposition

Il y a là une jeune fille, Mile Bernadette Mouflard, qui n'ose pas rentrer chez elle. Elle prétend qu'un ancien ami, Antoine Idalfati, l'attend dehors, et demande que nous l'accompagnions chez elle.

Les deux frères n'hésitèrent pas longtemps. Ils prirent entre eux leur protégée, qui s'appuya sur le bras de Georges, et s'engagèrent dans la rue. Ils avaient fait quelques pas à peine, lorsque Malfati surgit. Une courte discussion s'engagea. Les frères Frêne tentèrent d'apaiser le jaloux. Vains efforts Malfati saisit son revolver, flt feu, blessa mortellement Georges Frêne, atteignit au bras une passante, Mlle Fernande Chagnon, prit la fuite et chercha à regagner son village natal, Levie, en Corse. Le 4 janvier, il alla se constituer prisonnier. Le voici maintenant devant la cour d'assises. De Corse, des lettres louangeuses sont parvenues. mais le passé de Malfati n'encourage guère à la bienveillance. Il a été employé des transports en commun, où il a collectionné 72 punitions et 210 jours de suspension, notamment pour fraudes sur la recette et voies de fait. Il a été congédié, puis est devenu sans plus de succès employé d'hôtel. Il se trouvait sans emploi à la fin de l'année dernière.

Il avait connu, très peu de temps, d'ailleurs, Mlle Bernadette MoUflard, et lui réclamait 30 francs qu'il lui aurait avancés. C'est tout ce qu'il pouvait lui reprocher, avec peut-être le souvenir d'une blessure d'amour propre. Lorsqu'iJ la vit sortir du bad entre deux inconnus, il la saisit par le bras. Et il explique maintenant

« Mademoiselle Bernadette, lui ai-je dit, rendez-moi mes 30 francs! b Les deux frères Frêne m'ont alors demandé de la laisser tranquille. L'un d'eux a esquissé un geste de menace. J'ai eu, à ce moment-là, la vision de ma femme et de ma fille J'al prévenu l'adversaire et j'ai tiré le premier. Georges Frêne put affirmer qu'il n'avait provoqué personne et qu'il ne possédait d'ailleurs aucune arme. Or, poursuit le président Barnaud, c'était un enfant il avait dix-sept ans et il allait mourir. Il n'a pas menti La mémoire de la jeune victime fut évoquée en termes saisissants par M" Charles Le Breton. Puis, après le réquisitoire de l'avocat général Honnard, MI Charles Delauney tenta de démontrer que son client a pu se croire menacé. Mais les jurés condamnent Malfati à sept années de travaux forcés, à dix années d'interdiction de séjour et à 15.000 francs de dommagesintérêts envers les parents de la victime. Eugène Qbinche.

L'assassin Guy Davin sera jugé le 20 décembre Hier, en appel, il a vu sa condamnation pour vols de aaca à main ramenée à cinq ana de prison Prévenu de différent vols de sacs à main le jeune Guy Davin, l'assassin de l'Américain Wall, avait été condamné le 8 octobre par le tribunal de Versailles à dix années de prison et dix ans d'interdiction de séjour. Le maximum prévu de la peine cinq années avait été doublé.

Une peine peut être doublée, en effet, si les juges l'estiment utile, en cas de grande récidive, c'est-à-dire lorsque le prévenu a déjà été condamné à plus de douze mois de prison. Tel n'était pas le cas de Guy Davin, petit récidiviste, c'est-à-dire n'ayant encouru qu'une peine légère. Me Maurice Gardon l'exposa clairement, hier, à la la. chambre des appels correctionnels et le ministère public, l'avocat général Bonnassieux, se rendit lui-même à son argumentation. Aussi la peine de Davin a-t-elle été ramenée au maximum simple, c'est-à-dire cinq années de prison, dix années d'interdiction de séjour et 500 francs d'amende.

Quant à l'assassinat de l'Américain Wall, c'est le 20 décembre qu'il sera évoqué devant le jury versaillais. Il ne s'agira plus, alors, de quelques, années de prison.

Un adjudant-chef s'enfuit avec la caisse Marseille, décembre (dép. P. Paris.) L'adjudant-chef d'infanterie Auguste Drouillet, né le 21 août 1892 à Bordeaux, chargé de la caisse du centre mobilisateur d'infanterie de Marseille, s'est enfui en voiture avec la caisse. Ses détournements se chiffreraient par plusieurs centaines de mille francs. Une sage-temme écrit Je recommande le bon « Vermifuge Lune à à toutes les mamans pour leurs enfants. Signé: Mme BenCohen, sage-femme, Nogent. La cure complète du bon « Vermifuge Lune » coûte 5 fr. 25. (Toutes pharmacies.) Elle ferme la porte à la maladie en tuant tous les Vers, même les microscopiques.

Et, rompant les chiens, il faisait brusquement

C'est pas tout ça, qu'est-ce que vous prenez ?

L'Ecureuil et l'Eléphant n'eurent pas le temps de lui répondre. Une femme jeune encore, qui avait dû être fort belle. mais dont le vice ou la misère, les deux peut-être, avaient marqué le visage de stigmates ineffaçables, venait de surgir entre les deux battants de la porte.

Enveloppée d'une ample cape notre, coiffée d'un béret pâle, le regard froid et incisif, la bouche légèrement entr'ou- verte en un rictus inquiétant qui ne devait jamais se transformer en sou- rire, grande et souple à travers les plis de l'étoffe qui la drapait, elle incarnait d'une façon impressionnante ce qu'en argot de cinéma on appelle la c vamp », c'est-à-dire la traîtresse, l'aventurière Aussitôt, Pierre Cravant se levait. et sans te moindre embarras apparent, il disait à ses amis

Ma femme

II

La s vamp

L'Eléphant et l'Ecureuil restèrent un moment sidérés devant cette apparition plutôt inattendue. La femme de Cravant ne ressemblait, en effet, à aucune autre. Son originalité n'était nullement de celles qui provoquent instantanément la sympathie ou le sourire. mais de celles qui produisent sur de braves gens comme eux un malaise instinctif et indéfinissable.

Continuant les présentations, le bandit reprenait

Mes amis dont je t'ai parlé. Jules Montbrun et Paul Briac.

La « vamp » s'avança vers eux, la main tendue. D'une voix aussi étrangle qu'elle, avec un accent slave très prononcé, elle fit

Mon mari m'a beaucoup parlé do vous et je suis enchantée de faire votre connaissance.

Nous ausai, madame, affirmait sans

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enthousiasme le porteur au Petit Partsien, qui s'était levé.

Quant à son camarade, qui était parvenu non sans peine à s'arracher à sa banquette, il se contentait de faire disparaître dans son énorme patte la main fine aux doigts chargés de bagues à l'aspect d'amulettes que -.lui offrait Mme Cravant.

L'Ecureuil proposait

Voulez-vous, madame, prendre quelque chose avec nous?

C'est sa tournée, précisait fEléphant.

Non, je vous remercie, refusait l'étrangère, car, à mon vif regret, je ne puis rester. Nous demeurons provisoirement chez des amis. Ce sont de très vieilles gens et, pour ne pas les réveiller dans leur premier sommeil, bien qu'ils nous aient confié leur clé, nous rentrons toujours de très bon e heure. Mais dès que nous serons emménagés dans l'appartement que nous avons loué à Montmartre, nous nous ferons un plaisir de vous inviter, mes-, sieurs, à pendre la crémaillère. Parfaitement, appuyait l'assassin du chanoine qui. depuis l'entrée en scène de sa bizarre moitié, était devenu subitement un petit, tout petit garçon. Où devrais-je vous envoyer mon invitation ?

Je n'ai pas de cartes sur moi. Toi non plus, gros. Je vais vous mettre ça sur un bout de papier. Ça ne sera pas long, vu que nous logeons tous les deux sur le même palier.

Inutile de vous dire que je compte bien que ces dames vous accompagneront.

Quelles dames ? interrogeait le fort aux Halles.

Les vôtres

Nous sommes tous deux célibataires.

Je le regrette.

Nous aussi quelquefois. Mais pas toujours, et puis on a encore le temps_ N'est-ce pas, l'Ecureuü

Il ne pouvait pas boutonner son col Les rhumatismes avaient presque paralysé son bras

Il n'y a qu'une manière de traiter les rhumatismes. Il ne faut pas se contenter de les faire.partir, Il faut encore les empêcher de revenir. Voici dix ans que cet homme n'a plus de rhumastismes c Une mauvaise attaque de rhumatismes m'obligea à garder la chambre pendant quatre mois. Quand j'ai recommencé à travailler, je ne pouvais pas lever suffisamment le bras droit pour boutonner mon faux col derrière. Devant gagner ma vie, je commençais à m'inquiéter de voir mon bras si faible. Aussi je me suis mis à prendre des Sels Kruschen, par petites doses quotidiennes. comme il est indiqué, et depuis, je n'ai pas cessé d'en prendre. Je suis content de pouvoir dire que, jusqu'à présent, les rhumatismes m'ont laissé tranquille. Bien que j'aie soixante et un ans, te me sens en parfaite forme pour mon travail. » J. E. M.. Kruschen dissout ces cristaux d'acide urique en pointes d'aiguilles qui sont la cause de toutes les douleurs rhumatismales. Une fois dissous, ces cristaux sont éliminés par les reins qui retrouvent, gràce à Kruschen, une activité régulière. Puis, si vgus continuez à prendre la petite dose quotidienne, c'està-dire à maintenir votre propreté intarne, les dépôts d'acide urique ne sa reformeront plus. Vous serez délivré à tout jamais de vbs rhumatismes, de vos maux de reins, de vos névralgies et sciatique. Une petite pincée de Kruschen tous les matins, c'est tout ce qu'il y a à faire.

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Fnit h le 19».

vHieeToeft

Et l'Ecureuil, qui avait fini de griffonner au crayon sur un bout de feuillet, s exclamait en arrachant à son calepin radiasse demandée

Sûr alors!

Et tendant le papier à Mme Cravant, il lui dit

Voilà, madame. Et avec ceci?

C'est tout pour l'instant. Au revoir et à bientôt, j'espère.

Au revoir, madame. Au revoir, Pierre.- Bonsoir!

Le troublant ménage n'avait pas les talons tournés que l'Eléphant, se réincrustant à sa banquette, s'écriait La revanche!

Mais l'Ecureuil, pensif, ne semblai t, guère emballé pour remettre ça. Alors quoi! s'impatientait scji partenaire, tu rêves?

Non

Lentement, il fit comme s'il se parlait à lui-même

Je me demande où Cravant a -été chercher cette poule-là.

Elle t'a tapé dans l'œil.

Tout juste le contraire. Et v<ouxtu que je te le dise. Eh bien, si. elle nous invite, tu feras comme tu vou.dras. mais moi je n'irai pas.

A cause?

Par~e que Cravant et sa f «mme, c'est pas du monde à fréquente r Qui est-ce qui t'a dit cela ?

Ça se vo.it, parbleu Tu sale, moi, je suis un peu journaliste. Mêrm j que, si j'avais eu un peu plus d'éducation, je serais peut-être devenu un reporter épatant, comme M. Picheron. Il me je disait, il n'y a pas longtemps. un jour où je lui avais apporté un ta. y au que j'avais eu avant la police. T'u, te rappelles bien la femme qu'on t'hait trouvée étranglée près de la porte d'Orléans. Eh bien qu'est-ce qu fi t'a dit ? Toi, Briac, si tu avais été des nôtres, tu nous aurais dépassés tous! Je sais bien que tu es y n aébrouil- lard. Passe-moi les cartes ̃: c'est mot qui donne!

fj. suivre.),


M. ALBERT LEBRUN S'EST RENDU AU MUSÉE DE L'ARMÉE

QUI AVAIT REÇU LE PORTRAIT DU ROI DES BELGES

Le musée de l'Armée s'est, depuis hier, enrichi du portrait en pied du roi Albert Il' de Belgique, exposé dans la belle et poignante salle des drapeaux. Le portrait du « roi-soldat », comme on l'a si souvent appelé, est installé au fond de la salle, entre les deux grandes vitrines qui renferment quelques trophées de l'épopée impériale.

Répondant à l'invitation- qu'il avait reçue, le Président de la République s'est rendu hier,- aux Invalides pour cette « inauguration ». Accueilli par le général Gouraud, gouverneur militaire de Paris, et le général Mariam, directeur du musée de l'Armée, auquel s'étaient joints M. de Gaiffler d'Hestroy, ambassadeur de Belgique le général Dubois, attaché militaire, et M. de Fontenay, président du conseil municipal, le Président, qu'accompagnait le général Braconnier, de sa maison militaire, et qu'entouraient MM. Paul-Boncour, ministre de la Guerre, et Mistler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, a lentement parcouru la salle et s'est arrêté devant le portrait du roi Albert, couvre du peintre belge Emile Baes. Le roi est en tenue de général, devant un abri constitué par des sacs de sable. Répondant à une courte allocution du général Mariaux, qui a dit toute sa joie de voir le musée s'enrichir d'une telle œuvre, M. Albert Lebrun a remarqué qu'un tel portrait était bien à. sa place dans la salle des drapeaux. Après quoi, le, Président a parcouru les salles nouvellement installées, la salle Gribeauval, où sont exposés tous les appareils d'artillerie depuis les catapultes jusqu'aux canons de marine qui servirent au siège de Paris en 1870, et les salles Kléber et Louvois, réservées aux collections d'armes depuis plus de cinq siècles, de l'arbalète au fusil à six canons, précurseur de nos modernes mitrailleuses, en passant par les épées, les sabres, les tromblons, les pistolets et les mousquets.

A l'Elysée, le Président de la République a reçu une délégation du comité de défense contre la tuberculose

Une délégation du comité national de défense contre la tuberculose a rendu hier, au Présdent de la République, sa traditionnelle visite. Comme les précédentes années, elle donna lieu à une cérémonie bien charmante puisque les délégués étaient accompagnés d'un groupe d'enfants venus de toutes les régions françaises et les colonies n'avaient pas été oubliées tous vêtus du costume de leur province. Remplaçant M. André Honnorat. sénateur, et président de l'oeuvre, le professeur Léon Bernard remit à M. Albert Lebrun une plaquette de bronze représentant le timbre antituberculeux de l'année écoulée. Auparavant, M. Justin Godart, ministre de la Santé publique, avait dit tous les bienfaits réalisés par l'organisation et les mérites de tous ceux qui y participent, tandis que M. Léon Bernard avait, de cette œuvre, fait l'historique et montré son développement.

Ce fut, ensuite, au tour de la petite Jeannine Gaillard, costumée « Ile de France et tenant la main d'une petite camarade lorraine, de prendre la parole. Ce fut pour réciter un compliment fort bien tourné de M. Alfred Blanchet. Et la fillette remit au Président de la République un coffret renfermant les modèles des timbres antituberculeux, de l'année en cours. La cérémonie prit fin après que M. Justin Godart eut présenté au chef de l'Etat MM. Bernard, Calmette, Risler, Louis Forest, Deliorel, Imbert, secrétaire général des associations provinciales, etc..

Un goûter eut lieu ensuite pour grands et petits au ministère de la Santé publique au cours duquel la plaquette fut remise par M. Honnorat à M. Justin Godart. Elle sera remise jeudi prochain, au ministère des Affaires étrangères, à MM. Herriot et Chautemps.

L'importation dans nos colonies des tissus de coton étrangers M. Albert Sarraut a soumis à la signature du Président de la République un décret approuvant une délibération du conseil de gouvernement de l'Afrique-Occidentale française, qui propose le relèvement des droits de douane sur les tissus de coton d'origine étrangère importés dans les colonies à régime préférentiel.

Le ministre de l'Education nationale lance un appel

en faveur du timbre antituberculeux « Un homme public qui est un homme de bien, M. André Honnorat, ancien ministre de l'Instruction publique, adresse au nom du comité national de défense contre la tuberculose un appel aux écoliers de France en faveur du timbre antituberculeux.

Il s'agit d'un geste de tendre solidarité à amplifier aux proportions d'une immense détresse.

Je joins ma voix à celle de ce comité en recommandant aux plus petits les plus malheureux. A. de Monzie, » LA CHANSON DANS LES HOPITAUX A l'hôpital de la Charité, dimanche, à 15 heures, concert avec Rachel de Ruy, André Bouttes, Paul Diéner M. et Mme Plnoteau, Marcel Tessiau, Eliane Le Noël, Jjcques Emmanuel et Manescau.

Depuis plus de cent ans

Le professeur Piccard de passage à Paris nous dit ses projets Le professeur Piccard, dont la photo a popularisé la haute stature, le chef blond, ies yeux bleus derrière les lunettes cerclées d'or, le large front, était hier à Paris. Accompagné de son ami, M. Sylvestre Dorian, qui s'est aimablement fait son secrétaire, le « héros de la stratosphère rendait visite aux directeurs de la Compagnie Générale Transatlantique, avant le voyage qu'il doit entreprendre aux Etats-Unis. Le professeur Piccard, qui traversera l'Atlantique pour la première fois de sa vie, s'embarquera à bord du paquebot Champlain, courrier de New-York, le 4 janvier prochain.

Invité par différentes associations scientifiques, sollicité de parler dans les grands centres, le professeur Piccard compte rester de deux à trois mois en Amérique. Il reverra avec joie un frète jumeau établi là-bas puis, son cycle de conférences terminé, il se rendra au Canada, dans les solitudes de la baie d'Hudson, pour étudier les possibilités d'une ascension, le plus près possible du pôle magnétique.

Ce projet, car ce n'est qu'un pro- jet un désir encore, nous dit l'aimable savant permettrait d'étudier dans des conditions toutes particulières l'action des rayons cosmiques qui, au voisinage du pôle magnétique, doivent

Le débat à la Chambre sur la propriété commerciale Commencé le 22 novembre, le débat sur la propriété commerciale a repris hier matin, sous la présidence de M. Edmond Miellet. On se souvient que la Chambre avait, sur la proposition de M. Lefas, disjoint les amendements qui avaient pour objet d'établir un « plafond » d'augmentation des loyers et qu'avaient défendus les représentants des partis S. F. L 0., pupiste et communiste.

Que veulent ces derniers, sinon éviter que les commerçants soient frappés d'augmentations de loyer présentant trop de disproportions avec les tarifs de 1914 ?

Mais cette thèse, soutiennent leurs adversaires, offre aussi quelques dangers. Fixer un plafond, n'est-ce pas en même temps dire implicitement qu'il pourra être atteint dans toutes les circonstances ? Et pour éviter certains cas particuliers d'injustice, ne va-t-on pas généraliser un tarif maximum ? A M. Garchery, prenant l'offensive en faveur du plafond, M. Louis Rollin, président de la commission du commerce, répond que le nouveau texte de la commission paraît de nature à satisfaire propriétaires et commerçants, Si vous surchargez les textes de la loi, dit-il, vous rendrez impossible tout accord avec le Sénat. Nous risquons de ne pas avoir de loi en janvier prochain, et de nombreux commerçants, dépourvus alors de toute protection, pourront être expulsés. (Applaudissements.)

Cette déclaration est approuvée par le garde des Sceaux, qui demande à la Chambre d'en finir rapidement. Il serait déplorable de ne pas aboutir, déclare-t-il, et de donner ainsi aux intéressés de graves désillusions. (Applaudissements.)

M. Garchery n'en maintient pas moins sa demande de renvoi à la commission de l'article 3, afin de remettre en discussion la question du plafond. MM. Clamamus, Brandon, Graziani et Béron le soutiennent. MM. Lefas, Emile Perrin et Georges Pernot le combattent, et après une intervention de M. Tasso, rapporteur, le renvoi à la commission est repoussé par 380 voix contre 200. Par un habile détour, M. Marcel Déat essaie de remettre en cause le principe du plafond, mais il échoue, et la Chambre, suivant sa commission, repousse également diverses propositions de MM. Marsais. Martinaud-Déplat, Lefas, Clamamus et Brandon, puis adopte l'article 3.

La discussion s'engage maintenant sur un terrain brûlant. L'article 4 doit en effet déterminer le montant de l'indemnité d'éviction, et les conditions d'exercice du droit de reprise. Ce sont les deux points essentiels sur lesquels l'accord est difficile. M. Cautru intervient sur le premier alinéa de l'article 4, qui dispose que si le propriétaire refuse, sans raison valable, de renouveler le bail, il devra verser une indemnité au locataire sortant.

Le Sénat a supprimé dans le texte fénumération des « éléments de préjudice s la commission de la Chambre l'a rétablie. Les juristes du Sénat refusent notamment de légaliser l'expression « pas de porte » les juristes du Palais-Bourbon estiment au contraire que le pas de porte est une valeur dont il faut tenir compte.

M. Cautru défend la thèse sénatoriale' pour la suppression de l'énumération, et son intervention est applaudie sur les; bancs des modérés.

Mais M. Tasso riposte. Une jurisprudence contraire à la volonté du législateur est en passe de s'établir c'est contre quoi il faut réagir.

Après une intervention de M. René Renoult défendant, lui aussi, la thèse séna,toriale, M. Brandon insiste pour le vote de l'énumération. Finalement, l'amendement Cautru est repoussé par 455 voix contre 131. La Chambre, suivant sa commision du commerce, énumérera dans la loi les éléments de préjudice.

AU SÉNAT Après avoir adopté le projet de loi modifiant les droits de douane sur les produits dérivés du blé, le Sénat a discuté hier une proposition de M. Justin Godart. proposition qui accorderait aux associations d'utilité publique le droit de citation directe devant les tribunaux.

il s'agit, explique le rapporteur. M. Bosc, par une adjonction à l'article 2 de la loi de 1901 sur les associations, d'autoriser les associations qui poursuivent un but moral se joindre au ministère public et, au besoin, à le suppléer par la poursuite de délita qui rentrent dans le cadre de leur activité. Les magistrats et des professeurs de droit réclament eux-mêmes la réforme. Le garde des Sceaux, M. René Renoult, demande au Sénat d'adopter la proposition de loi.

M. François Saint-Maur, à son tour, approuve la proposition de M. Justin Godart. On reconnaît, sur le terrain des intérêts matériels les droits des syndicats, explique-t-il. Pourquoi craindrait-on les droits des associations ? Au contraire, MM. Delthil, BabaudLacroze et Louis Tissier combattent la proposition. Ils craignent que les associations n'abusent des prérogatives que leur conférerait la loi nouvelle et, fort des arguments qu'il a produits, M. Delthil s'oppose au passage à la discussion des articles. Il obtient gain de cause car, par 13 voix contre 120, le Sénat décide de ne pas passer à la discussion des articles de la proposition.

Séance mardî.

CHOCOLAT- MENIER

être absorbés par l'air, selon les données actuelles de la physique.

L'Amérique, constate le professeur non sans humour, possède entre autres privilèges celui d'avoir sur son continent le pôle magnétique, ce point idéal où la déclinaison de l'aiguille aimantée atteint 90°.

Il y a aussi de fastueuses universités, des laboratoires, que je me propose de visiter, car il ne suffit pas de lire les livres, il faut avoir vu. Et le professeur Piccard de nous dire combien Il apprécie les attentions de la Compagnie Transatlantique, qui lui permet ce voyage, et des associatiens américaines qui le recevront. J'emporte là-bas une réduction au' tiers de ma nacelle, qui figurera à l'Exposition internationale de Chicago, et une reproduction de mon aérostat, que je présenterai au cours de mes conférences.

C o m m e nous l'interrogeons sur l'entreprise qui lui tient tant à coeur le savant, qui ne sait encore si elle est actuellement réalisable, nous dit Une ascension près du pôle magnétique ne présente pas en elle-même plus de difficultés que les précédentes. La grande affaire sera d'organiser le repérage de l'aérostat au moment de la descente. Tout un réseau de postes de T. S. F. devra être établi pour suivre la nacelle, qui dérivera sur plusieurs centaines de kilomètres, au-dessus de régions quasi désertes. Les aéronautes courent le risque d'atterrir loin de leur point de départ et d'attendre de longs jours avant que l'on puisse les rejoindre. C'est une véritable expédition qu'il s'agit d'organiser, et qui demandera beaucoup de dévouements et de très importants concours financiers.

UN BOUTON DE GABARDINE PERMET D'ARRETER

TROIS VOLEURS DE TAXIS II y a quelques jours, un taxi appartenant à M. Gourgen Toumaniantz, 51, ,ue Georges-Sand, à Boulogne-sur-Seine, et qui avait été volé place Clichy, était retrouvé passage Dumur, à Clichy, dépourvu de ses quatre roues

Un bouton de « gabardine », découvert sur le siège du véhicule, permit aux inspecteurs Rome et Valin, chargés de l'enquête, de retrouver les voleurs Georges Liard, trente-six ans, chauffeur, 2, rue Jeanne, à Asnières René Tostain, même âge, 62, rue de Paris Léon Chevillard, trente-quatre ans, tôlier, 46, rue de Sablonville, à Paris, employé dans un garage de la rue Duret.

Pressé de questions, Chevillard dut avouer qu'il avait volé cette voiture dans le courant d'octobre, aux abords de la place Clichy, en compagnie de Liard et Tostain. C'est un taxi appartenant à M. Jules Fouquet, 9, rue Pasteur, à Levallois-Perret.

Les trois compères, que l'on suppose être les auteurs de nombreux vols de voitures commis dans des circonstances identiques, ont été envoyés au dépôt Trois grandes journées de fête dans la Commune libre

du faubourg du Temple

La Commune libre du faubourg du Temple, qui a joyeusement couronné sa i grisette » dimanche dernier, organise pour demain, dimanche et lundi, trois journées de fêtes auxquelles prendront part de nom- breuses vedettes. Et il importe de signa-; ler une course cycliste au long dès voies de la commune libre » et où se rencontreront sta'yers, sprinters et routiers fameux, ainsi qu'une épreuve pédestre réunissant des champions connus. Signalons encore, pour dimanche matin, un défilé avec la cavalerie du Cirque d'Hiver, deux chameaux, etc.

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On a identifié la femme

trouvée sous le tunnel de Montretout Nous avons relaté, hier, la découverte sous le tunnel de Montretout, du cadavre d'une femme qui portait de nombreux bijoux et dont on ignorait l'identité.

L'enquête poursuivie par M. Bonnet. commissaire de Saint Cloud, vient d'établir qu'il ne s'agissait nullement d'un acte criminel. comme on avait pu le supposer. La défunte, Mme Gonthier, née Reine Meunier, cinquante trois ans, demeurant 29. passage des PuitsVerdun, à Clichy, était atteinte de crises d'amnésie.

On suppose que, se trouvant dans le train, elle avait ouvert la poruère, se croyant arrivée à destination. Tombait sur la vole, elle se fit à la tête une grave blessure qui détermina la mort. Le permis d'inhumer a été délivré Une exposition des établissements d'art de l'Etat

A la Maison de France, 101, avenue des Champs-Elysées, s'ouvrira aujourd'hui vendredi, dans le hall du premier étage, la IV* exposition organisée par les établissements d'art de l'Etat.

M. Gourdeau, sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics et au Tourisme, honorera l'inauguration de sa présence. Cette exposition, spécialisée en vue'des cadeaux, présentera des pièces très intéressantes de la manufacture nationale de Sèvres (grès, biscuits et bleus), des mou- lages et des chalcographiès des musées nationaux, de belles séries des monnaies et médailles, de nouvelles reproductions de la bibliothèque nationale et de précieux panneaux de savonnerie de la manufacture des Gobelins.

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LA PLAINTE EN FAUX DU MINISTERE DE L'AIR 'Avant de clôturer son instruction, M. Brack va s'efforcer d'éclaircir ce point pourquoi M. Jean de Lubersac n'a-t-il pas hésité à apporter un faux renseignement à M. André BouillouxLafont, alors que ce renseignement venait corroborer les faux documents du directeur de l'Aéropostale ?

Aussi le magistrat a-t-il procédé hier à une nouvelle confrontation entre les deux inculpés, assistés de leurs défenseurs. M'" Georges Daumas et* AddéVidal.

M. de Lubersac ayant maintenu ses déclarations antérieures sur son refus de livrer le nom de son « informateur », le docteur Paul a été commis, à la demande de M. Addé-Vidal, pour examiner l'inculpé.

Puis M. Bouilloux-Lafont s'est à nouveau expliqué sur les voyages de M. Chaumié en Allemagne.

Une vente de charité

pour le « Sanatorium des cheminots » Une vente de charité, au profit du sana- torium des cheminots se tiendra à Paris demain samedi 3 et dimanche 4 décembre, de 13 h. 30 à 18 h. 30. dans la salle des renseignements de la gare Montparnasse. De nombreux comptoirs où l'on trouvera une grande variété de marchandises de toute première qualité et à des prix modérés ne manqueront pas d'attirer l'attention des personnes désireuses d'apporter leur contribution au développement de l'œuvre qui, avec ses installations perfectionnées, contribue très activement à réduire les effets mortels de la tuberculose.

Les dons sont reçus au siège de l'oeuvre a Paris, 21, rue d'Amsterdam.

Dans un café, un consommateur tente de se suicider

Vers 20 h. 30, dans un café de la place de la République, un client gagna les lavabos et se tira une balle de revolver dans la bouche. Grièvement atteint, le désespéré fut transporté à l'hôpital Saint-Louis où, hier matin, le commissaire du quartier a pu l'interroger.

Le blessé, Henri-Alexis Dutheil de la Rocnère, né le 6 juillet 1896 à Anesse (Dordogne), sans domicile fixe, déclara au magistrat que. sans situation et sans argent, il avait décidé d'en finir avec la vie.

D'après l'enquête menée par le commissaire, Dutheil de la Rochère, qui avait autrefois géré un magasin d'antiquités sur la Côte d'Azur, s'adonnait depuis longtemps aux stupéfiants. TROIS CENTS LOCATAIRES ASSIGNES EN RÉFÉRÉS II y avait hier, devant la salle des référés, au palais de justice, une foule insolite de justiciables près de trois cents personnes. Il s'agissait de conflits locatifs. Des propriétaires impayés avaient assigné leurs locataires, dont les dossiers avaient été centralisés pour l'audience d'hier.

Presque tous les locataires, et parmi eux il y avait de nombreux commerçants ou chômeurs, arguèrent de « la crise ». Le juge des référés s'efforça d'obtenir des débiteurs soit le versement d'un acompte, soit la promesse d'un effort à venir. Les seuls dossiers où la mauvaise volonté du locataire apparaissait certaine, ont entrainé un jugement d'expulsion.

Bloêtra (Zalna) du vaua raaavra* Irmnoa gmra un poalal da » botfmm dont pour L oulalna ai f pour Im tmbla, minai au 'aam muparma mmlléra an orlaâal da Bohêma

est synonyme

de qualité parfaite

Les prix Concourt et Femina seront décernés la semaine prochaine La semaine prochaine s'annonce comme la grande semaine littéraire de la saison. Cinq prix seront en effet décernés en trois jours. D'abord le « Femina-Vie Heureuse », qui sera attribué lundi à midi au cours d'un déjeuner au Cercle interallié. A la même heure et au même endroit les journalistes du Prix interallié choisiront leur lauréat, cependant que, dans un restaurant de la rive gauche, le jury du Prix Moréas couronnera un poète. Mercredi à midi, au restaurant Drouant, place Gaillon, ce sera le tour du prix Goncourt, dont nous reparlerons d'ailleurs, mais qui semble déjà ne grouper que trois concurrents sérieux. En même temps voteront les journalistes du prix Théophraste Renaudot. Ainsi ie public sera-t-il, dans quelques jours, à même de connaître les révélations littéraires que, comme chaque année, leur promettent ces divers prix. M. B.

Informations politiques Le groupe parlementaire de la Ligue des droits de l'homme a étudié le projet de loi sur les garanties de la liberté individuelle voté au Sénat en 1909. puis par la Chambre en 1918, voté une seconde fois avec quelques modifications par le Sénat en 1922. Le groupe a décidé une démarche instante auprès du gouvernement pour qu'à à un texte qui a réuni l'unanimité des deux Chambres, il ne fasse pas opposition. *w» La commission des mines de la Chambre réunie sous la présidence de, M. Charles Baron, a examiné hier le rapport de M. Brom, relatif au projet organisant le régime des Mines domaniales de potasse d'Alsace.

LÉGION D'HONNEUR SANTÉ PUBLIQUE

Officiers MM. Benoit, docteur en médecine, à Paris Blanchet, au Vésinet, directeur du cabinet du ministre de la Santé publique Roch, chef de bureau au ministère de la Santé publique.

Chevaliers Mme Besnard de Quelen, présidente fondatrice de la Ligue pour la protection des mères ebandonnées MM. Brasseur, docteur à Petit-Quevilly (£eine-Inférieiire) Davy, directeur du village-sanatorium de Praz-Coutant (HauteSavuie) Kahn, secrétaire général du comité de bienfaisance israélite de Paris Laurençon, docteur à Givors (Rhône) Prigent, docteur à Saint-Brieuc (Côtes-duNordi Ricoux, directeur de l'asile'd'aliénés de l'Allier Solas. professeur à l'Ecole dentaire de Paris Mme de Talieyrand, née Gould M. tThévenon, président de la maison de retraite d'Albigny (Rhône) Mme Ulrich, née Le Grain, présidente fondatrice de l'œuvre a les Enfants du métro » M. Valtou. sous-chef de bureau au ministère de la Santé publique.

Les recettes de .l'octroi de Paris Les recettes de l'Octroi de Paris se sont élevées, au cours du mois de novembré, à 45.619.192 francs, alors que les évaluations budgétaires étaient de 47 millions.

Bien qu'il y ait moins-value, il y a amélioration sensible par comparaison avec les cinq mois précédents, tous déficitaires de 4 milliards et plus. A. la vérité, la rentrée des combustibles y est pour beaucoup, et aussi l'augmentation des comestibles consommés. Le fléchissement continue à être très important sur les matériaux de con=truction (20 Ci).


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12 h. 30, concert par t'orchestre du poste avec le concours de Malloire et de Maria Guya.

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20 h., causerte musicale par M. Louis Schneider critique musical du « Petit Parisien

20 h. 10, conférence de M. Louis Barthou, sous les auspices des « Annales 20 Il, 15, causerie cinématographique pnr M. Pierre Basquaise.

20 b. 30, concert symphonique par t'orchestre du poste, sous la direction de M Marius-Krançois Gaillard c Les Musiciens et les Enfants ». avec le concours de Mlle Lisette Limozin, du théâtre des Folies-Wagram. qui Interprétera: Noël des enfants qd «'ont plus de maison (CI. Debussy)

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L'Entant et les sortilèges, t l'oi, le cœur de la rosé (Ravel) Les Enfants (Massenet) Quand l'enfant s'endort (RhenéBâton) Au programme La Nursery (Inghelbrecht) Nos filles reçoivent (Cools) Children's corner (Claude Debussy) Jeux d'enfants (Bizet) Prélude de e L'EnfantBoi » (Bruneau) Ma Mère l'Oye (Ravel); Scènes d'enfants (Schumann).

22 h. 30. dernières informations.

RADIO-PARIS (L724 m. 1). 6 tL 45 et 7 h. 30, culture physique. 7 n. 45. disques.

8 h, 13 h., 14 h., 15 n. 46, LU Il. 10, 19 h. 45, 20 h. 30, coura commerciaux et informations.

7 h. 45. disques.

12 h., causerie Israélite « Le nasal,dtsme », troisième causerie. par le rabbin A. Back.

12 h. 30, hommage aux grands violonistes du passé Adagto et allegro (Tartini); XIX- concerto pour violon et orchestre (Viotti): Deux pièces humoristiques (Léonard) Deuxième fantaisie pour cordes (Claude Le Jeune) Atteste (Gluck) Ouverture des Noces de Figaro (Mozart) Trois prélndes (Chopin); Andante du Quatuor en sot mineur (Brahms) Lhant du soir (Schumann); l'Enfance du Christ (Berlioz) Danaes hongroises (Brahms). 16 h cours d'anglais.

18 h. 10. causerte agricole « Doit-on abandonner t'élevage du ver à soie dans nos campagne? » par Ni Messier. directeur de l'Office national séricicole.

18 h. 30, courrier des tivres c Les amours enfantines et « Eros de Paris présentés par M .fules Romains

19 h., l'organisation politique des grands Etats « < L'Italie », par Benjamin Crémieux.

19 h. 20, Valse (Waldteufel) Vzardas (Mtchiets) les Nuits d'Alexandrie (Courtioux).

20 h. 20, théâtre c Les déclarations d'amour au théâtre 3. la Mégère appri-

La vente de la collection Blumenthal La première vacation de la vente de la célèbre collection d'objets du xvur siècle de M. (jeorge Blumenthal il. été terminée hier chez Georges Petit aur un total de 3.351.750 francs. On a vendu déjà 94 lots d'objets d'art et de tableaux. Aujourd'hui il reste à vendre 100 lots de bronzes, sièges, meubles et tapisseries. Un nombreux public, composé d'amateurs et de marchands, assistait hier aux enchères, et différentes pièces furent très disputées. C'est ainsi que deux petite tableaux par Hubert Robert, représentant'la Marne à Charenton et le Moulin à Charenton, ont été adjugés 380.000 francs sur une estimation de 300.000 francs. Un tableau de Fragonard l'Ecurie de l'âne, a atteint 300.000 francs. En 1880, lors de la vente Walferdin, il avait été adjugé pour 2.000 francs. Un dessin par Watteau, Mtudt pour « la Famille », estimé 200.000 francs, a été adjugé 212.000 francs à un antiquaire parisien. Une gouache de Moreau l'Aine, l'Escarpolette, prisée 100.000 francs, a été payée 136.000 francs. La même enchère est obtenue pour une sépia, la Visite chez le dacteur, par b'ragonard, estimée 100.000 francs. Une gouache par Taunay, le Bal de Sceaux, a été adjugée 105.000 francs. Parmi les objets d'art, une garniture de trois petites jardinières en ancienne porcelaine tendre de Sèvres décorées de scènes villageoises à sujets d'après Témers trouve preneur à 120.000 francs. Un groupe crinoline en ancienne porcelaine de Saxe fait 83.000 francs. Un œuf d'autruche, décoré de peintures, a été payé 81.000 francs, sur estimation de 60.000 francs. II est monté sur bronze décoré et ciselé par Gouthière. Une petite pendule et deux candélabres Louis XV, formés par de petites statuettes de Chinois en bronze, ont atteint 83.000 francs.

MM. de Monzie et Mistler chez les écrivains combattants L'Association des écrivains combattants, donnait hier son déjeuner mensuel en l'honneur de MM. de Monzie, ministre de l'Education nationale, et Mestler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, qu'accompagnaient MM. Abraham et Verdier, chefs de cabinet. De nombreuses personnalités des lettres assistaient à ce déjeuner. Au dessert, M. Claude Farrère, président de l'Association, remercia le ministre d'avoir accepté une invitation faite en toute cordialité. M. de Monzie assura les écrivains combattants de toute sa sympathie et félicita les membres du buresu MM. Claude Farrère, Marcel Priollet, Roland Charmy, Hubert-Aubert et bien d'autres encore;qui savent s'occuper si généreusement des écrivains durement touchés par la crise.

La manifestation commerciale du XIV' arrondissement C'est aujourd'hui que commencent les « trois journées » de vente-réclame, en musique et avec tombola, organisées au profit des colonies de vacances et de la crèche du XIV* arrondissement par les commerçants de la rue de l'Ouest, des rues adjacentes et de l'avenue du Maine, sous la présidence de MM. Graziani, député, et Salom, conseiller municipal.

Dimanche, à 15 heures, défilé du char de la Mascotte et de ses demoiselles d'honneur, accompagnées' de la Commune libre de Plaisance et avec le concours de la troupe de l'CEuf d'Eléphant » de Montparnasse. La fête de l'Union yougoslave a été célébrée hier à Paris La fête de l'Union nationale yougoslave a été solennellement célébrée nier, a midi, en l'église russe de la rue Daru, en présence de M. Laikovitch, ministre de Yougoslavie à Paris M, Velimaresco, secrétaire de la légation de Roumanie, représentant le ministre, le général Henrys, ancien commandant en chef de l'armée française sur le front de Salonicjue M. Pascalis directeur de la préfecture de police le général Nenadovitch, attaché militaire yougoslave à Paris M. Yovanovitch, président de la colonie yougoslave en France. Un grand nombre de Yougoslaves rtsidant à Paris et les personnalités russes et françaises amies de la Yougoslavie ont assisté au Te Deum solennel, chanté par l'archiprêtre russe Smirnof, entouré de ses diacres.

Arrestation d'un trio de carambôuilleurs Le brigadier Nézondet et l'inspecteur Rougeot, de la police judiciaire, viennent de mettre un terme aux exploits de trois carambouilleurs; Joseph Lomo. trente ans, 9, rue de Vaucouleurs; son amie, Anna Helheilman, trente-six ans, même adresae. et Lipa Seitmann, dit Fan, trente-trois ans. 16, rue Poissonnière, à Saint-Denis. Les trois complices avaient loué, 89, avenue du Président-Wilson, à Pavillons-sousBois, une vaste boutique. Fan, se disant négociant en meubles, avait passé de nombreuses commandes de chambres à coucher. salles à manger, salons, etc., à plusieurs ébénistes du faubourg Saint-Antoine. Ces meubles, payables à longue échéance, étaient aussitôt revendus à bas prix par les trois escrocs. L'une de leurs victimes. M. Grégoire Venaian, trente-neuf ans. ébéniste, 2, rue de la Roquette, ayant porté plainte, la police mit heureusement fin à leurs détournements avant que les carambouilleurs aient pu recommencer ailleurs leurs exploits.

Les malfaiteurs, dont les escroqueries atteignent 80.000 francs, ont été envoyés au dépôt.

A Bagnolet, un couple est victime d'une intoxication alimentaire

Le propriétaire d'un hôtel situé 65, rue Marie-Anne-Colombier. à Bagnolet, fort surpris, hier matin, de ne pas avoir vu comme à l'habitude deux de ses locataires. M. Henri Lecomte, trente et un ans, et son amie, Léa Hutin, vingt-sept ans, vint frapper à la porte de leur chambre. Il n'obtint aucune réponse, mais perçut des râles. Il fit aussitôt ouvrir la porte et trouva ses deux locataires inanimés dans leur Ut

Le commissaire de la circonscription intervint et fit transporter M. Lecomte et son amie il l'hôpital Tenon, où leur état fut jugé des plus graves. Des restes de repas trouvés sur une table laissent supposer qu'ils ont été victimes d'une intoxication alimentaire.

voisée: Ruptures (Shakespeare) la Vierge folle (Henri Bataille) Jean de la Lune (Marchel Achard).

20 h. 46, récital de piano, par Léon Kartun œuvres de Chopin Sonate en si mineur Barcarolle, Troisième scherzo. 21 h. 30, Petite suite de concert (Colerldge-Taylor) Mélancolie (Paul Detmet) Ronde d'amour romance (Chammade) te Mikado (Sullivan) le Monsieur qui a avalé un canil (Verneuil) Mousmette aubade (Piccolini) T'aimer (Jean Paris) Au 'Salon de l'Auto la Taur Eif/ei a. v. p. (Bach et Laverne) les Petits Lutins (Etlenberg) Qu'est-ce que j'ai donc t (Forester) Carmela (de Curtis) Au pays des mimosas (Danlderll) les Chansona de ma mère (Dvorak).

TUUk eit-VUL (1.446 m. -un. M. Mireille (Gounodj Estampes (Debussy) Sérénade (Leoncavailo) l'Artésienne (Bizet) Un tas de petites choses (Caplet): Rives de printemps (Strauss) Phi-Phi (Christiné).

19 h. 30. Rumance sans parotea (Menaelssohn): Fantaata con juga (Flament); solo de violon par M. René Bas, Choral varie {b. P'oret) Chant slave (Barrât) solo de violoncelle par M. Marchesini Gigue (Bach); la Mouche (Lavagne): solo de flûte par M. Manouvrier Quelques valses (J. Strauss)

20 h. 40. l'heure musicale et littéraire des Jeunes; A propos de. Entre cour et jardin, souvenirs de théAtre par M. A, Calmettes cinq minutes gaies Conte d'Alpuonse Allais; Est-ce un lutinl Est-ce une léet poème chorégraphique de Mme de Sainte-Croix; une page de poésie: Belle Eplantine (G. Vicaire): le Rfve extraits d'Emile Zola, musique 'de Bruneau. PARI: P. T. T. m.). a h., tntormationa 12 h., disques. 12 h. 30, concert par l'orchestre du poste colonial. 13 h. 30, disques.

18 G., causerie scientifique, iL 16, radio-journal.

M. Ducos au déjeuner

de la presse de l'enseignement 'M. Ducos a présidé hier le déjeuner du syndicat de la presse de l'enseignement.

Répondant au discours du président syndical, M. Edouard Meslet, le soussecrétaire d'Etat de l'Enseignement technique, a souligné l'importance de la presse de l'enseignement au point de vue du perfectionnement des méthodes d'instruction et d'éducation. C'est, a-t-il dit, une tribune où tous les problèmes peuvent être exposés, toutes les solutions examinées, sans la contrainte des théories officielles, mais pour le plus grand profit des doctrines pédagogiques.

LE PROCES DE LA HOLFRA En terminant son réquisitoire contre les différents prévenus, membres du conseil d'administration et souscripteurs fictifs de la Holfra, l'avocat gét néral Lagarde a abandonné, hier, à la cour, le soin de doser les peines qui s'imposaient,

MU Vallier et Blzos ont ensuite commencé à plaider

A la mémoire

du compositeur Marc Delmas Sous la conduite de son président, M. Foliereau, une délégation de la Ligue d'union latine s'est rendue sur la tombe de Marc Delmas à l'occasion de l'anniversaire de sa mort pour y déposer une gerbe de fleurs.

Un grand nombre de personnalités de la musique. des lettres et des arts s'étaient jointes à elle, parmi lesquelles M. Gustave Charpentier, de l'Institut S. E. M. Costa du Rels, ministre de Bolivie Rome MM. Marcel Dupré et Raymond Pech, professeurs au Conservatoire le sculpteur Martial, grand Drix de Rome Mmes Isabelle Sandy Louise Matha le docteur Achille Hauser, le docteur Colle, etc. M. Herriot. président du Conseil, et M. Albert Sarraut, ministre des Colonies. s'étaient fait représenter.

Le cinquantenaire de « La Croix En la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre a été célébrée, hier matin, une messe solennelle pour le centenaire de la naissance du R. P. Vincent de Paul Bailly, des Assomptionnistes, et le cinquantenaire du journal la Croix, qu'il a fondé, on le sait. La cérémonie a été présidée par le cardinal Verdier, archevêque de Paris dans le chœur avaient pris place Mgr Maglione, nonce apostolique NN. SS. de Guébriant, supérieur des missions étrangères; Baudrillart. recteur de l'institut catholique de la Villerabel, archevêque de Rouen Le Hunsec. supérieur des pères du Saint-Esprit Crépin, auxiliaire de Paris, et une vingtaine d'autres prélats.

Le cardinal Verdier a prononcé une allocution.

LES DEBITANTS DE VINS ONT ELU LEUR BUREAU Le conseil d'administration de la chambre syndicale des débitants de vins vient de procéder au renouvellement de son bureau.

M. Parant a été élu président, ont été nommés vice-présidents, MM. Faucon, Jarrousse, Blanc, Arrault et Grimaud secrétaire général, M. Larivière secrétaires. MM. Vassal, Fontanell et Négrier syndics, MM. André et Mtehaud trésorieurs. MM. Hournon et Rondepierre. M. Chazanoel a été désigné pour représenter la corporation au conseil des prud'hommes. MM. Ferraguet et Miehaud ont été élus délégués à l'école professionnelle de? H. L. R.

FETES ET REUNIONS A la Maison des polytechniciens a eu lieu le déjeuner traditionnel de l'Associatiox des inspecteurs généraux adjoints et ingénieurs en chef dea services techniques de la Ville de Paris. Au cours de ce déjeuner, auquel assistaient les directeurs et chefs des services techniques de la Ville, un souvenir a été remis à M. Giraud, directeur général des travaux de Paris. à l'occasion de sa récente promotion au grade de commandeur de la Légion d'honneur.

M. Rey, secrétaire général du syndicat des bijoutiers-orfèvres de Marseille, a présidé le diner de la Corporation du bijou, qui fut suivi d'une conférence de M. Lanllier sur « les statuts de la corporation des orfèvres au siècle de saint Louis ».

Vif succès pour le gala donné, au musée Grévin, au profit des Veuves et orphelins de ln presse parisienne, et pour le gala de la Chanson de Paris.

Sur l'initiative du Cnmité national russe, les amis de M. W.-L. Bourtzeff ont fêté ses soixante-dix ans d'âge et le cinquantenaire de son activité politique. Tirages financiers CREUIT NATIONAL

Emission 5 1919. Sont remboursés par Un Million, le numéro 3.106.741 par 500.000 francs, le numéro 2.757.874 par 100.000 francs, les 5 numéros 1.54U.662, 3.417.469, 3.456.803. par 50.000 francs, les 10 numéros 598.528, 787.495, 2.003.789, 2.221.953, 3.008.1H3 3.383.426, 3.621.286, 5.157.953, 7.621.854. 64 centaines sont remboursées à 600 tr. Emission 6 1921. Sont remboursés par 100.000 francs. tes 6 numéros 896.227 1.896,227 2.896.227 3.896.227 4.896.227 5,896.227; par 50.000 francs, les 6 numéros 396.227 1.396.227 4.396.227 5.396.227; par 10.000 francs, les 24 numéros suivants: 146.227 556.227 806.227 836.227 1.146.227 i.556.227 1.806.227 1.836.227 2.146.227 2.556.227 2.806.227 2.836.227 3.146.227 3.556.227 3.806.227 3.836.227 4.146.227 4.556.227 4.806.227 4.836.227 5.146.227 5.556.227 5.806.227 5.836.227. Les 24 numéros suivants sont remboursés chacun par 5.000 francs 166.227 276.227 746.227 1.166.227 1.246.227 1.276.227 1.746.227 2.166.227 2.246.227 2.276.227 2 746 227 3.166.227 3.246.227 3.276.227 3.746.227 4166227 4.246.227 4.276.227 4.746.227 5.166.227 5.246 227 5.276.227 5.746.227.

Tous les autres bons dont les numéros se terminent par 6.227 sont remboursés par 1.000 francs. Sont également remboursables par 1.000 francs tous les bons qui se terminent par 4.884 et par 7.793.

Les numéros sortis sont remboursables le 3 janvier 1933.

Emission 6 1924. Sont remboursés par 100.000 fr., les n»» 747,076. 3.747.076

Les 11 numéros suivants sont remboursés chacun par 25.U00 fr., dans chacun des quatre groupes de 1 million de titres émis soit au total 44 numéros par 25.000 fr. (Exemple: 40.794 1.040.794 2.040 794 40.794 58.044 361.044 399.382 419.481 560.179 695.243 871.360 944.372 991.698.

Les numéros mentionnés ci-dessus et déjà remboursés par des lots n'ont pas droit au remboursement à 516 francs. IL ETAIT MILLIONNAIRE M Uel«ttre consiam qu'une de ses obi/tuions ]gt. était sorti» s 1 million Porteur! de valeui? i lot» lalfos «erifier gratuitement rus titres eu tous «Donnant .̃

19 h. 30, chronique juridique par tl' André Saudemont. avocat à la cour. Chronique du provincial. Disques.

î0 h. 15, chronique touristique pal M. Georges Géville. h. 30. « La femme et l'amour dans la vieille chanson françalse causerie par Mme Maria Vérone, chansons interprétées par Silles Jeanne Gatineau et Adrienne Gallon, et M. Leuillier

RADIO-VITUS (3US m.). 20 b., Marche des Boyards (Hatvorsen) Don Quichotte (Masaenet) Lied et Czardas (Barthet) Mireille (Gounod) Camonetta (Godxrd) Barcarolte dea amies d'Hoflmann (Offen' aach) la Petite Mariée (Lecuq) la Flan cée (Charles René) Si tu le veux (Kœch- tin) Je t'ai donaré mon cœur (Lehar). 21 heures, tes Pêcheurs de perles (Bizet); Aimant la rose, le rossignol (Rimsky-Kor.sakoff): lea Cent Viergea (Lecocq) Humo- resque (Dvorak); Danse espagnole (Grana- dos); Prélude (Chopin).

22 heures, danses.

RADIO-TOULOUSE (385 m. 1). 12 h. 3U, 13 h. 15, 17 h. 30, 18 h. 30 et 19 h. 30. concert. 20 heures. Bva (Lehar); Mirages (Coates) Soldats de plomb (Kockert) Dans la nuit tranquille (Ziehrer); la Chemin du paradis (Werther) Morphlum (Spolliansky) Si- gnora (Abraham) Cavalleria rusticana (Mascagni); Carmen (Bizet ); le Roi de Lahore (Massenet); Rigoletto (Verdi); Tu es d moi < Whiting) Quatuor en rA miueur menuet (Mozart): Trio (Haydn). 21 heures, la Housarde (Ganne); Predosa, ouverture (Weber); Danse sympho. nique n- Allegro gracioso ,Grieg) Un haiser (Haro); Danae alave (Dvorak); Valse nuptiale (Lincke); le Chant du marin (Van Parys): Vous serez ma femme (Boyer); la Bande d Bouboule (Oberfeld); Côte d'azur (Hély); Tierra hispana (Sentis); Carmen- cita (Engel); A Sevilla muchachos (Bianco). 22 h, Enlevet-moi (Gabaroche); le Baron

L Arthritisme abrège la vie Eczéma, Acné, Herpès, Psoriasis, Sycosis, Erythème, sont autant de signes avertisseurs. Rhumatismes, Goutte, Sciatiques, Phlébites, constituent la seconde étape. Hémorroïdes, Varices, Ulcères et eczémas variqueux confirment l'artério- sclérose. De nombreuses victimes parmi les femmes.

L'arthritisme enlaidit, car ce vice du sang est cause de toutes les poussées à la peau, rendues souvent atroces par la démangeaison acné, érythèmes, eczémas, prurigo, sycosis, psoriasis, zona. dartres, herpès, urticaire, clous et furoncles, L'arthritisme fait abominablement souffrir, car les poi ons sanguins irritent et enflamment les muscles (lumbago), les jointures (arthrite rhumatismale), les nerfs (névrites, névralgies, sciatiques). Mais il faut bien savoir que l'arthritisme menace aussi l'existence. L'arthritique devient fatalement artério-scléreux, s'il n'a pas la prudence de « rectifier» son sang avant qu'il soit trop tard, Mais, auparavant, la nature ne lui ménage pas les salutaires avertissements saignements de nez fréquents, migraines et névralgies crâniennes, crises cardiaques nocturnes, doigt mort, jambe qui s'endort, cauchemars et insomnies, etc. Un autre danger redoutable est constitué par des varices, susceptibles de donner naissance à une grave phlébite ou à un interinable mal de jammbe, à moins que des hémorragies mal placées n'épuisent le malade par leur répétition. La femme arthritique est une proie toute désignée pour les terribles

Cure radicale d'un Eczéma. Publie^ ma lettre, eU, <r"U'iéV>er? to° ceux gui, comme moi, peuvent souffrir d'un tcz^ma rebelle et de pénibles démangeaisons sur la possibilité de se soulager de leurs soufet de voir leur mai disparaître. Votre Dépuratif Ricbelet est merveilleux d'efficacité dans le traitement der maladies du sang. Merci encore une fois de cette cure inespérée. M. Ernest JOUVE,

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tzigane (Strauss) Comte UOligado (Mo retti); Concerto pour orgue et orchestre en la majeur (Bossl) Sorts Godounov (Moussurgsky) Amour et printemps (Waldteufel) les Papillons de nuit (Gabaroche); Mado (Vacher); Habaneru iSarasate). 23 b.. Valse populaire (Venkonsky); la Boite à joujoux (Debussy); les Shegasse Bourhon (Montbenoist).

ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERG (472 m. 4). 12 b., te Prophète (Meyerbeer); Mignon (Thomas) Magdalena (E. Waldteufel); Musiciens (Geisler) Rondino (Siijelius) PetiteSuite (Debussy) Du royaume de Mozart, fantaisie (Urbach) Joyeuse (Leuschner) Seïillana (Niemann) Histoires de Strauss (KornBald).

20 tL. Concerto de piano en la mineur (Schumann) Lieder pour orchestre (Donisch) Deux airs de concert (Mozart). DAVENTRï (1.554 m. 4). 12 n., orgue. 12 h. Matador (Marchislo); les Joyeuses Commères de Windsor, ouverture (Nicolal) Kismet (Markey) Trois danses (Warner) Elfes, Nymphes Gnomes Sélectton de musique de Sullivan (arr. Higgs)) Parade des Marionnettes (Cheyne) Vieux chants populaires du pays et étrangers (Roberts) lo Geisha (Jones) Lune (Caleo).

15 h. 30. Egmont (beethoven) quatre mouvements de Bâton de jeunesse (Elgar) 6onate n- 4 en ta, pour cordes et piano (W. Young) Fantaisie de musique de Haydn (arr Urbach).

h. 45, danses.

18 h. 30, les bases de la musique Sonata en mi n° 1, suite (Bas).

h., musique d'opére ouverture de ta Fiancée vendue (Smetana) Lakmé Aria (Delibes) La. 8 e (Charpentier) les Joyaux de la Madone (Wolf-Ferrart) aomeo et Jullette (Gounod) Potka (Wein-

accidents du mauvais retour d'âge fibromes et tumeurs. Ce sombre tableau pathologique trace impérieusement leur devoir aux arthritiques ayant le désir de vivre, Puisque la science moderne, et notamment les rigoureux travaux de Richelet ont démontré que la tare de l'arthritisme même héréditaire réside dans le sang, il 'suffit d'appliquer la méthode de Richelet pour envisager l'avenir avec confiance. N'hésitez donc pas à suivre la cure de Richelet, d'autant plus qu'avec elle les résultats ne se font pas attendre. La puissance extraordinaire du Dépuratif Richelet volatilise positivement même les plus vieilles maladies de peau les plaies coulant depuis des années s'effacent sans cicatrice, en quelques jours; le sang, assagi, discipliné, maitrisé, circule librement dans les veines délivrées de toat obstacle variqueux ou phlébitique et dans les artères véritablement régénérées; toute douleur disparait rapidement, qu'elle siège dans la tête, les os, les articulations, les muscles ou ailleurs. Ces faits indiscutables ne sont pas affirmés par nous, mais absolument prouver par des milliers de témoignages qui, chaque jour, nous parviennent de tous côtés au globe.

Un Eczéma chronique disparaît Je vous autorise bien volontiers à publier mon attestation. Atteint d'eczéma, j'avais inutilement pendant plusieurs années essayé un tas do remèdes, seul votre Dépuratif Ricbelet a mis fin à mes inqmétudes en supprimant complètement les démangeaisons et mon mal qui semblait passer à l'état chronique. Je vous dis tour mer remerciements et ma reconnaissance. M. SERRET.

Receveur-buraliste, à Roxietes (Aidèche). Acné de 4 ans disparu en un mois. Depuis 4 ans j'étais atteint d'acné et en vain f avais essayé tous ler médicaments les plus vantés, je ne croyait plus pouvoir me rétablir. Un flacon do votre Dépuratif Richelet m'a d'abord soulagé et une cure d'un mois m'a complètement réussi. J'ajouts que cette cure s'est faite sans nuire âmes occupations et que votre régime alimentaire ut facile à tmvri. Votn reconnaissant.

Augustin URBAIN,

i Champs pu Chamblcy (M.-ct-M.).

Teasdale), tombé Comedian (D. Leroy) Coquelet (R. Chaussât) Mirontaine (C, Maubert), tombé Double Kik (M. Plaine). Distances 1 long. il, 2 long., 16 long. Seize partants.

PRIX ASTROLABE

L Enfantin (M. Maginot).G 66 50 à M. A. Pellet-Ternynck P 11 50 2. Gayal (J. Luc) P 7 3. Gascon (M. Noiret).P 6 50 4. Flocon de Neige (M. G. du Brell). Non placés Frisquette II (F. Romain), tombée Gondolier II (A. Fabry), tombé Firbiche (Delaplace); Drop Goal (R. Myall), dérobé, ramené, tombé Graine d'Epinard (M. Bianco), arrêté. Distances 4 long., 1 long., loin. Neuf partants.

PRIX BASQUE

1. Jupiter IV (R. Trémeau).G 24 à M. Rosenberg.P S 60 2. Deucalion (H. Gleizes).P Il » 3. Dark Agnes (T. Dunn).P

4. I3cngrin (M. Bonaventure). Non placés Saint Bernard (R. Dubus) Cavalier Seul (C. Maubert) Haricot (R. Lock), tombé L'Habit Rouge (J.-G. Costadoat). tombé Palestrino (M. Plaine) Premery (G. Cervo) Fonfon (F. Romain), Distances 2 long., 2 long. i, 3 long. Onze partants.

Aujourd'hui à Vincennes, à 13 heures NOS PRONOSTICS

Prix de Paray-le-Monlal (trot attelé, 10.000 fr., 2.250 m.) Ecurie Bulot, Gilot. Prix de Barcelonnette (trot monté. 12.U00 francs, 2.250 mètres) Home Varaville. Hirondelle III.

Prix d'Anch (trot attelé, 15.000 francs. 2.600 mètres) Gaucho, Galibot.

Prix Raoul Ballière (trot monté, 40.000 tr.. 2.800 mètres) Floridor II. Eros II. Prix de Poitiers (trot attelé, francs. 2.250 mètres) Féerie. Fredaine.

Prix du Sap (trot monté, 10.00d francs. 2.825 mètres) Gypspile, Ficelle.

Le comité de la Société du Demt-Sang a voté hier le budget pour 1932-33. Le total des allocations est identique à celui de l'an passé, soit 14 millions environ. Le comité a également supprimé les épreuves en parties liées.

berger) Otanni Schicchi (Puccini) Vdpres siciliennes, ballet (Verdi).

22 h., récital de sonates Sonate en la mineur, op. 23 (Beethoven) Sonate en la (C. Franck).

23 h., danses.

Maisons recommandée. Postes modernes dynamiques, réglage en longueur d'ondes. 75 stations reÇUes. Prix 1.5S0. Radio Alterna, 184, rue de la Convention.

N. B. Les firme. admises dans cette rubrique noua ont soumis leur matériel, qui a été essayé avec succès en laboratoire. LES CONGRÈS L'école des. parents

Hier après-midi, au Musée soclal, l'école des parents a ouvert sa campagne pour l'éducation mutuelle des éducateurs. Etaient présents MM. Bonvoistn, directeur du comité central des allocations familiales, Paul Henry, professeur au lycée Condorcet le général Borie, Mme André Mourot, M. Jean Camus et Mme Morèau-Delmont. Mme Vérine. présidente-fondatrice, présidait. Tour à tour M Hunziker. représentant la fédération des associations des parents des élèves des lycées et collèges M. Elie Mossé et le docteur Monsaingeon, président de la Ligue des familles nombreuses, ont parlé de la formation morale de la personnalité chez l'enfant. Une longue dt cussion s'est instituée sur ce sujet. MOUVEMENT DES NAVIRES Postage

Amérique du Nord. Pour New-Tork, les 6. 12 et 20/12 via le Havre.

Ses jambes étaient de plomb. Depuis plus d'un an, j'avais les membru lourds comme du plomb et souffrais dr vitlentes doedeurr. J'étais dans l'incapacité dt marcher et de travailler, je ne dormais plus H m'affaiblissais chaque jour. Après avoir tmd essayé, j'ai fart usage de votre Dépuratif Richelet. Un mois après, j'étais rétabli, d pouuoir reprendre mes occupations.

M. V. BAS.

à Vier Bordes, par Argelès-Gazost (H.-PJ Ulcères de 3 ans disperaissent. Souffrant atrocement depuis plus de 3 au d'une mauvaise circulation, de varias il d'ulcères. profonds, j'avais en vain tout essayé. Seul votn Dépuratif Richelet m'a sauvé et rendu la vit possible. Aujourd'hui plus de douleurs, plus de congestions, ils nuits calmes et reposantes ce qui me permet il m pat interrompre mon travail.

M. Georges LAIBE,

Dunikowski est renvoyé

devant le tribunal correctionnel M. Ordonneau, juge d'instruction, a signé hier l'ordonnance renvoyant devant le tribunal correctionnel, pour eseroqueries, l'ingénieur polonais Dimikowski, l'inventeur d'un procédé pour extraire du minerai d'or un pourcentage du métal précieux beaucoup plus important qu'avec les méthodes actuelles.

En même temps, le magistrat a rejeté la demande de mise en liberté provisoire déposée par M* Jean-Charles Legrand et son collaborateur M" Charles Jinou.

L'affaire viendra, durant la seconde quinzaine de décembre, devant la onzième chambre correctionnelle, présidée par MI Zaës.

M' Dupuich, substitut, occupera le siège du ministère public. Trois audiences sont prévues, en raison du grand nombre de témoins à entendre, notamment les trois savants experts, MM. Guillet, Bedot et Saunié, et d'autres spécialistes des questions aurifère cités par l'organe de MI Jean-Charles Le- grand.

Les postiers et les traitements La Fédération nationale des travailleurs des P. T. T. avait organisé, hier aprèsmidi, à la Bourse du travail, un meeting oû se sont rendus plusieurs centaines de postiers de toutes catégories.

Les représentants de la Fédération, du syndicat national des agents, du syndicat des employés ont exposé les raisons qui s'opposent, d'après eux, à la diminution des traitements. Ils ont déclaré et l'assemblée avec eux, en fin de séance que nulle réduction des salaires et traitements ne devait être envisagée avant que baisse le coût de la vie.

A l'exposition rétrospective

des anciens journalistes da front Une conférence sur les journaux de tranchée

L'exposition artistique et rétrospective de l'Amicale des anciens journalistes du front, organisée dans une salle du théâtre Albert-I", 64, rue du Rocher, connatt un succès flatteur. Cette manifestation a reçu la visite de très nombreuses personnalités, et le général Gouraud. notamment, l'a parcourue hier avec un vif intérêt.

L'exposition, qui devait clore ses portes samedi, est prolongée de quinze jours, jusqu'au 18 décembre.

Aujourd'hui, 16 h. 30. salle du théâtre Albert-I", M. Georges Pineau, ancieh chef du cabinet du ministre des Pensions, fera une conférence sur les journaux de tranchée avec audition de chansons du front de René Rigal, Interprétées par l'auteur. L'entrée pour cette conférence, ainsi que pour l'exposition, est entièrement gratuite.

Le gala de l'Association générale des mutilés de la guerre

Dimanche 4 décembre, en matinée, au gymnasse municipal, 87, rue Jean-Jaures, l'Association générale des mutilés de :a guerre organise un grand gala au profit de ses oeuvres. Nos grandes scènes nationales y seront représentées l'Opéra par Mme Morilliet et M. Luccionl, la Comédie-FranÇa.se par M. Lucien Duboscq. l'OpéraComique par M. Mlchetetti. Les vedettes des cabarets montmartrois,' des musichalls. des cirques se feront également entendre au cours de cette matinée. Les sonneurs du c Débuché de Paris (cors de. chasse) et la musique des gardiens de la paix prêteront leur concours.


'MADELEINE

PENAUD PIERRE

BLANCHAR A, GÀBIH MISE UN SCENE

̃/IVAMPYR^ GRAND FILM B'EPOtJVANTi: au §

s faubourg Potssonnière (angle Matin) JOMBHMB a son ̃̃̃HBOBBI D'EXCLUSIVITE

LE CHEMIN DE LA VIE

RKSTE LE MEILLEUR

FILM DE LA SAISON

au THEATRE PIGALLE CINEMA SAINT-SABIN

.7, r. St-Sabin boul. Bichard-Lenoir HOTEL DES ETUDIANTS

et

SEUL CONTRE TOUS

MAT. A PRIX REDUITS T. L. J. à 2 h. 30 ai en Excepté Jeudis, samedis Zl.uu dimanches, fêtes et veilles de fêtes LA CIGALE-CINEMA ̃ ï Jeunette MAC DONALD et\ iMourice CHEVALIER dans! UNE HEURE PRES DE TOI Sur scène les 4 Lopezitos et les Eussel's T. L. J. MAT. 14 h. 30 Tél. Bot. cinëTa DES

118. Champs-Elysées, 118

HÂROLD LLOYD dans

SILENCE. ON TOURNE ( Movie Crazy)

NOUS DISIONS DONC. Bans doute tout n'est pas parfait dans nos studios. Mais en quel lieu de la terre. ou en quels studios existet-elle, cette perjection Nous serions navrés de la trouver, au Jond, puisque P nous n'aurions plus la joie de la cher- P cher d Ah je vous entends! d Le cinéma français passe un mau- vais arsoment et d'aucuns se plaisent le fustiger bellement. Pourtant Fai- t sons, si vous le voulez bien, le tour de notre horizon. Que voyons-nous t De grandcs firmes multiplier les efforts. Allez à JoinvïUe, chez Para- mount, on travaille allez rue de la ViUette, chez G. F. F. A., on travaille coures à Courbevoie, chez Haïk, on travaille retournez à Jninville, pas- sez la Marne, jetez un coup d'ceil auxstudios Pathé-Natan, on travailte. LA, à peine M. Mauràce Tourneur a-t-il terminé une scène des Deux Orphe- lines qu'aussitôt la troupe des machi- nistes s'empare du studio pour queique décor de Théodore et Cie, le film que c M. Pière Colombier réalise avec Raimu. Mais ne soyez point surpris si des décors vides encore vous rappellent les images des salons romantiques. M. Raymond Bernard, mardi, y don- nera le premier tour de manivelle des Misérables. Les Misérables On n'a f pas oubüé la fresque magnifique Jour· ç nie, il y a quelques années, par M. Henri Fescourt, d'après l'œuvre célèbre. C'était alors l'époque des films à épisodes, et celui-là fut ai remarqué qu'une version dépêchée aux Etats·çais applaudis là-bas. Depuis Que c deviennent tous ces films auxquels les bons ouvriers de cinéma ceuvrent avec joie' Voyez le Boulevard, aux ChampsElysées, ailleurs. Partout la foule se presse aux portes des salles. C'est, au Max-Linder, Poil de Carotte, ce chefd'œuvre de M. Duvivier; c'est, au Ma- rivaux, la Belle Aventure au Para- mou»t, la Belle Marinière, tournée d'après la comédie de M. Marcel Achard, paraît depuis hier, tandis que ce sont à l'Olympia, Cœurs joyeux; l'Aubert-Palaae, le Mariage de Mlle Beulemans, tandis que le Gaumont donne Occupe-toi d'Amélie.

Mieux, aux Champs Elysées, la Jirme Pathé-Natan a tenu à présenter les deux vamps les plus célèbres, et si à l'Ermitage miss Greta Garbo émeut, au Cobisée Mrs Marlène Dietrich est une mère douloureuse. A Marigny, Fanny poursuit une glorieuse carrière et au Cinéma des Champs-Elysées Harold Lloyd continue, tandis qu'à Montmartre, au Moulin-Rouge, notre star LUy Damita parait dans le Père célibataire

L'effort français est donc certain, et Von peut dire s'il y avait lieu d'en dresser le palmarès que la firme Pathé-Natan montre la route. Ah! souhaitons que cet effort, l'effort de tous, ne soit pas stérile On imagine aisément ce que représentext la réalisation et la mise au point d'un grand film comme Poil de Carotte ou les Galtés de l'escadron, qui commencent aujourd'hui à paraître dans les salles de quurtier.

L'effort de tous ne s'arrête point là

Dans huit jours, un nouveau cinéma énorme, magnijique, étonnant, le Rex. ouvrira ses portes. Les Trois Mousquetaires, de Dumas, animés par M. Henri Diamant-Berger, y seront projetés. Autre grand film, émouvante reconstitution d'un passé proche encore, Violettes impériales nous montreront la cour impériale de Napoléon III. Que conclure, sinon que le cinéma Jrançais n'est pas si mal en point que d'aucuns le prétendent ?

Le cinéma, désormais, pour notre monde moderne, est une nécessité. Il faM se louer que le cinéma français surtout depuis le parlant tienne sa place, une place honorable. C'est que le cinéma n'est plus seulement un amusement, c'est une puissance, et n'est-ce pas M. Georges Duhamel, qui ne fut pas tendre pour le septième art, qui écrit dans les Annales Le cinéma, depuis qu'il oxiste, a prouvé que rien n'était impossible dans le domaine de l'artifice et il a développé dans le public cette notion confuse et fabuleuse que rien non plus n'est peut-être impossible dans le domaine de la réalité. >

N'est-ce point une conclusion 1 J. M.

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TROIS FILMS COMPLETS LE FILS IMPROVISE

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LA CRITIQUE

Bien que les films réalisés d'après des nièces ou des romans dominent encore la production, on remarque le louable désir les metteurs en scène d'entourer l'action le vastes extérieurs. Ainsi parviennent-ils ion seulement à nous intéresser davanage mais à aérer », si l'on peut dire, eur mise en scène et à nous donner du véritable cinéma par le mouvement que permettent les prisés de vues en plein air. OU LA BOXE

S'AFFIRME UN MOYEN

TRES CINEMATOGRAPHIQUE D'une comédie charmante, Chouchou ooids plume, MM. Gaston Ravel et Tony Lekain avaient, au ter.ps du muet, tiré an film fort apprécié alors. Reprenant le sujet, M. Robert Bibal a tourné sous la direction de M. Léon Poirier une production parlante. En d'agréables décors, a par quelques extérieurs, il mène fort adroitement l'action qui, malgré plusieurs banalités, intéresse. La boxe, par son moucément intense et le monde des boxeurs, par son pittoresque et sa truculence, offre toujours des possibilités cinématographiques. Un soir de rafle, ainsi que plusieurs films américains l'avaient prouvé. Chouchou poids plume ne le démentira pas.

Lucien dit c Chouchou x, fils d'un propriétaire de raffineries, le comte Brodelet de Survilk, mène la vie désoeuvrée et tumultueuse d'un fils de famille de comédie. Deux sports sont. ses occupations la boxe et le yachting. Pour les choses du coeur, la jeune Moineau est là. Mais une riche Américaine, Diana, assombrit cette liaison car, ouvertement, elle fait une cour incendiaire à Lucien, délaissant avec désinvolture son fiancé, Whipple, qui lui a voué une respectueuse admiration. Le comte ayant coupé les vivres à sono-l turbulent héritier, celui-ci, par nécessité, devient boxeur professionnel.

Son manager, l'astucieux Lorman, lui réserve un combat avec un champion redoutable, Tatave. Le comte est furieux et exprime sa pensée par ce mot Mon fils est devenu un gladiateur Il faudrait des lois pour interdire ce sport sanguinaire 1 2, Exclamation de bonne tradition Mais lorsque, après quelques rounds dramatiques, le gladiateur s a mis Tatave knock-out, le comte est tout fier et s'écrie dans le tumulte des acclamations « Je suis son père

Nous nous y attendions un peu. Deux mariages, celui de Chouchou et de Moineau, l'autre de Diana et de Whipple, seront un dénouement classique à cette amusante comédie.

Il sied de féliciter M. Robert Bibal de la manière toute cinématographique avec laquelle il nous a mené le combat de boxe et des notations originales qui peignent exactement et sans malignité ceux » du pugilisme.

Autre chose aucune grande vedette ne domine la distribution parfaitement homogène, troupe d'artistes intelligents qui c jouent » le jeu d'équipe pour le plus grand bien du film. Citons ces artistes Mmes Colette Broido, Wanda Greville, MM. Gaston Dubosc, Géo Laby. Pierre Darteuil, Mmes Marthe Dermigny, Germaine Noiset.

En voyant la nouvelle version de Chouéhou poids plume, le souvenir &z Mme Olga Day, si belle, si chic, Diana de la première version muette, s'imposait à notre esprit.

OU LE MARIAGE DE Mlle BEULEMANS » RETROUVE, GRACE A L'ECRAN, UNE NOUVELLE JEUNESSE

Au temps du muet, M. Julien Duvivier avait tourné le Mariage de Mlle Beulemans. A son tour, M. Jean Choux vient de reprendre ce sujet et en parlant, cette fois, nous offre cette amusante histoire. Sans doute en connaît-on les péripéties. Les établissements « Bière en bouteille Beulemans sont honorablement connus sur le marché bruxellois. Beulemans est candidat à la présidence d'honneur de la société mutuelle des employés et ouvriers de brasserie. M. Beulemans a une"femme, avec laquelle il se dispute une fille charmante, Suzanne, et un employé, M. Albert, un jeune Parisien que son père a envoyé faire un stage dans une maison de commerce belge.

Beulemans éprouve à l'égard de ce garçon bien élevé une certaine aversion. Il lui préfère le jeune Séraphin Meulemeester, fils d'un vieil ami de jeunesse. Ce dernier ne cherche-t-il pas à assurer à Beulemans son élection comme président d'honneur du comité.

Pour marier leurs enfants, Beulemans et Meulemeester pères sont d'accord. Suzanne, en fille obéissante, accepte la perspective de cette union. Seul, Albert, qui nourrit pour Suzanne une tendresse cachée et d'ailleurs réciproque, se révolte à l'idée de ce mariage.

Le jour des fiançailles arrive, quand Suzanne apprend par Isabelle. la bonne. que Séraphin a une liaison et un enfant. Quand celui-ci viendra demander sa main, elle lui conseillera gentiment de retourner auprès de son petit garçon.

Les relations sont rompues entre les familles des jeunes gens. Quelques jours après, a lieu l'élection du président d'hon- neur. M. Beulemans n'est plus le seul candidat. Meulemeester, son ancien ami, s'est présenté contre lui et va triompher grâce à l'inHuence de Séraphin, mais AIberG qui assiste à la séance et fait partie de l'association, se lève et. dans la langue belge » la plus pure. soutient et emporte par son éloquence convaincante la cause du père de Suzanne. On devine que M. Beulemans n'aura de meilleur moyen de prouver à Albert sa reconnaissance que de lui donner sa fille en mariage.

Peut-être pensera-t-on qu'il était peu nécessaire de reprendre cette vieille pièce, qui eut des milliers et des milliers de représentations, pour en faire un film, et aussitôt de dire que le cinéma a besoin de sujets neufs Mais M. Jean Choux a su suivre le développement de l'action en cinéaste et; par des détails habiles. marquer gens et choses. L'atmosphère belge est très réi:sie. M. Charles Mahieu campe un Beulemens de grand style et M. Akover ne lui cède en rien en Meulemeester. tandis que Mlle Lily Bourget est une charmante Suzanne, dont le futur mari, Albert Delpierre. est incarné par M. Pierre Dux, de la Comédie-Française. Le Mariage de Mlle Beulemans est un film gai qui fait honneur à son metteur en scène. M. Jean Choux.

UNE AVENTURE QUI, A L'ECRAN COMME A LA SCENE, EST. UNE BELLE AVENTURE » Ce fut le dénier grand succès du théâtre d'avant guerre, et cette Belle Aventure de de Fier-, de Caillavet et Etienne

Mme Marie Laure,

la grand'mère de « la Belle Aventure Rey parait aujourd'hui sur un. écran du Boulevard. Adaptée par le survivant des auteurs, M. Etienne Rey lui-même, voici la comédie devenue ftlm Belle aventure, aventure charmante, qui, sur la scène du Vaudeville comme aujourd'hui sur celle du Théâtre-Français, brillait et brille de l'esprit d'auteurs qui avaient de l'esprit et du meilleur.

La fiction, d'ailleurs, est ingénieuse. Une orpheline, Hélène de Trévillac, est fiancée, par son oncle et sa tante, le "LE CHEMIN DE LA. VIE"

Voici de curieuses expressions des personnages de cet étonnant « Chemin de la vie a qui, depuis de longues semaines, sans .que le succès tari. paraît au théâtre Pi -aile

êvqcXtïqn

)1.mile i)rnjn, de la Cotnédle-Française, qui avait créé souvent le personnage de Napoléon Irr, eampe, dans « Violettes impériales », un Napoléon III de fort beile venue.

POIL DE CAROTTE

Dans « Poil de Carotte dont te succès est toujours aussi grand, M. Harry Baur a fait une impressionnante création de M. Lepic, le père de Poil de Carotte • adhemabTlampiot"

La gracieuse Rolls France, qui est la vedette féminine de Adhémar Lampiot t, film gai, avec M. Fernand René, dont M. Christian Jacque termine la réalisation

comte et la comtesse d'Eguzon, à Valentin de Barroyer, auditeur à la Cour des comptes. Le jour du mariage, Hélène retrouve un sien cousin, André d'Eguzon qu'elle n'a jamais cessé d'aimer. Laissant au château invités, parents et fiancé, elle s'enfuit avec André. Ensemble ils vont se réfugier chez la grand'mère d'Hélène, une excellente octogénaire. Mme de Trévillac. à qui la petite rouée présente André comme son mari.

A l'heure du coucher, André et Hélène feraient chambrè à part si la sollicitude impérieuse de la grand'mère n'insistait. Est-il coutume qu'au soir de leurs noces de jeunes mariés puisse se séparer? Au petit matin, c'est le véritable financé, Valentin de Baroyer, qui arrive et révèle la vérité. La grand'mère est bouleversée. N'est-ce pas elle, Mme de Trévillac. qui a. enfin oui, qui a aidé une fugue qui n'est plus une fugue désormais? Fort heureusement, Hélène, fine mouche, obtient le pardon de Valentin et pourra ainsi épouser son joli cousin.

On pouvait s'inquiéter de ce qu'un metteur en scène étranger, M. Reinhold Schungel, ferait de cette Belle Aventure, d'inspiration, d'esprit et de manière si français. Disons-le, il n'a pas trahi .-les auteurs; mieux, n'hésitant pas à nous emmener vers de beaux extérieurs de jardins et de campagne, qui donnent de l'air au film et lui confèrent une juvénile fraîcheur.

Le principal rôle, celui d'Hélène. que créa au théâtre Mme Madeleine Lely, est tenu à l'écran par Mlle Kate de Nagy. D'aucuns s'étonneront encore du choix de la jolie Hongroise pour jouer le personnage d'une fille de vieille race périgourdine; mais la jeune artiste, tant elle est charmante et jolie, tant elle sait être sincère, a tôt fait d'écarter nos préventions et de nous conquérir. Comme l'on comprend André d'Eguzon, qu'incarne M. Daniel Lecourtois Le fiancé, c'est M. Lucien Bajroux, qui exagère par instants la naïveté de son personnage. Dans la comédie filmée, les rôles de mère sont parfois sacrifiés point ici, puisque c'est Mme Paule Andral qui tient celui de la comtesse d'Eguzon. A noter J'amusante et spirituelle silhouette campée par Mlle Arletty, comme elle seule peut le faire. Les moindres rôles sont tenus, d'aillews, par de bons artistes nommons-les comme en un palmarès MM. Jean Périer, Le Gallo, Mauricet, Paul Olivier, Charles Lorrain, Goupil, Lucien Callamand, Georges Deneubourg, Mmes Jeanne Provost, Renée Fleury, Marguerite Templey, Michèle Alfa.

Mme Marie Laure, elle, est la grand'mère, personnage qui fut tenu à la scène par Mme Daynes-Grassot. Comme son illustre devancière domina la scène, Mme Marie Laure domine le film. Elle en est la raison d'être elle s'impose à l'esprit du spectateur et semble, dans sa tendresse, ·:ans ses attitudes, même dans ses colères, être le reflet de toutes les bonnes mamans de che: nous!

LORSQUE MARLENE DIETRICH APPARAIT.

Vénas blonde nous restitue Mme Marlène Dietrich, et lorsque Marlène apparait la curiosité est vive. Ses fervents sont légion si j'en juge par les bravos qui ont salué, l'autre jour, son nouveau film. Encore une fois le scénario ne pèche point hélas! par un excès de simplicité. Au hasard d'une partie de campagne qui nous vaut de fraîches images, artiste de music-hall, elle rencontre en Allemagne l'Américain Marshall qui sera son mari. Le ménage part aux Etats-Unis un enfant naît. Marshall, sérieusement malade, doit retourner en Allemagne pour consulter un spécialiste. Il lui manque 1.500 dollars Marlène retourne au music-hall où un admirateur lui remet la somme. A son mari. elle dit avoir reçu une avance de son di- recteur.

Bientôt elle quitte le domicile conjugal pour vivre avec son fils dans un cottage qui appartient à son amant. Marshall, guéri, la chasse à son retour et lui enlève son fils. Après une lamentable tournée dans les grands music-halls européens, elle a le bonheur d'être pardonnée par son mari et de retrouver son enfant.

Nous retrouvons dans ce film, dû à M. Josef von Sternberg, Mme Marlène Dietrich chanteuse de music-hall réminiscence de l'Ange bleu et de Morocco. Heureusement certaines scènes, où, mère douloureuse, elle souffre, nous offrent un nouvel aspect de son talent. Combien il est regrettable qu'un réalisateur de la valeur de von Sternberg ne donne pas toute sa mesure en tournant un scénario dont l'action simple et précise permettrait à Mme Marlène Dietrich de se renouveler complètement Elle le peut Pourquoi vou!oir qu'elle soit toujours avec quelques légères modifications la chanteuse de beuglant de l'Ange bleu ? Que l'on SI souvienne de son interprétation de ShanghaiExpress. Le public, c son public, la revoit toujours avec joie, mais cette joie ne serait-elle plus grande si Mme Marlène Dietrich apparaissait un jour différente de ce qu'elle fut. Les contingences de l'exploitation obligent les industriels qui la dirigent et en sont responsables de « jouer sur le velours Mais peuvent-ils craindre un échec de cette artiste exceptionnelle ? Vénus blonde est une tentative. Allons, qu'ils aillent jusqu'au bout et qu'ils confient à Mme Marlène Dietrich un rôle ils le peuvent qui donne plus d'ampleur ce talent exceptionnel et qui l'obligera à travailler davantage et à gagner une partie difficile peut-être, mais sûrement victorieuse

La réalisation technique est excellente certaines images, comme le duo des époux ou la mère souffrant pour son fils, sont émouvantes. Aux côtés de la star alle- mande, MM. Herbert Marshall, Cary Grant, miss Dickie Moore manifestent de belles qualités ainsi que toute une troupe de très bons artistes.

QUELQUES AUTRES FILMS

Tant de films sont apparus en quelques jours que l'on ne peut les voir tous en un temps si court, comme on le désirerait. Aussi suis-je obligé de remettre la critique d'Arsène Lupin et de Maurindes Maures. Cette dernière production, due à M. André Hugon, est de qualité, si l'on en juge par les quelques passages aperçus par hasard. Beaucoup d'extérieurs, et quels extérieurs de bons artistes, élé- ments de succès, confèrent une indéniable valeur à cette production, qu'il convient d'étudier ainsi que la Belle Marinière, le film de M. Marcel Achard. Parmi les films nouveaux, si certains, comme Huit femmes sur un bâte tu. sont charmants, ou intéressent, comme les productions italiennes qui paraissent sur l'écran d'une salle d'avant-garde, d'autres, comme la Voix qui meurt et Panurge, malgré les excellentes intentions de leurs auteurs, déçoivent beaucoup.

Jean MARGUET

« Et allez donc!

c'est pas mon père 1. » .1900 L'Exposition universelle, « La Ferla », la rue du Oaire, les manches à gigot, les premiers teuf-teufs du marquis de Dion, les allées cavalières du Bois, victorias et calèches, Edouard VII, Jean Lorrain, le premier album de Sem, le Moulin-Rouge et Toulouse-Lautrec, le coup de canne au gibus du regretté président Loubet. toute une époque, presque un style Enfin « Maxim's géniale trouvaille de défunt Cornuché

Un soir, l'élève Bretonnois, bénéficiaire d'une permission de minuit, réintègre le bahut en proie à une joie secrète et pressant sur son cœur un programme et diverses photographies Le lendemain, au réveil, je reçois son polochon sur la figure au cri désinvolte et quasi révolutionnaire de « Et allez donc c'est pas mon père » Je ne tardai pas à recevoir l'explication de tant d'ardeur' frondeuse et d'irrespectueux détachement. Les photos, en effet, ainsi que le programme, m'enseignèrent que l'élève Bretonnois, à l'insu de sa rigide famille, venait ni plus ni moins d'assister à la pièce « scandaleuse n de M. Georges Feydeau et de recevoir en même temps le coup de foudre pour sa célèbre interprète, la trépidante, pétillante et capiteuse Mlle Cassive Comme bien l'on pense, le dimanche suivant me vit installé aux deuxièmes galeries, me délectant aux tribulations du ménage Petypon, du général, du sous-préfet et de la souspréfète, aux quiproquos avec l'abbé, saisi d'admiration pour l'entregent de la Môme Crevette, d'enthousiasme pour sa façon personnelle de soulever d'une bottine espiègle le boid des chapeaux masculins et de lancer enfin son cri fameux désormais adopté par l'élève Bretonnois « Et allez donc c'est pas mon père »

Il n'y eut pas que l'élève Bretonnois! Telle une trainee de poudre, le cri frondeur se répandit jusqu'au fond de nos provinces. Le potache en jetant ses bouquins, la jeune fille en mal d'émancipation, le commis aux écritures à son ultime virgule, le vieux colonel en montant au quartier, jusqu'aux dames sur le retour qui, pour se donner des airs, le murmuraient avec imper- tinence après un royal sans-atout Aussi bien les temps étaient trop faciles Un heureux équilibre présidait aux ambitions, aux revendications, aux digestions, aux destinées du monde et de chacun Obscurément tourmentés du besoin d'aventure, de secouer leur confortable routine, de jeter enfin leur bonnet par-dessus les moulins, les gens se rallièrent au cri de la Môme Crevette avec une sorte de ravissement. Il s'institua même voire dans

En haut ->lllc Cassive, créatrire à la scciw du rôle de la môme Crevette. En bas Mite Florelle, qui le crée au cinéma parlant la meilleure société des concours où chacun s'efforçait de battre Cassive et son record du pied en hauteur Nul ne pensait alors que cela pût devenir une profession

Plus tard, je voulus connaître le théâtre originel de si croustillants exploits. Outre divers grands-ducs, quelques placiers en champagne familiers et congestionnés, le prince Troubetzkoï et ses favoris, Karageorgevitch et son entrain, Sem et ses crayons, il y avait là un monsieur bien sage, moitié civil moitié militaire, lequel, m'assura-t-on, n'était autre que le père spirituel de la folle et fanfreluchée Môme Crevette, M. Georges Feydeau en personne Il semblait fort préoccupé de sa future et bientôt fameuse Amélie.

.Que de souvenirs, hier, tandis que M. Alexandre Korda tournait en un décor, à la fois comique et nostalgique, les scènes capitales de cette Dame de chez Maxim, joie et fruit défendu de nos jeunes années Et combien l'âme de Georges Feydeau doit se réjouir, aux Cars Elyséens, de voir réincarner sa truculente héroïne par notre exquise Florelle, fierté de la Saintonge et gloire de nos écrans Nul doute que tant de charme et de talent mis au service de la Môme Crevette ne nous fassent regretter davantage un passé sans histoire, aimablement cursif et dépourvu de menaces à l'horizon

Maurice Huet.

IIIIIIIIIUIIIII!li:illll!IMIIIIIIIIIIIII»l!!llli:il!l|lll!ll!lllllll|l!|ll||| « SA MEILLEURE CLIENTE » Une comédie originale, d'après Louis Verneuil. réalisée par M. Pière Colombier et interprétée par Mme Elvire Popesco, MM. André Lefaur, René Lefebvre, Prince, en tête, Sa meilleure cliente va sortir en exclusivité à l'Olympia,

Son charme est multiple. Il tient d'abord à la qualité du scénario et à l'originalité du sujet. L'action évolue dans un institut de beauté ultra-moderne, où le machinisme a été poussé au plus haut degré de fantaisie.

On verra là d'invraisemblables traitements de la coquetterie féminine auxquels préeideront les deux charmants associés Mme Elvire Popesco et M. René Lefebvre. La réalisation de M. Pière Colombier avec les décors de M. Jacques Colombier est pleine de trouvailles ingénieuses.

Enfin, un dialogue où l'esprit de Louis Verneuil se donne libre cours assure à Sa meilleure cliente. le meilleur succès. 000

« L'ADJUDANT STOPS Voici une réplique allemande, Infiniment drôle, des Gaitts de l'escadron. Lee Allemands se font blagués eux-mêmes dans ce vaudeville militaire, plein d'humour, d'Irrésistible fantaisie, où se succèdent sans arrêt les épisodes burlesques, les scènes désopilantes. Les aventures de l'adjudant ;tops dans le cantonnement tyrolien, les farces de l'auberge, la fausse alarme en pleine nuit sont les épisodes les plus croustillants de ce film très amusant, parlant allemand et sous-titré en français. De magnifiques extérieurs de montagne, de jolies filles et une mise en scène particulièrement soignée font de cette nouvelle production, qui passe en exclusivité aux Folks-Dramatiques, le plus drôle des spectacles pharisiens.


FAITS DIVERS ffANS PARIS

Les accidents de la rue

Boulevard Saint-Germain, sur un passage ciouté, un taxi renverse M. DacirSauque, demeurant 51, rue des GrandsAugustins. Charité.

Sut le Pont-Neuf. M. François Brunel, peinture, demeurant 31 bis. rue Orfila, tombe d'un autobus. Charité.

la porte de Saint-Cloud, MM. Louis Cattoir, cinquante et un ans, 5, rue de Nanterre, à Suresnes, et Léopold Lecoq. vingt-trois ans, 86, boulevard de Sénart, à Saint-Clou-d, sont renversés par une auto. Hôpital de Saint-Cloud.

Manifestations de sympathie

Hier aprèa-midi, à la salle des conférences de la préfecture de police, le personnel des bureaux de la direction générale de la Police municipale a offert à M. FouHùçt, sous-directeur administratif, une croix ornée de britlants à l'occasion de sa promotion dans l'ordre de la Légion d'honneur.

En l'absence de M. Guichard, directeur gênerai, empêché, M. Marchand, directeur des services, qui présidait cette fête, assisté de M. Meyer, directeur-adjoint, a transmis au nouveau légionnaire les félicitations et l'assurance du dévouement de »un personnel. t

;̃– Au cours d'un diner intime, les collaborateurs de M. Torlet, ancien commissaire du quartier de la Madeleine, ont offert à ce dernier nommé commissaire d'arrondissement, une magnifique garniture de bureau. Sous la présidence de M. Silvestri, Commissaire de Clignancourt, le personnel dû commissariat a remis au cours d'une réunion un souvenir à l'inspecteur Cléiftent. admis à faire valoir ses droits à la _raite.

Neurasthénique, M. Louis Potier, âgé de trente-quatre ans, domicilié 14, place Labord, se suicide d'une balle dans la tête. '.J– Boulevard de la Chapelle, au cours a*one discussion,. M. Robert Léontz, defigurant 24, rue Heursault, à Aubervilliers, est frappé d'un coup de couteau à l'épaule Car un Arabe, Mohamed ben Moussan, vmgt-huit ane, domicilié 47, rue Philippede-Girard. Après avoir reçu des soins à Lariboisière, M. Léontz a pu regagner son domicile son agresseur a été arrêté. On retire de la Seine au quai de Passy le cadavre d'un inconnu paraissant âgé de trente-cinq taille 1 m. 80. vêtu d'un complet gris foncé. Institut médico-légal. :lime Yvonne Binard. quarante-huit ans, tente de se suicider chez elle, 28, rue du Mont-Dore, en absorbant du véronal. Bçaujon.

• *r- Au cours d'une rixe survenue rue Boudeauville, le Polonais Pawel Cieciorko, i'trente-quatre ans. manœuvre en chômage, «kwnicilié 34, rue Léon, a été frappé à coups diB poing par Marcel Fleury, dix-sept ans, «livreur. 8, rue Chance-Milly, à Clichy. Atteint d'une fracture des côtes, le Polonais a été admis à Lariboisière. Son brutal antagoniste a été mis à la disposition de Rue de la Douane, un malfaiteur dérobe, dans l'automobile de M. Joseph Le»tz, négociant, 22, rue des Marais, un paguet de peaux de chevreau valant 1.500 fr. Rue de Fouroroy, M. Georges Schegut. crémier, demeurant» 11. avenue de la Grande-Armée, est frappé de congestion. Beaujon.

DANS LA SEINE

Un malfaitaur arrêté à Montrouge Des gendarmes en tournée, l'autre nuit, à Montrouge rencontraient, rue de l'Eglise, tm homme qui portait un sac volumineux. Ha l'invitèrent à leur en montrer le contenu c'était tout un attirail de cambrioIBTir. Amené à la caserne de gendarmerie, le. noctambule, qui se nomme André Testard, âgé de vingt-trois ans, sans domicile fixe, avoua qu'il ne vivait que de cambriolages et agressions à main armée. Il a été efivoyé au dépôt.

Suite mortelle d'un accident

Renversé par un motocycliste, le 26 octobre dernier, alors qu'il traversait le bouletard Victor-Hugo, à Clichy, M. Hippolyte Sarret, trente ans, chauffeur, 42, passage de l'Avenir, à Saint-Ouen, fut transporté à l'hôpital Bichat. Il en sortait le lendemain, mais, depuis, son état s'aggrava et il dut Atre transporté dans une clinique parisienne.

Une fracture du crâne fut diagnostiquée, à laquelle le blessé succomba hier matin. M. Philippe, commissaire de police, enquête.

Entre Algériens

Au cours d'une discussion d'intérêt, l'Algérien Gater, trente-sept ans, 74, avenue de la République, à Nanterre, a frappé d'un coup de couteau dans le dos son compatriote Harouze Mohamed, marchand de vins, 45, même avenue, Le blessé a été admis dans un état grave à l'asile Chevreul. Le meurtrier, qui avait pris la fuite, a été arrêté rue du Moulin-des-Prés, à Paris. Il a été envoyé au dépôt par M. Turpault, cammissaire de police.

Un comptable, M. Louis Cavé, trenteneuf aiis. 11, passage Saint-Merri, à Vincennes, s'est suicidé en se tranchant la gorge d'un coup e couteau.

Le commissaire de police de SaintDenis-Sud, M. Tiha, a envoyé au dépôt l'Algérien Sottank Messaoud, trente-trois ans. 2, rue de la Boulangerie, qui, moyennant finances, envoyait à ses compatriotes de faux contrats de travail au nom de commerçants de la ville pour leur permettre de venir à Paris.

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COURRIER DES THÉATRES

THEATRES

AUJOURD'HUI. Odéon, 8 h. 30, première du Faoori, pièce en trois actes de M. Martial Piéchaud. Comédie-Française, 11 h. 15, bal, organisé par l'Association des artistes dramatiques.

o- BOUFFES-PARISIENS. La générale d'Un soir de réveillon, opérette nouvelle de- MM. Armont et Gerbidon, musique de M. R. MoretU. est fixée au vendredi 16 décembre, en soirée.

-o- TRIANON-LYRIQUE. La générale de Carabas et Cie aura lieu le vendredi 23 courant, en soirée, à bureaux ouverts. -o- MATHURINS. M. Jean Sarrus, directeur, a décidé de prolonger jusqu'au 15 janvier 1933 les représentations de Prenez garde la peinture. Ensuite, M. Jean Sarrus montera le Roi de Paris, comédie nouvelle de M. Alfred Savoir.

-o- Le Mort de demain, trois actes de Gabriel Marcel, a été joué hier après-midi au Cercle militaire. La pièce et les artistes, dont Mlle Fanny Robiane. ont été très applaudis.

MUSIQUE

-o- Demain samedi. à minuit, à la POTINIERE, une heure de chanson française, par Gilles et Julien. Même spectacle les mardis et jeudis, à 14 heures. Places de 6 à 20 francs.

CONFERENCES

-o- Le professeur Piccard, hier, dans une conférence deux fois répétée, obtint un succès émouvant. L'Illustre savant eut d'abord l'auditoire de l'université des Annales, qui lui fit fête et t'acclama, et puis, dans une séance réservée aux conférenciers de la maison, aux membres de l'aéronautique et à la presse, il refit une deuxième conférence, écoutée avec un intérêt passionné. Au nom de l'université des Annales. Mlle Hélène Vacaresco prit alors la parole pour remerier le héros du ciel et glorifia le savant en termes qui charmèrent l'auditoire. Cette admirable leçon sera publiée dans Conferenda.

-o- LA CONFEDERATION NATIONALE DU SPECTACLE. Le bureau de la Confédération nationale des théâtres, musichalls, cinémas et spectacles de France a été composé ainsi président. M. Max Maurey; vice-président, M. Moncharmont: secrétaire générai. bL Raymond Lussiez trésorier général, M. Benoit-Léon Deutsch. MUSIC-HALLS

AVAJfT- PREMIERE

« LA JOIE DE PARIS AU CASINO DE PARIS La Joie de Paris, la nouvelle production de M. Henri Varna, différera sensiblement des précédentes revues du Casino. Avec ses collaborateurs habituels, MM. Léo Lelièvj-e. Marc-Cab et Abatino, M. Varna a monté un spectacle d'un modernisme, d'une galté et d'un luxe prodigieux. On n'a rien trouvé d'assez. nouveau, d'assez .riche, d'assez somptueux pour le public de Paris. La Joie de Paris ne sera pas une revue de restriction ni de pénitence, mais un magnifique spectacle de beauté et de surprenante originalité.

La grande star de la revue, la merveilleuse animatrice, Mlle Joséphine Baker, qui a su, Incontestablement. se placer à la tête des meneuses de jeu de music-hall. si rares actuellement. fera sa rentrée attendue.

Chacun se souvient du succès de la créatrice des Deux amours dans la précédente revue et l'étonnement de la presse et du public devant la révélation d'une comédienne accomplie et d'une chanteuse délicieuse. Cette fois encore, Joséphine, avide de conserver la faveur du public, qu'elle aime, s'est renouvelée. Elle dansera un véritable ballet classique dans la Singerie 18°; elle jouera, avec M. Dorin, des sketches comiques que le grand chansonnier montmartrois a bien voulu écrire pour elle; elle interprétera un acte de comédie et d'émotion de Turpin-Fournier.

Nous la verrons sous les traits d'un gigolo, d'une blonde vaporeuse et d'un chef d'orchestre exaspéré. Ses chansons nouvelles: Sans amour, le Rare plan plan, Si j'étais blanche, seront demain sur toutes les lèvres. Mlle Joséphine Baker sera véritablement la joie de Paris

MM. Dufrenne et Varna auraient pu se contenter de cette étoile, ils ne l'ont pas voulu et une troupe importante entourera la Vénus noire »: Mlle Jeanne Helbling, la grande étoile de cinéma, qui fera de charmants débuts au music-hall; le chansonnier Dorin, qui jouera une scène d'actualité avec Joséphine; Dandy, l'enfant chéri du Casino, qui interprétera plusieurs sketches et conduira un jazz à sa taille; les grandes vedettes du disque Pills et Tabet; Jean Irace. dont ce sera la rentrée Jack Erwin, le comédien RaoulHenry, Charbley, Lesaint, les chanteuses et comédiennes Guittar, Léo Darly, Marquisette, Fanny Clair qui, elle aussi, laisse l'écran pour la scène; le grand danseur Spadolini, qui sera une révélation pour Paris le fantaisiste Pepino, Lysana et son ballet futuriste; la danseuse Andrée Gavel le trio Gomez et les trois petites danseuses acrobatiques, le trio Dorvils, que M. Dufrenne vit à Berlin et, enthousiasmé, engagea aussitôt malgré l'importance du cachet.

Parmi les principaux clous du spectacle.

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Bgureront une course de canoës sur un véritable torrent, un feu d'artifice, un théattre d'eau avec des fontaines mouvantes, le Village enchanté, les Tambourins vivants d'Hawaï, le Concours des stars de cinéma, le Ballet à l'envers, les Jambes mystérieuses, la Féerie de l'acier, l'Usine en marche, les Fleurs merveilleuses; etc. La première représentation de la Joie de Pans marquera une date dans l'évolution du music-hall.

-o- PAVILLON. Voici le programme du 2 au 8 décembre 1932: le chanteur Daurin, l'homme aux trois mains Big and Silvy, la fantaisiste Josette Dave, fantaisie acrobatique par Emma et Henry, le caricaturiste humoriste Bradlay, les excentriques cascadeurs Man and Thit, le célèbre chanteur populaire Mayol, les danseurs excentriques et fantaisistfes Louys et Sylvia, les acrobates fantaisistes, les deux Harlequins -o- LUNE ROUSSE. Mlles Suzy Lucat, Paquita Sol, Janine Francy; MM. Pierre Dac, Paul Chaubet, Jacob et Cathy seront les interprètes principaux du Pays du fou rire, la revue de René Sarvil, qui passera le mercredi 7 décembre. Au même programme le fantaisiste Théoder et les chansonniers, Dorin en tête.

-o- EUROPEEN. Tous les jours matinée 2,50 et 3,50; en soirée: 2,50. 5 et 7 fr. -o- CIRQUE MEDRANO. Un musée permanent du cirque sera prochainement inauguré; Il pourra être visité par le public Il comprendra, outre une documentation générale sur le cirque, des objets, photographies et souvenirs des plus illustres artistes de la piste. Pour l'inauguration de ce musée, la direction a profité de la présence de la ménagerie Hagenbek pour reconstituer des spectacles de ménagerie. C'est M. Maurice Thomas-Moret qui en a réuni les documents, provenant de sa propre collection et de celles d'autres amateurs de cirque.

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8 h. 40 La palette merveilleuse

8 h. 45 La peinture sur peau;

8 h. 55 Le soleil de femme;

9 h. La féerie de l'acier;

9 h.10 L'usine en marche;

9 h. 15 Les dessins animés;

9 h. 25 La marche au soleil,

9 h. 30 La singerie d'or:

9 h. 50 DORIN et JOSEPHINE;

10 h. Les actualités nues

10 h. 5 Joséphine chef d'orchestre; 10 h. 15 The 22 coloured boys Jazz of Joséphine BAKER;

10 h. 40 Le déshabillé dans les blés; 10 h. 45 L'oiseau des îles;

10 h. 55 Le feu d'artifice;

11 h. La chute d'Itawaï;

11 h. 5 La course de canoës;

11 h. 15 Blanc et noir;

11 h. 25 Le ballet il. l'envers;

11 h. 40 Espana:

11 h. 45 Paysage de chair;

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Le gala de la publicité qui aura lieu ans ce but, le 17 décembre prochain, à 1 heures, au théâtre des Champs-Elysées, st organisé par la chambre syndicale de la lublicité et la corporation des techniciens e la publicité.

Ces organisations professionnelles se sont ssurées le concours des grandes vedettes u journalisme, de l'écran, de la scène et le la publicité. Des précisions sur le pro;ramme seront donnée ultérieurmnt. UNE FETE COMMERCIALE LU PROFIT DES ŒUVRES DU XI* Les commerçants de la rue de la Roluette organisent les 3, 4 et 5 décembre, me grande fête commerciale au profit des euvres de bienfaisance du Xi- arrondislement.

Cette fête est placée sous le patronage les élus du quartier.

De nombreuses attractions attendent les risiteurs. Des rabais considérables seront consentis aux acheteurs. On applaudira un iéfilé de musique et les cortèges humorisiques de la commune libre de la Basille. Une distribution de jouets sera lajte aux enfants par les vedettes de nusic-hall.

La fanfare de la garde républicaine se 'era entendre au cours de ces ma.nifestions.

La semaine commerciale

lu quartier de la Porte Saint-Denis Le comité d'initiative des commerçants le la Porte Saint-Denis organise, à partir d'aujourd'hui jusqu'au 11 décembre, une grande semaine commerciale au profit les œuvres de bienfaisance du X- arrondissement. B y aura de nombreuses ittractions concerts avec le concours du :élèbre Mayol, musique des gardiens de la paix, de la Commune libre du VieuxMontmartre et des Pinsons du Faubourg grande tombola gratuite avec de nombreux lots illuminations, etc.

ASPHYXIE ACCIDENTELLE Une sexagénaire, Mme Lucie Dubois, ) bis, rue des Meuniers, à Vincennes, a été :rouvée morte dans son lit. Elle avait été victime d'une asphyxie accidentelle cauîée par la rupture du tuyau en caoutchouc l'un fourneau à gaz.

AU CONSEIL D'ÉTAT Les huit heures dans les boucheries de Paris et de la Seine. Sur le rapport du conseiller Pierre Caillaux, le conseil d'Etat réuni cet après-midi en assemblée générale sous la présidence de M. Théodore Tissier. a adopté un projet de décret portant règlement d'administration publique pour l'application de la loi du 23 avril 1919 sur la journée de huit heures dans les boucheries vendant au détail du département de la Seine. Le décret sera applicable aux parties d'établissement où s'exerce la vente au détail de boucherie. La limite légale des heures de travail est fixée à 54 heures par semaine.

Elargissement d'un pont à la gsre de Pu- teanx. Sur le rapport de M. gauzin. mattre des requêtes, l'assemblée générale a adopté un projet de décret relatif aux tra- vaux d'élargissement d'un pont à la gare de Puteaux (Seine).

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BULLETIN FINANCIER Cours de h Bourse du Jeudi 1er Décembre

La séance d'aujourd'hui a bien certainement compté parmi les plus creuses de l'année. En effet, les échangee entre les premiers et les derniers cours ont été pratiquement nuls. Aussi la fermeté de notre place au commencement s'est-elle progressivement transformée en indécision, puis en lourdeur générale.

La forte situation technique de la Bourse, telle qu'elle découle des conditions où s'est effectuée la liquidation mensuelle, avait permis à l'ouverture de ae faire sur une note résistante. Ces bonnes disposltiona n'ont pu se maintenir faute d'aliments. Le renouvellement des ordres de la clientèle, qui avait lieu aujourd'hui, n'a apporté aucun volume d'affaires intéressant. Les transactions se sont donc limitées aux besoins journaliers, et, peu à peu, le marché est retombé dans l'atonie. Dans ses conditions, la cote n'a pas tardé à se tasser, et l'on termine aux environs des plus bas cours de la journée et en recul sur la veille. Aux changes, la livre sterling clôture & 82,38 contre 81,95 et le dollar à 25.5750 contre 25,5850.

Les rentes -françaises abandonnent encore quelques fractions. Les banques cèdent du terrain, la Banque de France revenant de 11.230 à 11.105, la Banque de Paris de 1.503 à 1.487, le Crédit Foncier de 4.560 à 4.515. Chemins de fer et transports calmes. Les valeurs d'électricité se montrent plus hésitantes, ainsi que les produits chimiques. Les charbonnages offrent une bonne résistance. Lens, 455 contre Vicoigne, 590 contre 59L

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COTONS. Le Havre, i" décembre. A terme. les 50 kilos décembre. janvier, février, 208 mars.* avril, 2U9 mai, juin, 211 juillet. 212 août. 212 septembre, 214 octobre. novembre, 215. Ventes 400 ballea CAJTE& Le Havre, f décembre.

Les valeurs d'arbitrage fléchissent. Le Rio Tinto est ramené de 1.382 1.362, après 1.351 au plus bas. La Royal Dutch finit à 1.435 contre 1.480. Le Suez, par contre, maintient facilement son avance à 15.750 contre 15.746. Reprise du Serbe 1895. Clôture de la deuxième séance

Tendance calme. Les écarta sur les cours de la première séance sont peu sensibles. Métropolitain, 1.230 Canadian Pacifk, 331 Central Mining, Rio Tlnto, 1.360 Royal Dutch 1.487.

MAHCHES ETRANGERS

Londres. Le marché est mieux disposé dans l'ensemble sur la bonne Impression laissée par la nouvelle avance de la livre sterling. Les fonds anglais accentuent leur reprise et les industrielles locales sont bien tenues. Par ailleurs, les pétroles sont lourds et les cuprifères irréguliéres. Le fléchissement des prix de l'or entraîne quelques prises de bénéfices sur les titres intéressés.

Berlin. Tendance beaucoup plus ferme. On annonce une amélioration dans différentes branches de l'industrie et. par ailleurs, la meilleure tenue de la livre sterling est favorablement accueillie. Les valeurs dirigeantes bénéficient d'achats et de rachats et progressent vivement. L'allure reste satisfaisante jusqu'en clôture, bien qu'il y ait sa et la des prises de bénéfices.

terme, les 50 kilos décembre, 214 Janvier, 211 février, 208 mars, avril, 204 25 mal, 204 25 juin, 202 25 juillet. 202 août. 202 septembre. 201 60. Ventes 1.000 sacs.

SUCRKfci. Tendance calme Ouverture courant, 211 50 à 212 P janvier 212 50 à 213 P 3 de Janvier, 214 P 8 de !évrier. 214 50 à 216 P 3 de mars. 215 50 P. Clôture courant 211 à 211 50 P janvier, 212 50 à 213 dé janvier, 213 50 à 3 de février, 214 50 à 215 3 de mars, 215 50 P. Cote officielle du disponible 211

BLES. Courant, 112 50 et 25 P janvier. 113 75 P février, 115 P 3 de janvier. 115 25 P 3 de février 116 P 3 de mars, 117 25 à 117 50 P; 3 d'avril, 118 25 P. Cote offlcielle du blé disponible

AVOINES. Courant, 87 P janvier. 87 26 P février, S7 3 de janvier, FARINES PANIFIABLES, Les farines Panifiables valent actuellement francs les kilos, soit une nouvelle baisse de I frano

AUX HALLES HIER Baisse de 0 au kilo sur le veau, à 12 50.

Le biBur. le mouton et le porc sans changement.

Hausse de 0 5f) au kilo sur le coq d'inde, 11 à 13 50 sur la poule d'Inde, 13 50 à 17 de 0 25 sur l'oie en peau, 7 à Il 60 sur te poulet nantais, 13 50 à 14 75 de 0 60 sur le Poulet gâttnais, 14 a 15 50 de 1 par pièce sur le faisan, 16 à 25 poule, 14 à 22 sur le lièvre, 22 à 23.

Les heures fins valaient, au ktlo, de 17 a 20 ordinaires, 14 à 17 et les neufs, de 680 à 1.050 le mille.

Baisse sur le chou de Bruxelles, 80 14V; le pissenlit de Paris, 200 s 250 fendtve belge, 260 à le haricot vert d'Algérie, 250 à d'Espagne. 200 550 le raisin de Moissac branché, 350 à 70U son bran. ché. 350 à 550 .a pomme d'Italie. 250 à 4W la poire de Californie, à 600 les 100 kilos la laitue du Midi, 40 à ÏU le chou-fleur breton, 100 à 240 le cent

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49 numéros d'actualités, en noir et en couleurs;

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49 numéros d'actualités, sans les suppléments théâtre et romans» soit 1.500 pages de texte et de gravures sur les événements de la semaine, avec des grands

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