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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-12-01

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 01 décembre 1932

Description : 1932/12/01 (Numéro 20365).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627564r

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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M. Litvinov nous parle '1 du pacte franco-soviétique IL EN FAIT RESSORTIR L'1MPO»TANCE\ AU POINT DE VUE DE LA PAIX. GÉNÉRALE

Moscou, 30 no.v. (de notre corr. part.) M. Maxime Litvinov, commissaire du peuple aux Affaires étrangères dé l'U. R. S. S., a bien voulu me recevoir hier soir et faire des déclarations à l'intention des lecteurs du Petit PariRépondant à votre demande d'exprimer mon opinion sur la signa- ture du pacte franco-soviétique de nonagression, m'a-t-il dit. je ne puis' manquer de faire a:lusion à un événement analogue d'une grande impor- tance internationale qui a eu lieu, il y a à peine quelques jours. Je veux dire la ratification du pacte polono- soviétique. Ce document diplomatique, qui constitue un tournant dans les' relations entre l'U. R. S. S. et la Pologne, est chargé d'une profonde signification pour les deux Etats, mais sa signification augmente beaucoup au point de vue du maintien de la paix universelle, du fait que les fauteurs de guerre et les partisans d'une intervention antisoviétique ont placé leurs espoirs et établi leurs plans surtout sur la tension des relations entre l'U. R. S. S. et le plus grand de ses voisins à l'ouest, la Pologne, et, en fin de compte, sur un conflit armé entre eux. A ces espoirs et à ces plans vient d'être porté un grand coup, car l'U. R. S. S. et la Pologne, par :a conclusion du pacte, se sont dit l'une à l'autre qu'elles ont le désir et qu'elles prennent l'engagement de vivre en paix et d'établir entre elles des relations qui correspondent à leurs intérêts propres. Nous sommes convaincus que la conclusion du pacte établira entre la Pologne et nous de meilleures relations et ouvrira aussi la voie au développement des relations économiques à leur avantage mutuel. La signature du pacte franco-soviétique augmente la signification de la ratification du pacte polono-soviétique et réciproquement.

Un grand pas en avant

Dans la conclusion du pacte francosoviétique de non-agression, nous s voyons un grand pas en avant qui aura pour conséquence d'augmenter leur confiance réciproque et de dissiper les malentendus et préjugés qui entravaient et qui compliquaient les relations entre nos deux pays. Je dis <̃ malentendus et préjugés 2. parce que les intérêts réels de la Réjju.bllque française ne justîÈâtenf" en aucune, mesure l'attitude qu'elle avait adoptée de l'Union soviétique avant l'année 1924, c'est-à-dire avant la reconnaissance formelle de l'Union soviétique et en partie son attitude après la reprise officielle des relations. Les personnes et les groupes qui, en France, nous sont le plus hostiles ne peuvent affirmer avec quelque apparence de raison que les intérêts politiques ou économiques de la France et de l'U. R. S. S. se heurtent en quelque point du globe que ce soit. Ces personnes et ces groupes poussent habituellement à des actes hostiles à l'U. R. S. S., ou bien au nom de la défense des intérêts de tierces puissances amies de la France, pour lesquelles cependant l'Union soviétique ne constitue nullement une menace ou bien au nom de l'idée abstraite de défense du régime capitaliste. Des appels de ce genre proviennent souvent aussi d'autres pays, avec cette différence cependant que ces maneeuvres cachent des appétits impérialistes et des désirs d'agression de ces mêmes Etats. Malgré la solidarité du monde bourgeois, nous ne voyons pas que les intérêts nationaux spécifiques de la France exigent une lutte avec l'Etat soviétique. La conclusion du pacte de non-agression est la preuve que le gouvernement français actuel et les partis qui le soutiennent, par conséquent la majorité des Français, ont compris cette situation.

Les préjugés et préventions dont j'ai parlé étaient, dans une certaine mesure, le produit d'une propagande antisoviétique incessante, et qui dure depuis de longues années. Cette propagande était inspirée et menée en France, mais pas seulement par des Français. Elle poursuivait des buts parfaitement définis, en particulier celui d'élargir le fossé entre la France et l'U. R. S. S. dans l'espoir de faire entrer la France dans un bloc d'intervention antisoviétique. La signature du présent pacte, qui comprend une renonciation réciproque à l'agression, tant dans l'isolement que de concert avec d'autres Etats, condamne à l'impuissance toute propagande de ce genre si elle doit continuer dans l'Etat. En ce qui nous concerne, l'U. R. S. S. a toujours désiré l'établissement des meilleures relations avec la France, mais l'insuccès de ces efforts, naturellement, a provoqué en U. R. S. S. une réaction correspondante.

L'importance

des pactes bilatéraux

La signature du pacte doit préparer le terrain à une solution des questions déjà mûres des rapports économiques entre les deux pays. La France nous intéresse non seulement comme débouché pour nos matière» premières, mais aussi comme fournisseur éventuel de produits industriels que les constructions soviétiques et l'accroissement continuel des besoins de l'Etat et de la population peuvent absorber en quantité considérable. D'autre part. l'U. R. S. S. peut intéresser la France non seulement comme débouché possible, mais aussi comme source des matières premières qui lui sont nécessaires. L'incertitude des relations politiques et l'absence d'une base légale pour lea organisations commerciales soviétiques étaient un obstacle à la solution de ces questions. L'élimination d'un de ces obstacles ouvre la voie à des pourparlers destinés à l'élimination d'un autre obstacle.

Nous espérons que les pourparlers concernant un traité commercial et

31. Litvinov

les accords qui y sont liés iront maintenant à un rythme beaucoup plus rapide.

Georges LUCIANI

(La sttite à ia deuxième page.) POUR ET CONTRE Ce ne sera pas la révolution. Ce ne sera pas un tremblement de terre. Tout de même, le soir de demain 2 décembre sera un très grand soir. Et la nuit qui prolongera ce grand soir restera, certes, une nuit historique.

On le sait: demain soir, on dansera à la Comédie-Française. On verra a qui, depuis cent cinquante ans, ne s'était point vu.

On dansera, et la soirée et la nuit seront, malgré la crise, d'un éblouissant prestige, soirée et nuit seront corsées d'attractions comme seuls Paris et! les artistes de Paris peuvent en dispenser. On dansera et l'on ne jouera pas, ce soir-là, le Monde où l'on s'ennuie. Demain soir, dans le temple austère de la déclamation, on ne roulera pas les r, les r traditionnels de la pure tragédie classique et de la pure époque romantique. Tous les r seront des airs de musique. Les couples tourneront, pivoteront, tangoteront sur un parquet glacé, luisant. Et l'on dansera même français, puisqu'on dansera la Française. la nouvelle danse de France, qui a le,sang français.

Ce soir-là, les Burgraves seront priés d'aller se coucher dès la venue de l'ombre. On leur portera des tisanes s'il le faut. On leur gardera des petits fours. Des petits fours?. Je parle, bien entendu, de pâtisserie.

Demain soir,' notre vieux Théâtre-Français sera tout jeune, tout jeune. Aucun sociétaire ne songera à donner sa démission. On ne parlera pas de parts entières. On dansera. On rira. On entendra des vers charmants, des musiques légères et des mots d'esprit.

C'est au bénéfice de l'Association des artistes dramatiques que ce bal unique et sensationnel est donné. Cest pourquoi il faut en parler avec une faveur toute particulière. Toute la recette ira à l'Œuvre de Pont-aux-Dames, et le public ne sait peut-être pas quelles sont, par ces temps maussades, les charges matérielles et morales de cette oeuvre.

Le public ne sait peut-être pas quelle est l'étendue des misères qui se sont abattues sur le petit monde des comédiens. Des artistes fêtés, applaudis, en un temps célèbres, sont vite oubliés. Le torrent de la vie de Paris les emporte. Ils vivent cependant. Ils vivent parce que l'Œuvre de Pont-au-Dames existe. Sans cette oeuvre. ils mourraient de faim.

On dansera demain soir à la ComédieFrançaise. Et tous ceux qui peuvent le faire doivent être de la fête, de. la bonne fête charitable, élégante et si parisienne. Il faut que le bal de la Comédie-Française soit une réussite accomplie. Ce succès triomphal serait bien capable,, du reste, de donner un élan à la saison de Paris. qui languit pour le malheur de tous. Ce succès peut réveiller Paris et peut ranimer l'air de Paris.

Maurice Pbax.

DEMAIN } suite de l'enquête de M. Pierre FRÉDÉRIX

A LA SORBONNE, HIER, LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE RECEVAIT LA MISSION CITROEN «CENTRE-ASIE»

Pendant le discours de 91. André Citroën de gauche à droite, Il. Alexandre Hillerand, Mme Doumergue, Il. Albert Lebrun, Gaston Doumergue. Mme Citroën (Voir à la troisième page.)

LES CONVERSATIONS A Cl VONT-ELLES S'ENGAGER! DÈS DENIA GENÈVE? M. Macdonald, sir John Simon et M. Paul-Boncour partent aujourd'hui pour y prendre part Au cours du conseil de cabinet qu'il a présidé hier en fin d'après-midi, M. Edouard Herriot a entretenu ses collègues « des conditions dans lesquelles vont s'ouvrir, à Genève, les conversations préalables à la reprise des travaux du bureau de la conférence du désarmement

On sait que ces conversations, qui doivent avoir, au début tout au moins, un caractère purement officieux, ont pour but de trouver un terrain d'entente permettant au représentant du Reich de venir à nouveau participer aux délibérations de la conférence, où il n'a pas reparu depuis le vote de la résolution qui a clos, en juillet, la première phase de ses travaux. La condition mise à son retour était, on s'en souvient, la reconnaissance préalable à l'Allemagne de la « Gleichberechtigung :>, c'est-à-dire de l'égalité de droits en matière d'armements, reconnaissance préalable que le représentant de la France, M. Paul-Boncour, lors des entretiens des dernières semaines à Genève, s'est formellement refusé à discuter isolément. Le plan constructif déposé par le gouvernement français ne prévoyant l'égalité de statut pour le Reich qu'en liaison avec une série de mesures de sécurité. M. Paul-Boncour a nettement spécifié que les entretiens envisagés devraient porter également sur cette contre-partie indispensable.

C'est cette manière de voir yi, finalement, l'a emporté, M. von Neurath ayant accepté, sur les instances de sir John Simon et de M. Norman Davis, non seulement de discuter l'ensemble du problème, mais de ne plus exiger, pour ces conversations préli- minaires, d'assurances préalables. Il y a donc toutes raisons de penser que c'est sur cette base générale les échanges de vues de ces jours derniers entre MM. Herriot, Paul-Boncour et Norman Davis ont porté surtout sur des questions particulières que la négociation va s'engager.

Quand s'ouvrira t elle ? Jusqu'à présent on n'a reçu aucune indication précise de Berlin concernant le départ de M. von Neurath pour Genève. En revanche, une dépêche de Londres a annoncé hier soir que M. Macdonald et sir John Simon quitteraient Londres aujourd'hui même, à 14 heures, pour la Suisse. De son côté, M. Paul-Boncour a décidé de quitter Paris, lui aussi, dès ce soir, à 21 h. 50, de façon à arriver à Genève en même temps que les ministres anglais et âupouvoljfc. immédiatement prendre contact avec eux.

Il' est probable, d'autre part, que M. Norman Davis partira également par le même train, de sorte que, même si M. von Neurath était retenu quelque peu à Berlin par le développement de la crise politique, des échanges de vues pourront se produire dès vendredi. Quoi qu'il en soit, M. Herriot ne pouvant, ainsi qu'on le verra par ailleurs, quitter Paris avant demain soir, c'est seulement sam2di, au plus tôt, que commenceront les véritables conversations à cinq.

L'AVENTURIERE ALICE SCHUSTER EST TRANSFEREE A PARIS

Alice Schuster.

photographiée hier à la police judiciaire Ramenée de Cherbourg, où elle a été arrêtée dans les conditions que l'on sait, la pseudo-baronne et fausse dbmestique Alice Schuster est arrivée hier, en fin d'après-midi, à Paris, escortée de deux inspecteurs de la police judiciaire.

A. J.

Le Parlement et la question des dettes! M. Herriot a été entendu hier par les commissions des finances et affaires étrangères, auxquelles il a demandé d'ajourner à huitaine le débat sur la proposition de M. Louis Marin

M. Lamoureux, rapporteur général du budget, proposerai aujourd'hui à la Chambre d'accorder au chef du; gouvernement le délai légitime qu'il réclame UN LARGE DÉBAT AURA LIEU AVANT LE 15 DÉCEMBRE! LE PRÉSIDENT DU CONSEIL EN AYANT MANIFESTÉ LE DÉSIR

M. Edouard Herriot, ainsi qu'il avait été convenu, s'est rendu, hier aprèsm i d i devant la commission des finances, puis devant la commission des affaires étrangères de la Chambre, afin de leur exposer les raisons pour lesquelles 11 ne jugeait pas opportun d'engager, en pleine négociation, un débat sur l'échéance du 15 décembre. Les deux commissions ont été, l'une et l'autre, unanimes à donner gain de cause au président du Conseil et à accepter l'ajournement à la semaine prochaine de l'examen de la proposition de résolution que M. Louis Marin avait déposée avec demande d'urgence et de discussion immédiate et que. conformément au règlement, M. Malvy s'était engagé à rapporter dans les quarante-huit heures. En quittant la Chambre, M. Edouard Herriot a rega- gné le Quai d'Orsay où il a présidé un conseil de cabinet qui a précisément délibéré sur les pourparlers en cours. Le chef du gouvernement et le ministre des Finances. M. Germain-Martin, ont exposé, en effet, à leurs collègues les conditions dans lesquelles Ils poursuivaient l'étude de la question des dettes.

Au surplus, M. Herriot doit on l'a vu d'autre part partir pour Genève dans la soirée de demain vendredi. A son retour, il sera en mesure de faire connaître de façon exacte au Parlement la position prise par le gouvernement français. Le débat pourrait donc s'ouvrir devant la Chambre le vendredi 9 décembre au plus tard. La commission des finances a donc chargé M. Lamoureux de présenter aujourd'hui un rapport concluant â l'ajournement temporaire du débat sur la proposition de résolution de M. Louis Marin.

Reste à savoir ce que fera ce dernier ? M. Malvy est allé lui faire part des décisions prises par la commission LU f»wtm»g|Hii"pw un 1 débat immédiat. Le député de Nancy a déclaré au président de la commission des finances qu'il avait besoin de réfléchir avant de lui donner une réponse définitive.

Au cas où M. Louis Marin persisterait à refuser l'ajournement, il déposerait aujourd'hui une demande de discussion immédiate revêtue des cinquante signatures réglementaires. Un débat surgirait et M. Edouard Herriot serait amené à poser la question de confiance en faveur de l'ajournement à huitaine. Si, au contraire, M. Louis Marin finit par s'incliner, la Chambre pourra d'emblée se rallier aux conclusions du rapporteur de la commission des finances et aborder tout de suite le débat sur les interpella.tions de MM. Dommange et Scapini relatives aux

LA REPONSE ANGLAISE SERAIT REMISE AUJOURD'HUI A WASHINGTON

Londres, 30 novembre (dép. P. Paris.) Le texte de la réponse britannique à la note des Etats-Unis en date du 23 novembre a été définitivement arrêté ce matin, au cours d'une nouvelle séance de cabinet et M. Neville Chamberlain, chancelier de l'Echiquier, a déclaré cet après-midi aux Communes que le document allait être envoyé immédiatement à Washington. Il sera remis sans doute demain vers midi par sir Ronald Lindsay, ambassadeur britannique, à M. Stimson, secrétaire d'Etat américain, et M. Neville Chamberlain a indiqué qu'il serait publié dans un jour ou deux, c'est-à-dire apparemment vendredi.

Sur la teneur de la nouvelle note britannique, il va de soi que nulle information officielle n'a été fournie. On croit savoir toutefois que le gouvernement britannique, reprenant l'argumentation contenue dans sa note du 10 novembre, la développera en l'étayant de faits précis de manière à démontrer que le paiement du 15 décembre, avec les transferts qu'il implique, aurait des conséquences désastreuses pour l'économie générale du monde, pour celle de la Grande-Bretagne considérée au double point de vue intérieur et extérieur et pour celle des Etats-Unis qui ne seraient pas les moins atteints.

Il marquera également les difficultés que de telles perturbations économiques et financières ajouteraient à celles que présente déjà la conférence économique mondiale en projet. On lui prête enfin l'intention de souligner d'une façon toute particulière les fâcheuses répercussions politiques que peut avoir sur l'œuvre accomplie par la conférence de Lausanne tout retard apporté à un règlement satisfaisant du problème des dettes de guerre de l'Europe envers les Etats-Unis. Ce document, qui sera destiné autant au Congrès qui se réunit lundi et à l'opinion publique américaine qu'aux dirigeants de Washington, aura une certaine ampleur mais on juge ici que rien ne doit être omis de ce qui peut éclairer le peuple ^les Etats-Unis sur les dangers qu'il court en exigeant de ses élus qu'ils réclament le paiement des dettes européennes.

Contrairement à ce que certains journaux annonçaient ce matin, le gouvernement anglais n'envisagera pas dans sa note l'hypothèse d'un nouveau refus américain et. par suite, n'indiquera pas comment il agirait dans cette éventualité. Nul pourtant ne met en doute que le cabinet, après des discussions particulièrement âpres où le chancelier de l'Echiquier s'est montré hostile au paiement, a définitivement résolu de couvrir l'échéance du 15 décembre, si le gouvernement des EtatsUnis persiste dans son attitude première.

Sur le mode de paiement nulle décision n'a été prise et Il est prématuré d'indiquer que le versement sera tiii intégraletnetlt en or métallique errcc'rï

frais alloués aux banques pour la conversion des rentes.

Voici, au reste, un compte rendu détaillé des délibérations des deux commission

A LA COMMISSION DES FINANCES En ouvrant la séance de.la commission des finances, M. Malvy a remercié le président du Conseil d'avoir répondu à l'appel de la commission puis il a rappelé dans quelles conditions celle-ci avait demandé au gouvernement de ne prendre aucune décision sur le grave problème des dettes élément important du problème financier avant d'avoir été entendu par elle.

M. Malvy a indique ensuite pourquoi il avait cru bon de demander mardi le renvoi de la proposition Marin à la commission des finances en s'engageant à la rapporter dans les deux jours. Il avait considéré, comme contraire aux intérêts du pays, de laisser discuter cette question d'une manière incidente et confuse, cet important problème devant être abordé de front.

Prenant alors la parole, Il Herriot a tout d'abord fait le point de la situation actuelle en ce qui concerne l'échéance du 15 décembre, et il a rappelé les notes échangées récemment à j ce sujet entre les divers gouvernements intéressés. Il s'est engagé à revenir devant la commission des finances pour la renseigner sur les négociations en cours avant que le Parlement soit appelé à en délibérer. Il a fait valoir les raisons qui, à son sens, mili- tent en faveur de l'ajournement de la proposition de résolution de il. Louis Marin « Il faut laisser au gouvernement la responsabilité des négociations et le temps nécessaire pour les mener à bien.

Après que M. Germain-Martjn eut fourni des renseignements d'ordre fijnancier, M. Malvy, intervenant à nouveau, a examiné les deux attitudes que pouvait prendre le gouvernement ou bien celui-ci, après avoir poursuivi les négociations et réuni tous les éléments d'information nécessaires, prendra sa décision et viendra en faire part aux commissions et à la Chambre ou bien, après avoir mené jusqu'au bout ses i négociations. reviendra. devant la Chambre et collaborera avec elle pour .proposer à la Chambre la solution qui sera jugée la plus conforme aux intérêts du pays. M. Malvy s'est prononcé en faveur de cette dernière solution M. Vincent Auriol a indiqué que l'on devait tenir compte des répercussions qu'entraînerait pour la France l'attitude de la Grande-Bretagne, au sujet des paiements de 1933. Il a rappelé les faits historiques d'après lesquels l'Amérique a accepté de tenir compte de la capacité de paiement de la France.

MM. Paul Reynaud, Stern, de Tinguy du Pouët, Emile Borel, de Chappedelaine se sont déclarés favorables à un ajournement jusqu'à ce que le président du Conseil soit dans la possibilité de donner les renseignements nécessaires pour qu'on ne mette pas la commission devant un fait accompli. (La suite à la deuxième page.)

M. JSevilie Chamberlain

qu'il y ait un fort courant dans les milieux gouvernementaux en faveur de cette méthode.

AU BANQUET DE LA CHAMBRE DE COMMERCE INTERNATIONALE

De gauche à droite MM. ](ester, ambassadeur d'Allé magne I.ebreton, ambassadeur d« la Bépnblique argentine de Gaiiner d'Hestroy, ambastadtnr de Belgique Edouard ̃ '̃ HerriuC; FroiVein, président de la chambre de commerce internationale

Les hommes du jour LE. Un corps un peu épaissi par la cinquanI taine, un c-îne si soigneusement rasé qu'il en paraît verni, des lèvres minces dont la sévérité n'atténue pas l'ironie du regard, une physionomie qui décèle résolution, ténacité, souplesse, condimentëes d'une forte portion de mépris des individus, tel apparaît le général von Schleicher, l'homme du jour que les événements poussent au premier plan de la scène politique, un peu plus rapidement sans doute qu'il ne l'aurait désiré,

D'origine mi-hanséatique. mi-westphalienne, le ministte de la Reichswehr, comme le maréchal von Hindenburg et son fils, fait ses premières armes au 3* régiment de la garde à pied, à Potsdam, un de ces régiments selects qui assurent à leurs offiI ciers supérieurs les hautes relations profi1 tables, condition des ascensions rapides. Celle du général von Schleicher fut aertigineuse sans avoir jamais commandé de troupes il fut pendant ia guerre, à l'état-major, le coflaborateur du général Groener, au service des chemins de fer il était, à cinquante ans. général de divi.sion, grade le plus élevé que puisse conférer la Reichswehr. C'est le type achevé du général politicien.

Sa carrière militaire étant maintenant terminée, il n'a plus d'avenir que dans la politique et il est représenté depuis plus de deux ans comme l'Eminence grise du pouvoir exécutif, comme l'homme qui, jouissant de Ja confiance de l'actuel chef de l'Etat et tutoyant. dit-on, le kronprinz. tient fortement en mains les positions où se jouent le présent et l'avenir politique de l'Allemagne.

Le général von Sch;eicher fait peu de cas de l'intelligence, faculté qu'il trouve relativement fort répandue. Ce qu'il apprécie, c'est, comme on dit en allemand, le « caractère l'énergie inébranlable qui exécute, à fond et en dépit des obs- tacles, les plans. une fois conçus. Il méprise les irrésolus que le doute empêche de dormir. Lorsqu'il a pris une décision il repose, assure-t-il, d'un plus profond sommeil, malgré la gravité des événements auxquels cette décision peut donner lieu. A la différence du tempérament le plus

répandu dans le haut personnel de l'état-'major.allemand, le général von Schleicher ne parait pas être un risque-tout, un « hasardeur »,-ou. du moins, s'il passe aux actes, il a soigneusement préparé le terrain. Il use toutefois plus volontiers de la diplomatie que de la force c'est un habile plutôt qu'un brutal. Tout le monde le di: ambitieux sans que personne puisse connaître l'objet de son ambition. La version la plus répandue lui prête le désir de suc- céder au maréchal von Hindenburg à la présidence de l'Empire. Il est général, il est « von » et réunit ainsi les conditions de vénération exigées par une forte proportion de l'électorat allemand pour la présidence de l'Etat.

Il a la confiance de tous les partis de droite il est considéré sans défaveur par les catholiques, malgré son rôle probable dans le débarquement du chancelier Brüning- il est bien vu des nazis dont il a fait rétablir la milice il cherche des contacts dans les milieux syndicalistes ouvriers et, dernier chic sans doute peur un général noble allemand de l'an 1932,.se pare ouvertement de préoccupations sociales. Alors que pour tout haut militaire allemand la classe ouvrière n'a jamais été jusqu'ici que basse humanité, au fond méprisable, le général von Schleicher à déclaré, dans une allocution retentissante, que la Reichswehr ae serait jamais l'instrument de défense de certains intérêts égoïstes et il a bien voulu indure expressément parmi les éléments de la nation allemande son immense prolétariat. L'homme dont on parle aujourd'hui en Allemagne a-t-il des ambitions personnelles ? Veut-il succéder à Hindenburg et exercer, grâce au pouvoir exorbitant dont dispose en Allemagne le chef de l'Etat, une dictature légale dans l'Empire ? Ou bien n'est-il que l'instrument docile des monarchistes, le favori de la restauration? Les dieux seuls le .vent. Le général von Schleicher s'est complu jusqu'ici aux manoeuvres de coulisses; les événements le poussent, certainement malgré lui, sur le devant de la scène, à la pleine clarté de la rampe. Dans l'Alle. magne, si pauvre de personnalités politiques marquantes, un caractère enfin se dessine.

Camille Loutre.

A la troUiim* page La dépêche de notre correspondant de Berlin, Camille Loutre, sur la crise du Reich.

Le collectif de novembre définitivement adopté par les deux Chambres (Voir la deuxièma var;e.)

rapporteur général da budget sa Sénat La veuve d'un ancien député est tuée dans sa maison près de Landerneau

Brest, 30 novembre (dép. P. P.) Mme Isnard, veuve de l'ancien député du Finistère, vivait, dans une 1 propriété isolée, au Relecq-Kerhuon. Elle n'avait pas de relations et n'employait personne à son service.. Les voisins, qui ne savaient pas grand'chose d'elle, la considéraient comme une personne excentrique.

Depuis quatre jours, on ne l'avait pas vue dana le bourg où elle se rendait chaque matin pour effectuer divers achats. On s'inquiéta. Le garde champêtre fut prévenu et, ce matin, on découvrit chez elle la malheureuse, étendue dans sa cuisine. Le corps était recouvert d'un manteau, la tête ensanglantée et tuméfiée, les jambes et les bras ligotés avec des fils électriques. Le permis d'inhumer a été refusé. Le vol serait le mobile du crime.

Le parquet et la gendarmerie de Brest se sont rendus cet après-midi sur les lieux, où les rejoindra, demain matin, la brigade mobile de Rennes. LA CRISE

DE NOTRE MARINE MARCHANDE

Maintenant que se sont tues ou apaisées les polémiques élevées à l'occasion du congrès radical de Toulouse, peutêtre n'est-il pas inutile de saisir l'opinion de certaines questions d'ordre purement économique dont il eut, la louable initiative de s'occuper.

C'est ce que je veux essayer do faire aujourd'hui, dans les hospitalières colonnes de ce journal, sur un sujet qui, depuis quelque quinze ans que je siège au Parlement, a constamment fixé et retenu mon attention. Je veux dire notre marine marchande.

Tout d'abord je félicite les organisateurs du congrès d'avoir inscrit-ce sujet à son ordre du iour. fis s^vtni avec quel soin et quelle assiduité tes délégués du groupe radical socialiste de la Chambre à la commission de la marine marchande se penchent sur ce problème. Il était bon que le parti tout entier en fût instruit et pût renforcer de son adhésion et de ses décisions l'action vigoureusement poursuivie par ses élus dans ce domaine si important de l'économie nationale. Je n'exagère pas en le qualifiant d'important » puisqu'il est établi que notre marine marchande, non seulement fait vivre toute une population maritime dont la vaillance a été cent fois célébrée, mais encore assure la prospérité d'une foule d'industries annexes, les recettes de fret de l'armement étant, dans la proportion de 85 0/0, dépensées sur le sol national.

C'est ce qu'a compris mon excellent et distingué collègue Briquet en se chargeant du rapport devant le congrès. Très simplement, mais avec d'autant plus de clarté, empruntant aux chiffres et aux statistiques leur éloquence plutôt que de l'aller chercher dans une vaine- rhétorique, l'aimable député de l'Eure sut intéresser les congressistes à la situation, au sort et à l'avenir.de notre flotte marchande, et c'était particulièrement méritoire après les émouvantes journées consacrées à la politique intérieure et extérieure.

Il a montré que notre marine de commerce était en état d'infériorité par rapport à beaucoup de ses concurrentes. Il a aligné les chiffres impressionnants que voici 100.000 tonneaux de jauge brute désarmée au 1" janvier 1930; un million au 15 avri! 1932. Chacun déduira les misères' individuelles et collectives qui découlent de cet état de choses. N'oublions pas que 15.000 marins de tous grades sont débarqués, d'autres travailleurs sont menacés. Nous avons pu entendre l'écho de ces préoccupations tout récemment dans le discours prononcé à Saiht-Nazaire par M. Blancho, le jeune et dévoué député maire de cette cité, à l'occasion du lancement du Normandie, Il demanda en un langage aussi ferme que pressant « du travail » pour les milliers d'ouvriers qui venaient de construire le nouveau paquebot. Les ouvriers travailleront dans la mesure où l'armement prospérera. Ainsi, que ce soit de Saint-Nazaire. et par la bouche d'un député socialiste, ou de Toulouse et par les ordres du jour d'un congrès radical, il est une vérité qui demeure hors de constestation il nous faut une marine marchande puissante.

Sans doute la crise qu'elle subit ne lui est-elle pas particulière. Industrie éminemment internationale, elle devait, chez nous comme chez nos voisins, subir dès le début le contre-coup de la crise mondiale. Le développement extraordinaire du protectionnisme, dans tous les pays, devait lui porter un grave préjudice. Est-il une branche de l'économie qui ait, plus qu'elle, besoin, pour vivre, du libre-échange ?


Les circonstances ont pourtant fait reculer le libre-échange à tel point que, même chez les nations où il était le mieux acclimaté, comma l'Angleterre, il a été brutalement écarté. La France a subi la contagion dont elle était d'autant moins préservée que, pour sauver son agriculture si menacée, elle avait, plus que d'autres encore, la tentation de se lancer dans une politique de contingentement et de barrières douanières. On devine quel préjudice en a subi notre pavillon. Pourtant, un méritoire effort avait été accompli par notre armement. Après avoir reculé, pendant la guerre, de 2 millions et demi de tonneaux à 1 million 400.000, on le voit parvenu aujourd'hui à 3 millions et demi. Cependant, pour en arriver là, il a fallu acheter à l'étranger, nos chantiers ne s'étant pas trouvés en état de travailler à plein aussitôt la guerre. Or l'étranger vendit très cher une flotte qui, pour travailler, se trouva infériorisée par des causes non plus accidentelles, mais permanentes, telles que la situation géographique de notre pays et la nature du fret transporté. Géographiquement, nos grands ports, qui sont pour nos navires des têtes de ligne, sont des points d'escale pour les lignes concurrentes d'Angleterre, de Belgique, de Hollande ou d'Allemagne. Qu'il s'agisse de cingler vers les deux Amériques ou vers l'ExtrêmeOrient, un long-courrier français parti d'un port français laisse en dehors de son itinéraire le tonnage de marchandises que représente le mouvement des ports de Londres, d'Anvers, de Rotterdam ou de Hambourg.

Cest dire combien vigilante doit être notre attention sur la crise maritime, si clairement mise en lumière, à Toulouse, par le rapporteur du congrès. Tout le monde est d'accord sur la gravité du problème. Quels remèdes propose-t-on ?

D'excellents esprits, partant de cette constatation que la marine marchande est à caractère international, préconisent on accord international des compagnies de navigation tendant à limiter soit le tonnage, soit la longueur, soit la vitesse des navires.Mais, à supposer qu'un tel accord puisse intervenir, n'y a-t-il pas des mesures immédiates à prendre sur le plan national ? Evidemment oui. Et notre rapporteur de conclure à une série de mesures qui, d'ailleurs, ont déjà fait l'objet d'échanges de vues au sein des commissions parlementaires et qui, probablement, se traduiront sous peu par un projet de loi.

Sans vouloir passer en revue la législation des divers pays intéressés à cette même question, ce qui dépasserait le cadre de cet article, et pour ne prendre qu'un seul d'entre eux, nous voyons que l'Italie, dont le relèvement naval a été si rapide, a créé, par une série de mesures successives une compensation d'armement, une prime à la construction, une prime à la démolition, une prime à la navigation. Exemple qu'il faut méditer.

Ce n'est pas à dire que rien n'ait été fait. Il est.juste de retenir l'effort législatif et gouvernemental accompli crédit maritime considérablement développé, affranchissement d'une série de charges fiscales et douanières opéré par les lois du août 1928 et 10 août 1929 aide apportée à l'armement pétrolier sous forme de primes accordées en fonction du tonnage de.combustibles liquides importé en France par des navires français. Effort louable, mais insuffisant. M. Briquet l'a compris. Aussi, au terme de son rapport, a-t-il marqué avec précision qu'il- était de toute urgence, « en raison du protectionnisme universel, d'accorder une compensation à l'armement ». Développées avec talent, ces conclusions ont été unanimement adoptées par le congrès radical.

Ce serait faire injure à l'actif ministre de la Marine marchande, doublement intéressé à cette tâche, comme ministre et comme député-maire du Havre, que de douter un seul instant de son désir de réaliser un programme de redressement maritime, maintenant surtout qu'il est demandé avec tant de concordance par tous ceux qui suivent ces questions et avec tant de précision par le parti politique auquel il appartient. Comme le rapporteur de Toulouse, comme les congressistes radicaux, nous avons confiance que tes espoirs mis en M. Meyer et ses collègues ne seront pas déçus.

William BERTRAND,

Député de la Charente-Inférieure, vice-président de la commission

de la marine marchande.

La revision de l'accord commercial franco-allemand

Le ministre du Commerce a rendu compte, hier soir, au cours du conseil de cabinet, de l'état des négociations en cours à Berlin pour la revision de l'accord commercial franco-allemand L'affaire des fraudes fiscales Le ministère de la Justice nous communique la note suivante

M. René Renoult, garde des Sceaux, a reçu M. Henry Chéron, président de la commission chargée de l'examen des demandes en autorisation de poursuite contre trois sénateurs.

M. Chéron a communiqué au ministre la résolution de la commission. Celle-ci ayant conclu à l'audition du garde des Sceaux, M. René Renoult a témoigné du désir d'être entendu le mercredi 7 décembre, à 16 heures.

Feuilleton du Petit Parisien, i.w»* L'ÉTOILE

RICHARD TROISIEME PARTIE

LES JEUX DE LA MORT

ET DE L'AMOUR

II (suite)

Surprises

Tout en passant, ils regardaient, avec étonnement, ce groupe de bourgeois, assis à la terrasse, qui ne mangeaient ni ne buvaient, et dont les yeux fixes reflétaient l'angoisse heureuse de l'attente.

1 Les votlà ils arrtvent Tenez, les voyez-vous les trois copains ? dit la mere Boissac, une main en visière audessus de ses yeux, Merry est au miOù cela ? Où cela, madame ? disait Eliane, qui, le cœur battant follement, se dressait d'un élan.

Devant cette pile de barriques. couvertes d'une voile rouge.

Mon petit murmurait Eliane en serrant convulsivement ses belles mains un peu amaigries. Mon petit

François ne disait rien, non plus que Violaine. Ils dévoraient le beau groupe du regard. La jeune fille avait voulu appeler son frère, courir vers lui, mais d'une simple pression de la main sur Copyright by Gaston-Ch. Richard 1932. Traduction et reproduction Interdites en tnua pays.

LES DÉCLARATIONS DE M, LITVINOV SUITE DE LA PRBMIÈEE PAGE

La conclusion du pacte de nonagression avec la France après la conclusion de pactes analogues avec la Pologne et nos autres voisins nous cause une satisfaction particulière, aussi pour cette raison que nous voyons une réalisation de l'idée des pactes bilatéraux de non-agression, idée mise en avant par le gouvernement soviétique il y a des années, bien avant la proposition Kellogg. Un nombre considérable d'Etats, y compris la République française, reconnaissent maintenant l'importance spéciale de ces pactes bilatéraux malgré la coexistence du pacte Briand-Kellogg. Et cela est compréhensible. Les pactes bilatéraux sont sensiblement plus larges par leur contenu puisqu'ils comprennent des engagements qui répondent, dans chaque cas, aux particularités des relations entre les signataires et que, de plus, ils sont exempts des nombreuses réserves qui ont été faites lors de la conclusion du pacte Briand-Kellogg, réserves auxquelles se réfèrent, comme nous le savons, ceux qui désirent le violer.

On peut souhaiter que l'exemple franco-soviétique soit imité à l'avenir. Etant donné le grand nombre de pactes déjà conclus avec le gouvernement soviétique, les Etats qui refuseront de signer des pactes de ce genre se trouveront dans une situation moralement défavorable. Il n'y a pas de doute que les pactes de non-agression, étant un facteur important du raffermissement de la paix universelle et des garanties de sécurité, correspondent aux aspirations de M. Herriât. Nous ne restons pas indifférents à son idée de sécurité et nous saluons sa récente déclaration sur son désir d'assurer la sécurité de tous les Etats. Etant donné le succès douteux de la conférence du désarmement, il importe à tous les Etats de s'efforcer sérieusement de trouver d'autres méthodes pour le maintien de la paix.

La question du désarmement Nous sommes, il est vrai, profondément convaincus que la meilleure méthode de garantie de la paix et de la sécurité universelle n'est autre qu'un désarmement complet, ou au moins une réduction immédiate et sensible des armements, mais cela ne veut pas dire que nous refusions de discuter et de mettre en pratique d'autres garanties de paix, même moins efficaces. Nous ne pouvons nous déclarer absolument d'accord avec le plan français présenté au bureau de la conférence du désarmement, d'autant plus qu'il ne prend pas en considération la position spéciale de l'U. R. S. S. en tant qu'Etat qui ne fait pas partie de la Société, des nations et dont le territoire s'étend sur des continents. Tout en ne reconnaissant pas l'autorité de la Société des nations et en repoussant les sanctions militaires, nous ne soulevons cependant pas d'objections contre un élargissement et un renforcement ultérieur des obligations relatives à la renonciation à la guerre et à une agression et nous sommes prêts à prendre part à l'élaboration de te' ou telle mesure contre les Etats qui violeraient ces obligations, à condition que soit garantie à tous les Etats, y compris l'U. R. S. S., une complète objectivité dans la solution de ces questions.

Tout effort international dans le domaine du renforcement de la paix trouvera toujours un écho favorable du côté de l'U. R. S. S. Mais pour rétablissement de relations vraiment pacifiques entre tous les Etats, il est indispensable que des relations de ce genre existent entre tous les Etats pris par couples. A ce point de vue, la conculsion du pacte franco-soviétique est une contribution précieuse à l'ceuvre de collaboration internationale. Il me semble que la collaboration de l'Union soviétique à cette oeuvre doit être particulièrement précieuse du fait que l'U. R. S. S. n'a jamais fait partie, ne fait pas partie et ne fera partie d'aucun groupement politicomilitaire, qu'elle n'a jamais changé et ne change pas les principes fondamentaux de sa politique extérieure, qui tendent à l'établissement de la paix et de relations amicales avec tous les peuples. Nous voudrions que la date d'aujourd'hui soit le signal d'une ère nouvelle dans les relations entre l'U. R. S. S. et la République française. Nous espérons qu'il en sera ainsi.

Les anciens prisonniers civils chez M. Edouard Herriot M. Edouard Herriot a reçu hier matin le bureau de la Fédération française des anciens prisonniers civils et otages présidés par M. Lambinet. La délégation a été présentée au président du Conseil par MM. Lecourtier. sénateur, Courtehoux et André-Beauguitte, députés.

M: Herriot a pris en considération les revendications qui lui ont été présentées. Il a donné à ses auditeurs la ferme assurance qu'il allait être procédé à une étude particulièrement bienveillante de leurs droits.

l'épaule, Christiane lui avait commandé l'immobilité et le silence.

Elle regardait, elle aussi, de toute son âme, de tous ses regards s'avancer les trois hommes. Tous trois portant la cotte américaine en toile havane à haute ceinture et à bretelles de même étoffe, avaient les reins serrés par une large courroie de cuir fauve et étaient chaussés d'espadrilles blanches. La chemise kaki aux manches coupées, montrant leurs bras robustes, ils étaient, comme tous leurs camarades du quai, coiffés d'un sac, une pointe rentrée dans l'autre, dont la retombée leur couvrait les épaules d'une espèce de chape monastique.

Et de fait, sinon de choix, ils appartenaient au grand Ordre dn Travail, peinaient, comme des milliers et des millions de leurs frères humains, gagnant, ainsi que le veut la Loi du Labeur, laquelle ne devrait être enfreinte par aucun homme, leur pain quotidien à la sueur de leur front. La dure besogne qu'ils accomplissaient chaque jour pour pouvoir manger, boire et dormir, en attendant que le destin leur fût plus favorable, avait en peu de temps, trempé magnifiquement ces jeunes hommes. Et Merry. sous sa vêture de manoeuvre, et sa rude coiffure qu'il portait avec une crânerie héroïque à son insu ressemblait presque trait pour trait à ce débardeur par qui le grand statuaire belge Constantin Meunier a symbolisé le travail d'Anvers.

Ils avançaient, côte à côte, sous le grand soleil, d'un pas libre et joyeux, tout en parlant avec animation. Et, tout à coup, Eliane, Incapable de contenir plus longtemps son émotion, sa joie, sa fièvre maternelle, tendit les bras vers son fils et cria, d'une voix qui chevrotait

Merry

Le jeune homme, ce cri, qui le vint atteindre en plein coeur. eut un sur-

Le "collectif" de novembre est définitivement adopté par les deux Chambres Le cahier collectif de crédits supplémentaires de novembre devait être déflnitivement voté par le Parlement hier soir avant minuit. C'est chose faite. Le Sénat l'a adopté hier après-midi, ainsi que le projet portant régularisation des crédits ouverts par décrets au titre de l'exercice 1932 et le projet relatif au report de crédits de l'exercice 1931-1932 à l'exercice 1932, sans apporter aucune modification aux textes votés la veille par la Chambre si bien que celle-ci a tenu, à 21 heures, une séance de pure forme présidée par M. Moncelle qui la leva aussitôt après avoir informé ses collègues de la décision de la Haute Assemblée.

Il résulte du règlement provisoire de l'exercice 1931-1932 que le déficit actuellement calculé s'élève à 5.611 millions, provenant pour 2.675 millions de l'augmentation des dépenses et pour 2.930 millions du fléchissement des recettes. A noter que les impôts directs sur le revenu avaient cependant donné 127 millions de plus qu'il n'était prévu parce qu'ils étaient assis sur les revenus de 1930.

Un exposé de M. Henri Roy

devant le Sénat

L'examen des trois projets par le Sénat a été pour le rapporteur général du budget, M. Henri Roy, l'occasion de prononcer un vigoureux et courageux discours dans lequel, sans rien cacher de la vérité, il a fait un exposé de notre situation financière et demandé au gouvernement d'agir avec fermeté et sans crainte, et de faire les efforts nécessaires, si pénibles qu'ils soient pour certains, pour combler le déficit

Et ce discours sans violence mais au contraire d'une calme énergie a fait sur les membres de la Haute Assemblée une impression profonde qui s'est traduite à la fin par un tonnerre d'applaudissements et de chaleureuses félicitations.

Après les ordinaires, mais toujours vaines protestations contre !es lenteurs avec lesquelles parviennent à la commission des finances des projets flnanciers importants, M. Henri Roy a exposé en détail l'économie des projets en discussion. La commission a fait diligence pour les examiner. Les conclusions de la commission aboutissent à la ratification des crédits tels qu'ils ont été établis par la Chambre, sauf sur un point.

La commission des finances a modifié l'opération proposée par le gouvernement pour réduire dans la comptabilité monétaire, en ce qui concerne le budget des P. T. T., la participation de cette administration dans les installations de radiotéléphonie en Algérie. En rappelant que l'exercice 1931-1932 allait se traduire par un déficit de plus de 5 milliards, le rapporteur général a montré la nécessité, si l'on veut éviter à l'avenir les pires difficultés financières, de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer l'équilibre du prochain budget.

retentit sur notre trésorerie. Celle-ci est exsangue. Le gouvernement devra nous demander sans doute, avant la fin de décembre, des moyens de trésorerie, ceci avec, en vue, un déficit de 12 milliards et sans qu'on paraisse se préoccuper du déficit des chemins de fer. Le rapporteur général rappelle les engagements solennels pris par le gouvernement pour combler le déficit. Nous attendons, dit-il ensuite, que le gouvernement montre courage, décision et rapidité, et surtout qu'après l'amputation demandée aux rentiers en septembre ceux-ci puissent compter que des sacrifices soient demandés de même à toutes les catégories de citoyens, de façon à préserver, du moins, le capital des rentiers. Je sais que le gouvernement rencontre des difficultés, mais il devrait se montrer d'autant plus fort pour les surmonter. Or la discussion du budget est arrêtée et ne pourra aboutir à temps. En tout cas. il est bien entendu, monsieur le ministre du Budget, que les mesures nécessaires à l'équilibre seront incluses dans les douzièmes provisoires. (Vils applau-

Sans doute, poursuit M. Henri Roy, qui peut méconnaître que ce pays sait supporter la vérité quand. on la lui dit en face ? Or que voyons-nous ? Déficit du budget, trésorerie vide. Que reste-t-il ? Le fameux amas d'or peut n'être qu'un signe trompeur et une garantie décevante et qui peut disparaître plus vite qu'il n'est venu. Alors il ne nous reste que la planche à billets ? Tout excepté cela

Je demande au gouvernement, conclut le rapporteur général très applaudi, de se montrer ferme, et les résistances disparaîtront. Si la carence persiste, votre commission dans le cadre de nos attributions saurait susciter ou prendre les initiatives nécessaires.

Quand le rapporteur descend de la tribune, l'Assemblée l'applaudit frénétiquement.

Les applaudissements ont à peine cessé que M. Perreau soulève un incident, d'ailleurs vite apaisé.

Il n'y a que quelques mois, dit-il, que le gouvernement est au pouvoir. Il n'est pas responsable de la situation actuelle. Ce sont les gouvernements précédents qui en ont toute la responsabilité. (Mouvements divers.)

M. Pierre Laval, ainsi mis en cause indirectement, ne pouvait laisser passer sans y répondre les assertions du sénateur de la Charente-Inférieure. Il se lève à son banc et, sans passion, très calme, mais d'une voix forte, vibrante, il déclare

Je n'entends pas protester contre les paroles de M. Perreau. Mais, dans la situation délicate et peut-être dramatique où le pays se trouve, j'aime mieux le langage de M. Roy. Quand il y aura des décisions difficiles à prendre, j'attends de vous le même courage que vous montrez dans la critique.

saut de tout son être. Il s'arrêta net, frappé de stupeur, enleva, d'un tour de main, son sac et tête nue sous l'ardent soleil, Hxa le groupe pathétique qu'offraient à ses regards son père et sa mère, et les deux jeunes filles. Maman dit-il, tout bas, en reculant. Maman

Elle lui tendit les bras, d'un mouvement si pur avec un tel élan, que tous les rudes gars qui étaient là s'arrêtèrent de rire et de bavarder.

C'est sa mère murmura l'un d'eux avec une espèce de ferveur, à voix basse et profonde. Et son « vieux c'est sûr.

Ce fut tout Tous, par délicatesse, par pudeur, d'un accord tacite ils se détournèrent, faisant à ces gens qu'ils ne connaissaient pas, à cet homme qui n'était pas de leur classe et qu'ils avaient accueilli comme un frère de misère, la magnifique charité de leur silence.

Admirable instinct du peùple Malgré les excitations à la haine, à cette lutte de classes qui est bien la pire des sottises née dans les cerveaux des sociologues fumeux d'outre-Rhin, tous ceux qui étaient là, à la même seconde, éprouvèrent un sentiment de respect, pour cette femme qui venait, de loin sans doute vers son petit, afin de lui apporter une parole de fervent amour et de merveilleuse espérance. III

L'enfant prodigue

Maman Maman chérie

Mon petit Mon Merry Mon fils Ils ne pouvaient rien dire d'autre. Eliane. avec une espèce de fureur, étreignait son fils contre sa po:irine et, presque suspendue à lui, regardait, avec une déchirante expression de maternel amour, cet enfant qu'en secret elle avait tant pleuré.

Sous le dur athlète, boucané, hâlé, brûlé par le soleil africain, le feu des chaudières, le vent marin, aux traita

Cet incident clos, le Sénat adopte a l'unanimité de 236 votants le projet de loi portant régularisation des crédits ouverts par décrets au titre de l'exercice 1932.

M. Palmade répond aux critiques du rapporteur général

Le Sénat adopte également le deuxième projet relatif au report des crédits de l'exercice 1931 à l'exercice 1932. Au sujet du collectif de novembre, le ministre, M. Palmade, répond aux critiques formulées à la tribune par le rapporteur général. Il indique que, si le gouvernement a placé dans la première section du budget des P. T. T. un crédit de 3 millions de francs, c'est parce qu'il s'agissait, en fait, de dépenses afférentes à des travaux remboursables par l'Algérie. Les remboursements des avances faites à ce sujet ont été déjà inscrits aux recettes de la première section. Le ministre a pensé que l'on pouvait procéder de même pour les dC^enses. M. Palmade promet d'ailleurs, pour les projets à venir, de présenter dorénavant tous les reports d'une manière plus claire avec toutes les justifications à l'appui. Le gouvernement, dit-il, est prêt à faire tout le nécessaire pour faire aboutir le plus tôt possible le vote du budget qui doit marquer un effort courageux et décisif dans la voie du redressement financier. La tâche sera lourde car des sacrifices devront être demandés dans le but supérieur de l'intérêt général. Nous ferons tout le nécessaire pour aboutir vite et nous ne voyons. dans les critiques formulées par le rapporteur général, qu'un stimulant et comme un point d'appui pour le gouvernement qui, on ne peut le nier, doit faire face en ce moment à des difficultés tant dans l'ordre intérieur que dans l'ordre extérieur. (Vifs applaudissements.)

Après ces explications du ministre, M. Henri Roy indique que la commission, revenant sur sa décision première, propose au Sénat la ratification des chiffres établis par la Chambre. Le projet est alors adopté à l'unanimité de 234 votants.

M. Mandel élu président

de la commission du saffrage universel La commission du suffrage universel s'est réunie hier à la Chambre pour constituer son bureau.

L'élection du président a été très discutée. Au premier tour de scrutin, les voix se sont réparties de la façon suivante:

MM. Bracke, socialiste: 14 voix; Guernut, radical-socialiste, 13 voix. Au deuxième tour, M. Bracke a obtenu 16 voix. Les autres suffrages se sont dispersés sur M. Guernut et sur d'autres candidats.

Enfin, au troisième tour, M. Guernut ayant retiré sa candidature, M. Georges Mandel posa la sienne.

Finalement. M. Mandel fut élu par 18 voix contre 16 à M. Bracke et 2 bulletins blancs.

Le bureau a été ensuite complété: vice-présidents, MM. A r c h i m b a u d, Bracke, Jean Payra, Colomb, Henri Auriol et Léon Baréty.

MORT DE Mme DESTAMES TANTE DE M. HERRIOT M. Herriot vient d'être frappé par un deuil cruel, la mort de sa tante, Mme Destames, sœur de son père. Les obsèques auront lieu vendredi matin, dans la plus stricte intimité. Mme Destames avait été la correspondante du jeune Edouard Herriot quand celui-ci était l'élève du lycée Louis-le-Grand et du collège SainteBarbe.

LA SANTÉ DE M. BRIEUX Nice, 30 nov. (dép. Petit Parisien.) M. Brieux, de l'Académie.- française, qui est l'hôte de Nice tous les hivers et qui possède un appartement sur la promenade des Anglais, est arrivé ici il y a une quinzaine de jours. Son état de santé laissait quelque peu à désirer. M. Brieux est encore, à l'heure actuelle, assez souffrant mais, dans son entourage, on affirme qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter, malgré le grand âge de l'illustre écrivain.

Le cambrioleur Jourdan avait un complice

qui l'a rejoint sous les verrous Nous avons relaté, hier, l'arrestation opérée sur le pont de Nogent-surMarne d'un nommé Jean Jourdan, âgé de vingt-sept ans, demeurant en cette localité 132, Grande-Rue, qui venait de cambrioler un débit 117, route de Villiers, à Champigny-sur-Marne. Interrogé par M. Masson, commissaire de police, Jourdan finit par avouer qu'il n'en était pas à son coup d'essai et que, depuis plusieurs mois, il avait, en compagnie d'un camarade, Emilio Marziani. trente-sept ans, habitant, 1 bis, rue José-Dupuis, cambriolé une trentaine de débits de la banlieue et, notamment, à Nogent, celui de M. Dagobert, 1, avenue de Joinwille; de M. Debout, 9, boulevard de la Marae: puis au Perreux, de Mme Gubert, 28, boulevard de la Liberté; de Mme Bettinelli, 44, quai d'Artois; celui de M. Loubeyre, 187, boulevard d'AlsaceLorraine. Les deux malandrins sont également les auteurs du cambriolage commis aux écoles de Bry-sur-Marne. Arrêté hier, Marziani fut obligé de reconnaître qu'il avait été le complice de Jourdan.

Des perquisitions opérées au domicile des deux complice ont permis de retrouver une importante quantité d'objets les plus divers provenant de leurs méfaits une montre en or, deux appareils photographiques, un sac à main de dame, des rasoirs, et enfin, un attirail complet de cambrioleur. Les deux malandrins ont été envoyés au dépôt.

virilisés par la souffrance, la vie rude, les épreuves, l'âpre labeur, elle ne retrouvait plus guère le beau garçon élégant et souple, gracieux et fort dont elle avait été la mère glorieuse, fêtée, pleine d'orgueil.

C'était un âpre aventurier, qui lui revenait, forgé par le malheur.

Mais ü lui était plus cher ainsi, avec ses traits anguleux, son masque durci, aux regards plus fermes, aux lèTes d'un dessin plus viril. Il lui était plus cher, ce vagabond des terres d'or et de diamants, revenu vers elle plus gueux qu'un rat de quai, ce docker qui sentait la sueur, le poisson fumé, l'indéflnissable odeur des cales.

Il se dégagea, enfin, doucement, des chers bras qui l'étreignaient, des douces mains qui s'agrippaient à lui et fit un pas vers son père.

Père dit-il, et toi, Christiane Et toi ma Violaine chérie, m'avez-vous donc pardonné.

Il n'acheva pas, étranglé d'émotion, saisi à la gorge par une invisible main qui serrait dur.

Serions-nous ici ? commença François.

Il n'acheva pas, lui non plus, mais sur sa large poitrine attira l'enfant prodigue que le Ciel lui rendait. Une longue et silencieuse accolade les unit. Puis Violaine, riant pleurant, embrassa son frère.

Et toi, Christiane ? dit-il enfin. Elle sourit et lui tendit la main. Je suis contente de te revoir. Merry, dit-elle slmplement.

Merry, avant de la prendre, regarda cette belle main, franche et nette. Nul joyau n'en alourdissait la forme pure. A sa main gauche, nulle bague ne brillait.

Un serrement de coeur arrêta les parôles sur les lèvres du jeune homme. Il eut un soupir, serra la main tendue, puis se retourna vers les siens. Il aperçut alora Stones et van Kerkhœwe qui, discrètement, s'étaient éloignés de quel-

NOS ECHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'U, N. C., sections de Versailles et de Chesney-Rocquencourt.

Conseil des ministres à l'Elysée, A 10 h. Sénat Séance à 15 h. (projets divers). Chambre des députés Séances à 9 h. 30 (propriété commerciale) et à 15 h. (interpellation sur la conversion des rentes). Election, à l'Académie française, du successeur de René Bazin.

Musée de l'Armée inauguration, à 14 h., par M. Albert Lebrun, d'un portrait du roi des Belges.

Ventes de charité au profit de la Ligue française du coin de terre et du foyer, 14 h., mairie du VI". Œuvre Grouchar, 1 h. à 19 h., 39, boulevard de LatourMaubourg.

Réunions d'anciens combattants 328« R. I. et 14. R. I. T., 18 h., 23, rue de Dunkerque. 37. R. I. T.. 20 h. 30, chez Tourtel, place de la République, et 230- R. L, 20 h. 30. 2 ter, quai de la Mégisserie. Anciens chasseurs des 4' et groupes cyclistes, 21 h., 27, rue du 4-Septembre. 37' et R. A. C., 21 h.. 4. rue Drouot. 130 tirailleurs et mixte Z. T., 21 h., 13, rue de Rivoli.

Fêtes, concerts, bals Gala au profit des veuves et orphelins de la presse parisienne, 13 h. 30, musée Grévin. Théâtre Guignolia, 14 h., parc Montsouris. La Chanson de Paris, 21 h., 19, rue Blanche.

Banquets Association des écrivains combattants, 12 h. 30, chez Noël-Peters. Corporation du bijou, 19 h., 45, restaurant Noël Peters. Revue des Deux Mondes, 19 h. 45, 33, faubourg SaintHonoré.

Courses à Auteuil à 13 heures.

Aujourd'hui jeudi à 19 h. 30, à l'Union interalliée, dîner de la Revue des Deux Mondes, sous la présidence du général Weygand, de l'Académie française. MM. André Bellessort, René Doumic et le général Weygand prendront la parole.

A 10 heures, les discours seront diffusés par la station des P. T. T. M. Heureude, chef de cabinet du ministre de l'Agriculture, est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Hier, les membres de la commission sénatoriale de l'air, ayant à leur tête le général Bourgeois, président, et M. Gaston Menier, vice-président, ont visité longuement le Salon de l'aviation. Ils ont été reçus par M. Henry Potez, président du comité d'organisation, et M. André Granet, commissaire général.

Les membres de la commission sénatoriale de l'air étaient accompagnés du maréchal Franchet d'Esperey et du colonel Brocard, député.

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NECROLOGIE

On nous prie d'annoncer le décès de M. Henri Cochon, à Lagny (Seine-etMarne). Un service aura lieu demain 2 décembre, à 14 h. 30, en l'église de Lagny, et l'inhumation samedi 3, à 13 h. 30, à Vermenton (Yonne). On annonce la mort, à Paris, de Mgr Prunel, chanoine honoraire de Paris et vice-recteur honoraire de l'Institut catholique.

Contre le cancer

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ques pas. Il leur fit signe d'approcher. Père dit-il, et toi, maman, vous connaissez mes amis, Harris William Stones et Léopold van Kerkhœwe. Et vous savez, par le récit sincère que je vous ai fait de nos aventures, la part qu'ils ont prise à ma vie, depuis. mon départ. Permettez-moi de vous les présenter.

Les deux jeunes gens, tour & tour, a'inclinèrent.

Eh ben dit tout à coup une voix joyeuse, au clair accent bordelais, maintenant faut passer à table. Et puisque vous êtes en famille, les gars, amenezvous par ici Le fricot est prêt et ne gagnerait rien à attendre.

Et Constance Boussac, avec un rire cordial, prit Eliane par la main et l'entraina en disant

Venez avec moi Donnez l'exemple, la maman Vous bavarderez aussi bien avec votre garçon, les deux pieds sous la table.

Eliaae, en souriant, obéit.

Christiane et Violaine la suivirent parmi les regards émerveillés des dockers. Puis, derrière Merry, conduisant son père, Stones et van Kerkhœwe entrèrent dans la petite salle à manger réservée.

Le bon repas la bonne atmosphère Ils se détendaient tous, dans la joie de se retrouver. Et Stones, ainsi que van Kerkhœwe, prenait sa part du bonheur de Merry.

Pourtant, quand deux heures sonnèrent, les deux jeunes gens se levèrent et, d'un même geste, reprirent leurs sacs-coiffures jetés sur une chaise. Et Merry, à leur exemple, se leva et prit le sien.

Où allez-vous ? demanda Eliane. Au travail, maman répondit Merry.

Pourquoi ? Reste avec noue dit Violaine. Tu n'as plus besoin de continuer, ni tes amis non plus.

PROGRAMME DES SPECTACLES

Opéra, relâche.

Comédie-Française. 2 h., la Nuit de mal, l'Ami Fritz 8 h. 45, le Tombeau sous l'Arc de Triomphe.

Opéra-Comique 8 h. 15, Manon.

Odéon, 2 h. Tartuffe, la Gageure imprévue 8 h. 30 Education de prince. G.-Lyrique, 2 h. 30, 8 h. 30. Pays du sourire T.-Lyriqne, 2 h. 30, les Cloches de Corneville, 8 h. 30, Mousquetaires au couvent. Chitelet, 2 30. 8 30, Nina-Rosa (A. Bauge) Variétés, 9 h. Aurélie.

Porte-Saint-Martin, 2 45. 8 30, le Scandale. Th. de Parie, 45, Une femme ravie. Gymnaste, 2 45, 8 45 145, Wall Street. Sarah-Bern., 2 9 h. Dame aux camélias Mogador, 2 30. 8 30, Aub. du Cheval-Blanc. Renalss. 9 h., Avril (A. Brulé, Arnaudy). Ambigu, 2 h. 40, 8 h. 40, Topaze.

Palais-Royal, 3 h. 8 45 la Maison d'en face Antoine. 2 h. 45, l'Avare, le Mariage torcô 9 h.. périphérie.

Bouffes-Parisiens, 8 h. 45, Azor.

Michodlère, 2 h. 30, 9 h., la Fleur des pois. Athénée, 3 h. 9 h., Affaire de la rue Royale Madeleine, 9 h. 15 Mozart (Yv. Printemps). Ambassadeurs, 9 h., Edition spéciale. Folles-Wagram, 8 h. 30, Bonsoir Paris. Nouveautés, 3, 9 h., Jeanne (orch. à 35 fr.) Com. Chsmps-Elysées, 9 h., la Margrave. Gd-Guignol, 9 h., Hystérie. Incognito. Michel, 9 h., Valentin le Désossé.

Potinière, 9 h., c 5 à 7 (comédie). Capucines, 9 h., le Progrès s'amuse. Arts. 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc Avenue, 3 h., Maison de poupée; 9 h. Ronde Montparnasse, 9 h. Comme tu me veux. Atelier, 9 h., Lanceurs de graines. Mathurins, 9 h., Prenez garde à la peinture Studio de Paris, 9 h., rev. réal. de Fr. Carco Moulin de la Chans., 9 30 Au pays du soleil Th. Denfert-Rochereau, 9 h., Etc. Etc.. Th. Action Inter., 9 h., Acide prussique. Comœdi», 9 h., Un joli monsieur (opér.) Cluny, 9 h., Amour à l'amér. (Spinelly). Albert-1", 9 h., Doyen des enfants de chœur Uéjaaet, 8 h. Joseph est un cochon. Moncey, 8 h. 30. Si j'étais Roi.

Zénith (pi. Gambetta). 8 30, Rose-Marie. Gobelins, 8 30, la Fille du tambour-major. MUSIC-HALLS

Folies-Berg., 8 30, rev. am. (Florelle, Dréan) Casino de Paris, relâche.

Alhambra, 3 h., 9 h., Ninon Vallin, Georgel. Dix-Heures, Dix heures sonnent.

Deux-Anes, 9 h.. Conférence de. nos ânes. Embase 10 h., Gauty, Darthez, Dehelly. Lune-Bousse (58, rue Pigalle), revue. Pavlllon-Muslc-Hall, Flateau, Jane Stick. Scala, 8 h. 30, Georgius et son th. chantant. Bobino-.Music-lIall, Mayol et 15 attractions. Européen, m., s., Marguerite Gilbert. Ganmont-Palace, cinq attractions. Médrano, 2 h. 45, 8 h. 45, Cirque sous l'eau. C. d'Hiv., 2 30, 8 45, Cirque Busch à Parla. Coliséum, danses, mat. et soir., attractions. Moulin-Rouge, bal-kermesse, matinée, soir. Magic-City-Bal, t. les j., 9 h.; d. et t., mat. Luna-Park, mat. Pôle Sud 9 h., dancing. Jardin d'Acellm., entr., 3 fr.; enfants, fr. Pompéien (13,r.Monceau), 9 h., bal du jeudi.

k.e Macaroni Rivoire et Carret étant coupé en morceaux réguliers, II est Inutile de le briser pour le faire cuire. Sous cette forme, Il ne se réduit Jamais en bouillie après la cuisson, II reste ferme, conserve sa saveur, et fournit un plat avantageux que chacun peut manger commodément. Vendu aeulement en paquets de 250 grs.

Mademoiselle Violaine a raison, au moins en ce qui te concerne, Merry dit Stones. Reste donc parmi les tiens. Nous expliquerons la chose à van Robecke.

Reste supplia Eliane.

François regarda son fils, mais ne dit mot.

Excuse-moi, maman, dit Merry, mais je ne resterai pas et j'irai, avec mes amis. achever ma besogne. D'ailleurs nous n'en avons plus que pour trois jours.

Trois jours dit Ellane Trois jours encore à décharger ces affreuses caisses.

Oui répondit Merry. Mille tonnes encore. Ce n'est pas la mer à boire. Ne dis pas de mal de notre travail, maman. Ces affreuses caisses ne sont pas si laides, à mes yeux, je te l'assure. Je leur dois d'avoir mangé à ma faim, bu à ma soif, dormi en paix sans m'être avili par un geste indigne de moi. Vous m'avez pardonné une fois de plus mes fautes et son regard attristé se posa sur Christiane les plus graves de toutes, certainement. Je puis l'avouer devant mes amie ils savent ce que j'ai fait, tout ce que j'ai fait. Voue êtes venus à moi tous d'un élan de cœur que jamais je n'oublierai, je vous le jure. Mais je dois à mes affreuses caisses d'avoir réappris quelque chose que naguère mon père m'avait enseigné et que la guerre, la morale trop facile de la vie mondaine, pendant les jours noirs des hostilités et après l'armistice, la soif des joies dont j'avais été privé, une trop grande indulgence envers mes mérites, avaient singulièrement voilé. Ce quelque chose, c'est le sens de l'honneur, c'est le respect de la parole donnée, c'est celui de la signature mise au bas d'un contrat. Mes camarades de labeur, dockers comme moi, nous ont fait bon accueil. Nos employeurs, les capitaines Van Robecke, Maertens et Growler nous ont fait confiance. Grâce à eux tous.

CINEMAS

Madeleine, le Champion.

Paramount. la Belle Marinière.

Gauoiont-Palace, Chouchou poids plume, Aubert-Palace, Un rêve blond.

Olympia, la Merveilleuse Journée.

Marivaux-Pathé, la Belle Aventure.

C. Ch.-Elys., Silence, on tourne (H. Lloyd) Gaumont- Théâtre, Panique à Chicago. Marigny, Fanny.

Cotisée. Venu-! blonde (Marlène Dietrich) Moulin-BouKe-Fathé, Galtés de l'escadron. Poil de Carotte.

Viftor-Hugo-Pathé, Un homme sans nom. Impérial-Ï'athé, la Femme nue.

Omnia-Pathé, Un homme sana nom. Palace, Une affaire de moeurs.

Ermit.-Pathé-Natan, Courtisane (G. Garbo) Pifralle. le Chemin de la vie (permanent) Apollo-Cinéma, Mata-Hari (Greta Garbo). Miracles, 9 h., Allô, Berlin ? Ici, Paris. Mastlot-Palace. l'Atlantide.

Falguière. Queen Kelly (G. Swanson). Caméo, Embrassez-moi (Milton).

Luna, les Croix de b0is, Amour et Cie. Folies-Dramatiques. Nippon.

Royal-Pathé, Tarzan.

Aïric. Scarface. 3, 9 h., dern. semaine. Studio 28, Panurge.

Bonap., Clair de lune. 3, 9; s., d., 9 30. 5 h. St. Diamant (pi. St-AuR.). Mississipi Gamb. Cigale. Quick (Lilian Harvey).

Artistie, Embrassez-moi (Milton).

Ciné-opéra (1 h. 30 à minuit). Clair da lune Rialto-Cinrtna, Vampire.

Lutétia-Pathé, Cognasse.

Raspail 216, le Roi des schlemihls.

Passy (95, r. Passy), Alraune (Bris. Helm). Washington-Palace, Dix Petits Pieds. Kden (7, avenue de Clichy), Circulez. Saint- Marral-Pathé. Quick.

Saint-Sabin, Ames libres. Triangle de feu. Carillon, Frankenstein (perm. 11 à minuit) Roxy, Conduisez-moi, madame.

I.yon-Pathé, Quick.

Sélect-Pnthé, Monsieur Albert.

Antenil-Bon-Olné. Lévy et Cie.

Un bras de femme

est repêché dans la Seine Neuilly Alors qu'il suivait, hier après-midi, la berge de la Seine, au boulevard d'Asnières, à Neuilly-sur-Seine, M. Maucouret, contremaître dans une usine de cette localité, vit un débris humain flottant au fil de l'eau. Il réussit à l'amener jusqu'au bord et s'aperçut qu'il s'agissait d'un bras de femme, aux ongles très soignés et nettement sectionné à l'épaule.

M. Camus, commissaire de police, aussitôt avisé, fit examiner le funèbre débris par un médecin qui reconnut qu'il s'agissait d'un bras de jeune femme, de petite taille, et qu'il n'avait pas séjourné plus de deux jours dans feu.

nous avons eu du pain et un asile. Leur manquer aujourd'hui, ce serait manquer à mes engagements. Laissemoi partir, maman Je ne veux pas déchoir une fois de plus à mes yeux Oui dit-elle. Va, mon fils.

Je vous accompagnerai dit François Saintyvraie.

Il sortit avec eux, et leurs côtés pressa le pas, afin de ne les point retarder. Il avait pris le bras de Merry et s'émerveillait, naivement, de trouver, sous la peau bronzée qu'il serrait. des muscles résistants et durs, au jeu facile et harmonieux. Les trois amis le quittèrent. Il les vit monter à bord du Marcus. Il les vit courir, pour répondre à l'appel du c boss », dont le sifflet strident déchirait l'air. Il vit Merry passer, plié sous sa charge, car il rangeait ce jour-là les caisses sur le quai.

Alors il s'en alla, plein de fierté, de joie, dans la gloire brûlante du soleil. Le destin, qui par le vouloir de Dieu, lui avait pris un grand gamin tendre, amoureux et brouillon, l'avait façonné entre ses dures mains magistrales, à i l'école de la vie et de la douleur. Et le vieux maître éternel avait si bien oeuvré qu'il lui restituait enfin! un homme

Trois jours, plus tard, la besogne étant achevée pour laquelle ils s'étaient engagés, les trois jeunes hommes quittaient l'hôtel de la Pie.

Eh adieu Merry. Eh adieu Léo, Eh adieu Harry. Nous ne vous oublierons pas, avaient dit les Boussac, qui, tout rouges au bas du perron de leur restaurant, avaient tenu à saluer leurs anciens pensionnaires.

A vrai dire, ils ne les reconnaissaient pas sous leurs « beaux » vêtements. Tous trois avaient acheté sur leurs gains des complets confectionnés, d'assez bonne coupe, qui, retouchée par d'experts tailleurs. leur conféraient une tout autre tournure que celle des dockers endimanchés. (A auivrs.)


liEftWCra TÉLÉGRAPHIQUES et TÉLÉPHONIQUES SPÉCIAUX «r» a»»W s»««rtote»t et

M. von Schleicher recevrait mission de mettre sur pied le cabinet d'Empire Berlin, 30 novembre (dép. Petit Paris.) Le grand film politique allemand, dont la nouvelle scène SchleicherHindenburg devait se jouer aujourd'hui à Berlin, a subi tout à coup une modification de scénario. On a, tourné aujourd'hui à Weimar, dans l'hôtel de l'Eléphant, les péripéties d'un grand conseil nazi.

Deux puissantes Mercedes parties nuitamment de Berlin avaient emporté vers l'ancienne résidence de Goethe quatre lieutenants hitlériens de grand format Gœring, Gœbbels, Strasser et Frick. Ces leaders étaient convoqués par le Führer D pour discuter de la question de savoir s'il convenait de se rendre à l'invitation du général von Schleicher qui tend à provoquer les négociations sur un armistice politique. Hitler et. son chef d'état-major ïtcehm étaient déjà descendus mardi soir à l'hôtel de l'Eléphant où ils furent rejoints d'abord par Gœring et Gœbbels, dont l'auto roulait probablement plus vite que celle de Strasser et de Frick. ebmme Gœring et Gœb- bels sont partisans convaincus de la manière forte, on a pensé aussitôt à Berlin qu'ils entraîneraient Hitler à refuser de négocier. On ne sait si Strasser et Frick sont partisans d'un compromis, mais, arrivés plus tard, n'ont-ils pas trouvé des gens prévenus? Les milieux politiques berlinois étaient ce soir sans information précise sur les décisions de l'hôtel de l'Eléphant, mais on croit plutôt que ces décisions seront négatives et qu'Adolf Hitler, tout bien pesé, ne répondra pas à l'invitation du général von Schleicher. C'est sans doute en prévision de cette éventualité que la situation s'est quelque peu modifiée ce soir à Berlin. Il est dit que, même si Hitler refuse l'armistice proposé par le général von Schleicher au nom de la présidence. le général sera chargé de constituer un nouveau gouvernement d'Empire. M. von Papen et quelques autres ministres quitteraient définitivement leur poste. Le cabinet présidentiel von Schleicher se présenterait le 7 décembre devant le Reichstag où il serait renversé alors le maréchal-président von Hindenburg le maintiendrait au pouvoir en qualité de gouvernement chargé des affaires courantes.

Le général von Schleicher serait nantl des pouvoirs de l'article 48, mais il ne s'en servirait pas comme moyen de combat contre le Reichstag il promulguerait des décrets adoucissant au profit de la classe ouvrière les dispositions trop lourdes de certaines ordonnances intérieures et il chercherait ainsi le contact avec certains syndicats et avec la grande masse de la population. Le cabinet von Schlei cher renoncerait au plan de réformes électorales et constitutionnelles ce serait, à l'envers du cabinet von Papen, un régime d'adoucissement. Une telle évolution pourrait déplacer vers la gauche les sympathies parlementaires à l'égard du cabinet présidentiel et prouver aux nazis que leur opposition est vaine. Ce soir, on croit donc plutôt à la désignation du général von Schleicher comme chancelier du cabinet présidentiel d'adoucissement et de rapprochement avec le Reichstag. Camille LOUTRE. GROSSE ARRIVÉE D'OR ANGLAIS AUX ETATS-UNIS

New-York, 30 nov. (dép. Havas) La Guarantee Trust de New-York annonce qu'elle a reçu par le paquebot Empreis of Britain un chargement de 1.140.000 dollars or, en provenance de la Grande-Bretagne.

M. Tnrati est frappé de suspension Rome, 30 novembre (dép. Bavas.) M. Starace, secrétaire du parti, vient d'infliger la peine de suspension pour une durée indéterminée à M. Auguste Turati, ancien secrétaire du parti, avec les motifs suivants

A employé dans des lettres privées devenues du domaine public des expressions déplorables et inadmissibles, particulièrement pour quelqu'un qui a occupé de hautes charges dans le régime. »

LA PRESSE DE L'U. R. S. S. COMMENTE ABONDAMMENT LE PACTE FRANCO- SOVIETIQUE Moscou, 30 nov. (via Northern). D1 NOTEE CORRESPONDANT PARTICULIER La presse soviétique a fait, ce matin, une très grande place au pacte de non-agression franco-soviétique. Les textes des documents diplomatiques et les discours de MM. Herriot et Dovgalevsky sont donnés au complet. Les Izvestia et la Pravda ont reproduit en entier l'interview accordée par M. Litvinov au correspondant du Petit Parisien à Moscou et citent abondamment les commentaires de la presse étrangère.

La Pravda écrit que la crise économique a contribué à décider les cercles dirigeants français, sous la pression des industriels, à un rapprochement franco-soviétique.

Les antagonismes franco-allemand et franco-italien ont aussi joué un rôle important. La frauda souligne l'im.portance de l'instrument diplomatique signé hier à Paris et montre que sans l'aide de la France il ne saurait être question d'intervention antisoviétique. La presse s'emploie à rassurer les Allemands inquiets de la nouvelle orientation politique extérieure de l'U.R.S.S. et souligne que ses principes n'ont nullement changé. La Pravdta écrit que les masses de travailleurs de l'U.R.S.S. ont toujours eu une grande sympathie pour le peuple français et pour ses glorieuses traditions révolutionnaires. Elles respectent profondément la mémoire des héros de la Grande Révolution française et de « la Commune de Paris ». Ces mêmes masses, ajoute la Pravda, aux yeux desquelles la France a semblé, ces derniers temps, donner un asile trop hospitalier aux bandits que sont les gardes blancs, sont maintenant en droit d'exiger que cet état de choses prenne fin.

Geoeges Luciani.

Le voyage à Londres

de M. et Mme Gaston Doumergue Londres, 30 novembre (dép. Radto.) M. Gaston Doumergue, ancien président de la République, et Mme Doumergue arriveront à Londres demain après-midi.

UNE BATAILLE

PARADOXALE

AUTOUR DU PROBLÈME DE LA PROHIBITION Les brasseurs dépensent beaucoup d'efforts et d'argent pour maintenir le régime sec.» sauf en ce qui concerne la bière New-York, 30 novembre.

DU NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Le retour de la bière et des vins sera la première question dont s'occupera le Congrès lorsqu'il se réunira de nouveau lundi prochain. Déjà elle agite l'opinion publique au moins autant que celle des dettes de formidables combinaisons d'intérêt et des intrigues parlementaires peu communes en enchevêtrent les données. A la suite des élections nettement humides du 8 novembre, les adversaires de la prohibition ont cru possible, sans tarder davantage, de faire autoriser le retour de la bière, légèrement alcoolisée, par le Congrès ce Congrès, ne l'oublions pas, est toujours l'ancien Congrès qui, à diverses reprises, au printemps dernier, vota contre une telle proposition. Pourtant, étant donné te sentiment clairement exprimé du pays et la nécessité de trouver de nouvelles ressources pour le Trésor, de nombreux parlementaires, autrefois secs, sont prêts à se déjuger et à autoriser le retour de la bière pour pouvoir la taxer.

Ces dispositions favorables d'une majorité du Congrès étant connues, on suppose qu'aussitôt après les élections les brasseurs et les anciens brasseurs se mirent en devoir de préparer la fabrication, la distribution et la vente de leur précieuse boisson sans perdre un jour.

Une activité sans précédent règne dans l'industrie de la bière on remet en état les usines, on astique les bars à pression, on rétablit les contacts entre fabricants et débitants, bref on s'apprête à faire repartir une industrie puissante et prospère.

Le projet des brasseurs

Les perspectives sont même si brillantes pour l'industrie de la bière, si la bière seule est autorisée en attendant l'abolition du 18' amendement à la Constitution, que les principaux brasseurs, groupés en association, projettent de faire de gros sacrifices pour maintenir le plus longtemps possible ce régime privilégié.

Ils ont mis sur pied un projet selon lequel un droit important serait prélevé sur chaque tonneau de bière vendu afin de mieux défendre les intérêts des brasseurs. Avec les sommes énormes que cette redevance rapporterait, l'Association des brasseurs ae propose tout simplement de faire obstruction à la procédure tendant à l'abolition du amendement. En effet, le jour où la prohibition sera complètement supprimée, tous les concurrents de la bière auront le champ libre. On le sait, il peut dépendre d'une obstruction concentrée dans dix-sept Etats pour empêcher la ratification du nouvel amendement projeté pour rétablir la liberté du commerce des alcools.

On estime que cette action des brasseurs, appuyée par les sommes considérables dont ils vont disposer, est capable de retarder d'au moins deux ou trois ans l'abolition du amendement.

Aussi les humides désintéressés et les représentants des autres industries fabriquant des boissons alcooli- sées se sont-ils vivement émus et fontils ces jours-ci tous leurs efforts pour ne pas laisser passer seule la bière à la prochaine session du Congrès. Les représentants des vins califor- niens, en particulier, font jouer, à Washington, toutes les influences dont ils disposent pour que les vins légers soient associés à la bière dans la prochaine loi.

Mais cette intervention des vigne- rons dans le débat modifie sensiblement l'aspect de la question. On sait que le dix-huitième amendement vise c les boissons enivrantes » c'est la loi Volstead qui déclare que les boissons contenant plus d'un demi-degré d'alcool sont c enivrantes La loi Volstead n'est pas incorporée,dans la Constitution. Il suffit d'un simple vote du Congrès pour relever le degré d'alcool autorisé aussi croyait-on possible pour le Congrès de considérer les bières contenant quatre degrés d'alcool comme non enivrantes. Mais quels vins ont moins de quatre degrés d'alcool ?

Cas de conscience

Pour permettre aux vins comme à la bière de reparaître sur le marché, il faudrait relever le degré d'alcooi autorisé au moins à huit ou dix. Or la conscience des parlementaires autrefois secs, devenus humides par la grâce du 8 novembre, n'est pas assez élastique pour permettre cela.

Ils prétendent que relever si haut le degré d'alcool des boissons dites « non enivrantes » équivaudrait à nullifier la Constitution.

On laisse déjà entendre, à bonne source, que le président Hoover mettra son veto à toute loi tendant à violer les principes de la Constitution. Le Congrès actuel n'aura peut-être pas assez de voix humides pour passer par-dessus le veto du président. Pierre DENOYER

M. SPALAIKOVITCH

TRACE UN PUISSANT TABLEAU DE LA VIE INTERNATIONALE M. Spalaîkovitch, ministre de Yougoslavie à Paris, était convié hier soir, par Mme Achille Matza, à parler de la paix en ses salons du quai d'Orsay. Devant une assistance des plus élegantes et des plus choisies, l'éminent diplomate traça un large et puissant tableau de la vie internationale, rapperlant notamment que depuis la guerre la France avait été, de toutes les nations, la seule à faire au monde des propositions précises pour une organisation générale contre toute politique d'agression. associant à cette grande oeuvre les noms d'Aristide Briand et du président des Etats-Unis, dont il analysa le plan récent de désarmement. M. Spalaikoviteh conclut en s'adressant aux femmes qui peuvent et doivent, par leur union, empêcher le retour des erreurs passées.

Le conférencier, qu'en quelques mots charmante avait présenté Mme Matza, fut vivement et longuement applaudi.

Le banquet

de la chambre de commerce internationale

La chambre de commerce internationale a offert hier sotr, au président du Conseil et aux membres du corps diplomatique, un banquet qui a eu lieu à l'hôtel George-V. M. Herriot, en raison de son deuil, n'est venu à cette réunion qu'après le repas auquel ont assisté MM. Paul-Boncour, ministre de la Guerre Julien Durand, ministre du Commerce Kœster, ambassadeur d'Allemagne j de Gaiffler d'Hestroy, ambassadeur de Belgique de Chlapowski, ambassadeur de Pologne Snad bey, ambassadeur de Turquie Lebreton, ambassadeur d'Argentine de nombreux représentants des ministres des puissances étrangères le docteur Cuno, ancien chancelier du Reich, directeur de la Hapag; le docteur Weigelt, directeur de la Deutsche Bank MM. René Duchemin, président de la Confédération générale de la production française Peyerimoff, etc.

M. Frowein, président de la chambre de commerce internationale, prenant la parole, a notamment déclaré Il est antiéconomique que chaque année des milliards soient jetés par tous les pays du monde dans le gouffre des armements il est antiéconomique que l'activité commerciale soit paralysée par la fiscalité due à un excès de dépenses publiques Improductives il est antiéconomique que de pays à pays on exige d'énormes transferts de dettes qui n'ont pas pour origine des transactions commerciales. Peut-on considérer les crédits consentis pour des oeuvres de destruction comme des investissements normaux, comme des capitaux consacrés à des oeuvres productives ? Il est antiéconomique que les pays créanciers refusent d'accepter la seule monnaie d'échange qui soit vraiment internationale, c'est-à-dire la marchandise il est antiéconomique que les pays débiteurs, pour payer les intérêts et l'amortissement de leurs dettes, n'aient d'autre ressource que d'emprunter à nouveau à leurs créanciers et d'enfler ainsi démesurément la masse des crédits, ce qui aboutit fatalement à la catastrophe comme nous l'avons vu en 1931 il est antiéconomique d'entraver la liberté des échanges qu'il s'agisse de personnes, de services, de marchandises ou de capital puisque seule cette liberté peut établir l'équilibre.

Le président du Conseil a répondu à ce discours en une brillante improvisation dans laquelle il a opposé l'économique au politique, et où il a rappelé l'intérêt avec lequel il a toujours suivi les travaux de la chambre de commerce internationale dont le rôle est d'une importance capitale dans les relations internationales. Faisant allusion à une conversation qu'il venait d'avoir avec un ambassadeur qui lui avait dit espérer que, « à partir de ce soir tous les contingentements seraient supprimés », M. Herriot flt remarquer que les meilleures solutions dans l'ordre commercial avaient été obtenues par des accords directs entre les industriels des divers pays intéressés, en dehors de l'action législative.

Parlant ensuite du problème des transferts auquel M. Frowein avait fait allusion, M. Herriot l'a comparé à une navigation qui n'aurait qu'un fret d'aller et jamais de fret de retour, c'està-dire une navigation impossible au point de vue commercial. Mais le président du Conseil s'est montré optimiste pour l'avenir des relations internationales. Après avoir montré la nécessité de faire surgir des temps actuels l'organisation des temps nouveaux, il a déclaré que c'était une œuvre difficile qu'il fallait aborder avec beaucoup de probité, d'honnêteté, de courage et de patience mais que, en continuant les efforts déjà tentés, il était persuadé qu'on arriverait à concilier le politique et l'économique et à faire œuvre utile au profit de l'avenir.

La Société de Géographie

reçoit en Sorbonne

la mission Citroën Centre-Asie Depuis longtemps on n'avait vu foule pareille assiéger une heure à l'avance les portes de la vieille Sorbonne. Dès 8 heures, les voitures se succédaient, amenant les invités de la Société de Géographie et ceux de M. Citroën pour la réception en Sorbonne de la troisième mission HaardtAudouin-Dubreuil, qui traversa, en treize mois d'efforts particulièrement rudes, le continent asiatique.

A 21 h. 30, 2.500 personnes au moins étaient encore en dehors des grilles et la salle était archi-comble.

Le Président de la République et Mme Albert Lebrun, accompagnés du général Braconnier, étaient au premier rang du vaste amphithéâtre, entre M. Millerand, M. et Mme Gaston Doumergue, MM. Gourdeau, soussecrétaire d'Etat au Tourisme Jean Hennessy, ambassadeur M. et Mme Philippe Berthelot, M. Lépine, le général Ragueneau, M. Quinones de Leon, l'ingénieur général Fortant. etc. Après l'allocution d'ouverture du maréchal Franchet d'Esperey, M. André Citroën parla. Une émotion profonde faisait trembler sa voix luand il salua la mémoire et chanta les mérites de Georges-Marie Haardt et du lieutenant de vaisseau Victor Point.

L'un après l'autre il nomma les quarante membres de la mission, qui se levaient à l'appel de leur nom et qui recevaient les mêmes acclamations de toute l'assistance unanime quand leurs mérites avaient été proclamés sur leton d'une citation à l'ordre du jour, Un film, trop court, documentaire prodigieux, fut ensuite projeté.

ACCIDENTS D'AVIATION Prèa de Versailles

un avion müitairc capote

le pilote est blessé

Le lieutenant aviateur Arnaud, du centre de Villacoublay, accompagné du sous-lieutenant observateur Guy Nave, venant d'Etampes, regagnait sa base quand son appareil fut pris dans une zone de brouillard. Le pilote chercha un terrain d'atterrissage, mais en se posant sur le sol, Il capota. Seul le lieutenant Arnaud a été blessé à une jambe et transporté à l'hôpital militaire de Versailles.

Le feu à Meaux dans une brasserie Pour la seconde fois depuis moins de deux ans, un violent incendie s'est déclaré cette nuit, un peu après minuit, dans les bâtiments de l'importante brasserie Simon frères, quai RueNeuve.

Les pompiers et la population, accourus sur les lieux du sinistre, ont organisé les secours.

Les immeubles voisins étant menacés, les locataires, pour la plupart des ouvriers de la brasserie, ont évacué leurs logements en emportant ce qu'ils avaient de plus précieux.

On s'est efforcé de circonscrire le sinistre et de protéger notamment la distillerie voisine, où se trouvent des réesrves d'aicool.

Les causes de cet incendie sont jusqu'ici Inconnues.

pie aux BeauxArts, M. Antoll Luna harlinoise, l'ablation d'un oeil.

LE PARLEMENT

ET LA QUESljOll DES DETTES SUITE CE LA rRSiUÈBE PAGE

M. Vincent Auriol a proposé de n'entamer le débat qu'au retour de Genève de M. Herriot. C'est alors que M. Lamoureux, rapporteur général, a proposé l'ajournement temporaire, etant donné qu'un rapport devait être établi dès aujourd'hui. La Chambre pourrait, dans ces conditions, fixer le débat au plus tard au 9 décembre. M. Emile Borel a suggéré de demander à la Chambre d'ajourner le débat à la semaine prochaine.

M. Ernest Lafont s'est rallié, de son côté, à la proposition Lamoureux. Mais M. Léon Blum a été d'avis que si la Chambre acceptait aujourd'hui la proposition d'ajournement du rapporteur général, il faR&it proposer à la Chambre une date fixe et décider qu'un rapport au fond serait présenté et discuté le 9 décembre au plus tard. M. de Chappedelaine a déclaré qu'on ne pouvait pas délibérer sur le fond devant la commission avant d'avoir entendu à nouveau M. Herriot. M. de Tinguy du Pouët a exprimé le désir que le rapporteur général stipule dans son rapport que le président du Conseil a accepté de revenir devant la commission des finances avant qu'aucun engagement soit pris par le gouvernement.

M. Renaudel a appuyé la proposition de M. Bedouce tendant à informer M.» Marin des décisions de la commission. Sur quoi les propositions du rapporteur général ont été adoptées à l'unanimité moins une voix. M. Bedouce a ajouté que, dans ces conditions, M. Herriot ferait un nouvel exposé de la question à la commission des finances avant toute décision définitive prise par le conseil des ministres. Il a fait remarquer que dans des circonstances aussi graves, les partis de l'opposition, radical et socialiste, firent à M. Poincaré un crédit plus large que celui demandé aujourd'hui par M. Herriot et gardèrent la discrétion qu'imposait l'intérêt supérieur du pays. Après le départ du président du Conseil, la commission a examiné la procédure à suivre. M. Bonnevay a présenté des observations sur l'application du règlement en ce qui concerne la date de présentation du rapport.

M. Bedouce a demandé de,charger le président de la commission de mettre M. Marin au courant des décisions qui seraient prises par elle.

A LA COMMISSION

DES AFFAIRES ETRANGERES Devant la commission des affaires étrangères, réunie sous la présidence de M. François Albert, M. Edouard Herriot a exposé les raisons pour lesquelles il ne jugeait pas opportun d'engager sur les négociations en cours un débat qui ne pourrait avoir aucune issue pratique dans l'état actuel de la question.

En revanche, le président du Conseil a pris l'engagement de ne rien conclure sans avoir pris l'avis de la commission des affaires étrangères en temps utile.

M. Bergery a soutenu que le meilleur moyen de permettre au gouvernement français de ne pas payer l'échéance et de mettre un terme aux hésitations » du gouvernement anglais était de manifester tout de suite la volonté de la Chambre. Sont intervenus tour à tour MM. Abrami, Georges Weill, Edouard Soulier, Pierre Cot, Guernut, Métayer, André Fribourg, Maxence Bibié, Frossard, Lillaz et Bardon.

Par 18 voix contre 6, la commission a repoussé une motion de M. HenryHaye tendant, « vu l'urgence, à la nomination d'un rapporteur sur la proposrtion due résolution de M. Louis Marin Puis elle s'est ralliée, à l'unanimité, à la motion suivante, déposée par M. Frossard

«La commission des affaires étrangères,

Résolue à faire venir le débat public en temps utile.

Décide d'ajourner la nomination d'un rapporteur sur la proposition de résolution de M. Louis Marin,

Donne mandat à son président de s'opposer dans l'état présent des choses à tout débat public sur la question des dettes. »

Un discours

de M. Raymond Patenôtre au banquet

de la meunerie française A l'issue du banquet de l'Association nationale de la meunerie française, après une allocution de M. Chasles, président, qui avait exposé avec beaucoup de mesure les desiderata de la meunerie, M. Raymond Patenôtre, soussecrétaire d'Etat à la présidence du Conseil et chargé de l'Economie nationale, a prononcé un discours chaleureusement applaudi. Après s'être félicité des nombreuses rencontres que ses fonctions lui permettent d'avoir a avec les éléments les plus représentatifs du dynamisme français M. Patenôtre a poursuivi ainsi

-,La tâche qui m'a été confiée présente, je l'avoue. un intérêt passionnant elle me commande un effort continu de synthèse. Il ne s'agit pas. en etfet, pour moi, comme c'est le cas pour certains de mes collègues, de s'employer à plaider et à servir la cause d'une branche de l'activité nationale Il me faut apporter sur les plans, en pleine objectivité, en pleine équité, ma contribution à une œuvre de rééquilibre et d'harmonie indispensable.

M. Patenôtre illustre sa pensée par quelques exemples

L'embarras est le même Qu'il s'agisse de l'équilibre budgétaire, où la compression des dépenses publiques devient rapidement un facteur de sous-consommation susceptible d'aggraver le mal que l'on prétend guérir, ou qu'il s'agisse du problème de la vie chère on la baisse des prix, nécessaire pour permettre à la France de soutenir la concurrence étrangère, et aux Français aux revenus amoindris de faire face à leurs dépenses, constitue une cause nouvelle et de déficit budgétaire et de crise, les recettes fiscales étant dans l'ensemble ad valorem. De même, pour la déflation que nous appelons à grands cris. Pratiquée seulement sur des éléments compressibles, elle menace de fausser les contrats puisque le pouvoir d'achat de chaque unité monétaire s'amplifie, et que de la sorte tous les débiteurs, y compris l'Etat, se voient obérés de charges pratiquement accrues. Par contre, une déflation jouant sur l'ensemble compressible et incompressible rééquilibrerait très heureusement les affaires du pays. Mais elle porterait en même temps une atteinte sérieuse au crédit, puisque les contrats et les obligations sont en général calculés en monnaie et non d'après l'index des prix.

Dans notre économie, si compliquée depuis la guerre, le cadre nouveau indispensable n'apnaraît pas encore clairement. Et M. Patenôtre de conclure, au milieu d'une sympathique acclamation

Nous n'avons, malheureusement, pas le temps d'attendre que ce cadre apparaisse de lui-même, il nous faut le forger de nos propres mains, dans l'Incertitude et l'insécurité.

Pour faire, dans ces circonstances, le minimum d'erreurs de jugement, il faut que le gouvernement puisse compter sur le concours solidaire de tous les éléments de l'économie nationale producteurs, commerçants, consommateurs.

Le chauffeur Garnier

est mis en liberté provisoire M. Bourguignon juge d'instruction à Compiègne, charge de l'affaire du meurtre d'Arsy, a ordonné la mise en liberté provisoire du chauffeur de taxi Emile Garnier, de Gargan, par qui le meurtrier, Francisque Beaux, s'était fait conduire à Arsy et ramener à Gargan,

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Un retraité se jette «ou* un train Un receveur d'octroi retraité, M. Toussaint Serniat, âgé de cinquante-deux ans, demeurant à Soissons, en meublé, s'est suicidé en se jetant, en gare de cette vlle, sous les roues de la locomotive du train de Laon à Paris. A son domicile on a trouvé une lettre dans laquelle le désespéré annonçait à ses enfants que, ne pouvant plus travailler, il préférait en finir avec la vie. CIERGES. M. Georges Hincelin a été élu maire, et M. Paul Dussaussoir, adjoint. BIBEMONT. M. Joseph Walton. trente-cinq ans, manouvrier. a été renversé par une automobile. Relevé avec un genou fracturé, il a été transporté il. l'Hôtel-Dieu de Saint-Quentin,

VEBVIN8. La foire de Saint-André aura lieu aujourd'hui.

WASSICNY. Un incendie a détruit le magasin de M. Louis Duflot, peintre. Malgré la promptitude des secours, rien n'a pu être sauvé. Les dégâts sont évalués à 250.000 francs.

eUrE-ET-LOIR

La foire Saint-André à Chartres L'importante foire Saint-André avait attiré hier à Chartres une foule considérable.

Voici les cours du marché aux bestiaux Chevaux (amenés 872, vente calme) chevaux de limon, 6.000 à 7.0O0 fr.; chevaux de deux à trois ans, 3.500 à 5.500 fr.: chevaux communs, 1.500 à 2.000 fr.; poulains de lait, 1.600 à 2.500 fr..

Vaches (amenées 638, vente active); génisses, 3.000 à 3.500 fr., laitières, 3.000 à 3.500 fr.; maigres, 1.200 à 1.500 fr.; petits taureaux. 1.500 à 2.200 francs.

Le voleur de Nogent-le-Rotrou a été arrêté à Bruxelles

L'auteur du vol de 130.000 francs de titres et de 1.500 francs en numéraire, commis en novembre 1931 dans le coffrefort de M. et Mme Chouanard, rentiers il Nogent-le-Rotrou, rue Saint-Hilaire, a été arrêté à Bruxelles. C'est un nommé Pau! Thibault. âgé de trente et un ans. Son extradition a été demandée.

BROU. Alors qu'il rentrait un camion dans la cour de son patron, marchand de bestiaux, M. Raymond Choiseau fut atteint d'une crise d'épilepsie et roula sous la voiture. Il succomba quelque temps après. CHARTRES. Au lieudit le Gord, une collision s'est produite entre une automobile et une motocyclette montée par M. Constant David, à Dammarie. Relevé avec une jambe brisée, M. David a éé transporté à l'hôpital.

Un c bonneteur a, Roger Aufroy, et ses rabatteurs, Marcel Loup et Charles Girard, ont été arrêtés hier sur le champ de foire Saint-André par M. Robin, commissaire de police, alors qu'ils extorquaient de l'argent à des joueurs trop confiants. Ils ont été déférés au parquet. EZY. Sur la ligne de Chartres à Rouen on a découvert le corps affreusement mu- tilé de M. Charles Garçon, âgé de cinquante-cinq ans, rentier. Il s'agit d'un suicide.

GILLES. La gendarmerie a arrêté l'ouvrier agricole René Lorandin, vingt et un ans. son frère Maurice, dix-neuf ans, et la fille Fernande Delangnez, vingt-trois as, auteurs d'un cambriolage chez Mme veuve Trochet.

OISE

Après avoir renversé un cycliste une auto capote

Sur la route de Beauvais à Compiègne, à Catenoy, un cycliste, M. Emile Demilly, trente et un ans, demeurant à Breuil-le-Sec, a été renversé par une automobile. Relevé avec des blessures à la tête et au bras droit, il a été transporté à l'hôpital de Creil. En-, voulant éviter l'accident. M. Marceau Jarry, demeurant à Margny-lès-Compiègne, a retourné sa voiture et c'est par miracle qu'il en fut dégagé indemne. CLERMONT. MM. Henri Alexis, Jean Penel, de Croissy-sur-Celle, et Virgile Colard, de Crèvecceur-le-Petit, viennent de rcevolr la méHaille de Verdun.

Un marchand forain, M. Paul Bize, soixante-deux ans, demeurant à Paris, 5. passage des Hautes-Fermes, a été trouvé mort dans la chambre d'un hôtel de la place de la Gare où il était descendu. L'examen médical a conclu à,un décès par congestion.

CREVECCEUR-IE-GRAXD. M. Oscar Gilles, directeur d'école en retraite, victime de l'accident d'auto que nous avons relaté, a succombé à ses blessures sans avoir repris connaissance.

VEBSIGNY. M. de Kersaint a donné sa démission de maire et de conseiller municipal.

SEME^ET-MARNE

OISSEBY. Aujourd'hui, à 13 h. 30, auront lieu les obsèques du sous-lieutehant Pierre Parent, âgé de vingt et un ans, élève à l'école d'application de Fontainebleau, décédé des suites d'un accident. En regagnant à bicyclette le quartier, le jeune officier avait été renversé et traîné par un taxi. Ancien polytechnicien, le défunt, qui comptait parmi les meilleurs élèves de sa promotion, était le fils du maire d'Oissery. SÊÎNE-Jêr-OISE

Un charretier est tué

dam une collision avec une auto A Chennevières-sur-Marne, un attelage, conduit par M. Marcel Le Cloarec, charretier au service de M. Destrée, 16, rue de Noisy, à Rosny-sous-Bois, a été renversé, l'autre soir, par un camion dont le conducteur avait été aveuglé par les phares d'une autre automobile. Grièvement blessé, M. Le Cloarec a succombé quelques instants plus tard.

Tué par un < chauffard »

Sur la route, entre Poissy et Achères, une automobile, dont le conducteur a pris la fuite, a renversé et tué un ouvrier agricole, Jean Pardivel, âgé de soixante-treize ans, originaire des COtes-du-Nord, sans domicile fixe.

Deux trains lapidés

A proximité du passage a niveau de Rougemont, près de la gare de Sevran, des Inconnus ont jeté, 1 autre soir, des pierres sur deux trains de voyageurs se dirigeant vers Soissons, Plusieurs vitres ont été brisées, mais il n'y a pas eu de blessés. La gendarmerie de Sevran a ouvert une enquête.

Clapeau, l'incendiaire de Beauchamp est condamné dix ans de réclusion son complice Le Marec, est acquitté Avec les 80.000 francs qu'il rapportait du Gabon, où il avait séjourné cinq ans, Louis Le Marec eut l'idée de faire du commerce. A cet effet, Il loua à Beauchamp, 52, avenue de la Gare, un local où il installa un commerce d'alimentation. Mais les affaires ne furent pas brillantes et, quelques mois plus tard, il était acculé à la faillite. Il parla de sa situation à un porteur aux Halles. Constant Clapeau. âgé de trente ans. demeurant 6, rue des Lombards. Tous deux, afin de toucher l'indemnité de 60.000 francs d'une compagnie d'assurances, imaginèrent alors d'incendier la boutique de Beauchamp. Le 18 mars, Le Marec, son frère et sa bellesœur se rendaient dans un cinéma de la localité. Pendant ce temps, Clapeau, qui avait fait l'acquisition d'un bidon d'essence, vint mettre le feu il l'épicerie. Mais une explosion se produisit et les flammes ne se propagèrent pas. Deux jours plus tard, les deux hommes avouaient leur crime. Hier, ils comparaissaient devant le jury de Seine-et-Oise.

Le substitut, M. Albucher, demande une peine très sévère pour les accusés. Après les plaidoiries de Mon Bakouche et Constant Weil pour Clapeau et celle de M* Boussageon pour Le Marec, le jury rend son verdict. Le Marec est acquitté tandis que Clapeau est condamné à dix ans de réclusion et dix ans d'interdiction de séjour.

MVRY-GARGAN. Par suite d'un dérapage de sa motocyclette, M. François Lavesvre, âgé de quarante-trois ans, employé aux pompes funèbres. a été projeté sur le sol. Atteint d'une fracture à une cuisse, il a été conduit dans une clinique de Paris.

MAISOÎfS-tAFFITTE. Des malfaiteurs se sont introduits. l'autre nuit dans les locaux de la gare de petite vitesse. Après avoir fracturé les tiroirs, ils se sont retirés n'ayant pas trouvé d'argent ou les valeurs qu'ils escomptaient emporter. MONTGEBON. Sur la route de Corbeil, on a trouvé, gisant sans connaissance !t grièvement blessé, M. Joseph Morganti, trente-neuf ans, demeurant 84, allée La Fontaine, à Vigneux. On croit que la victime a dü être renversée par une auto dont le conducteur a pris la fuite. M. Morganti a été transporté à l'hôpital de Vil'enpuve-Saint-Georges.

MORSANG-SITR-ORGE. Aveuglé pa,r les phares d'une automobile, un motocycliste, M. Poniasky, vingt-huit ans, demeurant à Antony, s'est jeté contre un arbre. Blessé aux jambes et aux mains, 11 a

>u, après pansement, rejoindre aoa domi:ile.

SAIKT-CYR. En traversant la chausée, Mme Soualat, âgée de cinquante ans, lemeurant 11. rue de Bel-Air, a été renversée par une auto et tuée sur le coup. VIGNEUX. Des cambrioleurs se sont ntroduits l'autre nuit dans la villa que >03sède, 1, rue de Montgeron, M. Zéphirin 'orchy, demeurant à Paris, boulevard Voltaire. En l'absence du propriétaire, le nontant du vol n'a pu être établi. GRANDE LOTERIE annuelle de Bienfaisance de la

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LES CONTES DU PETIT PARISIEN t NOCTURNE 1 par Léon LAFAGE

Jean peut vous le dire, mon cher, car nous ne sommes guère séparés dans la vie la plus morne de mes aventures a toujours son grain de romanesque. Oh rien de tou. Un grain, vous dis-je, de quoi teinter la réalité. Ça me suffit.

Nous nous trouvions à Londres durant la guerre et tous deux en mission. Nous apportions aux usines d'Ecosse certaines formules pour le coulage des acier- à canons. On a passé, hein mon vieux, plus d'une nuit blanche auprès des hauts fourneaux. Mais, rentrés à Piccadilly, nous profitions des moindres plaisirs. Parmi les plus délicats, il y avait les trop rares soirées de miss Muriel. Au plus épais des brumes et au plus fort des bombardements Londres fut particulièrement gâté, cette année-là cette admirable Anglaise ouvrait aux yeux comme au coeur .la porte du charme et du rêve. Miss Muriel était maîtresse de danse et de rythme Une ar.tiste, une grande et séduisante artiste qw conservait, maintenait au milieu du risque sa poésie et. une quinzaine d'élèves presque toutes jolies, souples, cadencées gold ou auburn et dociles avec ravissement à ses leçons. Elles devaient évoquer, illustrer, animer dans un monotone décor une poésie ou une page d'un grand écrivain. Ainsi traduisaient-elles en mines, en gestes, en modulations de lumière et de chair quelque strophes de Tennyson ou de Verlaine, un morceau » de Dickens ou d'Alphonse Daudet.

Ce soir-là, c'était une page d'été, au tempe de la gloire victorienne. On pouvait se croire à Hyde-Park, comme aux Champs-Elysées à l'heure de la prome- nade et des calèches. Vous imaginez cela, je pense. Longs et fins visages sous les cheveux en bandeaux et le souple chapeau à ruban, en paille de riz, épaules tombantes, crinolines, bas blancs, pantalons brodés à la cheville. éventails d'ébène incrusté ou de soie peinte, ombrelle à manche d'ivoire et à charnière d'argent. Autour, une musique radieuse et facile songez à Olivier Métra qui suivait les jolies pentes de la vie, épousait la courbe des jours heureux.

Les cinquante ou soixante invités qui avaient eu le courage de braver le warning (l'alerte), la rue éteinte et la première décharge des avions perdaient délicieusement dans la lumière, la musique et la mélodie des beaux gestes le sentiment du péril et de la ténèbre angoissée qui couvrait la ville. Il va sans dire que, dans cette volupté d'ensemble, chacun rêvait d'un plaisir particulier. Ce plaisir, pour moi, portait le prénom de Sybil. Mais il s'agissait d'une enfant si pétrie de fraîcheur. si enveloppée de regards ingénus et de rire innocent que le ne me serais jamais avisé de passer outre à tant de pure et candide défense.

Or nous rentrions, Jean et moi, après avoir béni la grâce et la crânerie de miss Muriel. Le ciel ne tonnait plus. A deux cents mètres du petit théâtre, un pas léger nous fit retourner. Qui venait vers nous ? Sybil. Echange de saluts et de sourires mon anglais a ne pouvait guère aller plus loin. Mais Jean. qui parlait avec une chance égale le british du gentleman et celui du cockney. engagea aussitôt une conversation très serrée où je n'entendais goutte. Il jetait des sorry I compatissants, prenait des opines désolées, tirait à demi son portefeuille, le rempochait. Il demanda enfin à miss Sybil la permission de me mettre au courant.

Miss Sybil ne parle guère mffeux français que tu ne parles anglais. Alors, voici. Il est minuit trente-cinq. Miss Sybil était de la dernière danse,' je n'ai pas besoin de te le rappeler. Elle est sortie sans se douter qu'il fût si tard. la soirée. marquée pour 9 heures, n'ayant commencé qu'à 10. Le bns, qui marchait mal (à cause du warning). ne marche plus du tout. L'alerte même recommence et miss Sybil n'a pas sur elle.. de quoi aller coucher au Savoy. Ellt refuse d'autre part toutes les livres que le lui propose, Il ne, te reste donc plus tiens-toi bien. ô fils des dieuz 1 qu'à lui offrir l'hospitalité. Chez moi hélas il y quelqu'une J'eus bien de la peine à réprimer-ma joie. Comment, cette fille d'ambre et de nacre (vingt-trois ans) dans mon flat de Saint-James square ? Quel cadeau royal le hasard me faisait.

Ne t emballe pas, mon vieux, me dit Jean. Tu n'ignores pas que les élèves de miss .Mûrie! sont des personnes très bien.

Je le vois.

Oui, mais tu, m'entends. Nous sommes h Londres. tu es on gentleman. A Paris, tu serais un galant homme. La femme, ici, bénéficie d'une protection scandaleuse.

Je ne sais-parler que par gestes. N'en fais pas trop

Miss Sybil nous écoutait débattre. Elle avait des yeux verts sous des cheveux d'or fumé.

Mon ami expliqua Jean, est trop heureux de vous offrir la plus respectueuse hospitalité. Si. dès 6 heures, vous désirez prendre votre-bus ou votre train, il se fera un plaisir de vous accompagner. Vingt minutes plus tard nous pénétrions dans mon ffat. L'anthracite en blocs flambait haut dans la grille. Miss Sybil parut charmée par le petit salon où je l'introduisais. Il me suffit d'un signe et d'un substantif pour lui offrir ma chambre

Feuil!eton du Petit Parisien. l"-12-3<i 11 !LE CUKÉ 11 AUX

= = Inédit par

PÎ i Jean de la PÉRIGXE PREMIERE PARTIE

BÂILLONNÉ

XV (suite)

L'ange du presbytère

Simone s'écriait

Vous ne pouvez vous imaginer combien, après ma déception de la matinée, votre promesse me rend un espoir qui, je vous l'avoue, m'avait prèsque abandonnée. Grâce à vous, ma défaillance n'aura été que passagère. Je me sens déjà plus forte.

Et voua le serez encore bien davantage, lorsque je vous aurai dit que je m en vais tenter un gros effort. Le vicaire général a bien voulu m'accorder l'autorisation de m'absenter. Tu vsa noua quitter ? s'écriait Mme Richebourg.

Quelques jours seulement. Je me suis déjà entendu avec mon confrère de Pont-Saint-Jean, qui me remplacera, en cas de besoin» Mais qu'as-tu. mamar ?

La pauvre vieille, toute pâle, venait de s'affaisser sur une chaise.

Madame s'écriait Simone.

Et tout de suite, elle aJoutait

Monsieur le curé, vous ne pouvez pas laisser votre maman.

Si. si, protestait Mme Richebourg. Copyright by Jean de la Périgne Traduction et reproduction interdites en tous pays.

t chamber ? ;) Elle refusa d'un doux nenni. J'avais de la marmelade, du dundee-cake, du marsala je disposai le tout sur ua guéridon. Il me semblait comprendre que misa Sybil disait Voua êtes très aimable et ça va être exquis. Cependant, si musard, si long qu'il fût. notre souper ne passerait pas une heure, une heure et demie. Nous grignotions, nous buvions. C'est très bon un sourire sur une tranche de cake.

Vous imaginez-vous ce tête-à-tête ? Voilà cinq ou six fois que. sur la scène et dans les coulisses, vous voyez une jeune Anglaise qui fait songer au printemps dans un jardin, vous avez construit, le sachant chimérique, cet adorable roman de la tenii, un jour, à votre gré. vous la tenez. tout au moins elle est là, chez vous, devant vous, seule- sous votre prise, plus claire et blonde, plus désirable que jamais et cette présence, dans ce cadre familier qui devrait être votre complice, élargit et creuse la séparation, la distance.

Ses mots dont la plupart méchappent, ses pépiements, ses gestes qui ont l'air de cueillir des fleurs, écartent mon rêve. Oui, sa présence crée une sorte d'éloignement nostalgique et délicieux.

Je songe à une pastourelle » d'Auvergne, mais les paroles fuient et l'air s'évapore. Pourtant.

La bergère qui s'est égarée (dit-elle) fait rencontre d'un chevalier. Celui-ci la remet galamment dans son chemin, à travers bois. Ils en sortent à peine que « la belle se prend à rire Le chevalier s'étonne. Maligne et jolie, la bergère explique alors qu'il a été bien naïf de laisser échapper « la perdrix sans la plumer ».̃ « La belle revenons-y donc ». Trop tard.

Cette chanson, j'ai eu la chance de l'oublier.

J'ai fait glisser un panneau de la fenêtre à guillotine. C'est le ail c/ear. Quelques lampes s'allument un instant, font un signe de vie et referment les yeux. Nous saurons demain le nombre des morts. Sybil a repris sa place dans le fauteuil de la lady. J'admire ses chevilles, cette jambe, que la jupe dessine, musclée par la danse et le court. Je sens que l'on m'observe. Je ne me vanterai pas de ce nocturne. Cependant, il faut que je parle, que j'agite des mots. Sybil fait gentiment effort pour me comprendre, ses yeux se foncent dans l'attention comme la vague sous le vent. Elle me répond oui puis elle parle à son tour dans un anglais qu; n'est que dents fraîches et gazouillis. Et je réponds yes.

C'est ainsi que l'aube vint, une aube terne, grise, qui avait mal dormi. Alors. avec un grand soupir, je déclarai Miss Sybil, je suis bien fâché de vous le dire, mais- si votre bus ou votre train part à 6 heures.

J'imaginais, après les bombes et les torpilles de la nuit, des parents anxieux, l'insomnie. l'attente à la station ou derrière la vitré. La pendulette que je montrais du doigt de son tic-tac commentait mes paroles.

Je vous comprends. un peu, me dit Sybil en français, non sans trébucher adorablement sur les mots, mais je voulais. savoir. connaître. si un. monsieur de Paris pouvait. to merit. mériter une femme. C'est l'heure de partir ? Merci beaucoup. On est bien ici, le cake est bon. je reste. Will you ?

Léon LAFAGE.

Informations politiques Le président a fait connaître hier qu'il a reçu des demandes d'interpellation la De M. Guy Menant, au sujet de la fourniture à l'agriculture française des engrais adoptés pour la campagne De M. Ybarnegaray. sur le tragique incident d'Hendaye au tous duquel. le 16 novembre dernier, un marin pécheur de Saint-Jean-de-Luz a trouvé la mort. La commission des P. T. T. de la Chambre a reçu une délégation de la Fédération postale qui l'a entretenue du. renouvellement de la convention relative au régime des transports de colis postaux et de la question des taxes sur les appareils récepteurs de T. S. F.

»»v» La commission de l'enseignement de la Chambre a adopté le rapport de M Ferin sur le projet de loi relatif il. la fréquentation scolaire et à la prolongation de la scolarité obligatoire.

Le prix de l'académie Montaigne attribaé à Mme Jane Valriant Le prix de l'académie Montaigne, destiné il couronner, chaque année, un ouvrage de fond et de parfaite tenue littéraire, a été attribut à Mme Jane Valriant, pour son roman-reportage la Randonnée soudanaiae de Suzanne Davenel.

La lauréate est une toute jeune femme qui, mariée à un officier supérieur d'infanterie coloniale, l'a suivi dans diverses colonies. Elle achève un roman sur Madagascar, où elle vient de passer deux ans. Chez les voyageurs-exportateurs L'Association nationAle du commerce extérieur (89, rue de Rivoli, à Paris) tiendra son assemblée générale le samedi 24 décembre, à 15 heures, 10, rue de LanDans cette réunion seront exposées diverses questions prévision d'un traité commercial franco-soviétique, propagande à l'étranger, action auprès des attachés commerciaux, campagne contre la forme actuelle du statut professionnel des voyageurs et représentants.

D'autre part, un congrès mondial des échanges Internationaux, envisagés exclusivement au point de vue pratique, se tiendra au mois d'avril 1933, sous les auspices de l'A. N. C. E.

U faut qu'il parte. Il a promis. C'est son devoir. Il me laissera son adresse. et s'il m'arrivait quelque chose, Odile le préviendrait.

Tout en parlant, la sainte femme dirigeait vers Simone penchée vers elle son regard dont la résignation ne parvenait pas à diminuer la tristesse. Oh ce regard de vieille maman qui tremble à la pensée qu'elle peut s'en aller sans que son fils soit là. Et puis, cette pauvre main parcheminée qui avait saisi la sienne. qui la serrait comme si elle ne voulait plus la quitter. Tout cela ne signifiait-il pas Odile est une brave femme. Pour les soins matériels. je puis compter sur elle; mais comme appui mdtal, elle aura beau faire de son mieux, elle ne trouvera jamais les mots qu'il faut. elle me dira ceux de tout le monde Pendant que mon fils va au secours de votre fiancé. restez avec moi, ma chère enfant! Ne m'abandonnez pas Alors, Simone, incapable de résister à cet appel muet, mais si éloquent. s'écriait

Voulez vous. madame, que je reste auprès de vous, tant que durera l'absence de M. le curé ? ( Oui, je veux bien, acceptait Mme Richebourg.

Maman murmurait le curé aux abeilles, les yeux pleins de larmes. Mais sa mère, le visage comme illuminé d'un reflet de l'au-delà, s'écriait Tu peux partir, mon fils. I1 y a maintenant un ange au presbytère DEUXIEME PARTIE

L'ANGE ET LE DÉMON

1

Deux amis

Dans l'arrière-salle d'un petit bar parisien, situé rue de ta Urande-Truan' derie, près des Halles centrales, un in dividu, à l'élégance spéciale des hom mes dits « du milieu et au visage flétri qui empêchait de lui donner un âge. était absorbé dans la lecture d'un

APRES LA CATASTROPHE DU GEPRGES-PHÏLIPPAR Va-t-on enquêter, à Paris, sur la catastrophe du Oeorges-Philippar, sur cet incendie qui, le 16 mai 1932, coûta la vie à tant de personnes et fit s'engloutir un magnifique navire dont c'était le premier voyage ?

Une commission d'enquête a écarté l'hypothèse d'un attentat, mettant l'incendie à la charge de l'électricité. Mais l'un des « rescapés » vient de saisir la justice, comme le Petir Parisien l'a indiqué depuis plusieurs semaines. Par l'organe de M' Maurice Blunf, avocat à la cour de Paris, M. Jean Vayssières, administrateur des services civils de l'Indochine, chef de bataillon d'infanterie coloniale de réserve, croix de guerre avec palmes, chevalier de la Légion d'honneur, actuellement en congé en France et demeurant 4, rue Braille, a porté plainte, en effet, pour homicides et blessures involontaires contre « tous les coupables que l'instruction fera connaître •, et il a déposé cette plainte entre les mains de M. Lapeyre, doyen des juges d'instruction.

Il expose que, grièvement blessé luimême dans l'incendie, il put arracher son fils à la mort, tandis que les flammes, courant plus vite que sa femme, Mme Marguerite Vayssières, âgée de vingt-six ans, et sa fillette, Denise, bébé de trois ans, les anéantissaient L'état de la mer était paisible, si bien que l'océan n'a joué aucun rôle dans la catastrophe, mais M. Vayssières dénonce l'emploi surabondant de placages de bois extra-secs fraîchement vernissés, couvrant de nombreuses canalisations électriques, et l'absence d'issues d'évacuation, en un mot une mise au point incomplète d'un bateau effectuant son premier voyage. Enfin, M. Vayssières cite trois faits 10 le commandant Vicq aurait été avisé depuis longtemps de l'incendie lorsqu'il donna l'ordre d'actionner une sirène qui retentit faiblement 2" les passagers du pont B bâbord n'auraient pas été réveillés par les stewards 3° la fermeture hermétique d'une porte, durant toute la traversée, afin d'empêcher que les passagers de seconde classe puissent aller en première, aurait été la cause de la mort d'une trentaine de personnes.

Et l'administrateur des services civils de l'Indochine de suggérer au juge d'instruction de se faire remettre le rapport officiel de la commission d'enquête, qui n'a jamais été publié, d'entendre des « rescapés » et de se livrer à. des investigations une reconstitution en quelque sorte sur deux navires du même type que le GeorgesPhilippar VAramis et le Félix-Roussel. Si des modifications ont été apportées à leur aménagement, ce serait une indication intéressante.

Sons le tunnel de Montretout on trouve le cadavre

d'une inconnue

Vers la fin de la matinée d'hier, une équipe d'ouvriers travaillait à la réfection des voies de chemin de fer sous le tunnel de Montretout. quand l'un d'eux découvrit, sur l'un des bas-côtés, à proximité d'un rail, le cadavre d'une femme convenablement vêtue Paraissant âgée de cinquante-cinq à soixante ans, et qui n'avait rien sur elle qui pût servir à établir son identité. Elle avait une profonde blessure au côté gauche de la tête.

La malheureuse, vêtue d'un tailleur noir, d'un tricot de laine de même couleur, d'une combinaison de laine rose et chaussée de souliers noirs, était parée de nombreux bijoux montre et sautoir, bracelet, deux baguas, trois alliances. Le tout en or. Une des bagues était ornée de trois plerre% blanches. Par contre, elle était complètement démunie d'argent

M. Bonnet, commissaire de SaintCloud, vint bientôt commencer son enquête.

Jusqu'ici. le magistrat n'a pu établir 9'il s'agit d'un suicide, d'un accident ou d'un acte criminel. Dans ce dernier cas, on ne s'explique pas pourquoi le ou les agresseurs, s'il y a eu attentat, auraient laissé sur la victime tous ses bijoux, qui ont une assez grande vileur. En attendant qu'on soit fixé sur l'identité de la. défunte. la corps a été transporté au dépôt mortuaire de l'hôpital.

Des voleurs percent un coffre-fort la nuit dans un garage

Ilt emportent 50.000 franc"

En venant prendre son service hier. vers 6 h. 30, au garage dirigé par M. Touzet, 218, boulevard Pereire Mme Léa Giboury, demeurant 15, rue Labat, eut la surprise de constater qu'un grand désordre régnait dans les bureaux du deuxième étage. Inquiète, elle fit prévenir le directeur qui vint. accompagné du gardien de nuit, M. André Viguier, demeurant rue de Bitche, à Courbevoie. Très rapidement, M. Touzet constata qu'un coffre-fort placé dans ces bureaux avait été percé par des cambrioleurs qui s'étaient emparés de son contenu, soit 50.000 francs. M. Voinot, commissaire des Ternes, vint peu après, accompagné de M. Cornec, secrétaire, procéder aux constatations. Les malfaiteurs, qui avaient pénétré, croit-on, par une petite porte, habituellement fermée à clef, donnant sur le boulevard Gouvion Saint Cyr, étaient montés jusqu'aux bureaux et, à l'aide d'une chignole et de fortes pinces, ils avaient découpé la tôle d'acier du coffre, pratiquant une ouverture de 72 centimètres sur 30, puis s'étaient enfuis. Le gardien Viguier, effectuant une ronde à 3 heures du matin, n'avait rien remarqué d'anormal.

Les services de l'identité judiciaire ont relevé des empreintes.

journal de courses, en face d'une cafécrème qu'il avait laissé refroidir dans son verre.

D'une main un peu Bévreuse, il griffonnait, en marge de la teuille. des notes au crayon, ou plutôt des chiffres. L'opération devait être plutôt compliquée, car, à chaque instant, il raturait les nombres. Iea remplaçait par d'autres, qu'il barrait encore, sans pouvoir arriver au résultat décisif que. manifestement, il poursuivait avec l'âpre ténacité d'un parieur qui veut mettre dans son jeu le plus d'atouts possible.

Il pouvait d'ailleurs se livrer à ce travail en toute tranquillité. Il était seul, absolument seul. dans cette petite pièce qu'une porte à deux battants mobiles, en forme de Retiennes, séparait de la salle principale ou devant le comptoir. ne défilaient» qu'un à un de très rares et peu bruyants consommateurs de passage qui s'éloignaient après avoir absorbé rapidement un moka. un grog. ou un petit verre d'alcool.

VinRt-deux heures venaient, en effet, de sonner à l'église Saint-Eustache et les maraîchers de nuit. les forta et les porteurs aux Halles habitués de cet établissement restreint, mais propre. coquet même bien éclairé et dont les patrons, en commerçants avisés ne vendaient « que de la bonne camelote ». n'avalent pas »ncore fait leur apparition sur le « carreau Notre personnage continuait donc ses calculs, sans paraitre le moindrement gênf> par la véritable < salade tour à tour lyrique et verbale qu'émettait un appareil de T. S. F. installé de l'autre côté de la cloison, près de la caisse, où avec des allure.? présidentielles la tenancière madame Orbneuf écoutait avec attendrissement les romances sen timentales détaillées par Fred Gouin avec une joie communicative les facéties de Btch et Laverne. d'un air anxieux les prévisions météorologiques avec gravité les dernières nouvelles. et. avec agacement, les bobards » publicitaires par lesquels le speaker inter-

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mercredi 30 Novembre j

La physionomie de notre place est devenue meilleure aujourd'hui, bien que les affaires aient été encore des plus calmes. Néanmoins, l'évolution de la cote est favorable dans l'ensemble, principalement à terme, en particulier fermeté du Suez. Le comptant est parfois empreint d'irrégularité, mals li a bénéficié, en général, des dispositions plus résistantes de la Bourse. Quant aux rentes, les deux 4 1/2 1932 sont mieux orientés les autres emprunts sont encore hésitant

La liquidation mensuelle est plutôt satisfaisante pour les acheteurs, les cours de compensation étant, dans l'ensemble, supérieurs aux précédents. Le taux officiel de l'argent pour la prorogation des engagements à la hausse est demeuré immuable à 1/8 au parquet et à 4 1/2 en coulisse On a remarqué encore un certain nombre de déports 0,11 sur le 3 perpétuel, 0.20 sur le 4 1917, 0,10 sur le 4 1918, 0.05 sur le 5 0,10 sur Flrminy. 2 francs sur la Compagnie Générale d'Electricité. 0,75 sur la Parisienne de Distribution, 0,75 sur l'Orléans, i francs sur le Creusot, 3 francs sur les Trénteries et 2 francs sur le Rio, Le nombre des valeurs réservées est encore, d'ailleurs, d'une cinquantaine.

Le principal événement de la journée a été, aux changes, le redressement de la livre sterling qui a atteint, un moment, le cours de et clôture à 81,95 contre 80,9a Ce facteur a contribué à déterminer la fermeté du marché et l'on terthlne en légère avance sur la veille Le dollar finit à 25.585D contre 25,5975.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT TERMB COMPTANT TERME COMPTANT "co^rT I ~£r^" "c^To^T Cr™ fc^rT Cour, | Cou» D4DI-1TTVT Ford 101 101.. PARQUET pïthe (capital). ni.. IIS 50 3 °» amortissable 80 [,CI 80 40 Hafflnctiee Say ord. 1825 1S35 1830 1820 4 »i 1U17. 9275 0100 Union Européenne. S80 »»l 9030 80 1 Allemagne < Young) 570.. 570.. 66a.. 6 1920 amortias 118 »i> 118 15 118 75 118 10 Kimm conBolidé « J0 4 40 4 1925 ..TT™ 104 4J Susse 5 1900. 280 g 80 CiiMie autonome 05S 958 Ott. 5 10U. ïmaiw A' Vlirérte SÎ00 9725 Manque Ottomane.. 414.. B.Paris et' PasH-Bas H99 1514 Crêd.Fonc.Eïyptien 1890 19S5 l»S0 Banque transntlant. 492.. 490.. 606.. Cin.Puc.Rallwa.yCj 840.. 343.. Ban«.d.-rUu.Parl3. 397 400 Wauons-Irtoi ordln.. 7B 81 Itomp. Algérienne.. 1555 1565 1570 Outrai MiniBg 1025 10S2 1020 1034 UW 1143 Montei-atlui 1M.. CredComm. France a«4 Klo-Tllito 1IÎ60 13W 1899 Créd.Fbnc.dr France J5R5 4570 4585 Azotate Snrvég.. 6J4 670 (redit 20ÏU 1999 La.lt. Nitr. Cy _Ud 4u 47 aO 52 48 50 Société Générale. 1088 1091 1084 1084 1/10* Ko|-al Dutcb 1450 1480 Rente Foncière 631 620 Kafnneriea Egypte. 452 470 Soc. Gén. Foncière. 171

Suez 15J40.. 10743.. 15550.. 15800.. BANQUE Société civile. 3650 Bons UeJ. 8 1013 172.. 188.. 170.. 17Q.. Est 7M.. 770.. 770.. Cairo-Heliop. leac.) 973 9M.. Midi. Mettem K»«le 34.. 34.. Nord 1415 1400 1401 1401 Franco- W yoming 150 oO loO 1M 9ôlii: 9-S».. 948.. Silv» Plana 22 25 2275 29 SBSSSluii"SS::iSiî::I!îi.iSS:: «&••• J:: îjB 4 25 S» ElTrtGai"irWi^: Kwt Kand 63.. lioldfleWs 178.. Hnw.El.lJttor.Méd 9M.. 960.. CrowaMlnea 654.. 5o8 SSo.. Ïhoimon-Houoton 372.rotaannf*t>un<0. 14150 139.. Union il'niectrictM. 778.. 780.. 780.. Caotrtcho» es 91 M 88 25 92.. Forsa> Nord et Est. 635.. 530.. Kantern 6J 54 to o4 HrhiiilderetC». 1316 «oU Jùili muong. t5.. 67 63.. 6a 50 TrÉflli rh;s du Havre 490.. 518.. 490.. Kuala Lumpur 98.. 9o l'i-- Courrier. 348.. 360.. Malacoa 95.. Boléo 7050 71.. Tharsis 2Ô4 5O 251.. S54 PennrrOT» 2S2 Tamranrika 73 50 60 72 50 50 BoS-Miletra 210 Vieille Montagne. 1388 1383 1875 Etablis». Kuhlman. 484.. 493.. 475.. Charteml 70 75 68 75 70.. 70.. Phosphates Gafsa.. Mozambique 30 50 29.. ChaSgetTrafeéunlT 215 208.. 215.. Bruay 22150 224 228.. Tniiwatlantlque ord. 50.. 51 Llévm 260.. 264.. 257.. Air Liquide 784.. 790.. HydroElectr. Cère. Citroen (aetious). 485 488 490 Plwspll. tunisiens.. 72 2o 71 74 73 .'II. TubUe privilégiée.. 167.. 107.. 1H.. 1M..

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEURS I ytLS'lg8 II v" 1 précéd' Ida jour j P A R r» II T A-izin 1137 1871 B97 50 H V Oarmau\ 814 1875 492 Ri™ Tite 6"(.1924 Commelltry-Fouro. 565 1876 so Crand'Combe 601 I8»S 2 ̃* 284.. 1 Fonds d'Ttatemia 528.. 537.. 1S64-96 2 14 V. 1 7V5 %orl921 3295 3300 Omnium el Hadid.. 2870 2S7O a«ll!»04 2 "i 345 CxéditN«io».i919 608.. 606 ^Uj^gj*-»;; {«g }™ g'».. 2 £% SOI 6°'£nv 640 Agence Havas g 9S6 Ouest-Éut 4% -3U8 Ubmirie Hac-hette 1U00 4 fiïnto V°% 18frT" 3M .) Petit Parisien. «et. 1585 1582 M3.. 89S 3 1902.. M2 parts 127S .«no/ mq cia *™iiÈk: to?:: <S Si:: s |F Algérien 3W4 Poliel et ChauMOO 1020 1030 3\}&ïïïS?%" & V» Anjeutl'; %19li Au Bon Marché. 42a.. 42»' 3'i2iS?o? ÎSS 19g" Brésil ô 190» 375.. 70R EÏ^tewiSée. 5ii4.» Sil*80 4 «r" 8»i I EspanuuEitérieurc- Outy lrtO.. Japon 4 1B10 ,Wtnr. (1e»Minw 105 1C5.. »«4 ̃ SoSté Sfanêll Mae 604 600.. l1879.1% 623.. S2S Barra d'Indochine. 3160 âlôo Est 6 476.. 474.. gi 1885 2 60% B™1 Nat de Cred. 38 3S 25 1 1852-54-56 3\lB95 4 «0 378.. 3B3.. 454.. 454.. «tl903|% 390.. ESÏÏto&ten .77: ii)2 nouveau.. gh91S 3 'i 400 393 Ouest Algérien. 530.. 531.. 2!i% 365.. 373.. pf 1013 4 477.. 475.. Omnibus 808.. 808.. F™ de Tramway». 700 TrausatlMiUq. i 137.. Mesaai. Maritimes 68 50 P--L.-M- 3 1855 353 E N BANOUE Energie Induit 177 466 466 t a A n u £. Itaante BuVl-Oueit H50 5 "J. 448.. 446 Oiiro-Holion (div.) 141M H40 aS32 fusion 3 853.. Hutchinsou 1430 ..1455.. Nickel. 221 2J7 fus. '̃ nouv. 354 Sumatra oap 875 Sosnowice" 383 3S2 2 'i °l 338 342 Poiilte-tt-PitrelOCt.) 180 Ml ™ SïïSSk: 2Ii *S§ p^-oïSvau: ?i g?:: JE:: ÎS:: COURS DES CHANGES delà Loire' 4oi 499 3 nouveau 374 Aile. (100 reichsui.) 604 25 10-7-31 MéditerTOl 486 Ch&t-Conuiientry W0 2050 E. 460 Canada (1 dollar). 2236 7 uov, ttminŒ S 1110 S "J 892.. 300 50 EspMne (100 |W.I 208 60 20862 Pontïbaud 1683 3% n.série B «25 Hollande U00 fl.l. 1028 25 Aciéries Mariné. 475 Orléans 481 50 Italie (100 lires; Montataire 175 180 453.. Norvège U00 cou.) 415 29 nov. Ariteï 135" 133 390.. itoumanie !100 lei) 15 25 29 nov Wtontbard-Àûinôye 210 Z10 879.. 375 VougoslaviedOM.) 36 30 22 nov. SStauteuge. 812.. 882.. 374.. Suède (100 cou).. 447 28 nov. Citroen (Sart) 71 72 2 v= l885 383 •• 381 •• *llssc <l0° fraDC8' *92 ̃• «M Franc rtesSér'auï 1875 GC3%1855 854.. Autriche (100 sch.) 358 H-»-31 Rethune flso 3 %nouveau 384 Tohéomlov.dOO c.) T5 29 nov 5E™ 1761 1779 2 V, Finlande (100 mks) 85 50 29 nov Amqne •' 1"¥ Polouue (100 îlot.) 280 50 :9 'o?

L'inauguration de la porte monumentale du Parc des expositions

M. Renard, préfet de la Seine, présidera le jeudi 8 décembre, à 12 heures précises, la cérémonie de la pose de la première pierre de la porte monumentale du Parc des expositions.

rompait sans transition les morceaux du très éclectique programme.

Un couple de camarades, aussi différents l'un de l'autre qu'on peut l'être. pénétraient dans te bar et se dirigeaient vers le comptoir.

L'un était un 'de ces colosses aux allures paisibles et bonasses, dont les épaules de cariatide semblent toujours prêtes à supporter le poids d'un balcon chargé de monde. Il portait la classique tenue des horts de la Halle la grande blouse bleue et le chapeau rond, aux larges ailes gris clair. Il tenait à la main un bâton noueux, attaché à son poignet par une lanière de cuir. et qui. entre ses mains puissantes ne pouvait manquer d'être une arme offen- sive et défensive redoutable entre toutes, mais qui, pour l'instant du moins. ainsi qu'un bâton de maréchal. ne représentait qu'un tnaigne complémentaire de ses fonctions.

Son compagnon,, était un petit bonhomme. mince, presque étriqué, à l'allure dégagée, aux veux vifs, à la physionomie intelligente et spirituelle._ au sourire gouailleur mais, tout de même bon enfant Il incarnait le type du Parigot » pur sang. débrouillard par essence, complaisant par impulsion et honnête parce qu'il n'aurait pas pu être autrement.

Le premier s'appelait Jules Montbrun dit l'« Eléphant dont il possédait les qualités et les aptitudes. Le second porteur de Journaux au Petit Parisien se nommait Paul Briac. dit l' Ecureuil dont il semblait l'incarnation vivante.

Tous deux avalent le même âge. trente-six ans.

I13 étaient nés porte à porte. tout en haut du faubourg Saint-Denis, avalent grandi côte à côte, sur te même trottoir fréquenté plutôt moins que plus la même école commeneé travailler chez le même patron un emballeur de la rue de Paradis, et enfin. fait la guerre ensemble.

Bleseés et décorés de la croix de guerre en même temps, ce n'est qu'à la

Les rente? françalses abandonnent quelques fractions, sauf cependant le 4 1/2 1932. Les banques, sans finir au plus haut, restent en progrès. Amélioration des produlta chimiques Péchiney. contre L172. Valeura d'électricité sans changemenL Charbonnages indécis.

Le Suez s'enlève de 15.540 à 15.745. Le Rio Tinto s'attribue 22 francs, la Royal Dutch 30 francs. Reprise du Foncier Egyptien.

En coulisse, tendance satisfaisante. Clôture de la deuxième séance

Tendance soutenue.

Métropolitain, 1.240 Canadlan Pacifie. Central Mining, 1.034 Rio Tinto, RoyaJ' Dutch 1/10, 1.480.

MARCHES ETRANGERS

Londres. Le marché fait bonne contenance. Les fonds anglais et les valeurs tndustriellea locales sont mieux disposés en sympathie avec le raffermissement de la livre sterling, Les valeurs de pétrole et les cuprifères restent soutenues. Les mines d'or maintiennent leurs bonnes dispositions. Diamantifères calmes.

Berlin. Le marché est à nouveau ferme. Des achats et rachats se produisent sur Ies valeurs directrices qui s'améliorent, entralnant l'ensemble de la cote. Cette allure plus satisfaisante se maintient jusqu'en clôture et l'on termine sur une note soutenue.

DANS LES T. C. R. P. A partir du lundi 5 décembre 1932, la ligne de tramways n. l8 Porte de Versailles-Cours de Vlncennes sera supprimée et remplacée par deux lignes d'omnibus, savoir CD « Porte de Versailles-Gare du Nord et CE Porte de Vincennes-Gare Saint-Lazare t.

paix qu'ils avaient dû se séparer pendant les heures où ils étaient occupés par le métier différent que les nécessités de l'existence les avaient contraints de choisir.

Mais leur « business » terminé. ils se retrouvaient chaque soir, dînaient ensemble, faisaient une partie de cartes et ne se séparaient que lorsque l'Eléphant était appelé par son travail nocturne et l'Ecureuil réclamé par la nécessité d'un repos quotidien.

Ils étaient restés célibataires parce que la vie qu'ils menaient leur plaisait ainsi. Et puis, ils se disaient que les brouilles viennent presque toujours par les femmes. et, comme ils tenaient par-dessus tout à leur amitié. ils avaient décidé d'un commun accord de ne jamais se préaenter l'un à l'autre tes élues éphémères qui n'occupaient d'ailleurs, dans leur inséparable existence. qu'une place très Inconsistante. Si qu'on faisait un « piquet » ? proposait le fort de la Halle au porteur de journaux

Le « piquet », jeu de cartes démodé entre tous, était pourtant l'amusement favori de Jules Montbrun. Il convenait particulièrement à sa nature de « père tranquille s. Et puis, ainsi qu'il le disait, « pour gagner à ce truc-là, il ne suffit pas d'avoir de la veine, faut tout de même un peu de science ». Paul Briac eût préféré un passetemps plus mouvementé, d'autant mieux qu'après avoir brillé à la manille, il était devenu un véritable professeur de belotte. Mals, son ami lui faisait assez de concessions pour qu'il lui donnât à son tour satisfaction sur ce point

Aussi. l'Ecureuil répondait-il & l'invitation de l'Eléphant par un « Allons-y plein d'entrain qui ne pouvait pas laisser un instant soupçonner le peu d'enthousiasme qu'inspiratent au porteur du Petit Parisien les « quatorze d'as » et les « quintes au roi ». L'Ecureuil, qui était l'orateur de l'association, lançait au garçon

Estomac, Foie Intestin

Pour supprimer radicalement les somnolences irrésistibles après les re- pas, l'acidité, les migraines exaspé- rantes des dyspepsiques, il faut suivre le traitement par les plantes du père Benoit d'Amiens, qui a fait ses preuves depuis plus de 40 ans. Ce traitement. qui diffère de tous les autres, -agit comme un véritable pansement interne des muqueuses malades. Le traitement E. Benoit est en vente sta prix de 18 francs la boite de 12 paquets à la Ph" Julien, 59, rue des Vinaigriers, Paris, et dans toutes les pharmacies. En cas de difficulté, envoyez un mandat au Laboratoire E. Benoit, 3, rue Barreau, Asnières (Seine), qui fera l'expédition. Notices et renseignements gratuits sur demande.

TISANE E. BEHOIT

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Deux punch au kirsch et un jeu de cartes, au trot.

Et poussant la petite porte en persienne qui donnait dans la petite salle. il s'effaçait comiquement devant l'Eléphant, en disant

Après vous, monsieur le comte Je n'en ferai rtea, monsieur le marquis.

Pourtant, vous éta t aîné.

Pas du tout, puisque nous sommes nés le même jour.

Oui, mais voua c'était sept heures du matin. et moi à cinq heures de l'après-midi. C'est donc moi, monsieur le duc, qui vous dois le respect Pardon, excuse, mon prince, le l'avais oublie.

Et solennellement, le fort de la Halle pénétra le premier dans l'estaminet. Le mystérieux calculateur. toujours absorbé par ses chiffres ne parut point s'apercevoir de leur présence, pas plus qu'eux n'apportèrent la moindre attention à la sienne, et Ils s'en furent s'installer à une table, de J'autre côté de la salle. L'Eléphant occupa la banquette et l'Ecureuil s'assit sur une chaise, en face de lui.

Le garçon apportait les consommations demandées. Il tenait sous son bras un tapis qu'il étala sur La table de marbre, prit dans sa poche un jeu de cartes qu'il déploya en éventail et il se retira, non sans avoir adressé un coup d'ceil peu sympathique à l'étrange client qui non seulement n'avait pas encore touché à son café-crème, mais n'avait même pas fait fondre dans son verre un des deux morceaux de sucre qui voisinaient sur un minuscule plateau en métal.

Le « serveur » s'en fut en grommetant

Je parte que ce e poisse-la » ne va pas me donner un rond de pourboire. Tirons e à qui fera », proposait Montbrun qui avait hâte de se livrer à sa passion favorite.

Brise prit une carte au hasard. Un quatre, fit-il dédaigneusement.

Ce coiffeur voyait

ses affaires péricliter

Et pereonne n'osait lui dire pourquoi Ce coiffeur avait la Plus belle clientèle. Sa boutique ne desemplissait pas, il n'avait jamais une minute à lui.

Mais, depuis quelque temps, il est tout surpris de voir ses recettes diminuer chaque semaine, il constate que de vieux et fidèles clients l'abandonnent. Aucun de ses deux garçons n'ose lui dire que c'est son baleine, devenue franchement incommodante, qui éloigne les clients. Et pourtant, c'est toute sa fortune quà est en jeu.

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Un as, annonçait triomphalement l'Eléphant.

Et -respectueux de la tradition, il ajoutait

A toi, la Paille. de faire »

Tandis que le porteur au Petit Pari. sien battait et distribuait les cartes, son camarade, dont le regard s'était arrêté sur le seul consommateur qui occupait la salle, murmurait, l'air étonné' Ça c'est rigolo, on dirait que c'est Qu'est-ce que tu as encore à l'on- chonner ? questionnait Paul Briac. Jettes-en un derrière toi. Invitait l'amateur de piquet.

L'Ecureuil se retourna, et. surpris lui aussi, il s'écria W Pierre Cravant

En entendant prononcer son aom, l'assassin du chanoine eut un sursaut. Qu'est-ce qu'il y a? Qu'est-ce qui me demande ?. sursautait l'assassin en relevant brusquement la tête.

On ne connaît donc plus ses amis, ses copains de guerre, reprochait cordialement Paul Brise qui l'avait rejoint d'un bond.

Tiens. c'est tôt Paulo-

Oui, c'est moi. et le c gros » est là aussi.

Je ne vous avais pas vus.-

Ça n'a rien d'épatant. Tu étais tellement actionné. C'est-y que tu écris tes Mémoire' ou que tu potasses la Cote de la Bourse.» t

Ni l'un, ni l'autre, rectifiait le gradin avec un sourire forcé. Je cherchais seulement à repérer un bon ca» nasson pour demain.

Tu joues donc aux courses ?

Faut bien gagner sa croûte.

Faut croire que ça te réussit car te voilà fringue comme un gigolo de première catégorie. La chaîne, la mon·tre, les bagues, l'épingle de cravate, rien ne te manque Mince de tumpio 1 On dirait que tu es doré sur tranches-.Ça te change de la dernière fois qu'on t'est rencontré. UL suivre.)


FAITS DIVERS DANS PARIS

L'épuration de Paria

Au cours d'une ronde dans le XV" arrondissement, dirigée par M. Herman, inspecteur principal, 80 personnes ont été interpellées et '17 maintenues en état d'arrestation pour délits divers.

Imprudence mortelle

Le veilleur de nuit Henri Goupiï. trente ans, domicilié rue de l'Avenir, aux Lilas, s'était installé 39, rue de la Duée, dans un pavillon en construction. Pour se réchauffer, il alluma du coke dans un seau. Hier matin il fut trouvé à demi asphyxié et succomba pendant son transport à l'hôpital Tenon.

Une fausse bombe au Palais de justice Des avocats, deb gardes du Palais de justice étaient fort intrigues, hier au début de l'après-midi, d'apercevoir abandonnée au pied d'une des colonnes du péristyle de la cour de Mai une caissette en bois d'où émargeaient deux fils électriques.

Le bruit se répandit bientôt que cet objet suspect pouvait bien être une bombe. La police judiciaire avertie allait alerter le aervlce du laboratoire municipal pour faire enlever l'engin suspect lorsqu'un jeune homme s'approcha de la boite et s'en empara. C'était un ouvrier électricien qu! revenait reprendre son bien.

C'est égal, l'alerte avait été chaude dans le temple de Thémis.

Un policier pris pour un cambrioleur Un inspecteur du commissariat due la Plaine-Menceau se présentait hier au domicile de Mme Grobi. au deuxième étage de l'immeuble 7, rue de Prony, pour y prendre des renseignements. a

II fut reçu par un jeune valet de chambre. Pierre Delpont, âgé de dix-huit ans, auquel il montra son insigne.

Le domestique, pris d'une peur subite, sortit précipitamment de l'appartement, enfermant l'inspecteur Il ne resta au policier qu'une alternative. celle de téléphoner à la concierge d'un immeuble voisin qui le connaissait et à laquelle il raconta sa mésaventure. Délivré peu après, l'inspecteur interrogea le prudent valet de chambre, lequel s'excusa et déclara avoir craint de se trouver en présence d'un cambrioleur. Des mariniers repêchent, au pont d'Austerlitz, le cadavre d'un homme âgé d'une trentaine d'années ayant séjourné une quinzaine de jours dans l'eau. On a retiré du lac inférieur du bois de Boulogne le corps d'un inconnu paraissant âgé de trente ans. Institut médleolDes malfaiteurs ont pénétré dans l'appartement de M. André Perrot. 18. rue de Trévise ils ont fait main basse sur une somme de 3.000 francs d'argent et de bijoux.

Rue de Maistre, M. Sigougne-Latouche, domicilie 83, rue Damrémont, est frappé de congestion. Bichat.

Place de l'Opéra, un Roumain, M. Jeïa Mandel, âgé de vingt-cinq ans, sous le coup d'un mandat d'expulsion, demeurant 86 bis. rue des Cendriers, tente de se suicider d'un coup de revolver. Beaujon.

DANS LA SEINE

Une disparition

La police a été avisée de la disparition d'une jeune aile de quinze ans et demi.

Mlle Fernande Masson, dont les parents habitent 27, rue du Landy, à Saint-Ouen. De forte corpulence pour son âge, les cheveux bruns coupés court, elle mesure environ 1 m. 50 et portait, au moment de sa disparition, un manteau noir garni d'un col blanc.

Victime de son imprudence

Près de la gare de Saint-Mandé, on a trouvé inanimé sur la voie ferrée et portant une blessure à la tête un jeune homme de vingt ans, M. Pierre Gibetîn, habitant impasse du Lac, à ïiucy-en-Br.e (Seine-etOise). On le transporta à l'hôpital SalutAntoine où il ne tarda pas à succomber. L'enquête ouverte par M. Fouquet. commissaire de police, permet de supposer que le jeune homme, qui devait voyager en se tenant sur le marchepied d'un wagon, a été heurté à la tête par un poteau de signa!.

Manifestation de sympathie

Le personnel du commissariat de police de Nogent-sur-Marne. en la présence de M. Masson, commissaire, a remis, hier, un objet d'art à M. Lanteaume, secrétaire, qui, après quatre années de présence dans cette localité, vient d'être affecté au quartier de Plaisance, à Paris.

Inconsolables de la mort de leur fille, deux octogénaires se suicident Deux vieillards. M. Désiré Berthelin. âgé de quatre-vingt-cinq ans. et sa femme, Louise, de trois ans plus jeune, ont été trouvés, hier matin, asphyxiés dans leur chambre. 47, rue Raspail. à Alfortville. Le -robinet d'un fourneau à gaz laissé ouvert indique qu'Us avaient décidé de mettre fin à leurs jours. Inconsolables depuis la mort de leur fille, les vieillards avaient maintes fois manifesté le désir d'en finir avec la vie.

A la suite d'un malaise provoqué par le froid, un manœuvre. Antonio Calario. cinquante-trois ans, qui suivait à bicyclette l'avenue de l'Aérodrome. à Orly, a fait une chute. Relevé par un automobiliste de passage, il a été ramené à son domicile.

Un charretier, Emile Lainé, âgé de cinquante ans, demeurant 52, rue 1!:mileGévelot, à Issy-les-Moulineaux, causait du scandale, hier soir, dans un café de cette ville où. armé d'un revolver, il menaçait chacun. Deux agents furent requis, qui emmenèrent l'énergumène au poste, d'où Il a été envoyé au dépôt.

AU CONSEIL GENERAL En ouvrant la séance, le doyen d'âge. M. Ambroise Rendu, a prononcé l'éloge funèbre, auquel se sont associés en termes émus le préfet de la Seine et le préfet de police, de MM. Avet et Rocher, déoédés. La séance a été ensuite levée en signe de deuil.

A la reprise de la séance, M. Lemarchaod a fait adopter une modification au règlement des retraites du personneL MM. Chausse et Victor Bucaille ont également fait voter des rapports d'ordre.

Les conseillers généraux de Saint-Denis d'accord avec leur groupement, ont demandé au préfet de la Seine ce qu'il comptait faire au nom du département pour les chômeurs partiels. M. Renard a répondu qu'un mémoire sera introduit sur cette question.

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AUJOURD'HUI. Compagnie théâtrale du Cercle (au Cercle militaire), 2 h. 30, générale de la Mort de derrsain pièce en trois actes de M. Gabriel Marcel Renaissance, 9 h., première (à ce théâtre) d'Avril, comédit en trois actes de MM. Georgas Berr e<. Louis VErneuiL

o- Mme Aimée Mortimer, de l'Opéra. quittera Paris dans quelques jours pour entreprendre une importante tournée en Afrique du Nord, où elle chantera dans les principales villes, notamment à Tunis. il. Oran et à Alger, l'opérette qu'elle a créée il. Paris, te Scarabée bleu.

-o- RAITE-LYRIQUE. Le ténor Willy Thunls chante tous les jours le Paya du sourire. Aujourd'hui matinée. Location ouverte pour le Réveillon; prix Identiques à ceux de l'année dernière, malgré le succès formidable de l'œuvre nouvelle de Franz Lehar.

-o- CHATELET. Aujourd'hui, à 2 h. 30, matinée de l'opérette triomphale Nina-Rosa, avec André Baugé et Bach. -o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à 2 h. 46; mat. populaire à prix réduite du Scandale, le chef-d'œuvre d'Henry Bataille. Prix des plaoes de 3 à 19 fr. (huit dernières).

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AU THEATRE DE LA RENAISSANCE dvril, la triomphante comédie de MM. Georges Berr et Louis Verneuil, dont les représentations ont été interrompues aux Variétés par suite de contrats antérieurs, va continuer sa carrière au théâtre de la Renaissance avec tous ses créateurs: ME Brulé, Arnaudy; Mmes Marcelle Praince. Solange Moret, qu'Antoine a surnommée la révélation de l'année; Christiane Delyne, etc.. et dans la même mise en scène. Tous les spectateurs qui n'ont pu trouver de places aux Variétés se réjouiront de cette nouvelle.

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L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC -o- PALAIS-ROYAL. La Maison d'en face. Jane Renouardt, Louvigny avec Duvallès, Mireille, Paul Faivre. Aujourd'hui matinée.

-o- SAINT-GEORGES. Dimanche prochain, irrévocablement, dernière représentation de Mademoiselle, le chef-d'oeuvre de Jacques Deval.

Voici la distribution complète de Troia et une. la pièce nouvelle de M. Denys Amiel, dont la répétition générale aura lieu le mardi 6 décembre et la première représentation le mercredi 7 André Le Guet, Gàbrielle Dorziat. Alice Field. Ailes Ael, Germain Champell, Georges Clarins et Jean Wall.

-o- NOUVEAUTES. Aujourd'hui, mai de Jeanne, énorme succès. de Duvennois. MUSIQUE

-o- Pour commémorer l'anniversaire de la mort de Vincent d'Indy, la Société de* concerts du Conservatoire vient de s'assu- rer pour le 4 décembre le concours de la grande pianiste Emma Boynet, qui ii#er- prétera la Symphonie sur un chant montagnard.

-o- Le premier concert destiné aux enfants des écoles de la Ville de Paris et de la région parisienne est définitivement fixé au jeudi 8 décembre, à 5 heures, salle Pleyel.

Le discours d'inauguration sera prononcé par M. Mtstler. sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts. Le concert sera dlrigé par M. Pierre Monteux et chaque morceau du programme présenté par Mile Nadia Boulanger.

MUSIC-HALLS

o- Une mise en scène telle qu'on n'en aura jamais vu oblige le CASINO DE PARIS à reporter irrévocablement à samedi 3 décembre la grande première, À bureaux ouverts, de la nouvelle revue la Joie de Paris, pour la rentrée sensation nelle de Joséphine Baker.

-o- Busch, au CIRQUE D'HIVER. Aujourd'hui, matinée du programme fantastique. Louez pour la matinée de samedi afin de ne pas être parmi ceux qui seront refusés à la matinée de dimanche. Louez pour le soir.

-o- LUNE-ROUSSE, La revue qui fera suite à celle de M. Georges de La Fouchardière sera de M. René Sarviil et aura pour titre le Pays du fou rire.

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L'hommage Il l'amiral de Guiche. M. Victor Bueapile vient de demander au conseil municipal que le nom de l'amiral de Guichen soit donné à une voie parisienne. L'amiral de Gufohen commandait la Villede-Paris en 1778. au cours de la mémorable bataille d'OuMMnt

Un meeting

des travailleurs municipaux Les travailleurs municipaux, départementaux et de l'Assistance publique s'étaient rendus très nombreux hier soir à un meeting organisé salle Bullier.

Après l'audition de nombreux orateurs, un ordre du jour fut voté, protestant contre les diminutions de salaires envisagée par le projet gouvernemental

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Les méchants sont des malades Le grand Lombroso affirmait que les criminels étaient des victimes de déformation cérébrales congénitales. C'est possible. Un fin psychologue du siècle dernier n'a-t-il pas prétendu que les méchants, les nerveux, les gens affligés d'un « sale caractère » n'étaient pas autre chose que des malades, incoasciemment aigris par la souffrance, ou, plus simplement, par le mauvais.état, même latent, d'un de leurs organes ? Et parmi ces organes, il faut mettre au premier rang, -duns la circonstance, l'estomac, l'intestin et. le foie. La théorie est séduisante et apparait comme basée sur l'observation. A-t-on jamais vu un constipé, un hépatique, un dyspeptique, arborer un sourire immuable et servir de boute-en-train dans les réunions joyeuses? Oui, le psychologue en question a vu clair et, à ce compte-là, Il pourrait dès demain, n'y avoir plus, en France, que des gens aimables, indulgents et souriants. Les malades de, l'estomac, de l'intestin et du foie n'auraient, pour que revive cet âge d'or, qu'à aller frapper à la porte de l'Institut National de Médecine, 55, boulevard Sébastopol, à Paris (Dr Julien, directeur). Et Sa, un spécialiste muni des moyens d'investigation et de cure les plus modernes, les remettraient sur pied en un tournemain. L'établissement est ouvert tous les jours, de 10 à 12 heures et de 3 à 8 heures, ainsi que le dimanche matin. Le prix des traitements est des plus modérés.

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LA PLAINTE EN FAUX DU MINISTÈRE DE L'AIR C'est toujours la question du voyage de M. Chaumié à Berlin qui a fait l'objet de l'enquête menée hier par M. Brack, juge d'instruction.

Le magistrat avait fait venir M. Portait, directeur des services de presse à l'Aéropostale, pour lui demander s'il pouvait donner quelques indications sur l'origine du renseignement.Le témoin répondit que, en sa présence, Lucco avait prévenu M. André Bouilloux-Lafont que M. Emmanuel Chaumié s'était rendu une fois à Berlin en 1931.

A quoi, Lucco, qui était assisté de M" Raymond Hubert et Jean Laval, répliqua

Il est certain qu'entre M. Bouilloux-Lafont et moi et peut-être en présence de M. Portait il a été question de ce voyage, mais ce n'est pas moi qui en ai parlé le premier. Il me déclara même qu'il allait faire enquêter par le représentant de l'Aéropostale à Berlin.

Puis, passant à l'attaque contre le témoin Livet, qui avait paru se tourner contre lui lors de sa dernière audition, Collin ajouta

N'est-il pas exact. M. Portait, qu'au début de juillet dernier, l'Aéropostale a souscrit 7.500 francs à l'augmentation de capital de la. feuille de Livet.

M. Portait répondit qu'en effet, l'Aéropostale avait versé, à cette époque, € à un titre quelconque », 5.000 ou 7.COO francs à M. Livet.

Enfin M. Pierre Chaumié a confirmé Ia déposition de son frère Emmanuel. Les dessins de jeunesse de Picasso aeaient-ils été vendus ou prêtés ? Dans le courant de 1930, le peintre Pablo Picasso portait plainte contre un courtier, M. Michel Calvet, et la directrice d'une galerie parisienne de tableaux, Mme Zak.

Il expliquait que le courtier avait réussi à se faire remettre à Barcelone par Mme Picasso mère une quantité importante de dessins de jeunesse, sous le prétexte de les utiliser temporairement pour une étude sur le peintre espagnol.

C'est ce que M. Picasso répéta, en présence du bâtonnier Henri-Robert, son conseil, devant M. Raymond, le juge d'instruction que le parquet chargea de cette enquête.

Mais M. Calvet soutint qu'il avait acheté les oeuvres un prix infime, du reste et qu'il les avait revendues, à Paris avec un bénéfice certain à Mme Zak.

Finalement, après une longue instruction, au cours de laquelle M. Raymond recueillit le témoignage de Mme Picasso mère, venue spécialement de Barcelone, le juge, faisant droit aux conclusions de MM" Maurice Garçon et Jacques Mourier, vient de signer une double ordonnance de non-lieu. Le concours du meilleur boucher de France

L'exposition du travail les meilleurs ouvriers de France a organisé, pour la deuxième fois depuis son institution, un concours destiné aux ouvriers bouchers. Les épreuves éliminatoires pour la région parisienne ont eu lieu hier, de 8 à 10 heures, dans les locaux de l'Assistance publique, aux abattoirs de Vaugirard.

Le jury de ces épreuves était composé de patrons et d'ouvriers bouchers, à qui s'étaient joints MM. Lasalle, représentant le sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique Lucien Klotz, secrétaire général de l'exposition du travail Robert Lévy. président du syndicat de la boucherie en gros Delamain, président du syndicat des cuirs et peaux Favreau. secrétaire général de l'E. N. T.; Martinaud-Déplat, député du XIX'; Lhenry, conseiller municipal.

En présence de ce jury, les concurrents eurent à abattre des boeufs au pietolet, à égorger des moutons, à saigner des veaux, puis à les dépouiller, à les découper selon les meilleures traditions.

Les mêmes épreuves auront lieu dans toute la France et les lauréats en seront réunis à Paris pour un concours définitif qui permettra de désigner les « meilleurs ouvriers de France AUX HALLES HIER Hausse de 0 50 au kilo sur le veau, à 12 50 de 0 50 sur le mouton, 6 à 15. Le bœuf et le porc, sans changement. Baisse de 0 50 au kilo sur la dinde du Gâtinais et de Touraine poule, 13 à 16 coq, il à 13.

Hausse de 3 francs au kilo sur les foies gras de Vienne, 30 à 45 de 0 25 sur le poulet nantais. 13 à 14 50 de Bresse, 16 de 0 50 sur le poulet vivant jeune, de 1 franc par pièce sur la pintade français, 12 à 20.

Les beurres fins valaient au kilo de 16 à 20 francs ordinaires. 14 50 à 17 et les œufs de 500 à 1.050 le mille.

Hausse sur le congre, 1 à 6 50 daurade anglaise, 5 à 9 homard, 14 à 20 lotte, 4 50 à 7 solde étrangère, 12 à 15. Hausse sur le chou vert de Parts, 30 à 100 le cent le navet au poids, 40 à l'épinard de Paris, 150 à 200 des départements, 1S0 à 230 le pissenlit demi-vert de Paris. 240 à 260 Il 0 seille de Parts, 240 à 260 les 100 kilos; le poireau commun, 175 à 225 de Montesson, 275 350 les 100 bottes la mâche, 400 à 600 les 100 kilos. Baisse sur l'endive belge. 280 à 350 la noix sèche. 400 à 550 les 100 kilos.

MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord. Pour New-roi–, tes 6 et via le Havre.

Indes et Extrême-Orient. Pour PortSaïd, Djibouti, Colombo, Pondichéry, Madras, Singapour, Saigon, Tourane et Haïphong, le 7/12, via Marseille.

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LE MEILLEUR DU MONDE PARIS

LA VIE SPORTIVE UN GALA DE BOXE

AU PALAIS DE LA MUTUALITÉ Ce soir sera donné, au Palais de la mutualité. 22, rue Saint-Victor, près du boulevard Saint-Germain et de la rue Monge, un gala de boxe avec, au programme, les matches Maurice Huguenin contre Cavagnoli et Nick Bensa, exchampion de France des poids plume, et Guy Bonaugure.

Les fonctionnaires

et la réduction des traitements L'Union fédérative professionnelle des fonctionnaires a adressé aux parlementaires une lettre dans laquelle elle proteste contre l'application du système de l'échelle mobile, auquel aboutit la proposition de M. Henri Clerc, et demande que la question de la rémunération des fonctionnaires soit mise hors de discussion.

Le conseil du Syndicat national des préposés aux eaux et forêts a voté un ordre du jour de protestation contre les dispositions du projet Eouvernementa! tendant à la réduction des traitements, pensions et Indemnités, ainsi qu'au ralentissement de l'avancement et du recrutement. Le président de l'Association générale dee secrétaires de mairie vient d'écrire au président de la commission des finances de la Chambre pour proïester contre le projet du gouvernement visant les traitements des fonctionnaires dans lesquels on comprend pour la première fois les employée communaux.

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̃ 1. Micheline (R. George) G 22 » à M. A. Doux.? 8 60 Zab (R. Roueille) P 9 » S. Brutus IL, Nlaudot) P

4. Vive la Joie (R. Trémeau). Non placés Sucrier (M. Platne) Sunny III (C. Gardlner) Le Premier (R. Petit) Dominicain (H. Hartveld). Distances 4 long., i long., 4 long. Huit partants. PRIX MAGIELONNE

L Libellule VI (R. 2. Diamantaire (P. Riotfo).P

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4. Belle Iris (G. Brillet). Non placés gea Rover (J. Tea9dale) Parti Pris (A. Kalley) Hardol (E. Dumé) Pavot Pourpre (J. Frigoul). Distances 2 long. i, 3 long., i long. Huit partants.

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4. Bel Ulysse (M. Péron). Non placéa Kertys (M. Bonaventure) Soumoiïlou (R. Lock) Marsala (J. Teasdale) Cupid's Bow (T. Dunn) Miette (P. Riolfo) Tournesol (L. Niaudot) La Blairie (S. Rochet). Distances 1 long, i. 3 long" 2 long. Onze partants.

PRIX BEVEBCOUBT

IL Gama Wilkes (A. Deziéray).G à H. 2. Gerberoy 17 3. La Tourbière (Ph. Hanse)

4. Guetteur (Gras), Non places Gaza Il (A. Forcmal) Gas Normand (E. Carré) Ganymède II (Chrétien) Fouille aa Pot (R. Lefebvre) Gondolier Doré (Neveux) Garouge (L. Pottier) Francœur V (H. blarie) Gazelle III (G. Pentecôte). Durées 3' 36". 3' 39". 3' 41" 1/5, 3' 4S". Réduction au kilomètre 1' 34" 9/10. Douze partants.

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POUî/c°T%ê%NSa LES AVENTURES D E MICKEY (.Une seconde de plus 1 .)

COURRIER DES T S F Jeudi 1" décembr».

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN m. 2)

Au cours de nos émissions de la journée a 12 18 h. 10, 14 h.. 15 h. 10, 15 h. 18 h, et 20 h. cours et renseignements tinanciers.

12 b. 5, Trente minntes de <_rqn« s (Musique enregistrée).

12 h. 30, concert offert par a Benscher ». 13 heures, entr'acte.

t8 h. 10 il 14 n., concert « une demi.aeare d'opérettes », Poète et Pnyuui, ouverture (Suppé); Véronique, t duo de L'escarpolette » ^t « De-oi de-ta (Messager) monsieur Beanc-ln (Messager); Le Grand Mogol, fantaisie lAudran) Le Comte de Luxembourg, valse (F Lehar): La Mascotte (Audran); Comtesse siaritxa (Kalman). Vingt minutes de musique légère » (Muaique enregistrée). Czardas (Arrgt Bereny); Le Jardin des amours (Mouret-Casadesus); Ma Normandie iBerni) Mariage de8 gnomes (Hopping); La Légende d'Olivier, chanson provençale (Calabrèse-Marsac) Désir, valse IMunlred) Les Deux Ménétriers iDurand-Hichepin). (Musique enregistrée.) 18 h. « La demi-heure pour les petits », avec le concours de la troupe du PetitMonde, sous la direction de M. Pierre Humble.

18 IL Journal du c Poste Parisien ». 19 h., causerie è bâtons rompus par Dimanche illustre ».

19 h. 10. « Une dfimlheo– de e (Jnopla avec Auguste de Radwan. (Musique enregistrée.

Le directeur d'une agence de peria clandestins

condamné en correctionnelle Le P. M. U. mettra-t-il fin, un jour plus ou moins prochain, au trafic clandestin des boockmakers ? C'est possible. Il reste néanmoins certain que pas mal d'individus continuent à récolter des paris.

La quatorzième chambre du tribunal a eu, hier encore, à s'occuper, dans cet ordre de délits, d'une curieuse affaire. Un ancien dentiste havrais, M. Alexandre Halperson, était venu à Paris et avait créé, 7, rue du CardinalMercier, l'Association amicale des joueurs aux courses. Société régulière, et qui avait respecté toutes les dispositions de la loi de 1901. Les statuts n'en stipulaient pas moins que les adhérents se proposaient de réagir et de lutter contre les abus ou les excès des bookmakers.

Mais comment lutter ? Une perquisition, une descente de police, pour tout dire, devait l'établir. Le 9 décembre de l'année .dernière, des inspecteurs procédèrent par surprise aux « constatations d'usage » et qui ne laissaient aucun doute: l'Association amicale recevait elle-même les paris

Aussi son directeur, M. Halperson, et son caissier, M. Maxime Cohen, ontils été cités en correctionnelle. Défendus respectivement par M" Jean Carré et Godubois. ils ont reconnu ce qu'ils ne pouvaient nier. Le tribunal s'est contenté d'infliger trois mois de prison avec sursis et 500 francs d'amende au directeur de l'agence clandestine, et francs d'amende à son employé.

LE BANQUET ET LA FETE DE NUIT DE LA LIGUE AUVERGNATE ET DU MASSIF CENTRAL C'est samedi prochain 3 déoembr? qu'auront lieu, sous la présidence de M. Julien Coudy, codirecteur du Petit Parisien, le banquet et la fête de nuit de la Ligue auvergnate et du Massif Central. Des membres du gouvernement, de nombreux parlementaires, des conseillers municipaux et des conseillers généraux assisteront aux deux cérémonies qui promettent d'être fort brillantes.

LE CONGRES DE LA MEUNERIE Les meuniers de tous les coins de France, venus au congrès annuel de la corporation, ont assisté, hier matin, dans la salle de Géographie, à Paris, à une remise de médailles et de diplômes à des techniciens et à des employés travaillant, quelques-uns tout au moins, depuis plus de cinquante ans dans les minoteries.

Le congrès a entendu ensuite,la lecture des rapports de MM. Brunet, de Marseille, sur la clause de paiement contre récépissé Insérée dans les contrats d'achats de blé indigène Prosper Couvert. du Massif central, sur la défense des petits moulins hydrauliques et des chutes d'eau anciennes, et de M. Hecgly, ingénieur, sur les forces hydrauliques.

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19 h. concert offert par lez Edition Suzanne-Quentin », avec le concours de Sorgel. Géo Bury et Simonne Azibert. 20 heures, théâtre. « Le Joli Rôle m, de Raymond Genty, avec le concours de Georges Cusin. Colette Adam et André Alléhaut, de l'Odéon. « La Souriante Mme Beudet de Denys Amiel et André Obey, avec le concours de Mlle Germaine Delbat, Colette Adam, Georges Cusin, Simone Viovy. Paul Bonifas, Germaine Duard. Bargln et Clary Monthal.

22 heures, Retransmission depuis le Restaurant du Berry de t'orchestre russe e Alexandre Scriabine

22 h. 80. dernières informations.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 46, et 7 h. 80, culture physique. 7 h. 45, disques.

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7 h. 45, disques.

12 h. 30. Ouverture de la Muette de Portici (Auber) Chanson d'amour (Schubert); les Contes d'Boffmann (Offenbach) Sonate e,t si bémol majeur (Hœndel) Prologue de la Sonate (Debussy) Pièce en forme de habanera (Ravel) Fileuse (Popper): Coup de roulis (Messager) Madame But.terfly (Pu,.1.1) Paganini (Lehar) Baltet du Cid (Massenet).

18 h. lu. causerie agricole Les traitements d'hiver des arbres fruitiers par M. Jean Fredou. secrétaire général de la Ligue nationale de lutte contre les ennemis des cultures. Suite carnavalesque (Francie Thomé); les Papillons (Pugno) Petite Gavotte (Pierné) Napoli (Mezzaccapo).

19 h., causerie par M. Sorel « Charlotte Corday.

19 h. Pierrot poète (Hlrchmann); le Sommeil d'Antinéa (Tiarko Richepin)

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20 n., « Les procédés de diction des grands comédiens Got par M. LugnéPoe.

20 h. 45, concert par l'Association des concerts Colonne, sous la direction de M. Gabriel Pierné Première Symphonie (Beethoven) les Préludes (Liszt) Trto des I smaélites (Berlioz) Nuit sur le mont Chauve (Moussoigsky) Dans les steppes de l'Asie centrale (Borodine); Invitation à la valse (Weber).

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 12 h. 80, Feleduelek (Bareh) Romance bohémienne (Boldi) Baspachot Je t'aime (Waldteutel) Occhi Chorni les Ombres du passé. 17 h. 45. Journal parlé.

19 h. 30, la musique de Mendelssohn le Songe d'une nuit d'été Canzonetta la Chasse la Basoche (Messager) le Grand Magot (Audran) le Jour et ta nuit (Lecocq) la Dernière Valse (0. Strauss) la Reine joyeuse (Cuvillier) Minuetto (Bolzoni) le Temple des cloches (Yoshitomo) Dans un jardin d'une pagode chinoise (Ketelbey) Bijou valse (J. Strauss) Sur le Danube au clair de lune (Gay) Per aapera ad astra (Urbach) Parade des motneaux (Rathke); Danse des sabots (Fétras). PARIS-P. T. T. (447 m.). -Si., informations.

12 h., disques.

12 h. 15. chronique du tourisme.

12 h. 30, concert.

13 h. 30, disques.

18 h 15. Radio-journal.

19 h. 45. journal parlé.

20 h. 30, l'Ombre, opéra-comique (Flotow).

RADIO-VITUS (308 m.). 20 n.. causerie.

20 h. 30. Prélude (Rhené-Baton) le Rossignol (Liszt).

21 h.. dcta et Galatée (Hœndel) te

Tasse (B. Godard); Quo Vadist (Nouguès); la Reine de Saba (Gounod) la Juive (Halévy) Damnatton de Fauet (Berlioz). RADIO-1. L. (370 m. 1). h. 80, concert.

19 h.. Radio-gazette.

RADIO-TOULOUSE (385 m. 1). 12 h. 30,13 h., 17 h. 90,18 h. 15. 19 h. 30. concert.

20 h" 0 donna Clara (Petterbursky) C'est mon gigolo (Casucci) la Foret viennoise (X.) Songe d'amour après le bal bleue (Margis) Letia (Padilla) la Mascotte Miss Helyett (Audran) la Basoche (Messager).

20 h. 45. retransmission du concert exécuté depuis Paris par l'orchestre des Concerts Colonne.

23 h.. Carmendta (Engel Aerth) Rupture (Léojac) Cydaliae (Pierné) Jfonon Lescaut (Auber) les Pécheurs de perles (Bizet) fa Blonde Elisabeth (Katcher). 23 h. 80. The Jolly Young Waterman A Little of What pou Fancy The Pliea Crowled u the Windox The Lost Police.man Turns up Aaain We Wont Go Home 'titi morning You lire the Melody The Little Onld Church in the Valley. ET ÉTRANGÈRES

DAVENTRY (1554 m. 4). h., disques.

13 h, 15, Fantaisie de mélodies russes (Krein); Valse (J. Strauss): SicUietta (von Blon) Lazy danse (Ring) la Brigade fant6me (Myddleton).

1S h. 5, ie Calife de Bagdad (Boieldieu) Idéale (Tosti) Visiteurs d Spa (Gung'l); Sur lea ailes du chant (Mendelssohn) Sérénade eapagnole (Albentz) la Tosca (Puccini) Violette (M. Phillips) Valse des alouettes (Drigo).

18 h. 30, les bases de la musique. 20 h. concert.

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