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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-11-30

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 30 novembre 1932

Description : 1932/11/30 (Numéro 20364).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627563c

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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du premier plan quinquennat LES SOUCIS DE LA POPULATION

000

Pendant h u i t

jours, je me suis

promené dans

Moscou. Un

étranger, p o u r

peu qu'il le désire,

y circule aussi

librement en 1932

Londres ou

à Paris.

Moscou, la

c ville aux deux

mille églises »

églises musées,

églises démolies,

églises closes.

Moscou, la ville

aux grands chan-

tiers. Le premier,

sur le bord de la

Moskowa, occupe

l'emplacement de

la cathédrale du

Sauveur, rasée

on y jette les

bases d'un palais

des Soviets. Le second, place de la Révolution, verra s'élever un hôtel pour étrangers 1.500 chambres pour le moins. Partout où c'est possible, on ajoute deux étages de briques aux immeubles. A l'est du Kremlin, dans le quartier des Ambassades, qui est aussi celui où habitaient les anciens boïards, on repeint au pulvérisateur des séries de maisons dont les murs s'effritaient. Le centre de la ville est asphalté la place Rouge, éclai-

Sur l*s rives de la Moskowa,

rée la nuit par des projecteurs des ouvriers redorent les coupoles du Kremlin. Un fonctionnaire me montre sur le plan le tracé des futurs « Champs-Elysées » de Moscou. Champs-Elysées ou non, le progrès, depuis l'an dernier, ne fait pas de doute, malgré les carreaux cassés, malgré le trompe-l'œil assez choquant de deux cents automobiles luxueuses qui transportent la faune des touristes, à toute vitesse, dans une ville où il faut être « du gouvernement » ou diplomate pour user d'un véhicule privé.

Habits décents, faits en série. L'été facilite bien des choses. Population ni mieux ni moins bien portante en apparence que dans n'importe quelle ville. Le long de la Moskowa, dans un beau site, parc des sports aux installations sommaires et au public sympathique. J'entre dans trois boutiques de la Petrowka impossible de trouver un morceau de savon. Mais les gens se lavent mieux qu'il y a quinze ans. Il est d'autres mystères plus profonds dans ce pays.

Moscou, ville la plus jeune d'Europe. Je questionne un journaliste soviétique, venu me demander « mon impression » « Et les vieux? Tous morts ? II sourit. « Nous avons besoin de jeunesse pour cette vie intense. » Les vieux ? Quelques-uns encore dans les queues à la porte des magasins. Les autres disparus, oubliés. On a son travail, si l'on n'est pas brouillé avec le régime. Et quel travail: toute la Russie à construire. Chacun gagne un peu de papier-monnaie. Ces gens sont donc heureux ? Que pensentils ?

Je vous entends d'ici « Vous voulez vous jeter dans les bras du Guépéou ?

Ce charmant Guépéou.

Certes, le Guépéou prospère. Ce corps « d'élite », qui reprit et perfectionna si brillamment les méthodes de l'Okhrana tzariste, est à la fois police secrète et sorte de; gendarmerie, préposée notamment au service des gares. Lorsqu'il devient trop difficile à se procurer une place dans le train, c'est le Guépéou seul qui vous tire d'affaire. Voyez >, a l'air de vous glisser l'agent, « tout m'obéit ici. On vous avait dit que vous alliez dans un pays retardataire. Regardez mon téléphone, il fonctionne. Mes bottes, elles sont cirées. Ma culotte, elle est toute neuve ». S'il dispose et cela peut arriver d'une automobiles le « Guépéou » s'enivre à l'idée de vous y faire monter. Je connais des touristes qui visitèrent la Crimée aux frais de la police. Quant à l'au-.tre partie de l'O. G. P. U., la police secrète, si redoutable qu'elle soit, compte néanmoins des personnages qu'il n'est guère plus difficile de reconnaître que les messieurs curieux dont le Directoire espagnol vous proposait la compagnie, il y a

peu d'années. Les uns, si vous êtes installé pour quelque temps dans une ville, viennent vous faire une visite d'ami et causer un peu avec vous on vide ensemble une bouteille de bière et l'on se quitte enchantés. Dans le Grand-Guignol russe, il entre une part d'enfantillage. Les autres hommes ou femmes vous abordent volontiers, c'est vrai, et le plus poliment du monde. Sur vingt Russes avec qui la conversation s'engage, il en est pourtant dix-huit ou dix-neuf qui désirent simplement s'épancher. Pierre FREDERIX.

(Lte suite d la deuxième page.) Le général Appiano cité à l'ordre de l'armée Le général de division Appiano, qui, après la mort du général Ferrie, succéda à ce savant comme commandant supérieur des troupes et des services de transmission du génie, était, lorsqu'il fut appelé à ces hautes fonctions, commandant supérieur du génie au Maroc.

Dans un ordre général numéro 16, le général de division Huré, commandant supérieur des troupes au Maroc, rend hommage aux grands services qu'il a t»ik£ùs en le citant à l'ordre de l'areaéev Cette citation, qui comporte l'attribution de la croix de guerre des T. 0. E. avec palme, est ainsi conçue Officier général de grande valeur. Collaborateur des plus précieux pour le commandement. A pu, grâce à son énergie inlassable, à ses belles qualités, d sa culture technique, arriver d bout de toutes les difficultés. A élaboré avec une rare distinction le programme routier d'une importance capitale dans les territoires nouvellement occupés par nos troupes. A été ainai pour beaucoup dans la réussite dea opérations engagées au Maroc depuis 1927. M. Edouard Herriot

s'est entretenu hier avec M. Beck Le colonel Beck, ministre des Affaires étrangères de Pologne, qui revient de Genève et rentre à Varsovie, est arrivé hier matin à Paris et a été salué sur le quai de la gare de Lyon par le personnel de l'ambassade de Pologne.

Dans le courant de la matinée, M. Beck, accompagné de M. de Chlapowski, ambassadeur de Pologne à Paris, s'est rendu au Quai d'Orsay, où il a conféré avec M. Herriot. L'entretien a porté principalement sur les travaux de la conférence du désarmement, ainsi que sur le pacte polono-soviétique qui vient d'être ratifié et sur le pacte franco-soviétique qui a été signé hier.

Déclarations de M. Beck

Avant de quitter le Quai d'Orsay, M. Beck a déclaré:

J'ai voulu mettre à profit mon court séjour à Paris pour voir M. Herriot, m'entretenir avec lui et ses collaborateurs. J'estime que cette entrevue était plus utile que jamais avant mon retour à Varsovie. Je suis reconnaissant à M. Herriot de m'avoir consacré une partie de son temps précieux pour examiner en commun les problèmes actuels et plus particulièrement ceux qui sont posés par la prochaine réunion de Genève des représentants des cinq grandes puissances.

Nous avons pu constater que nos idées étaient empreintes de la plus grande solidarité.

J'ai été également très heureux de rencontrer à Genève M. Paul-Boncour, votre ministre de la Guerre, qui est un de nos amis, et de pouvoir m'entretenir avec lui. (

M. Joseph Caillaux est élu président de la commission sénatoriale des finances

(Voir à la deuxième page.)

Les hommes du jour

M. NORMAN DAVIS Les cas sont fréquents chez nous d'hommes politiques et de diplomates qui. à la fin de leur carrière, deviennent membres de conseils d'administration ou conseillers techniques de grands établissements finan, ciers. M. Norman Davis. le représentant des Etats-Unis à la conférence de réduction des armements, qui, depuis samedi, est l'hôte de Paris, et qui vient d'avoir coup sur coup trois importants entretiens avec M. Herriot, est un exemple du contraire.

A vingt-quatre ans, ses études terminées, il s'est lancé dans les affaires, à Cuba, affaires de banque, exploitation de canne à sucre, entreprises commerciales diverses. Pendant quinze années, il a consacré au succès d un vaste trust groupant 'toutes ces entreprises, et dont il était président, toute son activité, toute son intelligence. Puis. brusquement, en 1917, changement à vue. L'homme d'affaires devient, sans transition, l'une des personnalités les plus importantes de l'administration Wilson.

Les Etats-Unis, longtemps indécis, viennént de faire cause commune avec les Alliés. En attendant qu'ils puissent participer effectivement à la grande tuerie, le gouvernement de Washington est assiégé de demandes d'emprunts par les pays qui. depuis trente mois, luttent de toutes leurt forces contre l'envahisseur. Il faut quelqu'un pour examiner ces demandes, pour conseiller le secrétaire d'Etat à la Trésorerie. C'est à M. Norman Davis, qui n'a pas encore quarante ans. qu'on fait appel.

Désormais, chaque fois qu'il faudra remplir en Europe une mission de confiance, nécessitant à la fois des connaissances financières et économiques approfondies et de sérieuses qualités de diplomate, c'est à lui qu'on la confiera. Représentant de la Trésorerie américaine à Londres et à Paris en 1918, il est, J'année suivante, nommé commissaire financier des Etats-Unis en Europe. Peu après le voilà membre de la commission de l'armistice, puis du conseil suprême économique. Le président Wilson vient en France pour les négociations de paix. Il se l'attache aussitôt en qualité de conseiller financier. On crée la commission des réparations. C'est à lui qu'on pense pour y représenter l'Amérique.

Très fin, aimable causeur, négociateur habile et averti, il réussit partout. Partout il a l'art de se faire des amis et, ce qui .est mieux, de les conserver. Il en fait. depuis tantôt six mois. "agréable expérience. Ses hautes fonctions de soussecrétaire d'Etat à la Trésorerie, puis aux Affaires étrangères, à Washington, où il fit pendant une assez longue période, de 1920 à 1921, fonctions de secrétaire d'Etat, ont eu beau l'éloigner d'Europe ou ne lui permettre d'y faire que des sé-

M. Norman Davts

jours relativement courts, soit comme membre de la commission de la S. D. N.. chargée de fixer le statut du territoire de Memel, soit comme représentant des EtatsUnis à la conférence économique de Genève de 1927, il a retrouvé, en effet; en France, comme en Angleterre et comme en Suisse, toutes ses anciennes amitiés. Aujourd'hui, bien qu'il n'ait que cinquante-quatre ans. ses cheveux sont d'un blanc de neige, mais le visage est resté aussi jeune que le regard est vif et malicieux et l'activité débordante. On a suivi, ces temps derniers, les efforts déployes par lui à Londres, à Rome, à Paris, non seulement pour ré-Jiudre l'épiaeux problème naval qui risque de re•nettre en question l'accord aiigio-améncano-japonais de 1930, mais pour assurer .la reprise prochaine de la çonferenc de Genève. On lui prédit pour le moment où M. Franklin Roosevelt arrivera à la Maison Blanche le poste de secrétaire d'Etat.

Ce serait, il faut l'avouer, un joli tour de force et un honneur peu banal que de faire la liaison entre l'administration Hoover qui l'a désigné comme délégué à la conférence du désarmement et l'administration démocrate qui lui confierait de la sorte le portefeuille des Affaires étrangères.

Et il ne se trouverait personne, parmi ceux qui l'ont apprécié, pour ne pas s'en féliciter.

Albert JULLIEN.

A la troisième page Une nouvelle entrevue entre MM. Norman Davis et Herriot.

La générosité de M. E. Herriot envers les pauvres de Tolède Tolède, 29 novembre (dép. Havas) La commission provinciale de protection de l'enfance a offert un repas à trois cents vieillards et enfants i pauvres.

Les frais de cet acte de bienfaisance ont été couverts avec le don fait par M. Herriot en faveur des pauvres de la ville lors de sa visite à Tolède.

LE PROBLÈME DES DETTES Le cabinet de Lentes a mis au point sa nouvelle note a Washington

Londres, 29 nov. (dép. P. Parisien.) Dans lé discours qu'il prononça à Birmingham à la fin de la semaine dernière, le chancelier de l'Eohiquier, M. Neville Chamberlain, prévenait le pays que le gouvernement allait devoir prendre une des décisions les plus délicates et les plus difficiles qu'il ait eues à envisager depuis son avènement.

Ce n'était pas là un avertissement de pure' forme, ainsi qu'en témoigne le caractère prolongé des discussions ministérielles reprises ce matin et poursuivies toute la journée sur le projet de note à envoyer à l'Amérique. S'il ne s'agissait que d'élaborer un document mettant en valeur les faits et les arguments qui militent en faveur d'un ajournement de l'échéance du 15 décembre, la note serait sans doute déjà prête, approuvée et peutêtre expédiée à Washington, mais le problème n'est pas seulement financier, il est aussi et surtout politique. Il est impossible, tout d'abord, de dissocier le plaidoyer en faveur d'une suspension des paiements de l'éventualité à laquelle il faudra faire face si l'Amérique persiste dans son refus. Le parti est virtuellement pris que, dans ce cas, l'Angleterre doit faire face à sa signature.

Soit, mais alors se pose la question du sort des accords de Lausanne. Les Etats-Unis, non seulement n'acceptent aucune liaison de droit ou de fait entre leurs créances et celles qui furent liquidées à Lausanne, mais ils n'admettent pas qu'entre leurs débiteurs européens subsiste la solidarité qui s'est établie entre eux en leur qualité de créanciers de l'Allemagne. La Grande-Bretagne, débitrice de l'Amérique et créancière tout à la fois de l'Allemagne et des autres créanciers de celle-ci, se trouve ainsi, du fait de l'attitude des Etats-Unis, dans une situation unique qui peut la contraindre à faire entre deux politiques définies un choix auquel jusqu'ici elle s'est refusée.

Sollicitée par Washington de faire cavalier seul, il parait difficile qu'elle s'engage dans cette voie sans rompre les accords auxquels elle a déjà souscrit avec ses débiteurs créanciers de l'Allemagne et avec celle-ci en vue de sauver l'Europe du chaos.

Mais semblable politique qui lui vaudrait des avantages certains et immédiats de la part des Etats-Unis n'aurait-elle pas pour résultat de précipiter

UN ENTRETIEN HERBEKT HOOVEji Q£DEN MILLS

New-York, 2N novembre.

DE NOTKB COBESSFONDANT PAETICULIEB M. Ogden Mills, à la fin du conseil des ministres de ce matin, est resté enfermé avec le président Hoover pendant près d'une heure et a discuté avec lui la question des dettes.

Le député Mc Fadden, de Pennsylvanie, interrogé par des reporters, a suggéré comme solution de troquer les dettes de guerre contre les Iles que l'Angleterre et la France possèdent dans les Antilles.

Cette extravagante proposition n'est naturellement pas envisagée comme sérieuse dans les milieux officiels. La livre sterling a continué à baisser aujourd'hui sur le marché de NewYork, entraînant un certain nombre de monnaies satellites, telles que celles da la Norvège et du Danemark.

Le franc aussi a été faible et est tombé juste à la limite du point où il devient profitable d'exporter de l'or.

L'ÉCHÉANCE DU 15 ÉVOQUÉE AU PALAIS -BOURBON

Le problème du paiement à effectuer l'Amérique, le 15 décembre, est passé cette semaine au premier plan de l'actualité parlementaire.

On sera peut-être surpris d'apprendre qu'il a été soulevé, hier matin, au Palais-Bourbon, à propos du cahier collectif de crédits supplémentaires de novembre. Il faut savoir que ce « colledit,» présente un intérêt particulier permettant la régularisation des dernières dépenses à la charge de l'exercice 1931-1932, il fournit le moyen de dresser le plus rigoureusement possible la situation de cet exercice. C'est ce qu'a fait le rapporteur général de la commission des finances, M. Lucien Lamoureux. On lit dans son rapport que « la suspension des paiements de l'Allemagne, consécutive au 1 moratoire Hoover, a fait perdre à notre budget, au titre de l'exercice 1931-1932, une recette de 1 milliard 200 millions de francs environ ». Ayant fait état de cette constatation, M. Louis Marin « attacha > grelot » en usant d'un artifice de procédure. Comme on le verra par le compte-rendu de la séance qu'on lira d'autre part, il opposa la question préalable à l'examen du r collectif » de façon à fournir à la Chambre, comme au gouvernement, l'occasion de se prononcer sur l'échéance du 15 décembre.

Tour à tour MM. Palmade et Malvy firent valoir combien était difficile de greffer un déb»t*Mir~les dettes sur l'examen d'un cahier de crédits collectifs. M. Moneelle qui présidait la séance, eut beau invoquer le règle, ment, et M. Paganon, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, promettre à la Chambre que M. Herriot ne la placerait pas devant le fait accompli, M. Louis Marin se montra tenace. M. Franklin-Bouillon l'appuya, non sans véhémence.

Mais M. Malvy trouva le « joint » pour régler l'incident. M. Louis Marin était l'auteur d'une proposition de résolution hostile à tout paiement Le président de la commission des finances prit l'engagement vis-à-vis du député de Nancy et de tous ses collé- gues que, dans les quarante-huit heu- res la commission serait prête à rapporter cette proposition et qu'il propo- j serait par conséquent d'en fixer lai discussion en séance publique au début de la séance d'après-demain ven- dredi.

l'Europe dans un chaos d'autant plus redoutable qu'il résulterait cette fois d'une action délibérée ?

Le gouvernement anglais est trop pénétré de ses responsabilités dans le monde et il a trop le sentiment de ses obligations envers l'Europe pour ne point explorer toutes les possibilités de la situation en vue de découvrir une politique intermédiaire.

C'est à cette tâche que, de toute évi- dence, elle s'efforce depuis trois jours et l'on comprend que, à l'heure de prendre une décision dont le chancelier de l'Echiquier a marqué publiquement l'extrême difficulté, il ait tenu à recueillir l'avis d'un de ses diplomates les plus subtils en la personne de lord Tyrrell, ambassadeur britannique à Paris.

La mise au point

de la note anglaise

Arrivé la nuit dernière à Londres, j lord Tyrrell a eu ce matin, de bonne heure, une longue conversation avec sir John Simon. Il s'est ensuite rendu auprès du premidr ministre avec lequel il a eu une importante conférence. A 14 heures, enfin, il a repris le train pour Paris, et l'on peut présumer qu'il mettra M. Herriot au courant des intentions du premier ministre. Ce soir, à 17 h. 30, le premier ministre, qui avait passé la journée en consultations avec MM. Baldwin, Neville Chamberlain, Runciman et sir John Simon, s'est rendu au palais de Buckingham où le roi, qui avait reçu hier le chancelier de l'Echiquier, lui a accordé une audience de plus d'une heure.

A son retour aux Communes, M. Macdonald a convoqué un conseil de cabinet qui s'est réuni cette nuit à 21 heures et a siégé jusqu'à 23 heures. Cette séance a été consacrée à l'examen d'un projet de note. La discussion a permis à chacun des ministres présents d'exprimer son avis sur les points à inclure dans le document, dont la mise au point se poursuivra demain.

M. Baldwin quittera Londres demain matin pour Glasgow. Dans la soirée, il prononcera dans cette ville un discours où il parlera, croit-on, de la question des dettes. Quant à M. Macdonald, on annonce que si le texte de la note est définitivement arrêté jeudi, il quittera probablement Londres pour Genève à 14 heures, en même temps que sir John Simon.

La lire, de même, a perdu du terrain.

On croit ici généralement que l'Angleterre fera le paiement du 15 décembre quoi qu'il arrive. On en voit le témoignage dans l'expédition sur NewYork de 15 millions de dollars d'or que l'Angleterre fera demain par le Majestic et le Paris.

On attend avec une rare anxiété. dans les milieux de Wall Street, de connaître la décision anglaise. On prétend que dans l'entrevue qui a eu lieu hier entre l'ambassadeur d'Angleterre, sir Konald Lindsay, et M. Ogden Mills, le secrétaire du Trésor américain a promis de lever le délai de quatrevingt-dix jours prévu dans l'accord sur les dettes et d'autoriser l'Angleterre à se prévaloir de sa clause de moratoire pour ajourner, le 15 décembre, le paiement de 30 millions de dollars de capital et ne verser que 65 millions de dollars d'intérêts.

Pierre DENOYER

C'est ce que M. Mâlvy lui-même annonça hier après-midi au cours de la conférence hebdomadaire des présidents des groupes et des grandes commissions.

Alors, M. Edouard Herriot réclama la parole et fit dans un profond silence, les déclarations suivantes Le gouvernement prend l'engagement de s'expliquer devant la Chambre avant qu'un acte décisif soit intervenu. Mais il demande toute liberté de poursuivre comme il l'entend les négocia- tions en cours, sans même révéler les procédures suivies. Si on l'interrogeait actuellement, il ne pourrait rien dire. ,On parle d'un débat pour vendredi prochain 2 décembre, mais à cette date je dois être à Genève pour la conférence des cinq. Sans doute mon départ, fixé à jeudi soir, n'est pas absolument certain parce que cette conférence des cinq peut n'avoir pas lieu le 2 le gouvernement anglais est très absorbé par les négociations relatives aux dettes, et M. von Neurath n'a rien fait savoir encote quant à sa venue qui dépend probablement de la reconstitution du cabinet d'Empire. Cependant je ne puis pas m'engager à être à Paris vendredi. (La suite à la troisième page.) Les incertitudes

de la crise politique à Berlin

Le général von Schleicher et 31. von l'apen

LE PRCTE DE NON-AGRESSION FflflNGO-SOVIÉTIQUE

A ÉjÉ SIGNÉ HIER

AU OUA^D'ORSAY

Les deux plénipotentiaires, M. Herriot et M. Dovgalevsky, ont prononcé à cette occasion des paroles pleines de cordialité

M. Herriot signe le pacte; gauche M. UovEalevsky, et debout, derrière M. Herriot, on Toit M. Berthelot

Le pacte de non-agression francosoviétique et la convention de conciliation qui y est jointe, dont nous avons publié dimanche une analyse, ont été signés hier après-midi au ministère des Affaires étrangères. Cette cérémonie très simple s'est déroulée en partie dans le cabinet du ministre, en partie dans le salon de l'Horloge illuminé du feu de tous ses lustres et de trois puissants sunlights.

Quelques minutes avant 17 heures, l'ambassadeur soviétique, M. Valerien Dovgalesky, arriva au Quai d'Orsay, accompagné de MM. Lachievitch, conseiller, Rosenberg et Gokoline, premier et deuxième secrétaire de l'ambassade.

Reçus par M. Carré, chef adjoint du protocole, ils furent immédiatement introduits dans le cabinet de M. Herriot où le président du Conseil se trouvait entouré de MM. Berthelot, secrétaire général du ministère Bargeton. sous-directeur d'Europe Alphand et Marcel Ray, directeur et directeur adjoint de son cabinet, et de divers fonctionnaires du ministère. Les porter s'étant refermées sur les plénipoteni tiaires et leurs collaborateurs, -c'est dans le secret lé plus diplomatique que M. Herriot. et M. Oovgaies*y, après qu'eurent été faiteè les présentations et: après quelques Instants de conversation, procédèrent à la signature des premiers exemplaires du pacte. Les autres qui étaient d'ailleurs tous pareils furent signés quelque? instants après dans le selon de l'Horloge, en pleine lumière, sur une tafte dorée, avec un porte-plume rouge. L'ambassadeur des Soviets veston noir, cravate grise, pantalon rayé signa le premier. Auprès de lui, M. Carré même tenue lui sou1 mettait les textes. Il signa en te^pmt le porte-plume par l'extrémité. M. Herriot complet bleu signa tenant le porte-plume à pleine main. Puis le président du Conseil, s'étant levé et tourné é vers le représentant de l'U. R. S. S., lut la déclaration qu'on 1 verra par ailleurs. M. Dovgalesky, son

MM. Dovsalevsky (a gauche) et Herriot se serrent la main après la signature regard clignotant derrière ses binocles, écoutait, appuyé au dossier d'un fauteuil..Quand M. Herriot eut terminé, il s'inclina eut lut sa réponse que M. Herriot entendit la tête directe et les talons joints.

Après quoi, les deux plénipotentiaires se serrèrent la main.

Micros, cinés, photos enregistraient à foison ces paroles et ces gestee historiques.

Après, quelques congratulations et salutations diverses, l'ambassadeur des Soviets, accompagné jusqu'à l'antichambre par M. Herriot, quittait le ministère avec ses collaborateurs. Il était 18 heures.

LE TRAITE SERA SOUMIS AUX CHAMBRES

Contrairement au bruit qui en a couru, le traite franco-soviétique sera soumis à la ratification des Chambres. La déclaration en a été faite hier dans les couloirs de la Chambre par le président du Conseil.

Ainsi l'émotion causée par l'engagement général souscrit de ne pas prendre contre les importations russes de précautions particulières ne se traduira pas, comme le bruit en avait couru, ,par le dépôt d'une proposition de résolutlon ou d'une demande d'interpellation. Lorsque la ratification du traité sera demandée aux Chambres, le gou| vernémént donnera les apaisements

Noël et Dagneaux condamnés à mort Après une rapide délibération, les jurés chargés de se prononcer sur le sort de René Dagneaux et Lucien Noël. les deux assassins du jardinier Pierre Getnigen, sont rentrés très graves à l'audience. fl suffisait de les regardeur pour lire sur leurs visages la décision qu'ils venaient de prendre les deux jeunes dévoyés étaient condamnés à mort.

Une fois lu le verdict entièrement affirmatif et ne comportant aucune circonstance atténuante, les deux accusés, ramenés dans la salle, apprirent quelle peine impitoyable les frappait. Ils ne firent montre d'aucune émotion. L'un des défenseurs, MI Dumoret, protesta seul contre la décision qui venait d'être Je ne comprends pas s'écria-t-il. Aucune preuve n'avait été apportée contre mon client Dagneaux. C'est incroyable

L'avocat général Lémant, qui avait requis la peine capitale, demanda simplement l'application de la loi. Et les formalités de l'audience suivirent leur cours on put voir les condamnés sourire, tandis que magistrats et jurés réunis délibéraient sur l'application de la peine.

La hachette, le bâillon en 1 espace un pan de rideau. la corde, le filin d'antenne, à propos de la lumineuse déposition du docteur Paul. avaient été présentés aux jurés au cours de l'audience. Impressionnant spectacle et qui ne fit que dresser les défenseurs, M" Chantepie et Dumoret, l'un contre l'autre. Mais on sait que tout accusé, en accablant son complice, s'accable lui-même. On aurait pu croire que Dagneaux et que Noël ne cherchaient I respéctivement qu'à se perdre

La soeur de Noël, Mme îelgnet, avait tenté, de son côté, une curieuse diversion, mais qui resta sans portée. Elle voulut révéler que Dagneaux avait frappé à l'aide d'un morceau de plomb l'infortuné Gernigen déjà moribond.

Ce détail, qui n'enlevait rien à la cruauté de l'assassinat au contraire semblait d'avance démenti par les résultats de l'autopsie. Il n'en fut tenn aucun compte. Et, sur la déposition de quelques témoins de moralité, M' Fernand Laurent avait commencé à plaider au nom de la partie civile. On sait à quel résultat devait aboutir le duel oratoire ainsi entamé. Et les parents de la victime ont obtenu le franc symbolique de réparation qu'ils avaient sollicité.

A l'issue de l'audience, les douze jurés ont signé un recours en ifrâce. Eugène QUINCHE

Tuberculeux et alcoolique un manœuvre

tente de tuer son amie puis se fait justice

Eveno et Mme Poirier

C'est un triste drame de l'alcoolisme et de la tuberculose qui s'est déroulé, hier après-midi, rue Jeanne-d'Arc, faisant deux victimes, dont l'une, heureusement. survivra a. ses blessures.

Au sixième étage de l'immeuble portant le n° 59 de la rue Jeanhe-d'Arc vivait, depuis plusieurs années. avec son amie Léona Poirier, âgée de qua- rante-sept ans, le manoeuvre Stanislas Eveno, né le 20 avril 1892 à Bignan (Morbihan). Le Breton avait, d'un précédent mariage, trois enfants, dont la plus jeune, Fernande, âgée de onze ans, vivait avec le couple Mme Poirier, veuve Caïn, un fils actuellement au régiment.

Voici deux ans et demi, Stanislas j Eveno, atteint de tuberculose, avait été admis à l'hospice de Brévannes, où Il avait fait un assez long séjour. Son caractère s'était, depuis lors, assombri et, pour se consoler, il s'était mis à boire de plus en plus fréquemment. Lundi soir, après le dîner, il était ressorti pour rentrer ivre et avait passé une partie de la nuit'à écçire des lettres. Il ne s'était couché qu'à 3 heures ;.du matin et avait prolongé son sommeil jusqu'à 14 heures.

Lorsqu'il se leva, Mme Poirier lui dit Tu devrais aller chercher du tra%rail

Mais il l'avait rabrouée avec humeur. Alors, je vais y aller moi-même déclara-t-elle..

Et elle se disposait à sortir du.logement lorsque, de la chambre OÙ'11'était allé, Eveno tira dans sa direction -un coup, de revolver dont, la balle manqua son but.

Mme Poirier, affolée, se rua sur le palier. Un second coup de feu l'atteignit au bras gauche. Elle s'engagea néanmoins dans l'escalier, pour fuir. Mais, comme elle arrivait au cinquième étage, son ami, penché sur la rampe. lui tira un troisième projectile qui blessa la malheureuse au crâne.

Cependant, des voisins alertaient le commissariat du quartier de la; Gare, dont le secrétaire se rendit sur les lieux avec des agents. Eveno, ayant regagné son logement, en avait refermé la porte et ne répondait à aucune sommation. Les policiers songeaient à prévenir la préfecture de police pour demander l'envoi d'inspecteurs protégés par des boucliers, lorsque survint le fils aîné du manœuvre, Martial Eveno, dix-neuf ans, que des amis étaient allés prévenir au numéro 19 du quai de la Gare, où U travaillait.

Papa, cria-t-il en frappant à la porte, ouvre donc c'est moj, Martial. Le silence persistant, le jeune homme décida d'enfoncer la porte avec l'aide des policiers. Lorsque la serrure eut sauté, il entra, le premier.

La première pièce était déserte. Gagnant la chambre, il aperçut alors son père, étendu sur le lit, une jambe pendante. A terre était tombé le revolver dont Stanislas Eveno, relevant ses vêtements, s'était logé une balle dans la région du coeur. La mort avait déjà fait son oeuvre.

Mme Léona Poirier a été admise à la Pitié, où son état n'est pas jugé 1 grave, le second projectile ayant seulement entamé le cuir chevelu.


MM. Paul Painlevé et Georges Leygues

viennent de régler

le grave problèmes

des forces navales aériennes Depuis la création du ministère de l'Air, c'est-à-dire depuis. le 2 octobre 1928, les rapports de ce département avec la Marine avaient un caractère provisoire qui rendait difficile la collaboration de l'Air et de la Marine. Le champ d'action et les attributions de ces deux départements n'étaient pas clairement délimités. Il en résultait dos malentendus et des antagonismes qui paralysaient le» meilleures volontés et compliquaient le travail en commun. Les officiers de marine détachés à l'air étaient préoccupés de leur avenir, aucun statut n'ayant encore réglé leur situation d'une manière précise. Ils redoutaient d'avoir à 'prendre des décisions contraires à leurs désirs et de se voir contraints à renoncer à l'aéronautique qu'ils aiment, ou à la marine, carrière qu'ils ont librement choisie et à laquelle üs sont indissolublement liés. M. Paul Painlevé, ministre de l'Air. et Georges Leygues, ministre de la Marine, se sont heureusement mis d'accord pour régler les questions d'organisation des forces aériennes de mer et de fixer par des mesures précises la situation des officiers de marine servant dans les formations aériennes de mer.

Le décret interministériel qui vient de paraître règle le difficile et grave problème de l'organisation des forces navales aériennes. Sans toucher en rien aux droits et prérogatives de l'Air, Il définit et établit les droits et prérogatives de la Marine. L'Air voit renforcer son aéronautilue autonome par l'apport qui lui est fait de formations maritimea constituées. D'autre part, la Marine retrouve la disposition complète des formations, des bases et du personnel nécessaires à la mise en oeuvre de son aéronautique de coopération navale non embarquée, partie intégrante de ses forces navales, nécessairement liée aux forces de surface et sous-marines pour l'accomplissement de toutes les missions incombant à la flotte.

Les deux hommes éminents qui président aux destinées de l'Air et de la Marine, M. Painlevé et M. Georges Leyg-ues, ont accompli une grande oeuvre. Ila l'ont fait parce qu'ils ont apporté dana l'examen du problème vital qu'ils avaient à résoudre leur parfaite connaissance des intérêts de leurs départements, la profonde claivoyance et la largeur de vues qu'ils ont toujours montrées dans la défense des intérêts nationaux.

La solution qu'ils apportent est accueillie par l'opinion publique aussi bien en France qu'à l'étranger avec une grande faveur. On en jugera rapidement les heureux résultats, car elle associera dans la plus active et la plus cordiale collaboration le personnel de deux ministères, dont tout le monde connaît la bravoure, la science et le

dévouement.

Les deux points essentiels de ce décret sont les suivants

1° Il recounaît que l'aéronautique de coopération navale non embarquée doit être armée et exploitée au point de vue tactique uniquement par des marins dont l'administration reste confiée à la marine

2° Reconnaît que la réserve générale aéronautique doit être augmentée et la marine donne à cette réserve un certain nombre d'escadrilles

3 escadrilles de bombardement et torpillage, 3 escadrilles de chasse, sur un total de 16 escadrilles d'aviation navale non embarquée.

Restent à la marine

escadrilles de surveillance, 3 esca.Grilles de torpillage et 3 escadrilles d'ex|rtoration. L. F.^

Le débat sur la convenion des rentet aura lien demain après-midi

A la demande de M. Germain-Martin, ministre des Finances, et d'accord avec MM. Scapini et Dommange, la Chambre a fixé à demain jeudi après-midi la discussion des interpellations des deux députés de Paris sur les commissions et frais accordés aux établissements de crédit pour la conversion des rentes. D'autre part, conformément aux propositions de la conférence des présidents, l'ordre du jour de la Chambre a été fixé comme suit pour la fin de cette semaine

Demain jeudi et après-demain, les séances du matin seront consacrées à la discussion de la loi sur la propriété commercial.

Vendredi après-midi, suite des interpellations sur le chômage, à moins que l'Etat de santé de M. Painlevé permette au ministre de l'Air de se rendre au Palais-Bourbon. En ce cas, la priorité serait donnée à la discussion du projet relatif au statut du ministère de l'Air. LA CRISE DU TEXTILE EN ALSACE

M. Wallach a posé hier à la Chambre une question orale au gouvernement « sur les mesures qu'il compte prendre et sur le plan qu'il doit avoir élaboré pour remédier la crise aiguë dont souffre particulièrement l'industrie texM. Marchandeau lui répondit que le gouvernement n'avait rien négligé pour protéger l'industrie du Haut-Rhin. La nomination d'une commission? Le soussecrétaire d'Etat à la présidence du Conseil et le ministre du Commerce y souscrivent volontiers la commission sera nommée à très brève échéance. Quant à la caisse de compensation, les négociateurs de l'accord commercial avec l'Allemagne ont reçu la mission d'en revendiquer la création.

55. Feuilleton du Petit Parisien, L'ÉTOILE n par orand roman inédit 1 Gaston -Ch. RICBARD TROISIEME PARTIE

LES JEUX DE LA MORT

II (suite)

Surprises

Cest pas une fortune, c'est sûr dit Constance. Mais en ce moment, c'est pas le travail qui manque sur le port Avec les morutiers, les haddockers américains, le vin et les primeurs, on trouve à s'occuper, avec avantage, quand on a des bons bras, des reins solides et un cœur bien accroché. Le syndicat, en ce moment, refuse de la besogne, tout son monde étant occupe. Alors, si vous voulez de l'embauche, restez ici Donnez-moi vos cent francs. Avec une chambre à trois lits, çà ferat-U votre affaire ? Oui ? Bon. Entrez. On va écrire vos noms sur le livre de police. Et on vous montrera votre carrée. On va commencer les déjeuners dans une heure, sur le coup de 11 heures et demie bouillon aux légumes. Bœuf sauce tomate. Haricots ronges au vin. Salade et fromage. Une chopine de blanc ou de rouge au choix. Le café, arrosé naturellement. Pour CoDvrigSt by Gaston-Ch. ïtlchard 1932. Traductrfn «t reproduction interdit» eu tous paya.

VISIONS RUSSES SUITE OS LA PREMIÈRE PAOU

« On ne voit rien en Russie prétend-on. La vérité, c'est que ceux qui ne voient rien sont ceux mêmes qui ne voient rien lorsqu'on leur montre le Louvre, la Sieges-Allee, Westminster ou le pont des Soupirs; jeunes cambridgiens paisibles en costume de golf, aux souliers magnifiques petits juifs fébriles qui se ruent dans les laminoirs comme aux attractions de Long-Island, avec six tickets pour le water-chute Américains nés à TiHis ou à Lodz et leurs épouses habillées en cowgirls, un paquet de sen-sen-gum sur le sein gauche, le sombrero sur la nuque jeunes filles de Cincinnati cherchant le bar et des disques russes et qui, passant la Moskowa en limousine Lincoln, s'écrient tout à coup Quelle sorte de rivière est-ce? »; chasseurs d'ours aux chemises kaki doublées de cuir à l'épaule Ecossais tirant quatre vieilles filles et que l'on retrouve bientôt costumés d'une blouse ukrainienne, un flacon de gin à la ceinture, un pistolet au poing, devant le tombeau de Lenine. Je n'invente rien. Mêlé à ce burlesque troupeau que le tourisme officiel soviétique dirige de Varsovie et de Leningrad sur Moscou de Moscou vers le Sud, par la Volga, jusqu'à Stalingrad de Stalingrad, clou de la saison 1930, au Dnieprstroï, clou de la saison 1931 et de là, soit vers le Caucase et les bateaux de la mer Noire, soit vers le Don et les trains polonais, il m'est arrivé pourtant de croiser des journalistes, de simples curieux dont le voyage n'avait pas été inutile. Dans un pays immense où la presse écrite ne dit rien, la presse parlée est presque tout. Au bout de quatre ans de guerre industrielle pour le Plan, des hommes vous arrêtent encore sur la place de la Révolution ou sur le pont du Kremlin, à Moscou, par besoin de raconter ce qu'ils ont vu à Bakou, dans le Donetz, dans le Nord. « Et vous, achèvent-ils, qu'avez-vous à m'apprendre ? Moscou est une foire aux renseignements; une foire où, dix fois, je me suis entendu confier, par des ingénieurs américains, par des communistes allemands ou australiens de rencontre, leurs enthousiasmes, leurs déboires, leurs expériences.

Mais les indigènes ? Les indigènes ont peur, c'est vrai par contre, ils sont bavards, éloquents. L'un cor-

rige l'autre. Avec les meilleures raisons de se garder, il en est peu qui résistent à trois jours de train, de bateau, de cohabitation dans un bâtiment d'usine, ou de voisinage sur un terrain de sports. Si vous habitez l'hôtel à Moscou, restez-y le moins possible. Promenez-vous seul dans les rues. Faites le badaud. Faire le badaud dans une ville où des grappes humaines sont suspendues à tous les tramways, où chacun marche et marche lorsqu'il n'attend pas devant une boulangerie, c'est évidemment insolite, mais cela peut être utile. Allez allx environs des parcs et des gares, dans la périphérie, aux courses (mais oui, il y a des courses de trotteurs à Moscou) louez un canot sur la Moskowa vivez simplement au milieu d'une population qui, certes, n'a pour vous aucun sentiment hostile ne négligez aucune occasion d'entrer chez les amis de vos amis. Au bout d'assez peu de temps, vous découvrirez le second point névralgique de la Russie d'aujourd'hui la situation alimentaire empire depuis deux ans. Vous apprendrez, comme je l'ai fait, qu'en 1930 chacun trouvait encore à peu près toute la nourriture qui lui était nécessaire un équilibre approximatif semblait s'être établi entre les salaires et le coût de la vie. Depuis lors, les produits essentiels ont au moins doublé, tandis que les salaires ouvriers augmentaient de 10 à 20 0/0 seulement. En U. R. S. S., on n'y va jamais de main-morte. En une nuit du mois de février dernier, les prix des produits alimentaires dans les magasins d'Etat grimpèrent de 45 0/0 ceux des produits fabriqués de 80 à 150 0/0. Une mesure qui provoquerait des émeutes dans tout autre pays fait casser quelques vitres dans les réfectoires russes après quoi, l'on se soumet. Les cartes d'alîmen- j tation ? Elles permettent de se pro-'curer à peu près la moitié de l'essentiel. Le reste ? On le cherche sur le marché libre, à des prix de trois et dix fois plus élevés. Or, le marché libre, pour maintes raisons (abus des petits fonctionnaires, résistance à la collectivisation des cultures et de

ce soir soupe paysanne, pommes au lard, salé froid. Salade et fromage, ou compote. Ça vous va ?

Oui madame

Sur le registre de police ils étaient tous trois inscrite ainsi

Merry François Saintyvraie, Français, vingt-huit ans.

Harry-William Stones. Anglais. vingt-sept ans.

Leopold-Lucien Van Kerkhœwe, Belge, vingt-huit ans.

Venant de Capetown.

Dernier domicile paquebot Ctorence-Parneil.

Dernier emploi soutiers à bord du même bateau.

Arrivée le 29 mai 1925.

Papiers passeports.

Alors, comme ça, voue venez du Cap ? interrogeait Clément Boussac, survenu à son tour. Qu'est-ce que vous faisiez là-bas ?

Nous nous étions associés pour une affaire.

Du commerce ?

Oui. Un peu de tout, pour vendre aux indigènes.

Et ça n'a pas marché ? 7

Non ça n'a pas marché dit Merry avec un triste sourire.

Eh ben! on va essayer de vous aider vous requinquer fit rondement Constance. Voua avez l'air, tous les trois, d'être des gars sérieux. Vous avez de l'instruction, c'est sûr. Et quoique vous soyez « mègrea à croire que vous n'avez mangé que des « quingassons (1) depuis longtemps, vous devez être solides. Courageux, ça va sans dire, car pour revenir de là-bas comme soutiers, faut du cran. On vous trouvera de l'embauche, les gars. Et on en avait trouvé.

A onze heures et demie, comme ils achevaient de déjeuner, parmi tout un peuple de dockers affamés comme des (1) Clous de tapissier, en patois bordelais.

l'élevage, etc.) reçoit moins de produits qu'en 1930. Tous ceux qui reviennent à Moscou aujourd'hui après une absence de deux ans vous le diront. Presque tous les indigènes vous l'avoueront ou vous le laisseront bientôt deviner. L'un d'eux, au moment de débattre le prix d'un petit travail que je souhaitais lui confier, ne m'a-t-il pas répondu « De l'argent ? Que voulez-vous que j'en fasse ? Procurez-moi un morceau de bœuf ou des pommes de terre.

Si vous avez la chance d'appartenir à une des trois ou quatre castes qui ont accès aux magasins spéciaux (magasin du corps diplomatique et des journalistes, magasin des fonctionnaires de l'0. G. P. U., des membres du parti communiste, magasin des ingénieurs et spécialistes industriels) vous mangerez bien. Au réfectoire de l'usine, cela va encore. Ailleurs. « Notre menu ? me disait-on dans une famille de Moscou que j'ai visitée de la soupe aux choux, de la « kacha de riz et du thé du pain noir en petite quantité très peu de sucre viande et poisson tous les huit ou quinze jours. »

Pour la seconde fois en dix ans, le gouvernement oriente sa politique agricole dans le sens de l'économie privée et de la liberté du commerce; mais cette politique (ainsi la N.E.P. entre 1922 et 1925) ne peut produire ses effets avant l'année prochaine. J'ai vu des postes de police recevoir la visite d'hommes angoissés parce qu'on venait de supprimer la carte d'alimentation de leur femme ou de leur enfant. Et si, au Parc des Sports, le yong de la Moskowa, on est jeune, ardent et spartiate, dans toutes les maisons, comme dans l'Allemagne rationnée de 1918, on parle de nourriture. Voilà donc l'atmosphère que l'on respire dans la capitale russe en août 1932, l'atmosphère dans laquelle les Soviets « achèvent » leur premier plan quinquennal et préparent le second.

Soucis d'ordre financier chez les dirigeants, soucis d'ordre alimentaire dans la masse.

Pourtant ce sont les grandes villes qui partagent avec les centres industriels les faveurs du ravitaillement. Dans les gares d'Ukraine, à l'heure où j'écris, des gens mendient le prix d'un billet pour gagner Mos-

cou. Non point que l'IJkraine ancien grenier de la Russie subisse aujourd'hui une famine comparable à celle de 1921, mais, comme le déclara élégamment Molotov, président du conseil des commissaires du peuple, « il faut reconnaître que l'alimentation s'y révèle difficile ». Chaque jour la population de Moscou s'enfie de plusieurs centaines de paysans en quête d'un refuge contre la faim. C'est du côté de la gare de Briansk ou de la barrière du Tver que j'ai commencé à sentir le trouble profond du pays. Union soviétique vase clos où tourbillonnent lentement des humains. Au mouvement du plan quinquennal s'ajoute une migration permanente des estomacs et des bouches. Tout ce qui n'est pas attaché à une ferme collective, lié à une usine par un contrat de travail, retenu par la maladie ou par une misère plus forte que l'envie de changer, se met en route, s'il monte à l'horizon, comme un mirage, le fumet d'une soupe plus abondante ou l'image tremblante des cités bénies que fertilisent cent grammes de viande, un peu plus de pain, un paquet de sucre, un verre de bière. Y aurait-il quelque chose de changé dans l'U. R. S. S. de 1932 ? Oui, si l'on voit un changement dans le fait de serrer un ou deux crans de plus à sa ceinture pendant que croissent les maisons en briques, les hauts fourneaux, la surface pavée des grandes villes, le confort des prisons, les appointements des ingénieurs et le nombre des brochures techniques.

Non, si l'on se figure qu'il y ait le moindre relâchement dans la volonté du pouvoir exécutif de machiniser » le pays.

Ce qui rend la situation poignante, c'est que, au moment où les fonds baissent, où la fatigue s'accroît, où I les vivres n'arrivent plus », la terrible logique du système oblige à redoubler d'efforts et si possible de vitesse.

vw. A la fin de sa séance d'hier matin, la Chambre a adopté une proposition de M. Morlnaud, tendant à prescrire en Algérie, dans la fabrication du pain. un pourcentage obligatoire de farine entière de blé dur.

loups, Clément leur avait fait signe de sortir.

Devant le pas de la porte, une tasse de café, un carafon d'eau-de-yie et une pipe lui tenant compagnie, était attablé un grand gaillard rasé de frais, coiffé d'une casquette bleue, vêttt d'un chandail gris et d'un pantalon de molleton.

Voilà les hommes annoncés, monsieur Van Robecke, dit Clément Boussac.

D'un coup d'oeil Van Robecke jugeait les arrivants.

Ses yeux bleus, couleur d'acier, ses lèvres fermes, un peu minces, son teint clair, sous le hâle, disaient la perspicacité, la droiture, la santé. Il porta la main à sa casquette et dit

Asseyez-vous. Du café. patron Tous les trois ils s'assirent.

Voilà dit Van Robecke, en leur tendant un paquet de cigarettee. Il y a là trois bateaux à décharger Dfaritje, Keetje et Siarcus-van-Boollen Saumon fumé, haddock, kippers américains. Et caisses de boîtes d'ananas. C'est du travail propre, facile. Et pour éviter les accidents clous dana les doigts, échardes sous les ongles, je vous donne des gants comme en Amérique. Ça voue va ?

Oui! répondirent les trois hommes. Bon! Je paye au tarif syndical. Et une bonne prime, si le travail va vite et bien.» Est-ce que vous parlez l'anglais ?

Yes, sir!

Tant mieux! Mon « boss ne connaît goutte de français, et ça ne facilite pas la besogne en France, Quand voulez-vous commencer? Tout de suite? Oui! dit Merry.

Allez passer des bleus de travail. Je vous attends.

Des bleus?. nous n'en avons pas! dit Harry.

Demandez-en à Clément. Il doit bien en avoir par là..

La Chambre a amorcé le débat sur le chômage Un débat sur le chômage avait déjà eu lieu à la Chambre avant les grandes vacances. Une nouvelle série d'interpellations la deuxième depuis le début de la législature est venue en discussion hier après-midi. Trois interpellateurs ont été entendus MM. Lebret et Delcourt, socialistes S.F.I.O., et M. Petrus Faure, c pupiste ». M. Lebret trouve les taux de secours insuffisants,

Pas d'argent ? dit-il. Que le gouvernement fasse d'abord payer leur dû aux déserteurs de l'impôt.

Le d6puté de la Seine-Inférieure se plaint également de l'Insuffisance des salaires « qui, dit-il, ont baissé dans la région de Rouen de 30 alors que le coût de la vie a baissé de 8 seulement ». Il réclame le vote d'un projet de loi 1lxant un mtnimum de salaire.

Comme remèdes urgents, M. Petrus Faure énumère la suppression des barrières douanières, la réunion d'une conférence internationale contre le chômage, la création d'une monnaie internationale et la diminution des heures de travail. Puis le député de la Loire prononce la condamnation du régime capitaliste.

M. Delcourt estime lui aussi que le capitalisme a prouvé son impuissance à répartir les richesses qu'il a su créer ». Il affirme qu'il est nécessaire de stimuler la consommation et que ce n'est pas en réduisant salaires et traitements qu'on y parviendra. Il juge indispensable de remettre sur le chantier le décret du 16 septembre sur les subventions aux communes et voit dans la semaine de quarante heures un des meilleurs moyens de triompher de la crise.

La suite du débat a été renvoyée à vendredi après-midi.

LES FRAUDES FISCALES LA DEMANDE

DE LEVÉE D'IMMUNITÉ

Le Sénat a désigné hier les membres de la commission spéciale chargée de statuer sur las demandes de levée d'immunité parlementaire visant MM. Paul Jourdain, Schrameck et Viellard. Ont été désignés MM. Le Gorgeu. Marcel Régnier, Louis Martin, Alfred Grand, Bourdeaux, Brindeau, Perreau, Henri MerHn et Henry Chéron. La commission a' élu à l'unanimité M. Henry Chéron président, et M. Marcel Régnier secrétaire.

Chacun des commissaires a exposé le sentiment du bureau dont il était l'élu. Après quoi, la commission a été unanime à prendre les résolutions ouivantes

1° La commission proteste contre les conditions dans lesquelles la procédure de levée de l'immunité parlementaire a été engagée devant le Sénat 2° Elle estime qu'en l'état elle ne trouve pas au dossier des documents suffisants pour prendre une décision 3° Elle décide, enfin, d'entendre le Garde des sceaux.

A l'unanimité, M. Marcel Régnier a été désigné comme rapporteur,

La Chambre, réunie dans ses bureaux, a nommé hier une commission de 11 membres chargée d'examiner la demande de poursuites visant M. Péchin, député de Paris.

Ont été désignés

9 socialistes, MM. Baylet, Marsais, Masson, Fié, Chaussy, Castanet, Ramadier, René Brunet et Lagrange 1 radical socialiste, M. Gruet; 1 républicain de gauche, M. Plétri.

La plainte du ministère de l'Air Hier matin le juge a entendu M. Renaudel et l'a confronté avec M. Eugène Merle: il s'agissait de savoir si le journal la Vie aoaalist» a reçu de la société Gnome et Rhône un chèque de 10.000 francs ou une somme de 1.000 francs pour publicité.

M. Merle avait entendu parler de ces 1.000 francs, mais M. Renaudel lui a opposé un démenti formei la Vie socialiste n'a absolument rien reçu de M. Paul-Louis Weiller ou de la société Gnome et Rhône.

Le premier témoin entendu dans l'après-midi a été M. Deschizeaux, député d# l'Indre.

On sait que M. Bouilloux-Lafont est allé lui rendre visite pour lui demander de mener une campagne en sa faveur. M. Deschizeaux a expliqué dans quelles conditions il reçut 1 inculpé, résumant devant le juge son intervention à la Chambre des députés lors de l'interpellation sur l'Aéropostale.

Après l'audition du député, ce fut une longue confrontation, qui ne s'acheva qu'après 8 heures, entre M. Faux-Pas-Bldet, commissaire de police, et les deux inculpés, M. André Bouilloux-Lafont, assisté de MU Pierre Masse et Georges Daumas, et Lucien Collin, assisté de M" Raymond Hubert et Jean Laval.

Il fallait, en effet, éclaircir la question des voyages en Allemagne de M. Chaumié.

Je n'aurais pas confondu M. ,Emmanuel Chaumié avec son frère Pierre, déclare M. Boullloux-Lafont, car je sais que M. Pierre Chaumié est secrétaire général de la société Péchiney. C'est Lucco qtii m'a parié da ces déplacements.

C'est inexact soutint Collin. Je np savais rien là-dessus; c'est M. Eouilloiut-Lafont qui m'a dicté les renseignements à ce sujet.

M. Faux-Pas-Btdet intervint en ces termes

Pour moi, je n'ai rien dit à Lucco sur ces voyages, dont je ne me suis pas occupé. On délivre des passeports pour une année et si, aux frontières, on vise lea passeports, c'est la sûreté générale qui relève peut-être ces visas et non pas nos services M. Brack va faire vérifier ce détail à la sûreté générale.

Une demi-heure plus tard, les trois amis, vêtus de vieilles cottes rapiécées, des espadrilles aux pieds, suivaient Van Robecke.

La Maritje, du port de Rotterdam, était un joli cargo de trois mille cinq cents tonnes, tout en acier, et tenu aussi net qu'un yacht de croisière. Son pont blanc, bien briqué, ses lisses d'acajou, ses cuivres luisaient d'un éclat neuf. Elle pouvait marcher à la voile, au besoin. Et ses deux machines lui assuraient une honnête moyenne de douze nœuds. Même à l'arrière, elle comportait six cabines pour d'éventuels passagers, lesquels, à bord, jouissaient de cette propreté et de ce « confort » qui ont fait la réputation de la Hollande.

Le « boss > master Thomas Kraneveldt était un oe£DBse de- six pieds et demi, haut, large, épais, carré comme une armoire, et dont un magnifique collier de barge grise entourait la figure rougeaude, aux honnêtes yeux bleu?. Des pectoraux d'hercule forain, des biceps, des triceps et des deltoïdes de faiseur de poids, une voix de taureau et des pieds dont on disait à bord que les sabots qui les chaussaient pourraient servir de youyou au capitaine.

Voilà trois bons garçons, c boas », qui vont se mettre à la besogne! dit Van Robecke. Ils n'en savent paa grand'chose, car ce n'est pas leur métier. Mais ils ne sont pas bêtes et ils ont du courage. Ça ira, n'est-ce pas? la! dit le colosse avec un large sourire qui barra de féroces dents blanches son visage boucané.

Une pause de cinq minutes toutes les heures. Un long repos de vingt minutes pour casser la croûte et boire un coup, dit Van P.obecke. On travaille tant qu'il y a du jour. Vous me devez sept heures de travail effectif. Les heures supplémentaires sont payées en sus. Il regarda les trois hommes et ajouta Vous êtes les premiers, à bord, et

M. Joseph Caillaux

est élu président

de la commission sénatoriale des finances

Sur la proposition de M. BienvenuMartin, doyen d'âge, M. Joseph Caillaux a été élu, à l'unanimité, président de la commission des finances du 'Sénat.

M. Caillaux a remercié la commission de son témoignage unanime de confiance. Rappelant la tradition de dévouement au bien public dont la commission s'est toujours inspirée dans l'accomplissement de ses travaux, il a souligne que la tâche qui va lui incomber sera, dans les circonstances actuelles, extrêmement Importante et difficile. M. Caillaux a exprimé aux anciens commissaires financiers le fidèle souvenir que la commission gardera de leur collaboration. Il a ensuite adressé aux nouveaux commissaires, MM. Albert Mahieu, Charabot, Hervey, de la Crange, Laudler, Voilin. Guy de Wendel, ses souhaits de cordiale bienvenue. La commission a ensuite complété son bureau en désignant comme premier vice-président M. Léon Perrier à l'unanimité; comme deuxième vice-président, M. Henry Chéron, par 17 voix contre 15 à M. Albert Mahieu; comme aecrétaires, MM. Milan et Farjon, à l'unanimité.

La. commission a confirmé à l'unanimité par acclamations à M. Henry Roy son mandat de rapporteur général. ̃ La commission a ensuite procédé à l'attribution des divers rapports budgétaires.

Suivant sa tradition et conformément à la proposition de M. Caillaux. la commission a tenu à ce que la répartition des rapports budgétaires entre les différents groupes s'effectuât en tenant compte à la fois de l'importance numérique de chacun d'eux et de ia compétence personnelle des commissaires financier,

La commission a ensuite approuvé plusieurs rapports.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par la S. P. 0. R. I. de la Pépinière et l'école des sous-officiers de la Pépinière. Conseil de cabinet à 16 heurea au ministère des Affaires étrangères.

Sénat, séance à 16 heures (collectif de Conçrès De la meunerie française, 9 h. 30, boulevard Saint-Germain.

Vente de clujité Au profit d'écoliers bretons, 14 h. 32, avenue Marceau.

Conconrs Du meilleur ouvrier de France, 8 h. 30 à 10 h., abattoirs de Vaugirard. Réception (Cinquantenaire de la Croix), 17 h., 31, avenue George-V (présidence du cardinal Verdier).

Fête», concerts, bal* La Chanaon au sanatorium, 15 h., l'Hay-les-Roses, République de Montmartre, au profit de son dispensaire, 20 h. 30, Moulin de la Galette. Au bénéfice des travaux de l'église du Saint-Esprit, 20 h. 46, 7, rue Cannebière. Amitiés internationales, 21 h., 2, rue Montpellier.

Banquets Déjeuner de la conférence de presse franco-étrangère. 18 h., rue

Saint-Lazare. Congrès de la meunerie, 19 h. 30, Continental. Chambre de conv merce international (présidence de M. Herriot). 19 h. 15. hôtel Georga-V. Courses à Enghien, à 13 heures.

Contrairement à des bruits qui ont couru, le délégué général de la conférence de presse franco étrangère, M. Gabriel Perreux, rappelle que son déjeuner mensuel aura lieu aujourd'hui 30 novembre, à 13 heures, 113, rue Saint-Lazare. On y traitera du problème des relations franco-italiennes.

M. Henry Bérenger, ambassadeur de France, sénateur, président de la commission des affaires étrangères du Sénat, a promis d'y assister et de prendre la parole.

Au cours d'une, réunion de l'association France-Hollande » (président d'honneur, le jonkheer Loudon, ministre dxs Pays-Bas à Paris), M. P.-A.-J. Moojen, ancien délégué de la participation néerlandaise à l'Exposition coloniale de 1931, fera une conférence sur c Mystères, musique et danses de » avec projections cinématographiques. Cette conférence aura lieu sous la présidenoe effective de M. Paul Reynaud, ancien ministre des Colonies, le lundi 5 décembre 1932, à 21 heures très précises, à la salle Hoche, 9, avenue Hoche (VTIP). Dans la mesure des places disponibles, des cartes d'invitation seront envoyées à ceux qui en feraient la demande par écrit au secrétariat 9, ave- nue Fréderic-le-Play (VU').

M. Joseph Bonnet, conseiller hono- raire à la cour de cassation, ancien conseiller général de la Haute-Saône, officier de la Légion d'honneur, est mort hier matin à son domicile à Boulogne-sur-Seine.

RIEN AU-DESSU DE 10 FRANCS Telle est la formule du magasin « Prisunic 25, avenue des Ternes, qui ouvrira aujourd'hui mercredi, à 15 heures.

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Le doyen des greffiers, M. Charles Cartier, vient d'avoir la douleur de perdre sa femme, Mme Cartier, née Blanche Dupré, dont l'inhumation a eu lieu au Père-Lachaise.

On annonce la mort, au Val-de-Grâce, du général inspecteur de gendarmerie en retraite Viette.

pas des sots; ça se voit. Si ça marche, le ferai de chacun de vous un chef d'équipe! A la condition que vous ne nous lâcherez pas en plein travail! Vous n'avez pas ça à craindre, capitaine! dit Merry.

Parole?

Parole! dirent-ils tous ensemble. Alors, topez là! fit Van Robecke en avançant sa large main.

Ils topèrent sérieusement et suivirent master Thomas.

Van Robecke avait raison.

C'était du travail propre, facile, mais dur.

Il fallait gerber dans un appareil de cordages vingt caisses de haddock, ou de saumon ou de kippers, ou vingt-cinq caisses d'ananas. Chaque ensemble pesait une tonne. Le treuil enlevait tout cela et le déposait sur la pont. Pendant que les trois dockers improvisés, déjà entraînés aux exténuantes besognes par leur apprentissage de mineurs, d'explorateurs at de soutiers, coltinaient les caisses dans les cales, l'équipage les rangeait sur le quai. Ce ne fut qu'à 8 heures que le sifflet du boss marqua la fin du travail. Quand les trois amis revinrent le soir, ils étaient harassés de fatigue et mouraient de faim. Aussi firent-ils honneur au menu de la mère Boussac et allèrentils se coucher de bonne heure, pour s'endormir tout de suite d'un sommeil sans rêves.

Le lendemain, dès 7 heures du matin, Ils étaient à la besogne. A la fin du neuvième jour, la Uarïttje était vide comme une manche à vent. Et lea trois amis, outre leur salaire, avaient à se partager mille francs de primes. Pardon, madame. M. Saintyvraie loge-t-il bien ici ?

Monsieur Saintyvraie ? Connais pas ça.

C'est pourtant bien ici l'hôtel de

Le régime des aliénés Le Sénat a discuté hier le projet modifiant la loi de 1838 sur le régime des aliénés. Ce projet, dû à l'initiative de M. Paul Strauss, s'inspire du souci de sauvegarder la liberté individuelle. Il aidera i modifier le préjugé qui pèse sur les aliénés et permettra de ne consider en eux que des malades qui ont besoin de soina

Or le nombre des Individus atteints d'aliénation mentale ne ceese de croître. Les asiles sont encombrés: 100.000 malades pour 83.000 lits. Depuis six ans, l'excédent des entrées sur les sorties, dana les asiles, atteint 2.000 par an et la dépense totale pour les soins à donner à ces malades s'élève à millions. Ce déséquilibre entre les besoins et les moyens soulève des problèmes matériels, ¡pais aussi des problèmes de traitement.- Ce sont ces problèmes que prétend résoudre le projet de loi. M. Justin Godart, ministre de la Santé publique, indique que le projet prévoit le placement familial des aliénés déjà pratiqué dans le département de la Seine, d'où économie notable et, pour les aliénés. une existence Infiniment plus normale et moins pénible que celle des asiles. Il prévoit encore la sortie d'essai, qui existe déjà en fait et qui constitue une épreuve très précieuse. Enfin, il crée des services ouverts de centres régionaux ou départementaux de prophylaxie mentale faits pour combattre les diverses causes de folie.

Mais le ministre du Budget, M. Palmade, fait certaines réserves d'ordre budgétaire. Il n'admet pas, notamment, que le quantum de la participation de l'Etat aux dépenses soit fixé chaque année dans la loi de finances. Il demande que l'importance de cette participation soit établie une fois pour toutes et que le projet soit revisé touchant la répartition des dépenses entre les collectivités.

M. Paul Strauss répond aux arguments de M. Palmade et défend son projet en assurant que la commission d'hygiène tiendra le plus grand compte des observations d'ordre budgétaire qui ont été présentées. Il insiste cependant pour le vote en première lecture du projet qui pourra être amendé et sur lequel le Sénat statuera définitivement un peu plus tard. Mais M. Labrousse combat le projet et en demande le renvoi à la commission. Cette proposition est adoptée à main levée.

Le retour à la raison ou

que va boire l'Amérique? Les nouvelles élections américaines ont porté le dernier coup à la prohibition. 90 des représentants sont d'avis d'autoriser leurs concitoyens à boire. librement, à leur soif. Tout n'est pourtant pas aussi simple qu'on le croirait dans cette attitude qui ne noua parait qu'un retour à la raison. C'est que le problème ne se présente pas comme en France, pays de modération et d'équilibre le législateur américain redoute les excès.

D'autre part, le développement des doctrines médicales sur la santé collec-

tive et l'amélioratien de la race a rendu populaires les questions de régime alimentaire. On voit donc aujourd'hui les Humides » réfléchir et préparer sans doute une retour progressif aux anciennes habitudes. La bière, elle, a pourtant trouvé grâce aussitôt. Non pas parce qu'elle était la boisson de base de l'Amérique, mais pour toutes ses qualités d'hygiène alimentaire étudiées en détail et proclamées par la médecine américaine.

Il y a là toute une littérature médicale que nous ignorons en France, où nous buvons de la bière par goût. sans savoir à quel point nous avons raison. Pierre Adrignt.

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Hé ça se voit l'enseigne le dit bien. Mats Saintyvraie. Saintyvraie. Ah attendez donc. C'est-il pas Merry que vous voulez me dire.

Oui. Saintyvraie. Merry Saint yvraie.

Hé M c'est ici qu'il loge, oui. Mais il est au travail à cette heure avec ses amis Harry et Léo.

Au travail ? Quel travail ? Ils déchargent tous les trois des bateaux, donc. Même qu'Us en auront fini, demain ou après, avec Van Robecke. Et c'est pas le travail qui leur manquera, vous savez. Une équipe comme ça, ça vaut de l'or. Dans six mois, quand ils seront au syndicat. ils feront ce qu'ils voudront.

Et 1a mère Boussac, jetant son torchon blanc sur son épaule, dit encore en regardant la grande GalHa couverte de poussière arrêtée devant le seuil du restaurant

Vous seriez pas armateur, des fois ? Vous viendriez pas leur proposer un joli coatrat Si c'est ça, et que vous vouliez vous entendre avec eux, J'ai une petite salle où on peut tenir h dix personnes. Et. on sait fricasser un poulet à la maison.

François Saintyvraie regarda la robuste et gaie commère au teint clair, au sourire épanoui de bien-être qui parlait ainsi. De noir vêtue, avec son grand tablier blanc barrette, ses souliers plats, son chigneux » de couleur, à la Vieille mode bordelaise, ses maths campées sur ses hanches un peu fortes, elle semblait Incarner il. elle seule toute cette « gent a de Guyenne et Gascogne si vive, si alerte, si dure à l'ouvrage aussi.

Non, madame dit-il. Je ne suis pas armateur. Et je ne viens pas proposer un contrat à Merry. Je veux le voir. simplement. Je suis son père Son père ? Eh ben c'est un fier garçon que vous avez là. monsieur Pas bien gai, par exemple. Mais ses

Programme des spectacles Opéra, 8 h., la Valkyrie.

Comédie-FransaU*, 8 h. 30, Christine» Opéra-Comlqae, 8 h. 45, la Tosca.

Odéon 9 h.. Madame Sans-Géne.

Gaité-Lj-rique, 8 h. 30. Pays du sourire. Xriau.-Lyrique, 830, 28 Jours de Clairette, Châtelet, 8 n. 20, Nina-Kosa (A. Bauge). Variétés, 9 h.. Aurélie.

Porte-SaLat-Martin, 8 h. 30, le Scandale. Th. de Parls. 8 h 45, Une femme ravi*. Gymnaae, 8 h. 45. 166, Wall Stceet.

Sarrh-Bernherdt, 9 h., Dame aux camélias. dlogador, 8 h. 80, Auberge du Cheval-Blanc. Renaissance, 8 h. 45, la Vie d'une femme. Ambigu, 8 h. 40. Topaze.

Palais-Royal, 8 h. 45, la Maison d'en tact. Antoine, 9 h.. Périphérie.

Bouffa-Parisiens, 8 h. 45, Azor.

MichocUère, 9 h.. la Fleur des poil.

Athénée, 9 li., ]'Affaire de la rue Royale. Madeleine, 0 h. 15. Mozart (Y. Printemps). Ambabsodrur», 9 h., Edition spéciale.

Folins-Wagram, 8 h. 30. Bonsoir Paris. Saint-Georges, 9 h., Mademoiselle.

KouveauMa, 9 h., Jeanne (orch. fr.). Comédie Ch.-Elyaé««, 9 h., la Margrave. Gd.-Guignol. 3 h., 9 h., Hystérie, Incognito. Théâtre Michel, 9 h.. Valenün le Désossé. PoUniiVre, 9 h.. <5à7» (comédie).

Capucines, 8 h. 45, le Progrès 3'amuse. Arts, 8 h. 30, Leçnn d'amour dans un parc. Avenue, 9 b., la Ronde (Ludmilla Pitoëff). Montparnanse, 9 h.. Comme tu me veux. Atelier, 9 h.. Lanceurs de graines.

Mathnrins, 9 h., Prenez garde à la peinture. St. de Paris, 9 h., rev. réal. de Fr. Carco. Moulin de Is Chant., 9 30. Au paye du soleil. Th. Denfert-Roehereau. 9 h.. Etc. Etc. Th. Action Intero., 9 h.. Acide prussique. Comœdia, 9 h. 15. Un joli monsieur. (opér.) Cluny. 9 h.. Amnur à l'amer. Oplnelly). Albert-I". 9 h., Dcvcn dee enfants de choeur. Désuet, Il h. 45, Joseph est un cochon. Moncey, 8 h. 30, Vovago en Chine.

Zénith (pi Gambetr'i), 8 h. 80, Rose-Marte. Gobelins, 8 h. 30. la Fille du tambour-major MUSIC-HALLS

FoSies-B?r(r., 8 rev. am. CFlorelle, Dréan). Casino de Pari», relâche. Bientôt, J. Baker. Empire, 8 h. 36. Edmonde Guy, Spadaro. Alhambra, 3 h., 9 h.. Ninon Valiin, Geors»l. Dix-Heures, 10 h.. Dix heures sonnent. Deux-Ane», Conférence Ce. nos ânes. Embaaey, 10 h., Gatity. Darthez. Dehelly. Lune-Rousse (58, rue Pigslle), revue. Pavillon-Muiic-Hall. Flateau, Jane Stick. Scala, Nuit du vendr. 13 (Qeorjrius). Bobino-Mmlc-Hall, Mayol et 15 attractions. Européen, m., s.. Marguerite Gilbert.

Gauni. -Palace, m., s., 12 Grafton Ray Girls, Médrann, 8 h. 45. Cirque sous l'eau.

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deux copains et lui, c'est du bon monde. C'est sérieux, c'est propre, c'est poli, c'est dur à la besogne et ça sait se faire respecter.

Tout en parlant, elle regardait Elians, qui, littéralement, buvait ses paroles et dont les beaux yeux bleus devenaient tout humides.

C'est vous sa maman, je parlerai ? fit-elle. Eh bé faut pas pleurer parce qu'on vous dit que votre gars est un bon gars.

Si vous savez quel bien vous me faites murmura Eliane.

Tant mieux, donc. Alors ? Vous déjeunez-t-y avec lui et ses copaings ? Si oui, dites-le tout de suite. On va vous préparer un fin plat ou deux. Je vous presse un peu, c'est pas que j'en fasse une affaire, mais Il est dix heures et ils vont arriver sur le coup d'onz e heures et demie, avec des dents longues comme ça Depuis six heures et demie du matin qu'ils triment, et ferme, je le sais. vous savez, ils ont eu le temps de s'ouvrir l'appétit

Elle riait à belles dents claires, et ses paroles vives, gaies, panachées de couleur par l'accent du terroir, bruissaient comme un gave sur des cailloux roulés.

Pouvez-vous nous loger ? demanda François.

Pour çx, non. Mais allez donc à l'hôtel de l'Horloge, à cent pas d'ici. C'est là que vont les armateurs et. on y est bien Il y a un garage tout près. Si vous voulez les voir arriver. tous les trois, soyez ici à onze heures vingt.

La demie venait de sonner.

Par petits groupes les pensionnaires arrivaient, de cette allure lente, régulière. un peu rouleuse, qui est celle de tout le peuple de la mer, sous quelque latitude qu'il vive. <A suivre.),


f PElï^niÈl&IE HEURE MtftVICEa TÊUP.CRAFHIQUES et SPÉCIAUX «te fettt Pat-fiern et «ta TUmma

UN CABINET VDN SCHLE1CHER NE SAUDAIT SE CONSTITUER QU'A LA FAVEUR D'UNE TRÊVE ENTRE lES PARTIS MIES Catholiques, nationalistes sont d'accord sur cette formule d'armistice et il ne reste plus au ministre de la Reichswehr qu'à obtenir l'assentiment d'Hitler qu'il verra aujourd'hui à Berlin

Berlin, 29 nov. (dép. Petit Parisien.) Toutes les tentatives faites au cours de la dernière semaine pour constituer un gouvernement d'Empire disposant d'une majorité parlementaire ayant généralement échoué, il ne reste plus à la présidence qu'à chercher à cocclure un armistice avec le Reichstag, à trouver les conditions d'une sorte de trêve de Dieu qui mette fin à la lutte ouverte entre l'exécutif et la représentation populaire.

Le maréchal-président a, comme on le sait, chargé le général von Schleicher de conclure un tel armistice avec les partis. Les conditions de l'armistice, offert de façon curieuse par le pouvoir effectivement le plus puissant la présidence ne sont pas exor- j bitantes. Le nouveau Reichstag, qui' rentre le 6 décembre, élirait son bu- reau puis s'ajournerait aussitôt au 15 janvier, mais sans procéder, bien entendu, à aucun scrutin. En échange, le cabinet présidentiel von Schleicher, cabinet éventuel bornerait son; activité à l'expédition des affaires courantes, en premier lieu aux mesures contre le chômage et contre le déficit budgétaire.

Les catholiques, les nationalistes et les autres petits partis de droite sont d'accord sur ces conditions. Il ne reste plus à von Schleicher qu'à s'assurer l'acquiescement des nazis et c'est ici que reparaissent les difficultés.

On apprend ce soir que, mandé à Berlin par le général von Schleicher, Hitler a pris aussitôt le train et qu'il sera à Berlin demain matin à 9 heures. Il aura aussitôt une entrevue avec le général von Schleicher, lequel, à l'issue de l'entrevue, ira faire son rapport au chef de l'Etat.

Si l'on juge d'après YAngriff, la feuille de l'agitateur naziste berlinojt Goebels, les nazis ne désireraient nul- lement la trêve de Dieu, même pour six semaines seulement, car cette trêve leur enlèverait provisoirement leurs moyens d'agitation démagogique habituels.

Hitler a toutefois de bonnes raisons de ne pas se brouiller avec le général von Schleicher, chef de l'armée. Le général a d'ailleurs montré beaucoup de sympathie aux nazis et il sera difficile à Hitler d'opposer une résistance sérieuse aux arguments du ministre de la Reichswehr.

Les chances de succès ou d'insuccès des négociations menées par le général von Schleicher sont donc à peu près égales. Si elles aboutissaient, Hindenburg nommerait le général chancelier et conserverait la plupart des ministres du cabinet démissionnaire, sauf peut-être M. von Gayl, dont le nom reste attaché à la réforme électorale et constitutionnelle la plus impopulaire.

Le cabinet chargé des affaires courantes emploiera les cinq semaines de trêve politique à continuer les négociations avec les partis pour tâcher d'arriver enfin & établir le contact avec le Reichstag.

Si von Schleicher échouait

Si, au contraire, Hitler pose des conditions inacceptables et s'il oppose la formation d'une majorité parlementaire contre l'ajournement au 15 janvier, il ne restera plus au maréchalprésident qu'à revenir au cabinet démissionnaire en renonçant toutefois à nommer M. von Papen une seconde fois chancelier, celui-ci ayant fait connaître, dit-on, qu'en raison de l'opposition à peu près unanime dont jouit sa personnalité, il ne pourrait prendre une seconde fois le poste de chancelier.

Cette réédition du cabinet von Papen, même remanié, signifierait bien entendu la lutte ouverte entre le Parlement et l'exécutif, lutte dont; l'aboutissement ne saurait être qu'une nouvelle dissolution du Reichstag. Le maréchal-président, qui ne veut prendre de décision qu'après de mûres réflexions, entendra demain le rapport du général von Schleicher et prendra l'opinion de ses conseillers habituels. La décision pourra être prise demain ou, plus probablement encore, jeudi. Camille LOUTRE

UNE CONFERENCE A LONDRES DE M. ANDRÉ SIEGFRIED Londres, 29 nov. (dép. Petit Parisien.) Sous les auspices de la Fédération britannique du comité de l'Alliance française, dont le président, M. Jacques Cartier, anime de son zèle patriotique les grandes qualités, M. André Sieg- fried, membre de l'Institut, a fait au- jourd'hui au Savoy Hôtel, à l'issue d'une réception, une conférence sur le sujet suivant L'Empire britannique aujourd'hui et tel que je l'ai connu il y a trente ane. »

Devant un auditoire où se trouvaient de nombreuses personnalités anglaisea, M. Siegfried a retracé l'évolution de l'Empire britannique au cours du der- jnier quart de siècle et montré com- jment l'organisation première d'une mé- tfopol« et des colonies avait fait place, pour le passé, grâce aux remarquables facultés d'adaptation de la race, à la conception présente du « Common- weatth » des nations britanniques. Discutant les rapports de la GrandeBretagne et de l'Europe, M. Siegfried a observé que le Français moyen considérait que la Grande-Bretagne est en Europe. Mais, a-t-il dit, si elle est européenne par sa culture, la Grande-Bretagne est, du point de vue racial, extraeuropéenne, car si les Anglais cherchent ceux de leur race ils les trouvent hors d'Europe.

C'est pourquoi, a-t-il observé, quelques hommes d'Etat français sont enclins à demander ce que l'Angleterre ne peut pas donner, c'est-à-dire qu'elle partage les responsabilités du continent. Si on comprenait que l'attraction des races est à la base de ce pays. il serait plus facile de retenir la Grande-Bretagne en Europe, mais en qualité de partenaire d'un type différent.

Ce discours, prononcé dans un anglais impeccable, qui a fait l'admiration des Anglais présents, a valu à M. Siegfried de chaleureuses acclama·f UOM.

La signature du pacte

de non = agression franco = soviétique SUITE DE l. PREMIÈRE PAGE

Voici le texte de l'allocution adressée par le président du Conseil à M. Dovgalevsky

A l'heure où la Pologne vient de ratifier son accord avec l'U. R. 8. S. et la Roumanie de témoigner elle-méme sa satisfaction de l'accord réalisé entre le gouvernement soviétique et le gouvernement de la République, je me félicite d'avoir pu échaaager avec Votre Excellence les signatures qui me permettront de soumettre au Parlement français le texte du pacte franco-soviétique.

Ainsi le présent traité complète tout aan système de pactea de non-agression qui doit contribuer à la consolidation de la paix.

Le peuple français, qui désire avant tout se consacrer au travail à la faveur de cette paix et de la restauration générale de la confiance entre des peuples, comprendra le sens et la portée de l'acte qui vient de se conclure. En .son nom, je salue les peuples de VU. R. B. B. avec lesquéls nous désirons entretenir des relations de plus en plus confiantes et pour la prospérité desquels je vous adresse tous mes vœux. j d'hui tiendra sa valeur de la manière dont il sera ppliqué. Veuillex ne pas douter de nos efforts pour le rendre efficace.

j LA REPONSE DE M. DOVGALEVSKY M. Dovgalevsky a répondu en ces termes

Je suis heureux qu'il m'ait été donné aujourd'hui d'apposer, au nom de mon gouvernement, ma signature au bas de ce traité de non-agression franco-soviétique et de la convention de conciliation qui, j'en suis oerrain, contribueront puissamment à renforI cer la paix dans le anonde et à rendre plus étroits et plaes confiants les rapports entre la France et l'Union des I républiques socialistes sovietkiu.es. Fidèle d sa politique constante de paix et de rapports amicaux avec tous les pays du monde, le gouvernement de, l'U. R. S. S. attribue à ce pacte une grande valeur politique et morale qui correspond aux aspirations pacifiques dont soiat aaaimés les peuples de France et de VU. R. 8. 8*

Tout comme le gouverremeaet de la République française, le gouvernement des Soviets tendra tous ses efforts d rendre efficace et profitable d nos deux pays le traité que nous venons de signer.

UNE NOTE DU QUAY D'ORSAY Le ministère des Affaires étrangères publie la note sutvante

Le gouvernement français, à l'occasion de la signature du traité de nonagression avec l'U. R. S. S., tient à préciser qu'aucune disposition de ce traité ne préjuge en rien la teneur d'un accord économique éventuel ni la plénitude de liberte douanière du gouvernement français.

NOUVELLE*ENTREVUE DE M. HERRÏOT

AVEC M. NORMAN DAVIS Nous avons récemment annoncé comme probable un voyage à Genève de MM. Herriot et Macdonald. Les deux Premiers en effet, tenaient à prendre part aux conversations officieuses à cinq qui doivent avoir prochainement lieu en vue d'un examen d'ensemble du problème du désarmement, avec la participation de M. von Neurath, délégué du Reich, à son retour de Berlin.

On avait pu craindre un moment que ces réunions ne fussent retardées, l'attention du gouvernement français, comme celle du gouvernement britan- nique, étant particulièrement sollicitée par l'important problème des dettes, et. entre autres, par l'examen de la réponse américaine à la demande d'ajournement de l'échéance du 15 décembre.

A l'heure actuelle, il semble toutefois que ces conversations pourront commencer très prochainement, et dans les milieux bien informés fon considère comme probable pour vendredi ou samedi le départ de M. Herriot qui, ces jours derniers, a procédé un examen complet de la situation créée par la réponse américaine d'une part, et s'est entretenu à plusieurs reprises, d'autre part, avec M. Norman Davis, délégué américain à la confé- rence du désarmement. s Nous avions signalé hier le carâctère particulièrement amical de l'antretien du président du Conseil français avec le délégué américain. Non moins cordiale a été la nouvelle entrevue qu'ont eue, hier soir, de 19 heures à 19 h. 40, MM. Herriot et Norman Davis.

La conversation, à laquelle a pris parut M. Paul-Boncour, ministre de la Guerre, a eu lieu dans une stricte intimité, et rien n'en a transpiré, mais la présence du ministre de la Guerre ifrançais, représentant de la France à Genève, suffit pour marquer le sens général de l'entretien il s'agissait évidemment de préparer les voies aux i prochaines conversations à cinq et d'envisager les moyens propres à en faciliter les résultats.

Il semble bien que des deux côtés, côté français et américain, la force persuasive de M. Herriot et l'amicale compréhension de M. Norman Davis aient porté leurs fruits et que les points de vue se soient rapprochés. Dans ces conditions, il apparaît que le voyage du président du Conseil français à Genève ne tardera plus guère. M. Norman Davis, lui-même, i n'a pas encore fixé la date de son départ qui ne précédera pas de beaucoup s'il le précède celui de M. Edouard Herriot.

Par ailleurs, si, comme on le pense à Londres, le texte de la réponse à Washington au sujet des dettes est définitivement arrêté, M. Macdonald partirait jeudi, lui aussi, pour Genève. La défense des intérêts fraoçais en Roumanie et en Butane. Une réunion des exportateurs français sur la Bulgarie et sur la Rouma- à 10 h. 30 pour la Bulgarie, et à 11 h. pour la Roumanie, au siège de l'Association nationale d'expansion économique, 23. avenue de Messine. à Paris. en vue d'examiner la situation créée par les décisions récemment prises en matière de réglementation des changes par les gouvernements bulgare et roumain et d'étudier les mesures qu'elle comporte.

LA CHAMBRE ET L'ÉCHÉANCE DU 15 DÉCEMBRE SUITE DE LA DEUXIÈME PAO!

M. Malvy réplique qu'en tous les cas la commission des finances déposerait son rapport sur la motion Louis Marin et serait prête pour le débat.

Quelques minutes plus tard, dans les couloirs, répondant à M. FranklinBouillon qui le pressait de s'appuyer sur le Parlement pour être plus fort dans ses négociations relatives aux dettes, M. Herriot déclara

J'estime que j'ai le devoir de saisir la Chambre avant d'avoir pris aucun engagement définitif, mais aussi que je ne dois venir devant elle qu'avec un dossier complet, dans lequel j'aurai mis au préalable tout ce qu'il me sera possible d'y mettre et les arguments ne manquent pas pour la défense des droits de la France. Au sujet de l'examen en commission de la question des dettes, M. Malvy avait conféré au début de l'après-midi avec M. Edouard Herriot pour l'aviser que les commissions des finances et des affaires étrangères avaient l'intention de tenir ajourd'hui une réunion commune et lui demander, en conséquence, de venir exposer devant ces deux commissions le point de vue du gouvernement.

M. Edouard Herriot a déclaré qu'il ne concevait l'utilité d'une réunion commune étant donné que, en raison des négociations en cours, il ne pourm rait fournir actuellement aucune indication sur la façon dont le gouvernement entend résoudre le problème des dettes.

Toutefois, M. Herriot, avant le conseil de cabinet, se rendra par déférence devant la commission des finances, puis devant la commission des affaires étrangères, mais il demandera successivement à l'une et à l'autre de ne pas insister pour obtenir des précisions qui pourraient gêner le gouvernement dans ses pourparlers. Le président du Conseil a déclaré, d'autre part, qu'il était décidé à poser la question de confiance contre un débat immédiat en séance publique.

LA PROPOSITION DE RESOLUTION DE M. LOUIS MARIN

Voici les passages essentiels de la proposition de résolution de M. Louis Marin, pour laquelle la commission des finances sera appelée aujourd'hui à désigner un rapporteur

La Chambre, considérant que l'équilibre du budget et l'état de la Trésorerie sont dominés par l'échéance venant le 15 décembre des, comptes francoaméricaine et les conséquences de la résolution qui sera prise à leur sujet; Rappelant que, aujourd'hui comme hier et quelle qu'ait été et demeure la diversité des opinions sur le bien-fondé des accords des 29 avril et 12 juillet 1926 la France, sous peine de subir la plus cruelle iniquité, de troubler injustement et mortellement son économie nationale, ne doit trouver les moyens d'exécution de ces accords que dans l'accomplissement des obligations de l'Allemagne, solennellement et librement promis devant les nations signataires des accords de La Haye;

Considérant que M. le président Hoover, dans sa proposition de moratoire, responsable de la situation actuelle, a effectué la liaison entre les deux catégories de créances, air.si que l'affirmait M. Herriot à la séance du 26 juin 1931; Rappelant que, selon les explications de M. le président du Conseil Pierre Laval, à la séance du 26 novembre 1931, une connexion de fait entre les réparations et les comptes interalliés résulte « du communiqué rédigé à Washington à la suite de son entretien avec M. le président Hoover a;

Rappelant que le moratoire Hoover nous a privés de notre part importante des réparations considérées comme sacrées par les quatorze points du président Wilson et la morale universelle, en même temps que des sommes spécialement affectées par le plan Young aux comptes interalliés;

Rappelant que, en conséquence, il est impossible que la France ravagée soit mise dans cette situation moralement paradoxale d'avoir été privée, par le fait d'autrui, de ses réparations et d'avoir en outre, du même fait, à payer, au responsable de cette privation, les frais de guerre qu'elle n'a pas reçus elle-même

Déclare à nouveau que la France n'imposera pas à ses contribuables les charges des accords si l'Allemagne en est libérée provisoirement ou définiti- jvement

Que, en tout état de cause, la France ne paiera pas plus qu'elle n'aura reçu à ce seul titre que ses droits aux ré- parations sont, par ailleurs, entière- ment réservés et qu'aucune compensa-i tion ne peut désormais être envisagée dans nul autre domaine, sécurité, tarifs douaniers, etc. que les négociations qui porteraient sur ces autres domaines doivent être indépendantes des comptes interalliés et comporter leurs propres contre-parties.

LA SEANCE DE LA CHAMBRE Ainsi que nous l'indiquons d'autre part, M. Louis Marin a soulevé hier matin devant la Chambre le problème de l'échéance du 15 décembre à propos de l'examen du « collectif de novembre.

Dès que le député de Nancy eut pris la parole pour opposer la question préalable à la discussion sur le collectif D, une certaine émotion s'était emparée de l'Assemblée. M. Marin poursuivit

Lors du vote des accords avec l'Amérique, il a,vait été formellement entendu qu'en aucun cas nous ne devrions payer plus que nous n'aurions à recevoir. En fait, toute la Chambre adopta la thèse formulée dans la motion Héraud.

Cette motion était même insuffisante, ajouta M. Piétri une loi eût été préférable.

Des « très bien D s'étant fait entendre sur de nombreux bancs, M. Louis Marin souligna que tous les chefs de parti étaient tous tombés d'accord sur la connexion existant entre les réparations et les dettes. Cette thèse, ajouta-t-11, a été affirmée avec une force extrême par M. Léon Blum lui-même. « Pas un Parlement. a-t-il dit, ne voterait des crédit pour le règlement des dettes interalliées si les paiements allemands ve- naient à cesser. Et M. Herriot n'a-t-il pas déclaré que l'effet du moratoire Hoover était qu'il « solidarisait » définitivement dettes et réparations ? C'est sous la pression américaine que la France a consenti, à Lausanne, des concessions extraordinaires. Mais ces accords ne sont valables que sous réserve d'un engagement d'honneur et d'un accord de confiance. Que sont devenus. aujourd'hui, et cet engagement d'honneur et cet accord de confiance ? Fort applaudi, M. Louis Marin dé-

clara que nous avions versé aux Américains près d'un demi-miUiard de plus que nous ne devions puis il rappela qu'il était l'auteur d'une proposition de résolution affirmant que la France ne paierait pas à l'Amérique plua qu'elle ne recevrait de l'Allemagne. Selon ce que le gouvernement répondra à ce sujet, dit-il, je retirerai où je maintiendrai la question préalable.

M. Malvy, que la commission des finances avait chargé d'inviter le gouvernement à ne prendre aucune décision sans avoir pris son avis, pria M. Marin de ne pas insister. M. Palmade fit de même. Et, comme le député de Nr.ncy s'entêtait, M. Paganon, fort chaleureusement approuvé, lui donna l'assurance que la Chambre ne serait pas mise en présence du fait accompli et qu'un débat aurait lieu avant le 15 décembre.

Mais M. Franklin-Bouillon entra en lice. Il se fâcha

Ceux oui ont été volés par le mo- ratoire Hoover n'auraient pas le droit d'en parler ? Allons donc

C'est parce qu'on a promis à la France un règlement définitif que nous avons évacué Coblence. C'est parce qu'on parle toujours après que nos gouvernements sont toujours faibles. A la majorité de voir si, par obéissance ministérielle, elle entend sacrifier l'intérêt de la nation.

A droite on battit des mains. M. Palmade et M. Malvy réitérèrent leurs objurgations M. Louis Marin ne cédait toujours pas et M. FranklinBouillon revint même à la charge; Alors, M. Malvy trouva une solution; il suggéra à M. Louis Marin de déposer sa proposition de résolution la commission des finances la rapporterait dans les quarante-huit heures et le large débat souhaité par le député de-Nancy s'engagerait aussitôt. Ce dernier se jugea satisfait. H retira sa question préalable et déposa sa proposition de résolution. Mais comme il avait mis en cause la commission des affaires étrangères, son président, M. François Albert, tint à dire qu'elle avait fait tout son devoir. Au surplus, ajouta-t-il, frénétiquement applaudi par la gauche, n'est-il pas paradoxal que la plupart de ceux qui sont le plus Impatients de ne pas payer soient ceux qui votèrent la ratification ? Et puis, parmi ceux qui sont les plus ardents à ne vouloir pas payer, ne trouve-t-on pas ceux qui, membres d'un gouvernement antérieur, payèrent avant toute ratification.

Cette allusion au cabinet Poincaré, dont M. Louis Marin faisait partie, provoqua une vive réplique de ce dernier. MM. Frossard, Henry Haye, Henry Clerc dirent, eux aussi, leur mot. Puis la Chambre put, comme on le verra d'autre part, passer à l'examen du « collectif

Les électiena sénatorioles belges Bruxelles, 29 nov. (dép. Bavas.) Voici les résultats des élections qui' ont eu lieu dimanche pour le Sénat Province de Flandre occidentale, 11 sièges à pourvoir. Sont élus 7 catholiques, 4 socialistes (statu qui. Province d'Anvers, 12 sièges à pour- voir. Sont élus 6 catholiques (gain d'un siège); 1 libéral (perte d'un siège); 5 socialistes (gain d'un siège); nationalistes flamands, 0 (perte d'un siège). Provdnce de Limbourg, 4 sièges ài pourvoir. Sont élus 3 catholiques, 1 nationaliste flamand (statu quo). Province de Liège, 11 sièges à pourvoir. Sont élus. 4 catholiques (gain d'un siège), 6 socialistes (statu quo), 1 libéral (perte d'un siège).

Province de Luxembourg. 3 sièges à pourvoir. Sont élus 2 catholiques, 1 socialiste (statu quo).

Province de Natnur, 5 sièges à pourvoir. Sont élus 2 catholiques, 2 socialistes, 1 libéral (statu quo).

Province de Flandre orientale, 14 sièges à répartir.

Sont élus pour la province 7 catholiques (statu quo), 5 socialistes (gain d'un siège) 2 libéraux (statu quo) frontistes. 0 (perte d'un siège). Provdnce du Hainaut. Sont élus 4 catholiques. 2 libéraux. 9 socialistes. Résultats pour les huit provinces gain catholiques, 2 sièges socialistes, 2 sièges .Pertes libéraux, 2 siè- ges frontistes. 2 sièges.

LE DOUBLE ASSASSINAT DE COURTEMPIERRE Fausse* pistes

La piste que suivaient depuis quarante-huit heures les policiers chargés de retrouver les meurtriers des époux Marceron, les aubergistes de Courtempierre, près de Montargis, trouvés assassinés jeudi dernier, est aujourd'hui abandonnée.

On sait, en effet, que des vêtements tachés de sang: un pantalon bleu-violet, un veston gris et une casquette avaient été trouvés dans une sablière, près de la gare de Buno-Gironville, vêtements qu'on avait cru tout d'abord appartenir à l'un des assassins. Et comme, le lendemain du crime, un étranger s'était présenté chez un tailleur du boulevard Magenta, à Paris, pour s'y faire habiller, on avait établi une corrélation entre les deux faits. Mais des vérifications ultérieures ont été faites et il est maintenant établi que les vêtements trouvés à Buno-Gironville n'appartenaient pas à l'un des meurtrier»..

L'enquête est donc entièrement à reprendre. » Fausse également la piste signalée par M. Pierre Dilscher, débitant à Dammarie-les-Lys, qui a déclaré à la gendarmerie de Melun que deux individus s'étaient présentés chez lui vendredi dernier. vers 7 h. 15 du matin, pour y prendre un casse-croûte.

Après leur départ, Mme Dilscher, lisant les journaux, crut reconnaître dans ses deux clients les assassins de Courtempierre. Mais les gendarmes de Melun, qui se sont livrés aussitôt à une enquête minutieuse, ont la conviction que Mme Dilscher s'est trompée, le; signalement des consommateurs ne correspondant pas du tout à celui des deux assassins.

Une manifestation de chômeurs à Goussainville

Pontoise, nov. (dép. Petit Parisien.) Un groupe d'environ cent vingt chômeurs de GoussainviHe, parmi -esquels se trouvaient plusieurs femmes et enfants, se dirigeait hier, vers 17 heures, vers la mairie de cette localité pour réclamer le relèvement des secours qui leur sont attribués. Le maire, M. Harmant, reçut les protestataires et enregistra leurs doléances, mais, comme les chômeurs manifestaient l'intention de ne point quitter la place avant d'avoir obtenu entière satisfaction, le maire se vit contraint de faire appel à la gendar- merie de Gonesse. L'intervention de la force publique ne réussit pas à ramener le calme. Le maire avisa alors le capitaine Auasaguère, commandant la section de Montmorency, qui arriva bientôt avec ses hommes. On parle- menta et les protestataires les plus véhéments acceptèrent de regagner leurs demeures.

UN MEETING DE CHAUFFEURS Les cochers et chauffeurs de la région parisienne ont tenu un meeting hier soir il la salle Bullier. Après que divers orateurs eurent exposé leur point de vue sur les questions mises à l'ordre du jour, une motion fut adoptée demandant notamment la limitation de la journée de travail, la diminution du prix de l'essence, et enfin l'inscription aux assurances sociales et le contrôle par l'Etat des assurances accidenta.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

On découvre les restes

d'un aoldat belge

Dans une sablière, près de la voie ferrée, à Mennessis, on a mis au jour les restes d'un soldat belge inconnu qui y avait été enterré pendant la guerre. Le service de ['état-civil milita|re a été avisé.

HIRSON. Recherché pour abus de confiance commis à Crécy-sur-Serre, Paulin Blandin, vingt-quatre ans, a été arrêté en vertu d'un mandat du parquet de Vervins. MUKNKVBKT. Sur mandat du juge d'instruction de Vervins, l'ouvrier agricole Julien Lamaire, vingt-neuf ans, inculpé de tentative de viol, a été arrêté et écroué. VAUX-ANDIGNY. On a arrêté le jeune Georges Boucher, ouvrier agricole. qui avait volé une somme de 5.000 francs à son patron, M. Théron

YESLUD. Route d Eppes, une automobile venant de Reims a pris en écharpe une voiture attelée conduite par M. Lamberty, forain. Le cheval a été tué. L'auteur de l'accident a poursuivi sa route. EURE-ET-LOIR

Poursuivi en correctionneile

un aviateur est acquitté

Un pilote aviateur, M. Jean Ouérinot, de Saint-Ange-de-Torçay, poursuivi en vertu des règlements de police aérienne pour avoir exécuté des acrobaties au-dessus de Chartres, a comparu devant le tribunal correctionnel de cette ville. Il a été acquitté. Grave incendie dans une ferme Un incendie s'est déclaré dans la ferme de M. Michel Mancion. cultivateur au lieudit les Chaises, commune du Coudray. Un grand hangar, une certaine quantité de récoltes, une batteuse et divers instrumenta agricoles ont été la proie des flammes. Les pertes non encore évaluées sont importantes.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour découvrir les causes du sinistre. CHARTKKS. Aujourd'hui s'est ouverte la traditionnelle foire de Saint-André. A cette occasion, des expositions de matériel agricole et automobile sont installées sur différents points au centre de la ville. Demain, à 17 h.. & l'hôtel du GrandMonarque. M. José Germain fera une conférence sur l'œuvre de Roland Dorgelès. DBKUX. On recherche un ancien tnspecteur d'assurances nommé Dupré, qui a commis plusieurs escroqueries dans la région.

ECBOSNES. Un ouvrier agricole, André Vancleff. vingt-sept ans, qui, par Imprudence, avait incendié une meule dans laquelle il s'était couché, a été arrêté et déféré au parquet.

EPERNON. Un petit clerc de l'étude de M- Mercier, notaire, le jeune Meunier. âgé de quatorze ans, demeurant à Hauches, est tombé dans une tranchée creusée en vue de l'installation d'une canalisation d'eau. Grièvement blessé, il a été trans- j porté dans une clinique de Chartres. OISE

La société des agriculteurs

tient une réunion à Senlis

La Société des agriculteurs de l'Oise a tenu hier, à Senlis, son assemblée générale annuelle. Cette réunion avait pour but de mettre au point le programme de lutte pour les intérêts matériels et moraux de la corporation et aussi de récompenser les ouvriers particulièrement méritants et les agriculteurs qui s'étaient distlngués par l'excellence de leurs produits. Un banquet fut d'abord servi à l'hôtel des Arènes. A la table d'honneur on remarquait les deux sénateurs de l'Oise, MM. Goré et Decroze; MM. Langlois, ancien sénateur; Leroux, inspecteur général de l'agriculture; M. Louât, maire de Senlis, etc., etc.

Au dessert, M. Goré, président de la société, remercia le préfet de l'Oise de l'intérêt qu'il porte aux questions agricoles et de la sympathie qu'il témoigne aux associations d'agriculteurs. Après lu!, M. Daupeyroux, sous-préfet, assura les cultivateurs de la sympathie agissante du gouvernement et leur confirma le désir de M. Herriot et de ses collègues d'assurer aux cultivateurs une existence normale par des prix normaux appliqués à leurs produits. Il leur conseilla de recourir à la coopération pour se défendre contre les intermédiaires et contre les grandes firmes de meunerie.

La distribution des récompenses eut lieu ensuite à la salle Jeanne-d'Arc. M. Auguste Delcoigne reçut une médaille de vermeil offerte par ie ministère de l'Agriculture pour ses soixante-deux années passées au service du même patron; trente agriculteurs se virent attribuer des récompenses. Un projet de résolution fut voté enfin. demandant au gouvernement 1° la liberté de la mouture et de ia panification la propagande pour la consommation de farines de basse qualité par les animaux: Sa le financement important des caisses de crédit agricole pour allocation d'avancés sur récoltes; 4° l'élévation de 10 à 15 francs de la prime au blé reporté à la ferme; 5° l'achat de blé par l'armée; la suppression des blés exotiques pour la paniftoation 7° la création de bons d'importation Sa le développement et l'amélioration des statistiques agricoles; la sincérité des cotations aux marchés libres de Paris: l'organisation coopérative de ventes de produits; 11" l'adoption d'un statut juridique et fiscal définitif des coopéra- tives.

AUXEVIIi. Se rendant à son travail, hier matin vers 6 heures, un cycliste, M. Joseph Héricourt, quarante-quatre ans, s'est jeté sur l'arrière non éclairé d'un camion en panne au bord dç la route. Il s'est grièvement blessé à la poitrine et à la joue gauche.

BUCAMPS. Le conseil Interdépartemental de préfecture de Rouen, se basant sur la loi qui interdit à tout étranger d'être éligible avant dix ans de naturalisation, a annulé l'élection au conseil municipal de M. Emile de Bruyne. qui ne possède la nationalité française que depuis 1929. HECOIIRT. Sur mandat délivré par le parquet des Andelys, les gendarmes ont arrêté le nommé Alfred Dubois, âgé de vingt-sept ans, inculpé de vols.

LIERVILLE. Au carrefour de Branohu. une auto s'est jetée contre l'attelage d'un agriculteur du pays. Le cheval a été tué net. Le chauffeur disparut dans la direction de Gisors. Des barrages établis par les gendarmes n'ont pas donné de résultat.

FIEBEEFITTX. Pendant que II. Degroote, agriculteur, était occupé dans un des bâtiments de sa ferme, un malfaiteur lui a volé dans son veston accroché dans la cuisine son portefeuille contenant 750 fr. SULLY. Un incendie s'est déclaré dans l'atelier de menuiserie de M. Maréchal. Les pompiers du pays. ceux des environs et la population parvinrent à enrayer le sinistre au bout de deux heures. Les dégâts sont important.

SEINE-ET-MARNE

Blessée par un train

Revenant de voir sa fille à Noisy-le-Sec, Mme Mérelle, soixante-deux ans, ménagère, demeurant rue de Chaalis, à Thorigny, s'apprêtait à descende à Lagny d'un train non encore arrêté. Précipitée sur le ballast, elle resta évanouie, la tête sur un rail de la voie où arrivait à ce moment un train que lea employés de la gare réussirent à faire stopper. Relevée avec la jambe droite et troia côtes fracturées et des contusions à la tête, la blessée a été transportée à l'hospice. Un duel à mort entre deux cerfs Un garde-chasse de l'équipage Lebaudy a découvert en forêt de Fontainebleau, au carrefour des Trois-Frères, les cadavres de deux cerfs dont les bois s'étaient enche- jvêtrés au cours d'une lutte et qui n'ont pu se dégager.

On supposc que l'un d'eux, un dix-cors, a succombé à une grave blessure au flanc j faite par son antagoniste, tandis que l'autre animal est mort de faim et d'épuisement.

Les sangliers avaient commencé à attaquer les animaux dont la mort remonte vraisemblablement à trois ou quatre jours. Auteur d'un double accident,

un camionneur est condamné

Dans son audience d'hier, le tribunal cor- rectionnel de Melun a condamné à deux amendes de 100 et 10 francs et à 73.000 francs de dommages-intérêts M. Robert Vuagneux. camionneur à Paris, 74, rue Condorcet.

Le 10 août dernier, à Ponthierry, M. Vuagneux avait accroché avec sa remorque une auto à l'arrêt près de laquelle stationnait son conducteur. M. Guillemet, vingt-six ans, représentant de commerce à Bourg-laReme, qui fut grièvement blessé. Continuant sa marche, le camion de M. Vuagneux monta sur le trottoir où il renversa un piéton. M. Chrétien, âgé de soixante-dix-huit ans, qui ne tarda pas à succomber.

BAZOCHES-LES-BBAY. En faisant la cueillette du cresson dans un ruisseau, un ouvrier agricole, Claudius Chabat, âgé de clinquante- ans, est tombé à l'eau et t'est noyé. Son cadavre a été découvert par

des cLur.arades tiui se trouvaient non loin CHE>*O1SE. Une collision s'est prod'iit'î, près de cette localité, entre l'auto de M. Therrey. entrepreneur de battages A Maison-Rouge-en-Brie, et un motocycliste de Provins. M. Julien Patnut, agent miliI taire, Agé de quarante et un ans, qui a été blessé grièvement. Sa femme, qui l'accompagnait. a été légèrement atteinte au front. GBETZ. Deux épiceries ont été cambriolées chez M. Saulnier, rue de Paris. où ils se sont introduits en fracturant les volets. les malfaiteurs ont emporté une faible somme contenue dans le tiroir-caisse et divers objets.

Dans la même rue, '«hez M. Défaut, gérant de l'Union commcrciale, ils ont frac1 turé la grille et se sont emparés de vêtements et de chaussures, plus une somme de 300 francs.

SEINE-ET-OISE

Aux assises

L'ouvrier blanchisseur Julien Huré, quarante-quatre ans, demeurant à Sartrouville, comparaissait hier devant la cour d'assises de Seine-et-Oise pour s'être livré, diverses repriaes, à d'odieuses violences sur la fille de sa maîtresse, âgée à l'époque de moins de quinze ans.

Après le réquisitoire de M. Gerbinis, substitut, et la plaidoirie de Me Jacqulnot. Huré a été condamné à cinq ans de prison, mais a obtenu le bénéfice du sursis. ABGENTEtïIL. M. Louis Couffin, âgé de cinquante-quatre ans, demeurant à Montigny-lès-Cormeilles, a été renversé et tué par une automobile dont le conducteur a pria la fuite.

CORBEIL. Le livreur Désiré Catinot, vingt-huit ans, demeurant 38, rue du Docj leur-Vignes, qui avait été arrêté à la sulte des prélévements qu'il opérait quo| tidiennement sur le lait qu'il devait remettre aux clients de son patron, a été remis en liberté, mais il sera poursuivi. JUVISY. Des cambrioleurs se sont introduits dans un pavillon, situé îi. avenue de la Cour-de-France et appartenant à M. Lersornez. Ils ont dérobé des bijoux d'une valeur de 3.000 francs. LE VESINET. Route. nationale, une motocyclette montée par M)M. Maurice Forey, âgé de vingt-trois ans, demeurant 10, avenue de Confions, à Achèree. et .Maurice Zucchati, âgé de vingt-six ans, habitant 1, poulevard Gombetta, a Poissy. est venue se jeter contre une automobile. Les deux jeunes gens, blessés, ont été admis à l'hôpital de Saint-Germain.

PABAY-VIEILLE-POSTE. A l'angle de la route de Fontainebleau et de la route de Wissous, un motocycliste, M. Georges Gaillard, trente-trois ans, ouvriers en fer demeurant boulevard Bessières, à Paris, est venu se jeter contre une automobile. Blessé à la tête et aux mains, il a pu après pansement rejoindre son domicile. SAINT-CYB. Une auto conduite par M. Cornelot, boucher à Claye, entre en collision avec un attelage. Le conducteur a été blessé au viaage et aux mains. SEVRES. Des cambrioleurs se sont tntroduits dans la boutique de M. Maurice Perrin, boucher, 79, Grande-Rue, et ont emporté le contenu du tiroir-baisse. VERSAILLES. Alors qu'il passait, l'autre nuit, route du Pont-Colbert, M. Joseph de Keyser, domicilié 4, rue de la Mare, à Chaville, a été assailli par un sofdat algérien nommé Djelly qui. après l'avoir roué de coups, l'a dépouillé de son portefeuille. Arrété peu après, l'apresseur a été mis à VU.UBNEKVE-JLE-BOI. Un cycliste, M. AuguyLe Verdrige; trente-quatre ans, 109, avenue des Platanes, a Paray-VieillePoste, a été renversé et blessé assez grièvement à la jambe droite.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN JALOUSIE. par Maurice BOURDET

Comment Simon Bullier rencontra, ce soir-là, dans un cinéma des Champs-Elysées. Nicole Leblanc, qui avait été sa femme, le hasard seul peut l'expliquer. D'autres diront la fatalité. Le monde n'est pas grand, surtout pour ceux qui ne se cherchent pas. Jusqu'à l'entr'acte où, dans sa voisine, il devait reconnaître l'éphémère complice de sa vie conjugale, Simon Bullier avait-il éprouvé quelque envie de revoir Nicole ? Il savait seulement qu'elle habitait chez ses parents. Nicole n'était pas mieux renseignée sur Simon qui, lui non plus, ne s'était pas remarié.

Le spectacle terminé, ils descendirent les Champs-Elysées, bavardant comme deux écoliers. Pas une fois i1s ne parlèrent du passé. A la Concorde, Nicole se décida à confesser qu'elle souffrait d'une affreuse migraine.

Veux-tu que je te raccompagne ? lui proposa-t-il en hélant un taxi.

Elle déclina l'offre, mais accepta de le revoir, comme il le lui demandait.

Pourquoi ne serions-nous pas camarades ? fit-il, en l'aidant à monter dans la voiture.

Elle ne répondit pas, se calfeutra dans son manteau de fourrure, fit simplement un léger signe de la tête. Déjà le taxi démarrait.

Camarades Ce mot revenait sans cesse à l'esprit de Simon Bullier en surimpression des pensées qui l'habitaient. Il marchait d'un bon pas, comme cette soirée de 1929 où il rentrait chez lui, tout joyeux de sa dernière conquête, Eliane Vieuville. Eliane, une amie de Nicole. « Pourvu qu'elle ne le sache pas » avaitelle dit à son amant. Et Simon de répondre < Nicole est une petite fille bien sage qui ne saura jamais rien. '̃> Ce n'était pas sa première aventure depuis ses quatre ans de mariage. Mais il se flattait volontiers que sa femme en eût toujours tout ignoré. Quand, après l'avoir blessé, le même soir, de trois coups de revolver, Nicole fut entendue par le juge d'instruction, elle déclara « Mon mari n'avait cessé d'être très gentil avec moi a, ajoutant seulement Je ne lui en voulais que davantage de son hypocrisie. » La déposition de Simon, recueillie à la clinique où il avait été transporté se résumait dans cette phrase « Ma femme ne m'avait jamais donné l'impression d'être à ce point excessive. » Savait-il, Simon, que depuis son enfance, la vie de Nicole n'avait été qu'une longue lutte entre la raison, qui commande l'obéissance, et un tempérament d'inquiète, de révoltée ?

Encore qu'il fût rétabli. Simon s'était abstenu de paraître aux assises. L'acquittement était certain, la préméditation ayant été écartée par le ministère public et l'adultère établi sans que Simon tentât de s'en disculper, bien au contraire. Déjà son aventure avec Eiiane avait pris fin. C'est par un journal du soir, à Nice où il passait sa convalescence, qu'il apprit le verdict. Il écrivit aussitôt à Nicole Si je t'ai depuis longtemps pardonné un geste que je méritais, seion la morale € oeil pour oeil, dent pour dent », je ne puis encore m'expliquer comment une fantaisie sans lendemain a pu provoquer ta colère. Je t'aimais, tu le savais. Pourquoi n'as-tu pas voulu me comprendre ? Pourquoi, Nicole, avoir fait comme les autres ? Je t'avais placée si haut en moi. Hélas tu as préféré prêter l'oreille à la jalousie. Si je ne te tiens nulle rigueur de l'acte, sache que la pensée qui l'a dicté nous sépare à jamais. »

Nicole n'avait pas répondu. Trois ans s'étaient écoulés. Simon se demandait maintenant avec curiosité ce que lui réservait la rencontre dont il venait de convenir.

Le premier rendez-vous fut banal. Ils prirent le thé dans un établissement à la mode. La seconde fois, ils allèrent au théâtre, la troisième au cinéma. Mais ils trouvaient que c'était bien conjugal. Ils ne voulaient pas trop de monde autour d'eux. Simon s'étonnait d'ailleurs qu'ils eussent tant de choses à se dire. Il écoutait Nicole lui raconter sa vie. Elle avait, depuis son divorce, repris ses études de droit et passé son doctorat. Ainsi était-elle devenue la collaboratrice d'un des maîtres du barreau, Me Philippe Renoir, dont la mère était la propre cousine de Mme Leblanc. Nicole parlait de l'avocat avec un enthousiasme qui agaçait un peu son ancien mari. Mais il se félicitait de la savoir heureuse. Ta grande erreur, lui dit-il un jour, c'est de m'avoir connu.

Elle protesta sur un ton si véhément qu'il en fut comblé de surprise et de joie. Le lendemain, il lui envoyait des fleurs. Nicole répondit par un charmant pneumatique, devançant la date du prochain rendez-vous. Ils avaient décidé de diner ensemble dans un bistro de la Villette. Mais Nicole préférait assister à la première d'une pièce américaine. Simon rechigna bien un peu, mais accepta. Ce soirlà. sa femme il ne l'appelait plus différemment lui apparut comme il ne l'avait jamais vue. Avec sa robe de dentelle blanche, qui n'emprisonnait pas son corps, mais lui laissait, au contraire, toute mobilité, comme l'or.de pour la r.ageuse, avec son visage où, seule, la jeunesse mettait son fard, ses cheveux, d'un noir profond, rejetés en arrière, elle évoquait quelque amazone qui eût à peine corrigé son aspect pour les exigences mondaines. Simon l'admira longtemps, sans rien dire

31. Feuilleton du Petit Parisien, 30-11-32 mi AUX

ABBEniLlLïES = grand roman

s=s j= Intdlt par

S I Jean de la PÉRIGNE PREMIERE PARTIE

BÂILLONNÉ

XV (suite)

L'ange du presbytère

L'abbé Richebourg ne rentra chez lui que vers trois heures de l'après-midi. Ne pouvant recevoir chez lui tous les prêtres et notabilités laïques qui étaient venus assister aux funérailles du cha·noine Thiberville, il avait décidé que toutes les personnes étrangères à la localité s'en iraient après la cérémonie, déjeuner à l'hôtel. Des salles apéciales avaient été aménagées à l'hôtel de Normandie et il. l'hôtel du Faisan doré. Le vicaire général ne devait pas avoir tenu rigueur au curé de Mesnil-surAndelie, car en sortant du cimetière. il l'invitait à sa table et, pendant tout le repas, il ne cessa de lui parler avec beaucoup de bienveillance. Au moment de se retirer, M. de la Perrières lui disait:

Monsieur le curé, j'aurais besoin de vous parler en particulier.

Monsieur le vicaire général, je suis à votre entière disposition.

Ici.- nous sommes bien mal.

Voulez-vous venir jusqu'au presbytère ?

Je préférerais ailleurs.

Copyright by. Jean de la Périgne 19S2. Traduction el reproduction interdites en toue part,

d'autre que des banalités. Quand il la quitta, il hasarda un éloge qu'elle se refusa gentiment à écouter.

Si j'ai voulu me faire belle. commença-t-elle. Puis elle s'interrompit. Eh bien ? demanda-t-il.

Elle ne répondit pas. Il n osa insister. préférant compléter lui-même la phrase. Car Simon, comme tous les hommes, ne comprenait pas l'amour dont on ne peut tirer un peu de vanité.

Il revit Nicole le lendemain, le surlendemain. Le troisième jour.. il souffrit que ses travaux de secrétariat la retinssent loin de lui. Il' ne s'en consola qu'en pensant sans cesse leur prochaine rencontre. Il avait la mentalité d'un collégien et s'en réjouissait.

je pense, disait-il à Nicole, que tu n'as jamais été ma femme.

En somme, je suis pour toi une nouvelle aventure.

Mettons un nouvel amour.

Et cela durera combien de temps ? Il chercha à l'embrasser. Elle mit ses mains entre leurs visages. Mais bientôt elle céda. Simon lui aurait promis le monde dans cette sorte de folie qui l'avait envahi. Et les semaines passèrent. A la Noël, il proposa un voyage dans le Midi. En camarades, spécifia-t-elle.

Il en fit le grand serment. Huit jours cela lui parut tout de même un peu court. Peu après leur retour à Paris, Nicole lui annonça qu'elle devait accompagner M* Renoir à la Haye. Elle ne s'absenterait qu'une semaine. Simon jura que c'était au delà de ses forces. II ne se doutait pas que. d'un mois, il ne reverrait sa femme. Alors, ü ne fut plus le même homme. Il se partageait entre la crainte qu'elle se moquât de lui et l'obsession que M' Renoir fût devenu l'amant de Nicole. Bientôt cette idée l'occupa si bien qu'il fut la proie d'une manière de délire. Nicole, qui avait regagné Paris, espaçait, d'ailleurs, leurs rencontres. Une lettre anonyme fit le reste. Par elle, il apprit que sa femme rejoignait tous les soirs l'avocat dans une garçonnière de l'avenue Hoche. Il s'abattit en larmes sur son divan, s'enferma chez lui durant trois jours. Quand il sortit, on l'eût à peine reconnu. Le visage amaigri, les traits crispés, l'oeil brûlant de fièvre, il marchait comme un automate.

Avenue Hoche, il s'arrêta un moment devant l'immeuble dont la lettre lui fixait le numéro. Au second étage, une faible lumière filtrait à travers les volets. Sans plus hésiter, il monta, sonna.

Qui est là ? demanda une voix. Il ne répondit pas. Déjà, l'on ouvrait la porte. Nicole eut un mouvement de frayeur.

Toi. balbutia-t-elle. Mais qu'est-ce que cela signifie?

Tu attends quelqu'un ? demanda-t-il avec effort.

Oui. enfin. Mais comment se faitil 7

Philippe Renoir, sans doute.

Je t'en conjure, Simon. Comment sais-tu.

Comment je sais?

II eut un mauvais rire avant de jeter comme une insulte

Et tu l'aimes?

Oui, Simon, je.

Nicole n'acheva pas. Elle venait d'apercevoir un browning dans la main de son mari. Il étendit le bras, il allait tirer Toi aussi, fit-elle.

Il la regarda intensément. Il se sentait soudain vidé de ses forces. Ses doigts lâchèrent l'arme qui tomba sur le tapis. Tu vois bien. Simon, ce que peut faire la jalousie.

Il ne voulait pas l'écouter. Elle s'excusait de son stratagème. Elle avait voulu lui montrer qu'on ne résiste pas à son destin. Elle hier, lui ce soir, comédie éternehle 11 s'en allait, courbé comme un vieillard. Elle ne l'appela pas, quand il eut franchi la porte. Fùt-il revenu? Simon aimait Nicole. Ce n'était pas le r.dicule qui l'eût maintenant empêché de la presser contre lui.

Elle le comprit car les femmes comprennent ces choses toujours plus vite que nous. Simon n'avait pas fait vingt pas dans l'avenue Hoche qu'un bras se glissait sous sien. Et tous deux marchèrent en silence, pour ne pas a donner encore le spectacle des sentiments qui les agitaient.

Maurice BOtrRDET.

Une jeune panthère

évadée d'un parc

est tuée en forêt de Chantilly Un propriétaire de Gouvieux, près de Senlis, M. Gouverneur, élève dans son parc des animaux afcuvages. Une jeune panthère à peine plus volumineuse qu'un gros chat réussit à s'enfuir hier et à gagner la forêt. Aussitôt, des chasseurs entreprirent de la traquer avec leurs chiens. Après une chasse assez mouvementée, bien que M. Gouverneur répétât que l'animal n'était pas dangereux, le jeune fauve fut tué d'un coup de feu. LA MISSION POLAIRE Le ministère de la Marine communique

Le montage et le réglage du poste de T. S. F. emporté par la mission polaire française sont terminés. La liaison avec la marine est établie. Les nouvelles reçues sont bonnes.

A l'église ?. Dans la sacristie?. C'est cela.

I1s sortirent. L'abbé Richebourg constata que le représentant de son évêque avait l'air soucieux et qu'il gardait le silence. Dès qu'ils eurent pénétré dans la petite pièce, encore toute saturée d'un parfum d'encens, le représentant de l'évêque attaquait d'un ton sévère: Monsieur le curé, l'on m'a prévenu que vous aviez pris la défense de l'assassin de Thiberville.

Monsieur le vicaire général, on ne vous a pas dit la vérité.

Pourquoi vous êtes-vous compromit de la sorte ?

Parce que je crois Robert Marsault innocent.

Oh! oh! voilà une assertion bien hardie.

Elle est basée chez moi sur une conviction absolue.

Les magistrats du parquet de Croissy-sur-Eure en ont pourtant décidé autrement.

La justice humaine n'est-elle point faillible ?

Et vous, monsieur le curé, ne l'êtes-vous pas aussi ?

Certes, monsieur le vicaire général, mais, dans le cas présent, je suis sûr que j'ai raison.

Sur quoi basez-vous donc une conviction aussi absolue ?

J'ai vu le meurtrier de M. Thiberville, et ce n'était pas Robert Marsault, je le jure devant Dieu

Vous avez dit cela aux juges ?. Oui, monsieur l'archiprêtre.

Et ils ne vous ont pas cru ? Non, car trop de témoignages, aveugles ou intéressés, s'opposaient au mien.

Ceci est très grave, reconnaissait l'abbé de la Perrières, qui connaissait trop bien le caractère de son interlocuteur pour tenir un seul Instant en suspicion ses paroles, ainsi que les sentiments qui les inspiraient.

Dites, monsieur fcrehiprêtre, accentuait le curé aux abeilles, que c'est effroyable

La Chambre a voté le «collectif» de novembre La Chambre a voté, hier matin, les projets de loi portant ouverture et annulation de crédits sur l'exercice 1931-1932 et régularisant les crédits ouverts par décrets au cours de l'année. M. Lucien Lamoureux, rapporteur général, énumère d'abord les crédits à régulariser 498.000 francs pour l'application de la loi sur la responsabilité des membres de l'enseignement 100 millions' pour le remboursement de produits directs ou indirects 225.000 francs pour le versement d'avances remboursables aux fonctionnaires en instance de pension et 845.000 francs pour la contribution de la France aux dépenses de la S. D. N.

L'article unique du projet est adopté salis débat et M. Lamoureux présente ensuite le cahier collectif de crédits de 1931-1932. Contrairement à ce que l'on voit généralement, le projet entraîne un allégement de charges supérieur à 10 millions.

Le rapporteur général note au passage la situation de l'exercice budgétaire 1931-1932. Le déficit de cet exercice est actuellement de 5.611.024.499 francs. On peut le décomposer ainsi 3 milliards environ de fléchissement de recettes et du non-versement de 1.200 millions par l'Allemagne à la suite du moratoire Hoover 2 milliards 675 millions d'augmentations de dépenses, causées par l'encouragement à certaines productions (100 millions), l'exécution du programme naval (40 millions), les dépenses de fonde national de chômage (201 millions), etc.

Puis, après le débat sur les dettes, qu'on a lu d'autre part, le projet de loi sur le collectif est adopté.

On aborde sans désemparer l'examen du cahier de reports de crédits de l'exercice 1931-1932.

Interviennent tour à tour, MM. Brandon, Dewez, Péri et le projet est voté. Le Sénat siégera aujourd'hui, à 16 heures, pour examiner les trois projets, et la Chambre se réunira le soir, a 21 heures, pour les examiner de nouveau. au cas où la Haute Assemblée y apporterait des modifications.

Deux enfants périssent carbonisés dans l'incendie d'une maisonnette Pontoise, 29 nov. (dép. Petit Parisien.) Dans le chemin des Carrières, à Groslay, près des établissements Landry, s'élevait une maisonnette en bois habitée par les époux Philipoff, d'origine russe, et leurs deux jeunes enfants Alexis, âgé de cinq ans et demi, et Philoœène, de deux ans plus jeune. Chaque matin, le père se rend à Paris, ou il est vendeur dans un bazar, et la mère travaille comme femme de journée dans le voisinage.

Hier, vers 10 heures, Mme Philipofî quitta la maisonnette, laissant les deux bambins jouant autour d'un poêle allumé.

Quand elle revint, vers midi, une vision d'horreur la cloua sur place quand elle déboucha dans le chemin des Carrières. De son habitation il ne restait plus que quelques débris fumants au milieu desquels gisaient les restes carbonisés des deux enfants. Le sinistre s'était développé avec une telle rapidité que personne, dans le voisinage, ne l'avait remarqué, et quand le capitaine Aussaguès, commandant la section de gendarmerie de Montmorency, se rendit sur les lieux pour procéder à l'enquête. Il ne put recueillir aucun témoignage utile.

«On suppose qu'en jouant l'aîné des enfants a dû renverser le poêle dont le contenu, se répandant sur le plancher, embrasa en quelques minutes le léger bâtiment.

L'achèvement de la pose du câble Dakar-Conakry

M. Queuille, ministre des P. T. T., a prescrit l'établissement d'un nouveau câble sous-marin télégraphique entre Dakar et Conakry. La pose de ce câble vient d'être achevée.

La nouvelle communication ainsi instituée améliorera les transmissions télégraphiques avec nos colonies de l'Ouest-Africain.

Près de la gare d'Austerlitz

des malfaiteurs volent un coffre-fort Des malfaiteurs se sont introduits, l'autre nuit, entre 21 et 23 heures, dans un des bureaux d'une société de transports par auto, dont le siège social est 57, boulevard de la Gare, et qui était situé dans une dépendance de la gare d'Austerlitz.

Installé sur les quais d'embarquement, ce bureau se trouve dans une maisonnette dont la serrure fut aisément fracturée par les nocturnes visiteurs. Une fois dans la place, ils descellèrent le coffre-fort, mesurant 60 centimètres de haut sur 40 de large et l'emportèrent.

Ce coffre contenait une somme assez importante en espèces et un lot de timbres des assurances sociales. Une conférence de Maryse Bastié La célèbre aviatrice Maryse Bastié donnait, hier soir, une conférence à l'Université populaire de Saint-Denis. Elle avait pris ce sujet « Comment je suis venue à l'aviation. Modestement, l'intrépide jeune femme raconta comment elle acquit son record de durée, après 32 h. 55 de vol, et narra les péripéties de son raid en ligne droite sur avion léger de Paris à Yurino, à 100 kilomètres au delà de Nijni-Novgorod. De nombreux applaudissements vinrent saluer la courageuse recordwoman, puis des films prêtés par la Fédération aéronautique furent ensuite projetés pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Le vicaire général garda un moment le silence. Puis, lentement, il reprit Le vrai coupable, le connaissiezvous ?

Sans hésiter, le curé aux abeillee répliquait

• Oui, monsieur le vicaire général. Et vous ne l'avez pas dénoncé ? Cela m'était impossible.

Pourquoi ?

Monsieur le vicaire général, implorait l'abbé Richebourg, la voix brisée, ayez pitié de moi.

M. de la Perrières le regarda bien en face et, lisant la vérite dans les yeux douloureux du prêtre, il s'écriait Je vous plains Je ne veux plus vous demander rien puisque à moimême vous n'avez pas le droit de répondre.

L'ancien combattant s'écriait Je vous en supplie, conseillez-moi. Vous ne pouvez vous imaginer ce que j'endure depuis quarante-huit heures. Savoir qu'un malheureux est innocent et qu'il va payer pour le coupable Connaissant le coupable, ne pas pouvoir parler et laisser l'irréparable s'accomplir N'est-ce pas la pire souffrance que l'on puisse Infliger à un honnête homme ? Oh oui délivrezmoi du bâillon qui m'étouffe, je vous en conjure, ayez pitié de moi

Ce crime, l'aviez-vous découvert avant que son auteur vous en fit l'aveu ?

Non, ce n'est qu'après.

Alors, ce bâillon, il faut le garder, car nul ici-bas, vous le savez mieux que personne, n'a le droit de vous délier du secret de la confession.

Et c'est ce qui me torture. Il faut résister victorieusement aux tentations du démon.

Ce n'est pas le démon qui me tente, c'est ma conscience qui se déchire.

Prenez garde

Je n'en puis plus

Courage

Mon Dieu

Le vol du Journal officiel La police a procédé à de nombreuses vérifications

Dans ses dernières éditions, le Petit Parisien a signalé hier le vol audacieux commis dans les bureaux du Journal officiel, quai Voltaire.

Dès les premières heures de la matinée, hier, M. Guillaume, commissaire divisionnaire à la police judiciaire, a pris l'affaire en main. Les inspecteurs Schmidt et Bernadet furent spécialement chargés de rechercher le voleur et ses complices. Les enquêteurs se sont tout d'abord attachés à la reconstitution du vol, dont voici les circonstances.

Samedi, à 19 heures, le metteur en pages Lacroix, ayant réglé les équipes de jour des typographes du Journal officiel, mettait dans l'armoire où il dépose ses vêtements l'argent destiné à l'équipe de nuit, qui prend son service à 20 heures. Cet argent, 36.505 francs, se trouvait réparti en deux sacs l'un contenant 28.700 francs, l'autre 7.805 francs. M. Rouillot, chef de l'équipe de nuit, vint à 20 heures auprès de M. Lacroix prendre les consignes et l'argent destiné à ses ouvriers. Quelle ne fut pas la surprise des deux hommes en constatant la disparition des deux sacs. Pourtant, personne, semblait-il, n'avait pu pénétrer dans la pièce sans être vu.

En effet, M. Lacroix, très ancien employé du Tournal officiel, a déclaré n'avoir pas abandonne la salle où se trouve son placard.

Pourtant, vers 19 h. 30, il fut appelé au téléphone. Mais, arrivé à l'une des portes car la salle en possède deux, il cria au téléphoniste de prendre la communication car la ne pouvait se déranger. Un homme de peine, M. Morin, se trouvait dans la pièce. Il n'a vu, a-t-il déclaré, personne y pénétrer. Le placard ne porte aucune trace d'effraction.

Reste le coup de téléphone émanant d'une femme qui, réclamant M. Lacroix, parut des plus suspectes au téléphoniste car la correspondante semblait vouloir retenir l'attention de son interlocuteur et cela sans motif plausible. Le metteur en pages ne connaît du reste aucunement la personne qui essaya de le joindre téléphoniquement. S'agit-il d'une complice du voleur ? La chose est possible. D'autre part, un certain flottement règne dans le service au moment du changement d'équipe et l'éclairage de la salle où fut commis le vol est fortement réduit entre 19 heureq et. 20 heures.

Le malfaiteW, -qifl connaissait très certainement les habitudes des chefs d'équipe, a-t-il rapidement mis à profit un instant d'inattention de ceux-ci et, étant entré par un porte donnant sur l'atelier, est-il parvenu à s'enfuir par l'autre communiquant avec une antichambre et l'escalier sans être remarqué ? La chose est probable. Les enquêteurs ont procédé hier à de nombreuses vérifications; ils ont entendu les ouvriers et demain ils continueront leurs recherches en rétrécissant le cercle de leurs investigations. LA VIE SPORTIVE UNE DEMONSTRATION

DE BOXE FRANÇAISE

Délaissée pendant des années, la boxe française revient en honneur.

Le professeur Charlemont. qui est le grand propagateur de la boxe française, fera aujourd'hui, de 17 a 19 heures, à son académie de boxe et d'éducation physique, 24, rue des Martyrs, une série de démonstrations de boxe française, de culture physique et de gymnastique spéciale avec des enfants et des jeunes filles.

LA BOXE A LA SALLE WAGRAM Ce soir, à la salle Wagram, le Français Lebrize, excellent poids mi-lourds, sera opposé au nègre américain Harry Smith.

En lever de rideau, le Belge Machtens rencontrera le potds plume Maurice Holtzer.

LES CONGRÈS La meunerie française

A la séance du matin, M. Baucillon, président du syndicat des meuniers de la Loire, a lu son rapport sur les coopératives de meunerie. Il a conclu à la suppression de tout traitement de faveur à leur endroit à l'égalité rigoureuse des impôts entre les coopératives agricoles de meunerie et les moulins du commerce. M. Woehrlin, gérant de l'Union meunière d'Alsace et de Lorraine, a entretenu l'assemblée du « bon pain s et demandé que soit constituée dans !e plus bref délai, au ministère de l'Agriculture, une commission dite e du bon pain composée de représentants des pouvoirs publics, des producteurs de blé, du corps médical, de la meunerie, de la boulangerie et des consommateurs, qui étudieraient en commun les remèdes à apporter à la crise ae la consommation du pain. L'après-midi, M. Boursaus, secrétaire général du syndicat de la meunerie d'exportation, a parlé de l'exportation des farines aux colonies M. Durand a exposé son point de vue sur « le décret du 27 septembre 1932 et sa répercussion sur les échanges » M. Walterspiler, a parlé de la nouvelle école française de meunerie, et M. Pisani-Borg, directeur du laboratoire de meunerie, a exposé son procédé de détermination de la couleur des farines. Le quatrième congrès de l'épsrgne

La séance plénière du quatrième congres de l'Epargne française s'est tenue hier après-midi à la salle des ingénieurs civils MM Marcel Marion. de l'Institut Chapuls. président de l'Association des actionnaires et obligataires des chemins de fer Georges Samuel. président du comité départemental de ia Fédération dans l'Aube Guiard, président des Prévoyants de l'avenir, ont fait un exposé sur le problème de l'épargne, puis M. Georges Lecomte, de l'Académie française, présidente de la Fédération des porteurs de valewp mobilières pour la défense de l'épargne français, a résumé toutes ces données dans une Importante conférence.

M. Georges Lecomte a notamment fait ressortir que, pour sauver l'épargne française, il faut réaliser l'équilibre budgétaire par la réduction des dépenses de

Oui, courage et silence

Ne croyez pas, monsieur le vicaire général. que j'ale l'intention de commettre un sacrilège. Je me tairai, dussé-je en mourir.

Mon ami.

Mais ne pouvez-vous pas me donner un conseil ? Car je ne sais plus moi. et j'ai promis à Robert Marsault de le sauver

L'abbé de la Perrières ferma à demi les paupières, comme s'il voulait s'isoler dans une profonde méditation. Le curé aux abeilles attendait anxieusement que de sa bouche s'échappassent non point les mots libérateurs qu'il n'avait pas le droit d'espérer, mais l'avis salutaire et capable de le guider. Le vicaire général passait, en effet, à juste titre. pour un esprit éclairé entre tous. Sous son aspect majestueux et sévère, il cachait un grand fonds de bonté qu'il n'hésitait pas à dépenser en faveur de tous ceux qui lui en paraissaient dignes.

Mais, cette fois, il se trouvait en face d'une situation telle qu'il n'en avait jamais connu depuis qu'il était entré dans les ordres. situation tragique et délicate entre toutes. et dont la solution lui semblait dépasser les limites de son entendement.

Il faut attendre déclarait-il. Au cours de l'instruction, il peut se produire des Incidents favorables à l'acicusé et dont son avocat ne manquera pas de tirer profit.

Et s'il ne s'en produit pas ? Il ne faut pas préjuger ainsi de l'avenir, ni surtout des desseins de la Providence.

Monsieur le vicaire général, s'écriait le curé aux abeilles, il y aurait peut-être un moyen qui permettrait à la vérité de se faire jour, sans porter la moindre atteinte au dogme de la confession.

Voyons ce moyen?

Si le véritable assassin se dénonçait ?.

Croyez-vous qu'il en soit capable? Spontanément, non! Mais. je peux

Une déclaration de M. Dalimier sur les assurances sociales M. Oudin avait déposé une demande d'interpellation sur 4 les modifications nécessaires- que le gouvernement entend apporter à l'application de la loi sur les assurances sociales ». AppeUe à la fin de la séance d'hier apres-midi à fixer la date de cette interpellation, la Chambre l'a renvoyée à la suite après que M. Dalimier eut, en quelques paroles fort applaudies, répondu aux observations présentées par le député de Paris.

Celui-ci avait d'ailleurs spéctflé qu'il s'agissait non pas de « toucher aux principes sur lesquels repose la. loi, mais de réparer !es erreurs qui en faussent l'application ».

Dans sa réponse, M. Dalimier rappela que l'an dernier M. Malingre avait demandé, au nom de la commission des finances, que l'on terminât l'immeuble de l'avenue Lowendal le ministre du Travail n'a donc fait sur ce point que se conformer à l'avis qui lui était donné.

Est-ce donc, auouta-t-il, aux applaudissements de la gauche, une raison pour attaquer la loi ? Certes, j'ai dit que je la simplifierai mais je veux aussi la faire vivre. Je déposerai des projets modificatifs de détail et non pas un projet d'ensemble dont l'examen durerait plusieurs mois, voire plusieurs années. Je suis là pour appliquer la loi, je l'applique. Chaque jour je signe des ordres de poursuites contre des patrons récalcitrants. Dans l'immense majorité des caisses, tout se passe régulièrement beaucoup d'entre elles ont des bonis.

M. Dalimier termina en invitant la la Chambre à faire confiance à une loi « qui n'a que deux ans ».

Une expérience d'anesthésie électrique des parcs

On a procédé hier aux abattoirs de la Villette à une expérience d'anesthésie électrique des porcs, sous l'égide de la chambre syndicale des charcutiers de Paris, représentée par M. Lescure, son président-

En présence de nombreuses personnalités, notamment MM. Chrétien, directeur des services s vétérinaires Tachon, chef des services vétérinaires des abattoirs Petit, directeur des abattoirs, ainsi que des représentants de la Ligue protectrice des animaux, on anesthésia une vingtaine de porcs à l'aide d'un courant électrique. Ces animaux furent ensuite égorgés sans souffrances inutiles.

LA DIFFICILE ARRESTATION D'UN REPRIS DE JUSTICE Place de la Caserne, à Saint-Denis, un hôtelier, M. René Bertud. 100. rue de Paris, en cette localité, prévenait les agents de service qu'un individu venait de lui voler sa bicyclette en le menaçant d'un pistolet automatique. Les gardiens de la paix, MM. Cattelet et Cheutin, se dirigèrent vers le malandrin, mais celui-ci les accueillit en braquant sur eux son arme. Le ceinturant rapidement, les deux agents l'amenèrent au commissariat, où on put établir son état civil: Octave Cllquot, né en 1880 à Reims, déjà titulaire de trois condamnations pour vol.

La protection de l'industrie laitière M. Roy ayant hier soir en fin de séance à la Chambre posé une question au ministre de l'Agriculture sur les mesures que le gouvernement compte prendre pour sauvegarder notre industrie laitière, M. Abel Gardey a répondu au député du Puy-de-Dôme par une déclaration où il a énuméré les décrets déjà pris à cet effet D'autre part, le ministre de l'Agriculture s'est déclaré disposé à organiser un contrôle des importations et à hâter l'examen d'un projet instituant la déclaration obligatoire de certaines denrées. Le concours du gouvernement, a-t-il conclu, est tout acquis à l'industrie laitière, si durement éprouvée.

Sur quoi l'incident a été clos. Sur la voie ferrée à Saint-Denis on trouve le corps d'un Polonais Des cantonniers du Chemin de fer du Nord ont découvert, hier soir, en bordure de la voie ferrée, à 700 mètres environ de la gare de Saint-Denis, en direction de Pontoise, le cadavre d'un homme, correctement vêtu, porteur de papiers au nom de Félix Koffer, né en 1906 à Vodna (Pologne). Sa carte d'étranger, qui porte la profession d'ébarbeur, donnait comme adresse les usines Seniès, à Amboise (Indre-etLoire). A part ces pièces d'identité, il ne fut trouvé sur le défunt ni billet ni argent. Parmi quelques lettres, une, non mise à la poste, était adressée à Mlle Madeleine Chauveau, 2, avenue de Châtillon, à Paris. Une enquête est ouverte par M. Cauquelin, commissaire de la circonscription, pour établir s'il s'agit d'un suicide ou d'un accident. CHEZ LES FONCTIONNAIRES VICTIMES DE GUERRE

A l'appel de l'Union des victimes de guerre et anciens combattants, titulaires et auxiliaires dans les administrations et établissements de l'Etat, plus de 2.000 personnes avaient répondu hier soir. Après avoir entendu MM. Ramard, président de l'Union: Rivollet. secrétaire général de la Confédération nationale des anciens combattants, et plusieurs parlementaires, l'assemblée a approuvé l'action menée par la Confédération contre les projets du gouvernement, ainsi que celle des syndicats de fonctionnaires.

Elle a demandé également la titularisation de tous ceux qui sont encore auxiliaires, une application judicieuse des lois votées en leur faveur, et le vote d'un projet de retraite anticipée, qui permettrait de réaliser d'importantes économies.

tenter de l'y amener. M'autorisez-vouf à agir dans ce sens?

Oui, mais à la condition formelle que tout se passera entièrement entre vous et lui et que si vous échouez dans votre tentative, vous continuerez à vous taire jusqu'au bout.

Je ni'y engage solennellement. Alors. agissez

Je vous remercie, monsieur l'archiprêtre. Peut-être, grâce à vous mes angoisses auront-elles une fin et l'innocent sera-t-il sauvé?

Je le souhaite!

Maintenant, monsieur le vicaire général, vous devez comprendre combien j'ai hâte d'accomplir cette démarche, dans laquelle je mets mon suprême espoir.

Certes, et je n'y vois, pour ma part aucun empêchement.

Je vais donc demander à Monseigneur l'autorisation de quitter ma paroisse pendant quelques jours. Je vous l'accorde très volontiers en son nom.

Je vous remercie.

Partez donc en paix, mon cher ami, et croyez que nul plus que moi ne vous souhaite de réussir.

Vous ne pouvez vous imaginer, monsieur le vicaire général, combien vous me réconfortez

J'en suis heureux, mais rappelez vous ce que je vous ai dit. En cas d'échec.

Le silence ?

Oui, le silence de la mort Et, avec gravité, M. de la Perrières ajouta

Tout ce qui touche au secret de la confession doit rester tellement intangible que je me trouve lié, envers vous, aussi étroitement que si j'avais reçu vos confidences sous le sceau du sacrement de la Pénitence. Allez donc en paix, mon fils. Et que Dieu soit avec vous

Tandis que le curé aux abeilles s'agenouillait devant son supérieur, celui-ci traçait au-dessus de sa tête le signe de la Rédemption

CAUSERIE MÉDICALE La cure d'iode

à la portée de tous Les savants ont démontré que l'iode, surtout à l'état naissant, joue un rôle fondamental dans les phénomènes essentiels de la vie. Le corps humain n'en renferme cependant qu'une faible quantité (dans la glande thyroïde, 2/10.000 de son poids à l'état normal). Mais la moindre variation de cette dose dénonce toujours un état pathologique avec troubles graves, parfois mortels, auxquels on peut remédier par une cure d'iode efficace.

Cette carence de l'iode se manifeste chez les habitante des villes, où la vie est anémiante chez ceux de la campagne, sous alimentés en aliments iodés, enfin et surtout chez les.montagnards qui, presque toujours, souffrent d'insuffisance d'iode glandulaire. Anémie, goitres, adénites, boutons, eczéma sont les indices de ce manque d'iode, qui caractérise également les personnes sujettes aux rhumatismes et à l'artério-sclérose. Enfin, tout organisme insuffisamment pourvu d'iode se défend mal contre la tuberculose. L'iode est donc indispensable à l'organisme. C'est pourquoi les vacances à la mer sont en général si profitables à la santé, car le corps s'y « recharge » en iode. Mais on ne peut pas toujours être en vacances à la mer et bien des gens, hélas ne peuvent satisfaire à cette nécessité. Il y a aussi des malades qui ne peuvent supporter le grand air marin, trop brutal pour eux. Il est donc nécessaire de s'adresser aux remèdes, mais encore faut-il éviter de choisir des préparations iodées inefficaces, parce que l'iode s'y trouve neutralisé par sa combinaison avec d'autres corps, ainsi que certaines préparations iodées dangereuses et irritantes, qui risqueraient de provoquer de l'iodisme.

La seul cure d'iode vraiment efficace et inoffensive est la cure d'iode naissant, que l'on peut suivre chez soi, à peu de frais et à toute époque. Elle consiste simplement à prendre, au repas de midi et à celui du soir, un comprimé de Viviode, en augmentant progressivement cette dose jusqu'à 4 comprimés. Laisser dissoudre les comprimés dans un quart de verre d'eau, vin, bière, thé ou café.

La cure de "Viviode doit durer de 6 semaines à 2 mois. Vous sentirez alors votre état s'améliorer progressivement. Votre organisme, revivifié. se défendra victorieusement contre toute maladie. Vous vous sentirez plus alerte, phis fort. Vous serez étonné du changement rapide apporté dans votre santé sur vous-même comme sur vos enfants par la cure d'iode naissant que permet de réaliser Viviode.

Docteur Jean HENRY,

de Paris.

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Et lorsque l'abbé Richebourg se releva, transfiguré, il était intégralement redevenu lui-même.

En rentrant au presbytère, le curé aux abeilles apprenait, par sa mère, que Mlle Simone avait donné l'ordre à sa femme de chambre de préparer ses valises, mais qu'elle n'avait pas voulu partir avant de prendre 'congé de lui. Elle semble très triste et on voit qu'elle a pleuré. déclarait Mme Richebourg.

Toi aussi,, maman, tu as pleuré. remarqua le prêtre.

Cette cérémonie m'a beaucoup remuée depuis quelques jours, nous passons par de telles émotions. Et puis, j'aime mieux te le dire tout de suite, mon bon François. on me croit un peu sourde, et je le suis, en effet, surtout quand le temps va changer mais pas au point de ne pas entendre les gens parler.

Et d'une voix qui se brisait, la bonne vieille dame ajoutait

Ce matin, à l'église, j'ai entendu derrière moi, le greffier du juge de paix qui demandait à M. Mézanger Est-ce que c'est vrai que M. le curé avait placé toutes ees économies à la banque Marsault ? M. le principal a répondu « On me l'a dit. et c'est fort possible. ». Alors, mon François, tu dois penser si cela m'a donné un coup. Toi qui te donnes tant de mal avec tes abeilles Et puis maintenant ,que nous avons perdu notre bon chanoine Je ne tiens plus guère aux biens de la terre à mon âge, on n'a plus besoin de grand chose, mais c'est pour toi que je me tourmente

N'en fais rien je t'en prie. Et quoi qu'il arrive, dis-toi que je suis tranquille et que nous aurons toujours de quoi vivre

Et il eut ces mots qu'il choisit entre tous, car il savait très bien qu'ils étaient de ceux qui pénétreraient le mieux l'âme mystique et naïve de sa vieille mère

Le Bon Dieu y pourvoira

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Et dans un élan, elle s'écriait

Tu et le meilleur des meilleura! Et comme il m'est doux de penser, que c'est toi qui me fermeras bientôt lea yeux

La fine silhouette de Simone se dessinait dans l'encadrement de la salle. Oh. pardonnez-moi s'écriait-elle. Elle allait se retirer, mais l'abbé Richebourg s'empressait à déclarer

Mademoiselle, je vous en prie, restez Ma mère vient de me dire que vous étiez très triste.

Auriez-vous appris une mauvaiae nouvelle ?

J'ai échoué auprès de Mme IA- noyer et du pécheur. Ils n'ont rien voulu vous dire ? La première m'a injuriée. Quant à l'autre, je n'ai pas été longue â m'apercevoir que je ne pourrais rien en tirer

Je n'en suis pas autrement surpris. Alors, monsieur le curé. je ne vais pas abuser plus longtemps de votre hospitalité.

Vous allez déjà nous qultter? interrogeait Mme Richebourg d'un toa de regret.

Mais oui, madame, je n'ai plus rien à faire ici.

Moi qui commençais à m'habituer à vous, soupirait ia bonne vieille dame. Je viendrai vous voir, madame. En attendant, croyez que je n'oublierai jamais les bontés que vous avez eues pour moi.

Monsieur le curé, vous aussi, je vous remercie de tout coeur Désormais, je n'ai plus d'espoir qu'en vous..je puis toujours, n'est-ce peu. compter sur votre appui ?

Plus que jamais, mademoiselle. afft;mait le prêtre avec un accent profond. (A suivre,)


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Rien ne fait Injure à ce gala de la cuisine française, qu'arrosent les meilleurs vins, du potage au dessert le verre est de cristal, la fourchette d'argent, le service de porcelaine, et la nappe en toile de lin rivalise d'éclat avec les fleurs fraîchement écloses. Car enfin, concevriez-vous un tel régal sur une nappe en coton ? Poseriez-vous diractement sur la toile cirée les croûtes d'huîtres, les manchons de bœuf farcis aux cèpes, la gibelotte sauternaise, les ortolans ou le salmis de palombe ? Un tel manque de £oût eût semblé à nos ancêtres une heréeie inavouable dont nous-mêmes ne saurions nous rendre coupables car la France sait encore bien manger, bien boire, bien servir et bien mettre le couvert.

C'est pourquoi la tradition du beau linge ne s'est pas complètement perdue le lin damassé de couleur et le linge en pur fil blanc sont demeurés le luxe » du foyer, et nous n'avons pu aacritier à un sot snobisme la large nappe en toile de lin qui ne laisse aucune trace de peluches sur les genoux des convives et donne, par son frais contact et sa reposante perfection, une impression de confort domestique de luxe robuste et sain.

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Au cours de nos émissions de la Journée, à 12 h., 13 h. 10, 14 h., 15 h. 16, 15 h. 45, h 50, 18 h. 45 et 20 h. 20. cours et renseignements financiers.

13 b. 5. concert de musique enregistrée. Cymbalum dardas (Angt) Vieille Valse (Abramoff) Tu n as jamais compris (Marin) Danse hongroise n- 5 (Brahms) Troïka, chant russe Les Epouseux du Berrj (Lhuillier) Si tu passes par la Bourgogne (Cultinger) chaque instant, ehaqne jour (Boyer) Les Jolies Filles de Vienne (Ziehrer) Pet ponrri (Puccini) Ton sourire (Catherine) Aimer. boire et chanter, valse (Strauss) La Rose de Stamboul (Fait).

12 h. 30, concert offert par c Polydor ». Présentation des nouveautés (disques Polydor du mois de décembre) par M. GandreyFantaisie sur Mignon (Thomas) La Mascotte, aélection (Audran) Adieu jeunesse et Une Nuit d'amour (Zacharias) La Catin du village (Ackermans) Le Forgeron de chez nous (Sizes-Jean Franc) La Légende des étoiles ( Wal-Berg-Francols) La Chanson de l'eau rougo (Wal-Berg- François) Ne dis pas toujours (Jean Lenoir) Viens dans mes bras (Monnot-Mare Hély) 13 h. 40 â heures, suite de concert de musique enregistrée.

18 h. 45, journal du « Poste Parisien 19 heures, concert. Sélection de Manon (Massenet), avec te concours de Clara Gerbert, André Gaudin, Marcel Claudel. Sorvano. et l'orchestre symphonique Polydor (musique enregistrée).

19 h. 50, M. Koval chantera deux rhantons de Mme Rosemonde Gérard, musique de Tlarko Richepin, présentées par Mme Rosemonde Gérard et accompagnées au piano par M. Tiarko Richepin.

heures, causerie touristique par M. Georges Géville.

20 h. 10. quelques disques.

20 h 30 concert offert par Philips > « Beaux chevaliers et troubadours ».

21 h. 10, concert organisé par « La IHffusion artistique moderne », avec le concours de Mlle Yvonne Curti, violoniste le chansonnier Souplex, Mlle Andrée Vavon. de l'Opéra-Comique M. Jean Lorgèa, Mlle Claude Marthel, le comique Géo Trabert. de l'Empire, et Mlle Andrée Walter.

Andante de « La Symphonie espagnole b (Lalo) Tristesse (Chopin) C a v a t i n e (Raas-Mile Curti) Le Temps des cerises, Va seul baiser, un seul amour (Robert) Plaisir d'amour (Mlle Vavon-J. Lorgèe) Sérénade de Severo Torelli (Ménard) Ton sourire (Catherine), M. Jean Lorgès La Fiancée du timbalier (V. Hugo) Eternelle Chanson (Rosemonde Gérard), Mlle Claude Marthel Ah qnand donc ? (Pearly) Folle Complainte (Georges), Géo Travert.

22 h. 10, retransmission de l'orchestre du c Lido

23 heures, dernières informations.

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12 h. 15, causerie pédagogique, par IL Leaud, inspecteur de renseignement primaire de la Seine « L'éducation, oeuvre privée et œuvre sociale.

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13 h.. Miss Robinson (Varney) le Soldat de chocolat (Oscar Strauss) la Rosé de Saint-Floxir (Offenbach) les Saltimbanques (Ganne) la Demoiselle du Printemps (Goublier fils).

18 h 10, causerie agricole « L'outillage moderne du jardin potager », par M. Engelhard.

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19 h., causerie médicale. par le profesaeur Weill-Hatlé « Les enfants arriérés et récupérables. »

19 h. Mélodie (Rubinstein) Cavatine (Salnt-Saëna) Caprice-Valse (Samuel-Rousseau) Cibuliska (Smetana) Paradis du rêve (Szulc).

20 h.. le Trouvère (Verdi).

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 12 h. 30, retransmission du concerY exécuté à la station Radio-coloniale: Symphonie en ut iSchumann) Prélude et mort d'Iseult (Wagner) Chanta d'Auvergne (Canteloube).

17 h. 45, journal parlé.

20 h. 2S, concert de sérénades l'Amant jaloux (Grétry) Sérénade (Haydn) Mira la bianca luna (Rossini) Sérénade pour qaatuor (Périlhou) Sérénade florentine (Moret) Serenata Veneziana (Pedrollo) Sérénade (Pierné) Grattada (Albeniz) Sérénade (WIdor) Solo de violon Symphonie en sol mineur (Mozart).

PARIS-P. T. T. m.). 8 h.. Intormations.

12 h., disques.

12 h. 15, chronique du tourisme par M. Henri Malet, député de la Charente. 12 h. 30, concert par l'orchestre de la Station coloniale.

18 h. 30, disques.

15 h., concert par l'œuvre de la Radio aux aveugles.

17 h. 5. causerie donnée sous les auspicee de l'Association pour l'avancement des sciences « La géologie des engrais minéraux, potasse, phosphate s, par M. L. Joleaud, professeur à la Faculté des sciences de Paris.

18 h. 15, Radio-Journal.

19 h. 30, cours d'anglais disques. 20 h. lojfcauserie d'hygiène sociale, par M. C. directeur de l'institut de biologie appliquée causerie donnée sous les auspices de la Société nationale d'horticulture de France « Les rosiers polyantha nains pour massifs a.

20 h. 30, la Femme X. comédie d'Alex. Bisson.

22 h. 30, orchestre russe.

RADIO-VITUS (308 m,). 20 heures. Khowcmtchina (Moussorgaki); Carmen (G. Bizet); Liebestraum (Liszt): Faust (Gounod) Humoresque (Dvorak); Habanera (Chabrier).

21 heures, danses.

21 h. 30, audition des Danses polovtslennes du Prince Igor (Borodine).

22 heures, Oscar (Worms): Je cherche une Jemme (May); Souviens-toi de mes bai. sers (Rosen); Lo Borlairo (Vaissade) Très jolie (Waldteufel); Republica (Napolitano). RADIO-TOULOUSE (385 m. 1). 12 h. 30. 13 h., 18 h. 15, 19 h. 45, concert.

20 h., Paris qui passe (Daverdln) Valse dea boules (X.) Java de Montparno (Léon!) la Javo dx faubourg (Pesenti) Lamento (Greviez) le Déluge (SaintSaëns) le Beau Romarin (Kreisler) Saxophonia (Wledoeft) Suite algérienne (Saint-Saëns) d waltz dream (Strauss) Sphinx (Popy) Mosaik (Zimmer) Mar- tha (Flotow) Paysage suisse (Heusser). 21 h. 30, la Valse brune (Krier): Faust, valse (Gounod) les Patineurs (Waldteufel) Qxiaxid l'amour meurt (Crémieux) la Veuve joyeuse (Lehar); Toujours ou jamais (Waldteufel).

22 heures. le Wiking (Koszalsky); le Vainqueur (Heymann) Monsieur Albert (Hély): Comtesse .Marina. (Kalman); Carmen (Bizet): Boaton des vteua (Carara); 0 Paname (Scotto).

ET ÉTRANGÈRES

DAVENTRY (1.554 m. 4). 12 n., Biensi (Wagner) la Même vieille lune (Baakett) Trois peintures japonaises (B. Mayerl) les Joyaux de la, Madone (Wolf-Ferrari). 15 h. 30. Comme vous aemblabie (H. Wetzler) Concerto de vfoloncelle (Boccherini); Symphonie n° 11 en do mineur (Scriabine). 16 h. 45. le Roi vagabond (Friml) Menuet en sol (Beethoven) Sleeping beauty (Rhode) Finlandia (Sibelius).

18 h. 30. Les bases de la musique Sonate en ré mineur (Ireland).

20 b. 15, relais du Queen's Hall Cockaigne Concerto de violon en ai bémol mineur, op. Symphonie no 1 en la bémol, op. 55.

22 h. 50, ?[anges.

AUX ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE LA GCEBBE

La loi du 4 août 1923 et celle du 30 décembre 1928 vous permettent de vous constituer une pension de retraite sous le bénéfice d'une majoration de l'Etat variant de 25 à 60 suivant votre âge. il condition de faire vos versements à une Caisse autonome pendant une période de 4 à 10 années. Faites vos versements à la Caisse autonome de

LA FRANCE MUTUALISTE

la ph's puissante,

la plus prospère,

la plus avantageuse.

A capital aliéné ou réservé, ou avec reversibilité en faveur de votre conjoint, et si vous y ajoutea. les 500 francs ou 1.200 francs provenant de votre retraite gratuite (et que J'Etat majore également de 25 à 60 <n suivant votre âge), vous vous constituerez à peu de frais une retraite intéressante. Encai*«emrnts de la France Mutualiste En 1928: 12.248.000 francs

En 1929 65.551.000 francs

En francs

En 1931 332.750.000 francs

Souscrivez également en faveur des vôtres. Notice et renseignements envoyés sur demande adressée à l'une des sociétés suivantes, affiliées à la Caisse autonome La Retraite Mutualiste. 8. rue de la Douane, à Paris, Téléph. Botzaris 39-65 La Mutuelle Retraites de l'U. F., 6, rue de la Douane. Paris. Téléph. Botzaris 40-74 I f M T Société Mutualiste de Retraites, I.U.iTI.U sa bis, faube St-Honoré. Paris.

LES COURSES Hier à Enghien. Lea résultats PRIX DU Dl'RTAI.N

1. Kami (L. Nlaudot).G à M. Chédeville P 2. Les Rameaux III (M. Péron)..P la 3. Calabardler (W. Bail) P 4. Barman (J. Frlgoul). Non placés Jolie Fille II (G. Cervo) Malesuada (G. Brillet) Orgéra (M. Plaine) La Passarge (R. Galaurchi), arrêtée; Le Canderquet (M. Lacuze), tombé: Danse Nègre (-NI. Bertal); Acrostic (R. Bail) Kirkby (A. Kalley), arrêté. Distances 3 long., 4 long., 4 long. Douze partants.

PRIX DES NEOPHYTES

1. Timbre Poste (M Péron).G 27 50 à M. E. Brochot P 2. Symbole (C. Herbert) P 36 50 3. Marigny (R. Rouellle) P lu 50 4. Valu (T. Clay). Non placés Sans Rancune (L. Olio) Mitidja II (M. Dallery) Olifant (A. Hattoa) Guinare (P. Barrau) Canadienne (M. Mag'not) Ctbraine (C. Gardiner), tombée Dark Bubble (R. Bonavenlure) Kober (A. Palmer) Wish (M. Plaine) Rltz (J. Driancourt) Lenioianius (R Haes); Bonheur (T. Dunn); Splendius (A. Poublanc) Dalilor (E. Hard) Titéa (W. Holmes) Corysande (M. Amossé). Dlstances 3 long., 1 long. i, 1 long. Vingt partants. PRIX DE LA VOULZ1E

1. Challlot (H. Gleizes) G 68 50 à M. R. Lefèvre .P 16 » 2 Neuilly (M. Théry).P 3. Kasyapa (G. Cervo) P 12 50 4. Badinguette (R. Chaussa!). Non placés Little Patzy (L. Pages) Odyssée (C. Maubert) Débrouillard (H. Bonaventure): Epine Rouge (E. Dumé) Marclnelle (H. Haes) Heure Bleue (R. George) Dear Boulotte (J. Driancourt) Ecce (abattus (D. Leroy) Mammie (M. Amossê), tombée Nlnou (M. Brunet) La Ravolre (G. Bonneau) Stella Plage (H. Hugon) Cràneuse (J. Léger) Fridoline (P. Hamel). Distancies long., 3 long., 1 long, Dix-huit partants.

PRIX MARMOUSET

1. Le Boulanger I M. Bonaventure) G 49 à M, Paul EUin P 2. Emté (J. Luc) P 11 » 3. Arioste (George) P 4. Ferdinand (S. Rochet). Non placés Miss France (G. Brillet) Principessa (Jf. Romain) Grey Girl (R. Trémeau), tom- bée Fb (H. ses) Martinet (A. Kalley); Koulibiac (M. Davy). Distances: 2 long. 1 1 long. J. 5 long. Dix partants. PRIX NIVOLET

1. Mon Amour lU (Costadoat) G 18 5U à M. E. Marchand P 7 2. Ener Zidon (J: Teasdale) P 3. Tarascon (H. Gleizes) P 7 4. Petit DiaNe (L. Niaudot). Non placés Dover (R. Collombel) Mah Pell (M. Brunet) La Richardais (C. Maubert) Séquin (F. Cook). Distances 3 long., 2 long., 4 long. Huit partants.

PRIX DE L'ILE DE FRANCE

1. Pillcar (G. Brillet) G 114 à M. M. Halperson P 21 50 2. Tortoiae Sholi (M. Pêron) P 10 » 3. Ger'oert (G. Cervo) P 15 4. Mademoiselle de Boisgrimon (T. Dunn).

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mardi 29 Novembre

La réponse des primes, qui avait lieu aujourd'hui, n'a guère apporté d'animation à notre place. Elle s'est déroulée normalement, dans le plus grand calme.

Quant à la séance elle-même, elle s'est aéhevée sur une nuance d'amélioration, au moins en ce qui concerne l'évolution de la cote.

Les premiers cours ont été les plus bas de la journée sur la plupart des compartiments, et encore en nouveau recul sur la veille. Peu après l'ouverture, un mouvement de redressement a commencé à s'amorcer qui s'est poursuivi pendant la séance. Cette reprise doit son origine à quelques interventions discrètes et aussi il quelques opérations de couverture de baissiers attardés que la liquidation mensuelle de demain menace. Dans ces conditions, nombre des pertes du début ont été effacées et, sur certains points, on termine même en gain de quelques fractions, principalement à terme; comptant encore un peu alourdi.

Pour le moment, l'allure de la Bourse ne semble guère pouvoir se modifier sérieusement. Le problème des dettes d'une part, et celui du budget de l'autre, sont au premier plan des préoccupations, aussi parait-!l peu probable que l'on sorte de l'expectative avant qu'une solution att été envisagée.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT prtctd' Un jour préeéd' Ida jour précéd' Idn tour »rt<4d' Ida ftm» PARQUET Foui > loi Pathe {capital). 114

»% Perpétuel 7830 78 35 Peiwot 23Õ.. 231.. 233.. S amorttasable Eafflnerie» Say ma. 1890 1835 4 1917 9'260 92 75 US 30 92 Union EuKœéanne. 382 90 IU 0030 9002 9015 Allemagne (Younï). 670.. 1920 amorties. 118 65 118 80 118 75 Russe consolidé. 4 25 4M 30 4 1925 1OJ 85 40 104 90 45 Eusse 6 40 2 30 2 40 2 30 4 Ii<"ol932,tra.ncA. 60 93 50 93 93 60 Serbe 4 am. 30 2«.. S0.. 4 H%1931!.tnLDC.B. 93 55 93 98 93 Turquie Dette Ott. 26 15 26 65 26 15 26 Caisse autonome 958 50 959 Ott. 5 1914. 10 Banque de FmiKW.. 11215.. 11250.. 11290.. B«nq.N&t.du Meii'l. 172 Bancue d'Algérie 9715 Banque Ottomane.. 412 410 B. Paris et Purn-Eas 1490 1490 Créd.Fonc. Egyptien 1900 J925 Bauq. de l'i'n. Paris. 397 Wagom-UMi ordln.. 78 78 77 I Oomp. Algérienne.. 1550 1560 Central Mlnimr 1015 Coinpt. Nat. rt'Eso. 1130 1130 Moutecatinl 138 Créd. Comm. France 660 Hioïioto 136t 1374 1360 Créd.Fonc.ileFrancc 4580 4584 4565 4670 Azote Sté Korvéi.. 655 Crédit Lyonnais 2005 1990 Laut. Nltr. Cy Ltd 46 45 49 Société Générale. 1083 1085 Royal Dutch. 1450 H65 1460 Rente Foncière. ÎIS î?l fâv. îiï~. *> *̃ «s.. 45. Suez 15560.. lfwiO.. B A 0 U E Société civile. 3«9O Bow Mei. « 1013 172 50 Est 770.. 770.. CataoHéliop. (cap.) 975.. 97! «T0 Lyon 9Sc 985.. Ban.). Nat.d'EgrpU 22Si> Midi 860.. 8m Meiioan Eagte 84.. 34.. 34.. Kord 1400 1415 1410 Franco- Wjomins 150 15050 Orléans 955.. 946.. SUv» Plana 22 2275 fcant»-Fé 1005 985 ..I ColomMa 66 54 Lyonnaise des Eaux 21U5 21»5 ShU 50 193 Dlatrib. d'Electricité 2080 2110 De Béera ordinaire. 375 Electricité de Paria. 1133 1132 1136 Jagemfoutein 98 50 99 99 Electr.de lu Seine.. 690.. 685.. 990.. 689.. BrakpaTi 386.. 38650 S8S El. et Gaz du Nord. 665 670 Kast Rand 64 6225 Ener.El.Ldttor.Méd 955 »6I) Crown Mlira 554 564 X.-Lum. (LeTripti.) 1940 1940 1930 1930 B»nd Mine» 50 354 Thomson-Houstotl B7.1 Johannesburg O 140 141 Union d'EJei;tri<*«. 780 Caoutchouc» gr> 75 89 g7 88 25 l'orees Nord et Ket. 525 632 Eastern 51 51 Scbnelder et € 1302 1316 1303 Gilla. Kahimpong 62 75 ïrênlenes du Havre 487 490 490 Kuala Lumpur. 93 9S 94 Coorrièies 346 Malacca 92 50 95 «8 S0 LM» 452.. 458.. Padang 244.. S45.. Boleo 72 70.. 72 71.. Tharm» 50 263.. Penarroya 2R2 2R0 Tanïaiiyikft 72 75 73 50 72 60 Buzel-Malefcra 214 50 Vieille Montait. M67 1860 187a tiablJss. Kuhlman. 484 Chartered vvi. 70 7a 69 70 Phosphates (iafaa.. 50 350.. Mozambique ;s 75 SO 50 28 75 Pmd.Cnim.d'AlaU. 1172 Tramraal 103 105 Chargeurs [tamis.. 206.. 208.. Eraay 225 Transatlantique ord. 50.. Liévin 50 256 Voitures à Paris. 1M M3 163 HotchliiM Citroën (actions). 474 Phc«ph. tunisiens.. 72 25 72 25 73 74 Constantine l'ubtie privilégié. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEUR, f VALBUX» j 1 Cours 1 Cours || UL1U»I | £$, |,0°™ Carmuix MS75

BOMTrës. 5%1924 Gmimentry-Foorc. 565.. 560.. Ponds d'Etat émis Maries 2 1894-96 2 S àlétrang.UOOdoi.) Omnium d'Algérie. J898 2 • 3S3 5 <; or 1917 Guergour 15S1 1«25 1.^99 2% 320 or 1821.. Mokt» el Hadid.. 2 'i 1.. Crédit hation. 1919 M7 Kall-Ste-Tuérèse a 1910 2 H S04 1921 525 Rhône-Poulenc. 704 ..I 6°ïiuin 521 520 coloniale». 97 94 50 S 1928 5 6%janv. 1924 540 MO Agence Hava' 870 868 ..5 19294 îi'ii 984 M5 One8t-Etat4 398 Librairie Hachette 1S«5 J900 Etat 1919. Pub. per DesfCBsés Ml Tuais 3 304 Petit Parisien. act 1981 !?S parts 1260 M d PécheHironn Ml ÎÏÏK ? S8 î»" V.i •• ÎP •' Algérien 3 poliet et Chausson 1010 1020 i-M'S?? î *?'••• •• 8is Argent.41/, 1911 32 75 32.. Au Bon Marché. »8S Brésil 5 1909. 372.. 375.. Gai. Lafayette, act. g, 1912 3 E85Tt« unifiée 6190 0130 Nouvelle» Galeries. *7S • Italiens K% 74.. Congo Gds Lacs.. rjf }»»} ♦^•i: ?j£ •• «« Japon 4 1910.. Astur. des Mine* 107 H i^i"32, Jf •• ^1.. Pologne 7 1927 lg 80 18 15 Est Asiat. Danois. 1645 1600 19S2 v* %•• W.0 •• •» •̃ Banq. d'Induçhlue. 3240 8150 E»t 476.. gi lUs 2 60 °ï.. S." Banq.Nat.de Cred. 3S 38 & 521 Créd. Fonc. Colon. 129.. 126.. 4 1912 S'l903 3 Chem. ter tunisiens 589.. 5*9.. –3% M8. g, 19093% Oue«t Algérien. 626.. 2 îi Paris. Electrique.. 407 –3 Ardenoee. 1929 ION Omnibus 907 6 1921 809.. 19304 !i% 93J i Fr. de Tramww-s. 447.. 4 1921 Transatlanticj. S Uî Energie Indust. –9% 46fl EN B A N Q TJE Energie Sud-Ouest 1464 1450 5 448 Calro-Héliop (dlT.) 1430 H20 Cuivra et Pyrite». 30150 –4% 389.. 394.. C" Indochine Aituilas 52 52 fusions SS6 Hutchinson Mfjn Nickel 224.. fus. 3% nou». 358.. 354.. Sumatra cap 900.. Sonnowice 2 V. Poiate-a-PIttelxt.) 188 Câbles télégraph 6 1921 Monaco 3" 52g Chant, .le Bretagne 164 38850 385 Etats-Loto (1 doB.l deFrance –8% Angleterre (1 I. st.) 81 6S 80 SO de la Loire 491 S nouveau 378 Aile. ilOO rrichsm.1 10-7-SI de St-Nazalre.. 234 2 AreentineilOO pe>.) 630 17 tir Chât..G>romentrv 1970 6 B. 165 4SS Canada U dollar). 86 7 nor Alaac.deConst.Méc. 925 93(1 4% D Danemark 11 00 c.) 4RÎ 26 nov Denain-Anzin i03/> 3 Eupagne UO0 1res.) 208 87 208 50 PnnUribaud 1580 1638 3«i n.série B 426 Hollande H.). 1027 75 Fivw-Lllle 1125 1111 2»i% série U Hongrie (100 pea.) 44A 27-ô-si Aciéries Marin* 476.. 480.. Orléans 6 Italie (100 lires).. 180 MimtaUire 175.. 453.. Norvège (100 cou.) 427 Ariège 135 S«5 S91 Roumanie (100 lei) 15 t6 SMKlle-Maubeuge 1884 3S3 S82 Suéde (100 coo.i.. 3 nor Citroën (parti. 71 71 1895 387 Suisse 1100 franco) Franc, des Métaux 1875 GCS%1855 854 Autriche (100 sch.) 11-9-Si Béthane 3 %OOUT»»U 388 Xchécoslov.1190 c.) Anicha 1797 1 H 8M Finlande (100 laksi 7. 60 Morne (100 ik>t.) 286 S« ••' -v. ̃- • ̃ ̃ ̃̃ • -• ».

Non placés Nanan (J. Luc) Noll Tangere (M. Bonaventure) Le Pallet (R. Lock) Dlloy (A. Kalley) ,Namouna' (H. Haes) Mario (R. Trumeau) Gold Huafi (J. Teasdale). Distances encoL. 1 long., 1 long"'1 long. Onze partants. PRIX ENOCH

1. Fine Fieur (le propriétaire) G 21 60 à M. A. Gypteau P 13 » 2. Echec (A. fambéri) P 15 3. Dastifax (Carré) P 4. Dizy (R.-C.1 Slmonard). Non placés Falkirk (Goupil) Carrougienne (M. Lecleroq) fiepadyplle (Rajon) Dare Dare Leyburn (Bakke*-) EgyPtus (Gras); Franc Picard II (Vandenberg), distancé de la deuxième place François Faber (O, Vrommant) Folle Enfant II (R. Céran-M&lllard); Dur Cœur (G. Pentecôte) Eleusis C (R. Slmonarfi) Doryllée (E. Doumen) Fleuret (M. Jeanne) Fallot (A. Unoisselet). Durées 3' 27" 3' 3' 29" 2/3, 3' J0". Dix-sept partants.

Aujourd'hui à Enghien, à 13 heures NOS PRONOSTICS

Prix de la Neste (haies, vendre. 7.500 francs, 2.500 mètres) Micheline. Le Fortium.

Prix de Puymorens (steeple, 12.UOU francs. 3.200 mètres) Rumilly, Kampong. Prix d«. la Bidassoa (steeple, ;k vendre. 7.500 francs, 3.900 mètres) Runday. Frère Yves.

Prix MagneloBoe (haies, 20.000 franc», 2.900 mètres) Libellule VI. Baladeur. Prix du Tech (steeple, Handicap. 12.00U fr., 3.700 m.) Sea Rover, Belle Iris.

Prix d'Aspe (haies, handicap, lr., 2.80O m.) Kenous, Bel Ulysse.

Prix Revercourt (trot monté, francs. 2.275 m.) La Tourbière. Gas Normand. AUX HALLES HIER Hausse de 0 au kilo sur ta basse de boeuf paleron. 4 à 7 bavette, 4 à 7 plat de côte, 4 à 7 collier, 3 S » de 0 30 sur le veau, 5 50 à 12

Le mouton et le porc aana changement. Baisse de 0 50 au kilo sur le canard de choix. 13 à 15 50 de 50 sur le lapin mort, 10 à 11 de 0 25 sur le poulet nantais. 13 à 14 25.

Hausse de 0 25 sur l'oie en peau, Y à 9 35; de 0 50 sur l'oie dépouillée, 8 Les beurres fins valaient, au kilo,. de 16 50 il 20 ordinaires. 11 il. 17, et les oeufs, de 500 à 1.040 le mille.

Baisse sur le raisin gros vert et servant du Midi. 250 il. 290 la tomate d'Algérie, 240 à 310 les kilos.

Hausse sur la carotte de Meaux, 50 a 80 l'épinard des départements. 120 à t80 les 100 kilos la laitue du Midi, 60 à le chou vert de Paris, 26 à 90 le ant le poireau commun, à 175 les cent bottes. Les pommes de choix valent de à 800 communes, à 250 les 100 kilos. CRÉDIT NATIONAL Les prochains tirages du Crédit National auront lieu le 1" décembre. à 14 h. 30, 145, rue Sairtt'Domimque.

Aux changes, nouvel accès de faiblesse de la livre sterling, malgré un léger redressement ouverture plus bas 80,52, dernier cours 80,90 contre 81,53. Dollar 25,5975 contre

Clôture de la deuxième séance

La fermeté constatée à la On de la première séance s'affirme.

Métropolitain, Canadtan Pacifie, 34.150 Central Mining. Rio t'into, 1.378; Royal Dutch

MARCHES ETRANGERS

Londres. La tendance générale cet un peu plus soutenue, bien que la spéculation reste assez réservée en présence du nouveau fléchissement de,!a livre sterling. Les fonds anglais esquissent un mouvement de reprise. Les cuprifères et les mines d'or font bonne contenance. Pétroles soutenus. à l'exception de l'Anglo Perstan Oil, affectée par l'ajournement de l'acompte de dividende.

Berlin. Le raffermissement amoroé la veille n'a pu se poursuivre, la crise ministérielle n'ayant pas encore reçu de solution. Les valeurs dirigeantes supportent des dégagements. Les affaires étant des plus calmes, la faiblesse persiste jusqu'en clôture.

orsez vos potages avec ces délicieuses coquillettes aux oeufs, frais

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THEATRES

AUJOURD'HUI. Odéon. h. 30, Bénérale du Favori, pièce en trois actes de M. Martial Pléehaud. Th. d'Action International. 9 h., première d'Acide prussiqus, pièce en trois actes et huit tableaux de M. Friedrich Wolff, adaptée par M. Lucien Martin.

-o- PORTE-ST-MARTIN. Mlles Ghyslaine, Leroy; MM. Beaulieu, de Boncour. C'aabert, Morin et Vandérie seront, aux côtés de M. Signoret, les Interprètes principaux de Cyrano de Bergerac.

-o- PALAIS-ROYAL. La Maison d'en jace. Jane Renouardt. Louvigny avec Duvallès. Mireille. Paul Faivre. Jeudi matinée. o- RENAISSANCE. Ce soir dernière représentation de Doute Nuits d'amour ou 1o Vie d'une lemnae, avec Rachel Bé- rendt.

o- SCALA. Revenant a l'opérette gaie. ce théâtre donnera dans les premiers jours de décembre Boby-Chéri, opérette nouvelle de M. Romain Coolus, lyrics de M. J. Ardet, musique de M. Victor Alix. o- Ludmilla Pitoëff dans la Ronde, au TH. DE L'AVENUE, tous les soirs et dimanche matinée. Jeudi matinée de Maison de poupée.

o- A partir de vendredi prochain. Mlle France Dhelia jouera avec M. Damorès. au TH. MONCEY, la FLambée, de M. Henry Kistemaeckers.

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pendant 45 minutes.

Passez ce potage au tamis fin (ou

à l'étamine) remettez la purée obte-

nue dans une casserole. Diluez-la avec

la quantité de lait bouilli nécessaire

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Faites bouillir.

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FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

Au bols de Boulogne, près du Tir aux pigeons, M. René Chesneau, demeurant IV, rue des Moines, roulant à motocyclette. est renversé par une auto. Beaujon.Place de la Porte-de-la-Muetta, M. Yvon f'.ivasseau, doraicilié rue de Paris, à Saint-Denis, est renversé par une auto. Boulevard Hauamnann, au cours d'une collision survenue entre un car et une iuto, deux artistes M. Robert Dartez. domicilié 17, rite Victor-Massé, et Mlle Xetty Pierson. habitant 1, rue MauriceBwèfl» ont été légèrement blessés, par d«s éclats de verre.

L'agent motocycliste Marcel Bien, ren'.trant chez lui à Choisy, est renversé et blessé, avenue d'Italie, par un tramway. Maison de santé des gardiens de la paix. M. Etienne Lasteiinet, contrôleur des P. T. T., demeurant 6, rue Moctessuy, est renversé, sur un passage clouté de l'avenue Bosquet, par une camionnette. Les cambriolages de Bercy

Le brigadier MabiUa et les inspecteur» dura et Lavall. de la brigade spéciale, ont continué, durant toute la journée d hier, leurs investigations au sujet des oombriolages des entrepôts de Bercy.

On arrête l'auteur de vols

eomaaia dans lea imprimeries

du quartier des Halles

L'inspecteur Robin, de la police judiclaire; arrêtait, l'autre jour, Roter Votard, vmgt-deux ans, habitant 112, rue Montmattre; soupçonné d'être l'auteur de vols commis, depuis trois mois environ, dans lés imprimerias proches des Halles, ort 1. travalKait comme emballeur-flceleur.

Effectivement, une perquisition effectuée au domicile de cet Individu permit de découvrir une montre et une chaîne en or volées la veille mêmes à un ouvrier imprimeur, M. Georges Gabu, domicilié 6, rue Pterrt-Curie ainsi qu'une douzaine de porteftuttles. un porte-carte et une chevalière aux Initiales D. G. Quelque plaignants se sont déjà fait connaître à M. Nlclausse. commissaire de SaJnt-Germaln-l'Auxerrols, qui a envoyé Votard au dépôt. Le magistrat "a transmis la procédure au parquet à qui les plaignante devront dorénavant se faire connaître.

Place de la Chapelle, au coura d'une diieuwlon. M. Rop»r Dépare, vingt-trois an», employé, domicilié 60, rue de Plxérérourt, a été violemment frappé d'un coup de point Par un chauffeur de taxi. Le blessé e»t à Laribolsière. Le trop violent chauffeur sera poursuivi.

Sur la berge du quai Saint-Bsrnard, M. Georges Duclouse, cinquante-trois ans, demeurant 1. rue Hippeiyt«-Sartie, à Vitry. est blessé par la chute d'une benna. Mme Jeanne Koussina. demeurant 17. rue Méchain, rentrait chez elle quand deux Individus coiffés de casquettes se .jetterent mr elle, lui arrachèrent son sac à main contenant 800 francs et s'enfuirent Mme Marie Brun. vingt-six ans, ménagère, demeurant passage Dechambre, qui, le 16 novembre, s'était brûlée en nettoyant à l'essence le manteau de son enfant, est morte hier à Necker.

Arrêtée faubourg Saint-Martin. Marie Swain, vingt-huit ans, est conduite au poste central du X* arrondissement. Prise d'un grave malaise, elle est transportée à Saint-Louis.

Des passants ont retiré du canal SaintMartin un inconnu, paraissant être un débardeur. qui respirait encore, mais ne put mtre ranimé. Son porte-monnaie contenait a. 52 francs. Suicide ou accident ?

DANS LA SEINE

Une jaune famine te suicide

L en te jetant sous un train On a recueilli, a la fin de l'après-midi d'hier, sur la vote ferrée de Paris à Ltmours, non loin de la gare de Bourg-laReine, le cadavre déchiqueté d'une habitante de cette vtlle, Mlle Odette Gaillard, âgée de vingt-neuf ans, 7, rue de Fontenay. La jeune femme avait laissé une lettre dans laquelle elle manifestait son Intention de se donner la mort.

Le cambrioleur

fit une mauvaise rencontre

Les agents Mille et Sauret, du commisfîriat de Nogcnt-sur-Marne. effectuaient, !'autre nuit, une ronde, lorsqu'ils remarquèrent sur le pont un individu aux allures suspectes et chargé de paquets. Comme le personnage paraissait fort troublé par les v questions que lut posaient les gardiens. il fut conduit au commissariat ou il avoua qu'il venait de cambrioler un débit, 117, route de Vllliers, à Champlgny. Il s'était emparé de bouteilles de liqueur et de divers objets représentant une valeur de 1.500 francs. C'est un nommé Jean Jordan, âgé de vingt-sept ans, demeurant à Nogent, 132, Grande-Rue. Il a été envoyé au dépôt. Boulevard ne la Mission-Marchand, à Courbevc:e, M. Eugène R&ynaud, é de trente-cinq ans, 21. rue de rAmiral-Roussin. à Paris, est tombé d'un camion par suite d'un cahot et s'eat fracturé le crâne. Il a été admis à l'hôpital Beaujon. Sur le chantier où Il travaillait, rue Eugène-Delacroix, à Saint-Mauricc, M. Toussaint Capinaud, âgé de quarante-quatre ans. demeurant 2. rue Célina-Dubols, à Montreuse, est décédé subitement d'une congestion provoquée par le froid.

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JOUVENCE DE L'ABBE SOURY

en foule confiance, car elle guérit tous les jours des milliers de désespérées. La JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY, préparée aux Laboratoires Mag. DUMONTIER, t Rouen, se trouve dans toutes les Pharmacies.

CHEMINEE roulante (n*

"lw>w porte nickelée. Cette cheminée

est spécialement étudiée pour

brûler du grain d'anthracite.

Les portes de chargement et de

foyer sont garnies d'amiante,

ce qui empêche les émanations

Fait le 1932

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1 neinent, detacnent les mucosités, procurent ie sommeil. Leur usag< fortifie les bronches, la .ccenr, ïes nerfs et soulaÉedéfinitivementrAsth- me et ses suites, même les cas anciens et re- belles. Not grat. La cure 1 fr. pharm. [et eu Ub. ROUSiELET N015T-L& SEC (si.). 1.