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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-11-26

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 26 novembre 1932

Description : 1932/11/26 (Numéro 20360).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6275599

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Pour liquider au mieux les conséquences de la crise IL FAUT SURTOUT MAINTENIR LA CONFIANCE Et le fisc, comme le commerce et l'industrie, doit adapter ses méthodes aux exigences de la situation et de ses besoins

Les recettes du Trésor pour le mois d'octobre ont été inférieures d'environ 750 millions aux évaluations. Cette insuffisance est la plus forte de toutes celles qui se sont succédé depuis un an. Elle n'a rien qui puisse surprendre.

Tout le monde sait, -en effet, que le rendement de la plus grande partie de nos impôts dépend de l'activité économique, et tout le monde sait aussi que cette activité est fort ralentie. La taxe sur le chiffre d'affaires ne peut pas donner, quand les affaires languissent, le même résultat que quand elles sont prospères. Il va de soi que le produit des impôts sur les revenus décroît quand les bénéfices, dividendes, etc. sont réduits ou ont disparu. De ce chef, comme le prévoit le projet de budget, les moins-values seront encore plus considérables l'année prochaine, étant donné que l'année 1932 aura été une année de vaches maigres.

Toutefois, quelques signes permettent d'espérer que le fond de la dépression a été atteint et,que l'on pourrait commencer à remonter la pente. L'homme d'esprit qui disait naguère « Ça va si mal qu'on se croirait en 1933 s'est peut-être trompé.

Il y a des cas où il faut se contenter de peu. Dans les grandes maladies, c'est déjà beau de constater qu'il n'y a pas d'aggravation. Quand on va tous les jours plus mal, on ne peut plus que mourir. Les prix mondiaux de diverses matières premières, les chiffres de diverses branches de la production et de la consommation étaient tombés si bas qu'ils n'auraient pu baisser encore sans déterminer une véritable catastrophe. Mais, depuis les environs du mois de juillet, le fléchissement, d'une manière générale, s'est à peu près arrêté. On ne peut pas dire que tous les indices soient devenus bons. Il apparaît des signes qui sont plus favorabiear-fii France, c'est notamment l'industrie textile qui a donné des signes de reprise.

A chaque instant, on demande quand la crise finira. Or la fin des crises s'annonce ordinairement par des symptômes dont la description est classique. Lorsque, pendant un temps plus ou moins long, le public a cessé d'acheter, un moment arrive où il faut bien qu'il entre à nouveau dans les magasins. Ainsi, vous pouvez porter des vêtements qui ne sont plus de la première fraîcheur, mais vous ne pouvez pas les porter éternellement. Ils durent à peu près autant pour tout le monde et ils sont usés à peu près en même temps pour chacun. Alors, un à un, puis plus nombreux, les clients reparaissent, le commerçant envoie des commandes au fabricant dont les stocks tendent à s'épuiser, et c'est ainsi que, de proche en proche, la vie renaît dans le corps économique. Il est plus que probable que nous aurions déjà assisté cette renaissance si le monde n'avait pas subi autre chose encore qu'une crise économique. Mais à cet état de maladie se sont ajoutées des crises budgétaires et monétaires, sans parler des crises politiques qui ont avec elles un rapport de cause à effet. Faut-il rappeler l'abandon de l'étalon or par l'Angleterre, le bouleversement des devises qui s'appuyaient sur la devise anglaise, les moratoires, les « crédits gelés » ? Il en est résulté un déséquilibre universel. Par exemple, nos entreprises minières d'Algérie, qui avaient les métallurgistes anglais pour principaux clients, ont beaucoup souffert de leurs marchés conclus en livres sterling. Tel grand magasin doit amortir cette année ce qu'il a perdu au Caire par suite de la dépréciation de la monnaie égyptienne. La rechute récente de la livre, due en' grande partie à l'appréhension que les Etats-Unis n'exigent, le 15 décembre, le paiement des dettes de guerre, a même créé de nouvelles inquiétudes pour la reprise des affaires parce que le sterling trop bon marché déprime les prix mondiaux.

En somme, pour que la crise économique finisse, comme naguère pour mettre fin aux crises des changes, il faut qu'une condition soit remplie, toujours la même c'est-à-dire que la confiance revienne. On ne saura jamais à quel point l'argent est un animal peureux. Dès qu'il est alarmé, il n'a d'autre ressource que de s'enfuir dans des cachettes. D'où la funeste thésaurisation qui aura sévi dans tous les pays et, chose extraordinaire, jusque chez les Américains, pourtant si peu timides.

Aussi ne serait-ce pas du tout le moment de réveiller chez nous la crainte et la méfiance. La fable du voyageur qui fermait étroitement son manteau sous la bise et qui l'ouvrait sous les rayons du soleil reste toujours vraie. Il va être nécessaire d'émettre des emprunts pour passer des mois difficiles, en attendant qu'avec un renouveau d'activité économique les recettes budgétaires reprennent leur niveau

normal. Pour. attirer les souscripteurs, il vaudrait mieux ne pas menacer d'inquisition, à g r a n d orchestre, les porteurs de valeurs mobilières. Peut-être y a-t-il, pour resserrer le contrôle, des moyens aussi efficaces, mais plus discrets, et qui n'effaroucheraient pas. Le succès de la conversion des rentes a montré ce que l'on,obtient par la persuasion. C'est pour l'argent aussi- qu'il est vrai de dire que douceur fait plus que violence, et il importe essentiellement, pour que la crise économique .prenne fin, que l'argent se donne de l'air et n'ait aucun motif de s'abstenir. Jacques BAINVILLE.

L'état de santé de M. Painlevé est satisfaisant

M. Paul Painlevé est.remis du malaise qui l'avait saisi à la fin de la journée d'avant-hier à la Chambre. Dès hier matin, le ministre de l'Air, après avoir passé une nuit excellente, allait mieux. Les médecins qui l'ont visité dans la matinée, puis en fin d'après-midi les docteurs Laubry, Pasteur-Valery-Radot et Frank Via,la lui ont seulement prescrit quelque temps de repos avant de reprendre son activité ministérielle.

Au surplus, nous a-t-on déclaré à son domicilie. le malaise de M. Painlevé n'est dû qu'au surmenage provenant du travail prolongé et assidu auquel il s'était livré durant une dizaine de nuits. Les médecins lui ont conseillé de se reposer, mais ils ne sont nullement inquiets à son sujet.

UN COMMUNIQUÉ

DU MINISTÈRE DE L'AIR Dans la soirée d'hier, le ministère de l'Air nous a communiqué la note suivante

d la suite de l'indisposition du président Painlevé, due à un surcroit de trauaid, un repos de quelques jours s'impose avant qu'il puisse reprendre le cours de ses occupations.

Signé Docteurs Laubry, PasteurVallery-Radot et Franlc Viala.

Par suite d'une erreur la population d'un village des Yosge» avait été mobilisée

Epinàl, 25 nov. (dép. Petit parisien.) Tout comme la population d'Arracourt avant la guerre, celle du petit village d'Ayillers, près de Mirecourt, a été mobilisée. par suite d'une erreur'! Voici l'histoire Le gérant de la cabine téléphonique, ayant reçu un pli confidentiel contenant les consignes en cas de troubles, ouvrit par mégarde, l'enveloppe et 'aussitôt en transmit au maire le contenu. Celui-ci, ému, mit aussitôt en application les ordres qu'il venait de recevoir et avisa la population par le tambour du village. Plusieurs de ceux que touchait cet ordre de mobilisation. intempestive, et notamment des réservistes, se mirent en route pour* Mirecourt, où leur arrivée causa l'émoi que l'on pense. Mais le préfet, immédiatement avisé, rassura aussitôt la population. Il n'y avait aucune mobilisation. et ce n'était même pas un exercice de mobilisation. Une erreur et voilà tout

LES CATHERINETTES ONT FÊTE, HIER, LEUR PATRONNf

Partout, à Taris, la Saintr-Catherine a été fêtée dans la joie, sons les plus gracieuses vêtures ronde du temps passé autour des moderne taxis: jolies marinières avec aux lèvres le refrain des « Gars de la marine »: midinettes au frais sourire et au corsage fleuri; petits grooms disciplinés, au jarde-à-vous. Et. rue de Cléry, sainte Catherine d'Alexsndrie reçut des bouquets blancs, que vinrent déposer en hommage des cousettes aux mains adroites et. fines.

La. crise allemande RENONCE A former LE cabimtdu reich Les nazis comme les nationauxallemands lui ont refusé leur concours, ce qui rendait impossible une majorité parlementaire Berlin, 25 nov. (dép. Petit Parisien.) La crise ministérielle allemande a poursuivi son évolution logique. Il est acquis, aujourd'hui qu'aucune solution parlementaire n'est possible. Le prélat docteur Kaas, leader centriste, a rendu

Mgr Kaas

ce soir au maréchal-président von Hindenburg le mandat qu'il en avait reçu de constituer un cabinet présidentiel ayant une majorité parlementaire. L'entrevue du docteur Kaas avec Goering, lieutenant de Hitler, a duré deux heures et s'est terminée sans résultat. Le leader naziste a démontré qu'après les expériences faites au cours des six derniers jours, tant avec Hindenburg qu'avec le secrétaire d'Etat à la présidence Meissner, le mouvement naziste regrettait de ne plus pouvoir accepter la moindre négociation. Seuls le docteur Dingeldey, leader populiste, et le docteur Schceffer, leader du parti bavarois, ont voulu négocier avec le docteur Kaas, mais leurs effectifs parlementaires sont trop faibles pour qu'une solution vienne de leur'concours.

Auprès des nationalistes, le prélat Kaas a échoué complètement, le chef Hugenberg a rappelé qu'il était hostile que

son parti ne voulait entendre parler que du régime présidentiel autoritaire, tout à fait en dehors du Parlement, qu'incarnait si bien le cabinet von Papen. On comprend facilement.. en effet-, que le-cabinet des -barons faisant une politique de défense des intérêts agrariens et nationalistes, et ayant des sentiments favorables aux tendances, monarchistes, cooble les vœux du parti nationaliste.

La présidence se trouve donc placée absolument dans la situation du jour de la démission de M. von Papen. Il ne reste plus qu'à' revenir au cabinet des barons en changeant si possible le chancelier. Le maintien de M. von Papen à ce poste serait, en effet, considéré comme un affront tant par les nazis que par les centristes. Camille LOUTRE

(La suite d la troisième page.)

LE PROBLÈME DES DETTES HIUIIIIII1I1MII1I "MlllinilltUllllllllllIMMIlMUIIIIIMIIIIIIIIMIIlIMnilIlllllllUllllllllllMIIIIiniItlIlItlMUIlMIIIIIIIiniUllllllllMttlIfl Les Etats- Unis répondent. à la no te de la France

A la demande de moratoire pour le paiement du 15 décembre, le cabinet de Washington répond en formulant les arguments qui la lui font écarter

Si le paiement était effectué, les perspectives d'un examen favo*rable de l'ensemble de la question en seraient, mon avia, grandement accrues. Stimson. »

Washington, 25 novembre.

DE NOTRE CORRESPONDANT PASIJCULIES Une comparaison des réponses que vient de faire le gouvernement américain à l'Angleterre, à la France et à la Belgique, réponses qui seront publiées demain matin, est des plus instructives. La lumière qu'elle jette sur la manière dont l'administration du président Hoover considère le cas de ces trois pays en ce qui concerne les dettes de guerre est intense. Pour la première fois on peut découvrir dans un document public du département d'Etat que les possibilités de revision de la dette anglaise ne sont pas les mêmes que celles des autre pays.

Pour éviter de paraitre rendre une réponse commune à trois notes séparées, le gouvernement américain paraphrase même les paragraphes qui, dans les troits notes, sont identiques par le fond. C'est par l'adjonction ou l'omission de certains passages que la différence de traitement apparaît. Dans toutes trois le secrétaire d'Etat insiste sur les éléments divers et différents qui dans les différents pays: devraient être envisagés et qui justifient le système d'examen individuel préconisé par le gouvernement américain.

Dans la réponse transmise à notre ambassadeur, M. Paul Claudel, il existe un long développement sur !e faiC que le gouvernement américain n'a reçu aucune compensation après la guerre, qu'aucune concession du gouvernement américain en matière de dettes ne pourrait trouver une contre-partie dans une concession à ses créanciers, puisqu'il n'en a pas, qu'au demeurant le Congrès des Etats-Unis a fait avec ses débiteurs des règlements généreux parfaitement en harmonie avec leur capacité de paiement. Ce dévetoppe-naeni, -qu^contient aussi la. réponse à la BelgKfye, .n'est pas dans lâ réponse à l'Angleterre. L'allusion à Lausanne

Ailleurs, à propos du précédent de Lausanne invoqué par les puissances européennes dans leurs notes, il. Stimson écrit à M. Claudel

Je confesse que je ne peux voir aucune raison majeure susceptible d'amener le Congrès des Etats-Unis à agir maintenant d'une manière et suivant des principes différents de ceux qui ont été les siens dans le passé. »

Dans sa réponse à l'ambassadeur anglais, sir Ronald Lindsay, il dit Je confesse que je ne peux voir dans votre note aucun exposé susceptible d'amener, etc. »

Ainsi apparaît dans la réponse à l'Angleterre la suggestion que le gouvernement américain, si on lui exposait convenablement les nécessités de la situation anglaise, pourrait les prendre en considération et essayer d'y rallier le Congrès. Une telle suggestion n'est pas glissée dans la note française.

La qaestion d'une compression des dettes

Enfin, lorsque M. Stimson déclare que le président reste prêt à recommander au Congrès la constitution d'un organisme pour examiner l'ensemble de la question, il ajoute, dans ses réponses à la France et à 1a Belgique, un paragraphe absent de la réponse à l'Angleterre

Comme il l'a plusieurs fois déclaré publiquement, le président croit aussi qu'on pourrait trouver quelque moyen d'apporter au peuple américain quelque compensation autre qu'un paiement en espèces. »

On est en droit de conclure de l'examen de ces trois notes que le gouvernement du président Hoover est disposé à traiter le cas de l'Angleterre sur une base différente de celle des autres gouvernements.

Que l'Angleterre, qui fut moins bien traitée dans le premier règlement des dettes, puisse rouvrir la question par un simple exposé des faits de sa propre situation, c'est ce que laisse espérer M. Stimson.

Si les autres puissances veulent essayer de fléchir le Congrès, elles devront en tout cas se faire précéder de présents et de compensations à la manière antique.

On peut imaginer que cet état d'esprit doive être bien fort ici pour qu'il perce ainsi dans des documents diplomatiques.

L'opinion américaine

Certains journaux se faisaient même l'écho de bruits selon lesquels l'Angleterre aurait encore des chances d'obtenir un moratoire pour ses paiements du 15 décembre si elle, mais elle seule, en faisait la demande. Dans les milieux britanniques de Washington, on blâme la France de s'être associée si précipitamment à la démarche anglaise et d'avoir ainsi compromis ses chances d'obtenir un accommodement, comme si le cabinet de Londres n'avait pas lui-même désiré cette manœuvre rapide de la France. Quoi qu'il en soit, si on cherche à résumer la situation aujourd'hui, on peut dire que les réponses de M. Stimson ne promettent rien à l'Angleterre, mais promettent virtuellement à la France et à la Belgique qu'elles ne pourront rien obtenir.

En attendant la note anglaise Que peut-on conclure de cela ? Tout d'abord qu'on doit attendre une nouvelle démarche de la Grande-Bretagne

relative à l'échéance du 15 décembre. Si cette démarche se produit, même séparément de toute autre, quel accueil est-elle susceptible de recevoir ? Il serait très étonnant qu'étant donné l'hostilité du Congrès à tout moratoire et la suggestion contenue dans le communiqué de M. Hoover publié il y a deux jours, l'Angleterre puisse obtenir autre chose que l'autorisation de faire son paiement en livres au lieu de le faire en dollars. Quant à nous, en supposant même qu'une nouvelle démarche puisse être faite d'accord avec l'Angleterre pour essayer d'ouvrir les yeux de l'Amérique sur les dangers de la situation économique mondiale si les accords de Lausanne ne sont pas complétés par 'un règlement des dettes interalliées, on ne saurait garder d'espoir d'obtenir un report de notre versement du 15 décembre.

Toutes les chances sont contre nous à cet égard.

L'incertitude dans laquelle l'apathie des Etats-Unis laisse le monde entier s'est traduite, sur le marché de NewYork, par une chute de la livre et des principaux changes étrangers. La li- vre a atteint son nivéau le plus bas» Pierre DENOYER

LES RAPPORTS

FRANCO-ITALIENS sion sénatoriale des affaires étrangères de son récent voyage à Rome

La commission sénatoriale des affaires étrangères, réunie sous lai présidence de M. Henry Bérenger, a entendu le récit détaillé qui lui a été fait par son président de son voyage à Rome et des conversations qu'il a eues avec le chef du gouvernement italien, M. Mussolini, ainsi qu'avec les présidents du Sénat et de la Chambre, MM. Federzoni et Giuriati, et un certain nombre de ministres en exercice et des membres du grand conseil fasciste.

M. Henry Bérenger a également fait connaître aux membres de la commission l'essentiel de ses entretiens au Vatican avec Sa Sainteté Pie XI et le cardinal secrétaire d'Etat, Mgr Pacelli.

Au nom de la commission tout entière, le vice-président, M. Maurice Ordinaire, a remercié et félicité M. Henry Bérenger pour l'importante communication faite à ses collègues, qui met au point la position exacte et actuelle des rapports franco-italiens. Une discussion animée s'est ensuite engagée au sujet de ces relations et de la politique extérieure suivie par la France envers l'Italie. A cette discussion ont pris part MM. Louis Barthou, de Jouvenel, René Besnard, Steeg, Marcel Plaisant, Cornudet. Raynaldy, Eccard et Henry Bérenger.

Après ce débat, la commission a décidé de charger son président de demander au ministre des Affaires étrangères communication des principaux rapports établis par nos ambassadeurs et existant au Quai d'Orsay sur les relations politiques entre la France et l'Italie depuis le traité de paix.

Le prix Lasserre de littérature à MM. Marius et Ary Leblond Le prix Lasserre de littérature, d'une valeur de 9.000 francs, a été attribué hier après-midi, au ministère de l'Education nationale, rue de Grenelle. A l'issue d'une courte séance, le jury, qui comprenait diverses personnalités littéraires dont MM. Georges Lecomte, de l'Académie française Lucien Descaves, de l'académie Concourt André Maurois, a communiqué son résultat. MM. Marius Ary-Le Blond sont les

MM. Marins et Ary I-ehlond

lauréats du prix Lasserre pour 1932. L'an dernier. le choix du jury s'était porté sur M. Jean Royère. Après le poète, deux romanciers.

SIX MOIS DE PRISON POUR UN COUP

:DE PARAPLUIE MORTEL Le meurtrier avait frappé son propriétaire qui l'avait fait expulser

Dans ie procès appelé hier devant la cour d'assises de la Seine, l'accusé, Gustave Guérin, poursuivi pour meurtre, est presque septuagénaire. Sa victime, M. Jules Souque, avait soixantesix ans. Ils en sont venus aux mains par surprise et la mort, sans aucun doute, a été involontairement donnée. M. Souque, excellent homme, n'avait jamais eu de difficultés avec personne. M. Guérin, par contre, qui fut pourtant juré à la cour d'assises, apparaît, selon le dossier, d'une probité douteuse. « Pas très scrupuleux », dira le président Pittié. Il a entrepris beaucoup de choses, mais sans beaucoup de succès. Il a été condamné pour émission de chèques sans provision, pour abus de confiance répétés, pour escroqueries. J'ai été malheureux dans mes entreprises, explique-t-il, et j'ai payé ma dette. Mais les gens ne veulent jamais attendre leur argent.

« Les gens », en l'espèce, c'était M. Souque. Le loyer de M. Guérin, en effet, était resté Impayé, et ce locataire avait fait enlever ses meubles. Ainsi démuni de tout gage, le propriétaire en appela au juge des référés, qui ordonna l'expulsion sollicitée. Aussi bien à Vincennes qu'à SaintMandé, les deux vieillards se rencontraient sans cesse. Un « malicieux haaard » se plaisait à les mettre face à face à chaque coin de rue.

Chaque fois, ajoute Guérin, M. Souque me traitait de crapule! S'il est mort, d'ailleurs, ce. n'est pas à la suite de mon coup de parapluie, mais bien à la suite d'une maladie qui le minait depuis longtemps.

Nous voici donc au « drame à cette scène burlesque et navrante qui se déroula vers 14 heures à l'angle de la rue Victor-Hugo et de la rue de la République.

M. Souque, comme d'habitude, m'a traité de crapule. C'était son mot. Il m'a menacé du regard. Il s'est enfin avancé sur moi, m'a porté un coup de poing. Je me suis servi de mon parapluie pour me protéger. Il a voulu le briser, mais n'y est pas parvenu. On n'a retrouvé aucun proche témoin de ce combat. Une débitante, de loin, vit « celui qui avait frappé » s'éloigner dans la direction de Paris. Un chauffeur de taxi venait déjà d'intervenir et avait séparé les adversaires, non sans s'étonner de voir des hommes de cet âge et de cette apparente qualité en arriver si brutalement aux maios.

Blessé à 1'oeil droit, M. Souque se fit

panser dans une pharmacie et rentra 1 chez lui. Bientôt se forma un volumineux abcès du cerveau, qui entraîna peu à peu, ainsi que l'explique le docteur Paul. une interruption des fonctions cérébrales. Or cette interruption devait fatalement aboutir une lente paralysie générale M. Souque s'est éteint apres dix-neuf jours d'agonie. M. Guerin, prétend cependant n'avoir esquissé qu'un geste de parade. Après que MI J.-L. Thaon eut dégagé la mémoire du disparu de toute suspi- cion, l'avocat général Honnart réclama une peine de principe, le minimum de la peine M* Cousin, le défenseur, prononça une chaleureuse plaidoirie demandant l'acquittement. Mais le passé et l'attitude de son client devaient le desservir et les jurés prononcèrent la peine de six mois de prison.

Les enfants de M. Souque obtiennent le franc de dommages-intérêts sollicité. Eugène QU1NCHE

POUR ET CONTRE Dans la journée de mercredi, trois piétons ont été écrasés. Hélas! cette triste information n'a rien d'exceptionnel. Le malheur est quotidien et ne chôme jamais- Mais un détail particulièrement affligeant et révoltant est à retenir. Les trois automobilistes qui ont écrasé les trois piétons ont tous trois pris la fuite. Trois accidents. Trois fuyards. Trois lâches. Trois criminels. La proportion, tout de même, est forte

Le délit de fuite, le délit odieux qui fait de l'auteur d'un accident un véritable cri- minel, devient de plus en plus fréquent. Si c'est un signe des temps, c'est un bien mauvais signe. Les tribunaux. pourtant. sévissent contre les fuyards. quand ils sont pris. Mais peut-être ne sévissent-ils pas encore assez durement. Peut-étre n'ont-ils pas encore fait l'exemple impla- cable qu'il faudrait faire ?. On en arrive à se demander si des écraseurs qui s'enfuient après avoir causé un accident, et après s'être rendu compte de la gravité de cet accident, ne mériteraient pas, quelquefois, d'aller rejoindre, du côté de Saint. Laurent-du-Maroni, les vulgaires assas- sins, condamnés, traités comme des assas- sins.

Des correspondants informés croient savoir pourquoi le délit de fuite devient de plus en plus fréquent. Je vais dire ce qu'ils me disent, sans prendre personnellement position dans l'affaire. La fréquence scandaleuse du délit de fuite serait encore un effet de la crise La crise, qui, assurément, n'a pas spécialement épargné les propriétaires d'automobiles. aurait incité certains de ces propriétaires à faire des économies. Ces automobilistes n'auraient pas tout de même renoncé à leur auto, à leur six-chevaux, à leur sixcylindres, à leur camionnette, à leur camion. Ils n'auraient pas poussé si loin les restrictions 1 Non Mais ils auraient renoncé à leur police d'assurance. Et c'est ainsi que certains chauffeurs, plus ou moins scrupuleux, plus ou moins prudents, plus ou moins adroits, plus ou moins honnêtes, n'échapperaient pas à la tentation de se dérober, en cas d'accident, à des responsabilités très lourdes. Quoi qu'il en soit, ces écraseurs fuyards doivent être eux-mêmes écrasés par de justes lois! Maurice PRAX.

Un faux officier a été arrêté

dans une caserne de Versailles

Il y circulait depuis plusieurs jours vêtu d'un uniforme de lieutenant emprunté à un officier aviateur auquel il avait dit être officier de réserve venu accomplir une période d'instruction On croit qu'il s'agit plutôt d'un escroc, voire d'un déséquilibré, que d'un espion

Pluche

Le colonel du 3' groupe d'aviation remarquait, il y a quelques jours, la présence, à la caserne des Petites-Ecuries, à Versailles, d'un jeune lieutenant inconnu de lui et dont les allures lui parurent assez bizarres. Il questionna quelques-uns de ses officiers. Il lui fut répondu que le personnage effectuait une période de réserve. Pourtant, le nom du quidam n'était pas porté sur le registre d'entrées et nul ne savait à quel moment et de quelle façon exacte ce 'lieutenant s'était introduit dans la caserne. A une ou deux reprises, il avait même suivi les autres officiers jusqu'à Villacoublay, où se déroulaient divers exercices.

Flairant mystère, le colonel avisa M. Magnoux, commissaire central, qui chargea M. Auterive, commissaire de police, d'enquêter et de lui amener le lieutenant inconnu. Quelques heures plus tard, celui-ci était interrogé. Il déclara se nommer Jean-Louis Pluche et avoir trente ans. Artiste de cinéma dans une firme ayant ses bureaux aux '• Champs-Elysées, il occupait avec sa 1 jeune femme, vendeuse dans un grand 1 magasin de' couture, un appartement ,dans le XVII" arrondissement, SI, rue i Laugier.

Je ne comprends pas, dit-il, cette j suspicion à mon égard, car je suis offl¡ ciel' de réserve tt, comme je le dois. j'accomplis une période nécessaire à mon avancement.

Pourtant, l'enquête de M. Auterive ¡ avait révélé que Pluche, qui n'était pas j du tout officier, se trouvait depuis quelque temps dans un hôtel de la ville, où il menait joyeuse vie. Un soir, il rencontra, dans cet établissement, un jeune aviateur avec lequel il se lia et passa une partie de la nuit. Le lendemain, ils avaient un nouveau rendez-vous fixé la fin de la nuit précédente. Et, là, Pluche assura qu'étant officier, il voulait accomplir aussitôt une période

De cette façon, termina-t-il, nous serons ensemble encore quelque temps et nous pourrons nous rencontrer chaque jour.

Pourtant, il lui fallait une tenue d'officier et il assura qu'il ne pouvait, pour un aussi court séjour à la caserne. effectuer une pareille dépense. Qu'à cela ne tienne, dit son compagnon. nous sommes à peu près de la même taille, je vais vous prêter un de mes uniformes.

Et, confiant, lé jeune aviateur apporta à celui qu'il connaissait à peine l'équipement désiré.

Interrogé sur cette circonstance, Pluche assura que dolman et pantalon avaient été achetés par lui au marché du Temple, à Paris. Le magistrat lui lut alors la déclaratif»! de son compagnon. Il reconnut aussitôt que c'était effectivement la vérité et qu'il avait menti. D'autre part, il a été établi que, au cours des quelques jours passés aux Petites-Ecuries, Pluche,qui fréquentai assidûment le mess des officiers. avait tenté, à diverses reprises, d'emprunter à ses camarades des sommes assez importantes. On ne sait donc à l'heure actuelle si l'on est en présence d'un déséquilibré ayant, par vantardise, revêtu une tenue d'officier, d'un escroc ou d'un individu ayant en tête des desseins beaucoup plus graves.

L'enquête en cours ne tardera pas à. tirer la chose au clair. Le personnage, quoi qu'il en soit. sera poursuivi pour usurpation d'uniforme.

Deux des faux contrôleurs de l'électricité

sont arrêtés

Ils provoquaient des pannes de courant dans les appartements et volaient à leur aise

Plus de quatre-vingts plaintes avaienï été déposées dans les commissariats des VIIIe, XVIe et XVII' arrondisse* ments contre des cambrioleurs qui opéraient de la manière suivante sn pré.' tendant employés à la Compagnie da distribution électrique, vêtus en ouvriers, ils pénétraient dans les appar–

Jollivet et Dallos

tements sous prétexte de vérifier la canalisation. Il leur était ensuite facile de provoquer une panne de courant et,


profitant de, les voleurs faisaient main basse sûr tous les. objets de valeur qui se trouvaient auprès d'eux. Bien entendw -il» -ne rétablissaient pas le courant-avatrt"de s'enfuir. Trois de ces individus allaient opérer hier 119, boulevard de Courcelles, lors^ qu'ils furent>.aperçus- $>ac une de leurs victimes, Mme Bigard, qui passait k> ce moment. Police-secours fut alertée et bientôt apparurentla voiturette et les agents. Apercevant cas -derniers, les vo-. leurs tentèrent de s'enfuir en taxi, .mais deux d'entre eux furent rejoints rue Alphonse-de-Nêaivnie;' Amenés au corn-missariab de la Plaine-Monceau et interrogés, les voleurs- déclarèrent se. nommer Raul Oaiioa, vingt-quatre anseélectricien,: et Aïidré- Jollivet, vingt-six ans, tous deux sans dtanleile. Sur eux on trouva-, outre leur matériel de cambrioleurs. des bijoux -provenant d'un vol. Bien que -niant' les faits, les deux hommes furent inconnus par deux de leurs victimes, Mntes Bigkrd et Strockosch.

La journée au conseil de la S.Q.N. Genève, 25 novembre

DE NOTRE SNVOÏTS SPÉCIAL

Cet après-midi, c'est encore le conflit sino-japonats qui a occupé la plus grande partie de là. séance du conseil; Comme H était prévu, M. Matsuoka a déposé un mémoire contestant le droit pour la commission Letton de fournir au conseil -autre chose que des éclaircissements gtir Son rapsbrt. Ce travail,

toutefois, ^s est trouvé inutile, car Jord Lytton h- déclaré, ait nom de 'tous ses collègues de la- commission, n'avoir rienà changer-à ses, conclusions.

Le président de Valera ayant alors proposé le .renvoi de l'affaire à l'assemblée générale ,««îsira<Mdin*ire, le rapté-* sentant ckivjape». *qtri ^-toujours soir-" tenu que ̃<riredn'se1rJseill savait à en'coft-"naître, s'est élevé contre ce renvoi et a annoncé qu'il n'y pouvait souscrire sans instructions, de son gouvernement, On.attend donc désormais l'avis de Tokio, ce qui a Contraint- d'ajourner à Lundi la suite Auparavant, 4e .conseil .avait accepté la délimitation de la frontière entre l'Irak et la Syrie et approuvé deux projets de télégrâmrrfés à adresser au gouvernement de la. Bolivie, et du Paraguay, télégrammes leur. demandant de cesser les- combats qui se poursuivent au Chaco, d'autoriser.l'envoi sur place par la de Washington des .rfijwèjêjiiajiU militaires chargés de veiUftB-à. i'atrét des hostilités et enfin •d4i»ccélérerQeB négociations en tfBWS' entre eux.

Lundi matin, également, on espère régler le différend. eatie la. Pologne et la ville libre de Dantzig qui proteste contre l'introdOction de la monnaie polonaise, le -ferrées à Dantzig. La effet, été soumise à un cciiirtté *à»-cinq juristes qui doivent falït! UlllUAfUe après-demain A. J.

Trotsky est souffrant à Copenhague Londres, -2& décembre (dép. P. PariS.) D'après *Mb" "message- British UnitedPress de-Copenhague. Trôtsky, arrivé il y a qireiqHës- Joins dans cette v-fclle pour y fa»ey" avea l'autorisation- du gouvernemeiitwne' série 'de conférences à des étudiants, souffrant d'une indisposition, a dû garder la chambre. La présence à Copenhague du chef bolchevik continue à faire l'objet de vives discussions de presse et à fournir à certains particuljers ayant-des griefs ÎWKiétiqua/J'pô, casion de-vigoureuses' 'protestations. BAGARRES AU CAIRE Le Caire. 25 novembre (dcp. Times.) Des troubles. se sont produits cet après-midi au "'Caire- lorsque les wafdistes ont essayé de s'asewr.bler à leur cercle pour élire des memft»s <du™>conoeil exécutif, en remplacement de ceux qui ont été congédiés par Nehas pacha. Le gouvernement avait interdit la réunion et avait placé d'importants cordons de police aux abords du cercle. Une centaine de Wafdistes, parmi lesquels plusieurs anciens ministres.: ont' voulu forcer le barrage et il Èen est suivi des bagarres a£re%uïs desqilCHes un certain nijmbre^jlpgjiersonhe^^t. été blessées. S»'11'1 •> "i, v,i. Comme' parîlï}- les ^?olieters se -trou-, vaient quelques" agents britanniques, l'affaire a donné lieu à de violentes diatribes contre l'Angleterre de la part des chefs wafdistes.

RAFLE ^ANARCHISTES A SOFIA Sona,6 iWWJI>l<w» <<t<*p- Hr(i!«.'?iiv>«j Cette flfft, "T& p'ôtfce à' pénétré, 4. Sofia, dans une assemblée anarchiste et a procédé à une centaine d'arrestations.

Une série de mystifications au préjudice de la direction des douanes à ^Budapest. Budapest, 25 novembre '(dép. Sufc-EsW Les autorités centrales des douanes, dans la capitale, ont été obligées de demander la protection de la police contre des mystificateurs qu'on a pas encore découverts.

Ceux-ci- «"«uansent,- depuis huit jours, à faire paraïtre dans les journaux diverses annotas. Ba première avertissait le public qûtine "exposition cffiXtit se tiendrait, à telle date. dans la cour de l'immeuble de la direction des douanes. Au jour dit, la cmrr.fut envahie par plus de trois cents chiens. et par leurs propriétaires. Depuis lors, toujours par l'intermédiaire d'annonces, les mystificateurs ont -T'assemble- dans la cour. de l'immeuble officiel 'un-meeting de marchands de «nrtri; La dernier»' mystification il consiste a envoyer Hptnà- de cinq- cents chômeurs à la direction1' des douanes en leur taisant crqirfi.qjï'îrs trouveraient du travil. C'est à la suite de ce dernier ennui que la potice-a été priée d'intervenir.

61. FetaffljrtWi du Petit-Parbleu, 26-11-32 L'ÉTOILE I • VOLÉE par fomm* roman inédit r.ASTOrV-CH. RICHARD' .'DEUXIEME PARTIE

14, ÇOURSE AU TRÉSOR

Z -> XI (suite)

Retours.

Depi$s 'sef>t semaines, sept mortelles semaines. :il. rôdaient par le Veldt, 'eons 1,'éerasant soleil austral, dans un' désert pierreux, rougeâtre, où chacuri^î'ef îétïrs passc*u-levait un nuage de pou^iè'çe.

Pourtant leur .départ du camp, après de minutieux préparatifs, s'était opéré dans fftt ordre impressionnant. Les quatre "boeufis qui restaient en vie, attelés jiu petit chariot que conduisait Van Kerkhœwe et où l'on avait entassé- armes et bagages, vivres et munitions, ils avaient tous r«pris la route aejà suivie par eux, afin de retrouver, autant que faire se pouvait, leurs aaciens campements. Mais cette marchande retour étatt forcément plus Iente (iffi'à l'aller. Les boeufs de trait,' moins îçombreux. fêtaient aussi mcrfns résistants. Quinze jours après le' dépgrt, deux d'entre eux crevaient d'.épuisement, S' mi-chemin d'un camp que l'on n'avait'pu gagner. Copyright by Gaaton-Ch. Richard 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pay*

Ce que sera à la Chambre la journée de mardi On sait qne M. Maurice P&lmade avait fait décider 'par la Chambre d'examiner Hier 'après-midi deux projëts de loi concernant l'un des prédits collectifs, l'autre des crédits de ,report portant sur l'exercice. 1931-1932.. Mais le débat sur l'Aéropostale s'était terminé, l'autre nuit, â une heure tellement tardive que l'Assemblée, ainsi que nous l'avons indiqué dans. nos- dernières éditions, s'ajourna à mardi.

te matin, à 9 h. 30, elle délibérera is"ur les deux projets de loi énoncés plus haut. L'ordre du jour de cette séance matinale porto également la. suite de. l'examen de la proposition de loi sur la propriété commerciale.

L'après-midi, à, 15 Xi. 30. les" députés, se reuniront dans leurs- bureaux respectifs pour nommer la commission de 'onze membres chargée d'examiner -la_ demande en autorisatiQftjSe Epursuitels. vjsant le docteur Péchin.

A 16 heures aura Heù tmo seconde séance publique, au cours de laquelle doivent venir .en discussion, les interpellations» de- MM.' Frossard, Lebrèt, Qarchery,;T>eîeouïth, Moijjauvis, Dortotr Potras Faurq, ..Qriftoni,. Marsais^ et. Vienot sur le chômage et plus particlillè.¡-ement sur lwi «mesuras prises pour secourir les ouvriers sans travail. 'Mais il '"est prdbabfé que le débat sera interrompu avant la> fin de.l'aprèsmidi, car MM. Dommange-et Seapini, députés de,.Paris; ,sont jl'a-ooord avec'la présidence de la Chambre et avec M. Germain-Martin, mioistr.e ^dés^ Finances, opur que leur demande d'inter>pellation sur les frais siloués sux ban'ques pour la conversion des rentes soit 'appelée vers ;'1Y' iieûrea! bii* 1t "h. 30: Reglementairemqnt, il s'agira .seulement de fixer la' date du débat au fond. Mais il semble très vraisemblable que l'Assemblée voudra., régler immédiatement une quiestinn -qui- rre semble pas, réclamer dé longs que le gouvernement ne fera pas d'onposition â'iâ AU CONSEIL DE. CABINET Le Parlement ne devant pas siéger la Chambre j'avait. comme, on sait, djécidé à -la fin de la séance de nuit M. HerriQt -4, po5,voq,u.é le, çonseij,. de, cabinet «, po«r-* poursuivre, se .bQïue it dire le c»iftBB»«k}ué, et activer l'étude de plusieQiM- "«fERSrtlons"" extérieures- tut "flttérieures^à !ordra- du- i<pur.. »,-L! La délibfsEaiion, commencée à 17. heures, s'est terminée à 19 h.

Des paysans de Basse-Autriche tiennent vat meeting monstre à Vienne vienne, 26. jiovenibre (dé.pKJ>t.Baria^• Depuis samedi: Vienne-eet le- centre d'une manifestation sans précédent par le nombre de ses participants, des paysans de Basse-Autriche venus- à un grand, meeting organisé dans, le hall de la gare. désaffectée du nbrdouest. AEf^B une cérémonie religieuse^ 'à la catriiï&ale, le cortège, niassergjfij .11 in nombre des A la, réunion -ont pris la parole; notamment le. ministre de l'Instruc-' tion publique ïtintelen, l'ancien chancelier Burqsch-ét'.le chancelier, Dollïuss lui-même. Entre. autres cëlui->oi a an-i noncé qu'il avait l'intention d'interdire les a au^ février,- ce. qull appelait la- trêve-d».Noël Laration paysanne de Basse-Autriche, qui avait ainsi groupé par.trains spéciaux et par .autobus 25.000 de ses adhérents, avait pour but prlncipal .d'affirmer, ,1a solidarité ïies intérêts paysans, 4$v des • intévéi* utbaius. d'une part et,'ï*e^ confiance jftes- masse3 paysannes au Un agent de liaison russe

de la. Troisième Internationale 'Bien il y retournait fréquemment voir des chefs communistes

Genève, 25 nov. (dép. Petit Parisien.) Après une .longue et laborieuse enquête, la police de Genève a réussi à -arrêter içetfisj-lvuît '-ie peraonriage^-qui "ilî- pfe^co«KaiP niste genevois.

Il s'agit d'un Russe du nom d'Arthème Nenik Eltschian, exerçant la profession de chimiste, qui vivait à Genève depuis vingt ans, c'est-à-dire depuis l'époque où cette ville était le refuge des dirigeants bolchevistes actuels. France, Eltschian, qui se faisait appeler d'Eltschian, se rendait assez- souvent à Paris et à Ambilly (Haute-Savoie). Comme il l'a luimême reconnu aU cours de son interrogatqire, il s'est rencontré, à diverses reprises, dans 'cette dernière localité, avec le chef communiste Songeon et avce M. Mtdol, actueilemenrt dépntç.. ̃ Lors de son arrestation, jl portait sur lui plusieurs -lettres dJk dij»it^ G4briel Péri, éctites smp papier à en-*ête id^-la Chambre. Il assurait ainsi la liaison des sections f ranQaisçs.. et suisses de la IIIe Internationale.

A Genève, Hltsehian était spécialement charge par "Moscou de contrôler les dossiers lies candidats au\ titre de membre du pacti communiste. Il fut également, il y a deux ans, l'un dés Principaux organisateurs d'une exposi- tion organisée par 1a'~Croix-Rouge soviétique, exposition qùi.'il'était qu'un vaste traveil de .propagaride.

[D'après Ta^ençe Hava*. Arthème Nenik Çlschian, chimiste de profession, serait d'origine arménienne et aurait été mêlé aux sanglants incidents de Genève.]' >

Auprès, une journée de repos, tous" s'étaient décidée à abandonner le,riot, à répartir une-partte des vivres sur les animaux survivants et à gagner Harrysmith le plus vite possible. cheval.

Il restait neuf chevaux et deux bœufs 'qui, dans ce Veldt brûlé, ne trouvaient guère à paîire que de rares herbes desséchées. Une semaine, plus 'tard, les' deux bfceufs et quatre des .cfiewaux `avaient "succombé. Comment "gagnerait-on Harrysmith, dont on se trouvait encore éloigné d'un millier de' milles? Il avait fallu envisager les pires éventualités, la mort étant -.partout, invisible et présente. Les vivres réparties sur les cinq chevaux, les 'quatre compagnons d'aventures étaient repartis vers Harrysmith. Mais le malheur s'acharnait sur eux. Deux des chevaux survivants, à bout 'de forces, avuient dû être abattus, et il fallait maintenant aller à pied, pour pouvoir conserver à la fois les vivres des humains et le grain des bêtes. Mais, à cinq cents milles de là, deux des dertiiers'ehwaux, maigres à .plut n'avaient pu sç lever au moment du départ, et Sto.neï% d'une balle de carabine dans la cervelle de chacun d'eux, avait mis fin à leurs souffrances.

Il ne restait plus qu'une monture. C'était une jument alezane, plutôt ]aide de. formes. et de poil. mais vigoureuse et de vaillant caractère. Sur le dos de la robuste bête, on avait chargé trois grandes outres d'eau mélangée de -whisky et qui, à elles trois». pouvaient contenir une cinquantaine de litres de liquide. Durant cinq ou six jours, du .point ou ils étaient parvenus, ils aHâiettt,lans leur marche en avant,' "travçpseï l'une des régions lès plus flesaâëh"ees. les plus arides du Veldt,- .cet' apre désert des Rouges-Terres, que les Boscteimans eux-mêmes, évitent aveo terreur, car là

Le paiement à la B. R. L de l'emprunt allemand 5 l|20jù Bâle, 25 novembre (dép. Havas.) La,' des Règlements InternatftftîaIux».-trûatéél de l'emprunt international .S 1/2 <& JtS30 du allemand, amnonee que les dispositions de- générale prescrivant que, le paiement des prinCi et v.intefê|s des obltgatîçîis de toute». Je* .tranches de î-'amprurit doit. être effectué sur une base or, des arran-.gements spéciaux ont été pris -pont le coupon numéro4 5 venant à échéance glaise et suédoise. ̃ Le montant effectivement payable devant être l'équivalent d'une valeur; ot .déterininae^ à- la daté d'échéance,' il n'.esti pas possible avant la date d'échéance, le 1" déeeman- glaise, 4a valeur- nominale Sîi coupon n»'-5 sera ,payée le l?r. décembre .1932 et un paiement complémentaire représentant ta différence entre la valeur nominale du coupon et le montant effectivement payable sera effectué au plus tard, dans les-cinq jours qui suivront.. '̃-•ma ce qui concerne là tranehe suédoise,: le; mentant effectivèrrjiênt pàya>- ble sêfa'intégri.lèment payé dêceaibre 1932. •̃

Les montants. effectivement payables -pâtir les différents- coupons des tranches angiai^ë et. suédoise seront annoncés, par. up c.ominuniqué à là presse qui sena publié le 1" décembre.

Une femme est condamnée à mort par les assises de Johannesburg Ellé -est reconnue coupable d'avoir Londres, 25 nov. (.dép. Petit Parisien.) Suivant un message Reuter de Johannesburg, un psocès de cour >"4:assiséSj 'qui a pMs- l'aïnpJeur d^un- -véritable drame judiciaire; s'est 'dénota â-ujourd*hui dans. cette ville.J -•̃• *̃̃ s*U s'agit, d'une.. résidante de la ifâioti;Mrs Daisy" âe" Me'lker, âgée' de quairante-quatre ans, accusée d'avoir empoisonné son fils; et deux de'- ses anciens maris morte dans- des circonstances qui évçinèi-ent lés soupçons de L'acausatiop soutenait,, s'était servie d'arsenic pu de strychHme -pour- perpétrer son '"crime, et affelfe" Svait" cédé aux plus bas motifs d'intérêt

Les débats, qui n'ont pas duré moins de six semaines, ont été passionnants. et ont -provoqué à. Johannesburg une curiosité et une émotion qui ^ont donné UeU aux scènes les plus extraordinaires. -D'un bout à l'autre du' procès," Mrs -de Melker a protesté avec la dernières énergie contre l'accusation liant' elle était l'objet et, a plusieurs repenses, elle a profondément troublé. l'auditoire par le pathétique de sa défense. En dépit de ses efforts et de ceux de son avocat un des maîtres du barreau sud-africain elle. rl'ëTi a pas moins' été reconjïue .xQiipàble,: dji,' meurtre. de son fija. 4«iai«Mion de :ceux de ses deux- anciens, •Hiaris) 'et oondamnée à"ia peine <ca#l'̃"̃ Aii prononcé'de Ia sentence, là. "<Sondamnée,, dont l'attitude avait été stoïque durant tous lès débats, s'est effondrée et a dû être emportée par les gardiens.

-Une* conférence littérair.e: ~Bâle, 25 M. Piénïe Mortier, vice-ppéstdent.cie la Société des génà' de lettres, député à la Chambre française et màïfe de Coulommiers, a< fait ce .'BoTr, vendredij à Bâle, sous les' auspices de ia-Société d'études -françaises'. de cette -yjjl», -une conférence forV applaudie sttr"Bf?nîaiMiin' Constant.

On- "PfeBrtarcUjaifc dans ^-l'-a«ai»tan«e M. J«àn- è Perron, consul -de Frtinee-- à Bâle, plusieurs- fonctionnaire? ^de la Banque des Règlements Internationaux,; ainsi qu'urii certain nombre de personnalités, universitaires sÙiseeE. .DECEMBRE à plilgiéuî-s âë les côirègnes ̃^Bn'iTrt«il-" tion de reprendre, sous iine forme ôu sous une autre, l'interpellation, sur la question des dettes qu'il avait déposée au mois d'octobre et dont: à la demande du président du Conseil, il consentit l'ajournement' en raisori' de' la proximité' de présideHtieaB àmé-; ricaine. ̃̃̃ »-fia. Le, députa. de Nancy pcoposera.à ,Ia Chai^ibré" aé"1 '.refuser tout versement, voire tout' blocage, de fonds à là Banque 'des* -,Règlements Internationaux ainsi qu'il a été suggéré.

LES PASSEES LE SOIR ?

Sur l'esplanade des Invalides il a été procédé, hier soir, il. des essais d'appareils rendant lumineux les passages cloutés

'rivent et'rôtfent sans ̃ cessâtes 'démons 'Décharnés de,la soif et de la peur, La traverses du désert achevée, .̃ ils retrouveraient des valiees herbeuses, parsemées de bois, coupées tfarroyos, fort maigres, sans doute et aux trois Quarts taris/par l'implacable soleil- de l'été austral, mais où, pourtant,.1 iTâ pourraient renouveler :,leur provision. d'eau et se reposer un peu en.faisant pâturer leur bête.. '•̃ .<̃ Amaigris, durcis, tannes parole soleil, te peau brûlée, les yeux 'blesses par la réverbération des terres dénudées. et des rochers brûlants, les trois hommes, hirsutes,; non rasés, avaient des visages et des allures de bandits. Margit, durant ces dures journées et ces nuits qui paraissaient ptesque glaciales "comparées aùx'joura fncendiés de soleil, avait prouvé, une fois de plus, son courte indomptable, ses facultés, de rési-stanee, sa fermeté d'âme. Elle faisait l'admiration de ses compagnons d'infortune par le^ stoïcisme ayée tequel elle acceptait les pires coups, du destin. Aujç heurea- 'même où ils- ployaient;sous le ;faix, las mourir, 'elle' allait à'Xirf pas" éga-1; poî-tant cfiafge'et conduisant ~}a jrimenU. qu'alïe-avait baptisée.* Baba s, 6t qui la suivait sans jamais, regimber. EHe mangeait à belles dents, .aux heures des repasr le boeuf séché au-soleil, devenu dur comme du cuir, le biscuit #éc avalait sans sourciller son quart d'eau tiède, et trouble, et vaquait comme, un homme aAix soins du campamënt. Souvent elle partageait son biscuit et son sucre avec Baba, et.cela malgré les protestations de Merry j puis sorratù sa ceinturiS d'ùp cran, se-, roulait dans sa enfant* ̃ ._̃ V ̃••'•. ̃• Ilè"n'a%««tient pas trûuvê, :dunant ces sept semaines, de quoi se ravitailler en viande' .£raîche\par la chasse; Les'hê^es avaient fui." toutes, ce dés'eîrt, jSierreux fui-dessùs duquel ne • volait -Pft? ûft

La commission des finances et l'outillage national Continuant l'étude du projet, d'outillage, des finances de la ChamofèrTr repris l'exanrehJàes-crétrrtrdu njinistêre des Travaux publics. Elle -a adopté au chapitre 2, qui prévoit 46Q%millions pour,!a remise en état du nouveau réseau routier nationai ci. pour

la construction de pistes cyclables, un de rendir^t pbligàtolre la pugîlicatioîj, è\ip>que trimestre, au Journal officiel, d'un état des répartitions de crédits affectés à l'aménagement et à la^réfection des routes nationales: .JA- la demande de M. Mallet, rapporteur pour avis de la commission des travaux ptiljNes, ella a vote uji crédit ..•création de pistes destinées à la circulation et à la traction hippomobile. Le chapitre 4, relatif, à la s.uppression et "à TaWiélioratibi). des passages à niveau, 'à^ét.é adopté av«fe une ^^majoration'dè 5: millions. Le chapitre 5. relatif à la rectification. des routes nationales, a' été adopté avec un amendement de M. Jacquier, -relevant le crédit dans le 15jjl£' d'assurer la libre communication .you.tièire sur.tes .zones ..franches de la. Hàute-âavoie.

les chapitres suivants ont été adoptés; Atf chapitre la commission a adopté un amendement de M. Lassalle tendant âvBQPter de 2.4QO.O0O à. 3 millions le, erédit, afférent aux travaux de défense contre la mer.

Après diverses observations, dont celle de M. Jau.bert, déclarant qu'il ne voterait^ pas les crédits relatifs aux- entreprises de transport d'énergie tant qu'une • législation- nouvelle ne régirait

pas l'électrification des campagnes; la eemhi^ssion ^a décidé, de, réserver les chapitres. relatifs aux. subventions ces entreprises et d'entendre le ministre des Travaux publics.

Quant aux chapitres relatifs à la marine marchande, la commission a parte le chapitre Il,, relatif aux ports ̃de-pêche, de 12 a. 15 millions. Le chapitre con«&rnant la eonstruetion d-e- deùx tén\orqueurs d'assistance et de 'sauvetage.' «q "lia.ute me/à. été rçgef.v.é pour audition du ministre de la Marine marchande.

La commission doit entendre aujourd'hui les ministres de la Guerre, de la Marine, et' le ministre ge-FAir -r ou un de4 directeursî de son,, miniatère, au cas oïl-. M. Painlevé aurait encore besoin de repos -o-i-aif sujet des erédits intéressant leurs départEments respectifs. Le général Dawes va renoncer à 'la vie politique

Londres, 25 novembre (dép. P. ̃Paris.) On.-mande de New-York à l'agence Jteuter que le général Dawes, ancien .yjee-président ;des Etats-Unis et exambass,adeur ;à Londres, a décidé de renoncer définitivement à la-vie politique et de se consacrer exclusivement désormais aux affaires de banque.

Le projet de voyage en Egypte du roi d'Italie

Rome» 2&. novembre (défi, P\ P.J- Jusqu'ici la date du voyage en Egypte du roi Victor-Emmanuel n'est pas définitivement fixée. Il semble cependant que le départ du souverain aura lieu dans la première semaine de février prochain. Il est possible qu'il soit accompagné. par la reine .Hélène et la sa fille cadette. -©n-f «rait • sAVoir aussi ̃• que,' après àVbir séjourné officiellement' au Caire pendant trois ou quatrd jours, le roi d'Italie se rendra dans la Haute-Egypte notamment à Louqsor et à Aissouati. De là let'souverain regagnera Alexandrie,1 où il sera l'hôte de .ta municipalité '-et où ilJvisitera l«s -différentes institutions «t.cbt6Hie34t#lienneai Ce V(jy."àkê. ftui. a» été' souligné ^ar 'un commwpiflwé jodJHdcMx; wamos»- :tt»eKr*tterststion relation* amicales -qui uriissent l'Italie et l'Egypte, n'est pas considéré comme un acte de simples courtoisie. Il •naonti^r ui»e-foi&-de plus, le haut >, intérêt ^jue attache, il. ses relations avec le» -différents' Etats de l'Orient méditerranéen et de, la position qu'elle tend à prendre d'eux.' CTést %cé point de Vue .qu'if açkjuitrt un. caractère significatif. UN OFFICIER BRITANNIQUE ASSASSINE EN BIRMANIE Londres, 25, novembre Oiëp. P. Paris.) X>n înande de Rangoon- à.l'Exchapge T|iegTaph1'-qu'e le capjtaioe Jortes, du balucliis, -attaché a la^ police, militaire birmane, été trouve Mort la nuit dernière dans. le camp de la 'coilonne qu'ir" commandait, à Tolkaw, dans les Etats.de Shan.

oiseau. ÎS3..vautours, les. charognards eiix-mêmes avaient déserté ce ciel d'un Weù de plomb où, depuis la saison des pluies, ".ne; #ottait plus aucun nuage. Quelles sont nos ressources, MarDix litres d'eau, une douzaine de biscuits: vingt morceaux de sucre et trois kilos environ de boeuf sec, répondît leù jeune femme après un Instant de silence. Encore faut-il déduire de l'eau l'a, ration de Baba cinq litres et quatre ou, cinq biscuits. Ajoutez-y deux où'trois morceaux-de sucre, A queUe' distance- -sommes-nous d'Harrysmith, Stones, poursuivit Merry, après'un instant de silence.

D'après 'ra cake' et Te' tableau de marche, répondit Stones, nous en sommes à cinq cent cinquante mille, cinq cent soixante peut-être, donc cent encore -du désert. je veux dire du désert total, car durant trente milles, après le désert, le. pays n'est guère plus hospitalier.

fTalu'ions-nous pas intérêt, dans .ce,cas, à tuer la jumen.t ? ût Van: Kerkhœwet Nous y gagnerons quelques litres d'eau. de la chair fraîche. • Que'nous n'aurons. pas. les moyens de faire cuire dit Margit.

C'est vrai fit le jeune homme. La brave bête, quoique bien affaiblie, pourra tout de même porter une partie de notre chargement personnel et réduire d'autant notre peine. C'est quatre jours de marche forcée, à vivre dans le dénuement, avec un quart de litre d'eau par jour et par tête, la Eation.de Baba mise à part. Heureusement, la Jline va reparaître nous pourrons Marcher de nuit et nous reposer de jour, ce qui diminuera notre .fatigue. S'il le faut, à la dernière minute nous .^sacrifierons- Baba, mais tâchons .d»»la.;con£erB:er le plus possible. N'êtes^

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'U. N. C. de Saint-Germain-en-Laye et la Société It'àternene des ottictërs de Conseil des ministres, & 10 h., à l'Elysée. Cérémonie religieuse Service pour ta corporation des p\iblicisteg chrétiens! 9 h."80. 222, faubourg Saint-Hônorf.

Ventes de charité Association Championnet, 14 heures. De f Adciption .cran-'çaise, 14 h. Beorge- V. De_ l'Amitié' des aveugles de France. 14 h., 58, avenue Bos(iu*t,. Œuvres sociales. du groupe R..G· de la rue des Sainta-Pères.. P&ur .l' ossuaire de la ferme de Navarin, 14 h.2, boulevard de»' Invalides.̃ • InaugumUon de la derniiré auinzaine des Grands-Boulevards, 15 h. 30. Grand. Hétel.

•Exposition» Selon de. l'aéronautique, Grand Palais Salon nautique international, cours Albert-1"^ Salon d'automne, Grand Palais. Touriatique des chemins de fer, gare Saint-Lazare (salle des pas perdus). Art animalier, 7, square' de Messine. Salon des artistes -de Montparnasse. 116, avenue des ChampsElysées. Artistes yougoslaves résidant à Paris, galerie Georges-Petit. -Rétrospective des journaux du front, 64, rue du Rocher. Un siècle de caricature, pavillon de Marsan. Exposition de la Basoche, 37, boulevard Saint-Germain. Artistes de la C,D.A. (inauguration), 16 h., 38, "boulevard Raspail. Rétros«pectlve de photographies, 16 h 27, faubourg Montmartre. En- plein air marçhé des Arts. rue de Médicis Artistes professionnels français, de la rue Racine à la rue Monsieurrle-Princs Artistes de Montmartre (comité Dèlpy). avenue de Wagram Groupe des Dix. avenue de la Motte-Picquet.

Réunions d'anciens combattants 23e, 41' et. 43« coloniale, 21 h., 4. rue SaintUaurent. Amicale des anciens fusiliers marins, 21 h., 27. rue Vivienne. Engagés volontaires alsaciens et lorrains, 21 h., 28, boulevard de Strasbourg. H.I., 20 h. 30, 4, rue Saint-Denis. Réunions Club du Faubourg, 14 h. 9, rue de la Fidélité. L'Art et la Vie. 14 h. 30, 77, rue d'Auteuil. L'Art pour tous, 14 h. 30, 4, square Rapp. Ligue internationale contre l'antisémitisme, 27. rue Jean-Dolent.

Fêtes, concerts, btls Les Pupilles des Pyré'néea, 14 h., mairie du VI'. Cercle de Paris, matinée ardennaise; h. rue des Mathurins. Les FrancaComtois à Paris, 21 h. Association des comptables, 21 h.. Continental, Les Fêtes du peuple, 21 h., 45, rue La Boétie. Bal du Droit. 22 h., 45, rue Pierre-Charron. A. E. de l'école Turgot, 22 h., Claridge. Municipalité du XIII', 21 h., mairie. En l'honneur des catherinettas, 22 h" Luna-Park.

Banqueta Aéro-Club d'Auvergne, h.. 6. rue. Galilée. La Bienfaisante des T. C. R. P., 20 h., Parc des expositions, porte de Versailles. 1S* et 2& génie, 20 h. chez Noël Peters. Pour le cinquantenaire de, Charles Lachaud, 20 h" chez Vianey, 98, quai de la Râpée. Courses à Vincennes à 13 heures.

Le Président de la République a reçu hier les préfets de la Lozère et du Lot, le directeur de l'Ecole normale supérieure." té' président et le vice-président de la Société archéçdogique « le Vieux Marly », le président et les membres du bureau de l'oeuvre « le Foyer des campagnes », l'évêque d'Ajaccio.

L'exposition putgique annueffle des grands prix de Rome et des envois des pensionnaires de la Villa. Médicls s'ouvrira, à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts (11, quai Ma'làquais), âiijoùrd'hûà' samedi 26 novembre. Le vernissage de l'exposition du peintre Guirand de Scévola a eu lieu hier à la galerie Monna Lisa, rue Duphot. M. Herriot, président du Conseil, s'était fait représenter par M. Rivière.- .,Buvez dé l'eau vivante et pure. Filtre pasteurisateur Mallié, 155, faubourg Poissonnière, Paris, et maisons d'articles de ménage.

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Les obsèques du lieutenant de vaisseau Victor Point, dont le corps sera ramené de Saint-Raphaël le lundi 28 novembre, auront lieu le même jour à 3 heures en, l'église qe BQurron (Seineet-Marne). Des cars Citroën,, tois à. la disposition de ses amis désireux d'y assister, partiront à 1 heure de la place de la Concorde.

C'est une exposition du plus haut intérêt et qui remporte un succès mérité que Sylve, 1Q, rue. de Rivoli, et qui durera jusqu'au 31 décembre. Toute une région française, le pays basque, s'exprime dans quelques trois cent cinquante œuvres de peintres, graveurs, architectes, artisans. Une -rétrospective de gravures et de souvenirs prêtée par M. André Hchtenberger et M. Dutey-Harispe, des manuscrits de Pierre Loti évoquent, sous toutes ses faces, le merveilleux pays de Ramuntcho.

PIERRE PETIT (Opère lui-mémo

PHOTOGRAPHIE D'ART r«a* les procédés. Testes les récan sensés rue Lafayette

vous pas de mon avis? demanda Merry, en guise de conclusion. Tu M le chef dit Van Kerkfaœwe. Décide donc Nous obéirons. Te sens-tu la farce de marcher sans charge ? Baba portera ton il barda ».

Oui dit Van Kerkhœwe. Je ferai ce qu'il faudra, Et si je tombfe en chemin, laissez-moi où je tomberai. Je ne me plaindrai pas, je vous le jure No dit Stonee.

Non! répéta Margit.

Non! dit à son tour Merry. Tous pour un! Un pour tous! .Comme jadis au front, camarades. Ou bien nous sortiToas tous de cet enfer, ou bien tous nous y resterons.

Nous en sortirons!. dit Margit. Vos mains, ni les miennes, ne portent le signe fatal, et prédisent, pour nous tous, par leurs lignes longue et bonne vie. Courage donc! Il faut savoir souffrir durant le dernier quart d'heure, pour gagner la victoire.

Eh! bien! dit Merry, nous allons nous reposer durant deux ou trois heures, manger, boire et même dormir un peu.

Je n'ai pas sommeil! dit Margit et je veillerai sur votre repos, au moins durant la première heure.

Oui! dit Stones. Vous êtes la vaillance et la générosité en personne, Margit. Et vous nous donnez à tous le meilleur exemple.

Margit sourit et ne répondit pas. Elle distribua les biscuits, les lanières de bœuf séché, le sucre, grignota sa part; puis, pendant que. ses compagnons s'installaient pour dormir, leur maigre repas achevé, elle prit sa carabine, s'assura que le chargeur fonctionnait bien, la jeta sur son épaule et s'éloigna vers une espèce de- plate-forme rocheuse qu'elle escalada sans peine. De ce pont, surélevé d'une dizaine de mètres, elle pouvait plus facilement surveiller les alentours du campement

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Elle jeta -.tout autour d'elle un long regard et, brusquement, tressaillit de tout son être, car à la limite de l'horizon, vers le nord-est, brillait une grande clarté, rougeoyante et fixe, qui était celle d'un feu de campement.

Elle redescendit trê"s vite de son observatoire, courut vers ses compagnons de misère.

Ils dormaient déjà.

Alerte! ctia la jeune femme. Debout Tous! Venez!

Quoi-? Qu'y a-Wl? demanda Stones.. Là-bas! Des hommes. Un feu de camp! répondit Màrglt,

L'effet de ces quelques mots fut prodigieux.

Debout! dit Merry. Où est-ce ? Venez! répondit Margit.

Ils la suivirent, escaladèrent sur'ses pas avec agilité, les rochers de la plateforme.

Le feu brillait toujours, d'un éclat singulièrement vif dans la nuit commençante.

C'est à quatre. au cinq milles d'ici dit Stones.

Voyez Voyez dit Margit. Des ombres passent et repassent devant le feu.

Est-ce une tribu nègre en errance? murmura Stones, ou des colons en déplacement.- Des Boschimans, peutêtre ?

Ecoutez., dit Margit.

A ce moment, un hennissement clair de cheval parvint jusqu'à eux, malgré la distance, et d'autres hennissements lui- répondirent.

Ce ne-sont pas des Boschimans dit Van Korkhœwe.

Amis ou ennemis, Il faut savoir ̃ftu.i sont ces gens-Il répondit Stones. Demeurez ici. Je vais en reconnaissance.

Je vais avec vous dit Margit. Ils s'enfoncèrent dans l'ombre. Sùlvonfl-lês.^ à distance dit Mer-

Programme des spectacles français, 4 h. matinée poétique; 8 h. 45, Opéra-Comique. 8.h. 15, Carmen. Odéon, 2 h. 30. le Rosaire. Second bail. –JLh, 30, Education _d«.jMùac«-. Th. Populaire (Trocadéro), 8 h. 15, les Contes d'Hoffmann.

G»It*-l,yrique, te Pays, du sourire,

Triannn-Lyriqur, 8 h. 30, Paganlni.

Châtdet, 8 h. Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, 9 h., Aurélie.

rorte-Saint-M»rtlii, 2 4S, 8 30, le Scandale.! Théâtre de i"»rls, 8 45, Une femme ravie. Gymnase, S h. 45,'145, Wall Street.

Sarsh-Bernh., 9 h., la Dame aux camélias, Megador, 8 30, Auberge du Cheval-Blanc. Bénaisnnee, 8 h. 45, 'Ta Vie d'une femme. Antoine. 2 h l'Avais, le Mariage forcé; 8 H. 40. Périphérie.

Bouffeft-Fulsiens, 8 h. 45, Azor.

Mlrhodière, 9 h., la Fleur des pois.

-Athénée, 9 h. Affaire de la rue Royale. Madeleine, 9 h. 15, Mozart (Yv. Printemps).. Ambassadeurs, 9 h., Edition spéciale. Fol.-Wagrïm, 8 30, Bonsoir Paris (opér.) S»int-Georges, 9 h.. Mademoiselle-.

Nouveaulés, 9 h., Jeanne (orch. à 35 fr.). Comédie Ch.-Elynées, 9 h., le Margrave. Od-fiulgnul, 9 h.. Hystérie, Incognito. Théâtre Michel, 9 Il., Valentin le Désossé. Potinière, 9 h., « 5 à 7 » (comédie). Capucine», 8 h. le Progrès j'amuse. Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc: Avenue^ 9 h., Ia Ronde (Ludmilla Pitoëff), Montparnasse, 9 h.. Comme tu me veux Atelier, 9 h., le Château des papes.

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Madeleine, le Champion.

Paramount, le Fils improvisé.

Gaumont-Palace. Cltouehoo,' poids plume. Aubert-Palaoe, Un rêve blond.

Olympia, la Merveilleuse Journée. Murivaux-Pathé, Mélo.

C. Ch.-Elys., Silence, on tourne (H. Lloyd) ,Gaumont-Th., Panique à Chicago.

Marigny, Fanny.

Colisée, Vénus blonde (M. Dietrich). Moulin-Eoujte-Patné, Gaités de l'escadron, Max-Linder-Pathé. Poil de Carotte. Victor-Hugo-Pnihe, Un homme sans noit Impérial-Pathé. la Femme nue.

Omnia-Pathé, Un homme sans nom.. Palace, Une affaire de mœurs.

Ermit.-Psthé-Natan, Courtisane (G. Garbo) Pigalle, le Chemin de la vie (permanent). Apollo-Cinéma, Mata-Hari (Greta Garbo). Miracles, 9 h., Allô, Berlin ? Ici Paris. Maillot-Palace, l'Atlantide-.

Falgnière, Queen Kelly (G. Swanson). Camés, Bmbrassez-mor (Mllton).

Luna, les Croix de bois, Amour et Cie. Folies-Dramatique», Nippon.

Kojal-Pathé, Tarzan.

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Artlstic, Panique il. Chicago.

Ciné-Opéra (1 h. 30 à minuit). Clair de lune I.utétim-PatBé, Cognasse.

Raspail 216, le Roi des schlémiihs.

Passy, (95, r. Passy), Alraune (Br-lgr. HeVm). 'Washington Pnlare, Dit*- Petite Pieds.; Eden (7, avenue de • • Saint-Sabin, Ames., libres, Trjanglea de Carillon, Frankenstein (perm. 11 h. à min.). Rexy, Conduisez-moi, Madame.

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Sélect-Pathé, Monsieur Albert.

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ry, le coeur serré en s'adressant à van Kerkhœwe, Il faut que nous puissions leur porter promptement aide et secours en cas de besoin.

Oui dit le jeune homme qui, sans plus discuter arma sa carabine.. Margit avançait, la première à pas souples et feutrés. Derrière elle, Stones se glissait aussi doucement qu'il le pouvait, en se rasant le long des rocs, ou derrlère les buissons du « bosch »{1L Ils gagnèrent ainsi la* limite mêmes du terrain qu'éclairait la haute lumière du brasier. Mais leur arrivée avait .sans doute été éventée bien avant qu'il» y parvinssent, car des coups de sifflet stridulant sous l'ombre des maigres acacias noirs, firent se montrer, brus- quement, des hommes vêtus d'uniformes jaunâtres, assez débraillés, mais tous armés d'un fusil au bout duquel brillait une courte et large baïonnette. Halte-là Stop 1 Qul vive ? cria en anglais une voix sonore, au rude accent écossais.

Anglais Amis, répondit Stones. Avance un peu pour voir gro- gna la voix. Haut les mains.

Vers la ligne brillante des fusils rlui luisaient sons les flammes, Stones s'avança, seul, les bras levés.

Un grand gaillard dont on ne voyait pas le visage, car il était placé à contrejour, fit quatre pas en avant. le browning au poing.

Hello dit-il. Qui êtes-vous ?

Harry-William Stoftes. ancien offlcier des fusiliers de Sa Majesté, actuellement commerçant à Pietermaritzbourg.

Pfft siffla le grand gaillard. Vous venez du Natal ?

(1) Le Busch. est un arbuste êprneux â bois très dur, presque sans fouilles et qui peut vivre des mois sans eau. Les Bofichimana en font des flèches.


L'échéance du 15 décembre IMIIIIIIlllllllltlllllHIIIHIIIIIirilMllltlI)llttl)IIIIIIIIItllHHHtlllllllllllllll(IIIIIIIUll!HIIIIIII1llllUII!lItlllltllMlirMlllltllllllllllllMlllllM) LA, RÉPONSE AMÉRICAINE A LA NOTE FRANÇAISE

Voici le texte de la réponse du secrétaire d'Etat des Etats-Unis d'Amérique à la note française du 10 novembre 1932. La réponse à la note britannique a été publiée en même temps. Excellence,

J'apprécie pleinement l'importance de la situation exposée par la requête demandant un examen des problèmes des dettes intergouvernementales et qui est contenue dans le. mémorandum du gouvernement français du 10 novembre 1932. Le fait même qu'une telle suggestion est mise eri avant par votre gouvernement fait que la question mérite la considération la plus attentive. Dans un problème d'une telle importance, il importe de ne laisser aucune possibilité de malentendu, et de ne pas barrer la route à l'adoption de conclusions qui satisfassent à la fois les gouvernements et les peuples.

Dans cet ordre d'idées, je considère que votre présente proposition dépasse de beaucoup ce qui a été envisagé ou proposé jusqu'ici, soit par le président Hoover, soit par ce gouvernment. Vous me permettrez aussi de rappeler très brièvement quelques-unes des conditions essentielles et des réserves qui délimiteraient de la part de ce gouvernement toute étude nouvelle de la question des dettes, et pourraient influer sur les résultats de cette étude. Non seulement la décision finale touchant la consolidation, le paiement ou les modifications des obligations intergouvernementales en question est-elle réservée au Congrès des Etats-Unis, mais le Congrès a, lui-même, créé dans le passé, sous la forme de la commission des dettes de guerre mondiales, l'organisme chargé d'étudier les faits et de faire des recommandations, d'après lesquetles une telle action pourrait être entreprise. Le pouvoir exécutif pouvait faire des recommandations, mais les faits et les preuves étaient soumis au Congrès, et les décisions étaient prises par le Congrès, qui agissait par le moyen de cet organisme. Discrimination

De plus, depuis l'époque de la création de ces obligations sous le président Wilson ce gouvernement a constamment maintenu, dans la façon dont, en ce qui le concerne, il les a traitées, qu'elle devaient être traitées comme tout à fait distinctes des ré.parations découlant de la guerre. Son insistance, sur cette différence est toute naturelle étant donné son refus, après la guerre, d'accepter des réparations pour son propre compte et aussi étant donné que sa position en tant que créancier était différente de celle de toutes les autres nations non seulement ce gouvernement n'avait reçu aucune compensation sous forme de territoire, de privilèges économiques ou d'indemnités gouvernementales à la fin de la guerre, mais comme il n'avait aucune obligation d'aucune sorte en-,vers les autres, traiter les dettes et les réparations comme s'il y avait une liaison entre elles ne pouvait être qu'au désavantage des Etats-Unis. Aucune concession touchant une créance de ce gouvernement ne pouvait, en tout ou en partie, trouver sa contrepartie dans le* reyéndlcatijCH» de l'un. quelconque de ses créanciers.

Au contraire, toute concession de cet ordre entraîn&rait le transfert inévitable du fardeau des impôts, des contribuables de quelque autre pays aux contribuables de notre propre pays, sans la possibilité de trouver une compensation autre part.

Les dettes dues aux Etats-Unis tombaient ainsi tout naturellement dans la catégorie des dettes ordinaires entre nations individuelles et ont été traitées comme telles. Le Congrès américain a passé avec chacun de ses débiteurs des arrangements qui, dans son intention et dans sa pensée, devaient être libaraux et entièrement dans la limite de la capacité de paiement du débiteur

APRÈS LA PUBLICATION DES DOCUMENTS

Le conseil de cabinet qui s'est tenu hier au Quai d'Orsay et s'est occupé de déblayer le terrain sur diverses questions de politique extérieure, n'a pas manqué de s'entretenir de la réponse américaine à la note française du 10 novembre dernier demandant aux Etats-Unis l'ajournement de l'échéance. du 15 décembre.

Toutefois, aucune décision ne pouvait être prise, M. Herriot poursuivant l'examen détaillé du document élaboré par le sous-secrétaire d'Etat américain. LONDRES PREPARE L'ENVOI DE SA NOUVELLE NOTE Londres, 25 nov. (dép. Petit Parisien) Le texte de la réponse du gouvernement des Etats-Unis à la note britannique du 10 novembre a été publié cette nuit à Londres. Dans ce document, le secrétaire d'Etat américain développe sensiblement les mêmes arguments-qu'on trouve dans Ta réponse faite à la France. On peut noter, tou- tefois, que la note reçue à Londres ne contient pas, comme celle qui a été reçue à Paris, une allusion à la possi- j bilité de remplacer les. paiements en espèces par des compensations en na- ture. Il y a là une différence qu'on a relevée avec intérêt, en raison du caractère définitif des accords d'Ottawa, mais on se garde de commentaires précipités.

En attendant, les services compétente du Foreign Office et de la Trésorerie travaillent activement à la rédaction de la seconde note où le gouvernement de Londres se propose de justifier sa demande de moratoire pour l'échéance du 15 décembre. Le premier ministre n'a pas jugé à propos de convoquer aujourd'hui un conseil de cabinet, dont la réunion n'est prévue que pour lundi. Il a d'ailleurs quitté la Chambre des communes vers le milieu de l'après-midi pour Retford, où il a pris la parole cette nuit.

UN DISCOURS A BIRMINGHAM DE M. NEVILLE CHAMBERLAIN Quant à M. Neville Chamberlain, chancelier de l'Echiquier, il s'était rendu à Birmingham, où il a assisté à la réunion annuelle de l'Union des associations conservatrices des Middlands.

Dans le discours qu'il a prononcé devant cette assemblée, il s'est d'ailleurs surtout occupé de la situation créée par l'attitude présente des EtatsUnis dans la question des dettes de guerre. Après avoir observé que, dans le courant de la prochaine quinzaine, le gouvernement britannique aurait peut-être à considé'rer une des décisions les plus difficiles et les plus délicates qu'il ait eu à prendre jusqu'ici et rappelé que la Grande-Bretagne a toujours préconisé une annulation complète des réparations et des dettes, M. Neville Chamberlain a ajouté Nous allâmes à Lausanne au début de l'été et nous y conclûmes certains accords par lesquels tous les paiements-au titre des réparations étaient momentanément suspendus. En outre, un règlemfnt intervint que nous crûmes devoir être la solution finale et

sans que celui-ci risquât de compromettre ses finances ou sa monnaie, ou fût empêché de maintenir et, si possible, d'améliorer le niveau de de ses citoyens.

Je reconnais ["importance de la décision, citée dans 'Vôtre mémorandum, qui a été prise par les gouvernements a Lausanne touchant les réparations qui leur étaient dues par l'Allemagne, ainsi que l'effet possible sur ces nations créancières de la perte de cette source de revenus. Je n'oublie pas non plus, par ailleurs, que la dépression mondiale et la chute parallèle des prix ont augmenté le poids des dettes dans de nombreuses parties du monde, ni que la diminution du commerce international a augmenté les difficultés d'obtenir des devises étrangères. Je reconnais aussi l'influence que ces faits peuvent exercer sur le processus d'une amélioration des conditions mondiales. La déprassion aux Etats-Unis Par contre, il importe de prendre en considération que les conséquences de la dépression- se sont auusi fait sentir avec tout leur poids sur le peuple américain et que les effets qu'elles ont eues sur eux directement en tant que contribuables (mots passée) à l'égard des dettes dues à ce pays ne peut pas être négligé.

-Je suppose que c'était pour donner avec beaucoup de prudence et beaucoup de soin tout leur poids à des éléments si contradictoires dans la situation mondiale, éléments qui ne sont évidemment pas les mêmes dans les divers pays, que ce gouvernement a adopté le système que j'ai décrit. J'avoue ne pouvoir trouver aucane raison péremptoire qui serait de nature amener le Congrès des Etats-Unis agir sur ce point aujourd'hui d'une Jaçon quelque peu différente de la ma- nière et des principes qui l'ont guidé dans le passé. Et je crois qu'il ne serait pas opportun de chercher à engager des discussions sur ce sujet, sinon de cette manière et en suioant ces principes. L'attitude du président est donc que, pour toute étude éventuelle des obligations- financières intergouvemementales telles qu'elles existent actuelle- ment, quelque organisme, du genre de celui que j'ai mentionné, soit créé pour étudier la question avec chaque gouvernement individuellement comme il a été fait jusqu'ici. Ainsi qu'il l'a dé- claré plusieurs fois en public, il estime aussi que quelque base pourrait être trouvée pour donner au .'peuple américain une adéquate compensation, sous, une {orme autre qu'un paiement en espèces. Le président est disposé à recommander au Congrès la création d'un pareil organisme pour étudier l'ensemble de la question.

Le rôle du Congrès

En ce qui concerne la suspension de décembre, qui est demandée di&w votre mémorandum, l'exécutif n'a aucun pouvoir pour accorder une extension et aucun fait n'a été mis en notre posses- sien qui puisse être présenté au Congrès pour examen favorable en vertu des principes ci-dessus exposés.

Le mémorandum du gouvernement français se réfère .conférence de Lausanne. Il me semble que la situation en présence de laquelle 's'est trouvée la conférence de Lausanne dans son examen de la question dés réparations allemandes, était tout fait différente de celle dont il s'agit ici du fait que la conférence avait devant elle le rapport des experts de Bâle. Le gouvernement et le peuple américains attachent au maintien des accords en vigueur et au paiement du 15 décembre une importance telle. qu'elle dépasse de beaucoup toutes lea raisons maintenant invoquées en faveur de sa suspension et si le paiement était effectué, les perspectives d'un examen favorable de l'ensemble de la quetion en seraient, à mon avis, grandement accrues.

ultime du problème. En même temps, nous suspendîmes les paiements de nos ex-alliés touchant leurs dettes de guerre, espérant toua qu'il ne serait pas nécessaire de rouvrir cette question,

Jamais^ cependant, nous n'envisa" geâ.mee un état de choses dans lequel nous pourrions être appelés à faire des paiements équivalant à un nouveau shilling d'income taxe par livre sterling sans rien recevoir en retour de nos débiteurs. A vrai dire, une telle position serait, du point de vue de la justice,, comme de celui du maintieA.de là- prospérité de. notre industrie; abso- lument intolérable. Nous basâmes ces conclusions sur un sincère désir d'essayer de tirer le monde de l'état où il se trouvait depuis si longtemps état d'incertitude, état d'anxiété, état de manque de confiance dans l'avenir et sur cette conviction aussi que toute tentative de remettre en cause le règlement de Lausanne aurait pour conséquence inévitable de jeter de nouveau l'Europe dans-le chaos, chaos à vrai dire qui ne s'arrêterait pas à l'Europe seulement. C'est ainsi que nous fûmes amenés à adresser au gouvernement des Etats-Unis une note demandant que tout le problème des dettes de guerre à l'Amérique puisse être discuté de nouveau et que, en attendant, le payement de cette dette dû* le mois prochain soit suspendu.

UNE DECLARATION

DU SENATEUR BORAH

Londres, 25 novembre (dép. Havas.) On mande de Washington à l'agence Reuter

M. Borah s'est déclaré hostile à un paiement des dettes en devises des pays débiteurs. Il a ajouté qu'à son avis, traiter incomplètement le sujet des dettes n'apporterait pas de soulagement à la situation actuelle.

Il serait au contraire préférable, a-t-il dit, d'inscrire la question des engagements financiers nés de la guerre au programme des discussions des grands problèmes d'après-guerre qui, comme il est aujourd'hui reconnu, empêchent la reprise économique du monde. Il est nécessaire que ces problèmes soient étudiés et réglés de façon à faciliter la réouverture des marchés mondiaux et le rétablissement du commerce international. La suspension des paiements ou un moratoire n'aurait aucun effet.

ATTENTAT A SOFIA

CONTRE UN DEPUTE MACÉDONIEN Sofla, 25 nov. (dép. Petit Parisien.) M. Stoyan Philipov, député macédo- nien de Nevrokop, a été attaqué dans la rue à Sofia, à coups de revolver, par des Macédoniens de la fraction adverse. Au cours d'une véritable fusillade qui éclata, M. Philipov a été grièvement blessé et son garde du corps tué. Un des agresseurs, poursuivi par la police. a tenté de couvrir sa retraite en jetant une bombe, mais il a été re^ joint. Un autre, a. réussi à t'échapper.

Le désarmement LES ENTRETIEN?

OFFICIEUX A C1NQ.

S'OUVRIRONT A GENÈVE LE 2 DÉCEMBRE

] Genève, 25 novembre. '̃* ̃ DB NOTRE ENVOYÉ srÉCLU. La détente qu'avait provoquée hier, en fin de journée, l'acceptation par M. von Neurath de participer la semaine prochaine, à Genève, à des conversations officieuses à cinq, sans exiger au préalable d'assurance spéciale touchant la reconnaissance de l'égalité de droit de l'Allemagne, s'est affirmée, sinon accentuée aujourd'hui. A moins d'incident imprévu, on considère désormais comme certain que ces conversations pourront s'ouvrir ici à la date que vous indiquait ma dernière dépêche, c'est-à-dire le vendredi 2 décembre prochain.

Les échanges de vues qui se sont poursuivis entre les chefs des délégations intéressées au cours de la matinée et de l'après-midi, et dont les uns ont eu lieu directement, les autres par l'intermédiaire de M. Norman Davis, n'ont pas seulement permis de fixer à peu près définitivement cette date, mais les noms des partenaires et le champ des entretiens.

C'est ainsi que sir John Simon a annoncé à M. Paul-Boncour comme probable pour jeudi le départ de Londres de M. Macdonald. La venue de M. Herriot n'apparaît donc plus douteuse. C'est lundi seulement que M. von Neurath fera connaître le jour de son. retour ici, mais ce retour même, ainsi qu'il l'a déclaré à son collègue français quand ils ont pris congé l'un de l'autre ce soir après la séance du conseil, est assuré.

Quant aux Etats-Unis, ils seront évidemment représentés par M. Norman Davis.

Le champ des conversations

En ce qui concerne les conversations, dont la première phase aura pour but de rechercher officieusement les bases d'accord susceptibles de permettre la participation officielle du Reich à la seconde phase des entretiens, puis sa réapparition à la conf éreÀce elle-même, il a été bien entendu qu'elle porterait non pas sur la seule reconnaissance de l'égalité de droit de l'Allemagne, mais sur l'ensemble des problèmes posés devant la conférence et; par suite, traités dans le mémorandum français, auxquels notre représentant sera jorcément amené à revenir sans cesse. C'est dire que la partie sécurité ne sera pas laissée à Toutefois^ après ce qui s'est passé ces jours derniers, il ne faut pas se faire d'illusions. Tout allant être remis en question, il est clair que le président du Conseil sera gpumis à la même pression que le fut M. PaulBoncour, qui sera d'ailleurs à ses côtés. Il est certain que M. Màcdonàld, sir John Simone et M. Norman Davis rivaliseront d'efforts pour obtenir de lui la concession susceptible de faire cesser l'abstention allemande. Mais, outre que la position fournie par le plan constructif français, et sur laquelle s'est obstinément maintenu, ces jours-ci, M. Paul-Boncour, est excellente, elle est encore renforcée par ce qui vient de se produire pour la question des dettes.

L'attitude américaine

Hier, dans les commentaires sévères provoqués ici par la réponse du président Hoover, on se bornait en général à condamner la dénonciation .de la trêve des paiements par celui-là Blême qui l'avait imposée à l'Europe. On soulignait la contradiction absolue entre l'attitude actuelle du président des Etats-Unis et la pression exercer par lui l'an dernier pour obliger les anciens alliés à renoncer à leur créance sur l'Allemagne.

Aujourd'hui, dans les couloirs de la S. D. N., on allait beaucoup plus loin, 'on envisageait un autre aspect beaucoup plus vaste et beaucoup plus grave du problème. On se demandait non sans anxiété quel fond on peut faire décidément, après Versailles, après Washington, après Lausanne, sur la parole américaine dans les commissions internationales. On s'in(Juiétait notamment de la valeur que pourrait avoir une convention de réduction des armements fondée sur uni simple engagement moral dea Etmtstinis de se concerter avec les autres puissances en cas de conflit, pour s'entendre sur les mesures à prendre et de n'avoir aucune relation économique et financière avec les pays agresseurs. On relatait que le gouvernement de Washington, qui reproche avec tant d'amertume aux autres nations leurs dépenses d'armements, possède, lui que personne ne menace, le budget militaire le plus formidable qu'on ait jamais vu dans l'Histoire, un budget de 21 milliards. 1/2 de francs pour 1932 le double de celui de l'Allemagne à la veille de la Grande Guerre et l'on concluait en soulignant la nécessité d'exiger plus que jamais, en matière de sécurité, non pas de simples promesses, non pas de simples engagements moraux, mais des garanties effectives et indiscutables. M. Herriot est donc assuré d'avoir ici, dans sa volonté d'obtenir des garanties sérieuses en retour de chaque concession, l'approbation la plus complète de la plupart des délégations. En somme les conversations qui vont s'amorcer constituent de la part des grandes puissances, et plus particulièrement de notre pays, un effort pour amener l'Allemagne à reprendre sa place à la conférence du désarmement. Cet effort atteindra-t-il son but ? Si l'Allemagne en a le désir il faut s'attendre à de longs débats, sinon l'affaire sera vite réglée. Dans ce cas la France demandera la convocation sans le Reich de la commission générale et, ainsi que M. Paul-Boncour en a informé M. Herriot, qui d'ailleurs est d'accord avec lui sur ce point, la mise en discussion du plan français.

En attendant, bien que les travaux du conseil ne doivent pas prendre fin avant lundi au plus tôt, les chefs des principales délégations ont commencé dès ce soir à se disperser. Sir John Simon et M. Norman Davis sont, en effet, partis pour Paris. Quant à MM. Paul-Boncour et von Neurath, ils quit- teront Genève demain pour n'y revenir que vers le milieu de la semaine prochaine, -Alheit JULLIEN

La crise

gouvernementale continue

en Allemagne SUITE DE Là PREMIÈRE PAGE

On cite comme chancelier probable toujours le Dr Bracht, le Dr Gœrdeler on parle aussi du Dr Gessler. Quant au général von Schieicher, dont le nom a été mis en avant, il convient de penser que le maréchal Hindenburg le conserve en réserve pour le jour grave où des troubles intérieurs devenant menaçants la nécessité s'impose- rait d'une dictature militaire. Mais cette heure n'est pas encore arrivée et le chef de l'Etat choisira probablement comme chancelier une personnalité neutre, de préférence un bon administrateur.

Le cabinet présidentiel n'aura pas plus de majorité parlementaire que le cabinet démissionnaire de M. von Papen. Dans ces conditions, la dissolution du Parlement ^imposera un jour ou l'autre. Cependant, on affirme dans les milieux politiques que le cabinet présidentiel évitera de procéder à des mesures trop radicales au cours de l'hiver afin de ne pas surexciter l'opinion. Un long ajournement du Reichstag jusqu'au printemps, par exemple, permettrait, croit-on, de calmer les esprits en attendant les jours meilleurs.

UN TRAGIQUE PROCES EN RUSSIE SOVIETIQUE Moscou, 25 novembre.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Aujourd'hui a commencé à Sverdlevsk, capitale de l'Oural, un des plus sensationnels procès qui aient été jamais jugés en Russie soviétique. Dans le village de Gerasimovka, où l'influence communiste semble avoir été assez faible, les paysans, que la presse qualifie de « koulaks », c'eat-àdire paysans aisés hostiles au régime soviétique, s'étaient entendus pour ne pas payer leurs impôts à l'Etat pour réduire les plans de livraison des blés au gouvernement et pour s'opposer à la collectivisation agraire.

Le président du soviet du village, Trofim Morozov, était sous l'influence de ces koulaks, donnaient aux paysans de faux documents pour tromper l'Etat et était secrètement en relations avec des déportés. Ses deux fils, Paul, âgé de quatorze ans, et Fiodor, âgé de neuf ans, membres de l'organisation communiste des pionniers, le dénoncèrent aux autorités. Morozov fut arrêté. Au cours du procès son propre fils Paul comparut comme témoin et demanda une peine sévère contre lui. L'enfant fut ensuite l'objet de menaces de la part des koulaks et, le 3 septembre, les deux enfants furent égorgés dans la forêt par leur propre cousin germain, Danil Morozov.

Cette épouvantable histoire montre à quel point de férocité en est arrivée la lutte sociale dans les villages russes. La Komsomolskaia Pravda, organe des jeunes communistes, cite à ce propas une phrase prophétique de Lenine: Des enfants de treize ans ont pris les armes lors de la Commune de Paris il ne peut en être autrement dans les luttez qui viennent.

Dans les compagnies d'arc de l'Aisne Le prix général de la Fédération des compagnies d'arc de l'arrondissemnt de Château-Thierry a donné le classement suivant 1. Mathieu (Saint-Martin) 2. L. Papelard (Bonne; :) 3. Guyot (Bonnet!) 4. Vallier (Romeny) 5. V. Barry (SaintMartin) 6. Gerlache (Bonneil) 7. Prieux (Villeneuve-sur-Fère) 8. Jacquin (Saulchery) 9. Lepage (Nesles) 10. R. Denouilles (Seringes) 11. L. Denouilles (Seringes) 12. Ceci! (Breny).

LE DRAME DE BROU M. Heyman de Ricqlès, juge d'instruction à Châteaudun, a procédé au dernier interrogatoire de Henri Haudebourg, hôtelier à Brou, qui tua l'amant de sa femme le 30 septembre dernier. L'affaire viendra devant la cour d'assises à la session de janvier.

Un incendiaire est condamné

à deux ans de prison avec sursis Dans la nuit du 20 au 21 mai 1931, un incendie se déclarait dans un hangar loué à M. Frédéric Joyeu, charron à Chamceaux. Les circonstances dans lesquelles cet incendie s'était produit amenèrent l'ouverture d'une instruction et l'inculpation du propriétaire du hangar, M. Boucheny, demeurant à Bannost. qui Hnit par avouer. Sans travail depuis quelque temps, il avait incendié son hangar pour s'en faire rembourser la valeur par la compagnie d'assurances. Il avait touché une somme dé 10.200 francs. C'est pour ces faits que Boucheny comparaissait hier, devant la cour d'assises dë Sein« et Marne. Après réquisitoire de M. Tassart et plaidoirie de M' Desvignes. il a été condamné à deux ans de prison avec sursis.

Un cycliste mortellement blessé par une automobile

M. Jules Martin, cinquante et un ans. entrepreneur de plomberie à Moret, se rendait à bicyclette sur un des chantiers, à Saint-Mammès, lorsque, au croisement des rues La Fontaine et Georges-de-la-Celle. en cette ville, une auto conduite par M. Jean Juillam, ingénieur électricien à Moret, vint le heurter. Relevé sans connaissance, il fut transporté dans une clinique de Fontainebleau où il ne tarda pas à succomber à une fracture du crâne.

UN CHAUFFEUR CONDAMNE Le 21 août dernier, au croisement de deux routes, à Gretz-sur-Loing. le chauffeur Emmanuel Pedroli. de nationalité suissa, au service de Mme Remonda, habitant Lausanne, renversait un cycliste, M. Paul Neret, âgé de soixante-quatorze ans, rentier à Bourron, qui succomba à l'hôpital de Nemours d'une fracture du crâne. Le tribunal correctionnel de Fontainebleau vient de condamner le chauffeur Pedroli à deux mois'de prison avec sursis, deux amendes de 100 et 6 francs, et à 50.000 francs de dommages-intérêts à la famille.

NOCES DE* DIAMANT

NOCES DE DIAMANT Un ménage de Vert-le-Grand, les époux Lepage Violy, âgés respectivement de quatre-vingt-quatre et quatre-vingts ans, célébrera aujourd'hui le soixantième anniversaire de son mariage.

Entourés de leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, les vénérables jubilaires seront l'objet d'une réception à la mairie, puis ils assisteront à une messe dite en leur honneur en l'église paroissiale. Une affaire de manoeuvres criminelllej devant le tribunal de Versailles Le tribunal correctionnel de Versailles s'est occupé hier d'une grave affaire de manoeuvres criminelles. Le principal inculpé, Albert Evrard, quarante-quatre ans, ouvrier garagiste à Puteaux, 12, rue Arago, avec la complicité de son frère Jules et de sa belle-soeur, Marie Evrard, demeurant également à Puteaux, 26, rue Cartault, avait procédé, au domicile de ces derniers, à des manœuvres coupables sur plusieurs femmes habitant Marly-le-Roi et Bougival. Les frères Evrard se faisaient remettre par leurs clientes des sommes variant entre 250 et 300 francs.

Le tribunal a prononcé les condamnations suivantes Albert Evrard, trois ans de prison et 500 francs d'amende; sa belle-soeur, deux ans de prison; Jules Evrard, six mois avec sursis.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

CHATEAU-THIEBKY. Cet après-midi et demain toute la journée, le service de j garde sera assuré par la pharmacie Bas- tien, rue Carnot.

Au stade municipal, l'Entente (1) rencontrera demain la première équipe B Pathé-Natan, renforcée de cinq joueurs de première A.

SAINT-QUENTIN. Un cycliste, M. Louis Rubert, quarante-deux ans, manou- vrier, rue de Ham, a été heurté boulevard Victor-Hugo et blessé légèrement aux genoux par une automobile.

TEBGNIF.B. Demain, au stade de la cité, à 14 h. 15, C.A.C.T. (1) contre U.S. Blette (1) pour le championnat. En lever de rideau, C.S. Montescourt (2) contre C.A.C.T. (2).

EURE-ET-LOIR

Collision entre deux camions

Une violente collision s'est produite, l'autre nuit, sur la route de Chartres à Bonneval, près de Vitray, entre deux camions. L'un des véhicules, appartenant à une entreprise de transports de la Trembladê, nt une embardée et se coucha sur la voie du tramway. Mme Lépy, qui accompagnait le chauffeur. fut légèrement blessée à la tête et sa fillette, âgée de huit ans, atteinte plus grièvement au visage. Toutes deux ont reçu des soins à l'hôpital. Le conducteur du camion qui provoqua l'accident continua sa route, mais il fut arrêté, une heure après, par les gendarmes de Vendôme. II prétend ne s'être pas rendu compte de la collision.

CHARTRES. Le piéton qui, l'autre soir, dans les circonstances que nous avons relatées, fut renversé et tué par une auto sur la route d'Abus n'a pas encore été identifié. L'enquête continue.

Une société réunissant les habitants d'Eure-et-Loir originaires de la Sarthe vient d'être créée. Elle a élu M. Minier. adjoint au maire, comme président d'honneur.

DREUX. Le conseil municipal vient de décider la création d'une caisse de chômage qui fonctionnera à partir du 1" décembre. Les inscriptions sont reçues au 8, rue des Embûches.

PONTGOIN, M. Auguste Feulllon, adjoint, a été élu maire, en remplacement de 14. Prieur, décédé

THIMEBT. Un incendie a détruit deux meules de blé appartenant à M. Chauvin. Le préjudice s'élève à 25.000 franc». Le lendemain, un second sinistre s'est déclaré dans une autre meule. Un enfant a vu. lors du premier Incendie, un homme qui s'enfuyait. Une enquête est ouverte. OISE

BULLES. M. Champier, juge d'instruction, a commis le docteur Lemaux, médecin-chef à l'asile d'aliénés de Cler- mont, pour examiner le héros du drame de Bulle, le boulanger Gilbert Antoine, en prévention à la prison de Clermont.

CLEB3IOXT. La section et les brigades de gendarmerie de Clermont ont été passées en revue, hier, par le général Mnnier, commandant le 2" arrondissement de gendarmerie.

COMPIEGNE. A un croisement de rues, un motocycliste, M. Charles Michaud, demeurant à Choisy-au-Bac, a été renversé par une auto. Grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpital Saint-Joseph. Alors qu'il réparait la toiture d'un bâtiment du quartier du 6' spahis, M. René Brouard, couvreur, demeurant 16, rue des Gourmeaux, est tombé et s'est tué sur le CBEVECŒUB-US-GBAND. Un instituteur retraité, M. Oscar Gilles, âgé de soixante-trois ans, demeurant 19, rue de La Rochefoucauld, a été renversé près de son domicile par l'auto d'un cultivateur d'Ouchy-la-Montagne. Atteint de contusions multiples à la tête et à la cuisse gauche, il a été ramené à son domicile. GBANDBIE. La bénédiction de la nouvelle église aura lieu demain, à 9 h. 30, sous la présidence de Mgr Le Senne. évê- que de Beauvais.

JLABOSSE. Le conseil municipal ayant été dissous, les électeurs voteront le 4 décembre pour le renouvellement intégral de cette assemblée.

LIAXCOUBT. Le cimentier Alessandro Passoni. qui avait volé les économies de son collègue Ferruccio Tresso, a été condamné à six mois de prison par le tribunal correctionnel de Clermont.

LIHUS. On annonce la mort, à l'âge de quatre-vingt-trois ans. de M. de Poly, maire depuis cinquante-deux ans, ancien conseiller général de l'Oise, chevalier de la Légion d'honneur.

MABTSSEL. La commission du prix de mérite et de vertu fondé par M. Besnard a désigné à l'unanimité comme lauréate Mlle Marie-Thérèse Cardinal, jeune fille de dix-neuf ans habitant chez ses parents, 26, rue Jean-Jaurès. La nouvelle rosière sera officiellement couronnée le 18 décembre à 14 heurss.

MONTATAIRE. La société des jardins ouvriers tiendra son assemblée générale demain à 15 heures, préau de l'école des garçons. Conférence par M. Fromentel, professeur.

PONT-SAINTE-MAXENCE. La réunion trimestrielle de la section des jardins ouvriers aura lieu, salle de l'hôtel de ville, demain, à 14 heures. Conférence par !e professeur Barotte. Renouvellement du bureau.

VENETTE. Alors qu'il regagnait à bicyclette, la nuit venue, son domicile au barrage de l'Oise, M. Marcel Bernard. vingt ans, manouvrier, est tombé dans la rivière. Son corps a été repêché hier matin, ~SÈ1nÉÊT-OISE

Un minotier condamné en appel Le tribunal correctionnel d'Etampes condamnait, le 20 avril dernier, à 500 francs d'amende pour infraction à la loi sur le commerce des blés M. Pierre Trameçon, minotier à Saclas.

Ce dernier ayant interjeté appel, la cour de Paris vient d'élever la peine à 3.000 francs d'amende et aux dépens.

Un père dénaturé

Rentrant ivre à son domicile, 21, Grande Rue, à Longjunteau, le garçon boulanger Thebault, âgé de vingt-sept ans, a frappé un de ses enfants, un bébé de onze mois, avec une telle brutalité que le pauvre petit a eu le crâne fracturé. Le père dénaturé, arrêté, a été écroué à la prison de Corbeil. Le bambin a été transporté à l'hôpital dès Enfants-Malades. L'assemblée générale

de l'Association des maires

L'assemblée générale de l'Association des maires de Seine-et-Oise aura lieu le 14 décembre, à 10 heures, à Paris. Elle sera suivie d'un banquet présidé par M. Dalimier, ministre du Travail, et M. Raymond Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat.

BBUNOY. Un inconnu s'est introduit chez M. Robert Cerneau, boucher, 37, rue Tronchard, et a dérobé une sacoche contenant une somme importante et divers papiers.

COHBEIL. A la suite de plusieurs vols de bicyclettes au garage de la place du Marché, M. Maurice, commissaire de police, a fait une enquête qui a permis de mettre hier la main sur le coupable, un mécanicien, Paul Rousseau, âgé de trente- trois ans, demeurant 10, rue de Seine, qui, après aveux, a été écroué.

DRAVEIL. Un entrepreneur de couverture, M. Louis Dubois, quarante ans, demeurant à la Cure-d'Air, qui s'était blessé en coupant du zinc, est mort hier aprèsmidi, succombant à une infection tétanique.

ECOUEX. Au cours de travaux effectués chez M. Duvillàrs, marchand de vins, des panneaux d'un baraquement en planches sont tombés sur M. René Mainemare, quarante-cinq ans, entrepreneur de maçonnerie. Transporté à l'hôpital de Gonesse, M. Mainemare y est mort d'une fracture de la colonne vertébrale.

ESSONNES. Sur son stade, le S. C. Essonnes (1), champion de Paris 26 série, rencontrera demain, dans un match de bienfaisance, le Racing-Club de Paris (R). ETAMPES. Deux cambriolages et une tentative, qui semblent être le fait des mêmes auteurs, ont été commis, l'autre nuit. Dans un dépôt d'essence, boulevard Saint-Michel, les malfaiteurs ont dérobé, dans le tiroir-caisse, une somme de 193 fr. 50 dans un restaurant, 115, rue Saint-Jacques, ils ont dérobé, dans un pardessus, un portefeuille renfermant fr.; enfin, ils ont tenté, sans succès, de s'introduire dans la boucherie de M. Denvillière. 1. rue Vicariat.

LE BLAJiC-MESXII,. Dans une crise d'alcoolisme, le Polonais Clément Szeziski, demeurant 124, rue Jules-Guesde, parcourait les rues armé d'une hachette dont il menaçait les passants. Maîtrisé par les agents, il a été écroué à Pontoise. En tentant de le désarmer, son fils Marius, dix-sept ans, fut blessé au bras gauche. Alors que M. Jean Esch, demeurant rue des Coccinelles, se trouvait au bureau de poste, un inconnu lui déroba son portefeuille contenant 4.000 francs et des papiers d'identité.

LE CHESNAY. Un Incendie s'est déclaré dans l'établissement de M. Châteaugiron, 22, rue des Deux-Cousins les dégâts sont assez importants.

MANTES-SCB-SEINE. Rue de Gas-

sicourt. Mme Hamonnière, âgée de cinquante-deux ans, demeurant cité de la Papeterie, a été renversée par une camionnette. Relevée avec de graves blessures, elle a succombé peu après son admission à l'hôpital.

Papillon, huissier, une femme, Lucie Seigneur, âgée de cinquante ans, a été arrêtée. Elle a avoué avoir dérobé à son maître, depuis deux ans, une somme d'environ 30.000 francs.

OBVILLIEBS. Un incendie, activé par un vent violent, a détruit une partie des bâtiments de la ferme de M. Jules Delaine. Les dégâts sont évalués à 100.000 francs. On ignore la cause du sinistre.

SAINT-GEBMAIX-EN-LAYE. Mme Catherine Orinel, âgée de quatre-vingt-six ans, demeurant 6, rue du Président-Wilson, au Pecq, a été renversée, rue Roger-deNizot, par une automobile qui sortait en marche arrière d'un garage. Grièvement blessée. Mme Orinel a été transportée à l'hôpital.

VERT-LE-GRAND. Un incendie s'est déclaré à la ferme de M. Alphonse Lefranc, où il a détruit une grange contenant des récoltes et une batteuse.

TERRES. Des inconnus se sont introduits dans la boucherie de M. Paul Fouché, 40, rue de Paris après avoir fracturé le tiroir-caisse, ils en ont emporté le contenu.

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Voir en sixième page

Superconforf MICHELIN

On ne dérape plus sur les sols glissants

On passe sons crainte sur les bos-côtés

« On colle à la route dons les virages

1 MÏ.ST CAS ©TFFJC1Ï,*

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Peut-on se préserver

du cancer ?

Trois millions de personnes meurent annuellement du cancer dans les pays civilisés. Effroyable bilan, devant lequel chacun de nous se demande avec apgoisse et Peut-on au moins faire quelque chose pour se préserver du terrible fléau ?

A cette question. la science médicale répond aujourd'hui. Le cancer apparaît dans des organismes appauvris en magnésium. Si l'on restitue à ces organismes du magnésium en quantité suffisante, ils cessent de présenter un c terrain n cancérisable.

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LES CONTES DU « PETIT | FANTAISIE

Ce le sefgneur Liou avÉrt'fâlt à à Niang, sa première épouse légitime, ™" l'honneur exceptionnel de la convier il sa t. table pour célébrer l'anniversaire de leur mariage en dégustant finement mille petits plats exquis. ̃« En vérité, ce n'était que justice. Non seulement cetîe3onne daine avait apporté ̃•̃̃* au foyer conjugal d'harmonieuses vertus, ;̃ mais aaSsi la grosse fortune qui pemet.'•" tait au seigneur Liou de tenir honnête, ment son rang parmi les grands manda* rms de la province. A l'Heure chi-Goq( Niang, parée-de aes plus beaux atours, avait donc quitté fièrement l'appartement des femmes au milieu des murmures flatteurs que faisaient estentdre poliment les autres épouses et conçu* bines du seigneur Liou. Titubant avec gràce sur ses petits pieds brisés à r«uJcienne mode, tout en maintenant soo équilibre à l'aide de ses bras étendus en formé de balancier. elle fit une 'ëàfifée cérémonieuse dans la salle du festin. -«ù. 'attendait son noble conjoint après l'avoir ZZ salué respectueusement, suivant elle s'assit à côté de lui en observant les mille règles de l'antiquité. h.. Fort heureusement, le seigneur Lioù était, ce jour-là, Ne très bonne humetn-; Galamment, il pria -son épouse d'abandonner tante contrainte et de festoyet gentiment en saVi&sjjeagnie, sans sê"7faï£ g uer le cerveau à observer le proto*©k açcotJttBfté, ̃ "'• ;•' Niang prit donc en mains les feaguettcs, et, sans trop de façons, elle commença. 4 l'exemple de son époux, à picorer, de-ci de-là, dans les soucoupes contenant les hors-d'œuvre. Au premier service des quatre grands piats, elle acceptg.de boire •'•"̃ à la santé du ménage en vidant une coupe en fins ..porcelaine remplie de de rosés des Académiciens. Le, .seigneur Liou était grand amateur de cette honorable liqueur.

Bientôt, les flacons succédèrent aux- Jecons, et le seigneur Liou devint tout. à fait gai. Devant ses serviteurs, qui res*'̃*̃' permit même de fredonner une ancienne chanson à boire du poète Li Ta Pé, qui ne laissait point d'être assez- licencieuse. Les paupières modestement baissées. Niang gardait la tenue décente exigée par la bienséance, mais un sourire discret égayait parfois se-face plate d'idole asia-tiqbe. Ainsi "*<j.U-'â" soif, époux, la liqueur *̃ de rases des Académiciens lui montait la tête, Sur ce apparut un troisième convive. qui n'était point invité, mais que le seigneur Liou daigna accueilltr avèc indulgence. C'était le pékinois favori de Niang qui, s'étant échappé subrepticement *'de l'appartement des femmes, venait rejoindre sa maîtresse. Ce petit chien était. d'ailleurs, de haute et Veille origine, jojû autant que le seigneur Liou sa présence pouvait donc être tolérée dans la salle du festin.

Bien qu'il ne fût guère, plus gros qu'un lapin, il avait l'ai! ire fière et décidée d'un petit limn. Coume, d'autre part, il était de couleur fauve, sa maîtresse l*a»ait-3»u*»' Gardant une dignité Incomparable, Lloff de Jade s'était avancé lentement sur ses pattes torses puis, parvenu devant le seigneur Liou, il avait relevé avec fierté _sa..petite gueule hargneuse et, par trois fois, ^il avait jappé de sa voix rauque, comme pour se présenter civilement en cette noble société où il ne se croyait point~déplacé. Maintenant, figé dans une pose hiératique, il attendait placidement les événements, laissant pendre à demi sa langue couleur d'encre, signe de race, tandis que ses gros yeux- ronds à fleur de tête paraissaient contempler" le vague des contingences. •

Pair gentillesse, le seigneur L$u lança au pékidois. un os de poulet niais Lion de Jade n'y prit même pas attention et conserva son attitude renfrognée de petit tyran. Ne prenant jamais d'exercice, il n'avait aucun appétit, et son estomac minuscule était d'ailleurs détraqué depuis longtemps par les sucreries dont le -boutraient jalonne maîtresse et léjs autres épouteS et concubines. • ^i< ETrjûnçant un .peu les sourcils, le • seigneur Liou fit remarquer à son épouse Votre favori ne manque pas d'allure, mais son air dédaigneux me paraît un peu exagéré

Décontenancée, Niang commença à se répandre en Jdllle, excuses, qj£beureusement voulut bien accueillir avec, bonne grâce le seigôeur Liou. Une" noutetle rasade de liqueur de rosés des Académiciens 'acheva de rétablir là bonne harmonie un. instant mise en péril, et Lion de Jade fut oublié.

L'Heure du Coq était passée depuis longtemps la nuit était survenue, et les domestiques avaient- allume les grosse*4anLiou continuait--à festoyer gaiement avec sa première épouse. Tous deux maintenant étaient visiblement émus et même presque aussi gris que de vulgaires coolies ou- porteurs de chaise. Seul Lioa .de Jade, toujours impassible, gardait une reaVârqùahledignitl; Soudain, au moment où le -seigneur Liou. nubliant. soft rang, commençait à chanter à tue-tête un refrain encore plus grivois que les précédents, un quatrième convive, qu'on n'attendait pas" du tout,

27. ̃– Feuilleton du Petit Parisien, 26-11-32 ̃J. AUX

= ABEILLES = i Jean de la PÉBIGNE PREMIERE PARTIE

BÂILLONNÉ

XIV (suite)

Muré dans sa haine

Simone leva la tête, et reconnut le principal qui la dévisageait d'un air qu'il cherchait à rendre, respectueux et bienveillant.

Surmontant la répulsion que lui inspirait l'accusateur de son fiancé, Simone se leva et s'en fut vers lui.

Tout en s'inclinant légèrement Mézanger lui disait:

Veuillez, mademoiselle, entrer dans mon bureau.

Il lui désigna un vieux fauteuil LouisPhilippe le seul qui ne fût pas encombré de paperasses; puis il s'en fut s'asseoir devant sa table et, cherchant à se composer une attitude, il dit, en désignant les feuillets qu'il était en train de recouvrir de son écriture Vous permettez, mademoiselle, que fë range.ces paperasses ?

Je vous en prie, monsieur.

D'une main qu. tremblait encore un peu, il les rassembla et les fit disparaître dans un tiroir que, par-- habitude, il ferma à clef, puis 11 reprit du même ton que s'il eût parlé à une cliente d'importance

Copyright by Jean de la Périgne 1932. Traduction et reproduction Interdites en tous pays.

dans ta. salle da-festiai Criait le vieux Tchou.^ Ti, l'arriçrergrami-pnttè,, maternel de Niang; que le seigneur' Liou avait recueilli .par charité en son yamen, mais à la condition expresse que ce-vénérable ancêtre demeurât sagement confiné dans le petit pavillon, qui lut était; Attribué au fond de fa dernière' cour, dajïj&e les cuisines. ̃ Tout voûté, la tête branlante Ïu .bout d'un long cou décharné, TcJjoa Ti s'avança en gémissant vers ",1e 'seigneur. Liou. Avec une inconscience déplorable, le vieillard, qui se plaignait toujours de la nourriture, venait réclamer,' sa part du festin, tel un- petit enfant gourmand qui guigner Un *g<afe'au du dessert. ^A vrai dire, ce était un peu retombé en enfance depuis qu'il avait dépassé ses > quatre- vingï-^iïix ans. En voyant apparaître aussi importunénient .son, Niang. qui du.eiç,neur- Liou, tint t» propos extraordinaire *-» Qu!fe4.âKion a atteint l'âge de quatrevingt-dix au, on doit ressembler à la tortue, qui devient parfois centenaire mais rfeste.inuette.

Le seigneur Liou renchérît:

"Restes, un nonagénaire a droit à tous les. égards; niais il doit rester sobre et se .coucher..de bbijine* Ijsiire s'4, tient encore à l'existence ̃ -•̃ ̃'•Là-d.«sus, le vilux Tchtin Ti se mit à .gémir: • '-[. -.̃• Pitié! pitié 1, je veux» mol "aussi, manger de bonnes choses, goûter' à ces ailerons de requin, à' ces chenilles de mer, à ces saucisses-.de chien. ..»J- Très agacé, .le:. seigneur- -tiou ,.se- retourna et lui dit à voix bûse>< feue -peux aiettre à làV;pOTte cet insupportable, quémandeur ,.commê~îT~emériterait, car les usages séculairès m'obligent Sfêspecter 'ûii vieifiarï dans une cer- taine -mesure.– Mats -voas-– n^avoeerez; madame, que vofre arrière-grand-oncle gâte versaire de mariage.. La que dire ni que faire. Elle avait déjà dépasse les.limites de la bienséance en conseillant à l'ancêtre d'imiter la sage réserve d'une Vieille '•-̃ ".̃̃.̃ 4.' ̃ ̃ Toùjéiïr*.r;l«ppwîfantî Je de ces oeufs de ptgeba pochés sur des coeurs de bambou. Ayez donc la bonté Et il fit mine de Rasseoir a la table du seigneur Liou, encore qu'il n.'y fut nulle- Ment 1 ̃̃ ̃ y^jâ fôrf excité 'par la- Académiciens, commençait ̃ pwdjre 'tout sang-froid. Son visage avait pris la ¿ouleur d'un abricot mûri par le soleil et ses yeux obliques lançaient des éclairs entre les paupières- bridées. Certainement allait se produire un esclandre où la familleLiou tolrt êïjtièfë-'rjsg_Oaft' de «"perdre ,1a. face- J»=ofévânt'les..S£rvjte'urs narqaoisl La -sdtaatioa- paraissait désespérée quand' l'admirable Lion de Jade, auquel personnene prêtait plus attention, daigna entrer en scène -à sort tourJ,Afin.. d'exprimer l'intrus toute sa réprobation, il' quitta pour quelques instants sa pose hiératique retroussant les babines autour de son museau écrasé, il découvrit séT^petfts- crocs aigus; puis, roulant ses (j(os-yeijfc ronds d'un air farouche, il s'élan'çk 4<)uA-; geusement vers le malappris qui venait troubler une si touchante fête de famille: Tchou Ti s'éloigna de la table. Il bégayait puérilement:

Retenez donc votre chien! Il me parait enragé Il va me mordre les molî*tsS>J'ai peur Oh 1 j'ai grand'peur Nfii^è3rcoîî8ançe, Lion de Jade poursuivait son offensive il aboyait rageusement après les chausses du nonagénaire qui. remblant et effaré, battait en retraite. Enfin Tchou Ti disparut, toujours poursuivi par son impitoyable adversaire.

Le coeur soufegé, Ndang.3 respira d'aise. Le ''Seigneur Liou, qui', diêfldèment, avait l'âme te^dre-fe 3olr-5& se' j|encha gracieusement vers elle-: -̃-

f ai eu tort, baidiija-trii, de dire du mal de votre pékinois. Il est' un peu hautain, mais quel noble caractère Puis il- questionna curieusement honorable, 3^S£.. couleur auâsf -ncffiN». qu»;ceîle de sa langue fî^, sur,, une jêpanse: affirmatijn», il déclara-: ̃ J '̃'̃' "̃ -2i. Indiscutablement, il donc beaucoup de race 1.- Ce n'est point 'du tout le cas de votre vénérabfc'-arriêre-^randioade! Grande différence,, madame.» je le, doit <O!Wt^fe:r K*i .«^ ̃ :̃̃̃ ̃ ',t' '̃_ I&âessus, '$, yida.àve'c componction' u§4 dernière coupe de liqueur, de rbses<- •̃ ♦ Chàirles -J Pferaj. LES RAIDS AÉRIENS L'âviat^Sg* ilaiUet, ''qui se imfi en Ethlopie, â,-aUérrï à l'aérod'roafe de Marignane à 15 h. venant,, de Roanne. Il reprendra son vol .demain matin. 'pour Tripoli,

Mademoiselle, qu'y a-t-il pt$y yotré service? Avec un saagvfroid qui ne fut pââJins le Surprendre -beaucoup et le démâter quelque peu, Simone, reprenait -î-' '̃ Monsieur Mézanger, j'irai -drotf au but. Vous n'ignorez pas que je suis la fiancée de Robert Marsault. 'En' effet, -mademoiselle. oq me .l'avait dit •»,. ̃ ,̃ •• En cette! qualité, je Voudr?ris- eotf-. naître la teneur exacte de 'la déposi-1' tton que voua avez faite contre lui. Mademoiselle, répondit le principale, croyez que je suis tout disposé à vous donner sàUefàetiôn pleine et entière. Mais, auparavant, vou'ez-vous me permettre; avec tout le profond respect que je voue dois; de vous poser une''ques.tion. ?

Faites,

M. et Jlme Granville sont-ils au courant de votre présente démarche ? Non, monsieur. répondait résolu.ment la jeurie fille.

ÀJors, hésitait ou plutôt feignait d'hésiter. l'homme. aux secrets, cela devient très délicat pour-moi. Pourquoi Mon père est un ami- du vôtre, mademoiselle.^

.Et puis?'

J'ai été reçu dans votre famille. Je n'ai pas besoin- de vous en dire davantage..

Je vous assure que Se:ne saisis pas très bien les motifs de vos scrur pules.

Je préférerais les .passer toua. Etrinfli, naonaJeur.J». vous prie de me les ravaler. Vous y tenez-T' -̃'̃̃̃̃ Absolument.'

Avec une fausse franchise, Mézanger s'écriait -• ̃ ̃ • ̃ .• ,i rien frotsser M. et Mme Gr^SVilIe, qtH se sont ^toujours montrés très bons envers moi, en poursuivant â fond un entretien qu'ils ne sauraient approu-

.Comment s'est terminé le débat à la Chambre sur Maure de l'Aéropostale AÎngi- que nous l'avons annoncé dans nos dernières éditions, c'est vers 4 heures que s'est terminé à la Chambre, hier matin, l'important débat sur l'Aéropostale par le 'vote d'un ordre du jour de confiance au gouvernement, adopté par- '485 voix contre 18. ,Après une déclaration de M. fier» rlot qui, l'ouverture de la. séance de nuit, avait excusé M. Painlevé souffrant et, aux applaudissements de toute la Chambre, avait demandé à l'Assemblée de faire toute confiance ,au. ministre de l'Air, M. Deiesalle, ̃ devant des auditeurs haletants, avait, on le sait, mis en cause M. PierrePui»,- après une énergique, réplique de l'ancien ministre des Finances, la controverse était devenue plus mouvementée avec M. Renaudel qui, avec véhémence, avait attaqué M. Flandin. Le. débat s'était poursuivi, nourri d'une, série d'incidents personnels, avec M. Henrlot, député de la Gironde, dont l'intervention avait-amené M. Edouard Herriot à rendre hommage à la -courageuse probité de M.. Painlevé. ..On vit, pour finir, M. Flandin eut Léon Blum aux prises l'un avec l'au* tre au milieu -d'une Assemblée toujours' houleuse. -̃ ̃ ̃ Comme sanction au, débat, JM^J-, François Albert et Pierre Mortier de* posèrent l'ordre du jour suivant La Chambre flétrit la campagne d'adieuses calomnies, profondément préjudiciable à l'aviation française, menée contre un haut fonctionnaire dont l'indiscutable intégrité a été reconnue par ses adversaires euxmêmes

£ile exprime aux agents de l'Aéropostale, et notamment aux pilotes héroïques qui, -malgré les Mrconstattecn, ont assuré la ré*KUlarité des services fles trois continents, ses sentiments de reconnaissance «jt d'admiration;

Elle charge, la smis-eommission des services contractuels de la commission des finances et la commission de l'aéronautique de faire la pleine lumière sur les faits de toute nature révélés parte débat _Cflnflajite dans le gouvernement pour poursuivre, dans le plus bref délai et sans faiblesse, la répression de toutes^ l£js fraupour prendre, cÇucifënce l'exploitation .de la ligne France-Amérlque du Sud sous le contrôle étroit de l'Etat, et en substituant son autorité effective à celle des hommes dont la déchéance s'impose, et repoussant toute addition, passe à l'ordre fut le' vota que ronsàit. DU IVlINiSTÈRE; DÉ L'AIR *M. -Prack, juge- d'instruction, qui avait convoque la .veille MM. André Picherie et' trois -témoins, MM-, Portait, -tlv€rt-(r-:€!here.au,a -pu'prenâre," hier qu'4n> seul .témoin, M. Lacoste.. I'i|idu9triel connu; à qui M. André BoûillouxLafont a montré son dossier.

Dans l'après-midi, le magistrat a repris ses confrontations et mi* en présence MM. Paiil-Louis WeiUer et André .Eouilloiix-lUafont.

Les enquêtes sur les aitafress- de fraudes fiscales se poursuivent active-ment. •; ;̃; Les clients de la Banque Commerciale de Bâle ont continué à défiler chez' les divers juges d'instruction du tribuqurtes*çnt"TïIculïfê-s, Ç «entarit-à- Paris de la ba'nqUe 'Lomtràf* Odrer et Cie, de Genève, et sa secré- taire dactylographe, Mlle R o 1 an d e Leichenault. Toua deux ont protesté de fëer'innocence.^Dei cbm1Sèi*a- chargé de ajBtdiéfense M" Payen.

M. Ordonneau, juge d'instruc"crEsçompte suisse de Zurich et a chargé MM. Israël et Wilwski, expertscomptables, de dresser un rapport sur le cas de M. Brandenburg, qui serait le représentant clandestin à Paris* de la'Banque d'Escompté suisse. M- Brandenburg est toujours alité et M. OrdonaeaU On arrête .un individu QUI, à Dunkérqué, émettait de faux billets de banque Durtkerque, 25 nov. (dép. Petit Pmi&} • 'Depuis quelques jours étaient mis en ©Ircjilation, à Dunkerque, de faux bil- lets- de francs parfaitement imitést sauf qu'ils ne portaient pas le filigrane des billets officiels.

Une vingtaine de plaintes parvinrent au commissaire central de police qui arrêta, ce matin, le- faussaire qui les émettait, un nommé Armand Jacèaz, né Paris, le 2 janvier 1907, et domicillé, a-t-il dit, boulevard Voltaire, dans un appartement au ,,en* étage. D étttit en possession de sept lias-ses de dix billets chacune.

AU cours de l'interrogatoire qu'il subit, il déclara qu'il avait laissé dans son appartement, à Paris, le matériel, notamment la pierre lithographique servant à la fabrication des faux bilts. S'il faut l'en- croire, ij.iç>pérait *ittu-l mais Ha refusé de dixè'comSîeq de -faux billets 11 avait mis en circulation, tant à MUe qu'à-Hazebrouck, où 'il résida queilques jours avant de venir à. Dunkerque., L'enquête, va se poursuivre à Paris.

ver. Car je connais a«s«5_ vos parents, tjj^demoiâelle _SwK>ne,J]po'ur être per- suadé qu'ils seraient désolés d'apprendcaMUAe voua vous occupes directement dun«– chose qui doit si profondément les affliger.

Je vais tout de suite vous rassurer, monsieur Mézanger. Je •Tï'ai-mrliëment l'intention de faire part 4 mon père-et ma mète de notre conversation. Et vous n'aurez pas besoin d'insister pour qu'ils-ignorent. ma visite. Avant d'éfltfèr" ici, j'étais absolument décidée à la leur cacher.

Et s'ils l'apprenaient tout de même ? ergotait le venimeux personAlors je prendrai tout sur moi, ripostait crânement la jeune- fl}le, et en aucnn cas votre responsabilité ne sera mise en jeu.

En engageant cette discussion préliminaire, le « principal » n'avait qu'un but: gagner du temps, non point pour se ressaisir, car c'était déjà fait. mais pour s'efforcer de placer due lui son interlocutrice en état d'infériorité."

Comprenant qu'il n'y parviendrait pas, il reprenait, toujours timoré, foujours fuyant ̃. >̃ Je veux bien vous croire,' mademoiselle. Mals n'empêche qu'en acceptant de vous répondre, je risque fort de m'attirer de gros, .de très gros ennuis. » Et puis.

II s'arrêta, hésitant. ,.̃̃̃̃̃ ̃̃'̃ -r fit puis? insistait Simone,, Sur un ton d'hypocrite pitié, fl r^ 'j'sij peur, mademolàellé, ds vous causer beaucoup de. peine., La lancée de Robert eut un geste qui exprimant clairement:

̃ ̃ Ceci me regarde seule, et n'en ayez "-iSCe-que je Veux «avoir avant tout. monsieur, falsaîtelTë. ".C'esi .toute la vérité.

Précisément, mademoiselle. Et al

Le certificat de travail, devant le juge de paix La signature doit-elle en être « ]ég«lisé« Aucun texte de lot ne te prescrit, déclare' le magittrat populaire Cette petite bonne à fout faire, congédiée par ses patrons, à moins qu'elle n'ait rendu elle-même son taljjter, plaide sa cause avec.une Impétuosité ce cuirassier qui charge et fonce sur l'adversaire i Monsieur lë luge, à ma sortie de place de chez c madame x. madame m'a remis le certificat que voici, signé par « monsieur ». Mais' la signature n'étant pas « légalisée V par fe -commissaire de police. Dites c par monsieur le commissaire de police », corrige le juge. Je .veux bien-£ par monsieur le oommissaire de police. le "bureau de placement ne l'accepté pas, en sorte que' le ne puis être placée. Je suis revenue chez madame, en lg demandant de faire « légaliser la signature de monsieur, son mari, elle s'y, est refusée et monsieur aussi. Voilà. un, mois de passé et je ne puis, à cause 'de leur refus, me voir.,offrit. de plaee* Ils sont cause que je suis tans travail, je leur demande 1.000 francs, de doiniûi^es- Monsieur le Juge. téplVcpte k ires" dame >, j'ai. engagé mademoiselle par un bureau, de. placement. Au,bout de quinze jours, le bureau m'a réclamé 110 francs de commission, que j'ai payés. Le seizième jour exactement, mademoiselle, qui avaitfait un service convenable 'jusqu alpts. commencé à « se négliger », n'exécutant plus les ordres, répliquant, s'absentant des heures sans demander la permission, sans même prévenir. Je lui ai fait des observations. Rien n'a changé.. Ou plutat si Le dix-septième pur. elle laissait tomber sans le vouloir,- <ine cocote ep fonte de 35 francs sur le carreau de lacuisiné. Cassée 1 Le lendemain, elle secouait tn tapis à Il heures sur la rue. Contravention. Dans les quatre jours, saas le vouloir; trois assiettes cassées, deux anses de tasses., à café brisées, une fourchette de table «n- -argenterie dip^ruç, jetée.aux ordures avec les os des côtelettes, Et ^'en passe; "A" ra suite d'une réprimander tort légitime, elle a' déclaré1 s'en- aller. Je lui ai payé 35dVfrands de ig.ages. J'ai perdu UO franc* donnés au bureau de placement. J'ajoute, que,jque 200 francs de plus pour la casse et la contravention, au total 660 francs pour vingt ou vingt. et ua jours de services. Qu'est-ce que mademoiselle ̃ Je veux 1.000 franc» de domoiage»intérêts parce que je n'ai pas pu mé ptacer encore, par votre' faute.

Ici c monsieur qui assiste sa femme, intervint. Monsieur le juge. j'ai remfs à mademoiselle, à son départ le certifical que vous avez sous les yeux, qu'elle .v<jùs à 'que l'artide 24 du code du; travail impose aux patrons. La loi dit-elle que la signature doit être. « légalisée par monsieur le commissaire de police

D abord, dit le juge, messieurs les commissaires de police ne « légalisent » pas -les signatures. Ils les « certifient' ». Pour cela, il' faut encore que- les -signature» 3 ce.!t$èr's'fbient dejapsees a"T§ùrrcommissariaL Et ''aucun texte n'oblige quf'que ce soit à déposer au commissariat sa^ signature. Ensuite, il est bien vrai qu'auïûn* dispastaoniégale n'astttinfe. mu .plus, les patrons à faire certifier leur signature sùf les:.certificats du travail qu'ils délivrent. Xjjoilà le droit

MHs. m*osteur^te ?«ge, placer^-sans <Sadesipy' selle

Je n'ai pas à me préoccupa en ce moment de vos rapports avec les bureaux Ils n'ont, suggère monsieur, qu'à se déranger pour faire certifier les signatures L*$ "« 3&}t$ > de -giacenieint qu'ils pren- nent sont assez élevés.' 110 rfaôcs apfês quinze jours pour des domestiques qui fichent le camp le seizième, quelle exploiÇa, c'est une autre histoire, observe le juge. Vous disiez?.

Que les droits de. placement 4ift1s- pVettnênr sont' assez élevés -oow qu'ils se chargent de faire certifier les signatures, puisqu'ils exigent sans droit Cette certification. Ou'tien. ffs .pourraient venir demander aux patrons -si-la signature du certificat est. authentique, s'ils y tiennent.

Oui, ce serait la solution élégante. observe- te, juge.

--Ils se dérangent bien pour venir toucher leurs « droits n, dit monsieur, et à .quelle.; afflire ̃ • Je me demande pourquoi les dômestiques et les maîtres ne s'adressent pas. pour leurs affaires, dit le juge, aux bureaux des Mairies, qui sont gratuits. Les gens sont incompréhensibles.

Et la petite bonne se voit débouter de sa base légale.

Paul LAMALOU.

ACCIDENTAS D'AVIATION En Italie deux toi*

Rome, 25, novembre Wp- Havas). Bn raison d'une faa's^ië' manœuvre, un appareil de reconnaissance est tombé Mer à l'aéroport de Lorette,

L*a deux membres de l'équipage ont

ww$T"etes venue chercher, auprès de WU je ne veux pas dire de la consolation, mais un peu d'espérance, je préfère vous dire tout déduite il ne faut point y compter, 4' Votre conviction dans la culpabilité de Robert Marsault est donc absolue ? -̃-̃

Hélas! oui, mademoiselle. Et sans Tîoute" voulez-vous savoir pourquoi ? C'est dans ce but que je suis ici Etes-vous au courant de ma déposiUpn ̃?' ".̃̃ On me l'a résumés.

Vous avez donc constaté qu'elle était catégorique.

Absolument; reconnaissait Simone. Mais ceci soit dit sana vous offenser, il se peut, après tout, qu'elle, repose sur l'erreur. ;̃ ;̃. ̃ >̃

par là ? madeIl y a d'abord l'histoire du testament. Pourquoi voulez-vous tant que ce soit Robert. Marsault ,qui l'ait dérobé ?

Parce que c'est l'explication la plus logique et la plus naturelle de sa disparition.

Qui vous dit que M. ThibervlUe ne l'a pas détruit lui-même? r Je sais que c'est un des arguments de M. fabbé Richebourg. Mais si grande que soient mon respect et. mon estime pour ce digne ecclésiastique cela ne me suffit pas pour me convaincre. J'ajouterai, d'ailleurs, ce détail que vous ignorez peut-être le juge d'instruction a fait rechercher dans le Poÿer de la chambre de monsieur le chanoine s'il n'existait pas des traces de papier brûlé et l'on n'a rien trouvé. Je suis désolé, mademoiselle, désolé de vous dire tout cela, mais je ne puis vous parler autrement.

Croyez que je regrette vivement. Combien j'eusse souhaité, au contraire, que les tata. et les circonstances me permissent.

Monsieur Mézanger. coupait Si-

répond du meurtre de san beau-frère commis il a œuf ans

Sa «eeur et complice S'est «uicidée, il y Kouen;i'25 nov. (dép. Petit PaM»«ên.) Cet après-midi a- comparu devant la cour d'assises de..18; Seine-Inférieure Edgar Lemessier, trente-deux ans, Ouen, Il de .de son beau-frère Gustave Fleury, cultivateurau hameau de la Rondlne, à la. Gh»- pèlIe-Saint-Ouen. ̃ ̃'̃ 'Les faits remontent au 12'septembre Dans la satrée, Lemessi^Â venu 'à- • l'improviste c^ej! sa sœur, Mme iFteury, aurait trouve celle-ci en larmes. ;Elle lui aurait raconté les mauvais itraltemerits que lui faisait subjr son 'mari. (,-iv. ̃̃}̃̃̃ --iV ̃̃̃ Ce dernier ̃ étatt^ià ce moment -sur son lit, dans upé chambre" Vpiâin*; 'Lemëssier s'approcilià de lui ^t le tiia d'uiie balle de revolver dans la tempe. Puis il transporta le 'corps, au cours ,de,la nuit; plus de 2 kilomètre» de là, 'daiw le bois de- HaUotièré, où Il l'enterra. X^messier prit alors à la -ferme et, aüprès de sa soeur, la plaoe de son beau-frère et dirigea l'exploitation; ï .'là. çumeur tijtôliffltè' ayatÉr tout d'abord /présenté ta dlspartqbh de Fleury comme une fugijie,' puis elle acteûsa tin voisin.' Lemèssier »efe -se sœur entretinrent cette opinion qui 'écartait d'eux les saupçons. Mais aprèâ huit arfaées la gendarrnefrie, d'Àrguçit .reprenant l'affaire, obtint les aveux de la. veuve Fleury puistieeux de Lemessier. Le 6 mars derpler', après aVoir été Interrogée par le luge d'instruction et lainée en liberté proviroire raison dès! édins que nécessitait sa petite fBle, la veuve' se suicida eh se jetant dans sa citerne.

Lemesgier est 'un homme petit, trapu, d'une intarissable loquacité., Son, système de défense, consiste nier avoir été pour sa sœur plus qu'un, frère et n'avoir tué son beau-frère que' parce qu'il maltraitait sa femme. Pendant son interrogatoire, TjemeSrsier a expliqué, autrement qu'il ne l'avait fait, ainsi que sa sœur, au cours de l'instruction, dans quelles conditions s'était déroulé le drame. Il: t, en effet, raconté qu'à. son. arrivée a lï fermè, vers heures, le sep- tembra 1923. sa soeur- était sortie audevant de lui pour- le mettre au courant des nouvelles- scènes que venait de lui faire son mari, rentré ivre. C'est elle-méme qui aurait décidé le crime elle aurait même aidé transporter le cadavre dans le bois! D'autre part, LemessijSir prétend que c'est.sa soeur l'aidait, .lait revenir auprès d'elle pour 1-aider -dans l'exploitation sle la ferme. Au, cours de faudition des témoins, le voisin qui fut inju»temeat accusé explique toute l'amertume qu'il en garde,et il détermine Ie préjudice que cette Imputation lui a: causé..

Le Jlls de la victime et ses gràndçparents se sont cbïsïKiïés^pa'rW-crivîTé. M' • Thojftas, du Roi«nt prend la parole en leur nom. Dans son réquisitoire, l'avocat générai Pinot s'attache à faire ressortir les mobiles du crime commis par Lemessier eut conclut à la peine des travaux forcés.

M* Marie, également du barreau de -Rouet, plaidant pour liémessiBr, expli- que au contraire le crime par un eiçes de violence né subitement ctrezrunifçere exaspéré de voir martyriser ssf scê\»E.Lemessier a été condamné à sept afis de travaux forcés et vingt, ans d'interdiction de séjour. La partie civile a obtenu 1.000 francs -de dommages-intérèts pour les époux Fleury et 2.000 irancs pour M. Gustave Fleury, tuteur du jeune Fleury, 81s de la victime.

AUX DE TRANSPORTS MARITIMES La crise continue à sévir sur les entreprises de transports maritime»r entre les Etats-Unis.. «t-TEurtjpet p«r. 1" classe n'excédexartfas éBT VHf2, alors qu'il fut de,-92.000 en 1929. T; Aussi le ministère-de là Marine. màr-î chande fait-il connaître par une note à la commission des financés que, pour 1933, les crédits de subventions aux entreprises de transports maritimes seraient en augmerrtafcwin- de 141 mil» lions de francs, iMjti -150 millions pour la Compagnie ^JHénérale Transatlanfl^f ̃90 raillions lui a. été donnée- fors butf- get), 175 millions à la ;Compagnie dés Messageries Maritimes au lieu dé 143 (mais une aide exceptionnelle de 72 millions sera nécessaire pour 1932). Quant à la- Compagnie Sud-Atlantique. sa subvention- sera relevée de 5.41A00G franca- :yv- *&̃' L1 <c âflC-EH-CIEL » A FftfT HIER DES ESSAIS SATISFAISANTS Aprés plusieurs essais sur base, l'avion trimoteur ^Arc-èn-Ç'iè!, de" Xtar sans escale d'une durée d'environ troieJ heures. Part't du BbTKget, •l'iappareil. qui était pilotépar Pubourdfçti et" dâils du Havre et revint sans incideht à sa base. ̃̃'••- L'ingénieur. Couzinet:a. déclaré 'être satisfait des essais et annoncé que, si les ^conditions atmosphériques étaient favorables, l'avt6n partirait- lundi ma? Wi\ destinatTôfi "ff'Atgçr.* "Oir sait 5«i'il entre dans les jjttenttôhs de^ M. Couzi- net d'effectuer le voyage Paris-Alger et retour dans la même journée.

mone Granville, puisse vous poser une autre question.?

Je vous en prie, mademoîselle. Croyez que je serais- trop. heureux si je pouvais y répondre d'un-a -façon plus favorable.

Etes-vous sûr que c'est bien Robert -Marsault que vous avez vu sortir, la nuit du crime, vers 2 heures du matin, par la petite porte du presbytère? Oui, mademoiselle! répliquait l'homme aux secrets, avec force. Cependant, d'après ce que _l'pn' m'a dit, il faisait très- sombre, Pas assez pour ne point distinguer ta silhouetté d'un homme qui passe sous vos fenêtres.

La silhouette, d'accord, mais le visage? Ce n'est pas seulement au vieage que l'on reconnaît quelqu'un, c'eat aussi à sa démarche, à sa taille, à son allure, à ses vêtements. et c'est le vaà. D'anleurs, cinq autres témoins ont été encore plus catégoriques que moi. Je le sais, monsieur, concédait la jeune fllle. Mais. décidée à. lutter jusqu'au bout, elle continuait • Cependant. M. le curé de Meenilsur-AndelIe a déclaré que le signalement de son agresseur ne correspondait en rien à celui de Robert Mar88Ult • -̃

Doucereusement. l'homme aux secrets Bien que, la vive surprise de tous et contre toute raison, M. l'abbé Richebourg se soit constitué là défenseur de l'inculpé, je me garderai bien d'émettre te moindre doute sur la .sincérité da .ce respectable ecclésiastique.

Mais, si vous voule2, bien m'ecoutér un instant, je me fais fort de voUf démontrer la fragilité de son. témoignage. Seulement, voilât: je vais encore^ augmenter votre chagrin.

Parlw. "monsieur, invitait Simone,. ,car il n'appartient qu'à moi dfc fixer la limite de mes forces.

Je vous pré vieaa. mademoiselle.

L'assassinat des alberges de Courteinpierre Môfttairfls, nov. (dèp. Petit Ptfrisien.) Les gendarmes et policiers qui ert,quêtent sur le double crime de Çourtempierre ont procédé à des vérificat ions dans les garer de Obray-Corb«i<l et de Minlèree-Gondrevlle. lia ont acquis la certitude que les deux suspects n'ont pas prie le tram. Il est donc à supposer "qu'îls'errewt dan* la région. • D'àlIIeuTS, le marechaâ^ dea logis Chef, de la- brigade de Ferrières a trouvé -trace, àMontabon, commune de Nargis, de deux individu* s aspects- qui ppur!raient être'les auteiirs: au double assa«i- sinât. Ces deux hommes.. sont' reatés assez longtemps attablés dans Ta -jburnée qui a précédé le crime au débit Duché. Leur signalement correspond, dans une certaine mesure, a ceîfti fourni par Rousseau des deux 'clients 'qu'il vus.au débit Mancerpiv 'peu avan.t;1e erwne.. Voici, aU' le, signalement complet dés assassin? présumas *mni par la hrlgade mobile. L un, paraissant environ trente ans, figure ronde assez rougeaude, moustache brune :eri brosse, vêtu d'un complet bleu viplét -Usa^, coiffé d'une ;çasg.uet te grise, pôçtant. un hfa£s1ëtTmfintre forme une petite chaîne maillons serrés, est un peu plus grand que son. compagnon et, Comme lui. Polonais ou, Tchécoslovaque, mal3 parant un peu français. L*gatrè. environ, trente-cinq ans, figure, allongéev petite moustache brun-roux 'tailiée à l'américaine, vêtu d'un complet gris usagé à lignes brisées dans le tissu, coiffé d'une casquette.prise, ne parlait pas don-tout fiançais. Tous deux.me'sU:rent de 1 m. 65 à 1 tn/70 et paràisêalient ne pas s'être raséa depuis plusieurs Du fait que "le. cfîme a été cor^nvU au moyen -â'-uné «erpette, M. STfessard, commissaire divisionnaire de lâ 3* brlgade mobile, serait assez enclin à supposer que les coupables sont des Polonais. -C'est,; paràîfc-Ù,. leur arme favôr AU JOURNAL OFFICIEL Mît Goujon et Fôroinal, députas, sont nommés membres du conseil supérieur des habitations & boa marché en remplacement de MM. Durafour et Thoumyre. M. de VielCastel est nommé membre .du comité pettuanent du «ûMeil supérieur de», hatiitatioi*8 bon marché. Décret portai»! -création- d'un comité «rtls̃tiq,ue prba les manufacture* de ta.ptssar.les des. Gobeliiïs et de BêauVais. Ce comité sera, notamment chUrgré de donner -obllgartoirement son avis sur tous les cartons et, projets de tapisseries à faire exécuterdans l'un et dans, l*hutr« de ces établisse-, arrêté fixant au 1S i décembre »32 la date des élections de-membres du ̃comité; .eojiBuJtaUf (J»9 aiamflraMices «)ntr* lés.i acci- LtKMK Support réglable pour gpu.ttS*»ea. TOURNON Butoir' de «ûT«6é pour serrure. j-v BOPY Tissu épais. STARON Tissa crêpe. DÏNAED Serrur».. il) tout rentefgnetneht* /Jour.. mwtntUHi des Bretels A' Invention: tont contenus dam le MANUEL- GUIDE DE L'INVENTEUR Mdrrssé gratis par H. BOEÎTCHER, fénieurConseil, 21, rue Csmbpn, 21 -Paris. il,,).

maux w MtRFBihUi*, av EUnenKienûife ti'obturation eï- ftônsftrvîrtloti des dents «rtêff- ïôfttieB«umeTutt-Nerkf Mlrlga

m Docteur GÎRAL'Dl Ph- 8. r. nolet. LYON-OULLJNf

Lorsque te. nez", eat. obstrué partie cerveau, -te catarrhe nasal, les- végétations,, ,ies polypes l'hypertrophie. des peut glus les narines.. n-directement dacn-

de > fatalement des abcès pharyngites, laryngée3, etc. Tenez toujours votre nez libre -;n$t glissai* cornine un poia^dë Nazinettfe. Ce tnerveilteijx nasal dégage des essences vég^ales volatiles- qui sont-.entraînées par l'air juaq^e dans le larynx^. .et'¡:¡¡:bronches, où elles> caSBent et Uêconges- ̃ tiennent les muqueuses, inftammatibSos', détruisent les' germes microtots*s et per"mettent de La maladie «litre par le nez c'est dans le sur le traitement, -complètes dies par l'emploi dc3 extraites aes plantes et de nombreuses attestations. PrÙc toutes pharmacies, le grand ttSe §«^ (exigez bien boiiraement, S fr.; "teB-S, 20 £r. tes» tr 38 !». iskboratoiras blofoglcjues Dr Gilbert, 6, rue^a|f4*o*» Ba»iMlâ"J.

que je vais être obligé de reconstituer le drame ainsi* que l'ont fait leri, nragistrats enquêteurs. J'i. *̃?' Croyez-voua que Je fait, moi- aussi ? Alors, je n'hésite Plus. M. l'abbè Richebqurg, ainsi qu'il l'a déclaré luimême aux enquêteurs, est- revêtu* 'au milieu de la nuit par un coup frappé contre sa porte.. Vite Il 'se précipite et Il se trouvé ett "face d'un hqùiaie qu'il a déclaré ne pal connaître et qui, se; Ion, lui, était pins petit, plus maigre que M. Marsaûlt et vêtu d'une façon diffétante. Que. se paese-t-il alors. ? D'un coup 4e poing à la figure, l'inconnu l'étend à terre inanimé et s'empresse de déguerpir. Voilà le? fait tel que l'explique M. le curé.. » Eh bien mademoiselle, lalssez-moi vous dire combien il est étrange qu'un individu totalement inconnu- dans le pays, que M. Stlehebourg" .lui-même n'avait jamais vu, ait pu pénétrer aussi facilement dans la chambre du chanoine, ouvrir- le, secrétaire, «'empêtrer d'un portefeuille qui, justement, contenait le fameux testament et qu'il ait été ensuite frapper, à la porte de Oî. le curé Pourquoi faire, d'abord? Enfin, l'assassin ne petit être que quelqù'un très au courant des ai très de. la maison et des habitudes de ses ïiôtes.Il a pu se renseigner, -objectait Simonie.

Auprès de quj ?

Des gens du voisinage.-

Croyez-vous que, s'il en e^t été ainsi, U8-.ne, seraient pas venus en faire spontanément 1» déclaration* à la jus'Lice ̃̃-̃̃̃ ̃̃̃. -Alors M.Richebourg aurait menti? ^STe-ne- di» pas cela, mademoiselle. A moins, cependant, que, pour éviter à la famille de M. Robert Marsault, déjà gï cruellement éprouvée, que la honte d'un des siens ne 'rejaillît sur eUe et, par respect, pour Ja mémoire d'un homme qui était ton hôte et avait été. m'a-t-on dit, son bienfaiteur, il ait voulu assurer son impunité en aiguil-

La pratique d'une'bonne hygiène intime est' pour la^femme- la nteitteure des sauvegardes connue la. marnait et contre un vieillissement pré,msrturé. Et il est. reconnu -aile', l'iodé ̃& ISétat naissant, fourni par .les comprimai de Viviode, est le seul •aotiseptèqujB^ sûr qui convienne parfakémeet à ae£ organes délicatât" II détroit: tous les^germes microbiens, il ne brûle p&àb ne tache pas et 'lion' -'usage quotidien" tonifie et rajeunit les tissus. En. itotre, avec le VJvîode^ là lettcorrliée (ftoeurs blanches) «st évitée asséchée les douleurs locales ̃ ©ty.irradlées. qui fient de- ta/ti, de'femmes des martyres A'attérojenis et lètspaPar l'emploi ^régjtiiwr'du Vîvïod)j. la femme protège sa sàntSLes comprimés de.VivUrtie ae,dfe solvent instantanément, dans-1 Ou chaude. On les trouvé dans tçutea les pharmacies' r"Frs' de 30 comprimés, jA; défarit,, envoi'fnwico contre mandat par la Fhàrma4ite'< Universelle, 18, rue Températures anormales

V <ir»tjponstate que les sa,isons n'ont çlu^JéiSr ré- froid, presque- sans, transition1.' 'ïl en résulte dea épidémie» de grippc";fort inquiétantes. Ce' sont les organismes affaiblis et anémiés guimiers atteints èt-le, plri» maladie de langueur: pâle et et les digestions sont Jenies et-din&iles. Tout effort e»t Le sommeil est. agité «t. peuplé de cauchemars. Le caractère-. Maigrit, et les idées noiree prédqmmenjL L'âfttitude rent cessent de;. jouer. Les-landes, onnes se sentent ̃̃«nvahtes d'un -«ûplaise au secoure de l'organisme plus se -défendra cqritre la .maladif. Le Proton est un remède sciçhti#^é qui contient topa les érémeats #dj&t le corps rîumata a besoin de, la i^iblesse générale et die ïTàç'Imle qui sont. fa coasé4aerîtfe, de la, "grippe. Le sang, appauvri en retroure, grape. *ux sets de ÇeV 4pfe con. tient le Praton, une, force jb^ûvelle. Les centres jiervçux, .deptimés. ,eS sousalimentés. sont aevides dû phosphore que tiiKi^çmede complet ovai-' dôn»p da la force.'et qui après Le teint r-«devtent ciàir et coloré^ L'appétit renaît. Le sommeil deyi»pt«calme et réparateur. Les forces. Proton, Le les pharmacies. i Fuit ;i''| ESTOMAC INTESTINS ̃̃' I L_ 4«Bu*C|4u«Hârraia,LiU*

piste qu'il savait-ne pas air. aboutir, 'Somme ̃ HwjWfe,- i-tf* le curé aerait s cette en* une de son du juge d'instruction et -du pcoeufeur de ta -RépuWiquV 4ûi tfht leçu-ï^ déclarations,.de n'en prit 'tenfl :âudln"eompte7'* Vous -mfatvie^ demandé- d'ê.tse précis, maderhoiselle, f le serai jusqu'au l'obligation ,3a.'nié. Jporter Mrant de l'impartialité et aussi de .Valeur que je connais s'Uïfl3àmmërft j>o»r pouvoir eu manqué d'en faire bénéficier fnculpe. » Encore un coup, màdeinôlsêlle, je suis dénoté au ^êlâ' de toute^Mépresslon d'avoir été da*s la nécessité de voua ptfrWr arhsK-*JPardonnez-moi donc der- nières illusions !̃' •i->- Redressant Granville. s.'écEiaitV Mais., -monsieur, rien détruit du tout,; car rien ^-«aurait entamée ma foi en Ilnnocenca' dg mon fiancé.' I-' -̃'•̃ Croy-e^, l'immonde bonhomme, gue.-jé>,¥^us admire et que je m'incline de- vant, vous. v. '.̃ La jeune fille, yisiblemëftt l|isensible à cet hommage, se- levait poujj, prendre congé. Mais le peincipàl^prenait avec un air de componctiçtn .Teintarquablement simulé. ;ï, Vous devez m'en 'voiîJMi^- beaucoup, madémoioeite, et' je .^ne ^saurais vous dire combien j'en: -suie ïjàvré Au revoir, tait de répondre froidement iSïnione. On dirait, mademoiselle, insistait le 'misérable, eque- vous av«s -encoro quelque chose il. me dire ? 1 -U.


4fwnati« de la 2^ fraction de la classe 1932

"Satoant un arrêté du ministre de la Guerre, les maires ront -procéder au reeenaûnent des jeunes gens nés ou domiciliés atteindront t'axe de vingt ans révolus «mai 19S3. •

,Ces opérations devront se terminer le Ces tableaux ide recensement comprendont liste B de\la classe de 1932 les Jeunes mns 'n«s du 1" juin au 31 décemofe y compris ceux visés l'artiole (deuxième et troisième alinéas) de la fol du SI mars 192S; les Jeunes gens nés *rl" 'uin au 31 décembre visés, par l'article 13 -(premier .alinéa de la loi); les iéun» geaw visés l'article 13 de la. 14i, qui seront devenus Français par vole de naturalisation, réintégration ou déclarïUoh depuls le le. mars 1982 ou qui le tiendront «Vaftt le' 1" mars 1933; les céiia des classes précédentes.

Liste A de la classe de 1933: les jeunes CSfts née .du '1.' janvier au 31 mai 1913. y -compris, ceux visés à .l'article 12 (deuxlèTOB et troisième alinéas) de ta loj du 81 apars 1928: le, jeunes gens nés du 1" janvier au 31 mal 1912 visés par l'article (premier alinéa) de la- loi.

L'attention des jeunes' gens recensés sera attirée anr lee dispositions de l'article 19 d*" la loi .du 31 mars qui prévoit la convocation quinze jours avant la date d'appei normale de la fraction de classe des içunes gens qui ne se rendent pas à la convocation du conseil de revision ou ne t"sf font pas représente.

Session., ordinaire des conseils de revi*4&n. La date d'ouverture de la session ordinaire des conseils de revision de U deutlènje fraction de la classe de 1932 et.. de la. première fraction de la classe de est fixée au 1*1 mars 1933 pour «Épartemëht delà Seine, au 15 mars le reste du territoire. La séance d9 rature aura lieu le 6 juillet 1933.

in exécution de l'article 21 de la loi du '«l mare: seront convoqués devant le» 'cdnselifl, les1 ajournés dea classes 1930 (Il** B) (liste A) (liste A): Les ajournes de î» claase de 1930 (liste B) et, de (iiste A) seront déclarés aptes ̃il serrioe «tm ou auxiliaire ou déflniti-.T«ment exismptés.

Les ajournés des classes de 1931 (liste B) •t <Je nudistes A et B) seront déclarés antes au s*irvi«e armé, ou, auxiliaire ou déflnîtirem«nt exemptes..

Les sursis d'incorporation (première attribution) des jeunes géns de la 2e fraction de la classe de 1932 et de la 1" fraction de la classe de' 1933 seront accordés dans les conditions fixées pat. les articles '12' et 73 -de la loi du 31 mars autours de» séances d'e la session ordinaire du consêfl de revision.

Les demande» de première attribution de eîjrsl» formulées tardivement par des jeunes gens appelés être incorporés, en xtrll 1933 seront examinées sans qu'il soit besoin de convoquer les intéressés au cours d'une séance spéciale tenue dans la deuxièane Quinzaine de mars, au chef-lieu du .département.

lits Jeunes gens désireux de bénéficier d'un sursis seront invités 'se conformer ̃trictement aux indications qui.leur seront données cet égard dans les mairies. Une session extraordinaire du conseil de-revision sera tenue le 2 octobre 1993 au -ehef-Heu du département, pour l'examen des demandes de première attribution de sursis formulées tardivement par des jeunés gens appelés à être incorporés en octobre 1933

A moins de circonstances exceptionnelite candidats ne seront pas convoqués AI séances au cours desquelles leurs demandes seront examinées la décision rendue par le conseil de révision sera StànvWisteme'nt notifiée aux intéressés par îe», «oins du préfet. H» dénûliemekt prêt de Chartres Çh*rtres,~25noiv. (dép. Petit Patisien.) Un train mixte de voyageurs et marchandises, se dirigeant sur Chartres, a été immobilisé ce soir sur la ligne d'Aun«*u à Chartres,. près de Nogentl%>Phay| par snite «Ùi déraillement d'un iragdn de marchandises. Le service de secours de la gare de Chartres a été «ivoyé pour dégager la voie. Il n'y a ̃yms -eu d'accident de personne.

Samedi, 26 novembre.

'Le eoaffrê* de feinte contre les pam*ite« l'est oarert blet. Le congrès de dépense contre les parasites industriels de I»; T.S.F. c'est ouvert hier la Maison de Tiaxtce,. sous la présidence de M- Mellet. «roeat- au conseil d'Etat et a la cour de ̃cassation, président du comité d'action contre les parasites.

Des représentants du ministère des Travaux publics et du ministère de l'Air y *3S!«*»i«Bt, ainsi que de nombreux délégués aee Associations d'amateurs et d'auditeurs. Après une courte allocution du président, la.. congre» a entendu un rapport de M« bert Homburg sur les récents jugements intervenu» au coure de ces derniers mois én matière de perturbations radioélectrila séance de l'après-midi. M. Michel Adam a fait un large exposé sur les IRÔpsps techniques utilisés en France et à l'étranger pour l'élimination des para'siÇes dans les postes-secteur, exposé qui a porté principalement sur les perturbations dt^es aux tramways et aux lignes à haute Aujourd'hui le- congre» entendra le rapport de M. Jean Le Duc. vice-président du syndicat des induatries radioélectriques. *ur tes dispositions prises contre la production des parasites par les grands syndicats des industries électriques et radiofél#ctriques en ainsi que ceux dg Dr Foreau de Courmelles. sur les dispoéUions prises ou à prendre pour les appareils médicaux, et de M, C.-M. Savant. *ur l'action dea radio-clubs pour la délèBae des auditeurs contre- lea -parasites.

La suppression

des passages à niveau Le nombre des voitures automobiles est passé de 100.000 en 1914 1 million en 1932, Cette progression a posé un certain nombre de problèmes. II importe notamment de rendre de plus en plus aisée la circulation des voitures et de faire disparaître autant que possible les risques d'accidents. La suppression des passages à niveau répond à cette double préoccupation. En vue de Va réaliser7 progressivement. le ministre ds Travaux publics a d'une part. interdit, sauf cas tout à fait exceptionnel, d'établir des lignes comportant la traversée à niveau d'une route nationale d'autre part, saisi toutes les occasions qui se sont présentées de supprimer des passages à niveau existants.

Malheureusement, on ne pouvait que prélever des sommes insignifiantes sur les crédits affectés à la construction et à l'amélioration des routes nationales, crédits dont le total annuel s aet 11 millions en 1929. Le chapitre spécialement affecté à la suppression des passages à niveau n'a figuré pour la première fois au budget qu'en 1930 et avec une dotation de 2 millions. Néanmoins. soit avec l'aide des collectivités locales et des chambres de commerce, soit à l'occasion de la reconstruction des voies ferrées et gares détruites au cours de la guerre, soit encore à ,1'occasion de l'augmentation du nombre des voies de certaines lignes, le ministère des Travaux publics a fait procéder, de 1918 à 1931, à la suppression d'une trentaine de passages à niveau.

D'autre part, en prévision de l'inscription de crédits plus Importants au compte de l'outillage national, un programme a été dresse, sur les instructions de M. Edouard Daladier. D'après le recensement fait en 1927, il existe en France, en nombres ronds 20.000 passages à niveau de chemins d'intérêt général 16.209 passages à niveau de chemins d'intérêt local 3.800 passages à niveau de chemins d'intérêt industriel.; au total 40.000. Dans ce total, 6.000 traversées environ intéressent, les routes nationales. On peut évaluer à le nombre de celles qui doivent être radicalement Supprimées dans le plus bref délai. -Un ordre général d'urgence a été établi en ce. qui concerne l'ancien réseau et est actuellement en cours de préparation en ce qui concerne le nouveau réseau. On peut évaluer à trois cents le nombre des passages à niveau à supprimer en première urgence pour les deux réseaux; à raison de 2 millions par ouvrage à la charge de l'Etat, non compris la contribution des réseaux et des collectivités, la dépense s'élèverait pour cette tranche de toute première urdettca millions.

Or les crédits dont dispose: le ministère des Travaux publics sont loin d'atteindre -ce chiffre. Au titre de l'exercice 1932, tes services ,de Ja voirle routière .ont disposé de 2 millions au titre du budget et de 30 millions au tltre de l'outillage national. Pour les exercices 1933 et 1934, ils devront disposer, d'après le projet actuel d'outillage -national, de 45 millions.

La mise-en train d'un projet de suppression des passages à niveau exige toujours d'assez longs délais, en raison de la nécessité d'établir une combinaison financière acceptée par les parties en présence et de procéder aux enquêtes.

Malgré' ces difficultés, l'effort des services du. ministère des Travaux publics depuis1* l'an- 'dernier, en ce 'domaine, peut être ̃ précisé par les: chiffres suivants pôur .Seize passages à niveau, les travaux sont en cours de réalisation ou à la veille d'être entre-

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PABISIEN <328 m. M)

12 h.. Informations et revue de la presse du matin.

12 h. 5, concert offert 'par la maieon c Spéiser a.

la h. 5, e une Demi-heure d'Opérette P, Les Cloches de CornevUle. fantaisie (Planquette) Manu'elle Nitouche, fantaisie (Hervé) Bemn marchais (Rossini) Ponr toi *en) (F. Lehar) Orphée aux enfers tOffenbach) ht Comte de Luxembourg (F. Lehar) Mis» Helyett, fantaisie (Audran). musique enregistrée,

13 h. 30. cours des valeurs da la Bourse de Paris.

14 h" tin de l'émission.

18 h. 45, Journal du c Peste Parisien à. 19 h., c Trente minutes de films à «acce* a (musique enregistrée). La Fille et le G»r{on (Jean Gilbert) Durand contre Dnrssd (Leux-Féral) La Bonne Aventure (Lenolr) Avec l'Assurance (BorelClerc) Je a'ai que mon cteur, du film < Hôtel des Etudiants > (Sylviano) II est eharmant (Moretti) Cognasse (More tti).

19 h. 30, Une demi-heure de muatque légère moderne allemande sur disques < Polydor

20 b.. Le Fait de ta semaine a. reportage par Le Petit Parisien ».

20 h. 10, critique théâtrale, par tl. Jean Gandrey-Réty.

30 h. 30, concert de musique de chambre avec le concours de Mme Blanc-Audra et de MM. Pierre Villain, alto solo de la Société des concerts du Conservatoire, et Maurice Bêché, pianiste, prix d'excellence du Conservatoire.

Concerto a si mineur (Haendeli, pour alto et piano Aeis et Galatée < l'OlseUe en.peine » (Haendei); l'Aurore étincelante

veau, le ministre a donné son agrément et accepté le montant de la participation financière qui était demandée à soa département.

Ainsi, dans toute la mesure des moyens financiers mis à sa disposition, le ministère des Travaux publics a fait poursuivre méthodiquement la suppression des passages à niveau. Le programme très important qui reste à réaliser est nécessairement fonction des crédits qui pourront y être consacrée. Ils seront demandés dans le grand projet de loi d'outillage national qui eera déposé après le vote du budget. NOCES D'OR

Les époux Gonnet, demtursnt à Pierrefttte, rue Briais; célébreront aujourd'hui leurs noces d'or.

MALMENÉE PAR SON MARI UNE FEMME RIPOSTE. Chàteaudtin,' 25 nov. (dép. P. Parisien) Le cultivateur François Berthon, âgé de quarante et un ans, fixé à Montier-Chaume, dans l'arrondissement de Châteaudun, avait, depuis longtemps, contracté des habitudes d'intempérance. Le plus sonvent; il rentrait complètement ivre au domicile conjugal et malmenait sa femme. Ce qu'il fit encore la nuit dernière.

Mais cette, fois-ci, lasse d'être constamment -'maltraitée, Mme Berthon eut un geste, de révolte. Se saisissant d'une barre de fer, elle en asséna deux coups sur la tête de son mari.

Celui-ci a dû être transporté à l'hôpital de, Châteaudun, où l'on craint pour sa vie, car il a une double fracture du crâne.

La victime du drame de Mézy succombe à ses blessures M. Lucien Hébert, que son associé Jean Pierreu, hôtelier à Mézy, près de Meulan, blessa de trois balles de revolver dans les circonstances que nous avons relatées hier. a succombé à l'hôpital de Montes aux suites de ses blessures. M. Donnay, juge d'instruction a Versailles, chargé de cette affaire, a ordonné l'autopsie du corps de la victime.

et Dans cette brise sereine (Rubinstein), (Mme Blane-Audra) Sonate op. 49 (Rubinstein), pour alto et piano.

21 h. 10. concert par l'orchestre c Sonora ». 23 h., dernières informations.

23 h. 5 à 2! h., musique de danee enregistrée.

'RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. et 7 h. 30, culture physique.

8 h., 13 h., 18 h.10, 20 h. 30, prévisions météorologiques,

13 IL, 14 h., 15 h. 45, 18 h. 10, 19 h. 45, cours commerciaux

9 h., diffusion du concert donné à la salle du Conservatoire par la Société des concerts du Conservatoire; Symphonie e n° 2 (Brahms) Andromaque, atr (Max Bruch) Habanera (Louis Aubert) Symphonie espagnole (Lalo) Plainte d'Orféo (Monteverde) le Prince Igor (Borodine). 12 h., Rapsodie de vieux airs suédois (Atterberg); Danae grecque (Louis Ganne) la Brière (Ladmirault) Chansons de Hollande (Sluijter et Hoogenbook) Capricdo espagnol (Malvezzi) Scène persane (Hust) le Trouvère Chant de la forge (Verdi) Parfois, je me sens orphelin (Coleridge-Taylor) la Paloma (Mannfred). 15 h., les Ondes enfantines les Sept Fêtes de novembre le Baptême du prince charmant, féerie musicale en un acte (Georgea Brun).

15 h. 30, danses.

16 h. 45, diffusion du concert donné à ta salle Gavoau par l'Association des con. certs Lamoureux Symphonie Variations symphoniques pour piano (Franck) SieDlrled Siegfried-Idvll la Valkyrie la Chérauchée (Wagner).

19 h.. En flânant à travers la science Si. Georges Colomb traitera le sujet sulvant « Apprenons S manger 1, .1 causerie agricole « La choix et la construction d'un bon modèle de ruche par M. Alin Cal.,aa, ingénieur agronome.

b., lectures littéraires présentées par

Le Côrpl de l'aviateur Victor Point transporté à Paris

Il sera inhumé aujourd'hui

en Seine-et-Marne

Nice, 25 nov. (dép. Petit Parisien.) On sait que le lieutenant Victor Point, dont on se rappelle la fin tragique dans la rade d'Agay le 7 août dernier, avait t été provisoirement inhumé au .cimetière Alphonse-Karr, à Saint-Raphaël. -L'exhumation du corps a eu lieu ce matin au cours d'une cérémonie tout intime.

Le cercueil a été placé sur un fourgon automobile qui transportera les restes du regretté aviateur à Paris, où Il doit arriver demain. L'inhumation doit se faire à Bourron (Seine-etMarne) dans un caveau de famtlle où repose déjà le père du lieutenant Point, le peintre Armand Point. La mort

du voyeur de commerce Bruaire Il y a quelques jours. M. Paul Bruaire, trente-quatre ans, voyageur de commerce, demeurant à Paris, 107, rue de Belleville, se tuait en tombant d'un train entre .Châtellerault et Poitiers. On avait d'abord cru à un suicide, mais M. Bruaire ayant été victime, il y a trois mois, à Bordeaux, d'un accident qui avait provoqué chez lui de l'amnésie, c'est très vraisemblablement dans un moment de dépression que, par suite d'une méprise, il est tombé par la portière.

Un octogénaire assomme sa maîtresse et te jette dans une citerne

Arras, 25 nov. (dép. Petit Parisien.) Un drame passionnel. qui remonte probablement à plusieurs jours, a été découvert ce matin, dans la commune de Bertincourt. Les voisins de la femme Harlet. née Anna Oblin, trentedeux ans, dont le mari est actuellement en traitement à l'hôpital d'Arras. s'étonnant de ne pas voir leur volsine depuis plusieurs jours, prévinrent les gendarmes. Ceux-ci pénétrèrent dans le domicile de la jeune femme, mais n'y trouvèrent que ses trois enfants.

Ils se rendirent alors chez le nommé Louis Lefebvre, quatre-vingts ans, dont Anna Oblin était la maîtresse. La femme gisait assommée sur le lit. L'arme du crime, un maillet, traînait à terre.

S'étant mis à la recherche de Louis Le,tebvre, les gendarmes constatèrent que le couvercle, d'une citerne n'était plus en place dans la cour. L'octogénaire, une fois son crime commis, s'était jeté au fond de la citerne où son cadavre a été retrouvé.

La ville de Cherbourg acquiert un portrait de Millet Cherbourg, 25 nov. (dép. Petit Paris.} Le conseil municipal de Cherbourg a voté l'achat d'un portrait de la seconde femme de J.-F. Millet, œuvre de jeunesse du peintre de l' Angélus le tableau a été acquis pour 15.000 francs.

Un receleur d'auto condamné à Rouen Rouen, 25 nov. (dép. Petit Parisien.) Un courtier en automobiles, Paul Lebigre, vingt-deux ans, demeurant à Rouen, 10, rue du Docteur-Blanche, a été. arrêté pour recel d'une auto volée à Passy, au préjudice de M. Louis Constant, 16, rue d'Auteuiil.

Lebigre à déclaré. que l'auto lui avait été vendue 2.900 francs dans un café voisin de l'Etoile.

M. Denis d'Inès, sociétaire de la ComédieFrançaise Pages de Michelet chronique par René Dorin.

20 h. 35, Dans le royaume de Miokey (Cutelli) Barbe-Bleue (d'après Perrault) MeuMer, tu dors Chez le tailleur les Marins bretons (Bach et Laverne). 21 h. 10, transmission du théâtre de la Potinière S 7, comédie en trois actes de Mme Andrée Méry.

TOUR EIFFEL (i.4a16 m S). 12 h. 30, orchestre russe.

17 IL 45, journal parlé.

19 h. 30, la soirée théâtrale les origines de la comédie en France Jodelet ou te maître valet, fragments, comédie (Scarron1645) Un mariage au téléphone, comédie en un acte (Maurice Hennequin) le Contrôleur de la T. S. F., pièce en un acte (Henri Picard).

PARIS-P. T. T. m.). 8 h., Infor, mations.

12 h., 12 h. 30, 13 h. 30, disques. 12 h. 15. chronique du tourisme, par M. Albert Ravière, député de la Creuse. 15 h., concert par l'oeuvre de la T. S. F. à l'hôpital la Chasse la Maison de la cloche Escargots et Papillons (Noël Ga:lon); Suite enfantine (Roussel); les Cahiers de Tote Berceuse ds la Poupée Berceuse (Chopin) Contes de Grand-père (Saint-Aulaire) Berceuse, fête /oraine Campanetla (Listz) Tango (Albenitz) Historiettes variées de Jane Vieu Perpétuel (Nocaceck) Rhapsodie espagnole (Liszt). 17 h. diffusion du concert Pasdeloup, donné au théâtre des Champs-Elysées. 19 h.. Radio-journal.

20 h. 15. conseils du Vieux Bricoleur. 20 h. 30. Paganini (F. Lehar).

23 h. 30. concert.

RADIO-L. L. (370 m. 1). 12 h. 30 et 20 h. 30, cencert.

RADIO·VITUS (30S m.). 80 h., causerie Conspiration pour la destruction du libérateur des homme».

Tirages financiers Ville de Paris, 2 1M4. Sont remboursés par 100.000 francs, le numéro 346.654 par 10.000 francs, les 2 numéros 139.262, 289.977 par 1.000 francs, les 10 numéros 139.083 142.102 177.087 219;944 292.982 322.478 335.739 Ville de Paris 4 1931 (2- tirage). Led' mêmes numéros sont gagnants dans les deux séries A et B..

Les chiffres termineront uniformément tous les numéros remboursables par lot. Le n- 296.716 est remboursé par 500.000 fr.; le n- 1.089.216 par 250.000 fr. le n» 1.153.116 par fr. le no 148.716 par 100.000 fr.; le n» 1.198.216 par 100.000 francs. Lee dix numéros suivants sont remboursés chacun par 10.000 lianes

108.716 150.416 281.216 400.416 783.916 1.143.016 1.186.416 Les 15 numéros suivants sont remboursée chacun par 5.000 francs

199.916 208.616 442.116 514.116 530.616 653.216 706.516 929.116 949.716 957.116 1.101.716 1.247.416 Sauf les numéros indiqués ci-dessus et déjà remboursés par des lots,. tous les numéros composant certaines centaines sont remboursables au pafr, soif fr. à partir du 10 janvier, --avec le 'coupon en cours. Les centaines sont restées de 00 à 99. 1

20 h 30, Couchée dans le foin (Mireille) Il n'est plua rien pour moi (Dalin) ViUe d'amour (Heymann) Paris (Luccheoi) Simplement (Luty) Hello Lola (Means) Dancing Butterfly (Golden) C h a r i u s (Luccbesi).

21 h., danses.

22 h., musique légère.

LILLE-P. T. T. (265 m. 7). 20 h. 30. l'Idée de Françoise (Paul Garault). LYON-LA DOUA (465 m. 8). 20 n. 40, diffusion du concert donné & la salle Rameau par l'Harmonie du Rhône. RADIO-TOULOUSE (385 m 1). 12 h. 13 h. 15, 17 h. 30, 18 h 15. 19 h. 30, concert.

20 h., Franche gaitè (Bellanger) j 1 Ne.poli (Halet) Valse des réguliers (Parsons) Si tu m'aimes encore (Deverdain) les Contes d'Hoffmann (Offenbach) ta Damnation de Faust (Berlioz) Qrisélidis (Massenet); Tannhœuser (Wagner); i/ourrah 1 la musique arrive (Zimmer) Marche nuptiale (Mendelssohn) 4mour dédaigné Valse d'ivresse (Lincke) la Princesse jaune (Saint-Saëns) Amina (Lincke). 21 h, la Fille et le Garcon (Gilbert) les Mousquetaires au couvent (Varney) Véronique (Messager) la Mascotta (Audran) les Cloches de Corneville (Ptanquette).

22 h., les Deux Virtuoses (de Matter) Sicilienne (Pergolèse) Danse slave n» 2 (Dvorak) le Bouffon (Curson) Clair de lune sur l'Alst&r (Fétras) Allegretto du Quatuor en mi mineur (Beethoven) la Favorite (Donizetti) Samson et Dalila (Saint-Saëns) Mias Columbia (Marceau) Mirage (Coates) Un spectateur grincheux (Marsenche).

23 h.. la Fille de Madame Angol (Lecocq); Mam'zeile Nitouche (Hervé) Rêve de valse (Strauss) Paganini (Lehar) Julie» (Donato): Aloma (Bowers); Bonne Ftte (X.); 0 sole mio (Di Capua).

28 h. 30, musique anglaiat

SOCIÉTÉ DE SECOURS AUX BLESSES MILITAIRES Concert spirituel, le dimanche 27 novembre, à 14 h. 15 très précises. iL la chapeHe du château de Versailles, sous la présidence d'honneur de S.. M. la reine Amélit de Portugal, présidente d'honneur du comité S. S. B. M. de Versailles du marquis de Lillers, président de la S. S. B. M^> et de la Croix-Rouge française, et de Mme la maréchale Lyautey, présidente du comité central des dames S. S. B. M., avec le gracieux concours du Choeur philharmonique de Paria et de Miles M;-Th. I>auvergne, soprano Claire Lipmann. claveciniste; W&- Ch. Paul, basse-baryton Al. Cellier, organiste. Orchestre composé d'artistes de l'association des Concerts Sichan, sous la direction de. 31. Ernest Xiévy.

ouvres, de .Fr. Liszt, W.-A. Mozart, J.-S. Bach extraits de l'oratorio le Messie, de G.-F. Hasndel.

Billets 20, et 10 fr. tribune royale 50 fr. En vente chez Durand. 9, place de la Madeleine au « Guide du concert 252. rue du Faubourg-Sajnt-Honoré- (salle Pleyel) au siége central S. S. B. M.. 21, rue François-I",

Par faueur exceptionnelle des BeauxArts, le chauffage de la salle sera assuré et tes automobiles des auditeurs seront autoriaéès à entrer et stationner dans la cour d'honneur du château sans acquitter les droits.

ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERG m. 4). 12 h., le Modèle (Suppt) Rives «iennot» (Jungîrtann) Il était devant moi dans l'éclat de la jeunesse (Eckert) la Jeune fille et le Papillon A la Grive parla le Pinson (d'Albert) Quaad les soucia de la vie t'oppressent^ eérénade (Bruch) l'Armurier de W o r m (Lortzlng) Rêverie (Vieuxtemps) Petite Suite de ballet (Mozart) la Victorieuse (Michiels) Gavotte Stéphanie (Czibulka) Grand'maman (Lanner) Vie parisienne (Offenbach). 16 h., Charme du printemps (Dittmann); Sérénade (Ritter) Vogilands Waeldern (Poehland) Si j'étais petit oiseau Slamotte U»der the Greenwood Tree Canto de la Sierra de Caméras l'Amour de moi. Old folks at home Tranquille roule le Maros le Moulin de la Forêt-Noire (Etlenberg-Kollmaneck) Sous les Tilleuls (Ritter) Eapana (Grevetti-Woeki). 21 h. 50. disques.

23 h., jazz.

HUIZBN (1.875 m). 20 h., FaUtaf] (Verdi).

DAVENTRY m 4). 12 h., Quatre Valses caractéristiques (Oolerldge-Taylori Salut d'amour (Elgar) la Tasse Danse bohémienne (Godard) Pastorale Lakmé (Delibes).

13 h. 45, Merrie tnaland (E. German) hondonderry (arr 0'Çonnor Morris); Valse en ré bémol (Chopin) Sous les arches (JHanagan) Prélude en do dièse mtneur (Rachmaninoff) Polly (Zamecnik) Sérénade (Toselli) le Chant du désert (Romberg).

11 h. 30, Première Suite (Glrœi) Dame

dés esprits^ d'Orphée Symphonie (Beethoven) Scherzo dit Songe d'une nuit d'été (Mendelssohh).

16 h. 45, orgue: Poète et Paysan (Suppé); Petite Ville espagnole sur la mer (Rose) Oideau d'amour divin (Haydn-Wood) Carmen (Bizet).

20 h., orchestre.

21 h. 50. Précieuse (Weber): La Reine féerique (Purcell) Une nuit Lisbonne (Saint-Satins) Menuet de Puck (Ho^weils); Façade (Walton),

22 h. 50, danses.

LE GARDE CHAMPETRE

DE NOYELLES-SOUS-LENS

DÉCORÉ A TITRE POSTHUME Lens, 25 novembre (dôp. P. Paris.) En l'absence du préfet, M. Dupuy. secrétaire général de la préfecture du Pas-de-Calais, accompagne de M. Giaccobi, sous-préfet ,de Béthun<>, et de M. Gallet, maire de Noyelles-sous-Lens, s'est rendu dans- cette commune au domicile du garde champêtre Duclermortier, mort dans l'accomplissement de son devoir. Il a déposé sur le cercueil du défunt la médaille d'or des actes de courage qui vient de lui être décernée à titre posthume par le ministre de l'Intérieur et a exprimé à.la famille les condoléances du gouvernement et celles de l'administration. De *̃; nombreuses personnalités ont envoyé â la veuve leurs marques de sympathie.

Noua prévenons nos abonnés que tonte dfwnnde de clumgement d.'adrtssè doit être accompagnée de la defnière bande du journal et de 1 franc pour Jrais de réimpression de nouvelles bandes.


BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Vendredi 25 Novembre 1

La physionomie de notre place a présenté aujourd'hui une légère nuance d'amélioration. D'abord, il y a eu un petit courant d'affaires, au moins aux premiers cours et aurtout l'évolution de la cote 4 été un peu. plus satisfaisante.

L'ouverture s'est effectuée aux plus hauts cours de la journée. Mais, peu après l'inscription des premiers cours, la Bourse est retombée dans l'atonie la plus complète. technique et ifis quelques ordres de la spéculation avaient été exécutés dès l'abord. si bien que te marché redevenant tout à fait creux, la presque totalité du terrain recon- quis a été abandonnée, sauf exception. Quant au comptant, il est à peine soutenu. Nos fonds nationaux ont paru manifester des velléités de redressement, c'est ainsi que le 4 1/2 1932 s'est avancé à 93,60 contre 93 pour la série A (+0,60) et à 93.55 contre pour la série B (+0,55).

Aux changes, la livre sterling donne des signes de faiblesse de plus en plus évidents. Dernier cours 82,30 contre 82,90. Le dollar cote "5.5-42T) contre

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT Cours. Cours. Cours Cours Cours Cours Cour»] Cour»

Drtctd' IJu-iom irtcM' Idu jour prtetd' jour préotd' Uu lom -,<P A HOU ET Ford 102.. 102.. S perpétuel 7872 7830 Peugeot 238.. 240.. 103 95 10375 10395 103 70 210 S 10 2 15 4 H "4,1932. tranbA 93 60 Serbe 4 am. 1895 Sï 31 3175 30 60 « 1.i«ol932.train.B. B3 93 65 98 55 Turquie Dette Ott. 27 Caisse autonome 959 959 958 959 50 Ott. 6 23 25 23 30 23 2S 16 Binwie de Francs.. 11306.. 113,10.. 11275.. 11310.. Banq.NBt.du Meilu. 176.. 171.. 170 Banque rt'Aleft* 9850 9845 • Banaue Ottomane.. 4U B. Parts et PaTir-Bas 1540 1535 1545 1541 Créd.Fono.E«yPtlen 2000 1961 1955 Banque transaUant. Wi Oui.Pac.R-iilway Cy 355 350 50 360 366 Bana.del'UnJ?*ris. 407 403 405 Wagons-lit» ordin.. 79 60 80 79 79 Camp. Algiirienne.. 1560 1560 OatralMintog 1030 1050 «•téd. f'omm. France «3S 671 677 Bio-Tinto 1412 1415 1435 1480 Créd.ï'ooc.del'nince 4«4S 4620 4660 4640 Azote sré Nnrvésr.. 690 672 «redit Lyonnais 2035 2035 2045 Laut. Nitr. Cy Ud. 45 50 45 49 Société Ùéoéralo. 1095 1094 1094 1094 l'IO" Royal Dutch. 1485 1610 1491 Rente Foncier» 647 64b 635 Raffineries Egypte. 474 484 475 Sec. Géa Fondère. 184 177

part de londat. 130Ï5.1. Société oiviie., 3670 3645 38S0 Bons Mme. 17t.. 17T 179 Est Catro-HéliOp. (cap.) 1003 988 998.. Lyon 1000 1000 Banq. Kat.d'Egypte 2370 2360 Midi 863.. dU: MeMcan Kagle 34 76 34 50 85.. 36.. Nord 1430 1430 142o Franco Wyoming 154 Orléans 954.. 942.. 950.. Silva Plan» 23.. Santa-Fé 1057 1040 1040 1047 ColomM» 65 56 57 Métropolitain 1216 1242 1240 1248 Concordla 4425 48 25 44 44 75 lyonnaise des Eaux 2286 2240 2230 SheU 2W Distrih. d'Electricité 2140 2t26 2110 2115 De Béera ordinaire. 3S7 384 Electricité ue Paris.. HH0 1200 1148 Jagerstonteta 100. 100 Wectr. île la Seine.865 6vKJ 690.. Brakpan 395.. 391.. S9Ï. Kl. et Gaz du Ktird. 672 666 68' Katt Rand 65 25 et 50 (:'• Gén.Q'Electrtdté 2HI5 GoldfieWs 17850179.. 1M. Uner.ElXlttor.Mfed 955 975 960 Crown Minel 555 J-Lum. (1* Trlpn.) 1949 1080 1940 1970 Rand Mines 360 357 50 S56 50 Thoruaon-Houstun a»i io 3S2 Johannesburg O 14150 146 141 TInlon d'Electricité. 796 785 7PB Caoutchoucs 88 50 90 Schneider et C" 1321 1320 Gula Kahunpong 60 (S 62 Trénleries du Havre 510 510 510 Kuala Lumpur. 9S 95 94 95 Courtières 351 345 Stalacca 94 93 50 93 95 Boléo ̃ 73.. ïbanitl 25750 25S Peoarroya 286.. 286. S^Mianyika 7525 75.. BoMl-Malet» «. 214 50 215 Vieille Montagne. 1404 1385 1375 Etablis*. Kuhlmanl 497 497 495 495 CSâHêred 69 7050 Prod.Chira-d"Al»is. 1210 1215 1210 Transmua.. 105 106 107 Charseurs Réunis.. 212 201 Î10 216 Braay 230 224 60 28t Transatlantique c*d. 5150 Z2 52.. Liévin 260.. 260.. Voitures à Paris. 176 Hotchkiss 1095 1085 1100 1080 CSontdj. Indochine. 107 165 164 T. et F. Sosnowlce. 58 66 66 CiteoSn (actions). 484 476 480 Phosph. tunisiens.. 72 72 S5 73 50 73 Tabtee privilégiée.. 175.. 176.. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT 1 VALEURS VALEURS | fe, VALEURS parquet &£ii- »& *ig «g jg Bons Très 5°!,ie24 751.. 7ôl Commentry -Fouie. 590.. 1876 7î'ol926 Grand'Combe 501 1892 2 281 1650 1660 7% or Ouenza 2J 407 50 1920 M1 Saint-Gobain 1375 1351 S M8 526 527 Enflne-Poulene 725 ÏS5 11912 270 Bonsd.6"îjnil.l922 547 50 547 Jlarcheviiks Daguln 2920 s;lDec. 192» 6 525 6%ianv. 192» 526 526 Suer, brésiliennes. 191 3/ 1924 6 519 6%iuin 1923 525 coloniales 92 92 41 1928 5 1000 895 6%janv. 1924 544 542 Agence Havas. 875 g 19394H% 987 Ouest-Etat 4 3C8 50 Librairie Hachette 1918 1930 4 874 857 Etat ô 1919. 445 445 Pub. pér. Desfcssés 1930 S 190». ï ̃ 365' parts 1290 •» «j;:1 g| R^U5%1909. S82 Gll.LafcWtte.net 9225 95.. g ÎSig 2 2? «f ̃ • Jg? •• uSâ « inà io «^G>££?. *Ï8?:: 4lt*°°-: | |6 %»»: | I Bana.Nat.de Créd. 3S 40 5 M» 1895 ÏS3 3bï M Oréd Fonc. Coton. 125.. 4 1912 480.. 466 M)lP03 3rt 391 Cbem. fer tunislena 590.. 589.. –3% 394.. Ouest Algérien. 526.. –2 S 371.. 3«7.. ofl»13 d72 475 Ta*. Elcctuaue.. 414 418 –3 3 Ardennes. 368 368 1929 1000 1000 Omnibus 906.. 5 1921 809.. 807.. 945 940 ïrrde Tramways. 449.. 451.. 4 1921. 708.. 705.. Transatlantiq. 3 130 50 M«og. Mùtttaes 61 62 50 P.-L.-M. 3 %.1855 387 50 Energie SadaS**t U64 448 Oai»-HéUo|> (diT.) 1470 Q U E ?£iïresetpjpê«. %i 301.. Ç*irtocWM 234.. 234 AKUilas .rrrT,, 52 fusion »% S«6 Hutchnson 1480 1470 Boinovrice. 391.. 2 en 362.. 366 Ponte-»-Pltre(act.) 195.. Jeumont. 511 515 6 type 1921 470.. Monaco TAblœ telénavn 828 829 Monaco 5* MicheTille 735 732 Midi6% 487 COURS PariîOutaàn W2 ̃• 735.. 5 439.. 440.. COURS DES CHANGES Chant de Bretagne 164.. 169 –4% 390.. 390 EtaW-Unis (1 dol.). 25 55 2554 -de France 64.. 66 –3% 370 Angleterre <1 1. st.) 8290 82 SO ArgentineUUO née.) 630 17 févr Méditerran 485 493 Nord 8 série F. 489 488 Belgique (100 bel.) 368 75 353 75 4 t>. Danemark (100 c.) 435 24 nov. Benain-Anzin 1100 404 Btpagne (100 nés.) 208 50 PonSibaud? 1690 3% njiérie 434 Hollande (100 li.). 1027 Pires-Lille 1129 1125 2y,%sfcl«C C 412 416 Hongrie (100 pen.) 446 ..27-5-31 AciériesMarine 480 Orléans 481 Italie (100 lires).. 13060 130 45 Montataire 190 450 448 Norvège (100 cou.) 427 23 nov. WÈBK 135.. 396.. 395 Roumanie (100 W) 15 22 U 20 Montbard-Aulnôye 205 216 390 386 YousoslaviellOOd.) 35 30 22 nov. SeneMe-Maubmige 840 828 3 1884 387 387 Suède (100 cou.).. 446 Citroen (part). 71 60 71 50 –2 V, 1895 396 395 Suisse 1100 francs) 491 25 491 50 Franc, des Métanx 1855 GCS%1866 Autriche (100 sch.) 358 11-9-31 Charb. do TonSio. 3630 Ouest3 Portugal (100 «i.). 82 50 28 Juin. 1J70 375 S«8 Finbnd» ( 100 mks) 35 75 21 no». Trrrr. iin*rmi "•••• potomeuooiiou ïasM^no»

LA VIE SPORTIVE LA COUPE DE FRANCE DE FOOTBALL

organisée Par la F..F. F. A.

avec le concours du < Petit Parisien Pour le quatrième tour éliminatoire de la Coupe de France de football, orga- nisée par la F. F. F. A., avec le concours du Petit Parisien, 48-matches seront joués demain après-midi.

Plusieurs rencontres seront disputées à 14 heures dans la région parisienne le Gallia Clïtb, le Club Français, la J. A. Saint-Ouen, le Stade de l'Est, le S. 0. Est. le C. A. Vitry, le S. C. Cholsy, l'A. S. Amicale auront pour adversaires, sur leurs terrains, de grands clubs régionaux 1'E. S. Hayange, le Stade Morlaisien, l'U. L. Moyeuvre, le R. C. Strasbourg, le C. 0. Chalonnais, l'U. S. Deux-Vireux, Saint-Chamond, le Stade Béthunois; l'A. Palissy-Nord rencontrera le C. A. P.

Toutes ces rencontres sont assurées à'v\ vif succès; les groupements régionnaux ont convoqué leurs membres pour encourager leurs compatriotes. « L'Ardenne à Paris n donne rendez-vous à ses adhérents, à 14 heures, au stade Henry-Paté, 140, avenue Gambette; pour le match S. 0. Est contre Deux- Vireux.

Plusieurs clubs parisiens joueront dans les départements le Stade Français à Montpellier, le C. A. S. G. à Forbach, 1'A. S. P. T. T. à Mulhouse, l'U. S. Su sse à Brest, le C. 0. Billancourt à Fougères. Clichy à Bordeaux.

AU PALAIS DES SPORTS

Ce soir, un match de hockey sur glace sera disputé au Palais des sports entre le Berliner's et le Stade Français. En rencontre préliminaire l'équipe seconde du Racing Club de France aura pour adversaire le Club des Sports d'Hiver de Paris.

L'EQUIPE DE PARIS DE FOOTBALL EST FORMÉE

L'équipe de Paris de football qui doit rencontrer le 4 décembre, au stade BuffaJo, la sélection de l'Allemagne du Sud, a été formée hier. Elle comprend les joueurs suivants

Thépot (K. S.) Diaz (R. S.) Mairesse (R. S.) Finot (C. A. P.) Gauteroux (Racing) Scharwath (Racing) Aston <R. S.) Delfour (Racing) Veiaante (Racing) Finamor* (R. S.) Sentubéry (C. F.).

BOXE.- Au Gymnase Jean-Jaurès. Une réunion organisée par l'Union Sportive Métropolitaine aura lieu ce soir avec le concours du. Wonderland Bragard de SaintDizier. un des meilleurs clubs de la région Est. Cette soirée est donnée sur invitation gratuite, dans un but de propagande. Des cartes sont à la disposition des amis de l'U. S. M., au secrétariat général, 52, quai de la Rapée (XII«).

Clôture de la deuxième séance

du marché officiel

Tendance Irrégulière. Reprise du Rio Tinto et de la Royal JJutch.

Métropolitain, 1.240 Canadian Pacltic, 347 Central Mining, Rio Tinto, 1,420 Royal Dutch, 1.494. MARCHES BTBANGEKS

Londres. Le Stock Exchange se montre très indécis. Le nouveau tassement de la livre sterling entraîne un fléchissement des fonds anglais. Les valeurs industrielles sont également discutées. Par contre, les mines d'or sont recherchées, sur une nouvelle avance des prix de l'or. Pétroles et cuprifères diversement traités.

Berlin, Le marché reste dans l'expectative, en raison de la situation politique intérieure. D'autre part, le recul de la Uvre sterling fait mauvaise impression. La tendance générale est faible et les rentes elfee-mêmes s'alourdissent. On note quelque velléité de reprise en clôture, mais ensemble demeure discuté.

I lisez cette semaine dans

le MIROIR

DU

MONDE

La crise ministérielle en Allema- gne, par M. Ch. Boullay-Duparc; Les conceptions actuelles dans la construction navale, par l'amiral Degouy et M. A. Augarde;

';(|nipages et cavaliers, par H.F.V,; travers l'espace les grandes performances, par :!IL R. Peyronnet de Torrès;

Vol i voile, par M. A. Métral: L'exploitation des lignes aériennes, par M. Peyronnet de Torrès; l.'évolntion des cellules d'avions, par M. A. MétraI;

Le moteur, cœur de l'avion, par M. Alain de Caters;

tx confort dans les transports aériens, par M. G. Kellner;

Les organisations militaires de l'air formation et entraîne- ment des escadrilles, par M. R. Peyronnet de Torrès;

Les progrès de l'aviation maritime, I par l'amiral Degouy;

Les cent cinquante ans de l'Odéon. par M. René Wisner;

La fête des offrandes à Signa; Pour la première fois un a célébré la fête de saint Albert le Graad, par M. Marc Daubrlve:

La musique au poste parisien. par L. S.

Et toutes les actualités mondiales illustrées.

le numéro

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UN TABLEAU ANCIEN A DISPARU D'UNE EGLISE Beauvais, 23 nov. (dép. Petit Parisien.) L'abbé Ancelin, curé de Notre-Dame du Thil. a constaté la dsparition d'un grand tableau placé dans le chœur de l'église paroissiale et représentant le Christ portant sa croix, aidé par saint Simon. L'oeuvre, dont l'auteur est inconnu, daterait du XV11* siècle; elle provient de la riche collection de l'ancienne abbaye de Saint-Lucien et fut estimée l'an dernier à tjp.000 francs. LA NAVIGATION FLUVIALE Yonne Sens, 1 m. 28.

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Le recrutement des inspecteurs de la préfecture de police Lee déclarationa de M. Chiappe Un différend parait s'être élevé entre les inspecteurs de la préfecture de police et les gardiens de la paix au sujet d'une réforme en cours. C'est, du moins, ce qui paraît ressortir d'une circulaire dont on a publié des extraits. Interrogé à ce sujet par M. Louis Fourès, M. Chiappe, préfet de police, a, dans sa réponse au conseiller det Epinettes, mis les choses au point « Sur l'intervention du bureau du syndicat des inspecteurs de la préfecture de police et sur l'avis unanime de leurs chefs de service, le préfet de police, après avoir exposé la question à la tribune du conseil municipal, a pris, à la date du 1" janvier 1932, un arrêté fixant pour l'avenir les règles de recrutement du personnel inspecteur des services actifs.

Depuis, le syndicat a élu un nouveau bureau et ses représentants actuels, n'étant pas de l'avis de leurs prédécesseurs, ont introduit un pourvoi contre cet arrêté devant le conseil d'Etat. En conséquence, le préfet de police a suspendu jusqu'à décision de la Haute Assemblée les avantages que l'arrêté concède au personnel et dont la légalité se trouve contestée. Le préfet de police se propose de traiter à nouveau cette question à la tribune du conseil municipal, soit spécialement, soit au cours de la discussion du budget.

Il exposera qu'à la suite d'une loi portant création d'un cadre spécial d'officiers de police judiciaire à la sûreté générale et accordant à ce personnel une échelle de traitements plus favorable, il a recherché les moyens de faire bénéficier ses collaborateurs d'avantages analogues. Ce but ne peut être atteint qu'à la faveur des dispositions de l'arrêté du 1er janvier 1932. Ces dispositions n'entraînent aucune dépense supplémentaire appréciable, alors que les propositions formulées par le nouveau bureau comporteraient fatalement une reclassiflcation de tout le personnel administratif et une dépense annuelle de plusieurs dizaines de millions que le préfet de police, soucieux des intérêts de la Ville de Paris et certain d'être, sur ce point, en communion d'idées avec le conseil municipal, ne saurait envisager à aucun moment, et encore moins dans les circonstances actuelles, quel que soit son attachement à un personnel dont il connaît le zèle et l'activité.

Quant à la circulaire du syndicat dont on a publié des extraits et que vise la question de M. Fourès, elle aurait été, en effet, de nature, déclare M. Chiappe, « à rompre l'harmonie nécessaire au bon fonctionnement des services si les gardiens de la paix et leurs gradés n'avaient refusé de se prêter à cette polémique.

Conecients de la gravité de leur mission, ayant en leur chef une confiance absolue, ils ont fourni, une fois de plus, la preuve de ces vertus professionnelles discrétion, discipline, dévouement, qui les ont rendus si sympathiques à la population parisienne, vertus que le préfet de police a l'occasion d'apprécier.heure par heure et dont il ne saurait aujourd'hui trop faire l'éloge, MISE EN SERVICE

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La rentrée

du conseil municipal Un exposé de M. François Latour Hier s'est ouverte la dernière session de l'année du conseil municipal, session particulièrement consacrée a l'examen du budget.

Après le discours empreint de modération et de sagesse de M. Ambroise Rendu, doyen d'âge, M. François Latour, rapporteur général du budget, a fait, avec son autorité habituelle, un exposé très écouté des problèmes que l'assemblée va avoir à résoudre. Il a insisté sur les difficultés budgétaires résultant des circonstances économiques actuelles et fait appel à la sagesse de ses collègues pour qu'ils évitent toute proposition entraînant des dépenses nouvelles. Il a affirmé avec énergie les principes qui inspireront sa politique au cours des débats qui vont s'ouvrir, politique découlant de la préoccupation d'assurer l'équilibre du budget et qui se, résume dans cette formule pas d'impôt et pas d'emprunt nouveaux. De vifs applaudissements ont aouligné cette déclaration, témoignant de la reconnaissance de l'assemblée pour la sagesse et la compétence avec lesquelles M. François Latour, en plein accord avec le préfet de la Seine, administre les finances de la Ville et maintient par là même l'inébranlable crédit de la capitale. L'hommage au docteur Haret

Le docteur Haret, radiologiste des hôpitaux, a été récemment opéré. Au nom de l'assemblée, M. de Fontenay, exprime les souhaits les plus sincères pour le rétablissement de la santé de ce savant dont la vie a été un long dévouement à la science.

Des félicitations sont également exprimées par le conseil municipal, aux élus et fonctionnaires de l'Hôtel de Ville, aux nouveaux promus dans la Légion d'honneur MM. Paul Fleurot, Levillain, Giraud, directeur général des travaux Sentenac, inspecteur général, et Rabiet, maire du XIP arrondissement.

M. Georges Lemarchand a fait adopter un rapport portant modification de l'article 13 du règlement des retraites des deux préfectures.

Une proposition de M. Beaud, tendant à l'ouverture d'un crédit de 100.000 francs pour subvention exceptionnelle aux soupes populaires de Paris, a été renvoyée à la commission.

On a de même renvoyé à la commission, après une intervention favorable de M. Thomas, une proposition de M. Câstellaz, demandât!* que, comme chaque année, Il soit attribué aux assistés obligatoires un secours mensuel de pain de 10 francs et de charbon de 15 francs.

On a enfin adopté un voeu de M. Fiquet tendant à ce qu'aucune atteinte ne soit portée aux droits acquis des victitnes de la guerre et que les sacrifices nécessaires soient demandés à l'ensemble de la nation.

EXPOSITION GŒTHE

A LA BIBLIOTHEQUE NATIONALE Cette exposition, qui devait rester ouverte du 28 octobre au 27 novembre attire toujours un si grand nombre de visiteurs que M. Julien Cain, administrateur général de la Bibliothèque, sollicité par de nombreux amateurs, a décidé d'en prolonger la durée jusqu'au 18 décembre 1932, à la galerie Mazarine, 58, rue de Richelieu. FETES ET REUNIONS La Ligue nationale antituberculeuse a donné, tous la, présidence de M. Raymond Guaset, une soirée de gala extrêmement brillante.

A l'hôtel du Pavillon, un déjeuner alsacien, servi selon les traditions locales, a réuni plus de 150 couverts.

Hier après-midi a été inaugurée. 38. boulevard Raspail, par M. Lionel Nastorg, vice-président du conseil mmicipal, l'exposition de la Coopérative d'édition d'œuvres .d'art par laura auteurs.

CHEZ LES ARTISANS Le Soutien artisanal a émis les voeux suivants

le Considérant que l'application stricte de la loi sur le repos hebdomadaire dans la boulangerie en province est un surcroît de travail pour les artisans boulangers travaillant seuls ou avec les membres de leur- famille ou avec un ouvrier, puisqu'ils, sont obligés de fournir le double de travail la veille de la fermeture.

Demande au ministre du Travail de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires pour la suppreaion de la fermeture des boulangeries un jour par semaine et pour que les ouvriers boulangers puissent pren-

dre leur repos par roulement;

20 Après avoir étudié la situation des artisans vis-à-vis des impôts en ce temps de crise de chômage intense, proteste contre les poursuites intentées pour le recouvrement des impôts arriérés.

Demande au gouvernement de bien vouloir recommander aux percepteurs de se montrer' bienveillants envers les artisans qui n'emploient pas plus de deux ouvriers qui se trouvent gênés actuellement pour payer leurs impôts et d'éviter de leur faire des frais inutiles et vexatoires. A L'OUEST DU NOUVEAU Sous ce titre original, un groupement de commerçants de la rue de l'Ouest et de l'avenue du Maine, dirigé par MM. Tavernier, CauchE et Moncomble, donnera les 2, 3 et 4 décembre une grande fête commerciale au profit des colonies de vacances du XIV* arrondissement.

Le jeudi 1" décembre, à '!1 heures, la fête commencera par une retraite aux flambeaux, un grand défilé de chars avec mascotte et le concours de la commune libre de Plaisance.

De nombreux artistes ont promis leur concours. Des attractions nombreuses et des jeux pour enfants animeront la fête. Cette initiative, que nous devons aux commerçants de la rue de l'Ouest, est la première sur la « rive gauche et elle se terminera par une grande tombola au profit de la caisse des écoles du XIV- arrondtssement.

La cantine gratuite dans les écoles En réponse à une question posée à ce sujet par M. Robert Bos, conseiller municipal, le préfet de la Seine fait connaître que la gratuité de la cantine est régie par t'arrêté du 14 février 1922 portant réglementation des cantines scolaires. dont l'art. 12 est ainsi conçu < Le régime de la gratuité sera appliqué de droit dans le cas de famille ayant au moins trois enfants âgés de moins de treize ans. » II résulte de ce texte que le bénéfice de la gratuité doit s'étendre à tous les enfants d'une famille comptant au moins trois enfants âgés de moins de treize ans.

Chronique judiciaire UN EX-OFFICIER CONDAMNE

POUB ESCROQUERIES

Devant le président Aveillé, à la douzième chambre correctionnelle, a comparu un ancien lieutenant de tirailleurs tonkinois, Antoine Garelly, prévecu d'escroqueries au cautionnement. Rayé dea cadres de l'armée parce qu'opiomane, l'officier vint s'établir à Paris. Sous le nom de lieutenant Brouillon, il descendit dans an luxueux hôtel et fit paraître divers avis annonçant qu'il était chargé d'engager le personnel nécessaire pour l'exploitation d'une mine imaginaire, n signa ainsi plusieurs contrats de directeurs et de sous-directeurs moyennant des cautions de 70.000 et 50.D00 francs. Sur plaidoirie de Me Jean Vincey. Antoine Garelly a été condamné à quinze mois de prison.

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de l'Académie des inscriptions La. salle de la Coupole s'ouvrait, hier la grande séance annuelle de rAca.demie des inscriptions et belles-lettres. M. Etienne Michon, qui la présidait, a exposé les travaux de la compagnie au cours de cette année et ceux de ses filles les Ecoles d'Athènes et de Rôme: D a salué les lauréats de 1932 et la mémoire des académiciens défunts Gsell, Hol- leaux, Roy, .Salomon Reinach, puis les élus Jorga. Charles Picard, Andollent, Fabia, Jamot.

M. Vendryca a lu de belles pages sur la poésie de cour » en Irlande et en Galles. où les «'bardes », bien avant nos trouvères et nos troubadours du mayen, âge, formaient une aristocratie de l'intelligepce, dont les chants constituent un ensemble tout à l'honneur de la grande poésie des Celtes.

Enfin, M. René Cagnat, secrétaire pérpétuel, a donné lecture d'une notice consacrée à la vie et aux travaux de l'éminent chartiste Maurice Prou. Après la solennité de la Coupole, M. et Mme Cagnat ont ouvert aux invités de l'académie leurs salons de la rue Mazarine.

Un vol dans Une auto à Nice Nice, 25 nov. (dép. Petit Parisien.) Un voyageur de commerce due Paris, M. Charles Jeannot, de passage à Nice, avait laissé sa voiture automobile dans la rue Honoré-Sauvan, pendant qu'il rendait visite à un de ses clients. A son retour, il constata la disparition d'une marmotte contenant des articles de bonneterie fine représentant une valeur de cinq müle francs.

Les occupants d'une auto volée victimes d'un grave accident Une automobile fort luxueuse qui suivait à vive allure la route d'Orléans, à Arcueil, vers 23 heures, dérapa à la hauteur du numéro 81. Les deux hommes qui se trouvaient sur le siège de la voiture furent précipités à terre. Celui qui conduisait, un marchand des quatre-saisons nommé René Melle, vingt-quatre ans, demeurant 23, rue de Houdan, à Sceaux. relevé avec une facture du crâne, fut transporté en fort piteux état à l'hôpital Broutais. Son compagnon, un certain Albert Frasquel, quarante-six ans. demeurant, lui, 1, rue des Ecoles, à Sceaux, put regagner son domicile après avoir reçu des soins au poste de police. Il déclara qu'il ne connaissait pas depuis longtemps le chauffeur. Tous deux s'étaient rencontrée dans un café où i1s avaient convenu de rentrer ensemble à Parts.

Quant à la voiture, elle n'appartient à aucun des deux compères, mais bien à un chauffeur de grande remise, M. Steinfeld, demeurant 51, avenue George-V, à Paris. Elle lui avait été volée deux heures auparavant dans une rue de Sceaux où, momentanément, M. Steinfeld l'avait laissée. Les dégâts que subit, dans le dérapage, la voiture ne sont pas très importants.

La consommation de s'électricité à Paris Elle atteint 654 millions de kilowatts-heure par an au lieu de 98 millions en 1914

Elle procure annuellement à-la Ville un bénéfice de 268 mUlions

On n'a pas oublié le cri d'admiration que souleva, lors de la première représentation de Louise, le décor de Paris la nuit, vu de Montmartre, pendant que s'élevait le chant si prenant et si beau Paria, vilk de luxe et de lumière 1 Or Paris à l'époque, était éclaire au gaz. L'électricité n'y prodiguait pas encore le chatoiement de ses couleure, la fantaisie de ses arabesques et de ses décors lumineux, la variété de ses éclata de lumière, le flamboiement de ses rampes et de ses lettres de feu dont le» Boulevards, notamment, offrent maintenant l'éblouissant spectacle. Quel magique décor ne faudrait-il pas réaliser aujourd'hui pour donner un reflet du panorama lumineux ? Quant à traduire l'ensorcellement qu'il provoque, nous avons, il est vrai, le chant si touchant dans sa naïveté de Joséphine Baker J'ai deux amours, mon pays et Parls I N'est-il pas intéressant, en notant la transformation que la fée électricité a imprimée à Paris, de voir comment s'est exercée son emprise et avec quel rapidité elle a accompli son œuvre prestigieuse ?

En 1914, la Compagnie parisienne de distribution, qui est la magicienne à qui Paris doit de briller. la nuit d'un si vif éclat, distribuait 98 millions de kilowatts-heure; elle en distribue maintenant 654 millions. L'éblouissant soleil dont el-le prodigua les rayons sur l'Exposition coloniale en accapara, il est vrai 11 millions en 1931.

On comptait, en 1914, 93.000 abonnés pour l'éclairage domestique à basse tension; il y en a maintenant 616.000. La puissance souscrite est passée, par an et par abonné, de 124 kilowattsheure à 156 kilowatts-heure. C'est dire que l'usage domestique de l'éclairage électrique, qui était jadis considéré comme un luxe, se répand de plus en plus.

Une remarque analogue s'impose pour l'éclairage commercial. Le nombre d'abonnés, qui était de 43.000 en 1914, est aujourd'hui d* 191.000, et la puissance souscrite at passée de 102.000 kilowatts à 333.000 kilowatts;

Pour atteindre ce résultat, il faut bien convenir que les prix de vente du courant ont été serrés autant qu'il était possible. Ce prix, en effet, kilowattheure, est. passé de 0.399 en 1914 à 1,075 en 1931 Il est donc, par rapport à à l'indice 2,69. C'est dire. constate M* Raaé-Failiiot dan», le rapport que, au nom de la première commission, il vient de déposer au coneetl municipal, que ce prix, évalué en anciens francs or, a baissé de prèe de moitié.

On a critiqué l'institution des tarifa dégressifs, .pour les gros consommateurs. Il y a lieu de tenir compte que l'éclairage électrique ne représente que 15 de l» consommation d'éfecjtricite. Si on n«""<i«vait fabriquer du courant que pour ce seul usage, on devrait établir des tarifs excessifs. Il a donc fallu

encourager la consommation pour les usages autres que la consommation domestique. Ces autres ùsages, observe M. Failliot, par leur quantité et par leurs heures d'emploi (généralement autres que lea heures normales d'éclat rage domestique) permettent <i abaisser M -'prix de revient par une utli1isation meilleure des moyens de production et des lignes de transport. D'ailleurs, la régie municipale vient d'apporter des améliorations au tarif mixte basé sur le nombre de pièces de l'appartement; en particulier, le prix de la troisième tranche est abaisse dans la plupart des ea» d^snvtrtm le C'est ce prix qui intervient dans l'utilisation de la plupart des appareils électrodomestiques chauffe-eau, appareils de cuisine, etc. Cela va permettre à beaucoup d'accroitre économiquement leur confort par l'électricité et atténuera la gène qu'occasionné a beaucoup de maitresses de maison la crise des bonnes à tout faire. Le remède est largemsnt appliqué eu Amérique.

Une amélioration parallèle est apportée au tarif dit de nuit, appliqué dane certains cas. Un tarif réduit spécial pour l'éclairage des vitrines, des enseignes lumineuses et des terrasses va permettre aux commerçants d'améliorer la valeur artistique et pwblicitaire de leurs vitrines. Au delà d'une certaine consommation. la réduction peut atteindre- jusqu'à. 70. du jvrix normal d'éclairage.

Signalons, en terminant, que la. régie de l'électricité a, pour la dernière année, procuré, directement ou indirectement, au budget municipal, une res. source de près de 268 million». Aristide Véran.

Les écoliers devraient avoir le temps de déjeuner

avec leurs parents

Par voie de question écrite, M. Raymond Susset, député de la Seine, signale au ministre de l'Education nationale que « la sortie, des classes des écoles communales de la Seine étant fixée le matin à 11 h. 30, il s'ensuit que certains enfants dont les parents travaillent au dehors restent sans surveillance et traînent dans la rue jusqu'à ce que leur» parents rentrent pour déjeuner, ce qui est contraire à la morage, et hii demande s'il ne serait pas possible, pour éviter ces inconvénients, de fixer la sortie du matin à midi. » Des instituteurs et institutrices à qui nous avons fait part de cette question nous ont répondu en substance Il est exact que l'interclasse, fixée dans nos écoles de 11 h. 30 à 13 heures, est très gênant pour les familles ouvrières qui prennent leur repas plutôt après l'heure de midi qu'avant. Deux graves inconvénients en résultent d'abord celui signalé par l'honorable député; ensuite celui-ci le repas familial, que prépare en rentrant la femme de l'ouvrier, elle-même travaillant à l'atelier, s'achève trop tard pour que l'écolier puisse manger dans des conditions hygiéniques: l'enfant 'se hâte de déjeuner pour courir vers l'école, où il arrive souvent en retard bien malgré lui.

B faudrait d'abord donner à l'interclasse la durée que lui fixe le règlement scolaire modèle de 1887, c'est-àdire deux heures et non une heure et demie, intervalle trop court pour les maitres comme pour les élèves. Cela se fait d'ailleurs dans presque toutes les écoles de province.

Puis il conviendrait de modifier les heures de répartition des classes quatre heures pour la classe du matin, la plus profitable: deux heures pour la classe de l'après-midi. De cette façon, les classes dureraient, l'une de 8 heures à midi, l'autre de 14 à 16 heures, avec interclasse de deux heures pour le déjeuner.

Ce système fonctionne, paraît-il, dans certaines écoles de l'Est de la France. » DES MESSAGES DE SYMPATHIE AU PRESIDENT HERRIOT De nouveaux télégramme. de sympathie à l'occasion de la tentative d'attentat de Champtocé ont été envoyés au président du Conseil par M. Magnette. président du Sénat de Belgique M. Pandlievanghli, président du Conseil d'Albanie, en son nom et au nom du gouvernement albanais M. Marcelino Domingo, ministre de l'Agriculture et du Commerce d'Espagne M. Cornejo, ancien ministre du Pérou à Paris M. Lucien Saint, résident général de la République au Maroc.

Les charges du ménage en justice de paix

Tout comme les nationaux, les étrangars établi* en France sont astreints à la loi sur la contribution aux charge* du' ménage 4.

Mon mari me laisse sans nssourtes, monsieur le juge de paix. Et pas seulement moi Notre petit aussi. Pour le pau- vre chérubin, ce père sans cour ne donne pas un sou I Pourtant, il gagne bien sa vie dans le bâtiment, au moins 1.200 francs par mois. Est-ce que ce serait trop demander qu'il prélève là-dessus le tiers pour ,sa femme et son enfant 1

Pourquoi m'as-tu quitté 1 dit l'homme. L'argent, je ne te le refusais pas, quand tu étais à la maison.

Oui da. les coups non plus Tu me battais comme plâtre. J'ai bien été forcée de me sauver. Voilà d'ailleurs les certi-

ficats médicaux, monsieur le juge 1 Je t'ai fait envoyer par l'huissier une sommation de revenir et tu as refusé. Tu tes mise dans ton tort.

Pas nécessairement, coupe le magistrat. Madame a peut-être introduit une demande en divorce ?

Elle ne peut pas, réplique le mari. Nous sommes Italiens! Elle sait bien que le divorce est défendu dans notre pays. Si elle veut manger, elle n'a qu'à rentrer à la maison.

Alors, s'écrie la femme. je dois supporter ses brutalités sans me plaindre, ou me laiaser mourir de faim, moi et mon petit! Ce n'est pas juste.

Rassurez-vous, madame, dit le juge. Votre mari fait une confusion, commune à beaucoup de gens, entre les lois sur l'état et la capacité qui régissent les seuls nationaux d'une part et les lois de police et de sûreté, lesquelles s'appliquent d'autre part à tous les individus vivant en France, nonobstant leur origine. Quand il soutient que vous ne pouvez pas divorcer, il a raison, car. il s'agit là d'une question de statut personnel ressortissant à la législation italienne. Quand il prétend qu'il n'a pas à vous verser de contribution alimentaire, il a tort en effet, votre demande est basée sur l'article 7 de la loi du 13 juillet sur les charges du ménage. et ce texte. inspiré par un souci d'ordre public, de moralité, rentre dans te cadre des lois de police et de sûreté, obligeant tous ceux qui se trouvent sur le territoire. lEn conséquence, le vous donne gain de cause, en vous autorisant à saisir son salaire jusqu'à concurrence de 400 francs par mois.

De cette décision, nombre de femmes d'étrangers pourront faire leur profit. Elles obtiendront de la justice française des satisfactions que leur refuseraient dans leur pays d'origine des lois parfois moins soucieuses que la nôtre de protection sociale.

LES ELECTIONs

AU TRIBUNAL DE COMMERCE Les femmes commerçantes sent pour la première fois éligiUe*

Le préfet de la 6eina a pris un arrêté fixant au mercredi 7 décembre les élections pour le renouvellement ptrtiel du tribunal de commerce -de 1* Seine-. • • Il s'agit retire: 1" 21 juges titulaires pour deux anis 20 2 juges titulaires pour un an 3° 20 juges suppléants pour deux ans 4* 4 juges suppléants pour un an. Une carte électorale sera envoyée à l'avance à chaque électeur.

Les électeurs domiciliés à Paris voteront é' la mairie de lira* arrondissement.

Les électeurs domiciliés dans les communes du département de la Seine voteront à la mairie du chef-lieu de leur canton.

Le scrutin sera ouvert à 10 heures et fermé à 16 heures.

Le dépouillement des votes s'effectuera dans chaque assemblée électorale immédiatement aprèt la- clôture du scrutin.

La loi du 9 décembre 1931 accorde, on le sait, aux femmes commerçantes l'éligibilité aux tribunaux de commerce. Les « Ecrivains ardennais Le 8" congrès dea Berioainè ardènnote se -tiendra demain à Paris, sous. la présidence de M. Ernest Raynaud, le poète ami de Verlaine fassemblée générale aura lieu le matin, 43, boulevard Raspail.

Cet après-midi, à 14 h. 30, une matinée ardennaise sera donnée au Théâtre Michel, rue des Mathurins ie programme comporte une causerie de M. Henry Bidou, et l'interprétation, par des artistes de choix, des meilleures oeuvres de Verlaine, A. Rimbaud, H. de Régnier, César Franck, Paul Bazelaire. Un banquet aura lieu demain, à 12 h. 30, à l'hôtel Lutétia, sous la présidence de M. Lucien Hubert, ancien ministre, entouré de nombreuses personnalités de la littérature et de l'art, particulièrement Georges Duhamel, André Thérive, Franc-Nohain.

Au nom des Ecrivains ardennais, leur secrétaire général, M. J.-P. Vai1lant, déposera ce matin, à MaisonsLaffltte, une gerbe de fleurs sur la tombe d'Ernest Delahaye, qui fut l'intime d'Arthur Rimbaud.

La Sainte-Catherine de la qui-devient moins jeune, ce jour de grâce et de < gresae que la crise a rendu depuis deux ans si maigre, a été célébré hier avec un renouveau d'espoir. L'an dernier, les ateliers n'avaient pas pu organiser, comme le voulalt' ta tradition, ces goûters dansants agrémentés de comédies, de défilés costumés et de chansons joyeuses. Cette année, on a renoué, au moins partiellement, avec les habitudes anciennes. Des décors ont été dressés dans quelques ateliers et on y a joué des saynètes. Ailleurs, on s'est réuni dans des cafés, dans des cinémas on a utilisé tes invitations que divers spectacles avaient envoyées aux catherinettes de Paris 1932.

Le champagne et les petits-fours ont reparu sur les tables, débarrassées pour un jour de leurs ciseaux, de leurs épingles et de leur coquillard. On a bu au retour de la prospérité, la semaine de plus de trente heures, à la Sainte-Catherine de l'an prochain d'ici laquelle le fiancé aura eu le temps de venir.

L'après-midi, comme le temps y mettait du sien, on est allé, en bandes joyeuses, sur les Boulevards. Milton avait lancé, l'après-midi, à une matinée spéciale de la Galté-Lyrique, son dernier succès les Midinettes de Paris, que l'on chantait en se donnant le bras. Il y avait à tous les corsages, à tous les manteaux le bouquet obligatoire de fleurs d'oranger. Il s'en est fait hier une consommation impressionnante et, malgré la crise, on le payait de 2 à 4 francs le brin, en < naturel > et 1 franc, en < artificiel On dansait des rondes autour des agents de service aux carrefours, autour des soldats qui se promenaient sur le Boulevard et le prisonnier d'un instant n'avait plus que la ressource d'acheter d'un baiser sa liberté. Aimable rançon que tous les promeneurs auraient souhaité d'acquitter mais on ne la demandait pas tout le monde.

Le soir. il y eut des bals un peu partout, celui des étudiants au palais d'Orsay, puis d'antres à la porte de Versdilles, à. Luna-Park et chez les Danseurs parisiens. Ce matin, bien sûr, on sera un peu lasse et on se sentira la tête un peu lourde. Mais cette journée restera dans le souvenir avec une nuance légère, d'un rose timide, dans la grisaille des autres jours. Les-catherinette8 à l'église

L'église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, en plein quartier du Mail, est l'église des catherinettes. C'est là qu'elles se réunissent, le plus nombreuses, à midi, pour célébrer leur sainte et faire bénir les bonnets. Es n'étaient pas, cette saison, moins jolis, moins ingénieux, moins coquets,

moins espiègles que jadis,ou naguère. Il y en avait de vastes et de mignons à croquer, les uns conformes aux modèles les plus classiques,- lès autres constituant d'admirables, d'adorables trouvailles.

Quand Mgr Crépin, auxiliaire du cardinal-archevêque de Paris, vint présider la messe traditionnelle, l'église était archt'-eottfble dépuis longtemps. L'âbbé Boyer dit la messe. L'abbé Jourdain, le nouveau curé de Notre-Dame-des"-Victolrès, montra en chaire pour exhorter ses jolies auditrices à la sagesse et à l'espoir. Puis le père Populaire, dominicain, qui préside aux oeuvres. de midi, donna te salut Ensuite on, alla, sous la conduite de M. Raot, curé dé' NotreDame de Bonne-Nouvelle, Jusqu'au carrefour de la rue de Cléry et de la rue Poissonnière, où, au pignon d'une vieille maison, se trouve la statut de sainte Catherine d'Alexandrie, toute ornée de bouquets blancs pour la tirconstance. M. Ignaz Putschin, venu tout exprès de Vienne, où il préside l'œuvre autrichienne des midinettes le (Alt-Wiener Bund). se montra vivement intéressé par le spectacle qui lui était offert.

A la Madeleine, à Saint-Roch (ou prêchait l'abbé Fontagnères, prédicateur connu), à Notre-Dame-de-Lorette, il y eut des cérémonies où lés bonnets furent bénis et où fous les bonheurs furent appelés d'un coeur unanime sur les jeunes têtes, blondes ou brunes, qui s'inclinaient.

M. DE MONZÏE INAUGURE LE COURS D'HISTOIRE DU TRAVAIL M. de M.onzie, ministre de l'Education nationale, assisté de MM. Ducos, soùs-secrétalre d'Etat à l'Enseignement technique; Cu minai, vice-président du Sénat; Gaston Meniez, sénateur, viceprésident du conseil d'administration du conservatoire des arts et métiers: Labbé, directeur général de l'enseignement technique Nicolle, directeur du conseTvatoirS, à inauguré hier soir, dans le grand amphithéâtre du conservatoire des arts et métiers, la première leçon du cours de M. Spinasse, professeur de la chaire d'histoire du travail.

Trois escrocs au chômage renvoyés au dépôt

L'an d'eux n'est autre qu'un employé de la comminnn de contrôle fonctionnant à la mairie du XVIIP Prudent-Joseph Blangy, né le 30 sep.tembre 1873 à Lille, employé à ta direction de la commission départementale dé contrôle du fonds de chômage à la préfecture de la Seine et affecté à la mairie du XVIII° arrondissement, où il a epn bureau, était chargé de pointer, au moyen d'un cachet spécial les cartes de chômage.

Or on vient d'établir que l'employé se faisait remettre 5 francs par coup

De gauche à droite DesseiHe, Blangy et Ctillenx

de cachet de complaisance par certains chômeurs ou des ouvriers inscrits comme tel pour permettre à ceux-ci de toucher frauduleusement des allocations de chômage.

L'enquête a révélé, en outre, la complicité, dans ce trafic, d'Aïudré-Clément Caitleux, dit « Dédé », né le 4 novembre 1899 à Saint-Ouen, polisseur, demeurant 19, cité Nollez. Lui-même en chômage, « Dédé » servait de rabatteur à Blangy, qui était connu dans le XVMI arrondissement sous le sobriquet du « Petit Vieux ». C'est « Dédé qui passait les cartes à ce dernier pour qu'il y apposât indûment le cachet moyennant la rétribution convenue.

Les enquêteurs ont également pu connaître que l'un des bénéficiaires de la fraude, un Belge, Jules-Léqn Desaeille, né le 23 octobre 1902 à Namur, serrurier, 17, rue Achille-Martinet, jouissait de l'allocation de chômage grâce à la complaisance de Blangy depuis le mois d'août alors qu'ig n'a cessé de travailler régulièrement.

« Petit Vieux c Dédé 3 et Dessellle ont été arrêtés hier par le brigadier Cousin et l'inspecteur' Manonvillier. Après interrogatoire de M. Badin, commissaire à la police Judiciaire, les trois complices ont été envoyés au dépôt. Un employé des assurances- sociales est arrêté pour vol de timbres

et détournement de meubles

Depuis plusieurs mois déjà, on avait constaté, au service, central des assurances sociales, place de Fontenoy, la disparition de timbres et aussi ce qui semblait plus extraordinaire de meubles garnissant certains bureaux. Une enquête discrète fut menée, qui aboutit à diriger les soupçons sur un employé du. service interdépartemental, nommé Auby. âgé de quarante ans, demeurant 3, rue Baudelaire.

On. put' d'ailieùrs.' se rèéjdYé fcompte que les meubles disparus avaient servi à meubler l'appartement qu'occupait, 13, avenue Duquesne, Mme Portas, secrétaire dans le même service, et amie de M. Auby.

Celui-ci, toutefois, avait fini par comprendre que des soupçons' pesaient sur bureaux les-meubles Ce déménagement était presque terminé lorsque des inspecteurs de la police judiclaire arrêtèrent M. Auby et Mlle Por- tas et les conduisirent au quai des Orfèvres.

Tous deux reconnurent les faits. Auby, inculpé de vol et détournements, a été envoyé au dépôt. Mlle Portas, inculpée de recel, a été laissée en liberté provisoire.

Le montant des"*tîùrt»rtBsr* «robes se BULLETIN ORPHÉONIQUE «•»» Fanfare la Sirène (directeur Ch. Wflhelra). 42" grande audition instrumentale artistique et populaire, le dimangymnase Huyghena, rue HuygJiens (XIV°). Œuvres à l'étude prélude de la T3abanera (Lapa-rra) Ropsoitë (Ggeon) ta Grotte de Flngàl, ouverture (Mendelsshon) Fête polonaise du Roi malgré lui (Chabrier)'; Marche de fête (M. Ferrier) les Joyeuse» Commères de Windsor, ouverture (Nicolaï): le Carnaval romain, ouverture (Berlioz) TaraiM-Boulba (Al. Georges) Marche so- lennelle (G. Sporek) PaSsacaglia (Sébas- tien Bach) les Préludes (F. Liszt). Places réservées numérotées, 7 francs; galeries,] 6 francs. Prière de prendre ses places d'avance. S'adresser h M. Josse. secrétaire adjoint. 11, rue Emile-Dubois (XIV<), qul enverra les billets demandés contre man- dat à son nom. Joindre un timbre de 0 fr. 50 pour l'envoi.

ta Seine et de la Seine-et-Oite. Des cours gratuits de solfège il. l'usage des élèves que les sociétés voudront bien faire inscrire, avec les. adi»lt«s, sont donnés par M. Matiouvrier. président, .fédéral, protesseur de chant dans les écoles de la Ville de Parie.

Ces cours ont lieu le lundi et le mercredi, de 20 heures à 21 h. 30, à l'école de la rue Ferdinand-Berthout (III*) métro « Arts-et-Métiers a le jeudi et le samedi de 20 h. 30 à 22 heures, à l'école de garçons de 1a place du Commerce (XV,). Menton. Ortn: juin. 4, .5, Oolmar, Narbonne juillet, 7, 16, le Havre. Nanny f août, 14, 15, Cambrai. Auxêrre septembre. Vichy. Les villes d'Argentan et Saint-Raphaël doivent organiser des festivals. Adresser demande de renseignements au secrétaire général de chaque organisation.

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M. Edouard Herriot préside le déjeuner de la presse militaire Au.cercle militaire, hier, M. Edouard Herriot, qu'accompagnait M. Bollaert, directeur de son cabinet, a présidé le déjeuner du Syndicat de la presse militaire. A la table d'honneur, on remarquait notamment M. Désiré Ferry, ancien minisre le général Niessel, l'amiral Docteur, etc. Au dessert, après un spirituel discours du colonel Carville, président du syndicat, M. Herriot rappela avec émotion qu'il était d'une famille de soldats. Puis, après avoir souligné le rôle des journalistes militaires qui existent depuis les temps les plus reculés, le président du Conseil, très applaudi, déclara qu'il ferait tous ses efforts pour assurer la paix parmi les hommes, mais'que son devoir auquel il ne faillirait pas était de défendre la France, déjà si meurtrie, et cela moralement et intellectuellement. A la cour de cassation Les droits des fennnes divorcées tutrices, en cas d'accidents mortels d'atttos. Par arrêt de la cour d'appel d'Alger, en date du 3 décembre 19',il, Miraillèp, conducteur d'auto au service de la Compagnie GomexRuffié, entrepreneurs de transports à Oran. était condamné a-2f!0 francs d'amende avec sursis, et à dee doramagros-lntërêts variant de ;.000 à 20.000 francs, avec responsabilité civile de la compagnie précités, pour blessures et homicide par imprudence. sur diverses personnes.

Mals, tandts que la veuve de Michel Bu- rlçond l'une des victimes voyait accueillir favorablement sa demande, la cour d'appel déclarait Irrecevable l'action en dommages-intérêts de Jeanne Ménorque, première femme, divorcée, de Miche) Buricand dont elle avait eu un flle mineur. Louis, seul héritier de son père, et placé sous la tutelle légale de sa mère.

Pour statuer ainsi. la cour énonçait que la demanderesse ne pouvait agir en son nom personnel. mais seuloment au nom de son fils: qu'elle n'avait pas procédé de cette manière: que cela ne résultait pas des qualités du jugement du tribunal correctionnel de Mascara, lesquelles étaient obscures et ambiguës

Sur les pourvois en cassation des parties Intéressées, et après plaidoiries de le-urs avocats, M'* Auger. Nicolp.y et Coutard. la chambre criminelle, présidée par le premier président Lescouvé. vient d'annuler l'arrêt d'Alger, au regard seulement de Jeanne Ménorque, en renvoyant l'affaire, pour y être à nouveau jugée, devant la cour d'appel d'Aix-en-Provente,

La cour suprême a constaté « que. dans sa constitution de partie civile, la demanderesse avait bien déclaré agir coinme

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mère de Louis Buricand, fils de Michel, dont elle était divorcée, et qui était 1» victime de t'accident morte!.

L'exercice illégal de l'art dentaire et îe» dommages-intérêts nux syndicats Usés. Réformant un jugement correctionnel d'OIoron-S4inte-M*ri« (Basses PyrénéM). qui avait acquitté il. Cazayus-Claverie. Mécanicien-dentiste non diplôme1, poursàirt pour Infraction à l'article 16 de la loi du 30 novembre 1892 (exercice illégal de l'art dentaire), la cour d'appel de Pau coiidsm- nait le prévenu, par arrêt du 3 janvier 1932, à payer 100 francs de domtnage«-inte- rêta au syndicat des dentistes de France et 2.000 francs au syndicat des dentistes de Pau et du Béarn, parties civile». Après plaidoiries de M" Souriac pour Cazayus-Ciaverie et 'Hersent pour les s^ft»dicats lésé*, la chambre criminelle de, la cour de cassation, présidée par M. Scherdlin, a rejeté le pourvoi formé contre l'arrêt de la cour de Pau. en constatant que l'inculpé, « mécanicien-dentiste, exploite peraonnellement. sans' être muni d'un diplôme de chirurglen-tlentlst», trois cabinets dentaires situés dans' divers" communes: qu'à la vérité, il s'est, adjoint un opérateur diplômé pour le seconder, mais qu'il résulte de l'arrêt attaqué que Cazayus, il. plusieurs reprises, a arraché des dents à différents clients, nommément désignés; qn'il a placé et rectifié un appareil de. prothèse dentaire et qu'il a ogà*lement placé une couronne :̃.

A l'Entr'aide des rhumatisants De même qu'il existe une Association amicale des cardiaques, fondée par le pro- fesseur Lian, médecin à l'hôpital Tenon, il existe une Société d'entr'afde des rhumatisants aux destinées de laquelle préside le docteur Dausset, chef du service de physiothérapie à l'Hôtel-Dleu.

L'Entraide a été fondée pour venir en aide de toutes façons aux rhumatisants abandonnés de tous et qui mènent trop souvent une existence très pénible. La société a fait au cours de l'année. 307 visita» à 'des rhumatisants impotentn et donné plus de consultations. L'œuvre a payé des foyers en retard, remis de» secours en argent, fourni des médicament?, des appareils orthopédiques, procuré des convalescences et trouvé du travail. Elle a créé une bibliothèque pour préta de livres. Au bénéfice de cette intéressante oeuvre sociale, une conférence avec projections sur « loe sites archéologiques et pittoresques d'Egypte sera donnée par le chanoine Etienne Drioson. conservateur adjoint du Louvre. ce soir jeudi, à 21 heure*, A !'in»tttut océanographique. nue Saint-Jacques. Le professeur Carnet, de l'Académie de médecine, présidera cette manifestation. Pour renseignements et dons a^n sujet de l'Entraide des rhumatisants, s'adresser au docteur Chenilleau, rue Souf^ot, Les livres pour la bibliothèque, le» dons en nature sont reçus par l'assistante de l'oeuvre. Mlle Leboseé, 39 bia, boulevard Exelmana.


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Santé et stabilité monétaire

Varsovie, 25 novembre."

Le-Voyageur qui se rend de Paris à: Nord Express, po|jT. la première fois. eat bieo alBe de confier son passeport au contrôleur des WftgorjB-Jiipj ^.inat, pense-j-ul, pourrit t-il jouir en paix de son alcôve roû- Jante, libéré d'un des cauchemars nés de la guerre, prolifique seulement en eatastraphes et inconvénients et par ailleurs assassine des libertés. je contrôleur ses débrouillera. .avac notre commissaire spécial de Jeumont, avec tes gendarmes belges, noir et argent: avec les commissaires allemands, que la "Ré^ùbUqite de Weimar habiUe en civils, avec, enfin, les agents -polonais de, anges gardiens anreoittet couleur dé nuit 4HoQiei *>

Hélasi lie* contrôleur des wagonslits qui, sUl n'a pas un gosier dé métal- .'comme 'VHorloge de Châtier Baudelaire, parle néanmoins-toutes les langnes; vous informera d'une obligation à laquelle son zèle ne vous peut faire échapper.

C'est à la frontière allemande. He&rèù6*rMentr qu'il ne -sert pas trop tard et que, après, monsieur aura encore une bonne nuit derrière lui. Çn' effet, après Herbesthal, après te coup d'ceil dés douaniers àllemarids/ si; discret qu'il ne peut troubler un bon dormeur moyen, parattra au seuil de votre compartiment un officier des, douanes, le plus souvent jeune, suffiet assez élégant sous sa, casquette dorée -et sa, longue, cape .vert' bouteille. Portant Uyj^ aikre une -main gantée, il s'excusera pour le trouble de jouissance que, dés cabine en cabine, il portera jusqu'à Abt-la-ChapeUe, tandis que le rapide .file dans. une nuit de conte d'Hoft- ^ann. Papiers administratifs en main, il vous invitera poliment. & lui décla- rer la somme d'argent dont .vous êtes porteur, en la décomposant dans les diverse»- monnaies f r a n c-s, marks, zlotys et en distinguant le numéraire des devises.

Le jeune officier des finances Vjwi vous dérangera -plus et, généralement, son eollèguerde l'autre frontière, à la 'se contentera de recttéîlîir des mains du'. contrôleur- lé1document joint par le premier a votre passeport. On aurait tort, toutefois, de s'y trop fier. Le deuxième officier des douanes peut fort bien surgir en cet instant. Ce sera pour procéder à -un contrôlé 'précis/ Vous aig-eî! à éfcà|er tenu de votre portefeuille, et "ce iëfk très facheux. pour vous si, de quelque façon, la somme totale s'est multipliée. N'invitez donc pas un créancier à venir vous régler sa dette au pas- sage à' .Biçrtjtn," en gare de Silesie- SI apeisen-uiagon. La tolérance demarks ne saurait être dépassée. Que si cette confession financière a1 inquiété le voyageur pour la seconde partie du voyage, le contrôleur le ^raffW*iat*i»flj»t., c'est ûflU oÂ'rîo demandera riea, 4U tout pjaa plus^iiu retourCette petite histoire ferroviaire 4<4 bank-notes et d'espèces toutéa trirtaj-* chantes mais -sonnantes à des degrés divers (la chanson du' broiao-njtckeï n'étant p«3 là même que celle de. l'argent flmnclèrementJ"réputé pij»> i&uîftfè S mervéille la situation; mon** taire d*uû, grand pays, la victoire et dont la position économique et bancaire est généralement insuffisamment connue, même de ceux qui sont appelés à traiter avec lui ou ses citoyens des atfaires de quelqu* Auge bien, le cas de la jeune République polonaise, est-il "ilarticulier -et- rpn peut iStee tout net que la Pologne offre l'exemple rare d'un pays débiteur qui peut conserver une monnaie saine sans recourir à aucune restriction .de devtses et qui, ajoutent les écono-.Jnistes polonais, tient ses engagements,. i C'est parce que la Polognsin'a" pas! eu a pratiquer de restrictions sur. les devises, nationales ou autres, qu'au» cun officier de finances ne vient, à la frontière, troubler le repos du voyageur.

Il est permis de dire que la Pologne eut, due tout temps, le haut souci d'un ^bon ordre monétaire. C'est: ce qu'enselgaé l'histoire du royaume qui, dès ie.conamencément des temps modernes, se flattait de sa position de poste avaacé de la civilisation occidentale, Le roi Casimir III, dont on a dit qu'il « a trouvé la Pologne en bois et l'a laissée en pierre lorsqu'il voulut assurer la consolidation économique du pays, après une longue période de dissensions intestines et de guerres étrangères, plaça au premier rang la mise en ordre de la circulation monétaire. Uue de ses ordonnances prescrivait la nouveauté, pour le temps, d'une monnaie unique dont il définissait à l'avance les vertus: c Elle doit être

-¥ou., vont allez commencez par me fiche la paix. J* voué prévient qu'aujourd'hui, j'ai la tîte prit du bonnet 1.

eUb]«v d'une valeur et d'un poids con- venables, afin d'être acceptée par tout le monde. » C'est ce dont s'autorise! aujourd'hui te D' Roman Gorecki, pré- sident d6 la. Banque de l'Ecottoinie nationale, ancien contrôleur' général de l'année potonalse, pour déclarer v '̃ Ces paroles royales- tétortignent que, déjà dans la Pologne du XIV* siècle, par suite du désordre monétaire générale» Europe, le* principes 'd'une saine circulation monétaire -étaient compris et réalisés. Notre paya devançait en cela lea autres nationa: de plusieurs siècles. • >•̃: •-1'- Le président de la Banque :«U ^'Economie nationale, et avec lui M. Stefan Miohalcky, directeur du département économique de la Banque de Pologne, naguère conseiller financier près l'am- baasade de Pologne à, Paris, sait trop que, de nos jours, dans: une Europe 3Duf£rant d'un certain désordre mo:ftétaire- il ne suffit pa* de mettre en circulation une monnaie qu« l'œil estime de bon aloi. Bien des conditions .économiques complexes doiyent être réalisées afin que ces monnaies,, étant .tenues pour posséder a, un poids et une. valeur convenables soient de ce chet acceptées par tout le monde On connaît de véritables; -la- monnaie. H y a des épidémies. L'apparence ne trompe m6me plus tou:' jours. Que de docteurs se penchèrent sur le. mark! Lea guérisseurs,, réunis* :en conaultation à Moscou, sont-ils «eu? iement d'accord sur ta raailadie du tehervonetz ?"- -.z Mais on est heureux d'admettre que la boom* mine du zloty ne trompe perflonfie. La monnaie polonaise se porte bien, Essayons de montrer de quel régime ce bon état est:la résultante. Ayant, comme nous le fait encore remarquer le D' Roman Gorecki, .hérité des occupant» d'un ajrstèmé monétaire r-cc*mplètesnent désorganisé', possédant au moment de. a&. reKaûra- tien jusqu'à einq, rwxpnaies différentes en circttlàtioB- dans -l'étendue du ndù; vel Etat- couronnes autrichiennes, roubles russes marks allemands, oitroubles' et ost-marks, la Pologne, limitée en outre. par sa situation. débitrice, se trouvait en face d'un problème/ ppilfcaUe que .pour une autre nation lités "de l'institut national d'épiission, se dérobant parce, que « la Banque est très discrète (de même que Tannée est la grande muette i), nous soulignait le fait" que là France^ la Belgique, l'Angleterre,: ..par i^xeniple, grands pays ayant eu. à faire .faco- ^extrêmes difficuitéa vaincues" suffi-' sammént pour que soit maintenue la vie économique, sont des pays créan- ciers. Tous nos voisins, au ja&ntraire,. sont des paya débiteurs et nous les voyons obygea a des S.f Técôn'opié ne relève jamais-" dif la Polô^ldatt-eile sa r ;Toat -d'abordr me fut-ii .jérpondu, lès. detteg de la Pologne envers J'étran» gçp;sont rel.atiyejnént minimes. Notre détte extérieure, en ce début de Novembre, ne dépasse pas quatre milde zlelys.' iy»utfe part; l'eXsaieit dff,;fcv yie «conpmâqui! poto-naise^ncMlP, montre «ai aoÈcmunicipaIltsi» «uppertejnt'que- la. chargé d'engagements peu élevés. C'est tout de même suffi. tort coajpréhension de la. situation propre-raent coaiparable à J>âtytude,.paWior ti^i«:vde notr* dans l'a^yenic du -pays, quoi1 ,qu'il. arrive.' Cest ce que,l'un des chefs assis 'au ççnseil de ce G. de la jfinancè nationale qu'est la Banqüe de Pologne traduisait pour. nou* par ces mots son standard $QÎ6û,âi^e"" â littéralement «st crise moadiale. B ajoutait':

Cette vertu économique, je dois le dire, est plus particulièrement .à ,4inei aura, été maintenu-l'iqirillbre niai-' gt'é labaissç dos prix, notamment;.du" .Ces bonnes, dispositions du peuple polonais eurent pour premier effet de garantir à l'avance la politique goùvernementale, la politique déflationniste dont il noua reste étudier les modalités. Une délégation du Comité de défense contre la tuberculose eera reçue par M. Albert Lebrun Le '1" décembre prochain, M. Albert Lebrun, président de la République, inaugurera sotemiétlement. la sixième cMiipagne nationale du timbre antituberculeux. Une délégation du Comité national de défense contre la tuberculose, ayant à sa tête le ministre de la Santé publique, sera reçue à 16 heures, dans le grand aalon de l'Eiysée, La nouvelle vignette, le timbre doré « Joie de vivre sera présentée au Président de la République par un groupe d'en· tacts portant les costumes des anciennes provinces de France et. des colonies.

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-^= FAITS-DIVERS ==

DANS PARIS

Manifestation de sympathie

Un déjeuner a été offert par ses collègues au brigadier-chef Mercier, des compagnies spéciales de la préfecture de police, admis à la retraite. Une collette faite au profit des oeuvres de la préfecture a produit 420 francs.

Les accidents de la rue

Un camion automobile a heurté hier, vers midi, à l'angle de la rue Falguière et de la rue Dulac, un taxi conduit par M. Duprat, domicilié 120, rue AristideBriand, à Levalfois. Ce dernier véhicule, projeté sur le trottoir, a défoncé la devanture de la boulangerie de M. Pène, 24, rue Falguière. M. Duprat, ainsi que M. (Jules Divet, cinquante-quatre ans, habitant 65 6is, rue Perrichaux, et Mme Marguerite Danie, cinquante-quatre ans, 22, rue Falguière., ont été légèrement blessé. Boulevard Macdonald, un Algérien, Mohamed Sacli, trente-cinq ans, 9, rue Caillet, fait une chute sur la chaussée et ee blesse grièvement. Lariboisière,

M. Jules Scherdorff, habitant 10, cité Lesage-Bulhourde, est renversé boulevard Richard-Lenoir par une automobile. SaintLouis.

Boulevard Davout, la jeune Rosa Rubins, dix ans, habitant 12, rue FélixPerrier, est renversée par un cycliste, M. Charles Constant avant qu'elle ait pu se relever, un second cycliste, M. Charles Reidorf, 100, boulevard Davout, la heurte et la blesse grièvement. Trousseau.

Severine Lemaire, qui avait blessé, hier, d'un coup de canif à l'épaule M. Bros, hôtelier. 9, rue d'Heiiopolis, dans les circonstances que nous avons relatées, a été arrêtée hier par l'inspecteur Deydier. Neurasthénique. Mme Renée Vanier, vingt-six ans, habitant 6, rue Nollet, s'asphyxie au moyen du gaz d'éclairage. Mme Yvonne Berthereau, vingt-trois ans. 45, rue Duperré, tente de se suicider en absorbant un stupéfiant. Bichat. Travaillant dans un chantier. avenue Carnot, M. Jean Le Pencer, quarantecinq ans, domicilié 7, rue du Retrait, à Gagny (Seine-et-Oise), a la jambe droite fracturée par la chute d'une grue. Beaujon.

M. Ferdinand Plippe, soixante-deux ans, chauffeur de taxi, demeurant 16, rue CamiiSe-Desmoulins, à Levalloia, trouve dans sa voiture un sac à main contenant 1.200 francs et des bijoux qu'il remet à leur propriétaire.

Metadjen Meziano ben Meziane, débitant, 121, rue de la Croix-Nivert, a été blessé à la main droite, l'autre nuit, au cours d'une discussion avec un de ses clients, Hagari Neide, sans domicile connu. Arrêté, ce dernier est envoyé au dépôt. Une conduite d'acide sulfurique explose dans un laboratoire, 8, rue de l'Echiquier. Un employé, M. Lucien Priau. demeurant 52. rue du Point-du-Jour. à Boulogne, est blessé aux mains. Lariboisière.

Le jeune Jean Verstraete, douze ans, 79, rue Haxo, jouant sur des bobines de fils téléphoniques, place de la Réunion, tombe et se fracture la jambe droite. Trousseau.

M. Adolphe Pernot, soixante-dix ans. M tue d'un coup de revolver à la tempe devant sa porte, 63, boulevard de Ficpus.

împôrcomprîs

DANS LA SEINE

Dans un taxi volé

il transportait du tabac de contrebande Nos lecteurs connaissent les circonstances dans lesqueiles un chauffeur, Jules Chespie, ayant indûment prétendu habiter Fontenay-aux-Roses, disparut, voici huit jours, avec un taxi que lui avait confié M. Louis Ferniodzian, garagiste, boulevard Lamouroux, à Ivry-aur-Seine.

Deux inspecteurs du commissariat de cette ville, MM. Montel et Courcoul, ont, après de patientes investigations, retrouvé à Pontoise Chespie, qui employait la voiture volée à transporter du tabac de contrebande.

Ils ont ramené le malfaiteur à Ivry, d'où M. Vassard, commissaire, l'a envoyé au dépôt.

Mort suspecte d'une jeune femme Alors qu'elle se trouvait chez des amis, Mme Marie Binet, âgée de trente et un ans, ménagère, demeurant 10, rue Faidherbe, à Vitry-sur-Seine, s'affaissa, prise de syncope. Les soins que lui prodigua aussitôt son entourage s'avérant insuffisants, on transporta à l'hospice de Bicêtre la jeune femme, qui ne tarda pas à y décoder. Les causes de cette mort paraissant assez difficiles à établir, M. Vassard, commissaire de police, a fait envoyer le corps de Mme Binet à l'institut médicolégal aux fins d'autopsie.

Un incendie s'est déclaré hier matin vers 8 heures, à Nanterre, dans un hangar appartenant à M. Ducastaing, nickeleur, 14, boulevard du Nord.

On a repêché, à Boulogne-sur-Seine, le cadavre d'une inconnue, âgée de trente ans environ, vêtue d'un manteau bleu de roi, d'une robe vert foncé et d'une combinaison marron. Elle portait au cou un pendentif en forme de trèfle à quatre feuilles. Le corps a été envoyé à l'institut médicolégal.

Demain, à 14 heures, salle de têtes, rue de la Légion-d'Honneur, à Saint-Denis, bal des sténographes, organisé par l'Union sténographique dionysienne.

Le Conaeil supérieur du travail voudrait que fût interdit l'emploi des femmes et des enfants par équipes Au cours de la dernière séance de sa session, le conseil supérieur du travail a continué, sous la présidence de M. Briat, à étudier l'emploi des femmes et des enfants dans les doubles équipes et a adopté le vœu suivant Que l'emploi des femmes et des enfants par équipes successives, lorsqu'il ne s'impose pas pour des raisons techniques dans les usines à fonctionnement nécessairement continu et dans les services pubics, soit en principe interdit;

Que cette interdiction fasse l'objet d'accords internationaux;

3° Que, jusqu'à la conclusion d'accords lnternationaux, des exceptions permanentes à cette interdiction soient prévues pour les industriels qui ont à lutter contre la concurrence d'entreprises étrangères travaillant avec des équipes successives; -II Que des dérogations transitoires soient prévues au moment de la suppression de l'emploi des femmes et des enfants dans les équipes successives.

5" Que des dérogations temporaire. soient, en outre, prévues pour parer à dea rtécessitéa saisonnières ou locales.

TDflÉATHIES jt£ C1NÉ1AS

APPELER AZOR « Appeler Azor » est une périphrase employée dans les coulisses elle signifie plus simplement être sifflé. Elle a deux origines que nous allons citer.

L'une veut qu'à l'Opéra-Comique, en 1840, il y ait eu un mauvais ténor qui chantait la Dame blanche et un mélomane irascible qui sifflait l'artiste. La salle entière voulut faire taire le siffleur et alors l'artiste prit la balle au bond et dit au public « Rassurez-vous, messieurs, ces sifflets ne sont pas pour moi c'est un spectateur qui appelle Azor, égaré sans doute dans la'salle. x Cette repartie ingénieuse, qui détournait sur le chien les sifflets destinés au chanteur, fit cesser instantanément le vacarme.

L'autre origine de l'expression aurait pour cadre la Comédie-Française. Il y avait au xvra* siècle un jeune premier qui jouait assez piteusement le rôle d'Achille dans Iphigénic en Aulide. Il avait coutume d'amener son chien au théâtre et de confier à son père la garde du chien. Dès que !e jeune premier entra en scène, il fut reçu à coups de sifflets. Le père, furieux, laissa échapper la laisse du chien et voilà Azor qui ne trouva rien de mieux que de venir sur les planches se faire caresser par son maître. Sur ce. recrudescence des sifflets; le père tire son épée pour aller embrocher les mécontents quand une actrice, Mlle Gaussin, eut l'idée de dire au père Vous ne voyez donc pas qu'on siffle le chien

Sur quoi le père fut calmé, d'autant plus que son fils, se rapprochant des coulisses, lui cria

Mon père, sifflez donc Mon père, appelez Azor

De ce jour, le vilain mot « siffler » fut remplacé par l'élégante et palliative expression appeler Azor Mais combien a-t-elle de synonymes qui n'ont pas acquis droit de cité. En voici un

Une cantatrice parisienne, en représentations dans une ville de province, est sifflée. Elle s'en va tout droit chez le directeur et lui dit

Monsieur, je viens vous demander la résiliation de mon contrat.

A moitié interloqué. le directeur de- manda le motif de cette subite décision. Et voici quelle fut la réponse de la chanteuse

On a sifflé votre ténor je n'aime pas qu'on « fasse de la peine à quelqu'un à côté de moi.

Malheureusement, « on fait de la peine s à la cantatrice dans la plupart de nos théâtres qu'elle honore de sa présence. Louis SCHNEIDER.

THEATRES

Le Tremplin Dieu n'est pas content, pièce en 2 actes et 4 tableaux, de M. Hubert Pajot.

Le Tremplin, théâtre irrégulier, vient de nous donner une pièce fort curieuse et dont le sujet a été vigoureusement traité. L'auteur, M. Hubert Pajot, prend sans hésiter l'Eternel comme principal personnage et dans ses deux actes cocktail supraterrestre agité d'une main habile le grotesque avoisine le sublime à la manière de Shakespeare. Nous y voyons le sculpteur suprême insatisfait de ses créations et inoculant l'amour à la pauvre humanité. Afin de se rendre compte des résultats de son oeuvre, il descend,sur la Terre où il s'apercevra qu'il n'avait point prévu les conséquences désastreuses de son invencion le philtre enchanteur étant devenu un poison redoutable. Il y a là un réalisme puissant: parfois choquant et chargé de vaines audaces, mais qui prouve un réel tempérament dramatique. M. Hubert Pajot sait à la fois émouvoir et amuser et les avis divers donnés par le public, au cours de la controverse qui suivit le baisser du rideau, lui prouvèrenx. qu'il avait su intéresser son auditoire. L'interprétation a bien servi l'idée de l'oeuvre. M. Maurice Pierrat a campé Dieu avec ampleur et majesté et les autres rôles ont été agréablement tenus par Mlles Jolyse qui est belle et gracieuse, Jeanne Byrel, Magdeleine Saint, Suzy Mathis, Andrée Wanda, MM. Jacques Faure, Paul Robert, Henry Mauroy, Robert Aubry et Rousseau. Excellente mise en scène de M. Paul Castan.

André LE BRET.

Trianon-Lyrique. Opérettes française». C'est à la franche gaité de l'opérette française que cet aimable théâtre consacre ses efforts avec un louable discernement et le souci de présentation qui lui assure la faveur du public. C'est la pimpante Ciboulette de Reynaldo Hahn qu'incarne une charmante vedette, Mlle Nadia Dauty, chanteuse et comédienne de talent, dont l'entrain et l'aisance vocale sont justement applaudis. A ses côtés, MM. Mondé, bon chanteur lui aussi, le joyeux Darthez, dont les effets comiques appuyés font la joie de la salle, mènent le mouvement d'une jeune troupe homogène et bien stylisée, parmi laquelle se distinguent MM. SaintPrès, Saurel, Bourgey, Manzoni. Mlles Jane Morlet, Roziane. de Biaise. Par surcroit, la direction s'est attaché l'excellent musicien qu'est M. Manuel Infante à la tête d'un orchestre conduit avec goût. C'est dans le même esprit que sont actuellement présentés les ouvrages les plus célèbres du répertoire Passionnément. de Messager, avec Mlle Vavon et M. Lenoty les hilarants 28 Jours de Clairette, avec Mlle Dauty; la Poupée, auxquels fera suite l'exquis Monsieur Beaucaire. avec Mlle Mary Viard. Toutes oeuvres divertissantes et de bon aloi. Ch. Tenboc.

Folies Wagram, 8 h. 30, première de Bonaoir Paria, opérette en deux actes et vingt tableaux de MM. André Heuzé, Charles Tutelier et André Bay, d'après un scénario de M. Boborykine, musique de MM. Lionel Cazaux et Jacques Réale, lyrieg de MM. Jacques Monteux, Roger Ferai et René Foché.

o- OPERA. M. Lauritz Melchior paraltra lundi dans Lohengrin, avec Mme Germaine Lubin dans le rôle d'Elsa et Mme Sabine Kalter en celui d'Ortrude. Mercredi, il chantera la Waikyrie.

o- COMEDIE-FRANÇAISE. Les Trois Henry, de M. André Lang, reparaîtront ce soir sur l'affiche, avec MM. Albert Lambert fils. Dessonnes, Yonnel. Lafon. Ledoux, Pierre Bertin Mmes Marie Ventura, Madeleine Renaud et Marcelle Gabarre. -o- ODEON. Cet après-midi, Mlle Janine Press MM. Raymond Girard et Georges Cusin joueront pour la première fois Second Bail, un acte de Mme Louis Urgel. qui sera donné après le Rosaire. -o- TROCADERO. Ce soir, à 8 h. 13, les Contes d'Hoffmann (troupe de fOpéraComique). Places à 13 francs, o- PTE-ST -MARTIN. Aujourd'hui, à 2 h. 45. mat. populaire à prix réduits du Scandale, le chef-d'œuvre d'Henry Bataille (prix des places: de 3 à 19 francs) (quatorze dernières). Mat. à prix réduits tous les jeudis et samedis.

o- PALAIS-ROYAL. La Maison d'en fane, Jane Renoitardt. Louvigny avec Duvallès, Mireille, Paul Faivre. Demain matinée.

-o- ATHENEE. L'Affaire de la rue Royale ne comportant qu'un seul entr'acte, la direction a pris la décision de retarder l'heure du lever du rideau qui aura lieu à 21 heures.

-o- Mme Aimée Mortimer va effectuer en Afrique du Nord une tournée d'une durée d'un mois environ.

-o- STUDIO DE PARIS. Ces messieurs-dames, revue réaliste de Francis Carco. Cora Madou, Jean Sablon, Habib Benglia et trente artistes. Aujourd'hui matinée A À heures.

-o- Spinelly. la grande vedette parisienne. obtint hier soir. au THEATRE CLUNY. un succès considérable dans i'Amour à l'américaine, qu'elle créa au Palais-Royal. ro- ALBEET-I", 2 h, 30, mat, excep-

tionnelle. Le Troisième Larron, le Meunier trop galant. Toue les soirs, le Doven des enfants de choeur, la pièce la meilleure et la plus gaie de la saison, Demain mat. à 2 h. 15.

-o- Le gala qui devait avoir lieu dimanche soir au théâtre Albert-I", au profit de la Ligue pour la protection des mères abandonnées, est reporté à la première de la pièce qui sera donnée à une date ultérieure.

II faut aller voir

« LE PAYS DU SOURIRE » A LA GAITE-LYRIQUE Un spectacle, lorsqu'il est Intéressant, mérite toujours d'être signalé au public. C'est le cas de Vœuvre nouvelle de Franz Lehar, le Paya du aourire, qui, du reste, a fait l'objet dès commentaires les plus élogieux de la grande presse. Le Pays du sourire obtient, il faut le dire, un succès considérable et c'est devant un public très nombreux que se poursuivent toutes les représentations. C'eet dans cette opérette déjà célèbre qu'il y a l'air populaire Je t'ai donné mon eceur », chanté par un jeune ténor hollandais, Willy Thunis, dont la voix magnifique est vivement aopréciée par les amateurs du bel canto. M. G. de Pawlowski, l'éminent critique du Journal, a écrit La musique de Franz Lehar est comme toujours très agréable. »

Opinion partagée par le public, si l'on en juge par l'accueil enthousiaste que ce dernier fait à cette oeuvre lyrique d'un charme irrésistible.

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Aux Foliea-Bergère La Revue d'amour Nous devons aux auteurs, M. Paul Derval, le producer, ainsi que MM. Hermite et Jean Le Seyeux, un spectacle où nos yeux ont pris un réel plaisir. Des tableaux comme « la Parade de métal « la Rue sans joie Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée », le finale du premier acte, « la Kermesse tyrolienne », « la Vie des abeil!es » valent, les uns par leur pittoresque, les autres par leur ingéniosité, les autres encore par le souci des couleurs et l'originalité de leur construction. Il y a dans le groupement des masses colorées une réussite qui témoigne d'un oeil averti et il y a aussi an effort vers l'architecture bien supérieur à la seule somp- tuosité. Plus de plumes, plus de panaches, plus de diamants, plus d'aigrettes, mais la volonté souvent exprimée d'être neuf et moderne. Et ceci l'emporte de beaucoup sur cela. Puisqu'une revue est une féerie, je suis heureux lorsque, comme la dernière production de M. Derval, cette féerie se trouve en accord avec ce temps. Il n'est pas jusqu'aux mouvements, aux danses et aux défilés qui ne participent de cet esprit nouveau. Les figurantes ne se contentent plus de passer devant la rampe en faisant de l'oeil à la salle, elle prennent part de plus près à l'action ou du moins elles s'y intègrent davantage. De même les ballets. qu'il s'agisse de l'admirable troupe de girls les « Blue Bell's Girls ou du joli « Spark Ballet », sont réglés avec pius de fantaisie. La discipline laisse entrer le caprice, partant l'inédit.

C'est Florelle qui est l'étoile de la revue. Florelle apporte sa simplicité et sa gentillesse. Elle ne descend pas d'escaliers elle ne porte pa$~ de,,plumes eile est de plain-pied avec le spectateur; elle chante; elle danse elle s'amuse, C'est un peu ia gosse du boulevard sur la scène.

Dréan joue avec sa folle agitation quatre ou cinq sketches où l'essentiel est de brûler les planches. Tillio est le danseur puissant et bien placé que l'on sait. Lemercier chante agréablement. Castel figure en tête d'une troupe de bons comédiens tels que Delly's, Orbal, Geoev, Loysel. Georgia Graves est la grâce, la pureté, la souplesse même, Louvain montre beaucoup de naturel et de comique. La voix de Solange Dorlène est limpide. Hélène Troutowska et Irène Strozzi dansent de façon bien troublante. La troupe des Lilliputiens Batoucheff se compose d'artistes véritables. Je vous ai déjà dit les mérites des Blue Bell's Girls et du Spark Ballet. Et il me faut citer encore les Pallos Ladies qui unissent en bouquet leurs voix souples et leurs jeunes sourires. Louis Léon-Martin.

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AUJOURD'HUI. Folles Bergère. 2 h. 30, générale B à bureaux ouverts de la Recue d'amour, cinquante tableaux de MM. Maurice Hermitte et Jean Le Seyeux (production de Paul Derval).

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EN L'HONNEURDE L'AVIATION Au cinéma des « Miracles » a eu lieu, hier matin, une très intéressante présentation cinématographique tout à l'honneur de l'aviation.

Le film la Conquête de l'air fait revivre les premiers vols de Clément Ader, ̃Wilbur Wright, Blériot, Latham, Voisin, Robert JSsnairlt-Pelterie, Brevet. Louis Paulhan, Henry Farman, Sommer, Santos-Dumont, baronne de Laroche, Hélène Dutrieu, Fischer, commandant Félix, Ohavez, Biévoducic, Pégoud.

Paria-Berlin, par contre, est un documentaire de haute valeur retraçant les péripéties bien anodines d'un voyage entre Iee deux. capital e&^ic/iuil avion du' service réguJier des lignes aériennes françaises.

En l'absence de M. Paul Painlevé, ministre de l'Air, souffrant comme l'on sait, le maréchal Franchet d'Esiperey présidait cette réunion à laquelle assistaient de nombreuses personnalités, dont le marquis de Lambert, qui le premier survola Paris Renaux, qui alla atterrir au sommet du puy de Dôme, et de nombreux aviateurs de !a première heure venus revivre les émotiona des premières envolées humaines.

de midi Absolument interdit aux mineurs un grand film parlant français MENSONGE

UNE AFFAIRE DE MOEURS Poussée par un effroyable besoin de mentir, une jeune fille accuse son père.

le célèbre film d'omour et de mystère qui

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Disparition d'une septuagénaire Ayant quitté le domicile de son flls, où elle habite, 50, boulevard de Lorraine, à Clichy, mercredi dernier à 14 heures, Mme Christine Lourdeau, âgée de soixante-quatorze ans, n'a plus reparu à son foyer.

Son fils éprouve les plus vives inquiétudes en raison du grand âge de Mm» Lourdeau et des crises d'amnésie qui l'ont atteinte depuis quelque temps. Les recherches auxquelles il s'est livré lui ont permis d'établir que sa mère avait demandé des renseignements à un employé d'octroi à la porte Pouchet peu de temps auprès avoir quitté sa maison.

Je ne sais plus où je suis; je voudrais aller dans le centre, aurait déclaré la disparue.

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LES MATINEES LITTERAIRES DU CERCLE DE PARIS

La première des grandes matinées littéraires du Cercle de Paris aura lieu ce soir samedi, à 14 h. 30. au théAtre Michel. A cette matinée, placée sous les auspices de la Société des écrivains ardennais, M. Jîen- ry Bidou parera de l' « Ardenne poétique ». AU CONSEIL D'ÉTAT Les maires peuvent légalement mettre l'arrachase des herbes 11. la charge des riverains des voies publiques ci>mmnna4es. Par arrêté en date du 9 juillet 1929, le maire de Bruyères (Vosges) avait Imposé notamment aux riverains des voies publiques l'obligation d'anrachtr l'herbe au droit de leur propriété sur le trottoir et la moitié de la chaussée. Un habitant de la commune qui s'était vu dresser procèsverbal pour infraction à l'arrêté municipal décida d'introduire un recours au conseil d'Etat et de demander l'annulation de la décision du maire pour excès de pouvoir. Statuant au contentieux, le conseil d'Etat, après avoir entendu M. Giscard d'Estainfr. maître des requêtes, en son rapport et M. Detton, commissaire du gouvernement, en ses conclusions, a décidé de rejeter la requête du requérant.

Rejet pour cause de non-receva-bUlté d'un pourvoi formé contre le chef de cabinet- du secrétaire général de la préfectnre de police. M. Moutardier, sous-préfet, détaché comme chef de cabinet du secrétaire général de la préfecture de police, a fait l'objet de divers arrêtés préfectoraux qui tendaient à lui permettre d'entrer dans les cadres du personnel de la préfecture de police et de s'y maintenir avec le grade de chef de bureau.

M. Grrolami, chef de service au cabinet du préfet de police, déféra à la censure du conseil d'Etat un arrêté du 1" mars 1929 qui ouvrait à M. Moutardier, la vote pour se faire titulariser comme chef de bureau. Le conseil d'Etat vient de rejeter ce pourvoi.

Opérations électorales annulées. La section spéciale du contentieux du conseil d'Etat a annulé les opérations électorale» qui ont eu lieu l'an dernier à Ajaccio et Soccia (Corse) pour l'élection, dans co«(> cun de ces cantons, d'un conseiller d'ar» .rondisfiement.

Elections municipales validées. Les élections municipales qui ont eu lieu le avril à Samouiilan (Haute-Garonn») sont déclarées valable».


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