Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 10 sur 10

Nombre de pages: 10

Notice complète:

Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-11-24

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 24 novembre 1932

Description : 1932/11/24 (Numéro 20358).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627557j

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


AUTOUR DE L'AFFAIRE DE L'AÉROPOSTALE •a»i«ttiiiiiiiiii«tt(iiitiiiiittiitiiiiiitii>titttii*«iitiiiiit«iiiiiiifiiiiiiiitiiitaiiiitaiiiiiiiititi«titiitiiiiiiiiiiiiii*iiiiiiiit<iitiiiiiiitiitifi<itiiiiiiiiiittitt*iiiiiiiiiitiititiittiiiiiiiiiiiti*iiifitiiiiiiiii«tiiiiiit(iiiiiiiiiiitttii

Déclarations de M. Painlevé sur le rôle e notre aviation « Il importe que l'aviation française soit défendue par tous ceux qui l'on faite et

oui l'aident à grandir. »

C'est mal connaître M. Paul Painlevé que d'en faire le rêveur de la légende. C'est surtout mal connaître son visage, qui me livre, à chaque fois, une impression de force contenue sous la bonté de l'accueil, de tranquille fermeté que traduit ce regard fixé sur la vie, non pour interroger, mais pour se confronter. Au reste, comment séparer en lui le savant de l'homme public ? L'un et l'autre apportent, dans la recherche de la solution, la même méthode rigoureuse, le même souci de forcer les ténèbres, d'en arracher la vérité. L'audace du passager qui, le 11 octobre 1908, aidait Wilbur Wright à battre un record du monde, je la retrouve toujours présente en M. Paul Painlevé qu'il bataille pour la mathématique Ou la Défense nationale qu'il soit, dès 1909, le prophète de l'aviation commerciale, quand il voit, dans la traversée de la Manche par Blériot, la proche certitude d'un acte quotidien qu'il réclame, un an plus tard, cette armée de l'air qui servirait la cause de la paix en même temps que celle du progrès humain » qu'en 1917, il impose Foch et Pétain, ouvrant déjà la voie de la victoire qu'en 1925, aux heures sombres de la guerre riffaine, il prenne l'avion pour aller plus promptement régler la situation sur place. Ministre de l'Air depuis juin dernier, il fait un bel héritage. On lui laisse le soin de juger l'une des affaires les plus graves qui aient touché l'aviation. Il a le choix entre le silence et le scandale. Mais celui qui, le 10 août 1910, écrivait Pour ma part, je suis de ceux qui ne redouteront pas d'être traités de chimériques pour faire tout leur devoir x, celui-là n'hésite pas une minute. Il crèvera l'abcès. C'est l'honneur d'un homme qu'on a si faussement dépeint sous les traits classiques du chercheur, pour qui la raison et la logique importent plus que le sens de l'événement, ou comme l'a dit si justement un prix Nobel, M. Jean Perrin que l'intuition psychologique x. Mais s'il y a Laplace, grand astronome et mauvais sénateur, il y a aussi Lazare Carnot, grand mathématicien et organisateur de la victoire.

C'est parce que Paul Painlevé a cru à l'aviation en un temps où elle n'était encore qu'un miracle ou une folie parce qu'il s'en est fait aussitôt le vibrant avocat parce qu'il a été le premier à dresser un budget d'armée aérienne, voté d'ailleurs par' le Parlement sans grande confiance parce qu'en 1917 il a lancé, envers et contre tous, la commande d'une flotte de 3.000 avions, jetant ainsi dans la lice l'arme la plus redoutable c'est parce que le ministre de l'Air a gardé la foi du passager de Wright qu'il n'a pas voulu se soustraire à ses responsabilités. Que disje ? Il les a prévenues. Il eût pu craindre non qu'on le calomniât (sa sérénité s'en fût accommodée), mais qu'on se méprît sur ses intentions. Or il savait où mènent les petits jeux des documents qu'on montre sous le manteau, des confidences faites à l'oreille et qui, le lendemain, sont sur toutes les bouches. Couvrir un fonctionnaire calomnié, c'était, ici, défendre l'aviation. Le savant et le politique n'ont pas d'autres moyens que la libre discussion publique pour faire jaillir la lumière.

L'aviation' n'est d'ailleurs pas pour Paul Painlevé l'une de ces sèches théories qu'on assigne si volontiers à l'esprit scientifique. Il a dit lui-même, dans son admirable discours sur Pascal, il y a neuf ans, tout ce que doivent l'esthétique et la poésie à la méditation mathématique. L'aviation reste, aussi bien, ce superbe paroxysme et cette magnifique violence » dont il par-

Lait un jour. Il en voit toute la valeur humaine. Par delà la règle quotidienne, il lit la promesse du rêve qui, peu à peu, se fait réalité. Gouverner, c'est prévoir, dit l'adage politique. Mais prévoir, c'est commencer par rêver. De tous les ministères, celui de l'Air apparaît le plus destiné à hypothéquer sans cesse l'avenir. D'abord, parce que c'est le plus jeune, et aussi parce que l'aviation n'est que métamorphoses. Ce qu'on nous donne aujourd'hui, on en sourira demain. Il faut, chaque jour, combler cet écart entre la machine volante et son destin. Mais il faut surtout que nous nous retrouvions nous-mêmes. Cet appel à la raison autant qu'à la confiance, Paul Painlevé l'inscrit au fronton de notre entretien. Sur le Gobelin, couleur du passé, qui clôt son bureau de la rue Saint-Didier, son visage se détache, étrangement clair ses gestes, que semblent prolonger ses mains de magicien, traduisent, affirment une pensée dont le cours sinueux l'entraîne dans les plus divers domaines, mais toujours délimitée quant au but de sa démarche et à ses proportions.

La France, me dit-il, n'a pas seulement une admirable aviation commerciale qu'il f a u t défendre, encourager et développer. La position géographique même qu'elle occupe, autant que sa tradition dans la conquête de l'air, lui dicte son rôle et son devoir, et ils sont immenses. En liaison avec ses colonies et avec toutes les terres où l'appellent des intérêts séculaires, elle tend un pont entre l'Europe et trois continents. Nos avions survolent, ainsi, une grande partie du monde. Nos avions, je veux dire nos pilotes, dont l'homme privé pas plus que le ministre de l'Air ne célébrera jamais assez le contingent d'héroïsme, la foi ardente, cette sorte d'intégration totale de la personnalité dans 1'oeuvre qu'ils poursuivent. Maurice BOURDET.

(La suite d la deuxième page.) A la troisième page

Une dépêche de notre envoyé spécial à Genève sur l'attitude de l'Allemagne dans la question de l'égalité des droite.

DEUX INFIRMIERES REÇOIVENT LA LEGION D'HONNEUR

Mme» Sarrazin (à gauche) et Grenier (Voir page 6.)

La Maison des Enfants de France

M. Léoü Bérard préside l'inauguration..

M. ANDRÉ BOUILLOUX-LAFOirr INCULPÉ DE FAUX

A ET[ AflRÊTÉ_ET [CHOU[ C'est dans les bureaux de l'Aéropostale que les inspecteurs porteurs du mandat du juge d'instruction l'appréhendèrent M. Brack, juge d'instruction, chargé de la plainte du ministère de l'Air relativement aux affaires de l'Aéropostale, a décerné mardi soir un mandat d'arrêt contre M. André BouillouxLafont.

Dès que M. Xavier Guichard, directeur de la police judiciaire, fut en possession du mandat de M. Brack, il délégua deux inspecteurs de la brigade financière, qui se rendirent devant le domicile de l'inculpé, où ils exercèrent une surveillance. Mais M. André Bouilloux-Lafont ne rentra pas de la nuit. De guerre lasse, les deux inspecteurs allèrent alors hier matin aux bureaux de l'Aéropostale, avenue de Friedland. M. André Bouilloux-Lafont s'y trouvait. Ils lui signifièrent le mandat dont ils étaient porteurs et il ne fit aucune difficulté pour les accompagner au palais de justice. Introduit à 11 h. 30 dans le cabinet de M. Brack, M. André Bouilloux-Lafont s'entendit inculper de faux et usage de faux; le juge ajouta que cette inculpation entraînait l'arrestation immédiate. L'inculpé répondit, avec le plus grande calme, qu'il réclamait l'assistance de son avocat. En attendant l'arrivée de celui-ci, il fut conduit dans le bureau des inspecteurs des délégations judiciaires. Là, il fit venir un déjeuner qu'il mangea de fort bon

M. André Bouilloux-l.afont

M. Marcel Bouilloux-Lafont

dans les couloirs de l'instruction

appétit. Il fuma ensuite, d'un air serein, plusieurs cigarettes; puis il emprunta à l'inspecteur principal Sevestre un roman, qu'il lut tranquillement jusqu'au moment où il fut reconduit au cabinet de M. Brack. COMMENT M. BRACK

A DECIDE L'ARRESTATION

Au Palais, dans les milieux judiciaires, on se montre très réservé sur les circonstances qui ont amené M. Brack, juge d'instruction, à délivrer contre M. André Bouilloux-Lafont un mandat de dépôt.

Nous avons néanmoins pu savoir que le magistrat s'était fait peu à peu une conviction, à la suite des auditions et des confrontations de ces jours derniers. Au début de son enquête, I M. Brack pensait que M. André Bouilloux-Lafont pouvait soutenir, avec quelque apparence de raison, qu'il était de bonne foi quant à l'authenticité de ses documents. Par la suite, M. Brack estima qu'il s'était trompé, et c'est alors que, sur réquisition du parquet, il inculpa le directeur de l'Aéropostale d'usage de faux. Mais, depuis cette inculpation, il est survenu des événements judiciaires qui ont amené M. Brack à prendre une mesure plus grave.

C'est ainsi que, dans un des faux pneumatiques fabriqués par Lucco, Il était question de M. F. sous-gouverneur de la Banque de France, qui s'était montré hostile à l'octroi d'avances de fonds à l'Aéropostale. M. F. c'était M. Fournier. Or ces détails de l'hostilité de M. Fournier ne peuvent être connus que de M. Bouilloux-Lafont seul, et non pas de Lucco. M. Bouilloux-Lafont, il est vrai, avait indiqué, sans en apporter la preuve, que dans les milieux de Bourse, on connaissait cette affaire depuis longtemps.

(La suite a la deuxième page.)

La réponse

des Etats-Unis sur les dettes Rédigée pas Al. iloover, elle a été remise, hier, aux ambassadeurs de France et d'Angleterre à Washington

Le président laisse au Congrès toute initiative sur le fond même de la question revision de l'accord sur les dettes

Quant à la demande d'ajournement de l'échéance du 15 décembre, M. Hoover s'y oppose, déclarant que les puissances n'ont apporté à l'appui de leur requête aucun fait qui la justifie Washington, 23 novembre.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Le gouvernement américain a rendu réponse aujourd'hui aux diverses puissances européennes qui avaient demandé aux Etats-Unis d'engager des conversations en vue de la revision des accords sur les dettes et de prolonger le moratoire Hoover au delà de l'échéance du 15 décembre. Cette réponse est copiée sur une longue déclaration rendue publique aujourd'hui par la Maison Blanche et donnant les vues du président Hoover sur l'ensemble de la question des dettes de guerre. Selon ce document, M. Hoover, croyant devoir laisser au Congrès toute l'initiative d'une action quelconque sur le fond du problème, propose la nomination, avec l'agrément du Congrès, d'une commission qui s'aboucherait avec les gouvernements étrangers, envisagerait à la fois les dettes, le désarmement et un nouvel aménagement des relations économiques entre les Etats-Unis et leurs débiteurs. L'échéance du 15 décembre

Sur le point plus précis des paiei ments du 15 décembre, M. Hoover s'oppose à un moratoire.

M. Hoover prétend que les gouvernements débiteurs n'ont apporté, à l'appui de leur requête, aucun fait qui justifiait l'ajournement des paiements. A la conférence de Lausanne, qui a été donnée par certaines notes européennes comme constituant un précédent, « l'ajournement était le résultat naturel des faits qui avaient été minutieusement présentés pendant des mois d'enquêtes préalables ». Le paragraphe suivant du communiqué de M. Hoover est si important qu'il -faut le citer intégralement Les motifs invoqués par M. Hoover c L'idée suivant laquelle la suspension des paiements du lâ décembre permettrait aux gouvernements d'aborder sereinement les discussions envisagées ne me parait pas avoir de poids. Au contraire, il me semble que la discussion se poursuivrait sous des auspices plus favorables si les termes des obligations contractées étaient observés plutôt que suspendus avant toute discussion.

Je ne prétends pas dire par là que si des circonstances exceptionnelles telles que la dépréciation de la monnaie et la diminution générale du commerce international rendaient impossibles, pour certaines nations, les transferts immédiats de ces paiements en dolars, sans qu'il en résulte des pertes des deux côtés, notre gouvernement refuserait d'envisager une proposition tendant à effectuer le paiement de cette échéance à notre compte en monnaie étrangère, les transferts devant être effectués de temps à autre lorsque la situation des changes le permettrait, 'moyennant, bien entendu, des garanties contre la dépréciation de ces monnaies. Si de telles circonstances existent et sont soumises à l'attention de notre gouvernement, j'en ferai part au Congrès pour qu'il leur donne une prompte considération, mais je dois insister pour que les accords existants soient respectés jusqu'à ce qu'ils aient été modifiés après accord mutuel par les représentants dûment autorisés des gouvernements affectés. »

Pierre DENOYER

(La suite d la troisième page.) M. Herriot a reçu lord Tyrrell M. Herriot, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, a reçu hier matin lord Tyrrell of Avon, ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris. Sur un passage clouté, une auto renverse une voiture d'enfant Avenue de Neuilly, à Neuilly-surSeine, une auto de couleur beige, dont le conducteur a poursuivi sa route sur Paris, a renversé, sur un passage clouté, une voiture d'enfant que poussait Mme Dechardon, demeurant 6, rue de Chezy, et dans laquelle se trouvaient ses deux bébés Claude, trois ans, et Françoise, deux ans.

Légèrement blessés, les enfants, après avoir reçu des soins, ont été reconduits chez leurs parents. Une enquête est ouverte par M. Cassius, commissaire de police.

M. Verrier est nommé maire du X' arrondissement

M. Michel Verrier est nommé maire du XI arrondissement de Paris, en remplacement de M. Prévost, décède.

HITLER ACCEPTE UN CABINET

"PRÉSIDENTIEL" Le 15 août, il voulait la totalité du pouvoir. Maintenant, il se contente d'une simple participation

Cette soumission de principes cache peut-être la pensée de prendre de l'intérieur du gouvernement le pouvoir qu' Hitler n'a pa prendre du dehors Berlin, 23 nov. (dép. Petit Parisien.) Journée consacrée d'abord aux manœuvres tactiques, puis qui a été marquée par la tendance nette des hitlériens aux concessions.

L'état-major naziste, siégeant en son quartier général de l'hôtel Kaiserhof, avait travaillé pendant toute la nuit de mardi à mercredi à rédiger un long mémoire montrant que les conditions préalables posées par la présidence à une combinaison parlementaire majoritaire de prépondérance naziste comportent certaines contradictions et n'étaient, en somme, pas recevables.

Etant donné ce qui se préparait, le secrétaire d'Etat à la présidence, le D' Meissner, était venu en hâte à l'hôtel Kaiserhof dissuader le chef naziste d'être trop prolixe; le maréchal-président goûtant peu la littérature, un texte court et clair ferait mieux son affaire.

Aussitôt Hitler a donné des ordres et ses lieutenants se sont mis à rédiger une note qui comporte sept pages et demie dactylographiées. Il faut croire que cette rédaction a été particulièrement laborieuse parce que la note n'a pu être remise à la présidence qu'à 6 h. 30 du soir.

Cette communication, qui condense l'aide-mémoire prévu d'abord, fait connaître, comme on s'y attendait, que, en raison des réserves formulées par Hindenburg, il est impossible à Hitler d'arriver à une solution purement parlementaire de la crise.

Cependant, pour ne pas rester sur cette réponse négative, Hitler a fait à Hindenburg une proposition nette de dénouer la crise dans un délai donné. Le chef naziste adopte, en somme, la solution dite du « cabinet présidentiel n. Dans le cas où sa proposition serait acceptée, il met sa propre personne et son mouvement à la disposition du chef de l'Etat, toujours, bien entendu, « pour sauver la patrie du chaos ». Enfin, Hitler est prêt à accepter la collaboration du général von Schleicher à la tête de la Reichswehr et du baron von Neurath aux Affaires étrangères.

A première vue, l'impression dominante est que Hindenburg ne pourra que difficilement repousser la proposition Hitler et, à la chancellerie, non seulement on considérait ce soir l'offre de l'état-major naziste comme une base de discussion possible, mais on annonçait que Hitler serait reçu dès demain de nouveau en audience, soit par Hindenburg soit plutôt par le secrétaire d'Etat à la présidence, Dr Meissner. Le maréchal-président Hindenburg a maintes fois manifesté sa volonté de ne pas confier la chancellerie d'un cabinet purement présidentiel à un chef de parti et si Hitler n'insiste pas pour recevoir le poste de premier ministre, rien ne s'oppose à ce que des négociations concrètes commencent demain.

Camille LOUTRE

(La suite la troisième page.)

POUR ET CONTRE Et nous voilà nantis d'une moins-value supplémentaire, pour employer un langage à la fois parlementaire et budgétaire. Nous pouvons dire. hélas que nous n'avons plus à enregistrer maintenant que des plus-values. de moins-values Donc, une moins-value téléphonique commence à se faire douloureusement sentir. Donc, il y a aussi, maintenant, une crise de sous-consommation téléphonique. Des nouvelles vérifiées arrivent et n'arrivent même pas par téléphone. La province « cause de moins en moins avec Paris. Paris de moins en moins avec la province. Des industriels, des commerçants, des hommes d'affaires qui usaient abondamment du téléphone ne s'en servent plus aujourd'hui qu'avec une extrême modération. Un correspondant du Nord m'écrivait, du reste, récemment: « C'est ainsi que va le progrès, chez nous, comme les écrevisses. Au lieu de téléphoner, mes chefs de service, maintenant, dictent un courrier plus volumineux. On fait porter les lettres au dernier train, et, ma foi, on s'arrange. L'économie est, en tout cas, sensible. »

Mais d'où vient cette moins-value nouvelle ? La crise ? Non. Pas précisément. Elle provient plutôt du récent « aménagement > des taxes téléphoniques. On sait. ce que veut dire, aujourd'hui, le mot aménagement. C'est un heureux euphémisme, qui sert à masquer le mot par trop brutal d'augmentation. On aménage des impôts. On aménage des tarifs. On aménage des prix. Ce qui fait que des contribuables et des consommateurs se trouvent « aménagés eux-mêmes sans ménagements et courbent l'échine sous le poids de charges de plus en plus lourdes. On a aménagé les taxes téléphoniques de façon sévère et l'on sait bien, certes, que ce n'est pas par plaisir que l'Etat a eu recours à ces aménagements rigoureux 1 On sait bien que l'Etat, tenaillé par des déficits innombrables, se trouve dans l'amère obligation de demander à tous ses administrés de durs sacrifices. Seulement, il ne faut pas que l'Etat aille trop fort. Seulement, il faut que l'Etat prenne bien garde de ne pas tarir les ressources dont il dispose en cherchant des ressources nouvelles plus ou moins hasardeuses. Il faut que l'Etat, quels que soient ses embarras, ne néglige pas de considérer que la capacité de paiement des contribuables et des consommateurs n'est pas illimitée. L'Etat, qui s'est bien gardé, naturellement, d'améliorer ses services téléphoniques, a brusquement, inconsidérément, augmenté ses prix en un temps où la crise impose à tous des restrictions massives.

Eh bien 1 l'Etat s'est trompé. L'Etat a perdu en voulant gagner. Allô Allô 1 c'est l'abonné qui, lui-même, cette fois, s'est coupé.

Comme quoi le mot augmentation peut être parfaitement synonyme du mot diminution. Augmentation de prix, diminution de bénéfices. Maurice Pwtx.

M. Edouard Herriot reçoit aa Quai d'Orsay l'Union des intérêts économiques et les groupements commerciaux et industriels.

De gauche à droite MM. Marchande»! Billiet, Herriot, de Palomera et Constant

Le banquet de clôture de l'Union des intérêts économiques, toujours présidé par le président du Conseil, conférait chaque année à cette manifestation un éclat encore présent au souvenir de tous. Le repas traditionnel ayant été supprimé cette année à cause de la crise, d'aucuns se demandaient si cette ultime journée recevrait la même consécration.

Pour s'être déroulée selon un protocole nouveau, les épisodes qui l'ont marquée ne le cèdent en rien. à tous points de vue, aux solennités des années écoulées.

Le président du Conseil, qu'entouraient MM. Marchandeau. sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil; Bollaert, directeur du cabinet du président du Conseil: Alphand, directeur

AU CONSEILLE CABINET M. Dalimier fait décider le licenciement des retraités employée dans les administrations de l'Etat

Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont réunis hier après-midi, à 16 heures, en conseil de cabinet au ministère des Affaires étrangères sous la présidence de M. Edouard Herriot. M. René Renoult, garde des Sceaux, vice-président du Conseil, s'est fait l'interprète de tous ses collègues en exprimant à M. Edouard Herriot les félicitations et la sympathie des membres du gouvernement à la suite de l'odieux attentat de dimanche dernier. M. Edouard Herriot a mis le conseil au courant de l'état des affaires extérieures et des travaux de la conférence de Genève.

Swr la proposition de M. Daliynier, ministre du Travail, le conseil a décidé le licenciement des retraités encore employés dans les différentes administrations de l'Etat.

M. Daladier, ministre des Travaux publics, a exposé au conseil les articles essentiels du projet de réorganisation des chemins de fer. Après une longue discussion, le projet de M. Daladier a été renvoyé au ministre des Finances pour examen détaillé.

M. Julien Durand, ministre du Commerce, a fait connaitre l'état des négociations relatives à la revision de l'accord commercial franco-allemand de 1927.

M. Marchandeau a rendu compte du voyage qu'il vient de faire dans le département de la Moselle et de l'accueil chaleureux qui a été réservé par la population au représentant du gouvernement. Il a exposé les questions dont la solution intéresse plus particulièrement cette région.

La suite de la séance a été consacrée à l'expédition des affaires en cours. LES PROCHAINES DELIBERATIONS GOUVERNEMENTALES

Le prochain conseil des ministres a été flxé à samedi prochain, 10 heures, et le prochain conseil de cabinet à mercredi 30 novembre, à 16 heures. L'avion Nungesser-Coli »

remis au masée de l'Aéronautique

De gauche à droite le eénéral Armenganlt, MM. Bréicuet, Castes, le général Hergault LE LOUVRE ACHETE UN TABLEAU DE PRUD'HON

La Venu» au bdn

du cabinet du ministre des Affaires étrangères, recevait à 15 heures, dans le somptueux salon de l'Horloge, les sept cents présidents ou délégués des groupements de commerçants et d'industriels que MM. Ernest Billiet et de Paloméra lui présentaient.

M. Edouard Herriot, que la plupart des congressistes connaissaient déjà, se montra extrêmement touché des marques d'approbation que ses visiteurs lui apportaient et du concours spontané et loyal qu'ils lui offraient par l'organe de leur président, M. Ernest Billiet. Aussi, dans sa réponse, tint-il à leur marquer, par la qualité des confidences qu'il leur fit. qu'il les considérait comme de sincères collaborateurs.

(La suite à la quatrième page.)

L'assassin Baronian condamné

au bagne à perpétuité Les jurés, qui désiraient, pour la principe, prononcer une condamnation capitale, ne voulaient pas que 1* condamné fût exécuté

Aussi ont-ils finalement préféré accer. der des circonstances atténuantei

Baronian

Depuis plus d'une demi-heure, hier soir, les jurés de la Seine chargés de juger l'Arménien Kevork Baronian, qui assassina sauvagement son oncle pour le voler, s'étaient retirés dans leur salle des délibérations lorsqu'ils firent appeler la cour. Le cas paraissait si net, si simple, qu'on se demandait quelle difficulté avait pu les arrêter. On ne tarda pas à le savoir. Dès que parut le' président Pittié. le cehf du jury lui posa, en effet, cette question.

Nous désirons, pour le principe, condamner Baronian à la peine capitale. Mais nous désirons également que cet homme ne soit pas envoyé à l'échafaud. Comment faut-il nous y prendre pour obtenir la certitude qu'il ne sera pas exécuté ?

Cette certitude, la cour ne pouvait pas la donner. Le droit de grâce appartient au seul chef de l'Etat. Le président Pittié ne put que conseiller, mais sans garantie, de signer, une fois rendu le verdict, un recours en grâce. Mais le défenseur, M* Raymond-Hubert, saisit l'occasion au vol pour plaider une seconde fois les circonstances atténuantes qui, seules désormais pouvaient apaiser complètement les consciences. Ainsi en alla-t-il. Lorsque l'audience, un peu plus tard, fut reprise, les jurés rendirent un verdict affirmatif, mais mitigé de circonstances atténuantes. Et l'assassin, tout surpris, puis fort satisfait, fut condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il venait de l'échapper belle.

L'Arménien Kevork Baronian, jeune, joueur aux courses, paresseux, bon à rien, a commencé, à Isay-les-Moulineaux, par voler 1.100 francs à son oncle, ancien maçon, qui l'avait recueilli, M. Garabed Bazolian. Le surlendemain, 2 mars, le bandit retournait chez son parent, sous prétexte, afflrme-t-il, de lui faire des excuses. Armé d'une hachette, u a défoncé le crâne de son bienfaiteur, et avec une violence telle que le dentier de la victime fut retrouvé coupé en deux. Il a enlevé les 4.500 francs d'économies que possédait ce vieillard, puis a pris un train pour Chalon-sur-Saône. Mais il fut arrêté à Laroche.

Refors et beau parleur, il débute par un regret de commande, mais prononcé sans aucune émotion, une phrase visiblement apprise par coeur

J'ai agi dans un moment d'égarement, d'inconscience. Je demande pardon.

Et tout aussitôt, il entreprend de raconter sa vie. Il est venu en France en 1923, après avoir été apprenti tailleur, mais cet apprentissage ne lui permettait pas de vivre assez largement. Il a volé et il a été condamné. Enfin, il et t allé se réfugier chez son oncle, doux et bon, et que le président Pittié compare à un anachorète. Dés ce moment, non seulement il ne


travailla plus, mais il ne chercha même plus à travailler. C'est tout juste s'il s'occupa de quelques démarches pour faire libérer son cousin Kervokian, interné en qualité d'aliéné à VilleEvrard. Mais on ne le rencontra guère qu'à la pelouse des hippodromes. Ce fut alors qu'il vola 1.100 francs à son oncle.

C'était, explique-t-il, pour payer les démarches faites en faveur de Kervokian.

Ce n'est pas exact il est allé jouer cet argent aux courses. Des voisins conseillèrent à l'oncle de porter plainte, mais le vieillard s'en garda bien H redoutait que son neveu, une fois libéré, se vengeât.

Deux jours plus tard, à 6 heures du matin, l'enfant prodigue revenait à Issy. A son oncle qui l'interrogeait, il répondit qu'il avait sommeil, qu'il s'expliquerait plus tard, et il s'endormit tout habillé sur un lit. A l'heure du déjeuner, la discussion devait reprendre. Bientôt, poursuit l'assassin, mon oncle a levé sur moi la hachette qui lui servait à fendre son bois. Or un proverbe de chez nous dit « Qui lève la hache l'abat » Je savais donc qu'il allait me tuer, et je me suis défendu. Bientôt, mon oncle eat tombé, désarmé, sur le lit.

S'il dit vrai et on a peine à le croire! la scène aurait pu se terminer là. Mais non, Il se mit à frapper son parent à la tète, puis s'empara d'un couteau et s'acharna encore sur le vieux maçon. L'évocation de cette scène de carnage ne le trouble en rien

Je n'ai fait que me défendre, assure Kevork Baronian dans un rapide zézaiement. J'estime d'ailleurs, aujourd'hui, que je n'étais pas dans un état normal, car j'ai tout à fait oublié l'épisode du couteau.

Assommé, saigne, étouffé, le malheureux Garabed Bazolian ne bougeait plus. Son neveu, sans doute, le crut mort et l'abandonna étendu sur le plancher.

Chez nous, glisse alors l'assassin. on ne fait pas des choses pareilles Le coup est parti malgré moi Donner la mort à un vieux comme ça, c'est très laid, et d'autant plus qu'avec ce crime sur la conscience je ne saurais prétendre entrer au paradis.

Il ne s'occupa, pour l'heure, qu'à découvrir la ceinture où le vieillard tenait ses économies et s'empara des 4.500 fr. Pile ou face

J'avais compris la gravité du crime que je venais de commettre et j'al voulu fuir à l'étranger. Cet argent devait uniquement me permettre e d'acquitter les frais du voyage.

Mensonge encore Il n'a pensé qu'à trouver un autobus et s'est rendu sur le champ de courses de Vincennes. Il a placé là 3.000 francs sur un cheval qu'on lui avait indiqué comme « la meilleure affaire de la journée » et qui portait le nom de Grattd Gamin. Ce cheval n'est pas arrivé, et l'assassin, après une soirée passée au cinéma suivie d'une nuit de débauche, se trouva démuni de tout. Que pouvait.il entreprendre? Son fatalisme oriental l'incita à jouer de nouveau, à pile ou face, son destin. Pile, c'était aller se constituer prisonnier. Face, c'était fuir. La piece jetée sur le sol « lui ordonna s de prendre le train. A Laroche, un contrôleur le trouvait muni d'un billet pour Villeneuve-Saint-Georges. Conduit à la gendarmerie, l'assassin avouait.

Tel est ce crime atroce, et les témoins bientôt appelés à la barre précisent que M. Garabed Bazolian est revenu à lui après le départ du criminel, qu'il a gémi, qu'il a essayé de laver ses plaies. Il est mort après une agonie d'une heure au moins.

Aussi l'avocat général Lémant, avec beaucoup de vigueur, requiert-il la peine capitale, « la peine de mort, la seule qui paraisse proportionnée à l'indicible horreur de ce crime n. Le défenseur, cependant, M° Raymond Hubert, t, s'efforce, véhément, à obtenir des circonstances atténuantes. Il évoque surtout « l'ânser ^étrangère et nie la préméditation. On sait, un peu plus tard, à quelle décision les jurés devaient s'arrêter;

Eugène QUINCHE.

Le prix Georges-Courteline attribué à M. Marcel Sauvage Le comité de la Société des gens de lettres de France, réuni sous la présidence de M. François Mauriac, vient d'attribuer pour la seconde fois le prix Georges-Courteline.

Ce prix, que l'on doit à la générosité de Mme Courteline, est d'une valeur de 2.000 francs. Attribué tous les deux ans, il doit être décerné à un écrivain de moins de quarante ans ayant donné des preuves de valeur littéraire dans l'observation comique et la philosophie des mœurs.

Le choix du comité s'est porte sur M. Marcel Sauvage pour l'ensemble de son œuvre et particulièrement pour son livre la Fin de Paris.

Informations politiques v~» La commission des mines de la Chambre a approuvé la proposition de résolution suivante, affirmant la nécessité d'augmenter la retraite des ouvriers mineurs, selon le désir de la Fédération du sous-sol.

A la commission de la marine marchande de la Chambre, M. Tasso a appelé l'attention de ses collègues sur les articles 116 et 117 de la loi de finances. modifiant le montant de la subvention allouée rétablissement national des invalides de la marine. Il a présenté des observations au sujet des crédits proposés aux chapitres de la marine marchande concernant le projet de loi sur l'outillage national et développé l'amendement qu'il a déposé en faveur de la flotte de commerce non subventionnée.

«• La commission de l'agriculture de la Chambre a approuvé l'avis de M. Chaussy tendant à l'adoption de la proposition modifiée par le Sénat ayant pour objet d'étendre à l'agriculture les dispositions de la loi concernant les conseils de prud'hommes.

Elle a chargé son président d'intervenir auprès du gouvernement afin que le vote définitif des propositions relatives à la revision des baux à ferme intervienne dans le plus bref délai possible.

4B. Feuilleton du Petit Parisien, 24-11-32 L'ÉTOILE t VOLÉE GASTON-CH. RICHARD DEUXIEME PARTIE

LA COURSE AU TRÉSOR

X (suite)

La mort rôde.

C'était une seringue de Pravaz, d'assez grande contenance, du modèle dit c colonial en nickel pur poli. A l'extrémité de son bec brillait l'emplanture d'une aiguille brisée.

Entre ses doigts. Merry tournait et retournait la seringue comment étaitelle là ? Qui s'en était servi ? Margit ? Elle n'usait jamais de stupéfiants.

Une nausée nouvelle tordit Merry, Il se releva, sortit de la tente en trébuchant, et, à trois reprises, de longs vomissements le firent gémir de douleur. Mais cette fois la conscience lui revint tout entière avec la lucidité. Il gagna le ruisseau, se coucha à plat ventre, et but à longs traits. Puis il se lava le visage et les mains. Son cerveau demeurait sensible et lourd, et derrière chacune de ses tempes, à chaque pulsation de ses artères, un marteau battait. minuscule, et frappait un coup douloureux.

Merry appela une voix brisée. Copyright by Gaston-Ch. Richard Traduction et reproduction interdite» en tous pays.

Déclarations

de M. Painlevé SUITE DE LA PEEilltBI rA<»

M. Painlevé poursuit

C'est un phénomène très significatif de ce siècle, que cette course vers l'aventure, cette soif d'inconnu, cette volupté de servir qui ont saisi tant de jeunes gens et en ont fait des hommes si différents de ce qu'ils eussent certainement été sans l'appel des ailes. C'est grâce à eux que la France a pu créer ses réseaux aériens, les organiser, en assurer l'exploitation, malgré la mort toujours à l'affût, malgré les périls et les obstacles de toutes sortes: telle cette Aéropostale dont notre génie peut tirer fierté et qui a engen- dré comme une lignée de surhommes dont on ne peut trop admirer la camaraderie héroïque et l'intrépidité. Il n'est pas question, Ici, des comptes de la compagnie qu'une déplorable affaire met aujourd'hui en cause, mais de la conception de la ligne et de ses pilotes qui, sur 12.000 kilomètres, poussent notre prestige et notre renom jusqu'aux rives du Pacifique. L'histoire technique de l'Aéropostale est un des plus beaux chapitres, et des plus émouvants, de notre aéronautique. J'ai, il y a quelques années, emprunté son itinéraire jusqu'à Casablanca, et l'on m'avait dit, avant que je le constate moi-même, la grandeur de l'effort accompli. Plus tard, les deux livres de Saint-Exupéry Courrier Sud et Vol de Nuit, m'en ont apporté un nouveau et fidèle témoignage. Savez-vous récits plus passionnants que ceux des dépannages du Rio de Oro, qu'on n'écoute jamais sans fièvre de ces confrontations constantes entre deux races et deux méthodes que n'apaisent pas, hélas, tant de luttes, de ruses et de morts? Il importe qu'on sache bien, chez nous, ce qu'on doit attendre de ces lignes de l'air qui n'ont été longtemps, aux yeux de certains, que des chiffres sur les pages d'un budget. La mission civilisatrice que nous remplissons depuis des siècles ne pouvait que développer notre esprit d'initiative et l'entraîner vers des territoires dont l'existence a besoin d'être pratiquement organisée ou réorganisée: hier, l'Europe centrale, si longtemps bouleversée par la guerre et que la Cidna dessert d'une façon exemplaire aujourd'hui, l'Amérique du Sud et l'Asie; demain l'Afrique dans ses profondeurs. Le rôle de l'aviation commerciale, on le comprendrait mal en ne lui assignant que des horaires à respecter ou des passagers et des lettres à transporter. Elle est, avant tout, destinée à assurer et à stimuler le trafic, à provoquer et à suivre ces grands courants d'échanges qu'elle devra à ses qualités propres, à la rapidité comme à la sécurité de ses liaisons, d'étendre et améliorer peu à peu, puis d'en modifier assez sensiblement l'essence pour qu'elle apparaisse seule capable de les réaliser, selon les exigences de notre temps.

Comment ne pas rêver, ainsi, à cette grande ligne nord-africaine qui, unissant les efforts de trois aviations européennes, épouserait les mouvements mêmes du monde musulman et, du Maroc à l'Arabie, par l'Algérie et la Tunisie, répondrait à ses traditions millénaires? Il n'existe actuellement que des modes de transport assez rwfcajentairea. -entre.nQs. possessions "de Torique "du' 'NSfiT ëT les échelles du Levant. commerce n'attend qu'Un signal pouf reprendre là sa place et son importance d'antan. C'est à notre aviation de donner ce signal, quand des essais auront prouvé qu'une telle ligne peut vivre par elle-même, que son fret s'annonce suffisant pour en couvrir les frais.

Je vous parlais de la Méditerranée. Par un sort mystérieux, la France et l'Italie, ces deux flambeaux de la latinité, ne sont pas seulement séparées par la barrière des Alpes. Alors que la plupart des grands pays européens pratiquent aujourd'hui entre eux une fructueuse politique de liaison aéronautique, alors qu'on peut aller en avion de Marseille à Saigon ou de Toulouse à Buenos-Ayres, le vol sans interruption n'est point organisé entre Paris et Rome. Ne serait-il pas souhaitable qu'un accord pareil à celui qui, dans le domaine du rail. a récemment permis de relier Nice à Coni, établit par la voie de l'espace un contact plus étroit encore entre les deux peuples? La Méditerranée, c'est, au reste, la porte ouverte sur l'Afrique, et l'heure parait-elle si lointaine où nos avions s'enfonceront vers nos colonies du continent noir? Il y a làbas des terres aux surprenantes ressources et des races d'hommes qui, grâce à nous, sauront de mieux en mieux les mettre en valeur. C'est le rôle de notre aviation commerciale d'être désormais plus qu'une possibilité l'efficace, rapide et constante collaboration de la Métropole avec son empire de l'au delà des mers. Ce message de la France, une de nos lignes, qui, selon moi, et bien à tort, n'est point assez populaire, le porte chaque semaine, sur près de 13.000 kilomètres de distance, aux confins de l'Asie, de l'Indochine. L'AirOrient est né discrètement voilà trois ans et, sans faste, sans vaine publi-

Il ne redressa et, le cœur battant, vit venir à lui une espèce de spectre hâve, aux longs cheveux blonds emmêlés, aux vêtements souillés. qui titubait en marehant, en s'appuyant de la main droite sur un bâton et en tendant vers lui sa main gauche qui tremblait comme une feuille au vent. Van Kerkhcewe Est-ce toi ? dit-Il.

Oui. à boire râla Van Kerkheewe, en tombant sur les genoux. Merry rentra dans la tente, saisit sa gourde, la remplit au ruisseau, se traina vers son compagnon d'infortune, lui porta la gourde aux lèvres. Van Kerkhcewe la vida juaqu'à la dernière goutte, puis gémit, en regardant Merry.

J'ai mal.

Où est Stones ?

Dans la tente. Il est. comme un mort.

Comme un mort. Les trois mots tintèrent, en funèbre glas, aux oreilles de Merry.

Mais que se passe-t-11 donc ? gronJe ne sais pas. Dieu! que je souffre murmura Van Kerkhœwe! A boire! Encore.

Oui! dit Merry!

Il retourna à la source, remplit sa gourde, la laissa aux mains de son ami et gagna la tente où gisait Stones. Le jeune Anglais était étendu sur son lit les yeux clos, le visage livide, les lèvres violacées, découvrant, dans un rictus ses dents saines et claires, les mains crispées, il présentait toutes les apparences de la mort.

Merry s'agenouilla, appuya l'oreille sur la poitrine de son compagnon, écouta. Un battement très faible, très irrégulier, disait la présence de la flamme vitale dans ce grand corps immobile.

Dieu soit loué! Il vit encore! dit Merry. Mais que faire'

cité, a fait un effort considérable. Aujourd'hui, secondé lui aussi par un groupe de pilotes qui forment en son sein une vraie famille d'élite, il enjambe le bassin méditerranéen pour desservir la Syrie, mise ainsi à trentesix heures de Marseille, et, par l'Irak, la Perse et les Indes anglaises, gagne Saïgon. C'est assez dire, je crois, la part que ne cesse de donner la France non seulement au développement de ses propres échanges, mais à la création et à l'entretien de précieux débouchés mondiaux. Si le projet d'internationalisation de l'aviation civile, déposé par nous sur le bureau de la S. D. N., devient une réalité, quel pays autant que le nôtre aura si utilement contribué à associer au symbole des ailes une telle notion d'humanité ?

Paul Painlevé avait parlé d'une traite. C'est que, chez lui, je l'ai déjà dit, le poète le dispute sans cesse au réaliste. Il s'excusait déjà d'un long monologue à bâtons rompu! mais qui n'avait pour dessein que de jeter des idées.

Vous en prendrez ce que vous voudrez, fit-il en riant. Seulement on ne peut rien dire sur hier sans s'avancer un peu sur demain. L'aviation est un mouvement. Tant pis pour ceux qui ne veulent pas le suivre

Tenez, reprit-il en semblant ébaucher de la main un vaste édifice, le Salon de l'aéronautique a ouvert ses portes. Ce n'est pas à vous que j'ai besoin de dire qu'il faut voir cela. Ce n'est qu'au Salon que le public peut comprendre l'importance des progrès réalisés. Tous les deux ans, on lui offre de nouveaux miracles. Cette année, il ne sera pas déçu. L'effort de nos constructeurs a certes été orienté vers les appareils militaires, mais les progrès ainsi accomplis, et d'autres encore, ont été appliqués à l'aviation marchande, et le public pourra contempler des types d'app/ireils qui, par leurs qualités de vol, de sécurité et de confort, donnent à la France en vol le rang dont elle est digne. Judicieusement organisée et protégée par les pouvoirs publics, sensible à toutes les initiatives qui peuvent élargir son cadre, notre aéronautique commerciale, que n'ont certes pas ménagée les critiques, peut aborder sans crainte l'avenir.

Mais le Salon est international. C'est, si j'ose dire, une lice pacifique où s'affrontent des concurrents de tous pays.

Déplorons seulement que l'Allemagne, dont la collaboration avait été il y a deux ans si intéressante, n'ait pu cette année, pour des raisons exceptionnelles, prendre part à l'exposition. H n'en reste pas moins que le public aura sous les yeux un véritable état de l'aéronautique civile et militaire, en 1932. Pour nous, j'avais décidé que notre armée de l'air serait largement représentée au Salon. C'est ainsi que nous avons présenté nos derniers modèles d'avions de chasse. La France de la paix n'a rien à cacher.

M. Painlevé se tut un instant. Puis, posant le poing sur un épais dossier, il me dit

Je pourrais vous montrer tous les articles abominables qu'on vient d'écrire en Europe et dans le monde à propos du scandale de l'Aéropostale, Ç'a été un véritable déchaînement. Quelle tristesse que ces vilenies, quand on les voit atteindre notre aviation dans ses œuvres vives Je sais aussi que, devant cette pénible affaira, le monde Se nos ailes a éprôtJvë"Un" certain malaise..Pourquoi le nier 'P Des esprits'ïMrêpides devant les plus grands périls peuvent connaître le découragement en présence de certains scandales. Il importe donc que la lumière soit faite de façon éclatante. Il importe que l'aviation française soit défendue par tous ceux qui l'ont faite et qui l'aident à grandir. C'est mon rôle de ministre et d'homme. Je n'y faillirai pas, soyez-en sûr Cette voix chaude, ce visage qui, en prononçant de telles paroles, s'était insensiblement crispé, cette volonté d'agir qui tendait tout entier Paul Painlevé, comme j'aurais voulu que vous puissiez l'entendre et les voir, vous, les pilotes, les mécanos, les radios, les trimeurs sans gloire, les vaillants, les anonymes, vous dont on ne sait rien et dont on fait vilainement le procès sous le symbole qui vous recouvre

LE DEBAT SUR L'AEROPOSTALE La Chambre reprendra cet aprèsmidi le débat sur l'Aéropostale. Il est probable que M. Renaudel, qui a développé son interpellation la semaine dernière, demandera à compléter les observations qu'il a présentées. Et, comme il l'a annoncé à la tribune vendredi dernier, le député du Var sera amené à mettre en cause M. P.-E. Flandin; celui-ci, qui était en Angleterre lors de l'ouverture du débat, ne manquera pas d'intervenir pour que, selon sa propre expression, soit liquidée une fois pour toutes cette affaire. D'autres orateurs sont inscrits. Ce sont MM. Ernest Lafont, Delesalle. Moch, Perrin (Seine), Henriot et Re.naitour. Enfin, le ministre de l'Air, M. Paul Painlevé, prendra la parole sans doute après M. P.-E. Flandin.

Il se releva, regarda de tous côtés, machinalement, et eut un tressaillement.

Sur le pliant placé près du lit était posé un flacon carré, de petites dimensions, sur lequel était collée une étiquette blanche.

Merry le prit, l'examina et tout de suite un mot frappa sa vue

OPIUM

Assommé de surprise, il regarda de plus près et lut tout ce que l'on avait écrit, sur ce petit carré de papier Attention.'

Toxique dangereux

OPIUM

and Chinese Pahrmée

Quelques gouttes d'un liquide incolore demeuraient dans le flacon, que fermait un bouchon d'émeri à tête plate et dont le col était entouré d'une garniture d'argent, formant vis.

Opium. Qu'est-ce que cela veut dire? mumura Merry.

Et tout à coup, comme un trait de foudre, la vérité se fit jour en son esprit. On a voulu nous empoisonner! se dit-il! Pour nous voler! Et Margit a été, comme nous tous, victime du poison! Il sortit de la tente, comme un fou Van Kerkoewe, blême, chancelant, contenait, à deux mains, son estomac en révolte.

Qu'y a·t-ll ? Que s'est-il passé, Merry ? eut-Il la force de dire. Je te le dirai tout à l'heure cria Merry. Essaie de faire du feu et mets de l'eau à bouillir. Dépéche-toi Mais les autres.

Je ne sais pas. Stones vit encore.»Nous allons essayer de le sauver.. Et Margit ?. Merry ne répondit pas, mais eut vers son ami un regard si plein d'une affreuse éloquence que Van Kerkhceve, bouleversé, murmura:

L'arrestation

de M. Bouilloux-Lafont Sl'ITE DE LA PREMIÈRE PAOE

Il y eut plu* I3t»>«éputé, M. Deschizeaux, était v e n u apporter son témoignage au juge, affirmant que, dans la seconde quinzaine de septembre, M. Bouilloux-Lafont lui avait montré tout son dossier et lui avait demandé d'entamer, en sa faveur, une campagne de presse. Or, à la date indiquée, estime M. Brack, M. l3ouil- loux-Lafont était fixé sur la valeur de ce dossier. Il ne peut donc pas soutenir qu'il ignorait qu'il contenait seulement des pièces fausses.

C'est dans ces conditions que M. Brack, mardi soir, à l'issue de ia confrontation avec Lucco, signa, sans en avoir été requis par le parquet, un mandat de dépôt <3fî4J remit aussitôt, comme on l'a vu, la police judiciaire. Pourquoi le juge a-t-il voulu arrêter M. Bouilloux-Lafont et non pas le laisser encore en liberté provisoire ? C'est ce que nous avons cherché à savoir. Et voici ce qui nous a été répondu par une personne compétente: L'enquête de M. Brack est virtuellement terminée. Sous peu, le magistrat signera une ordonnance de renvoi devant la chambre des mises en accusation. Les crimes de faux et d'usage de faux seront retenue contre Collin, contre Picherte et contre M. Jean de Lubersac. Le crime d'usage de faux sera retenu contre M. André BouillouxLafont.

Or il n'est pas d'usage que dans une affaire criminelle de faux. les inculpés demeurent en état de liberté provisoire. C'est pourquoi M. Brack s'est décidé à brusquer les choses et à signer un mandat de dépôt.

M" Pierre Masse et Georges Daumas, qui assurent la défense de M. André Bouilloux-Lafont, nous ont déclaré

Nous ne comprenons pas pourquoi, à la veille de la reprise de l'interpellation sur l'Aéropostale, notre client a été arrêté. Hier soir, en effet, après la confrontation, le juge a dit textuellement à M. André Bouilloux-Lafont « Je vous donne rendez-vous pour après-demain, de cette façon vous aurez toute la journée de demain pour préparer votre note sur les majorations de bilans reprochées à l'Aéropostale. » D'autre part, M. Marcel BouillouxLafont père, qui avait été convoqué par M. Brack pour déposer comme témoin dans la plainte en faux déposée par le ministère de l'Air, a manifesté une vive indignation.

C'est un épisode, nous a-t-il dit. de la lutte du zeppelin et de l'Aéropostale. Le gouvernement argentin a, il y a deux jours, donné au zeppelin le monopole du transport du courrier aérien. Je ne vous en dis pas davantage. Concluez! Ce n'est paa de la Justice, c'est de la politique

Et M. M a r c e i Houüloux-Lafont ayant été appelé par M' Marre, greffier de M. Brack, se rendit aussitôt dans le cabinet du juge.

M. Marcel Bouiloux-Lafont a été entendu au sujet d'un propos tenu devant lui et son fils par M. Chabrol, employé à l'Aéropostale.

Le témoin s'est expliqué sur le sens à donner à ce propos et il s'est trouvé d'accord avec M. Chabrol.

Cet après-midi, M. Brack s'occupera, pense-t-on, de l'affaire des majorations abusives.

M. Bouilloux-Lafont père nous a remis hier soir le texte d'une lettré que son fils a fait adresser à tous les députés.

L'anniversaire de la mort de M. Loucheur

Les parents et les nombreux amis de M. Loucheur ont célébré avant-hier, à Paris, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, le douloureux anniversaire de la mort d'un homme d'Etat dont la disparition soudaine et brutale avait si cruellement atteint le Parlement, le monde des affaires et le pays. Nul n'ignore tout ce que celui-ci doit à Louis Loucheur. Nul n'a oublié quelle influence considérable l'ancien député du Nord exerçait non seulement au sein des assemblées funçaises, mais encore dans les assemblées internationales et notamment à la Société des nations où il fut pendant de longues années le second délégué de la France, jouant auprès de M. Aristide Briand un rôle des plus efficaces et des plus bienfaisants. Comment ne pas rappeler, à l'occasion de la cérémonie par laquelle tous ceux qui le pleurent viennent d'honorer sa mémoire, la renommée et l'autorité d'un homme dont le nom teste attaché à la loi sur les habitations à bon marché et dont la largeur de vues et la perspicacité étaient hautement appréciées dans les milieux politiques de chez noue et de toutes les nations ? De même que l'Ame de Louis Loucheur était pleine de nobles ambitions, de même sa vie était encore riche de belles promesses malgré la longue et brillante carrière déjà parcourue. Quelle tristesse que la perte prématurée d'une personnalité aussi exceptionnelle, à qui un esprit perspicace et fertile, une activité sans bornes, des connaissances pour ainsi dire encyclopédiques, des qualités d'orateur disert et persuasif le tout couronné par la cordialité la plus affable avaient assuré une situation de premier plan en France et à l'étranger

Godterdom La pauvre fille. Pendant qu'U allait, en se traînant vers la réserve de bois entassée près de la cuisine, Merry pénétrait dans la tente et ouvrait un coffre, qui contenait une grande pharmacie de voyage. Il ouvrit à son tour celle-ci et en tira un flacon qui contenait une poudre jaunâtre et dont l'étiquette portait ce mot EMETINE.

Puis il se retourna vers Margit. Elle n'avait pas bougé.

Mais son bras ne pendait plua à terre et repo8nit le tong de son corps. Tout un Instant, le coeur de Merry cessa de battre tant son émotion fut violente. Puis la joie, une joie foNe et désordonnée s'empara de lui. Il s'agenouilla, se pencha aur elle, une fois encore écouta. Il lui sembla percevoir cette fois un faible battement dans la poitrine de la jeune femme.

Alors, Il eut une brusque défaillance. Et ce grand garçon si fort pleura comme un enfant.

Une heure plus tard, Stones et Margit reprenaient lentement leurs sens. grâce à une intervention énergique, faite à la limite même de son efficacité. Et pendant qu'ils revenaient peu à peu à la vie et à la connaissance des êtres et des choses, Merry et Van Kerkhœwe opéraient une reconnaissance dans le camp.

Le cadavre déjà décomposé de Luc Roels reposait sous sa tente. Il avait le visage noirâtre, les yeux révulsés. Pambé, Djimbo, Ma-Thoua, ainsi que Van Wett, Joos et Peeringhen reposaient dans la mort et déjà les vautours avaient commencé à déchiqueter leurs corps. Micholson et Rangall furent retrouvés, l'un à son poste de garde, l'autre assez loin de sa tente, près du ruisseau sur le bord duquel il avait dû se traîner pour boire. Tous deux étaient mort*.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par la Société amicale des officiers du R. I., l'Union fraternelle des Vendéens et les A. C. des i'untenay-le-Comte.

Chambre des députer Séances h 9 h. 30 (validation des pouvoirs) et à 15 heures (Interpellation sur l'Aéropostale).

Fête du e Thanksgiving Day Messe d'action de gràce, 8 h, 45, église de la Madeleine. Diner de l'American Legion, 20 heures, Palais d'Orsay.

Cérémonie» religieuses Service de bout de l'an pour M. René Bazin, 9 h. 30, faubourg Salnt-Honoré. Meeee du S* centenaire de la naissance de Mabillon, 10 h. 15, Saint-Germain-des-Prés.

Réception de M, Pierre Benoit à l'Académie française.

Ventes de charité Au profit des sœurs de la Miséricorde de Clichy, 14 h., 14, rue Pierre-Curie. De l'Association des A. E. des maisons de la Légion d'honneur, 14 h., 64, rue de Lille. Amitié des aveugles de France, 58, avenue Bosquet. Inauguration Statue de Clemenceau, 14 h., Champs-Elysées.. Nouveaux bâtiments de l'école Violet, 17 h., 115, avenue Emile-Zola.

Réunions d'anciens combattants 4' hussàrds, 21 h., 4, rue des Petits-Champs, régiment de chasseurs, 21 h.. 24, cours de Vincennes. ̃ Union des crapouillots, 21 h., 8, rue Saint-Denis. Béunlong Club du faubourg, 20 h. 30, 8, rue Danton. L'Art et la vie, 14 h. 45, 7, square de Messine. Consell national des femmes françaises, 16 h. 15, 5, rue Las-Cases. Entr'aide aux rhumatisants, 21 h.. 195, rue Saint-Jacques. Ligue du secours sur route, 17 h., 2, avenue Velasquez. Armée du Salut, 2U h. 30, salle Huyg'hens.

Banquets Offert à Mme Magdeleine Chaumont, 20 h. 30, Claridge.

Fêtes, coneerta La Chanson dans les hôpitaux, 15 h., hospice d'Ivry. 28' section de l'Union des coopérateurs, 20 h. mairie du IIe.

Courses à Auteuil 13 heures.

M, Albert Lebrun, accompagné du général Braconnier, secrétaire général militaire de la présidence, et du colonel Rupied, de la maison militaire, a reçu au château de Rambouillet les invités de la chasse offerte aux membres du bureau de la Chambre des députés. M. Edouard Herriot a assisté hier à un déjeuner offert par M. Jeanneney, président du Sénat.

N'achetez pas de mobilier avant de consulter le BUCHERON, la maison sérieuse bien outillée. Catalogue gra- tuit, 10, rue de Rivoli, ou Archives 86-40. Entrée libre.

Avec la crème dentifrice à l'alcool GENCIVA, vos dente seront toujours blanches et ne se déchausseront jamais. Le tube (blanc, rouge), Fr. 5,00. Partout et 4, rue Fromentin. Pigalle 60-19. 19 fr. 50, RETENEZ CE PRIX. qui vous permet d'avoir à votre choix e AUX 100.000-CHEMISES » 1 chemise blanche, 1 chemise de couleur avec 2 cols, 1 chemise de nuit, 1 caleçon ou 1 gilet laine mixte forte, 8 cols toutes formes, 3 belles cravates, etc. Toutes marchandises de la plus belle qualité. Maison principale 69, rue Lafayette, et succursales à Paris, Lille. Demandez catalogue. Expédition en province. La supériorité de tous les modèles des GALERIES LAFAYETTE établis pour les sports d'hiver consiste dans l'emploi de tissus soigneusement imperméabilisés et le doublage spécial des pantalons. En ajoutant à cet avantage pratique celui de la distinction, du choix très varié et des prix intéres- sants, on peut être sûr d'être élégamment équipé, des pieds à la tête, aux GALERIES LAFAYETTE, pour les joies vivifiantes et saine du ski, du patinage et de tous les sports d'hiver. Une exposition spéciale est présentée dans nos rayons à partir du 25 novembre, AUX GOBELINS. 352, rue SaintHonoré, vente jusqu'à fin 1932 d'un gros stock tapisseries Petit Point et Aubusson. de sièges montés, fauteuils tapisserie non montés, panneaux, sacs ..tapisserie et tapisseries préparées. pour ouvrages de dames.

Le bal de l'Ecole supérieure d'électricité a eu lieu le samedi 19 novembre dans les salons luxueux de l'hôtel George-V.

A 23 heures, M. Albert Lebrun, accompagné de MM. Julien Durand, ministre du Commerce, et Queuille, ministre des P. T. T., fit son entrée dans la salle. Dans le cortège, on remarquait MM, Gourdeau et Margaine, sous-secrétaires d'Etat aux Travaux publics. Les honneurs étaient rendus par la garde républicaine.

A minuit commencèrent les nombreuses attractions. A 1 heure, le corps de ballet de l'Opéra-Comique donna l'Invitation à la valse.

LES DETTES DE GUERRE Dans sa réunion d'hier, la commiasion des affaires étrangères de la Chambre, après avoir distribué un certain nombre de rapports, a décidé d'inscrire à l'ordre du jour de sa prochaine séance un échange de vues sur la situation extérieure.

Elle s'occupera mercredi de la question des dettes.

Le 7* Salon Nautique international Ne manquez pas d'aller visiter au cours Albert-I" le BALON NAUTIQUE. Vous n'aurez pas perdu votre temps en circulant au milieu de tous ces bateaux et en assistant aux exhibitions et aux démonstrations qui ont lieu sur la Seine.

Cette exposition fermera le 27 novembre prochain.

SALON DE L'AERONAUTIQUE Au cours de la visite de l'exposition de l'aéronautique au Grand Palais, il faut s'arrêter aux stands du ministère de l'Air et, en particulier, à celui des écoles. L'Ecole militaire et d'application de l'aéronautique de Versailles, commandée par le colonel Duseigneur, y présente un remarquable ensemble de dispositifs lumineux et animés destinés à j'instruction sur le matériel d'aviation.

Quant à Conrad Czirok et à Shung, ils avaient disparu en emportant le trésor et en emmenant cinq chevaux. Ils ne s'étalent pas contentés de cela, les misérables

Ils avalent dépouillé leurs victimes de tout leur avoir, emporté leurs papiers. leurs bijoux, afin de ne laisser derrière eux rien qui pût permettre, dans l'avenir, d'identifier leurs victimes. Merry, frémissant de colère et de crainte, constata que Shung avait ouvert la grande cassette d'acier où ils avaient, Stonea. Van Kerkhcewe et lui-même, enfermé leurs valeurs et leur argent.

L'empreinte très nette de la main fine et nerveuse de l'Asiatique se voyait encore sur l'acier poli.

Devant l'énormité du crime commis et du désastre qui les accablait, Merry et Van Kerkhœwe ne purent que s'étreindre lee mains en silence. Notre premier devoir est de donner la sépulture à ces malheureux dit Merry. Après, nous penserons à les venger.

Je t'aiderai de toutes mes forces! dit Van Kerkhœwe avec émotion. Dispose de moi Commande J'obéirai. Tu es le chef

Il y a là-bas, dans le vallon de la grotte, une faille assez large où nous pourrons sane trop de peine dérober ces pauvres dépouilles à la dent des fauves et au bec des rapaces dit Merry. Nous les transporterons là,l dans ce grand chariot.

Oui, dit le jeune Belge. Viens Hâtons-nous

Quelques heures plus tard, leur horrible besogne terminée, Merry et Van Kerkhœwe rentraient au camp exténués, à bout de nerfs, à bout de forces. Margit dormait. Stones reposait. Tous deux étaient encore à demi

L'affaire des fraudes fiscales Les divers juges d'instruction du tribunal de la Seine ont continué hier à inculper les clients de la Banque commerciale de Bile, qui leur étaient déférés par le parquet. Signalons, à ce propos, que tous les titulaires de comptes ont été Inculpés, aucun n'étant entendu à titre de témoin.

Dans lea papiers saisis à l'agence clandestine parisienne de la B. C. B., il y avait un premier registre contenant 1.018 noms, prénoms et adresses de clients. Un second registre ne portait que des numéros, il fallut identifier ces « numéros » et, à l'heure actuelle, on a pu ainsi retrouver 65 clients, soit donc un total de 1.083 personnes à inculper. Mais il y a plusieurs décédés et, de plus. les quatre parlementaires et les trois magistrats. MM. Breitling et Rieud-Paisant, de Paris, et un juge de Grenoble.

Le parquet fait toute diligence pour que tous les clients de la Banque Commerciale de Bâle soient ienulpés dans le délai le plus bref.

UNE PREMIERE LISTE D'INCULPES Voici une première liste de clients de la Banque Commerciale de Bâle déjà inculpés

Par M. Rousselet, juge d'instruction. MM. Raoul Giroux, Michel Roux, Jacques Demachy. Robert Demachy Mmes Georgette Robert, Jeanne Desclidea MM. Pierre Jolibois, Georges Warin, Georges Gouin, Georges André, Louis Beynet, Pierre Mauguin, Louis Jeanneau. Louis Prat, Emile Giron, Maurice Georgen.

Par M. Bru, juge d'instruction, MM. Pierre Guesde, Georges Vergeot, Eugène Delarue. Edmond Weiss, Louis Gautier. Louis Elluin, Luc Beldrotti Mme Latricot MM. le comte de Guébrlant, EgonAlexis de Vietenghoff, Marie-Hubert Guionin Mme Jeanne Vanler MM. Rodolphe, Charles Bollinger.

Par M. Mougeot, juge d'inatruction. Mmes veuve Seiigmann, veuve Dujardin; MM. Maurice Jeance, Albert Watel-Deheynin, Jean de Maecureau, Georges Droin, Marcel Barret

Par M. Saunier, juge d'instruction. MM. Edgar Guillemet, Marie Babeau; Mme Marie Babeau; M. Charles Muller. Par M. Feugery, juge d'instruction. MM. Albert Beauvillatn; Lucien-Emile Waquez; Mme veuve Fauchey; le baron Emile d'Argicourt.

Par St. Lapeyre, doyen des jupea d'instrttction. MM. Gaston Bazin, Gustave Cangue, Georges Chapeal, Edouard Daeter, Pierre d'Indy, Israël dit Isidore Benoit; Mile Blanche Guillot: M. Auguste Weiss, Par M. Roussel, juge d'instruction. Le colonel Huet M. Edmond Chédeville Mme veuve Marie Marsaux MM. Edmond Bucheler, Pierre Rodocanechi Mmes :a comtesse Gabrlelle de Rofflgnac. Hériclla Rodonachi, comtesse Gabrielle de la Vaulx MM. Georges Clairin, Albert d'Allais, le baron René de la Grange O'tard.

Par M. dudlbert, juge d'instruction. MM. Aymard de Dampierre Mme de Dampierre MM. René Chalupt, Bernard Wei!. Albert del Porto, Paul Germain, Emile Polard, Gaston Bach Mmes Alice Léri. Jeanne Weiffenbach. Andrée Bolot. Suzanne Enriquez, Marie-Louise Veilletet, Madeleine de la Chaise. Hélène Le Groinsr de la Romagère, Alice de Montjou, Blanche Dutourg, Louise Dufourg. veuve Fabert MM. Jean Gosset-Grainville, Louis Marcheiray • Uw Petltot.

Par M. Normattd, juge d'instruction. MM. Albert Broussois, Pierre Constantin; Mme Marie Rosenheim; M. Adolphe Jacquesson Mme Marie Labbé. veuve de Montjou; MM. Pierre du Breuil de SatntGermain Pierre de Costard de Saint- Léger, Fernand Bonnier de la Chapelle, Louis Lavernellle, Henri Guillaume. Par M. Peloux, juge d'instruction. Mme de Saint-Martin; M. Joseph Arquina!; Mmes Mélanie Falques, Madeleine Marcatlot. Marguerite Kleinberg, Cécile Baudot M. Paul Boé.

Par M. Verdier, juge d'instruction. MM. Pierre Lelris. Achille Desœlliers. Gaston de Curel, Henri Giros, Joseph de Fon- teniaux, Raymond Ducrey, Paul Doucel, Charlotte Parguez, Emmanuel 1,*grand. Par M. Benon, juge d'instrurtion, Mme Elisabeth Lion; M. Albert Leullier; Mme Marie Coltignès; MM. Eugène d'Indy. le docteur Hiohote, Eugène Saltzmann. Par M. Gloria, juge d'instruction. MM. Jales Giboz, Léon Desbuissons, Pierre Vivaus. René de Verdun Mme Hélène Pillet-Will MM. Louis Herbet, Jacques Blrchel, Adolphe de Maret Mmes veuve de Bernard!. Elie Belleneontre. Hélène Berthon M. Marc Angenard Mme Honora ,.de Chanvalon.

Maximum de lumière Minimum de courant AVEC

LA LAMPE OSPArt 5. Rue /^ayran. Parie 9*

inconscients et si faibles que les deux compagnons ne leur avaient rien dit de leurs terribles découvertes.

Ecœurés, ils s'étendirent près des deux malades après avoir changé de vêtements et bu seulement un bol de café arroeé de whisky, car ils étaient trop las et trop dégoûtés par leurs sinistres occupations pour pouvoir penser à avaler autre chose.

-<►–

Le lendemain, Stones et Margit étaient revenus à eux, mais leur faiblesse demeurait grande. Toutefois, ils eurent assez de forces, elle et lui, pour prendre part à l'espèce de conseil que tinrent Merry et son compagnon. Je ne sais pas par quel miracle noua sommes encre vivants, dit Merry, pour commencer. Ni pourquoi Van Kerkhœwe et moi nous avons repris connaissance les premiers. Ce que je sais, c'est que Conrad Czirok et Shung sont les coupables et que, bien portants, bien armés, ils ont quatre jours d'avance sur nous.

Avez-vous bien fouillé leurs tentes ? demanda Stones.

A quoi bon ? dit Merry. Eux seuls peuvent être coupables. Et l'instigateur du crime est certainement le misérable Shung. C'est lui qui a d0 fournir le poison. Voyez plutôt ce flacon. Il tendit à Stones le flacon de cristal trouvé dans sa tente.

La moitié de l'inscription est en anglais. et de la main de Shung, à coup sûr. L'autre moitié est en français, mais les caractères sont d'une main germanique dit-il.

Oui dit Stones, en examinant le flacon. Et voilà qui explique tout. Que voulez-vous dire ? demanda Margit.

Je veux dire que je comprends pourquoi nous sommes vivants Et pourquoi nos malheureux compagnons ont succombé.

Programme des spectacles Opéra, relâche,

Comédle-FraacatMi 2 h., les Honnêtes Femmes, Tartuffe 8 h. 30, Christine. Opéra-Comique, 8 h. 15, Manon.

Odéon, 2 h. 15, Polyeucte, la Coupe enchantée, 8 h. 45, la Tour de Nesle.

Th. Populaire (Trocadéro), 2 h. l'Avare. G.-Lyrlque, 2 h. 30, 8 h. 30, Pays du sourire T.-Lvrique, 2 30. la Poupée 8 30, les Vingt-Huit Jours de Clairette.

Châtelet, 2 30, 8 80, Nlna-Rosa (A. Bauge). Variétés. 9 h., Aurélie.

Portc-Salnt-Martin, 2 45. le Scandale. Th. de Paris, 2 30. 8 45, Une femme ravie. Gymnase, 2 48. 8 45. 145, Wall Street. Sarah-Bern., 2 9., la Dame aux camélia» Monder. 2 30, 8 30, Aub. du Cheval-Blanc. Renaissanee, 2 45, 8 45, la Vie d'une femme Ambigu, 2 h. 40, 8 h. 40, Topaze.

Palais-Royal, 3 h. 8 45, la Maison d'en face Antoine 2 h. 15. l'Avare, le Mariage force 9 h., Périphérie.

Bouffes-Parisiens, 8 h. Azor,

Mirhndière, 9 h., la Fleur des pois.

Athénée, 9 h.. Affaire de la rue Royale. Madeleine, 9 h. 15, Mozart (Yv. Printemps). Ambassadeurs, 9 h., Edition spéciale. Folies-YVagraui, relâche,

Saint-George», 9 h.. Mademoiselle.

Nouveautés, 3 h., 9 h., Jeanne (orch.à 85 fr.) ('nm. Champ«-Klyae>«. 9 h., la Margrave. Gd-Gulgnol, 9 h., Hystérie, Incognito. Mithrl, 9 h.. Valentin le Désossé,

Potinière, 9 h., 5 à 7 » (comédie).

Capucines, 9 h. le Progrès s'amuse.

Aria, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc. Avenue, 3 h., Maison de poupée; 9 h. Ronde. Montparnasse, 9 h., Comme tu me veux. Atelier, 9 h., Lanceurs de graines.

Mathurins, 9 h., Prenez garde à la peinture Studio de Parts, 9 h., rev. réal. de Fr. Carco. Moulin de la Chans., 9 Au pays du soleil Th. Denfert-Rochereau, 9 h.. Etc., Etc. Th. Action Inter., 9 h., le Train blindé. Comœdia, 9 h., Un joli monsieur (opér.) Cluny, 9 h., Bourrachon (Signoret).

Albert- 1", 9 h., Doyen des enfanta de choeur Déjazet, 8 h. 45, Joseph est un cochon. Monte}-, 8 h. 30, Rose-Marie.

Zénith (pl. Gambetta), le Grillon du foyer. Gobelins, 8 30, Rêve de valse (Revel, Mazz.) MUSIC-HALLS

Folies- Bergère, 8 h. 30. la Revue d'amour. Casino de Paris, relAche,

Empire, 2 h. 30. 8 h. Mayol.

Alhambra, 3 h.. 9 h., Ninon Vallin, Georgel. Dix-Heures, Dix heures sonnent.

\Jeux-Anes, 9 h.. Conférence de. nos tne». Kmbasay, 10 h.. Edmonde Guy, Spadaro. I.une-Bousse (58, rue Pigalle), revue. Pavillon-Mu>lc-Hall, Lucienne Boyer. Scala, 8 h. 30, Georgius et son th. chantant. Bob.-M.-H., Roland Dorsay, Danvers, 15 at. Européen, m., s., Mauricet, Dauvia, Ruquet. Gaumont-Palace, cinq attractions.

Nédrano, 2 h. 45. 8 h. 45, Cirque sous l'eau. C. d'Hiv., 230, 8 45. Cirque Busch à Paris. Collséum, danses, mat. et soir., attractions. -Rouge, bal-kermesse, matinée, soir. Msglc-City-Bal. t. les j.. 9 h.; d. et t., m»t. LnnaPark, 9 h., dancing (sein, entrée lib.): Jardin d'Acclim. entr., 3 fr.; enfants, 1 fr. Pompéien (13,r.Monceau), 9 h., bal du jeudi. CINEMAS

Madeleine, le Champion.

Paramount, le Fils improvisé.

Ganmont-Patau, Baroud.

Aubert-Palace, Un rêve blond.

Olympia, la Merveilleuse Journée.

Marivaux-Pathé, Mélo.

C.-Ch.-F.lys., Silence, on tourne (H. Lloyd), daumont-Th., Jeunes filles en uniforme. 31&rigny, Fanny.

Colisée, Boudu sauvé des eaux.

Houlln Boure-Pathé, Gattés de l'escadron Max-1-inder-Fathé. Poil de carotte.

ViHnr-Hni-o-Pathé, l'Atlantide.

Impérial-Pathé, la Femme nue.

Omnia-Pathé, Une petite femme d. le train. Palace, Une affaire de moeurs.

Krmit.-Fathé-Natui, Courtisane (G. Garbo) Plgalle, le Chemin de la vie (permanent). Apollo-Cinéma, Mata-Hari (Greta Garbo). Miracles, 9 h.. Allô, Berlin ? Ici Paris. .Maillot-Palace, la Perle.

Falgulère. Queen Kelly (G. Swanson). Caméo, le Picador.

Luna (Nation), Fascination, Lt Sans-Gêne. Folies-Dramatiques, Nippon.

Boyal-Pathé, Tarzan.

Agric., Scarface. 3, 9 h.; sam.. dlm., 230, Il. Studio Vivre, d'A. Granowsky.

Boaau., Clair de lune, 3. 9; s., d., 2 30. 5 h. 8t. Diamant (Pl. St-Aug.), Cabaret de nuit. Cigale, Fascination (Joan Crawford). Artlatie, Jeunes filles en uniforme.

Ciné-Opéra (1 h. 30 à minuit). Clair de lune Lntétla-Patbé, Cœur de Lilas.

Raspail 216, le Roi des achlemllhe.

Pas«j' r. Passy), Alraune (Brig. Helm.) Washington- Palace, Dix petits pieds. Eden (7, av. Clichy), Hôtel des Etudiant». Halnt-Marcel-Pathé, l,Atlantide.

Saint-Sabin, Mon ami Tim et Fantomai. Carillon, Quick (Lilian Harvey).

Bexy, Conduisez-moi, madame.

Lyon-Fathé. l'Atlantide.

Sélect-Pathé, l'Atlantide.

Autenil-Bon-Ciné. Notre-Dame de Paris.

Explique-toi dit Merry.

Je vais le faire. Ia pahrmée est un toxique d'origine indoue, que connaissent aussi les Chinois. On le tira d'une plante marine. A l'état de fratcheur absolue, ce poison ne pardonne pas et tue en quelques secondes. Quand il vieillit, il perd de ses propriétés foudroyantes, mais tue encore fort bien, à la condition d'être adminiatré judIcieusement, et surtout associé avec un autre toxique morphine, opium, etc., qui lui sert de véhicule. Injecté sous la peau, il fait mourir sans souffrances, quelle que soit la dose employée. Ingéré, par la voie buccale, il a le plus souvent les mêmes effets à moins que la dose ne soit trop faible ou trop forte. Dans le premier cas, il agit comme un venin, d'insecte ou de reptile, trop faible pour donner la mort, assez puissant pour provoquer des troubles graves. Dans le second cas, il agit ainsi qu'un émétique. ce qui a été le cas pour toi, Merry, et pour toi, Van Kerkhcewe. Vous avez. rapidement expulsé le poison. Et nous ne pouvons, Margit et moi, que bénir cette heureuse circonstance, car. je crois bien que si vous n'étiez pas intervenus nous eussions fini par succomber. Si noua ne l'avons- pas fait, conclut le jeune Anglais, c'est que la parhmée employée était très vieille. Dans ces conditions, son pouvoir toxique comme poison vénéneux ne pouvait agir que fort lentement. Quelques heures de plus et. nous ne nous fussions pas réveillés, Margit et moi. La rude médication employée par toi, Merry, nous a sauvés tous deux, en nous débarrassant du reste du poison non rejeté par nous. Nous avons eu de la chance. que non assassins n'aient pas pensé à la pharmacie quand ils ont brisé leur aiguille creuse. Car ü y en a là toute une série. Et dans ce cas, nous eussions tous les quatre subi le sort de nos malheureux compagnons conclut le jeune Anglais, avec un frisson invoiontaira. A suivre.)


a HEURE •CH VICES T£L£GRAI»HIQUES et TÉL£l»KC!V:QirES SPÉCIAUX *m Petit Partmimm et «̃

Les Etats-Unis et la question des dettes ̃ »- BUÏTE DE LA PREMIÈRE FACE

M. Hoover, on le voit, invite nettement les gouvernements qui éprouveraient une difficulté à faire les transferts de leurs ,paiements du 15, à demander au gouvernement américain l'autorisation de les faire en monnaie nationale. Les raisons que M. Hoover, à l'avance, considère comme valables, sont la dépréciation de la monnaie nationale ou la diminution du commerce extérieur.

La situation de la France

La Grande-Bretagne est manifestement handicapée sur ces deux points. Les difficultés de transferts de certains autres gouvernements apparaissent moins.

On considère ici que la France, avec sa forte situation monétaire et ses réserves d'or, pourrait plus difficilement que tout autre pays invoquer la difficulté de transfert.

Pourtant, il n'est pas impossible d'arguer que, dans l'état de nos finances publiques et vu l'énorme déficit de notre balance commerciale, un paiement en or de la France ne pourrait pas ne pas entraîner des troubles au moins passagers sur le marché des changes.

En tout état de cause, même cette légère satisfaction de pouvoir faire le paiement en monnaie nationale plutôt qu'en dollars est sujette à la ratification du Congrès et ne constitue qu'une solution très provisoire d'un vaste problème que les Etats-Unis ce pourront pas esquiver indéfiniment. Arguments américains

Les suggestions contenues dans te communiqué de la Maison Blanche sur la manière d'amener la revision des accords sur les dettes sont cunouses et complexes. M. Hoover fait très justement remarquer que la plupart des puissances sont à la fois créditrices et débitrices, que seuls les Etats-Unis sont créditeurs, que la plupart des pays d'Europe ont consenti plus ou moins volontiers à des abattements de leurs créances parce qu'ils espéraient obtenir des abattements de leurs dettes. Seuls les Etats-Unis ne peuvent pas passer sur d'autres épaules le fardeau des charges financières résultant de la guerre. C'est le contribuable américain qui doit, en définitive, faire les frais de toute annulation de dettes consentie aux pays européens.

« Or, déclare M. Hoover, les autres pays ont leurs difficultés budgétaires; nous avons les nôtres les autres peuples sont lourdement chargés d'impôts; le nôtre aussi. »

Cet argument est particulièrement fort dans l'état de dépression actuel aux Etats-Unis. On ne saurait s'étonner lorsqu'il dit « Je ne crois pas que le peuple américain doive être appelé à faire de nouveaux sacrifices », et lorsqu'il déclare qu'il conviendrait de trouver des compensations pour toute réduction de dette, par exemple en fournissant des marchés directs ou indirects à l'agriculture ou la maind'œuvre américaines.

Une suggestion

La suggestion pratique qu'il fait dans ce but est de créer une commission qui s'identifierait en totalité ou en partie avec les délégations américaines à la conférence économique mondiale et à la conférence du désarmement. On peut faire toutes réserves sur les chances de voir créer un organisme semblable. Le sentiment du congrès à l'égard des projets de M. Hoover pourrait bien mettre un obstacle insurmontable à cette belle construction.

Le président Hoover avait ce matin convoqué à la Maison Blanche le président de la Chambre, M. John Garner, et les principaux membres des commissions des finances du Sénat et de la Chambre. M. Ogden Milla et M. Stimson l'assistaient. Il leur a fait part de ses idées sur les dettes en des termes identiques à ceux de scn communiqué.

Plusieurs leaders démocrates, en sortant de la Maison Blanche, ne cachaient pas leur intention de ne rien faire au cours de la prochaine session du Congrès, si courte et si chargée de mesures d'intérêt domestique, pour faire aboutir une revision des accords suggérée par le président.

M. Roosevelt reste impénétrable

Si M. Hoover avait réussi à associer M. Roosevelt à ses propositions. la situation aurait été toute différente. Le Congrès aurait moins volontiers négligé l'opinion commune de ses deux présidents. Mais M. Roosevelt souhaite laisser tout entier le problème des dettes jusqu'à son arrivée au pouvoir pour avoir un instrument qui lui permette de négocier plus facilement les accords commerciaux qu'il envisage. J'ai vu ce matin M. Roosevelt. Il m'apparaît, plus que jamais, certain que sa froideur à l'égard de son prédécesseur est extrême et qu'il ne fera rien pour l'aider dans les derniers mois de son administration. On peut désormais être assuré que la revision des dettes de guerre ne pourra pas être accomplie avant la fin de l'interrègne extraordinaire qui a commencé avec la défaite de M. Hoover le 8 novembre et qui se terminera avec l'arrivée de M. Roosevelt à la Maison Blanche, le 4 mars.

Dans l'intervalle, le mieux que la France puisse faire, c'est d'utiliser ces quatre mois à regagner les sympathies perdues aux Etats-Unis. A cet égard, bien que ce ne soit pas le rôle d'un correspondant de donner des conseils, je m'en voudrais de ne pas rapporter l'écho de maints propos entendus ces jours derniers lorsqu'on se demandait si les puissances débitrices feraient ou ne feraient pas défaut. Ce leitmotiv est que rien ne nuirait à nos intérêts ici, dans tous les domaines, comme un refus catégorique de payer le 15 décembre.

M. CLAUDEL REÇOIT

LA REPONSE DE M. STIMSON Washington, 23 novembre (dép. Havas.) M. Paul Claudel, ambassadeur de France, s'est rendu à Woodley, où il a reçu de mains de M. Stimson, secrétaire d'Etat, le mémorandum des EtatsUnis en réponse à la note de la France au sujet des dettes.

L'ambassade d'Angleterre a reçu également communication de la réponse des Etats-Unis.

La publication de la réponse est attendue pour demain.

L'ATTITUDE DE L'ITALIE

Rome, 23 nov. (dép. Petit Parisien.*) On attend ici avec le plus vif intérêt les décisions définitive/ que le prési-

dent Hoover et M. Roosevelt doivent prendre en ce qui concerne la question des versements à effectuer par la France et l'Angleterre au compte des dettes de guerre.

Les journaux relèvent le fait que le gouvernement italien aurait résolu de payer le 15 décembre la somme de 1.245.000 dollars, représentant la quotepart qu'elle doit à la date indiquée pour sa propre dette.

On souligne que cette décision du gouvernement de Rome serait due au fait que l'Italie a obtenu en son temps la réduction exceptionnelle d'environ 75 sur sa dette envers les EtatsUnis.

L'ANGLETERRE ADRESSERAIT UNE NOUVELLE NOTE

A WASHINGTON

Londres, 23 novembre (dép. Radio.) On apprend de source autorisée que le gouvernement britannique, qui a été Informé dans la soirée du refus des Etats-Unis d'ajourner les paiements devant être effectués le 15 décembre prochain au titre des dettes de guerre, va envoyer immédiatement au gouvernement américain une nouvelle note dans laquelle il lui demandera de modifier son attitude et insistera sur les raisons qui rendent urgent un ajournement de cette échéance.

CHUTE DE LA LIVRE A NEW-YORK New-York, 24 novembre idép. Havas.) L'annonce de la décision du président Hoover sur la question des dettes a eu une répercussion immédiate sur la tenue de la livre. Celle-ci, qui avait ouvert à 3,27 1/2, est tombée, à la suite de liquidations massives de cette de- vise, à 3,25. Puis, après s'être main- tenue un certain temps aux environs de ce cours, elle a terminé à 3,24 7/8, atteignant ainsi son plus bas niveau de l'année.

Un cabinet présidentiel en Allemagne

SUITE DE LA PREMIÈRE FACE

Si rien ne vient modifier le tableau d'aujourd'hui, on pourra dire que les leaders racistes sont venus à résipiscence. Hitler qui, le 13 août, exigeait la totalité du pouvoir, est prêt aujourd'hui à une simple participation il est vrai probablement de trois ou quatre portefeuilles et dans les conditions voulues par la présidence. C'est donc la tendance Gregor StrasserFrick qui l'a emporté et c'est la solution la plus sage que le chef des nazis ait pu prendre. La pression exercée sur lui par ses anciens commanditaires de l'industrie et par le général von Schleicher a certainement contribué à cette importante évolution. Rester dans l'opposition systématique, c'était pour le mouvement naziste courir le risque de perdre de nouveaux millions de partisans.

D'autre part, il ne faut pas omettre de noter que la soumission de principe d'aujourd'hui de l'état-major naziste peut comporter une arrière-pensée celle de s'introduire à n'importe quel prix dans la place et de faire dans les administrations une œuvre de termite. Peut-être certains leaders hitlériens croient-ils pouvoir conquérir le pouvoir absolu en partant de l'intérieur du gouvernement puisqu'il leur a été impossible de le prendre du dehors. Un premier point semble donc acquis: les nazis sont prêts à participer au gouvernement dans les conditions voulues par la présidence. Cependant, l'époque des difficultés n'est pas close.

Les nationalistes, qui étaient le parti puissant sous von Papen, montreront quelque mauvaise humeur à se mettre à la suite des nazis. Les catholiques demanderont des garanties très sérieuses contre les travaux de mines que les nazis pourraient exécuter dans les administrations. Hitler propose son lieutenant Gregor Strasser comme ministre de l'Intérieur, mais il est probable que les catholiques n'accepteront pas cette solution.

C'est maintenant au chef de l'Etat à reprendre les conversations avec les chefs des partis nationaliste, populiste, catholique d'Empire et bavarois pour les amener à donner leur accord à un cabinet présidentiel de prépondérance naziste.

On doit prévoir la solution finale d'un cabinet présidentiel nettement extraparlementaire.

Le débat aux Communes sur l'adresse en réponse au discours du trône Londres, 23 nov. (dép. Petit Parisien.) Le second débat sur l'adresse en réponse au discours du trône s'est ouvert ce soir, aux Communes, par une importante intervention de M. Churchill qui, après avoir exprimé le regret du retard apporté à la convocation de la conférence économique mondiale et confessé une fois de plus son scepticisme au sujet de l'issue de la conférence angloindienne, s'est attaché à traiter la question du désarmement.

Il a débuté par une analyse des réalités de la situaution européenne La France, a-t-il dit, n'est pas Isolée en Europe. Elle est le centre d'un vaste système d'Etats dont les frontières reposent sur les traités de paix existants et qud, tous, sont organisés et armés pour défendre leurs droits et qui comptent sur la France et l'armée française à peu près de la même manière que les petites nations avant la guerre comptaient sur la marine britannique à l'époque de sa puissance. De l'autre côté, poursuit M. Churchill, il y a l'Allemagne, la même puissante Allemagne qui, si récemment, résista au monde en armes. J'ai le plus grand respect et la plus grande admiration pour les Allemands et le plus grand désir que nous ayons avec eux des relations fructueuses fondées sur la sympathie et la bonne foi. Mais nous devons considérer les faits chaque concession qui a été faite à l'Allemagne, on lui en a fait beaucoup et on devra lui en faire beaucoup d'autres a été immédiatement suivie de nouvelles demandes. Maintenant elle demande à être autorisée à réarmer. Qu'elle ne se leurre pas. Je suis sûr que le gouvernement britannique ne se fait pas illusion et ne s'imagine pas que tout ce que l'Allemagne demande c'est l'égalité de statut.

Parlant de ce qu'il nomme le c système français >, M. Churchill s'est inscrit contre les exagérations suscitées par ce qu'on nomme la il. supré- matie française et il a soutenu une fois de plus que, dans la situation actuelle, le système français reste un facteur de stabilité. Rio de Janeiro. Un décret interdit la plantation de nouveaux caféiers durant une période de trois ans. Madrid. Le procès des généraux de I l'ancien régime s'est continué hier et les défenseurs ont prononcé leurs plaidoiries.

Le Reich s'obstine à vouloir à Genève f aire admettre la thèse de l'égalité des droits Genève, 23 novembre.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Encore qu'elle ait été marquée au conseil par une passe d'arme assez vive entre Japonais et Chinois, et dans la coulisse par de multiples conciliabules tendant toujours à faire revenir l'Allemagne à la conférence du désarmement, la journée qui s'achève ne se clôt pas sur de bien brillants résultats. Dans les deux cas, on n'est pas sensiblement plus avancé qu'hier. En ce qui concerne le Reich, ce n'est la faute ni de sir John Simon ni de M. Norman Davis si sa participation éventuelle aux futurs travaux de la conférence de Genève n'est pas dès maintenant assurée. Les deux négociateurs britannique et américain, dont on ne compte plus les échanges de vues avec le baron von Neurath, avec M. Paul-Boncour. avec le baron Aloisi, avec M. Arthur Henderson, avec M. Benès, ont en effet continué aujourd'hui à déployer dans ce but la plus grande activité.

Il est permis, toutefois, de se demander si cette activité se déploie dans le bon sens et si certaines paressions ne s'exerceraient pas plus utilement ailleurs qu'à l'hôtel des Bergues. Nous avons l'impression qu'on essaie peutêtre avec trop d'insistance d'amener le représentant de la France à modifier la position qu'il a prise, que nous avons longuement exposée hier et dont nous avons dit qu'il ne pouvait ni ne voulait se départir.

Il est évidemment très souhaitable que l'Allemagne vienne reprendre sa place à la conférence du désarmement à côté des autres puissances, grandes et petites. On ne s'explique pas, cependant, après les concessions spontanément consenties dans cette intention par le gouvernement français dans son plan constructif, les assauts répétés auxquels est soumis M. Paul-Boncour parce que M. von Neurath maintient sa prétention à une reconnaissance préalable de l'égalité de droits du Reich.

Un marché dangereux Le marché qu'on propose au délégué de la France et qu'il repousse est le suivant « Acceptez de reconnaître dès maintenant cette égalité de droits et l'Allemagne, de son côté, est prête à s'engager solennellement en retour 1° à ne pas réarmer; 20 à ne pas recourir à la Joree. »

On reconnaît la déclaration solennelle qui constitue la première des propositions formulées par le secrétaire d'Etat britannique dans son exposé du 17 novembre et étendue par lui à tous les Etats européens. Mais qui ne voit qu'une pareille déclaration de la part de l'Allemagne n'ajouteraét rien d l'engagement qu'elle" a pris aux termes du pacte Briand-Kellogg, tandis que la recoftnaissance correspondante par la France de l'égalité de statut, isolée des mesures de sécurité auxquelles elle est indissolublement liée dans notre plan constructif, détruirait toute l'économiE de ce plan, enlèverait une de ses mattresses poutres à l'édifice si laborieusement construit et risquerait d'en provoquer l'effondrement 1

Qui nous garantirait d'ailleurs, une fois ce marché conclut, que les dirigeants de Berlin, mis en goût par le succès de leur manoeuvre habituelle, ne trouveraiettt pas un prétexte pour quitter d nouveau dana quelques mois la eonjérence et n'invoqueraient pas alors l'égalité qui leur aurait été reconnue en priucipe poter la réaliser en fait f

Cette suggestion pratique, qui date d'hier, n'est pas plus admissible que la proposition allemande d'aujourd'hui qui consiste à ajouter à la reconnaissance de l'égalité de droits de l'Allemagne une condition suspensive. Reconnaître, dit M. von Neurath, notre égalité de droits, en spécifiant qu'elle ne deviendra effective que dans un certain nombre d'années, quatre ou cinq, par exemple, et remettons-nous tout de suite au travail.

Il est clair, en effet, que cette condition ne suspendrait rien du tout et en tout cas qu'elle n'ajouterait aucune garantie supplémentaire à la proposition britannique. Nous nous trouverions avec elle exposés aux mêmes dangers que nous avons indiqués plus haut. Rien d'étonnant, par conséquent, à ce qu'elle ait été, comme la précédente, résolument écartée par M. PaulBoncour.

L'orientation actuelle

C'est parce qu'on sent bien notre décision de nous y mvaintenir qu'on s'oriente de plus en plus, ce soir, pour sortir de l'impasse, vers des conversations à quatre France, Grande-Bretagne, Italie et Allemagne ou d cinq, sedon que les Etats-Unis y participeraient de jaçon effective ou en simples observateurs, conversations qui porteraient sur l'ensemble du problème, c'est-à-dire aussi bien sur le système des garanties de sécurité prévues dans notre pdan et que sir John Simon, pour gagner du temps, eût été disposé à écarter présentement de la discussion aussi bien que sur l'égalité de droits.

Le secrétaire d'Etat britannique désirerait que ces échanges de vues puissent s'engager dès la semaine prochaine, tout, selon lui, dépendant de leur succès. Du côté allemand, toutefois, on laisse entendre que M. von Neurath doit repartir samedi pour Berlin. Quoi qu'il en soit, comme ces conversations ne peuvent avoir lieu qu'à Genève, l'ouverture la semaine prochaine de l'assemblée extraordinaire de la S. D. N., qui doit s'occuper du conflit sino-japonais, fournira au chef de la politique extérieure allemande une raison toute naturelle de revenir ici sans que son amour-propre ait à en souffrir.

M. Herriot, que M. von Neurath souhaiterait, dit-on, rencontrer bien au'il n'ait encore rien fait pour être en contact direct avec M. Paul-Boncour le diner offert hier soir par sir Eric Drummond aux membres du conseil n'ayant donné lieu à aucun entretien particulier, et M. Macdo- laid, qu'on dit souffrant, feront-ils cette occasion le voyage de Genève ? 3'est une question que chacun se pose ci ce soir sans pouvoir y répondre. Albert JULLIEN <

Deux bandits

cambriolent à Saint-Dizier les bureaux des services financiers

Après avoir ligoté le concierge, sa femme et son fils, les malfaiteurs ont visité l'immeuble et se sont retirés en emportant 1.000 francs, une montre appartenant au concierge et 8.000 francs de timbres fiscaux

Chaumont, 23 novembre (dép. P.P.) Un cambriolage à main armée a été commis, vers 1 h. 30 du matin, à la « Maison des Finances » de Saint-Dizier, rue Gambetta, qui abrite les différents services financiers de l'Etat. Cette maison comporte trois étages. Au rez-de-chaussée se trouvent les bureaux de la perception. la caisse d'épargne et le logement du concierge au premier étage sont situés l'enregistrement et les contributions indirectes le troisième étage est occupé dans sa plus grande partie par les services des contributions directes.

M. Louis Debray, âgé de quarantesept ans. concierge de l'immeuble, fut éveillé brusquement par des bruits suspects, provenant du premier étage. Il sauta immédiatement en bas du lit pour se rendre compte de ce qui se passait. Comme il allumait l'électricité, il se trouva en présence de deux individus qui se jetèrent sur lui. le bâillonnèrent et, lui mettant un revolver sous le nez, lui dirent « Pas un mot ou tu es mort »

Au même moment apparurent Mme Debray et son fils, un jeune homme de dix-sept ans, qui. voyant M. Debray dans cette position critique, se mirent à pousser des cris. Aussitôt les malfaiteurs, sous la menace de leurs armes, refoulèrent Mme Debray et son fils dans une autre pièce, puis les ligotèrent et les jetèrent sur le lit.

Les bandits se mirent alors en devoir de fouiller tous les meubles des différentes pièces. Dans une armoire, ils découvrirent une cassette en fer contenant une somme de 1.000 francs, divers titres et quelques bijoux. Ils ne prirent que l'argent et une montre appartenant au fils Debray. Puis, sans bruit, sans précipitation, les malfaiteurs visitèrent les différents étages de l'établissement Ils prirent également des timbres flscaux pour une valeur de 8.000 francs. Les cambrioleurs ne cherchèrent pas à découvrir les coffres-forts qui se trou- vent dans la cave de la maison et dont la porte donne sur le couloir. Finalement, vers 3 heures du matin, ils se retirèrent non sans avoir ordonné à M. De-

bray de ne pas porter plainte, « sans quoi ils reviendraient ».

Aussitôt après, le concierge alerta la gendarmerie et la police qui arrivèrent immédiatement. Le parquet de Wassy s'est rendu dans la matinée à SaintDizier pour ouvrir une enquête qui sera poursuivie par deux commissaires et un Inspecteur de la première brigade mobile de Dijon.

La générale d'hier

Au Studio de Paris Ces Messieurs-Dames Ce spectacle convient aux personnes qui veulent visiter Paris la nuit, à l'henre où sont couchés les enfants et lea honnêtes femmes

Si l'art peut se définir "alnui une stylisallom.deA lattoiirs.de IVifciJU C«*t«-P<ravelle ouvre de Francis Carco est nne admirable oeuvre d'art.

Je conviens que, pour ms part, j'y ai pris un plaisir constant, du moins durant toute la première partie.

Mais Je reconnais aussi que la hardiesse du sujet et la vivacité des peintures peuvent déplaire aux personnes qui se piquent d'une intraitable vertu.

L'auteur a pris pour modèles les ribaudes et les mauvais garçons, compagnons de François Villon, ou du moins leurs descendants, tels que les observèrent Jean Richepin, Guy de Maupassant, Edmond de Concourt et Aristide Bruant.

Il nous a montré avec une fantaisie très personnelle de quelle façon pourraient être éduqués les alevins destinés à nager en un milieu qui leur sied combien la danse compte dans la vie de ces gens-là quel est leur besoin de sentiment dans quelle mesure la nature les touche quelle est la force de l'empreinte qui les marqua et quelles issues tragiques ont souvent ces douloureuses existences apparemment consacrées au plaisir.

Cette suite de tableaux est comme un carton d'estampes, où l'on trouverait des Lautrec, des Goya, des Steinlen.

Pour peindre ces héros amphibies qui sont décorés d'une teinte verte, mais, contrairement aux académiciens, ne la portent point par devant, Francis Carco a employé les ressources admirables de sa connaissance de l'argot. Grâce a quoi ces petits tableaux sont tachés de lumières vives, fortifiés d'ombres puissantes et peuvent plaire, quand on a pris son parti du sujet. MM. Jean Sablon et Habib Bengiia ont été applaudis, ainsi que MIles Marcelle Lucas et Fanny Lancret.

Les spectateurs ont apprécié Mme Cora Madou, qui fait un long Intermède. Il m'a paru que, en des interprétations de chansons « réalistes » à l'ancienne mode, elle attestait plus d'apprêt, de procédé et d'efforts que de dons naturels.

Paul REBOUX.

L'odieux meurtrier du Grand-Celland avait précédemment tenté

d'étrangler son jeune beau-frère Saint-Lô. 23 nov. (dép. Petit Parisien.) On vient d'apprendre qu'Emile Delanoé, auteur du double meurtre de son beau-père et de aa fillette Emilienne, au Grand-Celland, près d'Avranches, avait déjà, en mars dernier, tenté d'étrangler son jeune beau-frère, Henri Anfray, quinze ans à la suite d'une légère diecusslon, Delanoé s'était saisi d'un licol, avait bondi sur le gamin et lui avait passé le lien autour du cou.

La victime ayant appelé au secours, le sinistre individu avait renoncé à son criminel projet.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES LA BOXE A LA SALLE WAGRAM Hier soir, à la salle Wagram, le Suédois Anderson a battu l'Anglais George Brown par knock out à la quatrième reprise.

Au cours de la même réunion, Rebel a été déclaré vainqueur aux points de l'ancien champion de France Vuillame. Pour abréger la convalescence Certaines maladies, telles que ta grippe, laissent l'organisme si déprimé que la convalescence se prolonge parfois pendant plusieurs semaines. Les forces tardent à revenir et le convalescent, abattu, sans volonté, se laisse aller au découragement. Il est pourtant si facile de réagir par une alimentation appropriée. Une nourriture légère, digestive et essentiellement nutritive s'impose. Faites donc consommer aux malades des mets et des boissons bien sucrés. Ce régime fortifie rapidement l'organisme et augmente la résistance physique, abrégeant ainsi la convales- :ence de plusieurs jours.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Ecraté entre son bateau

et le quai d'une écluse

un marinier succombe

Le bateau Paul, chargé de betteraves. pénétrait hier matin dans l'écluse de ViryNoureuil quand le pilote, M. Charlemagne Fainaux, cinquante-six ans, glissant sur le plat-bord, tomba entre le quai de l'écluse et le bateau. L'éclusier, M. François Genier, se précipita à son secours et, aidé du conducteur du tracteur. M. Blangis, réussit à le ramener sur la berge. Quand le docteur Toulouse, de Chauny, mandé en hâte. arriva, le malheureux succomba. Il avait le bassin, la cuisse et l'épaule gauches broyés.

CHATEAU-THIEBBY. Une séance d'instruction pour les sous-otfnciers de réserve d'artillerie aura lieu demain, à 20 heures, à l'hôtel de ville.

L'assemblée générale de la Société vigneronne aura lieu demain matin, à 9 h. 15, à la Maison des agriculteurs. Elle sera suivie d'un banquet. A 14 heures, salle des agriculteurs,

FEBE-EX-TABDENOIS. A la suite d'une collision entre deux autos, l'un des conducteurs, M, Ribaillé, agent d'assurances à Château-Thierry, a été blessé aux jambes il souffre, en outre, de contusions Internes.

eUrE-E^LOIR

Un inconnu est tué par une auto Sur la route d'Ablis, à trois kilomètres de Chartres, un piéton qui traversait la chaussée a été renversé par l'auto de M. Octave Clément, garagiste à Illiers. La mort fut instantanée.

La victime, dont le corps fut transporté à l'hôpital de Chartres, ne portait aucun papier et jusqu'alors la gendarmerie n'a pu établir son Identité. Voici son signalement âgé de trente à trente-cinq ans, cheveux châtains, moustache brune coupée à l'américaine, vêtu d'un pantalon de vetours marron et d'un chandail beige, portant une ceinture de flanelle noire, un cache-col fantaisie, des chaussons noirs avec galoches, et coiffé d'une casquette marron clair.

Le prix du pain

Un arrêté préfectoral fixe le prix limite du pain en Eure-et-Loir, à partir de demain vendredi, à 1 fr. 80 le kilo.

CHARTRES. Rue d'Amilly, Mme veuve Etlin, employée auxiliaire des postes, demeurant 15, rue Fransols-Foreau, à Lucé, a été renversée par une automobile. Très grièvement blessée à la poitrine, elle fut transportée à l'hôpital. L'automobiliste, M. Abraham Salomovitz, 78, avenue Jean-Jaurès, à Paris, a déclaré qu'il avait été ébloui par les phares d'une voiture venant en sens inverse.

JANVIIXE. Un ouvrier agricole, M. Pierre Jusseret, cinquante-huit ans, a été heurté par une auto et projeté sur le bas côté de la route. Relevé avec la jambe droite et la clavicule gauche fracturées, il a été transporté à l'hôpital.

OISE

Deux cyclistes blessés par des autos Dans la traversée du village des Ajeux, un camion d'une entreprise de Bordeaux a renversé un cycliste, M. Eugène Bahu, Agé de cinquante-sept ans, qui a eu le crâne fracturé. Le blessé a été transporté à l'hôpital de Pont-Sainte-Maxence. où soin état est considéré comme très grave. Sur la route nationale Paris-Amiens. aux environs de Sailleville, un journalier de cette localité, M, Joseph Vetor, âgé de quarante-huit ans, qui circulait à bicyclette, a été renversé par une automobile et trainé sur une dizaine de mètres. Relevé avec de profondes blessures à la tête, aux bras et aux genoux, il a été transporté à l'hôpital de Creil.

SEINE-ET-MARNE

Le cambrioleur Tiret

condamné à sept ans de bagne Pour avoir, en deux mois, commis vingtsix cambriolages, Henri Tiret, vingt-deux ans, demeurant à Boissy-le-Châtel, a comparu hier devant la cour d'assises de Seineet-Marne. Son père, Henri Tiret, soixantedeux ans, journalier; sa femme, RaymondeAlice, dix-neuf ans, et la mère de celle-ci, veuve Bourgery, quarante-huit ans, l'accorhpagnaient au banc des accusés comme receleurs.

A la vérité, ce furent des receleurs inconscients. Tiret, de temps à autre, faisait à chacun d'eux un petit cadeau, tantôt un rasoir de sûreté pour son père, tantôt douze cuillers argentées pour sa belle-mère; Mme Tiret recevait naturellement des cadeaux plus choisis, de préférence des bijoux. Tiret parlait des bonnes affaires qu'il faisait, disant qu'il était employé à la Société Argental à Coulommiers. Plus exactement, il cambriolait presque toutes les nuits. Rarement Il rentrait bredouille, A l'audience. Tiret, un grand garçon bien découplé, se vante d'avoir accompli la plupart de ses cambriolages en exécutant de véritables acrobaties. Il est établi que Tiret a eu la tête tournée par les romans d'aventures et les films policiers. Il aurait voulu, lui aussi, devenir un as que, demanda une sévère condamnation, sans s'opposer toutefois à l'admission de circonstances atténuantes. Tiret était défendu avec brio par M' Pierre Bastien: les autres inculpés, par M" Desvignes, Gallant et Rossignol.

Après une heure vingt de délibération, le jury rapporta un verdict affirmatif. En conséquence, la cour et le jury ont oondamné Henri Tiret à sept ans de travaux forcés; Tiret père à trois mois de prison avec sursis. La veuve Bourgery a été acavec sursis; la veuve Bourgery a été acquittée.

MEAUX. M. Pimont, débitant, faubourg Saint-Nicolas, a été victime d'un vol au rendez-moi de la nart d'un inconnu qui, après avoir demandé à changer un billet de 1.000 francs contre des coupures de 10 francs, a finalement rendu la liasse dans laquelle Il avait escamoté 200 francs. Près de l'octroi du faubourg SaintRemy, le camion d'une entreprise de transports d'Epernay a accroché et traîné une auto dont il n'est resté que des débris. Le conducteur, M. Guériot, trente-deux ans, quincaillier, rue du Marché. a été blessé au visage.

~se1ne£et-oise

Ripostant à des braconniers

qui avaient fait feu sur lui,

un garde-chasse blesse l'un d'eux Le garde-chasse Blot, demeurant à Authon-la-Plaine, près de Dourdan, qui effectuait, l'autre nuit, en automobile, une tournée d'inspection, aperçut dans un petit bois, à proximité de la localité, trois individus occupés à tendre des panneaux. A l'approche de la voiture, les braconniers se dissimulèrent dans un fourré.

Aussitôt, M. Blot sauta de la voiture: mais à peine avait-il fait quelques pas qu'il essuya deux coups de feu. Le garde se replia et fit usage de son arme. Un cri de douleur répondit à la détonation, et ce fut la fuite éperdue de deux hommes qui en soutenalent un troisième qui paraissait blessé.

Peu après, les braconniers, qui avalent pu rejoindre une auto stationnant non loin de là. s'enfuirent à toute allure dans la direction d'Etampes.

On rejoint un chauffard

qui avait blessé un cycliste

M. Henri Piergon, vingt-six ans, demeurant à la Verrière, près d'Elaincourt, suivait à bicyclette la route nationale à Viroflay quand une auto, qui effectuait sur la chaussée de dangereux zigzags, le renversa. bfsis, sans s'occuper de sa victime, le chauffeur s'enfuit à toute allure. Un témoin de la scène. M. Galller, agent de police à Chaville, réquisitionna une auto et s'élança à la poursuite du chauffard, qui fut rejoint seulement avenue de Paris, à Versailles.

Tandis que le blessé était transporté, sur sa demande, à son domicile, l'auteur de l'accident était interrogé par M. Taussan. commissaire de police, à qui Il déclara se nommer Prosper Tanguy, trente-deux ans, à Chantilly. Il reconnut qu'étant pris de boisson il n'avait pas été maître de sa direction. Il a été déféré au parquet. ARPAJON. Accusée de plusieurs vols au préjudice de son patron, M. Engel, électricien, une domestique, Augustine Arlot, cinquante-cinq ans, a été arrêtée et écrouée à la prison de Corbeil.

ATHIS-MONS. Des inconnus se sont Introduits dans un pavillon situé 2, rue de la Prévoyance, à Athis-Mons, et appartenant à M. Edouard Canard, commerçant à Paris. 40, rue Vandamme. Ils ont raflé divers objets d'une valeur totale de 6.000 francs.

BENNECOURT. M. Olivier Gilbert a été élu maire, en remplacement de M, Luc Pernelle, démissionnaire.

CORBEIL, Un employé de commerce, M. Gaston Cardoux, demeurant rue du 14-Juillet, s'était fait conduire plusieurs fois en automobile à Ch&teaudun par M.

Paul Gaucher, loueur, 46, rue Féray, sous prétexte d'y toucher un héritage de 150.000 francs. Comme il n'avait pu payer le montant de ces transports, qui s'élevait à 1.200 francs, il a été arrêté et écroué. ESSONNES. Un octogénaire, M. Copin, demeurant 91, route du Pressoir-Prompt, a été renversé par une auto et grièvement blessé.

VERSAILLES. Avenue de Paris, une auto a renversé M. et Mme Croissier. demeurant 15, rue Mont-Bauron, qui ont été blessés.

Avenue de Saint-Cloud, une auto a heurté un refuge et a renversé Mme Antoinette Baduel, vingt-quatre ans, demeurant 16, rue du Jfont-Bauron, qui, blessée, a été transportée dans une clinique de la ville.

Comment naît le cancer On sait aujourd'hui que l'apparition du cancer est liée à une insuffisance en magnésium. L'âge, l'usure vitale, accentuent notre déminéralisation, préparant ainsi le terrain à l'envahissement cancéreux. Pour tenir éloigné de nous ce terrible fléau. nous avons besoin d'emmagasiner périodiquement du magnésium.

La nature se charge, d'ailleurs, de nous fournir des sels magnésiens assimllable3. Ainsi, l'eau de la Source Rozana, récemment captée en Auvergne, contient, par litre, un gramme de ces sels v t t a u x, proportion qui n'est atteinte par aucune autre eau minérale de table. Elle contient également du calcium, réputé pour son action salutaire sur le système osseux. L'eau de Rozana accroît ainsi la vitalité de nos cellules, empêchant leur anarchie. De plus, elle « harmonise » toutes nos fonctions et nous remplit d'une sensation de bien-être, dç vigueur, d'entrain qui ne peut être comparée qu'à un véritable rajeunissement.

Rozana est en vente partout. Notice sur demande, et gros, 15 bis, rue de Marignan.

LA LUTTE CONTRE LE BRUIT Le silence de chacun assure le repos de tous, dit-on, fc Evitez donc le bruit en platant dans vos escalier: vos couloirs, des chemins MATEX, e. a votre porte un épais et moelleux taui^-Drosse MATEX, tous en libre de cmo imputrescible, propres. inusa blés, économiques et faciles nettoyer. MATEX représente la plus grosse i>rodur tion française de tapis-brosses. Dem&Kriez A voir chez votre fournisseur, le Stock MATEX des Etahlinsemenie CHARMONT CHARDIGNY et Cie. à MiCOft iS.-et-L.) «mire: p. FAYE. 43, r. Beaubourg, PARIS TOILES DU NORD •rap» <»«(•• !••<•«• et tell. eu «n> de jrw tau iMannMIal'a.

Memdamtm. adrem*t*-eùua

L'UNION TOILIERE OU NORD 11, Rue du Bleu.Mouton i LILLE (Satalama d'aahanllIUiM «ratuH w Omanaa.l

POURQUOI? Parce que travaillant sans aucun intermédiaire nous vaut faisons bénéficier de la commission Le "PLAITVOX 4", véritable petite merveille en noyer verni, fonctionne sur secteur alternatif. lampes dont valve. Diffuseur électro-magnétique. Prise de Pick-up. la valeur de ce poste est de 2.OOO frs. Livré complet I Q Q r fr» prêt à fonctionner, au comptant,

de Et En à ° •»«»»»»lil*« rAlEMtPIT aana aucuna fraii «upplamantairvi.

Le "SUPER PLAITVOX 6" superhétérodyne, à circuits compensés, fonctionne sur alternatif. C'est le dernier motdu progrès. Ensemble en boisdes lles. 6lampes dont 1 valve. Diffuseur électro-dynamique à 2 tonalités, licence Thomson. Prise de Pick-up. La val. de ce poste est de 3.6OO frs. «j £ Q P frs Litre complet, prit à fonctionner, au comptant. L 0 U 3 FACILITÉS DE PAIEMENT 200 le solde en 1 2 mensualité! de: M

Nous vous les feront entendre chez vom à titre gracieux sur simple rendez-vous par téléphone et tans aucun engagement.

IMPDRTAMT Les Titres de Rentes Françaises sont acceptés en paiement. EXCLUSIVITÉ DES ÉTABLISSEAAENTS

PHOTO PLAIT Département RADIO-PHONO

35, rue Lafayette IParis-Opéra) Tél. Trudaine O1 -36 142, rue de Rennes (Parls-Momparnasse) Tél. utlrt 17.98

SUCCURSALES 104. rue de Richelieu (Paris-Bourse) Tél. tulanbtrg 6. lace de la Porte-Cham erret Tit Carnot 4&.S3

HUILES FAVOR Lu brifiant supérieur pour autos

Etablissements E. BESANÇON et Fil*

Raffinerie da l'Hermitage

7, rue de l'Hermitage, à Saint-DcnU (Seine). Agents demandés pour Paris et province.

u vtefMBic RoouEroor »orr murjr muu us CAVM t»tClALC$MATIIIULUU M «jMUUf FORT.

LA MUS «ROSSE PRODUCnOH

DU VÉRITABLE ROQUEFORT.


LES CONTES DU « PETIT PARISIEN | LE VIEILLARD par Edmond JALOUX

II était toujours question, quand j'étais jeune, dans ma famille, d'un oncle de mon père, qui, misanthrope et solitaire, vivait dans un château éloigné où aucun de nous n'était allé. Mon père parlait de lui avec un mélange de respect, de haine et de rancune. Les affaires de mon père étaient loin d'être brillantes. Né riche, il avait disposé de sa fortune, non pas de façon à en profiter, mais de façon à pouvoir l'augmenter indéfiniment. Le résultat ne s'était pas fait attendre il avait à peu près tout perdu. Il en avait été réduit à accepter une place médiocre dans une banque où il pouvait, du moins, suivre de l'oeil l'essor de la fortune d'autrui. A con- sidérer son humeur, je suppose que ce spectacle ne le laissait pas indifférent. Au moment de sa crise, mon père avait essayé d'intéresser à son sort le marquis d'Esternod, son oncle. Celui-ci avait refusé de le recevoir, et, dans une lettre d'un caractère assez outrageant, il lui avait écrit que lorsqu'on avait, comme lui, l'honneur d'appartenir à une bonne famille et le plaisir d'être né riche, on ne se commet pas avec les ,geas d'argent. Il estimait donc que le destin avait puni mon père de façon fort judicieuse.

L'estime de mon père pour son oncle avait été accrue par cette décision formelle, mais sa fureur n'en avait pas été diminuée.

Lorsque j'eus dix-huit ans, je fus pris par un de ces malaises vagues qu'on appelait autrefois des maladies de langueur. Les médecins décidèrent de m'envoyer aux champs. Mais nous étions devenus trop pauvres pour avoir quelque part une maison de campagne. Ce fut ma mère, cette fois, qui prit la plume et qui demanda au marquis d'Esternod de bien vouloir me donner une petite chambre dans un coin quelconque de son énorme demeure. Mon oncle répondit fort poliment qu'il avait renoncé depuis bien longtemps au commerce dégoûtant des hommes, mais que sa misanthropie n'allait pas jusqu'à souhaiter la mort d'aucun d'eux pas même d'un fils de son neveu Il priait donc ma mère de m'envoyer par le plus prochain train jusqu'à une station voisine de son château. Il me recevrait quelques jours, et, si je lui paraissais supportable. il consentirait à me garder.

Vous pensez bien que ce fut la mort dans l'âme et tremblant de timidité que je me mis en route pour le château d'Esternod. Une voiture me recueillit à la gare et me conduisit chez mon oncle. Je le rencontrai dans une allée. C'était un vieillard très droit, sec, impérieux, avec un visage décharné, couronné d'une chevelure encore abondante. Il était accompagné par une bête que je pris d'abord pour un grand chien, mais qui avait une allure à la fois peureuse et menaçante. Comme je m'approchais, mon grand-onde me cria € Tenez-vous à distance, Roma ne vous connaît pas encore et pourrait vous faire un mauvais parti. Elle est comme moi. elle n'aime pas les nouveaux visages

Je battis prudemment en retraite j'appris. par la suite, que Roma était une louve que des paysans avaient recueillie après avoir tué sa mère dans une forêt, et qu'ils avaient apportée à mon onde, qui aimait les animaux. Elle ne le quittait jamais et couchait au pied de son lit. Elle lui obéissait entièrement, mais faisait grise mine à tout autre que lui.

Le soir, mon oncle vint me trouver dans ma chambre et me parla fort raisonnablement. Il me dit que je ne lui déplaisais pas. que j'étais né avec une grandechance, qui était de ne pas ressembler à mon père, et que. dans ces conditions-là. ma présence serait supportable au château.

j'y passai deux années, qui furent les plus fécondes de ma vie. Mon oncle avait beaucoup vécu et connu un grand nombre de sociétés. Il avait chassé longtemps jusqu'au jour où le spectacle de l'agonie d'un chevreuil l'avait bouleversé d'angoisse il avait alors pris en horreur toute manière de verser le sang. Il avait aussi compris, ce jour-là, qu'il avait poursuivi dans la chasse une sorte d'union avec les bêtes qu'il avait remplacée par d'autres formes de connaissances.

Il s'était retiré depuis vingt ans à Esternod, à la suite d'incidents que je n'ai jamais sus.

Vers la fin de la première année de mon séjour, il me demanda d'aller passer trois jours à Paris. II voulait être seul, disait-il. A mon retour, je le trouvai mystérieusement changé. Ces trois jours avaient pesé sur lui plus que des années. Par de vagues échos qui circulèrent à travers le château, j'appris qu'une femme. qui n'était plus jeune, avait passé ces trois journées auprès de mon oncle. Dans les conversations que nous eûmes par la suite, il fit allusion à la nécessité, à un moment de la vie, de supprimer tout rapport avec autrui.

Ce que l'on aime des êtres, me dit·il, correspond rarement à la réalité. Ce qui vous plait en eux, ce qui vous attache, c'est t'union momentanée de ce qu'ils sont et de ce que nous sommes. Il se forme une sorte de personnage intermédiaire, dû en partie à la réalité, en partie à nos sens et à notre imagination et que j'appelle un mythe. Nous vivons de ces mythes. Nous en mourons aussi quelquefois. L'homme est toujours pareil au primitif qui fabrique des dieux avec le fracas du tonnerre et la rumeur du vent dans les

Feuilleton du Petit farUten, JJ4-11-32 |i LE (CURÉ AUX

= Inédit par

Jean de la PÉRICUVE PREMIERE PARTIE

BAILLONNÉ

Xin (suite.)

c Mon p'tit ga«

Une fois de plus, par un nouveau tour de force de sa loyauté indéfectible, fex-sergent venait de s'en tirer sans mentir. Mais ces paroles pourtant si sincères ne parurent point apaiser les Inquiétudes de la bonne dame. Et avec élan, elle s'écriait

Je ne voudrais pas que tu ales tant de soucis!

Chère maman, s'attendrissait le prêtre.

Promets-moi que tu vas penser le moins posstble à toutes ces choses! Tu n'as rien à te reprocher, n'est-ce pas ? Tu as fait ton devoir. tout ton devoir, comme toujours Il n'y a que le remords d'une mauvaise action qui puisse mettre un homme comme toi dans un pareil état. Et cette mauvaise action, tu ne l'as pas commise. Ça n'est pas possible. Tu me l'affirmerais que je ne te croirais pas. Allons, mon fil. toi qui es si courageux, ne te laisse pas abattre.

b Tu souffres, je le sens, et le n'ai pas besoin que tu me le dises; oui, tu Copyright by Jean de la Périgne 1932. Traduction et reproduction interdite» en tous pays,

feuilles. Nos dieux à nous sont d'autre race. Seulement. quand un mythe a vécu longtemps, il ne faut plus le mêler au monde de nos relations personnelles pour le laisser intact. Voilà ce que les femmes. malheureusement pour elles, ne comprennent jamais.

A dater de cette époque, son affection pour Roma parut augmenter. Il lui parlait longuement quand il se promenait solitairement avec elle dans les longues allées du parc. Deux ou trois fois. causant avec moi, il fit de nouveau allusion aux mythes. Je me demande, me dit-il un soir, si les mythes peuvent renaître. Du moins ceux que chaque homme se forge pour soi-même ?

Ses propos devenaient plus amers encore et plus décevants. Un soir, il ne se mit pas à table avec moi. et le lendemain il me pria de monter dans sa chambre.. C'était une pièce énorme, meublée dans le style Louis XIII et ornée d'un grand lit à colonnes qui soutenaient un baldaquin. Il était assis dans un fauteuil et regardait par la fenêtre la perspective d'une grande pièce d'eau qui s'en allait jusqu'à l'horizon voilé de brume, entre des peupliers aux feuilles d'argent. Pierre, me dit-il, je ne te verrai pas de quelques jours. Je garderai la chambre et je te prie de n'y pas monter. Je veux rester seul.

Il hésita quelques minutes, il ajouta J'ai appris hier la mort d'une femme que j'ai profondément aimée, de la seule femme peut-être que j'ai aimée. Elle va subir dorénavant les dures métamorphoses de la matière; mais, moi. j'ai à la transformer aussi selon les lois de l'esprit. Tu ne sais pas ce que c'est qu'un vieillard, et je te souhaite de ne le savoir jamais. Un vieillard est quelqu'un qui ne vit plus parmi des choses concrètes, ni des êtres vrais. Il n'a plus affaire qu'aux fantômes de tout. Les souffrances que les êtres lui ont causées l'ont forcé de renoncer à leur présence, mais il n'a pas pu se détacher des sentiments qu'il éprouvait pour eux. Ces sentiments désincarnés ressemblent beaucoup à des idées, et ces idées à des spectres. Mais alors il n'y a plus ni mort ni vie, il y a ce crépuscule dans lequel il avance et qui est entre la mort et la vie. Je ne trouve plus que chez les bêtes ce lien sensible que j'ai cherché chez les hommes. Car les bêtes n'ont pas de fantômes. Elles nous touchent par leur présence réelle et non par les idées que nous nous faisons d'elles. Aussi ne nous déçoivent-elles jamais. Nous savons tout d'elles elles ne nous trompent pas. Leurs révoltes elles-mêmes ne deviennent pas des déconvenues.

Par la suite, mon oncle d'Esternod ne me reparla plus du mythe ni de la femme qu'il avait aimée. Il se taisait de plus en plus ou bien il ne s'adressait qu'à sa louve. Ils faisaient ensemble d'interminables promenades dans les bois, auxquelles je n'étais pas convié. Mais, à la fin de l'automne, la bête, qui était vieille, mourut. On l'enterra dans le parc. Le soir, mon oncle me dit

J'ai perdu le dernier lien qui m'unissait à la vie de l'univers. Maintenant, je ne suis plus qu'un fantôme, une idée errante comme toutes celles qui me traversent le cerveau, une fumée. Mais la fumée devait s'évanouir bien vite. Le lendemain, quand son valet de chambre voulut réveiller le marquis d'Esternod, il s'aperçut que celui-ci avait rompu le dernier lien qui le rattachait encore au monde sensible des vivants. Edmond Jaloux. -If." Julien Durand a reçu hier les délégués des grands groupements industriels et agricoles

M. Julien Durand, ministre du Commerce, a reçu hier les représentants des grands groupements qui ont organisé le congrès de l'industrie et de l'agriculture françaises qui vient de clore ses travaux M. Henry Le Mire, député, président de l'Association de l'industrie et de l'agriculture françaises M. Duchemiqf président de la Confédération géné le de la production française; le marquis de Vogüé, président de la Société des agriculteurs de France; M. Augé-Laribe, secrétaire général de la Confédération nationale des associations agricoles, et M.. Ph. Domergue, secrétaire général du congrès.

M. Julien Durand les a félicités d'avoir pu réaliser, au cours de cette importante manifestation, une union très étroite de l'industrie et de l'agriculture françaises, confirmant ainsi ce que M. Roger Picard, directeur de son cabinet avait exposé dans le discours qu'il a prononcé au banquet de clôture du congrès de l'industrie et de l'agriculture françaises.

LE DÉSARMEMENT NAVAL La commission sénatoriale de la marine, réunie sous la présidence de M. Rio, après avoir examiné le problème du désarmement naval, a émis le vœu que la France reste fidèle aux principes exposés dans le chapitre IV du plan déposé à Genève.

Elle estime en particulier que toute réduction doit être basée sur les existants déclarés à la S. D. N., et que les sous-marins indispensables pour la défense de nos côtes métropolitaines et coloniales devaient être maintenus.

souffres de la crainte que Robert Marsault expie le crime d'un autre. Eh bien, oui! avouait le prêtre. Je comprends combien cela doit te faire de mal. puisque j'en suis moimême toute retournée. Mais attends un peu avant de te désespérer ainsi. Il est arrêté, c'est vrai et c'est déjà bien lamentable. Mais il n'est pas encore condamné.

Un glas se mit à sonner. Bien qu il ne crût pas aux présages, le curé aux abeilles ne put s'empêcher de tressaillir. Sa mère lui prit la main. Mon François, fit-elle avec toute sa tendresse.

Maman, murmura simplement l'abbé, qui étouffait; car, jamais peutêtre encore, il ne s'était autant penché sur l'abîme de douleur qu'allait être désormais sa vie.

Et il fit simplement

Le sacristain m'attend.

C'est vrai, va, mon p'tit gas « Mon p'tit gas c'était le nom que Mme Richebourg donnait à son fils quand il était enfant. Depuis pas loin de quarante ans, il n'était pas sorti de sa bouche. Elle l'avait non pas relégué mais plutôt serré au fond de son coeur. comme ces souvenirs désuets mais si chers que les mamans gardent si précieusement au fond d'un tiroir et qu'elles aiment à contempler lorsque leurs enfants sont devenus grands ou ont disparu pour toujours.

c Mon p'tit gas » Comme il était doux ce nom prononcé par la bonne vieille. Comme, mieux que tout, il exprimait toute la bonté, la tendresse et la puissance de cette maternité demeurée en elle aussi vivace qu'au premier jour.

« Mon p'tit gas »! Ce prêtre aux cheveux grisonnants, désemparé par la catastrophe si brutale qui s'était abattue sur lui, mais si solide, encore et qui ne pouvait manquer de se retrouver bientôt plus courageux peutêtre qu'avant. Ce soldat qui portait à l'une des boutonnières de ra soutane

La réception au Quai d'Orsay

de l'Union des intérêts économiques

et des groupements commerciaux et industriels SUITE DE LA PBÏMUHÏ PAGI i,(

Le président de l'Union des intérêts économiques, en un raccourci éloquent et précis, exposa au président du Conseil le résultat des délibérations des deux grandes organisations. Cette allocution reflétait fidèlement les sentiments de l'assistance, qui le témoigna par ses fréquenta applaudissements.

Réunis en congrès, dit-il au président du Conseil, les commerçants et les industriels, groupés autour de nos associations nationales, ont examiné les moyens de collaborer à l'oeuvre d'assainissement financier que vous avez entreprise.

Sans doute la confédération a-t-elle dressé un cahier de revendications qui vous sera remis tout à l'heu"e et qui précise la pensée du commerce de détail, mais ce qui doit se dégager surtout de nos réunions, c'est la volonté unanime que nous avons d'apporter au gouvernement, dans la tâche ingrate que celui-ci s'est assignée, un concours de principe complet.

M. Billiet ajouta

L'association que je préside, au nom de laquelle je m'adresse à vous plus particulièrement, vous loue d'avoir eu le courage d'entreprendre une politique de compressions budgétaires et de relèvement économique.

Comme son nom l'indique, elle a un égal souci de voir toutes les catégories de producteurs équitablement défendues.

Nous ne dissocions pas les intérêt* agricoles des intérêts industriels et commerciaux. Nous connaissons l'étroite solidarité qui unit toutes les branches de l'activité nationale. Nous sommes de ceux qui, malgré tout. ont con0ance confiance dans les destinées de la démocratie française, confiance en vous, monsieur le président du Conseil, qui l'incarnez si parfaitement.

Les bons Français qui sont ici vous suivent avec respect et sympathie dans votre effort patriotique.

En dehors de toute préoccupation de parti, ils reconnaissent en vous l'un de ces hommes de devoir que la France a toujours trouvés pour la servir aux heures difficiles. Vous continuez, pour nous, la tradition des Gambetta, des Clemenceau, des Poincaré.

Les attaques et les critiques vous grandissent à nos yeux, de même que l'attentat dont vous avez été l'objet rend à tous ceux qui ont le coeur bien placé votre vie plus précieuse. M. Ernest BiIliet fut chaleureusement applaudi.

M. de Paloméra, remettant au président du Conseil le cahier des revendications formulées au cours des travaux, lui rappela sa participation à Lyon à une cérémonie de même caractère. Vous avez bien voulu reconnaître alors, dit M. de Paloméra, que le commerçant est le banquier du pauvre.

On applaudit longuement.

Lé -discours de M. E. Herriot Le président du Conseil se lève. J'ai grand plaisir, dit-il, à vous recevoir dans cette maison, qui est le siège de mon travail. Je viens d'écouter avec beaucoup d'intérêt et beaucoup de gratitude les paroles des orateurs que vous venez d'entendre et d'applaudir. Ces paroles sont un grand encouragement pour le chef du gouvernement qui est devant vous. Je veux vous répondre avec cette franchise qui est qualité essentielle du caractère français.

Je vous remercie de votre profession de foi républicaine, car elle établit un lien puissant entre vous, fils de ce régime dans lequel vous êtes nés et avez prospéré, et un gouvernement qui reste fidèle aux idées qu'il a toujours défendues et qui veut appliquer ces idées dans l'intérêt de tous.

Ce gouvernement n trouvé devrtnt lui une situation difficile. Si j'ai joui dans ma vie publique d'un privilège, c'est bien, sans user des artifices oratoires, du privilège de prendre les responsabilités du gouvernement dans les moments pénibles.

C'est pourquoi nous pouvotta, avec mes amis du gouvernement, vous assurer de notre ardente volonté de Jadre tout, vous entendez, toact ce qui peut sortir ce pays de cette situation.

Des maux dont vous souffrez, l'Etat en a largement sa part. Les difficultés auxquelles se heurte mon gouvernement sont d'ordre extérieur rarement, en effet, situation a été plus complexe et plus critique et d'ordre intérieur, où je ne vois qu'obstacles et complications.

On m'a critiqué de l'avoir souvent rappelé, d'avoir lait preuve soit de trop d'optimisme, soit de trop de pessimisme.

Je l'avoue. Je prends place au milieu des citoyens pour leur expliquer' les affaires de l'Etat, qui sont leurs affaires, comme un gérant qui voudrait être d'une parfaite honnêteté vient rendre périodiquement compte de sa gestion.

On m'a critiqué. Mais j'estime que le peuple de France, après les épreuves qu'il a subies et qu'il a surmontées, est un peuple digne de connaître la vérité. Je ne parlerai point aujourd'hui de la situation extérieure, dont je me suis souvent expliqué. Je me bornerai à l'exposé de la situation intérieure et je parlerai sans détours.

Nous nous sommes trouvés, mes amis du gouvernement et moi, en arrivant au pouvoir, devant un état de choses vraiment grave. Ce n'est pas une interprétation, ce sont des chiffres. Je ne

deux rubans attestant sa bravoure, c'était pour elle, encore et toujours, et plus que jamais, le p'tit gast

Mieux que n'importe quel réconfort, ces simples mots allèrent jusqu'au fond de l'abîme du bâillonné, baume incomparable à sa souffrance. Alors, il se dit que non seulement il devait se ressaisir pour lutter victorieusement en faveur de la justice, mais encore qu'il n'avait pas le droit en flanchant, en se dégonflant, comme on disait au front, d'assombrir les derniers jours de cette simple mais si admirable femme qu'était sa vieille maman. Et déjà redevenu presque tout luimême, il se dit

Je dois être le plus fort contre tous et contre tout. Je dois vaincre, et je vaincrai; car si Dieu se retire de moi, Il me restera toujours ma mère Lorsque, vers 17 heures, Simone Granville se présenta au presbytère, l'abbé Richebourg était entièrement redevenu lui-même,

Bien qu'elle fût très émue, la fiancée de Robert ne manifestait aucune faiblesse et si elle incarnait la souffrance humaine dans tout ce qu'elle a de plus noble et de plus poignant, il était facile de lire dans son regard qu'elle était de force non pas à la vaincre, mais à la dominer.

Très physionomiste, le curé aux abeilles s'en aperçut. Il s'en félicita, mais il ne s'en étonna pas. Le coup de téléphone de la veille l'avait prévenu qu'il allait se trouver non pas en face d'une âme éplorée, mais au contraire en présence d'une volonté taillée dans l'airain de la constance et de la foi. Mademoiselle, accueillait-il. Soyez la bienvenue. Nous ne pouvons d'ailleurs que nous entendre, puisque nous sommes unis dans le même but de justice et de vérité.

Monsieur te curé, reprenait SImone, laissez-moi d'abord vous remercier du fond de mon cœur de l'appui

veux faire aucune polémique. Toutes les critiques que j'ai subies dans ma vie m'ont détourné de la haine. Je vois maintenant les choses avec une absolue sérénité.

La situation à ce moment t Douze milliards de déjicit, 50 milüona dans tes caisses du trésor (sensation dans l'assistance).

Vollà le bilan que le ministre des Finances portait alors à la connaissance du gouvernement.

Avons-nous perdu du temps ? Je m'adresse ici à des hommes d'affaires. Je ne sollicite pas votre bienveillance, mais votre jugement.

N'avons-nous pas en effet, dès juillet, eu le courage de jouer le sort du gouvernement, quand j'al apporté devant le Parlement le projet de réforme financière.

Il y avait un déficit de plus de douze milliards, je dis bien de ptus de 12 milliards et, dès juillet, nous l'avons comblé d'un tiers, soit de 4 milliards. Il nous faut en trouver huit maintenant. Voici la difficulté. Un autre avant moi à dû faire un redressement financier. Moi aussi je ne pro»once son nom qu'avec respect.

Lors du précédent redressement, l'Etat était pauvre, mais le pays était riche. Le problème consistait en quelque sorte d transférer une partie de cette richesse privée abondante dans les caisses de l'Etat au profit de la richesse publique. A ce moment, d'autre part, on travaillait, on vendait, on achetait.

Aujourd'hui, il s'agit de rétablir l'équilibre des finances de l'Etat dana un pays en pleine crise économique. Avant déjà, nous avona joué le sort du, gouvernement pour trouver quatre milliards. Je le jouerai encore pour trouver huit milliards.

Croyez-vous que je vais faire l'éloge de mon projet ? Certainement pas. Comment ai-je fait ? direz-vous. Je vous répondrai simplement comme J'ai pu.

Mon projet a été l'objet de beaucoup de critiques. J'ai reçu beaucoup d'avis. Mais quand j'ai dit que proposez-vous à la place ? On m'a répondu c'est l'affaire du gouvernement. A vous le privilège de régler cette question. Certains, d'ailleurs, qui nous apportent maintenant des critiques verbales et surtout par écrit, que ne les ont-ils appliquées au moment où ils avaient la responsabilité du pouvoir ? Tout le monde dit, devant les sacrifices nécessaires « Allez chez mon voi'sin, ne venez pas chez moi. La situation est bien ingrate.

Mon projet est déposé devant le Parlement. C'est devant lui que je vais livrer la bataille. Je prendrai à ce moment mes responsabilités et je le ferai avec une grande sérénité.

Il faut en finir le plus vite possible. Il faut consentir aux sacrifices Indispensables, en se disant qu'après cela il faudra travailler et marcher de l'avant. Il restera d'ailleurs beaucoup à faire. Après l'équilibre budgétaire, une réforme s'impose.

J'ai eu l'occasion, dans les mauvais jours, de Jadre de nombreuses observations. Pien ne sert d'établir un budget équilibré si l'on peut, à tout moment, voter des lois qui pèsent ensuite automatiquement sur les finances publiques. Je prépare une oeuvre. On ne peut pas réagir contre ce qui est passé, mais on peut chercher assurer l'avenir. J'ai l'intention de demander aux deux Chambres de voter un texte de loi impératif disant que lorsque le budget est établd, on vte peut plus proposer une dépense sans avoir obtenu du même coup une recette correspondante. Si je n'arrive pas ce résultat, mon oeuvre sera provisoire; on devra recônusi je,r<4yf3M-nf)tTe, OOfrvexne; ment aura assuré, peut-être d'une manière définitive, la santé des finances de l'Etat.

C'est cette méthode qui a permis aux municipalités et aux départements de traverser lee crises les plus graves de la guerre et de l'après-guerre.

Quand l'équilibre financier sera rétabli, poursuit M. Herriot, il faudra rétablir l'équilibre économique. Nous vivons, du point de vue des importations et des exportations, dans le désordre. Notre balance commerciale est inquiétante, peut-être plus inquiéi tante encore que le désordre budgétaire. Avec deux seulement des pays qui nous entourent, nous avons une balance commerciale bénéficiaire. Nous achetons en désordre à des pays qui ne nous achètent pas. Ce désordre doit cesser. Je veux y substituer une poütique économique de réciprocité.

C'est ainsi qu'en ce moment, avec le ministre du Commerce, nous revisons les accords de 1927. Alors que l'Allemagne, en effet, nous demandait l'abandon des réparations, elle avait, vis-à-vis de nous, une balance commerciale bénéficiaire de 3.380 millions par an. Ce n'est pas parce que la Fronce naie qu'elle doit être victime de ceux qui commercent avec elle et qui souvent, tout en achetant chez elle, ne la paient pas. Si nous réglons cette question avec ordre et méthode, en parvenant à des opération»1 normale* dans les échanges. on peut espérer rétablir la prospérité de ce pays et lutter efficacement contre le chômage.

Si la France est victime, on ne lui en saura pas gré. On prendra ses concessions pour de la faiblesse car. dans les relations nationales, comme dans les relations internationales, on n'apprécie les concessions que lorsqu'elles viennent d'être forts.

Je vous ai assez peu parlé jusqu'ici de politique. Tels sont mes projets. Je fais confiance au Parlement. Quand il verra devant lui un gouvernement de

que mon fiancé et moi rencontrons en vous car il ouvre la porte à toutes les espérances.

Mademoiselle, n'exagérons rien, reprenait l'abbé Richebourg. Vous me paraissez trop énergique pour que je cherche à vous leurrer. Et, d'ailleurs, ce n'est pas dans mon caractère. » Si je crois au succès, s'il m'apparaît impossible que la lumière ne se fasse pas toute entière, je n'ai pas le droit de vous dissimuler que nous allons nous heurter et que nous nous heurtons déjà à de très grosses difficultés. Je ne vous dis pas qu'elles sont invincibles; mais elles exigent beaucoup de temps pour les résondre et aussi certaines démarches que je ne puis encore préciser, mais que je prévois délicates et laborieuses.

Monsieur le curé, reprenait Simone, je vous sais un gré infini de me parler ainsi. J'ai toujours préféré :a réalité au mirage.

Avec un bon sourire, l'abbé Richebourg déclarait

Je suis un soldat. ou plutôt, si vous le voulez, un curé-soldat qui sait mal l'art de farder la vérité.

Croyez, monsieur, que je ne puis que vous en respecter et vous en estimer davantage. Et je vais tout de suite, si vous me le permettez, mettre à l'épreuve votre si loyale et si rassurante franchise.

Je vous en prie, mademoiselle. Pourriez-vous me dire, monsieur le curé, pourquoi vous croyez en l'innocence de mon fiancé ?

Très volontiers, mademoiselle. D'abord, un fait brutal, indiscutable. Ce n'est pas lui qui m'a frappé. J'en suis sûr. puisque j'ai vu l'autre

Ceci me semble très important. En effet Malheureusement, de nombreuses dépositions, toutes, je dois vous le dire, défavorables à M. Robert, sont venues détruire la mienne. Et, sans rien omettre, l'abbé Richebourg fit aa jeune interlocutrice le

bonne foi, je veux croire qu'il se laissera convaincre. Je vous remercie de votre appui.

Le courage n'est pas, à l'heure actuelle, d'être hors du gouvernement, mais d'être au gouvernement, c'est d'être au poste où l'on prend les responsabilités. Ces responsabilités, nous les acceptons, Nous sommes des hommes parfaitement désintéressés, qui partagent avec vous l'amour du travail, de la probité, de la liberté. Aidez-nous, non pas certes dans l'intérêt d'une formation gouvernementale passagère, mais dans l'intérêt permanent du pays, du régime, dans l'intérêt de la France. Aidez-nous dans notre tâche de redressement pour prouver que dans un régime républicain, qui est un régime de liberté, on peut réaliser tous les progrès possibles, on peut en particulier, mettre de l'ordre dans la maison.

La salle tout entière se lève et fait une magnifique ovation au président du Conseil.

LE CONGRES DES GROUPEMENTS COMMERCIAUX ET INDUSTRIELS A TERMINÉ SES TRAVAUX En clôturant ses travaux, dans la matinée, le congrès avait voté un voeu tendant à demander aux pouvoirs publics de ne pas porter atteinte à la liberté du commerce par des lois de taxation.

Le projet d'amnistie

et les litiges soumis aux tribunaux pu les victimes d'accidents

La commission de législation civile et criminelle à la Chambre a terminé l'examen du projet et des propositions relatives à l'amnistie.

Sur la proposition de M. Georges Pernot, et prenant en considération les intérêts civils des personnes qui auraient pu être victimes d'accidents, la commission a chargé son président, M. André He3se, de s'entremettre auprès du garde des Sceaux pour demander que la chancellerie veuille bien indiquer aux tribunaux qu'ils n'auront pas à retarder l'examen des affaires d'accidents dont ils sont actuellement saisis du fait que certains délits peuvent être visés dans le projet d'amnistie.

La commission des finances et le plan d'outillage

Le commission des finances, a poursuivi l'examen du projet d'outillage national.

Elle a décidé de réserver le crédit de 52.700.000 francs demandé au chapitre I" pour le réglement définitif des dépenses afférentes à la construction de l'immeuble des assurances sociales demeuré inachevé.

Elle a examiné ensuite les crédits de l'Air. Le chapitre I" a été voté (subventions aux collectivités pour la création et l'aménagement des terrains destinés à l'aviation privée). Sur le chapitre 2, qui prévoit 120 millions pour travaux et installations, elle a décidé de surseoir et d'entendre préalablement le ministre de l'Air.

La commission a procédé ensuite à l'examen des crédits destinés au ministère de la Santé publique. A propos du chapitre le' (subventions pour la construction des maisons à bon marché), M. Bonnevay a indiqué la nécessité de transférer au budget un crédit de 25 millions. Il a observé que le projet ne comporte, pour la loi Loucheur, que des crédits afférents à l'exercice 1933 et qu'il y avait lieu, prévoyant la prorogation de cette loi, de relever le crédit inscrit au projet. Le chapitre I" a été finalement adopté avec le chiffre de 213 millions.

A LA COMMISSION

DES TRAVAUX PUBLICS

Le projet d'outillage national a été transmis hier pour avis à la commission des travaux publics de la,.Chambre. Cette commission a désigné pour rédiger son rapport, M. Mallet, député de la Charente.

CONTRE LA VIE CHÈRE Le groupe des sénateurs maires, réuni sous la présidence de M. Chapsal, a examiné les deux propositions de loi déposées par M. Henry Chéron et plusieurs de aes collègues relatives, la première, à l'extension aux préfets du droit de taxation du pain et de la viande; la deuxième, à la création d'organismes destinés à lutter contre la cherté de la vie.

Après discussion, le groupe s'est déclaré favorable aux deux propositions sous réserve de légères modifications de texte.

LA PROPAGANDE COLONIALE PAR LE CINEMATOGRAPHE M. Candace, sous-secrétaire d'Etat aux Colonies, a reçu hier matin une délégation de la société de propagande coloniale par le cinématographe, qui lui a été présentée par M. Léon Riotor. conseiller municipal, président du comité d'action.

M. Candace a promis son concours le plus entier pour organiser, à travers le pays, une série de grandes manifestations. dont la première serait une matinée offerte, sous la présidence d'honneur du Président de la République et sous le haut patronage de M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, et de M. Sarraut, ministre des Colonies, aux élèves des écoles de la ville de Paris et des lycées et collèges. iaPêche à Boulogne/mer Boulogne-sur-Mer, 23 novembre 1932. Malgré le mauvais temps, Boulognesur-Mer reste en mesure de satisfaire à toutes les demandes. Mangez du poisson de Boulogne.

récit des séries des confrontations qui s'étaient déroulées la veille, en sa présence, dans la salle des fêtes de la mairie de Mesnil-sur-Andelle.

C'est effrayant concluait Simone, qui avait écouté le prêtre avec une attention haletante.

Et elle ajoutait, avec une perspicacité toute féminine

C'est à croire qu'un véritable complot a été tramé contre Robert. J'en ai l'impression, reconnaissait le curé aux abeilles mais je me demande dans quel but? Je me suis tout de suite Informé si, parmi ces témoins qui se sont montrés si catégoriques et, disons-le, si accablants, il n'en était point qui avaient été lésés par le krach de la banque Marsault.

» J'ai acquis tres promptement la certitude qu'aucun d'eux ne possédait d'in-' térêt et n'avait effectué de dépôts d'argent dans cet établissement. Je crois donc plutôt à un phénomène de suggestion collective, tel que cela s'est déjà produit au cours de plusieurs affaires ou causes célèbres. C'est un phénomène très curieux et qui, à première vue, paraît même invraisemblable. Pourtant, mademoiselle, j'ai là, dans ma bibliothèque, un livre très Intéressant et dû à la plume autorisée entre toutes du grand philosophe historien français Jules Favreau, qui a cité certains cas analogues à celui-ci et dans lesquels de nombreux témoins, dont la sincérité ne pouvait pas être sujette à caution, avaient accablé un innocent avec une unanimité exempte de toute contradiction et même de toute variante. » Je ne dis pas que parmi ceux de mes paroissiens qui ont été entendus par le procureur de la République et le juge d'instruction, il n'en soit pas un ou deux, mettons même trois, qui, par intérêt, ou plutôt par ce que j'appellerai une insuffisance intellectuelle et morale, ne se soient laissé influencer, circonvenir.- par une volonté supérieure à la leur. Mais il en est d'autres que je considère comme lnsubornables. D'ail-

UNE « VENUS » DE PRUD'HON ACHETEE 255.000 FRANCS PAR LE MUSEE DU LOUVRE Parmi les tableaux de la collection de Mme Edouard Desfossés, que l'on vendait hier aux enchères par suite de décès, une oeuvre connue de Prud'hon, Vénus au bain ou l'Innocence, a .été adjugée au musée du Louvre pour 255.000 francs. Cette peinture, trouvée inachevée dans l'atelier de l'artiste, avait été adjugée 1.300 francs lors de la vente de cet atelier en 1823. Edmond de Goncourt, dans son catalogue raisonné de l'ceuvre de Prud'hon, signale son passage dans la vente du duc de Morny en 1865, où elle fut adjugée pour 6.800 francs. Une autre peinture de Prud'hon, Portrait de M. de Mesmay, ancien président de la cour de Besançon, a été adjugée 42.000 francs. Irritation delà Peau La Pommade Cadum calme toujours toute irritation ou inflammation de la peau et assure des nuits de sommeil paisible aux personnes souffrant depuis des années d'affections cutanées. Bien des souffrances sont évitées en employant à temps la Pommade Cadum contre l'eczéma, les boutons. dartres, gale, éruptions, écorchures, hémorroïdes, urticaire, croûtes, coupures. Une bonne recette contre la grippe La grippe vient de ne déclarer. en fin de journée généralement courbstures, frissons, mat de tête, etc.. Aussitôt, deux tablettes de Bromqnin, deux autres au moment de vous coucher, avec un bon grog au rhum bien chaud. L'état fiévreux disparait aussitôt, et, durant la nuit, paisiblement passée, Bromqaln agit son action est énergique, rapide. A votre révefl, son travail est terminé, sa victoire assurée. La grippe a battu en retraite. Vous en êtes délivré. Toutes pharmacies 8 fr. 50 la boite, ou chez Scott. 348, rue Saint-Honoré, Paris. Ouvert jusqu'à 24 h. 45.

Si votre enfant est languissant, pâle, anémique, sans force, sans appétit, c'est qu'il manque d'iode. Donnez-lui aux repas de midi et du soir de 2 à 4 comprimés de

ViViODE il retrouvera son appétit, ses couleurs, sa santé Toutes pharmacies, le tube 6 fr. 40

LA LUTTE CONTRE LA MALADIE

La prévention et le diagnostic dont dépend le traitement efficace sont l'ordre du jour. Voici le CENTRE MEDICAL DE FRANCE qui a été créé dans ce but. Tous les malades qui s'y adressent y trouvent des spécialistes compétents servis par un appareillage scientifique des plus modernes. Renseignements sur place ou par lettre au C. M. F.. 9, cité Milton, Paris (IX'). Brochure illustrée envoyée sans frais sur demande.

leurs je ne vois pas du tout qui pourrait bien être le suborneur. Peut-être le vrai coupable s'écriait Simone.

Je ne le pense pas, car ç'eût été pour lui un moyen infaillible d'attirer tout de suite sur lui l'attention de la justice.

C'est juste

Je ne m'explique donc cette simultanéité dans l'accusation que par ce phénomène de suggestion, ou plutôt d'hallucination collective, dont. je vous le répète, il existe déjà de nombreux et frappants exemples.

Ne m'avez-vous pas dit que, parmi ces témoins, il y avait un certain M. Henri Mézanger ?

Oui, mademoiselle, et je ne vous cacherai pas que sa déposition a produit un très gros effet sur les magistrats. C'est lui en effet qui, le premier, a attiré l'attention du juge de paix et des gendarmes chargés des premières constatations sur la disparition du portefeuille qui renfermait le testament de M. le chanoine.

a C'est encore lui qui a déclaré aux enquêteurs qu'il avait vu M. Robert Marsault sortir vers 2 heures du matin, par la porte du presbytère qui donne sur la petite rue de la Seine.

C'est lui, enfin, qui, au cours de la confrontation qui les avait mis en présence, a tenu tete à M. Robert avec un acharnement qui m'avait déjà étonné et me revient tout particulièrement à l'esprit

Visiblement troublé, le curé aux abeilles poursuivait

M. Mézanger est très Influent dans le pays. Il a su conquérir un ascendant indéniable sur notre population, non pas seulement par les menus services qu'il rend volontiers aux uns et aux autres, mais encore et surtout par la sorte de mystère dont il entoure sa vie. ici, où on a la manie des surnoms, ainsi que dans toutes les petites localités, on l'appelle l'homme aux secrets.

Traitement naturel par les plantes

Dans le Nord de la France, tout le monde connaît le père Benoit, d'Amiens, qui a réalisé des cures merveilleuses avec ses traitements naturels par les plantes.

Les malades qui ont tout essayé ont enfin une planche de salut, même dan* des cas désespérée, avec les quatre traitements du père Benoit. Ces traitements, qui résultent d'une longue expérience, diffèrent de tous lea autres, en particulier par la possibilité d'en faire un traitement individuel pour chaque malade.

Les renseignements et notices sont envoyés gratuitement sur demande. Traitement n° 1 pour le tube digestif (estomac, foie, intestin, constipation). Traitement n° 2 pour l'arthritirme (goutte, rhumatismes, maux de reins, etc.). Traitement n* 3 pour ton.tee les maladies de la peau (eczéma. psoriasis, dépuratif du sang, etc.). Traitement n* 4 pour la circulation du sang îhypertension. retour d'ége, etc.).

Chaque traitement est vendu 18 francs la boite de 12 paquets (par poste 19 fr. 10) à la pharmacie Julien, 59, rue des Vinaigriers, Paris, et dans toutes pharmacies. En cas de difficulté, envoyez un mandat au laboratoire E. Benoit, 6, rue Barreau, Asnières (Seine), qui fera l'expédition franco. En prenez-vous ?

EUe est agréable au palais, légère

à l'estomac. Elle n'occasionne

jamais de nausées, ni de coliques,

ni le moindre dérangement. Et

cependant son action, quoique

très douce, est toujours parfaite-

ment efficace. C'est pourquoi elle

a fait des millions d'adeptes dans

le monde entier. En prenez-vous ?

Si non et si vous êtes sujet à la

constipation vous devez faire un

essai de la Afagnésie San Pelle-

grino. Vous serez alors enchanté

d'avoir trouvé enfin le purgatif et

le laxatif rêvés et vous vous ajou-

terez à la foule de ceux qui ont

définitivement adopté la Magné-

sie San Pellegrino.

La Magnésie San Pellegrino anisée

ou sans ants est vendue 8 fr. 50 le

flacon dans toutes pharmacies. Deman-

dez également la Magn^ie San Pelle-

grino effervesceate. 2 fr. 10 la boite

pour une purge.

Pour ne pas grossir

Prendre tods tendent ou trots jours au repas du soir ou avant de se coucher UN GRAIN DE VALS laxatif dépuratif qui assure la combustion des tissus graisseux, le bon fonctionnement du foie, de l'estomac et de l'intestinet l'élimina tiondes toxines de l'organisme. le f1. de 30 grs.

» Le fait est que « monsieur le principal comme on l'appelle, vit très retiré. Il n'a point d'amis. Il ne va chez personne et n'accepte même pas les invitations à dîner de son patron M' Corseul, joyeux vivant celuilà, s'il en fut jamais un. Il prétend qu'il a une maladie d'estomac qui le contraint à un régime très sévère. C'est possible, mais en tout cas ce n'est pas cela qui peut l'empêcher de prendre une bonne. Ce n'est pas davantage le manque de ressources qui le force à faire lui-même ses provisions, sa cuisine et son ménage. Il gagne très bien sa vie chez M' Corseai. Il appartient, paraît-il, à une famille aisée. Aussi, tout me porte à penser qu'il est affligé de cet odieux défaut qui s'appelle l'avarice. Or, mon expérience de la vie m'a permis d'observer jusqu'où l'avarice pouvait conduire un homme même né honnête. Aussi, je me demande. mais je ne voudrais pas faire un jugement téméraire.

Eh bien, monsieur le curé, s'écriait Simone, je vais le faire pour vous. Vous vous demandez si monsieur Mézanger ne serait pas la cheville ouvrière du complot dont je vous parlais tout à l'heure.

Le curé aux abeilles répliquait

Je n'ose trop vous dire oui. mais je n'ose pas non plus vous dire non. Et avec une .bonhomie charmante Il s'empressait d'ajouter

Ce n'est point, mademoiselle, parce que je suis Normand que je vous parle ainsi. C'est parce qu'un soupçon d'une telle gravité, avant de se formuler d'une façon catégorique, a besoin de s'étayer sur des bases solides. Peut-être, monsieur le curé, émettait Simone, vous trompez-vous en me disant qu'aucun des témoins qui a déposé contre Robert n'a été touché par le krach de la banque Marsault?

C'est possible

Je connais M. Mézanger.

Ah! vraiment! s'exclamait le prêtre, très Intéressé. (A suivre.)


Le projet de réorganisation de la Compagnie Générale Transatlantique

La commission de la marine marchande à la Chambre, s'est réunie sous la présidence de M. Tasso pour un premier examen du projet de loi concernant l'aide financiere de l'Etat à la Compagnie Générale Transatlantique. Après avoir entendu M. Maurice Vincent, qui a été confirmé dans ses fonctions de rapporteur provisoire, la commission, après un long échange de vues, a conclu à la nécessité d'une politique d'aide de la part de l'Etat, mais en prenant de sérieuses garanties pour éviter les errements anciens et les faute de la gestion passée.

Elle a tout particulièrement invité le rapporteur à chercher dans le champ des conventions nouvelles un véritable contrôle de gaation de la part de l'Etat la suppression des filiales, la restitution définitive à l'Etat des actions privilégiées plusieurs fois promise la représentation du personnel dans le conseil d'administration; l'inetitution du statut pour le personnel sédentaire, une meilleure utilisation des unités de la flotte.

La commission a également manifesté son désir de voir s'établir une politique d'entente sur un plan international en ce qui concerne la ligne de New-York. M. Guastavino a signalé que la convention ne concerne que l'Océan et que rien n'est prévu pour le trafic méditerranéen. M. Tasso s'est associé, pour le port de Marseille, aux observations de son collègue.

LA QUESTION DU BLE La commiasion sénatoriale de l'agriculture a entendu hier, contradictoi-i rement, la chambre syndicale du commerce des céréales à la bourse de Paris et l'Association générale des producteurs de blé. Il résulte de cette audition, et de la discussion qui a suivi,' qu'il y a lieu de préconiser immédiatement les mesures suivantes

le Déterminer le mouvement d'exportation annoncé par la création d'un bon de compensation dans le but d'alléger rapidement le marché du blé et faire jouer dans toute sa force le droit de douane

2° Favoriser la liberté de la fabrication et du commerce de la farine et du pain

3" Assurer la cotation du blé par un comité professionnel comprenant des représentants qualifiés des diverses professions intéressées

Organiser le report de 6 à 10 millions de quintaux par les associations agricoles avec garantie contre la baisse par l'interdiction, dans le cahier des charges, de ces stockages, du prix limite ces avantages seraient réservés aux agriculteurs exploitants et ces stocks seraient conservés à la culture pour éviter les frais d'emmagasinage et en obtenir la réalisation rapide. En conclusion, la commission, considérant qu'il existe une crise très grave dans l'élevage, a décidé de demander, corrélativement aux mesures de protection du blé, des dispositions susceptibles de sauver le marché du bétail par l'élévation des droits de douane sur les viandes congelées et la diminution du contingentement d'animaux vivants et puis abattus.

POUR LA REGULARISATION DES COURS DU BLÉ

M. Abel Gardey a reçu, hier matin, les membres du comité central du blé et du pain, groupant tous les représentants qualifiés des producteurs, transformateurs et répartiteurs du blé, de la farine et du pain.

Les délégués ont insisté auprès du ministre de l'Agriculture pour que des mesures complémentaires soient prises en vue de défendre ia production nationale et d'assurer une meilleure régularisation des cours du blé.

LA SÉANCE DE RENTRÉE DE L'INSTITUT CATHOLIQUE La séance solennelle de rentrée de l'institut catholique de Paris s'est tenue, hier après-midi, en présence d'une nombreuse assistance au premier rang de laquelle on remarquait les archevêques et évêques protecteurs de l'établissement.

M. Joseph Olmer donna, tout d'abord, lecture d'un rapport sur l' « école des sciences ». Puis Mgr Baudrillart, recteur, présenta le rapport général sur la situation de l'institut et les travaux des diverses facultés qui le composent. Il souligna notamment l'inauguration récente d'un cycle d'études russes comprenant *les cours de liturgie, de langue et de littérature russes et un cours d'histoire contemporaine.

On procéda ensuite à la remise des diplômes aux lauréats des concours des diverses facultés et du concours général de l'enseignement libre de la région universitaire. Et Mgr Neveux, évêque d'Arminoë, prononça le discours de clôture de la cérémonie.

LES SOUS-OFFICIERS

VEULENT HONORER LEURS MORTS Un comité national vient de se créer en vue d'apposer aux Invalides une plaque commémorative du sacrifice des 125.000 sous-officiers, active et réserve, métropolitains et coloniaux, tombés glorieusement pendant la Grande Guerre pour que vive Un pressant appel est fait auprès de tous les camarades sous-officiers des armées de terre, de mer et de l'air. Tous voudront apporter leur obole, si petite solt-elle, à la consécration de ce pieux hommage à nos morts. Les souscriptions sont reçues au bureau du journal le Sous-officier Français, 1, rue des Innocenta, Paris-I". Compte de chèques postaux Louis Marchai, Paris 231-52, 1, rue des Innocents.

Jeudi 24 novembre.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PAKISIKN (328 m. 20)

12 h, informations et revue de la presse du matin.

12 h. 5, a Trente minutes de cirque » (musique enregiatrée),

12 h. 30. concert offert par € Beuscher a. 13 h. 10 à 11 h., concert de musique enregistrée.

13 h. 30. cours des valeurs de la Bourse de Paris.

18 h. 15. « La deml-henre pour les pevte », avec le concuurs de la troupe du théâtre du Petit-Monde, sous la direction de M. Pierre Humble.

18 h. 45. journal du « Poste Parisien 9. t. causerie il bâtons rompus de « Dimaoche Illustré ».

19 h. 10. concert de musique enregistrée ha Violette de Montmartre (Kaiman) Adubec (M. ïvain) Perette € Mon amant s (Alix Lupin) Bouton d'or. «élection (Pierné).

19 h. 3U, concert offert par les c Editions Suzanne «Juentin », avec le concours de Jergel, qui chantera Je voudrais t'adorer, les Baisers de Ninon, la rirelire de France: et de M. Mallolre, qui chantera Kosans, frière d'amour, ia Rose et l'oranger de Suzanne Quentin et René de Buxeull.

20 h., causerie sur la a Mode par Mme J. Ferrant.

20 h. 10, concert de musique enregistrée Allessandro StradeUa, ouverture (Flotow);

Le crime d'Arcy

LE CHAUFFEUR GARNIER NE SEMBLE PAS S'ETRE FAIT CONSCIEMMENT LE COMPLICE DU DEBITANT MEURTRIER Le chauffeur de taxi Garnier, de Livry, qui conduisit à Arsy, près de Complègne, le débitant Francisque Beaud à Arsy, et ce dernier les faisait semble avoir été mêlé par pur hasard à cette affaire dans laquelle il se trouve aujourd'hui accusé de complicité. Beaud se trouvait, lundi soir, vers 21 heures, place de la Gare, à Gargan. en quête d'un taxi. Entrant dans le débit situé 1, place de la Gare, il s'adressa à la tenancière, Mme Vidal Voulez-vous, lui dit-il, me procurer une voiture, car j'ai appris que celle de Boucher était en panne. Complaisante, Mme Vidal alla quérir Garnier, qui demeure allée Bayard, à Gargan. Ce chauffeur rentrait de course. Quelques instants après, les deux hommes étaient en route pour Com- piègne. Les chauffeurs de taxi, qui sont une dizaine à fréquenter la gare de Gargan, ont presque toue conduit Beaud à Arcy, et ce dernier les faisait toujours s'arrêter à une centaine de mètres du domicile de ses beaux-parents. Tous s'accordent à dire que Garnier était un excellent homme, timide, et ils le tiennent incapable de s'être fait sciemment le complice du meurtrier. Si on peut lui reprocher de n'avoir pas aussitôt averti la police, il faut tenir compte de ce qu'il était fatigué par cette longue course et une nuit sans sommeil. L'on peut supposer qu'il l'eût fait dès le lendemain s'il n'avait été arrêté dans son lit alors qu'il dormait encore.

Le déjeuner du ayndicat, des journaux de la France extérieure

Le syndicat des journaux de la France extérieure a donné, hier, son déjeuner-conférence mensuel, sous la présidence de M. Henry Bérenger, sénateur, ambassadeur de France, président de la commission des affaires extérieures du Sénat.

Ce déjeuner était consacré aux anciennes colonies.

M. Marius Leblond, président du syndicat, Réunionnais lui-même, salua affectueusement le sénateur Bérenger, lui rappelant les souvenirs de leurs premières entrevues au temps de ses débuts à Paris et lui disant la confiance et l'admiration, à son égard des membres de son groupement.

M. Bérenger parla, avec une vive sympathie et humour, de ces anciennes colonies qui sont à l'avant-garde de la fusion des esprits entre la métropole et son empire d'outre-mer. Parlant, en passant, de ses entretiens à Rome, il fit une communication importante pour rassurer les Français sur les intentions de l'Italie concernant nos colonies. La conversation touchant à l'assimilation progressive des indigènes à la vie nationale française permit à M. RouxFreissineng de rappeler avec énergie la nécessité de lier les territoires de notre Afrique française par le Transsaharien, projet qui a, en somme, l'opinion pour lui et dont dépendent le développement de nos possessions africaines et les échanges indispensables entre la métropole et celles-ci.

Le gouverneur général Guyon fit un tableau saisissant des légitimes ambitions de nos colons et sujets de la Nouvelle-Calédonie pour qui il fut un guide éclairé et amical.

M. René Théry, en un brillant exposé, reprit la question du Transsaharien, prouvant l'intérêt immense qu'il y avait à ne pas hésiter à entreprendre une tâche nationale d'un aussi puissant intérêt que l'étranger pourrait effectuer à son profit.

Un plombier du Blanc-Mesnil découvre qu'il est légalement mort Etant venu, Il 7 a queiqi»- temps, s'établir au Blanè-Mesnil où Il habite, 29, rue de la Fontaine, un plombier, M. Louis Venel, âgé de vingt-neuf ans, se présentait récemment à la caserne de gendarmerie pour faire sa déclaration de changement de résidence. Quelle ne fut pas sa surprise quand le chef de brigade, M. Lanore, ayant consulté son régistre lui déclara qu'il était légalement mort depuis le 10 novembre 1930 son décès survenu à l'hôpital Cochin ayant été dûment enregistré à la mairie du XIV. arrondissement, à Paris. On ignore encore comment cette erreur ou cette substitution d'état civil a pu se produire. Il n'en reste pas moins que M. Venel va être astreint à de longues démarches pour obtenir sa réintégration au nombre des vivants.

pouïENc°TsEêERrEa LES AVENTURES DE MICKEY (..ça y «t eiu .^anouit i

J'ai toujours cru qu'un balser (F. Lehar); Toi et Toi (J. Strauss).

20 h. 20. théâtre e Les Espérance» s, un acte de Paul Bilhaud, avec le concours de M. Maxime Fabert et Mlle Paulette Marinier.

21 h. 20 « Gala des Artistes ».

21 h. à n.. soirée donnée au profit de la Maison de retraite des artistes lyriques.(Iondation Uranem). Au cours de cette soirée, se feront entendre Mmes Lucienne Boyer, Jeanne Carlyse, Carina, Charlotte Dsuvta. Ginia Barty. Musette Figaro, Marguerite Urey val, Heritza, Lorenze Marqué. Mad Rainvyl et MM. Alibert, Amelet. Bergel'et. Bourgarde, Couzinou, Jean Cyrano, Dranem, Firzel, Frédo Gardoni, Flateau, Uabriello, Jean Lumière, Lynel, Nono, Poulot, Richard et Carry Raoul Soler, Roger Tréville et sa femme Naura Baba, Sizes et Vorelli.

RADIO-PARIS <1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7 h. culture physique.

8 heures. 13 heures, 18 h. 10, 20 h. 30, févisions météorologiques.

13 heures. 14 heures, 15 h. 45, 18 h. 10. 19 h. 45, cours commerciaux.

12 heures, conférence protestante: Une Eglise protestante française par le pasteur Pierre Jarillon.

12 h. 30. « Pour les entants » te Parc d'attractions: l'Orgue de carnaval, le Tumulte éveille des souvenirs, Abstractions, Polka de l'équilibriste, la Terrasse et la Fanfare (Blancafort): le Songe du petit Jean (Julien Fatk); Mariage de grenouilles (Heil) Opérettes modernes et films Comte Obligado, fantaisie (Morettl): la Petite de Montparnasse: SI vous saviez (Wachsmann) Sex-Appeal Paria 3t. le!! Pompons rouges (Mercier); Parade d'amour (Schertzinger); l'Auberge du Cheval Blanc: Pour

Le drame mystérieux de Montmartre On s'étonne de n'avoir pas retrouvé l'arme du défunt L'enquête poursuivie par M. Gérardin, commissaire du quartier des Grandes-Carrières, au sujet du mystérieux décès du clerc de notaire André Letourneur, n'a permis de recueillir aucun élément nouveau.

Mlle Germaine Amiaud, à l'hôpital Bichat où elle est soignée, reste toujours dans l'inconscience. Lorsqu'on la transporta sur un brancard, elle prononça cette phrase

Ce n'est pas moi qui l'ai tué. Et à la question qui lui fut posé Où est le revolver de votre ami ? Elle répondit

Dane le buffet.

Or toutes les recherches faites n'ont pas permis de retrouver l'arme; et ce point est assez énigmatique.

On recherche, d'autre part, deux amis du défunt, deux jeunes gens fort bien mis qui aux dires des voisins venaient assez fréquemment rue Leibnitz en automobile, avec un chien. Ils vinrent notamment dimanche dès 8 heures et frappèrent longuement à la porte de la chambre du clerc de notaire. Ils revinrent encore vers midi. Leur témoignage permettrait sans doute de jeter quelque lumière sur le drame.

Dans la soirée, M. Gérardin s'est rendu au chevet de la jeune femme le magistrat a pu lui poser quelques questions, mais la malade, dont l'état de faiblesse est encore extrême, n'a pu que répondre Je ne me rappelle rien, absolument rien. » A la suite d'une visite minutieuse des lieux, les enquêteurs ont cru pouvoir émettre l'hypothèse d'un accident provoqué par l'oxyde de carbone, le tuyau d'un poêle à feu continu ayant été trouvé sectionné. Mais, en réalité, seule l'autopsie qui sera pratiquée pourra faire connaître les causes exactes du décès du clerc de notaire.

Le Nungesser-Coli » été remis à l'Ecole supérieure d'aéronautique On sait que M. Louis Bréguet a fait don à l'Ecole supérieure d'aéronautique, afin qu'elle le place au musée de Chalais-Meudon, de l'avion NungesserColi, sur lequel Costes et Bellonte firent le tour du monde.

Cet appareil a été remis hier aprèsmidi, à l'Ecole par M. Bréguet au cours d'une cérémonie émouvante où furent rappelées les grandes figures de quelques héros de l'air.

Aux côtés de M. Louis Bréguet, on notait MM. de Souza-Dantas, ambassadeur du Brésil Costes, Bellonte, Codos, Mme Costes, le général Armaingault, représentant M. Painlevé, ministre de l'Air le général Lahm, attaché militaire de l'aéronautique à l'ambassade des Etats-Unis, et les représen- tants des différents pays survolés par l'équipage Costes-Bellonte, lors de son raid réalisé entre le 10 octobre 1927 et le 15 avril 1928.

Des discours ont été prononcés par M. Louis Bréguet, le pilote Costes et le général Armaingault et, en même temps que le souvenir de Nungesser et de Coli, celui de Le Brix fut évoqué. L'avion Nungesser-Coli sera bientôt installé au musée de l'aéronautique de Chalais-Meudon.

La Maison des enfants de France inaugurée par M. Léon Bérard

La « Maison des enfants de France », créée par une association de gens du monde des arts et des lettres dans le but d'aider à la formation morale, physique et intellectuelle des enfants, a été inaugurée hier, 37, avenue des ChampsElysées, par M. Léon Bérard, ancien ministre. La présidente de cette œuvre, la comtesse Jean de Pange, a reçu, dans les salons de l'association, les membres du comité d'honneur et de propagande, ainsi que de nombreuses persopnaHrte. '̃ ̃ Après une causerie de M. Llchtenberger, les jeunes acteurs du théâtre du « Bon Petit Diable », dirigé par M. Joë Bridge, se firent applaudir par une nombreuse assistance.

Les « Amis de François Coppée » Les « Amis de François Coppée », réunis hier chez Mme Second-Weber, de la Comédie-Française, ont reçu deux nouveaux membres MM. Abel Bonnard, de l'Académie française, et Léon Larguier, et ont constitué ainsi leur bureau pour 1932-1S33 Président, M. Louis Barthou, de l'Académie française vice-présidents, Mme Segond-Weber et M. André Dumas; secrétaire général, M. Ernest Prévost trésoriers, MM. Alphonse Lemerre et Louis Richard.

être un jour aimé de toi, On a l' béguin (Gilbert).

18 h. 10, causerie agricole: « Des moyens dont dispose l'agriculteur pour se renseigner a, par M. Jean Fredou, ingénieur agricole.

18 h. 30, Ouverture légère (Luiglni); Pavane mélancolique (Ganne); le Roman d'Arlequin (Mas3enet).

19 h., causerie par M. Sorel € La journée du 18 août. »

19 h. 20. Suite pittoresque (Fourdratnl Cantilène d'amour (Marc Deimas) l'Entrée des fêtards (Février) Marche bohirnienne (Filippuccl).

20 h., Les procédés de diction des grands comédiens (deuxième causerie) c Worms et Delaunay par M. Lugné-Poë. 20 h. 46. Concerts Colonne, sous la direction de M. Paul Paray Obéron (Weber) Concerto pour violoncelle et orchestre (Lalo) le Vaisseau fantôme Siegtriedldyll Siegfried (Wagner). TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 12 h. 30. Trois mélodies populaires ruases (Léon) Triste est la steppe (Borodine) Ah 1 quel dommage Peles (Bareh) la Petite Porte du jardin Marche italienne (Rousseau) Maria, Mari (di Capua) les Erinnyes (Massenet) Plaiair d'amour (Martini) Princesse dardas (Kalman) Une nuit d Monte-Carlo.

14 h., diffusion de la cérémonie d'inauguration du monument de Georges Clemenceau.

17 h. 45, journal parlé.

19 h. 30, musique de Lalo le Roi d'Ys Rhapsodie espannole la Légende du Danube (Fuclk) Andantino du divertissement (Lalo) la Vieille Auberge (Zlmmermann) Légende poitevine (Auguin). par M. Lynel Qui j'aime (Hollander) l'Amour d la parade (Mlchells) Si oous saviez. mesdames

DEUX OUVRIERS SONT ENSEVELIS DANS UN CHANTIER

L'un est légèrement blessé, l'autre est dans un état grave

Des ouvriers travaillaient hier dans un chantier de construction sur le boulevard Kellermann. entre la porte de Gentilly et la poterne des Peupliers. Ils décoffraient un puits » récemment cimsnté. Soudain, le puits s'affaissa, entraînant deux d'entre eux MM. René Guillou, âgé de trente ans, demeurant 66, rue d'Arceuil, à Gentilly, et Yves Meriel, âgé de vingt-cinq ans, demeurant 7, rue Baudricourt. Les pompiers de la caserne Nationale furent immédiatement alertés et purent assez rapidement retirer les deux ouvriers de l'amas de décombres sous lequel Us avaient été ensevelis. M. Yves Mériel n'avait que des blessures superficielles. Mais M. René Guillou était plus gravement atteint, ayant subi un commencement d'asphyxie. Tandis qu'on transportait les blessés à l'hôpital de Bicêtre, M. Fauvel, commiasaire du quartier de la Maleon-Blanche, commençait son enquête afin d'établir les circonstances exactes de l'accident, dû sans doute à l'état du sol Les adjudications du dimanche La commission sénatoriale du commerce a entendu hier la lecture du rapport de M. Binder sur la proposition de loi tendant à supprimer les adjudications mobilières et immobilières les dimanches et jours fériés. Le rapporteur a critiqué le texte voté par la Chambre, car, sous couleur de supprimer les adjudications le dimanche, il n'a pas d'autre objet que d'assurer le repos hebdomadaire ce jour-là aux clercs d'officiers ministériels. C'est aborder la question principale de biais au lieu de l'envisager directement et en même temps supprimer une coutume très ancienne de nos campagnes, qui tiennent beaucoup et avec raison à cet usage des adjudications du dimanche, lesquelles, d'ailleurs, rapportaient des sommes fort importantes au Trésor.

Dans ces conditions, M. Binder propose le rejet pur et simple du texte de la Chambre, auquel il substitue une rédaction accordant, dans les conditions fixées par le code du travail, le repos du dimanche aux clercs d'office? ministériels.

La commission, approuvant son rapporteur, l'a autorisé à déposer son rapport dans ce sens.

Le banquet

de la Ligne contre l'antisémitisme sera présidé par M. Edouard Herriot La Ligue internationale contre l'antisémitisme organise dimanche 27 novembre, dans les salons de la Maison de la mutualité, 24, rue Saint-Victor, son grand banquet annuel. Il sera présidé par M. Edouard Herriot, président du Conseil, assisté de diverses personnalités politiques et littéraires.

UN CHAUFFEUR CONDAMNÉ Le chauffeur Léon Goulet, au service d'une entreprise parisienne qui, avec sa camionnette, dans la soirée du 24 août dernier, à Villeparisis, fonça dans un groupe de piétons, renversant une voiture dans laquelle dormait un bébé de onze mois qui fut blessé aux jambes, blessant ses parents, les époux Kreckelbergh, de Bobigny, ainsi que leurs amis, les époux Arnoud et un voyageur qui descendait du train, M. Verneysh de. Paris» vient de comparaître devant le tribunal correctionnel de Meaux. Il a été condamné à huit jours de prison avec sursis et 100 francs d'amende. Les époux Kreckelbergh ont obtenu 3.000 francs de dommages-intérêts,

AU CONSEIL D'ÉTAT janvier 1928, Mme veuve Màhu, représentant de commerce, se rendait vers 18 h., à la gare de Laigneville (Oise), lorsqu'elle tomba dans une excavation située entre le trottoir de la place et la voie du chemin de fer, et que l'obscurité l'avait empêchée de distinguer. Atteinte d'une entorse et d'une double fracture du pied gauche, Mme Mahu dut garder le lit pendant plusieurs semaines et interrompre l'exercice de sa profession pendant neuf mois.

Saisi d'une demande d'indemnité, le conseil de préfecture de Rouen refusa de condamner la commune de Laigneville, l'accident n'étant pas dû, à son avis, au défaut d'entretien d'un travail public communal.

La section du contentieux du conseil d'Etat a annulé la décision du conseil de préfecture et condamné la commune de Laigneville à verser une indemnité de 8.000 fr. à Mme Mahu.

il'organijme "vorace" o besoin des élément» hautement nutritifs contenus

(Hornez) Soutenir (Beinel), par M. Lemercier Entrée de clowns (Noack) Electria girl (Holmes) Oisons-nous e tu s Je sens mon coeur qui bat (P1zani) Fille d'Espace (Evans) Arme-Marie (Bochmann). r

PARIS P. T. T. (447 m.). 8 h.. intormations.

12 h., disques.

12 h. 15, chronique du tourisme par M. François Peissel, député du Rhône. 12 h. 30, concert.

13 h. 30, disques.

14 h., discours prononcé à l'Académie française à l'occasion de la réception de M. Pierre Benoit par M. Henri de Régnier. 16 h. 30. concert.

18 h. 15, Radio-journal.

19 h. 15, disques.

20 h. 30, la Douloureuse comédie, film radiophonique de la dernière heure. RADIO-1.. L. (370 m.). 12 h. 30. concert.

13 h.. Le journal des ondes.

19 h.. Radio-gazette.

RADIO-VITUS (308 m.). 20 h.. causerie.

20 à 30, la Patinettse (Jauniaux) Oiuseppo (Costoncelll) la Java des as (Emile femme (Jean Mellinger) Il Girondone (Costoncelli) Un peu de reve (Fred Atson) l'Heure grise et Chea l'père Durand (Jean Medinger).

21 h. 15, Louise (Charpentier) Capriccfo italien (Tschaïkowsky) les Pécheurs de perles (Bizet) Marche hongroise (Schubert) Paillasse (Leoncavallo) Prélude à Khowantchina (Moussorgsky) l'Hirondelle (Daquin) la Reine de Baba (Gounod). 22 h., musique légère,

RADIO-STRASBOURG (345 m. 2).

Nous faisons appel tous les lecteurs de ce journal pour participer l'élaboration de nos prochaines annonces.

Il s'agit de trouver un certain nombre de phrases, particulièrement suggestives, mettant chacune en valeur une des caractéristiques du Présélecteur 33. Les illustrations correspondantes seront réalisées par nos soins.

A titre indicatif, nous rappelons que nos annonces sont habituellement composées des trois personnages qui illustrent* le dessin ci-dessus le père, la mère et la petite Fille. Par exemple, pour faire valoir la simplicité du réglage, le père dit à la petite fille Maintenant que tu sais lire, fais-nous entendre Radio-Toulouse.

Nous retiendrons les huit phrases qui auront été jugées les Meilleures par un Jury composé de M. Giorgi, directeur de "T. S. F. Tribune", président de l'Association des Spécialistes de la Publicité Radio-Électrique; M. René Sudre, .écrivain scientifique, professeur à l'ÉcoledesHautesÉtudes Sociales; M. Dermée, président du Syndicat de la Presse Radio-Électrique.

SUGA, 179, Rue de la Pompe PARIS (16e) ci,

Ouverture du cours d'agriculture à l'Institut agronomique

Le professeur J. Lefèvre, nommé, après concours, titulaire de la chaire magistrale d'agriculture à l'Institut national agronomique, a fait hier après-midi sa leçon inaugurale dans le grand amphithéâtre Risler, en présence du professeur E. Schribaux, président en exercice de l'académie d'agriculture et qui occupa pendant quarante ans cette chaire, ainsi que d'un grand nombre de personnalités agricoles, du directeur, des professeurs et des élèves de l'école.

M. Alquler, directeur, a présenté M. Lefftvre et exprimé à M. Schribaux la respectueuse affection de l'école pour son ancien mettre.

Après avoir prononcé l'éloge de ses pré-

11 h. 30, un concert de l'orchestre Lamou.reux le Jeune Henri (Méhul): la Damnation de Faust (Berlioz); le Rouet d'Omphale (Saint-Saëns) Bourrée fantasque Joyeuse marche (Emm. Chabrier); Impressiona d'Italie (Gustave Charpentier); Tsar Saltan (Rimsky-Korsakoff) le Prince Igor (Borodine).

RADIO-TOULOUSE (385 m. ). 12 h 30. 13 h. 80, 17 h 80, 18 h. 15, 19 h. 30, concert.

20 h., Je t'aime quand même (Goldberg); Tronc de chêne (Schirmann); Alla! AUûl Vienne (Morena); les Patineurs (Waldteufel) Rêve idéal (Fuclk) la Fortune (Albergt) Eperdument Folie exquise (Albergt); Montparno (Gallopani).

20 h. 45, diffusion depuis Paris du concert Colonne: la Juive (Halévy); Aida (Verdi): Mignon (Thomas); Roméo et Juliette (Gounod); Sigurd (Reyer).

23 heures, la Moldavie (Smetana); Mireille (Gounod): Aria (Siciliana); Lake Michigan (Heymann); C'est ta valse, oh! Paris (Borel-Clerc) Sérénade (Schubert); la Navarraise (Massenet).

ET ÉTRANGÉRES

LANGENBERG (472 m 4). 12 heures, Marche westphalienne (Langhorat) Histoire» de la vallée d'Enna (Packernegg); Lodoiska (Cherubini) Si j'étais roi. air (Adam); A la Weser (Pressel); Il vient un

Chacune des huit phrases retenues rapportera à son auteur un Présélecteur 33, dont le prix est de 2.350 fr., que nous lui enverrons gratuitement, franco de port et d'emballage, en ordre de marche, avant le 24 Décembre prochain. Une même personne ne pourra nous envoyer qu'une seule phrase. Pour être prises en considération, toutes les réponses devront nous parvenir avant le 4 Décembre à l'adresse suiwntc

SUGA (Service Publicitéo. P.), 179, Rue de la Pompe, PARIS. La Maison SUGA se réserve le libre emploi pour tous usages des huit phrases retenues, sans que les expéditeurs puissent formuler aucune autre prétention, n'importe quel titre, que l'envoi du PRÉSÉLECTEUR prévu.

Au cas où plusieurs personnes nous adresseraient la même phrase, nous prions les concurrents de vouloir bien répondre à la question subsidiaire suivante qui servira éventuellement i les départager "Combien recevrons-nous de phrases textuellement pareilles

Schribaux et Lecomte, le professeur Lefèvre a situé la position exacte de l'agronomie dans l'ensemble des connaissances et disciplines humaines, déterminé et précisé ses rapports naturels et logiques tant avec les nombreuses sciences qui doivent lui servir 1 de base qu'avec la pratique agricole. Il a ensuite développé les grandes lignes de sa conception personnelle d'un enseignement supérieur de l'agronomie dans les conditions octuell33.

M. Eugène Figuière. le fondateur de l'œuvre des Chênes célèbres, Invite .a population parisienne à rendre aujourd'hui une pieuse visite au Chêne de Clemenceau, planté avenue des Champs-Elysées, aux abords du Grand-Palais.

oiseau (Ocha); Edelweiss (Komzak) d travers les opérettes de Johann Strauss (Schloegel).

16 h.. Concert de piano en la mineur (Chopin) Danse macabre (Saint-Saëns) Concerto de piano en mi mineur (Chopin). 19 h., la Belle Hélène, ouverture (Offenbach) la Hollandaise, air (Kalman) Mariape de Nakiris. air Casanova, air (Llncke) la Veuve joyeuse, valse (Lehar); le Peuple tel qu'il pleure et rit, quatre scènes de Wilhelm Schmidtbonn le Ténor de la duchesse, air (Kunneke); Oui, c'est ainsi qu'embrasse la Dubarry (Macke ben) la Princesse Dollar (Fall).

DAVENTRY m. 4). 13 h. 15. Egmont (Beethoven) Siegfried Idyll (Wagner) le Songe d'une nuit d'été (Mendefssohn) Deux Aubades (Lalo). 16 h., Coriolan (Beethoven) Paysage (Hahn) Vie de Vienne (J. Strauss) Airs tziganes (Saragate) Cavalleria rusticana (Mascagni) la Truite et la Barcarolle (Schubert) Danse des sauterelles (Buna!osai) Salut d'amour (Elgar).

18 h. 30, les bases de la musique. Intermezn I. II et III, op. 119, et Rhapsodie IV (Brahms).

20 heures, récital de piano Pierrette (Chaminade) Zapateado (Sarasate) Scherzo en do dièse mineur (Chopin) Sérénade (G. Marie) Valse n- 1 (Mozkowskl) le Quatriéme Homme, comédie en un acte, de A. Philips et Ed. Cecil la Dernière Veille, transcription dramatique de l'affaire Dreyfus, par J.-J. Renaud.

21 h. 35, récital Bratza: la Folia (Corelli); Après un rêve (Fauré) la Capricieuse (Eigar) Légende naive (Jonsen) Dame bohémienne (Seveik).

à la phrase que vous nous com.muniquez?''

Le seul fait de nous envoyer une phrase publicitaire implique que le participant accepte ces conditions sans réserve.

Sur demande, nous enverrons d'autre part, aux intéressés, une notice descriptive concernant le PRÉSÉLECTEUR SUGA. Vous pouvez également apprécier vous.même les qualités du Présélecteur 33, en demandant une demonstration dans n'importe quelle bonne maison de T.S.F.

Enfin, le Jury choisira les 1.000 phrases suivantes par ordre de préférence et leurs auteurs recevront les 400 premiers, un stylo·graphe à remplissage automatique; les 600 suivants, un porte-mine de luxe.

Tout participant qui'aura justifié, avant le 4 Décembre 1932, s'être rendu acquéreur d'un PRÉSÉLECTEUR SUGA, recevra, s'il figure parmi les 8 premiers lauréats, une somme de 3.000 francs en espèces, à la place du prix prévu.

Vous qui avez l'esprit Ingénieux

prenez part aú concours de

L'APPAREIL MENAGER

organisé par la revue

Jcfaistctit

et doté de nombreux prix.

Vous trouverez dans le numéro de cette semaine le règlement de ce concoura. Je fais tout est en vente partout 1 fr. le numéro. Spécimen gratuit sur demande adressée, 13, me d'Enghien, Pari» <18').

MOUVEMENT DES NAVIRES Long courrier* françai»

De Grasse, du Havre p. New-Tort Long-courrier* étranger*

President Polk, de Marseille 23I11 p. N.-Y. Prea. Roosevelt, d. q. Havre 24/11 p. N.-Y. Europa, de New-York, att. Cherbourg 24/1L Deutschland, N.-Y., att. Cherbourg 24/11. Albert Ballin, d. q. Cherbourg 25/11 p. N.-Y. Berlin, d. quit. Boulogne 25/11 p. N,-York. American Banker, d. quitt. Londres 25A1 pour New-York.

DucJiess of Richmond, d. quitt Liverpool 25/11 pour Montréal.

Leviathan, d. q Cherbourg 26/11 p. N.-Y.. Montcalm, d. q. Cherbourg 26/11 p. Montréal, Britannic, de N.-York, att. Llverpool 26/IL Veendam, de New-York, at. Boulogne 27/11. Postage

Amérique au Nord. Pour New-Tork. le 30/11 via le Havre.

Amérique du Sud. Pour Vlgo. Lisbonne, Rio de Janeiro, Montevideo et Euenos-Ayres, le via Bordeaux.

Afrique. Pour Dakar et Conakry. le 30/11 via Bordeaux.

indea et Extrême-Orient. Pour FortSaïd, Djibouti. Colombo. Pondichéry. Madras, Singapour, Saïgon, Tourane et Halphong. le 7/12 via Marseille.

PAS DE SUCCES EN PUBLICITE SANS L'AIDE DU JOURNAL


SALONS

ET EXPOSITIONS Peintres ukrainiens et yougoslaves. Les amis de feu Zborowski. Une rétrospective d'Amédée de la Patellière. Les petites expositions particulières de Raoul Dufy, Sigrist, J.-F. Bouchor, etc. Bibliophilie artistique A la galerie Marseille avant son envoi au musée national de Léopold l'ensemble de tableaux d'artistes ukrainiens et de leurs invités de l'école de Paris occupe les cimaises. Parmi les exposants, nous avons noté les portraitistes Perebyinisse et Khmeliouk, puis plusieurs autres comme Sonia Lewitzka, Gritchenko, Ywan Baby, Lucie Manilovska, qui ne sont nullement des inconnus pour le public parisien.

Chez Georges Petit, ce sont des coloristes et statuaires yougoslaves qui, sans distinction de tendance ou de formule, remplissent la salle principale ainsi l'officiel Paul Ivanovitch et l'académique Svetislav Ivanovitch voisinent avec Milounovitch, influencé par Derain avec le vif et élégant impressionniste qu'est Uzelac avec la palette modernisante de Zonyitch. En outre, il faut remarquer les bustes (entre autres le très ressemblant Verhaeren) de Dalma, et, de Velimirovitch, une Angoisse humaine, bronze d'une grande sensibilité.

Dans la même galerie, nous signalons encore la prenante suite de maquettes d'intérieurs signées Georges Lemoussu, puis les feuillets et les toiles respectivement de Krehnyay et de I.-B. Krama.

Dans la petite galerie, 26, rue de Seine, où feu Léopold Zborowski donna à tant de jeunes l'occasion de se manifester, les habitués de la maison ont voulu fêter la mémoire de l'entreprenant animateur qui fut leur ami. Les noms célèbres d'André Derain, de Kisling, d'Utrillo ne manquent pas, bien entendu, sur la liste de ceux qui honorent de leur présence cette manifestation endeuillée. ni, du reste, Modigliani qui, dans le populaire marchand-poète, trouva, jusqu'à son dernier jour, un des rares êtres humains ayant confiance en son génie.

Au Portique, une collection d'oeuvres à l'huile, au crayon et à l'aquarelle de Raoul Dufy présente un des « clous » de cette quinzaine fraîches, jeunes, chantantes, les gammes de Dufy semblent toujours inventées de la veille. Dessinateur plein d'esprit et d'inattendu, ce Montmartrois joue un rôle aussi brillant dans l'illustration que dans le décor moderne. On ressent cela spécialement lorsqu'on vient de passer quelques instants devant le monotone et impersonnel, bien que consciencieux métier de M. Sigrist, qui partage les panneaux de chez Druet avec l'habile Medgyès, dont la verve ressort surtout dans les travaux exécutés pour des ballets et pour d'autres entreprises théâtrales avec autant d'intelligence que de raffinement.

Chez Georges Bernheim a lieu actuellement une rétrospective Amédée de la Patellière, décédé dans le courant de l'année. Sur ce peintre, que Luc-Albert Moreau a défini en cette phrase « Un héroïque bonhomme qui revint de la guerre brisé par mille et quelques nuits d'horreur sur ce peintre, ami des Segonzac et des Derain, il est difficile d'écrire en si peu de lignes une opinion décisive. Indiscutablement influencé par ce qu'il y avait de meilleur chez ses ainés, la Patellière, malgré le peu de temps pendant lequel il a pu s'adonner à sa grande passion, s'impose cependant par une forte personnalité qui tantôt se découvre dans son coloris, tantôt dans sa vision, tantôt dans le dépouillé fruste de sa composition. Invariablement distingué, ainsi que le furent ces autres Français racés de sa génération, un Fauconnet, un de la Fresnaye (eux aussi morts trop jeunes)? Amedée de la Patellière aura sa place dans le panthéon de la guerre, là où seront réunis ceux dont les souffrances furent d'autant plus terribles et plus tragiques que leur sensibilité de créateur fut plus aiguë.

A la galerie Charpentier, on voit réunis une centaine de morceaux que J.-F. Bouchor a brossés récemment à Rome et ailleurs, en Italie, au Maroc, aux PaysBas et dans son propre pays. Une série de portraits du roi des Belges, du maré- chal Foch, du général Mangin, de Gabriele d'Annunzio en aviateur, etc., com- plètent cette ample production dont le vernissage a été présidé par M. Paul Léon et par le directeur des musées de la Ville de Paris, M. Darras.

Nous signalons, en plus, dans la galerie que nous venons de citer, les Marines et Oiseaux de proie de Brenet; à la Renaissance, des paysages et visages par Marion Rites chez Pierre Colle, les curieux essais de Joseph Floch; chez Barreiro, les souvenirs provençaux de Jacques Nervat et les nerveuses improvisations de Julie Mezerova; à la galerie Vignon, des échantillons d'art moscovite d'aujourd'hui, limité toutefois au seul rayon scénique, c'est-à-dire ne nous offrant qu'esquisses représentant personnages et costumes de comédie réalisées encore sous l'empire de Bakst et des opéras russes d'avant le conflit mondial.

Aux bibliophiles s'intéressant à l'histoire de l'art nous ne voulons manquer d'annoncer les deux importants volumes publiés aux Editions de l'Ibis (31, rue de Buffon, Paris-V*) par Ch. Fontane, sur la vie et l'oeuvre d'André Gil, sous le titre d'Un maitre de la caricature, avec une préface de Léandre. Ces tomes, abondamment illustrés, par la richesse de leur information et de leur documentation. dépassent même le sujet et nous donnent le panorama dramatique et intime à la fois de cette période mouvementée qui va du Second Empire à la présidence de Jules Grévy. VANDERPYL. L'EQUIPAGE DU « BIARRITZ FETE PAR L'AERO.CLUB

L'Aéro Club de France qui, suivant une heureuse tradition, tient à honorer tous les aviateurs ayant réalisé de retentissants exploits, a fêté hier, dans sa salle des fêtes de la rue Galilée, l'équipage du Biarritz pour le premier raid aérien France-Nouvelle-Calédonie. M. Soreau, président de la Fédération aéronautique, félicita le pilote de Vemeilh, le navigateur Max Devé, le mécanicien Munch, héros de cette randonnée de 25.800 kilomètres en 133 heures de vol, et M. René Couzinet, constructeur de l'avion.

Le gouverneur général Guyon, qui assista le 15 mai dernier à l'atterrissage des aviateurs en Nouvelle-Calédonie, retraça avec éloquence les épisodes de cette arrivée.

Le commandant Gigodon représentait M. Painlevé à cette réception à laquelle assistaient les colonels Renard et Frugier. MM. Lioré, président d'honneur de la chambre syndicale Besançon, Amand, Renvoisé, Georges Blanchet, Mmes la duchesse d'Uzès, Deustsh de la Meurthe et Lazare Weiler.

FAILLITES. Maurice Le Roy, électricien, 42, rue de Cronstadt, Charles Delue, café-restaurant, à Charenton, 5, rue de Valmy, act. s. d. c. Jean Brown, couleurs, 12. rue François-Villon, act. s. d. c. Jules-Louis Bonnevie, matériaux de construction, à Gennevilliers. 123. rue du Moulln-de-la-Toiir Pierre-Paul Héràud, électricien, à Fontenay-sous-Bois. 14, avenue de la Belle-Gabrielle.

LIQUIDATIONS JUDICIAIRES. Jules Moreau, bois, 113, rue du Chevaleret Françota Dumoulin, mécanicien, à Puteaux, 5, rue Georges Legagneux (impasse Voltaire).

Deux infirmières de la Salpêtrière décorées de la Légion d'honneur

Mme Sarrazin (à gauche) et Mlle Grenier, entourées des médecins de la Salpêtrière

Une e émouvante cérémonie s'est déroulée hier matin à la Salpêtrière, que dirige avec compétence et courtoisie M. Jordy. La croix de la Légion d'honneur a été remise à Mile Grenier, surveillante général de l'école des inflrmières, et à Mme Sarrazin, surveillante à l'hospice de la Salpêtrière.

L'amphithéâtre, empli d'une centaine d'infirmières et de nombreux invités, avait été décoré de gerbes de roses. A Ia place d'honneur était disposé un superbe bronze offert par les élèves à Mlle Grenier. Sur l'estrade avaient pris place le docteur Mourier, directeur g é n éral de l'Assistance publique MM. de Fontenay. président du conseil municipal Becquet, président du conseil général; Jordy les professeurs Gosset, Pierre Marie, Guillain, Ribadeau-Dumas, les internes, externes et tout le personnel médical de l'hospice. M. Mourier prit le premier la parole pour retracer les vingt-cinq années de labeur des deux légionnaires. Il rappela les soins assidus donnés par Mme Sarrazin aux hospitalisés, et la sollicitude de chaque instant consacrée par Mlle Gre-

Le programme du bal

de la Comédie=Française Le bal de la Comédie-Française organisé le vendredi 2 décembre, à 23 heures, par l'Association des artistes dramatiques, au bénéfice de sa maison de retraite de Pont-aux-Dames, et sous le patronage de M. Albert Lebrun, sera, on ne peut en douter, l'un des événements les plus attrayants de la saison parisienne.

Voici le programme du spectacle vraiment extraordinaire donné au cours du bal et auquel le Tout-Paris voudra assister

Compliment de M. Paul Géraldy au Président de la République ballet de Castor et Pollux, sous la direction de M. Aveline, de l'Opéra, avec Mlle Zambelli, et Mlles Simoni, Hughetti, Barban, Didion, Damazio. Binon, Sarabelle, Grellier, Bonnet Pavane en costumes Louis XIV, présentée par le comte Stanislas de la Rochefoucaudd Danse rétrospective 1880, réglée par M. Robert Quinault, avec Mme Renée Piat le Spectre de la rose, tableau chorégraphique de Fokine, dansé par M. Serge Lifar et Mlle Lorcia les comédies de Mdlière, défilé des héros de ses comédies avec tous les sociétaires et pensionnaires de la ComédieFrançaise, texte de présentation de M. Georges Loiseau, dit par M. Roger Monteaux Impromptu de Ri,p, avec M. Brunot (Molière), Mme SegondWeber» (la Renommée), M. Guilhène (Louis ÎÎIV); les amants célèbres il'amour à travers les âges depuis Adam et Eve jusqu'à nos jours), évocations et scénarios de M. Henry Krauss, mise en scène de MM. Robert Quinault et G. Wague, textes de présentation dits par Mlle Mary Bell et M. Léon Bernard.

André Baugé, Victor Boucher, Yvonne Gall, Raimu, Manuela deI Rio, Olympe Braduce et de nombreuses autres grandes vedettes du théâtre, du music-hall, du cirque et du cinéma prêteront également leur concours à cette soirée qui constituera un spectacle vraiment unique. Des poèmes inédits signés de nos écrivains les plus éminents seront récités, en manière de présentation, lors de l'apparition de chaque groupe et la partie musicale sera dirigée par MM. Raymond Charpentier et J.-E. Szyfer.

La location, pour cette soirée, est ouverte à la Comédie-Française et dans les agences. Prix des places entrée, 200 fr.; places assises, depuis 250 fr.; loges, depuis 1.000 fr. (entrée comprise). Le voleur d'auto Paul Marqué avoue un cambriolage

Chartres, 23 novembre (dép. P. P.) En lisant, l'autre matin, dans le Petit Pnristen, que trois jeunes gens venaient d'être arrêtés pour vol d'une automobile par les gendarmeries de Chartres et de Champrond, le chef de la section de gendarmerie de Montfort (Ille-et-Vilaine) pensa que l'un d'eux, Paul Marqué, était vraisemblablement l'auteur d'un vol d'argent commis dans le tiroircaisse du café tenu dans cette localité par Mme Lepetit.

Interrogé dans le cabinet du juge d'instruction de Chartres, Marqué a reconnu ce vol. Ses complices, Robert Chappuy et Edouard Gautier, ont touché une part de la somme dérobée. Tous trois ont également avoué des escroqueries d'essence. L'une d'elles, notamment, fut commise, à 20 kilomètres environ de Nantes, au préjudice d'un garagiste amputé d'une jambe. Mais, jusqu'alors, la justice n'a été saisie d'aucune plainte à ce sujet.

Par ailleurs, tout porte à croire que les trois malandrins ,sont les auteurs des nombreux cambriolages de boucheries commis dans les régions d'Evreux, Dreux et Nonancourt. L'inspecteur Trapony, de la troisième brigadè mobile, enquête à ce sujet. L'inquiétante disparition

d'une anciennes commerçante M. Honoré Riffault, mécanicien, demeurant à Gentilly, 67, rue Benoit-Malou, est venu, hier, signaler au commissariat de cette localité que sa soeur, Mme Emilienne Riffault, âgée de quarante ans, qui, depuis quelques jours, habitait chez lui n'avait pas reparu de( puis mardi soir à son domicile. Mme Riffault, qui était venue à Paris pour réaliser la vente d'un fonds de commerce qu'elle avait exploité à Reims, avait dû se Tendre mardi chez un agent d'affaires du centre de Paris où, croit M. Riffault, elle devait encaisser une somme assez importante.

Un encaisseur disparaît

avec un chèque de 100.000 francs Mme Emilienne Riffault, trente-neuf ans, demeurant 4, rue Henri-Jodart, à Reims, étant venue à Paris pour toucher un chèque de 100.000 francs qut lui fut remis par une compagnie d'assurances. Elle donna le chèque à encaisser à un cabinet de contentieux 50, faubourg-Saint-Martin. Le directeur de ce cabinet chargea le principal employé Fernand Raye, trente ans, sans domif cile connu, de toucher le chèque. Mais l'employé a disparu en oubliant de donner des ses nouvelles. M. Sollier, commissaire, a chargé l'inspecteur Georges de retrouver Raye.

nier aux nombreuses élèves d'une école qui est devenue une magnifique pépinière d'infirmières. Le docteur Mourier félicita également les bénéficiaires de récentes promotions les docteurs Crouzon, élevé à la dignité de commandeur, Thalleymer, à celle d'officier, et Charrier, fait chevalier.

Le professeur Crouzon, MM. Pillaux, directeur du personnel de l'Assistance publique, et Durand, inspecteur général de l'Assistance publique, joignirent leurs félicitations à celles de M. Mourier. Puis Mlle Merod, présidente de l'Association des anciennes élèves, et Mlle Costil, au nom des collègues des deux légionnaires, prononcèrent d'affectueuses allocutions, qui furent soulignées de vifs applaudissements. Ceuxci devaient se faire encore plus nourris lorsque les croix furent épinglées sur la blouse des deux infirmières et que fut remis le bronze d'art. Celui-ci sera, pour Mlle Grenier, le gage de l'attachement des nombreuses jeunes filles qui lui devront une partie de leur formation professionnelle.

Le jubilé du docteur Guglielminetti qui délivra nos routes de la poussière

Le docteur Guçlielminetti, qui fut surnommé jadis le docteur Goudron», fête e aujourd'hui son soixante-dixième anniversaire. Voici une trentaine d'années, lorsqu'il suggéra l'emploi du goudron pour supprimer la poussière des routes poussière <fhi menaçait de devenir un véritable fléau beaucoup sou- riaient. Mais il ne se laissa pas décourager, et avec une belle ténacité,

Guglielminetti

apostolat. Et aujourd'hui, la plupart de nos routes sont goudronnées. C'est un résultat dont le docteur Guglielminetti est justement fier.

LA SIGNALISATION LUMINEUSE DES CARREFOURS

Les expériences de signalisation lumineuse sont, on le sait, en cours, au crolsement des rues du Rannelagh et de Boulainvilliers. Quels en sont les résultats ? En réponse à une question qui lui a été posée à ce sujet par M. Georges Prade, conseiller municipal, le préfet de police fait connaître que, d'accord avec les services techniques de la préfecture de la Seine, il a été décidé que cinq autres carrefours seraient équipés avec ces nouveaux dispositifs. C'est seulement lorsque les résultats de ces différentes expériences seront connus qu'il sera possible d'examiner si ce mode de signalisation doit être généralisé. LA REALISATION DU PORT DE PARIS

Le département de la Seine a, on le sait, acquis 390 hectares de terrain à Gennevilliers pour y installer le port de Paris. Le creusement de l'entrée du port et des deux premiers bassins a été mis en chantier en 1927. Où en sont les travaux ? Des renseignements que nous avons recueillis, il ressort que le creusement des deux premiers bassins du port départemental de Gennevilliers se poursuit de façon soutenue les terrassement. seront très vraisemblablement terminés à la fin de 1933. La superficie des deux bassins dont l'exécution est en cours est sensiblement de 12 hectares.

La mise en service de ces deux bassins reste subordonnée à l'exécution de travaux d'aménagement murs de quais, terre-pleins, viabilité, etc. Ces travaux seront entrepris dès qu'il aura été possible de doter l'opération. On ne saurait actuellement indiquer de manière, même approximative, la date à laquelle pourront être entrepris les autres bassins prévus au programme. Les travaux seront échelonnés compte tenu des besoins de la navigation, d'après ce que seront les possibilités financières du département. On retrouve à Senlis

le coq volé sur la cathédrale Senlis, 23 novembre (dép. Petit Paris.) On se rappelle qu'au début du mois de novembre on avait constaté la disparition du coq surmontant la cathédrale de Senlis. On supposait qu'il avait été volé à l'instigation de quel- que collectionneur d'objets anciens. Mais l'enquête ouverte à ce propos par la gendarmerie n'avait donné aucun résultat.

Or un employé de la ville a retrouvé hier le fameux coq dans une cour déserte. Il était fortement cabossé, et l'on croit qu'il a été ieté du haut de la cathédrale par le voleur, qui ne l'aura nas retrouvé une fois descendu luimême de l'édifice.

AUX HALLES HIER Baisse de 0 30 au kilo sur l'aloyau de bœuf 6 à 14 20 de 0 20 sur le veau, 5 50 à 11 80.

Le mouton et le porc sans changement. Baisse de U 50 au kilo sur le lapin mort, 9 75 à 10 50 sur l'oie dépouillée, 8 à 9 fr. de 0 25 sur le lapin vivant, 6 à 6 75. Hausse de 0 25 sur la dinde poule du Midi, 13 à 16 50 de Touraine, 12 à 16 50. Les beurres fins valaient au kilo de 16 à 19 ordinaires, 8 à 17 tr., et les œufs, de 610 à 1.030 Tr. le mille.

Baisse sur le bar, 10 à 24 fr, colin décapité, 8 à 10 fr. homard. 12 à 18 fr. langouste, 17 à 28 fr. mulet, 5 à 14 fr. Hausse sur le merlan brillant, 2 à 3 ordinaire, 1 25 à 2 50 raie, 1 50 à 3 fr. sole française, 15 à 20 fr.

Baisse sur la mandarine d'Espagne, 230 à 280 fr. l'endive beige, 380 à 420 fr. le haricot vert d'Algérie, 250 à 550 fr. la figue fraîche 50 à 800 fr. les 100 kilos les chouxfteurs du Midi, 150 à 275 fr. de SaintMalo, 100 a 240 fr. de Paris, 50 à 300 fr. le cent,

Hausse sur la laitue du Midi. 40 à 90 tr: le cent la carotte des Vertus, 60 à 115 fr. de Montesson, 100 à 140 fr. les 100 bottes le raisin blanc (gros vert et servent), 200 à 270 fr. les 100 kilos,

LES COURSES Hier à Enghien. Les résultats PRIX DE L'EURE

Haies, à vendre aux ench., 7.500 fr., 2.900 m. 1. Red Gauntlet (M. Bonaventure)G 14 50 à M. Léon Rénier.P 7 » 2 Gaucho (C, Maubert) P 12 50 Pilicar (G. Brlllet).P 22 50 4. Ali Pacha (E. Dumé). Non placés Petit Caporal (H. Haës) Réclame (R. Petit) Hamelet II (A. Kalley) Dame du Lac (S. Bush) Jojo (R, Lock) Impéria (J. Bertini) Fumisterie (M. Brunet) La Vague (G. Bonneau). Distances 1 long., 2 long. i, 4 long. Douze partants. PRIX DE BARFLEUR

Steeple-chase. 12.000 francs, 3.300 mètres 1. Douro (J. Luc) G 44 > à M. A. Loebl,P 12 50 2. Tout Paris (M. Plaine) P 8 50 3. Aiguillon (M. Aubry).P 4, Jenny Lind (G. Warren). Non placés King Killer (A. Kalley). dérobé; Guillerette II (M. Péron), dérobé La Blairie (P. Férat), tombé Kampong (R. Dubus), tombé Mah Peli (M. Brunet), tombée et remontée. Distances long., 3 long., 5 long. Neuf partants.

PRIX DU PAYS DE CAUX

Haies. francs. 2.700 mètres 1. Bacbouk (M. Péron).G 41 60 à M. Ed. Brochot.P 14 2. Trombe (G. Warren).P 49 50 3. Mâcon (R. Jouve) P 23 4. Copacabana (T. Dunn). Non placés: Royaumont (G. Bonneau) Fortunatus (L. Olio) Le Fortium (M. Aubry) Fair Play (R Bonaventure) Sequin (F. Cook) Chaillot (J. Bertinl); Dalbuire (M. Lacaze), arrêté Black Bottom III (C. Poujade) Manteau de Savoie (P. Hléronimus) La Bodega (A. Palmer), tombé Dent de Chat II (J. Lyon) Perle Japonaise (S. Warren). Distances: 5 long., 4 long., 3 long. Seize partants.

PRIX DRAGON DU ROI

Steeple-chase. 20.000 francs, 3.800 mètres 1. Grey Girl (R. Trémeau).G 13 » à M. H. Boulangé.P 7 •> 2. Dark Mystery (J. Luc) P 9 50 3 Emté (R. George) 4. Galvaudeur (C. Maubert). Non placé Chevrier (R. Dubus). Dtstances 1 long., 8 long., 4 long. Cinq partants.

PRIX DE LA DIVES

St.-c. hand., à v. aux enc., 10.000 f., 4.000 m. Régalon (R. Dubus) G 33 > à M. A. L. Mellar P 1150 2. Runday (M. Maginot) P 11 » 3. May Bee (L. Niaudot) P 23 50 4. Florentine (F. Romain). Non placés: Vive la Joie (R. Trémau), dérobée, arrêtée; Friponnet (J. Frigoui) La Sabaudia (P. Hamel) Martinet IH, Gleizes) Conquérant III (J. Luc) Le Jockey (H. Haës) Porte Joie (M. Bonaventure) Pickwick (M. Brunet), tombé. Distances 6 long., 2 long., 5 long. Douze partants. PRIX DE L'AVRANCHIN

Haies, handicap,' 12.000 francs, 3.100 mètres 1. Zéralda (R. Dubus) G 17 » au marquis de Triquerville..P 9 2. Doubled Slam (M. Théry).P 10 50 3. Namouna (IL Haës) P 27 » 4 Gras Double (T. Dunn). Non placés: Express Zita (J. Frigoul) Chef Noir (H. Audouard) Rayon d'Or (J. Luc) Frère Gris (F. Romain) Magnus Rex (L. Niaudot) L'Auzelle (G. Cervo) Barberousse (R. Trémeau) Prétérition (R. Bagniard). Distances 3 long., 2 long., 1 long. Douze partants.

PRIX DAfiCOUBT

Attelé. 7.500 francs, 2.275 mètres 1. Phi Phi (Vandenberg).G 50 à M. A. Narguet.P 19 2. Ellifax (d'Haene) P 24 50 3. Fin Normand (G. Pentecôte). ,P 33 » Non placés Gardénia M (Th. Monsieur); Guetteur (Callaert) Gageure (Vrommant); Gaule Wilkes (M. Capovilla) Glaneuse VI (Domergue) Gnaphalium (Gougeon) Gerbeviller (P. Gitton) Fontenelle (Lebarilly) Fritz (L. Delberghe) Eylis (H. Hellard) Fatma III (Essartial) Gudule (Lèfèvre) Figaro IV (G. Monsieur) Géo. mine B (Vaniandeghem) Giralda (V. Cavey) Gribouille (Béstou). Durées 3' 34". 3' 85" 4/5, 3' 36" 3/5, 3' 36" 1/2. Réduction au kilomètre 1 33'. Dix-neuf partants.

Aujourd'hui à Auteuil, à 13 heures NOS PRONOSTICS

Prix Montfort (steeple, à vendre, 10.000 francs, 4.200 m.) Bouchon, Gobelin. Prix de Nice (haies, 15.000 fr., 3.100 m.) Le Solitaire. Aimable.

Prix Le Hon (steeple, 20.000 fr., 3.500 m.): Le Solitaire, Dumnacus.

Prix Msrise (haies, 20.000 fr.. 3.100 m.) Roi de Trèfle, Jupiter IV.

Prix Flrtao (steeple, handicap. 20.000 fr.. 3.500 m.) Montecasino, Le Grand Saint Hubert.

Prix de Chambly (haies. handicap francs, 3.500 m.): Dark Agnès, Çoti4WBiBX. BULLETIN COMMERCIAL MARCHE LIBRE DES GRAINS. Blés nouveaux, de 75 à 78 kilos à l'hectolitre. livraison immédiate Beauce, 107 à Loiret. 107 à 109 Touraine. Indre, Loiret-Cher, 109 à 110: Poitou. 111 à 112; Anjou, 108 109 Allier. Cher, Nièvre, 111 à 112 Vendée, Loire-Inférieure. 107 à 109 Nord. Pas-de-Calais. 107 à 108 Aisne. Somme. 107 à 108 Eure. 106 à 107 Aube. Marne, Seine-et-Marne, 106 à 108 Yonne, Coted'Or. 108 à 109 Sarthe et Mayenne, 107 2 Morbihan, Côtes-du-Nord, Finistère. 108 à 110.

Sbns ordinaire, disponible. 46 à 48, livrable, sans offre belle qualité, disponible, 48 à livrable, sans offres. recoupettes, 36 à 40 remoulage, 36 à 60. Seigte toutes provenances, 73 à 76. Avoines grises printemps Beauce, Eure. Brie. 80 à 81 noires Centre, 79 à 80 grises d'hiver Poitou, Centre, 81 à 82 Bretagne bigarrée, 76 à noires. 79 à grises, 79 à 80 blanches, 76 à 78 blanches et jaunes Nord, 78 À 79 blanches pures de Brie et de Picardie, 79 à 80. Orges Beauce, 82 50 à 83 Sarthe, Mayenne, sans offres Berry. 80 à Gàtinais, 83 à 84 Champagne, 82 à Poitou, sans offres orges de mouture. 75. Escourgeons Beauce. 69: Champagne. 71 Oise. Somme. 70 à 71.

Sarrasin Bretagne. disponible, 82 Limousin, 84 à 85.

POMMES DE TERRE. Paris, 16 novembre. .Au marché des Innocents, on cote les 100 kilos départ région de Paris, hainaut, 45 à 55 hollande commune, 30 à 35 esterling, 28 À 28 flouck, 23 à 25 région du Nord esterling. 26 28; rondes jaunes, 23 à 25 Bretagne mayette. i1 à 43 saucisse rouge. 35 à 45 rondes jaunes, 23 à 25 rosa, 45 à 50 fln de siècle. 23 à 25 flouck, 23 à 24 Loiret parisienne. 23 à 25 étoile du Nord. 38 à 40 saucisse rouge. 34 à rondes jaunes, 22 à 24 Sarthe early rose, 26 à 28 Institut de ,Beauvais, 22 à 24 rondes jaunes. 20 à 22 Marne rosé. 53 à 55 Poitou saucisse rouge. 35 Ardennes rosa, 54 à 56. COTONS. Le Havre, 23 novembre. A terme, les 50 kilos novembre, 218 décembre. 218 janvier, tévrler, 217 mars, 218 avril, 219 mai, 220 juin, 221; juillet, 222 août. 222 septembre, 224 octobre. 225. Ventes 350 balles.

CAFES. Le Havre, 23 novembre. A terme, les 50 kilos novembre, 236 décembre, 229 Janvier. février. 223 mars, 215 50 avril. 213 25 mai, 211 75 juin. 210 75 juillet, 210 août, 209 25 aentembre 208 50. Ventes 1.250 sacs. SUCRES, Tendance soutenue. Ouverture courant, 211 à 211 50 P décembre, 212 à 212 50 P janvier. 213 à 213 50 P 3 de janvier, 214 50 P 3 de février, 215 50 P. Clôture courant, 211 50 à P décembre. 212 50 P janvier. 213 214 3 de janvier. 214 50 à 215 3 de février. 216 P. Cote officielle du disponible, 211 50.

BLES. Courant. 113 25 à 114 P décembre. 115 50 à 115 75 P janvier, 116 75 P 3 de décembre. 117 à 117 25 P 3 de janvier, 118 50 P 3 de février, 119 50 P 3 de mars, 119 50 à 119 75 P. Cote officielle du blé disponible, 112.

SEIGLES. Incotés.

AVOINES Courant. 87 75 et 87 50 P décembre, 50 et 87 75 P janvier, 88 25 P 3 de décembre., 88 25 à 88 50 P 3 de janvier. 89 P 3 de février, 90 50 P; 3 de mars. 91 50 P.

ORGES BRASSERIE, Incotées.

FARINES. Courant Incoté décembre, 154 V janvier. 156 V 3 de décembre, 3 de janvier. 3 de'février. 3 de mars, incotées. 'ALCOOLS, Courant. 870 à 890 décembre 875 à 895 3 de décembre, 885 N janvier, 880 à 900 3 de janvier, 910 V 3 de février. 915 P 3 de mars, 920 N 3 d'avril, 900 et 940.

FARINES PANIFIABLES. Les farines panifiables valent actuellement 173 francs les 100 kilos.

Une série de conférences à l'Union coloniale française M. Barthélémy, de l'Institut, doyen de la faculté de droit de Paris, a présidé, hier. dans la salle de l'Union coloniale française (41, rue de la Bienfaisance), la conférence Inaugurale d'une série d'études juridiques coloniales. Le sujet trsité hier par M* Marrille. avocat au Conseil d'Etat et à la cour de cassation, était Le régime minier aux colonies "•

Ces conférences gratuites auront lieu tous les quinze jours, le mercredi, à 17 h. 30 Les personnes désireuses de connaître \e titre exact des différents sujets traités et le nom des conférenciers peuvent s'adresser dès maintenant à l'Union coloniale française, 41, rue de la Bienfaisance, Faris (VIII').

Ton courrier serait plus vite distribué sans tes rhumatismes

Nos sœurs les plantes

connaissent le secret de notre santé

TISANE des CHARTREUX le flacon 14.80 De DURBON 2"A? :•̃&* le flacon. 14,80 W0 ^m l'étui Rensïltnemen»«i«it«uuonsUboraiolrMj.BERTHlERàGrenoble Dans les Pharmacies.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mercredi 23 Novembre

La physionomie de notre place est devenue meilleure aujourd'hui, surtout au point de vue évolution de la cote, sauf toutefois sur le compartiment de nos rentes, qui sont encore faibles. Bien que le volume des transactions soit toujours assez restreint, les valeurs à revenu variable, tant étrangères que françaises, ont réalisé des progrès appréciables par rapport à la veille, principalement le groupe bancaire qui termine aux plus hauts cours de la journée Banque de Paris 1.569 (+ 52).

La fermeté de la cote s'est manifestée dès l'ouverture et n'a guère cessé de s'accentuer progressivement pendant la séance, particulièrement au parquet et à terme. Ces résultats ont été obtenus sous l'influence des rachats des baissiers, mais l'avance des cours, paraît avoir provoqué aussi quelques achats spéculatifs, au moins chez les professionnels. La résistance du marché en face des difficultés tant extérieures que nationales parait les avoir encouragés. Bien entendu, pour le moment, ces opérations se réduisent à peu de chose, la clientèle, dans son ensemble, préférant attendre le développement des événements avant de s'engager.

Aux changes, la livre sterling clôture à

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT TERME COMPTANT TERNE COMPTANT Prtctd' Idu jour méeti' Idu jour prteM' Ida jour prtcM1 Ida jour d a n n tt p T Ford 105 3 imortissablc SI 60 Hufflnerie» Bay ord 1833 1840 4 93 là 92 B5 92 75 Union Européenne..18» 382 3S8 1918 90 95 6105 9085 Allemagne (Young). 570.. i8O 570.. 678.. 5 1920amorMas. 120 119 fiO 120 05 05 Russe coniolidé 4 4 et t 4 1SHJ jot7O 103 80 104 20 Rusne 5 1900. 2 30 :20 4 '•• %1flHJtranc.il. Turquie Dette On. 2960 2670 t'aide autonome. 963.. Ott. 5 1914. 2337 2340 Banque Oftoœaw;. 4if,;2P«.. 4» «is 9! le) WS !S«O Oréd.Fonr.Bonrtnn. lof* Banquet 1 4S7.. 498.. 491.. 495.. Oan.Par.flaUw.yO 364.. B»nn del'Un Paris 400 415 400 410 Wagons-lits ordin.. 77 81 50 77 cSmp. Agérienï 1520 1625 1520 1503 Central MinbUT 1042 1050 1083 rompt, NÎt. d'Esc. 1145 Montecatint 14060 140 141 CrédComm. France 678.. 660.. 675.. Hto-Tinto 1398 1428 ..1406 IMS Créd ¥on( de France 4675 4690 4700 Azote Sté ^TéR.. 653 647 <BO Crédit LTÔnna™ 2000 L»ut. Nitr. Cy Ltd. 4450 45.. 49.. Société Générale: 1090 1101 1092 1098 Î/IO- Royal Dutch. 1519 15S5 1622, 1541 Rente Foncière 622 650 611 645 Raffineries Egypte. 471 4«O Suez liîSs:: iSI?* i«?»:: 15580.. BANQUE Société civile. 3615 S5:: «855:: SSS0:: Bon,M«.»%i9i3 m.. ». m E«t T75 Cairo-Héliop. Icap.) 990 1000 990 1000 ITon 1040 1020 1031 1020 Bauq. Uat .d'Egypte 2880 2405 2875 2390 Midi. 885.. KM.. S7» Ml.. MexlcanEagle St 75 3550 Nord'" 1430 1427 1425 Franco-Wyomlng H5 168 15S 158 1053 ..1020 Colomb» M 60 50 67 Métropolitain. 1248 1245 Concordla 45 50 45 45 7a 46 50 "voînSi. •des :Éaiù 2205 2215 2250 Shell 20650 207.. 2M.. 2M50 Distrib. d'Electricité 2120 2150 2100 2145 De Been ordinaire. S«O 389 SM Electricité de Pari». 1IS8 1190 .Tauerafonteln 99 75 101 50 100 50 101 Electr.de la S. Ine.. 692.. 692.. 690.. 890.. Brakpan 392.. S90 50 898.. FI et fiai du Nord 6S3 679 680 Eaut Rand 6675 67.. (̃'• CMn.d'Electrielt* 2175 2125 Goklfldtls 182 50 177 50 180.. 184.. Ener.EU.lttor.Méd 965.. 978.. 958.. 975.. Crown Mine* 5j6.. 65j N.-I,um. (UTriph.) 1950 1960 1955 1950 Rand Mine» 858 50 3S7 S5J Thomson-Hounton 385 3M.. 37S Johannesburg C 149 Union d'Electricité 792 779.. 790.. Caoutchoucs 88 50 89 90 Forer» Nord et Est. 5:9.. 541.. 595.. 540.. Eastcrn 63 M76 Schneider et C1' 1305 13S9 1305 1328 Oula Kalumpong 62 63 75 61 60 Tréfileries du Havre 509.. 520.. 498.. 522.. Kuala Lumpur. S4.. 98 75 94 50 Courrières 349.. 354.. 350..351.. Malacca 96 au 92.5 au Lens 462.. 465.. 460.. Pédant! 245.. Boléo 72 72 72.. 73.. Tharais 254.. 259.. Bo™l-MalHrà 212 215 212 21U Vieille 4lonta»ne. 1395 1405 Etablis» Kuhlman 488 485 Chartered 71 75 ;2 75 71 72 50 Phosphate» «a(sa. 352 350 Mozambique 29 25 29 50 28 50 29 Pnxl.Chlm.d'Ante. 1189 1220 1180 1219 Transvaal 105 105 50 105 109 Ctareeiirs Réuni».. 215.. 211" 215.. Bruay 230.. 231.. 23».. 2.S7 Traiwatlantinue oru. 54 5150 56 51 Liévin 262 264 Voitures à Paris. 170 178 170 178 Hotchklss 1090 1098 1090 1100 AlrLiauidc Hydro-Electr. Cère. 113 Caoutch. Indochine. 16450 158.. T. et F. SoonOwk». 59.. Citroen (actions). 480 485 478 469 Phosph. tunisiens.. 74 50 74 50 77 oO 77 Tuwze privilégiée., m m VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEURS [.SSl^H Il VALEURS |p?SSf.idg°ggrlj il VALEURS 1 Cours Cours P A R Q U E T Anzitl 114° •• 113S •• 18n 3 3W •• 39S Bons Très 5 "il 924 '7:il 50 Commeiitrr-Fourc. 580 560 500 57S 00 Grand'Combe. SOI 501 2 !i 284 Fonds d'Etat émir! Maries 536.. g 1894-96 2 V, 285.. il %or 1921.. 3280 Mokta el Hadid.. 2930 2 VI 34« 343 50 7%or 1924. Oucnza ]l9052«i% 410.. 40450 Crédit Nation.1919 611 Kall-Ste-Tbérèse 175Q a/1910 2»; 306 30850 LOT^_ 1920 M5 541 Salnt-Oobain 1371 1383 800 au 300 6%juin 1923 527 526 colouiales f2 2 jg 1923 5 °i 997 1000 «ÙatlT 1924 545 548 Agence Hava* 870 P89 > 9M Ouest-Ëtat4 40:1 403 Librairie Hachette i915 1930 t 90» 894 Etat 5% 1919. 412.. 445.. Pub. pér. neafaBi* 265.. 1930 932.. 930.. Tunis 1892 364 Mt Petit Parisien, act. 1931 4 934 1902.. 365 parts 12X0 Indochine S!15.. 367.. Bergougnan 723.. 760.. Î|IX S T ̃*•• |iï ?15.. Mr^ 3%1902 SIS.. 310.. Franc, des Pétroles 475 |55? S S %û ̃̃ l?, ^rT 5 1918 Péchelbronn 3H 3)5.. «lîljs K o°" 861 •• Ei Algérien 3 ?. «8» 3^66 ïï&ï&sr'. UI g\ § £" S Japon4 1910.. 24 50 23 53 Astur. des Mines HO.. iniiiVô?" SS?" SI?" Pologne Est Aslat. Danois. 1660 1984 4 Si %•• SortS Marseillaise «oyal Dutch 15200.. 15350.. 522.. 528.. CTedFonc d'Alger 673.. Pau.Ob. Bons à lot 118.. 120.. Bann. I d'Indochine J220 3240.. Est 6 gl 1885 2 60% 35160 BtraNatdeCrS. 9960 38.. –5 542.. 542.. S\l»93 2 80% 380.. Cred IFonc Ooloa. 127.. 457 «ll903 3 387 60 S98.. iK'lgérifn 494 –3 € nouveau.. SOI.. 392.. £h913 403.. 401.. Ouest Algérien 5S5 –2V,% 373.. dfl913 4% 468.. 475.. Paris. ÉlSquè 413 4SI.. -3 Ardennea. 375.. 972.. &. 1929 S 1005 10(NI Oiïïnbus 906 5 1921. 810 S10.1930 4 ¥, 950 2SE -tPrritM- M 53.. fusion 8 m & 50 .Si Nlolcei 290 238 fus. 3% nou». Sumatra cap 915.. SosSmiee" 3JO 2 'i Polnte-a-Pitre(act.l cibles teiègrâph. 5% 1921. 8?0.. 830.. Monaco Michevillc. Midi 6% COURS DES CHANGES cSant S Breton;- 168 50 iéé" 1 < U* s»* Eut8-um«adon.) 2555 2556 de France –S 377.. 380.. Angleterre (1 1. «U 83 74 de te Loire 3oi –3% nouveau 3V5 Aile. UOO reictem.) dl at-Narairë" –2'»% Argentine! 100 pes.) 630 17 férr. MéditeiTO? 485" 490 Nonf 6 aérie P. 4M.. Belgique 1100 bel.) 354.. 354.. AlSkdeïïïnauSbc 924 4% V 471 Danemark 1100 cl iSIS 1111 lisô 400.. Espagne UOO m.) 208 62 SS^v: i:: M:: °*-fe: Si:: S^'SoS'SÎ; 19070 13065 »ri2S 135.. S»* Roumanie (100 lel) 15 15 21 nov. Mnnthani "Âiiinôré 219" YougoslavteUOOd.) 35 30 22 nor. KEMaubeuST S 1884 391.. Suéde (100 cou.).. 446.. 2 V, 1893 396.. 396.. Suisse (100 francs) Franc, deTMétàlii 1860 GCS%1855 33rt.. Autriche (100 sch.) 358 H-9-31 c£?h duBjnfcuf Ouest S 399 50 Portugal (100 es.). Béthune. 5o,,n 3«'N3 %i»ÙTê»ù 400 Tchecoalov.UOO c.) 75 70 22 nov. Tniïh? 1780 I H X.T.. 3;CI.. •• Finlande (100 ml«) 75 nov. Ankne 178O..1.7U.. Pologne (100 îlot.) 2M M ner.

La Ligue national antituberculeuse. rue de Lancry, donnera demain vendredi 25 novembre, à 20 h. 30, dans la salle des fêtes. 186 quai de Valmy, une soirée de gala au bénéfice de l'œuvre. Le comité adresse un pressant appel à tous pour contribuer par leur présence à cette oeuvre éminemment sociale.

Le brave facteur redoute par-dessus tout les rhumatismes. Et voilà que les pernicieux petits cristaux d'acide urique ont commencé à se loger dans ses articulations et il souffre, et il se demande s'il ne va pas être obligé d'interrompre son travail.

Mais le Père Géraldus le rassure les rhumatismes viennent du sang, puisque c'est dans le sang que se trouvent les cristaux d'acide urique, cause de tout le mal. Or le sang est très facile à soigner. Il faut faire une cure de TISANE DES CHARTREUX DE DURBON, et' cet extrait de plantes fraîches, cueillies dans les Alpes, lavera le sang de toutes ses impuretés. Il coulera désormais pur et fluide et les rhumatismes disparaîtront. Depuis l'époque déjà lointaine où vivait le Père Géraidus, la TISANE DES CHARTREUX DE DURBON s'est répandue dans le monde.

Vous qui souffrez de douleurs, de rhumatismes, de goutte, vous avez essayé bien des remèdes. Voua n'avez pas encore eu recours à l'extrait concentré de plantes fraîches, connu sous le nom de TISANE DES CHARTREUX DE DURBON. C'est là pourtant qu'est le salut. Achetez dès aujourd'hui un flacon de Tisane chez votre pharmacien et commencez demain votre cure. Venez grossir la troupe de ceux à qui les < simples » ont rendu la santé.

c Votre Tisane des Chartreux de Durbon est miraculeuse, car elle m'a débarrassé complètement de douleurs dont la souffrais depuis longtemps. Elle a produit sur moi un effet merveilleux et je vous prie d'accepter mes plus profonds remerciements. »

Antoine Kariteau, à Saugnon, par Abin (Aveyron).

S3.74 contre 83,45 et le dollar 25.5650 contre 25.5575.

Clôture de la deuxième séance

du marché officiel

Les valeurs d'arbitrage s'alourdissent. les premières indications de New-York faisant ressortir une tendance plus faible. Métropolitain, 1.248 Canadian Pacifie, 358 Central Mining. 1.047 Rio Tinto, L418 Royal Dutch 1/10, 1.523.

MARCHES ETRANGERS

Londres. La meilleure tenue de la livre sterling, le calme de New-York et des indications plus favorables de Paria permettent au marché de témoigner de dispositions plus satisfaisantes. Les fonds anglais se ressaisissent, les valeurs industrielles locales s'améliorent. Par ailleurs, les pétroles et les cuprifères sont plus fermes. Les diamantifères et les mines d'or sont bien tenues.

Berlin. Tendance plus ferme, dans l'espoir que la crise ministérielle touche à sa fin. Les fonds d'Etat et les valeurs dirigeantes s'améliiorent nettement et les transactions sont un peu plus animées. Clôture soutenue.

Changement d'adresse de nos abonnie Nous prévenons «os abonné8 que toute demande de changement d'adresse doit étre acrompagnée de la dernière bande du journat et de 1 franc pour frais da réimpression de nouvelles bundia,

14 janvier 1930.

irilTfta en barr. 230 1., pt,régr.,fût, tt compr., 3 éch. 2t, Vve Marie I Un 1111 Eouï,pr".7terSt-Lucp.Nijiies I JU PETITES ANNONCES CLASSEES

i t«it»i nHn(iui. 35 a = Foctfli li etmufti 35 s S (uni II tant!) i

vsuurncr CL reiuamauona aoiveni être aaressés au chef de service, 18, rue d'ENGHIEN, Paria (Provence 15-21, standard 349). OPrBBS D'EMPLOIS

_Pivert

PAYONS CHER CORRESPOND. 2 sexes. relève fac. adresses et commandes chez soi Renseig. grat. Ecr. Etabl. B. Sertis, Lyon. Gros gains chez soi, copies d'art d'après modèle, à la portée de tous. Echantillons gratis. Ecrire Arts manuels, 3, Lyon. BTTgEAPX DE~PLACEMIUrT~

POUR HwUvJEa ou une place maison bourgeoise ou commerce. S'adr; à MARIE PAULET, 20, r. du Louvre, Paris. ~DBMAÎrDES~DE BEPRESENTAITTS Désincrustant, 103, r. St-Maur, Paris-ll-, dem. partout représentants ou indicateurs. Agent gén. par dép. sit. premier ordre, ft 2500 p. dépôt. Brunet, 16, r. Martyrs, Paris. ÏWSTITTTTI0K8

Inst. garç. 200 p. m. r. Rocher, Gamart. ÂÇgÂT8~»T VBWTES PB PBOP»TBT»Sj Eure, tr. bonne ferme 82 ha si tenant dont 6 en herb. 12 en bois giboy. Tr. bons fcâtim. Lib. Noël 1934. Rapp. actuel 6 Jupin, r. Bouchera, yerneuil-s.-Avre. pare. Tél. 119. Oise, gent. prop. 2 gr. p. jd 800 mq, chasse, pêche, bourg riant, autobus, tous fournisseurs. Prix 8.500 à enlever urgence cause intime. Habitation, Montdidler. Téléph. 9. TJtAWSPOUTS-DÏIJCBirAOBMBirrS Les déménageurs de province serv. spéc. occas. aller ret. bas prix. régulièrem. sur le Midi. Auvergne, Bretagne, Gironde, Charente, Alsace, Nivernais ou rég. Siège 13, bd Jules-Ferry, Paris. Ob. 44-45. OCCASIONS

LAINES A MATELAS Détail prix gros. Laines flocons et crins. Livrable sans frais. Echantillons gratuite. Vanlaethem, 11, rue Pasteur, Tourcoing LAINES A MATELAS prov. directement de notre usine de Tourcoing, belle laine pure, lavée à fond, 8 fr. le kilo. Echantillons gratuits sur demande. Etab. DEBRO, 50, r. du Rocher, Paris (8'). ^*»âra"*grBÏC<HÎB

Pressoir cidre et vin 158 fr. et 270 fr. Près. 330 lit. 671 fr. Press. 850 lit. 1.067 fr. Près. sur roues 980 fr. Vis pres. 235 fr. Broyeurs de pom. à cidre 95 et et 270 fr. Tarif PP J.3 gratis. MAX, 96, bd Diderot, Paris. FORAINS le mieux placé en BONNETERIE c'est GABET, 69, faubourg Saint-Martin, Paris. Tarif franco.

BAS chausset., cravates, bretel., supports chausset., cache-cols, tte bonneterie,

lingerie, confections, catalogue hiver franco Centralisation du Bas, 47, r. de Cléry, Paris LE ROI du TABLIER est toujours VIDCOQ 155, rue de Charonne, Paris. Prix imbatt. CB3EBT3

Exp. t. races. Chenil, 184, av. Italie. Recherches es

Mme Alglave, née Rambaut Lucienne, est recherchée pour affaire famille. Ecrire rue de l'Ile, Bry-sur-Marne (Seine).

LES

PETITES ANNONCES CLASSÉES qui mont adrmiiéea par lettre paraissent dès le lendemain de leur réception non bureaux, 18, rue d'Bngblan

FONDS DE COMMERCE ET INDUSTRIE

connaiss. spéc. Commerce néceesit. aucun stock. B. log. Lg bail. Loyer peu élevé. Gde ville S.-et-O. Rapport 20 net. sans fonds de roulement. Prix 225.000. Av. 130.000 compt. Ecr. SEDY, Agence Havas, Bordeaux ALUUBNTÀTIOK-CAPBS-VIlfS

B TTVETTBS-BBSTAPBA WT8

énag. ou dam. sles p. tenir Dépôts VinsAliment. Bén. 120 p. jr. Logé. Voir suite. ROVA, mand., 1, r. btondétour (M" Halles) em. ménages déb. pr Dépôts vins. B. ait. D Log. gar. 8.000. Ferrière, 28, r. Tnrbigo. CAPITAUX

FONCTIONNAIRES, da vot. intér., ne ftes F aucun prêt avant de connaltre nos cond. Banque Spéciale d'avances. 15, r. d'Athènes. tio naires, PBETS le jour même. V UlL STEF, 37, r. Coquillière. M- Halles. IMIPTU Gendarme, Garde, Empl. ch. fer. I nti 1 1> DBL.PHIN, 23, rue d'Abbeville-if I7AVTT Employ., Paris, province. Seule rllllL>l. Sté GERANCE, 21, fg St-Deais. PRETE IMMEDIATEMENT 10 L'AN. fAiXifT Empl. chemin de fer, seule votre F UiUj I BANQUE. 20, rue Saint-Georges, PARIS, vous PRETE le MAXIMUM. Industr. et Agrieult. Taux Inconnu à ce jr. Préts i Fonctionnaires. Action Commerciale J Française, 17, r. du Fg-Saint-Martin, Parie. PBETS immédiate & Agricult., Commcn, Propriét. et personnes solvabl. Discrét. CAISSE MUTUELLE, 133, r. Rome, PARIS


Ne vendex rien sana mo consulter

^W^WL DAVID. 1 Bd Bonne-Nouvelle, 1

Bas Seul produit efficace mm ciment 4ent&irr pow obturation et conservation des dents eartées Il.7. nhirmu-U* Fnoni f • « 1* <ÏK

Zr. S'. GIRAOO, Pharm rue Dolet, LYON-OULUNS

THEATRES

-o- OPERA. Un concours pour un emploi à la batterie dans l'orchestre aura lieu le mercredi 21 décembre, à 10 h. 30 du matin. L'artiste devra jouer, outre les timbales et le tambour, de tous les instruments de batterie et des instruments à clavier.

-o- LA COMEDIE-FRANÇAISE AU SALON D'AUTOMNE. Le 30 novembre aura lieu, au Salon d'automne, une présentation de mises en scène de la Comédie-Française: lue Fourberies de Scapin (décor de Granval) d quoi rêvent les jeunes tildea (décor de Marie Laurencin) Une nuit d'Alfred de Musset (décor de Quelvée). Des artistes de la Comédie-Française prêteront leur concours à cette présentation qui sera précédée d'une causerie da M. Valmy-Baysse. o- ODEON. Samedi prochain, en matinée, le Rosaire reparattra sur l'affiche. Le spectacle sera complété par Second Bail, un acte de Mme Louis Urgel dont ce sera la première représentation sur cette scène. o- GAITE-LYRIQUE. Aujourd'hui et demain vendredi, (Sainte-Catherine), deux matinées à 2 h. 45 le Poys du sourire, de Franz Lehar.

o- TH. SARAH-BERNHARDT. Les matinées du jeudi reprendront à partir d'aujourd'hui. Le rôle de Marguerite Gautier, de la Dame aux camélias, sera interprété par Mlle Madeleine Thomas, Mlle Fakonetti continuant à assurer ce rôle tous les jours en soirée et le dimanche en matinée.

-o- CHATELET. Aujourd'hui, a 2 h. 30, matinée de l'opérette triomphale NinaRosa, avec André Baugé et Bach.

o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à 8 h. 45, mat. populaire à prix réduits du Scandale, le chef-d'œuvre d'Henry Bataille. (Prix des places de 3 à 19 fr.) (Quinze dernières.) Mat. à prix réduits tous les jeudi et samedis.

o- TH. ANTOINE. Ainsi qu'il a été annoncé, le premier spectacle classique, composé de l'Avare et du Mariage forcé, ne sera plus donné en matinée qu'aujourd'hui et samedi prochain 26 courant.

o- PALAIS-ROYAL. La Maison d'en face. Jane Renouardt, Louvigny, avec Duvallès, Mireille, Paul Faivre. Aujourd'hui et dimanche matinée.

o- ATHENEE. Aujourd'hui, à 3 heures. matinée du grand succès l'Affaire de la rua Royale. A 9 heures soirée.

o- BOUFFES-PARISIENS, En raison des répétitions de la nouvelle revue Un soir de réveillon, les matinées du jeudi d'6zor sont supprimées.

-o- FOLIES- WAG RAM. C'est demain soir que sera donnée la répétition générale de Bonsoir, Paris. Les services de première, deuxième et troisième seront reçus respectivement le samedi soir et le dimanche en matinée et en soirée.

-o- NOUVEAUTES, Aujourd'hui, mat. de Jeanne, énorme succès de Duvernols, avec Régina-Camler, Grétillat, Germ. Auger. -o- STUDIO DE PARIS. Ces messieurs dnmes, revue réaliste de Francis Carco. avec la grane artiste Cora Madou, Habib Benglia et Jean Sablon, et trente artistes, font courir tout Paris. Aujourd'hui matinée à 3 heures.

-o- STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES. La direction retient la date du lundi 28 courant, en soirée, pour la première représentation (reprise) des Plus beaux yeux du monde.

-o- Spinelly fera sa rentrée à Paris demain vendredi au THEATRE CLUNY dans l'Amour d l'américaine, sa dernière création du Palais-Royal.

-o- POTINIERE. Les chanteurs Gilles et Julien donneront, trois fois par semaine, une heure de chanson française à ce théâtre. Ces séances, par suite d'un accord

APPREND A BIEN CONDUIRE A L'ELI'PE DU MONDE ELEGANT sur toutes les grandes marques 1932 Av. Grand* Armé* 162, Av. Matekeff (Port» Maillot) lEirtré* du Bois) Brillant.. Pièces or 99fr. les 2Ofe

^FSK HENRI 187 ru* tu Temple 'M- Bqrabliam»

PRODUCTION DES ÉTABLISSEMENTS LEJAY-LAGOUTE, DIJON ET 39, BOULD HAVSSMANN, PARIS TEL. OPÉRA 98-70

entre MM. Arnold Meckel. qui conçut le projet, et Raoul Audier, directeur, auront lieu les mardi et jeudi de 4 à 5 h, et le samedi à minuit.

-o- Mlle Nizan asslstera M. Charles Briand pour la signature de son livre AUaga à la librairie Flammarion, ouverte toute la nuit.

TH. D'ACTION INTERNATIONAL bis, boulevard de la Chapelle

Dernières du succès soviétique LE TRAIN BLINDE DIMANCHE DERNIERE MATINEÈ Loc. ouv. à partir de Midi. Tél. Trud. MUSIC-HALLS

A l'Alhambra Le tour de chant de Ninon Vallin les cyclistes Aurora le jongleur Stan Kavanagh les roues vivantes de Feick

Ninon Vallin, à la demande générale, comme on dit, est restée une quinzaine encore à I'Alhambra. Elle a changé son répertoire, mais elle a été moins bien inspirée. Elle s'est trop rapprochée du music-hall, voire du café-concert. Elle chante, en effet, des valses que l'on a accoutumé d'y entendre. Or, s'il est vrai qu'elle a une voix beaucoup plus belle que celle de ses rivales spécialisées, par contre une chanteuse de café-concert, même de deuxième plat, lui rendrait des points en foyer, en sincérité et en intensité expressive. Je ne fais pas ici l'éloge du répertoire, lequel est souvent affligeant mais quel qu'il soit il faut, pour le chanter comme il convient, posséder la manière. Et cette manière ne s'improvise pas. Cette réserve faite, il me faut louer lé cristal. la transparence, la douce liquidité de sa voix.

La troupe Aurora se compose de trois cyclistes remarquables. IL- ne cherchent pas, comme la plupart des cyclistes, à exécuter des acrobaties individuelles. Ils réalisent des équilibres et des pyramides sur un porteur qui, lui, est à bicyclette. On

Le préfet de la Seine a inauguré '-es premiers groupes d'habitations pour !es classes moyennes

On sait l'effort entrepris sur l'initiative de M. Edouard Renard, préfet de la Seine, en plein accord avec le conseil municipal, pour résoudre la crise du logement, aussi. bien en développant le programme de construction des habitations à bon marché que celui des immeubles destinés aux classes moyennes, édiflés par la Société de gestion immobilière. Le préfet de la Seine, accompagné de M. Georges Guillaumin, président de la commission de l'habitation du conseil municipal de M. Fiancette, rapporteur général du budget du département, et de M. Franceschini, directeur de l'hygiène et du travail, a visité hier après-midi quelquesuns des immeubles construits par cette Société au titre du nouveau programme de 20.000 logements vote par le conseil municipal en juin 1930 et qui comporte, comroe on le sait, en quantités sensiblement égales. des locaux d'habitation de deux catégoriels, les premiers, d'un type modeste réservés spécialement au relogement des loca. taires évincés pour l'exécution de tra.vaux édilitaires, les seconds dotés de tous les éléments de confort.

A l'heure actuelle, environ 6.500 locaux d'habitation de la première et 7.000 de la deuxième catégorie sont construits ou en cours de construction par les soins tant de la Société anonyme de gestion immobilière que de deux autres Sociétés chargées concurremment avec elle de l'exécution du programme.

La délégation a successivement visité, dans la deuxième catégorie, les groupes du boulevard Gouvion-SaintCyr, qui comporteront au total 437 logements sur lesquels 120 sont en voie d'achèvement et 93 déjà loués, le groupe des rues Cambronne et La Quintinie entièrement terminé, qui compte 59 logements, sur lesquels 38 sont occupés, et, dans la première catégorie, les groupes de la rue de Gentilly (115 logements, dont 104 loués) et du boulevard Davoust (porte de Montreuil) ce dernier groupe très important, comportera près de 700 logements sur lesquels 500 sont terminés ou en voie d'achèvement et 283 sont loués la Société anonyme de gestion immobilière a pris. en outre, l'heureuse initiative d'y grouper, au rezde-chaussée, une série de magasina comportant toutes les branches de l'alimentation et qui constituent, pour la population de ce quartier en plein développement, un centre d'approvisionnement particulièrement bien achalandé.

Partout, la commission a apprécié les heureuses dispositions intérieures des immeubles et des appartements, et a pu constater, en même temps que l'activité régnant sur tous les chantiers, que jusqu'ici le rythme de la location suit, d'aussi près que possible, celui de la construction.

Le préfet de la Seine, à l'issue de sa visite, a félicité de 1'oeuvre réalisée. M. Blum, président de la Société, et M. Hœkly, architecte.

voit tout de suite ce qui les différencie des autres troupes de la même spécialité. L'acrobatie pure et la puissance l'emportent chez eux sur les simples exercices de virtuosité. Le résultat est, d'ailleurs, souvent surprenant, et le public, qui n'a aucune peine à comprendre la difficulté de leurs entreprises, applaudit les Aurora comme ils le méritent.

Stan Kavanagh, s'il est un bon jongleur, n'est pas moins un bon comédien. Tout ce que la noi.chalance apparente, les réflexes à faux retardement, les distractions feintes peuvent ajouter de piment et d'attrait à ses exercices, il l'accomplit avec une magnifique désinvolture. Stan Kavanagh est un excellent artiste.

Je vous ai dit l'an passé le bien que je pensais des danseurs burlesques Moore et Revel. Moore et Revel possèdent cette qualité à quoi prétendent, sans y atteindre, tant de leurs concurrents. J'ai nommé la fantaisie. Je n'ai pas besoin de vous en dire davantage. La fantaisie, quand e!!e est véritable, vous pousse toujours sans erreur dans votre voie.

Feick et ses girls exécutent de très jolies figures avec les roues en usage sur ies plages allemandes et anglaises, et qui sont un sport agréable.

Louis Léon-Martin.

AUJOURD'HUI. Folies Bergère. 2 h. 30, générale de la Revue d'amour, revue en cinquante tableaux de MM. Maurice Hermitte et Jean Le Seyeux, production de M. Louis Derval.

OU EST LA CARAVANE? son défilé due chameaux, de zébus, d'éléphants ? .-AU CIRQUE d'hiver! OU SONT les ballets d'Indiens ? i AU CIRQUE D'HIVER

[ OU SONT LES 200 ARTISTES de toutes les nces du monde :AU CIRQUE d'hiver! OU VOIT-ON LE LAC MAGIQUE «es gondoles, ses naïades or

AU CIRQUE D'HIVER | BUSCH, LE RIVAL DE BARNUM | et son matériel de millions t !AU CIRQUE D'HIVERr-. LOUEZ pour les matinées de samedi et dimanche

Aujourd'hui matinée

(au CIRQUE dhiveri o- LUNE ROUSSE. M. Léon Michel, directeur, retient le titre d'Au pays du /ou

̃^3 FAITS DIVERS

DANS PARIS

Les accidents de la rue

Rue Quentln-Bauchart, Mlle Rose Girard, femme de chambre, 3, rue du Boccador, est renversée et tuée par une auto. Renversé par une auto, avenue Gabrie!. sur un passage Clouté, le gardien Gaston Roy, du VIII' arrondissement, a dû cesse service.

Mme veuve Ganot, soixante-cinq ans. rentière, 65, boulevard de Picpus, est renversée, près de son domicile, par une voiture des postes et meurt à Saint-Antoine. Le jeune Roger Netter, âgé de dix ans, domicilié 28, rue de la Réunion, traversant la chaussée, rue de Ménilmontant, en courant, se jette sur un taxi. Tenon. Trois trafiquants de stupéfiant* sous les verrou*

Au cours d'une surveillance exercée aux abords d'un café de la rue du Cygne, des inspecteurs de la brigade mondaine acquirent la certitude qu'un habitué de l'éta- blissement. Henri Guintrand. vingt-neuf ans. habitant 125. rue Saint-Denis avec une femme, Marie Sanviti, vingt-six ans, déjà condamné pour vagabondage spécial à trois ans de prison et cinq an* d'interdiction de séjour, ravitaillait en cocaïne un certain nombre d'intoxiqués.

Les policiers le prirent en filature et lui virent rendre visite, avant-hier, à un autre trafiquant, Georges Roussel, dit c Jo vingt-quatre ans, domicilié 9, rue Ruhmkorff, auquel Il remit 25 grammes. de cocaïne que Roussel s'en fut confier à une 'certaine Marie-Louise Huchet, trente-sept ans, habituée des établissement* du quartier Montparnasse, qui l'attendait en taxi boulevard de Sébastopol et prit la fuite. Après une poursuite, les Inspecteurs rejoignirent le taxi au carrefour Châteaudun et arrêtèrent ses occupants. Appréhendé son tour, Gulntrand a été envoyé au dépôt par M. Priolet, en méme temps que Roussel et Marie-Louise Huchet Cette dernière a avoué que les 25 grammes de cocaïne qu'elle détenait étaient destinés à deux artistes connus habitant Montparnasse. Un fragment de balcon est tombé du quatrième étage, 34, rue de l'Echiquier, sur la chaumée. l'autre nuit Par un heureux hasard, personne n'a été atteint.

Neurasthénique, M. Emilien Diot, domestique, 14, rue Raffet, se tue d'un coup de couteau au coeur,

M. Louia Blanchit, cinquante-trois ans, inspecteur d'assurances, 12, passage Léon, tombe dans la cage de l'ascenseur. 64. rue Jouffroy. A Beaujon.

Des malfaiteurs ont pénétré hier, entre midi et 14 heures, dans les bureaux des Dernière» Dépêche* de Strasbourg, 2, boulevard Montmartre. Ils ont foui:lé tous les meubles et n'ont rien emporté.

Mlle Jeanne Dissac. vingt-deux ans. 23, rue de la Croix-Nivert, nettoyait des gants à l'essence près du feu lorsqu'une explosion se produisit, la brtllant sur plusieurs parties du corps. Les pompiers de la caserne Violet étreignirent le commencement d'incendie qui s était déclaré. M. Lucien-Albert Vanot, cinquante ans. Ingénieur. 99. rue du F*ubourg-Saint-Martin, sans travail depuis deux mois, se tire, dans te jardin du Luxembourg, deux balles dans la tête et meurt à Cochin.

M. Dominique Carzuznea. cinquante et un ans, habitant rue Guillaume-Tell, à Villebon-sur-Yvette (Seine et Oise), est frappé de congestion dans un café de la rue Gay-Luwac et meurt à Cochin. DANS LA SEINE

Un cycliste de quinze an*

tué par un camion

Un jeune homme de quinze ans, garçon boucher au service de M. Receveur, établi

rire pour la revue de M. René Sarvil qui succédera au apectaoie actuel.

o- BOBINO. A partir de vendredi soir, M. Mayol donnera son tour de chant sur la scène de ce music-hall

-o- EUROPEEN. Tous les jours matinée 2,50 et 3.50; en soir.: 2,50, 5 fr. et 7 fr. -a- CIRQUE MEDRANO. A partir de demain soir, M. et Mme Jérôme Medrano vont présenter plusieurs groupes de fauves de Hagenbeck. pour la première fois à Paris.

-o- Catherinettes, 5,000 francs de prix vous seront distribués en matinée et en ;rée. vendredi 25 novembre. au concours il coiffures du joyeux BAL DU MOULINLE 3ILSH'-J1AI,L nE PARIS

^Ê IEORGEL, Géraldina et Joë

Le jongleur Stan KAVANAGH.

et seconde quinzaine de

̃ NINON VALLIN

SAINTE- LUNACATHERINE P A R K demain soir vendredi

GRANDE FETE DE NUIT avec

CONCOURS DE BONNETS PRIX EN ESPECES

1°r PRIX 3.000 francs prix 1000 Fr* |3* prix 500 Frs 10 Prix de 100 fr. I6 Prix de 50 f r. COTILLON, NOMBREUX CADEAUX PRIX D'ENTREE: 10 Francs L'APRES-MIDI, de 2 h. 30 7 7 h. GRAND BAL d &&«, 5 Frs Les melllmîn orchestres de Paris

En semaine, entrée gratuite an dancing FETE DE NUIT

SAINTE CATHERINE | au

COLISEUM î LA FETE DE LA JEUNESSE 1 UNE NUIT DE FOLLE GAITE î Attractions Cotillon3

? Concours de bonnets 5.000 fer. de prix On peut retenir gratuitement ses places

4, avenue Jean-Jaurès, au Bourget, Georges Beker, dont la famille habite 10, rue JulesFerry, à Billancourt. allait il. bicyclette. l'autre soir, faire une livraison pour le compte de son patron. Il suivait la route de Flandre, quand survint un énorme camion de transport se dirigeant sur Sentis. qui le heurta et le renversa. Quand on releva le malheureux apprenti Il avait cessé de vivre. Une roue du lourd véhicule tut avait écrasé la poitrine.

Le conducteur du camion qui, peut-être, ne s'est pas rendu compte de l'accident qu'il avait causé, poursuivit sa route. Il fut impossible aux témoins de l'acci- dent. ni de relever H numéro de la voiture, ni de la rejoindre.

Un pilleur de poulailler

est ble**é d'une balle

Surpris l'sutre nuit au moment où Il me préparait à dévaliser un poulailler, un malandrin a reçu du propriétaire, M. Jules Sureau, 19, rue Delizy, à Pantin, un coup de canne-fusil qui l'a blessé à la cuisse gauche. C'est un nommé Mario PortaPuglia, âgé de trente-trois ans, garçon de café. qui a été transporté à l'hôpital Tenon où Il est consigné à la disposition de la justice.

Bleaaée par un camion

Route d'Orléans, à Montrouge. où elle habite, 45, avenue Aristide-Briand, Mme Jeanne Lasserre; âgée de soixante-dix ans, a été renversée par un camion automobile et grièvement blensée. Elle a été admise à l'hospice de Vaugirard.

Un eamion tombe sur le talus de la voie ferrée à Bois-Colombes Un camion de livraison appartenant à un marchand de vins en gros de la rue des Cailloux, à Clichy. ayant emprunté l'avenue de Saint-Germain, à Bois-Colombes voie impraticable pour les poids lourds, mais non interdite a verzé et s'est abattu sur le talus de la voie ferrée de Paris à Mantes, par Poissy.

Le lourd véhicule, qui menaçait de tomber sur les rails, a été étayé.

Les pompiers, les agents de la compagnie et leur matériel spécial furent impuissante à dégager le camion on dû faire appel à une entreprise privée de levage.

La circulation des trains n'a pas été interrompue du fait de ce singulier accident.

Route Nationale, à Crétoti, le manœuvre Kléber Doubeuf, demeurant en cette localité, Grande-Rue. qui travaillait s, la réfection du trottoir, a été blessé au bras droit par la poignée de la portière d'une automobile qui venait de faire une embardée. Le blessé a été transporté à la Pitié. Rue de Fontenay, à Vincennes, Mme veuve Albertine Burvin, âgée de soixantequatre ans, demeurant 4, rue Lebeau, a été blessée à la tête et à l'épaule droite par la chute d'une palissade que des ouvriers étalent en train de poser. Après avoir reçu des soins dans une pharmacie, elle a été ramenée à son domicile.

Marguerite Seury. vingt-huit an», 17, rue Trouillet, à Clichy, qui avait dérobé 7.500 francs, samedi dernier, à son beau-frère, M. Charles Dautel, 7. passage de la Briqueterie. en cette localité, a été arrêtée et envoyée au dépôt.

Les Inspecteurs du commissariat de Saint-Denis-Sud ont arrêté Achille Boulinguez, vingt et un ens, demeurant en hôtel, 1, rue Cailleux, à Saint-Denis, qui avait cambriolé son logeur, M. Pagé. Il a été envoyé au dépôt ainsi qu'un nommé Eugène Marillesse, trente et un ans, 88, rue d'Aubervlllters, même localité. chez lequel on a retrouvé la plupart des objets dérobés.

1 LE CHEMIN DE LA VIE reste le meilleur film de \la saison. Il triomphe tous les jours de 14 h. là 20 h. 30 en matinées «permanentes et en soirée 1 (avec location) à 21 heures au THEATRE PIGALLE\ IIIIIIIIIIIIIlIIIItlIIlIllIIIIIIIIIIlIIIIHIHIIIIIIII CINÉMA DES CHAMPS-ELYSÉES

118, Champs-Elysées, 118

HAROLD LLOYD dans

SILENCE. ON TOURNE (Movie Crazy)

iiiimmiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir (VIVRE, au STUDIO (10, rue Tholozé) 250" Matinée à prix réduits à 3 h. Soirée 9 h. Loc. Marc.

Au WASHINGTON-PALACE r. Magellan (M» George-V-Ch.-Elys.) Version anglaise Sous-titres français «= Pour cause d'engagement très limité tous les jours 1 MAT. h. 30-4 h. 30 2 SOIN. 8 h.

CHRONIQUE DU CIRQUE A propos de la pantomime nautique Etes-vous pour ou contre la pantomime ? C'est la question que peuvent se poser mutuellement les amateurs de cirque parisiens depuis la saison dernière qui vit la résurrection de ce genre de spectacle. Elle s est déjà posée jadis et il ne manqua pas de critiques en Allemagne pour estime que la décadence de l'ancien cirque à la fin du dernier siècle notamment celle du fameux cirque Renz est due à la suprématie prise par la pantomime au programme. De même en France, vers 1902, Strehly déclarait qu'il prenait résolument la fuite dès qu'il apercevait les préparatifs rituels de l'inondation de la piste du Nouveau-Cirque. Cependant, d'autres aristarques ont fait remarquer très justement que la pantomime ou la pièce à canevas réduit et à grande mise en scène fit toujours partie, dès les origines, du spectacle de la piste et cela, sous les formes les plus variées comédie équestre comme cette histoire du tailleur gascon que Franconi emprunta au répertoire d'Astley et qui se donna pendant plus d'un demi-siècle dans toutes les pistes d'Europe et d'Amérique féerie avec ballets comme l'Arri'vée de Nicodème dans la lune que l'on jouait vers 1790 à l'amphithéâtre du faubourg du Temple; drame historique comme la mort du capitaine Cook ou ces gloires militaires qui causèrent la ruine des Franconi et la fortune de Dejean à notre Cirque Olympique.

A mon avis, en cette matière, il serait vain de vouloir conclure sur un point de droit. C'est une question d'espèce et je tiens qu'une bonne pantomime n'est nullement déplacée dans un programme de cirque.

Seulement. on doit le dire tout de suite, il est beaucoup plus difflcile aujourd'hui qu'autrefois de donner une pantomime qui ne soit point ridicule ou insignifiante. Le faste des revues de music-hall, les grandioses reconstitutions du cinéma nous ont rendus plus difficiles que ne l'étaient nos ancêtres. Et la raréfaction, des artistes de cirque capables d'animer un spectacle de dialogue inexistant ou réduit n'est pas fait pour faciliter la tâche des directeurs non plus que le coût croissant des

frais exigés par une mise en scène somptueuse.

Depuis trois ans, trois cirques allemands ont tenté de rénover la pantomime nautique, soit, par ordre d'ancienneté Jakob Busch, Schneider, Sarrasani.

Nos deux cirques stables parisiens ont décidé de nous offrir la même attraction. Le Cirque d'Hiver a engagé la troupe et le matériel de Jakob Busch. Médrano a acquis le matériel de Schneider et a devancé son concurrent de quelques jours dans la rénovation de ce spectacle qui fit jadis pour un temps le succès du Nouveau Cirque.

Je n'ai pas encore vu la pantomime du Cirque d'Hiver, dont le début est tout récent.

A Médrano, l'utilisation du matériel de Schneider est habilement réalisée. Les jeux d'éclairage, les jets d'eau, la cascade constituent une présentation spectaculaire agréable. Malheureusement le canevas de la pantomime n'est pas à la hauteur de la réalisation technique malgré les efforts louables de Rhum, de Loyal et des augustes de soirée pour animer l'action, malgré les ébats chorégraphiques d'un ballet dont la prima ballerina » s'essaie avec une touchante bonne volonté à reproduire la Mort du cygne, triomphe de la Pavlova. L'affabulation se réduit en somme à 'une succession de chutes dans un bassin et c'est vraiment un peu puéril. On a l'impression d'un spectacle hâtivement réglé pour arriver à débuter bon premier tandis que mieux valait donner en second un travail parfaitement mis au point. Heureusement, Médrano nous annonce à son prochain programme les numéros de dressage d'Hagenbeck. Ceci compensera cela.

Henry Thétard.

M. Albert Lebrun reçoit les Eclaireurs de France Le Président de la République vient de recevoir une délégation d'éclaireurs de France conduite par M. Georges Bertier. président le comte Marty, commissaire International Georges Gallienne, vice-pré? sident André Lefèvre. commissaire national M.-O. Forsant, secrétaire général. Au cours de cette entrevue, M. Albert Lebrun a bien voulu accepter la présidence d'honneur du comité de patronage de la Fédération.

Tout commentaire- affaiblirait la portée du témoignage donné par la plus haute personnalité du pays à 4'ceuvre entreprise par les dirigeants de cette organisation de jeunesse dont les bienfaits ne se comptent plus. CHEZ LES PROFESSEURS DE DANSE Une démonstration de la nouvelle danse la Française » sera faite, à l'intention des professeura de danse, par M. et Mme Valentin, dimanche prochain 27 novembre, à 10 heures du matin, 21, rue de l'Odéon. Nous prévenons nos obonaéa que toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la dernière bande du journal et de 1 franc pnur frais de réimpression de nouvellea bandes.


FONDS DE COMMERCE ET INDUSTRIES

Lire en page 6 une autre- série de FONDS DE COMMERCE et de PETITES ANNONCES CLASSEES avec mêmes rubriques que et-dessous DIVBB3

abr. gaul. fourr., sè<!h., cak. et 8p. 150.000, j cpt. Hubert, 34, r. Kléber, St-Ouen. Cordonnerie. o. L,. ;¿,OU\), Au". 800. Prix DKPIÎISKT, 32, bd Sébastopol. Cordonnerie. B. 7 a. U a.bOO. L. 3 p. AK. ooo dévelop. Px 5.UU0. Malnoury-Galllard, Bur. 104, Buurse Commerce, 2- êt., Paria-l" Deniel, U, pi. st-Opportnne (Châtelet), 2 à 7 lordonnerie, i.000 p. sem. Loge. Avec 1; Grand choix. Jourdan, 12, av. de Cliefay. Couleurs-Ménage. B. 9 a. L. Log. 4 p. Aff. T. 4 a. Px tot. 45.000. Ayrault, 17, rue du Cygne (Halle»). Aide acq. sér. 4 cam. 1 rem. Pav. 4 p. Cède fds et tmm. av. 40.000. Est-Offtce, bd de Strasbourg. HOTEI.3 VIU3

DESIRANT ME RETIRER, JK VENDRAIS HOTEL-CAFE- ABAC

que je tiena depuis 8 ans. à 30 km. de Paris, ,sur route importante. 7 numéros. Beau logement. Garage 10 voitures. Grand jardin. i>iiil à volonté, av. prom. de vente de l'im. Ait. laiss. gros oén. Av. i"lk AAJk MABTIXAGE, 39, rue Taitbout. (IU.WWU HOTEL-i 'M -TABAC h

a. rte nation. 30 km. Paris. Aft, spl., chas. et pêche. Tenu 8 a. Bill. Cab. tél. 7 ch. mbl. Garage, gd jard. Terrasse. Occas. extraord. laissant 30.000 NET à PLACER PAR AN AVEC 30,000 FRANCS COMPTANT I III1 Pour renseignements, voir LU' rue Saint-Martin., 339. HfflL-CAFE.8r

Tenue 15 a. p. propr. B. bail. Loy. A« 60.000 prouv. Centre usines et culture. TAhlii Vieillards, oèd. avec JJkikJkA 159, Fg Poissonnière. lU.WHf billard, 1 h. 30 Paris. Recettes prouvées et garanties 180.000. Bail 10 ans. Loyer. 3 900. Tenu depuis 7 ans. Logem. 4 pièces. Valeur du matériel 80.000. A enlever avec 25.000. Si du métier, voir le seul chargé FERBAIL, rue de Turblgo.

BELLE OCCASION. km Café-Hôtel-Billard, porte de Paria. Bail 13 ans à 4.000. Hôtel 16.000. B. logé. 2 b. sali. 200 fr. de buvette. Très rare. A voir chez MEUTEY, 29, r. du Pont- Neuf. Kourn. aide. HOTEL-CAFE PLACE PRINCIPALE os tous loués. Bail 12 ans à \A ?i FACE MARCHE. TRAV. FORCE. iV ài\ AAA Laisse 30.000 net à placer. A" • ZU.UwUlMEBEÏ, 29. r. Ktien.-Marcel CAFE-TABAC 7 Nos CONFORT ang. rte nat., gr. bourg Eure-et-Loir, chass. et pêche. B. 18 a., loy. 3.000 fr. Cour, gar.. dép. TABAC 80,000 fr. BUVETTE 90.000 fr. DADCI A enlever avec francs. nUuLL 11, place de la République, 11. AXIXBHTAXIOM-CAFES-7IHS

BUVBTTSa-BBSTAPBANTS

sans concurr. Rec. 550 à doubl. av. livrais. 4 p., cour, jarnin' I IVl'AI; 1, rue Bleue. B. 11 a. à 2.750 Voir. Métro Cadet fcipicerle-Vin». Av. de Clicny. 400 p. J. Log. Ni 2 p. Av. 10.000. Frenques, âO, bd Magenta. épicerie-* in»- Dégustation. Kec. 400 p. J. li Avec 9.U00. FRANQUES, 50, bd Magenta. Epicerie-» ruiterie. Recette Log. S p. Av. 10.000. Franque», bd Magenta. lamentation- «in». bOO p. jour. Log. 3 p. A Av. 12.000. FRANQUES, 50, bd Magenta. ,nmentation-Vins, 1.000 fr. par jour. Avec il 20.000. Voir 50, bd Magenta. Alimentation générale, à Montreuil. Px tot. Voir FRANQUES, 50, bd Magenta. LES ETABLISSEMENTS FORMONT la, rue des Lombards, 10.

dem. 5 ménag. et 2 dam. pour Dépôts Vins COLOMBES PARIS NOGENT dispos, de 6.000 min. Ouv. dimanche matin. IICDAT VIIHC Face grand marché. DEPOT 'Installation gre Nicolas. Affaire saine et

J JAÀ-P--i- -Assurés. .1.1 WUB. 10 a. L. 2.300. Apa. 3 p. If et. J.ll.lX.tt6, r. Avec 12,000 Chateiet Sup. Dép. Vins. Log. 2 p. c. Bonne recette. Px tôt. 15.000. FERRE. 53. bd Mairenta.

DEPOT VINS PAQUET. £?&»*?£ Sup. agenc, mod. Pas de frais. Log. ch. c. B. 15. Maladie. Urg. Avec 12.000 comptant. AVEC BEAU CAFE-TAB. (S.-M.). Loc. comm. B. 35.000. à aug. B. 12, L, 2.500 ent. couv. ainsi q. ta. fr. p. 6 n" ETS iltiflL Renseign. et liste gratuits. CHAIS DES VINS DE FRANCE rech. urgence ménages sérieux et travail. p. reprend. Dépôts Vins et ouvrir nouvelles succursales. Louinet, 5, rue Etienne-Marcel. Sup, BarLlq. Mais. ang. Inst, mod. B. 8 a. Bill., tél. Loy. rais. Aff. 580. ver. p. fact. Cède cse mal. Av. dalle, 6, r. Havre. Devenez propriét. d'un bon Dépôt de Vins D avec 10.000 seulement. Prend, renseign. et adresse au Foyer Vlnlcole, 15, rue Albouy. iff. de famille oblige à céder très vite sup. 2 boutiq. Inat. mod. Rec, 300 cptr. Bon bail à 700 seulement. Avec 16.000. Foyer Commercial, 46, r. Bondy. PRIX TOTAL 18.000

Café-Epicerie. Belle localité normande. Bail 11 ans. Loy. unique 470. Vast. dép., 2 sal., jardin. Log. 2 ch. Aff. 60.000. T. 10 a. Se retire. Commerce forcé. Seul au pays. Magnier, Vin gros, 27, r. Condorcet (1 cité). CAFE-CIL BAL, EP. AV. ds joli bourg. S.-et-M. B. 12. L. 1.500. Log. 2 ch., 4 sal., dépend., jard. Cabine tél. Rap. 1.800. Aff. 45.000 buvette à doubler. Urgent. Magnler, Vin gros, 27, r. Condorcet (1 cité). CAFE. BAL, CINEMA

du pays commerçant, près Paris. B. 12 a. Loyer 1.500. Logem. 5 p. Gd jard. Garage. rÂniY Travail pour deux. Avec 000 «Ulflii 159, Fg Poissonnière. O.UUU DEPOT DE VINS GENRE NICOLAS 4 ménages et 2 dames seules sont demandés. Situation fixe de 2 à p. mois, garantie faut minim. 6.000. Voir dlrectem. propr. PONT, 107, bd Magenta. (Gare du Nord). il > rin ealsse, centre ville importante 50 CAFE km. Paris, 2 billards. Affaires 200. plus rapport 8 numéros 12.000 par an. Tenu 9 ans. Cède p. santé avec PA AAA MARTIN AGE, 39, rue Taitbout. iHf.UUU il SUCCURSALES A OUVRIR POUR NOEL dem. dames sles et ménages. Logé. Fixe, plus primes. Accept. début. M. au cour. Réf. et gar. Docks Bordelais, 59, r. N.D.Nazareth CAVES BERCV-MEDOC

dem. mén. p. Paris et banl. p. ten. Dépôts Vins-Alim. Gar. et réf. exig. Voir LOUY, il, rue B»mbuteau. Se présenter ensemble. 1 dame p. reprend. et ouvr. Dépôts Vinsliqueurs-Champagne, Paris et banlieue. Vr tous les jours la Direction. PRESSE. flipri préfecture, rte nation. 1 h. Paris, CAFE bail 14 ans. loyer 2.800, couvert par sous-locat.. log. 4 D., téléphone, chauffage central, salle de billard au pompe essence 100 litres par jour. Grand local pour garage. BUVETTE, 72.000. à augmenter. Route Paris-Dreux, près gare. TabacsCafé-Billard. Recett. 140.000, dont comptoir. B. 10 a., loy. 3.000. 4 p., cuis., jard. gdes dépend.. 3 sali., tr. bonn. aff. à trait. av. 25.000. Vr Lescon, 1, r. Bleue. MI Cadet. r 4 ET-BAB, près 7 usines, bien logé, loyer LArt nul, just. 175 par jour. peut être tenu p. dame. Av. 25.000. Ecr. G. 7 P. Paris. Poissonnerie, ctre et 1 marché ta les jrs. Px débat. 2. av. à reprend. Miatér. et camionn. à céder. Vr M. B. Charles. av. Jean-Jaurès, 19-. MiiiiiiiiimmiiitftttimtiiiiiiiiiiimittiiiiMiiHimiiiiiiiiHii»iMM UTILISEZ la ru6rique

DEMANDES DE REPRESENTANTS de nos PETITES ANNONCES CLASSEES

900.000 FRANCS 'JUSSTïa «ce net par an dans ALIMENTATION de ehoix-Légum. cuite, da rue comm. de Paris. bail 9 a., loy. 6.500. app. de 4 p., à enlever av. FEBBAIL, 12, r. Turblgo, Paris. SANS INTERMEDIAIRE

Café-Billard-Aliment. 3 salles. B. log. Loy. nul. Superbe Installation. Affaires justifiées Malade, cède avec petit comptant. Au fonds, 26, rue Léenyer, Aubervilliers. CAFE D'ANGLE

Rue commerçante. Logament 2 pièces. Recette actuelle 400 par jour. Avec 70.000. BAR D'ANGLE

Sur boulevard. Bail 7 ans. Loyer Installation mod. Terrasse. An. 800 p. jour. Tenu 6 ans. Avec 125.000 comptant. Nombreuses affaires étudiées.

LOBJOIT, ex-distUl., r. 8t-La»arf. éput Vins-Paquet., ang. rue, as concuir., U 1.500 p. j.. absol. gar., même à l'essai. L. 5.000, bail 12 a.. l<jg. 4 p. Vr av. peu cpt, TALBEB. faubourg Montmartre. CAFE-RESTAUBANT

9- arr. 7 m. façade. Logement 2 pièces. Affaires 400. Peut b. mieux. Avec BELLE AFFAIRE

Près gd carrefour. Loyer 2.900. Tenu 7 ans. Affaires 400 par Jour. Avec 30.000

BAR-BESTAUBAVT T

Très belle installation sur boulev. Terrasse. Affaires 1.300 par juur, Faisait 1.800. Tenu 5 ans. Loug bail. Avec 130.000. LOBJOIT, ex-dl»tlH., 121, r. St Laiare. DECES DE MA FEMME Ne peut tenir seul, cède à gens sérieux notre Aliment. -Vins que nous tenons dep. 12 ans. Je garantis 750 p. jr à bon bénéf., logem, 3 pces. loyer Accepte même av, FR. DEBEY, 29, r. Etienne-Marcel j te BINGUET, 54, faubourg Montmartre, E dem. mên. p. I)ép. Vins-Alim. Gain 2 à 6.000 p. m., garant, exig. Accep. bill. fonds. es plus luxueux Dépôts Vins se trouvent i aux Et* Siva, 30, rue Grammont, Paris, spécialistes en cette branche. Grosse rec. assur. par service spéc, de primes. Situation fixe et sans aléa à ménages actifs et travailleurs de 3 a 6.000 par mois. lUET 1)11) Jolie banlieue Ouest, 2 su- angle. Beau logement, FR. P. JOUR AV. A PLACER 40.000 FR. PAR AN CAFE-RESTAURANT fait 90D p. jour. dont! 100 fr. de comptoir p. vin), client. sûre. B. 14 a., loy. 6.000, 2 salles, gde cuisine. Beau logem. Ten. 8 a. Traite av. 50.000 cpt. AU, UO PERE année). anE commission. Dépôt Vlns-Alioi. Beau log. Long bail. Voir dtrectem. propriét, FOUBMENT, 2, r. Bayard. Colombes (Sne) Agé de 71 ans et ma femme Impotente, je me vois oblig. de rech. jnes gens sxr., susceptibles de reprendre mon affaire d'Alimentation gin. que je tiens dep. 14 a. Je consens à mes successeurs un bail de 15 ans. étant propriétaire de l'immeubls, au loyer ridicule de 3.500 tr., charges compris. p. la boutique et l'appartement de 4 pièces,, Je réalise une recette annuelle de 475.000 fr. et un bénéfice de 115.000 fr. J'accepte gens sérieux si garanties avec fr. compt. et donne 8 ans p. pay. solde. Vr mon cons. Sercourt, 49. r, Blvoli (M» Châtelet), SI ch. EFICERIES, CONFISESIES, ALIMKNT. MOINDRE, Spécialiste, r. des Archives. |;NION VINICOLE demande GERANTS li Garant 8.000. Direct.. 121, bd Sébastopol. Gérants Dép. Vins. G. 2 6.000 mens. Car. U 8.000. Eta Sainmart, 105, bd Sébastopol. INTROUVABLE AILLEURS.

Epicerie-Vins (tout paquetage et bouteilles) Belle banl. Sans concurrence. Tenu 8 ans. Log. 3 pcem. Net à placer ay. vécu. CHERCHE MEME AVEC 10-000 p. Café-Bar moderne, centre PARIS. B. inst. Bail 1D 2.400. B. log. Désaccord grave. Av. 10.0O0. MABC, 51, bd Magenta (g. Est). BELLE AFFAIRE A REMONTER Vins-Llqueurs-Plat, face grande usine. B. 15 a. à 2.800. 300 p. j. à augment. facil. LES GRANDS VINS DE BERGERAC Serv, du personnel, dem. 4 mén., m. début. p. repr. ou ouvr. Dépôt. Gr. gains mens. Sit. fixe. S'adr. 35, r. Coquillière. M» Halles. Loy., mod, Aff. 250 garant. act. fais. 500. Belle 'occasion avec 12.000 fr. DUGABDIN, Vins et Spiritueux. r. de Lyon. Aide.

el. boutiq. p. ta commerce. Loy. Px tôt. 6 000. r. dea Vinaigriers, CAVES BORDELAISES, 95, bd Magenta. Dames et ménages p. Déplts Vins-Liquenrs, 2 à 5.000 p. mois. B. logés. Av. b.000. Pressé. CAPITAUX

FAN/'TIAINAIBES Seule l'Etude, 24, r. de la Fidélité, 7. ét., ascens. vs don. sér. avant. Prêts jr même. Tx imb. PRETS Fonctionnaires le jour même. PRETS ATF., 5, rue de Provence, PARIS Importante société hollandaise recherche pr lancement magnifique affaire personne sérieuse prouvant garanties de premier ordre, pour vente en exclusivité dans les départements de la Seine, Seine-et-Oise et Seine-etMarne article sensationnel, unique, breveté, indispens. partout. Très belles possibilités assurées. Nécess, disposer 25 à 30.000 fr. Auc. connaiss, techn. req. Ecrire à Harding Company, 32 Korte Poten, La Haye (Holl.). apitaux s. ttes formes. Achat, vente, etc. 74, r. PRETS ARGENT DEP. 4 LAN TOUT. IMPORT. BEMBOUBS. 3-5-10-15 ans i Commerç., Agrienlt., Industr. et Particul. PRETS POUR CONSTRUIRE

PRETS POUR ACHAT OU GERANCE de tous fonds de commerce ou industrie. PBETS A FONCTIONNAIRES Empl. adm. OFFICE NATIONAL PB. DE COMMERCE 28, rue de Châteandnn (2 à 5 heures). E PRETE honnêtement, directem. à tous. Latour, 33, r. Pigallr, g. Mo St-Gaorges JE PRETE HONNETEMENT

AUX PERSONNES SOLVABLES

DUROC, 19, boulevard Bonne-Nonvelle PAUirT 8 V" l'an. Prèt imm. NOBD-ESTfUIltl.OFF., 12, rue Strasbourg (g. Est) NE PAYEZ RIEN D'AVANCE L'U.F.I.F., 63, Ig Poissonnière, prête rapid. sur imm., pavillons. Paris, banlieue. STANY, 43, rue Beaubouraç. Mo Arts-et-Mét. rHs i, Commerçant», prêts à Propriétaires dep. 6 MATE, 64, bd'de Strasbourg. PRETS jour méme, Fonet., Emp., Ouv. I Itu serv. publ., ch. de fer. Compsr. avant trait. NOEL, 4. boni. Saint-Martin. |/A\TTION-» Employé admin. Prêts imm. fm IV PAUL, 60, r. Chàteau-d'Eau ét.) vs remet les fonds dès 1re visite. Tx tmbat. i DEDUIT donné Immédiat. à FONCAllUEltil TIONNAIBES, Paris, Prov. Tx incroyab. Mais. PRONY, av. Wagnm, ARGENT DE SUITE depuis 4 chez MARFO

59, boni, de Strasbourg (Métro gare Est) à Particuliers, Propriét., Commère b'onct. AVANCE POUR S'ETARLIR fUt I J G.A.F.,48,bd Strasbourg f \h\\j i Prête imméd. L'AN. Comm. m'nlm. L1AMrTHll;sA1KK; seule Votre Amicale, FONCTION' 29, rue du Pont-Neul, Paris prête taux exceptionnel. Paris, province. Escompte BUlets de Fonds. Argent de suite. Prêts sur fonds de Commerce.

Office Commercial, b2, tg Montmartre. 2-6. JJBETS A TOUS p. Particulier. Taux très bas. GABDIEU, 48, Ch.-d'Antin. 8-11, 1-S. RETS A TOUS. Aide aux ACQUEREURS. r. 8-11, 1-5 (5' a.) CAPITAUX DISPONIBLES

Prête à Commerç., Industr., Propriét., 5 Aide acquér. fds de commerce, gérance, hypothèque imméd. COMPTOIR GENERAL, 15, boulevard Bonne- Nouvelle, PARIS. PARTICULIER PRETE A TOUS

Rapidement depuis 6 l'an.

CAZBS, 123. rue Saint-Lazare (face gare) ABGENT de suite à Fonct. Rien d'avance. Hyp. Caxeau, lA, r. SUI.anrent (27- ann.) ^•ONCTIONNAIRES, PRKTS le jr même p. le Cabinet, 83. r. Boblllot, et. M* Italie ARGENT DE SUITE

sur Hypothèques Immeubles. Propriétés. Pour Commère. Industriels, Agriculteurs. Erriv.-ns de suite. Examen rap. Rép. grat. CREDIT i« FRAiVCE&S S"S:

PETITES flJWmNÇES^LflSSÉES Réforme guerre, anc. comm., dem. pi. gard, nuit. Dénia, 7, r. Lilas, Romainvilie (Seine) Vve 46 ans s'occuperait Intérieur personne seule, malade ou infirme. Donnerait soms dévoués. Ecrire: G 8, PETIT PARISIEN. Kx-comm., h., 33 a., d. pi. eh. livreur; fem, ans, propre et active, dem. ménages. Gressin, sentier des Roux. l'Hay-les-Roses. escaliers. Ecrire KUNTZ.

TOURING-CLUB HOTEL, ORAN.

"orgRES D'EMPLOIS

Trav. f. p. loisirs. Boite post. 12. PariB-19-. St.-dact. tr. sér., b. réf. Se prés. 14 h. 16 heures 21. RUE ROCHEFOUCAULD. On demande jeune fille pour alimentation. nourrie, couchée, payée. Maison FALLY, 7fi, rue de Strasbourg, VINCENNES. On dem. jeune fille 17 ans pour travaux échantillonnages. Référ. exigées. Se prés. aais, NORMAND, 27, rue Jeûneurs. 9 Il 10. Puissante Cie centen. lanç. nouv. aff. rech. collab. franc, sans connais, spéc. Libres de suite. Gains imm. Se prés. M. Debray, 121, bd Haussmann, 10 A 12 et 2 4 h. DEUX MESSIEURS st dem. urg. p. tenir empl. confiance ds maison plein extension pas touchée par crise. Bne rémun. S'adr. LAMBERT, 22, r. St-Laza.re (4- et.). Paris Placez à Crédit: Vins, Charbons, Trousseaux, etc. Articles vente forcée. GROS GAINS assurés Il courtiers-res si sérieux. CENTRAL CREDI1', 57, r. Louis-Blanc-10' TRAVAIL CHEZ son est offert à personnes susceptibles de se lancer dans l'entreprise de tricotage mécanique à façon. Auc. connaissance exigée. Mise au courant rapide et gratuite. Le matériel sera fourni

EN LOCATION (AUCUN ACHAT) Travail assuré par contrat, ss limite. Bons gains. Pour tous renseignements, voir ou écrire L'AVENIR ARTISANAL, 28, boulevard Sébastopol, PARIS (4'). Indnstri»

B. fraiseur fabric. Se pr. Beudix-Ectipse, 16. qu. Petit-Gennevilliere, à Gennevilliers. On dem. repousaeurs. Ets MOUGiN, 70. rue Molière, Ivry-sur-Setne.

Ouvrières monteusea, ouvriers càbieurs, petite main décolleteur. T. S. F.,

17, rue Périer. MONTROUGE (Seine). Bon bobinier, continu, alternatif. français. PLACE STABLE. CHEDEVILLE, 7, rue Marcel-Royer, GENNEV1LLIERS.

ON DEMANDE

Soudeuses en téléphonie C. G. T. T., 23, rue des Usines (15*). ON DEMANDE

BOBINEUSES ?,?"“& MONTEUSE=SOUDEUSE ay, référ. partie T.S.F. ou téléphonie. Se prés. munies de pièces d'identité. Cie Française Thomson-Houston, désert. Machines parlantes et T.S.F., 12, r. Nanteuil Paris (151) (angle 21, rue Brancion). amrs de mao»

On demande bonne Il tout faire.

KRAUSMANN, 12, place de la Bastille. PBMAMPB8 Dl BEP»B8BWTAlTTa La PENDASTRAVA, dont le succès gran- dit de jour en jour, se tr. oblig. de renforc. ses cadr. d'organisat. et d'étend, ses inspections dans la rég. paris. Elle dem. 4 inspect. tr au cour. de 1 assur.-vie pr les cant. suiv.: 10 Pantin, Noisy-le-Sec, Montreuil 2o Neuilly, Levallois, Clichy

36 Courbevoie, Puteaux

4. Boulogne. Billancourt.

Fixe et commise. Ne pas se prés., mais écr. av. réf. de ordre au chef de la rég. paris. de la Cie Le Travail 79, r. Clichy, Paris AF'FAIRE COMMERCIALE, formule nou- velle, recherche COURTIERS ACTIFS,.présentant bien, pour placement facile bien rétribué. Se présenter de 15 h. à 17 h. 30 à M. CHAILLET, 80, boulevard Haussmann. COTTBS ZT LBÇOKS

Appren. coiffure, taille, ond., manuc, barbe, plis. Cours J. et S. Jacques, 19, bd St-Denis. STENO app. en 10 leçons pour 30 francs chez DUPLOYE, 36, r. de Rivoli. Sur place ou par correspondance.

COURS GRATUITS de

La cnamore synuitaie ue m bluucmc c». Fantaisie pour modes organise tous les samedis anièa-JBidi, de 14 à 18 heures à ment gratuits de dessin et de broderie spécialisés à la mode.

PROFESSEURS DE 1« ORDRE

FOURNITURES GRATUITES

METIER AGREABLE

De Dion, 8 CV, torp. c. 4 pi., b. et.. 5 r. code. 3.500. Baucheron, 17, r. l'Alouette, St-Mandé. LV KOSJbrjbAJK i ou OCc. revisées. France-Transport. 50, bd Batignolles, Paris, Enaalgnement automobile

5 iliXE-ClLUJLJD Tour. p. L. TnC, Pap.-Taxi, 16, bd Beaumarchais. Roq. 89-42. Pens. fam. p, j. gens, étud., empl., ouvr., ch. indiv., av. pet. déj. et dlner, dep. 77' p. sem., ch. cent., él., douch., sal. jeux, pergola. Ecr. Mais. du J. Homme, 15, r. Crespin-du-Gast. I.OCATIOKS 1 gde p., 1.500 1 p., gde c., 2.300; 2 p., c., 2.900. Immeub. neuf. 20, r. Albert, PARIS. De ste, 2 gr. p., 1.500; 2 gr. p., c., entr., 2.700 net. Vr prop., 109 bis, av. Wilson, Montreuil. 2 pièces, cuisina, entr., débarraa, chauffage. Bas prix, 5, rue Palikao (M- Couronnes). LES HALLES

A louer commercialement ou bourgeoisem. 2 grands appartements, chauffage central, 5 PIECES

S'adr.: pr vis., 62, r. Tiquetonne; pr trait., BRUNET. gérant. 13. rue d'Enghicn. Paris. 1 pièce, 1,200: 2p. 1.800; 3 p. cuis. 3:000. 14, r. des Travailteurs, Issy-les-Moulineaux. A LOUER

à Vïncennes

PRES DU BOIS

2 Gâs APPARTEMENTS TOUT CONFORT

et 1 appartement 3 pièces

S'adresser pour visiter

21, rue de Paris, Vincennes.

Pour traiter BRUNET, gérant

18, rue d'Enghien, Paris.

A louer ss commis., app. non meub.. de 1 à 3 pièces. S'adres. P.O.P., 50 bis, r. de Douai Place Saint-Michel, 2 p., cuis., e., g., él. L. 1.800 net. Vr M. Jean, gér., 16, r. St-Marc. PI, DAUMESNIL, chamb. et cuis., av. coni. 2.300 charg. S'adr. 11, rue Dugommier. 1 p., culs.; 2 p., c., w.-c, 2.000 à 2.900, conf. 37, r. Blanqui, St-Ouen. M" Pte Clignanc, ACHATS BTVHjrTBB DB PKOPmraTBa AVEC 4 A 5oW0> FR. COMPT. Nous offrons maison en maçonnerie et terrain dans toute banliebe, le solde payab. comme un loyer. Le plus grand choix de terrains dans la boni, parisienne. Etabliss. Salvat, expos. perman.. 16, r. Ménllmontant. VIAGER, LIBRE, RIVIERE EN BORD Rég. Maintenon, mais. bourg., av. et. 4 p.. eau, élect., en face jd. nbx arb. fer. 5.200 m., atten.. 20.000 cpt, rente 2.500, 1 tête 74 ans. LE LOQIS, me Laflltte. Près SENS, maison 5 pièces, jardin 400 m. fr. AIetzger, 23, r. Paul-Bert, Paria-Il' (ÎMMTl FRANCS comptant et 5 annuités Si.WUI de 2.000 francs MAISON 2 pièces, dépendances, puits, jardin et bots 15.000 mètres carrés exploiter. LIBRE. SAILLARD, à EZY (Eure)). Région BLOIS

3 fermes 18. 32. 92 hect.. étang, chasse et 50 pièces bois. Maison maîtres, parc. VENTE URGENTE. FACILITES. Sté Française. 7. bd Madeleine, Parts, BEAU VAL

Banlieue immédiate à 16 kilomètres PARIS, gare NORD 400 m. gare et jol local., bordure FORET de MONTMORENCY. Terr. de 3 et 400 m2. non inond. Sol de 1" quai., AFFAIRE UNIQUE comme situation et proximité PARIS. A saisir depuis 4 fr. Se m2 Venez vous inscrire pour visiter gratultem. en auto. Sam. 26 et dtm. 27, à nos bureaux. AVENIR FONCIER. 12, rue de Strasbourg, PARIS Métro: Gare de l'Est. Départ, pressé de vendre gentille maison, sans réparations, à 500 mètres rivière poisBOnneuae. Lèves, près Chartres (Eure-etLoir), pays toutes communications, commerçants, médecin, etc., 3 pièces, cave, grenier, cour. jardin clos de murs. LIBRE. PEAN 4, rue Sainte-Même,

PEAN CHARTRES.

i6.000 FRAN.CS,

Divers

Nous serons plus exigeants que vous 1 0 Netter a acquis la réputation de construire aussi solidement qu'avant la guerre, En outre, il ne procède à la remise des clés qu'après un contrôla des moindres détails. Enfin, Netter livre ses maisons au jour prévu sous peine de dédommagement.

Avec ou tant toi Louchtur

consultez Netter. Visitez son

exposition de modèles ou-

verte semaine et dimanche.

Catalogue illustri franco.

venez propriétaire MAISONS EN MAÇONNERIE, sur terrain à votre choix. Ecrire QIC S 8, Chaussée-d'Antin,

IG. y PARIS (»)̃

Votr~intérT7~consult. Malraison, la Varenne (S.). Grave!. 25-72. Occ. ail., ret., ttes dir. PRIX LES PLUS BAS. Ttes DIRECTIONS. LAY, 138. r. Mouffetard, Paris. Italie 15-35 Occ. démén.. ret. Hte-Vienne-Paris, fin novembre aller Parts-Allier, 3 déc. et ttes dir. Brucelle, 26, r. Sorbier, Paris. Ménil. 60-71. OOCA3IOK3

Mach. Singer, bon. occas. 30. r. Cambronne. Sing., occ. 15", 31. 17, 16, 45. 70, r. Saintonge. PIANOS grand choix, neufs et occasions, tien marques, depuis 800 francs. Gde facilité de paiement. Locat. dep. 35 fr, p. mois. SCHILLIO, 64, rue Amelot (Métro: SaintSébastien). Ouvert dimanche de 14 à 18 h. A SOLDER prix, 3 millions de mobiliers simpl. ou lux., ch. à c., sall. à m., de 600 à studios, cosys. Gal. d'exp. 3.000 mq. Direct. A L'USINE, 17, r. 5-Diamants (pr. pi. Italie). Ouv. ég. sam. apr.-m. Auc. suce. SINGER, canette centr., meuble bureau ou salon. Occas. Douchin, 12, bd d. Batignollea. OCCASION. Bas px, cse réalisation: Ch. à c., 9. à m. rust., cab. trav. Mble gre anc. couv. laine. V.R.C., 45, fg St-Antoine. Fd c. ¥raciArlrri8S POUR roiuiiM UNION DES FILATEURS DE FRANCE 80.000 kilos de stock EN PELOTES Jl– n/nVJlA \| JOi Dernières nouveautés Les meilleurs prix. Actuellement, 10.000 kgs à solder, dep. 25 fr. le kilo. Tarif franco. Preylalne, 77, r. N.-D.-de-Nazareth, Paris. DIVEB8

Machines à tricoter Dubied, ttes jauges et grand., raseuses 2 et 3 fils. bobinoirs com. Vend, ¡prix, 12, bd Batignolles, PARIS. ~»BITSEiO»BMCTTB~

Mme et M. Biarneix. demeurant à Drancy (Seine). 230. route dw Petita-Ponta. préviennent que leur ma Marcel, Agé de 19 ans, a quitté le domicile paternel et qu'ils ne répondront pas des dettes que celui-ci pourrait contracter.

M. Fernan<rGaudeîëtT7rpÏBS. N.-Dame-dela-Croix, ne répond pas des dettes de sa femme, née Andréa Derno3ki.

î^iiMw Rech. Filât. Enq. p. ex-inspect. J Loyauté, discrétion. Trin. 47-64. Enq. Rech. Filât., dep. 40 fr. dUrliVlCK bd SébastopoL Arch. 43-42. Poor trouver mslantanémeBt

| DES LOCATAIRES

Utilisez la rubrique « LOCATIONS n 1 JeHosPETITESANNONCESCLASSEES

T. S. F.

VENTE PUBLICITAIRE pendant l'inauguration d' ÉTOILE RADIO 161, Faubourg Saint-Honoré à Paris DES PRIX!

Valeur Vendu

SUPER LAMPES 2.000.. LAMPE$ 1 3.400. RADIO.MEUBLE.. 2.950.

ARCO LOEWE TÉCALÉMIT- etc. A CREDIT

même prix qu'au catalogue comptant Ouvert jusqu'à 19 h 30 sans interruption et le samedi jusqu'à 22 heures

L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES DEBITANTS DE TABAC La chambre syndicale des gérants de débits de tabac a tenu hier après-midi, 10, rue de Lancry. son assemblée générale annuelle, sous la présidence de M. Raffl, président du syndicat de la Seine, assisté de MM. Valadier, vice-président, et Pipet, président de la Fédération.

Au cours de son allocution, le président salua tout d'abord la mémoire de MM. Caurat, président de la Confédération, et Imbert, président du syndicat de Marseille, récemment décédés.

Puis M. Turc, secrétaire général adjoint, donna lecture du procès-verbal de la dernière assemblée et présenta le rapport moral.

Le trésorier de la Fédération. M. 8el- lières, fit ensuite l'exposé de la situation financière. M. Valadier lut après lui le rapport de la commission de contrôle. Tous ces rapports reçurent l'approbation unanime des membres de l'assemblée. En fin de 'séance, les débitants de tabac réélurent leur président, M. Raffl, et procédèrent au renouvellement des membres du conseil syndical.

Les revendications des « volaillers Les ouvriers volaillers ont tenu une réunion pour s'entretenir des conditions de travail qui leur sont faites et pour établir leur cahier de revendications. Ils réc'ament, entre autres choses, la réglementation des heures de travail et le repos hebdomadaire.

La crise et les chauffeurs de taxi Les conducteurs de taxis propriétaires de leur voiture se sont réunis, hier, à la Bourse du travail. Devant la forte diminution de leurs recettes. conséquence fatale de la crise. Ils ont décidé de demander :a suppression de la retenue de 17 f* sur la recette brute et l'abaissement de U à 5 francs la taxi da atattonnement.

LA MESSE DE SAINTE-CECILE Comme tous les ans, à l'occasion de la fête de sainte Cécile. l'Association amicale des chanteurs d'église de Paris a donné hier, à son bénéfice, à la Madeleine, la Messe solennelle de César Franck. Un orchestre de plus de cent cinquante musiciens, sous la baguette de M. Albert Wolft, chef d'orchestre des Concerts Lamoureux, et la maîtrise de la Madeleine ont exécuté brillamment cette œuvre magistrale, où l'on a entendu des artistes de l'Opéra tels que Mlle J. Laval et MM. Franz et Cambon. M. H. Dallier tenait les grandes orgues.

A la Hn de la cérémonie, au cours de laquelle le révérend père Parret a prononcé le panégyrique de la patronne des musiciens, le cardinal Verdier. qui présidait, a donné la bénédiction papale

Une motion des instituteurs sur la réduction des traitements Le bureau de la Fédération des groupements professionnels d'institutrices e'. d'instituteurs, après examen des projets de réduction des traitements de fonctionnaires, a adopté une motion protestant contre cette mesure tant que le coût de la vie ne sera pas sensiblement diminué.

Les formations janitaires de l'avant Les membres de l'Amicale des formations sanitaires de l'avant feront célébrer un service religieux à la mémoire de leurs camarades morts pour la patrie, dimanche, à 10 heures, en la chapelle du Vaî-de-Grâce. 277 bls, rue Saint-Jacques (V«).

L'allocution sera prononcée par l'abbé Matz, administrateur de la chapelle SainteMaxime d'Antony (Seine), ancien brancardier aux ambulances 11/20 et 2/97. A l'issue de cette cérémonie religieuse. les assistants se rendront en cortège au monument érigé aux morts du service de santé, dans les jardins du Val-de-Gra;e. pour y déposer une gerbe de fleura.

Achat. Vents. H.rm»a, 46 ru. d. Prov..». EAU ALSACIENNE 1 et TRONCHE, 17, nui; RCNNtauin. P»ai3^ BAPTÊMES QUALITÉ EXTRA PRIX de GROS la. Arch. 63-21. 8AYMUD. fabricant. ïï^bS^SSô- DRAGÉES

BONBONS

CHOCOLAT

LHOMMEkGOUT S'HABILLE SUR MESURE AVEC FACILITE DE RÉGLER EN MENSUELS DEPUIS 40F

TOUS LES ESSAYAGES SONT FAITS PAR LE FAMEUX TAI LLEUR 4.RUE DU PONCEAU Juste à la sortie du métro RÉAUMUR Nos moqasins sontouverts sans arrêt de9na2ohet Dimanche matin £cu-r-e deru^Lû 495F tvoAfxbte. 5OFà


Plus d'enfants chétifs, plus d'adolescents pâles et souffreteux Des hommes forts, de beaux vieillards. Une découverte

qui fait honneur à la Science française. Des résultats

inespérés et contrôlables

Les générations actuelles, on l'a dit souvent, sont des générations sacrifiées. L'une est née pendant la guerre, l'autre a fait la guerre. Toutes deux se ressentent des privations subies, des souffrances endurées. Aussi les cas de faiblesse de constitution, d'anémie, de déchéance physique sont plus nombreux qu'à n'importe quelle époque et nos médecins des hôpitaux en font chaque jour la triste constatation. Heureusement, la Science française, qui dans les situations critiques n'est jamais inférieure à son renom, a su nous doter du moyen de défense efficace devenu nécessaire: elle a créé l'Ultra-Fortifiant Richelet qui est la plus puissante association connue de principes vitaux (fer, chaux, phosphore, manganèse, vitamines, rayons ultra-violets). L'Ultra-Fortifiant Richelet vient à point pour infuser aux affaiblis de toutes sortes des forces et une santé nouvelles. De véritables résurrections sont obtenues avec cette préparation: sous son action, des enfants et des adolescents maigres et chetifs deviennent robustes et vigoureux des adultes anémiés, surmenés, amaigris, se c reprennent », grossissent, se délivrent des insomnies et des idees noires; des vieillards usés se fortifient et reprennent goût à la vie; des femmes enceintes ou qui allaitent se recalcifient. Voici quelques exemples typiques et contrôlables de l'action toute-puissante de l'Ultra-Fortifiant Richelet.

Cent fois plus actif que les anciennes médications, l'Ultra-Fortiflant Richelet, vitaminé et irradié, est le plus puissant régénérateur et producteur de forces physiques et cérébrales connu à ce jour, le meilleur excitant des échanges nutritifs et le traitement le plus complet et le plus énergique à appliquer dans tous les cas de déminéralisation chronique et de maladies par faiblesse: anémie, lvmphatisme, scrofule, formation, pré-tuber.culose, états convulsifs de 1 enfance, phosphaturie, surmenage, neurasthénie, convalescence, grossesse, allaitement, sclérose des vieillards, etc.

A 11 ans elle se voûtait.

€ Ma Ailette qui vient d'avoir onze ana avait beaucoup grandi depuis un an et était devenue nerveuse avec sommeil agité; maia ce qui m'avait le plua effrayée c'est qu'elle maigrissait, commençait à se voùter et avait de grosses glandes du c6té du cou. Comme je sais que de tels symptômes n'annoncent tien de bon,Je me décidai à Iui donner de l'Ultra-Fortifiant Richelet qui a donné de merveilleux résultats. En quelques semaines ma fille a retrouvé ses belles couleurs et l'aspect de la santé. Sea nuits sont redevenues calmes, tlls a repris du poids et les glandes ont disparu. »

rue des Récollets,

Paris.

Un bébé dépérissait.

« Votre Ultra-Fortifiant a fait merveille sur mon 6ébk de 16 mois. Il l'a certainement sauvé. Malgré tous les soins dont je l'entourais, il dépérissait à vue d'ail quand heureusement le médecin me conseilla de lui donner de l'Ultra-Fortifiant Richefet: ce médicament a produit une véritable résurrection. Depuis que mon bébé prend de l'Ultra-Fortifiant, les troubles digestifs ont disparu; il a repris son poids, retrouvé toute sa gaieté et pousse normalement. »

M"* Brabant,

59, rue Montmartre,

Paris.

L Ultra-rorullant Hichelel est vendu dans toutea phermaciea 8 fr. Bu la botte. Il, Richelet répond toujours gratuitement, et par retour du courrier, il toute demande de renseignements sur son nouveau traitement des maladies par faiblesse. Lui écrire aux Laboratoires Bichelet, 6, rue de Belfort, à Bayonne (Basses-Pyrénées).

I souscripteurs d. 50.000 r 3.100 {Kll Autres Lots de valeur 15.OOO -9.OOO- -5.OOO 2.OOO fis, etc. Pour sousorlre. prit du Billet 2 rnnos TIRAGE 22 JANVIER Joindre le port 0 fr. 75 de à 10 billets; 1 fr. de Il a 30 billets Carnet de SO billets 102 fr. Prix de la liste 0 fr. 76; joindre enveloppe avec adresse pour envoi de la liste, on la recevra plus vite. Edtgjw la demande avec le montant des billets et mandat-pelte (Jtlndre le port il pnx de la liste) à MAISON P FAYE, 43, rue Beaubourg, PARIS-3» (fondée en 1877). I Timbres relues au-dessus de S (r. Cbéauea sur PARIS Votre adresse entière bien lisible

Sinusites 'On a donné le nom de sinus à des cavités qui existent dans les os du front, des joues et de l'arrière-nez. Ces cavités communiquent avec les fosses nasales, et la muqueuse qui les tapisse est le prolongement de celle de ces dernières. La propagation au sinus de toutes les maladies microbiennes est donc des plus faciles ainsi la grippe, la rougole, etc., « passent par le nez sous la forme d'un rhume de cerveau que suivra souvent une infection avec inflammation et suppuration de la muqueuse des sinus, c'est-à-dire une sinusite. Un simple rhume de cerveau peut donner une

sinusite. La plupart des sinusites se manifestent par un mouchage purulent, abondant, dû aux suppu rations (le mouchoir est taché de jaune ou de i vert), et par une douleur du front, entre les sourcils. Les sinus déversent leur pus, dans la journée, en avant, dans les narines (les malades sont des mouCheurs), ou en arrière, dans le pharynx, et pour s'en débarrasser les malades reniflent, raclent, crachent (ce sont les cracheurs). Au contraire, durant leur sommeil, le pus s'écoule lentement et sans arrêt dans le pharynx. En passant, il arrose les cordes vocales et le larynx, entretenant ainsi une laryngite chronique, puis descend le long de la trachée dans les bronches qu'il infecte. Telle est la cause de nombreuses bronchites chroniques. Une partie du pus qui s'écoule gagne également l'estomac. Le traitement des sinusites est simple, car il suffit de glisser régulièrement dans son nez de la Nazinette. Ce merveilleux baume nasal est chargé d'essences volatiles antiseptiques que l'air, par les variations de pression qu'il subit au cours de la respiration, entraine dans les sinus. Ces essences végétales les désinfectent en tuant les microbes et calment les Inflammations de la muqueuse, d'où soulagement immédiate du malade. Même si la sinusite est très ancienne, il ne faut pas hésiter à employer Nazinette une sinusite vieille de dix ans peut être moins grave qu'une toute récente. Nazinette agit également bien dans les affections du nez et du naso-pharynx sécheresse nasale, rhumes de cerveau, catarrhes, rhiniles, sinusites, mauvaises odeurs nasales ou ozène dans les affections de la gorge angines, amygdalites, pharyngites, laryngites, enrouements, extinctions de voix dans les affections des bronches et des poumons toux, rhumes négligés, coqueluche, toux quinteuses, asthme, emphysème dans les affections de l'oreille otites, bourdonnements, surdité dans les maladies infectieuses grippe, scarlatine, rougeole, oreillons. L'effet est certain. Une brochure de 32 pages entoure chaque tube de Nazinette-; elle donne des explications complètes sur le traitement des maladies du nez et de la gorge par l'emploi des essences naturelles volatiles extraites des plantes et de nombreuses attestations de médecins et de malades reconnaissants. La maladie entre par le nez c'est dans le nez qu'il faut la vaincre. Prix toutes pharmacies, le grand tube. 6 fr. (exigez bien Nazinette). A défaut: par poste, e fr. 30; contre rembour»ment. 8 fr,; les 3. 20 fr. lea 6, 38 fr. Laboratoires biologiques du docteur Gilbert. 6, rue du Laos. Paris

Perte complète des forces. Depuis longtemps j'éprouvais toutes sortes de malaises et aurtout une perte complète des forces, au point que n'étant plus solide sur mes jambe (i'ai 56 ans) et pas adre de moi parmi le mouuement de la rue, /e ne sortais plus. Sur les conseils d unt amie enchantée de l'Ultra-Fortifiant Richelet j'essayai moi aussi ce médicament. Au bout de trois semaines, J'eus le plaisir de me sentir plus vaillante et de pouvoir m'occuper de mon intérieur. J'ai confinui le traitement Qendartt trois mois. Aujourd'hui je puis dire que je suia sauvée, rajeunie même, pouvant aller et venir tans fatigue.

Il.. Gabbiant.

9, rue Garreau,

Paris

Reprise de kilos.

« Il g un an, j'ai eu un érgsipèle qui m laissé dans un piètre état, ayant beaucoup maigri et ne pouvant retrouver mes forces; à ana, j'avais presque l'aspect d'un homme de 50 ans. C'est alors que, sur le conseil d'un ami, j'ai commence la cure d'Dltra-Fortifiant Richelet vitaminé et irradié. Après trois mois seulement, j'avais repris aix kùos, maintenant je sttis redevenu robuste, je trauaitle sans fati. aue et je puis même faire des heures

E. Poursat,

35, rue de Liège,

Paris.

Officiers Ministériels

Etude de M* Félix Dentelle, avoué & Grasse, 16, boulevard Victor-Hugo. IIJVTIJ aux enchères publiques, sur saisie «Hil I L immobilière et après renvoi, du PALAIS DES sports en rrde casino, salle de jeux, théâtre, hôtel. Mise i prix francs Consignation 25.000 fr. Adjudication le jeudi décembre 1932, d 9 heures. au tribunal civil de Grasse, Palais de Justice. S'adresser à M« Félix Destelle, avoue à Grasse, 16. boulevard Victor-Hugo, et à Cannes, 2, boulevard Carnot.

Terrains et Lotissements Vente au Palais de Justice, il Paris, le mercredi 14 déc. 1932, A 14 h., en cinq lots i. TERRAIN A PARIS H8e t 2.495 mètres, avenue de la Porte-de-laChapelle, 20 et 22. Mise à prix 150.000 fr. 2. TERRAIN A YllM-SIMBINE 24 ares 22 ca. 38. Mise à prix 50.OU fr. a. TERRAIN A VITRBliR-SElM 5 ares 32 ci. Mise à prix franc». .TERRAIN A IVRY-SIIR-SEINE 12 ares 72 ca. Mise à prix Irancs. 5° TERRAIN A IVRV-SIJR-SEINE 6 ares 89 ca. d'après titreq (5 ares 57 ca. au cadastre). M. à p. n,000 fr. Terrvins n'l 2 et 5, libres de location. S'adr. à M' Colas, avoué à Paris, 27, rue de Richelieu, et à M. Duhuy, géomètre à Vitry-a. -Seine. Vente au Palais de Justice, à Paris. le 15 décembre 1932, à 14 h., en un seul lot TERRAIN SIS A BOBIGNY (SNE) rue de Paris, no 79, actuellement dénommée hangar!) ¡¡et et pfpUonTd'Habltation. Le tout d'âne contenance de 3.000 mq env. M. à p. làO.000 fr. S'adr. à M» Poinsot, avoués à Paris. 43. rue du Cotisée.

38 sous le litre rouge extratt régie, port, fût, tout campr. • lA 3 éch. 3 fr. Mm« Caials, propr., V l/V Le Faubourg, p. Béliers (Hit) BUSTE Développé, Reconstitué,

Embelli, Raffermi en deux mois par les Pilules

Orientales bienfaisantes pour la santé universellement employées par les femmes et les jeunes filles pour obtenir, recouvrer ou conserver la beauté de la gorge.

Fluon avec notice contre rembmr-

pu J. Rit», pfcarnaein, 45. me J. l'Echiquier. PARIS <10*> A BRUXELLES, TV" St-Midiel. DtUcre. rtc

A GENEVE A" dci Btrin.i. etc

LES CONSTRUCTIONS 8, rue Mouton-Duvernet Métro Mouton-Duvernd ou Denïert Boohereaa

En M EU LIÈR ES, briques, pierres Entièrtmenl terminée. Payable comme un loyer En 5, 10, 15, 20 ans LOI LOUCHEUR EXPOSITION PERMJ^IS SUOCURSAI,KS

NANTES 3, quai Ile-filoriett«

ROUKN 80. rue aux ()ur«

Iflll naturel, l'ho, port, fût, P R E T S •©»• toutes pnéUlros. Hypothèques, Avau cet *ur titres et marebaori.. Ouverture crédits, AuncUtlnm. Mile en Société. Eniploje» tntrre» FONDS de COMMERCE Ecnvei d* mita CAISSE GCNtRALf

167,f.Montmartf «PARIS Répopta gr«ttilU

Immeubles de Rapport

(18-). A adj. en.* des not., Paris, mardi 13 décembre 1932. à 14 h. Rev. br. annuel 22.117 fr. 60. M. à p. fr. Prêt Créd. Foncier à conserver. S'adr. p. visit. sur les lieux et p. rens. M» Josset, not. à -Paris, 66. r. Petits-Champs, dépos. cah. des charg. Vente au Palais de Justice, à Parts. le samedi 10 décembre à 14 heures .̃ imu:i m i A paris

RUE DE BERNE, 12 Cont. environ 255 mètres. Revenu brut environ 50.100 fr. Mise prix francs. 2 IMMEI RLE A PARIS

2 corps de bâtiments

RUE CHAMPIONNES 5 Cont. environ 43U mètres. Revenu brut environ 52.200 fr. Mise à prix francs. S'adr. M" Robert Chain, avoué Paris, 4, av. de l'Opéra; Leboucq, de !a Pournière, Plaignaud. av. Paris Lefebvre et Pascault. not.: Harel, adm. judteiaire Paris. A adj. eh. not. Paris. 20 décembre, à h. IMMEUBLE i PARIS 'ÏU-ÏÏB- 5, AV. V.-EMMANUEL-IH CI, 546 m. env., letuell. loué en maj. partie meublé et pour le surplus bourgeoisement.' Mise à prix. franco S'adr, à M» Bartllot. not. 4, rite de Berri. Villas et Pavillons

A vendre, samedi 17 décembre à 15 h., et. It" BgjMWMflj. net. 4 Montlhéraf <JrS.ô> r^rrain 484 mq. 3I. p.: Le tout à Ste-Genevièvft-des-Bois. S'adr. au not.

Ifltl naturel, la p. 205 lit., port, fût, rég., tt compr. 390 fr. 3 échant. gratin. V II™ Tiercelin, propr., route Darle, Mme» DEMAIN

SERA MIS EN VENTE

le Numéro de NOËL (Décembre 1932) de

S Ml LE PLUS GRAND MAGAZINE MENSUEL DES SCIENCES ET DE LEURS APPLICATIONS A LA VIE MODERNE

Lus la lutte économique devient âpre, dans tous les temps et dans tous les lieux, plus on doit être armé pour affronter cette lutte avec chance de succès. La Science constitue l'armature esseptielle de cet équipement économique. Pour se tenir au courant des progrès techniques accomplis, il faut lire, chaque mois, LA SCIENCE ET i.a VIE qui renseigne et documente avec précision, concision et sans effort.

Le Numéro 4 franc*

(moins de 80 centimes d'avant-ffaerre)

France et Colonies, par poste 4 fr. SI Etranrar, par poite fifrancs 13, rue d'Cnghlen, Paris (10*)

naturel fût compris, tout payé, fco, VIN le lit, Ech- grat. Martin Mentet, ¥ II propr., 70, rue République. Nimes.

SA MAMAN

ENESTFIÈRE! 66 Ses bonnes joues

font plaisir à voir';

dit-elle

Q uel beau petit gars Son entrain endiablé crée partout de la vie et de l'animation.

Il est tout aussi studieux que turbulent et sa maman, qui en est très fière, fonde sur lui les plus grands espoirs. Aussi veille-t-elle sur sa santé, en lui donnant de la Quintonine qui fortifie son sang et le fait pousser vigoureusement. Voyez ce que dit cette lettre x C'est une maman qui vous écrit pour vous remercier de ce que la Quintonine a fait pour son fils. Mon petit Jean était depuis quelque temps très fatigué, il ne mangeait plus, il n'avait plus d'ardeur au jeu. C'est merveilleux de voir comme la Quintonine l'a changé en peu de temps. Mon garçon est maintenant un petit diable qui me revient de l'école avec

Avant chaque repas un verre de

Un flacon permet de préparer soi-même

un litre de délicieux vin fortifiant pour

tMmm mt.Mm EN VENTE DANS TOUTES LES PHARMACIES i*>jj

Tout le monde préfère ces pâtes

Vous demandé pourquoi ?

C'est un fait les ventes du Pèr'Lustucru sont en constante augmentation. Les amateurs de bonne chère se décident un jour à essayer ses pâtes. et les adoptent. Ils reconnaissent volontiers qu'ils n'en ont jamais mangé de meilleures. La finesse des Pâtes ♦* Pèr'Lustucru tient essentiellement à ce qu'elles. sont toutes préparées avec des œufs frais, de véritables œufs en coque. Essayez-les à votre tour. La recette ci-contre vous en fournit l'occasion.

Un choix de 50 cadeaux

Notez encore qu'un choix de 50 cadeaux est offert à nos fidèles clientes en échange des "Pèr'Lustucru" qui figurent sur nos boîtes à damier bleu. Liste chez votre fournisseur.

une faim d'ogre et ses bonnes joues font plai-

sir à voir Mme GUILLOT,-

15, place Saint-Marc, Rouer..

Quel que soit l'âge, dès que les forces

faiblissent, que l'appétit baisse, que la ner-

vosité s'accroît, il ne faut pas hésiter à

recourir à la Quintonine. Petits et grands

éprouvent les bienfaisants effets de ses

principes actifs Quinquina, Kola, Coca et

Glycéro-Phosphate, qui stimulent l'appétit,

fortifient le sang et les muscles, nourrissent

et apaisent les nerfs. L'action de la Quin-

tonine est immédiate, profonde et durable.

Si vous êtes déprimé, prenez-en dès aujour-

d'hui un verre à madère avant vos repas.

votre PEAU TORTURÉE

INSTANTANÉMENT SOULAGÉE Ceci n'est Pas une vague promesse. Faites cet essai si vous souffrez d'eczéma, d'ulcères de la peau, dartres, démangeaisons, éruptions. appliquez quelques gouttes de remède D. D.D. avec un peu d'ouate à l'endroit du mal, le soulagement sera instantané. Les douleurs, f'irritation disparaitront de suite et après quelques applications, toutes les vilaines marques sur l'épiderme disparaîtront. N attendez pas un autre jour de tortures ou une autre nuit sans sommeil, votre pharmacien tient le remède D.D.D., 6 fre. le flacon.

TRANCHES DE JAMBON

DE BAYONNE AUX NOUILLES

(pour 4 personne»)

Préparez en premier lieu, 250 gr.

de nouilles Pèr'Lustucru an fromage. Cuisez les nouilles 15 minutes à l'eau salée (10 grammes de iel au litre). Reculez la casserole sur le coin du fourneau et laissez gonfler les nouilles, à couvert, pendant quelques minutes. Egouttez-les. Faites-les sécher un peu en les sautant sur le feu. Liez-les de 75 grammes de fromage râpé (de préférence gruyère et parmesan mélangés par moitié) et 50 grammes de beurre. Assaisonnez de sel, poivre et muscade râpée et mélangez bien.

2° Dressez les nouilles dens un plat

rond un peu creux. Mettez dessus 8 petites tranches minces de jambon de Bayonne sautées à la poète, au beurre, ou, selon le goût, à la graisse d'oie.


SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DES CIRAGES FRANÇAIS PARIS LYON BRUXELLES SANTANDER

118, Champs-Elysées, PAR1S-8» Téléphone: Élysées 65-94 à 65-98 18, rue d'Enghien, PARIS-10' Téléphone: Provence 15-21 et Petites Annonce; Classées Téléphone: Provence 16-22

abonnements entièrement remboursables TDOIS KILOGS DE MOKA SURFIN, I «tout d'un abonnement d'un an Vous lirez aussi

inédit par MAUP/CE LEBLAHC le Cé/êôre Créateur d Arsène Lup/n Lire dans"" la volonté 4:DUE DE ia'mUhodIèbe les conditions des abonnements

l35r.MO.SI

̃ PARDESSUS d. VILLE Gravuic CI-contre

̃ Entierem. doubl. LAINE Bell. draperie LAINE Cris foncé ou Marron tii I ranci

IpARDESSUSRsilan ^| trois*}. D'tpeiie extra PURE LAINE, M.rror, ou Cris. Envrrt fantaîii ̃ «Ofr.pav 43fr.p Moi H TRENCH-COAT

beau cover; Beige. Marron ^J Resld a Entièrement ̃ douhl- SOIE et lonpotte IMPERMÉABLE. 270fr. Pour DAME, Bcis- ^| entièrem. double Tartan. ̃ I MPERMÉABLE. 220 fr. MANTEAU DAME Pure Laine i Gria, WÊ Marronou Noir.Enlierem. ̃ doubU Saie. Col (irai FOURRURE, Z20 Fr. COMPLETVESTON ̃ draperie PURE laine

Gris moyen ou Gris foncé 395 Fr. Tous ces articles sont payables en 10 vers' égaux. Le Ier contre remb' les autres chaque mois suiv. MESURES a DONNER

tour de poitrine sur le gitet ou corsage, lourde cein-^H ^h ture et des hanches, grandeur totale dele personne Adresser les commandes Il la

̃ Mai»OB de confection R.CHARKŒ.R Fils, aa. SABLES-d'OLONNE (Vendée)

naturel la pipr.ft 205 lit., i'« port, fût, rég., 380', 3 éch. gratis, M- Bardon1 111 Valette, propr., Saint-Césaire (Gard)

exquis naturel de table, expédié par pièce, demi ou quart. Prnnac et Thomas, pr., Perpignan (Pyr.-Or.). ̃ Il «Tarif sur dem. Représent. accept. r 1 1 I I llbAR RAPIDEMENT CAPITAOX IMOUSTRIES (REPONSE r.RATUITK POUR TOUTE AFFAIRE SOUMISE) ¥111 FROMONT.Villelranohe Bourgogne (Hu«..) UUU STELLA CAPITALISATION C>* FRANÇAISE MUTUELLE DE PRÉVOYANCE Erdrepritt privée régie par la loi du I9'12!07

Siège SociJ t 21. rue Grenéta, PARIS Tous les litres qui portent, dans le même ordre, les 3 lettres sont remboursés s'ils sont jour de leurs versement..

Lea tirages se font an moyen de roues. Lettres sortie» au tirage de 15 Novembre

Titres durée 20 ams TU. durée ans T G T L H B

R Q O L L Q

N Q H A S X

S N 1 T Q I

B P Z B S B

F C Y

fln fco gare acheteur, f il [M fût, régie compr. Ech. 1 fr.

1 11 1 Cambournac, vins, Narbonne. "UU

Changement d'adresse de nos abonnés Nous préroenona nos abonnéa que toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la dernière banda du journal et de 1 franc pour frais de réimpression de nouveiles bande.

Maurice Bernard, lmp.'gér., 18, r. d'Enghien

PT* 10 MOIS DE CRÉDIT ~Wm Cycles Fauvet. r. Jennne-d'Are. Psrls-131

rigoureusement garantis 6 ans. ?5 modèles. Catalogue gratuit Homme Course Dame 240 f r. fr. KO te.

VIN extra, la p. 220 1.. port, congé, tût »/QA compris. Etienne Marcel, vins, Bézters. «OU