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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-11-20

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 novembre 1932

Description : 1932/11/20 (Numéro 20354).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

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Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6275531

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Impressions de Rome' PAR M. HENRY BERENCER

On sait que M. Henry Bérenger, président de la commission des affaives extérieures du Sénat, est à Rome depuis une dizaine de jours, invité du congrès Volta par l'Académie royale. On sait aussi, par les dépêches qui (pn ont été publiées, que M. Henry Bérenger a eu l'occasion d'avoir ici de nombreux entretiens avec les principales personnalités du monde politique italien.

M.. Pierre Dupuy, directeur du Petit Parisien, encore présent à Rome, a toffert id l'éminent sénateur d'exposer ion toute liberté dans le Petit Parisien les impressions qu'il emporte de son aéjour dans la Ville Eternelle et de ses conversations avec les hommes d'Etat Idu fascisme.

Les voici, exprimées par M. Henry Vérenger avec cette vigueur de style et .tte netteté de ton qui sont une HeWcaractéristiques du brillant journaliste politique qu'il fut avant qu'il ajoutât l'autorité du parlementaire.

Rome, 20 novembre 1932.

Je ne suis pas venu à Rome pour admirer des ruines, mais pour voir des constructeurs. Je n'ai pas eu le loisir de causer avec les morts, car les vivants sont là. et bien là. Ils réclament l'attention. Ils s'imposent à la méditation. Rome est toujours un. grand spectacle, par tous les temps et sous tous les aspects, mais, due tous ces spectacles, le plus étonnant est celui qu'offre au monde la jRome du fascisme et de Mussolini. Ecrivain et historien, j'ai collaboré aux travaux de l'Académie royale d'Italie, que préside l'illustre savant Marconi; j'ai pris contact avec les écrivains et les penseurs du régime nouveau. Homme politique, j'ai tenu à voir non seulement le duce, automoteur de ce régime, mais auteur de lui, d'accord avec lui, les principales têtes de l'équipe fasciste, de cette équipe de 25.000 exécutants qui constitue l'armature de l'Italie actuelle de 43 millions d'habitants, tout entière attirée vers l'énergie par la même passion pour un chef .et la même `foi pour un ordre. Oui, passion et foi sont les deux mots qui définissent le mieux hommes nouveaux et choses nouvelles de la péninsule.

Quiconque aborde les créations d'ici avec l'esprit d'ironie si cher aux civilisations de décadence, celuilà n'est vraiment pas à la page. L'avenir et même le présent pourraient ,jpi reserver de désagréatjlej déconvenues*. En dix ans a surgi, dans la vieille Europe, un système de mystique et de raison qui se réalise avec une' exceptionnelle accélération d'autorité et de grandeur.

J'ai donc vu non seulement Mussolini à plusieurs reprises, mais j'ai .vu aussi Federzoni, le président du Sénat, qui est le directeur de la Nuova Antologin, la plus grande revue intellectuelle de l'Italie j'ai vu Giuriati, président de la Chambre des députés, hier encore secrétaire général du fascisme, avocat et écrivain de talent, ancien combattant, grand blessé de guerre j'ai vu Rossoni, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil, vigoureux organisateur du syndicalisme fasciste dans toutes les branches de la nation, véritable bras ouvrier du Duce j'ai vu Bodrero, le philosophe organisateur des corporations proudhoniennes les jeunes secrétaires du Fascio romano et d'autres faisceaux régionaux. En caueant avec eux tous, je me suis imprégné de l'esprit de cet ordre nouveau qui a embrigadé et unifié toute une nation dans la même direction de volonté.

Mes libres conversations ont porté sur tous les aspects des malentendus très réels-qui séparent l'Italie de la France.

Et, pour compléter cette prise totale de contact, je suis allé au Vatican. J'ai fait un tour d'horizon avec le cardinal secrétaire d'Etat, Mgr Pacielli, puis avec Sa Sainteté Pie XI, qui a bien voulu me témoigner son intérêt d'en-haut pour un rapprochement durable entre la France et l'Italie.

De tout ce que j'ai vu et entendu, il ressort deux choses essentielles 1° Le fascisme est fort et il dufera/

2° Il y a un fossé entre la France et l'Italie, mais on peut le combler. Première chose tous ceux qui, en France (Italiens ou Français), vont insinuant que le fascisme est précaire sont des esprits légers, superficiels et des plus dangereux pour les possibilités d'une entente en vue de la vraie paix.

Le fascisme est enraciné dans la nation italienne. Il n'est pas la construction d'un seul homme, il est l'architecture de tout un peuple. Régime de démocratie corporative et autoritaire, il continue sur le plan de l'Italie unifiée des républiques italiennes du moyen âge et de la Renaissance, ainsi que le Risorgimento de la monarchie de Savoie. Mussolini achève Cavour comme Vic- tor-Emmanuel III achève ses ancêtres. C'est là la force irrésistible du fascisme: il a jailli de la tradition trois fois millénaire de toute une race. Voulu par là masse autant qùe par l'élite, il ne comporte pas des faux mouvements, pas de dissociation dissolvante. Il cristallise de toute part, chaque jour un peu plus dense. Ses réalisations sont multiples, évidentes le forum Mussolini, la via, Dell'Impero, l'autostrade et le port d'Ostie, le ministère industrialisé de l'aviation, chef-d'œuvre du quadrumvir Balbo, le cinématographe éducatif, l'expression du 10' anniver

M. Henry Dénoncer

saire de la révolution fasciste, toute la Rome nouvelle enfin, témoignage émouvant dans la Rome éternelle. Et il en est ainsi dans toutes les régions de l'Italie aqueducs, ponts, routes, prairies, cités, stades, ports, œuvres d'art et d'artisanat surgissent à l'appel d'une énergie en faisceaux. « Soi-même et en masse », a écrit l'Américain Walt Whitman, c'est aussi la meilleure formule du fascisme. Mussolini n'est pas un César de théâtre. C'est un chef d'équipe, le chef d'une équipe de camarades où abondent les contremaîtres de valeur et qui encadrent des millions d'adolescents en plein entraînement physique et moral. La folie politique serait donc pour la France (et quand j'écris « serait je suis indulgent à certaines bureaucraties), la stupidité diplomatique serait donc de ne pas tenir compte que le régime fasciste, après dix ans d'exercice du pouvoir, est plus solide en 1932 qu'en 1922 et s'organise chaque jour plus profondément pour un nouveau décennat.

Ce serait folie et stupidité pour la .France, parce que l'amitié ou l'inimitié de l'Italie ne peut pas lui être indifférente dans l'état de l'Europe actuelle. L'amitié de l'Italie peut nous être précieuse. Son inimitié peut nous devenir dangereuse.

Or, et c'est là mon deuxième avertissement à mes concitoyens de France, ils vivent sur des équivo"qïïës ;3angereuse3 dans leurs "reW tions avec l'Italie. Nous employons constamment et officiellement la formule doucereuse « Nos amis italiens ». Mais ces douceurs pour-

raient nous devenir amères si nous nous entêtions à ignorer le malentendu total qui oppose partout l'Italie à la France.

,J'apporte. ici le témoignage d'un homme qui vient de causer avec les dirigeants- de, l'Italie et qui croit avoir su les écouter au lieu de s'écouter. Voici donc l'essentiel de ce que tous m'ont dit, chacun à sa place et avec son ton

Lorsque l'Allemagne a déclaré la guerre à la France, en août l'Iealie a proclamé sa neutralité, bien qu'appartenant à la Triple Alliance. L'Italie a ainsi permis à la France de se reprendre après Charleroi et de se rétablir sur la Marne' puis sur l'Yser. L'année suivante, en 1915, l'Italie s'est décidée pour l'intervention aux côtés de la France, de l'Angleterre et de la Belgique. L'Italie voulait, à ce moment, créer le grand bloc latin de l'Occident, bloc de plus de cent millions d'êtres humains qui aurait, après la victoire, stabilisé i'Europe et assuré la civilisation. La France sur. le Rhin et en Afrique, l'Italie vers le Danube et dans l'Adriatique, tel était l'idéal des-combattants italiens.

(La suite à la troisième page.) Un projet de loi sur la frappe des pièces d'argent de cinq'francs M. Germain-Martin a. été autorisé par la conseil des ministres a déposer un projet de loi sur la frappe des pièces de 5 francs en argent et la prorogation du délai de retrait des petites coupures de la Banque de France. Les grandes épreuves de Vincennes « Hellenvilliers », à Mme Olry-Rœderer gagne le Prix de Vincennes

Le jockey Kiaud et son chevsli « -Heilenvilliers » après la victoire

L'armée de demain J IMPORTANTES

DÉCLARATIONS

DE M. PAUL-BON COUR L'armée française réorganisée doit donner au monde l'impres- sion que la France veut vivre en sécurité et qu'elle n'a aucune idée agressive

Fort de l'appui du président du Conseil, fort de l'approbation de ses collègues du gouvernement, M. Paul- Boncour poursuit courageusement,la noble mission qu'il s'est tracée. L'organisation de.la paix n'est, certes, pas chose aisée. Les obstacles sont encore nombreux sur là route. N'empêche. L'apôtre a la foi. Il va de l'avant d'un pas résolu et,chaque jour le but se rapproche.

La partie est, cette. fois, sérieusement engagée. Et l'enjeu est gros. Le monde attend d'être fixé sur son sort. Les foules. ne sont plus, comme au début, animées. d'un, simple sentiment de curiosité. Elles sont anxieuses de connaître les progrès réalisés.

Malgré les multiples et pressants problèmes qui sollicitent ses soins, le ministre de la. Guerre a tenu à ce que le Petit Parisien pût donner à ses lecteurs le maximum de clarté sur la situation. Il a fait le point de façon aussi complète et aussi précise qu'il lui était possible dans le moment où il parlait. Et chacun conviendra qu'il s'agit là de déclarations de la plus haute importance.

La politique que je suis, tant Genève sur le plan international, qu'à Paris dans la direction du lourd département qui m'est confié, prononce dès d'abord M. Paul-Boncour, est inspirée des mêmes idées.

La situation internationale exige que des efforts véritables soient faits en matière de désarmement en vue de l'organisation de la paix.

En attendant, nous voulons, nous, Français, vivre en sécurité et assurer l'inviolabilité de nos frontières. Nous n'avons aucune volonté agressive. Tous les esprits éclairés le savent très bien en dépit de la propagande menée à l'étranger contre nous.

Comment concevez-vous cette sécurité ?

Je l'ai déjà dit, sécurité et désarmement sont liés. Aussi le plan que, d'accord avec M. Edouard Herriot, j'ai déposé à Genève, est-il basé tout entier sur cette idée essentielle. J'espère la réussite et je suis sûr de l'effet des propositions que nous avons déposées, car elles montrent, plus nettement encore qu'on ne l'avait jamais fait, que nous sommes décidés à poursuivre l'organisation de la paix.

On a dit que si le plan était adopté intégrale/ment à Genève notre armée ne -pourrait peut-être pas assurer une sécurité suffisante.

mieux assurée car les inquiétudes que nous pouvons concevoir tiennent à des causes indépendantes de ce qui se passe à Genève, et i. la baisse de notre natalité, durant les années creuses. Je ne suis pas le seul 'à me poser la question de savoir si notre organisation militaire actuelle présentera alors toute sa valeur défensive. J'ai eu depuis que je suis rue Saint-Dominique des conversations avec des officiers généraux de tons grades. J'ai lu de nombreux rapports, et ma conviction est faite. Il faut fortifler notre défensive. Léon FARAUT

(La suite à la deuxième page.) NOMINATIONS

DANS LE HAUT COMMANDEMENT M. Paul-Boncour a soumis à la signature du Président de la République les désignations suivantes dans le haut commandement militaire

Les généraux Georges, commandant le 19' corps, et Duchêne, commandant le 13" corps, remplacent au conseil de la guerre les généraux Naulin (décédé) et Gouraud, atteint par la limite d'âge de soixante-cinq ans. Le général Gou-

A gauche le général Duchêne

à droite.: le général Georges

raud est maintenu gouverneur de Paris et en surnombre au conseil supérieur de la guerre comme ayant commandé en chef.

Le général Trousson, commandant la 3' région passe à la à ClermontFerrand, et le général Errard, comcommandant de la région. Un projet de M. Julien Durand tend à protéger

la production française M. Julien Durand, ministre du Commerce et de l'Industrie, a été autorisé à soumettre au Parlement un projet de loi permettant de combattre le dumping et certains procédés abusifs entravant le commerce français.

Ce projet est de la plus haute importance et son besoin s'en faisait sentir depuis longtemps.

Malgré la législation de 1910 nous étions pratiquement désarmés contre certaines mesures qu'il plaisait aux étrangers de prendre, soit pour faire du dumping, soit pour arrêter brusquement l'importation chez eux de certains produits français.

Le projet de loi prévoit en conséquence que le gouvernement pourra établir « un droit de compensation sur les marchandises taxées ou non qui bénéficient dans leur pays d'origine ou de provenance d'une prime directe ou indirecte à l'exportation, quelle que soit la nature ou l'origine de cette prime ».

Par ailleurs, le projet de loi se propose de compléter l'article 17 du code douanier de 1926 qui, jusqu'ici, ne défendait que la production. Au mot production sera désormais ajouté celui. de, commerce,

LA CRISE MINISTÉRIELLE ALLEMANDE ̃iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiunHiuiiiiHiuuiiinMHiitiiutiiiiiiuntniiiiitiiiiiiHiiiiiiuttiiiiniHiiiiiitiiiiiiiuiuiiiiiiiiiiiiiMiiiiiMn L'entrevue et d'Hitler Commencée seul à seul, puis continuée avec le secrétaire d'État Meissner, elle a duré 1 h. 10; un communiqué annonce « qu'on a envisagé de poursuivre les négociations dans les prochains jours » On considère que le « Fùhrer s'est rallié aux vues du mare'chai sur la formation d'un cabinet de concentration nationale LES NEGOCIATIONS DES NAZIS ONT ETE AUSSITOT ENGAGEES

L'auto d'Hitler dans la Wilhemstrasse gagne le palais présidentiel où le x Führer va être reçu par le maréchal Hindenburg

Berlin, 19 nov. (dép. Petit Parisien.) L'entrevue que la presse allemande n'hésite pas à qualifier d'historique entre Hindenburg et Hitler

Du balcon de l'hôtel Kaiserhof,

Hitler salue la foule

a eu lieu ce matin, à 11 h. 30, à la' chancellerie.

Hitler et -ses lieutenants étant logés à l'hôtel Kaiserhof, situé à quelques centaines de mètres, de la Wilhelmstrasse, une foule d'environ 3.000 nazis et curieux était massée, dès 9 heures du matin, sur la Wilhelmplatz pour acclamer les leaders lors de leur déplacement.

Vers 11 heures, l'ex-président du Reichstag, le leader naziste Gœring, s'étant rendu en auto de l'hôtel à la chancellerie pour une courte entrevue avec le secrétaire d'Etat. Dr Meissner (il s'agissait de demander que l'audience commençât par un entretien seul à seul) fut l'objet de bruyantes ovations. Avec des attitudes de prima donna, l'ex-capitaine aviateur répondit aux vivats des partisans.

L'enthousiasme fut cependant bien plus bruyant lorsque, à 11 h. 25; Hitler, flanqué de Gregor Strasser et F'rick, sortant de. l'hôtel Kaiserhof, prit place dans une somptueuse limousine pour se rendre chez le chef de l'Etat. Alors, les manifestants il s'agissait ,visiblement de miliciens nazistes en civil cernèrent la voiture aux cris de « Heil et l'accompagnèrent à la présidence.

La police dut intervenir une prie- mière fois. De même, devant la chancellerie, la foule acclamant les leaders pénétra à la suite de leur, voiture dans le jardin et les agents eurent beaucoup de peine à la repousser et à fermer les grilles.

Pendant que Hitler, portant une gabardine beige, et ses lieutenants disparaissaient dans la chancellerie, les nazis se mirent à chanter à pleine gorge le Deutschland über ailes, interrompu de triples « Heil ».

Tout le quartier fut, jusqu'à 1 heure de l'après-midi, parcouru par des curieux que des agents à cheval faisaient constamment circuler. Le nombre des manifestants nazistes, évalué à trois mille, est d'ailleurs minime. La démonstration fait l'effet d'avoir été mise en scène par l'agitateur naziste berlinois Gcebels.

L'audience, commencée à 11 h. 30 précises, débuta par un entretien absolument seul à seul en|re les deux interlocuteurs. On a l'impression qu'au cours de ces quelques-minutes Hitler a dû s'excuser de quelques écarts de langage commis à l'égêtret du maréchal et qu'il a dû donner aussitôt à comprendre qu'il avait réfléchi depuis le 13 août et surtout depuis le 6 novembre.

Au bout de quelques instants, le maréchal-président von Hindenburg faisait. entrer dans son bureau le secrétaire d'Etat à la présidence, Dr Meissner, lequel fut alors témoin de-l'entretien qui dura en tout soixante-dix minutes.

Les lieutenants d'Hitler, Gregor Strasser et Frick, durent faire antichambre et ne furent pas appelés dans le bureau présidentiel.

Le communiqué officiel

Le bref communiqué publié aussitôt la fin de l'audience annonce « qu'on a envisagé de poursuivre les négociations dans les prochains jours Cette simple phrase a fait naître l'optimisme. L'on en infère que Hitler n'a pas repoussé les conceptions connues

du chef de l'Etat et qu'il a' réservé sa réponse définitive.

Comme l'ex-président du Reichstag Gœring s'est mis aussitôt en contact avec les leaders catholiques et bavarois, on en conclut que Hitler a reçu de Hindenburg non pas la consigne, mais le conseil de voir les leaders des autres partis et de commencer avec eux l'élaboration d'un programme d'action gouvernementale commun. On annonce dès ce soir que Gœring verra demain le chef nationaliste Hugenberg. Le bruit a circulé que ces discussions préalables entre les chefs parlementaires nazistes, nationalistes, populistes- et catholiques devant être très laborieuses et pénibles, il siérait de les faire présider par' une personnalité à la fois puissante et neutre. Les nationalistes ont aussitôt mis en avant de nom du général von Sohleicher, mais on ne parle plus ce soir d'une telle organisation des pourparlers. De ce qu'on sait de l'ensemble de la situation, on peut récha^président est arrivé à dissuader Hitler de revendiquer personnellement la chancellerie et à l'amener à prendre l'initiative de conversations avec les chefs des partis destinés à former, avec les nazistes, la fameuse concentration nationale voulue par la présidence.

A moins d'un miracle, ces tractations n'aboutiront pas rapidement et 'voici très probablement la solution de la crise remise aux mains des chefs des cinq principaux partis du bloc centre-droit.

Hitler jugé par Hindenburg

Il faut expliquer en quelques mots pourquoi Hindenburg répugne tant à confier la chancellerie à Hitler. Selon l'article 51 de la Constitution dans le cas de décès ou d'empêchement par maladie du président d'Empire d'exer- cer ses fonctions, ces dernières échoient automatiquement au chancelier en exercice. Hindenburg pense que son âge avancé doit l'inviter à la réflexion et qu'une chancellerie Adolf Hitler dans un cas prévu par l'article 51 pourrait amener le chef du nazisme à disposer du jour au lendemain de l'armée et de la police.

Ainsi, le coup d'Etat fasciste serait fait de la façon la plus normale qui soit. Mais cette évolution inquiéterait une forte partie de l'opinion allemande et pourrait être un prétexte de guerre civile. Eté inquiéterait surtout la dynastie qui verrait du jour au lendemain toute la force armée' de l'Allemagne soumise, non plus à l'une de leurs créatures, mais à un usurpateur fasciste. Conscient de son devoir vis-à-vis du pays, et toujours foncièrement monarchiste, Hindenburg se re- fuse à favoriser une telle direction des événements.

Camille LOUTRE

(La suite la troisième page.) Un employé de Sèvres se suicide par désespoir d'amour

Evreux, 19 novembre (.dép. P. P.) La nuit, on a trouvé sur la chaussée, rue Saint-Germain, à Evreux, le cadavre d'un jeune homme tué d'un coup de revolver à la tempe droite l'enquête a établi qu'il s'agit de M. Albert Vaçheresse, vingt-sept ans, employé dans une fabrique d'automobiles et demeurant 52, Grande-Rue, à Sèvres. M. Vacheresse avait connu, en août dernier, alors qu'il était employé dans un manège, à la foire Saint-Taurin, à Evreux. une femme mariée dont il s'était épris mais, celle-ci, ayant refusé de poursuivre ses relations, M. Vacheresse avait décidé de se suicider, ainsi qu'en témoigne une lettre découverte dans ses poches.

Deux malfaiteurs attaquent le veilleur de nuit d'un restaurant

Sionneau. et firtttnn

iVoir page 4.)

Il MONTLUGQN. UN OUVRIER TUE SI MAITRESSE

ET TENTE DE SE SUICIDEH Moulins. 19 nov. (dép. Petit Parisien) Un drame s'est déroulé à Montluçon, rue de Bouvines. Charles Bresson, âge de quarante ans. monteur des P. T. T., veuf d'un premier mariage, avait eu de cette union une fillette, Suzanne âgée de onze ans, qui habite avec lui. Il s'était remarié et avait eu encore deux enfants. Par deux fois il y eut tentative de divorce. La première tentative fut arrêtée à la conciliation, la deuxième par suite d'un refus d'assistance judiciaire à Bresson.

Depuis fin novembre 1931, Bresson vivait en concubinage avec Germaine Raymond, vingt-trois ans, divorcée. Les disputes étalent fréquentes et orageuses dans le faux ménage. Germaine Raymond avait abandonné son amant il y a trois mois, puis, étant revenue, l'avait quitté à nouveau pour aller se réfugier chez sa sœur. Après son départ, Bresson se présenta au commissariat de police pour porter plainte contre sa maitresse, à laquelle il reprochait de lui avoir volé une somme de 4.800 francs et des objets de literie. Mais les deux amants ee remirent en ménage et de nouvelles scènes se produisirent encore.

Deui cpups de feu ayant éclaté, les voisins, prévenus par la jeune Suzanne allèrent avertir le commissaire de police. Le magistrat se rendit au domicile de Bresson et trouva, étendue sur le dos et vêtue seulement d'une chemise, Germaine Raymond, qui avait le visage couvert de sang. Elle avait reçu une balle dans la tête. Aissis sur le lit de sa fille, un browning à ses,pieds, Bresson avait auesi la tête ensanglantée. Il n'avait pas perdu l'usage de la parole et, en regardant le cadavre, il gémissait: « Germaine Germaine >

Le drame a pu ainsi être reconstitué Bresson reprochant à sa maîtresse d'être partie, elle voulut se justifier. 11 s'emporta, lacéra à coups de couteau les souliers et la combinaison de la victime, brûla presque entièrement sa robe dans la cuisinière. Puis, fou de colère, il saisit son pistolet automatique et en tira un coup sur sa victime, l'atteignant à la tempe gauche. Eut-il à ce moment-là conscience de la gravité de son acte ? En tout cas, d'après les dires de sa fille, il retourna l'arme contre lui. La balle entra près de la tempe droite,' lui faisant une blessure par laquelle il perdit son sang en abondance.

Bresson a pu être Interrogé. Il a déclaré que son crime avait été motivé par le fait que sa maîtresse le quittait d'une façon définitive.

Et voici maintenant une troisième affaire de fraudes fiscales Mais la perquisition, effectuée dans les bureaux, situés faubourg Saint-Honoré, du rt.ptisvi<iant thnn* banque suisse* n'a pas permis de saisir les listes des clients venus se faire payer des coupons de valeura étrangères

Un récent portrait

du comte Pierre de Geoflre de Chabrignac Au « tableau des fraudeurs du flec, le parquet de la Seine a inscrit, hier, une troisième affaire qui, pour le moment, parait être moins importante que celles dans lesquelles sont compromis, d'une part, le comte Geoffre de Chabrignac et la banque genevoise Lombard-Odier et Cie, et, d'autre part, !es financiers Berthoud, Renaud et Jolly ainsi que la Banque Commerciale de Baie.

Hier après-midi, en effet, M. Ordonneau, juge d'instruction, s'est transporté en compagnie de M. Barthélemy, commissaire à la sûreté générale, et de plusieurs inspecteurs dans les bureaux occupés 56, rue du FaubourgSaint-Honoré, à l'angle de la rue d'Ajuesseau, par M. Alfred Brandenburg, ayant son domicile particulier 3, rue Berton, dans le XVI* arrondissement.

M. Alfred Brandenburg est le représentant à,Paris d'une grande banque étrangère. Certains renseignements et témoignages parvenus tant à l'administration des finances qu'à la sûreté générale ont incité le procureur de la République à faire ouvrir une information contre M. Alfred Brandenbùrg auquel on reproche d'avoir payé clandestinement à des clients des coupures de titres étrangers sans percevoir les impôts français prévus sur ces sortes de valeurs. La perquisition dirigée par M. Ordonneau dans les bureaux de M. Brandenburg n'a pas donné les résultats escomptés, la plupart des pièces comptables, notamment les fichiers des clients pattsiens du financier, ayant été tout récemment expédiées en Suisse. Le magistrat instructeur qui regagna son cabinet au palais, hier, en fin d'après-midi a délivré diverses commissions rogatoires afin de recueillir divers renseignements sur les opérations financières de la clientèle de M. Albert. Brandenburg.

LE COMTE DE CHABRIGNAC DECLARE N'AVOIR RIEN FAIT D'ILLICITE

Nous avons pu joindre hier matin le comte Geoffre de Chabrignac dans son bureau, 3, boulevard de Latour-Maubéurg. II nous a fait les déclarations suivantes

Je suis assez surpris des précisions données dans la presse au sujet de la sujet de la perquisition effectuée chez moi. Vendredi matin, dès 9 heures, plusieurs policiers se sont emparés du petit appartement que je loue au rez-dechaussée de l'immeuble dans lequel je suis locataire au troisième étage. Ils ont fouillé de fond en comble bureau, meubles, ont retourné les tiroirs et examiné toutes les pièces, tous les dossiers qui s'y trouvaient.

ÇLa suite A la.deuxième page.)

L'ex-lieutenant David espion et escroc

est arrêté pour la 7e fois Il détournait l'argent et les bijoux d'amies rencontrées en chemin de fer. Sa sœur, Elise David, qui était sa complice, est arrêtée avec lui

David,

La police vient de retrouver un vieux client, titulaire déjà de six condamnations, et dont la curieuse histoire s'enrichit d'un nouveau et peu recommandable chapitre. Il s'agit de ce c lieutenant David », fils d'universitaire, ancien élève de Saint-Cyr, officier valeureux pendant la guerre,, et qui devait sombrer par la suite dans les pires déchéances. On n'a pas oublié sans doute dans quelles conditions on crut pouvoir le convaincre de s'être fait recruteur d'espions au service de l'Allemagne, ni comment on dut, pour pouvoir l'extrader de Düsseldorf, où il s'était réfugié en 1926, abandonner cette inculpation et s'en tenir aux escroqueries et abus de confiance qui lui étaient, par ailleurs, reprochés.

Pour un carambouillage d'un million et demi, au préjudice d'un important industriel, et pour s'être approprié sans vergogne les bijoux d'une riche Américaine qui l'honorait de, son amitié, l'ex-lieutenant David fut donc condamné, en mai 1928, à cinq ans de prison le maximum de la peine: En effet, le 21 janvier 1929, cette condamnation fut confirmée. De l'espionnage, il. ne put être question.

En raison de la prison préventive ..et du jeu des règlements pénitentiaires, Charles-Octalve David a été libéré voici quelque temps. Fidèle à ea fâcheuse vocation, il ne chercha pas d'autre moyen d'existence que l'escroquerie., Des voyages fructueux

Encore jeune il est né au Péage-ileRoussillon (Isère) le 2 novembre 1895 -r- et possesseur d'un physique assez avantageux, il résolut de chercher'des dupes parmi les relations féminine que lui. enverrait sa bonne étoilë, parmi les compagnes de voyage qu'il rencontrerait en chemin de fer. Cette entreprise ne lùi coûta point de mite de fonde car il était titulaire d'une carte d'invalidité de 100 0/0. Les trans. ports par voie ferrée, en 116,classe, s'offraient ainsi sans frais à ses prospections.

Il fit connaissance, au cours de ses randonnées, d'aimables voyageuses, jeitnes ou mûres, jolies ou sans beauté, mais toujours cossues et parées de vrais bijoux. Charles David n'aime pas le toc et il s'y connaît Il eut à mervente découvrir celles qui cumulaient les trois qualités utiles facilité, crédulité et richesse. Il gagna leur confiance, leur affection, et fit de ces dons l'usage que l'on devine, obtenant, avec une redoütable force de persuasion, qu'on lui remît, pour des fins imaginaire, argent ou bijoux et parfois même argent et bijoux.

Pour mieux éblouir ses victimes, il se donnait tantôt comme le propriétaire d'un grand journal régional et tantôt comme le chef de cabinet d'un ministre. Il prétendait découvrir, chez ses compagnes de fortune, quelque talent jusqu'alors ignoré pour le théâtre, le cinéma ou la radiophonie. Il déplorait que de tels génies fussent inconnus oji méconnus, se jurait de les révéler au grand public et gagnait ainsi les coeurs.

« Est-ce toi, chère Elise » S'il se heurtait à quelque résistance et que l'affaire en valût la peine, Charles-Octave David faisait donner la garde.

La garde, c'était Elise David, soeur aînée de l'ex-lieutenant, une « vieille demoiselle très bien », frisant la cinquantaine elle naquit à la Verpillière (Isère), le 24 septembre 1883 et dont le langage fleuri, onctueux et pressant, faisait sur les récalcitrantes la plus, yi\çe impression. Et la vieille demoiselle très, bien» poussait tout doucement la. victime désignée dans les bras,de son. redoutable frère.

Dépouillées, lâchées, désespérées, '-Jgsdupes de David faisaient appel à la. justice des.hommes. Il parvint ainsi, cë,s temps derniers, huit plaintes à la police judiciaire. L'une émanait d'une dame, lyonnaise, qui avait laiàsé dans l'avèjl» ture pour 400.000 francs de bijoux. M. Guillaume, commissaire divisloh»naire, fut chargé de rechercher le~ vilain monsieur et sa digne soeur. Il mit* à leurs trousses les brigadierî-chefs, Bornadic et Piguet, lesquels s'acqùittèreht fort bien de leur tâche, découvrireat je domicile du couple 7, rue de la Tqur. à Paris, arrêtèrent sans autre forme David et sa sœur, les amenèrent iL, la police judiciaire, d'où ils furent envoyés au dépôt, pour être tenus à la dlsposition de M. Normand, juge d'instruction- Et ce fut l'interruption des aventures de Charles-Victor David.

Au domicile de l'escroc

Charles David et sa soeur habitent en meublé 7, rue de la Tour, depuis un an. Ils ont un appartement de trois

Elise David

pièces en sous-location. Dans le voisinage, on ne savait pas quels étaient les moyens d'existence de David. Il décqu-


chait souvent, et c'était tout ce que l'on savait.

Mllt Elise David, qui était revenue avant-hier coucher chez elle, est retournée hier matin à la police judiciaire et on ne l'a pas revue de la journée et pour cause.

LES FRAUDES FISCALES SUITE- DS LA 7REM3ÈEE PAGE

Il est inutile de voue dire ma surprise en assistant à cette perquisition. Ou m'a reproché d'avoir coupé les communications téléphoniques avec l'extérieur. Or, dans le petit réduit où se trouvent les accumulateurs du téléphone, se trouvaient divers objets qul, naturellement, au cours de la perquisition, ont été déplacés. Et c'est vrairsemblablement un des inspecteurs qui aura fait sauter le contact.

Je n'avais personnellement aucun Intérêt à intercepter les communications téléphoniques, étant donné que je n'ai.rien à me reprocher.

On a pu s'étonner des relations que j'entretiens avec M. Lenoir, le représentant de la banque genevoise Lombard-Odier et Cie. Elles sont tout à fait naturelles. Il y a une dizaine d'années que je le connais. Je le considère comme un ami et il use de mon bureau comme moi-même.

On a parlé également de scellés que j'aurais voulu soustraire à l'attention de la police. Or ces scellés ont été simplement retrouvés entre le dossier et le coussin d'un fauteuil parce qu'ils y avaient glissés. De plus, ils ne présentaient aucun intérêt. C'étaient de simples carte*, de visite et je ne vois pas pourquoi je les aurais fait disparaître. On a également affirmé qu'à plusieurs reprises, des personnes avaient téléphoné pendant la perquisition, demandant si elles pouvaient sans danger venir encaisser des coupons. Il est inutile de vous dire que je m'élève violemment contre une pareille information. Il est impossible qu'on ait reçu de semblables communications.

Je peux vous affirmer, en ce qui concerne les opérations financières dont on a parlé, que je suis absolument étranger à des transactions entre la maison Lombard, Odier et CI* et ces soi-disant clients parisiens. En ce qui concerne mes rapports avec la banque genevoise Lombard. Odier et CI,; elles ne bornent simplement à des échanges amicaux.

C* qu'on dit à la banque suisse Genève, novembre (dép. P. Paris.) Ia banque Lombard-Odier, est une des plus vieilles banques genevoises. Bans l'entourage de ladite banque, on reconnaît que le comte de Chabrignac était son représentant à Paris. On affirme cependant qu'il n'y a pas eu fraude fiscale et que le seul reproche qu'on pourrait adresser à la maison serait d'avoir eu, à Paris, une agence qud n'avait pas payé les droits de patente. Mais il s'agit, ajoute-t-on, d'une simple contravention et il ne *aurait être question de poursuites pénales. La direction de la banque annonce la publication prochaine d'une mise au point détaillée.

M.; Lenoir est rentré à Genève

Genève, 19 novembre (dép. Fournier.) M. Georges Lenoir, un des administrateurs de la Banque Lombard-Odier et Cie, contre lequel la justice française a lancé un mandat d'arrêt, est rentré à Genève.

M. Herriot a entretenu

le conseil des ministres

de la situation extérieure Au cours du conseil des ministres qui s'est tenu, hier matin, à l'Elysée, sous la présidence de M. Albert Lebrun, M. Herriot a mis ses collègues au courant de l'état des affaires extérieures.

La aouacription nationale pour l'érection à Paris

d'un monument à Briand Nous rappelons la décision du président du Conseil, arrêtant la composition du comité de patronage et du comité d'action chargés de la souscription nationale pour, l'érection à Paris d'un monument à Aristide Briand. Le comité de patronage, placé sous la présidence du Président de la République, comprend M. Edouard Herriot,' président du Conseil, les présidents des deux Chambres M. Politis, président de la Société des nations M. Doumergue, ancien président de la République les ministres actuels et les anciens ministres ayant fait partie des cabinets présidés par Aristide Briand le préfet de la Seine, le préfet de police, le président actuel et les anciens présidents du .conseil municipal de Paris. le cardinal, Verdier, archevêque de Paris le pasteur Boegner. président de la Fédération protestante de F rance M. Israël Lévi, grand rabbin du Consistoire israélite de France les représentants des sociétés d'anciens combattants et des eociétés pour la paix.

Le comité d'action est placé sous la présidence de M. Théodore Tissier, viceprésident' du conseil d'Etat; ancien sous-secrétaire d'Etat au ministère des Affaires étrangères, assisté des soussecrétaires d'Etat MM. Marchandeau, Paganori, Mistler. Il comprend des représentants de lit, Ville de Paris et des membres du comité de düection de la Société des Amis d'Aristide Brjàrnd. En raison du caractère officiel de la souscription, le ministre des Finances a adressé les instructions nécessaires pour que les versements soient reçus par tous les comptables publics. La Banque de France, de son côté, a ouvert aux souscripteurs les guichets de son siège central et 'de ses succursales les souscriptions peuvent également être adressées à M. Georges Hédfn; trésorier du comité, 31, quai Voltaire, soit par chèque mandat ou chèque postal, «•.«mute n°

4S. Feuilleton du Petit Parisiea, 20-11-32 L'ÉTOILE '1 VOLÉE Gaston-Ch. RICHARD DEUXIEME PARTIE

LA COURSE AU TRÉSOR

VII (suite)

Jalousies.

Mais c'est de la folie dit-il sincèrement.

Non c'est de la clairvoyance répondit la Tzigane en hochant la tête. Elle a détaché ton cœur de mon cœur. Elle s'est, par un aveu d'amour, impoaée à ton orgueil d'homme, à ta pitié peut-être, et peut-être aussi à ton désir

Margit je t'en supplie dit-il bouleversé.

Ose donc dire que cela n'est pas Mais non cela n'est pas et n'a jamais été

Ah comme tu mens mal, m'ami dit-elle, douloureusement.

Mais non Je ne mens pas répondit le jeune homme avec fièvre. Je ne mens pas, je te le jure. J'ai ;,ardé le portrait qu'elle m'a donné.. parce que-. Je n'ai pas voulu commettre cette muflerie de le lui renvoyer, et parce que je n'ai pas eu le courage de le détruire

Copyright by Gaston-Ch. Richard 1932. Traduction et reproduction Interdite» en tous pays.

L'ARMÉE DE,DEMAIN SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

4 ministre reprend, après un silence

Je dis bien défensive.

Il' faut, poursuit il, en chercher l'accroissement dans un effort de "ré-1 novation Puis il expliquer • '̃ mtns Trois ans, l'incorporation des classes déficitaires va naus mettre en présence (t'Mne. situation qui se serait posée tout ministre de ta Guerre' quelle que JûG son opinion sur ce qui se passe Genève, et qui l'eût obligé à envisager, notre réorganisation militaire.

C'est dans le sens* d'une puissante défensive beaucoup plus forte que j'ai orienté les recherches.

Le ministre qui, jusqu'ici, a parlé d'abondance, en avocat plein de son sujet, s'est tu. Il s'est aperçu que j'avais de la peine à le suivre avec mon crayon. Il veut me donner le temps de le rattraper. Changeant maintenant de ton, il va parler lentement, gravement, en pesant sur chaque syllabe pour que je as manque rien. Je prépare, dit-il, une réunion du conseil supérieure de la Guerre. Je suis sûr que, sans augmenter nos effectifs par un allongement de la durée du se,vice militaire actif, sans accroltre les dépenses militaires peut-être mémo l'organisation future permettra-t-elle de les réduire nous devons obtenir une couverture qui, gonditnt plusieurs semaines, assurera l'inviolabilité de nos frontières.

Une armée de service à court*%erme, même réduite, comme est la nOtre, peut, avec une bonne utilisation des armes automatiques dont 7a puissance de feu, peu connue avant la guerre, s'est réoélée immense, assurer nne défense du territoire des plus efficaces.

Sur mes indications, mes collaborateurs se livrent des études dans ce sens. Ces études, je veux les mener bout.

dfaia retenons Steu ceci, cette réorganisation est Indispensable, même bn dehors de l'adoption ou du rejet du plan soumis aux délibérations de Genève. Elle est urgente. D'accord avec le commandement, j'en fais examiner les modalités.

Quelles seraient les grandes lignes de cette réorganisation ?

Je ne pourrai vous les préciser, répond le ministre, tant que les études de l'état-major et du conseil supérieur de la Guerre. ne seront pas terminées, Mais vous connaissez suffisamment mes idées là-dessuç.

Je crois à la défense dû pays par la totalité de l'armée nationale mobilisée. Ce système implique une instruction des appelés et une instruction des réserves très solide

L'utilisation en couverture d'éléments permanents et de réserves levées sur place, les uns et les autres pourvua de moyens défensifs puissants En conséquence, une préparation minutieuse de la mobilisation qui, forcément avec un système actif à court terme est longue.

L'armée qu'il nous faut, qui se fait, doit avoir un caractère nettement défensif, être moins onéreuse et donner au monde l'impression que la France veut seulement viure en sécurité et qu'elle n'a aucune idée agressive. Je m'attacherai de toutes mes forces 4 réaliser ce programme.

L'armée issue du plan de Genève ou de la réorganisation que vous projetez entraînerait-elle urne diminution de cadres ?

t- C'est possible. Mais je tiens à ce qu'on sache bien, dans l'armée, que si la réussite des négociations de Genève avait cette conséquence, la liquidation des excédents de cadres ne se ferait pas brutalement. Elle serait l'objet d'un programme qui échelonnerait les réductions, les obtiendrait par un re'crutement diminué à la base ainsi que je l'ai déjà fait, en juillet dernier, quand les nécessités financières ont impopé des compressions.

Vous pouvez encore dire, termine le ministre, que je veillerai toujours à respecter les intérêts particuliers et les situations acquises.

LA SALLE DES SEANCES DU PALAIS MAZARIN VA-T-ELLE S^EFFONDRER ? Grosse émotion à l'Institut. La salle des séances vient à peine d'être repeinte et, déjà, les maçons et les charpentiers vont être obligés d'y établir leurs échafaudages. Comme l'Académie des inscriptions s'apprêtait, à y prendre séance, l'appariteur remarqua soudain que le plancher du bureau de la Compagnie venait de s'affaisser. La poutre maîtresse qui soutenait le parquet avait cédé sur une longueur d'une dizaine de mètres Le plafond lui-même était lézardé. Vite, on aiguilla les académiciens des inscriptions vers la salle Richelieu où siège d'habitude l'Académie française et les immortels purent délibérer en toute sécurité. Puis on alerta M. Péchia, architecte des palais nationaux. Ce derriier flt tendre des cordes pour empêcher l'accès du plancher ébranlé et il donna des instructions pour que les travaux nécessaires fussent entrepris sans délai.

Nous n'ignorions pas l'état de délabrement et de vétusté des locaux de l'Institut, nous dit une personnalité qualifiée du sous-secrétariat des Beaux-Arts. Mais le manque de crédits et l'espoir que les travaux pouvaient encore attendre nous avaient jusqu'ici fait ajourner la dépense. La gravité du péril et l'urgence absolue nous contraignent à agir. Tout sera fait de ce qui est indispensable pour sauvegarder cette partie du domaine national. L'Académie des sciences va siéger demain dans la salle Decaen, à côté des appartements particuliers de M. Widor. secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts.

Donne-le moi J'aurai ce courage dit nerveusement Margit.

Il haussa les épaules, prit le portecartes dans la poche intérieure de sa vareuse et, sans un mot, le tendit à la jeune femme. Elle le prit dans ses mains frémissantes, l'ouvrit et, silencieusement, avec des yeux pleins de haine, de douleur, d'envie, contempla la fière image de Christiane du Halloz. Merry, les bras croisés, la tête pen- chée, la regardait, lui aussi.

Mais ce qui, pour Margit, n'était qu'une froide effigie, devenait pour lui, sous la triple lueur des photophores, une réalité vivante. Il la voyait s'ani-'mer, sourire. Elle grandissait, elle devenait la vraie Christiane, avec ses cheveux d'or palpitants, son beau visage fier et grave, sa belle bouche aimante, son air pensif. Elle était là, entre eux. Il l'entendait lui dire, de sa voix émouvante et profonde les mots qu'elle avait prononcés quatre mois auparavant, dans la sévere beauté du soir, alors qu'ils regardaient tous deux mourir les suprêmes reflets du soleil, sur les deux cimes neigeuses du Mont.. de-Jullegaard. Il entendit avec une espèce de terreur, résonner tout à coup dans sa mémoire les paroles qu'elle avait prononcées ce soir-là. Je t'ai üvré le secret espoir de mta vie, le rêve si charmeur et si doux de mois cceur. Peut-être n'eussé-je pas dû le faire. Mais le rai fait parce que, plus haut que pudeurs, délicatesses, dait LE dbvoib. Je devait te dire tout celn par amour pour toi je n'ai pas peur des mots, moi non Plus. Merry! -r par reconnaissance et affection envers !es tiens

Elle était là. Elle parlait, douce. pensive, et betle la claire flamme de ses yeux bleus disait la tranquille énergie de son âme. Elle était là. avec sa longue cape brune jetée sur «a robe

La commission des finances et le plan d'outillage

AUDITION

DE MM. GERMAIN-MARTIN ET PALMADE

La commission des finances de la Chambre a entendu hier M. GermainMartin, ministre des Finances, et M. Palmade, ministre du Budget, sur le contre-projet d'outillage national présenté par M. Bedouce et ses collègues du parti socialiste,

M. Palmade, ministre du Budget, a Indiqué dans quelles conditions a dû être déposé le projet gouvernemental d'outillage national, répondant à une idée de liquidation de l'arriéré et des travaux de premier établissement pour une période déterminée. Le contreprojet établit un programme de plus grande envergure, mais le gouvernement rappelle qu'il a envisagé lui-méme, dans son exposé des motifs, l'éventualité- d'un plan ultérieur subordonné à la réalisation de l'équilibre budgétaire et aux possibilités du marché. M. Bedouce, faisant l'historique du projet d'outillage et des divers projets et propositions présentés à ce sujet, a estimé nécessaire l'achèvement des travaux entrepris sous le régime des prestations l'état actuel des capitaux permet d'envisager, une circulation économique plus active et l'adoption d'un plan plus large.

Il expliqué le mécanisme du contre-projet présenté en le comparant au projet gouvernemental.

A son avis, les deux thèses peuvent se concilier..

M. Germain-Martin, ministre des Finances, a expliqué les buts du projet du gouvernement

Rétablissement budgétaire réactivité économique. En attendant la présentation, après étude, d'un programme d'ensemble d'outillage économique du pays, il déclare nécessaire le vote préalable du projet présenté par lui. M. Léon Blum a justifié le contre- projet. Il a accepté de ne pas en demander le vote immédiat, se réservant de le reprendre lors des prochaines discussions budgétaires.

M. Chassaigne-Goyon a présenté des observations sur les mesures envisa- gées en vue de la répression des fraudes fiscales.

M. Germain-Martin a jugé nécessaire de prendre ces mesures, qui ne pré- sentent aucun caractère d'inquisition, mais n'ont pour but que de renforcer le contrôle.

Après le départ du ministre, la com- mission a décidé de passer à la discus- sion des articles.

Elle a examiné les crédits relatifs au ministère des Finances et de l'Inté- rieur et elle a décidé de continuer l'examen du projet demain lundi.

LES MODIFICATIONS FISCALES INCLUSES DANS LE PROJET DE BUDGET

Parmt les 163 articles de la loi de finances, Il en est un certain nombre qui apportent des modifications substantielles aux impôts existants, à leur assiette ou au mode de perception. L'article 3 supprime l'indication, sur les avertissements délivrés aux contribuables pour l'acquit des contributions directes, de la répartition de la cotisation entre l'Etat, le département et la commune.

Il résulterait de la simplification des écritures une économie de 1.200.000 fr., mais les contribuables seraient privés de l'un des rares moyens qu'ils ont d'apercevoir la destination des impôts qu'ils paient. L'article 4 retire aux Industriels et commerçants réalisant un bénéfice inf6rieur francs la dispensa, dont ils jouissent d'après le régime établi par. la. loi du 31 juillet 1917, de fournir une justification de leurs déclarations qui sont faites « par paliers » le bénéfice réel ou la perte, si l'exercice est déficitaire. devrait être déclaré dans les deux premiers mois de l'année et le contrôleur pourrait réclamer toutes les justifications qu'il jugerait utiles. Seuls seraient exemptés les détaillants dont le chiffre d'affaires n'atteint pas 500.000 francs leur bénéfice brut serait évalué forfaitairement en fonction du chiffre d'affaires et affecté d'un coefficient unique par nature de profession. Les coefficients seraient fixés par une commission siégeant à Paris. Le taux de 15 serait appliqué au montant du bénéfice imposable arrondi à 100 francs. Toute erreur entraînerait le doublement de l'impôt. Enfin, pour les maisons de vente relevant d'entreprises étrangères, elles seraient ta.xées par comparaison avec les entreprises similaires françaises.

De ces diverses mesures, on escompte pour la Trésor un profit de 250 millions, dont 50 millions au titre de l'impôt gé- nér al.

L'article 5, visant les professions non commerciales, substitue aux commissions consultatives départementales des commissions cantonales de taxation (une par arrondissement de Paris). Ces commissions comprendront, en majorité, des fonctionnaires des administrations financières les représentants des contribuables ne seront plus des contribuables de même catégorie, mais des répartiteurs. La commission interviendra toutes les fois qu'il y aura désaccord entre le contrôleur et le contri-1 buable elle fixera les pénalités. L'administration estime à 100 millions pour l'impôt cédulaire (qui rapporte aujourd'hui 200 millions seulement) et à 50 millions pour l'impôt général le supplément de recettes réalisables.

L'article 7 supprime la faculté qu'avaient les propriétaires d'immeubles loués ou affermés d'opter, pour l'impôt général, entre la déclaration du revenu réel et celle du revenu cadastral. Doré-

blanche, telle qu'il l'avait vue, en ce soir-là, telle qu'il la voyait parfois, alors que le remords habitait son âme, telle qu'il la verrait toujours, même au cœur de sa vieillesse et quel que dût être son destin futur.

Et brusquement¡ le cher fantôme blond et blanc s'evanouit. Margit se dressait debout d'un bond.

Margit dit-il. avec un geste de prière.

Elle avait retiré la photographie du porte-cartes. Avec un mauvais sourire, elle la tenait entre ses doigts, prête à la déchirer.

Margit dit-il encore, ne fais pas cela

Elle secoua la tête, en le regardant fixement.

Alors, comme un fou, il saisit sa va- reuse, en passa les manches, coiffa son chapeau, empoigna sa carabine et s'élança au dehors.

Merry cria Margit, Merry Il s'enfuyait dans rombre Sans répondre.

Alors elle éteignit les photophores. Allez vous coucher, Joos, dit Merry en arrivant près du feu de campement. Je vais monter la garde à votre place.

Pas sommeil ? fit Joos.

Non. Je n'ai pas pu m'endormir. Et veiller pour veiller, autant vaut que ma veille soit utile. Allez vous reposer. Merci chef dit le Burgher. Rien à signaler ?

Non. rien. répondit Joos. On n'entend même pas ronchonner quelque bête, à part un «uhlacds(l) qui rôde par là-haut, et qui est venu, par deux fois voleter au-dessus du feu. Bon sang du Christ En plein 'j6ur, ie lui aurais appris à faire l'insolent. Mais réveiller tout le camp pour un (1) Petit rapace nocturne, quai hulule 1 comme une chouette.-

navant le revenu réel devrait être déclaré, c'est-à-dire que les contribuables devraient fournir tous renseignements et justifications des frais de gestion, d'assurances, d'entretien et d'amortissement du capital immobilier. Ce serait une surcharge de 100 millions sur la propriété.

L'article 8 oblige les commërçants et industriels à établir leur déclaration de revenu global sur leurs bénéfices réels exacts.

L'article 9 remplace le système ine, titué par la loi du 15 juillet 1932 pour la taxation de l'impôt général par la restauration du système actuel avec majoration. de 20 ce qui ferait payer 1,60 pour la tranche de 10.000 à 3,2 4,8 6.4 8 pour les tranches de 20 30, de 30. a 40, de 40 à 50, de 50 à 60.000 francs, et ainsi de suite, avec augmen- tation de 1,6 pour chaque tranche de 10.000 francs jusqu'à 100.000 francs de revenu total, puis pour chaque tranche de 25.000 francs au-dessus de ce chiffre avec un maximum constant de 40 sur. les revenus excédant 550.000 francs. Les articles 13, 15 à 19 visent à renforcer les mesures de contrôle pour l'assiette de l'impôt général sur le revenu et des droits de succession, notamment en ce qui concerne les. valeurs mobilières.. Les administrations fiscales ont déjà un droit de communication général sur tous les documents et registres de sociétés- Sur tous les registres et pièces de comptabilité des commerçants faisant un chiffre d'affaires supérieur à 50.000 francs par an, et, dans les banques, sur toute pièce utile pour contrôler l'assiette des impôts dus aussi bien par ces établissements eux-mêmes, que par leurs clients.

Il est prévu, dans le projet actuel, que les- banques devront fournir le relevé de tous les coupons payés à leurs guichets, et signaler toute ouverture de compte et tout dépôt de titres. Quiconque voudra encaisser un coupon devra donc présenter des pièces d'identité. Les agents des contributions directes recevraient le droit de prendre connaissance dans les banques de tous les comptes de clients. Le contrôle des coffres-forts est également renforcé notamment par l'obligation des titulaires mariés visitant leur coffre de déclarer à chaque visite, si leur conjoint est toujours vivant. Les articles 20, 21, 22 substituent à l'acquit de l'impôt de 16 sur les créances au moyen de timbres mobiles le paiement par déclaration que, chaque année, le'créancier devra souscrire au bureau d'enregistrement de son domicile, s'il s'agit de'créances nominatives, et par apposition de timbres dèa la création du titre, s'il s'agit de titres à ordre ou au porteur.

Ces mesures devraient rapporter au Trésor 50 millions. L'article 24, visant l'évaluation des meubles après décès, donne à l'administration le droit d'opter entre le forfait de 60 de la valeur assurée et l'inventaire qui pourrait intervenir.

Les articles 35 remanient profondément toute la législation qui régit les successions ils fondent en une seule la taxe sur la masse successorale et la taxe sur la part héréditaire. En même temps, les moyennes sont relevées, atteignant 25 de père à fils, 2R de mari à femme, 49 d'oncle à neveu. Les articles 37 à 44 créent un régime nouveau pour la taxation dés voitures automobiles. Celles qui sont affectées aux transports des marchandises ou des voyageurs paieraient, si elles ne sent un service public concédé ou subventionné ou bien un fiacre taximètre à quatre places au plus, 12 sur leurs recettes voyageurs, 7 sur leurs recettes marchandises, ce qui produirait 500 millions de francs.

Une taxe spéciale frapperait les véhicules de plus de 5 tonnes en ordre de marche, d'où une recette de 118 millions, et une autre taxe frapperait les véhicules à l'encombrement », lorsqu'ils occuperont plus de dix mètres carrés, d'où 117 millions.

Par l'article' 45. les apéritifs à base d'alcool, les Ispiritueux anisés dont la consommation h passé de 34.630 hectolitres en 1922 en 1930 et 1931, seraient sur-tâ^és de 300 francs' par hectolitre d'alcool pur d'ou' une recette de 100 millions. L'article soumet à la taxe sur le chiffre d'affaires les services publics concédés. On attend de cette mesure une somme de 300 millions qui, dans la plupart des cas, et notamment à Paris pour les transports, le gaz, l'électricité, seront compensés par des augmentations de tarifs.

L'article 47 élève le droit de douane sur les cafés de 2 francs environ, par kilogramme d'où une recette de 300 millions..

Les articles 49, 50, 51 créent un Impôt sur le ferro-cérium employé pour les briquets. A raison de 500 francs par kilogramme, le produit serait de 15 millions de francs. (On a calculé que 1 kilogramme de ferro cérium correspondait à 2.500.000 allumettes 0 La commission des finances abordera prochainement l'examen de ces diverses dispositions qui, dans son sein, puis à la Chambre, seront sans aucun doute très âprement discutées. M. EDOUARD HERRIO'f EST PARTI POUR NANTES M. Edouard Herriat, président du Conseil, ministre., des Affaires étrangères, se rendant & Nantes, où il présidera aujourd'hui les fêtes solennelles commémorant la signature de l'édit du mois d'août 1532 unissant la Bretagne à la France, a quitté Paris hier soir, à 23 heures, par la gare d'Orsay. Le chef du gouvernement, qui est accompagné dans son voyage par M. Bollaert, directeur de son cabinet à la présidence du Conseil, a été salué à son départ par M. Chautemps, ministre de l'Intérieur M. Paul-Boncour, ministre de la Guerre M. Paganon, sous secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, et par M. Renard, préfet de la Seine.

charognard de cette espèce, et perdre une cartouche, ça n'en valait pas la peine Bonsoir, chef.

-Bonsoir, mon bon Joos.

Merry demeura seul, assis près du feu, les yeux grandement ouverts. Il veillait, à la fois, et rêvait, lé coeur gonflé d'amerturie;

Quand il réintégra sa tenté le jour venu, rompu de fatigue et de sommeil, il vit Margit étendue, non dévêtue sur son lit à lui. Elle avait pleuré, et son visage était rayé par les larmes. A terre, gisait le porte carte, au milieu des débris du portrait de Christiane.

Il les ramassa, puis inséra les morceaux de la -photographie pieusement. dans une enveloppe. Margit ne bougeait pas.

Il secoua la tête avec pn sourire résigné, puis s'allongea à son tour, sans se dévêtir, sur le lit de la jeune femme et, presque aussitôt, t'endormit d'un sommeil de plomb.

VIII 'f

Mais le destin est le maître

Hallo Hullo Ici Tous Hourrah

Le cri, poussé avec vigueur, fit se relever toutes les têtes.

-C'est la voix de Conrad dit Stones. Où est-Il.

Lui là-bas dit Pambé.

Son bras étendu indiquait, dans une faille de la grande falaise rocheuse, une silhouette jaunâtre.

Au même instant trois coups' de feu, nettement espacés, crépitèrent. C'est le signal dit Stones frémissant. Viens Pambé.

Laisser outils ? interrogea le Cafre.-

Oui.

Ils prirent leurs armes, et' dévalèrent la pente..

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La lUmme du Souvenir sera ravivée par l'U. JI- M. R. de Nogent-sur-Marhë. Cérémonie* religieuse» A 1a mémoire des A. E. de l'institution Sainte-Marie, 10 h., 32, rue de Monceau. Des anciens combattants de la division. Dea membres de l'U. N. C. des fonctionnaires catholiques, 11 h" Sacré-Coeur. Des soldats savoyards morts pour la France. 12 h., Trinité. De Maurice Barres, par les anciens de la Fédération d'assistance aux mutilés, 10 h. 45, Invalides. Te Deum pour la fête patronale du roi des Belges, 12 h., Invalidés.

Vente de charité au profit, de l'Eot.r'aide aux familles d'officiers, 14 h., 2, boule- vard des Invalides,

Inauguration d'un dispensaire, de l'Union des Femmes de Franche par 11i,. Justin Godart, Meudon.

Réunions Art et Science, 9 h. 20; musée de l'Orangerie. L'Art et la Vie, 10 h., musée du Louvre 14 h. 30, 10, rue Mallet-Stev6ns. L'Art pour tous, 10 h.. Salon d'automne '14 h 30, 49, rue PierreCharron, La Vie contemporaine, 14 h-, métro Hôtel-de-Ville. La Coloniale, 15 h., 24, rue. Saint- Victor, Le Foyer, de la paix, h. et 15 h., 34, boulevard Raspail..

Fêtes, concerts, bals Œuvre des orphe- lins des forts de la Halle, 14 h., 20, rue Saint-Victor. Société de comptabilité de France. 14 h., Sorbonne. La Pupille: de l'épicerie, 14 h., mairie du XVIII-. Comité des fêtes corses pour les Ailes brisées 14 b., S4, rue de Grenelle. A. E. de l'école Colbert, 14 'h.. Continen- tal. Amicele-Spoor, 14 h-, mairie dir IV. Les Enfants de l'Ain, 14 h- 1, boulevard Beaumarchais: La Grappe du -Quercy, 14 h. 199, rue Saint-Martin. Les .Berrichons de la Châtre. 14 h., 33, rue Manin. Anciens élèves de l'école Boulle, 14 .h., 9, avenue Hoche. Fondation belge de la'Cité universitaire, 14 h., 5, boulevard Tourdan. Les Percherons de Paris, 14 h. 30, chez Gillet, porte Maillot. La Chanson dans les hôpitaux, 15 h. 30, Tenon. Premier centenaire de la cigarette, 14 h., avenue de Saint-Ouen. Association orchestrale de musiciens français .(chômeurs). 17 h. 15, 64, rue du Rocher. A. A: des Rouennais à Parié, 20 h. 30, 8. rue Danton. La Morvandelle, 20 h., 275, avenue Daumesnil.

Courses à Auteuil, à 13 h. (Prix Richard Hennessy).

Banquets Anciens de la division. 12 h. 30, rue Dantoq. Syndicat de la boucherie de Paris,' 19 h. 30. palais d'Orsay. Association des A. E. 'du lycée Janson-de-Sallly, 20 h., 6, rue Gomboust. Mgr Ruch, évêque de Strasbourg, ayant po.sé sa candidature au fauteuil vacant à l'Académie des sciences mo.rales,et politiques, les, concurrents, éventuels 'de l'éminent prélat ont déclaré qu'ils ne se présenteraient p'as contre lui. L'élection a été fixée au 7 janvier. M. Hippolyte Ducos, sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique, accom',pagné,de M. Luc, directeur adjoint de l'Enseignement technique, a présidé la séance iriaugurale des conférences organisées cette année par la Société nationale, de recherches sur le traitement des combustibles, et qui réunissent un très grand pombre d'ingénieurs délégués par les principales branches de l'industrie française. La première conférence a été faite par M. Audibert, ingénieur en chef des mines, sur les problèmes actuels des carburants.

La commission chargée d'examiner les titres des candidats, au prix Lasserre dé musique a désigué en tête de liste M, Pierre de Préville.

Avec la crème dentifrice à l'alcool GENCJVA, vos dents seront toujours blanches et ne se déchausseront jamais. Le tube (blanc, rouge), 5 francs. Partout et 4, rue Fromentin. Pigalle AVIS DE MESSIE

Le mercredi 23 novembre, à 8 heures précises, en l'église Saint-Eloi, 40, rue de Reuilly, aera célébré un service anniversaire pour le repos de l'âme de Mme Alexandre Delafœse.

NECROLOGIE

Nous apprenons là Mort \de M. Maurice Grieshaber, de la Société Grieshaber frères, survenue, vendredi soir, à la suite d'un ,accident d'automobile. Les obsèques seront fixées ultérieurement Promotion dans l'état-major général Sont promues

Général de division le général de brigade Villain, de l'artillerie ooloniale. Générdux de brigade les colonels Vincent, commandant l'infanterie de la division à Angouléme Fischer, adjoint au préfet maritime de Toulon les colonels médecins Chrétien, directeur des approvisionnements du service de santé Gay-Bonnet, directeur du service de santé de la 4* région. Le colonel -d'artillerie coloniale de Pidoux de la. Maduère, nommé au commandement de l'artillerie de la 3' division coloniale à Paris le colonel médecin des troupes coloniales Rousseau, en Indochine.

ÉCOLE TECHNIQUE DE PUBLICITÉ Sous la présidence de M. le sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique, l'Eccle technique de publicité ouvrlra, le mardi 22 novembre prochain, ,il 20 h. 45, 2, place de là Bourse, le cycle des conférences qu'elle organise cette année. M. Léon Chancerel traitera « Théâtre et publicité

Les lauréats de la promotion 1932 recevront leurs diplômes et leurs récompenses. Des cartes gratuites d'entrée permanente peuvent être retirées à l'Ecole tech-' nique de publicité, 35, rue des Bourdonnais, et au Groupement de chefs de publicité, 5, rue d'Athènes. Tél. Trinité 38-30. NlFFLC awrtJACauEHONT-PMt»-

Depuis plus d'un mois, pouce par pouce, ils exploraient tous la falaise, après avoir bien déterminé le secteur de chaque équipe. Conrad, Merry et Djimbo formaient la première. Peeringhen, Ma-Toua et Van Kerkouwe la seconde. Van Wett, Joos et Nicholson la troisième. Stones, Pambé et Rangall la quatrième. Van Roëls demeurait avec Margit et le cuisinier Shung affecté à la garde du camp.

On avait eu peine à faire comprendre au vieil « ours muet » qu'il devait rester là, au camp, à fumer sa pipe en veillant à ce que nul fauve ne vint ravager le troupeau, à distraire Margit en lui racontant des histoires. à regarder Shung préparer les repas. Mais je ne suis donc.pas, un Infirme encore, ni un « invalide a disait avec colère le grand Brabançon. Certes non mon bon Luc, lui dit Merry, mais vous êtes capable,,à vous seul de défendre le camp et de protéger ma femme contre. une attaque. Puis le moment venu, nous saurons faire appel à votre expérience. Le vieil Afrikander s'était résigné avec peine à ce qu'il appelait un métier de gardien de square, mais il avait fini par accepter.-

Tous, maintenant, ils étaient réunis autour de Conrad et de Merry, sur une plate-forme rocheuse légèrement déclive, mais dont la pente, en raison de la stratification des roches, aboutis- sait non pas au vide, sur la falaise, mais au flanc même de celle-ci, dans l'ouverture basse d'une grotte dont l'étroite entrée était encore à demi masquée par une énorme pierre, Un levier de fer et une pioche brisée gisaient près d'elle.

Est-co donc là ? demanda Van Kerkhouwe d'une voix frémissante. Voyez plutôt dit Czirok. De la main, il déalgnàtt un dessin

PROGRAMME DES SPECTACLES ]:,

Opéra, relâche. Français, 2 h., Christine: 8 h. 30, Paraltre. J Opéra-Comique, 8 h. 15. Mignon.

Odéon, 2 h. 45, la Tour de Nesle 8 h. 30, Education de prince.

Th. Popul. (Troc.), 2 h. 30, Werther. Gaité-Lyrique, 2 30, 8 -Pays du sourire. Trianon-Lyrique, 2 h. 30, Ciboulette; 8 h. 30, Passionnément.

Chitelét, 2 h., 8 h. 30, Nina-Rosa (Baugé). Variétés, 2 45. 9 h., Aurélie.

Porte-St-Martin, 2 30, 8 30, le Scandale. Th. de Paris, 2 30, 8 45, Une femme ravie. Gymnase, 2 h. 45. 8 h. 15. 145, Wall Street. Sarah-Bern., 2 h.. 8 30. Dame aux camél. Mogador, 2 30, 8 30. Aub. du Cheval-Blanc. Renaissance, 2 46, 8 la Vie d'une femme. Ambigu, 2 h. 4C. 8 h. 46. Topaze.

Palais-Boyal, 3 h., 8 45, la Maison d'en face. Antoine, 2 h. 45, 8 h. 45, Périphérie. Bouffes-Parisiens, 2 h. 45, 8 h. 45, Azor. Michodière, 2 h..30, 9 h-, la Fleur des pois, Athénée, 2 45, 8 45. Affaire de la rue Royale. Madeleine, 3, Mozart (Y. Printemps). Ambassadeurs, 3 h., 9 h., Edition spéciale. Saint-Georges, 3 h.. 9 h., Mademoiselle. Nouveautés, 2 h. 45. 8 h. 46. Jeanne. Comédie Ch.-Elyaéei, 3 h.. 9 h., le Margrave Gd-Guignol, 3. 9 h., Hystérie, Incognito. Miche], 3 h;, 9 h., Valentin le Désossé. Potinière, 3 h., 9 h.. « 5 à 7 » (comédie). Capucine*, 8 Ti. 45. le Progrès s'amuje. Arts, 2 30, 8 30, Leçon d'am. dans un parc. Avenue, 3. 9 h., la Ronde (Ludmilla Pitoèfl) Montparnasse, 9 h., Comme tu me veux. Atelier, 3 h.. 9 h., Lanceurs de graines. Mathurins, 2 45, 9 h., Prenez g. à la peint. Studio de Paris, 3, 9, Rev. réal. de F. Carco M. de la Chanson, 3. 9 30. Au pays du soleil Th. Denfert-Rochereau. Etc., etc.

Th. Art. Intem., 2 45, 9 h., le Train blindé. Comœdia, 3 45. 9 h.. Un joli monsieur! Clnny, 2 45, 8 45, Bourrachon (Signoret). Albert-I", 3 h., gle Doyen des enf. de chœur Déjuet, 2 30. 8 Joseph est un cochon. Moncey, 2 3n, Roee-Marle.

Zénith (pl. Gambetta), le Grillon du foyer. Gob., 2 30, 8 30. Rêve de valse (Revel, Mazz) MUSIC-HALLS

Foll*s-Ber(t»re, relâche.

Casino de Paris, 2 30, 8 30. Sex Appeal 32. Empire, 2 h. 30, 8 h. Mayol.

Alhambra, 2, 5, 9 h., Ninon Vallin, Georgel, Dix-Heures, 3 30, 10 h., 10 heures sonnent. r>enx-Anes, «i-, a., Conter, de. nos ânes. Embassjv.S, 10 h., Edmonde Guy, Spadaro. Lune Rousse (58. rue Pigalle), revue. Pavillon-Music-Hal). Lucienne Boyer. Seal»,. 30, 8 30, Géorglus, son th. chant. Bobino M.-H., R. Dorsay, Danvers, 15 att. Européen, Maurleet. Dauvia et Ruquet. Ganmont-Palaee, m.. s., 5 attractions. Médrano, 2 30. 8 45. Cirque sous l'eau. C. d'Hiver, 2 45, 8 45, Cirq. Buech à Paris. Coliséum, danse, mat. et soir., attractions. Moulin-Bouge, bal-kermesse, m., s.. nuit. Magfc-City-BaJ, t. 1. s., 9 h.; dim., m.. 3 h. Luna-Park, 9 h., dancing (sem. entr. libre) Jardin d'Acclim., entr., 3 fr.; enfants, 1 fr. Pompéin (16, rue Monceau), m. s., bat. CINEMAS

Madeleine, le Champion.

Paramount, le Fils improvisé.

Gaumont-Palaee, Baroud.

Aubert-Palace, Un rêve blond.

Olympia, la Merveilleuse Journée. Marivaux-Pathé, Mélo.

C. Ch.-Elys., Silence, on tourne (H. Lloyd) Gaumont-Th., Jeunes filles en uniforme. Marigny, Fanny.

Colisée, Boudu sauvé des eaux.

Sloulin-Rougp-Fathé. Gaîtés de l'escadron. Max-Linder-Pathé. Poil de Carotte. Victor-HuRo-Pathé, l'Atlantide.

Impérial-Pathé, la Femme nue.

Omnia-Pathé, Une petite femme d. le train. Palace, la Traite des femmes.

Ernjit.-Pathé-Natan, Courtisane (G. Garbo) Pigalle, le Chemin de la vie (permanent). Apollo-Cinéma, Mata-Hari (Greta Garbo).

| envente:aWUUM.t«O«UIBm.SgHAlftSIWS-aBOS: 110.WUI VIEILLE OUTEMPLE. PAPIS

tracé sur une face de la pierre et qui présentait, dans une ellipse, trois T et une étoile à six branches.

C'est M. Saintyvrale qui a découvert la marque de Tsolack Tchernoscn! dit-il.

Hourrah cria toute la bande, les mains en l'air.

Nous avons trouvé la pince-levier et la pioche cachées sous le rebord de la pierre, ajouta Merry, et nous nous sommes servis d'elles pour basculer le bloc, et le déplacer.

,où est Djimbo ? demanda Stones. Dans la grotte, occupé à démolir une espèce de barricade qui barre le chemin répondit Merry,.

Moi l'aider dit Pambe.

Va moi aussi dit Ma-Toua. Ils se glissèrent dans l'orifice et disparurent.

Tous les blancs demeurés là s'assi- rent à terre et, silencieux, attendirent. Une âpre émotion creusait les traits, durcissait les regards de tous ces hommes aventureux. La fortune découverte par le vagabond hongrois, par l'errant que des bohémiens avaient trouvé crevant de faim, dans un repli désert des Karpathes, cette fortune qui, avait-il dit, pouvait payer la rançon de tous les rois du monde, cette fortune fabuleuse et quasi chimérique était-elle là ? Tous tressaillirent quand les noirs reparurent

Ça fait trou passage dit Djimbo. Y a tout froid.

-@.Venez dit Czirok.

Miracles. 9 h.. Allô. Berlin ? Ici Paria. Maillot-Palace, la Perle.

Falguière, Queen Kelly (G. Swanson). Cernée.'le Picador.

Folies-Dramatiques Nippon. Luna (Nation). Fascination. Lt Sans-Gêne. Boyal-Pathé, Tarzan.

Agric.. Scarface, 3. 9 h.; sam., dim., 230, 5. Studio Y. Print.. S. Guit., Mon Léopold. Bonap., Clair de lune, 3, 9; m.. d., 2 30, S h. St. Diamant (pl. St-Aug.), Cabaret de nuit. Cigale, Fascination (Joan Crawford). Cii* Fam. (a. Pleyel). 'i 30, Verdun via. d'aiat. Artistie, Jeunes fllles en uniforme.

Ciné-Opéra (1 h. 30 à minuit). Clair de lune Lntétia-Pathé, Cœur de Lilas.

Raspail 216, le Roi des schlemilhs.

Passy r. Passy), Alraune (Brig. Helm) Eden (7, av. Clichy), Hôtel des étudiants. Saint-Marrel-Pathé, l'Atlantide.

Sainf-Sabin. Mon ami Tim et Fantomas. Carillon, Quick (Lilian Harvey).

Roxy, Conduiaez-moi, madame.

Lyon-Pathé. l'Atlantide.

Sélect-Pathé, l'Atlantide.

Auteull-Bon-Ciné, Notre-Dame de Paris. ROZANA (Eau minérale de, table) COMBAT L'ANÉMIE

vos Pâtes aux œufs frais PÈR'LUSTUCRU A. CARTIER-MIUON GRENOBIE

Il alluma une lanterne, puis se glissa dans l'orifice de la grotte. Et, un par un derrière lui, tous imitèrent son exemple.

La grotte était étroite, basse, hérissée de pointes, tant sur le sol que sur les parois. Elle était très sèche et pourtant on percevait, au delà du mur démoli par les indigènes, un bruit sourd d'eau souterraine.

La brèche franchie, non sans peine; les douze hommes s'arrêtèrent dans une assez vaste salle, au fond de laquelle s'ouvrait la bouche ténébreuse d'une espèce de puits. C'était de là que montait le bruit de l'eau profonde, grondant au fond d'un précipice.

Czirok, avec une sourde exclamation, désigna de la main un coin de la grotte là gisait un squelette, t.out blanc; il était encore chaussé de botte» en gros cuir. Un chapeau de feutre. une ceinture garnie de cartouches, une gourde en aluminium gisaient près de lui. Dans sa main décharnée il tenait, dégainé, un coutelas. Une carabine, un peu plus loin, était appuyée contre le roc.

Encore un dit Stones.

Oui, dit Van Kerkhouwe, troublé. Il n'y allait pas de main morte, lé Hongrois. Et celui-ci était un blanc, à coup sûr. Voyez plutôt,

Il montrait des touffes de cheveux blonds adhérant encore au crâne.

Passons dit Merry en frissonnant.

Il passa, dirigeant vers le puits le faisceau lumineux de sa lanterne. Et au même instant, il dit, d'une voix que l'émotion faisait rauque

Voilà le trésor de Tsolack Tachernosch

Posé devant lui, contre le mur de gneiss rugueux, était un petit tonnelet métallique qui avait dû contenir de la graisse à machines ou du suif.

(A suivre.),


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IMPRESSIONS DE ROME

SUITE DE LA î'HEMIÈRE PAGE

Ils sont tombés plus de 600.000 pour cette cause sacrée et plus de deux millions sont restés mutilés ou blessés Or ces sacrifices n'ont pas été reconnus. Cet idéal n'a pas été réalisé. La France n'a pas eu seulement des mots cruels sur Caporetto, comme si avant et après il n'y avait pas eu Carso et Piave La France a fait pis elle n'a pas défendu la cause sacrée de l'Italie aux traités de paix. Dès 1918, elle s'est associée au président Wilson pour priver l'Italie de sa place en Adriatique et de son extension vers le Danube. Il ne sert à rien en France de dire que le principal responsable est Wilson même si cela est vrai le président Wilson n'était qu'un professeur de droit américain égaré dana la politique européenne. L'Italie en a moins voulu à Wilson qu'aux plénipotentiaires français de la sœur latine, car, eux, ils devaient savoir ce que signifiait la question de l'Adriatique et du Danube en Europe Il ne sert à rien non plus d'alléguer la médiocrité de nos négociateurs nétait-ce pas une raison de plus pour leb épauler à la conférence de la paix au lieu de leur donner des crocs-en-jambe ? Et depuis Que n'a-t-on pas fait pour éluder tout ce qui pouvait être avantageux à l'Italie, pour dénigrer le régime qu'elle s'est donné avec tant d'enthousiasme, pour ajouter les piqûres d'épingle aux blessures de la guerre ? Sans doute, parfois, des paroles plus douces sont tombées de lèvres officielles, mais ne furent-elles pas toujours des paroles sans résultat ? Or l'Italie nouvelle veut autre chose son réalisme réclame des actes. La France veut-elle en préparer les conditions ? Qu'elle le dise Nous sommes prêts à les examiner avec elle, non pour des bavardages sans issue, mais pour des réalisations effectives. Mais qu'on le sache bien en France il ne s'agit pas d'accords locaux, d'accords spéciaux (colonies, mandats, marine, etc.), véritables guêpiers pour experte, mais d'un accord d'en- semble, d'un accord de fond.

Si la France veut loyalement résoudre cette question avec l'Italie, dans l'esprit de justice qu'aurait dû comporter la victoire, alors le discours de M. Herriot aura un sens pour nous. Sinon, il ne ferait qu'ajouter une désillusion aux précédentes et aggraver encore la cassure entre les deux grands pays la- tins. Et l'Italie ne pourra pas toujours attendre. »

Tels sont les sentiments qui animent les dirigeants du régime et, massés autour d'eux, les dizaines de millions d'Italiens. Il m'a paru nécessaire de faire connaître cet état d'âme aux Français, car leur avenir et celui de leurs enfants en dépend pour une grande part. Peut-on trou- ver une solution au problème, ainsi posé, des relations franco-italien- nes ? La réponse appartient au gouvernement de la France. Elle apparaît difficile sans doute, mais les choses difficiles seules méritent d'être tentées.

Henry BERENGER

La crise politique en Allemagne

SUIT! DE LA PBEMIÈEE PAGE

Le fait que, dès vendredi soir, l'exprésident du Reichstag Gœring s'est rencontré avec le général von Schleicher, ministre démissionnaire de la Reichswehr, a donné lieu à certain bruits fort intéressants et d'ailleurs vraisemblables.

On sait depuis longtemps que le général von Schleicher, qui manifesta toujours une grande sympathie pour la milice hitlérienne, serait le seul chancelier d'Empire qu'à défaut d'un des leurs les nazistes toléreraient. On a dit qu'une manœuvre s'ébauchait le général von Schleicher chercherait à se faire désigner par Hitler à Hindenburg comme chancelier délibéré. Hindenburg et le kronprinz verraient volontiers la chancellerie confiée à ce militaire, dont les convictions monarchistes seraient. dans le cas d'un fonctionnement inattendu de l'article 51 de la Constitution, une garantie contre une mainmise éventuelle du mouvement naziste sur l'armée et la police.

En vérité, il n'est pas sûr que le général von Schleicher soit disposé à jouer pour le moment un rôle politique très exposé, car il se réserve, comme on sait, pour la succession du maréchal von Hindenburg. Peut-être juget-il même qu'un passage à la chancellerie diminuerait ses chances d'élection à la présidence, et, contrairement aux bruits répandus, peut-être veut-il plutôt rester, jusqu'à nouvel ordre, seulement au ministère de l'Armée, où son maintien tranquilliserait les légitimistes.

Premiers pronostics

Les milieux politiques et la présidence sont donc. ce soir, très optimistes car on constate que la voie reste libre et parce qu'on espère que la raison l'emportera sur l'esprit de discorde chez les chefs de parti.

Une liste ministérielle circule déjà qui donne aux nazis quatre portefeuilles la chancellerie (probablement Gregor Strasser), l'Intérieur, la Justice et les Voies de communications. Le ministère des Affaires étrangères serait confié à un centriste. Cette liste est fort prématurée et suppose beaucoup de problèmes résolus.

Cependant, malgré les énormes difficultés à vaincre, les partis politiques comprennent visiblement que leur intransigeance dans les circonstances actuelles anéantirait l'effort présidentiel de réconciliation entre l'exécutif et la représentation nationale et conduirait ainsi à une dictature absolue qui n'est, au fond, désirée vraiment que aar queues énereumènes. C. L.

Les difficultés budgétaires

des Etats-Unis Elles s'avèrent plus graves encore qu'on ne le supposait et le gouvernement songe, pour y faire face, à instituer un impôt sur le chiffre d'affaires

New-York, 19 novembre.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Les embarras financiers du gouvernement américain sont tels que M. Hoover, contrairement à toutes ses habitudes, a dû convoquer un nouveau conseil des ministres aujourd'hui pour examiner spécialement la situation budgétaire. Suivant l'estimation de la trésorerie, le déficit sera, avant la fin de l'année fiscale, en juin, de 2 milliards de dollars au moins.

Une étude a été faite des possibilités qu'offrirait un impôt sur la bière si la loi Volstead était modifiée pour en permettre la circulation et la vente. En supposant que le retour à la bière fût possible dès le 1" janvier 1933, que les mêmes impôts qu'avant la prohibition fussent appliqués, on estime que d'ici le 1" juillet cette nouvelle source de revenus n'apporterait au trésor que 150 millions de dollars. Etant donné que, dans le Congrès qui se réunit en décembre les sentiments sont très partagés sur le retour à la bière, on ne considère pas comme probable que le gouvernement prenne l'initiative de le réclamer.

Pourtant, une autre solution généralement envisagée, celle d'un impôt sur le chiffre d'affaires, est tout aussi controversée. Le gouvernement propose une économie de 500 millions de dollars dans les dépenses administratives de l'année prochaine. D'ici là, on envisage comme nécessaires des emprunts du gouvernement sur une large échelle.

Pierre DENOYER.

L'ANGLETERRE POSSEDERAIT LES DOLLARS NÉCESSAIRES A L'ÉCHÉANCE DU 15 DÉCEMBRE Londres, 19 novembre (dép. P. P.) L'attitude incertaine du gouvernement des Etats-Unis au sujet de la demande de moratoire qu'il a reçue de la Grande-Bretagne comme de la France pour l'échéance du 15 décembre préoccupe vivement la trésorerie anglaise et la Cité. L'éventualité d'un refus américain a déjà fait l'objet de nombreuses discussions sur l'attitude que devrait prendre le gouvernement de Londres et les avis sont assez partagés.

On incline généralement a pense- cependant que si le gouvernement de Washington répond par la négative, le paiement sera effectué.

Rien n'a été prévu à cet effet dans le dernier budget, mais on fait remarquer que la trésorerie possède la somme nécessaire en dollars pour faire face à cette échéance si l'Amérique exige qu'elle soit couverte.

Cette somme fait partie du fonds de stabilisation des chances de 150 millions de livres que, d'après la dernière loi^de finances, la trésorerie fut autorisée à se créer par le moyen d'un emprunt à Londres et à convertir en devises étrangères pour influencer éventuellement le cours de la livre. Si le paiement est effectué, la trésorerie disposera donc de 95 million'? de dollars de moins pour agir sur le marché et on n'est pas sans appréhension quant aux répercussions que cette opération pourrait avoir sur le cours de la livre dans l'avenir.

M. PAUL CLAUDEL

ENCOURAGE AUX ETATS-UNIS LA CULTURE FRANÇAISE New-York, 19 nov. (dép. Petit Parisien.) L'ambassadeur de France, M. Paul Claudel, a visité aujourd'hui la Maison française de Columbia University. Ce soir, il assiste à la soirée de Hunter College où les élèves de français donnent une représentation du Voyage de Monsieur Perrichon. P. D.

Un ami intime de M. Hoover avait été frappé d'amnésie Washington, 19 novembre (d. Havas.) On mande d'Asheville (Caroline du Nord) que le colonel Raymond Robins, qui avait disparu mystérieusement au début de septembre, a été retrouvé dans s les montagnes des environs d'Asheville, frappé d'amnésie. Il avait vécu dans un petit village sous le nom de Rogers.

Le colonel Robins, ami intime du président Hoover, avait pris une part active au mouvement de prohibition, et on craignait qu'il n'ait été victime des gangsters.

Le procès relatif au coup d'Etat du général Primo de Rivera

commencera mardi à Madrid

Madrid, 19 novembre (dép. Havas.) On sait que le procès des personnalités accusées d'avoir pris part ou d'avoir préparé le coup d'Etat de 1923, par lequel le général Primo de Rivera s est emparé du pouvoir, commencera mardi prochain.

Le procès aura lieu au palais du Sénat.

Le député Mirasol, membre de la commission des responsabilités, qui a rédigé les rapports de mise en accusation, a déclaré qu'il est fort possible que le procès dure plus de quatre jours. Le marquis d'Alhucemas, président du Conseil lors du coup d'Etat, le général Bermudez do Castro et l'ancien ministre Amalio Jimeno, déposeront à la barre pendant le procès. Le texte des télégrammes échangés entre le ministre de la Guerre à cette époque, le général Aizpuru et le capitaine général de Catalogne d'alors, c'est-àdire Primo de Rivera, et le texte du télégramme circulaire que fit parvenir le futur dictateur aux capitaines généraux des diverses régions d'Espagne, seront Iua au cours des audiences, ainsi que les documents officiels qui prouvent qu'en septembre 1923 le ministre de la Marine, l'amiral Magaz, était en mission auprès de la Société des nations à Genève.

Une marche de la faim en Autriche Vienne, 19 novembre (dép. Havas.) La ville de Linz, chef-lieu de la Basse-Autriche, a été choisie par les communistes pour une grande démonstration dont l'équivalent serait difficile à Vienne ou dans d'autres centres autrichiens.

Ils organisent une marche de la faim », à l'exemple des chômeurs anglais. La police a pris les mesures les plus minutieuses pour empêcher tous désordres et. de plus, la garnison de Linz est consignée.

Enfin les détachements de la Ligue de défense républicaine et de l'Heimwehr sont également mobilisés pour empêcher toute tentative communiste de violence. Jusqu'à présent, d'ailleurs, on ne signale pas d'incident notable.

La session extraordinaire du conseil de la S. D. N. s'ouvre demain à Genève, Elle doit être consacrée a t'examen du rapport de la commisaton Lytton sur le conflit sino-japonais

C'est demain que va s'ouvrir à Genève la session extraordinaire du conseil de la S. D. N. Spécialement convoquée pour procéder à l'examen du rapport de la commission Lytton sur les origines du conflit sino-japonais et les moyens d'en assurer le règlement, cette session est appelée à avoir une importance considérable.

En prévision des débats auxquels cette délicate question va donner lieu, les membres de la commission d'études, dont on se rappelle le voyage au Japon, en Chine et, finalement, en Mandchourie, doivent se rendre à Genève. Toutefois, seul son président, lord Lytton, sera admis à prendre place à la table du conseil, afin de pouvoir répondre aux multiples questions susceptibles de lui être posées.

Déjà, les deux délégations principalement intéressées celles de la Chine et du Japon sont arrivées sur place et, ainsi qu'on le verra plus loin, ont commencé, au cours de réunions spécialement convoquées par elles, à exposer leurs points de vue, non seulement aux représentar,ts de la presse internationale, mais même à des personnalités tout à fait étrangères à la S. D. N., comme M. Norman Davis, le délégué des Etats-Unis à la conférence de réduction des armements. Il y a là une indication très nette de l'èpreté de la lutte qui va s'engager entre Tokio et Nankin, à la fois devant le conseil et dans la coulisse.

Rappelons que c'est M. Paul-Boncour, dont le» départ pour Genève est fixé pour ce matin, qui représentera la France au conseil au cours de cette session, que doit présider le chef du gouvernement de l'Etat libre d'Irlande, M. de Valera. A. J.

UNE ENTREVUE

AVEC M. NORMAN DAVIS Genève, 19 novembre (dép. Havas.) M. Nagaoka, ambassadeur du Japon à Paris, membre de la délégation japonaise à Genève, a rendu visite ce matin à M. Norman Davis, premier délégué des Etats-Unis à la conférence du désarmement.

Le but principal de cette visite aurait été d'exposer à M. Norman Davis les raisons d'ordre général qui militent en faveur du maintien du nouveau gouvernement de Mandchourie.

RIPOSTE DE M. GUO TAI CHI Genève, 19 novembre (dèp. Havas). Répondant aux x déclarations de M. Matsuoka, délégué du Japon, M. Guo Taï Chi, ministre de Chine à Londres et délégué à l'assemblée de la S. D. N.. a insisté sur l'habileté avec laquelle M. Matsuoka a présenté des arguments selon lesquels l'action japonaise en Mandchourie ne serait qu'une action de légitime défense. Il a soutenu que. loin de se trouver en état d'anarchie. la Chine a su réaliser son administration civile et il a entrepris d'établir un parallèle entre la situation en Chine et au Japon.

Dans les cas de différends politiques, a-t-il dit, le gouvernement civil en Chine a au moins autant de puissance de contrôle sur la politique et les opérations militaires que le Japon en a eu chez lui depuis dix-huit mois. AU CONGRES VOLTA Exposé de MM. Serruys et Hanotaux Rome, 19 novembre (dép. Havas). La question de l'unification du droit privé qui a fait, au congrès Volta, l'objet d'un rapport de M. Amédée Ciannini, a donné à M. Daniel Serruys l'occasion d'une intervention qui répondait à la thèse soutenue par l'orateur italien, M. Serruys rappelle que des tentatives ont été faites, en 1912, par exemple, au moment du projet de convention en vue de l'unification des lettres de change et qu'elles ont toutes échoué. L'unification des droits paraît à l'heure actuelle impossible. Des disparités nouvelles se créent chaque jour. Le droit n'est pas compatible avec certaines pratiques ou usages internationaux sur lesquels plus que sur le droit écrit se fonde la volonté des contractants en matière de prêt, d'assurances, par exemple. Mais il est possible, estime M. Serruys, d'adapter le droit national à des buts communs ou à des engagements réciproques.

Après que M. Daniel Halévy eut pris la parole au sujet de l'universalité de la langue française, M. Gabriel Hanotaux, avec une ardeur et une foi qui lui valent les applaudissements unanimes de l'assemblée, aborde la question de l'unité européenne.

Il montre ensuite comment il faut choisir entre le gouvernement des masses et celui des élites et fait une défense vigoureuse de la démocratie. Puis il répond à ceux qui ont fait le procès des découvertes qui ont transformé le monde moderne. Enfin, M. Gabriel Hanotaux trace un tableau de la nouvelle Europe dans laquelle les hommes, ayant désarmé leur esj^t, se sentiront rapprochés par les liens de l'amitié et dans le respect de la loi.

LES COMITADJIS BULGARES FONT REPARLER D'EUX EN ROUMANIE

Bucarest, 19 nov. (d. Petit Parisien.) Lee comitadjis bulgares ont fait à nouveau leur apparition dans la province de Dobrodgea. Au cours de cette semaine, cinq attaques ont été enregistrées. Plusieurs villages, à la frontière bulgaro-roumaine, ont été pillés et une vingtaine d'habitants ont reçu des coups ou des blessures. Dans l'attaque de cette nuit, un garde-frontière roumain a été tué.

EN YOUGOSLAVIE

Belgrade, 19 novembre (dép. Havas.) Le ministère de l'Intérieur communique la note suivante

c Hier soir, vers '20 heures, trois groupes, comprenant chacun cinq comitadjis bulgare ont tenté de franchir la frontière et de pénétrer en territoire yougoslave, dans le secteur de Tsarevo Selo. Découverts par des gardes forestiers yougoslaves, ils ont essayé de franchir en force la ligne de démarcation, lançant des grenades et tirant des coups de feu sur le poste yougoslave qui a réussi à les refouler en territoire bulgare.

Sur les lieux de la rencontre, on a retrouvé de nombreuses douilles de cartouches, des détonateurs de grenades et trois grenades de provenance bulgare non explosées.

Les autorités de la frontière yougoslave ont demandé aux autorités bulgares la réunion d'une commission mixte pour constater l'incident.

L'ETALON OR SERA MAINTENU AUX ETATS-UNIS

New-York, 19 novembre (dép. Havas.) Faisant allusion, au cours d'une allocution, au problème monétaire, M. La- mont, de la banque Morgan, a affirmé que l'administration démocrate entendait rester fidèle au principe du maintien intégral de l'étalon or.

Le demi-frère

de la pseudo-femme de lettres arrêtée à Alger

se dresse contre elle

Dans une lettre au juge d'instruction d'Alger, il demande à être entendu pour éclaircir le mystère entourant l'origine des enfants qui accompagnaient l'aventurière

Alger, 19 novembre (dép. P. Parisien.) Les aventures de Renée Saffroy, veuve Moris-Sigaut, dont on pensait avoir terminé, vont au contraire défrayer à nouveau la chronique à la suite d'une lettre que vient de recevoir M. Minnard, juge d'instruction chargé par le parquet d'Alger de cette affaire. Cette lettre émane de M. Eugène Saffroy, demeurant 118, avenue Parmentier, à Paris, demi-frère de l'aventurière, qui, loip de se montrer tendre pour sa sœur, fait des révélations troublantes. Il déclare tout d'abord que les renseignements élogieux fournis sur l'inculpée sont faux et qu'elle a eu Comme complice dans l'enlèvement des enfants qu'elle a amenés avec elle à Alger une sage-femme, Mme C. installée, avenue de Clichy, à Paris. Et il ajoute

Le mari de Mme Moris était un chevalier d'industrie qui n'a jamais possédé de fortune et les millions dont elle se vante appartenaient à M. X. rue Scribe, à Paris, qui n'était que l'amant de Renée Saffroy.

Je désire être entendu, écrit encore M. Eugène Saffroy, au sujet de la petite Simone, née en janvier 1931, qu'elle présenta comme sa fille et qu'elle ramena de Montauban avec Mme C. Je désire être entendu également au sujet du jeune Guy, né en septembre 1931, volé à l'hôpital Lariboisière et signalé également comme né chez la sage-femme. Je cite comme témoin M. Jean Lebat. 99, rue de Paris, à Clichy, qui était au courant de l'affaire. »

Les révélations faites par le demifrère de l'accusée vont être contrôlées. Des commissions rogatoires ont été adressées par le parquet d'Alger au parquet de Paris.

ON ARRETE L'ASSASSIN D'UNE FILLETTE DE 23 MOIS Dijon, 19 novembre (dép. P. P.) La police mobile de Dijon vient d'arrêter un assassin de dix-sept ans, Eugène B. qu'on recherchait depuis 1929 pour un crime particulièrement odieux commis à Gémeaux.

Le 15 juillet 1929, B. qui n'était encore que dans sa quatorzième année, entraînait la petite Marie Huot, âgée de vingt-trois mois, dans un champ de blé où on la retrouva morte quatre jours plus tard. L'enfant avait succombé à d'odieuses violences. Le jeune criminel a fait des aveux.

L'Angola et la Guinée

sont convoités en Allemagne comme le Togo et le Cameroun Berlin, 19 novembre (dép. Havas.) c Il est temps à présent de revendiquer publiquement la restitution du Cameroun et du Togo à l'Allemagne », a dêclaré M. Schlubach à l'occasion d'une réunion de la Société coloniale allemande tenue sous la présidence du duc Adolphe-Frédéric de Mecklembourg.

Il a ajouté que ces deux colonies seules ne suffiront pas à créer à la population les débouchés nécessaires. « C'est pourquoi, a-t-il dit, nous devrions nous arranger à l'amiable sans violence pour que le Portugal nous cède l'Angola et la Guinée. Ces colonies, dont la surface est vingtquatre fois supérieure à celle du Por- tugal, ne sont pas indispensables à un Etat agricole sans excédent de population. »

Terrible explosion à Rotterdam La Haye, 19 nov. (dép. Petit Parisien.) Une terrible explosion s'est produite ce matin dans une maison d'ameublement, à Rotterdam, au moment où la police, attirée par la forte odeur de gaz qui se dégageait de l'immeuble, en recherchait la cause. Un agent de police a été tué et sept personnes ont été grièvement blessées.

Un receveur de l'enregistrement est condamné pour détournements à un aii de prison

Laon, 19 novembre (dép. P. P.) La cour d'assises de l'Aisne a condamné à un an de prison et 300 francs d'amende le nommé Raymond Lassus, trente-quatre ans, ancien receveur de l'enregistrement de Moy-de-l'Aisne, et originaire de Mont-de-Marsan, qui, le 13 avril dernier, abandonnait son poste emportant une somme de 48.859 francs dont il était comptable vis-à-vis de l'Etat. Son défenseur, MI Marc Jacquier, du barreau de Paris, avait plaidé l'irresponsabilité du prévenu et fait valoir ses brillants états de service militaire au Maroc et en Syrie.

LE SECRETAIRE GENERAL

DE LA PREFECTURE DE L'YONNE MEURT VICTIME

D'UNE ASPHYXIE ACCIDENTELLE Auxerre, 19 nov. (dép. Petit Parisien.) M. Beuvier, secrétaire général de la préfecture de l'Yonne, est mort asphyxié accidentellement. C'est seulement au cours de l'après-midi qu'on découvrit son cadavre dans sa chambre. D'après la première enquête, l'asphyxie aurait été provoquée par les émanations d'un tuyau de poêle traversant sa chambre.

Né à Rumilly (Haute-Savoie), M. Beuvier était âge de trente-cinq ans. Une arrestation mouvementée à Soissons

Les services de la police et la gendarmerie ayant appris que Patoux-Hermenegilde. âgé de quarante ans, interdit de séjour, était revenu à Soissons, ont cerné la maison où le braconnier se cachait dans une trappe placée sous le plancher. Ila l'ont. découvert couché entre deux fusils chargés et l'ont arrêté.

Patoux était sorti de prison depuis un an et avait subi une peine de dix ans de réclusion pour tentative d'assassinat, suivie de dix ans d'interdiction de séjour dans Soissons.

Deux piétont blessêt par une auto Sur la route nationale près de Servon, un automobiliste, M. Joseph Lanfermey, domcillé à Paris, 2; rue Petit. ébloui par les phares d'une auto venant en sens inverse, a renversé deux piétons, MM. André Ville. âgé de trente ans, maçon, demeurant à Melun, et Auguste Jouamicot, vingt-neuf ans, ajusteur à Paris, qui, blessés sérieusement ont reçu les premiers soins à l'hôpital de Brie-Comte-Robert.

Trois habitants de Meaux

subissent an commencement d'asphyxie Les époux Beck, tenanciers du bar de la Cathédrale, rue Saint-Etienne, ont subi, la nuit dernière, pendant leur sommeil, un commencement d'intoxication causé par des émanations provenant d'un corps de cheminée défectueux. Fort heureusement, Mme Beck réussit à se tralner jusqu'à la fenêtre, qu'elle ouvrit, et appela des voisins. Un médecin, mandé aussitôt, prodigua ses soins aux malades. Seul l'état de Mlle Beck, Agée de quinze ans, demeure sérieux.

DANS LA REGION PARISIENNE

AISNE

BUIRE. Une ménagère, Mme Solange Bécart, trente-cinq ans, a tenté de mettre fin à ses jours en se tailladant avec un couteau les veines du poignet gauche elle a été conduite à l'hôpital d'Hirson. CHAXJSAV-TH1EKKÏ. Cet après-midi. à 14 h. 15, l'équipe de rugby de l'Entente se rencontrera au stade municipal avec la première du Stade de Reims.

Le comice agricole de l'arrondissement organise pour le 6 décembre prochain deux excursions visites visite de l'usine de carbonisation de Villers-Cotterêts; 2° du dépôt d'étalons de Compiègne.

Aujourd'hui, à 17 h. 30, à l'hôtel de ville, réunion des membres de la société de secours mutuels « la Familiale ». COINCY. La société de musique Concordia célébrera la Sainte-Cécile le dimanche de l'église qui fut détruite en 1918. HIRSON. En match comptant pour le championnat de l'Aisne, le C. S. des cheminots hirsonnais rencontrera, à 14 heures, au stade des Champs-Elysées, l'U. S. Laonnoise.

La pharmacie Breton, place Pasteur, assurera le service de garde.

L'harmonie municipale donnera une audition musicale cet après-midi, à 15 heures, salle de l'Eden.

MONT-SAINT-PERE. Cet après-midi, à 14 h. 30. aura lieu le baptême de la cloche de l'église qui fut détruite en 1918. Le vicomte François de Ponton d'Amécourt et Mme Jeanne Garnier en seront les parrain et marraine.

SAINT-QUENTIN. Pharmacien de service demain dimanche, M. Llinas-Galabrun, 5, place Dufour-Denelle.

Ce matin, assemblée générale annuelle des médaillés militaires au Café des Amis, 5, rue de l'Arsenal.

Cet après-midi, concert de l'Amicale Saint-Jean et Gain.

La police a arrêté Andrée Voisin, femme Cuvelette, vingt-trois ans, cité de Remicqurt qui, au bal du 11 novembre, à Fervacques, déroba le sac à main d'une danseuse.

SOISSONS. Dans une salle de la mairie, ce» matin, de 10 heures à midi, et de 14 heures à 16 heures, aura lieu une exposition des travaux « du meilleur ouvrier de France ». avant leur départ pour Saint- Quentin.

Au stade municipal, à 14 h. 30, en football. Union athlétique soissonnaise (1) contre Union sportive Vailly (1).

Pharmacie de service Tiret, rue Porte-Crouy. Téléphone 0-89.

A 12 h. 30, hôtel Terminus, place de la Gare, banquet amical des G. V. C. de la région de Soissons.

A 21 heures, dans les salons du Lion- Rouge, bal de l'Orphéon mixte.

EURE-ET-LOIR

ANET. Une collision s'est produite entre l'auto de M. Maitrcjean, entrepreneur de transports à Bu et une motocyclette montée par M. François Le Creurer, entrepreneur de menuiserie. Celui-ci, blessé assez sérieusement aux jambes, a été transporté à l'hôpital de Dreux.

CHARTRES. Un garage, situé rue Saint-Brice, appartenant à M. Robert Milon, mécanicien, a été détruit ainsi que plusieurs automobiles qu'il contenait par un incendie provoquée par un court-circuit. Les dégâts s'élèvent à environ 50.000 francs. DREUX. Un septuagénaire, M. Pierra Marquay. pensionnaire de l'asile des vieillards, rue Saint-Martin, est tombé accidentellement dans la rivière la Biaise et s'est noyé.

OISE

Les matches du dimanche

Rugby, A Compiègne, cet après-midi, R. C. C. (2) contre C. 0. ChAlons (2). Championnat de Picardie: R. C. C. (1) contre A. S. Soissons (1).

Association. A Compiègne, Stade Compiégnois (2) contre A. S. Saint-Sauveur (2); à Ressons-sur-Matz, Stade Ressontois (1) contre S. C. Noyon (1); à Estrées-SaintDenis, U. S. Estrées (1) contre R. C. Lassigny (1); à à Attichy, U. S. Attichy (1) contre U. S. Margny (1); à Tracy-le-Mont, U. S. Tracy (1) contre U. S. Attichy (1). BEAUVAIS. Le service pharmaceutique est assuré aujourd'hui par la pharmacie Hérault, 14, place de l'HOtel-de-Ville. BOUTAVENT-LA-GRANGE. Une camionnette automobile pilotée par un agriculteur d'Esames a renversé la petite voiture d'un infirme, M. Gaston Carle, quarante-six ans, paralysé des deux jambes qui a été blessé.

COMPIEGNE. Pharmacien de service M. Trollev, place de l'Hôtel-de-Ville. GRANDVlLLIERS. Cet après-midi à 15 heures, M. Rosset, directeur de l'enseignement primaire, présidera salle des fêtes une manifestation organisée par la société d'instruction populaire à l'occasion, de la remise de la croix de la Légion d'Honneur à M. Dubut, ancien directeur d'école à Grandvilliers.

MARGNY-LES-COJIPIEGNE. La Lyre municipale fêtera la Sainte-Cécile aujourd'hui. A 10 heures, messe en musique en l'église Jeanne-d'Arc dépôt d'une gerbe au monument aux morts. A midi, banquet. A 21 heures, bal salle de la Gaieté. MERY. Comme M. Fernand Derobert, âgé de trente-cinq ans. épicier à Méry. roulait sur la route de Noyon à Beauvais, Il ne vit pas un charriot attelé, non éclairé, et que conduisait M. Jean Drouillet, culti- vateur. Il entra violemment en collision avec le véhicule et fut projeté à terre. Grièvement blessé à la tête et à la jambe droite, il a été transporté à l'hôpital de Compiègne.

SAINT-GERMER-DE-ÏXY. Le cadavre de l'infortuné ouvrier maçon, Wilfrid Marie, enseveli au fond du puits n'a pu être dégagé que dans la soirée d'hier.

SEINE-ET-MARNE

ESBLY. Cet après-midi à 14 h. 30, à la mairie conférence publique de M. Alfred Billÿ, homme de lettres Comment supprimer les guerres.

MEAUX. Cet après-midi à 15 heures, Mme Pauline Rebours, membre du Comité central de l'union française pour le suffrage des femmes, parlera, salle de la mairie, du vote de la femme.

L'ouverture des cours de l'association philotechnique aura lieu demain à 20 heures à l'école de la place Henri-IV où les inscriptions sont reçues. Lundi mathématiques mercredi, anglais vendredi, français.

Le Club Sportif de Meaux rencontrera en match de rugby, championnats de Paris, sur son terrain de la route de Trilport, l'équipe première du Red Star Olympique. Coup d'envoi, 14 h. 30.

MELUN. Le service de garde sera assuré aujourd'hui par la pharmacie Patenostre, à la Pointe, rue Saint-Aspias. SEINE-ET-OISE

ABLON. Quai de Seine, un motocycliste, M. Jean Sarelac. demeurant boulevard Lannes, à Paris, ayant dérapé, a fait une chute et s'est blessé à la tête. GARCHES. Un pensionnaire de l'hospice Begin, M. Georges Gauthier, âgé de soixante-douze ans, s'est donné la mort en se jetant dans l'étang de Villeneuve. MANTES-SUR-SEINE. Dans un accès d'alcoolisme, Jean-Marie Le Clech, quarante ans, journalier, s'est pendu à son domicile, 24, rue BIatière-sur-1'Eau. MEUDON. Des cantonpiers de la vole ont découvert sur la ligne Montparnasse le corps déchiqueté du manœuvre Marcel Peigné, vingt-neuf ans, demeurant dans la localité, 34, Grande-Rue. On ignore s'il s'agit d'un suicide ou d'un accident. MORSANG-SUR-ORGE. Un charretier, M. Léon Pinari, cinquante-deux ans, demeurant à Antony, a eu le pied droit écrasé par une des roues de sa voiture. SAINT-CYR, Les soldats Thibault et Maingault, du 3' G. 0. A., renversés et grièvement blessés par une auto ont été transportés à l'hôpital militaire.

VERSAILLES. Une auto a renversé avenue de Saint-Cloud, un cycliste, M. Apollinaire Langlois, demeurant 96, rue de l'Orangerie, qui a été blessé.

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GES CONTES DU « PETIT PARISIEN par Jacques CONSTANT

Pourquoi cette admirable créature, si élégamment habillée, ou plutôt déshabillée, le regardait-elle avec ce sourire engageant Pourquoi à diverses reprises l'avaitelle bombarde de balles de papier doré et de serpentins, sinon pour lier connaissance ?

Eh parbleu 1 Hector de Mandres n'eût pas mieux demandé, mais il est toujours un peu délicat de marcher sur les brisées d'un rival. Il est vrai que le gros homme en habit assis à la droite de la beauté blonde avait plutôt l'air d'un fantoche que d'un gentilhomme. Mais sait-on jamais? Hector jugea prudent de s'informer auprès du gérant de « l'Oasis Celui-ci lui apprit qu'il ne s'agissait ni d'une fille ni d'une artiste, mais d'une grande dame authentique, lady Strathorm. Quant au poussah qui l'accompagnait, c'était un employé de 1 agence Cook chargé de piloter les nobles étrangers dans les bottes de nuit de Montmartre.

Hector n'hésita plus il invita t'Anglaise pour la prochaine danse. Tandis qu'ils valsaient sur une musique singulière où les éructations du jazz ponctuaient les soupirs des flûtes et les pizzicati des violons, Hector, tout en s'engageant avec prudence sur la route du tendre, détaillait à loisir les charmes de sa cavalière. Ni les yeux qui étaient splendides, ni la bouche à la denture superbe, ni la chevelure sans doute oxygénée mais superbe, ni le corps d'une souplesse de jeune animal, rien ne déparait cette merveille. Que! âge ? Peut-être vingt, peut-être trente. mais sait-on jamais quand il s'agit d'une femme dont le physique est une oeuvre d'art quotidiennement sculptée, fardée, vernissée ?

En tout cas, il devait l'avoir vue quel.que part, car ses traits ne lui étaient Pas inconnus. Et pourtant il ne pouvait se rap.peler dans quelle circonstance il l'avait rencontrée. Peut-être s'agissait-il d'un* simple ressemblance.

Elle accepta de s'asseoir à la table d'Hector, but du champagne, fuma des cigarettes et bavarda gentiment, car elle parlait le français avec une aisance remarquable.

A la demande précise que lui fit M. de Mandres, elle répondit par un joyeux éclat de rire.

Ah 1 dit-elle, si j'acceptais comme cela d'emblée, pour qui me prendriez-vous. monsieur le Français, vous surtout qui de' vez facilement vous scandaliser si j'en crois la forme de vos sourcils et l'inflexion de votre lèvre inférieure ?

Seriez-vous experte en physiognomonie ? Auraia-je affaire à une émule de Mme de Thèbes ?

Pourquoi pas ? Voulez-vous que j'essaie de tirer votre horoscope?

Très amusé. Hector tendit la main gau- che que sa compagne étudia attentivement. D'abord votre passé. Vous avez eu *une enfance sans imprévu. Vous avez vécu entre des parents fortunés, mais sévères. Vous auriez pu peut-être être heureux, sans une timidité insurmontable dont vous ne vous êtes débarrassé que depuis peu d'années.

Vous des sorcière, certainement i fit Hector stupéfait en retirant sa main malgré lui.

Mais l' A-glaise la repri: d autorité. Attendes, dit-elle, je n'ai pas tetminé. Vous avez eu un sentiment pour une jeune fille de votre mais cette union n'a pas réussi, ah fichtre non 1 Vous avez été, comment dites-vous en français i Berné, trompé, bafoué autant qu'on peut l'être, c'est absolument exact, flt Hector d'un air sombre. Aussi maintenant n'alJe plus confiance en personne. Je prends les femmes pour ce qu'elles valent. c'est-àdire pour des.

Chut vous allez proférer une sottise.

Excusez-moi, chère amie, mais l'évocation du passé ne peut m'apporter que rancoeur et mélancolie. Prédisez-moi l'avenir, cela vaudra mieux.

Nous'en parierons demain, si toutefois vous voulez bien m'offrir à diner. Venez me prendre au Majestic. Demandez lady Sttathorra.

Hector de Mandres rentra chez lui très troublé. Une sympathie en coup de foudre 'entraînait vers cette Anglaise, Ce qu'elle mi avait dit était dune exactitude singulibre. Hé oui à vingt-cinq ans, il avait eu du goût pour Estelle Travers, une lointaine cousine, et il l'avait épousée, mais ce mariage n'avait pas été heureux. Il était bien vrai que sa ridicule timidité avait desservi Hector. Il n'avait pas su imposer sa volonté, résister aux fantaisies saugrenues de sa femme, l'arracher à des fréquentations dangereuses. Un matin, îa petite fille un peu folle qu'il aimait tendrement avait pris la clé des champs pour accompagner au Maroc un officier de cavalerie. Puis la chronique scandaleuse avait répandu le bruit que l'artillerie et même l'infanterie avaient supplanté la cavalerie. Estelle avait ensuite chanté au caf-conc', tourné des films en Egypte, avait sujvi un Anglais qui allait soigner sa tuberculose en Océanie.

Naturellement. M. de Mandres avait divorcé et. repoussant les nouveaux partis qu'on lui proposait. il s'était mis à fréquenter les lieux de plaisir. Avec l'âge, sa timidité s'était évanouie et ses succès féminins ne se comptaient plus.

Comme son chauffeur stoppait devant L'hôtel Majestic. le lendemain, M. de Mandres tressaillit soudain sous l'empire d'une pensée qui ne l'avait pas encore effleûré

21. Feuilleton du Petit Parlsien, 11 ILE <CUHÉ 11 AUX

ABIEUILILES = = !̃<̃<! Il par

H = Jean de la PÉK1GNE PREMIERE PARTIE

BAILLONNÉ

XI (suite)

Révoltée!

J'en ai la ponvlct!on absolue. affirmait l'abbé Richebourg, dont la voix vibrait dans le téléphone.

Ah monsieur le curé, s'écriait Simone, quel appui moral vous m'apportez là- Et que j'ai bien fait de m'adresser à vous Maintenant, je me sens très forte», puisque je ne suis plus seule à croire en lui!

Comptez sur moi, mademoiselle. J'ai promis à M. Robert de tout mettre en œuvre pour faire éclater son innocence. Je tiendrai ma parole Ah merci, monsieur le curé Merci de tout mon cœur. Et à bientôt.

A bientôt, mademoiselle, et laissezmei vous féliciter de n'avoir pas douté un seul instant de votre fiancé- Nous voilà deux pour le défendre.

Et nous le sauverons, n'est-ce ,Qui. mademoiselle, nous le sauverons.

Soudain une voix sèche s'élevait dans la pièce

Copyright by Jean de la Péri.-ne 1932. Traduction et reproduction interdites en tous paye.

lady Strathorm ressemblait à Estelle, son ancienne femme. Celle-ci avait une chevelure brune alors que la toison de l'autre offrait la teinte des cocons de vers à soie. mais la couleur des cheveux féminins est un perpétuel devenir.

Quant à l'âge, voyons? Estelle avait sept ans de moins que lui. Qui de quarante-cinq ôte sept, reste trente-huit. Non, il n'était pas possible que lady Strathorm, avec ce visage éclatant de jeunesse, eût dépassé la trentaine. Et pourtant ?. La jeune Anglaise se montra charmante ,elle parla assez peu d'elle-même. Cependant elle apprit à M. de Mandres qu'elle était veuve depuis deux ans et qu'elle possédait une grosse fortune, et elle avoua avec un sourire de coquetterie qu'elle était très vieille, puisqu'elle aurait vingtsept ans aux primevères.

Une question brûlait les lèvres d'Hector, mais il hésitait à la prononcer. Il crut plus adroit de s'en tirer par la ruse.

Ils dînaient dans le salon particulier d'un excellent restaurant, dans un tête-àtète favorable aux déclarations.

Ma chère Estelle, murmura à brûlepourpoint M. de Sandres en passant son bras autour des épaules nues de sa compagne.

Ce simple prénom qu'il jetait comme une sonde dans leur entretien produisit un effet inattendu.

Pourquoi Estelle ? demanda avec humeur l'Anglaise en se dégageant de l'étreinte. Je m'appelle Gladys. Sans doute votre dernière maîtrese portait-elle ce prénom, mais il m'est désagréable que vous me fassiez la cour en songeant à une autre. Penaud, M. de Mandres se décida à avouer franchement le fond de sa pensée, ce qui surprit à l'extrême lady Strathorm. Elle le traita de visionnaire et l'accusa de trouver des ressemblances qui n'existaient pas.

Mais au cours d'une visite quelle lui rendit vingt-quatre heures plus tard, Hector lui montra le portrait d'Estelle et' elle dut convenir que cette inconnue lui ressemblait comme une soeur.

Le hasard a quelquefois des imaginations sirigulières.

Il n'y a pas de hasard 1 fit Gladys en frappant 1: tapis de sa fine bottine. Et soudain elle tomba en arrêt devant une autre photographie: celle d'un homme moustachu, en jaquette et chapeau de soic. Oh 1 vous avez connu ce gentleman Oui, c'est M. Travers. le père de mon ex-femme.

Alors l'énigme est résolue. Ce M. Travers, qui m'aimait beaucoup, était un ami de notre famille.

Pauvre maman, elle n'était pas confortable avec son mari qui buvait tant de whisky. Alors sans doute suis-je la soeur naturelle de cette Estelle qui n'a pas su faire votre bonheur.

II serait original peut-être que je prenne la succession? Qu'en pensez-vous, my dear ?

Jacques Constant.

L'assassinat du « prince » de Bourbon Mme Candelaria Braun Soler, l'Espagnole qui, au mois d'août, dans un hôtel, rue du Bouloi, tua à coups de rasoir son ami l'Italien Lorioli « prince» de Bourbon, a été interrogée hier, par M. Hude, juge d'instruction. L'inculpée, qui étajt assistée de M" de Moro-Giafferi, a soutenu qu'elle n'avait pas prémédité son crime et qu'elle avait acheté son rasoir, dans le but de raser le « prince ».

Cette déclaration était connue, mais le. juge voulait mettre Mme Braun Soler au courant du résultat de ses investigations, quant au fait de savoir si M. Lorioli s'était livré, en France, à des manœuvres d'espionnage. La meurtrière l'avait affirme, l'enquête a établi qu'il n'en était rien.

Enfin, M. Hude a feuilleté un petit livre-journal rédigé en français et en espagnol, où l'inculpée notait ses' impressions. Il est apparu que le mobile du crime serait double la lassitude d'une liaison- qui n'allait pas sans querelles et jalousie, le « prince » ayânt d'autres attaches féminines.

La mévente des bois français M. Edouard Daladier a reçu M. Georges Dangon, président de la Fédération dés associations de communes forestières françaises. qui est venu lui exposer les difficultés administratives et financières que rencontrent ces communes en raison de la dévalorisation de la forêt française et de la mévente de leurs coupes ou des bois qui en proviennent.

Le ministre ders- Travaux publics a donné l'assurance à M. Dangon qu'il tiendrait compte des doléances des municipalités forestières, notamment en ce qui concerne les fournitures de traverses destinées aux voies ferrées. Les négociations commerciales franco-allemandes

M, Juaien Durand, ministre du Commerce, a mis le conseil des ministres au courant des conditions dans lesquelles s'engageront demain, à Berlin, les négociations relatives à la revision de l'accord franco-allemand de 1927. La délégation française est ainsi composée

M. Elbel, directeur des accorde commerciaux au ministère du Commerce. M. Lesage, directeur au ministère de l'Agriculture M. Gazel, chef de la section des accorda commerciaux.au ministère des Affaires étrangères; M. Lécuyer, administrateur des douanee.

A qui téléphones-tu donc aussi tard ?

C'était Mme Granville qui, son repas terminé, s'en venait, comma elle le disait, faire son tour de salon s avant de remonter dans sa chambre. A la voix de sa mère si fermée à tout ce qui sortait des banalités de la vie courante et surtout à toute sensibilité, Simone demeura toute interdite. On eût dit qu'un nuage voilait subitement le rayon d'espérance que sa communication avec le curé aux abeilles avait fait luire en elle.

Eh bien réponds à ta mère invitait M. Granville qui survenait avec un gros cigare au bec.

Comprenant que la lutte allait s'engager avec ses parents et d'autant plus décidée à la soutenir jusqu'au bout que l'abbé Richebourg était d'action et de pensée avec elle, Simone répliquait avec un accent de fermeté respectueuse mais décidé

Je téléphonais à monsieur le curé de Mesnil-sur-Andelle.

Qu'est-ce1 que tu lui voulais, à ce curé ? interrogeait le père.

Lui demander où on avait emmené Robert.

Pourquoi ?

Parce que.

Ce n'est pas une raison.

Pour vous peut-être. mais pour moi, si

Ma fille, psalmodiait madame Granville. je te prie de parler à ton père sur un autre ton.

Laisse-nous donc nous expliquer, tranchait le phosphatier. Car je vois que c'est nécessaire.

Et se campant devant Simone qui, sans la moindre apparence de défl, se tenait sur la défensive, il lui dit Alors, tu t'intéresses encore à ce chenapan ?

Robert n'est pas un chenapan! Alors, vrai.- je ne sais pas ce qu'il te faut

Robert est innocent

M. Gratien Candace a présidé la distribution des prix de l'Association polymatlique Sous la présidence de M. Gratien Candace, sous-secrétaire d'Etat au ministère des Colonies, l'Association polymathique a distribué hier, au cours d'une séance solennelle, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, des récompenses à ses élèves. M. Paul Fleurot, président de l'Association, a exposé tous les résultats que la société a obtenus, rendant un juste hommage à M. Paul Painlevé, sous le patronage duquel elle s'est développée.

Puis M. Gratien Candace s'est levé pour féliciter à son tour les dirigeants de l'Association polymathique.

Je connais votre œuvre depuis de longues années, a-t-il dit. C'est avec une émotion profonde que j'ai suivi, croyez-le, vos efforts et votre évolution. Vous groupez aujourd'hui, dans Paris seulement, plus de quinze cents élèves. Votre enseignement par correspondance met entre les mains de vos professeurs 20.000 devoirs par an. Chaque jour on vient vous demander conseil. Vous avez constitué là un poste d'observation de premier ordre sur les tendances de la jeunesse contemporaine en même temps que vous avez réalisé une œuvre désintéressée de la plus haute portée sociale.

Puis le sous-secrétaire d'Etat aux Colonies a exprimé combien il lui paraissait utile que de telles initiatives se généralisent, et plus particulièrement dans nos colonies.

-L'effort de la France, a-t-il conclu, de la France métropolitaine et de la France extérieure, en matière d'enseignement, au cours du dernier demisiècle, fut immense et peut-être unique il est le plus considérable sans doute qu'un peuple ait fait pour libérer les consciences en même .temps qu'élever les intelligences de ses fils. Un tel effort est l'honneur d'un régime. Un concert a suivi la distribution des récompenses.

LA MEDAILLE_ DES EVADES Le Journal officiel publie ce matin un arrêté du ministre de la Guerre portant attribution de 211 médailles des évadés au titre de la guerre 1870-1871, au titre de la guerre 1914-1918 et au titre des T. O. E.

M. Paul Reynaud

parle de « l'Amérique en crise» M. Paul Reynaud, ancien ministre, qui est entré récemment d'un long voyage aux Etats-Unis, parlait hier, aux Ambassadeurs, de « l'Amérique en crise ». L'affluence était très nombreuse et particulièrement élégante. Après avoir brossé à larges traits un saisissant tableau des « régions dévastées de l'Amérique ports déserts, chemins de fer inactifs, usines silencieuses et hauts-fourneaux éteints, M. Paul Reynaud décrivit le moral de l'ouvrier chômeur qui espère patiemment un prompt retour à une activité économique plus normale et qui n'est nullement aigri par la réduction pourtant sérieuse de ses ressources. M. Paul Reynaud a pu montrer que la crise américaine résultait d'un déséquilibre entre la production et la consommation. Mais il ne croit pas qu'il y ait surproduction il y plutôt sous-consommation. Les mesures législatives et douanières prises par les Etats-Unis n'ont pas donné ce qu'on en attendait. Bien au contraire. Il faudra, dit l'orateur, s'inspirer des leçons de l'Amérique quand nous serons tentés d'appliquer à la crise, en France, des mesures inspirées de l'exemple américain.

M. Paul Reynaud parlera jeudi prochain au déjeuner de l' American Club. La levée du corps

de François Jean-Fabry Une foule nombreuse, dans laquelle les officiers de réserve et les anciens soldats étaient particulièrement nombreux, a assisté hier à midi, au domicile mortuaire, 50, avenue de La MottePicquet. à la levée du corps du petit François Jean-Fabry, fils du député du X", ancien ministre, rédacteur en chef de l'Intransigeant.

Le petit cercueil disparaissait sous les fleurs blanches qui emplissaient littéralement plusieurs pièces de l'appartement. Parmi les personnalités qui ont ealué la famille, à laquelle s'étaient joints comme amis intimes MM. Jean Chlappe, préfet de polico, et Léon Bailby, président du syndicat de la presse parisienne, citons 1tM. Fer·nand Bouisson, président de la Chambre André Tardieu et Pierre raval, anciens présidents du Conseil J.-L. Dumesnil, Blaisot, Paul Reynaud, Pierre CathaJa, Auguste Brunet, anciens ministres Philippe Berthelot, secrétaire général des Affalres étrangères de nombreux conseillers municipaux et parlementaires; MM. Edouard Renard, préfet de la Seine Henri Lavedan, de l'Académie française; Guillet, Paul Guichard, le commandant Léandri, etc.

Le cercueil a été transporté à la gare de Vàugirard, d'où il a été dirigé sur Rothéneuf (Ille-et-Vilaine), où se fera l'inhumation.

LE « NUNGESSER-COLI »

REMIS AU MINISTERE DE L'AIR Le Nungesser-Coli sera officiellement remis au ministère de l'AirparM. Louis Bréguet, au cours d'une cérémonie qui aura lieu le 23 novembre, à 15 heures, à l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique, 28, boulevard Victor, où l'appareil sera provisoirement installé avant son exposition définitive au musée de l'Aéronautique, à ChalaisMeudon.

Tu as trouvé ça toute seule. Oui, d'abord et puis. monsieur le curé de Mesnil-sur-Andelle vient de me le confirmer

Je me demande de quoi il se mêle celui-là Je l'engage à se tenir tranquille, et s'il fait le zigotteau, j'écrirai à son évêque pour qu'il lui lave les oreilles.

Ce doit être encore un loustic dans son genre que ton curé Et il t'a dit aussi pourquoi il le croyait innocent. ton Robert ?

Non, père

Parbleu

Mais je le saurai demain

Chez qui ?. Tiens, laisse-moi rigoler Est-ce que tu te figures que s'il n'était pas coupable, on 1 aurait coffré, comme ça, en cinq sec ?

-,Ce ne serait pas la première lois qu'on aurait arrête un innocent Un innocent, tu y tiens Eh bien je te préviens que tu te .'ourres le doigt dans l'œil, non pas jusqu'au coude, mais jusqu'à l'épaule Non seulement il est coupable. coupable jusqu'au trognon, mais il y a des preuves accablantes contre lui.

Lesquelles ?

Moi aussi, je le saurai demain. Mais je puis te dire tout de suite que j'ai plus confiance dans les magistrats qui l'ont arrêté que dans ce curé de campagne qui m'a l'air d'avoir tout du ballot ou qui est peut-être seulement payé.

Père

Je n'ai peut-être plus le droit de parler s'énervait le phosphatier qui, pour achever de se remettre de ce qu'il appelait ses « embêtements », avait avalé coups sur coup deux petits verres de vieux calvados.

Et congestionné, écarlate, les yeux injectés, la bouche déjà baveuse, il poursuivait

En voilà assez Je ne veux plus entendre prononcer chez moi le nom de cette crapule de Robert Marsault 1

Une mise au point

du miuistre de l'Agriculture Le ministre de l'Agriculture communique la note auivante

D'après certains, une prétendue contradiction existerait entre l'ordre du jour adopté par le gouvernement, en conclusion des interpellations sur la politique agricole, avec l'attitude qu'il avait prise au cours des débats. Les faits protestent contre cette.interprétation erronée.

Au cours de la séance du mardi 15 novembre, le ministre de l'Agriculture, après avoir critiqué diverses formes d'office, s'est exprimé dans les termes suivants

Un autre système, et c'est celui vers lequel à l'heure actuelle je penche, consisterait à instituer un organisme public de régularisation des cours. Je travaille sur ce sujet que le gouvernement déposera très prochainement sur le bureau de la Chambre. Vous aurez à en délibérer après avoir bénéficié des suggestions et des études des commissions compétentes.

Cet organisme pourquoi ne l'appellerait-on pas un office ? ne sera pas seulement dans ma pensée un service de statistique et de direction de la politique du blé. Il devra jouer tout d'abord un rôle prépondérant dans l'importation des blés exotiques, dans les moyens de protection des céréales secondaires, dans la production en France des quantités suffisantes de blés de force. Mais ce n'est là encore qu'un aspect du rôle du futur office. Il devra, selon moi, avoir la possibilité d'intervenir en temps opportun sur le marché par tous moyens appropriés, afin de soutenir les cours, s'il y a lieu de les stabiliser. Il devra donc avoir la possibilité de stocker et de décourager par son action les efforts mêmes de la spéculation. Il s'agit là d'ajouter un élément à l'œuvre à peine naissante des coopératives de blé.

S'expliquant sur les ordres du jour, au cours de la troisième séance du jeudi 17 novembre, le ministre de l'Agriculture a tenu le langage suivant Emu de l'état spéculatif du marché du blé, préoccupé des variations de l'importance des récoltes successives dans notre pays, il a considéré qu'il lui appartenait de faire une manifestation accentuée d'économie dirigée. Il déposera sous peu de jours un projet de loi portant création de l'Office national des céréales. Cet office, dans notre pensée, aura les caractéristiques suivantes organisme d'information et de direction de la politique du blé, placé sous le contrôle direct du ministre de l'Agriculture il réglera toutes opérations d'importation et d'exportation des céréales panifiables il organisera et aménagera le marché intérieur en développant les initiatives déjà prises en matière de financement et de warrantage de la récolte il interviendra sur le marché pour stabiliser les cours et les maintenir à un taux rémunérateur pour prévenir et enrayer les tentatives de spéculation.

Il n'y a, entre ces deux déclarations, aucune contradiction, et l'ordre du jour adopté par le gouvernement ne fait que les confirmer.

Le seul fait nouveau qui doive être relevé, et que le ministre de J'Agriculture a souligné dans sa seconde déclaration, consiste dans l'accentuation des mesures provisoires déjà envisagées pour le soutien immédiat du marché du blé, pendant la période transitoire qui s'écoulera jusqu'à la création du futur office, et cela, dans l'esprit même du fonctionnement prévu pour ce dernier. M. Ducos préside le banquet du centenaire des écoles techniques de la marine militaire

Lea anciens élèves des écoles techniques supérieures de la marine militaire ont fêté hier le centenaire de la création desdites écoles en un banquet que présidait M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique, à l'hôtel Continental.

Les écoles techniques supérieures de la marine forment les techniciens réputés qui, sous la haute direction des ingénieurs du génie maritime et de l'artillerie navale, projettent, construisent, essaient, réparent et mettent au point les navires de combat de la flotte française. Leur haut mérite a été mis en lumière par les divers orateurs à la fin du banquet MM. Thiolay. président de l'Union Lemoine, président du comité patronal de l'amicale Grazelle, président du syndicat des Ingénieuts de la mécanique, de la métallurgie et des travaux publics Pierre Appell, président de la commission de la marine militaire à la Chambre des députés François, ingénieur général du génie maritime. au nom de M. Leygues, ministre de la Marine enfin par M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique. Vous désirez, apportant ces preuves de votre valeur, a dit le soussecrétaire d'Etat en terminant son discours, que le titre d'ingénieur vous soit conféré dès la sortie de l'école technique supérieure. Je ne saurais préjuger de la solution que comporte une question aussi importante, surtout au moment où vont être étudiés des textes législatifs qui se proposent de réglementer l'attribution du titre d'ingénieur.

Après les discours, l'orchestre a joué la Marche de l'école composée il y a une trentaine d'années par M. Mouty, de Cherbourg, marche qui été chantée par tous les anciens élèves.

Au Conseil national économique Le conseil national économique se réunira en assemblée plénière demain lundi 21 novembre pour délibérer sur le rapport présenté au nom de sa commission permanente, par M. Boissard, inspecteur des finances, sur « la poli;tique française des échanges internationaux ».

Oh monsieur intervenait Maria, indignée.

Et incapable de réfréner eon indignation, elle s'écriait

Ce n'est tout de même pas le moment de faire une scène à mademoiselle.

Non, mais qu'est-ce qui vous prend ? s'exclamait Totor de plus en plus furibond.

Quand on a une fille qui a un si gros chagrin, on ne lui crie pas dessus, on la console.

Vous, je vous engage à la fermer C'est vous qui devriez vous taire. Maria, sortez ordonnait Mme Granvilla.

Sortir, pourquoi?

Vous voyez bien que vous énervez monsieur.

Mais Maria déchainée persistait Il s'énerve bien tout seul. Si c'est pas malheureux de traiter ainsi une personne aussi gentille, aussi bonne que mademoiselle Il ne faut pas avoir pour deux sous de cœur. Et puie. c'est elle qui a raison. Moi aussi je suis sûre que M. Robert est innocent, que c'est un tour de canaille qu'on lui a joué Un sale tour comme en font les malhonnêtes gens à ceux qui les gênent et dont ils veulent se débarrasser Croyant comprendre, et bien à tort, que la brave fille l'accusait d'avoir ourdi un complot contre l'ex-fiancé de sa fllle, M. Granville, hors de lui, vociférait

Qu'est-ce que vous dites ? Alors c'est moi qui ai assassiné le vieux chanoine pour faire croire que c'était son neveu qui avait fait le coup ? Je n'ai pas dit cela

Mais vous le penaez

Jamais de la vie.

Si, vous le pensez, espèce d'idiote! Et le bras menaçant, il glapit d'une voix suraiguë

Vous allez me fiche le camp. pas dans huit jours, mais tout de suite. Montez dans votre chambre faire votre paquet, ordonnait froidement

Deux malfaiteurs attaquent

le veilleur de nnit d'un restaurant L'arrivée inopinée du concierge de l'immeuble les met en fuite, lis sont arrêtés peu après

M. Jolias Dgenel, quarante-cinq ans, demeurant 57 bis, rue Paul-Bert, veil:leur de nuit dans un restaurant situé 4, rue du Faubourg-Montmartre, recevait l'autre nuit, vers 23 heures, un coup de téléphone; Allô, allô, c'est toi, Jolias? » Puis, sans attendre, la voix ajoutait « Marcel a oublié ses clefs au vestiaire. Il envoie un camarade les chercher; tu serais bien aimable de les lui donner! »

Un quart d'heure s'était à peine écoulé que deux hommes se présentaient. demandant les clefs appartenant soi-disant à Marcel, chef du personnel du restaurant. M. Jolias Dgenel les pria de le suivre jusqu'au vestiaire, situé au premier étage. Arrivé là, un des individus, passant derrière le veilleur de nuit, bondit sur lui et lui entoura la tête de son caoutchouc comme 11 eût fait d'une cagoule. Pendant ce temps, son complice tentait d'immobiliser M. Dgenel en lui attachant les chevilles et les poignets. Le veilleur se débattit de son mieux, mais en vain. On l'enferma dans un réduit, dûment ficelé, Ainsi débarrassés de lui, les malfaiteurs s'attaquèrent tout de suite au coffre-fort du restaurant, qui contenait une somme de 20.000 francs. C'était le, d'ailleurs, le but de leur expédition. Malheureusement pour r eux, le concierge de l'immeuble. M. Inballain, avait perçu quelques bruits au moment où les bandits attaquaient le veilleur. Inquiet, il monta à l'étage supérieur. Son arrivée mit en fuite les malfaiteurs. Un de ceux-ci s'enfuit en direction de la rue Notre-Dame-de-Lorette; l'autre, vers les Grands Boulevards. Sans hésiter, M. Inballain se lança aux trousses de l'un d'eux, secondé par le chauffeur du restaurant. Appréhendé rue Vivienne, l'individu fut amené au commisariat du Faubourg-Montmartre. Il déclara se nommer Henri Sionneau, vingt-cinq ans, boucher, demeurant 27, rue Saint-Sauveur. Ayant été employé dans le restaurant en qualité de boucher, il connaissait parfaitement les aitres de la maison. Et l'idée lui était venue de tenter un coup et de forcer le coffre-fort.

Il n'hésita pas à dénoncer son complice, Fernand Gitton, vingt-cinq ans, cuisinier, demeurant, demeurant 12, rue Saint-Sulpice. Ce dernier fut arrêté peu après par les inspecteurs Liénart et Valentini. Interrogé à son tour, il ne put nier l'évidence et confirma le récit de son complice. Sur place, au restaurant, on trouva le matériel que les deux hommes avaient apporté pour forcer le coffre. Tous deux ont été envoyés au dépôt par M. Pruvoet, commissaire de police.

Des cambrioleurs qui ont la guigne Des cambrioleurs ayant pénétré dans un garage appartenant à M. Grognet, rue de Dugny, à La Courneuve, vo'lèrent un camion avec lequel ils se rendirent à Gonesse où ils ont pénétré par effraction dans une fabrique de bonneterie.

Ils ont empilé dans le camion pour environ 10.000 francs de linge, mais, au moment de repartir, une panne survenait au véhicule et les malfaiteurs ont dû l'abandonner avec tout son contenu.

Ce n'est qu'au matin que le directeur a trouvé à la porte de l'usine le camion et les marchandises qu'il contenait. UNE GRANDE REUNION COLONIALE AURA LIEU DEMAIN AU HAVRE Demain lundi 21 novembre, M. Candace, sous-secrétaire d'Etat aux Colonies, se rendra au Havre pour y présider une réunion de propagande colonale. A cette occasion, une conférence sur le Togo et le Cameroun sera faite par le directeur de l'agence économique des territoires soùs mandat. Le sous-secrétaire d'Etat aux Colonies, d'accord avec M. Albert Sarraut, inaugure ainsi une série de déplaceménts en vue du développement de l'œuvre des comités régionaux d'action sociale.

A la mémoire de Paul Vidal La Fédération musicale de France avait pris l'initiative, il y a quelque temps déjà, de faire édifier une stèle sur la tombe de Paul Vidal, le célèbre compositeur, mort à Paris il y a deux ans.

L'inauguration de ce monument funéraire, dû au ciseau du sculpteur Sarabezolles, a eu lieu hier matin au cimetière des Batignolles, en présence de nombreux compositeurs et chefs d'orchestre. Devant la tombe de l'auteur de la Surgonde, de la Maladetta et de tant d'autres oeuvres célèbres, des discours furent prononcés par MM. Bruneau, compositeur, représentant le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts M. Clérisse, président de la Fédération musicale de France Rabaud, directeur du Conservatoire William Marie, vice-président de la Société des artistes musiciens, « fondation Taylor » Léo Leltèvre, de la Société des auteurs et compositeurs.

Dans ;ces allocutions, les orateurs glorifièrent la carrière du maitre et rappelèrent qu'il avait été grand prix de Rome, professeur au Conservatoire, chef d'orchestre de l'Opéra et de l'Opéra-Comique. La seconde journée du congrès du parti démocrate populaire Grenoble, 19 nov. (dét>. Petit Parisien.) Le parti démocrate populaire, qui tient son congrès à Grenoble, a reçu aujourd'hui les parlementaires qui avaient été retenus à la Chambre MM. Champetier de Ribes, ancien ministre des Pensions Martel. Brom, Pezet, Bour, conseiller municipal de Paris, etc. M. Raymond Laurent, conseiller général de la Seine, a présenté un, exposé de l'oeuvre accomplie par les démocrates et de leur «programme relatif à la réforme de la constitution, à l'organisation de la paix.

M. Pezet, député, a traité de la politique extérieure et de l'insécurité nationale. La déclaration-programme du parti a été étudiée partiellement et revbndra en discussion demain matin.

Mme Granville. Vous redescendrez ensuite à l'office pour que je vous règle de ce que je vous dois

Maman, père s'écriait Simone, vous ne pouvez tout de même pas renvoyer Maria parce qu'elle a pris ma défense.

Elle m'a traité d'assassin

Non, elle n'a pas dit ceta

Si elle l'a dit

Et fou de rage, le phoephatier écuma

Et puis, si tu n'es pas contente, toi aussi, tu peux les mettre. Tu as beau être mineure ce n'est pas moi qui courrai après toi pour te rattraper

Victor, calme-toi conseillait Mme Granville.

Mais Victor était beaucoup trop déchaîné pour écouter cet avis que sa femme lui donnait d'une voix où ne vibrait pas la moindre émotion.

Saisissant le poignet de sa fille, M. Granville glapissait

C'est pas tout ça Tu vas me donner cette bague que t'as encore le culot de porter, afin que je la renvoie à qui de droit.

Jamais se refusait Simone, en s'arrachant à l'étreinte de son père. Qu'est-ce que tu dis ?

M. Granville voulut ressaisir sa fille, mais, coutageusement, Maria se jetait entre eux.»

Vous n'allez tout de même pas la battre s'écrla-t-elle, indignée. Au paroxysme de la fureur, M. Granville se jetait sur la femme de chambre. Mais elle le repoussait avec tant de vigueur que, tournoyant sur luimême, il perdit l'équilibre et s'en fut tomber, fort heureusement pour lui, sur un gros pouf en soie jaune et bouton d'or. Le meuble était solide, car il gémit sous le poids de son propriétaire, mais il lui résista.

Essouffté à perdre haleine, toussant, suffoquant, M. Granville ordonnait à sa femme

Aux malades graves de l'estomac

il n'y a que 24 jours que je suis le traitement naturel par les plantes et je ressens une amélioration inespérée. Après des années de souffrances, c'est un grand bonheur de se sentir en bonne santé. Il faudrait que ceux qui souffrent comme j'ai souffert comprennent qu'un traitement sérieux peut seul venir à bout d'une affection grave. Croyez à ma reconnaissance.

Cette lettre, envoyée par Mme A. de Bayel (Aube), est à la disposition de tous les malades graves de l'estomac, dont les digestions sont des eupplices et la vie un véritable calvaire. Le traitement par les plantes E.Benoit réalise chaque jour des cures inespérées. Une telle efficacité provient de la nature des plantes employées, de leur quantité très élevée, de la régularité absolue dee mélanges et, enfin, du mode de préparation qui permet d'obtenir un vrai remède concentré préparé par le malade et adapté à son cas particulier.

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Simone, sans un mot, quittait le salon, suivie par Maria, qui se retourna pour menacer du poing le père en qui son orgueil borné et imbécile achevait d'oblitérer tout sentiment paternel. Mme Granville, s'approchant de son mari, lui disait

Tu as tort de te mettre dans des états pareils, surtout après avoir mangé. Tu te rends malade et voilà taut!

Tu as de la chance, toi, de pouvoir te contenir moi je ne peux pas Est-ce que tu as ta « boule » ? Oui, ça commence.

Apporte-moi un petit verre de calvados.

Tu as bien assez bu d'alcool comme ça. Va plutôt prendre l'air. Ça te fera circuler le sang et ça te changera les idées.

Tu as raison, approuvait Victor, en se soulevant non sans peine de son Et il contlnua à grogner

Je ne croyais tout de même pas qu'elle m'aurait tenu tête comme ça. J'aime autant ne pas la voir, car ça ferait du vilain. Seulement, arrangetoi pour qu'elle te rende cette maudite bague je n'ai pas envie que tout Rouen la voie se balader avec ce bibelot au doigt.

Tout en parlant, il se dirigeait vers le piano et s'emparant de sa photo qui était appuyée sur un petit chevalet en peluche rouge, à côté de celle de sa femme, il la glissait dans la poche intérieure de son veston.

Beaucoup plus surprise qu'inquiète. oar elle était de celles qui sont destinées à ignorer toujours les tourments de la jalousie conjugale. Mme Granville interrogeait

Pourquoi prends-tu ton portrait ? C'est pour le porter au journal qui me l'a demandé

Quel journal °

CAUSERIE MEDICALE

Dangers (Tune mauvaise hygiène intime

Malgré tous les soins habituels que la grande majorité des femmes apportent à leur hygiène intime, un certain nombre sont sujettes à des malaises, incommodités ou affections dont beaucoup deviennent, par la suite, graves et qui sont toujours une cause d'inquiétude et de soucis constants.

A quoi donc attribuer l'inefficacité de tous ces soins ? Indiscutablement à la nature des produits utilisés dans l'hygiène féminine.

On a constaté, en effet, et depuis longtemps, que les désinfectants employés, dont le rôle est de détruire les microbes, germes ou ferments, ont en même temps la fâcheuse propriété d'attaquer plus ou moins les cellules des organes, causant de ce fait une irritation dangereuse qui, à la longue, provoque l'ulcere et conduit au cancer. C'est pourquoi les médecins et les chimistes modernes ont recherché sans cesse de nouveaux désinfectants en vue de découvrir celui qui n'attaquerait pas les cellules des organes. Le suceès a largement dépassé le but, car non seulement ils ont trouvé le désinfectant le plus puissant, l'iode à l'état naissant, mais encore ils ont réussi à le préparer de telle manière qu'au lieu de détruire les cellules il les revivifie puissamment. assurant ainsi une cicatrisation rapide et complète.

Cette découverte médicale a une Importance considérable pour la santé féminine en particulier. Elle résout toute une série de problèmes médicaux réputés insolubles jusqu'ici, et de la façon la plus simple et la plus pratique, que ce soit dans le cas d'offensive microbienne aiguë ou chronique, ou dans celui de l'hygiène préventive quotidienne. Il s'agit des comprimés de « Viviode (1) qui, jetés dans un peu d'eau ordinaire, dégagent instantanément l'iode à l'état naissant, donnant ainsi une solution dont on peut se servir sur-le-champ et qui, seul de tous les antiseptiques connus, désinfecte à coup sûr et cicatrise.

Ces propriétés merveilleuses de 1'lode naissant sont maintenant parfaitement connues des médecins qui, en plus des soins intimes, le recommandent pour tous les cas de désinfection à cause de sa puissance microbicide et de son extraordinaire pouvoir de cicatrisation rapide sur les plaies de toute nature. Enfin, en médecine interne, l'iode à l'état naissant est tout indiqué pour tous les traitements à base d'iode. N'est-ce pas la preuve définitive que l'iode naissant est non seulement défenseur de l'organisme, mais encore bienfaisant même pour les muqueuses et organes les plus délicats ?

Toute femme doit donc faire usage du « Viviode », car c'est la seule sauvegarde certaine de sa santé intime. Docteur JEAN Rousseau, de Paris. (1) Toutes pharmacies, 6 fr. 40 le tube de 30 comprimés. A rléfaut, envoi franco contre mandat adressé à la Pharmacie Universelle, 18. rue Favart. à Paris. Dépôt générale 0. C. P.

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de la dyspepsie ou indigestion chronique, de la gastrite, des renvois acides, des digestions difficiles, de la constipation, des vertiges, de la gastralgie avec douleurs dans le dos, les reins et le ventre, des brûlements internes, des vomissements, des crampes, des gonflements d'estomac ? Ne désespérez plus. essayez le STOMACHIQUE SERRETTE dès les premières doses vous serez fixé sur son efficacité. Docteur LOUVOT.

La cure complète, la botte, fr. Ecr. laboratoire Barrette, Beiasgon. ̃ ̃ Brillant. i'i«;ef or 99 fr. tés 2Cf». ^Mm HENRI. 187 fus du Temoie ̃ M- République*

Le Courrier de Normandle.

Qu'est-ce qu'il veut en faire ? Il veut le publier, parbleu.

• Pourquoi ?

Tu le verras bien.

Je me demande si c'est bien la moment d'attirer sur nous l'attention de l'opinion publique.

Tu ne vas pas commenctr s'écriait le phosphatier tout prêt à se monter nouveau. Je suis assez grand pour me conduire tout seul. occupetoi de la bague. moi je me charge du reste.

Madame Granville n'insieta pas, car elle avait horreur des soucis. Elle se contenta de pincer ses lèvres. D'un pas 'plus assuré, le père de Simone gagna le vestibule, prit son chapeau et son pardessus qui étaient accrochés à une patère et sortit en faisant bruyamment claquer la porte derrière lui.

Madame Granville regagna sa chambre, imbiba de quelques gouttes d'éther un morceau de sucre qu'elle croqua, ce qui, selon elle, avait pour résultat de lui dénouer les nerfs de l'estomac puis, elle s'en fut retrouver sa fille.

Simone, très calme, mais d'un calme très différent de celui que ne perdait jamais sa mère, était agenouillée devant une commode dont elle venait d'ouvrir le tiroir inférieur. Debout, près d'elle, Maria recevait le linge qu'elle lui passait.

Cette fois, madame Granville eut un léger sursaut.

Maria, flt-elle, laissez-nous.

La femme de chambre passait aussitôt dans le cabinet de toilette.

Qu'est-ce que tu fals ? interrogeait la mère.

Simone ne lui répondit que par un sanglot étouffé.

Tu t'en vas ? reprenait le bloc de glace lA- suivre,),


LE SALON DE L'AVIATION

Peu d'expositions offrent autant d'intérêt que ce Salon de l'aviation où voisinent les appareils de chasse, racers aux lignes profilées, les avions de reconnaissance, les formidables appareils de bombardement et les confortables avions de tourisme. Quelques présentations retiennent particulièrement l'attention, comme I'aujtogire, l'avion sans queue. Les stands de moteurs sont instructifs à visiter; certains montrent, en effet, des moteurs en partie ouverts laissant voir aux profanes leur fonctionnement. Au premier étage, le ministère de l'Air a organisé une exposition remarquable due à l'ingénieur Pitois et qui est d'un très grand intérêt.

A travers le Grand-Palais, nous avons relevé quelques expositions qui méritent l'attention. Ce sont:

SOCIÉTÉ GENERALE 1<s, AÉRONAUTIQUE

Le puissant groupement d'aviation, la Société générale aéronautique, présente au Grand-Palais l'exposition la plus complète et la plus variée. Du côté moteurs, c'est toute la gamme des « Lorraine réputée, le 110/120 CV, le 240 CV Mizar, le 300 CV Algol, le 500 Antarès, le 450 CV, le 600 CV Courlis. le 700 CV Orion, et enfin le 500 CV Petrel, dont le dernier modèle à compresseur a obtenu des résultats dépassant toutes les espérances.

Plusieurs des marques d'avions faisant partie de la S. G. A. ont exposé leurs modèles. Ce sont chez Cams, le Cams 37, hydravion-école de transformation, le Cams 55 hydravion d'exploration et de bombardement. Chez Hanriot, le 12, avion d'école de début; le 130, avion d'entraînement d'acrobatie le 437, avion d'observation et d'entrainement. Chefc Nieuport-Delage, le 580, remarquable biplan de grande reconnaissance le 590, avion conçu spécialement pour les colonies, et enfin le 941, un nouvel et original appareil de tourisme sans queue.

Complétant cette remarquable exposition, S. E. C. M. nous montre un impressionnant hydravion de surveillance.

SALMSON

Salmson est le grand spécialiste du moteur à rfroidissement par l'air, et ses ingénieurs ont acquis dans ce domaine une maîtrise incontestée. La gamme des moteurs Salmson exposée est des plus complète elle comprend les puissances suivantes 40, 95, 135, 230, 300 et 500 CV.

Le 40 cv., créé pour l'aviation de tourisme, détient déjà 14 records du monde et a établi une performance unique en effectuant la liaison ParisMadagascar en 11 jours. Le 95 CV. fait preuve d'une endurance exemplaire 2.035 heures de fonctionnement, vérifié par le bureau Véritas. Le 230 CV. est le seul utilisé par le ministère sur les avions de transformation H a remporté deux fois la Coupe Michelin, et Léna Bernstein tint l'air pendant près de 38 heures grâce à lui. Les 300 et 500 CV., qui se font avec alimentation normale ou par compresseur, ont un rendement exceptionnel. Le 600 CV., qui se monte, notamment, sur le Potez 25, améliore sensiblement les performances de cet appareil.

Ces différents moteurs sont exposés sur le très joli stand de Salmson, où ils sont l'objet de la flatteuse attention des visiteurs du Salon.

MORE ET OLIVIER

Les établissaments Lioré et Olivier exposent à leur stand deux appareils gros porteurs l'un, un quadrimoteur entièrement métallique 2.600 CV l'autre, un hydravion bimoteur également métallique 1.000 CV. Pour ces avions, il s'agit d'étudier quatre problèmes sur le même plan vitesse, poids utile transporté, plafond, maniabilité, et d'obtenir le meilleur rendement pour un rayon d'action déterminé.

Les remarquables progrès techniques réalisés avec ces appareils sont tels qu-e l'avion volant à la vitesse moyenne horaire de 250 kilomètres transporte 8.500 kilos de poids utile à un plafond de 6.500 mètres et que l'nydTavion obtanant 220 kilomètres de moyenne horaire à l'altitude d'utilisation enlève 3.100 kilos de poids utile à un plafond de mètres.

A côté de ces deux modèles qui témoignent du bond formidable exécuté depuis le dernier Salon de 1930, dans la réalisation des avions gros porteurs, les établissements Lioré et Olivier présentent un autogire modèle La Cierva, dont leur groupe a la Mcence exclusive de construction en France. Ce modèle, étudié par leurs services et construit dans leurs ateliers, présente une amélioration radicale sur les précédents. Les pales du rotor sont repliantes le rotor est lancé par 1e moteur les ailée fixes et le gouvernail de profondeur sont supprimés, la longueur de roulement d'atterrissage est de zéro. L'autogiire atterrit sur place. La sécurité de vol et d'atterrissage est donc absolue. De plus, on conduit l'appareil au sol avec la même facilité qu'une auto. Quel merveilleux engin pour le tourisme

En outre, toute la gamme des appareils militaires les plus récents et des appareils commerciaux est rappelée au mème stand par des maquettes qui démontrent l'activité prodigieuse des établissements Lioré et Olivier.

GNOME ET RHONE

Gnôme et Rhône qui s'était acquis par ses fabrications une juste renommée parvenue aux quatre coins de l'Europe avec ses moteurs Jupiter, Pégasus et Mercury dont plus de 5.000 exemplaires sont en service dans les aviations militaires ou sur les lignes aériennes européennes, vient de lancer une nouvelle série de moteurs, la série K.

Ces moteurs, comme les précédents, en étoile et refroidis par l'air, sont homologués et commandés en séries importantes. Ils sont caractérisés par leurs cylindres dénommés K qui comprennent un fût en acier, fermé à la partie supérieure par une culasse en alliage léger, énergiquement refroidie et spécialement étudiée pour fonctionner dans les meilleures conditions tant en propulsif qu'en tractif.

Cette nouvelle série comprend les puissances suivantes 240 CV 5 cylindres, 350 CV. 7 cylindres, 500 CV. 9 cyli»dres, 800 CV. 14 cylindres. Ils peuvent être alimentés par deux compresseurs et un ventilateur qui assurent le meilleur rendement suivant l'utilisation demandée.

On retrouve sur le stand de Gnome et Rhône ces différents modèles dont un, en fonctionnement, captive l'attention. POTEZ

L'exposition de la société des aéroplanes Henry Potez est une des plus suggestives du Salon actuel. Les productions Potez sont réparties sur deux stands dans l'un. les avions dans l'autre. les moteurs. Comme avions, Potez nous montre quatre appareils le 49 d'observation ou de bombardement le 45, hydravion catapultable le 51, monoplan de transformation, et enfin le 43. appareil de tourisme. Parmi ceux-ci, l'attention est retenue par le 49, qui comporte deux utilisations 1° en monoplan c'est un appareil d'observation à voilure intégralement métallique, montant à près de 7.000 mètres et pouvant couvrir 900 kilomètres à une moyenne de 192 kilomètres à l'heure 20 en biplan pour les missions de bombardement, il a un rayon d'action de 800 kilomètres, à 170 de moyenne. Le biplan de tourisme 43 à moteur Potez 100 CV est apprécié par les amateurs de tourisme aérien. Robuste, confortable, muni du bec de sécurité Potez. il est d'une grande sécurité. Dans le stand voisin. Potez expose les trois moteurs à refroidissement à air qu'il a créés et qui équipent une partie de ses appareils.

HISPANO-SUIZA

La célèbre maison au palmarès impressionnant, aux titres de gloire exceptionnels, expose au Salon la gamme complète de ses moteurs, qui comprend toutes les puissances. Cette gamme comporte les 100 CV type 6 Pa, 250 CV type 6 Mb, 500 CV type 12 Hbr, 500 CV type 12 Mb, 650 CV type 12 Nb, 1.000 CV type 18 Sbr, 500 CV type 12 Xbra, 500 CV type Xbr (sana compresseur), 650 CV type Ybrs, CV type 5 Q 300 CV type 9 Qdr, 575 CV. type 9 V et enfin les 300 CV type 9 T (Clerget) et S00 CV type 14 U (Cferget), le nouveau moteur a huile lourde réalisé spécialement pour l'avion. Deux des moteurs Hispano-Suiza sont particulièrement remarquablea ce sont les 500 CV et 650 CV. douze cylindres en V à compresseur et à réducteur. Ces moteurs comportent les plus récents perfectionnements et permettent des performances exceptionnelles. Faut-il rappeler que la construction d'Hispano bénéficie du plus grand progrès réalisé dans les moteurs d'avion La « nitruration» » de l'acier des cylindres, qui assuré à ceux-ci une durée et une résistance inégalées. MESSIER

Au cours de sa visite d'inauguration, le Président de la République s'est arrêté au stand de la Société française de matériel d'aviation, qui présente les dernières modèles d'atterrisaeurs, roues à freins et béquilles Meesier. Ce matériel équipe en série la majorité des avions français et de nombreux avions étrangers.

DEWOITINE

La maison Dewoitine expose au Grand-Palais de remarquables appareils un hydravion de chasse HD 142 entièrement métallique, d'une grande pureté de lignes et d'une étude aérodynamique très poussée puis un avion d'école du début du type D 480. On regrettera de ne voir qu'une maquette du nouvel avion de chasse D 500 dont les essais se poursuivent au service technique. Cet appareil a réalisé des performances absolument remarquables. dépassant les prévisions et supérieures à celles des meilleurs avions de chasse étrangers.

PARACHUTES ORS

La voilure est à fentes. Le parachute dorsal quand l'utilisateur est amis, descend sous la ceinture quand il est debout.

C'est l'idéal aussi bien pour les pilotes que pour les observateurs.

là est muni d'un amortimeur de chocs et d'une ficelle d'extraction. Un des modèles a la forme d'une carapace. SPÉCIALITÉS A.-M.

La Société Martin, Moulet et Cie présente cette année ses nouvelles créations: pompes rotatives à raccords orientales, robinets et raccords à largage, dont la technique et le fini d'exécution sont dignes de la vieille réputation de la marque A. M.

SPEEDOIL-Superlubrifiant

Les techniciens les plus réputés le recommandent sans réserve. Prolonge la vie du moteur. Ravitaillement officiel dans les aérodromes.

S. Popov, concessionnaire, 14, rue Duret. Passy 73-00.

FIAT

Fiat expose une splendide gamme de moteurs et notamment son nouveau moteur de 1.800 CV. A. S. 6 24 cylindres en V formé de deux groupes de 12 cylindres qui actionnent d^ux arbres d'hélices, l'une intérieure à l'autre. Les deux hélices placées côte à côte fonctionnent en sens inverse l'une de l'autre, ce qui donne un rendement inégalable. LA VIE SPORTIVE LES FOOTBALLERS D'ALES

DIFFICILEMENT BATTUS

PAR LE C. A. P.

Pour le championnat de France professionnel de football, le Cercle Athlétique de Paris a difficilement battu hier, au Stade de Paris, l'Olympique d'Alès par 2 buts 1.

Après dix-huit minutes de jeu, Finot, d'un shoot de trente mètres, réussit le premier but pour le C. A. P. Olej, avant d'Alès, égalisa avant le repos, et c'est seulement cinq minutes avant la fin de la partie que Ouvray marqua le second but pour les Parisiens. Ce match, joué sur un terrain boueux et sous une pluie continuelle, permit aux footballers d'Alès de dissiper la mauvaise impression causée lors de leur sévère défaite par le Red Star. Ils furent très actifs et leur défense fut d'une grande vigilance. Leur gardien de but Langeard réussit plusieurs arrêts difficiles. Le C. A. P. qui, longtemps, domina, manqua de précision dans ^es attaques.

LE DIMANCHE SPORTIF

Football. -Championnat de France professionnel A 14 heures, au Parc des Princes, Racing-Cluh Français.

Championnats de Paris de division d'honneur à 14 heures, à Saint-Mandé U. S. Suisse-A. S. Amicale à Buflalo Stade Français-C. A. Montreuil à Issy-les-Moulineaux C. A. S. G.-C. 0. Billancourt; au Stade de Paris J. A. Saint-OuenC. A. XIV-.

Promotion de division d'honneur A 14 heures, à Persan, U. S. P. BeaumontA. F. G. Colombes à Asnières U. S. Vésinet-Stade Enghien-Ermont à Pavil- lons-sous-Bois Stade de l'Est-U. S, A. Clichy; avenue Gambetta S. 0. Est S. A. P.- C. S. Choisy-le-Roi à Villemonble Sport-GaMia Club à la porte de Saint-Cloud U. A. XVT-C. A. Vltry à à Vlry-Châtillon E.S. Juvisy-Standard A.C. Rugby. Au stade Jean-Bouin, à 13 h., finale du Championnat de Paris (division d'excellence) Racing-C.A.S.G.

Tournoi des VII Stade Francals-Blar- ritz Olympique.

Au stade de la Marche, à Vaucresoon, à 14 heures. Bourse-P.C.C. et, à Meaux C. S. Meaux-Red Star Olympique. Cyclisme. A 14 heures, au Vélodrome d'Hiver, match France-Allemagne (vi- tesse, omnium et demi-fond).

Boxe. A 14 h. 30, au Central Sporting Club, réunion dominicale.

Cross-Country. A 14 h. 30. à Clamart, cross d'ouverture des corporations. Hockey. Championnat de Paris Poule finale à 14 h. 15, à Vaucreason A. S. Bourse-Raclng et, à Saint-Cloud Stade Français- C.A. S^G.

Des cambrioleurs fracturent le coffre d'une entreprise de plomberie Des malfaiteurs, l'autre nuit, ont fracturé, 8, rue de Tracy, le coffre de l'entreprise de plomberie J,.adeuil, Charlant et Demangel, et ont disparu avec un butin de 10.000 francs. C'est en ouvrant la boutique, hier, à 8 heures. qu'un den associés, M. Demangel, constata le cambriolage. Apres avoir « ventousé » la première plaque de blindage de la porte, les malandrins ont découpé la seconde à l'aide d'une chignole, pratiquant ainsi un trou de 25 centimètres de côté.

Prévenu, M. Rigaux, commissaire du quartier, procéda aux constatations et put aisément établir de quelle façon les cambrioleurs avaient pu pénétrer dans les locaux.

Très au courant des aîtres assurément ce qui parait devoir resserrer le champ des recherches, ils s'étaient laissé enfermer dans une cave qu'ils savaient communiquer directement avec un arrière-locad. Et comme la boutique, par un escalier intérieur, donne accès aux pièces du premier étage où sont installée les bureaux, ils n'eurent qu'à l'escalader pour se trouver à pied d'œuvre.

Par précaution, les cambrioleurs coupèrent les fils téléphoniques et, ainsi protégée, opérèrent avec la plus ber,lue tranquillité.

Des empreintes ont été relevées par le service de l'identité judiciaire qui permettront peut-étre l'identification des cambrioleurs.

La plainte du ministère de l'air M. André Bouilloux-Lafont confronté avec Collin-Lucco et deux témoin* M. Brack, juge d'instruction, recom- mence à consacrer exclusivement toutes ses après-midi à l'affaire des faux documents de l'Aéropostale.

Hier, pendant plus de quatre heures, ce ne furent qu'interrogatoires de M. André Bouilloux-Lafont, assisté de M* Georges Daumas, de Collin-Lucco, assisté de M" Raymond Hubert et Jean Laval, et confrontations, tantôt avec M. Portait, chef de service de presse à l'Aéropostale, tantôt avec le commandant Dagnaux, de la Compagnie Transafricaine.

C'est toujours la question de la bonne ou de la mauvaise foi de M. Bouilloux-Lafoat qui faisait l'objet des préoccupations du juge.

Hier, il a surtout insisté sur la principale pièce du c dossier » de M. André Bouilloux-Irafont, c'est-à-dire sur le € contrat tripartite a daté du 3 décembre 1931, et auquel il ressortait que M. Paul-Louis Weiller avait partie liée avec la Lufthansa pour tenter d'établir un monopole sur les lignes aériennes transocéaniques entre l'Europe, l'Afrique et l'Amérique du Sud.

La question de M. Brack fut des plus nettes M. André Bouilloux-Lafont, à la lecture de cette pièce, a-t-il pu se méprendre, ne s'est-il pas aperçu immédiatement au contraire qu'il s'agissait d'un faux ?

D'après le commandant Dagnaux, il est bien certain que ce contrat énonçait des clauses manifestement erronées, il parlait notamment de transfert d'actions de la Transafricaine. Or, M. André Bouilloux-Lafont, administrateur de cette compagnie, savait pertinemment qu'aucun transfert t n'avait été effectué par les sociétés Gnome et Rhône ou C. I. D. N. A. et il ne pouvait pas être question d'un tel transfert, car les actions de la Transafricaine sont toutes nominatives. M. André Bouitloux-Lafont a répondu à ces arguments qu'il avait pensé que M. Paud-Louis Weiller ne lui paraisdait pas homme à s'embarrasser et pouvait promettre quelque chose qu'il ne pouvait pas tenir.

Mais le commandant Dagnaux d'indiquer, à son tour, que les Allemands ne lui paraissaient pas, à lui, gens susceptibles de se contenter d'un apport imaginaire.

En dehors de cette pièce capitale, le commandant Dagnaux a vu tout le dossier de M. André BouUloux-Lafont, le 16 septembre dernier, à une époque où déjà l'on disait qu'il s'agissait de faux. A-t-M attiré l'attention de M. Bouillaux-Lafont sur ce point ? Non, car il n'en fut point formeUement sollicité et puis, si certaines annotations lui semblaient manifestement limitées, d'autres, au contraire, lui parurent dans la manière habituelle de l'administrateur de Gnome et Rhône. Quant à Lucco, il n'a pas varié dans ses déclaratifs le contrat a été fabriqué par lui. mais sur les Indications de M. André Bouilloux-Lafont, car il était dans l'impossibilité d'y faire entrer les mentions nécessaires, notamment celles ayant trait aux avoirs des sociétés C. I. D. N. A. et Gnome et Rhône.

M. Bouilloux-Lafont, avant de se retirer, tint à faire insérer dans le procèsverbal, dressé par M. Marre, greffier, que Lucco avait écrit, en 1930, des articles très documentés sur cette même question.

Proohainement, M. Brack poursuivra cette confrontation.

LA PLAINTE

DE M. BOUILLOUX-LAFONT CONTRE COLLIN-LUCCO

On sait que M. André BouMouxLafont avait, il y a quelques jours, porté plainte contre Lucien Collin, lui reprochant d'avoir commis à son égard une série d'escroqueries en lui vendant des documents fabriqués.

M. Lapeyre, doyen des juges d'instruction, vient de rendre une ordonnance de non-informer sur les réquisitions de M. Pressard, procureur de la République. M. Brack, en effet, est saisi de l'affaire de faux, connexe à l'affaire d'escroqueries il n'y a donc pas lieu d'ouvrir une nouvelle intormation.

Ayant reçu avis de cette ordonnance, M. André Bouildoux-Lafont, accompagné de M* Georges Daumas, son avocat, a aussitôt formé opposition devant la chambre des mises en accusation. CONTRE LA CECITE' L'assemblée annuelle de l'Association internationale de prophylaxie de la cécité a eu lieu hier sous la présidence du professeur de Lapersonne, membre de l'Académie de médecine, et en présence de M. Justin Godart, ministre de la Santé publique, et de M. Abraham, chef de cabinet de M. de Monzie, ministre de l'Education nationale.

La réunion a été particulièrement consacrée à l'étude de la très importante que3tion des écoles pour la préservation de la vue.

De très intéressants rapports ont été présentés par le professeur de Lapersonne. président de l'Association Internationale de prophylaxie de la céctté le professeur Plerre Villey. secrétaire général de l'Association Valentin-Haüy le docteur Bishop Harman, fondateur des écoles pour amblyopes en Grande-Bretagne Mme Win!fred Hatway. directrice de la Société nationale américaine de préservation de la vue. I/exipo&é des résultats obtenus dans les classes d'amblyopes a été fait, pour Stresbourg, par le docteur Redalob pour la Suisse, par le docteur Dufour, et pour l'Allemagne, par le .processeur Bartels. En terminant, le docteur Mombrun, secrétaire général du comité français de l'Association de prophylaxie de la cécité a présente un projet d'organisation des classes d'amplyopes dans la région parisienne. Tous ces rapports ont démontré la nécessité de créer, dans les pays qui n'en sont pas encore dotés, des classes spéciales pour tous les enfants n'ayant pas une vue normale.

Une exposition de matériel scolaire envoyé des Etats-Unis, d'Allemagne et de Grande-Bretagne a été présentée aux assistante.

ON ARRETE UN VOLEUR D'AUTOS Il avait, étant comptable, dérobé 600.000 franct

Muni de plusieurs permis de conduire aux noms de Paul Delaunat, Octave Lasserre et Jean Chaduteau, le nommé LéonRené Jally. âgé de trente-cinq ans, né à Paris, se livrait depuis longtemps à des vols d'autos, opérations qui, jusqu'ici. avaient été fructueuses pour lui. Mais. ces jours-ci, en essayant de vendre à un garagiste du quartier de la Gare une auto volée. il éveilla la défiance de celui-ci, qui. après contrôle de la carte grise qui lui était présentée, se livra à une discrète enquête, puis alerta M. Frederique, commissaire du quartier de la Gare. Ce dernier ne tarda pas à établir que Jally n'était autre qu'un escroc, déjà condamné par défaut à quatre ans de prison pour un vol de 600.000 francs commis au préjudice d'un de ses patrons, vol après lequel il avait fui au Venezuela. A son retour en France, en septembre dernier, il avait trouvé fructueux de voler des autos. Jally a été envoyé au dépôt UNE AFFICHE_DE L'U. N. C. Le groupe de Ia région parisienne de l'U. N. C. vient de faire placarder dans Paris une affiche indiquant le point de vue de ce groupement sur la question de la modification éventuelle des pensions de guerre.

L'U. N. C, estime que les droits acquis doivent être intégralement maintenus à toutes les authentiques victimes de la guerre que les pensions scandaleuses ou abusivement consenties doivent être revisées que les anciens combattants pourront envisager de nouveaux sacrifices lorsque toute dépense Inutile aura été supprimée et toute fraude fiscale réprimée.

L'Union des conférenciers français a donné hier sa première conférence C'est par une spirituelle conférence sur « les Marionnettes et le Gutgnol en France » avec d'amusantes démonstrations du maltre guignoliste Gaston Cony, que s'est ouverte hier à 15 heures, dans tes salons du grand cercle d'Iéna, la première série de réunion des conférenciers français que préside M. Franc-Nohain,

On peut retenir ses places et s'abonner au Cercle d'Iéna, 10, avenue d'Iéna, et 7, rue Vésale,

Un Kabyle meurtrier condamné

au bagne perpétuel C'est une bien ténébreuse affaire que les jurés de la Seine avaient hier à juger, une affaire où l'ivresse a peutêtre joué le rôle principal. L'accusé, le Kabyle Mohamed Mezzemeroune, qui ne s'exprime pas en français, avait à répondre d'une agression suivie d'un meurtre.

C'était dans la nuit du 14 au 15 novembre 1931. Dans un café de la rue des Morillons, à Vaugirard, Mezzemeroune rencontra le boucher André Péricaud. Les deux hommes, vers 23 heures, s'en allèrent ivres, passèrent de débit en débit. Au cours de ces pérégrinations, ils rencontrèrent le Turc Albert Aron, ancien légionnaire, qui ne valait guère mieux qu'eux.

Vers 3 heur, du ir tin, à l'angle

Mezzemeroune et sa victime Péricaud des rues Castagnary et des Morillons, Mezzemeroune et Aron, unissant leurs forces pourtant vacillantes, s'en prirent à Péricaud. On vit les trois hommes discuter violemment. Puis le boucher, atteint d'un coup de matraque, s'affaissa. Son portefeuille et sa bague, qui avaient allumé la convoitise de ses compagnons, lui furent enlevés. Mezzemeroune et Aron s'enfuirent. Que se passa-t-il entre eux ? L'un d'eux prit-il peur? L'autre put-il redouter une dénonciation ? Ou, plus simplement, le Kabyle préféra-t-il profiter seul du bénéfice de l'affaire? On ne sait. A la hauteur de la rue Labrouste, les deux larrons s'arrêtèrent. On les vit bientôt en corps à corps. Quelques instants plus tard, Aron gisait égorgé sur le trottoir tandis qu'à quelque distance de là on arrêtait Mezzemeroune. Inondé de sang, le Kabyle prétendit s'être battu rue d'Alésia. Mais il ne put dire avec qui. Aujourd'hui il nie et l'agression de Péricaud et le meurtre d'Aron. C'est sur Aron, il est vrai, qu'a été trouvé le portefeuille de Péricaud. Et Péricaud, par malheur, était alors si complètement ivre qu'il ne se souvient de rien

Mezzemeroune nie de toutes ses forces.

Mais les témoins reconnaissent le Kabyle sans hésiter. On l'a même entendu, penché sur le boucher Péricaud évanoui, tenir cet étrange discours Si tu es mort, je te jure, monz-ami, que ce n'est pas moi

Quelques instants plus tard il s'agissait peut-être du partage! Aron, arrêté sur le trottoir, disait au Kabyle: C'est entendu, tu as descendu Péricaud Mais crois-tu, que je me laisserais faire comme lui?

Le coup de rasoir que Mezzemeroune lui porta à ce moment à la carotide mit une brusque fin à cette conversation si compromettante. Aussi l'avocat général Honnart n'hésite-t-il pas à requérir la peine capitale, tandis que le défenseur, Me Tulpain, plaide pour le moins le doute. Les jurés, à qui huit questions sont posées, ne répondent oui qu'à la septième, celle qui concerne le meurtre d'Aron. Et ils n'accordent pas de circonstances atténuantes, sachant exactement quelle peine ils entendent appliquer. Quelques instants plus tard, en effet, Mezzemeroune est automatiquement condamné aux travaux forcés à perpétuité. Eugène Quinche. Une délégation du groupement intercorporatif du commerce au ministère du Commerce A la suite de la réunion qui se tint salle Wagram, une délégation du Groupement intercorporatif du .commerce pour obtenir le sursis des billets de fonds (secrétariat, 2, rue des Martyrs-9" trésorerie, 53, Faubourg-Montmartre), conduite par M. Colomb, député, vient' d'être reçue par le ministre du Commerce, qui a bien voulu prendre en considération une proposition de loi de ce groupement.

Cette proposition de loi a été, le même jour, déposée sur le bureau de la Chambre des députés par M. Colomb.

LES CONGRÈS Fédération autonome

des syndicats de fonctionnaires

Reprenant la discussion sur la question des traitements, le congrès de la Fédération autonome des syndicats de fonctionnaires, après un long débat, a voté une motion adoptant le point de vue des syndicats confédérés et s'opposant à toute diminution des salaires.

La Ligue Pour la défense des fumeurs Le troisième congrès de la Ligue nationale pour la défense des fumeurs s'est tenu hier, 47, rue Réauimur, sous la présidence de M. Anquetiti.

Après lecture du rapport morai, présenté par M. Dejongh, secrétaire général, qui fut approuvé à l'unanimité, les congressistes ont émis notamment des vœux concernant 11 la qualité du scafarlati ordinaire l'empaquetage, pour conserver au tabac son degré d'humidité la qualité des allumettes et leur nombre dans les boîtes 40 la diminuti6n du prix des cigares de consommation courante.

Le bureau actuel a été maintenu pour deux ans.

FAILLITES. Société des cartonnages protecteurs, capital 400.000 francs, à Aubervilliers. 2, rue du Vivier, puis à Vanves, 186, rue de Paris. Lafaille. ameublement, 49. rue de Charonne. Martino Ghilardi. lingerie, marchand forain, 28. rue Pastourelle. Bacry, « Restaurant de l'Algérie à l'Exposition coloniale, demeurant 8, rus Montyon. Maurice Orcier, forain, à Choisy-le-Roi, 39, rue Emile-Zola. puis à Thiais, 42, avenue Hoche. David Kolodenko dit Cholodenko. parfumerie, à Argenteuil, 45. rue Pasteur, bureau à Paris, 15. rue d'Hautevill». GeorgesAdrien Lavigne, articles de voyage. 38, rue Legendre. • Fernand-IIenri Chantrier, menuiserie, 32. rue Saint-Sauveur, puis rue d'Enghien. Pierre Coquillard, « Débarcadère Automobile r, 13 bis, rue du Débarcadère. Bernard Honigsberg, maroquinerie, 17, rue de la Banque, puis à Nogent-sur-Marne, 54, avenue Kléber, actuellement sans domicile connu. ArmandJoseph Poignet, liquidation de stocks américains. 315. rue de Belléville. Société Jules-Georges Humblot, Marcel-Henri Audrand et Cie, vins fins en gros, rue des Pyrénées, puis à Nogenf-sur-Marne, 6. rue du Général-Faldherbe, entrepôt à Beaune. Société Henri-Eugène Fortier et Cie, intallations électriques. 34. rue du Bourg-Tibourg. Jean-Marie Chambas, galoches, à Bondy, 9. rue des Travailleurs. Société des Etablissements Parfondeval. capital 500.000 francs, bétail et cuirs, 67, rue d'Amsterdam. Garcia Perez de Mesa. capital 600.000 francs, « Restaurant de la Vigne-Vierge 1, rue Saint-Marc. Alfred Levensohn, coiffeur, 41, rue Simart. Imprimerie publicitaire, capital 30.000 fr., 127, avenue du Maine. Etablissements Vecar, capital 25.000 francs, outillage, à Bagnolet. 2. rue Bachelet. Feu JacquesMarcel Penicaut, vins, à Charenton, 5. quai de Bercy prolongé. Société des Etablissements Penicaut (en liquidation). capital 1 million. vins à Charenton. 5. quai de Bercy prolongé. Bouleau, divans, « Etablissements Modernes », a Pantin, 182, rue de Paris act. s. d. c. blamelRené Bottier dit Bothier. rue de l'Echiquier, le « Trait d'Union Cinématographique Société de banque et d'études financières, capital francs, opérations de banque et de Bourse, 37. rue Lafayette. Société des Etablissements Acfort et Cuivret. capital 600.000 francs, fabrication de vétements de cuir, 102, rue Amelot, puis 61, rue de Lancry.

1 Jf LA VIE COLONIALE liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiti tmi iiiitiiitiiuiiiti un iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiimiii

Depuis le débarquement des troupes du maréchal de Bourmont sur les rivages de Sidi-Ferruch, le 14 juin 1830, depuis la prise d'Alger, le 4 juillet suivant, événement qui substitua la domination française à la domination turque, la France a accompli en Algérie une œuvre de construction, de pacification et de labeur qui est le triomphe de ses méthodes de colonisation.

Quelle métamorphose, vraiment, si l'on compare l'Algérie de 1830 à celle d'aujourd'hui

Avant la conquête, ce ne sont que terres incultes, marécages pestilentiels, épidémies qui déciment la population. luttes intestines Alger est un repaire de corsaires et d'aventuriers. Au moment de la conquête, le gouvernement turc d'Alger n'a plus qu'une existence précaire et le maréchal de Bourmont, dans un ordre du jour, peut dire « Vingt jours ont suffi pour la destruction d'un Etat dont l'existence fatiguait l'Europe depuis trois siècles. » Après cent années de colonisation, l'Algérie est devenue une nouvelle France, pleine de force et de vie. Cent années ont suffi pour opérer cette transformation, pour faire d'un pays livré à l'abandon et à la ruine la plus resplendissante de nos colonies. Ces résultats, nous allons brièvement les énumérer.

Au moment de la conquête, la pnpulation indigène était inférieure à 2 millions d'habltants, les Français atteignaient à peine un effectif de 3.500 et le nombre dea étrangers ne dépassait pas 4.300.

En 1932, l'Algérie est peuplée de 6.553.451 habitants. La population indigène est passée à 5.633.000 habitants, alors qu'elle n'atteignait encore que 2.125.000 en 1872. Les Européens sont au nombre de plus de 921.000. En un demisiècle, le chiffre de la population indigène a presque triplé, grâce à la sécurité et au mieux-être dont elle jouit maintenant.

Au point de vue économique, la progression de l'essor agricole, commercial ou industriel de l'Algérie a été véritablement prodigieux.

En 1831, le trafic commercial n'atteignait pas 8 millions en 1870, il s'élevait déjà à 250 millions en 1913, il dépassait le milliard.

Jusqu'en 1930, les statistiques accusaient chaque année une progression constante et importante dans le chiffre des échanges commerciaux de l'Algérie. C'est ainsi que, en 1930, le mouvement commercial avait atteint 5.830.000.000 aux importations et 4.552.000.000 aux exportations. Au cours de 1931, le commerce de l'Algérie avec les marchés extérieurs a été influencé par la crise économique mondiale et par des difficultés occasionnelles ayant affecté certaines branches de la production. Toutefois, il faut le reconnaître, notre grande colonie reste privilégiée. De par la nature même de ses richesses, elle est placée dans une situation plus avan-

Radiodiffusion coloniale Nous devons à M. Alcide Delmont, lors de son passage au sous-secrétariat d'Etat des Colonies, la création, avec le concours de l'Institut colonial français, de la station Radio-Coloniale. Sa voix s'est fait entendre pour la première fois le 6 mai 1931, jour de l'ouverture de l'Exposition coloniale. Voici quelques renseignements sur son fonctionnement.

La station Radio-Coloniale est une station d'Etat. Ingénieurs, opérateurs, techniciens appartiennent à l'administration des P. T. T.

Le choix et l'organisation des programmes furent confiés à une association de but désintéressé, constituée conformément au décret du 28 décembre 1926 qui, jusqu'à présent, fait loi en matière de radiodiffusion.

Cette association a pris le nom de Fédération nationale de la radiodiffusion coloniale son siège est 98 bis, boulevard Haussmann, à ParisPrésident M. A. Conty, ambassadeur de France.

Vice-présidents MM. Cassagnac, Klobukowsky, Mestre, J.-H. Ricard. Administrateur général M. J.-L. Gheerbrandt, directeur de l'Institut colonial français.

De hautes personnalités coloniales sont membres de la Fédération l'Etat est représenté par MM. Gaston Joseph et Regismanset, pour les colonies Pellenc et Menou, pour les P. T. T., et M. Chataigneau, pour les Affaires étrangères.

La direction des émissions a été confiée à M. Julien Maigret, écrivain et colonial-

Une commission des programmes, qui comprend des représentants des agences économiques et des ministères, des écrivains et des journalistes coloniaux, coopère à l'élaboration des programmes.

Quotidiennement, avec une puissance-antenne de 12 kw., la station RadioColoniale de Pontoise émet sur trois longueurs d'onde, dans trois directions différentes

De 12 à 15 heures TMG sur 19 m. 68, direction de l'Est

De 16 à 19 heures TMG sur 25 m. 20, direction du Sud

De 20 h. 30 à 0 h. 30 TMG sur 25 m 60, direction de l'Ouest. Ces heures ont été calculées de façon à toucher nos colonies d'Indochine, d'Afrique et des Antilles aux heures les plus favorables. Nos colonies du Pacifique captent tantôt les émissions de l'est, tantôt celles de l'ouest, suivant l'heure et la saison.

Les programmes comportent

1° Un journal très complet, comprenant informations et chroniques diverses

2° Des concerts symphoniques, des quintettes, des récitals, des chansons, des pièces de théâtre, etc.

Des informations en langue anglaise et espagnole.

Pour le financement de ses programmes, la Fédération nationale de la radiodiffusion coloniale ne dispose que d'un crédit mensuel de 50.000 francs, prélevé sur le budget de la radiodiffusion métropolitaine.

Jusqu'à présent aucune çolonie n'a contribué à des émissions qui sont organisées expressément à leur profit. C'est à cette occasion que pourrait s'exercer utilement, auprès des gouverneurs, l'action des associations locales d'auditeurs.

il existe d'excellents appareils français à ondes courtes qui permettent, d'après les renseignements recueillis par la direction de la station radiocoloniale et contrairement à des avis hâtifs et peu autorisés, de recevoir ces émissions dans toutes nos colonies. La création projetée de relais dans certaines colonies ne lui paraît d'aucune utilité, mais, au contraire, susceptible d'être une cause de parasites sans renforcement utile des émissions- Le dixième des dépenses nécessaires à la création des relais serait mieux employé, nous dit-on, au perfectionnement et au renforcement de la station métropolitaine.

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ALGERIE ̃

tageuse. Pays essentiellement producteur de richesses agricoles, l'Algérie est un centre important d'approvisionnement pour la métropole, cette seule caracteristique explique déjà en partie sa situation exceptionnelle.

En réalité, la valeur globale des échanges s'établit pour l'année 1931 à 5 milliards 573 millions aux importations et à 3 milliards 705 millions aux exportations soit au total à 9 milliards 278 millions.

Le ralentissement constaté dans le trafic économique a donc été assez falble en 1931; il a frappé notamment les huiles d'olive, les ovins, les minerais, les laines, les lièges, etc. L'année 1932 a marqué un nouveau ralentissement dans la marche en avant du trafic algérien. Toutefois, il n'y a pas lieu de a en émouvoir car, pour une de ses principales richesses la vigne, l'Algérie enregistre cette année une production qui est un véritable record, puisque, d'après les renseignements connus, celle-ci atteindrait près de 18 millions d'hectolitres Ce sont des bénéfices importants qui seront encaissés par certains colons algériens, et qui aideront à la reprise de l'activité commerciale de la colonie. Il y a lieu de noter également que différentes autres productions algériennes telles que les primeurs, les raisins de table et le tabac notamment, s'annoncent comme florissantes; il n'y a donc pas lieu de se montrer pessimiste, en ce qui concerne l'essor agricole de l'Algérie.

Les résultats acquis restent, et notre grande colonie sera certainement la première à bénéficier largement d'une prochaine reprise des affaires.

L'exploitation des Immenses ressources minières que possède l'Algérie s'est développée d'une façon constante jusqu'en 1931. Outre le fer, le zinc, le plomb, le cuivre, l'antimoine, le mercure, le pétrole, la lignite et le soufre, le sol de la colonie renferme également du chrome, du manganèse, de l'arsenic, du sel, des phosphates et même du charbon. Le sous-eol minier de l'Algérie constitue un des principaux réservoirs de matières premières de notre pays. Pour satisfaire au développement sans cesse croissant dea exportations de ces produits du soussols, le ports algériens ont été munis d'un outillage moderne.

La crise économique a eu des répercussions plus sensibles sur l'industrie minière et les conséquences s'en font évidemment sentir dans l'économie générale de l'Algérie. En année normale, la production des mines et carrières était de 2 millions de tonnes pour le fer, de 800.000 tonnée pour les phoephates et de 40.000 pour le plomb et le zinc. C'est surtout en raison de l'arrêt complet ou partiel de-3 exploitations minières que l'Algérie souffre du marasme générai.

Pour cette branche de son activité, l'Algérie peut cependant espérer qu'une atténuation de la crise redonnera à

INFORMATIONS

Inde française

Protection de la main-d'ceuvre locale. En vue de protéger la main-d'œuvre française de nos établissements de l'Inde contre la concurrence étrangère et d'assurer un meilleur fonctionnement de l'important service de batelage du port de Pondichéry. M. A. Juvanon, le distingué gouverneur de cette colonie, a pris, le 19 juillet 1932, un arrêté réglant: 1° la police du batelage en ce qui concerne la sécurité du transport entre la plage et les navires sur rade et vice versa; les conditions d'emploi des embarcations, des bateliers et des coolies chargés d'aider aux opérations d'embarquement et de débarquement des marchandises; 3° les tarifs et mesures de comptabilité dudit service 4° les mesures d'assistance aux bateliers.

Entre autres dispositions, ce texte stipule que: « Sauf en cas de manque de main-d'ceuvre française dûment constaté par les autorités de la colonie, il est formellement interdit d'employer de la main-d'œuvre étrangère dans une proportion supérieure à 5 fo de l'effectif' reconnu nécessaire Nul doute que ces judicieuses mesures ne répondent parfaitement aux impérieuses nécessités du moment et n'aient les plus heureuses répercussions sur l'essor économique et social de notre port principal de la côte de Coromandel.

Légion d'honneur. Dans la récente promotion de l'Exposition coloniale, nous avons été particulièrement heureux de relever les nominations, au grade d'offtcier, de M. Thomas Aroul, négociant, maire de Karikal et président du conseil général de nos établissements dans l'Inde au grade de chevalier, de MM. David, avocat, conseiller général, premier adjoint au maire de Pondichéry. et Jouveau-Dubreuil, professeur au lyeée Calvé, qui est aussi un des historiens et des archéologues du sud de l'Inde les plus réputés. A tous trois, dont les éminents services rendus à la colonisation françaiee, dans des branches d'activité diverses, sont ainsi officiellement récompensés, le Petit Parisien se fait un très agréable devoir d'adresser ses sincères et plus chaleureuses félicitations.

Le mouvement commercial

des Nouvelles-Hébrides

En 1931, le mouvement commercial des Condominions franco-anglais de l'archipel des Nouvelles-Hébrides s'est chiffré par 26 millions de francs, dont 11 millions aux importations et 15 millions aux exportations.

Les importations françaises sont de 7 millions contre 3 millions pour l'Angleterre. Les exportations françaises, de plus de 11 millions contre 4 millions pour l'Angleterre.

La situation de l'archipel reste donc des plus satisfaisantes et la prépondérance française ne cesse de s'y affirmer chaque année avec plus d'ampleur. ce qui fait honneur à nos méthodes colonisatrices.

La foire de Hanoi

Malgré la crise, la foire annuelle de Hanoi, qui se tiendra du 27 novembre au 11 décembre prochain, en Indochine, promet d'être très animée. Bien que le commerce et l'industrie tonkinois n'aient jamais participé aux foires commerciales de Java, le gouvernementggénéral des Indes néerlandaises a décidé d'y prendre part. Les fouilles d'Angkor

Les fouilles actuellement pratiquées au Cambodge, dans la région d'Angkor, viennent d'amener la découverte d'une ville Immense, plue ancienne qu'Angkor et sur laquelle les fameux temples furent bâtis.

Il s'agit d'une cité occupant un carré d'environ cinq kilomètres de côté, entourée jadis de fossés et de murailles, qui avait ses temples, ses palais et ses étangs sacrés.

Les fouilles ont permis de retrouver les soubassements des construction* disparues, des statues et des palais de la plus haute antiquité. Il convient de féliciter de ce splendide résudtat notre grande école française d'ExtrêmeOrient.

Le kapok africain

L'emploi du kapok n'est pas encore aussi répandu en France que le justifieraient les avantages multiples de son

l'industrie minière un nouvel essor. Déjà l'industrie phosphatière semble enregistrer pour cette année des résultats plus encourageants.

Quoi qu'il en soit du ralentissement de la vie économique de l'Algérie, il faut constater que la progression rapide de tous les éléments de richesse s'est manifestée également dans l'outillage du pays. Aujourd'hui, l'Algérie posaède 6.500 kilomètres de routes nationales et près de 20.000 kilomètres de chemins départementaux ou vicinaux. La longueur des lignes de chemins de fer d'intérêt général est actuellement de 4.868 kilomètres.

Tous ces efforts sont dirigés aussi vers des buts sociaux qui tendent à améliorer le sort des populations indigènes et celui dea classes laborieuses. En centralisant tous les services d'assistance et d'hygiène dans une direction unique du service de santé, le gouverneur général Carde aura la possibilité de poursuivre l'oeuvre qu'il a entreprise pour rendre meilleures les conditions d'existence de la population. Signalons, pour marquer les résultats déjà acquis, que la politique sanitaire poursuivie a permis, en moins de dix ans, de doubler le nombre des lits d'hôpitaux qui sont aujourd'hui au nombre de 6.900 pour les malades et de 2.150 pour les vieillards, et de doubler aussi les hospitalisations qui dépassent aujourd'hui le chiffre de 70.000.

La disparition des épidémies, la diminution de la mortalité et l'accroissement de la population voilà à quels résultats a pu conduire l'œuvre sociale sage- ment conduite en Algérie.

Même politique, mêmes résultats concluants en ce qui concerne l'enseignement des Indigènes et des Européens; la. aussi, l'impulsion est donnée pour le développement de l'enseignement primaire ou de l'enseignement profession* nel.

Le fait pour l'Algérie d'être en solidarité économique étroite avec la métropole, lui donne une sécurité précieuse qui lui permet de poursuivre dans le travail son effort de développement et de mise en valeur méthodique.

Ainsi que le disait le gouverneur général Carde « Si l'Algérie, pas plus que tous les pays neufs, n'échappe aux maux qui frappent les êtres en pleine croissance, elle possède pourtant sur ces entités le privilège inestimable de pouvoir, grâce aux liens de toute nature qui la rattachent à notre mère patrie, s'adosser, en toute sécurité. à cette forte puissance économique et financière qu'est notre nation.

Confiante, sans optimisme exagéré, en ses propres forces, sûre de pouvoir en toutes circonstances faire appel à l'aide matérielle et généreuse de la vieille France, sachant que ses possibilités sont loin d'être épuisées, elle est en droit de considérer l'avenir avec sérénité. »

Félix Faux.

usage. Le kapok africain présente celui d'être à la base d'un prix de revient presque nul; actuellement, celui du Soudan revient, rendu dans un port français, à environ 726 franco la tonne. Aussi conviendrait-il de vulgariser les utilisations du kapok et d'en multiplier, par suite, la production dans nos colonies de l'Oueet africain.

Il suffirait, pour cela d'améliorer les conditions de récolte des peuplements africains; 2° de réaliser le plus près possible des lieux de récolte la préparation de la matière brute (nettoyage, égrenage, pressage); 3° d'organiser auprès des villages la mise en culture et l'exploitation rationnelle par l'indt»gène des variétés de kapokiers produlsant une fibre de bonne qualité.

Le services postal des Comores

Le boutre Yassimini, qui assure le service postal entre les îles de l'archipel des Comores: Mayotte, Anjouan et Mopéli, s'est échoué sur les récifs d'Iconi. L'équipage et les passagers ont été sauvés. mais le courrier et le bateau sont perdus.

Le gouverneur général a fait affecter au service de l'archipel une vedette à moteur qui permettra des relations plus faciles entre les différentes îles et, en particulier, au gouverneur de se rapprocher de ses administrés.

L'enseignement de l'espéranto

à Nouméa

II y a quelques mois, une commission de la Chambre de commerce de Paris préconisait la vulgarisation de l'esperanto, langue auxiliaire internationale remarquable par sa précision dans la traduction de la pensée.

Répondant à cet appel, la chambre de commerce de Nouméa a institué, dans ses locaux, des cours bi-hebdomadmires d'esperanto, le soir après diner.

On ne peut que féliciter cette compagnie d'avoir donné son précieux appui a cet enseignement, qui est dispensé, la colonie, par un espérantiste distingué, le pasteur NissoUe, lequel en a pris l'initiative.

Le public a réservé le meilleur accueil à ces noaveaux cours dont le résultat pratique est des plus encourageants, car une vingtaine d'élèves se sont fait inscrire et suivent assidûment les leçons, ce qui constitue un beau succès.

Souhaitons que l'espéranto trouve auprès de la jeunesse calédonienne tout le succès qu'il mérite.

L'équipement économique

du Levant sous mandat français Les travaux entrepris les années précédentes, en vue de perfectionner l'outillage économique des Etate du Levant sous mandat français, se poursuivent aotivament.

L'équipement de la chute du Sata, près de Beyrouth, est en voie d'achèvement et l'installation de l'ueine hydroélectrique de l'Oronte a été terminée.

D'importantes études relatives au programma général d'irrigation ont été entreprises par la régie des études hydrauliques. Les deux usines établies à Lattaquié et à Harim, par la Société industrielle des Etats du Levant, ont commencé à fonctionner suffisamment à tempe pour traiter les grignons d'olives de la récolte 1931.

Enfin, les études pour l'établisse-' ment d'une pipe-line, à travers la Syrie, pour le transport des pétroles de Mossoul vers la Méditerranée, sont maintenant achevées et les travaux préliminaires sont en voie de réalisa.tion. On a commencé à poser la tuyauterie le mois dernier, conformément au programme tracé, qui prévoit t'achevement des travaux fin juillet 1934.

Le port de Caitfa, qui pourra recevoir des navires de fort tonnage, aera achevé avant le mois de juillet prochain.

L'aviation commerciale en Indochine La compagnie Air-Orient, qui assure.. la liaison entre la France et l'Indochine, va bientôt reporter sa tête de ligne asiatique de Saigon à Hanoi Des travaux sont effectués, à cet effet, à partir de Bangkok, qui sera la point de bifurcation de la ligne venant d'Europe avec double tronçon vers les deux villes. Des vols d'essai ont lieu actuellement entre Bangkok et Hanoï.


H M É M A S

THEATRES

La semaine dans les subventionnés OPERA. En soirée lundi, Siegfried mercredi. Boris Godounov vendredi, Ln jardin sur l'Oronte samedi, Thaïs. COMEDIE-FRANÇAISE. En soirée lundi. Il ne faut jurer de rien, Charité mardi et jeudi, Christine mercredi, le Maitre de son coeur vendredi et dimanche, Christine samedi, les Trois Henry. En matinée jeudi, les Honnêtes Femmes, Tartuffe; dimanche, le Joueur d'illusion, l'Age du fer.

OPERA-COMIQUE. En soirée mardi et samedi. Carmen mercredi, les Contes d'Hoffmann jeudi, Mauon vendredi. Pellêas et Mélisande dimanche, la Vie de bohème.

En matinée dimanche. Lakmé.

ODEON. En soirée lundi. Polyeucte, ta Coupe euchantée mardi, Madame SansOéne mercredi. samedi et dimanche, Editcation de prince jeudi. la Tour de Nesle. En matinée jeudi, Polyeucte, ttt Coupe enchantée samedi, le Rosaire, Second Bail dimanche, Education de prince. TH. NATIONAL POPULAIRE. En ̃oirée samedi, lei Contes d'Hoffmann. En matinée jeudi, l'dvart dimanche, la Poupée.

GAITE-LYRIQUE. En soirée tous les jours de la semaine, le Pays du sourire. En matinée samedi et dimanche, le Paya du sourire.

TRIANON-LTRIQUE. En soirée Rundi, Cibotvtette mardi et samedi, Paganini mercredi et jeudi. kfadamt Favart vendredi. Passionnément dimanche, les Vingt-Huit Jours de Clairette.

En matinée jeudi, la Poupée dimanche, Passio nnèmen t.

-o- TROCADERO. Aujourd'hui, matinée à 2 h. 30, Werther (M. Verdière, Mine Lecouvreur et les artistes de rOpéra-Comi- que). Places, 3 il. 14 francs.

o- CHATELET, Aujourd'hui, à 2 h. »trèa précises, matinée de l'opérette triomphale Nina-Rosa, av. André Baugé et Bach. -o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, à 2 h. 45, mat. du Scandai», le chef-d' œuvre d'Henry Bataille (douze dernières). Mat. à prix réduits les jeudis et samedis. o- VARIETES. Aujourd'hui, à 2 h. 45, première matinée d'Aurélie, comédie nouvelle de G. Letrancq, interprétée par Marguerite Pierry, Pauley, Marcel Vallée, 3Iady Berry, Larquey, Suzet Maïs, Magdelaine Bérubet et Berthier.

o- L'duberpe du Cheval-Blanc, d'Erik Charell. qui remporte tous les soirs un formidable triomphe au THEATRE MOGADOR. sera donnée en matinée aujourd'hui dimanche et jeudi 24 novembre, avec Georges Milton en tête de toute l'éclatante Interprétation.

o- Allez voir Cinq à sept à la POTINIERE. C'est une comédie charmante, vive, alerte, spirituelle, d'une qualité rare. La presse a été unanime à la considérer comme un i très grand succès ». Madeleine Lély, F. Fabre, Argentin et L. Scott sont les principaux interprètes. Aujourd'hui matinée. Places: 10, 20 et 30 ir. o- TH. ST-GEORGES (pl. St-Georges). Mademoiselle, le triomphal succès. 18 dernières.

-o- NOUVEAUTES. Jeanne, énorme succès. et cependant la baisse des prix. o- CLUNY. Dernier dimanche (matinée et soirée). Signoret dans Bourrachon. -o- Ludmilla Pitoëff au TH. DE L'AVENUE dans la Ronde. Aujourd'hui mat. -o- ALBERT-I". Le Doyen des enfanta de chœur, pièce gaie, énorme succès. Mat. 2 h. 15.

-o- A Pont-au-Dames, au théâtre de la Maison de retraite des artistes dramatiquee, en matinée aujourd'hui, à 2 h. 45, Fauvette, comédie de M. José Germain.

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LES SOIXANTE ANS DE SIAYOL

Qui eût cru que Mayot comptait soixante ans d'âge ? Pourtant, hier soir. à l'Empire, au cours d'une fête charmante et intime, on a fêté l'anniversaire de ce grand artiste qui fut toujours si bon pour ses camarades. Il écouta, souriant, une allocution de M. Girard, administrateur du grand music-hall de l'avenue de Wagram. Puis M. Fréjaville, président de la presse de music-hall, dans un speech tout bourré de souvenirs, cita, parmi tant d'autres, quelques articles élogieux. Mayol répondit en trois phrases, remerciant ses auteurs, la presse et ses camarades.

Parmi l'assistance, très parisienne, on pouvait remarquer des vedettes connues et des personnalités du théâtre et de la presse. Puis on sabla gaiement le Champagne et fort avant dans la nuit le phonographe fit entendre, pour notre plus grand plaieir. les succès de jadis.

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DEBUTS BRILLANTS DE a NIPPON » Brillante soirée vendredi soir aux Folies- Dramatiques pour la présentation du grand film parlant japonais Nippon. Elégante assistance, parmi laquelle on remarquait S. E. l'ambassadeur du Japon, le colonel Picot, président de l'Association des gueu!es casses, au profit de laqualle était donné ce gala; M. Claude Farrère, auteur de l'adaptation française du film, et de très nombreuses personnalitéa parisiennes. Les spectateurs ne ménagèrent pas leurs applaudisjements à la magnifique fresque de la vie japonaise qui se déroula devant leurs yeux. Fresque en trois époques, saluée, à la fin de chacune d'elles, de chaleureux bravos. Et nous devons une mention toute spéciale au prestigieux danseur nippon l'iesni Nimura, qui arrive d'Amérique, après ;me tournée triomphale, et dont les sauvages danses samouraïs ont obtenu un véritable triomphe.

FAITS DIVERS l^=-

DANS PARIS

Les accident» de la rue

Au rond-point des Champs-Elysées, sur un passage clouté. Mme Berthe Fourché, demeurant 27. avenue de la Marne, à Antony. est renversée par un taxi. Beaujon. Avenue de Clichy. un cycliste. M. El Hocine. âgé de trente-deux ans, demeurant 43, rue du Vieux-Chemin, à Argenteuil, est renversé par un autobus. Bichat. Boulevard de Strasbourg, M. Paul Camurati. trente-huit ans, domicilié 11. rue Vignon, tenait des propos incohérents. A l'infirmerie spéciale du dépôt.

Des malfaiteurs s'introduisent dans un magasin de tissus. 19, rue des Couronnes, et dérobent pour 500 francs de marchandises.

M. Charles LevLrt, soixante ans, habitant 36, rue des Plantes, à Mortgeron (Seine-et-Oise), se pend dans l'ateter de menuiserie de son patron. 3, rue des Grands-Augustins.

A heures du matin. le feu s'est déclaré dans une baraque en bois appartenant à M. Goursand, fabricant d'alun, 74 bis, rue Stanislas. Il a été éteint après un quart d'heure de travail.

Au cours d'une crise nerveuse. Mme Jeanne Suzanne, âgée de quarante ans, marchande dé journaux, se jette par la fenêtre de son logement, situé au sixième étage, 66, rue du Poteau. Mort instantanée. Atteint d'une maladie incurable, M. Aimé Fernet, soixante-dix ans, retraité des chemins de fer. demeurant 72, rue Philippe-de-Girard, s'asphyxie chez lui au moyen du gaz d'éclairage.

Un suicide au bois de Vincennes Avenue des Tribunes, dans le bois de Vincennes, on a découvert, hier matin, le cadavre d'un homme dans les vêtements duquel on a trouvé des papiers d'identité au nom de Louis Ravin, trente-trois ans, demeurant 144. boulevard de Lorraine. à Clichy. L'enquête ouverte par le commissaire du quartier de Picpus a établi qu'il s'agissait d'un suicide.

L'escroquerie au chômage

Pour escroquerie au chômage, on arrête un charbonnier, Maurice Stadler, trente ans, habitant 50. quai de la Loire, qui avait touché indûment une somme de 900 francs. Suites mortelles

d'un accident d'automobile

Le 7 novembre dernier, M. Maurice Grihesaber, cinouante-neuf ans, habitant 4 bis, rue Miche'Chasles. administrateur délégué d'une fabrique de produits photographiques de Saint-Maur. était grièvement blessé au visage, dans une collision d'autos, aux abords de la porte Dorée. Soigné à Saint-Antoine, il put rejoindre, une semaine plus tard, sou domicile. Mais son état s'aggrava soudain et il succomba l'autre nuit aux suites de ses blessure». DANS LA SEINE

Une collision à Clichy-sur-Saine Boulevard Jean-Jaurès, à l'angle de la rue Jobert, à Cüchy-sur-Seine, la nuit dernière, une voiture cellulaire conduite par

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Samedi 19 Novembre

La physionomie de notre place s'est légèrement améliorée, tout au moins au pomt de vue de l'évolution de la cote, car pour ce qui est des affaires, elles ont continué à être aussi nulles qu'auparavant, la position des problèmes à résoudre n'ayant pas changé. Néanmoins, il faut reconnaltre que le redressement des cours, effectué pendant cette dernière séance, a permis de regagner une partie appréciable du terrain aoandonné pendant la semaine.

Cette reprise a commencé à se faire sentir dès l'ouverture. Elle a eu pour origine quelques interventions discrètes qui ont suffi pour déterminer les baissiers à procéder à des opérations de couverture. Dans un marché aussi étroit, de telles opérations ne sont pas faites sans provoquer un déplacement de cours. La fermeté a été obtenue d'autant plus aisément que la Bourse était en partie privée aujourd'hui des indications des autres marchés étrangers. Le mouvement a été particulièrement accentué sur les valeurs françaises, surtout celles du terme. Au comptant, les variations sont

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT VALEURS TERME ~-T~ I VALEURS "1^ "T" Cours Cours Ooun Coun Cour. Cour. Court Cour! p a B o U E T Font 101.. 102.. 104.. Pathé (capital) 111 Ul

t perpétuel 78 70 7880 Peugeot 241.. 240.. 8 amortimahle 82 50 Raffineries Say ord. 1819 1830 1820 1829 4 9t 30 91 20 91 20 Allemagne (YOttnt). 680 lA'0 amortiss. 120 45 120 120 120 S5 Ruase consolidé. 4 10 3 95 4 4 1 25 10530 105 25 HuMe5%1906 2 M 4 'l»3:.tranc.A. 95 50 95 55 95 52 Serbe 4 an». 1895 80 Il 30 Caisse autonome 970.. 98g.. 96850 Oit. 5 1914. 2366 23 80 23 23 banque de France.. 11435.. 11295.. 11400.. Banq.Xat.iiu M«ia. 175 Banque d'Algérie 9780 9840 Banque Ottomane.. 420 420 B. Paris et Pays-Bas 14«2 1485 I486 Oréd. Fonc.Egyptien 1990 1975 1970 Ranaue tramatlant. 4g7 491 4M ("an.Pac.Raltwar Cr 357 ,ni 3612 Banq. de l' Un. Paris. 390 Wanonn-litsi ordin.. 73 76 50 77 Compt. Nat. d'ffic. 1135 Montecatini 142 112 Créd. Comm. France d57 itio-Tinto 1330 Créd.Foue.de France 4670 4590 4660 Azote Sf« Norree.. 619 610 641 Crédit Lyonnais 1990 2015 1970 2020 fcaut. NitT. Cf Ltd. 46 45 49 50 Société Générale. 1090 1085 lin' Royal Dutch 1499 1500 1500 1500 Rente Foncière 615 611 Raffineries Egypte. 474 480 Soc. Gén. Foncière. 179.. 177.. 176 175..

Suez 15430.. 15540.. 15460.. 15525.. BANQUE Société civile. 3530 Bons Mei. 6% 1913 m 174 175 Est 805 icav.) 999 Lyon 1040 1045 1 Midi. 890 34 25 34 60 Nord 1445 X445 1431 Frauco-Wyomlni 151 150 148 151 Orléans 957 980 950.. Silva Piana 22 75 22 75 23 23.. Santa-Fé 997 Colombie 55 57 Métropolitain 1216 1232 1215 1225 Concorda 44 60 45 43 75 45 Lyonnaise des Eaux 2150 2125 Shell 2O.> 50 200 50 204 50 Distrib. d'Electricité 2065 2105 2040 2100 De Beers ordinaire. 378 Electricité de Paris. 1152 1164 1150 1170 Jaiîcrsfontela 100 101 100 100 Electr. de la Seine.. 885 680 Brakpan 896 Kl. et du Nord. East Rand 65 50 Ener.El.Littor.Méd. 954 955 975 Crown Mine» 651 552 K.-Lum. (LeTriph.) 1905 1895 Rand Mines 355 334 50 355 Thomson-Houstan.. 368 375 Johannesburg O 150 50 149 50 150 148 Union d'Electricité. 780 770 Caoutchoucs 87 86 25 85 88 25 Forge* Nord et Fat. 511.. 525.. Eurtern 40 75 50 26 4A 50 25 Schneider et C». 1280 1315 1280 Gula Kalumpong 59 50 58 59 TreBIeries du Havre Kuala Lumpur 94 50 95 93 95 Courrières 347.. 351.. 344.. 355.. Malacca 91 50 90 50 90.. 91.. Lens d48 Padang 234.. 238.. 235.. Roléo 68 69 71 Tbareis 253 50 252 252 255 Penarroya 278.. 280.. 278.. Tamtairrfka 75.. 74 50 73.. 75 60 Bozcl-Malctra 205 210 S05 Vieille MouUp»; 1385 Ktabliss. Kuhlman. 483.. 476.. 481.. Chartered 70 75 70 75 89 50 70 25 Phosphates Galsa.. 34A 380 Mozambique 28 25 28 50 28 28 Prod. Chim. d'Alais. 1130 1154 Transvail 10S 60 Caoutcb. Indochine. T. et F. Sosnowice. 54 54 75 54 Citroen (actions). 457 Phosph. tunisiens.. 74 74 50 76 80 Tubize privilégie. 150 50

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEURS 1 .salas 11 ""̃»» *AL«0RS PARQUET Anîln 1125..1140.. Bon» Très 5%1924 750.. CommentlT-Foure. 505.. 7'îol926 574 Grand'Combe i>0I ':Il îi 291 àl'etrang.aoOdol.) Omnium d'Algérie. «Il8!)« 2 e'i'îiorm? Guereour 1615.. 7!j or 3270 3280 Mokta et Hadid.. 2925 2»S5 2 'i 343 345 7 °i or 1924 3600 Ouenia Crédit Nation. 1919 Kali-Ste-Thérèae 1655 1700 g/'lSlO 309 309 535 Rhône-Poulenc. 712 139D 1912 272.. Bonsd.6%]uil.l922 547 547 Marchevllle Dacuin 2900 2000 a Dec. 1923 6 529 6"»ianv. 1023 529 530.. suer, brésiliennes. 1 8%iuio 1923 527 527 coloniales 95 94 3 1928 5 995 905 6 %ianv. 1924 543 Agence Havas > 19294!i% 988 992 Etat 5 1919. 437 437 Pub. pér. Desfossés 19X0 4 930 Tunis 3 365 Petit Parisien, act. 1580 1650 1931 4 930 3 1902.. parts 12BO 1284 S 1918.. 5H Péchelbronn 320.. S17 37a.. 3JS.. Algérien 3B4.. Pollet et Chausson 1105 1110 ™ "̃̃ 'JJ- *•» •• lispagneEitérieur Coty 181.. g Ton? î oïn ol? Japon 4 1910.. 24.. 24 25 Astur. de» Mines.. 181.. 110.. \l&'¥v"" 22J S.Î Foïwne 7 1927 SA 55 Est Asiat. Uaooi». ♦ V4 «66 965 Société Marseillaise Royal Dutch 14950.. 15000.. 629.. 529.. Créd Fmw.d'Alnér. 670.. Pan.Ob. Bons à lot 120.. 120.. 330.. Bana. d'Indochine. Est 486.. S.6 Banq.Sat.de Créd. 36.. 38.. 5 1852-54-56 sj\ 1895 2 80 382.. Créd. Fonc. Colon. 128.. 126.. 4 1812 449.. «)lfiO33% 8M).. 390.. Chem. (er tunisiens 590.. 590.. –3% 396.. Q\ 1908 S 195.. 195.. Est Algérien. 494 –3 3 !? nouveau.. 390 g/ 1913 S H Ouest Algérien. 526.. –2'Z 375.. 383.. ©f 1913 Paris. Electrique.. 410 –S Ardennœ. W ie;9 1000 1000 Omnibus 915.. 924.. 5 1921 811..810.. 950.. Fr de Tramways. 450.. 4B2.. 4 705.. 710.. Tiansatlantiq. 8 135.. i Energie Indust. 189.. 188.. –6% 477 M EN BANQUE Energie Sud-Ouest 1450 146S 6 4ôl Calro-Héllop (dlv.) 1440 1470 CuiTres et Pyrite». 301.. 301.. –4% 38fl 40a.. C" Indochine 223.. 234.. Airullag 53 54 fusion 3 375 376 Hutchinson 1445 1460 Nickel 223 231 (us. 3% noilT. 875 374 Sumatra cap a75 a:6 I Sosnowtae 3M S95 2 U 365 361 Pointe-à-PitM(act.) 191 196 Jeumont 60ô.. SIS.. 6 type 1921 472.. 470.. Monaco Câbles télégnoh 5% 1921. 835 BS4 Monaco 5« S10 &15 Paris-Outreau 749.. 740.. –5% 445.. COURS DES CHANGES S de Bretagne –4% 390 Etats-Unis (1 doU.S 25 62 2353 de France 8% 377.. Angleterre (1 I. st.l 8408 de la Loire 492.. 473.. –8% nouveau 394.. 1 Aile. ( 100 relchsm.) 804 2i 10-7-31 de St-Xaialre.. 250 250 ',J S7.Î ArseutlneilOO piw.) fénw Mèditerran 485 Nord série F. 490 Belgique (100 bel.) 353 75 354 rontsiba-id 1557 3% n.serieB B 410 437 Hollande fl.l. 75 1025 50 FiVes-IJIle 1105 1110 2!S% série C 410 Honlrie (100 [.en.) 445 27-5-31 Aciéries -Marine 490.. Orléans 485.. Italie (100 lire»).. 130 60 ISO 66 Montât»!». T™ 6 «O Korrege UOO cou.) 427 18 no-r. \riese 134.. 137.. 403.. Roumanie 1100 lei) 15 22 16 OOT. Moiubard-Aulnoye 210.. 205.. 397.. 3M.. YougœlaTicllOOd.) 39 75 30 «ept. Senelle-Maubeage 813 3 1S84 390 Suède (100 cou.).. 449 448 Citroën (part! 71 –2 2 1895 393 Suisse (100 Irancs) 491 Franc lies Métaux 1875 1880 GC8%185J S7S.. Autriche (100 ach.) 358 Il-9-31 aST 1770 S H m Finlande (100 mks) 50 14 nor. ÎZ.7. m.. Iroiogm uoo uot.>

le chauffeur Félix Vierne, est entrée en col- Hsion avec un autobus de la ligne Asnières- I Madeleine, piloté par le machiniste Théo- phile Tenaille.

Un voyageur de l'autobus a été légèrement contuslonné une femme, MarieLouise Trollet, vingt-trois ans, qui se trouvait dans le c panier à salade », fut blessée au nez. J Après avoir été pansée à l'hôpital Bichat, elle a été dirigée sur le dépôt.

Un chauffeur de texi disparait « avec l'auto de son patron

Un garagiste d'Ivry-sur-Seine, M. Louis Ferniozian, avait pris Il son service, voici deux jours, un chauffeur, Paul Chespie, à qui il confla un taxi peint en bleu- Chespie, au volant de cette voiture, part!t faire la place. et, depuis. son patron ne l'a plus revu. Une brève enquête à Fontenay-aux-Roaes. où le chauffeur avait prétendu qu'il habitait, 21, rue JeanJacques-Rousseau, a établi que Chespie est inconnu à cette adresse.

Une sexagénaire asphyxiée

est sauvée par les pompiers

Une sexagénaire, Mme Rosalie Bosse, 2 bia, rue ilontmory, à Vincennes, n'ayant pas été vue hier matin comme à l'ordinaire, des voisins prévinrent le commissaire de police qui lit ouvrir la porte de son logement. Mme Bosse fut trouvée inanimée dans son lit. intoxiquée par ies émanations d'un poêle. Ramenée à la vie par les pompiers, à l'aide d'un appareil spécial, elle a été transportée à Saint- Antoine.

Trois escrocs arrêtés

Trois italiens, Guiseppe Salvarapi, trentecinq ans, ajusteur Clemente Gemmi, trente-neuf ans, maçon, demeurant 29 bis, rue Monge, à Paris, et Dariot Feretti, trente- neuf ans. représentant. 7, rue Tiquetonne, escroquaient leurs compatriotes qu'ils savaient ne pas être en règle avec la loi sur les étrangers.

Sous prétexte de leur procurer des cartes d'identité et en se targuant d'avoir de hautes relations à la préfecture de police, ils se faisaient remettre de l'argent. Arrêtés, par les inspecteurs Rome et Valin. du com- missariat de police de Clichy, ils ont été envoyés au dépôt.

Les quinzaines des Boulevards A l'occasion de la deuxième quinzaine des Boulevards, aura lieu aujourd'hui un défilé de sociétés de gymnastique et fanfares entre la place Pasdeloup et l'Opéra. Départ à 2 h. 30 de la place Pasdeloup et retour place de la République vers 4 h. 30. où un concert sera exécuté. A 3 h. concert place Taylor par diverses sociétés musicales.

Le bal de l'Union sarthoise L'Union sarthoise d Paris donnera son j grand bal annuel, le 3 décembre, dans les salles de l'hôtel de la Société des ingénieurs civils. 19, rue Blanche, et donne rendez-vous à tous ses compatriotes actuellement à Paris.

insignifiantes, sauf sur le groupe à la criée, directement influencé par le terme. Les rentes ont également proflté de la meilleure ambiance.

Aux changes, fermés cet après-midi, peu de modifications sur la livre sterling 84.0S contre 84,09. Par contre le dollar est fern.e: 25,5375 contre 23 ,52.

MABCHES ETRANGERS

Londres. L'allure générale reste rela- tivement satisfaisante et la plupart des titres ne s'écartent guère des niveaux précédents. Les échanges, d'ailleurs, sont réduits au minimum. Les pétroles sont encore hésitants. Les cuprifères, les dia- mantifères et les mines d'or sont bien tenues.

Berl:n. Les variations de cours sont insignifiantes étant donné le ralentissement extrême des transactions. La tendance reste soutenue. Les milieux boursiers estiment que le pjogramme#économique du gouvernement démissionnaire sera réalisé par le prochain cabinet.

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CHEZ LES INSTITUTEURS Le conseil syndical 4e la section de la Seine du syndicat national des instituteurs, réuni à la Bourse du travail, a voté en fin de séance une motion proteetant contre toute diminution des salaires. Il fait connattre en outre que comme premiers moyen de protestation le personnel de l'enI seignement primaire de la Seine se refusera, suivant l'application stricte des règlementa, à procéder auprès des élèves à toutes quêtes ou souscriptions avouées ou j déguisées et notamment a la vente du timi bre antituberculeux.

Maurice Bernard, imp.-ser., r. d'Enghien


En ration du délai nécessaire à la transmission des chèques postaux, nous prions instamment nos lecteurs dont tlabonzement expire te 30 novembre de bien vouloir le renouveler dès maintenant, attn d'éviter tout retard dans l'envoi de leur journal.

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LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (328 m. 2)

(A i'émi«*ion de 20 heure», Mlle Clara Tambour se fera entendre dan. une parodie de Carmen, puis, au cours de la soirée, M. Kosches donnera un récital.)

10 h. revue de la presse du matin. 10 h. 5, concert offert- par le journal Le Haut-Parleur », avec le concours de Mlle Germaine Dermys et son accordéoniste Noiaier M. Charles Débert, les clowns Kitto et Sandrey et le chansonnier René Devll11 h. 5, concert offert par « Mon Film ». 11 h. 35, concert offert par « Mon Programme ».

12 h. 5, concert offert par « Leroy « Trente minutes de musique de films » (musique enregistrée). Deux dans une auto (Granichstaedten) Cœur de Lilas (S. Weber) Parade d'amour (Schertzinger) Un caprice de Pompadour- (Kunnecke): l'Amoureuso Aventure (Erwin) le Petit Ecart (R. Erwin) Rêve de Vienne (R. Stolz) Grand pot pourri sur des succès de films Tous les deux (Borchard) Monsieur, Madame et Bibi (Granischtaedten) Under a Texas moou (Rey Perkins).

12 h. 35. « Une demi-heure do fantaisie m présentée par le chansonnier Paul Weill. Au programma la Vieille maison, la Barque d'Yves, la Chanson de Lison, Quand le cœur se lusie, chantées par Mme Lina Tyber le chansonnier Souplex dans Vietlle chanson d'actualité, N'appuyez pas, Guide-Mémento, Mon cousin an music-hall. 13 h. 15. « la Demi-heure Gabriello », avec le concours de Mlle Reine Prévost, des Deux-Anes, et M. Firzel, de l'Empire au piano Gaston Claret. du Coucou. 13 h. reportage de la maison de retraite des artistes lyriques (fondation Dranem), à Ris-Orangis, par M. Gandrey-Rety. 18 h. 45, journal du « Poste Parisien ». 19 h., a Causerie maraichère, par M. Moullnot, de « Agriculture Nouvelle », conseiller du commerce extérieur de la France, vice-président de. la Confédération générale 19 h: 15, la journée sportive commentée par « Le Miroir des Sports ».

19 h. 30, « L'Actualité catholique m. 20 h" concert offert par « Le Travail ». Le Théâtre Lyrique de comique-opéra, non subventionné, présente « Caramen Huilé avec le concours de Clara Tambour, dans le rôle de t Carmen » Alice Furt, dans le rôle de c Micaëla » M. Stergel, dans le rôle de « Don José » M. Jacques Cey. dans le rôle d' « Escamillo

20 h. 30, concert offert par les « Editions et les disques Francis Salabert », avec le concours de Mme Clara Tambour et de lI. Bréor.

21 h. 50, Récital de musique viennoise, avec le concours de M. Oscar Ko3ches,_ pianiste. Au programme Rondo et sérénade (Schubert) Danse Viennoise (FriodmanGartner) Vieux-Vienne (Godowsky) Caprice viennois et tristesse d'amour (Krelsfër) Silhouette viennoise, valse (Kosches); Plszicate, valse (Strauss) Souvenir de Vienne, valse (Schlosinger) Soirée de Vienne (Strauss-Grtinfeld).

h. 30,- dernières informations.

RADIO PARIS (1.724 m. 1). 8 h.. 12 h. 45, 20 h. 30, 21 h. 15, informations. 7 h. 45, disques.

10 h. 40, cours d'espagnol.

11 h.. 30, concert.

12 h., causerie religieuse.

12 h. 20, musique Ave Maria (Arcadelt) le Roi David (Honegger). 12 h. 30, Bilboquet en tramway. 13 IL, Ole l Mi Nino (Paradis) Eapidglerie (Douliez-Dofny) Aux Ues d'or (Capponi) la Vent qui jase (Maurice Peèse) Menuet (Filipucci) Evolution (L'Enfant).

15 heures, Un mariage Lilliput (Translateur) Adoration (G. Brun); C tardas (G. Marie); Galimatias (Lohr); Nous deux (R. Hermann) Danse russe (Moszkowsky) Langoureuse Sérénade (Noletty) Joyeux Arlequin (Rebey); Butta de ballet (M. Infante) Fantasia (Delmas-Chapelier) la

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Chaste Suzanne (J. Gilbert); Excentric h'ovelette (Groizch).

17 heures. Cortège carttavalesque (G. Razlgade); Une nuit à Lisbonne (Saint-Saëns); En Bretagne (Rhené-Baton); Méditation de Thaïs (Massenet) Villanelle (L. Ganne); À Aubade d Colombine (F. Fourdrain); la Chanson de Myrrha (G. Dupont); Air de ballet (Chabrier); Valse romantique (D. de Séverac); Ouverture de Mozart (R. Hahn). 20 h., Marche sur des chansons de route (Farigoul) Sérénade d'Amalfi (Becce) Si vous saviez (Lucien Boyer) Mon seul rearet (Eblinger); les Parents (Pierre Dac) Vous (Pottier) Tancrède (Rossini) Au bal des trompettea (Jessel) Chansons Murmures de la fordt (Czibulka) Marche chinoise (Lincke); Rigoletto (Verdi) Paseionnément (Messager) le C h a n t de l'Alouette (Lalo) Souvenirs de BadenSaden (Bousquet) Marche des musiciens TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 12 h. 80, retransmission du concert donné à la station de Paris-P. T. T.

17 h. 45. Journal parlé.

19 h. 30, Ballet d'Isoline les P'titea Michu (A. Messager) le Vallon (Gounod) MaEaguena (Sarasate) Martha (Flotow) Madame Buttera (Puccini) la Selle Gaatée (Suppé) Rip (Planquette) la Fille du régiment (Donizetti) Cet air que voua aimez (Burke) Clair de lune sur l'Alster (Fétras); Aimer, boire et chanter (Strauss); Bruissement aqua bois (Razigad»); Vienne, ville de- mes rives- (Stenozynski) le Siffleur et son chien La sérénade du sitfleur (Pryor) Marie 4t Pinson (Reynaud) PARIS-P, T. T. (447 ni). -7- 8 heures, informations. 9 IL .30, orgue, .En haut de l'escalier (Penso) Ne dis pas toujours (J. Lenoir) Canzonetia (Victor Herbert) la Bohémienne, ouvert. (Balfe-Salabert) Stances (A. Flégler) Le cour et la matn (Ch. Lecoq).; Le, pousse-pousse Koto (De Nod) tlar-Meiners) Puppchert (Gilbert). 10 Il. 30. reportage du Salon nautiaue. 11 heures et 12 heures, disques.

12 h. 30, Sérénade mauresque (Chapi) Feuilles du matin (Strauss) Le mariage des rosés (César Franck) Rapaodie n- 14 (Liszt) Adorable cantilène (Spencer) Solo de violon, par M. G. Gosselin Douce Vienne (Stransky) Sérénade (Toselli) Un soir d'amour (Rodgers).

15 h" diffusion du concert donné par la Société des concerts du Conservatoire Syntphonic w 7 en la (Beethoven) Pavane pour une infante défunte (Ravel); Concerto pour p2ano et orchestre (Reynaldo Hahn) r™«i-««in«« d'Italie (Gustave Charpentier).

18 h. 15. Radio-journal.

20 h. 30, le Roi a'amuse (Victor Hugo). RADIO-L. L. (370 m.). 11 h. 30 et 12 h. 30. concert.

13 h 45, retransmission du gala de bienfaisance donné a la mairie du IV». h., concert.

RADIO-VITUS (303 m.). 8 h. 30, 12 h. 30, concert

20 h., musique légère.

22 h., disques les Saltimbanquea (Louis Ganne); Je vous opporte le bonhtur (Chappelle) Bonbons de Vienne (Strauss) Y a trois fiVes Saint-Quentin (Dommell); la Chauve-Souris (Strauss).

RADIO-TOULOUSE (3S5 m. 1). 12 h. 30, culte catholique. 13 h. 45, culte protestant 13 h" 17 h. 30, 19 h. 4ancert.

20 h 15, la Jolie Nuit Thème d'amour Chanson d'amour (Pollet) Pour un sou d'amous Valse Tango (Chantrter). 20 h 30, orchestre symphonique moderne l'Italienne à Alger (Rossini) la Foire de Sorotchensky (Mou3sorgsky) la Dame de pique (Tschaïkowsky) Marché des poupées (Zlcker) Entrée des gladiateurs 21 Il., Largo Arioso (Hrendel) la Ronde dèa lutins, (Bazzini) Variations (Tartini) Etermette désillusion (Raite;) la Java des crapuleux (llatéo) Conchita (X.) Princasse Czardas (Kalmann) Plaisir d'amour (Martini) la Valse des cols bleus (Marafioti); Dans nia péniche (Bor«l-Clerc); Chagrin d'amour (Kreisler) la Voix des cloches (Luigini) Illusions fichues (Teike) Ode à la charcutière (Brévard).;

22 h., Malia (Tostl) la Ronde nocturne (Dani) le Liure d'amour (Zimmermann) C'est toi, ehérie, mon seul amour (Hermitte) le Père la Victoire (Ganne), le Roi des resquilleurs (Dalbret) la Cinquantaine (Marie) Chant1 sans paroles (Tâchaikowsky) Sérénade (Schubert) Encore Cinquante centimes (Yvaln) Lohengrin (Wagner).

ET ÉTRANGÈRES

DAVENTRY NATIONAL (1.554 m. 4). 12 h. 30, récital pour deux pianoa Prétude et fugue dana le vieux style (Tarenghl) les Larmes (Rachmaninoff) Menuet et scherzo (Arensky) Pierrot triste (Cyrih Scott) Rythme (Infante). 13 h., Vive Verdi (Zlmmer* les Gondoliers (Sullivan)1; Valse lente (Stanford Robinson) le Roi s'amuse (Delibes) le Jardin d'dltah (L. Bonald) le Pays des eaux bleu ciel (Cadman) la Fée Tarapatapoum (Foulds) Orphée aux enfers (Oftenbach).

21 h., Trois Peintures des bois (Flechter); Valse caprice (Rubinstein) les Maîtres chanteurs (Wagner) Benediclus (Mackeniie) Sérénade espagnole (Chaminade) Sicilienne et Rigaudon (Francœur); Boris Godounow (Moussorgsky).

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LES COURSES HIER A VINCENNES

Vellenvilliera, à Mme Olry Rœderer, gagne le Prix de Vincennes

Ce premier samedi du meeting hivernai de trot comportait le Prix le Vincennes, la principale rencontre pour trois ans au trot monté. Elle a donné lieu à une très jolie course lui s'est terminée par la victoire aisée du favori Hellenvllliers trottant le kilomètre en l' 30", vitesse très honorable par terrain lourd.

Les résultats

]PRIX DE POSTA-MOUSSON 1. Hardlpiie (A. Forcinal) G 12 50 à M. J. Jarfel P 8 b 2. Harvey (Chrétien) P il 50 3. Hamlet III (A, Delaroche) P 23 4. Hermès (Reneaud). Non placés Herbeviile (Lecomte) Haut Clos (Q. Pentecôte) Héritot (E. Marie) Hanoï (H. Picard); Harem (H. Marie); Héliotrope V (Neveux), distancé de 1a place pour avoir passé le poteau Héliotrope VI (Vigneaux); Harceleur (Buisson); Heureux (R. Pavée); Héliotrope (A.. Marie), dérobée et ramenée. Durées 3' 34" 3' 35" 4/5, 3' 37" 3' 39" 1/5. Réduction au kilomètre l' 35" 1/5. Quatorze partants.

PRIX DE 0 AN VAL

li Ciboulette V (Verzèle) G 23 à M. Ch. Duclos,P 9 60 2. Fils de la Lune T (L. Bouder).. P 31 S0 3. Extra Dry (Tardivon) P 12 > 4. Kstage) (de MouS38c). Non placée Francisque (Bégou) Frcsnay (P. Finn) Epernay (Szabo). arrêté Cyrano III (Cheval) Cramayel (P. Forcinal) Duc de Normandie (M. Saint) Candidat III (Buttl) Dauphin V (Vandenberg) PaJzard (Dubroull) Fille de Jute (G. de Wazières) Djalta (E. Marie) Didine (Pentecôte), arrdtée Diabie Boiteux (R. Cêran-Maillard) Elisa (Jobin) Déesse XII (A. d'Hadne) Duc Noir (Vigneaux) Ohampilion (C. Rouget). Durées 3' 2B", 3' 28" 1/10. 3' 29" 3/5, 3' 29" 4/5. RéduCau kilomètre l' 31" 2/5. Vingt et un PRIX DE VINCENNES

1. Ecurie Olry-Rœderer G 1. Hellenvilliers (Riaud) jP 2. Halcione (Hazet) P 11 » 3. Hova II (R.-C. Simonard) P 17 » 4. Hérodiaâe <Perlbarg) 5. Huguenot (M. Dejean). Non placés Horus II (A. Morel) Hésitation II (Crezt) Hammam (Verzèie) Hugues Capet (Vigneaux) Héléna II (E. Visa) Hirondelle III (M. Bouley). Durées 3' 55". 3' 67" 3/5, 4' 1", 4' 1" 2/5, 4' 2" 4/5. Réduction au kilomètre l' 30" 2/5. Hammam et Huguenot sont couplés au mutuel avec le gagnant. Onze partants.

PRIX DE CERIST

1. Gascon (M. Noiret).G 11 à M. G. Petit P 2. De Cten 4,IL Bridoux) P .17 » 3. Elastia (N. Chaintreuil) «.P 25 50 4. Bonsecours (J. Bertini). Non placés Enfantin (M. de la Tour) Gelslit (M. Maginot). dérobé Dragon Rouge Il M G. du Breil) Estenégro (J. Luc) Haroun Harleck (A. Gellereau), tombé Graziella II due Vulpian). Distances 4 long.. 2 long., 5 long. Dix partants. PRIX DE tJUIMPEB

1. Fin Zada (R. Geeuens) G » au haras de Schouwbroeek.P 2. Excelsior.il OVeraèle) P 11 3. Florita III (Vandenberg).P 4. Fou du Roi Il (Leprince). Non placéa FlexanriUe (P. Finn) Glatlgny Il (A. Gypteau) Frisson III (E. Picard) Eve II (E. Picard) François Faber (0. Vrommant) Gano M (Th. Monsieur) Floréal (E. Visa) Estimua (R. Pavée) Friedland II (A. d'Haène) Espoir de la Seulles (J. Poirier) Flavigny II (R.-C. Simonard) First (Neveux) Fragilité Janssen) Fantaisie II (Netter) Ebène II (Dubreuil) Florentine (Bégou) Espoir de Verfay (Carré) Frontignan (Gayet) Fourchambeau (Pentecôte). Durées 4' 22" 4/5. 4' S3" 1/5, 4' 28" 3/5, 4' 23" 7/10. Réduction au kilomètre 1' 33" 4/5. Vingt-trois partants.

PRIX DE BASLY

1. Divah II (R. Picard) G 19 » à M. E. Angué P 8 60 2. Eros II (Neveux) P 17 50 3. Fift II (L. Pottier).P 14 » 4. Eloïse (Perlbarg). Non placés Fleur d'Avril V (H. Plcard) Es Tu Là III (L. Boudet) Dakar (R.-C. Simonard) Dakota (Rtaud) Francœur II (E. Carrd): Drôle de Gosse II (A. Morel). Durées 4' 13", 4' 13" 1/5. 4' 14" 1/5. 4' 14" 3/5. Réduction au kilomètre l' 29" 3/5. Dix partants.

Aujourd'hui dimanche 20 novembre AUTEUIL

NOS PBONOSTICS

Prix Nogent (halez, à vendre, fr., 8.100 m.) Lautaret, Hoca.

Prix Pantalon (steeple, hand., 16,000 fr., 3.800 m.) Clarlmus, Mameluclc II. Prix Magne (haies, 50.000- fr.. 3.100 m.) Pourquoi Pas II, Le Firmament. Prix Richard Hennessy (st., 100.000 fr., 3.500 m.) Premier Janvier, Monarchiste. Prix Prétentaine (steeple, 20.000 francs, 3.600 mètres) Buck Up, Espalion. i Prix Entratneur (haies, hand., 20.000 fr.. 3.800 m.) Jacoby, Vous Seule.

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