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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-11-19

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 19 novembre 1932

Description : 1932/11/19 (Numéro 20353).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627552n

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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La crise politique en Allemagne •iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiMiiitiiiiiiliMniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniuiiiiiti LE PRÉSIDENT HINDENBURG S'EFFORCE DE CONSTITUER UN GOUVERNEMENT "AUTORITAIRE" ET MAJORITAIRE

Il a reçu hier trois chefs de partis MM. Hugenberg (nationaliste) Kaas (centre)

Dingeldey (populiste)

IL RECEVRA HITLER CE MATIN Berlin, 18 novembre (dép. Petit Paris.) Le maréchal-président von Hindenburg a commencé aujourd'hui ses consultations politiques et il a reçu successivement, au cours de la matinée et de l'après-midi, M. Hugenberg, nationaliste, le prélat Kaas, catholique, et M. Dingeldey, populiste. On sait que le président d'Empire s'étant convaincu qu'un cabinet présidentiel extra-parlementaire ne saurait faire œuvre durable s'il a, comme le cabinet démissionnaire Schleicher Papen, les nerif dixièmes du Parlement et de l'opinion contre lui, veut maintenant se rallier au système du gouvernement autoritaire ayant la confiance de la présidence et qui rétablisse cependant un meilleur contact entre l'éxécutif d'une part, le Parlement et l'opinion de l'autre. Le chef de l'Etat aurait dit: Il me faut un chancelier qui sache travailler avec le Reichstag ».

Le gouvernement à constituer devra donc. selon les vues de la présidence, se composer, si possible, de personnalités prises en dehors du Parlement mais disposant toutefois de l'appui d'une majorité comme le veut d'ailleurs la Constitution.

Les consultations présidentielles d'aujourd'hui avaient amené à la Wilhelmstrasse, devant la chancellerie où loge le chef de l'Etat en attendant la restauration de son palais voisin, plusieurs centaines de curieux qui en ont été pour leurs frais. Les leaders parlementaires pressentis sont arrivés chez le chef de l'Etat non par la cour d'honneur, mais par les bureaux du ministère des Affaires étrangères. Leur arrivée et leur départ ont passé inaperçus.

Le maréchal-président tenait à ce que le plus complet silence fût observé sur ces consultations afin que des polémiques de presse ne vinssent pas compromettre prématurément les négociations, déjà extrêmement difficiles. Les leaders politiques, préciset-on, durent s'engager à garder le silence.

On sait seulement que M. Hugenberg, chef nationaliste, a insisté sur ma volonté de voir le prochain gouver-

Hitler,

vu par le caricaturiete anglais Autorl nement se constituer également sous la forme de cabinet présidentiel. Le parti national refuserait, en effet, de soutenir une combinaison des fractions parlementaires telle que les autres gouvernements qui ont eu le pouvoir avant le cabinet Briining.

Quant aux déclarations du prélat Kaas au maréchal-président, on croit pouvoir les inférer de déclarations antérieures. Le parti catholique accepte le système du cabinet présidentiel a condition qu'il ait l'appui et le contrôle du Parlement il veut bien collaborer avec les nazis dont il ne désapprouve pas les idées syndicalistes, mais il rejette toute arrière-pensée de dictature fasciste.

Hitler à Berlin

L'intérêt n'est pas, d'ailleurs, dans les consultations d'aujourd'hui, mais dans la première consultation de demain, celle d'Adolf Hitler, qui sera reçu en audience à 11 h. 30. Le chef naziste est arrivé ce matin à 11 heures à Berlin en avion, venant de Munich. Il avait avec lui huit de ses principaux lieutenants. M. Gœring, président du Reichstag dissous, qui est le premier conseiller d'Adoif Hitler, étant en ce moment à Rome, a été rappelé téléphoniquement d'urgence à Berlin. On assure que M. Mussolini a fait mettre un avion à sa disposition.

Les chefs nazistes se sont réunis aussitôt à la permanence berlinoise du mouvement. Vosstrasse, pour examiner la situation. Il s'agit de fixer les termes des déclarations que fera demain Hitler au chef de l'Etat. Hitler va-t-il renouveler ses exigences du 13 août dernier, alors qu'il demandait à Hindenburg la chancellerie pour luimême et tout le pouvoir pour le mouvement naziste ? Ce serait s'exposer à un nouvel affront, Hindenburg étant très opposé à confier la chancellerie au chef naziste.

Les milieux politiques croient plutôt qu'Hitler, au cours d'une audience qui doit durer une hsure, prnposera comme chancelier son collaborateur Gregor Strasser. Ce nom signifierait

Hitler gauche) et Gœhrlnic débarquant à l'aérodrome de Tempelhof

(Par têléphotograpliie de Berlin.)

la décision de l'état-major fasciste de participer au gouvernement en retenant trois ou quatre portefeuilles pour le mouvement, mais celà signifeirait en même temps le renoncement définitif des rêves de dictature fasciste. Entre le 13 août et l'audience de demain il y a eu le 6 novembre, date des élections générales qui ont fait perdre à Hitler deux millions de partisans. On a donc lieu de croire que la leçon ne sera pas perdue et que les chefs du nazisme voudront enfin transformer leur mouvement en parti politique. et assumer une part des responsabilités du pouvoir.

Si Hindenburg échouait

Si. par contre, dans leurs conciliabules de cette nuit à la Vosstrasse, Hitler et ses lieutenants se décidaient pour l'intransigeance, l'entrevue de demain entre le maréchal Hindenburg et le leader naziste serait sans résultat et Tes consultations entreprises par le chancelier vouées à un échec. Pour que la tentative du maréchalprésident dé réconcilier l'exécutif afec le Parlement et l'opinion ait la morar dre chance de succès, il faut qu'Adolf Hitler reconnaisse explicitesieat le pft*ragraphe de la Constitution qui donne au chef de l'Etat le droit de désigner le chancelier et les ministres. Comme toujours dans les crises analogues, les milieux politiques discutent longuement les questions de personnes.

Le nom du général von Schleicher a été prononcé pour la chancellerie mais ce militaire, dont la politique a d'ailleurs échoué complètement avec le cabinet von Papen, avait dit qu'il n'a aucune intention de devenir chancelier. Il serait cependant le seul candidat que les nazis admettraient si la chancellerie devait leur échapper. Mais il faudrait un appel du maréchalprésident von Hindenburg pour décider le général von Schleicher à jouer un rôle politique au grand jour.

Des divergences de vues

difficiles à concilier

En admettant l'hypothèse où les leaders appelés à la présidence se mettraient d'accord sur la composition du futur cabinet, il resterait aux quatre paufcjs naziste, nationaliste, populiste et caholique à rédiger un plan de travail commun. Les tendances syndicalistes des nazis sont intolérables aux nationalistes, tandis que les tendances anti-parlementaires des nationalistes sont inacceptables pour les catholiques. Il n'existe pour ainsi dire pas une seule question politique intérieure sur laquelle les partis pressentis par la présidence soient d'accord.

Il faut donc prévoir d'abord de très grandes difficultés et peut-être un ultime appel de Hindenburg aux partis, leur enjoignant d'oublier leurs divergences dans l'intérêt du salut de l'Etat; De nombreux indices annoncent un mouvement de relèvement économique que paralyse encore l'incertitude politique.

Si les efforts actuels de la présidence n'étaient pas compris des partis parlementaires et surtout du nazisme, le maréchal-président reprendrait alors sa liberté d'action en vue d'une politique d'autorité qui, en raison de la carence parlementaire, acquerrait une légitimité toute faite.

Camille LOUTRE

Le voyage de M. Herriot à Nantes M. Herriot quittera Paris aujourd'hui samedi, par le train de 22 h. 58, pour se rendre à Nantes, où il arrivera dimanche matin, à 9 heures. II en repartira à 18 h. 46 pour arriver à Paris à 23 h. 59.

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M. Hoover examine avec ses ministres la situation budgétaire aux Etats-Unis

Malgré un milliard de dollars d'impôts nouveaux votés l'été dernier, le déficit du Trésor américain s'accroît au rythme de 125.000 francs par minute

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER New-York, 18 novembre.

On piétine autour de la question des dettes. M. Hoover a réuni ce matin un conseil des ministres, mais la discussion a porté surtout sur la situation économique en général et sur le prochain budget américain dont le déficit s'accroit à raison de 5.000 dollars, soit 125.000 francs, par minute.

Pour les quatre premiers mois de l'année budgétaire, le déficit est déjà de 700 millions de dollars.

Malgré un milliard de dollars d'impôts nouveaux votés l'été dernier, les recettes du Trésor sont moindres qu'à pareille époque l'an dernier.

On prend seulement des mesures de détail en vue de la rencontre HooverRoosevelt à la Maison Blanche mardi. M. Hoover aura à ses côtés le ministre des Finances, M. Ogden Mills comme seul conseiller et M.Roosevelt le professeur Moley, de Columbia University.

M. Hoover a convoqué les troisprincipaux leaders de chaque parti pour mercredi matin afin de leur faire part de ses décisions après son entrevue historique avec son successeur. Pierre DENOYER

M. Herriot a reçu M. von Kœster M. Herriot, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, a reçu hier matin au Quai d'Orsay M. Roland von Krester, le nouvel ambassadeur d'Allemagne, qui lui a remis la copie Sgurée de ses lettres de créance. Le président du Conseil s'est égale-

ment entretenu avec Mgr Maglione, nonce apostolique.

GASTON PETESCH EST CONDAMNÉ A CINQ ANS DE PRISON

Les débats de l'affaire Petesch, meur- trier du mari de sa maîtresse, se sont terminés hier en cour d'assises par une condamnation correctionnelle.

Convaincu de coups mortels, l'accusé, qui avait entendu Mme Marie-Thérèse

Moreau, partie civile, et l'avocat général Honnart réclamer une condamnation, a été frappé de cinq ans de prison, en dépit des efforts de MI Rekassa, son défenseur.

Mme Combé, mère de la victime, a obtenu 3.000 francs de dommages-intérêts.

IIIUIIIIMIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIttllIllilUI» llllillllllllllllllilllllllllllll!

LES INTERPELLATIONS A LA CHAMBRE

SUR L'AFFAIRE DE L'AÉROPOSTALE Deux interpellation ont été entendus MM. RENAUDEL ET GASTON MARTIN MM. J.-L. Dumesnil, ancien ministre de l'Air, et Paul Painlevé ont été amenés à fournir des précisions que l'Assemblée a chaleureusement applaudies Les habitués des grands galas parlementaires du vendredi auront été déçus s'ils s'attendaient à savourer, hier après-midi, au Palais-Bourbon, le spectacle d'une assemblée agitée par l'orage et secouée par de bruyants accès de fièvre. Les députés furent calmes et attentifs la tenue du débat parfaite.

Toutefois la manière dont M. Renaudel développa son interpellation donna lieu, de la part de MM. J.-L. Dumesnil, Paul-Boncour, Painlevé, à des précisions et à des mises au point

M. Renaudel M. Martin,

qui donnèrent à la discussion de la couleur et de la force dramatique. M. Renaudel tint la tribune deux heures et demie environ. Si bien qu'en suspendant la séance M. Fernand Bouisson invita ses collègues à réfléchir il restait encore à entendre deux interpellateurs et cinq orateurs inscrits, sans compter le ministre de l'Air. Les députés réfléchirent; ayant à choisir entre le renvoi à une séance de nuit et le renvoi à plus tard. ils optèrent pour la seconde solution.

C'est pourquoi, après avoir entendu le deuxième interpellateur, M. Gaston Martin, ils ajournèrent la suite du débat à jeudi prochain. C'est alors que M. Paul Painlevé prononcera son discours.

M. Renaudel parla, pour commencer, de l'affaire des faux et déclara que M. André Bouilloux-Lafont avait petn- but de déshonorer M. Chaumié. directeur de l'aéronautique civile au ministère de l'Air, et, M. Weillar, industriel, directeur de.la C. L D. N A. Ici, première et éloquente mise au point de M. Painlevé

J'ai demandé, à M. BouillouxLafont, venu formuler auprès de moi les accusations que l'on sait, pourquoi il ne me laissait pas son dossier. Confidentiel, répondit-il.

Alors, vous devez saisir la justice.

Non défense nationale. Plutôt le deuxième bureau.

Soit. Déposez-le entre les mains du général Weygand ce qui importe c'est qu'un tel dossier ne reste plus confidentiel.

Les applaudissements ayant crépité, M. Renaudel reprit

Le général Weygand fut saisi des pièces. Par un miracle, sans doute, M. Bouilloux-Lafont en fut avisé et fit savoir qu'il était prêt à remettre ses documents à la justice.

.Pourvu, intervint derechef le ministre de l'Air, qu'elle fut saisie d'une plainte. Contre qui ? Contre M. Chaumié, naturellement. M. Chaumié aurait cessé, ipso facto, d'être le chef de l'aéronautique civile et le tour était joué

Les gauches applaudirent de nouveau. Puis M. Renaudel fit allusion à un document spécial la pièce Renaitour n. Le jeune député de l'Yonne expliqua que ce faux consistait dans une lettre que lui aurait adressé M. Weiller, qu'il avait été acheté 6.000 francs à Luco par le baron Nicaise, que celui-ci, à la veille des élections, avait remis la fausse lettre à M. Tardieu qui, lui-même, l'avait remise à M. Bouilloux-Lafont.

Vengeance, ajouta M. Renaitour, tirée des justes attaques dirigées par moi contre les forbans de l'aviation. A l'extrême gauche on battit des mains, et M. Renaudel profita de l'occasion pour faire grief à M. Tardieu d'avoir été « un peu imprudent Mais le député du Var s'était surtout proposé d'interpeller sur « les lenteurs de l'instruction Ayant commenté le rapport rédigé par MM. Hederer et Ceccaldi, après qu'ils eurent accompli leur mission de contrôle en Amérique du Sud, il «poursuivit M. André Bouilloux-Lafont prétend avoir des enveloppes contenant des noms. On ne peut rester sur une pareille menace. Il faut le mettre en demeure de vider son dossier. Si des parlementaires sont corrompus, l'opinion les jugera.

(La suite à la deuxième page.)

M. Lebrun inaugure le Salon de l'Aviation'

Pendant la visite présidentielle de gauche à droite, MM. Georges leygues, Potes Painlevé, Lebrun et WeUler (Voir page 4.;

De Londres au Cap en 4 jours 6 heures 53 Mrs Mollison a réalisé cet exploit magnifique qui bat de 10 h. 29 le record précédemment établi par son mari Londres, 18 nov. (dép. Petit Parisien) Suivant un message Reuter du Cap, Mrs Mollison miss Amy Johnson a atterri aujourd'hui dans cette ville à 13 h. 30, venant de Mossamédèa, qu'elle avait quitté la nuit précédente à 0 h. 50. Une foule évaluée à quatre mille personnes dont des centaines avaient passé la nuit aux abords de l'aérodrome dans l'attente de l'aviatrice lui a fait un accueil inoubliable. Les traits tendus, les yeux cernés, mais le visage souriant et l'oeil vif, Mrs Mollison a remercié du geste d'abord, puis à ses admirateurs les plus proches a dit:

J'avais gardé un si bon souvenir de ma première visite au Cap que je m'était promis de revenir. J'ai tenu parole et me voici.

Rapidement, le maire du Cap et sa femme, qui avaient accueilli l'aviatrice, l'entraînèrent dans un hangar de l'aérodrome devant lequel on avait érigé des barrières. La précaution n'était pas inutile, car. soudain, la jeune femme, vaincue par la fatigue et l'émotion. s'évanouit. Ce ne fut d'ailleurs qu'une alerte car, se ressaisissant au bout d'un moment, Mrs Mollison retrouva spn sourire et ses sens pour remercier les amis connus ou inconnus qui se pressaient autour d'elle pour lui faire fête.

Une autre agréable émotion l'attendait. De Londres, son mari lui téléphonait et l'attendait à l'appareil. On devine la conversation que, d'ailleurs, tous les journaux du soir reproduisent félicitafiong du mari. sa joie et sa fierté dites en termes émus l'enthousiasme de toute l'Angleterre dont il se fait l'écho; les recommandations maritales qui se renouvellent en se faisant plus pressantes l'impatience du retour, puis les remerciements de la jeune femme le bonheur du triomphe. sa reconnaissance envers son mari qui a préparé sa victoire, son bref résumé

du voyage, l'apothéose de l'arrivée et surtout l'assurance que la santé est bonne et que quelques heures de sommeil vont faire disparaître la fatigue. Quelques instants plus tard, une auto se frayait difficilement un passage parmi la foule toujours déliçante, et l'aviatrice quittait l'aérodrome paur être conduite discrètement dans une maison amie.

Ainsi s'achève une randonnée qui restera une des plus étonnantes qui se puisse tenter.

L'aviatrice a couvert 10.046 kilomètrés en quatre jours six heures cinquante-trois minutes, battant le record de son mari (quatre jours dix-sept heures vingt-deux minutes), de dix heures vingt-neuf minutes.

Cette prouesse est d'autant plus merveilleuse que, pendant toute la durée du vol, Mrs MollissOn n'a dormi que cinq heures à peine et qu'elle a dû franchir les montagnes de l'Atlas, survoler le Sahara et courir sur une longue distance le danger d'un atterrissage forcé dans la jungle.

Un édifice s'écroule à Palerme Cinq morts

Palerme, 18 novembre (dép. Havos). Hier, à 18 h. 10, à Arenella, une partie d'un édifice s'est écroulée, ensevelissant dix personnes. Cinq d'entre elles sont mortes les autres sont blessées.

POUR ET CONTRE Par ces temps incontestablement assez difficiles, des bruits courent, courent. Dans les rues, dans les bars, dans les trains, dans les tramways, dans les salons, dans les ateliers, dans les bureaux et au Palais-Bourbon des bruits courent.

Ces bruits qui courent n'appartiennent pas, 'Comme les chevaux de course, à des propriétaires connus. Mais ils ont presque tous, cependant comme les pur sang, leurs entraîneurs plus ou moins secrets, qui s'emploient à les faire bien courir. Les bruits qui courent font, en effet, marcher les gens.

Les bruits qui courent présentent deux particularités fort caractéristiques. Ils sont toujours faux. Ils sont toujours alarmants. On pourrait s'étonner qu'il n'y ait jamais un bruit qui propage une vérité. Mais on sait que la vérité est toute nue. Comment veut-on qu'elle aille courir les rues et les bars; qu'elle aille s'installer dans les transports en commun ? On pourrait s'étonner aussi qu'il n'y ait jamais un bruit qui soit favorable, qui soit de nature à réconforter l'opinion. Mais la foule ne prête attention qu'aux bruits qui lui font peur. Elle aime frissonner. Elle aime trembler. Elle aime s'indigner. Un bruit qui n'annonce pas une catastrophe, un scandale ou quelques sensationnelles déconfitures n'obtient aucun succès. Il ne peut pas courir. Il reste au poteau, diraient les turfistes.

Pourtant, il est un bruit qu'il ne serait pas mauvais de faire courir à cette heure. C'est le bruit qui devrait même faire la bonne course, en attendant qu'il puisse gagner la grande épreuve la grande épreuve à laquelle la crise nous soumet. Car c'est un bruit exact. C'est un bruit vrai. C'est un bruit qui n'est pas une calembredaine. C'est un bruit heureux. C'est un bruit qui ne nous promet ni la guerre, ni le choléra, ni la banqueroute, ni la famine, ni le jugement dernier. C'est un bruit net, précis, contrôlé. Or voici ce bruit, voici cette simple pi 'ormelle vérité: il y a, dans le Nord, une reprise incontestable des affaires. A Lille. à Roubaix, à Tourcoing, le chômage diminue. On embauche. Des commandes sont venues. Des stocks ont fini par s'épuiser. La situation reste encore, assurément, difficile, mais il y a du mieux. Mais il y a un mieux sensible. L'activité renaît, espoir aussi.

Le bruit des métiers qui fonctionnent, des moteurs qui tournent, des usines qui travaillent, qui produisent, voilà le bruit qui court aujourd'hui dans le Nord. Il vaut assurément mieux que tous les pot;ps désespérants qui traînent par les rues! Maurice PRAX.

Un étang en Autriche recelait quantité de bombes Vienne. 18 novembre (dép. Havas.) On mande de Graz qu'à Rottenmann, en Styrie, un dépôt de bombes, qui était dissimulé dans un étang de l'endroit, a été découvert par la gendarmerie. Ces bombes étaient enduites de cire pour les protéger contre la rouille. La police en a repêché dix-sept avec de grandes difficultés. Il en reste, dit-on, un grand nombre dans le dépôt.

La première réunion

du comité supérieur des économies

A droite, M. Maurice Bloch, procureur général prrs la Cour des comptes, et, à gauche, M. liaguenin photographiés au cours de la première séance du comité supérieur des économies i la Cour des comptes

ifi:i:il!;lii|]!l!il:!ii!l!!i!iliiliii:iiui!jii!ii,iiiiiti!!ii:iui:illillili:ili

UNE NOUVELLE AFFAIRE DE FRAUDES FISCALES DÉCOUVERTE A PARIS Elle met en cause le comte Geoffre de Chabrignac qui, dans son appartement particulier, payait clandestinement des coupons de valeurs étrangères pour le compte d'une banque de Genève

Des mandats d'amener ont été lancés contre deax administrateurs de la banque suisse

La perquisition effectuée chez le comte de Chabrignac fut marquée par des incidents héroï-comiques

Le parquet vient de découvrir une nouvelle affaire de fraudes flscales dans les conditions suivantes

Mercredi soir, M. Fontaine, chef de la section financière du parquet de la Seine, recevait la visite de M. Parlange, inspecteur de l'enregistrement, venant lui apporter une dénonciation des services du timbre visant le comte de Geoffre de Chabrignac, demeurant 3, boulevard de Latour-Maubourg, gendre de M. de Marcé, conseiller-maître à la Cour des comptes.

M. Parlange, qui découvrit les agissements de la Banque commerciale da Baie, signalait au substitut que le comte de Chabrignac était le correspondant clandestin, à Paris, d'une banque genevoise, la banque Lombard, Odier et Cie, et qu'il avait, lui aussi, payé des coupons de valeurs étrangères sans retenir les 18 exigés par la loi et sans avoir fait la déclaration à l'enregistrement édictée par la loi du 29 mars 1914.

L'heure était trop tardive pour se rendre au domicile du comte, et c'est

Le comte Geoffre de Chabrignac,

photographié en 1917

seulement le lendemain matin, à 9 heures, que M. Hude, juge d'instrufeUïra, s'y rendit.

M. de Chabrignac, qui est aussi administrateur de la Banque dee Pays de l'Europe Centrale, habite un superbe appartement, dont une des pièces a été transformée en bureau et où il se trouvait avec une dactylographe.

M. Hude, qu'accompagnaient son greffier, M. Vogel M. Barthelet. commissaire de police à la sûreté générale M. Parlange et plusieurs inspecteurs de police, se mirent en devoir de pratiquer une perquisition. Elle fut longues, puiarqu'il était plus de 4 heures de l'aprèsmidi lorsque le magistrat revint au palais, emportant des documents parmi lesquels une liste de plusieurs centaines d'adresses que l'on va étudier et qui, peut-être, contiennent ies noms de clients de la banque de Genève. Indiquons tout de suite que le comte de Chabrignac proteste de son innocence, mais l'accusation a accumule contre lui un certain nombre «e preus • ves. C'est ainsi que, pendant la durée de la perquisition, la sonnerie du téléphone retentit à de nombreuses reprises et, chaque fois, M. Barthelet. prenant le récepteur, répondit aux appels'. A cinq reprises, il s'est kagi de personnes qui demandaient si elles pouvaient sans danger venir encaisser des coupons Le commissaire rassurait les correspondants qui, dans un délai plus ou moins long, se présentaient boulevard de Latour-Maubourg où M. Barthelet les interrogeait longuement. Vers 2 heures, après un repas pris dans le bureau même du comte de Chabrignac, ce dernier demanda l'autorisatorisation de se rendre aux water-çlosets. Il y fut accompagné par un inspecteur et, à partir de ce moment, on n'entendit plus le téléphone. Le commissaire de police se douta qu'il s'était passé quelque chose d'anormal et, inspectant les cabinets d'aisance, il y découvrit les piles actionnant la sonnerie du téléphone et put se rendre-compte que M. de Chabrignac les avait rendues inutilisables.

Une autre preuve que l'accusation considère comme décisive est le fait par M. de Chabrignac d'avoir arraché, sans être vu, croyait-il, une feuilte de son mémorandum contenant l'adresse téléphonique de M. Ufenoir, un représentant de la Banque Lombard, Odier et Cie, qui régulièrement venait à Paris et qui se rendait boulevard de LatourMaubourg. Ce bout de papier fut roulé en boulette par M. de Chabrignac et jeté dans un cendrier à bascule qui «e trouvait dans son bureau, mala M. Hude avait vu le geste; il put ressaisir le papier qui fut placé sous scellée.

Enfin. M. de Chabrignac aurait, au cours de la perquisition, cherché à dissimuler cinq des scellés que venait d'établir M. Berthelet. en les jetant sous un coussin de son fauteuil.

Le parquet ayant eu connaissance des résultats de la perquisition, M. Fontaine, substitut. a rédigé un nouveau réquisitoire requérant M. Hude d'inculper M. de Chabrignac d'infraction aux articles 35 et 38 de la loi du 29 mars 1914. modifiée par la loi du 16 avril 1930. En même temps, M. Fontaine signait un autre réquisitoire contre M. Lanoir et tous autres. En possession de ces documents. M. Hud.e. qui avait été informé que M. Lenoir se trouvait jeudi en France. lança deux mandats d'ame1 ner, l'un visant M. Lenoir, l'autre M. Barbey, qui l'accompagnait. Tous deux sont administrateurs de la Banque Lombard, Odier et. Cie. Les postesfrontière ont été avisés afin d'empécher les Suisses de regagner leur pays. Prochainement, M. Hude va interroger M. Geoffre de Chabrigrnac et lul notifler le réquisitoire d'inculpation. Un marchand forain

tente d'étrangler son fils et blesse sa femme

Dans le quartier populeux de Plaisance, un drame de l'alcoolisme s'est déroulé hier matin, vers 3 heures, mettant en émoi la laborieuse rue de i l'Ouest. Au cours d'une crise de detirium tremens, un marchand forais de


trento-trois ans, André Trotel, a tenté d'étrangler son fils Lycien, enfant d'une dizaine d'années, puis a blessé d'un coup de couteau sa femme, qui s était interposée.

Alcoolique* atteint de la manie de la persécution, André Trotel, fixé avec ea femme, Mme Yvonne Trotel, de quatre ans son ainée, et leur fils Lucien dans un appartement. 30. rue de l'Ouest, avait été sejet. à maintes reprises, à des crises violentes de delirium tremens. Il y a un an environ, une de ces crises l'avait terrassé en pleine rue. Il fallut l'intervention de plusieurs acents pour arriver à le maîtriser. On l'avait nlors fondit n l'hôpital HenriRousselle où il fut soigné pendant une semaine. Peu aprèa son retour au domicils conjugal, le forain recommenca à boire et, comme auparavant, fit à sa femme des scènes continuelles et violentes, rendant à cette dernière l'existence excessivement pénible. Toutefois Mme Trotel attribuant à la maladie seule les excès de son mari, était pleine d'indulgence pour ce dernier et souhaitait vivement une sruérison complète. Elle espérait chaque jour que Trotel dont elle partageait l'existence depuis douze ans, s'amenderait et donnera'! à son fils un meilleur exemple de conduite. Il ne devait pas en être ainsi. Depuis quelques iours le marchand forain ne travaillait pas, ne dormait pas. Ses nuits étaient hantées de cauchemars. Il demeurait persuadé que partout, dans la rue, dans son appartement, des etinemis l'épiaient. voulaient lui nuire.

Avant-hier soir, 11 s'était tout de même couché vers 10 heures. Sa femme, croyant à un répit, s'allongea à ses côtés. Mais le forain voulut, à plusieurs reprises. se lever et se battre avec ses ennemis Imaginaires. Soudain. vers 2 h. 30 du matin, il sauta brusquement de son'lit et s'empara d'i:n revolver, heureusement déchargé. Puis Il alla chercher un rasoir et se dirigea vers son fils, pour lequel il a pourtant une grande tendresse. Mme Trotel, qui suivait, angoissée, les allées et venues de son mari. parvint à saisir le rasoir. Trotel essaya alors d'étrangler l'enfant. Une fois encore sa femme Intervint. Mais, comme son mari s'était emparé d'un couteau de cuisine, elle fut. en essayant de le désarmer, blessée à l'énaule gauche.

Enfln, le malade, revenant brusquement à la raison, quitta l'appartement. se rendit dans la rue et appela dea agents pour se constituer prisonnier. M. Veber, commissaire du quartier, assisté de son secrétaire, M. Lanthéaume, vint bientôt rue de l'Ouest, procéda aux constatations et entendit les déclarations de Mme Trotel qui, après avoir été, ainsi que son fils, soignée à l'hôpital Broussais, était revenue chez elle. Hâtons-nous de dire que les blessures de la pauvre mère, pas plus que celles de son fils, n'ont aucun caractère de gravité.

Le magistrat Interrogea ensuite longuement André Trotel en proie, d'ailleurs à une complète prostration après quoi, il fit diriger son détenu sur l'infirmerie spéciale du dépôt.

Les négociations commerciales franco-allemandes

La délégation du Reich est constituée Les négociations commerciales francoallemandes relatives à la revision de l'accord commercial du 17 août 1927, s'ouvriront, comme on le sait, le 21 novembre prochain.

La délégation allemande chargée de Ces pourparlers sera ainsi composée Président, M. Posse membres, MM. Weymann, du ministère des Financea Ruhlberg, du ministère du Commerce Ebner, du ministère de l'Agriculture Bentzler, conseiller de légation au ministère des Affaires étrangères.

Il convient d'ajouter à cette liste M. Doehle, conseiller commercial à l'ambassade d'Allemagne à Paris, qui participera tout au moins aux premières -réunions.

Le congrès démocrate populaire Grenoble, 18 novembre (dbp. Petit Paris.) Aujourd'hui s'est ouvert à Grenoble le congrès annuel du parti démocrate populaire. La question de la réforme économique et financière a été traité* par JIM. Schuman, député de la Moselle, et Menthon, professeur la Faculté de droit de Nancy. Le congrès s'est prononcé pour une économie organisée par les professions elles-mêmes, réalisant le contrôle efficace de ia production des prix et du crédit. Le parti démocrate populaire s'est prononcé aussi pour une politique de détente douanière et envisage diverses mesures pour réduire le coût de la vie, la réduction des subventions abusives, la lutte contre la fraude fiscale et la protection de l'épargne.

En ce qui concerne le chômage, le congrès a demandé une meilleure répartition du travail et une réduction méthodique de la durée moyenne du travail dans les professions atteintes par la crise.

Au cours de la discussion sur les économies a réaliser, notamment en ce qui concerne les droits des anciens combattants. M. Durand, député de la Vendée, a fait l'éloge da son collègue M. Planche, du groupe parlementaire de» anciens combattants.

Les élus présents ont donné dans la soirée des réunions publiques à Grenoble et dans différentes localités.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Une auto se jette contre un tramway et le fait dérailler

Le mari de Mme Reaée Sabran, de l'Opéra, sa femme de chambre et le wattman sont grièvement blessés Toulon, 18 novembre (dép. P. P. ) Une automobile conduite par M. Barbier, percepteur à Collobrières, grand mutilé de guerre ayant les deux jambes amputées, s'est jetée contre un tramway au carrefour Georges-Clemenceau. Le choc a été d'une telle violence que le tramway a déraillé. M. Barbier, sa femme de chambre, Mlle Catherine Becco, vingt-cinq ans,- et le wattmann du tramway, M. Mazza, ont été grièvement blessés et transportés à l'hôpital.

M. Barbier est le mari de Mme Renée Sabran, cantatrice à l'Opéra.

Feuilleton du Petit Parisien, 19-11-32 L'ÉTOILE -j • VOLÉE Gaston-Ch. RICHARD DEUXIEME PARTIE

LA COURSE AU TRÉSOR

VII (suite)

Jalousies.

Pas d'injures Vous savez bien qu'elles sont inutiles dit froidement Shung. Je vous tiens vous me connaissez. Donc, ne m'obllgez pas à vous donner des coups de caveçon j'ai horreur des gestes forcés, même quand us sont nécessaires. Et vous n'ignorez pas, de votre côté, que toute révolte est inutile

Quand nous aurons réglé nos comptes, vous et moi, je crois bien que rien ne m'empêchera de vous tordre le cou, gronda Czirok, dont les yeux brûlaient d'un feu fauve. M'avez-vous assez torturé depuis cette horrible nuit de

Shung eut un petit rire.

Cette jolie nuit, cette charmante nuit, où j'ai vu un baron poméranien, seize quartiers, se servir, avec une adresse de cambrioleur, des coins et de la pince monseigneur pour fracturer la porte du bureau du trésorier de l'Ecole des Cadets de Noblesse. Copyright by Gaston-Ch. Richard 1332. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

Le Sénat a adopté la proposition de loi sur les baux ruraux L'examen par le Sénat du texte sur la revision des baux ruraux qui, jusqu'ici, avait traîné avec une lenteur désespérante est enfin termina. Hier, la Haute Assemblée, dans une séance menée tambour battant, a adopté avec les derniers articles l'ensemble de la proposition de loi. Mais du texte voté par la Chambre il ne reste pas grand'chose et la proposition devra retourner au Palais-Bourbon. Si l'article 4, qui traite de la continuation du bail, a été adopté sans grand débat, l'article 6, relatif aux baux particuliers non soumis à la loi, a donné lieu à un long examen. Ce sont les baux à colonat partiaire ou dont le prix de fermage est payé en nature, ou dont les preneurs sont des étrangers.

M. Donon demande la suppression pure et simple de cet article. M. Lavoinne en voudrait modifier les termes. mais & cette modification s'opposent MM. Morand, Leblanc, le général Hirschauer, et l'amendement est rejeté. N'ayant pu obtenir la suppression de l'article, M. Donon propose la revision des baux en nature. M. Neuville appuie cette proposition, que combattent t MM. Penancier, Morand et M. Lebert, qui insiste pour que les baux payés en blé ne soient pas revisés. Après une longue discussion, on finit par se rallier à un amendement présenté par MM. Neuville et Lefèvre et qui ne rend pas la loi applicable aux baux à colonat partiaire ni aux baux dont le fermage est payé en redevances en nature effectivement livrées.

Quant aux baux consentis à des étrangers, le Sénat se range à l'avis de M. Abel Lefèvre, de qui un amendement accorde le bénéfice de la loi à tous les étrangers sans exception.

Puis, cette fois, sans discussion. les deux derniers articles sont adoptés. ainsi que l'ensemble de la loi.

M. Etienne Fougère

parle en faveur

des exportations françaises M. Etienne Fougère, président de l'Association nationale d'expansion économique, a prononcé hier soir, en faveur de l'exportation française, un important discours qui a été radiodiffusé par le poste de la tour Eiffel. Après s'être élevé contre le pessimisme ambiant. M. Etienne Fougère a déclaré qu'une reprise générale des affaires, dont on observe d'ailleurs actuellement les premiers symptômes, se développerait plus rapidement si l'on s'efforçait, en propageant la confiance, de rendre moins trouble l'atmosphère internationale.

C'est en vue. ajouta l'orateur, de servir cette idée que l'Association nationale d'expansion économique a convoqué en un congrès, qui se tiendra à Paris du 6 au 9 décembre et au cours duquel on recherchera les moyens de remédier à la crise, les personnalités françaises et étrangères les plus compétentes dans les milieux économiques et financiers. M. Raymond Patenôtro, sous-secrétaire à l'Economie nationale M. Germain-Martin, ministre des Finances, et M. Julien Durand, ministre du Commerce et de l'Industrie. présideront diverses séances, et M. Albert Lebrun, président de la République, a accepté d'assister à la séance de clôture qui se tiendra à la Sorbonne.

La mort tragique de Mme Bonttet Raymond Falcou définitivement ineulpé. d'incendie volontaire et d'assassinat Rouen, 18 nov. {dép. Petit Parisien) Raymond ,.J|}j^m4ê~ camionneur, roûennaie arrerWI^^wCbWrff sous l'in-* culpation d'homicide volontaire de son ancienne amie, Mme Bouttet, n'avait pas comparu devant le juge d'instruction depuis cinq semaines.

Il a été conduit aujourd'hui devant M. Le Roy, qui lui a signifié qu'il l'inculpait d'incendie volontaire et d'assassinat.

Falcou, qui a conservé une attitude très calme, a été ensuite confronté avec quatre personnes qui l'ont vu acheter de l'essence chez M. Pellisou. Il semble bien qu'aucune précision nouvelle n'ait été apportée au sujet du vêtement que t'accusé portait au moment du drame. Une fois de plus, Falcou a protesté de son innocence il est vraisemblable que l'affaire viendra aux assises en février prochain.

Les interpellations sur les secours aux chômeurs partiels

Hier, en fin de séance, la Chambre avait à fixer la date d'une interpellation de M..Doriot d'une part, de M. Frossard d'autre part sur. le chômage et plus spécialement sur l'application du décret du ministre du Travail relatif au chômage partiel, qui reste lettre morte dans certaines communes. M. Dalimier, ministre du Travail, applaudi sur de nombreux bancs, a fait une brève déclaration, répondant d'ores et déjà à M. Doriot que le décret en question conformément aux engagements qu'il prit devant le département de la Seine sera appliqué quant à la part de l'Etat, même si le département de la Seine refuse de payer la sienne. L'orateur a rappelé qu'il a tenu toutes ses promesses. Il a pris tous les décrets qu'il avait annoncés et déposé le projet nécessaire à la création de nouvelles caisses de chômage dans les communes où Il n'y en a pas encore. Sur quoi M. Dalimier ayant ajouté qu'il serait tout prêt à donner de plus amples explications le jour que la Chambre voudrait bien fixer. il fut décidé que les interpellations sur le chômage seront discutées après celles qui ont trait à l'Aéropostale.

Oui et en grande tenue encore pendant que ce délicieux ami qu'était le lieutenant stagiaire Chang Meï, de l'armée chinoise, tenait la lanterne sourde! et vous prêtait la main, avant de vous livrer à nous

D'un geste fou, Czirok agrippa le browning sur la table et dit, en bégayant de fureur

Un mot! un. un seul mot encore et, je. je vais vous brûler votre sale gueule jaune. en. entendez-vous! ShunR ne bougea pas un cil.

J'entends! Oui! dit-il enfin.

Et l'œil aigu, un sourire méprisant aux lèvres, il dit entre ses dents Imbécile! A la veille de tout réussir, peut-être.

Le maitre mineur, avec une espèce de gémissement, reposa son arme sur la table et demeura là longtemps, les yeux fixés sur elle, les lèvres sèches, de rauques soupirs s'échappant parfois de sa poitrine. Enfin, il baissa la tête pour cacher aux regards perspicaces de l'Asiatique les brûlantes larmes qui roulaient sous ses paupières. Un rude combat se livrait en ce moment entre sa honte et son orgueil, sa cupidité et son amour.

Mais je l'aime, Shung. dit-il enfin. Vous n'aimez donc plus Sa Haute Noblesse Madame la comtesse Karlotta von Lœhner ? railla Shung. Vous étiez pourtant fort entiché d'elle. Et elle vous a écrit, tout récemment encore, une bien gentille lettre.

Comment. Vous savez.. Qui vous a dit? bredouilla le colosse.

Vous avez un coffre de sûreté qui ferme bien mal dit suavement Shung. Et la housse de votre nécessaire de toilette révélait, par un trou, des papiers cachés entre la toile et le maroquin. C'était trop tentant. J'ai tu. Elle est charmante et ferait une baronne exquise.» Alors, mon cher ami, que décidez-vous ?

A la Chambre

ItiitmtttMiiiHiiiiiHitmiHiiiiniiiiiHttttmiMitm

LE DÉBAT

SUR L'AÉROPOSTALE StTTE Dg LA FREMIÈEH PAGE

Cette phrase eut le succès que l'on devine. M. Renaudel avait l'intention de mettre en cause M. P.-E. Flandin. Il l'en avait averti par un « petit bleu », lequel, gMssa-t-H au milieu des sourires, n'était pas un faux. Le silence se creusa mais M. Flandin étant absent, M. Renaudel se borna à dire J'attendrai qu'il soit la. mais je demanderai au ministre responsable si dans les dossiers remis à M. Brack, figurent les pièces ayant trait à la mission Hederer-Ceccaldi.

nI. J.-L. Dumesnil intervient

Le « ministre responsable », c'était M. J.-L. Dumesnil. Il se dressa. Que s'est-il donc passé ? En entrant, en janvier 1931, au ministère de l'Air, il a trouvé sur sa table le dossier empoisonné » de l'Aéropostale.

Oui, empoisonné, fit M. Dumesnil. Le 28 mars, débat et vote à la Chambre. Le 4 avril, j'envoie MM. Hederer et Ceccaldi, en Amérique du Sud. Huit jours plus tard ils partent. De là-bas, ils me renseignent par télégramme. En juillet, je communique ces télégrammes à M. Jules Gautier, président de la commission de surveillance de l'Aéropostale. Sans avoir l'âme ni d'un bourreau ni même d'un procureur, j'ai accompli mon devoir sans passion, mais sans faiblesse. Cela m'a d'ailleurs valu des attaques infâmes. Mais balayons tout cela

Au milieu des applaudissements, l'ancien ministre continue

Le 26 septembre, je reçois les rapports de la mission Hederer-Ceccaldi Le 4 octobre, je les transmets pour avis à la commission de surveillance. Le 13, celle-ci me retourne le dossier avec l'avis qu'il y a lieu de saisir la justice. Le 4 novembre, je remets le dossier entre les mains du garde des Sceaux.

Mais M. Renaudel s'entête sur un, point le refus de communiquer les documents à la commission des flnances de la Chambre. Riposte de M. Dumesnil

A partir du moment où le juge d'instruction était saisi, je n'avais plus le droit de communiquer le dossier à qui que ce fût. Le principe de la séparation des pouvoirs me l'interdisait. Mais M. Renaudel, enflant le ton, soutint que dans une affaire de cette nature le Parlement avait autant de droit qu'un juge.

L'instruction, dit-il, a été ouverte en novembre 1931 et MM. Marcel et André Bouilloux-Lafont n'ont été inculpés que le 13 octobre 1932. Il a fallu onze mois pour en arriver là. Et l'un d'eux est toujours à la tète de l'Aéropostale, il continue à toucher l'argent versé par l'Etat à la société. L'explication ? Cherchez-la dans les camaraderies politiques dont il se vante. MM. Paul-Boncour et Painlevé Les socialistes exultèrent. Mais, bientôt, ils se cabrèrent, car M. Paul-Boncour interrompit M. Pierre Renaudel lorsque celui-ci reprocha au général Weygand d'avoir reçu le dossier de faux sans en parler à son ministre pour rappeler que le général l'avait remis immédiatement au 2° Bureau. Les applaudissements du centre et de la droite s'entrecroisèrent avec les grondements de la gauche, lorsque M. Painlevé rendit de son côté hommage à la correction du chef de l'état-major. Lorsque le général Weygand a reçu M. Bouilloux-Latont, raconta en toute simplicité M. Painlevé, M. BouillouxLafont a dit au général: « Je vous apporte, de la part du ministre de l'Air,, un' dossier qu'il vous recommande, Ainsi, je devenais le répondant d'un dossier que j'ignorais Au surplus, j'ai dit au général Weygand Vous avez bien fait de l'accepter. ». Car c'est ainsi que ce dossier est tombé entre les mains du gouvernement.

M. Renaudel souligna que ledit dossier contenait treize faux.

Huit, tout d'abord rectifia séance tenante M. Painlevé, mais ensuite on a essayé de l'améliorer.

Le député du Var remercia le ministre d'une telle précision et le félicita de la ténacité dont il avait fait preuve « non seulement dans son cabinet. mais encore dans les conseils du gouvernement ». L'extrême gauche battit des mains avec fureur et M. Renaudel insista sur lea résistances dues, dit-il, à la puissance économique et politique de ceux qui espéraient faire plier jusqu'à la conscience de M. Painlevé L'Assemblée rendit, par ses bravos, hommage à l'honnêteté incorruptible de ce dernier, tandis que M. Renaudel opposa l'attitude de M. Bouilloux-Lafont quittant Paris du 10 août au 2 septembre, alors qu'il était inculpé, à celle de M. Chaumié écrivant au juge d'instruction qu'il était à sa disposition. Le calvaire » de M. Chaumié Alors M. Painlevé se leva une dernière fois. Ce fut un moment de poignante émotion. Avec un mélange de loyale bonhomie et de véhémente indignation, le ministre rappela que M. Chaumié avait même pressé le juge de l'entendre et offert à son ministre d'être poursuivi par lui sur sa demande afin que la lumière fût plus rapide. .Quel calvaire silencieusement et stoïquement gravi par un homme autour de qui la toile se tissait dans l'ombre. M. Bouilloux-Lafont montrait le dossier à see collaborateurs. Un jour. un homme, pour qui M. Chaumié avait d2 l'affection, un héros de l'aviation une fi.mé pure passait près de lui sans le saluer, sans le voir. A celui-là aussi. M. Bouilloux-Lafont avait montré son dossier

Ces paroles ayant été hachées par d'unanimes applaudissements, M. Reaaudel posa une question

Pourquoi s'en est on pris à M. Chaumié ? Il était passé d'un ser·vice privé au service de l'Etat. C'est

J'obéirai dit somblement Czirok. Et vous aurez raison! répondit Shung en se levant. La vraie sagesse, en ce monde, est de connaître la limite de ses possibilités. Gnôti se auton 1 comme nous disions au collège des bons pères, à Chaaghai, en ânonnant du grec. C'est-à-dire « Connais-toi toi-même. Et ne te heurte pas vainement à qui te pourrait briser, oserai-je ajouter en manière de glose

Il ajouta, les yeux baissés, avec un froid sourire

Si vous obéissez bien, je vous donnerai la dame Margit, toute à vous, pour trois ou quatre jours. Le temps de passer votre caprice. Et je vous débarrasserai du Français, car il est de ceux qui ont osé triompher de la toute-puissante Allemagne. Vous ne l'ignorez pas, baron et. vous le haissez de très bon cœur, je crois?

Conrad ne répondit pas, mais ses poings brusquement serres, la fulguration soudaine de ses regards, la contraction de ses mâchoires carrées, avaient toute la valeur d'une réponse singulièrement affirmative.

Bien. C'est compris! dit encore ̃Shung. Bonsoir. maitre Czirok Bonne nuit!

Bonne nuit! répondit le colosse, qui, la sueur au front, s'assit. empoigna son verre et le vida à longs traits. Quand il le reposa sur la table, le Chinois avait disparu.»

Pendant que Shung Shin Fo et son complice parlaient ainsi, Margit et Merry avaient regagné tous deux leur tente commune. Les photophores allumés, la moustiquaire abaissée, plutôt par habitude que par besoin réel, car à cette altitude les moustiques étaient rares. Margit s'assit sur son lit et alluma une cigarette.

Elle fumait en silence, souriante, la tête un peu penchée de côté, dama une

pourtant moins grave que le trajet en aens contraire

Après une dernière alluslon aux lenteurs de la justice, quelques mots sur les « luttes féroces entre les compagnies » sur les difficultés à résoudre au sujet de la gestion de l'Aéropostale, problèmes des 50 millions, des obligataires, du personnel personnel admirable souli- gna au passage M. Dumoret et M. Renaudel conclut en demandant. En demandant quoi? termina le député du Var. La nomination d'une commission d'enquête ? Non, certes. Pour tirer du débat une conclusion utile, la Chambre devra confier à la commission de l'aéronautique la mission de rechercher toutes les informations de nature à l'éclairer, et, maintenant, elle ne pourra plus échapper à la nationalisation de l'Aéropostale. De nombreux députés joignirent leurs applaudissements à ceux des socialistes. et, après quelques minutes de répit, M. Gaston Martin vint. en sa qualité de député d'Agen, apporter à M. Emmanuel Chaumié, qui a représenté naguère cette circonscription à la Chambre, le témoignage de l'affection d- ses concitoyens.

Le bilan de l'Aéropostale ? M. Gaston Martin le résuma par ces chiffres 97 pilotes et 103 passagers tués. Ce qui amena M. Painlevé à faire observer qu'il faudrait tenir compte du nombre des heures de vol et de celui des transports.

Je crains, ajouta le ministre applaudis sur de nombreux bancs, que ces chiffres brutaux soient interprétés par nos concurrents de la façon la plus déplorable pour l'aviation française.

Affirmant ensuite que la théorie de Montesquieu sur la séparation des pouvoirs était périmée, M. Gaston Martin exprima l'espoir de voir « sous l'habile direction du garde des Sceaux, des scandales semblables à celui de l'Aéropostale devenir impossibles par la volonté concertée et de l'exécutif et du législatif b.

A gauche on approuva, et la suite du débat fut renvoyée à jeudi aprèsmidi, le troisième interpellateur, M. Ernest Lafont, se réservant d'intervenir après les déclarations de MM. Painlevé et René Renoult.

Un tramway s'emballe

et s'écrase contre tm pylône Metz, 18 novembre (dép. Petit Paris.) Ce matin, un très grave accident s'est produit sur la ligne du tramway de Neufchef à Hayange, qui fut inaugurée il y a six mois à peine et mise en service à l'usage surtout des nombreux ouvriers et employés des usines de Wendel.

A 5 h. 15. la première voiture se dirigeait vers Hayange, transportant soixante-dix ouvriers, lorsque, à l'approche de la ville, dans la descente très accidentée qui conduit à la cité industrielle, le tramway partit à toute vitesse, malgré les efforts du watman pour arrêter le convoi.

La voiture qui, au dire des témoins, filait à une vitesse de quatre-vingts kilomètres, sortit des rails au bas de la côte, dans une courbe qui conduit au quartier de Gargan, et alla s'écraser contre un pylône électrique..

Le choc fut effroyable du tram il ne resta qu'une informe carcasse. Des cris de douleur s'échappèrent aussitôt des débris de la voiture, tandis que des rescapés alertaient en hâte le proche hôpital d'Hayange.

Les secours s'organisèrent sans s retard. Un voyageur. M. Jacquard, de Neufchef, avait été tué sur le coup. Vingt-cinq autres ouvriers avaient été projetés à terre deux sont grièvement blessés. On craint surtout pour la vie de M. Leleyter, fils du maire de Neufchef. qui a été admis à l'hôpital avec une fracture de la colonne vertébrale. Les autorités ont ouvert une enquête dès ce matin. Il semble, d'ores et déjà, établi que la responsabilité du watman n'est pas engagée.

D'après les déclarations des voyageurs, la voiture avait abordé la descente de la côte au ralenti, mais avait rapidement pris de la vitesse, en dépit des efforts du conducteur, qui freinait. LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU SALON DE L'AVIATION

Inaugurant officiellement, hier matin, le Salon de l'Aéronautique, le Président de la République a longuement "(Wsité le stand Renault où il admira la présentation des moteurs Renault dont la gamme s'étend des 100 CV de tourisme aux puissants 350, 500, 850 et même 2.000 CV mais il avait déjà pu voir beaucoup de ces moteurs sur les stands des constructeurs d'avions.

Les moteurs Renault, en effet, équipent la plupart des avions privés exposés au salon, notamment les Farman, Caudron, Block, de Viscaya, les Mureaux, etc. c'est que le 100 CV en ligne et le 120 CV inversé Renault sont unanimement reconnus comme les plus sûrs ·et les plus robustes engins du genre le 100 CV en ligne a d'ailleurs battu en deux ans huit records du monde.

Fait remarquable, le plus gros avion du salon, un Lioré-Olivier. est doté de quatre moteurs 500 CV Renault, moteurs ayant lait leurs preuves, puisqu'ils équipent les appareils de nombreuses escadrilles militaires.

Les succès de Renault dans les fabrications aéronautiques domaine de la perfection mécanique s'expliquent comme ses succès dans la construction' automobile par deux raisons une puissance industrielle sans égale en Europe. une précieuse et très longue expérience. Depuis vingt-cinq ans. en effet, les usines Renault construisent des moteurs d'avions et les 25.000 moteurs qu'elles ont déjà fabriqués représentent plus de 10.000.000 de chevaux.

C'est pour cette activité Incessante, autant que pour sa très belle exposition, que M. Albert Lebrun a tenu à féliciter chaleureusement M. Louis Renault qui le recevait.

attitude qui lui était familière. Jamais, depuis leur départ d'Harrysmlth, elle ne s'était montrée plus gaie, plus attirante. Tout en elle, ce soir-là ses yeux baissés, sa nonchalante immobilité, sa grâce silencieuse était tentation.

Chérie dft Merry. en venant s'agenouiller près d'elle.

Chéri ? dit-elle, comme si elle s'éveillait d'une songerie heureuse. Tu as commis ce soir une réelle imprudence en te révélant telle que tu es aux yeux de nos compagnons ? Pourquoi? demanda-t-elle languissamment.

Parce que. tous, maintenant, sont amoureux de toi.

Vraiment ? dit-elle.

Tous Czirok, Roëls, Peeringhen, Nicholson, Rangall et cette brute de Joos et Van Wett, et les nègres. Tous te dis-je. Ils te dévoraient du regard. Ce n'était pas si déplaisant fitelle. Et tu as oublié Van Kerkhouwe et Stones. Et Sung aussi peut-être. Elle avait tourné les yeux vers lui, et il demeurait tout Interdit devant la flamme singulière dont brûlait son regard.

Stones et Van Kerkhouwe savent quels liens nous attachent indissolublement l'un à l'autre, dit-il, avec un peu d'âpreté, et sont des hommes loyaux. des amis sûrs.

Sans doute, sans doute flt la jeune femme sur un ton léger. Mais que je leur sourie avec un peu d'insistance, que je leur marque, en apparence, une. sympathie, une préférence secrètes, et je ne tarderai pas à les joindre à mon troupeau d'adorateurs. Merry la regarda. Elle souriait, d'un air un peu railleur.

Taquine dit-il en riant. Tu veux me faire enrager ?

On manque tellement de distraotions dans ce Veldt sauvage fit-selle

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par les A. C. Montmartrois. Conseil aes ministre», à 10 heures, Cérémonie religieuse Service pour les A.C. des 303', et R, 1., 12 heures, église Saint-Eloi, 36, rue de Reullly. Congrès Ligue nationale pour la défense des fumeurs, 14 heures, 47, rue Réaumur. Retraités civils et militaires, mairie du VI".

Ventes de charité Au profit du cercle « Pour le soldat de Paris », 14 heures, boulevard Saint-Germain. Œuvres de la Société des ingénieurs des arts et métiers, 14 heures, 9 bis, avenue d'Iéna. Au profit de l'enseignement libre du diocèse de Paris, 14 heures, 76, rue des Saints- Pères.

Inauguration d'nne stèle par la Fédération musicale de France sur la tombe de Paul Vidal, 11 h. 30, cimetière des Batignolles. Exposition. Salon de l'aéronautique, Grand-Palais. Salon nautique international, cours Albert-I". Salon d'automne, Grand Palais. Salon des vrais Indépendants, porte de Versailles. Touristique des chemins de fer, gare Saint-Lazare (salle des pas perdus). Art animalier, 7, square de Messine. Salon des artistes de Montparnasse, 116. avenue des Champs-Elysées. Artistes yougoslaves résidant à Paris, galerie Georges Petit. Rétrospective des journaux du front. 64, rue du Rocher. Un siècle de caricature, pavillon de Marsan. Exposition de la Basoche, 37. boulevard Saint-Germain. En plein air les Artistes professionnels français, boulevard Raspail, près de la rue Huyghens: marché des Arts, boulevard Raspail (Rotonde) Artistes de Montmartre (comité Delpy), des Grands Boulevards aux Arts et Métiers Les Rapins. boulevard Bonne-Nouvelle (de la rue Mazagran à la rue d'Hauteville) Groupe des Dix, avenue de la Grande-Armée (métro Maillot).

Réunions d'anciens combattants 1030, 104' et 304* R. I.. midi 30, caserne de Reuilly. R. I., 18 h. 30. 4. rue Saint-Denis. 28h et 280s R. I.. 20 h. 65, faubourg Saint-Martin. R. I., 117. rue Réaumur. R. I., 21 h.. 4, rue Saint-Laurent. R. I., 21 h., 27, rue Vivienne. R. 21 heures, 117, rue Réaumur. Fédération de» anciens du Maroc, Levant et T. 0. E., 21 h., 4. rue Drouot. 4', 44. et B. C. P., 21 heures, 64 bia, rue Saint-Maur. 161' et 3610 R. I., 21 heures, 49, avenue de l'Observatoire. 1" et B. C. P., 21 heures, 21, rue Réaumur. Anciens du Maroc, Levant et T. 0. E., 4, rue Drouot.

Réunions Club du Faubourg, 14 heures, 9, rue de la Fidélité. Association internationale de prophylaxie de la cécité, 14 heures, 66, boulevard Saint-Michel. L'Art et la vie. 14 h. 45, 2, rue LéonDelhomme. Le Foyer de la paix, 17 h.. 34. boulevard Raspail. S. F. de prophylaxie sanitaire et morale. 20 h. 45. 12. rue de l'Ecole-de-Médecine. Arts et Science, 20 h. 30, 20. rue La Boétie. Cercle Rudolf Steiner. 20 h. 45. 6 bis, rue Campagne-Première. Journées de 1a famille, 14 h. 30. Il1, rue d'Assas. Distribution de récompense** Association Polymathique. 20 h. 30. Sorbonne.

Fêtes, concerts, bals La voix des jeunes, au profit des jeunes chômeurs, 14 heares, TrUnon-Lyrtque. Musique et poésie l'hôpital, 15 heures, Saint-Louis. Ecole supérieure d'électricité, 20 heures. Hôtel George- V. Les Sangliers (A. C. des R. L et R. I. T.) 20 h. Cercle militaire. Gala de l'Union sputive du Bon Marché. 20 h. 45, Lutetia S. N. des employés du commerce des tissus. 20 h. 45, 20, rue Saint-Victor. Les Gars Normands, 21 h. 30, 19, ru" Blanche. Elèves de l'Ecole centrale, 22 h. 45. boulevard Diderot. Bal du Fonds national juif, heures, salle Hoche.

Banquets A. E. des écoles techninues supérieures de !a marine, 12 h. 30. Continental. Offert à M. Michel Dennery, nommé maire du IV« arrondissement. 18 h. 15, mairie. Amicale des anciens sapeurs de chemina de fer et génie), 19 h. 30, 9, rue des Bati^nolles (suivi de bal). A. C. des 103', S03', 104' et 304' R. I., 25 h., 29, avenue Mac-Mahon. Les Enfants de Gavani de Paris, 20 h. 30, 99, rue d'Alésia (suivi de bal). Courses h Vincennes, à 13 heures. Le comité du Salon nautique vient de décider que tous les élèves des lycées et écoles accompagnés par groupe de quinze par leurs maîtres pourront entrer tous les jours gratuitement jusqu'à 10 heures.

L'Académie des inscriptions qui siégeait hier dans la salle des séances de l'Académie française, en raison de nouveaux travaux à exécuter dans la sienne a élu hier membre libre M. Paul Jamot, conservateur au Louvre, par 21 voix sur 40, au second tour de scrutin.

Si vos dents se déchaussent et tremblent, le bain de bouche GENCIYA raffermira vos gencives, conservera vos dents. Echantillon Fr. Partout et 4, rue Fromentin. Pigalle 60-19. Un bon meuble

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Tentative de sabotage sur la voie près de Vichy

Moulins, 18 nov. (.dép. Petit Parisien.) Des fûts de goudron qui avaient été laissés sur la route ont été placés par des mains criminelles sur la ligne du chemin de fer de Vichy à Thiers, sur le territoire de la commune d'Abrest. Ils ont été découverts à temps par un poseur de la voie qui a pu ainsi empêcher un grave accident.

Camille Aymard

DEVONS-NOUS PAYER L'AMÉRIQUE ?

Le 15 décembre prochain, paieronsnous l'Amérique, alors que. depuia Lauaanne, l'Allemagne ne nous paie plus' Dans un livre retetatissant et passionné. Camidde Aymard répond Non Et il apporte des arguments, des faits et des chiffres absolument irréfutables. (Flammarion. 12 francs.)

avec un Joli mouvement de son col graelle et pur. On s'amuse comme on peut

Je t'en prie dit-il, avec un rien d'irritation, cessons ce jeu-là, Margit Ne soit pas coquette avec ces hommes, dont la moitié, au moins, sont des brutes primitives portées aux violences soudaines. Tu pourrais, en mon absence, devenir peut-être leur victime! Elle rit doucement

Je sais tenir à distance, dit-elle, un admirateur aux sentiments trop vifs. Je sais aussi me servir d'un couteau ou d'un pistolet. N'aie crainte aucune, jaloux que tu es.

Jaloux ? dit-il.

Oui, jaloux Ça n'est pas pour me déplaire, d'ailleurs.

Une crispation légère déforma les traits du jeune homme.

Voyons, qu'y a-t-il ? Où veux-tu en venir ? dit-il en se relevant. Moi ? mais à rien fit-elle avec un joli rire.

Ah je t'en prie, Hîargit Cessons ce jeu fit-il en frappant du pied. Elle le regarda d'un air de surprise un peu moqueuse, puis tourna la tète et haussa les épaules.

Il demeura muet de stupeur devant cette insolence voulue, préparée. amenée avec un sang-froid qui ne s'était pas démenti.

Margit! dit-il d'une voix qui tremblait un peu.

Elle le regarda sans répondre.

Il revint s'agenouiller près d'elle, lui prit la main, la caressa, la porta à ses lèvres pour un baiser si tendre, si fervent, qu'elle se sentit frémir. Il perçut ce frémissement et crut pressentir sa victoire.

Margit dit-il, de sa voix la plus caressante, la plus tendre, cessons ce jeu, veux-tu ? Tu me fais mal Pour je ne sais quelle vétille Tu sais pourtant combien je t'aime

PROGRAMME DES SPECTACLES

Opéra, 8 h., Faust, 1 Français, 2 h.. gala 8 h. 30. les Fresnay, ( Mademoiselle de la Seiglière. 1 Opéra-Comique, 8 45. le Barbier de Séville. ] Odéon, 2 h. 30, 8 h. 30, Education de prince, i Gaîté-Lyrique, le Pays du sourire. e l'rianon-l.yrique, h. 50, Surcouf 8 h. 60, 1 Passionnément.

Châtelet, 8 h. 30, Nina-Rosa (A. Baugé). 9 Variétés, 9 h., Aurélie, 1 Porte-Saint-Martin, 2 45, S 30, le Scandale. ( Théâtre de Paris, 8 45, Une femme ravie. 1 Gymnase, 8 h. 145, Wall Street. 1 Sarah-Bernh., 9 h.. la Dame aux camélias. 1 Mogador, 880, Auberge du Cheval-Blanc. Renaissance, 8 h. 45. la Vie d'une femtne. Ambigu, 2 h. 30, 8 h. 30. Topaze. Palais-Royal, 8 h. 45. la Maison d'en face. 9 Antoine. 2 h. 15, l'Avare, le Mariage forcé; 1 8 h. 40. Périphérie. 1 Bouffes-Parisiens, 8 h, 45, Azor. Miehodière, 9 h., la Fleur des pois. Athénée, 8 45, l'Affaire de la rue Royale.. Madeleine, 9 h. 15, Mozart (Yv. Printemps). Ambassadeurs, 9 h.. Edition spéciale. Saint-Georges, 9 h., Mademoiselle.

Nouveautés, 9 h., Jeanne (orch. à 35 fr.). Comédie Ch.-Elysées, 9 h., le Margrave. Gd-Guignol, 3 h., 9 h., Hystérie. Incognito. Théâtre Michel, 9 h., Valentin le Désossé. Potinière, 9 h., c 5 à 7 » (comédie). Capucines, 8 h. 45. le Progrès s'amuse. Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un pare. Avenue. 9 h., la Ronde (Ludmilla Pitoëff). Montparnasse, 9 h., Commo tu me veux. Atelier, 9 h., Lanceurs de graines.

Mathurin., 9 h.. Prenez garde a la peinture. St. de Pa'is. 9 li., rev. réal. de Fr. Carco. M. de la Chanson, 930, Au pays du soleil. Th. Donf.-Rochereau. 9 h., gén. Etc. Etc. Th. Action Intern., 9 h., le Train blindé. Comœdia, 9 h.. Un joli monsieur (opér.). Clnny, 9 h., Bourrachon (Siguoret). Albert-I", 9 h.. Doyen d. enfants de chœur. Déjaxet, 8 h. 45, Joseph est un cochon. Moncey, 2 h. 30, 8 h. 30. Rosé- Marie. Zénith (Pl. Gambetta). le Grillon du foyer. Gobel., 8 30, Rêve de valse (Revel, Maziantl).

MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, relâche.

Casino de Paris, Ses Appeal 32. Empire, 2 h. 30, 8 h. 30. Mayol.

Alhambra, 2, 5, 9 h.. Ninon Vallin. Georgel. Dix-Heures, 10 h.. Dix heures sonnent. Peux-Ane». 3. 9. Conférence de nos. ânes, Embsfsy, 10 h., Edmonde Guy, Spadaro. T..une-Hon»i»e (8, rue Pigalle), revue. Favillou-Musir-Hall, Lucienne Boyer. Scala, 2 30, 8 30, Georgrlus et s. th. chantant. Bobino-M.-H.,Roland Dorsay,Danvers.l5 att. Européen, m., s., Mauricet, Dauvia. Ruquet Ganmont-Palace (m., s.), cinq attractions. Médrsno, 2 IL 45. 8 h. 45. Cirque sous l'eau. C. d'Hiver, 2 45. 8 45. cirque Busch à Paris, Coliséum, dans.. mat. et soir., attractions. Moiilin-Knutri», bal-kermesse, mat., s., nuit. MaKic-City-Bal, t. s.. D h.. dim., f., m. Lnna-Park, 9 h., dancing (sem. entr. libre). Jardin d'.Icrltm., Fntr., 3 fr.; enfants, 1 fr. Pompéien (16. r. Monceau), mat. s., bal. CINEMAS

Madeleine, le Champion.

Paramount, la F1U improvisé.

Gaumont-Palace. Baroud.

Aubert-Palace. Un rêve blond.

Olympia, 1a Merveilleuse Journée. Marivaux-Pathé. Mélo.

C. Ch.-Eln.. Silence, on tourne (H. Lloyd) Gaumont-Th., Jeunes filles en uniforme. MariBny, Fanny.

Collst-e, Boudu sauvé des eaux.

Moulin-Bouge-Psthé, Galtés de l'escadron. Max-Linder-Pathé, Poil de Carotte. Vlctor-HoRo-Pathé, l'Atlantide.

Impérial-Pathé, la Femme nue.

Omnia-Pathé, Une petite femme d. le train Palace. la Traite des femme.-».

Capucines (mat. seul.). Monsieur Albert. Ermit.-Pathé-Natan, Courtisane (G. Garbo) Pijcalle, le Chemin de la vie (permanent). Apollo-Cinéma, Mata-Hari (Greta Garbo). Miracles. 9 h.. Allô. Bsrlin ? Ici Paris. Maillot-Palace, la Perle.

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Bien vrai dit-elle tout bas. Bien vrai, m'ami ?

Mon amour serais-je ici, si je ne t'aimais pas à plein cœur dit-il avec une expression si passionnée qu'elle en frissonna.

Dieu dit-elle Et moi.

Il l'attira vers lui et elle céda doucement à son appel silencieux, pour un baiser fiévreux, réticent, puis abandonné.

Chérie Ma Margit murmura- t-i! tout bas.

Tu m'aimes, vraiment, mon Merry ?

Ah peux-tu la demander.

Alors dit-elle de sa voix la plus caressante, montre-moi lequel de mes portraits tu portes sur ton coeur. avec celui de ta Enaman chérie

Elle le sentit frémir.

Pourquoi ? demanda Merry. Ce n'est pas un bien grand Caprice, m'ami dit-elle.

Non dit-il. le front baissé, ce n'est pas un grand caprice. Mais, pourquoi veux-tu voir ce portrait ?

Pour revoir aussi celui qui lui fait face dit-elle, soudain, dans une impulsion qu'elle né put refréner. Ah c'est donc cela fit Merry. en se redressant.

Et pourquoi ne serait-ce pas ? répondit-elle en jetant sa cigarette. J'ai trouvé ce matin, dans l'une des poches de ta blouse, le porte-cartes où se font face mon portrait et celui de ta. fiancée, de ta Christiane. Laisse-moi dire Merry

Son geste volontaire ordonnait le silence.

Merry, les lèvres serrées, se tut. Je pourrais te raconter que ce porte-cartes est tombé de ta poche, qu'il s'est ouvert, que c'est par pur hasard que j'ai été mise au courant de ce détail. Mais non. J'ai deviné avant-hier,

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il. je ne sais quoi, à une hésitation dans ta parole, à moins de franchise dans ton regard, à un petit retard dans ta réponse, peut-être.. que tu me cachais quelque chose. J'ai voulu savoir. Je sais maintenant. Et ce quelqu* chose, c'est une trahison, acheva-t-elle d'une voix sourde qui s'érailla brusquement aux derniers mots.

Elle le regarda bien en face. Il l'écoutait, le front bas, campé en cavalier qu'il était, les jambes écartées, très droit et les deux mains dans sa ceinture. Elle eut un soupir et se tut, sombrement.

Une trahison Parce que je garde sur moi le portrait d'une jeune fille qui fut mon amie d'enfance, presque ma sœur et qui. à l'heure où je souffrais, où je ne savais ce que me réservait l'avenir, est venue vers moi, de toute sa loyauté, pour me rendre l'énergie en consolant ma peine ? Une trahison ? parce que je porte sur mon coeur l'image de ce mélancolique fantôme qui se nomme Christiane ? Allons, Margit ne disons pas de sottises fit Merry, en haussant les épaules.

Margit eut un rire de pitié, à la fois douloureux et railleur.

Cette jeune fille, qui est venue vers toi, en toute loyauté, a tenté de te voler à moi. dit-elle presque farouchement. Elle savait, Merry, que tu étais mien comme j'étais tienne. Elle nous épiait, alors que nous étions dans la grange de l'auberge de Champagnolle. Elle nous guettait avec une adresse jalouse. Mais la coupole d'acier poli du phare de droite de ta voiture reflétait admirablement, comme un miroir, ce qui se pasâait derrière moi. Je l'ai vue venir. Elle savait ce qu'elle faisait. Et c'est une trahison. Merry, parce que ta pensée n'est plus toute à moi-. ia suivre.)


f ÏÏDEIRr^nïÈIRE HEURE 1 MB* VICES Ttl^XMAPtUQVtM et TtM£mOXlQU& SPÉOAUX petit *€Utmi*w» et du T«– *J

L'accueil f ait à Genève au discours

de sir John Simon Genève, 18 novembre (dép. P. P.). Le sentiment dominant, dans les milieux de Genève, après l'exposé de sir John Simon, est celui de la perplexité. Tout le monde rend hommage à la Volonté de conciliation dont fit preuve le ministre des Affaires étrangères britannique, à sa parfaite bonne foi et à son désir d'impartialité. On se rend compte qu'il aurait voulu concilier le plan constructif français avec les exigences allemandes, de l'idée d'une organisation supérieure de la paix avec la théorie de « l'égalité des droits ». Cependant, l'impression dans la plupart des délégations est que, malgré son habileté, il n'a réussi qu'à demi dans son dessein et que ses propositions exigeront une sérieuse mise au point.

Pour amener l'Allemagne à reprendre sa place à la conférence du désarnement sir John Simon a donné sa base d'action au principe de l'égalité des droits. Mais, d'autre part, il refuse à l'Allemagne l'égalité pratique et la permission de réarmer. Ainsi, il veut abroger les clauses militaires du traité de Versailles en perpétuant pendant quelques années l'état d'inégalité que ce traité a créé.

Dans les milieux allemands de Genève, on estime qu'il y a là une contradiction inadmissible. D'autre part, les représentants de nombreux Etats continentaux s'inquiètent de voir supprimer la « clause de sécurité » que constituait le désarmement unilatéral des puissances centrales, et cela sans aucune contre-partie.

Car la conception que se fait sir John Simon de l'organisation de la paix est extrêmement vague. Le ministre des Affaires étrangères britannique trouve évidemment le système de pactes concentriques préconisé par la France trop précis et trop rigide. Il propose, il est vrai, la conclusion d'une entente par laquelle les nations européennes s'engageraient solennellement à renoncer non plus à la guerre seulement, mais à tout recours à la force sous quelque forme que ce soit. Il y a là évidemment un progrès sur le pacte Briand-Kel:ogg. Cependant, sir John Simon n'envisage ni assistance mutuelle ni sanctions. Sur ce point, il reste fidèle à la politique traditionnelle de la Grande-Bretagne à Genève. Mais, venant après le plan constructif français dont tout le monde, ici, a admiré la solide armature et la belle netteté, sa théorie des sanctions morales parait tout à fait insuffisante.

Les propositions anglaises concernant le désarmement qualitatif et quantitatif, ont également causé quelques déceptions à Genève où l'on estime qu'elles ne tiennent pas assez compte de la situation des autres pays et qu'elles font évidemment la part trop belle à la Grande-Bretagne, à sa flotte et à son aviation. Par contre, et il est bon de le souligner, la déclaration par laquelle le gouvernement de Londres accepte enfin l'idée d'un contrôle effectif du désarmement est accueillie avec une vive satisfaction.

Dans l'ensemble, le plan britannique apparaît donc, suivant l'expression du délégué des Etats-Unis. M. Nortpan Dam; comme une importante et utile contribution à l'œuvre commune. Nôanmoira, l'impression générale est qu'il devra^être précisé, complété et renforcé sur bien des points. Ce qui fait surtout son intérêt, c'est que l'Allemagne, cette fois, sera obligée d'abattre ses cartes. Si, comme a l'air de le croire le président Henderson, elle ne cherche vraiment à Genève que la reconnaissance du principe de l'égalité des droits, alors elle ne peut pas ne pas accepter les propositions de sir John Simon. Si eile Ifs repousse, c'est qu'elle veut en réalité l'égalité de fait, c'est-à-dire le réarmement.

On attend donc avec impatience la réaction de Berlin.

UN DEBAT SUR LE PROBLEME DE LA FABRICATION DES ARMES Genève, 18 novembre (dép. havas). La séance du bureau de la conférence du désarmement a vu s'affronter une fois de plus cet après-midi, pendant trois heures de discussion, les deux thèses bien connues sur le problème de la fabrication des armes et des munitions. Une fois de plus. on a vu les Etats-Unis. la Grande-Bretagne, l'Italie, le Japon soutenir que, dans le domaine de la réglementation de la fabrication des armes, rien ne doit être fait hors du cadre de la convention de 1925 sur le commerce des armes et du projet de convention de 1929 sur la fabrication. C'est dire que ces puissances continuent d'écarter à ce sujet toute idée de contrôle véritable. D'autre part, la France, la Pologne, le Danemark, l'Espagne, la Suède, la Turquie, la Perse etc. estiment, au contraire, que l'élaboration d'une convention générale sur le désarmement entraîne nécessairement une revisftm générale du problème de la fabrication. Les progrès accomplis, notamment par l'idée de contrôle international imposent dans ce domaine des mesures nouvelles.

Après un échange de vues où la diversité des opinions s'est manifestée, le président, M. Arthur Henderson, a départagé les membres du bureau en décidant que le comité spécial de la fabrication devra considérer le problème dans son ensemble et le rapporteur apporter mardi devant le bureau un programme de travail préparé.

LA QUESTION DE LA GUERRE CHIMIQUE ET LE CONTROLE DES FABRICATIONS

Genève, 18 novembre (dép. Havas.) Ce matin, le comité technique de la conférence du désarmement, chargé d'étudier les aspects de la guerre chimique, bactériologique et incendiaire, a commencé l'examen du questionnaire qui lui a été adressé la semaine dernière par la conférence.

Dans la discussion qui s'est ouverte à ce sujet, le professeur Mayer, de l'Institut, qui représente la France dans.le comité, avec M. René Cassin et le capitaine Vauthrin, a démontré l'impossibilité d'instituer un contrôle efficace sur les travaux des laboratoires privés. Il a, par des exemples frappants, exposé que la découverte des matières toxiques se fait souvent à l'insu du savant lui-même et que l'usage de ces matières est rendu d'ailleurs nécessaire par les besoins de l'hygiène et de l'économie.

M. Mayer a mis ses collègues en garde contre l'établissement de mesures de sécurité qui seraient illusoires aux yeux de tous les corps scientifiques. L'idée d'instituer des sanctions d'ordre pénal contre les préparateurs de matières toxiques destinées à la guerre, idée formulée par le représentant du Danemark, a été combattue généralement comme inopérante, en particulier par M. Pilotti (Italie) président du comité. M. de Fleurian docteur honoraire de l'Université de Cambridge

Londres, 18 novembre (dép. Havas.) M. de Fleuriau, ambassadeur de France, s'est rendu ce matin à Cambridge, où lui a été conféré le titre de docteur honoris cattsa de l'université. Bagdad. Le général Nuri parha, ,iji- cien premier ministre de l'Irak, est parti hier en avion pour Genève.

Les Catalans élisent demain un parlement Sept partis politiques sont en présence La future assemblée comprendra membres

Depuis deux mois la Catalogne est en possession de son statut. Désormais autonome, elle se dispose à s'administrer ellej-même dans la mesure où l'Etat espagnol le lui a permis.

Au lieu du conseil de la Generalidad qui a fonctionné jusqu'ici à la manière du gouvernement provisoire de la République avant les élections législatives, elle aura bientôt son Parlement, élu par le suffrage universel, et son pouvoir exécutif. C'est dans ce but qu'ont été décrétées les élections du 20 novembre.

L'Espagne suit attentivement la lutte qui se prépare et dont le résultat, important pour la Catalogne, peut avoir une répercussion sensible dans tout le pays.

Le futur Parlement catalan se composera de quatre-vingt-cinq députés représentant les quatre provinces de Barcelone, Tarragone, Gerone et Lerida. Barcelone en élira quarante-trois, et quatorze chacune des trois autres provinces. L'élection aura lieu par scrutin de listes, les quatre cinquièmes revenant au parti triomphant, l'autre cinquième aux partis en minorité. Sept partis sont en présence: la Esquerra », formée d'éléments extrémistes (parti de Macia); la « Lliga » catalaniste, à tendances modérées (Cambo-Ventosa); « l'Action catalane ;> (groupe républicain non séparatiste de l'ex-miniàtre Nicolau); les radicaux (Lerroux); les radicaux socialistes (Marcelino Domingo, ministre de l'Agriculture); les traditionnalistes du centre de défense sociale et le groupement communiste « ouvriers et paysans a.

Voilà bien des adversaires Qui aurait dit lors du triomphe éclatant de la « Esquerra » aux dernières élections législatives que le fameux bloc catalan dût se desagréger si vite La lutte sera rude à en juger par la propagande de la presse régionale et les meetings, violente même s'il faut ajouter foi aux- menaces des anarchistes et des syndicalistes. Elle apparait, pour le moment, bien confuse. Cependant, malgré les résultats partiels escomptés par les radicaux socialistes et les radicaux, c'est évidemment entre la « Esquerra » et la « Lliga » que va se jouer la partie.

Qui sortira vainqueur? Il serait prématuré de le dire.

Bien que la « Esquerra » ait été abandonnée par beaucoup de fractions avancées, entre autres par les syndicalistes et les communistes, M. Macia peut encore compter, sembte-t-il, sur la première place, surtout si ses adversaires restent divisés.

Mais la « Lliga », parti des droites républicaines, réunira bien des suffrages. Ses chefs, MM. Cambo et Ventosa, ex-ministres de la monarchie, sont des hommes de talent et très estimés. Leur succès à Barcelone ne fait de doute ponr personne. Ils auraient même parije> gaga^», dana^d'attUres cU&onscrjjfc tions s'ils n'avaient repoussé de leur liste quelques candidats traditionnalistes qui vouiaisstj tg «tu*, «art Si la « Dfiga » triomphait, sa victoire pourrait certains J'affirment changer un peu l'orientation de la politique espagnole. Cependant M. Azana, qui prévoit tout, s'est empressé de déclarer dimanche, à Valladolid, qu'il continuerait à s'appuyer sur les gauches républicaines et les socialistes. Quoi qu'il en soit, les élections du 20 novembre sont, pour la Catalogne, d'une importance capitale. Aussi, jamais campagne politique n'excita à ce point les esprits dans cette région. Il ne faut pas s'en étonner ce n'est plus, en effet, le prestige d'un parti qui est en jeu dans la circonstance, mais le statut lui-même et, avec le statut, l'avenir du catalanisme. Si les Catalans, après avoir longtemps demandé, réclamé, exigé leur autonomie, se montraient, dans leur Parlement, incapables de se gouverner eux-mêmes, il faudrait bien reconnaître qu'ils ont eu tort. L'Espagne entière ne manquerait pas de le leur reprocher et la République brûlerait leur statut.

Or même pour un Parlement formé d'hommes habiles et expérimentées, l'oeuvre législative et l'application des lois de la future Constitution catalane présenteront de bien sérieuses difficultés.

La Catalogne a été, depuis des années, le théâtre de conflits multiples. Si, la première, elle a arboré l'étendard républicain, elle a toujours été agitée par la discorde des partis et la passion révolutionnaire. Elle a é;é le foyer du syndicalisme et de la propagande anarchiste. et c'est là que s'est organisée, à i'aurore de la République, cette offensiVe rouge, qui, contenue pour le moment, n'en reste pas moins une menace latente pour le pays.

Quelle charge celle dont aura à s'acquitter le futur Parlement catalan Le gouvernement le sait bien. Il connaît les hommes qui vont lutter dans ces élections et leur programme. Il attend, un peu sceptique peut-être quant à l'avenir de l'autonomie, décidé à n'intervenir que dans le cas d'un échec du Parlement ou d'une mauvaise application du statut.

Mais le gros intérêt des élections est pour les régions qui, à l'exemple de la Catalogne, désirent aussi devenir autonomes, Pays basques, Galice, Andalousie. Le succès de la Constitution et de la politique catalanes encouragerait leurs aspirations. Au contraire, un échec du futur conseil de la « Generalidad r paralyserait leurs projets. Je ne crois pas mal interpréter l'opinion générale en affirmant qu'on s'attend à un insuccès. La désunion du peuple catalan sera fatale à l'autonomie. Beaucoup n'en seront nullement fâchés. Lagoueie.

AU CONGRÈS VOLTA M. Maurice Pernot parle du problème- européen

Rome, 18 novembre (dép. Havas.) Le congrès Volta a aborde le problème de l'Europe, en fonction du problème colonial, par un exposé de M. Maurice Pernot sur le rôle présentement dévolu à l'Europe en Asie ». M. Maurice Pernot rappelle le double esprit de conquête et de charité chrétienne qui a poussé les premiers Européens vers l'Est. Aujourd'hui, comme jadis, la foi de l'Europe en sa mission est nécessaire; elle doit continuer son oeuvre, mais, sur bien des points, changer de méthode. Des erreurs ont été commises par exemple, le désir de faire naître en Asie un esprit politique comparable à l'esprit européen. II est un certain nombre d'expériences que l'Europe ne peut plus tenter, mais elle peut, gouverner encore, surtout en s'orientant vers la formule souple du protectorat. M. Pernot ne croit pas au danger d'unification des divers mouvements xénophobes asiatiques, mais il croit à la nécessité d'une conscience asiatique; il estime que celle-ci devrait être balancée par une conscience européenne. Les nations européennes" qu'elles soient coloniales Ou non. ont le même intérêt et le même devoir à D'égard des domaines organisés hors d'Europe par l'effort européen.

L'EMEUTE DE GENEVE VA FAIRE L'OBJET D'UNE INSTRUCTION JUDICIAIRE

Berne, 18 novembre (dépéche Havas). Le Conseil fédéral s'est occupé à nouveau aujourd'hui des événements de Genève, en particulier de la question de l'ouverture d'une enquête pénale. Il a décidé qu'il y a lieu de procéder à une instruction judiciaire pour rébellion et, le cas échéant, pour d'autres délits commis contre l'ordre constitutionnel et la sûreté intérieure du pays. Cette enquête devra porter sur tous les délits politiques prévus par le code pénal fédéral et, en particulier, sur les atteintes à la sûreté ferroviaire commises le 12 novembre 1932, ainsi que l'atteinte violente à la liberté de réunion et les insultes proférées contre les autorités.

Le procureur général de la Confédération est chargé de confier cette instruction à M. Calame. juge d'instruction fédéral pour la Suisse française. à Neuchâtel.

KOLOMAN BUDAI

SERA EXPULSÉ DE SUISSE Berne, 18 novembre (dép. Havas) Le Conseil fédéral a décidé d'expulser du territoire de la Confédération le nommé Koloman Budaï. né en 1890 à Budapest, docteur en droit. Budaï est en prison à Genève depuis le 1er octobre 1932, date à laquelle il avait tiré un coup de feu contre le. bâtiment du secrétariat général de la Société des nations sans causer de dommages. L'opinion de M. Reed Smoot sur un ajustement des dettes Salt Lake City, 18 nov. (dép. Havas.) M. Reed Smoot, président de la commission sénatoriale des finances et membre de la commission des dette3 de guerre, a exprimé l'avis « qu'un ajustement devra être fait avec chaque puissance débitrice, en particulier sur la base de ses capacités de paiement, au cas où aucune nation ne pourrait se conformer aux termes des accords de remboursement ̃».

On attache de l'importance son opinion parce qu'il est le conseiller de M. Hoover. Depuis longtemps, M. Reed Smoot s'est montré opposé à wne annulatibn des dettes, estimant qu'une telie mesure reviendrait à faire peser sur les épaules du contribuable américain le fardeau des paiements.

M. Reed Smoot a réaffirmé ce point de vue et a conclu « Que l'Europe recommence ses paiements. »

ET CELLE DE M. BRITTEN Londres', 18 novembre (dép. Havas.) On mande de Washington à l'agence Reuter

M. Britten, député républicain de l'IÏUnois et membre influent de la commission navale de la Chambre, a prononcé des paroles menaçantes à l'adresse des dix principales nations earopéennes débitrices.

Si, a-t-il dit, ces nations ne font pas face à leur paiement de décembre, je propose qu'elles soient déclarées insolvables et en faillite par le tribunal de la Haye et, par suite, reconnues irVeap'onsables en matière de commerce international et.au point de vue diplomatique.

Mrs Roosevelt appréhende la vie à la Maison Blanche New-York, 18 novembre (dép. Havas.) Les devoirs d'hôtesse de la Maison Blanche n'ont aucun attrait pour Mme Roosevelt. C'est d'ailleurs ce qui ressort d'une entrevue accordée au représentant de l'Associated Press par la femme du futur président des EtatsUnis. Ne tenant compte que de ses goûts personnels, cette dernière eût préféré que son mari ne fût pas élu, mais, démocrate convaincue, elle considère que l'arrivée au pouvoir des adversaires des républicains servira les intérêts du pays.

Mme Roosevelt a souligné qu'une fois à la Maison Blanche, elle entendait rester pour tous « Mme Roose"velt » et non devenir « la première. Dame du pays » (first Lady of the land).

Très active, la femme du futur président avait jusqu'ici deux intérêts dans sa vie elle était directrice adjointe d'une grande école privée de jeunes filles et remplissait également les fonctions de rédacteur en chef d'un périodique intitulé les Enfants. Elle compte continuer à occuper ce, dernier poste, mais a reconnu qu'elle serait obligée de renoncer à diriger l'école, ces fonctions absorbantes étant peu compatibles avec ses nouveaux devoirs d'hôtesse de la Maison Blanche.

M. AVENOL A ROME Rome, 18 novembre (d. Petit Parisien.) Cet après-midi, à 16 heures, M. Avenol, nouveau secrétaire général de la Société des nations, s'est rendu à l'institut international d'agriculture où il a été reçu par le président, le sénateur de Michelis, le vice-président, M. Louis Dop, les membres du comité permanent, le secrétaire général et les chefs de service.

Le président de l'institut international d'agriculture et le secrétaire général de la Société des nations ont formé des vœux pour une collaboration toujours plus active entre les deux inatitutions.

Une réunion a eu lieu ensuite à laquelle ont pris part les représentants du corps diplomatique, plusieurs personnalités politiques se trouvant en ce moment à Rome, les délégués des différents instituts et académies internationales, les fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères et des Corporations et de nombreux députés italiens.

DES DESORDRES ONT ÉCLATÉ DANS L'ETAT HINDOU D'ALWAR Londres, 18 nov. (dép. Petit Parisien) Suivant un message Central News de Delhi, le maharadjah d'Alwar, qui se trouvait en visite dans cette ville, est reparti précipitamment pour son Etat sur la nouvelle reçue que des désordres venaient d'y éclater et qu'un soulèvement général était à craindre. Les troubles sont le résultat d'une agitation organisée et entretenue par les éléments musulmans de la population qui se refusent à payer les taxes et s'insurgent, dans de nombreux villages, contre les autorités. Déjà, dans plusieurs localités, le sang a coulé. Les représentants de l'Etat on.t dû prendre la fuite pour échapper aux dangers de mort dont ils étaient menacés. Une femme voulait poignarder le chancelier von Papen

Berlin. 18 novembre (déif. Haras). Le tribunal des flagrants délits a condamné aujourd'hui à trois mois de prison une femme âgée de trente-six ans qui avait été arrêtée avant-hier alors qu'elle cherchait à s'introduire dans la chancellerie d'Empire. On avait trouvé sur elle un poignard à l'aide duquel, d'après des déclarations faites par elle à un témoin, elle comptait donner une leçon au chancelier von Papen.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Deux -fois volé

Un habitant de Chezy-sur-Marne, M. Jacob, qui fut dernièrement cambriolé, vient d'être victime d'aigrefins. Dernièrement, deux individus se présentaient chez lui et, sur la production d'une vague carte, se firent passer pour inspecteur de la sûreté venus enquêter sur le voi commis chez lui. Pendant huit jours, les pseudo-policiers se firent largement héberger par le propriétaire sans défiance; ils y seraient encore si le chef de la brigade de Charly, M. Sourget, n'avait eu vent de la chose et n'était venu mettre un terme à leurs exploits en procédant à leur arrestation. Ce sont les sieurs Maurice Dubois, vingt-trois ans, maçon, domicilié à Château-Thierry, cours Martel. et Jean Bayle, trente-neuf ans, aide comptable, 42, rue Rouget-de-l'Isle, à Issyles-Moulineaux. Ils ont été écroués à la prison de Château-Thierry sous l'inculpation d'escroquerie et d'usurpation de fonctions.

Un père indigne

condamné à sept ans de réclusion La cour d'assises de l'Aisne a jugé à huis clos Henri Plouviez, quarante-neuf ans, ouvrier agricole à Aizy, accusé d'attentat à la pudeur sur sa fille Marthe. puis sur sa fille Simone, les faits s'étant répétés pendant cinq ans. L'accusé est défendu par Me Foviaux, du barreau de Laon, et l'accusation est soutenue par M. Schmidt, substitut. Après une assez longue délibération, le jury revient avec un verdict affirmatif, muet Sur les circonstances atténuantes. En conséquence, Plouviez est condamné à sept années de réclusion.

CHATEAU-THIEBBY. L'assemblée générale de l'Union amicale des anciennes élèves des écoles de la ville et de sa section Le Trousseau aura lieu dimanche à 15 heures salle Maurice-Bouchor. Aujourd'hui après-midi et demain toute la journée, le service de la pharmacie sera assuré par M. Lescarcelle, rue du Pont. Demain la première équipe de l'Entente jouera à £ermaize-les-Bains contre l'U.S. de Sermaize (1.)., La deuxième équipe jeuora à Reims contre le Stade de Reims Ce soir à 20 h. 30, à l'hôtel de ville, séance d'instruction pour les officiers de réserve d'infanterie.

La section locale des Coopérateurs de Champagne donnera ce soir, à 20 heures, salle des conférences, Viie du Collège, une soirée artistique publique.

EURE-ET-LOIR

EEMOMEKT. Malade depuis longtemps, Mme veuve Champdavoine, âgée de soixante-dix ans, s'est asphyxiée en allumant un réchaud à charbon de bois. BBtJNELL,ES. Au cours de son travail. M. Auguste Laveille, soixante-neuf ans, berger, est tombé d'une échelle et s'est blessé grièvement.

CHAMI'BONB-EN-GATIÎJES. On a trouvé abandonnée une auto appartenant à M. Benoist, boucher à Marolles-les-Braulta (Sarthe), et qui avait été volée par un ancien clerc de notaire, Armand Désiles, actuellement en fuite. Le juge d'instruction de Mamers a lancé un mandat d'arrêt contre Désiles dont voici le signalement 1 m. 65 environ, cheveux châtain, visage ovale, entièrement rasé, air narquois. Vêtu d'un complet marron, coiffé d'un chapeau mou noir.

OISE

Un ouvrier enseveli

sous un éboulement

Au hameau de Doucerue. commune de Saint-Germer-de-Fly, chez M. Baudeu, propriétaire, travaillaient des ouvriers maçons. Un d'eux. M. Wilfrid Marié, âgé de trente ans, habitant Saint Pierre lès Champs, était occupé, près de l'orifice d'un puits, à sceller une dalle lorsqu'un éboulement se produisit. L'ouvrier fut précipité dans le puits et enseveli sous une couche de matériaux et de terre de plusieurs mètres. Après plusieurs heures, on parvint à communiquer avec l'enseveli, qui répondit aux appels des sauveteurs. Marié était protégé par une échelle sous laquelle il était plié en deux

Dépêchez-vous, criait-il, je suis à moitié étouffé. Je -n'en puis plus On redoubla d'efforts. Durant la nuit, les travaux de sauvetage 2e poursuivirent. Vers 23 h. 30, le frère de la victime était enfin parvenu à dégager la tête de l'infortuné travailleur, qui était inanimé. Soudain, un nouvel éboulement se produisit, ensevelissant à nouveau Marié et l'un des sauveteurs. Celui-ci parvint, non sans peine, à se dégager. Mais tout espoir était perdu de retirer vivant l'ouvrier maçon.

Le contrôle médical sportif

Réunie à la préfecture de l'Oise, la commission consultative départementale de l'éducation physique a émis le voeu que le contrôle médical dans les sociétés sportives soit progressivement réalisé avec le con cours bénévole des médecins.

AMBLAINVILLE. L'assemblée géné- raie des jardins ouvriers aura lieu à 16 heures, salle des fêtes.

BEAUVAIS. Une fête de bienfaisance organisée par l'Œuvre du sanatorium des cheminots, aura lieu ce soir à 21 heures, au théâtre municipal.

La société d'horticullure, de botanique et d'apiculture de l'Oise tiendra sa réunion demain à 14 h. 30, grande salle de l'hôtel de ville de Beauvais.

Matches du championnat de football de l'Oise. Le 20 novembre à 14 h. 15, au stade municipal de la route de Clermont G,S. Marissel contre A,S. de Saint-Sauveur. Au stade de la route d'Amiens V.C. de Beauvais contre S.A.C. de Montataire. Les juniors de ces deux clubs joueront également en lever de rideau. CAUFFRY. Vers 6 heures du soir, M. Gabriel Montignon, vingt-nieuf ans, boucher à Ars-Cambronne, revenait en auto de Paris avec sa jeune femme lorsqu'il croisa une autre voiture conduite par M. Léon Duvanchel, cinquante et un ans, menuisier à Marissel, quj faisait d'inquiétantes zigzags. Pour se garer, il monta sur l'accotem3nt, mais sa voiture n'en fut pas moins accrochée et renversée. Dégagés difficilement, M. et Mme Mohtagnon ont été transportés à leur domicile.

CLERMONT-DE-I/OISE. Le tribunal correctionnel a condamné à un an de prison avec sursis Mme Moreau, employée des postes à Montigny, qui, à court d'argent, a retenu à plusieurs reprises l'argent des mandats qu'on lui demandait d'exyédier. Toutes les sommes ont été remboursées.

LAIGNEVILLE. Alors qu'il revenait de Clermont, en auto, route nationale, M. Maurice Luce, employé de commerce à Bobigny, fut aveuglé par les phares d'une voiture, ne vit pas un tombereau de charbon en stationnement et le tamponna. Le coducteur de ce dernier véhicule, M. Jules Ducroc, soixante-cinq ans, marchand de charbons, qui se trouvait sur le côté de son attelage, a été sérieusement blessé. LOCONVILLE. Un motocycliste, M. René Oousin, âgé de dix-huit ans, habitant Pommereux, a renversé un vacher M. François Ravaz, âgé de cinquante et un ans, qui traversait le chemin. M. Ravaz eut la jambe gauche fracturée.

LABOSSE. Le conseil municipal avant été dissous, MM. Vilfroy, Brouet et Vaseeur sont nommés membres de la délégation spéciale chargée d'administrer :a commune.

SIEBIT. La gendarmerie a arrêté la femme Lcetitia Delury, âgée de quaranteneuf ans, qui avait volé une somme de 3.000 francs à un manœuvre, M. Tellier. MESKII, THERIBUS. Demain à 14 h. 30, salle des fêtes, matinée .concert offerte par la fanfare et la compagnie des sapeurs-pompiers. avec le concours des auditions lyriques de Beauvais.

VOIS1NUEU. Le maire, les deux adjoints et les treize conseillers municipaux uyant démissionné à la suite d'un conflit avec l'assemblée départementale au sujet des centimes additionnels, des élections auront lieu le dimanche 27 novembre. On prête l'intention aux 560 électeurs de cette commune de faire la grève électorale et de marquer ainsi leur approbation du geste des démissionnaires.

SEINE-ET-MARNE

Deux meurtrier» comparaissent devant les assises

Deux Tchécoslovaques. Joseph Cernak, trente-trois ans, et Stephan Vincent, vingt- huit ans, bûcherons en Seine-et-Marne, l'un à Villevaudé. le second à Lesigny, accusés de deux crimes commis à Chelles, le 28 mars dernier, comparaissaient hier. C'est au cours d'une rixe à laquelle se trouvèrent mêlés une quinzaine d'étrangere, ouvriers agricoles, que le Serbe Suleymann Kavaz, trouva la mort et que le Polonais Wladislaw Czupowa fut très grièvement blessé.

Le lundi de Pâques, toute la bande avait fait au débit Diau, à Chelles, des libations exagérées. Ce fut alors que la rixe éclata quand les combattants se retirèrent, il ne resta plus sur le trottoir que les deux victime?.

M. Vassart. substitut, nt un exposé lumineux de cette affaire embrouillée et tout en demandant aux jurés des condamnations sévères, ne s'opposa pas à l'admission de circonstances atténuantes. Après

plaidoirie de MO Pierre Bastien, pour Cernak et de M- Gabriel Houdart, pour Vincent, le jury écarta les circonstances aggravantes. En conséquence, la cour et le jury ont condamné Jules Cernak à cinq ans de réclusion et dix ans d'interdiction de séjour, et Stephan Vincent à dix ans de travaux forcés et dix ans d'interdiction de séjour.

CHABNY. Ebloui par les phares d'une autre voiture, M. Bordier, charcutier à Meaux, rue Saint-Nicolas, perdit le contrôle de sa direction, et la camionnette dans laquelle il se trouvait alla verser dans le fossé de la route où elle prit feu.

COULOMMIEBS. Aujourd'hui, à 16 heures, réunion du conseil municipal. A l'ordre du jour raccordement au réseau d'égout du lotissement du parc de Varennes installation du téléphone dans les hameaux comptes de l'usine à gaz visite des nouveaux égouts.

1IF.RME. La fête du hameau des Chaises aura lieu demain.

PROVINS. L'orphéon offrira à ses membres honoraires un concert en matinée et en soirée au théâtre.

La pharmacie Béjot, place SaintAyoul, assurera le service dimanche. SABLONNIERES. Au hameau des Mirats, le puits de M. Bourguignin. cultivateur, a été empoisonné. L'auteur de cet acte de malveillance est Inconnu.

SOISY-BOUY. Demain, fête patronale. THENIS. La fête patronale aura lieu demain.

TBILPORT. Un facteur enregistrant de la gare de Meaux, en intérim à la station de Trilport, Louis Golfier, âgé de quarantetrois ans, qui traversait les voies pour desservir le train de voyageurs de la Ferté-Milon. a été tamponné par la locomotive. Le défunt, qui habitait Penchard, était père de quatre enfants.

seJne-et-oise

Une manifestation

des agriculteurs de Versailles Répondant à une invitation de la Fédération des associations agricoles de l'Ilede-France, un millier de cultivateurs et producteurs se pressaient hier après-midi dan.. la salle du cinéma, rue Saint-Simon, à Versailles. Cette manifestation était présidée par MM. Muret, sénateur; Bonnefous et Henry-Haye, députés; Montmirel, -Caffin et Lelong, conseillers généraux. En ouvrant la séance, M. Robineau commenta les débats et l'ordre du jour adopté la veille par la Chambre.

Après que divers orateurs eurent pris la parole, le vœu suivant fut adopté « Que toutes les mesures de défense actuellement en vigueur soient appliquées; que de larges délais et même des dégrèvement soient accordés aux cultivateurs pour paiement de leurs impôts actuels et qu'aucune charge. nouvelle ne leur soit imposée; que l'Etat restreigne son train de vie et que toutes les classes de citoyens prennent loyalement leur part au sacrifice; que les droits de douane soient augmentés sur les pommes de terre, les autres légumes et fruits: que la revision des baux ruraux soit réglée d'urgence et de façon équitable; que l'amélioration de la qualité du pain et le développement de sa consommation soient favorisés par les mesures suivantes suppression de la fermeture hebdomadaire des boulangeries, tout en respectant le repos des ouvriers suppression de la taxe sur la fabrication des farines suspension de la taxe sur le pain pour un délai de six mois et liberté de fabrication afin de stimuler la consommation. »

A l'issue de la réunion, l'ordre du jour a été remis par une délégation à M. Bonnefoy-Sibour, préfet, qui a promis de le faire parvenir au gouvernement.

Après le drame de Montesson L'Italien Libero Rontalini, qui, il y a trois jours, à Montesson, larda de coups de couteau son amie, Mme Lucie Robin. et fut arrêté dans un café de Saint-Germain-en-Laye, a été Interrogé hier par M. Seyer, juge d'instruction à Versailles. Le meurtrier a déclaré qu'il ne parlerait qu'en présence d'un défenseur.

De son côté. le docteur Datis. médecin légiste, a examiné la blessée qui, malgré une centaine de points de suture, est dans un état satisfaisant.

AXGEBVIIXE. A la suite d'une embardée, une automobile conduite par M. François Péniguet, entrepositaire, rue du Sergent-Blandan, à Issy-les-Moulineaux, a capoté sur la route de Paris à Orléans. Le conducteur de la voiture et sa femme qui l'accompagnait ont été grièvement blesses. I1s ont pu néanmoins rejoindre leur domicile après avoir reçu des soins par un docteur de la localité.

BI.ANC-MESNIL. M. Léopold Dressard, domicilié rue J.-J. Rousseau, qui avait tenté de se tuer d'une balle de revolver dans la tête. vient de succomber à l'hôpital dlArgenteuil où il avalt été transporté. La jeune Hélène Leroy, âgée de quatorze ans, domiciliée avenue des Solidaires, a été grièvement blessée par l'auto que conduisait M. Léon Mourchal. La victime a été admise à l'hôpital d'Argenteuil. CHATOU. Le 25 novembre. à 15 heures, l'Œuvre du pot-au-feu pour les vieux' distribuera de la viande et des légumes offerts pir Mlle Joséphine Baker, marraine de l'oeuvre.

MANTES-SUR-SEINE. A l'occasion de la Sainte-Cérile, l'harmonie de Mantes donnera son bal ce soir, à 22 heures, dans les salons du Grand-Cerf, et dimanche, à 15 heures, place de Lorraine, salle municipale, audition intégrale de l'Arlésienne, de Georges Bizet.

A partir d'aujourd'hui, tous les samedis. de 16 heures à 17 heures, des cours d'hygiène sociale, puériculture et tuberculose seront organisés par le comité de l'Union des femmes de France.

VERSAILLES. La police a arrêté !e terrassier René Crété. vingt-cinq ans. demeurant rue Montboron, auteur d'une agression nocturne.

M. Poincaré fleurit à Pierrefeu le monument du « Dixmude » Toulon, 18 novembre (dép. P. Paris.) M. Poincaré accompagné de Mme Poincaré s'est rendu dans l'après-midi à Pierrefeu pour déposer des fleurs au monument du Dixmude. La population du petit village, qui avait eu connaissance de sa visite, a fait une longue ovation au président. Celui-ci a été reçu par le docteur Menier, président du monument, et M. Henri Paguet, représentant le maire, qui ont remercié le président de sa délicate pensée. A 4 heures M. et Mme Poincaré sont rentrés à Hyères en auto.

Arrestation mouuementée d'un voleur d'auto

Chartres, 19 novembre (dép. P. Paris.) Les gendarmes de Champrond-enGâtine vérifiaient les papiers d'identité de quatre voyageurs, trois hommes et une femme, qui déjeunaient dans un hôtel lorsque l'un des hommes s'éloigna, sauta dans une auto et prit la fuite. Prévenus par téléphone, les gendarmes de Chartres se postèrent au passage à niveau de Lucé, où l'auto ne tarda pas à paraître. Le conducteur ralentit mais ne s'arrêta que sous la menace des revolvers. 11 descendit alors de voiture et se sauva à travers champs.

Rejoint après une poursuite mouvementée à laquelle participèrent les témoins de l'affaire, il déclara se nommer Edouard Gautier, âgé de vingt et un ans, dessinateur, sans domicile, originaire de Paris. Pressé de questions, il ajouta qu'il avait volé, il y a quelques jours, sur le boulevard Malesherbes, à Paris, la voiture qui porte une plaque au nom du docteur BertrandFontaine, 12. rue de Poitiers.

Ses compagnons. qui prétendent ne le connaître que depuis quelques jours, ont donné aux gendarmes de Champrond l'état civil suivant Robert Chappuy, vingt ans, demeurant 72, avenue de Choisy, à Paris, et Marcel Marqué, vingt et un ans, demeurant 17, rue Jules-Guesde. Ils ajoutent qu'ils ont accepté de faire une promenade et qu'lh3 n'ont joué aucun rôle dans le vol. Le numismate Joseph Fort vient de mourir à Bordeaux Il avait fêté aon centenaire le 2 avril dernier

Bordeaux, 18 nov. (dép. P. Parisien.) M. Joseph Fort, connu à Bordeaux comme numismate et paléontologue, vient de mourir à son domicile de la rue de Patay. Il était né le 3 avril 1832, à Toulon.

A, l'occasion de son centenaire, M. Adrien Marquet, député, maire de Bordeaux, était allé en personne lui remettre la médaille d'honneur de la ville de Bordeaux.

Changhaï. La grève des tramways de la ville chinoise de Changhaï a éclaté eur le refus de la compagnie d'augmenter les salaires.

ACCIDENTS D'AVIATION Près de Teuton deux tués

Toulon, 18 nov. (dép. Petit Parisien,) Un hydravion du porte-avions Commandant-Testc, mouillé en rade des Salina-d'Hyères, ayant à bord un équipage composé du second-maître pilote Eugène Tingaud et de deux quartiersmaîtres, avait pris son vol lorsque, soudain, l'appareil piqua du nez et coula à pic.

Le second-maître put être recueilli, mais il portait de telles blessures qu'il succomba peu après. Les scaphandriers de la direction du port, envoyés immédiatement sur les lieux, n'ont rien retrouvé.

Le second-maître Tingaud était originaire de Berre. Les deux quartiersmaîtres sont originaires du Finistère. Leurs noms ne seront communiqués que lorsque les familles auront été avisées.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN | a TORERO a par Léon LAFAGE

A bord du Rio de Oro. se trouvaient trois toreros espagnols qui se rendaient aux Amériques latines. De Buenos-Aires & Mexico, les gazettes annonçaient leur venue. Dans une langue éclatante et cuivrée toute hérissée d'images en banderilles, de longues colonnes longues comme des trompettes sonnaient sur le mode épique leur gloire d'estocade et de corrida. Chacun sur le bateau répétait leur nom. C'étaient d'ailleurs des garçons très simples, pleins de feu et de jeunesse, l'éclair aux yeux, le rire aux dents.

Miss Marjprie, qui était une blonde anglaise nacrée de rosé, de blanc et de bleu, faisait le plus pittoresque contraste avec le senor Ramon, brun comme un havane colorado claro. Sur les trois, elle avait choisi celui-là. Le sort tombait sur le plus jeune. Oh! elle l'avait élu pour la causerie, le tennis, l'attente chimérique du rayon vert sur la ligne océane, le flirt de paquebot, quoi. Vous savez la force précaire mais vive et charmante de ces sentiments de bateau. Il semble, dans l'instant, que ce soit pour la vie. L'essence d'un tel émoi ce doit être, j'imagine. la communauté du voyage, de l'existence « passagère du risque. enfin l'isolement dans toute la force étymologique du terme. Isola Ile.

Le flirt de la blonde et du brun, c'était. parmi des épisodes moins purs, le frais roman du paquebot, l'idylle bleue de la traversée. Ce Ramon qui. à la plaza de Séville, avait dû accrocher des regards à toutes les paillettes de son habit et prendre les cceurs dans le coup de filet de sa muleta, ici, semblait tout à l'amour tendre, à la joie naïve et chaste de son premier duo. Il parlait un français accentué à la Raquel Mcller, mais sa voix gardit la sombre et fauve sonorité de la corde grave des guitares. Il recueillait, il .raflait tous les suffrages et,, côté des hommes, on ne lui tenait pas trop rigueur d'avoir été annexé par miss Marjorie. Chacun eût aimé pourtant, à l'heure des brises marines, respirer un brin ce lis blanc et or..

Je l'en plaisantai deux ou trois fois en 'buvant de ces vins d'ambre brûlé dont les caves du Rio de Oro étaient riches. ,Il souriait, mais ses yeux, durs et prompts par moments comme dans les jeux mortels de l'arène, s'échappaient, un peu tristes, vers des zones de songe. Plus tard, j'ai compris. Alors, je me disais c'est par là le point de rencontre, le lieu de jonction de ces deux jeunes chiméri-1,ques. L'amour, l'inconnu romanesque, le .rêve.

Deux semaines après ces réflexions, aous abordions aux Amériques. Où ? j'aime autant ne pas vous le dire. Nous comptons là-bas beaucoup d'amis, mais ombrageux à l'extrême. Dieu me garde de les fâcher! 1

Nous tombions dans un pays au repos, je veux dire sans révolution active. Sous la Croix du Sud, c'est une sorte de prodige un prodige qui cèle sa menace comme le fruit son noyau. Mais Seigneur quelle admirable terre d'indolence. de lumière et de fécondité 1

Un président-dictateur, depuis sept à huit lustres, tenait le volant, s'y cramponnait. On avait bien tenté, à trois ou quatre reprises, de couper la route ou d'y .semer des clous, mais la réaction avait auivi, radicale. Le peloton. Les mécontents ne sabotaient plus. Les cceurs cependant n'avaient pas désarmé.

"Je regagnai ma maison de commerce encore toute neuve mettons Azulejos, et j'eus l'aimable fortune de.faire ce dernier bout de voyage en ïace de miss Marjorie. Après trois mois de vacances à Brighton auprès de ses tantes, elle venait rejoindre son père. Il- s'agit du fameux James T. le grand massacreur de forêts, que les gouvernements sudaméricains finirent par rejeter à la côte britannique, mais avec tous ses millions. Nos toreros étaient partis pour les estancias visiter les troupeaux. On les attendait dans trois semaines à la plaza d'Azulejos. Cet espoir consolait les regrets de miss Marjorie. Il me paraissait, en effet, que le flirt n'avait point revêtu exactement ce temporary caractère que l'usage requiert. Cette remarque, il va sans dire que je la gardai pour moi. Il fut question entre nous du nouveau roman anglais si dégagé de l'antique shoking blagué par nos chansonniers, et de la jeune littérature sud-américaine qui commence d'accuser son cépage et son cru.

Un matin, huit jours à peine après mon retour, comme je surveillais mes « étalagistes dans la grand'rue d'Azulejos, une auto de nickel et de vernis blanc. dans un brusque arrêt au soleil, illumina ma devanture. Un appel clair, chantant. Je me retournai. Miss Marjorie. Son père, British de l'espèce bavarde, était auprès d'elle.

Faites-nous l'amitié de venir avec nous, me dit-il. On fusille. Peut-être sommes-nous en retard. Ma fille n'a jamais vu ça.

J'acceptai, un peu à contre-coeur, je pense. Mais c'est si doux des yeux de brume bleue dans ces pays éclatants et bruns. Je me disais cependant que dans tout sujet britannique et dans cette exquise enfant sommeille toujours le légendaire Anglais qui suit le dompteur et la ménagerie.

Vous savez, contait James T. ça

». Feuilleton du Petit Parisien, 19-11-32 m aubieïïililies S= = grand roman

=3 = latdll par

il = Jean de la PÉRIGNE PREMIERE PARTIE

BÂILLONNÉ

X (suite)

c N'est-ce pas qu'il est innocent ? Mademoiselle suppliait Maria d'un ton tellement poignant que Simone la regarda.

Le visage de la brave fille reflétait plus que de la pitié, c'est-à-dire un grand chagrin, celui qu'en ne part3ge guère qu'avec ceux que l'on aime sincèrement du fond du cœur.

Devinant tout l'appui qu'elle allait rencontrer en cette si simple mais si brave créature, la fiancée de Robert décriait

N'est-ce pas, Maria ? N'est-ce qu'il est innocent ?

XI

Révoltée

Ce cri d'un cœur qui ne voulait pas douter de son amour, c'est-à-dire sa vie, ne pouvait manquer d'avoir un écho immédiat dans l'âme simple et dévouée de la servante. Maria était de celles dont on peut dire sans crainte de se tromper c'est une bonne flile.

Orpheline de très bonne heure, elle était entrée à seize ans au service de Granville. Peut-être n'y serait-elle Copyright by Jean ee la Périgne 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

été réglé en vingt-quatre heures. Découverte du complot, arrestation, conseil de nuit, arrêt de mort. Sitôt pris. sitôt pendu.- Et dire que, sans nous, vous ratiez cela 1

J'avoue. D'ailleurs, j'ignorais. Vous avez tort. Il faut se montrer toute la bonne compagnie sera là. Vos meilleurs clients. C'est la dixième cérémonie à laquelle j'assiste. Ah 1 il y a quatre ans, ça vous avait une autre allure tous les trois ou quatre mois, vlan 1 Mais vous n'étiez pas encore ici. Hélas 1 que j'en ai vu mourir de dictateurs Attention, hein l je vous fais une citation française.

Ce damné James T. disait vrai. Toute la bonne société d'Azulejos roulait comme nous vers le champ d'exécution. Trompes, sirènes, klaxons. hallali. Les gazettes n'avaient rien publié tout le monde savait. Certains Etats, expéditifs et pratiques, consomment ces opérations dans leurs cimetières. Ici, une vaste plaine de banlieue. Sous des tentes, dressées avant l'aube, se buvaient des chocolats Pt des breuvages fruités. Odeurs de vanille et de cigare. Une manière de kermesse. On rappelait des exécutions de naguère. Pablo avait flanché Miguel s'était montré jusqu'au bout héroïque et violent. Juan, à la dernière minute, avait manqué d'être délivré par une poignée d'audacieux partisans.

Là-bas, vous voyez, indiquait James T. c'est le président. Il se raidit. Il. desserre son sourire de circonstance. Mais, au milieu des baïonnettes et des casques, il a l'air traqué. Un bon tireur, d'ici. Mais chut 1 méfions-nous.

Soudain, un roulement de tambour impératif, bref. On ne sait comment, à trois cents pas de nous. un homme apparait devant le poteau. Il a l'air surgi du sol, droit, fier. la tête haute. Un déchirement sec. Il s'écroule. Une rumeur passe en coup de vent.

Mais voyons, j'ai de bons yeux. Je ne suis pas fou. Il me semble bien. Non c'est impossible

Je n'ai pas le temps de réfléchir davantage. Un cri sourd, quelque chose s'accroche à moi, une main crispée déchire mon gilet. Miss Marjorie vient de rouler évanouie dans la poussière.

Son père essaie en vain de la relever ses mains tremblent. Je la prends dans mes bras. On s'émeut autour de nous oh deux ou trois voisins à peine. Les autres restent pris par le drame car. à la cadence de deux minutes, les fusils claquent. Il y a sept conjurés. Le chef a eu les honneurs de la première décharge. C'était Ramon.

Quant aux autres toreros, Espagnols authentiques étrangers au complot qu'ils ignoraient ils ne durent qu'aux protestations forcenées de cinq ou six Etats, qui eussent pris les armes de ne pas être reconduits, sous bonne et sûre escorte, jusqu'au premier paquebot de retour. Azulejos n'eut pas de corrida. Comme mise à mort, en ce qui me con- cerne. cette journée suffisait.

Et Marjorie, demandez-vous 7 A trentedeux ans, malgré ses millions et sa beauté, elle était restée seule avec un peu plus de brume dans les yeux.

Léon Lafagb.

Les assurances sociales «t la définition du salarié La commission d'assurances et de pré.VQKKice sociales, réunie à la Chambre, sous la présidence de M. Fié, a adopté les conclusions du rapport de M. Julien sur la proposition de loi tendant à définir le salarié au sens de la loi des assurances sociales, sous réserve de la consultation d'une des catégories visées par ce rapport celle des voyageurs et représentants de commerce non patentés.

En ce qui concerne le mode de paiement des contributions à la charge de l'employeur et de l'assuré, pour les travailleurs à domicile, la commission a adopté les conclusions de son rapporteur.

Ce que la médecine doit à l'Italie Le professeur Léon Bernard, membre de l'Académie de médecine, a fait une conférence sur le sujet suivant Ce que la médecine doit à l'Italie. » Dans l'amphithéâtre de l'Institut océanographique l'assistance était nombreuse et élégante. On remarquait de très nombreuses dames de la haute société parisienne M. Pignatti Morano di Custoza, ambassadeur d'Italie, des diplomates, des membres de l'Académie de médecine, des médecins et chirurgiens des hôpitaux de Paris tout le conseil de l'Union médicale latine, conduit par son président-fondateur, le docteur Dartigues.

Antiquité romaine, Renaissance, Italie contemporaine ont été tour à tour étudiées par l'éminent conférencier. Celui-ci a insisté beaucoup, pour la période actuelle, sur la lutte sociale contre la tuberculose, si énergiquement menée en Italie, et sur la création d'un Institut unique au monde, en faveur de l'organisation antituberculeuse. Après avoir illustré cette conférence par la projection d'une série de clichés dus à la libéralité du ministère de l'Intérieur- italien, l'orateur a résumé toute l'oeuvre médicale italienne en montrant qu'elle n'était pas inférieure aux autres fruits du génie de l'Italie.

point restée longtemps, car « Madame » était très difficile et < Monsieur » avait parfois des c manières » qui ne lui convenaient pas; et puis, ils tenaient tous deux tellement à leurs sous qu'elle ne pouvait attendre d'eux aucune amélioration à son sort.

La naissance de Simone l'avait à tout jamais fixée à ce foyer auquel jusqu'alors rien ne l'attachait. Dans son besoin d'aimer, que ressentent si souvent ceux qui précisément n'ont aucune famille, elle s'était tout de suite prise d'affection pour cette toute petite chose vivante qu'est un enfant qui vient de naître. Et cette affection si spontanée s'était d'autant plus développée qu'en grandissant, Simone, qui ne trouvait pas dans sa mère, femme sans méchanceté mais née glaçon », des élans que lui inspirait déjà sa nature tendre, s'était prise pour sa bonne, ainsi d'ailleurs que sa aceur Josette âgée de sept ans de plus qu'elle, d'une de ces amitiés enfantines dont les racines sont d'autant plus robustes que le terrain qu'elles ont choisi ne demande qu'à les accueillir. Mme Granville n'en avait éprouvé aucune jalousie. Elle se félicitait, au contraire, de voir ses deux filles s'entendre si bien avec la jeune servante, d'abord parce qu'elle détestait les nouvelles figures et que, pour elle, un changement dans son personnel était une catastrophe pire qu'un déménagement puis. parce que, somme toute, Maria ne lui revenait pas trop cher et que si on est riche, ce n'est tout de même pas une raison pour jeter l'argent par la fenêtre.

Quant à M. Granville, du jour où la ffiupp orpheline était devenue ce qu'il appelait la bonne en pied de ses deux filles. il avait cessé de la regarder avec des yeux inquiétant.g, lorsque le matin elle lui apportait son petit déjeunez dans sa chambre et de lui glisser un doigt dans le cou lorsqu'il la rencon- trait dans un corridor.

Maria était donc restée". au même

M. ALBERT LEBRUN AU SALON D'AVIATION Le Président de la République a inauguré hier matin le 13' Salon international de l'aviation, aménagé au Grand Palais. M. Albert Lebrun était accompagné par M. Paul Painlevé, ministre de l'Air; M. Georges Leygues, ministre de la Marine M. Julien Durand, ministre du Commerce MM. Israël, Bernier, Gourdeau, sous-secrétaires d'Etat; le maréchal Pétain MM. Laurent Eynac, Dumesnil, Guernier, Le Trocquer, anciens ministres les généraux Hergault, Barès, Pujo, de Goys, Houdemont, Delcambre l'inspecteur général Fortant les colonels Frugier et Garin MM. Jean Chiappe, préfet de palice Couhé, Chaumié, Kahn, Soreau, président de la Fédération aéronautique Besançon, Amand, de l'AéroClub de France,

M. Herriot, président du Conseil, était représenté par M. Rivière, chef adjoint de son cabinet.

Reçu à 10 heures par MM. Henry Potez, président de la chambre syndicale des industries aéronautiques, et Granet, commissaire général' du Salon, le chef de l'Etat visita, deux heures durant, tous les stands, s'intéressant à toutes les innovations, félicitant constructeurs et exposants, notamment MM. Louis Renault, Hugé, Sabatier et Arrachart, des établissements Renault, Lioré, vice-président des établissements Lioré-Olivier; Lacoste, des établissements Hispano-Suiza le baron de Turckeim, président de la Société Générale Aéronautique MM..Paul-Louis Weiller, administrateur délégué de la Société Gnome et Rhône; Heinrich, administrateur délégué des établissements Salmson de Massimi, de la S. I. Latécoère Blériot, Henry Farman, Bernard, Couzinet, Dewoitine, Messier, etc. Le Président de la République eut également les mots les plus aimables pour les pilotes fameux Coatea, Marcel Doret, Haegelen, de Vernheil, Carretier, Devé, Challe, le grand as belge Willy Coppens Mme Maryse Bastié. M. Albert Lebrun tint aussi à témoigner sas hommages aux représentants des aviations anglaise, italienne et polonaise qui. par leur participation importante, contribuent au succès du Salon de 1932.

Rarement Salon de l'aviation fut aussi intéressant. Par une présentation d'un goût artistique certain, par un vif effort de vulgarisation, par la diversité et la quantité de matériel exposé. la chambre syndicale a su montrer le prodigieux essor de l'aviation, tant en évoquant son histoire qu'en montrant ses promesses d'avenir. La grande nef est devenue un immense hangar où des centaines d'appareils semblent prêts à prendre leur vol. A côté d'un hydravion quadrimoteur de 15 tonnes et ayant 38 mètres d'envergure. et de l'appareil de l'ingénieur Couzinet qui réalisa la première liaison aérienne France-Nouvelle-Calédonie, voici des hydravions de gros tonnage, des trimoteurs, des monoplaces de chasse, des biplaces de grande reconnaissance et les types les plus récents des avions de transport et des appareils de tourisme aux grandes qualités de sécurité, de confort et de vitesse. Les stands des moteurs Lorraine, de la Société Générale Aéronautique, Hispano-Sulza, Renault, Gnome et Rhône témoignent des multiples progrès réalisés par ces marques qui triomphèrent dans tant de grands raids périlleux.

L'exposition du ministère de l'Alr, réalisée par l'ingénieur Pitoia celle des laboratoires des recherches scientifiques, organisée par M. Léon Guillet, membre de l'Institut; la présentation de l'école militaire d'application de Versailles, que dirige le colonel Dueeigneur, sont d'une exceptionnelle richesse de documentation et. par leurs témoignages matériels du labeur incessant de leurs ingénieurs et de leurs ouvriers, elles contribuent à conquérir de nouveaux-ïraeptes à l'aviation « S"

M. Justin Godart a assisté hier à l'assemblée générale d'automne du eomité médical consultatif de Villard-deLans.

Le ministre de la Santé publique a hautement approuvé le comité d'avoir envisagé la lutte contre la tuberculose au point de vue pratique, dès l'enfance, sur le plan de la prévention en vue d'empêcher les bien portants de devenir tuberculeux, chaînon important de la lutte antituberculeuse et extension de l'œuvre Grancher dont les autres chaînons sont la prophylaxie par le B. C. G. et l'effort sanatorial sur le plan du traitement des malades.

Le commandant supérieur des troupes françaises en Chine Le colonel Roucaud, de l'Infanterie coloniale, est nommé commandant supérieur des troupes françaises en Chine. Une adresse de la Chambre des représentants du Tonkin au ministre des Colonies Le ministre des Colonies a reçu du gouverneur général de l'Indochine le télégramme suivant

« La Chambre des représentants du peuple du Tonkin, réunie à Hanoï en assemblée annuelle, adresse l'expression de son respectueux dévouement à M. le Président de la République, à M. le président du Conseil et à M. Albert Sarraut, son rénovateur, qu'elle est heureuse de retrouver à la tête du ministère des Colonies. »

FORCES AERIENNES DE MER Le capitaine de corvette Lapied, du port de Cherbourg, est nommé au commandement de la base d'aéronautique maritime de Sidi-Ahmed.

prix. Elle était trop heureuse ainsi pour rien réclamer. Elle avait d aimer. Elle ne connut d'augmentation que lorsque, avec sa petite bourse de jeune fille, Simone, qui était aussi généreuse que ses parents étaient parcimonieux, chaque mois, lui glissait dans la main, à son corps défendant, une gratification qui permit à la pauvre fille de réaliser son rêve avoir un livret à la caisse d'épargne. A partir de ce jour, l'attachement de Maria pour Simone s'accrut d'une reconnaissance lnfinie.

S'il fallait que je quitte Mademoiselle, répétait-elle sans cesse, je crois que j'irais me jeter à la Seine! Aussi lorsqu'elle apprit que Simone était fiancée à Robert Marsault, après un premier mouvement de grande joie, se sentit-elle envahie par les affres d'une séparation. Devinant a sa tristesse ce qui se passait en elle, Simone s'empressait de lui déclarer

Maria, Ne te tourmente pas. Tu resteras avec moi.» avec nous. J'en ai déjà parlé à Robert. C'est entendu. Maria, les yeux pleins de bonnes larmes, avait sauté au cou de sa petite patronne.

Personne ne sera donc surpris qu'elle partageât la conviction de Simone en l'Innocence de Robert. Et voilà pourquoi. au cri de la jeune fille, elle avait répondu sans la moindre hésitation Voyons, mademoiselle, lui, monsieur Robert, mais il ne peut pas être un assassin

Tu n'es pas comme tant d'autres, soupirait douloureusement Simone. Elle n'osait pas dire « comme mes parents mais elle le pensait. Oh! le monde. ponctuait Maria d'un ton sceptique et dédaigneux. La faculté de pouvoir penser tout haut devant cette excellente fille qui, certes, était Incapable de lui donner un conseil, mais ne pouvait que l'écouter d'un cœur compatissant et d'une oreille favorable, procurait à Simone une certaine détente.

Après avoir été terrassée par le coup

Là commission des finances et le plan d'outillage

La commission des finances a poursuivi, hier après-midi, l'examen du projet de loi autorisant la réalisation de travaux pour le perfectionnement de l'outillage national.

Un échange de vues a eu lieu sur la procédure à suivre au sujet dea contreprojets.

M. Lamoureux, rapporteur général, a indiqué que la commission devait se prononcer:

1* Sur le point de savoir si devaient être distraits du projet les crédits qui auraient été votés sous forme de crédits supplémentaires en l'absence de projet d'outillage

Si elle estimait utile d'apporter une discrimination entre les crédits d'entretien et les crédits pour travaux neufs.

Différente* observations ont été présentées sur ce point.

M. Bedouce a critiqué, le projet présenté et déclaré qu'il était préférable d'établir un plaa d'ensemble méthodique plutôt que de procéder par des projets fragmentaires. Il a développé le contre-projet qui doit être dépoaé prochainement par le parti socialiste et qui reprendra les grandes lignes du contre-projet présenté en 1929.

Une discussion s'est engagée sur le contre-projet.

M. Jaubert a proposé de réintroduire dans le budget les crédits d'entretien et a insisté sur la nécessité pour les communes rurales d'être aidées par l'Etat pour leurs travaux de premiers établissement.

La discussion, très animée, a mis en présence deux thèses celle de l'emprunt très large, celle de la réduction des emprunts au strict nécessaire. Les partisans de la seconde ont fait valoir que, d'après les déclarations faites mercredi par M. GermainMartin, l'année 1933 exigerait, en tout état de cause, de fréquent» et importants appels au crédit public 1.500 millions pour le Maroc, 2 milliards pour la Ville de Paris, 6 milliards pour les chemins de fer et, tant pour l'outillage national que pour la liquidation du passé et le réapprovisionnement de la trésorerie, 20 milliards environ. M. Lamoureux a combattu le contreprojet socialiste, dont M. Valière demandait la prise en considération. Enlln. la commission a décidé, sur la proposition de MM. de Lasteyrie et Patenôtre-Desnoyers, proposition que MM. Valière et Léon Blum ont déclaré accepter, de surseoir à toute décision et d'entendre aujourd'hui le gouvernement au début de la séance.

UN CONTRE-PROJET SOCIALISTE Le groupe socialiste a étudié hier matin le plan d'outillage national. Il a décidé de présenter un contreprojet comportant 30 milliards de travaux échelonnés sur cinq ans, l'arriéré étant exclu et devant, selon le groupe, faire l'objet d'un emprunt de liquidation.

M. MARCHANDEAU EN LORRAINE

M. Paul Marchandeau, chargé des affaires d'Alsace et de Lorraine à la présidence du Conseil, accompagné de M. Fernand Bidaux, chef adjoint de son cabinet, et de M. Paul Valot, directeur générai des services d'Alsace et de Lorraine, répondant aux invitations qui lui ont été adressées, se rendra dans le département de la Moselle les 20, 21 et 22 novembre. Au cours de ce voyage, le ministre s'arrêtera le 20 novembre à Bowlay, puis à Creutzwald où la société « l'Idée française fête le anniversaire de sa fondation.

Après un arrêt à saint-Avold, où il sera reçu par la municipalité, M. Marchànde*u matjgtlt'ër* -Fdrbaxsb; les nouveaux bâtiments de l'école' primaire «jp^rieuje, prieurs écolas. et la. nouvella caserne, de gendarmerie.. • -̃̃ Un banquet sera offert à Forbaoh. Dans la soirée, M. Marchandeau ee rendra à Sarreiguermlnes où, à son arrivée, il sera reçu officiellement à l'hôtel de ville.

Le lendemain 21 novembre, le ministre se rendra à Bitche, où ont vécu ses aïeux paternels et où une réception est prévue en son honneur.

A son retour à Sarreguemlnes, il présidera la cérémonie de remise à l'Etat du lycée de Sarreguemines, premier lycée nationalisé dans les trois départements recouvréa.

Après remise de la croix de chevalier de la Légion d'honneur à M. Durepaire, proviseur du lycée, M. Marchandeau visitera l'hôpital de Sarregueminea.

Le 22 novembre, il visitera l'école primaire supérieure de Phalsbourg où une réception lui sera Qfferte par la municipalité.

A son retour à Sarrebourg, M. Marchandeau présidera la réunion des maires de l'arrondissement.

Le ministre s'arrêtera à ChâteauSaline, où une réception est organisée en son honneur. Le 22 novembre, M. Marchandeau présidera une soirée de gala donnée au théâtre de Metz par l'Union des anciens combattants de la Moselle.

L'AFFAIRE DE LUBERSAC M. Jean de Lubersac a été Interrogé hier par M. Brack. juge d'instruction, au sujet de l'affaire de la banque Lepercq. 4, boulevard des Capucines. Celle-ci avait porté plainte, on le sait. par l'organe de M" Laya et Henri Becquet, expliquant que M. de Lubersac avait commis un abus de confiance en retenant une commission de 10.000 fr. destinés à la banque.

Hier. l'inculpé, qui était assisté de M" Addé-Vidal. son défenseur, a remis un chèque de 10.000 francs que la banque va encaisser.

terrible qu'une vieille femme méchante, haineuse, hypocrite, Jalouse de tout ce qui est jeune et beau, avait pris un plaisir infernal à lui asséner, elle se retrouvait debout et, bien qu'absolument meurtrie, prête à lutter non plus pour la défense de son amour, mais pour celui que son cœur et sa raison se refusaient à croire coupable. Je voudrais avoir des détails, déclarait-elle. Tout à l'heure, dans mon désarroi, j'ai voulu téléphoner à mon amie Suzanne Lories. Son père est procureur de la République a Rouen. Je me figurais qu'elle pourrait peut-être obtenir de lui certains renseignements. Mais je me suis évanouie. Mon pauvre Robert Et son père ? Si J'osais, jurais bien le voir afin de lui dire toute ma foi dans l'innocence de son fll3._Car,.Jlobert ne peut pas être coupable. Un homme qui vient de commettre un crime aussi épouvantable n'a pas l'attitude que, par deux fois, Il a observée aujourd'hui envers mol. J'ai l'intuition qu'il est la victime d'un véritable complot inspiré par quelque basse vengeance

Pourtant Il n'a pas. il ne peut pas avoir d'ennemis. Il est si loyal et si Des jaloux, peut-être ? Et encore. Maintenant qu'il est à terre, Il faudrait être par trop cruel pour s'acharner encore après lui ? Il y a là certainement un mystère t

Mon pauvre Robert, comme Il doit être malheureux Si je pouvais être auprès de lui. pour le ranlmer pour le réconforter. Mais jamais on ne me permettra de le voir.

Pourvu qu'il ne croie pas que je le renie. que je l'abandonne Je vais lui écrire Mais lui fera-t-on parvenir ma lettre ?

Ça, je ne sais pas, mademoiselle. déclarait Maria.

Je vais essayer

Simone s'en fut s'asseoir devant un petit bureau de correspondance et, d'une main fébrile, elle traça ces lignes

Au conseil fédéral

des travailleurs de l'Etat On organise la rétittance ci la diminn·tion des traitement.

Toulouse, 18 novembre.

(DE notre envoyée spécule)

La commission désignée la veille pour concilier les espoirs donnés par le cartel des services publics à la Fédération des fonctionnaires, et les possibilités d'action de la Fédération des traailleurs de l'Etat, a travaillé durant deux bonnes heures à la rédaction d'un texte qui fut, à l'unanimité et sans débat, adopté.

Jamais résolution votée par une assemblée analogue ne respecta aussi fidèlement les opinions formulées, les tendances exprimées, l'état d'âme de la masse des syndiqués.

Dans la motion, le premier geste du conseil fédéral est pour condamner une méthode qui consiste, d'après lui, à faire supporter le poids d'erreurs, de fautes qui ont conduit au déséquilibre budgétaire les travailleurs non responsables. Il considère, au surplus, qu'en l'état actuel des conditions de la vie aucune diminution des traitements ou salaires, sous quelque forme que ce soit ne peut être admise. Là-dessus toutes les catégories de fonctionnaires ou de travailleurs des services publics sont d'accord et ce n'est pas seulement aujourd'hui qu'on le constate. Oui, mais comment défendre les droits acquis ?

Au cours du débat de la veille, certains délégués laissèrent entendre que les catégories de travailleurs dont les délégués sont ici ne seraient pas faciles à entraîner dans un mouvement violent ou prolongé, pour la bonne raison que les menaces gouvernementales ne pèsent pas sur eux.

Dans la motion, le conseil fédéral formule la crainte de voir s'étendre des mesures qui, demain, atteindraient des catégories non atteintes aujourd'hut. Il croit donc devoir attirer l'attention de la masse des travailleurs et l'invite à participer à c l'œuvre de contre-offensive poursuivie par les g r a n d e s organisations corporatives groupées dans le cartel et sous l'égide de la Confédération générale du travail ».

Le conseil fédéral prévoit que les moyens de protestation et de résistance pourraient aller jusqu'à la cessation collective du travail pour un temps limité a. Et ces mots sont, dans la motion, soulignés.

L'application d'une telle décision est-il dit, est autorisée par les conclusions du dernier congrès pour le moment où toutes les autres fédérations seraient prêtes, « résolument et totalement prêtes à engager toutes leurs forces agissantes et sans exclure les possibilités d'accords locaux déterminés, pour l'action, avec d'autres groupements syndicaux». La motion conclut à l'éventualité d'une action plus étendue décidée en accord avec tout le personnel organisé des établissements de l'Etat, étant entendu que, dans cette hypothèse, la commission administrative fédérale devrait convoquer extraordinairement le comité fédéral national pour qu'il détermine, à la lueur des faits, au moment opportun, les possibilités et les limites de toute résistance prolongée et en considération des intérêts vitaux des travailleurs de l'Etat m.

Dégagé de ce souci essentiel que provoque la défenee des traitements, le comité fédéral s'est occupé des autres questions portées à son ordre du jour retraites, assurances sociales et accidents du travail, contrôle ouvrier, titularisation dans l'emploi et rôle des conseils de discipline, congés et colonies de vacances, moyens de réduire les effets de la crise économique dans les établissements de l'Etat réalisat !on de la semaine de quarante heures, suppression du double emploi et de l'utilisation des retraites' des Mires administrations, etc. En temps ordinaire, ces divers problèmes, fort importants pour fes intéressés, eussent été plus longuement discutés. Beaucoup de temps a été accaparé par l'autre question. Il fallut aller vite et le conseil s'en tint souvent à l'adoption pure et simple, après les quelques explications de MM. Michaut et Sourbet, secrétaires fédéraux, des rapporta présentés.

Le soir, au théâtre du Capitale, un grand meeting est organisé où sont invités tous les fonctionnaires, tous les travailleurs des services publics, cheminots, postiers, etc., et c'est l'application de la première décision du cartel la continuation de la campagne d'agitation.

Suzanne Balitrand.

INFORMATIONS POLITIQUES •«•«» La commission de l'agriculture à la Chambre a chargé M. Chevrier de présenter un avis favorable il. l'adoption de la proposition tendant à prescrire en Algérie dans la fabrication du pain. un pourcentage obligatoire de farine entière de blé dur. AU CADRE DE RESERVE Le général de brigade Lardant, disponible, est placé dans la section de réserve. DES MILLIERS D'ATTESTATIONS prouvent tous les jours la supériorité de la Héthode Curative du Traitement J.-M. larcaa», epéelaimte, i Tar*oi(H.-P.) contre eczémas, acnés, psoriasis, croûtes laiteuses, pelades, plaies variqueuses, etc. Importante brochure et Renseignement» gratuits LE SALON NAUTIQUE Dimanche 20 courant, entre 14 h. 30 et 15 heures, le Kayak-Club fera sur la Seine une démonstration de bateaux pliants Insubmersibles.

Un grand nombre d'embarcations prendra part à cette manifestation, dont le départ aura lieu quai des Saint-Pères et l'arrivée dans l'enceinte du Salon nautique, cours Albert-I" où les bateaux seront mis Il terre.

Mon cher Robert,

J'apprends à l'instant votre arrestation C'est abominable. Mais mol, je sais, je aais que ce n'est pas vrai Mon âme est trop près de la vôtre, et mon cœur bat trop à l'unisson de votre coeur pour que le moindre doute se soit glissé en moi. Mon 'premier cri a été il est Inaocent Et quand bien même, comme on l'a déjà vu dans des tas de procès, aurait-on accumulé sur vous de terribles charges, je ne ceeserai de crier devant tous il est innocent il est Innocent

Par quelles épreuves passe notre pauvre amour Mais il n'est pas de ceux qui se brisent au choc de la tempête. Je vous aime, Robert, et, ainsi que je vous le disais ce matin, c'est pour toujours.

Mais mon attachement ne se contente pas de phrases, si sincères et si ardentes soient-elles. Je veux qu'il soit, avant tout, agissant. Dites-moi ce que je peux faire pour vous et je le ferai. Avez-vous choisi un bon avocat ? Il le faut absolument.

Vous savez que je suis la nièce et la filleule de M' Vimoutiera. le grand avocat d'assises de Rouen. Voulez-vous que je lui demande d'assurer votre défense ? Il acceptera, j'en suis sûre, car vous lui êtes très sympathique. Quand je lui ai annoncé notre mariage, il m'a dit Ma petite, tous mes compliments. Tu ne pouvais pas faire un meilleur choix.

Ne manquez pas surtout de me citer en témoignage afin que je puisse dire au juge et, s'il le faut, aux jurés, tout ce que je pense et je sais de vous. Mais je ne puis croire que notre séparation soit de longue durée. Il ne peut s'agir que d'un malentendu qui sera vite dissipé par ceux qui croient en vous. Vous serez vite remis en liberté.

Courage, mon cher Robert, oui courage pour votre père, pour voua et pour moi.

Et à bientôt n'est-ce pas ? Oh oul 1

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LES TROUBLES DIGESTIFS

ne naissent pas tout d'un coup. Ils sont souvent la conséquence d'une négligence prolongée, alors que quelques précau- tions prises dès leur début auraient évité beaucoup d'ennuis. Les maladies d'estomac commencent souvent par une accumulation d'acidité, laquelle pro- voque les pesanteurs, les brûlures tes vomissements, les indigestions et bien d'autres gènes, voire même complication plusgrave,rinflaramationdesmuqueuses si délicates de l'estomac. Si donc vous avez des troubles digestifs prenez de la Magnésie Bismurée qui neutralise l'a cidite, adoucit les aliments en cours de digestion et prévient l'inflammation dea parois de l'estomac. La Magnésie Bismurée se trouve dans toutes les pharmacies au prix de 10 fr» et de frs

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à bientôt Et je vous le répète encore: A toujours

Votre fiancée qui vous aime et vous embrasse tendrement.

Simone Gbanvillb. »

Après avoir relu sa lettre, la jeune fille la glissa dans une enveloppe. Où la lui envoyer ? se demanda.t-elle. Car il doit être en prison En prison 1 Ce mot sinistre résonnait en elle comme un glas de tocsin. En prison! En une évocation affreuse entre toutes, elle se représentait Robert enfermé dans une cellule, privé de toute communication avec l'extérieur, replié sur lui-même. en proie à ces affres épouvantables qui ont vite fait de transformer 1 homme le mieux trempé en un désespéré. En prison Mais dans laquelle ?. Voilà ce qu'il lui fallait savoir avant tout..

Aussi demandait-elle à Maria Veux-tu me rendre un grand service ?

Très volontiers, mademoiselle. Tu vas tâcher de t'informer où l'on a emmené monsieur Robert. Je veux bien, mais auprès de qui? Je ne sais pas. je cherche. Peutêtre est-il encore temps de téléphoner à Mesnil-sur-Andelle. Il y a là un bon curé dont Robert m'a parlé très souvent. Il parait que c'est un très digne homme.

Il ne doit pas avoir le téléphone. Il n'y a qu'à regarder sur l'annuaire l'adresse d'un commerçant du pays. Je vais descendre avec toi. Ne vous dérangez pas, mademoiselle. Je saurai bien me débrouiller toute seule. Qu'est-ce que je ne feraij pas pour vous ?

Maria sortit de la chambre. Comme elle tardait à revenir, les minutes sont si longues quand on endure de telles angoisses Simone s'en fut la rejoindre.

Elle la trouva dans le salon, l'écouteur à l'oreille.

Le bureau de Mesnil ne ferme qu'à 9 heures, annonçait Maria. J'ai

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Allô, mademoiselle.

Veuillez m'excuser de vous déran ger ainsi. Je suis Simone Granville, la fiancée de M. Robert Marsault. Ah c'est vous. mademoiselle. Je vous écoute

Il y avait dans l'intonation de la voix qui parlait à l'autre bout du ni mieux que de la bienveillance, c'està-dire une compassion infinie qui acheva de rendre à Simone non pas son courage qu'elle avait gardé, mais une maîtrise d'elle-même qu'elle n'avait pas encore retrouvée.

Monsieur le curé, reprit-elle, je voudrais savoir où l'on a emmené mon fiancé ?

A la maison d'arrêt de Croissysur-Eure.

Abuserais-je de votre bonté, monsieur le curé, en vous demandant de bien vouloir me donner quelques détalle ?

Je ne demanderais pas mieux, mademoiselle, mais le téléphone va fermer dans quelques instants. Demain matin, si vous le voulez bien.- dès la première heure.

Il n'était pas trop. trop abattu ? Non, mademoiselle. il a fait preuve au contraire d'une grande énergie.

Vous me rassurez.

Opposant à l'accusation dont il était l'objet les dénégations les plus véhémentes.

N'est-ce pas, monsieur le curé. qu'U est innocent

(A suivre.)


LA LEÇON INAUGURALE DU PROFESSEUR MARION A LA FACULTÉ DE MÉDECINE Sous la présidence de M. André Tardieu, ancien président du Conseil, le professeur Marion a fait, hier aprèsmidi, dans le grand amphithéâtre de la Faculté de médecine, sa leçon inaugurale dans la chaire de pathologie chirurgicale où il succède au professeur Lecène.

C'est devant une nombreuse assemblée, dans laquelle on remarquait M. Charléty, recteur de l'Université, et les professeurs de la Faculté, que le professeur Marion a d'abord fait l'éloge du professeur Lecène puis il a développé le sujet de sa première leçon « l'Education chirurgicale ». dont il a donné, notamment, l'exeehent raccourci suivant

Je trouve absolument effrayant que le docteur le moins préparé à l'acte chirurgical ait le droit de pratiquer n'importe quelle opération, fût-elle des plus redoutables. Pour ma part, j'espère qu'un jour on reprendra le projet, déposé il y a deux ans par le professeur Quénu, d'instituer un diplôme de chirurgien qui compléterait celui de docteur pour ceux qui veulent pratiquer la chirurgie.

Ce qui serait à souhaiter c'est un cours de technique chirurgicale. A cette occasion, seraient rappelées les notions anatomiques les plus importantes indispensables puis viendrait un cours fait sur les matériaux chirurgicaux, comprenant l'étude des différents anesthésiques, de leurs effets, et l'emploi qu'on peut en faire suivant les cas celle de la technique antiseptique celle des fils dont l'emploi paraît devoir être laissé à la fantaisie du chirurgien, alors qu'un choix judicieux importe tellement pour la réussite de certaines opérations.

Les derniers tirages de la Dette La Dette nous communique la note suivante

« Au moment où l'œuvre de la Dette touche à sa fin, le comité est profondément ému devant les nombreuses manifestations de sympathie qui se forment constamment en faveur des Gueules Cassées, Aveugles de guerre, Plus Grands Invalides, Ailes Brisées.

Son Eminence !e cardinal Verdier, archevêque de Paris, sollicité par 'il. Scapini, président de l'Union des aveugles de guerre, député, a bien voulu apporter son très haut patronage et assurer la Dette qu'il « serait trop heureux de .s'unir & elle pour soulager tous ces chers mutilés à qui nous devons tant ».

Hâtez-vous de souscrire à la Dette. Le billet (5 francs) vous permet de participer au tirage des quxtre dernières séries.

MOUVEMENT JUDICIAIRE Président de chambre à la cour d'appel dp Besançon, M. Firmin, avocat général à Douai

Conseuler à la cour d'appel de Paris M. Robé, juge d'instruction à la Seine d'Aller M. Vernazobres, président à TizlOuzou

Avocat général à youai M. Bousquet. procureur de la République à Bastia Préa!dent du tribunal de Nyons: M. Serre. procureur de la République à Moutiers Vice-président du tribunal de Tours M. Albert. président du tribunal de Saumur; Juges à la Semé M. Llnals, chef de bureau au ministère de la Justice A Marseille M. Mlnnard, juge d'instruction à Alger A Alger M. Forgue, procureur de la République à Bagnères-de-Bigorre a Aurillac M Prigent. avocat à Narbonne, M. Lamouroux. juge à Vil!efrancae-deRouergue

Procureurs de la République à Chalonsur-Saône Si. Robert, procureur de République aux Sables d'Oionne aux SaQles-d'Oionne M. Houet, substitut à Angera

Substitut du procureur de la République t Troyes ai. Laroque, substitut à Senlis.

AU CONSEIL D'ÉTAT La requête de la chambre syndicale de la bijouterie tendant à l'annulation d'un arrêté du prétet de police réglementant le repos hebdomadaire dans les bijouteries eat rejetée. La chambre syndicale parisienne de la bijouterie. de l'horlogerie et des commerces s'y rattachant avait déposé un pourvoi tendant à l'annulation, pour excès de pouvoir, d'un arrêté en date du 3 mai 1928 par lequel le préfet de police a ordonné la fermeture au public le dimanche, dans la ville de Paris, des établissements ou parties d'établissements vendant au détail la bijouterie, l'horlogerie, l'orfèvrerie et la joaillerie, et a rapporté tous les arrêtés accordant une dérogation au régime du repos hebdomadaire dans les établissements ci-dessus désignées.

Le conseil d'Etat, statuant au contentieux après avoir entendu M. Gélinet, maltre des requêtes. en son rapport M" Labbé et de Besogne, avocats de la chambre syndicale de la bijouterie, et M* Lussan, avocat de la chambre syndicale des horlogers, en leurs observations, et M. Rouchon-Mazerat, maître des requêtes, commissaire du gouvernement, en ses conclusions, a. décidé que le préfet de police n'avait pas excédé ses pouvoirs et que, par conséquent, la chambre syndicale requérante n'était pas fondée à demander l'annulation de l'arrêté attaqué.

Elections validées. La section spécialedu contentieux a déclaré valable l'élection de M. Loubat, proclamé éiu conseiller général de Libourne (Gironde).

L'élection de M. Bouhey (Jean), proclamé élu conseiller général de NuitsSaint-Georges (Cote-d'Or). a été égalemeut déclarée valable.

En parlant un peu de. Joyeuse. La vie n'est pas toujours gaie à Joyeuse (Ardèclie). M. Léon Lèbre, secrétaire de la mairie et de l'hôpital-hospice de cette localité, e na fait l'expérience.

Ayant été révoqué da ses fonctions, M. Lèbre introduisit un pourvoi devant le conseil d'Etat. II obtint gain de cause par un arrêt en date du 27 juin 1928. Fort de cette décision de justice, il réclama à la commune le paiement de son traitement de secrétaire à compter du 1" décembre 1926 jusqu'au jour où Interviendrait à son sujet une déciaion régulière. Il réclama aussi le remboursement de frais de timbre évalués à 18 francs. comme une broutille, ainsi que les intérêts des intérêts.

La partie adverse nt le mort.

Le conseil d'Etat vient de donner une fois de plus raison au requérant.

Procédure à suivre pour l'attribution d'une pension de réversion à la veuve d'un fonctionnaire ayant succombé a des infirmité». Il avait été jugé par le conseil d'Etat qu'un fonctionnaire mis à la retraite pour invalidité avait un droit absolu, en vertu de l'article 20 de la loi du 14 avril 1924, à être représenté devant la commission de réforme par un médecin de son choix.

La question se posait encore de savoir si la veuve d'un fonctionnaire mis à la retraite pour inflrmité ou Incapacité, mais décédé avant d'avoir obtenu la concession d'une pension, avait droit à être représentée devant une conunissfon de réforme comme l'eût été son mari.

Le conseil d'Etat vient de trancher cette question dans le sens de l'affirmative, en vertu des articles 22 et 23 d'un décret du 22 septembre 1924, sur le pourvoi.

FAILLITES. Les Publications de l'Etoile, capital 25.000 francs, 22, rue Pi- galle. Ferdinand Rota. commission». 1 Saint-Denis, 25, rue Ernest-Renan. Eveline Marie Delannoy, née Rouget. couture. 7. rue de Nancy. Edouard Briganty. tissus en gros. 23. rue Richer. « Famos », capital 600.000 francs, savon en pâte, à Pantin, 6. rue Victor-Hugo, Virginie Bleu. née Boulard, modiste, 13, rue de Naples. Louis et Benott Lecat, articles de voyage et de sport, 33. rue de la (;range-aux-Belles. et 4. impasse Chausson. Georges-Auguste Leguillard, bonneterie-lingerie, 107. boulevard Ltfebvre. Société des Bois do Construction et d'Industrie, capital francs. 15. rue de l'Oi'rcq, chantier à Aubervilliers, 3, rue de la Gare. Société E. P S. A., capital 12.5On.0O0 francs, chaussures. 54. rue du Borrégo. Alexandre Jancovici, articles d'aluminium, 143, avenue de Saint-Ouen, puis 25, rue de la Charbonnière. Fran. 'cois Garrhey, pelleteries en gros, 68. rue Caumartln. Maurice Kitenberg, maroquinerie. 68. rue Fransois-Miron.

BULLETIN ORPHÉONIQUE L'HISTOIRE DES ORPHEONS (suite)

En Alsace, la Société chorale, 1 Harmonie, l'Union musicale, M'Buterpe, la Société d'Orphde, sont parmi les meilleures avec l'Orphéon maubeugeois, les Enfants de Ve1011e, de Périgueux, l'Orphéon d'Argentcuil.

Les Orphéonistes de Lille apparaissent en 1846. on les surnomme Crieks-Mouils. A Caen, en 1847, les Nevstriens se divisèrent en formant la Renaissance, puis la Renaissance cédlienne.

Le Midi se signale par la Sociétd Trottebas, de MarseiUe. complimeretée par :e célèbre chanteur Nourrit, séjournant chez lea Phocéens, la Chorale, fundée par Sylvain-Saint-Etienne, d'Aix-en-Provence. la Société chorale de Montauban, fondée par Saintis Emi!e Chevé, avec une méthode chiffrée, inaugure à Lyon un cours choral pour les soldats de la garnison, la caserne des Colünettes était le lieu de répétitions de ce grand chœur régimeutalre.

Réquler à Bayeux, Cortequlsae à Tours, besae à Blois. Derd-Janin Saint-Etienne, Laussel à Lyon, Alwins A Chatlllon-surSeine, Nestor Rutller à Dôle, Torehet à Meaux, Bertot à Marseille, Yung à Bar·leDuc, Cariez à Caen, Mercier-Pierrot à Dijon, Guthraann à Tarbes. Laurent à Agen mirent en oeuvre les forces musicales du peuple avec Delaporte, organiste à Sens, qui. entre tous, fut l'un des plus fervents apôtres orphéoniques.

Pèlerin solitaire de l'orphéon à travers h France, pendant près d'un demi-siècle, Delaporte délaisse son grand orgue pour aller répandre son apostolat choral fait de bonté « Àitnez-vous, unissez-vous, chante* ensemble a ne cessait-il de répéter. Décoré en il flt éelore les premières feuilles de la presse orphéonique. conduisit à Londres et à Parts des armées de chanteurs, fonda les premiers concours. (1851) et peupla de chorales nos départements. De Sports repose au cimetière de SaintMandé où sa tombe, restaurée en 18S8 par M. Abel Simon, le fut une seconde fois eur l'initiative de M. Gustave Mouchet Sa douce ténacité dans les incessantes démarches parvint à faire élever le modestie monument à Wilhem. orné du médaillon de Delaporte. Cet hommage de reconnaissance se dresse dans un jardinet extérieur attenant à la mairie du III* arrondissement de Paris.

•*•»% La Société d'auditions classiques (orchestre symphonique mixte d'amateurs). nous informe que des piaces sont vacante$ aux pupitres flûtes, clarinettes, hautbois, bassons, cors, trompettes et timbales. Pour renseignements et adhésion», s'adresser à M. Raymond Neveu, chef d'orchestre, 59, rue Louis-Blanc, à Paria (X').

»» Le Cercle choral parisien vient da renouveler son bureau pour l'année1933 président, M. Edmond Merle viceprésidents, MM. Bisdorff et Bentz secrétaire général, M. Armand; secrétaire adjoint, M. Lemoine; trésorier général, M. Dordain: directeur artistique, M. Francisque Darcieux; directeur adjoint. M. Pautut sous-directeur. M. BesanÇon.

wt Fédération des sociétés musicales de la Seine et de Seine-et-Oise. L'on sait que la S. T. C. R. P. a déjà accordé quelques avantages aux musiciens des groupes populaires pour les transports limitrophes. Cette administration se dispose à étudier les projets des comités organisateurs de manifestations musicales en vue des services spéciaux par aatobua et autocars qui pourraient être utilises.

*»•* Association pour le développement du chant choral. Dès 20 h. 30. les cours continueront, comme Ies années précédentes, aux jours et endroits ci-après indiqués le mardi, 85, rue Chariot le mercredi, rue de Madrid (Conservatoire) le jeudi, 104. rue de Paris, Pantin à 9 heures, le dimanche, à l'école de la mairie de Suresnes. Les inscriptions et leçons sont absolument gratuites.

Classements. Les sociétés ci-après désignées devront concourir dans les classements fixés par les différents jurys lors de leur examen récent: en première division. première section, la Chorale mixte du Club athlétique lillois: dans la troisième division, les sociétés suivantes se présenteront en première section: Fanfare ouvrière municipale de Meurchin, Chorale mixte louhannaise; en deuxième section: Fanfare municipale de Joué-les-Toura, les Intimes, Harmonie de Croix, Société clique de Firminy, Fanfare de Beaurepaire, Fanfare du Miroir; en troisième aectlnn: la Sainte-Cécile de la JonchBre, Société musicale de Lalrouz, Batterie de la jeunesse de îlontchamps, Fanfare de Marolles-lës-Braults. Fanfare de Simard, Harmonie de Frontenaud, Fanfare de Montpont, Fanfare l'Amicale d'Aublgné. •» A Montmartre, un conservatoire de chant vient de s'ouvrir sous la protection dea autorités de la Commune libre. Les enfants de la Butte pourront y cultiver et conserver le culte de la chanson montmartroise.

*»•* Arpajon. Au récent concours de musique, M. Derache. président de la Fanfare municipale, et M. Porcher, trésorier, furent nommés ofRciers de l'Instruction publique. Ont été décorés des palmes académiques MM. Tapis et Houdy, de la fantare d'Arpajon M. Jacob, sous-chef de musique à Mennecy M. Poot, compositeur de musique, rédacteur en chef de la Revue musicale belge M. Gamet, à Leuvllle, et M. Delaunay, à Arpajon puis le président du jury du concours. M. Robert Bréard. Grand Prix de Rome, dont la nomination fut saluée d'appiaudimements.

•*»* Bonloanc-Billancourt. Les lauréats solistes de la Grande Fanfare boulonnaise au concours d'Arras furent, dana la dietsion supérieure MM. Lévy, Lucas (saxophones) Davroux (baryton) puis MM. Bonnard(saxo.): Prévôt (bugle); Hoyeaux (cor d'harmonie).

Aux félicitations de la presse orphéonique, celles du signataire sont adjointes. Il eut le plaisir, à Arras, dans la jolie eatle des concerts, de leur remettre les récompenses offertes si gracieusement. •~»> Cercle dex anciens élèves des écoles commerciales de Paris. Le 19 novembre. soirée de gala dans le cadre magnifique des salons du Cercle national des armées de terre, de mer et de l'air, avec le concours de l'orchestre Paul Vidal, compoed de cent dix-huit exécutants qui seront dirigés par 'le compositeur M. Henri Fernand. Cette soirée trbs brillante sera présidée par MM. Paul Léon, Paul Bickart et Georges Sporck. Les anciens et anciennes élèves chanteront en première audition leur mar·che Inédite; le programme comportera des oeuvres de grands maîtres; une féerie lumineuse se produira avec chant et danse, puis une tomboia précédera le bal de nuit dont les orchestres joueront sans Interruption jusqu'au jour. Chaque année, le comité a le regret de refuser des places; Il est donc prudent de les retenir par correspondance. Puteaux. Trésorier depuis près d'un demi-siècle, M. Seigneuray. de la chorale réputée les Fils d'Orphée, vient de succomber, laissant un souvenir des plus vivifiants parmi ses camarades vétérans dont les rangs s'éclalrclesent de plus en plus.

Alfred Woirr.

La femme mariée

et les opérations de Bourse en justice de paix

L'autorisation du mari lui est néctisaire, dit le juge

Monsieur le président, explique ce plaideur qui représente une banque, nous réclamons à M. et à Mme Lenaut 325 francs de commission pour achat et vente de titres en Bourse, que nous avons effectués pour leur compte.

Je ne sais pas de quoi il s'agit, réplique le mari.

Oh 1 oh s'exclame la banque, vous ne savez pas que nous avons acheté et vendu des titres sur l'ordre de votre femme ? C'est un peu fort

Je le sais, oui, répond le mari, depuis que vous avez fait ces opérations. Mais je ne l'ai pas su, avant. Je n'ai jamais autorisé ma femme à vous aller trouver pour les faire.

Vous ne lui aviez pas donné mandat ? interroge le juge.

Aucun mandat ni procuration, répond le mari.

Mais, Monsieur le juge, intervient la banque, la femme mariée n'a-t-elle pas un mandat tacite de son mari pour les achats dont l'objet se rapporte aux besoins du ménage ? Le Code civil n'exclut pas nécessairement des actes faits par la femme mariée comme mandataire de son mari pour les besoins du ménage, les opérations de banque.

C'est forcer un peu la signification du mandat tacite donné à la femme mariée pour les besoins du ménage par les dispositions du Code civil, déclare le juge, ainsi que la responsabilité du mari à l'égard des actes faits par sa femme. Déjà, même en ce qui concerne les achats de la femme mariée commune en biens pour les dépenses normales du ménage au jour le jour. on peut se demander jusqu'à quelle limite, par exemple. le mari se trouve obligé, quand le fournisseur, boulanger, boucher, épicier. laitier, exagère le crédit et si ce fournisseur ne commet pas une faute en laissant s'accumuler de petites dettes pendant des semaines et des mois, jusqu'à des totaux un peu lourds. Mais les opérations financières ? Prétendre qu'elles sont faites pour les besoins du ménage, c'est aller trop loin. Mais, Monsieur le président, elles rapportent gros, parfois, et le mari en profite.

Le juge de paix ne semble pas bien convaincu. Il hoche la tête de droite et de gauche et prononce

Il est possible que des opérations de Bourse soient, par hasard, heureuses. Mais trop d'exemples prouvent qu'en tout état de cause elles sont plutôt de nature à compromettre le patrimoine commua et n'ont aucun rapport avec ce que le bon sens appelle les besoins du ménage. Par suite, pour se livrer à de telles opérations, la femme mariée commune en biens a besoin d'une procuration en règle de son mari. Et le banquier qui reçoit des ordres de Bourse d'une femme mariée sans exiger un mandat écrit du mari commet une faute lourde. Vous n^avez droit à aucune commission.

La banque se tient pour battue, mais non sans repliquer

Et la femme mariée qui joue aux courses, est-ce qu'aux .guichets du pari mutuel l'Etat lui demande si elle est munie d'une autorisation maritale quand elle verse ses mises ?

Quand vous ferez un procès à l'Etat ou au pari mutuel devant moi, répond le juge, pour avoir accepté de l'argent de votre femme sans mandat de vous à xs guichets de courses, pour des opérations de nature à compromettre le patrimoine commun, je verrai ce que je devrai juger. Je ne suis pas aujourd'hui saisi de la question.

Hé 1 hé I serait intéressant de voir se produire un pareil procès, et curieux d'entendre le juge lui donner une solution juridique. Gille GILOT.

Le comité de la. Semaine coloniale à l'Elyife

Le Président de la République a reçu hier une délégation du comité national de la Semaine coloniale française, conduite par son président, M. Alcide Delmont, député, ancien sous-eecrétaire d'Etat des Colonies. M. Delmont a remercié le chef de l'Etat de la sollicitude et de la haute compréhension qu'il n'a cessé de manifester à l'égard de l'oeuvre du comité né de l'initiative de l'Institut colonial français. Il lui a remis le rapport annuel qui atteste l'ampleur croissante de cette véritable fête universelle de la colonisation française.

M. Albert Lebrun, félicitant les membres du comité de ses efforts dont il s'est montré très complètement averti, s'est entretenu ivec,eux de leurs projets pour et, les assurant de la continuité de son haut patronage, les a encouragés à poursuivre avec persévérance le développement de la conscience coloniale du pays.

Les groupes du Centre

et les traitements des fonctionnaires Les groupes du centre opposeront au projet du gouvernement réduisant les traitement des fonctionnaires un contreprojet dont les dispositions essentielles s'inspireront de l'idée qu'il y a eu « va.lorisation » excessive d'un très grand nombre de fonctions, développement exagéré de» cadres et, en quelque sorte, nivellement par en haut.

M. Berthod visite le « Phare de France » M. Aimé Berthod, ministre des PenIlions, accompagné de M. Gabriel Perreux, son chef de cabinet, a visité, rue Daru, le « Phare de France où fonctionne grâce surtout à des libéralités américaines, une remarquable école de rééducation des mutilés des yeux et où, notamment, l'Office national des combattants envoie ses aveugles de guerre pour y étudier le Braille et pour y recevoir un enseignement professionnel des plus variés.

Le ministre s'est particulièrement intéressé à l'école de massage qui prépare à des diplômes d'Etat et à l'imprimerie qui permet à 2.500 aveugles de recevoir chaque mois une revue en caractère Braille la Lumière, et grâce à laquelle une bibliothèque des plus modernes et des plus riches a pu être constituée. M. Aimé Berthod a vivement félicité l'animatrice et directrice de cette œuvre généreuse, miss Geneviève Tyler qui, depuis 1917, a entrepris, avec un dévouement admirable, de réadapter aux conditions normales d'existence et de redonner le goût de vivre à des centaines et des centaines de mutilés. Nous prévenons nos abonnés que toute demande, de changement d'adresse doit Ctre accompagnée de la dernidre bande du journal et de 1 franc pour frais de réimpression de nouvelles bandes.

A la cour de cassation Les épiciers d'Albi et le repos Hebdomadaire. Vingt et un épiciers d'Albi (Tarn) avaient été poursuivis pour infraction à un arrêté préfectoral, en date du 7 août 1931, prescrivant la fermeture, le dimanche, des établissements dans lesquels sont mises en vente des marchandises qui rentrent dans le commerce d'épicerie. Devant le tribunal de simple police, les prévenus contestèrent la légalité de cet arrêté qui, d'ailleurs, a fait l'objet d'un recours pour excès de pouvoir actuellement pendant devant le conseil d'Etat. Ils alléguaient, en outre, le défaut de publication dudit arrêté et demandaient, subsidiairement, au juge de surseoir a statuer jusqu'après la décision du conseil d'Etat

En dépit de leurs conclusions. le tribunal les condamna chacun, par jugement du 4 mars 1932, â 1 franc d'amende et à 1 franc de dommages-intérêts envers le Syndicat des employés de commerce des deux sexes d'Albi. qui s'était porté partie civile.

Le juge considérait l'arrêté litigieux « comme régulièrement appuyé par l'avis de la majorité des intéressés ». alors même qu'ils sé seraient trompés en donnant leur signature. Il le déclarait applicable à tous les établissements d'épicerie et ajoutait que les inculpés ne prouvaient point, que l'acte préfectoral n'eût pas été publié, ainsi que ceux-ci le soutenaient.

Les vingt et un épiciers d'Albi ont déféré cette décision à la cour de cassation, avec le ministère de M- de Lapanouse, pour violation de l'article 471, n" 15, du code pénal.

Sur le rapport du conseiller Bouclardon et les conclusions de l'avocat général Caous. la chambre criminelle. présidée par le président Scherdlin. a cassé le jugement d'Albi et renvoyé l'affaire au tribunal de simple police de Castres en disant que e la preuve de la publication d'un arrêté préfectoral incombe au ministère public lorsque cette publication est contestée par le prévenu s.

FETES ET REUNIONS La société de secours mutuels les Médaillés de l'éducation physique a tenu sa deuxième réunion au sous-secrétariat de l'Education physique.

L'Assemblée a procédé à la nomination des administrateurs appelés à compléter le conseil qui se trouve, dès lors, ainsi constitué

Président d'honneur M. Henry Pâte président honoraire. le colonel Lecocq président. M. René Le Grain vice-présidents. MM. Jules Rimet, Breton, Jean Carnot, Louis Gaudier. Genet et Rodolphe Hess secrétaire général, M. Marcel Delarbre trésorier général, M. Henri Coulon. Sous la présidence de M. Borain. les Bateliers de Paria ont tenu leur assemblée semestrielle au palais de la Mutualité. Au nombre de 1.200 environ, ils ont entendu divers orateurs qui ont envisagé les moyens à employer pour obtenir des pouvoirs publics la réalisation des nromesses qu'on leur avait faites à la suite des revendications de l'industrie hôtelière. Après le vote de l'ordre du jour, trois délégations ont été nommées pour porter les doléances de l'assemblée à ta Chambre, au Sénat et la présidence du Conseil.

Une messe à la mémoire des membres défunts de la Société nationale, d'encourapcment au bien a été célébrée en l'église Saint-Pierre de ChaiUot, en présence de nombreux lauréats et sociétaires.

Un service a été célébré en l'église Saint-Germain des Prés pour les élèves et anciens élèves de l'Eeole de chartes tués au service de la patrie et pour tous les archivistes-paléographes défunts.

Un service funèbre a été célébré en l'église Saint-Pierre de Chaillot à la mémoire du rumancier Marcel Proust, mort Il y a dix ana. Le deuil était représenté

A la commission

des monuments historiques Au cours de sa dernière séance. la. commission des monuments historiTU*» a émise un avis favorable à l'exécution des travaux suivants

Regtfse en état des bosquets de la « salie du Bal a et des dômes dans le parc de Versailles.

Restauration de la grille monumentale des Suisses. située dans l'Ecole nationale d'horticulture de Versailles.

Au palais de Fontainebleau, réfection dans ia galerie François-I", du parquet datant de Louis-Philippe, et remise en état des treillages du Boulingrin.

Réfection du parterre nord du jardin du Palais royal, à Paris, la suite de la démolition de la Rotonde.

Restauration de la tour d'escalier, à l'hôtel Bernuy, à Toulon.

Aménagement de la place du Forum, à Reims.

Réparation de la toiture du clocher dû l'église de Mont-Saint-Vincent (Saone-etLoire).

La commission a, en outre, adopté les mesures nécessaires pour la protection de la perspective du château de Rohan à Saverne et la conservation de l'aqueduc romain do Jouy-aux-ArchM (Moselle).

Elle a donné un avis favorable au classement parmi les monuments historiques des édifices ci-après

Château de l'Isle Savary. à Clion (Indre). demeure de Guillaume de Varie, général des finances, un des facteurs de Jacques Coeur.

Ancien prieuré de P'rlardel (C»lvado»>. Maison sise 9, place de l'Hotel-dê-Vlll«, à Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle).

Corps de logis principal et porte d'entré» du manoir de la Rivière, à Baynes (Calvados).

Hôtel de l'Election à Troyes.

Deuxième cloître de l'abbaye de Brou, à Bourg (Ain), situé au sud de l'église. Porte d'entrée de l'église de la Saunière (Creuse).

Maison du xv* siècle située place de la Cathédrale, à Auch.

Façades de la maison Esquerreana, à Saint- Jean-de-Luz.

Portail de l'église ,de Payra (Aude). Tour de l'Horloge. a Amboise.

Orgues anciennes des cathédrales de Poitiers et de Dijon ainsi que l'église SaintRémy, à Dieppe.

LES DATES DE FERMETURE

DE LA BOURSE DES VALEURS Conformément aux instructions du ministre des Finances, le préfet de police a décidé, par une récente ordonnance, Que la Bourse des valeurs aéra fermée pendant l'année 1923

1° Le lundi 2 janvier (lendemain de f*t» légale et du dimanche):

:;0 Les vendredi 14 et samedi 15 avrit (précédant la fête légale de Pâques' S» Le lundi ht août (compris entre le dimanche et la fête légale de l'Assomption)

Et tous les samedis des mois de mal,


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La croisade contre le bruit Comment indiquer la nuit

la priorité des voitures d'incendie? Des procédés de signalisation lumineuse sont à l'étude

Les sapeurs-pompiers, alertés la nuit, se transportent sur les lieux du sinistre en actionnant sans arrêt les avertisseurs de leurs voitures. Récemment, des Parisiens habitant à proximité d'un poste-caserne ont été ainsi réveillés à plusieurs reprises dans les conditions les plus désagréables.

Est-il bien nécessaire, entre 1 heure et 6 heures du matin, de corner sans arrêt ? Quelques coups d'avertisseur aux croisements et passages dangereux ne suffiraient-ils pas ?

Telle est la question posée au préfet de police par M. Fernand Laurent, conseiller municipal, qui rend d'ailleurs hommage aux efforts de M. Chiappe dans sa croisade contre le bruit. Le fait valait une petite enquête. En voici les résultats

Il résulte des statistiques que les sorties des voitures d'incendie entre minuit et 6 heures du matin sont, par caserne ou poste, au nombre d'une pour quatorze nuits en moyenne. Ces sorties s'effectuent dans des directions différentes et, d'une façon générale, les appareils avertisseurs ne sont pas actionnés aux environs immédiats des casernes, mais seulement quand les voitures ont pris leur vitesse normale, afin de réduire au minimum le trouble occasionné à la tranquillité publique. D'autre part, pour supprimer ou tout au moins atténuer les inconvénients 1 signalés, des essais de signalisation lamineuse, par projecteurs colorés, sont actuellement à l'étude. Mais toutes les voitures automobiles, à partir de minuit trente, signalent leur passage aux carrefours a l'aide ae leurs pnares, et il semble difficile de trouver une coloration assez vive pour indiquer nettement le droit de priorité des voitures d'incendie.

Les procédés actuels d'avertissement ne peuvent d'ailleurs être modifiés qu'avec la plus extrême prudence, notamment pendant la nuit, où les feux et les accidents de personnes sont les plus importants et les plus graves, et où la circulation, plus rapide dans les voies presque complètement libres, présente des risques d'accidents plus fréquents.

Les recherches et les essais en cours, qui impliquent ainsi la solution de problèmes complexes, seront poursuivis avec la plus grande célérité afin de concilier les exigences de la sécurité et la protection de la tranquillité publique.

Franz Lehar recu sociétaire à la Société des auteurs

La Société des auteurs et compositeurs a officiellement accueilli comme sociétaire M. Franz Lehar, l'illustre compositeur de tant d'opérettes célèbres, actuellement à Paris où il vint assister à la première à la Gaité-Lyrique de sa dernière œuvre, le Pays du sourire.

Après qu'il eut, selon la coutume, apposé sa signature sur le livre d'or de la Société et reçu la médaille de sociéI taire. M. Franz Lehar fut accueilli par une charmante allocution de M. Henry Kistemaeckers, président, qu'assistaient MM. Romain Coolus et Charles Méré, présidents d'honneur. Le compositeur hongrois répondit, non sans émotion, en disant combien il était sensible à l'accueil sympathique qu'il trouvait en France.

L'ESCROQUERIE AU CHOMAGE A la requête de l'Office départemental du placement de la préfecture de la Seine, le tribunal correctionnel a, du 4 au 12 novembre dernier, prononcé douze nouvelles condamnations à ders peines de prison allant de trois mois à huit m0ia et à des amendes jvaxiables pour établissement de fsfti* certifleats de domicile, utilisation de faux cachets pour pointage de cartes de chômage, inscriptions irrégudières ou effectuées sous divers noms, allocations cumulées avec des indemnités d'accidents de travail.

D'autres poursuites sont en cours. Le vernissage de l'exposition de la Basoche

M. Paul Léon. directeur général des beaux-arts, a présidé hier le vernissage de l'exposition organisée, 31, boulevard Saint-Germain, par les membres de la Basoche et groupant plusieurs centaines de toiles, peintures l'huile, aquarelles, fusains, sanguines et céramiques d'art.

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FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

Boulevard Murat, Mme Ida Senoui!, habitant 6, allée Thérèse. il. Pavillon*-sousBols, est renversée par une auto. Beaujon. Sur le pont de Grenelle, un cycliste, M. René Marys, dix-sept ..ans. électricien, domicilié 26, avenue des Acacias, à Clamart. est renversé par un taxi. Boucicaut. Une blanchisseuse ivre

poignarde son mari

Prise de boisson, une blanchisseuse, Marguerite Duprat, cinquante-deux ans, 5. passage des Fours-à-Chaux, blesse, au cours d'une discussion, d'un coup de couteau dans le dos, son mari, Léon. Agé de cinquantequatre ans, manoeuvre. Celui-ci est admis a Saint-Louis. La blanchisaeuse est envoyée au dépôt.

Mort de la victime

du drame du boulevard Macdonald 31. René Rougler, le jeune homme employé dans une cantine, boulevard Macdonald, qui, le 11 npvembre dernier, avait été blessé d'une b&fla de revolver à l'abdomen par l'amant de sa marraine, le terrassier René Bouley, est mort, l'autre nuit. à l'hôpital Saint-Louis, des suites de ses blessures.

Disparition de deux écoliers

Mme Madeleine Cerveau, demeurant 82, boulevard Saint-Marcel, a signalé à la police que son Hls Roger, ggé de six ans, n'était pas rentré chez elle depuis sa sortie de l'éco'.e à 11 h. 30.

Il serait parti en compagnie d'un camarade, Gaston Speissejjer. de deux ans son aîné.

Voici le signalement du jeune Cerveau taille 1 m. 15, cheveux châtains, béret basque bleu marine, culotte grise, pardessus marron à carreaux et chaussons bleu marine et celui de Gaston Speissejjer cheveux châtain foncé, yeux gris. teint frais, casquette grise, pardessus bleu, tibaer noir. chaussettes marron et chausaures noires à lacets.

Les faux électriciens continuent Les deux malfaiteurs qui se prétendent électriciens au service de la C. P. D. E. et qui. pénètrant dans les appartements sous prétexte de vérifier les canalisations, pro- voquent une panne de courant et profitent de l'obscurité pour dérober les objets précieux qui sont à leur portée ont opéré hier, 27, rue Cardinet. chez Mme Caroline Strafcoch. lis ont réussi à faire main basse sur des bijoux valant environ 10.000 francs. Voici leur signalement vingt-huit à trente ans. vêtus de gris, portant des « salopettes » kakl et colffés de feutres gris. On les recherche.

Un audacieux escroc

Mme Trinité, habitant 32, rue Truffault, a signalé, hier, au commissariat des Batignolles qu'un hommeâ.di9Mt se nommer Jean Petit et ttrïf atiüché à l'Opéra, lui avait fait verser 150 francs contre reçu sur !a promesse de lui procurer un emploi de dactylo à l'Odéon. Cet escroc, qui aurait fait d'autres victimes, a environ trentecinq ans. il mesure 1 m. 65, a de gros yeux à fleur de tête. le teint jaunâtre, un vague aspect d'Asiatique, la voix forte. 1'élocution rapide.

Des voisine hargneux

Au n° 2 de la rue Maurice-Bouchor vivent. au cinquième étage, Jean Rabbé, vingt-huit ans. et son amie, Antoinette Tambel, trente-neuf ans, et au quatrième étage, un Arabe, Ahmed Tu Boni, trente-sept ans, en chômage depuis six mois. Chaque fois qu'ils se rencontraient, c'étaient des injures, si bien que Police-secours dut intervenir et le trio être emmené au poste.

Le lendemain, furieux. l'Arabe rencontrant Mme Tombel, tira sur elle deux coups de revolver qui l'atteignirent légèrement à la main droite et à la cuisse gauche. A la sortie d'un débit. 17, rue SaintJacques. et à la suite d'une discussion. un Arabe, Ladaoui Ahmed, trente et un ans, a reçu d'un de ses camarades, qu'il ne connaît que de vue, un coup de couteau à la cuisse gauche. Il est allé se faire panser à l'Hôtel-Dieu. On recherche son agresseur.

Travaillant dans un Immeuble, 1, boulevard Poissonnière. M. Bochy Molorki, trente-deux ans,- habitant 45, rue des Amandiers, tombe d'un échafaudage. Hôtel-Dieu.

DANS LA SEINE

Disparu depuis trois a e m a 1 n e s M. François Legalle. cinquante-neuf ans, employés, 54, rue de Strasbourg, à Courbevoie, a été trouvé pendu dans un hangar 20, rue Gounod.

Un employé du chemin de fer de l'Etat, M. Eugène Picart, trente-sept ans, originaire de Saint-Privat-la-Montagne (Moselle), demeurant 14, passage Touzelin, à LevaHois-Perret, a été trouvé asphyxié accidentellement par le gaz d'éclairage. Transporté à l'hôpital Bichat, il y est décédé. Le corps a été envoyé à l'Institut médico-légal par M. 4onnin. commissaire de police, qui procède a une enquête. Le patronage laïque de CharentonSaint-Maurice donnera, à l'occasion de sa réouverture, une matinée enfantine, demain. à 14 h. dans la salle communale, rue de la République, à Cbarenton.

Au programme le guignol Buquft avec projectlons, le prestidigitateur Manély, les clowns musicaux Géo et Mistral, de Medrano. La symphonie municipale prêtera son concours à cette matinée gratuite.

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LE NOMBRE DES ETUDIANTS DE L'UNIVERSITÉ DE PARIS A AUGMENTE

Nous avons relaté, l'autre semaine, la réouverture des cours de l'Université de Paris et la séance solennelle tenue à la Sorbonne.

Les statistiques qui viennent d'être établies montrent que le nombre des étudiants s'est accru, à cette rentrée scolaire, de près de 2.000 exactement 1.935.

Si l'on considère la nature des inscriptions, passées de 31.886 à 33.821 cette année, on voit que le droit vient en tête avec 10.857 inscriptions. Il y en a pour les lettres et seulement 1.728 pour la pharmacie.

Les étudiants étrangers ne sont plus que 7.504 au lieu de 7.741. Différence en moins 237. Pourtant le nombre des étrangers étudiants en médecine est j plus grand cette année que l'an passé 2.332 au lieu de 2.220. Légère augmentation aussi chez les jeunes étrangers « faisant leur pharmacie ».

En 1931, on comptait à Paris 23.399 étudiants et 8.487 étudiantes. La rentrée de cette année accuse 24.569 jeunes hommes et 9.252 jeunes filles. Dans l'augmentation totale de 1.935 étudiants et étudiantes, celles-ci figurent donc pour 76S unités, réparties dans tous les cour? droit, médecine, sciences, lettres, pharmacie à eux seuls, les cours de sciences ont gagné plus de 200 jeunes auditrices.

I.A VIE SPORTIVE LA COUPE GORDON-BENNETT Les résultats définitifs de la Coupe Gordon-Bennett des ballons sphériques et l'attribution des prix viennent d'être communiqués par l'Aéro-Club euiase 1" prix 6.000 francs suisses en espèces, la coupe Bennett, un prix d'honneur et la moitié des droits d'inscription non remboursés, soit 400 fr., à M. Settle, km. 2« prix 3.U00 francs, un prix d'honneur et 267 francs (droits d'inscription) à M. Van Orman, 1.356 km. prix francs, un prix d'honneur et 133 francs (droits d'Inscription) à M. Rtvaine, km. 4' prix 1.000 francs, un prix d'honneur à M. Fomaski. 1.181 km.; 5' prix 800 francs et un prix d'honneur à M. A. Nunez, 1.162 km. 6* prix 700 francs et un prix d'honneur à M. Hynen, 1.089 km. 7' prix 600 francs et un prix d'honneur à M. Marquant. 1.045 km. 8- prix 600 francs en espaces et un prix d'honneur à M. Baerle. 1.017 km. AU PALAIS DES SPORTS

Ce soir aura lieu au Palais des sports la rencontre internationale de hockey sur glace entre les équipes représentatives de Londres et de Paris.

Pour ce grand match, les meilleurs joueurs de Londres, et entre autres la ligne d'avants de Grosvenor's, composée de P. N. Fancet, Cunningham, Davey, ont été sélectionnés.

Paris opposera Besson, Moussette et Cholette. etc.

En rencontre préliminaire, les équipes secondes du Stade Français et du Ra- cing Club de France seront aux prises En patinage artistique, le champion de Norvège Arne Lee fera une exhibition.

Pour la fondation DranemLe Poste Parisien diffusera le jeudi' 24 novembre 1932. à 21 heures, en son auditorium de l'avenue des Champs-Elysées, un grand concert de gala au profit de l'œuvre de la maison de retraite des artistes lyriques (fondation Dranem). Les auditeurs sont invités, au cours de la soirée, à s'associer au but charitable de ce gala pour lequel a été élaboré un programme attrayant avec le concours de vedettes comme Dranem, Alibert, Poulot, Lynel, Amelet, Bergeret, Firzel, Raoul Soler, Fredo Gardoni, Jean Cyrano, Mmes Lucienne Boyer, Heritza, Marguerite Grey- val, Jeannine Carlyse, Carina, Musette Figaro, Lorenza Marque, Mad. Rainvyl AU piano, le composteur tera le grand succès actuel le "SFo-Yo «tep et l»»i«-Pong dont il •̃̃• Ij'dSuvre adresse un c!»a!eurêllU(*fl»pel à tous les auditeurs qui seront à l'écoute pour cette diffusion exceptionnelle, et les informe qu'elle- acceptera, avec reconnaissance, les dons qui seront adressés à son siège social, 3. rue de l'Echiquier. Paris (X,). Tout auditeur qui fera parvenir une somme supérieure à 5 francs recevra le portrait du fondateur de la Maison de retraite. le grand comique Dranem, avec sa signature.

Les fonctionnaires de l'enregistrement Au cours d'une réunion tenue à la mairie' du VP arrondissement, les agents de l'Enregistrement de la région parisienne, ont protesté contre les projets qui ont pour but d'imposer aux fonctionnaires un sacrifice qui, d'après eux, ne se justifle ni dans sa mesure ni dans son principe.

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eu "Roi Gammes© Il y aura cent ans le vingt-deux de ce mois de novembre que le Roi s'amuse aura été représenté pour la première fois il y aura cinquante ans aussi qu'il aura été joué pour la deuxième fois. Cinquante années de distance entre la première et la seconde, voilà qui n'est pas banal. Victor Hugo avait écrit la pièce à peine en un mois. avec une facilité inouïe. Le manuscrit porte en dessous du titre les dates exactes du travail du poète Commencé le 3 juin 1832 fini le 23 juin. » Pendant les répétitions commencèrent les difficultés.

Les meilleurs interprètes de la ComédieFrançaise avaient été chargés des rôles c'étaient Ligier (Trtboulet). Menjaud (François I"). Joanny (Saint-Vallier), Beauvallet (Saltabadil) et Mlle Anaïs (Blanche). Victor Hugo se souciait si peu du sort de ses cinq actes qu'il n'assista même pas aux répétitions en septembre et pendant la moitié d'octobre. Or le gouvernement était très préoccupé par le titre le Roi s'amuse la pièce était-elle une satire du roi Louis-Philippe par allusion ou autrement 7 Le ministre des Travaux publics, M. d'Argout, de qui relevait en ce temps-là le service de la censure, demanda à l'auteur communication du manuscrit Victor Hugo refusa en disant que la royauté n'avait pas à trembler sur ses bases puisque le roi dont il était question dans la pièce était François {or et non Louis-Philippe. A quoi le ministre répondit qu'il ne laisserait pas passer le moindre écart. En d'autres termes, le gouvernement se tenait sur le qui-vive.

Il le prouva. Le soir de la première, au début, un attentat manqué contre le roi détourne l'attention du public qui écoute le premier acte de façon distraite. L'hostilité commence à se manifester à la fin du deuxième acte, à la scène de l'enlèvement de la fille du bouffon Blanche est maladroitement chargée sur le dos d'un figurant les rires éclatent. Nouvelle offensive de ricanements à l'acte suivant lorsque Blanche, dans l'antichambre du roi, confie à Triboulet, son père, ce qui s'est passé. Enfin, la malveillance d'une partie de l'assistance peut se donner libre cours lorsque, au cinquième acte, le roi doit sortir de la taverne la porte ne s'ouvre pas En somme, la bataille est compromise par cet accroc de machiniste, mais l'honneur littéraire est sauf.

Le lendemain. M. d'Argout donnait l'ordre de suspendre les représentations seize jours après, il les interdisait sous prétexte que les mceurs étaient outragées. Victor Hugo indigné intente un procès à la Comédie-Française le tribunal se déclare incompétent. Or le véto fut maintenu par l'Empire en 1851. Mais quand en

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1853 Rigoletto fut donné au Théâtre italien, la censure ferma les yeux or Rigoletto n'était autre que le sujet même du Roi s'amuse dont les librettistes italiens s'étaient emparés sans l'autorisation du poète ils avaient simplement changé les noms des personnages

Il fallut attendre jusqu'en 1882 pour que Victor Hugo obtint une réparation morale. Le Rot s'amuse fut somptueusement monté par la Comédie-Française l'administrateur général Emile Perrin avait choisi pour cette revanche de cinquante ans d'ostracisme l'anniversaire de la première. le 22 novembre. Ce fut pour le poète et son œuvre une vraie apothéose. On voit que la postérité, comme la jus?tice, marche à pas lents.

Louis Schneider.

PREMIERES REPRESENTATIONS npérette de MM. Jean Bastia et P. Cloopérette Musique de M. Pascal Bastia. En un temps où des scènes classées ne sont pas riches en spectacles d'opérettes alertes et spirituelles, il faut s'étonner que M. Jean Bastia librettiste, revuiste, poète, chansonnier du talent le plus délicat et dont la muse est légère et fantasque ne soit pas vivement sollicité par ces directeurs que l'on dit avertis et quotidiennement à la recherche de « l'oeuvre à succés >. M. Jean Bastia, lui. n'est point tellement surpris de cette indifférence et, comme il est modeste, il n'hésite pas à accepter l'asile que lui offre une petite scène des boulevards extérieurs le théâtre Comcedia où il nous donne en collaboration avec M. P. Cloquemin pour le livret et M. Pascal Bastia, son fils, pour la musique, une opérette d'une agréable fantaisie et dont on ne peut nier le succès. Le sujet, sans être neuf, est amusant, bunlesque à souhait dans la formule vaudevillesque les couplets portent la marque d'un des maîtres du genre ils sont bien écrits et ont une signification soulignons la rareté du fait la musique enfin est d'une grâce juvénile et d'un joyeux entrain et on ne peut qu'applaudir à la brillante réussite de ce sympathique trio.

Si l'on ajoute à cela que l'interprétation est excellente avec Mlle Cloé Vidiane. la iolie et délicieuse créatrice de Rose-Marie. Mlles Lucette Mérille, Marcelle Daveny, Simone Lambert. Georgette Loiret. MM. Adet, Mario, Barral. Taverny et Paul Clérone. on avouera que cette fois le théAtre Comoedia a bien fait les choses et qu'il ne renouvellera pas de sitôt son affiche. Th**t»is Albert-I". Le Doyen dea enfants de choeur, pièce de MM. Maxime Léry et Guy u'Abzac.

Le théâtre est un art complexe et l'on peut dire qu'il est souvent difficile d'écrire une pièce, même mauvaise. Soyons donc indulgents et ne retenons que l'effort tin-

cère de MM. Maxime Léry et Guy d'Abzac, dont l'esprit d'observation se manifestera sans aucun doute bientôt, dans une oeuvre d'inspiration moins puérile. La pièce est fort heureusement interprétée par MM. Maxime Léry et André Pouché, qui, ont déjà fait leurs preuves, Gercourt. Bonnaviat, Mlles Micheline, A Doria, Danielle Lory et Andrée Berthy.

André Le BRET.

THEATRES

AVANT-PREMIEBB

« CES MESSIEURS-DAMES » AU STUDIO DE PARIS

Une revue de M. Francis Carco au Studio de Paris A l'annonce de cette nouvelle, la curiosité de Paris fut éveillée. Comment ? Le célèbre écrivain, auteur de tant d'oeuvres remarqua-

bles, acceptait d'écrire une revue. Oui, car MM. Dufrenne et Varna lui ont laissé toute latitude, lui permettant ainsi de conserver sa manière parfois brutale, parfois audacieuse, mais toujours profondément émouvante.

Le public est averti que, dans Ces messieurs dames. l'auteur n'a pas reculé devant certaines audaces, devant un réalisme saisis-

M. Francis Carco MUe e°n *•*»» a mis en scène la

plupart de ses héros de roman, familiers à tous. Il nous promènera dans les coins les plus inconnus et les plus mystérieux de Paris la nuit. Tour à tour, il nous fera rire ou pleurer, nous passionnant toujours.

M. Jean Rieux est l'auteur des lyrics. Ce spectacle original et d'une formule entièrement nouvelle servira de rentrée l'inoubliable Cora Madou, reine des boites de nuit, qui paraîtra dans un tour de chant inédit Voilà qui promet d'être un événement théâtral.

AUJOURD'HUI. Comédie-Française, 2 h., représentation de gala au bénéfice de la caisse des retraites du personnel. Albert-I", 2 h. 30, première du Meunier trop galant, pièce en un acte, en vers, de M. Jaiabert, et du Troisième Larron, comédie en trois actes de M. J.-B. Mestre. Th. Denfert-Rochereau, 9 h., générale d'Etc., etc., spectacle en vingt tableaux de M. George de Alten-Dunau. Studio de Paris, 9 h., première de Ces messieurs-dames, revue de M. Francis Carco, lyrics de M. Jean Rieux, musique de M. Vincent Scotto. Grand-Guignol, 9 h., première d'Hystérie, Incognito.

-o- OPERA. C'est Mlle Yvonne Gall qui chantera ce soir le rôle de Marguerite dans Faust. Elle aura comme partenaires MM. Vil»»beUa, Pernet, Cambon et Mlle Cambon. Le ballet sera dansé par Mlles Lorcia. Cérès et Simonl.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. Cet aprèsmidi. au cours du gala donné au bénéfice de la Caisse des retraites du personnel du Théâtre-Français. Crainquebille, d'An5tole France, sera joué par MM. Léon Bernard, Lafon, André Bacqué, Lucien Dubosq

Mmes Berthe Bovy, Marte Ventura et Catherine Fonteney.

-o- TROCADERO. Ce soir, à 8 h. 15. la Khovantchina, artistes, ballet et choeurs de l'Opéra russe de Paris (direction Stavlansky d'Agreneff). Décors de Constantin Popoff. Places: 3 il. 14 fr.

o- PTE-ST- MARTIN. Aujourd'hui. 2 h. mat populaire à prix réduits du Scandale, le chef-d'oeuvre d Henry Bataille. Prix des places de a 19 fr. (Douze dernières.)

MaL à prix réduits les jeudis et samedi». -o- TH. ANTOINE. Aujourd'hui samedi 19 novembre, matinée classique à 2 h. 15 (tarif spécial très réduit) l'Avare, de Molière, avec Slgnoret (Harpagon) et Dehelly (Cléante) le Mariage forcé, de Molière, joué par Jeanne Provost (Dorimène). Dehelly, avec Raoul Marco et Lerner. En soirée. Périphérie, la pièce dont on parle et qu'il faut avoir vue.

o- MATHURINS. M. Aquistapace a repris dans Prenez garde à la peinture, le rbie du Dr Gadarin qu'il a créé avec succès. La comédie de M. René Fauchois vient de dépasser sa 300° représentation.

-o- STUDIO DE PARIS. La générale de Ces measieurs-dames sera donnée mercredi prochain, à 2.h. 30.

PORTE SAINT -MARTIN d'Henry Bataille

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o- TH. COMŒDIA. Le gala de la pièce en un acte eera donné à ce théâtre, aujourd'hui, à 2 h. 30. Au programme Sylvette ou Sylvie 1 de Mme Lucie-Paul Margueritte aux Rosettes réunies, de M. Maurice Courtois-Sufflt Je ne suis pas jalouse, Dis-moi pourquoi, deux sketches de Mlle Tonla Navar, de la Comédie-Française le Baptême de l'air opérette de MM. Jean Tranchant et Albert Verse, musique de Pierre Renauld. Miss France 1932 paraitra dans la pièce de M. Maurice Courtois-Suffit.

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Les batailles de la rue en justice de paix

Laissons donc à la justice le soin de redresser les torts

Vous n'avez pourtant pas l'air d'une virago s'exclame le juge. A votre mine. au contraire, on vous donnerait le bon Pieu sans confession. Comment avez-vous pu vous montrer si brutale avec Cet 'fioame qui ne vous avait rien fait ?

.Confuse, l'interpellée courbe l£-~m.t. sans mot dire. Par son silence. elle reconnaît ses torts. Que pourrait-elle au reste plaider pour son excuse, sinon qu'en frappant, elle a été l'irrésistible expression de l'instinct populaire, un instinct vieux comme le monde

Voici l'affaire sur la chaussée, un taxi roulait, à une allure très modérée. Accrocha-t-il un passant ? Ou un passant se fit-il accrocher par lui Faute d'avoir pu éclaircir ce point, on a conclu à la responsabilité partagée. En tout cas, l'accident fut très bénin le promeneur se releva sans le moindre ma!, et mieux, sans animosité contre le chauffeur Tout était bien qui finissait bien.

Hélas! surgit soudain une jeune femn:e qui bondit sur le marchepied. passa le bras par la portière et se mit à infliger de toute son âme au chauffeur une correction de premier choix. Egratigné par des coups d'ongle, l'infortuné, quoique geré par son volant, se défendit de son 11. eux contre cette furie déchaînée.

Sans l'intervention des agents, dit-il aujourd'hui, je passais un mauvais quart d'heure, pour srir!

Or l'assaillante n'avait rien vu, elle en convient à présent. Elle ne connaissait ni le passant ni le chauffeur. Spontanément, elle avait pris parti, le parti du plus faible, ce qui fait honneur à son coeur sans justifier son geste le moins du monde.

Je vous blâme sévèrement, lui dit le juge. Vous pouviez ameuter la foule des badauds à votre suite et déterminer un incident très grave. Rien de dangereux comme cette sorte de folie collective qui sévit dans la rue et dont peut pâtir un innocent. Laissez donc à la police le soin d'établir les responsabilités et à la justice celui de sanctionner les fautes.

Hélas la semonce sera-t-elle salutaire? Sans doute oui pour l'impulsive personne qui, condamnée à 1.000 francs de dommages-intérêts, ne se mêlera plus guère de redresser des torts hypothétiques l'avenir. Mais. parmi la troupe immense des gens empressés à intervenir dans les conflits de la rue, combien d'autres pourraient-ils aussi en faire leur profit.

La défenae des sociétés musicales Le groupe de défense de l'art musical a entendu le bureau de la Fédération musicale de France, qui groupe trente-sept Fédérations régionales et départementales.

Ce bureau, après avoir demandé que les pouvoirs publics donnent à l'art musical en France un appui offlciel plus efficace, a spécialement attiré l'attention du groupe sur deux questions pour lesquelles il demande des solutions urgentes:

D'une part, les facilités de circulation accordées aux sociétés musicales participant à des concours

D'autre part, l'utilisation plus rationnelle du brevet d'aptitude pour les musiques militaires.

En outre, la Fédération nationale a fait observer que la réduction du crédit inscrit au bubget des Beaux-Arts et le ramenant à la somme de 80.000 francs ne permettrait plus de donner aux sociétés musicales populaires qu'un appui dérisoire.

Aux Amitiés internationales On sait que la section française des Amitiés internationales. en présence de la situation actuelle, a décidé d'organiser, chaque semaine, sous le nom de « Journal parlé de la Paix x, un débat sur les questions d'actualité internationale, précédé d'un exposé que présentera notre confrère, M. Jacques Kaiser. La séance solenne'tle de rentrée, présidée par M. A. de Monzie, ministre de l'Education nationale, président des Amitiés internationales, aura lieu le lundi 21 novembre, à 17 h. 30, 2, rue Montpensier.


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Nous devons déjà à M. Rockefeller la restauration de la cathédrale de Reims, du palais de Fontainebleau et du château de Versailles. Le milliardaire américain nous offre aujourd'hui une Maison de France à New-York. Sur un terrain de 46.000 mètres carrés, compris entre la V et la VI« Avenues, la 48' et la 51' Rue, à quelques pas du Central Park et du Central Railway, dans un quartier qui, à l'échelle américaine, est à New-York ce que Bond Street est à Londres, Unter den Linden à Berlin et la place de l'Opéra à Paris, la Maison de France s'élèvera à l'ombre de l'énorme gratteciel récemment achevé et qui, avec ses soixante-dix étages, sera en quelque sorte le donjon pacifique et moderne du Rockefeller Centre.

Douze buildings, dont deux de quarante-cinq étages les autres de moindre importance 'abriteront là les entreprises industrielles et commerciales de Rockefeller, les oeuvres charitables qu'il a créées et qu'il fait vivre, une sorte de temple universel de la télévision, un centre de toutes les industries radiotéléphoniques et radiotélégraphiques un cinéma géant, des salles de conférences et de concerts. On évalue à deux cent mille le nombre des visiteurs quotidiens que rece- plupart d'ent*&i»c y pénétreront ou en sortiront par la V* Avenue, eu bordure de laquelle se trouvera la Maison de France.Jïls seront donc tentés de la traverser pour passer dans les immeubles voisins car le sous-sol du centre, avec ses cinq hectares, ne sera qu'une immense serre où s'épanouira toute la flore tropicale et un second sous-sol, sous cette merveille végétale, formera un garage géant. De même, les toits, avec leurs différences de niveau, qui iront de 260 mètres pour le bâtiment central à 19 mètres pour la Maison de France, 1 ne seront qu'un immense et merveiî| leux jardin suspendu, tel que Babylone 1 elle-même n'en connut pas.

Il y aura, près de la Maison de France, une maison de Grande-Bretagne, puis une maison commune à l'Al-

L'épuration des eaux distribuées en banlieue En réponse à une question de M. Beaud relative à l'application du procédé de la verdunisation dans les usines des eaux de la banlieue, le préfet de la Seine fait connaître qu'aux termes de l'article 3 de la convention d'épuration des eaux, intervenue le 11 juillet 1924 entre la Compagnie générale des eaux, le syndicat :ntercommunal des eaux et le département de la Seine, c'est à la compagnie qu'incombe l'obligation de présenter au syndicat et à l'approbation de l'administration préfectorale tout nouveau procédé d'épuration des eaux distribuées par elle en banlieue.

Saisie par l'administration de la question de la verdunisation des eaux dans les usines de la banlieue, la compagnie a fait connaître qu'elle était tout», disposée à entreprendre l'étude de toutes installations nouvelles ou de toutes modifications à apporter aux installations existantes susceptibles d'améliorer la qualité de feau distribuée en banlieue.

En ce qui concerne la stérilisation desdites eaux par le chlore, il lui parait opportun, toutefois, avant d'entreprendre de nouvelles études, d'être fixée, par un essai d'une durée suffisante, sur les améliorations qui résulteront, pour la qualité de ces eaux, de la mise en service, à son usine de Neuilly-surMarne, du dispositif établi en conformité de la convention susvisée du 11 juillet 1924, en vue de réaliser un contact d'une demi-heure au minimum entre l'eau et la liqueur stérilisante. Ce dispositif comporte, en effet, de puissants organes de brassage qui assurent un mélange intime de cette liqueur avec l'eau à traiter

Un dispositif analogue est d'ailleurs en construction à l'usine de Choisy-îeRoi.

A la suite du mauvais goût qui s'est manifesté quelquefois dans les eaux provenant des usines de Neuilly-surMarne et de Choisy-le-Roi, le syndicat intercommunal a dégagé les ressources de premier établissement pour la construction dans ces usines des installations qui permettront un traitement des eaux à épurer de même qualité que celui qu'emploie la Ville de Paris.

Le président du syndicat a informé l'administration que cat organisme ne manquerait pas, en ce qui ie concerne, d'assurer, dans la mesure du pû3sibls, le financement des dépenses à engager pour l'exécution, dans les usines de la Compagnie générale des eaux, de tout nouveau procédé susceptible d'améliorer la qualité de l'eau consommée par les habitants des communes syndiquées.

L'HOMMAGE DE PARIS AU PRESIDENT DOUMER En exécution d'un arrêté préfectoral du 19 juillet dernier, le nom de c avenue Paul Doumer est attribué à l'avenue de la Muette et au prolongement projeté de cette voie jusqu'à la place du Trocadéro.

lemagne et à l'Italie et enfin une maison où toutes les autres nations du monde auront ensemble une sorte de seconde ambassade économique, commerciale et artistique.

Le rez-de-chaussée et les quatre premiers étages de la Maison française, à New- York auront chacun une superficie de 12.546 pieds carrés, soit environ 1.140 mètres; le dernier étage mesurera 9.127 pieds, soit 829 mètres carrés.

Il est prévu que la Maison de France comprendra des installations pour la propagande française en Amérique. notamment une salle de cinéma, une salle de conférences et de concerts, ainsi que des locaux pour une exposition permanente de produits français. Ces locaux seront considérés au point de vue douanier comme un entrepôt réel et les marchandises y seront admises sans avoir à payer les droits d'entrée qu'elles acquitteront seulement en cas de vente, au moment de cette vente. C'est 'là un avantage considérable sur lequel il n'est pas besoin d'insister.

Par ailleurs, la maison étant construite et équipée aux frais de M. Rockefeller sur un terrain abandonné gracieusement par lui, les loyers dans le futur immeuble seront aussi réduits que possible, surtout pendant les deux premières années.

Le comité parisien 'qui- administre cette Maison est présidé par le sénateur Philip, -qui a pour collaborateurs les sénateurs Antoine Borrel et Serre, les députés William Bertrand, Louis Proust, et M. François Carnot, président de l'Union centrale des arts décoratifs. Les bureaux sont à Paris, 25, avenue Victor-Emmanuel, où ils fonctionnent sous la direction active et charmante de M. J. Frenkel. M. Herriot vient de lui accorder le patronage du gouvernement.

La Maison de France à New-York est destinée à devenir le centre actif de notre propagande artistique et commerciale en Amérique du Nord. M. John D. Rockefeller aura, grâce à elle, un titre de plus à la reconnaissance de notre pays.

Raymond DE Nvs.

Des cambrioleurs dérobent pour plus de 50.000 francs dans une maison rue d'Enghien Des malfaiteurs se sont, l'autre nuit, introduits par effraction dans l'immeuble situé 49. rue d'Ençhien. Au rez-dechaussée, ils ont pénétré dans les bureaux qu'occupe M. Mariette, commerçant, où ils ont fait main basse sur une liasse de titres placée dans un secrétaire et dont la valeur globale atteint 50.000 francs. Puis tls visitèrent au troisième étage l'appartement de M. Adhémar Jacquot et y dérobèrent une somme de 2.400 francs. Enfin ils pénétrèrent chez un autre locataire, M. Gribois. actuellement en province. En l'absence de ce dernier, on ignore le montant du vol dont il a été victime. M. Fleury. commissaire du quartier, a chargé le brigadier chef Délace, de la police judiciaire, de rechercher ces audacieux et habiles, malfaiteurs. M. DUMANOIS EST REÇU A L'ACADEMIE DE MARINE M. Georges Philippar, président de l'Académie de marine, a pr<*?idê hier à 17 heurts. dans la salle des conférences de l'Ecole de guerre navale, 3, avenue Octaee-Gréard, la réception de H. Dumanois. inspecteur général, de l'Aéronautique, qui succède l'Académie de marine, au fauteuil de M. Ferrand, ingénieur en chef du génie maritime, dans la section du matériel navat Les conducteurs mécaniciens du Métropolitain

Réunis en assemblée générale, par le syndicat professionnel salle de la Mutualitë, ies conducteurs-rrléflanieiens du chemin le fer métropalitain ont voté, en fin de séance, un ordre du jour protestant contre toute atteinte à leurs moyens d'existence et à leurs avantages acquis traitements, primes, indemnités, retraites. Les intéressés s'engagent à soutenir les groupements qui revendiqueront l'application de la loi de huit heures sans diminution de salaires dans le but d'apporter un remède au chômage. Ils demandent que les lonciionnaires et employés des services publics ayant acquis leurs droits à la retraite normale, la prennent; enfin, ils acceptent l'affiliation du syndicat professionnel des conducteurs-mécaniciens du Métro à la Fédération générale des mécaniciens, chauffeurs, wattmen des chemins de fer de France et des colonies.

LES CONGRÈS Fédération autonome

des syndicats de fonctionnaires

Le congrès de la Fédération antonome des syndicats de fonctionnaires s'est ouvert hier sous la présidence de MM. Carn, des douanes actives, et Novarro, du syndicat général.

Dès l'ourerture de la séance, M. Laplagne. secrétaire fédéral Portant, a présenté 1° rapport moral, indiquant ce qui avait été fait pour la revalorisation des traitements, les indemnités, les retraites. A la suite dune eoufttt discussion, ce rapport fut adopta.

Après l'adoption du rapport financier, un débat s'engagea sur la question des traitements: cîîv&is orateurs se prononcèrent contre les projets financiers du gouvernement; certains mirent lés congressistes en garde contre la politique tendant opposer les petits fonctionnaires aux autres.

Le bal

de la Comédie Française Il aura lieu le 2 décembre prochain tout la présidence de M. Albert Lebrun Mlle Lorcia, de l'Opéra, prétentera la « Française a, la nouvelle et déjà eélèbre danse

La Comédie-Française, renouant une radition interrompue depuis 1717, doniera le 2 décembre prochain son grand bal annuel. Ce sera le grand événement parisien de la saison, et la présence du chef de l'Etat rehaussera encore l'éclat de cette fête où tout ce qui compte dans la politique, les lettres, les arts et le monde se trouvera assemblé.

Fête brillante, fête charitable aussi, puisque la recette, qui ne manquera pas d'être belle, sera versée à la caisse de la Maison de retraita de Pont-auxDames, asile champêtre où, grâce à l'initiative généreuse de Jean Coquelin, les vieux comédiens achèvent de vivre en paix.

L'Association des artistes dramatiques, d'accord avec M. Emile Fabre et avec l'appui de M. Mistler, a assuré l'organisation du bal dans ses moindres détails. M. Arquillière, le célèbre comédien, qui préside cette association avec une rare autorité son dévoué collaborateur, M. Poggi, et nombre de sociétaires de l'illustre Maison, parmi lesquels Mme Dussane et M. Léon Bernard, consacrent, depuis plusieurs semaines déjà, le meilleur de leur temps à étudier la mise au point de cette cérémonie, qui marquera dans les fastes de la Comédie et laissera à ceux qui auront eu le bonheur d'y assister un inoubliable souvenir. Il y aura, en effet, avant l'ouverture du bal, une soirée où se trouveront réunies des attractions d'un intérêt exceptionnel. Nous donnerons ultérieurement le programme de cette soirée, mais nous sommes heureux d'annoncer, dès à présent, qu'un des plus savoureux intermèdes en sera la présentation de la Française.

II était naturel que la Françnise, cette nouvelle danse d'un caractère si franchement national et si nouveau aussi dont nous avons déjà parlé, fit ses premiers pas à la Comédie-Française. Mme Albert Lebrun, dont on sait le goût très éclairé pour les arts, et plus particulièrement pour la musique, a bien voulu accepter la dédicace de l'oeuvre de MM. Yves Dautun et Georges Arqué. C'est donc tout spécialement pour elle que la si talentueuse Mlle Lorcia, danseuse étoile de l'Opéra, présentera la Française, pour laquelle son chorégraphe, le professeur Va!entin, a composé, à cette occasion, de nouveaux pas.

Les intermèdes achevés, la salle, dont un plancher recouvrira ce soir-là les fauteuils de l'orchestre et du parterre, sera livrée aux danseurs. Et la musique, dans la Maison d'ordinaire si calme, retentira jusqu'au lever du jour.

M. Mistler inaugure

l'exposition des lauréats de la fondation Blumenthal M. Mistler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, a inauguré hier, à 15 heures, 79 bis, rue Madame, la troisième exposition des lauréats de la fondation Florence-Blumenthal pour la pensée et l'art français.

Cette exposition groupe des dessins, des aquarelles et des pastels de tous les sociétaires de la fondation.

La légalisation des signatures Les règlea auxquelles elle est soumise Les formalités de légalisation de signatures ont soulevé un. certain nombre d*6bservatlons, dont M. René Fiquet s'est fait l'écho auprès des deux préfets. La question valait une petite enquête. En voici les résultats Les règles applicables en matière de légalisation de signatures pour les maires sont exposées dans une circulaire qui s'inspire des dispositions législatives ou réglementaires et des consultations de l'autorité supérieure. Il en ressort les principes suivants La législation est une formalité ayant pour but de donner à l'acte une force légale sans laquelle il serait sans valeur.

Les maires peuvent et doivent légaliser les pièces qui leur sont présentées dans tous les cas où un texte de loi ou un règlement administratif prescrit leur légalisation lorsque la production d'un acte par eux legalisé est réclamé par un représentant de l'autorité publique une troisième catégorie comprend les légalisations que les particuliers doivent produire aux agents de certains établissements d'utilité publique, telles que les Caisses d'épargne, dont les règlements et les usages constants admettent que l'attestation du maire constitue une justi- fication à la fois nécesaire et suffi- sante de l'authenticité d'une signature. Pour tous les actes qui ne rentrent pas dans ces trois catégories les maires doivent s'abstenir de donner des attestations qui n'auraient aucune utilité réelle et ne pourraient qu'engager leur responsabilité et compromettre l'administration.

Afin de faciliter la tâche des maires, la circulaire du 27 juillet 1900 contient la liste des principales pièces qui doi- vent être légalisées.

Les commissaires de police ne procèdent pas à des légalisations de signatures. Ils n'ont qualité que pour certifier la matérialité des signatures apposées sur des pièces ayant un caractère privé. Cela constitue une garantie purement morale qui n'ajoute rien à ces actes, si ce n'est d'authentifier les signatures. Elle peut être refusée chaque fois que les pièces soumises sont de nature à offenser quelque intérêt légitime, soit public, soit privé.

D'autre part, lorsqu'il s'agit de faire légaliser un acte qui ne présente qu'un intérêt privé et dont la légalisation n'incombe pas au maire, les particuliers peuvent s'adresser, selon le cas, à un notaire, à un agent de change qui sont assermentés et habilités à authentifier les documents se rapportant à leurs attributions professionnelles. II ne parait pas possible, étant donné la complexité de cette matière, de donner des indications formelles aux particuliers pour tous les cas qui peuvent se présenter. Mais les agents des mairies, d'une part. et des commissariats de police, d'autre part, ren- seignent les administrés qui s'adressent à eux.

CHAUFFEURS. ATTENTION AU BATON BLANC Il est désormais tenu par un chauffeur qui saura critiquer votre manœuvre M. Henri Gaillard, conseiller municipal, nous l'avons signalé, a demandé au préfet de police de vouloir bien rappeler à nouveau aux agents préposés' à la circulation les dangers que peu- vent présenter, aux croisements, les arrêts brusques des automobiles par temps humide.

La question avait déjà retenu l'attention de M. Chiappe qui avait donné des instructions à ce sujet. Le préfet de police a fait mieux. Il a voulu que les gardiens de la paix des services de la circulation soient des automobilistes eux-mêmes, à même d'apprécier les difficultés qu'il y a à tenir un volant. Dorénavant, en effet, le recrutement du personnel de la « compagnie des voitures » rst fait. pour la plus grande partie, parmi les gardiens d^ la paix titulairee du permis de conduire, de telle sorte qu'étant conducteurs euxmêmes, ils sont plus aptes à apprécier les difficultés de manœuvre résultant f des circonstances atmosphériques. Les instructions utiles ont d'ailleurs I été renouvelées à ce sujet aux services de la circulation.

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Samedi 19 novembre.

L6S PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN m. 2)

12 h.. Informations et revue de la presse du matin.

12 h. 5. concert de musique enregistrée organisé par la maison « Speiser ». 12 h. 30, « Une demi-meure de chansons » Serrex vos rangs (Aristide Bruant) Dans 'escalier (Maurice Yvain) Comme un molrteau (Jean Lenotr) J'écoute la guitare, valse hawaïenne (Charlys et Rick) Je danse ta rumba (Yatuve-Kodor) Déjà (Alvaz) Les martyrs du métro (L. Boyer) Comme autrefois (Scotto) Un mot, un sourire, un regard (Scotto-Koger) Parce qu'il est grand 1 Lenoir) Ça vient de Paris (Monteux-Réale).

13 H. 10, concert de musique légère. 13 h. 30. cours des valeur* de la Bourse de Paris.

13 h. 35 15. suite du concert de musique légère.

18 h 45, journal du < Poste Parisien ». 19 heures, représentation des nouveautés dIsques c Polydor ». du mois de novembre par M. Gandrey-Réty Marche de Uakony (Berlioz) L'Anberge da Cheval Blanc, sélection Te soavlens-tu Y (N. Fischer) Seule, toi seule (N. Fischer) Parodie d'amour (G. ilatts) Hymne à l'asperge (Heintz) Les Moineaux Insolents tLufthr) Un bonheur vs m'arriver (Cazaux) La Jalousie tWal-Berger»; C'était si bon (WaiBerger) Il est une maison (Cazes) Mon cher amour (Loevenbruck) Quand on a son volant en main (Oberfelri) Sourirf de femmes (Lehar).

20 h., « Le fait de la semaine », reportage par le Petit Parisien ».

20 h. 10. causerie théAtrale par M. Jean Gandrey-Réty.

n. au, concert ae musique de cnamûre Choptn-lasit », avec le concours de Mme Doniau-Blanc, de l'Opéra, et de Mlle Stiêvenard, piantste. Au programme Etudes, en la bémol majeur, en mi majeur, en sol majeur (Chopin). Interprétées par Mlle Sièvenard La Loreley et La Chanson de Mlenon (Liszt) chantées Dur Mme Un niau-Blanc, de l'Opéra Nocturne en si bémol et Tarentelle (Chopin), interprétés par Mlle Stiévenard, sur piano Erard de concert.

21 h. 10, concert par l'orchestre a Sonora» sous la direction de Fred Hoffmann. 23 h., dernières Informations.

23 h. 5 à 24 h.. concert de musique de danse enregistrée.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7 h. 3U, culture physique.

8 b., 13 h.. 13 h. 10. 20 h. 30. prévisions météorologiques.

13 IL, 20 h. 30. h. 15. Informations. 13 h., 14 h.. 15 h. 18 h. 10, 19 h. 45, cours commerciaux.

9 Il.. diffusion du concert donné à la satle du Conservatoire par la Société des concerta du Conservatoire Symphonie en la, no 7 (Beethoven) Pavane pour une infant» défunte (Maurice Ravel) Concerto pour piano et orchestre (R. Hsthn) Impressions d'Italie (Gustave Charpentier). 12 h., musique populaire Coins de Se!ville (Turina-Chapelier) Gigue (Georges Brun) Chanson du jeune tampa (Filippucci) les Airs da Moretti Sur les bords du Douro (Carlo Pedrell) Deux Vieille* Danses hollandaises (Heykeus) Dans un bazar fure (Dreyer) Ne t'aurais-je qu'une lois (Franz Lehar) les Airs d'Yvain; Jours d'été (Eric Coates) Suite exotique (Delmas-Popy) Casse-noisettes (Tchaïkowsky).

16 h-, les Ondes enfantines « La radio en tournée a; l'Hiver dnma le jardin (Zamacota) Pidcea pour violon (Marcel Etgen); le Méchant Matou (Jane Vieu) Sifflons (Pierre Kochert) la Semaine anglaise (Parés) Madame la Pte (Adrien Rémy) le Forgeron (Gédatee); Chien et Chat (Paul Lofler) Yolande est formtdable, comédie en un acte d'Auguste Achaume et Marce'. Dubots.

15 h. 45. Coeur viennois (Erwin); A ma/a (Storoni) Dans un sourire (Benatzky) Carapatoso (Gienzaga): Berce-moi (Loclfelongue): Un ban mouvement (Christine); A la Varenne (JekyU) Fiançailles (Wasly); Muchacha (Gorney et Buke); Blegandas (Viflaldo): l' m'faut mon patelin (Pearty et Chagnon) Java et Java (Christine) Je suis partout

_le préféré loft

de vanille je suis préféré y à tous mes rivaux, et ma si

délicieuse pâte vanillée exquis bonbon. pectoral tan* rivai faitle bonheur de tous les âges

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COTONS. Le Havre, 18 novembre. A terme, les 50 kilos novembre, 224 dr-ceiabre, 222 avril. 222 mai. 224 juin, 225 juillet, août, =5 septembre. octobre, 227. Ventes 300 battes. CAFES. Le Havre, 18 novembre. A terme, les 50 kilos novembre, 234 décemb're, janvier, février, mars, 216 avril. 213 75 mal, juln, 211 50 Juillet, 211 août. septembre 210. Ventes 500 sacs.

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BLES. Courant. 113 à 113 75 P dé. cembre, 117 P Janvier, 118 118 60 P; 3 de décembre, 118 et 117 75 P 3 de Jan-

Marche des bananes (Scotto); Attettdre un amant (Cuvilller) Sentimento gaucho (Canaro) Billets doux (Yvaln) les Femmes sont perfides (Romberg) Bouche à bouche (y vain).

16 h. 45, diffusion du concert donné à la salle Gaveau par l'Association dos concerts Lamoureux.

18 h., cauaerie scientifique « Une toile d'araignée sur les Alpes françaises les réseaux géodésiques », Interview de M. Paui Helbronner, par Mme Jean Bruhnes-Delamare. Causerie agricole « L'aide que l'électricité apporte il la fermière par Mme Sensemat.

20 h., lectures littéraires par M. Paul Reboux « Pages de Colette. »

20 h. musique enregistrée « La cour de France sous Louis XVI. Récit et air d'Orphée (Gluck) la Précieuse (Couperin); Air du Devin de village (J.-J. Rousseau) Pastorale variée (Mozart) Chanson de Florian (Marie-Antoinette) Sonatine (Franrœur) Tenta ment t de Louis XVI; Testament de Marie- Antoinette enregistrés par Georges Colin.

21 h. 30. Ariane (Hasoenetl; Nota, Bout saxophone (Arndt) Une larme (Egen et Dostal) Quatre mots (Erwin) Salut d'amour (Elgar) C'est ton sourire (Lenoir Carol) Guitare d'Bnwai (S.'otto) Dans le Sud (Myddleton) A la manière de Topaze; Deuxième Sérénade (Toselll); Taa yeua! tn voix (Dony.ldson) la Navarraixe (Maasenet) le Roasionol (Alabteff) Marche arabe (X:) Coups de roulis (Messi ger). TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). h. orchestre russe.

17 h. 45, Journal parlé.

19 h. 45.. la soirée radio-théâtrale le8 Pirates de 1a savane, grand drame d'Anicet Bourgeois et Ferdinand Dugué. PAR1S-P. T. T. (447 m.). 8 h., informations.

12 h., disques chronique du tourisme 13 h. 30. disques.

15 h., concert par l'Œuvre de la T.S.F. ê l'hôpital. 20 h. 15. causerie de Mme Mesureur secrétaire générale de l'Association fran- çaise pour la défense des animaux con sells du Vieux Bricoleur Rêve de valse opérette (0. Straucs).

RADIO-L. L. (370 m. 1). 12 h. 30 et 20 h. 30. concert.

RADIO-VITUS (308 m.). 20 h., causerie par M. Degueldre: Qu'est-ce que le caractère ?

20 h. 30. danses You try sometiody else We Sylïfl) Jnly (innd mmvany (Wallace); En plein ciel (Greer) Wasting my love on you (Warren); Tout ça, c'est pour voies (Hanley) la Douceur d'aimer (Baxter) Jeune Fille qui chante (Hanley) Rien qu'une danse (Gordon): Simplement (Luty) Ses un bacan (Lucchesi) To ba worthy of your (Davis) Sitting at a table laid fortuuo (Leslie) Deep down south (Colllno); Comme dans un roman (Hanley) Old playmate (Kahn) Amourette de ma vie (Simono) Récente (Blanc) Murmurando (P.acho) Carinosa (Pessentl) Bonsoir, chérie (Noble) Save the tast danse for me (Magine) Linyera (Fillberto).

22 h.. musique légère.

RADIO-STRASBOURG (845 m. 2). 20 h. 30, retransmission depuis Thionville. Concert de l'orchestre symphonique de Bassa-Yutz Riensi Marche do guerre (Wagner); la Muette de Portiei (Auber) Ondine (Lortzing) les Patineura tWalUteufel) l'Artésienne (G. Bizet); Variation (Adam) la Perle du Brésil (F: David) Ballet égyptien (Lulglnl) la Princesse Czardas (Kalman); la Parade des motion- nettes (Kuhn); San Loren.o (Sllva-Hohns- tein); Schwarmcaldmedel, erklingen zum Tanze die Glegen (Jessel).

RADIO-TOULOUSE (385 m. 1). 12 h. lj, 17 h. 30. 18 h. 15. 19 heures, concert. 20 heures. Loin du bal ((îillet); Aubade d'amour (Monti); Quand des chata sont partis (Raiter); l'Horloge à grard'mère (Smet) Sola (PadlHa) Parade des moineaux (Rathke); Danse des sabots (Fatras) Dotera (Waldteufel): Rose-Marie (Friml); Robert le Pirate (Romberg); Véronique (Messager) Berceuse (Roskam) Allegro appassionata (Saint Saëns) Canzonetta (5'A.mbrosio),

21 heures, Il est charmant (Moretti): Jardines de Espana (Granados) Dauder (Lopes); Barcarolle vénitienne (Leoncavallo) la Divorcée (léo Fall) Pot pourri (Jessel) Pot pourri viennois (Komzak). 22 h., quelques airs d'opéras Sigurti couplets d'Uta (Reyer) l'Attaque du moulin le Jour tombe (Bruneau) Dr.n Junn (Mozart).

22 h. 30, le Coq d'or (Rlmsky-Korsakov) Koceg de Figaro Récit et cavatine (Mozart) Légende de la forêt viennoise (Strauss) Jour et Nuit (Femine) Bapsodie sur un thdme espagnol (Miguan): Se cnnté, que canté (X.) Ça, c'est Paris (Padilla).

23 b., trompos de chasse.

ET -ÉTRANCÈRES

LANGENBERG (472 m. 4). 12 h., Sous t'étoile de la liberté, marche (Blankenburg) Ouverture de drame italien (RelerBela) le Trouvère, air (Verdi) De tous pans, suite (Moszkowsky) Flattergeister vaise (Strauss) Czardas (Monti) Fortissimo (Fetgel).

19 h.. Athalie (MendeUsohn) Sakwntola (Goldmarlc) le Chevalier à la rose (Strauss) Der Schatzgraeber (Schreker); Dinorah (Meyerbeer) la Miracle (Huaiperdlnck).

20 h., concert d'orgue fantaisie et fugue en ut mineur Il n'y a d'autre médecin que toi (J.-S. Bach) Sonate en sol mineur (Tarttni) Weinen, klagen, sorgen, zagen (Liszt) Romance en sol majeur (Beethoven).

MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord. Pour New-York.. les 23 et via le Havre.

Amérique du Sud. Pour Leixoès. Lisbonne, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo et Buenos-Ayres, le 2'1/U via Bor deaux.

Afrique. Pour Dakar et Conakry. ̃• 30/11 via Bordeaux.

Indes et Extrême-Orient. Pour Port Saïd, Djibouti. Colombo, Singapour, Saïgon, Tourane et Haiphong. le 25/11 «!<̃ Marseille.

Levant et' Syrte, Pour Alexandrie ei Beyrouth, le 22/11 via Marseille.

vier, 118 25 à 118 50 P 8 de février. 118 75 et 118 25 P 3 de mars, 119 et 75 P. Cote offide'.ie du blé disponible. 110.

SEIGLES. Incotes.

AVOINES. Courant. SS et S7 25 V décembre, 87 50 à 87 75 P janvier, 88 P J de dicemore. HH à 8S 60 Y 3 de Janvier, s» P 3 de février. 89 75 P de mars. FARIXES. Courant, 15«J A décembre. 152 A janvier, 3 de décembre, de janvier, 3 de février, de mars, incotées. ALCOOLS. Courant. f décembre. ;i20 P 3 de déeombr» 920 à SMO janvier, yao P 3 de janvier, 935 à 3 de février. IHO A i)50 3 de mars. P 3 d'avril, a56 à

fArtiNfcJS FA.NlKlABLEa. Les farines paiiitlables valent actuellement francs 'es 100 Kilos.

LA NAVIGATION FLUVIALE Haute Seine Bray-sur-Selne, U m. SW pont de Montereau. 1 m. 49 pont de Me:un, m. 35 écluse de Varenne. 2 m. écluse de Port-à-1' Anglais, 3 ni.. 40. Yonne: Sens, 1 m.

Orand-Morin Pommeuse. 0 m.

BULLETIN FINANCIER: Cours de ta Bourse du Vendredi 18 Novembre

La physionomie de notre place continue à être aussi terne que les jours précédents. Dans un sens comme dans 1 autre, les échanges font toujours insignifiants, chacun préférant se maintenir dans une attitude de stricte expectative. Néanmoins, en présence des circonstances, l'allure résistante de la Bourse doit être tenue pour assez satisfaisante. Il est vrai que ces résultats ont été obtenus grâce à quelques opérations de soutien et surtout avec t'apput de la situation de place, qui vient d'être publiée hier. L'importance considérable des balssiers par rapport aux acheteurs ne pouvait manquer ïe jouer un rôle régulateur prépondérant.

On. a donc débuté plutôt lourd, comme précédemment, sur la plupart de3 compartiments, nrais principalement à terme. Enluite, pour les motifs précités, la majeure partie du terrain abandonné a pu être regagnée. Les rentes ellea-nrfmes, dont les premiers cours étaient faibles, ont été l'objet d'un» reprise partielle, sauf toutefois le 4 i <?, 1932. Fermeté accentuée du 4 1925, à garantie de change, grâce à ses prérogatives Dernier cours, contre M- 1.20).

Aux change?, la iiere sterling clôture

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT L Ccrafs I t Conri COMPTANT Il B CVmrs "̃ î" I Cours 'J Cours t Court préoM' Mu tour prtotd' ldn tout prâcad' )du jour précéd' Idu joui PARQUET I Ford 10t.. 3 pernétuel 78 75 78 70 Peuceot 241.. 241.. S4«.. 8 amortlssuble.. 83 05 Raffineries Say ord. 18J9 1S2D 1820 4 11U7 93 lï et) Union Euiwçéeniie. 4 1918 91 91 3D 91 10 91 20 Allemagne (Ynung). 667 676 6 1020 amorti». 120 45 ISO 25 120 45 Uttme consolidé 4M 4 4 K%1932,<r»ne.A. M.. fl5 M 9è.. Sert» 4 am. 1S9S SI 7S 30.. 32.. 4 S%!932.tianc3. 95 86 46 95 90 Turque Dette Ott. 26 80 26 26 10 2.i Banaue do France.. 11305.. 11310.. 11290.. Bani.Nat.du M«i<j. 173 17#C. 1M.. Banque d'Algérie 9800 9780 6800 Bannue Ottnmane.. 424 B. Paria et l'ays- Bas 1462 1400 Çréfl. Kow.Esrrptlon 1MO l»90 Banque trannstlant. 482 4i>8 J86 Oui.PucllailwitrO" Si9 3.'7 Banq. «le l'L'n.l'arfa. 884 382 3S5 Waïoim-llts oriiln.. 72 73 72 Camp. Ak6ri<>rme.. 1507 1487 1500 Outrai Minlnl 1050 l()5.i 1061 CW<1. Ooram. France «M «HT Rlo-Tlntn 1S1S Créd. Fonc.de France 4645 459U AïOte Ht* Kcrréd.. 61S 610 Cl&llt Lyonnais 1090 19U0 laut. Kitr. CT Ltd. 47 49 W Société Générale. 1098 1WO 1086 l'IO" ltoyal Dutch 14B9 1493 Rente Foncière 618 C15 615 611 R.«.iBn»rt»« Eirrte. 478 474 473 Soc. Gén. Bondèw. l«O.. 179.. 176..

nart de fondât. V^ÏS.. v Est 804 800 diro-IMIop. (cap.) »f!5 tma 1040 1031 Hanq. Nat. il'Egyple 242. 2375 Midi 890.. Meïiean Bagle 34 25 S450 S4 24 Kord lt42 Franco-Wyoiaiug 1M U« Orléans 967 ftdO Silva Plana 23 25 2275 23 2:i Santa-Fé 1004.. 995.. 9Wl Colombi» 6f.. 56.. Métropolitain 1205 ]216 1215 Conoordl» 48 J5 44 50 44 r.romiaix' .les Eaux 2140 Shell 204 60 205 200 50 Diatrib. d'Electricité 2040 2040 De Beers ordinaire. 374 S78 S72 Electricité <le Paris. 1148 1152 Jagerefonteia 102 50 100 100 lîlectr. de la Seine.. 6M. Brakpan 395 50 3&3 397 3fll El. et aux du Nord. 663. East K»nd 50 6750 C" Gén.d'KlectrMt* 204f> 2050 2040 2040 Ooldfleld» 173 50 176 50 177 174 50 F.rier.El.Littof.Med. DviO Crowu Minoi 552 648 534 Tbnmaon-HnUHton.. M7 SB8 JchamMbureU. 50 l.">4 150 Union d'Klectrlctt*. 775.. Caoutchoucs C» Schlicidetet C" 12«0 1281 Oula Krlninpunl lit 7u 69 5U 63 5S Trélileriw du Havre 500 49S <s8 Kuala Lumpur. 04 2i dï Courriéres S47 344 Malicca 92 et TO Lww 446.. 448.. 450.. 448.. Padïng 2SS 284.. Tanaajirlka I Bowl-MJetr» 211 Viei!!e Montagne. 1373 W5 1ST0 i KtahlUt. Kuhlraan. Chartered 70 V. 70 75 71 fi!) 50 PUrHutmtc» Uafsa.. S49 I Mozambique 29 35 M rroJ. Calm. d'Aiato. 1132 1120 Trenjsvaal 105 50 10S I Cliarueurs Réunis.. 208 215 212 217 Bntay 22.) Voiture* i Pari». 175 170 172 170 HotchldKi UW8 Air Liquide 7C0 760.. Hrdro-Electr. Cère. 1:3.. 5(, lA¡ Citroen (actions). 460 459 PUouph. tunisien».. 74 75 74 35 77 76 I Con'tantlne 2i."> Ttb ITubiM priviTeaié. 153 166 151 50 VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEURS | prtoM. I au jonr 1 [ pretéd' [ dn jour | précM' Un joui PAR 750.. 749 50 Commwtrr-Fouro. 6S0 Dons 574 Srand'Oomlie 501 Y, 2(1! Fonds d'Etat ér.lis (Maries FM ». 1SC4-D8 2 !j*i ài'étraraî.UOOdoD Omnium d'Algérie. 18S5 u:*» «I 1808 2 JU :i»H 51i %<>rl917 «ueii-our 1610 1615 «il 1899 2 M7 .Hïl 7"n or 1924. 3815 Ouenza 655.. Crédit N»tioa. 1919 6ij Kall stelhtotae I8»é 1M5 309.. 6%Janv. 192-1 530 52» Suer. brc*Uienilts. 10:24 « •>> 520 5Ï0 6%juin 192S 527 coloniales 6S SO «S lu!» 8 1000 995 6%lanv. 1924 548.. 549.. Aeeuoe Hara» 872 > lW94*i". »S7.. 988.. Qnest-Etat 4 40R 60 406 60 Mbrairle Hachette 19S0 4 Etat 5 1919. 437 437 Pub. r*r. Dcnfomée 2M 1930 4 3 1902.. parts Matou 4 1914.. 407.. LUle-lWnn.-OolUD». 4J& ilî "-i TÏÏ- SU.. Pecuelbrau,V. &Ï9.J 3* èSΫ 3 Î2 £ • îii i& Alg*!rlen3% 401.. Poliot et rhausson 1115 U05 Espaineliitérleur 0ot7 olitSiZ" SX" 222 •• IUUeu3 'i 73 25 Congo Gds I«O9.. 340.. 338 5f »|f UaV S2n SîS •' Japon 4% 1910.. 2425 jlstsir. des Min* 110.. 110.. g*? ̃ ̃ SS Société ilaraeillatae 610 llto^al Dutch 14950.. 1879 3 621 Crtd.ïow.d'AWr. 675.. Pan.Ob. Bons a, lot 118.. 120.. ,189X3% S38.. S80 Baoq. (i'Ilidtx-hine. 3200 3200 Est 483 «l 1885 2 M 356 Banq.'Sat.de Créa. Sfl i 3J11895 2 80 Ciéd. Fonc. Colon. 1Ï8 4 1012 443.. 449.. 6S'l9a3 3% 392.. 890.. Eit Algérien 504.. 49t.. 3 noureau.. 3tl« Ouest Algérien. 526.. 1–3 H 379.. 375.. ofl»134% 466 50 Pari». Electrique.. 3i>8 M7 –s Ardeunes. STÏ w W2S 5 loon 1000 Fr lie Tramways. 46\ 4iO |– 4 1921 710.. 705.. Transatlantlq. 3 1S5 tnerriè Indust. I 6 m E N BANQUE Knereie Sud-Ouest 1470 l«0 5 452 451 I Oalro-HéllOD (dlv.) 1460 1440 fuHTcastfjriU». –4% 400 5S9.. i.u Indncliine ï-S-i Ciuli» tfilégrapb –5% 1921. 835.. Mouaco 5* 510.. 610. Ïi8:: ÎSS:: iS:: COURS DES CHANGES dî la Loire –8% noureau 395.. 394.. Alie.(100rel.-asm.> dp SVNaaaire.. 250 –2 2 376 373 ArcenttaeUOO vef.) 630 17 févr. AteKAeComt.Méc, 910.. 4% V. 470.. 4C9 Danemark: (100 c,) 443 50 16 nov. Itenain-MlSn • 1150 1105.. 3% KspaCTe (100 pes.) 208 Ai IvmMUwnlT 1590 1551 S% n.uérle 434 410 Hollande (100 fl.l. 2ú 75 Flres-LUle 1101 "05 3tf% série C 'Or, 410 Horarie (100 pen.) 445 27-5-3I Adéri« Vlarlne 490.. Oriéang 6 4SS 4S5 Italie (100 lires).. 1M 80 ÎSttto 18» 447.. Norvège (100 cou.) 431.. 427.. Ariïge 405.. Roumanie (100 W) 15 22 18 nor. Mouvna'rd-Âùuioye 2H 400.. 3S>7 YowwelarteUOOd.) 39 75 30 «eut. ^neli"jtoubeui{e ̃ 816 812.. 3%1M4 390.. SuWe (100 cou.).. 444.. 449.. ntroSn (part) 7150 71.. 2 îi 397.. 303.. Sujsw (100 franco) FlMwTdM MéUÙT 1855 1STS –GO3%1&55 S71.. 375.. Autriche (100 Mh.) 3M.. 11-9-31 itfche 1795 1770 2 H K79.. Finlande (100 mksl 38 50 14 nor. Amené "v* • Fotoane (100 îlot.) 2SS 5fl

à 84,09 contre S3.98, et le dollar à 25,52 contre aô,3125.

Clôture de la deuxième séance

du marché officiel

La tendance est meilleure. Progrès de la Royal Dutch.

Métropolitain. 1.217 Canadian Pacittc, 369 Central Mining, 1.058 Rio Tinto, 1.315 Royal Dutch

MARCHES ETRANGERS

Londres. Tendance hésitante et plutôt faible. L'incertitude en ce qui concerne l'échéance des dettes du 15 décembre et la situation politique en Allemagne incitent la eix-vsttlation à ze tenir sur une prudente réserve. Les fonde anglais et les valeurs locales sont lourds. Les pétroles, les cuprifères et les mines d'or sont indécis. Berlin. Marché calme. La tendance est relativement satisfaisante. Il est vrai que les transaction* sont réduites au minimum. la spéculation et la client. ne paraissent guère disposées a s'engage? étant donné la situation politique.

LÀ MJRQVE de QUALITÉ

UN GRAND PROGRES DANS NOS TRANSPORTS EN COMMUN

Nous avons annoncé, dans un précédent numéro, que les lignes d'omnibus Q « Plaisance-Hôtel-de-Vitle a et A « Porte de la Chapelle-Palais-Rayal seraient prochainement exploitées avec des voitures à un seuL agent et ù. classe unique.

Comme dans les voitures à un seul agent déjà en service, les voyageurs oblitéreront eux-mêmes leurs tickets ou leur carte d'abonnement.

LES COURSES Hier à Enghien. Les résultat PKIX DU OAMBBESIS

L Non Tangere (M. Bonaventure) G 32 50 à M. J. M. Van Marie P 10 dU 2. Fortunio (J. Luc).P 9 3. Souki (R. Dubus) P S4 60 4. Hispanie (::IL Aubry). Non ptacéa Brutus (M. Richard) Presse Tot,II (M. Plajne) Le Maquis (H. Gleizes) Maudette (G. Cervo) La Certitude (A. Palmer) Ali Pacha (E. Dumé) Cri du Coeur (IL Brunet) Hameiet lI (A. Kaliey) Renard Gris II (F Romain) Zombi (G. Warren). Distances courte tête, 4 long., 2 long. Quatorze partants.

PRIX DE LA SCABPE

1. Prîcard (R. Lock) G 14 60 à M. P. de la Brunetiére.P 8 » 2. Friponnet (G. Warren) P 3. Le Boulanger (J. Luc) 4. Bolluairc (H. Haes). Non placés Dark Marvel (P. Rame!) Ferdinand (M. Théry); Nador Bu3hs). Distances 1 long. 3 long.. 10 long. Sept partants.

PRIX DE LA

1. Gypay (R. Bagniard).G 10S » à M. P. Laine P 27 SU 2. Virgo IR. Trémeau) P 14 3. La Richardais (H. Gleizes) P 11 6U1 4. Bayonnads (A. Palmer). Non placés: Prune au J113 (F. Daguerre) Mah Peli (M. Brunet), tombé Guide Verte (R. Rouellle) Gamma (H. Haes) Pastourelle (W. Holmes) Tokio (J. Frigoul), tombe Romanichel CE. Dumé) L'Univers (J. Luc) Jlaco JP. Hamel). Distances 2 long., 4 long.. encol. Treize partants. PBIS DES CONSCRITS

1. Vénération (H. Burette).G à M. A. Manby P •t. Brasier (T. Ounn) P 10 a 3. Flavignac (P. Hamel) P Champion IV (W. Bail). Non tacésv Agnello (M. Théry), tombé; Sonardtexe IG. Brillet). tombée Fair P!ay (S. Bush) Dolly Curls (C. Maubert) Bien Aimé (C. Joiner) Lisbonne (M. Lacaza), tomné Indienne lA. Palmer'). Distance-i 'i long 6 long., 2 long. Onze partante. PBLX VALOIS

1. Port Rnyal (R. Dubus).G 14 » à miss Pearl White.P 8 6U 2. Moisan (L. Niaudot) P 7 50

^Tl'A PÉRIT IF^DE QUALITE AUX VINS t

CHOCOLAT MENIER Pour la préparation d'un déjeuner, rien ne vaut

la tablette Il Chocolat-Menier Il

Mais, les nouvelles lignes comportant deux sections, le voyageur devra oblitérer soit 2, soit 3 tickets, suivant son parcours. On a donc dû compléter les nouveaux appareils oblitérateurs par un indicateur automatique qui fera connaltre à chaque voyageur le nombre de tickets à oblitérer. Ajoutons que la distribution des carnets de tickets ou de tickets, ne pouvant se faire dans la voiture, sera assurée par des appa-

3. Galvaudeur (C. Maubert); 4. Sylla (R. Trémeau). Non placés Rose Croix (H. Brierre), tombée Brulfor (H. Haes). Distances 3 long., 1 long. J, 2 long. Six partants.

PRIX DE LA CANCRE

1. Le Ludion (H. Brierre) G 28 » à M. A. Veil-Picard P 10 » 2. Tripllcata (R. Lock) PU » 3. Zêralda (R. Roueille) P 11 > 4. Entresol (S. Bush). Non placés Walencia (M. Bonaventure) Irritative (T. Dunn) Cyclamen III (A. Kaliey) Maryland (H. Haes); Robertico (R. Trémeau). Distances courte tête. 4 long., 3 long. Neuf partants.

PRIX TEENNEVAI,

1. Friscourt (A. Libeert).G 68 » k M. E. Marmouaez P 20 » 2. L'Emballé (A. Choisselet) P 16 » 3. Echo du Nord (C. de Wazièrea) P 38 4. Galveston (A. Sauve). Non placés Enchanteur (P. Laisis) Derviche (Gras); Cigare (P. Gitton) Fripon (G. Pentecôte); Eglne C (F. Gougeon); Dompierre (.Maheu); Ecolière (Lelèvre) Euchary3 (R.-C. Simonard). Durées 3' 25" 4/5. 3' 26" 3' 26" 3' 26" 3/5. Réduction au kilomètre l' 2S" 1/2. Douze partants. Aujourd'hui m Vincenne», à 13 heures NOS pxoNosncs

Prtx de Pont-a-Jtlonnson (trot monte, francs. 2.250 mètres) Horizon LU. Héliotrope VI.

Prix de Jauval (trot attelé, à vendre, 10.000 francs 2.30t. mètres) Fleur de Serpolet, Ciboulette V.

Prise de Vlnrpnncs (trot monté, fr.. 2.600 m.). Montes et partants probable» Hellenvilliers (Riaud) Huguenot (il. Dejean) Hérodiade (Perlbarg) Halcione (Hazet) Horus II (More!) Hugues Capet (Vigneaux) Hova II (R.-C. Simonard) Hirondelle III (M. Bouley) Hésitation II (Crezé) Hammama (Verzèle) Héléna II (E. Vidal). Nos préférés sont: Ecurie Olry-Rcederer, Halcione,

Prix de Certsy (steeple. iiO.OOO francs. Prix de qalmper (trot attelé, tr., 2.800 m.) Fourchambeau, Fin Zada. Prix de B»»ly (trot monté. 40.000 trants. 2.S00 mètres) Dinh II, Fifl Il.

reils distributeurs automatiques de tickets Installés aux deux terminus, ainsi qu'aux principaux points d'arrêt des lignes intéressées ces appareils délivreront un carnet de tickets contre 3 pièces de 1 franc. Pour débuter, des agents seront mis à la disposition des voyageurs pour les renseigner sur cette nouvelle méthode de perception qui constituera un très grand progrès dans nos transposa en commune.

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AUX HALLES HIER Hausse de 0 50 au kilo sur le bœuf quartier de derrière, 4 à 9 de devant. à aloyau, train entier, 5 à 11 bavette, 4 à 7 plate-eût«, 4 à collier, 3à6; de030à0 50 aur le veau, 6 à 12 de 0 30 aur le demiporc, 7 à 10 80 longe, 7 50 à 13 80 relus. 7 à 11 80 poitrine. 7 à 12 50 jambon. 9 tard. 4 50 à 8.

Hausse de 0 au kilo sur le poulet de Bresae, 15 50 à 17 25.

Baisse de 0 50 au kilo sur le chevreuil étranger, 9 à 10. Les beurres fins valaient au kilo de 16 à 20 30 ordinaires, 14 à 17 50 et les œufa. de 6 à 10 50 le mille. Hausse sur le bar, 10 à 24 colin décapite, 8 à 12 entier, 4 à 10 daurade française, 2 à anglaise. 4 à hareng côtier, 0 75 à 1 75 langouste. 20 A 30 merlan brillant, 2 50 ordinaire. 1 60 à

Baisse sur la barbue. 4 il. Il: maquereau petit, 3 à 9 mulet, 6 à 13 soie étrangère, 9 à 12.

Baisse sur le chou vert de Paris, 15 à 70 la taJtue de Perpignan, 40 à 85 le cent le chou de Bruxelles. 40 à ISO l'épinard des départements. 120 à 180 ia laitue de Perpignan au poids, 200 à 300' tea 100 kilos.


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LE MIROIR MONDE Illl Je puis être président mais pourrais-je être commis chez un armateur? par M. Franklin D. Roosevelt, nouveau président des Etats-Unis:

Pierre Benoit à l'Académie, par iL Pierre La Mazière;

Le Roi s'amuse, par M. J.-L.

Qu'ont fait les Italiens en TripoHtaine? Dans les monts de l'Atlantide. par M. Géo Ch. Où en est l'aviation d'anjourd'hui, par M. R. Peyronnet de Torres; Les cartes aériennes d'Europe et du monde, de M. Pierre Bruneau; Sphériques et dirigeables, par M. Ch. Dollfus;

En Californie vieilles missions espagnoles, texte et dessins de M. F. Fablano:

Souvenirs dn roi de Rome à l'OranKerie des Tuileries, par IL H. La sculpture au salon d'automne, par M. Pierre Donon;

Et toutes les actualités mondiales le numéro

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