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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-11-18

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 18 novembre 1932

Description : 1932/11/18 (Numéro 20352).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

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Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6275518

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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POUR LE RAPPROCHEMENT FRANCO-ITALIEN

Rome, 17 novembre.

Tout à l'extrémité d'un immense salon qu'il est inutile de décrire, tant de fois il a été décrit, campée solidement devant un long bureau presque net de paperasses, une masse puissante comme un bloc de pierre romaine, est penchée. Est-ce une statue ? Non C'est bien un être vivant. Le buste se dresse et c'est tout de même un bloc, tant l'homme impose par l'impression de force qui se dégage mais l'œil grand ouvert qui dirige son rayon sur les visiteurs s'éclaire de cordialité la s voix, qui sait, selon les circonstances, commander durement et, selon les foules, marteler âprement l'argument, se fait lente et douce pour accueillir avec un raffinement de courtoisie le directeur du Petit Parisien, M. Pierre Dupuy, et le signataire de ces lignes. M. Mussolini car on a bien compris qu'il ne pouvait s'agir que du « Duce » n'a pas eu l'occasion de recevoir depuis 1930 à deux reprises, il est vrai M. Pierre Dupuy mais la conversation s'engage comme si les entrevues précédentes étaient de la veille. Pour ma part, je ne songe d'abord qu'à capter en mes yeux attentifs l'homme qui est devant moi, dont la carrière et l'œuvre quel que soit le jugement qu'on veut porter sur elles sont les plus extraordinaires de notre.t&mps, et qui cause. tout simplement. Je l'écoute avidement, je le regarde. je le regarde causer comme, quelques jours. plus tard, je l'observerai en parade d'inauguration, immobile, traits tendus, un vrai masque de musée. César ? Non On ne recommence pas exactement l'Histoire. Mais « Duce c'est-àdire le Conducteur, le chef, avec son plein sens étymologique.

Je le regarde, je le contemple

comme je viens de le regarder, à Montecitorio, à la cérémonie parlementaire du dixième anniversaire de la prise de possession du pouvoir par le fascisme vainqueur, soit qu'assis au fauteuil de premier ministre, face à l'Assemblée, il concentre sur son personnage une curiosité hallucinée, soit qu'ayant escaladé la tribune comme il saute, cheval, un obstacle, il jette à une Chambre magnétisée, en phrases plus tranchantes que sonores, la parole qui enflamme, enthousiasme, envoûte et qui fera crépiter l'ovation.

Je le regarde, dis-je, causer, cet homme qui non seulement personnifie un régime, mais qui l'a fondé et qui de toutes les minutes que lui donne la vie n'en laisse perdre aucune aux dépens du travail de consolidation qu'il s'assigne à luimême et qu'il assigne à ses collaborateurs. Sous ce front haut, découvert, dans ses yeux qui se ferment comme pour dissimuler, par un réflexe instinctif, l'effort de concentration de la pensée et qui se relèvent, agrandis démesurément, comme pour la mieux livrer dans ce ton catégorique qui énonce un postulat ou une prétention et qui se nuance d'ironie ou de bonhomie pour les expliquer, derrière tous les jeux de physionomie qui illustrent, et son langage et ses silences car s'il parle (et avec quelle surveillance sur lui-même) il sait aussi écouter, écouter parfois comme s'il n'entendait pas et écouter aussi comme s'il devinait même ce qu'on ne dit pas derrière tout cela et en tout cela qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il y a comme principe directeur ? J'oserai croire qu'il y a une ambition formidable, presque démesurée, c'est-à-dire échappant à la commune mesure, mais qu'on m'entende bien moins l'ambition personnelle des joies du pouvoir hélas les joies du pouvoir que l'ambition d'un ordre à fixer, de la puissance et de la durée de cet ordre.

Le fils du forgeron regardez son poing quand il le jette en avant, ce poing qui semble tenir enserrée une massue de fer le pauvre instituteur de village, le révolutionnaire qui dut se faire maçon pour gagner le pain quotidien, le militant fiévreux des batailles de congrès socialistes, l'orateur et le polémiste ardents des campagnes pour l'entrée de l'Italie dans la Grande Guerre, le soldat blessé des tranchées a forgé, instruit, cimenté, entraîné, déchaîné les « légions pour employer l'expression consacrée qui l'ont conduit, il y a dix ans, à Rome, et qui l'on élevé sur le pavois.

Allez semble-t-il vous dire. Allez voir si je suis bien le chef Si ce que mes légions et moi avons

construit est à la merci d'un coup de vent Si c'est un château de cartes ou si c'est au contraire un de ces palais romains qui ont bravé le temps

Ces paroles, je ne les lui ai pas entendu prononcer, mais je les ai lues sur son front, sur sa mâchoire, sur son menton implacable. Je les ai lues aussi, ces paroles de défi, dans les lueurs de ses yeux, vastes parfois comme tout un monde. La voilà bien l'ambition de l'ordre, de l'ordre tel que l'a établi le fascisme, le fascisme, phénomène proprement italien, qui procède d'une mentalité proprement italienne et que la mentalité proprement française, essentiellement démocratique, a tant de peine à concevoir et à admettre. Chaque peuple est maître de ses destinées. Comme l'a dit M. Herriot à Toulouse: « Les peuples sont libres de choisir leur régime intérieur. » Quand un régime nouveau se fixe dans une nation, les autres nations attendent: il y a d'abord ce que l'on appelle la reconnaissance de facto, c'est-à-dire qu'elles observent. Durera-t-il ou non ? Puis il y a la reconnaissance de jure, c'est-àdire que, ayant duré, il est reconnu juridiquement établi. En vérité, on n'a pas eu à les appliquer au système italien qui s'est purement et simplement superposé à l'ancienne organisation en la transformant par absorption, mais la question se pose de savoir s'il y a ou non à faire jouer une autre sorte de reconnaissance, une reconnaisance morale que j'appellerai la 'reconnaissance de amicitia ou, pour parler français, une amitié politique franco-itaw. lienne doit-elle être combattue ou écartée parce que l'Italie a cessé d'être, et que la France entend demeurer une démocratie libérale ? Poser la question, c'est la résoudre la résoudre par la négative.

Mais l'amitié,.ce que l'on appelle l'amitié, dans le domaine de la politique internationale, ne dépend pas seulement de la similitude ou de la différence des systèmes constitutionnels, ni même des affinités de race, elle est davantage à la merci de la similitude ou de la différence des intérêts tant politiques qu'économiques que les positions géographiques commandent.

On n'apprendra rien à personne si l'on constate que depuis un certain nombre d'années les relations franco-italiennes ne sont pas empreintes d'une tendresse excessive. M. Herriot a proclamé l'autre jour au congrès radical que l'on n'avait pas été toujours juste envers notre voisine. Les Italiens ne se sont pas fait faute, pour leur part, d'aiguiser leurs griefs et d'appuyer leurs pré- tentions coloniales, maritimes, commerciales et politiques. Les campagnes de presse se sont opposées, il y a eu des discours malheureux et ce n'est pas en France qu'il y en a eu le plus. Toujours est-il qu'à la faveur si l'on peut dire de ces querelles, l'atmosphère s'est peu à peu épaissie entre eux et nous jusqu'à nous donner figures de frères ennemis.

On a pu voir alors, dans les conférences ou dans les négociations internationales, l'ancienne alliée de la guerre soit faire cavalier seul, soit grouper derrière elle les petits Etats ex-ennemis, qui gravitent dans son orbite géographique, soit se ranger aux côtés de l'Allemagne revendicatrice dont, de ce fait même, elle encourageait l'effort de relèvement en ce qu'il a de provocant et de menaçant. Politique audacieusement réaliste et périlleuse, car si l'homme qui en tenait le volant n'en devait pas demeurer toujours le maître, elle pouvait déclencher de petites, voire de grandes catastrophes. Mais le ci: conducteur ne perdait de vue, à aucun moment, tout l'horizon selon l'obstacle, il ralentissait l'allure, inclinait en sens opposé ou même abandonnait la route semée de précipices pour recourir momentanément à une voie parallèle moins cahoteuse c'est l'histoire de l'attitude de l'Italie l'an dernier lorsque devant la menace de l'Anschluss, c'est-à-dire du rattachement de l'Autriche à l'Allemagne, elle fit front brusquement à nos côtés. Il nous est peut-être permis de noter que 1e Petit Parisien alors, en mai 1931, souligna l'ocrasion « que l'attitude de M. Grandi, écrivions-nous, correspondît à une politique tracée par M. Mussolini selon des desseins délibérés, sous le signe de l'intérêt italien, c'est ce qu'il serait vain de nier et c'est d'ailleurs cela même qui importe. Une politique qui ne serait qu'une manœuvre d'un jour n'aurait pas pour elle beaucoup d'avenir

mais ne perdons pas la leçon de cette attitude si finement nuancée par M. Grandi. L'effet qu'il a produit sera-t-il assez durable pour inspirer aux Italiens comme aux Français la volonté de compromis, d'arrangements et d'ententes propices à en faire non pas une exception, mais une habitude ? »

L'heure passa. Pourquoi? Inertie? Maladresse ? Laissons. Il y aurait trop à dire. Cambrée dans le prestige de sa renaissance, consciente de la valeur de son concours, l'Italie de M. Mussolini a continué son jeu hardi. La voici qui, maintenant, tient le large de la route, à distance de chacun, se portant du côté du Reich pour le principe de l'égalité des droits en matière d'armements et s'en éloignant, d'un geste non moins décidé, pour lui dénier tout droit aux réarmements.

Tout en laissant en mon esprit se dérouler ce cinéma des événements de la politique internationale, je regarde M. Mussolini, qui parle posément, directement, aimablement, mais prudemment aussi, en homme qui sait le poids des mots je me remémore le passage de son discours de Turin où il a invoqué pour tous les esprits réfléchis l'avenir d'une politique constructive de quatre grandes nations: Angleterre, Allemagne, France, Italie. N'est-ce qu'une phrase ? Est-ce un programme ? Et ce programme, quelle pensée le domine ? L'ambition de puissance qui est en lui, qui ne peut pas ne pas être en lui, s'est-elle tracé pour limite le renflouement de l'Europe désaxée, et presque rui-née, dans. une collaboration loyale avec les partenaires et particulièrement amicale avec la France ? Ces yeux doux qui regardent M. Pierre Dupuy quand ils parlent l'un et l'autre de la France sont ceux de l'homme qui s'est donné de toute sa vitalité pour jeter sa patrie dans ia guerre aux côtés des alliés. Mais ils savent se durcir pour envisager froidement le pour et le contre des choses en réaliste qui ne demande la « berceuse » qu'à son violon et non aux caresses des phrases. Soit Mais une constatation s'impose un rapprochement franco-italien, une jonction étroite des deux diplomaties, une entente confiante, sans pointe contre personne, sans préoccupation de prestige pour l'une au dommage de l'autre, en concordance avec la coopération franco-britannique, seraient, pour l'Italie autant que pour la France, pour la France autant que pour l'Italie « Que les vieux différends seraient alors facilement réglés » (Ça c'est une parole italienne) seraient, dis-je, pour la France et l'Italie, un bienfait, pour l'Europe, un gage de relèvement, pour les peuples, une certitude de désarmement progressif et de longue paix.

Un écrivain politique de droit terminait récemment une étude de la question je crois que c'est M. Delebecque par cette conclusion que nous avons notée « L'heure est venue d'agir, à la fois sans retard et sans précipitation, avec une tête froide et un jugement débarrassé d'idées préconçues, d'agir pour le bien de la France, de l'Italie, pour celui de la paix européenne. »

Elle est la nôtre.

Aux hommes d'Etat de ne pas décevoir l'espérance. M. Herriot, à Toulouse, a courageusement et noblement esquissé le premier pas. En cela il a, selon la formule classique, bien mérité du pays. Si chacun veut bien maintenant avancer le pied, on finira bien par se rencontrer Sinon Mais il ne faut pas de sinon

Elie-J. BOIS

NOTRE COMMERCE EXTERIEUI DES DIX PREMIERS MOIS IMPORTATIONS

24.593.417.000 franco

39.205.176 tonnea

EXPORTATIONS

16.264.512.000 francs

19.429.211 tonnea

EXCÉDENT DES ENTRÉES

SUR LES SORTIES j 8.328.905.000 franu

M. Nicolle a cessé la grève de la faim Genève, 17 novembre tdép. Havas.) M. Léon Nicolle, conseiller national, chef du parti socialiste genevois, arrêté à la suite des événements du 9 novembre, et qui, pendant deux jours, avait refusé toute nourriture, a recommencé à s'alimenter,

Le cabinet von Papen a remis sa démission au président du Reich qui l'a acceptée

L'échec du « gouvernement présidentiel » montre qu'un régime « autoritaire » ne pouvait se maintenir en Allemagne contre l'opposition de l'immense majorité de l'opinion

Berlin, 7 nov. (dép. Petit Parisien.) Le cabinet présidentiel SchleicherPapen, qui avait, au début de juin, succédé de façon inattendue et sensationnelle au cabinet Brtining, a remis aujourd'hui sa démission au chef de l'Etat qui l'a acceptée.

En cinq mois et demi de séjour au pouvoir, le « cabinet des barons comme l'appelait l'opposition, a, par des méthodes pour lesquelles on ne trouve que le qualificatif de cavalières, mis tous les problèmes sur le tapis et sans en résoudre aucun. Il a chassé de la Prusse le gouvernement et l'influence de Weimar, établi un plan de mise en marche économique dont on ne peut encore apprécier les résultats et lancé dans l'opinion l'idée d'une réforme de la Constitution.

Toutes ces initiatives, et surtout les procédés qui furent employés à leur propos, ont provoqué des mécontentements généralisés ainsi que des suspicions dans les Etats du Sud.

Au cours de brèves consultations avec les leaders de plusieurs partis du nouveau Parlement élu le 6 novembre, M. von Papen a pu se rendre compte

qu'il ne devait compter dans le Reichstag que sur l'appui des nationalistes de Hugenberg et des populistes de Dingelday, en tout sur 60 députés. Tous les autres partis nazis, catholiques bavarois, sans parler, bien entendu, des socialistes et des communistes, étaient résolument hostiles, particulièrement à la personne de M. von Papen, dont la chancellerie semble donc bien maintenant terminée. Les pronostics les plus sérieux, au début de l'après-midi, annonçaient que le maréchal-président, tout en acceptant la démission collective du cabinet, maintiendrait le gouvernement au pouvoir comme cabinet d'affaires. Mais le fait que le cabinet a dû envisager sa démission et que cette démission a été acceptée sur-le-champ signifie, au fond, un échec du système dit du -s: cabinet présidentiel ».

Sous la pression de l'opinion, un régime extra parlementaire, émanant de la présidence, doit disparaître. L'événement n'est pas sans importance pour l'avenir.

Sans qu'on puisse parler sérieusement de tendance démocratique vigoureuse en Allemagne, il est prouvé néanmoins qu'un, régime « autoritaire », comme se qualifiait complaisamment le cabinet démissionnaire, ne peut se maintenir durablement contre l'opposition de l'immense majorité de l'opinion.

Camille LOUTRE

(La suite à la troisième page.)

M. Pierre Benoit fut admis hier à la séance de l'Académie L'Académie a admis hier à sa séance ordinaire M. Pierre Benoit, après la lecture, en commission, de son discours de réception et de la réponse de M. Henri de Régnier.

La réception du nouvel académicien, qu'ont félicité ses confrères, aura lieu jeudi prochain. M. Henri de Régnier présidera, ayant à ses côtés M. René Doumlc, secrétaire perpétuel, et M. Chaumeix, remplaçant, comme chancelier, M. Henri Bremond absent.

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE A VISITÉ LE SALON NAUTIQUE INTERNATIONAL 1

M. Albert Lebrun, entre M. Georgei Leygues (à sa gauche) et M. Bosengart (Voir p. 4),

La réduction des armements SIR JOHN SIMON

EXPOSE II GENÈVE

LE POINT DE VUE ANGLAIS SUR l'É6ALITÉ DES DROITS

Genève, 17 novembre (dép. P. Paris.) Après avoir pris connaissarce du plan const'ructif français, le bureau de la conférence du désarmement a entendu, aujourd'hui, le grand exposé annoncé depuis plusieurs jours, et dans lequel sir John Simon devait préciser à nouveau le point de vue du gouvernement britannique..

A la suite des divers entretiens qu'il a eus depuis son arrivée à Genève, et spécialement avec M. Henderson, le chef du Foreign Office a insisté sur le problème de c l'égalité des droits >. La grande préoccupation est, en effet, d'amener l'Allemagne à reprendre sa place à la conférence et à la commission générale qui doit se réunir vers la fin du mois.

Le but principal de son discours était donc d'amorcer les conversations qui s'engageront la semaine prochaine avec le ministre des Affaires étrangères du Reich, M. von Neurath, qui viendra à Genève pour représenter son gouvernement au conseil de la Société des nations. De là sa déclaration de principe sur l'égalité de droits {Gleichberichtigung ) Mais cette égalité, le représentant de la Grande-Bretagne ne la conçoit que dans le cadre d'une organisation collective de la paix et d'une réduction substantielle des armements, réductirtù impliquant un désarmement qualitatif et quantitatif et un contrôle effectif.

Voici les passages essentiels de l'exposé du secrétaire d'Etat britannique: Le plan français

II commence par remercier ses collègues, qui ont bien voulu donner aux représentants du gouvernement du Royaume-Uni l'occasion de formuler une déclaration d'ordre plus général que ne le permettrait normalement le programme immédiat des discussions:

Cette méthode, observe-t-il, a été appliquée utilement dans des circonstances précédentes, par exemple lorsque M. Gibson a exposé à la commission générale les remarquables propositions du président Hoover et encore lorsque l'autre jour, M. Paul-Boncour a développé le plan français, dont les détails figurent dans un document qui a été ensuite distribué et qui fait l'objet, de notre part à tous, de l'étude très approfondie qu'il mérite.

Les propositions françaises, dit sir John Simon, sont si détaillées et si étroitement coordonnées qu'il serait, ndn seulement imprudent, mais même impossible, de présenter des commentaires à son endroit au bout d'un aussi court l,apa de temps,

A tous égards, le plan français mérite d'être étudié de très près. Toutefois, je n'ai pas l'intention d'en parler aujourd'hui je me bornerai à. rendre hommage à la contribution si complète et si sincère que le gouvernement français a apportée à la solution de notre problème. Nous apprécions tous l'esprit qui l'a animé dans cette tâche et nous lui en sommes véritablement reconnaissants.

Sir John Simon continue en disant qu'il doit, dès le #but, indiquer nettement quel est le caractère de la contribution que le gouvernement du Royaume-Uni s'efforce d'apporter à l'œuvre commune.

Nous ne cherchons pas, dit-il, en ce moment à présenter un nouveau plan en face des projets détaillés qui ont été soumis par d'autres délégations, pour les concurrencer ou permettre des comparaisons. Nous espérons toutefois que ce que nous vous soumettons pourra contribuer, en conjonction avec les suggestions déjà formulées par d'autres gouvernements, à atteindre le but principal de la conférence, c'est-à-dire de parvenir à un accord international sur le désarme- ment.

L'égalité des droits

Mais, pour le moment, noue nous préoccupons d'une question préliminaire qu'il Importe, à notre avis, de résoudre d'une manière effective, avant qu'il soit posstble d'établir un plan quelconque.

Nous voudrions trouver les bases sur lesquelles on pourrait régler la question de la demande visant à l'égalité des droits.

Abordons de feront le problème, immédiat ses éléments objectifs peuniiit se résumer en quatre points. Pour simplifier mon exposé, je n'envisagerai que le ca,s de l'Allemagne, bien que, naturellement, des considérations du même ordre se pré,sentent pour l'Au,.triche. la Hongrie et la Bud,qarie. 1°) Le traité de Versailles est un instrument qui lie ses signataires. Comme tous ies autres traités, il ne saurait être écarté par un acte unilatéral. Il ne peut être modifié que par voie d'aeeord. Il s'agit ici, tout particulièrement, des articles relatifs au désnrmement et au développement de la conjiance qui, seule, rend le désarmement possible. (La suite à la troisième page.)

Le budget de la guerre présente pour 1933 une économie

de millions

'sur les dernières années' Il marque, en outre, la bonne volonté de la. France en matière de désarmement et d'organisation de la paix Le ministère de la Guerre a remis à l'impression le texte du projet de budget de ce département pour 1933. La matière est extrêmement abondante. Une fois sorti des presses, le projet formera deux volumes copieux. Les membres du Parlement, auxquels ces ouvrages seront ensuite distribués, prendront certainement à leur lecture un intérêt réel, car ils ne ressemblent guère aux rapports de même caractère qu'ils étaient accoutumés de lire. Depuis de longues années, en effet, on était habitué à voir croître d'une façon continue le chiffre des crédits affectés à chaque ministère. On expliquait que les demandes des services avaient été en forte progression, que l'application des lois votées entraînait également d'inéluctables augmentations et que, malgré l'effort de compression chaque fois réclamé par les ministres, il n'avait même pas été possible de réduire au niveau des dépenses de l'exercice précédent les propositions budgétaires de l'année. Certes, la nécessité d'adapter la valeur nouvelle de la monnaie les crédits de personnel et de matériel expliquait en partie cette hausse persistante. Mais il était difficile de distinguer ce qui, dans cette hausse, pouvait être légitime de ce qui ne l'était pas. En particulier, depuis 1928, le total des budgets de Défense nationale passait de 9.729 millions à 13.877 millions pour 1932 sur la base de douze mois.

(La suite d la deuxième page.) Le problème des dettes

LE PRESIDENT HOOVER SEMBLE SE RESERVER JUSQU'A SON ENTREVUE AVEC M. ROOSEVELT Mais déjà le Congris actuel apparait comme irrémédiablement hostile toute prolongation du moratoire New-York, 17 novembre.

DE NOTRE CORBESPONDANT PARTICULIER Tous les avis reçus par M. Hoover depuis son retour à Washington, hier matin, concordent à lui montrer le Congrès irrémédiablement hostile à une prolongation du moratoire des dettes de guerre. Les leaders les plus autorisés des deux partis sont unanimes. Aussi, quelles que soient ses préférences personnelles pour un nouveau délai, on considère désormais impossible qu'il recommande au Congrès une extension pure et simple du moratoire actuel.

A l'heure actuelle, la situation semble bien désespérée. Les gens avisés ont beau répéter qu'une revision des dettes est indispensable, qu'un défaut des grandes puissances nuirait aux Etats-Unis seulement, rien n'y fait. M. Thomas Lamont, principal associé de la banque Morgan, déclarait publiquement hier que les dettes de guerre étaient justes mais impossibles à recouvrer. Son autorité dans ce pays est incontestée. Pourtant on a l'impression que ses paroles n'auront auoun effet sur le Congrès.

Comment expliquer cette obstination et cet aveuglement du Congrès ? Avant de maudire l'Amérique, essayons de comprendre son point de vue. Le Congrès est hanté par la crainte qu'un nouveau moratoire accordé aux puissances européennes ne déclenche une avalanche de demandes de moratoires privés impossibles à repousser. Il ne faut pas oublier que les fermiers américains sont dans les dettes jusqu'au cou. Ils projettent d'organiser une marche de fermiers sur Washington pour le retour du Congrès le 5 décembre. Un premier contingent doit partir de Seattle dans quelques jours. Six autres détachements venant des autres points du pays se joindraient à eux.. Que demandent ces fermiers ? « Pas d'expropriation et un moratoire pour les dettes qu'ils ne peuvont pas payer ».

Pierre DENOYER

(La suite à la troisième page.) LES FRAUDES FISCALES Quatre demandes en autorisation de poursuite*

M. Jeanneney. qui présidait hier après-midi la séance du Sénat, a donné lecture d'une lettre du garde des Sceaux, transmettant la demande du procureur général tendant à des autorisations de poursuites contre trois sénateurs.

D'après des renseignements recueillis dans les couloirs du Luxembourg, il s'agirait de MM. Paul Jourdain, Viellard et Schrameck, dont les noms ont été prononcés par M. Albertin, lors de la discussion à la Chambre de son interpellation relative à l'affaire des fraudes fiscales.

Les demandes en autorisation de poursuites ont été renvoyées aux bureaux compétents.

D'autre part, à la fin de la séance de l'après-midi, hier à la Chambre, M. Moncelle, qui présidait, a annoncé qu'il avait reçu de M. René Renoult une demande en autorisation de poursuites contre un député. On assurait, au Palais-Bourbon, que cette demande, qui a été, ele aussi, renvoyée à l'examen des bureaux, viserait le docteur Péchin, député de Paris.

A L'INSTRUCTION

Le parquet du procureur de la République a réparti, hier, les 1.018 dossiers des fraudes fiscales entre les trente-huit juges d'instruction chargés de suivre les informations ouvertes. Les juges d'instruction ont immédiatement lancé les convocations. Les interrogatoires commenceront dès les premiers jours de la semaine.

Aux assises de Seine-et-Marne LE PDLDNflïS~JANlAK

QUI TUA SON ANCIEN PATRON ET SA PROPRE FILLETTE

EST CONDAMNÉ A MORT La scène tragique qui trouve, aujourd'hui son épilogue devant le jury de Seine-et-Marne, se déroula le 6 décembre 1931 à Pringy, où le Polonais Janiak tua un fermier de trente et un ans. M. Marcel Gillis et sa propre fillette, Janine, quatre ans et demi. Janiak, avait été congédié par M. Gillis qui avait conservé à son servi :e la femme du Polonais et sa fillette.

Janiak en conçut contre les fermiers un très vif ressentiment. Il passa un mois à Paris, puis revint en Seine-etOise et se fit engager comme manœuvre à Solsy-sur-Ecole.

De là, il put revenir facilement à Pringy où il terrorisait sa femme. Le soir du 5 décembre 1931, Janiak se présenta de nouveau à la ferme. Tout le monde était à table. Janiak enjoignit à sa femme d'avoir à le suivre sur-le-champ et chercha brutalement à l'entraîner. La malheureuse réussit à se réfugier au fond de la. pièce. Janiak tira alors son revolver et fit feu à deux reprises dans sa direction mais sans l'atteindre. C'est alors que Gillis prit courageusement la petite Janine dans ses bras et tenta de repousser l'agresseur hors de chez lui. A ce moment le Polonais, devenu furieux, tira sur lui. Atteint au-dessus du cœur, M. Gillis tomba foudroyé. Une autre balle frappa la petite Janine au ventre. Quelques secondes plus tard, le coupable disparaissait.

Quant à la petite Janine, elle fut transportée à l'hôpital de Meluu où elle expira peu après son admission. Ce ne fut qu'au bout de six jours que les gendarmes de Soisy découvrirent le meurtrier.

Après le long interrogatoire de l'accuse qui se défend mal, on passe à l'audition des témoins. Les dépositions de Mme Janiak et surtout de Mme Gillis sont fort émouvantes.

Dans un réquisitoire implacable, M. Marquet, procureur de la République, réclame le châtiment suprême. En vain, dans une éloquente plaidoirie, M' Laurence Martin tente d'obtenir quelque atténuation. Après une heure un quart de délibérations, le jury rapporte un verdict afflrmati'f et muet sur les circonstances atténuantes. En conséquence, Jean Janiak est condamné à la peine de mort. A l'unanimité, le jury a signé un recours en grâce en faveur du condamné.

AUX ASSISES DE LA SEINE Pour un brin de muguet Petesch a tué le mari de sa maîtresse

Petesch

Le crime reproché à Gaston Petesch, qui tua le mari de sa maîtresse, borgne et trépané de guerre. est apparu, hier à la cour d'assises, uniquement vil, stupide et haïssable.

Mauvais ménage, d'ailleurs, que celui de Combé, mari ivrogne et de sa femme habitant en hôtel, 20, rue Soyer, à Neuilly. Au début de mars, à l'usine où eHe travaillait, la femme confia à Petesoh, qu'efile avait été chassée de chez elle. Celui qui devait devenir meurtrier invita « cette femme martyrisée » à diner, et l'amena chez lui, place Voltaire, à Asnière.

Le couple vécut heureux moins de deux semaines. Puis la fugitive se mit à parlementer avec son mari et consentit à retourner à Neuilly. Mais elle posa une condition Petesch viendrait lui aussi vivre à l'hôtel de la rue Soyer. Le soir du 30 avril, on vendait dans les rues du muguet porte-bonheur. Combé rapporta à sa femme un petit bouquet blanc. Mais il la trouva déjà fleurie: Petesch, le premier, avait offert quelques brins à sa maîtresse. Eh bien tenta le mari, conciliant, accepte les deux bouquets!

Elle refusa net: celui de son amant lui suffisait. Une brusque colère le jeta sur elle et Petesch intervint pour les séparer. Mais cette escarmouche tourna court. Quelques instants plus tard, les deux hommes, réconciliés, trinquaient ensemble au débit voisin!

A leur retour, la femme avait disparu. On la découvrit enfin chez Petesch. Le mari voulut la battre. L'amant, de nouveau, s'interposa. Les deux rivaux en vinrent aux coups. Il y avait là, sur une table un couteau ouvert dont Combé s'empara. Petesch le lui arracha et tua le mari.

Le verdict sera rendu aujourd'hui. L'exposition des femmes peintres

SI.. Huyghe, eonservatour adjoint du musée du Louvre, représentant M. Mlstler, et (à gauche) JIm* 8 n s n e y présidente de 'exposition.


LA CHAMBRE

EN SÉANCE DE NUIT A TERMINÉ LE DEBAT SUR LA CRISE AGRICOLE Après avoir repris hier après-midi la discussion ouverte depuis trois semaines sur la politique agricole, la Chambre, à la demande de M. Abel Gardey, a décidé de tenir une séance de nuit pour en finir avec ce débat.

Le défilé des orateurs à la tribune avait recommencé à 16 heures. Mais dès la matinée, plusieurs groupes politiques s'étaient préoccupés de la position à prendre au moment du vote de l'ordre du jour.

C'est ainsi que la gauche radicale s'était prononcée, en majorité, contre toute formule impliquant la création d'un office du ble et la taxation des denrées panifiables.

De son côté, le groupe radical avait chargé ses délégues de reprendre les pourparlers, engagés la veille, avec les socialistes S. F. I. 0., en vue de rédiger un texte commun. Tout d'abord, l'accord ne put se réaliser complètement, les socialistes persistant à exiger la taxation du blé. Mais, au cours de l'après-midi, l'entente finit par se faire, grâce, surtout, à l'attitude adoptée par M. Léon Blum qui insista, devant aes collègues du groupe S. F. I. 0., sur l'effort de conciliation accompli par les radicaux socialistes.

L'ordre du jour élaboré en commun comportait l'institution d'un office des céréales panifiables et, sinon la taxation, du moins la stabilisation des cours. Restait à soumettre cet ordre du jour l'approbation du préaident du Conseil et du ministre de l'Agriculture.

Les ministres délibérèrent dans un salon du Palais-Bourbon. A la fin de l'après-midi un accord définitif entre le gouvernement et les rédacteurs du document qui lui avait été soumis, intervint sur un texte remanié. Et M. Abel Gardey intervenant brièvement dans le débat sur les ordres du jour, montra aux vifs applaudissements de la majorité de l'Assemblée que le gouvernement faisait tout son devoir. Un projet va être déposé portant création d'un .fond national des céréales chargé l'organiser le marché intérieur et de staoiliser les cours en réprimant toute tentative de spéculation.

Puis M. Herriot lui-même fit valoir, au mzlieu des bravos, en quoi la protection de l'agriculture était un des pointe essentiels du programme gouvernemental.

Et le président du Conseil posa la question de confiance contre un ordre du jour de M. Join-Lambert, qui fut repoussé par 370 voix contre 190. Il la posa de nouveau en faveur de l'ordre du jour présenté par les radicaux et les socialistes, lequel fut adopté par 377 voix contre 212, et les gauches saluèrent ce résultat de leurs vifs applaudisseunenta.

LE DEBAT

La séance de l'après-midi était ouverte par un exposé de M. Chaseeigne, député « pupiste de l'Indre, qui se déclare « déçu par les déelarations qu'a faites mardi M. Abel Gardey, et lance une phrase que l'extrême gauche et une partie de la gauche applaudissent énergiquement

Il né s'agit pas d'avoir peur des conceptions socialistes, il s'agit de eauver la paysannerie française.

Comment donc, interroge à son tour M. Thomas, député social'ste de Saône-et-Loire, va-t-on organiser, contre la spéculation des minotiers, les producteurs si l'on ne veut pas de l'office. du blé ?

Donner au franc un pouvoir d'achat supérieur, là est, selon M. Lefas, la solution de la plupart des problèmes qui angoissent le pays.

Quant à M. Louis Marin, il reproche au gouvernement de n'avoir pas demandé au Parlement les moyens de juguler la spéculation:

M. Brachard, à qui la gauche de l'Assemblée fait un vif succès, rend au contraire hommage aux efforts de M. Abel Gardey et suggère diverses mesures qui, en soustrayant les producteurs aux fluctuations des prix, « les persuaderont que pour avoir voté républicains bfs ne sont pas payés d'ingratitude

Puis le ministre de l'Agriculture obtient le renvoi à 21 heures de la suite du débat, après que M. L'Hévéder se fut montré nettement hostile au texte soutenu devant le Sénat par M. Moraud sur la revision des baux ruraux.

LA SEANCE DE NUIT

Quand, à 21 heures, M. Fernand Bouisson prend place au fauteuil présidentiel, M. Chevrier, député du Loiret, monte à la tribune pour féliciter M. Abel Gardey et préconiser le contingentement des blés exotiques et la protection des producteurs de betteraves à sucre. Puis, M. Bousquet, député de la Lozère, développe un certain nombre de considérations sur l'élevage et la tuberculose bovine. Après des interventions de MM. Alès et Boulay, lequel parle des silos coopératifs, M. Menant regrette que le gouvernement n'ait pas apporté le programme constructif que le monde attend. La clôture étant ensuite prononcée, on passe aux ordres du jovr Intervention de M. Abel Gardey

M. Abel Gardey intervient. Après son exposé très complet, il ne parlera que du problème du blé.

Nous avons lutté pied à pied pour sauver ce qui pouvait l'être. Nous avons empêché les cours de tomber à un niveau de catastrophe. Nous avons pris toutes les mesures possibles, depuis hier un décret à comblé la fissure de l'admission temporaire.

Le ministre de l'Agriculture souli-

Feuilleton du Petit Parisien, 18-11-32 L'ÉTOILE 1 ffruul mm Inédit GASTOW-CH. RICHARD DEUXIEME PARTIE

LA COURSE AU TRÉSOR

VI (suite)

Dans les terres bleues

Aux approches du soir. les aventuriers rallièrent le camp.

Harassés, en sueur, poussiéreux, Ils marchaient en groupes séparés les uns des autres. Merry, Stones et Van Kerkhouwe étaient en tête. A cent pas derderrière, venaient Conrad Czirok, Luc Roëls, Peeringhem et Van Wett. les trois mineurs cafres suivaient à cinquante pas, encadrant Nicholson, qui conduisait deux boeufs de charge. Pas bon dit Shung en secouant la tête.

Pourquoi pas bon ? demanda Margit qui, assise devant sa tente, dans un grand fauteuil transatlantique, fumait une cigarette, dans son long chibouque d'ivoire.

Eux sûrement ils ont fait « polémique dit le Chinois, en secouant la tête. Moi connaisse beaucoup fort Conrad quand lui faire gueule comme ̃ ça, pas bon

C'est bon, laisse-moi dit brusquement Margit.

Copyright by Gaston-Ch. Richard 1932. Traduction et reproduction interdites en teu» pays.

gne ensuite que le gouvernement va déposer un projet portant création d'un fonds national des céréales chargé d'organiser le marché intérieur et de stabiliser les cours en réprimant les tentatives de spéculation.

La situation commande une intervention financière immédiate, ditil aux applaudissements de la gauche. Un projet de loi sera déposé sans délai pour demander les crédits et les autorisations nécessaires, conclut M. Abel Gardey, qui se félicité de voir le débat se terminer par des actes.

M. Fernand Bouisson donne alors lecture des ordres du jour.

Celui que présentent MM. FrançoisAlbert et Léon Blum, est ainsi conçu « La Chambre, considérant les dangers résultant pour notre économie rurale du développement de la crise agricole, aggravée par le désordre-dû marché des céréales et les manœuvres de la spéculation;

Considérant que la législation civile, suffisante pour parer au danger de la concurrence extérieure, est incomplète quant à l'organisation du marché intérieur

Résolue à mettre .,un terme aux manœuvres dommageables à la fois pour les cultivateurs et les masses consommatrices,

Ueciae qu'il y a lieu de renforcer et de compléter les diverses dispositions prises ou projetées par le gouvernement (déctaration des stocks de blé, immobilisation des masses de report, primes mensuelles de conservation, etc.) par un ensemble de mesures dont les plus urgentes sont:

1° Stabilisation immédiate du cours du blé jusqu'd la prochaine récolte d un cours qui, raffermissant les cours actuels, soit mieux en rapport avec les prix de revient de la culture;

2° Maintien de ce cours par tous moyens en son pouvoir, notamment par l'achat des excédents au moyen de crédits plus larges et plus efficacement réalisés par l'action comhinée de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque de France et des organisations agricoles;

3° Revision des prix de mouture et de panificatdon et taxation du prix du pain d'après le priz réel du blé 4° Création immédiate d'un office national des céréales panifiables qui, sous le contr6le direct du ministre de l'Agriculture, sera senl chargé de pratiquer toutes opérations d'importation et d'exportation des céréales et des fari.nes panifiables; d'organiser, suivant les nécessités de la situation, le stockage, le warrantage et le financement individuel et collectif des récoltes; de fixer les taum d'incorporation des céréales exotiques dans les moutures pour les farines panifiables de dresser des statistiques de production, de détention et de vente des céréales et de leurs dérivés de constituer les stocks de sécurité, de compensation ou de report en procédant à des achats directs sur les marchés régionaux l'aide de crédits nécessaires demandés au Parlemente; en un mot de régulariser, par tous moyens propres, les cours des céréales et de leur dérivése; enfdn d'établir et de contrôler le rapport normal qui doit exister entre ces cours et le prix du pain

5° Déclaration des emblavements; 6° Révision urgento des baux de Jermage sur une base équitable pour les fermiers si durement éprouvés; Fait confiance au gouvernement et repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour.

Interviennent de nombreux orateurs MM. Brachart, qui souhaite aider le gouvernement de toutes ses forces Rauzy, lequel traite de la mévente du bétail Le Vezouet, qui vient, dit-il, représenter l'élevage breton Aubaud, qui défend l'ordre du jour de MM. François-Albert et Léon Blum Perrin, Renaud Jean, Barbot, Trémintin, qui déclare s'abstenir Cornu, Colomb, Taillandier, Maxence Roldes, lequel appuie l'ordre du jour radical et socialiste Briquet, Baudoin-Bugnet, qui défend le texte qu'il a déposé et proclame la nécessité* de rendre confiance aux agriculteurs.^

-Je- voirai ai «dit-il, savoir ce que pense le ministre des Finances de la création diun office du blé. Ce n'est pas une affiche "électorale que l'on attend dans nos -campagnes.

M. Herrîot prend la parole

A gauche on proteste, tandis que la minorité applaudît, puis M. Herriot prend la parole.

Je veux dire quelle est la position du gouvernement à l'égard des ordres du jour présentés, mais auparavant je veux dire pourquoi le gauvernemeat tout entier approuve les déclarations du ministre de l'Agriculture.

Dans ces moments difficiles, j'entends dire avec force que la protection de l'agriculture est un des éléments essentiels de notre programme. Nous avons dû faire face à de grandes difficultés avec des moyens législatifs limités, des moyens financiers plus réduits encore (Applaudissements.)

M. Herriot poursuit

M. le ministre de l'Agriculture a fait ce qui a dépendu de lui, nous avons recherché la spéculation avec une grande volonté de la découvrir. Aujourd'hui nous vous proposons des moyens coûteux, sans doute, mais que nous estimons nécessaire. Nous traversons une crise sévère, mais dont nous ariverons bien à sortir avec l'aide de tous et si nous sommes moins frappés que les voisins, ce'st que le pays n'a pas perdu son équilibre en sacrifiant son agriculture à son industrie.

C'est le consommateur lui-même que nous défendons aussi, car une production abondante est nécessaire à son bien être et ne peut être obtenue que si les producteurs travaillent en gagnant leur vie. Nous ne voulons pas que les paysans français retombent dans leurs conditions d'avant-guerre et c'est pour cela que nous ferons tous les efforts qui dépendent de nous. Voüà notre doctrine.

Sur les ordres du jour voici la position du gouvernement. Nous ne pouvons accepter l'ordre du jour de M. Join Lambert lequel ne prévoit pas

Sh!ung emporta le plateau de cuivre sur lequel étaient la théière et la 'asse de la jeune femme.

Restée seule, Margit prit son miroir et se regarda longuement avec un sourire.

Elle était méconnaissable.

Coiffée, comme naguère, de son casque de boucles noires et brillantes, poudrée, un soupçon de rouge aux joues et aux lèvres, elle avait revêtu une blouse de soie blanche très ouverte, une jupe de serge bleue, à gros plis creux, que serrait à la taille une ceinture de daim blanc à boucle d'or,. incrustée d'une calcédoine de Hongrie, d'un bleu verdâtre, taillée en cabochon.

Elle avait conservé ses bottes, miraculeusement nettoyées, repolies, jusqu'au vernis, par Shung, et garnies de petits éperons dorés dont la molette ronde tintait à chacun des pas qu'elle faisait-

Elle se leva nonchalamment, alluma une nouvelle cigarette et se porta, au devant des arrivants.

Debout, sur une roche arrondie en forme de gros champignon, *">He dominait le ruisseau et la piste qui le cotoyait et se tenait là, la main snuehe sur la hanche, le fume-cigarette à la main droite, un sourire aux lèvres, jeune, belle, gracieuse et presque provocante.

Elle salua Merry d'un rire clair, en levant son beau bras nu ses bracelets étincelèrent, en tintant, dans le mouvement qu'elle fit.

Eh bien, mes bons amis dit-elle, vous ne paraissez guère en train, ce soir.

D y a de quoi grogna Van Kerkhouwe.

Vous n'avez rien trouvé ?. Rlen dit Merry, soucieux. Et Conrad prétend qu'il n'y a pas plus de terrains diamantifères dans les vallons et sur le plateau qu'il n'y en a dans le creux de sa main.

les mesures qui nous paraissent indlspensables.

Contre le spéculateur, ennemi commun du producteur et du consommateur, il faut organiser la lutte nous accepterons un ordre du jour donnant les moyens d'engager cette lutte. Il a été prévu la création d'un office nécessaire pour régler nos importations. Il faut lire les statistiques pour se ren- dre compte du désordre qui règne par- fois dans nos achats.

En conclusion nous repoussons l'or- dre du jour 'de M. Join-Lambert, qui a la priorité, et contre lui nous posons la question de confiance.

Quelques mots de M: Thibaud, puis l'on vote.

Par 370 voix contre 190, sur 560 votants, l'ordre du jour de M. Join-Lambert est repoussé.

M. Fernand Bouisson annonce ensuite que le gouvernement accepte l'ordre du jour radical-eocialiste et socialiste et pose la question de confiance. Courte intervention de M. Triballet et l'on vote de nouveau.

Par 377 voix contre 212 sur 589 votants, l'ordre du jour de MM. FrançoisAlbert et Léon Blum est adopté aux applaudissements des gauches.

La séance levée à minuit trente. Séance aujourd'hui à 15 heures interpellations sur l'Aéropostale.

LE BUDGET

DE LA GUERRE SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Pour la première fois cette année, le budget de la guerre marque non seulement un arrêt dans cette progression ininterrompue, mais une très forte diminution, supérieure au dixième des dépenses inscrites au budget de 1932 sur la base normale de douze mois. Le total des réductions apportées par le département de la guerre atteint, en effet, 701 millions, sur les seuls budgets de la guerre et de défense des territoires d'outre-mer (6.962 millions pour 1932), et 851 millions en comprenant les économies réalisées sur les chapitres d'autres départements ministériels affectés aux besoins de la guerre (7.870 millions au total pour 1932). Ce chiffre de 851 millions ne tient pas compte des abattements à réaliser sur les traitements, salaires et indemnités selon une proportion qui sera déterminée ultérieurement et qui sera la même pour tous les ministères. Ainsi donc le ministre de la Guerre, nous a-t-on déclaré, a apporté à son collègue du Budget toutes les économies dont la loi du 15 juillet 1932 avait posé le principe.

Il est bon de signaler que les réductions réalisées l'ont été sans amoindrir en quoi que ce soit la valeur de l'armée française. Si certaines dispositions édictées par la loi du 15 juillet 1932 ont paru gêner, par exemple l'instruction, toutes dispositions ont été prises en 1933 pour pallier à ces inconvénients. La plupart des mesures prises, en dehors même des allégements financiers qu'elles comportent, marquent une preuve manifeste de la bonne volonté de la France en matière de désarmement et d'organisation de la paix. Et ceci n'est pas un des moindres mérites de ce projet de budget auquel on sait que M. Paul-Boncour, animé du souci constant de maintenir la sécurité du pays, a veillé avec un soin particulier.

Quelles sont les caractéristiques principales de ces réductions ?

Les effectifs budgétaires des hommes de troupe et sous-officiers seront au cours de l'année 1933 inférieurs de près de 43.000 hommes à ceux de l'année précédente.

L'effectif des officiers sera diminué de 527 unités. Ainsi est amorcée la nécessaire réduction des cadres dont le programme de réalisation devra s'échelonner sur plusieurs années en tenant compte d'intérêts particuliers qui ne sauraient être lésés.

L'attention du ministre s'est portée également sur le fonctionnement des services où une plus exacte appréciation des conditions du travail, et de l'utilisation, du personnel a permis de sérieux abattements.

Enfin, parallèlement aux réductions de personnel, une contribution importante, mais équitable, a été demandée aux dépenses de construction et de matériel, mais de préférence aux premières afin de ne pas ralentir outre mesure l'achèvement des parties urgentes des programmes en cours.

Il semble, en définitive, que dans la situation présente de l'organisation de l'armée et des relations internationales, on soit arrivé à m limite des réductions possibles. Les études qui sont en cours rue Saint-Dominique permettront vraisemblablement, en modifiant le système militaire actuel, sans préjuger par ailleurs le résultat des discussions qui se poursuivent à Genève, et.par une réorganisation de l'armée sur des bases nouvelles, de réduire encore le fardeau des dépenses de sécurité. Mais c'est là ouvre de longue haleine, car il s'agit en vérité d'une réforme organique, dont on doit attendre, tout ensemble, un renforcement de notre sécurité et une diminution des charges militaires.

En dehors de cette réforme, il ne semble plus permis d'escompter de nouvelle diminution du budget de la Guerre. L. F.

1 L'ÉLECTION D'AJACCIO Par 30 voix contre 14, le deuxième bureau de la Chambre a décidé de proposer à l'Assemblée la validation de M. de Carbuccia, élu à Ajaccio. INFORMATIONS POLITIQUES v»%% Au début de la séance d'hier matin à la Chambre, le président a donné lecture d'une lettre du président de la Grande Assemblée nationale de Turquie, remerciant la Chambre française des félicitations qu'elle a adressées à la Turquie à l'occasion de son entrée dans la Société des nations.

Dleu que c'est drôle dit la jeune femme en éclatant de rire.

Tu trouves ? fit Merry, étonné. Mais oui

Vous en prenez facilement votre parti dit Stones.

Dois-je donc m'abîmer les yeux à pteurer ? fit-elle en pivotant sur son talon, avec grâce. Ma foi non cher. J'ai pris mon parti, souvent, de situations autrement tragiques.

Mais si nous ne trouvons rien, vous y perdrez autant et plus que nous! dit Van Kerkhouwe.

Oui sans doute. Mais ça m'est égal. Je ne suis pas tellement attachée à l'argent, ni à quoi que ce soit, d'ailleurs, pour me mettre l'âme en deuil en pensant que j'ai perdu une fortune. Je vis Je suis jeune, gale, agile. Je me sens femme jusqu'au bout des ongles, et le monde est ouvert devant moi, le vaste monde Alors ? Pourquoi me désolerais-je. Tant que ses pieds le peuvent porter, dit un de nos proverbes, le romani est maitre de tout

Et, à pleine voix, elle se mit à chanter

Iilo! Illo! La terre est ronde

Et brûlants ou glacés

Tant de chemins par le vieux monde Nous sont tracés.

Que si le froid te mord, va-t'en sans honte. Vers les pays où le soleil est le plus fort. Et si tu as trop chaud, remonte

Là-haut, vers tes neiges du Nord. Illo Illo La vie est dure

Si tu n'as pas de pain

Sur tes flancs serre ta ceinture

Bois dans ta main.

Que si Destin, roi fou. te fait très riche A tous, partout, sans les compter, sème [tes ors

Dis-toi que parfois une miche

Romani vaut tous les trésors

Tous, accourus aux accents de sa voix éclatante, aux sonorités profondes, aux résonances de métal, ils la dévoraient des regards.

A leurs yeux, elle incarnait tout à coup, avec une force presque satanique,

L'ELECTION DE CREIL

M. Chauvel a été invalidé hier matin par la Chambre

M. Chauvel

Conformément té par M. Lotz, dé- puté radical socialiste du Morbihan, au nom du sep- tième bureau de la Chambre, celle-ci a invalidé M. Chauvel, proclamé élu dans la deuxième circonscription de Senlis, à 28 voix de majorité, le 8 mai dernier, au second tour de scrutin, contre le député sortant, M. Uhry, socialiste S. F. I. 0. Le principal grief invoqué par le rapporteur contre M.

Chauvel fut le suivant un appel du parti radical et du parti républicain socialiste en faveur de M. Uhry portait les signatures de MM. Herriot et Painlevé; or une affiche de M. Chauvel affirma que « MM. Herriot et Painlevé n'avaient jamais confié leur nom à M. Uhry et qu'Us se garderaient bien de le faire ».

M. Bardon prit la défense de M. Chauvel. Mais à la plaidoirie du député de la Haute-Vienne succéda un requisitoire de M. André Hesse, qui déclara Si l'on peut qualifier de littérature électorale le fait de traiter un adversaire de vautour vorace, ce n'est pas de la littérature que de prêter à des tiers des propos qu'ils n'ont pas tenus. Sur quoi la validation fut repoussée à la majorité de 256 voix contre 200, par scrutin public à la tribune. Alors, M. Sabiani proposa d'ouvrir une enquête.

Une enquête ? s'étonna M. Frot. A quoi bon ? Après la décision de la majorité de la Chambre, il n'est plus qu'un jugement celui des électeurs. Et, malgré une nouvelle intervention de M. Bardon, la Chambre, procédant à un nouveau scrutin à la tribune, s'opposa à l'ouverture d'une enquête, par 242 voix contre 200.

M. E. Herriot reçoit M. Benès M. Benès, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, qui, venant de Londres, était arrivé à Paris mercredi soir, a été reçu hier matin par M. Edouard Herriot, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères.

Le conseil fédéral

des travailleurs de l'Etat et les traitements

Toulouse, 17 novembre.

DC NOTEE ENVOYÉE SPÉCIALE

Dans sa résolution d'action pour la défense des traitements, le congrès des fonctionnaires avait demandé, on s'en souvient, que les autres fédérations adhérentes au cartel des services publics fissent connaître leurs possibilités de défense ou de soutien.

Ainsi qu'il avait été prévu, le cartel des services publics se réunit tout d'abord. Il prit bonne note des décisions votées par les fonctionnaires et que venaient de lui lire leurs délégués. Mais nulle promesse ne fut faite, nul engagement ne fut pris. Et de fait, il ne pouvait en être autrement, car les représentants des autres groupements affiliés au cartel n'avaient reçu aucun mandat leur permettant de se prononcer sur une aussi grave question. Il fallait donc convoquer rapidement les conseils fédéraux plus autorisés que le cartel.

Le premier de ces,conseils fédéraux s'est réuni, aujourd'hui, à la Bourse du travail de Toulouse. Il a porté à. son ordre du jour de nombreuses questions intéressant particulièrement les catégories de travailleurs que groupe la fédération. Elles sont passées au second plan. L'essentielle préoccupation des délégués, on le sent tout de suite, c'est la question soulevée par les fonctionnaires. Et ils ont profité de ce que l'ordre du jour appelait en premier lieu le problème de l'unification des salaires pour entamer le débat auquel chacun pensait.

De cette discussion où les délégués, il faut le reconnaître, se sont montrés très sincères, très clairvoyants, il ressort nettement que la consultation directe des intéressés s'imposait. En dépit de la sympathie avec laquelle les membres du bureau ont présenté, soutenu le point de vue des fonctionnaires, les représentants des syndicats qui sont réunis, ici. se montrent pour le moins assez tièdes.

Certes, il en est parmi eux qui envisageraient volontiers une solidarité complète avec les fonctionnaires, néan- moins ils ont la sagesse de se souvenir qu'ils doivent non pas s'inspirer de leurs opinions personnelles mais des idées de la masse des syndiqués. Tant qu'il s'agit de prévoir une opposition à toute diminution des traitements par des meetings, des démarches, voire l'application de certains règlements, ça va encore. Mais aussitôt qu'on parle de suspension de travail, ça ne va' plus. C'est 'que lé gouvernement ne menace de diminution que les traitements supérieurs à 12.000 fr. et les travailleurs de l'Etat, dans leur ensemble, ne reçoivent pas un salaire aussi élevé. Si l'on ajoute à ces considérations bien humaines, pauvrement mais simplement humaines, hélas les craintes de sanctions certaines et particulièrement douloureuses en cette période de crise, on comprendra les hésitations qui se font jour. Par surcroît, lea travailleurs des services publics ne sont pas assurés de l'efficacité absolu d'une grève susceptible de faciliter la

les désirs inassouvis, l'appétit de tout les biens du monde, de toutes les joies de la vie. tout ce qui les avait poussés à venir dans ce désert de pierres surchauffées chercher ces gemmes précieuses, dont la découverte et la possession leur permettraient d'assouvir tant de désirs impérieux sans cesse refoulés, de satisfaire aux ordres de leurs Instincts.

Elle était la Femme, avec ses séductions, l'amour, la volupté, de par ses yeux ensorceleurs, son sourire, sa joie insoucieuse, la fortune, par ce chic qu'elle leur révélait tout à coup, par ces joyaux qui brillaient sur elle. A pied, ou à cheval, fauves, poussiéreux, les yeux caves et fiévreux, les traits tirés, ils formaient devant elle un groupe presque tragique, et leur stupeur à eux était l'expression même et le plus beau témoignage qu'ils pussent lui donner de son triomphe à elle.

Jusque-là, ils ne l'avaient vue que vêtue comme eux, de toile kaki, de tweed bleuté ou de flanelle jaunâtre. Ils s'étaient accoutumés à ne considérer en elle qu'un compagnon d'aventures, brave, résistant, bon cavalier, tireur émérite, au point d'étonner les trois burghers, pourtant passés maîtres dans l'art de se servir d'une carabine. Et tout à coup, sans qu'ils pussent savoir ni comprendre à quel mobile secret elle avait obéi, Margit se révélait à eux non seulement comme une femme, mais encore comme la plus désirable et la plus captivante des femmes.

Debout sur sa roche Margit les regardait.

Et ce qu'elle lut dans les yeux de Conrad Czirok mit un frisson glacé dans toute sa chair.

Ils brûlaient, ces yeux profonds, d'un éclat verdâtre. comme ceux des chatstigres. Ils disaient la passion sourde, comprimée, inavouée, la jalousie, l'admiration, le désir».

victoire des fonctionnaires. Peut-être pourraient-ils, le cas échéant, se joindre à un mouvement des fonctionnaires par un arrêt momentané du tfavail, quelque chose comme une manifestation de protestation à durée limitée, très limitée, et encore.

L'organisation d'une caisse de résistance et de solidarité entendez le versement obligatoire d'une cotisation à fixer par tous les syndiqués en prévision d'une grève tres vaste et longue à soutenir a rencontré les mêmes difficultés. Les délégués réunis ici n'osent guère faire des promesses qui risqueraient de n'être pas tenues. Pour tenter d'en sortir, pour essayer dé concilier ce que les uns considèrent comme un devoir syndicaliste, ce que les autres affirment être une tâche trop lourde, une commission va se réunir. Demain, elle fera connaître les résultats de ses délibérations. Suzanne BALITBAND.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La lfamme du Souvenir sera ravivée par la D. I.. l'Amicale des A. C. des R. I., R. I. et 57* R. 1. T. Sénat, séances à 10 heures et à 15 heures (baux ruraux).

Chambre des députés, séance à 15 heures (interpellations sur l'Aéropostale.) Cérémonies religieuse» Service pour les A. E. de l'Ecole des chartes, 9 h., SalntGermain=des-Prés, A la mémoire des membres de la S. N. d'encouragement au bien, 10 h.. Saint-Pierre-de-Chaillot. A la mémoire de Marcel Proust, 11 h., même église.

Vente de charité Au profit des œuvres de la Société des ingénieurs des Arts et Métiers, 14 h., 9 bis, avenue d'Iéna. Réunion. d'anciens combattants R. I. T. 20 h. 30, 80, boulevard de Clichy. 154' et 354' R. I., 21 h., 6, place de la République. zouaves, 21 h., 2, rue de la Bourse.

Courses à Enghien, iL, 13 heures.

Salon de l'Aviation, au Grand Palais à 10 h., inauguration par le Président de la République.

M. Jean Fabry, député de Paris, rédacteur en chef de l'Intransigeant, vient d'avoir la grande douleur de perdre son plus jeune fils, FrançoisJean, âgé de six ans et demi. La levée du corps aura lieu demain samedi, à 11 h. 45 précises, 50, avenue de La Motte-Picquet. Les obsèques auront lieu ensuite à Rothéneuf (Illeet-Vilaine).

Nous présentons à M. Jean Fabry, si cruellement éprouvé, nos sentiments de profonde sympathie.

On annonce la mort du professeur Thiroloix, ancien médecin des hôpitaux de Paris, ancien professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris. Les obsèques de Mme Ernest Gemey, femme de notre collaborateur, M' Ernest Geney, ont été célébrées hier, au temple de Bellevue, en présence d'une nombreuse affluence. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Sèvres.

M. Bry, maire de Salles-Ies-Aulnay (Charente-Inférieure), est nommé chevalier de la Légion d'honneur.

Le comité directeur de l'U. N. C. a ranimé hier soir la flamme à l'Arc de Triomphe. De très nombreux anciens combattants avec plusieurs centaines de drapeaux assistaient à la cérémonie. Avec la crème dentifrice à l'adcool GENCIVA, vos dents seront toujours blanches et ne se déchausseront jamais. Le tube (blanc, rouge), 5 fr. Partout et 4, rue Fromentin. Pigalle 60-19. De M. Ch. Bravard, à St-Genis-Laval Poulet de grain, truite ou brochet, Voilà menu qui vous régale

Mais, au dessert, plus rien n'égale Un généreux « Cherry-Rocher ». A base de sel extrait des eaux de Vichy, la POUDRE DENTIFRICE VICHY-ETAT vous donnera dents blanches et gencives saines. C'est aussi l'antiseptique de la bouche et le plus actif contre la carie des dents et sur.tout des collets.

BIENFAISANCE

Eglise Sainte-Madeleine, mercredi 23 novembre, 10 h. 15, Sainte-Cécile. Messe César Franck: Mlle Laval, MM. Franz et Cambon, de l'Opéra; Maurice Maréchal. Cent cinquante exécutants dirigés par M. Albert Wolff.

FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles de Mlle Suzanne Leolayt, fille de M. et Mme Alphone Leclayt, avec M. Jérôme Hervieu, fils de M. et Mme Robert Hervieu. NECROLOGIE

La levée du corps de M. Oudaille, commissaire divisionnaire honoraire. aura lieu demain samedi, à 9 h. 50, 3, rue Bourdonnais, à Asnièrea. Descendre à Bécon-les-Bruyères.

LE JOURNAL DE LA FEMME Nebdemadaire Moderne Illustré

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Le succès de notre premiez numéro a été tel que les 520.000 exemplaires qui ont été tirés sont déjà presque totalement épuisé,s. De toutes parts. nous sommes sollicités de faire procéder à une réimpression. Malqré notre vif dé-

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Holà dit-elle, avec un rire clair, allez vous habiller, messieurs mes commensaux C'est fête au camp, ce soir. Nous dilapiderons un peu plus nos richesses en offrande au Hasard, dieu de la chance Et s'il nous trahit, ce vieux ladre, dans nos désirs et nos espérances, nous lui rirons au nez. VII

Jalousie.

Le dîner s'était prolongé en beuverie. Margit, avec les trois mineurs cafres, aux sons d'un accordéon, dont Nicholson jouait en virtuose, avait dansé une espèce de danse de guerre. Luc Roëls, colosse aux muscles de bronze, s'était révélé dans toute sa force en enlevant, sur ses épaules, Margit et le cheval qu'elle montait. Pambé. qui avait rapporté du plateau exploré quelques jours auparavant, les sagaies et les javelots des Cafres probablement massacrés par Tsolack Tschernoch pour s'assurer de leur silence, donna une démonstration de son adresse à lancer les unes et les autres.

Demain, dit Margit, en se levant enfin, nous nous reposerons tous. C'est le jour consacré au Seigneur. Luc Roëls nous lira un office et nous ferons en sorte de ne point offenser la loi divine. Tous s'inclinèrent. Quelques instants plue tard, Rangall prenait la garde avec Pambé.

-o_

Assis sous sa tente, à demi dévêtu, Conrad Czirok songeait, dans la lueur pauvre de son photophore. Devant lui, sur la table pliante, il y avait un browning de gros calibre, hors de son étui, un grand verre plein d'eau et de whisky, une boite de cigares, de marque assez commune, et une feuille de papier, sur laquelle était posé un crayon et qui portait ce seul nom

Margit.

Il tressaillit, tout à coup.

Quelqu'un longeait sa fragile de-

PROGRAMME DES SPECTACLES » » m

Opéra, 8 h. 45, Elektra, Un divertissement. Comédie-Française. 8 h. 45. l'Age du fer. Opéra-Comique, 8 h. 45, la Vie de bohème. Odéon. 8 h. 30, Don Juan, l'homme de désir; l'Habit vert.

(.aite-LyrlQiie, 8 h. 30, le Pays du sourire. Trianon-Lyriqne, 8 h. 30, Ciboulette. Chatelet, h h. S0, Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, 9 b., Aurélie,

Porte-Saint-Martia, 8 h. 30, le Scandale. Théâtre de Paris, 8 h. 45. Une femme ravie. Gymnase, 8 h. 45, 145, Wall Street. Sarah-Bernhardt, 9 h., Dame aux camélias. Mogador,. h. 30, Auberge du Cheval-Blanc Renaissance, 8 h. 45, la Vie d'une femme. Ambigu, 8 h. 40, Topaze.

Palais-Royal, 8 h. 45, la Maison d'en face. Antoine, 9 h., Périphérie.

8 h. 45, Azor.

Michodière. 9 h.. la Fleur des pois. Athénée, 9 h., gén., Affaire d. 1. rue Royale. Madeleine, 9 h. lb, Mozart (Y. Printemps) Ambassadeurs, 9 h., Edition spéciale. Saint-Georges, 9 h.. Mademoiselle. Nouveauté, 9 h Jeanne (orch. à 35 fr,). comédie Champs-Elyaées, 9 h.. la Margrave. Gd-Uuignol. 9 h.. Sexualité (Mayane). Théâtre Michel, 9 h., Valentin le Désossé. Potinière, 9 h., « 5 à 7 (comédie). Capucines, 8 h. 45. le Progrès s'amuse. Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc. Avenue, 9 h., la Ronde (Ludmilla Pltoëff). Montparnasse, 9 h.. Comme tu me veux. Atelier, 9 h.. le Château des papes. Mathurins, 9 h.. Prenez garde à la peinture Studio de Parts, relâche.

Moulin de la Chans., 9 30, Au pays du soleil Théâtre Figaro, relâche.

Th. Action Inter., 9 h.. le Train blindé. Comœdia, 9 15, Un joli monsieur. (opér.) Cluny, 9 h.. Bourrachon (Signoret). AlberÊ-I", 9 h., Doyen des enfants de chœur Déjaiet, 8 h. Joseph est un cochon. Moncey, 8 h. 30, Rose-Marie.

Zénith (pl. Gambetta), le Grillon du foyer. Gobeh, 830, Rêve de valse (Revel,Mazzanti) MUSIC-HALI.S

Folies-Bergère, 9 h.. la Revue d'amour. Casino de Paris, 8 h. 30, Sex Appeal 32. Empire, 8 h. 30. Mayol.

Alhambra, 3 h.. 9 h., Ninon Vallin, Georgel. Dix-Heures, 10 h., Dix heures sonnent. Ueux-Anea, Conférence de. nos ânes. Kmbassy, 10 h.. Edmonde Guy, Spadaro. Lune-Rousse (58, rue Pigalle), revue. PaTillon-Huslc-HaU, Lucienne Boyer. Seala, 8 h. 30, Georgius et son th. chantant. Bob. -M.- H., Roland Dorsay. Danvers 15 at. Européen, m., s., Mauricet, Dauvia, Ruquet (.«nmont-PaUce, m,, s.. Cinq attractions. Médrann, 8 h. 45. Cirque sous l'eau. Cirq. d'Hiver, 8 45, le cirque Busch à Paris. Coliséum, danse, mat. et soir., attractions. Moulin-Rouge, bal-kermesse, mat., s., nuit. Magic-City-Bal, tous les s., 9 h., dim.. mat. I.una-Park, 9 h., dancing (sem entr. libre). Jardin d'Acclimat., entrée, 3 fr.; enf., 1 fer. Pompéien, jeudi soir. bal sam., d., m., a. CINEMAS

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meure, soulevait la portière, entrait, dans un glissement silencieux de reptile. Il reconnut Shung Shin Fo et se leva.

Un instant, le colosse germanique et le petit homme jaune demeurèrent face à face.

Que me voulez-vous ? demanda enfin Conrad Czirok.

Le Chinois s'assit, prit un cigare, l'alluma, puis dit, en allemand, et sans aucun accent

Causer un peu avec vous.

Ne nous sommes-nous pas dit tout ce que nous avions à nous dire ? demanda Czirok en s'asseyant à son tour. Non dit Shung.

Il prit la feuille de papier et lut à mi-voix

Margit.

C'est bien ce que je pensais ditIl. Vous alliez lui écrire, n'est-il pas vrai, que vous l'aimez ?

Oui avoua Conrad.

Shung dit, l'oeil mauvais

Gros sot que vous êtes Ne ferezvous donc jamais que des bêtises Shung gronda le colosse,

-Assez! dit sèchement Shung. Conrad se tut.

Parlons de choses sérieuses. Rien trouvé, réellement ?

Non, rien.

Et l'on ne trouvera rien ?

Comment pourrais-je le savoir ? Ce n'est pas après une journée de prospection, opérée grosso modo, que l'on peut espérer découvrir une fortune, à moins d'un hasard miraculeux C'est vrai dit le Chinois. Il se tut et, toujours en allemand, dit encore

Je veux être tenu au courant, au jour le jour, de ce que vous verrez réellement Vous comprenez ? Oui dit sourdement l'Allemand. Vous obéirez ?

Oui Vous le savez bien

Marivaux-Pathé, Mélo.

C. Ch.-Elys., Silence, on tourne (H. Lloyd) Gaumont-Th., Jeunes filles en uniforme. Marlgny, Fanny.

Cotisée. Boudu sauvé des eaux.

Monlin-Bouge-Pathé, Oaités de l'escadron. Max-I.inder-I'athé. Poil de Carotte.

Victor-Hugo-Pathé, l'Atlantide.

Impérial-Pathé, la Femme nue.

Omnia-Pathé, Une pet. femme dans le train. Pataee, la Traite des femmes.

Capucines (mat. seul.). Monsieur Albert. Krmit.-Pathé-N'atan, Courtisane (G. Garbo, Plgulle, le Chemin de la vie (permanent). Apollo-Cinéma, Mata-Hari (Greta Garbo). Miracles, 9 h.. Allô, Berlin? Ici Paris. Maillot-Palare. la Perle.

Falguière, Queen Kelly (G. Swanson). Caméo, le Picador.

Luna (Nation), Fascination, Lt Sans-Gêne Royal-Pathé, Tarzan.

Studio Y. Print., S. Gult., Mon Léopolo Agrk., Scarface, 3, 9 h. sam.. dim.,2 30. 5 h Bonap., Clair de lune, 3, 9; s., d., 2 30, 6 h. St. Diamant (pl. St-Aug.), Cabaret de nuit Cigale, Fascination (J. Crawford).

Artistie, Jeunes filles en uniforme,

Ciné-Opéra (1 h. 30 à minuit), Clair de lune. I,utétia-Pathé, Coeur de Lilas.

Raspail le Roi des achlemilhs.

Passy (25. r. Passy). Alraune (Brg. Helm) Mon (7. av. C'ichy). le Triangle de feu. Saint-Marcel-Pathé, l'Atlantide.

Louxor-Pathé, l'Atlantide.

St-Sabln, Mon ami Tim et FantomajJ.

Carillon, Quick (Lilian Harvey).

Roxy. Conduisez-moi, madame.

I.yon-Pathé, l'Atlantide

Sélect-Pathé, l'Atlantide.

Auteuil-Bon-Ciné, Notre-Dame de Paris. L'électrification des chemins de fer et le chômage

Parmi les grands travaux envisagés par le Conseil national économique, pour remédier au chômage, cet organisme, en se référant aux études récentes du conseil supérieur deg travaux publics et du conseil supérieur des chemins de fer, vient d'émettre, à l'unanimité, un vœu pour que l'exécution des travaux d'électrification de 1.625 km. de voies ferrées soit décidée dès à présent pendant la période de chômage il appelle l'attention à la fois sur ta maind'œuvre Importante, intéressant des Industries variées, que comporteront ces travaux. et sur le rendement réel de ces opérations d'éleotrlncatlcn

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Au jour voulu, j'opérerai. Vous avez toujours le flacon que je vous ai conflé ?

Oui.

C'est bien! Bonne nuit. dit Shung. Il se dirigea vers la portière et il allait la soulever quand Conrad, d'une voix sourde et humble, dit en se levant: Shung

Quoi ?

Ne soyez pas Impitoyable. Je l'aime et je. je veux la soustraire au destin qui les attend tous.

Etes-vous fou ? Un tel témoin Et folie de son Merry ricana Shung. Tenez-vous donc à aller gigoter au boirt d'une corde ? Dans ce damné pays, la justice est prompte et ses arrêts exécutoires en quelques heurea Non. elle y passera comme les autre Allons-nous, pour une femme, si sé duisante qu'elle soit, jouer nos chances si nous en avons, et jouer notre tête si le destin nous est favorable ?

Il ajouta, durement, tout en parlan' sur un ton égal et à mi-voix

Je vous ai fait venir pour m'obcU Vous savez que je vous tiens. Vout pouvez me tuer. Mais ce n'est pas en vain que vous portez comme nous tous comme moi-même, le Signe du Bon heur. Moi mort. un autre prendra ma place. Un autre que vous ne connaître? pas et qui vous réglera votre compte Si l'affaire réussit, vous serez libéré loyalement. Si elle ne réussit pas, et que vous ayez tout tenté pour réussir. vous serez libéré quand même et libre de regagner l'Allemagne, l'Autriche ou la Hongrie, si cela vous plait. Jusquelà, obéissance Obéissance passive Comme à la compagnie poméranienne des cadets de noblesse. baron

Oh gronda Czirok, avec un mouvement de rage folle, mais taisez-vous donc, démon jaune que vous êtes U ««ivre.)


L'EXPOSÉ DE SIR JOHN SIMON A LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT »- SUITE CE LA PREMIERE PAGE -«

La possibilité de parvenir sur ces questions à une solution obtenue grâce d une bonne volonté mutuelle et d l'accord commun constituera, pour les hommes d'Etat qui s'occupent des affaires internationales, l'épreuve suprême de leurs qualités.

Notons, en passant, que le plan français, que je ne discute pas aujourd'hui, contient en fait une proposition celle qui a trait au mode de recrutement des armées continentales, qui impliquerait une modification de l'une des clauses de la partie V du traité et qui, en soi, tend à appliquer le principe de l'égalité. Le cas de l'Allemagne

2) D'autre part, il ressort du préambule de la partie V du traité et des explications données d ce moment-Id par M. Clemenceau, au nom des alliés, que, sans aucun doute, dans le texte comme dans l'intention des auteurs, le désarmement imposé l'Allemagne devait être le précurseur d'une mesure im.portante de désarmement général. Je ne discute pas les subtilités juridiques qui, comme le soulignait la note britanndque du mois de septembre derlaier, ne vont pas au coeur méme de la question- Je .parle des intentions générales que l'on peut déduire de ce qui a été dit et signé en 1919. 3) Je suis loin de sous-estdmer, ajoute sir John Sdmon, les mesures de désarmement unilatérales prises par certains Etats depuis l'armistice. Mon propre pays, par e.remple, a, au cours de ces dernières années, effectué d'immenses réductions et ne saurait aller plus loin dans cette voie si un accord général n'intervenait pas. R n'en reste pas moins que, tandis que l'Allemagne cantdnue d'être soumise aux restrictions perpétuelles du traité de paix, d'autres nations du monde ne sont encore liées mutuellement par aucune convention contractuelle de limiter ou de réduire leurs armements, sauf dans les domaines extrémement importants auxquels s'appliquent les traités navals de Washington et de Londres, et d'autres nations peuvent encore se permettre de posséder des armes de guerre que le trrtité interdit à l'Allemagne.

4) Dans l'intervalle, l'Allemagne est devenue membre de la Société des nations et elle a le droit indiscuté d'y siéger en égale. Si nous hésitons sur les termes de notre accord, ce n'est pas que nous désirions d'une manière quelconque imposer ouvertement ou implicitement un statut d'infériorité, c'est que nous nous demandons avec inquiétude de quelle manière pourrait être utilisée cette situation nouvelle et que nous eraignons les dangers qui pourraient en résulter pour la tranqtvilldté de l'Europe. Cette considération relève directement de la conférence du désarmement. En effet, nous ne cherchons pas à réaliser le désarmement comme une fin en soi, mais comme un moyen en vue d'une fin. Le désarmement a pour but essentiel de contribuer à établir une paix solide et durable.

Voici donc quatre propositions objectives dans lesquelles j'ai essayé de résumer la véritable situation et qui me paraissent ne devoir soulever de contestation d'aucune part.

Les propositions anglaises

Sir John Simon énumère ensuite les conclusions, au nombre de quatre, auxquelles est parvenu le gouvernement britannique

1) Tous les Etats européens devraient s'unir en une affirmation solennelle qu'en aucune circonstance ils ne chercheront à résoudre un différend quelconque, présent ou futur, surgi entre eux, en recourant à la force.

Peut-être, dira-ton, ajoute sir John Simon, qu'il n'y a là rien de plus qu'une affirmation nouvelle du pacte Kellogg, mais, même s'il s'agissait d'une réitération, ce ne serait certes pas ici une vaine répétition. Nous nous refusons, au surplus, totalement à admettre l'opinion qu'une telle assurance, donnée solennellement dans ces circonstances, puisse n'être qu'une promesse sans valeur.

2) Les limitations imposée aux armements de l'Allemagne devraient être inscrites dans la même convention de désarmement que celles où seront définies les limitations concernant les armements des autres puissances.

3) Les limitations nouvellement formulées en ce qui concerne l'Allemagne auraient la même durée et seraient subordonnées au même mode de revision que celles de tous les autres pays. 4) En ce qui concerne la liste des armements, l'Allemagne a déclaré qu'elle n'a pas l'intention de réarmer. Elle désire qu'on reconnaisse le principe que les espèces d'armes permises aux autres pays ne doivent pas lui être interdites. Il est entendu qu'à cet égard je parle d'espèces d'arme» et non d'armes, car cette dernière question doit être traitée à part et plus tard.

En attendant, le gouvernement britannique désire souligner

1) Que le but de la conférence du désarmement est de réaliser le maximum de désarmement positif, susceptible de recueillir l'adhésion générale et non d'autoriser, au nom de l'égalité, un accroissement de la force armée.

2) L'application intégrale dans la pratique du principe de l'égalité ne saurait être réalisée immédiatement. La confiance dans l'application ultérieure de ces principes s'accroîtra lorsqu'on verra que, le premier pas ayant été fait, la pains du monde s'en est trouvée mdeux assurée.

Le gouvernement britannique estime, par conséquent, que ce dont on a besoin, c'est d'un programme pratique comportant des paliers, chaque mesure successive étant justifiée et préparée par les conséquences constatées de la mesure précédente.

A la lumière de ces observations, le gouvernement britannique estime que les méthodes suivantes pourraient être appliquées pour la première étape. 1) Désarmement qualitatif

a) ARMEMENTS NAVALS. Le gouvernement de Londres est actuellement en pourparlers, en vue de conclure un accord, avec les principales puissances navales visant à une réduction importante du tonnage des navires de ligne, et le principe de l'octroi de droits égaux à l'Allemagne exige que ce pays soit autorisé à construire des navires d'un type analogue à celui qui sera finalement adopté par les grandes puissances navales.

Sir John Simon continue

Le gouvernement britannique s'est déjà déclaré prêt à limiter les croiseurs à un type de navire de 7.000 tonnes armé de canons de 6 pouces, limite qui correspond approximativement d celle qui est actuellement imposée à l'Allemagne.

Le gouvernement de Londres u insisté à plusieurs reprises sur tu nécessité de supprimer entièrement tes sous-marins. Il considère cette mesure comme la plus importante contribua tion qui puisse être apportée au désarmement et à la paix mondiale et, accessoirement, le medlteur moyen de faire droit, en ce qui concerne cette arme, à la demande d'égalité de tral-

tement formulée par l'Allemagne. b) Armements terrestres. 1° Chars d'assaut: Le gouvernen6ent britannique propose, tout au moins comme première étape, de supprimer tous les chars d'assaut dépassant un cartain poids et de fixer ce poids de façon d interdire les chars d'assaut particulièrement propres d un emploi offensif dans le combat. Si l'on admet l'égalité de traitement, il serait impossible de refuser d l'Allemagne, en principe, le droit de posséder un nombre limité de ces armes.

2° Grosses pièces d'artillerie terrestre mobiles. Sir John Simon dit que le moyen d'accorder l'égalité de traitement Il l'Allemagne en ce qui concerne cette arme. tout en faisant un qrand pas dans la vote du désarmement, est de demander que les canons soient uni- quement ramenés d 105 mm., calibre imposé d l'Aflemaqne par le traite de Versailles.

3° Armements aériens. Le .gouver- nement de Londres suggère, d titre de mesure de désarmement pratique et immédiat 1° la réduction immédiate des forces aériennes des principales puissances au nivenu de celles du Royaume-Uni 2* une réduction de 33 à de toutes les forces aériennes du monde rriwsi rfd}tit' Il rnmnris mlles du Royaume-Uni 3° une limitation du poids à vide des appareils de l'aéronautique militaire au chiffre le plus bas sur lequel peut se faire l'accord générai. Le gouvernement britannique pense qu'il n'est pas déraisonnable que l'Aile- magne s'abstienne de réclamer une aéronautique militaire cu navale. 2) Désarmement qttantitatif

En ce qui concerne la question des effectifs, sir John Simon déclare que si l'Allemagne désire être libérée de la clause qui lui interdit actuellement le service militaire obligatoire, le nombre des hommes qui reçoivent annuellement l'instruction obligatoire de miliciens en Allemagne devra être dé- duit, dans une proportion à convenir, du nombre des soldats qui effectuent un service prolongé.

Le gouvernement de Londres accueille favorablement les propositions Hoover visant les effectifs militaires et il est disposé à les accepter en principe comme base de discussion. 3) Contrôle du désarmement Le gouvernement britannique accepte en principe la résolution, adoptée le 23 juillet par la commission générale de la Conférence du désarmement, sur la question du contrôle. 1/ est convaincu, en effet, qu'il est essentiel pour le bon /fonctionnement de la convention, de prévoir un contr62e ef!ectif, sous réserve des conditions fixées d'un commun accord et acceptées par tous les Etats représentés d Genève.

Sir John Simon conclut en disant que nous sommes arrivés à un tournant de la conférence. Une étude de détail du désarmement, si elle est purement 'mécanique et ne s'inspire pas de l'esprit créateur de la paix, ne saurait aboutir à des résultats effectifs.

M. HENDERSON INTERVIENT Dans ce discours, qui fut écouté avec attention et longuement applaudi, sir John Simon s'est abstenu, on le voit, de commenter le plan français. Mais sans le mentionner expressément. il s'est constamment appliqué à faire ressortir les points de contact qui existent entre les conceptions française et britannique. Comme le souligne M. Henderson, il a donc voulu, lui aussi, préparer les voies à une action collective de grande envergure » dans le domaine du désarmement.

Ce travail de coordination, ajouta M. Henderson, serait facilité si l'Allemagne reprenait sa place.

L'acceptation du principe de l'égalité par les puissances principalement intéreseées pourra donc constituer une base de discussion qui permettra de savoir de quelle façon on arrivera, dans la pratique, à appliquer ce principe. Mais il faudrait d'abord proclamer que la limitation des armements de l'Allemagne et des autres puissances, qui se trouvent dans une situation semblable, sera contenue dans la prochaine convention. Pour cela, la présence de l'Allemagne est, à mon avis, indispen- sable.

Au nom de l'Italie, M. Rosso s'associa pleinement aux déclarations. de M. Henderson.

Une déclaration de M. Massigli Après avoir remercié le ministre britannique des Affaires étrangères et le représentant de l'Italie pour l'hommage rendu par eux au plan français, M. Massigli tint à remettre les choses au point en ce qui concerne l'égalité des droits:

Le gouvernement français, déclara-t-il, a fait connattre sa manière de voir sur cette question dans son dernier mémorandum. Il maintient fermement la position qu'il a prise, mais en so'n nom je m'associe aux voeux formulés par M. Henderson visant le retour de l'Allemagne.

Dans le même ordre d'idées, le délégué des Etats-Unis, M. Norman Davis, insista sur le fait que malgré le déearmement relatif de l'Allemagne, de la Hongrie et de la Bulgarie, les armements des autres pays se sont accrus. Après quelques remarques des représentants de la Pologne, de la Belgique, de fU. R. S, S.. de la Suisse et de la Tchécoslovaquie, M. Henderson prononça la clôture de la discussion. Paul Du Bochet.

M. HENRY BÉRENGER REÇU PAR LE PAPE

Rome, 17 nov. (dép. Petit Parisien.) La présence à Rome de nombreuses personnalités étrangères à l'occasion du Congrès international Volta, a sa répercussion au Vatican, où les audiences du souverain pontife se multiplient.

Ce matin, le pape, qui avait reçu hier le cardinal Liénart, archevêque de Lille, a accordé audience à Mgr de Guébriant, supérieur de l'Institut des Missions étrangères de Paris, et au vicomte de Fontenay, ancien ambassadeur près le Saint-Siège et président de l'Académie diplomatique internationale.

Quelques instants plus tard, M. Henry Bérenger a été introduit dans la bibliothèque privée de Pie XI, qui a retenu le président de la commission sénatoriale des affaires étrangères en une longue et cordiale conversation. Au tribunal correctionnel d'Etampes Dans sa dernière audience, le tribunal correctionnel d'Etampes a infligé les condamnations suivantes 25 francs d'amende et 1.500 francs de dommages-intérêts à M. Paul Fournier, négociant à Méreville; 25 francs d'amende et 1.000 francs de provision à M. Charles Bouchard, demeurant à Morotert: 100 francs d'amende et 1.200 francs de provision à M. Jamet. maçon à Sarlas, comme auteurs responsable? d'accidents d'automobile: neuf mois de.prison et cinq ans d'interdiction de séjour, par défaut, à Charles Denex. journalier à d'Hulson-Longueville, pour violences sur ses parents: un an de prison et 1.000 fr. d'amende, par défaut, Louis Phalempin, à Itteville, pour émission de chèques sans provision.

Avant l'entrevue Hoover-Roosevelt au sujet des dettes SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Il y a 9 milliards de dollars d'hypothèques foncières que les fermiers américains ont prises au temps de la prospérité et qu'ils ne peuvent pas lever. Le prix des produits agricoles a tant baissé que le revenu global des populations agricoles américaines, estimé à douze milliards de dollars en 1929, n'est plus en 1932 que de cinq milliards de dollars. En 1929, 45.000 saisies ont été opérées chez les fermiers américains faute d'avoir purgé leurs hypothèques. Cette année. ce chiffre aurait atteint déjà 150.000 et dans bien des Etats on n'a pas osé recourir à cette procédure, de peur de provoquer des troubles.

Si justifiées que paraissent, du point de vue américain, les objections du Congrès à un moratoire, il est regrettable que les notes anglaise et française aient été remises depuis plus d'une semaine sans que personne, au sein du gouvernement américain, ait encore pris l'initiative d'expliquer au pays l'importance et le bien-fondé des demandes de conversations formulées par trois gouvernements alliés. Lorsque, il y a un an, M. Hoover s'efforçait de faire ratifier son moratoire et proposait au Congrès de reconstituer la commission des dettes, il signalait lui-même l'impossibilité où se trouveraient sûrement certains pays européens de reprendre les paiements. Lui-même mentionnait alors que le déclin de la livre sterling rendait le poids des versements anglais d'autant plus lourd à porter. S'il répétait seulement ses déclarations d'alors. les Etats-Unis ne s'en iraient peut-être pas comme en ce moment dans. une direction diamétralement opposée à celle des pays européens. Sans que M. Hoover ou ses ministres aient rien fait pour l'empêcher, l'opinion parlementaire et l'opinion publique se sont complètement cristallisées dans un sens défavorable à tout arrangement. Notre ambassadeur, M. Claudel, et l'ambassadeur de' Belgique, ont vu aujourd'hui M. Castle, sous-secrétaire d'Etat. Il leur a été impossible de rien apprendre sur les intentions du gouvernement américain. Toute action du président Hoover semble être suspendue en attendant son entrevue avec M. Roosevelt.

Le gouverneur de New-York a téléphoné aujourd'hui à M. Hoover pour lui faire savoir qu'il arriverait Washington mardi à 15 h. 30 et qu'il se rendrait aussitôt à la Maison Blanche. Mais il ne faut pas trop attendre de cette entrevue. Que pourrait recommander M. Roosevelt à ses parti- Isans à la suite de son entretien avec j M. Hoover ? Les principaux leaders démocrates ont déjà pris parti dans des déclarations publiques contre un nouveau moratoire et contre une ré-,duction des dettes.

Ainsi que le constate ce matin le New York Herald Tribune, tout parait désespéré, mais il ne faut pourtant pas perdre l'espoir de voir reparaître le sens commun. Ce que le sens commun réclame, selon ce journal c'est qu'une espèce de marchandage soit fait. M. Hoover accepterait de marchander, d'échanger des dettes pour des marchés extérieurs.

« Un tel marchandage peut et doit être, dit le journal, fait sur un plan de justice et de prévoyance. Mais pour faire un marchandage il faut être deux. Or, jusqu'à présent, aucun indice n'est venu du côté de l'administration pour signaler que les EtatsUnis pourraient, dans certains cas, envisager une réduction de paiement, celui du 15 décembre ou un autre. Nous sommes bien dans une impasse. On ne voit actuellement aucune issue. Il semble que les Etats-Unis soient décidés à recevoir leur argent ou à laisser les pays européens faire défaut. Et pourtant, cette dernière solution présenterait tant de dangers pour les Etats-Unis eux-mbmes qu'on a peine à croire qu'ils en acceptent allégrement le risque. Aujourd'hui même, la livre sterling a fait une chute brusque devant le développement de la situation des dettes à Washington. Il est à croire que si l'Angleterre, fidèle à ses engagements, faisait son versement de 95 millions de dollars, la baisse de la monnaie anglaise s'accentuerait encore. Il en résulterait une baisse du prix des matières premières dans le monde entier et cela nuirait aux intérêts agricoles et autres des Etats-Unis. Toutefois, il y a une sérieuse possibilité pour que le gouvernement anglais ait déjà réuni assez de bons américains pour faire face à son chéance. On m'assure que tel est bien le cas, que si le Congrès refuse le moratoire demandé par Ia Grande-Bretagne, le paiement intégral sera fait avec ces bons déja achetés sur le marché américain. Il serait intéressant de savoir si, sur ce point, le gouvernement anglais a fait part de ses intentions au gouvernement français.

Un an de priaon avec sursis

à Cermaine Poitte qui tua son mari Devant les assises de l'Aisne comparaissait hier Germaine Poitte, âgée de trentequatre ans, gérante d'épicerie à la Fère inculpée d'avoir. le 25 mai dernier, porté à son mari. Paul Pottte. des coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

Les scènes dans ce ménage étaient fréquentes et le mari buvait passablement. Le jour du crime, Poitte, qui était très excité par la boisson, fit une scène particulièrement violente à sa femme, au cours de laquelle il la menaça à deux reprises. La seconde fois, alors qu'il brandissait sur elle une bouteille, Mme Poitte saisit un revolver, oublié précédemment par son mari et qu'elle avait mis dans la poche de son tablier, et fit feu par deux fois. Le second coup atteignit Poitte à la poitrine, le blessant mortellement.

A l'audience, Germaine Poitte maintient ce qu'elle n'a cessé d'affirmer qu'elle se trouvait en état de légitime défense et qu'elle était lasse des scènes et des brutahtés de son mari. La plupart des témoins corroborent ces dires. Les parents de la victime se portent partie civile par l'organe de M- Fagneux et réclament 2.500 francs de dommages-intérêts.

M. Riart, substitut, se montre modéré dans son réquisitoire, mais est, en principe, hostile au sursis. M' Robert Lenain, défenseur de l'accusée, plaide l'acquittement.

Après vingt-cinq minutes de délibérations. le jury revient avec un verdict ne retenant que le délit de coups et blessures simples. En conséquence. Germaine Poitte est condamnée à un an de prison avec sursis. La partie civile obtient 2.000 francs de dommages-intérêt*

Budapest. La Chambre a adopté le projet de loi concernant l'homologation de la convention internationale sur la répression du faux monnayage.

LA DÉMISSION DU CABINET

VON PAPEN SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

L'expérience doit avoir été salutaire pour la présidence, qui semble avoir modifié partiellement ses procédés. Alors que les gouvernements de M. Brüning et de M. von Papen étaient formés de personnalités ayant la confiance du seul chef de l'Etat, on voit maintenant le maréchal-président von Hindenburg rendre aux partis politiques leur entière responsabilité. Selon la règle du jeu constitutionnel, M. von Hindenburg a, en effet, convoqué pour demain vendredi les leaders nationaliste (Hugenberg), populiste (Dingelday) et catholique (prélat Kaas). Télégraphiquement, il a appelé pour samedi, de Munich à Berlin, Adolf Hitler, chef des nazis, et le Dr Scheeffer, leader des catholiques bavarois. (Les socialistes ne sont pas convoqués. Le ton de la lettre, dans laquelle ils ont déoliné l'invitation de M. von Papen à négocier avec lui, a été jugé impertinent par la présidence, qui s'est sentie indirectement visée. Aussi les socialistes sont-ils, jusqu'à nouvel ordre, condamnés au purgatoire où ils auront la consolation de joindre leurs bulletins de vote d'opposition à ceux des communistes.)

Enfin, pour tenir compte de Certaines critiques, le maréchal Hindenburg au- rait décidé de recevoir les leaders par- lementaires hors de la présence du secrétaire d'Etat à la présidence, docteur Meissmer, auquel certains milieux politiques attribuent une influence peu constitutionnelle dans les conseils de la présidence.

Lorsqu'il aura reçu en audience les chefs des cinq grands partis allemands, de l'extrême droite au centre, le maréchal s'abstiendra de désigner une personnalité pour former un nou- veau gouvernement. Il priera les chefs parlementaires pressentis de se concerter et de lui soumettre, pour mercredi au plus tard, une liste des personnalités qui, selon eux, seraient, du chancelier aux ministres, capables d'exécuter le programme désiré par les partis politiques.

Cette décision de mettre les leaders parlementaires pour ainsi dire au pied du mur ne peut, semble-t-il, avoir d'autre intention que de démontrer éventuellement, une fois de plus, l'incapacité des députés à se mettre d'accord pour une œuvre positive. En effet, espérer mettre d'accord sur un programme commun nazis, nationalistes, populistes, catholiques d'Empire et catholiques bavarois constitue une gageure. On ne voit pas du tout, à moins d'évolution extraordinaire dans les dispositions des partis, comment sortira des conciliabules parlementaires des prochains jours la coalition centredroit de concentration nationale que souhaite manifestement la présidence. Ainsi le Reichstag, ou plus exactement tous les partis du Reichstag qui ne sont pas « marxistes s, ont une dernière occasion de sauver le régime parlementaire. Hitler discute actuellement à Munich avec ses lieutenants Gregor Strasser et Frick sur l'attitude à prendre à l'audience de samedi. Si le chef naziste persiste à réclamer tout le pouvoir, ses négociations avec les autres leaders pressentis par Hindenburg n'auront aucune chance d'aboutir, Depuis qu'ils n'ont pas étranglé de leurs propres mains le régime parlementaire, les nazis se montrent, comme l'on sait, les gardiens jaloux des prérogatives du Reichstag. L'occasion leur est maintenant offerte de mettre en accord leurs paroles et leurs actes. S'ils consentent à composer avec les partis voisins et à partager avec eux le pouvoir, une coalition Strasser Hugenberg DingeldayKaas-Schseffer pourra sortir de la crise. Sinon, la manœuvre de la présidence aura réussi et le Reichstag aura, une fois de plus, démontré son incapacité.

Alors, très probablement, le maréchal-président von Hindenburg reprendra sa liberté d'action et pensant que, de quelque façon, l'Allemagne doit être gouvernée, reviendrait légitimement aux méthodes autoritaires.

M. Paul Painlevé a présidé le banquet des « Vieilles Tiges » Pour fêter plusieurs de leurs membres et plus particulièrement le comte de Montigny et M. Gobé, l'intéressante as- sociation des Vieilles Tiges » organisait hier soir, dans les salons de l'hôtel Lutetia, un grand banquet que présidait M. Painlevé, ministre de l'Air. Au dessert, M. Painlevé prit la parole et après avoir félicité l'intéressante association qui l'avait convié à présider cette manifestation, dit

Demain, messieurs, va s'ouvrir le 13e Salon de l'aéronautique. Ceux qui connurent le premier Salon de 1908, qui groupait dans la nef du Grand Palais, autour de l'avion d'Ader, quelques appareils, assemblages fragiles de toiles et de cordes, mesureront avec émotion le chemin depuis lors parcouru. Cette route, c'est vous qui l'avez tracée, c'est vous qui l'avez suivie. c'est vous qui n'avez cessé de l'élargir. Et ce flambeau à la flamme encore vacillante et Incertaine que vous portiez, il y a vingt-cinq ans, projette aujourd'hui sur le monde une immense clarté.

Le ministre de l'Air parla ensuite de la consécration légale de son ministère et pour laquelle un projet de loi est déposé devant la Chambre. Il termina en faisant allusion à l'effort fourni par l'aviation civile.

Que ce mot d'internationalisation n'effraie pas ceux qui redouteraient de voir les progrès de l'aviation pacifique, de l'aviation commerciale entravés par une sorte de bureaucratie généralisée, la concurrence resterait ouverte à tous les progrès comme à tous les héroïsmes. Et qu'il me soit permis de faire allusion à cette entreprise française au sujet de laquelle le mot de scandale a été si souvent répété durant ces derniers mois, scandale qui ne saurait ternir en rien la vaitlance magniBque, la constance, la ténacité prodiguées par pilotes et techniciens pour que la Itgne aérienne France-Amérique triomphe à travers trois continents de tous les obstacles et de tous les périls. Qu'ils soient sûrs, ceux-là, qu'à travers toutes les circonstances, leur oeuvre sera poursuivie, libérée de toutes les influences qui ont failli compromettre son avenir.

Bruits de fiançailles princières démentis

Bruxelles, 17 novembre (dép. Havas) On déclare au château de Steenockerzeel que les bruits selon lesquels une union serait sur le point de se réaliser entre le prince Otto de Habs- bourg et une princesse italienne sont absolument inexacts. On ajoute qu'hier encore des informations sont parvenues de Budapest au château de Steenoc-' kerzeel démentant ces bruits.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

SAINT-bEENTIT*. Venant de NeuvilleSaint-Amand, le soir, M. Alfred Bernier, quarante-deux ans, mouleur, a été renversé par une automobile venant derrière lui et dont le conducteur avait été ébloui par les phares d'une autre voiture. Atteint d'une blessure à la tête et souffrant de douleurs dans les reins. M. Bernier a été conduit par l'automobiliste chez un médecin. Le froid a commencé de faire des victimes rue de Guise, M. Marcel Chaugny, représentant, rue Turbigo, a été frappé de congestion rue de Paris, Mme Marie Caubert, soixante-dix ans, de Péguillon (Haute- Garonne) est morte subitement.

Le tribunal correctionnel a condamné huit mois de prison avec sursis Cdovis Dollé trente-deux ans, maçon, route de Verm'and, qui, rue de Cambrai, blessa griè- vement d'un coup de couteau M. Léon Tombe, cordier, cité de la Chaussée. TEKGNIEB. Le C. A. C. rencontrera demain, en championnat, à Coucy-le-Château, la S. S. de Coucy.

JURE-ET-LOIR

Deux blessé. dans une collision d'autos Une collision s'est produite, hier soir, sur la route de Chartres à Dreux, à 13 ki- .lomètres de Chartres, entre l'automobile de M. Leloup, représentant à Dreux, et celle de M. Fourré, représentant, 61, rue du Bourgneuf, à Chartres. Ce dernier a été blessé, ainsi qu'un voyageur qui l'accompagnait. Tous deux ont reçu des soins à l'hôpital de Chartres.

DREUX. Le journalier Adolphe Courcelles, trente-six ans. demeurant à Nogentle-Roi, qui s'était introduit à Villemeux dans une maison inhabitée et avait volé un fusil de chasse a été condamné par le tribunal correctionnel à quatre mois de prison, peine comptant pour la relégation. CHABTBES. En un match de football, comptant pour le championnat de l'Académie de Paris, l'école normale de Chartres a battu le lycée d'Orléans, par 3 à 1. Mme Dussane, de la Comédie-Française a fait, hier, une très belle conférence sur la vie de Sarah Bernhardt. Elle a dégagé de l'existence tumultueuse de la grande comédienne, une leçon de volonté et d'énergie.

A l'issue d'un thé offert avant la conférence, M. Debargue, maire, a félicité Mme Dussane de sa nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur.

Des cours de sténo organisés par la chambre de commerce ont lieu les mardis et vendredis de 19 h. h., 5, rue de l'Etroit-Degré.

PONTGOUIÎf. M. Arnoult a été élu conseiller municipal.

OISE

On vient de célébrer à Précy-sur-Seine, où ils habitent depuis plus de quarante ans, les noces d'or des époux Labitte-Hiot. Les heureux jubilaires, entourés de leurs

enfants et amis, ont été reçus à la mairie, où M. Cœurderoy, maire, entouré de ses collègues du conseil municipal. lemr adressa une charmante allocution. Le cortège se rendit ensuite à l'église, où l'abbé Feutrel, curé de la paroisse, célébra une messe en l'honneur des époux LabltteHiot.

Quatre mutilés sont renversés par une automobile

Eblouie par les phares d'une autre voiture, Mme Maréchal, qui conduisait une automobile dans laquelle se trouvait son mari, ̃ M. Lucien Maréchal, industriel à Cambrai, a renversé au pont de Matz, à Cambronne-lès-Ribécourt, quatre piétons MM. René Maugis, Charles Hiblot, Yves Le Halec et Julien Dreux, pensionnaires à l'école de rééducation des mutilés de Ribécourt.

M. Dreux, 2gé de vingt-six ans, a été blessé la jambe et au bras droits. Il a reçu les soins d'un médecin. M. Hiblot, Agé de vingt et un ans, plus grièvement atteint, a dû être transporté à l'hôpital chirurgical de Compiègne.

Une fillette est blessée

mortellement par une auto

La jeune Charlotte Nagot, âgée de huit ans, dont les parents demeurent à Compiègne. 13, rue du Président-Lanus, jouait hier après-midi avec des petites camarades sur la route de Soissons, lorsque, en traversant la chaussée, elle vint se jeter contre l'arrière d'un camion de transport. Projetée par le choc à plusieurs mètres, l'enfant retomba sur la tête. Elle fut tuée sur le coup.

BURY. Dans un débit, le manouvrier Frédéric Courtois a été dépouillé de son portefeuille contenant 500 francs par une femme qui a pris la fuite.

CHOISY-AU-BAC. La jeune Camille Godelle, âgée de quinze ans, circulait à bicyclette lorsqu'une auto, arrivant à sa hauteur, dérapa et la renversa. Sérieusement blessée, la jeune fille fut ramenée au domicile de ses parents, route de Compiègne.

COMPIEGNE. Une chasse à courre en forêt de Compiègne aura lieu demain par l'équipage « Par vaux et forêts » rendez-vous au carrefour de la Barrière à 10 h. 15.

ESQUENNOY. Rentrant chez elle, vers 22 heures, en compagnie de son mari. Mme Béranger fut renversée par une auto dont le conducteur avait été ébloui par les phares d'une autre voiture. Elle a été blessée à un bras.

LONGUKIL-SAINTE-MABIE. M. Léon Cauet, adjoint au maire, a été élu maire et M. Léopold Chevallier adjoint. NOYON. Un incendie a détruit un bâtiment attenant Il l'habitation de M. Georges Thuillier, rue du Coizel. Les dégâts sont assez Importants.

BOYALI.IEU. Route de Senlis, le jeune Robert Bayard, seize ans, manouvrier, demeurant rue des Mercières, a été renversé par une auto. Grièvement blessé aux jambes et à la tête, il a été transporté dans un état grave à l'hôpital SaintJoseph de Comniègne.

VIEFVILLEBS. Des inconnus ont jeté des fils de fer sur la ligne électrique de haute tension. La gendarmerie recherche les saboteurs, qui ont privé la commune d'iectricité pendant plusieurs heures. SEINE-ET-OISE

BOUTIGNY. Au cours d'une discussion au sujet du passage dans un terrain, deux cultivateurs, Albert Force et Emile Sandré, demeurant au hameau de Marchais, se sont pris de querelle. Au comble de la fureur, le premier porta un violent coup de foureh? à son adversaire qui fut grièvement blessé à la tête.

COBBEIL. Demain, à 14 h. 15, au stade municipal, match de football comptant pour les chamoionnats de Paris (promotion) entre l'U. S. Métro (1) et le F. C. Corbeil U>.

GBIGNY. En l'absence du Polonais Antoine Poeka. charretier, un de ses cama-, rades, qui a pris la fuite, a pénétré dans sa chambre, lui dérobant ses économies s'élevant à 600 francs.

JCVISY. Un jeune garcon, Mauricel Womet, dont les parents habitent 32. rue Caron, à Athis-Mons, qui se rendait à l'école de Juvisy, a été renversé par un de ses camarades à bicyclette. Atteint d'une double fracture du tibia, ü a été transporté Il la clinique municipale.

VERSAILLES. Une automobile a heurté, route de Saint-Cyr, une voiture attelée de deux chevaux conduite par M. Emile Simon, demeurant boulevard de la Réoublique, qui a été blessé.

Une vente de charité, organisée au profit de la Crèche municipale, aura lieu les 24 et 25 novembre, de 14 à 18 heures. dans les salons de l'hôtel de ville. D'autre part, un concert spirituel sera donné le dimanche 27, à 14 h. 45, au bénéfice du dispensaire, Cette cérémonie aura lieu dans la ch'nelle du château, avec le concours du Chœur philharmonique de Paris. SEINE-ET-MARNE

Mesux. A l'occasion de la SainteCécile, la Lyre meldoise donnera demain un bal de nuit dans la salle des fêtes de la mairie. Un banquet aura lieu dimanche soir, à l'hôtel de la Sirène, sous la présidence de M. Prunet, maire de Meaux.

Pour combattre l'anémie II existe un moyen très simple, à la portée de tout le monde, de combattre l'anémie: c'est de consommer des aliments sucrés. Le plus pur des hydrates dé carbone, le sucre, apporte à l'organisme. sous un tout petit volume. un aliment nutritif essentiellement assimilable. Rapidement transformé en calories, il accroit la force musculaire, vivifie le sang et a une influence favorable sur le cœur. Une personne anémique absorbant journellement avec ses aliments 100 grammes de sucre, ne tardera pas à reprendre des forces et verr" -anti «'snaôliorer rapidement.

DERAILLEMENT A CHARTRES Près de la gare de Chartres, hier soir, vers 17 h. 15, alors qu'on refoulait un train sur une voie de garage, trois wagons ont déraillé, obstruant la ligne du Mans. La circulation normale a été rétablie vers 22 heures. Il n'y a pas eu d'accident de personne.

ECONOMIES OU IMPOTS NOUVEAUX? Le Gouvernement prépare la sauce à laquelle nous serons mangés. Les avis sont partagés, mais toutes les ménagères sont d'accord pour dire qu'en employant Le Tip qui remplace le beurre, elles font des économies qui, en fin d'année, atteignent une belle somme. Et comme Le Tip a les mêmes qua- lités alimentaires et culinaires que le beurre, c'est une économie qui est douce à faire.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN | FRILEUSE par Edmond S£E

Il y avait bien cinq ou six semaines que je n'avais vu mon ami Pascal Bonnier lorsque passant, hier, devant un café de la rue Royale, le l'aperçus assis, solitaire, à la terrasse et plongé, me sembla-t-il, dans une sombre mélancolie. Cela me surprit, car je le croyais, au contraire, au seuil d'un grand bonheur et orêt à faire sa vie avec cette si séduisante, si féminine Geneviève Créhange, son amie, depuis plus d'un an. et qu'un récent voyage venait de libérer d'un mari beaucoup plus âgé qu'elle et qui ne l'avait jamais comprise J'allai droit à mon ami, et prenant place à ses côtés, je lui reprochai d'être demeuré si longtemps sans me donner de ses nouvelles, mais il me coupa brusquement la parole.

Non Tais-toi Ne me reproche rien. Il s'est passé tant de choses depuis que nous nous sommes vus

Il ajouta d'une voix étranglée

Geneviève et moi, c'est fini Rompu 1 Elle ne sera plus jamais ma femme 1 Et par ma faute

Par ?.

Ou plutôt par la faute d'une sorte de fatalité cruelle, ou absurde, comique, comme l'on voudra 1 Tout dépend de l'angle sous lequel on se place

Il eut un petit ricanement douloureux. Question de température, mon vieux 1 Comment ? 1

De température, oui, parfaftement Et je ne parle pas ici au ligure 1 ll ne s'agit pas de température morale ou sentimentale, mais de l'autre, celle qui se chiffre par degrés centigrades. La température d'un appartement, d'une chambre Question de chauffage, je te dis

Et comme je le considérais avec ahurissement

Dis-moi, tu n'avais jamais remarqué, toi, à quel point Geneviève était frileuse ? Mon Dieu.

Oui Tu jugeais cela tout naturel, comme moi 1 Touchant, même, et gentil. hein ?. Une grâce féminine jointe à tant d'autres, et qui la faisait se couvrir douillettement de châles, de lainages légers, au moindre courant d'air, ouvrir tous les radiateurs, se blottir au coin du feu, et se proclamer heureuse, épanouie, seulement lorsque la température s'harmonisait avec celle de sa chair délicate. de son cœur avide de chaleur, lui aussi, de ferventes. brûlantes paroles ou caresses

Je te le répète, à moi aussi, tout cela paraissait naturel, au début Et d'autant plus qu'elle avait les poumons fragiles, que son médecin familier tu sais, ce docteur Landier, dont les allures doucereuses, enveloppantes, dominatrices de bellâtre tombeur de belles clientes m'exaspéraient que son médecin lui imposait, en quelque sorte, cette existence calfeutrée Moi-même je m'y résignais tant bien que mal, par tendresse, par amour, quoique mon « hygiène » différât du tout au tout de la sienne (je suis, tu ne l'ignores pas, un sportif, fervent des méthodes anglosaxonnes, et vivant de prétérence au grand air). Peu importe Lorsque le la recevais chez moi, où nous passions des heures si douces, si grisantes, le me contraignais à ftablir, à maintenir dans les pièces de l'appartement la température qui uti était nécessaire 1 Non sans en souffrir, parfois. je ne te le cache pas. et quitte, une fois l'amie chérie envolée, à fermer les radoteurs, laisser mourir les feux. rouvrir les fenêtres

II s'arrêta de parler, comme perdu dans ses souvenirs.

Et alors? fis-je, désireux de connaître la suite.

Il reprit avec effort

Alors ?. Ah oui Tu veux savoir comment les choses se sont compliquées. aggravées, par la suite, au point de nous entraîner à une séparation. Eh bien mon vieux, c'est après son veuvage. lorsqu'elle est devenue libre. libre de disposcr de son temps à sa guise, de me recevoir chez elle, sans contrainte. à toute heure du jour, le matin, l'après-midi, la nuit même, quelquefois Tu comprends, cela changeait tout, créait un état de choses nou- veau Ce qu'un homme accepte, tolère, deux ou trois heures par jour surtout dans son intérieur où il redevient, après, maître de ses actes, de ses mouvements il a grand'peine à le supporter lorsqu'il passe la majeure partie de son temps auprès d'une femme, chez elle, dans son intérieur à elle, mais qui allait devenir, qui était déjà un peu le nôtre (nous avions arrêté, d'un commun accord, qu'après notre mariage, nous cohabiterions dans le petit hôtel légué par le mari). Or, je te le dis, il y régnait le jour, la nuit, une cha- leur étouffante, intolérable (pour moi, du moins) et à laquelle je ne parvins jamais à m'adapter physiologiquement, en dépit de mes efforts I

Parfois, à la fin de la journée, le me sentais défaillir J'avais des éblouisse- ments, de véritables malaises, et duranr' certaines nuits déjà conjugales je me réveillais en sursaut, fiévreux. baigné de sueur, et ne parvenais plus à me rendorntlr

Chose plus grave, tout cela influait fâcheusement sur mon système nerveux Je devenais impatient, agressif, violent Tu sais comme le « physique » nous domine, agit sur le moral A différentes reprises, même, je dus me justifier, m'excuser à ses yeux de ces sautes d'humeur, lui' en exposer piteusement les raisons « atmosphériques î Mais quoi I Cette atmosphère

19. Feuilleton du Petit Parisien, 18-11-3'i 11 LJE OJMÉ 1 AIBEÏÏILILES = H Inédit par

H 1 Jean de la PÉRIGNE PREMIERE PARTIE

BAILLONNÉ

X (suite)

« N'est-ce pass qu'il est innocent ? » Remonté sur ses grands chevaux. M. Granville accentuait

Heureusement que je ne m'y suis pas laissé prendre! Quel marchand de bobards que ce type-là!

» Et moi qui lui ai serré la main en partant! A ce moment-là, je ne pouvais tout de même pas me douter que cette main était celle d'un étrangleur. d'un assassin! Mais maintenant que je suis au courant, je me rends bien compte que, ce matin, il avait bien la tête d'un bandit qui vient de faire un mauvais coup. Ah celui-là, j'espère bien qu'on ne tardera pas à le raccourcir

M. Granville se tut, essuyant avec son mouchoir là sueur qui ruisselait sur son front. La jolie reporteresse, qui n'avait pas cessé de prendre des notes, lui posait cette question encore plus féminine que journalistique: Pouvez-vous me dire, monsieur, quelle a été la réaction de Mlle votre fille?

La réaction de ma fille? répétait le phosphatier, qui ne semblait pas avoir saisi le sens de cette question. A-t-elle éprouvé un gros chagrin Copyright by Jean de la Périgne 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

de serre chaude, intolérable pour moi, lui était, je le répète, indispensable.

Bref, les choses en vinrent à un point si pénible, si aigu que je pris la résolution de m'éloigner, quelques jours, afin de retrouver mon calme, de me c rééquilibrer 1 Justement mes affaires exigeaient ma présence en Pologne (tu sais, notre usini, là-bas 1.) Je partis. Et sitôt arrivé, je lui écrivis une belle, bonne, tendre lettre. Hélas 1 J'attendis vainement la réponse 1 Oh fis-je stupéfait, elle te gardait une telle rancune

Mais il hocha la tête

Non non Ce n'est pas comme ça C'est autre chose de bien plus grave, va, de bien plus douloureux, survenu en mon absence. Une maladie.

Une ?.

Oui, et presque mortelle, qu'elle avait gagnée, la pauvre petite, par ma faute Car, après mon départ (ce départ qui l'avait bouleversée), elle avait mis tout en oeuvre pour préparer mon retour en s'exerçant, courageusement, chez .elle, à supporter une atmosphère. une température conformes à mon bien-être, mon goût, mes besoins physiques C'est-à-dire en termant les radiateurs, en entr'ouvrant même, la nuit, les fenêtres 1 Et comme elle n'avait pas l'habitude. un matin, une congestion pulmonaire double se déclara. la mettant, pendant des semaines, entre la vie et la mort 1

Il poussa un profond soupir

Et pendant ce temps-là, moi, là-bas. Et à mon retour je ne la retrouvai plus. vexé, blessé par son silence dont je ne pouvais prévoir la cause, je cessai d'écrire! Comment ?.

Non Sa mère l'avait emmenée dans le Midi, à Hyères. pour achever sa convalescence Et un homme, un autre homme, les avait rejointes 1 Oui. le fameux docteur Landier. qui, entourant « sa petite malade » de soins, de gâteries, de tendresses, d'amour (car il l'aimait, le misérable !), avait saisi l'occasion aux cheveux, s'était imposé, rendu indispensable, jouait auprès d'elle, de la mère, le rôle d'un bienfaiteur, d'un sauveur (un sauveur qui ferait à l'occasion un excellent mari) alors que j'avais joué, mo:. au contraire un rôle si médiocre, si dangereux, si malfaisant pour elle

Et voilà quand je voulus lutter, réagir, reprendre mes avantages, il était trop tard

Pascal se tut, les yeux fixés au loin .;ur un bonheur perdu, enfui à jamais. Puis, tapant violemment sur la table, comme pour chasser ses cruelles pensées Mais avec tout ça, le ne t'ai même pas offert de prendre quelque chose Garçon, un byrrh, hein ? comme d'habitude Et moi un autre pippermint Il taut bien que je tâche de m'étourdir, hein d'oublier un peu

Edmond Sée.

D'audacieux cambrioleurs opèrent boulevard Sébastopol Depuis vingt-cinq ans, MM. Radigue frères ont à leur service comme domestique Mlle Amélie Lecomte qui, aujourd'hui âgée de quatre-vingt-trois ans, garde l'appartement que ses patrons occupent, au troisième étage, 67, boulevard de Sébastopol.

Menue et cassée, Mlle Lecomte ne pouvait offrir qu'une faible résistance à l'éventuelle attaque d'un malandrin et c'est sans doute ce qui détermina deux cambrioleurs à tenter l'aventure, mercredi dans, l'après-midi.

II était 17 heures, quand un coup de sonnette impératif retentit à la porte de l'appartement de MM. Radigue. Ayant ouvert, Mlle Lecomte se trouva en présence de deux individus, dont l'un de haute taille, tout rasé et vêtu d'un pardessus de cuir noir, qui lui demandèrent à voir ses patrons.

Ils sont absents, répondit la vieille domestique. Revenez plus tard.

Mais nous pouvons laisser un mot? répliquèrent-ils.

Sans méfiance, Mlle Lecomte les fit entrer et, précédant l'homme de haute taille, elle les guida vers la salle à manger.

Asseyez-vous, fit-elle, et prenez votre temps.

C'était bien ce que comptait faire le personnage pour permettre à son acolyte, resté seul dans l'antichambre, de cambrioler à son aise.

Mais sans doute s'y prit-il maladroitement, car Mlle Lecomte entendit soudain un bruit suspect qui éveilla aussitôt sa méfiance.

A ses côtés, l'homme à la lettre l'observait attentivement. Comme elle allait donner l'alarme, il saisit une nappe qui traînait sur la table et la lança sur la tête de la vieille femme pour étouffer ses cris.

Puis, rejoignant son complice, il déguerpit avec lui à toutes jambes. Quand Mlle Lecomte, revenue de son émoi, passa l'inspection de l'appartement, elle constata que la porte d'une des chambres, fermée à clef, avait été fracturée à l'aide d'une pince monseigneur et que la serrure en avait été arrachée. Il est à supposer que le cambrioleur l'avait laissée échapper et que c'est le bruit de cette chute qui avait éveillé l'attention de la domestique.

Un coffret à bijoux placé sur un coffre-fort avait seul disparu. Il était vide et on estime à bien peu de chose le butin fait par les audacieux malfaiteurs,

de cette rupture? précisait Pierre Varèze.

Evidemment, elle est très embêtée, cette petite. On avait tambouriné son prochain mariage jusque sur les toits. Oh ne n'était pas moi Car, ne m'occupant jamais des autres, je n'aime pas à ce qu'on s'occupe de mol, et c'est un genre de publicité dont je me passe très bien. D'abord, j'estime que la vie privée des gens ne regarde personne. Et puis, ma femme et moi, nous sommes des gens très simples nous avons horreur des chichis, des potins et encore plus du scandale. Aussi, mademoiselle, je vous demande de parler de nous le moins possible. Je ne vous défends pas de raconter à vos lecteurs ce que je viens de vous dire, pane que ça met les choses au point.

Nous sommes d'accord.

= Et ça. dégage ma responsabilité de père de famille.

D'une façon absolue.

Seulement, n'en remettez pas de trop.

Soyez tranquille.

Ce que je vous demande, par exemple, c'est de bien préciser que j'avals signifié son congé à cette crapule de Marsault avant d'apprendre qu'il avait assassiné son oncle. Ce sera fait.

Merci, mademoiselle.

C'est moi, monsieur, qui vous suis très reconnaissante de votre aimable accueil.

D'un air inquiet, M. Granville interrogeait

Qu'est-ce qu'on dit de tout ça à Rouen?

Ça fait un gros tapage!

Naturellement! Est-ce qu'on parle de moi?

On plaint surtout Mlle votre fille. Elle se consolera! Et si vous voulez connaître mon avis personnel, entre nous. par exemple?

Comptez sur ma discrétion

C'est tout ce qui pouvait arriver de plus heureux à la petite. Car, en admettant que Robert Marsault n'ait

M. Albert Lebrun

visite le Salon nautique international

Le septième Salon nautique International, installé au cours la Reine, dont l'ouverture avait eu lieu mercredi, a été inauguré, hier matin, par le Président de la République, accompagné de M. Georges Leygues, ministre de la Marine; M. Léon Meyer, ministre e de la Marine marchande le viceamiral Dturand-Viel, chef d'état-major le contre amiral Le Bigot MM. Chiappe, Renard, de Fontenay, et de nombreuses personnalités.

Salué par la Marseillaise, exécutée par la musique du 5« régiment d'infanterie, M. Albert Lebrun fut reçu, à 10 h. 30, à l'entrée du cours Albert-I", par M. Rosengart, président du comité d'organisation, et le commandant Mussieu, secrétaire général, avec le cérémonial traditionnel, la garde républicaine rendant les honneurs.

Durant une heure, le Président visita les nombreux stands de cette exposition de tourisme nautique où, avec un goût parfait, sont présentés yoles, canoës, kayaks, yachts, et tous les accessoires des randonnées au long cours. Les présentations du Cercle de la voile de Paris et du Cercle nautique de Chatou, qui font une si persévérante propagande en faveur du yachting, furent très appréciées. Très admiré aussi le monotype à bord duquel M. Jacques Lebrun triompha aux Jeux olympiques, et qui était exposé par les soins de l'Union des sociétés nauti ues françaises.

Le magnifique stand de la marine nationale, où est évoquée toute l'épopée navale, les dioramas, les tableaux, les puissants moteurs, les fines maquettes, le cotre de M. Manfred Currie, les souvenirs de Mme Virginie Hériot et mille chefs-d'oeuvre retinrent l'attention des personnalités.

Le Président de la République vint aussi sur le quai inspecter les embarcations ancrées sur la Seine et qui semblent toutes prêtes pour de lointains voyages. Une section de fusiliers marins faisait la haie.

M. Albert Lebrun et les ministres complimentèrent chaleureusement organisateurs et exposants de ce Salon qui, jusqu'au 27 novembre, attirera la grande foule parisienne, toujours séduite par la vie aventureuse des gens de mer.

AUJOURD'HUI, INAUGURATION DU SALON DE L'AERONAUTIQUE Le salon de l'Aéronautique, aménagé au Grand Palais des Champs-Elysées, par les soins de M. Granet, commissaire général, sera inauguré aujourd'hui en présence du Président de la République. M. Albert Lebrun, accompagné par M. Painlevé, ministre de l'Air, et par le colonel aviateur Garin, de sa maison militaire, sera reçu à son arrivée au Grand Palais, à 10 heures, par M. Henry Potez, président, et par les membres de la chambre syndicale des industries aéronautiques.

L' affaire de l'Aéropostale Rentré en possession de son dossier, retour du greffe de la chambre des mises en accusation, M. Brack, juge d'instruction, a, pendant plus de quatre heures, interrogé et confronté les deux inculpés Lucien Collin dit Serge Lucco, et Charles Picherie

Il s'agissait surtout de leur donner connaissance des rapports des experts en écriture, MM. Bourguin, Michard et Rigaud, qui ont examiné les « rapports » de la sûreté générale signes Lahure et Duffourc et les pneumatiques prétendument envoyés a M. Emmanuel Chaumié par M. Paul-Louis Weiller.

Les rapports, on le sait, ont été « tapés » sur un papier authentique provenant de la sûreté générale et que Picherie déclara lui avoir été remis par un de ses amis prénommé « Jean, C'est moi qui ai écrit ces documents, avait-il ajouté. Lucco me les a dictés et je les ai écrits sur ce pa- pier.

Les experts ont conclu, de leur côté, que Picherie était bien l'auteur des « rapports ».

Mais Lucco ne veut avoir, en l'espèce, aucune responsabilité.

J'ignore tout de la confection de ces rapports, affirma-t-il. C'est M. André Bouilloux-Lafont qui me les remit entièrement remplis, afin que je les porte à M. Portais. Je n'ai donc rien dicté à Picherie.

Pour ce qui est des pneumatiques, les experts les attribuent à Collin et celui-ci est d'accord avec eux.

Mais, revenant aux rapports », M. Brack voulut avoir le nom du mystérieux « Jean

N'est-ce pas un de vos amis nommé Chéreau ? lui demanda-t-il.

Pas du tout, répondit Picherie. Quel était ce Chéreau, nom nouveau jeté dans ce débat ?

Il y a trois semaines, M. André Bouil- loux-Lafont reçut la visite de cet individu, venu s'entretenir de la participation de Picherie à l'affaire des faux documents, et le directeur de l'Aéropostale en avertit aussitôt M. Brack. Pourquoi Chéreau avait-il accepté cette démarche ? M. Brack voulait le lui demander. Mais Chéreau, ne répondit pas à l'appel de son nom et la confrontation dut être remise à plus tard. Collin fut encore interrogé par le juge d'instruction et l'inculpe rapporta des propos qu'aurait tenus M. Chabrol, parent de la femme d'un ministre, et tendant à prouver la mauvaise foi de M. Bouilloux-Lafont.

Enfin, Lucco eut connaissance d'un rapport d'expertise qui lui donne la paternité du faux bon de paiement de 15.000 francs à toucher au 2' bureau. Mais Lucco affirma qu'il était innocent et, sans rire, il déclara qu'on avait dû imiter son écriture

pas été ruiné et n'ait pas étranglé son oncle, ça n'empêche pas qu'au fond c'était un sale bonhomme et il aurait certainement rendu notre enfant très malheureuse.

C'est bien possible crut devoir opiner Pierre Varèze, achevant ainsi de se conquérir les bonnes grâces de son interlocuteur qui, tout à fait regaillardi, s'écriait

Ça paraîtra quand, votre article ? Demain matin

Vous seriez bien gentille de m'en faire apporter cinq cents numéros, n'est-ce pas, afin que je les envoie à mes amis et connaissances.

C'est entendu, monsieur.

Je pense que votre patron ne me refusera pas de me les débiter au prix de gros ?

Je le lui demanderai pour vous. Merci.

Vous ne pourriez pas me donner une photo de mademoiselle votre fille ? Pourquoi faire ?

Pour en Illustrer mon article. J'aimerais autant qu'en ce moment le portrait de Simone ne parût pas dans les journaux. Mais je puis vous donner le mien. Attendez, je vais sonner le femme de chambre pour qu'eue aille chercher celui qui est dans le salon, sur le piano. Il est épatant.

Mais la porte s'ouvrait, démasquant la silhouette anguleuse et sévère de Mme Granville.

Victor! appelait-elle de sa voix inexpressive et sans timbre.

Laisse-moi répliquait le phosphatier. Tu ne vois pas que je suis occupé ? J'aimerais bien que tu viennes un instant.

Pourquoi ?

C'est Simone.

Et bien qu'est-ce qu'elle a? Je viens de la trouver évanouie. dans le grand salon. et.

Tiens comment ça se fait ? Vous permettez, mademoiselle.

Je vous en prie, monsieur, faisait l'informatrice du Courrier de Normandie.

Le Sénat a repris la discussion

sur les baux ruraux Le Sénat a repris hier l'examen de la proposition de loi sur la revisian des baux ruraux.

Un nouveau texte a été rédigé par la commission de législation, et ce texte M. Morand le suppose propre à satisfaire tous les auteurs d'amendements. Le preneur d'un bail, dit l'article premier nouvelle formule, ayant pris cours ou conclu avant le l'r janvier 1932 pourra, dans le délai de deux mois à partir de la promulgation de la présente loi, demander par lettre recommandée avec avis de réception au propriétaire de l'immeuble, objet du bail, la réduction du prix du fermage.

On passe à l'article 2, M. Vayssière réclame pour le fermier dont le bail aura été résilié le droit de recevoir une indemnité de plus-value. Cette théorie est vigoureusement combattue par M. Fourcade.

Il suffirait, propose, conciliant, M. Lesaohé, de limiter l'indemnité au remboursement des impenses qui, par suite de la résiliation, ne pourront plus être amorties dans la durée du bail.

Telle est aussi l'opinion de M. Charles Dumont. Et après une dernière observation de M. Henry Chéron, trois heures durant la commission se livre à une étude minutieuse de l'amendement de M. Lesaché et le soumet- alors aux délibérations de l'Assemblée qui stipule que, si devant le président du tribunal l'accord ne peut se faire entre les deux parties, le magistrat désignera deux experts, l'un propriétaire, l'autre fermier, qui devront indiquer dans un rapport la valeur locative de l'exploitation et l'indemnité qui est due au fermier pour les dépenses faites avec l'autorisation du propriétaire pour l'amélioration des biens loués.

On entend MM. Fourcade, Viollette, Fèvre, Borgeot, Mando, Dumont, Raynaldy, Damecour. Longue discussion à propos de ces mots « Autorisation expresse du propriétaire. » Il est décidé que le mot expresse » restera dans le texte de la commission.

L'article 3 a trait à la convocation devant le président du tribunal et sti- pule que si les deux parties acceptent le prix fixé par le président, tout ira bien mais, au contraire, si le nouveau prix n'est pas accepté, le magistrat prononcera la résiliation du bail et si le refus émane du propriétaire seul, il met à sa charge l'indemnité énoncée. Ce texte est adopté avec une légère modification proposée par M. Carrure et la suite de la discussion est renvoyée à ce matin.

Le meurtrier de Montesson a été arrêté dans un débit près de Saint-Germain L'Italien Rondanili qui, ainsi que nous le relations hier, tenta mardi soir, à Montesson, de tuer son amie, Mme Luce Robin, puis diparut, n'alla nullement se jeter à la Seine, ainsi qu'on l'avait supposé. Il n'a pas, d'autre part, joui longtemps de l'impunité. Sous la direction du capitaine Chamouton, commandant les forces de gendarmerie de la région, on entreprit tout de suite d'actives battues et des rondes en automobile. C'est une de ces rondes, que commandait l'adjudant Perrin, qui découvrit Rondanili hier matin, alors que celui-ci se trouvait à l'auberge de la Maladrerie, sur le territoire de la commune d'Aigremont, à quelques kilomètres de Saint-Germain-en-Laye. L'Italien n'opposa aucune résistance.

Comme on lui demandait à quel motif il avait obéi, le meurtrier fournit cette explication, que nous ne reiproduisons qu'à titre documentaire Je voulais tuer mon amie en raison *d£ son inconduite et du peu de reconnaissance qu'esté me témoignait de l'Avoir recueillie elle -et ses enfants. Après le drame, je me suis rendu au café des Charmettes à Chatou, puis j'ai passé la nuit dans une maison en construction de l'allée du Tour-des-Bois. Le lendemain, je me rendis à Poissy d'où l'après-midi, je pris un train pour Paris. Mais, à la gare Saint-Lazare, j'appris par la lecture des journaux du soir, qui relataient l'affaire, que les gendarmes me recherchaient. Je pris alors le train pour Versailles, où j'errai quelque temps, pour revenir à pied vers SaintGermain. De là, toujours à pied, je voulus gagner Mantes, lorsque j'eus l'idée d'entrer à l'auberge de la Maladrerie pour me réconforter. C'est alors qu'on m'a découvert.

Au groupe interparlementaire d'entente paysanne

Le groupe interparlementaire d'entente paysanne s'est réuni à la Chambre des députés sous la présidence de M. Yvon Delbos.

Après avoir étudié l'état actuel de la question du blé, il a envisagé l'application urgente d" diverses mesures, notamment l'abrogation du décret du 28 septembre ramenant obligatoirement le taux de blutage à 66

Une délégation a été désignée pour soumettre incessamment ces résolutions au ministre de l'Agriculture. LE PROCES DE LA HOLFRA Devant la première chambre de la cour, les avocats de la partie civile ont terminé, hier, leurs plaidoiries contre l'administration de la Holfra. M" Dolbeau et Charpentier ont insisté pour qu'Oustric ne soit pas frappé seul, mais que l'arrêt se montre sévère envers tous les administrateurs.

L'avocat général Lagarde prononcera à huitaine son réquisitoire.

Excusez si je ne vous reconduis pas!

Je trouverai bien mon chemin toute seule.

Et ma photo ?

Vous n'avez qu'à la faire porter dans la soirée à mon journal.

Tu viens, Victor insistait Mme Granville.

Voilà, voilà. Ce soir, mademoiselle, j'irai moi-même au journal, ce sera plus sûr.

Marcel Granville se décidait à rejoindre sa femme qui l'attendait dans le vestibule.

Alors, s'exclamait-il, tu dis que Simone a tourné de l'œil?

La mère, presque aussi impassible que de coutume, et dont l'émotion ne se traduisait que par les battements plus rapides de ses cils, répliquait Maria et moi, nous n'avons pas pu la faire revenir à elle.

Tous deux pénétraient dans le salon. La femme de chambre, agenouillée auprès de la fiancée,, de Robert, qui gisait inerte sur le tapis, lui bassinait le front avec un mouchoir trempé de vinaigre. Car il n'y avait pas de flacons de sels dans la maison, le ménage Granville ayant pour principe d'éviter toute dépense inutile et surtout préventive.

Monsieur Granville s'approchait de sa fille qui, pâle, les yeux clos, ressemblait presque à une morte.

Pauvre gosse, fit-il, qu'est-ce qu'elle a?

Maria, qui aimait beaucoup c Mademoiselle et ne restait dans la maison que pour elle, s'écriait avec son franc-parler que ses patrons lui autorisaient, en raison de la modicité de ses gages

Au lieu de vous affoler en dedans, tous les deux, vous feriez bien mieux d'appeler le docteur.

C'est vrai! reconnaissait Totor. Et, poussant un profond soupir, il ajoutait

Il ne manquait plus que ça! Il avançait le bras vers un appareil

La commission des finances et les travaux

d'outillage national

MM. Germain-Martin et Palmade ont été entendus hier par la commission des finances que présidait M. Malvy au sujet des renseignements que le rapporteur fiscal devait recevoir concernant 1° les crédits nécessaires à la liquidation des gestions passées 2° les crédits d'entretien des gestions inscrites pour 1933 dans le projet d'outillage national et qui devraient normalement figurer dans le budget 3° les crédits de premier établissement des travaux complémentaires qui constituent l'outillage national proprement dit.

Le ministre du Budget a indiqué quel était l'arriéré résultant de l'excédent des crédits d'engagement sur les crédits de paiement, excédents qui se montent actuellement à 1.570 millions. M. Vincent Auriol a demandé qu'il soit tenu compte de cet arriéré des excédents des crédits d'engagement provenant du ministère de la Santé publique et des ministères intéressant la Défense nationale ainsi que des Insuffisances budgétaires. Il a ajouté qu'il serait nécessaire de tenir compte de tous les projets de dépenses acceptés par le gouvernement et sur lesquels le Parlement va être appelé à se prononcer.

M. Palmade a déclaré qu'il ne s'était aidé que de données comptables, mais que les renseignements demandés par M. Vincent Auriol seraient remis ultérieurement.

En ce qui concerne les crédits d'entretien, M. Palmade a déclaré que le projet d'outillage national du gouvernement n'en comprenait pas et que tous ceux-ci avaient été inscrits au budget.

M. de Lasteyrie a posé différentes questions sur les répercussions qu'entrainera, sur l'état de la trésorerie, le vote du projet d'outillage.

Le ministre des Finances a fait connaître que sur l'exercice 1932 il n'était pas jusqu'ici prévu de crédits supplé-' mentaires. Il a donné des précisions sur les moins-values d'impôts qui se sont produites au cours des mois précédents et indiqué qu'il ne pouvait donner de chiffres précis sur l'ensemble. Il a déclaré qu'il n'était pas partlsan de rejeter sur la trésorerie une partie des dépenses figurant dans l'outillage national, et qu'il fallait laisser à la trésorerie son rôle de banquier du budget. Le plan d'outillage a un double emploi d'une part, assainir la situation financière en liquidant l'arriéré d'autre part, entreprendre des travaux neufs productifs.

Puis M. Germain-Martin a exposé la situation actuelle du marché français et donné des indications sur les différents emprunts qui pourront être émis, soit par l'Etat, soit par les collectivités publiques, soit par l'Algérie et les pays de protectorat. Il s'est engagé à fournir très rapidement le bilan de la dette publique.

A.

Les trauaux de la Chambre Le règlement de l'ordre du jour de la Chambre pour la semaine prochaine a été arrêté, comme on sait, par la conférence des présidents des groupes et des grandes commissions mardi matin, mardi après-midi, vendredi matin, discussion de la loi sur la propriété commerciale jeudi matin, a la demande de M. André Hesse et malgré l'opposition de M. Pernot, discussion des modifications apportées par le Sénat à l'article 310 du code civil dans le but d'accélérer la transformation de la séparation de corps en divorce jeudi aprèsmidi. discussion du rapport de la commission des finances sur le projet d'outillage national. Une heure sera réservée, au début de la séance de mardi après-midi, pour le vote du projet de loi déclarant d'utilité publique la construction d'une ligne ferrée Avignon-Nice traversant les derniers contreforts des Alpes et abrégeant de deux heures le trajet entre Paris et la frontière. Quant aux élections contestées, elles n'ont pu obtenir d'être inscrites à l'ordre du jour.

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MM. de Monzie et Ducos au conseil supérieur

de l'enseignement technique MM. de Monzie et Ducos ont ouvert hier la session du conseil supérieur de l'enseignement technique.

Le ministre de l'Education nationale a tracé succinctement un tableau intéressant de la réforme qui est en cours d'exécution et qui consiste à unir dans les cours complémentaires les enseignements agricole, technique et général. Il a rendu hommage à l'esprit de collaboration étroite et cordiale qu'il a toujours trouvé dans les conseils, dans les commissions de l'enseignement technique et chez ceux qui ont la garde de ses intérêts.

De son côté, le sous-secrétaire d'Etat de l'Enseignement technique a passé en revue les plus Importantes des questions qui sont inscrites à l'ordre du jour artisanat rural, orientation professionnelle, apprentissage, entretien du milieu familial, formation des ingénieurs dans les instituts spécialisés, formation des techniciens pour moteurs à huile lourde, etc..

PETROLE AIL ESCARGOT Les cures remarquables du DIABETE par le pétrole; de l'ARTERIOSCLEROSE par l'ail; de la TUBERCULOSE par l'escargot. retiennent actuellement l'attention du corps médical. L'exposé de ces méthodes est adressé gratis par les Laboratoires des Phocéens, Nice (Alpes Maritimes).

téléphonique placé sur une petite table, au pied de laquelle sa fille était étendue.

Tiens, s'exclamait-il, le récepteur est décroché! Qu'est-ce que ça veut dire? Simone était donc en train de téléphoner quand elle est tombée dans les pommes?

Eh parbleu, j'y suis C'est une de ses camarades qui lui aura appris que Marsault avait assassiné son oncle. » Non, rectifiait froidement Mme Granville. Nous le savions déjà par Mme Morestier, qui est venue nous prévenir.

Ah la vieille rosse, ça ne m'étonne pas d'elle. Cette femme d'avoué ne respire que la méchanceté. Et après ?

Tant que Mme Morestier a été là, Simone, qui était devenue toute blanche, n'a pas dit grand'chose j'ai même été surprise que ça ne lui produisit pas plus d'effet.

Elle a tenu le coup. quoi

Très courageusement.

Ça, c'est chic

Mais dès que Mme Morestier a été partie, elle a éclaté en sanglots. Comme je voulais la calmer, elle m'a dit c Laisse-moi, maman, laisse-moi. Et elle a couru vers le téléphone. Alors. à peine l'avait-elle décroché qu'elle est tombée tout de son long. sans même avoir le temps de demander un numéro. Nous voilà bien s'exclamait M. Granville.

Et pris d'un subit accès de colère, Il s'écriait, en montant le diapason de ba voix déjà criarde

Ah ce Marsault, si je le tenais, je l'étranglerais comme il a étranglé son oncle

Vous feriez mieux d'appeler le médecin, conseillait Maria.

Non, non, pas de médecin, murmurait d'une voix dolente la pauvre Simone, qui commençait à revenir à elle.

Alors quoi, mon petit, ça ne va pas ? interrogeait Totor en se penchant vers elle autant que sa bedaine proéminente le lui permettait.

CAUSERIE MÉDICALE La cure d'iode

à la portée de tous Si vous êtes mal en train, si voua vous sentez fatigué, si votre sang est lourd ou si vous faites de l'anémie et quelle qu'en soit l'origine, n'attendez pas que la maladie se développe dans votre organisme affaibli. C'est plus que jamais le moment de faire la cure d'iode, qui dépure et vitalise.

Les savants ont démontré, en effet, que l'iode, surtout à l'état naiseant. joue un rôle fondamental dans les phénomènes essentiels de la vie. Le corps humain n'en renferme cependant qu'une faible quantité (dans la glande thyroïde. 2/10.000 de son poids à l'état normal). Mais la moindre variation de cette dose dénonce toujours un état pathologique avec troubles graves, parfois mortels, auxquels on peut remédier par une cure d'iode efficace.

Cette carence de l'iode se manifesté chez les habitants des villes, où la vie est anémiante chez ceux de la campagne, sous alimentés en aliments iodés. enfin et surtout chez les montagnards qui, presque toujours, souffrent d'insuffisance d'iode glandulaire. Anémie, goitres, adénites, boutons sont les indices de ce manque d'iode, qui caractérise également les personnes sujettes aux rhumatismes et à l'artériosclérose. Enfin, tout organisme insuffisamment pourvu d'iode se défend mal contre la tuberculose.

L'iode est donc Indispensable à l'organisme. C'est pourquoi les vacances à la mer sont en général si profitables à la santé, car le corps s'y « recharge en iode. Mais on ne peut pas toujours être en vacances à la mer et bien des gens, hélas ne peuvent satisfaire à cette nécessité. Il y a aussi des malades qui ne peuvent supporter le grand air marin, trop brutal pour eux. Toutes ces difficultés justifient l'utilité de la cure d'iode naissant, que l'on peut suivre chez soi, à peu de frais et à toute époque. Elle consiste simplement à prendre au repas de midi et à celui du soir un comprimé de Viviode, en augmentant progressivement cette dose jusqu'à 4 comprimés. Laisser dissoudra les comprimés dans un quart ou un demi-verre d'eau, de vin ou de bière. La cure de Viviode doit durer de 6 semaines à 2 mois. Vous sentirez alors votre état s'améliorer progressivement. Votre organisme, revivifi*. se défendra victorieusement contre toute maladie. Vous vous sentirez plus alerte, plus fort. Vous serez étonné du changement rapide apporté dans votre santé sur vous-même comme sur vos enfants par la cure d'iode naissant, que permet de réaliser Viviode.

Dr JEAN Henry,

de Paris.

Le tube de t VIVIODE » de 30 comprimés est vendu 6 fr. 40 dans toutes pharmacies. A défaut, envoi franco contre mandat par la Pharmacie Universelle, rue Favart. Paris. Dépôt général 0. C. P. En cas de difficulté, écrire au Laboratoire Viviode, 237, rue Lafayette, Paris.

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pour la reconstitution par l'industrie nationale de l'outillage sinistré Société anonyme

au capital de 1 million de francs

SIEGE SOCIAL 8, rue Lamennais, PAIUS Registre du commerce n» 207.167 B EMISSION D'OBLIGATIONS pour un capital nominal maximum de millions de francs gagées par des annuités de l'Etat créées en vertu d'une décision prise par le Conseil d'administration le 1" octobre 1932, en vertu de l'autorisation donnée par l'assemblée générale du m6me jour.

Le paiement des coupons et le remboursement des titres seront effectués nets d'impôts présents et futurs.

Ce» obligations pourront servir d'emploi ou de remploi aux fonds des Incapables, des femmes mariées quel que soit leur régime matrimonial, des communes, des établissements publics ou d'utilité publique et autres particuliers et collectivités autorisés ou obligés à convertir leurs capitaux en rentes sur l'Etat (lois des 31 juillet 1920, 24 mars 1921 et 30 juin 1923).

Ces obligations rapporteront un intérêt annuel de 4 1/2 net, payable par coupons semestriels les 15 mai et 15 novembre de chaque année. Le premier coupon sera à l'échéance du 15 mai 1933. Ces obligations seront amortissables en 30 ans à compter du 15 novembre 1932, soit au pair par tirages au sort annuels, soit par voie de rachats en Bourse. Le premier remboursement sera effectué le 15 novembre 1933 et le dernier le 15 novembre 1962. au plus tard.

En outre, la Société se réserve le droit d'accélérer l'amortissement, soit en procédant à toute époque à des rachats en Bourse., soit en remboursant au pair plus les intérêts courus et à tout moment à partir du 15 novembre 1935 inclus, tout ou partie des obligations restant en circulation et ce moyennant un préavis d'un mois au moins avant la date fixée pour le remboursement à publier dans le Journal officiel de la République française. Les obligataires feront obligatoirement partie d'une société civile pour l'exercice de leurs droits.

Les titres seront créés en coupures de 1.000 francs et 5.000 francs de capital nominal.

Prix d'émission 95 soit 950 francs par coupure de 1.000 francs et 4.750 francs par coupure de 5 000 francs. Jouissance du 15 novembre 1932.

Les demandes seront servies dans leur ordre d'arrivée et jusqu'à concurrence du disponible, à chacun des établissements chargés du placement. (La publication de la notice exigée par la loi a été faite au Bulletin des annonces légales obligatoires, à la charge des sociétés financières en date du 14 novembre 1932, n- 46.)

Il faudrait la remonter dans sa chambre, indiquait Mme Granvlle. S'appuyant à la main que lui tendait son pere, Simone se souleva légèrement. Maria, qui était vigoureuse, la prit par les aisselles et l'aida à gagner un canapé tout proche sur lequel elle s'affala.

Voilà les couleurs qui reviennent, constatait le phosphatier.

Veux-tu prendre une tasse de tilleul ? proposait Mme Granville. Non, maman.- je ne veux ficn, rien

Ça va mieux? interrogeait le père. Oui, ça va mieux

Tu nous en as fichu un trac F J'ai cru que je mourrais balbutiait Simone.

Huit heures sonnaient à la pendule du salon, une énorme pendule LouisPhilippe toute dorée et au timbre cathédralesque.

Mme Granville, qui était la régularité même. demandait à sa fille

Te sens-tu assez forte pour te mettre à table ?

Maman, je ne dînerai pas.

Sois raisonnable, conseillait son père. La diète, ce n'est pas le moyen de te remettre d'aplomb.

Je n'ai pas faim.

Tu te forceras L'appétit vient en mangeant.

J'ai trop de chagrin, haletait Simone en fondant en larmes.

Voyons, mon petit Zizi, s'attendrissait Totor, autant qu'il pouvait le faire, c'est-à-dire très superficiellement. Il vaut mieux la laisser pleurer. nbservait Mme Granville. Ça la soulagera.

Maman murmurait la pauvre enfant d'un ton dans lequel il y avait tout le découragement et toute la douleur.

Sois raisonnable disait à son tour Mme Granville. Ton père vient de très bien parler. Moi je ne sais pas m'extérioriser comme lui. Je garde tout en moi. et parfois ça me fait du mal. beaucoup de mal. En ce mo-

Une femme

qui soigne bien son mari Comment elle l'a guéri

de ses maux d'estomac

Il y a des années que je souffrais de l'estomac et que je ne pouvais pas aller à la selle régulièrement. Or, depuis que je prends des Sels Kruschen, le matin à jeun cela fait maintenant eept mois ma maladie d'estomac a complètement disparu; vous imaginez si j'en suis ravi Tous les matins, avant de me lever, ma femme m'apporte une Infusion avec la petite dose de Kruschen, et je continuerai toujours ce traitement.. J. C. à St-D. Les Sels Kruschen sont souverains contre les maux d'estomac, mais leurs bienfaits ne s'arrêtent pas là. En stimulant doucement tous nos organes foie, reins, Intestin ils nous débarrassent des déchets et poisons et nous mettent à l'abri des rhumatismes, de la goutte, de la sciatique, des maux de reins, de l'eczéma. Ils empêchent également toute constipation. Enfin ils puriflent le sang. Une petite pincée de Kruschen tous les matins dans le café ou dans une tasse d'eau chaude, c'est tout le secret d'une bonne «santé. Faitesen l'expérience dès demain. Sels Krwschen, toutes pharmacies 9 fr. 75 le fia- con, 16 fr. 80 le grand flacon (suffisant pour 120 jours.)

Le chef de famille. Dans la cité antique, nous dit Fustel de Coulanges, toute l'autorité se trouvait entre les mains du père de famille. Il était le chef parce qu'il était fort. La force est à l'origine de tout pouvoir. De nos jours, le père reste le chef de la famille légalement, mais surtout parce que le devoir lui incombe de nourrir sa famille et de pourvoir à tous les besoins des siens. Pour cela la force est également nécessaire et surtout la santé. Dans leur désir de surmonter tous les obstacles de la vie quotidienne, combien de pères de famille se laissent gagner par le surmenage et ils travaillent nuit et jour, au dépens de leurs forces et leur organisme, se trouvant de ce fait en état de moindre résistance, devient une proie facile à l'anémie et à la faiblesse générale. Leur teint devient jaune et terreux, leur apoétit diminue de jour en jour et leurs digestions sont difficiles. Leur sommeil, loin de réparer leurs forces, semble augmenter leur fatigue et ils se lèvent le matin plus las qu'en se couchant la veille. Leur aptitude au travail diminue sans cesse et Ils se demandent comment ils pourront bientôt subvenir aux besoins de la famille. Il faut qu'ils se hâtent de venir au secours de leur organisme épuisé. Le Proton est un remède scientifique qui contient tous les éléments chimiques dont le corps humain a besoin pour lui permettre de triompher de l'anémie et de la faiblesse générale. Le Proton est un reconstituant extrêmement puissant. Il contient des sels de fer qui rendent au sang sa force et sa richesse en augmentant le nombre des globules rouges. Le 'Proton contient du phosphore qui sert d'aliment aux cellules nerveuses, permettant ainsi aux organes de fonctionner normalement et avec régularité. Le Proton contient des iodures qui purifient le sang en chassant les toxines nocives qui empoisonnent les tissus. Après une cure de Proton, les pères de famille sentent renaître leurs forces avec une rapidité surprenante. Ils ont bonne mine, leur appétit augmente, leurs digestions sont excellentes. Le matin, ils se lèvent frais et dispos, prêts à reprendre leur travail avec une énergie accrue. Ils sont capables d'efforts soutenus, sans éprouver la moindre fatigue et ils sont étonnés de voir que leurs aptitudes se sont développées et que leurs efforts sont plus productifs. Le Pjoton est un stimulant merveilleux parce qu'il rend la santé. Le Proton est en vente dans toutes les pharmacies.

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Constipation

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ment, c'est comme si j'avais une boule sur l'estomac.

Je vais monter dans ma chambre, déclarait Simone en cherchant à se mettre debout.

Reste avec nous Ce sera moins triste, s'écriait Totor.

Si elle ne veut pas observait sa femme. Si elle aime mieux être toute seule. il ne faut pas la forcer

Et si elle tourne encore de l'oeil. Allez dîner Intervenait Maria avec autorité, je ne quitterai pas Mademoiselle. La cuisinière vous servira. C'est cela approuva M. Granville, auquel ses émotions paternelles et autres n'avaient pas fait oublier que l'heure de se mettre à table avait sonné depuis un bon moment.

Si tu as besoin de quelque chose, Maria n'aura qu'à sonner, recommandait Mme Granville.

Et effleurant le front de sa fille d'un baiser de religieuse, elle ajouta

Aussitôt que nous aurons fini de dîner, ton père et moi nous remonterons près de toi. Va, ma fille et tâche de ne pas pleurer

Tandis que les deux époux gagnaient la salle à manger, Simone, s'appuyant au bras de Maria, se retirait dans sa chambre, qui était située au deuxième étage de l'hôtel.

Par le goût délicieux qui avait présidé à son aménagement, à son ameublement et à sa décoration, elle contrastait avec le luxe insolent et tape-àl'oeil des autres appartements. Ce goût était celui de Simone.

Mais, hélas! ce n'était plus un c rayon de soleil qui venait ajouter encore par son radieux éclat à cette atmosphère de gaieté sereine et de bonheur d'âme. C'était un pauvre étre, meurtri, broyé, pantelant de la plus effroyable détresse. C'était la seconde victime de l'homme aux secrets, de Mézanger le traître, de Mézanger l'in.fâme, qui d'une voix effarée ne savait plus que répéter

Pourquoi ne suis-je pas morte Pourquoi ne suis-je pas morte ?

(À suivre.)


NOUS DISIONS DONC. On peut chicaner nos metteurs en scéais et producteurs de trop fouiller les archiues et de choisir comme sujets de films des pièces à succès voire de vieilles pièces oubliées. Le cinéma demande des sujets neufs. Notre confrère Jean Pascal, dans sou leader du Bulletin des informations cinématographiques, cite même la déclaration de M. Putnam, chef du département des scenarii d'une grande firme américaine, qui annonce que 50 des films de cette compagnie seront, l'an prochain, tournés d'après des scenarii originaux.

Nos metteurs en scène, pour la plupart gens de goût, cherchent à donner de l'air à leurs œuvres et ne manquent jamais, dès qu'ils le peuvent, à s'évader du décor. La Merveilleuse journée est à ce point caractéristique, puisque par instant l'action est prétexte des images magnifiques des côtes de Provence. Et ce ne sont point seulement les endroits connus, archiconnus et trop vus. C'est Cassis, avec son petit port, ses vieilles maisons qui dorment sur la mer. M. Roger Lion, lui, en tournant Direct au dœur, nous convie d une promenade des plus agréables à un veux moulin dont la fraîcheur nous change agréablement des salles de boxe grouillantes de foules.

Un des plus beaux jilms qu'il nous ait été donné de voir cette année, est, sans contredit, la Lumière bleue. Le scénario était si frêle, si léger, qu'à, vrai dire il n'y en avait pas. Mais le réalisateur avait su jouer avec tant d'art de la clarté et de l'ombre, que les images devenaient une symphonie d'une poésie prenante.

Nous ne saurions énumérer ici les films comme Baroud, Maurin des Maures, Clair de lune, Poil de Carotte, où les extérieurs ont tout le charme de l'horizon et même de l'inconnu. Certes, le film est une entreprise commerciale et l'on comprend le désir des chefs d'industrie qui veutent éviter une aventure. Un titre glorieux est comme le nom d'une vedette. Une affiche C'est aussi une garantie contre la chute de l'oeuvre. Ces chefs d'industrie conviennent, d'ailleurs, que la pièce filmée présente pour le réalisateur une redoutable entreprise. Mais le public le grand publics s'il s'émeut à un conflit sentimental, et s'il vibre à une situation douloureuse jouée par de grands artistes, se plaît ces scènes agrestes dont la principale vedette est la nature.

En portant à l'écran des romans et des pièces de thédtre, les cinéastes nous ont doaané des oeuvres admirables qu'ils en soient loués, mais qu'ils songent ausai tout ce que la eampagne comporte de beauté. J. M.

1 SUCCES PROLONGATION OBLIGE SEMAINE

-o- Rappelons que ce soir est donnée aux Folies-Dramatiques la présentation de Nippon, le premier film parlant japonais projeté en France et que le bénéfice de ce gala ira à l'œuvre des Gueules Cassées,

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HARMONIE"

La nouvelle pièce du célèbre auteur honl'rois Franz Molnari « Harmonie », doit être donnée prochainement au Deutsches Thpater de Berlin, par M. Beinhardt, qui vient d'engager spécialement le brillant jeune premier viennois. Oscar Karlweis, qui tourne en ce moment à Berlin le fllm « les Messieurs de chez Maxim's ». Les ripétitions d' <t Harmonie » commencent cette semaine. Voici M. Oscar Karlweis, dans les montagnes dn Tyrol, alors qu'il tournait un de ses derniers films.

IIUI!II!III1I1!II!IIIIIIIIIIIIIIII!IIIIIIII1IIIIIIIIIIIIII!II!II!!IIII!!II!IIII

La Tribune de Genève, le grand quotidien de la Suisse française, vient d'ouvrir une rubrique consacrée aux grands films qui seront présentés à Genève dans le courant de la saison.

Pi LA CIGALE-CINÉMA ̃ i Joan CRAWFORD et Clark GABLE FASCINATION Sur scène 2- sem. du formidable succès 5 1 LUIGI et aes 17 TZIGANES ? Dino Garrigoux et Varnel et Eldys 5 = T. 1. J. Mat. h. 30 Tél. Botz. f.7-60

LA CRITIQUE =-

Certaines semaines sont si riches de nouveautés que nul ne peut les voir toutes, surtout lorsqu'une présentation n'a a pas précédé la sortie du film en public. Plusieurs sujets émouvants un grand film tourné au Maroc, un autre qui nous initie aux secrets des coulisses des arènes tauromachiques, une comédie, bref, une diversité dont on ne peut se plaindre, bien au contraire

UN MAROC EXACT EST LE CADRE DE « BAROUD

FILM TUMULTUEUX

M. Rex Ingram nous offre un film tumultueux d'atmosphère marocaine, Baroud. Ce titre sent la poudre et les personnages ne se privent pas de la faire parler! Maintes fois, des metteurs en scène ont tenté, sur des scénarios mouvementés, de nous intéresser à des aventures où Marocains et Français s'affrontaient pour les besoins de l'action, une élémentaire vraisemblance n'y était pas toujours tenue en grand respect. Cette fois, le scénario de Baroud, écrit par M. Rex Ingram arabisant fervent en collaboration avec M. Benno Vigny Africain qui fit colonne par tous les bleds donne, exacte et simple, malgré quelques concessions, les aventures d'un escadron de spahis en campagne et de tout ce qui peut s'ensuivre.

Cette formation où sert le maréchal des logis Si Hamed, fils du caïd Si Allal, rentre à Marrakech après avoir châtié une tribu pillarde. Elle cantonne à la casbah du caïd. Si Hamed, heureux de revoir les siens, fait les honneurs de son home marocain à son camarade André Duval, sous-officier comme lui. L'arrivée de ces hommes pique la curiosité des femmes du harem à travers un moucharabieh, Zinah. la fille du caïd, aperçoit Duval et s'en éprend ne l'a-t-elle pas vu en rêve A quelque temps dî là, à Marrakech, le sous-officier sauve la jeune fille et sa nourrice noire Mabrouka des entreprises un peu brutales de légionnaires en goguette. Pour André, devant la beauté du visage soudain dévoilé, c'est le coup de foudre. Mais comment retrouver l'inconnue ? Un petit cireur chleu, témoin de l'incident, conduit à quelques jours de là le jeune homme sous la fenêtre de Zinah, qui, tout comme une midinette en mal de tendresse, lui donne rendez-vous pour le lendemain au soir dans un cimetière. Hélas! un mendiant surprend les amoureux et court prévenir Si Hamed d'un tel sacrilège. Le séducteur, selon la loi marocaine, doit être tué. Mais l'amitié est la plus forte; le fils du caïd ne tue pas son camrade, qui, avec stupeur, apprend l'identité de Zinah.

Les spahis repartent en colonne. Une caravane de Si Allal est détruite par Lakhdar, frère du chef rebelle Si Amrock. La nouvelle, apportée à la casbah par un survivant, arrive alors que ce même Amrock demande pour assurer la paix avec son puissant voisin la main de Zinah. Le chef rebelle se retire en poussant le cri d'alerte « Baroud 1 » Et le lendemain, c'est l'attaque si le secours n'arrivait à temps, la petite troupe succomberait. Dans le désordre du combat, Amrock parvient jusqu'à Zinah et l'enlèverait si Duval ne le tuait raide. Hélas! pas assez tôt Le bandit a tiré et Zinah s'abat. Duval se précipite sur le corps de la pauvre petite. Elle n'est que blessée et guérira. Le maréchal des logis part avec son escadron, et peut-être si Allah le veut reviendra-t-il pour épouser qui sait ? la petite Marocaine ?

On le voit, deux actions se superposent et s'entrecroisent. Si celle qui nous montre la genèse du baroud et le baroud » lui-même combat superbement réglé par des gens qui savent ce que c'est est parfaite, l'intrigue amoureuse nous séduit moins. Certes, il fallait meubler le scénario, et le heurt de deux civilisations au sujet d'une femme lui donne de l'ampleur. Mais les filles de caïd ne flirtent pas aussi facilement avec les beaux sous-officiers et ne courent pas les cimetières la nuit venue pour y parler d'amour. Celles que l'on y rencontre ne sont pas précisément des filles de caïd Ne chicanons pas les auteurs puisque cette invraisemblance nous vaut de voir dans le rôle de Zinah une jeune artiste au grand charme. Rendons grâces à ces auteurs de nous avoir toutefois épargné un dénouement précis. Peut-être les jeunes gens se marieront-ils. peut-être pas qui sait 1

Mais que ces ombres ne nous empêchent pas d'apprécier le dynamisme intense d'une oeuvre qui, tournée au Maroc, sur les lieux mêmes de l'action, révèle, à beaucoup, d'admirables extérieurs choisis par M. Rex Ingram en dilettante averti. Puis les personnages sont vrais; que ce soient les Marocains, les spahis ou les légionnaires, ils sont tels qu'ils sont.

Le regretté Pierre Batcheff tient le rôle du sous-officier Si Hamed. Chant du cygne émouvant c'est peut-être la meilleure création d'une trop courte carrière.

Au centre du cliché, de gauche à droite MM. Pierre Batcheff, Moretti, Boland Caillaux, dans « Baroud », au moment du combat,

Le maréchal des logis André Duval, c'est M. Roland Caillaux, qui porte l'uniforme et vit son rôle avec l'aisance que lui permettent ses souvenirs de sous-officier de spahis. M. Andrew Engelmann a fait de Si Amrock une composition puissante M Philippe Moretti est un caïd de grande noblesse M. Roger Caillard nous offre un capitaine, bel officier d'Afrique au moral solide. Mme Arabella Field, imposante nourrice noire, est la joie du film; enfin, dans un rôle épisodique de chanteuse de beuglant, Mlle Colette Darfeuil prouve que Mme Marlène Dietrich n'est pas seule à marquer de telles silhouettes.

DEBUTS COMME METTEUR EN SCENE

D'UN AUTEUR DRAMATIQUE Dans la grande querelle qui dresse les uns contre les autres metteurs en scène et auteurs dramatiques, il est intéressant qu'un de ceux-ci et non des moindres, puisqu'il s'agit de M. Yves Mirande ne se contente point de donner des scénarios ou de conseiller les techniciens, mais, sans redouter un insuccès, vint luimême sur le set » pour mettre en scène. Donc M. Yves Mirande, assisté de M. Robert Weyler, a tourné une comédie écrite par lui en collaboration avec M. Quinson la Merveilleuse Journée. On se souvient peut-être de l'histoire.

Blaise est aide-pharmacien à Cassis, en Provence. Pendant que son patron joue aux boules, Blaise, entouré de flacons, caresse des rêves de fortune et savoure avec la pharmacienne les joies coupables d'un amour toujours sur le qui-vive. Les deux amoureux abritent leurs épanchements dans le silence obscur de la c réserve ». De ces subreptices rencontres, ils gardent un invincible parfum de naphtaline. Je n'aime et n'ai aimé que toi » lui dit cette amante romanesque. Et Biaise conçoit une grande fierté. Dans la baie de Cassis, un joli yacht balance sa silhouette élégante. C'est la fortune du pays. Son propriétaire, M. Felloux, jeune et millionnaire désoeuvré, y coule des jours mélancoliques. Il se croit malade. L'unique médecin du pays, de connivence avec le pharmacien, l'entre-

M. Duvallès et Mme MtUy Mathis dans la Merveilleuse Journée »

tient dans ce soin profitable. Il faut que ce client béni reste parmi eux. C'est l'avis de tout le monde, sauf de Gladys, la jolie infirmière. Elle connaît le mal qui ronge son patron l'ennui. Qu'il vive, qu'il s'amuse, et il sera guéri comme par miracle. Elle le convainc enfin, et Felloux décide de mener désormais une existence plus agréable. Ils partiront

Cette nouvelle jette la consternation dans la ville. Le pharmacien ne cache pas son amertume. Il est de méchante humeur. Tout l'irrite. Il suivra Felloux. Il lui continuera ses soins à bord.

Et grâce à son nouveau patron, Blaise connaît les éblouissements du luxe et du plaisir. Les mystères du baccara le con- fondent. Est-il possible qu'on gagne tant d'argent et aussi facilement ? Il fera fortune, lui aussi. Et il joue. Son innocence est un vrai porte-veine. Il gagne quelques centaines de mille francs, et cela lui appa- rait tout naturel. Il fume de gros cigares, il boit du champagne. Il décoche aux jolies femmes des regards assurés et vainqueurs. Une légende avantageuse l'entoure. Fastueux, il achète à un bijoutier de rencontre un collier de 150.000 francs, qu'il offre à une belle inconnue, mais certainement du plus grand monde. Il veut même lui offrir un beau château. Juste le temps de le gagner au baccara. Jeu d'enfant pour lui

En un clin d'œil, Blaise a tout perdu. Il essaye, mais en vain, de s'expliquer un si inique retour de fortune.

Ruiné, il disparaît. Il regagne la triste pharmacie. Adieu la vie aimable La jolie femme du grand monde, il n'y faut plus penser. La voici pourtant devant lui. Elle ne comprend rien à sa fuite. Blaise est obligé de confesser sa vraie

situation, qui n'a rien de flatteur. La femme avoue, avec un joli sourire, qu'elle n'est qu'un simple professeur de piano en rupture de solfège. Elle est bien contente de savoir que Blaise est pauvre comme elle. Il n'aura qu'à s'établir pharmacien. Ils seront heureux dans une existence paisible. Il faut de l'argent pour acheter une pharmacie ? Elle le sait bien. N'y a-t-il pas le collier offert par Biaise ? « Il est à vous » dit celui-ci. c Non, dit-elle, il est à nous. »

Les réalisateurs n'ont pas voulu faire sur ce sujet un grand film, mais leur oeuvre est aimable, attrayante. Si la partie de baccara nous conduit dans les somptueux salons du casino, vite nous nous en évadons et c'est une suite d'extérieurs ensoleillés c'est la côte de Provence, c'est Cassis avec ses maisons pittoresques, ce sont des aperçus soudains vers la montagne ou vers le large. M. Duvalles, dont la création dans Paris-Méditerranée le plaça au premier rang de nos acteurs comiques, a créé, dans la Merveilleuse Journée, le personnage de l'aide-pharmacien Biaise. Il y semble un peu gêné par la longueur du texte, mais il ne manque point d'être luimême pour notre joie. Chanteur applaudi, M. Aquistapace se révèle comédien excellent M. Alerme est un docteur d'une incontestable autorité. Peut-être et je serais navré de lui faire quelque peine Mlle Mona Goya ne vit-elle pas assez son rôle de jeune femme écervelée. Mlle Florelle aurait sans doute rendu le personnage avec une plus vive fantaisie puisqu'elle parvient à faire quelque chose d'un rôle qui n'est rien Dans les autres rôles, MM. Lucien Brulé, Maupi, Fichel, Mme Milly Mathis montrent de la personnalité.

DU SOLEIL, DE L'AIR

DE LA LUMIERE

Si la Merveilleuse Journée nous charme par de nombreux extérieurs. Clair de lune, le film que donne M. Henri DiamantBerger, a le rare mérite d'être tourné entièrement en plein air. C'est pour nous, actuellement dans un Paris brumeux, un souvenir des jours d'été et comme une invite au voyage. Scénario, dialogue, à quoi bon en parler, puisque chaque image est en elle-même un film qui nous incite, tant il y a dé soleil, d'air, de lumière, à des idées fleuries d'optimisme Clair de lune, proverbe plutôt que film, est la preuve que le cinéma n'a pas besoin d'une charpente solide si le metteur en scène parvient à nous donner de l'air en subites bouffées. Mlle Blanche Montel, qui tient le principal rôle, est ravissante elle est parfois comme une vivante statue. Mlle Jeanne Cheirel est tout esprit; MM. Henri Rolian, Claude Dauphin, Joffre ont, chacun en son rôle, manifesté de solides qualités.

Clair de lune, titre mélancolique d'un film véritable hymne à la joie de vivre, plaira à tous ceux qui estiment que trop d'intérieurs étouffent le cinéma.

UN VAUDEVILLE

DE LA BONNE MANIERE

Aurait-on cru que le cinéma, cet art neuf, demanderait au vaudeville tant de sujets ? La chose arrive le plus souvent; c'est à croire que les metteurs en scène ne veulent plus regarder autour d'eux où tant de sujets les sollicitent.

Voici le Fils improvisé. Est-ce là un thème très cinématographique ? Nous en doutons. Mais ne chicanons pas; le film est d'une agréable venue. Oh toujours la même histoire Les deux amoureux qui ne peuvent expliquer au protecteur leur mutuelle sympathie, et, trouvés en tête à tête, imaginent une folle aventure. Elle, Maud, serait la mère de Fernand Brassart, son ami très cher. Le Bélier, excellent homme, accepte ce roman et, mieux, s'intéresse à ce. fils improvisé au point de songer à son avenir et de lui faire épouser Fanny. Maud, abandonnée, se désole. Voilà ce qu'il en coûte à une jolie femme capricieuse de s'être découvert -un fils. improvisé

M. Fernand Gravey tient le rôle de Fernand. Comédien de race, travaillant à dépouiller son jeu d'inutilités, cet artiste est en passe de devenir notre meilleur jeune premier d'écran. Ne lui cédant pas en fantaisie, avec ce je ne sais quoi qui la caractérise, Mlle Florelle déjà nommée cette semaine dans un autre film est Maud, la mère. improvisée. Mlle Jacky Monnier n'a qu'à se montrer pour plaire MM. Saturnin Fabre et Baron fils sont eux-mêmes nous leur avons maintes fois fait compliment. Il est amusant de voir M. Edmond Roze à l'écran. QUELQUES AUTRES FILMS Un film japonais. Nippon, présenté en une version française dont M. Claude Farrère est l'auteur, parait aujourd'hui sans aucune présentation préalable. Nous en reparlerons, comme de ce Conduisezmoi, madame, où Mlle Jeanne Boitel est charmante et de Allo Berfin, ici Paris, de M. Julien Duvivier.

Jean MARGUET.

"FANNY"

Une attitude de M. Charpin d a n c Fanny » dont le succès est toujours aussi (rand au théâtre Marigny

ML CONSTANT RÉMY Depuis sa forte création de Rouchard dans la Femme nue, on parle beaucoup de M. Constant Rémy dans les milieux de cinéma, Il y a belle lurette qu'on parle de lui sur les scènes du Boulevard, où chacune de ses créatisons constitue une manière d'événement. Mais, bien qu'il eût tourné dans près de soixante films, il semblait que l'écran fût en coquetterie avec lui, et ne pût se décider à lui distribuer franchement ses faveurs et ses rôles. Or voici qu'un metteur en scène indépendant, M. Paulin, vient de lui confier un rôle substantiel et compact. Ceux qui, depuis longtemps, admirent M. Constant Rémy n'ont été nullement surpris du résultat.

Quoi qu'il en soit, la modestie de l'excellent artiste vient de subir un furieux assaut. Aussi bien, partisan de la vieille école, celle du travail acharné, silencieux, celle du doute également et de la recherche du mieux.

Au reste, afin de le mieux juger, suivons-le dans la vie D'abord le studio. Cordial et simple avec ses camarades, il s'intéresse à l'un, à l'autre, écoute, observe. Puis, la répétition terminée, sans avoir l'air de rien, il suggère, indique. d'un mot, d'un battement de paupière, d'un geste en raccourci. L'observation est si juste, si limpide, que, du petit au grand, chacun s'empresse d'en prendre de la graine et d'éployer son rouge tablier

Epatant! ce Constant, me déclare Florelle tout de go. F'lgurez-vous qu'hier soir, durant l'agitation liminaire d'une scène à tourner, j'étais assise non loin de lui. Soudain, je sursaute au son de sa voix « Hein ? plaîtil ?. C'est à mol ?. s Il répétait tout bonnement Mais l'intonation était si naturellement incisive que, positivement, j'avais cru à un début de conversation

Quel compliment Et combien peu en sont dignes

Tout l'art de l'acteur, me confie-til, est avant tout de vivre. vivre d'assimiler à ce point la pensée et la personnalité d'autrui que le public, en vous voyant, doit éprouver l'impression frémissante de cambrioler vos secrets, vos projets, vos j<?ies, vos chagrins, toute votre âme en un mot La querelle du théâtre et du cinéma ? Simple question de mise au point. eu égard à des nécessités dissemblables, à des optiques différentes. Mais la grande loi dramatique, une et indivisible, demeure, inéluctable, éternelle

Certes, et tout le génie de l'acteur est contenu en ces quelques propositions. Mais ce que M. Constant Rémy tait avec une pudique modestie, ce sont les longues années de labeur, les tâtonnement.9, les déboires, qui, peu à peu, échafaudent, cimentent, fortifient un talent.

Voici pour l'acteur

Comment se fait-il qu'à notre époque, où les plus hautes personnalités des arts et des lettres jettent l'alarme, déplorent l'incertitude de notre production cinématographique, démontrent la nécessité d'hommes nouvesux, de talents inédits et de consciences robustes, comment se fait-il, dis-je, que nul n'ait encore songé à confier à Constant Rémy les leviers de commande d'une unité quelconque de notre appareil de production ?

Nul ne nous parait mieux qualifié que cet homme pour sculpter la matière humaine en vue de l'objectif. La même conscience et la même probité apportées par M. Rémy à 1 a composition de ses rôles, il pourrait les mettre, en effet, au service d'une industrie qui, selon le mot de Wil. Hays, ne vaut guère que par le cerveau des hommes et peut mourir d'un seul coup de leurs défaites ou de leur incapacité. Maurice Huer.

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LA VIE SPORTIVE LA EOXE A LA SALLE WAGRAM Ce soir à la salle Wagram le jeune poids mouche français Valentin Anjilmann, challenger au titre mondial, aura pour adversaire l'ex-champion d'Italie des poids mouche Cavagnoli. Cavagnoli a un palmarès des plus brillants il compte des victoires sur Savo aux points en dix rounds, Gyde champion d'Europe, Challange, Cuart, Potier et il fit match nul avec le Philippin Mendio'.a.

Un autre combat opposera Maurice Holtzer à Obrecht.

L'Œuvre des pauvres vieillards reconnue d'utilité publique L'Œuvre des pauvres vieillards des V* et VI* arrondissements, fondée en 1876, vient d'être reconnue d'utilité publique. Elle a pour but de secourir les vieillards dénués de moyens d'existence. Elle comporte un service de placement dans les maisons de retraite, un vestiaire et une organisation de visites à domicile, au cours desquelles elle distribue dea bons de pain, de viande et de charbon.

L'œuvre, qui admet des membres actifs titulaires, bienfaiteurs et donateurs, a son siège 45, rue de la Harpe. Au syndicat des douanes actives Le conseil national du syndicat des douanes actives s'est réuni 83, rue de Grenelle, sous la présidence de M. Carn. du Havre, récemment frappé d'une mesure disciplinaire. Un ordre du jour de protestation contre cette décision a été voté à l'unanimité. Diverses revendications d'ordre corporatif ont été examinées.

CHEZ LES CHEMINOTS L'Union des syndicats de cheminots de la région parisienne avait convoqué les cheminots de toutes tendances à la Bourse du travail, où un meeting avait été organisé.

En fin de séance, un ordre du jour fut voté préconisant le front unique d'action afin de s'opposer à toute diminution des salaires.

A l'Institut supérieur ouvrier Tous les lundis, cours d'économie par M. Laurat, salle di l'Institut, 211, rue Lafayette, rez-de-chaussée; tous les vendredis, cours de droit social par M. E. Antonelli, même salle.

Une permanence, assurée par M. Itard, secrétaire provisoire de l'Institut, fonctionnera régulièrement tous les mardis de 20 h. 30 a 22 h. 30, et le jeudi de 14 heures à 19 heures et de 20 h. 30 à 22 h. 30. Les heures d'ouverture de la bibliothèque seront indiquées ultérieurement.

LES CONGRÈS La Confédération des boisions

La dernière séance du congrès des boissons a été employée à la discussion des rapports de MM. Guérin, de la Fédération des Alpes, sur l'unification des licences des débits de boissons, et Tasso, de Marseille. sur le crédit à long terme aux commerçants. Puis, M. Quantin a lu les parties du projet de budget gouvernemental concernant le commerce des boissons. Une discussion animée a suivi et M. Siffert a prononcé la clôture du congrès et l'ouverture d'une assemblée générale pour procéder à l'élection du bureau de la confédération. Ont été élus MM. Siffert, de Besançon, président Imart, de Paris, vice-président Avisse, de Paris, secrétaire général Poitevin, de Bordeaux, et François, de Paris, secrétaims adjoints Hournon, de Paris, trésorier général Van Herpe, de Lille, et Ribet. de Paris, trésoriers adjoints Larlvière, de Paris, syndic. A 13 heures, les < ongresststes se sont retrouvés en un déjeuner servi au Palais de la Mutualité. L'aprèsmidi, ils ont visité une distillerie de Montreuil-sous-Bois.

L'Amicale des employés du Sénat donnera samedi prochain, à 20 h. 30, à la salle des fêtes de la mairie du Vh arrondissement, place Saint-Sulpice, sa fête annuelle au profit des veuves et orphelins de l'administration du Sénat. Au programme de nombreux artistes des principaux concerts parisiens La soirée sera suivie de oal avec jazz. Entrée au concert, et au bal 8 francs.

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o- FOLIES-WAGRAM. M. J.-F. Rosenberg retient la date du mercredi 23 courant, en soirée, pour la générale de Bonsoir, Paris.

D'autre part, les fonctions de secré- taire général seront assumées par MM. Roger Féral et Jacques Monteux.

-o- TRIANON-LYRIQUE. Mlle Nadia Dauty vient d'être engagée pour tenir le rôle principal de Madame Favart, qui sera donné sur cette scène à partir du 23 novembre.

-o- Demain samedi 19 courant, à bureaux ouverts, la première revue de Francis Carco. Ces messieurs dames, lyrics de Jean Rieux. vingt décors de Paul Colin, musique de Vincent Scotto, avec la grande artiste Cora Madou. Habib Bengiia, Jean Sablon, Fanny Lancret, Paul Azaïs, Marcelle Lucas. Hennery, Yvonne Legeay, Régine Dancourt, Max Berger, Germaine Delsalle et trente artistes. Studio de Paris, 16, rue de Clichy. Trinité 26-22. Avia. Les jeunes filles sont priées de ne pas amener leurs mères à ce spectacle Mmj A. Barthez, directrice du théAtre des Capucines, Inaugurera à partir du mardi 29 courant, en matinée, une série de conférences sur les sujets les plus divers, traités par des personnalités très parisiennes.

-o- UNE PIECE EN PATOIS AU'THEATRE ALBERT-I". Dimanche, en soirée, aura lieu une originale manifestation régionale une troupe excellente venue des Charentes créera le Brassou, pièce en trois actes du docteur Jean, qui donna déjà, en patois, la Mérine Nastasie. MUSIC-HALLS

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FAITS DIVERS DAA'S PARIS

Les accidents de la rue

Mo Emile Noël, habitant à Bagnolet, 25, rue Louise-Michel, a été renversé sur un passage clouté par une automobile. A la Pitié.

Un taxi renverse, rue Watt, un cycliste, Yves Bouchard, vingt-deux ans, couvreur, 190, rue Nationale. A la Pitié.

Un cycliste, M. Charles Galopln, vingthuit ans, 15, rue Guénégaud, renverse, rue de Sèvres, M. Samuel Cohen, trente et un ans. 106, rue Cardinet. Un autobus passe sur M. Cohen. Etat très grave. A Laennec. Le froid

Pris d'un malaise, causé par le froid, au volant de son camlon, M. Mouchette. entrepreneur de transports à Champloux. près de Longjumeau. renversa l'étalage d'un marchand de couleurs, 73, rue Jeanned'Arc. M. Mouchette est à la Pitié. M. Gabriel Pain, frappé d'une congestion, tombe dans la cour de la gare d'Austerlitz. A la Pitié.

L'employé volait son patron

Un commerçant, 52, avenue du Maine, avait déjà été victime de plusieurs cambriolages. On lui avait notamment pris 4.000 francs, un carnet de chèques. Hier encore on lui vola 3.000 francs.

Les Inspecteurs Berthomé et Massot, de la police judiciaire, eurent vite fait de mettre la main sur le coupable, un employé de la maison, Jean Grenouillât, vingtdeux ans. 84, rue Boucher. Au dépôt. Manifestation de sympathie

A l'occasion de la nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur de M. Gazon, sous-directeur du personnel à la préfecture de police, les chefs et employés de son service, auxquels s'était joint le directeur du personnel, lui ont remis, hier, au cours d'une cérémonie intime, un souvenir en témoignage de leur affectueux dévouement.

Un incendie attribué à un court-circuit s'est déclaré hier, vers 4 h. 30 du matin, dans un atelier d'ébénisterie situé au premier étage. 277 faubourg Saint-Antoine, et appartenant à M. Chevrier. Les pompiers de la caserne Chaligny, aussitôt alertés, ont pu maîtriser très rapidement le feu. Les dégâts matériels sont peu Importants. Des malfaiteurs qui s'étaient fait enfermer dans un réduit attenant au café tenu par M. Léon Moury, 41, rue Rambuteau, ont forcé le tiroir-caisse et volé Il.200 francs environ.

M. René Rottenfluk, 72, rue d'Angoulême, s'est suicidé hier. Chagrins intimes. Rue Notre-Dame-des-Champs, en revenant à sa voiture automobile qu'il avait laissée en station, M. Pierre Delterlé, architecte, domicilié 9, rue du Pavillon, à Boulogne-sur-Seine a constaté qu'on lui avait dérobé deux valises pleines de linge. Au cours d'une discussion survenue dans un débit, 1, avenue Charles-Floquet, le Chinois Vung Wan Truck, vingt-trois' ans, habitant 6, rue Royer-Collard, blesse d'un coup de couteau son camarade Trom Wan Bouck, vingt-huit ans. maltre d'hôtel. Au dépôt.

Dans son aütb on a volé à M. Pierre Butez, 48. avenue de la Plaine-Saint-Denis, Vaucresson, son sac de voyage qui contenait son portefeuille, un carnet de chèques et des papiers d'identité.

Un commencement d'incendie, 31, rue Tournefort, dans un logement du cinquième étage occupé par M. Robert Hervet. est rapidement éteint par les pompiers de la caserne de Poissy.

A la station du métro « Porte-desLilas », la jeune Sylvia Stolar, onze ans, demeurant chez ses parents, 24 bis, rue Sorbier, fait une chute dans un escalier et se blesse grièvement. Saint-Louis. Dans un garage, 68, boulevard de Charonne, un chauffeur. M. Camille Deslondes, habitant 65. passage des Bureaux, est serré entre deux automobiles. Le bassin fracturé, il est admis à Saint-Antoine. A son domicile. 13, rue du Roi-d'Alger, M. René Le Meur, vingt-huit ans, succomba asphyxié accidentellement par le gaz d'éclairage.

Des agents du XVII* arrondissement ont arrêté rue de Courcelles, une femme ayant déclaré se nommer Jeanne Laurent, âgée de cinquante-sept ans, sans domicile et qui était porteuse de deux volumineux psquets contenant des objets divers et des comestibles volés daps divers magasins. DANS LA SEINE

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Les corps dea deux inconnus ont été transportés l'Institut médico-légal. Un cambriolage à Bois-Colombes Pendant une courte absence de Mme Joseph Matrat. 4, rue Jules-Lemattre, à BoisColombes, des malfaiteurs se sont introduits dans son pavillon et ont dérobé 30.000 francs, de titres au porteur et des bijoux. M. Kerviche, commissaire de police, enquête.

Deux cambrioleurs surpris sur la fait Au cours d'une surveillance, l'inspecteur Perriot, du commissariat de Neuilly, a surpris, la nuit dernière, deux individus qui se préparaient à cambrioler le pavillon de Mme Willeimp, 188, boulevard Bineau. Les deux malfaiteurs, Marcel Compagnon. vingt-sept ans. et Joseph LaXfltte. vingthuit ans, sans profession ni domicile, avaient abandonné dans le jardin une lampe électrique et un revolver chargé de six balles. Ils ont été envoyés au dépôt par M. Cassius, commissaire de police. Il gagnait 100 franco par jour à jouer le sourd-muet

Plusieurs commerçants de Montrouge recevaient. hier après-midi, la visite d'un quémandeur portant, sur la poitrine. un écriteau où figurait l'inscription suivante « Pauvre. sourd et muet. » Les allures de l'homme lui ayant paru suspeotes, l'un de ces commerçants avisa deux agents. Le <s sourd-muet » fut amené au commissariat de police où, à M. Farinet. commis- saire, Il déclara, à haute et intelligible voix. se nommer Louis Men4ler, âgé de vingt-neuf ans. sans domicile, titulaire de plusieurs condamnations. Il ajouta que non écriteau lui rapportait, en moyenne, 100 francs par jour. Invité à préciser pourquoi il avait choisi, pour apitoyer le publie. la qualité de sourd-muet, le vaga- bond, qui se double, sans doute, d'un pince-sans-rire, dit. le plus sérieusement du monde, que c'était afin d'éviter les discussions

Carrefour des Eaux. à Châtillon-sous-Bagneux, un motocycliste. M. René Pingaut, âgé de dix-neuf ans, demeurant. boulevard de l'Hôpital, à Paris, a été renversé par une auto. Aasez grièvement blessé, il a été transporté à la Pitié. Le brigadier Becque, les agents Studier. Marchand et Leccin, du commissariat de police de Pantin, viennent de se voir décerner la médaille d'honneur de la police municipale.

Le feu s'est déclaré, hier matin vers 2 h. 15. dans l'appartement de Mme Vacher, 160. rue Diderot, à Vincennes. Les portniers ont maitrisé le sinistre après une heure de travail. On attribue l'incendie A un court-circuit: en l'absence de Urne Va- cher, le montant des dégâts n'a pu être évalué.

Un cours de métrologie

au Conservatoire des arts et métiers Le Conservatoire national des arts et métiers vient d'instituer un cours de métrologie générale et industrielle gt2re à une subvention de la chambre de commerce de Paris.

La leçon inaugurale de ce nouvel enseignement aura lieu le samedi 19 novembre, à 21 h. 15.

Société des artistes indépendants Là 44* exposition de la Société des artistes indépendants aura lieu au Grand Palais des Champs-Elysées, en janvier-février prochains. Les adhésions nouvelles sont reçues jusqu'au 5 décembre Inclus. Ecrire au siège social. 18. rue Mazarine (VI') ou s'y présenter, tous les jours, de 14 h. 30 à 18 h. 30.

A la nouvelle Ecole de la paix SI. Henry de Jouvenel, sénateur, ancien ministre. fera une conférence à la nouvel!e Ecole de la paix (amphithéâtre Richelieu à la Sorbonne) lundi 21 novembre. à 21 heures, sur « La conférence du désarmement et le plan français

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A L'EMPIRE MAYOL

Mayol est revenu à l'Empiré, et l'accueil triomphal qui lui a été fait lui prouve à quel point il a eu raison de se faire entendre à nouveau du public parisien.

Tout a été écrit sur Mayol, et l'on ne peut que se répéter. On sait le côté dansant, léger, charmant de son talent. Mayol n'a jamais cherché à chanter de grandes choses, mais il a toujours chante. Il y a des chanteurs qui jouent, d'autres qui dramatisent, d'autres qui se bornent à dire; Mayol chante. Ce qu'il faut retenir de son interprétation, c'est le rythme qu'il sait donner à ses chansons et qu'il ne rompt jamais arbitrairement. Je sais: il y a ses gestes, il y a tout ce qu'il met autour de grâce preste et nuancée mais il y a surtout la ligne musicale toujours nette, gamine ou tendre, et qu'aucun chanteur ne sait souligner comme lui.

Je viens de parler de grâce alerte, et je prie qu'on ne sourie point. J'ai vu aussi bien que vous la bedaine de Mayol et le confortable bourrelet rose sur quoi s'appuie son petit menton. Il n'importe. Mayol a tant de bonhomie, il se blague'si gentiment lui-même au passage qu'il sait conserver à son interprétation toute sa vivacité et toute sa jeunesse. La véritable jeunesse est celle des sentiments. Ecoutez le répertoire de Mayol rien de plus jeune. Mayol restera toute sa vie fidèle aux amours de vingt ans, aux petites joies et aux petites peines,* tout ce qui fait l'agrément quotidien de la vie. Il sait bien que ce qu'il chante n'est pas toujours vrai, mais il sait qu'il faut le chanter pour y croire, et il chante pendant que passe la vie et c'est peut-être parce qu'il chante que la vie n'a pas de prise sur lui.

Mayol donne au programme de l'Empire un lustre dont, cette quinzaine, il avait besoin. Deux bonnes attractions sont cependant à retenir: les Neumann Bros et les quatre Philipps.

Les Neumann Bros sont tout ensemble des équilibristes de main à main et contorsionnistes. Ils -profitent de leur souplesse et de leur puissance athlétique pour réaliser des figures originales et d'un saisissant effet.

Quant aux quatre Philipps, il est dommage que le côté esthétique de ce numéro ne soit pas sur le même plan que sa valeur acrobatique. Bien de leurs exercices gagneraient à être présentés dans des costumes plus simples. Cela ne m'empêche pas cependant de reconnaître la force prodigieuse du porteur et sa souple agilité.

Louis Léon-Martin.


LA RÉALISATION DU GRAND PARIS Elle réclame d'abord la suppression des égouts en plein air, véritables cloaques qui déshonorent l'immédiate banlieue de la capitale

Les conseillers municipaux au Petit-Gennevilllers (en haut) et la Courneuve (en bas)

Nous avons signalé l'oeuvre dont M. Edouard Renard, préfet de la Seine, a jeté les bases en vue de la réalisation du plus grand Paris, c'est-à-dire de la capitale, étendant les avantages de tous ses grands services pwblics eau, égouts, traitement des ordures ménagères, éclairage, jusqu'aux limiter du département de la Seine, en attendant qu'on en fasse bénéficier toute l'agglomération pari'sienne sur les départements limitrophes. La nécessité de cette oeuvre est apparue hier à là commission départeîjnentaile des eaux et de l'assainissement, 'que préside M. Georges Lemarchand, au cours de la visite qu'elle a faite dans les régions de Gennevilliers, Saint-Ouen et Aubervilliers. Se doute-t-on que, dans ces régions si peuplées, aux portes mêmes de Paris, il existe tout un réseau d'anciens ruisseaux dont le cours sinueux s'étend sur de nombreux kilomètres, au milieu des habitations, rwisseaux transformés en égouts en plein air. Leur lit est encombré des objets les plus hétéroclites une eau malodorante y croupit leur puanteur empoisonne la région. Ce sont, on le devine, de véritables nids à moustiques qui, l'été venu, pullulent.

Dans le voisinage, sur les champs que n'ont pas envahis ies bicoques, se sont établis de véritables cloaques qui rappellent ceux du moyen âge auxquels Paris doit nombre de ses monticules. Les tas d'ordures n'y créent pas encore des élévations, mais cela ne tardera pas. Et c'est dans ce décor de misère, au milieu de ces puanteurs, de ces fossés qu'emplissent les eaux usées et où viennent se déverser les vidanges de la région, que des mitliers d'enfants, qui habitent des cabanes à lapins, vont s'ébattre et respirer un air empesté. Ils étaient tout étonnés hier de voir tant de personnages visiter le champ de leur jeu, c'est-&-dire le ruisseau. malodorant. Beaucoup, d'amours, à la vue de l'autocar municipal, se méprirent. La vue de l'autocar leur faisait penser à un cortège nuptial. Nombre d'entre eux, avec des cris joyeux, récla- mèrent la mariée

En vérité, la délégation était plus sévère. Elle comprenait, à côté de M, Lemarchand, MM. Louis Peuch, pré-

LA MAIRIE DE NANTERRE A ETE CAMBRIOLÉE

Des cambrioleurs se sont introduits, l'autre nuit, dans la nouvelle mairie de Nanterre, à 'l'aide d'une échelle

Les bureaux dévastés

prise dans le sous-sol de l'édifice. Ils ont pénétré par une fenêtre laissée ouverte dans les bureaux située au premier étage. Après avoir fracturé plusieurs placards et des tiroirs, ils ont dérobé une centaine de francs, une pendule de bureau et quelques vêtements, mais ne se sont pas attaqués au coffre-fort.

Les spécialistes de l'identité judiciaire ont été avisés et ont relevé diverses empreintes.

Les revendications des retraités municipaux et départementaux M. Alexandre Israël a reçu hier matin une délégation de la fédération nationale des retraités municipaux, départementaux et hospitaliers de France, conduite par M. Plaisant, sénateur, et venue appeler l'attention du gouvernement sur la situation spéciale de ces modestes retraités.

A l'Office national des mutilés L'assemblée plénière de l'Office national des mutilés et réformés d'e la guerre s'est réunie à l'hôtel des Invalides, sous la présidence de M. Aimé Berthod, ministre des Pensions, assisté du docteur Gallet, sénateur, ancien ministre, président du comité d'administration de cet établissement public. Après l'installation des nouveaux membres nommés et élus, auxquels le ministre souhaita la plus cordiale bienvenue, l'assemblée examina diverses importantes questions intéressant la création et le fonctionnement du village sanitaire pour les tuberculeux à 100 en construction à Salagnac.

A LA MEMOIRE DE FORLANINI INVENTEUR DU PNEUMOTHORAX Aux deux dernières conférences de l'Union internationale de la tubercutose, tenues à Rome en 1938 et à Oslo en 1930. fl a été décidé d'ouvrir une souscription dans tous les pays pour' élever un monument à la mémoire de Forlanini.

L'inventeur du pneumothorax artiflciel a doté la thérapeutique de la tuberculose de la première méthode vraiment active et efficace de guérison et a ouvert la vole à tous les procédés grâce auxquels la médecine est aujourd'hui amplement armée pour triompher du mal.

Malades et médecins de France auront à coeur de témoigner leur reconnaissance à ee savant italien. Le Comité national de défense contre la tuberculose (Paris, 66, boulevard Saint-Miche!) est chargé de centraliser la participation française.

sident de la 6' commission Giraud, directeur général des travaux de la Ville de Paris Levaillant, ingénieur en chef du département Sentenac, inspecteur général, et nombre de conseillers généraux MM. Roger, Renaud, Laporte, D u p o i s o t, Herson, Loyau, Duteil. Tous furent unanimes à reconnaître la nécessité de mettre fin à un aussi regrettable état de choses et à créer un réseau d'égouts susceptible d'assurer l'assainissement de toute cette région si déshéritée au point de vue de l'hygiène.

Répondant aux voeux exprimés, M. Le-marchand a d'ailleurs annoncé que le projet d'assainissement du département de la Seine, dont il a été un des plus infatigables artisans, et à la réalisation duquel M. Edouard Renard apporte une si vigilante attention, prévoit l'assèchement de tous ces cloaques immondes, leur transformation en égout et la création, par surcroît, sur leur parcours, de belles routes, le long desquelles pourra s'accomplir une belle oeuvre d'urbanisme. Les voitures dans cas régions assainies ne s'enfonceront plus jusqu'aux essieux dans des terrains bourbeux les enfants trouveront des jardins dans le voisinage à la place des terrains aujourd'hui transformés en dépotoirs. M. Pierre Laval, ancien président du oCnseil, qui, en sa qualité de sénateur de la Seine, avait tenu à s'intéresser aux travaux de la commission, lui a apporté l'assurance de son concoure, ce qui fait bien augurer de la prompte réalisation de l'o?uvre entreprise. Elle constitue d'ailleurs l'utile préface de celle qui concerne la création du Grand Paris.

Donnons-lui d'abord de bons dessoue, ne cesse de déclarer M. Giraud, le digne continuateur d'Abphand à la direction des travaux de la Ville de Paris, et puis, sur ce sous-sol assaini, hygiéniquement outillé, nous pourrons développer la capitale, tracer de grandes voies, aménager des parcs, des terrains de jeux, et faire en sorte que le Paris de demain s'harmonise âVec tout ce qui fait la beauté, tout ce qui établit le prestige et a concouru à la renom-

LES COURSES Hier à Auteuil. Les résultats PRIX ALGER

1. Le Balancier (T. Dunn). G 84 50 à M. Paul Bllm P 3150 2. Gobelin (G. Cervo).P il 3. Surprenant (R. George) P 16 » 4. Regalon (R. Dubu :). Non places Très Sport (J. Teasdale), tombé Djelaï (L. Ntaudot) Mirador (C. Poujade), arrêté Excelsior (J. Luc) Weeping Willow (P. Hamel), tombé Briquebec (R. Trémeau) Le Guide (M. Théry) Rac (F. Daguerre), arrêté, Silly Boy (G. Bonneau) Dark Story (M. Davy) Céphise (C. Gardiner) Ramon III (A. Palmer) Suburbs (A. Cérez); Calabardier (W Bail). Distances 1 long. 1. 4 long.. 2 long. PRIX COUNT SCHOMBEBG

1. Grigri (G. Brillet) G 66 50 à M. M. Halperson P 20 » 2. Férular II (M. Bonaventure).P 13 50 3. Babouk (G. Cervo).P 13 » 4. Le Pelvoux (P. Hamel). Non placéa Morbant (G. Bonneau) Print Latin (P. Sentier) The Sentry (R. Bagniard); Prior (A. Kalley) Adulation (R. Trémeau) Délicia (M. Lacaze). Distances 8 long., 10 long.. 4 long.

PRIX PIERRE D'ARENBERG

1. Sérénade IV (R. Bagniard) G 13 » à M. H. Randon P 6 50 2. My Lord (J. Luc) P 7 » 3. Tarascon (E. Juge) 4. Le Porte! (M. Théry). Non placé Le Tigre (J. Arrivat). Distances long.. 5. long., 4 long. PRIX GRADIGNAN

1. Sylvaln 4A. Kalley) G 19 P 2. Karabagh (P. Hamel) P 3. Dark Agnès (T. Dunn) P 4. Jupiter IV (J. Luc). Non placés Dictateur X (R. Trémeau) Goulasch (H. Audouard) Poseur (R. Bagniard) Tortotse Shell (G. Cervo) Haricot (E. Juge): Renard Bleu (R. George), tombé. Distances 6 long., 1 long.

PRIX JIABIIS

1. Iron Legs (L. Niaudot).G 29 50 au comte de Briailles.P 12 SU 2. Manteline (C. Maubert).P 1750 3. Le Chat Botté (R. Bagniard).. P 27 » 4. Irilile (R. Dubus). Non placés Sanscrit (F. Romain) Very Fast (H. Glefzes) Mameluck II (J. Luc), dérobé ;• Loti (E. Juge) Portland (S. Bueh) Parti Pris (A. Kalley), tombé Fine Orange (M. Lacaze) Le Titien II (H. Haes), tombé. _1 Distances 1 long.. 4 long.. 3 long.

PRIX LE TOBPILLEUB

L Roi de Trèfle (K. LocK) G 1550 à M. S Guthmann.P 9 » 2. Fortune 'relier (Bonaventure)..P 7 50 3. Captai»! Shaw IR. Dubus) 4. Black Dog (J. Luc). Non placés Baccellière (A. Kalley) Lord Darnley (J.-G. Costadoat) Distances encol., 3 long., courte tête.

Aujourd'hui Enghien, 13 heures NOS PRONOSTICS

Prix du Cambrésis (course de haies, à vendre. 7.500 francs, 3.400 mètres) Lautaret. Pitlo.

Prix de la Scarpe (steeple, handicap. 12.000 francs, 2.700 mètres) Pricard, Dark Marvel.

Prix de la Vesle (steeple, à vendre, 7500 Irancs, 3.200 mètre.) Arfa. Mah Peli. Prix dea Conscrits (haies, 15.000 francs. mètres) Brader. Agnello.

Prix Valois (steeple, 20.000 Cr.. 3.800 m.) Moisan, Port Royal.

Prix de la t:ontbe (haies, handicap. francs, 2.900 mètres) Walencla. j Zéralda.

Prix Tienneval 1 trot monté. lO.OOC francs. 2.300 mètres) Dompierre. Galveston. A la Société de sport de France Dans sa réunion d'hier, le comité de la Société de Sport de France a nommé pré- sident le baron Maurice de Waldner en remplacement du regretté comte Greffulhe. Le comte d'Idevllle a été nommé vice-pré- j aident, mais conserve ses fonctions de commissaire. Le comte .Tean de Chavagnac a été nommé commissaire.

Le budget pour l'année 1933 a été fixé à 5.6SaC<IO francs.

D'autre part, il a été décidé de ramener le prix des entrées au pesage, les jours de semaine, à 40 francs pour les hommes et 30 francs pour les femmes le tar:f existant actuellement reste maintenu pour :es samedi et les jours fériés.

APRÈS BOIRE, UN OUVRIER TUE SON VOISIN

D'UN COUP DE FUSIL

Sa victime l'avait traité de fainéant Senlis. 17 novembre (dép. Petit Paris.). Dans le débit tenu à Néry par M. Bertrand, deux consommateurs, qui avaient bu plus que de raison, FernandGaston Naffeux, né à Séry-Magneval, le 24 avril 1891, employé à la fabrique d'allumettes de Saintinea. marié et père de quatre enfants, et Marceau Lefèvre, vingt-six alhs, carrier, s'étaient pris de querelle pour um motif que l'on ignore encore. Tous deux habitent au hameau de Vaucelles, commune de Néry, et sont voisins.

Le débitant les fit sortir de son établissement. La discussion se poursuivit dans la rue, sur le chemin de Vaucelles. Des témoins entendirent Naffeux injurier Lefèvre, le traitant de propre-à-rien, de fainéant et le virent même lever la main, tandis que Lefèvre criait en s'avançant

Frappe, si tu n'es pas un lâche Naffeux rentra alors chez lui, prit son fusil de chasse, le chargea et sortit sur le perron qui précède son habitation. Une première fois, il tira en l'air. Lefèvre, qui se trouvait chez lui, dans la cour, lui cria « Fainéant, tu aa pris un fusil Alors Naffeux ie mit en joue, et malgré sa femme, qui voulait l'en empêcher, ttra une seconde fois. Toute la charge atteignit à la gorge Lefèvre, qui s'effondra, la carotide coupée.

Peu après, les gendarmes de VerLerie, prévenus, procédaient à l'arrestation de Naffeux, qui déclare ne pouvoir expliquer son acte.

Les membres du parquet de Senlis, MM. Laroque, substitut Jean Ma"quiset, juge d'instruction Pater, greffier, se sont, dans l'après-midi, rendus à Néry en compagnie du docteur Bolot, médecin légiste, et ont poursuivi l'enquête.

LES VOLEURS D'AUTOS

ARRETES DANS LA NIEVRE Contrairement à ce qui a été annoncé, M. André Dada, demeurant 25, rue de Paris, à Ecouen, qui conduisait le camion dans lequel avaient pris place clandestinement les voleurs d'autos arrêtés dans la Nièvre, n'est pas inquiété dans cette affaire dans laquelle il n'a joué aucun rôle.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Jeudi 17 Novembre

L'allure de notre place ne présente pas encore un grand intérêt aujourd'hui. Ce n'est pas que l'évolution de la cote soit très mauvaise, mais le marché devient de plus en plus nul.

L'ouverture s'est effectuée en nouveau recul sur les cours de la veille, principalesment à terme, le comptant a gardé un aspect un peu plus soutenu dès le début. Une fois les premiers cours inscrits, la cote est demeurée presque ftgée, faute d'affaires, et ce n'est qu'aux approches de la clôture que quelques achats de soutien ont permis d'obtenir un redressement partiel, sous la conduite du compartiment des rentes 4 1925, 104,06 (+ 1,65). Ainsi, on termine au-dessus des plus bas cours et sur une note relativement soutenue. Dans les circonstances présentes, la physionomie de la Bourse doit être tenue pour assez satisfaisante, malgré la réserve observée par ia clientèle. En effet, l'allure des places étrangères, la veille, n'avait rien d'encourageant. Les nouvelles d'Amérique ne semblent pas indiquer beaucoup d'empressement à ajourner l'échéance du 1" décembre. La situation politique continue à être confus» en Allemagne. Enfin, la question budgétaire et ses solutions continuent à préoccuper sérieusement le marché. La position de la Bourse au 15 novembre se présente comme suit acheteurs, 927 millions contre ai3 vendeurs, 476 millions

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT Cours I 'cours Cours 1 couru Conrf I Ooun Coun 1 cours prècttl' Idu jour prtctd' Ida jour préeW Ida jour préeéd' !dn Jeux 8 ô wrpétue! 78 85 78 72 78 80 78 70 Peugeot 243 241 3 amortissable 83 70 8:j 05 lufflnerie» 8»y ord. 1818 1820 1820 91 40 61 1S 40 Allemagne (Young). 682 5% 1920 amortis». 120 20 12015 120 Russe oomoffclé 4 02 4 05 4 40 104 05 102 45 104 16 Runse 5 2 2 S2 2 30 2 25 4 %l»32,tranc.A. là »6 96 15 96 Herbe 4 am. S2 31 75 32 75 32 4 'oltf32.tr»nc.B. 9< 90 95 85 De.. Turquie Dette Ott. 26 80 28 50 2610 ( *l»ne autonome. 970 Ott. 5 23 60 40 24 20 23 75 Banque de France.. 11400.. 11305.. 11350.. Banq.Nat.duMexiq. 177 17S Banque d'Algérie 9800 9RO0 Banque Ottomane.. 429 424 4S5 425 B. Poris et Payn-Ba* 1455 1408 1470 14B0 f'red. Fonc.Kfcrptien 2025 1995 2030 1990 Banque transatlant. 494 489 Can.Pac.Raiiua.v Cy 368 Banq.del'Un.Paris. 385 382 Wagoue-Hts ordin.. 74 72 Comji. Algérienne.. Centrai Mlnl g 1062 1050 10«8 Compt. Nat. d'Esc. 1130 1120 Mtmteeatlni Créd. Comm. France 6à4 Rio-Tintu 1313 KÎ08 1340 1318 Cred.Foilc.de France 4675 4645 4650 4610 Azote Sté Norvèg.. 618 625 609 Crédit Lyonnais 1970 1990 2000 1980 Laut. Nit.r. Cy Ltd. 46 46 47 Société Genémle. 1092 1088 î/io* Royal Dnteh. 1620 Rente Foncière 616 615 Raffineries Egypte, 473 Soc. Gén. Foncière. 184 181

15495.. BANQUE part de fondant. 12SO0.. 12P25.. 12850..

Société ciuile. 3510 3500 S520 Bons Mex. 6 1913 179 176 Fat Usiro-Héliop. (cap.) 1004 Lyon IM 1050 1040 1035 Banq. Nat.d'Faypte 2418 2430 Midi d88 900 Meilcan T.agle 3d 34 50 34 34 50 »rd 1440 Franco- Wyomlng 155 149 153 Orléans 942 940.. 955.. SHra Plana, 25 2S 25 23.. 23.. Santa-Fé. 1008 Cotombla 56 54 55 Métropolitain 1232 1205 Concordla 45 25 43 75 46 44 Distrih. d'Electricité MÔ5 2030 De Beers ordinaire. 3R4 380 379 Electricité de Paris. 1190 1148 1140 Jagersfoutein 103 102 50 103 Electr.de la Seine.. 685 Brakpan 390 50 El. et (Jaz du Nord. 668 F.ast Rand 67 75 88 67 50 C" iWn.d'Electrlcité 2045 2040 Goldflelds 180 50 171 Ener.EI.Mttor-.Med. Crown Mines 567 N.-I.nm. (Le Trinh.) 1910 Rand Mines 357 358 Thomsuu-Houston 377 870 367 JohannesbureC. 152 153 164 Union d'Electricité. 777 Caoutchoucs 25 89 Forges Nord et Est 52 0 515 Ea»t*m 52 50 25 52 50 25 Schneider et C" 1300 1280 1281 Gula Kalumuong 63 75 61 75 64 63 Treffleries du Havre 500 Kuala Lumpur. 97 75 94 25 98 96 Courrières Malacca 96 50 92 98 04 l«ns 455.. 456.. 450.. Padang 245 238.. 245.. 239.. Boleo 71.. 69.. Tharsls 255.. 254.. 252.. 210 Vieille Montagne 1370 PbiMpuatra ( Jafsa 341 Mozambique 30 29 25 29 35 Prod.Chlni. d'Alals. 1 1120 Tranmaal 108 105 109 Chargeur» Réunis.. 217 220 Bniay 227 227 230 228 Transatlantique ord. 57 SA. Llévin 262.. 258.. 256.. Voitures à Paris. Hotchlrtw 1087 105o Citroën (actioml. 460 480 Phosph. tunisiens.. 75 50 74 75 78 S7 Constantlne 258 25.1 255 Tublse privilégiée.. 154 lr.3

VALEURS SE NEGOCIANT AU COMPTANT VALEUR» VALEUR. 1 »»»̃ 1 Cours Cours P A R O U E T AMin 115S •• "50 ̃̃ I /1871 • Carmaux 826.. 503.. 49960 Bons Très 5%M>24 749 50 750 Commentry-Eourc. 580 580 503 7°ol926 571 571 60 Grand'Combe 505 1892 2 S ». 2g» 293 Fonds d'Etat émis Marie» 280 290.. àl'étrang.dOOdoD Omnium d'Algérie. 1770 1835 i* 1898 2 340 6!'1 °; or 1917. Guenrour •< 1899 S27 or 1921.. 3280 3280 Mokta el Hadld.. 2945 2900 a< 2 S45 Crédit Nation. 1916 6t2 Kali-Ste-Therese 1725 1685 H 1910 2 H 1920 662.. Satnt-Gobain 1430 142S S< 1910 S 300 305 1921 536.. 531 Rhone-Poulenc 728 715.. 272 ..< 272 Bons d.6%juil.l922 546 547 Mairhevllle Dagutai 2900 2900 i Dec. 6 526 6%ianr. 1923 5S0 630 Suer. brésilienne». 185 194. 1924 6 5SO 6"ianv. 1924 54S Agence Havas > 990 On*8t-Etat4 412 40850 Librairie Hachette iM* 1900 1930 4 "i BIS Etat r, 1919 437 Pub. pér. DeXojsés 299 1930 4 •“ 934 Tunis 3 1892.. S6S 36S Petit Parltlen. art 1800 1931 4 939 3 1902.. 361 366.. parts 1290 1280 Maroc 4 1914.. 4t7.. 407.. UIIe-Bonn.-Coloin. 410 414.. » !8»1 3 •>. 315 Pêrhclbronn 320 Kl 1892 2 60 374 I Argent-4'i 1911 34 Si 33 55 Au Bon Marché. 42C 4J8 \Z Brésil 5 1909. 3M Oal.Latayette.act. 92 50 g< 1912 8 Si. 205 Chine 5% 1913. 1150 1148 parts 47500.. "<, 700 708 Italien:! !'« 73 20 Congo «da Lacs.. 338 340 Cl 1931 Japon 4 1910.. 24 25 Astur. des Mines.. 112 4 949 8ocié*é Var clllaise 610 Ki»-al Dutch 15300.. 14IU5.. 520 .VI Créd.Fora .d'Alg*r. 67R.. 675.. Pan.Ob. Bonn t lot 118.. 118.. 330.. S:«" Banq. d'Indochine. Eat 6 4M.. 2 60% 356.. Banq.Nat.de Créd. 4U –5 1P52-54-56 545 3M1895 280 ;o.. 384 384 Créd Font. Colon. 130 128 –4 443 a;i903 3 398 Chem. ter tunisien» 594 590 398 397 5jl»O9S 195 m:. Ouest Algérien. 526 –2 !i O[ 191» 472 46fl 50 Fr. de Tramway». 450 464 710 Transatlantiq. 3 135 135 Energie Indust. 190 191 –6% E BANQUE Energie Sud-Ouest 1480 1470 5 456 452 Calni-Héllop (dlr.) 1425 1480 i Cul »rrs et Pyrite». SOI 4 i ludocbine ili I Agullas (usions tlutchluson Nickel 217.. S23 fus. 3% bout. 378.. S75 Sil'n-itra cap 8'il.. 87; Jeumont » tr» 1921 472 M Monaco Î875 2740 Câbles télésraph 5 1U21 835.. 835.. Monaco 5" Mlcheville 731 711 Midi 6 • 4M COURS DES CHANGES de France –3 380 Angleterre 11 I. »t.) _de SftNaiatre.. 250 lArKfntineUOO DM.1 6:f0 17 févr. Médiremin 485.. Nord 6 série F. 490.. 1 Chfit,' ommentry 2100 5 E. Canada (1 dollar). 22 7 nov. 4 D. 470 Danemark (100 c.l «43 50 1« nov. DeualnAiiTln 1150 3% 403 50 400 F,*paene (100 pes.l iO8 62 62 PlmUIlKliid 1605 1590 3% n. série B 434 434 Hollande (100 t.). FI'n-LlUe 1101 série C 415 Hongrie HOU peu.) Aciéries Marine 490.. 490.. Orléans «S5 Italie (100 lires).. 13080 U'mtataire 5 447 Norvège 1100 cou.) .31 15 nov. Arlège ♦% 405.. Roumanie (100 tel) 15 22 1» nor. ̃ Monthard-Anluoye Ko.. H5.. 402 YoasmlavIeUOOii.) 39 75 30 sept, Senrfle-Maubeuse 885 S16 3 1884 395 390 âuMe 1100 cou.).. 448 Citroen (part' 71 50 -2 'i 1S95 397 Suisse francs! Franc, des Métaui I8S5 G C 3 1856 384 371 Autriche 1 100 sch.: 358 Arrfphe 1751 1795 1 » V. Sî» S8Î iFInlinde (100 mks) S6 59 1« no». (Pologne 1100 îlot.) 288 50 nor.

Quatre voleurs aux cartes sont arrêtés

Deux d'entre eux étaient des as du jeu de la banque à la répette les autres pratiquaient le coup « de la graisse Le brigadier-chef Aymard et l'inspecteur Maginot, du service de la voie publique, ont arrêté et conduit hier, devant M. Badin, commissaire à la police judiciaire, deux dangereux filous Inculpée d'escroqueries au jeu de cartes Raymond Peletier, né le 24 avril 1899, à Cumières (Marne), se disant marchand de chevaux, et Laurent Leca, né le 2 mars 1884 à Corte (Corse), se disant opérateur de cinéma, demeurant tous deux en hôtel, rue du Mont-d'Or. A tour de rôle, l'un d'eux abordait un provincial venu aux marchés aux bestiaux qui, se disposant à prendre le. train à la gare d'Austerlitz pour retourner chez lui, entrait en conversation sous un prétexte quelconque. Après quoi, l'amorceur offrait à sa future victime un rafraîchissement dans un café du boulevard Morland où se trouvait déjà l'autre compère. Le trio décidait ensuite de jouer aux cartes pour tuer le temps en attendant l'heure de départ du train et tous trois s'attablaient pour tailler une banque dite à la répette Les deux filous laissaient gagner la première partie à leur adversaire qui naturellement, perdait ensuite

Les deux filous ont été appréhendés alors qu'ils venaient d'escroquer à la « banque à la répette francs à un marchand de bestiaux de la banlieue de Tours.

D'autres Inspecteurs ont démasqué et arrêté à Montparnasse, pour avoir en trichant aux cartes escroqué 1.800 francs à M. René Zellmann, domicilié dans le Loiret, deux habiles graisseurs » Jean Chabot, quarante et un ans, 15, rue Geoffroy-L'Aanier, et Lionel Monnier, trente-trois ans, demeurant l8, rue des Trois-Couronnes. Ils ont été envoyés au dépôt.

Le groupe

des députés anciens combattants reçoit la Confédération nationale Le bureau de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre a été reçu hier, par le groupe des députés anciens combattants auxquels un exposé technique et approfondi des différentes mesures financières envisagées par le gouvernement en ce qui concerne les anciens combattants et victimes de la guerre a été fait par le secrétaire général.

contre 443. On remarquera que la position vendeurs représente plus de 50 de celle acheteurs.

Aux changea, chute de la livre sterling, à 83,98 contre 84,73, et dollar, sans changement, à 26,5125.

Clôture de la deuxième séance

du marché officiel

Tendance plus ferme, les premiers avis de New-York étant un peu plus favorables. Métropolitain, 1.210 Canadian Paci6c, Central Mining, 1.049 Rio Tinto, 1.317 Royal Dutch 1/10, 1.494.

MARCHES ETBANGEBS

Londres L'allure générale est relativement satisfaisante au début de la séance. Mais, par la suite la cote est plus hésitante sur l'impression laissée par la situation politique en Allemagne. Des dégagements se produisent sur les fonds anglais et les valeurs industrielles locales. Les pétroles sont discutés et les cuprifères se montrent plus indécises. Résistance des diamantifères et des minés d'or.

Berlitt. La situation politique préoccupe le marché et des offres se produisent à l'ouverture. Pourtant, ces ventes sont bien absorbées, bien que les transactions soient peu actives, et les cours se ressaisissent en séance. La clôture s'effectue sur une note relativement soutenue.

M

QUAND

LA MEMOIRE S'EN VA.

La cure de Quintonine

rétablit l'équilibre physique et nerveux

Il n'est pas de sensation plus déprimante

que cet état de lassitude où l'on se sent le cerveau vide, la mémoire absente et où l'on n'a même plus la force de réagir. Si c'est votre cas, faites une cure de Quintonine. Bien vite, vous vous sentirez revivre, heureux de retrouver la pleine possession de vos moyens. Voyez cette lettre

Par suite d'ennuis et de surmenage, j'avais

des difficultés à travailler, ma pensée surtout était fatiguée et il me fallait faire un gros effort pour me souvenir de choses même élémentaires. Je dois à la Quintonine d'avoir retrouvé mon activité normale d'esprit. Je l'attribue en partie à l'équilibre nerveux que j'ai

Avant chaque repas un verre de

Un flacon permet de préparer soi-même

un fifre de délicieux vin fortifiant pour

HÉMET-JEP-C^RBÊ EN VENTE DANS TOUTES LES PHARMACIES

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX BESTIAUX DE LA VILLETTE COURS OFMC1KLS DE I,A COMMISSION DES COURS Marché très calme. Vente difficile. Cours plus faible.

hhtuXs 1.819 3U

Vacher. 909 42 222 165 I.OKi 2:)7 Taureaux. 292

Veaux. 1.675 1U 1.079 244 485 1:0 moutons 8.931 S50 1.873 462 a 19U 375 Porcs. 1.897 ¿.692 2.416 745 225 Conr» officiels Il-, 2", S» «n»!. offic. extra 7~_ VIANDE NETTE lEltrlM

i l'"7î»nt»lrti»wlW'n« Veaux. 10 » 6.30 11.8(J| 7.30 porc. 10.56 10.14 7.42 7.G0 Pores (le kilo, poids vif). Première qualité, 7 40 deuxième qualité. 7 10 troisième qualité, 5 20.

SUIFS. Paris, 17 novembra. Cote officielle suif indigène, 1/2, frais fondu de pure boucherie, marchandise franco nue quai Paris, 157 50.

POMMES A CIDRE. A Paris, on tient la tonne wagon départ Sarthe, à Orne et Perche 280 à 300 vallée d'Auge, 320 à 330 A Mamers, la tonne départ, 280 à 300. A Neufchâtel-en-Bray, !a tonne, 300. A Bolbec, de 9 à 9 50, et, à Caudebec, 8 50 le demi-hectolitre.

COTONS. Le Havre, 17 novembre. A terme, les 50 kilos novembre, 226 décembre. 22J janvier, 224 février, 224 mars, 225 avril. 225 mai, 226 juin, 227 juillet 228 août, 228 septembre. octobre. 231. Ventes 400 balles.

CAFES. Le Havre, 17 novembre. A terme, les 50 kilos novembre, 233 75 décembre, 226 75 janvier, 223 75 février, 220 75 mars, 217 avril, 215 mai. 216 juin, 215 juillet, 215 aoùt, 214 25 septembre. 214. Ventes 3.003 sacs. SUCRES. Tendance calme. Uuverture courant, 212 A 212 50 P; décembre, 213 50 P; janvier, 214 50 à. 215 P 3 de janvier, 215 50 P 3 de février, 216 à 216 50 P. Clôture courant, 212 à 212 50 P décembre, 213 à 213 50 P janvier. 214 P 3 de janvier, 215 P 3 de février, 216. Cote officielle du disponible. 212 50.

BLES. Courant, 109 50 et 109 25 P décembre, 111 à 111 25 P janvier, 112 50 à 113 P 3 de décembre, 113 à -13 25 P r 3 de janvier, 114 P 3 de février, 114 50 et 114 25 P 3 de mars, 115 P. Cote officielle du blé disponible. 109.

AVOINES. Courant, 86 a 86 25 P décembre, 86 25 P janvier. 86 25 à 86 75 3 de décembre. 86 50 P 3 de janvier, 87 50 à 87 75 3 de février, 88 25 à 88 50 3 de mars, 89 à 89 75.

FARINES. Courant, 151 V décembre, 152 V janvier, 3 de décembre. 3 de janvier, 3 de février, 3 de mars, incotées. ALCOOLS. Courant, 910 a décembre, 925 à 3 de décembre, 930 à 940 janvier. 935 à 940 3 de Janvier 945 a 3 de février, 950 à 965 3 de mars, 955 à 970 3 d'avril, 980 V.

FARINES PANIFIABLES. Les farines panlflables valent actuellement 173 franco les 100 kilos.

On cote apprbximativement les 50 kilos Boeufs. Choix, 360 à 380 première qualité, 310 à 350 entre-deux, 250 à 300 fournitures, 230 à 250.

Génisses. Choix, 380 à 410 ordinaires. 350 à 370.

Vaches. Bonnes, 330 à 350 ordinaires. 320 à 330 médiocres, 230 à 320 viande à saucisson, 100 a 200.

Taureaux. Extra. 310 à 360 ordinaires. 230 à 310.

Veaux, Brie. Beauce, Gâtlnais, 430 manceaux, 420 à 520; service, 350 à 420. Agneaux. Extra, 790 à 880 ordinaires, 690 à 7S0.

Moutons. Choix, 680 à ordinaires, 550 à 670.

Brebis. Bonnes. 380 à 430 vieilles, 300 à 330.

Pores (le kilo vif). Extra. 7 50 a 7 60 maigres, 7 20 à 7 50 gras, 7 10 7 30 Midi, 7 à 7 30 Ouest, 7 10 à 7 30 fonds de parquets. 7 à 7 20 coches. 4 50 à 5 3U. UN ORDRE DU JOUR DES MAIRES DES RÉGIONS DEVASTÉES Nous recevons la communication suivante

L'assemblée des maires des régions dévastées, représentant les communes des douze départements qui ont été ravagés au cours de la Grande Guerre, réunie hier à Paris, manifeste l'émotion des populations du Nord et de l'Est, à la pensée qu'au 15 décembre prochain le remboursement des dettes de guerre puisse être ezigé, et regrettant que la carence de l'Allemagne ne permette pas A la France de se libérer, demande instamment que tant que la compensation des dettes de guerre ne sera pas établie la France ne soit pas tenue d'exécuter des engagements qu'elle avait pria en considération de ceux qui devaient être tenus à son égard par I Ies responsables de la guerre.

L'assemblée rappsile d'ailleurs que l'œu1 vre de la reconstitution des régions détruites n'est pas encore achevée et réclame en conséquence que le délai de remplot soit prorogé d'une année. délai lndispensable pour terminer intégralement l'œuvre de solidarité nationale.

Hémet-Jep-Carri ,H6lin

ressenti au bout de quelques jours de traitement, et aux nuits de sommeil réparateur que j'ai connues.

0. LORPHELIN,

124, avenue Victor-Hugo, Paris.

Extrait concentré à base de Quinquina, de

Kola, de Coca et de Glycéro-Phosphate, la Quintonine est le plus agréable et le plus énergique des reconstituants. Elle stimule l'appétit, équilibre les nerfs. fortifie les muscles, enrichit le sang de millions de globules rouges. Au premier signe de déficience physique pu nerveuse, prenez de la Quintonine.

COURRIER DES T ET" AMATEURS DE I • ZD. I *̃ Vendredi 18 novembre. -•

LES PRINCIPALES

EUSSIONS FRANÇAISES

POSTE PABISIEN (32g m. 2)

12 h., Informations et revue de la presse du matin.

12 h. 5, Trente minâtes de musique symphonique 9 Hochzeits marsch (laendelssohn) Cortège de noces (R. Korsakoff) Chanson de printemps (Mèndelssohn) Hymne au soleit du « Coq d'or » •(R. Korsakoff) Espana (E. Chabrier). 12 h. 30 à 14 h., concert par l'orchestre du poste.

13 h. 30, cours des valeurs de la Bourse da Pari

18 h. 45, journal du Poste Parisien.. 19 h., « Une demi-heure avec Uvorak Danse slave, Danse slave n" 2, Humpresdue. Valse en la majeur, Quatrième Mouvement, Symphonie du Nouveau-Monde.

19 h. 30, « L'Actualité familiale ». 20 h., causerie musicale par M. Louis Schneider. critique musical du « Petit Parisien

20 h. 10, conférences de MM. Maurois. Béraud et Duhamel, sous les auspices des Annales ».

20 h. 30, concert par l'orchestre du poste, sous la direction de M. Théodore Mathieu Festival André Messager », avec le concours de Mlle Germaine Corney, de l'OpéraComique, et de M. Roger Bourdin. de l'Opéra-Comique.

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13 h., 20 Il. 30, 21 h. 15, Informations. 13 h., 14 h., 15 h. 45, 18 h. 10, 19 h. 45, cours commerciaux.

12 h., Causerie israélite « Le hassidisme », par le rabbin A. Back. 12 h. 30, Allegro spiritoso et sicilienne (Dalayrac) Symphonie (Haydn) les Petits Riens (Mozart) Ouverture de Prenosa (Weber) Valses (Schubert) Suite algérienne (Saint-Saëne) musique de chambre et musique symphonique: Scherzo du tria en la (Lalo) Quatre pièces pour oraheatre Il cordes (Konguell) Deuxième Suite de l'Arlésienne (Bizet) Marche écossaise (Debussy).

16 h. 30, cours d'anglais.

18 h. 10, causerie agricoie « La péche du brochet au vif par M. Alin Caillas, ingénieur agricole. Courrier des livres « Je n'ai menti qu'à mol-même », présenté par Il. Georges Lecomte. de l'Académie française,

19 h., L'organisation politique des grands Etats l'Angleterre et les Dominions j>, par M. Guyot, professeur à la Sorbonne.

19 h. 20, Ravissement (Leduc) Sérénade (Stalin) Haiphmy (Qourtioux) la Lettre à Manon (Gillet) Rose-Mousse (Bosc) Noce villageoise (Godard) Aubade sentimentale (Ganne).

20 h., théâtre Pcg de mon coeur, de Hartley-Manners (adaptation d'Yves Mirande et Vaucaire).

21 h. 30, récital de piano consacré à Beethoven Sonate pathétique Sonate, op. 109.

22 h., Quelques airs de bel canto » la flûte enchantée (Mozart) la Som-'nnmbule la Norma (Bellini) Rigoletto (Verdi).

PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 IL. informations.

12 h., disques.

12 h. 30. concert par l'orchestre du poste colonial.

18 h. 15, Radio-Journal.

19 h. 30, chronique juridique par M« André Saudemont, avocat a la cour; chronique du provincial disques.

20 h. 15, chronique touristique par M. Georges Géville concert sous le patronage de l'Union des mattres de chapel;e et organistes de France Fantaisie et Fugue en sol mineur (Bach) Kyrie et Agnus de la Messe sur l'intonatio% liturgique (Gounod) 0 vos omnes (Vittoria) Canon en si mineur (Schumann) Sanctus et Benedictus de la Messe de saint Grégoire (Marc de Ranse) Sit laus plena (Mendelasohn) Pastorale (M. Sergent) Invdalata (René Vlerne) Chant de triomphe (J. Noyon) Carillon de Westminster (L. Vierne)-

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 12 h. 30, retransmission du concert exécuté par le quintette de la station Radio-Coloniale. 17 h. 45, Journal parlé.

t9 h. 30, le Roi David (HoneggOT) te Bestiaire ou le cortège d'Orphée (Poulenc): Quintette pour flûte et enrdes (E. Flament); Trois poèmes de Jean Cocteau (Darius Mflhaud) le Marchund de Venise (Rousse!).

20 h. 40, « L'heure musicale et littéraire des jeunes ». par Mme Suzanne de SainteCroix présentation de l'heure des jeunes. par M. J.-H. Rosny ainé A propos de. par Mme Suzanne de Sainte-Croix Rondo (Mozart) les Deux Epaves (Gatlpaux) < La vie anecdotique de Mozart par L. Fortolis Bastien et Bastienné, opéra-comique en un acte de Mozart.RADIO-L. L. (370 m.). 12 h. 30, 20 h. 3C et 22 heures, concert.

19 heures. Radio-Gazette.

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Damnation de Faust (Berlioz); Caprice italien (Tschaïkoswky) Ballet d'Hamiet (A. Thomas): Manuela dei Rio (Lucchest); le Soir, quand on est deux (Scotto): Oh! cette Mitzi (0. Strauss); Quand Bébert en joue (Eblinger); Grann'ys photo album (Clive Greer); Mimosa (Margis); Si vous connaissiez Suxon (Eblinger).

21 heures, Une ouverture pour Faust (R. Wagner) Fosemonde (Schubert) Air de la Suite en ré (Bach); Prélude à Kovantchina (Moussorgsky) d2élodie d'opéras (Herbert); i'Amour sorcier (de Falla). 22 heures, danses.

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21 h.ballet de CoppéHa (Delibes); Cavalerie légère (Suppél Espana (Chabrier) Polinetta Délicieuse valse (Vacher): Roses d'automne (Peyronnin) La plus belle (Darlay) les Contes d'Hoffmann (Oftenbach) Don Pnsqunle (Donizetti): le Prophète (Meyerbeer) Carmen Bizet) Mignon (Thomas) Faust, prélude (Gounod).

22 h. 30; le Pays du rire (Lehar) Madame Butterliy (Puccini) les Mousquetaire» au cauvent (Varney) Raymond (Thomas) Valson, Ninette (Bramant) Noces dea poupées de bois (Brown).

23 h., Chani hindou (Rlmsky-Korsakoff) la Fille aua cheveux de lin (Debussy) Rondo brillant (Weber) Sérénade (Drdla); Siegfried la Vnlkyrie (Wagner) Guillaume Tell (Rossini) l'Oiseau de feu (Stravinsky).

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DAVENTRY m. 4). 12 h., récital d'orgue Concerto n« 2 (Hœndei) Chant du soir (Bairstow) Deux Préludes s (Brahms) Menuet (Hollins) Romance sans paroles (Broulet) Prélude et fugue en ré (Bach)..

15 h. 55, Richard III, ouverture (E. German) Valse (J. Strauss) Gigue et Fugue pour 'cordea (Bach) Première Arabesque Cinir de luna (Debussy) As you tike t( (E German).

18 h. 30. Les bases de la musique Chants italiens du svir» siècle; musique de Buononcini, Agostini, Stefani, Cesti, Ziani.

20 h., concert de musique d'Ed. German fragments de Merrie Éngland Tom Jone,' Illle d'émeraude.

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des agents techniques de la marine Au cours d'une réunion tenue au Syndicat national. 5, rue de Poitiers, les agents techniques de la marine, ayant pris connaissance des comptes rendus des débats du jugement du commandant du Prométhéc, ont décidé de demander qu'une commission d'enquête soit nommée pour déterminer les responsabilités et faire la lumière sur cette douloureuse affaire.

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