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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-11-16

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 16 novembre 1932

Description : 1932/11/16 (Numéro 20350).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627549z

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Le projet de budget pour 1933 a été déposé hier à la Chambre LES RECETTES PRÉVUES S'ÉLÈVENT A 47.801.879.053 FRANCS LES DÉPENSES SONT RAMENÉES A 47.779.739.843

Le projet prévoit 2.500 millions de recettes nouvelles, et 1.468 millions de compressions de dépenses

773 millions sont demandés aux fonctionnaires, 595 millions aux pensionnés de guerre et anciens combattants

La création d'une caisse des pensions et la mise en œuvre d'un plan d'outillage national entraîneront un emprunt de 3.620 millions

Le projet marque une vive réaction sur la facilité des dernières années, et réduit le train de vie de l'Etat d'environ 3 milliards

En déposant sur le bureau de la Chambre le projet de budget de 1933, M. Maurice Palmade a donné connaissance des principales dispositions qu'il contient.

Ce projet, présenté par MM. Palmade et Germain-Martin, témoigne d'un effort de redressement auquel la Chambre, quelle que soit son opinion, ne saurait demeurer insensible. Avant d'exposer les détails du projet financier gouvernemental, deux remarques s'imposent. La première, déjà soulignée par le Petit Parisien, consiste dans ce fait que les services de la rue de Rivoli, ayant eu à faire face à des travaux formidables et prenant le départ avec trois mois de retard, en ont rattrapé la moité.

La préparation des projets d'économie, partiellement votés en juillet par la Chambre, la mise au point du projet sur la conversion des rentes et les remaniements d'écritures qui s'ensuivaient n'ont pas empêché les services du budget de travailler avec une célérité à laquelle il faut rendre hommage.

Autre remarque, plus importante encore. Depuis 1925, les budgets de la France accusaient une progression constante. Partant de 33 milliards en 1925, ils passaient à 37.338 millions en 1926, 39.541 millions en 1927, 42.445 millions en 1928, 50.398 millions en 1930.

Le budget de 1932, pour 12 mois, eût été de 53.467 millions celui de 1933 s'élevait, à l'origine, à 56 milliards.

Cette progression continue, génératrice de déficit, devait être enrayée. C'est chose faite, déclare M. Palmade, dans son projet. Même en ajoutant au montant des dépenses budgétaires prévues celui des empruntes que sont la caisse des pensions et le plan d'outillage national, on n'atteint, en effet, qu'un total de 50.650 millions, contre 53.467 millions l'an dernier soit une réduction d'environ 3 milliards.

Les difficultés de l'équilibre

Pour comprendre les difficultés rencontrées par les ministres des Finances et du Budget dans leur œuvre de réorganisation financière, il est nécessaire de rappeler certains chiffres et certains faits.

La première étude budgétaire pour 1933 donnait les chiffres suivants Dépenaes 55.980 millions.

Recettes 43.880 millions.

Soit un déficit supérieur à 12 milliards, provenant du fait que certaines ressources de 1932 étaient exceptionnelles (3 milliards), que les paiements allemands ont cessé (2 milliards), que les dépenses se sont accrues (2 milliards)' et qu'enfin les prévisions de recettes ont fléchi (4 milliards).

Les causes du déficit

Devant une situation aussi dangereuse, les services du budget se sont mis à l'étude. L'examen serré de la situation a fait ressortir les princi-, pales causes du déficit, qui sont En premier lieu, le fléchissement des recettes.

Ensuite, l'abus de la procédure d'engagement.

Et enfin le vote de lois qui ne développent que peu à peu la plénitude de leurs effets.

Il y a en somme deux espèces de déficit: celui, temporaire, né de la crise, qui diminue les recettes, et le déficit permanent provenant de l'extension de dépenses dont l'ampleur n'a pas été prévue par le Parlement. En somme, le vote de certains textes législatifs n'a fait que précipiter la chute financière contre laquelle il faut réagir aujourd'hui. Quelques exemples ne sont pas inutiles.

Pour les chemins vicinaux et le désenclavement, les engagements non satisfaits à la fin de 1928 étaient de 6 millions. Ils s'élèveront à 140 millions à la fin de 1932.

Les crédits de 1'nydraullque agricole, du génie rural et de l'électrification des campagnes étaient, fin 199'8. en retard de 30 millions. L'arriéré sera, fin 1932, de 550 millions, etc. On conçoit, fait remarquer le ministre du Budget, qu'aucun budget ne saurait résister à de si formidables appels.

Les mesures proposées

Avant juillet 1932, le déficit pouvait être évalué à 12 milliards 100 millions. Le vote des premiers projets, réduisant le budget de la Défense nationale de 1.485 millions, comprimant les dépenses administratives à concurrence de 210 millions, et créant 456 millions de ressources nouvelles, le diminua de 2.151 millions. Le vote

Il. Palmade

des conversions produisit 1.407 millions la convention avec la caisse autonome d'amortissement passée à la même date, 548 millions.

Soit un total, en économies ou recettes, de 4.106 millions.

Huit milliards restaient à trouver pour atteindre l'équilibre. C'est à cet égard que le gouvernement a dressé une liste de projets financiers qui constituent l'essentiel de son action. Ces projets se divisent en trois parties recettes nouvelles, économies et emprunts.

RECETTES nouvelles. Sans modifier le taux des impôts existants, le gouvernement a décidé de renforcer le contrôle fiscal, de pourchasser les fraudeurs et de faire disparaître certaines inégalités ou lacunes regrettables.

Il attend un milliard de diverses mesures au nombre desquelles il faut citer un nouveau mode de taxation pour les revenus des professions libérales, une nouvelle méthode de détermination des bénéfices bruts de l'industrie et du commerce, et un contrôle à l'impôt général des revenus des valeurs mobilières.

Un certain nombre d'aménagements fiscaux doivent, d'autre part, rapporter 1.500 millions. Ils concernent la suppression, pour la taxe sur le chiff re d'affaires, de l'exonération des affaires réalisées par des entreprises concessionnaires dont les tarifs sont fixés par l'autorité supérieure l'augmentation du droit de douane sur les cafés la taxation des véhicules automobiles poids lourds et mesures connexes, et l'institution d'une taxe spéciale sur certains apéritifs.

2° EMPRUNTS. La masse budgétaire des dépenses est soulagée de 1.550 millions, prélevés sur les demandes des divers ministères, et l'institution de la caisse des pensions allégera les finances de l'Etat de 2.070 millions. 3° COMPRESSIONS. M. Palmade observe qu'on atteint ici la partie la plus délicate et la plus pénible de l'œuvre de redressement. Elle s'applique aux compressions qui doivent frapper les fonctionnaires, les pensionnés et les anciens combattants. L'exposé des motifs du projet insiste sur le fait que l'étendue des sacrifices individuels demandés à chacune de ces catégories a été limitée à l'indispensable.

Voici le détail de ces mesures Fonctionnaires. Abattement de 2, 3, 5, 7 et 10 sur les traitements, avec exonération des traitements inférieurs à 12.000 francs. Abattement de 10 sur les indemnités allouées en représentation de frais et abattement de 20 sur les autres indemnités, à l'exclusion des inaemnités pour charges de famille, soit une économie prévue de 773 millions.

Pensionnés de guerre et combattants. Revision des pensions des malades non titulaires de la carte du combattant. Suppression de la présomption d'origine. Suppression de la pension des veuves de guerre remariées. Suppression de la retraite du combattant aux inscrits à l'impôt général au-dessus d'un certain revenu. Total d'économie prévu 595 millions. Réforme administrative résultant notamment de l'application du décret du 22 octobre 1932 portant création d'un comité supérieur des économies et de commissions tripartites d'économies. Compression de 100 millions. (La suite la deuxième page.)

L'organisation de la paix LE pla¥7rançais REÇOIT EN GÉNÉRAL UN ACCUEIL

TRÈS SYMPATHIQUE Partout, sauf en Allemagne, où on y voit une tentative pour maintenir le statu quo », on reconnaît l'effort loyal et sincère fait par la France pour permettre à la conférence de Genève de mener sa tâche à bonne fin Le plan constructif français d'organisation de la sécurité et de la paix, dont nous avons donné un résumé complet et qui a été publié hier matin dans tous les pays, a suscité partout un intérêt considérable. Autant que nous en pouvons juger par les extraits de presse qui nous sont parvenus, les réactions qu'il a provoquées sont en général sympathiques. En Angleterre, notamment, ainsi qu'on le verra par ailleurs, les journaux sont à peu près unanimes à rendre hommage au très sérieux effort que vient de faire la France pour permettre à la conférence de réduction des armements de mener sa tâche à bonne fin. Sans doute, les éloges s'accompagnent de quelques réserves, de quelques critiques même sur certains points, mais il n'y a rien là qui puisse surprendre. Qu'il s'agisse de la reconnaissance de l'agresseur, de la question des sanctions, du contrôle ou du pacte d'assistance méditerranéen, nous savons qu'on a, de l'autre côté de la Manche, des conceptions assez différentes des nôtres. Il n'en reste pas moins que, dans l'ensemble, le projet français est accueilli avec un intérêt et une sympathie sans précédent.

Nous avons même l'impression que certaines des objections qui y sont faites touchant par exemple les conditions dans lesquelles chacun des contractants aura droit à la coopération des autres et la façon dont le conseil de la S.D.N.pourra, dans certains cas, désigner l'agresseur à la majorité des voix au lieu de l'unanimité, ne résisteront pas à un examen plus complet et plus attentif du mémorandum lui-même. On s'apercevra, en effet, que les cas en question y sont nettement définis et étant donné qu'il s'agit exclusivement de puissances européennes qu'ils ne prêtent à aucune divergence de vues. Nous ne croyons pas qu'on puisse discuter la qualité d'agresseur à un Etat européen dont les forces auront attaqué ou envahi le territoire d'un autre Etat, ni le droit de ce dernier Etat à l'assistance des autres parties contractantes.

D'autre part, les précisions qui sui-

vent et qui spécifient que « ne pourront être assimilés à l'agression certains cas tels que l'existence d'une convention contraire, le cas de légitime défense, c'est-à-dire le refoulement de forces armées ayant pénétré violemment sur le territoire de l'Etat qui se déjend, l'action entreprise en exécution de l'article 16 du pacte de la S. D. N. ou spécialement autorisée pour toute autre raison par le conseil ou l'assemblée de la S. D, N. » ne peuvent manquer de calmer à cet égard toutes les inquiétudes. On pourrait répondre de même à la plupart des réserves formulées, ce qu'ont d'ailleurs reconnu d'eux-mêmes certains journaux comme le Morning Post, qui considèrent le plaa français comme constituant une base concrète de discussion et comme supérieur à tous les projets précédents ».

Albert JULLIEN

(La sutte d la troistème page.) A la quatrième mure LE COÏTTB <wo | ÉDUCATION DE PRINCE Q<ro*o*x*o*&<»O' par Pierre DESCAVES

LE PROBLÈME DES DETTES llHllllllllllllllllHIIIIIIIIIIIIIIIIIlUItlIlllUtlIllllItlIlItlIIIIMIIIIIMIIlMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIinilllllItlIlllllllMIItlIHIIIIIIIItlIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Le sens et la portée du prochain entretien Hoover-Roosevelt

M. Franklin Roosevelt, entre M. Al Smith (à gauche) et son fils, apprend son élection

New-York, 15 novembre.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Tous les yeux sont tournés aujourd'hui vers un train de quatre wagons qui poursuit sa course sinueuse à travers l'Amérique. Aux arrêts, des paquets de télégrammes sont remis, d'autres sont pris.

Sans attendre la fin de son interminable voyage, le président Hoover s'est replongé dans les affaires d'Etat. De la Maison Blanche, du Trésor, du ministère des Affaires étrangères, on le met au courant des événements on lui transmet des documents. Il sera demain à Washington et reprendra tous les fils de l'administration. En ce qui concerne les dettes de guerre, le problème le plus important qui appelle son attention, en ce moment, il est convaincu qu'une prolongation du moratoire pour au moins un an est nécessaire. Il l'aurait laisse entendre à des journalistes voyageant avec lui. Selon l'United Press, il estime que son moratoire de l'année dernière apporta un soulagement à l'Europe et au monde, et qu'une mesure semblable est de nouveau nécessaire. Il serait, selon lui, conforme aux meilleurs intérêts des Etats-Unis de ne pas insister sur la reprise des paiements maintenant, pour pouvoir récupérer le plus possible des dettes lorsque la crise sera passée.

Dès demain, une réunion du conseil des minietr.e,s est p-cévue, mais on. n'attend pas de déclaration publique sur les intentions, de l'administration avant l'entrevue projetée entre e M. Hoover et M. Roosevelt.

Ce dernier est toujours souffrant. La fièvre est tombée aujourd'hui, néanmoins c'est dans son lit qu'il recevra ce soir un petit groupe de journalistes. Un discours qu'il devait faire par radio de chez lui a même été annulé. Dans son entourage, cependant, on estime qu'il sera assez bien pour passer le week end dans sa maison de Hyde Park et pour se rendre à Washington lundi.

L'attitude prise par M. Roosevelt Comme je vous l'indiquais dès hier, M. Roosevelt s'est dégagé de la responsablité que M. Hoover avait voulu lui imposer. M. Hoover proposait une grande entrevue avec autant de conseillers qu'il l'aurait désiré. M. Roosevelt, dans sa réponse, extrêmement habile, demande un entretien en tête à tête, beaucoup moins compromettant. D'autre part, M. Roosevelt ne se rendra pas à la Maison Blanche pour faire part à M. Hoover de ses vues sur la question des dettes, mais pour écouter celles de M. Hoover. Il prévient M. Hoover qu'il a déjà prévu une conférence avec les leaders démocrates pour la fin du mois. Il me sera utile, écrit-il à M. Hoover, d'avoir connaissance de vos vues et de posséder tous renseignements utiles quand je me rencontrerai avec eux. >

C'est donc M. Hoover qui doit prendre toute l'initiative et la responsabilité d'une action quelconque en réponse aux demandes des pays débiteurs. M. Roosevelt estime utile de bien le préciser en ce qui concerne plus particulièrement la demande de moratoire comprise dans les notes anglaise et française.

Pierre DENOYER

(La suite à la troisième page.)

Le calendrier

des débats financiers A la commission des finances, on a fort discuté hors séance du « calendrier », autrement dit du rythme selon lequel les débats financiers pourront venir devant la Chambre. Avant tout, le projet d'outillage national la commission en aura terminé avec lui à la fin de la semaine; ainsi la Chambre pourra en aborder la discussion soit jeudi 24, soit mardi 29. Son adoption par les deux Chambres est urgente, car un emprunt doit suivre sans lequel le projet n'aurait pae vieet pour de multiples raisons (dont les besoins de la trésorerie ne sont pas la moins puissante) il faut que l'émission ait lieu dans le courant de décembre. La commission des finances reviendra ensuite aux budgets de dépenses si, du moins, elle a reçu les propositions du gouvernement, car les budgets les plus importants ne sont pas encore distribués. D'après les précédents, leur examen, un peu ralenti par les deux ou trois séances que la Chambre consacrera à l'outillage national, pourrait être terminé vers le 1" ou le 2 décembre.

Ensuite viendrait l'examen des conditions de l'équilibre en général. Et ce sera évidemment, d'après les premiers échanges de vues auxquels il a été procédé hier, un très gros débat, très ampte, exigeant Comparution dm ministres des Finances et du Budget à plusieurs reprises, celle aussi du président du Conseil. Un contre-projet socialiste est annoncé. Peut-être ne serat-il pas le seul.

Dans le cas où ia commission des finances ne serait pas dès lia fin de cette semaine en possession des derniers budgets de dépenses, il y aurait interversion dans l'ordre des débats la discussion sur l'équilibre viendrait en premier lieu.

Ensuite, lorsque l'accord sera intervenu sur les directives générales, la commission abordera l'examen des textes fiscaux contenus dans la loi de finances; ils sont nombreux et délicats; ils soulèveront des discussions d'autant plus vives que l'administration a repris certaines dispositions rejetées l'an dernier par la commission, notamment en ce qui concerne le revenu des immeubles à loyer.

La conclusion pourrait intervenir, cependant, vers le 15 décembre, et le rapporteur général saisir la Chambre avant les fêtes de Noël. Mais il faut compter qu'à un moment quelconque sûrement entre le 1" et le 15 décembre au plus tard le gouvernement devra nous l'avons déjà dit saisir la commission d'une demande de douzièmes provisoires, deux sans doute. Et ce sera à la commission d'abord, devant la Chambre ensuite, un débat très sérieux, puisque, pour éviter les embarras de la trésorerie, le gouvernement a l'intention de demander l'insertion dans les douzièmes de certaines dispositions fiscales et de la réduction des traitements et indemnités. La discussion du budget de 1933 n'est donc prévue que pour le début de 1933. Après avoir blessé sa femme un mari tire sur un voisin qui tentait de la défendre II prit la fuite mais fut arrête clans la nuit à Paris

Bien que sa femme l'eût abandonné depuis déjà trois ans, Georges Lemercier, un employé de commerce de quarante-deux ans, dont on ignore encore le domicile, n'avait pas perdu l'espoir de la reconquérir. Récemment, il parvint à découvrir que sa compagne, née Yvonne Le Gall, âgée de quarante ans, habitait le premier étage d'un pavillon situé 9, rue Jules-Ferry, à la GarenneColombes, et, hier soir, vers 19 h. 30, il s'y présentait.

En dépit de ses pressantes adjura- tions, il ne réussit pas à faire revenir sa compagne sur sa décision. Changeant de ton, il se montra menaçant, mais cette attitude n'eut pas plus de succès. Alors au comble de l'exaspération, il prit son revolver et fit feu sur sa femme. Affolée, celle-ci s'enfuit. Comme elle arrivait au rez-de-chaussée, un autre locataire du pavillon, M. Raymond Dougicard, que les éclats de cette querelle avait alerté, ouvrit sa porte. Mme Lemercier se précipita vers lui, le suppliant de la défendre. Mais déjà son mari l'avait suivie et, comme M. Dougicard tentait de lui barrer le passage, il le mit en joue et tira. Par bonheur, la balle ne fit qu'effleurer la tête de M. Dougicard. Jetant alors son revolver, Lemercier s'élança dans la rue et disparut avant que celui qui avait failli être sa victime, revenu da son légitime émoi, eût pu le rejoindre. Mme Lemercier fut transportée à l'hôpital de Nanterre où l'on constata que la balle n'avait produite qu'une légère blessure à l'épaule droite. Après avoir subi l'extraction du projectile, Mme Lemercier put regagner son do- micile.

Vers minuit, des inspecteurs du commissariat de Courbevoie devaient découvrir Georges Lemercier, à Paris, dans un débit de la rue de Flandre. lIs l'arrêtèrent.

LES OBSÈQUES

DE M. HEHMLEGRAHD Les obsèques de M. Henri Legrand, conseiller d'Etat honoraire, codirecteur du Petit Parisien, commandeur de la Légion d'honneur, ont été célébrées hier. matia, à 10 heures.

Une foule nombreuse emplissait la nef de Saint-Ferdinand des Ternes et refluait jusque sous le porche. Le choeur était entièrement tendu de draperies noires ornées de cartouches à l'initiale du défunt. Entouré de cier- ges, le catafalque disparaissait littéralement sous les fleurs magnifiques envoyées par le syndicat de la presse parisienne, la commission technique, le Petit Parisien, Excelsior, le Journal, le Matin, le Petit Journal, l'Echo de Paris, les messageries Hachette, le Poste Parisien, l'Office de publicité et d'informations, etc.

M. Pierre Tirard, beau-frère de M. Henri Legrand, conduisait le deuil avec ses gendres avec M. François Arago, ancien vice-président de la Chambre; MM. Jean et Jacques Dupuy; Philippe Dupuy Jacques Arago le prince de Polignac MM. Petit, Lefèvre et Josse. Mme Pierre Tirard, soeur du défunt, était entourée de ses filles de Mme Paul Dupuy de la princesse de Polignac de Mmes Petit, Lefèvre, Josse, Lemoine, et de Mlles Benoit-Tirard.

Retenus hors de France par d'impérieux devoirs, M. Pierre Dupuy, directeur général du Petit Parisiett, cousin de M. Legrand, et M. Elie-J. Bois, rédacteur en chef, n'avaient pu assister aux obsèques.

La rédaction et l'administration de notre journal entouraient M. Julien Coudy, codirecteur; MM. Edmond Cleray, directeur des publications annexes du Petit Parisien, Wertheimer et Nadal, rédacteurs en chef adjoints Charles Morice, administrateur délégué de la Caisse des retraites; Genton, Grémont, Bonnot, Gendron, directeurs des divers services du journal. Dans l'assistance, on notait la présence de MM. André Tardieu et Pierre Laval, anciens présidents du Conseil; Dalimier, ministre du Travail; Alexandre Israël, sous-secrétaire d'Etat à

La foule devant l'église

l'Intérieur; Gueraier, Pierre Forgeot, Joseph Capus, Le Trocquer, anciens ministres; Grignon, ancien directeur du cabinet de M. Poincaré; Henry Chavin, chef du cabinet de M. Georges Leygues; le colonel Frugier, du cabinet de M. Berthod, ministre des Pensions; MM. Delattre, représentant M. Raymond Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale; Pierre Alype, chef de cabinet du ministre du Travail; Jean Chiappe, préfet de police, et Edouard Renard, préfet de la Seine; une délégation du conseil d'Etat, conduite par M. Pierre Deloncle, président de section, et comprenant MM. Cahen Salvador, Paul Tirard, Pierre Caillaux, Albert Tirman, conseillers d'Etat, et Lucien Bauzin, maître des requêtes; MM. Henry Simond, président de la Fédération nationale des journaux français; Léon Bailby, président du Syndicat de la presse parisienne Bernier et Chauchat, représentant le Syndicat des journaux d'opinion; Mireaux, directeur du Temps; Lenique, administrateur, et Mallet, rédacteur en chef du Petit Journal Guimier, codirecteur du Journal Raude, directeur de l'Œuvre le colonel Guillaume, du Quotidien; MM. de Nalèche, directeur des Débats; Hamelin, administrateur du Journal Maillard, administrateur du Matin Gabion, directeur de l'agence Radio; Paul Strauss, sénateur, président de l'Association des journalistes républicains; Charles Frédouët, directeur de l'OuestJournal; Marcel Hutin, Léon Frapié, Georges Claretie, Edmond Sée, André Geiger; le général et Mme Boy, de Strasbourg; MM. Masson, directeur du

La sortie

Crédit Lyonnais; André Citroën, Delamarche. directeur au ministère du Commerce; Schceller, directeur des Messageries Hachette; André Dejean, ancien directeur des chemins de fer de l'Etat; René Mayer, vice-président, et Vagogne, secrétaire général du réseaù du Nord

ÇLa sutte 4 la deuxième page.)

M. Abel Gardey

expose à la Chambre la politique agricole du gouvernement Un projet de loi sera bientôt déposé, tendant à la création d'un organisme public de réguIarisation des cours

M. Abel caraey

Le débat institué devant la Chambre sur la crise agricole prendra fin, ainsi que nous l'avons déjà indiqué, demain jeudi. Mais dès hier, comme nous l'avions laissé prévoir, M. Abel Gardey est monté à la tribune pour répondre aux interpellateurs.

L'exposé du ministre de l'Agriculture exposé méthodique et minutieux a été surtout consacré à la crise qui s'est abattue sur notre culture nationale par excellence, celle du blé. Après avoir analysé les eau.ses de la chute des cours, M. Abet Gardey a rappelé, au milieu d'un vit succès, les mesures sans lesquelles le marché eût été écrasé. Et la majorité de l'assemblée l'a chaleureusement approuvé lorsqu'il a tracé le pro gramme immédiat et le programm4 d'avenir que le gouvernement comptî réaliser pour venir en aide au monde rural.

(Voir le compte rendu de la séanoe 4 la 2" page.)

L'AEROPOSTALE

UNE ÉPOPÉE DE L'AIR Septembre 1918. Foch martèle la ligne Hindenburg et, paa par pan, commence de l'abattre. La Bulgarie, à bout de forces, demande l'armistice. Déjà l'on respire une atmosphère de victoire. Dans un bureau, un homme parle avec un ministre. Que lui offret-il ? Un plan pour hâter les opérations ? La promesse d'un nouvel avion de reconnaissance ou de bombardement ? Pas du tout. Pour cet homme, la guerre est finie depuis deux mois. Il pense à la paix. Ce qu'il propose ? Une ligne commerciale aérienne de Paris & Buenos-Ayres.

Oui, oui, fait le ministre.

Par la fenêtre entre la bonne odeur de l'automne. Les nouvelles sont excel-

M. Latécoère

lentes, le communiqué verse l'espoir. Paris-Buenos-Ayres, quelle inconnue après tant de réalités! Et l'Afrique à survoler, la mer à traverser.

Déposez un projet, dit-il, comme pour se libérer.

Le voici.

Tout est net dans ce rapport, rien n'est laissé dans l'ombre, on n'évalue pas, on affirme des faits. Qu'importe On est en septembre 1918. On reparlera de la paix quand on y sera. L'entretien est terminé. Le dossier gagne alertement une armoire d'où il ne sortira plus.

Dans la rue où il se retrouve, M. Latécoère a compris. Le gouvernement hésite ? Lui n'attendra pas longtemps. Il met son affaire sur pied. Le 25 décembre 1918, la ligne Latécoère n'est plus une illusion. On établit fiévreusement une infrastructure, on crée des aérodromes, des centres d'approvisionnement. Deux mois et demi plus tard, le 9 mars 1919, un avion, parti de Toulouse avec du courrier, atterrit à Casablanca. La future Compagnie aéropostale est née.

Le roman continue. Les appareils sont mauvais, mais il y a des hommes, et quels hommes Il y a Didier Daurat, trapu, un visage d'imperator romain, le regard qui vous dénude l'âme, Daurat, qui fait mentir sa froide apparence, qui se passionne, s'échauffe, joue âprement son jeu contre la chance, les éléments, l'abominable matériel, l'organisation hâtive, contre tout. Chef d'escadrille pendant la guerre, il connaît le métier. Il ne s'est pas reposé une heure. Il a sauté d'un avion militaire danse un avion civil le même, moins la cocarde tricolore il a troqué son uniforme contre le complet veston, mais, le plus souvent, la combinaison de cuir. La ligne, c'est encore une bataille. Le combat aérien. ce n'est


plus contre d'autres avions qu'on l'engage, mais contre le vent, la pluie, l'horizon fermé, quand ce n'est pas contre sa propre inquiétude et son propre appareil. On part non pour apporter des renseignements, mais du courrier. Il y a un horaire à respecter. On ignore tout des pays qu'on survole, de leurs conditions atmosphère ques, des liaisons par radio ? La poste n'attend pas. Vite en carlingue Au petit jour, l'aérodrome de Toulouse se déleste d'un zinc qu'il envoie en présent à l'Espagne et à l'Afrique. Quand il n'est pas à bord, Daurat, levé avant l'aube, surveilla le départ en mordillant sa cigarette, veille sur tout, inspecte tout. Il a fait ce métier-là pendant douze ans. C'est une sorte de demi-dieu terrible et mystérieux. C'est aussi un homme. Lisez l'admirable Vol de Nuit, d'Antoine de SaintExupéry, qu'il a fallu des dames pour couronner. Vous le retrouverez sous les traits de Rivière. L'hommage du pilote au chef et de l'ami à l'ami. Les premiers mois furent une sorte de cauchemar..On s'en allait chaque fois vers l'inconnu. Comme l'ordre était de voyager au-dessus des nuages en espérant l'éclaircie, on ne pouvait corriger la dérive et l'on se retrouvait à des dizaines de lieues de l'itinéraire. Un jour, Daurat survola les Baléares en se croyant du côté d'Alicante. Quand il eut rejoint la côte, ce ne fut plus Alicante qu'il découvrit, mais Valence. Il put heureusement y atterrir. D'autres eurent moins de chance. C'est qu'à certains moments la fatalité semblait s'acharner. Moteurs et appareils ne fonctionnaient plus, ou presque; on ne pouvait les utiliser qu'avec des réparations de fortune. Les terrains étaient un danger permanent. L'Espagne ne donnait pas de facilité. Le drame devenait quotidien. Et les années passèrent, effroyables, jusqu'à ce 1er janvier 1925, quand Emile Lescrivain, depuis disparu, vola, en courrier réguliér, de Casa à Dakar.

ici s'ouvre le secona episoae au roman. La ligne africaine de l'Aéropostale (la compagnie à laquelle venaient de s'intéresser MM. BouillouxLafont, grands banquiers français de l'Amérique du Sud, devait, en effet, prendre ce nouveau nom) est le meilleur témoignage de ce que peut une témérité réfléchie. Un parcours qui s'étend sur le désert, et ce désert réputé comme repaire de redoutables pillards aucun balisage, trois fortins, en tout et pour tout, comme secours possible une installation radioélectrique défectueuse; la perspective, en cas d'accident, d'être capturé par les Maures ou de mourir de soif; un climat implacable, le vent de sable, la visibilité défectueuse. Mais le courrier d'A. 0. F. devait passer dans les deux sens. On partit. Un mois après l'inauguration de la ligne, Rozès, contrajnt d'atterrir, est attaqué par les Maures. Son coéquipier Ville accourt à son aide. Débarrassés de leurs adversaires, non sans en avoir tué trois, les deux pilotes courent vers l'appareil intact et décollent de justesse sous une pluie de balles. Ce n'est que le premier chapitre. On en verra de plus belles. Didier Daurat essaie pourtant d'entrer en contact avec les indigènes. Il va voir le caïd Gerari qui, quoique non soumis, ne portait pas les armes contre nous et dont l'influence était grande.

Pourquoi t'es-tu dérangé, dit-il à Daurat, puisque tes hommes ont été victorieux? S'ils avaient été vaincus, alors c'eût été autre chose.

Hélas nos pilotes ne devaient pas toujours triompher. Si, en août 1925, trois avions réussissent à sauver l'équipage du remorqueur Falcon-U, l'année suivante c'est la tragédie qui coûte la vie à Erable, à Gourp et au mécanicien Pintado. Un matin, les deux équipages se dirigeaient ensemble vers Cap Juby,lorsqu'une panne de moteur obligea Gourp à se poser; Erable l'imita aussitôt, mais son camarade le supplia d'emporter le courrier. La consigne était cependant formelle un pilote ne devait jamais abandonner son coéquipier. Erable fit demi-tour et revint atterrir. Le terrain était .mal·heureusement trop mou; l'appareil endommagea l'un de ses plans. Comme il ne fallait plus songer à s'envoler, Erable et Gourp décidèrent de prendre leur mal en patience. Mais ils comptaient sans les Maures. Une heure à peine s'était écoulée qu'une de leurs tribus apparaissait à l'horizon. Ea, dépit des efforts de l'interprète arabe, qu'on emmenait toujours à bord de l'avion pour servir de parlementaire, les pilotes n'eurent aucune illusion sur leur sort. Erable et Pintado essayèrent bien de leur faire entendre raison. Le chef de la bande, déserteur d'un peloton méhariste français, leur ordonna de partir devant eux. Bientôt des coups de feu éclataient. Atteints dans le dos, Erable et Pintado étaient tués net. Quant à Gourp, qui avait la cuisse brisée, il fut hissé sur un chameau et conduit vers Cap Juby où l'on espérait en tirer rançon. On imagine ce que fut le calvaire de cet homme que les Maures s'ingéniaient à soigner avec les excréments mêmes de la bête qui le transportait. A bout de force, il décida d'en finir et avala la teinture d'iode puis l'acide picrique que contenait sa pharmacie de bord. Quand, un peu avant Juby, ses camarades l'eurent délivré, ce n'était plus qu'un moribond. Il ne devait pourtant s'éteindre que huit jours plus tard à Casablanca, d'une perforation d'intestin.

En mars 1927, l'équipage du commandant urugayen Larre-Borgès tom-

41. Feuilleton du Petit Parisien, 16-11-32 L'ÉTOILE -) par grand roman Inédit I GASTON-CH. RICHARD DEUXIEME PARTIE

LA COURSE AU TRESOR

VI (suite)

Dans les terres bleues

Ensemble, ils aperçurent la c trace laissée par Taolack Tschernosch, et s'arrêtèrent, ic coeur étremt par la même émotion macabre.

Car, cette trace était figurée par un crâne humain, tout blanchi par le soleil.

Posé sur un bloc de grès rouge, la face tournée vers les arrivants, le crâne semblait ricaner, en les regardant de ses orbites creuses et de ses dents étincelantes.

Quel drame a bien pu se dérouler Ici ? pensa tout haut Merry. Car, a n'en pas douter, voici le jalon dont s'est servi Tsolack Tschernosch. D'ici, nous apercevons les trois repères. Voyons dit Stones, en prenant le crâne, dans ses mains.

Il s'attendait à le trouver de poids réduit et fut surpris de son anormale Copyright by Gaston-Ch. Richard Traduction et reproduction interdites en tout pays.

be en mer à une centaine de kilomètres de Cap Juby. Sauvés par les Maures, les trois hommes deviennent leurs captifs. Les pilotes de l'Aéropostale se mettent aussitôt à leur recherche. Trois jours après, Mermoz découvre les restes de l'appareil. Puis Riguelle et Guillaumet réussissent à obtenir d'un groupe d'indigènes les premiers renseignements. Reine et Antoine vont alors déposer près des ravisseurs des émissaires espagnols. Une semaine plus tard, Larre-Borgès et ses compagnons sont ramenés à Juby, à bord d'un avion de la ligne.

Tournons les pages de ce livre d'aventures. En mai, c'est Mermoz qui doit abandonner son zinc et, après une marche épuisante, se fait cueillir par les Maures. On le rachète heureusement très vite. En juillet, Marcel Reine. En septembre, Pivot et Vidal pour la seconde fois. En 1928, Reine et Serre dont la captivité dure de longs mois. L'équipe des dépanneurs de Juby, à laquelle présida un moment Saint-Exupéry, ne manquait pas de travail. Quand on n'avait pas d'hommes à sauver, on cherchait à ramener les appareils. Passe-temps de héros qui s'ennuient. Ici, écrit SaintExupéry dans Courrier Sud, les mots perdaient peu à peu la caution de l'humanité. Ils n'enfermaient plus que du sable. » Alors on bouscule comme on peut la monotonie des choses. Riguelle laisse son zinc en dissidence. On ira le reprendre. Saint-Exupéry organise une caravane. (Quand il me raconte la chose, je lis, imprimée sur son calme visage, la joie d'enfant qui devait l'illuminer.) Il part avec six Maures, un moteur et des pièces de rechange. L'avion retrouvé, il le fait réparer par le mécanicien Maréchal et ordonne à ses Maures de creuser dans le sable une route de décollage. Le lendemain, on lui annonce l'imminente arrivée d'un rezzou. Les indigènes s'enfuient. A midi, deux avions espagnols viennent jeter un message du colonel de la Pena, commandant de Juby. Défense de demeurer plus longtemps; prière de rallier aussitôt le fort. SaintExupéry répond qu'il s'en moque, court à la recherche de ses Maures et les ramène. Quand le rezzou arrive, le travail est à peu près terminé. On n'en livrera pas moins bataille. Les assaillants, défaits, se retirent en désordre. A 6 heures du soir, le moteur ronfle avec une régularité qui chatouille agréablement les oreilles du mécano. On peut s'en aller. Au crépuscule, Saint-Exupéry se pose à Juby. Voilà comment s'est faite la ligne africaine de l'Aéropostale,

Aujourd'hui, ce ne sont plus que aes souvenirs. Le réseau Casa-Dakar, qu'ont préparé tant d'héroïsme et de sacrifices, est devenu d'une sécurité parfaite (plus de 900.000 kilomètres sans une panne en 1930-1931). Le voyageur se doute-t-il que sa quiétude à bord d'un appareil confortable il la doit, certes, aux perfectionnements de la technique, à un matériel, à un balisage et à une organisation radioélectrique meilleurs, mais surtout à l'exploitation rationnelle de l'audace ? Dès 1925, Daurat donnait l'ordre d'entreprendre les vols de nuit. indispensables à une ligne postale qui a pour seul objet de raccourcir sans cesse les distances. Ainsi, de Toulouse à Dakar, le courrier met-il un peu moins de trente heures. On doit faire mieux. Quant à l'hydravion transatlantique dont Mermoz, chef pilote de la compagnie, devait tenter les essais (mais on ne fixe maintenant plus de date), aura réussi à supprimer, de Dakar à Natal, les avisos, soumis eux aussi, comme un drame récent l'a prouvé, aux caprices des éléments, BuenosAyres pourra être à trois jours de Paris. Moins encore lorsque des appareils d'une vitesse commerciale de 200 kilomètres à l'heure sillonneront l'Espagne et l'Afrique.

Car l'Amérique du Sud reste toujours le grand rêve. L'Aéropostale n'y touche pas seulement le Brésil, l'Argentine et l'Uruguay. Avant sa débâcle financière, elle s'étendait jusqu'en Patagonie, en Bolivie et au Paraguay, I1 était même question de remonter vers le Nord, de gagner l'Amérique centrale et, par là, d'atteindre NewYork. Mais 'me société de transports aériens a-t-elle pour mission de moissonner les kilomètres ? Quand un pilote et un mécano s'enfonçaient à trois ou quatre mille mètres dans le ciel, entamant de tragiques querelles avec les vents des cimes, ou, pendant des heures, survolaient un morne désert pour aller prendre quelques kilos de poste, on risquait vainement deux vies humaines et un appareil. Or ce personnel, dont on faisait si bon marché, avait connu les durs moments d'apprentissage sur France-Afrique. Arrivé en Amérique avec une foi de néophyte, il s'était dépensé sans compter pour assurer, en quelques mois, le succès d'une entreprise dont les débuts, sur le ruban Pyrénées-A. 0. F., avaient été si longs et avaient coûté si cher. Ses actes de bravoure sont la monnaie courante. L'aventure de Guillaumet, qui demeura plusieurs jours perdu dans les neiges de la Cordillère des Andes et. presque à la mort, voulut quand même revenir chercher le moteur de son zinc; la tranquille abnégation de Negrin et de Pranville, celui-ci directeur de l'exploitation en Amérique, donnant leurs coussins pneumatiques aux passagers de leur avion tombé en mer et les sauvant au prix même de leur vie, ne sont que deux belles fleurs d'un bouquet. La ligne de l'Amérique du Sud a son histoire dans Vol de nuit, son historiogra-

pesanteur, car il dut faire effort des deux mains pour l'enlever de son socle rude.

Le drame n'est pas difficile à reconstituer, dit-il. L'homme dont je tiens là le crâne entre les mains un Cafre à coup sûr a été tué par un coup de feu tiré de près, car la balle a traversé les deux parois osseuses. Par l'orifice de sortie, on l'a lesté avec des cailloux et aussi, ma parole, avec des balles rondes en plomb.

Le crâne, secoué, laissait par l'une de ses ouvertures passer des balles sphériques en plomb durci.

Laissons là cette pauvre chose dit Merry et rejoignons Margit. Il fit quelques pas, puis s'arrêta net. Des ossements dispersés jonchaient le sol.

Un vieux fusil à piston tout rouillé gisait au pied d'un rocher contre lequel étalent, posées une trousse à balles en cuir racorni et une poire à poudre. Des javelots, un long couteau, çà et là, étaient jetés. Un crane fendu, d'un coup de crosse à coup sûr, rica- nait au pied d'un rocher. Un autre crâne, renversé, avait roulé plus loin. Des vertèbres, des côtes, les os d'un I bassin étaient éparpillés dans la poussière rougeâtre.

Voilà un tragique jeu de jonchets! dit Stones. Mais qui nous dira ce qui s'est passé ici ?

Czirok dit lentement

On peut penser que Tsolack a dû être guidé par des indigènes jusqu'à un point quelconque où il désirait se reni dre. Peut-être avait-il acquis d'un compagnon d'armes le secret du gisement dont il est venu constater la richesse. Il s'est sans doute servi de ces indigenets pour repérer sa découverte. Et. de nature extrêmement défiante, à coup

phe avec Saint-Exupéry. Rivière ne veillait pas seulement de Buenos-Ayres, mais de Toulouse. L'avion qui part de France pour l'Argentine et le Chili, on l'attend sur 13.000 kilomètres, le bruit de son moteur se répercute désormais dans trois continents. Telle est l'œuvre qu'ont accomplie des volontés de chez nous et qu'il ne faudrait surtout pas abattre au moment où semble se préciser la menace d'une double concurrence étrangère. Que m'importe la qualité du génie qui y a présidé Plus qu'ailleurs peutêtre j'y sens battre un coeur. Mais parce qu'elle n'est pas toujours à notre mesure, elle ne peut que nous attirer chaque fois que l'homme parvient à s'y dépasser. Conquête du ciel, conquête du monde, qu'est-ce d'autre que se conquérir en délivrant l'avenir qu'on porte en soi ?

(A suivre.) Maurice BOURDET LES OBSÈQUES

DE M. HENRI LEGRAND SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

MM. Renouard, secrétaire général du P.-L.-M. R. Boudler, secrétaire général du réseau de l'Etat; CollartHostingue, ancien inspecteur général de la Banque de France Teyssou, des Messageries Hachette; Bellanger, sénateur; Guy La Chambre, Lafarge, de Tinguy du Pouët, Denais, députés Georges Coulon; Jordy, directeur de la Salpêtrière, etc.

Pendant l'imposante cérémonie religieuse, présidée par le chanoine Courbe, qui donna l'absoute, et tandis que l'abbé Gilloz célébrait la messe, la maîtrise chantait le De Profundis et le Dies iras en faux bourdon, le Domine de Dubois et le Choral en mi de César Franck. Un soliste faisait entendre le Pie Jesu de Hœndel et un violoncelle faisait retentir les voûtes des accents mélodieux et déchirants de l'Adieu de Schubert. Le défilé à l'église dura près d'une heure.

Le cercueil fut ensuite transporté en corbillard automobile au PèreLachaise, où l'inhumation allait avoir lieu dans le caveau de famille. La plupart des personnalités qui avaient assisté à la cérémonie religieuse se retrouvaient à l'entrée du cimetière pour accompagner M. Henri Legrand jusqu'à sa dernière demeure et témoigner ainsi, par ce suprême hommage. que le défunt avait voulu silencieux, des regrets profonds qu'il a laissés dans tous les cœurs.

OBSÈQUES DE V'DALADIER Les obsèques de Mme Edouard Daladier, femme du ministre des Travaux publics, ont eu lieu hier matin. La levée du corps se fit à 9 h. 30, au domicile mortuaire, 21, rue GustaveLambert, à Garches, Le Président de la République était représenté par M. Sere, secrétaire de la présidence. M. Edouard Herriot, président du Conseil, était entouré de la plupart des membres du gouvernement. M. René Renoult, garde des Sceaux, retenu au Sénat par la discussion du projet de loi sur les baux ruraux, avait délégué M. Vel-Durand, chef de son cabinet. M. Justin Godart, actuellement à Bruxelles, s'était fait représenter par M. Blanchet. On remarquait dans l'assistance MM. Edouard Renard, préfet de la Seine; Jean Chiappe, préfet de police; Autrand, ancien préfet de la Seine; Thomé, directeur de la sûreté générale; Caillaux, sénateur Henry-Paté, ancien vice-président de la Chambre. Dès la première heure, M. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-et-Oise, était venu présenter ses condoléances au ministre des Travaux publics.

Après une courte cérémonie religieuse à Garches, le cercueil fut transporté au Père-Lachaise où, selon les volontés de la défunte, l'inhumation se fit dans la plus stricte intimité, dans un caveau de famille.

Une proposition de loi de M. Henry Chéron pour lutter contre la vie chère M. Henry Chéron a déposé hier sur le bureau du Sénat sa proposition de loi qui doit faciliter aux municipalités, en matière d'alimentation, la création dorganes destinés à lutter contre la cherté de la vie.

D'après cette proposition, les communes seront autorisées à organiser des régies à caractère commercial pour combattre les prix excessifs des denrées s alimentaires de première nécessité. Ces régies seront créées par délibération du conseil municipal, qui en établira le règlement intérieur. Dans les huit jours de la réception de la délibération, le préfet ouvrira une enquête sur le projet. Cette enquête durera quinze jours à partir de l'accomplissement des formalités habituelles de publicité. Le commissaire enquêteur désigné par le préfet recevra les observations des habitants. S'il y a des oppositions, le conseil municipal délibérera de nouveau. Dans la huitaine de la réception de la délibération, le préfet statuera définitivement sur le projet et sur le règlement intérieur. Ce règlement prévoit l'organisation administrative de la régie; il fixe le rôle et les attributions du directeur il détermine le régime financier de la comptabilité en deniers et en matières, le mode de présentation du compte administratif et du bilan de la régie. Les fonctions d'agent comptable de la régie seront remplies par le receveur municipal ou par un agent spécial nommé par le maire et agréé par le préfet.

sûr il a dû supprimer ses compagnons pour s'assurer le secret du trésor. Nous sommes donc les héritiers d'un assassin ? dit Merry.

Qui veut la fin veut les moyens répliqua brutalement Czirok en haussant les épaules. Nous ne sommes pas venus ici pour faire la petite bouche devant les ossements de c i trois sauvages. Après tout Cziruk haussa les épaules Tsolack Tschernoch n'a peut être fait que se défendre. Mais quelle singulière idée de remplir de plomb et de pierres cette boîte crânienne! Il lui a fallu attendre qu'elle soit complètement décharnée. fit Merry.

Ce qui, avec l'action combinée de la chaleur, des oiseaux rapaces et des insectes, n'a pas dû demander plus de quarante-huit heures répondit Stones. Sans doute aussi, Tsolack, sachant quelle peur affreuse les indigènes Boschimans, Cafres ou Zoulous ont des morts restés sans sépulture, a-t-il voulu frapper l'esprit de ceux qui, par hasard, s'aventureraient dans cette solitude. D'ailleurs, depuis son passage, personne n'a dû venir ici car, malgré la frousse qu'ils ont des esprits mauvais et les morts demeurés sans sépulture sont, paraît-il, des esprits intraitables les indigènes qui seraient venus ici n'eussent tout de même pas manqué de remasser le fusil, la trousse à balles et la poire à poudre, non plus que le coutelas, la possession de ces objets conférant immédiatement la situation et le grade de chef avec toutes ses prérogatives à celui qui les détient.

Tout en parlant, ils rejoignaient Margit qui, à les attendre, s'était de nouveau endormie dans I'ombre du rocher cariatide.

LE DÉBUT II lA CHAIRE SUB LA POLITIQUE AGRICOLE SUITE DE LA PREMIERE PAGE

M. Abel Gardey mnrtre tout d'abord que, la crise agricole provenant de la surproduction mondiale, il était fatal de renforcer la politique de protection d'où l'institution de contingentements nouveaux et le relèvement de plusieurs droits de douane. Pourquoi, malgré cette protection, la crise continue-t-elle ?

Parce que, dit le ministre, le marché intérieur n'est pas organisé. Tout conduit donc à penser qu'il faut s'orienter vers la rationalisation de la production et vers la coopération. Cette remarque ayant été fort applaudie à gauche, M. Abel Gardey recueille de nouveaux bravos en déclarant que le monde rural n'est pas opposé à une déflation générale des prix, mais qu'il ne veut pas être seul à en payer les frais. A propos de la baisse du prix du bétail, il souligne qu'il y a trop d'écart entre les prix à la production et les prix de détail. Le remède, ajoute-t-il, est dans l'organisation des producteure et la taxation de la viande.

Passant ensuite au problème du blé, M. Abel Gardey énumère les causes techniques de la chute des cours, causes dont la'principale a été une cassure brusque entre la campagne de 1931 et celle de 1932, et rappelle par quels moyens cette chute a éte enrayée en août et au début de septembre. Tous les efforts du ministre ont tendu à la résorption de l'excédent momentané des céréales sur le marché: achats de blé pour l'année, relèvement des droits de douane sur les céréales secondaires, fixation à 66 du taux d'extraction de la farine, organisation du report de <$ millions de quintaux, autant de mesures qui ont contribué puissamment »n raffermissement des cours. D'autre part, les fraudes ont été énergiquement réprimées. En ce qui concerne l'affaire qui s'est produite dans l'Eure, l'Officiel a publié, hier matin, un décret renforçant le contrôle de l'admission temporaire.

Une masse de producteurs Isolés, inexpérimentés, pressés par le besoin et faciles à émouvoir, une minoterie puissamment concentrée, voilà, continue l'orateur, les forces en présence. Pour rappeler à la minoterie ses devoirs, je n'ai pas attendu qu'on m'y invitât.

A ces mots, l'Assemblée nat aes mains. Mais M. Abel Gardey reconnaît que de nouvelles mesures s'imposent. La taxation ? Le ministre n'en est pas partisan. Il faut, selon lui, rendre effectif le report des 6 millions de quintaux, renforcer le financement de la récolté pour développer le stockage, contrôler le pourcentage des blés exotiques et généraliser l'usage du bon pain de France ».

On a parlé, dit à ce sujet M. Gardey, de revenir à la liberté du prix du pain. Or il ne peut être question de priver les municipalités du droit de taxer. Mais il peut y avoir intérêt à remettre sous le régime du risque le boulanger et le meunier, comme le cultivateur. En tout cas, des abattements appréciables sur le prix du pain sont dès maintenant acquis en de nombreuses régions.

Voilà pour l'immédiat. Et pour l'avenir ? Pour l'avenir, M. Gardey annonce que le gouvernement recherche les moyens d'assurer aux producteurs une participation effective à la taxation des cours, d'écarter les spéculateurs du marché par une réforme de la Bourse de commerce et de rationaliser la production.

Quant à l'office du blé, le ministre y est hostile s'il s'agit d'un organisme comportant monopole d'achat et de vente.

L'individualisme rural, dit-il, a ses faiblesses, mais il a aussi sa vertu. M. Abel Gardey ajoute qu'une telle institution exigerait une mise de fonds considérable, peu en rapport avec nos ressources actuelles. Il est préférable, d'après lui, d'instituer un organisme public de régularisation des cours. Un projet de loi sera prochainement déposé à ce sujet. Cet organisme aura pour mission de soutenir les cours, de les stabiliser, et il aura le pouvoir de stocker afin de briser la spéculation. Il y a des dangers techniques et financiers à prévoir, mais le gouvernement les discerne et s'efforcera de les éviter.

Divers interpellateurs avaient soulevé des questions particulières baux à ferme, métayage. M. Abel Gardey leur répond en quelques mots, et Il conclut en déclarant que le gouvernement a conscience d'avoir bien défendu, sans geste ostentatoire, mais efficacement, la cause agricole ».

Ce que noua voulons, termine-t-il, c'est aller vers une entente économique des peuples. Une tâche bien française s'impose à nous. Elle ne nous trouvera pas défaillants

Quand le ministre de l'Agriculture regagne le banc du gouvernement, le centre et la gauche lui font un vif succès.

MM. Hymans et Dormann Au début de la séance, M. Hymans, soutenu par les applaudissements de ses amis socialistes, s'était borné à combattre les objections formulées contre l'office du blé et à demander la suppression de la « base de liquidation à à la Bourse de commerce. On veut contenir la spéculation ? déclare le député de l'Indre. Impossible. Il faut choisir ou la subir ou la supprimer.

Après M. Abel Gardey intervint M. Dormann, qui insista sur la nécessité d'accroître la consommation du pain. Commant En diminuant son prix, en améliorant sa qualité, en permettant de vendre à des prix variables selon ladite qualité, en un mot en revenant à la liberté qui favorise la bienfaisante concurrence ». Il est bien entendu que cette liberté doit s'accompagner d'un contrôle sévère des minoteries, ajoute M. Dormann.

Et le député de Seine-et-Oise décla-

Elle s'éveilla à leur approche.

Ils la mirent au courant de ce qui s'était passé, lui contèrent toutes leurs découvertes.

Il est trop tard ce soir pour que nous puissions penser à achever notre travail d'arpentage et de relevé du plan, dit Conrad Czirok. Demain, à l'aube, je redescendrai au camp. J'en rapporterai, avec l'aide de nos burghers et de Van Roels, tout ce qu'il faut pour achever le repérage du gisement. Dans quarante-huit heures, soixantedouze au plus, nous serons fixés sur la. valeur du document Tsolack. Mais. madame, voulez-vous me permettre une question.

Oui dit Margit. Je vous écoute. Le document est certainement exact. Votre mémoire est certainement fidèle. Mais vous avez parlé, tour à tour, d'un dépôt et d'un gisement. S'agit-il de l'un ou de l'autre ? De l'un et de l'autre, répondit la tzigane. Tsolack Tschernosch a eu connaissance du gisement. Il l'a prospecté, reconnu et il a commencé à l'exploiter. Il a trouvé, selon ses dires, une « poche » pleine de diamants, dont quelques-uns sont énormes. Il a laissé cette poche en place, non sans avoir soigneusement repéré l'endroit et prélevé sur le « dépôt » naturel par lui découvert quelques échantillons. Faute de vivres et de moyens d'exploitation, Il a dû regagner le Natal ou l'Orange.Et il est rentré en Europe, se sachant riche à centaines de millions, sans doute, ne pouvant vendre les pierres sans révéler leur origine, ne se décidant pas, dans sa méfiance et son entétement, à faire cette révélation. Tx reste, vous le savez. Et nous n'en sau rons jamais davantage j

Eh bien mais, dit Czirok, nous

ra. pour finir, qu'il importait « d'aller vite car des milliers de cultivateurs attendent des mesures qui leur permettent de vivre ». Il fut fort applaudi au centre et eur de nombreux autres bancs.

Ajoutons qu'en vue de la conclusion qui interviendra demain, le groupe radical a chargé plusieurs de ses membres de préparer un ordre du jour et d'entrer en pourparlers avec les représentants du groupe S. F. I. 0. en vue d'aboutir avec eux à un accord sur un texte commun.

La Chambre siégera demain matin, rappelons-le, pour se prononcer sur quelques élections non encore validées. Les crédits pour les travaux d'outillage national

UN EXPOSÉ DE M. LAMOUREUX UNE MOTION

DE M. VINCENT AURIOL

La commission des finances de la Chambre a abordé hier après-midi l'étude du projet de loi autorisant la réalisation au cours des années 1933 et 1934 des travaux pour le perfectionnement de l'outillage national.

M. Lamoureux, rapporteur général, a fait un exposé d'ensemble, II a analysé la partie budgétaire du projet, les modalités nouvelles d'octroi de subventions, et il en a dégagé l'aspect financier et économique.

Le gouvernement demande une ouverture de crédits de 7.163 millions, en paiements échelonnés sur les exercices 1933-1934 au moyen d'obligations trentenaires. Les subventions accordées par l'Etat aux collectivités ne devront pas dépasser 50 de la dépense à engager. Le rapporteur général a rappelé que deux projets d'outillage national ont été adoptés et que, sur ces projets, il reste à employer 166 millions et 1.223 millions. Le troisième projet allège les deux budgets de 1933 et 1934 et liquidera un total de 1.878 millions de crédits d'engagement. Le gouvernement entend désormais mettre un terme aux méthodes des crédits d'engagement dépassant les crédits de paiement.

Le rapporteur a fait observer que bien des dépenses jugées de premier établissement sont des dépenses normales et qui doivent être maintenues comme dépenses dans le budget. Le projet vient au secours de la trésorerie en évitant des crédits supplémentaires et par l'émission sous forme d'obligations trentenaires.

Le rapporteur reproche au projet du gouvernement de n'envisager aucun programme de grands travaux d'ensemble. Il se limite pour deux ans à un total de 3.400 millions. Il conclut en demandant à la commission de ne pas accepter le transfert dans le projet d'outillage national des crédits d'ordre budgétaire. Il s'est déclaré partisan d'un emprunt direct.

Après une discussion, M. Vincent Auriol a développé la motion suivante La commission décide d'examiner et de grouper en catégories distinctes 1° La liquidation des gestions passées, la liquidation des crédits d'engagement, l'insuffisance budgétaire antérieure à 1932, les crédits supplémentaires et le déficit de l'exercice 1932;

2o Les crédits d'entretien des gestions inscrites pour l'exercice 1933 dans le projet spécial d'outillage national;

30 Les crédits de premier établissement, travaux complémentaires et outillage proprement dit.

La commission prendra ensuite sur chaque groupe de crédits les décisions que commande la situation financière, la sincérité budgétaire et le développement de l'outillage national.

Cette motion a été adoptée.

La commission a décidé d'examiner aujourd'hui le budget de l'Intérieur et de prendre connaissance demain des renseignements réunis par le rapporteur général à la suite du vote de la motion Vincent-Auriol. Elle a, enfin, chargé son président de demander au gouvernement de venir devant elle. Elle entendra MM. Germain-Martin et Palmade demain jeudi, à 17 heures, sur le projet d'outillage national.

M. Malvy a donné connaiqaance d'une lettre par laquelle le président du Conseil rend hommage à l'activité de la commission pour le rétablissement de l'équilibre financier et l'examen du budget. A indique que le retard apporté à la distribution dea divers budgets de la loi de finances provient du décalage de la date de l'année budgétaire avancée de trois mois et des nécessités d'application de la loi du 15 juillet 1932 tendant au rétablissement de l'équilibre budgétaire.

LE PROJET DE BUDGET POUR 1933

SUITB DE LA PREMIÈRE PAGE

L'ensemble des mesures que nous venons d'énumérer doit produire 8.015 millions. Le projet de budget s'établit finalement ainsi

Recettes franco Dépenses 47.779.739.843 Excéd. de recettes 22.139.210 francs Il convient d'ajouter au total des dépenses

1° La création de la caisse des pensions 2.070 millions 2° La mise en œuvre du

plan d'outillage 1.550 Total 3.620 millions

En concluant son exposé, M. Maurice Palmade fait appel à la collaboration de la Chambre, en vue d'un redressement définitif qu'il estime indispensable. Ajoutons en t é m i n a n t qu'une nouvelle convention, passée entre M. Germain-Martin, ministre des Finances, et la caisse d'amortissement, stipule que cette dernière prendra en charge l'amortissement de certaines dettes de l'Etat.

en savons assez. Et il faudra bien, der Teufel, que le document nous livre tout à fait son secret, ou j'y perdrai mon nom.

Tendez bien le cordeau, Conrad dit Merry. Là, j'y suis. Un peu plus à gauche Stop. Plantez le jalon si vous le pouvez

Oui, dit Czirok ruisselant de sueur. Il était parti la veille, à l'aube, et revenu le soir même, moulu de fatigue malgré sa résistance, les traits tirés, les yeux caves, mais ramenant avec lui Van Roëls, Van Kerkhouwe, Peringheen et De Joos, ainsi d'ailleurs que Shung, qui, sur un cheval au pied aussi sûr qu'un mulet, avait chargé une montagne de vivres et d'ustensiles de cuisine, de bouteilles de whisky et de gin.

Après un somptueux repas et une nuit excellente, tout le monde, le lendemain, s'était mis à la besogne. Luc Van Roëls avait enterré, non sans peine, les tristes dépouilles des trois morts et, avant le déjeuner, dès le lever du soleil, Stones, Merry et Czirok avaient commencé à relever sur le terrain les mesures exactes portées sur le document dicté par Margit,

La tâche n'était pas aisée, loin de là, mais, avec beaucoup de patience on en vint à bout. Et la matinée ne s'était pas écoulée que le tracé définitif était établi.

Il ne nous reste plus qu'à relier les jalons B et D par une ligne que nous prolongerons jusqu'au bord de la muraille rocheuse dit Merry. Souf.fions un peu, maintenant.

Nous soufflerons tout à l'heure, s'il vous plaît monsieur, dit Czirok. Continuons.

Soit dit Merry, qui sourit devant l'impatience du colosse.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par la Ligue dea chefs de sections, comité des XIV», XV et XVI' arrondissements. Congrès Confédération des débitants de bossons. 19, rue Blanche. Industrie et Agriculture françaises, 8, rue d'Athènes. Ventes de charité Société maternelie « La Pouponnière », 14 heures, George-V. Au profit de l'enseignement libre du diocèse de Paris, 14 h.. 76. rue des SaintsPères. Œuvres de jeunesse de la paroisse Saint-Francois-d' Assise, 14 h.. 274, boulevard Saint-Germain. Œuvres des écoles israplites de Paris, 14 h.. 28, avenue Marigny.

Concerts La Chanson dans les hôpitaux, 15 h., Pitia. La Chanson au sanatorium, 15 h., hospice de Brévannes. Au bénéfice de l'ouvre la Mie de pain 20 h. 30, 45, rue La Boétie. Banquets Société de géographie commerciaie, 12 h., 8, rue Danton. Association de l'industrie et de l'agriculture françaises, 20 h., chez Laurent, avenue Gabriel. Les Sagiens de Paris, 20 h., 99, rue d'Alésia.

Courses à Enghien, à 13 heures. La chambre de commerce de Paris a donné hier une réception en l'honneur du tribunal de commerce de la Seine.

L'Aube, journal quotidien du matin, reprend aujourd'hui sa publication. L'exposition de sculptures françaises anciennes, organisée, 128, faubourg Saint-Honoré, au bénéfice de la caisse de chômage du groupement syndical des. artisans d'art, a été inaugurée officiellement par MM. de Monzie et Jean Mistler.

Soucieuse de rejoindre par la parole la foule innombrable de ses lectricea et de see amies, Mme Raymonde Machard parlera ce soir, mercredi 16 novembre, a 8 heures, au Poste Parisien, après Mlle Duru, 1" prix de piano au Conservatoire de Paris; Mlle Marie-Louise Oger, violoniste, prix international et médaille d'honneur du Conservatoire de Paris, qui se feront entendre dans un programme de choix. Mme Raymonde Machard fera une causerie intitulée c Paroles aux femmes. »

19 fr. 50, RETENEZ CE PRIX. qui voua permet d'avoir à votre choix « AUX 100.000-CHEMISES » 1 chemise blanche, 1 chemise de couleur avec 2 cols, 1 chemise de nuit, 1 caleçon ou 1 gilet laine mixte forte, 8 cols toutes formes, 3 bellea cravates, etc. Toutes marchandises de la plus belle qualité. Maison principale 69, rue Lafayette, et succursales à Paris, Lille. Demandez catalogue. Expéditions en province. EVITEZ LES EPIDEMIES

Buvez de l'eau vivante et pure. Filtre pasteurisateur Mallié, 155, faubourg Poissonnière, Paris, et maisons d'articles de ménage.

AVIS DE MESSE

Le mardi 22 novembre, à 10 heures précises, en l'église Saint Pierre de Chaillot, sera célébré un service anniversaire pour le repos de l'âme de M. Louis Loucheur, député du Nord, ancien ministre.

BIENFAISANCE

Eglise Sainte Madeleine, mercredi 23 novembre. 10 h. 15, fête SainteCécile, donnée par les Chanteurs d'église de Paris. Présidence de Son Eminence le cardinal Verdier. Allocution par le R. P. Barret. Messe de César Franck. Mlle Laval, MM. Franz et Cambon, de l'Opéra Maurice Maréchal, violoncelliste. 150 exécutants, dirigés par M. Albert Wolff. Cartes église et chez Durand, 4, place de la Madeleine.

Le 7' Salon nautique internationtl Le 7' Salon nautique international a ouvert ses portes ce matin, à 9 heures, cours Albert-I" et sur la Seine. Cette manifestation, qui sera ouverte au public jusqu'au 27 novembre, s'avère comme une des plus brillantes de la saison.

Demain, M. Albert Lebrun, président de la République, inaugurera officiellement, à 10 h. 30, le 7' Salon nautique. Un groupement vient de naître qui, à n'en pas douter, est appelé à jouer un rôle important dans la radio-électricité. Fondée par un nombre, déjà grand, de syndicats départementaux et dès à présent assuré de les unir tous, la Fédération Nationale des Radio-Electriciens rassemblera, dans une action corporative commune, tous les commerçants détaillants de la T. S. F, appartenant aux syndicats ou chambres professionnelles déjà formés et à ceux qui se forment en ce moment dans les départements.

Siège provisoire 9, rue de Saintonge, Paris (III«).

Paul Reboux

GÉRARD ET LES FOURMIS

Livre d'étreintes

Dans les petites mains comme dans les grandes, on voit partout Gérard et 1 e s fourmis, de Paul Re·boux. Lea têtes blondea comme les crânes chauves se penchent sur ces pages amusantes, émouvantes, pleines d'aventures et

aussi de révélations sur les moeurs privées des fourmis. (Flammarion, un vol. relié, 20 fr.)

LA BONNE CAVE DE JADIS Désormais les gourmets peuvent, à peu de frais, reconstituer la « bonne cave d'autrefois ». Il suffit d'écrire à Joseph Vinches, à Narbonne, pour recevoir gratis son prix courant et échantillons concernant les meilleurs vins de table et de bouteille pouvant rivaliser avec les grands noms de France. Imitez l'exemple des gourmets dont vous êtes, en lui écrivant aujourd'hui même, vous aurez la faculté d'acquérir à bon compte des vins de haute qualité.

De nouveau les cordeaux furent tendus, leur rectitude étant rectifiée à chaque Instant. Enfin, la petite troupe, avec un hourrah de triomphe, parvint à l'extrême limite du plateau, au bord même de la muraille, qui, de trois mille pieds de haut, descendait, en un vertigineux à pic, dans une vallée pierreuse. semée seulement de quelques buissons rabougris.

A perte de vue, de l'autre côté de l'immense coupure, c'était un pêlemêle confus de kopjes, chevauchant les uns sur les autres, formant une chaîne chaotique, trouée de cols et de vallons. Quelles sont ces montagnes? de- manda Merry en s'adressant au maître mineur.

Ce sont les Monts-des-Songes, répondit Czirok. A leur pied, face à l'ouest, s'étendent les immensités du désert de Kalahari, et au delà du dé- 1 sert, à deux cents milles dans l'ouest, sont les anciennes possessions aile- mandes du Deutsche Sud-West Africain.

Et devant nous ?

Toujours les Monts-des-Songes. Si la chaiae qu'ils forment n'est pas très élevée, elle est longue et tracée en croissant. Elle est mal connue, a été peu explorée, mais le sera sans doute avant peu, car les Anglais n'ont pas coutume de laisser improductifs les biens des pays sur lesquels flottent leurs couleurs.

Je vous l'accorde fit Merry. Où est notre grotte ? Dans tout ce fatras de pierres gigantesques, de pics, d'aiguilles, comment allons-nous nous reconnaitre ? dit Stones.

Laissez-moi faire dit le maître mineur.

Il se coucha sur le cordeau, le corna bien droit et dit:

Programme des spectacles Opéra, 8 h., Un jardin sur l'Oronte.

Comédie-Française, 8 h. 30, les Honnête* Femmes, la Parisienne, la Navette.

Opéra-Comique, 8 h. Wertl.er.

Odéon. 8 30, le Rosaire, Papillotes.

Gaité-Lyrique. 8 h. 30, Pays du sourire. Trtanon-Lyrique, 8 h. 30, Passionnément. Châtelet, 8 h. 30, Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, 9 h., générale, Aurélie.

Porte-St-Martin, 8 30, le Scandale.

Théâtre de Pari». 8 h. 45, Une femme ravie. Gymnase, 8 h. 45, Watt Street.

Sarah-Bernhardt, 9 h., Dame aux camélias. Mogador, 8 h. 30. Auberge du Cheval-Blanc. Renaissance, 8 h. 45, la Vie d'une femme. Ambigu, 8 h. 40, Topaze.

Palais-Royal, 8 h. 45, la Maison d'en face. Antoine, 9 h., Périphérie.

Bouffes-Parisiens. 8 h. 45, Azor.

Michodière, 9 h., la Fleur des polo.

Athénée, relâche.

Hadelelne, 9 h. 15, Mozart (Y. Printemps). Ambassadeurs, 9 h., Edition spéciale.

Saint-Georges, 9 h., Mademoiselle.

Nouveauté», 9 h., Jeanne (orch. fr.). Comédie Champs-Elysées, relâche.

Gd-Guignol, 9 h., Sexualité (Mayane). Théâtre Michel, 9 h., Valentin le Désossé. Potinière, 9 h., « 6 à 7 » (comédie).

Capucines, 8 h. 45, le Progrès s'amuse. Arts. 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc. Avenue, 9 h., la Ronde (Ludmilla Pitoëff). Montparnasse, 9 h.. Comme tu me veux. Atelier, 9 h., le Château des papes.

Mathurins, 9 h., Prenez garde à la peinture Studio de Paris, relâche.

Moulin de la Chans. 9 30, Au pays du soleil. Théâtre Figaro, relâche.

Th. Action Inter., 9 h., le Train blindé. Coimedia, 9 15, Un joli monsieur. (opér.) Clony, 9 h.. Bourrachon (Signoret).

Albert-1", 9 h. Doyen des enfants de chœur. Déjazet, 8 h. 45. Joseph est un cochon. Moncey, 8 30, la Fille du tambour-major. Zénith (pi. Gambetta), Fille du tamb.-maj. Gobelins, 8 30, la Cocarde de Mimi Pinson. MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, relâche.

Casino de Parie, 8 h. 30, Sex Appeal 1932. Empire, 8 h. 30, Mayol.

Alhambra, 3 h., 9 h., Ninon ValHn, attract. Dix-Heures, 10 h.. Dix heures sonnent. Deux-Anes, Conférence de. nos ânes. Embassy, 10 h.. Mauricet, Charpini. etc. Lune-Bousse (58, rue Pigalle), revue.

Pavillon-M.-H. (11, bd Poissonnier*), perm. Seala, 8 h. 30, Georgius et son th. chantant. Bobino-M.-H., Perchicot, Bissi et Remo, Européen, m., s., Maria Valente, Max Rogé. Gaumont-Palsee, m., s" 5 attractions. Médrano, 8 h. 45, Cirque sous l'eau.

Cirque d'Hiver, 8 45, les Ours, les Dhoques. Collséum, danse, mat. et soir., attractions. Moulin-Bouge, bal-kermesne, mat., s., nuit. Magic-City-Bal, tous les s., 9 h.; dim., mat. Luna-Park, 9 h., dancing (sem. entr. libre). Jardin d'Acelim., entrée, 3 fr.; enf., 1 fr. Pompéien, jeudi soir, bal sam., d., m., iL ♦

CINEMAS

Madeleine, le Champion.

Paramonnt, Maquillage.

Gaumont-Palace Danton.

Aubert-Palace, Un rêve blond.

Olympia. les Vignes du Seigneur.

Marivaux-Pathé, Mélo.

C. Ch.-Elys.. Silence, on tourne (H. Lloyd). Gaumont-Th., le Champion du régiment. M*rigny, Fanny.

Colisée. Boudu sauvé des eaux.

Moulln-Bniige-Pathé, Gaités de l'escadron. Max-Linder-Pathé, Poil de carotte.

Vlctor-IIugo-Pathé, Enlevez-moi.

Impérial-Pathé, l'Atlantide.

Omnia-Pathé, 1'Homme que j'al tué Palace, la Traite des femmes.

Capucines (mat. seul.), Monsieur Albert Ermlt.-Pathé-Natan, Courtisane (G. Garbo) Pigalle, le Chemin de la vie.

Apollo-Cinéma, Mata-Hari (Greta Garbo). Miracles, 9 h., la Femme nue.

Maillot-Palace, Trader Horn.

Falj-ulère, Queen Kelly (G. Swanson). Camée, Jeunes filles en uniforme.

Luna, Après famour, Frères Karamazoft. Royal-Pathé, l'Atlantide.

Studio 28, Y. Prlnt, S. Gult., « M. Léopold » Agrie., Scarface. 3, 9 sam., dim., 2 30, 5 h. Bonap., Clair de lune, 3, 9.; a.. d., 2 30, h. St Diamant (pl. St-Aug.). Cabaret de nuit. Clgale. Buster millionnaire (B. Keaton). Artistic, le Champion du régiment.

I Ciné-Opéra (1 h. 30 à minuit), Clair de lune. Lutétia-Fathé, Enlevez-moi.

RaspaU 216. r. Passy), Alraune (Brig.Helm) Passy (25, r. Passy). Alraune (Brtg. Helm). Eden (7, av. Clichy). le Triangle de feu. Saint-M»rcel-P»thé, Enlevez-moi.

Louxor-Pathé, Enlevez-moi.

St-Sabtn, Fils de radjah, Papa Long. Jamb. Carillon, Quick (Lilian Harvey).

Boxy, Frankenstein.

Lyon-Pathé, Enlevez-moi.

Select-Pathé, Enlevez-moi.

Auteuil- Bon-Ciné, Verdun, eau\ d'HIatoire. L'eau minérale naturelle ROZANA APPORTE LA VIE LA MÉDAILLE

DE L'EXPOSITION COLONIALE Le commissariat général de l'exposition coloniale internationale informe que la médaille commémorative de l'exposition, en bronze, argent, vermeil ou or, est en vente A l'Agence comptable du commissariat général, au Grand Palais, porte C.

Persil Voir en septième page

-VOIR LA DERNIERE PAGE!

Une jumelle. aussi puissante que possible.

On lui passa une jumelle à prismes, qu'il mit soigneusement au point, puis porta à ses yeux. Longtemps il demeura immobile, fouillant d'un regard aigu tout ce qui s'offrait à sa vue. Je ne distingue aucune grotte, dit- Il enfin, mais j'aperçois, à peu près en droite ligne, une espèce de pilier blanchâtre. Un poteau, peut-être! ou un arbre mort et dépouillé de son écorce, qui pourrait bien être une indication. Tout le reste n'est que fouillis de rochers. La brume solaire rend, d'ailleurs la visibllité fort mauvaise. Il nous faudrait un avion pour aller inspecter tout cela. Et nous n'en avons pas. Donc 11 nous faudra explorer les vallons un par un.

Tous se regardèrent. Une Immense déception pâlissait leurs visages hâlés. Tour à tour, van Kerkhouwe, Rnël». Merry, Stones et Margit prirent la place de Czirok. Aucun n'en vit plus que le maître mineur n'en avait vu. Inutile de s'attarder ici fit Czirok. Nous allons déjeuner au plus vite, nous reposer un peu et regagner le camp. Croyez-moi, c'est le plus sage. Mais auparavant. Avez-vous la carte, madame ? ajouta-t-il en s'adressant à Margit.

La voici, dit la jeune femme.

D'un rapide coup d'ceil, Czirok s'orienta,

Un crayon dit-il.

Merry lui tendit le sien.

Le maitre mineur, sur la carte nota l'emplacement des vallons qu'ils avaient tous sous les yeux, puis restitua la crayon à Merry et la carte à la jeune femme.

(A suivre.)


MEÏÏJME anVKEt TÊU^RAPHIQUES «t TÉLÉPHONIQUES SPÉCIAUX «ta J»CfM i>«»-ta*<ea et du Tl««l

L'ORGANISATION DE LA PAIX¡ IIII«llllltllllIIIIIIIIMIIIlllll*IIIIIIIIIIItlll(IIHIIIIIIUHIIIIIIIIIIIIIIItllllllMIIUIIIIMUIIIIIIIIinilllllllItIIIIIII(l(IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlllllll j Le plan constructif français reçoit un accueil sympathique

II n'en va pas de même, en revanche, en Allemagne, où, malgré la très sincère tentative faite par nous de l'aveu même de toute la presse britannique pour donner satisfaction la demande d'égalité formulée par les dirigeants du Reich, le plan a, paraît-il, causé une profonde déception. On verra plus loin les critiques des journaux de Berlin et la crainte manifestée par eux qu'il n'y ait là de la part de la France une tentative pour maintenir le statu quo territorial existant.

A la vérité, cette déception semble plutôt inspirée par la constatation que, si le projet français reconnaît à l'Allemagne l'égalité morale revendiquée par M. von Papen, il dénie au Reich tout droit à un réarmement quelconque. Or, ainsi que nous avons eu, maintes fois, l'occasion de le montrer, c'était là le but unique poursuivi par les délégués allemands à la conférence de Genève et le seul motif des difficultés créées par eux.

La violente campagne menée notamment ces jours-ci par la Kolnische lUustrierte Zeitung contre les armements de la France n'a pas d'autre objet que de soutenir cette prétention de l'Allemagne au droit de réarmer. Malheureusement pour elle, il n'est pas une affirmation, pas un chiffre de ses articles dont on ne puisse immédiatement prouver, nous ne dirons pas seulement l'inexactitude, mais l'absolue fausseté.

Accuser notre pays de nourrir des intentions agressives, alors que l'Allemagne est la seule grande puissance qui se soit jusqu'à présent abstenue d'adhérer à l'acte général d'arbitrage présenter notre système de fortifications du Nord-Est comme destiné à permettre l'exécution d'opérations offensives contre le Reich, contester lss chiffres de notre budget de défenae nationale, dont pas un poste n'échappe au contrôle du Parlement alors qu'il n'existe pas de comptes plus truqués ni de plus exagérés que ceux qui se rapportent à la Reischwehr, reprocher enfin à la France la mise en construction du croiseur Dunkerque alors qu'elle répond uniquement à la mise en chantier par l'Allemagne de son troisième « cuirassé de poche », tout cela ne résiste pas à l'analyse et ne saurait tromper personne.

Ce qui est beaucoup plus grave à notre avis, car cela est de nature à induire en erreur l'opinion internationale, c'est le bruit que certains, chez nous, s'efforcent de répandre et d'après lequel le plan publié hier par le gouvernement français aurait évolué depuis le 28 octobre, date à laquelle il fut soumis à l'examen de la commission d'études du conseil supérieur de la défense nationale.

Nous sommes en mesure d'affirmer, en effet, qu'il n'en est rien. Il n'est pas une seule des suggestions formulées dans le mémorandum du 14 novembre qui ne figure non seulement mis en janvier 1932, soaas la présidence de septembre sur les indications écrites de M. Paul-Boncour, par ses collaborateurs, MM. Massigli, Auber, Jean Paul-Boncour, le colonel Lucien, le commandant Deleuze et le colonel Mouchar rnais même dans un autre projet auquel nous avons déjà fait discrètement allusion ici et qaci, soumis en janvier 1932 sous la présidence de M. Laval, au conseil supérieur de la défense nationale., avait été retenu par lui.

La preuve en serait facile à fournir et ni M. Laval, ni M. Tardieu, ni les autres membres de la première délégation française à la conférence de réduction des armements ne le contesteraient. Les seules modifications apportées ces jours derniers au texte qui avait été d'abord adopté ont été des modifications de forme et non de fond. Leur but, ainsi que nous l'indiquions hier, était d'éviter l'équivoque que pouvait faire naître dans certains esprits l'emploi du mot milice » que beaucoup identifient exclusivement avec le système de milice suisse, alors que le type d'armée préconisé par les auteurs du plan et adopté par le gouvernement comme type général uniforme pour les Etats de l'Europe continentale est celui de l'armée belge, par exemple, c'est-à-dire « celui d'une armée nationale de service à court terme et à effectifs limités, ne se prêtant à aucune offensive brusquée A. Toute autre interprétation et, notamment, des attributions à tel ou tel membre du conseil supérieur de la défense nationale d'un changement quelconque apporté en dernière heure au plan constructif français n'est pas seulement tendancieux, il est en contradiction formelle avec les faits. COMMENTAIRES^ ETRANGERS EN ANGLETERRE

Londrea, 15 nov. (dép. Petit Parisien.) Comme s'ils obéissaient à un mot d'ordre, les journaux anglais ont pris aujourd'hui à l'égard du plan français déposé hier à Genève des positions presque identiques. Les commentaires débutent généralement par des hommages, d'ailleurs plus ou moins discrets, selon les milieux politiques dont ils émanent, A l'actif du plan on relève notamment son caractère compréhensif et l'effort qu'a tenté le gouvernement français pour adapter la solution à la situation géographique et à la mentalité psychologique des divers peuples. Les chapitres rélatifs aux mesures effectives de désarmement provoquent, en général, peu de critiques, mais certaines, qu'on hésite à formuler se dissimulent en des demandes d'éclaircissements aussi bien sur la forme pratique du contrôle de l'aviation commerciale que sur la durée du service du type uniforme d'armée nationale que propose le gouvernement français.

Quant aux dispositions prévues dans le plan français pour l'organisation de la sécurité, préalablement à toute nouvelle mesure de désarmement, le moins qu'on puisse dire c'est qu'elles "ont loin de susciter l'enthousiasme. Réserves au sujet de l'interprétation à donner à l'article 16 du covenant, opposition à toute participation éventuelle de la Grande-Bretagne à un pacte méditerra.néen, insistance à énumérer les difficultés que rencontreraient :a désignation de l'agresseur et l'organisation d'une force internationale à mettre au service de la S. D. N.. tels sont les points essentiels des critiques qu'avec plus ou moins de nuances dans l'expression développent tous les journaux. En conclusion de leur analyse, ils se rejoignent encore pour déclarer que le plan français représente une contribu-

tion sincère à l'œuvre de désarmement entreprise à Genève, qu'à ce titre il mérite d'être étudié avec sympathie et qu'il paraît susceptible de s'intégrer aux propositions américaines et britannique de façon à permettre l'élaboration d'une convention à laquelle toutes les puissances pourraient donner leur adhésion.

Le danger évident de cette attitude, c'est qu'elle trahit l'intention de ne pas considérer le plan français comme un tout dont les diverses parties se complètent et se commandent l'une l'autre et qu'elle risquerait, si l'on n'y prenait garde, d'en compromettre l'économie générale et de conduire à des solutions qui, loin de consolider la paix, accroîtraient l'insécurité générale.

EN ALLEMAGNE

Berlin, 15 novembre (dép. Havas.) Le plan constructif français n'est pas accueilli favorablement dans les milieux politiques berlinois. On en retient quelques points spéciaux susceptibles de servir le point de vue de l'Allemagne en matière d'armements mais, en général, on repousse les propositions françaises concernant la sécurité et l'on se montre sceptique sur l'ensemble du plan.

Le plan coflstructif français n'est pas un plan de désarmement, déclarent les milieux autorisés, male un pian d'organisation de l'Europe selon les conceptions françaises.

Le plan constructif n'est pas autre chose qu'une reprise du protocole de Genève de 1924 et des actes généraux, et vise à assurer le statu quo territorial existant.

Ce plan présente du point de vue allemand deux défauts essentiels 11 il lie des mesures dont les unes pourraient et devraient être immédiatement réalisées à des mesures dont l'exécution demandera un long déiai. D'autre part. il propose des mesures de sécurité qui devraient présupposer un désarmement général préalable et un équilibre des armement, entre tous les Etats.

Le plan français laisse complètement ouverte la question de l'égalité des droits de l'Allemagne. La réalisation des revendications allemandes est remise à un avenir incertain, bien que le plan français esquisse la méthode selon laquelle elle pourra avoir lieu par l'unification des systèmes militaires de tous les pays.

En Allemagne, on proteste vivement contre le renforcement des sanctions prévues au chapitre premier du plan en liaison avec le pacte Briand-Kellogg et l'article 16 du pacte de la S. D. N.

Le projet français ne tend pas à autre chose, estime-t-on, qu'à perpétuer l'hégémonie politique française sur l'Europe, hégémonie basée sur la suprématie militaire de certains Etats et groupes d'Etats.

Le maintien de régimes spéciaux actuellement en vigueur, comme par exemple la démilitarisation des rives du Rhin, caractérise, ajoute 1 on, le véritable sens du plan français. La seule idée saine du plan français, du point de vue allemand, est la standardisation des armées européennes continentales.

Par contre, les idées françaises au sujet des armées coloniales paraissent équivoques. Il semble, en effet, que les armées coloniales ne seraient pas réduites.

La suggestion d'enlever aux armées de milices leur matériel lourd pour le conserver sous le contrôle et pour l'usage de la Société des nations est qualifiée par la Wilhelmstrasse de complètement grotesque. La France veut éviter de cette façon de détruire ou même de réduire les énormes quantités de matériel lourd qu'elle possède. Elle veut ainsi perpétuer sa supériorité en armements.

EN ITALIE

Rome, 15 novembre (dép. P. P.) Dans d'abondantes dépêches de leurs correspondants, les journaux donnent un résumé du mémorandum français pour le désarmement et ils soulignent que ce document diffère en quelque sorte du texte soumis le 28 octobre dernier à la commission supérieure de la défense nationale. Ils font également ressortir que le plan actuel ne contient plus ces éléments qui en rendaient l'application difficile. On constate, enfin, qu'il a pour but principal d'assurer l'égalité des armements, mais après que la sécurité aura été garantie.

D'autre part, les journaux relèvent avec ironie le fait qu'au moment même où l'on attend la reprise de la conférence du désarmement, devant Laquelle devra être discuté le nouveau plan français, la conférence militaire de la Petite Entente se réunit à Belgrade avec la participation des chefs d'étatmajor des trois armées alliées. ̃♦

LES ATTRIBUTIONS DE LA FUTURE COMMISSION PERMANENTE DU DESARMEMENT

Genève, 15 novembre (dép. P. P.) Dans une séance publique tenue cet après-midi, le bureau de la conférence du désarmement a pris connaissance d'un rapport du délégué de l'Uruguay, M. Guerro, sur le désarmement qualitatif. L'accord n'ayant pu se faire entre les délégations sur le calibre maximum des canons et le tonnage limite des chars d'assaut, cette question a été de nouveau ajournée.

Le bureau a approuvé ensuite un deuxième rapport du délégué belge, M. Bourquin, sur le contrôle. Ce document précise que la future commission permanente du désarmement sera composée des représentants de tous les gouvernements et pourra se faire assister d'un collège d'experts. Elle sera chargée de suivre l'exécution n de la convention du désarmement et instruira les plaintes dont elle sera saisie par l'intermédiaire du secrétaire général de la S. D. N. Elle pourra réclamer des puissances tous les éclaircissements dont elle pourra avoir besoin dans l'exécution de sa tâche.

Comme l'a fortement souligné le représentant de la France, M. Massigli, elle pourra décider à la majorité des deux tiers de procéder à des investigations sur place. Elle sera également tenue de procéder aux investigations auxquelles un Etat désireux de se justifier voudrait se soumettre de son propre chef. Elle vaquera enfin aux investigations périodiques dont certains pays accepteraient le principe en vertu de conventions régionales comme celle que le plan constructif français propose par exemple pour le continent européen.

Ce rapport sera envoyé à un comité de juristes qui lui donnera la forme d'un texte de convention, puis sera soumis en dernier ressort à la commission générale.

Mais il se pourrait que la réunion de cette dernière soit différée. En tout cas, la date n'en sera fixée que lorsque les gouvernements français et britannique auront fait savoir quand ils seront prêts à discuter, l'un le plan constructif déposé hier, l'autre la suggestion que sir John Simon devait faire demain et qu'il a décidé d'ajourner à jeudi aprèsmidi.

LES ÉTATS-UNIS ET LES DETTES SUITE DE LA rr.KMlèBK PAGE

Le problème immédiat soulevé par ces notes, dit-il, crée une responsabilité qui repose sur ceux actuellement investis de l'autorité exécutive et législative.

C'est donc directement avec les leaders démocrates du Congrès actuel que M. Hoover devra étudier la question d'un nouveau moratoire si, comme on le prétend, telle est la solution à laquelle H s'est rallié.

La Belgique a remis aujourd'hui au Département d'Etat une note sensiblement pareille à celles de la France et de la Grande-Bretagne. La plupart des pays débiteurs vont suivre. C'est toute l'Europe, pratiquement, qui va de joindre au mouvement révisionniste déclenché par l'Angleterre.

Cette communauté de vues et d'intérêts de l'Europe entière ne semble pas impressionner vivement les membres du Congrès, dont beaucoup ne seraient pas fâchés de laisser les pays européens faire défaut.

M. Rainey, leader démocrate de la Chambre, affirmait ce soir qu'il n'y a aucune chance de voir le Congrès actuel ni aucun autre approuver une revision des dettes. M. Arthur Brisbane écrivait hier dans le New York American:

< Leur problème consiste à garder à la fois notre argent et leur fierté. Ils peuvent difficilement réunir les deux. La répudiation est la répudiation, quelle que soit la formule diplo- matique adoptée u.

La très grande majorité des avis de parlementaires interviewés par les journaux est dans le sens d'un refus de toute concession à l'Europe, qu'il s'agisse d'une réduction ou d'un simple délai.

Mais peut-être les plus sages des membres du Congrès ramèneront-ils leurs collègues à la raison lorsque le gouvernement aura pris un parti net, s'il l'ose. Les milieux financiers sont généralement favorables à l'octroi d'un moratoire en attendant des négo-I dations en vue d'une réduction des dettes.

La grande majorité des gens avertis aperçoivent très bien les conséquences désastreuses pour le crédit international et pour la structure économique et financière des Etats-Unis d'un défaut possible des plus grands pays européens.

Aussi ne faut-il pas désespérer de voir beaucoup d'Américains se résigner à d'inévitables concessions lorsqu'ils auront été mis impartialement au courant de la situation internationale.

Ce que l'Europe a déjà vené aux Etats-Unis

Presque tous les Américains s'imaginent que les pays débiteurs ont à peine commencé à rembourser les sommes empruntées pendant la guerre. Le rapport des économistes publié hier signale que 2 milliards 600 millions de dollars, soit environ 65 milliards de francs actuels ont déjà été payés aux Etats-Unis, soit plus d'un quart des sommes totales avancées par eux. Le New-York Herald Tribune, dans une courte dépêche Associated Press de Washington, publiée ce matin, rappelle la part de chacun dans ce total. La France a déjà versé à l'Amérique 486 millions de' dollars. Il est important qu'on se souvienne de ce chiffre et qu'on le répète.

Un des principaux arguments donnés contre une remise des paiements de la France, est qu'elle n'a même pas encore payé de quoi rembourser les stocks achetés à l'armée américaine au lendemain de la guerre. Cette dette des stocks s'élève à 400 millions de dollars. On entend parfois dire que le gouvernement français ne peut pas faire du carambouillage. Qu'on compare les deux chiffres ci-dessus. Ils parlent d'eux-mêmes. Si l'on veut des précisions, je suis à même de préciser que sur ces 486 millions de dollars, 199.969.692 ont été payés depuis la conclusion de l'accord Mellon-Bérenger et, 286 millions environ, avant cet accord, à des titres divers: paiement d'intérêts, certains remboursements de capital, etc.

M. Walter Lippmann qui, comme toujours, étudie ce problème dans le New York Herald Tribune de ce macin avec beaucoup de bon sens et de compréhension, écrit à propos des de- mandes anglaise et française: Ce sont des demandes amicales de gouvernements amis dont la réputation d'intégrité financière est aussi bonne que la nôtre. Bien qu'il y ait de nombreuses difficultés sur la solution desquelles on peut différer d'avis, il ne devrait y avoir aucune difficulté à reconnaître la nécessité d'un nouvel examen de la question tout, entière. » Le réquisitoire introductif sur l'affaire des fraudes fiscales sera imprimé

Les trente-huit juges d'instruction de Paris chargés de l'affaire des fraudes fiscales seront saisis par le réquisitoire introductif, document qui doit viser le procès-verbal ou la plainte, énoncer le titre de l'inculpation, articuler les faits incriminés et citer les articles de loi qui paraissent.

Or écrire 1.018 fois ce réquisitoire a paru au parquet un travail si imposant que M. Fressard, procureur de la République, a décidé de faire imprimer le texte qu'il a rédigé, et les juges d'instruction pourront ainsi recevoir leurs dossiers aujourd'hui ou demain. LE POLONAIS KOSZELA EST INCULPE D'HOMICIDE Sur réquisitoire du parquet de Corbeil, M. Nepveu, juge d'instruction, a notifié, hier, au Polonais Koszela, soupçonné, comme on le sait, d'avoir assassiné à Saint-Germain-lès-Corbeil Koszturski, son beau-frère, qu'il l'inculpait d'homicide volontaire. Koszela a choisi M" Bloch comme avocat. Un cousin de la victime, Czeslau Kolodziefezyk, s'est présenté au parquet de Corbeil, demandent à être mis en présence des objets retrouvés sui Koszela. Il a formellement reconnu pour avoir appartenu à la victime un portefeuille et une médaille de piété. UNE AUTO CAPOTE A Valpuiseaux, par suite de l'éclatement d'un pneu, l'automobile conduite par M. Alfred Gouzi, hôtelier a Maisse. a fait une embardée dans un virage et a capoté dans un champ.

Mme Cleémence, institutrice à Puiseletle-Marais, qui se trouvait dans la voiture sur diverses parties du corps.

A Argenteuil, un menuisier ivre blesse deux hommes

à coups de revolver

Un drame de l'ivresse, qui a fait deux victimes, s'est produit hier, vers 20 heures, rue Carême-Prenant, à Argenteuil.

Un ouvrier menuisier, Mary Lejeune, cinquante ans, demeurant 59, rue Alfred-Labrière, déambulait, pris de boisson, dans cette rue lorsque, trébuchant dans un caniveau devant l'immeuble portant le numéro 21, il s'affala et resta étendu sur la chaussée. A ce moment, un habitant de l'immeuble, M. Henri Vaucanson, quarante-six ans, typographe, s'approcha pour relever Lejeune; mais celui-ci, s'armant d'un revolver, fit feu sur lui et le blessa à une cuisse. Un voisin, M. Emile Atbessenen, trente-huit ans, même adresse, voulut se porter au secours du typographe. Une seconde fois l'ivrogne tira et atteignit M. Albessenen au basventre.

Les agents accourus ,transportèrent les deux blessés à l'hôpital, où leur état a été jugé des plus graves. Mary Lejeune, arrêté, a été trouvé porteur de l'arme dont il venait de se servir. Le barillet ne contenait que deux douilles. On pense que, si le revolver de l'ivrogne avait eu son chargement complet, celui-ci n'aurait pas hésité à tirer sur la police et les témoins de cette scène.

M. Sergent, commissaire, enquête sur les circonstances de ce drame, qui a produit un vif émoi parmi la population ouvrière de ca quartier d'Argenteuil.

Un prisonnier en traitement à l'hôpital de Senlis

s'évade et -est repris

Senlis, 15 novembre (dép. P. Parisien.) Le 1" novembre dernier, au cours d'une discussion après boire, un manœuvre de Mont-1'Evêque, Marcel Lamy, frappait brutalement un de ses camarades, Victor Brébant. Ce dernier, gravement atteint, expirait peu après la bagarre. Lamy, blessé au poignet, en cassant une vitre, avait dû être admis à l'hôpital de Senlis.

Le prisonnier avait réussi à s'enfuir la nuit dernière et à rejoindre sa femme, à Ormoy-Villers.

Il vient d'être arrêté par les gendarmes de Crépy-en-Valois, lancé» immédiatement à sa poursuite.

LE MAIRE DE MONTLUÇON MET UNE SOURDINE

AUX MACHINES PARLANTES Montluçon, 15 novembre (dép. Havas.) Le maire de Montluçon vient de prendre un arrêté portant que les machines parlantes et à musique et les haut-parleurs dont elles sont munies ne pourront être installés qu'à l'intérieur et ne devront pas dépasser en puissance celle d'un instrument tel que le piano.

Une chasse à courre se termine à Senlis Serulia, 15 novembre (dép. P. Paris.) Les habitants de Senlis ont eu aujourd'hui la rare occasion d'assister à une chasse à courre.

L'équipage de Rallye-Vallière avait attaqué, vers 13 h. 30, aux environs du champ de courses de Chantilly, un cerf quatrième tête qui conduisit la meute d'abord en forêt de Pontarmé, puis vers Senlis, en passant par le bois de la Muette. Le cerf paraissait se diriger vers Ermenonville lorsque, tout à coup, il changea de direction, emprunta la rue des Jardiniers à Senlis, puis la rue de la République.

Trouvant ouverte la porte de l'usine de jouets Lenoble, il s'y précipita et De jeta dans la rivière où eut lieu l'hallali par le duc de Gramont qui tua l'animal d'un coup de carabine. La curée eut lieu chez le capitaine Brun. Le cas de M. de Luberaac La banque Lepercq. 41, boulevard des Capucines, vient, par l'organe de MU Laja et Henri Becquet, de porter plainte en abus de confiance contre M. Jean de Lubersac.

Celui-ci a reçu, disent les plaignants, une somme de 10.000 francs, commission qui revenait à la banque et qu'il a gardée.

A cette plainte, reçue par M. Brack, juge d'instruction, M. de Lubersac, qui a chargé M" Addé-Vidal du soin de sa défense, réplique qu'il y a compte à faire et qu'il est prêt à rembourser les 10.000 francs contre un reçu « solde de tout compte

Chez les radicaux socialistes Le groupe radical socialiste de la Chambre, réuni sous la présidence de M. André Hesse, vice-président, a voté à l'unanimité la motion suivante « Le groupe, en présence des attaques d'ordre personnel dont son secrétaire administratif, M. Jacques Kayser, est l'objet, tient à lui témoigner sa sympathie et à le féliciter pour le dévouement et la loyauté qu'il apporte dans l'exercice de ses fonctions. »

Le groupe a désigné M. André Hesse pour intervenir dans le débat relatif à l'élection de Creil, en raison de ce que le nom du président du parti a été mêlé dans des conditions inexactes à la polémique électorale.

INFORMATIONS* POLITIQUES Répondant à M. Paul Gruet qui l'interrogeait hier, en fin de séance, à la Chambre, sur tes projets d'organisation d'une caisse des calamités agricoles et sur l'application à en faire aux épizooties et à la situation catastrophique des plantations houblonnières, M. Abel Gardey. ministre de l'Agriculture, a annoncé qu'il a constitué une commission de secours, lesquels seront distribués dès le 1" janvier prochain. La plupart des calamités seront secourues par cet organisme.

M. Albart Thibault ayant posé aa ministre de l'Agriculture une question sur le montant des recettes et dépenses encaissées par chaque haras national au cours de la monte de 1932, M. Gardey a fait connaître que les recettes réalisées se sont élevées. en 1932, à 7 millions 713,396 francs, en élévation, sur l'année précédente, de plus de 100.000 francs. Sur quoi l'incident a été clos.

UNE LETTRE DU COMITÉ DE SALUT ECONOMIQUE

AU PRESIDENT DU CONSEIL Le comité de salut économique, dont le siège est 27. rue de la Sourdière. à Paris. a adressée hier au président du Conse;! une lettre indiquant qu'une politique de déflation peut seule sauver le pays et exprimant sa confiance en la volonté du président du Conseil d'imposer les mesures :ndispen-'sables au relèvement économique du pays. ÉCRASÉ PAR UN TRAIN A Baulne, M. René Gaulon, âgé de soixante-quinze ans, demeurant au hameau de Boigny, traversait le passage à niveau de la ligne du P.-L.-M. lorsqu'il glissa et tomba sur la voie au moment où arrivait le 1110, se dirigeant sur Paris. Le mécanicien bloqua ses freins. mais ne put arrêter a temps son convoi qui passa sur le corps de M. Gaulon.

A LA FEDERATION BRETONNE Le conseil de la Fédération des associations bretonnes de Paris et de l'Ile-de- France vient, en remplacement de M. Jean Philippe. décédé l'été dernier, et qui avait fondé la fédération, d'élire à la présidence M. Gaston Duveau, qui a déjà la double charge de l'Association de l'Ille-et-Vllaine et du Pardon d'Anne de Bretagne, à Montfort-l'Amaury.

Pour le seconder dans cette tâche nouvelle et importante, M. Gaston Duveau, qui est secrétaire général de l'ordre des avocats de Paris, aura pour vice-présidents MM. Victor Lesage, architecte Joué, administrateur des magasins de la Samaritaine Debray, industriel, et Guyomard, ingénieur.

M. De!hommeau, avocat à la cour, sera secrétaire avec MM. Cadic et Robin, professeur de musique.

DANS LA RÉGION' PARISIENNE

AISNE

Un père indigne devant les attises Dans son audience d'hier, la cour d'as-;sise de l'Aisne avait à juger un affûteur de Chauny, Joseph Falaux, âgé de cin- quante et un ans, accusé de s'ét.re livré à d'odieuses violences sur la fille de sa compagne, qu'il avait reconnue. Après le réquisitoire de M. Schmidt, substitut, et la plaidoirie de M- Fagneux, le jury a rendu un verdict mitigé de circonstances atténuantes et Falaux a été condamné à deux ans de prison.

ATHIS-MONS. Les voisins d'un pavillon actuellement inhabité, situé rue de Villeneuve-le-Roi et appartenant à M. Lemarck, boulevard du Montparnasse, à Paris, s'étonnèrent d'en voir les volets auverts. Ils avisèrent la police qui trouva le pavillon dans le plus grand désordre. Un Individu s'y était installé plusieurs jours. Une surveillance fut organisée pour le surprendre. mais l'indésirable locataire se garda de revenir.

BOIS-LES-PABGNY. L'ouvrier agricole polonais Goslmlr Kmatko. vingtsix anis, qui. happé par la courroie de transmission d'un coupe-racines, fut grièvement blessé à la tête et aux bras, a succombé, l'autre nuit, à l'Hôtel-Dieu de Laon. BRASLKS. M. Devaugermé a été élu maire et M. Henri Dechelle, adjoint. EPPES. Pendant l'absence de M. Cuvillier, cultivateur, un jeune domestique, Raymond Guerlot. dix-huit ans, s'introduisit chez lui en brisant un carreau et s'empara de 5.500 francs, puis s'enfuit. Sa disparition le désigna aux gendarmes qui le rejoignirent bientôt. Il n'avait plus sur lui que 4.500 francs qui furent restitués à M. Cuvilliar.

MARLK. En l'absence de l'ouvrier agricole Wasy Kluko, un inconnu s'est introduit dans son logement et s'est emparé d'une hotte renfermant 5.400 francs. SAINT-QIÎENTIN. Route d'Homblières, un attelage appartenant à M. Gaston Derveaux, marchand de légumes à Harly, a été heurté par un camion. Atteint par les brancards brisés de son véhicule. M. Derveaux a eu le bras gauche fracturé. M. André Lecerf, vingt-neuf ans, ouvrier agricole à Oftoy (Somme), a reçu un coup de pied de cheval à la tête, Le crâne fracturé, il a été transporté à l'HôtelDieu où son état a été jugé grave. EURE-ET-LOIR

Les frères ennemis

Depuis quelque temps un vif désaccord provoqué par un partage d'héritage séparait les frères Georges et Henri Pichot, demeurant à Saint-Eman. L'autre soir, au cours d'une nouvelle discussion, Henri, âgé de vingt-huit ans. tira sur son frère, heureusement sans l'atteindre, deux coups de fusil, puis le menaça de son couteau. Sur la plainte de Georges Pichot, les gendarmes ont arrêté son frère qui a fait des aveux.

BOISSY-LES-PEBCHE. Alors quelle voulait puiser de l'eau dans une mare, Mme Augustine Busson, âgée de soixante et un ans, tomba et se noya.

CHARTRES. La gendarmerie a arrêté l'ouvrier de batterie René Bigot, employé à Sours, et l'ouvrier agricole Gaston Moreau, trente ans, accusés d'être les auteurs de nombreux vols d'animaux de basse-cour dans la région. Seul, Moreau a fait des aveux.

DREUX. Une automobile s'est jetée contre une barrière du passage à niveau de l'Arche-du-Gazon. Blessées au visage par les éclats de vitre, Mme Prou. demeurant à Alençon, et Mme Poivi on reçu des soins à l'hôpital.

Deux boucheries, celle de If. Philippe. à Saint-Lubin-des-Joncherets, et celle de M. Landenot, à Nonancourt. ont reçu. pendant la nuit, la visite de cambrioleurs qu'on suppose être les auteurs des autre, méfaits commis récemment dans la région. LA SA.trCF.lïLE. Alors qu'il venait de toucher son salaire, M. Yves La Maçon, can-'tonnier, fut attaqué en pleine campagne par deux individus qu'il parvint à mettre en fuite. On recherche les malfaiteurs. TOURY. M. Henri Coste. employé chez un marchand de charbon, a été renversé par un camion d'une société de transports, Atteint d'une fracture des côtes et de contusions multiples, il a été transporté à l'hôpital de Chartres oh son état a été jugé assez grave.

OISE

BRETEUIL. Dans la traversée de Breteuil, un camion d'une fabrique d'automobiles a dérapé rue de Paris. Un cycliste. M. Paul Assier, cinquante ans. de Beauvoir, qui suivait la même direction, a été projeté sur le trottoir et grièvement blessé à la tête.

CBEVECŒUB-LE-FETIT. Un journalier inconnu a été renversé par une auto. Atteint d'une double fracture du crâne, il a été. après avoir reçu les premiers soins du docteur Veyssières, transporté à l'hôpital de Beauvais.

CR;OISSY-SUB-CE1,Ï.E. En tournée de nuit, le? pandarmes ont interpellé le forain André Blondel. quarante-deux ans, dont la camionnette était démunie d'éclairage. Celui-ci, pour toute recense. les mit en joue avec un browning. Désarmé, il a été conduit devant M. Friol, procureur de la Républlnue à Clermont. qui l'a fait écrouer. FONTAINE-BONNET,EAU. M. Caulier. oui avait donné sa démission de maire, a été réélu.

I.TANCOTTRT. On a retiré de l'Oise, à Creil, le corps de Mlle Isabelle Cabaret. vingt ans, demeurant chez ses parents. fi Liancourt, Mlle Cabaret, qui était atteinte de neurasthénie, avait laissé une lettre dans laquelle elle annonçait son intention de se suicider.

SEINE-ET-MARNE

Un jeune ouvrier se suicide

sous les yeux de sa fiancée

Un ouvrier plombier de Champagne-surSeine, Roland Corsent, âg^ de dix-neuf ans, demeurant chez sa grand'mère, Mme David. paasalt sur le pont en cpmpagnie de sa fiancée. Soudain le jeune homme tira un revolver de sa poche et se logea une balle dans la tempe. La mort fut instantanée. Le désespéré avait sur lui trois lettres destinées à sa mère, à si grand'mère et à la police. On ignore l?s mobiles de cette détermination tragique.

Au golf de Fontainebleau

La coupe de l'Armistice, qui s'est jouée sur 36 trous au golf de Fontainebleau, a donné lieu aux résultats suivants Gagnante Mme Gonthier. 2. M. G. Aranyi, 150 3. M. Spiegelberg et Mme Logeais. 152 4. Ni. Kingsland et Mlle F. ToiIon, 154 5. M. R. Fabry et Mlle S. Tollon. 155.

Le jury acquitte Leclercq

poursuivi comme incendiaire

Devant la cour d'assises de Seine-etMarne comparaissait hier Rodolphe Leclercq, Agé de vingt-trois ans, ouvrier menuisier. à Savigny-le-Temple, qui était accusé d'avoir volontairement mis le feu, le 18 avril dernier, à un hangar de récoltes appartenant à M. Benoit, agriculteur, et, huit jour après, dans deux autres hangars apparte- nant à M. Colin.

Seuls, les aveux de Leclercq à l'inspecteur de la brigade mobile constituaient les charges de l'accusation. Mais, depuis, Leclerc les a rétractés formellement et a indiqué les circonstances dans lesquelles il les avait faits.

A l'audience, Il renouvelle ses dénéga. tions. Des bruits troublants ont circulé dans la commune après son arrestation, bruits d'après lesquels le deuxième incendie avait été annoncé immédiatement après le premier par une personne autre que Leclercq.

M. Marquet. procureur de la République, s'appuyant sur les aveux de l'accusé, demande au jury un verdict de condamnation avec circonstances atténuantes.

De son côté. M- Gaston Tune exposa qu'aucune preuve matérielle n'avait été apportée contre son client et demanda son acquittement. Après vingt-cinq minutes de délibération, le jury rendait un verdict négatif.

Tiendrait-on l'auteur

des cambriolages de Meaux ?

A la suite des cambriolages commis depuis quelques semaines dans différents quartiers de Meaux, une arrestation a été opérée, hier matin, faubourg Saint-Nicolas. en cette ville. C'est celle d'un jeune homme de vingt-huit ans. nommé N. élégamment vêtu, sur qui on a découvert, outre que torze clés de différents modèles et une pince universelle qu'il prétend avoir trouvées dans le train, deux paquets de poudre blanche paraissant être de la coco.

Ajoutons que l'individu, actuellement sous mandat de dépôt et dont la sûreté va s'employer à contrôler les antécédents, se défend d'être l'auteur des cambriolages de Meaux. Il se dit métal lu rgiste-rattrapeur encore que ses mains, plutôt fines et soignées, ne portent point trace de ce dur métier. ANNET-SCB-MABNE. Une automobile a renversé deux Polonais. Gabriel Kosakiewiez, vingt-neuf ans. carrier, et Adam Mwakowskl. trente-cinq ans, manceuvrff, qui ont été grièvement contusionnés sur diver-

ses parties du corps. L'opacité du brouil- lard qui régnait dans la région a été Ia cause de cet accident.

LOGNES. La nuit dernière, vers 1 heure, des gardes particuliers, embusqués au bord de la route nationale, ont surpris des braconniers montés dans une auto et chassant aux phares. Ce sont les nommés Vincent Christoud, plombier: Roger Prévost et son frère Léopold, manoeuvres Jean Pujalte, monteur en chauffage central; Paulino Martines et Pierre Hauckes, manœuvres, tous domiciliés à Drancy. La gendarmerie a verbalisé contre les délinquants et a confisqué l'auto et tout l'attirail qu'elle portait. MEAUX. Sur un mandat du juge d'instruction de Compiègne. la gendarmerie a arrêté, sur le quai Thiers, un jeune employé forain, Maurice Lassus, vingt-sept ans, inculpé de vols commis à Crépy-enValois.

SAINT-MAMMES. Pendant que M. Bouvret, receveur buraliste et débitant de tabac, était avec sa famille au cinéma de Moret. des cambrioleurs se sont introduits chez lui et ont dérobé une somme de 25.000 francs.

SEINE-ET-OISE

M. Justin Godart Meudon

M. Justin Godart, ministre de la Santé publique, présidera dimanche prochain, A Meudon, à l'inauguration du dispensaire que le comité de l'Union des femmes de France a installé avenue Louvois. Ce dispensaire porte le titre de fondation Paul Renard-Champlsy, du nom de son bienfaiteur.

Une épreuve de marche

L'Amicale des Marcheurs Argenteutllais organise pour dimanche prochain une épreuve de marche sur 23 kilomètres toutes catégories; départ à 14 heures; nombreux prix. Les engagements, 3 francs pour les membres de l'U. F. M.. 4 francs pour les Indépendants, sont reçus au siège de l'Amicale, 20, boulevard Héloïse, à Argenteuil.

Voeux de la commission

des monumenta historiques

Dans sa dernière réunion, la commission des monuments historiques de Seine-etOise a émis des vœux pour la remise en état, dans le parc de Versailles, des bosquets de la salle du bal et des dômes, ainsi que la restauration de la grille monumentale des Suisses à l'intérieur de l'Ecole nationale d'horticulture.

AULNAY-SOKS-BOIS. Une bagarre ayant éclaté, place de la Gare, entre plusieurs individus vraisemblablement pris de boiasun, le brigadier Journot voulut rétablir l'ordre. Mat lui en prit, car il fut violemment frappé à coups de poing. Finalement, trois des perturbateurs purent être appréhendés. Ce sont Jules Vanderwalle, 6, rue Duperré Maurice Bochet, cimentier, rue Edouard-Vaillant, au Bourget, et Marcel Toulorge, 49, rue Gambetta, à Drancy. Ils ont été écroués à la prison de Pontoise.

Le comité des usagers des chemins de fer du Nord et de l'Est convoque les voyageurs de la région à l'importante réunion qui aura lieu demain soir, à 21 h., salle du Trianon, avenue Liégeard, A Freinville.

CHAVIIXEv Reconnue l'auteur d'un vol de 500 francs dans le tiroir-caisse de M. Guimpied, hôtelier, Grande-Rue, une femme, Marianne Boulanger, âgée de soixante-cinq ans, Interdite de séjour, a été arrêtée et mise à la disposition du parquet. MAROLLES- Un important vol d'effets et d'objets divers a été commis au préjudice de MM. Pierre Fereco et Ludovic Bartol. demeurant porte de Lésigny. PABOY-VIEILI.E-POSTE. Route de Fontainebleau, un cycliste, M. Trentaz, vingt-trois ans, demeurant allée des Pommiers, a été renversé par une auto et blesse assez grièvement.

PERSAN. L'Université populaire donne ce soir, à 20 h. 30, salle de la Mairie, une conférence de M. Paul Blanchart sur la poésie et les poètes au service de la paix auditions de Mme Yvonne Save, du théâtre de l'Œuvre.

VERSAILLES. L'académie de Versailles organise, pour samedi prochain, une visite du palais du Luxembourg, sous la conduite du général Hirschauer, sénateur de la Moselle.

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54.RUEJOUBEPT

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Bangkok. Un communiqué officiel du ministère des Finances annonce, pour le 1" mars prochain, le remboursement de l'emprunt de millions de livres sterling émis en 1922 au taux de 7 ri.

Changhaï. M. Wilden. ministre de France, est arrivé dans la ville, hier matin, venant de Nankin.

En 1990. le conseil général de la Seine, désirant apporter à son réseau de transports en surface les perfectionnements techniques les plus récents, décida de mettre en service des omnibus à classe unique et à un seul agent. Un essai fut tenté sur les lignes Q/AF (porte de Vanvesgare Montparnasse) et BI (place de la Rppublique-Trinité).

Depuis cette époque, aucune autre ligne n'avait été équipée avec ce nouveau système de perception. L'extension de ce procédé se heurtait à des difficultés de mise au point d'un appareil permettant d'effectuer la perception sur des lignes à plusieurs sections.

Ces difficultés techniques sont aujourd'hui résolues et, conformément aux dispositions d'un récent arrêté du préfet de la Seine, de nouveaux essais vont être entrepris sur les lignes A (porte de la Chapelle-Palai?Royal) et Q (barré), Plaisance-Hôtel de Ville.

Les nouvelles voitures seront mises en service sur la ligne Q* à dater du 21 novembre 1932.

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LES CQNTES DU « PETIT PARISIEN » ÉDUCATION DE PRINCE ¡ par Pierre DESCAVES

Le directeur avait fait appeler Mme Marquey, secrétaire à la section du courrier.

Timide, un peu rouge, craignant quelque réprimande, Mme Marquey avançait dans le solennel bureau où l'on n'était mandé que pour de grandes occasions.

Asseyez-vous, madame, dit le direc- teur en se levant à demi.

Ce début rassura la secrétaire.

Voilà, madame, j'ai une communication à vous faire. assez délicate Hum™ Plus exactement une chose. comment dirai-je ? oui, une chose à vous proposer. M. le directeur avait l'air vraiment embarrassé.

D'abord, une question. Vous avez bien, m'a-t-on dit, un enfant ?. Un petit garçon de cinq ans. cinq ans et demi ?. Cinq ans trois mois. parfait, c'est exactement ce que je cherche.

M, le directeur s'était levé.

Restez assise, madame Marquey. 11 fit le tour de son bureau et. comme pour donner à l'entretien un caractère moins protocolaire, il s'approcha de la secrétaire.

Eh bien 1 Voilà Le ministre m'a chargé d'une mission importante, une mission délicate, et au succès de laquelle vous pouvez m'aider puissamment. Voilà. Vous savez que nous attendons demain à Paris un des plus grands chefs d'une de nos colonies-. Vous voyez qui je veux dire. Or ce prince vient de débarquer à Marseille aujourd'hui est accompagne de son jeune fils. Et tous deux resteront une quinzaine de jours à Paris. Vous me suivez ? Bon. Eh bien 1 le petit prince arrive avec sa gouvernante, une Française mais nous avons pensé que le séjour parmi nous lui serait plus agréable si nous lui donnions un petit compagnon de son âge. Comment dirai-je ? Cela l'intéresserait cela l'amuserait et, comment dirai-je ? Cela !e mettrait en contact d'un tout petit de chez nous. Grosx impression sur l'âme d'un jeune prince appelé à régner un jour et à avoir avec nous d'étroites roladons. le n'ai pas besoin d'insister vous avez compris. r.' est-ce pas? Alors, je vous demande si vous consentiriez à nous confier votre petit, votre petit?.

Toto

Toto, mais voyons, madame Marquey, ce n'est pas un nom cela; comment s'appelle-t-il à l'état civil ?

Victor!

Bien 1 Je vous demande donc si vous consentiriez à nous confier votre petit Victor pendant une quinzaine de jours. C'està-dire nous le prendrions le matin et nous vous le ferions reconduire le soir. Nous sommes pris de court et je ne vous cache pas que je ne vois pas d'autre solution. Li « patron tient beaucoup à cela. Mais, c'est entendu, monsieur le directeur, Toto. pardon, Victor est très déluré pour son âge. peut-être un peu volontaire, mais si gentil, tout le portrait de feu son père.

Bon, bon. coupa le directeur. Mais. dites-moi, il est bien élevé? Je m'excuse de cette question enfin, vous comprenez. pour être mis. comment dirai-je? en relations avec un prince, ma question se justifie. Voyons, comment dirai-je ? II ne sait pas de gros mots ?.

Oh monsieur le directeur.» C'est ma soeur, celle qui a faillli entrer dans les ordres, qui s'occupe de lui. Oh! voyons, ce pauvre bijvu

Eh bien alors, entendn pour demain. Tenez le jeune Victor prêt pour f 10 heures. Je vous dispense de venir li avant 11 heures et puis nous nous arrangerons. Voici une première enveloppe prenez, mais si, prenez. pour les premiers r frais. Et maintenant vous êtes libre. Cou* rez au magasin il faut que l'enfant soit s très propre, très net, vous me comprenez. Il faut. comment dirai-je ? qu'en un mot il fasse honneur à son royal compagnon de jeux 1 Naturellement, de la discrétion. ma- dame Marquey, dans le service. Victor est le fils d'un haut fonctionnaire décédé, c vous comprenez 1 .Le lendemain. à l'heure dite, M. le di- recteur en personne avait gravi les cinq étages, sans ascenseur, en soufflant un peu. Toto-Victor, en grande tenue, semblait en t pénitence sur une chaise. les pieds ballants, :'air fort peu satisfait. Sa mère avait dû lui débiter une leçon sévère, car, au mo- J ment où le directeur sonnait, il répétait pour la centième fois Alors, si le prince me donne une gifle, je ne dois pas lui en donner une, moi. Cette consigne anormale déroutait la lo- gique de l'enfant Voilà qui est parfait, estimait M. le directeur en retournant le gosse sur toutes les coutures. Parfait, partait 1 Comment 1 dirai-je ? très réussi.- Vous n'avez pas oublié les gants < Pardon, fit Mme Marquey. permettez-moi un détail, monsieur le directeur. Comment Tot0.» pardon, comment Victor devra-t-il appeler le~ le prince ? j D'abord, proclama Toto, soudain très 1 rouge, je ne veux pas qu'on m'appelle Victor, moi, na. Je suis Toto.- Mais voyons, mon petit. Toto ce n'est pas un nom. Victor c'est plus joli. Voyons, Vlctor, si tu veux bien que je t'appelle Victor, je te paierai une belle auto. Une rouge? Oui. oui. une rouge. s'empressa le

17. FeuiUaton du Petit Parisien, 16-11-32 LE CUffiÉ = ABEILLES = = Inédit par

H = Jean de la PÉRICUIHE PREMIERE PARTIE

BAILLONNÉ

IX (suite)

Le défenseur improvisé

Frémisaant d'indignation. Robert Marsault poursuivait.

Lorsque, enfin, une voix s'est élevée pour me défendre.- et quelle voix celle d'un homme estimé entre tous et par tous. d'un ancien combattant dont l'honneur brille au soleil comme la lame d'une épée, lorsque ce témoin qui, lui me connaissait mieux qu'aucun de ceux qui ont déposé contre moi et qui, lui, mieux qu'eux encore, doit savoir comment les choses se sont passées, enfin quand M. Richebourg cet venu vous affirmer que ce n'était pas moi qu'il avait trouvé dans la chambre de son hôte. que je ne pouvais pas être l'assassin de mon oncle, pourquoi n'avez-vous pas voulu l'écouter ? Pourquoi, vous. monsieur le procureur, avezvous accueilli par un sourire incrédule, et vous, monsieur le juge d'instruction. par un haussement d'épaules dédaigneux. ces paroles qui me libéraient Pourquoi, oui. pourquoi n'avez-vous pas voulu comprendre que. seul contre tous, c'était l'abbé RichebourR qui avait raison ?

L'abbé Richebourg, lançait M. Le Copyright by Jean de la Périgne Traduction et reproduction interdites en tom pays.

directeur conciliant. Bon. un point de réglé. Quant à l'autre, Mme Marquey, mais c'est terrible, je n'y ai pas songé. Mais. en partant dès maintenant, j'ai le temps de téléphoner au protocole.

Sur la promesse solennelle que l'auto rouge aurait une trompe, une c vraie trompe M. le directeur avait pu emme- ner Toto. En multipliant les < comment dirai-je ? M. le directeur avait fait à Victor Marquey les ultimes recommanda- tions.

Surtout, mon petit, comment dirai-je sois naturel, ne te force pas. C'est un petit ami que tu vas voir, un camarade. .Depuis six heures, le cour battant. Mme Marquey attendait le retour de Toto. Au moment du dîner, un chauffeur ramena l'enfant.

Eh bien mon chéri, cela s'est bien passé, es-tu content ? Eh bien I Toto, tu n. réponds pas à ta maman ? 1

D'abord, je m'appelle Victor– Eh bien Victor, t'es-tu bien amusé avec ton petit camarade ?

Toto-Victor, l'air ?--nbre, retirait srs vêtements.

Je veux mon vieux costume. Tante Agnès obtempéra au désir de son chouchou Mais le chouchou de.meurait silencieux, le front plissé, mécontent et grognon.

Tu vois bien qu'il est fatigué, arrangea la tante, on va le coucher; il nous racontera tout demain.-

On resonna. C'était le chauffeur Pardon 1 Excuse f Je suis remonté vous remettre cette lettre que j'avais oubliée.

C'était un mot hâtivement griffonné par ie directeur. c Tout va bien. Le petit n'est pas très joueur, cependant. Tenez-le prêt pour demain 10 heures. S:r.- ments distingaés. »

Alors, cachottier, tu ne veux pas parler ? Alors à la soupe et au lit–.-Neuf heures du matin. Toto-Victor sommEilie encore.

Mais tu vois bien, confie la mère à la tante, qu'il fait semblant de dormir. Toto. il faut te lever et t'habiller. Tu sais bien qu'on va venir te prendre dans quelques instants pour aller revoir on camarade.

remptoirement Toto, en s asseyant dans son lit.

Mais pourquoi, tu es malade 7 Non, je ne suis nat malade, mais je n* veux pas aller jouer avec « Gribiche t>. Gribiche ?

Ben. c'est comme ça que la dame l'appelle.

Et dignement, fermement, Toto-Victor se fourra dans les draps.

En voilà ttes façons Debout Toto Voyons, explique à ta maman il t'a fait du mal. Gribiche Il n'a pas été gentil avec toi ? Parle

Toto s'était remis sur son séant. Il considéra attentivement sa maman et sa tante et. après une hésitation, se décida aux confidences

Ta sais, maman, tu sais, tante Agnès, que je ne suis pas rapporteur. Eh bien 1 Gribiche m'a vexé. Qui, il a voulu qu'on joue au chameau et que je fasse le chameau.

Ah bien c'est un jeu. Il a beaucoup de chameaux dans son pays. Qu'y a-i-il de drôle à cela 2

Suffoquant presque de colère rentrée et furieux de ne pas avoir été compris, Toto lança, en se mettant à brailler

Je ne veux pas faire le chameau 1 Ni les explications, ni les supplications. ni les menaces n'eurent raison de l'obstination de Toto. Buté, le gosse psalmodiait son antienne, inlassablement

Je ne veux pas faire le chameau Force fut bien aux deux femmes de laisser l'enfant au iit et de faire porter par le chauffeur une lettre à l'adresse de M. le directeur.

Celui-ci arriva bientôt, très rouge, avec la tête d'un homme dont on vient de contrarier tous ies projets.

Mais voyons, c'est impossible, ce n'est pas croyable.- Et le petit prince qu: attend pour aller au Jardin d'acclimatation. Alors tout cela, comment dirai-je ? 1 pour une lubie 1. Voyons, Victor, sois raisonnable, mon petit. Si tu viens, tu auras un beau chemin de fer mécanique. avec, si tu le désires, la maison du chef de gare 1 Mais les présents mêmes d'Artaxerxès n'eussent pas eu raison de l'obstination du gamin. Dans sa petite cerve!!e, il s'imaginait qu'on avait voulu le bafoner ou l'humilier. En reniflant ses larmes. il .renouvelait son explication péremptoire Gribiche a voulu me faire faire le chameau 1

Impuissant et désolé, M. le directeur rendit les armes à son tour

Il n'y a évidemment rien à en tirer: enfin, comment dirai-je? me voilà dans de beaux draps. Je vais essayer d'arranger les choses. Je raconterai que l'enfant est souffrant. Mais pour une tuile, c'est une tuile. Ah f le petit cham. non. comment dirai-je le petit entêté Tous mes regrets. Mme Marquey, ne vous désolez pas, je vous pne. l'incident est clos I. Tout de même, quel petit cham. non, comment dirai-je ? quel petit entêté

Pierre DESCAVE5.

Thillier, s'est laissé égarer par son excellent cœur.

L'abbé Richebourg a dit la vérité clamait Robert éperdu.

Et. d'une voix vibrante qui dut être entendue au-delà, il marteia

Je suis innocent.- Je suis Innocent

IL Rocherel, qui. depuis un instant, avait commencé à remplir les blancs d'un imprimé administratif étalé devant lui. s'écriait en griffonnant sa signature au bas du libellé

En attendant, je vous arrête sur la triple accusation d'assassinat, de vol et de destruction de testament. Gendarme, emmenez l'accusé au vio.lon (1) en attendant son transfert à la prison de Croissy-sur-Eure.

Non, je ne veux pas!- Ce n'est pas possible protestait Robert Marsault avec véhémence.

Mettez-lui les menottes 1 ordonnait M. Rocherel.

Ça, jamais se révoltait le fiancé de Simone.

Ne nous forcez pas à employer la violence grondait M. Le Thillier. Non Non se débattait le neveu du chanoine que Vézillon avait saisi par un bras.

Mon ami. suppliait l'abbé Richebourg, c'est une épreuve terrible, mais vous en sortirez vainqueur. Songez à ceux que vous aimez et qui vous aiment. C'est justement parce je pense à eux, haletait Robert (L'une voix brisée, que je deviens fou de douleur et d'angoisse

Calmezwous. C'est en leur nom que je vous le demande en grâce. Eux, comme moi, ne croiront jamais que vous êtes un assassin.

I.e auré aux abeilles, dont l'âme était peut-être encore plus suppliciée que celle du malheureux qu'il s'efforçait de réconforter, avait apporté dans ces mots tant d'élan et de bonté que Robert sentit tomber d'un seul coup la fureur qui le transportait. Et. retombant sur (1) C'est ainsi que l'on appelle encore les prisons provisoires des gendarmeries, commissariats et po'tes de police.

La revision des baux ruraux devant le Sénat

C'est la seconde fois que vient devant le Sénat cette question des baux ruraux. Il s'agit, en l'espèce, d'autoriser au profit du fermier la revision des baux à terme de longue durée. Le Sénat, qui a hâte d'en finir avec cette proposition de loi, a tenu hier deux séances dans l'espoir d'en venir à bout. Mais le débat est loin d'être terminé puisque, après une discussion qui a duré de 10 heures du matin à 6 heures du soir, le Sénat n'a pu aboutir à une solution qu'il se flatte pourtant de faire connaître à la aéance qu'il tiendra demain matin.

D'après la commission, tout moyen de conciliation étant épuisé, deux arbitres seront désignés par le président du tribunal, qui auront à déterminer la valeur de l'exploitation et une nouvelle tentative de conciliation aura lieu. Si elle échoue, le contrat sera résilié, mais le propriétaire conservera le droit de repentir pendant les quinze jours qui suivront la signification de l'ordonnance de résiliation. Cette proposition de la commission ne s'appliquerait qu'aux fermages payés en argent. Mais la commission de l'agriculture, elle, voudrait englober les baux payables en nature et les baux à colonat partiaire.

Et, au nom de cette commission, M. Marcel Donon déclare que la revision des baux est le seul moyen de sauver de la ruine de nombreux fermiers qui ne peuvent plus exécuter les baux conclus au temps où l'agriculture était prospère.

A son tour, M. Henry Chéron fait connaître qu'avec ses collègues du Calvados il a déposé un amendement en faveur des herbagers.

M. René Renoult approuve le texte de la commission de législation pour sa clarté et sa simplicité. Avec ce texte. la résiliation sera une exception et en tout cas l'accord entre le Sénat et la Chambre paraît assuré.

Enfin, M. Penancier montre les efforts de conciliation faits par la commission de législation dont il est le président. M. Raynaldy, que ni le texte de la commission de législation ni celui de la commission de l'agriculture n'enchantent, critique l'un et l'autre.

M. Fernand David et, avec lui, M. Joseph Faure, ont des points de vue qui se rapprochent de ceux des commissions de l'agriculture et de la commission de législation.

La discussion générale est close. On passe aux articles.

Mais un certain nombre d'amendements ont été déposés par MM. Cassez, Henri Merlin, Veyssière, Lebert, Damecour. Il est nécessaire de les étudier longuement en commissions. C'est ce que décide le Sénat en remettant la suite de la discussion à demain matin.

M. Albert Sarraut préside

la réouverture de l'Ecole coloniale M. Albert Sarraut, ministre des Colonies, a présidé hier à la réouverture des cours de l'Ecole coloniale.

Le ministre a prononcé, à cette occasion, un discours aux termes duquel il a décrit le rôle civilisateur de la France dans ses colonies, et prodigué aux étudiants qui l'écoutaient avec une attention soutenue, les conseils de sa propre expérience.

Nous ne devons pas opprimer, at-il dit, nous devons convaincre. Convaincre de quoi ? De l'utilité suprême de notre tutelle, de notre supériorité scientifique et morale, de l'humanité profonde de nos desseins. A la preuve de ces affirmations, vous pouvez à foison porter les faits et les arguments. Aucune œuvre n'est plus grande que l'œuvre coloniale de la France. Dans l'ordre économique comme dans l'ordre de l'éthique, dans la mise en valeur de la richesse humaine comme dans celle des richesses naturelles, dans l'organisation de la paix, de la justice, de l'instruction, de l'hygiène, de l'assistance sociale, la tâche accomplie aux colonies par votre pays est d'une noblesse et d'une fécondité incomparables. L'éblouissante révélation de l'Exposition de l'an dernier a montré qu'aucun peuple,, mieux que la France, n'a mérité le beau titre de civilisateur! L'AFFAIRE DUNIKOWSKI

Le rapport de MM. Guillet, Bédot et Saunlé sur les c expériences » de Dunikowski a été officiellement communiqué hier par M. Ordonneau, juge d'instruction, à l' « ingénieur » polonais et à ses défenseurs, M" JeanCharles Legrand et Charles Giron, Dunikowski a protesté contre la parésence de M. Guillet qui, dit-il, président et administrateur de sociétés aurifères, aurait dû se récuser.

Je ne veux pas, a-t-il ajouté, discuter davantage une expertise que la présence de M. Guillet rend suspecte D'autre part, Dunikowski a protesté contre le fait que les experte ont fait état de deux notes d'un expert anglais, M. Léonard Lévy, alors que ces notes n'ont été communiquées ni à la défense ni à l'inculpé. Et il affirme que ce document établit que deux expériences faites à Cap-Martin et à Londres ont donné des résultats certains.

Le rapport a été également communiqué à M" Paul Gaye et Marcel Hénaud, avocats des parties civiles. M. Ordonneau a mis fin à son enquête et a signé l'ordonnance de soitcommuniqué, le dossier devant être envoyé au parquet cet après-midi pour la rédaction du réquisitoire définitif par M. Dupuich, substitut de la section financière.

son banc, courbé sous le poids de la fatalité, il fondit en sanglots, non pas vaincu, mais brisé.

Courage, mon ami, lui disait l'abbé Richebourg en appuyant sa main sur son épaule.

Et. se penchant, il lui murmura à l'oreille

Je sais que vous êtes innocent et le vous sauverai, je vous le jure Robert Marsault, auquel les gendarmes, profitant de sa dépression, avaient passé les menottes, se laissait emmener docilement. Le curé aux abeilles l'accompagnait. Lorsque le triste cortège eut quitté la salle, le juge aU au procureur d'un air satisfait Ça n'a pas trainé

Vous avez été remarquable, déclarait M. Le Thillier.

Tout en essuyant les verres de ses lunettes, M. Rocherel décrétait sur un ton supérieurement entendu

Il est bon que, de temps en temps, les parquets départementaux montrent à celui de Paris que la justice, en pro, vince, est parfois plus expéditive que dans la capitale.

Des rumeurs, des cris s'élevaient sur la place. En voyant le jeune financier rouennais apparaître entre les deux gendarmes, mains enchaînées, pâle. défait et cherchant néanmoins à faire bonne contenance, tous, toutes, et jusqu'aux enfants, persuadés qu'ils avaient devant eux le meurtrier de M. Thiberville, hurlaient

Assassin Assassin

La présence, au côté de l'accusé, de leur curé, pour lequel ils professaient cependant une si grande estime et une si sincère affection, était impuissante à refréner leur indignation et leur colère; et ce fut vers le petit groupe une ruée spontanée, comme un encerclement de poings tendus, au milieu d'un tumulte d'imprécations et de menaces que rien ne semblait pouvoir apaiser. Beringuel et Vézillon protégeaient de leur mieux leur prisonnier: l'appariteur, débordé, se débattait au milieu de la foule déchaînée. Les femmes qui, comme toujours, étaient les plus excitées, vociféraient

AU COMITE DE LA CIRCULATION Le comité permanent de la circulation s'est réuni hier matin à la préfecture de police, sous la présidence de M. Liard, secrétaire général. Différentes projets ont été soumis à son examen 1° projet de signalisation par pavés de grès cérame rouge aux points de la chaussée interdits au stationnement des véhicules, c'est-à-dirs d e v a n t ies bureaux de poste et portes d'immeubles où les autos ne peuvent s'arrêter que pour prendre ou laisser voyageurs et bagages; 2° réglementation de la vitesse des véhicules automobiles dans l'agglomération parisienne. Il a été entendu qu'on s'en tiendra aux prescriptions du code de la route pour les voitures de tourisme. Pour les omnibus et poids lourds, une commission spécialement nommée statuera; 8° aménagement des passages pour piétons pourvus de signaux lumineux. Le système en vigueur est maintenu; 4° emploi sur les autos d'emblèmes, cocardes ou insignes. Le comité est d'avis qu'il y a trop de ces emblèmes. Une commission a été nommée pour en fixer le nombre et la forme; 5° mesures relatives à l'aménagement des autocars des transports en commun. La discussion a porté surtout sur les glaces desdits véhicules. En raison de la dépense élevée, notamment pour les voitures de la S. T. C. R. P. et des autos départementales, il a été décidé que les modifications ne seraient pas ordonnées avant le le' janvier 1935; 6° plaintes au sujet des bruits résultant du fonctionnement des appareils de signalisation. Le statu qvo est maintenu. Pour se conformer à un règlement élaboré internationalement, le jaune va être substitué au vert dans les signaux destinés à faire ralentir 7° circulation à sens unique et) rue Saint-Jacques, le sens unique sera retourné b) il sera.désormais appliqué quai Henri-IV, du boulevard Henri-IV jusqu'au boulevard Morland c) aussi rue de l'Abbé-Groult, de la rue Blomet vers et jusqu'à la rue Lecourbe.

LE PRÉFET DE LA SEINE A. VISITE HIER LA ZONE M. Renard, préfet de la Seine, et M. Doumerc, directeur du plan de Paris, accompagnés des ingénieurs et de M. Louis Ge-lis, conseiller municipal du quartier de Maison-Blanche, ont vlsité hier après-midi la zone de Bicêtre et de Gentilly rattachée au XIII' arrondissement en même temps qu'examiné les portes de Choisy et d'Italie dont les travaux d'aménagement s'imposent. M. Renard s'est montré particulièrement préoccupé par ces questions d'urbanisme et il est certain que, d'accord avec ses services et avec M. Louis Gelis, des mesures rapides d'assainissement et d'extension vont être prisée.

Dès maintenant paraissent décidés le déplacement dans un très bref délai des postée d'octroi, la disparition dee rails de tramways et l'élargissement des deux portes, celle d'Italie devant être portée pour la chaussée seulement à plus de 60 mètres.

Neurasthénique, une femme entraîne son fila dans la mort Rentrant vers 20 h. 30 dans l'appartement qu'il occupe au premier étage de l'immeuble 60, rue Ordener, M. Philippe Andrivet, chef de service dans une banque de la rue de la Beaume, était bien vite incommodé par une forte odeur de gaz. Pénétrant plus avant, il découvrit dans la chambre à coucher sa femme Suzanne, née Mahon, trentesix ans, et son fils Jacques, bambin de six ans, qui 'tous deux gisaient inanimés. Ouvrant tout de suite les fenêtres. M. Andrivet appela les voisins à son aide. Ces derniers avisèrent les pompiers de la caserne Carpeaux. Arrivés sur les lieux, ceux-ci tentèrent de ranimer Mme Andrivet et son fils, mais leurs efforts demeurèrent vains.

Sur le réchaud à gaz de la cusine, 1 M. Andrivet trouva une lettre qui lui t était adressée et dans laquelle sa 1 femme lui faisait connaître son inten- i tion de se donner la mort parce qu'elle croyait son fils gravement malade. De l'enquête menée par M. Silvestri, commissaire du quartier, il ressort que Mme Andrivet, neurasthénique depuis de longues années, s'est donné la mort < à 3 heures de l'après-midi en ouvrant le robinet à gaz et après avoir absorbé et fait absorber à son enfant une forte 'dose de toxique. ] Les opérationa de la Caisse d'épargne Voici les résultats des opérations de la Caisse d'épargne et de prévoyance de Paris, du 6 au 12 novembre 1932

Versements reçua de 5.653 déposants, dont 532 nouveaux 11.33:.S21 fr. 99:

Remboursements à 2.704 déposants, dont 383 pour solde 6.090.870 fr. 05.

Rentes et obligations des chemins de fer de l'Etat achetées à la demande des dépo- sants pour un capital de 247.341 fr. 34.

FAILLITES. Maurice Gerwig, chapeaux de dames, 29, rue Corbeau. Mme Juliette Ravet. fourrures, 11 bis, rue du Cotisée. Pierre Duteurtre. clinique, à Saint-Mandé. 5. rue Granville. Veuve Charles Barbier, brocanteuse, à 'Bobigny, 8, rue Léon-Genisty. RobertBeausse, literie, 161, rue du Temple. Marcel et Gaston, capital 25.000 francs, couture. 94, boulevard Rochechouart. Chaïa Zelleny, ébénisterie. 21, passage Montgallet. Société Drécot, capital 25.000 francs, bonneterie, 31, rue Hamelin. Rollier et Guinipero de Corteranzo, commission, 45, rue Carnot, à Levallois-Perret. Société du restaurant Lapré, capital 1.000.000 de francs, 24, rue Drouot. Mme Souciet, teinturerie, à Clamart, place de la Mairie. Arthur Gadzinski, marchand de plumes, 9, rue Mazagran. André et Albert Hanriot, produits alimentaire, à Charenton, 111, rue du PetitChâteau Hanrot et fila, alimentation en gros, 5 et 7, boulevard Bourdon. Edouard Ravarit. tapissier. 6, rue de Douai. François Decourtelx, sauvagines, 80, rue Alexandre-Dumas.

Bandit, gredin, monstre! C'est pas assez pour toi, la guillotine on va te crever les yeux!

Vous n'avez pas le droit de juger cet homme! lançait l'abbé Richebourg d'une voix éclatante.

Comment! proférait la mère Tabac qui, fait extraordinaire, avait quitté son comptoir pour venir assister, elle aussi, à ce spectacle unique dans les annales de Mesnil-sur-Andelle. Comment, c'est vous, monsieur le curé, qui prenez la défense de l'assassin de monsieur le chanoine!

Monsieur Robert Marsault n'est pas un assassin! clamait le prêtre. Des protestations, des murmures s'élevaient. Ses paroissiens qui, une heure auparavant, lui témoignaient tant de respect, le curé aux abeilles les sentait prêts à se révolter contre lui.

Pourquoi, se disait-Il, oui, pourquoi ne puis-je pas leur crier la vérité? Pourquoi ne puis-je pas lancer à cette foule trompée le nom du vrai coupable? V~

Croyez-moi, mes amie écoutezmoi, s'évertuait-iL.. et n'ajoutez pas encore au supplice de cet innocent. Mais les adjurations du pasteur étaient Impuissantes à apaiser le troupeau déchaîné. lorsque, soudain, une voix s'éleva, stridente. suraiguë. C'était celle de Mézanger qui, grimpé sur une borne, proférait

Monsieur le curé a raison. Vous n'avez pas le droit de juger cet homme. Coupable ou non, il appartient à la justice des tribunaux et non pas à la vôtre. Ne vous déshonorez pas en répandant son sang avant l'heure. Laissez cette tâche au bourreau Cette phrase, qui semblait directement empruntée au vieux répertoire de l'Ambigu, produisit sur les assistants beaucoup plus d'effet que les vibrantes objurgations du curé aux abeilles. En effet, pour que « Monsieur le Principal » sortît ainsi de sa réserve habituelle, il fallait que ce fût grave, très grave. Et un homme qui, comme lui, connaît si bien ses droits ne pou1 vait qu'avoir cent fois raison.-

QUE SONT DEVENUS | LES 364.000 FRANCS VOLES PAR HENRI ROUX ?

Curieuse silhouette d'aventurier que celle de l'ancien berger Henri Roux, arrivé à Paris en sabots et qui commença par devenir employé d'hôtel, garçon de bureau, surveillant et finalement homme de confiance de M. Nogreste, directeur d'un journal financier. Mais ce nouveau personnage de la Banque Nemo, grisé par ses succès, se fit délivrer un carnet de chèques et, à vingt et une reprises, alla puiser au compte de son patron auquel, en quelquee semaines, il enleva 364.000 francs. Appelé à répondre de ce détournement devant le tribunal, Henri Roux, assisté de M' Louis Fourès, a expliqué avec une sorte d'éloquence toute naturelle comment cette aventure lui advint. Il rencontra, avenue des s Champs-Elysées, une jeune femme, Mlle Simone Desgranges, qui voulut bien agréer ses hommages. Elle était jolie, mais exigeante. Il la dota d'une voiture et s'en procura une autre. Il lui offrit pour 24.000 francs de bijoux. Il mettait quotidiennement à sa diaposition une somme de 1.000 francs. Bref tout l'argent détourné y passa. Citée comme témoin. Mlle Simone Desgranges reconnut bien avoir bénéficié des largesses de Roux. Elle estima. cependant, qu'il exagérait et que, s'il avait « l'argent facile jamais Il n'a pu dépenser 364.000 francs auprès d'elle.

Il se disait financier, précisa-t-elle, et prétendait s'occuper d'emprunts internationaux. Je pouvais donc, en toute confiance, accepter les quelques billets qu'il voulut bien me consacrer. Quelques billets ne sont pas 364 billets Le président Passérieux, sur l'intervention de MI Maurice Flach, partie civile, pensa qu'une partie de l'argent détourné avait été placée en lieu sûr et voulut, avant de juger, en avoir le cœur net. Aussi, tout en reconnaissant qu'il aurait mieux valu commencer par surveiller le surveillant, a-t-il commis l'un des magistrats du tribunal, M. François, pour examiner la comptabilité du comptable.

On arrête à Paris une domestique qui avait, à Strasbourg

volé 500.000 francs

M. Roeentiel, dentiste à Strasbourg, avait été récemment volé de 500.000 francs par une femme qu'il avait prise comme bonne à son service.

Aux abords de la gare de l'Est, hier dans l'après-midi, un parent de M. Rosentiel, qui était de passage à Paris, eut la stupéfaction de reconnaître dans une passante la domestique en question. Il la fit arrêter et conduire au commissariat de Saint-Vincent-de-Paul où le magistrat, M. de Lignières, l'interrogea. L'aventurière, sans se troubler, prétendit être la comtesse Merdy, domiciliée 3, rue Paul-Chalus, à Paris. L'enquête établit qu'à cette adresse existait bien une dame de ce nom. mais elle découvrit en même temps que la femme arrêtée s'appelait en réalité Jeanne Lalau, âgée de trente-huit ans, titulaire de quatorze années de prison et de quatre-vingts ans d'interdiction de séjour. Elle était, du reste, après avoir été condamnée par défaut, recherchée pour vols commis en juin et juillet derniers, au préjudice de M. Coster, demeurant à la Madeleine-lès-Lille, et s'élevant à une dizaine de mille francs sans compter les bijoux. MM. Vandenberghe, même résidence, et Dobrech, à Tourcoing, chez qui cette femme s'était placée soit comme bonne à tout faire soit comme femme de chambre, furent également victimes de vols. La coupable a été envoyée au dépôt.

Le congrès de l'industrie et de l'agriculture françaises Après avoir consacré la journée d'avanthier à la discussion des rapports industriels, le congrès a poursuivi hier ses travaux par l'étude des rapports agricoles. Au cours d'une première séance que présidait M. A. Fould, l'ancien ministre de l'Agriculture dressa un saisissant tableau de l'économie agricole et des difficultés qui l'assaillent présentement. Puis M. de Lestapis, directeur général de la Société des agriculteurs de France, fit l'analyse des conditions de la productlon agricole. Il insista sur la dissemblance fondamentale des éléments concourant à cette production. Il passa en revue les chapitres des dépenses de l'agriculteur, enfin mit en relief les efforts de celui-ci pour comprimer les prix de revient. notamment par ses réalisations coopératives et mutualistes. L'après-midi, au cours d'une autre séance, présidée par le marquis de Vogué, président des Agriculteurs de France, le congrès a entendu le rapport de M. Halle, secrétaire général de l'Association des producteurs de blé, sur les conditions de vente des produits agricoles.

La séance se termina sur l'observation faite par le marquis de Vogué que, ainsi que l'affirme le titre même du congrès, isoler l'agriculteur des autres forces économiqvea du pays serait une grave erreur, car la fortune d'un grand pays est le fait d'une harmonie d'ensemble. Néanmoins l'agriculture, au même titre que l'industrie, est avant tout créatrice de produits et de capital. C'est à ce titre que l'avenir du pays, pour une large part, repose sur son indispensable rétablissement

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Cette pensée, en se cristallisant simultanément et instantanément dans tous ces cerveaux surexcités, provoqua en eux une réaction d'apaisement non moins générale et non moins immédiate.

Les gendarmes en profitèrent pour fendre les rangs de la foule qui s'écrasait sur le passage de l'accusé, tout en continuant à le dévisager avec une hosti !ité haineuse. mais en lui épargnant injures et ses menaces.

L'abbé Richebourg ne quittait pas Robert et ne cessait de l'exhorter au courage.

Très impressionné, le patron marinier Gilotte murmurait à l'oreille de son copain Buchois

On dirait qu'on l'emmène déjà à la guillotine

Et Buchois, très perplexe, reprenait: Pourquoi monsieur le curé a-t-il pris sa défense ? n faut qu'il y ait tout de même là-dessous quelque chose de pas ordinaire ?

Quant à Mézanger, il était resté seul, debout, sur sa borne, suivant des yeux son ennemi qui s'éloignait et disparaissait bientôt à l'angle d'une rue conduisant à la gendarmerie.

Tout en descendant de son observatoire, frémissant d'une joie mauvaise, il se disait

Cette fois, ça y est Je le tiens, le beau Robert. A présent, j'en suis sûr, il n'en réchappera pas

Et secoué par le frisson de la plus odieuse des allégresses, il ajoutait en lui-même

Je connais deux beaux yeux qui vont bientôt pleurer

Et un rire de démon laissa entrevoir ses dents jaunâtres.

X

t N'est-ce pas qu'il est innocent ? » Vous avez certainement remarqué, mes chères lectrices et mes chers lecteurs, avec quelle rapidité se répandent toujours les mauvaises nouvelles. A dix-huit heures, c'est-à-dire une heure à peine après l'arrestation de Robert Marsault, M. Victor Granville.

Affections de la Peau

Les souffrances provenant de maladies de la peau peuvent être évitées en employant à temps la Pommade Cadum. Elle arrête immédiatement les démangeaisons, calme toujours toute irritation ou inflammation de la peau. Bien des souffrances sont évitées en employant à temps la Pommade Cadum contre l'eczéma, les boutons, dartres, gale, éruptions, écorchures, hémorroïdes, urticaire, croûtes.

Les commerçants

du marché des Batignolles luttent contre la vie chère Les commerçants du marché couvert des Batignolles, réunis en assemblée générale extraordinaire, ont adopté l'ordre du jour suivant

« Les commerçants du marché des Batignolles, bien que supportant 'es mêmes charges que tous les autres commerçants. mais considérant que les marchés couverts doivent rester un élément de baisse et de réglementation des prix. désireux, en outre, d'aider le consommateur a lutter contre la vie chère, décident de poursuivre la compression des prix de vente de 'eurs marcha ndises. »

AUX HALLES HIER Hausse de 0 fr. 50 au kilo sur le mouton, 6 à 14; le bœuf, le veau et le porc sans changement.

Baisse de 1 fr. au kll sur le poulet des Cliarentea, 15 à 16: sur l'agneau. 7 à de 0 26 sur le lapin mort, 10 25 à Il. de 0 10 sur le lapin vivant. 7 à 7 60; de 1 fr. sur le faisan, 12 à 22 poule, 10 à 19. Les beurres fins valaient au kilo de 17 50 20 50; ordinaires, 14 à 18; et les œufs, de 550 à 1.150 le mille.

Baisse sur la barbue, S à 9; le homard, 12 à 18; langouste, 16 à 26; merlan brillant, 2 à 4 50; mulet. 5 à 14; soie française, 11 à 14; étrangère, 7 à IL

Hausse sur le congre, 0 50 à 4; daurade anglaise, 5 à 6 50; maquereau gros. à 3.

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LA FERMENTATION GASTRIQUE

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ainsi que chaque jour, était en train de faire sa belotte au café de la Poste car malgré sa grosse fortune, il avait conservé des goûts très simples lorsqu'un de ses partenaires habituels, dont il avait noté et blâmé vigoureusement la carence, surgit dans l'établissement avec l'air effaré et important d'un homme qui s'apprête à « épater la galerie » en lui annonçant tout à coup un événement imprévu et considérable

J'arrive de la banque Marsault, lança-t-il sur le ton élevé de quelqu'un qui tient beaucoup à être entendu. Au nom de Marsault, tous relevèrent la tête, car le phosphatier venait de raconter, assez haut, lui aussi, pour que ses paroles fussent recueillies non seulement par ses co-consommateurs, mais encore par tous ceux qui occupaient les tables voisines, la rupture des fiançailles de sa fille avec le jeune financier défaillant.

Qu'est-ce qu'il y a encore de cassé ? interrogeait le père de Simone- en prenant un air détaché.

Ce qu'il y a de cassé ?. reprenait le nouvel arrivant qui répondait au nom de Gustave Lemaclou et exerçait la profession d'entrepreneur en constructions métalliques.

Et d'un trait il laissa échapper Le fils Marsault vient d'être arrêté.

Il avait donc barboté ? s'exclamait le gros Totor.

S'il n'avait fait que ça ?

Comment, s'il n'avait fait que ça? Il a donc tué quelqu'un ?

Parfaitement."

Qui ça ?

Son oacle

Le chanoine ?

Pas possible

C'est le second caissier qui me l'a dit, et la preuve qu'il ne m'a pas raconté des bobards, c'est que M. Marsault, quand il a appris la nouvelle, a été frappé d'une attaque d'apoplexie et qu'il y a en ce moment trois médecins autour de lui

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Déjà la nouvelle circulait de table en table. Cette fois, M. Granville avait perdu son sourire. Fixant de son oeil rond et vague les cartes qui lui avaient échappé des mains, il s'écriait

Et dire que j'ai failli donner ma fille à ce gredin

Très entouré, Gustave Lemaclou répondait aux questions qui pleuvaient sur lui dru comme grêle

On n'a pas d'autres détails. Je ne puis pas vous en dire davantage. si ce n'est que Robert Marsault est arrêté

Est-ce qu'il a avoué ?

Est-ce qu'il a des complices ?

A quelle heure l'a-t-il commis, son crime ?

Avec quoi a-t-il tué son oncle ?

Je vous le répète, je n'en sais rien, se débattait l'informateur.

C'est égal grommelait le phosphatier, j'ai eu du nez de vider ce matin cette jeune crapule!

Pas un instant, dans son égoisme invétéré, il ne songait à la douleur que que sa fille allait éprouver lorsqu'elle apprendrait que son ex-fiancé était accusé du plus odieux des crimes Il reportait tout sur lui et il ne songeait qu'à la situation dans laquelle il se fût trouvé, si tout n'avait pas été rompu le jour même.

Quel scandale Quelle catastrophe Très orgueilleux, il eût difficilement supporté d'être l'objet de la malignité publique. Tous ceux qui le jalousaient et ils étaient nombreux à quels cruels quolibets ne se fussent-ils pas livrés et, dans une sorte d'évocation ftévreuse et rapide, il se voyait accabié de brocarts, de calomnies et d'humiliations de toutes sortes, obligé de quitter Rouen et de céder, bien au-dessous de sa valeur, son commerce en pleine prospérité Cela n'était pas. fort heureusement mais il pouvait se vanter de l'avoir échappé belle.

Eh bien mon vieux Totor, lui lançait un de ses partenaires.

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Fig. 5 côté Plaeer sur le droit fil double, assembler aux lettres 0 H, assembler les coutures d'épaules aux lettres C A B et celles du dessous bras aux lettres E F 1 J. Fig. 6 col: Plocer le milieu du dos sur le droit fil double sans couture, monter aux lettres L A 0.

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BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mardi 15 Novembre

La physionomie de notre place présente peu de changement par rapport à la veilie, C'est dire que la Bourse n'a pas encore montré aujourd'hui une grande animation et que les affaires y ont été, une fois de p!us bien clairsemées.

Néanmoins, après une ouverture plutôt lourde, dans l'ensemble, principalement à terme, la cote s'est progressivement redressée, toujours stimulée par des rachats de baissiers, et l'on se retrouve finalement aux environs immédiats des niveaux de la veille. Seul, le groupe des rentes continue i faire contraste (comme à la séance précédente), par son atonie persistante, avec les dispositions résistantes de l'ambiance. Quant à la liquidation de quinzaine, elle est favorable aux acheteurs, les cours de compensation sont plutôt meilleurs que les précédents. Le taux officiel de l'argent pour la prorogation des engagements est resté immuable à 1/8 fc, mais pour beaucoup de titres Il n'est que de 1/16 Le nombre des valeurs réservées approche <3e la cinquantaine, Les déports sont assez nombreux 35 francs sur la Banque de F'rance, 0.18 sur le 3 perpétuel, 0,70 sur le 4 1917, 0,10 sur le 4 1918, 1 franc sur la Distribution, 4,50 sur la Compagnie Générale d'Electricité, 3 francs sur le Creusot. 1 franc sur Pechiney, 3 francs sur le Rio et 1,75 sur la Royal Dutch.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTArVI TERME COMPTANT TERME COMPTANT

VALEURS VALEURS Cours Cours Cours Cours Cours 1 Cours Conr* Coun preced' Idu jour précéd' dn jour I préoM' Ida jour précéd'liiu )oj PARQUET Fort 107 108 107 Pathé (capital) 104 110 105.. 5 perpétuel 80 79 80 7930 Peugeot 247.. Il amortissable 83 55 83 75 Raffineries Say ord 1829 1833 1830. 1826 4 1917 f>4 20 30 03 95 93 45 Union Européenne. 983 380 380 1918 91 85 91 50 91 85 91 55 Allemagne (Young). 678 678 685 6 1920 amortit». 10 120 80 121 10 120 80 Eusse consolidé 4 4 4 05 4 10220 102 30 102 25 Russe 5 1906 225 2 40 23( 4 ̃4%1!>32 tranc 97 10 96 80 96 85 Serbe 4 am. 32 60 33 50 33 4 '193° tran; B 97 02 96 55 97 05 96 65 Turquie Dette Ott.. 27 40 27 65 26 80 26 30 Caisse autonome A80 975 50 980 50 976 Ott. 5 23 65 24 23 85 Itanaue de France 11625.. 11600.. Banq.Nat.ciu Mexiq. 178 178.. 175 Banque d'Algérie Banque Otronuuv.. 421.. B Paris et Para-Bas 1493 1494 1498 1190 Créd. Fonc.EfBDtien 2020 2015 2025 2005 Banque trsnsatlant. 4M 497 4S5 495 Cau. Pac.KaiiwnyOy 377 369 379 370 Banq. de l'Un. Paris. 3i)9 403 393 Wagons-lits ordin.. 76 76 78 77 50 Comp. Algérienne 1515 15J5 Cenlral Mining 1040 1040 1038 1047 C'ompt Nat a'Fse Montecatini 146..146.. ('réel. Comm France 678 674 670 Blo-Tinto 1302 1300 1335 1322 Créd Fonc de Franc* 4710 4725 4690 4870 Azote Sté NorvéK. 630 Crédit Lyonnais 2040 2025 2035 20S0 Laut. Nitr. Cy Ltd. 46 43 48 Société Générale 1103 1100 1098 1098 1/10* Royal Dutch. 1557 1531 1554 1540 Poe Oén Foncière IR9

Suet 15310.. 15350.. 15200.. B A N Q U E part de fondât 12700.. 12765.. 12790.. 12780.. A Société civile Bons Mej. 8 1913 179 181.. 17750 180 Est 810 Cairo-Hélion. (cap.) 1005 i009 1000 I.j-on 1050 1050 1042 1040 Banq. Nat.d'Esypte 2410 2425 2400 2410 MIdi SS8 887 862 Mefii-Jin Eagle 35 50 35 50 35 25 34 75 Orléans 9S0 Hilva Plana 2475 2450 24 25 Santa-Fé 10"S Colombia 55 6050 SlétropolitaiM 12S4 1236 1235 1232 Concorda 48 75 45 75 43 46 I.ronnainé rt«î Kaus 2190 2160 2160 Shell 208 50 209 208 ïliBtrib.fl' Electricité 2105 2095 2100 2090 De Beers ordinaire.. 3M 385 379 386 Electricité de Paris. 1200 1205 1200 1212 Jaeersfonteln 100 102 50 101 102 EIectr.de lu Seine. 692 685 700 ti90 Brakpan 389.. 39o 891.. M. et Gai du Nord. 675.. 680.. 661.. 676.. Kaat Rand «8 2j 66 2o 66.. t'MJén.d'ElwtrlcIte 2100 Goldflelds 170 168.. N.-Lujn. (Le Tripn.) 19i5 1955 .• 1970 Kand Mines 391 360 Ïhomson-Houfiton. 380 379 379 378 Johannesburg C 153 153 Union d'Electricité. 800 779 802 782 Caoutchoucs 87 87 87 Foreres Nord et Est. 540 Eaatera 51 50 51 ro 52.. Schneider et C1* 1275 1230 1270 Gula Kalumpong. 64 62 7j 6j 63 50 Tréfflerles du Havre 500 492 498 Kuela Lumpur 97 98 96 50 96 50 Courrières Malacca 95 95.. 95 I«n» 4G4 463.. 460.. Padang Boleo 70 71 Tharsi» 253 255.. l'enarroya 2S4-. 283 50 2SS 281.. Tanianyika 76.. 76.. 77.. Bozel-Maletra 213 211 210 Vieille Montagne. 1372 1390 1880 1390 EtiibllM. Kuhlnmn. 4f9.. 488.. 490.. 490.. Chartered 71 72 50 7250 Phosphate» Oafsa 370 365 363 3M Mozambique 28 75 29 50 29 28 25 Prod. fului. U'Alato. U35 1138 la;) 1145 Traiwvaal 107 50 109 109 Chargeurs Réunis 223 224 22'i 222.. Bruay Transatlantinac ord. 60 60 Uévin 281 Air Liquide 794 Hydro-Eleetr. Cère. 117 ("aouteb. Indochine. 159 159 T. et F. Sosnowice. 56 50 65 50 56 67 Citroen (actions). 479 47S FhO8ph. tunisiens.. 7875 78 79 79 Omstantine 283 50 263.. Tubize privilégié. 159.. 158.. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEURS VALEURS | “%£, j FLEURS parquet &Siii- '830 lja ilîll l g? g» BonsTrés. 5%192» 750 Commentry -Fourc. 594.. j 18/0 603 Fondis d'Etat émis Marie» w 1994-98 2 K 290.. 7'i% or 1921.. 3270 3285 Mokta el Hadid.. a<U!l04 2 ̃* 345 7% or Ouenza 670.. 705.. 11905 2 Ji • 406.. Crédit Nation. 1919 Kali-fte-Thérèse 1785 1760 S, '1910 2 "« 309 309 1S20 SalntGonaln 1460 ..1435.. -S 1910 3% 305.. 6%Janv. 1923 530 nucr. brésiliennes.. 1M 190 ..3 525 6%iuin 527 eoluntetej 95 96 50 1924 6 622 520 6%janv. 1924 Agence Hava» 8T5 ̃" 5 991 Ouest-Etat! 411 411 Librairie Hachette 1885 1P25 19294"j% Rtat 5 437 Pub. pér. Desfossés 300 299 1930 4 914 901 Tunis 3 1S92 PeUt Parisien, act. 1590 1520 3 367 parts 1310 1309 1931 4 945 8°ol902 308 312 Franc, des Pétroles 475 475.. Maroc 4 °i 1914.. 470 Lille -Bonn. -Oolonl. 405 405 m 1891 316 613 512 Péchelbronn 322 329 *l 1892 2 60 Algérien 398 400 50 Poliet et Chausson 1200 1155 3U899 2 60 394 Areent.4!i% 1911 Au Bnn Marché. 432.. 430.. S 1906 3 385 3M Brésil 5 1309. 380.. 381 Gai. Lafayette. act. 91 95 g<19123% 200.. 205 Chine 5 1913. 1180 1175 Parts 4P5O0.. 3 J1928 708 709 jjjtvpte unlflee 6425 6375 Nmirellea Galeries. 521 523 a/1927 5815 Jai«in 1 1910 Vntur. des Mines.. 112 94B Pologne 7 16 85 Eut Asiat. Danois. 1720 1705 \1S)32 4 *i 974 BuHI.Nat.clc Oral. 43 40 Est 546 2 80 384 «em. fer tunisiens B90 590.. –3% 397.. 398.. 3jlUO9 3°« 50 Est Algwïen 507 607 3 nouveau.. 3fi8 3x2 k/1'J13 405 405 Ouest Algérien. 527 530 –2 '.i 3R5 378 50 SM913 « °i 471 Pari: KlcctTtque.. 412 410 3 'i Ardennes. 390 *il 1920 5 1000 1000 Omnibus 931 5 'i Util 1930 4 'i °i «48 »f>2 l*e. de Tramway» 4B0 450 4% 1921 711 711 Transatlantlq. 3 139 Energie Iriditt. 6 47S 480 N A Q u E Kuenlie Suil-Ouest 1470 1490 5 ° 459 Cairo-Héliop. (dlv.) Culrres et Pjritei. 301 301 –4% 403 401 C* Indochine Jiguilas 55.. fusion 3 375 373 50 Hutehlnsou Nickel 219 219 fus. 3% nouv. Sumatra cap 870..890.. Sosnowice 410 400 2 'i 368 |Polnte-à-Pitre(act.) 201 200 Jeumont i 6 tyne 1921 473 Monaco 29S0 2930 MIcherMIe 740 740.. Midi 6 »i 4S8 COURS DES CHANGES Chant, i'j Bretagne HJ 183 4 397 50 392 EtaU-Dnis (ldoll.) 25 62 25 49 de France 3 381 382 Angleterre (1 1. st.) 8529 84 64 de la Loire 487 488 9 nouTeau 400 396 Aile. (100 relchsm.) 604 25 10-7-31 de St-Nazaire.. 250 250 2 S 375 AreentineUOO peu.) 930 17 (èvr. Méditerran 4(<o Nord 6 série P. 400.. Belgique (100 bel.) Aisai-.deCoiist.Méc. 925 924 4 D. 457 463 Danemark (100 c.) 50 12 nov. Denain-Auzin 1128 1125 3 403 50 400 Espagne (100 Des.1 208 75 208 62 PonWibaii'i 1610 1610 3% n.8érie 432.. 482 Hollande (100 9.) Hves-Lille 1125 1116 2H% «erfeC Hongrie pen.1 445 27-5-31 Aciérirat Marine. 501.. Orléans 8 °i 485 485.. [talle \100 lires).. 13060 130 60 Aricuo 414 411 Roumanie (100 lei) 15 20 9 nor. Montliard-AuliKne 3 Yougoslavie UOOd.) 39 75 30 -eut. Senelle-Maubcuge. 840 835 3 1A84 391 392 Suède cnu.).. m.v. atroful part» 74 2 Vt IS8."> 397 Suisse (100 fraum) 491 25 490 75 Sranç des Méteul 1885 (Î.C.3%1855 389 Autriche (100 sch.) 358 Cllarb. du Tonkin. 3460 Ouest 3 "i 402 399.. Portugal! 100 es.). 82 50 28 iiilll Mtmwe :c:,0 r>4 0 -r- 404 J02 Tchécieluv. ttOOc.» 75 60 75 M Pologne 1100 zlot.) 286 50114 nov.

4' 19" 4/5, 4' 20" 2/5. Réduction au kilo- mètre 1' '32" 1/10. Onze partanta. PRIX DE LA FLECHE

1. Hope III (E. Carré) G 18 50 à M. J. Cabrol.P 7 50 2. Halim Pacha (A. Morel) P 10 50 3. Hindoustan M (Ph. Hanse) P 6 50

4. Hirondelle III (M. Bouley). Non placés Hagard D(H. Plcard) Hattoy (A. Deziéray) Hermès III (Raymond) Hammama (Verzèlel Hypso (F. Gougeon) Hollywood (A. Sauve) Houbigant (R. Picard) Hélas (Maheu) Huron (Reneaud) Huelgoat (G. Pentecôte). Durées: S' 27", 3' 28" 4/5. 1/5, 3' 30" 2/5. Réduction au kilomètre 1' 32". Quatorze partants.

Aujourd'hui à Enghien, à 13 heures NOS PBONOSTICS

Prix du Maine (haies, à vendre, 7.500 fr.. 2.500 m.) Soumoulou, Zombi.

Prix dn .M an tain (steeple, handicap, 12.000 francs, mètres) Epi de France, Goldsmith.

Prix de l'Anjou (steeple, à vendre. 7.500 francs, 3.600 mètres) Runday, Dark Way.

Prix Beauté de Cour (hairs, handicap. 20.000 francs, 3.000 mètres) Kénous, Pont d'Alma.

Prix Ultimatum (steeple. 15.000 francs, mètres) Le Solitaire, Bienparti. Prix de l'Erdre (haies, 10.000 francs, mètres) Shikari, Archimède II. i'rix Pro Patria (trot attelé. 10.000 fr.. 2.800 m.) Panthère Noire, Friscourt. IUFOBMATIOITS FINANCIEBES CRÉDIT LYONNAIS

Bilan au 30 septembre 1932

ACTIF

de France. Fr. 5.498.927.013 08 Avoirs dans les banques.. 267.500.386 06 Portefeuille et bons dé la

Défense Nationale 6.770.692.129 59 Avances sur garanties et

reports 33o. 423.903 77 Comptes courants 3.387.305.268 69 Portefeuille titres (ac-

tions, rentes) 4.352.781 61 Comptes d'ordre et divers 424.379.811 20 Immeubles m Fr. »

PASSIF

Dépôts et bons à vue.. Fr. 5.961.404.489 70 Comptes courants. Comptes exigibles après

encaissement 225.778.419 08 Acceptations 110.672.900 18 Bons à échéance. 367.313.40638 Comptes d'ordre et divers 508.008.744 80 Solde du compte e pro-

fits et pertes des exerci-

ces antérieurs a. 13.567.774 92 Réserves diverses 800.000.000 » Capital entièrement versé 408.000.000 » Fr. 16.723.581.294 »

Aux changes, fléchissement ae la livre sterling à 84,64 contra 85,29 et du dollar à 25,4925 contre 25,5225.

Clôture de la deuxième séance

du marché officiel

Tendance ferme, bien que les premières indications de New-York soient assez irrégulières- Métropolitain, 1.245; Canadian Pacifie, 371; Central Mining, Rio Tinto, 1.320 Royal Dutch 1/10, 1.539.

MARCHES ETBANGEBS

Londres. La moins bonne tenue de New-York pèse à l'ouverture sur l'ensemble du Stock Exchange. Puis, en séance. les valeurs internationales font meilleure contenance et regagnent le terrain perdu au début. Par contre, les valeurs américaines sont discutées. Les valeurs industrielles locales faiblissent et les fonds anglais sont moins bien tenus,

Berlin. Tendance très irrégulière dès l'ouverture, des dégagements se produisant sur la plupart des titres. Les transactions sont des plus calmes. On note quelques velléités de raffermissement en séance, mais la note générale reste irrégulière en clôture.

FONDS DE COMMERCE ET INDUSTRIES

Uémcnag. Banl. Ouest. inAllor Utt li> 150.000 d*affaires. 4 camions. 1 remorq. Pav. 4 p. Cède fds et Imm. Av. Kst-Oftire, 16, bd Strasbourg. Monopole d'Etat rapp. 30.000 net. Logé. Il faut UL'FAYE 141, 1 tg St-Denlg. Ouiueaill.-Coul. à remont. Rec. 161.000 fr. 5 pièce. bl 43. Av. 50.000. Rép. Réun. Chagnoux et Saillant, 78. r. d'Aboukir (;•). ^haussares, vte, rép. T. b. mais. banl. Bail l'a vol. 15.000. g. fac. Besse, 12. r. St-Yve». BLANCHISSERIE

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UN EVENEMENT BIEN PARISIEN Un grand gala, dont la recette Ira en totalité- l'Union des blessés de la face, « les Gueules Cassées présidé par le colonel Picot, aura lieu le 18 novembre 1932, à 9 h. 15. au cinéma des Folies-Dramatiques, sous le haut patronage de S. E. 1 ambassadeur du Japon.

Grand gala, en eftet, puisque les Parisiens auront, ce soir-là, la primeur d'un spectacle aussi exceptionnel que choisi. Pour la première fois à Paris, un grand film parlant japonais: Nippon, entièrement tourné par des artistes japonais dans un Japon authentique, fera son apparition sur l'écran. C'est Claude Farrère, le célèbre auteur de la Bataille, qui en a écrit la version française. On dit qu'il prit un plaisir particulier à traduire pour nous ces rares images d'où se dégage toute entière l'âme japonaise.

Pour faire corps avec ce film, un numéro de danse unique, où revivra palpitante l'époque héroïque des Samouraïs, sera exécuté sur la scène par un des plus célèbres danseurs japonais. Yieshi Nimura, qui nous vient de New-York après six semaines au cinéma Roxy et fera ce soir-là ses débuts à Paris.

Ajoutons que les spectateurs auront aussi la primeur d'une délicieuse comédie parlée en français, Arrêtes-moi, où Robert Pizani, l'inimitable fantaisiste, constate, après mille péripéties, combien Il est diffielle de se faire arrêter.

A l'occasion de ce gala. le cinéma des Folies-Dramatiques fermera ses portes a 1R heures. pour les rouvrir à 21 heures. Ecran 21 h. 15.

Prix des places pour ce gala: loges, 25 francs ta place corbenle. 20 francs orchestre. 15 francs: balcons. 10 et 5 francs. La location est ouverte anx Folies-Dramatiques. Botzaris 23-00 et 01.

La Confédération nationale

et la reoision des marehés de guerre M. Ernest Lafont. député, a reçu une délégation du bureau de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre, venue pour le remercier d'avoir bien voulu reprendre devant la Chambre des députés la proposition de loi tendant à la revision des marchés passés pendant la guerre et dont la discussion n'a pu être abordée dans la précédente législatt!

Alors que les droits des anciens combattants et victimes de la guerre sont de nouveau menacés et que des compressions budgétaires sont envisagées, le secrétaire géné. ral a tenu à assurer l'éminent rapporteur du concours total et dévoué des anciens combattants qui n'ont cessé de s'élever contre les profits scandaleux réalisés par certains pendant les hostilités.

AUX ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE LA GUERRE

La loi du 4 août 1923 et celle du 30 décembre 1928 vous permettent de vous constituer une pension de retraite sous le bénéfice d'une majoration de l'Etat variant de 25 à 60. <7c, suivant votre âge, à condition de faire vos versements à une Caisse autonome pendant une période de 4 à 10 années. Faites vos versements à la Caisse autonome de

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Souscrivez également en faveur des vôtres. Notice et renseignements envoyés sur demande adressée à l'une des sociétés suivantes, affiliées à la Caisse autonome La Retraite Mutualiste. 8. rue de ta Douane, à Paris. Téléph. Botzaris 3S-65. La Mutuelle Retraites de l'U. F., 6. rue de la Douane, Paris. Téléph. Botzaris 40-74. Âf 11 (1 Société Mutualiste de Retraite», .U.Irl.U. 85 6is, faubg St-Honoré. Paris. LE GALA DE L'UNION SPORTIVE DU BON MARCHE

L'Union sportive des grands magasins du Bon Marché donnera, le 19 novembre, a l'hôtel Lutetla, sa grande fête annue ie. Le programme débutera à 20 h. 45 par un magnifique concert avec le concours des musiciens et artistes des théAtres de Paris. Après le concert, bal de nuit. Trois orchestres.

Souper par petites tables. Présentation d'attractions et distribution de cotillons. M. Hymans, député, fera demain soir jeudi, à 20 h. 30, à l'Union des coopérateurs, 131, boulevard du Temple, une conférence sur le sujet suivant: « Politique douanière, contingentements et vie chère. »

Voici les prix et les caractéristisques des voitures ds 1933

Omnia La grande revue pratique de l'automobile RÉDACTEUR KN CHF. F BaUDRY UESaUMU» donne dans son numéro de novembre les carat, léris'iquex et les prix des voilures françaises et étrangères, types 1933. C'est là un document qui intéressera tous les automobilistes. Voir dans ce même numéro

Les tendance. et les progrès de la construction ISXi, par A. Cai u;o.

Le Salon automobile de Londres.

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AUJOURD'HUI. Th. Albert-I" (repré- tentations exceptionnelles), 2 h. 30, généraie du Troisième Larron, comédie en trois actes de M. J.-B. Mestre, et du Meunier trop galant, pièce en un acte en vers de M. Pierre Jalabert. Variétés, 9 h., générale d'durélle, comédie en trois actes de Mme Germaine Lefrancq. Gaité-Lyrique, 8 h. 30, première du Pays du sourire, opérette en trois actes de MM. André Mauprey et Jean Harietti, d'après MM. Victor Léon, Ludwig Herzer et Fritz Lohner; musique de M. Franz Lehar.

-o- OPERA. C'est Mlle Yvonne Gall lui chantera samedi le rôle de Marguerite dans Faust. Elle aura comme partenaires MM. Villabeïla, André Pernet, Combes et Mlle Gervaia.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. A la matinée de demain, Tartuffe sera joué par MM. Léon Bernard, Denis d'Inès, Roger Monteaux. J. Guilhène, Lafon, Bertin. Dorival Mmes Marie-Thérèse Piérat, Marie Bell Béatrice Bretty et Catherine Fontenay. Le spectacle commencera par let Honnêtes Femmes. -o- PALAIS-ROYAL La Maison d'en jace, 200. représentation avec Jane Renouardt. Louvigny avec Duvallès, Mireille, Paul Faivre. Jeudi matinée.

o- TH. ST-GEORGES. La direction de ce théâtre a décidé de prolonger jusqu'au dimanche 4 décembre inclus les représentations de Mademoiselle.

o- Ludmilla PitoSff au TH. DE L'AVE- NUE dans la Ronde, tous les soirs et dimanche matinée. Jeudi en matinée, Maison -o- Gros, très gros succès de rire à ALBERT-I" avec le Doyen des enlanta de chœur. Tous les soirs, 9 h.

o- Le prochain déjeuner du Contrôle (association amicale professionnelle des chefs de contrôle des théâtres, concerts et music-halls de Paris) aura lieu le samedi 3 décembre au Palais d'Orsay, sous la présidence de M. Albert Dalimier. ministre du Travail et de la Prévoyance sociale. O UNE COMEDIE GAIE UNE FEMME THEATRE RAVIE de

de Louis Verneull PARIS avec

Elv. Popesco, Louis Verneuil et J. Périer MUSIQUE

o- La Maîtrise de l'église Saint-Roch, qui, cette année, s'est distinguée par ses beaux programmes musicaux, va faire mieux encore. Elle désire s'adjoindre de bons chanteurs et chanteuses amateurs. Ecrire 22, rue Saint-Roch. au maltre de chapelle, qui convoquera pour audition. Concerts Pasdeloup Th. des Ch.-Élysées 1 3ara5 h™0" M"' RITTER-CIAMPI 5 Symph. Rhénane, Schumann mélodies de Mozart et de Debussy Effet de nuit, = Lazzari la Damnation de Faust, frag- | ments, Berlioz.

1 Dimanche 20 nov., 4 h. 30 la jeune »= pianiste virtuose, âgée de onze ans, I Jacqueline NOURRIT, jouera le Cone. ré min. Mozart et des soli Mme Eva BANDROWSKA chantera le Conc. de Kassern (1" aud.). Au prog. Symph. = = inachevée. Schubert les Préludes, = Liszt. Chef d'oreh. RHENE-BATON. MUSIC-HALLS

AVANT PREMIERS

LE CIRQUE BUSCH A PARIS

C'est vendredi que débute au Cirque d'Hiver le cirque Busch, engagé par MM. Desprez et Couchemann. Le cirque Busch est le rival en Europe de Barnum. Depuis vingt ana Il promène de par le monde de

vastes pantomimes nautiques. Celle que nous verrons à Paris se passe dans un Orient fantaisiste. On verra un lac et une fête de nuit aux lanternes. Des -gondoles évolueront avec des ballets au milieu de fontaines lumineuses qui montent jusqu'au cintre du cirque. Une chute d'eau de 15 mètres descend d'un portique. Des chameaux, des éléphants, des zébus. des ours, des lions, des tigres ainsi que cent chevaux sont amenés par le cirque Busch, qui compte deux cents artistes. des danseuses, des choristes de toutes les races de la terre. MM. Desprez et Couchemann nous ont dit: « En acceptant les immensea frais de ce déplacement et de cet ensemble, et cela en pleine période de crise, nous avons voulu montrer aux Parisiens un spectacle qui a étonné toute l'Europe par sa magnificence. Après Busch, c'est Grock qui viendra au Cirque d'Hiver. »

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les lions et 100 chevaux LA FÊTE DE NUIT NAUTIQUE les gondoles, les flamants LES BALLETS SUR L'EAU DEUX CENTS ARTISTES LE MATERIEL DE BUSCH VAUT CINQ MILLIONS LE

CIRQUE D'HIVER N"K PRESENTE PAS DE SPECTACLES KX MINIATURE PAS, DE PARODIES plus grand cirque européen Louez vos places au

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o- COLISBUM. Sous le titre les Plantations de la Réyubtique, M. Géo Raynaud, le décorateur caricaturiste, présentera samedi soir une salle entièrement décorée. On y verra, en particulier, la Chambre des députés, suite d'amusantes caricatures et de spirituelles légendes.

o- EUROPEEN. Tous les jours, matinée. 2,50, 3,50; en soirée, 2,50, 5 et 7 fr. AU THE AT RE LE CHEMIN

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A 1-4 H 3O ET 21 HEURES DE LA VIE!

LA MUSIQUE A la répétition des Concerts Lamoureux, m'avait été donné d'entendre le Concerto our violoncelle et orchestre de M. Hdegger, interprété par M. Cruque. L'ceure n'est pas nouvelle elle est en un seul louvement, très fragmenté, avec, pour le oliste, une cadence âpre et vigoureuse qui pparait entre des motifs rapsodiques. 'uis l'orchestre, d'abord sagement confiné ans un petit mouvement en contrepoint. Tend ses libertés et se lance dans les soorités acides. Pauvre violoncelle Il n'arive pas à faire émerger son chant le ox-trot a le pas sur lui. L'instrument solo léveloppe ses cadences douloureuses. Puis in petit mouvement fugué s'installe obsiné et l'œuvre s'achève sur une phrase nostalgique du début. M. Cruque s'est irillamment tiré d'une tâche parfois inirate il a été chaleureusement applaudi linsi que M. Albert Wolff. qui a conduit es pages avec une rare intelligence. C'était aussi le violoncelle qui trônait amedi aux Concerts Colonne avec le (,oncrfo de Lalo, joué par M. Clément. Ce virtuose possède une excellente technique lui se double d'une sonorité charmante. A. Clément a délicieusement fait chanter 'andante et a exécuté avec une élégante égèreté l'intermezzo d'allure rustique. Et vl. Paray a donné de la Valse de Ravel ine magnifique interprétation faite d'ombres et de lumière, de vigueur et de lanlueur voulue il a été unanimement apîlaudi.

Aux Concerts Pasdeloup de dimanche. e programme comportait une seconde auiition du Poème pour piano et orchestre iirigé par son auteur, M. Coppola Mlle Zurfluh Tenroc en a été la soliste applauiie pour son sens musical. Mme Eidé No•éna, de l'Opéra, est venue apporter l'éclat ie son talent à cette séance. Quel soprano délicieux et quelle science du chant possède cette artiste I Je me demandais en 'écoutant si c'était un solo de flûte à l'orchestre ou une voix humaine qui moduait ces limpides mélodies norvégiennes et ;e spirituel Scarlatti.

Aux Concerts Poulet, une première audition M. Hector Fraggi, un jeune compositeur, a mis en musique trois des Chansons des trains et des gares qui ont fait la réputation de M. Franc-Nohain. Leur vttement harmonique est un tissu léger dont le mérite est réel cela ressort du domaine de la farce d'atelier. Ces pages humoristiques. dites avec un art subtil par !e baryton Bourdin et bien accompagnées par le chef d'orchestre Cloëz, ont réussi. A

Le Cercle musical de Paris a donné, salle Chopin-Pleyel, un festival Charpentier dans lequel M. Raoul Follereau a fait une très intéressante causerie sur l'auteur de Louise, causerie nourrie et spirituelle. J'ai pu entendre Didon, la cantate de Rome qui a valu jadis le premier grand prix à Gustave Charpentier; on y trouve, pour ainsi dire, à chaque mesure les traces et les preuves du tempérament de l'auteur, sa fougue, son instinct mélodique et son sens dramatique. Mlle Marguerite Soyer, MM. Le Clésio et Morot en ont fait valoir les pages, et M. Jacques Dupont, l'excellent pianiste et prix de Rome, a donné tout le relief nécessaire à cette oeuvre tombée dans un injuste abandon.

Le même soir, dans la grande sali) Pleyel, la Société philharmonique reprenait le cours de ses séances; elle avait fait appel à Vanni-Marcoux, le célèbre baryton, qui a fait admirer une fois de plus sa parfaite diction et son art de l'expression dans des mélodies Ne Schubert, Schumann. Debussy, Duparc et Jean Cras, qui lui ont valu bravos et bis; Mlle Marie Darré, qui est une de nos plus solides pianistes, a fait applaudir sa technique et sa sensibilité dans des pages de Dlbussy, Liszt et Saint-Saëns. Le guitariste Andrès Segovia a le rare privilège d'attirer la foule à ses séances. Salle Pleyel il vient de remporter un gros succès dans son récital dont le programme entier était un hommage à la belle musique des danses anciennes, notamment deux délicieuses pavanes de don Luis Milan une gavotte avec préambule inédite, recueillie à la bibliothèque du Conservatoire de Milan deux pièces pour le luth jouées avec une telle égalité de son qu'elles donnaient l'illusion d'un clavecin, et un ravissant menuet de Schubert.

Au théâtre des Champs-Elysées est revenue la jeune et jolie danseuse espagnole la Joselito, qui a fait applaudir sa- grâce souple, son entrain et sa fougue dans des danses populaires de son pays accompagnées par la guitare de M. Relampago. Elle a été exquise dans la Retamara, de l'Illustre Fregona, dans la Seville d'Aibeniz et la danse gitane Pemiza. du répertoire de l'Argentina auquel elle apporte sa personnalité. Ce fut une joie de la voir dans un zapateado », dans la Corrida de Valverde, dans une jota aragonaise. C'était l'Espagne et son ensorcellement transportés sur les planches du théâtre des Champs-Elysées.

Louis Schneider.

1 BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX VEAUX. Paris-la Villette, 15 novembre. Arrivages, 28 renvois rentrés. 47 mis en vente, 75 invendus, néant. On a payé le kilo de viande nette de première qualité, 10 deuxième qualité, 8- troisième quallté, 6 50, extrême 12 10. COTONS. Le Havre, 15 novembre. A terme les 50 kilos novembre, 226 décembre, 225 janvier, 224 février. 224 mars, 224 avril, 224 mai, 226 juin, 227 juillet, 228 août, 228; septembre, 230 octobre, 231. Ventes 500 balles.

CAFES. Le Havre, 15 novembre. A terme, les 50 kilos novembre, 220 75 décembre, 213 75 janvier, 210 75 février. 207 75 mars, 207 50 avrll, 205 25 mal, 206 25 juin, 205 25 juillet. 206 25 août, 204 septembre. 20. Ventes 750 sacs. SUCRES. Tendance soutenue, Ouverture courant, 211 à 211 60 P décembre, 212 à 212 50 janvier, 213 50 P 3 de janvier, 214 à 214 50 3 de février, 215 à 215 50 P. Clôture courant, 211 50 à 212 P décembre, 212 50 P; janvier, 213 50 à 214 P; 3 de janvier, 214 à 214 50 3 de février, 215 50 P. Cote officielle du diaponible 211 50.

BLES. Courant, 111 50 P décembre, 113 25 et 112 75 P; janvier, 114 25 et 114 P; 3 de décembre, 114 50 P 3 de janvier, 115 25 P 3 de février, 116 25 P 3 de mars, 116 P. Cote officielle du blé disponible 110.

AVOINES. Courant. à 86 60 P décembre, 86 50 V janvier, 86 25 à 86 75 3 de décembre, 87 P 3 de janvier, 87 75 V; 3 de février, 88 25 P 3 de mars, 90 P. FARINES. Courant. 150 V décembre, 153 V janvier, 3 de décembre, 8 de janvier, 3 de février. 3 de mars, Incotées. ALCOOLS. Courant, 915 à 920 décembre, 925 à 940 3 de décembre, 935 à 960 janvier, 910 à 930 3 de janvier, 955 P 3 de février, 965 A 3 de mars, 975 a 985 3 d'avril. 980 a 1.000.

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FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

Mme Berthe Fournier. quarante ans, domiciliée 3, passage Ménilmontant, traversant la rue Sorbier, est renvereée par un autobus. Tenon.

Disparition

Mme de Foville, domiciliée 66, boulevard Pereire, a signalé à la police la disparition de son neveu, Roger-Henri Allou, dix-huit ans, 27, rue Lhomond, qui a pris la fuite tandis qu'elle le conduisait dans un patronage, 379, rue de Vaugirard.

Voici le signalement du jeune homme taille 1 m, 30, cheveux châtain foncé, imberbe, vêtu d'un costume bleu, d'un ciré bleu foncé et nu-tête.

On a trouvé mort à son domicile, 26, rue de la Reine-Blanche, Marcel Lambureau, cinquante-neuf ans, cuisinier. Il s'était asphyxié accidentellement avec le gaz d'éclairage.

Un jeune homme, M. André Blancheton, âgé de vingt ans, domicilié 11. rue de la Forge-Royale, a signalé à la police qu'il avait été attaqué au Pré-Catelan, dans le bois de Boulogne, par deux inconnus qui s'étaient enfuis après lui avoir dérobé son portefeuille contenant 100 francs.

M. Pierre Sauvage, âgé de vingt-deux ans, de nationalité allemande, domicilié 7, rue de l'Arcade, tente de se suicider route des Sablons, au bois de Boulogne, en absorbant du véronal. Beaujon. Boulevard Ornano, Mme Colette Messigny, quarante-quatre ans, se jette par la fenêtre de son logement situé au sixième étage et meurt à Lariboisière.

A son domicile, 30, avenue de SaintOuen, Mme Marie Perrot, trente ans, s'asphyxle volontairement au moyen du gaz d'éclairage.

Des malfaiteurs ont pénétré dans le magasin de M. Joseph Alésio, bijoutier. 201, rue de Courcelles, et ont dérobé des bijoux évalués 10.000 francs.

Pendant son sommeil, M. Henri Martin, cinquante-deux ans, contrôleur des postes, a» subi à son domicile, 97, rue Monge, un commencement d'asphyxie d0 à la rupture d'un tuyau de gaz. Pitié. M. Gustave Bourg, cinquante-trois ans, duvrier peintre, tombe accidentellement par la fenêtre de son logement, situé au quatrième étage, 20, rue de l'Hôtel-deVille. Hôtel-Dieu.

Au cours de l'autre nuit, des battues ont été effectuées dans les V- et VI* arron• dissements. Sur 125 personnes interpellées, ont été arrêtées pour délits divers. M. Adolphe Marette, cinquante-deux ans, employé à l'Imprimerie nationale, domicilié 34, rue de la Glacière, succombe aux suites d'une congestion.

DANS LA SEINE

Un décès suspect à Colombe. On a trouvé mort chez lui, 4 6is, rue des Côtes-d'Auty, à Colombes, M. Cyrille Avalcke, âgé de vingt-cinq ans. ouvrier d'usine.

Les causes du décès n'ayant pu être établies, le corps a été envoyé A l'institut médico-légai aux fins d'autopsie par M. Vanègue, commissaire de police. Les accidents de la rue

Rue de Paris, à Bobigny, au pont de la Folie, une camionnette a renversé Mme Yvonne Ramont, ngée de vingt-huit ans, domiciliée 8, même rue.

Grièvement blessée à la tête et au bras, Mme Ramont a été transportée l'hôpital Tenon.

Rue Eugène-Pelletan, à Vitry-surSeine, un charretier, M. Gilles Maryet, âgé de quarante-deux ans, demeurant passage Ronce, à Paris, a été coincé entre sa propre voiture, au flanc de laquelle il marchait, et un tramway. Assez grièvement blessé, il a été transporté à l'hospice de Bicêtre.

Neurasthénique. Mme Mathilde Gaucher, cinquante-huit ans, 89, avenue des Ternes, à Paris. s'est jetée dans la Seine du haut du pont de Neuilly. Repêchée aussitôt, elle a été transportée à l'hôpital Beaujon.

Ce soir, 20 h. 45, au théâtre de la Kermesse, à Saint-Denis. l'Université populaire présente le Maitre de forges, de Georges Ohnet, avec le concours de .a Compagnie Francia.

Le cartel des services publics et la défense des traitements Le cartel confédéré des services publics s'est réuni hier extraordinairement à la C. G. T., 24, rue Lafayette. Les délégués de la Fédération des fonctionnaires étaient présents. Ils ont donné officiellement connaissance de la résolution d'action votée par le congrès en faveur de la défense des traitements.

Le congrès a pris bonne note de leur déclaration.

L'ensemble des délégués de toutes les fédérations composant le cartel a décidé d'intensifier l'action pour augmehter la cohésion dans les services publics qui doivent prendre position à côté des fonctionnaires. A cet effet, la campagne d'agitation par meetings, tracts, etc., va <• poursuivre.

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LA VIE SPORTIVE AU PALAIS DES SPORTS

Ce soir, au Palais des sports, un grand match de hockey sur glace opposera le Stade Français à l'équipe nationale de Suède, champion d'Europe de hockey sur glace.

Pour encadrer cette rencontre internationale, les meilleures patineuses et patineurs artistiques Sonja Henie, championne olympique du monde de patinage artistique; Mme Yvonne de Ligne, championne de Belgique; MM. Ernst Baier, champion d'Autriche, et Henrion, champion de France, paraîtront en exhibition.

En lever de rideau, le H. C. Citroën rencontrera l'Ecole alsacienne.

II n'y a pas d'emplois vacants aux assurances sociales

Le ministère du Travail communique la note suivante

Il n'existe pas actuellement de vacances d'emploi dans les services d'assurances sociales. En conséquence. les demandes de poste adressées au ministère du Travail sont sans objet.

Les nominations auront lieu l'avenir par concours qui seront annoncés dans la presse. Aucun concours n'est envisagé pour le moment.

L'ARMEE DU SALUT EN ACTION Une réunion spectacle, montrant l'action religieuse et sociale de l'Armée du salut, aura lieu le jeudi 24 novembre, à 20 h. 30. au gymnase Huyghens, 10, rue Huyghens (XIVe), sous la présidence de M. Edouard Soulier, député de Paris en présence d'un représentant du général de l'Armée du salut et du commissaire général et Mme Albin Peyron. Entrée libre. Places réservées sur demande, 76, rue de Rome, Paris (VIII").

A la porte les tousseurs On rentre' On est rentré Voici que Paris reprend sa vie nocturne et que la rampe se rallume dans les théâtres et les music-halls. Les répétitions générales sont annoncées un peu partout et le critique a secoué la naphtaline de son smoking. Hélas! si l'hiver est annonciateur de bien des joies, artistiques et autres, il nous prépare. en revanche, bien des complications. Et puisque nous parlons théâtre, rappelons l'odieux supplice que nous infligent les spectateurs des deux sexes qui ne cessent de tousser à se rompre le larynx, tant que dure la représentation. Rien n'y fait, ni les objurgations de l'ouvreuse, ni la révolte agacée de la salle. Le tousseur ne le fait point exprès ses bronches et sa gorge sont en fâcheux état. Tous les c chut » de ses voisins ne le guérissent pas. Au contraire, une visite à l'Institut National de Médecine. 55, boulevard de Sébastopol, à Paris (Dr Julien, direct.), le rassurera et les visites suivantes le remettront sur pied. Un spécialiste qui ne connait pas l'insuccès l'auscultera. lui appliquera le traitement le plus moderne et le plus efficace. et le tousseur d'hier, complètement guéri, pourra sans crainte aller applaudir la pièce nouvelle Les prix de traitements demandés à l'Institut ne sont guère plus élevés que ceux des h6pitaux. L'établissement est ouvert tous les jours, de 10 heures à 12 et de 3 à 8 heures, ainsi que le dimanche matin.

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Renée GAUTIER, Calais.

COURRIER DES T S FI AMATEURS DE 1 • O« A • Mercredi 16 novembre.

AU POSTE PARISIEN

Poursuivant la série de ses programmes, si appréciés des auditeurs, Philips donnera ce soir. à 8 h. 45, au Poste Parisien, un nouveau concert sur ce thème Veneurs et bûcherons.

C'est toute la vie de la forêt qui sera évoquée selon l'heureuse formule des programmes Fonirlc, à qui l'on doit déjà tes évocations de la navigation à voile dans Mannes et de la vie champêtre dans Labours et moissons.

De belles chansons, choisies et recueillies par M. Bompard, créeront l'atmosphère de cette évocation radiophonique chansons des chasseurs courant le cerf, chansons des bûcherons au travail, qui feront passer à l'auditeur une demi-heure parmi les échos sonores de la forêt enchantée.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN m. 2)

12 h., Informations et revue de la presse du matin.

12 h. 5. Vingt-cinq minutes de soli « Un clavecin au saxophone » (musique enregistrée).

12 h. 30, concert offert par « Polydor ». Présentation des nouveaux disques Polydor du mois de novembre par M. GandreyRety Peer Gynt, première suite (Grieg) Bigoletto, Tous deux égaux (Verdi) Paillasse, «Duo (Leoncavallo) Prélude et Fugue en ré majeur (Bach) Prélude à la cantate « Grâce à toi. Seixneur (Bach): Le Vaisseau fantôme, c Ballet de Senta » (Wagner) Farsital, « Récit de Kundry (Wagner) Keddiech (Ravel) Mejerke et l'énigme éternelle (Ravel) Aoua et Repos des chansons madécasses (Ravel) Ouverture de Poète et Paysan (Suppé). 13 h. 30, cours des valeurs de la Bourse de Paris.

13 h. 40 à 14 h., « Vingt minutes avec Roland Uoreay et ses cadets (musique enregistrée).

18 h. 45. journal du c Poste Parisiens 19 h., La Chanson de la forêt La Fille dé la Forêt-Noire (Jessel) La Voix des Chênes (Goubher) Histoire de la forêt viennoise (J. Strauss) Les S a p 1 n s (Dupont) Le Moulin dans la Forêt-Noire (Eilenberg) Les Rameaux tFaure) Un matin dans la forge forestière (Bentil) La Chanson des Peupliers (Doria-Saubise) La Chanson des blés d'or (Doria-Saubise). 19 h. 30, Les meilleurs enregistrements d'Yvonne Brothier, présentés par M. Gandrey-Rety Les Huguenot» (Meyerbeer) Les Contes d'Hoffmann (Ofienbach) La Truite (Schubert) Aimant la rose. le rossignol (Rimsky-Korsakoff) Le Pré-auxClercs, grand air (Hérold).

19 h. 50, Paroles aux Femmes, causerie de Mme Raymonde Machard, avec le concours de M' Duru et Oger.

2U h. 30, concert offert par « Philips » Veneurs et bûcherons.

21 h., entr acte.

21 h. 10. concert de musique de chambre. 22 h. 10. retransmission de l'orchestre du «Lido..

23 h., dernières Informations.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 6 h. 45 et 7 h. 30, culture physique.

8 heures. 13 heures, 18 h. 10. 20 h. 30, prévisions météorologiques.

7 h. 45, disques.

13 heures, 20 h. 30, 21 h. 15, informations. 13 heures, 14 heures, 15 h. 45, 18 h. 10, 19 h. 45, cours commerciaux.

12 heures, causerie pédagogique par M. Leaud, inspecteur de l'enseignement primaire de la Seine: « De l'initiative en pédagogie. »

12 h. 15, l'opérette classique: la Petite Mariée (Lecocq).

12 h. 30. retransmission d'un concert d'orgue Marche militaire (Schubert) l'Aveu que je vous aime; Manon (Masse-; net); Juste un souvenir (Henderson); Sang viennois (Strauss) le Comte de Luxembourg (Lehar) François les BasBleus (Bernicat-Messager); la Fiancée du scaphandrier (Claude Terrasse) l'Etoile de l'Andalousie (Tavan); Mam'zelle Tromnette (Hirlemann).

18 h. 10, causerie agricole Les hybrides producteurs directs Etat actuel de la question par M. Marsais, ingénieur agronome Cours d'allemand.

19 h., causerie médicale, par le professeur Chailley-Bert, chargé du cours de physiologie de l'éducation physique à la F'aculté de médecine de Paris: « Les attitudes scolaires. »

19 h. 30, le Boston du passé (Bozi) l'Amour en cage (Hermite); Yang (Roger); Et Granado (Urribe) j Pescador (Smet) Ma Reine (Bozi) Caressing (May) Lac d'amour (Hermitte); Rêve; Alaska (Scotto). 20 h. 15, Ouverture du Freischutz (Weber) Mélodies (Mahler) Nocturnes (Claude Debussy) Et incarnatus de la Mesae en ut naineur (Mozart) le Sacre du printemps (Stravinsky).

22 h. 15, la Valse (Ravel).

PARIS P. T. T. (447 m.). 8 h" informations. 12 h., disques.

15 h., En lisant Scherlock Holmes (René Berton): les Jurons de Cadillac (P. Berton) Uh 1 Camilte (Charles Dunord). 17 h. 5. causerie sous les auspices de l'Association pour l'avancement des sciences: « Les rongeurs au point de vue économique », par M. Rode, assistant au Muséum.

18 h. 15, Radio-Journal.

19 h. 30, cours d'anglais disques. 20 h. 15. causerie d'hygiène sociale par M. Cépède. directeur da, l'Institut de biologie appliquée.

20 h. 23, causerie donnée sous les ausptces de la Société nationale d'horticulture de France « Pourquoi les fruits d'Amérique viennent-ils concurrencer les fruits Irançais ? Les remèdes a, par M. Lièvre. 20 h. 30, Mireille, fragments (Gounod). 22 h. 30. danses.

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 17 h. 45. j Journal parlé.

19 h. 30, Capriccio italien (Tschaïkowskyl Tutta pe me (Lama) Nuttatn e sentimento (Capolongo) Connola d'ammore (Lama) Divertissement sur des chansons ru.sses (Rabaud) le Soldat de chocolat (O. Strauss).

RADIO-L. L. (370 m.). R2 h. 30 et 20 h. 30. concert.

19 h., Radio-Gazette.

RADIO-VITUS (308 m.). 20 h.. Jérézrtno, paso doble Oh l quel cl1inois, java i Nid d'or, vaise Flora, tango Lucin, mazurka-variation Alléaresse. valse Arc-en·ciel, polka; Désillusion, valse: A pleins gaz. mazurka C'est sûrement prta la première fois, one step Tendresse de mère, valse Tanno-folie Bijou-valse Donde vas 1 rumba Convin d'amour.

22 h., concert.

RADIO-TOUT OUSE (385 m. 1). 12 h. 30, 17 h. 30. 18 h. 30. concert.

20 h., Introduction et variations aur l'air

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23 h., concert.

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20 h. 15. relais du Queen's Hall le Freischutz (Weber); Nocturnea (Debussy); Messe en do mineur (Mozart); le Sacre du printemps (Strawinsky).

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