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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-11-15

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 15 novembre 1932

Description : 1932/11/15 (Numéro 20349).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627548k

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LA REDUCTION DES ARMEMENTS Le plan constructif français est définitivement approuvé par le conseil des ministres IL EST PUBLIÉ AiPARIS ET GENÈVE

Nous avions annoncé qu'une des principales préoccupations du conseil des ministres, convoqué hier matin à l'Elysée, serait de procéder à une dernière lecture du plan constructif français d'organisation de la sécurité et de la paix. C'est, en effet, ce qui a eu lieu. Réuni de 10 heures à 12 h. 50, sous la présidence de M. Albert Lebrun, le conseil s'est livré à un nouvel examen détaillé du documents auquel' plusieurs modifications de forme plutôt que de fond inspirées par certains incidents récents, avaient été apportées vendredi, et en a définitivement approuvé le texte.

M. Massigli, qui, en l'absence de M. Paul-Boncour, dirige actuellement la délégation française à la conférence de réduction des armements, et à qui ce texte avait été préalablement envoyé, a pu, dès hier après-midi, en effectuer le dépôt entre les mains du président Arthur Henderson.

Rien ne s'opposait plus désormais à Ja publication du document qui a été, en conséquence, communiqué à la presse simultanément à Paris et à Genève.

Après le remarquable exposé qu'en a fait déjà M. Paul-Boncour le 4 novembre devant les membres du bureau de la conférence, il ne reste que fort peu de choses à dire de ce nouveau plan constructif, élaboré par les représentants de la France et dont nous publions, d'ailleurs, plus loin un résumé aussi précis qu'autorisé. il convient néanmoins de souligner ne fût-ce que pour faire taire les calomnies contre lesquelles s'élevait récemment encore le président du Conseil -j- qu'on se trouve là non seulement eh présence de la seconde contribution effective de notre pays à l'œuvre de paix poursuivie par la conférence de Genève, mais aussi du plus sérieux effort qui ait encore été tenté pour permettre à cette dernière de mener sa tache à bonne fin.

Ainsi que nous avons eu précédées ment l'occasion de le faire remarquer, il 'De s'agit pas d'un projet improvisé, faisant table rase des travaux accomplis depuis huit mois au sein des commissions et, par suite, de nature à tout remettre en question. Il tient compte, au contraire, de toutes les discussions qui se sont poursuivies à Genève, de toutes Ies idées qui y ont été émises et qit ont paru susceptibles de rallier les suffrages de la majorité. Il les incorpore dans le système général qu'il préconise tant pour l'organisation de la sécurité que pour la réduction des armements, réduction pour laquelle il fait les plus larges emprunts à la proposition du président Hoover. Ses auteurs se sont évertués en un mot à ne rien laisser perdre de ce qui pouvait faciliter un accord et contribuer au succès final des assises de Genève. Si donc il y a « plan français », c'est surtout par l'aménagement des diverses parties qui le composent, par leur enchaînement, par le parallélisme absolu qu'il établit entre les mesures de sécurité et de désarmement, par l'utilisation qu'il fait enfin des pactes existants plutôt que par un apport de conceptions vraiment nouvelles. Ne découle-t-il pas, en effet, tout naturellement des articles 8 à 16 du pacte de la Société des nations, auxquels il s'attache à restituer, comme aux accords de Loearao, comme au pacte BrtandKellogg de renonciation à la guerre, toute leur force et toute leur portée ? Toute question d'amour-propre nationale mise à part, nous ne croyons pas qu'une contribution plus importante, plus sérieuse et plus sincère ait été apportée à l'organisation supérieure de la paix depuis la séance fameuse de septembre 1924 où M. Herriot déposa sur le bureau de l'assemblée de Genève le projet de Protocole basé sur l'arbitrage, la sécurité et le désarmement.

A défaut du mémorandum luimême, qui ne compte pas moins de quatorze pages dactylographiées, le résumé que nous publions ci-dessous est à lire en entier. En distraire et en développer spécialement une ou plusieurs parties celles qui ont trait par exemple à l'assistance mutuelle entre les puissances européennes, aux disposition militaires destinées à ramener progressivement leurs armées à un type uniforme que l'on ne désigne plus sous le nom de « milice » mais « d'armée nationales de service court terme et d'effectifs limités », à la mise à la disposition de la Société des nations d'une force internationale prête à entrer en action au premier appel aux forces navales la conclusion d'un pacte méditerranéen et à la constitution de forces d'outre-mer, etc. ne pourrait qu'en donner une idée absolument fausse.

Tout, en effet, dans ce plmu se tient et se commande. C'est un ensemble dont on ne saurait rien retrancher, rien modifier ni isoler non seulement sans en compromettre l'économie généraie, maais sans le rendre inopérant car toute application incomplète aboutirait à la plus dangereuse /duperie. C'est, ainsi que nous l'avons déjà écrit et comme on ne saurait trop le répéter, une oeuvre de bonne foi et de bonne volonté qui exige de la part de toutes les puissances contractantes une égale bonne foi et une égale bonne volonté.

Rencontrera-t.-il l'une et l'autre au cours des débats qui ne tarderont pas à s'engager à Genève devant le bureau, puis devant la commission générale de la conférence du désarme·'ment ? Etats-Unis et Grande-Bretagne, notamment, accorderont-ils la collaboration qu'on attend d'eux ? La France'le souhaite ardemment car elle voit dans,ce projet, grâce à l'égalisation progressive des statuts militaires qu'il préconise, grâce a l'égale participation aux charges et aux avantages de l'action commune qu'il prévoit a l'exclusion, naturellement, de, toute

M. Massigli

réarmement grâce, enfin, à la sécurité égale et effective qu'il assure à tous les Etats, la solution la plus équitable que l'on puisse donner au problème du désarmement en même temps que la contribution la plus solide que l'on puisse fournir à l'organisation de la paix.

Albert JULLIEN

UN RÉSUMÉ

DU MÉMORANDUM FRANÇAIS Loin de se substituer à des propositions précédentes d'autres délégations, et notamment au plan Hoover, dont il

retient, au contraire, plusieurs prlncipes, le système d'ensemble d'organisation de la sécurité et de réduction des armements que la délégation française a déposé à Genève s'inspire des idées suivantes qui se dégagent des travaux mêmes de la conférence A chaque étape des discussions, il est devenu davantage évident que la réduction des armements, dans les conditions précisées par l'article 8 du pacte, ne peut être espérée. s'il n'est pas tenu compte des situations spéciales chaque continent et même d chaque Etat, et, en particulier, des préoccupations des gouvernements qui, lient cette réduction aux conditions de sécurité existantes ou d créer;

2° L'unanimité est acquise à la auggestion du président Hoover assignant concme but essentiel la conférence de renforcer la défense en réduisant les forces d'agressbon.

Les premières propositions faites, et notamment celle de sir John Simon, restreignaient aux matériels la portée de ce désarmement qualitatif, et l'on n'a pas pu réussir à distinguer ceux qui sont spécifiquement offensifs de ceux qui ne le sont pas. Lorsqu'on est venu à traiter des effectifs dans le même ordre d'idées, l'on s'est heurté à l'impossibilité de trouver une commune mesure entre les différentes organisations militaires.

La France propose donc d'envisager une solution d'ensemble recherchant et réalisant par échelons la forme d'organisation militaire qui, dans les conditions politiques et techniques particulières à une région donnée, rendra plus difficile une politique d'agression. C'est seulement par cette méthode que noua croyons pouvoir trouver une solution équitable à la revendication allemande de l'égalité des droits par une égalisation progressive des statuts militaires sur un type défensif et par une participation égale aux charges et aux avantages de « l'action commune » prévue par le pacte, toute idée de réarmement étant d'ailleurs écartée. S'inspirant de ces diverses considérations, ia délégation française présente un ensemble de propositions afin que, sous réserve de la convention générale qud définira, pour l'ensemble des puissances, les obligations de limitation, de réduction et de contrôle des armements, soit prévue une réorganisation destinée à l'Europe et capable d'y résoudre le problème de la réduction des armements, à la fois sous ses aspects politiques et sous ses aspects techniques.

Les arrangements à conclure fixeront les mesures réciproques, plus étendues ou plus précises, de limitation, de réduction et de contrôle que les Etats participant à cette organisation accepteront, en contre-partie d'arrangements mutuels dans l'ordre de la sécurité et en rapport avec les conditions spéciales à l'Europ» et à chacun d'eux.

d'eux. (La suite la troisième page.)

M. CAMILLE CHAUTEMPS VA DÉPOSER UN PROJET DE Lui SUR lA TAXATION DE LA VIANDE M. Chautemps a été autorisé par le conseil des ministres à déposer aujourd'hui, sur le bureau de la Chambre, un projet de loi réglant les pouvoirs des préfets et des maires en matière de taxation de la viande de boucherie. Voici une analyse de l'exposé des motifs de ce projet

La loi des 19 et 22 juillet 1791 avait donné compétence aux maires pour taxer la viande. Mais les maires, à raison des obstacles qu'ils rencontrent, n'usent que très rarement de cette faculté.

La, loi du 31 août 1924 a autorisé les préfets à fixer les prix-limite du pain. Le gouvernement demande au Parlement d'étendre cette mesure à la viande de boucherie.

Il est souvent difficile de déterminer le cours normal de la viande. On constate dans beaucoup de villes, et notamment à Paris, des différences très grandes de prix suivant la qualité de la viande abattue et, pour la même qualité, suivant les morceaux mis en vente.

C'est pour cette raison que le préfet de police avait mis en vigueur à Paris un barème établi en fonction des prix d'achat en gros payés par les bouchers détaillants.

Ce barème fixait pour chaque nature de morceaux un prix maximum de vente au détail variant d'après le prix réel d'achat, et compte tenu des frais divers du vendeur.

Cette ordonnance a été, on le sait, annulée par le conseil d'Etat comme entachée d'excès de pouvoir.

Le gouvernement demande au Parlement de reconnaître valeur légale au barème établi suivant ces principes. II semble légitime, en effet, d'accorder à l'administration le droit de déterminer un bénéfice normal.

Au surplus, l'arrêté préfectoral portant taxation de la viande ne pourra être pris qu'après consultation de la commission départementale de surveillance des prix, organisme qui réunit sous la présidence du préfet, des représentants, des commerçants et des consommateurs.

Pour faire respecter le barème établi en fonction du prix de revient, les pouvoirs publics doivent pouvoir obtenir communication des factures d'achat, sous peine des sanctions prévues aux articles 471 et 474 du code pénal. Le projet de loi ne crée pas de taxe nouvelle. Il se borne à édicter certaines modalités d'application d'un principe inscrit dans notre droit depuis l'époque révolutionnaire.

Le gouvernement n'a, en aucune façon, l'intention de molester les com-

De gauche à droite MM. Painlevé, Herriot et Paul-Boneonr quittant l'Elysée après le conseil des ministres

merçants honnêtes, son seul but est de donner aux autorités le moyen de réprimer les abus.

Ajoutons que, dans le département de la Seine, les attributions conférées au préfet seront exercées par le préfet de police.

Mrs Mollison s'attaque au record Angleterre-Le Cap Elle a fait une courte escale à Barcelone et à Oran

Londres, 14 novembre (dép. P. P.) Une centaine de spectateurs, pour la plupart amis personnels de Mrs Mol-'lison alias Amy Johnson, étaient présents sur le terrain de l'aérodrome de Lympne lorsque ce matin, à 6 h, 37 exactement, l'aviatrice a pris les airs à destination du Cap qu'elle espère at- teindre en quatre jours, c'est-à-dire en 17 h. 22' de moins que son mari qui détient actuellement le record de vitesse entre Londres et le Cap.

L'appareil que pilote Mrs Motlison a un rayon de croisière d'environ 3.500 kilomètre et est muni d'un réservoir spécial qui a été ajouté aux deux réservoirs ordinaires placés sous les ailes. LE PASSAGE A ORAN

Oran, 14 novembre (dép. P. P.) L'aviatrice Amy Molllson a atterri à l'aérodrome de la Senia à 19 h. 25, après avoir fait escale. à Barcelone pour se ravitailler en essence. La traversée a vents d'est. Mrs par suite partira à

LES DETTES DE GUERRE iiiiiiiiiiiiiittutiifiiiiiiiiiiiiiiiriiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifMiiiiiitiitiiiiiiiiiiiittiiiiiiiMitiiiiiitifniiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiHiiiiiittititiiiiiiiii Les problèmes soulevés aux États-Unis par les requêtes française et anglaise

New-York, ̃ 14 navembre.

DE NOTEE COBBESFONnANT PARTICULIER Des difficultés politiques considérables et extraordinaires devront être surmontées ou en tout cas éclaircies avant que les Etats-Unis puissent donner une réponse précise aux demandes de négociations sur les dettes faites à Washington par l'Angleterre et la France. Surpris par la soudaineté des démarches anglaise et française, le président Hoover, qui était dès la première heure de sa défaite décidé à consulter son successeurs, a, hier, essayé de rejeter sur les épaules de M. Roosevelt la responsabilité d'une revision impopulaire des accords existants sur les dettes en l'invitant à conférer avec lui prochainement sur les problèmes posés par la note anglaise.

M. Roosevelt, qui a répondu flffrurd'hui au télégramme de M. Hoover, ne peut pas se dérober à une entrevue avec le président. Mais ses amis prétendent qu'il ne lui incombe pas de se substituer au président en exercice pour suggérer au pied levé des solutions précises à des problèmes fort compliqués.

Jamais, dans le passé, un président battu n'avait appelé en consultation son successeur comme vient de le faire M. Hoover. Aussi tout le monde est-il fort incertain sur le degré de responsabilité qu'il^est équitable d'imposer au futur président, -qui H* fc encore entre les mains aucun moyen d'enquête personnel, aucun corps constitué de conseillers. On envisage donc comme probable que M. Roosevelt, imitant en cela M. Hoover, s'efforcera de laisser la responsabilité de la réponse sur Je fond au Congrès dont les célèbres résolutions de décembre dernier, hostiles à toute réduction des dettes, n'ont pas peu contribué à embrouiller la question et causent à l'administration un embarras profond.

Les notes anglaise et française posent deux questions l'une touche au fond du problème des dettes, l'autre à l'échéance du l'5 décembre. Le gouvernement américain, dans sa réponse, va-t-il accepter une négociation sur le fond ou va-t-il se borner à accepter de discuter un moratoire sur l'échéance du 15 décembre ?

L'administration Hoover expirante n'a manifestement pas l'autorité suffisante pour engager une négociation sur le fond.

M. Hoover écrit à M. Rooseveît c Des discussions longues et détaillées seraient nécessaires et ne pourraient être terminées pendant mon administration. »

L'administration Hpover, même d'acCord avec M. Boosavelt personnellement, peut-elle le faire ? Non seulement pour des raisons d'opportunité parfaitement légitimes M. Roosevelt peut désirer ne pas s'engager dès maintsaact sur ce terrain glissant, mais le Congrès doit être consulté et associé à une revision des accords sur les dettes. Il faudra obligatoirement prendre en considération, non pas le sentiment du Congrès moribond qui va se réunir le 5 décembre, mais du Congrès encore inexistant qui viendra à la vie seulement le 4 mars 1933. C'est ce Congrès qui se prononcera en fin de compte lorsque seront achevées les « discussions longues et détaillée* qui, pourraient ne pas être terminées pendant l'administration du président Hoover.

Cette distinction est très importante. car on voit, en effet, très bien comment M. Hoover et M. Roosevelt pourraient se mettre d'accord pour recommander au Congrès de nommer une nouvelle commission des dettes qui prendrait la responsabilité des négociations et d'une revision éventuelle. Mais comment les puissances européennes pourraient-elle traiter sur le fond avec une commission émanant d'un Congrès qui ne sera plus en fonctions lorsque les négociations seront terminées ?

Cet argument semblerait indiquer que le maximum que puisse faire M. Hoover, même d'accord avec M. Roosevelt, serait de demander au Congrès actuel l'extension du moratoire en attendant l'ouverture de négociations sur le fond. Mais on connait l'impopularité du moratoire Hoover auprès du présent Congrès qui ne l'a ratifié qu'après maintes difficultés en décembre dernier. Comment envisager de sa part un vote rapide pour prolonger ce moratoire ? Dix joura seulement, entre le 5 et le 15 décembre, paraissent peu pour procéder à l'élection d'une commission, à la discussion. même rapide, des termes d'un nouveau moratoire et à sa ratification par les deux Chambres du Congrès. On le voit, M. Hoover et M. Roosevelt auront à trancher d'énormes difficultés politiques s'ils veulent saisir le Congrès de la auestion dès le début.

Quelles difficultés les négociateurs

M. Franklin Roosevelt

ne rencontreront-ils pas lorsqu'ils auront devant eux des parlement-aires qui savent que le pays est encore foncièrement hostile à une revision des dettes ?

Sans doute, les esprits sont en train d'évoluer. A cet égard, il est très significatif de trouver tant d'idées justes dans un rapport publié aujourd'hui qu'un comité d'économistes distingués, comprenant les professeurs Seligman, Taussig et Angell, vient de rédiger sur la question des dettes intergouvernementales. Ce rapport aignale très justement que les prix de gros dans le monde entier ont baissé de plus d'un tiers depuis la conclusion des accords sur les dettes, que la charge des paiements se trouve être augmentée de 50 pour les gouvernements débiteurs. Il signale aussi que si les Etats-Unis essaient d'exiger le paiement intégral, ils n'obtiendront probablement pas d'autre résultat que la répudiation ou le défaut de leurs débiteurs. Il ajoute que cette solution ferait perdre aux Etats-Unis le bénéfice de tout accord nouveau qui pourrait intervenir, si faibles que soient les sommes susceptibles d'être récupérées, et qu'elle porterait une atteinte sérieuse à la confiance internationale et, par suite, au commerce américain dans le monde entier.

Les versements que devraient faire les pays débiteurs s'élèvent pour l'année fiscale à venir à 280 millions de dollars, soit 2 dollars par tête d'Américain.

« Si grande que puisse paraître cette somme, elle est petite. *a. comparaison des avantages qui suivraient le retour, même partiel, de la prospérité. Un accroissement d'un pour cent dans le revenu actuel des Etats-Unis représenterait deux fois le montant des paiements annuels actuellement exigibles au titre des dettes de guerre. » Aussi ce comité recommande-t-il fermement la reconstitution par le Congrès d'une commission des dettes ou tout autre moyen de rajuster les accords sur les dettes de la manière qui puisse le mieux servir les intérêts du commerce américain et le retour de la prospérité. Il recommande en particulier que le Congrès prolonge le moratoire pour la période de temps suffisante pour conduire les négociations nécessaires à une telle revision.

Mais ce ne sont pas toujours des idées justes qui mènent les gouvernements ni les Congrès. On attend ici avec une singulière curiosité le développement de la situation exceptionnelle créée par les démarches alliées. Pierre DENOYER

LES OBSÈQUES

DE M. HENRI LEGRAND Rappelons que les obsèques de M. Henri-Léopold Legrand, codirecteur du Petit Parisden, commandeur de la Légion d'honneur, conseiller d'Etat honoraire, seront célébrées ce matin, à 10 heures, en l'église Saint-Ferdinand des Ternes. Le présent avis tient lieu de faire-part.

Nous nous excusons de ne pouvoir répondre aux nombreux messages de condoléances adressés tant au Petit Parisien qu'à la famille, et remercions ici tous ceux qui, par leurs témoignages de sympathie, se sont empressés de prendre part à notre deuil.

M. Palmade déposera cet après-midi

le pro jet de budget Dès maintenant on envisage le vote de deur douzièmes provisoires C'est aujourd'hui que M. Maurice Palmade déposera sur le bureau de la Chambre l'ensemble du projet de budget pour 1933. La commission des finances, qui reprend ses travaux cet après-midi, se trouvera donc saisie des mesures incorporées dans la loi de finances pour réaliser l'équilibre budgétaire.

Mais vu le temps dont la commission dispose pour achever sa tâche, il ne semble pas que l'examen du projet gouvernemental en séance publique puisse commencer avant le 15 décembre. Il est donc à prévoir que les deux Chambres seront dans l'impossibilité d'aboutir au vote définitif du budget de 1933.

Nous croyons savoir qu'en prévision de cette éventualité les services du ministère des Finances préparent un projet comportant deux douzièmes provisoires applicables l'un au mois de janvier, l'autre au mois de février de l'an prochain Ce projet serait, le cas échéant, soumis à l'examen du Parlement au début de la seconde quinzaine de décembre.

Le gouvernement y incorporerait un certain nombre de mesures prévues dans son projet de budget pour réaliser l'équilibre, par exemple les dispo- i sit!ons concernant la réduction des traitements des fonctionnaires et les aménagements fiscaux, de façon qu'elles puissent porter effet à partir du janvier.

DEUX ANS DE PRISON A UN MEURTRIER ÂYEUGLE

Après avoir tué sa femme, Humbert Ubaldi avait voulu se suicider, mais il ne put que se couper les nerfs optiques Lorsque l'Italien Humbert Ubaldi entra hier dans la salle des assises, un silence consterné s'établit à son apparition. Après avoir tué sa femme, ce mari jaloux a voulu se suicider. Il n'a au, d'un coup de feu, que se couper les deux nerfs optiques et s'intmobiliser la mâchoire. Ses gardes le guident pas à pas et lui posent les mains sur le rebord de chêne de la stalle, afin qu'il se fasse une représentation sommaire de l'endroit où il se trouve. L'orbite gauche est vide. Et l'on sait que cet homme a dû être mis en liberté, car il ne peut se nourrir que de produits liquides-

La mort déjà l'avait frôlé. N'a-t-il pas été grièvement blessé au front ? Il est venu en- France, expliqué-t-il au président Barnaud, par amour des voyages. Mais, étudiant en Italie, il s'est ici improvisé ajusteur-tnécanieien. Une compression de personnel lui a fait perdre sa situation. Il est devenu maitre d'hôtel au Cercle interallié, puis dans un autre établissement fort bien coté. Puis il a été condamné à deux mois de prison pour vol un coupon d'étoffe que l'on a trouvé sur lui. Je me suis accusé! prononce-t-il avec peine.

A la place de qui?

Mais il ne répond pas et marque: C'est passé. Bien! J'avais 25.000 francs en banque et il eût été ridicule d'emporter ce tissu qui n'aurait pu me servir à rien.

Courte idylle

L'accusé, peu après, épousa Mlle Jeanne Audouard, une jeune Lorraine qui vivait seule à Paris.

Caissière dans un restaurant, précise le président Mlle Audouard était

très jolie, très élégante, extrêmement coquette, mais tout aussi sage. Elle avait teint ses cheveux en blond, ce qui la rendait un peu voyante, mais elle avait conservé l'air sérieux et recueillait de fréquents hommages. Elle vous a plu, vous lui avez parlé voilà l'idylle. Vous l'avez épousée l'idylle n'a pas duré.

Avait-il le droit de se montrer jaloux? Sa femme, que l'on sache, ne l'a pas trompé. Son sourire, ei ravissant qu'il fût, n'était qu'un sourire de commande. Lui, par contre, le mari, s'est parfois « égaré ». Oh sans doute, il enveloppe maintenant cet aveu d'une sorte de pudeur protectrice

Je n'ai jamais cessé de l'aimer Le reste ne comptait-pas

Mauvaise excuse: Le président Barnaud le souligne avec force:

Les hommes. Ubaldi, n'ont pas tous les droits! Les femmes en ont aussi! Prétendez-vous, oui ou non, que votre femme vous fut infidèle? Elle est morte et je ne veux pas accabler sa mémoire.

Fort bien. C'est-à-dire que, précisément, vous l'accablez!

Eugène QULNCHE

(La suite à la deuxième page.\ Le nouvel ambassadeur du Reich est arrivé hier à Paris

L'ambassadeur d'Allemagne, M. Kcester, est arrivé hier après-midi à Paris. AI Brown vainqueur de Pladner par knock-out au deuxième round

(Voir à la deuxième page.)

L'AFFAIRE D'ESPIONNAGE EN CORRECTIONNELLE

Les débats do cette affaire ont commencé hier devant la treizième chambre. Ils se déronlent à huù clou. Voici le prtncipal «censé; le Folonalfl- Izsjs Bir. dit Fantdmas

Autour de l'affaire de l'Aéroport aie La Cidna ses lignes ses pilotes

Trois pilotes de la Cidna de haut en bas, Ourmon, Paris et Burello

Les cinq majuscules de la C.I.D.N.A. me sont, chaque fois q1ie je les écrts, un souvenir et unit promesse. Je ne puis les séparer de cette lumière qui, rue des Pyramides, brille toute la nuit, comme en un sanctuaire. de ce Bourget, endormi sous la rosée de ce trimoteur qui gronde devant son hangar, de ce départ à deux cents à l'heure, de cet énorme morceau de Paris qui, au virage, vient soudain se plaquer sur la vitre de la carlingue.. La Cidna ne tient pas pour moi dans une statistique et la plus impressionnante, certes, qui puisse être. puisque, en douze ans, ses pilotes n'ont pas couvert moins de 18.600.000 kilomètres, c'est-à-dire 464 fois le tour de la terre. Les 5.522 kilomètres de son réseau, je ne les réalise pas sur une carte, mais par les ciels que je traverse, par les villes qui s'étirent sous mes yeux, par ce cœur grouillant de l'Europe où vient de vous conduire Henri Béraud, en quelle passionnante promenade Comme elle se précise, toute la grandeur de cette œuvre, comme on comprend mieux la part du rêve, l'élément de poésie et de défi qu'emportait à son bord, en septembre 1920, le premier .avion du service iégulier Paris-Strasbourg

Car la Cidna a débuté par un vol de 403 kilomètres. Un mois plus tard, elle poussait jusqu'à Prague en 1921, jusqu'à Varsovie. Il y a dix ana c'est un anniversaire qu'on n'a pas fêté ses appareils atterrissaient à Constantinople. La liaison rapide France-Orient n'était plus un vain mot. La pensée du banquier roumain Aristide Blank qui, un an après l'armistice, avait souhaité de jeter un pont sur l'Europe entre Bucarest et Paris, devenait réalité quotidienne l'avion suppléait victorieusement à de tragiques difficultés ferroviaires. Il ne fallait plus que faire vivre une affaire, l'exploiter dans le cadre normal d'une technique sans doute encore insuffisante et grâce à la subvention que lui accordait le premier sous-secrétariat de l'Air.

Si Aristide Blank mettait au service de la jeune compagnie toutes ses connaissances et ses possibilités financières, c'était à l'un de nos plus brillant officiers de la guerre, le général Duval, qui fut, en 1918, le chef suprême de l'aéronautique, de s'en faire l'animateur. L'activité du général Duval ne s'embarrassa jamais des contingences, souvent graves, de l'heure. Comme au temps du front, quand il demandait à ses escadrilles de reconnaissance du G.Q.G. de passer coûte que coûte, il ne pouvait admettre que pilotes et appareils de la Cidna fussent arrêtés par quelque obstacle. Cette politique cornélienne, qui a dû être celle de toutes les compagnies aéronautiques, la Cidna lui doit aujourd'hui son existence, son prestige et son esprit. Paul-Louis Weiller, ancien commandant du groupe d'escadrilles du G.Q.G., sept fois blessé, quatorze fois cité à l'ordre de l'armée pour ses victoires officielles, savait, quand il prit en mains le flambeau de la société, qu'il n'y avait pas d'autres moyens pour assurer son avenir. Aujourd'hui encore, il n'agit pas différemment sur des lignes qui. sont cependant parcourues deux fojs par jour, (avec une virtuosité née.de l'expérience et qu'ont empruntées des milliers de passagers. La « Flèche d'Orient » ce nom symbolique ne doit connaître la crainte d'aucuné prévision de météo, d'aucune difficulté technique, d'aucune frontière. Quand, en février 1925, l'Allemagne interdit le survol de son territoire, la Cidna ne perdit pas une minute. En quelques heures, un nouvel itinéraire jalonnait sa carte. Les pilotes qui s'apprêtaient à partir pour Nuremberg se .virent dirigés sur Bâle, Zurich et Insbruck. A ce paysage d'églogue qu'est'la Forét-Noire, on leur opposait lei neiges des Alpes tyroliennes, la forêt des pics où toute chute est sans rémission. Ce n'était plus de l'aviation marchande, mais de l'acrobatie. Epoque héroïque où l'on partait sans certitude de retour, où deux hommes pris dans les vents contraires, traqués par la pluie et le froid, suspendus pendant des heures sur des abîmes mortels fonçaient dans le ciel, souvent à l'aveuglette, pour apporter à l'heure le courrier européen.

Quelques mois plus tard, le gouvernement allemand permettait à la Cidna de reprendre son itinéraire. Mais, déjà, l'on abordait de nouveaux obstacles. Le projet d'Aristide Blank de relier en une journée Paris à Bucarest venait de prendre corps. QueJques vols de nuit, accomplis dès 1923 entre Belgrade et Bucarest avec un balisage et une installation radioélectrique de fortune, avaient assuré, grâce à une étroite collaboration avec j le rail, le parcours France-Roumanie i en vingt-quatre heures à peine. Ce n'était pas le moment de se reposer sur' ses lauriers. En même temps qu'elle ouvrait la ligne Paris-BàleZurich,. la Cidna réorganisait entière-


ment sa flotte, son infrastructure, ses services de protection météorologique, créait à chaque escale des ateliers d'entretien et de réparation, établissait en Roumanie et en Bulgarie des' centres de liaison radio terrestres, periactioanait! son balisage en dotant les 'tronçons Paris-Strasbourg et Bel- grade-Bucarest de phares à éclipse. améliorait ses systèmes d'observation, concluait des accords avec une Uizaine de pays. Le 1" mai 1930, un de ses avions, parti à l'aube du Bourget, atterrissait le soir à Bucarest ou le courrier était aussitôt distribué. n en est, ^'ailleurs, ainsi tous les jours de mai & septembre. L'an dernier, je pouvais lire à 9 heures du soir, calle Victoriei, à 2.250 kilomètres des Grands Boulevards, la dernière édition du Petit Parisien. De Bucarest, l'avion gagne Constantlnople. Trente heures, après son départ de France, il se posait sur les rives du Bosphore. Cependant, en sens Inverse, un appareil qui s'était envolé au petit jour de Constantinople apportait un peu avant minuit, au Bourget, des kilos de lettres et du fret. Là où le train mettait trois jours, il avait, lui, mis dix-neuf heures. Veut-on encore des chiffres ? Pour joindre Paris à Bucarest et Athènes dans la même journée, l'avion de la Cidna ne demande aujourd'hui que quatorze heurem. n y a deux ans et demi, il lui en fallait plus du double.

Je vous ai parlé de la machine. D y a aussi les hommes.

Ce trimoteur qui, chaque aurore, décolle du Bourget, emportant sa cargaison de passagers, son fret, son courrier et, comme un oiseau pressé, s'avance à la rencontre du soleh, un pilote le conduit dont on ne connait souvent pas le visage. De la cabine on ne voit que deux vêtements de cuir et deux casques les siens et ceux du radio qui. déjà, communique avec la terre, signale sa position, demande à la météo ses dernières nouvelles, s'enquiert du vent debout, de l'horizon bouché, des probabilités sur les Vosges et la Forêt-Noire. Que saiton de ces hommes qui ont la charge de-huit passagers et d'un appareil ? Je m'étonne toujours de cet anonymat qu'ils tiennent tous et tant à garder, de çette modestie qu'ils ont, au départ ou à l'escale, lorsqu'un bavard ce n'est pas toujours un journaliste s'amuse à les interroger. Le pilote, c'est le silence. J'en ai rencontré à tous les coins de l'Europe, je les ai vus s'installer à leur poste de commande en ce bel uniforme d'officier de marine dont les a dotés la Cidna et qu'agrémente parfois n'est-ce pas Maurice Dumesnil? la fantaisie d'un pantalon de flanelle blanche et de gants beurre frais. Ils ne m'ont parlé que plus tard, au restaurant où je réussissais à les rejoindre, dans les hangars où je les pourchassais, impitoyable, à la cantine de l'aéroport, entre deux demis » blonde, ce réconfort.

Et pourtant. Le beau roman d'aventures que le leur, qui ne s'invente pas et que chaque année grève au moins d'un nouveau chapitre Du doyen Durmon, chef pilote de la compagnie, ancien lieutenant de l'escadrille Spad 165. qui totalise près de 7.000 heures de vol, au oenjamm Tellet-Laxence, qui n'en compte que 2.700, la liste serait longue s'li fallait tous les citer. Passe encore pour leurs noms, mars le florilège des actes mémorables Quand, l'autre été, je partis sur la ligne, ce fut Sladek, l'as tchécoslovaque, qui m'emmena. Le temps était affreusement bouché et il y avait à bord quelques estomacs fragiles. Sladek arriva avec trois minutes d'avance sur l'horaire, et nul n'eût pu avouer qu'il avait été vraiment malade. Une dame, éperdue de reconnaissance. s'en fut, dès l'atterrissage Prague, a la recherche du pilote. Elle ne le trouva pas, I! avait disparu. Cet élégant garçon qui, sur les 7 heures du matin, humait l'air sur le terrain de Bucarest en taquinant négligemment de la main un massif de lauriers, était-ce le dernier dandy égaré il. Banéasa ou un pilote? Je n'eus plus de doute quand je le vis escalader notre Fokker. Ainsi ai-je connu Maurice Dume3nll, vingt-huit ans, 308 heures de vol militaire et 3.500 de vol commercial. Mais que livre ce jeune visage aux yeux rieurs d'une vie qui n'est qu'une longue bataille avec le danger? En 1927, Dumesnil, alors à l'Aéropostale, atterrit dans le Rio de Oro et reste en panne. Il a deux compagnons de choix Saint-Exupéry et Guillaumet. On finit par retrouver l'équipage qui jure de prendre sa revanche. Un an plus tard, en ntars, c'est lui qui, à 100 kilomètres de Villa-Cisneros, sauve Beauregard. En avril, il déniche, en plein désert, l'avion d'Antoine qui «'était endommagé en atterrissant et emporte le courrier. En juillet, il dépanne Riguella au milieu des dunes mauritaniennes. En octobre, il part pour aller jeter un message sur la tribu qui retenait captifs Reine et Serre et revient, après mille péripéties, mais non sans avoir réussi, avec quelques balles dans son zinc. L'officier espagnol qui l'accompagnait fut décoré. On n'oublia que le pilote. Tel est l'homme aux soixante traversées du Sahara, que je vous conseille de voir à j l'œuvre sur le secteur Belgrade-Buca- rest. Il y fait, avec le sourire, du rude et bon travail.

Parlerai-je aussi de Ladislas Ujvari.

40. Feuilleton du Petit Parisien, L'ÉTOILE -j .Par grand roman Inédit I I GASTON- CH. RICHARD DEUXIEME PARTIE

I • tA COURSE AU TRESOR VI (suite)

Dans les terres bleues

Margit fit un brusque crochet à gau-' che, puis tout à coup, avec un cri F.igu, prit sa tête à deux mains et ce 3lit à courir, dans le dédale des rochers des piliers et des aiguillea comme si elle eût été poursuivie par une meute de démons.

Mais elle va se tuor gronda Merry.

Il s'élança derrière elle tuais il'ne le retourna et le, regards le ses veux étaient deux flarntnps sombres

Va-t'en! cria-t-elié aye« tireur vat'en

Interdtt il «arrêta pendant qu etk- reprenait sa course en poussant parfois ton grand cri sauvage.

Wa-Harr Wa-Harr

Avec une agilité fantastique, elle sautait de bloc en bloc bondissait pardessus des pierres couchées. Enfin avec un râle sourd, elle s'affaissa évanouie. an pied d'un monolithe de grés dont la ,Iorme éveillait vaguement dans I'«9prit Copyright oy Gaaton-Ch. Richard 1»S2. Traduction et reproduction interdite» en 1 toua pays. <

l'as hongrois aux huit victoires et aux sept décorations, l'ancien chef pilote de l'école militaire de Szeged, entré dans la « ligne » depuis le traité de Trianon, et qui ne s'en porte pas plus mal, car il a le métier dans le sang? De Rugammer, qui en est à Sa 5.000e heure de vol après avoir fait en escadrille, au Maroc, une dure campagne dont il rapporta deux citations, et trime aujourd'hui sur Paris-Baie? De Louis Paris, d'Auguste Boyer, qui talonne Durmon pour ses heures de vol (il en a 6.700), de Victor Seyaret qui, à quarante-cinq ans, est la jeunesse même et unit, à sa boutonnière, une médaille militaire dont il est fier à un ruban rouge dont il est plus fier encore, car il le gagna comme adjudant? De Pierre Burello, ancien de l'équipe « Marche ou Créve » et qui, si j'ose dire, est un spécialiste du mauvais temps?

Je me souviens de l'effroyable traversée de la Forêt-Noire que nous fîmes ensemble, happés par les nuagens, secoués par le vent comme un shaker dans les mains du barman, et sans promesse d'une quiétude météorologique. Nous glissions à quelques mètres des sapins, dégoulinants de pluie, comme sur l'invisible voie d'un scenicrailway. Mais comme nous débouchions sur le Rhin, Burello se tourna vers moi. 6es yeux, sous la touffe épaisse des sourcils, eurent une lueur joyeuse

Tenez, me dit-il, on est bien vengéj

Sur la plaine alsacienne qui, dans un soleil ressuscité n'était que blondeur et invitation à l'idylle, un arc-en-ciel commençait de hasarder ses couleurs, peintre encore indécis devant son chevalet. Nous troquions l'orage contre une fin de jour incomparable. Burello n'avait que cinq minutes de retard depuis Pregue.

J'aime à ouvrir mon atlas, à laisser courir mon regard sur cette carte tourmentée de l'Europe centrale. Un cercle fait jaillir une ville, un trait plus poussé une montagne. Sur ces villes et sur ces montagnes, je vois chaque jour s'étendre l'ombre légère des ailes françaises auxquelles la Cidna, depuis douze ans, a annexé un nouveau domaine.

(d suivre) Maurice Bourdet. M. Poincaré, à tiyères, travaille et se promène

Toulon, 14 nov. (dép, Petit Parisien.) M. Poincaré, après avoir fait le matin une promenade en auto en compagnie de Mme Poincaré, a regagné ses appartements de l'hôtel Pomponiana, où il a reçu le docteur Jaubert, maire d'Hyères. Le président a vivement remercié le maire de la belle gerbe de roses, d'oeillets et de violettes qui lui avait été offerte par la municipalité. L'après-midi, M. Poincaré est resté dans son cabinet de travail, donnant en plein sur une vaste pelouse de fleura et baigné de soleil. Le président est resté longuement à sa fenêtre, contemplant le paysage lumineux de cette belle journée de novembre. Il a poursuivi ensuite les travaux historiques de son ouvrage Au service de la France, ayant emporté de Paris tous les documents qui lui sont nécessaires. M. Poincaré, à qui son médecin a conseillé les promenades à pied, se propose aussi de visiter en auto les environs. Il se rendra à la Pinède de la plage d'Hyères. colonie alsacienne de vacances, dont le président du comité que Hyères a eu l'honneur de recevoir dernièrement M. de Witt-Guizot, est un ami personnel de M. Poincaré. Le sénateur de la Meuse ira également en excursion à Giens, au Lavandou et Saint-Tropez.

LE BAL DE L'ECOLE CENTRALE Eé premier bal de l'Ecole centrale aura lieu samedi prochain à 21 h. 30 dans les nouvelles et splendides salles de la maison des élèves, 45. boulevard Diderot. 3 orchestres de premier ordre, des attractions et la gaieté traditionnelle des centraux assureront à ce bal son habituel succès. Entrée 30 francs. Etudiants 15 francs.

Trésorier M. P. Leroy, 4, rue de Citeaux (XIIe). Chèque postal 300-25. Le retour de Mgr Maglione Mgr Maglione, nonce du pape à Paris, revenant de Rome, est arrivé hier en gare de Lyon, à 9 h. 10. Il y a été salué par plusieurs ecclésiastiques de la nonciature.

Plus d'un million et demi

de timbres fiscaux volés à Marseille dana les bureaux de l'enregistrement Marseille, 14 nov. (dép. Petit Pari8ien.) Au cours de l'autre nuit, des cambrioleurs s'étaient introduits, en passant par un immeuble voisin, dans les locaux de l'enregistrement, 60, cours PierrePuget.

On avait tout d'abord pensé que les malfaiteurs, gênés dans leurs opérations, avaient dû se retirer sans rien emporter. Or, contrairement à ce pronostic favorable,, les vérifications effectuées par le personnel dès l'ouverture du bureau ont permis d'établir que les cambrioleurs ont- emporté 1.560.000 fr. de timbrée fiscaux.

AU « JOURNAL^OFFICIEL » Décret portant publication et mise en application provisoire de certaines dispositions d'un avenant conclu entre la France et r Allemagne au sujet des échanges commerciaux du bassin- de la Sarre avec !e territoire douanier allemand en date du 23 févTiêfc 1828.

Décret «t arrêté relatifs l'importation des blés étrangers déclarés en admission

celle d'une cariatide soutenant une corniche disparue.

Margit Margit «cria Merry Il se jetait sur elle, ouvrait le col de sa chemise d'homme, enlevait la cravate. Elle demeurait Inerte, lea y.ax clos, une sueur abondante perlant à ses tempes fines.

Mouillez-lui les lèvres avec du whisky dit Czirok. Dieu soit loué! Ma gourde en est pleine.

Merci, dit Merry.

n humecta son mouchoir avec le puissant cordial, le passa sur le visage crispé de Margit, qui eut un soupir, se détendit, mais demeara les yeux clos. Bois, chérie dit Merry.

Elle fit non, de la tête, repoussa faiblement la gourde qui frôlait ses lèvres. comme si l'odeur brutale du whisky, l'eût offensée. Elie murmura, doucement.

Dormir. Dormir.

Laissez-la se reposer dit Stones. Elle a eu tout à coup une espèce d'accès somaambuliqne. vraisemblablement provoqué par la tension nerveuse la chaleur peut-être même un peu de Oè vre.

Non non-: dit Merry.. Regardez ou elle nous a conduite,

Il désignait la pierre tevée en torme de cariatide.

Et Conrald Czirolfc et atones aperçurent alors. grossièrement gravées à hauteur d'homme la !heure suivante.

Le monograme de Tsolack Tschernoch dit le maitre-mineur d'une voix étranglée.

Nous tenotu t'ua du repérât la-

La Chambre reprendra aujourd'hui

le débat agricole

Il est possible que M. Gardey intervienne pour exposer la politique du gouvernement

Bien que la Chambre ait déjà consacré quatre séances à la discussion des interpellations relatives à la crise agricole, le débat n'est point encore épuisé. Interrompu jeudi soir en raison des fêtes de l'Armistice, il reprendra cet après-midi.

Il reste à entendre huit interpellateurs MM. André Hesse, Colomb et Guernut, radicaux socialistes Dormann, indépendant de gauche Lefas, du groupe de la fédération républicaine Hymans et Thomas, socialistes S. F. I. 0.; Chasseigne, du groupe d'unité ouvrière. D'autre part, plusieurs députés se sont fait inscrire dans la discussion.

Celle-ci ne s'achèvera donc pas avant jeudi. Toutefois, il n'est pas impossible que M. Abel Gardey monte dès aujourd'hui à la tribune pour exposer la politique du gouvernement et préciser les mesures envisagées ou même déjà réalisées par le ministre de l'Agriculture en faveur du monde rural.

On sait, d'autre part, que la Chambre a décidé de consacrer sa séance de vendredi après-midi à la discussion des interpellations déposées sur l'affaire de l'Aéropostale par'MM, Renaudel et Ernest Lafont, S. F. I. O., et Gaston Martin, radical socialiste. Ce n'est pas tout. Conformément au plan de travail envisagé lors de l'ouverture de la session parlementaire, les députés tiendront jeudi une première séance matinale afin d'examiner quelques rapports concernant des élections contestées, parmi lesquelles l'élection de M. Chauve!, dans la première circonscription de Senlis, et celle de M. Jaquot, à Beaune.

II est probable qu'ils siégeront également vendredi matin afin de poursuivre l'examen, amorcé avant les vacances, du texte rectificatif à la loi sur la propriété commerciale adopté par le Sénat.

Ajoutons que jeudi après-midi, en fin de séance, un débat aura lieu pour fixer la date des interpellations déposées par MM. Scapini et Dommange sur les conditions dans lesquelles ont été effectuées les opérations de conversion des rentes.

LA MORT DE Mme DALADIER La sympathie du gouvernement Hier matin, à l'ouverture de la séance du conseil des ministres, M. Edouard Herriot s'est fait l'interprète de tous ses collègues en exprtmant la sympathie du gouvernement à M. Daladier à l'occasion du deuil douloureux qui vient de le frapper.

D'autre part, le président du Conseil, ainsi que MM. Camille Chautemps et Marchandeau, s'est rendu, dans l'aprèsmidi, près de M. Daladier pour lui présenter leur sympathie personnelle. Le* obsèques

Les obsèques de Mme Daladier auront lieu aujourd'hui à 10 h. 30, au PèreLachaiae, après une courte cérémonie intime à 9 h. 30, à Garches.

Vichy va élever un monument à la mémoire d'Albert Londres Vichy, 14 novembre (dép. Radio.) Un comité vient de se constituer à Vichy à l'effet de perpétuer par un monument public le souvenir d'Albert Londres, enfant de Vichy.

Un certain nombre d'amis du célèbre reporter ont pris l'initiative de provoquer une réunion générale et de constituer un comité définitif.

Examinant le cadavre d'une femme tuée par son mari, deux médecins s'étaient prononcés pour un suicide Le meurtrier, un ancien huissier, après avoir révélé la vérité à un voisin, s'est tué d'un coup de fusil dans la tête Nice. 14 novembre (dép. Petit Paris.) M. Marcel Ballestre, ancien huissier à Menton, qui s'est retiré depuis quelque tempe a la Bollène^Valdebfore, venait déclarer hier soir à la gendarmerie que sa femme, Rose-Marie Sassi, venait de se suicider en se tirant un coup de revolver. Le docteur Ciamin, médecin cantonal, examina la cadavre et conclut au suicide. Cependant certains détails ayant paru suspects aux gendarmes enquêteurs, ceuxci signalèrent le fait au parquet. MM. Rouffet, procureur de la République Cachier, juge d'instruction, accompagnés du docteur Peaudeleu, médecin légiste, se rendirent à la Bollène-Valdeblore. Le praticien fit l'autopsie du cadavre et conclut également à un Buicide. Devant cette conclusion le magistrat instructeur n'insista pas et rentra à Nice. Mais, peu apres le départ du parquet. Ballestre alla trouver un de ses voisins, M. Raphaël Gassin, et lui dit en pleurant: « Elle ne s'est pas suicidée, c'est moi qui l'ai tuée. » L'ancien huissier rentrait alors chez lui et, quelques instants plus tard, on entendait le bruit d'une détonation, Ballestre venait de se tuer en se tirant en plein visage un coup de fusil de chasse dont il avait actionné la détente avec le pied.

dlqués sur la carte dit Stones, avec une espèce d'épouvanté. A-t-elle donc été réellement conduite Ici par l'esprit du mort ?

Elle nous le dira son réveil murmura Merry, qui, doucement, allongeait Margit endormie, dans le pan d'ombre projeté par l'informe cariatide. Je vais aller chercher le plan et la carte, ainsi que la boussole, la veste et les armes de Margit, dit Stones. Demeurez là tous deux. Je vais revenir. Il s'éloigna d'un pas rapide et sonore sur le sol que commençait à rendre brûlant un implacable soleil. Il eut tôt fait de retrouver les deux papiers, la boussole, les armes et la veste de la jeune femme.

I1 revint alors, vers les Jeux hommes qu'il trouva assis côte à côte, muets. Margit, dans l'ombre de l'énorme pierre. dormait d'un sommeil d'enfant. Ce ne fut que deux heures plus tard qu'elle s'éveilla.

Ses yeux cernés, ses traits tirés décelaient une fatigue cérébrale intense. Quai-je donc eu demanda-t "lie. Un peu de flevre dit Merry. Ah oui' dit-elle avec surprise. Puis, sans transition, elle dit J'ai fata et soif. Peut-être cela axplique-t-il me soudaine défaillance ? Peut-être dit Merry. Nous allons manger et boire. Nous avons marché sans arrêt depuis le lever du jour, grimpé sans cesse. escaladé oierres et rochers. Tu as le droit d'être fatiguée, chérie

Czirok éventrait une boite de conser yes, apportait une gourde pleine de iht- à la menthe, une autre pleine de whisky, disposait le tout sur une pierre, avec quelques biscuits.

Ils mangèrent sans se hâter. buredt sans excès, puis quand la jeune femme fut complètement réconfortée, Merry lui montra sur le roc de grès la re-

LA CONDAMNATION D'HUMBERT UBALDI SUITE DE LA PEtMIÈHE PAGE

Sans un mouvement, sans un geste, l'aveugle, tourné vers le préaident, répond d'une voix étrange et presque caverneuse. I1 a appris à dire sans, ouvrir la bouche. A-t-il battu sa femme ? Il concède tout au plus une gifle. On devine que la jolie Jeannette chercha vainement à se libérer d'un despotisme de plue en plus brutal. Le 8 janvier, les deux époux se retrouvèrent pour déjeuner chez Mme Saint- Agathe. Le mari parla de partir pour l'Italie. La jeune femme se refusa à le suivre, car il l'avait déjà forcée à quitter sa place et elle ne savait comment envisager l'avenir. Le soir, tous deux se retrouvaient dans un bar de la rue de l'Arc-de-Triomphe. Mais Ubaldi, entre temps, avait donné de l'argent à sa compagne « afin qu'elle se fit belle,,» et il. était allé acheter un revolver.

La scène qui se déroula alors, il est aisé de l'imaginer. Devant le comptoir, le couple s'était Installé sur de hauts tabourets. Ils paraissaient aussi calmes l'un que l'autre. Une amie qui les accompagnait, Mlle Lucienne Guéret, s'éloigna un instant. Jeannette aurait souri à un inconnu. « C'est donc un ami ? interrogea Ubaldi, et peutêtre un amant ? » Exaspérée par cette suspicion, elle répondit par un mot plus leste. Il tira, sur elle, sur lui. Plus tard, après avoir été libéré, il est retourné se montrer dans le bar où il avait commis son meurtre. Pourquoi ? On ne comprend pas. On l'entend d'ailleurs qui murmure Je suis allé au cimetière aussi. Et bientôt le président Barnaud termine par ces mots

D'autres, à la place que vous occupez, assurent avoir voulu se suicider. Tout démontre qu'ils n'étaient pas sincères. Vous, par contre, vous vous êtes grièvement mutilé et c'est pourquoi je me suis montré pitoyable. Mais pensez-vous que cela eufflse ? Croyezvous avoir expié ? On n'achète pas le droit de tuer en se logeant ensuite une balle dans la tête

Le frère et la sœur de Jeanne Audouard n'ont pas pardonné. Ils réclament un impitoyable châtiment. Mais le docteur Paul va apporter un autre son de cloche et, se plaçant à un point de vue tout différent, justifier par avance le sursis ou l'acquittement que le défenseur, MI Dutheillet de Lamothe, s'apprête à plaider

Messieurs les jurés, je me trouve aujourd'hui dans le pénible devoir de couvrir la carence de l'administration pénitentiaire et de vous dire que, si vous voulez que cet homme soit soigné, vous ne pouvez que le libérer. Après vingt-cinq ans de vaines s démarches, je souligne une fois de plus cette anomalie le département de la Seine ne peut pas soigner les malades ou'il détient

Au représentant de la partie civile, Me Lapompe-Paironne. à l'avocat général Honnart, Me Dutheillet de Lamothe répond en demandant l'absolution. L'homme qui jamais plus ne sortira de la nuit reste hanté par 1a vo- lonté de mourir. Il m'a promis de venir ici. Mais de quoi demain sera-t·il fait ? Ubaldi ne se pardonne pas

Les jurés prononcent toutefois la peine de deux années de prison et accordent à la partie civile la réparation de principe qu'elle sollicitait. LA BOXE AU PALAIS DES SPORTS AI Brown vainqueur de Pladner par knock out Ce résultat fut obtenu au cours de la 20 reprise et aussitôt le boxeur noir tomba en syncope sur le ring

Après un combat qui dura S' 40", Al Brown a remporté hier soit,, atr Palais des sports, uhe indiscutable victoire sur Pladner, confirmant de brtllante façon son récent succès de Toronto, acquis au début du match. Rarement rencontre fut aussi dramatique entre ces deux boxeurs de poids sensiblement égal (Al Brown, Itgs S50 Pladner, 55 kgs 180); dès le spignal, Pladner attaqua, mais, avantagé par son allonge, le nègre put tenir à distance son advereaire.

Tout au début de la seconde reprise, Al Brown toucha au menton Pladner par une droite très puissante. Le petit Français a'éoroula sur le tapis les bras en croix il se remit vite et après cinq secondes il se releva pour retourner encore à terre, car AI Brown l'lavait touché une nouvelle fois. Debout presque instantanément, Pladner fut encore frappé au menton par un doublé du droit du champion du monde. Nouvelle chute et cette fois les 10 secondes sont comptées par l'arbitre et Pladner reste inanimé à terre.

Al Brown, champion du monde des poids « coq », est proclamé vainqueur par knock-out.

Déjà l'immense foule l'acclame, mais, en regagnant son coin, il tombe juste au pied de sa chaise, terrassé par une syncope subite. Dix minutes de soins énergiques furent nécessaires pour faire revenir à lui le boxeur nègre qui, très souffrant avant le combat, avait sans doute fait usage d'un réconfortant trop énergique. Ses soigneurs durent le transporter au vestiaire dans leurs bras. Al Brown fut encore pris d'un violent malaise et les docteurs durent intervenir.

Au cours de la soirée, Gandon battit Harry Smith aux points et Tarante força l'Allemand Meizow à abandonner à la neuvième reprise, après un combat qui ne fut pas exempt d'irrégularités. LA CHANSON DANS LES HOPITAUX A l'hôpital de la Pitié mercredi, 4 15 heures, concert par Rachel de Ruy, Paul Diéner. M. et Mme Pinoteteau, A Bouttes et Aumônier, de l'Opéra.

père gravé certainement par Tsolack Tschernosch.

Tu as perdu connaissance après nous avoir révélé l'existence de ce signe, dit-il doucement.

Margit regarda l'étrange figure. Oui dit-elle oui. Mais ces trois étoiles ne figurent pas sur le docu- ment. Que peuvent-elles signifier? Le numéro d'ordre du repère qu'est ce rocher. C'est le troisième. Il en est deux autres, certainement et les trois doivent être disposés en triangle. Où est le document ? demanda la tzigane.

Le voici dit Stones,

Margit le prit et dit.

Le document écrit porte bien trois points, disposés de façon à former un triangle à peu près équilatéral. De ce côté-là, Il n'y a pas d'erreur. Voici maintenant la tradition orale que nous laissa Tsolack Tschernosch, avec défense absolue de l'écrire. Mais je pense qu'il n'y a plus d'inconvénient à le faire. Ecrivez, Stones.

Stones prit dans sa vareuse le carnet de route qu'il tenait à jour avec soin et il écrivit, mot par mot, sous la dictée de la jeune femme

Les trois pinnes trouvées, il faut déterminer 1e rentre du triangle et y planter un jalon A. Tire? à travers ce jalon A une ligne droite passant du repère III entre les repères II et 1. Prolonger tsettr ligne de cent pas. Planter un jalon P revenir en ligne droite de os jalon B au repère II. Passer au centre de ce repère en prolongeant ta ligne de eent pas; planter un jaton C tirer une ligne droite d angle droit la prolonger de vingtcinq paé. Plonter un jalon D. Réunir les jalons B et D par une ligne droite de rnq aents pas. On apercevra l'entrée d'une grotte, juste dans le prolongement de cette ligne. C'est là qu'est le dépôt. Quelle figure géométrique cela donne-t-il, Merry ? demanda Stones à aon oompagnoa d'»rme«, qui de •on

Une conférence

de M. Georges Bonnet à l'Ecole de la paix M. Georges Bonnet, député, ancien ministre, a fait hier soir sous l'égide de la nouvelle Ecole de la paix, à la Sorbonne, une conférence sur les résul1 tata de la conférence de Stresa qu'il a présidée. M. Germain-Martin, ministre rence.

M. Georges Bonnet a exposé d'abord la situation économique et financière des pays de l'Europe centrale et orientale. Il a décrit avec une émouvante précision la misère qui a atteint peu a peu ces diverses nations.

Il faut louer sans réserve. a-t-il dit, M. le président Herriot et M. GermainMartin d'avoir pris l'initiative A Lausanne, au nom de la France, de réunir un comité spécial chargé d'examiner les remèdes propres à surmonter une crise sans précédent. M. Georges Bonnet a alors indiqué les recommandations économiques et financières prévues à Stresa en insistant sur celles qui peuvent être mises dès maintenant en application. L'un des résultats, dès maintenant acquis, déclare l'orateur, de la conférence de Stresa, c'est d'avoir afflrmé et. croyons-nous, persuadé aux Etats débiteurs qu'ils ne pouvaient renier unilatéralement leurs dettes sans porter à leur crédit un coup mortel et qu'ils devaient entrer directement en contact avec leurs créanciets c seuls qualifiés pour leur consentir les aménagements qui s'avéreraient indispensables ». Ces sages conseils étaient nécessaires. Il est bon de le souligner. Car certain des Etats débiteurs étaient arrivés A la conférence avec des dispositions d'esprit toutes différentes.

M. Georges Bonnet a expliqué ensuite le mécanisme des accords de Stresa. Il a souligné que par le jeu des accords bilatéraux, les mesures relatives à la revalorisation des céréales commençaient déjà à être mises en application entre certains pays.

M. Georges Bonnet a terminé son exposé en ces termes

Quel que soit favenir. il est un point dès maintenant acquis, c'est la position européenne prise par la France au cours de ces débats, et le bénéfice incontestable qu'elle en a tiré. L'attitude de la délégation française qui a affirmé à Stresa, selon les Instructions de notre gouvernement. qu'elle n'avait aucun plan préconçu et qu'elle voulait simplement collaborer avec les autres nations pour assurer le relèvement économique de l'Europe centrale et orientale, a dissipé toutes les préventions. Il suffit de lire la presse étrangère pour voir qu'une voix unanime a reconnu l'esprit de solidarité manifesté par la France à Stresa. Cette solidarité, la France l'a manifestée non par des paroles, mais par des actes. Lorsque, au moment où certaines délégations apportaient quelques réserves à leur approbation, j'ai pu indiquer que le gouvernement français donnait son adhésion aux projets de Stresa sans aucune restriction, personne n'a plus douté de notre volonté de redressement de l'Europe. Certes, les accords de Stresa peuvent exiger de nous certains sacrifices. Mais ne refusons pas d'y consentir, du moment qu'il s'agit d'un plan d'ensemble comportant des mesures efficaces de solidarité eu ropéenne. A la réalisation d'une telle œuvre la France se doit de collaborer.

La dixième section de la Ligue de la République, pour fêter le succès à Stresa de M. Georges Bonnet, président de la Ligue de la République, organise pour le 21 novembre un banquet dans les salons du Namur, 2, boulevard de Strasbourg. Paris.

La mort du boxeur di Mauro La Fédération italienne de boxe a décidi de donner son nom à une épreuve

Lyon, 14 nov. (dép. Petit Parisien.) Le boxeur italien Charles di Mauro, récemment assassiné à Lyon, va être honoré par ses compatriotes. La fédération italienne de boxe vient, en effet, de décider que la mort du boxeur, qui était régulièrement inscrit à cette fédération, serait commémorée dans toutes les sociétés de la péninsule. Au cours des manifestations qui vont ne dérouler cette semaine, une coupe destinée aux équipes des « Faisceaux juvéniles de combat » qui participeront au tournoi de boxe des débutants, prendra, en outre, le nom du boxeur disparu. LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Un* Parisienne grièvement blessée dans une collision

Les Andelys, 14 nov. (d. Petit Parisien.) A Ecouis, une auto conduite par M. Castigliani, demeurant à Paris, 34, rue Bonnier, s'est écrasée contre un chariot de betteraves; M. Castigliant est indemne mais sa compagne, Mlle Renée Broglie, rue de Douai, est sérieusement blessée au visage et a dû être transportée à l'hôpital des Andelys.

Le rapide Paris-Boulogne,

tamponne un camion:

un tué, un blessé

Amiens, 14 novembre (dép. P. P.) Le train rapide numéro 7 venant de Paris et se dirigeant vers Boulogne a tamponné un camion d'un magasin de nouveautés d'Amiens au passage à niveau de Remiencourt.

Le livreur, M. Louis Delannoy, trentehuit ans, a été tué le chauffeur, M. Charles Fabry, est très grièvement blessé, mais ses jours ne sont pas en danger.

HUGUETTE GARNIER

"LIL Y BOUQUET' (roman)

Voici, fraîche, pimpante et mélancolique parfois, l'histoire d'un trottin moderne, le film de toute une vie, de l'aube au déclin. Et c'est, en même temps, le tableau le plus pittoresque, le plus sincère, le plus hardi des coulisses de la mode parisienne. Gavroche, rouée, sentimentale à ses heures, Lily Bouquet n'a eu qu'à paraître pour séduire des milliers de lecteurs. Huguette Garnier a créé là un type de petite femme qui restera. (Flammarion, 12 francs.)

côté avait tracé le schéma indiqué par Margit.

Le voici dit le jeune homme.

La flèche indique la direction de la grotte, ajouta-t-il.

Eh bien dit Czirok les yeux étincelants, à la besogne. Cherchons d'abord les deux autres repères. Quand nous les aurons trouvés, le reste ne sera qu'un jeu d'enfant. Demeurez ici, madame. ajouta-t-il, Noud allons chercher, nous autres. Et par le diable noir, nous trouverons Dussé-je vendre mon âme audit diable pour cela

Recherche exténuante, sous le soleil de plomb, parmi ces pierres surchauffées qui réverbéraient le soleil à la fois en chaleur irradiante et en cruelles clartés.

Parmi le fantastique paysage de pierre, aux tona d'ocre jaune, de roullle et de sang, devant l'immense horizon des monts bleuâtres et le vide vertigi neux creusé à six mille pieds de profondeur, dans les vallées, les trois nommes erraient, tournaient en rond, .aspectaient chaque pierre.

Leurs yeux, brûlés par l'implacable lumière, leurs pieds, brûlés par la radiation du sol, leur corps entier, brûlé par la chaleur solaire les faisaient cruellement souffrir.

NOS ÉCHOS] Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'Association amicale des officiers de chemin de fer à voie de 0 m. 60 et l'Association des A. C. de la voie de 0 m. 60. Sénat séance 10 heures et à 15 heures (baux à terme).

Chambre des député. séance à 15 heures (suite des interpellations sur la crise agricole).

Congrès C. N. des débitants de boissons, hôteliers et restaurateurs, 19, rue Blanche. De l'industrie et de l'agriculture françaises, 8, rue d'Athènes.

^unions d'anciens combattants 77-, 277R. I. et 72- R. I. T.. 20 h. 30, chez 2immer (Chatelet). 24-, R. I et 17R. I. T., 21 h., 28, boulevard de Strasbourg.

Réunions Société de psychotérapie et de psychologie, 17 h., 49, rue Salnt-Andrédes-Arts. Art et Science, 20 h. 45, 21, rue Cadet Société des ingénieurs de l'automobile, 20 h. rue Bianche. Club du Faubourg, 20 h. 30, avenue de Wagram.

Banquet Société de psychotérapie et d'hypnologie, 20 h., 8, rue Danton. Courges à Vincennes, à 13 heures. M. Louis Folcher, président fondateur de l'Association amicale des mutilés réformés et combattants du département de la Lozère, est nommé chevalier de la Légion d'honneur.

LE SALON NAUTIQUE

C'est demain mercredi que le 7« Salon nautique international ouvrira ses portes, cours Albert-I" et sur la Seine. Cette manifestation sera comme chaque année l'une des plus brillantes de la saison, et M. Albert Lebrun, président de la République, viendra l'inaugurer jeudi 17 courant.

Le Salon nautique, qui sera ouvert du 16 au 27 novembre, s'annonce comme un véritable succès.

MARIAGE

Hier a été célébré, dans la plus stricte Intimité, à la mairie du VIII« arrondissement, le mariage de M. Alexandre Varenne, député du Puy-de-Dôme, ancien gouverneur général de l'Indochine, avec Mlle Marguerite Migeot.

Les témoins étaient pour M. Alexandre Varenne MM. F. Varenne, directeur des affaires diplomatiques à la préfecture de la Seine, et le docteur P. Guiserne pour Mlle Migeot MM. Pierre Rivière, ingénieur, et Joseph Varenne, architecte.

NECROLOGIE

Mme Gaston Simonin, MM. Philippe et Jean Simonin, M. et Mme Jules Porisse, M. et Mme Raphaël Poriese font part du décès de M. Gaston Simonin, leur époux, père, gendre et beaufrère. L'incinération a eu lieu dans l'intimité.

LE JOURNAL DE LA FEMME Hebdomadaire Moderne Illustré

Femmes La critique Littéraire actuelle ne répond pas souvent à votre attente. Pourquoi Parce qu'elle ne se soucie guère de voa sentiments et de vos gotits. Or, votre » avocate, Raymonde Machard, que ses succès de

romanaere qualifient plus que tout autre pour donner un avds autorisé, jugera dans le Journal de la Femme du « Livre qui plait ou qui déplaXt aux jemmes ». D'autre part, un grand lettré, Xavier de la Vieuville, jera, du point de vue des femmes, la critique de la littérature contemporaine. Ainsi, jamass action littéraire n'aura eu une portée aussi considérable. (En vente partout. Parait tous les samedis. Prix 1 franc.) table et à la cuisine

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BS RACHILDE Jeux d'artifices. F. DE MIOMANDRE Les égarements Précédemment Parus

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G. CHERAU Celui du bois Jiçqualln»

H. ELOER La Bourrin.

J. RAMEAU » Flore BaaHHggJiBM jn Chaque VOLUME DE z« A 320 PAGES

Merry tout à coup entendit Conrad Czirok pousser un cri de victoire. Hourrah hourrah J'ai tronvé Quel repère ? cria Merry.

Le premier n n'y a qu'une croix dans le cercle

Merry courut vers le maitre mineur. Il le trouva, rouge de joie, haletant, appuyé du dos à une énorme aiguille de grès jaunâtre qui. sur lui, jetait un manteau d'ombre violacée.

Où est-il ?

Là!

De sa main tendue, Czirok montrait un bloc gris, taillé en pyramide tronquée sur la paroi qui leur faisait face, la marque de Tsolack Tschernosch s'enlevait sous une forme un peu différente de la première. Elle apparaissait ainsi aux yeux de Merry

Stones accourait, contemplait lui aussi la marque, entaillée à coups de pic dans le grès dur.

Il sera moins difficile de trouver la troisième marque que de découvrir la deuxième dit-il. Il suffit de mesurer la distance, assez grande qui sépare les deux rochers. En reportant convenablement cette distance sur le terrain, nous devons la trouver presque mathématiquement.

Oui dit Czirok, qui, aussitôt déroula la longue ceinture de laine rouge qui lui serrait les flancs. Ma ceinture mesure environ quatre mètres. Je pense que les deux marques doivent être distantes d'une centaine de mètres.

Stones Ht un signe d'assentiment, prit une extrémité de la ceinture qui

1 Programme des spectacles Opéra, relâche.

Opéra 3 h. 16, Manon.

Odfon, 8 h. 30, Education de prince.. Gaïté-Lyrlquc, 8 30, gén., Pays du sourire. 'Iriauou-I-yriçue, 8 h. 30, Ciboulette, Chitclet, 8 h. 30. Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, 9 h.. Avril (A. Brulé, Arnauay). I'orte-Samt-M»rtLa. 8 h. 30, le Scandale. Théâtre de Paris, 8 h. 45. Une femme ravie. Cymnase 8 h. 45, 145, Wall Street. Sereh-Bernardt, 9 h.. Dame aux camélias, Mo£»der, 8 h. 30. Auberge du Cheval-Blanc. Renaissance, 8 h. 45, la Vie d'une femme. Ambigu, 8 h. 40, Topaze.

Palais-Royal, 8 h. 45, la Maison d'en tacv Antnine, 9 h., Périphérie.

Bouffes-Parisiens, 8 h. 46. 4zor.

Michodière, 9 h., la Fleur <ïew po»» Athénée, relâche.

Madeleine, 9 h. 15, Mozart (Y. Printein, Ambassadeurs, 9 h.. Edition spécial». Saint-Georges, 9 h.. Mademoiselle. Nouveautés, 9 h., Jeanne.

Comédie Champs-Elysées, relâche.

Gd-Gnlgnol, 9 h Sexualité (Mayane). Théâtre Michel, 9 h., Valentin le Dégoaat. Potinière, 9 h.. c 5 à 7 n, (comédie). Capucine*, 8 h. 45. le Progrès s'amuse. Arts, 8 h. 30. Leçon d'amour dans un parc. Avenue 9 h., la Ronde (Ludmilla Pitoëff). Montparnasse, 9 h., Comme tu me veux. Atelier, 9 h., la Mauvaise Conduite. Mathurins, 9 h., Prenez garde à la peinture Studio de Paris, relâche.

Moulin de la Chans., 9 Au pays du soleil. Théâtre Figaro, relâche.

Th. Action Intôr. 9 h., le Train blindé. Comcrdia, 9 15, Un jali monsieur. <op4r.) Cluny, 9 h., Bourrachon (Signoret). Déjazet, 8 h. 45. Joseph eet un cochon. Moncey, 8 30, la Fille du tambour-major, Zénith (pi. Gambetta), Fille du tamb.-major ttobelins, 8 30. la Cocarde de Mimi Pinson. MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, relâche.

Casino de Paris, 8'h. 30, Sex Appaal 32. Empire, 8 h. 30, STayol.

Alhambra, 3 h., 9 h.. Ninon Vallin. attract, Dix-Heures, 10 h., Dix heures sonnent. Deux-Anes, Conférence de. non Aise«. Embassy, 10 b., Maurlcet, Charpini, etc. Lune-Rousse (58, rue Pigalle). revue. pavillon-M.-H. (11, bd Poissonnière), perrn. Scula, 8 h. 30, Georgius et son th. chantant. Bobiuo-M.-H-, Perchicot, Bissi et Remo. Européen, m., s" Maria Valente, Max Rogé, Gaumont-Palace, m., s.. Cinq attractions. M*dr»no, 8 h. 45, Cirque sous l'eau. Cirque d'Hiver, 8 45, les Ours, les Phoques. Coliséum, danse, mat. et soir., attractions. Moulin-Rouge, bal-kermesse, mat, s., nuit. Magic-City-Bal, tous les s., 9h.; dim., mat. Luna-Park, 9 h., dancing (sem. entr. libre). Jardin d'Accliniat., entrée, 3 fr.. enf., 1 fr. Pompéien, Jeudi soir, bal; aam., d-, m., s. CINEMAS

Madeleine, le Champion.

l'aramount, Maquillage.

Gaumont-Palaee, Danton.

Aubert-Palace, Un rêve blond.

Olympia, les Vignes du Seigneur. Marivaux-Pathé. Mélo.

C. Ch.-Elys., Silence, on tourne (H. Lloyd), Oaumont-Th., le Champion du régtment Marlgny, Fanny.

Colisée, Boudu sauvé des eaux.

Moulln-Patité, les G*îtés de l'escadron. Hlax-LinderPathé, Poil de Carotta. Victcr-Hugo-Pathé, Enlevez-moi.

Impérial-Pathé, l'Atlantide.

Omaia-Pathé, l'Homme que j'al tué. Palace, la Traite des femmes.

Capucines (mat. seul.). Monsieur Albert. Ermit.-Pathé-Natan, Courtisane (G. Garbo). Plgalle, le Chemin de la vie.

Apollo-Cinéma, Mata-Hari (Greta Garbo). Miracles, 9 h.. la Femme nue.

Maillot-Palace, Trader Horn.

Falffuière, Queen Kelly (G. Swanson). Caméo, Jeunes filles en uniforme. Luna, Après l'amour, Frères Karamauoff. Royal-Pathé, l'Atlantide.

Studio 28, Y. Print., S. Guit., c M. Léopold > Agric, Scarface, 3, 9; sam., dim., 2 80 A. Bonaparte, Clair de lune, 3, 9; s., d.. 5. St. Diamant (pl. St-Aug.), Cabaret de nutt. Cigale, Buster millionnaire (B. Keaton). Artistie, le Champion du répriment. Ciné-Opéra (1 30 à minuit). Clair de lune. I^utétia-Pethé. Enlevez-moi.

îtaspail 216, le Roi des schlemihls.

Passy (25, r. Passy), Alraune (Brlg. Helm). Eden (7, av. Clichy), le Trlangle de feu. Saint-Marcel-Pathé, Enlevez-moi.

I.onxor-Pathé, Enlevez-moi.

St-Sabin, Fils de radjah. Papa Long.-Jamb. Carillon, Quick (Lilian Harvey).

Roxy, Frankenstein.

r.yon-Psthé, Enlevez-moi.

Sélect-Pathé, Enlevez-moi.

Anteuil-Bon-Ciné, Verdun, souv. d'Hist.

LES PROPOS DE IAMRISIEMME LE MIROIR DE LA FEMME "justement tout ce gui voua intéresse., ttlcudanukH

fut reportée vingt-cinq fois sur le sol. L'estimation du maitre mineur ne trou.vait donc être singulièrement exacte. Une seconde fois les trois hommes recommencèrent l'opération, et dans la direction indiquée par Czirok poussèrent ensemble de nouvelles investigations.

Ce fut Merry qui. cette fois, aperçut le troisième repère.

Il ditférait encore des deux autres en ce sens que les deux T et les deux étoiles formaient la figure géométrique du triangle qu'ils avaient délimité, et dont une étoile marquait le centre.

Cette fois, nous n'avons plus qu'à déterminer le point central dit le maitre mineur. Il nous reste encore plus de deux heures de jour.» A l'œuvre Si je ne me trompe, Tsolack Tchernosch a dû laisser une trace de son passage au centre du triangleIls élevèrent, au pied de chaque repère, un cairn de pierres, afin de pouvoir tes retrouver aussi vite que possible et revinrent vers Margit après avoir très soigneusement mesuré la moitié de la base du triangle, formée par les repères I et II.

Il leur suffit alors de tirer. par la pensée, une droite joignant le sommet à la base. Ils remontèrent ensemble à la même allure, vers le aommet figuré par le troisième repère. Czirok marchait à gauche et Stones à droite de Merry dont ils étaient l'un et l'autre séparés par une dizaine de pas. (A «uferw.)


inVKBI TÉUftfi«APHI«l,'ES et TÉLÉPHONIQUES SPÉPAI» «a i»eW **t-iml*m et «̃ TtoK» j

Le plan constructif français pour l'organisation de la paix »• SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE «-

L'espoir est formulé que les puissances ne faisant pas partie de ces arrangements en rendront l'application posaible en acceptant de donner leur plein effet aux garanties résultant des pactes qui les lient déjà pacte de Paris ou pacte de la S. D. N. Sans cette acceptation, le projet serait irréalisable. Se fondant sur les déclarations de M. Stimaon, d'après lesquelles, oR qu'il ne produise, un conflit armé intéresse tous les signataires du paete de Paris, qui ne sauraierat maintenir la neutralité ci l'égard de l'agresseur, le premier ohapitre de notre projet a pour objet essentiel de faire consacrer et préciser ce prittcipe par toutes les puissances. Celles-ci devront en particulier, en cas de manquement au pacte de Paris, interrompre leura relations économiques et financières avec l'état agresseur.

Alors que le chapitre premier intéresse toutes les puissances participant à la conférence, le chapitre 2 ne vise que celles de ces puissances qui sont membres de la S. D. N.

Il précise que la reconnaissance des principes inscrits au précédent chapitre doit permettre aux membres de la S. D. N. de donner leur plein effet aux engagements du pacte et spécialement de son article 16 sans qu'ils courent désormais le risque de se trouver en opposition avec un Etat non membre de la S. D. N. qui voudrait voir strictement maintenir les règles de la neutralité.

L'assistance mutuelle

entre puissances européennes

Le chapitre III concerne spécialement les puissances européennes. Le système qu'il expose ne peut fonctionner qu'à condition tout d'abord que. sinon la totalité, au moins un nombre suffisant de puissances, compte tenu de leur importance et de leur situation géographique, y donnent leur adhésion: Il contient à la fois des dispositions politiques et des dispositions militaires. Les dispositions voUtiques ont '/Jour premier objet de définir les conditions dans lesquelles chacun des contractantes aura droit d la coovération des autres. Cette assistance mutuelle devra être déclenchée sur le si-mple fait d'une attaque ou invasion dûment constatée à la demande de l'Etat qui en est victime par une commission dont tes membres seront désignés dès le temps de paia parmi les agents diplomatiques et attackés miditaires accrédités auprès du gouvernement de cette puissance. L'arbitrage obligatoire

Tous les contractnnts devront adhérer d l'acte général d'arbitrage. Au cas où l'un des signataires refuserait de se conformer aux méthodes de règlement pacifique des différends ou refuserait d'exécuter une sentence arbitrale ou judiciaire bu de donner suite à la censtatation par le conseil de la Société des nations de la violation d'un engagement international, l'autre partie pourra saiair le conseil, qui décidera les mesures A d prendre. Les puissances contractantes prêteront leur concoura l'exécution de cette décision.

Enfin et c'est un point essentiel il est stipulé que le conseil de la Société des nations prendra, la majorité des voix, les décisions requises pour l'application des dispositions ci-dessus. Les dispositions militaires

.Les dispositions militaires ont un Réduire, selon les principes des propositions Hoover, le caractère offensif des forces nationales terrestres destinées à la défense des frontières métropolitaines dans l'Europe continentale. D'autre part, préparer la mise en oeuvre de l'assistance mutuelle au profit d'un des contractants en organisant le premier secours pouvant être mis sans délai à sa disposition.

Pour atteindre le premier de ces buts, les armées des puissances contractantes seront progressivement ramenées ci un type unijorme celui d'une armée natianale de service à court terme et d'effectif limité.

Afin d'assurer l'égalité dans la défense, il est spécifié que dans l'évaluation des effectifs il y aura lieu de prendre en considération, conformément à l'article 8 du, pacte, les conditions spéciales à chaque Etat, et notamment « les inégalités et les variations des ressources de recrutement » des diverses puissances signataires. De méme, il devra être tenu compte de l'instruction militaire reçue dans des formations politiques ainsi que de l'importance des polices. Ces armées natio-

Le. voyage en Saxe

du chancelier von Papen Berlin, 14 novembre (d6p. Petit Paris.) Les bruits répandus à Berlin sur l'éventualité d'une dissolution très prochaine du nouveau Reichstag sont démentis. Ils apparaissent d'ailleurs invraisemblables. Le Parlement d'Empire se réunira, comme il a été convenu, le 6 décembre. D'ici cette date, des conversations entre le chancelier et les chefs de partis auront conduit à un résultat positif ou négatif. M. von Papen semble vouloir prendre l'avis même de l'opposition, car il a convoqué pour mercredi prochain, à 18 heures, les deux leaders socialistes, Wels et Breitncheid. Durant le court voyage qu'il a fait aujourd'hui à Dresde, le chancelier a tenu à rappeler qu'il ne songe pas à exécuter la réforme de l'Empire sans l'assentiment des Etats confédérés. Son gouvernement n'a d'ailleurs pas l'intention de mépriser l'opinion du peuple. Il s'efforce seulement de donner au pays une meilleure Constitution. Il veut combattre les excès du parlementarisme qui a été importé en Allemagne, venant des démocraties occidentales, et qui a nui grandement au pays. Contrairement donc aux bruits sensationnels, il semble plutôt, ce soir, que le cabinet. d'Empire ne veut rien brusquer et que, s'il a toujours l'intention d'imposer au pays une réforme électorale par voie de décret, il cherchera d'abord à mettre les partis du Reichstag dans leurs torts en les amenant à reconnaître leur incapacité à créer un autre gouvernement. Si les tractations avec les chefs des partis finissent par un échec, le cabinet présidentiel Schleicher-Papen ne manquera pas d'en prendre aussitôt acte et de se servir de cette constatation pour passer à de nouvelles initiatives.

LES ELECTIONS PARTIELLES DE LUBECK

Berlin, 14 nov. (dép. Petit Parisien.) Les élections partielles qui ont eu lieu dimanche à Lübeck ainsi qu'en Saxe ont montré la décroissance rapide du mouvement naziste, décroissance qui s'est encore accentuée depuis le 6 novembre. Voici pour les élections du 31 juillet et des 6 et 13 novembre les voix nazistes comparées

e Lübeck 36.000 31.600 27.700. Saxe Leipzig 142.000 128.600 101.000.

Dresde 150.000 134.000 104.000. Chemnitz 89.000 80.000 70.000.

Plauen 34.500 33.700 27.000.

Bacarèst. Un important accord ferroviaire a été conclu entre les délégués des dlemins de fer polonais et les délégués des _mins de fer roumains.

nales ne posséderont aucun matériel mobile puissant.

En ce qui concerne le premier secours à porter à un Etat contractant, on prévoit, compte tenu du fait que l'organisation militaire ci-dessus esquissée ne permet pas aux forces nationales d'intervenir rapidement dans un conflit, la spécialisation d'éléments réduits (contingents de troupes accomplissant un service à plus ou moins long terme et dotée des matériels interdits aux armées nationales); ces éléments seront à la disposition de la Société des nations et préts d entrer en action au premier appel.

D'autres dispositions concernent le stockage dans chaque Etat et sous le contrôle de la S. D. N., pour être mis à la disposition de l'Etat victime d'agression, des matériels mobiles dont la conservation sera autorisée par la convention générale, mais qui seraient interdits aux forces nationales à service téduit l'unification progressive des matériels de guerre dont la fabrication sera contrôlée et peu à peu organisée internationalement; l'organisation entre les Etats contractants du contrôle permanent et régulier de l'exécution de leurs obligations.

La réalisation de ce programme se fera par étapes, toutes précautions nécessaires en ce qui concerne les effectifs et la valeur des forces en présence et pour qu'il n'y ait augmentation des forces ou des dépenses d'armement pour aueun Etat étmat prises pendant la périodc transitoire.

Forces navales et d'outre-mer Le chapitre IV traite des forces navales et des forces d'outre-mer. Elles ne sauraient en effet être directement affectées par le système continental défini au chapitre III et ne peuvent être réglementées que par la convention générale.

En motière navale, le projet envisage le cas ox, pour permettre aux signataires d'aller aussi loin que possible dans la voie de la réduction des tonnages, serait conclu entre les Etats intéressés un pacte méditerranéen leur donnant des garanties suffisantes d'assistance mutuelle.

De toute manière, et selon les termes de la proposition Hoover, il convient de laisser intacte la relativité existant actuellement entre les armements et, par conséquent, sous réserve d'un régime spécial pour les flottes inférieures à 100.000 T., d'appliquer le coefficient de réduction qui sera admis aux tonnages existants tels qu'ils ont été déclarés par les principates puissances navales en 1931.

Le projet prévoit, en outre, que chaque Etat signataire disposant de forces navales devra, au premier appel de la SociéiC, Journir le secours de première urgence arequel aurait droit l'Etat vietime d'une. agression dans les conditions spécifiées au chapitre III (section A).

Ce secours comprendra une proportion de navires de chaque catégorie, proportion qui sera b déterminer d l'avance.

Armements aériens

Dans le domaine des armements aériens, qui fait l'objet du chapitre V, un point capital est, dès à présent acquis dans le cadre de la convention genérale l'interdiction de tout bombardement aérien et la suppression corrélative des avions de bombardement, ruais, par la résolution du 23 juillet, ces mesures ont été subordonnées notamment à l'établissement d'un système assurant la non-utilisation militaire de l'aéronautique civile.

La délégation jrançaise p r o p o s e qu'un accord intervienne entre toutes les puissances aéronautiques de l'Europe pour la création de « l'Union européenne de transports aériens qu'elle réclame depuis le début de la conférence.

Enfin, de méme que nous préconisons la formation de contingents spécialisés de forces terrestres mises à la disposition de la S. D. N., nous ^préconisons la constitution, au moins en Europe, d'une force aérienne organiquement internationale, dont le personnel sera recruté parmi des volontaires de différentes nationalités, d'après un contingentement à déterminer.

Il est rappelé en terminant que toutes les parties de ce plan sont solidaires et que sa réalisation sera, comme l'a /ortement indiqué sir John Simon devant la Chambre des communes, progressive, mesurée au développement de la confiance et à la loyauté dans l'exécution des e~,igagements pris.

La collaboration économique franco-allemande

Berlin, 14 nov. (dép. Petit Parisien.) Le Berliner Tageblatt de ce soir donne dans son supplément économique quelques précisions nouvelles sur la coopération économique franco-allemande. Le syndicat germano-franco- anglais dont il a été question est le « syndicat européen des entreprises », société d'étude et d'exécution de travaux dans des pays autres que ceux des associés et qui compte parmi ses membres deux entreprises allemandes, trois sociétés françaises et deux anglaises.

La participation de l'Allemagne à l'octroi de matériel dépendra de sa participation au financement des commandes. Si cette dernière participation est possible, la quote-part allemande de 20 dans le capital d'un milliard de francs sera augmentée.

A côté de ce syndicat, il existe un accord entre la firme Julius Bergen et une maison française correspondante. L'Angleterre n'y est pas représentée.

La commission a examiné ces deux créations et les a sanctionnées, ce qui signifie qu'elles peuvent compter sur l'appui des gouvernements, ce qui est important pour l'obtention des concessions et pour faciliter le financement. Il est question de fournir pour les affaires futures une garantie francoallemande. On commencera par l'exécution de petites affairée qui seront financées par les banques françaises et anglaises. On croit que de grands trusts français et allemands de l'industrie électrique arriveront également dans un avenir prochain à coopérer. M. RAYMOND PATENOTRE RENTRE DE BERLIN A PARIS Berlin, 14 novembre (dép. Petit Paris.) M. Raymond Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale, qui vient d'avoir à Berlin d'importants entretiens avec les plus éminents représentants de l'économie du Reich ainsi qu'avec le chancelier von Papen, a quitté ce soir la capitale allemande, rentrant à Paris.

La réunion mensuelle à Bâle du conseil de la B. R. I.

Bâle, 14 nov. (dép. Petit Parisien.) Le conseil d'administration de la B. R. I. a siégé ce matin lundi au siège de la B. R. I. à Bâle, de 10 heures à 13 heures. C'était sa vingt-sixième séance depuis la fondation de l'institut bancaire de Bâle.

L'EMEUTE DE GENÈVE

ET L'ATTENTAT DE U0SII1E ONI ÉTÉ PRÉPARÉS

MEC SOIN ET MÉTHODE Genève, 14 nov. (dép. Petit Parisien.) Aujourd'hui ont eu lieu les obsèques de la douzième victime de l'émeute de mercredi, et l'on espérait que la funèbre liste était définitivement close lorsqu'on apprit ce soir le décès d'un treizième blessé.

De nouvelles funérailles auront donc lieu mercredi, ce qui retarde naturellement la pacification des esprits et oblige les autorités à différer le départ des bataillons valaisans. La présence des troupes confédérées est d'ailleurs bien accueillie par la population genevoise qui se livre à leur égard à de nombreuses manifestations de sympathie. C'est ainsi, par exemple, qu'une collecte offerte par quelques citoyens et destinée à agrémenter l'ordinaire de la popote régimentaire a produit en quelques heures la somme de 3.000 francs suisses.

D'autre part, l'auditeur en chef, c'està-dire le juge d'instruction de l'armée, a soumis aujourd'hui au Conseil Pédé-'ral à Berne un premier rapport où il précise les circonstances dans lesquelles se produisit la tragédie. Après avoir rappelé la brutale agression dont les soldats furent victimes et qui avait pour but de les empêcher d'accomplir leur mission de police, le rapport conclut à l'existence d'un complot organisé.

Des civils, précise-t-il, avaient été postéa à des endroits déterminés de la rue pour donner des ordres sur l'action à suivre des soldats isolés furent subitement cernés et attaqués par plusieurs manifestants. Pour ainsi dire, dans chaque cas. l'attaque et le désarmement eurent lieu selon une méthode uniforme. Il fut fait usage de signes de reconnaissance et des pétards furent lancés lorsque la foule se retirait. Ces constatations et le fait que les agresseurs étaient munis de poivre, avec lequel ils aveuglaient les soldats, et de matraques a donné à de nombreux témoins l'impression très nette que l'attaque de la troupe avait été préparée méthodiquement et exécutée sous une direction unique.

Submergés par la foule et lapidés à coups de pierres et de pavés, les 60 hommes du détachement s'adossèrent à un mur. C'est alors que l'officier donna l'ordre de charger les armes et de tirer. Mais auparavant la trompette donna par deux fois le signal réglementaire.

D'autre part une compagnie qui venait au secours du détachement essuya plusieurs coups de feu. Au même instant elle fut coupée en deux tronçons par une auto qui vint se placer en travers de la colonne et une motocyclette arrivant par derrière bouscula un officier et deux recrues qui eurent une jambe brisée.

Bien que l'enquête soit loin d'être terminée et que la liste des arrestations ne soit pas close, la conclusion très claire qui se dégage des renseignements réunis jusqu'ici par l'autorité militaire fédérale est donc que les communistes et les socialistes extrémistes obéissant aux ordres de M. Nicole avaient longuement prémédité leur attaque contre la salle de PlainPalais, qu'ils avaient convenu à l'avance de recourir à la force contre la police et contre l'armée et qu'on se trouve, de la sorte, en présence d'une émeute bien caractérisée.

De même l'enquête ouverte à Lausanne à la suite de l'explosion de la bombe qui fut placée cette nuit sous le porche de l'Hôtel de Ville prouve que l'attentat fut organisé avec plus de méthode et que plusieurs personnes y furent associées. Heureusement, les Cinq blessés ne sont pas très grièvement atteints. La police vaudoise croit d'ailleurs tenir la piste des coupables elle a également arrêté le militant antifasciste qui avait barbouillé de rouge, la veille des fêtes de l'armistice, le monument élevé à la mémoire des soldats italiens morts pour leur patrie. P. DU BOCHET.

Le congrès Volta a tenu hier sa séance inaugurale

Rome, 14 nov. (dép. Petit Parisien.) Le congrès international Volta, organisé par la section des sciences morales et historiques de l'Académie royale d'Italie, a commencé ce matin, à 11 heures, par une séance solennelle dans la salle Jules-César, au Capitole. Le duce, qui fut salué à son entrée par les applaudissements de l'imposante assemblee, avait pris place au pied de la célèbre statue du dictateur romain, sur une tribune où se trouvait également le prince Boncompagni, gouverneur de Rome; le sénateur Marconi, président de l'académie d'Italie le ministre d'Etat Sclaloja, président du congrès Volta le secrétaire général de l'académie, M. Volpi, et le secrétaire du parti fasciste, M. Starace.

On sait que ce congrès, qui a pour thème: « L'Europe », sera de nature scientifique et non politique. En effet, les éminentes personnalités qui y prennent part, y compris celles qui ont rempli des fonctions politiques Importantes dans leurs pays respectifs, ont été invitées'ici à titre d'hommes d'étude. Par conséquent, aucune décision ne sera prise à l'issue des discussions, qui revêtiront un caractère purement académique, mais qui n'en seront pas pour cela moins importantes et resteront dignes du plus grand intérêt.

Théodore Vaucher.

Rome fait un chaleureux accueil aux délégués français au congrès Rome, 14 novembre (dép. Petit Paris.) De nombreux Français se trouvent actuellement à Rome où, pour la plupart, ils participent au congrès international Volta inauguré ce matin. Tous n'ont qu'à se louer de l'excellent accueil dont ils sont l'objet, spécialement de la part de personnalités italiennes qui leur témoignent la plus vive cordialité.

M. Henry Bérenger, en sa qualité de président de la commission sénatoriale des affaires étrangères, attire tout particulièrement leur attention. Il est très naturel, d'ailleurs, que plusieurs d'entre elles se soient montrées heureuses de pouvoir s'entretenir avec lui, en particulier le baron Aloisl, qui avait déjà l'habitude de le rencontrer comme membre de la délégation française à Genève.

M. Mussolini, lui-même, a eu, il y a quelques jours. une longue conversation avec M. Pierre Dupuy, député de l'Inde Française, directeur du Petit Parixien, avec lequel il s'était déjà entretenu à deux reprises en 1930. Aujourd'hui, c'est le sénateur Bérenger qui a été reçu par le duce. L'entretien entre le chef du gouvernement italien et le président de la commission des affaires étrangères du Sénat français s'est prolongé pendant une heure. Th. Vauchbe.

Berlin. Une cérémonie à la mémoire des soldats allemands tombés pendant la guerre dans les Flandres a eu lieu en présence du prince Oscar de Prusse, des généraux von Hutter et von Below, et des autorités universitaires.

DANS LA région!; PARISIENNE

AISNE

Savreux, le receveur des postes indélicat de Fresnoy-Ie-Grand condamné à cinq ans avec sursis La quatrième session de la cour d'assises de l'Aisne s'est ouverte, hier, sous la présidence de M. Lorguier, conseiller à la cour d'Amiens, assisté de MM. de La Batut et Poumeroulie, juges au siège.

La première affaire ranime une vieille histoire de détournements de deniers publics qui valut à son auteur, par contumace, une condamnation à vingt ana de travaux forcés et 1.000 fr. d'amende. Le 18 octobre 1924, le receveur des postes de Fresnoy-IeGrand, Gaston Savreux, âgé de quarante et un ans, qui se trouvait à l'expiration d'un congé, ne rejoignait pas son poste et prenait la fuite. Un examen de sa comptabilité fit découvrir une différence de 60.000 francs qui n'étaient pas perdus pour tout le monde. La situation de Savreux, avint qu'il eût commis aes détournements, était fort embarrassée. Son traitement modeste ne suffisait pas àsatisfaire ses goûtes dis- pendieux. Marié, 11 avait une liaison avec, une employée de l'administration des postes.

M. Treille, procureur de la République, ne peut que requérir une peine, moins grave certes que celle qui fut prononcée par défaut, mais nécessaires l'exemple. M- Lenain, partie civile, représente l'administration des postes et entend faire respecter ses droits. M- Fagneux, bâtonnier du barreau de Laon. va s'efforcer d'arracher sinon l'acquittement du mons un allégement sérieux.

Après délibération, le jury rapporte un verdict condamnant Gaston Savreux à cinq ans de prison et 5.000 francs d'amende avec sursis. Celui-ci est. en outre, condamné à remboursé les 60.000 francs qu'il a détournés.

CHEZ ANC Y. Comme elle traversait la chaussée chargée de deux brocs d'eau, Mme Cécile Prudhomme, Ag-e de cinquantecinq ans, fut renversée par une auto. Elle a été légèrement blessée à la main droite et se plaint de douleurs internes.

CHATEAU-THIERRY. Le C. A. de Paris XIV» (B) a battu l'Entente (1) par GUISE. En match de championnat, le Stade Compiégnois a battu, par 4 buts à 1, l'Union Sportive Guisarde.

HIBSON. Les consultations de nourrissons auront lieu cette semaine dans l'ordre suivant aujourd'hui, à 13 h. 30, à la cité de Buire à 15 h. 30, à la cité des Champs-Elysées mercredi, à 13 h. 30, & l'hôpital Brisset.

VERVINS. M. Georges Temmers, employé de bureau, a fait une chute de motocyclette et s'est cassé la jambe.

EURE-ET-LOIR

Noces d'or

Entourés de leurs enfants, petits-enfants et nombreux amis, M. et Mme Massé, ancien quincaillers à Auneau, ont célébré leurs noces d'or. A l'issue de la cérémonie religieuse, le vicomte de Pomereu félicita les heureux jubilaires, au nom des vétérans, dont M. Massé est le porte-drapeau. Deux blessés dans une collision d'autos à Dreux

Une collision s'est produite à Dreux entre les automobiles de M. Raymond Bellanger, demeurant à Paris, boulevard Pasteur, et de M. Legrand, propriétaire à Dreux. Par suite du choc, la première voiture se coucha sur le côté, la seconde se jeta contre un arbre. M. Legrand et sa femme, blessés, ont reçu des soins à l'hôpital.

Chez les anciens combattants

Diverses associations de la Fédération départementale des mutilés et anciens combattants ont voté un ordre du jour dans lequel üs posent le principe que les sacrifices pécuniaires doivent d'abord être exigés de ceux qui n'ont pas souffert de la guerre et dans lequel ils proclament qu'ils ne toléreront aucune tentative de division ayant pour but de porter atteinte aux droits d'une catégorie quelconque de victimes de la guerre.

Une réunion de cultivateurs

s'est tenue à Dreux

Environ 800 cultivateurs se sont réunis, hier, à Dreux sous la présidence de M. Leroux, conseiller général pour examiner la situation dont souffre l'agriculture et étudier les moyens d'y porter remède. Les rapporteurs, MM. Leroux, Jacques Benolst, rapporteur de la chambre d'agriculture d'Eure-et-Lolr: Maurice Viollette, sénateur, maire de Dreux Bérenger. député et Bazille, conseiller général, ont préconisé la création d'un office du blé et la taxation. M. Maurice Viollette a envisagé les attributions qui, par la suite, devraient être données à l'office pour que celui-ci puisse assurer la défense des producteurs, le conI tréle de l'entrée des céréales étrangères, le droit d'agir sur le pourcentage des blés étrangers qui peuvent être incorporés au pain, le contrôle des moulins. L'orateur prévoit la résistance et, pour la vaincre il pense à une organisation corporative grâce à laquelle un moulin pourrait être installé à côté du silo.

L'idée de la création d'un office du blé et celle de la taxation n'ont rencontré au(,une opposition.

CHARTRES. M. Maurice Leguay, qui, le 23 septembre, à Casville, alors qu'il circulait à bicyclette, avait renversé une fll-'lette de huit ans, ,a été condamné par le tribunal à 50 francs d'amende. Il devra, en outre, verser une provision de 1.000 francs à la famille de la victime.

SAINT-MAURICE-SAINT-GEBMAIN. Un retraité, M. Aimé Semaille, a constaté qu'un inconnu lui avait dérobé une somme de 9.000 francs.

OISE

Après avoir renversé un cycliste un chauffeur le roue de coups

Alors qu'il circulait à bicyclette, M. Gaston Vlbard, quarante-quatre ans, charreti#r à Haudivillor3, a été renversé par une auto. Le conducteur de- cette voiture, qui était ivre, au lieu de porter secours à sa victime, se jeta sur le blessé pour le rouer de coups. Des témoins indignés intervinrent pour mettre fin à ses brutalités. Le cycliste a dû s'aliter. La gendarmerie a dressé procès-verbal.

Un désespéré tente de se faire écraser par un train

Des cantonniers de la voie ferrée ont signalé, hier après-midi, à trois reprises différentes, à la station d'Herchies, qu'un homme était couché sur les rails près du passage à niveau. On dut faire fonctionner les signaux d'arrêt pour éviter que le désespéré entêté ne se fasse écraser. Il s agit d'un nommé Raymond Noël, âgé de vingttrois ans. habitant Herehiea. qui voulait se donner la mort à la suite de dissentiments familiaux.

Les gendarmes ont dû Intervenir. Noël promit de renoncer à son funeste projet. Les trains de la ligne Paris-Beauvais-le Tréport ont été retardés d'une dizaine de minutes.

BOSTIJEB. On a découvert, pendue dans sa cuisine, Mme veuve Mailly, âgée de soixante et onze ans, qui. atteinte de cécité, avait mis fin à sa pénible existence. HALLOY. M. Eugène Delamarre a été élu maire.

MABSEILI/E-EN-BEAUVAISIS. Le maire a remis officiellement la médaille de l'Assistance publique à deux religieuses de l'hospice Bléry, Mme Gesbert, en religion sœur Saint-Conrad, 'et Mme Menet, en religion sœur Marie-Constance, qui comptent plue de trente années de dévoués services hospitaliers.

SEINE-ET-MARNE

Beaurin, le' chemineau

assassin de son compagnon

fera cinq ans de prison

La quatrième session des assises de Seine-et-Marne s'est ouverte, hier, à Melun. sous la présidence de M. Tixier, conseiller à la cour de Paris, assisté de MM. Huet et Suddak. juges à Melun. A cette première audience a comparu Henri-Léon Beaurin, âgé de quarante-sept ans, qui, le 29 avril dernier, avait, au cours d'une discussion, tué d'un coup de couteau son compagnon Achille Pigné, ouvrier agricole.

De garçon boulanger. Beaurin était devenu patron, mais, à la suite de mauvaises affaires, il avait et* déclaré en faillite. De chute en chute, il devint cheminoau. C'est ainsi qu'il rencontra sur la route Achille Piirné. âpé de trente-deux ans. sans travail. Le 29 avril. les deux hommes se trouvaient à Barbizon. Une discussion surgit entre eux pour le partage d'une somme de 10 francs. Se croyant lésé, Pigné fit des reproches à son compagnon. Menacé d'un bàton. celui-ci tira son couteau et en frappa Pigné qui. atteint d'une profonde blessure à la cuisse droite, s'effondra et ne tarda pas rendre le

dernier soupir, l'artère fémorale ayant été tranchée.

Beaurin nie la préméditation et même ['intention de donner la mort.

Je l'ai piqué sans le faire exprès, Cette thèse est admise par la cour et le jury, après réquisitoire de M. Marquet et une émouvante plaidoirie de MI Gaston Tunck. admet les circonstances atténuantes. Beaurin a été condamné à cinq ans de prison.

Une famille de trois personnes intoxiquée par l'oxyde de carbone deux ont succombé

Dans le logement meublé qu'ils occupaient à Dammarie-les-Lys, les membres de la famille Wosdachnio ont été trouvés Inanimés. Le père, Stanislas Wosdachnio, âgé de trente-sept ans, manœuvre, était étendu dans la cuisine: la mère, Eva. vingt-neuf ans, râlait sur son lit. Leur enfant, un bébé de huit mois, était mort dans son berceau. Tous trois avaient été intoxiqués par les émanations d'un poêle qui avait été fermé pour en modérer le tirage.

Quelques heures après son admission l'hôidtal de Melun. le père expira. Quant à Mme Woslachnio. après avoir reçu des soins énergiques, elle a repris connaissance et semble hors de danger.

Un audacieux cambriolage

est commis à Meaux

Depuis quelques jours des Individus étrangers à la ville, généralement bien mis, s'introduisaient dans les habitations sous les prétextes les plus divers, mais en réalité pour commettre des cambriolages. Nous avons déjà signalé quelques-uns de leurs méfaits.

Hier matin, vers 6 h. 30, un de ces malandrins, âgé de vingt-huit à trente ens, vêtu d'un pardessus marron avec ceinture et coiffé d'une casquette grise, est entré chez Mme Bouchet, 7, rue du Tan, dont le mari venait de partir à son travail. et a dérobé sur un buffet de cuisine un sac à main contenant 160 francs. Mme Bouchet. qui s'était levée en entendant un bruit insolite, resta sans voix devant l'inconnu qui la renversa d'un coup de poing à l'estomac et la blessa, en outre, à l'épaule gauche avec un instrument dont 11 était porteur. Le malfaiteur a disparu ensuite sans avoir été remarqué.

Une auto se jette contre un talus Par suite d'un dérapage sur la route nationale, à Trilbardou, près du monument Gallieni, une auto conduite par M. BrGlé, rue Carnot, à Bondy, qui était accompagné de sa famille, s'est jetée contre le talus de la route. Deux des enfants, Roger, dix-sept ans, et Colette, onze ans. ont été contusionnés et ont reçu des soins a l'hôpital de Meaux.

LIZT-SUB-OURCQ. Un incendie dont on ignore les causes s'est déclaré, hier après-midi, dans un hangar situé derrière l'habitation de M. Vilmin, photographe. Grande-Rue. Le mobilier qu'il contenait a été la proie des flammes. Les pertes s'élèvent à 12.000 francs.

MELCN. Des malfaiteurs se sont introduits dans l'épicerie de M. Alloncle, rue Saint-Aspais, et ont dérobé une somme de 1.700 francs et diverses marchandises. Un ancien agent de police; M. Chalvet, demeurant 7. rue des Nonettes, qui souffrait d'une profonde neurasthénie, s'est donné la mort en se tirant une balle de revolver dans la tête.

PONTHIERBY. Le carrier Angelo Ferri, âgé de trente-deux ans, demeurant à Grigny, qui circulait à bicyclette, a été renversé et blessé par une auto. L'épaule gauche fracturée, il a été admis à l'hôpital de Corbeil.

SEINE-ET-O1SE

Deux cambrioleurs condamnés Auteurs d'un cambriolage commis le 10 octobre dernier dans la villa de Mme Cornel, ai Vaucresson, Léon Demolin, vingt- deux ans. demeurant à Nanterre, et Henri Grandet, vingt-six ans, domicilié à Puteaux, viennent de comparattre devant le tribunal correctionnel de Versailles. Grandet, déjà titulaire de plusieurs condamnations, a été condamné à six mois de prison et cinq ana d'interdiction de séjour, tandis que son complice, qui n'a aucun antécédent judiciaire, ne récoltait que six mois avec sursis.

Accidents de la route

Route nationale, à Chilly-Mazarin (Seineet-Oise), une automobile, conduite par M. Chamard, représentant de commerce à Clamart, ayant fait une embardée, est venue se jeter contre un poteau. Le conducteur, sa femme et une de ses fillettes, âgée de dix ans, ont été blessés par des éclats de verre. Ils ont pu, après avoir été pansés, rejoindre leur domicile. Route de Fontainebleau à Grigny, un motocycliste, M. Jean Conte, vingt ans, électricien, demeurant à Brils-sous-Forges, est venu se jeter contre une automobile. Blessé grièvement aux jambes, il a été transporté à la clinique municipale de Juvisy.

Noces de diamant

Un ménage de Morigny-Champigny, M, et Mme Priolet, viennent de célébrer leurs noces de diamant entourés de leurs enfants et petits-enfants.

Après avoir été reçus à la mairie par la municipalité, lss jubilaires se sont rendus dans la vieille église où ils ont entendu la messe célébrée en leur honneur. A l'is- sue de ia messe, ils furent compiimr'nt^s

(Photo Rameau.)

par toute la population réunie sur la place. M. Priolet, qui est agé de quatre-vingtun ans, a épousé sa femme, née Maria Pelletier, âgée de soixante-dix-neuf ans. à Vierville (Eure-et-Loir) le 12 novembre 1872. Habitant la commune depuis trente ans. M. Priolet a exercé longtemps les fonctoins de garde champêtre et occupe maintenant celles de bedeau.

Un escroc au chômage se fait prendre Des gendarmes étaient requis l'autre soir par le tenancier d'un hôtel, allée du Télégraphe, au Raincy, pour mettre à la raison un locataire, le plombier Joseph MazzucoteJli, âgé de vingt-trois ans, qui faisait du scandale. Comme ils lui demandaient ses papiers, le plombier fut trouvé porteur d'une carte de chômage et il avoua que, depuis le 17 août, il touchait les allocations de chômage bien que travaillant. Il a été arrêté et écroué à la prison de Pontoise.

AUI.NAY-SOUS-BOIS. A la suite de vols de marchandises dans une usine métallurgique, M. Lagier, commissaire de police, ouvrit une enquête qui amena la découverte et l'arrestation du coupable, un ouvrier de cete usine, Martin Astier, demeurant 10 bis, avenue des Solidaires, lequel a été écroué à Pontoise.

ATHIS-MONS. Les nommés Jean Meunier, vingt-cinq ans. et Collin, vingt ans, demeurant rue des Bleuets, qui étaient recherchés par la police pour carambouillage, ont été arrêtés et écroués à la prison de Corbeil.

DBAVEII.. M. Fernand Vieillard, trente-sept ans, demeurant rue du Chêned'Antir., a été renversé par une auto. Blessé à la tête et aux jambes, il a été transporté au sanatorium, où il est employé. RIS-ORANGIS. Route nationale, M. Roverio Locarno, flgé de trente-huit ans, demeurant à Grigny. a été renversé par une automobile. Blessé à la tête, il a été transporté à l'hôpital de Corbeil dans un état désespéré.

GARCHES. Dans une crise de neurasthénie, Mme Farahra Harari, âgée de cinquante-six ans, née à Beyrouth (Turquie), en traitement dans une maison de santé de la localité, s'est donné la mort en se pendant à une esnagnoleae de sa chambre. LE BLANC-MESNIL. En l'absence de sa femme, M. Léopold Brettard, âgé de cinquante-cinq ans, demeurant rue Jean-Jacques-Roufceau, s'est tiré une balle de revolver dans la tête. Il a été transporté à l'hôpital d'Argenteuil où son état est considéré comme très grave.

MAISSE. On a retiré de l'Essonne le corps de Mlle Lucienne Georges, vingtdeux ans. qui demeurait chez ses parents. On ignore s'il y a suicide ou accident. LE CONFLIT BOLIVO-PERUVIEN Londres, 14 novembre (déa. Havas.) On mande de Rio de Janeiro à l'agence Reuter

Suivant un câblogramme reçu ici aujourd'hui, les marins du vapeur San-Salvcdor, venant de Tanatinga, à la limite du Pérou et du col Colombie, ont indiqué à leur arrivée à Manaos qu'un millier de soldats péruviens, sont concentrés dans cette région.

Des avions, sous le commandement du capitaine Estremadoyoro, sont également envoyés sur Tamatinga.

M. Kellogg dans l'Illinois parle de la situation mondiale Londres, 14 nov. (dép. Petit Parisien.) On mande d'Urbana (Illinois) à l'Exchange Telegraph que, parlant aujourd'hui à une réunion de la fondation Newman, qui lui a décerné cette année, pour services rendus à la cause de la paix, la médaille de la fondation, M. Kellogg s'est longuement étendu sur la situation actuelle et les dangers qu'elle présente. A ses yeux, cependant, ces dangers ne justifient pas les sombres prophéties faites actuellement dans le monde entier. Ils sont d'un ordre purement social et tiennent à des causes économiques plus qu'à un réveil de l'esprit militariste ils n'indiquent donc pas, selon M. Kellogg, que le monde s'oriente vers une autre guerre.

CONSEIL AUX MAMANS Si votre enfant a faim une heure avant le repas, ne lui donnez surtout pas une petite bouillie, un verre de lait ou une tartine. Ces aliments, qui lui seront excellents en temps normal, c'est-à-dire aux déjeuner, dîner ou goûter, ne seraient pas encore digérés au moment du repas principal puisqu'il faut à l'estomac deux bonnes heures pour cela. Donnez-lui tout simplement un verre d'eau avec trois ou quatre morceaux de sucre fondus dedans, mettez-y quelques gouttes d'eau de fleur d'oranger pour aromatiser. L'eau et le sucre seront absorbés par l'organisme en dix ou quinze minutes, votre cher petit sera satisfait et pourra cependant se présenter au repas plein d'appétit. C'est le procédé à employer, par vous-même également, en cas de fringale ou de défaillance. Un meeting des Jeunesses patriotes Le6 Jeunesses patriotes ont tenu hier soir, à Magic-City, un meeting, sous la présidence de M. Edouard Soulier, député de Paris, au cours duquel ont pris la paro!e MM. Jacques Augarde, le général Niessel, MM. Georges Scapini, député de Paris, et Pierre Taittinger, président du groupement. Les orateurs se sont élevés contre une diminution des effectifs des armées françaises susceptible de compromettre la sécurité de la nation.

Cité-du-Vatican. M. Augustin Kirch Patrick a été nommé chargé d'affaires de Grande-Bretagne auprès du Saint-Siège, en remplacement de M. Forbes.

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FACIL TES DE VOYAGE A ROME A l'occasion du dixième anniversaire de l'avènement du fascisme au gouvernement, les Chemins de fer de l'Etat italien accordent une réduction de 70 à toua le» voyageurs se rendant à Rome.

Voici quelques détails concernant ces facilités

Emission Du 26 octobre 1932 au 21 avril 1933.

Validité 30 jours.

Parcours Les voyageurs ont la faculté d'emprunter deux gares frontière, ce qui leur permet d'effectuer le voyage de retour par une voie différente. Il y a lieu de tenir compte que le voyage doit toujours se faire par le trajet le plus direct d'une gare frontière à Rome et vice-versa. Arrêts Les voyageurs peuvent s'arrêter, sans aucune formalité, dans toutes les gares du parcours.

Prolongation La validité normale des billets peut être prolongée de 30 jours moyennant,le paiement de 2 par jour, du prix initial du billet, avec un minimum de 20

Tessera Il est délivré conjointement ap titre de transport un carnet (Testera) qui est formé de 19 coupons donnant droit & des facilités particulières dans la ville de Rome. Le prix du carnet est de 25 lires. Renseignements: ENIT, 49. avenue de l'Opéra, Paris.

Odieuse cruauté de deux Bengalis à l'égard d'un fakir

Delhi, 14 novembre (dép. Times.)

Un fakir demandait l'aumône aujourd'hui à deux Bengalis près du fort de Delhi. Les Bengalis, qui sortaient du fort, lui ont mia dan3 la main un sac contenant une bombe et ont pris la fuite en automobile. La bombe a explosé et le fakir a eu la main emportée.


LES LETTRES POUR LA JEUNESSE Paul Hazard, professeur an Collège de France Les livres, les enfants et les hommes (E. Flammarion) Paul Reboux Gérard et les fourmis (Flammarion).

Nous venons de voir surgir à l'étalage des libraires ces volumes aux couvertures en carton bariolées de personnages et d'animaux destinés à la jeunesse en les feuilletant, au passage, j'ai l'illusion de réveiller, de prolonger les rêves si beaux de mon enfance. Car l'enfance vit dans ua royaume irréel, tout de fantaisie, d'où sont exclus les hommes, q>tf semblent aux petits des gendarmes sévères et bornés, uniquement occupés de ce qui est matériel, tangible, c'est-à-dire connu et dépourvu d'intérêt. C'est, hélas! ce dont ne se sont pas assez avisés les écrivains qui ont voué leur talent à ce monde pressé, entreprenant et infatigable que composent dans l'univers garçons et filles jusqu'à leur douzième année. Ceux-ci ont leurs lois, leur langage et, pour s'en faire comprendre, il ne suffit pas de vouloir jouer à l'enfant ou à l'éducateur, mais de vivre pour ainsi dire à leur hauteur, de la même folie imaginative et de courir ensemble les mêmes aventures sur les mêmes pistes. Enviable privilège qui n'est donné qu'à quelques esprits, l'homme se déformant et sabimaat vite au contact de la vie aussi les auteurs aimés de la jeunesse sont rares. Mais ceux qui sont distingués et adoptés par elle le sont pour un long bail, quasi éternel. par l'effet d'une attraction mystérieuse, d'une affinité despotique.

Dans un récent ouvrage les Livres, les hommes et les enfants, qui est un vrai chef-d'oeuvre d'histoire littéraire, où l'érudition se cache sous une sensibilité frémissante, d'un charme, d'une fraîcheur surprenante, M. Paul Hazard soutient que les auteurs dont les récits continuent, depuis plusieurs siècles, à faire l'enchantement de la jeunesse n'avaient jamais, pour la plupart, songé à écrire pour les enfants. Remarque tout au moins imprévue, qu'il est facile de vérifier. Ce n'est pas pour les enfants, en effet, que Perrault inventa ses contes, mais pour la haute société du temps de Louis XIV, qui, par réaction contre le classicisme, s'était n»Ue à aimer le merveilleux, et aussi par nécessité de remplacer un snobisme par un autre ce n'est pas, non plus, en pensant à la jeunesse que La Fontaine composa ses fables celles-ci avaient mission de divertir les puissants seigneurs et les grandes dames qui avaient ouvert leur bourse ou leur .,salon au distrait conservateur des eaux et forêts de ChâteauThierry. Enfin Daniel de Foë, bien que père de huit enfants, ne les aimait guère pamphlétaire violent et besogneux, Il s'inspira du retour d'un matelot du commerce à Londres pour imaginer < la vie et les aventures estranges et surprenantes de Robinson Crusoé, d'York, marin, qui vécut vingt-huit ans tout seul dans une île déserte de la côte américaine, près du grand fleuve Orénoque pour amuser les bourgeois et marchands d'Angleterre qui liaient leur fortune sur mer à celle des navires. Or ce sont les enfants du monde entier qui, depuis l'an 1719, date de la publication de l'ouvrage, ont pris pour modèle le courageux et l'industrieux Robinson.

Ces exemples ne tendent pas à laisser croire que les écrivains de la jeunesse, comme M. Jourdain, font de la prose «ans le savoir ils prouvent seulement que len livres célèbres parmi les enfants renferment d'inestimables beautés qui les font apprécier également par les hommes. C'est, en effet, une des particularités de ces sortes d'ouvrages d'être traduits dans toutes les langues et goûtés dans tous les pays. On pourrait en énumérer les raisons contentons-nous de n'en retenir qu'une seule: à savoir que tous ces récits ressortent du merveilleux. C'est, précisément, parce que les ogres et les fées ne «ont pas de ce monde visible que les enfants en font leur compagnie c'est parce que les animaux du fabuliste se «ont mis à parler que la jeunesse leur a prêté une oreille attentive. Le courage, "endurance, l'ingéniosité de Robinson ne participent-ils pas, eux aussi, du merveilleux. d'un merveilleux d'aventures dans lequel évoluent les jeunes imaginations avec la même aisance que les ciseaux dans l'air? C'est lui qui anime ief anticipations et les voyages de Jules Verne, auquel, selon nous, M. Paul Hanard accorde une trop mince attention. «lors qu'il appuie avec finesse sur le sens Je la vie de société qu'on rencontre chez h comtesse de Ségur, la glorieuse créairice de la Bibliothèque Rosé.

Pour ne considérer que les écrivains français devenus les dieux de notre enfance, M. Paul Hazard nous renseigne avec autant de savoir que d'esprit sur les maîtres chers à la jeunesse en Allemagne, en Angleterre, en Italie on est bien obligé de convenir que, chez nous, leur nombre ne dépasse guère celui de nos doigts, tandis qu'à l'Etranger la littérature enfantine constitue un département vaste et magnifique de l'art littéraire. A quelles causes attdbuer cette pauvreté ? Elles sont, à notre avis, de deux sortes: la première a trait à l'éducation que nous donnons à la jeunesse; nous la voulons, avant tout, utilitaire, pratique, éprise de jugement, de logique au détriment de l'imagination l'autre est relative à ce stupide dédain que les littérateurs témoignent aux écrivains de l'enfance, alors

M. Feuilleton du Petit Parisien, 15-11-32 LE CUIRE AUX

PREMIERE PARTIE

BÂILLONNÉ

VIII (suite)

La cri tous la bâillon

En avez-vous vérifié le contenu ? demandait le juge au policier.

Oui, monsieur le juge. Le portefeuille était absolument vide.

Le procureur l'ouvrait et constatait tue l'inspecteur Touftis avait dit la vérité. C'est bon, je vous remercie, failait-il. Continuez vos recherches

L'agent de la brigade mobile, visiblement content de lui. se retirait. Eh bien, monsieur l'abbé? triompbait M. Rocherel.

Eh bien, monsieur le luge? répétait le curé aux abeilles.

Voilà une trouvaille qui met à néant vos arguments en faveur de Robert<Mar«ault

Permettez.

D'après le témoignage de M. Mezanger, principal à l'étude de M' Corseul, il ressort que c'était dans ce portefeuille que M. Thiberville serrait ses dernières volontés. Or, vous le voyez, Il n'y a plus rien' C'est concluant! Monsieur Thiberville peut très bien avoir détruit lui-même son testa.ment.

Ah! vous croyez?

La dépêche dans laquelle son neCopyrfght by Jean de la Pérlgne 1933. Trsduetion -et reproduction interdites en tous pays.

qu'il s'agit' d'un genre éminent, accessible seulement à quelques personnalités douées d'une jeunesse étemelle, grands rêveurs éveillés. incapables de distinguer la réalité du songe, comme les enfants. Fort heureusement, dans ces dernières années, on note une heureuse réaction. Un romancier comme M. Duhamel n'a a pas cru déroger en écrivant pour les enfants, et M. Paul Reboux, suivant son exemple, vient de publier à l'occasion des étrennes Gérard et les fourmis. On est toujours assuré de trouver, dans n'importe quel ouvrage de Paul Reboux, de l'observation et des situations cocasses qui semblent si naturelles, si bien à leur place qu'on re les remarque pas tout d'abord cependant, la page tournée, vous pouffez de rire. De cette invention joyeuse, le jeune héros de M. Reboux ne manque point; ce gamin de onze ans représente la génération de la mécanique, et il le démontre en se servant successivement de la bicyclette, de l'auto, du chemin de fer. du paquebot, de l'avion, de la T. S. F. On serait tenté de croire que M. Paul Reboux s'est inspiré, pour Gérard et les fourmis, des paroles de l'Anglais Arthur Groom, l'auteur de la Juvénile Fiction: « Tout candidat au succès en matière de littérature enfantine doit aller visiter un jardin zoologique au moins quelques jours par an. Les enfants ont une sympathie innée pour les poissons, pour les insectes ils sont en communication avec les plantes. avec les fleurs en eux comme en elles monte la jeune sève de l'univers. Gérard est attiré par les fourmis et ses observations, ses découvertes, consignées par Paul Reboux, faites dans la forêt de Fontainebleau et en Tunisie, sont bien les élans de ces passions d'enfants qui, concentrées sur un herbier, des coquillages ou une fourmilière, oublient le reste de l'univers. Goût du secret, amour de la solitude, délire de l'imagination, la passion de l'enfant est faite de toutes ces richesses, et c'est l'imagination qui constitue le plus beau joyau du trésor. Il ne fait aucun doute que le livre de Paul Reboux divertira, retiendra l'attention des enfants; mais son action aurait été plus vaste si l'auteur avait abandonné par instants l'observation pour l'invention, le réel pour le merveilleux. Ce fantaisiste est par trop raisonnable.

M. Hazard soutient que les enfants ont un flair merveilleux pour dépister dans un récit la leçon de morale qui les poursuit sous les riantes couleurs de l'aventure « Ils refusent, dit-il, d'être dupes. > M. Paul Reboux est trop averti et trop sceptique pour jouer au magister il refuse ce rôle pour lui-même, le passe à son jeune ami, et ce n'est pas sans surprise que nous entendons ce naturaliste de onze ans parler en savant d'une larve qui ressemble à un pe.it haricot « translucide et cannelé s s'exprimer comme un philosophe à propos de certaines « brutalités qui ne font honneur ni aux hommes ni aux bêtes » prendre la voix du sociologue pour proclamer que la nature, < avec un entêtement malin, abat le travail des hommes Il me semble qu'un enfant est bien loin de ces considérations générales il ne tire aucune conclusion des faits ni des événements il les transpose dans une action imaginaire, et il est seul à en tenir les fils dans ses petites mains. Mais cela n'empêchera pas le livre de M. Paul Reboux d'intéresser et de divertir bon nombre d'électriciens amateurs et de naturalistes en herbe en écrivant Gérard et les fourmis, l'historien de Madame se meurt! a donné le bon exemple. Puissent les écrivains d'aujourd'hui et de demain l'imiter; s'occuper enfin de l'enfance autrement qu'en la soumettant à des concours qui risquent de la rabaisser au lieu de l'élever, en même temps qu'ils ameutent l'opinion contre la sottise ou le danger de certains prix littéraires.

Jean VIGNAUD.

Le suicidé de la rue Jacob, par Henry Jagot (Berger-Levrault). Un agent secret du Quai d'Orsay, M. d'Ormoy, est découvert inanimé chez lui. On pense d'abord qu'il s'agit d'un suicide. Mais l'enquête que conduit avec infiniment de discrétion le conseiller Nauville finit par révéler les étranges circonstances de sa mort. M. d'Ormoy avait été empoisonné par une poudre dont il usait quelquefois et que lui avait donnée son beau-flls. Celui-ci, venu d'ailleurs pour le voler, s'affola quand il remarqua que M. d'Ormoy ne respirait plus et simula la scène du suicide. Sa sœur, qu'on avait tout d'abord tenue pour coupable, est ainsi réhabilitée par les soins de l'ingénieur conseiller. Tel est le sujet du nouveau roman de M. Henry Jagot. Mais ce que je ne vous ai pas dit, c'est son art à nous présenter ses différents personnages, à nous fai-e douter de tout le monde et surtout de l'habileté du détective improvisé. On reste longtemps à savoir ce qu'il adviendra d'une enquête qui débute si mal et qui brouille étrangement les cartes. M. Nauville est de ces révélations dont on aime ait voir multiplier les exemples. Et quand il déclare, à la fin « Voici une affaire terminée espérons qu'il en viendra bientôt une autre », le lecteur le souhaite, certes, autant que lui. Maurice Bourdet.

veu lui annonçait la ruine de sa fortune, en. même temps que de son bonheur, l'avait vivement frappé, développait l'avocat improvisé de Robert. Bien qu'il eût conservé un appétit régulier, ce fut à peine s'il toucha aux mets qu'on lui servit à souper; et au lieu de rester avec ma mère et moi faire, ainsi que chaque soir, sa partie de dominos, il regagna tout de suite sa chambre. Je me retirai dans ma bibliothèque, qui donne justement au-deseous de cette pièce. J'entendis bien distinctement le chanoine aller et venir, manier son trousseau de clefs, ouvrir son secrétaire, se rendre à sa cheminée, remuer le feu, laisser tomber ses pincettes, puis aller et venir encore.

Ne suis-je pas en droit d'en.conclure qu'en apprenant le krach de la banque Marsault, M. Thiberville ait considéré que son premier devoir était de venir au secours de son petit-neveu pour lequel, ainsi que je vous l'ai dit, il avait une grande affection et qu'afin d'avoir les mains libres, J ait voulu brûler un acte qui le déshéritait entièrement? Qu'entendez-vous par mains libres » ?

Je veux dire que monsieur le chanoine aura tenu récupérer la faculté de disposer de sa. fortune tout de suite et à sa guise.

Hypothèse bien hasardeuse! émettait M. Rocherel et que je vais immédiatement détruire.

Greffier, allez chercher l'inculpé. L'Inculpé répétait d'une voix x sourde l'abbé Richebourg.

Puisque vous vous êtes constitué son défenseur, exprimait M. Rocherel. c'est en votre présence que je veux lui faire part des charge.* qui posent sgr lui et de la décision qu'elles m'imposent. Mon Dieu murmurait le prêtre qui n'attendait plus qu'un miracle, ayez pitié de moi

IX

Le défenseur improvisé

M. Delarche revenait, ramenant Robert, sur lei talons duquel marchait le gendarme Vézillon.

C'est bien la jalousie qui fut la cause

du drame de Compiègne Compiègne, 14 nov. (dép. Petit Paris.) Le docteur Albert Rodrigue, victime du drame que nous avons relaté hier, est toujours dans un état alarmant et, à l'hôpital chirurgical Saint-Joseph, les docteurs se montrent très réservés sur les suites des blessures qu'il a reçues.

Un de ses amis, qui a pu l'approcher hier matin, malgré les rigoureuses consignes données, a recueilli le témoignage qu'il y a eu plus qu'une altercation. C'est dans un véritable guet a p e n s qu'André David attira son rival. En effet, après quelques mots échangés dans la salle de bal, il aurait invité M. Rodrigue à sortir, mais chacun par une issue séparée, soi-disant pour ne pas donner l'éveil aux danseurs. Aussi, tandis que, sans méfiance, M. Rodrigue se rendait à l'endroit désigné, David courait à son auto, remisée sur la place du Château, y prenait un revolver d'ordonnance 1892 et, froidement, le déchargeait sur lui.

Ces quelques paroles murmurées par M. Rodrigue à son ami montrent bien qu'André David avait prémédité son crime. De plus, on a trouvé dans sa voiture un autre revolver chargé. A quelles fias était-il destiné ?

Quelques amis de l'entourage d'André David nous ont déclaré que ce dernier avait été très affecté par le choix fait de son rival par Mlle Marie-Magdeleine Henry d'Aulnois. Mais celleci, dans sa déposition faite dimanche matin à M. Lefaye, commissaire de police, a affirmé qu'elle ne s'était jamais aperçue de l'affection personnelle qu'aurait éprouvée David pour elle et qu'elle ne peut s'expliquer son geste fatal.

Quant à M. Rodrigue, ce n'est que dans quelques jours, si son état s'améliore, qu'il pourra faire un récit complet du drame.

La France et le Chili signent un accord de compensation Les négociations qui se poursuivaient à la diligence de M. Julien Durand, ministre du Commerce, entre la France et le Chili, et qui ont été particulièrement actives au cours des dernières semaines, viennent d'aboutir à la conclusion d'une convention assurant le règlement des échanges commerciaux entre les deux pays par voie de compensation.

La compensation se fera pour la France, à l'Office de compensation près la chambre de commerce de Paris, et pour le Chili à la Banque Centrale du Chili à Santiago. Nos exportateurs seront assurés désormais d'obtenir régulièrement le paiement de leurs ventes au Chili ce paiement, ainsi que le remboursement des créances anciennes, sera assuré au moyen des versements faits à l'Office de compensation par les importateurs de marchandises chiliennes en France. Le gouvernement français a consenti à ce qu'une partie seulement.des ventes de nitrates en France soit affecté à la compensation mais, par contre, il a obtenu du gouvernement chilien des mesures qui permettront aux exportateurs ayant au Chili des avoirs bloqués de les recouvrerdans des conditions beaucoup plus avantageuses que celles qui avaient pu jusqu'à présent être escomptées.

La santé de M. Antonetti L'état de santé de M. Antonetti, gouver neur général de l'Afrique-Equatoriale Fran- çaise, victime, il y a quelques semaines, d'un grave accident. s'est amélioré et les médecins traitants l'ont autorisé à se lever. A LA MEMOIRE

DE ROBERT DE LA SIZERANNE Robert de la Sizeranne, récemment décédé, et à la mémoire duquel un service a été célébré hier matin en l'église Saint-François-Xaxier, ne fut pas seulement un des plus précieux collaborateurs de la Revue des Deux-Mondes, il fut aussi, pour employer les termes' mêmes de M. René Doumic, « l'érudit, l'homme de la haute société » qui, plus que nul autre, a mérité d'être appelé un « gentilhomme de lettres ». Il était de cette grande école à laquelle appartinrent George Sand, Musset, Taine, Renan, Feuillet, Cherbuliez, et qui ne consentirent à apporter leur prestigieux talent qu'à une seule publication qu'ils avaient éprouvée comme elle les avait éprouvés eux-mêmes. Aristocrate de naissance. Robert de la Sizeranne le fut aussi dans sa pensée; il eut le don 'de traiter de haut tous les sujets, d'élever sur le plus noble plan toutes les questions et elles furent nombreuses qu'il eut à traiter durant quarante années de fidèle et intime collaboration à la Revue, où il avait été amené par Ferdinand Brunetière. De là, sans doute, cette indépendance que_ nulle considération ne put jamais fléchir, mais qui ne laissa pas de s'allier à la plus grande courtoisie. Aussi bien n'aurait-on pu retrouver dans ses écrits rien de livresque. D'une intelligence particulièrement vaste, Robert de la Sizeranne n'était demeuré étranger à aucune activité de la pensée humaine. Si l'art le séduisit davantage, il eut pu cependant tout aussi bien traiter de politique, d'économie. politique comme de littérature ou d'histoire. Mais Il fut, par-dessus tout, un modeste et vécut à l'écart de la foule sans se soucier de solliciter des éloges et des honneurs.

Au regard que lui adressa le curé aux abeilles, encore plus qu'à l'attitude de ceux qui allaient disposer de sa liberté, et peut-être par surcroît de sa vie, le fiancé de Simone comprit que l'abbé Richebourg n'avait pas réussi à convaincre les magistrats.

Robert Marsault, attaquait M. Roeherel, je vais reconstituer devant vous les faits tels que les témoignages et les renseignements recueillis ,dès à présent nous permettent de les établir. Robert ne broncha pas. Pour Simone, pour son père, il voulait tenir jusqu'au bout. Et le calme n'est-il pas la principale arme défensive de l'innocence ?

Le juge d'instruction, avec le ton d'un avocat général soutenant en cour d'assises une accusation capitale, entamait alors un véritable réquisitoire Lorsque vous avez appris hier à Paris que la ruine de votre banque était consommée et que vos fiançailles, de ce fait, allaient être rompues, votre premier mouvement a été d'adresser à votre oncle, le chanoine Thiberville, un télégramme où vous le mettiez au courant de votre double Infortune et où vous lui annonciez votre visite pour le dimanche suivant, c'est à dire seulement trois jours après.

Votre intention était dès lors de prier votre oncle de révoquer ses dispositions testamentaires et de vous avancer, de la main à la main, une somme plus que suffisante, non pour renflouer la banque de votre père, mais pour empêcher la rupture d'un mariage qui représentait pour vous un apport de capitaux considérables. Je n'ai jamais eu une telle pensée protestait Robert avec dignité. Ne m'interrompez pas

Si vous me connaissiez, vous sauriez que je ne suis pas l'homme d'un pareil calcul.

Laissez parler monsieur le juge d'instruction, gourmandait le procureur. Vous aurez ensuite tout le temps et toute la- liberté de vous défendre.

1.018 clients

de la Banque Commerciale de Bâle vont être inculpés

pour n'avoir pas acquitté l'impôt de 20 sur les valeurs étrangères Let trente-huit juges d'instruction de Paris vont être chargés de l'affaire M. Donat-Guigue, procureur général, et M. Pressard, procureur de la République, ont décidé de répartir entre les trente-huit juges d'instruction de Paris les dossiers concernant les clients de la Banque Commerciale de Bâle qui vont être poursuivis pour n'avoir pas acquitté l'impôt de 20 sur les coupons de valeurs étrangères qui leur ont été réglés par la succursale de cette banque, installée dans un hôtel, rue de La Trémoille.

Ces clients sont au nombre de 1.018. Si M.' Audibert, juge d'instruction, était demeuré seul chargé de l'affaire, il lui aurait failli un minimum de trois ans pour meur #t bien son enquête. Avec le procédé adapte, les premiers groupes d'inculpés pourront être Jugés par. le tribunal correctionnel des le mois prochain.

M. Audibert demeurera spécialement chargé d'informer au sujet de MM. Berthoud, Renaud et Joly, codirecteur et employés de la Banque Commerciale de Bâle. Ceux-ci devront comparaître devant chacun des trente-huit juges, car ils sont coïculpés dans chaque dossier. Ils pourront défiler le même jour dans les trente-huit cabinets d'instruction en déclarant chaque fois « Nous conflrmons ce que nous avons dit à M. Audibert. T>

Au nombre des 1.018 inculpés figurent des magistrats et des -hauts dignitaires de la Légion d'honneur qui bénéficient d'un privilège de juridiction. Leurs cas seront instruits, suivant l'usage, par le parquet de la cour d'appel.

L'inculpation relevée contre chacun des clients est celle d'infraction aux articles 35 et 38 de la loi du 29 mars 1914, modifiée par la loi du 16 avril 1930. Les déclarations, des inculpés seront transmises au ministère des Finances qui aura la possibilité de porter plainte en outre pour délit fiscal, pour fausse déclaration d'impôt sur le revenu et pour faux serment, ce dernier délit étant puni ,des mêmes peines que le faux témoignage, c'est-à-dire d'un à cinq ans. Toutefois, sur oes deux derniers points, et en ce qui concerne seulement les répercussion fiscales, l'administration des finances a de par la loi le droit de transiger avec les délinquants.

A L'ACADEMIE DIPLOMATIQUE INTERNATIONALE

Au cours d'une séance qu'elle tiendra le mardi 22 novembre, à 17 heures, l'Académie diplomatique internationale recevra le comté Pignatti Moreno di Custoza, ambassadeur d'Italie, membre de l'académie. Elle entendra, d'autre part, une communication de M. Paul Milioukov, ancien ministre des Affaires étrangères de Russie, membre de l'académie sur « le statut international de la Russie » et une communication sur « le statut international de la Syrie », par M. Fr.-Georges Picot, ambassadeur de France, ancien haut commissaire en Syrie. membre de l'académie.

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Académie des Sciences Pour remédier lu crise économiqiœ. SI l'on veut remédier à la crise économique dont actuellement souffre le monde entier, faisait savoir hier M. Lallemand dans une communication des plus intéressantes, il faut rétablir l'étalon d'or. C'est, en effet, que la dépréciation de la monnaie, ainsi qu'il y a quatre cents ans le déclarait l'astronome Copernic, « étant de toutes les causes de l'abaissement des nations l'une des principales "· Il est de toute nécessité de revenir à l'étalon d'or et d'abandonner le pseudo-étalon de papier théoriquement échangeable à vue contre le poids d'or dont il est la représentation, et qui est, en réalité, soumis aux aléas de la loi de l'offre et de la demande. M. Lallemand émet en conséquence cet avis que l'étalon d'or pourrait être le gramme d'or fin, auquel on donnerait le nom de kriso (du grec krisos or), et cela sans qu'il soit nécessaire de le réaliser matériellement. On l'utiliserait exclusivement comme monnaie de compte, les créances exprimées en krisos étant régiées au moyen des unités nationales actuelles or ou papier conservées sans changement. Ces unités seraient comptées pour leur pleine valeur nominale si la convertibilité en or était assurée. Dans le cas contraire, elles seraient acceptées seulement pour la valeur or qu'elles représenteraient sur le marché international des changea. De la sorte, les contrats financiers de toute nature exprimés en krisos se trouveraient soustraits h toute répercussion éventuelle des défaillances monétaires nationales.

Pour la production de l'oxygène industriel. Dans cette communication, M. Georges Claude signale d'importants travaux faits en Allemagne par M. Frankl sur la production de l'oxygène industriel en appliquant, dans des conditions nouvelles, les principes mêmes posés par lui et, en particulier, en subatituant aux échangeurs de températures employés jusqu'ici des régénérateurs de chaleur.

FETES ET REUNIONS L'assemblée générale de la Confédération dea hôteliers limonadiers et reataurateurs s'est tenue, 9, rue Banche. sous la présidence de M. SiS«rt. On adopta les rapports moral et financier, puis un débat. s'auvrit à propos rta,l», loi sur la propriété commerciale. Demain, le congrès commencera ses travaux.

Sous la présidence de M. Péricart. l'Amicale des journaux du front a fêté. au cours d'un banquet, à la Maison des centraux. 8, rue Jean-Goujon, les croix de la Légion d'honneur de notre confrère André Charpentier, fondateur du groupement, et de -NI. Marcel Cansçuilliem. La Fédération parisienne des ancien étudiants de l'université de 'Nancu et les Anciens combattants des 540 et 254° régiments d'artillerie de campagne ont donné leurs banquets annuels.

M. Rocherel reprenait

En route, vous avez réfléchi, vous vous êtes dit « Les événements vont se précipiter. Il faut que j'apporte le plus vite possible à mes future beauxparents la certitude que mon oncle Thiberville vient de mettre sa fortune à ma disposition. Et vous avez décidé de vous rendre immédiatement près de lui. Un accident et sur ce point, du moins, vous avez dit la vérité vous a occasionné un retard appréciable. n Ainsi que vous l'avez dit, vous êtes arrivé à Mesnil-sur-Andelle trop tard pour vous présenter au presbytère, et vous êtes monté dans votre chambre avec l'intention de remettre votre visite au lendemain. Là-dessus, nous sommes tout à fait d'accord » Vous n'avez pas pu vous endormir. Vous étiez agité, très agité. Vous l'avez reconnu vous-même. Vous vous êtes dit Et si mon oncle refusait de me venir en aide? Vous vous êtes monté la tête, ancré 38 plus en plus dans cette idée que vous alliez au-devant d'une fin de non-recevoir. Alors, perdant le contrôle de vos actes, vous êtes sorti, décidé à en finir tout de suite, non pas en assassinant votre oncle vous le voyez, j'écarte la préméditation mais en profitant de la stupeur, de l'émoi qu'allait lui causer votre brusque apparition à son chevet, pour le décider à détruire son testament et lui extorquer la décision et la signature libératrices.

Les poings crispés, Robert se contentait de secouer négativement la tête. Implacable, l'enquêteur c o n t i nuait

Il se peut, ainsi que vous l'avez affirmé, qu'afin de n'éveiller personne, vous eussiez quitté l'hôtel de Normandie par une fenêtre. Cela, je l'admets encore. Mais, au lieu de déambuler sur la berge de la Seine, ainsi que vous le prétendez, vous vous êtes rendu directement au presbytère que vous connaissiez en détail.» ainsi que les habitudes de ses hôtes. Vous êtes

LE MYSTERE DE COZANCE Le docteur Locard va examiner le crâne de Marius Vachet

Lyon, 14 nov. (dép. Petit Parisien.) La brigade mobile de Lyon a apporté ce matin au docteur Locard, directeur du laboratoire de police, le crâne de Marius Vachet et le revolver trouvé près du cadavre. L'expert devra dire si c'est bien cette arme qui a tiré la balle par laquelle les os furent fracassé. Les vêtements du mort sont encore en possession du parquet de Bourgoin ils seront bientôt envoyés au docteur Locard, qui s'efforcera, par leur examen, de déterminer si le cadavre se trouvait dans le bois depuis le mois d'août ou s'il y fut apporté récemment.

Le docteur Locard a décidé de se rendre mercredi prochain au bois du Ronçay, à la suite de plusieurs observations judicieuses qu'il a faites à propos de cette étrange affaire. Il importe d'abord de savoir si la balle de revolver qui traversa de part en part le crâne de Marius Vachet se trouvait près de l'endroit où fut découvert le corps. En effet, le projectile était fatalement très amorti et a dû tomber dans un rayon très court. La présence de la balle près du cadavre donnerait sinon la preuve, du moins une forte présomption de suicide.

On était sur le point d'enterrer, cet après-midi, avec le cadavre, les brodequins qui étaient à ses pieds. Le docteur Locard a fait demander instamment ces chaussures, sur lesquelles il pourra relever des traces de boue, de feuilles ou de détritus révélateurs; de même sur les vêtements qui sont à Bourgoin. Enfin l'expert voudrait savoir s'il y avait sous le corps des feuilles mortes. En effet, d'après une opinion répandue dans le pays, le corps aurait été enterré ou couché sous un tas de fumier jusqu'à ces jours derniers. L'examen des vêtements et des chaussures permettra de vérifier cette version. Si quelques feuilles sèches se trouvaient sous le cadavre, il est évident que le corps pouvait se trouver là depuis le mois d'août.

D'autre part, il est possible qu'on reprenne l'examen du larynx, afin de .s'assurer qu'il n'a pas été fracturé par strangulation.

Deux thèses sur l'internationalisation de l'aviation

La Ligue de défense aérierine, dont le fondateur fut le regretté André Michelin, et que préside le lieutenantcolonel de la Rocque, avait organisé hier, à la salle Wagram, une réunion privée où deux anciens ministres, MM. Henry de Jouvenel et Etienne Riché exposèrent leur point de vue au sujet de l'aviation de bombardement et des pojets d'internationalisation de l'aviation. M. Painlevé, ministre de l'Air, assistait à cette réunion.

Après avoir souhaité que la thèse officielle de la France fût librement acceptée par tous les Français, M. de Jouvenel, sénateur, précisa que, la nature de la guerre évoluant selon la nature du matériel, nous en serions, si par malheur arrivait de nouveaux combats, au stade de la guerre aérochimique.

Cette guerre serait effroyable parce que les hécatombes de non-com- battants démoraliseraient les combat- tants. Or on ne peut sortir de ce di- lemme; ou internationalisation de l'aviation, qui permet la suppression de l'aviation de bombardement; ou continuation de la course aux armements. La suppression de l'aviation de bombardement servirait l'intérêt général de l'humanité.

M. Riché, ancien, sous-secrétaire d'Etat à l'Air, député de Sedan, opposa une' thèse toute contraire. Il affirme qu'il est impossible d'empêcher de transformer un avion commercial en avion de guerre, et que diminuer nos forces aériennes sans garanties d'ailleurs impossibles à contrôler, ce serait affaiblir tout le dispositif de notre défense nationale.

Obsèques de Mme Sulpis-Dubail Les obsèques de Mme Sulpis-Dubail, présidente de l'Association des anciennes élèves des maisons d'éducation de la. Légion d'honneur, chevalier de la Légion d'honneur, ont eu.lieu hier matin en la basilique Sainte-Clotilde. Le deuil était conduit par le général Dubail, grand chancelier âe la Légion d'honneur, son père M. Emile-Jean Sulpis, membre de l'Institut, son mari M. Jean Dussauge-Dubail, son fils. Un discours a été prononcé sous le porche de l'église au nom de l'Association des anciens élèves de la Légion d'honneur par la vice-présidente, Mme Courtin.

L'inhumation a eu lieu au cimetière de Montparnasse.

IàPÊCHEàBOULOGHE/'mer Boulogne-sur-Mer. 14 novembre 1932. Aujourd'hui, à Boulogne, pêche abon- dante en harengs et merlans. Ménagères, profitez-en mangez du hareng et du merlan.

Ou le traitement ou la douleur Le rhumatisme, qu'il atteigne un mem- bre, les reins ou la tête, ne disparalt pas de lui-même, mais s'aggrave rapidement au point de devenir chronique et dangereux. Il faut lui opposer le nouveau traitement antiarthritique au Gandol sous l'influence duquel les douleurs s'atténuent, l'enflure disparaît en même temps que les reins décongestionnés fonctionnent à nouveau en toute liberté. Mais suivez bien régulièrement le traitement de dix jours à raison d'un cachet de Gandol matin et soir. Le Gandol, sans ennui pour l'estomac, vaut frs. 75. Toutes pharmacies.

entré par la petite porte qui donne sous le hangar et que vous saviez ouverte. Vous avez parcouru la cour, vous êtes entré dans la maison par une autre porte que vous saviez également ne pas être fermée. Vous avez monté l'escalier. et c om m e vous n'ignoriez point, ainsi que l'a établi l'enquête, que votre oncle, trop peu méfiant, ne poussait jamais son verrou intérieur et ne se donnait même pas la peine de donner un tour de clef à sa serrure. vous êtes entré chez lui, vous l'avez réveillé, oh pas en sursaut, doucement, avec précaution. Il me semble que je vois la scène. Vous vous êtes excusé de le troubler ainsi dans son sommeil. Et, jouant le grand jeu vous lui avez dit que vous étiez désespéré, que vous vouliez vous tuer, etc. » Comme votre vénérable parent s'apitoyait sur votre sort et cherchait à vous réconforter, vous lui avez laisser entendre ce que vous désiriez de lui, c'est-à-dire le salut. Il n'a pas paru ou pas voulu comprendre. Vous avez insisté. Alors, cela a été de aa part le refus catégorique. absolu » Cette décision vous a d'autant plus mis hors de vous que vous la sentiez irrévocable. Furieux, mais sans élever la voix, vous avez menacé, non plus de vous tuer, vous, mais de le tuer, lui. ce vieillard de quatre-vingt-quatre ans. Et comme il se débattait, vous l'avez étreint à la gorge, vous l'avez serré de vos mains gantées. Non, non, protestait Robert d'une voix sombre.

Vous avez senti qu'il ne bougeait plus. vous êtes allé au secrétaire, vous vous êtes emparé du portefeuille qui contenait le testament.» et pour faire croire à un crime crapuleux, ayant pour mobile le vol de quelques billets de mille francs, vous avez pris et emporté le tout.

Après avoir quitté la maison de la même façon que vous y étiez entré. vous avez rejoint la Seine par la petite rue que longe ie clos du presbytère.

La Carie

vous réserve de douloureuses surprises. Les dents gâtées « dorment » parfois. Mais, à l'improviste, elles se réveillent et ce sont alors d'horribles souffrances qu'il faut calmer au plus vite. Ayez toujours sous la main un flacon de Dentobrol, spécifique de toutes les douleurs d'origine dentaire. Anesthésique puissant, mais inoffensif, il ne brûle pas les gencives, n'attaque pas l'émail ou l'ivoire. Toutes pharmacies. 7 fr. 50, ou franco contre mandat aux Laboratoires du Dentobrol, 58, rue de la Jonquière, Paris-17*.

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Elle ne supportait plus ses chaussures

Tellement elle souffrait de rhumatismes

Grâce à Kruachen elle peut maintenant aller à pied

« Depuis plusieurs années, écrit cette dame, je souffrais de rhumatismes douloureux. L'an dernier, j'ai souffert des pieds pendant six mois au point de ne pouvoir supporter de chaussures. C'est alors que ,j'ai pris des Sels Kruschen. « Je dois à la vérité de reconnaître que dès le premier petit flacon mes rhumatismes ont disparu. Je me rends aujourd'hui à mon travail (3/4 d'heure de marche) sans la moindre douleur. Je ressens un allégement complet, une sorte de renaissance physique. Mon caractère autrefois insupportable, je m'en rends compte maintenant est redevenu normal et j'ai supporié allégrement un tas d'ennuis qui m'auraient fait gémir il y a quelques mois.

«̃Je vous autorise à rendre publique cette déclaration qui n est que l'expression de l'exacte vérité ». Mme P. R. Paris.

Si vous interrogez votre médecin, .1 vous dira que les rhumatismes iont le fait d'une surproduction J'acide urique. La nature nous a dotés d'organes le foie et les reins pour expulser ce poison, malheureusement, par suite de l'âge ou pour toute autre raison, ils deviennent fréquemment paresseux. Vous gardez alors dans votre corps, dans votre sang, ce dangereux poison qui tantôt provoque les rhumatismes ou la goutte, tantôt les maux de reins ou la sciatique. les névralgies, etc. Kruschen une combinaison de différents sels naturels vous débar-

ne Courbature 1. Pour an soulagement immédiat, employez le Stoan

Les français ont du bon sens

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Chacun connatt et apprécie son action puissante contre toute douleur

Vous avez détruit le testa:ment- Vous avez fourré les billets dans votre poche et jeté le portefeuille dans la Seine. t Osez-vous maintenant soutenir que ce n'est pas ainsi que tout s'est passé ? Robert, qui avait dû faire sur luimême un effort surhumain pour ne pas laisser éclater son indignation, protestait

Oui, monsieur le juge.

Alors, c'est moi qui suis un menteur ?

Non, monsieur le juge, je suis au contraire entièrement convaincu de votre sincérité. Mais votre accusation qui, au premier abord, je le reconnais, ne manque pas d'une certaine consistance, repose sur une erreur capitale qui provient de celle qu'ont commise séparément ou collectivement les témoins qui ont prétendu me reconnaître.

S'il n'y en avait qu'un ou deux, on pourrait discuter, intervenait M. Le Thillier, mais ils sont unanimes! Sauf moi, observait l'abbé Riche- bourg qui souffrait mille tortures. Il me semble, monsieur le curé, s'écriait M. Rocherel, que je vous ai démontré tout à l'heure la fragilité de votre témoignage.

Puis-je dire un mot a mon tour ? demandait le prêtre.

Parlez

D'abord, messieurs, je tiens à le répéter en présence de M. Robert Marsault, comme je ne cesserai de le redire devant tous, ce n'est pas lui que J'ai vu la nuit dernière au presbytère.

Oui, oui, c'est entendu

Je n'ai pas terminé. Tout à l'heure, monsieur le juge, vous avez déclaré que monsieur le chanoine avait refusé à son neveu de lui abandonner sa fortune. Eh bien moi qui connaissais mieux que personne le vénérable et regretté M. Thiberville, je suis à même de vous, affirmer que si M. Robert Marr eault lui avait adressé une pareille re-

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c J'ajouterai même que, selon mot, M. Robert n'aurait pas eu besoin de tenter une pareille démarche et que, spontanément, son oncle s'apprêtait à lui venir en aide. Enfin j'ai la convie.tion que si le testament a disparu, c'est parce que son auteur, ainsi que j'ai eu déjà l'honneur de vous le dire. l'a. dé.truit hier soir de ses mains.

Voilà la vérité s'écriait le jeune financier.

M. Rocherel scandait

Vérité basée sur une opinion que détruisent tous les témoignages et les faits accablants que nous avons recueil.lis contre vous.

Incapable de se maîtriser davantage, Robert s'écriait

Alors, puisque vous avez écouta mes accusateurs d'une oreille aussi complaisante, pourquoi refuser voua d'admettre la déposition de M. l'abbé Richebourg, dont la bonne foi est au moins aussi grande que celle des gens qui m'accablent ?

Je vous engage iL vous montrer plus modéré dans vos propos et plus correct dans votre attitude.

C'est qu'à la fin, je n'en puis plus; Je suis à bout éclatait le malheureux garçon.

» Depuis que je suis entré dans cette salle, vous ne pouvez vous imaginer ce qu'il m'a fallu de sang-froid et et patience pour ne pas me révolter C«tre ces gens qui me chargent et contre vous, oui, contre vous, messieurs, qui les écoutez avec tant de bienveillance, tandis que vous accueilliez mes déalga·gations avec un scepticisme et une hostilité qui me faisaient bouillir.

e Pourtant, chaque fois ou» l'un d'eux disait la vérité, est-ce que je n'étais pas le premier à le reconnalt:e" Cela aurait dû snffire pour vous corjvairssre que je' jours tort, et c'ëlait eux qui '«valent toujours raisgn


Les travailleurs domicile et les assurances sociales Le Petit Parisien a publié (26 décembre 1981) un article, sous une signature, relatif aux ouvriers et ouvrières ou travailleurs dits à domicile, sur le point de savoir dans quels cas les uns et les autres sont, ou non, obligatoirement assujettis aux assurances sociales.

Depuis, des décisions judiciaires sont intervenus, massives, et la cour de cassation a exercé, par des arrêts souverains, son contrôle sur ces décisions. Où en sommes-nous ?

La thèse de l'administration, en faveur de l'immatriculation obligatoire, est simple. Ne sont pas seulement assurés obligatoires, pour elle, les salariés, incontestablement liés à un patron par un contrat de louage de services, ce que personne ne contredit, mais aussi tous ces petits travailleurs -qui exercent chez eux, pour le compte d'un chef d'entreprise, tous ces métiers divers couture, horlogerie, bonneterie, dactylographie, cannage de chaises, confections de toutes sortes. Louage de services ou louage d'ouvrage ? Quelle est la vraie nature de l'un- ou l'autre de ces deux contrats, qui règle les rapports entre ces travailleurs à domicile et ceux qui les emploient ? Peu importe dit l'administration. La loi sur les assurances sociales vise mains des situa- tions « juridiques » que des situations économiques s. Le législateur a, par la loi nouvelle, voulu protéger les travailleurs économiquement faibles. Excellente intention. Comme l'enfer, le Parlement en est pavé. Mais, en matière législative, mieux vaut un texte formel et précis que mille paradisiaques intentions.

Entre le texte « juridique et l'intention c économique et sociale r; les juges, suivant leurs lumières, ont rendu des décisions divergentes et contraires. C'est, pour le public, la bouteille à l'encre. A qui se fier ? A la cour de cassation, naturellement. Justement, notre cour suprême vient de rendre, ces temps-ci, an nombre respectable d'arrêts. Quelle hécatombe Quel massacre Expliquons-nous.

Aux juges du tribunal civil d'Amiens, assujettissant obligatoirement aux assurances sociales, par deux jugements, des ouvrières à domicile, conformément à la thèse de l'administration, au motif que ces ouvriers sont payés uniquement aux pièces et ne tirent de leur travail aucun autre profit- que la rémunération fixe promise par l'employeur, et se trouvent ainsi sous sa dépendasace économique s>, la cour de cassation répond « Vous ne vous expliquez pas sur le point de savoir si les ouvriers sont, en vertu de leur contrat, placés sous la direction,* la surveillance et l'autorité du chef d'entreprise. Premier tort vous avez violé la loi. Bien plus* je lis dans votre jugement que, d'après vous, les salariés, au regard de la loi sur les assurances sociale, ne sont pas nécessairement attachés à leur employeur par le lien de subordination Mais c'est la loi à l'euvers Oh oh je casse je casse » De même, elle casse deux jugements du tribunal civil de Lille, déclarant assurés obligatoires des ouvrières à domicile, au motif que ce sont bien des salariées, puisque la loi sur ie salaire minimum leur est applicable. Rien de commun, répond la cour de cassation, entre cette loi et la loi sur les .assurances sociales. Je casse encore s>

Mais voici les tribunaux de Péri- gueux, de Bar-le-Duc, de Belley, d'Evreux.

Contrairement à la thèse de l'administration, ils décident e que les ouvriers et ouvrières à domicile ne sont pas des assurés sociaux obligatoires quand ils exécutent leur travail sans surveillance ni contrôle, que les outils leur appartiennent ou non, alors qu'ils peuvent s'adjoindre un personnel familial ou étranger, se livrer à toutes autres occupations rémunérées ou non, qu'ils échappent à toute surveillance ou .contrôle dans l'exécution du travail, qu'ils peuvent même travailler pour plusieurs fabricants. Pas de contrat de travail entre l'employeur et le travailleur.

Hum répond la cour de cassation à ces tribunanx. Vous parlez bel et bien. Mais toutes « vos constatations sont trop générales et incomplètes et ne me permettent pas d'apprécier si le contrat entre employeur et employés est un contrat de travail ou un contrat d'entreprise. Elles ne

TIHIIËAT1RES jtfCl^ËMAS

THEATRES

AUJOURD'HUI. Galté-Lyrique, 8 h. 30, générale du Pays du sourire, opérette en trois actes de MM. André Mauprey et Jean Marietti. d'après MM. Victor-Léon LudVig-Herzer et Fritz Lohner, musique de M. Franz Lehar.

o- COMEDIE-FRANÇAISE. Demain noir, la Parisienne et la Navette seront données dans leur nouvelle présentation. Auparavant, M. Jacques Guilhène; Mmes Béatrice Bretty, Nozan et Lherbay joueront les Honnêtes Femmes, dans les costumes ^-o- Pra!e'SARAH-BERNHARDT. M. Max Dearly donnera, le mois prochain, dans ce théâtre, une série de représentations de Mon bébé.

-o- PALAIS-ROYAL. La Maison d'en face, représentation avec Jane Renouardt. Louvigny, avec Duvailès, Mireille, Paul Faivre. Jeudi matinée.

0- ATHENEE. Les principaux rôles de l'Affaire de la rue Royale, la pièce nouvelle de MM. Max Maurey et Jean Gultton, que M. Lucien Rozenberg met en scène, seront tenus par MM. Pierre Etchepare, Pierre Juvenet. Jean d'Yd et Robert Hasti; Mmes Lucienne Parizet. Marthe Sarbel; MM. Seiller, Rehan et Rouyer. M. Lucien- Rozenberg a engagé également MM. Armontel, Numès fils. Siméon. J.-P. JWartin. Reynols; Mmes Josette France, Mixandra. Fanlole, Augustine Prieur. MM. Lucien Rozenberg et Marcel Simon figureront en tête de cette importante interpré-o- TH. DE L'AVENUE. Voici quelle aera la distribution de Jfaison de poupée. qui sera donnée jeudi prochain en matinée classique- Mmes Ludmilla Pitoëff (Nora); MM. Pitoëff (docteur Rank). Raymond Dagand (Helmer), Louis Salon (Krogstad): Mmes Nora Sylvère (Mme Llnde). Alice Reichen (Anne-Marie) et Melly (Hélène).

-o- LE STUDIO DE PARIS fait relâche depuis hier pour les dernières répétitions «le la première revue réaliste écrite par Francis Carco, lyrics de Jean Rleux, qui passera en première représentation à bureaux ouverts vendredi 18 courant.

Ces messieurs dames, tel est le titre de cette revue, qui comprendra une interprétation de plus de trente artiste dont nous parlerons demain. Disons tout de suite que l'admirable Cora Madou chantera dans un des tableaux de cette curieuse féerie qui se passe entièrement dans un monde spécial avec des scènes sensationnelles. Le bureau de location ouvrira demain.

o- Nous avons appris avec plaisir que M. Robert Fribourg venait d'être nommé administrateur générale des FOLIES-WA- GRAM;

-o- Mme Jeanne Ventât, qui jouera· lemdi prochain, Froaine. de l'Avare, avec Signoret, aux matinéea classiques du TH. créera, le mois prochain, l'un

s'expliquent pas sur les conditions flans lesquelles la tâche est répartie et tracée, non plus que sur les conditions dans lesquelles s'exerce le contrôle de l'employeur une fois la tache terminée. Je casse Je casse Je casse Je casse a

Alors, demandera-t-on, quel critérium permettra donc de décider daas quels cas un ouvrier à domicile sera ou ne sera pas un salarié assujetti obligatoirement aux assurances sociales ?

Voici la réponse de la cour de cassation

« L'affiliation obligatoire aux assurances sociales trouve son fondement dans les dispositions contractuelles, sous quelque forme qu'elles se révèlent et quelque modalité qu'elles présentent, suivant les usages et circonstances, d'où résulte que l'assuré est soumis pour son travail à l'autorité de celui qui l'emploie. Il suit de là que toutes circonstances ou'tous modes de procéder d'où résulte l'existence d'un tel rapport, en quelque lieu que le travail s'effectue, doivent entrer en ligne de compte pour déterminer la qualité de salarié affilié obligatoiremént aux assurances sociales à la diligence de l'employeur. ;>

Autrement dit, sont assurés sociaux obligatoires tous travailleurs liés à un employeur par un contrat de travail, c'est-à-dire dont il faut prouver qu'ils travaillent sous la subordination, la surveillance, la. discipline de l'employeur, quels que soient le lieu, les modalités, le temps, les circonstances du travail, quel que soit le mode de rémunération.

Je ne sais si je me trompe, mais il semble bien que, par ses arrêts. quand on en pèse et compare les « attendus », la cour de cassation, qui est une vieille dame, malicieuse, coquette, savante et indulgemment maternelle, même dans sa rigueur, serait assez portée juridiquement à admettre le bénéfice de l'assurance sociale pour les ouvriers à domicile. Mais elle dit aux juges « Cette thèse que vous soutenez, je crois bien qu'il faudrait qu'elle soit vraie. Mais motivez donc vos décisions de telle sorte que ce lien de subordination, qui est l'essence même du contrat de louage de services, ressorte à l'évidence de l'analyse même des circonstances, des modalités, des conditions du travail. afin que je vous approuve et qu'on n'en parle plus.

Daniel Massé.

La séance de rentrée

du comité judiciaire de législation La séance de rentrée du comité judiciaire de législation s'est tenue hier après-midi, en la salle de la chambre criminelle de la cour de cassation. M. René Renoult, garde des Sceaux, s'était fait représenter par M. Lévy-Ulmann, directeur de son cabinet. Après les discours de M. Scherdlin, président du comité, du délégué du ministre, et les rapports de M. Jacobson. secrétaire fondateur, et M. Delhan, trésorier, il a été procédé à l'élection de cinq membres de la commission d'études. Ont été élus: l'avocat général Gaudel, M™ Auvillain, Penancier, et Deloza. avocats à la cour, et M. Laffitte, président de la chambre des avoués d'appel.

UN GRAND PAQUEBOT HOLLANDAIS EN FEU A AMSTERDAM

Le paquebot « Peter Corneliszoon Huoft a, le plus important steamer hollandais, qui est en feu dans le port d'Amsterdam

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des principaux rbles de Trop beau pour être vrai, la nouvelle pièce de Bernard Shaw, que va donner !e TH. DES ARTS avec Maurice Escande, Alice Dufresne, Claire Franconnay et le nain Delphin. THEATRE ANTOINE [|§ Premier spectacle classique Les Jeudis 17 et 24 novembre et les Samedis 19 et 26 novembre en matinée i 14 h. 13 (tarif spécial très réduit) L'AVARE

de 310lière, avec SIGNOBET (Harpagon), Jeanne VENIAT, T.AGREXKK, Il. CRKMIEUX, Simone RENANT, Lucien HECTOR, Simone SANDRE et DEHELLY (CIcante).

LE MARIAGE FORCE

de Molière, avec Jeanne PROVOST (Dorimène), DKUKLLY. M. LAGRKNKE, L. HECTOR, R. DOCK, J. GUILLKT, avec Raoul MARCO et LKRXER.

Ce spectacle sera présenté par

M. RENE ROCHER

Tous les soirs et Dimanche en matinée la pièce dont on parle et qu'il faut avoir vue

PERIPHERIE

o- STUDIO DE PARIS. MM. Dufrenne et Varna retiennent la dale du vendredi 18 novembre, à 9 h., pour la première représentation à bureaux ouverts de Ces messieurs dames, revue de M. Francis Carco, lyrics de M. Jean Rieux, musique de M. Vincent Scotto, décors de M. Paul Colin.

-o- TH. DENFERT-ROCHEREAU. Ce théâtre retient la date de samedi 19 novembre pour son premier spectacle, dont le titre est Etc. Etc.

o- Le 12° gala de la pièce en un acte, organe par ie Syndicat des auteurs et compositeurs dramatiques au profit de sa caisse de secours. aura lieu samedi prochain, à 2 h. 30. au TH. COMŒDIA. Au Lucie-Paul àlarsueritte -Aux, Rosettes

FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

Avenue Marceau, un cycliste. M. Gaston Devillepoux, demeurant 12, rue JeanNicot, est renversé par une auto. Beaujon. Au cours d'une rixe survenue rue du Capital ne-Ferber, un cordonnier, M. Charles Mourand, habitant 1. rue Dulaure, est blessé A la jambe droite. Son agresseur est en fuite.

Un commencement d'incendie attribué à un court-circuit a éclaté 101, rue Pelleport, dans un atelier de literie. Il a été éteint par les pompiers de la caserne Haxo après trente minutes de travail.

M. Robert Dalle-Pezze, trente-deux ans, ancien banquier, domicilié 16, rue Michel-Chas!cs, se suicide d'un coup de revolver. Neurasthénie.

Des malfaiteurs tentent de cambrioler un bureau du Crédit municipal, 49, rue de Lyon. Aperçus par le concierge de l'immeuble, ils prennent la fuite.

Dans un déblt de la rue Berthe, M. Emila Pelletier, âgé de soixante ans, domicilié 38, rue Berthe, est frappé de congestion et meurt à Lariboigière. Le feu a pris hier. pour une cause inconnue, dans les caves d'un cinéma, 255. rue Marcadet. Les pompiers mandés ont pu maîtriser rapidement le sinistre. Sur le champ de courses d'Auteuil, M. Alphonse Juais, âgé de soixante-cinq ans. employé au pari mutuel, domicilié 137, faubourg Saint-Martin, est frappé de congestion et meurt à Beaujon.

M. Thomas Savignon, soixante-dix-sept ans, habitant le Bourg-Chavignon (Saôneet-Loire), de passage à Paris, est frappé de congestion rue de Belleville et meurt à Tenon.

DANS LA SEINE

Chute d'un motocycliste

Route de Fontainebleau, à Orly, un motocycliste, SI. Jean Hallard. vingt ans, mécanicien, demeurant rue Jean-Jaurès, à Levallois-Perret, a fait une chute et s'est blessé à la tête. Après avoir été pansé, il a été reconduit à son domicile.

Deux Algériens pratiquaient

l'attaque nocturne en série

L'autre nuit, à Saint-Ouen, à quelques minutes d'intervalle, deux passants ont été attaqués. Ce fut d'abord, boulevard VictorHugo, M. André :üaignot, 6, rue ErnestRenân, qui se défendit vigoureusement et à qui les malandrins ne purent dérober que sa casquette. Un peu plus tard, rue de Paris, ce fut le tour de M. Joseph Marzaili, 6, impasse de la Gendarmerie. qui put s'enfuir et alerter la police. Une ronde immédiatement opérée permit d'arrêter deux Algériens, dont l'un était possesseur de la casquette de M. Maignot Ce sont les nommés Makloud Mohammed, vingt-huit ans, 32, rue Saint-Denis, et Saïd Ali, vingtsix ans, 5, même rue. I1s ont été envoyés au dépôt.

Manifestation de sympathie

Au cours d'une petite fête intime, un souvenir a été offert au brigadier Pujol, du commissariat de Pantin, qui vient d'être nommé à Asnières.

Un manœuvre algérien, Mohamed Bachir, âgé de trente-deux ans, 110, rue de Bellevue, à Boulogne, s'est présenté, portant des plaies à la tête, au commissariat de sa localité, déclarant qu'il avait été blessé par un compatriote au cours d'une rixe. Après pansement à l'hôpital, l'Algérien a pu regagner son domicile.

Route de Fontainebleau, à Villejuif, M. Edmond Brick, âgé de quarante-cinq ans, demeurant 71, rue des Envierges, à Sceaux, a eu le pied droit écrasé par un tramway de la ligne 87. Il a été transporté à l'hospice de Bicêtre.

réunies, de M. Maurice Courtois-Suiflt Je le Tonia Navar le Baptême de l'air, opérette de MM. Jean Tranchant et Albert Verse, musique de M. Pierre Renault. -o- Mlle Lily Nicolesco présentera demain, à 3 h., au Salon d'automne, plusieurs scènes dont elle est l'auteur. Le spectacle sera précédé d'une causerie de M. Frédéric Lefèvre.

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LES SOUVEMIES DU DE ROME AU MUSÉE

DE Une exposition de souvenirs du roi de Rome mort à Schcenbrunn, il y a cent ans a été inaugurée, à l'orangerie des Tuileries, par le ministre de l'Instruction publique.

En laissant promener son regard sur l'ensemble de tableaux et d'objets de toute sorte dont en collaboration avec M. Jean Bourguignon (le sympathique conservateur de Malmaison) il a assumé l'organisation, le baron Jean de Bourgoing, un des plus érudits des biographes du Fils de Napoléon (1) et. bien que Viennois, le descendant d'une vieille famille française, nous fait remarquer qu'on ne doit pas chercher dans cette manifestation « une chost d'art, mais bien l'évocation de l'intimité de l'enfant et du jeune homme qui, par tous ses actes, ses paroles, ses écrits, a prouvé n'avoir point cessé d'obéir à la dernière volonté de son père exilé, lui recommandant, en son testament, de ne jamais oublier ses origines

Les collections qui. dès aujourd'hui. sont visibles au public, représentent donc. surtout, un morceau d'histoire, une douloureuse tranche d'histoire dont, également, Octave Aubry vient de raconter, de si prenante façon, les heures, les mois et la fin pathétique dans son Roi de Rome. paru dernièrement (2).

Oui, c'est un morceau d'histoire illustré par les peintres et les artisans contemporains, par Prud'hon et par Heim. par Franz Kolbe et par David Weiss, par Isabey et par Gros, qui ici. à la plume, remémore l'émou"ant geste de l'Empereur mettant Marie-Louise et son enfant sous la protection de la garde nationale

Les portraits à l'aquarelle, à l'huile. gravés, exécutés sur l'ivoire ou sur le vélin, foisonnent, bien entendu ïlmpètatrice. de Gérard, et le Duc de Reichstadt, par le célèbre coloriste anglais Lawrence, en sont les joyaux. Du reste, on assiste, pour ainsi dire. à la naissance même de l'impérial rejeton, voire antérieurement encore aux adieux de l'archiduchesse de Habsbourg partant pour Paris et à son arrivée au château de Compiègne, tel que ces différents épisodes ont été brossés par Mme Auzou et par un élève de David. Rouget, qui nous montre grandeur naturelle Napoléon présentant aux grands dignitaires son fils. que tient dans ses bras la chère gouvernante du bébé. la comtesse de Montesquiou.

De cette dernière, qui joua un rôle si important dans la courte existence de « Napoléon II les traits ont été fixés aussi par Mme Vigée-Lebrun.

Le berceau monumental offert par la capitale, le merveilleux modèle de vaisseaux guerriers offert par les habitants de Dieppe à la même occasion, la calèche destinée à être traînée par des moutons dont le dressage avait été confié au fameux directeur du cirque Franconi, la .bercelonnette d'usage courant occupent les quatre coins de la salle centrale, où figurent les plus importants des sujets légendaires, comme le Mariage du nouveau César, par Georges Rouget, curieuse répétition, mais de proportions plus discrètes, de l'énorme morceau du Louvre. par Louis David.

Une des travées est remplie des meubles (recouverts de velours rehaussé au pinceau) et de panneaux provenant du Sénat, où, en J'honneur du nouveau-né et sur l'ordre de son auguste père, on orna une pièce entière de vues de Rome et de la campagne romaine.

De nombreuses armoires vitrées nous offrent des miniatures. estampes, camées. pièces de trousseau, cravaches, armes, décorations, cannes, pièces de monnaie et cent autres reliques concernant le passage sur terre, bref et assez solitaire, du seul descendant direct de Bonaparte. Si son baptême y est rappelé par un dessin de J. Goubaud, de nombreuses imageries d'Epinal et d'ailleurs remémorent le mo. ment de sa mort. Sur le velours d'une vitrine reposent, en outre, des autogra.phes infiniment précieux, exercices de calligraphie. cahiers d'études, lettres et pensées du délicat et intelligent enfant, puis ce sont des écrits administratifs, qui remplacent les jolis titres anciens de l'exilé par une noblesse autrichienne des billets de la comtesse de Camerata, sa confidente. et. dans un coin. le jatre-part du décès où, de son palais, le grand-père

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prescrit à sa cour un deuil de six semaines.

Nous n'insisterons pas davantage. Chaque numéro du catalogue vaut une pensée, quelquefois, souvent. une larme. Comme nous l'avons dit, au début de ces lignes, il ne s'agit pas d'aller admirer des chefs-d'oeuvre, mais bien de rêver quelques instants devant les témoignages d une des pages les plus émouvantes de notre histoire.

VANDERPYL.

(1) Le Fils de Napoléon, par J. de Bourgrolng, ch-z Fayot, 1932

(2) Le Roi de Rome, par Octave Aubry. chez Fayard, 1932.

Deux vieillards asphyxiés par le gaz d'éclairage On a trouvé chez eux, dans le coma l'un et l'autre, M. Henri de Chaumaroix, âgé de soixante-dix-neuf ans, retraité de la compagnie d'Orléans, et sa femme, Marie, née Carcenac, de neuf ans son aînée, domiciliés 61, rue Nollet. Transportés à l'hôpital Bichat, les deux malheureux y sont morts peu après leur admission.

L'enquête menée par M. Lafllle, commissaire du quartier des Batignolles, a révélé que M. et Mme de Chaumareix avaient succombé à une intoxication accidentelle provoquée par le gaz d'éclairage.

AU COMITE D'AMENAGEMENT DE LA REGION PARISIENNE Le comité d'aménagement de la région parisienne s'est réuni hier après-midi au ministère de l'Intérieur sous la présidence de M. Dausset. Le .comité a poursuivi l'examen de son règlement intérieur et fbaé la composition et les attributions de ses commissions.

Le congrès de l'industrie et de l'agriculture

M. Chapsal, ancien ministre, président de la commission des douanes du Sénat, a présidé, hier matin, le congrès de l'indue- trie et de l'agriculture, 8, rue d'Athènes. Ce congrès est organisé par l'association de l'industrie et de l'agriculture françaises, avec le concours de la confédération générale de la production française, de la confédération nationale des associations agricoles et da la société des agriculteurs de France.

M. Chîpsal a ouvert la première séance en soulignant l'intérôt qu'il y a h éclairer à la fois les pouvoirs publics et l'opinion sur les grands problèmes de la production. Puis il a passé la présidence à M. Du- chemin, président de la confédération générale de la production française, qui a bien- voulu accepter de diriger les travaux de la troisième section (conditions de la production industrielle).

Le congrès a successivement entendu M. Adolphe Pichon. secrétaire général de l'Union des industries métallurgiques et minières, qui a montré le rôle de la maind'œuvre dans l'établissement des prix de revient « dont elle est sans doute, au total. l'élément essentiel », avec cette caractéristique peu soupçonnée que sa rémunération a toujours dépassé le mouvement du coût de la vie M. Léon Dufour, directeur des études financières à la Confédération générale de la production française, qui a analysé les charges fiscale» de toute sorte grevant l'industrie, pour aboutir à cette conclusion que si l'Etat nationalise un tiers des profits, il individualise les pertes M. Renouard, secrétaire général du bureau de renseignements et d'études des transports industriels et commerciaux, qui a décrit quelques aspects du vaste problème des trensports epfln, M. Compeyrot. délé- gué général de la Fédération des porteurs de valeurs mobilières, qui a parlé de ta rémunération des capitaux et de l'amortisnement de l'outillage, ainsi que des progrès de la socialisation.

Le comité de la circulation se réunit aujourd'hui

Le comité permanent' de la circulation ne réunira à la préfecture de police, salle du conseil d'hygiène (escalier C, 21 étage, droit*), aujourd'hui mardi, à 10 h. 30. L'orde du jour comporte

1' Projet d'arrêté relatif il; la signalisation par pavés de grès cérame rouge, des points de chaussée interdits au stationnement des véhicules 3° réglementation de la vitesse des véhicules automobiles dans l'agglomération parisienne; 3° aménagement des pessages pour piétons pourvus de signaux lumineux 4- police auxiliaire de la route S1 emploi sur les véhicules automobiles d'emblèmes, cocardes ou insignes 6° mesures relatives à l'aménagement des auto- cars de transport en commun 7, plaintes au sujet des bruits résultant du fonctionnement des appareils de signalisation; 8° circulation à sens unique a) rue Saint-Jacques, de la rue Pierre-Curie jusque et vers la rue Soufflot; b) quai Henrl-IV, du boulevard Henri-IV vers et jusqu'au boulevard Morland; c) rue de l'Abbe-Groult, de la rue Blomet vers et Jusqu'à la rue Le courbe.

Un vœu des médaillés du travail Le bureau du groupement de la région parisienne, affllié à la Fédération nationale, a adressé un vœu il; M. Herriot, président du Conseil. pour la dotation annuelle par l'Etat de la médaille d'honneur du Travail.

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Mercredi 16, Jeudi 17, Vendredi 18 mméi Samedi 19 Novembre et jours suivants

de 10 heures à 18 heures 30

Deuxième Vocation de la

LIQUIDATION* GENERALE ET DEFINITIVE

LA MAISON DE GROS 1Z, Rue de Cléry Métro Sentier En exécution de la décision prise par le Conseil d'Administration et ratifiée par l'Assemblée Générale, la liquidation de toutes les marchandises doit être effectuée dans les délais les plus rapldes. Pour en activer l'écoulement, tout a été regroupé par lots. Le matériel étant également compris dans cette liquidation, les personnes intéressées à l'achat des comptoirs, vitrines, caissest machines à écrire, classeurs, rayonnages, bureaux, mannequins, vitrines, et accessoires d'étalages, etc., sont priées d'écrire à la Direction qui fixera rendez-vous.

Liquidé 4k "• teintes, doublé entière-

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Les merveilles de la Science Comment des êtres faibles et débiles soat régénérée.

Une médication vivante.

Chacun connaît aujourd'hui les rayons tdtta·vlolets et les applications qui en sont faites journellement, notamment pour fortifler certains sujets. Ce qu'oh sait moins, c'est qu'on est parvenu à fixer ces rayons bienfaisants sur certaines substances, c'est-à-dire i les faire absorber, emmegasiner par ces substances. Cette irradiation comme on l'appelle scientifiquement, a pour résultat, quand elle porte sur des médicaments destinés à tre ingérés, d'en décupler la valeur thérapeutique.

C'est par ce procédé qu'on obtient l'Ultra-Fortifiant Riehelet, qui est bien la médication reconstituante la plus active que nous possédions à présent. L'UltraFortifiant Richelet associe dans sa formale magistrale la chaux, le phosphore, le fer, le manganèse, les vitamines à fêtât irradié. Il est un véritable aliment du cellules, du sang, des muscles, des

L'asassinat du Polonais

KOSZELA MAINTIENT SES DÉNÉGATIONS Poursuivant le recherches relativea à l'assassinat du Polonais Kostursski, les inspecteurs Bascou et Fonteneau, de la première brigade mobile, ont enquêté dimanche à Crépy-enValois et hier à Saint-Germain'-lès-Çorbeil. De son côté, M. Neveu, juge d'instruction au parquet de Corbeil, a interrogé de nouveau Koszala qui, une foie de plus, s'est défendu avec véhémence d'avoir tué son beau-frère. Le magistrat lui a alors demandé des explications sur la valise et l'accordéon de la victime que l'on trouva en sa possession. En pleurnichant, Koszela a répondu qu'apres qu'il eut constaté la disparition de Kosturszki, rien ne le retenait plus à la ferme Chauvet Dès qu'il n'y eut plus de travail pour lui, il s'empressa de quitter le pays, emportant ce qui appartenait à son beaufrère avec l'espoir de le retrouver dans la région de Cômpiègne et de lui remettra son bien.

Une Polonaise, amie d'enfance de Koszela. a été également entendue par M. Neveu. Cette jeune femme a.rencontré, dans la matinée du 1" novembre, Koszela avec un paquet sous le bras. Une heure après, elle rencontra à nouveau son compatriote. Cette fois, il était débarrassé de son paquet. Elle le vit, non sans surprise, retirer de son «oulier six billets de 500 francs.

Je connais Koszela, ajouta-t-elle, parce que nous sommes du même village. C'est un paresseux qui, déjà pour-' suivi en Pologne trois fois pour vols et tentatives de meurtre, n'a jamais avoué. On décoavre d'odieux trafiquants qui avaient, en outre, volé une auto Châteaudun, 14 nov. (d. Petit Parisien.) Le commissaire de police de Châteaudun découvrait, l'autre jour dans un garage de la ville, une automobile paraissant Immatriculée sous un faux numéro. Il ouvrit une enquête qui ne tarda pas à révéler que la voiture avai été volée, le 23 octobre dernier à M. Samy-Ammarraggi, demeurant à Parie, 33, rue Desrenaudes, et que les voleurs s'en étaient servis pour amener à Châteaudun des femmes qui, munies de faux extraits de naissance, devaient être placées dans des maisons spéciales de la région.

Le commissaire a identiflé deux hom-, mes et une femme impliques dans cette affaire.

Chronique judiciaire L'INDELICAT POSTIER CANDILLE ,• FEnA ^BOIS ANS DE :PRISON, Ba octobre de l'année dernière, le postier Albert Candille. du bureau de la rue Cujas. avait, on le sait. détourné 254.000 francs au préjudice de l'administration et avait pris la fuite avec sa maîtresse, Mlle Ponaard. Tous deux, un mois plus tard, étaient arrêtés à Vienne et extradés. Ils avaient déjà dépensé plus de 50.000 francs. Tandis que Mlle Ponsard bénéficiait d'un non-lieu, la dixième chambre correctionnelle a prononcé hier contre Candille la peine de trois années de prison.

L'AFFAIRE FANTOMAS »

DEVANT LES JUGES COBBECTIONNELS Devant la treizième chambre correctionMile ont commencé hier, à huis clos. les débats de l'affaire d'espionnage dans laquelle sont impliques l'étudiant polonais isaja Bir, dit Fantomas, et plusieurs complices, notamment Strom-Feribel, Oolstou, Liogler, dit Philippe Venet, ancien maire de Saint-Denis, et quelques autres.

Bir, on le sait, a tenté et partiellement réussi à se procurer «les renseignements eoncernant aussi bien l'industrie que la défense nationale. Les documents saisis chez ce» divers comparses ont été reconnus importants par les bureaux de l'aviation et le service de contre-espionnage. Les divers prévenus, défendus par M" Jean-Charles Legrand. Delauney, Otaries Giron, Vienney et Pirard, prétendent ne pas se connaître les uns les autrea mais lis ont déjà été confondus sur ce point et Iea débats ont été renvoyés à huitaine pour plaidoirie.

LE MARIAGE DE M. KATZ

L'Association consistoriale israéllte de Paris a retiré ses fonctions à M. Jacob Katz, ministre officiant de la synagogue de la rue de Nazareth. Pourquoi cette disgrâce ? Parce que M. Katz, non seulement a épousé une catholique, ce qui est interdit par la loi et les prophètes, mais il a encore fait bénir cette union par un laïque, M. Putnam.

Dépossédé de son emploi, M. Katz a assigné devant la première chambre civile l'Association consistoriale à laquelle Il demande 100.000 francs de dédommagement. Ses intérêts étaient soutenus par M' Can> plnchi, qui, répondant à M* Dreyfous, donna de curieuses précisions

c La loi rabblnique prévoit qu'un mariage célébré dans n'importe quel lieu, fûtce dans la rue, est valable à condition d'avoir été béni par un homme pieux. Or M. Putnam est pieux. Done, l'union de M. Katz est orthodoxe.

Le tribunal dira à huitaine si l'ancien ministre officiant a été Congédié à raison ou à tort.

La célèbre tablette C H OCO LAT M E N I E R sans rivale -«-

le prix Giingoire a été décerné hier Le prix Gringoire, d'une valeur de 10.000 francs, attribué chaque année à un livre de reportage, a été décerné hier, au cours d'un déjeuner dans un restaurant de la rue Royale. Le jury, comprenait notamment la princesse Lucien Murat, MM. Louis Barthou, Marcel Prévost, Henri de Régnier, Abel Hermant, de e l'Académie française, Henri Béraud, Paul Chack, Pierre BoBardl, Henry Torrès, J. Kessel, Maurice Dekobra et notre aimable confrère H. de Carbuccia, le fondateur du prix. Après trois tours de scrutin, son choix s'est porté sur l'Enfer du Bel, de nos confrères Léo Gerville-Réache et Robert Mathieu. L'Enfer du Sel est le récit d'un voyage au Sahara.

MM. Marius Larique et Corlieu-Jouve ont obtenu respectivement 3 et 1 voix sur 1a votants.

Le cas de l'Anglais Goldstonc L'Anglais Maurice Joseph Davison, dit marquis Goldstone, né au Caire, arrêté, il y a quelques jours, a été Interrogé hier par M. Benon, juge -d'instruction, en présence de M1^ Tony Truc et André Klotz, ses défenseurs.

Il a' expliqué qu'il avait parfaitement le drott au titre de marquis, car i! avait obtenu une licence en Angleterre remise par le ssrvice des licences faisant partie dee armoiries nobiliaires et se trouvant porté sur le registre de la Société royale de Stuart.

Toutefois, il a dû reconnaître qu'il

os, des nerfs. Aussi ses effets reconstituants sontrils incomparables. Tous les états de faiblesse anémie, neurasthénie, lymphatisme, rachitisme, nsure vitale sont influencés par l'Ultra-Fortifiant Richelet, avec un bonheur et une constance remarquables. Enfants, adolescents, adultes, vieillards même sont en quelques semaines littéralement métamorphosés par cet apport de matériaux créateurs de vie et de force. Lassitude, courbature. idées noires, nervosité disparaissent, l'état général est fortifié de façon profonda et durable.

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(Haies, handicap. 12.000 fr. 2.800 m.) 1. Tintamarre (H. Brierre) G 78 » à M. A. Veil-Picard .P 18 3. Le Barrage (R. Trémeau), P 8 4. Désert (R. Dubus). Non placé»: Libellule VI (G. Verzèle) Gold Rush (J. Teasdale) Entresol (S. Bush) Petit Caporai (H. Haes) Prétérition (R. Bagniard) Le Potomac (A. Chapman). Distances courte tête, 4 long.. 3 long. Dix partants. PRIX DE LONDRES

(Monté, handicap. 10.000 fr. <- 3.000 m.) 1. EcoHère (I:etBvre).G 71 60 à M. A. Gypteau. P 21 > 2. Icone (R. Lampe) P 960 3. Fromentières (M. Dejean).P 11 60 4. Galant II (A. LJbeert). Non placés Divonne (R. Daudin) Derviche (Gras) Cigare (P. Gitton) Dur Cœur (G. Pentecôte) Farceur VIII (L. Pottier) Enchanteur (P. Laisis) Crésus TL. Boudet) Echo du Nord (C. de Wazières) Cyrano m (Cheval) Fajoë (R. Céran-Maillard) Calet) Bgine C (F. Gougeon) Eurville (Perlbarg) Gulden Kron (Slock). Durées 3' 2". 3' 2" 1/5, 3' 3' 2" V5., Réduction au kilomètre l' 30" 1A0. Dix-neuf partants.

Aujourd'hui à Vincennes, à heureg NOS PRONOSTICS

Prix d'Etrepagny (trot monté, à vendre, 10.000 fr., 2.675 m.): CibouteUa V. Darnetai. Prix de Saint-Omer (trot attelé, tr., 2.250 m.) Hotot, Herode.

Prix Aboi Basslgny (trot monté, 40.000 fr., 2.800 m.) Gréville, Géole.

Prix de Maulevrier (st.-chase, 15.000 fr., 3 600 m ) Grandsecours II, Gascon. Prix de Calais (trot attelé, 30.000 francs, 2.800 mètres) ffoôl Blyér. Fétiche _TvV Prix de la Flèche (trot monté, 12.000 fr.. 2.250 m.) Hindou3tan M. Hagard D. AUX HALLES HIER Hausse de 0 20 à 0 au kilo sur le veau. à 12.

Les beurres fins valaient au kilo de 17 50 il. 20 80 ordinaires, 14 à 17 80 et les oeufs, de 530 à L150 le mille.

Les bries moyen moule valaient à la dizain!, 166 à 206 laitiers, 140 à 170. Les couiommiers double crbme, 450 à divers. 200 à 340 camemberts de Normandie 180 à 580 divers, 100 à 210 maroitlea, 400 à 750 mont-d'or. gouroay, 100 à 160 neufchâtèl. 80 à le.? pontl'évêque, 150 à 350 chèvres, 50 à 350 le cent l'emmenthal suisse. 1.460 les gruyères, 800 à fromage bleu, 1.080 à 1.250 munster. 950 à 980 port-salut. 780 à cantal, 800 les 100 kilos.

n'avait aucun droit héréditaire à ce titre de marquis.

Quant aux faits pour lesquels il a été arrêté, ils sont les suivants

Une jeune fille anglaise habitant Paris prêta 150 livres à Davison. Elle lui remit un virement bancaire et elle reçut en échange un chèque sur une banque de Londres, mais ce chèque était sans provision. KHe porta. plaint» et le marquis fut arrêté.

UNE JEUNE FILLE SUBIT UN COMMENCEMENT D'ASPHYXIE En rentrant chez elle hier soir, Mme Lauzet, qui habite, 6, rue de Dunker- que, un appartement avec. sa fllle Lucienne, vingt-trois ans, fut inquiétée par l'odeur de gaz qui s'était répandue sur le palier. Comme, d'autre part, la jeune fille qu'elle' avait laissée alitée, quelques instants plus tôt, ne répondait pas à ses appels, Mme Lauget fit part de son inquiétude un voisin qui défonça la parte du logement. Da-ne son lit, Lucienne fut trouvée sans connaissance et c'est avec beaucoup de peine que les pompiers, intervenus peu après avec leur appareil spécial, purent la ramener à la vie. C'est dans un état encore grave que la jeune flile a été transportée à l'hôpital Lariboisière. Les premières constatations faites par le commissaire du quartier paraissent indiquer que l'wphyxie été accidentelle.

BULLETIN FINANCIER Cours dé la Bourse- du- Lundi 14 Novembre

La réponse des primes, qui avait lieu aujourd'hui, n'a apporté aucune animation sur notre place et ne mérite pas de mention particulière.

L'allure de la Bourse, d'abord faible au commencement de la séance sur la tenue un peu moins favorable de Wall Street samedi, ainsi que du marché de nos rentes, s'est petit à petit améliorée. Grâce à quelques rachats de baissiers attardés, menacés par la liquidation de demain, la cote s'est redressée pendant la dernière heure, et bien que l'on termine encore légèrement au-dessous des cours de samedi, une partie appréciable du terrain abandonné a pu .être regagnée et la clôture s'est effectuée sur une note relativement soutenue. L'avance des métaux à l'ouverture, alors que la livre sterling cotait 85,25 contre a été très remarquée. Le cuivre a valu 38.7.6 contre 33.3.1 et l'étain, 157.5 contre Toutefois, ces quelques indices n'ont pas été sutflsants pour déterminer un volume d'affaires intéressant. Aux changes, la devise britannique clôture à 85,29 contre 84,87 et le dollar à 25,5225 contre 25,63.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT TAIlIr*1 »*tBDB> prtcM'Un Sont grtcéd'ldo jmtt précW liu joor prteéd'lan Cours PARQUET yoru ̃ H° • ̃ 107 ..1 10Q «norttosabl* 70 Kafflueriol Say ord. 1R29 1917 76 94 20 Uuiou Européenne. 380. < 92 45 91 Allemagne ÎYoung). 687 578 ¡;sa.. 6 1920 amortfM. 121X0 4 4 Vi%lS)2.tranc.A. 97 97 10 97 15 Serbe am. 1895 50 3S 95 I tî%1932.trano.B. 97 45 97 02 97 45 97 05 Turquie Dette Ott. SO 4U 28 flO 26 *l Caisse autonome »82 982 60 Ott. S 1914. 24 E6 ÏS 76 24 Samiue de France.. 11680.. 11700.. 11d00.. 171 3anqœ d'Algerit m)76 89<K Banque Ottatou».. 4M H. l^rts et Pays-Bw 1505 1403 149. Orert.ïbncEgTPtto 2045 202c Banque tmnsatlant. 486 Can.P«c.Halh»ayOr Bmhi do njn.Parta. 412 Waeon8-Hta otdln.. 77 78 Cornu Algérienne.. 1530 Central Mining. 104O. Compt. Nat. d'Esc. 1150 1150 Montecattal 146 14A' 14. Créd:Oomm. France 677 677 d70 Rlo-Tinto 1302 Md.FQnc.de France 4705 Awte Ste Sorrtt! 635 SWittTonnab. 2040 Uni. Nltr. Cr Ud. M Société Générale. 1112 Royal Dntch 1570 I5o7 16M Rente Fonder» 620 KaffineHec Qrrpte. 475 Soc. Gén. Fonder». 191 1M

Suez 15410.. 15325. 15350.. BANQUE Société Ctrtle S47O lions Mex. ti iillS Bocretecm».. 809 H10 m»d » 0 (Sllr0.Hafc)p_ (caD., 1016 1010 1000 Lron 1054 1042 Banq. Nat d'Egypt» 2430 2410 2420 Nord 1479 1492 Franoo^WyomllB 50 OrléMW 978 950.. 970.. 952.. SlITaPlMS 2J 50 24 25 Métropolitain. 1234 12d5 1235 Concorda 47 60 7i> 46 25 43 LyomSïïsdes Eaax 2240 H?60 H? • 22S Electricité de Pari». 1205 1200 1210 1200 Janntantein 100.. 104 101 Wectr.de la Seine.. 695.. Bïakïïin 391.. El. et (la* du Nord. Rust.RmA 6676 0 e Gen.d'ElwtrkSte 2120 2100 20M Ooldflekls 174.. JJU 17S 169.. Ener.3SlXtttor.Med. 989 Clown Min» 551 N.-Lum. (Le Triph.) 1990 1965 Rand Mine» 362 60 Thomaon-Houston.. 384 3S0 385.. JobannesbnreC. Io3 151.. Union <rRlectricité. 820 815.. 8M.. Osonttnone* Si $4 Forgée Nord et, Bat. 550 Eautom 52.. TrifUeriM dn Ham 513.. 500. 492.. Kuala Lnmimr. 102.. Ooarrièree 368.. 356.. 367.. Mulacca 95.. 100.. 95.. I*ns 4M. PadMg Penarroyr. 290 M& Tansanyika 76 Si 78 76 Bo:«l-Matetra 213.. 213.. 216. 210.. Vieille Montaroe. 14fÇ# 1W2 1420 1380 Etablis». Kuhlman. 496 Chartered 74''¡;On 76 79 72 SO Phosphates Uafsu.. 386.. 370.. 380.. 363.. Mozambique 2960 28 75 29.. Prod. Chim. d-Alaif. 1135 1178 1146 Transïaa! 110 50 109 50 109 Chargeur? Réunis.. 223 Brnay 284 50 a «SI Transatlantique ord 6t OU 60 60 Lié™ 268 "S61 Voitures Pari.. 180 180 HotcbM» 1108 1110 1MO Air Mqnlde 80fl.. 794.. 791.. HydRfeBfeti. Gère. 116.. Caoutch. Indochine. 169 161 T. et PTSofflijirlce. 50 58 Oonstantfnt

PnW» rriTiléJrié.rTl VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT vai. nrrna i «ai, en sa ;| VALBDBS Cours I Court Fonds d'Etat émis Maria. M9.. Si 1894-06 2 54 5%% or 1917 jGoergoor <l}899 2 323.. 82& 7K% <» 1»21 3270 Mokta el HadM. Vj or 3350 Ouenza 670 U906 2 H %402 (irMit Nation. i«l« 920 Kali-i. te-'Acrèse • 1830 1785 S/1910 30A 1920 552 Salnt-GobaiD 1495 1460 305 1921 Rnine-Poulenc 7S3 1812 8 274 Bonsd,6%iuil.l922 MarehevUIe-Daguin Déc. 1922 «%ianv. 1928 53n. Suer, brésilienne».. 18^ g 1823 6% 524.. 6%ianv. 1924 645 64b Agenon Havae 8f>8 > HKm (luest-Etat 4 Ltoalrie Huchétt* 1900 997 992 Etat 5 1919. 441 Pub. péf Destossé* B00 909.. J»|0 4 Tnnie 3 1892.. Petit Pniiaieo. act. 1590 94o M.. 9 1902.. Parts 1310 1981 4 341902 Franc, dee Pétroles 3 Maroc 4 1014.. Lille -Bonn. -Coloio. flj AKérien Poiirt et Onaus«On 1205 1Î0O 2 00 M5 Argent. 4\4% 1911 33 50 An Boa Marché, z 1»M 3 88550 Brésil 5 1909.. 380.. Qal. I^fayette, éct. 92.. E 1»« 8 %̃̃•̃̃ ?S* • ??2 Ohnie 1013.. Parts 47000.. 48600.. a 1«26 7 Kgypte .innée. 64 NouTelle» Galerie?. 621 g 1927 685 Ooty p 19S0 5 ||?f* g:; g:; Banq. d'Indocliine 3275 3210 Est 6 wl 1885 2 60 4o7 35tt Banï.Nat.de Cred 43 –5 «\X896 2 8O ,S8o Créd. Fone. Colon. 138 489 £ M 903 3 '398.. 398.. «^ramwayi: Sg Y. lll Y. î t fc & V. ?S Y. cigSùS, U ïï Y. îl Z Mee»«. Marltimef P.-L.-M, 8 ̃% E N B A N Q U E SË^: «g;: sîl zdxw. Î%S8 $Z ïïl^ i| ig:: Nickel 224.. 219.. fus. 3% nonT. 37* *78 50 âomota eftp. 8W.. Jetoonr. -6%typelfcl 472 Monaco.. 800a SW0. 55.. J 1921 835 Monaco 5' de la Loire.. 487. 9 MaTmii 4M.. Aile. (100 reichsm.) 26 10-7-ïl de-ét-Nazalre. 250 8S1. 87».. ArœnttneOOopes.) 6S8 17 févr. -SSdtterS. 489 Nord 6 £ série £. Siffique UOO V*I.) 35375 ̃̃ h i«îo i l&XMi* îi *? SBBSa.'ÎS&^î lit U il! Il Artère -̃" iii 4% 414 Roumanie (100 lei) 15 20 9 nov. SSle-Mauhraw 1884 3o*dè (100 cou.).. 4.V- ™roër,ïï"artl 77 74 2 U 1895 396.. luisse (100 fœncal Franc des Métaux 1895 G.C.3%1856 386 Autriche (100 sch.) 358 U-9-31 uKdSTTonkin. 3545 342S Ouest 3 401 4W Portât (100 M.) 82 50 28 JUlU Béthunc 5525 5350 3 nouveau Xcljéooslov.aOOe.) 75 50

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Amer. Merchint, de N.-Y. Londres, 14/11. Berengaria d. q. Cherbourg 16/11 p. N.-Y. Duch. of York d. q. Llverp. 16/11 p. Montréal Statendam d. q. Boulogne 17/11 p. N.-York. Postage

Amérique du Nord. Pour New- York, les 16 et 23/11, via le Havre.

VICHY- CELESTINS .«r^

biardt 15 novembre.

LES PRINCIPALES

£MISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (S28 m. î)

12 h., informations et revue de la presse 12 h. 6, a Sélection sur Carmen» (Bizet): Ouverture. Habanera, Séguedille, duo de Micaëtia et Don Joaé, prélude du deuxième acte air du Toréador, air de la lrtaur, chœurs des Contrebandiers et air dee Cartes, prélude du quatrième acte, Marche finale (musique enregiatrée).

13 h. 10. Les Danses Symphoniques.. 8 Danses allemandes (Mozart) Danse empagnole (Granados) Danse w»be «̃ Peer Gynh » (Grieg) Danses écossaises (BeetfKHvent) Dm» p»lo»telenne«, du c Prinee Igor» (Borodlne) Danses hongroise» (Brahms) Danse des Payez» alsaciens (Mfllkelt) Danaes tziganes (Hachez) Dsnm norvégienne (Grieg) Danse japo. naise aux lanternes (Yoshitomo).

13 h. 30, cours des valeurs de la Bourse 18 h. 45. journal du c Poste Parisien.. 19 h., concert offert par les «Editions et les dteques FmneU-Sitlabert ».

20 heures, causerie cinématographique par M. Pierre Basquaise.

20 h. 10, causerie touristique par M. Georges Géville.

20 h. 30, concert par l'orchestre syrapnonique du poste. Soirée consacrée à Moijrt et Beethoven avec le concours de Mlle Féraldy. de l'Opéra-Comlque, et de M. Emlle Rousseau, de l'Opéra-comique.

Au programme Le* N»«e» de Figure (Mozart), ouverture air de Suzanne, air ¡il Ch6rubln, ait de Figaro et duo dé

Cl6tnre de la deuxième séance

du marché officiel

Tendance plutôt faible, les premières indications de New-York étant moins satisfaisantes.

Métropolitain, 1.226 Canadian Pacifie, 370 Central Mining, 1.040: Rio Tinto, 1.291 Royal Dutch, 1/10. 1.542.

MARCHES ETRANGERS

Londres. Après avoir fait preuve de dispositions très satisfaisantes au début, le marché est devenu plus hésitant à la suite d'indications plus réservées de Paris. Les pétroles et les cuprifères ont d'abord gagné du' terrain, puis ont supporté quelques prises de bénéflce. Résistance des diamantifères .et des mines d'or. Fonds anglais mieux tenus sur la fermeté de la livre sterling.

Berlin. A l'ouverture, la tendance est plus faible en raison de l'incertitude de la situation politique intérieure. Les valeurs dirigeantes fléchissent. Il y a par la suite quelques mouvements de reprise, mais le marché se mdntre à nouveau Irrégulier en dernier lieu.

LA NAVIGATION FLUVIALE Tonne Sens, l"ïn. 22.'

Haute-Seine: Bray-sur-Selne, 1 m, pont de Montereau. 1 m. 62 pont de Melun, 2 m. 24 écluse de Varenne, 2 m. 10 dciuse de Port'à-l'ABglais, 3 m. 65. Seine fluviale Anflrésy. 1 m. 45 Man" tes, 3 m. 45 Méricourt, 4 m. 07 Damery. 1 m. la

Qrand-Morin Pommeuse. 0 m. 85. Marne écluse de-- Chalifert. 2 m. 68 | écluse de Charenton, 2 m. 90.

Oise barrage de Venette. 2 m. se.

Figaro et Suzanne Symphonie eoncer tante, pour violon. alto et orchestre (Mozart) A la bien-aimée absente (Beethoven) Fldêtio, air de Rooco (Beethoven); 5o Symphonie (Beethoven).

22 h. 30, dernières informations. RADIO-PARIS m. 1). 4 IL 45 et 7 h. culture physique.

8 h., 13 h.. 18 h. 20 h. 30, prévisions météorologiques.

7 h 45. disques.

13 h., 20 h. 30, 21 h. Informations. h, 14 IL, 15 h. 18 h. 10. 1« h. cours commercial».

12 h., l'Opéra IrangWs t Bippoivte et Aride, première suite d'orchestre (Rameau) Bigurd (Reyer) Faust (Gounod) Thaia (Massenet) /donna Varina (Févrlerü la Gioconda (Ponchielli) Falstaff (Verdi); ballets Namowta (Lalo) la Korrigane (Widor).

16 h. 30, cours d'anglais.

18 h. 10, causerie agricole: Le pigeon voyageur, son élevage, son entraînement par M. Voitelier, ingénieur agronome. 18 h. 50, chronique thé6trale par Pierre Brisson.

19 h. 6. causerie artistique par M. Jacques Guenne: € L'exposition de la caricature au Pavillon de Marsan. »

19 h. 20, musique légère; Suite d'orcheatre (Lacome); Chanson du printemps (Gillet) • Quo Vottt* r le Bainer d'Euntce (Non.guès) Péte florentine (Mlgnan). 20 heures, les chansons de route. 20 h. 40. chronique par Mlguel Zamacots. 20 h 45. théâtre Mon ami TeddY, comédie en trois actes (André Rivoire et Lucien Besnard).

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20 h. 30. Festival de musique française par l'orchestre de la station radio-eolonisle Ouverture du Carnaval romain (Berlioz) Symphonie- espagnole (Lalo) le Festin de l'araignée (Roussel) Shéhérasade (Ravel) Habanera (Louis Aubert) Daxses de rêve (Henri Tomasi). RADIO-L. L (370 m. 1). 12 h. concert. » 19 h., Radio-Gazette.

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Votre nez coule

Les variations brusques de tempéra- ment en catarrhe nasal et conduit aux

ture prédisposent la muqueuse si déli· douloureuses sinusites, aux otites et

eate du nez et de la gorge à l'inflam- la surdité. Il ne faut pas oublier, en

mation. L'air vif et froid, le brouillard effet, que le rhume de cerveau apporte

de l'hiver saisissent brusquement cette toujours avec lui une surdité légère

muqueuse, l'irritent, la congestionnent qui devient facilement définitive M est

et la font sécréter. Votre nez coule. responsable d'au moins huit cas de

C'est le coryza ou rhume de cerveau. surdité sur dix. Ne laissez pas vos

La respiration nasale devient difficile, enfants devenir sourds en laissant

les yeux pleurent, les maux de tête couler leur nez pendant des semaines

surviennent. L'inflammation gagne de et des mois.

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