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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-11-13

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 13 novembre 1932

Description : 1932/11/13 (Numéro 20347).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627546t

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Un mouvement d'opinion se dessine aux Etats-Unis en laveur d'une revision du problèmes des dettes Les démarches française et anglaise à Washington ne suscitent aucune réaction hostile, mais on espère que des compensations seront offertes par l'Europe à l'Amérique

New-York, 12 novembre..

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICUI-IK8 Les premières réactions aux demandes anglaise et française relatives aux dettes de guerre commencent à paraltre dans la presse. Si on les analyse soigneusement, on peut en conclure que l'opinion publique américaine les. accueille moins mal qu'on aurait pu s'y attendre.

Le New-York Herald. Tribune écrit en particulier ce matin

L'annulation complète des" dettes de guerre alliées n'est pas plus désirabie que ne l'aurait été une annulation complète des réparations allemandes. Un réajustement- des dettes de guerre suivant la capacité :des alliés à les payer est aussi nécessaire. aussi inévitable qu'un réajustement des réparations le fut finalement ».

Le New York Evenmg Post, ce grand organe républicain du soir, qui ne fut pas toujours tendre pour la France, fait preuve, lui aussi, d'une compréhension et d'une modération louables. Après avoir signalé avec un peu d'ironie l'empressement des puissances européennes à soulever la question des dettes après les élections américaines, ce journal écrit

« On doit en convenir, une certaine revision est ngCessaire et il faudra agir promptement. Un délai sous une forme ou sous une autre des paiements dus en décembre ne serait qu'une manière d'éluder la question. Notre pays doit envisager la réalité qui est que les dettes ne pourront pas être payées intégralement, surtout depuis les accords intervenus entre les pays débiteurs pour réduire les paiements allemands au titre des réparations. Il doit considérer aussi le fait que, dans l'intérêt de la stabilité économique du monde comme dans l'intérêt de nos relations commerciales et politiques avec l'Europe, il faut trouver une solution de fond à tout le problème. Les dettes de guerre restent l'un des principaux obstacles à la mise en œuvre des forces qui permettront au monde de sortir de la dépression.

Naturellement, ce n'est pas de gaité de cœur que les Américains, qui ont à faire faes à des difficultés économiques considérables, déficits budgétaires-grandissasts malgré de lourds lmpôts nonveaux, envisagent la disparition ou la diminution des rentrées de fonds européens prévues normalement dans leurs estimations de recettes. Aussi ne saurait-on être surpris de voir exprimer l'espoir qu'en ouvrant des négociations sur les dettes les puissances européennes offriront aux Etats- Unis quelques compensations d'un ordre ou d'un autre.

Le même New-York Event.ng Post écrit

« Il est généralement entendu que toute concession que nous pourrions faire aux pays débiteurs reposerait de quelque manière sur le principe d'avantages à fournir à notre commerce extérieur. »

De même, le New-York World Telegram, dans son éditorial de cet aprèsmidi, écrit

« Les négociations relatives à la réduction des dettes envers l'Amérique,

Il. Stimson, secrétaire d'Etat américain ne doivent pas alarmer nos concitoyens quant au redressement économique de ce pays. Un accord sur les dettes peut être utilisé, si nos politiciens sont habiles, pour améliorer la situation des affaires chez nous et à l'étranger en stimulant le commerce

Sir John Simon, chef du Foreign Offlce extérieur et en réduisant les charges d'armements qui pèsent sur les contribuables ». Pierre DENOYER (La suite à la troisième page.),

MORT DE M. HENRI LEGRAND codirecteur dn"Petit Parisien" Un nouveau deuil frappe cruellement notre maison M. Henri-Léopold Legrand, codirecteur da Petit Parisien, a succombé cette nuit à

une embolie consécutive à une opération.

Parisien de Paris, âgé de cinquante-six ans à peine, M, Henri Legrand tombe en pleine maturité, alors que notre journal pouvait espérer profiter longtemps encore de sa clairvoyance avertie- et de sa grande expérience.

Après de solides études de droit, couronnées par une thèse de doctorat des plus, remarquées, il était entré au conseil d'Etat en qualité de maître des requêtes. Il dirigea tous les cabinets de M. Jean Dupuy, qui fut plusieurs fois ministre. Il fut, au ministère de l'Agriculture, directeur du cabinet de M. Ruau. Par la suite, il avait dirigé le cabinet de M. Pierre Dupuy, hautcommissaire à la Marine marchande. Promu conseiller d'Etat, M. Legrand devint directeur général du cabinet civil'de M. Maginot, ministre de la Guet*?. ̃ Il devait quitter l'administration 1 à la mort de M. Paul Ètapuy, pour devenir, sur la demande de M. Pierre Dupuy, cogérant de la Société des Publications du Petit Parisien et codirecteur de notre journal. La brillante carrière qu'il avait fournie au conseil d'Etat et dans les cabinets ministériels l'avait admirablement préparé à la direction d'une maison comme celle-ci. Ses profondes connaissances de juriste, son habitude des affaires administratives, ses relations étaient pour le Petit Parisien une force que nous éprouvions chaque jour. Le chef était un compréhensif et un réalisateur, d'une activité jamais lassée. L'homme était juste, d'une bienveillance rare, d'une courtoisie que lès plus humbles pouvaient éprouver. En peu de. temps, il avait su conquérir les sympathies, puis l'affection de tous. C'est dire combien sa perte est ressentie du haut en bas de ce journal.

M. Henri Legrand était le cousin germain de MM. Paul et Pierre Dupuy et de M. François Arago. Il était apparenté à MM. Pierre et Henri Tirard, les industriels bien connus. Mme Pierre Tirard est la sœur de celui que nous pleurons. Il était aussi allié à M. Paul Tirard, ancien haut-commissaire en Rhénanie.

Que tous les siens, que M: et Mme Pierre Dupuy et leurs enfants; Mme Paul Dupuy et ses- enfants, veillent bien trouver ici l'expression de nos condoléances `émues et de nos sentiments attristés.' Conseiller d' E t a honoraire, M. Henri Legrand était commandeur de la Légion d'honneur. La date des obsèques n'est ,pas encore fixée. Suivant la volonté du défunt, aucun discours n'y sera prononcé.

Le nouveau Reichstag sera-t-il dissous ?

La presse allemande envisage déjà cette éventualité difficilement conciliable cependant avec les dispositions de la Constitution

Berlin, 12 nov. (dép. Petit Parisien) Les journaux allemands de ce soir parlent de façon sensationnelle de l'éventualité d'une dissolution très prochaine du nouveau Reichstag et ceci avant même sa réunion.

Cette nouvelle, que l'officieuse Deutsche Algemeine Zeitung n'hésite pas à reproduire, semble plutôt avoir pour but d'intimider les partis politiques au moment où commencent les conversations des chefs de partis avec le chancelier. On conçoit difficilement la possibilité de mettre d'accord avec la Constitution la dissolution d'un Parlement qui ne s'est même pas encore réuni.

Le chancelier von Papen recevra demain M. Hugenberg, chef du parti nationaliste et le prélat Kaas, chef du parti centriste. Les autres réceptions suivront lundi.

Ce n'est que la semaine prochaine que l'on aura une idée des possibilités d'entente entre le cabinet actuel, et les fractions du nouveau Reichstag.

LE PROBLÈME DU DÉSARMEMENT Il Il Il .Il

Les ministres réunis en conseil de cabinet ont approuvé hier le texte du plan français

« Les ministres et sous-secrétaires d'Etat ont tenu hier, de 10 d 13 heures, au Quai d'Orsay, un conseit de cabinet, sous la présidence de M. Herriot. La séance du conseil a été entièrement consacrée à l'examen du te.zte du plan d'organisation de la paia qui sera soumia lundi matin au conseil des ministres pour approbation définitive. Tel est le communiqué qui a été fait à la presse à l'issue de la réunion des membres du gouvernement. Ce que ne dit pas cette note, c'est que le texte, qui avait été approuvé vendredi soir lors de la conférence tenue dans la chambre de M. Herriot, à laquelle participaient plusieurs des membres de la délégation française à la conférence de réduction des.armements MM. Paul-Boncour, Leygues, Painlevé, Paganon, Messimy, Appell et Laurent Eynac a été à nouveau discuté paragraphe par paragraphe et a, sur quelques points, été légèrement modifié avant d'être adopté dans son ensemble.

D'après les informations que nous avons recueillies, ces corrections, d'ailleurs peu nombreuses, affectent la forme plutôt que le fond et tendent surtout à éviter que puissent se produire des erreurs d'interprétation. Cest ce texte, quelque peu amendé, qui sera communiqué aujourd'hui lors d'une nouvelle réunion convoquée, comme la précédente, au Quai d'Orsay aux membres de la délégation française à la conférence de Genève, dont certains, comme MM. Lucien Hubert, de Jouvenel, François de Tessan, Pierre Cot et Paul Bastid, n'étaient pas présents à la discussion de vendredi.

(La suite à la troisième page.)

APRÈS L'ECHAUFFOUREE DE GENÉVE LA SUISSE SOUS LES ARMES

Dans les rues de Genève, mitrailleuse en batterie et patrouilles d'infanterie

Il faut aussi penser à cela. Il faut aussi vous réjouir à cause de cela. La fin probable, et probablement prochaine, du triste régime sec américain va délivrer le monde entier d'une obsession insupportable.

La prohibition morte, messieurs les gangsters vont; en effet, se trouver dans la fàcheuse obligation de mourir -euxmêmes ou, du moins, de changer de métier. Morte la bête, mort le venin Nous allons donc être débarrassés de toutes les histoires de bandits prestigieux, insolents, impunis, et, naturellement, milliardaires, que nous avons dû absorber par doses massives depuis que l'Amérique est sèche.

Ouf On ne va plus nous câbler les exploits formidables de ces flibustiers vainqueurs On va nous laisser tranquilles, enfin Nous allons, enfin, rester sans nouvelles de la petite seeur, du cousin' issu de germain et de l'ancien secrétaire adjoint d'A! Capone. Nous allons pouvoir penser à autre chose. Le cinéma va devenir apaisant et civilisé. Nous ne verrons plus, quand défileront les actualités sonores x, les policiers yankee poursuivre, dans des autos blindées, à 130 à l'heure, les puissants seigneurs de la contrebande.

Nous n'entendrons plus les pétarades simultanées et assourdissantes des pistolets automatiques et des fusils-mitrailleuses. Pan pan pan pan Ouf Des films aussi vont sans doute discrètement prendre congé de nous tous les films affolants, ahurissants, abêtissants, à la fois guerriers, policiers et « gangstériens a, dont la « prohibition » gardera l'humiliante responsabilité.

Une littérature, également, va trépasser. New-York et Chicago vont se trouver sans mystères. Il faudra donc que les terribles romanciers, qui ont pris charge de faire trembler les lecteurs, renoncent aux traditionnels bandits masqués et aux traditionnelles tueries dans les bouges traditionnels du Massachusetts Et il faut bien dire que le banditisme de la contrebande était devenu contagieux Et il faut bien dire que toutes les histoires abracadabrantes que la prohibition nous a values avaient fini par faire tourner, chez nous et ailleurs que chez nous, beaucoup de têtes des mauvaises têtes et des têtes folles. Chez nous, et ailleurs que chez nous, des Chenapans, des vauriens et des détraqués ont voulu singer les gangsters, ont voulu pratiquer les méthodes de banditisme américaines. Nous qui n'avons jamais perdu le droit de boire du vin, voire des liqueurs, nous avons eu nos simili-gangsters, nos faux .drames américains, nos bandits masqués, nos « mystères de Chicago < adaptés par des « terreurs du Sébasto » ej par de vulgaires apaches de province!

Nous osons espérer que ce banditisme « made in U. S. A. > va aussi passer de mode chez nous quand sera morte la prohibition qui est un régime tà prohiber pour toujours. Maurice PRAX.

Déclarations

de M. Matsuoka délégués du Japon a la Se De Ne

M. Yosuke Matsuoka, délégué du Japon à l'assemblée générale de la S.D.N., est arrivé hier matin à Paris, venant de Tokio par le Transsibérien. M. Matsuoka demeurera à Paris jusqu'au 18 novembre date à laquelle il se rendra à Genève afin de présenter les observations de son gouvernement sur le rapport de la commission

M. Matsuoka

envoyée. par la S.D.N. en ExtrêmeOrient.

Dans le courant de l'après-midi, M. Matsuoka a reçu les représentants de la presse.

(La suite à la troisième page.)

Genève, 12 novembre (dép. Havas.) Le moment critique de la journée devait être celui où, ayant accompagné les victimes de l'émeute à leur champs de repos, les cortèges auraient à se disperser.

La dispersion s'est faite sans dommage. Elle a été facilitée par le fait que les funérailles ne furent pas collec- tives. Les familles des victimes innocentes avaient réclamé les corps de leurs parents. Il y eut donc sur tous les points de la ville des obsèques suivies par des cortèges variant de 400 à 3.000 personnes. Tant de cérémonies mortuaires imprimèrent à la journée un caractère de tristesse Indicible. UNE HEUREUSE MAMAN

.urne neps, lemme a un gardien de la paix de Paris, photographiée avec ses trois tilles, trois jumelles, nées il y a quelques jours ainsi que nous l'avons annoncé

M. Dalimier, ministre du Travail, a inauguré hier la deuxième quinzaine des Grands Boulevards

Au centre M. Daltœter, ayant à m droite ïf. a* "Fontenay, président du «•oj&sell

Lesgrandes enquêtes du Petit Parisien" SOUSLEMASQUE JAPONAIS

La grande misère des paysans par Andrée VIOLLIS

Elle est si effrayante, cette misère, qu'elle a pris les proportions d'une catastrophe nationale si bien que tous les problèmes, pourtant aigus, que doit résoudre le gouvernement japonais auront à lui céder le pas.

Evidemment, elle n'apparaît pas au premier regard. Le touriste qui, à la saison des glycines ou des cerisiers en fleurs, fait les excursions rituelles autour de Tokio ou des autres grandes villes ne la discerne pas. Il ne verra nulle part ces êtres nus ou vêtus de loques, ces squelettes frissonnant de fièvre que l'on rencontre partout dans le sud de l'Inde, dans certaines régions de l'Indochine et dans des provinces entières de la Chine. Au printemps, les villages de la côte, autour de Yokohama et au pied du célèbre mont Fuji, avec leurs maisonnettes de bois clair dans des jardins fleuris, ont une gracieuse allure d'opérette, Leurs habitants sont pauvrement mais décemment vêtus, et leurs visages ouverts, souriants, leur accueil affable contrastent avec la mine souvent morose des ouvriers des villes. Mais, d'abord, ces régions du centre ne souffrent pas autant que les autres. Il y a ensuite chez le campagnard japonais une dignité, une antique et vaillante résignation qui le retiennent d'étaler une pauvreté dont il a l'habitude.

Quant à la campagne, elle est admirablement cultivée. Pas un pouce de terre n'est perdu. Les rizières déroulent le long des routes leurs nappes d'un vert vif et moelleux ou leurs sillons inondés, dans lesquels pataugent des travailleurs dont on n'aperçoit que le large chapeau de paille et les courtes jambes torses. Et il est pathétique de voir des champs, à peine plus grands qu'une salle à manger, portant une moisson de blé ou de seigle si serrée qu'elle parait déborder, si bien soignée qu'on la dira\t lavée à la main, échenillée avec des ciseaux à broderie. Soins émouvants qui, par leur excès, prouvent bien à .quel point cette terre est précieuse; n'est-ce pas ? Mais notre. touriste, ne distinguant que l'apparence, Invoque Virgile et s'en va persuadé que ces trop heureux paysans mènent une existence d'idjlle. C'est dans le Nord surtout, d'ailleurs, que sévit la misère. A plusieurs reprises, j'avais lu dans les journaux le suicide de familles entières de campagnards, et un Américain, membre d'une mission religieuse, au retour d'une enquête dans les provinces septentrionales, m'avait donné d'émouvants détails. Il était allé y faire, en avril, des distributions de vêtements et de grains. Des êtres émaciés, aux yeux caves, accroupis dans leurs loques, attendaient avec une patience désespérée la saison de la récolte. Deux mois encore Pourraient-ils jusquelà se passer de manger ?

La joie de ces pauvres gens était déchirante, me dit-il. Ils nous accueillaient comme si nous leur apportions la vie. Nous avons visité leurs maisons ou plutôt leurs tanières. Comme plancher, la terre battue. Point de fenêtres la lumière entre par la porte.; Aucun meuble, pas même de couvertures c'est du foin qui en tient lieu. Quelques grossières poteries. C'est tout ce qui compose le ménage, dans un climat qui, en hiver, est celui de la Sibérie. Tous ces malheureux ne demanderaient pas mieux que de travailler mais, les champs une fois ensemencés, il ne reste rien à faire. En hiver, ils transportent des troncs d'arbres de la montagne à la station de chemin de fer pour douze heures de travail, ils reçoivent leurs repas et les hommes sept à huit sen par jour, les femmes trois seulement (1). Comment des êtres humains peuvent-ils subsister dans de pareilles conditions? Andrée VIOLLIS.

(La suite à la quatrième page.)

̃ (1) Environ 0,75 et 0,25.

Le Karlsruhe à New- York New-York, 12 novembre.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Le cuirassé de poche allemand Kartsruhe est entré à New-York aujourd'hui, salué par les coups de canon et accueilli par des délégations officielles américaines et allemandes.

C'est le premier navire de guerre allemand qui entre dans la ville depuis la guerre. Sa présence ici est un événement.

M. de Monzie, à Rouen célèbre le cinquantenaire dn lycée de Jeunes Mes (Voir d la deuxidme page.)

M. de l'Ion de dépose une gerbe de fleurs au monument de la Victoire.

M. Bollaërt succédera

à M. Paul Léon

à- la direction des beaux-arts (Voir la deuxième page.)

MM. Bollaërt et Paul Léon

Marcel Goujon, qai recéla des bijoux volés à la gare du Nord, est condamné à quatre ans de prison.

Pour la troisième fois, hier, it la cour d'assises, lé président Barnaud a recommencé à exposer le vol de bijoux commis, le 3 mars 1929, au bureau des postes de la gare du' Nord. Car c'est la troisième fais qu'on juge un individu accusé deà complicité dans s cette affaire. Mais ce dernier comparse, Marcell G o u j o n, chargé d'écouler 'une par- tie des émeraudes et saphirs dispa-, rus, a tenté de voler les voleurs.

Marcel Goujon

il a emporte un lot ae Joyaux estimé francs et, depuis lors, nul n'a plus entendu parler de lui On n'a pas oublié cette affaire un diamantaire parisien se trouvant à Londres, M. Hans Spira, expédia de cette ville, à sa propre adresse, en France, un lot de 1.879 émeraudes et de 379 saphirs. Ce paquet, assuré pour 670.000 francs, arriva en gare du Nord, où il fut détourné par un auxiliaire. Antoine Rouvès.

Originaire de Saint-Claude, Rouvès tenta tout naturellement de se mettre en relations avec des Jurassiens pour écouler le contenu du précieux paquet. Il s'adressa à Marcel Juhan, François Grisot, Marcel Poncet et Paul Delavenna, tous, ou presque tous, de la même région. C'est d'ailleurs ainsi qu'il se fit prendre. Il s'adressa enfin à un M. Génolin, lui aussi lapidaire à Saint-Claude, qui dénonça le coupable. Rouvès et Juhan ont été condamnés par le jury à quatre années de prison. Grisot, Poncet et Delavenna ont été acquittés. Mais il manquait toujours un lot de joyaux. Où était-il passé ? Rouvès et Juhan, dans un café voisin de la place d'Anvers, le confièrent à un inconnu,. qui l'emporta.' Et, trois années durant, on ne sut ce qu'étaient devenus l'homme et les pierres précieuses.

Cet homme, l'avocat général Honnart se dit certain de l'avoir identifié c'est Goujon Il y a contre l'accusé, d'ailleurs, plus que des présomptions. Il était venu place d'Anvers dans une voiture portant le numéro, 2657 R. B. C'était là, précisément, la voiture de son frère, mais dont, seul, il disposait librement.

Il y a mieux. Marcel Goujon habitait 10, rue du Chemin-de-E^r, à Courbevoie. Le jour même où furent arrêtés Rouvès et Juhan, il disparut. En s'en allant, il recommanda a la. concierge de dire qu'elle ne le connaissait pas. Une jeune femme vint chercher ses vêtements et les emporta dans deux valises. chargées sur un taxi. Le temps passa. La cour d'assises condamna Goujon, par contumace, à vingt ans de travaux forcés. On ne l'a retrouvé, par hasard, qu'en mai dernier.

Goujon, plaidez-vous aujourd'hui coupable ou non-coupable ?

Je ne connais absolument rien de cette affaire

Cet homme sur lequel les renseignements sont des plus fâcheux il a été condamné trois fois pour vol, et notamment pour vol d'automobiles va tout nier.

Rouvès, le condamné, remis en libert' après deux ans et demi de détention, se refuse, à la barre, à reconnaitre celui qui fut à la fois son complice et son voleur. Le président n'insiste pas. Il laisse deviner que, dans ce genre d'affaires. il ne saurait sans surprise en aller autrement. Sur quoi le défenseur, M* Pierre Weill, met les jurés en garde contre une erreur judiciaire.

Les jurés cependant n'hésitent guère et appliquent au receleur le même tarif qu'aux voleurs Marcel Goujon est condbmné à quatre années de prison.

Eug. QU1NCHE

Autour de l'affaire de l'Aéropostale LE VASTE CHAMP' DE L'AÉRONAUTIQUE CIVILE

LES BUREAUX DE L'AVENUE RAPP

L'immeuble de l'avenue Rapp où l'aéronautique civile a sa direction témoigne d'un curieux retard sur les services qu'il abrite. Là où l'on imagine volontiers, dans son architecture, une combinaison symbolique de la terre et du ciel, on ne trouve qu'un épais bâtiment dont les formes tourmentées précisent l'esthétique d'avant 1914. Ainsi apparaît, sous l'aspect :e moins propre à satisfaire notre fantaisie, la clé de voûte d'un édifice qui ne cesse de grandir et dont on peut prévoir qu'il forcera bientôt son cadre. Enorme édifice, en vérité, quand on songe que des bureaux de l'avenue Rapp dépendent tous les avions civils qui volent ou s'apprêtent à voler qu'on ne peut, sans leur concours, créer ni exploiter une ligne aérienne que le personnel navigant y a son statut, les routes de l'air leur infrastructure, l'aviation privée sa charte et que le budget qu'on y élabore chaque année résume à lui seul celui de tout un ministère.

C'est de l'avenue Rapp que partent ces fils tendus sur quatre continents. vingt-cinq nations et cinq grandes colonies ou protectorats. A cette heure, nos avions commerciaux sillonnent le ciel de toute l'Europe, & l'exception de l'U. R. S. S., de la Norvège, du Portugal et de trois Etats baltiques. En Asie, ils survolent l'Irak, la Perse, les Indes anglaises, l'Indochine en Afrique, l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, le Rio de Oro espagnol. l'Afrique-Occidentale-Française e n Amérique du Sud, le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Chili. Nos lignes couvrent une longueur de 40.122 kilomètres, à peine 2.000 kilomètres de moins que le tour de la Terre par le plus grand cercle. Or il n'est pas un appareil français en service dans ces quatre coins du monde dont l'aéronautique marchande ne possède l'état civil. Elle sait son horaire, son itiné- g raire, l'ordre des transmissions par radio qu'il peut recevoir, l'identité de son pilote et de son mécanicien. Ainsi l'avenue Rapp est-elle aux écoutes de la Terre. Sur une carte, elle flgure ce cercle mystérieux dont on parle sous toutes les latitudes, à quoi songent, chaque jour, tous les inspecteurs, tous les chefs d'aérodromes, tous les agents des grandes compagnies. Pour le profane, c'est sans doute la matérialisation d'une grande œuvre dédiée à la conquête du moins matériel des éléments qui nous entourent: l'espace. Organiser l'aviation, c'était la ramener du ciel à la terre. Prise -sous- i'Angie de- l'administration assez considérable dont on l'a dotée, elle n'apparait plus comme un effort de libération de l'homme, comme un audacieux défi jeté à la nature. Mais on dira sans raison qu'à cette pratique elle s'est rognée les ailes. L'aviation commerciale française a trop longtemps souffert du désordre pour qu'on ne se réjouisse pas, aujourd'hui, de la savoir dans la voie normale de son développement. Depuis que, le 8 février 1919, Bossoutrot s'envolait du Bourget, sur un Goliath, avec douze passagers qu'il emmenait à Londres, où il atterrissait sans encombre qu'il revenait le lendemain, pour repartir quatre jours plus tard pour Bruxelles avec, cette fois, quatorze passagers, près de quatorze ans ont passé, 2t cette période héroïque n'est plus maintenant qu'un beau souvenir dont une ou deux photos, déjà jaunies, et quelques pages d'anthologie aéronautique nous rappellent, seules, la date. Il y avait à régulariser un exploit, à ordonner une audace. C'est l'œuvre de la direction de l'aviation civile et des divers animateurs de ce département dont M. Emmanuel Chaumié a pris la tête depuis août 1929.

Si l'aéronautique civile se trouve, en 1932, devant une besogne si vaste et si diverses; s'il lui faut, constamment, équilibrer le passé et le présent, ce qui s'impose depuis des années et depuis hier à peine, c'est qu'elle a dû épouser la vie capricieuse du ministère de l'Air, dont la forme définitive ne date que de 1928.

Maurice BOURDET

(La suite à la quatrième page.)

Le congrès des fonctionnaires s'est prononcé à l'unanimité pour la"résistance immédiate" L'assemblée a envisagé la éventuelle du travail

Au cours des débats qui se sont développés au congrès des fonctionnaires, tant sur les moyens d'action envisagés pour la défen3e des traitements que sur l'orientation syndicale, diverses opinions s'étaient afflrmées. On eut, à maintes reprises, l'impr-îss'.on que les points de vues différaient et que si tous les délégués, sans exception, considéraient qu'il fallait absolument écarter la menace qui pèse sur les traitements, tous n'envisageaient pas sous le même jour les moyens de défense. Mais lorsqu'il s'est agi de se prononcer'sur la résolution que la commission venait de remettre au point, l'assemblée tout entière donna l'impreaion quelle voulait, avant tout. montrer au gouvernement et au public que nulle divergence de vues n'existait pluj, que l'entente était parfaite, complète.

Le congrès eût volontiers adopté à main levée le texte qu'on venait de lui lire. Seulement. le bureau fédéral ne l'entendait pas ainsi. Il voulait un vote sérieux, contrôlé, et l'on se prononça par mandat. Lorsque le rapporteur de la commission de pointage fit connaître les résultats, de longs applaudissements saluèrent les chiffres indiqués sur 469 votants, 469 voix pour adopter le texte. Pas une abstention. Les délégués les plus optimistes n'en croyaient pas leurs oreilles.

La résolution sur l'orientation syndicale obtint le même succès. Et comme pour montrer quelle confiance les congressistes avaient en ceux qui devaient veiller à l'application dp^ décisions prises. il3 renouvelèrent le mandat des membres du bureau avec la même unanimité.

Dans la motion sur les c moyen


d'action étudiée de près, vue et re- vue, le congrès

c Affirme sa volonté unanime de réaister à la compression des émoluments des fonctionnaires et agents des services publics imposée au gouvernement par les grandes Congrégation économiques; donne mandat au bureau fédéral 1° de dénoncer publiquement les fraudeurs de l'impôt, dont les agissements sont préjudiciables aux contribuables honnêtes et aux finances publiques 2° d'engager tous les fonctionnaires et agents des services publics à boycotter cçux des commerçants qui ont l'inconséquence de s'associer à la campagne de réduction des traitements et salaires.

Le congrès préconise, en outre, une actions concerta de toutes les organisations intéressées, sous l'égide du cartel confédéré des services publics, comportant 1° l'intensification immédiate de la campagne d'agitation, de meetings et de manifestations publiques; 2* la réunion prochaine d'une conférenée nationale du cartel des services publics qui aura pour tâche de constituer un comité d'action permanent chargé de coordonner les volontés et les moyens de résistance de tous les agents des services publics et chargée en même temps de déclencher l'action au moment opportun.

jua vue ne cette conférence, ia t.u.x. convoquera en temps opportun un comité national extraordinaire dans lequel tous les groupements fédérés auront à se prononcer sur les moyens suivants, retenus à l'unanimité par le congrès 1° perturbation systématique des services publics par application stricte des règlements, le ralentissement de l'activité professionnelle, «ft, suivant les modalités propres à chaque organisation; 2° cessation éventaelle simultanée et généralisée du travail dans toutes 1es branches des services publics. »

L'orientation syndicale

Tandis que la commission occupée à mettre au point cette motion 's'acquittait de sa tâché délicate, le congrès aborda la discussion sur la réforme administrative et la collaboration des délégués, des fonctionnaires aux commission. tripartites. Le débat, à maintes reprises, fournit l'occasion à plusieurs délégués de formuler des suggestions fort intéressantes.

Lorsqu'on entendait ceux qui défendaient l'action efficace poursuivie dans le sein des commissions par les délégués du personnel, on concevait volontiers qu'interrompre cette collaboration pouvait porter un grand préjudice aux fonctionnaires. Comment, en effet, songeaient-ils à faire prévaloir leur opinion sur cette réforme administrative que depuis si longtemps ils réclament, si leur voix, soudain, cessait de se faire entendre ?

Par ailleurs, comment expliquer non seulement au gouvernement, mais au public, cette contradiction ? D'une part, les fonctionnaires engageaient la lutte en appliquant des règlements capables de bouleverser les services, de compromettre leur rendement d'autre part, Ils Iraient collaborer à une commission où le seul souci serait de rechercher les moyens d'améliorer les uns, d'élargir l'autre.

̃r- On ne vous comprendra pas, dit M'. Laurent. Les deux positions sont inconciliables.

Rentrons dans ces commissions, quand ce ne serait que pour en sortir en faisant claquer les portes si le gouvernement s'entête à ne vouloir pas admettre qu'il est possible de réaliser des économies sans toucher à nos traitements, dit un délégué,

Si, après avoir tant réclamé la constitution de cette commission nous refusons d'y participer, notre attitude pas très belle ne sera pas comprise. Et le public croira que les fonctionnaires sont gens qui ne savent que s'opposer à toute mesure d'économie, ajouta un troisième délégué.

La plupart des congressistes, qui appartiennent à des catégories de fonctionnaires qui ne reçoivent que de mincee indemnités, envisagent favorablement cette idée que les économies soient réâlisées uniquement sur ces indemnités que d'autres touchent. Et Ils estlment que leurs délégués doivent au moina participer aux travaux d'une commission qui n'aurait d'autre tâche que celle de réduire ces indemnités, voire de les supprimer.

S'inspirant de sentiments moins égoistes, le délégué de la Fédération des travaux publics formula le voeu de voir créer une commission de péréquatipn des indemnités qui pourrait bien, dit-1,1, permettre de réaliser r ^Iques économies. Et il n'hésita pas à ifarmer qu'il serait fou de refuser une collaboration dans la réorganisation adminis-,trative alors que les fonctionnaires l'avaient si fort désirée.

Méfiez-vous, dit-il, ces commissions fonctionneront sans doute et, à la place de vos délégués, on mettra des hommes à tout faire » qui agiront contre les intérêts du personnel.

Ces paroles eurent, il faut bien le croire, quelque écho dans l'esprit des congressistes puisque, par la suite, l'unanJmité se faisait sur ce texte « Le congrès, considérant que la création des commissions tripartites au sein de nos administrations correspond d'une part, à l'idéologie même de notre syndicalisme et que, d'autre part, dans les cas particuliers qui nous intéressent, ces commissions sont la résultante de l'action menée par la Fédération des fonctionnaires pour la défense de nos traitements considérant également qu'un certain nombre de groupements se trouvent engagés vis-àvis de leurs commettants pour intervenir au sein de ces commissions et y présenter certaines solutions audacieuses, courageuses et susceptibles de défendre nos thèses d'opposition aux projets gouvernementaux et de rehausser en même temps le prestige du syndicalisme décide de participer aux travaux de ces commissions jusqu'au jour où le cartel des services publics décidera le retrait des délégués. » Une autre motion, très longue, et que commenta avec beaucoup de clarté M. Numeyer. établit le programme d'ensemble de l'orientation syndicale et qui tend à développer chez les fonctionnaires la conscience de classe et l'esprit de combativité et à poursuivre la réalisation des souhaits de toute

38. Feuilleton du Petit Parisien, L'ÉTOILE I • VOLÉE 6ASTON-CH. RICHARD DEUXIEME PARTIE

LA COURSE AU TRESOR

V (suite)

Le plan de T»cholach Tschernock Oui dit Margit. Vous l'avez vu, vous aussi.

Je ne dormais pas. Je l'ai entenou quêter, commer un chien, dans les buissons. Je le tenais au bout de mon fusil et s'il avait fait le geste d'encocher l'une de ses flèches, je l'eusse boulé comme un lapin. Car elles font de sales blessures, leurs flèches. De même d'ailleurs que les couteaux de jet dont ils se servent, avec une redoutable habileté.

Sont-ils donc si dangereux ? demanda Margit.

En général, non c'est une vermine lâche et peureuse, répondit Czlrolt. II a fallu que la curiosité de celui ci fût bien forte pour qu'il se soit décidé à tant s'approcher le plus sou vent, ils se tiennent à distance.

Peut-être sa tribu est-elle voisine ? Copyright by Gaston-Ch. Richard Traduction et reproduction mterduea en tous paya'

la clasee ouvrière concernant le désarmement, la paix mondiale, les solutions internationales bu6ceptibles d'atténuer la crise, etc.

Entre temps, la parole avait été donnée au délégué de la Fédération autonome pour la lecture d'une déclaration où se trouvait, une fois de plus formulé, le désir de « front unique ». Mais la question avait été déjà tranchée et les congressistes ne purent que s'opposer à cette tactique, non sans laisser les militants des départements libres de travailler à des rapprochements lorsqu'ils seront sûrs des hommes qu'ils auront en face d'eux. Le congrès prit fin sur un discours du délégué allemand M. Falkenberg, ému aux larmes de l'ovation qui lui fut faite. S. B. L'assassinat du Polonais de Saint -Germain- lès- Cor beil

Après que, sans plus de succès que la veille, ils eurent tenté d'amener Koszela a se reconnaitre l'assassin de son beau-frère Kosztarski, les inspecteurs Bascou et Fonteneau, de la première brigade mobile, se sont attachés à recueillir de nouveaux témoignages. Ils ont entendu notamment un jeune Polonais, Antoine Gadowski, employé lui aussi à la ferme Chauvet, qui confirma que lea deux beaux-frères avaient passé ensemble la matinée du 24 octo- bre dans leur chambre. A midi, il était venu leur faire du café et les avait quittés à 13 heures. Comme entre 14 heures et 15 heures ils ne s'y trouvaient plus, on peut supposer que le crime dut être commis après le départ du témoin alors que Kosztarski sommeillait sur son lit, comme l'avait vu Gadowski.

Les policiers ont également entendu une Polonaise habitant Tigery, qui blanchissait le linge des deux beauxfrères. Elle déclara qu'il y a trois ou quatre mois, Kosztarski lui montra une médaille de piété qu'il portait sur lui. Elle était identique à celle qui fut trouvée sur Koszela et que celui-ci prétendit avoir ramassée dans la chambre.

Au cours de nouvelles recherches, les policiers ont trouvé dans cette chambre une ficelle absolument semblable à celle qui enserrait la tête du cadavre. Enfin, découverte plus importante, les enquêteurs ont relevé, entre la chambre des Polonais et le lieu où le corps fut découvert, des empreintes de pas enfoncées profondément dans la terre I grasse comme le seraient celles d'un homme porteur d'un lourd fardeau. Ces empreintes vont être rapprochées de celles que donneront les chaussures de Koszela.

Les fraudeurs du chômage sont impitoyablement traqués Y a-t-il à Paris des servantes en chômage ?

Cette question était posée, ces jours derniers, à M. Dalimier, par un de ses amis..

Vous en avez de bonnes, objecta le ministre du Travail étonné. Il y en a certainement plus de 6.000 Inscrites dans les mairies et qui reçoivent les allocations de chômage.

Alors, expliquez-moi pourquoi, ayant besoin d'une domestique, je me sois vainement adressé à plusieurs bureaux de placement.

Pris de court, le ministre ne put rien expliquer.

ayant renecm, u a pris incontinent des décisions qui déjà donnent des résultats et qui vont modifier la situation du tout au tout dans un laps de temps très rapide.

Sur son ordre, les bonnes à tout faire doivent présenter leurs certificats de travail. L'adresse des personnes qui ont fourni ces certificats est relevée avec soin. Puis des agents se présen-,tent chez elles qui les invitent à leur fournir les preuves qu'elles ont acquitté les taxes d'assurances sociales. D'une façon générale, ces periopues, n'ont rien payé du tout car le certificat qu'elles ont délivré est de pure complaisance. -̃ v Des procès-verbaux sont établis qui coûteront assez cher aux auteurs des certificats et leur enlèveront l'envie de se prêter désormais à de telles complicités.

On sait, d'autre part, que M. Dalimier fait traquer impitoyablement les faux chômeurs qui perçoivent indùment les allocations.

Ces temps derniers il a été procédé quotidiennement à une moyenne de trois cents arrestations.

Ces mesures ont permis au ministre du Travail de réduire dans de notables proportions les dépenses occasionnées par les secours de chômage et c'est heureux. L. F. LES AFFAIRES D'AVIATION M. de Lubersac restera en prison M. Jean de Lubersac avait, on le sait, réclamé sa mise en liberté provisoire et se l'était vue refuser par M. Brack, juge d'instruction.

Par opposition, les chambres des mises en accusation, après avoir pris connaissance du mémoire habilement rédigé par MI Addé-Vidal, a, conformément aux conclusions de M. Ducom, avocat général, confirmé l'ordonnance du juge M. de Lubersac restera à la prison de la Santé et M. Brack va rentrer en possession de son dossier. Le coifre-fort volé à Pontoise est retrouvé dans la Marne, à Lagny Deux pêcheurs signalaient au commissariat de police de Lagny la présence d'un coffre-fort qu'ils avaient aperçu gisant dans la Marne, sur un fond de vase, en bordure du quai du Pré-Long. Ce coffre-fort, retire assez difficilement, fut reconnu pour être celui dérobé pendant la nuit du 8 au 9 novembre dans le bureau de la gare du chemin de fer de banlieue à Pontoise. Les malandrins. venus en automobile, l'avaient basculé dans la rivière à cet endroit, aprèa s'être acharnés à coups de pioche sur son blindage.

Non, ce doit être un Isolé. Ils se groupent rarement, ces Singes à face humaine, si l'on peut nommer face, toutefois, leur abominable visage, conclut Czirok avec un indicible mépris. Mais comment peuvent-ils vivre, dans ces solitudes surchauffées ? demanda Marglt.

De toutes les races nègres, celleci est la plus primitive, donc la moins difficile. Ça mange ce que ça trouve, ça dort où ça tombe, quand c'est recru de fatigue. Tout leur est bon, bêtes crevées, charognards qu'ils tuent a coups de flèches, reptiles et même ces grosses fourmis blanches que les Boërs nomment le riz du Boschiman. Pouah dit Margit avec une nausée de dégoût. Et ce sont des êtres humains, pourtant.

Si vous voyez un jour une de leurs femmes, vous changerez d'avis, mada- me dit Girok en secouant la tête. Il n'est peut-être pas d'être plus repous- sant au monde.

Quand arriverons-nous au Montdes-Sources? demanda la jeune femme, après un long silence.

Demain soir, sans doute, ou après demain matin répondit Czirok. Il abrita ses yeux sombres sous sa forte main brune et dit, après avoir inspecté longuement l'horizon.

Voyez-vous distinctement, au mi lieu du Karroo que nous tra- versons. à droite, un petit mont cool.'que dont le sommet semble avoir été arasé d'un coup de faulx ?

Oui répondit Margit-

C'est le Kopje noir au pied duquel nous camperons cette nuit Ll que où ne. pousse qu une pauvre végétation 1 (2) Le € Kopje est un mont conique. ^HKine volcanique.

M. de Monzie, à Rouen célèbre le cinquantenaire du lycée de jeunes filles Rouen, 12 novembre (dép. P. Par4a.) M. de Monzie, ministre de l'Instruction publique, a assisté aujourd'hui, à Rouen, aux fêtes organisées à l'occasion du cinquantenaire du lycée de jeunes Hlles. Après un déjeuner intime, le ministre est allé déposer une palme au monument de la Victoire. Il a visité ensuite l'école des Sapins, modèle du genre par son Installation et sa situation.

A 13 heures fut célébré,- au théâtre des Arts, le cinquantenaire du lycée Jeanne-d'Arc. M. de Monzie a prononcé à cette occasion un discours qui a obtenu te plus vif succès.

En 1880 ou en 1882, a déclaré notamment le ministre de l'Education nationale, on n'apercevait guère le développement éventuel de l'enseignement secondaire dea jeunes filles que dane le cadre des préoccupations politiques de l'époque, en vue d'une chertaine émancipation confessionnelle, pour réduire le conflit déjà ouvert entre la libre pensée des hommes et la tendre obéissance des femmes aux préceptes du passé. Rares étaient les pédagogues qui se souciaient de leur ouvrir les carrières réservées aux hommes. M. Octave Gréard lui-même, dans le mémoire qu'il présentait le 27 juin 1882 au conseil académique de Paris en faveur de l'enseignement secondaire des filles, rappelait avec humeur les fantaisies de Poullain de la Barre. équivoque théologien qui vers 1673 réclama pour les femmes l'accès à tous les emplois remplis par les hommes. Mais, depuis lors, lea revendications féminines ont progressé. M. de Monzie le souligna

Parmi les anciennes élèves des Collèges et lycées de jeunes filles, dit-il, trois ont été admissibles à l'agrégation de droit: une d'entre elles, reçue agrégée de droit pénal, forme à la faculté de Rennes les futurs magistrats. La barre

leur appartient depuis trente-aeux ans, mais non la judicature elles peuvent exercer à peu près toutes les fonctions civiles. sauf celle de juge suppléant au tribunal civil et celle de commis greffier près du tribunal de simple police. Mais de telles anomalies ont un caractère si paradoxal qu'il est loisible d'espérer la Sn prochaine de cette prohibition contre laquelle s'élevait avec force et talent, dans son dernier discours de rentrée, M. le procureur général près la cour d'appel de Caen. Et de conclure, au,milieu des appiaudissements

Liard ne s'était pas trompé quand il voyait un heureux présage pour l'enseignement secondaire des jeunes filles dans le fait d'avoir été adopté avant sa naissance par la capitale de la Normandie, capitale de sagesse et de prudence françaises. Ni Liard ni le ministre Duvaux, qu'il assistait à la fête Inaugurale de 1882, ne se trom- paient sur la valeur de l'initiative qu'avait prise en charge la municipalité de Rouen; seulement, comme il arrive assez souvent en France, la victoire a dépassé les proportions qu'avaient conçues les vainqueurs. On avait envisagé une oeuvre on a fait ici et dans tout le pays une grande œuvre dont les conséquences se dérouleront longtemps encore dans la vie républicaine élargie et magnifiée.

LE RETOUR

DE M. DE MONZIE A PARIS RETARDÉ PAR UN DÉRAILLEMENT Rouen, 12 novembre (dép.. É.P.) M. de Monzie, qui a quitté Rouen ce soir pour Paris, est parti avec une heure de retard par suite d'un léger incident survenu sur la foie terrée. A 16 h. 40, une locomotive qui manœuvrait avait déraillé, sur une aiguille à 30 mètres de la sortie du tunnel Beauvoisine. n n'y a. pas eu d'accident de personne, un service voie unique a été établi qui durera une. grande partie de la nuit. Les trains ont subi des retards dans toutes les directions. Le congrès des Jeunesses patriotes Dans la salle des conférences de l'hôtel de ville de Versailles s'est tenu hier le congrès national des Jeunesses patriotes. La séance du matin était présidée par M. Pierre Taittinger, président de la ligue, qu'aesietaient MM. Soulier, Parès, Joseph Denais, députés des Isnards, conseiller municipal de Paris; Roger, Kahm, Provost et de Jussé, membres du comité directeur.

La discussion a porté sur la crise économique, le chômage et les questions budgétaires. Un déjeuner, auquel assistaient MM. Bonnefous, députe de Versailles, et Le Coz, maire de cette ville, eut lieu ensuite, au cours duquel plusieurs discours ont été prononcés.

A la suite de leur réunion de l'aprèsmidi et, après avoir déposé une palme au monument aux morts de la ville, le conseil a voté un ordre du jour se terminant par ces mots c Réalisez l'union indispensable de tous les Français attachés à la fois au progrès social dans la paix des classes et à la sécurité du pays.

Le banquet du congrès de l'industrie et de l'agriculture françaises

Avant les trois grandes séances du congrès de l'industrie et de l'agriculture 'rançaises, qui auront lieu à la salle des Agri- culteurs, les 14. 15 et 16 novembre, le comité d'organisation a tenu à réunir liter les membres de la presse en un banquet emical, au restaurant Laurent, aux ChampsElysées.

Au dessert, M. Chapsal, parlant au nom du comité, exposa les grandes lignes des travaux du congrès qu) vont avoir un intérêt tout particulier en raison de la crise économique actuelle. En effet, de nombreux rapports parfaitement documentés seront soumis aux congressistes, réunis au nombre de deux cents, et notamment en ce qui concerne la question du blé, les conditions de vente des produits agricole, les conditions de vente des produits industriels et le programme de notre politique douanière et contractuelle.

y a là une sources. à coup sûr. que dé- cèlent les arbres, plus epais et plus hauts. Distinguez-vous. à tirolte du Kopje noir, une tache, sur l'horizon ? Elle est d'un gris bleuâtre, plus clair que le ciel.

Uui dit encore Margit.

C'est le Mont-des-Sources, le plus haut de la chaîne des monts Malouti. Devons-nous l'escalader ? Il n'est pas très haut, mais je doute que les chemins pour parvenir à son sommet soient fort praticables dit le maitre mineur en riant.

Non répondit la jeune femme. Il ne sera pas nécessaire de l'escalader. Il nous faudra gagner une vallée, qui se trouve sur son ilane eat et franchir deux rivières.

n en est trois dans cette région. la Senkou, la Matsouka et la Séméné. dit lentement Czirok.

Vous connaissez donc bien ce pays-ci ? demanda Margit, surprise. Non. mais j'ai passablement pioché les cartes de toute l'Afrique Australe et, en vrai Germanique que je suis, j'ai la passion de la géographie. Ajoutez à cela une assez bonne mémoire. Nous franchirons la Senkou et la I Seméné, dit Margit. en laissant la Mati souka sur notre gauche. Puis nous Ka gnerons un haut plateau qui domine la rivière Seméné et. une fois là, nous verrons ce qu'il nous reste à faire. C'est bien dit Czirok en saluant militairement

Autour d'eux le camp s'éveillait Shung. déjà, préparait le thé. parfumé à la menthe selon la mode arabe. En une demi-heure le camp fut leve les boeufs attelés, les chevaux sell6s Déjà les trois mineurs nattes, nus jus qu'à la ceinture ils n'avaient pour tout vêtement qu'une culotte de toile

M. DALIMIER A INAUGURE LA SECONDE QUINZAINE DES GRANDS BOULEVARDS Le comité d'initiative des Grands Boulevards avait organisé, hier, boulevard de Bonne-Nouvelle, une réception à l'occaelon de l'inauguration de la seconde quinzaine des Grands Boulevards et des concours d'étalages et de terrasses pour le secteur Républiquefaubourg Montmartre.

M. Dalimier, ministre du Travail, était présent, entouré du colonel Fabry, ancien ministre de M. de Fontenay, président du conseil municipal du commandant Clavel, des sapeurs-pompiera, des députés et conseillers municipaux des quartiers que traversent les Grands Boulevards, des membres du comité d'initiative.

M. Georges Maus, président du comité, aignala. les heureux résultats déjà obtenus de la Bastille à la République, et se félicita du plein accord qui existait entre lee différents ministres et les commerçants pour faciliter la reprise des affaires. Il annonça que le mouvement déclenché dana la capitale allait s'étendre à toutes les grandes villes et la formation prochaine d'un comité d'initiative de Paria qui, chaque. année, organiserait des fêtes dans un but d'intérêt général.

M. de Fontenay manifesta la sympathie et la reconnaissance des élus de Paria pour -l'initiative prise par les commerçants détaillants.

Et M. Dalimier, particulièrement applaudi, après avoir rappelé, non sans émotion, lee souvenirs qui l'attachaient aux Grands Boulevards, parla de la crise et des moyens d'y remédier. Il évoqua la pénible situation des artistes, qui n'ont pas été oubliés par le comité d'initiative.

La crise, déclara le ministre du Travail, frappe, certee, durement Paris, mais elle frapperait davantage la capitale, si les commerçants n'avaient pas fait de gros efforts pour conserver la plus grande partie de leur personnel. J'ai constaté hier, non sans plaisir, que depuie le 1" janvier, l'argent déposé dans les caisses d'épargne dépassait de 2 milliards 100 millions les sommes que l'on en avait retirées. Nous devons donc avoir confiance et faciliter tout mouvement comme le vôtre, mouvement de bonne humeur et de solidarité. Il faut que Paris redevienne Paria, et les fêtes faisant marcher le travail amèneront une diminution du chômage.

M. Dalimier tint ensuite à admirer le concours d'étalagée des Boulevards, tandis que se faisait entendre la muaique des gardiens de la paix, sous la direction de son chef M. P.oussel. Le compositeur Franz Lehar est arrivé hier à Paris

Le compositeur hongrois Franz Lehar, maître de l'opérette contemporaine, est arrivé hier matin, à 10 heures, à la gare de l'Est, pour assister à la répétition générale de sa dernière oeuvre, le Pays du Sourire.

L'auteur de la Tenue Joyeuse a été reçu à sa descente du train par M. Catriens, directeur de la Gaité-Lyrique, et par M. André Mauprey.

Le congrès de l'Union nationale des mutités, reformés

et anciens combattants

Le congres de 1 union nationale aes mutilés, réformés et anciens combattants, s'est ouvert hier, à la Maison de la mutualité. Il rassemblait trois cent cinquante congressistes, à qui M. Georges Rivollet, secrétaire général de l'association, a souhaité la bienvenue. Il s'est élevé contre les projets relatifs aux veuves remariées et à la retraite du combattant.

A l'issue de la séance d'ouverture, les commissions ont commencé immédiatement leurs travaux. Parmi les principaux VOafcc 'fcTordi* du Jour, il faut noter oeux- concernant les pupilles de la nation, lé respect des droits acquis aux titulaires- de. la loi du 31 mars 1919. fé maintien de la loi sur la retraite du combattant de plus, des vceux relatifs aux emplois reservés obligatoires, aux offices nationaux des mutilés et combattants, aux comités départementaux et aux habitations à bon marché. LEGION D'HONNEUR AERONAUTIQUE

(à titre posthume)

Chevaliers le lieutenant Poncet, du d'aviation

Officier pilote du plus haut mérité, brave jusqu'à, la témérité. Aux confins algéro-marocains depuis seize mois, totalise 309 heures de vol en 217 mission, toujours exécutées avec un cran et une conscience dignes de rester en exemple aux équipages de l'escadrille. A pris une part brillante, tant comme pilote que comme observateur, aux affaires du Tafllalet, du Ghéris, du Tldagjjouot et du Ferkla. Vient de trouver une mort glorieuse le 6 juillet 1932 à bord de son avion tombé dsns la régions de Michiifen des Aït ïadou». »

A été cité à titre posthume, à l'ordre de l'armée, le 19 août 1932.

Le lieutenant Pujoi. du tirailleurs algériens, détaché comme observateur staglaire au 37' régiment d'aviation « Officier ardent, convaincu et fanatique. Avait déjà fait preuve du plus bel allant et d'uni» eonsclence professionnelle rare au cours des stages accomplis comme Tadla en 1950 .'et 1931. Maintenu, sur sa demande à !a disposition de l'aviation, 3prèa l'accomplissement de son staçe annuel de et affecté une escadrille j des confins alRéro-maroeains, avait à nouvtau donné en mai"'»! circonstances des preuves de son allan* et de son esprit du devoir.

A trouvé une mort glorieuse â bord de son avion, tombé le 6 juillet 1932, au cours d'une mission exécutée dans la région de Tizraonüne (Grand Atlas).

A été cité à titre rio'thume. l'ordre de l'armée, le 19 août 1932.

COMMERCE

Commandeur. M. Daniel Mieg, vice-président de la chambre de commerce de Mulhouse, président de la Société Industrielle de Mulhouse.

jaunàtre, très large et a arrêtant au genou, une large ceinture de tresse, des sandales et un grande chape-au de paille cheminaient en avant le fusil à la main. Czirok suivait, avec Margit, van Kerkhouwe et Stones; venaient ensuite les chariots, conduits par les deux bur- ghers. Et enfin, montés sur des che- vaux, d'une forme peu élégante, mais courageux et résistants, aussi dura la peine que leurs maîtres, Peeringhen, van Wett et De Jooa fermaient Ia marche, en compagnie de van Roëls, Que ses compagnons, pourtant -peu, bavards, s'étonnant de le trouver si peu loquace, l'avaient surnommé, à la mode cafre, !'Ours-Muet

On ne s'arrêta qu'à la tombée de la nuit

Le crépuscule, dans aea -égtons, ne se prolonge pas au delà de quelques minutes. Et dès que le polsil a disparu, la nuit succède au jour, presque sans transition.

En même temps que disparaissait le soleil. une légère brise s'éleva, et à la chaleur torride qui régnait depuis le matin, se substitua une relative fraîcheur.

Les feux atlumks, la cuisine faite, Shung dressa la table, disposa tout autour les fauteuils de toile et de fer, posa deux photophores au centre et, aussi correct que s'il eût été dans la grande salle à maager des premières du Rhodesia prononça la phrase sacramentelle

Madame est servie

Czirok s'asseyait à la table des chefs de 4'expédition. Le taciturne Van Roëls présidait celle des conducteurs et des mineurs. Les trois Cafres mangeaient de leur côté et préparaient eux-mêmes leur ratatouille.

LA NOMINATION DE M. BOLLAERT M. BoUaërt, directeur du cabinet de M. Herriot, président du Conseil, sera appelé, dans quelques jours, à succéder à M.Paul Léon, directeur général des beaux-arts.

M. Paul Léon, exemple rare, était chef de division aux beaux-arts quand il fut nommé directeur général en 1919, En 1922, il fut élu membre libre de l'Académie des beaux-arts.

Ajoutons que M. Paul Léon eera nommé président d'une commiasion d'études dé l'Europe centrale.

M. BoUaërt, qui remplacera M. Paul Léon dans ses délicates fonctions, est âgé de quarante-deux ans. Il appartient depuis 1913 au cadre préfectoral, où il s'est distingué par sa haute compétence administrative, son tact et sa parfaite courtoisie.

Adjoint au chef des services administratifs et financiers des régions libérées au lendemain de la guerre, M. Bollaërt est devenu le collaborateur de M. Herriot en 1934 à la présidence du Conseil, puis au ministère de .l'Instruction publique. Il a été ensuite

préfet de la Lozère, de la ttaute-juarne et des Vosges. Récemment il était nommé pour ordre à Angers, au cours de sa nouvelle et précieuse collabora- tion auprès de M. Herriot au Quai d'Orsay.

M. Bollaërt, grand fonctionnaire fort cultivé et d'une distinction particulièrement appréciée dans les milieux politiques et journalistiques où il ne compte que des sympathies, ne manquera pas, dans ses fonctions de directeur général des beaux-arts, de faire preuve des mêmes remarquables qualités dont il a témoigné jusqu'ici au cours de sa carrière. Et tous ceux qui connaissent M. Bnllaërt seront d'accord pour penser que, comme successeur de M. Paul Léon, M. Mistler ne pouvait faire un choix plus justifié et plus heureux.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par les A. C. des et 60' D. I. et du 23O R. I.

Cérémonies religieuses Service pour « les Chamois D, R. I. et R, I. T.. 9 h. 30, Invalides. Union cathoilque du personnel des chemins de fer. 9 h. 45, Saint-Ambroise. Anciens de la D. 10 h. 4u, 31, rue de la Pompe. Amicale des 20- et D. I., 10 h. 46, Sacré-Coeur. Anciens des l«r et 41- B. C. P., 11 h., Saint-Nicolas-dea-Champs. Association amicale de Sain-Germainl'Auxerrois, 11 h.. Saint-Germitn-l'Auxerrois.

Dépôt d'une pdme au monument des A. C., 10 h., abattoirs de la ViUette.

Congres Union nationale des mutilés et réformés de guerre et veuves de guerre remariées, 9 h. 30, liaison de la mutualité. Fêtes, bals, concert» Amicale de la maison Hachette, 14 h., 33, rue Manin. Les P'tits Quinquins et Sayens.

14 h.. Continental. La maison aes etits, 14 h., Maison de la mutualité. Les Enfants d'Yssingeaux, 14 h., 2. rue des Batignolles. La Violette haut-garonnaise, 11 h., mairie du XI". Amicale des A. C. et victimes de la guerre de la région des Alpes, 14 h., 24, rue Saint-Victor. Les Enfants du Cher; 14 h., 84, rue de Grenelle. Les Enfants du Bourbonnais, 14 h.. palais des Congrès, porte de Versailles. ParisYonne, 14 h., 275. avenue DaumeaniL A. G. des mutilés de la guerre (secteur Sud-Est de la Seine). 14 h. 10, boulevard Beaumarchais. Chanteurs limousins, 14. h.. mairie du X«. Monkey's Club, 13 h., salle d'Iéna. Foyer de la paix des V» et XIII", 14 h. 30. 38. boulevard Raspall. A. A. des anciens élèves de l'école rue Pihet, 14 h. 30. à l'école. La Côte d'Azur. 14 h. 30, 8, rue JeanGoujon. Association philotechnique, 14 h. 30, Sorbonne. Comité des loisirs de la R. P.. 14 h. 30. 24, rue Saint-Victor. Au profit de la soupe populaire de Montmartre, 14 h. 30. Mairie du XVIIP. Association des amis de Saint-Cyr, h. Garcle militaire. Association orchestrale de musiciens français (chômeurs), 17 h; 15. 64. rue du Rocher. La Solidarité commerciale des employés de commerce. 20 o- 47, rue î* Êojtia. Au profit de l'association d'entr aide Tout à to» présidée par le cardinal Verdier, «H». 30. Trocadéro. U. N. des réformés, mutilés. A. C. et F. N. des veuve* de guerre remariées, 20 h. 30, 24, rue Saint-Victor. La Morvandelle, 20 h. 30, mairie du VII.

Courses a Auteuil, à 13. heures.

Par décret rendu sur la proposition du président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, M. Emile Wagner. directeur du musée archéologique provincial de Santiago del Estero (Argentine), est nommé chevalier de la Légion d'honneur.

M. Gabriel Hanotaux, de l'Académie française, et le gouverneur général Olivier ont quitté Paris, se rendant à Rome, sur l'invitation de 1 Académie royale d'Italie, pour participer aux travaux de la conférence Volta. L'almanach du Petit Parisien a donné une excellente indication sur « l'eau de Botot », mais la véritable formule de fabrication n'ayant jamais été divulguée, on ne peut que s'inspirer de celle-ci sans prétendre atteindre à la perfection obtenue par la fameuse 1 marque de dentifrice.

Le nom de Botot a été régulièrement déposé en France et à l'étranger et nul n'a le droit d'utiliser sous quelque forme que ce soit cette appellation. Une délégation nombreuse du conseil d'administration et de la commission de contrôle de l'orphelinat des chemins de fer français, conduite par son président, M. Roche, a été reçue par le Président de la. République.

Cet important groupement a obtenu le haut patronage de M. Albert Lebrun et retu les marques des plus précieux encouragements.

MARIAGE

Nous avons le plaisir d'annoncer le prochain mariage de M. Jacaues Ulrich, ingénieur E. S. M. E., diplômé de l'Ecole supérieure d'électricité, chevalier de la Légion d'honneur, fils de M. Marcel Ulrich, commandeur de la

Le dîner, composé de riz, de cornedbeef et de fruits de conserve, arrosé de thé et de whisky, fut vite expédié. Puis les cigares et les pipes s'allumèrent, et Margit alla chercher dans son coffre une enveloppe de parchemin qu'elle ouvrit pendant que Shung, aidé par un Cafre, desservait la table avec une prestesse de singe.

Sur la table, recouverte de sa nappe de toile cirée, la jeune femme étala bien en vue, dans le rayonnement des photophores, des papiers passablement crasseux et écornés.

Voilà les documents que Tscbolack Tschernosch remit à Radomir. dit-elle. J'ai pris soin d'en faire des doubles, en les calquant. Mais j'ai tenu à vous présenter les croquis et notes du pauvre diable dans leur état original.

Elle s'était exprimée en anglais, à voix assez haute, selon sa coutume. Parlez plus bas, madame, et exprimez-vous en français, je vous prie dit Czirok. Il est inutile que nos hommes I sachent à quoi s'en tenir quant aux détails de. tout cela.

Pourquoi demanda Margit. Euh parce que. la tentation pourrait être grande pour l'un d'eux de s'emparer de ces documents et de faire son profit de ce qu'ils représentent. Soyons prudents, autant que faire se peut.

Soit dit la jeune femme.

Elle posa la main sur une feuille, épaisse de fort vélin jaunâtre, et dit Voici le plan orginal du déaôt ladis constitué par Tscholâck Tschernosch. Tous les repères nécessaires 3ont indiqués là le plan n'est que l'agrandissement d'une partie de la ce dépôt, 66 nomme, Bant' Sotar.

Légion d'honneur, député de Tarn-et- Garonne, Ingénieur au corps des mines, administrateur délégue, viceprésident du conseil d'administration de la Compagnie du chemin de fer Métropolitain de Paris, et de Madame, née Toussafnt Le Grain, avec Mlle Denyse Muller.

La bénédiction nuptiale leur sera donnée le mercredi 16 novembre 1932, à midi précis, en l'église Notre-Dame de Clignancourt, place Jules-Joffrln. .Pour le cas où des lettres d'invitation se seraient égarées, on voudra bien considérer le présent avis comme en tenant lieu.

LE JOURNAL DE LA FEMME Hebdomadaire Moderne lustré

Directrice RAYMONDH MACHARD

Pour inaugurer sa sensationnelle Tribune x, Le Journal de la Femme a posé cette passionnante questions: Faut-il être belle pour être aimée ? Ne Henri-Robert, de l'Académie française, la célèbre romaneidre Lucie Delarue-

Mardrus, Mme Dussane, sociétaire de la Comédie-Française, et l'aigu psychologlte du coeur féminin, Nicolas Ségur, l'ont brillamment étudiée chacun sous des angles différents. Le moment est venu pour nos lectrices et lecteurs de commencer les débata que va diriger Raymonde Machard et d'apporter le précieux tribut de leur esprit et de leur sensibilité. Leurs réponses seront insérées (votr règlement dans le numéro 1 du Journal de la Femme. En vente partout: 1 franc).

Il est toute douceur, le nouveau Monsavon, et sa mousse onctueuse, légère et carressante lave la peau sans la gercer ni l'irriter. Ce savon-crème absolument unique est le résultat d'un effort scientifique pour faire un savon que toutes les femmes puissent employer. Essayez-le, il vous plaira. MONSAVON SAVON-CREME

2fr.

Non dit Czirolc.

Comment, non ?

Ce doit être Bantous' Star, flt le maître mineur, très bas. Le nom est mal orthographié. Et j'avals raison de vous aire de vous exprimer en fran- çais et à mi-voix. Le Bantous'Star est un petit plateau, qui a vaguement la forme d'une étoile à huit pointes, et qui commande à huit vallées. C'est là, dit-on, que se sont réfugiés les anciens dieux des Kaftrs, chassés par les musulmans, les missionnaires et les soldats anglais. Si nos Cafres savaient exactement où nous allons ils refuseraient de nous suivre. Et nos Burghers ne nous accompagneraient qu'avec répugnance. Car ce lieu du monde n'a pas bonne renommée. On dit que le. dieu des morts le plus puissant de tous. frappe de sa malédiction tous ceux qui sont assez hardis pour se risquer sur ses domaines.

Et vous croyez à ces sottises ? fit Stones.

Non, assurément. Mais je crois Il aux Boschimans. et je crains leurs flèches empoisonnées.

Ils oseraient nous attaquer ? dit Merry.

Nous ?. non Mais ils s'attaqueront à nos bétes. Boeufs et chevaux sont pour eux des proies merveilleuses. Et j'imagine que le petit sauvage noir que nous avons vu rôder aujourd'hui, Mme Margit Swobodna et moi. autour du camp, n'était pas précisément animé de bonnes intentions. Il a été attiré par l'odeur des bêtes à coup sur. Une flèche décochée sur un chevat du un boeuf Ua bête meurt en quelques minutes car les poisons des Boschlmens ne pardonnent pas) et voilà pour lui des vivres assurées pour bien des jours.» ils vont nous suivre'

Programme des spectacles Opéra, relâche.

Français, 2 h., la Sang de Danton 8 h. 45. l'Age du fer.

Opéra-Comique, 8 h. 45, la Toxa.

Odé»n, 2 h. 30, S h, 30, Education de prince. Th. l'opul. (Troc). 2 30, Grillon du foyer. Uaité-Lyrique. 2 h. 30. 8 h. 30. Véronique. Trianun-Lyrtque, 2 h. 30, Paganini; 8 h. 30, Ciboulette.

Chitelvt, 2 h., 8 h. 30, Nina-Rosa (Baugé). Vnriélés, 2 9 h., Avril (Brulé, Aratudy) Porte-St-Martln, 2 30, 8 30, le Scandale. Th. de Paris, 2 30. 8 45. Une femme ravie. Gymnase, 2 h. 45, 8 h. 45. 145, Wall Street. Harah-Bern., 2 h.. 8 30, la Dame aux camél. Mogador, 2 30, 8 30, Aub. du Cheval-Blanc. Renaissance. 2 45, 8 45, la Vie d'une femme. Ambigu, 2 h. 45, 8 h. 45, Topaze.

Palais-Royal, 3 h., 8 45, la Maison d'en face. Antoine. 2 h. 45, 8 h. Périphérie. Boutre.- Parisiens, 2 h. 45, 8 h. 45, Azor. Mlchodli're, 2 h. 30, 9 h., la Fleur des pois. Athénée, 2 h. 45. 8 h. 45. Youki.

Madeleine, 3. 9 15, Mozart (Y. Printemps). Ambassadeurs, 3 h., 9 h., Edition spéciale. Saint- Georges, 3 h.. 9 h.. Mademoiselle, ̃onveanté». 2 h. 46, 8 h. 45, Jeanne. Com. Ch.-Elys., 3 h. (mat. seul.). Domino. Gd-Guignnl, 3. 9 h.. Sexualité (M. Mayane) Michel, 3 h., 9 h., Valentin la Dé»o*»é. Pottnière. 3 h., 9 h.. « 5 à 7 (comédie). Capucine», 8 h. 45, le Progrès s'amuse. Arts, 2 30. 8 30. Leçon d'am. dans un parn. Avenue,3. 9 b.. la Ronde (Ludmilla Pitogff) Montparnasse, 9 h.. Comme tu me veux. Atelier, 3 h., 9 h., Lanceurs de graines. Mathurins. 2 45. 9 h.. Prenez g. à la peint. Studio de Paris. 3 h., 9 h., Raquet Mener. M. de la Chanson, 3. 9 90, Au pays du soleil Théâtre Figaro, relâche.

Th. Act. Intern., 2 45 9 h., le Train blindé. CoBicedla, 2 45, 9 h.. Un joli monsieur Cluny, 2 45, 8 45, Bburrachon (Signoret). Déjazet, 2 30. 8 45, Joseph est un cochon. Moncey, 2 30,8 Se. la Fille du tamb.-mai. Gobel., 2 30. 8 30, Cocarde de Mimi Pinson.

MUSIC-HALLS

Folies-Bergère, relâche.

Casino de Paris, 2 30, 8 30. Sex Appeal Empire, 2 h. 30. 8 h. Mayol.

Alhambra, 2. 5, 9 h., Ninon Vallin, attraet., Dlx-Heures, 3 30, 10 h., 10 heures aonnent. Deux-Anes, m., a., Conter. de. nos âne*. Embsaey, 3 h., 10 h., Mauricet, Charpini.etc. Lune Rousse (58. rue Pigalle), revue. Pavillon M.-H., (11, bd Poissonnière), pera. Scala, 2 30, 8 Georgius son th. chant. Bobino X.-K., Perchicot, Plssi et Remo. Européen, m, s.. Maria Valente. Max Rogé. Zénith (pl. Gambetta), Fille du tamb.-major Gaumont-Palaee, m., s., 5 attractions. Médrsno, 2 30. 8 Cirque sous l'eau. Cirque d'H., 2 8 45, 1. Ours, 1. Phoques. Coliaéum, danse, mat. et soir., attractions. Môulin-Roure, bal-kermesse, m., S., nuit. Magic-City-Bal, t. 1. s., 9 h.: d" m., 3 h. Luna-Park, 9 h.. dancing (sera. entr. libre) Jardin d'Âtelim., entr,, 3 fr.; enfants, 1 fr. Pompéien (16. r. Monceau), m., s., bal. CINEMAS

Madeleine, le Champion.

Paramount, Maquillage.

Ganmont-Palsce. Danton.

Aubert-Palacc, Un rêve blond.

Olympia, les Vignes du Seigneur.

Marivaux-Pathé, Mélo.

Ciné Ch.-Kly., Silence! on tourne (II. Lloyd) G»umont-Théatre, le Champion du régiment Marigny, Fanny.

Colisee Boudu sauvé des eaux.

Moulin-Bonge-Pathé, Gaietés de l'escadron. Max-J.inder-Pathé, Poil de Carotte.

Vlctor-Hugo-Pathé, Enlevez-moi.

Impérial-Pathé, l'Atlantide.

Omnh-Pathé, Homme qpe j'ai tué.

Palace, la Traite des femmes.

Capucine*, relâche.

Ermitage-Pathé-NataB, Courtisane (Garbo) Pigalle. le Chemin de la ..le.

Apotlo-Cinéma Mata-Hari (Greta Garbo) Miracles. 9 h. la Femme nue.

Maillot-Palace, Trader-Horn.

Caméo, Jeunes filles en uniforme.

T.una, Après l'amour. Frères Karamazoff. Koyal-Pithé, l'Atlantide.

Studio (Printemps. Guitry) Mon Léopold Agrie" Scarface, sam.. dim. h. St-Diamant (pl. St-Aug.), Cabaret de nuit. Ciçale. Buster millionnaire 'B. Keaton). Ciné-Faro. (s. Pleyel), 230, Verd. s. d'hlst. Artistic, le Champion du régiment.

Bonap., C'ongorilla. 3. 9 h.: sam.. i.. 2 30, S h. I Ciné-Opéra (1 h. 30 il minuit) Congorilla. T.utétia-Pathé. Enlevez-moi.

Ilaspail 216, Roi des Schlemihls.

P»»sy (95, r. Pas.*y). Alraune (Brig. He)m.) Eden il, av. de Clichy). le Triangle de feu. Sant-Marcel-Pathé. Enlevez-moi.

I^ouxor-Pathé, Enlevez-moi.

Carillon, Quick (Lilian Harvey).

Boxy, Frankenstein.

ÎLyon-Patbé, Enlevez-moi.

Select-Pathé, Enlevez-moi.

Auteuil-Bon-Ciné, Verdun sour. d'Histoire.

à la piste, nous guetter jour et nuit. A dater de ce soir, il va falloir faire bonne garde, et doubler les sentinelles. Diable fit Van Kerkhouwe. Vous ne nous aviez pas dit cela.

Savais-je où nous allions exactement, riposta Czirok. Non, vous m'avez dit de vous conduire au Mont-auxSonges. Je vous y ait conduit. Il est là, à portée de fusil.

Et la Banton's Star? demanda Margit.

Elle est beaucoup plus loin, à cent milles au moins dans l'Ouest. Cent milles! s'exclama Merry. Oui. Elle jouxte les montagnes que l'on dénomme les Monts-des-Songes, et cela du côté du désert de Kalahari. C'est un mauvais c bled n, ajouta le Hongrois en hochant la tête. Et. à dater d'aujourd'hui, nous allons cheminer en des terres inconnues, où sont peut-être des lions, à coup sûr des panthères, et pis encore. Heureusenous, nous sommes bien armés et J'ai forcé un peu les approvisionnements en vivres, boissons et cartouches. Sans quoi, notre situation n'eût pas été des ¡ plus briliantes

Enfin, nous y parviendrons? dit I Merry-

Certainement oui, monsieur, répondit Czirok. La Bantous'Star n'est pas bien loin. Mais, pour y parvenir, et surtout pour en revenir, il nous faudra user et même abuser de vigilance.

Eh bien s'il en est ainsi, dit Merry. nous prendrons la garde nous aussi, tour à tour. chaque nult.

Je réclame ma part dit Margit. Ne protestez pas.

<A suivre.)


MSMVICES TÉLÉGRAPHIQUES et TÉLÉPHONIQUES SPÉCIAUX *̃ *mtit Parlai** et «ta Tttm*m

L'opinion américaine sur l'éventualité

d'une revision

du problème des dettes SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

On voit ainsi nettement se dessiner un mouvement d'opinion qui serait favorable à une revision de dettes, pourvu que des avantages économiques soient concédés aux Etats-Unis. Significative déclaration

da sénateur Swanson

Les quelques jours d'apparente inaction qui vont précéder le retour du président Hoover à Washington seront mis à profit ici pour tàter les démocrates sur la réponse à faire aux demandes anglaise et française.

Ainsi que je vous le laissais entendre hier, on a consulté M. Roosevelt sur la question. De sa chambre, à Albany, où il est confiné jusqu'au début de la semaine prochaine, aucune indication n'est parvenue sur le sentiment du futur administrateur. Mais le sénateur démocrate Swanson, qui sera, dans le prochain Congrès, le président de la commission des affaires étrangères, a fait une déclaration de laquelle il résulte que, comme le sénateur Borah, il estime inutile un simple moratoire des versements du 15 décembre. Selon lui, un rajustement des accords suivant la capacité de paiement actuelle dea débiteurs ne vaudrait pas mieux. Il voudrait que, en échange d'une revision des accords actuels, « le contribuable américain reçoive quelque chose de meilleur que des dettes >.

Là encore apparaît à la fois l'idée d'une compensation et celle d'une négociation qui devrait porter non seulement sur l'échéance du 15 décembre, comme le demandait simplement le gouvernement anglais, mais sur l'ensemble de la question, comme la France le souhaite.

En résumé, la première impression sur la manière dont vont s'engager ces importantes négociations sur les dettes ne sont pas défavorables. Naturellement, beaucoup dépend encore de la façon dont le gouvernement américain lui-même va présenter la question ̃à son Parlement et à son public. Il semble difficile de ne pas tenir compte des arguments dont fait état la note française, à savoir les promesses de rajustement faites par M. Hoover à M. Laval, l'an dernier et contenues dans lg, célèbre communication qui clôtura leurs conversations à la Maison Blanche.

Mais je tiens à signaler l'heureux effet qu'ont produit ici les déclarations faites à Londres au moment de -la remise de la no|e anglaise et selon lesquelles le gouvernement anglais, s'apprêtait à faire ponctuellement le difficile paiement du 15 décembre si ..les négociations n'aboutissaient pas. "Rien ne pourrait compromettre les conversations prochaines comms l'intention ouvertement exprimée de ne pas payer. "̃ Quelles que soient ses secrètes pensées, un débiteur doit toujours des égards à son créancier.

Le congrès international Volta s'occupera à Rome

du problème européen

Rome, 12 novembre (dép. P. Parisien) Le congrès international Volta pour les sciences morales et historiques, organisé par l'Académie royale d'Italie, sera inauguré, lundi prochain, au Capitole et ses assises dureront jusqu'au 20 novembre. Le fait que le congrès en question est appelé à discuter est l'Europe.

Ainsi que l'indique le programme contenu dans un message de l'Académie d'Italie le congrès Volta revêtira un caractère exclusivement scientifique, bien que parmi ses membres figurent de hautes personnalités qui ont joué des rôles de premier plan sur la scène politique. Les questions suivantes sont mentionnées à l'ordre du jour l'Europe comme unité, position, valeur et fonctions de l'Europe dans le monde contemporain, avant et après la guerre la crise économique actuelle la confiance européenne les possibilités de solidarité active. Parmi les nombreux rapports rédigés par les différentes délégations, cinq d'entre eux sont dus aux membres de la délégation française composée de MM. Jérôme Carcopino, Pierre Gaxotte, Ro:;il ger Natan, Maurice Pernot et Alfred Rébelliau.

En dehors des rapporteurs, la France compte parmi ses délégués le sénateur Henry Bérenger et l'académicien Louis Bertrand. M. Joseph Avenol, qui vient de succéder à sir Eric Drummond comme secrétaire général de la S.D.N., sera présent également.

UNE RECEPTION

AU''PALAIS TAVERNA

Rome, 12 novembre (dép. Havas.) L'ambassadeur de France près le Saint-Siège et Mme Charles Roux ont offert aujourd'hui, au palais Taverna, un déjeuner auquel ont notamment assisté Mgr Maglione, nonce à Paris Mgr Ciriani, nonce à Prague; M. Henry Bérenger, ambassadeur, président de la commission sénatoriale des affaires étrangères M. de Fontenay, ambassadeur Mme de Jouvenel, M. et Mme Pierre Dupuy, M. Elie-J.-Bois. M. et Mme Maurice Pernot, M. Théodore Vaucher et M. Gentil.

M ROOSEVELT SE PROPOSERAIT DE RECONNAITRE LES SOVIETS Washington, 12 novembre (dép. Hnvas.) Il ne serait pas surprenant que l'une des premières mesures du nouveau gouvernement américain ait trait à la reconnaissance du gouvernement de Moscou par l'Amérique.

M. Roosevelt et M. Swanson, qui remplacera M. Borah à la présidence de la ,commission sénatoriale des affaires (étrangères, seraient favorables un tel ..geste pourvu qu'il soit accompagné des garanties nécessaires contre la propagande communiste.

LA LOI DE PROHIBITION

TOMBE DÉJÀ EN DÉSUÉTUDE Londres, 12 novembre (dép. Havas.) On mande de New-York au Daily Telegroph

A New-York et dans la plupart des villes américaines, la loi de la prohibition est maintenant violée de façon ;• plus ouverte que jamais. Les proprié- taires de « speakeasies font publique- ment de la réclame pour leurs boissons illégales, étant convaincus qu'aucun tribunal ne les condamnera Quant aux gansters, on déclare qu'ils ont déjà projeté d'inonder le pays de boissons à bon marché, à l'accasion des fêtes de Noël.

LA MISE AU POINT DU PLAN FRANÇAIS DE RÉDUCTION

DES ARMEMENTS SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

De méme que M. Henry Bérenger, actuellement à Rome, M. Paul-Boncour n'assistera pas, en revanche, à cette nouvelle lecture du plan français. Le ministre de la Guerre passera, en effet, la journée d'aujourd'hui dans le Loir-et-Cher, où :l a tenu à aller porter ane couronne au monument aux morts de sa ville natale et où il présidera un banquet d'anciens combattants.

Lundi, enfin, le conseil des ministres sera appelé, ainsi que nous l'avons dit, à donner son approbation finale au mémorandum tel qu'il a été amendé hier. De nouvelles modifications y seront-elles apportées ? On ne le pense pas. Aussi bien, on se préoccupait dès hier de tout préparer pour que M. Massigli puisse sans retard, c'està-dire dès lundi après-midi, effectuer le dépôt du plan constructif français sur le bureau de la conférence de Genève. Le texte approuvé hier matin lui a été, en effet, transmis à Genève de façon qu'on n'ait plus demain qu'à le prévenir de son adoption définitive ou qu'à lui signaler les quelques changements qui pourraient avoir été apportés au texte. Celui-ci pourrait, de la sorte, être cortjmuniqué le soir même à la presse française à Paris et à la presse internationale à Genève,, et publié partout le lendemain mardi. Les audiences de M. Herriot C'est dans ses appartements privés que M. Herriot, dont l'état s'est amélioré au point qu'il a pu se-lever, a présidé, hier, le conseil de cabinet. C'est là également qu'il a reçu, dans le courant de l'après-midi, un certain nombre de visiteurs de marque. Parmi ces derniers, il convient de signaler les ambassadeurs de Grande-Bretagne et de Pologne, et l'ancien président du Conseil roumain, M. Mirohesco. Le premier -,lord Tyrrell qui est venu lui présenter ses vœux de prompt rétablissement, en a sans doute profité non seulement pour l'informer du passage à Paris, aujourd'hui même, de sir John Simon, le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères, qui se rend à Genève pour participer aux débats sur la suppression de l'aviation de bombardement suppression qui fait l'objet du rapport de M. de Madariaga mais aussi pour s'entretenir avec lui des remises successives, à Washington, des note3 françaises et britannique sur la question des dettes. Au cas très probable où sir John Simon, qui a abandonné l'idée de faire le voyage en avion, ne pourrait pas rester à Paris suffisamment longtemps pour aller au Quai d'Orsay, lord Tyrrell sera ainsi en mesure de l'informer sur ces divers points de vue et des intentions du président du Conseil français.

Quant à l'ambassadeur de Pologne, M. de Chlapowski, il est venu: présenter à M. Herriot le nouveau sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères polonais, le comte Jean Szembek, qui a succédé à M. Beck devenu ministre en remplacement de M. Zaleski et qui commence par Paris la tournée des capitales dont Londres sera la se- j conde étape.

Avec M. Mironesco, qui est à Paris depuis quelques jours et qui se dispose à repartir bientôt pour Bucarest où l'appelle la discussion du budget roumain, se sont de vieux souvenirs que le président du Conseil a d'abord évoqués. Il y a de longues années, en effet, que les deux hommes d'Etat se sont rencontrés pour la première *ois en Roumanie et, depuis, les circonstances ne les avaient plus remis en présence l'un de l'autre. Il va de soi qu'ils ont mis à profit leur entretien d'hier pour faire un tour d'horizon général tour d'horizon d'autant plus complet que M. Mironesco, ancien président du Conseil et ancien ministre des Affaires étrangères, connait à fond toutes les questions internationales et, notamment, celle qui préoccupe le plus les milieux politiques roumains, à savoir le pacte de non-agression avec les Soviets, au sujet duquel le gouvernement français joue actuellement le rôle d'intermédiaire entre Bucarest et Moscou. A. J.

Les déclarations de M. Matsuoka SUITE DE LA PREMIÈRE PACR

En ce qui concerne l'action du Japon en Mandchourie, il a déclaré Cette action ne peut, dans notre pensée, manquer d'être profitable aux intérêts de toutes les puissances d'Europe et d'Amérique, aussi bien que de l'Extrême-Orient. Elle sera même, nous en avons le ferme espoir, avantageuse pour la Chine elle-même. Depuis que les idées communistes ont été adoptées il y a huit ans, 'par le gouvernement nationaliste et que l'hostilité à l'égard des étrangers a été systématiquement développée par le Kuomintang, l'attitude des Chinois s'est faite de plus en plus menaçante pour la vie et les biens des étrangers. Plusieurs des grandes puissances occidentales, qui ont des troupes sur le territoire chinois et des vaisseaux de guerre dans les eaux chinoises, ont du augmenter ces forces de nombreux engagements ont eu lieu entre les forces étrangères et les troupes de bandits chinois, et les armées gouvernementales chinoises. Ce n'est pas le Japon seulement qui a eu des difficultés. Mais c'est nous, naturellement, qui avons été exposés aux risques les plus graves, parce que le nombre de nos ressortissants en Chine est de beaucoup plus considérable que celui des ressortissants de toutes les autres puissances réunies.

Je n'ai pas besoin de dire une fois de plus que nous portons un intérêt capital au maintien de 13 paix. Nous désirons la paix avec toutes les nations. et nous avons Un intérêt de premier ordre à la sécurité de l'Extrême-Orient. Nous espérons sincèrement que les hommes d'Etat d'Europe et en parti- culier ceux qui siègent à la Société des nations se rendront compte de ce fait fondamental.

Répondant aux diverses questions qui lui étaient posées, M. Matsuoka a déclaré qu'aucune reconnaissance du Mandchoukouo n'était encore parvenue et qu'il n'y avait pas de négociation franco-japonaise à ce sujet, mais qu'il considérait, pour sa part, que la pré- j sence en Mandchourie de consuls étrangers constitue une reconnais- sance de facto. Il pense que dans les ,prochains six mois l'ordre pourra êtres rétabli en Mandchourie.

UN SYNDICAT

DE TRAVAUX PUBLICS FRANCO-ANGLO ALLEMAND EST CREE A BERLIN Berlin, 12 novembre (dép. Radio) M. Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat et chef de la délégation française venue à Berlin prendre part aux travaux de la commission économique franco-allemande, a fait aux représentants de la presse française un exposé dos travaux des diverses sections de cette commission.

La deuxième section, qui s'occupe des grands travaux publics, n'est pas, d'aili e u r s particulièrement franco-allemande puisque les Anglais s'y sont associés. Un syndicat franco- anglo-allemand a été formé. Son siège social est à Parie. Le directeur est Français. La participation des trois pays au financement de l'affaire a été étabüe ainsi 40 0/0 pour la France, 40 ()/0 pour l'Angleterre, 20 0/0 pour Allemagne. L'Allemagne avait moins de possibilités d'absorption, c'est ce qui explique sa participation inférieure.

Au nombre des grands travaux à exécuter, M. Patenôtre signale 7.000 kilomètres de voies ferrées à grand trafic à électrifier et représentant une mise de capitaux de 15 milliards de francs. L'exécution escomptée de ces travaux permettrait d'occuper des centalnes de milliers de chômeurs. M. Patenôtre a insisté sur l'accueil sympathique que lui ont réservé et le chancelier et les membres allemands de la commission, tous empressés à trouver des solutions aux problèmes les plus complexes, adr, d'assurer le rapprochement franco-allemand dans le domaine économique.

Il souligne que M. von Papen. qui avait commencé son discours en allemand, s'exprima en français quand il s'agit de manifester le désir du gouvernement du Reich de voir une détente politique se produire et l'accord ne plus se limiter aux questions purement économiques.

M. Patenôtre rappelle que c'est l'ambassadeur de France à Berlin, M. François-Poncet, qui a été l'artisan du rapprochement économique francoallemand auquel il a travaillé sans relâche depuis son arrivée dans la capitale allemande. M. François-Poncet a fait l'historique de la commission franco-allemande, disant dans quel but elle a été créée, but économique sans doute, mais but politique aussi, puisqu'elle devrait permettre à la France et à l'Allemagne de rester en contact au lieu de s'affronter sur le terrain politique.

La commission franco-allemande ne supprime pas les problèmes politiques qui restent à régler, mais elle crée une ambiance et amène les hommes politiques français, tels que M. Patenôtre, à entrer en contact avec leurs collègues allemands et à les connaître. La prochaine réunion de la commission franco-allemande aura lieu en février, c'est-à-dire à bref délai étant donné les détails qui restent encore à régler avant la mise à exécution des décisions prises hier et aujourd'hui. Une des choses les plus importantes est le crédit d'Etat qu'il faut faire jouer pour l'exécution des grands travaux publics. Les experts français et allemands espèrent trouver le moyen d'harmoniser les deux systèmes.

A LA COMMISSION ECONOMIQUE FRANCO-ALLEMANDE

Berlin, 12 novembre (dèv. Bavas.) A l'issue de ses travaux, la quatrième sous-commission de la commission économique franco-allemande a publié un communiqué officiel dans lequel elle dit notamment

Après deux jours de délibérations, la quatrième sous-commission (collaboration à l'étranger) de la commission 'économique franco-allemande a terminé ses travaux à Berlin. Elle a pris connaissance des rapports concernant la fondation de deux consortiums, fondation inspirée par les conclusions de sa r'écédente session à Paris.

Le premier consortium est une entente technique entre sociétés industrielles françaises et allemandes le second prend la forme d'une société par actions entre industriels allemands, français et anglais en vue d'exécuter de grands travaux publics à l'étranger lorsque leur exécution nécessite la recherche de moyens de financement.

Elle a en outre pris connaissance des rapports provisoires concernant une collaboration plus étroite entre industriels sur le terrain de la construction électrique et notamment de l'électrification partielle des lignes de chemins de fer de certains Etats européens. Elle considère l'examen des suggestions apportées à cet égard comme extrêmement important et a chargé quelques-uns de ses membres de préparer un plan détaillé pour la prochaine session. Les questions de financement ont tenu une place importante dans les délibérations de la quatrième sous-commission. Des exposés ont été apportés de part et d'autre sur les systèmes employés en France et en Allemagne pour l'octroi de garanties d'Etat pour le paiement de fournitures à l'étranger. Un comité spécial de quatre experts a été constitué pour étudier la possibilité de collaboration sur le plan de garanties d'Etat. » M. LEON BLUM A NIMES Nîmes, 12 novembre (dép. P. P.) M. Léon Blum a fait cet après-midi à Nîmes une conférence qui avait attiré une grande affluence.

..L'orateur a d'abord indiqué quel est l'idéal socialiste établir la justice dans la société.

Puis M. Léon Blum a parlé de la crise économique et du chômage Nous vivons, déclare-t-il, dans une société qui ne peut établir des relations entre la production et la consommation et, dans ces conditions, le socialisme constate que la société actuelle manque à sa fonction.

Le chômage, dans le monde, doit atteindre 40 millions d'hommes et je ne veux pas faire de politique. Mais la société qui a astreint des millions d'hommes au travail, ne trouve pas le moyen de dépenser ses produits, alors qu'elle devrait assurer la vie de tous. N'avonsnous pas le droit de dire à la société qu'elle ne remplit pas ses devoirs et présente un corps dont certaines fonctions agiraient trop et d'autres pas du tout ?

M. Léon Blum termine en disant que la mine d'un régime consiste dans l'opinion que l'on a sur lui et dans les critiques qu'il a soulevées et non dans sa destruction matérielle. Le capitalisme, étant critiqué à cette heure, est donc atteint. M. Léon Blum rappelle Jaurès et dit que le socialisme s'affirme sur les meilleurs sentiments humains. Une ovation a salué les dernières paI rôles de l'orateur

Mile YVONNE GODARD BLESSEE DANS UN ACCIDENT D'AUTO Barcelone, 12 novembre (dép. Havai) Aujourd'hui à Barcelone, la championne française de natation. Yvonne Godard, qui. en compagnie de plusieurs camarades de son club, avait partic:pé au meeting nautique du Club des Na geurs de Barcelone, a été victime d'un accident d'automobile. Mlle Godard a été assez sérieusement blessée elle aurait plusieurs côtes fracturées.

La découverte du cadavre de Marius Vachet

n'élucide pas le mystère de Cozance

Lyon, novembre (dép. Petit Paris,) On pouvait penser que la découverte du corps de Marius Vachet permettrait de percer à jour le mystère de Cozance. Or l'énigme subsiste entière. En effet, l'examen des lugubres restes, pratiqué par le médecin légiste, ne permet pas de conclure au crime plutôt qu'au suicide.

Le parquet de Bourgoin s'est transporté sur place ce matin.

Les magistrats se trouvèrent en présence de débris humains éparpillés et rongés par les bêtes des bois. Le crâne de Marius Vachet était séparé du trono; un bras avait disparu, l'autre se trouvait à 5 mètres de là. Quant aux os des pieds, ils étaient plus loin dans les brodequins. Mais une autre découverte d e v a t t attirer l'attention des enquêteurs près des ossements, un revolver était tombé. C'était l'arme que Vachet emportait toujours avec lui, depuis qu'il se sentait menacé. Une balle, un seule, du calibre 7 m/m 65, avait été tirée. Le médecin légiste releva le trajet de ce projectile. Il était entré par la tempe droite et sorti à la hauteur du pariétal gauche, traversant ainsi le crâne. On pensa d'abord à un suicide.

Mais il y a d'autres considérations qu'on ne peut oublier il y a les lettres de menaces anonymes, l'attitude tranquille de Gachet, qui espérait se marier bientôt, et rapportait ce soir-là les deux paquets de « gris qu'il comptait fumer et le cornet de tabac à priser destiné à sa sœur. Il y a surtout le fait, qu'à la même heure, François Durand, que l'enquête de la brigade mobile, la dénonciation de Marie Giroud et les conclusions de l'expert en écritures accusent d'être l'auteur des lettres anonymes, était présent à Cozance.

Dans le pays, il n'y a qu'une voix pour accuser François Durand. Pourtant on ne peut s'empêcher de penser que cet homme a fourni un alibi, et que de nombreux témoignages plaident en sa faveur. Qu'il ait ecrit les lettres anonymes, c'est possible. Mais qu'il ait tué, on ne peut le prouver. Le crâne du malheureux fermier sera envoyé au laboratoire de police technique de Lyon, où le docteur Locard procédera à son examen.

TROIS CAMBRIOLEURS SURPRIS S'ENFUIENT EN AUTO

Réveillé la nuit dernière par un bruit insolite provenant de son magasin. M. Buclo, garagiste à Lagny, rue Saint-Denis, se leva aussitôt et tira plusieurs coups de revolver. Abandonnant leur tentative. trois individus s'enfuirent aussitôt en sautant dans une auto, qui disparut en direction de Paris.

Les maires démissionnaires se sont réunis à Chartres Deux cents maires, environ, d'Eure-etLoir ont tenu, hier, à. Chartres, sous la présidence de M. Besnard, une réunion ayant pour objet la baisse du cours des blé. A l'issue, de cette réunion, ils ont décidé de maintenir leur démission et ont voté l'ordre du jour suivant

Les maires d'Eure-et-Loir, outrés de l'attitude du gouvernement devant la crise qui frappe les cultivateurs, invitent leurs parlementaires, s'ils veulent rester en communion d'idées avec leurs électeurs, à refuser la confiance au gouvernement actuel si dans la réponse du ministre de l'Agriculture on n'a pas la certitude que le gouvernement, par n'importe quel moyen, est disposé il sauver l'agriculture.

Le préfet, à qui ce voeu a été porté, ne l'a pas accepté en raison de ses termes.

L'épilogue judiciaire

d'un accident de chôme mortel M. Le Bourhis. qui, au cours d'une partie de chasse à Maintenon, blesga mortellement par accident M. René Verouille, boucher à MontreuH-sous-Bois, a été condamné par le tribunal de Chartres à 50 francs d'amende et au versement des indemnités suivantes 10.000 fi-ancs aux parents de la victime, 10.000 francs A sa veuve. 40,000 francs à ses deux enfants.

L'accident du passage à niveau de Tricot

Le 19 juillet dernier, au passage à niveau de Tricot, une machine haut le pied tamponnait un camion d'une entreprise de Beauvais, dont les trois occupants, MM. Wrobel, de Beauvais; Raymond Defrocourt, d'Allonne, et Roland Leclercq, de Rochy-Condé, furent grièvement blessés. La garde-barrière, Mme veuve Théodoline Cocu, fut. à la sutte de cet accident, inculpée de blessures par imprudence. Elle vient de comparaître devant le tribunal correctionnel de Clermont qui. tenant compte de ses bons antécédents, ne. l'a condamnée qu'à 50 francs d'amende. La Compagnie du Nord, civilement responsable. a été condamnée aux dépends. UNE RUADE MORTELLE Un cultivateur d'Avrechy, M. Joseph Vignon, âgé de cinquante-neuf ans, passait dans son écurie lorsqu'il reçut une violente ruade d'un de ses chevaux. Il a eu le crâne défoncé et les os de l'avant-bras droit fracturés. Le malheureux a succombé UN AUTOMOBILISTE CONDAMNE Le tribunal correctionnel de Beauvals a condamné à deux mois de prison avec sursis un forain, Robert Gy, trente ans. demeurant à Grandvllllers, qui, étant ivre au volant de sa voiture, provoqua le capotage d'une autre auto. Le fils du conducteur de cette voiture, M. Verlet. négociant, fut blessé.

NOCES D'OR A ANTONY A l'église Sainte-Madeleine, dans la coquette ville d'Antony» où ils demeurent, 13, rue de Bellevue, ont été célébrées vendredi les noces d'or de M. Louis Marchand. facteur retraité, né le 16 juin

et de son épouse, née Modeste Rambault, sa cadette de tiuatre ans.

Cette cérémonie, qui couronné une double existence de labeur et d'abnégation, emprunte un éclat parttculier à la présence, aux côtés des jubilaires. de leurs enfants, petits-enfants et arrière-petitsenfants.

M. et Mme Marchand se sont mariés à Martigné (Ille-et-Vilaine) le 2 octobre 1882. Un ancien député condamné pour abandon de famille Ancien avocat du barreau de Paris et ancien député, M. Jean Erlich à la suite d'une instance en divorce, avait été condamné à payer une peneion alimentaire mensuelle de 2.000 francs à -sa femme et à sa fille. Déjà, le 20 juin, appelé devant le tribunal, il avait promis de verser la somme qui lui était réclamée. Il n'a rien payé et sur une nouvelle requête de sa femme, il avait été de nouveau assigné hier, à Ila 14* chambre correctionnelle, devant le président Passérieux. Mais M. Erlich a négligé de se présenter et le tribunal a prononcé contre lui et par défaut, la peine de quatre mois de prison.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Mortellement blessé

par la portière d'un camion Un cycliste, M. Georges Douchy, âgé de cinquante-cinq ans, qui passait rue Carnot, à Château-Thierry, a heurté la portière d'un camion que venait d'ouvrir le conducteur. Grièvement blessé il a été transporté à 1'hôpital où il est décédé quelques instants plus tard.

CHATEAE-THIKHEY. Aujourd'hui, au Stade municipal. Entente (1) rencontrera en match amical le C. A. XIV» de Paris.

BOIS-I.KS-PABGNY. Occupé autour d'un coupe-racines actionné par un moteur électrique, le Polonais Casimir Kladko. vingt-six ans, ouvrier chez M. Fraix, s'est fait happer par la courroie de transmission. Grièvement blessé la tête et aux bras, HIBSON. La pharmacie Carpentier. avenue de la Gare, assurera aujourd'hui le service de garde.

Aujourd'hui, à 14 h. 30. au square Saint-Nazaire. le C. A. Hirsonnais rencontrera le F. C. de Mohon.

LAON. Dans une crise de neurasthénie, un valet de chambre d'un grand hôtel du Plateau, Léonid Werbttzki, trentecinq ans, d'origine russe, s'est tué en se tirant une balle de revolver

Pharmaciens de service aujourd'hui Plateau. M. Poirier, 58, rue Châtelaine Faubourg, M. Gauthier, à Vatix-sous-Laon. SAINT-QUENTIN, Aujourd'hui, pharmacien de service, M. Marchandiez 35. rue de la Sellerie.

Au stade, à 9 h. 30, Olympique SaintQuentin (1 A) contre Olympique SaintQuentin (H. C.). A midi 30, F. C. Essigny contre Olympique Saint-Quentin (3). A 14 h. 15. championnat de première série, équipes deuxièmes Marie Sports contre Olympique Saint-Quentinols,

VEBVISS. En match de football, l'U. S. Vervinoise rencontrera aujourd'hui, à 14 heures, terrain de la route de Fontaine. le N..C. de Laon.

EURE-ET-LOIR

AîfET. Arrêté pour vol de bicyclette, Andrée Pescheure, dix-neuf ans, caoutchouLier à Ivry-la-Bataille, avoua aux gendarmes un autre vol et une tentative d'incendie criminel commis au préjudice de ses beaux-parents à la cantine Bouffey. BLEUBT. La gendarmerie a arrêté l'ouvrier agricole Joseph Normand qui, à la sortie d'un café, avait frappé et dévalisé un consommateur.

CHASSANT. M. Germain Roulleau. âgé de trente-trois nne, qui était entré en collision avec un attelage non éclairé, alors qu'il roulait à motocyclette, a succombé l'hôpital de Châteaudun. Il était père de sept enfants.

CHATRAIT IHJX. Les anciens combattants se- sont réunis au théâtre municipal et ont voté un vœu demandant l'intangibilité de la retraite du combattant. Un cortège s'est rendu ensuite devant la souspréfecture le sous-préfet demanda aux anciens combattants de faire confiance au gouvernement.

OISE

Noces d'or à Achy

On vient de célébrer à Achy les noces d'or des époux Lefebvre-Roisne. Les alertes jubilaires qu'entouraient de nombreux parents et amis ont été reçus ofdcielle-

ment à la mairie où M. Maurice Bilger, maire, assisté de tous ses collègues., prononça une charmante allocution.

BEACMONT-LES-NONAINS. M. Jules Duplaquet, manoeuvre, condamné à un an de prison par le tribunal correctionnel de Beauvais pour vol d'un mouton, avait fait appel. Il fut mal inspiré car la cour a porté la peine a quinze mois.

BEAUVAIS. Aujourd'hui, pharmacien de services M. Plouchart, 52, place de l'HMel-de- Ville.

A 14 h. 15, au stade de la route d'Amiens, match de rugby du championnat de Picardie entre les équipes premières du V. C. /Beauvaisien et du R. C. Amiénois au stade municipal, en football, le G. S. Marissei (2) rencontrera l'U. S. du Nord (1) et le G. R. de Marissel (1) l'Entente Parisienne (2).

BKEXKUIL. Un incendie a détruit le fournil de la boulangerie Bastien. Des étincelles jaillies du foyer d'une chaudière auraient communiqué le feu à une pile de corbilions. Les dégâts sont évalués à francs,

COMriEGNE. Pharmacien de service aujourd'hui M. Redon, place du Marchéaux-Herbes.

En matches de rugby, l'équipe (1) du R. C C. rencontrera VU. S. Métro (1) et l'équipe (2) du même club, le C. A. S. G. BOIÎSSKI.OY. Traduit pour vol devant le tribunal correctionnel de Clermont le manouvrler Louis Leclercq, trente-trois ans, cambrioleur Impénitent. a été condamné à trois mois de prison et à la relégation.

SAINT-MABTIN-LONGUEAU. M. Arthur Maquaire, cultivateur qui, croyant avoir affaire à deux braconniers, tira dans la nuit deux coups de fusil qui atteignirent, peu grièvement, le chef de brigade Piart et le gendarme Parmentier, qui se trouvaient en surveillance, vient de comparattre devant le tribunal correctionnel. En raison de ses excellents antécédents. il n'a été condamné qu'à francs d'amende. WAMBEZ Par arrêté préfectoral, M. Louis Vui'.horgne, a été déclaré démissionnaire d'office de son mandat de conseiller municipal.

SEINE-ET-MARNE

Ecrasé par un train

Près du passage à niveau de la rue AIfred-Many, à Meaux, on a trouvé le corps d'un ouvrier belge, Odile Descheemoker, àgé de trente-quatre ans, ayant travaillé en dernier lieu à Marcilly, qui avait le pied droit sectionné et le crâne fracturé. Il s'agit vraisemblablement d'un accident. BBAY-S13B-SEINE. Aujourd'hui la fanfare municipale donnera, dans le garage Mignard, une matinée et une soirée COl'LOMMIEBS. Un malfùteur, s'est introduit, l'autre nuit, dans la graineterie Mirville, rue de la Ferté-sous-Jouarre, et après avoir essayé, vainement, de forcer le coffre-fort, a fait main basse sur environ 20o francs -de menue monnaie qu'il a trouvés dans un tiroir.

PROVINS. Une réunion artisanale aura lieu dans une salle de l'hôtel de ville cet après-midi, à 14 h. 30, en vue de la constitution du bureau dit groupe de Provins. SEINE-ET-OISE

M. Robert Marchand

succombe son intoxication

M. Robert Marchand, demeurant à Sainte-Genevieve-des-Bois, qui. avec sa femme, avait été victime d'une intoxication alimentaire, a succombé à l'hôpital de Corbeil. L'état de Mme Marchand s'est beaucoup amélioré

LE BLANC-MESNIL. Le Club sportif offre aujourd'hui une grande fête sportive qui comportera notamment le Grand Prix de Marche annuel, sur kilomètres, dont le départ sera donné à 14 heures devant la mairie par M. Marcel Gerdil, maire arrivée au stade municipal à 16 h. 25. Pendant l'épreuve, diverses manifestations sportives se dérouleront sur le terrain du stade municipal, dont l'entrée sera gratuite CHAMABANDK. Une collision s'est produite au lieudit le Bel-Air entre un camion et une moto conduite par M. Léopold Noël, chauffeur. 68, rue Erlanger, à Paris. Celui-ci est blessé au visage.

ETAMPES. Le comité local du Soutien fraternel des P. T. T. donne, ce soir, salle du casino, un grand bal de bienfaisance. SOISY-SUB-ECOLE. Au lieudit le Saut du-Postillon. un cyclimte, M. Désiré Chaillot, journalier, a été renversé par une auto. Relevé avec plusieurs côtes fracturées et des blP3Mires à la tête.

Sl'CV-EN-BBIE. Des inconnus se sont introduits ch«z le docteur Vaufour, 17, rue de Sévigné. et ont emporté pour Ir. de bijoux et objets divers.

La suralimentation C'est naturellement le moyen le plus direct et le plus efficace de reprendre du poids et des forces. Mais, direz-vous, bien peu de personnes peuvent la pratiquer sans « se délabrer » l'estomac. Tout le monde, en effet, ne supporte pas la viande de cheval ou les jaunes d'œufs dans le petit déjeuner. Remplacez le bifteck de cheval par un entremets léger, bien sucré, et le jaune d'oeuf par deux ou trois morceaux de sucre supplémentaires. Le sucre est le meilleur des reconstituants et ne fatigue jamais l'estomac.

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DU

MONDE 2fr.m5o


LES CONTES DU PETIT PARISIEN » le CŒUR, TROIS RUBIS $ le par Yves FLORENNE

Prosper Bulleur le chronomètre Bulleur est le seul mètre de l'heure ») était habité par un mécanisme aussi compliqué et délicat que celui de ses montres. Comme pour celles-ci d'ailleurs, complication et délicatesse n'excluaient point une solidité et un équilibre qui avaient fait la réputation des secondes sans faire le bonheur du premier.

Prosper Bulleur était, si l'on veut, un mé. lancolique en bon état de marche. Sa santé ne lui causait aucune inquiétude, mais il ne cessait pourtant de se pencher sur son coeur, qui lui donnait plus de souci que le fameux système à échappement dont il était l'inventeur. Prosper Bulleur ne haissait rien tant que la précision et l'exactitude (sans doute pour avoir vu trop d'aiguilles tourner d'un mouvement égal sur trop de cadrans) et il avait su mettre dans sa vie une fantaisie pleine d'agrément. Ses usines, à présent. marchaient toutes seules comme une mécanique bien réglée et Prosper, à trente ans, faisait un balancier plein d'élan dont le point fixe était à Puteaux, mais dont les oscillations connaissaient des amplitudes aussi larges que variables. Prosper voyageait d'abord pour s'orner l'esprit au contact des villes d'art et pour donner à son oeil la joie de ciels et de paysages nouveaux, ensuite et surtout à cause d'une manie aussi impérieuse qu'innocente et qui en était arrivée à constituer l'unique 91 conducteur de ses pérégrinations. Prosper éprouvait le besoin constant de retrouver les lieux où il était passé dix, quinze ans avant ou davantage et d'y méditer. Ces retours sur soimême ne sont pas si communs aux temps où nous vivons pour qu'on se tienne d'en parler. Prosper ne goûtait rien au-dessus du mélancolique plaisir de refaire une promenade ancienne, de s'asseoir sur une pierre qui. elle, n'avait point bougé. Cela ne l'empêchait aucunement à l'heure du déjeuner de se précipiter à table et pas i n'importe laquelle et de hanter au passage les lieux où il est convenu qu'on doit s amuser. Il ne détestait pas non plus la société des femmes, mais la déformation professionnelle le conduisait à en démonter les rouages c'est-à-dire que cela n'allait pas loin. Décidément il n'avait pas encore trouvé la roue dentée qui accrocherait son coeur et l'obligerait à tourner en rond jusqu'à ce que mort s'ensuive. Il aimait à se répéter toutes ces choses dans la molle voiture qui porte les armes des gens cossus et raisonnables deux bouches à feu aur champ chromé. En somme, la sensibilité de Prosper faisait partie de son confort.

Pour l'heure, il venait de Besançon, ton point parce que la vieille ville espagnole est la patrie d'Olympio mais plus prosaïquement parce qu'elle est celle des pendules et à travers les lacets de la route des Alpes il fonçait sur la Méditerranée. confiant dans ses freins pour se retenir au bord. Le souvenir, en effet, le hantait d'un petit ravin au-dessus de Cagnes, plein de lavande et d'arbousiers où il avait éprouvé de l'amour pour une Italienne blonde comme la polenta. Elle devait avoir huit ans et lui un peu plus. et il tenait essentiellement à retrouver leurs noms qu'il avait. cela se faisait alors, laborieusement gravés dans une écorce. Sa mémoire et la carte le guidant, il finit par déboucher dans ce lieu sauvage qui ne comptait pas plus de trois palaces et de cent cinquante villas. Prosper regarda les uns et les autres comme des injures personnelles et bravement entreprit son pèlerinage.

Le ravin, par bonheur, avait dû se révéler trop étroit pour qu'on y construisit et la pauvre nature reprenait ses droits, comme on dit. Elle les reprenait même avec une générosité inattendue, prodiguant les toutfes de fleurs brillantes et les essences rares. Qui dois-je annoncer, monsieur ? Prosper ne saisit pas. toisa l'importun et répondit distraitement

Je cherche mon nom.

Le domestique fila dare-dare: il témoigna. en pénétrant dans la véranda, d'une vive émotion

C'est un fou. madame, un fou

Mme Vergennes jeta un coup d'oeil à travers les vitres, trouva le fou bien habillé

Priez-le d'entrer, nous verrons bien. Prosper. arraché à ses recherches, comprit qu'il était en train de divaguer au milieu d'un jardin alpin, se laissa introduire pour se confondre en excuses, se présenta Prosper Bulleur.

Le chronomètre Bulleur est le seul mètre de l'heure 1

Cela s'était déclenché comme une sonnerie automatique. Aussitôt, les sept ou huit personnes qui avaient ainsi réagi en même temps se regardèrent avec confusion: Prosper, lui, se montra flatté, et tout finit dans un éclat de rire. Les Vergennes firent les présentations et Prosper distribua les poignées de main et les « enchanté » ea6n, on lui amena un personnage non pas grand, mais long, qui portait avec élégance un pantalon de toile blanche et un noeud papillon noir

M. Evariste Piésec. le fiancé de ma fille Colette.

Mme Vergennes se tourna à demi Et ma fille elle-même.

Prosper s'inclina devant une petite per- sonne drôlement tournée qui le dévisageait avec une Inquiétante ironie: il balbutia Mes compliments. mademoiselle, je. Et il acheva sa phrase par un geste éloquent du côté d'Evariste

Ne vous fatiguez pas, dit Colette avec simplicité.

On retint à dîner Prosper qui ne se fit

14. Feuilleton du Petit Parleien, 13-11-32 1 AIBEHILILES = = gran« niaui

Jean de la PÉRIGNE PREMIERE PARTIE

BÂILLONNÉ

VII (suite)

L'homme traqué

Monsieur le magistrat, protestait Pontgouin, j'ai soixante-huit ans tasVous nous l'avez déjà dit- coupait le procureur.

Eh bien jamais un mensonge n'a effleuré ma bouche.

Et tout en crachant sur le parquet, il ajoutait, la main étendus en avant Que je crève tout de suite si Je n'ai pas dit la vérité

Marsault, concluait .e juge. en abandonnant toute formule de poiltesse, qu'avez-vous à répondre à cela ? Je maintiens que je n'ai pas été sur la place de l'Eglise et que je r ai pas rôdé autour du presbytère, ainsi que le prétend cet tomme»

Alors, je suis un menteur s'écriait le vieux pêcheur.

Et mettant son poing sous le nez de Robert, il scandait

Dis-le moi. donc. en face. que le suis un menteur C'est pas parce que Copyright by Jean de la Pértgne '1:, toua pela.

pas prier. Le lendemain il ne sut pas comment il se faisait qu'il se trouvait encore là. Ses nouveaux amis l'enchantaient; il avait offert un chronomètre au père, une pendulette à la mère et à Colette une montre-bracelet grosse comme un petit pois. Evariste, lui. recevait à chaque instant des regards foudroyants qu'il rendait avec usure. Prosper ne savait pas pourquoi il ne pouvait souffrir cet être·là Quand il allait au jardin avec Colette, l'autre marchait derrière, et il avait l'air de suivre son propre enterrement. Le troisième jour (hé oui trois jours, mais Prosper ne s'en apercevait pas), un rhume opportun le délivra de cette horripilante compagnie. Quand Colette lui apprit l'indisposition d'Evariste, Prosper ricana

Piésec a sans doute eu les pieds mouillés

Le regard de Colette lui fit baisser la tête et il convint intérieurement que sa plaisanterie était exécrable toujours intérieurement il se jura de ne plus aborder ce sujet avec Colette, c'est pourquoi il s'écria

Alors cela vous est égal de vous appeler Mme Piésec ? 7

La fureur qu'il mit à prononcer cette phrase l'étonna en même temps il eut peur de s'attirer une verte réponse et courba le dos rien ne venant, il risqua un oeil, s'aperçut que Colette continuait de marcher près de lui sans marquer aucun mécontentement. Nulle satisfaction non plus, il est vrai. Ce silence l'encouragea Me direz-vous à la fin pourquoi vous voulez épouser ce balai de crin qui a passé un faux col ?

Colette cette fois devint très rouge, elle commença

Monsieur. monsieur.

Et l'indignation 1 étranglant, elle le planta là. Prosper demeura une seconde frappé de stupidité, puis il s'élança. Il trouva Colette en larmes dans un coin. Ii s'autorisa de ce chagrin et du fait qu'il en était responsable pour entourer les épaules de sa victime. Il lui raconta un tas de choses par exemple, il n'aurait su dire exactement quoi: il y était notamment question des qualités incomparables du mécanisme Bulleur. démonstration couronnée d'une comparaison discrète mais résolue entre ledit mécanisme et cette lamentable patraque d'Evariste et à chacune de ses affirmations qu'il rendait plus énergiques en serrant un peu plus fort l'épaule de Colette. celle-ci répondait avec une voix de petite fille

Oui. oui. mais il a du coeur, il a du cœur.

A la fin Prosper n'y tint plus du coeur 1 Nous verrons bien 1

Ils s'en retournèrent moitié fâchés. Dolent, Evariste reposait sous la véranda. Quand ils entrèrent, un battement régulier, fidèle, toucha Colette comme un reproche. Elle regarda Prosper avec l'air de dire Vous voyez bien

Toute la journée. ils la passèrent près du pauvre malade Prosper avait pour lui des soins attendrissants, surtout en rabsence de Colette. Mais. chose curieuse, il semblait que, depuis une heure ou deux, le seul et d'ailleurs indéfinissable élément de vie qui animait cette triste réunion de molécules avait disparu.

Vous voyez, dit Prosper, vers le soir, on n'entend plus rien.

Il entraîna Colette au jardin, la fit asseoir sur un tronc abattu, déballa une curieuse défroque que Colette reconnut pour être le gilet de laine d'Evariste il en sortit une grosse montre plate, éclata de rire Son coeur, c'est moi qui l'ai fabriqué

Colette .eut un geste qui signifiait que, tout était fini pour elle et se leva: Prosper. machinalement, regarda la place vide et sursauta

Le voilà

Le doigt tremblant il montrait à Colette un creux dans l'écorce l'histoire y passa puis il en profita pour démonter son coeur pièce à pièce Colette suivait l'opération avec intérêt et se rapprochait. Prosper, soudain. trouva la forme décisive de son éloquence il embrassa une main, un poignet, une épaule. Enfin ils se trouvèrent s'embrasser tous les deux en même temps. C'est le moment que choisit Evariste pour faire son entrée et émettre des propos aigres. Prosper le considéra. refit avec un hochement de tête le chemin sur lequel ses lèvres s'étaient trouvées entrainées, constata plein d'un hypocrite accablement Que voulez-vous, monsieur. l'engrenage Yves Florenne.

Le Président de la République au gala des officiers de réserve Au Cercle militaire a eu lieu, hier, un grand gala des officiers de réserve de Paris. M. Albert Lebrun, président de la République, fut reçu par le général Appert, président de l'association. Il était accompagné de M. Henry-Paté, vice-président de la Chambre, des généraux Braconnier, Gouraud, Duffieux, Kiessel, Désiré Ferry et par de nombreuses personnalités.

Après une intéressante partie artistique, à laquelle participèrent les artistes de la garde républicaine et ceux des principaux théâtres, le Président de la République se retira. Un bal prolongea cette soirée des plus réussies.

Un Thé à la Menthe. Oui mais.

à la menthe de Ricqlès.

t'es un fils à papa qui a roulé tout le monde.

Silence coupait le procureur. Témoin, allez vous asseoir, ou plutôt retirez-vous.

Je m'en vais

Et tout en menaçant encore le jeune financier qui haussait les épaules d'un air méprisant, il hoquetait

Je vous ai assez vus. toi. ta casquette et ton cayoutchouc Ah c'est vous, monsieur Vaudreuil. c'est-y que vous offrez un verre ?

Tandis que le gardien Vézillon poussait dehors le sieur Pontgouin. Robert se tournant vers les magistrats. leur disait

J'espère, messieurs, que vous ne retiendrez pas la déposition d'un homme manifestement pris de boisson. Appelez madame Lenoyer décidait le juge.

La blanchisseuse apparaissait, les mains dans les poches de son tablier. Décidé à précipiter les choses, le juge ne lui posait qu'une seule question. Tout en lui désignant celui qu'il considérait déjà comme un inculpé, il demandait à la femme Lenoyer Est-ce bien cet homme que vous avez vu, la nuit dernière, aux alentours de deux heures du matin, sortir du presbytère par la petite porte qui donne sur la ruelle ?

Oui. monsieur, répliquait le témoin avec force. C'est bien lui, je le jure Non madame, ce n'était pas mol, protestait Robert avec force.

Faites entrer le témoin Mézanger, lançait M. Rocherel visiblement pressé d'en finir.

Lui aussi s'exclamait te leune financier.. Alors, tout le pays A peine le o principal » s'était-il approché que, sans désemparer, l'enquèteur lui adressait la même question qu'au témoin précédent. Avec la même netteté affirmative, le premier clerc de Me Corseul répondait:

LE VASTE CHAMP

DE L'AÉRONAUTIQUE CIVILE SUIT* D6 LA FREMXiKI PAGE

Curieuse histoire, certes, et qu'il faudra bien raconter un jour, de cet organisme de défense nationale et de transports publics, qui aura attendu huit ans pour prendre corps, après que la fantaisie de la politique en eût fait un sous-secrétariat d'Etat, puis l'ait. tour à tour, rattachée aux ministères des Travaux publics et du Commerce, avec, comme récente consécration, sa suppression, heureusement éphémère.. Tant de bouleversements ont eu pour effet de retarder jusqu'en octobre 1930 les attributions dévolues à la direction de ^aéronautique civile qui sera, elle, restée plus de treize ans sans avoir son enseigne officielle.

Cette direction comprend aujourd'hui sept bureaux dont la tâche est considérable, tant dans l'organisation intérieure de l'aviation civile que par ses rapports avec d'autres groupements, français ou internationaux. Prenons aussi bien l'exemple des services du secrétariat, qui doivent être en liaison constante avec des organis- mes d'intérêt général comme le conseil supérieur des transports aériens, le conseil national économique, le conseil supérieur de la défense nationale, la commission internationale de la navigation aérienne (qui réunit vingt-sept Etats), préparent les accords aériens internationaux (huit ont été conclus ces dernières années), surveillent l'action de nos compagnies hors de nos frontières, établissent les statistiques du trafic de nos lignes, centralisent toutes documentations concernant les aviations civiles étrangères.

Aux bureaux de l'avenue Rapp incombent encore l'organisation des trois établissements régionaux de Paris, de Marseille et d'Alger, dont le rôle décentralisateur mérite d'être souligné l'administration du person- nel qui leur est affecté, la préparation du budget, le contrôle de son exécu- tion, la vérification des dépenses et la liquidation des comptes. A eux de délivrer les brevets du personnel navi- gant (927 en 1931), les certificats d'immatriculation (376 en 1931); d'établir les zones interdites à la circulation aérienne à eux aussi ô Brid'oison d'assurer le respect de la joorme en codifiant les règles, comme en traitant des si complexes questions d'assurances et de douanes.

L'aviation privée n'échappe pas non plus à leurs regards. Lorsque, en avril 1930, M. Laurent Eynac inaugurait l'heureuse politique de la p r i m e d'achat, destinée à couvrir 50 <& de la somme versée par l'acquéreur, on ne se doutait guère du succès qui allait si tôt couronner l'entreprise. c Je marquerai d'une pierre blanche la cinquantième inscription d'un touriste amateur déclarait le ministre. En un an, toutes les prévisions ont été dépassées. C'est de quatre pierres blanches que M. Laurent Eynac devrait marquer aujourd'hui la liste des primes payées pour les brevets de tourisme 233 l'an dernier. Veut-on d'autres chiffres ? Au début de 1932, 363 avions de tourisme primés volaient, et 1.300 pilotes s'entrainaient dans les quinze centres créés à leur usage. Les entreprises de travail aérien comme les avions-taxis, les photographies, les levers de cadastre trouvent également, avenue Rapp, l'aide la plus précieuse pour leur développement en France et aux colonies.

L'aéronautique civile est aussi chargée des transmissions par radio (radiogoniométrie, télégraphie, téléphonie). M. Emmanuel Chaumié me disait de son personnel radioélectricien qu'avec ses 5 ingénieurs, ses 51 chefs de poste et ses 233 opérateurs il était aujourd'hui le plus important de tous les personnels civils de cette catégorie employés dans nos différents ministères. Mais la qualité vaut la quantité. Il ne suffit pas, dans un voyage aérien, d'avoir connu, aux heures troubles, cette sécurité que donne un radio paisiblement assis devant son appareil, les mains agitant ses leviers d'appel,

seul lien tangime, qui, perçant les nuées ou les tempêtes, le rattache désormais au monde. Il faut avoir vu dans un aérodrome comme le Bourget, au poste de la Rosière, les opérateurs suivre sans répit la marche des avions, leur préparer, au besoin, la route, leur donner des armes pour vaincre les éléments. De 3 heures du matin à minuit, on n'y chôme pas une minute. Ces longs traits de feu qui sillonnent les voies de l'air, ces phares de navigation à éclats, de repérage à éclipse, de jalonnement au néon qui, la nuit, sont pour le pilote ce que furent les étoiles pour le marin ces lampes de balisage, ceinture fleurie de lumières, par quoi s'annonce un aérodrome ce phare aux 8.000 bougies qui, à plus de 100 kilomètres, découvre Paris. c'est à l'avenue Rapp d'en assumer la charge, d'en assurer l'entretien. Mais là encore ne se borne pas son rôle. Les lignes aériennes ont une vie propre. Elles sont exploitées par des compagnies que subventionne l'Etat. En quelles conditions techniques et financières ? Le scandale qui a aujourd'hui son épilogue dans un cabinet de juge d'instruction vaut qu'on apporte là-dessus certains éclaircissements. (A suivre.) M. B.

C'est bien lui, monsieur le juge. Cette fois, Robert éclatait

Ce n'est pas vrai! proférait-il dans une violente indignation.

» Non! Ce n'est pas possible que vous m'ayez vu là où vous dites, puisque je n'y suis pas venu. Et vous le savez bien, monsieur Mézanger.

Pourquoi mentirais-je ? répliquait le hideux bonhomme d'un ton exempt de toute violence. Je vous connais tres peu, monsieur Marsault.

Et. doucereusement, hypocritement, il ajoutait

Les brefs rapports que nous avons eus ensemble ont été toujours de part et d'autre empreints de la plus parfaite correction je n'ai donc aucune raison de vous en^ vouloir Et moi, je dis que vous mentez Et moi, Marsault, se fâchait le procureur entièrement acquis à la thèse du juge Rocherel, je vous interdis d'insulter cet honnête homme.

Comment Je n'ai pas ie aron de me défendre se révoltait le fiancé de Simone Alors arrêtez-moi tout de suite. Ce sera plus franc

Taisez-vous, clamait M. Le Thillier, et n'aggravez pas votre cas en nous insultant.

Je n'insulte personne Je proteste contre les insinuations abominables dont je suis l'objet. Toutes ces dépositions, qui ne peuvent être inspirées que par l'envie et la haine.

Silence

Vous ne me bâillonnerez pas Ce ne sont pas des paroles en l'air que je viens de prononcer. Je aaie ce que je dis et j'en prends l'entière responsabilité. On ne nous pardonne pas, i mon père et à moi, d'avoir fait perdre de l'argent à nos clients; il ne suffit pas à tous ces Impondérables, après nous avoir jalousés. quand la fortune nous favorisait, de nous piétiner quand nous sommes à terrew il faut encore

SOUS LE MASQUE JAPONAIS EU1TB DE LA PSEMltEE PAG* •»

D'autres détails me venaient dans certains districts, les paysans mangeaint de l'écorce ils allaient vendre dans des maisons de prostitution leurs femmes et leurs filles, qui se sacrifiaient pour les plus jeunes de la famille et les inspecteurs des écoles clamaient que 100.000 enfants presque affamés étaient trop faibles pour suivre les classes.

Cependant le pays ne se rendait pas encore compte de l'étendue du fléau. En juin, pendant la brève session extraordinaire de la Diète, convoquée par le nouveau ministère Saïto, une gigantesque pétition était apportée devant les députés. Elle portait des centaines de milliers de signaures de paysans, réunies par l'Association autonome des fermiers dans 17 départements sur 46 qui* composent le Japon. Elle déclarait nettement que, dans 12 de ces départements, c'était la famine totale, et elle exigeait des mesures rapides et effectives.

Les causes d'une telle catastrophe sont multiples certaines remontent assez loin, d'autres sont au contraire de date récente. A aucune il n'est facile de trouver un remède.

Après le fameux 2ge d'or du temps de Nara où les terres étaient à certaines dates réparties entre les paysans qui constituaient la seconde classe du pays, celles-ci avaient passé entre les mains de grands propriétaires féodaux. Leur situation ne devait pas être déjà très brillante puisque certain samouraï répondait un jour à ses fermiers lui réclamant une partie du riz qu'ils avaient cultivé

Si vous n'en avez pas assez,

mangez ae i neroe.

Et c'est, paraît-il, ce qui arriva plus d'une fois, ce qui arrive encore, hélas La révolution du temps de Meiji n'améliora guère leur situation. Les grandes familles aristocratiques avaient abandonné leurs propriétés ou elles les avaient vendues à vil prix. Ce furent des bourgeois, des citadins qui les achetèrent, comme il arriva chez nous, après 1793, pour les biens des émigrés. Ne connaissant rien à la terre, ne l'aimant pas, ceux-ci ne se soucièrent que d'en tirer le maximum de revenus et exigèrent des fermages trop élevés.

Au même moment, le gouvernement, estimant que l'industrialisation rapide était indispensable au progrès du Japon, négligea le fait primordial que les paysans forment les deux tiers de la population du pays et les sacrifia en faisant reposer sur eux presque tout le poids des impôts les campagnards en paient environ trois fois plus que les citadins. Dangereuse politique, contraire à celle qu'a toujours suivie la France et qui devait amener l'actuel déséquilibre.

Sans doute le gouvernement comptait-il sur la séculaire passivité des masses. Et pendant longtemps, en effet, le pauvre Jacques Bonhomme japonais paya docilement ce qu'on lui réclamait, peinant, se privant, s'endettant, sans espoir non seulement de voir s'améliorer sa situation, mais même de jamais se libérer. Il vient au monde les épaules pliant déjà sous le faix de la dette, et, après une vie de misère et d'impitoyable labeur, il s'en va se reposer enfin dans cette terre ingrate, laissant à ses enfants un fardeau plus pesant encore. Quand la moisson arrive, elle est d'avance dépende puisque les dettes dépassent de quatre à dix fois les ressources de l'année. La dette paysanne s'élève aujourd'hui à six milliards de yen et. faisant boule de neige, s'ac- croit d'un milliard par an. n est dé- sormais impossible de l'amortir et et même d'en payer les arrérages. Car la situation ne fait qu'empirer. Deux millions de paysans élèvent des

vers à soie, et la soie qui valait 2.000 francs la balle en 1925 ne valait, en avril dernier. que 490 francs, c'est-àdire le quart de son ancienne valeur. Six millions d'entre eux vivent des champs, de la culture des céréales et en particulier du riz or le riz n'atteint plus aujourd'hui que 46 de la valeur de 1929. Tous les produits agricoles ont suivi la même chute brutale le blé et l'avoine ont perdu un quart de leur ancien prix les fruits. les légumes, près de la moitié. Ces derniers ont même tellement baissé que les paysans ne se donnent plus la peine de les ramasser, me disait M. Akamatsu, chef du nouveau parti socialiste fasciste. Ils les laissent pourrir sur place. J'ai vu offrir, l'autre jour, dans un village des environs de Kyoto, 400 aubergines pour 10 sen. N'est-ce pas inimaginable ? Et, comme partout dans le monde, ce ne aont pas les consommati .rs qui profitent de ces prix scandaleusement avantageux, mais les intermédiaires. cette plaie honteuse de la société moderne.

Et les pêcheurs, si nombreux au Japon, ne sont pas exceptés de cette misère collective. La pêche, cette e année, a été très mauvaise, le prix des poissons est tombé, la plupart des hommes ne gagnent pas plus de 30 à 60 sen par jour, et 25 villages côtiers de la province de Fukui sont dans un état désespéré.

Quant aux x produits industriels

qu'ils nous achèvent Voilà pourquoi, messieurs, vous avez devant vous un homme traqué, oui traqué par la calomnie, par la vengeance De bonne foi. peut-être, certains se sont laissé circonvenir et duper mais, méchamment, cruellement, d'autres ont ourdi contre moi, avec une habileté infernale, un diabolique complot. N'est-ce pas, monsieur Mézanger ?

Les yeux derrière son lorgnon, le « principal grommelait

Oh monsieur Marsault, peut-on dire, peut-on

En voilà asaez se fâchait pour tout de bon le procureur. Monsieur le juge d'instruction, prenez vos réquisitions

Je suis innocent, Clamait nooart. Et tandis qu'un murmure désapprobateur s'élevait' au* banc des témoins massés au fond de la salle, l'abbé Richebourg qui, trés pâle, mais résolu, venait d'entrer dans la salle s'écriait Il a raison, messieurs, et je vais le prouver sur-le-champ.

Monsieur le curé s'exclamait Robert en un cri de délivrance. Quant au greffier Delarche, la bouche fendue jusqu'aux oreilles, il souriait.- à l'inflni

VIII

Le cri sous le bâillon

Monsieur le curé, soyez le bienvenu, faisait le procureur. Nous allions vous envoyer chercher.

Excusez-moi, messieurs, d'ayoir devancé votre appel. Mais, ayant appris qu'il circulait dans ma paroisse des rumeurs défavorables à M. Marsault. je n'ai pas voulu attendre davantage pour vous apporter mon témoignage qul, je l'espère, va remettre les choses au point.

Faites sortir les témoins, ordonnait le juge.

Je puis très bien parler devant eux, déclarait l'abbé Richebourg.

indispensables à l'agriculture, les engrais par exemple, ils n'ont pas baissé dans les mêmes proportions. Il arrive parfois qu'ils ont monté. Même en se rationnant jusqu'à la famine, le paysan ne peut les acheter qu'en empruntant à des taux usuraires 9 ou 10 quand il trouve un préteur. Car les banques agricoles, ruinées, ne peuvent plus leur accorder des sommes qu'elles savent fatalement perdues.

Enfin, après la baisse des denrées et la cherté des engrais, il y a à la crise agricole une dernière cause, qui n'est pas la moindre la terre est extrêmement morcelée au Japon. Des chaînes de montagnes inaccessibles occupant le centre du pays, 17 seulement de son sol est cultivable. 2.504.000 familles subsistent donc sur le produit de fermes ne dépassant pas quarante ares de terrain et plus de 2 millions sur des terres de quatrevingts ares. Encore ce produit sera-t-il partagé entre le propriétaire et le fermier, le quart de ce qui reste étant consacré aux impôts. Or ces familles croissent et multiplient avec une terrifiante rapidité, et, en outre, elles doivent en ce moment accueillir et héberger si on peut dire tous ceux de leurs membres qui, ne trouvant plus de travail dans les villes, viennent partager leur misère.

Faut-il s'étonner si les paysans affamés et enfin révoltés refusent de payer leurs fermages et leurs taxes? 11 y a eu par endroits des combats sanglants contre la police, de sauvages assasninats de propriétaires, de véritables jacqueries, suivies d'impitoyables répressions.

Au mois d'août, 3.000 affamés envahissaient les abords du ministère de l'Agriculture, réclamant du riz à grands cris; et, quelques jours plus tard, des centaines de femmes désespérées assiégeaient la mairie d'Oshima, dans la banlieue de Tokio, se tordant les bras et gémissant que leurs enfants mouraient de faim. Dans les deux cas il y eut des escarmouches avec la police; des malheureux furent blessés, arrêtés.

D'autre part, parmi les petits propriétaires, il en est qui, ne recevant plus le loyer de leurs terres, sont eux-mêmes acculés à l'indigence. Il y a quelques années, au moment de la prospérité industrielle, saisis par la fièvre de spéculation qui secouait le monde, la plupart d'entre eux avaient emprunté sur la valeur de ces terres afin de jouer à la Bourse. En 1928, par exemple, les banques rurales prêtaient facilement 800 yen à 8 ou 9 sur une ferme estimée 1.000 yen. Par malheur survint la crise. La plupart des actions industrielles perdirent sinon toute, du moins une grande partie de leur valeur. Incapables de payer les intérêts des sommes empruntées, ces petits propriétaires se retournent vers leurs fermiers. Vainement. Et les banques, qui se trouvent avoir comme gages des terres que personne ne veut plus acheter, ferment leurs guichets ou du moins ne les entr'ouvrent même plus pour avancer aux paysans le prix des indispensables engrais. Elles se trouvent donc avoir consenti 5 milliards de prêts qui ne rapportent plus d'intérêts et dont près de 2 milliards peuvent être considérés comme perdus. Et ces banques rurales aux abois, ne trouvant plus d'aide auprès des grandes banques, crient au secours vers l'Etat. Que' va-t-il faire pour elles? Et surtout comment va-t-iï remédier à la terri- ble détresse des paysans?

Organiser l'agriculture sur le plan industriel? Mais la propriété est trop morcelée pour qu'on puisse user de la culture mécanique. Jusqu'ici, la coopération rurale est au Japon dans l'enfance. Abaisser le prix des fermages, qui fut autrefois arbitraire-

ment fixé ? Mesure indispensable, mais toute platonique, puisque le paysan, à l'heure qu'il est, ne peut plus payer ce fermage. Il faut au mal des remèdes plus urgents.

Au mois de juin, la pétition des fermiers en réclamait trois sur un ton comminatoire un moratorium de trois ans pour toutes les dettes paysannes une subvention accordée à chaque fermier pour les engrais enfin une subvention de 500 millions de yen pour organiser l'émigration des paysans en Mongolie et en Mandchourie. Or un télégramme de Tokio annonçait, dans le courant de septembre. l'émission prochaine d'un emprunt de 500 millions de yen pour venir en aide aux classes rurales ».

Sera-t-il effectivement souscrit ? Sans doute la Banque du Japon en fera-t-elle presque tous les frais, me disait, l'autre jour, un ami qui arrive de là-bas. Et il lui faudra faire appel aux fonds déposés dans les caisses d'épargne. Mais elle exigera des garanties. L'Etat deviendra propriétaire d'un grand nombre de terrains, qu'il louera aux paysans à des fermages plus réduits. Les autres fermiers réclameront inévitablement. Et l'on en sera ainsi conduit, naturellement -et logiquement, à cette nationalisation de la terre que souhaitent à la fois les socialistes et la jeune armée, c'est-à-dire les social-fascistes, comme on dit maintenant là-bas.

Il est en tout cas temps d'agir. Je

Mieux vaut éviter certains incidents. opinait le procureur.

Le gendarme invitait les époux Vaudreuil, la blanchisseuse Lenoyer. le marinier Toussaint et le € principal Mézanger à quitter la salle. Comme ils obéissaient à regret, M. Le Thillier s'écriait:

Allons, dépêchons!

Ah ça. grommelait Joseph-Adolphe à l'oreille du clerc, qu'est-ce qui lui prend, à monsieur le curé. de dire que Marsault est innocent?

C'est à cause de la mémoire du vieux chanoine. Insinuait perfidement l'homme aux secrets.

On eût dit que l'apparition du curé aux abeilles dans cette salle des fêtes transformée en prétoire avait quelque peu rasséréné les esprits. Non seulement le jeune financier était redevenu calme, mais la nervosité du procureur s'était subitement apaisée et M. Rocherel, tout en essuyant les verres de ses lunettes, considérait le prêtre d'un petit air ironique et satisfait qui semblait exprimer:

Vous pouvez toujours parler.» Maintenant, je suis fixé!

Quant à M. Delarche, il ne souriait plus, il hilarait. M. Le Thillier, qui, ainsi qu'on la dit vulgairement. c reprenait du poil de la bête », attaquait cordialement, mais non sans une nuance de scepticisme

Alors, monsieur le curé, selon vous, M. Robert Marsault est innocent ?

Absolument!

Nous vous écoutons.

Messieurs, je serai bref, attaquait l'ancien combattant.

Et sans élever la voix, mais avec un accent de fol profonde, il affirmait: J'en suis sûr et je suis prêt à en faire le serment devant Dieu et devant les hommes. ce n'est pas Robert Marsault, ici présent, qui a tué monsieur le chanoine.

me souviens d'une pièce sur la misère paysanne, que je vis dans un théâtre d'avant-garde de Tokio. La figuration, les effets de la foule prolétarienne y étaient aussi réalistes et saisissants que dans le théâtre et le cinéma russes. Dans un village frappé par la 'disette, tes propriétaires, accompagnés d'une force de police, venaient exiger leur dû. On les voyait surgir de loin. Mais, au premier plan, étaient amoncelés les sacs de grain qu'ils venaient prendre et, devant ces sacs, hommes, femmes, enfants et jusqu'aux vieux, armés de pioches, de pics, de gourdins, étaient là, immobiles, farouches, épaules ramassées, mâchoires contractées par un rictus, prunelles étincelantes. Puis, tout à coup, d'un bloc, tous ces crève-la-faim, tous ces

Dilatation del'estomac COMMENT LA TRAITER La dilation de l'estomac, que l'on appelle encore ptose stomacale, se manifeste particulièrement vers la trentaine chez les surmenés et les nerveux qui mangent vite ou dont les digestions sont régulièrement troublées. Elle est accompagnée généralement d'aigreurs, de pesanteur, de vomissements. Elle est toujours suivie d'amaigrissement.

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!f juillet 193'.

Après ma première doae de plantes, j'éprouvai tout de suite un tel bien-être dans l'estomac que le deuxième jour je me risquai à ôter ma ceinture*. Depuis, je ne i'ai plus remise et me sens tout autre.

U. D. A., 100, r. de la République, Puteaux. »

20 juillet 193t.

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Enfin, s'écriait Robert, voilà un honnête homme qui ne doute pas de moi!

La déclaration pourtant si vigoureuse et presque solennelle du prêtre ne paraissait pas avoir produit 'un gros effet sur les magistrats.

Continuez, monsieur l'abbé, Invitait le procureur.

Mais hors de la présence de.l'intéressé, complétait le juge.

M. Rocherel. très formaliste, n'osait pas encore dire l'inculpé.

Pourquoi voulez-vous que je m'en aille? s'étonnait le jeune financier. Pour un homme dans votre situation, morigénait M. Le Thillier, vous posez vraiment trop de questions. a Gendarme, reconduisez le sieur Maraault dans le bureau de M. le juge de paix et ne le perdez pas de vue un instant.

Alors, je suis arrêté?

Non, déclarait M. Rocherel, je vous garde à ma diaposition. En se retirant, le fiancé de Simone croisa son regard avec celui de son défenseur.

Merci, monsieur le curé, fit-il simplement.

Le prêtre lui tendit la main, sans rien dire. Point n'était besoin de paroles Le geste suffisait pour convaincre Robert qu'il pouvait compter sur l'appui de cet homme de bien. Et cela ne lui rendit pas un courage qu'il n'avait nullement perdu, mais une espérance qui, sous l'avalanche des témoignages faux, mais écrasants, dont on l'accablait, et devant l'attitude de ceux qui, au moyen de la loi, allaient décider de son sort, l'avaient totalement abandonné.

Quand Il eut disparu, M. Rocherel reprenait d'un ton qu'il s'efforçait de rendre courtois, mais qui n'en restait pas moins contraint et presque agressif: Monsieur le curé, je ne meta pu

gueniUeux s'élancèrent avec des cris sauvages contre ceux qui voulaient leur arracher leur pain, leur vie.

Ces paysans affamés peuvent compter sur l'appui de l'Association des réservistes et des jeunes officiers, dont beaucoup sont sortis de leurs rangs. D'autre part, une jacquerie pourrait, le cas échéant, devenir, aux mains de l'armée fasciste, une arme irrésistible et terrible. A. V. UN PAUVRE AVEUGLE Aveugle Infortuné, celui qui souffre de cors aux pieds et ignore que le « Diable » le guérira! « L* Diable » enlève les cors en six Jour*. p"ur toujours. 3 fr. 95. toutes pharmacies. Attention! Exigea «Le Diable» .ïîparnay. Pharmacie Weinmann.

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en doute un seul instant votre bonne foi. Mais j'ai sous les yeux vos premières déclarations à M. le juge de paix de Mesnll-Ie-Breuil et celles faites à M. le procureur de la République et à moi-même, lors de notre enquête sur les lieux du crime. Or je constate, à mon vif étonnement, qu'elles sont en contradiction flagrante avec celles que vous avez, à l'instant, formulées devant nous.

Comment cela ?

Lorsque M. Le Florent et nousmêmes, nous vous avons demandé si vous pouviez nous fournir le signalement de votre agresseur, vous nous avez répondu catégoriquement Non 1 Et nous n'avons pas insisté, tant il nous a paru vraisemblable que troublé comme vous deviez l'être, et surtout aux trois quarts assommé par le coup de poing dont vous portiez la trace sur la figure, vous n'ayez pas eu le sang- froid ni le temps nécessaires pour fixer ses traits dans votre mémoire. Aussi, permettez-moi de vous le dire, je ne m'expliquée pas comment vous pouvez maintenant nous affirmer d'une façon aussi péremptoire que le meurtrier de M. Thiberville n'est pas Robert Marsault.

L'argument était dangereux mais. le curé aux abeilles n'était pas homme à rester à court.

Monsieur le juge, reprenait-il, je maintiens qu'il me serait impossible de vous donner ce qu'en termes de po'i^e, on appelle un signalement exact et détaillé du coupable, mais ce dont je suie sûr, c'est que l'homme qui m'a frappé et ne peut être que l'assassin de M. le chanoine, était moins grand et plus mince que M. Marsault. et je puis également vous certifier, sans crainte de me tromper, qu'il n'était pas habillé comme lui.


Tl eÉATKE§ M C D M É SD A S

THEATRES

o- TROCADERO (Théâtre National Populaire). Aujourd'hui en matinée, 12 h. 30 précises, le Grillon du foyer sera interprété par Mmes Antonia Bouvard, Blanche M&rtal; ME André Varennes. Llezer, Gouget, etc. Orchestre et choeurs (musique de Massenet). Places: 1 fr. 50 à 11 francs.

-o- CHATELET. Aujourd'hui, à 2 h. très précises, matinée de l'opérette triomphale Nima Rosa, av. André Haugé et Bach. -o- VARIETES. Aujourd'hui, dernière matinée d'Avril, avec André Brûlé, Arnaudy et tous les créateurs. Jeudi, première d'Aurélie, comédie nouvelle de Germaine Lefrancq. Prix des places de 5 à 30 francs.

-o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, a 2 h. 45, le Scandale, le chef-d'œuvre d'Henry Bataille. Grand succès.

Mat à prix réduits les jeudi% et samedis. -o- TH. ANTOINE. PéHvUMe, la pièce dont on parle et qu'tl faut avoir vue sera donnée aujourd'hui dimanche en matinée, à 2 h. 45, Interprétée par Sylvie, Pierre Blanchar, Sokolof et Fallot.

-o- L'6uberge du Cheval-Blanc, d'Erik Charell. qui remporte tous les soirs un formidable triomphe au THEATRE MOGADOR, sera donnée en matinée aujourd'hui dimanche et jeudi 17 novembre, avec Georges Milton en tête de toute l'éclatante interprétation.

o- AMBIGU. Topaze, le chef-d'œuvre de Marcel Pagnol. Aujourd'hui matinée et soirée. Orchestre à partir de 15 fr. -o- ATHENEE. Aujourd'hui en matinée, à 2 h. 45, représentation de Youki, l'amusante comédie de M. Félix Gandéra. avec Aquistapace. Parisys, etc. Ce soir, à 8 h. 4.ï, dernière représentation. o- La baisse. Malgré l'énorme succès de Jeanne, M. B.-L. Deutsch. directeur du THEATRE DES NOUVEAUTES, a baissé le prix des places de 10 à 40 suivant les catégories. Il y a notamment des orches-

_CHATELET- C'MT va rOBMCDABI.II SPBCTACLB

OOXtSAOBB FAR VU AX SE SUCCES

NINA-ROSA L'opérette triomphale

André BAUGE et BACH, SIM- VI VA,

Mon. BERT, LEGRAND et MITTY

AUJOURD'HUI MATINEE h 2 heures

MUSIQUE

Concerts Pasde'oup Th. des Ch. Elysée* Auj. Dim. 13 nov M1»1 E. Norena, cantatrice. 4 h. 30 M"« E. Zurfluh-Tenroc, pian Ouverture du Roi d!Ys (Lalo) Poème pour piano et orchestre (Coppola) Boléro (Ravel) Mélodies de Grieg, De. Mozart Symphonie en ré mineur (Sindlng) audition).

Chef d'orchestre PIEBO COPPOLA MUSIC-HALLS

-o- FOLIES-BERGERE. M. Paul Der- val, directeur, retient la date du vendredi 18 novembre, en soirée, pour la première représentation de gala de la Revue d'amour, cinquante tableaux de MM. Maurice Hermite et Jean Le Seyeux (production Paul Derval).

-o- Vive Marie Dubas! Sea Appeal Paris f2, la revue qui bat tous les records de succès et de recettes au CASINO DE PARIS. Aujourd'hui matinée.

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Le sport légitime a donné hier sa dernière réunion dans notre région parisienne. II y avait foule à la Fouilleuse et les champs étaient, sinon d'ordre aussi relevé que ceux de la veille, du moins bien fournie.

Un peu de statistique est de règle à pareil jour.

Voyons, d'abord, la liste des propriétaires gagnants en plat. Le baron Edouard de Rothschild arrive bon premier avec un total de 2.512.000 francs. Quatre autres propriétaires ont gagné plus d'un million en courses plates M. Duggan (1.777.000 fr.); M. Boussac (1.479.000 fr.) M. Esmond (1.338.000 fr.) M. James Hennessy (1.274.000 fr.). Lucien Robert est l'entraîneur qui détient le record des courses et des sommes gagnéee. Dans le clan des jockeys, Rabbe précède Duforez d'une victoire (94 contre Mais les deux cavaliers vont courir aujourd'hui à Bordeaux et Duforez peut espérer encore la première place au palmarès. Viennent ensuite Semblât, Bouillon, R. Brethès et Sibbritt.

Les réaultata

PRIX DE BOISSY

A vendre aux enchères, 7.500 fr., 1.300 m. 1. Mad»» d'Argagnon (R, Huchet) G 134 à M. Camille Parvllliers.P 24 50 2. Légion Romaine (G. Duforez)..P 9 50 3. La Sylphide (E .Mantelet) P 22 50 4. Jocosa (R Adeline). Non placés King's Girl (G. Bridgland) Mitidja Il (M. Margot) Begobera (A. Rabbe) Qui Vive (M. Mac Gee) Roitelet III (C. Sautour) Porpoise (C.-H. Semblat) Pastoureau (W. Holmes) Somerville (C. Carratt) Choyé (R. Tassel) Coefficient (R. Lefève) Gaya (A. Caboussat) Mascara (P. Villecourt) Orval II (L. Christie) Stérec (R. Brethés) Honey Moon (G. Hurreau) Gili (L. Whitting-ham) Gallia (M. Lynch); ClaI quette (R. Arnal) Manolyta (L Seguin). Distances courte tête, 1 long. 1, encolure. Vingt-trois partants.

PRIX OLYDE

12.500 francs, 1.600 mètres

1. Wilma (H. Brierre) G 9050 à M. J. Hollier-Larousse P 21 » 2. Corbeille de Noces (F. Hervé)..P 11 50 3. Corbie (R. Arnal) P 129 » 4. Joca (A. Rabbe). Non placés Barberine (G. Duforez) Talguitta (R. Tasse)) Cobée II (L. Seguin) Tonnenta (E. Durand) Mlle Melbourne (R. Lefève) Love Letter (C. Bouillon) El Beida (C.-H Semblât) Dorite (A. Hatton) Dallas (A. Caboussat) Cracovienne (J. Peckett). Distances 1 long. i, courte tête, 1 long. Quatorze partants.

PRIX DE SAXJfOIS

A vendre aux enchères, i– 7.500 fr., 2.100 m 1. Aixette (P. Huchet) G 16 à M. Michel Jacquin P 8 60 2. Livre des Rois (A, Rabbe) P 10 3. Queen's Secret (C. Carratt).P 37 50 4. Astaroth (S. Smith). Non placés Dom Rêveur (F. Hervé) Diamanka (R. Arnal) Cantlnélla (R. Cadot) Marie Rose III (C.-H. Semblat) Titéa (C. Bouillon) Vais (L. Whittingham) Frappe (R. Adeline) Vieil Hiver (G. Briderland) Ortholand (C. Lombard) Maindenhead (G. Duforez): Olifant (R. Fortin): Tully Green (G, Lhullller) Chechaouen (A. Lavialle) Radoline (E. Mantelet) Frldoline (J. Rosso) Little Patzy (G. Delaurie) Raclette (N. Pelat). Distances à long., 1 long. i. 2 long. Vingt et un partants. HANDICAP DE CLOTUBE

40.000 francs. 2.600 mètres

1. Monsavon (G. Dufores) G 45 60 M. Jean Stem P 13 50 2. Usurer (C.-H. Semblât) P 37 3. Stresa (C. Bouillon) P il 3. Compère Gulllerl (M. Lynch)..P 18 50 Non placés: Benedetto (M. Bonaventure): Syphax (A. Esling) Baron d'Urfé (L. Loiaeau) Egmont (F, Hervé) Quitus (J. Peckett) Pr-mier Plan (M. Mac Gee) Dorique <C. Elllott) Guis? (R. Brethes) Mondicourt (9. Delaurte) Stag (A. Rabbe): Escamlllo (A. Chéret); Prince d'Indore (L. Vaixelflsch) Mammée (G. Bridgland) Hlghbred (P. Villecourt) L'Hermite (J. Rosso). Distances: tête, courte tête, dead heat. Dix-neuf partants. PRIX NIKO

Handicap. 20.000 francs ,1.300 mètres 1. Dark Tale (L. Whittingham)..G 45 50 à M. Jean Chataing P 16 2. J'anthine (A. Chéret) P » 4. Pomara fM. Lynch). Non' placés: Un Mitrailleur (M. Msc Gee) Foxy (A. Rabbe) Mont Saint Mich«l (M. Allemand) Jlahdi (G. Bridgland): Diamond Hill (G. Duforez) Thalcave (R. Brethès) Flèche d'Argent (J. Thomson) Côte d'Emeraude (T. Nelson) Scaramus (P Villeeourt). Distances 2 long.. 1 long. 4. 2 long. Treize partants.

PRIX DU VERT CLOS

10.000 francs. 2.400 mètres

1. Timbre Poste (E. Mantelet).G 62 » à M. Antoine Monnat .P 14 Pure Folie (R. Adeline).F 9 50 3. Frago (M. Mac Gee).P 25 50 4. Astor (A. Esllng). Non placés Yssel II (R. Leursoo) Croix de France (L. Whittingham) Daouan (R Sauvai) Lafcadio (B.Gallagher) Caxambss (P. Wlcket) Le Rio (G. Lhuillier) Chesnut Ronald (J. Rosso) Nyansa (R. Huchet) The Governor (M. Bonaventure) Férular II (C. Herbert) Fortltude (R. Kaiser) BerI loque (M. Cabousset) Gulnare (M Margot). Distances 1 long., 2 long., 3 long. Dix-sept partants.

Aujourd'hui à Auteuil, 13 heures MONTES ET PARTANTS

Prix du Calvkdn», hales, à vendre aux enchères, 10.000 francs, 3.500 mètres. Aménophis 68 (J.-G. Costadoat) Furens 66 (H. Gleizes) Sylla 64 (R. Trémeau) Mirador 64 (C. Poujade) Tripiicata 66 (P. Sentier) Coup Dur 64 (T. Dunn) Nélusko II 64 (J. Moleton) Lord Diamond 64 (E. Dumé) Réséda 64 (G. Cervo) Lautaret 60 (R. George) Légendaire 60 (C. Maubert) Le Minaret 60 (E. Juge) Jojo 60 (R. Lock) Oréa 60 (W. Holmes) Pilicar 60 (.T. Driancourt) Cuekoo 60 (A. Palmer) Pillo 60 (S. Bush)! Hoca 60 (M. Bonaventure).

Prix Coq Gantais, steeple-chase, 20.000 francs, mètres. Agitato 73 (R. Lock) Millionnaire II 70 (L. Nlaudot) Monroe 67 (M. Lacaze) Le Magicien 69 (P. Riolfo) Heugon 67 (A. Cérez) Volceleat 67 (E. Juge) GabeJin 67 (M. Théry) Samba 64 (C. Gardiner) La Sabaudia 64 (R. Collombel) Prophète 64 (R. Dubus) Klrkby 64 (G. Cervo) Rhnne 64 (M. Bonaventure); Alta 64 (J.-G. Costadoat).

Prix Montrnmery, steeple-chase handicap, 100.000 francs, 5.500 mètres. El Hadjjr 73 (M. Bonaventure) Derby 70à (J. Teasdale) Blason 69S (C. Maubert) La Frégate 684 (P. Riolfo) Principessa (F. Romain) Les Rameaux II 68 (C. Maupas) Arbuste 67 (R. Trémeau) Emté 67 (R. George) Omer 66 (R. Dubus) Miss France 65i (G. Brille» Trocadéro 64 (J. Lue) Clarimua (M. Plaine) Telegram 64 (J.-G. Comtadoat) Tron Legs (L. Nlaudot) Régalon 62 (D. Leroy) Buck Up 62 (A. Kalley) Les Trois Epis 611 (R. Lock) Brida 60 (G. Cervo) Martinet 60 (H. Gleizes). Prix Aston Blount, haies, 50.000 francs. 3.800 mètres. Horizon 64à (T. Dunn) Enéas 65 (H. Gleizes) Espalion 66à (P. Hamel) Diplomate 65 (A. Kalley) Vous Seule 66 (J. Frigoul) Fonspertule 64 (J. Luc) Beau Gars 64 (R. Lock) Rebenti f!2 (R. Trémeau) Rustic 62 (C. Haubert): Cavalier Seul 62 (C. Maubert) Deucallon 62 (X.) Jacoby 60 (J. Léger).

Prix de Bagatelle, steeple-chase, 20.000 francs, 3.000 mètres. Maori 67 (J. Frigoul) My Lord 63i (J. Luc) Dumnacus 631 (L. Lock) Guillerette II (62) (M. Péron) L'Amye du Peuple 62 (H. Gleizes) Le Tigre 60 (J. Arrivat) Taraacon 60 (E. Juge) Isolateur III 60 (M. Plaine) Diplnmat 62 (J, Teasdale) Dover 60 (L. Niaudot).

Prix de Salut-James, haies, handicap. 20.000 francs. mètres. King Killer 64 (A. Kalley) Prince OU (R. Lock) Black King 63 (C. Maubert) Rumllly (R. George) Ice Cream II 61 (R. Trémeau) Treize 60 (P. Hiéronimus). NOS PRONOSTICS

Prix dn Calvados Lautaret. Jojo. Prix Coa Gaulois Millionnaire II, Pro- phète.

Prix Montgomery Les Trois Epis, Blason. Prix Aston Blount Espalion, Rustic. Prix de BaratelU Dumnacus. Maori. Prix de Saint-James Prince Oli. Treize. CHEMINS DE FER DE L'ETAT L'administration dea Chemins de fer de l'Etat va procéder le novembre 1932 à la vente de 9 fourgons automobiles Delahaye type 63. de 1 lot pièces détachées type 63 et de 1 lot pièces types divers pour automobiles.

Les personnes désireuses de remettre des offres de prix pour l'achat pourront obtenir tous renseignements utiles en s'adressant au service des Approvisionnements des Chemins de fer de l'Etat. 45. rue Saint-Lazare. Paris W*).

Le matériel mis en vente est visible, 163 bis, avenue de Clichy, à Paris.

LA VIE COLONIALE

EUROPE, O MA PATRI E

Du 14 au 20 novembre, un certain nombre de personnalités européennes écrivains, savants, économistes, hommes politiques vont se trouver réunies à Rome par les soins de l'Académie royale d'Italie.

Toutefois, ces pèlerins de la pensée voyageront à titre privé et ne parleront qu'en leur nom personnel ils ne tiendront ni un congrès ni une conférence. L'invitation qu'ils ont reçue et qui porte la. signature de deux hommes bien c européens le grand physicien Marconi, président de l'Académie italienne, et M. Victor Scialoja parle d'une < réunion » le mot « consultation » serait plus indiqué.

C'est, en effet, d'une véritable consultation qu'il s'agit. Penchés au chevet de cette grande malade qu'est l'Europe, ces messieurs s'efforceront de dégager tout d'abord un diagnostic précis puis d'indiquer un traitement efficace. On Jeur demandera c de reconnaître et de définir avec toute l'évidence possible le sujet « Europe les valeurs historiques et actuelles de sa civilisation, les causes internes et extra-européennes subjectives et objectives de sa situation d'aujourd'hui, 1 e s conséquences que l'on peut attendre, et, sinon les solutions des problèmes urgents, au moins les directions dans lesquelles les solutions doivent être cherchées

Vaste programme, on le voit, et qui embrasse toutes les formes de l'activité' humaine et qui touche aux sujets les plus épineux. Il ne saurait être question de le faire tenir tout entier dans le cadre de cette rubrique. Mais parmi les causes extra-européennes » qui Influent sur la situation actuelle de l'Europe, figure, au premier chef, la colonisation.

LIGUE MARITIME ET COLONIALE F

Fondée en 1898, la Ligue maritime est devenue en 1924 la Ligue maritime et coloniale française par sa fusion avec la Ligue coloniale antérieurement fondée par Eugène Etienne. C'est ainsi que s'est trouvé instauré en France un organisme complet, menant, non pas parallèlement, mais conjointement, le combat pour l'idée maritime et l'idée coloniale que l'on ne peut séparer. Sous l'impulsion d'éminentes personnalités le regretté président Paul Doumer, le sénateur Paul Baudw, qui fut ministre de la Marine; l'amiral Gervais, M. Alexandre Millerand, M. Charles Chaumet, qui fut également ministre de la Marine, et, actuellement, M. Alphonse Rio, sénateur, ancien soussecrétaire d'Etat à la Marine marchande, puis à la Marine, secondées depuis de longues années déjà par M. Maurice Rondet-Saint, directeur, la Ligue maritime et coloniale française n'a pas tardé à prendre un développe- ment considérable et à devenir une des plus grandes associations de notre pays.

S'appuyant eur la collaboration de toute une phalange d'apôtres convaincus, forte de ses 1.800 sections tant locales que scolaires éparpillées dans le territoire métropolitain, aux colonies et dans tous les centres importants du monde, la Ligue a accompli une tâche considérable et obtenu dea résultats nettement décisifs.

C'est elle qui, incontestablement, par ses grandes semaines maritimes, an- nuelles, avec le concours de la flotte ses croisières, chaque année, du transatlantique Jacques-Cartier conduisant quatre-vingts étudiants en Amérique du Nord l'exceptionnel effort accompli il y a quelque temps du Tour du monde de quatre-vingts étudiants ses randonnées, également annuelles, en Afrique-Centrale Française à l'intention de boursiers choisis dans le haut enseignement ses quotidiennes interventions dans l'enseignement primaire, secondaire, technique et supérieur, a déclenché cette rénovation du goût des Français pour les choses de la mer et de l'outre-mer, et provoqué, presque contre l'armement lui-même qui n'y croyait pas, ce très remarquable mouvement des voyages maritimes qui, chaque année, conduisant vers l'outremer une foule de touristes puiséa dans un innombrable public appartenant à toutes les classes et provenant de couches sociales chez qui le voyage maritime est devenu, pour le plus grand bien des choses, une sorte de fécond snobisme.

La Ligue maritime et coloniale française peut s'enorgueillir de ce qu'elle a fait dans cet ordre, car elle procuré ainsi à notre armement, en ces jours de crise, une branche nouvelle et combien intéressante ouverte à ses activités.

La caractéristique de l'action de la Ligue est une pénétration profonde et aussi large que possible dans les classes populaires par l'école et les réunions presque quotidiennes, sur tous les pointa du territoire, où la parole, le cinéma, les attractions mettent les

INFORMATIONS

Conférences à l'Union coloniale Du 23 novembre au 24 mai prochain, l'Union coloniale française organise une série de conférences sur des questions juridiques qui auront lieu tous les quinze jours, le mercredi, à 17 h. 30, au siège de l'association, 41, rue de la Bienfaisance.

Le 23 novembre, M. Marcille, avocatconseil à la cour de cassation, parlera du régime minier aux colonies. Le 7 décembre, M- Sambuc, ancien président de la chambre des avocats défenseurs de Saigon, parlera du tra- vail des indigènes dans les colonies françaises.

Le 21 décembre, M. Therry, directeur de l'Economiste europden, parlera du régime douanier colonial.

Nous annoncerons en temps voulu les conférences de 1933.

Académie des sciences coloniales M. G. Hanotaux communique la conclusion des articles qu'il a publiés dans la Revue des Deux-Mondes sous le titre: « Esquisse d'une politique coloniale française. » Notre politique coloniale manque d'ordre. On concevrait la création d'un ministère d'empire, l'organisation sérieuse d'un budget répondant à l'importance du domaine comme à ses besoins et la préparation d'un personnel hautement qualifié par le moyen d'une université coloniale. Institut colonial français

Le comité central des oléagineux français a été installé au siège de l'Institut colonial français par l'amiral Lacaze. M. G.-J. Gignoux. ancien soussecrétaire d'Etat à l'Economie natio- nale, est président du comité.

Un plan constructif sera l'objet des rapports répartis à six commissions présidées par M. Castaing pour la production, M. Casteincau pour le commerce et l'exportation. M. Philippart pour la transformation et la consommation, M. Giscard d'Estaing pour le financement, le gouverneur général Guyon pour la propagande, et enfin

La colonisation est une des grandes forces spirituelles qui ont modelé le visage de l'Occident. Toute notre civilisation en est imprégnée. Peut-être à certaines époques lui a-t-elle d0 son salut. A un moyen âge, à une Renaissance qui auraient fini par s'étioler à l'ombre des cathédrales trop hautes et des cours trop raffinées, les conquérants de l'Orient, marins découvreurs de mondes, ont apporté les souffles salubres du dehors.

M. Georges Goyau observait naguère que l'action des Portugais dans la mer des Indes, au xvi* siècle, avait arrêté net l'expansion musulmane en Asie, et par là, empêché que cet immense réservoir d'hommes ne servît à de nouvelles invasions. Ainsi, à huit cents ans d'intervalle, d'obscurs colons avaient refait, à l'autre bout du monde, la besogne salvatrice des gens d'armes de Charles-Martel.

Enfin, vers le milieu du xix* slècle, alors que la France s'ennuyait et que l'Europe, comme aujourd'hui, se sentait devenir neurasthénique, on s'aperçut fort heureusement qu'il restait un monde à découvrir» et à se partager. Entre 1830 et 1914; l'Afrique a probablement sauvé l'Europe en rendant la civilisation européenne à sa véritable destination, qui était d'agir quand d'autres se figeaient dans le silence ou dans le sommeil.

Le temps des découvertes et des explorations est passé. Mais l'Afrique tout entière, et de vastes espaces en Asie, dans l'Amérique du Sud et dans le Pacifique offrent encore au génie colonisateur de l'Europe la possibilité de s'affirmer et de s'épanouir. A l'heure où l'industrie européenne voit se fermer ses marchés traditionnels, d'autres

esprits en contact avec cette chose nouvelle et si controversée encore dans certains milieux qu'est la colonisation.

Les manifestations de la grande association données sous toutes les formes et infiniment diverses, par conséquent sont en quelque sorte la parade si l'on peut employer ce terme, par laquelle elle s'efforce 'd'attirer la masse vers des objectifs qui lui étaient inconnus hier. Et elle y a réussi. C'est cette méthode qui lui a permis de grouper autour de son action cet énorme public de plusieurs centaines de milliers de membres sur lequel s'appuie son autorité morale et lui vaut, pour une part majeure, le constant et efficient concours, l'inépuisable bienveillance des pouvoirs publics, avec lesquels elle s'est d'ailleurs toujours appliquée à travailler en intime collaboration.

Forte de cette situation à la foi matérielle et morale, la Ligue maritime et coloniale française poursuit parallèlement l'étude et la solution des grands problèmes intéressant, dans le domaine pratique, la chose nationale, et propres à bien servir les intérêts du pays. C'est elle qui, après une longue campagne, a obtenu le principe, appliqué depuis des années déjà à Bordeaux, au Havre et à Strasbourg, de l'autonomie des ports, autonomie appelée à s'étendre à d'autres ports au fur et à mesure des circonstances. Elle a largement contribué à la réforme du statut des Français de l'étranger et poursuit cette autre création, indispensable à notre pays, des zones franches maritimes, création que la France est presque la seule maintenant à ne pas s'être assimilée et par conséquent à ne pas en avoir le bénéfice.

Elle s'est attaquée elle continue à ce problème vital de la liaison étroite entre le marché métropolitain et le marché colonial, tant dans l'ordre de l'importation que de l'exportation, afin de soustraire notre pays au lourd tribut qu'il verse annuellement à l'étranger pour l'alimenter en tant de matières premières de toutes sortes que pourraient nous fournir, dans une mesure supérieure, sinon intégrale, nos territoires d'outre-mer.

Nous terminerons par um pressant appel à nos lecteurs que les questions coloniales et maritimes doivent intéresser. La Ligue, pour une cotisation des plus modiques (5 francs par an pour les adhérents et 10 francs pour les sociétaires), leur offre, d'abord, la satisfaction de conscience de ne pas tout critiquer ou déplorer sans avoir donné, en adhérant, cette marque d'intérêt à ceux qui en assurent la bonne marche et ka vie matérielle. Mais, pour si peu d'argent, la Ligue leur fera encore le service d'une revue Mer et Colonies, qui captivera les plus indifférents aux choses de la mer et des colonies enfin ses manifestations, croisières, bourses, cartes, insigne, qui conférent bien des droits et des avantages, doivent contribuer à augmenter encore le nombre imposant de ses adhérents. Le siège de la Ligue maritime et coloniale française est 27, rue yoga.dor, Paris.

M. René Théry. pour la commission législative et douanière.

Ce plan aussitôt ratiflé en séance plénière, sera présenté au Parlement, afin qu'une solution législative puisse intervenir dans le plus bref délai.

Les planteurs de bananes des Antilles, de la côte d'Afrique et de la Guyane, les Importateurs, les commerçants et les représentants des compagnies de navigation et des affréteurs de navires spécialisés, ont été réunis à l'Institut colonial, sous la présidence de M. Alcide Delmont, pour statuer sur un projet de M. Taudière, député. Adopté à l'unanimité, le projet aboutit à la création d'un organisme où tous les intéressés sont représentés. La tâche du comité directeur sera de défendre nos producteurs coloniaux sur le marché français, actuellement tributaire de l'étranger pour quatre cents millions de francs. La situation financière

de la Nouvelle-Calédonie

Au cours de sa dernière session, le conseil général de la Nouvelle-Calédonie a rejeté tous les projets d'impôts nouveaux qui lui étaient soumis par l'administration locale pour équilibrer le budget de la colonie et a déclaré nettement qu'il entendait assurer l'équilibre budgétaire local uniquement par des économies.

On sait que, depuis plusieurs années, notre grande colonie du Pacifique austral est dans une situation financière fort obérée et, par là, moins délicate, tant en ce qui concerne le budget colonial que les budgets municipaux et principalement celui de la ville de Nouméa. A plusieurs reprises, la colonie a dû avoir recours au système de l'emprunt pour équilibrer son budget, ce qui a eu pour effet d'engager assez lourdement l'avenir.

On ne peut qu'encourager les élus calédoniens à persévérer dans la voie de sagesse où ils se sont engagés et à renoncer aux méthodes empiriques qui ne feraient qu'aggraver des difficultés déjà trop réelles.

l ne demandent qu'à s'ouvrir à l'heure où, par endroits, son sol étouffe sous le piétinement de ses fils trop nombreux, il existe de l'autre côté des mers, sous des cieux cléments à la race blanche, des champs illimités mais stériles parce qu'à peu près vides de toute vie humaine. Là même où le climat est hostile, la terre reste féconde et la science permet de remédier aux déficiences de la nature.

LA colonisation, une fois de plus, devient le suprême atout de l'Europe et de sa civilisation. Elle peut tirer cellelà de son marasme économique, celle-ci de son désarroi moral. Mais à condition que les peuples européens et les nations colonisatrices en tête cassent de s'ignorer, de se jalouser ou de se haîr.

La « réunion de Rome a inscrit à son programme l'étude de la situation coloniale, ce qui prouve que ses organisateurs ont conscience du rôle que le facteur colonial joue dans le présent et dans l'avenir de l'Europe. Dépourvue de toute caractère officiel, elle ne pourra avoir aucune portée pratique immédiate. Mais elle peut être le point de départ d'une action qui permettrait à l'Europe tout au moins dans ses sphères dirigeantes et responsables de reprendre conscience d'elle-même, de sa destinée, de sa mission.

Une conscience européenne Elle est souhaitable dans tous les domaines, et particulièrement dans le domaine colonial. C'est pourquoi tous nos vœux accompagnent les hommes de bonne volonté que M. Marconi se propose d'accueillir en la Ville Eternelle, sur les lieux même où naquit, pour la première fois, un ordre européen.

François Valdi.

Situation économique de l'Algérie

Dans un discours prononcé à l'ouverture de la session ordinaire des délégations financières, M. J. Carde, gouverneur général de l'Algérie, constate que la crise est pour ainsi dire stagnante et que rien ne justifie l'optimisme ni le pessimisme pour l'avenir.

Exportations. Les exportations pour les six premiers mois de 1932 sont en régression de 85 millions sur 1931. Comparées à 1930, année exceptionnellement favorable, la régression du pré. mier semestre se chiffre par pilImportations. Les importations pour les six premiers mois de 1932 sont en régression de plus de 600 millions sur 1931 et de 900 sur 1930. Cette diminution est due, en plus du marasme économique pour certains produits, aux mesures de protection douanière et de contingentement prises nécessairement par le gouvernement général. Culture. Faute de crédit, les cultivateurs ont eu du mal à mener à bien les travaux de la présente campagne leur pouvoir d'achat s'en est trou- vé considérablement réduit. La récolte des céréales serait en augmentation de quantité (17.000.000 de quintaux de grains), mais la baisse des cours, de l'orge principalement, vient annihiler le bénéfice. Les fellahs préfèrent conserver l'orge pour leur consommation personnelle et l'apport des blés durs sur les marchés intérieurs s'est trouvé considérablement augmenté. Le marché du blé, solidaire de celui de la métropole, demande donc l'intervention des pourvoirs publics et des banques et, aux producteurs, du sang-froid pour résoudre la crise.

Viticulture-primeurs. Par contre, la viticulture et la production des.primeurs se présentent sous un aspect favorable. Le marché des huiles est encombré. Le récolte des figues est normale les envois de raisins de table ont été bien accueillis. Notons que la marque de garantie « Algéria appliquée aux fruits d'exportation leur a fait accorder de fortes primes et que ce succès doit encourager l'Office algérien d'action économique et touristique à activer sa propagande.

Essais. Les cultures des géraniums et du cotonnier, sur lesquelles on fondait de grands espoirs, sont en régression.

Tabac. La culture du tabac et sa transformation industrielle, qui constituent une des branches économiques importantes de l'Algérie, restent florissantes. La valeur des tabacs exportés dépasse millions de francs aussi le perfectionnement des méthodes de transformation et de présentation n'est-il pas négligé.

Elevage. La commission de l'élevage a porté son effort sur l'agencement des points d'eau, la nourriture des bêtes et la lutte contre la maladie. L'avancement des travaux d'aménagement aidera bientôt les éleveurs. On considère l'existence du mouton comme indispensable à l'accroissement des aptitudes économiques des indigènes. Les lvabitattona à bon marché. Dans un pays en pleine croissance, en raison de la nécessité de parer aux besoins les plus pressants, on constate des abus, des erreurs et des manquements. Pour le moins les entreprises ne marquèrent-elles pas toutes une égale déférence à l'autorité des lois. L'oeuvre de redressement de la mission du préfet Hudelo, contrôleur hors classe, entreprise en plein accord avec le ministère de la Santé publique et le gouvernement général, doit mettre un terme aux abus.

Œuvres sanitaires, services maritimes. Les œuvres sanitaires et d'assistance auxquelles il est fait une grande part et la réorganisation des services maritimes, pour laquelle un emprunt proposé au gouvernement central .permettra la construction de paquebots modernes, sont évoquées par M. Carde. Finances. Enfin l'exposé de la situation financière, moins brillante que pour les années précédentes, laisse prévoir une plus-value de 20 à 30 millions de recettes sur les dépenses. Il faut dire que M. Carde. pour boucler le budget, a dû prendre sur lui d'obtenir du gouvernement métropolitain un sursis pour le remboursement de l'emprunt de un milliard et demi qui devait être fait au Trésor français avant la fin de l'année. Ce remboursement devait être prélevé sur l'emprunt de 3 milliards 300 millions et représentait une charge de 87 millions pour le service des intérêts. En reportant l'emprunt et, partant, le remboursement, au premier semeatre. de 1933, l'Algérie fera l'économie d'un coupon et pourra éviter de créer des impôts nouveaux.

La responsabilité énergiquement prise par M.·Carde lui a valu l'approbation des délégués algériens il lui restera à affronter notre ministre du Budget P. B.

LE MONUMENT AUX MORTS DE MADAGASCAR

On vient de reprendre les travaux d'un grand cénotaphe dont la construction avait été interrompue il y a quelques années. Au cœur de Tananarive, sur le terreplein central du lac Anosy. se dressent déjà la plate-forme à deux étages et le terre-plein central.

La victoire ailée, qui doit compléter l'ensemble, vient d'être commandée et sera mise en place dans quelques mois.


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DEUX GRANDS CONCERTS AU « POSTE PARISIEN » Après le concert Richard Wagner, qui a eu un si gros succès avec Mme Marjorie Lawrence, M. Marcel Journet et l'orchestre, sous la direction de M. Théodore Mathieu, voici que le Poste Parisien nous annonce encore pqur la semaine prochaine deux jolis cdneerts.

lie premier fixé au mardi 15 courant sera consacré à Mozart-Beethoven, et on y entendra Mme Germaine F&raldy, le soprano de l'Opéra-Comique, dont l'éloge n'est plus à faire ainsi que M. Emtte Rousseau, de t OpéraCp mique. Le second concert (vendredi 18 novembre), ne comprendra que des œuvres d'Ajidré Messager.

'Mlle Germaine Corney y fera enteildre Amour d'hiver et M. Roger Bqurdin, qui a bien voulu prêter son concours pour ce festival, interprétera quatre mélodies inédites de notre grand musicien disparu.

LES REVENDICATIONS

DES COMMUNES FORESTIERES

M. Camille Chautemps, a reçu, hier, M. Georges Dangon, président de la fédération des Associations de communes forestières françaises, qui est venu lui exposer les pénibles conséquences administratives et financières engendrées dans ces communes par la mévente des coupes, par suite de is ^^valorisation des bois sur pied. "jjl. Camille Chautemps a assuré M. tangon qu'il insisterait auprès de ses collègues du cabinet, pour que les revendications des municipalités forestières soient accueillies favorablement et que les mesures qu'elles réclament soient accordées.

Un double commencement d'asphyxie L'autre soir, vers 18 heures. Mme Girard, hôtelière, 3, boulevard de la Chapelle. trouvatt inanimés, dans sa salle de bains, son nlsT°M Robert Girard, trente-huit ans. et l'enfant de celui-ci Jacques. âgé de dix ans. M. Girard et son fils, qui avaient subi un commencement d'asphyxie, purent être ranimés par les pompiers.

M. Fleury, commissaire du quartier de la Porte-Saint-Denis, a établi qu'il s'agissait d'on accident. M. Girard, voulant faire prendre son fils un bain sulfureux, avait mal fermé le réchaud qui lui avait servi à fi-re cbauffer le bain et le gaz s'était répandu dans la pièce. M. Girard, respirant tes vapeurs dôçagés par le bain sulfureux n'avait pu discerner l'odeur du gaz.

Le père et l'enfant ont été admis à rtopttal Larihoisière, mais leur état n'inspire aucune inquiétude.

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RIXE A BELLEVILLE ENTRE ALGERIENS L'un d'eux est grièvement blessé Une balle perdue atteint une femme dans la cour de l'immeuble

Une fusillade entre Algériens, qui a jeté l'émoi, hier vers 14 h. 30, dans la rue de la Mare, a fait pour le moins deux victimes, sinon trois. Lune d'elles est dans un état grave. Cette bagarre naquit dans des circonstance.s assez curieuses et qui sont caractéristiques des moeurs kabyles, car tous les facteurs o u comparses de ce drame sont origi- naires de la même région de Kaby-

Bachir bey Mahmoud

lise. Au numéro do la rue de la Mare se trouve un débit-restaurant tenu par l'Algérien Lamari Amar, débit fréquenté régulièrement par plusieurs de ses parento et compatriotes. Lamari Amar a épousé une,Bretonne et c'est précisément à propos d'elle que la poudre a parlé ». Les clients habituels du débit s'étaient émus, voici quelques jours, d'apprendre que l'un des leurs, Bachir bey Mahmoud, vingt-deux ans, né à Guemoune (département de Constantine) et demeurant à Puteaux, 89, boulevard Richard-Wallace, avait tenu de méchants propos à l'encontre de Mme Lamari. Il aurait, notamment, déclaré qu'elle avait une intrigue avec un des cousins de son mari, Lamari Arab.

On résolut de confondre le médisant en lui demandant d'indiquer les sources de cette calomnie. Et hier, vers midi, alors qu'il venait., de quitter l'usine de Puteaux où il travaille, Bachir vit arriver chez lui plusieurs de ses compatriotes, qui lui enjoignirent de les accompagner rue de la Mare. Ils s'y rendirent en taxi.

Selon les déclarations jusqu'à présent recueillies par M. Collombet, commissaire de Belleville, et son secrétaire, M. Clément, Bachir, en entrant dans le débit, se serait trouvé en présence d'une sorte de conseil de guerre composé d'une dizaine d'Algériens, qui lui auraient demandé de préciser ses dires touchant la fidélité de Mme Lamari. Jugeant que les choses allaient se gâter pour lui, Il déclara n'avoir jamais tenu de propos semblables et se hâta de gagner la rue pour se rendre chez un de ses cousins demeurant au numéro 70.

Il ne l'y trouva pas et, en ressortant de l'immeuble, retrouva, par contre, sur le trottoir un groupe de ses « juges » qui l'avaient suivi et attendu, sachant où il allait. Parmi, eux était précisément Lamari Arab. le cousin accusé de tromper le débitant. Une discussion s'engagea qui prit bien vite l'allure d'une rixe. Serré de près par ses adversaires et se croyant en danger, Bachir se jeta dans ie couloir de l'immeuble portant le numéro 76 et, sortant de sa poche un revolver à barillet du calibre 6,35, fit feu pour se dégager.

Une balle atteignit sous romopiate droite Arezki Bouzid, qui, parait-il, tentait d'apaiser la dispute. Un autre projectile qui, vu sa trajectoire, semble avoir été tiré de la rue par un adversaire de Bachir suivit le couloir et alla atteindre à la cuisse gauche une locataire, Mme Camille Peaucelle, quarante-quatre ans, brocheuse, qui puisait de l'eau dans la cour. Une troisième balle aurait, selon certains dires blessé Lamari Arab. Mais celui- ci ne s'est fait panser nulle part «et n'a d'ailleurs pas regagné son domicile. ayant:; «leste** police- secours », les agents survinrent en camionnette. Ils trouvèrent Bachir dans l'escalier de l'immeuble, où il avait rechargé son arme, redoutant une contre-offensive de ses poursuivants. Il se laissa arrêter sans résistance et fut conduit au commissariat de Belleville, où il fit le récit qu'on a lu plus haut. Transporté à Tenon, Arezki Bouzid, en dépit d'une grave blessure au poumon droit, a pu être entendu par M. Collombet, commissaire de police. On a fait venir Bachir, a-t-il dit, pour régler des affaires. Mais je ne parlerai qu'en présence de mes camarades.

Arezki Bouzid avait sur lui des papiers d'identité au nom de Gachtoum Mohammed et semble avoir égaré les siens.

Les inspecteurs David, Poggi et Chalon, de la brigade nord-africaine, ont été chargés d'enquêter sur cette affaire, que les déclarations des témoins entendus jusqu'à présent n'éclaircissent guère.

La blessure de Mme Peaucelle est sans gravité.

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L'AFFAIRE DES TITRES' M. Ordonneau, juge d'instruction, a été chargé, on le sait, d'instruire l'affaire des titres « Sun > société de chaussures installée à Toulouse dans laquelle sont inculpés, notamment, Mme Hanau et son ancien mari, Lazare Bloch.

Apprenant que ce dernier, qui est dans une clinique, où il fut opéré d'une éventration, était dans un meilleur état de santé, M. Ordonneau avait convoqué t'inculpé pour le confronter avec MM. Gingast et Lapeyrade, deux administrateurs de la société « Sun ». MM. Gingast et Lapeyrade ont expliqué que Lazare Bloch a,vait acquis 12.000 titres de la firme et leur avait demandé de bloquer l2s 15.000 autres. Puis il leur avait indiqué de faire coter la valeur à ia Bourse de Toulouse,, où, par les soins de M. Lamothe, agent de change, ils furent introduits au cours de 125 francs. Toujours sur les conseils de Lazare Bloch, ils retirèrent du paqu&t treize titres, que des amis achetèrent et vendirent tour à tour, afin de créer un cours fictif, Mais, entendu par M. Ordonneau, Lazare Bloch oppnss, les plus vives dénégations à ce récit, affirmant qu'il n'avait donné aucun conseil de ce genre.

M. Ordonneau a reçu ensuite M. Labeyrie, président du conseil d'administration de la « Sun », et président du tribunal de commerce de Toulouse, qu'il a inculpé d'infraction à la loi sur les sociétés, pour avoir introduit en Bourse des actions d'une société irrégulière- ment constituée et des actions d'apport non détachables de la souche, pour avoir fait coter ces valeurs jusqu'à 145 francs et avoir introduit ces titres dans des portefeuilles de syndicataires pour leur faire croire à des réalisations de bénéfices.

DANS PARIS

Les accidents de la rue

Un taxi renverse à l'angle de l'avenue des Gobelins et de la rue du Banquier, Mme Tadet, née Marie Daigre. cinquante-huit uns, habitant 41, avenue des Gobelins. Pitié.

Sur le pont de la Concorde, un motocycliste, M. Charles Basile, demeurant 73. rue Rébeval. dérape, tombe et ;e blesse. Beaujon.

Avenue Morceau, une auto dans laquelle se trouvait Mme Grace Daniel, de nationalité américaine, domiciliée 4. rue Charles-Dickens, heurte la borne lumieuse située à l'angle de la rue .Galilée. Mme Grace Daniel, blessée, est transportée à l'hôpital américain de Neuilly.

Des malfaiteurs se sont introduits, l'autre nuit, dans l'appartement de M. Molt, représentant de commerce, 82, rue d'Hauteville. En l'absence du locataire, on ignore le montant exact du vol; mais il semble que celui-ci soit peu Important. On a retiré de la Seine, hier, près de l'Ile de la Folie, le corps d'un Chinois paraissant âgé de trente ans. Le cadavre, qui ne portait aucune trace de blessure, mesurait 1 m. 70. Le mort était complètement dévêtu et portait autour de la taille une ceinture de cuir. Institut médico-légal. M. Lasserre, commissaire da SaintLambert, a envoyé à l'infirmerie spéciale du dépôt M. Barnotelle, qu'on suppose être un ancien maitre-répétiteur, actuellement sans domicile fixe, qui pratiquait avec une hachette des trous dans la façade du lycée Buffon,

On admet à l'hôpital de Bicétre, M. Jean-Baptiste Séron, trente-huit ans, demeurant 47, rue Albert, qui avait cherché à s'empoisonner avec des comprimés de somnifère.

DANS LA SEINE

Une auto contre un arbre

Avenue de Versailles, à Thiais, à l'angie de la rue de Grignon, une auto conduite par M. Camille Jacquin, mécaaieien, 18, rue d'Alsace, à Choisy-le-Roi, s'est jetée contre un arbre à la suite d'un dérapage. Dans le choc, le conducteur a été assez grièvement blessé, ainsi que son pére, M. Pierre Jacqui. âgé de de 'soixante-cinq ans, qui se trouvait à ses eôtés.

Une jeune femme disparu

Mme Chaumette, âgée de trente-deux ans, a disparu depuis deux jours de son domicile, SS. rue Etienne-Dolet, à Alfortville. Très affectée par la mort récente d'un enfant de six ans, elle avait manifesté l'intention de mettre fin à ses jours. Voici son signalement taille 1 m. 62. cheveux châtains elle était vêtue d'une robe noire et d'un manteau de mtme couleur. Mme Chaumette porte une cicatrice au côté droit du visage.

Une chute de douze mètres

A l'usine à gaz de Nanterre, un manœuvre. M. Ladlslas Dulshi. trente-six ans. demeurant 4 bis, rue des Côtes-d'Auty, à Colombes, est tombé d'une hauteur de douze mètres, par suite de la rupture d'un échafaudage, et s'est tué.

Monté sur une remorque pour y décharger des planches dans un chantier. route de F landre, à la Courneuve. un manœuvre, M. Jean l'erbourg, trente-huit ans, 65, rue François-Rude, à Drancy, est tombé si malheureusement sur la tête qu'il succomba presque aussitôt des suites d'une fracture du crâne,

Un incendie, dont les causes sont encore inconnues, a éclaté dans un garage particulier, 11, allées Jean-Nicot, à Issyles-Moulineaux. En peu de temps, et malgré la prompte intervention des pompiers de la localité, le local fut détruit par les tlammes, ainsi que la voiture qu'il abritait.

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BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Samedi 12 Novembre

La semaine s'est achevée par une séance très ferme et marqua par une certaine animation. Quoi qu'il en soit, de nombreux et souvent d'appréciables progrès ont pu être réalisés, aussi bien en banque qu'au parquet et à terme qu'au comptant, sur les valeurs françaises comme sur les internationales Le vigoureux redressement de Wall Street. pendant ces deux dernières bourses, ainsi que des autres places étrangères en général, a déterminé chez nous de très nombreux rachats du découvert. Le marché avait une position à la baisse particulièrement chargée et ces simples faits, joints à la proximité de la réponse des primes et de la liquidation de quinzaine, ont suffi à hâter leurs opérations de couverture. Celles-ci n'ont pas toujours rencontré une contre-partie aisée, car il y avait assez peu d'affaires (en ce lendemain de jour férié. Immédiatement suivi d'un chômage), si bien que le résultat a été un déplacement de cours souvent important. Ainsi. la démarche faite à Washington, par l'Angleterre et par la France, au sujet de l'échéance du 15 décembre, dans la question des dettes, a exarcé une grosse réper-

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cussion. A tort ou à raison, le marché a fondé là-dessus certains espoirs de succès. qui, s'ils venaient à être réalisés, aideraient à la reprise économique.

Aux changes, vigoureux mouvement de la livre sterling à 84.90 contre et du dollar à 25,51 contre 25,4875.

MARCHES ETRANGERS

Londres. Le. Stock Excljanga fait bonne contenance. La perspective d'un ajournement du réglement de la dette aux Etats-Unis et la fermeté de Wall Street (ont bonne impression. Pourtant, les affaires.demeurent calmes et les variations de cours sont de peu d'ampleur. Les pétroles sont bien tenus. Les cuprifères sont diversement traitées. Mines d'or et diamantifères peu modifiées.

Berlin. Le marché est plus hésitant. Pourtant, les valeurs d'électricité, les valeurs de mines et de navigation font bonne contenance. En séance. l'allure, est irrégulière, les affaires étant des plus calmes.

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Le Comité philanthropique du X' a distribué des vivres

aux chômeurs et familles nombreuses Le comité philanthropique et sportif du X* que préside M. Raymond Susset, député, a fait procéder, hier, à une distribution de vivres sur la terrasse du jardin d'enfants, 206, quai de'Valmy, en faveur des vieillards, des familles nombreuses et des chômeurs des quartiers Saint-Louis et S!lPntVincent-<ie-FauL, ̃ ̃ Plus de 500 colis, 9Bt«15tiâifigJ^istrtbtiés sous la oHrlfctwm Tffe "varies Susset, Roéland. Weyl, dames patronesses du comité.

UN VOLEUR DE FOURRURES Sur plainte de M. Anlbaldi. fourreur. 13, rue Caumartin, l'inspecteur Linard, de la police judiciaire. a arrété Edmond Dplvoix, vingt-sept ans. garçons de courses, rue de Solferino, à Billancourt., qui avait volé plusieurs manteaux de fourrure. Il a été envoyé an dépôt ainsi que sa femme, née Louise Chaulet, dix-neuf ans. inculpée de recel. Tous deux faisaient déjà l'objet d'un mandat d'arrêt du parquet de Lille pour vol.

Chronique judiciaire CONDAMNATION DE FAUX CHOMEURS La 16' chambre correctionnelle s'est occupée, hier, du cas de plusieurs ouvriers qui ont touché indûment des indemnités de chômage. C'est ainsi que le débardeur Henri VUiemency, d'Alfortville, a été condamné à quatre mois de prison et francs d'amende, car, tout en ayant repris son travail, il continuait à toucher des allocations.

Charles Bert, 97, rue de l'Otrcq, es: condamné à huit mois de prison. Cet homme vit. en effet, avec Fernande Ravard et les trois enfants de cette dernière. Il touchait l'indemnité prévue pour ces enfants tandis que Fernande Ravard la touchait également de son côté. La jeune femme subira quatre mois de prison. Et la converge, Mme Constance Lancien, dont le certifient permit aux fraudeurs de toucher en double l'allocation des trois enfants, est condamnée à trois mois de prison avec sursis. La sqmms perçue en trop s'élève à 15.000 francs environ.

Enfin, un sujet britannique, Edward Galéa, 8. rue Michel-de-Bourges, qui n'avait pas cessé de travailler. a été, lut aussi. condamné à trois mois de prison et 25 francs d'amende.

OMNES SERA BELECt'E

Le détenu Edouard Omnès parvint, on ;e sait, à s'enfuir, au mois de juin dernier. de la prison de la Santé grâce Il une substitution d'état civil. Le 27 septembre, était repris et dans des circonstances, pour lui, les plus détavorables avec la complicité de son ami Alexandre Jtoiratte, 41 venait de cambrioler une épicerie d'Aubervüliers.

Ce cambriolage a été Invoqué hier devant les juges de la 12- chambre correctionnelle. Les deux prévenus, qui avaient avoué, ne pouvaient que maintenir leurs aveux. Defendus par M" Pierre Crépin et Raphaël Adad. ils ont été condamnés, Omnès à trois ans de prison et à la relégation. et Moirette, délinquant primaire, à un an da prison avec sursis.

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CES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PABI8IKN (328 m. S)

10 h., revue de la presse du matin. 10 h. S. concert offert par le Journal «Le Haat-Parleur

11 hi 5, concert offert par c Mon film ». Il -b. 35, concert offert par Mon ProMe

13 h. 5, concert offsrt par Leroy QuelQuee chansons des Elma « Une heure près de toi iWiting); « Cote d'Azur (Borel-Clerc) Monsieur, Madamo et Bibi (Ciranichsiaedten) < L'Opéra de qoat'soai » ( Weill-Srecht) Chatte-Crotté (Joan Lenoir); < Gagne ta vie » (Henry Verdun) c Tumultes o (Hoiiœrderl « Le FUt Improvisé (Sylvlano); Coataad des P. T. T. (iîoretti); Un chien qui rapporte (Bovhard).

U h. 35, « Cne deml-heore de fantaluie présentée par le chansonnler Paul Welll. aveo le concours d'Odette Barancey et William Brown.

13 h. 15, La demi-heure cabrlelto D, avec le concours de Chartotte Dauvia. de l'Alhambra Nono. de l'Empire.

13 h. 45 à 14 heures Quinte minutes de ia chanté».

18 h. 45, Journal du Poste Parisien.

LE FIBROME

19 h. a Le Kiosque Il musique »: Glolre Il Bnrcaud, marche (Courtade) Feuilles dn matin, valse (J. Strauss): Betratte et prière (J. Strauss); Une nuit à Grenade (Kreutzer): Amoar de femme*, valse (Fabre Bach): l'.elle Fantasia (Courtade). 19 h. 15, la jours rij sportive commentée par le € Miroir de» Sports».

19 h. < L'actnalitâ catholique 20 h., concert offert par « Ariane ». 20 h .30. concert offert par les «Editions et les disques Francis-Salabert ».

21 h. 50. concert par 1'orcliestre du poste. c Les valses francaïsex sous la direction de M. Francis Casadesus Sérénede, valse espagnole (Métra) les Faunes, val.«e (Métra) la Vague (Olivier Métra) Pomone, Estudiantin», Valse mllltetre ((Waldtente))

h. 30. dernières informations.

RADIO-PARIS m. 1). 7 h. 45. disques.

U) h., cours de comptabilité, cours d'espagnol.

11 h. disques.

12 h., causerie religieuse par le chanoine Taellier de Poncheville c Nos espéranees chrétiennes de paix. »

12 h. 30, musique religieuse Concerto en ta majeur, pour orgue (Ks^ndel) Caprice sur les pranda 'eua (Clérambault). 13 h., isUla ltouAli (Félicien David-Mouton) Sérénade mélancolique (Aimé Lachaume) le Printemps (Jean NouguèsRudi) Dmwes alsaciennes (Charte: Levadé) Soir d'étd (Fêla JTûurdraiu) Danse créole (Chamicade).

La ville d'Arras décorée de la croix de guerre tchécoslovaque

Une émouvante manifestation de l'amitié tchécoslovaque vient de se dérouler Our U grande place où a été reconstruit l'hôtel de ville. Au nom du gouvernement de Praîrue M Ib'. chargé d'affaires de la République tchécoslovaque à Paris, a remis, en effet, à cette ville la croix de guerre qui lui a été décernée par le gouvernement tchécoslovaque. Dans son discours. M. Ibl a rappelé les liens anciens qui attachent la Tchécoslovaquie à la ville d'Arras et les premiers combats auxquels prirent part les volontaires tchécoslovaques aux portes de cette ville. Une délégation de cas yoK>n:taires, ainsi que l'attaché militaire représentant l'armée tchécoslovaque, assistèrent à cette touchante cérémonie.

La vie sportive LA COUPE DE FRANCE DE FOOTBALL

organisée par la F. F. F. A.

avec le concours du « Petit Parisien » Le Gallia Club, réputé groupement de la région parisienne, ayant fait match nul le 30 octobre avec le Racing Club d'Epernay pour le troisième tour éliminatoire de la Coupe de France de football organisée par la F. F. F. A., avec le concours du Petit Parisien, ces deux clubs rejoueront cet après-midi à 14 heures, au stade Henry-Paté, avenue Gambetta. •

Les vainqueurs seront qualifiés pour rencontrer le 27 novembre l'E. S. Hayange pour le quatrième tour. LE CHAMPIONNAT

DES TRIPORTEURS

Ce matin, à 10 heures, sera donné sur le quai de Grenelle le départ du championnat des triporteurs, populaire épreuve qui se dispute sur un parcours de 39 kilomètres autour de Paris. L'arrivée aura lieu vers 11 h. 30 quai de Grenelle. Quarante et un concurrents sont inscrits parmi lesquels Marcel Cognasson, vainqueur des précédentes «preuves. Voici l'itinéraire et l'horaire Départ. 10 h., fortifications. 10 h. 5. porte de Versailles 10 h. 10, porte d'Orléann, lu1 h. 20, porte de Vincennea 10 h. porte de la Vlllette 10 h. 50, porte de Saint-Ouen 11 h., porte Maillot 11 h. 10, porte d'Auteml 11 h. 20, quai de Javel U h. 80, arrivée. 11 h. 35.

LE DIMANCHE SPORTIF

Football. Coupe de France organisée par la t*. F. F. A. avec le concours du Petit Parisien à 1-1 heure?, au stade Henry-Paté (avenue Gambetta), Gallia Club contre Epernay.

Coupe du Stade Français, patronnée par l'Intransigeant à 12 h. 45, à Buffalo U. S. Sain t-Servan- Stade Français, et à 14 h. 30. U. S. Tourcoing-C.A.S.G. Championnat de Paris promotion de division d'honneur 14 heures, à Nanterre. A. F. Garenne-Colombes-U. S. A.: à la plaine-Saint-Denis. F. C. A. Dyonisien-U. S. Vésinet à Ermont, S. E. Ermont-Stade de l'Est Gennevilliers, U. S. A. Clichy-U. S. Persan-Beaumont. Match amical à 14 h. 15, au Parc des Princes, Club Françals-A.T.K. Stockholm. Rugby. Challenge du Manoir 44 Ti. '-ISO,1 an stade Jean-Bouiii, C.A.S.G.A. S. Bitenolae.

Championnat de Paris à 14 h. 30, a FâJitin (terrain de l'A. S. P. P.), A. S. P.T.T.-U.A.I.

Cro«r,-Conntry. A 9 h. 30, à la CroixCatelan, Prix Daunis Touquet organisé par le Racing.

Cyclisme. 10 heures. quai de Grenelle, départ du 12- championnat des triporteurs. Arrlvde au même endroit vers 11 h. 30.

A 14 heures, au Vélodrome d'Hiver, Omnium des routiers.

Boxe. A 14 heures, au Central S. C., réunion dominicale.

AUX HALLES HIER Hausse de 0 30 au kilo aur le veau, 5 à Le boeuf, le mouton et le porc sans changement.

Baisse de 0 50 au kilo sur le lapin mort, 10 50 il. Il 25 de 0 25 sur le lapin vivant, 7 à 7 75 de 1 sur l'oie dépouillée, 8 à 10 de 0 75 sur le poulet nantais. 13 à 14 80 de 1 25 sur le poulet patinais. 14 à 15 50 de 0 50 sur le poulet de Bresse, 15 à 17: sur la poule et le poulet vivant, 9 à 10 50. Les beurres fins valaient au kilo de 17 50 à 21 ordinaires. 10 il 17 80 et les œufs de 530 à 1.150 le mlile.

Hausse sur le maquereau gros, 1 il 2 petit 1 50 à i merlan brillant. 1 50 à 3. Baisse sur le colin entier 2 50 à 9 hareng, 0 75 à 1 50.

Baisse sur le chou vert de Paris. 20 à 80 le cent l'orange d'Espagne, 200 à 250 le haricot vert d'Algérie, à 700 les cent kilos le poireau de Montesson. 225 & 275 les cent bottes.

Hausse sur l'endive belge. à le, chou de Bruxelles, 50 A 240 les cent kilos Début des artichauts d'Alger, 125 à 200 le cent.

15 h., Air de ballet (Chabrier-Charmettes) l'Inconnue (Paradis) l'Escarpolette (Trémisot) Pavane (Fred Barlow) Scaramouche (Kesaager-Delsaux) Tendre poème (Paulin) Soi» bois (Victor Staub) Variations japonaives (Paul Vidf.l) Première suite de ballet (Aîasson) Kermesse villaOeoise (Filipucci) Napolitana (Lack-Mouton Puasy dame (Marc Delmas-Chapelier); Un bon garçon (Yvain-Letorey).

17 h., ouverture de Mozart (Reynaldo Hahn-Mouton) Gavotte Stéphanie (Czlbulka) Valse parisienne (L. G&nne) Ballot miniature (Filipunci) Patrouille de marionnettes (Sudessi) Entr'acte Pizzicato (Francis Thomé) Tambour battant (André Messager).

h., cirque Radio-Parla

20 h. 45, music-hall.

TOUR EIFFEL (1.445 m. S). 12 h. 30. diffusion du concert Victor Charpentier. 17 h. 45, Journal parié.

19 h, 30, le Carnaval des animaux (SaimSaëns) Galatée (Massé) Chanson villageoise (Popper) la Juive (Halévy) Batlade (Chopin) Scène de ilaritana (Vallace) le Grand Mogot (Audran); les Noces de Jeannette (Massé) G r-a n d Valse (Strauea) le Myrlke d'argent (Stuhlmilllerl Sous le tilleul (Hugo-Félix) Intermezzo chincis (Dicker) Morceaux de genre (Kronberger) Comtesse M n it sa (Kalman> J'ai un ciel de lit bleu (Lehar) ta Tricotée (Bouscatet) tango d' Es pana (Aibenlz) Bravo (Gl'bert) Marche aitvlaisc (Sarony) Aventure de Marins tRathke).

UNE JEUNE FEMME

SUCCOMBE A SES BRULURES Sa fillette est bl«»«««

A la suite d'une inconcevable imprudence de sa part, une jeune mère de famille, Mme Anna Veyssière, âgé de vingt-huit ans, demeurant à Bobigny. 16, rue Mondes-del-Carine, a trouvé la mort dans d'horribles souf- franees en même temps que ea fillette faillit périr de la même façon. En son domicile, Mme Veyssière, remplissait, l'autre soir, une lampe iL pétrole. Sans prendre garde, elle laissa la mèche allumée une explosion Be produisit et en un instant la jeune femme fut entourée de flammes. On la transporta à l'hôpital Tenon où elle succombait quelques heures plus tard.

Son enfant, la jeune Marie, âgée de six ans, qui se trouvait à ses côtés fut également brûlée, mais heureusement avec moins de gravité. La fillette est soignée à l'hôpital Trousseau où son état ne semble pas devoir mettre ses jours en danger.

L'exposition du roi de Rome Pour rendre plus inteKi'grib'.â l'exposition du roi de Rome, à l'Orangerie, où chaque objet offre au moins autant d'intérêt par les souvenirs qu'il évoque, qua par sa valeur artistique, ta direction des musées nationaux a organisé, en français, en allemand et en anglais, s -mis la conduite d'une élève de l'école du Louvre, des visites commentées auxquelles le public peut se joindre moyennant un léger supplément. En raison de l'affluence considérable des visiteurs, la direction des musées nationaux se permet de consetHer au public de pronter de préférence des heures de la matinée pour examiner plus à loisir les très nombreux et précieux documents exposés dans les vitrines.

BULLETIN COMMERCIAL COTONS. Le Havre. 12 novembre. A terme, les 50 kilos novembre, 233 décembre, 232 janvier, 231 février. 23L mars, 231; avril. 231 mal, 233 juin, juillet, 235 août, 285 septembre, 237 octobre. 238. Ventes J00 balles.

CAFES. Le Havre, 12 novembre. A termeq les 50 kilos novembre, 219 50 décembre, 212 50: janvier, 209 février, 206 60 mars. 207 avril, 204 75 mai, 205: juin. juillet. 204; août, 203 septembre, 203 75. Ventes 2.600 sacs. SUCRES. Tendance. Clôture courant, 210 50 211 P décembre, 213 P Janvier, 213 P 3 de janvier. 214 à 3 de fé- vrier, 215 à 215 50 P. Cote officielle du disponible. 210 50 à 211.

BLES. Courant, 110 et 109 75 P décembre, 111 25 et 111 50 P janvier. 112 75 à 113 P 3 de décembre. 113 P 3 de Janvier. 114 à 114 25 P 3 de février, 115 P 3 de mars. 114 50 a 115. Cote officielle du blé disponible, 110.

SEIGLES. Incotés.

AVOINES. Courant, 83 50 1 83 75 P décembre. 85 75 à 88 janvier, 86 25 A 3 de décembre, 85 75 à 86 8 de janvier, 86 25 à 86 75 3 de février, 87 50 4 88 3 de mars, 88 50 à 88 75.

ORGES BRASSERIE. Incotés.

FARINES. Courant. 152 V décembre, 153 50 V janvier, 3 de décembre, de janvier, de février, de mars. Incotés. ALCOOLS. Courant, 915 et 910 P dé«cembre. 920 P 3 de décembre. 915 A janvier, 930 P 3 de Janvier. B50 a 960 8 de février, 950 à 975 3 de mars, 970 à 975 3 d'avril, 975 à 995.

FARINES PANIFIABLES. Les farine valent actuellement 177 francs les 100 kilos. LA NAVIGATION FLUVIALE Ynnne Sens, 1 m. 26.

Haute-Seine Bray.sur-Seine, 1 m 31; oont de dtuntereau, 1 m. 76 pont de Melun, 2 m. 27 écluse de Varenne, 2 m 29 écluse de Port-l'Anglais, 3 m. 73.

Basse-Seine pont de la Tournelle, 1 m. 40 pont Royal, 2 m. 77 écluse de Suresnes, 5 m. barrage do Chatou, 3 m. 15. Seine fluviale Andrésy. 1 m. 70 liantes, 3 m 45 Mérlcourt, 4 m Damery, 1 m. 40.

Grand-Morin Pommeuse, 0 m. 87. Marne écluse de Challfert, 8 m. 03 écluse de Chirenton, 3 m 15.

Oise barrage de Venette. 2 m SS.

PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 h., informations.

10 h., orgue Si tu veux (Moretti) Valse du passé (S. Hamberg) Nous danserons en rond (Léo Fait) Ouverture de9 P'tites Michu (Messager Casadesus) Ne t'aurai-je qu'une fois 1 (Lehar-Waltham) Tou. jours ou jamais (Waldteufeï) Cavallerta rusticana (Mascagni) Babillage (G. dei Castillo) les Yeux qui font rêver (Larrès); A Santa Lncia, tango (Stransky) Marche des amoureux (L. (Jaune).

11 h., disques.

12 h. 30, Impressions du Caucase (Gosset) le Trésor, valsé (Strauss) Nuages (Alexandre Georges) Air russe (Léoni) Poème (Fiblsrh) Mallarca (Albentz). 14 h. 30, diffusion du concert donné dans la 'malle des fêtes du Journal.

16 h. 30. diffusion du concert Pasdeloup donné au théâtre des Champs Elysées ouverture du R«d d'Ys (Lalo) Poème pour piano et orchestre (Pierocopola) Boléro (Maurice Ravel) Mélodies de Grieg et de Mozart Symphonie en ré mineur (Sinding). h. 15. Radio-Journal.

20 h.. disques.

20 h. 8`J, l'Aventurière, comédie en 4 actes en vers (Emile Augier) les Deux Bavardes, scène du Mercure galant (Boursault) Nounouche, comédie en 1 acte (H. Duvernoist.

RADIO-STRASBOURG (313 m. 2). 20 h. 30, retransmission depuis le thABtre municipal de Thionville Symphonie n» 6 en 801 majeur fHaydn) Aue Maria (Schubert) Menuet (Mozart) Prdlude (Debussy) Càpridosa. (F. Riea) le Roi l'a

MOUVEMENT DES NAVIRES Leng-eoarrie» français

Champlain, de N.-Y., au Havre, le De-Grasse, de N.-T.. att. au Havre le Long-courriers étrangers

Buropa, de Cherbourg, le 13/11. p. N.-Tork. Ausonia, du Havre, le 12/11, pour Montréal. Laconia, de Llverpool, 12/11, p. N.-Tork. Montrose, de Cherbourg, 12/11. p. Montrée!. Dresden, de N.-T. à Cherbourg, le la(11, Statendam, de N.-T. a Boutonne. le 12/11. Ascania, de Montréal au Havre, le U/ll. Fo»tago

Amérique du Nord. Pour New-York les 18 et 23/11 via le Havre.

Amérique du Sud. Pour Lelxoes, Lisbonne. Rio de Janeiro, Santos, Montevideo et Buenoa-Ayres la 24/11, vin Bordeaux. Afrique. Pour Dakar et Conakry le via Bordeaux.

che A' Aida (Verdi).

RADIO-TOULOUSE m. 1). 13 h. 80, culte aetholique.

h. 40, cuit» protestait.

13 h., 17 h. 30, 18 ho 15. 19 h. concert. 20 h., fragments d'opéras GrisélMis (Masmaet) la Juive (Halévy) Samson et Dalila (Saint-Saëns) le Trouvère (S. Verdi); Airs variés sur un thdme suisse (Tolu) Tina (Romero) le» Allobroges (OentiNPoro) les Flots du Danube (Ivanovlci) Tourbillon (Hall) Estudiantina (Waldteufeï) Sphinx (Popy) Riante Vienne (Komzak); Fascination (Marcbetti); Clair de lune sur le Danube (Gay) les Oiseaux de Vienne (Translateur).

21 h., Dames hongroises 5 et 6 (Brahmi)- la Boutique foîttasqM (Rossinl); Pot pourri ouverture (Suppé); Valse de Phryné; Value lumineuse (L. Ganne); le Capitaine Craddock (Heyr-.ann) Cnquecigrole (Pollet) Gaminerie (Carrara): Sans joues (Corcheu); &*llito (Lope); Amour java (Peyronnin). Sî h., la filetisé (Popper): Jfeururka (Néruda) Menuet (Valentin) Peer Gynt (Ôrieg); les Cloches de Saint-Malo; 8i j'ai pleuré pour vout (de Buzeuil); Radieuse

En raison da délai nécessaire la transmission de* chèque» postaux, nous prions tattamment non faetaun dont l'abonnement expire le M novembre, de bien vouloir le renoovele» de» maintenant, afin d'értteir tant retard dans l'envol de leur JoarmaL

(Pdguri) Pot pourri de vieux aira (X.) Rigoletto (Verdi) Samson et Daltia (SaintSaëns).

23 h. FideHo (Beethoven) Ballet égyptien (I-uigini).

Er ÉTRANGÈRES

LANGENBERG m. 4). 12 IL, Salut du foyer (Benthau) Indra (Llncke) Anfruhr in Delden (Stlerlin) Peer Gynt, suite (Grieg) Cavalleria Rusticana (Mucagni) Bft manqué (Rubinstein) Ondes sonores (Manfred) Dans ta forêt des légendes la Petite Compagnie (Gunglberger).

19 h. 15, Waldmeister, opérette en trois actes (Joh. Strauss).

DAVENTRY m 4). 13 h. 30, récital de violon Larghetto Cornemuse Passacaglia (Hœndel) Malaguena (Sarasate) Danse hongroise W 3 en /a (Brahms) Danse slave n" 3 en mi mineur (Dvorak) Rigaudon royal (xviu* siècle, arr. Molfat).

14 h.. sélection de Vieilles Mélodies anglaises (arr. Bridgewat«r) ta Vierge et te Rossignol Andalouse (Granados) Mamrka, op. 68 (Chopin) la Fée d'amour (Raff) Pâle Lune (Logan) PruneUa (Brlrlgewather) Valse rustique (Coiej-iageTaylor).

h. 5, Ouverture A une comédie (Balfour Gardiner) Vieilles Danses anglaises (Rent,¡en) Méditation en do iSquire) ta FUeuse (Dunkler) Gavotte (Popper) Strinade

espagnole (Qlazounow) l'Amour est dam mon cantr (Sieau). Orchestre Rapsodie arménienne (Ippolitov-lvanow) Symphonie pathétique (Tchalkowsky).

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