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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-11-12

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 12 novembre 1932

Description : 1932/11/12 (Numéro 20346).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627545f

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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IMPORTANTE CONFERENCE RU QUAI D'ORSAY

SUR LE PLAN FRANÇAIS Une importante conférence a réuni hier, au Quai d'Orsay, dans la chambre de M. Herriot légèrement grlppé, les trois ministres de la Défense nationale MM. Paul-Boncour, Georges Lôygues et Paul Painlevé; le ministre des Colonies, M. Sarraut; le soussecrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, M. Paganon, et le président de la commission des affaires extérieures du Sénat, M. Messimy, qui, on le sait, est également délégué suppléant de la France à ta conférence de réduction des armements:

Le but de cette réunion, qui a duré de 17 heures à 20 h. 30, était, ainsi que nous l'avions fait prévoir, de procéder à l'examen du mémorandum rédigé par les techniciens de la délégation française et exposant, avec toutes les précisions possibles, notre plan constructif de sécurité et de réduction des armements. Nous croyons savoir que le texte établi par M. Massigli, le colonel Lucien, le commandant Deleuze et M. Jean Paul-Boncour, en tenant compte à la fois des observations formulées au cours des séances du comité d'études du conseil supérieur de la défense nationale et des réactions provoquées par l'exposé fait à Genève par le ministre de la Guerre, a été jugé très satisfaisant et adopté sans modification.

Dans ces conditions, ce texte pourra être, dès demain matin, soumis au conseil de cabinet et, dès lundi, au conseil des ministres, qui donnera son approbation définitive, de sorte qu'il sera peut-être possible de procéder, dès lundi soir au lieu de mardi, à Paris et à Genève, à la publication simultanée que nous avons annoncée.

Peut-être sera-t-il également possible de le déposer dès lundi après-midi entre les mains du président de la conférence du désarmement, M. Arthur Henderson. En l'absence de M. Paul-Boncour, qui ne compte rega- gner Genève que le 20 novembre, ce dépôt sera effectué par M. Massigli, qui représente actuellement la France au bureau de la conférence et grâce à qui on vient de réaliser, en ce qui concerne le contrôle, un très important progrès.

En raison de la discussion prochaine du rapport de M. de Madariaga sur l'aviation de bombardement, nos experts en matière d'aviation le colonel Mouchard notamment vont, en revanche, reprendre ces jours-ci le chemin de la Suisse. Ainsi que nous l'avons signalé hier, ce n'est que dans la semaine du 21 au 27 que le président du' Conseil; "ijtH flê'sïW vivement participer aux travaux de la commission générale, pourra, de soa côté, entreprendre le voyage de Genève, mais la date de son départ ne saurait être exactement fixée.

M. Benêt chez M. Herriot

Dans le courant de l'après-midi d'hier, M. Edouard Benès, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, arrivé le jour même de Prague, s'est rendu au Quai d'Orsay où il a eu un entretien avec le président du Conseil.

M. Ed. Benès, qui vient de faire, devant les commissions des Affaires étrangères de la Chambre et du Sénat tchécoslovaques, un remarquable exposé de la situation actuelle de l'Europe en face du problème du désarmement et notamment de l'organisation de la sécurité et de la paix sur le continent européen, se rend pour quelques jours à Londres d'où il regagnera Genève 'où l'appellent ses fonctions de rapporteur général de la conférence de réduction des armements. Albert JULLIEN

La tornade aurait fait 1.500 victimes à Cuba Londres, 11 novembre (dép. Petit Par.). Suivant un message Reuter de NewYork, une tornade s'est abattue avanthier sur Cuba et a atteint son maximum de vélocité (360 kilomètres à l'heure) dans la province de Puerto Principe. Les résultats sont plus désastreux encore qu'on ne l'avait annoncé d'abord. Le nombre des morts atteint 1.500 et cefui des blessés serait considérable. Quant aux dégâts matériels, ils sont incalculables.

Dès maintenant, par les informations que possèdent les autorités, on sait que la province de Puerto Principe est complètement ravagée et que Santa Cruz del Sul et Camaguey ne sont plus guère qu'un amas de ruines.

Dans la première cité, la haute jetée qui la protège de la mer a été presque complètement détruite et la ville est inondée. Dans certains quartiers, l'eau a atteint un niveau de 6 à 7 mètres, ce qui leur donne l'aspect d'un vaste lac Ic dont les maisons, avec leurs cheminées qui émergent font l'effet de navires à demi engloutis.

l'iiXDAà'I LE DEFILE. A gauche à l'infanterie coloniale. A droite, en haut l'Ecole de Saint-Cyr:; en bas les drapeaux

La France entière a* fêté hier le 14e anniversaire de l'armistice L'EMOUVANT HOMMAGE AU SOLDAT INCONNU

1 LA MINUTE DE SILENCE DEVANT LA TOMBE DE L'INCONNU. De gauche à à droite M3I. Paul-Boncour, Jeanneney, A. Lebrun, Miellet, G. Leygaes et rainleve.

La France entière a fêté hier les* quatorze ans de la Paix. La principale cérémonie de cette journée du Souvenir et de l'Espoir a eu pour cadre la place de l'Etoile, où le gigantesque aimant de l'Arc de Triomphe attire e tant de foules pieuses et de pensées ferventes depuis qu'on a enseveli à ses pieds, il y a juste douze ans, les restes d'un soldat sans nom. En une minute de recueillement unanime, qui, pour la première fois, n'a pas été absolument silencieuse on y a entendu la sonnerie harmonisée des « taps » américains la nation tout entière a communié dans un sentiment profond de gratitude envers les héros qui ont assuré sa liberté et sa vie, et dont la difficile victoire a si magnifiquement promis la tranquillité éternelle au Monde. Le chef de l'Etat, les présidents des chambres, la plupart des membres du gouvernement, les représentants de Paris et ceux des nations étrangères, le parlement et les corps constitués assistaient à cette commémoration, dont l'armée fut l'élément le plus actif, mais où la foule immense, tout le sang de Paris reflué au TSJstrr », exprimait par -sa présence sa gratitude aux combattants de 19141918 et sa ferme volonté de ne plus jamais revoir le grand drame dont nos générations ne sont pas encore guéries.

Raympnd de NYS.

(La suite ia deuxième page.)

En haut M. Albert Lcbrnn et .M. Paiil- Bnncour saluent les anciens combattants. En bas, le Président de la Kt'-publique félicite le général Gouraud

LES DETTES DE GUERRE PARIS COMME LONDRES DEMANDE A WASHINGTON UNE PROLONGATION

DU MORATOIRE

Une conférence a eu lieu hier matin à ce sujet au Quai d'Ortay entre MM. Herriot, Germain-Martin, Etcallier et Bizot

Lorsque nous écrivions ici, il y a exactement deux mois, que la France n'avait pas à donner au gouvernement américain un préavis de trois mois afin de bénéficier d'un moratoire pour le règlement des intérêts de la dette venant à échéance le 15 décembre, nous avions bien soin d'ajouter cela ne préjuge en aucune façon la position que notre pnys pourra être nmené à prendre ultérieurement sur cette question.

Ce qui importait, en effet, à l'époque, c'était de ne pas soulever, en pleine période électorale américaine, cet embarrassant problème des dettes. L'accord Mellon-Bérenger, en n'exigeant te-préavis'que pour les échéances de capital, autorisait notre silence et nous aurions été malvenus de n'en pas profiter. Nous n'en restions pas moins tenus, cependant, par le « gentlemen's agreement » intervenu à Lausanne, en juillet, entre MM. Herriot et Macdonald, de procéder à des consultations et d'agir de concert avec le cabinet de Londres pour le règlement des dettes à l'Amérique. Cela était d'autant plus naturel que les deux pays avaient consenti, conformément aux suggestions américaines et comme conséquence du moratoire Hoover, une réduction considérable de leurs créances sur l'Allemagne au titre des réparations.

C'est ce « gentlemen s agreement x de Lausanne qui a commencé à jouer jeudi, 1 o r s q u l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Washington, sir Ronald Lindsay, est allé demander, au nom de son gouvernement, a M. Stimson une prolongation du moratoire couvrant, en ce qui concerne les dettes de guerre britanniques l'échéance du 15 décembre. Les élec- tions de mardi, qui ont consacré la victoire des démocrates, ayant désor- mais éclairci la situation politique, il n'y avait plus aucune raison d'ajourner une démarche que tout le monde d'ailleurs escomptait, aux Etats-Unis comme en Europe.

A Paris, naturellement, elle était attendue. Non seulement le directeur adjoint du mouvement des fonds au ministère des Finances, M. Bizot, dont nous avons signalé le récent séjottr à Londres, avait profité de ce voyage pour étudier tous les aspects du problème avec les fonctionnaires de la trésorerie britannique, mais le gouvernement de Londres avait, dès mercredi, communiqué à M. Herriot le texte de la note qu'il se disposait à faire remettre au secrétaire d'Etat américain.

On trouvera à la troisième page la suite de cet article et la dépêche de notre correspondant particulier à New.York sur la remise de la note anglaise à Washington et l'opinion dans les milieux officiels américains

A. J.

Après l'échauffourée de LA LOI MARTIALE EST PROCLAMÉE EN SUISSE Le prineipal instigateur aIe l'émeute, le conseiller national Nicole, a comparu hier devant la chambre d'instruction pui a rejeté sa demande de mise en liberté provisoire

Genève, 11 novembre (dép. P. P.Y La loi martiale a été proclamée, par le Conseil' fédéral suisse, sur tout le territoire de la Confédération. Autrement dit, les troupes employées pour le maintien de l'ordre sont désormais considérées comme étant en service actif et toutes les personnes arrêtées pour incitation à la désertion, ou la rébellion, ou pour refus d'obéissance, ou pour atteinte à la sécurité de l'armée, seront déférées devant les tribunaux militaires. En outre, trois escadrons de cavalerie vaudois ont été mobilisés cet après-midi à l'arsenal de Morges. sur la route de Lausanne, et pourront, en cas de besoin, être amenés très rapidement à Genève. Le principal fauteur de l'émeute, le conseiller national Nicole, qui avait été arrêté hier, a comparu ce matin devant la chambre d'instruction, et celle-ci. a refusé la mise en liberté provi4oire en raison du caractère criminel de l'affaire.

Malgré les petites manifestations de protestation organisées hier soir dans quelques villes par j(Hr éléments extrémistes, le calme est actuellement rétabli. A Genève, tout est tranquille. Néanmoins des collisions sont encore possibles demain, lors des obsèques des victimes, et dimanche 13 novembre, date à laquelle les organisations patriotiques vont manifester chaque année au parc de Mon Repos, devant le monument érigé à la mémoire des sol- dats suisses morts en montant la garde aux frontières pendant la Grande Guerre, puis lors de la grève révolutionnaire de 1918.

Dans une séance qu'il a tenue hier après-midi, le Conseil fédéral suisse a pris acte de la décision du département militaire concernant l'ouverture

Léon Nicrfe, conseiller national suisse, immédiate d'une enquête. A ce propos, on précise de source offtcielle qu'au moment où l'ordre fut donné de tirer 22 soldats avaient déjà été blessés. Le comité du parti socialiste genevois a repoussé à une grande majorité l'idée de la grève générale préconisée par les éléments de tendance bolchevisante..

M. Dalimier entend secourir les travailleurs intellectuels victimes de la crise Dans ce but, il prend, avec l'aide dus Président de la République et du président du Conseil, des dispositions qui seront certainement efficaces

M. Dalimier

De toute évidence, si M. Edouard Herriot a confié à M. Dalimier la direction du ministère du Travail, c'est qu'il le savait tout particulièrement préparé à ce rôle. Le président Herriot n'ignorait pas, en effet, que la besogne qui allait incomber à l'ancien sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts était de même caractère que celle qu'il avait si heureusement accomplie rue de Valois durant quatre années de guerre.

Les conséquences des deux fléaux la guerre et la crise sont les mêmes. Dès lors; les remèdes qui ont si efficacement agi dans le premier cas paraissent indiqués dans le second. Et, puisque le médecin qui a fait ses preuves est toujours 'là, il était dans l'ordre de le rappeler.

Le 1" août 1914, dès le premier jour de la guerre, les théâtres fermèrent leurs portes à Paris et sur tout le territoire français. Les artistes ceux que la mobilisation n'avait pas tou- j chés se trouvèrent tout aussitôt privés de ressources. De même que les comédiens, les artistes peintres, les sculpteurs, les dessinateurs, qui ne purent vendre leurs oeuvres, connurent la gêne et la misère. Les musiciens et nombre de travailleurs intellectuels étaient pareillement frappés. Le mal était grand. Sans perdre de temps, M. Dalimier y fit face. Il prit des mesures qui lui permirent de secourir immédiatement toutes les catégories de travailleurs intellectuels dans la peine.

Léon FARAUT

(La suite à ta troisième page.)

Le marcheur G» Toussaint.- a gagné le Graid Prix de l'Armistice

1; athlète G. Toussaint, les bras chargés de fleurs, photographié après sa victoire :ntrc il. (ieorscs Leygues, ministre de la -Marin»-, et .VI. Julien Coudy, codirectcur du « Petit Parisien

LES CINQ PREMIERS

1. TOUSSAINT (C. N. Nancy) couvrant les 86 km. en 8 h. 9'

2. BKLHM1MK (P. C. Parisien) en 8 h. 15' 26"

3. CAP LOT (Monneret)

4. f TOCQUART (Nancy)

Du carrefour historique dont le cercle nu met une trouée de lumière dans les nobles futaies de la forêt de Compiègne, cinquante hommes sont partis hier matin, pour accomplir une fois de plus le geste symbolique de l'annonciation de la grande nouvelle. Il est 7 heures. Il fait grand jour. Une brume légère effiloche aux branches rousses ses derniers lambeaux. Le rail où s'arrêta le wagon de Foch, sert de ligne de départ. Les concurrents du Grand Prix de l'Armistice sont rangés le long .de cette barre d'acier. Jambes et bras nus frissonnent sous la bise. Une bizarre odeur pharmaceutique surprend mon odorat profane « l'em- jbrocation m'explique brièvement un habitué de cette fête du muscle et de la volonté.

Quelques recommandations du directeur de l'épreuve, M. Emile Anthoine; une minute de silence à la mémoire de ceux dont le sacrifice nous donna cette journée, divine une détonation; un drapeau qui s'abaisse. et les marcheurs sont partis.

Comme leur allure, au début, m'ap- parait étrange et saccadée Ce n'est pas de la course, certes, mais est-ce bien de la marche ? Les purs sportifs me rassurent. C'est de la marche et la plus orthodoxe qui soit. Au surplus, est-ce l'œil qui s'y accoutume ou le rythme qui se régularise ? Au bout d'un quart d'heure, l'impression d'étrangeté s'efface. Il ne reste qu'un sentiment d'étonnement admiratif pour la rapidité, la souplesse, le style .de ces athlètes.

Quelques-uns ont pris immédiatement la tête et mènent un train d'enfer. Je plains ceux qu'ils laissent en arrière. On me rassure pour eux. Les favoris se gardent bien de donner leur vitesse maximum dès le début. Ils se ménagent, suivent une tactique de sagesse, guettent les défaillances fatales pour gagner des places.

Mais voici Compiègne. Toute la ville est dehors. On acclame les marcheurs. La plupart d'entre eux sont connus du public. Les gagnants des épreuves précédentes sont familièrement interpellés. Toussaint, qui s'adjugea la première place en 1930 et en 1931, est le plus applaudi. J'entends soudain « Vas-y, Charlot » Et je constate que dans toutes les compétitions sportives, il y a toujours un Charlot Les concurrents sont très divers, quant à la taille, au poids, à la carrure, à l'âge. Il y a des petits bonshommes, hauts comme ça, et qui tricotent éperdument des jambes il y a des grands minces, aux muscles longs, sans un atome de graisse il en est qui ont l'air de conscrits et d'autres qui semblent des vétérans. Un grognard à moustache grise essaie 'de suivre l'allure de ses bleus. Malgré le handicap des années, il ne fait pas si mauvaise figure

Cependant, la prédiction des connaisseurs se réalise. A Verberie, Toussaint, qui était assez loin derrière les concurrents trop pressés, les dépasse sans effort apparent. Le voilà en tête il mènera jusqu'à la fin, au grand enthousiasme des spectateurs qui ne cessept de former la haie sur les quatre-vingt-six kilomètres du parcours.

Léon GROC

(La suite à Ia sixième page.) .y

Toussaint," dans la traversée d'Aubervilliers, arec son escorte d'enfants enthousiastes

En haut l'arrivée du vainqueur place de la Concorde. En bas Toussaint, à Senïis, dépose au monument aux morts une gerbe de fleurs

Le mystère de Cozance

ON DÉCOUVRE DANS UN BOIS LE CADAVRE DE MARIUS VACHET Lyon, 11 novembre (dép. Petit Paris.) Le mystère du hameau de Cozance, commune de Trept se corse d'un nouvel épisode dramatique. Le cadavre de Marius Vachet, le cultivateur disparu, vient d'être découvert par des chasseurs.

Rappelons brièvement les faits. Depuis dix ans, la famille Vachet, de Cozance, composée de deux frères et d'une sœur, était victime d'attentats multiples (incendies volontaires, sabotage de matériel agricole ou de récoites). Le plus jeune des frères Vachet, Marius, trente-deux ans, avait depuis longtemps formé le projet d'épouser une jeune fille du pays, Mlle MarieLouise Parent, mais, à chaque fois que les fiancés parlaient de fixer la date du mariage, les deux familles. recevaient des lettres anonymes, leamenaçant de mort ou d'incendie. Aussi les deux jeunes gens avaient attendu interminablement pour s'unir. Mais, le 31 juillet dernier, les deux familles se réunissaient à nouveau et pariaient de procéder prochainement à la cérémonie nuptiale.

Le 4 août au soir, Marius Vachet se rendait à Trept, à trois kilomètres de Cozance, pour aller faire quelques emplettes. Il ne rentra jamais chez lui. On soupçonnait un cousin germain de Vachet, François Durand, d'être l'auteur des lettres anonymes et des mystérieux incendies. Durand fut arrêté en juin dernier, mais le parquet le fit remettre en liberté pendant que M. de Rougemont, expert à Paris, examinait les lettres anonymes.

(La suite à la deuxième page.)

Autour de l'affaire de l'Aéropostale NE JUGEONS PAS

SUR QUELQUES VERRUES TOUTES SUPERFICIELLES L'ORGANISME TRES SAIN DE NOTRE AVIATION Le scandale de l'Aéronautique a affecté plusieurs organismes d'importance et d'autorité d'ailleurs inégales, et qui sont un peu comme certains classiques de seconde zone. Un en parle sans les avoir jamais lus. Certes, le promeneur qui remonte les Champs-Elysées, le soir, à l'heure ou l'avenue gronde et coule comme un fleuve entre les rives de feu, a pu remarquer, dans cette floraison de réclames lumineuses, une enseigne dont la synthèse l'aura séduit. Pour qui aime l'invitation au voyage, l'Aéropostale, c'est le départ foudroyant de l'Europe, l'Afrique qu'on effleure d'un coup d'aile, la magie de cette terre américaine qu'après la net de Christophe Colomb et les puissants steamers de nos compagnies maritimes découvre à son tour l'avion. S'il descend, un peu plus tard, l'avenue de l'Opéra, le même promeneur lira, au coin d'une rue, la promesse de neuf pays en cinq majuscules La Ç.I.D.N.A., c'est l'Europe Centrale à la portée de Paris, le beau. Danube bleu a une matinée de la Seine, la calle Victoriei à une journée de la rue de la Paix, Sainte-Sophie à vingt-quatre heures de Notre-Dame. Mais qu'on lui parle de la direction de l'Aéronautique civile ou de la Lufthansa, que saura-t-il ? Le ministère de l'Air a son siège officiel rue Saint Didier. C'est là qu'ira le profane, s'il n'a pris soin d'apprendre que, de tous les services aéronautiques, .ceux de M. Emmanuel Chaumié n'ont pas émigré, sont demeurés fidèles à l'avenue Rapp. Peur la Lufthansa, qui n'a pas son numéro de téléphone dans l'annuaire, il se rendra, s'il est renseigné, dans une rue voisine de l'Opéra pour y trouver la Société générale des transports aériens lignes Farman, aussi française d'aspect et d'esprit que le sont ses fondateurs et ceux qui la dirigent. Il y saura bientôt que cette société collabore quotidiennement avec la compagnie allemande par le système du pool c'est-à-dire car la suppression de toute concurrence, chacun usant, dans le survol du territoire étranger, de l'infrastructure de l'autre. Si le lecteur qui s'est passionné pour cette affaire veut être curieux jusqu'au bout, il se demandera encore quelles sont les attributions précises du service des renseignements généraux, qu'il risque aussi bien de situer rue des Saussaies, à la sûreté généi raie, que boulevard du Palais, à la préfecture de police. Mais l'une et l'autre recèlent pour lui autant de mystères. On lui a dit qu'il n'était pas facile d'y montrer le bout de son nez, moins encore d'y tendre l'oreille. On lui a parlé d'un commissaire dont le nom est, certes, de ceux qu'on n'ouj blie pas. De M. Faux-Pas-Bidet, il i n'ignore plus qu'il fut autrefois en mission en Russie, aux heures tragiques de la Révolution, qu'on l'arrêta, puis qu'on le libéra sur l'ordre de Trotzky qu'il avait connu en France, ,quand le leader bolchevick n'était pour nos services de police, que Leiba i Brownstein. Le procès du capitaine | Sadoul devant le conseil de guerre i d'Orléans, voilà sept ans, avait déjà fait la lumière sur toutes ces choses. Que sait-on de plus sur une activité que ta nature même des fonctions du commissaire devait, depuis, envelopper d'un voile ?

Reste le deuxième bureau. Ici, l'on aime à interroger. C'est sans doute que certaines appellations, surtout si elles sont brèves et simples, dégagent un singulier pouvoir d'évocation. Depuis l'affaire Dreyfus, le deuxième bureau a défrayé souvent la chronique. Certains se souviennent de ce qu'en a dit le commandant Esterhazy. Il joue, aussi bien, dans l'esprit du public, ce rôle un peu inquiétant de veiller sur la sécurité du pays avec des armes invisibles. C'est un état-major dont on n'imagine guère la besogne. On n'y voit point des officiers penchés sur des cartes, préparant des maI nceuvres, combinant des horaires, ce mode de stratégie étant, en vérité, le seul qu'on se représente communément dans l'ordre militaire. L'espionnage et le contre-espionnage sont, en revanche, de ces mots qu'on ne risque qu'avec prudence, comme l'artificier qui manie un explosif dont ü ignore le contenu. Une mission secrète évoque à l'ordinaire un lot d'aventures où le courage a sa part, autant, sinon plus, que la ruse. « Crocheter des serrures, acheter des domestiques et des filles, voler des lettres. » disait Esterhazy. Mais n'est-ce que cela ? On le croira volontiers si l'on ne pense pas à s'éclairer davantage. Ainsi le deuxième bureau, jalousement défendu à la curiosité publique, garde-t-il tout son mystère. Qu'un incident le ramène de sa tour d'ivoire au premier plan de l'actualité, il n'en restera pas moins ce, qu'il est, inaccessible, presque fabuleux d'apparence. Une puissance que des lois nous obligent à ne considérer que de loin, de l'autre côté du fossé.

Ce n'est pas tout. Il y a aussi l'aviation.

Entre toutes les manifestations du siècle, l'aviation ne s'est pas encore imposée au public comme l'automobile ou la radiophonie. Elle porte encore la marque du miracle. C'est grâce un truc, fait dire Jean Giraudoux à l'un de ses personnages, que des hommes se maintiennent dans l'air sur des machines. Tout le monde, ou presque, est de cet avis. On s'étonne encore que des aviateurs fassent le tour du monde sans une blessure, que des courriers aéronautiques partent et arrivent à l'heure, que des pères de famille commencent sérieusement de les préférer au train, au paquebot. Or l'aviation a sa crise de croissance. Elle est si jeune Il n'y a que vingt-quatre ans qu'Henri Farman bouclait le kilomètre. Et pourtant, elle s'est vite assagie; je veux dire qu'elle


a travaillé pour d'autres fins que des performances, que la poésie s'est faite réalité. La guerre l'a promue au rang d'un moyen de défense nationale; la paix au rang dMine industrie. Elle a connu- l'afflux des fcapitaux, elle a été cotée en Bourse; des papiers de couleurs ont' symbolisé dans les porte-,feuilles la'Iènte mais sûre conquête du ciel. Faut-il voir ailleurs l'origine de tant de luttes implacables, dans le cadre français et international ? Un scandale ne devrait jamais atteindre que des .hommes. On déplo'rera que dans le monde aéronautique, encore si instable, encore si mal préparé pour des événements qui, trop 'couvent. le' dépassent, il' ait frappé une oeuvre, et surtout un esprit. Car l'aviation civile comme l'aviation militaire ne vit pas tout entière au bord ;de ràyèntùte. Elle.a déjà ses règles, s>s traditions.' Un pilote sert comme l'officier au combat, comme le missionnaire. Par n'importe quel temps il s'envolera pour emmener ses passa'= géra, transporteur son courrier à bon port. D sait stjyrrtHe de liaison rapide, il sait l'heure où on l'attend, malgré les plafonds bas, les horizons bouchés, ^les coups de vent, les tempêtes. Il n'obéit pas. seulement une discipline particulière il participe à cette étrange atmosphère dont il a, si tôt, ressenti l'influence, où les mots et les gestes n'ont pas le même sens qu'ailleurs, où la servitude est volontaire, l'audace 'quotidienne, le sacrifice librement accepté.

C'est ce qu'on n'a pas dit beaucoup, ces temps-ci, et c'est sans douté ce qu'il eonvieat aujourd'hui de dire. Que i'aviartion ne tigure, que l'enjeu de certaines rivalités, qu'on la rabaisse, elle qui, dans son nom,* porte celui de l'oiseau, au prosaïsme^ des querelles humaines, «'est lé. sort 'qui ta guette, si on ne sait à temps l'en détourner. Rien "n'illustrera mieux notre dessein que de ̃̃là montrer dans ses oeuvres vives, non ;dans. les calomnies faciles, non dans le cabinet d'un juge d'instruction. Ce què la Franche a fait pour son aéro-,nautique Re se mesure pas seulement ..par d'émouvantes statistiques. Les 40.000 kilomètres de son réseau, les 9.300.000 kilomètres parcourus l'an '.dernier, sur dés appareils de sa cons7tructiôn, conduits par ses pilotes, protégés par ses radiotélégraphistes, vérifiés par ses mécaniciens, on s'abuserraifc.-tte ae les--faire tenir qu'en quelquels chiffres. Il y a les cerveaux de do^ ingénieurs, les mains de nos ouv*i|!Ky le sang de ceux qui volent. Il y a Tav&jiee,; de ceux qui ont cru et de ceux qui i&frdsé, comme il y a la sagesse de ceux qui créent, qui organisent et qui dirigent. L'aviation civile, quel beau roman de l'énergie nationale! Nous en voudrions conter ici quelques 4?p*isofles dans le décor même (Je cas .organismes que vient de nouveau, abus. un jour d'exception, «péjjjairejk l'actualité.

Maurice BOURDET A Papillon Rose à M. W. Littauer, remporte le Prix de l'Elevage

M.ï^. Littauer

Cette avant-der- bière, réunion de plat a été assez réussie pour nous faire regretter, une --fois de plus, que la clôture du sport "légitime ne soit pas feculéeà à la fin de décembre. Le Prix de l'jqieXèLgè- 3, donné lieu -a .«ne 'artÏYjS*"sér' Trée entre Papillon *Rose, Am.fortas,Tapinois et Bara qui a été quelque peu gêné et serré à la corde. Papillon Rose, spécialiste de la piste de SaintCloud, a. fini par gagner très nette-

des gagnant dont 1s propriétaire t'oBehe la prime de 200.000 francs offerte par la' Société Sportive, de Cozance • *Oiœ- DE PAGE

'Sur les "conseils de son avocat, M" Belmont, de Bourgoin, François nurand alla vivre chez son frère Jean,. kôtel^er, à Gênas, dans la banlieue lyonnaise, jnais il retournait de temps en temps â Cozance pour cultiver ses 'terres et pour faire la mois"son. Cest ainsi que le soir de la disparition de Marras- Vachet it s'y trouvait avec son frère Jean. Alors la rumeur publique, t'accusa d'avoir assassiné son Cousin,' m|is.Durand put fournir un alibi indiscutable et on dut encore le relâcher. Cependant, le 21 octobre dersyBI3diTil8»UMN6i<Ï3urand quifut arrêté é^'qui. est encore sous les à;Or, cet après-midi, trois chasseurs, MM. Roybin, Valette et Veyret. se trouaient dans les bois, sur la limite de Trept et de Dizimieu-ies-Tronches, au Studit le Routay, lorsque leurs chiens tombèrent en arrêt deyant un épais l^lisôon. Les trois hommes se trouvèt en présence d'un cadavre en état is putréfaction qu'ils reconnurent, après ses vêtements, pour être celui £p Marius Vachet.

jt^s gendarmes de la brigade de Créieu gardèrent le corps pendant qu'on flirtait le capitaine de gendarmerie de la Tour-du-Pin et le parquet de Bourgf»n. Le procureur de'la République de nette dernière ville se rendra sur place demain matin à la première heure.

il. Feuilleton du Petit Parisien, 12-11-32 L'ÉTOILE -i | • VOLKK DEUXIEME PARTIE

LA COURSE AU TRESOR ej. c- IV (suite)

«ts Co«Éad maître mineur comme vous dit partjr ? deDans un mois; six' Semaines au ^feÉt^tardi pleine aura quelque "tt&tnë'rit; là at le voyage sèra'o*«iaf 'péntble. Quel 'aéra notre point de direction général?

Le mont aux Sources répondit Margit.

Il y fera moins chaud qu'ici. et les nuits dans la montagne sont pludes vivres répondirent ensemble Stones et Van lîerkhouwe. Et nous aurons- deux.. biMiiï conducteurs de Chariots. accoutumés à conduire les bœufs de trait.

Copyright t'y Gaston-Ch. Richard Traduction' ktf reproduction interdites en

LA CÉLÉBRATION DU 14e ANNIVERSAIRE DE L'ARMISTICE

SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Autrefois, on dégageait entièrement, pour les fêtes de l'Etoile, la chaussée de l'immense place. Il y avait ainsi beaucoup de place perdue; et l'on repoussait bien loin, sans utilité, des spectateurs que l'on aurait pu sans inconvénient laisser s'approcher beaucoup plus. Cette année, des barrières de 'bois divisaient la place en deux, de l'avenue Wagram à l'avenue Kléber. La partie côté Grande-Armée appartenait au public. L'autre moitié était largement dégagée, saupoudrée de sable doré, et on y avait tracé de deux larges traits de peinture blanche l'axe du défilé des troupes qui allait terminer la cérémonie.

En haut des avenues, les trottoirs étaient réservés aux fonctionnaires, aux officiers de réserve, aux associations d'anciens combattants. Le terreplein de l'Etoile avait une frange de drapeaux ceux des associations de mutilés des petites voitures, portant les plus gravement atteints, étaient alignées en avant des emblèmes. La tombe du Soldat inconnu était littéralement jonchée d'offrandes fleuries. A celles de la veille étaient venues s'ajouter, depuis le lever du jour, celles de nombreux groupements de tous ordres. La flamme qui ne s'éteint pas dansait au chevet du grand mort, Tout autour de la tombe, les drapeaux des régiments dissous, qui sont toute l'année conservés aux Invalides et dont c'est le seul jour annuel de retour à la vie, étaient venus former, à 10 h. 30, une haie frissonnante et prestigieuse. Précédés des musiques de l'infanterie et du général Prettelat, commandant la place de Paris, bien campé sur son fin cheval blanc, ils étaient montés, groupe compact et glorieux, par les Champs-Elysées frangés de foule, dans le bruit éclatant des fanfares et la sourde rumeur du peuple. Il faisait gris, un peu froid. Un moment, un peu de bruine vaporisa la voie triomphale et le splendide monument voué aux gloires de l'Empire, où se dresse à jamais le nouvel autel de la patrie qu'est la dalle sacrée de l'Inconnu.

Devant les bas-reliefs de Cortot et de Rude, auprès des victimes de la guerre, tous les personnages officiels étaient groupés.

M. Jeanneney, président du Sénat, était accompagné des membres du bureau de la Haute Assemblée. M. Miellet, vice-président de la Chambre. remplaçait M. Fernand Bouisson, empêché. Le gouvernement était représenté, dans l'enceinte officielle, par MM. Camille Chautémps, Sarraut, Dalimier, Julien Durand, Justin Godart, Paganon, Gratien Candace. Les généraux du conseil supérieur de guerre entouraient le maréchal Pétain, le général Weygand, chef d'état-major général de l'armée, et l'amiral DurandViel, chef d'état.major général de la marine. Dans le groupe des ambassadeurs et des attachés militaires étrangers, on remarquait lord Tyrrell, ambassadeur d'Angleterre le baron de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique le comte Chlapowski, ambassadeur de Pologne M. de Madariaga, ambassadeur d'Espagne M. Osuski, ministre de Tchécoslovaquie, etc. La Ville de Paris était là avec MM. de Fontenay, président, et Victor Bucaille, syndic de son conseil municipal MM. Edouard Renard, préfet de la Seine, et Jean CSîappe, préfet de police.

En Hitrê dé l'avenue groupe de personnalités s'était formé à 10 h. 45. On y voyait MM. PaulBoncour, ministre de la Guerre Georges Leygues, ministre de la Marine Painlevé, ministre de l'Air, et Aimé Berthod, ministre des Pensions le général Gouraud, en uniforme kaki; MM. Jean.Chiappe et Guichasd, directeur général de la police municipale. A 10 h. 55, l'auto présidentielle s'arrêtait auprès d'eux. M. Albert Lebrun, acclamé par la foule, en descendait avec le général Braconnier, chef de sa maison militaire, et il allait immédiatement saluer les emblèmes et les groupes des mutilés. Après la sonnerie aux champs, la musique de la garde jouait la Marseillaise.

S'étant avancé dans l'espace libre qui précédait la tombe, le chef de l'Etat, encadré de MM. Jeanneney et Miellet, saluait les drapeaux des unités dissoutes et revenait se placer devant la dalle sacrée. Tambours et clairons ouvraient le ban. Une bombe, éclatant au sommet de l'Arc de Triomphe, faisait partir tout un vol de. pigeons affolés, La minute de recueillement commençait. Elle suspendait jusqu'ici tous les bruits, éteignait toutes les rumeurs de la Ville, faisait taire toutes les voix. Cette année, on allait pour la première fois, à cette occasion,' entendre la nouvelle sonnerie du salut aux morts. Un sourd et lointain roulement de tambour y préludait puis les cuivres reprenaient doucement le thème harmonisé des tops, la sonnerie réglementaire de l'armée américaine. Trente secondes passèrent ainsi. Pendant les trente dernières secondes, le silence allait, comme autrefois, s'appesantir sur la multitude. courbée, figée au garde-àvous..sur les têtes nues et inclinées. Les pigeons, chassés par la détonation, étaient revenus, rassurés. Un autre pétard les effaroucha de nouveau. Les tambours et les clairons lançaient le salut au drapeau.

Nous voyagerons en char à boeufs ? s'exclama Merry.

Pendant la dernière partie du parcours, oui. Il n'y a pas encore de chemin de fer à crémaillère pour grimper sur les plateaux du Basou- toland, répondit Stones.

Qui engagera les hommes ? continua Czirok.

Vous, si vous le voulez bien Je connais quelques anciens mineurs, qui ont fait partie de la milice montée, tous Anglo-Boërs, et robustes compagnons. Il y aura du choix d'ailleurs. Et je prendrai comme second un ancien brigadier de la police des claims. un Hollandais nomme Luc Van Roëls, sur qui l'on peut compter. Parfait. De ce côté-là vous avez carte blanche.

Pour les chevaux et les armes ? Donnez-nous la liste complète de ce qu'il faudra, dit Merry. Nous achèterons le nécessaire. Si de votre côté vous avez des achats à faire pour l'équipement des hommes; nous vous fournirons les avances nécessaires. J'accepte dit Czirok, merci monsieur Saintyvraie.

Et` vous, Shuig. viendrez-vous avec nous ? demanda Margit au Chii nois qui avait servi le dîner en silence. avec sa prévenance et son zèle accoutumés.

Si vous veut, moi veut répondit ShunR.

Eh bien, maintenant passons au salon dit Stones, nous y bavarderons en fumant.

Et Margit nous chantera de vieilles romances tziganes dit Merry en souriant à la jeune femme. Et nous boirons du Champagne de l France à nos succès futurs I^olà, .gentlemen! dit Czirok, ae

Aux portes de 3(eaux, à Nenfmontiers-Villeroy, a été solennellement inauguré, hier après-midi, le sobre monument rappelant le aouuenir des premiers défenseurs de Paris, le lieutenant Charles Péguy et ses cent trente-neuf compagnons du d'infanterie

Déjà, la musique de la Garde'attaquait, dans l'avenue Friedland, un entraînant pas redoublé. On voyait les premières baïonnettes surgir de l'avenue. Puis c'étaient les bicornes noirs de Polytechnique, les casoars des Saint-Cyriens, qui ont repris le pantalon rouge et la capote noire d'avant-guerre les pompiers de Paris, avec leurs casques étincelants les gardes républicains, avec leur shakos à plumets rouges les gardes mobiles, casqués de neir les vastes de cuir des hommes des « chars d'assaut» l'aviation, le génie, les cols bleus des marins.

L'infanterie horizon défila derrière ses musiques groupées, ainsi que les coloniaux kakis, couleurs de la terre des dunes. Puis, les trompettes, répercutant leurs stridences sur la voûte grandiose de l'Arc, entraînaient maintenant les artilleurs, ceux des 75 et ceux des 155, les gardes à cheval, les dragons, les cuirassiers. Enfin, une musique, essayant de dominer la pétarade de leurs moteurs, accompagnait l'impeccable défilé des motos-mitrailleuses, des autos-canons, des autos blindées, des éléments de D. C. A., etc.

Le général Gouraud saluait le chef de l'Etat d'un grand geste de son bras valide. M. Albert Lebrun et les ministres s'avançaient au devant du vaillant gouverneur de Paris, qu'ils félicitaient.

Il y a treize ans, la foule, à cette même heure, cherchait Clemenceau au fond de toutes les voitures. Elle allait, tandis que les fanfares descendaient vers lui, accompagnant les drapeaux qui regagnaient les Invalides, saluer en passant son effigie de bronze, dressée, dans les Champs-Elysées, sur son bloc de rocher verdi.

Le déjeuner de l'Elysée Le Président de la République a offert, après la revue, un déjeuner aux officiers généraux et chefs de corps ayant participé au défilé de l'Arc de Triomphe.

Parmi les convives se trouvaient MM. Paul-Boncour, ministre de la Guerre Georges Leygues, ministre de la Marine Paul Painlevé; ministre de l'Air Albert Sarraut, ministre des Colonies Paul Bernier, soüs-secrétaire d'Etat au ministère de l'Air Philippe Marçombes, sous-secrétaire d'Etat à l'Education physique; Gratien Candace, sous-secrétaire d'Etat au ministère des Colonies le maréchal Pétain, le maréchal Franchet d'Esperey, le général Weygand, le général Gouraud, les membres des conseils supérieurs de la Guerre et de la Marine, ainsi., que les membres des maisons civile et militaire du Président de la République.

Les félicitations aux troupes A l'issue de la revue, le Président de la République a adressé ses félicitations au ministre de la Guerre et au ministre de la Marine pour la belle tenue du défilé. Ces lettres ont été aussitôt transmises aux troupes 'de la garnison.

L'HOMMAGE DE PARIS

A LA MÉMOIRE DE CLEMENCEAU Le souvenir de Georges Clemenceau est inséparable de la grande journée de l'Armistice. Aussi furent-ils nombreux, hier, les visiteurs venus en pèlerinage au domicile du chef du gouvernement de la Victoire. 8, rue Franklin, transformé en musée. Dans la matinée, à 10 h. 45, une délégation du conseil municipal, conduite par M. de Fontenay, président, avait déposé une magnifique gerbe de roses rouges cravatées aux couleurs de la Ville de Paris au pied du lit où s'éteignit le grand Français.

LES CÉRÉMONIES DIVERSES Les diverses cérémonies organisées dans les églises, autour des monuments commémoratifs installés dans les mairies parisiennes oit au pied des stèles du Souvenir des cimetières, se sont déroulées en présence de nombreuses assistances émues et recueillies. La foule, dans l'après-midi et la soirée, était très dense sur les Grands Boulevards et avenue des Champs-Elysées.

vendons pas la peau de 1 ours avant d'avoir tué la béte N'avez-vous pas confiance ? demanda Margit surprise, en regardant l'Allemand.

Je n'ai pas d'opinion à émettre, madame, répondit lê maître mineur, puisque je ne sais pas exactement où nous allons, mais j'ai confiance en vous tous et je vous suivrais jusqu'au bout du monde

Il souriait en s'inclinant légèrement devant la jeune femme qui, sous son regard sombre, profond et brillant à la fois, se sentit le cœur serré tout à coup, sans savoir pourquoi. Pourquoi donc, dans ce cas, avezvous dit ce que vous venez de dire ? demanda Merry.

Pour que nous ne nous emballions pas tous sur une espérance que les événements ne justifieront peutêtre pas. à moins que.

Que quoi ? dit à son tour Van Kerkhouwes.

A moins que le plan de Tscholock Tschernoch ne soit d'une précision extrême, ce dont on peut douter. si, ce pauvre diable était, ainsi que vous me l'avez dit, une brute sans Instruction.

Tous regardèrent Margit.

Tscholack Tschernoch, dit la jeune femme n'était pas ce qu'il pai raissait être. Quant nous l'avons rei cueilli, nous l'avons pris pour un vagajbond à bout de forces, un chemineau comme il en est tant entre les Kari Pathes et le Proche-Orient. Mais il avait été sous-officier pendant cinq ans dans l'armée hongroise. Il avait eu un commando boër d'artillerie montée sous ses ordres, pendant la guerre anglo-boër. Il savait lire une carte, tracer un croquis, choisir dea repères.

Les illuminations de la place de la Concorde et des principaux monuments attirèrent les promeneurs.

La minute de silence

Toute la circulation fut arrêtée, hier, à 11 heures, au moment précis où la minute de silence commençait à l'Arc de Triomphe.

Les agents de service aux carrefours avaient réglé leur montre pour que le signal fût, dans tous les quartiers, simultané.

A 11 heures juste, un coup de sifflet immobilisa voitures particulières, autobus et taxis. Les agents saluaient militairement. Les piétons eux-mêmes, découverts, s'immobilisaient. Les cloches des églises sonnaient à toute volée. A 11 h. 1, nouveau coup de sifflet. Voitures et passants reprenaient leur course interrompue.

Les aumôniers

à l'Arc de Triomphe

La manifestation annuelle d'union sacrée des aumôniers blessés de guerre, s'est déroulée à l'Arc de Triomphe, à 15 heures précises. Formés en cortège à 14 h. 45, à l'angle de l'avenue de Wagram, les aumôniers militaires de tous les cultes ée rendirent sur la tombe de l'Inconnu, où le rabbin Maurice Zeitlin, l'abbé Auguste Goupil et le pasteur Georges Lauga prirent successivement la parole.

La cérémonie de la Flamme Les 682 associations d'anciens combattants qui composent l'association de la Flamme sous l'Arc dr Triomphe avaient, comme chaque année, organisé, de 21 à 23 heures, une veillée funèbre du Soldat Inconnu. Le général Gouraud est venu à 22 h. 45 participer au dernier quart d'heure de cette veillée, à l'issue de laquelle il a lui-même ravivé la flamme. Les orphelins de guerre et les fils des tués entouraient la tombe, ainsi que plusieurs élèves de Polytechnique et de Saint-Cyr, dont le père est mort au champ d'honneur. Les drapeaux de nombreuses associations étaient groupés autour de la dalle. Pendant la cérémonie de la Flamme, à 23 heures, a retenti encore, comme le matin, l'émouvante sonnerie aux morts. Les écoliers du XI'

au Cirque d'Hiver

Les enfants des écoles du quartier de la Folie-Méricourt ont célébré avec éclat, hier matin, la fête de l'Armistice. La manifestation organisée par M. René Fiquet, conseiller municipal, glorieux mutilé de guerre, s'est déroufée au Cirque d'Hiver. Plus de 4.000 écoliers parisiens y ont pris part. Il y eut d'abord une ample distribution de friandises, à laquelle succéda un spectacle des plus variés.

Dans un discours émouvant, M. René Fiquet a invité garçons et fillettes à unir dans leur cœur et l'amour du pays et le souvenir de ceux qui se sacrifièrent pour sa défense. Les écoliers parisiens applaudirent encore M. HenryPaté, vice-président de la Chambre, et M. Henry Viet, maire du XI' arrondissement, qui dégagèrent avec éloquence les enseignements du glorieux anniversaire. L'aiguille de l'horloge marquait 11 heures. La Marseillaise retentit, puis il y eut une minute impressionnante de silence, suivie du pieux pèlerinage de deux enfants qui allèrent, au milieu de l'émotion de tous, déposer deux gerbes de fleurs sur le monument aux morts du XI" arrondissement. LES MANIFESTATIONS PACIFISTES

Autour du Panthéon

Répondant à l'appel de la Ligue des anciens combattants pacifistes et du parti S. F. I. 0., dès 14 heures, des manifestants, qui bientôt se trouvèrent

Pant Faure, devant le Panthéon, prononçant son discours

Tout cela résulte des papiers que nous avons en notre possession, des instructions très précises qu'il dicta à Radomir avant de mourir, du croquis schématique mais fort clair quand on en possède la clef qu'il a joîht à la cartc des lieux. Nous pouvons donc aller hardiment de l'avant La fortune pour nous tous est au bout du chemin î

Hourrah cria Stones. Acceptons-en l'augure. Et maintenant, tous pour un et un pour tous.

Ils choquèrent leurs coupes élevées à bout de bras, et burent ensemble, le beau vin blond qui pétillait en moussant dans le cristal limpide.

Une heure plus tard, Conrad Czirok quittait la demeure de ses hôtes, reconduit jusqu'à la grille du jardin par Shung.

Alors ? Interrogea laconiquement le Chinois.

Tout va bien. Les harengs sont dans la poêle et il ne reste plus qu'à les faire cuire dit l'Allemand avec un rire sourd.

Et à les manger conclut Shung. dont les yeux noirs sous leurs lourdes paupières bistrées eurent un sinistre éclat

V

Le plan de Tacholach Tschernock Sous la lourde chaleur qui tombait, en vagues de plomb fondu sur un ciel embrasé, la caravane somnolait dans la torpeur de la sieste.

Les chevaux, les bœufs, déharnachés se reposaient à l'ombre des maigres buissons de tamaris rabougris, presque desséchés, et de mimosas nains, en- tourant un bouquet d'acacias épineux au feuillage grillé et comme stérilisé

environ 5.000, arrivèrent rue Soufflot et rue Saint-Jacques, où devait se faire la concentration pour manifester en l'honneur de Jean Jaurès dont les cendres, on le sait, sont déposées au Panthéon. A 15 heures, les colonnes de manifestants, qu'encadrait un important service d'ordre, montèrent vers le Panthéon. Une délégation, comprenant environ vingt-cinq personnes, ayant à sa tête Planche, député, et M. Paul Faure, secrétaire général du parti S. F. L 0., pénétra dans le Panthéon et se rendit sur la tombe de Jaurès, où elle y déposa une palme. M. Osmin prononça une allocution.

Puis les protagonistes de la manifestation se massèrent sur le péristyle du Panthéon où avait été disposé un diffuseur et des haut-parleurs. Des discours, chaleureusement applaudis par les assistants, furent prononcés par MM. Planche et Faure.

Vers 15 h. 20, la dislocation s'opéra. Tournant autour du Panthéon, les manifestants, qu'entouraient toujours les agents, devaient se disperser dans la rue Sainte-Geneviève. Mais- tous n'obtempérèrent pas aux ordres de leurs dirigeants, qui les avaient invités à se disperser devant l'église Sainte-Etiennedu-Mont. Ils descendirent en groupe la rue Sainte-Geneviève jusqu'à la place Maubert, gagnèrent le boulevard Saint- Germain qu'ils parcoururent au pas de course jusqu'au carrefour -Saint-Michel, où un barrage d'agents les dispersa. Un certain nombre de manifestants se regroupèrent et remontèrent le boulevard Saint-Michel, en direction de la place Médicis. Au carrefour de la rue de l'Ecole-de-Médecine, ils se heurtèrent à un groupe de camelots du roi. Une échauffourée se produit, au cours de laquelle cinq camelots du roi furent blessés. Sur ces entrefaites arrive M. Guichard, directeur de la police municipale, qui intervint en médiateur et dispersa les manifestants.

Auparavant, un groupe d'étudiants d'action française, qui se dirigeait vers le Panthéon, pour aller déposer une palme au monument aux écrivains morts pendant la guerre, s'était heurté à un barrage de police, rue Soufflot. Huit étudiants furent arrêtés pour refus de circuler, puis relâchés en fin de soirée.

Les agents Gabriel Mauger, du Ve Louis Perruche, du XV", et René Le Calvez, du XIVI ont été contusionnés et un manifestant, M. Fernand Lanx, dut être soigné à l'hôpital Cochin. Au bois de Vincennes

Les communistes de la région parisienne ont.tenu une réunion, dans la matinée, sur le terrain de l'Exposition coloniale. Ils y sont venus par le métro, en autocar et taxi, de lointaines banlieues, et se sont rassemblés près de la porte de Reuilly, d'où ils ont gagné le bois. Combien étaient-ils ? Une dizaine de mille environ. Dix tribunes avaient été édifiées. Chacune d'elles devait être occupée par cinq orateurs, qui parlèrent de 10 h. 30 à midi et demie. Puis la réunion prit fln j sans incident. A la dislocation, une centaine de communistes, qui se diri-'geaient vers la station du métro « Porte-Dorée », aperçurent un drapeau national à la fenêtre d'une maison du boulevard Poniatowslti. Une petite manifestation bruyante se déclencha. A l'entrée de la station du métro, un faisceau de drapeaux décorait l'un des candélabres. Un détachement d'agents était placé près de là. Tout à coup, on vit les communistes lancer des pierres sur le candélabre, dont le globe fut j brisé, et sur les gardiens. Quatre d'en-' tre ces derniers, MM. Aubœuf, Borlier. j Lejeune et Delmarde, du IV arrondis-:sement, furent atteints et légèrement blessés. Une charge dégagea aussitôt la butte de terre où s'étaient massés les manifestants. Il n'y eut pas d'arrestations.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'U. N, C. de Meaux, l'Association des médaillés militaires et officiers de réserve de Meaux.

Inauguration de la Seconde Quinzaine des Grands Boulevards, 15 h. 30 (restaurant Marguery).

Congrès Union nationale des mutilés et réformés, 24, rue Saint-Victor. Des veuves de guerre remariées, 22, rue Saint-Victor.

Réunions Association des A. E. de l'école d'administration municipale, 18 h., mairie du IVe. L'Art'pour tous, 14 h. 30, Trocadéro. Ligue française pour le droit des femmes, 16 h., 25, rue de Sèvres. Club du Faubourg, 14 h., 9, rue de la Fidélité.

Réunions d'anciens combattants 68e et 69* R. A. P. (voie de 0,60), 21 h., 147, rue Saint-Denis. La Chéchia (anciens zoua- ves), 21 h., 4. rue Saint-Laurent. 236« j R. I., 21 h., 6 bès, rue du 4-septembre. Banquets Congrès de l'industrie et de l'agriculture françaises, 13 h,, restaurant Laurent, avenue des Champs-Elysées. 13(h et 317' R .1. (suivi de bal), 19 h. 30, 80, boulevard de Clichy.

Courses à Saint-Cloud à 13 h. 30.

Conseil de cabinet, à 10 heures, au ministère des Affaires étrangères.

Le président de l'Académie diplomatique internationale, le vicomte de Fontenay, ambassadeur de France, a été invité par l'Académie royale d'Italie à participer au travaux de la réunion qui se tiendra à Rome, du 14 au 20 novembre, et qui examinera l'organisation de l'Europe.

Le ministre de Yougoslavie et Mme Spalaîkovitch ont donné hier, à l'hôtel de la légation, un déjeuner intime en l'honneur de M. Emile Naggiar, ministre de France en Yougoslavie. A l'occasion de la pendaison jde sa crémaillère, notre excellent confrère l'Art et la Mode a donné dans ses nouveaux bureaux de la rue du Colisée une brillante réception.

Nous relevons avec plaisir dans la récente promotion de la Légion d'honneur, le nom de M. Jean DucreuxPicon, administrateur de la Société PICON d CI à Marseille. • NECROLOGIE

Nous apprenons la mort du docteur Emile Paquy, décédé subitement, en

par la chaleur, dressés dans un repli de terrain.

Deux longs chariots boërs, attelés chacun de six bœufs, étaient arrêtés sous les arbres entre chacun d'eux, une longue et large bâche de toile verte, tendue projetait sur le sol rouge un carré d'ombre violette là, pêlemêle, reposaient étendus sur des couvertures, Merry et son second Van Roëls, colosse taciturne, au visage basané, aux yeux caves, barbu de gris, qui cheminait des journées entières sans prononcer une parole.

Huit hommes, trois Cafres, Limbo, Pambé et Matona trois Burghers, Peringhen, Van Wett et De Joos deux Anglo-Boërs, Nicholson et Rangall complétaient la troupe, avec naturellement Shung.

Margit, Merry, Stones, Van Kerkhouwe, Conrad Czirok, Van Roels, Peeringhen, Van Wett et De Joos faisaient la route à chevàl, les trois Cafres et Shung avec les deux AngloBoërs, prenaient place à bord des chariots quand il ne leur plaisait pas d'aller à pied, ce qui d'ailleurs était rare, car ces trois solides gaillards. aux longues jambes minces et bien musclées, agiles et extrêmement résistants à la fatigue, préféraient la marche, au transport, sous l'étouffante moiteur des bâches.

Il y avait deux mois déjà que Merry et ses amis avaient engagé Conrad Czirok. Ils n'avaient pas eu lieu de s'en- repentir. L'homme était robuste, sûr, discret et montrait une rare activité en toutes choses. Il connaissait admirablement son métier et possédait l'habitude du commandement et 'l'expérience des longs voyages Enfin, il se tenait à sa place, avec une dia-

son domicile, 20, rue Joubert, à rage de soixante-six ans. Ses obsèques auront lieu aujourd'hui, midi précis, en l'église Saint-Louis d'Antin.

OBSEQUES

Les obsèques de Mme Sulpis-Dubail, présidente de. l'Association des anciennes élèves des maisons d'éducation de la Légion d'honneur, chevalier de la Légion d'honneur, auront lieu le lundi 14 novembre, en l'église Sainte-CIotilde, où l'on se réunira à 9 h. 45.

De la part du général Dubail, grand chancelier de la Légion d'honneur, son père de M. Emile-Jean Sulpia, membre de l'Institut, son mari, et de M. Jean Duiwaugc -Dubail, son fils. Le présent avis tiendra lieu de fairepart.

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i crétion dont Margit et ses amis lui savaient gré. Même, sa déférence, très nettement marquée envers Merry et sa compagne, prenait parfois les allures de l'obséquiosité, Merry mettait ce léger travers sur le compte de l'éducation reçue jadis par Czirok, sur le respect fortement inculqué de la hiérarchie, Merry était le chef et Czirok à tout instant, montrait qu'il s'en souvenait.

En six semaines, tous les achats nécessaires avaient été faits, les chariots aménagés, bâches, chargés méthodiquement, puis expédiés par la voie ferrée à Harrissmith, sous la surveillance de Van Roëls qui les convoyait.

Tout le reste de la troupe avait rallié Harrismith dès qu'un télégramme de Van Roëls avait signalé l'arrivée en bon état du matériel et des animaux de trait et de selle.

Toutes autorisations demandées et assez facilement obtenues, la petite troupe avait quitté Harrysmith un beau matin ou plutôt une belle nuit par un clair de lune splendide, dans l'intention avouée de gagner le Mont-aux-Songes et de traverser le Basoutoland. du nord-est au sud-ouest en suivant les plateaux rocheux qui dominent le cours de l'Orange.

Depuis huit jours déjà ils marchaient vers le Mont aux Songes sans se hâter, chassant, péchant, se reposant, se livrant en apparence à toutes les occupations de ceux qui voyagent pour leur plaisir, en réalité s'entraînant pour pouvoir vivre sans trop de peine la rude existence des p,rospecteurs de terrains diamantifères.

La première, Margit s'éveilla, s'assit, s'étira un peu, comme une chatte mal

Programme des spectacles Opéra, 8 h., Lohengrin.

Opéra-Comique, 8 h. 15. Carmen.

Français,, 4 h. 30, matinée poétique 8 h. 30, Christine.

Odéon, 2 h. 30. Don Juan, l'homme de désir, l'Habit vert 8 h. ê0, .Education de prince.

Th. Populaire (Trocadéro). S h. 15. Manon Gaité-Lyrique, 8 h. 30, Véronique.

Trlsnon-Lyrique, 8 h. 80, Ciboulette. 1 Châtelet, 8 h. 30, Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, 9 b., Avril (A. Brtilé, Arnaudy). Forte-Saint-Martin, 8 h. 30, le Scandale. Théâtre de Paris, 8 45. Une femme ravie. Gymnase. 8 h. 45. 145 Wall Street.

Sarah-Bcrnh., 9 h,, la Dame aux camélias. Mogador, 8 30, Auberge du Cheval-Blanc. Renaissance, 8 h. 45, la Vie d'une femme. Ambigu, 2 h. 30, 8 h. 40t Topaze.

Palais-Royal, 8 h. 45. la Maison d'en face. Antoine, 8 h. 40, Périphérie.

Bouffes-Parisiens, 8 h. 45, Azor.

Michodière, 9 h.. la Fleur des pois. Athénée, 8 h. 45. Youki.

Madeleine, 9 h. 15, Mozart (Yv. Printemps) Ambassadeurs, 9 h., Edition spéciale. Saint-Georges, 9 h., Mademoiselle.

Nouveautés. 8 h. 45, Jeanne.

Comédie Champs-Elysées. 9 h.. Domino. Gd-Guignol, 9 h., Sexualité (M. Mayane). Théâtre Michel, 9 h.. Valenttn le Désossé. Potinière, 9 h., « 5 à 7 » (comédie). Capucines, 8 h. 45, le Progrès s'amuse. Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc. Avenue, 9 h., la Ronde (Ludmil!a PïtoëfE). Montparnasse, 9 h., Comme tu veux. Atxlier, 9 h.. Lanceurs de graines.

Mathnrins, 9 h.. Prenez srarcje à la peinture. Studio de Paris, 9 h., Raquel Meller. M. de la Chanson, 9 30, Au pays du sqleil. Théâtre Figaro, relâche.

Th. A. Intern., 9 h. le Train blindé. Comopdla, 9 h.. Un joli monsieur! (opér.) Clnny, 9 h.. Bourrachon (Signoret). Déjazet, 8 h. 45, Joseph est im cochon. Moncey, 2 30. 8 30, la Fille du tamb.-maj. Gobelins..8 30. la ^n^f de Mimi Pinson.

MUSIC-HALLS

Folies-Bergère, rel.Vhe.

Casino de Paris, 8 30. Sex Appeai 32. Empite, 2 h; 30, 8 h. 30, Mayol.

Alhambra, 2. 5, 9 h.. Ninon Vallin, attract. IHx-Heures, 10 h.. Dix heures sonnent. Deux-Anes, Conférence de. no.s ânes. Embussy, 10 h., Mauricet, Charpini. etc. Lune-Rousse rue Pigalie), revue.. Pavillon M.-H. (1. bd Poisson.), perm. Seala, 2 30. 8 30. Georgius et eon th. chant. Bobino-M.-H., Perchieot. Bissi et Remo. Européen, m.. q., Maria Valente, Max Rogé. 7énlth (pi. Gambetta). Rlp (Jysor). Guumont-Palace (m.. s..), cinq attractions. ifédrano. R h. 45, Cirque sous l'eau. Cirqne d'Hiv., 2 45, 8 45. 1. ours. 1. phoqties. Coliséum, dans., mat. et soir., attractions. Moulin-Ronce, bal-kermesse, mat.. s., nuit. Masic-City-Bal, t. s, 9 h., dim., f., m. Luna-Park, 9 h., dancing (sem. entr. libre). Tardin d'Acelim., entr., 3 fr.; enfants, 1 fr. Pompéien (16, r. Monceau), mat- a., bal. CINEMAS

Madeleine, le Champion.

Paramount, maquillage.

Calimont-Palace. Danton.

Aubert-Palace, Un rêve blond.

Olympia, les Vignes du Seigneur.

Marivaux-Pathé, Mélo.

C. Ch.-Elys., Süence, on tourne (H. Lloyd). Gaumont-Th.. le Champion du régiment. Marigny, Fanny.

Boudu sauvé des eaux.

Moulin-Rouge-Pathé. Gaietés de l'escadron. Max-Linder-Fsthé. Poil de Carotte. Victor-Huiro-Pathé, Enlevez-moi

ïmpériaJ-Pnthé. l'Atlantide.

Omnia-Pathé, l'Hnmme que j'ai tué. Palace, la Traite des femmes.

C&pqcines (mat. seul.), Monsieur Albert. t,rmit..pethA-t'atan, C,ourtiaane (G. Garbo). Pigalle, le Chemin de la vie.

Annlln-Cinéma, Mata-Harl (Greta Garbo). Miracles. 9 h., la Femme nue.

>raiHot-Palace, Trader Horn.

FalRuière, Queen Kelly (G. Swanson). Caméo, Jeunes filles en uniforme.

Luna, Après l'amour, Frères Karamazoff. Royal-Pathé, l'Atlantide.

Studio 28, Y. Printemps, S. Guitry et Mon Léopoîd ?.

Agric., Scarface, 3, 9.; sam., dim.. 2 30. 5 h. Bonaparte. Congorilla, 3, 9.: s., d.. 230, 5. "1. Diamant (pl. St-Aup:.), Ce haret de nuit. Cigale, Buster millionnaire IB. Keaton). ;'rti<it!c, 1a Ch?mpinn du r^ariment.

Ciné-Opéra (1 h. 30 h minuit), Congorllla. I,ntétia-Pathé, Enlevez-moi.

Raspail 216, le Roi des Schlemihls, 2 30, 4 30, 8 30, 10 30.

Passy f25,' r. Pa'sv). Alraune (Bris:, Helm). Eden (7. av. <Js Clichy), le Triangle de feu. Saint-Marcel-Palhé, Enlevez-moi.

T.ouxor-Pathë, Enlevez-moi.

St-Sftb!n, FiTK de radian. Papa Long. Jamb. Carillon. Ouir-k fLilian Harvey).

Roxy, Frankenstein,

"Lyon-Pathé. Enlevez-mol.

Select-Pathé, Enlevez-moi.

Autenil-Bon-Ciné, Verdun souv. d'Histoire,

ROULAI

GOMSTttUlSeriT

FACILITÉS DE PAIEMENTS

APPLICATION DE LA

LOI LOUCHEUR

EXPOSITIONS PERMANENTES

PARIS I93,AV. MICHEL BIZOT

CATALOGUES FRANCO

I r L'AMOUR FIT LE RESTE

René Vlney Tendre victime Peul Darcy Pour l'bonneur Félls Làonneo Pour payer s* H elle

4. de Castyne L'enfant du crime


Le problème des dettes LES "DÉMARCHES

ANGLAISE ET FRANCAISE A WASHINGTON

SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

La même communication avait été également faite aux gouvernements de Rome et de Bruxelles, ce qui explique dans une certaine mesure les récents échanges de vues du président du Conseil, d'une part, avec M. de Brocqueville, le premier ministre de Belgique, et, d'autre part, avec l'ambassadeur d'Italie, le comte Pignatti Merano di Custoza.

Cette note, il est à peine besoin de le souligner, ne demande pas, ainsi que certaines dépêches l'ont prétendu, une extension du moratoire jusqu'à une date déterminée jusqu'à la conférence économique mondiale par exemple, ce qui laisserait entendre qu'on se propose à Londres de soulever, à cette occasion, un problème que le gouvernement américain s'est toujours refusé à y voir poser. Le document remis par sir Ronald Lindsay n'a pas cette précision. Elle se borne, ainsi que l'a très exactement rapporté notre correspondant aux Etats-Unis, à solliciter une simple prorogation de l'échéance de décembre en invoquant la situation présente de la GrandeBretagne et les difficultés que présenterait actuellement pour elle le transfert d'une somme aussi importante que celle qu'elle a à verser.

Il est certain que la démarche qu'a peut-être déjà faite, à l'heure où nous écrivons, l'ambassadeur de France, M. Paul Claudel ou qu'il s'apprête à faire, a eu ou aura exactement le même caractère. Elle ne peut tendre, en effet, comme celle de son collègue anglais, qu'à poser le problème des dettes internationales et, ainsi, à ouvrir la voie à des négociations ultérieures

C'est, de toute évidence, afin d'examiner les divers aspects de la question qua le ministre des Finances, M. Germain-Martin, qu'accompagnaient le directeur et le directeur adjoint du mouvement des fonds au ministère de la rue de Rivoli, MM. Escallier et Bizot, s'est rendu hier au Quai d'Orsay et a conféré, de midi à midi 30, avec le président du Conseil.

A l'issue de cette courte conférence, M. Germain-Martin s'est borné à déclarer aux représentants de la presse « Le gouvernement est engagé dans des négociations diplomatiques au sujet desquelles la courtoisie impose une réserve et une discrétion absolues. Cette discrétion ne fait que confirmer la démarche que nous signalons plus haut et qui porte, on le sait, en ce qui nous concerne, sur un paiement de 20 millions de dollars, alors que l'échéance britannique, à la même date du 15 décembre, s'élève à 95 millions de dollars. Signalons en terminant qu'il faut s'attendre, dans le plus bref délai, à une initiative analogue de la part de l'Italie7 et de la Belgique.

L'IMPRESSION AUX ETATS-UNIS New-York, 11 novembre.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER La démarche relative aux dettes de guerre, faite hier par l'ambassadeur d'Angleterre, a précipité le retour de Californie du président Hoover. Ayant quitté Palo Alto ce soir, il sera à Washington mardi dans la matinée. Dans l'intervalle, la démarche française que je vous annonçais hier aura été faite. Les journaux d'ici la donnent comme imminente. L'ambassade de France se refuse à donner aucune information. Pourtant, on peut être assuré que, malgré les fêtes de l'Armistice, notre ambassadeur, M. Paul Claudel, qui a déjà eu hier un entretien préliminaire avec M. Stimson, aura su où retrouver le secrétaire d'Etat pour lui communiquer les vues officielles du gouvernement français. Par égard pour M. Hoover, on ne donnera vraisemblablement à Washington aucune indication sur la teneur de la note anglaise avant le retour du président. Selon des indiscrétions dignes de foi, la question serait posée par l'Angleterre de telle manière que les négociations qui vont s'amorcer puissent aussi bien s'étendre au fond du problème des dettes de guerre ou se limiter à l'échéance du 15 décembre. De toute façon, il semble se confirmer que le gouvernement américain ne pourra rien faire sans l'assentiment du Congrès ou tout au moins de ses principaux leaders. Selon certains bruits, le président pourrait être amené à rappeler le Congrès avant sa date normale de convocation, le 7 décembre.

Tous ces projets sont très imprécis. Le Trésor et le département d'Etat vont étudier les problèmes posés par ces démarches européennes dans les quelques jours qui viennent. Il y a peu de parlementaires à Washington. Les agences de presse ont réussi à en toucher quelques-uns qui ne manifestent pas une grande chaleur pour une revision radicale des accords existants. En particulier, le sénateur Reed, républicain de Pennsylvanie, qui est allé à Paris récemment, aurait déclaré

Etant donné les circonstances telles que je les vois, il n'y aurait certainement aucune excuse pour réduire les paiements que doit nous faire le continent européen. Je ne suis pas assez familier avec les affaires anglaises pour pouvoir dire si l'Angleterre est capable d'effectuer intégralement son paiement du 15 décembres

Si elle ne l'est pas, les accords sur les dettes prévoient un moratoire partiel et cela, à mon avis, est suffisant pour faire face à la situation. L'Europe semble avoir oublié les très grandes réductions qui lui ont été faites quand ces dettes ont été consolidées. Elle semble aussi avoir oublié que l'Amérique a émis des bons pour fourdoivent être remboursés.

Plusieurs parlementaires démocrates se sont montrés plus favorables à un moratoire pour l'échéance du 15 décembre. pierre DENOYER LES ARGUMENTS BRITANNIQUESI Londres, 11 nov. (dép. Petit Parisien.) Sir John Simon, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, a reçu aujourd'hui au Foreign Office les ambassadeurs de France, d'Italie et de Belgique, auxquels il a fait connaître le sens de la note remise hier à M. Stimson par sir Ronald Lindsay, ambassadeur britannique aux Etats-Unis.

LA POLITIQUE ALLEMANDE 1 Le chancelier von Papen et le président du Reich tentent de réaliser

la concentration

Berlin, 11 novembre.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAI,

Le président Hindenburg a conféré avec le chancelier von Papen sur les conséquences des élections du 6 novembre ainsi que sur les meilleurs moyens de faite face à la situation. Comme je l'ai signalé dans mon dernier article, tous les efforts de la présidence et du gouvernement tendent désormais à la concentration. On désirerait, en haut lieu, qu'elle engio- bAt tous les partis de droite, plus e centre et les catholiques bavarois. M. von Papen conserve toujours jusqu'à nouvel ordre, la confiance du maréchal et se trouve chargé d'entre: en pourparlers avec les chefs des partis en vue de cette concentration. C'est une tâche ardue et plus difficile que jamais.

Le chancelier est un homme qui ne se décourage point. Au coura de l'entrevue que j'ai eue hier matin avec lui à la chancellerie, il m'a paru toujours décidé à affronter les obstacles qui s'amoncellent de plus en plus sur sa route et est encore confiant dans sa destinée ministérielle.

Depuis cinq mois qu'il est au pouvoir, M. von Papen a fait preuve d'un inlassable optimisme. Les flèches de ses adversaires, bien que nombreuses et souvent empoisonnées, ne l'ont pas jusqu'à présent beaucoup touché. Il y a, chez cet ancien officier de cavalerie, un cran, un dédain du qu'en-dirat-on qui l'ont rendu jusqu'à ce jour invulnérable. Lorsque, après la disgrâce de Brüning, le président lui confia la chancellerie, tout le monde pensait ici que M. von Papen ne serait qu'un Sommerkanzler, un chancelier pour la saison d'été. Mais voici l'automne venu, et M. von Papen tient toujours entre ses doigts les rênes du coursier allemand.

Au début, il montra quelque timidité, mais avec le temps il a pris de l'assurance. Ses paroles et ses gestes, assez gauches tout d'abord, se sont peu à peu fort bien adaptés à l'importançe de sa fonction. Il a appris à parler et à agir en homme de gouvernement. L'autre jour, au banquet de la presse étrangère, il a prononcé son discours avec une justesse de ton, une maîtrise de la parole qui ont beaucoup frappé tous les assistants. Le général von Schleicher, lorsqu'il entendit pour la première fois M. von Papen à la radio, lui adressa le lendemain ce compliment « Chancelier, vous êtes le meilleur speaker de l'Allemagne. » Les difficultés du chancelier Cependant, malgré sa fermeté de caractère, son esprit de décision, ses talents phonogéniques et l'indémontable bonne humeur avec laquelle il accueille les plus désagréables événements, M. von Papen éprouvera probablement cette fois quelque peine à résister à l'assaut quasi général qui

se prépare contre lui.

Depuis le 13 août, depuis l'entrevue fameuse au palais présidentiel, d'où Hitler revint penaud et profondément ulcéré, le chef des nazis a juré la mort politique de M. von Papen. Pendant la campagne électorale, il l'a pris constamment pour cible de ses sarcasmes et l'amère déception que le scrutin lie dimanche dernier a réservée au parti de la croix gammée n'est certes point faite pour atténuer cette rancune.

Le gouvernement espérait qu'après avoir été affaiblis les hitlériens se montreraient plus accommodants. Mais il semble qu'il n'en est rien bien au contraire, les rêves de concentration esquissés par le cabinet sont fort mal accueillis dans les milieux nazistes. On raconte, il est vrai, que Gregor Strasser et quelques autres ne seraient pas fâchés de devenir ministres, mais Hitler lui-même demeure nettement intransigeant. La presse hitlérienne qualifie de naïvetés les intentions conciliatrices de M. von Papen et réclame avec une énergie redoublée pour le « Führer la totalité du pouvoir et, bien entendu, la chancellerie.

Dans le camp catholique, M. von Papen n'est pas non plus persona grata. On le considère un peu comme un apostat et on lui reproche avec acrimonie de s'être paré avec trop d'empressement des dépouilles du docteur Brüning. Les gens du centre se déclarent tout disposés à écouter les conseils de conciliation du président Hindenburg, mais ils ne cachent pas leur répugnance à entrer en pourparlers à ce sujet avec M. von Papen. Le chancelier pourra-t-il résister longtemps encore à cette double antipathie où nazis et catholiques, divisés par ailleurs, se retrouvent ?. Une majorité brune-noire n'est plus, il est vrai, possible au Reichstag. Mais cette circonstance parlementaire ne diminue en rien, me semble-t-il, le mouvement convergent des deux principales oppositions qui mènent le combat contre le chancelier.

On croit que M. von Papen, par souci patriotique, se montrerait prêt à céder la place si un autre personnage présentait les qualités nécessaires pour réaliser la concentration nationale préconisée par le président. Mais où trouver ce chancelier ? Comment découvrir un homme qui plaise à la fois au maréchal, à Hugenberg, à Hitler et au chanoine Kaas ?

Gouverner l'Allemagne, ou plutôt, comme je l'ai déjà écrit, les quatre AIlemagnes d'aujourd'hui, est un problème qui ressemble fort à celui de la quadrature du cercle. Bien malin qui le résoudra. Lucien BOUKGUES M. BENES A LONDRES Londres. 11 novembre (dép. P. Paris.) M. Benes, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, est arrivé à j Londres cette nuit à 23 heures. Il compte passer quelques jours en Grande-Bretagne et profiter de sa visite pour s'entretenir avec diverses personnalités politiques.

L'ARRIVÉE DE M. FLANDIN Londres, 11 nov. (dép Petit Parisien.) M. Flandin, ancien ministre des Finances français, est arrivé à Londres cet après-midi. II sera, durant te weekend, l'hôte de sir Gomer Gerry,

LE 14e ANNIVERSAIRE DE L'ARMISTICE

.u, ïanlille royale après la cérémonie qui eut lieu hier au cénotaphe

IjC roi GeorKe déposant une couronne au pied du cénotaphe

DANS LES DEPARTEMENTS A l'occasion des fêtes de l'Armistice, on a inauguré plusieurs monuments aux morts, à Lorient et à Grenoble notamment.

A Lorient la cérémonie a eu lieu en présence de 10.000 spectateurs. M. Rio, sénateur, président de la commission de la marine, a exalté le sacrifice de ceux qui moururent pour la France. Il rappela les fortes paroles du président Herriot, affirmant que la thèse sur la sécurité, l'arbitrage et le désarmement était la sienne et qu'il la défendrait de toute son énergie.

A Grenoble, le maire, le docteur Martin, au nom de la ville, a reçu le monument qui est constitué par l'ancienne porte de France, érigée au xvn° siècle. A Cernay a eu également lieu en présence du préfet du Haut-Rhin. M. Laban, de M. Brom, député de l'arrondissement de Thann, l'inauguration de l'obélisque élevé dans la rue principale aux morts civils et militaires de la commune. A Verdun, au cimetière national du faubourg Pavé, quatre torchères ont été allumées aux quatre coins du tertre des sept soldats inconnus.

A Douaumont, l'abbé Bergey, devant une nombreuse assistance, a prononcé un discours dans lequel il a dit notamment

Au nom des catholiques de France, je demande la paix et je la désire pardessus tout.

Il a ajouté, au moment où allait retentir la sonnerie rappelant celle de l'armistice:

Clairons, sonnez pour annoncer au monde la paix pour ceux qui sont de haane volonté.

A Châlons-sur-Marne, les fêtes ont été présidées par M. Alfred Margaine. aous-secrétaire d'Etat, et le sénateur Henry de Jouvenel. Ce dernier a exprimé l'espoir que le département de la Marne donnerait son nom à la victoire de la paix comme il avait pendant la guerre donné son nom à deux victoires.

A Reims, le maire, M. Marchandeau, sous-secrétaire d'Etat, a ravivé au monument aux morts la flamme du souvenir et a déposé une palme tandis que les troupes rendaient les honneurs. A Arras, M. Ibl, chargé d'affaires de la République tchécoslovaque, au nom de son gouvernement, et l'attaché militaire, colonel Vltavsky, au nom de l'armée tchécoslovaque, ont déposé des couronnes sur le monument aux morts. Puis M. Ibl a épinglé la croix de guerre tchécoslovaque sur le coussin aux armes d'Arras portant déjà la croix de la Légion d'honneur et la croix de guerre française.

SUR LA TOMBE DE CLEMENCEAU La Roche-sur-Yon, 11 nov. (d. Havas.) Ce matin, M. Chiraux, préfet de la Vendée, a déposé une gerbe sur la tombe de Clemenceau, au Colombier. Les anciens combattants de la région se sont rendus en cortège devant la stèle.

M. Godin, ancien président du conseil municipal de Paris, au nom de la Ville de Paris, a déposé également une gerbe de roses.

A L'ETRANGER

L'armistice a été pieusement célébré par tous les pays qui ont pris part à la Grande Guerre.

A Londres le roi, sur l'avis de ses médecins n'a pu assister à la cérémonie habituelle mais il a déposé une couronne au pied de cénotaphe des morts de la guerre. White Hall était noir de monde.

A Bruxelles la famille royale s'est recueillie devant la tombe du Soldat inconnu et un public nombreux a défilé devant la dalle sacrée.

A Rome, une messe de Requiem a été célébrée à Saint-Louis-des-Françals pour nos soldats tombés au champ d'honneur.

A Varsovie, l'anniversaire de l'armistice a été fêté avec ferveur et de nombreux articles ont paru, à ce sujet. dans les journaux.

A Belgrade, des cérémonies ont eu lieu en divers endroits et notamment au cimetière français.

A Bucarest, une solennité émouvante s'est déroulée en présence du prince Michel et des autorités, devant la tombe du héros inconnu.

Des cérémonies identiques ont été célébrées en Autriche, au Portugal, en Espagne, en Turquie, à Monaco, et dans toutes nos colonies, notamment à Tunis, à Rabat et à Saïgon.

M. Henry Bérenger est arrivé à Rome Rome, 11 novembre (dép. Havas.) M. Henry Bérenger, président de la commission des affaires étrangères du Sénat français, est arrivé à Rome à 17 h. 55. Il a été reçu à la gare par les membres de l'ambassade de France auprès du Quirinal.

On sait que M. Henry Bérenger a été invité par l'Académie d'Italie à prendre part au congrès Volta dont la séance d'ouverture aura lieu lundi.

M. Dalimier entend secourir les travailleurs intellectuels victimes de la crise

SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Les artistes de théâtre, cigales imprévoyantes, n'avaient jamais songé jusque-là à se grouper. M. Dalimier y pourvut. Et l'Union des artistes, dont il fut le parrain, est aujourd'hui une belle et solide organisation philanthropique. Grâce aux manifestations qu'il organisa à leur profit à la Sorbonne et dans d'autres salles, M. Dalimier put leur distribuer une somme de plus de 800.000 francs. Pour les peintres, dès 1917, il réussit à organiser des expositions de leurs œuvres à l'étranger à Barcelone, à Zurich, à Amsterdam, à Buenos-Ayres, et chacune de ces manifestations fut un gros succès. Pour les musiciens, il fit de même. L'orchestre du Conservatoire alla donner des concerts en Suisse qui rapportèrent de quoi soulagsr bien des misères.

Et, dans le même éemps, M. Dalimier organisait le théâtre aux armées, si précieux pour réconforter le moral des poilus, et le service photographique de l'armée, qui a rassemblé une collection de documents de la plus haute valeur.

M. Dalimier m'a conté en détail la situation qu'il a trouvée, il y a quelques mois, quand il s'est installé rue de Grenelle.

Elle était, m'a-t-il dit, en ce qui concerne les travailleurs intellectuels presque du même ordre que celle que ces mêmes travailleurs ont connue au début de la guerre.

La crise a durement frappé les artistes, les littérateurs, les musiciens, tous ceux que j'ai appris à connaître et qui sont l'orgueil de ce pays parce qu'ils l'ont fait ce qu'il est. La misère pour tous ces braves est particulièrement pénible. Ils ne sont pas inscrits aux mairies et, partant, ne reçoivent pas les secours que l'on donne aux ouvriers en chômage. Et pourtant la plupart d'entre eux ont de. très lourdes charges. J'ai pensé qu'il fallait faire quelque chose pour eux.

Je procède par étapes.

Tout d'abord, à la date du 28 juillet 1932, j'ai pris un décret admettant aux subventions de l'Etat les caisses de chômage créées par les travailleurs indépendants en vue de venir en aide à leurs membres en chômage, c'est-à-dire privés complètement du travail dont ils tiraient leurs moyens d'existence.

Aux termes de ce décret, ajoute le ministre, sont considérés comme travailleurs indépendants les travailleurs manuels ou intellectuels qui ne sont pas habituellement au service d'un employeur déterminé.

En application de ce décret, les groupements suivants de travailleurs indépendants ont créé des caisses de chômage

Syndicat national des journalistes, siège à Paris, 17, rue du Cygne d"). Maîtres-artisans du département de la Seine, 30, rue des Vinaigriers, Paris. Groupement syndical des artisans d'art, 24, rue Drouot, Paris Syndicat des patrons et marins pêcheurs du quartier d'Audierne Caisse de secours contre le chômage pour les arts graphiques et plastiques (Confédération des travailleurs intellectuels), 5, rue d'Athènes, Paris Union des syndicats d'artisans de la région parisienne (département de la Seine), 79, rue du Temple, Paris (3e) Union départementale des maîtres-artisans du Nord (affiliés à la Confédération générale de l'artisanat français), 4, rue des Sarra- zins à Lille Caisse de secours contre le chômage dans les arts dramatique et musical. 11, rue Ballu, Paris (9'); Caisse de chômage de l'Union méridionale des maîtres-artisans de l'Hérault, 10, rue Puits-des-Esquilles, Montpellier (Hérault) Syndicat régional de la batellerie du Nord et du Pas-de-Calais dont le siège est à Dunkerque, 29, rue de Nardyck.

J'ai approuvé, dit encore M. Dalimier, les règlements de ces caisses de chômage. Elles sont maintenant qualifiées pour verser des secours qui donneront lieu à subvention de l'Etat. Je puis même vous indiquer quelques-unes des avances que j'ai fait accorder jusque ici

Au groupement syn-

dical des artisans. 175.000 francs Aux arts graphiques

et plastiques. 170.000 » Aux maîtres-artisans

de la Seine. 460.000 » Au syndicat national

des journalistes. 144.000 » A l'Union des syn-

dicats d'artisans de la

région parisienne. 130.000 » Et ce n'est pas tout.

Je me propose de faire plus encore pour les travailleurs. intellectuels. J'ai déjà obtenu le patronage de M. Edouard Herriot. qui sera président d'honneur. Il me faut maintenant solliciter le Président de la République, que je sais tout acquis à la cause de ces travailleurs. Dès que mon comité sera organisé, j'entreprendrai quelque chose très vraisemblablement une loterie qui, je veux le croire, réussira et me permettra d'aider comme ils le méritent tous ceux à qui la France des arts et des sciences doit un peu de gratitude pour la gloire que leur talent et même leur génie ont donnée à notre pays.

Il y a lieu de complimenter M. Dalimier et de souhaiter la pleine réussite des efforts qu'il fait pour une si noble cause.

Séviile. Les étudiants en médecine de Séville ont provoqué des désordres dans les rues de la ville en se précipitant dans un tramway dont ils ont occupé toutes les places.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

Les cérémonies de l'anniversaire de l'Armistice

Beauvais. Un cortège de plusieurs milliers de personnes, comprenant toutes les sociétés locales, les élèves des écoles, le,s autorités civiles, militaires, religieuses, s'est rendu hier matin tout d'abord au monument des enfants de Beauvais morts pour la France, puis au cimetière national de Marissel, où la minute de recueillement fut observée.

Toutes les tombes ont été fleuries par des mains enfantines. Le cortège s'est ensuite dirigé vers le cimetière national de Beauvais. Le préfet, le maire, le général commandant le 1« groupe de subdivision et l'êvêque se tenaient au premier rang des autorités.

Chartres. Le matin, une messe solennelle fut célébrée à la cathédrale; l'aprèsmidi, un cortège groupant les personnalités et les sociétés s'est formé sur le boulevard Chapes et s'est rendu au cimetière et devant les monuments élevés à la mémoire des morts de 1870 et de la Grande Guerre où des fleurs furent déposées. Coulommiers. Le matin, après la visite de la municipalité, des corps constituas et des nombreuses délégations de sociétés au cimetière, où les troupes de la garnison formaient une haie d'honneur et où des fleurs ont été déposées au pied des monuments aux morts ainsi que sur les tombes militaires, a eu lieu un imposant défilé

Provins. Hier matin, au cours de la manifestation annuelle aux tombes militairesres du cimetière de la Ville-Haute, le colonel Picard, du 29e dragons, a remis, en présence du régiment, des autorités civiles et militaires, des groupements d'anciens combattants et des sociétés locales, la croix de la Légion d'honneur à deux mutilés de la guerre, MM. Guilvert, ancien sergent d'infanterie, et Guyard, ancien chasseur à pied, tous deux domiciliés à Donnemarie-en-Montois.

Saint-Quentin. A l'issue d'un service religieux célébré à la basilique, un cortège composé des autorités, des anciens combattants et de toutes les sociétés locales, s'est rendu au monument aux morts. Après la minute de recueillement, Il y eut une remise de décorations. Puis les anciens combattants assistèrent au nombre de 2.000 à un meeting au cours duquel furent affirmée leur volonté d'union et de discipline Soissons. A l'issue d'une prise d'armes qui eut lieu ce matin dans la cour de la caserne Commandant-Gouraud, laquelle assistaient M. Caboua, sous-préfet: le conseil municipal et toutes les autorités civiles, des décoeations furent remises à plusieurs officiers de réserve.

Versailles. Le conseil municipal a rendu hier matin un pieux hommage à

A propos des fraudes fiscales Quatre mises au point

Au cours de son interpellation sur les fraudes fiscales, M. Albertin, député socialiste des Bouches-du-Rhône, a donné huit noms sur 2.000 que contiendraient les carnets saisis au domicile des représentants de la Banque Commerciale à Paris. Parmi les « huit » figureraient, d'après l'interpellateur. trois membres de la Haute Assemblée MM. Paul Jourdain,' Schrameck et Viellard.

Ces trois sénateurs ont fait hier les communications suivantes

M. Paul Jourdain. Je déclare que je ne possède pas de compte à la Banque Commerciale de Bâle et que je ne touche de coupons ni au siège social de cet établissement ni à son agence de Paris.

M. Schrameck fait connaître que le compte à propos duquel il est nommé concerne uniquement une valeur américaine recueillie à Paris à la liquidation d'une succession.

Ces titres, de peu d'importance, ont été remis à la Banque Commerciale de Bâle pour être réalisés à NewYork, après consultation de diverses banques de Paris qui n'ont pu s'en charger en raison de l'absence de toute cotation. Il ne s'agit donc nullement d'exportation de capitaux, mais, tout au contraire, de retour en France.

M. Viellard déclare que les allégations de M. Albertin, député, sont, en ce qui le concerne, dénuées de tout fondement.

D'autre part, M. Lévitan, également mis en cause par M. Albertin, nous communique la note suivante: « Mis en cause par M. Albertin au cours d'une interpellation sur les fraudes fiscales, M. Lévitan tient à protester de la façon la plus formelle. Il n'a jamais fait aucune opération, quelle qu'elle soit, avec aucune banque étrangère. Ses relations avec la Banque Commerciale de Bâle se sont bornées à l'ouverture, le 16 octobre 1930, d'un compte courant de 1.000 francs français, et ce en vue d'un déplacement qu'il comptait faire en Suisse. »

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Une auto s'écrase contre un arbre Provins, 11 nov. (dép. P. P.)

Un automobiliste, M. Joseph Lorca, marchand de vins à Villemomble, qu'ac- comnagnait M. Cantaloube, négociant en couleurs, également à Villemomble, se trouva dans la nuit en présence de deux charrettes non éclairees se croisant sur la route. En manœuvrant pour les éviter, il fit une embardée et alla s'écraser contre un arbre. Les deux automobilistes ont été transportés à l'Hôtel-Dieu de Provins. Seul, M. Cantaloube a pu repartir après pansement. M. Lorca, grièvement blessé, est resté en traitement.

Les travaux à Berlin

de la sous-commission économique franco-allemande

Berlin, 11 nov. (dép. Petit Parisien Sous la conduite de M. Raymond Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat au ministère du Commerce et de l'Industrie, sont arrivés ce matin à Berlin les membres français du 4' sous-comité de la commission économique franco-allemande, créée à l'époque du voyage à Berlin de MM. Briand et Laval en septembre 1931.

Un communiqué officiel paru cet après-midi rappelle que le quatrième sous-comité se consacre spécialement à l'étude des grands travaux publics à exécuter en commun et des conditions financières et techniques de leur réalisation. Ce quatrième sous-comité a été saisi à Paris, il y a un an, d'un grand nombre de projets dont il a reçu quelques-uns qui vont être examinés maintenant à Berlin dans des conférences qui se tiennent au numéro 74 de la Wilhelmstrasse et qui prendront fin demain soir.

Les délégués français et allemands ont été reçus par le chancelier von Papen qui a déclaré que, la présidence de la commission économique franco-allemande revenant aux chefs de gouvernement, il se félicitait de prendre avec M. Herriot la succession de MM. Bruning et Laval.

Il a exprimé l'eepoir que les travaux de la commission aboutiront à des résultats avantageux et que la collaboration franco-allemande sur le terrain économique amènera une détente dans la discussion des problèmes politiques en suspens.

M. Patenôtre a répondu en remerciant le chancelier dr son accueil et a exprimé le plaisir qu'il avait à représenter M. Herriot à la tête de la commission. Il a dit que la coopération économique franco-allemande était la cheville ouvrière de l'organisation de la paix européenne et que, si le rapprochement franco-allemand ne fait pas les progrès que désirent dans les deux pays les esprits éclairés, la commission a cependant réalisé une œuvre importante en stimulant les nombreux accords entre les industries françaises et allemandes, Camille LOUTRE

ceux de ses compatriotes tombés au cours de la guerre.

Dès 10 heures, un cortège, qui comprenait des délégations de toutes les associations d'anciens combattants, drapeaux et bannières au vent, s'est formé devant )e monument aux morts. En présence de M. Yves Le Coz, maire, entouré du conseil municipal; de MM. Bonnefoy-Sibour, préfet; Dumoulin, chef de cabinet; Bonnefous et Henri Haye, députés; Amiard, président du conseil général, et du général Beaumont, commandant la place, de superbes gerbes furent déposées.

AISNE

Le chauffard homicide

de la route de Ham

La police a pu retrouver la trace de l'automobiliste qui, le soir du 6 novembre, à quelques kilomètres de Ham, tua un cycliste, M. Eugène Maillard, serrurier, rue de Fayet, à Saint-Quentin, dont le cadavre ne fut découvert que le lendemain. Le signalement précis du ,chauffard et celui de sa voiture ont pu être établis et l'on peut supposer que le coupable ne tardera pas à être découvert.

EVRE-ET-LO1R

CHARTRES. En match amical de football, l'Amicale de Châteaudun, qui avait battu dimanche dernier en championnat le Sporting-Club Chartrain par 3 à 0, a eu raison, hier, du Vélo-Sport Chartrain par 4 à 2.

Le cross-country organisé hier à Saulnières a été gagné par Marcault du Vélo-Sport Chartrain.

CXT.BMONT. Le conseil municipal a voté la construction de deux nouvelles classes au collège de la ville.

ERQI7KRY. Sur mandat du parquet de Cermont, les gendarmes ont arrêté deux vanniers ambulants, Joseph Lemaire et sa maltresse. Marie Garlier, inculpés d'un vol de 1.000 francs, commis le mois dernier au préjudice de M. Jean Berthe, retraité des chemins de fer.

FITZ-JAMES. Le concert de la société locale « la Cigale », annoncé pour demain, n'aura lieu que le dimanche 11 décembre. FRANCASTELi. M. Oscar Mesnard, adjoint au maire, est décédé à ]' Age de quatrevingt-et-un ans.

SEINE-ET-MARNE

LA FERTK-SOUS-JOUARRK. Ebloui par les phares d'une autre voiture, un automobiliste a renversé dans la descente de la cote de Bécard, M. Alfred Jossien, âgé de soixante-neuf ans, veilleur de nuit. lelevé avec une plaie à la tête et un bras fracturé, M. Jossien a été transporté à l'hôpial •

MEAUX. Un diner familial de l'Armistice réunit hier soir à l'hôtel Saint-Re. my, sous là présdence de M. Prunet, maire de Meaux les anciens combattants de la section de l'U.N.C. Mgr Lamy avait ac-

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cepté l'invitation de ses camarades. De leur côté, les membres de l'amicale « Union des anciens combattants ont banque.té fraternellement à l'hôtel de la Boule-d'Or. &HNE-ET-OISE

Deux jeunes époux victimes

d'une intoxication alimentaire

A la suite d'une intoxication alimentaire, les époux Marchand, le nari. Robert, vingtcinq ans, i femme née Ladislova Matczak, âgée de dix-sept ans, demeurant à SainteGeneviève-d es- Bois, ont été amenés à l'hôpital de Corbeil où leur état a été jugé très grave. Le parquet de Corbeil, informé. a ordonné la saisie et J'analyse des restes des aliments suspects.

Euonnet célèbre la mémoire

d'Aristide Briand et de Paul Doumer A l'issue de la cérémonie du Spuvenir, organisée hier après-midi à Essonnes par la municipalité, avec le concours des sociétés locales, il a été procédé à la pose d'une plaque à la mémoire d'Aristide Briand, place de l'Hôtel-de-Ville; et d'une autre plaque à la mémoire de Paul Doumer, rue des Fcoles. Aux côtés de M. Datimier, ministre du Travail, qui présidait cette cérémonie, se trouvaient Mme Emery, fille de M. Paul Doumer, et son mari, qui fut autrefois sous-préfet de MONDREVILLE. Pendant que les époux Voisin, cultivateurs, étaient aux champs, un cambrioleur a pénétré chez eux. fouillé tous les meubles et emporté 200 francs et une bicyclette.

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE, Un cyctiste, M. Joseph Jovry, quarante-quatre ana, conducteur électricien aux chemins de fer de l'Etat, a été renversé en forét par un automobiliste qui a pris la fuite. M. Jovry, grièvement blessé, a été transport à l'hôpital.

VAl'JOURS. Des inconnus se sont Introduits, l'autre nuit, dans un local dépendant de l'hôtel tenu, rue de Meaux. par Mme Palliés et servant de remise à un épicier. Ila y ont dérobé des marchandises.

Cinq blessés dans une collision près de Rouen

Rouen, 11 nov. (dép. Petit Parisien) Ce matin, à Bennetot, le docteur Dacheux, demeurant à Elbeuf, se rendant en auto à Dieppe, ne vit pas, en raison de la fumée dégagée par une locomotive et du brouillard très épais, une autre auto conduite par M. Robert Caron, demeurant à Dieppe; dans la collision, ont été blessés les époux Dacheux et Caron et M. Maurice Barbey, domicilié à Dieppe. L'état des trois premiers est assez sérieux.

Une troisième voitpre, conduite par M. Desmont, demeurant à Criel-surMer, dérapa par suite d'un brusque freinage et se jeta contre un poteau télégraphique; les occupants sont indemnes.

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tES CONTES J>U « PETIT PARISIEN | UN GENDRE DE CHOIX | par Charles PETTIT

Pendant qu'il était étudiant au quartier Latin, Tchang' Tehmg Ping avait eu la malice d'épouser, fort légitimement, dans une mairie parisienne. Mlle Paulette Durand, la filje. de .sa concierge. Ce jeune Chinois, qui avait l'esprit à la fois subtil et pratique, avait trouvé un double avantage à cette -uniqn, car. elle résolvait pour mi la double difficulté de se procurer à la fbis une bonne à tout faire et une maltjesse pour un prix modique.

En réalité. Mme Qurand, méfiante, avait longtemps hésité avant;de donner son consentement à ce mariage exotique. Puis elle avait réfléchi ce Chinois, bien habillé, extrêmement poli, d'allure élégante et de manières distinguées, était après tout un parti fort acceptable pour sa fille, qui ne pouvait se montrer très difficile: car elle n'était guftrè- jcto, et encore moins fôrtunée.

A vrai dire, Tchang Tching Ping portait beau il avait l'air d'un monsieur très bien » il était même assez considéré dans le quartier sous le surnom de c Monsieur Ernest ̃> qu-ii avait lui-même adopté Ijirès avoir reconnu que ses fournisseurs. Ses voisins et Mme Durand elle-même étaient notoirement incapables de retenir jjjj de prononcer ^convenablement son véritable nom. Enfin. Monsieur Ernest passait pour être fort à son aise au point de vue (Matériel,

Bref, ïe» mariage -eut lieu, .dans une jpntille et stricte intimité: et Paulette guitta la loge de-sa bonne mère pour aller habiter au cinquième" de la même maison M petit appartement qu'occupait Monsieur Ernest depuis son arrivée à Paris.

Le premier mois se passa sans incidents; Çaulette paraissait heureuse son mari lui ïvait payé une belle robe neuve et un joli chapeau: elle avait maintenant'une allure presque élégante:, ceci ne l'empêchait point 4'aller embrasser avec la même simplicité affectueuse sa digne maman au fond de » loge. Malheureusement, Monsieur Ertjest se montrait de jour en jour plus distant à l'égard de,la-vieille dame.

Maintenant qu'il était arrivé à ses fins, J| jugeait inutile de resserrer une intimité mil ne laissait pas de le vexer un peu «ans sa fierté, mai dissimulée. Mme Du«uiçl, qui ,avait un .bon coeur, mais était «sez susceptible,1 conçut de ce manque regards une certaine animosité contre son Le deuxième 2 »io«», les choses *Se gâ'è-tent. Monsieur Ernest faisait semblant de Me pas apercevoir sa belle-mère et il pasit précipitamment devant sa loge sans fjfême la saluer, tant et si bien qu'un beau Matin Mme Durand, exaspérée, surgit de ,pu modeste intérieur, comme l'aurait fait diable de sa boita et, publiquement, devant le crémier qui, lui apportait son lait. vant le facteur «t. trois locataires qui se fcndatent à leur travail, elle traita Mon$fetir Ernest de c Chinois a. Cette expresJïïàn ne pouvait Jtrg. considérée comme une,, vérité inegatestebie. Néanmoins, Mon- sieur Ernest prit assez mal l'algarade. Il comprit '.«je, essayait de lui faire perdre la îâce » et il lui en garda une solide rancune.

A la suite de cette scène, Paulette n'osa plus venir voir sa mère qu'en cachette. Elle paraissait triste et préoccupée. Le troisième mois, la situation s'enve- nima définitivement entre la pauvre Mme Durand et son gendiç. Monsieur Ernest avait pris- la fâcheuse babitude de recevoir chez lui d. autres compatriotes. C'était son, droit strict; et. ia concierge ne pouvait protester. *̃ '̃̃̃̃̃ '̃ ii'v1; Bientôt, ce fût un va-et-vient incessant de Chinois dans l'escalier à toute heure de jour et de .nuit. Mme Durand commençà par être ̃ furieuse puis elle sentit la peur la gagner. Que pouvaient comploter tous ces étrangers, plus ou moins suspects, dans le petit appartement du cinquième;?-

Elle %sèaya =<KécTâîrâr ce mystère en interrogeant Paulette: mais celle-ci répondit simplement qaé sor. mari était bien libre de recevoir des camarades quand cela lui convenaiG ̃̃̃̃*̃.

Sur ce, un beau jour. Paulette n'apparut plus dans la loge maternelle. Mme Durand s'inquiéta et, s'armant',de courage, elle alla sonner à la porte de l'appartement du cinquième. Personne ne répondit tout d'abord. Anxieuse. Mme Durand sonna de nouveau, puis elle se mit à cogner contre l'huis, exactement comme le faisaient les locataires agacés quand elle ne tirait pas le cordon à leurs premiers appels nocturnes,

Enfin la porte s'entr'ouvrit. Une face jaune et grimaçante apparut.

Je veux savoir ce que devient ma fille décfara Mme Durand avec énergie. Pour toute réponse, on lui ferma la porte au nez.

Lors, elfe* commença- à se fàcher pour tout de bon et se mit à tambouriner sans arrêt contre le battant de la porte.

Mis en éveil par ce vacarme, les locataires des autres étages apparaissaient sur leur palier. Cela tournait au scandale. Mme Durand criait

Ce sont ces misérables Chinois qui séquestrent ma pauvre fille 1 C'est abominable

Soudain, la porte du cinquième s'ouvrit toute grande, en, même temps qu'une épouvantable odeur de cuisine exotique se répandait dans l'escalier*

13. Feuilleton du Petit Parisien, 12-11-aa

LE i AUX

ABEILLES = grand roman

= Inédit par

= Jean de la PÉRIGIHE

PREMIERE PARTIE

BÂILLONNÉ

VII

L'homme traqué

Lorsque Robert Marsault reparut dans la salle de la mairie où les magistrats l'avaient rappelé, il s'avançait d'un pas ferme et décidé. En effet, M. Leflorent s'était bien gardé de lui poser la plus petite question ou de lui tenir le moindre propos capable de lui faire pressentir l'effroyable accusation dont 11 était déjà l'objet.

Aussi ne fût-ce pas sans une certaine surprise qu'il entendit M. Rocheral, biusquement, presque brutalement. l'interpeller en ces termes

Monsieur Marsault,, n'avez-vous pas, dans la journée d'hier, expédié un télégramme à M. Thiberville ?

Si. monsieur.

Sans doute lui annonciez-vous votre visite pour le jour même.

Pas du tout.

Alors ?

Je ne me rappelle pas exactement le libellé de or» dépêche, mais la puis vous en donner le sens.

Cette dépêche, la voici 1 interrompait M. Rocherel.

Je vais vous en donner lecture. Copyright by- Jean de la Périgne 1S32. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

C'était Paulette elle-même qui, cette fois, venait répondre à sa mère

Que désires-tu donc, ma chère ma- man ? Je te préviens, je n'ai qu'une minute à t'accorder, car je suis fort occupée à faire revenlr des saucisses de chien dans un jus d'ail, sans compter que je dois surveiller le potage aux chenilles de mer, préparer la purée. d'ailerons de requins et disposer savamment une merveilleuse gelée d'oeufs pourris dans le grand compotier de cristal que tu m'as si gentiment offert le jour de mon mariage. Mon mari donne un grand dîner à ses amis de Chine qui lui ont fait cadeau de ces douceurs. Je dois y faire honneur 1

A ces mots Mme Durand demeura tout ébahie, puis elle balbutia

C'est bien c'est bien Tu es devenue complètement folle, ma pauvre enfant 1

Et elle commença à descendre nerveusement les marches de l'escalier. Paulette lui cria de loin

Que veux-tu, quand on épouse un Chinois, ce n'est pas pour faire mijoter simplement le pot-au-feu 1

Puis elle referma la porte avec soin. Le quatrième mois, Mme Durand pensa devenir folle à son tour. Sa loge était assiégée sans cesse par tous les locataires qui venaient se plaindre d'être incommodés sans trêve ni merci par son indésirable gendre.

Dans l'escalier continuait sans arrêt le défilé d'innombrables Chinois qui, avec leurs faces étranges, faisaient peur aux femmes et aux enfants. Ceci n'était encore rien: le pire était l'épouvantable odeur d'ail, d'huile de ricin et d'oeufs pourris qui empestait l'immeuble de la cave au grenier. Et chacun de rendre responsable de cette infection l'infortunée Mme Durand qui avait commis l'infamie de prendre un Chinois pour gendre.

Hélas Le commissaire de police auquel Mme Durand était venue soumettre ses doléances lui avait répondu assez sèchement qu'il ne voyait aucune raison d'intervenir contre son gendre qui était libre de vivre chez lui à sa façon et de manger ce qui lui plaisait. Quant à Paulette. elle n'était même plus Française. Elle était devenue Chinoise par son mariagei ainsi que sa pauvre mère l'apprit avec stupeur et consternation.

Des semaines s'écoulèrent ainsi. Mme Durand sentait qu'elle allait mourir de honte et d'angoisse. Les locataires continuaient à récriminer. Sa fille ne se donnait même plus la peine de lui donner signe de vie.

Mais voilà qu'un matin, dès l'aube, Mme Durand fut réveillée en sursaut par de petits coups secs frappés au carreau de sa loge. Puis elle entendit une voix plaintive

Maman maman 1 Ouvre-moi 1 J'ai tant de chagrin

Apitoyée, Mme Durand sauta hors de son lit et courut ouvrir à l'enfant prodigue. Et Paulette apparut, l'air défait les paupières bouffies par les larmes et le teint encore plus jaune que de coutume. Elle balbutia.:

Quelle cruauté Ernest, mon Ernest chéri m'a abandonnée pour toujours. Il ne reviendra plus jamais. Il s'est contenté de me laisser un mot où il me disait qu'il repartait pour la Chine. et que j'étais libre de faire ce qui me plairait dorénavant.

Et elle continuait à se répandre en amères lamentations.

Cependant. Mme 'Curant* qui, malgré elle, éprouvait une,joie intense d'être débQrrassèajgUe son maudit geqjàre. fit;.doucernent remarquer

Que veux-tu, cela devait mal finir un jour ou l'autre Il faut tâcher d'en prendre ton parti et de te consoler.Elle ajouta sentencieusement

Ce gredin aurait tout de même pu se donner la peine de divorcer avant de disparaître. Dans quelle affreuse situation il t'a laissée 1. Car tu es devenue Chinoise. ma pauvre fille. et'je pense que tu ne tiens pas à le rester.

Puis, se frappant le front

Au fait Comment t'appelles-tu maintenant, légalement. Mme Tching. Tch. Tcha. Tche ?. J'ai complètement oublié ton véritable nom.

Alors, Paulette, baissant la tête avec confusion. balbutia lamentablement Et moi non plus. je ne me souviens pas

Charles Pettit.

LA 9' FOIRE DU HAVRE Sur son nouveau et vaste terrain acquis près de la gars monumentale. et dans son hall en ciment armé, la 9' Foire du Havre aura lieu, du samedi veille de Pâques. 15 avril, au dimanche 30 avril 1933. Port ,en relations directes, régulières et fréquentes avec toutes les terres françaises d'outre-mer et -tous Mis pays étrangers baignés par les océans, vaste chantier de construction et de réparation de navires, importante ustne de transformation des matières premières importées des cinq parties du monde et des produits français destinés à l'exportation, marché commercial de tout premier ordre, le Havre jouit d'une vitalité remarquable.

Tous les producteur* français, coloniaux et étrangers, du sol, du sous-sol, de l'usine et de la mer, trouveront à ta Foire du Havre des débouchés nouveaux, ainsi que des représentants et des dépositaires. Pour tous renseignements, s'adresser au secrétaire général de la Foire du Havre, le Havre (Seine-Inférieure).

Et il lut, en appuyant sur les derniera mots

« Père obligé déposer bilan.» Fiançailles certainement rompues. Suis désespéré. Viendrai vous voir dimanche. Affectueusement. Robert. » C'est' bien cela, en effet, reconnaissait le signataire.

D'un ton sec, le juge reprenait Pourriez-vous m'expliquer comment, après avoir annoncé à votre oncle que vous Iriez le voir dimanche, c'està-dire trois jours après. vous soyez venu le soir même à Mesnil-sur-Andelle ?

J'avais changé d'avis en route. Pour quelle raison ?

J'avais besoin de réconfort. Pourquoi, la nuit dernière, êtesvous sorti subrepticement de l'hôtel de Normandie ?

Si maître fût-il de ses nerfs, Robert ne put réprimer un sursaut de surprise et de protestation.

Au ton du magistrat et, surtout, au sens de la dernière question que celuici venait de lui poser, il commençait à se demander si les soupçons de la justice ne s'égaraient pas sur lui. Et saisi d'une immédiate indignation, Il s'écriait

Avant de vous répondre, monsieur le juge, je désirerais savoir pourquoi, vous, qui tout à l'heure me parliez avec tant de bienveillance, semblez me témoigner maintenant tant de sévérité ?

D'un ton encore plus acerbe. M. Rocherel répliquait

Je n'ai pas d'explication à vous donner. C'est à vous. au contraire, à m'en fournir, j'attends

Vous n'attendrez pas longtemps. monsieur, ripostait le 6ancé de Simone avec une énergique assurance. Car, n'ayant rien à me reprocher. 1e n'ai rien à vous cacher

a II est exact que j'ai quitté subrepticement l'hôtel de Normandie au cours de la nuit dernière..

Ah! Ah!

Le congrès des fonctionnaires et la défense des traitements En dépit de l'importance de certaines interventions, de certaines suggestions ayant trait aux moyens de défense des traitements, la première journée du congrès des fonctionnaires ne fut qu'une manière de préambule si on la compare à celle d'hier.

La veille, en effet, on avait envisagé la mise en œuvre de diverses formules mais il s'agissait, hier, de prendre des décisions.

Une commission, spécialement désignée pour concrétiser en un texte unique susceptible de rencontrer l'agrément du congrès les différentes méthodes d'action prônées, avait siégé durant toute la matinée. On s'attendait à la voir revenir avec une résolution précise, sur laquelle il n'y aurait plus qu'à voter.

Dès le début de l'après-midi, le rapporteur donna lecture d'un texte scindé en deux. Une partie avait trait aux moyens d'action la seconde concernait la réforme administrative. Dans la première partie la principale trois articles. Trois « tètes de chapitre » pour employer les termes du rapporteur. Le premier prévoyait la résistance, non point tant au gouvernement qu'aux puissances économiques qui, disait-on, cherchaient à l'influencer. Le second article envisageait, sans les préciser trop, les moyens d'action.

Il s'agissait d'une application stricte des règlements, d'une interprétation de certains textes telles que les fonctionnaires y recourant allaient porter une terrible perturbation dans les services sans sortir de da légalité. II s'agissait d'un .ralentissement dans l'activité professionnelle.

La veille, M. Laurent n'avait pas hésité à préciser que le personnel des finances ferait ce qu'il fallait pour amoindrir lee rentrées dans les caisses de l'Etat. S'il comptait apporter tout l'empressement possible à payer pensions, retraites, etc., il se proposait, par exemple, de ne pas presser le contribuable à verser le montant de ses impôts, voire de l'éclairer, sur les moyens susceptibles d'atténuer ses charges. Hier, la motion était beaucoup moins précise, Certes, de nombreux moyens étaient prévus, arrêtés d'avance, mais on ne voulait point les indiquer afin que le gouvernement pût y parer.

On ne doit pas dévoiler à l'ennemi son plan de bataille quand on veut vaincre, s'était écrié un délégué.

Et les fonctionnaires entendent vaincre.

Au surplus, ce programme ne constitue qu'une « résistance immédiate ». Ce n'est pas tout. Dans le cas où ces moyens d'action ne réussiraient pas, une décision plus violente serait prise. Elle est expliquée dans le troisième chapitre de la motion grève systématique, simultanée et généralisée. La commission avait prévu qu'il appartiendrait au bureau fédéral de donner l'ordre d'appliquer cette menace à l'heure où elle le jugerait utile. Dans son empressement à vouloir sanctionner les conclusions de la commission, le président de séance proposa le vote par acclamations de cette très grave résolution. Il fut arrêté dans son élan par M. Delmas, secrétaire du syndicat national des instituteurs. Celui-ci estimait qu'une semblable décision ne devait pas être prise à la légère et que, avant d'envisager un mouvement d'une telle gravité, il convenait de connaître à fond ses possibilités.

Pour l'orateur, la « campagne d'agitation menée depuis plusieurs mois par les fonctionnaires avait eu des effets certains et il convenait, avant tout, de la poursuivre, Il estimait qu'il fallait multiplier les meetings où sont conviés non seulement les fonctionnaires, mais le public, les travailleurs des industries privées qui sont instruits de la nature des revendications et des conditions réelles de travail des fonctionnaires. Le -,cartel des services publics avait formellement promis son concours. Encore fallait-il, insista M. Delmas, laisser le temps aux fédérations des cheminots, des P. T. T., des travailleurs de l'Etat, des services publics, de l'éclairage de « préparer » leurs adhérents. D'autre part, aucun des délégués présihts au congrès n'avait reçu mandat de voter pareille décision et ces délégués risquaient, en se prononçant tout de suite, à la légère, de n'être point suivis par leurs troupes. M. Delmas montra aussi les dangers, les sanctions sévères qui frapperaient, en premier lieu, les militants.

Cette dernière perspective n'est pas faite pour nous émouvoir, dit M. Laurent, nous avons derrière nous, avec nous, les plus hauts fonctionnaires peu soucieux de subir les fortes diminutions de traitement projetées, Malgré cette assurance, le congrès, très impressionné par l'intervention du représentant des instituteurs, résolut d'être plus prudent.

La résolution retournera, ce matin, à la commission. Et si les chapitres premier et second demeurent inchangés, il est à peu près certain que des modifications seront apportées au troisième.

Il est probable que, conformément aux suggestions retenues, la campagne d'agitation se poursuivra. Puis le cartel des services publics sera appelé à se prononcer sur ses possibilités exactes. Enfin un conseil national extraordinaire de la fédération des fonctionnaires sera convoqué. Il désignera des délégués pour assister, le lendemain, à une conférence nationale du cartel qui, cette fois, pourra se prononcer en toute connaissance de cause.

L'orientation syndicale

Pendant que siégeait, durant toute la matinée, la commission, une autre question qui est, en quelque sorte, le corollaire de la première l'orientation syndicale, fit l'objet d'un grand débat. Il est évident que, dans la recherche de ce que doit être la politique syn-

Ne pouvant dormir, je me suis levé et je suis sorti..

Sous la pluie ?

Il ne pleuvait plus à ce moment. Alors, pourquoi, au lieu de sortir normalement par la porte de l'hôtel, êtes-vous passé par l'une des fenêtres ? Les deux portes d'entrée étant fermées, je n'ai. pas voulu réveiller le personnel.

Pourquoi ne pouviez-vous pas dormir ?

En ce moment, j'ai de grands soucis.

Lesquels ?

Vous avez sans doute appris, monsieur le juge, que mon père et moi nous étions ruinés

Et après ?

Il me semble, s'écriait Robert, que cela devrait suffire à expliquer mon insomnie.

N'alliez-vous pas plutôt rejoindre une femme à laquelle vous aviez donné rendez-vous ?

Non, monsieur, la seule raison de ma promenade nocturne, je viens de vous la donner.

Et, fortement, le jeune homme accentua

Il n'y en a pas d'autres.

Quelle heure était-il quand vous avez quitté l'hôtel ?

Une heure du matin.

Et quand vous y êtes rentré ? Je ne saurais vous le préciser mais mon absence n'a pas dû certainement durer plus d'une heure.

Qu'avez-vous fait pendant ce temps-1 ?

Je me suis promené au bord de la Seine.

N'avez-vous pas jeté un objet dans la rivière?

Oui, une boite de cigarettes

Avez-vous rencontré des gens ? Non, monsieur.

Que faisiez-vous. à 2 heures du matin. flans la ruelle qui longe le clos du presbytère et conduit au bord de la Seine-

dicale de demain, le congrès se montre influencé par les menaces qui pèsent sur les fonctionnaires.

C'est ainsi que M. Neumeyer. secrétaire-adjoint de la Fédération, prenant la parole au nom du bureau, fut amené à formuler le voeu de voir le syndicalisme administratif prendre une forme de plus en plus combattive ». Pour lui et pour le congrès qui l'approuve « la crise économique et sociale qui se développe n'est qu'une crise de régime qui opposera fatalement ceux qui travaillent à ceux qui exploitent le travail ».

Et l'orateur, pour expliquer la néca>aité qu'il y a pour les travailleurs à renforcer la puissance de leurs organisations, dénonce l'alliance de grands groupements économiques dont les intérêts sont parfois divergents. les uns étant protectionnistes, alors que les autres s'affirment libre-échangistes, mais qui tombent d'accord pour faire échec aux revendications ouvrières. Ce désir de renforcer la puissance des syndicats n'entraîne pas le bureau fédéral à accepter le « front unique » réclamé par unitaires » et autonomes s. Car il estime que ce semblant de renforcement ne serait, en réalité, qu'un affaiblissement, l'influence de certains partis politiques sur le syndicalisme ne pouvant que nuire à son activité.

Ces déclarations furent l'occasion, pour certains délégués, de réclamer le respect Intégral du droit syndical pour tous les fonctionnaires et il fut entendu qu'une délégation se rendra auprès des pouvoirs publics en vue de l'obtenir. Sur cette question aussi une commission devra travailler ce matin pour soumettre au congrès une résolution précise. S. B. Un discours de M. Tardieu devant le monument

aux morts de Delle

Belfort, 11 novembre (dép. Petit P.) M. André Tardieu, ancien président du Conseil, député de Belfort-Campagne, a tenu à assister à la cérémonie commémorative de l'armistice à. Delle. Après le service religieux yui fut célébré dans l'église paroissiale, un nombreux cortège composé d'anciens combattants, d'enfants des écoles, de diverses sociétés de la ville, se rendit au cimetière où, devant le monument aux morts, M. André Tardieu rappela, en termes élevés, la signification de cette manifestation

Le sacrifice de ceux que nous honorons en ce jour est grand. Il doit être immortel. Tous sont tombés pour une grande cause celle de la liberté des peuples. Ila furent grands et le monde entier les admirera; leur sacri$ce fut celui de soldats qui n'eurent qu'une idée combattre pour la paix, pour une juste paix. Au-dessus des difficultés qui ont existé et qui existent à cette heure, pensons aux morte de la guerre. Leur souvenir en toute circonstance doit nous réconforter et leur exemple devra nous guider pour traverser les pénibles moments actuels. Ils sont tombée parce qu'ils avaient confiance. confiance en la victoire, mais confiance aussi dans la paix. En évoquant leur mémoire, suivons leur exemple en ces jours difficiles et gardons, comme eux, cette même confiance dans l'avenir. Pour cela, serrons-nous les coudes et, surtout, recherchons ce qui nous unit.

En éloignant ce qui nous divise ainsi, nous aurons obéi à leur volonté. celle de n'être pas morts pour que, par la suite, la France connaisse à nouveau des années terribles comme celles qu'ils ont traversées. Méditons encore l'exemple de ceux que nous honorons aujourd'hui et tirons en une brève et substantielle leçon patience, confiance, union. Après la cérémonie, M. André Tardieu présida un banquet organisé par l'association delloise des anciens combattants. Prenant la parole, il se félicita de se retrouver parmi ses anciens camarades du front qui, malgré leurs divergences d'idées, se réunissaient pour fêter un anniversaire commémoratif.

Soyons unis comme pendant ces quatre années, dit M. Tardieu aux anciens combattants. Maintenons, pendant la paix, cette compréhension mutuelle qui fit de vous des camarades de tranchée et qui fera toujours de vous, malgré vos opinions diverses, de bons français, soucieux de l'avenir de leur pays. Au cours d'une épreuve automobile une voiture entre dans la foule Le pilote et six spectateurs sont blessés Nice, 11 novembre (dép. Petit Parisien.) Cet après-midi se disputait, sur la route de la Moyenne Corniche, une course d'autos organisée par le MotoClub de Nice et de la Côte d'Azur. Cette manifestation sportive a été marquée par un douloureux accident. Un des concurrents, Roger Morand, gravissait le boulevard du Mont-Boron lorsque, pour une raison qui n'a pu être encore établie par l'enquête, il ne fut plus maître de la direction de sa voiture. Celleci fit une embardée, puis, après un têteà-queue, monta sur le trottoir. De nombreux spectateurs y stationnaient. Six d'entre eux furent heurtés par l'auto. Ils furent aussitôt transportés à l'hôpital Saint-Roch, ainsi que le conducteur. Celui-ci a été grièvement atteint au côté droit.

Deux des blessés sont dans un état assez'grave. Ce sont MM. Victor Bonpzzi. quarante-cinq ans, employé d'hôtel, et Van Beem Hermant, rentier, de passage à Monte-Carlo. Les autres blessés Roland Tabachino, vingt ans, mécanicien Lucien Garroni, dix-huit ans. garçon de magasin Gabriel Porte. vingt-trois ans, cuisinier, et Louis Monaldi. quinze ans, plombier, n'ont que des contusions peu graves. Ils ont pu. après pansement, rejoindre leur domicile.

Je n'y suis point allé.

Et sur la place de l'Eglise ? Pas davantage.

Des témoins affirment vous y avoir vu.

I!s *c trompent ou ils ne disent pas la vérité.

Nous vous confronterons avec eux tout l'beure.

Quand vous voudrez

La nait dernière, portiez-vous cette casquette et ce caoutchouc ? Oui, monsieur.

Ûreffier, vous avez bien pris note de ce détail, n'est-ce pas ?

Oui, monsieur le juge, répondit M. Delarche qui n'avait toujours pas retrouvé son sourire.

Appelez M. et Mme Vaudreuil. ordonnait M. Rocherel.

Et s'adressant à Robert, Il lui intimait

Monsieur Marsault, remettez votre casquette sur votre tête.

Pâle, frémissant, mais avec un cran qui ne s'était pas démonté un instant, le jeune financier s'écriait

Puis-je à mon tour, monsieur le juge, vous poser une question ? Faites.

Est-ce que vous me soupçonneriez d'être l'assassin de mon oncle ? Aprement, M. Rocherel répliquait Vous devez savoir aussi bien que moi à quoi vous en tenir

Effaré. Robert dirigea son regard sur le procureur de la République qui, lurs de sa première déposition. lui avait témoigné une si cordiale sympathle mais il ne rencontra plus qu'un visage hostilt et renfrogné.

Messieurs, s'écria-t-il, il est impos sible que vous vous engagiez dans une vole qui ne peut que vous conduire à la plus déplorable des erreurs judiciaires. Songez à ce que j'étais hier, à ce que je suis encore aujourd'hut, c'est-àdire un honnête homme

Tout en frappant !a table avec le manche de son coupe-papier, le juge d'instruction martèlait

Le Polonais Koszela nie avoir tué

son beau-frère

Mis en présence du corps de sa victime. il en couvre la tête de baiser? j Louvrier agricole Stephan Koszela, que la justice soupçonne d'avoir tué son beau-frère, le Polonais Albert Koszturski, dont le cadavre fut retrouvé, ainsi que nous l'avons relaté hier, en- foui derrière le mur du cimetière de Saint-Germain-lès-Corbeil, a été amené, hier matin, de Crépy-en-Valois, où il avait été arrêté, au parquet de Corbeil.

En dépit .des charges écrasantes qui pèsent sur lui, Koszela a continué à nier être l'auteur du crime. II s'est borné .reconnaître que la bicyclette qui fut retirée fortuitement de la Seine

Koszela, conduit à l'endroit où a été découvert le cadavre de son beau-frère à Corbeil, au quai de la Pêcherie, était celle de son beau-frère. Il a également déclaré que le dimanche 23 octobre, veille du jour où disparut Koszturski, il était allé avec ce dernier au bal Tricot et qu'ils étaient rentrés à la ferme vers 1 h. 30 du matin.

Le lendemain matin, les deux beauxfrères, après avoir discuté avec leur patron, M. Chauvet, sur le prix d'un travail, et n'étant pas tombés d'accord avec le fermier, sont rentrés dans leur chambre où leur absence fut remarquée par un de leurs compatriotes entre 14 et 15 heures.

On peut donc supposer que c'est dans la matinée, alors qu'il sommeillait, que Koszturski fut tué par son beaufrère.

interroge sur son emploi au temps dans cette matinée du 24 octobre, Koszela n'a pu fournir aucune précision. Il n'a pu davantage expliquer l'origine d'une tache de sang relevée sur une de ses chemises et s'est obstinément refusé à reconnaître comme les siens divers outils que le maréchal des logis-chef Harel découvrit, hier matin, cachés dans les herbes, le long du mur du cimetière.

Après ce long interroqatoire, les magistrats du parquet MM. Cottin, procureur Sauvais, substitut; Nepveu, juge d'instruction, accompagnés des capitaine de gendarmerie Barré et des inspecteurs Bascou et Fonteneau, de la première brigade mobile, se sont rendus à Saint-G-srmain-lès-Corbeil et ont mis Koszela en présence de la victime. Celui-ci s'est approché.

Une scène impressionnante s'est alors déroulée, qui éclaire d'un jour étrange la personnalité de l'assassin présumé. Après avoir d'abord refusé de voir le cadavre de son beau-frère, Koszela s'en approcha délibérément, puis, arrachant le sac qui recouvrait la tête, il n'hésita pas à couvrir de baisers ces chairs décomposées tout en sanglotant. Douleur réelle, repentir sincère on n'a pu le saisir. En tout cas, le Polonais, même à cette minute angoissante, n'a pas livré l'aveu que les enquêteurs attendaient. Après cette confrontation, le Polonais a été ramené à la prison de Corbeil.

L'autopsie de la victime, pratiquée hier après-midi, par le docteur Greize, médecin légiste, a révélé que la mort était survenue immédiatement à la suite des deux coups portés avec un instrument contondant au-dessus de l'œil droit et mettant la cervelle à n». La victime avait reçu, un autre coup, non mortel, au-dessus de l'œil gauche. L'arme du crime serait, croit-on, une hachette qu'on n'a pu retrouver et dont Koszela se servait pour fendre du bois. Le Polonais, interrogé à ce sujet, a déclaré ignorer ce qu'était devenu cet outil.

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Communication de .V le Professeur

Pierre Oeibet, à l'Académie de mé-

decine, séance dil m Juillet 1928.

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Je vous ai dit de vous coiffer de votre casquette. Cbéissez

Faites ce que l'on vous dit appuyait M. Le Thillicr, bourru et presque en colère.

Et, s'adressant à M. Delarche, dont les lèvres se desserraient enfin en une esquisse de vague sourire, il ordonnait avec un subit ressaut d'autorité Faites entrer les témoins Vaudreuil.

Le patron et la patronne de l'hôtel de Normandie pénétraient dans la salle où trois ans auparavant on avait célébré leur mariage.

Mais ce souvenir ne devait guère les émouvoir, car leurs deux paires d'yeux se braquèrent instinctivement sur Robert Marsault, qui les dévisageait, lui aussi, non point d'un air de défi, mais avec une calme assurance.

Monsieur, madame, interrogeait M. Rocherel, M. idarsault était-il habillé ainsi lorsque vous l'avez vu la nuit dernière sortir de votre hôtel et y rentrer par la fenêtre de la salle à manger ?

Parfaitement! affirmaient JosephAdolphe et Albertine avec un accord qui ne régnait pas toujours d'une façon aussi complète dans leur ménage.

Qu'avez-vous à dire à ceta ? intervenait le procureur en s'adressant au neveu du chanoine ?

C'est la vérité, reconnaissait ce dernier. 0

M. Rocherel reprenait:

C'est bien vous, madame, qui avez trouvé te télégramme que m'a remis votre mari, sous la table à laquelle M. Marsault avait pris son premier déjeuner ?

Oui, monsieur.

Est-ce bien celui-ci? Regardez ? C'est lui

Monsieur Marsault, observait l'inspecteur, vous ne trouvez pas bizarre que l'on ait découvert cette dépêche que vous avez adressée à votre oncle et que celui-ci avait dû conser

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ver par devers lui, sous la table devant laquelle vous avez dû rester assis pendant un certain temps ?

En effet, monsieur le juge, c'est très bizarre.

En tout cas, je puis vous affirmer que ce n'est pas moi qui l'ai laissée tomber là

Greffier, notez, recommandait M. Rocherel.

Oui, monsieur le juge, faisait le père Delarche dont le sourire commençait à s'épanouir.

Poursuivant s e confrontations, M. Rocherel ordonnait:

Faites revenir le marinier Toussaint, qui a déposé tout à l'heure. Désireux d'assister à un spectacle comme il n'est pas permis d'en savourer souvent, surtout à Mesnil-sur-Andelle, les époux Vaudreuil s'effaçaient discrètement dans un coin de la salle dont personne ne songeait à les déloger.

L'homme de la péniche apparaissait. C'était un grand et vigoureux gaillard qui portait la franchise sur la figure. Avant même qu'on l'eût questionné, il marchait vers Robert Marsault et, spontanément, il s'écriait en le désignant du doigt

C'est bien ce monsieur-la, que J'ai vu « sauter la fenêtre »

Et jeter un objet dans la Seine ? faisait vivement le juge.

Parfaitement

Eh bien! monsieur Marsault ? -.Je n'ai pas à discuter le témoignage de ce brave homme, parce qu'il dit la vérité, déclarait Robert qui s'efforçait de conserver tout son sangfroid.

Le procureur demandait à Toussaint

L'objet jeté à l'eau ressemblait-il à une boîte qui aurait contenu des cigarettes ?

Ça, monsieur, répondait Tous saint, il ne faisait pas assez clair pour voir ce que c'était.

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Qui dit sport dit f orce Le sport exige sans doute de l'intelligence et de l'adresse, mais surtout de la force et de la santé. Pour réussir dans les sports il faut du souffle et de l'endurance, qui ne s'obtiennent que par le fonctionnement normal de tous les organes. Bien des personnes délicate» et affaiblies cherchent à faire du sport dans le but de se fortifier c'est mettre la charrue avant les bceufs et elles sont souvent victimes d'accidents physiologiques graves. Avant de faire du sport, il faut commencer par rétablir sa santé et l'exercice et le grand air contribueront ensuite à la conserver. Et c'est facile à comprendre, si le sang est déjà pauvre en globules rouges, si les centres nerveux manquent de phosphater organiques, si les toxines nocives empoisonnent les tissus, l'effort que doivent faire les personnes anémiques et atteintes de faiblesse générale pour faire du sport aggrave leur mal et les affaiblit davantage. Il est donc essentiel, avant de faire du sport de reprendre des forces et de rétablir sa santé. Le Proton est un remède scientifique qui donne de la force. C'est un reconstituant puissant. Le Proton contient des sels de fer qui rendent au sang sa force et sa richesse, en augmentant le nombre des globules rouges. Le Proton contient du phosphore qui alimente les cellules nerveuses, permettant ainsi aux organes de fonctionner normalement. Le Proton con.tient des iodures qui éliminent les toxines nocives et les tissus, débarrassés de ce poison reprennent leur élasticité et leur souplesse de telle sorte que les efforts, même prolongés ne provoquent plus aucune fatigue. Après une cure de Proton, le teint se colore, l'appétit devient excellent, les digestions sont bonnes, le sommeil est profond et réparateur, les forces re.naissent et toute trace de fatigue disparaît, même à la suite d'un exercice violent et prolongé. Le Proton assure le retour durable à une parfaite santé. Le sport est alors non seulement permis, mais conseillé et ceux qui s'y livrent dans ces conditions sont certains de remporter de brillants succès. Le Proton est en vente dans toutes les pharmacies.

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Quand il est tombé dans l'eau, a-t-il fait du bruit ?

Le vent soufflait très fort et J'al très bien pu ne pas entendre.

Allez vous asseoir

L'homme de la péniche s'en fut retrouver Joseph-Adolphe et Albertine, qui étaient installés côte à côte sur un banc comme deux amoureux, que les événements, pour l'instant du moins, rendaient inséparables.

Faites entrer le sieur Pontgouin Le pêcheur entra. Dans l'espace de temps qui s'était écoulé entre ses deux comparutions, il avait dû absorber une et même plusieurs consommations car, sans être complètement gris, Il semblait quelque peu éméché et, ce fut d'une voix plutôt pâteuse qu'il s'écria

Msieurs et dames, j'ai bien l'honneur de vous saluer.

Pontgouin, lui lançait M. Rocherel. en désignant Robert Marsault, est-ce bien ce monsieur que vous avez aperçu la nuit dernière, place de l'Eglise, en face le presbytère ?

Voyons voir grommelait le « pol vrot en s'approchant de Robert. Et tout en lui lançant au nez un relent d'alcool récemment dégusté, il affirmait

La casquette, le manteau, c'est bien lui

Vous faites erreur apposait sans le moindre énervement le fiancé de Simone Granville.

Attendez que je vous regarde en core un peu faisait le pêcheur. Et presque aussitôt il s'écriait, avec toutes les apparences d'une sincérité indiscutable

Si, si. c'est bien vous J'ai soixante-huit ans tassés mais j'al encore bon pied et surtout oon oeil. Témoin, ajoutait M. le Thlllier. votre déposition étant d'une extrême gravité, je vous demande de réfléchir encore, dans l'intérêt de la justice et de la vérité.

CA suivre.).


LES ANCIENS COMBATTANTS ET L'ARMISTICE

Onze novembre. Les mots semblent apporter les résonances d'une étonnante cathédrale où se mêleraient les Te Deum et les Dies irœ. Joies et deuils, espérances et souvenirs. La vie est là; la mort aussi. La mort d'une jeunesse. Entre tous, les hommes de la guerre sentent ce double poids. Ah! certes, il est bon de vivre quand on a tant de fois failli mourir; mais n'ontils pas gagné, bien gagné de vivre tranquilles?

C'est une singulière coïncidence et comme un dernier coup du destin que l'Armistice soit venu en ce mois de novembre, bourgeoisement comme un budget. A moins que le destin n'ait voulu fixer l'échéance annuelle de sa créance sur les mémoires portées à l'oubli.

Coïncidence non moins curieuse, c'est au printemps, quand renaît la nature et refleurit l'espoir, que la génération de la guerre a vu se pencher sur elle la France reconnaissante. La loi du 31 mars sur les pensions leur est née un 31 mars et c'est le 16 avril que la retraite du combattant a pris la file des dispositions législatives. Que le 11 novembre ne ressemblet-il toujours à ces jours heureux plutôt que de glacer le bonheur de la paix de rigueurs automnales? Aussi, à y réfléchir tant soit peu, comment s'étonner de voir les anciens combattants faire quelques « étincelles » pour s'en prémunir? L'on peut feuilleter tous les livres d'anatomie que l'on voudra, la famille de l'ancien combattant ne comprend qu'une seule espèce. Tous ses caractères sont identiques. Sa formation est d'unique origine. C'est la formation du feu. Et le premier jour de la grande bataille, le type en était créé. L'on pense bien qu'il s'est définitivement consolidé par la suite. H n'y eut jamais des combattants riches et des combattants pauvres, des combattants ouvriers ou des combattants patrons, des heureux ou des malheureux. Il n'y eut et il n'existe encore qu'un ancien combattant dont l'amitié, la fraternité, le dévouement sont interchangeables, étant donné que ces sentiments sont les mêmes chez tous. S'il est une exception, c'est pour mieux confirmer la règle.

Cela constitue peut-être un fait singulier, difficile par suite à comprendre, mais il est là, et à ce point de vue il est bien vrai que les anciens combattants représentent une communauté sans autre exemple dans le pays. Et ce ne sera point certes la date anniversaire de l'armistice avec ses rappels lointains, rapprochés ou immédiats, qui y changera quelque chose. Nous aimerions ou, plutôt, ils aimeraient que cette évidence finisse par frapper les esprits. « Sur les autels sanglants, vous avez tout donné », a dit l'auteur de la Guirlande d'épines; tout, même les combattants encore imposés sur le revenu. La gratitude du pays législativement exprimée l'avait d'ailleurs jusqu'alors confirmé.

Louis DAUPHIN.

Dans une auto volée à Paris on trouve un attirail

de faussaire et de cambrioleur Auch, 11 novembre (d. Petit Parisien.) Il y a quelques jours, le nommé J.-M. Galin, vingt-sept ans, sans profession, recherché pour insoumission pour ne s'être pas rendu à une période d'instruction militaire, était trouvé par la gendarmerie de Miélan à Montégut, chez des parents, où il était de passage. On le conduisit aussitôt à Toulouse, où il fut remis entre les mains de l'autorité militaire. Mais le maréchal des logis chef de la brigade de Miélan ayant appris que l'insoumis, dont les moyens d'existence étaient inconnus, était arrivé à Montaigut dans une superbe automobile, se rendit le lendemain dans cette dernière localité et examina la voiture. C'est ainsi qu'il découvrit huit permis de conduire pour autos, en blanc,, 5 permis de conduire pour moto, en blanc 3 carnets de permis de conduire internationaux, en blanc 34 récépissés de déclaration, en blanc, dont quatre portaient un faux timbre de la préfecture de la Haute-Garonne; 2 carnets de récépissés de déclaration pour auto sortant de l'usine. Il découvrit également un livret militaire au nom d'Antoine Poux; un permis de conduire au nom de Louis Duc; un brevet de pilote d'avion au nom de Louis Duc et portant la photo de Galin un nécessaire de maquilleur d'autos boite de peinture, paquet de vignettes, de lettres et de chiffres. etc. Et, enfin, divers ustensiles de cambrioleur trousseaux de clés et pinces monseigneur.

Une enquête fut ouverte, qui permit d'établir que l'auto en question, dont les lettres et les chiffres avaient été maquillés, avait été volée à Paris, boulevard Montmartre, le 9 octobre dernier, à un fondé de pouvoir.

Il a été établi, en outre, que Galin était l'auteur du vol de la tige platinée du paratonnerre de la maison Douat, vol commis le 22 février 1929.

L'APÉRITIF AUX VINS DE FRANCE

COURRIER DES TOT AMATEURS DE Samedi, 12 novembre.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (328'm. 20)

12 heure, informations et revue de la presse du matin.

12 h. 5, concert de musique enregistrée, organisé par la maison Speicer ». 12 h. 35. musique enregistrée Lito, AIbeniz, Scholati, Ackermans, Charlys, Moszkowski, Johann Strauss, Franz Lehar. 13 h. 10 à 14 h. 15. concert organisé par « La Diffusion artistique moderne ». 13 h. 30, cours des valeurs de la Bourse 18 h. 45. journal du Poste Parisien t. 19 heures, musique enregistrée Une demi-heure de musique polonaise d origine ».

19 h. 30, « Les Hlms récents » Passionnément, les Vignes du Seigneur, le Rêve blond, Ma femme homme d'affaires. Mirage da Paris

20 heures, e Le fait de la semaine », reportage par « le Petit Parisien ».

20 h. 10, critique théâtrale, par M. Jean Gandrey-Rety.

20 h. 30. c Une demi-heure de muslqn» de chambre », avec le concours de Mme Gabrielle Rouzaud et de MM. Saury et Maurice Bêché.

21 h. 10 concert par l'orchestre Sonora sous la direction de M. ï'red Hofftnann.

23 heures, dernières Informations.

23 h. 5 à 24 heures, musique de danse enregistrée.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). 7 h. 45 Gosse de Paris (Sylvano); Deep (Van Hoo-

LES COURSES SANT-CLOUD

Papillon Roae, gagne le Prix de l'Elevage et Bipearl, le Prix Thomas Bryon

Cette avant-dernière réunion de plat a été assez réussie pour nous faire regretter, une fois de plus, que la clôture du sport légitime ne soit pas reculée à la fin de décembre;

Le Prix de l'Elevage a donné lieu à une arrivée serrée entre Papillon Rose Amfortas, Tapinois et Bara qui a été quelque peu gêné et serré à la corde. Papillon Rose, spécialiste de la piste de Saint-Cloud, a fini par gagner très nettement. Après la course, la commission des haras a acheté le gagnant dont le propriétaire touche la prime de 200.000 francs offerte par la Société Sportive.

Arrivée plus serrée encore entre les deux ans du Prix Thomas Bryon. A la distance. Bipearl est venue, dans une pointe de vitesse irrésistible, prendre le meilleur sur Rosch Haschana et Deudora. Ia. victoire de la fille de Biribi, demi-soeur de Pearl Cap, met en lumière le mérite de son vainqueur, Pantalon.

Les résultats

PRIX DE RETHONDES

1. Fonfon (C. Bouillon).G 113 50 à M. Louis Ducom P 27 » 2. Doubled Slam (M. Allemand).. P 28 » 3. Dupleix (G. Duforez). P 20 4. Vala (L. Whlttingham). Non placés: Child of the Mist (Laubenheimer); Double Kik (F. Hervé) Euphrosyne (S. Smith) Le Spirit (C. Herbert) Maryland (M. Bonaventure) Valréas II (E. de Cock) Pervenetz (A. Lavialle) Napolitain (L. Fichet) Queen's Secret (R. Brethès) Prudence (C. Sautourf Belle Aude (G. Bridgland) Gulnare (L. Robson). Distances 2 long., long., 1 long. 4. Seize partants.

PRIX SOUVIENS TOI

1. Commandeur (G. Duforez).G 20 50 à M. Simon Guthmann.P 9 » 2. Renard Argenté (M. Margot)..P 15 » 3. L'Oriflamme (E Durand) P 9 50 4. Le Sarrazin (G. Bridgland). Non placés Escrennes (R. Papin) Almaska (R. Fortin) Starllng II (F. Hervé) Marsigny (W. Graham) Pendragon (A. Hart) Fazil (A Rabbe) Emprise (P. Vlllecourt); Mélancolie (C.-H. Semblat) Charmaine II (J. Rosso). Distances 3 long., 1 long., 6 long. Treize partants.

PRIX DE L'ELEVAGE

1. Papillon Rose (Rabbe).G 18 » à M. W. Littauer.P 8 » 2. Amfortas (M. Mac Gee).P 12 50 3. Tapinois (G. Duforez).P 15 50 4. Bara (C. Elliott). Non placés Delate (R. Brethès) Honour Bound (M. Lynch) Marigny (A. Chéret) De Beers (D. Torterolo) Pougatchew (F. Hervé) Mon Cher (C.-H. Semblât). Distances 1 long, 6, 11 long., de long. Dix partants.

PRIX THOMAS BRYON

1. Ecurie Edward Esmond.G 14 50 Bipearl (C.-H. Semblat).P 9 ̃» 2. Rosch Haschana (R. Brethès).P 17 » 3. Deudora (D. Torterolo).P 12 » 4. Rancho (E. Durand). Non placés Cécias (C Elliott) Sunny Boy (L. Cordell) Bassara C[. Peckett) Orphino (G. Duforez) Flint Glass (F. Hervé); Finnoise (A. Rabbe) Biriiac (A. Lavialle) Kepté (M. Allemand) Onq Cop (B. Gibbs) Le Fétiche II (P. Villeeourt) Anténor (M. Lynch) Agni (C Bouillon) Arabia (L. Vaixelflsch) Alcatras (C. Herbert). Distances 1 long. à, encolure, de long.Dix-huit partants.

HANDICAP D'AUTOMNE

1. Savonnette (L. VJhittingham).G 40 50 à M. Richard Grant.P 23 50 1. Kirmusin (L. Seguin).G 57 50 à M. William Head.P 37 3. Ris (R Hubert).P 19 50 4. Lyrisme (A. Chéret). Non placés Erain (C. Elliott) M. Bergeret (G. Durorez) Bel Idéal (M. Margot) Rareweed (C.-H. Semblat) Dark Dew (A. Rabbe) Robertico (L. Vaixelflsch) Sailor King (C. Bouillon) Pointe de Galle (N. Pelât); Dark Hillock (R. Papin) Landennerie (P. Villecourt) Divan (L. Pratt) Hylas (B. Gallagher) Batna (Arnal). Distances dead heat, 2 long., 3 long. Dix-sept partants. PRIX GLOSIOC1S

1. Great Sapohire (E. Durand).G 62 50 à M. S. J Unzue.P 18 50 2. Dorando (R. Arnal) .P 14 » 3. Brnom (M. Lynch).P 21 b 4. Zydor (M. Allemand). Non placés

Gâteau de Savoie (L. RoDson) «ew roratoe (C Herbert) Mélilot (G. Belot) Tout en Gris (P. Vtgnaud) Epine Verte (H. Bonneau) Costebelle (L. Fichet) Ortegal (B. Gallagher) Irony (A. Russe!) Cybiane (G. B-idgland) Tranche Montagne (Duforez) Bonheur (F. Hervé) Cibraine (C. Bouillon) Taglioni (M. Margot) Odyssée (N. Pelat) Firouzeh (F. SchmTt) Sidi Brahim (P. Villecourt). Distances: 4 long., courte tête, 1 long. Vingt partants.

COURSES ANGLAISES

Résultats de la Coupe d'Automne de Liverpool 1. China King et Denbigh (dead heat) ;3. Boy Pinter. Dix-sept partants. Aujourd'hui à Saint-Cloud, à 13 h. 30 NOS PRONOSTICS

Prix de Boissy (à vendre. 7.500 fr., 1.300 mètres) Begobera, Porpoise.

Prix Clyde fr.. 1.600 m.): Cobée Il, Prix de Sannois (à vendre. 7.500 fr., 2.100 mètres) Livre des Rois. Radoline. Handicap de Clôture (40.000 fr., 2.600 m): Stag, Escamillo.

Prix Nino (handicap. 20.000 fr., 1.300 m.): Un Mitrailleur. Pomara.

Prix du Vert Clos (10.000 fr., 2.400 m.) Caxambas, Pure Folie.

Cinq ans de réclusion

à l'ancien notaire Paul Blanc Nice, 11 novembre (dép. Radio.) La deuxième journée du procès de l'ancien Niçois Paul Blanc, poursuivi pour avoir détourné 2.000.000 aux clients de son étude, a été occupée par le réquisitoire de M. Rouffot, procureur de la République, et les plaidoiries de M" Torrès et Bensa, qui ont réclamé les circonstances atténuantes en faveur de leur client. Reconnu coupable par le jury, Paul Blanc a été condamné à cinq ans de réclusion.

rebeke); Marche des lutteurs bretons (X.) Nostalgie (Pizzaro).

9 heures, diffusion du concert donné à la salle du Conservatoire par la Société des concerts du Conservatoire Jupiter (Mozart) Poème pour violon et orchestre (Chausson) Snegourotchka (Rimsky-Korsakoff ) Air (Mozart); le Barbier de Siville (Rossini); Escales (J. Ibert).

12 heures, musiques populaires: Légendes de la forêt (J. Strauss) AI Acudo (Laparra-Rudd) Dans la rivière profonde (Coleridge-Taylor); les Airs de Gabarache; la Puerta del sol (Fiévet); Deux Mazurkas (Balakireff ) les airs de Scotto); Bretagne: le Pardon. Fête (Fontbonne) Musique forraine (FI. Schmitt).

15 h., les ondes enfantines.

15 h. 45, Une vieille polka tchèque (Hilmar) Mireio tango (Jirak) Skafander fox (Jesek) Minuetto (Moszkowsky) San Francisco Bar (Delabre) las Ventas de Madrid (Torrandet) Dans l'oasis (Dolgano) Tango des amants (Barbirolli) Marjolaine (Christiné) Pamelo (Leardet); Chimères (Poppy) Moineau de Paris (Padilla) la Biguine (Moretti) Gosse de Paris (Sylviano); Y a des p'tits trucs (Borel-Clerc) Si l'on ne s'était pas connu (Parés- Van Parys).

15 h. 45, diffusion du concert donné à la salle Gaveau par l'Association des concerts Lamoureux prélude de Parsifal (Wagner); les Préludes (Liszt) Concerto pour vioIoncelle (Honegger); Sheherazade (RimskyKor3akoff).

19 h., « En flânant à travers la science »: M. Georges Colomb traitera le sujet suivant < La santé » (deuxième causerie) La défense.

19 h. 20. causerie agricole La destruction des animaux malraisants et nuisibles », par M. Alin Caillas, Ingénieur agricole. 19 h. 45. Revue de la prresse.

20 IL, lectures littéraires présentées par

Rue Nollet, un jeune homme et une jeune fille se tuent It dans une maison meublée Vers 3 heures, hier matin, un jeune homme et une jeune fille se présenttaient dans une maison meublée, 62, rue Nollet, et demandaient une chambre que le jeune homme, un habitué de la maison, avait, dans l'après-midi, retenue par téléphone, faisant parvenir des fleurs pour la décorer.

Ni lui ni la personne qui l'accompagnait n'avaient donné d'identité, que d'ailleurs le directeur de la maison meublée n'était pas tenu d'exiger d'eux. Le nom de Nobody. qui, en anglais, signifie « personne », était celui sous lequel la chambre était retenue. Il était également le nom auquel les fleurs avaient été adressées.

En gagnant l'appartement, situé au premier, le jeune homme dit à la femme de chambre, Mlle Degueldre Vous nous éveillerez à 7 h. 30. Il était 7 heures quand M. Victor Constant, propriétaire, entendit deux détonations semblant provenir de la chambre occupée par le couple arrivé à 3 heures, détonations suivies de râles. Police-Secours alertée, on enfonça la porte sur le lit gisait la jaune fille, tuée d'une balle dans la tempe droite; le jeune homme, à terre, le front contre le sol, une balle derrière l'oreille droite, râlait. Tansporté à l'hôpital Beaujon, il devait y succomber quelques heures plus tard.

A côté de la morte, sur le lit, un pistolet de 6 mm. 35 dont deux balles étaient percutées.

M. Dupau, commissaire du quartier, put établir que le jeune homme s'était tué le premier. Sa compagne, prenant l'arme, s'était ensuite donné la mort. Sur la table de nuit, on trouva une courte lettre écrite par le désespéré « Je me tue parce que je trouve la vie insipide et trop fatigante. Je demande pardon à maman. Luce a tout fait pour m'empêcher de me tuer. » Grâce aux papiers qu'on trouva dans le sac à main de la jeune fille et dans le portefeuille du jeune homme, on put établir qu'il s'agissait de M. Pierre Maudrnn, dix-neuf ans, qui serait employé d'assurances, et de MMe Luce Soulans, vingt-deux ans, femme de chambre, 62, rue de Meaux.

AU CONSEIL D'ÉTAT Le règlement type pour les régies munici)'*les à caractère industriel ou commercial est adopté. Le conseil d'Etat, réuni hier jeudi en assemblée générale sous la présidence de M. Théodore Tisaier, a adopté après une longue discussion, sur le rapport de M. Puget, maître des requêtes, le projet de décret portant approbation du règlement type pour les régies municipales à caractère industriel ou commercial. Ce règlement type, qui ne comporte pas moins de 70 articles, paraîtra incessamment au Journal officiel. En voici un rapide résumé

L'article premier indique l'objet de la régie, laquelle (art. 2) est administrée, sous l'autorité du maire et du conseil municipal, par un conseil d'exploitation et un directeur 1° les articles 3 à 14 énumèrent le nombre des membres du conseil d'exploitation (4, 8 ou 12, le directeur non compris) 2° les catégories de personnes qui doivent être choisies comme ayant une compétence spéciale dans la branche d'industrie ou de commerce à laquelle doit se consacrer l'activité de la régie 3° celles qui ne peuvent en faire partie (entrepreneurs, fournisseurs, etc.), et 4°, enfin, les conditions de fonctionnement dudit conseil. Les articles 15 à précisent les attributions et les pouvoirs du directeur de la régie.

L'article 21 définit le rôle et les pouvoirs du conseil municipal et l'article 22 le rôle et les pouvoirs du maire à l'égard de la régie.

Les articles 23 à 30 précisent longuement le régime financier. C'est ainsi qu'il est dit que les recettes et les dépenses d'exploitation de la régie font l'objet d'un budget distinct du budget de la commune. Les articles 31 à 50 ont trait à la comptabilité en deniers et les articles 51 à 61 à la comptabilité matière.

Les articles 62 à 67 visent uniquement le compte administratif et le bilan de la régie.

L'article 68 stipule qu'indépendamment des comptes un relevé provisoire des résultats de l'exploitation est arrêté tous les six mois au moins par le directeur, soumis au conseil d'exploitation, puis au maire, qui le présente au conseil municipal. Copie en est adresse au préfet.

L'article 69 prévoit le retrait de l'autorisation accordée à la commune pour lui permettre d'exploiter par voie de régie en cas d'inobservation soit du règlement Intérieur, soit de certaines prescriptions édictées par décret.

Enfin l'article 70 arrête les conditions suivant lesquelles devra s'opérer éventuellement la liquidation des opérations de la régie.

POUR NOS JEUNES

LECTEURS

Les aventures de Mickey sont projetées dans les cinémas Pathé-Natan Copyright by le Petit Parisien et Opera Mundi Press

M. Paul Reboux « Pages de la comtesse de Ségur. »

20 h. 45, récitation de poésies Les animaux vus par les poètes poésies de Leconte de l'Isle. Edmond Rostand, Murger, Franc-Nohain, Théophile Gautier, Baudelaire. Zamacoïs. Victor Hugo, Théodore de Banville.

22 h., la Légende du Danube (Jullus Fuci) Pauvrea Fous (Tagliaflco) les Mille et une Nuits (Johann Straus) El Relicario (Padilla) Siempre (Bianco) Partir avec vous (Borel-Clerc) la Czarine (Louis Ganne) Gavotte des vers luisants (Paul Llncke).

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 12 h. 30. orchestre russe.

14 h., cours commerciaux causerie c Pour sauver les yeux a, par le professeur de Lapersonne, président du comité français de prophylaxie de la cécité. 15 h. chronique du Comité de l'Atrique du Nord La vraie richesse de l'Oranie D, par M. René Leclerc, secrétaire général du Comité de l'Afrique du Nord.

17 h. 45, journal parlé.

19 h. 30, le quart d'heure des poètes. 19 h. 50, radio-concert retransmission, depuis l'Opéra, de Lohengrin, de Wagner. PARIS-P. T. T. (447 m.). 8 h., Infor, mations.

12 h., musique enregistrée.

12 h. 15, chronique touristique.

12 h. 30, concert.

13 h. 30. musique enregistrée.

15 h., concert par 1 Œuvre de la T. S. F., & l'hôpital.

17 h.. diffusion du concert Pasdeloup, donné au théâtre des Champs-Elysées. 19 h., Radio-journal.

19 h. 50, diffusion depuis l'Opéra Lohengrin (Wagner).

RADIO-VITUS (308 m.). 20 h. 30, danses,

Une manifestation à Reims en faveur du désarmement Reims, 11 novembre (dép. Petit Paris.). La première réunion organisée en France par le comité d'action pour la S. D. N., pour assurer le succès de la conférence du désarmement et la défense du plan français, s'est tenue ce soir à Reims, en présence d'une nombreuses assistance et sous les auspices de l'Union fédérale marnaise, des Sociétés d'anciens combattants et des Victimes de la guerre. Les membres du comité d'action avaient été reçus par M. Paul Marchandeau, député maire, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil.

M. Robert Lange, secrétaire général du comité d'action pour la S. D. N., qui prit le premier la parole, rappela le sens de la campagne internationale décidée. Le colonel Picot, président des Gueules Cassées, ancien ministre, montra toute l'importance du désarmement moral. Puis M. Henry de Jouvenel prit la parole.

Après avoir déclaré « Nous croyons que l'occasion nous est donnée de construire enfin la paix a et avoir indiqué les accords qui étaient intervenus entre les associations poursuivant le même but dans chaque paqs, M. Henry de Jouvenel montra le désastre qu'aurait provoqué la conférence du désarmement si elle pouvait aboutir, dans quelque pays que ce fût, à une augmentation quelconque d'armements. Il s'attacha aussi à montrer la nécessité, conformément aux engagements pris dans le traité de Versailles, d'acheminer les peuples vers l'égalité dans le désarmement.

Dans cette campagne internationale, la France n'apporte pas seulement la contribution, qu'on peut trouver platonique, de manifestations sentimentales, mais celle toute positive de ce projet Herriot-Paul-Boncour, qui est bien la plus grande preuve qu'un pays vainqueur ait jamais donnée de la volonté d'employer sa victoire au salut de tous les autres.

Puie M. de Jouvenel a déclaré en concluant

Hier, on nous accusait d'impérialisme. Impérialiste, le pays qui, possédant, paraît-il, la plus puissante force d'offensive militaire, offre aux autres une formule exclusivement défensive Impérialiste, le pays qui, consacrant des sommes plus élevées qu'aucun autre en Europe à son aviation militaire, renonce d'une part à toute aviation de bombardement, et d'autre part demande à mettre son aviation tout entière au service de la S. D. N. Impérialiste encore, le pays qu'on supposait vouloir abuser, pour faire prévaloir ses égoïstes desseins, de sa force nationale et qui veut la fondre dans une force internationale uniquement consacrée à garantir contre l'agression possible l'intégrité des territoires et la sécurité des populations C'en est fini maintenant de la légende qui a faussé depuis douze ans l'opinion internationale. Il est déchiré, le voile menaçant qu'on jetait, pour la cacher au peuple, sur la vraie figure de la France.

Trois blessés dans un accident Dans la descente de Vaux, près de Château-Thierry, une automobile a dérapé et s'est renversée. Le conducteur, M. Pauvel, a été grièvement blessés et transporté a l'hôpital. Deux amis qui l'accompagnaient ont été légèrement atteint.

lournai utcitiitiC WBBÊS^BBBKKÊÊÊKSSaBHSBÊÊBÊÊÊIBBÊÊÊÊÊÊÊ VOIR EN DERNIÈRE PAGE Wk

LES AVENTURES DE MICKEY

RADIO-STRASBOURG (345 m. 2). 20 h., Hœnsel et Gretel, conte lyrique en trois actes version française de CatulleMendès musique de E. Humperdinck). RADIO-TOULOUSE (358 m. 1). 12 h. 30, 13 h. 15, 17 h. 30, 18 h. 15, 19 h., concert. 20 h., Fantaisie sur des airs célèbres de Sfrauss Vienne la joyeuse (Ziehrer) Amour tzigane (Lehar); Vienne (Holmann); Je t'aime, brune madone (Lopez) Pot pourri d'opérettes (Léo Fall) Une petite cabane en bois (Dufas) la Double Chasse (Béranger) lea Souvenirs sont des fleurs (Lenoir) le Plus joli Rêve (Arezzo) le grenadier du Caucase (Meiater) Marche indienne (Seltenic) le Cimbre (Signard); Marche des gymnastes (Geisser).

21 h., l'Arlésienne Carmen (Bizet) Roméo et Juliette (Gounod).

22 h., Vertige (X.) Hardi les gars (Chantrier) Son Altesse l'amour (Pujol) Je serai seule après Minuit (Parès-Van Parys) En bordée (Bousquet) le Capitaine Craddock (Heymann) Marche de Radetzky (Strauss) le Calife de Bagdad (Boieldieu) l'Africaine (Meyerbeer). 23 h., Brin de valse (Halet) Reine des pampas (Carara) le Petit Bédouin (Monté) Margoton (Llossasl Mariage mondain (Noël-Noël) propoa de clous (Bach et Laverne) la Vie au château chez CrainQuebille (Chepffer) Petite Musique du soir (Mozart) les Préludes (Liszt) bulletin météorologique.

0 h. 5, musique anglaise.

ET ÉTRANGÈRES

LANGENBERG (472 m. 1). 12 heures, Sons du cor d'or (Kopping) Or et argent. valse (Lehar) A laci (Wolf) Tours de bandits. ouverture (Suppé) Caprirrio italien (Tchaïkowsky) Rondino (Sibelius) Dim.se tzigane (Debussy) Suite scnndinaue (Frederiksen) Vie des pâtres dana les Alpes (Krieg) Andante cantabile

AUX HALLES HIER Baisse de 0 30 au kilo sur le veau, 5 11 50. Le bœuf, le mouton et le porc sans changement.

Baisse de 1 fr. au kilo sur la poule dinde, 14 à 16 de 0 40 sur le. lapin mort, 11 à 11 75 de 0 50 sur l'oie dépouillée, 9 50 à 10 50; de 0 25 sur le poulet nantais, 13 à 15 gâtinais, 14 à 16 50

Baisse sur la laitue du Midi, 50 à 110 le cent la scarole de Saumur, 60 à 150 l'épinard des départements, 130 à 180 l'endive belge, 330 à 330 l'endive française. 300 à 500 le pissenlit de Paris. 150 à 220 [Nous signalons que cette année il y a beaucoup de raisins de Moissac avec sarments de très mauvaise qualité. Ce raisin, les années précédentes, généralement très beau était vendu aux plus hauts prix. Cette baisse de qualité explique les prix bas pratiqués dans une catégorie assez importante de cette marchandise.]

(Schlossmacher) M a j e u et t mineur (Schrerner).

DAVENTRY (1.554 m. 4). 12 heures. Fantaisie de musique de Glinka (arr. Urbach) Esquisses caucasiennes (Ippolitov-Ivanov) Danse petsane (Moussorgsky) Eugène Onegin, sélection (Tchaïkowsky) la Source .(Dellbes); Chant d'amour de gondole (Olsen) les Patineurs, valse (Waldteufel) Automne (Chaminade): Siffle pour moi (Fane) Petite Y/oonne (Saohs) Réputation et gloire (Màtt). 19 h. 30, Madame Butterfly, premier acte (Puccini).

21 IL 50. Cavalerie légère (Suppé) Trois chants sans paroles (Mendelasohn) Jeua d'enfants (Bizet) Deux piècea lyriques (Grieç) Quatre chemins (E. Coates). 22 h. 50, danses.

Un ancien capitaine aviateur se suicide à Hyères

Hyères, 11 novembre (dép. Havas.) On a transporté à l'hôpital un homme qui s'était logé 8une balle de revolver dans la tempe droite et qui est mort dès son arrivée. L'enquête a établi qu'il s'agit de M. Georges-Ernest Prévost, né en 1883 à Clermont-Ferrand, habitant à Paris, capitaine aviateur en retraite. Il était venu la veille en automobile aux Salins-d'Hyères et avait passé la nuit dans une auberge. Il n'avait sur lui qu'une somme minime d'argent.

LES ÉTUDES CHEZ SOI Nombreux aont les enfants, jeunes gens ou adultes qui ne peuvent bénéficier d'un enseignement collectif pour des causes diverses raison de santé, éloignement d'un centre, retard rattraper, changements fréquents de résidence, séjour aux colonies ou à l'étranger, nécessité de gagner leur vie, etc.

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l'Ecole Universelle par correspondance de Paris

Vous pouvez en juger par ces deux exemples qui s'appliquent à dcs catégories d'examens ou concours bien déterminés et d un petit nombre d'années seulement:

Aux seuls examens du BACCALAUREAT,

plus de DIX MILLE SUCCES, et

plus de CINQ CENTS MENTIONS très bien, bien, assez bien ont été obtenues

dans LES CINQ DERNIERES ANNEES (1927-1931) par les élèves de l'Ecole Universelle.

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En DEUX ANS seulement, CENT SIX ont été classés avec le NUMERO UN.

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Un mortamtnt a été inauguré ci la mémoire de deux ouvriers mineurs qui furent fasillés par lts Alitmands Lille, 11 novembre (dép. P. P.) On a inauguré à Condé-ssjr-Esdaut, un monument destiné à rappeler le souvenir de deux héros de la guerre, les mineurs Léon Faux et Edouard Lefebvre, qui furent fusillés par les Allemands pour espionnage.

Choisis par le service de contre-espionnage britannique pour le renseigner sur les mouvements de l'ennemi, Faux et Lefebvre furent conduits en ballon, le 24 février 1917, aux environs de Briay d'où ils gagnèrent Condé. A l'aide des pigeons voyageurs qu'ils avaient amenés avec eux, ils signalèrent la position des dépôts de munitions, les mouvements de troupe. En outre, au moyen d'une lampe électrique, ils communiquèrent avec des avions.

Leur mission terminée, n'ayant pu partir avec un avion qui devait venir les chercher dans les lignes, ils tentèrent de gagner la Hollande, mais ils furent arrêtée 'par une patrouille à moins de cent metres de la frontière. Le 25 février 1918, Ils étaient fusillés à Vieux-Condé.

AULXAY-SOUS-BOIS. Le comité de l'U. F. F. donnera ce soir, au casino du Parc, sous la présidence de M. Cathala. député, ancien, ministre, son grand bal annuel au proflt des enfants des familles nombreuses.

(. Gardons nos distances )

A Lille, un ballon sphérique est jeté sur le toit

de la préfecture

Lille, 11 novembre \d. Petit Parisien.) Comme chaque année, à l'armistice?, un rallye-ballon avait été organisé à Lille. Vers 11 h. 40, le sphérique, monté par trois aéronautes de l'association aérostatique du Nord. MM. Debaisieux, pilote; Liénard et Dubois, passagers, s'élevait de la place de la République. Le vent était nul et la force ascensiannelle insuffisante. Une poissée latérale du vent ;ela d'abord le baron sur le toit de la préfecture, à l'angle de la rue Jacqi'emars-Gielée. Rapidement, les aéronautes jetèrent du lest pour essayer de se dégager. Le ballon se souleva, mais les cordages s'enroulèrent autour de la cheminée d'un immeuble, au coin des rues Jacquemars-Gielée et Gambetta. Une déchirure se produisit dans l'enveloppe, le sphérique s'immobilisa et la gaz s'échappa.

La nacelle était restée suspenduedans le vide et la situation des aéronautes devenait périlleuse. On fit appel aux pompiers et ceux-ci, au moyen de leur grande échelle, dégagèrent les trois hommes et ramenèrent l'enveloppe vide au sol. Des milliers de curieux suivirent les péripéties du sauvetage avec une anxiété bien compréhensible.

Pour lancer une affaire, faites de la publicité dans le Petit Parisien


LE GRAND PRIX DE L'ARMISTICE Epreuve de marche organisée par l'U. F. M. avec le concours du Petit Parisien

Toussaint, suivi d'une imposante escorte, passe devant la gare de l'Est

SUITE DE LA PKSMltRE PAGE

Après Verberie, il y a une certaine côte, fort ardue, et que connaissent bien les sportifs. Par surcroît, un brouillard humide et opaque enlève toute gaieté au paysage. Le sol de la route devient glissant. Il faut lutter, non seulement contre la fatigue, contre les concurrents, contre la montre, mais même contre ce sol hostile. C'est là que les entraîneurs sont utiles, pour remonter le moral entamé. Et c'est là que le hautparleur ambulant, qui a la bonne idée d'escorter les marcheurs, leur rend de signalés services Le voici qui entonne d'admirables et classiques chansons de route: le Joli Moulin, le Merle qui chante, les Godillots sont lourds dans le sac viennent, grâce à leur rythme endiablé, au secours de ceux qui mollissent, leur donnent des jambes, leur donnent du cœur, leur donnent de la volonté.

Car c'est la volonté qui domine et qui dominera jusqu'à l'arrivée. C'est la volonté, tenace et dure, qui anime Toussaint et le mène, tête haute, vers le but qui soutient Belhomme et lui permet de maintenir son train obstiné et rageur, les yeux fixés vers le sol comme s'il ne voulait rien connaître d'autre et qui sauve de la défaillance menaçante le jeune Caplot, petit de taille et grand de cou-

Et l'on traverse, amme uaiis nu rêve, les villes et les viuages de l'Ilede-France. L'on passe à Senlis, à la Chapelle-en-Serval, à Louvres, au Bourget. Voici Paris, la grande foule, les bravos, la récompense du long et patient effort, la place de la Concorde, la musique, les fleurs, le ministre. Toussaint, puis Belhomme, puis Caplot, respirent l'enivrant encens de la popularité. Et je songe avec autant d'admiration, aux autres, à ceux qui se savent les derniers, qui n'ont aucun espoir d'être classés en tête, et qui continuent quand même jusqu'au bout la lutte, parce qu'ils veulent arriver au but, parce qu'ils sont partis pour faire 86 kilomètres et qu'ils tiennent à honneur de faire 86 kilomètres, parce qu'il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.

Sur la parcours

Le départ est donné à 7 heures, au carrefour de l'Armistice, par le colonel Sutterling.

Vansteenkiste démarre le premier, mais aussitôt les Strasbourgeois Schauly et Bliss prennent le commandement du peloton dans la traversée de la forêt Au passage à niveau de Franc-Port, Caplot est premier, suivi de Caron, Rochel, Cheminant, Toussaint, Moser, Martin.

L'allure est rapide malgré le froid et la brume. Sur les bords de l'Oise, Moser, de Meaux, prend une avance nette et, bon premier, il traverse Compièene a 7 h. 32 salué par les applaudissements de toute la population. Caplot est second, précédant Rochel, Be.homme, Caron, puis voici Toussaint, Vansteenkiste, Cheminant, Gaudiez, Masson..

A Royallieu Caplot a rejoint Moser tous deux font route ensemble avec quelque avance sur Toussaint et Rochel. Avant Verberie, Toussaint est premier Après la Croix-Saint-Ouen, Toussaint qui a quitté son gros chandail de laine, si utile pour le préserver du froid du matin, allonge sa foulée et, sans plus attendre, entre en action. En quelques minutes, en grand champion, il s'assure la première place et, à 8 h. 60, le voici à Verberie (21 km.), nettement détaché de Caplot, Belhomme, Rochel, Vansteenkiste.

La rude côte en lacets de Verberie est aisément escaladée par Toussaint, qui a deux minutes d'avance sur Caplot suivi de Belhomme, Vansteenkiste, Rochel, Antoinette, Caron, Moser, Tocquart, Gaudiez, Cheminant.

Les spectateurs, venus en foule au haut de la côte, ne ménagent pas leurs encouragements aux marcheurs. Le brouillard est opaque et le froid est très vif sur le plateau. La route devient glissante et les marcheurs doivent

Belhomme gauche) et Caplot, qui se sont classés respectivement deuxième et troisième faire preuve d'une grande énergie pour lutter contre toutes ces difficultés. Toussaint, nullement incommodé par le temps défavorable, poursuit son effort; derrière lui, la lutte est âpre. Belhomme s'est assuré la seconde place sur le jeune Caplot. Roger Marceau, souffrant, est en difficultés.

A Senlis (38 km. 500), Toussaint est premier à 10 h. 24' 2". Devant une assistance nombreuse, il dépose au monument aux morts une gerbe de fleurs le maire, M. Louât, et M. Georges Picot, conseiller général, le félicitent.

Voici l'ordre de passage des autres concurrents:

2. Belhomme, 10 h. 30' 4" 3. Caplot,

10 h. 32' 33" 4. Tocquart 5. Gaudiez 6. Rochel, 10 h. 42' 7. Vansteenkiste 8. Caron 9. Faivre 10. Masson lou-chkof U" des anciens combattants) 12. Dujardin 13. Antoinette 14. Couture 15. Van Hoppen 16. Bazin 17. Cheminant 18. Poupeau 19. Heinrich 20. Parent, etc. Vansteenkiste, qui, au Marathon, avait fait belle impression, est handicapé par une blessure au pied il abandonne peu après Senlis.

Belhomme tente de le rejoindre Les 50 kilomètres sont couverts en 4 h. 32' 35" par Toussaint, temps supérieur seulement de 15 secondes au record du monde. A cette distance, Belhomme a seulement 9' 45" de retard. La lutte entre ces deux champions, déjà vainqueurs du Grand Prix de l'Armistice, se poursuit très ardente. Caplot, révélation de l'épreuve, ne perd pourtant pas de terrain.

A Louvres (59 km.), Toussaint est contrôlé à 12 h. 24, Belhomme à 12 h. 34' 38", Caplot à 12 h. 38' Gaudiez et Tocquart sont toujours aux places d'honneur.

L'escorte des cyclistes ne fait que grossir elle devient imposante aux abords de l'aéroport du Bourget, où Toussaint passe à 13 h. 39', Belhomme à 13 h. 47', Caplot à 13 h. 55'.

Dans la banlieue parisienne, Toussaint conserve toujours la première place, malgré les efforts de Belhomme et de Caplot.

A la Courneuve, à Aubervuners, ies spectateurs sont bien plus nombreux que les années précédentes et il faut l'intervention des agents cyclistes pour faciliter le passage de Toussaint, à 14 h. 20, à la porte de la Villette. Désormais sa victoire, qui paraissait acquise avant Verberie, devient certaine, malgré l'opiniâtreté de Belhomme, qui regagne quelques minutes.

Dans la traversée de Paris, c'est l'apothéose. Les suiveurs des premiers sont innombrables et les spectateurs forment une double et triple haie sur les boulevards de Strasbourg et de Sébastopol et dans la rue Rivoli. De partout partent les acclamations.

Et Georges Toussaint arrive à 15 h. 9 sur la place de la Concorde et reçoit une ovation chaleureuse.

M. Georges Leygues, ministre de la Marine, qui assistait à cette arrivée avec son chef de cabinet, M. Chavin, et le docteur Lapierre, le félicite de façon particulière, car c'est la troisième fois que le marcheur de Nancy gagne cette épreuve. Des fleurs lui sont remises par M. J. Coudy, codirecteur du Petit Parisien, et M. Jean Dupuy. Belhomme, qui termine huit minutes après le vainqueur, est aussi très fêté, ainsi que le jeune Nordiste Caplot, qui est tout ému de cette réception. Dujardin, second de Paris-Strasbourg, se classe huitième et gagne la categorie des anciens combattants, dotée du prix du Président de la République. Le classement

1. Georges TOUSSaINT (C. N. Nancy). couvrant les 86 kilomètres en 8 h. 9'. 2. Belhomme (P. C. Parisien), 8 h. 15' 3. Caplot, 8 h. 29' 15" (Mennevrpt); 4. ex œquo Tocquart (Nancy) et Gaudiez (Romlltv), 8 h. 45": 6. Caron (Vaujours), h. 62' 43"; 7. Parent (C. M. Seine). S h. M1 22"; & Dujardin (e. M. Seine), 1er ancien combattant, 8 h. 66' 16"; 9. Van Hoppen, ancien combattant beige, 8 h. 55; 10. Faivre (P. C, P.), 9 h. 20".

11. Antoinette (P.C. Normandie), 9 h. 3' 34"; 12. Cornet (Bruay), 9 h. 4' 2S": 1 (Nancy). 9 h. 8' 4": 14. Heinrich (Lunéville) 9 h. 8' 45"; 15. Blanquier (C. M S.)T'9 h. 9' 48"; 16. Rochel (C.M.P.), 9 h. 10' S0'; 17. Masson (C. M. Montreuil), 9 h 11' Martin (Noisy), 9 h. 12' 45"; 19. 'Cheminant (U. S. Langlée), 9 h. 14' fila"; 20. Couture Oanvic), 9 h. 16' 21. Iouchkoff (Couiommiers), 9 IL 22' 31"; 22. Schauly (Strasbourg) 23, Visiter (Montreuil) ;24. Abraham (C. Ni, R,); 25. Roldot (C. M. P.); 26 Bazin, Compiègne); 27. Roger-Marceau (Hénin-Liétard) 28. Guichard (Noisy) 29, Dégardin (Hénin-Liétard). 30. Berder (Vaujours).

31. Thibault (Nancy); 32. Van Branteghem Naajours); 33. PruGhomme (Chartevtlle); 34. Morvan (Vaujours).

Classement des anciens combattants 1. Dujardin; 2 Van Hoppen; 3. Blanquier 4. Cheminant; 5. Couture; 6. louchkoff; 7. Visler; 8. Gulchard; 9. Dégardin; 10. Berder; 11. Thibault; 12. Van Branteghera; 13. Morvan,

AU VELODROME D'HIVER Grand Prix de l'Armistice (vitesse, deux séries en trois manches à trois et une flnale il deux). Série des Français 1. Gérardin, 3 points; 2. Michard, 7 pts 1. Faucheux, 8 pts.

Série des étrangers: 1. Scherens, 5 points; 3. Falk Hansen, S pts; Martinetti. 7 pts. Finale: 1. Gérardin- 2. Scherens, à un juart de roue.

Grand Prix de l'Armistice (omnium en trois manches). 1. Archambaud, 5 points; 2. Terreau, 7 pts; 3. Charles Pélisaler. Grand Prix de l'Armistice (une heure derrlère motos): 1. Mceller, couvrant S8 km. 950; 2. Grassin. à 120 mètres; 3. Maréchai, à 300 m.; 4. Constant (crevaison). a 1.200 mètres.

La Coupe de l'Armistice des motos et voitures L'annuelle épreuve automobile de la Coupe de l'Armistice, organisée par le M. C. F. avec le concours du Journal, s'est disputée hier sur 275 kilomètres. Des moyennes horaires de régularité, basées sur la cylindrée, étaient imposées à chaque catégorie de véhicules. Le parcours passait par Mantes, Pontoise, Luzarches, Meaux, Melun, Arpajon, Dampterre. Une course de côte, disputée à Lévy-Saint-Nom. servit à départager les concurrents.

Motos. 175 cmc. 1. Faurens (amateur), 18 pta 2. Caxenave. 250 cmc.: 1. Plech, sans pénalisation 2. Venin 3. Grignon. 350 cmc.: 1. Testet (amateur) 2. Gerbier 3. Vasseur. cmc.: 1. Charrier (amateur) 2. Letoucite 3. L. Krebs 4. M. Kreba 750 cmc: 1. Gouru, sans pénalisation. meilleur temps toutes catégories de véhicules,

Cyclecars. 600 cmc.: Albert, sans pénalisation.

Voiturea de course. 350 cme.: 1. Colin. 750 cmc.: 1. Jacob, sans pénalisation 2. Delaplace. 1.100 cmc.: 1. Zerreis (amateur) 2. Vernet S. Michelet 1.500 cmc.: 1 Druck, sans pénalisation.

Voitures de sport. 750 cmc,: 1. Uurvella (ind.), sans pénalisation 2. Pierval, 1.100 cmc.: 1. Treunet, sans pénaüsation 2. Gauthier 3. Poulain. 1.500 cmc.: 1. Maison, sans pénalisation 2. Alin Ledur.

Le championnat de football

A la suite des matches de la huitième journée du championnat de France professionnel de football, le classement du championnat s'établit ainei Groupe A. 1. Olympique Lillois, 14 pts; 2. Olympique de Marseille, 12 pts; 3. F. C. Sète, 9 points; ex aequo S. C. Nîmes, 0. G. C. Nice et Racing Club de Paris. 8 pts; 7. Club Français. 7 pts; 8. ex œquo Hyères F. C. et F. C. Mulhouse, 5 pts; 10. Excelsior A. C.. 4 pts.» Gaoure B. L ex œquo Antibes Olympique et A. S. Cannes, 11 pts: 3. ex o;quo S. 0. Montpellier et C. A. Paris, 10 pts; 5. ex œquo Stade Rennais et F. C. Sochaux. 8 pts; 7. F. C. Metz. 7 pts; 8. ex œquo Red Star Olympique et S. C. Flves, 6 pts: 10. Olympique d'Alès, 3 pts. Une sévère défaite

de l'Olympique de Marseille

Au stade Buffalo, l'Olympique de Marseille qui était opposé au Club Français a été battu par celui-ci et perd de ce fait sa première place au classement de son groupe. Le Club Français qui, à la première mi-temps, avait l'avantage par trois buts à 0 gagna par 6 buts à 2.

Le C. A. de Paria bat le Red Star Devant son éternel rival, le Red Star, le C. A. P. s'est surpassé, le battant, au stade de Paris, par 4 buts à 3. Le Red Star obtint le premier but par Finamore, sur penalty accordé un peu sévèrement sur une faute de Fidon. Puis le C.A.P. égalisa à la suite d'une belle attaque menée par Ouvray et terminée par un ahoot.

Peu avant la mi-temps, Finamore, toujours attentif, réussit une très belle interception et shoota hors de portée de Mayer, obtenant ainsi le second but pour son équipe.

Après le repos, le C. A. P. se montra très agressif et, coup sur coup, l'avantcentre Rose réussit à tromper Thépot, la première fois sur une grosse faute de Mairesse et la deuxième d'un shoot étonnant de force et de précision. Mis en verve, le C. A. P. redoubla d'efforts et Guimbard, mettant à profit une nouvelle erreur de la défense du Red Star, marqua un quatrième but. Cependant, Diaz, qui avait parfaitement suivi l'une des attaques du Red

Un dégagement au poing

de Sfayer, gardien du C.A.P.

Star, réussit marquer un troisième but. Les dernières minutes de la partie furent très animées, mais malgré de beaux efforts le résultat ne fut plus modifié.

Les autres matches

Groupe A. A Lille, 0. Lillois bat Excelsior A. C., 2 buts à 1.

A Hyères, Hydres b'. C. et S. C. Nîmes, match nul, 2 à 2.

A Nice, O. U. C. Nice et R. C. Paris, match nul. 0 à 0.

A Sète, F. C. Sète et F. C. Mulhouse, match nul. 1 à 1

Groupe B. A Sochaux, F. C. Sochaux bat S. Rennais, 2 buts à 1.

A Antèbes, S. O. Montpellier bat Antibes O., 2 buts à 0.

A Aida, A, S Cannes bat 0. Aies, 4 Buts A Metz, F. C. Metz et S. C. Fives, match nul. 0 à 0.

FOOTBALL. Dans les départements A Lyon, Erster Hanauer bat Dlstrict du Rhône, 3 buts à 1.

A Grenoble, F'. C. Grenoble bat Sélection Militaire, 3 buts à 2.

A Cholet, C. 0. Cholet bat U. S. A. Cllchy, 3 buts à 1.

A Rouen, F. C. Kouen et Amiens A. C., match nui, 1 à 1.

Au Havre, S. Havrais et U. S. Servan, match nul, 0 à 0.

A Caex, F. C Levallols bat S. M. Caennais. 2 buts à 6.

A Bully. A. I. K. de Stockholm bat Entente Artésienne, 3 à 1.

A Rtnnea, Stade Rennais (rés.) bat Paris U C, 2 buts à 0.

A bouat, S. C. Douai et R. C. Calais, match nul, à

A Valenoiewnes, A. S. Valenciennes bat R. C. Arras, 3 buts A 1.

Ce soir, au Palais des sports Ce soir, au Palais des sports, un match de hockey sur glace sera joué entre les équipes du Stade Français et du Racing Club de Franche.

La Viennoise Fritzi Burger fera une exhibition de patinage.

LA SAISON DE CROSS COUNTRY EST OUVERTE

L'Athletic Club Citroën organisait hier matin, dans les bois de SaintCloud, ses annuels challenger Combenale et Genissel, premières épreuves de la saison du cross-country.

L'A. C. Citroën remporta les deux challenges.

Résultats

Seniors (5 kilomètres) 1. Renault, 17' 3" 2/5; 2. Leguyader: 3. Melet (Et Lux); 4. Dumonteil; 5. Bellanger; 6. Capelle; 7. Norland: 8. Mélouski; 9, Genlis; 10. Leborgne, etc.

JUnior8 (3 kilomatres) 1. Gentssel, 14' 1/5; 2. Gutchon; 3. R. Darmoy; 4. G. Darmoy; 5. Lemoine; 6. Genèv»; 7. Eveilleau; 8. Bellonne; 9. Aubert, etc.

UN MATCH DE RUGBY Hier s'est disputé au stade JeanBouin, devant 4.000 spectateurs, le match de rugby Paris-Côte d'Argent. La rencontre 6e termina par la vic-

Une touche très disputée

toire de la sélection parisienne par 12 pointa (4 essais) à 7 (un essai, un drop goal). A la mi-temps, elle avait l'avantage par 3 à 0.

La partie, rapidement menée, bien jouée, fut extrêmement intéressante. Dans l'ensemble, les joueurs parisiens furent plus rapides et eurent constamment l'avantage.

RUGBY. Dans les département A Toulouse, 0. Toulouse bat Selection des Pyrénées, 13 points à 0.

A Bayonne, A. Bayonnais et A. S. Carcassonnaise, match nul, 4 à 4.

A Toulon, Biarritz 0. bat R. C. Toulon, 7 points à 4.

A Hendaye, A. S. Bayonne bat S. Hendayais. 19 points à

A Bordeaux, S. A. Bordelais et S. Piscenois, match nul, 3 à 3.

A Limoges, S. A. U. Limoges bat A. S. Blterroise, 9 points à 8.

A Brfve, C. A. Brive bat C. A. Béglais, 11 points à 8.

A Avignon, Provence bat Alpes, 10 points A 9.

A Poitiers, S. Poitevin bat S. S. Primevères, 10 points à 8.

A Villefranche, S. Français bat C S. Villefranche, 26 points à 5.

A Besançon, li. C. Franc-Comtois bat Paris U. C., 16 points à 8.

A Dax, U. S. Dacquoise bat Saint-Jeande Luz. B points à 3.

A Chalon, R. C. Chalon et C. S. Vienne. match nul, 13 à 13.

A Lons-le-Saulnier, U. S, Ledonien bat U. S. Perpignanaise, 11 points à 0.

Vous pouvez chasser,

vos rhumatismes ne reviendront pas

T1SAHE des CHARTREUX la flac= 14.80 | J II leptt., 6.95 r«ul 8.60 Ren»d«i«inent»et»n«utioiiiL«bor»iofr«J.BERTHlERàGrtiK>Ble Da» la Plannacio.

M. Dalimier présidera aujourd'hui l'inauguration de la seconde quinzaine des Grands Boulevards

L'inauguration de la seconde quinzaine des Grands Boulevards (secteur République-faubourg Montmartre) aura lieu aujourd'hui, à 15 heures, boulevard Bonne-Nouvelle. M. Dalimier, ministre du Travail, présidera la cérémonie, assisté des députés, des conseillers municipaux des quartiers intéressés et de nombreuses personnalités. La musique des gardiens de la paix, les trompes de chasse du Rallye Saint-Hubert se feront entendre sur différents points des Boulevards.

M. Mistler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts

échappe à une accident d'auto Une auto, dans laquelle avait pris place M. Jean Mistler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, a été heurtée par un taxi à l'angle de l'avenue Montaigne et du cours Albert-I".

Les dégâts sont purement matériels.

Le Père Géraldus en prend la responsabilité. Le vieux chasseur peut courir de longues heures par monts et par vaux; rester allongé au contact humide de sa barque aussi longtemps qu'il le faudra pour surprendre sarcelles ou canards sauvages; ses rhumatismes ne reparaîtront pas c'est qu'il a suivi les conseils du bon Père. n a compris que les rhumatismes sont dus à de pernicieux petits cristaux d'acide urique qui. se coinçait dans les articulations, détraquent la machine humaine.

D'où vient cet acide? Du sang. C'est donc le sang Qu'il taut soigner.

Les plantes avec lesquelles le Père Géraldus compose sa tisane ont pour mission de filtrer le sang. Les amis du bon Père font souvent une cure de TISANE DES CHARTREUX DE DURBON, quintessence de plantes salutaires, et les cristaux d'acide urique se désagrègent, les articulations fonctionnent, les rhumatismes lâchent pied. la vie vaut la peine d'être vécue.

Depuis l'époque déjà lointaine où vivait le Père Géraldus, la TISANE DES CHARTREUX DE DURBON s'est répandue dans le monde.

Vous qui souffrez de douleurs, de rhumatismes, de goutte, vous avez essayé bien des remèdes. Vous n'avez pas encore eu recours à l'extrait de plantes fraîches connu sous le nom de TISANE DES CHARTREUX DE DURBON. C'est là pourtant qu'est le salut. Achetez dès aujourd'hui un flacon de tisane chez votre pharmacien et commencez demain votre cure. Venez grossir la troupe de ceux à qui les simples > ont rendu la santé. octobre

c Tant par reconnaissance que pour le bien public, fe tiens à attester que la TISANE DEPURATIVE DES CHARTREUX DE DURBON a fait disparaître radicalement les rhumatismes contractés dans tes tranchées qui, pendant dix ans, ne me laissaient aucun répit. Je désespérais de jamais me rétablir, mais votre traitement a tout 4 fait soulagé mes souffrances.

M. de Monzie

au Comité d'entente pour la paix par l'éducation

A l'Institut de coopération intellectuelle, M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, a présidé hier aprèsmidi la troisième conférence annuelle du Comité d'entente des associations françaises pour la paix par l'éducation. Après l'allocution de M. Bougié, directeur-adjoint de l'Ecole normale supérieure, qui énuméra les sujets qui feraient cette année l'objet d'étude « Les milieux populaires de la société des nations, la presse et la paix et le désarmement moral de la France M. de Monzie, en termes éloquents, rappela les difficultés rencontrées jusqu'alors pour l'établissement d'un manuel d'histoire- international, manuel objectif qui, maintenant, était en excellente voie de réalisation. Puis une discussion amicale s'établit, à laquelle prirent part MM. de Monzie, Bougie, Lapierre (Fédération internationale des syndicats d'instituteurs), Mgr Beaupin (Ligue catholique), MM. Woltz, Ripault, Jezéchiel, Isaac, Mmes Bru<nchswigc, Simon, etc.,

VOIR EN DERNIÈRE PAGE SEM

Joseph Aechkr, à Landos (Haute-Loire).

La miaaion d'éducation chinoise est arrivée hier à Paris

La mission d'éducation chinoise qui. à la suite de l'enquéte faite par la Société des nations en Extrême-Orient, vient visiter les principaux centres éducatifs universitaires européens, est arrivée hier à 11 h. 26, à la gare du Nord venant de Berlin.

Elle s'est aussitôt mise en rapport avec les hauts fonctionnaires de l'instruction publique et avec le professeur Langevin. qui fait partie de la mission de la Société des nations.

Après avoir visité l'Université de Paris et les écoles professionnelles, techniques et autres, la mission chinoise se rendra, dans le même but, à Nancy, à Lyon et à Dijon. Les membres de la mission chinoise, qui est présidée par le professeur Chang Chi Pao, ont été salués sur le quai de la gare par M. Henri Bonnet, directeur de l'Institut de coopération intellectuelle de la Société des nations.

Cette mission, qui est composée des six plus hautes personnalités pédagogiques chinoises et qui vient de Pologne et d'Allemagne fera en France un séjour de trois semaines.

Nous prévenons nos abonnés que toute demande de channement d'adresse doit être accrompagnée de la dernière hande du journal et de 1 franc pour frais de réimpression de nouvelles bandes.


SI lre Crème de Cassis de Dijon

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PRÉPARÉ PAR LEJAY-LAGOUTE, CRÉATEUR DU CASSIS DE DIJON

FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

Le jeune Maurice Sollet, âgé de dix ans, est renversé par une auto..près de son domicile, 118, quai de l'Oise. SalntLouis.

Mme veuve Barby, demeurant 227, avenue du Président-Wilson, à la PlaineSaint-Denis, est renversée par un taxi au carrefour Lafayette-Saint-Denis. Lariboisière.

M. Georges Catineau, vingt-six ans, habitant 27, rue de Sèvres, conduisant un camion automobile, faubourg Saint-Martin, tombe de son siège; les roues de son véhicule lui passent sur le corps. Lariboisière. Le jeune François Hurtado, huit ans, habitant 30, rue du Domaine prolongée, est renversé par un taxi au coin de la rue Blanqui et de la porte de Bicêtre. EnfantsMaladies.

Un suicide mystérieux

au bois de Boulogne

Au bois de Boulogne, un garde a trouvé sur le sol le cadavre d'un homme qui portait dans la région du cœur une blessure produite par une arme à feu.

L'inconnu, qui parait âgé de trente ans, mesure 1 m. 70. était vêtu d'un complet marron, d'un pardessus noir et coiffé d'un chapeau gris beige. Dans ses poches on a découvert un pistolet automatique et une carte de visite au nom d'Alexandre Markoff.

Le corps a été envoyé à l'institut médicolégal.

Un terrassier italien, M. César Podoni, trente-deux ans, domicilié à Joinville-IePont, travaillant dans un puits du métro, au bois de Vincennes, a été asphyxié par des émanations délétères.

La police arrête, rue de Flandre, le chauffeur Gaston Chavignon, trente-deux ans, demeurant 85, rue Sadi-Carnot, à Vanves, qui avait volé, rue de Berne, un taxi appartenant à M. Jean Foulet. domicilié 147. rue Chevalier, à Levallois. DANS LA SEINE

Un incendie à Drancy

Un incendie s'est déclaré l'autre nuit, 33, route des Petits-Ponts, à Drancy, dans une maisonnette en bois habitée par Mme Pigeon et sa famille. Les pompiers de la localité travaillèrent plus d'une heure pour maîtriser le sinistre qui a à peu près anéanti la légère construction. La famille Pigeon a été hébergée momentanément par des voisins.

L'enquête ouverte par M. Luce, commissaire, semble avoir établi que le feu a été communiqué à la maisonnette par un poêle surchauffé.

En proie à des chagrins Intimes, M. Maurice Triboulet, âgé de trente-quatre ans, dessinateur, 110, rue Thiers, à Boulojrrte-sur-Seine, s'est tué d'une balle de revolver dans la tête.

La section d'Aubervilliers de l'U.N:C. donnera ce soir, en la salle des fêtes de cette localité, son concert annuel, suivi d'un bal, au profit de sa caisse de secours. LA CRISE TOURISTIQUE M. Baréty, président du groupe parlementaire du tourisme et de l'hôtellerie à la Chambre des députés et rapporteur du budget du ministère des Finances, a reçu, tout récemment, M. Prével, président de la chambre nationale de l'hôtellerie française, qui lui a communiqué les renseignements obtenus à la suite d'une enquête auprès des- hôteliers de France. Après cet exposé de la situation des industries hôtelières et touristiques, M. Prevel a entretenu M. Baréty des adaptations fiscales et bancaires rendues. nécessaires par la crise.

Chronique du Cirque L'actuel programme du Cirque d'Hiver comprend d'excellcnts numéros. Il est, dans son ensemble, très supérieur au précédent, bien que ne comportant pas de vedettes de café-concert, ce dont pour ma part je me suis fort bien trouvé.

On y voit, ce qui est infiniment préférable à mon goût. des représentants des vieilles familles bien connues des amateurs de cirque et deux noms, entre autres, qui, depuis un demi-siècle, ont souvent figuré sur le même programme celui de Rancy et celui de Briatore-

André Rancy, vous le connaissez bien. C'est le fils aîné d'Alphonse, l'élégant dresseur en liberté, le bel écuyer d'écoie dont la cavalerie assure actuellement la partie hippique du programme au Cirque d'Hiver. Mais Briatore ?

Les Briatore sont Rico et Alex, les clowns au jeu si plein de finesse, et leurs enfants -qui, sous le nom des Dangolys, présentent un magnifique numéro de jonglerie rapide avec des clubs, des ballons et des boules, un travail très au point, entremêlé de sauts et souplesses acrobatiques qui sont le cachet de la bonne origine banquiste.

La famille Briatore est l'une de ces dynasties de la piste qui constituent l'aristocratie du peuple du voyage. Vers 1890, et précisément au cirque Rancy, on pouvait applaudir les quatre Briatore, un remarquable numéro d'acrobates au tapis. Le plus jeune cascadeur de la troupe n'était autre que l'actuel Alex, dont les sauts périlleux à cheval furent également une grande attraction de l'époque fin de siècle. Comme François Fratellini, comme Beby, Alex s'est fait clown à partir du moment où il dut renoncer au panneau. Else Wallenda porte également un nom célèbre dans la banque allemande. Son numéro d'otaries est l'un des plus originaux que l'on ait jamais vus, et c'est là le meilleur compliment que l'on puisse faire à un dresseur. Qu'il s'agisse de chiens, de singes ou de phoques, voire de fauves, les dresseurs n'ont que trop souvent l'habitude de copier le numéro en vogue sans autre effort d'imagination. Et c'est ainsi que nous voyons, depuis quarante ans, des lions monter sur des tabourets, des chimpanzés patiner à roulettes et des phoques jongler avec des boules 1

J'entends bien que chaque espèce animale a ses prédispositions naturelles dont le dresseur est obligé de tenir compte. Else Wallenda fait accomplir à ses lions de mer leurs habituels exercices de jonglerie, mais elle y ajoute autre chose. Sans parler du remarquablé truc de l'équilibre sur une nageoire qui se voit rarement son apothéose, ce tour de piste sur un char traîné par une otarie géante est chose inédite autant que pittoresque. Un autre très beau travail de dressage, bien que ne sortant pas du répertoire habituel, est le numéro des ours de Berg, l'un des meilleurs du moment avec celui de Brecker. On sait que l'ours brun, le « poilu comme l'appellent les rabouins, est comique de nature. On sait moins que c'est une béte féroce des plus dangereuses. Les

visiteurs matinaux du Jardin des Plantes ont pu le constater la semaine dernière en voyant trois de ces animaux en dépecer vivant un quatrième dans l'une des fosses de la ménagerie. Et, cependant, il s'agissait de quatre ours dressés, habitués depuis sept ou huit ans à travailler ensemble Des incidents de ce genre font apprécier à leur juste valeur l'habileté et le courage dont un Berg ou un Brecker doivent obligatoirement être pourvus pour créer et présenter ces numéros comiques avec des acteurs très capables de se muer rapidement en tragédiens.

Henry Thétard.

Un fils découvre ses parents asphyxiés dans leur chambre Au premier étage de la maison qu'ils habitent, 17, rue de Nantes, on a trouvé inanimés, hier matin, M. Joseph Legaillat, cinquante-neuf ans, fabricant de sacs en papier, et sa femme de quatre ans plus jeune. C'est leur fils qui, en venant les voir, étonné de ne pas obtenir de réponse a donné l'alarme.

M. Béranger, secrétaire du commissariat du Pont-de-Flandre, a constaté que le (oupie avait été intoxiqué.

Les soins des pompiers de la caserne de Bitche, immédiatement intervenus et qui s'efforcèrent de ranimer les deux époux, demeurèrent inutiles en ce qui concerne le mari. Par contre, après deux heures d'efforts, Ils réussirent à ramener à la vie Mme Legaillat

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4' ARRONDISSEMENT. Rues SaintMartin, 99 et 124; Saint-Antoine, 81; Françols-Miron, 23; des Nonnatas-4'Hyères, 15; Saint-Louis-en-l'Ile, 74; des Rosiers, 2; Pranca-BouTgeois. 13; du Temple, 50; bou- levant Sébastopol, 28.

5' ARRONDISSEMENT. Rues Monge, 65 et 103; Mouffetard, 48 et 87; Descartes, 46; Saint-Jacques, 177; Oeoffroy-Saint-Hilaire. 29; SalntSéverln. 18.

6' ARRONDISSEMENT. Ruea N.-D.dee-Champs, 5; Saint-André-des-Arts, 63; Dauphine, du Chercrte-Midl. 72 et 124: Jacob, 2; des Quatre-Vents, 11; des Cannettes, 21; du Dragon, 17.

7' ARRONDISSEMENT. Ruea CleT. 42; Saint-Dominique. 68; de Verneuil, 46; de Grenelle, 63.

9' ARRONDISSEMENT. Rue, des MaTtyra, 11; Rochechouart, 15; de la R»<- chefoucauld. 45.

10' ARRONDISSEMENT. Ruea du Faubourg-Poissonnière, 156; du FaubourgS&int-Martin, 82, 206 et 226; du FaubourgSaint-Dena, S3; Saint-Maur. 219; Chabrol, 14; du Château-d'Eau, 27.

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Ce total imposant s'est cependant révélé insuffisant et, poursuivant la réalisation de son plan d'extension, la Foire de Paris ouvre de nouveaux chantiers pour mettre à la disposition de ses exposants 10.000 mètres de halls supplémentaires.

D'autre part, la porte d'entrée principale, dont la silhouette était devenue familière aux millions de visiteurs qui l'ont franchie depuis huit ans, mais qui n'était édifiée qu'en matériaux provisoires, sera reconstruite sur de nouveaux plans. Entourée d'un square fleuri et ombragé, elle formera une entrée digne du plus beau parc d'exposition du monde.

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Nous rappelons en effet que, jusqu'au 20 novembre il y a, tous les mardis, à 17 heures, une conférence touristique (entrée gratuite), avec projections « En flânant dans l'Ile-de-France Et tous les vendredis soirs, à 21 heures, et tous les samedis, à 17 heures, une conférence ayant pour titre c A Chartres, avec les imagiers gothiques », nous initie à cette merveilleuse sculpture chartraine. et fait défiler sur l'écran de curieuses caricatures de pierre, les travaux des mois, ou d'amusantes satires sociales. Ces conférences sont, de plus, égayées de chants du moyen âge, des chants que les imagiers fredonnaient en taillant la pierre. L'entrée est de 3 francs. C'est le dimanche 27 novembre que le conférencier ira étudier, avec les auditeurs, à la cathédrale de Chartres, le monument en lui-même. Le prix de cette excursionconférence, tous frais compris (transport en 20 classe, repas, conférence, pourboires, entrées, etc.), est de 65 francs.'

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< Femmes! c'est pour vous que j'ai créé ce journal. Dès que vous l'aurez lu, vous comprendrez

LE JOURNAL DE LA FEMME

est donc dédié à toutes mes amies

J'ai institué dans ses feuilles une rubrique LA TRIBUNE DE LA FEMME. A cette tribune, je porterai les innombrables sujets sentimentaux qui passionnent le monde. Des écrivains, passés maîtres dans l'art subtil de la psychologie féminine, et moi-même en discuteront. Toutefois, l'efficacité de ce tournoi serait discutable si les principaux intéressés, je veux dire nos lectrices et nos lecteurs, n'y prenaient part. « Je sollicite donc, de toutes mes forces, leurs avis personnels. » Ils viendront enrichir les nôtres, en étendant la portée de ce débat. Ainsi de cet ensemble d'opinions, se dégagera un enseignement qui aidera peut-être au bonheur.

Qu'on ne pense pas d'ailleurs que là s'est borné mon effort; j'ai tenu à ce que toutes les rubriques composant

A mes lectrices, Raymonde MACHARD LA NUIT DE SYRACUSE

LA RONDE DES JOURS Henri FALK PAPA, MAMAN ET LEUR PETIT N'ENFANT COURTÉBONE I RACONTEZ-MOI ÇA

NOS YEUX SUR LE MONDE

AU PAYS OU LA FEMME EST DÉESSE Edouard HELSEY

LA TRIBUNE DE « FEMME Faut-il être belle pour être aimée ?

Lucie DELARUE-MARDRUS, DUSSANE, M' HENRI-ROBERT de l'Académie Française, Nicolas SÉGUR

LE MAITRE ) alfred' JE CÉLÈBRE AUTEUR DES RECITS

N° 1-20 PAGES ILLUSTRÉES exclusivité hachette EN VENTE PARTOUT 1 1 Fa

RAYMONDE MACHARD

qu'il vous manquait et que vous l'attendiez.

SOMMAIRE DU N° 1

J.-H. ROSNY aîné,

de l'Académie Goncourt

Les Femmes à la pipe

DU CHIC MADAME

Coup d'œil sur les collections d'hiver Cure de beauté

LA FEMME ET SA MAISON

LA FEMME ET SON ENFANT

LA 'lE MYSTÉRIEUSE

Le MAITRE .du MYSTÈRE, J uliette WÉGA ÉPHÉMÉRIDES de la CHANCE.

LES BRAMES DU COEUR UNE MÈRE Maurice NOURY MORT D'UN AMOUR. Max DAIREAUX LE CŒUR Germain de

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cet hebdomadaire fussent conçues et traitées du point (; de vue féminin.

Je m'entends: le journalisme appartientaux hommes, exclusivement. Jamais une femme n'a été appelée à la direction d'un grand journal, sinon féministe. Le mien est féminin. Il ne veut point combattre sur le terrain où s'affrontent les représentants du sexe fort. Il leur laisse, bien volontiers, leurs prérogatives.

A cause de cela, il sait que l'amitié et l'intérêt des hommes lui restent acquis. Mais eux, doivent savoir une chose c'est que l'âme délicate de leurs compagnes a ses besoins, comme leur âme virile a les siens. Dans les journaux, ils s'en préoccupent peu, précisément parce qu'ils sont "hommes" et que, de ce fait, ils ne voient, ils ne sentent la vie comme nous. Tout est là. Les femmes devaient-elles être privées plus longtemps de "leur journal"? Non! aussi, j'ai voulu combler cette lacune.

Edwige BOUTTIER

THOT-HERMES'

LA PIÈCE QUI DÉPLAIT AUX FEMMES François VERBE

LE SPORT MADAME. Marcel BERGER ÉCHOS DU CINÉMA

LE FILM QUI PLAIT AUX FEMMES: Pierre HEUZÉ

POIL ET PLUME Nous les Chats. VOTRE AVIS, DOCTEUR La Cigarette et la Santé Dr Maurice LEBON NOS ÉCRIVAINS

FEUILLETON LITTÉRAIRE

Le Film qui plaira aux Femmes

MATER DOLOROSA scénario et mise en scène d'Abel GANCE raconté par J. J. FRAPPA

DES FEMMES D'AVENTURES TRADUITS DANS TOUS PAYS à

CHEZ EUX Myriam HARRY

Xavier de la VIEUVILLE

Marguerite GREPON. Pierre HEUZÉ, René JOUGLET, Commandant LADOUX, Dr. LEBON, Léon LEMONNIER, Maurice L'HOIR, Camille MAUCLAIR, Pierre MILLE, Henry MUSNIK, Maurice NOURY, Jean PORTAIL, Maurice RENARD, Yvonne REfelAULT-MAGNY, Gabriel REUILLARD, Raymond de RIENZI, Nicolas SEGUR, THOT-HERMES, François VERBE, Maurice VERNE, Xavier de la VIEUVILLE.

PHOTOS t MANUEL FRÈRES RÊMY DUVAL