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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-11-08

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 08 novembre 1932

Description : 1932/11/08 (Numéro 20342).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627541x

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Le corps électoral américain désignera aujourd'hui j les délégués chargés de choisir le nouveau président, mais comme il s'agit d'un mandat impératif le vote populaire désignera le chef de l'Etat C'EST UNE JOURNÉE CAPITALE OU SE JOUENT EN QUELQUE SORTE LES DESTINÉES DES ETATS-UNIS. ET UN PEU LES NOTRES

HOOSEVELT ET HOOVERv

Nev«--York, 7 novembre.

DE SOIRS COERQjrONDAXT rAEIICtXIEE Demain aura lieu une des plus importantes élections américaines depuis un demi-siècle. Les destinées des Etats-Unis, et un peu les nôtres, sont en jeu. Le peuple américain sera appelé à choisir un Président, un vice- jprésident et trente-quatre gouverneurs qui sont, dans leur Etat, infiniment plus puissants que nos préfets, et indépendants du pouvoir central.

Il devra aussi renouveler complètement la Chambre des représentants, un tiers du Sénat, sans compter de nombreux Parlem ents d'Etat, des s fonctionnaires électifs divers.

A New-York, !les électeurs sont aussj appelés à choisir pour un an un remplaçant au maire, Jimmy Walker, qui a donné sa démission cet été à la suite des scandales! que l'on sait c'est donc une très grande journée dans l'histoire des Etat\Unis tjue celle du 8 novembre 1932.

C'est l'élection i présidentiel^ aui^ soulève le plus d'intérêt. :Oi>iBMfiP|((îftT-) une grande manifestation sportive, 1« public, depuis plusieurs semaines déjà, se passionne. Il s'intéresse, au vrai, plus au c score > qu'à l'enjeu, plus au candidat qu'à sa cause, Les candidats

Huit candidats sont en lice un communiste, Foster un socialiste, Norman Thomas un champion du régime sec absolu, Upshaw trois représentants de groupements divers ;j enün le candidat démocrate, Franklin Koosevelt, et le candidat républicain, président sortant, Hoover.

Seuls 7-ioosevelt et Hoover sont dans la cours*; aucun des autres n'a la moindre chance d'arriver au poteau. Les partisans des deux cracks s'affirment sûrs de leur victoire. Le sénateur Hébert, .encore ce matin, dans un çomm unique, garantissait à Hoover 22 Etats et 289 voix d'électeurs présidentiels, alors que 266 lui suffisent pour être réélu.

La plupart des observateurs impar- tiaux pourtant, comme la grande majorité difs journalistes politiques, cu sidèrent Roosevelt comme certain de fa victoire. La seule surprise qu'^n s'accorde à reconnaître comme possible -viendrait du vote des femmes, qui! est toujours un élément incertain. II V a environ 60 millions de persan- nés des deux sexes en âge de voter. Sur ce nombre, 47 seulement se sont fait inscrire. En effet, des restrictions inattendues existent dans certaines Etats,au principe du suffrage univer- j self- La Pennsylvanie subordonne le droit de vote au paiement d'une petits taxe qui» certains hésitent à payer cette année. Une vingtaine d'Etats exigent -de savoir lire et écrire. D'autres insistent pour que l'inscription sur les listes soit faite en personne.. Ainsi réussit-on à éliminer, dans certains cas, des catégories d'électeurs! considéras comme indésirables. Néan- j moins, par rapport aux élections pré- cédentes, ce chiffre d'inscriptions semble révéler un intérêt exceptionnel des masses.

Etant donné le pourcentage habituel des abstentions par rapport aux électeurs inscrits, on estime que 40 millions de personnes, voteront.

11 est intéressant, il cet égard, de rappeler qu'en 1928 il n'y avait eu que 37 millions de votants contre 30 mil- lions en; 1924 et 27 millions en 1920. On s'fiicqorde à considérer ies EtatsUnis iSnime normalement républicains. Sans doute, les démocrates sont souvent venus au pouvoir pour des durées diverses, mais les républicains '.emportent généralement et souvent avec des majorités considérables. C'était, du moins, le cas lors des dernières élections.

M. Harding fut élu contre M. Cox avec une majorité de 7 millioas de voix; M. Coolidge contre M. Davis par il millions; aussi M. Hoover cor.tre ;il. ̃ Smith par 6 millions et demi. Ces chiffres suffisent à souligner que ta victoire de M. Roosevelt, si elle se produit, n'aura pas été facile.

En gros, on peut assurer que Rooseva! aura pour lui dix Etats du Sud, traditionnellement démocrates ou nègres, qui voteraient pour leurs libéra- teutrs du parti républicain, mais ils n'ont pas toujours liberté de jeterl leui- bulletin dans l'urne comme le voudrait une stricte justice.

Iil aura aussi pour lui les grandes

villes démocrates du côté de l'Atlantique et les nombreux Etats agricoles de l'Ouest. Hoover est assuré de triompher dans les petits Etats de la Nouvelle Angleterre qui sont les fils solides du parti républicain.

Il est superflu de revenir ici sur les griefs que peut avoir le peuple américain contre « le président de la crise sur les mérites du parti démocrate qui promet un plus rapide re-.tour de la bière et du vin ou sur l'atmosphère exceptionnelle qni règne dans ce pays après trois ans de dépression avec 5.000 banques fermées et 13 millions de chômeurs.

Deux tendances

Mais il faut signaler deux tendances qui ont leur valeur au moment où les électeurs vont faire leur choix. Toutes deux prennent en considération Te bien 'du pays dans les heures difficiles qui restent encore à traverser. Beaucoup voteront pour Hoover parce qu'ils considèrent qu'il a. fait, une coûteuse expérience, qu'il n'a plus 'd'ambition personnelle puisqu'en 1936 il pourrait ne pas se représenter à la réélection, qu'il offre donc toutes les garanties voulues pour gouverner le pays de manière désintéressée. Par contre, nombreux sont ceux qui considèrent comme inévitable un glissement du pays vers les démocrates. Dans ces conditions, il est préférable de mettre un démocrate à la Maison Blanche. On sait l'abominable paralysie qui existe lorsque le président et lu Congrès sont en lutte ouverte. Mieux vaut une équipe nouvelle, mais marchant harmonieusement, qu'un président éprouvé et un Parlement récalcitrant. La campagne s'achève ce soir.

Des speeches sans importance sont prononcés par divers candidats de droite et de gauche; 1"ancien président Goolidge fait, par courtoisie, un deruier appel en faveur de son successeur, .qu'il déteste pourtant cordialement.-

M. Roooevelt viendra demain à New-York au quartier général démocrate, attendre les résultats de l'élection.

M. Hoover les attendra, en compagnie de toute sa famille réunie, dans sa maison de Halo, en Californie, que l'on aménage avec hâte. On installe aux abords de puissants projecteurs pour faciliter la tâche des détectives chargés de veiller sur la sécurité du président; on orne cette grande maison de stuc si longtemps fermée de plante:! vertes et de tapis. On multiplie les 6is téléphoniques et télégraphiques.

̃ isst-ce une nonne ou une mauvaise nouvelle qui entrera demain il la suite 4u président ?

C'est ce qu'on saura demain.

Pierre DEXOYER

Hans la nuit du mardi Il à mercredi 9 norembre, les nouvelles téléphonée* (Provence 99-OB) cornmuniqueront jusqu'à 3 heures du matin les dépêches parveuaes des Ktats-Vnis sur les élections.

Les relations franco-italiennes Rome, 7 novembre <,dép. Petit Paris.) Les déclarations sur les rapports franco-italiens que le président du Conseil français a faites au congrès radical de Toulouse ont un écho symi pathique dans les milieux politiques romains. Les journaux lea signalent dans leurs dépêches de Paris comme particulièrement significatives. On rappelle en particulier les efforts qui ont été accomplis par certaines fractions du parti radical en faveur de la revision des positions adoptées par le gouvernement français à l'égard de l'Italie et ils soulignent l'sccueil favorable qu'ont trouvé les déclarations de M. 'Herriot.,

Les télégrammes signalent enfin, comme une coïncidence heureuse, les phrases de M. Herriot et la cordialité dont a été empreinte la cérémonie qui s'est déroulée samedi à Paris au siège de la Fédération des anciens combattants italiens et comme un premier symptôme réconfortant de l'amélioraI tlon positive qui se manifeste dans l'atmosphère des relations franco-italiennes, D'autre part,- le correspondant particulier de la Tribuna à Paris souligne de son côté l'accueil favorable que la presse française a réservé aux décla1 rations du président du Conseil français et il ajoute qu'elles doivent être, 1 accueillies avec d'autant plus de satisfaction qu'elles placent le problème franco-italien dans son véritable cadre.

Délibérations1 ministérielles Le conseil de cabinet a poursuivi hier matin l'examen des questions budgétaires

Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se. sont 'réunis en 'conseil de cabinet, de 10 héures à 12 h. 45, au ministère des Àffaires étrangères, sous la présidence de M. Herriot. L'équilibre budgétaire

Le conseil, qui avait arrêté, au cours de ses précédentes réunions, les budgets, cfes différents départements ministériels, a repris l'examen d'un certain notnbre de mesures '.tendant à réaliser l'équilibre et précédemment réservées pour étude complémentaire. ces projets devant être déposée dès cette semaine pour être incorpotés au budget de 1933.

Le plan français de désarmement M. Paul-Jioncour, délégué de la France à la\ conférence du désarmement, a rendu compte au Conseil de l'impression favorable produite à l'assemblée de Genève par la présentation du plan français et par les récentes déclarations de Edouard Herriot. Sur la proposition du président du Conseil, le Conseil a unanimement exprimé à M. Pavfl-Boncour ses félicitations et ses remerciements.

Le voyage en Espagne

M. Herriot a fait renaître au Conseil l'accueil très cordial réservé au ministre du Travail et è lui-même, au cours de leur récent voyage en Espa-, gne.

Le Conseil a procédé ensuite à l'examen des affaires, en cours. Ce matin, à 10 heures, \'les ministres tiendront conseil à l'Elysée, sous la présideàcê de'M.; Albert Lebrun. LE RETOUR DE M. HERRIOT M. Edouard Herriot. est retitrê à Paris hier .matin. Le train spécial du président du Conseil est arrivé à 8 h. 55 àla gare:.d'Orsay. MM. Leygues, Germain Martin, Renard, Guichard, 'Thoméj 'qui attendaient sur le quai, saluèrent, à sa descente du train, M. Herriot, qu'accompagnaient, dans le vvagcfp de tête, KM. René Renouit, Camille Chaiitemps, Albert Sarraut, Marchandeau,' Israël, Mistier, Hippolyte Ducqs.

Après avoir serré cordialement les

1 De gauche il droite SIJI. de Monzle, ̃ j Daladier et Israël au second plan t! Il. Guurdeau

IL. Paul-Boncour

mains qui se tendaient vers lui, le préaident du Conseil gagna immédiatement le ministère des Affaires étrangères.

Les élections du Reïch on lirai

DANS LES HAUTES SPHÈRES DES PROJETS

DE CQNGjLIffTION

Le cabinet essaierait de gouverner en s'appuyant sur les nationalistes, qui serviraient de charnière entre les nazis et les centristes

Le général Litzruan, doyen dn Beichstag t Berlin, 7 novembre. riE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Si 1'Allemag-ne était un pays tout à fait occidental et respectueux 'du ré- gime parlementaire, le cabinet von; Papen, après les élections d'hier, n'aurait qu'à remettre sa démission au président du Reich et le maréchal appellerait auprès de lui comme pre- mier consultant et chancelier pro1 bable M. Adolf Hitler, chef du parti le plus nombreux. Les neuf dixièmes des électeurs se sont, en effet, prononces contre la politique du gouvernement et un seul petit dixième pour. 1 Mais nous sommes ici à mi-chemiu entre l'Occident et la Russie. Au deià de l'Elbe, les chiffres ont décidément une autre signification. Le gouvernement peut déclarer sans rire qu'il est enchanté du scrutin populaire tt conserver entre ses mains les rênes du pouvoir. Ce qui serait ailleurs une irréparable défaite peut parfaitement passer ici pour un relatif succès. Le parti favorable au cabinet a conquis quinze sièges. Et cela suffit pour! annoncer qu'Hltler est à bout de souffle Le plus drôle c'est que c'est en grande partie vrai. Depuis longtemps les estimations arithmétiques ont fait ici leur tétapà. %A ptibEc jugie ow&k Jetions poétiques non pas d'après -les chiffres des vfctes mais bien plus d'après les courant? i i i froissent ou L'Allemagne n'e~: Etat où les divers groupements politiques sont sincèrement prêts à collaborer au bien général de la nation. Ces groupements se haïssent et ne songent qu'à s'entre-'dévorer. Le particularisme farouche qui divisait jadis l'Allemagne géographiquement a trouvé maintenant son emploi corrosif dans la lutte des partis. Il devient difficile de parler d'une seule Allemagne. Il y a maintenant, emboîtées l'une dans l'autre, autant d'Allemagnes que de grands partis. Il y a l'Allemagne brune, l'Allemagne rose, l'Allemagne rouge, l'Allemagne noire et, par-dessus le marché, l'Alle- magne noir, blanc, rouge de M. Hugenberg. Chacune de ces Allemagnes s'entête dans son idéal particulier et se refuse à tolérer celui des autres. Le scrutin d'hier a fourni une nouvelle et i éclatante preuve de ce profond déchirement.

Un homme, en Allemagne, aperçoit toutefois dans toute sa clarté la faiblesse qui nait de cette division, et c'est le maréchal Hindenburg. J'apprends de source sûre qu'il est extrêmement las de la politique de la petite semaine et qu'il désirerait vivement le retour à un régime plus normal, plus digne d'un grand Etat civilisé. Il est surtout fatigué d'avoir à brandir sans cesse 1,'aiticle 48, d'endosser lui seul toutes ,les responsabilités, et souhaiterait tout au moins,, puisqu'une majorité ne peut' se.former dans le Reichstag, un gouvernement qui groupât les forces Vives de la nation.

Lucien. BOtRGUÈS '.{La suite à la troisième page.)

Une conférence

de M. Germain-Martin à l'Ecole de la paix Le ministre des Finances a exposé clairement le mécanisme des négociations de Lausanne et jnstifié la position de la France dans ce grand débat international

M. Germain-Martin, ministre des Finances, délégué de la France à la conférence de Lausanne, a fait hier soir, à 21 heures, à la Sorbonne, sous l'égide de l'Ecole de la paix, une conférence sur les négociations qui se déroulèrent à Lausanne en juin et juillet derniers. Parmi la foule qui emplissait J'amphithéâtre, on remarquait de nombreuses personnalités de la politique et de la diplomatie. M. Germain-Martin a d'abord rappelé que la conférence de Lausanne eut pour objet d'établir un règlement durable du problème des réparations. Le moratoire Hoover avait, en août 1931, provoqué une suspension brusquée des paiements de l'Allemagne. Les Etats créanciers s'étaient ensuite réunis à Londres pour se mettre d'accord sur certaines difficultés d'application soulevées par la proposition Hoover. Puis l'Allemagne avait, au lendemain du voyage de M. «Laval à Washington, demandé la; réunion du comité consultatif prévu au âpian Young an ,invoquant' l'aggravation constante de sa situation. Les experts. réunis à Baie,' avaient constaté pour le présent ses.' difficultés, la- décision à prendre incombant- une conférence 'ultérieure des gouvernement.1- Cette conférence, prévue tout d'abord pour le moia de février 1932, puis ajournée' au> mois de juin, s'ouvrit dans une atmosphère particulièrement) incertaine, dea complications politiques, financières' et'- éconOmiques -nouvelle* étant:il craindre au cas' d'Impossibilité d'entente entre les 'grandes nations La plupart des Etats qui devaient jouer un. rôle de premier plan dans

M, (krnmm-.Murtln

ces débats étaient, d'autre part;1* êsolus demander l'annulation tsampièta «4 immédiate dea réparations, sous la seule réserve d'une annulation, parallèle eje» (La suite à 7u 'deuxième putje.) L'exposition des photographies du Times

1De gauche Ù droite :tfrs Holman, lord Tyrrell et .1I. (iourdeaux (Voir et la quatrième paye.)

LES QUATRE ESCROCS DU BABON DE ROTHSCHILD1 EN CORRECTIONNELLE I Le tribunal rendra son jugement I aujourd'hui

Tenter d'escroquer, d'un seul coup, millions au baron H e n r i de Rothschild, n'est-ce pas faire preuve de plus de naïveté que d'audace ? Les quatre hommes qui entreprirent cette opération, Jean Lecant, Henri Pascal, Antonin Ferrenoux et Alexandre Guin-'t toli, espéraient, il est vrai, que lé bil- let à ordre par eux établi et revêtu de 1 l'authentique aval du baron passerait • inaperçu. Ce fut là leur unique erreur, mais elle suffisait à les perdre 1 II faut remonter assez loin pour expo- ser clairement le mécanisme de cett.i j escroquerie manquée. M. Félix Camoin,

De' fauche à droite :'en Haut, tapant et Pascal en bas, Guintoli et Ferrenoux ancieu directeur du théâtre Pigulle, et' dont précisément M. Henri de Roth- schild est le propriétaire. était tué, l'an dernier, dans un accident d'automobile survenu aux environs de Montélimar. Il tenait alors en sa possession plusieurs contrats d'engagement d'artistes rédigés sur papier timbré et portant' i ces trois mots <; Bon pour aval suivis de la signature du baron. Comment ua de ces documents a-t-il été dérobé ? On l'ignore encore. Le pré- venu Ferrenoux, du moins si l'on en croit Pascal et Lacant, obtint,, quoi qu'il en soit, et grâce à une mystérieuse complicité, qu'un de ces contrats lui fût remis. Tenir en main, comme l'on eutendra souvent irrévérencieusement j répéter, « la signature de Rothschild s>, n'était-ce pas a presque tenir la fortune

Ferrenoux le crut. I1 coupa donc ce papier timbré en deux et de façon que la précieuse mention autographe, suivie de la signature, occupât le bord supérieur droit de l'une des moitiés. En dessous, il fit hnprimer en titre les inote «~ featet à ordre ̃». Bt -ce billet ainsi avalisé, Pascal, qui était censé en de timbres fiscaux et payer ir. de protêt. Le garagiste Guintoli,. établi à Arles ses trois complices, on le sait, sont de Marseille, fournit la somme nécessaire qui, du reste, soit j dit en passant, est acquise par le Tré- sor et, par conséquent, à jamais perdue pour les escrocs. Puis l'effet fut déi posé à la banque Massot, de Beaucaire. Il restait à attendre que ce papier i fût arrivé à Paris et l'ordre de payer donné. Mais ces 4 millions parurent insolites tout de même, c'est une 1 somme! Le dossier fut détourné de son cours normal et le banquier pré- i venu. Dès lors, l'affaire ne traîna guère! Des inspecteurs, partis en avion, atterrirent quelques heures plus tard à Marseille. Et les quatre aco- lytes furent appréhendés

Lacant, Pascal et Guintoli, trois hommes dans la quarantaine, de mise modeste et de mine fripée, cherchent, assis côte à côte dans la stalle des dé- tenus, à se mutuellement réconforter. Antonin Ferrenoux, l'auteur du billet à ordre, le technicien, seul laissé en liberté provisoire, prend place devant ses complices. On appelle M. de Roth- schild, qui n'est pas venu.

Il ne faudrait tout de même pas faire infliger une amende à M. de Rothschild par ces temps de crise ironise MI de Moro-Giafferi. M. Ferrero, banquier à Arle;, qm | reiusa d'escompter le faux effet, et M. Massot, de Beaucaire, quai, sur un coup de téléphone de Jf. Ferrero, accepta de le négocier, ne se sont pas, non plus déplacés. D2 sorte qu'on hé- site à ouvrir les débats. Enfin lés dé- tenseurs consentent à passer outre, et Lacant se lève.

Ce prévenu, pendant la guerre, si l'on en croit son 'commandant de régiment, le colonel Bouit, a donné l'exempie des plus belles qualités militaires. Nommé sergent, il a sauvé l'un de ses chefs blessés. Au cours de cette affaire, il a souvent menti.

Aujourd'hui, commence le prés!dent Raisin-Dadre, je vous adjure de dire toute la vérité r

La dit-il vraiment ? Il assure, quoi qu'il en soit, que M. Camoin lui-même lui aurait remis ces contrats avant l'accident.

Cela parait tout à fait invraisem- blable reprend le président.

La fille du directeur du théâtre Pigalle, Mme Pouilleux, qui se porte partie civile, a demande à MI Pierre Masse de l'assister. Cet avocat, en quelques mots, démontre que le pré· venu ment encore ces papiers n'ont pas passé des mains de M. Camoin aux; mains de Lacant. Ces deux hommes, d'ailleurs, se connaissaient-ils ? Non. Il manque donc, au début. de l'affaire, le premier maillon de la chaîne. Et c'est un vol que, sans doute, les prévenus cherchent ainsi à dissimuler. Ces papiers, qui portaient la signaturc du baron Henri de Rothschild, Lacant les a confiés Ferrenoux. Dans quei but ? II devait les restituer, assure le prévenu.

E. QL1NCHE.

(La suite à la deuxième page.) p-~ Vendredi 1 novembre ̃ les meilleun marcheurs français LE GRAND PRIXj DE L'ARMISTICE 1 organisé par l'U. F. de Marche avec te concours du Pe'tit Parisien \[ A heures départ du carrefour de Rethondes (forêt de Compiègne) A 15 heures Arrivée à Paris (place de la Concorde)

Faux marquis

faux capitaine

Goldstone faisait de nombreuses dupes .MAIS TOUT A UNE FIN La police judiciaire vient de mettre Rn aux exploits d'un escroc qui, durant plusieurs mois, mena la gr.inde vif à Paris, en y faisant des dupes.

Au cours de l'été, un gentleman fort élégant descendait dan. un luxuaux hôtel avoisinant les Champs-Elysées et y louait un appartement de 2.000 francs par mois. Il menait grand trxin, montait au Bois chaque matin et ne tardait pas à se faire de multiples relutions, tant dans les milieux mondains des colonies anglaise et américaine que parmi les femmes élégant es qui :e lient facilement avec les riches éirangers.

Il s'était fait inscrire sous le nom U>; capitaine de Goldstone. appartenant à l'armée britannique. Il déclarait, être tantôt le marquis de Goldstone d'Avison, tantôt le duc de Montfaucon. Beau parleur, portant la toilette avec aisance, ayant en poche, au début, de l'argent acquis on ne sait encore comment, il jouissait de la considération générale. Depuis quelques semaines, il se trouvait très en retard pour le règlement de ce qu'il devait à l'hôtel. Mais pouvait-on réclamer son dû à un si grand sei(rneur ?.

Entre temps', le.pseudo de Goldstone, sous les prétextes les plus divers, réussisenit à emprunter à ses compagnes momentanées des sommes assea importantes. Toutefois, lasses de n'obteni. aucun remboursement, les prêteuses eurent des soupçons, se fâchèrent. Le parquet, saisi de plu-sieurs plaintes, les confia à M". Benon, juge d'instruction, qui. dimanche après-midi, délivra un mandat d'amener. Et, vers 17 heures, M. Badin, commissaire la police judiciaire, se présentait discrètement à l'hôtel où vivait de Gotstono. Il l'y trouva prenant le thé uvec une jolie étrangère et le rit demander. Le soi1 disant capitaine de. l'armée anglaise le prit, tout -d'abord, de très haut avec M. Badin puis il consentit à ie conj duire dans sa chambre.

Le magistrat, au' cours tie »a porquisition, saisit un superbe habit de gala, aiguillette$ et soutaches d'or, orné des insignes de commandeur de la Légion d'honneur, avec bicorne empã rtaché et épée de gala. Il saisit aussi soixante-dix plaques, médailles et rubans d'ordres existant parmi les décorations de pays étrangers, et des papiers passeport et carte d'identité. son nonivde capitaine marquis ,de Goldstone, icomto d'Avtson, ainsi que les. statuts 'd'une société aristocratique de Lonâres. The Royal Stuart Society, où il figurait comme secrétaire général

avec cette adresse 9, Clovcland Gari dens. Hyde Park, W 3. Téléphone Paddington 5215.

(La suite à la dcu-ii m< page.)

Les évadés de guerre

et la retraite du combattant Une lettre au président du Conseil L'Union nationale des évadê.s de guerre a adressé ta. lettre suivante au président du Conseil

Monsieur le président du Conseil, Le 17 septembre 1932, lors du débat I sur la conversion des rentes, vous disiez au Sénat attentif et unanime à vous applaudir:

« Nous voulonj le rétablissement, financier de la France et nous sollicitons pour cela le concours de tous les bons Français. Nous les prions de nous aider, de nous protéger, d'encourager nos efforts. C'est pour un pays une force essentielle, une nécessité de premier ordre que l'équilibre de :or. budget. t.

Si nos compatriotes, si les membres des assemblées voyaient, comme nous avons eu l'occasion de 1 observer, à quel point cette France est épiée. injustement jalousée et quelquefois même inquiétée, Us comprendraient la nécessite absolu»: où nou.i sommes de ramener dans 8es finances et, d'unr façon générale, danx tout son stutut, un ordre irréprochable.

«Nous voulons défendre la France 1 de toutes Ies façons. Xous la voulons défendre une véritable L'Union nationale des évadés de guerre, consciente de son devoir envers le pays et fidèle sa tradition de dévouement désintéressé â la patrie, I tient à répondre aujourd'hui à votre noble appel.

Parce qu'elle entend, comme voue', monsieur ie président du Conseil, dctendre la France sur tous les terrains, elle estime que les sacrifices nécessaires doivent Immédiatement étru consentis par la nation tout entière. Le déficit du budget vient d'atteindre un ordre de grandeur inconnu jusqu'à ée jour; pour ie combler, l'opinion 1 française est à peu près unanime pour affirmer que l'Etat doit réduire largement ses dépenses.

Mais, parmi eeiles-ei, il en est qui ne .auraient souffrir aucune compression: D'abord, ies crédits, tous les crédits qui sont nécessaires à la sécurité du pays

Puis le paiement des pensions do | guerre légitimement accordées aux mutilés, aux invalides, aux malades du fait de la guerre, pensions dont nous demandons le maintien intégral et auxquelles nous n'admettrons jamais qu'il soit porté la moindre atteinte. Enfin, le service des rentes françaises.

Les autres crédits budgétaires s'appliquent essentiellement aux dépenses administratives, à la dette viagère, aux dépenses sociales et à la retraite du combattant.

Nous pensons que les dépenses administratives, la dette viagère et les dépenses sociales doivent supporter la plus grande part des réductions deve-


nues indispensables pour rétablir l'équi- libre du budget. Mais nous savons que fensemble de ces mesures, qui doivent être prises en premier lieu et qui imposeront des sacrifices sensibles, notamment aux. fonctionnaires en activité et à la retraite, laisseront subsister une partie du dcflcit.

C'est dans ces conditions que l'Union nationale des évadés de guerre s'est demandé si le courage et l'abnégation dont les anciens combattants ont donné' tant de preuves pendant la guerre ne devaient pas s'affirmer à nouveau dans la paix, chaque fois qu'un danger me- nace le pays. Elle s'est demandé, en particulier, si les anciens combattant: à qui la France doit tout, puisqu'elle leur doit de ne pas être aujourd'hui une nation vaincue et démembrée, ne de- vraient pas. eux aussi, prendre leur part du sacrifice commun, témoignant ainsi de façon éclatante leur attachement au maintien et à la continuité de la solidarité française.

A ces questions, dans sa séance du 15 octobre 1932, le conseil d'administra- tion de l'Union nationale dcs évadés de, guerre a répondu par l'affirmative et il a chargé son bureau de faire con- naître au chef du gouvernement de !a France quil serait favorable, soua les conditions indiquées précédemment d'une réduction d'ensemble de dépenses budgétaires, à une réforme complète de la législation de la retraite du combattant, en vue de contribuer à une diminution massive des charges publiques- Lorsque la question de la retraite a été posée devant le Parlement, lea évadés de guerre ne se sont pas opposés à la reconnaissance d'un droit aux anciens combattants, parce qu'ils estiment que le pays doit accomplir le maximum d'efforts en faveur de ceux qui l'ont sauvé et que la situation financière d'alors, appuyée sur une trésorerie abondante, apparaissait assez forte pour supporter une charge dont les associations fixaient le coût annuel à 300 millions.

Malheureusement, les faits ont dé- montré que cette évaluation était loin d'être exacte. Pour l'année 1932, la dé-J pense prévue dépasse 1.100 millions et atteindra, à son maximum, dans une vingtaine d'années, plus de 4 milliards, pour décroître ensuite lentement, d'apnée en année, et disparaître à peu près complètement dans une soixantaine d'années, vers 1995.

La question qui se pose est celle-ci peut-on imposer à la France une charge d'un tel ordre de grandeur, qui pèsera s:ir nos finances pendant une période aussi prolongée, pour donner aux anclens combattants une allocation annuelle de francs à 50 ans et de 1.200 francs à 55 ans ?

Les évadés de guerre, se plaçant sur le terrain des faita et des possibilités, regardant en face, objectivement, les réalités, estiment que le pays ne pourra pas supporter aussi longtemps sans faiblir le fardeau de la retraite du combattant, venant s'ajouter à ladette sacrée des pensions de guerre.

Ils savent que tôt ou tard, et sans doute plus tôt qu'on ne croit, les allégements deviendront inéluctables. Et parce qu'ils veulent maintenir hors de toute contestation les pensions de guerre données à ceux qui sont revenus mutilés ou diminués des champs de bataille, parce qu'ils veulent que la France, devant un avenir qui n'a jamais été plus incertain, garde des finances libres et saines pour faire face, quoi qu'il arrive, à son destin, les évadés de guerre vous demandent, monsieur le président du Conseil, d'avoir un courage égal au leur en proposant aux Chambres de renoncer à la formule aetuelle de la retraite du combattant. A cette retraite individuelle et générale, donnée suivant une idée égalitaire. qul ne distingue même pas entre la durée et la qualité des dévouements et dos sacrifices, pourrait être substituée une caisse de la reconnaissance et de la solidarité nationale qui aurait pour objet d'apporter une aide fraternelle à tous ceux de nos camarades pour qui la vie, malgré leurs efforts, reste inciémente et diflîcile.

Cette caisse recevrait une dotation forfaitaire annuelle dent lé montant pourrait précisément être fixé au chiffre de 300 millions. qui représente la charge que les représentants de la nation avaient acceptée de consacrer à l'origine au service de la retraite du combattant.

La gestion de cette caisse serait assurée, sous le contrôle de l'Etat, par des représentant* des associations d'anciens combattant: reconnues d'utilité publique, et les modalités des répartitions qu'elle serait appelée à faire chaque année, à concurrence de tout ou partie du crédit annuel, seraient précisées par décret.

Une organisation de cette nature donnerait aux anciens combattants, au sein de la nation la situation privilégiée à laquelle ils ont droit en leur assurant, dans des conditions qui restent compatibles avec l'intérêt général, la protection particulière de l'Etat.

L'Union nationale des évadés de guerre a déjà donné la preuve, en 1927, qu'elle entendait subordonner ses intérêts aux intérêts essentiels du pays en intervenant, de manière décisive, pour appuyer le Sénat dans ea résistance à l'indemnité oes colis aux prisonniers de guerre dont le principe, sollicité par le gouvernement, avait été adopté par la Chambre des députés.

Elle voudrait, une fois pour toutes, barrer la route à des marchandages indignes d'i grand passé des anciens combattants.

Elle a toujours servi la France avec passion. Fondée en pleine guerre, animée par la flamme d'un Rolland Garros, elle a réuni dans son sein tous ceux qui, après avoir combattu sur le front, ont continué la lutte dans les prisons allemandes et dans les camps de reprémailles et ont réussi, au prix de souffrances inconnues, à rallier le drapeau français.

Elle se reconnaît, non sans fierté, un droit particulier de parler au nom des anciens combattants, et elle s'enorgueillit aujourd'hui, monsieur le président du Conseil, de répondre avec simplicité et courage à l'appel au sacrifice que vous avez adressé au pays.

Monsieur le président du Conseil, l'Union nationale des évadés de guerre n'a qu'un espoir en vous demandant de réformer la retraite du combattant

;{3. Feuilleton du Petit Parisien, S-U-&. L'ÉTOILE i I grand roman inédit RICHARD DEUXIEME PARTIE

LA COURSE AU TRESOR HI (suite)

Un serviteur modèle

Ça ne tait rien. Lui dire télégraphier.

As-tu de l'argent ?

Donnez-moi le sac à mol, miss. s'il vous plaît.

L'infirmière prit, dans un angle de la pièce, sur un coffre, un sac de matelot.; en toUe, brodé d'un fantastique oiseau rouge et jaune et tenu Oos par tout un jeu compliqué de cordelettes de soie. j Shung en tira, avec précaution, tes choses les plus hétéroclites du monde un vieux sextrant de marine, une lor- gnette de 'nuit, un appareil photogra- phique, une Bible, un crucifix, une demi-douzaine de cordelettes de soie. une pipe à opium, une tablette de jade « suif de mouton ornée d'une grue, les ailes déployées, montée sur une tor- tue, dont la vue eût arraché des re- j gares d'envie à'un sinophile averti' on* Copyright by Gaston-Ch. Richard 1ÏS2. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

c'est l'espoir qui monte vers vous de toutes les provinces de France et que M. le président du Sénat exprimait récemment par cette noble parole « Qu'une France respectée puisae travailler dans la paix. »

Veuillez agréer, monsieur le président du Conseil, l'expression du dévouement [ paitfotique des évadés de guerre. L'Ution nationale

des évadés de guerre,

Le président

Paul-Louis RrcHAKO.

Les quatre escrocs

du baron de Rothschild en correctionnelle

sriTS DE LA rauuiic ras*

A qui ? A un mort ? Un orateur comme Lacant ne se laisse pas arrêter par si peu de chose. Il parle avec une verve endiablée de traites, d'une auto en panne, d'un voyage, de conciliabu- les. Résultat Ferrenoux rapporta à Lacant, en février dernier, une belle feuille ayant pour titre imprimé « bil- let à ordre » et portant, en haut. l'aval de M. de Rothschild. Il suffisait de remplir les différentes rubriques indiquées.

C'est M. Ferrero, à Arles, qui m'a dicté le texte de cette lettre.

Quoi, un directeur de baaque ? M. Ferrero. il est vrai, a perdu son emploi. Son rôle dans cette affaire reste à élucider. Il n'escompta pas le faux mais préféra le faire présenter à son collègue de Beaucaire, M. Massot. C'est un son de cloche. Maia Ferre- noux, prévenu libre, s'élève avec véhé- jmenace contre la version de Lacant. Il n'a jamais vu ces papiers. Lacant ne lui a parlé de rien. II ignore tout de l'affaire.

Voua n'avez entendu parler ni du billet des 4 millions ni d'un autre bil- let de 1.500.000 francs pour lequel, d'ail- leurs, l'inculpation à été abandonnée ? Non. Je n'ai été mêlé en rien a cette aïPaire

Lequel de ces deux hommes ment ? Tous deux maintiennent leur version. Mais Ferrenoux est venu à Paris et a offert à plusieurs personnes de nègo- jcier de grosses traites c tirées sur un multimillionnaire x. Quelles traites? M« de Moro-Giafferi inaiste et souligne la contradiction entre les dénégations de ce complice et la réalité de son voyage et de ses démarches dans la capitale. On en restera là.

Pascal, lui, confesse que Lacant lui a proposé d'endosser le billet de 4 millions. Il y a consenti, de bonne foi, pour rendre service. Il se rendit avec Lacant à Arles et assista à la rédaction de la traite. Il a même signé. à la banque Ferrero, des chèques en blanc. Puis il est rentré à Marseille. Son rôle s'est limité là.

Guintoli, tout souriant, explique enfin pourquoi il a financé toute cette entreprise. Dans le but de gagner de l'argent, certes. Mais il était convaincu de la bonne foi de ses amis et de la parfaite correction de l'opération. Sur quoi l'on commence à plaider. II" Pierre Masse et Eugène Crémieux exposent l'affaire avec simplicité. Les contrats, à l'origine, ont été volés dans la malle de M. Camoln. Lacant et Ferrenoux ont tenté de tirer parti de la signature de M. de Rothschild et M. Ferrero, à Arles, leur a indiqué la méthode à suivre. C'est pourquoi M. Massot, de Baucaire, a escompte ces effets.

Sur quoi les défenseurs. M** de Moro-Qiafferi, Maurice Garçon, Alfred Dominique, Schmooll et Hymans, tentent de dégager la responsabilité de i leurs clients respectifs. On saura, au début de l'audience d'aujourd'hui, dans | quelle mesure üs y sont parvenus. L'ARRESTATION DE GOLDSTONE SUITE DE LA PRE»l4EE FACS

Il est curieux de noter que le 19 juiï- let l'astucieux personnage avait été interviewé par un journal imprimé à Paria. Il se donnait comme étant le grand chancelier de la couronne des Stuarts. Il avait expliqué avec une belle assurance pourquoi le prince Ruprecht de Bavière était prétendant au trône de France, d'Angleterre. d'Irlande, d'Ecosse et de Galles en quaitité de dernier descendant des Stuarts. Il avait précisé que le but de la Royal Stuart Society etait d'installer sur le trône d'Angleterre un descendant des j Stuarts.

Conduit au Quai des Orfèvres et Interrogé par M. Badin, l'escroc consentit bientôt à reconnaitre qu'il n'avait ni titre ni grade dans l'armée britannique. Il en avait simplement fait partie, durant la guerre, comme interprète, n se nommait tout simplement Morris Joë Goldstone, né le 25 novembre 1900 au Caire. M. Badin l'envoya au dépôt sous tes Inculpations d'escroqueries et d'émission de chèques sans provision. Goldstone était connu de la préfecture de police depuis juillet 1921, date à laquelle il adressa une demande de carte d'identité. Il logeait alors 21, boulevard Besalères, dans une chambre d'un loyer mensuel de 100 francs. Il exerçait alors la professlon de chauffeur dans un garage, 125, avenue Maiskoff, et gagnait 20 francs par jour. L'escroc partit au Caire en 1923. où il épousa une Française. Mlle Flora Lefranc. Dans la suite, le couple vint habiter à Bois-Colombes, 241, avenue d'Argenteuil. Divorça-t-il ? On ne sait. En tout cas, en 1929, il épousa à LonMartin. C'est à partir de 1931 qu'il prit le nom de lord de Goldstone, revenait en France et commit des escroqueries. Avant de demeurer 15, rue Bassano, l'escroc logea 16, rue de Berry, à l'hôtel Califomïa, d'où il fila « à l'anglaise laissant une note de 4.500 fr. L'escroc voulait donner, ces jours-ci. au Majestic, un grand dîner de deux cents couverts en l'honneur, disait-il, dea membres de The Royal Stuart Society. Mais on s'informa et on lui demanda de payer d'av2nce; il renonça à son projet.

espèce de chapelet et, enfin, un gros oortefeaille en parchemin et en soie.' bourré de banknotes anglaises et américaines.

En voilà un assortiment dit 1 infirmière. Tu fumes ?

Non Souvenir fit laconiquement Shung.

Et ça ? reprit miss Eva en désignant la tablette.

Ça, tablette des ancêtres. Toute ma famille. Elle ne doit pas beaucoup te gêner répliqua la Galloise en riant. Mais, dis donc, tu as beaucoup d'argent pour un boy

Moi. vieux Moi, longtemps tra- vailler. Moi, faire beaucoup longtemps voyages, faire économies pour acheter beau cercueil Aller vivre ma mort en Chine, c'est idée à moi

Ça se défend. Mais tu es chrétien, pourtant.

Oui. Mol baptisé par pasteur anglais W-hitley.

Très bien Très bien flt miss Eva.

Combien pour télégramme ? lnter- rogea Shung.

Je ne sais pas bien. Donne-moi une livre. Je te rendrai le reste. J'irai au télégraphe ce soir. Au fait qu'est-ce j que c'est que ce Conrad Ceiroi ? Cest pas un nom chinois, ça ? Non. Ami à moi. Alamanunga- rfsché.

Quoi

Alamanungariscliâ répéta Shung.

Qu'est-ce que c'est que ça î fit miss Eva.

Alamanungarisché ait encore, Shung. Vous sait pas ? Cennan j Ah Allemand de Hongrie.» C'est

LA CONFÉRENCE

DE Ne GERMAIN-MARTIN smi sa u rcjcuLÈm nez

Une décision en ce sens eût cepen- I dant porté une grave atteinte au principe du respect des contrats et, ] surtout n'eût point présenté des garas- j ties suffisamment concrètes en vu? du règlement complet et final des réparations désiré: il importait, en effet, l de trouver un arrangement qui, tout e en comportant des décisions immé- i diates, tiendrait compte des problèmes i particulièrement complexes posés. pour l'avenir, par l'existence des dettes de guerre envers les Etats-Unis, ron 1 représentés à Lausanne. 1 Les puissances réunies à la confé- renée, quelle que fût leur position ini¡iale, se rallièrent bientôt unanime- ment à l'idée qu'il était indispensable < de maintenir à cet égard l'atmosphère < la plus favorable aux discussions ta.- < tures. 1 Principale créancière de l'Allema- 1 gne, la France fit d'ailleurs preuve d'une volonté constante d'accord et j de modération. 1 Grâce à l'autorité du président Mac- donald, toutes les questions relatives à la liquidation financière de la guerre purent ainsi être réglées en ce qui concerne l'Europe, ces décisions de- 1 vant devenir définitives par voie de ratification parlementaire une fois un accord intervenu sur l'ensemble des obligations intergouvernementates existantes.

La conférence de M. Germain-Mar- tin a été fréquemment et chaleureu- sement applaudie.

Lausanne a-t-il préparé un tel accord indispensable, de l'avis même des experts de Bàle, à la restauration économique du monde? 1 Les nations en présence ont unanimement constaté le danger des transferts anormaux de capitaux, c'eat-àdire des paiements de sommes massives ne correspondant pas à des déplacements réels de marchandises ou à des remboursements d'emprunts productifs.

Elles ont accordé à l'Allemagne un moratoire complet de trois ans pour hâter et faciliter la restauration économique. Après cette période, tes versements du Reich seront réduits à un chiffre de 3 milliards de reichsmarks en capital, et liés à la tenue de son crédit.

Par contre, l'annulation pure et simple des réparations subordonnée l'annulation des dettes de guerre eût été un défi porté par l'Europe aux Etats-Unis. On aurait préjugé de leur volonté. Il était clair qu'il y avait les plus graves inconvénients pour la res- tauration de la confiance mondiale à adopter cette attitude.

Le « coup d'épongé sur l'ardoise n'eût pas réglé définitivement, non plus, le problème des paiements à faire à l'Angleterre, car celle-ci entendait n'accorder d'abattement à ses propres débiteurs que dans la mesure des réductions à lui consentir par les Etats-Unis.

Elle tenait à conserver un élément de compensation entre ce qu'elle recevrait et ce qu'elle aurait éventuelle- ment à payer. 1 Mais M. Germain-Martin tient à préciser, en terminant, que c'était le négociateur de Lausanne et non point le ministre des Finances qui avait été appelé par la nouvelle Ecole de la paix à prendre la parole. II s'impose, dès tot'a; la plus expresse réserve 'sur ta position future du gouvernement français, qui n'en a point encore délibéré, en ce qui concerne la question des dettes de guerre.

M. Ernest Pérochon

a reçu à Niort

la croix de la Légion d'honneur Niort, 7 novembre (dép. P. Parisien.) Au cours d'un banquet présidé par M. Ourmet. préfet des Deux-Sèvres, et auquel assistaient toutes les notabilltés régionales. M. Leblond-Zola a remis la croix de chevalier de la Légion d'honneur à M. Ernest Pérochon, homme de lettres, qui obtint, 11 y a douze ans, le prix Goncourt pour son roman Nène. Des discours ont été prononcés par MM. Leblond-Zola, parrain du nouveau légionnaire Gaston Chérau, de l'académie Goncourt Jacques Nan- teuil, président de la société historique et scientifique des Deux-Sèvres Panou, premier adjoint au maire, au nom de la municlpalité François Eon, au nom des poètes poitevins Chrétien, inspecteur d'académie.

UNE ADRESSE DE FELICITATIONS A M. DE MONZIE

La fédération de la Seine du parti socialiste français vient d'envoyer une adresse à M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, pour le féliciter « de son action énergique et hardie, grâce à laquelle, avec le minimum de dépenses supplémentaires, la marche normale et le développement de l'en- selgnement public furent complètement assurés ».

LE CENTENAIRE DU D' GUENIOT La Ville de Paria sera représentée par M. de Fontenay, président du conseil municipai, à la cérémonie d'aujourd'hui au cours de aquelie le docteur Gueniot, qui vient d'atteindre sa centième annéa, sera fêté l'Académie de médecine. Le président du conseil municipal, qui prendra la parade à cette solennité, remettra au docteur Guéniot la médaille de la Ville de Paria.

un Allemand de Hongrie ? Comment l'as-tu connu ?

Lui faire « compouad s avec moi, aux mines. Lui bon mineur. Port, grand, beau. Lui marchand maintenanl et moi boy, mais toujours amis. Une moue de dédain plissa les lèvres de la Galloise.

Ah tu as travaillé aux mines ? A quelles mines ? Aux mines d'or ou aux mines de diamants.

Diamants. Lui, chef du compound. Moi, restaurateur, répondit Shang. Ce que vous deviez vous entendre pour voler les pauvres diables de minaurs. Et où était-elle, ta mine. A Weertsfountein, dans Sud Gri- qualand.

Connu. Sale « patelin grommela l'infirmière. Les compounds, près d'un haut marécage. A crever, pendant la saison des pluies.

Oui, beaucoup Cafres crever répéta Shung. Beaucoup Chinois aus3i. Très bonne affaire. Mol expédier Chinois morts et Czirok vendre cercueils doublée zinc Beaucoup argent alors pas refait. engagement. Tu me dégoûtes. tiens, cochon Elle prit l'argent, le télégramme transcrit par elle sur une feuiile bianche, et sortit en faisant claquer la porte. Oh Stupide vieille bête dit tout haut Shung, quand il fut bien certain qu'elle ne le pouvait plus entendre. Trois jours plus tard, Shung Shln Fo. suivi d'un porteur cafre chargé de son sac et de aon coffre, se présentait General-Kronge-Street, chez Stones et van Kerkhouwe.

Avant de frapper à la porte, large et [haute, au seuil surélevé par quatre mar- ehes de pierres et de briques, le Ch!-

La femme de lettres Claude cTÀzil

inculpée en Algérie de détournement d'enfant Elle avait été arrêtée au mois d'août pour eacroqueries au préjudice de deux chauffeurs de taxi

Un dea enlanls qui l'accompagnaient aurait été, d'après ses déclarations, volé par elle à Paris, il a hnit ans. j i la maternité de l'hôpital Laribaîsière Alger, 7 novembre (dép. Petit Parisien.) j Le 15 août dernier, Mme Renée Saffroy, veuve :Maria Sigaut, en littérature Claude d'Azil, née il y a trente- huit ans à Paria, était arrêtée à Alger à la suite d'une plainte déposée par deux chauffeurs de taxi qui l'avalent conduite avec ses deux enfants. l'un de Bône à Alger, l'autre d'Alger à Oran et retour et qu'elle avait oublié de payer en usant de subterfuges déliertueux. Pour ce délit, le tribunal correctionnel d'Alger condamna Renée Saffroy à trois mois de prison qu'elle purge actuellement à la maison de Barberovsse. Cette affaire vient de rebondir du fait des deux enfants que Renée Saffroy avait avec eUe. Interrogée par le juge d'instruction Mimard, Claude d'Azil a d'abord fourni sur son existence des renseignements paraissant fantaisistes et qui. contrôlés, ont été reconnus exacts. Amie de très hautes personnalités politiques et litté- raires qui l'ont reconnue, Renée Saf- froy disposa à un moment d'une très grosse fortune. Cest ainsi qu'elle était propriétaire, à Vilieneuve-Saint-Denls (Seine-et-Marne), du château de la Guette, qui fut vendu ces temps derniers au baron Edouard de Rathschlld pour 1.800.000 francs. Elle avait, d'autre part. à la fin de 1914. à la Banque de Parts et des Pays-Bas, un compte créditeur dépassant deux millions. Ce compte, à la suite de pertes en Bourse et d'une existence trop fastueuse, ae solde par moins de 1.000 francs. Ceci établi, le juge voulut connaître la filiation des deux enfants accompagnant Claude d'Aail. On vrilla que l'aîné, âgé de quatorze ans, était un enfant naturel reconnu parla suite et dont on lui avait confié la garde. En ce qui concerne le second, ce n'est qu'après bien des réticences que Renée Saffroy reconnut l'avoir volé à l'hôpital Lariboisière au lendemain de sa naissance. On ne sait encore grâce à quelles com- jplicités elle parvint à s'emparer de cet enfant, qui est âgé de huit ans, et lul témoigne un très grande affection. Mais quelle est sa véritable mère? C'est ce que veut découvrir le juge d'instruction qui a inculpé Renée Saffroy de détournement d'entant. Les premiers renseignements reçus de France sur Renée Saffroy sont excellents. Riche et très bonne, elle a fait beaucoup de bien autour d'elle, Se disant commissaire de police un escroc se fait remettre 1.200 francs par une ménagère Lille, 7 novembre (dép. Petit Parisien) Il y a une quinzaine de jours, Mme Jean Thiertant, ménagère au hameau de la Motte-au-Bois, à Morbecque, voyait arriver chez elle un Individu qui lui déclara être commissaire de police mobile à Lille et l'engagea à se porter partie civile dans une action entreprise en vue de récupérer de l'argent.

Si nous sommes d'accord, poursuivit findividu, je reviendrai dans la soirée en automobile et vous conduirai à Lille.

Quelques heures plus tard, le soidisant commissaire revenait, disant à Mme Thiertant qu'il était inutile de se déranger.

Je ferai moi-même le nécessaire, mais,, ajouta-t-il, il y aura dos frais. Aussi vous voudrez bien me verser la somme de 1.200 francs à titre de provision.

En échange de cette somme, la ménagère se fit remettre un reçu timbré à 3 fr. 60 avec cachet portant la mention < commissaire de police et signé Bourgeois, commissaire de police mobile. Quelques jours pius tard, se rendant compte qu'elle avait été exploitée par un filou, Mme Thiertant porta plainte contre lui. L'escroc serait un Lillois, individu très instruit mais déjà titulaire de plusieurs condamnations. Le paquebot Angkor, avarié, fait relâche à Singapour Marseille, 7 nov. (dép. Petit Parisien) On a signalé de Singapour que le paquebot Angkor, des Messageries maritimes, courrier de l'Extrême-Orient, avait eu une avarie à son arbre de couche et avait été contraint d'entrer en cale sèche à Singapour le 5 courant. II convient de rappeler que ce navire, à la suite des dernières grèves des inscrits maritimes, avait quitté Marseille avec un équipage de fortune. Une interpellation de M. Albertin sur les fraudes fiscales

M. Albertin, député des Bouches-duRhône, vient de faire connaitre au président de la Chambre, qu'il interpellera le ministre des Finances sur les mesures qu'il compta prendre pour réprimer les graves fraudes fiscales ré- cemment découvertes, et sur les masu- res qu'il envisage pour assurer une exacte perception de l'impôt sur les valeurs mobilières.

La commiuion de surveillance des prix Un arrêté interministériel vient de compléter la commission de surveillance des prix instituée récemment au ministère de l'Intérieur en nommant membres de cette commission les quatre vice-présidents du conseil national économique MM. Jules Gautier, de Peyherimoff, Poisson, Jouhaux, ainsi que le secrétaire général du conseil national économique, M. Cahen Salvador, et M. de Monsigou, rapporteur à ce conseil.

nois contempla longuement la belle fa çade claire. aux larges fenêtres à guil- lotine, pourvues de stores en lamelles de bois jaune vernies, le grand jardin ombragé par des poivriers gigantesques, des pins à bois dur de Chine, des eucatyptus, des palmiers à coco, des bananiers, la large et belle véranda, au toit peint en bleu clair, aux piliers de bois poli et verni, qui se développait, harmonieuse et légère, ombreuse et aérée, sur trois dea côtés de la maison. Une haie épaisse de cactus épineux. disposée sur trois rangs et défendue du côté de la rue par une barrière de bois haute da trois pieds et peinte en blanc assurait une clôture Impénétra.ble.

Plus loin, se dressaient de grands bâtiments, en cimer.t armé et en bois. à la toiture double, en tôle ondulée, peinte en blanc. Sur le mur même, en lettres rouges et noirea, se détachait la raison sociale

H. W. Stones and L. Van Kerkhouwe. et l'on entendait, à l'intérieur des magasins, ronfler le moteur électrique qui mettait en mouvement les grands pankas de toile dont le battement régulier brassait l'air et rafraîchissait un peu la brûlante atmosphère. Shung Shin Fo, la face attentive, encore qu'inexpressive, les yeux fixes. à demi voilés par la retombée de1paupières obliques, regardait tour tour ta maison d habitation, vaste et belle, les magasins où les employés, vêtus de blanc. travaillaient sans hâte. le gros portier nègre qui suait sang et eau dans sa livrée de toile bleue, à faire les cent pas «ous une énorme ombrelle verte et rouge, en attendant les clientes-

Près de lui, le porteur cafre, résigné, s'était accroupi, le coffre sur les reins

NOS ÉCHOS La lamme du Souvenir sera ravivée par l'Amicale des A. C. du Vf R. I. T. Ckainbrc des <Kput*s séance à 15 h. (suite rie" interpellations sur la crise agricole)., Célébration du 100e anniversaire de la nais.1 aance du docteur Guéniot, 16 h.. Académie de médecine.

Vestes de cb&rlte Sauvetage de l'enfance, il h., 62, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Société d'assistance par le travail des VIII» et XVW arrondissements, 10 h. et 14 h.. 54, avenue Hoche.

Expositions Salon d'automne. Grand Pa lais. Salon des vrais indépendante. porte de Versailles. Touristique des chemiM de fer. gare Saint-Lazare (Balle; dea pas perdu*). Art animalier, aquara de ne. Salon de. artistes de Montparnasse. 116, avenue dea ChampsElysiVs. Artistes yougoslaves résidanat a Paris, galerie Georges Petit. Rétrospective des journaux du front. 64, rue du Rocher. Un siècle de caricature. Pavillon de Marsan. Œuvres du peintre Géo Roux (Petits Poulbots). 42, rue Lepic. Photographie d'art du Timas, Temple. Le Pays basgue. vu par les artistes. 100, rue de Rivoïi, 15 h., tnauguration par M. Louis Bairthou.

Réunion d'anciens combattants 267* R. I., 21 h.. rue de Bondy.

Branlons Association générale des secrétaires et employés de mairie, 10 h., mairie du IV». Union syndicale des débitants de vins. H h. 30, salle Wagram. Fédération nationale des blessés du poumon. 20 h. 30, Maison de la Mutualité. Club du faubourg, 20 h. 30, avenue de Wagiara,

Soirée de gala offerte par enfant? par le Comité d'initiative des Grands Boulevards. 20 h. 45. cirque d'Hiver. Concert,: Cercle musical de Paris. 20 h. 30, rue Daru.

It.»niu^l» Fédération des commerçant* détaillants de France, 12 h. 30, Lutetia. La Guiterne. 20 h.. hôtel Mac-Mahon. Courses Saint-Cloud. il 18 h. Conseil des ministres à 10 h., à l'E1ysée, Sénat Séance à 15 h. (projets divers). Le Président de la République a reçu hier après-midi, avec le cérémonial accoutumé, S. A. R. le prince Eugène de Suède.

Au nom de M. Kent Cooper, adminiatrateur général de l'Associated Prees d'Amérique, M. Joseph E. Sharkey, correspondant en ciaef de l'organisation à Paris, a offert hier un déjeuner en l'honneur de M. Aurello Quesada, directeur général W journal SI Comercia, de Lima (Pérou).

L'Union nationaale des officiers de réserve fera célébrer le jeudi 10 novembre, à 9 h, 30, en la chapelie de Saint-Louis des Invalides, un service à la mémoire de son président, André Lefèvre, ancien ministre de la Guerre, ancian président du conseil municipal de Paris. Le succès de l'exposition « Un siècle; de caricature dépassant toutes les pré- visions, le pavillon de bsarsan, où eHe j a lieu, restera ouvert le 11 novembre, jour de \a tête de la Victoire.

INAUGURATION

DE LA 6' PETITE FOIRE

DES ARTS DECORATIFS

MODERNES

M. Jean MUstler, sou* secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, entouré de nombreuses personnalités appartenant au monde des arta, des lettres et de Va politique, a inauguré hier lundi. la Petite Foire des Arts décoratifs mo- dernes, organisée au Printemps par l'atelier Primavera.

Reçu à l'entrée des magasins par MM. Laguionie et Vignéras, gérants du Printemps, M. Jean büatler a parcouru avec un très vif intérêt les divers stands où sont exposées les créations de l'atelier Primavera, qui a porté particulièrement son effort, cette année, sur la décoration florale et la conception de petits maubles originaux et pratiques. Un déjeuner a suivi l'Inauguration de cette Exposition qui est outerte, dès maintenant au public, et durera Jusqu'au 19 novembre. •>̃ Tous les sportifs (mer, gn, chasse, golf, auto), doivent avoir le flask de poche de Rhum Saint-James, pratique dans sa forme, éiéjant dans aa présentation et précieux pour son contenu. C'est le plus parflait cordial et stimulant connu. Demandez-le partout. 19 Ir. 50, RETENEZ CE PRIX. qui vous permet d'avoir d votre cholx AUX IOO.OOO-Cli EMISES »: 1 chemise blanche,1 1 chersise de couleur avec 2 cols, 1 chemise d<e nuit, 1 caleçon ou 1 gilet laine mixte forte, 8 cols toutes formes, 3 belles cravates, etc.. Toutes marchandises de 'la plus belle qualité. Maison principale) 69, rue Lafayette, et succursales. iL P&ris, Lille. Pemandez catalogue. Expéditions en province. Le Président de la République a bien voulu accepter de, présider. le lundi 28 novembre prochain, le banquet officiel du Salon de l'A-tiation, auquel ont été invités lés merrfcre'î du gouvernement et les attachés de l'air auprès des différentes ambassades.

C'est la première fois qu'un Président de la République présidera le banquet du Salon de l'Aéronautique, sur lequel, de ce fait, rejaillit un éclat tout particulier.

LE JOURNAL DE LA FEMME Hebdomadaire Moderne Illustré

Directrice RAYMONDE MACHARD

Femmes vous ne man- quez jamais de lire dans las journaux les faits di- Ces passionnels. Pourquoi? Parce que les sentiments çfui gouvernent les êtres, I aie la haine A l'amour, soulèvent votre ardente

curiosité. Mais vous voudriez connaître ces sentiments dans leurs moindres nuances et aurtout du point de vue féminin. Pour répondre à ce désir légitime, Raymondt) Machard a créé dans le Journal de la Femme, uase rnbrique d'émotion et da pitié: Les Drames du Coeur. Le prem,ler numéro du Journal de la Femme perdra samedi prochain. En vente partout. Prix 1 franc. Retenez-le tout de suite.

(retenu par une corde sur une espèce de coussin de cuii renflé en rouleau à la base, et assez; semblable au « sej merh » des hamuls juifs de Constanti| nopl et de Sa'.onique), le sac entre ses jambes, mâchonnant, entre ses grosses dents jaucaea un « cheroot » à demi fumé, noir e>t poisseux.

Il attendait avec patience que le « sien-sang eût achevé sa méditation contemplative. Viens lui dit enfin Shung.

Le Catre se leva, et courbé sous sa charge suivit le Chinois, qui traversa la rue et alla frapper à la porte de la villa. Elle s'ouvrit presque aussitôt. Et une mulâtresse apparut, vêtue d'indienne Imprimée, le chef couronné d'un mirifique madras à carreaux rou- ges et jaunes, traversées par un filet du plus beau vert.

Quoi vous vent ? dit-elle.

Mister Van Kprkhouwe.

A pas ici. Voyez m'ag'sin.

Madame Swotiodna ?. Paa ici ? Oui, ici flt la mulâtresse, soupçonneuse.

Moi lui veux parler.

C'y bon

Elle allait refermer la porte quand i une voix claire et gaie cria, du fond de Laissez entrer. Corinne.

La mulâtresse obéit le Cafre, eur un dans le vestibule, frais et unpeu obscur bien qu'une éclatante lumière régndt au dehors, et son dû reçu, s'en alla, sans mot dire.

venez ici, Shung: cria Margit. Oui, Madam répondit le chinois. Il retira son casque blanc, s'assura <l) Seigneur. Titre d'ailleurs dérisoire [donné à toas lea Jaunes de l'Afrique! australe.

La Chambre reprend aujourd'hui ses travaux On entendra de nouveaux interpellateurs sur la politique agricole La Chambre, qui avait suspendu ses travaux le 28 octobre dernier après le grand débat sur la politique extérieure du gouvernement, se réunira aujourd'hui, à 16 heures, afin de poursuivre la discussion des interpellations agricoles.

On compte encore vingt-quatre orateurs inscrits dans ce débat, qui sem- ble devoir se prolonger jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Le 18 no- vembre, d'autre part, a été retenu pour la discussion de l'interpellation de M. Renaudel sur l'Aéropostale. Il est à supposer qu'après en avoir fini avec ces divers débats la Chambre commencera aussitôt l'examen du budget. En effet, la commission des finances serait saisie, dès samedi prochain, dea propositions gouvernementales. Mais, même en admettant qu'elle poursuive ses travaux avec la plus grande célérité, on n'envisage pas que la discussion puisse venir utilement avant la fin du mois.

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1 Samedi prochain vous lirez dans journal femme Les Drames du Cœur

de !'6motion de la pitié

Ed. TAU.ANDIER (Ex. HACHETTE) Voir aux Echos

d'un coup d'oeil dans une glace, que tout, dans sa tenue était correct, puis suivit la mulâtresse.

Margit Swobodna était couchée à demi, dans un salon, sur une chaise longue en rotin. Elle portait une blouse à gros plis, une culotte de cheval en tweed gris fauve, retenue à la taille par une ceinture de cuir, des leggms, des chaussures fortes, à éperons. Près d'eUe, sur une table légère étaient posés son casque, ses gants et un fouet de chasse. A sa portée, un grand gobelet plein de limonade, tout embué de fraîcheur voisinait avec un cendrier et une boîte de cigarettes, de la meilleure marque égyptienne.

Ah vous voilà debout, mon brave Shung dit cordialement la jeune fem- me. J'en suis bien contente.

Moi content aussi! répondit Shung. Content pas faire mort et content travailler. Moi beaucoup ennuyé, dans hôpital.

On va vous conduire à votre chambre. Voué vous y reposerez encore aujourd'hui.

No, please dit Shung.

Pourquoi non ?

Moi aime mieux travailler.

Mais vos blessures.

Tout à fait fini, Madam'. Moi solide

Que voulez-vous faire ? demanda Margit.

Quoi on voudra Cuisine, laver linge, raccommoder, servir à table, faire barman. Moi connaitre trente cocktails et encore autres dit Shung, avec orgueil.

Eh bien vous ferez ce que vous voudrez. Au fait. Corinne et Don Je3é ne seront pas tâchés d'avoir un aide, Venez!

Il la suivit à la cuisine, où son en-

Programme des spectacles Opéra, relâche.

Çomédle-Franfftise, 8 h. 30, la Nuit de mai. Mademoiselle (le la lieiglièrn.

Odéon, 8 h. 30, Don Juam, homme de déstr, l'Habit vert.

Gaité-Lyrlquc, h. 30, Véronique (Farart) Trianon-Lyriqite, 8 h. 30, Pagemini.

Ch&telet, 8 h. 30, Nin»-Ro«3 0A. Bau*é>. Variétés, 9 h.. Avril (A. Brulé, Arnaudy). l'opte-St-Martin, 8 h. 30, le 6oandale. Théâtre de Paris, 8 h. 45, Une femme ravie Gymnase, 8 h. Watl Street.

Sarah-Bernhardt, 9 h., Dame sui caméhas. Mogador, 8 h. Auberge du Chpval-Blani-. Renaissance, 8 h. 45, la Vie d'une femme. Ambigu, 8 h. 40, Top tte.

Palaia-Boyal, 8 h. la Maison d'en face. Antoine, 9 h.. PéripMrie.

Bouffes-Parisiens, 8 h. 45. Azor.

Aftchodlète, 9 h., la 1(leur des pois.

Athénée, 8 h. 45. Yo iki.

Madeleine, 9 h. 15, î/niart (Y. Printemps». Ambassadenrs, 9 h., Edition spéciale. Saint-c.corffes, 9 Il'. Mademoiselle.

Nouveautés, relûcl*?t

Comédie Charaps-liâ/vsées, 9 h.. Domino. Od-r.ulgnol, 9 il., Sesualité (Mayane). Théâtre Michel, 9 h, Valentia le Désossé. Potinière, 9 h., n 6 (comédie). Capucines, 8 h. 45, le Progrès s'amuse. Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc. Avenue, 9 h., la Ror»de (Ludmilla Pito«rî). 3Iontparna»se, 9 h_ Comme tu me veux. Atelier, 9 h., géii., Lanceurs de graines. Mathurins, 9 h., Prenez Kurde i la peinture- Studio de Paris, 9 h. Raque! Meller. Moulin de la Chan»., 9 |TO, Au pays du soleil Théâtre Figaro. reldch4

Th. Action Intern., 9 11. le Train blindé Conur-dia, relâche; oem.. Un joli mnnaitur Cluny, 9 b.. Bourrachon (Sàgnoret). Déjazet, 8 h. 45. Joseph est un cochon Moneey, 8 30. Mon ami Tnddy (A. Lugru«tï Oobelins, 8 h. 90, les MoiUquet. au couver' MUSIC-HALLS

Folles-Bergere, retàche.

Casino de Paris, 8 h. 80, Sex Appeal 32. Kmpire, 8 h. 30, Jnn HafiuMen.

Alhamhm, 3 h., 9 h., Ninon Vftllin, attr. tHx-Heores, 10 h.. Dix '.fleures sonnent. Deux-Anes, Conférence de. nos oses. Kmhaiisy, h. Maurtast, Charpini, eto. Lune-Rousse (SH. rue Pigalle). revue. Pavlllon-M.-H. (11, bd Poissonnière), perm. Seuls, 8 h. 80, Georgius fit son th. (Dranem) Bobtno-M.-H., 6 Jnes Filles à marier (Dran.) Européen, m., s., Damia» Darcelya. Zoiga. Zénith (place Gambetta) Mon ami Teddy. fiaumont-Palace, m., g.. Quatre attractions Médrano, 8 h. 4h, Cirque sous l'eau.

Cirque d'Hiver, 8 h. 45, l'ra ours, les phoques CoUséum. danse, mat. et soir., attractions. MouHb-Rourt, bal-kermesae. mat. s., nult, Maglc-CIty.Bal, tous les a., 9 h.; dim., mat. T.nna-Park, 9 h., dancing (aem. entr. libre). Jardin d'Aixltmat., entrée, 3 fr.; enf. 1 fr. Pompéien, jeudi soir, bal; 4am., d., m.. s. CINEMAS

Madeleine, le Champion.

Paramouat. Mon cœur balance.

Gaumont-Palace, Embrsss««-moi (Hilton). Aubert-Palaee, Un rêve blond.

Olympia, ies Vignes du Seigneur.

Ilarivaux-Pathé, atélo.

C. Ch.-Elys., Silence on tourne (H. Lloyd). <>aumont-Thcâtre, Si tu veux.

Marigny, Fanny.

Coliqér, Suzanne.

Moulin-Rouge-Pathé, G Vîtes de l'escadron. Max-Llnder-Pathé, Poil de carotv.

Victor-Hugo-Pathé, Monsieur Albert. Imnérisl-Pathé, l'Atlantide.

Omnia-Pathé. Enlevez-moi.

Palace, la Traite des terni nea.

Capucines (mat. seul.). .Monsieur Albert. Erntitage-Pathé-Natan, A)mez*moi ce soir. Pigalle. le Chemin de la vie.

Apollo-Cinéma. Mata-Hart (Greta Garbo). Miracles. 9 h.. la Femma nue.

Maillot-Palace, W Jekill et Mr Hyde. Camée, Jeunea filles en uniforme.

Lona (Nation), Contre-ISitquite.

Royal-Patbé, l'Atlantide,

Studio 28, Vivre (la CIjanson de la vie). Agile.. Scarface. 3. 9: para., dim.. 2 30. 5 h. St. Diamant (pi. St-Au?,.>, Cabaret de put Cigale. les Titans du ciel.

Artlstic, Si tu veux.

Ronapart«, Congorllla, 8. 9 Il.. d.. 2 E. Ciné-Opéra (1 h. 30 à minuit), Congorilla. I.utètU-l'athé. Quick.

Raspail 21K, Vampyr. 4 30. 8 30. 10 30. Pas,)' (M. r. Paasy), Ah-aune (Brig. Helm). Saint-Marcel-Pathe. la Fleur d'oranger. r.ouxor-Pathé, la Fleur d'erangCr.

Salnt-Sabln, le Gamin de Paris.

Carillon. Chair ardente.

Hoxy. Frankenstein.

Lyon-Fathé, la Fleur d'oranger.

Select- Pathé, la Fleur d'oranger.

1 Aut.-B.-C'iné (40, r. L. Fra Diavolo.

Raymonde MÂCHÀRfJ

!trée, à lui, provoqua une stupeur pleine 1 de réprobation.

Ah décidément nous avions eu de la chance dit Merry en dégustant son cocktail. Voilà un « Ben/ali » que le meilleur barman américain ne désavoueralt pas Et le poulet grillé sauce diable d'hier, avec sa garniture de riz à la créole valait d'être dégusté. C'est une cxcellente recrue que ce Shung. Qu'en dites-vous. Van Kerkhouwe.

Ça, je ne le nie pas répondit naît son métier.

Et prévenant dit Margit. On croirait ma parole qu'il devine ce qu'on va lui demander,

Shung entrait, silencieux, portant ̃sur un plateau une dépêche qu'il offrit à Van Kerkhouwe.

Voilà une bonne nouvelle dit gaiement le jeune homme. Stones m'annonce son arrivée pour ce soir. Et il ajoute ai acheteur sérieux ce qui n'est pas pour me déplaire car je commenace a en avoir assez de l'Afrlane Australe. 8hung Il faudra la chambre de mister Stones. eu ras à Corinne.

Moi dira répondit le Chinois. Bon Tu peux dire aussi que l'on serve le déjeuner.

Moi déjà mis bors-d'œuvre. Men.ii y a poisson froid sauce piment, petits steacks à l'écossaise avec pata'ies douces, salade, chester, glace citron. J'en ai eav à la bouche dit Merry en riant. A table, ma belle Mg rrit,

Il la prit contre son cœur, frémit à la sentir souple, fraîche, presque note. sous ses légeres mousselines. Ils échangèrent un baiser.

(A suivre.)


On parait, en effet, s'être aperçu en haut lieu que des dirigeants, aussi intelligents et énergiques soient.-))! ne sauraient gouverner dans un espace politiquement vide et que, privé des indispensables appuis moraux et matériels, un cabinet voit fatalement toutes ses initiatives échouer une a une. Afin de sortir de cette impasse, de nouvelles négociations vont probablement être entamées aussitôt avec tes grands chefs politiques dans l'espoir d'aboutir à un cabinet de concentration nationale.

Après le 31 juillet, les pourparlers engagea dans la même but avaient complètement échoué; les prétentions excessives d'Hitler av-ieat rendu, notamment, tout, combinaison impossible. On va donc s'efforcer d'éviter "écueil du 13 a. rat.

Une combinaison large n'est guère praticable, cela va sans dire, sans la participation des nazis qui, malgré leur relatif échec électoral, représentent encore un tiers de l'électorat allemand cependant, la personnalité d'Hitler est tellement encombrante qu'il semble toujours malaisé de réaliser une concentration ministérielle où le « Ftihrer serait inclus. Aussi on cherchera sans doute à tourner la difficulté en offrant des portefeuilles à ses lieutenants et l'on espère que, assagie par l'expérience électorale, la Maison Brune ne -estera pas, cette fois, sourde à ces invites.

Bien entendu, ces efforts de conciliation s'étendent, d'autre part, au centre catholique avec lequel il faut nécessairement compter si l'on veut faire sérieusement la concentration. Les « Dsutsch National », tout fiers de leur succès, seraient chargés de tâter le terrain et pourraient, le cas échéant, jouer le rôle de charnière entre les nazis et les centristes Telles sont, je crois, les grandes lignes du projet caressé au lendemain des élections dans les hautes sphères du Heioh. Mais c'est peur l'instant, me semble-t-il. plutôt un beau rêve qu'un projet. L. B. LE PRESIDENT HINDENBURG S'ENTRETIENT

AVEC LE CHANCELIER

Berlin, 7 novembre (dép. Havas.) Le président Hindenburg a reçu ce soir à 17 heures, le chancelier von Papen, avec qui il s'est entretenu de la situation politique résultant du scrutin d'hier.

D'après les milieux politiques, le président d'Empire aurait confirmé sa confiance à M. von Papen.

LES COMMUNISTES RECLAMENT LA CONVOCATION DU REICHSTAG Berlin, 7 novembre (dép. Radio.) Les communistes ont demandé la convocation immédiate du Reichstag. Ils ont l'intention de déposer une motion de défiance contre le gouvernement dans un but d'agitation.

Pour des raisons techniques, une convocation du Parlement n'est pas possible immédiatement.

LA GREVE DES TRANSPORTS PRENDRAIT BIENTOT FIN

Berlin, 7 novembre (dép. Havas.) La, grève des transports à Berlin va vraisemblablement prendre fin. La direction du comité communiste de grevé se serait, en effet, prononcée ce s«ilr t*rar"*a Yeftfiïe du travail par le personnel gréviste.

L'ACCUEIL DE L'ALLEMAGNE AU NOUVEAU REICHSTAG

Berlin, 7 novembre (dép. Petit Paris.) La presse allemande commente longuement le résultat des élections générales du 6 novembre.

Le Vœlkischer Beobachter, organe offlciel du parti national socialiste, a pris pour titre la formule suivante « Papen reste le chancelier sans peuple et Hitler la seule sauvegarde contre le marxisme sanglant. »

Le rédacteur en chef, Alfred Rosenberg, écrit que Staline pourrait envoyer à M. von Papen un télégramme de félicitations, car le chancelier rend au bolchevisme les mêmes services qut certain ancien grand-duc en Russie. Le parti naziste reste de beaucoup le plus fort parti politique allemand et von Papen ne dispose que d'une infime minorité de chasseurs de places. La lutte pour le nouvel Empire continue plus résolue et plus âpre que jamais.

La Galette de Cologne, feuille populiste, voit dans le résultat du scrutin d'hier un succès pour von Papen et pour la politique gouvernementale. La majorité brune-noire est brisée, mais on ne sait pas comment le résultat pourra être utilement positif. Ce jour- nal préconise la collaboration des nazis jusqu'aux populistes, c'est-àdire, y compris les nationalistes, sous la tolérance des catholiques,

La presse centriste est réservée. La Gazette populaire de Cologne écrit que la direction du parti catholique devra s'occuper prochainement de la nouvelle situation. Le gouvernement d'Empire demeure isolé et si M. von Papen voulait passer à îme nouvelle dissolution, il ne ferait qu'activer la radicalisation des masses.

La presse libérale de droite constate un recul du radicalisme de la droite et un progrès) du radicalisme de la gauche. La Hamburger Fremdrr.blatt demande si tous les part!s non radicaux ne pourraient pas enfln ?Vnt?ndre. Parmi les journaux démocrates, la Gazette de Francfort recommande un accord au-dessus des partis entre tous les gens sensés. Tout dépend de ce que les nazis ont pu apprendre au cours de cette année.

Ce-que dit le Vorwjerts a

Lé Vorviœrts. socialiste, parle moins des pertes de la socinl-démocratie que du recul des voix nazistes. L'exigence d'Hitler d'accaparer le pouvoir absolu était, le 13 août, une insolence cette exigence serait, après le 6 novembre. purement grotesque. Le peuple aile mahd repousse Hitler à une majorité de ti- T,-t fe,;i:'e -iwial-démocrate constate avec satisfaction que socialistes et communistes sont. ensem blé, plus forts que les nazis..En terminant. le jo'irnal socialiste demande au présiden: d'Empire de tenir compte du fait que 30 millions d'électeurs et d'éleotric"a allemands viennent de demander la disparition du régime des barons et du cabinet von Papen.

Dans les milieux gouvernementaux on considère que le résultat du scrutin n'oblige pas le cabinet à changer quoi que ce soit à sa politique. Des efforts seront faits pour reprendre contact avec le nouveau Parlement.

Un message d'Eitler

La Ue.ut.ichf Aligemeine Zeitung. feuille dans son article de ce matin faisait appel aux nazis poui les amener à renoncer enfin à leur attitude négative et à particiner au ponvoir. Cette offre de réconciliation a été très mal récompensée puisque, de Munich Hitler a lancé un ukase annonçant la continuation de la lutte jusqu'à l'éviction du système des barons.

Cette éviction, selon Hitler, sera facilité par l'aggravation de la cris»

TÉLÉPHONIQUES SPÉCIAUX

économique. Le peuple allemand reconnaîtra bientôt que von Papen et les partis bourgeois conduisent l'Allemagne au bolchevisme. C'est à cause de la réaction Hugenberg-Papen que cent députés communistes ont pu entrer hier au Reichstag. L'appel d'Hitler se termine en annonçant qu'aucun compromis ne sera envisagé avec « ces éléments et ordonne une activité plus grande de la propagande. Le rapprochement entre Hitler et les barons s'annonce mal. Hitler ne pardonne pas à ces derniers d'avoir brisé le mouvement fasciste. Cependant, il se peut que dans l'état-major de la Maidon Brune d'autres leaders, comme Gregor Strasser, comprennent mieux que Hitler la situation et inclinent vers la participation. Selon les vœux du gouvernement, il faudrait en somme arriver à créer un bloc de concentration ayant pour centre de gravité les nationalistes et les populistes avec d'autres petits partis sympathisants et accroître ce bloc à gauche des catholiques et à droite des nazis. Mais il y a loin, semble-t-il, de ce rêve à sa réalisation.

Camille LOUTRE

Un exposé de M. Benès sur la situation internationale Prague. 7 novembre (dép. P. Paris.) M. Benès a prononcé aujourd'hui, devant les commissions des affaires étrangères des deux Chambres, un exposé qui est un courageux essai de solution des problèmes actuels de la politique européenne et quk constitue l'adhésion la plus entière et la plus réfléchie aux directives de la politique française.

Pour le ministre des Affaires étrangères tchécoslovaque, la seule façon de lutter contre la crise économique est d'assurer la paix en Europe. Il faut pour cela résoudre deux problèmes qui se posent actuellement à Genève le problème de l'égalité des droits réclamé par l'Allemagne et celui de la sécurité ou de l'organisation de la paix. En ce qui concerne la réclamation de l'Allemagne, M. Benès déclare que l'acceptation des demandes de l'Allemagne concernant son réarmement ou que la libre réalisation de ce plan de réarmement en cas d'un échec de la conférence de Genève entraînerait pour toute l'Europe une période de nouvelles crises politiques si graves qu'elles pourraient se terminer par un nouveau conflit armé.

Ramené ainsi au problème de la sécurité de l'Europe, M. Benès déclare que si l'on est pour une solution positive, c'est-à-dire favorable à la question de l'égalité des droits, il faut constater que l'article 8 et l'ensemble du pacte de la S. D. N. ont placé sur le même plan que la question du désarmement celle de la sécurité qui lui est corrélative. Du jour où l'Allemagne invoquera, elle aussi, la sécurité et où la Hongrie l'imitera, la discussion redeviendra beaucoup plus facile. La paix du monde dépend de la paix de l'Europe et celle de l'Europe de l'entente entre la France et l'Allemagne. Mais une Allemagne qui aurait loyalement exécuté les clauses de désarmement du traité de Versailles pourrait, elle aussi. dans certaines conditions, se sentir menacée dans sa sécurité si les stipulations de l'article 8 du pacte n'étaient pas entièrement observées. Il faut donc que ia-^sécurité soit, gara–tlQ^aux deux nations. Il ne s'agit pas de forger un système de blocs rivaux comme avant la guerre, mais une organisation comprenant tout le confinent européen. La conférence du désarmement offre une occasion unique de la réaliser. Ce n'est pas là seulement une solution possible, c'est la seule, c'est d'ailleurs celle qu'envisage le plan constructif français.

A cette eolution s'opposent deux obstacles le refus des Etats anglosaxons de faire partie d'une organisation continentale, la crainte des Etats ex-vaincus que cette organisation ne consacre définitivement et ne pétrifie en quelque sorte l'Europe des traités de paix.

En ce qui concerne les Etats anglo- saxons, M. Benès démontre qu'ils ne pourraient, en cas de conflit entre grandes puissances continentales, se tenir à l'écart. L'expérience de 1914 le prouve. Il faudrait que l'Angleterre Ct savoir qu'en case de guerre criminelle, le pacte Briand-Kellogg ne resterait pas pour elle lettre morte, mais que son Parlement aurait à délibérer sur la mise en vigueur de l'article 16 du pacte, sur un refus éventuel d'apporter l'appui de son commerce à l'Etat responsable de la guerre. Ce serait en somme une sorte de pacte consultatif qui pourrait être inspiré par le projet du ministre américain Stimson. Quant aux appréhensions des Etatsex-vaincus, elles restent l'obstacle le plus grave à une organisation de ce genre. Ces craintes sont d'ailleurs peu fondées, car le pacte européen envisagé empêcherait seulement que les conflits ne fussent réglés par les armes. En tout cas, si l'on n'arrive pas à conclure ce pacte, cela signifie qu'on réserve la possibilité de modifier par la guerre une situation donnée et cela revient à préparer la guerre.

Même si tout de suite, tout le monde acceptait intégralement le plan Hoover, cela ne changerait en rien la situation. Aujourd'hui, les différents Etats d'Europe se menacent de la totalité de leurs armements demain ils se menaceraient des deux tiers qui leur resteraient, c'est pourquoi le gouvernement tchécoslovaque se déclare pour le plan HerriotBoncour dans lequel il voit le véritable moyen de résoudre tous les problèmes européens le désarmement, la sécurité et l'égalité des droits pour tous. Triple crime à Ahmedabad Londres, 7 novembre (dép. Petit Paris.) Suivant un message British United Press d'Ahmedabad, l'inspecteur de police Green, attaché au poste de cette ville, a été tué cet après-midi par un individu qui lui a tiré à bout portant plusieurs coups de revolver. Deux autres personnes ont été blessées également par l'assaillant avant que ce dernier ait pu être maîtrisé.

LE COUT DES CONFERENCES ANGLO-HINDOUES

Londres, 7 novembre (dép. P. P.) Le secrétaire d'Etat pour l'Inde a indiqué ai'x Communes que les dépenaes totales occasionnées par les conférence de la Table Ronde qui ont déjà eu lieu et par celle qui s'ouvrira le 15 de ce mois à Londres s élèveront approxima- tivement à 195.000 livres sterling. Sur cette somme, 71.000 livres sont à la phi; "e de la trésorerie britannique et livres à la charge de l'Inde. Un spectateur meurt subitement an cours d'un match de football Bruxelles. 7 nov. (dép. Petit Parisien) Hier après-midi, M. Emile Everaert, négociant. quarante-deux ans. demeurant à Rumpst. assistait à un match de football à Malines. Comme la partie, très animée, touchait à sa fin, M. Everaert s'affaissa soudain. Il avait succombé à une rupture d'anévrisme.

Un accord de principe est réalisé Genève sur la question du contrôle des armements

Genève, 7 novembre (dép. P. Paris.) L'idée du désarmement a fait auJourd'hui un grand pas en avant. Après une longue et laborieuse discussion, le bureau de la conférence de Genève s'est, en effet, mis d'accord sur la question du contrôle. Evidemment, cet accord ne porte encore que sur des principes géneraux et laisse subsister de nombreux points d'interrogation, mais, si l'on songe à la violente opposition que suscitait, il y a peu d'années encore, la perspective d'un contrôle international, le progrès enregistré ce soir n'en est pas moins considérable, et c'est là un beau succès pour la politique française dont les conceptions ont finalement triomphé. D'après l'accord intervenu, la commission permanente du désarmement, qui survei!lera l'application de la future convention, sera composée dos représentants de tous les gouverne-] ments qui auront signé ladite conven- j tion, mais, pour simplifier le travail, elle pourra constituer des sous-com- missions.

Soit que les Etats le demandent, soit qu'elle agisse de sa propre initiative, cette commission permanente pourra ordonner des enquêtes sur place. Les Etats qui voudraient se laver d'accusations ou de soupçons Injustes pourront solliciter eux-mêmes l'envoi d'une commission d'enquête sur leur territoire.

Malgré les réserves du Japon et des Etats-Unis qui voudraient limiter le champ de ces investigations à l'Europe, ce contrôle s'exercera dans le cadre universel.

Cette procédure pourra d'ailleurs être renforcée par des conventions complémentaires ou des ententes régionales. C'est ainsi, par exemple, que les Etats signataires du pacte européen d'assistance mutuelle prévu dans le plan constructif » français pourraient se prêter d'un commun accord à des enquêtes périodiques qui, comme le soulignait cet après-midi le délégué de la Tchécoslovaquie, M. Kuzl Jizerski, perdraient de la sorte tout caractère politique et consacreraient « l'égalité des droits » entre les nations.

Le représentant de la Grande-Bretagne, M. Eden, a rejeté, par contre, le système des enquêtes périodiques et s'est prononcé en faveur d'une procédure d'exception d'après laquelle il n'y aurait d'enquêtes qu'en cas de plainte officielle de la part d'un ou de plusieurs gouvernements.

L'intervention de M. Massigli Mais M. Massigli, au nom de la France, a montré les inconvénients de cette méthode

Il ne faut pas dire que le fonctionnement du contrôle puisse dépendre de la plainte d'un Etat tous les signataires intéressés au maintien de la paix générale doivent veiller ensemble à l'application de la convention. Je propose donc l'insertion, dans notre texte, d'une formule comme celle-ci « En cas de plainte ou si la commission, à la majorité, l'estimait nécessaire. » Comme majorité nécessaire pour ordonner une enquête sur place, je propose, en outre, les deux tiers des membres présents, de façon que la commission ne puisse être arrêtée dans ses décisions.

Quelques délégués ayant réservé sur ce point l'avis de leur gouvernement, cette question sera discutée avec plu- sieurs autres par la commission générale qui sera saisie d'un rapport d'ensemble par le délégué belge. M. Bourquin, qui a été chargé de rapprocher les divers points de vue concernant le contrôle et qui, de l'avis unanime, a été le principal artisan de l'accord actuel. P. DU BOCHET.

A la commission préparatoire de la conférence économique Genève, 7 novembre (dép. Information.) La commission préparatoire de la conférence monétaire et économique a tenu séance cet après-midi, sous la présidence de M. Trip (Pays-Bas). Avant de clore la séance, le président a exprimé l'avis qu'en présence des difficultés considérables de sa tâche, il ne faut pas s'étonner que la commission n'ait pu terminer en une seule session son travail. Il estime que la commission peut être satisfaite de l'oeuvre qu'elle a accomplie jusqu'à présent et qu'elle continuera ultérieurement.

Il a souligné à nouveau la nécessité de faire aboutir la conférence de Londres et a exprimé l'espoir que les gouvernements et particulièrement ceux d'entre eux qui, à Lausanne, en ont décidé la convocation feront l'effort indispensable pour son succès. Les personnalités

visées par le récent complot découvert à Tokio

Tottlo, 7 novembre (dép. Times.) La presse déclare qu'en plus du vicomte Saito, premier ministre, le comte Makino, garde des Sceaux M. Ikki, ministre de la maison impériale, et M. Sekiya, vice-ministre de la Maison impériale, étaient désignés comme vlctimes de la Jeunesse Indépendante Contrairement à son habitude, la police autorise la libre publication des détails.

Okana, le chef de la ligue de la Jeunesse loyaliste, qui s'échappa durant la première descente de police, se tira un coup de revolver au moment où on allait l'arrêter hier, mais on croit qu'il pourra guérir.

Un Italien disparu en 1917 va rentrer de Sibérie

Rome, 7 novembre (dép. Havas.) Le Lavoro fascista relate qu'un habitant du village de San Gennaro, près de Naples. du nom de Joseph Pagano, dont on n'avait plus eu de nouvelles depuis le début de la guerre, vient d'écrire i. sa femme qu'il se trouve en Sibérie et qu'il espère bientôt être rapatrié.

La femme de Pagano et son fils, qui est actuellement âgé de vingt ans, ont vécu jusqu'à présent de la pension que le gouvernement leur avait allouée. Pagano ayant été considéré comme disparu après la bataille de Caporetto. La lettre de l'ancien combattant a produit une très vive impression dans toute la région.

LES OBSEQUES DE M. REMY Nancy, 7 novembre (dép. Havas.) Une assistance émue a accompagné cet après-midi, à la gare de Nancy, la dépouille mortelle de M. Rémy, contrôleur principal des services télégraphiques de l'Elysée, qui fut subitement em- porté par une embolie pendant le voyage présidentiel. La plupart des fcnctionnaires des administrations publiques de Nancy étaient représentés. On remarquait la présence de M. Em!le Roblot, préfet Malval, maire Auclair, directeur régional des P.T.T., etc. Le corps de M. Rémy a été placé dans un fourgon attaché à l'expresa qui l'a conduit à Paris.

LA CAPITALE SOVIETIQUE A ÉTÉ DIEII LE THÉÂTRE D'UNE GRANDE PARADE DE L'ARMÉE ROUGE Moscou, 7 novembre (dép. P. Paris.) A l'occasion du quinzième anniversaire de la révolution bolcheviste, la plus puissante armée du monde a défilé ce matin sur la place Rouge, devant le décor romantique du Kremlin, sous les yeux des dirigeant* soviétiques groupés sur le mausolée de Lsnine, autour de l'homme fatidique plus puissant qu'un tsar tant qu'il aura la confiance du partl Staline.

Jamais encore on n'avait assisté à pareil déploiement de forces militaires. Rien ne manquait à cette colossale parade. Des nuages gris qui menaçaient de compromettre ce spectacle inouï se dissipèrent peu à peu et la nature complice des bolcheviks laissa même à un moment percer un mince rayon de pâle soleil.

Les tribunes du public étaient comblea le corps diplomatique au complet. Les ambassadeurs d'Allemagne et de France étaient rentrés hier de leur congé spécialement pour assister à la revue. M. Matsuoka et la délégation japonaise à l'assemblée de la S. D. N. étaient présents. Ce spectacle leur était tout particulièrement destiné. De nombreuses délégations étrangères assistaient à la cérémonie. D'énormes placards portaient en quatre langues anglais, allemand, français et chinois « Vive la révolution mondiale » A 10 heure?, le commissaire du peuple à la Guerre et à la Marine, M. Vorochilov, sort à cheval du Kremlin par la célèbre porte du Sauveur et passe au galop sur le front des troupes qui crient « hourra! » pendant qu'un orchestre joue l'Internationale. Revenu devant le mausolée de Lenine, il prononce un discours où il célèbre l'armée rouge « rempart d» l'Union soviétique ». Puis, pendant trois heures, les troupes défilent dans un ordre impeccable. Les élèves des écoles militaires et navales, les aviateurs, les troupes d'élite du G. P. U., des détachements de gardes frontières tenant en laisse d'énormes chiensloups, la formation de P. M. S., des compagnies de D. C. A. avec canons contre avions, des tanks de tous modèles, des autos blindées, l'artillerie montée, des canons à longue portée, l'artillerie lourde, des compagnies de femmes-soldats, des troupes de lignes, la milice. Tous passent sous nos yeux pendant que d'énormes avions de bombardement trimoteurs vrombissent audessus de la place Rouge.

A cette puissante armée qui semble se rire des efforts genevois, on dirait qu'il ne manque qu'un Napoléon bolcheviste pour la commander.

Une demonstration ouvrière qui a duré plusieurs heures a suivi cette parade militaire. Des distributions exceptionnelles de vivres ont été faites à la population.

Moscou a été dès hier brillamment illuminé et décoré à profusion de drapeaux rouges.

Que conclure de cette revue monstre, sinon que les dirigeants soviétiques, de plus en plus préoccupés de l'éventualité d'un conflit, s'y préparent méthodiquement et organisent systématiquement la militarisation du pays. Il serait aussi dangereux que vain de contester les résultats de leurs efforts dans ce domaine. La puissance militaire de la Russie est désormais reconstituée, sinon largement dépassée, et fera sentir de plus en plus son poids dans les relations internationales.

L'AMNISTIE EN ITALIE Rome, 7 novembre (dép. Potit Paris.) Le Giornale d'Italie, écrit que l'amnistie oppose un démenti très net à la campagne de courants antifasciste» de l'étranger contre la prétendue terreur qui régnerait sous le régime mussolinien. La Tribuna se dit en mesure de préciser que pendant tout le second décennal du régime aucune nouvelle amnistie ne sera, promulguée.

Les bénéficiaires

Les condamnés pour antifaacisme à la déportation (confino) dans les villes et dans plusieurs localités de la péninsule sont au nombre de 983 (plus 103 qui venaient d'être condamnés à la déportation, mais n'avaient pas encore été envoyés à destination). Sur ce total de 1.086 déportés 595 d'entre eux seront relâchés ces jours prochains.

Quant aux condamnés par l'autorité judiciaire pour délit d'antifaacisme, et qui sont en train de purger leurs peines, ils étaient, au 4 novembre, au nombre de 1.056.

On annonce offleiellement que 423 d'entre eux seront libérés par suite de l'amnistie actuelle. 204 le seront grâce à la remise de peine de trois ans, et 12 grâce à la remiee de peine de cinq ans, c'est-à-dire au total 639 libérés. Le nombre des détenus pour délit de droit commun qui seront graciés en conséquence des mesures actuelles, oscillera entre 15.000 et 20.000. En outre, plusieurs centaines de milliers de contraventions seront annulées.

Théodore Vaucker.

Un entretien de M. Norman Davis avec M. Mussolini

Rome, 7 novembre (dép. P. P.)

M. Norman Davis a été reçu ce soir à 17 heures au palais de Venise par M. Mussolini avec oui il a eu rn long entretien. A son issue, le premier délégué américain à la conférence du désarmement s'est borné à déclarer aux représentants de la presse que cette conversation avec le chef du gouvernement italien ne signifie nullement l'existence de négociations.

Comme on le savait d'avance, Il a porté sur les questions générales du désarmement et en particulier sur celle du désarmement naval. M. Davis a cependant ajouté qu'il croit pouvoir constater dans les diverses nations d'Europe une tendance plus accentuée vers la collaboration.

Le délégué américain dînera demain soir avec M. Mussolini, ce qui leur permettra d'avoir un nouvel échange de vues.

LES « AMIS DES SPORTS » ONT FÊTÉ HENRI COCHET Les « Amis des sports » ont fêté hier soir le champion de tennis Henri Cochet, titulaire du Grand Prix des A. S.

De nombreux champions parmi lesquels Constant Huret, Gaston Rague- neau, Lucien Gaudin, Christophe, le professeur Charlemont, Mme Irène Popard assistaient au banquet donné dans les salons Damoy. En d'éloquentes improvisations, M' Lévy-Oulmann, le docteur Bellin du Coteau, MM. Armand Massard, conseiller municipal Marcel Delarbre, secrétaire général du C. N. S., retracèrent la brillante car- rière du champion qui remercia les c Amis des sports » de leur hommage. Ankara. La décision prise par la Chambre des députés française de féliciter la Turquie à l'occasion de son entrée dans la S. D. N. a été lue à la grande Assemblée nationale au milieu de vifs applaudissements.

New-York. La cour suprême a Infirmé hier le verdict de mort rendu contre sept noirs, accusés d'un double meurtre commis à Scottsboro, dans l'Alabama.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Un cycliste est trouvé tué sur la route, On a trouvé, hier matin, sur la route de Ham, à hauteur du village de Villers-SalntOliriatophe, le cadavre d'un cycliste. M. Eugène Maillard, serrurier à Saint-Quentin. rue de Fayet, qui portait une blessure à la tête. Le malheureux s'était rendu la veille a Ham voir ses parents. Au retour, Il aura été heurté par une automobile qui continua sa route.

AXIZY. Deux motocyclistes se sont rencontrés dans un virage; l'un d'eux, M. Léon Boitelet, âgé de vingt-quatre ans, mécanicien, demeurant à Anizy, est très grièvement blessé à une jambe et à une main,

CHATEAC-THIEBBY. A Reims, le S. C. Remois a battu l'Entente par 9 à 0.

A Suippes. l'Entente a battu la Vaillante de Suippes il') par 3 à 0.

Un camion est entré en collision A l'intersection des avenues de Soissons et Jules-Lefèvre avec une auto conduite par M. Theulade, rentier, accompagné de sa petite-fille. L'enfant a été sérieusement commotionnée.

FEBE-EN-TABDENOIS. Réunion de l'Amicale des sous-officiers de réserve, demain soir à 20 h. 30.

Les cours en vue de la préparation militaire vont reprendre sous la direction de MM. Mignon et Delmet.

SAINT-QUENTIN. Pour le championnat de la ligue du Nord-Est. division d'honneur, l'U. S. Vireux a battu l'Olympique Saint-Quentlnois par 6 buts 0. Mme Louise Guéroult, soixante et onze ans. ouvrière d'usine, rue des Ecoles, a été renversée, chemin de Neuville, par un cycliste qui a pris la fuite. Elle a été quelque peu biessée.

Les diverses sociétés d'anciens combattants, vétérans et victimes de la guerre assistaient à la cérémonie du souvenir organisée dans le faubourg d'Isle. Des services religieux furent célébrés à l'église Saint-Eloi et au temple en présence d'une foule nombreuse. A l'église, la fanfare des c Amis réunis du faubourg d'Islo se fit entendre. Puis un imposant cortège se forma qui, après avoir rendu un hommage à la plaque commémorative de la gare et au tière du faubourg.

EURE-ET-LOIR

Un voleur de motocyclette

auteur d'un accident

at condamné avec sursis,

Le 15 octobre, sur la place Châtelet, il Chartres, une fillette, la petite Deniau. demeurant il Lèves, fut renversée et blessée par un motocycliste, Maurice Sotteau, qui avait volé la machine à Paris. Poursuivi devant le tribunal correctionnel de Chartres. Sotteau déclara qu'il avait commis ce vol pour retourner dans la Sarthe. où il avait laissé sa femme. Il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Empalé sur une grille

A Ecublé, M. Paul Langlois, vingt-quatre ans, était occupé à faire une soudure au chalumeau à la grille de sa propriété et, pour faire ce travail, était monté sur un pliier le chalumeau ayant pris feu, il voulut descendre précipitamment, mais il tomba sur une pointe de la grille où il s'empala. Retiré par ses camarades, il fut transporté à l'hôpital de Laigle où l'on constata qu'il avait l'estomac et le poumon gauche perforés, ainsi que des côtes ca&sées. DREUX. Rue Saint-Martin, M. Marcel Amiot, âgé de quarante-quatre ans. charretier chez un cultivateur de Tréon. est tombé de sa voiture dont une roue lui passa sur une jambe. Blessé, il a été transporté à l'hôpital.

MAINVIILLIEBS. Placée comme domestique chez les époux Dubuisson, cul- tivateurs il Seresville, Lucie Chevalier prit bientôt de l'ascendant sur le mari et infligea à la femme un véritable martyre. Elle a été condamnée par défaut trois mois de prison.

OISE

Ecrasé par un tombereau

A Chofsy-la-Victoire, M. Jean Lipowesky, âgé de quarante-neuf ans, bouvier au service de M. Edmond Dupressoir, agriculteur, revenait de la sucrerie de Froyères avec un tombereau chargé de pulpes de betteraves. A peu de distance de la ferme, il gllesa sous les roues de son véhicule, qui lui écrasèrent la poitrine. La mort a été instantanée.

Un cycliste tué par une auto Sur la route nationale, à Lamorlaye, une auto conduite par M. Henri Rabier, vingtdeux ans, demeurant à Paris. 77, rue de la Mouzaïa, a renversé un ouvrier polonais, M. Kinzly Ilnick, âgé de soixante-cinq ans. qui circulait à bicyclette. Le cycliste a été tué net. La gendarmerie enquête. Le congrès des industriels de l'Oise Le treizième congrès et l'assemblée générale de la Fédération des groupes commerciaux et industriels de l'Oise vient de se tenir à Compiègne, sous la présidence de '.NI. Mauny, vice-président de la Confédération des groupements commerciaux et industriels de France. De nombreux délégués, appartenant à l'Union des intérêts économiques et des groupes affiliés à la fédération, étaient présents.

A l'issue du congrès et des conférences faites par MM. Mauny, Victor Constant, conseiller municipal de Paris, et Louis Billiet, secrétaire général et délégué de l'Union des intérêts économiques, les congressistes ont émis <jivers voeux réclamant c L'assainissement des finances par l'économie du budget; la réduction générale des dépenses de l'Etat, des départements et des communes, par des mesures sévères de rajustement des traitements des fonctionnaires; la réduction de la dette viagère par la suppression des abus constitués par le cumul des pensions, retraites et Indemnités diverses, par la refonte et la simpliftcatlon des assurances sociales, par le rejet du projet de la semaine de travail de quarante heures, par le contrôle des primes de chômage et la protection de la main-d'œuvre française. »

AIXONXE. Près du pont, un cycliste. M. Moïse Deloffre, Agé de quarante-neuf ans, contremaitre dans une usine, a été renversé par une auto. Blessé à une jambe et à la poitrine, il a été transporté dans une clinique de Beauvais.

BEAUVAIS. Hier matin, en s'éveillant dans un hôtel où il avait passé la nuit après avoir manqué son train, un cultivateur, M. René Michel, de Saint-Omer-enChaussée, constata la disparition dans son portefeuille de quatre billets de 1.000 fr. Il porta plainte à la police. mals ne put expliquer comment les billets s'étaient envolés.

A l'intersection des rues des Jacobms et Michelet, un motocycliste, M. Lucien Patin, monteur, demeurant à Beauvais, a été renversé par une auto de livraison. Blessé aux jambes, M. Patin a été ramené son domicile par l'auteur involontaire de l'accident.

FECQUIEEES. La brigade de gendarmerie est supprimée et les communes de sa circonscription rattachées aux brigades de Formerie, Grandviliiers et Songeons. FOBMEBIE. Un incendie s'e,st déclaré dans les dépendances de l'habitation de M. Bertrand, notaire. Une buanderie, un bûcher, un garage et une auto ont été détruits. On ignore les causes du sinistre. LABOSSE. Par suite de divisions au qein du conseil municipal, aucune dîs affaires soumises à cette assemblée n'a pu aboutir; en particulier, le budget n'a pas été voté. En conséquence, un décret présidentiel vient de prescrire la dissolution de l'assemblée communale.

_IANCOUKT. La foire de In Saint-Martin, se tiendra sur la place de la Rochefoucauld, les II. 12 et 13 novembre prochain; grande braderie, bal et attractions diverses. MONCEAUX. Un incendie s'est déclaré dans un hangar rempli de récoltes appartenant à M. Camille Lesertisseur. Les bâtiments voisins ont pu être sauvegardés. Les dégâts sont évalués à 50.000 francs environ. On attribue le sinistre un accident. MONTAGNT-SAINTE-FEIJCITK. M. Corble a été élu maire en remplacement de M. Derllque, maire décédé.

SAINT-LEU-D'ESSKBEXT. M. Henri Marchois a été élu maire en remplacement de M. Lavalie, décédé.

SEINE-ET-MARNE

Accroché par une auto

un motocycliste renverse un piéton Un septuagénaire, SI. Ehuique, qui regagnait, hier soir, l'hôpital de Meaux où Il est employé, a été renversé à Crécy-lesMeaux. par un motocycliste, M. Joseph Prepbylsko, qui lui-même avait été secroché par une auto dont le conducteur ne s'est pas arrêté. Le vieillard a une fracture du bras gauche. M. Presbylsko est grièvement blessé Il la tête.

MOBET-SUB-I.OING. En venant faire ea livraison quotidienne, M. Rosier, bou-

langer, a trouvé pendu M. Alphonse Massé, soixante-quatre ans, concierge Paria, habitant actuellement Morat où il était venu se reposer en raison de son mauvais état de santé.'

PECY. Neurasthénique, Mme veuve Lebel, âgée de soixante-six ans, rentière, s'est pendue à la porte d'entrée de sa demeure.

VIIXENOY. Pour entreves à la liberté du travail, la gendarmerie de Meaux a arrêté à la râperie de la fabrique centrale de sucre un ouvrier belge, Auguste Hanau, qui. par la violence, prétendait obliger ses cinq compagnons à quitter le travail pour obtenir un relèvement de salaire.

SE1NE-ET-OISE

Deux cadavres sur la voie ferrée A Malsse. on a découvert, au passage à niveau de la ligne de Paris à Malesherbes. le cadavre mutilé du nommé Armand Morteaux, quarante-trois ans. demeurant chez M. Janvier, laitier à Malade. On Ignore s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide. D'autre part, près de Saint-Cyr, on a également découvert sur la voie ferrée le cadavre d'un inconnu qui avait été décapité par un train. Le défunt, qui paraît âgé de vingt-cinq ans, mesure 1 m. 85 de taille Il était vêtu d'un pardessus gris foncé. dun pantalon marron, coiffé d'un chapeau mou et chausaé de souliers jaunes. Il ne portait pas de veston. On croit qu'il s'agit d'un suicide provoqué par la misère.

L'accident de Viry-Châtillon

L'état du gendarme Léon Filandon, de la brigade de Juvlsy, qui fut renversé et bleasé par un ch.-iuiïard, à Viry-Chatillon dans les circonstances que nous avons relatées, n'est heureusement pas aussi inquiétant qu'on l'avait d'abord craint. M. Pilandon ne porte aucune blessure grave au crâne, mais il souffre de violentes contusions aux reins et aux jambes. L'automobiliste Henri Duvivier. demeu- rant à Sèvres, 26, Grande-Rue, a été amené. hier. au parquet de Corbeil, qui l'a placé sous mandat de dépôt.

Un foyer du chômeur à Versailles Un comité composé de personnalités versaillaiaes vient de constituer un foyer du chômeur dont l'inauguration aura lieu le 14 novembre prochain, 17 bill, rue Hardy, à Versailles. Li>3 sans-travail seront reçus dans cet établissement tous les jours, de 12 à 18 heures. Ka y trouveront une bibliothèque, des distractions diverses. et pour ceux qui le désirent de petits travaux rétribués. Les fondateurs de ce foyer font un appel pressant aux personnes charitables. On recevra avec reconnaissance tous les dons qui y seront adressés livres. vêlements, tabac, etc.

Un taxi se jette contre un mur Un taxi conduit par le chauffeur Marc Nestal et dans lequel se trouvaient deux lads de Ma!son3-Lafatte, MM. René Gaffer, vingt-deux ans, rue Pierre-Loti, et Bernard Flchter, dix-huit ans, 1, avenue de Fréville, passait à Carrières-sous-Bois lorsque, par suite d'une fausse manoeuvre. le taxi vint se jeter contre un mur. Les deux lads, assez grièvement blessés, ont été transportés à l'hôpital des jockeys de Maisons-Lafflttfl.

A Herblay, une fillette est tuée par une auto

Une fillette de six ans, Geneviève Prévost. dont les parents habitent Herblay, a été renversée dans cette localité par une automobile que conduisait M. Darzy, marchand de primeurs, établi à Conflans-Sainte-Honorme.

Transportée à l'hôpital de Pontoise, la petite Provost est décédée peu après son admission. M. Darzy, dont la responsabilité semble établie par l'enquête à laquelle a procédé la gendarmerie, a été prié de se tenir à la disposition de la justice. ATHIS-MONS. Une grande soirée artistique sera donnée demain à l'Eden-Palace. Elles est organisée par la municipalité au profit des chômeurs et de la caisse des écoles. Au programme, le Contrôleur de» wagons-lits, concert par la musique municipale et un film comique.

CHAMPSIOTTEUX. En descendant avant l'arrêt de l'autobus postal, Mlle Raymonde Péguet, âgée de dix-huit airs, demeurant à Puiselet-Ie-Marals, a été précipitée à terre et blessée aux mains et au nez.

DKAVEII.. Une collision s'est produite 1 boulevard de Bellevue entre une auto et une moto montée par M. Pierre Barry et sa fille Louise, demeurant 10, rue HubertPonscarme, à Malakoff. Les deux motocyclistes furent précipités sur le sol. Blessés grièvement à la tête et aux jambes, ils ont été transportés à la clinique de Juvisy. EBMONT. Dans une crise de neurastliénie, Mme veuve Letias, âgée de quarante-huit ans, a tenté de se suicider en absorbant des cachets de gardénal. M. Cieutoi, ^rmiEifssiirc.» police-, l'a fait diriger sur l'hôpital de Fontoise.

Rue d'Eaubonne, un motocycliste, M. Alfred Gavaud, demeurant rue du Maine. à Franconville. est venu l'autre nuit heurter un pylône électrique. Atteint d'une fracture du crâne, il a été transporté à l'hôpital d'Argenteuil.

SAVIGNY-SPB-OBGE. Un jeune manœuvre, Mario Guigny, dix-huit ans, de- meurant Voie Verte de Morangis. travaillait dans une maison en construction, rue de la République lorsqu'il fit une chute du premier étage. Blessé à la jambe gauche et souffrant de nombreuses contusions, il a été ramené à son domicile.

SEVBAN. Des malfaiteurs se sont introduits dans le pavillon de Mme Després. 16, avenue Gambetta. Les malandrins, qui. vraisemblablement, cherchaient do l'argent. ont fouillé tous les meubles et bouleversé toutes les pièces. Ils ont même éventré des matelas et un édredon. On ne connatt pas encore le montant du vol, mais il semble peu important.

VERSAILLES. Mme Augustine Girard. âgés de quarante-huit ans, domiciliée 2 bis, rue Satnt-Symphorien, se trouvant sur la plate-forme d'un tramway, perdit l'équilibre et tomba, se blessant *S3ez sérieusement. Elle a été admise à l'hôpital. Une auto dont le conducteur a pris la fuite a renversé un-motocycliste, M. Léon Magnonet. habitant 3. villa Charlotte, A Sèvres. Le blessé, grièvement atteint à la tète, a été admis à l'hôpital.

VILLENEUVE-LE-ROI. On a arrêté et écroué à Corbeil le nommé Angilbert Kindl, quarante ans. 73, route de SaintGeorges, qui avait blessé grièvement au cours d'une rixe son ami Daniel Anderson, demeurant avec lui.

La générale d'Hier

Théâtre d'Action icternatioflaie Le Train blindé

Paérile et brutale, troa6le et colorée, ingénue et servage, cette pièce exprime assez exaciement la mystérieuse ême russe

L'attrait qu'Inspire cette œuvre vient, d'une part, de la personnalité, de son auteur qui mena une existence fort aventureuse et, d'autre part, de ce prestige qu'offre pour nous la Bussle contemporaine, dont on dit passionnément beaueoup de bien, ou beaucoup de mal, et si rarement des paroles Traie».

Vsevolod Ivanov nous a montre un train blindé où un troupe de « bourgeois de l'ancienne Hussio cherche à fuir le flot montant des révolutionnaires. Il a représenté l'épouvante des nus, les crises de conscience des autres, la duplicité des Européens ou des Japonais qui rherrhaient i tirer parti de la situation, la férocité têtue de certains partisans de l'ancien régime, les accès de lâcheté, de cupidité, d'héroïsme qui se manifestent dans l'ime humaine, en ces périodes de bor.levenemest. A la fin, Les paysans rouges sont vainqueurs, an chant de « l'internationale

Par son affabu!ation, l'œuvre ressemble un peu h une pièce du Châtelet. Par les Idées qu'elle suggère, elle fait réfléchir. Elle est pleine de jeunesse, j'entend. qu'elle présente à la foie de la force et de la confusion.

Elle a été montée avec beaucoup d'intelligence, et jouée par des comédiens tous ingénieux et consciencieux. Il faut louer Léon Moussin a« et Georges Le Danois de l'effort tenace qu'ils accomplissent pour organiser ces représentations du théâtre d'Action internationale.

Paul BEBOU?;.

SMYRNE MENACEE D'INONDATION Isinir (Smyrne), 7 nov. (dép. Havas) A la suite de pluies torrentielles, la ville est menacée d'une grave inondation.

L'eau a déjà cc_sc de grands dommages. La circulation est euspendue dans les artères princiPales parl'amoncellement de sable et de boue.

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ILES

André Thérive Anna (Bernard Grasset, édit.) André Billy: La Femme maquillée (Ernest Flammarion)

Si le dernier roman de M. André Thérive, malgré son action assez sombre, porte en lui un charme singulièrement prenant. t'est, sans doute, parce que les mérites de l'écrivain mis à part il nous peint une certaine société d'avant guerre, un monde.de petites gens qui savaient et pouvaient vivre avec des moyens à peine croyables aujourd'hui ou relevant du domaine de l'utopie. Avant lui, Paul Morand, dans son fameux a fait la charge du Paris d'il y a trente ans. M. André Thérive, sai. le même parti pris de caricature, ressuscite, avec Anna. la province de cette époque c'est-à-dire les routes avec les voituriers, les plaisanteries de table d'hôte, les parties de campagne en famille, les casernes avec les pantalons rouges et les képis pompon. Presque un monde disparu, comme on voit, dont le souvenir a laissé dans les yeux et dans les esprits des images de douceur et de félicité tournées au ralenti.

M. André Thérive est revenu dans ie Limousin, qui est, je crois, son pays d'origine, et c'est sur l'une des routes qui lui sont familières que nous faisons la connaissance, pour la première fois, d'Anna. la femme du sergent Chantiran: après avoir passé deux jours au camp de la Courtine, en compagnie de son mari, elle a, par malheur, manqué la correspondance du train pour Tulle, où elle demeure. Elle doit gagner à pied la prochaine gare. au village de Treignac, par un temps froid. car on est à l'approche de l'hiver. Pour une fille de vingt ans, timide et encombrée de bagages, les randonnées au crépuscule ne vont pas sans embûches. Le désir de l'homme rôde partout. Mais Anna a la chance de rencontrer le marchand ambulant Bournazel. qui offre à la voyageuse une place dans son phaéton, parmi les articles de confiserie et les salaisons. L'homme st jovial, bonhomme, hâbleur et grand chanteur de romances, un peu ivrogne aussi sous sa protection, Anna fait une entrée sensationnelle à Treignac. à l'hôtel Bagatelle, l'auberge de l'endroit. Elle sera, pour un soir, la reine de la table d'hôte qui réunit les notables du bourg fonctionnaires, voyageurs, commerçants, et Bournazel présente comme une dame du monde, comme l'épouse d'un des plus brillants officiers du 81' de ligne, cette petite ouvrière en canotier, fraîche et réservée. Le récit du dîner, d'une verve étonnante, rappelle, par sa force et l'acuité de l'observation, la manière de Flaubert. Anna, interloquée, étourdie par les vins et les hommages quelques-uns suspects et grossiers passe la nuit à l'hôtel et va, après avoir échappé aux assiduités de son sauveur, s'enfermer dans sa chambre, la meilleure de l'hôtel, la plus belle, la bleue, celle à 2 francs x. Deux francs une chambre d'hôtel Nous sommes bien avant guerre.

Mais la nuit ne sera guère reposante pour Anna elle entend soudain des gémissements, des râles qui proviennent de la chambre de Bournazel elle se lève pour l'assister et trouve le voyageur immobile, étendu sur le parquet. Il est mort. La première pensée d'Anna est de fuir mais on la considère un peu comme la Boule-deSuif du conte de Maupassant; les chevaliers de la table d'hôte, ses admirateurs de la veille, forcent Anna à veiller le cadavre du voiturier. Elle s'y résigne. « Elle entra passivement dans le rôle qu'on lui imposait note André Thérive; ce rôle constitue l'armature du roman; il en est tout le sujet.

H se peut qu'aujourd'hui, étant donné la facilité et le relâchement des moeurs, on ne conçoive pas qû un épisode assez banal quoique dramatique pèse sur toute la destinée d'une femme mais nous sommes au temps d'avant guerre, et il faut savoir à quelle espèce d'homme Anna a lié sa vie. Le sergent Chantiran est une de ces terribles brutes comme nous en avons connu à la caserne: un paysan galonné, brutal et tortionnaire. Comme il fait peur à Anna, elle ne lui confie pas son aventure dt Treignac, et désormais elle la conserve pour elle seule son secret, avec le temps. prend le goût et le parfum d'une véritable histoire d'amour. A distance, Bournazel lui apparaît sous les traits d'un héros par le souvenir, l'accident de Treignac est devenu un enchantement, un enivrement, l'évasion vers un domaine interdit où personne ne pouvait la suivre a. De cette chimie intérieure, de cette alchimie si l'on veut, qui transforme la boue et les cailloux du chemin en de l'or et des diamants, André Thérive nous fait toucher du doigt les miracles, et c'est pour lui l'occasion de maintes notations exactes et poignantes sur un monde de petites gens et l'existence quotidienne d'une femme pauvre, humble et solitaire.

Mais la soirée de Treignac a eu des témoins ceux-ci parlent et créent autour de la pieuse Anna, c pour qui les hommes sont des pourceaux », une légende de femme sensuelle et passionnée. Non seulement Anna l'accepte, comme elle accepte tout, mais encore elle l'amplifie, car cette légende pimente sa vie fade et malheureuse peu à peu, la petite ouvrière est prise à son propre jeu elle veut voir la mère de Boumazel, vieille mégère rapace et alcoolique elle veut rendre visite à la tombe du voiturier. C'est au retour du cimetière que le sous-officier, exaspéré par la disparition d'Anna, la gifle, puis, d'une poussée, la fait basculer à la fenêtre. Plus tard, le sergent Chantiran, mourra exactement de la même façon à Tlemcen le protecteur d'une danseuse, en le poursui-

9. Feuilleton du Petit Parisien, 8-11-32 ILIE OJMÉ –^7 r: grand reman

Inédit par

Jean de la PÉB1G1MS PREMIERE PARTIE

BAILLONNE

V (suite)

L'homme aux secrets

Maintenant, traçons en quelques lignes le portrait de cet individu déplorable, de ce « né méchant D, qui est appelé à jouer un rôle très important au cours du drame que nous avons entrepris de faire revivre.

AutUt Robert Marsault était beau, ̃-ioc, communicatif, sympathique, ardent à vivre, autant Henri Mezanger, petit, rabougri, laid, vieux avant l'âge, aair malsain et le teint sale, était sournois. renfermé, amer, et incapable d'at- tirer à lui la moindre amitié désintéressée.

En dehors de sort j-avail qu'il accomplissait avec une ponctualité remarquable et une réeile habileté professionnelle, il vivait seut dans un petit paviiion. en bordure du chemin qui longeait le eloa du presbytère Bien qu'il eut une certaine aisance personnelLe et que M' Corseul. qui appréciait ses très réels services, <ui versât des mensualités respectablea, par avarice, sans doute, Il préparait son fricot et faisait lui-même son ménage. Car il Copyright by Jean de la Périgne 1932. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

vant, causera le même accident mortel. On a reproché à M. André Thérive cette répétition de la fatalité l'auteur a répondu qu'il n'avait fait que suivre la vérité, là comme dans le reste. Oa peut le croire. Un indéniable accent de vérité imprègne, en effet, son roman vigoureux et attachant, où l'auteur fait revivre tout un petit monde d'avant guerre c'est cet accent qui nous étreint tout le long des page' d'un récit mené d'une main sûre avec un art humain et robuste. Cette ceuvre est assurément l'une des meilleures de M. André Thérive cette Anna qu'il a a créée restera dans la mémoire de ses lecteurs une figure féminine humble et tou- chante, baignée d'une naïve poésie. M. André Billy nous décrit, à son tour, dans un livre récent: la Femme maquillée. l'existence d'une femme mais sa Marceline ne ressemble en rien à la pauvre Anna d'André Thérive. Marceline est une femme d'aujourd'hui et son ménage, dont elle nous raconte l'abominable odyssée, est l'image de toutes les folies nées de l'armistice, aussi bien dans le domaine sexuel que dans celui des affaires. Reconnaissons tout d'abord qu'André Billy, en écrivant cette confession forte et terrible, n'a rien omis, ni rien atténué c'est, de sa part, un acte délibéré, volontaire, et l'on comprend qu'une pareille oeuvre qui ne saurait être mise dans toutes les mains, et nous songeons aussi bien aux jeunes femmes qu'aux jeunes filles soulève de vives critiques et de violentes réprobations. La Marceline d'André Billy n'a même pas l'excuse, pour agir comme elle fait, de l'héroïne du célèbre roman de Lawrence lady Chatterley a été sevrée pendant longtemps d'amour par l'infirmité de son marl ce n'est pas le cas de la Femme maquillée. C'est son mari, au contraire, qui fait une femme vicieuse et déchaînée de cette fille d'un professeur catholique, ami de Péguy.

Maurice Destriveaux c est le nom du triste initiateur, une brute, lui aussi, vilain type d'après guerre, joueur et jouisseur, parvenu et nouveau riche ne veut voir dans sa femme qu'un instrument, un animal de plaisir. Il la détraque, la pousse dans les bras d'autres hommes. Elle s'avilit, y prend goût, multiplie ses expériences. et le livre de Billy est le récit de ses confidences, non seulement sur elle-même, mais sur chacun de ses amants, et aucun geste, aucune sensation ne nous sont épargnés. Qu'on ne crie pas, toutefois, à l'obscénité M. André Billy n'a pas cherché à séduire par des descriptions lascives, des propos graveleux il s'est contenté de la vérité, d'une affreuse vérité, celle qui condamne certains couples liés seulement par la chair à tourner sans fin dans des cercles infernaux. Cependant, Marceline, malgré ses chutes, n'a cessé d'aimer son mari, d'être sous son imprégnation et comme marquée au fer rouge par lui. On la verra, un jour, se faire sa complice dans un ignominieux marché, parce qu'elle veut, malgré tout, le bonheur de l'homme qui l'a perdue. Il est le premier qui a éveillé et comblé ses sens; mais il est aussi quelque chose d'autre un homme rayonnant de vie, de force dynamique, avec qui l'existence est un spectacle changeant et divers, une suite d'émotions et de sensations; aliments nécessaires à l'imagination et au cœur des femmes toujours prêtes à l'ennui et au suicide quand elles n'ont rien pour les occuper et les divertir.

C'est, du moins, J'une des conclusions que nous avons tirées de l'oeuvre hardie et violente d'André Billy, qui choquera bon nombre de femmes et fera réHéchir quelques hommes. Pareil livre peut démoraliser ou sauver. C'est là l'un de ses dangers. L'on devait s'attendre à ce que le roman français abordât le problème de la sexualité après les esemptes dea écrivains étrangers. Il faut du tact et de la mesure M. André Billy n'en a pas manqué. Nous aurions préféré un véritable roman, où peuvent se distribuer les lumières et les nuances, à la place de cette longue confession brutale et morbide, faite par Marceline pour son dernier amant en date, en lequel elle voit circonstance atténuante un second mari. Mais elle ne l'épousera point, pour garder sa fille, ce qui nous surprend, car Marceline n'était pas le modèle des mères, et rester avec son mari quand elle apprend qu'il vient d'être ruiné. La c femme maquillée » demeure, en définitive, avec son époux c'est là, comme on voit, une fin extrêmement morale qui, entre autres mérites, a celui d'être assez imprévue.

Jean VIGNAUD.

Sous la terreur verte, par A. Kesler et I* Thinet (Bossuet). Elle est bien curieuse et passionnante à lire, l'étude à peine romancée que notre collaborateur Auguste Kesler et M. Louis Thinet viennent de consacrer au mouvement anarchiste de 1893. Près de quarante ans ont passé depuis que les « compagnons de De3ca.mpe et de Ravachol déchaînèrent la terreur verte. Ce livre, écrit d'après des documents d'une authenticité rigoureuse, -anime ainsi toute une époque. Etrange temps, étranges moeurs Et comme les anarchistes du Château des brouillards de Roland Dorgelès ont plus d'allure, s'ils eurent moins d'audace Mais c'était en 1914, les libertaires ne tenaient plus leut séance en cagoule et Fredé faisait régner la poésie. L'ouvrage de MM. Kesler et Thinet, qui tient de l'histoire et du roman policier, satisfera aussi bien les amateurs des deux genres. Ce n'est pas son moindre mérite.

Maurice Botjrdbt.

ne voulait pas, disait-il, en prenant une servante, introduire chez lui une espionne ».

Il n'allait pas plus au café qu'a l'église. En dehors de ses fournisseurs qu'il payait toujours au comptant et des clients de l'étude qui lui savaient gré des conseils utiles qu'il leur donnait et des menus services qu'il leur rendait avec une froide, mais inlassable complaisance, le « principal » ne frayait avec personne.

Aussi, dans le pays, i'avait-on surnommé l'homme aux secrets et se servait-on de lui pour faire peur aux enfants qui n'avaient pas été sages. Tel était le personnage qui, avec une habileté infernale et un manque de scrupule effrayant, allait tramer contre Robert Marsault le plus abominable des complots.

Avec un art consommé de l'intrigue, il commençait par créer une atmosphère favorable au criminel projet qu'il avait conçu.

En présence de l'épicière, de la boulangère et de la marchande de tabac, sur lesquelles il savait pouvoir compter pour diffuser de la meilleure foi du monde l'effroyable potin n, qu'il avait résolu de mettre en circulation, il laissait tomber quelques phrases fort Innocentes en apparence, mais qui n'en contenaient pas moins le germe de l'accusation par lui imaginée. C'est tout de même curieux, lnstnuait-il, en achetant une ilvre de café à Mme Sauvageon, que M. Thiberville ait été assassiné juste au moment où ses parents de Rouen éta.ent obligés de déposer leur bilan. « Ce n'est évidemment qu'une coïncidence Mais, souvent, il n'en faut pas davantage pour faire « marcher les langues De IL il s'était rendu chez la boulangère. Tandis qu'elle tui enveloppait son pain faveur spéciale dans un morceau de papier tout neuf. i1 lui avait demandé

Eh bien madame Ramier, qu'est-

OBSÈQUES DU GENERAL NAUUN

Les funérailles du général Naulin, membre du conseil supérieur de la guerre, ont donné lieu hier matin, à Saint-Louis des Invalides. à une émouvante cérémonie suivie d'un imposant défilé de troupes sur l'esplanade des Invalides, devant la dépouille du chef disparu.

La levée du corps avait en lieu au domicile du général, 9, rue VictorienSardou, en présence de la famille et de l'état-major.

La messe fut dite par l'abbé de ITSpinoy, tandis qu'au grand orgue la maîtrise, dirigée par le maître Jules Meunier, maitre de chapeîte de SainteClotilde, exécutait une messe en plainchant grégorien, le Kyrie, le Sanctus et VAgnus dei de la Messe de Perosi et le de Profundit de Jules Meunier. Après la cérémonie, du haut des marches de la chapelle, le général Weygand prononça des paroles émues il retraça sobrement la très belle carrière du général Naulin, rappela son rôle au cours de la guerre, alors qu'il commandait, notamment, ce corps d'armée qui fut « le fer de lance de l'armée de Champagne » et adressa l'adieu de l'armée au chef remarquable aussi bien dans « l'action que dans le conseil a, et qui laisse un si bel héritage d'héroïsme et d'honneur.

Par le boulevard des Invalides, le convoi du général Naulin gagna le cimetière du Montparnasse, où a eu lieu l'inhumation.

DU BATONNIER LÉQUZON-LE-DUC Le barreau et le palais ont fait au bâtonnier Léouzon le Duc dee obsèques émouvantes. Le conseil de l'ordre, en robe, a suivi son cercueil du domicile mortuaire, rue Bonaparte, à l'église Saint-Germain-des-Prés, trop petite pour accueillir le long cortège funèbre, et des magistrats, des avocats, en grand nombre, ont accompagné le cercueil jusqu'à Provins, où a été effectuée l'inhumation.

Sur le porche de l'église. en présence de tous ses confrères et d'une foule considérable et recueillie, le bâtonnier Fernand Payen retraça, en termes élevés, la carrière du bâtonnier défunt, insistant sur le grand exemple qu'il donna toute sa vie au barreau qui pleurait sa perte.

L'inhumation eut lieu, à 15 heures, à Provins, où le cercueil fut transporté en fourgon automobile. Dans le cimetière de la ville haute. M* Gabriel Arnaud, bâtonnier d'Aix en Provence. salua une dernière fois le lutteur tombé « au champ d'honneur professionnel ». Sa magnifique carrière, dit-il, se termine dans une apothéose de dévouement et de sacriflce, comme elle s'est déroulée dans la passion du droit et de la justice, pour l'honneur et la célébrité de notre profession. Et, maintenant, c'est le don de sa vie qu'il nous fait. Nous le recevons avec une émotion fervente et douloureuse.

DE M. SALOMON REINACH Les obsèques de M. Salomon Reinach, membre de l'Institut, ont eu lieu hier, à 14 h. 30, au cimetière Montmartre, au milieu d'une très nombreuse assistance.

Devant le cercueil, le rabbin Julien Weill, après les prières rituelles, a prononcé l'éloge du disparu.

LES MEDAILLES D'HONNEUR DE L'EDUCATION PHYSIQUE Ges vainqueurs de la coupe Davis et dea Jeux olympiques sont

récompensés

Le Journai officiel publiera ce matin une promotion de médailles d'honneur conférées pour services rendus à l'éducation physique.

Cette promotion comporte environ 80 médailles d'or, 130 médailles d'argent et 380 médailles de bronze.

Parmi les nouveaux titulaires de la médaille d'or, nous relevons les nottiâ dea tennismen Borotra, Brugnon et Cochet, du nageur Jean Taris, et des champions olympiques Cattiau (escrime), Pacôme (lutte), Duverger et Suvigny (poids et haltères), commandant Xavier Lesage (hippisme), et Jacques Lebrun (yachting).

On retrouve le propriétaire de bijoux volés sur la Côte d'Azur il y un an Cannes, 7 novembre (dép. P. P.). Dans le courant du mois de septembre de l'année dernière, un vol important de bijoux était commis à la villa « l'Atelier à Antibes. La police de Cannes arrêtait le nommé Charles Bezian et son amie. Isabelle Bompard, qui furent trouvés porteurs de nombreux bijoux. L'arrestation fut'effectuée au lendemain d'un cambriolage commis à la villa la Jonchère » au Cannet, et la police supposa que les bijoux trouvés en possession du couple provenaient de ce vol. Charles Bezian et Isabelle Bompard furent traduits devant le tribunal correctionnel de Grasse qui les acquitta d'après le témoignage du plaignant qui ne reconnut pas son bien. Les bijoux furent alors placés sous scellés et la police de sûreté de Cannes continua l'enquête. Elle vient d'établir que ces joyaux avaient été volés à M. Rivura. qui les a reconnus, et un nouveau mandat d'arrêt vient d'être lancé par le juge de Cannes contre Bezian et soa amie. A l'exposition de la pnsse du front Salle de l'exposition artistique et rétrospective de la presse du front, ouverte tout le mois de novembre au théâtre AĨbert-I", rue du Rocher, M. René Clozler, architecte D. P. L. G., fera vendredi prochain, à 16 h. 30, une conférence sur « l'architecture moderne et le régionalisme

ce que vous dites de l'assassinat du chanoine ?

Je dis que M. le curé doit être bien ennuyé répondai^elie.

Oh l'abbé Richebourg n'y est pour rien protestait le premier clerc de M' Corseul.

Je le sais b:en Je voulais dire que ça va lui donner bien de l' « aria ». Sans compter que ça va faire un trou sérieux dans son budget.

En revanche, insinuait Mézanger, Il y en a d'autres qui seront bien contents.

Oh ce n'est pas possible, monsieur le principal.

M. Thiberville 4,fait très riche. C'est vrai. Alors ce sont ses parenta, les banquiers de Rouen, qui vont hériter ?

Ça, je ne peux rien vous dire, déclarait le méchant homme en prenant un air mystérieux.

Pourquoi ? interrogeait Mme Ramier, dont il avait si bien su éveiller la curiosité.

Secret profesaionnel

Tout en remettant son pain au premier clerc, la boulangère grommelait d'un air entendu

Il y a dea morts qui tombent à pic! Eh oui concluait Mézanger d'un air et d'un ton ironiques.

De là, il s'en allait renouveler sa provision de caporal ordinaire. La mère Tabac, c'est ainsi qu'on appelait la tenancière, présidait aussi, bien entendu, à un débit très achalandé. Au moment où Mezanger pénétrait chez elle, devant le zinc et autour des tables une dizaine de consommateurs prenaient un « petit coup de blanc » matinal, en commentant bruyamment l'événement du jour. Bonjour, monsieur le principal, interpellait la mère Tabac, forte commère dont les allures homasses se complétaient d'une moustache très avantguerre.

Bonjour, madame Legeay. Ce sera comme d'habitude. Un.

LE GRAND PRIX DE L'ARMISTICE organisé par l'U. F. M.

avec le concours du Petit Parisien Vendredi, l'Union Française de Marche fera disputer, avec le concours du Petit Parisien, le Grand Prix de l'Armistice, dont la création date de C'est toujours sur le classique parcours du carrefour de Rethondes, en forêt de Compiègne, à Paris (place de la Concorde) que les marcheurs les plus réputés rivaliseront.

Pour participer à cette marche de 86 kilomètres. cinquante-cinq marcheurs ont été sélectionnés après de nombreuses éliminatoires en France et en Belgique. Les champions les plus populaires sont partants certains dans les deux catégories anciens combattants et non-combattants.

Avec Damas, vainqueur de ParisStrasbourg, et ses adversaires les plus valeureux, Dujardin, Louis Godart, Roger Marceau, Iouchkoff, Blanquier, cheminant avec Georges Toussaint, Dacquay, Cambrai, Belhomme, précédents vainqueurs du Grand Prix de l'Armistice Courtois, champion de France et vainqueur du Grand Prix de Paris; Vanseeenkirsh, vainqueur du marathon, le septième Grand Prix de l'Armistice est certain de remporter le 11 novembre le plus retentissant succès. Rappelons que le départ sera donné vendredi matin à 7 heures au carrepiègne, que les concurrents passeront vers 14 heures à la porte de la Villette et arriveront vers 15 heures sur la place de la Concorde.

La revision des baux ruraux La commission sénatoriale de législation s'est réunie hier sous la présidence de M. Penancier.

Après avoir procédé à l'étude du texte qui lui était soumis par son rapporteur, M. Morand, sur la proposition de loi relative à la revision des baux ruraux, la commission a décidé d'en adopter les grandes lignes, consistant à permettre aux fermiers de demander la réduction du prix de fermage. Si les parties ne se mettent pas d'accord, le président du tribunal civil désignera deux arbitres qui détermineront la valeur locative actuelle. Le président réunira ensuite les parties pour les concilier, faute de quoi il prononcera la résiliation du bail et fixera le montant du prix du fermage entre le jour de la demande et la fin du bail, lequel ne se terminera qu'à ¡'expiration de l'annéa culturale, après l'année en cours, c'est-à-dire après la rentrée des récoltes ensemencées dans l'année de la fin du bail.

M. Morand a été autorisé à déposer son rapport, dont la discussion ne pourra venir qu'après qu'il aura été imprimé et distribué, c'est-à-dire à la séance du mardi 15 novembre. L'exposition des photos du Times Lord Tyrrell, ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris, accompagné de M. Campbell, ministre plénipotentiaire, a inauguré hier après-midi, à la galerie Georges-Petit, l'exposition des photographies du Times.

M. Gourdeau, sous-secrétaire du Tourisme, représentait le gouvernement français à ce vernissage auquel assistaient de nombreuses notabilités parisiennes et de la colonie britannique. L'ambassadeur et le sous-secrétaire d'Etat ont été reçus par MM. H. G.Daniels, directeur du Times à Paris; H. Noble Hall, directeur pour la France de l'Office britannique de tourisme et d'expansion nationale, et d"autres personnalités, de la presse britannique et française.

Les invités ont admiré les nombreuses photographies qui, par leur perfection, ressemblent à des eaux-fortes et qui offrent à l'œil charmé des témoignages artistiques de l'actualité et des vues admirables de paysages et de monuments anglais.

Le sous-marin « Archimède » est entré en escadrille

Cherbourg, 7 nov. (dép. Petit Parisien) Le sous-marin de première classe Archimède. qui fut construit à Blainville, lance en 1930 et prit armement pour essais au port de Cherbourg, vient d'être versé à la deuxième escadrille de sous-marins, à Brest. L'Archimède est semblable au Prométhée. II jauge 1.560 tonneaux en surface et 2.060 tonneaux en plongée. Sa longueur est de 92 mètres, sa largeur de 8 m. 16, son tirant d'eau de 4 m. 70. Il peut atteindre en surface la vitesse de 20 nœuds et en plongée celle de 10 nœuds. Son armement se compose de onze tubes lance-torpilles, un canon de 100 mm. et un de 37 mm. Son commandant est le capitaine de corvette Théry, qui, quelque temps avant la perte du Prométhée, avait constaté, à bord de ce dernier navire, que la purge d'huile n'avait pas été rectiftee. Il avait signalé l'inconvénient grave de celle-ci au second du navire, qui devait disparaître avec les soixante et une autres victimes de la catastrophe. La correction du dispositif de pression d'huile avait été apportée à I'Archimède avant l'accident. C'est sur l'Archimède que furent faites les expériences demandées par la commission d'enquête qui fut chargée d'établir les causes de la perte du Prométhée. NOCES D'OR On vient de célébrer, à Suresnes. les noces d'or de M. et Mme Hébert-Louis, demeurant à Chaudon (Eure-et-Loir). Orlginaires de Chartres, M. et Mme HébertLouis, âgé9 respectivement de soixanteseize et soixante-neuf ans, ont été établis épiciers à Bréchamps (Eure-et-Loir). Ils ont eu deux fllles et deux fils, dont l'un fut tué en Orient pendant la guerre. A l'issue de la célébration de leurs noces d'or, ils ont reçu de nombreux témoignages d'estime et de sympathie.

Mais la mère Tabac ne le laissa pas continuer.

D'une voix enrouée et grasseyante qu'elle devait à la fois au nuage permanent de fumée au milieu duquel elle vivait et à l'absorption répétée des petits verres de calvados que lui offraient ses clients, elle s'écriait Eh bien monsieur le principal, qu'est-ce que vous dites de tout cela ? Vous voulez sans doute parier de l'assassinat de M. Thiberville ? insinuait doucereusement Mézanger. Naturellement En voilà une histoire.

Les consommateurs s'étaient tus. Le premier clerc de à2° Corseul jouissait, en effet, sur la population de Mesnilsur-Andelle d'un très grand prestige. On ne l'aimait pas, mais on admirait ses capacités et on n'était pas sans le craindre.

C'est un bien grand malheur déclarait-il dans un profond silence. Lea joueurs de domino eux-mêmes avaient interrompu leur partie. Et il ajouta d'un ton plein de componction

Je ne comprends pas que l'on ait osé s'attaquer à un si brave homme. Monsieur le principal, hasardait le patron menuisier Gilotte, quand un bandit a décidé de faire un mauvais coup, il n'y regarde pas de si près. Un murmure approbateur suivit cette déclaration banale mais lapidaire. C'est égal, opinait le peintre en bâtiments Brichon, il faut être culotté pour entrer comme ça dans une maison qu'on ne connaît pas.

Une maison qu'on ne connaît pas? répétait d'un air sceptique l'ennemi de Robert Marsault.

Alors, interrogeait la mère Tabac, vous pensez, monsieur le principal, que c'est quelqu'un du pays?

Je n'ai pas dit cela! rectifiait l'hypocrite bonhomme. J'estime cependant que pour avoir réussi à pénétrer dans le presbytère sans réveiller personne, découvert et volé dans le secré-

Deux hommes du « milieu » victimes, sans y être mêlés d'un règlement de comptes C'est encore à l'occasion d'un règlement de comptes que deux personnalités du « milieu », qui d'ailleurs étaient totalement étrangères à l'affaire, ont été abattues hier matin aux Halles. Mortellement blessé, l'un. Charles Blond, surnommé Charles le Pâle, né le 4 octobre 1909 à Gosnay. dans le Pasde-Calais, et domicilié 4, rue Sauvageot, a succombé pendant qu'on le transportait à l'hôpital moins grièvement atteint, l'autre, Jean Gagé. ne le 29 janvier 1904 au Mans. 18, rue MaîtreAlbert, est soigné à l'Hôtel-Dieu. Tous deux appartiennent à un groupe qui hante Montparnasse. En compagnie de cinq de leurs amis, Charles le Pâle et Gagé étaient descendus l'autre nuit aux Halles. Ia bande, qui était en fête. échoua finalement dans le caveau d'un bar à l'enseigne des PetitsAgneaux, à t'angle de la rue Berger et du boulevard Sébastopol.

Les sept hommes s'y trouvaient atta-

Gagé et Blond

blés depuis une demi-heure lorsque, 1 sur le seuil de la salle enfumée, se détacha la silhouette d'un individu dont l'identité est ignorée de tous, mais que tout le monde connaît sous le sobriquet de Pierrot le Balafré, et qui, de cou- turne, a son quartier général au fau- bourg Saint-Martin.

Repris de justice, Pierrot le Balafré, comme son nom l'indique, a livré maintes batailles, et il ne badine pas avec les règles qui forment le code très spécial du « milieu

Un rival, un certain Loulou, y a contrevenu en lui soufflant son amie, et Pierrot le Balafré a juré de se venger.

Parmi les consommateurs attablée avec Charles le Pâle se trouvait justement Loulou En se reconnaissant, les deux hommes saisirent aussitôt leur couteau.

Mais le gérant de l'établissement survint qui expulsa les deux antagonistes. Dans la rue, les deux hommes s'empoignèrent. A ce moment, Charles Blond s'interposa.

Cette intervention ne fut nullement du goût de Pierrot le Balafré, qui, sortant brusquement un revolver de sa poche, fit, à bout portant, feu à deux reprises sur Blond qui s'écroula. Tout le monde s'égailla. Mais, comme il tentait de rentrer dans le bar. Jean Gagé reçut un troisième projectile à une cuisse. Hâtivement, Pierrot prit le large, tandis qu'on s'occupait de ses victimes. Le brigadier Chaigneau et les inspecteurs Jeannot, Houel et Martin, de la police judiciaire, ont été chargés par M. Niclausse, commissaire de Saint-Germain-l'Auxerrois. qui dirige l'enquête, de rechercher le meurtrier. LA REINE DES BELGES A PARIS La reine Elisabeth de Belgique est arrivée, l'autre soir, à 19 h. 80, à Paris. voyageant Incognito. Elle compte regagner Bruxelles aprèa un court séjour. Mgr Louis, le nouvel évêque de Périgueux, sera consacré demain à Versailles

Demain sera célébré, en la' cathédrale Saint-Louis, à Versailles, la cérémonie de la consécration épiscopale de Mgr Louis, curé de Houilles, récemment nommé évêque de Périgueux. La cérémonie sera présidée par le cardinal Verdier, archevêque de Paris, assisté de Mgr Roland-Gosselin, évêque de Versailles.

Après le lancement dn « Normandie » M. Fouid, président du conseil d'administration des chantier et ateliers de Saint-Nazaire-Penhoët, a exprimé à M. Georges Leygues sa gratitude pour les mesures qu'il a prises à l'occasion du lancement du Normandie et qui ont contribué à contérer à cette cérémonie un caractère vraiment national. Les dépositaires de journaux

tiendront leur congrès à Marseille les 12 et 13 novembre

Marseille, 7 novembre (dép. Havas.i Le congrès national des marchands et dépositaires de journaux aura lieu les 12 et 13 courant, à Lyon. L'ordre du jour comporte l'organisation d'une action active et uniforme pour défendre les intérêts de tous la question des droits commerciaux et du redressement moral.

Le congrès sera clos par un banquet auquel doivent assister des élus du Rhône et des directeurs de différents journaux de plusieurs départements. lA PÊCHE À Boulogne /mer Le poisson de Boulogne-sur-Mer que votre fournisseur vous offrira demain matin a été débarqué aujourd'hui des bateaux pêcheurs. Mangez du poisson frais de Boulogne-sur-Mer.

taire de monsieur le chanoine le portefeuille qui renfermait son argent liquide, ce n'est pas, comme on semblait le croire au premier moment, le fait d'un rôdeur de grandes routes. Ça, c'est vrai. ponctuait le choeur des assistants.

Si j'étais chargé de l'instruction, poursuivait l'orateur imprévu, je commencerais par rechercher le coupable parmi ceux qui ne pouvaient pas ignorer que monsieur Thiberville serrait ses billets de banque dans le portefeuille. Il ne doit pas y en avoir des tas. Et quand on aura mis de côté, monsieur le curé, sa mère et sa servante qui sont à l'abri de tout soupçon, il ne sera pas très difficile, apres avoir établi à qui le crime devait profiter, de démasquer celui qui l'a commis. Voilà qui est parlé! s'écriait madame Legeay.

Joseph-Adolphe Vaudreuil, le patron de l'hôtel de Normandie, qui, depuis un moment déjà, s'était approché du comptoir, intervenait à son tour d'un air à la fois mystérieux et important Je suis tout à fait de l'avis de monsieur le principal, et je crois que la justice n'aura pas besoin de courir bien loin pour découvrir le coupable. Tu sais donc quelque chose, toi? lançait Gilotte.

Je ne peux rien dire encore! répliquait l'hôtelier d'un air énigmatique et important. Mais avant ce soir, il pourrait bien y avoir du nouveau!

Tu prends un coup de blanc avec nous? proposait Brichon.

Non, il y a du monde qui vient d'arriver, des journalistes de Paris et de Rouen, des photographes, des opérateurs de cinéma. Mon hôtel est déjà plein. En hiver, c'est un vrai coup de veine.

Et Il sortit accompagné de Mézanger que saluaient les au revoir » de M. le principal, de la mère Tabas et de sa clientèle.

Une fois dans la rue, le premier clerc de M" Corseul, que les paroles

Ne vous jamais

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Elle avait été malade toute sa vie

A 56 ans, elle se met à rajeunir

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« Au mois de mai, j'ai eu l'idée d'essayer des Sels Kruschen. Déjà au bout de quelques jours je me sentais plus ferme sur mes jambes. Lentement mon appétit revint et je commençai à manger de tout, même des aliments que je ne pouvais pas digérer auparavant. Ma faim est si grande que je n'ai jamais assez à manger. Bref, ma santé est maintenant complètement rétablie, ainsi que mon moral. Tout le monde me croyait condamnée et aujourd'hui on me demande ce que je fais pour rajeunir".

Mme Vve M. à H. (Ht-Rhin)

Cette très authentique histoire peut être considérée comme une résurrection de plus à l'actif des Sels Kruschen. D'où vient donc le pouvoir étonnant de ces Sels Simplement de ce qu'ils sont un régulateur de tout notre mécanisme interne. Ils n'agissent pas seulement sur an organe mais sur tous foie, reins, intestin, estomac. Ils stimulent les uns et les autres, ils les obligent, doucement maissûrement, à reprendre leurs fonctions ils rétablissent entre eux nn accord parfait, ainsi

pleines de sous-entendus du tenancier avaient vivement intéressé, lui disait Monsieur Vaudreuil, vous m'avez toujours témoigné beaucoup de confiance. Voulez-vous me permettre de vous donner un petit conseil ?

Je vous en prie* monsieur le principal, adhérait aussitôt l'hôtelier. Je me suis toujours trouvé trop bien de vos avis pour ne pas toujours en tenir compte.

Vous me mettez tout à fait à mon aise. J'ai cru deviner que vous aviez des choses intéressantes à dire à la justice.

Je comprends!

Eh biea je vous engage à mesurer vos paroles.

Soyez tranquille, monsieur le principal, je ne dirai que ce que je sais et ce que j'ai vu.

D'accord, mais, parfois, on se figure des choses.

Ce n'est pas mon cas.

S'arrêtant et regardant autour de lui pour être bien sûr que ses propos ne pouvaient être recueillis par personne, il reprenait

A vous, je puia bien le dire, monsieur le principal, parce que ça n'ira pas plus loin.

Vous pouvez en être sûr

Eh bien M. Robert Marsault a passé la nuit dernière chez mot. Je l'ai déjà entendu dire, soulignait Mézanger.

Et, d'un air innocent, il ajoutait Je ne vois pas très bien le rapport qui existe entre l'assassinat de M. Thiberville et le séjour de son neveu dans votre établissement.

Attendez, monsieur le principal, je n'ai pas fini.

Et presque à voix basse, le patron de l'hôtel de Normandie reprenait lentement, en pesant bien chacun de ses mets

Il a quitté sa chambre vers une heure du matin et il n'y est rentré que deux heures après.

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Ah! ah! s'exclamait l'ennemi de Robert qui avait peine à maîtriser sa joie.

Mais, tout de suite, il ajoutait En avez-vous la preuve ?

Oui, monsieur le principal. J'ai w, monsieur le principal de rues yeux vu, M. Robert Marsault sortir de mon hôtel par une fenêtre de la salle à manger qui donne sur le quai de la Seine.

Et vous n'avez pas eu l'Idée de le suivre ?

Ma foi non J'ai pensé qu'il avait un rendez-vous avec une femme. Dame. c'est de son âge. et je ne m'en suis pas inquiété autrement.

L'avez-vous vu rentrer ?

Non, car je dormais.

Alors, comment gavei-vous ? C'est ma femme qui était réveillée et qui, ayant entendu du bruit, s'est levée et l'a très bien reconnu. Quelle heure était-il ?

D'après ma femme, environ trois heures du matin.

C'est très intéressent et même très troublant appréciait Mézanger. Vous êtes toujours d'avis, monsieur le principal, que ma femme et moi nous racontions tout cela à la justice ?

Certainement mais à la justice seule. Recommandez bien surtout à Mme Vaudreuil de tenir sa langue..C'est déjà fait.

Le clerc de M* Corseul était fixé. La tenancière de l'hôtel de Normandie avait déjà dû confier son secret à tout son personnel et son personnel n'avait point manqué de le répandre dans tout le pays.

Aussi, lorsqu'il quitta l'hôteller, après lui avoir serré la main htézanger, exultant intérieurement de toute la joie que lui causait le prochain assouVissement de sa haine, se disait-il Cette fois, je le tiens, le beau Robert Et, d'un seul coup. il va payer tout ce qu'il m'a fait souffrir (À suivre.)


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EN MOINS D'UNE MINUTE, LES CANOTS DE SAUVETAGE D'UN PAQUEBOT PEUVENT ÊTRE MIS A LA MER

Le canot de sauvetage mis en dehors

C'est au cours d'une traversée dans l'océan Indien, au retour de Madagascar sur YAzay-le-Rideau, paquebot des Messageries Maritimes, que la photographie ci-dessus a été prise permettant à nos lecteurs de se rendre compte des manœuvres faites pour la mise à la mer des embarcations^de sauvetage.

De l'aveu de nombreux passagers témoins de ces manœuvres et habitués à faire de longues traversées, c'est bien la première fois qu'ils assistaient à une manœuvre de ce genre, dite poste d'abandon, faite très sérieusement puisqu'elle comportait la mise des embarcations en dehors et en pleine mer. Jusqu'ici ils 'avaient assisté à l'exercice du poste d'abandon conçu de la façon suivante

Les passagers montaient sur le pontpromenade munis de leurs ceintures de sauvetage, se plaçaient en face du nu-

Fragonard

en justice de paix La vente d'un tableau faussement signé doit être annulée, méroe si le prix dérisoire n'a pu tromper l'acheteur Un Fragonard pour 2.800 francs, s'exclame le juge de paix. ça, c'était une affaire

C'est assurément ce que se dit en juillet dernier Mme Martinemanche, aujourd'hui plaignante à la barre, devant un tableau de l'illustre peintre, accroché bien en vue chez un marchand de curiosités. Payant le prix sans barguigner, elle partit, légère. la toile sous le bras" convaincue de n'avoir point perdu sa journée. Hélas son allégresse fut de' courte durée. Le premier connaisseur, venu voir la merveille, eut tôt fait de lui ouvrir les yeux.

J'avais été indignement trompée, monsieur le juge s'écrie-t-elle. C'était un faux Fragonard. Que mon vendeur me restitue mes 2.800 francs

Un gros rire secoue son adversaire. Comment madame peut-elle soutenir sérieusement qu'elle pensait acquérir un original ? Je lui en aurais demandé quarante fois pius

Pourquoi donc la toile porte-t-elle la signature du peintre ?

Mais, madame.

Pourquoi un cartouche figure-t-il sur le cadre, avec l'inscription Fragonard, né en 1732. mort en 1806 » ? Mais, madame, ce ne sont pas là de bonnes raisons. A moins d'être ignare en peinture, nul n'ignore la valeur d'un Fragonard. D'ailleurs, vous ne m'avez réclamé ni garantie d'authenticité ni même la moindre' explication sur l'origine de votre emplette. Si j'osais exprimer toute ma pensée, je dirais que vous songiez à réaliser une affaire en revendant le tableau très cher à quelque naïf. N'ayant pas pu, vous vous retournez contre moi.

Oh intervient le juge, je ne saurais entrer dans ces considérations psychologiques. Si je me mettais à sonder les intentions, je n'y suffirais pas Quelque étrange que puisse paraître la candeur de Mme Martinemanche, un fait n'en subsiste pas moins le tableau portait la signature du peintre, avec, sur un cartouche, la date de sa naissance et celle de sa mort. C'est là un procédé inadmissible pour attirer des acheteurs parfois peu avertis et les déterminer par l'éclat d'un nom célèbre. J'estime qu'il y a tromperie sur la substance. En conséquence, je prononce la résiliation de la vente et j'ordonne la restitution du prix.

Voilà donc une des flibusteries du commerce d'art démasquée par nos juges de paix. Hélas pour la troupe immense des gogos, il en reste bien d'autres.

L'INCENDIE DE SAINT-DENIS Les secours aux ouvriers réduits an chômage

A la suite de démarches faites par M; Laporte, conseiller général de SalntDenis, le bureau du conseil général de la Seine a décidé d'ouvrir un crédit exceptionnel pour allocation de secours aux ouvriers réduits au chômage par suite de l'incendie qui a détruit, samedi dernier, à Saint-Denis, une partie de l'usine des chantiers de constructions Aéro-Maritimes.

Médailles DU travul (région parisienne). Le bureau avertit âes • adhérent». i qu'il &f a pas 'd'âsisemhWe générale à Paris le 13 novembre courant.

De plus, là permanence mensuelle du dimanche 1er janvier est reportée au dimanche suivant.

LES JOIES AUTOMNALES

Le monsieur auquel son chef de bureau n'a accordé des vacances qu'à dater du 15 octobre 1

méro du canot qui leur était désigné et répondaient à fappel de leur nom. Et c'était tout.

Il n'en fut pas de même sur ce navire, car plusieurs fois par semaine deux embarcations -,chaque fois différentes étaient manoeuvrées en dehors.

Avec un personnel entraîné et un matériel très bien entretenu, trente secondes suffisaient pour que les embarcations laissent leurs chantiers et partent en dehors du navire.

Les échelles de cordes, les cordes à nœuds étaient sorties des canots, et les canots eux-mêmes auraient été descendus, le cas échéant, en une minute. Des exercices faits de cette facon donnent une très grande confiance aux passagers, qui se rendent compte par eux-mêmes que le matériel est en bon état et que le personnel sait s'en servir.

On arrête une sage-femme qui vivait largement du produit de ses manoeuvres criminelles Il y a plusieurs années, une sadefemme, Mme Esther Perelmann, dite Renée Saada, âgée aujourd'hui de trente-neuf ans et installée 89, rue du Faubourg-Saint-Martin, avait été condamnée à un an de prison pour manoeuvres abortives par le tribunal de Pontoise. Depuis, la police n'avait cessé de penser que la sage-femme n'avait pas renoncé a son coupable commerce. Surveillée de fort près, celle-ci fut, à diverses reprises. dénoncée sans qu'on pût toutefois l'inculper.

Or une nouvelle dénonciation amena dernièrement M. Paul Rousseau, juge d'instruction au parquet de la Seine, à ordonner une perquisition dans l'appartement de la suspecte, ainsi que dans un cabinet de consultation qu'elle possède, 6 bis, rue d'Auteuil. Les résultats de cette opération devaient être accablants pour Esther Perelmann. On y saisit de nombreux objets qu'elle utilisait dans ses pratiques criminelles, ainsi qu'une comptabilité qui permit de retrouver plusieurs de ses victime?. Celies-ci, interrogées, avouèrent, indiquant que la sage-femme tarifait sa coupable .intervention de à 5.350 francs.

Hier, Esther Perelmann a été appréhendée à son ddmicile et, n'ayant pu songer à nier devant la précision des témoignages recueillis, écrouée au dépôt. Plusieurs des .jeunes femmes qui eurent recours à elle feront l'objet de poursuites 'judiciaires.

Académie des Sciences Une nouvelle machine à calculer. Au nom de M. N. Apraxine, il. d'Ocagne a présenté une note concernant une nouvelle mae^pe à^pjcu'er mue éleotriquement. Cet appareil, qui est dépourvu de tout organe mécanique et dont le fonctionnement est assuré par un système de commutation électrique, présente, a fait 2avoir M. d'Ocadne, de nombreux avantages au point de vue de son fonctionnement et de sa construction. Nouveaux appareils pour avions, Au nom de M. Idrac, M. Maurain a ensuite présenté une note relative à deux nouveaux appareils pour avions, appareils permettant, l'un d'avoir la variation d'altitude d'un avion avec la précision du mètre sur un parcours de plusieurs kilomètres, et l'autre de noter les variations de la température de l'air au centième de degré, variations qui, d'après les études de M. Idrac. sont la cause principale des mouvements verticaux de l'atmosphère utilisés dans l'aviation sans moteur ou aviation à voile, et qui sont si utiles à connaître peur l'aviation courante. PRIX de L'ACADÉMIE. L'Académie vient d'attribuer les prix suivants

Mathématiques. Prix Ponceler (1.000 fr.), à M. Raoul Bricard, professeur au Conservatoire des arts et métiers Prix Francœur (1.000 fr.), à M. H. Milieux, professeur à la faculté des'sciences de Strasbourg.

Mécanique. Prix Montyon (1.500 fr.). à M. J. Haag, professeur à la faculté des sciences de Besançon prix Fourneyron (L000 fr.), à M. M. Roy, ingénieur au corps des mines prix Henri de Parville (1.500 fr.), à M. J. Pérès, professeur à la faculté des sciences de Paria; fondation Henri-Razin (5.000 fr.). à M. Dimitri Riabouchlnïky, directeur adjoint du laboratoire de l'Institut de mécanique des Huides, Astronomie. Prix La'lande (1.000 fr.). à M. L. Pourteau. astronome adjoint à l'observatoire de Paris; prix Dancoiseau (2.000 fr.). à M. Nicolas fttoyko, astronome attaché au, bureau de l'heure de Paris prix BenJamLn-Valz (1.000 fr.), à M. Jean Dufav. astronome à l'observatoire de Lyon: médaille Janssen attribuée à M. A. Dauvillier. docteur es 'ciences: prix La Caillo (1.000 fr.), à M. Eug. Antoniadi, attaché à l'observatoire de Mëurlon.

Géographie. Prix Delalande-Guérineau, à M. E. Benoit, colonel d'artillerie coloniale prix Gay (1.500 fr.), A M. Emi:e Hesse prix Tchihatchef (3.000 fr.), à Mme Tardieu. née Laure Blot pr:x Eihoux (2.000 fr.), à feu M..Iule? Hans«n. Physique. Prix La Caze (10.OOJ fr.). A H. Eug. Darmois. professeur Il la F-icu'.té des sciences de Paris prix Hébert (1.000 fr.). à ïj. Ch. Lavanchy. ingénieur de l'Ecole supérieure d'élretricîté prix Hugftes (2.500 fr.). à M. Emile Henriot. professeur à Vunirersilé de Bruxelles fondation Clément-Féiix (2.500 fr.), à M. G. Dupouy, docteur èa sciences.

L'assainissement

du grand Paris

sera la continuation de l'œuvre entreprise par Colbert

Une récente visite de la commission que préside à l'Hôtel de Ville, M. Georges Lemarchand, en vue d'examiner les voies et moyens pour assurer l'assainisement de l'agglomération parisienne, en développant le réseau d'égouts qui assure la bonne hygiène de Paris, a appelé l'attention sur cet important problème qui est à la base de la propreté et de la bonne tenue des villes. Il s'agit, comme l'a si bien défini M. Giraud, qui se montre à la direction des travaux de la Seine le digne continuateur d'Alphand, de donner au Grand Paris de demain de beaux dessous, ce qui le mettra plus à l'aise pour réaliser ensuite tout ce qui peut concourir à son charme et à sa beauté. Cette œuvre d'hygiène est assurée à Paris par un réseau de grands collecteurs et d'égouts qui ont une étendue de 1.700 kilomètres et dont nous avons récemment signalé les caractéristiques. Quels progrès accomplis depuis le règne de Louis XIV où Paris ne comptait qu'un seul égout établi par Colbert et qui suivait le tracé des Grands Boulevards actuels pour aller s'écouler dans « la rivière Seine » dans le voisinage d'Auteuil. Il marquait d'ailleurs les limites de Paris et une grande partie de son trajet s'effectuait au milieu de terrains consacrés aux cultures maraîchères. Choux et carottes constituaient encore le plus bel ornement de remplacement actuel de la place de la Concorde qui n'a été créée, on le sait, que sous le règne de Louis XV. Des plans de l'époque, du plus haut intérêt, exposés au musée d'hygiène de la Ville de Paris, signalent, à la fois, ce pre- mier tronçon d'égout et le développement donné depuis, à diverses époques, mais surtout sous le Second Empire, à cette oeuvre d'assainissement. Et alors vous demandez-vous, quelle était l'hygiène du Louvre, par exemple ? M. Davertou, ingénieur de la Ville de Paris, qui est à l'Hôtel de Ville le collaborateur de M. Sentenac, l'éminent inspecteur général des services techniques des eaux et assainissement, a fourni à ce sujet, au cours d'une récente conférence, de bien curieuses précisions. On comptait au Louvre 170 chaises percées. Un nombreux personnel était préposé à leur entretien. Et savez-vous comment ils en évacuaient leur contenu ? Par les fenêtres. H est vrai qu'ils prenaient la précaution de mettre en garde les passants, contre le déluge malodorant qui les menaçait en criant « Gare à l'eau » Le cloaque n'en existait pas moins dans les rues

C'est en évoquant de tels faits qu'on peut justement apprécier le chemin parcouru. l'œuvre immense accompliepour assurer aux Parisiens de meilleures conditions d'hygiène, les agréments et les bienfaits d'une ville propre et partant plus favorable à la bonne santé de tous; qu'on en a éloigné les épidémies, notamment la fièvre typhoïde qui existait à l'état endémique, lorsque chaque habitant était tributaire du porteur d'eau, une eau généralement puisée en Seine bien souvent là-même ou les vidangeurs venaient de décharger leur cargaison, lorsque pour ne pas compliquer leur tâche, ils ne l'abandonnaient pas sur les rives du fleuve, dont les bords fleuris devaient certainement être bien loin de là

Tout ceci démontre l'intérêt qui s'attache à l'œuvre entreorise en- vee de développer le réseau d'égouts de la région parisienne. Un plan d'ensemble s'impose, mais il importe par surcroît que des mesures soient prises pour empêcher les déversements en Seine et en Marne, en amont de Paris, des résidus de trop d'usines qui polluent l'eau du fleuve parisien et de son nffluent, où s'approvisionnent nos bassins filtrants. Ces diverses mesures méritent de retenir l'attention du comité supérieur de l'aménagement et de l'organisation générale de la région parisienne dont nous avons annoncé la constitution, sous la présidence de M. Louis Dausset; celui-ci a d'ailleurs eu au cours de son long passage à l'hôtel de ville, où il a occupé les plus haut.; postes, l'occasion d'apporter la plus utile contribution aux multiples problèmes qui intéressent la réalisation et l'avenir du Grand Paris il saura certainement placer ceux qui intéressent l'hygiène et la santé de la capitale au premier plan des préoccupations du comité supérieur.

Aristide VERAN.

LA PRESSE LATINE FETE M. LEON BAILBY L'Association de la presse latine a offert son déjeuner mensuel en l'honneur de M. Léon Bailby, directeur de l'Intransigeant, président du syndicat de la presse parisienne, qui vient d'être promu au grade de commandeur de la Légion d'honneur.

Tous les membres de la Presse latine et divers représentants du corps diplomatique avaient tenu à apporter le témoignage de leur estime et de leur sympathie à M. Léon Bailby, qui avait pris place entre M. Henry de Jouvenel, président de l'Association, et Maurice de Waleffe, secrétaire général. A la fin du repas*, au cours duquel régna la plus franche cordialité, M. Maurice de Waleffe parla du rôle de la presse dans le rapprochement et l'accord des peuples latins et rendit un vibrant hommage au grand professionnel qu'est M. Léon Bailby. En une spirituelle improvisation, M. de Jouvenel s'associa à l'éloge de M. Léon Bailby qui, aux qualités de l'écrivain, jo'nt celles d'un organisateur et d'un animateur incomparables.

En quelques paroles émues. M. Léon Bailby remercia MM. Henry de Jouvenel et Maurice de Waleffe de leurs aimables paroles, insista sur l'utile propagande faite, sans le moindre secours des pouvoirs publics. par la Presse latine et termina par de brillants aperçus sur le rôle de la presse dans la société moderne.

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L'OPÉRA-COMIQUE RENAITRA JEUDI Les crises à Paris ne durent pas. Celle tu'a traversée l'Opéra-Comique semble -oniurée. Voici qu'ont reparu, flambantes, Vs aSches annonçant la reprise des spectacles de notre seconde scène lyrique. Aux abords règne une animation qui semble mettre la confiance aux visages. Et le Bizet de Falguière a dégagé sa silhouette au vestibule du bon accueil.

Souhaitons qu'à l'élan de la direction nouvelle. entourée de son état-major, corresponde un retour favorable du public. Nombreux sont les amateurs de notre genre national qui ont connu les belles manifestations dues naguère à l'expérience de M Carré ceux aussi de la génération montante sachant allier les dilections esthétiques et sportives, curieuse des répertoires qui forment la culture et préparent les évolutions lentes. C'est toute une clientèle éparse, un peu désillusionnée par des erreurs fâcheuses, qu'il s'agit de ramener au foyer de notre goût immanent.

Comment ? En écartant les productions hostiles à nos besoins de lyrisme clair, en ranimant un répertoire qu'ont laissé périciiter trop de présentations médiocres, en formant une troupe fixe, réduite en nombre, délivrée des poids morts, une troupe de chanteurs adaptés à leurs rôles selon leurs moyens vocaux et physiques, français de préférence, astreints à la discipline des traditions et à l'autorité trop souvent méconnue du chef d'orchestre. L'Opéra-Comique est un temple du chant, cette « fleur de beauté Que l'on y chante donc et qu'on y chante pour la foule

Le départ sera donné jeudi avec Carmen. oeuvre immortelle, offerte aux invités qui. à des titres divers, ont foi dans la tenaissance d'une institution qui a traversé des heures difficiles, mais toujours triomphé, sauvegardé sa glorieuse renommée et servi le génie français.

Ch. TENROC.

M. Victor Francen

va faire ses débuts

à la Comédie-Française dans Christine

de M. Paul Géraldy Voilà longtemps que l'on attend les débuts à la Comédie-Française d'un des premiers comédiens de ce temps Victor Francen, que l'on considère à juste titre comme étant le plus digne successeur du grand Lucien Guitry. Il serait vain de rappeler ici les mérites de Victor Francen que l'on a si souvent applaudi sur les scènes les plus importantes du Boulevard et dont l'entrée à la Maison de Molière annoncée puis retardée était souhaitée par tous ceux qui ont 14 désir de voir consacré, rue de Richelieu, un talent puissant et généreux.

Avant de jouer les classiques du répertoire, Victor Francen va interpréter Christine, du poète et dramaturge Paul Géraldy, et la qualité de l'œuvre de l'auteur de Robert et Marianne et de tant d'autres œuvres d'une haute tenue littéraire, ajoute encore à l'intérêt de cette manifestation.

Christine, nous dit M. Paul Géraldy, est une pièce d'amour, un duo d'amour et, ceci dit, je ne sais pas très bien ce que je peux ajouter. Comme cette pièce n'a, en somme, que deux

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personnages et que la scène du Théâtre Français est immense, je me suis ingénié à faire en sorte que celle-ci pût paraître petite. Depuis longtemps, je me demandais comment on pourrait transposer pour la scène les mobiliers des tapissiers qui encombrent si pauvrement les scènes de théâtres. De même qu'un dialogue de théâtre doit donner le sentiment de la vie, mais ne ressembler en rien aux dialogues de la vie chargés de scories, décousus, redondants, remplis de mots impropres, d'hésitations, etc., de même, pensais-je, pour donner le sentiment de la vérité, il faudrait se servir de meubles faux ou d'échelles truquées. Et je me suis adressé à un homme qui a merveilleusement compris mes désirs et, par une étude savante des proportione, est arrivé à meubler notre grande scène avec un minimum d'éléments, rien que les éléments indispensables aux mouvements de deux personnages. Une lampe, un fauteuil, une table meublent une scène qui a 12 mètrea d'ouverture et c'est là, il me semble, un joli tour de force. Un autre Parisien éminent m'a aidé. C'est le maitre des étoffes modernes, celui que, depuis longtemps déjà, préfèrent les femmes et qui sait l'art des tons délicats, des évocations et des trouvailles. Dans l'atmosphère ainsi créée, évoluent mes beaux interprètes Mary Marquet et Victor Francen, mon grand soprano dramatique et mon ténor. La voix de basse de M. Bacqué lea soutient solidement ainsi que le contralto d'une jeune pensionnaire d'avenir, Mlle Barreau. Ce sont là des collaborateurs dont l'aide m'a été infiniment précieuse et à qui je garde une reconnaissance profonde.

M. Paul Géraldy, on le sait, est un auteur d'une exemplaire modestie. N'est-ce point là la marque des esprits élevés ? Un duo d'amour c'est tout ce que nous savons de Christine. Pour qui connaît la tendre et poétique musicalité du style de M. Géraldy, cela ne suffit-il pas ? '?

THEATRES

A.YAHT-FBSMXSB2

« Lanceurs de graines », à l'Atelier L'Atelier et la Compagnie des Quinze se sont réunis pour jouer alternativement sur la scène du théâtre Montmartre. Cette union, basée sur une communauté de vues. n'amoindrit d'ailleurs en rien l'indépendance des deux compagnies qui pourront, grAce à l'alternance, présenter leurs spectacles en province et à l'étranger. Lanceurs de graines est la première œuvre jouée par la Compagnie des Quirue. Elle est de M. Jean Giono.

Les lanceurs de gratnes, ce sont les hommes. Tous, rêveurs ou positifs, ont pour but unique la réalisation de leurs plans. La femme, qui leur fait don de son cœur, ne leur apparaît au fond que comme une servante.

Au premier acte triomphle l'homme fort et brutal: le poète prend sa revanche au second. Yfais, au troisième, c'est la nature elle-même qui est en dernier lieu victorieuse. asservissant l'homme et l'éloignant de la femme.

En alternance avec Lanceurs de graines, dont c'est ce soir la générale, l'Atelier continuera à représenter le Château des papes.

AUJOURD'HUI. Studio des ChampsElysées, 2 h. 30, générale de. Dimanche, un acte de M. Claude- Roger Marx; du Testament du Père Leleu (reprise), farce en trois actes de M. Roger Martin du Gard, et d'Article de voyage, pièce en trois tableaux de M. René Jadfard; 9 h.. première. Atelier (Compagnie des Quinze). 8 h. 45. générale de Lanceurs de graines, Montparnasse, 9 h., générale de Comme tu me veux, pièce en trois actes de M. Luigi Pirandello. version française de M. Benjamin Crcmieux. et de Calé-Tabac, un acte de M. Denys Amiel.

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o- OPERA. M. Vanni-Marcoux fera la. rentrée lundi prochain dana Boris ïodounou.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. Voici la distribution de Christine, la pièce nouvelle le M. Géraldy, dont la générale aura lieu iemain après-midi Mme Mary Marquet (Christine), MUe Barreau (Louise). M. Francen (Jacques) et M. Baoqué (Fortier). -o- OPERA-COMIQUE. Mlle Conchlta Supervia, avant aon départ pour New-York et une importante tournée lyrique à la Havane, chantera Carmen les 10, 17. 22, 26 et 29 novembre,.

-o- GAITE-LTRIQUE. Le Pays du sourire, l'opérette nouvelle de M. Franz Lehar, sera jouée par MM. Willy Thuni3. Paul Darnols, Descombes, Negery, Rouohy. Mouchez, Pérans: par Mlles Georgette Stmon. Coecilia Navarre. Nelly Valleret, Fernaude Nyuor. Jane Cecyls, Sutter, Béryl et M. Duvaleix.

-o- PALAIS-ROYAL. Vendredi 11 (Armistice) matinée, à 3 h., de la Maison d'en face, avec tous ses créateurs. Pour ne pas imposer un surcroît de fatigue aux artistes, la matinée du jeudi 10 est supprimée.

-o- TH. ALBERT-I". C'est l'un des deux auteurs du Doyen des cnlanta de chœur, M. Maxime Léry. qui jouera le principal rôle masculin. Mlle Danielle Lory interprétera celui-de la vieille fille. -u- TH. COMXEDIA. La générale d'Un joli monsieur, qui devait avoir lieu ce «oir, est supprimée. Les invitations datées du 8 novembre seront reçues à partir du 24., La première sera donnée demain soir.

MUSIQUE

Concerts Pasdeoap Th. des Ch.-Elysées chantera des mélodie* de Gretry, Paer, Février, Leroux, Fauré.

le samedi 12 novembre, à 5 heures. MUSIC-HALLS

A l'Alhambra « Les Kitchen Pirates », danseurs acrobatiques. La cantatrice Ninon Vallin. Le prestidigitateur Chefaio, etc.

Les Kitchen Pirates sont, à n'en pas douter, une des plus formidables attractions du moment. En audace, en aisance, en force et en vitesse, ces danseurs acrobatiques dépassent de beaucoup tous leurs rivaux. La danseuse Peggy Taylor, menue, fragile et merveilleusement souple, devient, entre les mains de Gary Léon et de ses deux partenaires, une manière de jouet aérien, tour à tour flèche, balle, J'allais écrire duvet dansant et fou. Cela est inouï de témérité, de puissance et de précision. Peggy Taylor, constamment reçue et relancée, décrit, d'un porteur à l'autre, des paraboles inoubliables. Le spectateur assiste, stupéfié, à ces jeux dangereux, mais dont il ne voit que la beauté puisque, aussi bien, un des mérites des artistes en scène et non le moindre est de rendre naturelles leurs acrobaties les plus périlleuses.

La cantatrice Ninon Vallin, dont la renommée est universelle et qui occupe, dans l'estime des amateurs de musique, une place de choix, faisait ses débuts au music-hall. Son succès a été triomphal. Il

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n'importe. pas de donner son avis sur l'opportunité d'une manifestation d'opéra au music-hall. Il s'agit, en toute loyauté, de reconnaître que cette manifestation 3éduisit et charma le public. Ninon Vallin avait, d'ailleurs, intelligemment choisi son répertoire. Quant à moi, je m'en voudrais de paraître empiéter sur la critique purement musicale, mais je tiens à dire cependant que la voix de Ninon Vallin, par l'ampleur de son registre, la transparence de son timbre et la variété de ses inflexions, est un pur enchantement.

L'illusionniste Chefalo tient, en ce moment, sa meilleure forme, et son numéro alertement présenté a obtenu le plus franc succès. J'aime surtout Chefalo dans ses exercices de manipulation, où il mérite d'être classé parmi les meilleurs spécialistes. Dans le truc des anneaux, notamment, il est purement iuimitable.

La très remarquable troupe de sauteurs, les dix Bonamannes, termine en beauté un spectacle où se font également applaudir le fantaisiste Tré-Ki. les Walton, montreurs de marionnettes, et les Spurgats, athlètes curieusement disloqués.

LouSf L6on-Martin.

.0. FOLIES-BERGERE. On a fait grand bruit dernièrement autour d'un spectacle Importé de l'étranger et présenté avec succès sur une importante scène parisienne. Cela a inspiré a MM. Maurice Hermite et Jean Le Seyeux une parodie humoristique dans le prochain spectacle des Folies-Bergère, la Revue d'amour. -o- Mayol va de nouveau paraître en public Le célèbre chanteur débutera le vendredi 11 novembre à l'EMPIRE. -o- 351, Sex Appel" Paria 32, la revue moderne. avec Marie Dubas. au CASINO DE PARIS.

-o- EUROPEEN. Cette semaine, Damia. Mat., 2.50 et qoirée, 5 et 7fr. CABARETS

LES Noctasout,»". Les chansonniers et la revue C'est UU. yo-yo

René Devilliers maintient aux N.octambules la vieille tradition montmartroise et son accueil enjoué et truculent rappelle les beaux soirs du cabaret artistique d'avantguerre. Il sait créer une ambiance de bonne gaieté populaire et si cela ne va point par- fois sans quelque vulgarité on ne saurait lui en vouloir puisque le public dont l'avis seul mérite d'être pris en considéra- tion ne manque pas de se réjouir à ses propos.

Parmi les chansonniers, dont bien peu, hélas! se renouvellent, on remarque surtout cette fois René Dorin, toujours divertissant, et Charles Fallot dont les histoires sont extrêmement drôles et fort bien dites; signalons aussi te succès d'un jeune dessinateur, M. Roger Roy, qui croque avec une rapidité inouïe les célébrités du moment et dont les commentaire* sont d'une spirituelle ironie.

La revue C'est idi. go-go s'honore d'un parrainage imposant ses auteurs, en effet, ne sont pas moins de six MM. Devilliers, René Dorin, Ruquet, Billy Warms, Henry Bry et Pemy. On y voit les snobs qui ne peuvent apprécier la beauté méditerranéenne qu'à Juan, Cannes ou Antibes, entassés les uns sur les autres les anciens riches devenus petits rentiers. convertissables puis. convertis en nouveaux pauvres et qui acceptent philosophiquement leurs déboires financiers les personnages des vieux mélos. et toutes ces scènes sont traitées avec bonhommie et humour. Cependant c'est un sketch parodique de René Dorin l'Ennut d'automne, qui ra!lie tous les suffrages. Il y a là quelques répliques d'une force comique à laquelle on ne résiste pas et qui ne fait que souiigner, une fois encore, le talent du grand satirique qu'est Dorin. La troupe des Noctambules, avec les chansonniers et Mlles Benoiste Lab, Andrée Varlet, Odette Zazani, est à féliciter tout entière pour l'entrain qu'elle met à nous distraire.

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Le phare dans la nuit d'orage. Là-haut, au sommet du phare, battu par l'âpre vent du large, la lanterne aux facettes éblouissantes dresse sa masse lumineuse et projette, aigrettes de lumière. les pinceaux tournants de ses rayons. Elle est la tête, le cerveau, l'Intelligence agissante de l'édifice. Elle en est aussi la partie la plus sensible, la plus exposée aux chances de dérangement et d'avants. Et c'est pour cela qu'il faut observer tout particulièrement et soigner à la moindre alerte la tête, le nez, la gorge, les oreilles, qui sont la lanterne de ce phare compliqué et délicat que constitue le corps humain. C'est par la toujours que le mal pénître dans l'organisme, que le microbe traitre s'introduit dans la place pour y exercer ses ravages. Dès que quelque indice vous fait supposer que quelque chose est déréglée de ce côté, filez sans hésiter à l'Institut national de médecine, 55. boulevard Sébastopol, à Paris (docteur Julien, directeur). Vous y trouverez des spécialistes dont les guérisons ne se comptent plus et qui ont à leur disposition tout un outillage moderne perfectlonné. Ils vous examineront, vous traiteront et vous guériront radicalement. sans qu'il vous en coûte sensiblement davantage que si vouçi vous étlsz adressé aux hôoitaux. Le spécialiste de nez, gorge, oreilles est il l'Institut tous les jours, de 4 heures à 8 heures du soir. et le dimanche matin de 10 heures à midi.

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LA MUSIQUE Il y a eu une pluie de virtuoses du violon samedi et dimanche deux phénomènes de on?? à douze ans et une jeune femme. Mais comme les deux phénomènes ont joué simultanément et que le critique n'a pas le don de l'omniprésence, attribut de la divinité, il a fal!u sacrifier l'un d'eux. Le concert Colonne nous attirait du reste par une première audition. Croquis de théütre, de Mlle Jeanne Leleu, un de nos récents prix de Rome. Ces croquis sont des notes pour un bailet il y a cinq tableautins ou esquisses conçus dans 'a notre burlesque ou ironiquement tendre marche du roi et des courtisan.1;, chanson du page, pantomime du père noble, danse de la jeune fille, déclaration ra ante du roi avec danse de l'ingénue. Tout ce'a est spirituel et fin. avec de plaidants déhanchements d'orchestre qui font songer à Pctronchka l'instrumentation n'a rien de lourd et M. Paul Paray l'a fait ressortit avec une claire précision Mlle Jeanne Leleu est en pleine possession d'ellemême elle nous permet d'espérer beaucoup de son talent primesautier.

Et voici maintenant que s'avance devant l'estrade un petit garçon timide qui ne se départira pas de son attitude modeste quoique depuis cinq ans il se soit mesuré avec des publics multiples en Amérique. Rug,iero Ricci (c'est son nom) attaque le premier thème de ce Concerto. de Mendelssohn, .qui est encore aujourd'hui la grammaire du violoniste, et on est charmé par la sonorité, le coup d'archet et la virtuosité simple 'du jeune artiste. Quelle pureté, quel style pour un bambin de onze ans Les cadences hérissées de pièges. les doubles cordes, les enharmoniques, les chants à l'aigu doublés d'un contre-chant dans le grave, les suites de rilles, rien ne l'émeut il conserve la séinité du sphinx proposant des énigmes ?vant les portes de Thèbes son violon vd des oracles. Dans le vivace endiablé ui termine le concerto comme dans l'am,le et chantante Romane en fa, de Beethoven, accompagnée au piano par Maurice 7aure, il se révèle égal à tous ces jeu'les prodiges qui défilent chez nous il -̃st en tout cas le plus musicien et le plus loiçjné du cabotinage.

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Violoniste encore, et de belle classe, 3ronislav Huberman, qui, sous la baguette autorisée de Félix Weingartner. vient apporter son talent à l'éclat des séances Brahms données par les concerts Pasdeoup. Huberman a réalisé du Concverto de Brahms, qui n'est pas des plus commodes, et avec Cassado, du Concerto pour violon et violoncelle, une interprétation modèle. Violoniste aussi Mlle Erica Morini qui, au concert Lamoureux de dimanche, se mesure avec l'éternel Concerto en ré, de Beethoven, pierre de touche des virtuoses de l'archet. Mlle Morini possède une technique accomplie, je dirai presque académique, elle a du brio ce qui lui manquerait, ce serait le mordant et même l'emballement. Sachons nous contenter des belles qualités qu'elle présente. L'orchestre et son chef. M. Albert Wolff, ont été acclamés après une vigoureuse et étincelante interprétation de la Vie d'un héros, de Richard Strauss.

A la tête de l'Orchestre Symphonique de Paris, M. Pierre Monteux a présenté en première audition une Symphonie d'un jeune, M. Françaix c'est une carte d'échantillons de dissonances et de tintamarres agressifs. Façon moderne de couper la queue de son chien, en souvenir de l'Athénien Alcibiade. On a applaudi et sifflé et l'auditoire s'est mis d'accord pour applaudir le ténor Thill dans des pages de Gluck, Méhul, Cherubini et Wagner. 000

Comment passer en revue les innombrables manifestations musicales de la semaine Il faudrait être le moine bénédictin du moyen âge qui écrivait un chant de Y Iliade dans une coquille de noir. Ce fut d'abord Lotte Lehmann. la célèbe cantatrice autrichienne, qui a donné un magnifique récital au théâtre des Champs-Elysées en des pages de Mozart. de Schubert, de Brahms, de Hugo Wolff et de Richard Strauss, où elle a fait briller la pureté de sa voix, la netteté de sa diction et son beau style.

Ce fut ensuite le fameux ténor Lauri Volpi qui, en un programme d'airs d'opéras italiens chantés avec la signora Vina Bovy, nous a fait faire un séduisant voyage à travers de la musique connue et Louons aussi la direction de l'Alhambra même populaire.

qui. entre des équilibristes et un prestidigitateur, a intercalé notre grande, notre plus grande chanteuse française, Ninon Vallin. Avec quel organe limpide e' quel goût elle a chanté l'air de Louise deux mélodies célèbres de Gounod ie Printemps et la Sérénade, et la Dernière valse. de Reynaldo Hahn Son art a étonné l'auditoire et son succès s'est traduit par d'interminables ovations.

Salle Gaveau, le violoniste virtuose Mischa Elman a donné un récital où il s'est montré l'égal de lui-même.

Aux Champs-Elysées, un chef d'orchestre, M. Charles Münch, s'est fait connaître en dirigeant l'orchestre STaran M. Charles Münch est le frère du directeur de la Chorale de Strasbourg il a montré de la chaleur et du tempérament et s'est révélé bon violoniste.

Louis SCHNEtDER.

L'assemblée générale

de l'épicerie française

et de l'alimentation générale Le syndicat de l'Epicerie française et de i'AHmantation générale a tenu. hier, rue du Renard. son assemblée générale annuelle. Après le rapport moraJ du secréraire général. M. Viel. les rapports de M Jo?èr>h Quantin et de M' Picard, M. Fernand Hémicr, président, traita de3 queslions intéressant la corporation. Puis, à l'unanimité. les membres sortants du conseil d'administration furent réélus. DANS LES P. T. T. A la veille de la transfonnation du comité d'entente des P. T. T. en fédération d'industrie, une délégation de la Fédération autonome des fonctionnaires s'est ntretenue avec la commission executive lit comité d'entente en vue d'essayer de constltuer un comité d'action commune pour la défense des traitements des travail'.eura des services publics. A la suite des r>nver"tlons engagées, des échanges de 'eues qui ont eu lieu, il est permis d'espérer qu'à trfts bref délai le front commun les fon^tionmires pourra être réalisé. Un meeting de commerçants Les membres du groupement Intercorporatif du commerce ont assisté, nombreux. hier après-midi, à un meeting organisé ̃»":e \Va~am.

Le but de cette réunion que présidait 'NI. Pierre Colomb, député de la Vienne, était d'obtenir le sursis des billets de 'onda la revision du prix des fonds. des !nyers et des patentes.

On remarquait parmi l'assistance plusteurs députés conseillers mur et rT^néraux.

A.pr<>s que divers orateurs eurent fait ̃•mnMtre 'eur point de vue sur les diverses "uestlonp à Tordre du jour. une motion "i*t votte pttis il fut décidé qu'une délé•s-Oon cmvltiite par M. Olnmb se rendrait Mi'-r^: des minière» de l'Intérieur, de la et du Commères afin de leur expoji'aj. !<>s rev? TT'-Jtion! formulées au cours ré:ir.ion. '̃̃'̃,

la F-t'on nst'onale catholiqne Id l- ..t .blée générale de :a fédéra 1 I t;on nationale catholique se tient actuellet ment à Paris. La première réunion de trab vail a eu pour objet la question scolaire.

La cérémonie du 11 novembre à l'Arc de Triomphe

La cérémonie du 11 novembre, présidée à 11 heures par le Président de la République, aura lieu sur la place de l'Etoile, devant le tombeau du Soldat inconnu, dans les conditions suivantes Transport devant la tombe du Soldat inconnu des drapeaux des régiments dissous les drapeaux des régiments dissous, des régiments de réserve et de territoriale seront pris au musée de l'armée et portés des Invalides à la place de l'Etoile par des officiers de réserve ou rayés des cadres et, à défaut, par des officiers ou adjudants de l'armée active.

Les drapeaux seront escortés par un bataillon d'infanterie, un escadron de cavalerie et une musique.

Le général gouverneur militaire de Paris et son état-major, les drapeaux et leur escorte, se rendront place de l'Etoile en passant avenue des ChampsElysées, entre les troupes disponibles du gouvernement militaire de Paris ras- semblées de chaque côté de l'avenue,, depuis le rond-point des Champs-Ely-' sées jusqu'à la rue de Tilsitt.

En arrivant à l'Etolle, l'escorte s'arrêtera et les drapeaux iront jusqu'à la tombe du Soldat inconnu qu'il" encadreront.

Emplacements réservés sur la place de l'Etoile Le Président de la République, les présidents du Sénat et de la Chambre, le préaident du Conseil, les ministres de la Guerre, de la Marine, de l'Air et des Pensions pénétreront dans le cadre formé par les drapeaux autour de la tombe du Soldat inconnu les autres ministres, les présidents du conseil municipal et du conseil général, le préfet de la Seine, les maréchaux, les ambassadeurs, les ministres plénipotentiaires, le conseil supérieur de la guerre, les attachés militaires, les sénateurs, députés et conseillers municipaux pénétreront dans les emplacements réservés à proximité immédiate du Président de la République.

Les pupilles de la nation, les mutilés et anciens combattants seront placés sur des terre-pleins situés au pied des piliers nord-est et sud-est de l'Arc de Triomphe, à l'intérieur des chaînes et au travers de la chaussée de la place de l'Etoile, de part et d'autre de i'Arc de Triomphe et des trottoirs des avenues Hoche et d'Iéna.

Les diverses autorités officielles seront groupées sur le trottoir de la place de l'Etoile, entre l'avenue des ChampsElysées et l'avenue Friedland.

Les officiers généraux et les officiers en tenue se rassembleront sur le trottoir de la place de l'Etoile entre l'avenue des Champs-Elysées et l'avenue Marceau.

Moment de silence J_n arrivant place de l'Etoile (vers 10 h. 55) par l'avenue Friedland, le Président de la République descendra de voiture. Il sera reçu par les ministres de la Guerre, de la Marine et de l'Air, et passera devant les mutilés, anciens combattants et pupilles de la nation. Il se rendra ensuite devant la tombe du Sol- jdat inconnu et passera en revue les drapeaux qui s'inclineront, puis il viendra se placer face au Soldat inconnu. C'est alors, à 11 heures, qu'aura lieu le moment de recueillement et de silence qui durera une minute.

Le commencement et la fin de ce moment de silence seront Indiqués par des sonneries de clairons et les détonations de pétards placés sur l'Arc de Triomphe.

Défilé des troupes Immédiatement après la fin du moment de silence commencera le défilé des troupes.

Celles-ci déboucheront par l'avenue Hoche et défileront sur la place de l'Etoile devant le Président de la République placé près de la tombe du Soldat inconnu, les mutilés, anciens combattants et pupilles de la nation et partiront par l'avenue d'Iéna.

Retour du Président de la République, retour des drapeaux aux Invalides Aussitôt après le défilé des troupaa. le Président de la République -rentrerai à l'Elysée par l'avenue des, Champs-Elysées.

Les drapeaux et leur escorte rentre- ront aux Invalides par le trajet suivi à l'aller.

Une ligne circulaire du métro à l'ouest de la région parisienne M. Henri Gaillard a déposé au conseil municipal un projet de voeu tendant à la création d'une nouvelle ligne circulaire du chemin de fer métropolitain qui, partant d'Issy-les-Moulineaux, en communication avec la ligne venant de la porte de Versailles, suivrait la Seine après l'avoir traversée et aurait comme stations principales le pont de Billancourt, le pont de Sèvres, le pont de Saint-Cloud, l'entrée du bois de Boulogne, le pont de Suresnes, le pont de Puteaux, le pont de Neuilly, le pont de Levallois, le pont d'Asnières, le pont de Clichy, le pont de Sair.tOuen et rejoindrait la ligne de la porte de Saint-Ouen dont le prolongement est projeté.

L'arrière-petite-fille de Mme de Staël parle de l'exposition

du centenaire de Gœthe 1 La comtesse Jean de Fange, qui est l'arrière-petite-fille de Mme de Staël et la sœur du duc dg Broglie, a fait hier, au poste de lâ tour Eiffel, une causerie sur l'E.tposition du centenaire de Gœthe.

Après avoir décrit avec bonheur les richesses de cette exposition et évoqué avec délicatesse le visage des femmes que Gœthe aima, et parmi lesquelles ae trouve Mme de Staël, la conférencière rendit hommage à l'œuvre du grand poète allemand, dont « la gloire littéraire, celle qui vient du génie, reste aussi vive qu'au premier jour UN MEETING DÉCOMMANDÉ Le cartel confédéré des services publics du département de la Selne avait décidé d'organiser pour demain soir, à la Bourse du travail, un grand meeting de protes- tation contre la menace de diminution des traitements. Les unitaires ayant été Invités par leurs organisations et les journaux communistes à se rendre en masse à cette réunion, le cartel confédéré a résolu de la décommander afin d'éviter des Incidents. Il rty aura donc point de réunion ce soir là à la Bourse du travail car le groupement qui avait retenu les salles ayant renoncé à les occuper, nul n'y pourra entrer.

UNE SEMAINE DE PROPAGANDE CONTRE LA CÉCITÉ

Sous le patronage du ministre de la Sinté publique, le comité français de l'Association internationale de prophylaxie de la cécité, que préside le professeur de Lapersonne, de ¡'Académie de médecine, organise. avec le concours de l'Offre national d'hygiène sociale, du 12 au 19 novembre 1932, un effort de propagande éducative pour ia préservation de la vue.

Cette manifestation a pour but de répandre les notions essentielles de prophylaxie de la cécité, aussi bien pour l'enfant dès sa naissance et au cours des années scolaires, que pour l'adulte exposé aux divers dangers qui peuvent mettre l'intégrité des yeux en péril par le fait de maladies ou d'accidents professionnels.

Le congrès des contributions indirectes Le syndicat général confédéré du personnel des contributions indirectes a ouvert hier, à la Bourse du travail son ron^rèB national. MM. Tauran, de la Seine, et Corbifres, de Nîmes, présidèrent les deux premières séances.

Après un Ion? débat auquel prirent part de nombreux délégués, le rapport moral présenté par M. Lacroix fut approuvé. Dans la motion adoptée et qui lui sert en quelque sorte de conclusion. le congrès dans lequel a été tenue la corporation et il réclame le redressement de la situation.

FA1TSTDTVCR3' DANS PARIS

Les accidenta de la' rue

Rue Marcadet, une collision s est produite entre le taxi conduit par M. Charles Isler. 27, rue Lambert, et celui conduit par AI. Gaston Rebaud. Les deux chauffeurs, blessés, ont pu regagner leur domicile. Manifestation de sympathie

Les bradés et gardiens de la paix du' VIII, arrondissement Gettre B) ont. au cours d'une réunion, offert un magnifique objet d'art au brigadier Le Dot. admis à Iv retraite..

Une collecte faite au profit de l'Orphelinat mutualiste et de la caisse de solidarité a produit la somme de 380 francs. Au début de l'après-midi. un incendie s'est déclaré dans une boulangerie. 56, rue de la Croix-pivert. Rapidement combatttu par les pompiers de la caserne Violet, il n'a causé que des d6gits matérieif. Des malfaiteurs se sont introduits dans le dAbk de M. Costeraste, 142, rue du Château-des-Rentlers, est se sont emparés d'une somme de 5.000 francs. Un débit situé 72, même rue, a été également visité par des cambrioleurs qui y ont dérobé des vins ar du linge, le tout valant 500 franrs. Un commencement d'Incendie a éolaté chez M. Galdogues, 165. rue Pelleport. Il a été éteint par les pompiers de la caserne Haxo. Dégâts importants.

Mlle Clémence Sperus, quatre-vingtdeux ans, habitant villa Saint-Michel, se brûle en nettoyant des vêtements à l'esspnee et meurt à Biohat.

Rue du Champ-de-Mars, au cours d'une rixe, M. André Schlezel vingt et un ans, habitant rue de l'Exposition, est légèrement blessé d'un coup de couteau au sein gauche par un individu qui prend la fuite.

Mlle Madeleine Lebouoq. habitant 10, rue Baudelique, en nettoyant ses gants avec de l'essence, près du feu, dans sa culsine, a déterminé un commencement d'incendie que les pompiers de la caserne Carpeaux ont éteint rapidement.

DANS LA SEINE

En pleine rue,

un dément tente de se suicider Quelques passants matinaux qui, aux premières teures de la journée, suivaient la route 5e Villejuif à Arcueil étaient Intrigués par l'attitude d'un individu, correctement vêtu, qui gesticulait d'une manière singulière. Soudain, l'homme tira de sa poche un couteau et, devançant toute intervention, s'en frappa au cou, à la poitrlne et à l'avant-bras gauche.

On le transporta peu après à l'bosplc* de Bicêtre, où l'on constata que le malheu.reux était atteint d'aliénation mentale. r s'agit de M. Pierre Sabourault, employé de banque, demeurant Billancourt. Il se peut que l'impulsion à laquelle il a obéi ne ressortisse qu'à un trouble passager. Ses blessures, bien qu'elles aient occasionné une certaine perte de sang, ne sont pas graves.

Trois personnes, dont un agent, blessées par un énergumène

Un mercier établi 57. rue Carnot, à Stains, M. Charles Leclerc, était avisé. l'autre soir, par des passants, que trois individus venaient de dérober à son étalage un lot de chaussons. Le commerçant se lança à la poursuite des voleurs qu'il rejoignit rue Venencie. mais, s'il réntra en possession de ses marchandises, M. Leclerc fut roué de coups par les trois malandrins. Un gardien de la paix, M. René Stein. accourut. A sa vue. deux des agresseur s'éclipsèrent le troisième. un nommé Marcelin Lachaize, demeurant à SalntDénis. 43. rue Saint-Denis, opposa une résistance furieuse à l'agent et à un contrôleur de la S. T. C. R. P., ît Clemender, venu lui prêter majn-fori.e. Amoné au commissariat, Lachaize a été envoyé au, dépôt. L'agont, qui a été vivement félicité par M. Cauquelin, devra Interrompre son se)'viee U en est de même de M. Clemendet. De son côté, le mercier, grièvement blesse à un bras, a dû s'aliter.

Les accidents de la rue

An l'angle de l'avenue Jean-Jaurès et de la rue Diderot. à Pantin, deux cyclistes, M. Jean Longchamp. trente-deux ans. 15, rue Louis-Blanc, à Saint-Ouen, et M. André Barbot, 2-4, rue Molière, Aubervilliers, ont été renversés par une auto. M. Barbot est mort peu après son admission à l'hôpital Saint-Louis M. Longchamp a pu regagner son domicile après pansement. "t. Non loin de son Strasbourg., à Sairat^Denis^ 'Htilè IJertrade. TTlhmânn," âgée de soixânte^aept 'aps., a, 'été' renversée par un motocycliste. Atteinte^ d'une fracture de la Jambe gauche.,r.eli%,»! été transportés à l'hbpital.

Ce soir, à 20 h. 30;'60, rue de la République, à Puteaux, sous les auspices de Fructidor, M. Jacques Chabannes ouvrira un débat contradictoire sur cette question: « Aurons-nous la guerre' P

Ce soir, à 20 h 30, au siège social de l'Université populaire de Saint-Denis, con- férence sur « la Vie extraordinaire et tragique d'Ivar Kreuger t. par M. Maurice Privat, homme de lettres.

Place de la Boule, à Nanterre, une rixe a mis aux prises un chauffeur de taxi, IL Fernand VaguetiS' et un nommé Grai- gnoz. sans domicile connu, qui s'était mon tré incorrect à regard de deux femmes transportés par le chauffeur. Graignoz. frappé d'un coup de manivelle à la tête par le chauffeur, a été admis à l'asile Che- vreul. M. Vaguet a été prié de se tenir à la .disposition dé la justice,

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Bien des affections de la peau, rougeurs, boutons,

'il») etc., particulièrement désagréables parce qu'elles nuisent à l'esthétique du visage, ne sont pas sfrictemfent,

des maladies de peau, mais ont leur origine dans un

mauvais état général de l'organisme, dû à la Constipa-

ll'ij» tion et à 'impureté" du sang. Elles disparaissent dès que cesse la Constipation et que le sang est purifié.

Laxatif tonique eu Quinquina

les grains Clérambourg, agissant d'abord comme laxa-

tif, procèdent à l'évacuation complète de l'intestin

sans donner lieu à la moindre accoutumance. Ils réa-

I lisent ensuite l'action dépurative nécessaire au sang, stimulent les phagocytes et rétablissent toutes les

Ulniil' fonctions de la circulation et de l'assimilation. Ils sont liHlHij vraiment à la base de la santé. Toutes pharmacies. les 30 grains

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BULLETIN FINANCIER Cous de la Bonne du Lundi 7 Novembre

L'allure de notre place a continué à etr*i eatisfaisant*. L'avance des cours à été générate et souvent fort appréeiabte, aussi bien en banque qu'au parquet, à terme qu'au comptant., et sur les valeurs internationales Que sur les titres français, y compris les rentes, dont la fermeté n'a pas manqué d'avoir une importante répercussion. La tenue plus encourageante de Wall Street eu fin de semaine, ainsi que des marchés commerciaux, las progrés des métaux, alors que ta devise britannique eat en repriae ouverture cuivre. 31 contre 30.5.7 étain, 153 contre 152 3.9 ont produit une impression favorable. La principale raison de la hausse a été la continuation des rachats de balsaiers, Qui ont paru se précipiter aujourd'hui. lis ont été accompagnées, dans une certaine mesure, de quelques ordre. d'achat de spéculateurs au jour le jour, qui ont voulu profiter de la tendance meilleure du marche. Il en est résulté, A certains moments, un semblant d'animation.

Aux changes, la livre sterling poursuit son redressement à contre il en est de même du dollar à 25,4725 contre 25.4525.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT VALEURS I1LIO1I Com» Conri Cours Cour» gean ç,^

PARQUET Fard. •. ICO.. 2 P«T>*ti»l se 80 SO 75 PBMeotTT. 2M.. tb».. 2SS ÎM S «mortjsiable g» 10 BafflùfiM S»y ord. 1ÏSÎ l»J7 SS Î5 «3 SO UWon KOTooéwil». 348.. 3M> 9M.. Uîf^u.. ,ïiï» ,gîi ,SiS 121 "la "Us s:ï:: î^!f3it™nc.À "Ssô 102.. js? 30 4js *!& â» .?• 4 S 19.p2.tr»n<\B 97 60 »T 10 Turquie Dette Ott. £7 «s S7 ÎO S7 M ll»8O.. B»ni.N»t.dii Mexlq. 1M 1S4 W B. J>«Tto et P»y.-BM 1412 MTO Orérf. Fonc.Eioptleu 109S ÎOOS IMO IWS Ba»wi.<i«lTn.ï»i1s. M7 4M.. W.gonHit, opta.. 1148 •• liîî •̃ 1)45 •• Mo»Ue*tlnl l»l IKÏ Créd. OoJnni. Tr«nce S>4 «7j M5 RIo-ThitO IMO Créd.Foocâoftwioe 40SO 4M0 Awti «« NÔrrti Se 6SB 58 «M*™: Va:: îg:: ffl-: ««-*«>»«•• ««•• «•• «•• «w- Soe» 1651S.. 14440.. ». • HoDr 80d*<*d»U«. S48O 34«U Bon» Mex. 6 191.1 l»3 .1 171 Ert 81S Oairo-Hélkjp. (c«p.l B7» «M ..I mi WS. Wklt 8(W 8«S Mfiion **fte Ai 50 31 SO OS., Nord 14S5 14S0 H60 PwiKO-WromtoS l»î SO 14W Orié»»» M5 Blln Ptani 22 7S S».. I)iMrlb.<VEIertrictté îOSO «HO &15 D« Been ortloaire. m SM gectricjt* <Je Paris. 1150 IlKi 1 4»g««fouteto lit» Elertr. de 1» Seine.. Br»kp»o SB7 SO»:. MM H. r.lQtzâu Nord. ﻫ Kand «A 74 M.. Kwt.KLLtttorMéd. MO.. OT5.. B'/S.. ClOWT) Mine» HO 54t 54& N.-1-um. (1* Triph.) ÎM» 187S 197S Bud Mine» »«T JJomwn-Hoœrtao.. 380.. S79 M5.. !I75 .ïob»BD«rtwï«c' 1*J J4* TInio» d'ElectrkiM. ma.. Caoutchews Si.. I'OTïe»NonletEit. E»»t*rn ce.. SrfcOfWer et C" ll»0 1147 J130 1155 Oui» Kalurapon» «Olirrtaiw 3S8 875 I! Màlirca 8« I-eiM 47».. i Pudeng 243.. 264.. Ï4O.. VnmrroyB 2S5.. 274.. 2M.. Tanminyita 74.. 78.. 7S.. "7.. Jîtabto. Kuhhuan. 473 4S» 47S 4«S fharMwl 71 J"tod. Chinj. d'Alafcs. 10UO 1144 Trauvrail I«J iu« J03 Il' 'rttjl»atl»ntlqueani. M «S I Uvrin Voitures* Paris. 15s! ira HotchHsa 1JH AlrUmlde 754.. 757.. 79S HïdKl-Kkclf. C*r*. IIS. I il».. (aoutch. Indochine. 144.. 142.. T. et F. Sinnowice, 67 S3 ST., iy CitKAi (tctioaO. 444.. 4M.. 4«S { Pbotpli. «onUieiM. i hTuhlse vnvliigié. i: so H».. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT BotaTrt». 5%1924 U E T V» J1^7%1828 &70 &6â GtWKi'Cootf» iO3 508.. 1S92 î arétrang.deotlol.) Omnium d'Ateérle. 1800 gl 1898 V» W« or 1921.. 32!» 828.5 Mbkt» ei Bldid.. 1570 SO00 î.ll*)4 2 >Z Mi 1920 53'J S»int-Onba.iu 14«(l SI' Ïonsd.«'"f,luil.l922 544 514 MarctoTlIle-Dltfuia 28»O Î800 |S IX>c. 1922 0 514 TT 6%iuin 525 s,îi colonial.^ 8S OU 'S 51S MO ̃– «%i»nv. 1924 542 64S ..| A«cn«H*va» j 87« 1918 5 9^tS *t>; T'Wt » 1918. 4<l> 1BS0 4 "i S%1902 SOS.. SW ..l'Vninc. dwPttmlei 4'J> 1SS0 à1(i t%7 Algérie» S liBollet et ChttiMon llt>ô 11W ¡:il! 18»i) 2 «0 SJ» S.Ï» X>SDt%IMB SSS G»lUt»y*tte.tct. Il ¡; « g 1M l#ê œliSe: "«i i* "S « ^hfiffi *tt8°:: •if:: I «ïfe lit ISS Pokwne 7 19Î7 18 «4 Eut Aaiat. D&noi». i«io «SS 4 Vi îi.. »J5 «S» 1^*4. ftooe. CoiOO. I2J –4 W1S M 3 JW <'bsiB.«»rtimi«ieil» S8«.. –3% g 193»»% t»S »« t«S II îirt Algérien i«« 9 acnmaa.. s«s srt g i«i$8'i*i., toi Y. ï3l.TBB3S. «?i EitiVU-iitt ™V«W" Ximsfe Bad-Onect USA 1440 ̃̃ CMrfrQéHo» (div.) lt«0 XtraOt* 54 SO –fusion S S«2 Ghitebliuao 1ÎS5 fitmowle» 410.. -SU Pa3nte-PÏera(aot.l « «jre 1931 Mosw» l5<îl) Mlca«TiD« 720.. »i.JI « -lJj7" Fuds-Ontiesa ..¡Midi h& COURS DES CKAKGBS Chant, de B:«t»«ae I«0 t% W» Btste-rjnls (1 dolU 45 deFr»nc« 6B 8% 3J« 3S1 Angleterre il 1. rt.) este H *4 d« W-Nasalre.. 55i 2S<! 2 ',{ • $74 ATMnttn«lJ00 pw.) f*r. t-Médltemn 4M).. Nofd S ii •«• F.. Bekkjus >100 bel.! a.4 50 OhW.-Commentn'. • E. Cwods U dollar!, i.1 «4 ja ia AH«.(l«Ç!oiMtJC*c. 9M.. D. D»ncm»j* (100 c.) 48t.. SjlOT, TMnsin-Aïuta U00 1135 Bnuwne Ul») pes.) SOS Se SOg M Pflo«lMud i;i i;,5i –3% B.««rle B 428 42a Bolkodo ..) l*»S3 Aeiériei Marine. 425.. Orlteàa <« <100 Hchi.. 180 ti l'<5 6i Minutaire lf.o 5 (on«D (1M on.) 5 Arlèce 13S 4H.. Boumanic 1100 leii Cifco»» (un.) 3K%1894 8M 90 SoJm* (JOO ft«M») «•» fi. FrMW. de» M*t»0I 1844 1890 O.C.3%1855 S«4 AaUtel» (100 ich.) 448.. ll-.fc.$l Charft. du Toaiin. Ount S9» Futiocxl (180e*.). 28 jt>n) Bethma 3%ooanm 402.. 40a TçUcostoT.aoOct H 40 Afileh» 1760 17*4 S Y, t75.. SSO fuSnt» (100 ml») | BoV PotogD» (100 tlot.) 4 Sov

En rai»ot| du délai aéeetsaire à la transmission des chèque$ psaUax, nous pr)«as tostaramemt nos lecteurs dont l'abonnemeot expif* le novembre, de bien vouloir le rem»qT»lei dès maUtenaat, ado d'ester tant retard dans l'envoi de leur journal.

Une inconnue se suicide

dans un hôtel de Fontainebleau Fontainebleaa, 7 nov. (d. Petit Parts.) A l'hôtel de Londres, à Fontainebleau, une dame, ayant loué une chambre, déclarait vouloir s'y reposer immédiatement. Sa tenue soignée Inspira condance et on remit à pius tard le soin de recevoir sa déclaration d'état civil- Plusieurs heures s'ètant écoulées depuis son arrivée sana qu'on eût revu ni entendu la voyageuse, on pénétra dans la pièce où l'inconnue râlait sous les effets d'un violent poison, dont il restait dans un verre quelque. gouttes Transportée à l'hôpital, la désespérée y est décédée.

Voici son signalement environ n trente-cinq a*a taille, 1 m. 65; assez jolie, yeux gris, cheveux châtain clair et grisonnants; corpulence moyenne; vêtue d'un manteau bleu à col de fourrure et d'une robe de taffetas noire à dessins de couleur; chapeau cloche. Autour du cou, un collier de perles. Son sac à main ne contenait rien autre chose qu'une somme de 54 francs et une boite provenant d'une pharmacie parisienne.

Incendie dans une confiserie Un Incendie «'est déclaré hier, eerf wWi. la manufacture parisienne de confiserie, 157. boulevard Davout. Le feu. qui arai-t éclaté dans une cuv«, a été aa?ea aisément mattrisé par les pompiers des caaernes Haio et des Pyrénées.

Néanmoins, les déglts atteignent 200.U00 francs. Le commissaire du quartier à 0utert une enquête

Clltare de la densitne «éaaee dt marché officiel

Tendance forme.

Métropolitain. 1.230 Canadien Pacific, Central Mining, Rio Tinto, Royal Dutch 1110, 1.52t.

MANCHES ETRANGERS

Londres. Le Stock JExohange est favorablement impressionné par les meilleures dispositions témoignées par New-York, ainsi que par l'amélioration de la livre sterling et l'avance des métaux. Comme, d'auire part, Paria recherche ses favorites. l'ensemble dea valeura d'arbitrage eat ferme. Les valeurs industrielles locales bénéficient aussi de bonnes demandea. Berlin. La tendance général» eat beaucoup plus satisfaisante. Les résultat! des élections sont bien accueillis. Le découvert procède à de nombreux rachats. Certains titres gagnent jusqu'à 3 Les valeurs d'électricité, las charbonnages, les métalliques sont parmi les plus favorisées. C'ôture ferme.

COURRIER DEST P P AMATEURS DE Mardi 8 novembre.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PâttlHIEN <X3S m. m

12 heures, informations et revue de 14 oresse du matin.

12 h. 5, concert de musique enregistrée Ifl miaule* avec Cherlplt» Kavfme» 8 ?deauet du mi majeur (Haydn): Menu« ou mi bémol (Haydn); Valse au ré najear (Schubert).

h. 20. le B«arccot» KeatUhemme de Richard Stravis», sélection enreiriBtrte par l'Orchestre philarmonloiue de Berlin, nous la directiun de Richard Strauss. heures. entr'acte.

13 h. extrait» d'op*ras et opéras-comiques te Tsanhaniser (Wagnerl la Valkjrrie (Wagner); la Troviata (V«rdil; le Trouçère (Verdi): Curtllcrlm Bn«ticaaa (Ma«rj<frni): les Nncr» de Ftaaro (Mozart): le Tf.sr Sait» (Rimsky-KorBaiow); Carmra (Etzet). la ITlncess» Jaune <3alnt-3a«ns) Samoea et ttalfla (Salnt-Saëns).

A 13 h. 30. cours dea valeurs de le Bourse de Paris.

A 14 heures. ttn de l'êmtpalon.

18 h. 45. tournal du,' Posta Parisien b. 19 heures, coneert offert par les o Kdttiuni et les di«<|»e» Kraacl»-Sslsbrrt a. heures, causerie einéraatosrapalqiM. dU h lu. quelque., 4l«qiiea.

20 h. 30. concert otfert par < Feofcoi 6. h. grand concert de gâta, av«4 le concours de M- Man*l Jearnet. de l'Opéra. et de Mme Mariorle Lnwrtnee. de t'Opère de Monte-Carlo

Au programme Btcbatd Wasaer. Diiver turea le Vaisseau (autdme le Tamitiauser. les Maîtres chanteurs: SlcgrrlwJ-ldyl! Scène finale de la Va.'kyrie et scène fin*ie du Crépuscule dee dieux.

LES COURSES Hier k Enfhian. Les résultats

paix PK CKBBKBK

St.-«h., à Y. aux «noh., U., m. 1. Arf» il. Ttasdaie) o 72 50 J. Kadniitaiîor (DL l'éron).P SO SO 1. Black King IC. Maubert) P 14 4. Vltgo (R. Tréraeau). Non placés Abricot III (IL Durette), tombé L'Univers (P. Riolfo), dérobé Palmyra (Il Sentier): Mah Pell (J. Trigoul). tombé Bois Saint Dents (A, Fabry) Prune au Jus (F. Da. guerre) Romanichel (A. Palmer) Tokio (C. Gardiner) Heudixourt (S. Bush), tombé Aziada (R. Coll*mbel). arrêté; Pastourelle (M. Brunet). Distances 2 long., 2 lor.g. i, l«ig. Quinze partants. paix DE I/AST**AC

frai*3. francs. 8.G00 mètres t. Ecrçrte de Triquert-ille G- ZéraMa (A.. Hatton).P 10 » 2. Pique Nique (G. Versèle) P 6 50 8. Z*b (R. Roueille) 4. Occasion (M. Maeinot). Non placés: Chinon (T. Dunn); Alniçiniey (J. Coum«ng«a). Distances 2 long. i. 10 long., long. SIX partants. rBIX DKS PTBENEF.S

Haie.. 12.000 francs, mètrte 1. Renom (J. Lai!) <J 11 au vicaintB X de Rivaud.P 6 2. 2. Bilent Joan (M. Bonaventure)..P 10 60 3. Tout Paris (M. Plaine) P 8 4. Fortmiatus (J. Teasdale). Non places Kerti (R. Chaussât), tombé Bel Ulysse (M. Péron) Romano (R. Dpbue) sequin (1r. Cook) Le Tralsse (R. Collombel). X>l»tanc«s 3 Ion* 1 long., encolure. Neuf partants.

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Haies, handicap. franco. mètres 1. Apple Claudio (J. Frigoul) G 29 > i M. A. Delor P 10 2. Micheline (R. George) P 60 3. Cyclamen lit { J. Luc).P 7 50 4. Renartl Bleu (G. Verzêle). Non plaeés Balladeur (M Bonaventure) WalencAa. fs. Rochet) Gras Double (T. Dunn) Maudette (M. Péron) Friponnet (G. Warren) Petit Caporal (H. IlaSa) Soukl <n. Roupille) Cuira (E. Dumé). Distances: 2 long., g de long., 2 de long. Douze partant.4.

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23 b. dernières informations.

< littlssioa spéciale misait ». k parttr de 3\ h., le Poate Parisien donnera, au fur et à mesure de leur arrivée, les résultate de l' détection pré»ide«tieHe américaine », communiqués par le New fors Herald et le c Chicago Tribune >. RADIO-HAA13 il-724 m. 1). 6 IL 45 et 7 h. SU. culture physique.

1 U.. U h.. t4 h.. t8 h. 10, Il. <̃->. h. SO, 'Jl h. 1S. prévisions m*t*orotogtqu*s et tnformatlans.

13 h-. 13 h. 30, \i h. 45. is IL la 19 court commerciaux.

CI t.. Ouverture de la Dame bkmche (BoteUdleu) les Noces d4 Jeannette tVIetor atasse) le Chemineau (Xavter Leroux); les Htrttiqata Levsdi») Cavaiteria rusUcvnn, (Mi8e»g!ii) Mignon (Ambroise l'namra) ta Toscu (Pueclnt) la Fé-ia (Laeom«) Cor&oue en /«te (T«rtna) carnaval (BUet) ta Fête dta vitineronê (Uoret) fête» Ttmoineo (Fourdruln*.

18 b. 90. cours d'anglais.

18 ho 10. causerie agricole c L'électricité & la terme et aux champs », par M. Tory Ballu, Ingénieur asronomî. 18 h. 5Q chronique UiéAtrale, pat Edmond h. 5, causerte artistique, par M. Outen Varenne c Le ronouve.au dea arts décoratifs. a

19 h. Cher» Aveux (Leduc) Henfiito Sérénade (Henri IJefosm) 8 ut le brève (Tomasl) Danseï castillan*» (Cofi»t> M. !-i:clsn Qoyer. avec le concours de Mme RaqiXil M*«r.

h- 46. récital de Dtano, pir M- Léon l(#rt«n q»uvrea de Llsit Variation* sur resta VuUe oubliât Campanella. dl b. 30. diffusion du tsttlval Gustave Charpentier, organisé par le Cercla muslea! c«u«fr;e de M. Raoul foilertsit. présltent da la Ltsue d'union latine £M4o«,

BULLETIN COMMERCIAL MARCHÉ AUX IfSTIAUX De LA VILLETTE COURS OmCIELg DE LA COMMISSION* DES COUES Marché animé. Hausse sur les moutons. Baissa sur les veaux et les porcs.

Uncuta. j Vache.. 1.M2 281 2X5 516 l'ameaux

Veaux. 2.1S0 117 80 Moutons 15.3S1 300 922 1.450 fores 2.93S 180 Cours officiel» qui. oItie. extra Uusuls. T.10 E2Ô 6iÔÔ 6.W Oi Vaches. 8.90 ».8O 4 SO faureauz 6.90 4M 6.W) 4/JU Veaux. B.10 6.CT 120u 7.45 Moutons 16.30 IU.8U 4.80 iS.W 9.00 Porc» 10.M 9.72 10.«i| 7.40

Porcs poids vif première qualité, 7 10 deuxième qualité, 6 80 troisième quallté, 5. On cote approximativement les 50 kilos Bœufs. Choix, 380 à 400 première qualité, 330 à 370 entre-deux, à 320 fournitures, 230 à 270.

Génisses. Choix, & 490 ordinaires, ?0 à 300.

Vaches. Bonnes, 350 k ordinaire. 340 R médiocres, 250 à 340 viande à saucijson, à 200.

Taureaux. Extra, 320 A 370 ordinaires, 240 à 330.

1 Veaux. Brie. Beauce, GStinai?, 430 à &30 manceaux, 420 à 520; service, 330 à 400. Agneaux. Extra, 790 880 ordinaires, à 780.

Moutona. Choix, 680 à 770 ordinaires, 550 à mi.

Brebis. Bruines. 450 à vieilles, 330 t 360.

Porcs (le kilo poids vif). Extra. 7 30 à 7 maigres, 7 à 7 30 gras. 7 à 7 20 Midi, 6 SO k 7 Outst, 7 à 7 20 tond's de parquets. 6 60 à coches. à

('OTONS. Le Havre, 7 novembre. A terme, les 50 kilos novembre, décembre, 227 janvier. 226 février., 228 mara, 228 avril, 229 mal, 229 juin, 229 juillet, août. 232 septembre, 233 octobre, 234. Ventes 400 balles.

CAFES. Le Havre, 7 novembre. A terme, les 50 kilos novembre. décembre. 222 janvier. février. mars. 215 50 avril, 213 mai 213 50 juin. 212 50 juillet, 212 août, septembre. S13 50. Ventes 7.750 sacs. SUCRES. Tendance soutenue. Ouverture counnt, 211 P décembre. 212 50 P janvier. 213 50 P 3 de janvier, 214 50 P 3 dé février. 215 à 215 P. Clôture courant, 211 à 211 60 P décembre. 212 50 à Janvier, 213 50 P 3 de janvier, 214 50 P 3 de février. 216 P. Cote officielle du disponible 211 à 211 50 ELES. Courant, 113 et 112 P decembre. 114 50 et 114 P janvier. 115 50 P; 3 de décembre, 115 75 et 115 50 P 3 de janvier, 117 P 3 de février. 118 P 3 de mars. 118 50 P. Cote officielle du blé dieponible

SEIGLES, Incotés.

AVOINES. Courant. 8S P démembre. 87 75 P Janvier, 88 P 3 de décembre, 88 P 3 de janvier, S9 P 3 de février, 90 25 P 3 de mars, 91 P.

FARINES. Courant. 157 V décembre, 157 V janvier, 157 V 3 de décembre, 15S V 3 de janvier, 153 A 3 de tévrier, 152 A 3 de mars. 131 A.

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12 h. lutre Dradi l'Amour a passa 50 Dans* hongroise «Brahms» VviUin (itareh) Value tsigane Chant sans paroles (Tschalkowsky) Sur un marché persan (Ketelbsy); la Chauve-souris, valse (Strauss) Pecr Oynt (Grleg) Et darro (Sentis).

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On signale la dis- parition de M. François-Pierre Chasse- ray, âgé de soixante ans, demeurant 11, rue de la Huchette, à Paris. M. Chasseray a nuitté sa fanrille le 28 octobre dernier, vers 14 heu- res, disant qu'il allait faire une promenade. Deux heures plus tard, Il fut aperçu à la gare de Saint-Ger- main en Laye. Depuis, nul ne l'a revu. De corpulence moyenne, mçaurant 1 m. 65. M. Chassera a les yeux gris vert. les cheveux et les mous-

taches grisonnantes il porte une légère ejeatrice sur la joue gauche. Au moment de sa disparition, il était vêtu d'un chandail beige. d'un veston de sport gris clair, d'un pantalon de velours côtes marron, d'un pardessus gris foncé; coiffé d'une casquette violine; chaussé de souliers notre à lacets et de chaussettes cachou.

On est d'autant plus inquiet de la disparition de M. Chasseray, que celui-ci est, sujet des crises d'amnésie.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT! Fête du novembre. Vous allez partir en voyage pour les fêtes du 11 novembre. Dégagez-vous de tous les soucis du départ et, pour cela, prenez rotr* billet Il l'avance, louez votre place ei vous avez des bagagel!, faites-les enregistrer et enlever Il do. micile, Les £area du réseau de l'Etat sont à votre disposition pour vous donner tous tes'renseignementa à ce sujet.

tuelle nationale et son active propagande ». par M. Féiix de î'achtère. président de l'Union mutuelle nationale.

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RADIO-VITUS (308 ni.). 20 h., eauserie.

20 h. 30. L'heure de bonne humeur. RADIO-L. L. (370 ni- I). 12 h. 30. concert.

19 h.. Radio-gazette.

RADIO TOULOUSE (3S5 m. 1). h. 15. 14 h. 15, 17 h. 15, 18 h.. 19 h. 15. 22 h. 15. cours commerciaux et informations.

12 h. 30, 13 h.. 17 h. 30, 18 h. 15. 19 h.. concert

20 h. 15. les Contes d'Hoffmann (Offenbach) Valut (Gounod) Boris Godounov: (Moussorgsky) Sigurd (Reyer) Vtenne, ville de mes rêves (Sleczinsky) Danse espagnole (Evans); Nuit napolitaine (Zameniclc) Joyeuse Dansa (Hagen) Heureuse Fête IX.) les Plaixirs du Rlvin (Strasser); J'ai le cafard (Spoliansky).

21 h., les Darues de la cour (Lanner) le Roi malgré lui (Chabrier); Chanson d'une nuit d'amour Valse nuptiale (Lincke) tes Contes d'Hoffmann (OiTenbach) les Deux Pigeons (Messager) Rosarnunde Schubert).

22 h. 30, 1a Vie de bohème (Puccini) Rendei-vous (Siede) Parade des marionnettes (Kuhn) Gouttes d'eau (Petit); Cris·tallint (Blémant) Prélude (Prokolléff) Lolita (Perret]).

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16 heures, En automne (Grleg); Rapaodie basque (Pierné); Va jour a Venise (Nevin); Charme nocturne (Ancliffe) Spilogue Bicmoresque (de Taeye) Frœulein Loreley (Llncke),

DAVENTRY-NAT1ONAL (1.554 m. 4). 12 heures, orgue: Biter stoect (R. Coward); Nero (Coleridge-Taylor) Mascarade i[L«eb) la Tamiae d'argent (A. Hope); Broc and Burnside (. May): Pitite Villa espagnole (Conrad) Gavotte (E. Sharpe) Austria (Novotny); Finrentiner (Funik); Ltstt, Chopin, Mendelssohn (Nlchollsl; la Troisième Valse (Robrecht); le Mariage du pinson <Colliii3); Dubinicschka (Sthirinann) Sélection de muaique de Grteg (arr. Muscaut); la Voix du cceur (Lincke) Fapsodie hongroise IL- 1 (Liszt); !a Veuve joyeuse (Lebar).

19 h. 20, concert militaire: t'Italienne Il Alger, ouverture (Rossini) la Belle an bois dormant, suite (Tschaîfanvski) Danses de Jforossefc (Kodaly).

22 h. 35. danses.

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American Prader, de H.-Y. à Londres Président Oarfield, doit quitter AlarseiLô le 9/11 pour New-York.

Président Hardinv, doit quitter le Havre le 10/11 pour Mew-ïoik.

Albert Ballin, de N.-Y., att. Cherbours 4ijK.itaii.ia, de N.-Y.. att. à Cherbourg n/li. Milwaul^e, d. q. Boulogne 11/11 p. N.-ÎToric. Antonia, d. q. Liverpool 11/11 p. Montréal Gen. ion Steuben, doit quitter Boulogne le 11/il pour New-York.

Dresden, de N.-Y.. att. Cherbourg 1'IL Burppa, d. q. Cherbourg 12/ïl p. N.-York. Postage

Amérique du Nord. Pour New-York. tes 9 et 16/11 tia le Havre.

LA NAVIGATION FLUVIALE Yonne: Sens. 1 m. 22.

Haute-Seine B»ay-sur-Seine, 1 in. pont de Montereau, 1 m. 62; pont de Melun, 2 m. 14; écluse de Varenne, 2 ta. 50; écluse de Fort-à-1'AngUis. 4 m. 3Y.

Basse- Seine pont de la Tournelle, 1 m. 91 pont Royal, 3 m. 29 éduae de Suresnes. ci m. barrage de Chatou. Seine fluviale t Andrésy, 2 m. 78; Mantes, 3 m. 78 Méricourt. 4 m. 87 Damery, 2 m. 70.

Grand-Morin: Pommeuse, 0 m. 87.

Marne écluse de Challfert, 3 eu écluse de Charenton. 3 m. 80.

Oise: barrage de Venotte, 3 m, 56.


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par une véritable sensation d'épuisement.

Aujourd'hui, elle abat gaîment trois fois plus

de besogne, sans être au bout de ses forces.

Mais la Quintonine a passé par là elle lui

a donné un sang généreux, source d'une acti-

vité inlassable, d'une résistance à toute

épreuve. Voyez ce que dit cette letire

« Aprés avoir essayé divers fortifiants, je

dois à l'usage périodique de la Quintonine

d'avoir retrouvé des forces nouvelles. Je peux

dire que j'étais une éternelle fatiguée. Cette fa-

tigue se peignait sur mon visage, et chaque

jour, j'entendais dans mon entourage des ré-

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n C'est avec plaisir tue je vous autorise 4 publier ma reconnaissance et mille remerciements «n sujet et votre précieux Remède I). D. n. m'ayant dédar"usé d'une maladie ayant atteint la barbé et Ils cils donl les médecins nommaient erzema ou sycosis et ont reconnu incurable pendant années. C'est avec une bouteille de D. l). D. que le me suis soigné moi même d'après l'annonce lur le Petit Pariiien que j'ai lue un jour. J'ai été ~é[ormé par l'Autorité Milttaire pour cela et dernièrement j'ui passé une Mareel FALAISE,

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