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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-30

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 30 octobre 1932

Description : 1932/10/30 (Numéro 20333).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

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Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627532z

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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lE PlAN M» DE DÉSARMEMENT 'Importantes déclarations de M. Paul-Boncour

M. Paul-Boncour a bien voulu nous recevoir, hier soir.

L'auteur du plan de désarmement que la Chambre avait approuvé, la muit précédente, à une imposante majorité, savait que les journalistes étaient désireux de lui poser quelques questions.

Il a satisfait leur curiosité. mais jusqu'à un certain point. Le ministre a' tenu à nous rappeler, en effet, tout d'abord, que le président du Conseil s'était montré très réservé et qu'il devait respecter les directives de discrétion que le gouvernement s'était imposées jusqu'au jour où l'assemblée de Genève serait complètement renseignée.

Dès le début de l'entretien, M. PaulBoncour nous confirme ce que nos lecteurs ont appris par ailleurs qu'il a reçu, dans la journée, la visite de M. Norman Davis.

L'entretien entre le ministre de la Guerre français et le délégué américain a porté sur la procédure qui sera suivie à Genève pour la communication du plan français aux délégués. Cest le 3 novembre que le bureau de la conférence sera rouvert. M. PaulBoncour sera, ce jour-là, à Genève et, dès le lendemain 4 novembre, notre mi,nistre de la Guerre, à qui M. Edouard Herriot, retenu loin de Genève à ce moment, a donné mandat formel de le représenter et de parler en son nom, fera un exposé oral complet sur le plan.

Cet exposé lui permettra de ae rendre compte de l'impression produite et des réactions suscitées.

Quelques jours après, M. Paul-Boncour fera imprimer le document dans sa forme définitive et le fera distribuer.

Répondant à une question précise, M. Paul-Boncour déclare

Ce qui importe d'abord, c'est d'endever une adoption de principe. Le plan que nous proposons est d'ordre inter-

M. Norman Davis, qui 's été reçu hier i>ar MM. Herriot et Paal-Boncour, quitte le Quai d'Otsay

national. C'est, comme le président du Conseil l'a expliqué au cours du débat de; la Chambre, une idée centrale. Les réductions d'armement sur le plan national seront la conséquence de l'adoptioh. Il s'agit d'amener les armées des différents pays à un type unifié, purement défensif et non agressif.

Les armées se trouvant ainsi formées selon l'article 8 du pacte, on devra étudier les moyens de les réduire dans des proportions égales.

Dans le même temps, les mêmes pays devront conclure entre eux une convention d'assistance mutuelle. C'est l'article 16 du pacte qui leur donnera les moyens communs d'empêcher ou de réprimer l'agression.

Les réductions porteront-elles sur toutes les formes de l'armée ?

Le plan, précise M. Paul-Boncour, prévoit des réductions des forces terrestres, navales et aériennes.

Et les armées coloniales ?

Conformément au plan Hoover, qui stipule que les pays qui assurent des protectorats coloniaux doivent pouvoir exercer leur mandat, les forces coloniales ont été pour l'instant, poursuit le ministre, laissées en dehors de nos préoccupations. Notre plan ne s'applique, pour l'instant, qu'aux forces métropolitaines parce que, entre elles, on peut facilement établir un terme de comparaison. Ces armées eont presque semblables. Dès lors, il est plus aisé de doter les pays d'organismes similaires susceptibles d'assurer leur défense sans menacer la sécurité du voisin.

Il est bien entendu que je parle d'abord et uniquement ici des pays européens.

L'Amérique est-elle laissée en dehors du plan de désarmement ? Ce n'est pas notre intention, réplique M. Paul-Boncour, mais nous ne pouvons la convier à adhérer au plan de désarmement dont je viens de vous parler et qui n'intéresse que les nations européennes.

Trois plans ont été élaborés qui s'inscrivent l'un dans l'autre à la façon de figures géométriques.

Le plus large, le premier, est le pacte général consultatif, auquel le président Herriot a fait allusion et que les Etats- Unis accepteront, si l'on s'en rapporte aux déclarations de M. Stimson.

Le second, que nous appellerons celui de la Société des nations et de Locarno, et le troisième, qui est un accord militaire entre les nations européennes continentales.

Le ministre va nous conter mainteliant comment il a préparé l'élaboration de ces plans.

C'est à Genève même, avec l'approbation entière du président Herriot et en m'inspirant de ses directives, que J'ai agi. J'ai travaillé avec l'assistance de techniciens appartenant à l'armée, à la marine et à l'aviation. J'ai étudié toutes les questions qui se posaient avec l'aide de MM. Benès, Politis, de nos amis de la Petit Entente, et aussi avec certaines personnalités importantes qui sont à Genève.

Ces coups de sonde m'ayant donné le sentiment qu'on pouvait aboutir, j'ai alors consulté les états-majors.

Il me semble que je devais procéder selon ce rythme puisqu'il s'agissait non point d'opérer une réforme à l'intérieur, et alors c'était la méthode inverse qu'il fallait adopter, mais de réaliser en rapport avec les possibilités de Genève.

Les réunions qui ont eu lieu pour préparer le plan de désarmement et auxquelles les techniciens de nos armées terrestre, maritime et aérienne étaient conviés n'ont pas été sans présenter quelques difficultés. C'était inévitable. Mais tout s'est heureusement arrangé, grâce à l'autorité du président ta Conseil, ministre dea- Affaires

M. Paul-Boncour

étrangères, qui, mieux que personne, connaît les nécessités de Genève et de notre politique extérieure et a su les faire comprendre à tous.

Léon Faraut.

LES HUIT POINTS

DU PLAN CONSTRUCTIF Ce n'est pas six points, comme il a été dit, mais huit _que comprend le plan français de désarmement. La France accepterait, pour une date indéterminée, la généralisation et la réduction du service à court terme pour toutes les forces terrestres métropolitaines sous condition

1° Que toute formation contraire à cette organisation d'armée, comme la Reichswehr, soit dissoute et que les forces de police intérieures soient réglementées

2° Que le contrôle international soit organisé et qu'il comprenne obligatoirement le droit à l'investigation 3° Que, pour compléter le traité de Locarno, un pacte d'assistance mutuelle soit conclu de façon telle que chaque nation européenne puisse y prendre part et que la force collective ainsi prevue soit suffisante pour réprimer l'agression. Cette force devrait comprendre un premier échelon de contingents nationaux spécialisés, immédiatement disponibles et disposant de matériels puissants

Que les Etats-Unis accordent les garanties de sécurité qu'ils ont euxmêmes envisagées

5" que les Etats membres de la Société des nations s'engagent à* remplir toutes les obligations de l'article 16 du pacte

60 Que l'arbitrage soit obligatoire pour tous les Etats adhérant au pacte; 7° Que les désarmements soient interindépendants

8° Que les nations ayant la responsabilité de territoires d'outre-mer gardent la disposition de forces spécialisées.

A la dernière heure, les dépêches de nos correspondants de Washington, Londres et Berlin sur l'accueil fait au plan français de désarmement et de sécurité.

Mort du professeur Babinski (Voir à la deuxième page.)

M. Emile Peigné, directeur du contrôle, de la comptabilité et des affaires algériennes au ministère de l'Intérieur

M. Emile Peigné, chef de bureau au ministère de l'Intérieur, directeur du cabinet de M. Camille Chautemps, est nommé directeur, du contrôle de la comptabilité et des affaires algériennes, en remplacement de M. Génebrier, admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite.

M. Emile Peigné,

qui est age ae

cinquante-deux ans et a débuté en 1902 comme secrétaire particulier du ministre des Colonies, est entré au ministère de l'Intérieur en 1906 comme rédacteur.

Sous-chef de bureau en 1920, après la guerre, qu'il a faite comme lieutenant d'artillerie chef de bureau en 1927, chef-adjoint, à diverses reprises, du cabinet de plusieurs ministres, puis chef de cabinet en février 1930 du président du Conseil, puis, en décembre, du ministre de l'Instruction publique, directeur en juin 1932 du cabinet du ministre e de l'Intérieur, M. Peigné s'est fait apprécier, tout au long de sa carrière, par ses grandes qualités administratives. Sa nomination comme directeur du contrôle et des affaires algériennes est la légitime sanction de son labeur, de son dévouement à l'intérêt public. Elle sera accueillie avec faveur par tous ceux qui, au surplus, connaissent la grande amabilité, la serviabilité courtoise d'un haut fonctionnaire particulièrement estimé et sympathique.

Le voyage de M. Herriot en Espagne M. Edouard Herriot, président du Conseil, se rendant à Madrid, a quitté Paris par la gare d'Orsay cette nuit à minuit. On sait que le chef du gouvernement doit s'arrêter à Poitiers, qu'il quittera aujourd'hui après-midi. Le président du Conseil est accompagné jusqu'à Poitiers par M. Bernier, sous-secrétaire d'Etat à l'Air, tandis que M. Gabriel Alphand, son chef de cabinet; MM. Ray et Ripault, chefs adjoints, l'accompagneront durant tout son voyage.

Avant de monter dans son wagon, le président du Conseil a fait à la presse une courte déclaration Je vais, a-t-il dit, faire aux Espagnols une visite d'amitié. Je suis le représentant d'une vieille République. Je vais en saluer une jeune. Il n'y a rien là que de très naturel.

L'ESPAGNE ENTIERE

DIT LE DOCTEUR MARANON RESERVE A M. HERRIOT UN ACCUEIL ENTHOUSIASTE J'étais allé féliciter mon illustre ami le docteur Maranon qui, le 5 novembre prochain, recevra son bonnet de docteur honoris causa en Sorbonne. Docteur de l'université de Paris! s'est-il écrié, c'est bien le plus grand honneur qu'on puisse me décerner. Si vous saviez comme j'en suis fier! Tous les miens débordent de joie

Mais, d'une modestie qui n'a d'égal que son mérite, le célèbre auteur si jeune et déjà célèbre d'une multitude de travaux bien connus comme l'Essai sur les sécrétions internes et l'Evolution de la sexualité, laissant de côté la question des honneurs, m'a confié, tout radieux, le secret que con-

Le docteur Maranon

naissent déjà les lecteurs du Petit Parisien, à savoir que, mercredi, il aura la grande satisfaction de déjeuner avec M. Herriot à Tolède.

Et c'est ainsi .que, tout naturellement, la conversation a roulé sur le voyage de notre président du Conseil en Espagne.

M. Herriot! il y a déjà longtemps que je le connais, m'a dit M. Maranon. Et daissez-moi tout de suite vous exprimer l'admiration que j'ai pour lui elle est fort grande. J'ai lu et apprécié ses ouvrages. Je suis surtout un fervent admirateur de sa poditique, sagement avancée et si noble.

dvec moi, d'Espagne erttière se réjouit de son arrivée, tous ceua du moins qui aiment la France et qui sont républicains.

Sans doute, les monarchistes et les fascistes de partout auraient été contmts de gêner cette étreinte que la grande République jrançaise, par l'intermédiaire du président Herriot, vient apporter à sa jeune sœur. Mais leur manoeuvre est déjouée. En dépit donc de quelques réactionnaires récalcitrants, la visite de M. Herriot sera unanimement célébrée, et il ne peut en être autrement puisque nos deux pays ont tant d'intérêts communs et qu'üs travtcidient également pour la démocratie et pour la paix.

C'est pour cela que M. Herriot sera acclamé par le peupde espagnol sans distinction de classes ni de partis. Cependant je tiens signaler d'avance l'accueil enthousiaste que lui prépare, en dehors des cérémonies officielles, l'élément intellectuel de l'Espagne moderne. C'est ce milieu, si nourri et si vivant, qui constitue le plus ferme appui de la République espagnnle et marque sa véritable orientation dans le progrès. De là sont sortis les hommes du gouvernement actuel et ceux qui, en dehors de ce gouvernement, sont une aide pour lui et une réserve. C'est cette Espagne nouvelle et cultivée, amie du progrès et circonspecte, qui attend avec le plus d'impatience la visite de la grarade France en la personne du président Herriot. C'est elle qui lui prépare un triomphe. Je m'empresse de transmettre, sans la réduire ni l'étendre, cette déclaration d'un des hommes les plus éminents de la République espagnole. A.-J. LAGOUBIE

M. de Monzie, au cours d'un déjeuner, remet la croix à Mme Yvette Goilbert

ICQKint LE RECEVEUR TQURENCO ANNONCE

QU'IL RENDRA LES TIMBRES OEIL yETOURNÉS

Après avoir attendu quinze mois le privilège de comparaître devant le jury, Jean-Armand- Baptiste Pascal Tourencq, docteur en droit et receveur de l'enregistrement, croit toucher au terme de son martyre volontaire. Mais il ne prêchera pas sa croisade contre l'administration il avait pré- paré un discours en trois cents feuil- lets dactylographiés, auquel ses avocats, M" Henry Torrès et WeillGoudchaux l'ont fermement prié de renoncer. Il ne lui reste, de son séjour à la Santé, que les trois romans inédits qu'il s'est amusé à y écrire. Un voleur ? Ah comme il s'en défend Il ne veut être qu'un « protestataire énergique », et n'a jamais conçu d'autre projet que celui d'attirer sur lui l'attention. On sait que, sur le point d'être transféré du XVIII» arrondissement de Paris à SaintMaur, il est parti en enlevant 5 millions 305.500 francs, soit 4.500.000 fr. en timbres fiscaux et 805.500 francs en numéraire. Sa femme, depuis lors, on le sait, a restitué la plus grande partie de cette somme. Il ne manque plus, si l'on en croit l'enregistrement, que 3.241.115 fr. 27 en timbres. Ce qui suffit, aux yeux de la loi, à constituer un crime.

L'audience débute comme toutes les audiences. L'accusé pose devant les photographes, et sourit. Et l'on appelle les témoins.

Que l'on me permettre, note alors M* Henry Torrès, de souligner un détail qui donne à cette affaire son accent et sa moralité Nous nous contentons des quatre eeu1s témoins cités. par l'accusation Tout le monde, tous ceux qui ont connu Tourencq comme soldat, comme fonctionnaire, et comme homme privé ne peuvent qu'en prononcer le plus vif éloge. Et surtout nous n'avons pas voulu faire le procès de l'administration et apporter ici des plaintes, des ragots ou des rancunes d'employés mécontents.

Parmi les fonctionnaires cités, trois se sont fait excuser

Abandon de poste devant l'ennemi! insinue l'accusé.

M* Torrès ne comprend pas cette triple abstention, a son gré si peu motivée, et qui risque de fausser le cours du procès.

Mais M, Fraisse, partie civile, s'étonne, car il ne s'agit pas, selon lui, d'une philippique de Tourencq contre ses chefs hiérarchiques, mais d'un détournement, d'un crime, et qui doit être sanctionné.

L'incident, un peu vain, se prolonge. Longtemps, la voix de M* Henry Torrès remplit le vaste vaisseau des assises. Enfin, de guerre lasse, l'interrogatoire commence.»

Rétrogradé ?

Tourencq, excellent juriste, a fait ses débuts dans l'Ariège. Il a toujours

Tourencq

été considéré comme un parfait fonctionnaire. En 1914, il aurait pu demeurer à son poste, mais il a préféré s'engager.

Nous n'avons fait que notre devoir glisse-t-il avec modestie. Il s'est battu dans la Somme, en Champagne, puis il a participé à l'expédition de Salonique. Il a été plusieurs fois cité.

En 1920, on le trouve à Hazebrouck, puis à Dunkerque, puis à Limoux, et enfin, dès 1924, au bureau du XVTII* arrondissement, rue Caulaincourt, à Paris. Cette fois, on lui reproche de légers incidents de guichet » il a donné au public une impression de nervosité parfois assez fâcheuse, et l'on a constaté de petites négligences dans sa comptabilité. En somme, rien de très grave.

Receveur hors classe, le c protestataire » pensait finir son service à Paris et arriver sans avatars à sa retraite. Mais une réorganisation fut votée, des emplois supprimés et des fonctionnaires permutés. Du bureau de la rue Caulaincourt, Tourencq fut envoyé à Saint-Maur, où son traitement devait demeurer le même. Il n'était pas seul dans ce cas, mais il fut seul à ne pas accepter cette mesure, assurant qu'il perdait à cette affectation divers avantages 12.000 francs de droits de recherches qui s'ajoutaient à ses émoluments de 44.000 francs.

Ce n'est pas même cette question d'argent qui m'a exaspéré. A Paris, j'étais dans la 21* classe. A Saint-Maur, je retombais dans la 14, classe. Après avoir rôdé dans toute la France pour conquérir mon bâton de maréchal, je me trouvais dans l'obligation de tout recommencer.

Mais, encore une fois, insiste le président Pittié, ce n'était pas là une mesure personnelle prise contre vous, mais une mesure générale. Vous auriez dû recourir au conseil d'Etat Eugène QUINCHE

(La suite d la quatrième page.),

Le lancement du "Normandie" IL A EU LIEU A SAINT-NAZAIRE AVEC UN PLEIN SUCCÈS EN PRÉSENCE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Un père blesse mortellement sa 6lle, âgée de treize ans, puis se tue à coups de revolver Neurasthénique, il était venu du Mana avec son enfant pour passer à Paris les vacances de la Toussaint

Un père, excellent homme accablé par la neurasthénie, menacé de perdre la vue, obsédé par cette hantise que sa petite fille est rongée de tuberculose, quitte le Mans avec l'enfant pour venir à Paris passer les vacances de la Toussaint. Il a laissé, tranquilles, sa femme qu'il aime bien, et sa jeune belle-fille, dans le calme de leur province. Brusquement, il s'affole. Convaincu que la petite est gravement malade, il prévient la mère, qui accourt. Et lui, alors, quand elles sont venues et l'ont rassuré, fait le geste inexplicable; seul de nouveau avec l'enfant, il la blesse grièvement d'un coup de revolver, s'agenouille et se donne la mort.

Il était 21 heures, vendredi, quand Mme Charlotte Giraut, née Duplan. quarante-trois ans, reçut, au Mans, où elle habite, 5, rue du Montoir, un coup de téléphone de son mari. M. Maurice Giraut téléphonait de Paris, où il était parti la veille avec leur fille, ta petite Colette, âgée de treize ans et demi. Chef de bureau au centre de réforme du Mans, il avait, il y a trois semaines, obtenu un congé d'un mois.

-Colette est malade, disait M. Giraut, je ne sais ce qu'elle a. Je suis inquiet. On conçoit, au reçu de ce coup de téléphone alarmant, l'émotion de Mme Giraut. Sans hésiter, elle alla trouver un vieil ami de sa famille, M. Max Boyer, voyageur de commerce, 28, rue Paul-Ligneul, et lui demanda de la conduire à Paris en automobile. Elle partit avec lui et sa fille d'un premier lit, Mlle Simone Chauveau, âgée de vingt ans.

Il était 1 heure du matin quand les trois voyageurs arrivèrent à Paris. Ils se rendirent aussitôt 62, rue Pernety, où Mlle Chauveau, qui est étudiante, loue une chambre et une cuisine dont elle avait Paisse la libre disposition à M. Giraut pendant son séjour à Paris. Montée en hâte, Mme Giraut frappa à la porte. Son mari vint ouvrir Nous rentrons du théâtre, dit-il. Colette dort.

En effet, l'enfant dormait sur un divan.

Mais tu disais qu'elle était malade ?' objecta Mme Giraut.

Elle n'était pas très bien, convint le père, mais tout va bien maintenant. La petite, qui s'était éveillée, embrassa sa mère, qui décida d'emmener l'enfant à l'hôtel avec elle.

(La suite d la deuxième page.) FAVORIT, A M. GINZBOURG, REMPORTE LE PRIX CONGRESS

En haut Kavorit, monté par Dornaletche. En bas M. Glnzbonrg

En troisième page, une dépêche de notre correspondant particulier à NewYork sur la campagne pour la présidence des Etats-Unis.

> Saint-Nazaire, 29 oct. (de n. env. sp.) Ilyaun mois, c'était le canal de la Moselle, qui décuplera l'industrie lorraine il y a quinze jours, c'était le prodigieux barrage de Kembs; qui mettra au service de l'Alsace et de nos régions de l'Est la puissance, maintenant disciplinée, du Rhin; aujourd'hui, c'est, à l'autre bout de la France, le lancement du Normandie, le plus gigantesque paquebot du monde. Le Français, que l'on prétendait si timoré, a voulu faire mentir ceux qui lui prêtaient cette timidité et qui lui refusaient le goût du grandiose. Il travaille, lui aussi, dans le colossal. Le canal de la Moselle, le barrage de Kembs, le Normandie, ces trois manifestations du génie diront aux autres nations que la crise étreint la volonté de travail et de paix de la France pour atténuer les communes misères.

C'est le sens solennel et humain que la présence du Président de la République donne à la noble cérémonie d'aujourd'hui. Puisse le monde entier le comprendre.

La France l'a compris. La Bretagne, que le train présidentiel vient de traverser, l'a compris. La voici envahie, aujourd'hui, par une armée innombrable de gens hommes, femmes, enfants que le grand événement a attirés. Les trains spéciaux, partis de tous les points de la France, ont amené cette armée. Toute la nuit, des autos ont roulé sur les routes. Un ciel d'azur très tendre, à peine voilé par places de petits points grisâtres, un air limpide et doux. Le train présidentiel, un beau train bleu, avait été composé par les soins attentifs de la compagnie d'Orléans, que représentait son éminent directeur, M. Henry Gréard son distingué secrétaire général, M. Frédault, et le chef de l'exploitation, M. Baillargues, et par la compagnie des Wagons-Lits, qui avait délégué son sympathique directeur général, M. Caron Snov, et le très aimable M. Bugniet, directeur des services de Paris. Le beau train bleu, qui s'était arrêté quelques instants à Nantes, pour permettre à Mme Albert Lebrun d'y prendre place, est arrivé à Saint-Nazaire à l'heure exacte 9 h. 30.

Et la troisième chose qui frappe les yeux, que l'on a aperçue déjà de très loin, c'est la haute silhouette noire et rouge du Normandie, qui, semblable à une colline, domine la ville et semble l'écraser de sa masse et de sa hauteur.

Sur le quai de la gare où l'attendaient le maire, M. Blancho et les invités, MM. Leygues, Léon Meyer, Julien Durand et les représentants du département de la Loire-Inférieure et des départements voisins, lé chef de l'Etat prend la tête du cortège, suivi de MM. André Magre, secrétaire général de sa maison civile du général Braconnier, secrétaire général de sa maison militaire du contre amiral Le Bigot et du colonel Garin, attaché à sa personne; de MM. de Fouquières, directeur du protocole Thomé, directeur de la sûreté générale, etc. C'est alors la visite des Ateliers et des Chantiers de Penhoët, berceau du Normandie, un des chantiers qui s'étendent sur des centaines d'hectares, qui sont toute une' cité d'activité, de travail et de prospérité. Une pauvre grille de fer marque l'entrée de cette ville de fer. Aux applaudissements de la foule, M. Albert Lebrun pénètre dans ce fracas de marteauxpilons, de turbines qui ronflent, qui grognent, qui hurlent et qui travaillent sous la sage vigilance de ces cinq mille ouvriers de qui l'intelligence conduit et dirige l'inconscience de ces machines. Dans la cour d'honneur encombrée de ferrailles, M. Fould, président de la Société des Ateliers de SaintNazaire-Penhoët M. le gouverneur général Olivier, président de la Compagnie Générale Transatlantique, reçoivent le Président de la République, à qui M. Coqueret, ancien ingénieur de la marine, explique, en une conférence très savante et très simple, ce que sont les Chantiers de Penhoët. Ils sont, pour employer une expression à la mode, quelque chose de formidable. Dans un hall immense, des machines taillent, rognent, coupent, percent, ajustent et font jaillir, sous l'action des chalumeaux, une e éblouissante pluie de feu. Et ce trou que l'on perce, et cet écrou que l'on rive, et cette plaque d'acier que l'on martèle, et cette chose informe que l'on façonne, mais qui, pour nous, n'a pas encore de nom, fera partie demain d'une des pièces d'un paquebot.

D'un paquebot qui sera semblable à cet !le-de-France que le chef de l'Etat maintenant admire et que Mme Albert Lebrun visite, et qui, géant hier, semble aujourd'hui un nain à côté de la coque, pourtant inachevée, nue, de

son frère le Normandie. Puis M. Joubert, président de la chambre de commerce, fait au chef de l'Etat l'exposé technique de l'activité commerciale et sociale de Saint-Nazaire, sa capacité de construction, son intérêt national. Le banquet

Puis c'est le banquet, servi dans la salle d'honneur des Chantiers de Penho£t. Plus de cinq cents convives appartenant au monde parlementaire, maritime, industriel, c o m m ercial et régional s'y trouvent réunis.

A l'heure des discours, M. Fould prend le premier la parole et dit notamment

Tout à l'heure, la très aimable marraine tranchera le dernier lien qui unit encore le Normandie à la terre et je suis sûr que vous partagerez notre sentiment à la pensée que l'industrie

Le baptême

française est la première dans la monde à lancer un navire de cette importance. Vous vous représentez notre angoisse au moment où nous mettrons en mouvement une masse dont le poids atteint près de quatre fois et demi le poids de la tour Eiffel. Après lui le gouverneur général Ollivier dit, en termes élevés, la portée essentiellement nationale de la réalisation du Normandie

Chacun de nos paquebots est un salon international ou, dans un cadre français, à l'ombre du pavillon français, les élites du monde entier tiennent un congrès permanent de la paix. Ainsi nous servons notre pays de la manière et dans les voies qui conviennent le mieux à son génie et à ses traditions. Nous le servirons plus efficacement encore dans quelques mois, lorsque, sous le gracieux marrainage de Mme Albert Lebrun, le plus puissant instrument de notre politique navale aura rejoint son poste de travail sur l'Atlantique.

Puis le ministre de la Marine marchande, M. Léon Meyer, dit les efforts que la France a accomplis pour la rénovation de sa marine marchande que la guerre avait en partie réduite. Discours de M. Léon Meyer

Après avoir dit que la présence Élu Président de la République donne au lancement du Normandie sa signification nationale et « traduit clairement l'attachement du pays pour l'œuvre que poursuit la France en s'unissant par l'aide de la mer à tant de pays et de peuples qui accueillent son génie après avoir adressé ses hommages à Mme Lebrun, marraine du Normandie, et avoir excusé M. Herriot, M.Léon Meyer remercie ses collègues, MM. Georges Leygues, Albert Sarraut, Julien Durand, Germain-Martin, ainsi que M. Louis Rollin, ancien ministre de la Marine marchande, les commissions parlementaires, M. Haarbleicher, directeur de la flotte de commerce au ministère de la Marine marchande; le gouverneur général Olivier, etc. Puis M. Léon Meyer poursuit

Certes, comme l'a bien précisé M. le président Fould, ce n'est déjà pas en soi-même un événement banal que de lancer à la mer une masse aussi imposante, dont les caractéristiques sont trop connues déjà de vous et de l'opinion publique pour que je les rappelle en détail ici.

Etait-ce l'heure, a-t-on objecté, de faire courir à une parcelle de la richesse française un risque aussi manifeste car, enfin, l'utilisation du Normandie reste en dernière analyse une utilisation commerciale au moment même où le bilan des épreuves dans lesquelles une partie de l'avoir national a sombré peut paraître aussi inquiétant?

M. Léon Meyer évoque alors quelques chiffres qui justifient la confiance dans l'avenir de l'armement français. Après avoir dit que nos ports et notre marine sont les premières victimes de la politique des contingentements et de l'élévation des barrières douanières, le ministre de la Marine


marchande souligne le soutien apporté par l'Etat aux constructeurs français pour la défense des chantiers nationaux.

Enfin, le Président de la République se lève et, en même temps que lui, toute la salle qui l'écoute debout. Discours de M. Lebrun

Ce sera une minute singulièrement émouvante et qui marquera dans les anr.ales pourtant si riches de notre marine marchande que celle où, échappant définitivement aux liens qui le retenaient encore captif sur sa cale, le monumental Normandie va lentement glisser le long de ses couettes de chêne et, dans un majestueux embrassement, se confier aux flots impatients de le recevoir.

Grande journée aussi pour la Compagnie Générale Transatlantique et dont elle a le droit de concevoir un légitime orgueil.

Journée glorieuse encore pour tous ces constructeurs d'élite, ces savants ingénieurs, ces dessinateurs patients et appliqués, ces ouvriers avisés qui, au prix do mille efforts et de difficultés sans nombre, travaillant sans relâche sur des plans sans cesse perfectionnés, ont au l'audace de concevoir et le génie de réaliser ce géant de la mer qui sera demain le plus grand, le plus rapide paquebot du monde, et en qui nous aurons plaisir à saluer le chef-d'œuvre magnifique de nos chantiers de SaintNazaire.

C'est enfin un événement particulièrement important et significatif pour notre industrie de constructions navales, qui se trouve aujourd'hui à l'honneur parce qu'elle a bien mérité du pays. Aussi ai-je tenu à venir souligner par ma présence l'intérêt que présentait pour la nation la cérémonie de ce jour, et à consacrer moi-même, à côté des membres du gouvernement qu'inspirait le même désir, la nouvelle nef marchande, la superbe cathédrale flottante, comme l'écrivait naguère Edouard Herriot, qui portera demain nos couleurs à travers l'océan Atlantique.

Cet honneur lui est bien dû. H a droit à toute notre admiration, ce beau navire de près de soixante-quinze mille tonneaux de jauge brute, de trois cent treize mètres de long, de cent soixante mille chevaux vapeur de puissance, avec ses onze ponts, ses chaudières, ses turbines, ses alternateurs, ses moteurs d'hélice, aes appareils de manœuvre électriques, comme aussi le luxe d'aménagement qu'on nous promet quand il sera terminé.

Il voguera hardiment vers la grande Amérique, jadis si loin de nous par delà les vastes mère, si proche aujourd'hui, non seulement parce que la science en diminue constamment la distance en accroissant la rapidité des engins mis en ceuvre, soit qu'ils fendent toujours plus vite les flots familiers d'une mer domptée ou qu'ils conquièrent en plein vol les espaces infinis du ciel, mais aussi parce que, de plus en plus, un même idéal et de communs désirs unissent les cœurs de deux grands peuples dont les mains aspirent à se joindre à travers l'Océan. Puissions-nous entendre bientôt sonner l'heure où le Normandie, quittant pour la première fois les côte* de France, ira saluer affectueusement de son pavillon aux trois couleurs le drapeau étoilé à la flamme amie qui flotte à l'entrée du port de New-York.

Pour l'instant, abandonnons-nous à la joie naturelle, à la fierté légitime de l'œuvre si délibérément entreprise et si magnifiquement poursuivie à ce jour. Saluons l'imposante unité qui apporte une si opportune et si large contribution au développement de notre flotta marchande, et qui marque la volonté de la France de garder son rang parmi les grandes nations maritimes.

Certes, la dureté des temps a, ici comme ailleurs, singulièrement ralenti l'activité de la marine. Trop de navires dorment désarmés dans nos ports. Mais des heures meilleures reviendront, qu'annoncent déjà des signes avantcoureurs et dont le monde hâterait l'avènement, s'il lui plaisait d'écarter de son horizon certaines questions troublantes maintenant inopportunes pour se consacrer d'un même coaur à l'oeuvre nécessaire de convalescence économique.

Messieurs, je bois à la brillante carrière du Normandie. Des rives de la Loire, où il est né, et où les mains expertes de vos ouvriers vont le parer de ses derniers aménagements suivant les meilleures aspirations de l'art et du goût français, je salue, par delà les terres bretonnes et normandes, les rives de la Seine où l'attend son port d'attache. Je forme des voeux pour que, dans le grand mouvement International de voyageurs qui unit l'Europe à l'Amérique du Nord, il conquière la place que lui mériteront ses éminentes qualités.

Enfln, j'ai à cœur d'envoyer mon salut affectueux à notre marine militaire qui, par l'aimable et gracieuse attention de mon éminent ami M. Geor-' ges Lêygues, a pris une part ni heureuse à cette fête magnifique de notre marine marchande.

Le banquet terminé, le Président de la République se rend à la tribune d'où il va assister au lancement du plus grand paquebot du monde, un paquebot français. Jean ROGIER. LE LANCEMENT

Saint-Nazaire, 29 octobre.

D'UN Du NOS SNVOTÉS SPÉCIAUX

De bonne heure, ce matin, SaintNazaire a été envahi. Aux invités officiels, annoncés par les coups de canon, se mêlait la foule des curieux qui a débarqué toute la matinée des autocars, des carrioles et des trains. Un soleil inespéré et surtout l'absence de vent devaient favoriser les opérations de lancement. Une très forte brise est ce que redoutent le plus les ingénieurs en la circonstance. Comme le navire est encore dépourvu de ses machines, de ses hélices et de son gouvernail, il m comporte, dès qu'il est lancé, comme Sne épave dont le vent s'empare. Plus le bateau est élevé sur l'eau, plus le

24. Feuilleton du Petit Parisien, L'ÉTOILE -) I grand roman ln«iltt Gaston-Ch. RICHARD PREMIERE PARTIE

UN FILS PRODIGUE

XII (suite)

Fiançailles

Il te sera dit François. Les fauvettes de roseaux ont déjà quitté l'étang pour aller se nicher dans les murs, et elles ne cessent d'y entaeser du foin, du duvet, des mousses, des floches de laine laissées par les moutons aux épines des buissons. C'est un signe quasi Infaillible.

Vraiment ? dit EHane.

Il a bien rarement trompé mon père, qui me l'enseigna et qui le tenait du sien dit François. Ce sont là de ces vieilles observations rurales qui font rire nos modernes météorologistes, mais qui ont bien leur valeur. Les bêtes possèdent un instinct quasi infaillible pour bien des choses.

Chut dit Eliane, l'aiguille en l'air. Elle tendit l'oreille au bruit d'une porte qui se refermait. Des pas couplés Copyright By Oaston-Ch. Richard 1932. Traduction et reproduction interdit*» en tous pays.

danger est redoutable. Ainsi le mauvais temps serait capable de le drosser contre les écueils et de compromettre, son entrée dans le bassin à flot dont la construction a été entreprise spécialement pour recevoir le Normandie. Je suis arrivé tôt sur la cale, pour regarder encore, tout à mon aise, le formidable ouvrage d'acier. Les visiteurs qui le voient pour la première fois sont confondus par ses proportions. Néanmoins, rien n'est plus gracieux, plus svelte, que cette masse dont la partie centrale est une abrupte falaise et dont les flancs s'arrondissent vers l'arrière, s'amenuisent vers l'avant pour présenter le profil d'une faux et s'épanouir quand on le regarde de trois-quart dans le mouvement d'une voûte ogivale.

A la base, les tôles, revêtues d'un ignoble sang de bœuf, se gonflent et, par de savants assemblages, s'incurvent, forment les quilles de roulis et, comme des nageoires caudales, les supports d'arbres de l'arrière.

Au-dessus de la ligne de flottaison, la couleur change. Elle est d'un brun de chaudron dans lequel les lignes superposées des hublots font un pointillé noir qui suit la courbe des hauts bords.

Cette différence de ton marque la limite entre les œuvres vives qui sont submergées et les oeuvres mortes qui sont au-dessus de la surface.

Parfois, un levrier apparaît par un des orifices et on le trouve si éloigné, si petit, qu'on se rend compte soudain des dimensions surhumaines du bâtiment.

Ce matin, avant le jour, les tas de bois qui portent la quille, et sur lesquels le navire, depuis deux ans, a grandi de jour en jour, ont été attaqués à la hache. Le paquebot, privé de ce support, s'est abaissé lentement et le berceau est entré en contact avec les glissières suiffées. Par endroit, celui-ci repose sur des sacs de terre dont la surface de frottement s'oppose au glissement sur la cale. Au dernier moment, un jet d'eau fondra le contenu de ces sacs et l'ultime obstacle disparaîtra.

On voit que les procédés employés pour mettre à la mer une nef de cette importance sont extrêmement simples. Les anciens, qui se servaient du plan incliné, en savaient tout autant que nous sur ce point.

Plus de deux heures avant la minute fixée, les ouvriers ont commencé à abattre les accores on appelle ainsi les étais qui, sur quatre rangées, s'arc-boutent à la coque pour la maintenir en équilibre.

On voit les hommes, par groupes d'une vingtaine, tirer sur le bois des pieux qui glissent dans le sol friable et s'écroulent les uns après les autres. Ces ouvriers sont presque tous originaires de la Brière, de ce mystérieux pays de marais qui s'étend au nord de Saint-Nazaire et qui, par une bizarre fantaisie du sort, produit depuis cent ans les meilleurs charpentiers de la marine du monde. Ce sont eux qui, en 1864, sur ce même chantier, construisirent, pour la Compagnie Transatlantique, le paquebot mixte qui reçut le nom d'Impératrice-Eugénie. Le bateau qui s'achève aujourd'hui est leur œuvre et cette fête est leur fête.

Pendant que les invités grimpent à l'assaut des tribunes, les équipes, suivaut un horaire calculé à une minute près, manœuvrent au signal des clairons tandis que, sur le seuil de la tribune officielle, à la passerelle aménagée pour l'ingénieur en chef, les haut-parleurs grondent des ordres Aux accores Abattez »

J'ai revu, solitaire, silencieux, modeste, au milieu de la fièvre qui gagne à mesure que le moment approche, l'ingénieur en chef sur les épaules duquel pèse la responsabilité de l'entreprise. Il était pâle comme quelqu'un qui a peu dormi et ne pensait, vieiblement, qu'à l'événement qui se prépare. Des coups de sifflet, qui scandent l'effort des manœuvres, se mêlent à ia musique des équipages de la flotte. Dans le va-et-vient, rejeté de-ci, de-là, par les nécessités du travail, le clergé s'avance, précédé d'un enfant de chœur et d'un gardien. La poussière que soulèvent les pieux qui s'abattent autour l'environne. Les personnages entourant la marraine, Mme Lebrun, viennent à sa rencontre et le groupe s'achemine sur la coque qui surplombe la cale. J'aperçois le bras du prêtre qui s'élève pour bénir, par-dessus les képis et les chapeaux du groupe officiel.

Le clairon retentit à nouveau au loin.

Mme Lebrun vient de couper avec une paire de ciseaux d'or un ruban trioolore qui retenait la traditionnelle bouteille de champagne destinée au baptême. Mais ce n'est qu'un mince détail.

Sur la mer qui grise, les remorqueurs de la Compagnie Transatlantique ont pris place sous leurs grands pavois. Le ciel s'est assombri et la fanfare, cachée quelque part. reprend de plus belle.

J'attendais encore quelque préparatifs solennels, un geste grave, à la hauteur des circonstances, mais rien Le bateau, maintenant, n'a plus rien pour le soutenir et se maintient dans un équilibre prodigieux.

Sans que la foule se soit attendue à quelque chose, le haut-parleur s'est éerlé « Aux clés Abattez » Je reconnais la voix blanche de l'ingénieur. Dans l'ombre, sous le navire, quatre ouvriers se sont mis à frapper

sonnèrent sur le dallage de pierre jaune et blanc du grand vestibule.

C'est Christiane et c'est ausssi Merry, dit-elle enfin.

Ils vont se faire secouer, ces deux-là, dit languissamment Violaine. En voilà deux traînassons Ils viennent d'où ça, à ces heures Indues ? Il faut les corriger. Ah mais

Elle secouait drôlement sa tête brune, aux boucles serrées, tout en partant.

Eh bfen corrige-les toi-même, jeune démon dit EHane.

Pas moi Papa Qu'il prenne son fouet. Moi, suis trop bien tci Pas bouge Commence à rôtir. Envie de faire ronron.

Elle ronronna, comme une chatte, en se pelotonnant aux pieds de sa mère. Pas bouge répéta-t-elle. Fait trop bon près de maman, veux pas bouger Aurais froid dans le dos. Brrrr Bonsoir, père Bonsoir, maman Bonsoir. Violaine.

B'soir dit boudeusement Violaine. Suis dans la fâche

Oui Pourquoi chérie T dit Merry, avec un sourire.

M'avez plaquée comme une vieille commode Eté tous les deux traîner tout seuls dans les rues, ronchonna la jeune ftlle. Quoi vous avez fait, hein 1 galvaudeux ?

Oui, qu'avez-vous fait ? demanda Eliane, et d'où venez-vous ?

Parle, toi dit Christiane, avec un beau sourire heureux, si tendre et si doux que le coeur d'Eliane, brusquement, se mit à battre vite dans sa poitrine.

Non, toi dit Merry.

Violaine se redressa, sérieuse tout coup.

Donne-mot ta>place, Violaine dit Christiane.

sur les verrous qui retiennent le paquebot sur la pente et les quatre pièces de bois tombent à la fois. A peine cela est-il fait qu'un nouveau commandement se fait entendre « Aux tins de sel Ouvrez » L'eau s'écoule. Le sel fond. Toute la Cale se met à craquer sous la semelle du géant. Le suif bave entre les patins et la glissière. Lentement, si lentement que tout d'abord on n'a rien vu, le monument s'est mis en route sans bruit. Avec une majesté admirable, il s'en va vers son élément. Il y a une seconde où l'on n'en croit pas ses yeux. Resterait-il en route ? Non pas. Les câbles qui tirent sur le sol deux cents tonnes de chaînes destinées à le traîner rampent dans le sable. La stupeur est le sentiment qui domine devant ce prodige, cette victoire de l'intelligence. A peine quelques bravos. Point de musique. Sans heurt, il défonce la mer par l'arrière l'écume l'entoure. J'aperçois une vague énorme qui submerge les assistants. Sur la cale, la fumée du suif enflammé s'élève. Puis, quand l'avant seul reste porté, on entend le berceau qui craque. A la fin, toute son immense silhouette se relève. Il flotte. Il vogue et s'éloigne, voilé par la pluie qui commence à tomber tandis que ses congénères, de toute la force de leurs sirènes, lui souhaitent la bienvenue en leur monde marin.

Doucement, tl entre dans l'eau qui, désormais, va être son domaine. A l'angoisse qui, pendant quelques minutes, avait étreint les spectateurs succède un enthousiasme qui se traduit par des hourras et des applaudissements frénétiques.

Revenue dans la tribune, l'heureuse marraine du Normandie reçoit, en récompense de son geste qui a porté bonheur au gigantesque paquebot, un affectueux baiser du Président de la République, qui a peine à contenir sa joie et sa fierté.

La grandiose cérémonie est terminée, mais il reste un dernier devoir è. accomplir remercier ceux qui furent les bons ouvriers de ce travail gigantesque.

Ce devoir, le chef de l'Etat et M. Léon Meyer, ministre de la Marine marchande, l'accompliront à l'atelier de voilerie où un vin d'honneur est offert aux délégations de contremaîtres et d'ouvriers qui ont été les artisans de cette admirable couvre française.

M. Léon Meyer prononce, à cette occasion, des paroles de reconnaissance émue et c'est fini. Tandis que la foule, encore émue, suit les évolutions du nouveau géant des mers, M. Albert Lebrun s'embarque avec sa suite sur un remorqueur qui le conduit sur l'autre rive de la Loire, à la gare où le train présidentiel attend.

M. et Mme Albert Lebrun y prennent place, tandis que la musique de la flotte fait entendre une dernière Marseillaise.

Le train s'ébranle aux acclamations d'une foule massée derrière toutes les barrières. Claude BLANCHARD. LE RETOUR A PARIS

DU PRESIDEHT DE LA REPUBLIQUE Le Président de la République, revenant de Saint-Nazaire, est arrivé hier soir à la gare d'Orsay à 22 h. 30. Il a été salué par MM. Herriot, président du Conseil René Renoult, garde des Sceaux Chautemps, ministre de l'Intérieur le général Gouraud MM. Renard, préfet de la Seine; Paul Guichard, directeur général de la police municipale, représentant M. Chiappe, etc.

Le chef de l'Etat, qu'accompagnait Mme Albert Lebrun, est rentré immédiatement il. l'Elysée.

CONSEIL DE CABINET Les ministres et sous-secrétaires d'Etat ont tenu un conseil de cabinet hier, de 10 heures li 13 heures, au ministère des Affaires étrangères, M. Herriot a fait connaître les idées qu'il se propose de développer dans le discours qu'il prononcera aujourd'hui, à l'occasion de son voyage à Poitiers, où Il sera accompagné par Mil. Marchandeau et Bernier.

Le président du Conseil jettera un coup d'oeil d'ensemble sur les problèmes actuels financier, économique, outillage national, d'une part, quest i o n s extérieures et désarmement d'autre part. Cette dernière partie sera d'ailleurs la moins développée, en raison du débat qui a eu lieu vendredi, et ce qui reste à en dire devant être réservé pour Genève.

Le Conseil a poursuivi la mise au point des derniers budgets réservés guerre, air, marine.

Le conseil a poursuivi l'étude des questions économiques et financières qui doivent faire l'objet des délibérations ultérieures du Parlement. M. Abel Gardey, ministre de l'Agriculture, a exposé les lignes essentielles de la réponse qu'il fera la semaine prochaine aux auteurs d'interpellations sur la crise du blé et de l'agriculture. Le conseil a désigné M. Abel Gardey pour présider la cérémonie d'inauguration de l'exposition agricole et florale de Lyon, le 6 novembre, et M. Justin Godart pour présider le banquet organisé à l'occasion de cette manifestation, le 9 novembre.

Le prochain conseil de cabinet aura lieu le lundi 7 novembre, à 10 heures, au Quai d'Orsay, et le prochain conseil des ministres, sauf imprévu. le lendemain, 8 novembre, A l'Elysée.

Pourquoi ? demanda ta jeune fille. Elle s'écarta un peu. Christiane s'aganouilla sur le coussin, cacha son front dans le giron d'Eliane et demeura là, un instant, à se recueillir. Puis elle se redressa et, tendant les bras à la mère des deux jeunes gens, dit, d'un accent tendre et grave

Embrassez-moi., maman 1 Maman

Ce seul mot frappa Eliane au cœur d'un choc merveilleux, doux et fort, fit ae redresser François et Violaine. Car jamais, jusque-!à, Christiane. n'avait donné ce doux nom à Eliane Saihtyvraie. Elle l'appelait Marraine », ou « Tante chérie », mais point maman.

Embrassez mol, mèra 1 répéta Christiane. Et dites-mol que vous me voulez bien pour ftlle.

Mon Dieu dit Ellane, m'avezvous donc exaucée ?

Elle se pencha sur Christiane, l'enserra dans ses bras, la garda contre son cœur, tout en posant ses lèvrea aur le beau front qui s'inclinatt devant elle. Merry dit François, en regardant son fils. Est-ce donc vrai ?

Embrasse-moi, toi aussi, père, dit Merry, Et pardonne-moi tout le mal que je t'al fait. Et bénis Dieu, qui a permis que cet ange fût placé sur ma route, à l'heure ou peut-être j'aillais être tenté par l'Esprit du mal. Une étreinte unit le père et le fils. Eh bien et mo1 ? dit Violaine, avec un sourire qui voilait mal son émotion. On m'oublie encore 1 Oh non dit Christiane, en se relevant. Viens, sœur chérie, toi qui toujours fus pour moi la plus douce et la meilleure des amies.

Elles s'enlacèrent, échangèrent un baiser pendant que Merry recevait le baiser tremblant de sa mère.

LE DRAME

DE LA RUE PERNETY SUITE DS LA PREMIÈRE PARU

M. Giraut fit observer qu'à cette heure, mieux valait laisser dormir Colette rue Pernety.

Je ne bouge pas d'ici, ajoute-t-il, allez à l'hôtel tous les trois, et demain matin à 9 heures, rendez-voua général ici. On déjeunera ensemble.

Ainsi fut fait. Mme Giraut, MUe Chauveau et M. Boyer gagnèrent l'hôtel Edouard-VII, place de Rennes, où ils passèrent la nuit.

A 9 heures, le lendemain matin, les trois voyageurs arrivaient rue Pernety. Ils heurtèrent à la porte. Pas de réponse. Pensant que M. Giraut et Colette étaient descendus pour aller chercher des croissants pour le petit déjeuner, ils allèrent se promener dans le quartier.

Un quart d'heure après, Ils remontaient. Toujours pas de réponse. M. Boyer, ayant cbllé son oreille à la porte, crut entendre des râles. Bouleversée, Mme Giraut fit appeler un serrurier. Bientôt, la porte fut ouverte. Les craintes n'étaient que trop fondées. Sur le divan, la petite Colette, le visage et ses lunettes couverts de sang, râlait. Agenouillé, la tête sur les pieds de t'entant, plié en deux, M. Giraut était inanimé. Il tenait dans sa main droite un pistolet de 7 mm. 65. Partout du sang.

M. Giraut était mort. Il s'était tiré deux balles dans la tête après avoir tiré sur sa fille, qui respirait encore. M. Veber, commissaire de police de Plaisance, accourut sur les lieux. Il fit transporter l'enfant à Broussais. où fut pratiquée en vain la transfusion du sang, car Ja pauvre petite devait succomber à 15 heures.

Sur une table, on trouva une lettre datée du 29 octobre, adressée au commissaire de police.

« Ma fille, écrivait M. Giraut, étant atteinte de tuberculose pulmonaire, et moi-même menacé de perdre la vue à brève échéance, j'ai décidé de mettre fin à nos jours pour que nous ne soyions pas une charge à ma chère compagne.

Cette dernière doit venir 62, rue Pernety ce jour, 29 octobre 1932, entre 9 heures et 10 heures du matin. Vous pourrez l'attendre avant de décider ce que vous devez faire de nos corps, Si, comme je l'espère, nous sommes morts au moment de vos constatations. » Une deuxième lettre était adressée à Mlle Simone Chauveau.

« Pardonne.tqot, y était-il dit, d'être venu chez toi accomplir un geste mélodramatique. J'ai choisi ta chambre plutôt qu'une chambre d'hôtel parce que j'ai cru ainsi éviter les poursuites pour dommages et intérêts par un hôtelier. Avant de te quitter, je tiens à te dire encore une fois merci des bonnet attentions que tu as eues pour moi ces dernières semaines.

Dis à maman, ajoutait un post-scriptum, où est la petite réserve dont je t'ai parlé. »

Mme Giraut, dont on conçoit l'affreuse douleur, a été entendue, ainsi que Mlle Chauveau et M. Boyer. Il ressort de leurs déclarations que le désespéré souffrait depuis cinq ans d'une maladie des yeux et était menacé de perdre la vue.

La mort du professeur Babinski, La science médicale a été hier durement frappée en la personne du professeur Joseph Babinski, membre de l'Académie de médecine, commandeur de la Léglon d'honneur, décédé en son domicile. 170 bis. boulevard Haussmann. D'origine polonaise, mais né à Paris le 17 novembre 1857, Joseph Babinski,, au cours de ses études médicales, fut un des brillants élèves de Charcot, dont il devint le chef de clinique à. la Salpêtrière et auquel il devait, par la suite, succéder au service de neurologie de l'hôpital de la Pitié. Il allait, d'ailleurs, apporter de notables modifications aux théories du maître en limitant l'hystérie aux phénomènes dus à la suggestion. La neurologie doit également au docteur Babinski la découverte de plusieurs précieux moyens de diagnostic dans l'étude des maladies nerveuses tel le signe de Babinski qni permet de différencier des simples névroses les affections de la meeile épinière ou du cerveau; tel, également, le « syndrome de Babinski », qui permet de déceler le tabès à ses débuts. Ces découvertes sont dues aux remarquablea travaux qu'il poursuivit sur les réflexes, et qui en firent un des maîtres de la neurologie. Il fut d'ailleurs un des fondateurs de la Société de neurologie.

Elu membre de l'Académie de médecine en 1914, le professeur Babinski, dégagé de toute obligation militaire, en raison de son âge, se consacra neanmoins avec un admirable dévouement aux commotionnés et blessés nerveux pendant toute la guerre.

Plusieurs académies et sociétés savantes étrangères avalent tenu à le compter parmi leurs membres. En 1925, notamment, il avait reçu le titre de professeur honoris causa de l'université polonaise de Wllno.

La protection de nos frontières Une délégation de la commission de l'armée vient d'inspecter les ouvrages de défense de la frontière entre Metz et Calais. M. Tranehand, questeur de la Chambre, qui faisait partie de cette délégation, a fait aux journalistes de Châtellerault, circonscription qu'il représente à la Chambre, des déclarations d'après lesquelles « ces ouvrages sont conçus avec méthode et doivent assurer la plus grande sécurité de nos frontières. Iid peuvent, a-t-il ajouté, être considérés comme des facteurs de paix. Tous ses collègues, à quelque opinion qu'ils appartiennent, qui ont procédé à l'inspection des fortifications de la frontière, partageant en tous points son opinion. L'imprasslon laissée par leur visite est tout à fait satisfaisante ».

Et maintenant dit François, en attirant Christiane à lui, dites-nous ce qui s'est passé et comment il se fait que partis, l'un de son côté, et l'autre du sien, vous revenez ensemble ici, ce soir et. tlancés Je voudrais bien comprendre, moi

Je vais vous le dire répondit Merry. C'est très simple. Christiane est venue, tout à fait fortuitement, sur la terrasse, d'où je contemplais le Mont-de-Jullegaard et la ville et ce qui l'tntoure. J'étais plus triste que mélancolique et plus ennuyé que rêveur, je le confesse très humblement. On n'a pas vécu impunément la via que j'ai menée à Paris, dans le bruit, la gaîté. les lumières, la vie tourbillonnante et acile d'un oisif uniquement occupé à jeter l'argent par les fenêtres, sans que la majesté silencieuse du soir d'automne, mourant au ciel, sans que la masse du mont, l'humilité de la petite ville, couchée, bien sage au bord de sa rivière, vous serrent le coeur. La pensée de vivre là, dans le travail monotone, m'oppressait lourdement et malgré moi je me tournais, avec une espèce de délectation morose, vers le souvenir de ce qui fut et qu'un récent incident, que vous n'ignorez pas, a ranimé.

I1 se tut, ne recueillit un moment, puis dit en prenant la main de Christiane.

C'est alors qu'elle est venue. Elle a compris ce qui se passait en moi. Elle m'a parlé simplement, sévèrement, rudement même, et je me suis cabré tout d'abord sous sa parole. Et puis, j'ai compris qu'un sentiment plus haut et plus puissant qu'une simple amitié d'enfance, en dictant ses paroles, lui faisait défendre son bien

Merry dit Christiane rougissante.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvent sera ravivée par la Coloniale et les Bigors.

Cérémonies religieuses Service pour l'Union nationale des combattants, 10 heures, Notre-Dame-de.9-Victoire». Pour l'Amicale des et 120e B. C. P., 10 heures 45, chapelle des Invalides. Association chorale protestante, 16 h. 40, 147, rue Saint-Honoré.

Pèlerinage des Vétérans des armées de terre et de mer, 9 h. 45, cimetière d'Ivrysur-Seine.

Transfert de la croix de guerre à l'Ecole nationale des arts et métiers, 14 h. 30, 151, boulevard de l'Hôpital.

Grand»* Quinzaines des Boulevards. Réunions: L'Art pour tous, 10 heures, 2, avenue Portalis. Meeting de la F. N. des groupements des petits commerçants, 15 h. 30, gymnase Huyghens. Union chrétienne des jeunes gens, 20 h. 45, 14, rue de Trévise.

Fûtes, concert», bail La Garonne, 14 heures, rue Saint-Didier. -Paris Morvan, 14 heures, 8, rue Jean-Goujon. Les Pupilles des Pyrénées, 14 heures, mairie du VIe. Comité des loisirs de la R. P., 14 h. 30, 24, rue Saint-Victor. Fête pour les enfants de l'école Théophile-Rousael. à Sartrouvilie, organisée Société des Gars du Nord, 14 heures. 18. rue Cadet. Association orchestrale des musiciens chômeurs, 17 h. 16, 64, rue du Rocher. La Morvandelle, 14 heures, 275, avenue Daumesnil.

Banquets Association nationale des officiera en retraite, 12 heures, 12, rue de Poitiers. Gars et violettes normands (cinquantenaire du no^te Ftrnanri Holley), 12 h. 30. hôtel Bohy-Lafeyette). Courses à Longcharop, à 13 h. 30 L'Association des anciens combattants engagés volontaires étrangers dans l'armée française, qui groupe des survivants de cinquante-deux nationalités, ravivra la flamme du Souvenir à l'Arc de Triomphe, demain soir à 18 h. 30, en présence de M. Paul-Boncour, ministre de la Défense nationale, et du général Gouraud, président du comité de la flamme.

On nous Informe que les magasins du maître fourreur BRUNSWICK resteront ouverts toute la journée aujourd'hui dimanche, demain lundi, et mardi 1er novembre, jour de la Toussaint. A cette occasion, grande exposition de manteaux et fourrures en tous genres. Retenez donc bien l'adresse Fourrures BRUNSWICK, seule maison à Paris, 62, boulevard de Strasbourg, près de la gare de l'Est.

MIEUX, MEILLEUR MARCHE Les Ets Allez frères AU CHATELET, resteront ouverts le mardi novembre, jour de la Toussaint

Exposition de cuisinières et de tous articles de ménage, chauffage, et ameublement.

Prix exceptionnels.

Du doctestr Abelly, à Avignon Quand, au soir d'une longue vie, On voit que tout est vain hochet, On n'a plus qu'une seule envie, Déguster du « Cherry-Rocher » La vente annuelle de soldes de la GRANDE MAISON DE BLANC, place de l'Opéra, si attendue et si appréciée, sera divisée en deux journées, afin d'atténuer les inconvénient» d'une trop grande affluence. Demain 31 octobre, à partir de 9 heures du matin, vente de tous les tissus de nos manutentions; les soieries valeur 50 et 150 fr. le mètre seront soldées en trois lots 10, 15 et 25 fr. le mètre. Les lainages pour robes et manteaux provenant des maisons spécialisées en haute nouveauté seront soldés, quelle qu'en soit la valeur, au prix unique de 20 fr. le mètre. Les tissus pour rideaux, soldés avec des rabais de 50. à 80 Deux lots principaux, 20 et 29 fr. le mètre. Le même jour seront mis en vente les soldes des départements pour hommes les cravates. 5 et 10 fr. Chemises zéphir, 25 et 29 fr. Les pyjamas, valeur 60 à 120 fr" 39 et 49 fr. Chaussettes fil. S et 10 fr. Chaussettes laine, 10 fr. Pull-overs, 59 fr. Sous-vêtements de laine, avec d'énormes rabais. Une série de caleçons ou gileta, 20 fr. Mouchoirs linon pur fil, 33 fr. la dz. Robes de chambre, deux lots, 139 et 175 fr. Les soldes de tous les autres départements seront vendus le jeudi 3 novembre.

NECROLOGIE

On annonce la mort, survenue hier en son domicile à Paris, rue de la Baume, de Mme Frédéric Masson. veuve de l'ancien secrétaire perpétuel de d'Académie française.

Nvtis apprenons la mort du docteur Henri Mouflier, conseiller général de l'Aisne, médaille d'or de l'Assistance publique, chevalier de la Légion d'honneur, décédé le octobre. Les obsèques auront lieu demain 31 octobre, à 10 heures, à Villers-Catterets.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme veuve Paul Sébillon, survenue à Charleville, 4, place de la Gare, le 29 octobre. Ses obsèques'auront lieu demain 31 courant, à 14 h. 30, à Charleville. Réunion à l'égllse paroissiale. De la part de Mlle Yvonne Sébillon et de toute la famille.

On annonce le décès à Rouen de M. André Lafond, directeur-administrateur du Journal de Rouen. Le défunt, âgé de quarante-deux arit, partageait avec son frère, M. Jean Lafond, rédacteur en chef, la direction du grand quotidien normand.

Le défunt était chevalier de la Légion d'honneur.

Le nouveau directeur

de la Caisse nationale d'épargne M. Forest, sous-directeur du personnel au ministère des P. T. T., est nommé directeur de la Caisse nationale d'épargne en remplacement de M. Ca^ou, décédé.

INFORMATIONS POLITIQUES *v>» M. de Tastes, député de Paris, vient d'adresser Il M. Albert Sarraut une demande d'interpellation sur l'effervescence qui règne dans les établissements français de l'Océanle depuis les élections au conseil supérieur des colonies.

Oh ne t'en défends pas dit-il ardemment. C'est le pathétique accent de ta voix, c'est ton regard, si pur, si profond et si beau qui, bien plus que ta raison, ont tout à coup délivré mon âme de sa hantise. C'est en te voyant dans le soir, sévère et fière, et pure, que j'ai vu aussi la vole droite C'est alors qu'en mon cœur j'ai senti tout à coup naître, tout armé de sa force et de sa joie, l'amour qui peu à peu s'y était formé depuis tant d'années, et qui dormait, enseveli, dans les ténèbres. J'ai compris que la vraie vole, c'était la vôtre C'était celle que vous avez suivie, vous, mon père et ma mère, celle qu'elle a choisie elle-même. J'ai compris que mon destin était ici, parmi ceux de mon rang, dl ma race, de mon terroir. Et mon vieux sang cévenol le tien, père! et mon vieux sang comtois le tien, maman mêlés harmonieusement dans mes veines, ont fait entendre en moi cette chanson vieille comme le monde et comme les hommes, cette incantation magique et merveilleuse qui vous fait comprendre que, quoi que l'on fasse, on est fils d'un terroir et non d'un autre. Alors, j'ai pris Christiane contre mon cœur, et je lui ai demandé de devenir ma femme Que ce soit le plus tôt possible, pour que, nos destins unis, nous puissions accorder, en concorde et en prospérité, notre existence à la votre, et suivre votre exemple en mettant nos pas dans la trace de vos pas. Et maintenant, répondez, dit-il. Consentez-vous à ce mariage ?

Ah dit Eliane, comment n'y consentirals-je pas, sachant de quel or pur est fait le cceur de ma Christiane? Ma réponse, je vais vous la faire connaître dit François Saintyvraie. Je vous demande une ou deux minutes de patience.

Le grand débat à la Chambre sur la politique étrangère LE SCRUTIN

C'est par 425 voix contre 25 qu'a été adopté à la Chambre hier matin samedi, vera 1 heure, l'ordre du jour de conllance déposé par M. François Albert comme sanction au grand débat sur le plan de désarmement. Voici comment se décompose ce scrutin Ont voté contre

10 communiste» MM. Capron, Clamamus, Dewez, Doriot, Jean Renaud, llidol, Monjauvia, Péri, Ramette, Thorez. 1 député « isolé » M. Béron.

3 députés t indépendante s MM. Dom11 membres du groupe de la Fédération républicaine MM. Bertrand d'Aramon, Boissin, Coutel, Joseph Denais, DuvalArnould, Henriot de la Groudière, Louis Marin, Parmentier, de Saint-Just, ValletteVialard.

députés n'ont pas pris part au vote MM. de l'Aigle, Amet, Amidleu du Clos, d'Andigné, Appourchaux, d'Audiffret-Pasquier, Henri Auriol, Bacquet, Ballu. Barbot, Baréty, Bastld, Baudouin-Bugnet, Beauguitte, Besson, Blalsot, Blanc, Bleriot, loud, Bolssei-Dombreval, Georges Bonnetous, Louis Bannetons, Boucheron, Ch. Bouissoud, Bousquet. Bret, Brière, Bureau, Canda, de Carbuccia, de Castellane, Cathalt. Cautru, Chassaigne-Goyon, Cointreau, Coty, Delsart, Denis, Dlagne, de Diesbach. Dignac, Doussain, Ducbesne-Fournet, J.-L. Dumesnil, Dumoret, Dupray de la M&hérie, Engerand, Evain, Fabry, Fauohon, Faure (Nord), Ferrette, Flandin, Fougère, Fould, Foulon, Fourés, Franklin Bouillon. Frère, de Grandmaiaon, Groussau, Guérin, Guernler, Guillois, GuilIon, d'Harcourt, Héraud, Inizan. Jacquinot, Jardilliêr, Join-Lambert. de Kérouartz. Lâchai, Laniel, de Lasteyrie. Lecacheux, Le Corb&iiier. Lefas, Legué. Le Mire, Lengrand, Le Pévedte, Lerolle, Lillaz, Llnar, du Luart, de Lirot, Macoin, Mandel, Merlant, Michel (Augustin), Moncelle, de Montaigu. de Moustier, de Nadaillac, Nicolle, Nlel, Oberkirch, Oudln, Parès, PatenôtreDeanoyers, Péchin Pelssel, Pelle, Pernot, Perreau-Pradier, Petsche, Pierre, Piétrl, Plaril, de Polignac, Quesnel, de Ramel, Reibel, Riche, Rillart de Verneuil, Rives de Rocca Serra, Roche, Rochereau. Rodes, des Rotours, Roulleaux-Dugage, Sallès, Salmon, Schielter, Sérot. Soulier, Tailandier, Talttinger, Tardieu, de Taetes, Taudiêre, Thibault. Thureau-Dangin, Tillie, de Tinguy du Pouët, Verlot, Vldal (Joseph), Vidal (Raymond), Vincent (Maurice), de Wendel, Wolff, Ybarnégaray et M. Fernand Bouisson, qui présidait la séance,

18 députés étaient absents par congé MM. L. Archimbaud, Bergery, Desprez, Gellie (Gironde), Jacot, de Juigné. de La Ferr&nnays, Le Cour Grandmaiaon, Montlllot, Pllchon, Poillot, Prmtout, Paul Reynaud (Seine), E. Roy (Gironde), Rieux. F. Rimbert (Seine-Inférieure). Louis Roilin (Seine), Emlle Vincent (Côte-d'Or). Tous les autres députés ont voté « pour ». Les nombres annoncés en séance avalent été de nombre de votants, 450 majorité absolue, 226 pour l'adoption, 430 contre, 20. Mais. après vérification, cee nombres ont été rectifiés conformément à la liste de scrutin ci-dessus.

LES OBSEQUES DU GENERAL HERR Les obsèques du général Herr, grandcroix de la Légion d'honneur, ont été célébrées hier en l'église de la Trinité. La levée du corps eut Heu à midi au domicile du défunt. 16, rue de LaRochefoucauld, en présence d'une assistance considérable. Rue de LaRochefoucauld et à l'église de la Trinité, les honneure militaires étaient rendus par des détachements des troupes de la garnison

Avant le départ du corps pour l'église, le maréchal Pétain retraça en termes émus et éloquents les brillants états de service du défunt.

A la Trinité, la messe fut dite par l'abbé Robineau, ancien combattant, et l'absoute fut donnée par le curé de la paroisse, le chanoine Hemmer. Puis le cercueil, recouvert du drapeau tricolore sur lequel on avait placé le képi et l'épée du général, fut descendu dans un caveau en attendant le départ pour Pont-de-Roide, dans le Doubs. où aura lieu l'inhumation.

La chambre syndicale

des maîtres coiffeurs de Paris et de la région parisienne A l'honneur de porter à la connaissance de la corporation des coiffeurs dimanchistas que, par décret préfectoral en date du 25 octobre 1932, ils pourront rester ouverts au public le 30 octobre

Cependant, les décrets ministériels antérieurs concernant la profession restent en vigueur pour le lundi.

Jusqu'où peut aller l'héroïsme dam le sacrifice, l'amour de deux jeunes et nobles coeurs vi- brant à l'unisson, la lâcheté d'un être torturé de jalousie, l'infamie d'une âme pourrie par le vice et par le crime, nous le verrons dans

LE CURE AUX ABEILLES

de

Jean de la PERIGNE dont

commence demain la publication. Ce magnifique récit, dont les situations pathétiques alternent avec les épisodes d'autant plus arnusants qu'ils reposent sur un fond d'observation et de vérité, marque une nouvelle étape ascendante du si beau talent de Jean de la PERIGNE

II sortit précipitamment, gagna son bureau, tout proche du salon. On entendit, dans le silence seulement troublé par les pétillements du feu de bois, le tintement de ses clefs, puis le « clap » tourd que faisait, en se referma.nt, la porte du coffre-fort,

François reparut.

Il tenait dans ses mains un gros écrin de galuchat vert tout usé, qu'il tendit à la jeune fille, d'une main qui tremblait un peu.

Prends et ouvre dit-Il

Elle obéit.

Sur le velours pourpre, qui garnissait l'intérieur de l'écrin reposait une grosse bague en or, dont l'anneau, très fort, était un simple jonc. Le chaton en était formé assez singulièrement d'une croix, épaisse, sur laquelle était fixé un cœur surmonté par un Saint-Esprit et a la base duquel une ancre était placée. C'était un bijou du xvl* siècle, a coup sûr, d'un puissant caractère et d'un art rude et sévère, ciselé en plein dans l'or massif, poli par les âges et fort usé. C'est la bague que toutes mes aïeules ont portée à leur doigt, dit François, jusqu'à la naissance de leur premier fils, et depuis la date de leurs fiançailles. Il né faut pas violer la tradition. Cette bague, je l'ai passée au doigt d'El1ane et reprise à ta naissance Merry, pour que tu puisses, à ton tour, la passer au doigt de celle que tu devais choisi», un jour ou l'autre. Tu as choisi. Nulle ne pourrait être plus digne de la porter, je l'atteste. Remets-la lui donc, mon dls. Et que la tradition ancienne soit par vous respectée, car elle est un gage de durée, comme les trois symboles figurés sur ce joyau, la toi, l'espérance et la charité, dominés par l'es- prit de Dieu sont des gages de bonheur.

Merry prit la bague et la mit au

Programme des spsetaeles Opéra, r eliche.

Franc»!». 2 h., la Trafique Histoire d'Hamlet 8 h. 48, l'Age du fer.

Odéon, 2 h. 45, te Chemineau 9 h., Madame Sans-Gêne.

Th. Popul. (Trocadéro), 2 h. 30, Lakmé. Gaité-Lyrique, 2 h. 30, 8 h. 30, Véronifltie. Trianon-Lyriqne, 2 h. 30, les Cloches ae Corneville 8 h. 30, les Vingt-Huit Jours de Clairette.

Châtelet, 2 h.. 8 h. 30, Nina-Rosa (Baugé). Variété», 2 45, 9 h.. Avril (A.Brulé.Arnauda). P.-St-Mart., 2 30, 8 30, le Scandale (Sereine). Th. de Paris, 230, 8 45, Une femme ravie. Gymnase, 2 h. 45, 8 h. 45, 145 Wall Street Sarah Bcrnh., 2 30, 9 h., Dames chap. vert8. MoKador, 2 30 Aub. du Cheval Blanc. Renaissance, 845, la Vie d'une femme. Ambigu, 2 h. 45. 8 h. 48, Topaze.

PaUa-Boyal, 3, 8 h. 45, la Maison d'en face. Antoine, 2 h. 45, 8 h. 45, Périphérie. Bouffes-Parisiens, 2 h. 45, 8 h. 45, Azor Michodière, 2 h. 30, 9 h., la Fleur des pois Athénée, 2 h. 45, 8 h. 45, Youki.

madeleine, 3, 915, Mozart (Y. Printemps). Amhimtdtur», 3 h., 9 h., Edition spéciale. Saint-Georges. 3 h.. 9 h.. Mademoiselle.. Nouveautés, 2 h. 45, 8 h. 46, Slgnor Bracoli. Comédie Ch.-EIy«éeg, 3 h.. 9 b.. Domino. Gd-OnlgTiol, 3. 9 h., sexualité (M. Mayane). Miche). 3 h., 9 h., Valentin le Désosse. Potinière. relâche.

Capucines, 8 h. 45, le Progrès s'amuse. Arte, 2 30, 830, Leçon d'am dans un parc. Avenue, 3. 9 h., la Ronde (Ludmilla Pito3ff) Montparnasse. 3 h.. 9 h., Chambre d'hôtel. Atelier, 3 h. 9 h., le Château des papes. Mathurin», 9 h., Prenez g. à la peint. Studio de Paris, 3 h., 9 h., Raquel atelier. ,Il. de la Chanson, 3. 930, Au pays du soleil. Th. Figaro. rev. Figaro Cocktail. Th. Act. luter., 2 45, 9 b., Miracle à Verdun. ComœdU, 2 45. 9 h., Une jolie fille à t faire. Cluny, 2 45, 8 45, Mlle ma mère (G. Morlay). Déjazet, 23(), 845, Joseph est un cochon. Mencey, 2 30, 8 30, Mon amant (H. Defreyn, G. Charley).

Gobelins, 230, 830, les Saltimbanque@.

Folies-Bergère, 2 30, 8 30, Nuits de folies. Casino de Paris, 2 30, 8 30, Sex Appeal 32. Empire, 2 h. 30, 8 h. 30, Jean Hanussen. Alhambra, 2, 5, 9 h., Naugthon and Gold. Dix-Heures, 10 h., 10 heures sonnent. Deux-Anes, m., s., Confér. de. nos ânes. Embassy, 3 h., 10 b., Mauricet. Charpini, etc. laine Rousse (58, rue Pigalle), revue. Puvilon M.-H. (11, bd. Poissonnière), perm. Scala, 8 30, Georgius et son th. chantant Bobina M.-H., Lucienne Boyer et 15 attr. Européen, m., s., Trékl, Jane Stick, Bervyl. Zénith, Mon ami TAddy.

Gaumont-Palace, m. s.. 4 attractions. Hédrano, 8 45, 6 Huatrey, mat. J., m. d. Cirque d'Hiver, 8 mat. jeudi. sam.dim. Coliséum, danse, mat. et soir., attractionsMoulln-Boug?, bal-kermesse, m., p. nuit. Majrîc-Clty-Bal, t. 1. s., 9 h.; d., m., 3 h. Luna-I'ark, mat. le Pôle Sud; soir. dancing Jardin d'Accllm., entr., 3 fr.; enfants, 1 fr. Pompéien (16, r. d. Monceau), m., s., bal. CINEMAS

Madeleine, Tarzan (l'homme-singe). Paramount, Mon coeur balance.

Ganmont-Falace, Embrassez-moi (Milton). Aubert-Patace, Un rêve blond.

Olympia. Enlevez-moi.

Marivaux-Fathé. Mélo.

Ciné Ch.-Klys., Silence, on tourne(H.LJoyd). (iaumont- Théâtre. Si tu veux.

Marlgny, Fanny.

Colisée, Suzanne.

Moulln-Roujre-Pnthé, Gattés de l'escadron. Max-Linder-Pathé, l'Atlantide.

Victor-IIugo-Pathé, la Fleur d'oranger. Ïmpértnl-Psthé, la Bête de la cité. Omnia-Pathf, la Fleur d'oranger. Palace, la Traite det femmes.

1 Capucine. relâche.

Krraitage-Pathé-Katan, Aimez-mot ce soir. Pigalle, le Chemin de la vie.

Apollo-Cinéma, Mata-Hari (Greta Garho). Miracles, 9 il.. la Femme nue.

Maillot-Palace, Passionnément.

Caméo, Jeunes filles en uniforme. I-una (Nation). M., Mme et Bibi (]Morelle) Bnval-Pathé. Une 4tolle disparaît, 8tndio 23, Vivre (la Chanson de la rie). Agric., Scarface. 3, 9 h.; sam., dira. h. St. Diamant, 2 6 30. 9 h.. Broadway. Cigale, Ma femme, homme d'affaires. Ciné-Fam. (s. Pleyel), 2 30, Trag. d. 1. mine Artlstlc, Si tu veux.

Bnnap., Scarface, 3, 9h.; sam., d., 230, S h. Ciné-Opéra (11 à 8 h., 9 h.). CongOTiHa. Lutétla-Pathé, la Fleur d'oranger. Raspail Il partit pour un beau voyage. Pa««y (95,r.Passy), Pom. d'am. (PerchSoOO Bataclan, m., s.. Rive gauche. Chien jaune. Saint-Maroel-Pathé, les Croix de bois. Louxor-Pathé, los Croix de bois. Saint-Sabln. Fascination Seul.

Carillon, Chair ardente.

Boxy, Frankenstein. '».̃ Lyon-Pathé, les Croix de bois. » Select-Pathé, le Maudit.

Ant.-B.-Ciné (40,r.L.Font.). 1. Marc. à la jfl.

81 vous voulez bien suivre André Arnyvelde dans son «Voyage au deuxième Univers», II vous Initiera aux « secrets et transformations de la matière», avec l'alde de plus de vingt photos impressionnantes. Et Géo Ch. Véran vous dira « Qu'ont fait les Italiens de la Tripolitaine?» DANS

LE MIROIR «

t* numéro

MONDE 2fr.

doigt de Christiane, presque défaillente.

Ce soir-là, on dormit tard dans le vieille demeure des Saintyvraie. Tout était oublié, écarté, de ce qui, naguère, avait suscité tant d'angoisses et fait verser en secret, tant de larmes. Rien ne subsistait plus de la contrainte cachée qui, depuis le retour de Merry, pesait si lourdement sur toutes ces âmes.

Margit était vaincue, refoulée hors de leur cercle, perdue maintenant dana le temps et dans l'espace. Son spectre, encore vivant ce soir, ne serait bientôt plus qu'une forme vague dont la luminosité, de plus en plus faible, irait te perdant chaque jour dans les ténèbres du passé.

Au fait, quand vous mariera»vous ? demanda tout à coup Violaine. Si vous n'y voyez nul inconvénient et si ma belle Christiane y consent, dit Merry, je désirerais que nous fussions unis à Jullegaard. la veille du premier jour de l'hiver, c'est-à-dire le 21 décembre.

François, étonné, regarda son fils et sa future belle-fille. Merry était ua peu pâle et Christiane baissait la tète, comme si elle avait eu peur que son regard trahit sa pansée.

Pourquoi cette date ? dit-il. C'est un petit secret, entre Chris.tiane et moi répondit Merry. Cette date te convient-elle, chérie ?

Oui dit Christiane. àiletroi, Merry. Elle avait compris la pensée profonde du jeune homme.

Il voulait être à elle, et rien qu'à elle, en ce jour où Margit l'attendrait en vain. dans « la grande maison » où avait, en un soir maudit, coulé son sang.

(A suivre.)


SERVICES TÉLÉGRAPHIQUES et TCUSPBOWmUJES SPËClAimt <̃ Petite Parisien et du Ttmem

Comment Washington, Londres et Berlin accueillent le plan français

New-York, 29 octobre.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER

Les projets relatifs au désarmement esquissés hier par M. Herriot à 1a Chambre des députés ont été l'objet, aux Etats-Unis, d'un vif intérêt. Depuis plusieurs jours, l'attention curieuse de la presse était tournée sur eux et sur l'attitude que le conseil supérieur de la défense nationale allait prendre à l'égard des plans du gouvernement français.

Tels qu'ils parviennent Ici, plusieurs détails sont appelés à faire l'objet de réserves éventuelles de Da part du gouvernement américain mais, dans l'ensemble, on accueille favorablement le projet français. On se félicite de la décision du gouvernement français de faire un nouvel effort pour aboutir à des résultats concrets en matière de désarmement. On sait gré à M. Herriot de la confiance donnée aux EtatsUnis. Enfin on apprécie la modération du président du Conseil français qui n'a pas présenté ce projet comme le dèrnier mot de la France, comme condition sine qua rtoas d'une réduction de ses dépenses militaires. Tant que le gouvernement américain n'aura pas été officiellement saisi du projet, les autorités conserveront ici une réserve compréhensible. Mais on semble entretenir l'espoir, dans les milieux officiels, de coordonner le projet français avec le vif désir du gouvernement américain d'obtenir un résultat positif suivant les lignes du projet de réduction des armements présenté par M. Hoover cet été.

On se demande cependant avec anxiété quel accueil ce projet recevra en Italie et en Allemagne.

Pierre DENOYER

L'OPINION BRITANNIQUE

Londres, 29 oot. (dép. Petit Parisien.) Tous les journaux anglais ont rendu compte, ce matin, du débat de la nuit dernière au Palais-Bourbon et donnent des analyses plus ou moins complètes du discours de M. Herriot, ainsi qu'une énumération des points essentiels du plan français de désarmement.

Cette publication a causé ici une vive sensation, car les aperçus anticipés qu'on avait donnés depuis quelques jours des propositions françaises ne faisaient pas prévoir un texte ausssi original. L'impression produite a été, en outre, considérable. Dans les milieux où on suit de très près les développements de la question du désarmement, on se rend compte, en effet, que, par son initiative, le gouvernement français a transformé la situation à Genève et mis nettement l'Allemagne en demeure de faire connaître ses véritables intentions au sujet du caractère agressif de la Reichswehr. Un seul organe toutefois, ce matin, le News Chronicle, libéral, consacrait un éditorial au plan Herriot ». Ses commentaires étaient sympathiques, mais très circonspects.

Plus grande encore a été la réserve dont on a fait preuve aujourd'hui dana les cercles officiel, où on se réfugie dans une attitude d'expectative en invoquant l'ignorance où on est des dispositions précises du plan, dont M. Herriot se borna, la nuit dernière, à indiquer les grandes lignes.

La presse de l'après-midi est restée i. peu près muette. Seul, le Star, radical, a jugé devoir publier un éditorial de quinze lignes, dont la phrase essentielle est celle-ci « Imposer au Reich la conscription, afin que la France soit débarrassée de la petite armée profss- aionnelle allemande, serait un crime contre l'esprit des temps ».

Parmi les organes de la presse dominicale, un des plus grands, le Sunday Times, que l'on considère comme plus ou moins officieux, s'abstient de tout commentaire dans son numéro de demain. Son silence s'apparente sans doute à celui qui paraissait de règle aujourd'hui dans les milieux officiels. De l'Observer, on ne sera pas surpris d'apprendre que, sous la plume de M. Garvin, il publie un article répudiant tout plan qui se donne pour but de garantir le traité de Versailles en ce'qui concerne la frontière germanopolonaise et découvrant aux propositions de M. Herriot que par ailleurs Il déclare obscures ce vice rédhibi-'toire d'être une réédition du vieux protocole.

D'autres journaux, tels que le Sunday Dispatch et le Sunday Referee, élèvent pareillement des objections, •oit de principe, soit d'ordre pratique. Peut-étre faut-il d'ailleurs attribuer certaines réserves et méme quelques oppositions une erreur d'interprétation du plan français. Il semble, en effet, qu'on ait cru ici dcns quelques milieux, que l'adoption de ce pldn entratnerait la suppression du système d'enrôlement volontaire, actuellement en vigueur pour le recrutement de l'armée britannique et son remplacement par la conscription. Or le pimn est pureansttt continental et ne vise pas l'armée britannique. C'est ce qu'un communiqué officiel français, télégraphié cette nuit d Londres, établit de la /açon la plus nette. Il ne reste plus désormais qu'à attendre Ici effets de cette rectification. Elle a dissipé le malentendu qui avait pu se produire. On voudrait espérer qu'elle aura aussi triontphé de certaines hostilités.

UNE MISE AU POINT

Londres, 29 octobre (dép. Bavas) L'agence Reuter a reçu de son correspondant à Paris des déclarations que ce correspondant dit tenir d'un haut fonctionnaire qui a participé à l'élaboration du plan français de déearmement.

Les déclarations enregistrées par le correspondant tendent à établir qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer en GrandeBretagne. Le plan français est volontairement élastique. Il n'est pas question de ressusciter le protocole impliquant l'obligation d'aider par les armes le pays attaqué. Le plan propose un système d'assistance régionale pour compléter Locarno. Cela ne voudrait pas dire qu'il serait demandé à l'Angleterre de se joindre à un « Locarno oriental a.

La Grande-Bretagne ne serait pas non plue obligée de fournir des troupes à l'armée qui se tiendra prête à arrêter l'agresaeur. Cela serait une affaire purement gouvernementale. De même, le plan ne concernait pas les armées affectées au service colonial ainsi qu'il en existe en Angleterre. Par contre, la Grande-Bretagne serait invitée à adhérer aux autres mesures de sécurité internationale suggérées arbitrage obligatoire, consultation internationale en cas d'agreseion et application de l'article 16 du pacte.

L'IMPRESSION EN ALLEMAGNE Berlin, 29 octobre (dép. Petit Parisien.) Le discours prononcé vendredi soir à la Chambre par M. Herriot, indiquant les points principaux du plan constructif français relativement au désarmement, a été reproduit en extraits plus ou moins copieux par la presse allemande de ce matin. Les journaux étant la nuit dernière sans instructions de la part du gouvernement se sont abstenus de commentaires et c'est dans les manchettes qu'il faut chercher la manifestation de leurs réactions premières.

Il l'on en juge d'après cette pre-

mière impression, le discours a d'abord été mal accueilli. Le Lokal Anzeiger, nationaliste, y voit des « reproches inouïs contre l'Allemagne ». La Deutsche Allgemeine Zeitung, feuille officieuse, titre en termes identiques en soulignant que « Herriot exige la suppression de la Reichswehr ».

La Deutsche Zeitung, feuille pangermaniste, dans sa manchette qualifie de « mensonge » l'affirmation du ministre français selon laquelle « aucun pays n'a désarmé autant que la France ».

La Gazette de la Bourse, journal de l'état-major, interprète le discours comme une manœuvre contre l'égalité des droits de l'Allemagne, qualifie les arguments du ministre français de mensonges, de falsification voulue des intentions de l'Allemagne et prend à la légère le plan « constructif » français de désarmement.

Dès midi cependant, le gouvernement annonçait qu'il allait faire connaitre son avis et l'on trouve ce soir dans les principaux journaux une note inspirée qui semble s'efforcer de revenir sur les appréciations journalistiques de la matinée et qui présente les propositions françaiss comme discutables, c'est-à-dire comme pouvant fournir le point de départ d'une conversation. Le point de vue officiel ne sera indiqué que lorsque le texte in extenso du discours aura pu être étudié par les milieux berlinois compétents. La note officieuse commence par reconnaître qu'on peut « causer », d'autant plus que, pour la première fois, M. Herriot s'écarte du point de vue défendu jusqu'ici avec ténacité et selon lequel, le traité de .Versailles étant intangible, il est inutile d'en discuter la partie V contenant, notamment, les clauses de désarmement. L'Allemagne, souligne encore une fois la note inspirée, ne recherche pas le réarmement mais seulement le droit d'avoir le même niveau d'armements que les autres Etats et elle veut surtout que les pays vainqueurs tiennent leur promesse de désarmement.

Jamais l'Allemagne n'a été favorable à une armée de métier, système qui lui a été imposé par le traité. Si l'on considère en France la milice comme une organisation défensive, on ne s'explique pas alors pourquoi du côté français la demande allemande d'une telle milice a toujours été considérée comme correspondant à une demande de force offensive. De même, l'Allemagne n'a jamais rejeté le contrôle international des forces militaires de tous les Etats, mais elle s'est opposée à ce qu'un tel système devienne une institution française. A la différence de M. Tardieu, M. Herriot n'exige plus pour la police internationale une brigade française. Du côté allemand, on n'est pas opposé à l'idée du contrôle international à la formation de laquelle tous les Etats seraient intéressés. L'Allemagne a, en outre, depuis la guerre, toujours soutenu l'idée d'arbitrage. Si cette idée devait être étendue aux questions politiques, il faudrait une garantie assurant que dans les questions de désarmement le traité de Versailles ne sera pas toujours pris comme base juridique. Du côté allemand, on regrette que le gouvernement français se soit dérobé à Une conversa^tion directe avec l'Allemagne sur ces questions, d'abord en août puis en re- poussant Londres comme lieu de conférence.

En ce qui concerne le Locarno oriental, feu Stresemann a déjà dit que la revision des frontières grermano-poîonaises ne doit avoir lieu que par des moyens pacifiques. Si Herriot pouvait maintenant se convaincre qu'on ne pourrait faire de la conférence de Genève une conférence sur la sécurité française, mais bien une véritabJe conférence du désarmement, cette évolution ne pourrait qu'être constatée avec faveur en Allemagne.

Les milices

En marge de cette communication ofacielie, la Gazette de Voss publie un article intitulé « Milice ?» et qui débute par des réserves sérieuses devant le plan français. Selon l'auteur, la dissolution de la Reichswehr et le rem- placement de celle-ci par une milice j ramèneraient l'Allemagne de dix ans en arrière sous le rapport de sa capacité de défense, car la jeunesse allemande n'est pas entraînée militairement, tandis que les anciens combattants ont vieilli. Il ne saurait donc s'agir que d'une transformation progressive de la Reichswehr en milice. La question des troupes coloniales doit être réglée spé- cialement. La milice devrait être en Allemagne d'une force correspondant au degré de menace stratégique à laquelle sont exposées les frontières allemandes, être basée sur le système du service militaire obligatoire. Le plan français est construit sur la situation statique de t'Europe, situation qui n'existe pas.

Une armée collective organiserait le système des alliances militaires. Il faudrait d'abord que la question des frontières polonaises fût réglée. Tant que la Prusse orientale sera menacée l'Allemagne devra placer le souci de sa propre sécurité avant toute préoccupation.

Ces réserves étant faites, ajoute-t-on, il faut reconnaître que 1e discours de M. Herriot a sensiblement facilité la politique allemande de reprise des pourparlers dans la discussion sur le désarmement. Il ne s'est plus servi de la partie V du traité de Versailles comme argument contre une demande allemande de l'égalité des droits. Si lé système de contrôle envisagé s'applique autant à la France qu'à l'Allemagne, le nouveau plan peut devenir une base de collaboration.

On voit par le commentaire officieux et par les considérations de la Gazette de Vous que le cabinet Schleicher-Papen ne rejette pas a priori, selon son habitude antérieure, une suggestion venant de Paris.

Cependant, il est à prévoir que, dans les négociations, des difficultés considérables seront soulevées par la délégation allemande qui, très probablement, ne pourra pas accepter la disparition pure et simple de la Reichswehr, cette armée recrutée soigneusement surtout chez les populations rurales nationalistes, étant l'unique soutien des régimes de dictature auxquels l'Allemagne semble dorénavant condamnée. On conçoit en effet difficilement dans l'Allemagne d'aujourd'hui la formation de milices qui seraient comme dans les Etats démocrates ou les monarchies constitutionnelles, formées à l'image de la nation. Le petit clan des müitaires et de la haute et moyenne bourgeoisie nationalistes qui a repris la direction des affaires allemandes et qui a contre lui 95 de la nation, ne saurait se démunir bénévolement de son seul appui, la Reichswehr, troupe d'élite, vouée par les soins de son etat-major à toute les entreprises de réaction.

Le pape reçoit le cardinal Manrin Cité du Vatican, 29 oct. (ddp. Bavas.) Le pape a reçu le cardinal Maurin, archevêque de Lyon.

Londres. Le gouvernement britannique a publié un Livre blanc sur son différend avec l'Irlande.

Les ouvriers tisserands ont décidé de ne pas reprendre le travail demain dana le Lancashire.

Le développement aux Etats-Unis de la campagne présidentielle

New-York, 29 octobre.

DC NOTRE CORRESPONDANT FÀRTICULU* Les élections générales du 8 novembre, aux Etats-Unis, auront pour notre vieux continent, pour la France en particulier, une importance que connurent rarement, dans le passé, des élections américaines.

La campagne électorale, qui va dans peu de jours atteindre son maximum d'intensité, peut paraître, à un observateur superficiel, dominée par des facteurs purement locaux. Cette année, en effet, la consultation du peuple américain ne se fait pas sur de grands principes où la considération des pays étrangers entre directement en ligne de compte, comme ce fut le cas, par exemple, en 1920, où l'élection se fit contre la Société des nations et le traité de Versailles. Une équipe républicaine et une équipe démocrate se disputent le pouvoir. Toutes deux sont aussi profondément attachées à la république et à la démocratie. Ces deux vieilles étiquettes traditionnelles, derrière lesquelles s'abritent depuis tant d'années les deux grands partis américains, sont devenues vides de sens. Leurs programmes électoraux ou « plateformes adoptés cet été à Chicago et rédigés avec assez d'habileté pour que tout homme de bonne volonté puisse, en principe, s'y rallier, et pour n'attirer aux candidats aucune hostilité, ne sont même pas en opposition et contiennent de bien faibles points de démarcation.

Il est donc impossible de répondre à cette question, simple encore que légitime, souvent posée en France « Vaudrait-il mieux pour notre pays que les républicains ou que les démocrates l'emportent ? »

II est impossible, jusqu'à présent, d'assurer que la France aurait avantage à trouver M. Roosevelt plutôt que M. Hoover à la Maison Blanche au cours des quatre prochaines années. Pourtant, avec M. Roosevelt ou avec M. Hoover à la présidence des EtatsUnis, la politique américaine ne pourra pas ne pas affecter très profondément de grands intérêts français aussitôt après les élections. Ce grand pays a acquis et conservé, en dépit de la crise économique, une importance mondiale trop grande pour qu'il en soit autrement. Notre sécurité peut être profondément affectée par la position des Eats-Unis en matière de désarmement et sur les projets de consultation internationale en cas d'agression.

Leur attitude dans la question des dettes aura des répercussions immédiates sur nos budgets, notre crédit et même nos relations avec l'Allemagne. Plus tôt un régime libéral succédera à la prohibition, plus tôt nos régions vinicoles et notre commerce d'alcools pourront trouver vers les Etats-Unis un débouché appréciable, sinon considérable. De la politique douanière américaine dépendront une certaine reprise de nos exportations, une atténuation du déficit dangereux de notre balance commerciale. Les mesures que prendra le prochain gouvernement américain pour remédier à ta crise aux Etats-Unis auront, si evles sont efficaces, une heureuse répercussion sur toute l'activité économique du monde. Même sa politique financière pourra avoir chez nous des contrecoups. Que ferait notre monnaie si une politique inflationniste chassait le dollar, après la livre ster'Jag, nors du cercle très fermé des moonates or où se trouve encore le franc ?

Dans tous ces domaines, on ne peut que conjecturer avec mille réserves ce que fera le gouvernement américain de demain sous la direction de l'un ou de l'autre candidat. On connaît les efforts dramatiques de M. Hoover, au cours de ces derniers mois, pour mettre le dollar à l'abri de tout danger. Des démocrates ont proposé récemment diverses mesures de caractère nettement inflationniste, mais rien ne permet de penser que M. Roosevelt les approuve et, comme président, les sanctionnerait. En tout cas, il vient de se prononcer contre la plus dangereuse de ces mesures, le paiement immédiat du « bonus aux anciens combattants. Il est d'avis d'attendre, pour cette générosité, que le budget américain soit de nouveau en équilibre. A cet égard, le candidat démocrate est aussi partisan que son adversaire de faire les économies nécessaires dans les dépenses publiques. En matière douanière, le président Hoover a, ces jours derniers, dénoncé la concurrence intolérable des pays à change déprécié et a soumis à l'étude de la commission des tarifs le relèvement de droits affectant toute une série de produits. M. Roosevelt, par contre, se déclare en principe partisan d'un abaissement des barrières douanières. Il s'agit là, surtout, de positions à prendre devant les puissances électorales. Il y aurait vraisemblablement, en pratique, peu de différence dans la politique de l'un ou l'autre gouvernement. Démocrates et républicains sont d'accord pour souhaiter l'abolition de la prohibition. En attendant les formalités nécessairement longues d'une abolition du 18' amendement à la Constitution, les démocrates proposeraient des atténuations plus rapides et plus radicales que les républicains au régime actuel. Mais en cette matière, c'est le Congrès, beaucoup plus que le Président, qui déciderait du sort du régime sec. Enfin, si M. Stimson, secrétaire d'Etat du président Hoover, est l'auteur ingénieux et loyal d'une interprétation du pacte Briand-Kellogg qui équivaut à une promesse de consultation en cas de guerre, il n'est pas extravagant de penser que les démocrates seraient aussi ouverts que les républicains aux principes de collaboration internationale pour le maintien de la paix.

Pour pouvoir, à l'avance, voir se dessiner l'action du prochain gouvernement américain, qui aura tant d'influence sur nos destinées, il importe de suivre attentivement les faits et gestes des deux candidats à la présidence. Leurs discours, en particulier dans les dernières phases de cette campagne électorale, pourront avec fruit être passés au tamis. On déchiffre parfois, dans les promesses de dernière heure, les pensées secrètes des futurs chefs d'Etat.

Pierre DENOYER

ENTRETIENS FRANCO-AMERICAINS M. Norman Davis au Quai d'Orsay M. Norman Davis, dont nous avons, vendredi, annoncé l'arrivée à Paris, s'est rendu hier à 16 h. 30, accompagné de M. Marriner, chargé d'affaires des Etats-Unis, au ministère des Affaires étrangères, où 11 a eu une entrevue avec le président du Conseil. Le chef de la délégation américaine à la conférence du désarmement, qui se rend à Genève, après avoir fait à Londres un séjour prolongé, au cours duquel il a eu avec M. Macdonald, avec sir John Simon, avec les représentants de l'Amirauté et aussi avec l'ambassadeur du Japon, d'importantes conversations, s'est, de toute évidence, entretenu avec M. Edouard Herriot, de la réduction des armements et de la tournure que vont prendre les futurs travaux de la conférence.

Ces travaux vont être, en effet, considérablement influencés par le dépôt du plan constructif français, dont le président du Conseil a exposé à la Chambre les idées directrices, mais dont iM. Paul-Boncour, qui, sur le désir de M. Herriot, sera dès leudt prochain à Genève, précisera, devant les membres du bureau, le dispositif et les moyens de réalisation.

Le président du Conseil a fourni à son interlocuteur tous les renseignements en sa possession, mais comme. à la suite du débat de la Chambre, U a remis tout le dossier au ministre de la Guerre, il a aimablement conseillé à M. Norman Davis de se rendre auprès de ce dernier, qui se ferait un plaisir de lui donner tous les éclaircissements désirables. En conséquence, en quittant le Quai d'Orsay, MM. Norman Davis et Marriner se sont rendus directement rue SaintDominique.

A Dieppe, Serge de Lenz s'est prêté de bonne grâce à la reconstitution

du cambriolage des Tourelles Dieppe, 29 octobre (dép. Petit Paria.) On se souvient qu'il y a un an la police dieppoise était avisée qu'un cambriolage venait d'être commis aux Tourelles, devant le Casino, et qu'habitait M. de Guise-Hite. L'auteur n'était autre que le fameux Serge de Lenz. Hier, en présence du parquet de Dieppe, a eu lieu la reconstitution de ce cambriolage retentissant. Plusieurs milliers de personnes avaient tenu à assister aux préparatifs de cette opération judiciaire laquelle, en ce jour de marché, prenait l'allure d'une attraction.

Sur le perron des Tourelles se tenaient MM. Levesque, juge d'instruction, et Laparre, procureur de la République. Peu après, une auto stoppait et en sortait un jeune homme ganté, portant élégant pardessus rayé et chapeau mou Serge de Lenz. Lestement il gravit, avec les gendarmes, la douzaine de marches qui conduisent au perron. Là, il est bientôt rejoint par ses défenseurs M" Henri Géraùd, Xardel et Adrien Paul, collaborateur de Me Henry Torrès qui représente M. de GuiseHite, actuellement à Philadelphie. Serge de Lenz regarde les clés que lui présente M. Levesque, juge d'instruction et dit

C'est avec une clé que je suis rentré dans les Tourelles, par la porte la plus à l'ouest.

Entre temps arrive le domestique anglais, Claude Bedford, au service de M. de Guise-Hite. au moment du cambriolage, mais qui, en présence de Serge de Lenz, déclare ne pas le connaître. Arrivé dans la salle du second étage, où se trouvait le coffre-fort et qui a été transformée, Serge de Lenz reconnaît le placard où était le coffre, mais hésite à préciser J'endroit où celui-ci se trouvait exactement.

C'était ici, dit-il finalement, à droite!

Serge de Lenz fut ensuite appelé à opérer. On lui fit remarquer que le coffre-fort avait été remplacé par une caisse pesant 10 kilos de moins. Il prit néanmoins la caisse et la glissa jusqu'à l'escaJier, puis, sans difficulté, la poussa le long des deux étages jusque dans le vestibule.

Mais pourquoi y a-t-id dans le parquet une marque pénétrante ? lui liton remarquer.

Et Serge de répondre

En réalité, je n'ai pas descendu le coffre avec tant de précaution du premier étage. Je l'al laissé tomber en ligne droite il a heurté le mur, où vous voyez les marques, et est venu violemment heurter le parquet. M. Levesque demande à Serge de Lenz de lever la caisse. Celui-ci se baissa et, adroitement, réussit à la. placer sur un coffre haut de 60 centimètres. Il était ainsi prouvé qu'il avait pu manier seul le coffre.

Et le cambrioleur mondain déclara Je l'ai conduit ainsi sur le perron, puis je l'ai descendu sur la place. Là, un passant aimable, que je ne connaissais pas, voulut bien m'aider à charger la voiture à bras

Cette reconstitution partielle ayant suffisamment prouvé que Serge de Lenz avait agi seul, magistrats et avocats furent d'accord pour ne pas prolonger l'opération.

Alors Serge de Lenz fut conduit au palais pour y être interrogé par M. Levesque, juge d'instruction il fut appelé à préciser certains points notamment la disparition du coffre à Paris.

L'instruction a révélé un fait que Serge de Lenz a déclaré ignorer c'est que la clef de son garni, 8. rue JulesFerry, ouvrait la porte d'entrée des Tourelles. Simple coïncidence peut-être Mais cette question est d'importance, car elle est de nature à qualifier le délit selon qu'il sera prouvé ou non qu'il y eut effraction. Or Serge de Lenz nie l'effraction.

'Pendant la reconstitution et l'interrogatoire Serge de Lenz a répondu de très bonne grâce aux questions posées et, malgré son état de santé précaire, eut parfois des mots d'humoriste à froid. Lorsque, après la reconstitution il entendit des cris de « Vive Serge de Lenz! il i) eut ce trait spontané « J'ai encore assez de moralité, dit-il, pour regretter ces applaudissements deplacés »

LES ACC'DENTS DE LA ROUTE Auto contre un arbre deux bleués Louviers, 29 octobre (dép. Petit Paris.) A Saint-Pierre-du-Vauvray, M. Richard Sausmann, quarante ans, publiciste zméricain, 3. rue Malakoff, à Paris, allait s'embarquer au Havre en compagnie de sa femme, quand, en haut de la côte Bleuet, il voulut éviter un tombereau qui traversait la route; sa voiture, dérapant, alla s'écraser contre un arbre.

Il a été assez sérieusement blessé ainsi que sa femme.

DANS LA REGION PARISIENNE

AISNE

CHATEAU-THIEBRT. La foudre, qui causa la mort de M. Calinot, cultivateur à Nesles-la-Montagne, dans les circonstances que nous avons relatées, est également tombée sur un immeuble du village SaintMartin. Le fluide passa dans le logement de M. Tronquet, heureusement absent, et pulvérisa littéralement toute la vaisselle. La foire annuelle aura lieu les 4. 5. 6 et 7 novembre. Du mercredi 2 au dimanche 13 novembre une tombolagratuite sera autorisé sous les auspices de la municipalité et de l'Union commerciale et industrielle, au profit des œuvres municipales de bienfaisance.

Lundi matin 31 octobre le service de la pharmacie sera assuré par M. Dernelle, rue du Pont. Mardi 1" novembre toute la journée, il le sera par M. Lescarcelle, rue Carnet.

En raison de la Toussaint, les boucneries et charcuteries seront ouvertes lundi toute la journée et fermées mardi 1er novembre après-midi.

HïRSON. La pharmacie Bourgoia, rue de Charleville, assurera dimanche le service de garde.

Cet après-midi, à 14 h., au square Saint-Nazaire. match de football entre le Club Sportif Hirsonnais et le Sporting-Club Saint-Michellois.

FRESNOY-LE-GBAND. Cet aprèsmidi, match amical U.S. Lesquelles contre J.S. Fresnoy.

BIBEMONT. Le service automobile Ribemont-Laon sera suspendu à partir du 3 novembre.

SAINT-QUENTIN. Pharmacien de service dimanche, M. Fauvel. 12, rue Croix-Belle-Porte mardi novembre, M. Flayelle. 43, rue Emile-Zola,

Pour se faire arrêter, Alfred Harluison, cinquante-quatre ans, journalier, est allé briser la glace de la devanture du magasin de maroquinerie tenu, 1, rue SaintAndré, face au commissariat de police de permanence, par Mme Flore Delville. En jouant à l'école Theillier-Desjardins, le jeune Louis Gladieux, douze ans. demeurant 26, cité de la Tombelle, est tombé et s'est fracturé une jambe. Philippe Sauvage, domicilié à Hargicourt et soldat au 1" régiment d'infanterie à Cambrai, qui avait été grièvement blessé, à motocyclette, dans une collision avec une charrette a succombé

Pour avoir volé une brouette place des Campions, Pierre Brunelet, cinquantesept ans, manouvrier, sans domicile fixe, a été arrêté.

SOISSONS. Pharmacie de service, M. Liénard, rue du Commerce.

Au Stade municipal, sur le terrain d'honneur, le Football Union Athllétique Soiasonnaise jouera contre les Canaris C. A. S. G.

VERVINS. L'Union Sportive Vervinoise rencontrera, à 14 heures, sur son terrain. route de Fontaine, l'Association Sportive Capelloise.

VIIXEBS-COTTERETS. Le docteur Meunier, chevalier de la Légion d'honneur, conseiller général de l'Aisne, ancien maire de Villers-Cotterêts, est décédé. Les obsèques auront lieu lundi à 10 heures. EURE-ET-LOIR

BROU. Le tramway de Brou à Bonneval est entré en collision au carrefour de la route de Chartres avec un camiom automobide. La locomotive et le camion ont aubi des dégâts, mais il n'y eut pas d'accident de personne.

CHARTBES. Le blé sur le marche de Chartres était coté hier samedi, de 106 à francs le quintal.

Les pharmaciens de service A Chartres. pharmacie Lemaitre, 32, rue NoëlBallay, à Dreux, pharmacie Ameline. EFEBNON. M. Jean-Marie Le Louer, quarante et un ans, retraité, a constaté, chez lui, la disparition d'un livret de caisse d'épargne de 2.000 francs.

LE FAVRIX. Le conseil municipal du Favril a félicité son maire d'avoir demisionné pour protester contre la situation dont souffre l'agriculture. Il a voté un ordre du jour dans lequel il demande au gouvernement de prendre des mesures énergiquels pour protéger les producteurs de blé. MONTBOISSIER. Un incendie dont on ignore les causes a détruit une meule de paille appartenant à M. Louis Bichette. Les dégâts s'élèvent à 6.000 francs.

OISE

La Coupe de France de football dans l'Oise

L'Union Sportive de Sandricourt matchera aujourd'hui le Standard Athlétic-Clutb de Paris et l'Association Sportive de ÇrealNogent recevra sur son terrain le Stade Héninois.

Un conflit commercial à Beauvais Le tribunal correctionnel de Beauvais est saisi d'un conflit commercial assez curieux. Ces temps derniers, un magasin de chaussures de cette ville, appartenant à M. Sentenac, de Toulouse, et tenu par le gérant. M. Jean Cala, fit de la publicité en distribuant, à titre gratuit, à sa clientèle, un certain nombre de paires de chaussures au moyen de tirages au sort périodiques. Les clients avaient, en effet, reçu lors de leurs achats des bons numérotés. L'Association des commerçants de Beauvais, trouvant qu'il y avait là une concurrence déloyale et même infraction à la loi sur les loteries, assigna donc MM. Sentenac, le propriétaire, et son gérant. M. Cala, en 10.000 francs de dommages-intérêts devant la juridiction correctionnelle.

On a plaidé de part et d'autre. Pour les commerçants associés, l'infraction à la loi sur les loteries, pour les magasins de chaussures en question un système de publ.'cité employé par les grandes maisons à succursales multiples qui distribuent des timbresprime.

Du reste, le procédé de M. Sentenac a été pratiqué dans quarante succursales. Il n'y a qu'à Beauvais où cette façon de réclame a mis en branle l'apparejà, judiclaire à la requête d'une association commerciale.

Le tribunal a mis l'affaire en délibéré. ANDEVILLE. Une fAte des anciens combattants, avec remise d'un drapeau par le président du groupe de l'Oise de l'Union nationale des combattants, est organisée aujourd'hui. Fête foraine.

BEAUVAIS. Le service pharmaceutique est assuré par M. Portron, 24, rue des Jacobins.

CI/EBMONT-DE-I/OISE. En raison des fêtes. la consultation des nourrissons de novembre aura lieu le jeudi 3 au lieu du mardi 1er.

COMPIEGNE. Pharmacie de service M. Duquesnes, rue Eugène-Floquet. En raison des fêtes de la Toussaint, les études de notaire seront fermées du dimanche 30 octobre au mercredi 2 novembre à 14 heures.

GRANDVILLIFRS. Un motocycliste, M. Louis Rambault, qui se rendait à son travail, s'est jeté sur la camionnette conduite par le chauffeur Lacorne. M. Rambault a été blessé grièvement à la poitrine et transporté à l'hôpital.

MABSEIIAE-EN-BEAUVAISIS. Une manifestation aura lieu en l'honneur et à la mémoire de Ferdinand Buisson, dont l'une des rues du bourg va porter le nom. Cortège, réception, inauguration d'une plaque, audition musicale par l'harmonie des Enfants de Cempuis.

RA'vTIGNY. Sur la route nationale. M. Narcisse Lamy. quarante-huit ans, qui conduisait un camion chargé de fûts de goudron, voulut passer entre une auto en stationnement à droite et un tombereau venant en sens inverse et accrocha ce dernier, Il obliqua subitement à gauche et se jeta sur le mur de la scierie Mauprivez. Sous le choc, deux fûts de son chargement, pesant 180 kilos chaque, lui tombèrent sur le dos, lui serrant la poitrine sur son volant. Il a été transporté à son domicile avec de graves contusions internes. BOTANGY. La remise d'un drapeau à la subdivision des sapeurs-pompiers aura lieu sous la présidence de M. Armand Dupuis, député. A 13 h. 15, réunion à la mairte à 14 heures, réception des autorités et invités, remise du drapeau, allocutions et chants, visite au monument aux morts,

THEBUONNE. L'automobiliste M. Villiot. de Paris, dont la voiture se jeta, le 15 juillet dernier, sur celle de la famille Laperche, de Clamart, accident qui occasionna des blessures à quatre personnes, vient d'être condamné à deux mois de prison avec sursis. 50 francs d'amende et 10.000 francs de dommages-intérêts envers les victimes par le tribunal correctionnel de Beauvais.

SEINE-ET-MARNE

Un train tamponne une camionnette Une camionnette conduite par le chauffeur Albert Bazin, chauffeur à la brasserie de la Dame-Blanche, à Villiers-surMarne, qui franchissait le passage à niveau n" 2, A Roissy-en-Brie. a été soudain immobilisée sur la voie ferrée par suite d'une panne de moteur. Malgré les signaux de Mme Landy, sémaphoriste, le train express Paris-Chaumont, survenant quelques instants après, coupa en deux la camionnette. Tout se borna fort heureusement à des dégâts matériels, le chauffeur ayant eu le temps de descendre de son véhicule.

FONTAINEBLEAU. Par défaut, le tribunal correctionnel a confirmé le juge-

ment du 21 septembre ayant déjà condamné à deux mois de prison. 500 francs et 116 francs d'amende, pour délit de chasse, le nommé Louis Bernard, vingt et un ans. manouvrier à Aigreville.

Un rallye cross-country, comptant une centaine de cavaliers, sera couru en forêt de Fontainebleau par la réunion hippique militaire, le samedi 5 novembre.

Le rendez-vous est fixé à 14 heures dam la forêt de la Solle, route de Melun, où le départ et l'arrivée auront Heu.

MONTABLON. A la suite d'une crise municipale, M. Albert Bertrand a adressé au préfet une lettre lui donnant sa démission des fonctions du maire de la commune.

I-AGNY. En traversant la rue Toussaint-Verneau, derrière un taxi, M. Jean Leroux, cinquante ans. poseur à la S. T. C. R. P., a été renversé par l'auto de M. Dubreuck, électricien à Dampmart, et contusionné. Il a été transporté à son domicile, rue du Vieux-Moulin.

MELUN. Le service de garde sera assuré aujourd'hui par la pharmacie Legoy, rue Carnot.

Mardi 1" novembre, il sera assuré par la pharmacie Ragot, place Saint-Jean. SEÏNE-ET-OISE

Un échafaudage s'écroule

un mourant, deux blessés

Un accident du travail, dû à la rupture d'un échafaudage, s'est produit à la caserne de gendarmerie de Champlouis, et trois ouvriers italiens occupés à l'édification d'un bâtiment qui donne sur le square sont tombés d'une hauteur de neuf mètres sur la chaussée. M. Del Bosco Angelo, vingt-cinq ans. maçon, domicilié à Ponthierry, a été relevé avec une fracture du crâne et transporté à l'hôpital de Corbeil dans un état désespéré. Ses deux compatriotes, Ernest Del Toso, cinquante ans, et son fUs Lionel, vingt-trois ans, demeurant à Moulignon. près de Panthlerry, moins grièvement atteints, ont pu être ramenés à leur domicile.

ATHIS-MONS. Rue Etientie-Lebeau, Léon Mathieu, quarante-trois ans, demeurant Grande-Rue, à Athis, qui faisait du scandale fut pris à parti par trois ch6meurs qui le frappèrent et le blessèrent à la tête. L'un d'eux, René Leaieur, demeurant 173. Grande-Rue, fut appréhendé par M. Reynaud, commissaire de police, qui passait à ce moment et qui lui flt passer la nuit au violon.

COBMEILLES-EN-PABISIS. Un Italien, Gersasoni Bertoio, trente-cinq ans, sans domicile, s'est suicidé en se jetant sous un train en marche.

ESSONNES. M. Claudius Germain, 55, boulevard de Fontainebleau, a porté plainte au parquet de Corbeil contre des inconnus qui se sont introduits dans son jardin et ont emporté pour 2.000 francs de cfhysanthèmes.

GENAINVILLE. Un Incendie dont la cause est inconnue a détruit une meule de gerbes de blé et d'avoine, appartenant à M. Vanderbitoh, cultivateur. Les dégâts sont évalués à 15.000 francs.

MANTES-SCB-SEIXE. Mitraï Sirop!, ouvrier de fonderie, qui avait laissé son veston au vestiaire de l'usine, a constaté la disparition de son portefeuille contenant 2.350 francs.

LES MOREArx. Le service de garde sera assuré aujourd'hui par la pharmacie Longavenne, 81, rue Paul-Doumer. et le 1èr novembre, par la pharmacie Bernard, place Rouget.

UVBY-GABGAN. Dans un pavillon en construction un inconnu a dérobé trois mille francs dans le portefeuille de M. Antoine Chenal, entrepreneur de maçonnerie, domicilié 100 bi&, avenue du Raincy. qui avait commis l'imprudence de laisser son vêtement aux abords du chantier.

L'Union Sportive de Livry-Gargan orgamise aujourd'hui, une épreuve de marche de 26 kilomètres, toutes catégoriels, sous les règlements de l'U. F. M. Départ, 13 h, 30, mairie de Lh<^Gargan. Engagements jusqu'au départ,

SAVIGNY-SUB-OBGE. Rue Raspaü, un maçon, M. Charles Maréchal, trente ans, demeurant route de la Montasne-Pavée, a été renversé par une automobile et blessé à la tête.

TRAPPES. Un cycliate, M. Louis Paganaud, employé de chemin de fer, demeurant 24, rue Victor-Hugo, a été grièvement blessé par une automobile et transporté à l'hôpital de Versailles.

VILUENECVE-SAINT-GEOBGES. Un journalier, M. Auguste Rochee 42, avenue de Valcnton, a été arrêté et écroué pour vol d'une somme de 600 francs au préjucise d'un garçon coiffueur habitant le même hôtel.

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LA REGIE PERD UN PROCES INTENTÉ AUJ)UC DECAZES Orléans, 29 oct. (dép. Petit Parisien.) Le 25 juin 1927, sur la plainte de la régie, le tribunal correctionnel de la Seine avait condamné le duc Decazes, président du Polo de Paris, à acquitter la taxe d'Etat sur les recettes des réunions de polo organisées à Bagatelle. Le duc Decazes ayant fait appel, la cour de Paris confirma le jugement. La cour de cassation l'annula pour vice de forme.

L'affaire ayant été renvoyée devant la cour d'appel d'Orléans, M* Bernstein s'est présenté pour le duc Decazes et a plaidé que les réunions de Bagatelle ne eont pas un spectacle et qu'elles ont au contraire un caractère nettement sportif. M- Lerminier, du barreau d'Orléans, a soutenu les prétentions de la régie. La cour a débouté purement et simplement l'administration des contributions indirectes.

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UNE BONNE ACTION

II lui aurait proposé des actions bien plus répréhensibles encore, qu'elle eüt accepté sans discussion. Voyons à une femme qui battait le pavé depuis un mois. se demandant chaque matin « Où coucherai-je ce soir ? > car chez les civilisés le souci d'un logis est plus impérieux peutêtre que celui de la nourriture on offrait un appartement somptueux boulevard Malherbes. Elle qui regardait avec concupiscence les bancs des squares où les errants n'ont pas le droit de s'étendre, quand la nuit est tombée, elle dormirait dans un lit encourtiné de dentelle ? Elle aurait une salle de bains, éclairée de mille feux et dont les glaces refléteraient son image. Elle qui absorbait des rogatons aux Halles et qui avait fouillé eh bien oui. comme les chiens 1 dans les boites à ordures. elle s'assoirait dans une salle à manger de quarante mètres carrés, servie par des valets en habit. Un rêve quoi 1 un véritable rêve des Mille et une nuits. Oh I cela ne durerait guère naturellement. Quand elle aurait rempli l'office qu'on attendait d'elle, elle s'en irait vers un destin ignoré, seulement ses poches seraient garnies, si du moins M. Kendal tenait ses promesses.

Mais pourquoi ne le ferait-il pas, puisque jusqu'ici il s'était montré d'une générosité inépuisable 7

Quant aux mobiles qui poussaient cet homme, Mariette Chouquet n'en avait cure. Que lui importait ceci ou bien cela Pourvu qu'elle se réveillât le plus tard possible de ce songe enchanté, qu'elle ne retombât pas dans cette misère imméritée où l'avait plongée la mort subite de M. Trophy. Car le malheur est pareil à la foudre qui tonne soudain dans un ciel serein et qui frappe instantanément. Pourtant, quand elle essayait de réfléchir, quand elle remontait par la pensée le fleuve du passé, elle s'étonnait d'avoir connu qu'elle était heureuse à l'instant précis où elle avait cessé de l'être.

Son histoire était assez singulière, mais n'offrait rien d'extraordinaire. A dix-huit ans, Mariette s'était donnée à Charles Trophy, un jeune professeur du collège SaintGeorges, qui lui avait promis le mariage. De mois en mois, d'année en année. Charles avait remis l'exécution de cette promesse solennelle et l'insouciante Mariette avait omis de la lui rappeler. Plus tard, elle avait détesté en Charles un penchant marqué pour l'ivrognerie et, à certains moments, elle avait envisagé la perspective de ne pas finir ses Jours avec cette outre gonflée de vin. Cependant, si elle ne goûtait pas de grandes joies, elle ne manquait de rien au point de vue matériei et elle eüt hésité devant une séparation. .mais le destin la lui imposa brutalement. Sortant de chez lui, un matin d'octobre, Charles n'aperçut pas un camion qui arrivait à toute allure, et fut happé par le lourd véhicule. Le défunt avait une ieune soeur, Aline, très jolie, mais avec laquelle il vivait en mauvaise intelligence depuis qu'il était en ménage avec Mariette. Cettc fille se précipita sur le mince héritage et satisfit sa rancune à l'égard de Mariette. Invitée à déguerpir, la malheureuse dut disputer ses hardes à l'insatiable Aline. Pendant plusieurs mois, Mariette vécut l'hôtel. épuisant ses maigres économies et cherchant en vain du travail. Les temps n'étaient pas propices et puis, à quoi étaitelle bonne, cette pauvre fille amollie par dix ans d'oisiveté? Partout, d'ailleurs, on lui demandait des certificats, des références. De chute en chute, elle devint une de ces vagabondes qui font la queue devant les soupes populaires et qui encornèrent les asiles de nuit.

Elle avait songé à un autre métier, le plus facile de tous, mais les visages des individus qui lui adressaient des proposidons lui avaient paru si redoutables qu'elle t'était enfuie sans répondre.

Un soir, elle se trouvait sur le pont de folférino et elle contemplait les flots huileux de la Seine avec le désir d'en finir wec une vie misérable. A ce moment. elle vit venir vers elle un homme de haute taille (ont la figure lui parut sympathique. E'.le l'arrêta. s Monsieur, dit-elle d'une voix honteuse, je suis à bout de tout et j'ai tssayé de me jeter à l'eau. Mais il fait si froid. et puis j'ai peur. >

L'inconnu l'examina attentivement et t'emmena dans un débit de vin voisin. Devant un punch bien chaud, ils firent connaissance

Je me nomme Patrick Kendal. déclara l'homme, et je cherche justement quelqu'un de confiance pour louer auprès de mol un rôle spécial. Je vous emmène chez moi. vous serez fort bien traitée et vouq passerez pour ma maîtresse. Peut-être même nous surprendra-t-on en flagrant délit. Oh 1 rassurez-vous, je ne vous toucherai pas. Si vous remplissez bien votre rôle. vous partirez de chez moi avec une dizaine de billets.

Ah I répandit Mariette avec un pâle sourire. je suis prête à tout ce que vous exigerez de moi.

Et voilà à la suite de quels événements elle était installée boulevard Malherbes, servie comme une princesse, soignée comme elle ne l'avait jamais été.

Tout de suite. M. Kendal l'avait conduite dans un grand magasin, où sa triste garde-robe avait été renouvelée depuis la chemise jusqu'au chapeau. Mais, depuis, elle avait commandé des robes dans une maison de couture, son protecteur désirant qu'elle se montrât très élégante.

Le repos, la bonne nourriture, la toilette avaient métamorphosé Mariette. On ne pouvait pas dire qu'elle fût jolie. mais

57. Feuilleton du Petit Psrislen, il La Demoiselle

de Maison-Morte I grand roman inédit I

par

ANDRÉ CASTAING

DEUXIEME PARTIE

LA « RESERVE » DE FONTFREDE IX (suite)

Nouvelle vie

> Un petit papier de rien du tout a causé tout le mal. Votre père, mademoiselle, me l'avait laissé au moment » de mourir pour vous le remettre, et » moi, qui l'avais gardé, je l'ai repassé, contre cinq mille francs, à Warneton. > C'était un dessin du domaine tel qu'il était dans l'ancien temps avec des paroles en latin dont je ne me rapa pelle pas, et pour cause. Vous n'avez pas idée de ce que cette petite babiole-là a fait plaisir aux sourciers même qu'ils m'ont promis un cadeau supplémentaire des fois que leur affaire viendrait à téussir

» Une affaire rudement amusante et curieuse entre parenthèses, et dont Morosov et le Schulmeister avaient déjà débrouillé une bonne partie Le fait est qu'ils avaient eu le nez creux » en cherchant dans le lit même du Touron. Seulement voilà, Us ne pouvoient pas savoir que le ruisseau •» passait anciennement beaucoup plus » A l'ouest et qu'ü n'avait pris son prtr.Uypyrigbt by André Castaing 1932. Traduction et reproduction interdites en tous

elle était certainement désirable. Pourtant, chaque matin, quand il descendait de sa chambre, Patrick lui baisait cérémonieusement la main et s'éloignait. Mariette demeurait seule tout le jour, mais le soir, elle accompagnait M. Kendal pour dîner. Ils choisissaient d'ordinaire un restaurant à la mode. En public, Patrick se montrait fort empressé à l'égard de sa compagne, comme s'il avait désiré que ses assiduités fussent remarquées. Dans le privé, au contraire, il était de glace. Ce fut au bout d'une semaine seulement que Mariette comprit les motifs qui avaient dicté la conduite de son hôte. Ils dinaient ce soir-là à l'auberge du Cheval-Noir, rue de Ponthiep, et M. Kendal, dont les regards avaient fait le tour de la salle, désigna discrètement une grosse blonde attablée avec deux autres personnes.

Ma femme légitime, murmura-t-il à l'oreille de sa compagne. Ne tournez pas la tête, mais soyez très gaie et tutoyezmoi.

Il expliqua qu'ils vivaient chacun de leur côté, mais que Mme Kendal se refusait obstinément au divorce parce qu'elle détestait la jeune femme qui était vraiment sa maîtresse.

Mais, demanda Mariette, pourquoi n'avez-vous pas choisi dans votre entourage le paratonnerre chargé de canaliser le ressentiment de votre femme ? Parce que ma maîtresse s'en fût montrée jalouse. Quand elle a su qu'il s'agissait d'une pauvre fille recueillie dans la rue, elle a été rassurée.

Le jeu réussit assez bien. Dupée adroitement par des amis du mari, Mme Kendal fit surprendre les coupables boulevard Malesherbes. Ce fut d'autant plus facile que tout était combiné pour parvenir à ce but. Quand la procédure en divorce fut entamée, M. Kendal, radieux, remercia Mariette et lui demanda la permission de lui présenter sa véritable maîtresse, avec laquelle il songeait à convoler dès que le jugement serait intervenu.

Horreur 1 c'était Aline Trophy, la soeur de celui avec lequel Mariette avait vécu durant dix années. Ainsi cette femme, qui avait dépouillé Mariette, qui l'avait chassée de son logis, épouserait cet homme fortuné? Elle serait riche, considérée, heureuse, tandis que l'autre travaillerait durement. Car, enfin, la somme due à la reconnaissance de M. Kendal ne durerait pas des années.

Mariette, le soir, essaya son pouvoir de séduction sur Patrick. Ni les agaceries, ni les déshabillés suggestifs, ni les larmes ne purent vaincre sa froideur. Alors, le parti de Mariette fut pris. Si M. Kendal venait à disparaître, Aline, qui était une étrangère et en faveur de laquelle il n'avait pas testé. Aline, habituée au luxe, serait presque aussi pauvre que Mariette. Quand M. Kendal se présenta dans l'après-midi, elle l'abattit froidement de deux balles de revolver. « Arrêtez-moi, cria-t-elle, je viens de tuer mon amant >

Jacques CONSTANT.

LA VIE SPORTIVE LA COUPE DE FRANCE DE FOOTBALL

organiste par la F. F. F. A.

avec la concourt du Petit Parisien » Treize rencontres comptant pour le troisième tour éliminatoire de la Coupe de France de football, organisée par la F. F. F. A. avec le concours du Petit Parisien, seront jouées cet aprèemidi à 14 h. 15, dans la région parisienne.

A Asnièr«8, U. S. Asniêres-A. S. Strasbourg à Meudon, Standard A. C.-U. S. Domaine Sandricourt; à Aubervilliera, C. 0. Aubervilliers-C. A. S. G. Orléans, à Cachan, A. S. P. T. T.-Star Club Caudrésien à Pantin, C. R. S. Quatre-CheminsJ.-A. Saint-Ouen; au stade Henry-Paté. S. 0. Est S. A. P.-S. C. Aniche; à Billancourt, C. 0. Blllancourt-A. S. J. Châteaudun à Maisons-Alfort, A. S. Amicale-U. S. Aizy; au stade Jean-Bouin, C. A. S. G.Villejuif K. L. S.; Persan- Beaumont. U. S. Persan-Beaumont-U. S. Athis-Mons; à Montreull, C. A. Montreuil-A. S. Barlinoise à Enghien-Ermont, S. Enghien-Ermont-TJ. S. Quevilly; à Saint-Mandé, U. S. Suisse-Paribas A. C.; à Argenteuil, SaintGeorges Argenteuil-Stade Havrais. LE DIMANCHE SPORTIF

Football. A 13 heures, au Stade Buffalo, Stade Français-C. A. Paris, Wacker de Vienne-Club Français.

CyolUnte. A 14 h. 30, au Vét' d'Hiv', prix Goullet-Fogier (américaine de 100 kilomètres).

Football. Coupe de France organisée par la F. F. F. A. avec le concours du Petit Parisien (voir article spécial). Rugby. Championnat de Paris (division d'honneur) A 14 h. 30, au Stade Pershing, P. U. C.-Red Star.

Tennis. A partir de 9 heures, au Tennis-Club de Paris, tournoi de la Toussaint. Hockey. Championnat de Paris A 14 h. 30, au stade de la Marche, à Vaucresson, A. S. Bourse-Sporting C. C. à Marly, Golfers a-Standard A. C. à Colombes, R. C. F.-U. A. I. à Pantin, C. A. Boxe. A 14 h. 30. au Central S. C., réunion dominicale.

Cambrioleurs arrêtés

comme ils venaient d'opérer Des malfaiteurs se sont introduits, hier matin, vers 4 heures, dans une blanchisserie 2 bis, rue Commines et l'ont cambriolée. Ils ont emporté onze paquets de linge et 150 francs Toutefois, les voleurs ne sont pas allés bien loin. Des gardiens de la paix, intrigués par leurs allures, leur ont donné la chasse et ont réussi à arrêter deux d'entre eux Lucien-Marcel Drassier, quarante ans, demeurant 67, rue Quincampoix, et Rodolphe Kürtz, vingt ans, sans domicile fixe, garçons de café l'un et l'autre.

coura actuel qu'd la suite d'un fort éboulement arrivé en amont il y a près de deux cents an.t. Pour ce qui est de la croix dont j'ai entendu Schulmeister parler cent fois à Morosov, il s'agissait, non pas de la chamais d'un calvaire aujourd'hui disparu et qui était marqué justement sur mon plan,

» N'importe. La fois que le cosaque et Schulmeister sont allés à Nérac, les deux sourciers ont bâclé entre eux deux leur petite affaire. Je dis entre eux deux, parce qu'on m'avait expédié au bon moment chercher du café chaud à la maison. Je les revois encore au bord du trou qu'ils avalent creusé, couverts de boue et fumant d'un air content. M. Lorthloir était assis sur la grande valise où il enfermait d'habitude ses instruments. C'est moi qui me suis appuyé l'objet jusqu'à la maison. Et je vous garantis que les « instruments » ne m'avaient jamais pesé autant

Bref, la nuit que les sourciers sont partis dans les bois avec Morosov, même qu'ils sont revenus sans lui, comme vous devez savoir, j'ai voulu coucher r la gratification qu'ils m'avaient promise. Au lieu de ça. Warneton m'a mis un revolver sous le nez en disant « Vous, vous allez marcher droit, sinon, je vous brûle » Ils m'ont collé la sacrée valise sur le dos et nous voilà partis à pied pour Saint-Denis et, de là, à Bordeaux par le chemin de fer. A Bor deaux, les sourciers ont embarqué dans un sale petit bateau hollandais ou finlandais appelé Attaïr et moi, naturellement, avec eux, vu que j'étais, parait-il, un témoin gênant et qu'il fallait que je les accompagne jusqu'à ce que ces messieurs soient en sûreté.

La quatrième nuit de la traversée, comme nous étions tous les trois sur

Le receveur Tourencq devant le jury

SUIT» Da LA PR8MIÈHI PAGI:

Il se contenta de protester auprès du directeur général et ne reçut aucune réponse. Il s'adressa alors à une « personne très haut placée », non pas pour se faire « pistonner mais pour appuyer sa réclamation. Mais en vain. Les « incidents de guichet semblent avoir incité ses chefs directs à maintenir leur décision.

Le geste de « protestation » Lorsque la date fatale du départ approcha, et toute procédure épuisée, Toùrencq se résolut à c agir Il entendait assumer toute la responsabilité de son initiative, et fit venir coup sur coup quatre huissiers pour vérifier le contenu de son coffre-fort. Tous quatre, en gens avertis, estimèrent insolite cette démarche et refusèrent.

Car, appuie M* Henry Torrès, Il ne faut qu'aucun malentendu, qu'aucune équivoque ne subsiste mon ami Tourencq a voulu protester, a voulu frapper l'imagination. Rien de plus. Il est resté parfaitement honnête. L'un des huissiers consentit cependant à procéder à un inventaire ce qui n'est pas un constat. Immédiatement après, Tourencq emportait les 5.305.500 francs et les distribuait à trois amis.

Et l'un d'eux, jette l'accusé, est un magistrat

Le président Pittié proteste

Vous n'aviez pas le droit de commettre ce détournement Et vos trois amis ont eu le plus grand tort de vous soutenir dans cette entreprise. Vous avez voulu venir ici ? Prenezvous votre stalle pour une tribune publique ?

Ces trois amis sont restés inconnus. Mais Tourencq, qui a trouvé la force de caractère de tenir secret leur nom, a du même coup désuni sa famille. Sa femme est allée vivre d'un côté, ses deux flllettes de l'autre.

Depuis quinze mois, vous vous êtes exposé au déshonneur d'une condamnation pour détournement de deniers publics. N'est-ce pas plus grave que d'être rétrogradé de la 21* à la clasae ?

-Ah s'écrie Tourencq, j'ai voulu me laver, me justifler On m'a traité, moi, oui, moi, de cambrioleur, de monte-enl'air

Tous ceux qui le virent, depuis son incarcération, l'ont supplié de renoncer à son projet. Rien n'y fit. Ses chefs allèrent jusqu'à lui promettre qu'il resterait à Paris s'il restituait l'argent. Trop tard.

J'ai répondu Ce n'est pas ça que je veux Je veux une enquête sur l'injustice qui a été commise ». On me donnait satisfaction parce que j'avais commis un détournement. L'administration était si honteuse d'avoir fait cela. De nouveau le président proteste: Ah! non, Tourencq. Je vous laisse toute liberté pour vous défendre, mais je ne vous permettrai d'insulter personne

« Votre aventure inadmissiblel » Personne n'ignore ce qui se passa par la suite. L'accusé tient cependant encore à s'élever contre sa révocation. Cela, personne n'avait le droit de le faire! Je n'ai pas encore été jugé Je saurai d'ailleurs, une fois l'heure venue, en appeler de cette décision Et le président de résumer l'affaire par ces mots

Vaille que vaille vous avez commis un détournement. Vous n'aviez pas le droit de protester de la sorte, vous n'aviez pas le droit de prélever ces fonds sur votre caisse. Où irions-nous si ce procédé singulier se généralisait? De toute façon, votre aventure reste inadmissible! Je ne puis, pour ma part, me défendre d'un sentiment de tristesse en comparant votre passé et ce scandale.

Scandale ? M' Henry Torrès se lève et l'on entend

Non, il n'y a pas de scandale Tourencq a voulu venir ici pour protester contre la vexation qui lui a été infligée et il s'est imposé quinze mois de mortification pour sa justification et pour son honneur

Sur quoi Tourencq se lance dans le long exposé de ses griefs.

« Je rendrai l'argent.

après le verdict »

Que de rancoeur peut s'accumuler dans le coeur d'un homme On suivra, pendant plus d'une h e u r e, l'accusé dans ses accusations

Je n'en veux pas au ministre, finira-t-il par déclarer. Je n'en veux pas à l'enregistrement qui plane au-dessus de tout cela. J'en veux à mon chef du personnel!

Mais les timbres? Quand restituera-t-il les timbres qu'il détient encore?

J'avais l'intention, messieurs les jurés, de les faire rapporter au juge d'instruction quinze jours après mon arrestation. Mais une fois les timbres restitués. 11 n'y aurait plus eu de crime. Et, partant, plus de procès. C'était impossible

Depuis lors depuis quinze mois! une nouvelle question se pose. A quel moment se fera la restitution? Avant le verdict?

Non, messieurs les jurés, parce qu'alors vous m'auriez acquitté comme on acquitte les innocents, comme si

» le pont, l'idée m'est venue tout d'un » coup de réclamer de nouveau mon dû » (je crois bien que j'ai crié un peu fort, » de façon à attirer l'attention des gens » du bateau). Au premier mot que j'ai » dit, pour voir, de la valise, Warneton » a jeté son cigare et l'instant d'après. » eh bien! l'instant d'après, mademoi- s selle, j'étais à l'eau, balancé par- a dessus bord comme un paquet de o sottises. J'ai nagé un bon moment » du côté de la côte, dont on voyait les » lumières par moment. Puis je me » suis évanoui. A mon réveil, j'étais » sur un lit d'hôpital, celui-là même a d'où je vous écris aujourd'hui. » Je finis, mademoiselle, ne sachant pas si la présente vous servira à quelque chose ou même si elle vous s intéressera seulement. A tout hasard, » je vous l'adresse. Si des fois, voua » pouviez envoyer un peu d'argent à » un pauvre malade qui a servi si long» temps votre famille, vous n'avez qu'à écrire à Palacio Irénée, salle 14, lit Saint-John Hospital, Hull. Angle» terre. Ça sera, je vous le jure le der» nier que je vous demanderai et vous n'entendrez jamais plus parler de x votre toujours dévoué Palacio. D Pour du culot, c'est du culot exclama Sallavergne dès que Gilbert eut achevé sa lecture.

Gilbert et Hélène, eux, gardèrent un long instant le silence. Les révélations Inattendues de l'ex-régigseur les emplissaient d'étonnement et aussi d'un obscur émoi. La réserve de Fontfrède Occupés de péripéties surtout sentimentales dans les jours qui avaient suivi la dernière agression de Morosov et da mort, ils en étaient venus à oublier son existence, à laquelle d'ailleurs ni l'un ni l'autre n'avaient jamais cru sérieusement. Et voilà que ce trésor hypothétique prenait corps pour ainsi parler, ressurgissait du sol où il dormait depuis plus de eix cents années Car il ne

j'étais accusé d'avoir tué ma femme et qu'au dernier moment je la fasse entrer et se présenter devant voua Et, qui mieux est, je risquerais de me faire inculper d'outrage à magistrat Tourencq a donc pris la décision la plus grave les timbres seront restitués après le prononcé du verdict. Car, poursuit-il, avec ou sans timbres, j'attends un verdict qui proclame mon honnêteté. J'attends un verdict qui désigne un coupable, qui dise. enfin, qui, de mon chef du personnel ou de moi, a raison

Me Henry Torrès s'empresse d'ajouter que ce dilemme n'est pas celui de la défense et l'on passe aux dépositions des témoins. Les jurés, il va sans dire, peuvent rester intrigués. Mais sans doute ont-ils entendu dire, comme tout le monde, que les timbres sont là, tout près, et tout prêts à jaillir d'une cachette qui n'en est pas une. On donne même cette précision: ils ont séjourné dans une cave malheureusement humide, se sont collés les uns aux autres et ne forment plus qu'une sorte d'aggloméré, de pâte peut-être incontrôlable.

Mais les jurés ont-ils le droit de tenir compte des bruits de couloir? En attendant, ils assistent au défilé des témoins. Les chefs directs de Tourencq le tiennent pour un excellent fonctionnaire, un peu désordonné et coléreux. Ses employés et commis ne disent de lui que du bien. Et sa femme, réduite à une quasi-misère, ne sait que pleurer.

Je la félicite s'écrie l'accusé. Les avocats de la partie civile, M" Armand Fraisse et Jean Séjournant, s'en tiennent au détournement constaté, et réclament la restitution des timbres enlevés. L'avocat général, adoptant le même point de vue, stigmatise en outre sévèrement l'attitude du fonctionnaire infidèle. Et MI Henry Torrès revendique hautement l'acquittement « de l'honnête homme qui a eu le courage de cet acte de foi sans précédent

Après une très rapide délibération, les jurés acquittent Tourencq, qui s'écrie

Merci messieurs les jurés. Vous êtes de braves gens. Vous n'aurez pas à rougir de moi, car les timbres seront rendus immédiatement.

Le Trésor, condamné aux frais, réclame néanmoins, et obtient la restitution des timbres enlevés, ainsi que l'intérêt de la somme qu'ils représentent. Les timbres, assure 1 on, seront restitués lundi après-midi. LA PLAINTE

DU MINISTÈRE DE L'AIR L'un des documents remis à M. Brack par M. Bouilloux-Lafont est un « rapport » daté du 20 février 1932 et adressé au « commissaire délégué au service spécial des renseignements en territoires étrangers Picherie s'en est reconnu l'auteur mais le juge d'instruction est convaincu que le papier à en-tête du ministère de l'Intérieur, service de la sûreté générale, était authentique.

Comment Picherie s'était-il procuré ce papier ? C'est ce que le magistrat a demandé, hier après-midi, à l'inculpé, qu'il avait fait extraire à ce sujet de la Santé et qu'il a interrogé en présence de son défenseur, M' Maurice Guerrier.

Picherie n'a pas paru le moins du monde embarrassé, mais il a raconté une histoire un peu étonnante. J'ai eu ce papier, a-t-il dit, dans le courant de 1930 Une dame française, mariée à un Serbe, m'avait demandé ce qu'elle devait faire, étant donné qua les autorités administratives de Paris la considéraient comme étrangère. Je me rappelai que j'avals connu, dans un café de la place de la République, un nommé René, qui m'avait dit être bien placé pour procurer des renseignements sur le service des étrangers. Je lui soumis le cas et, quelques jours après, Il me rapporta la feuilie & en-téte de la sûreté générale collée au dos d'une feuille blanche sans en-téte, sur laquelle il avait indiqué que la personne en question devait acquitter des aroits et revendiquer sa qualité de Française. C'est ce que je dis à la dame serbe. Après quoi, je déchirai la feuille sans en-téte et je mis l'autre dans mon tiroir

Le juge demanda quelques rensei- gnements sur le nommé René C'est un grand blond, très mince, tout rasé, répondit Picherie. Il a trente ans environ. Je ne connais pas son nom de famille, ni ce qu'il fait. J'ajoute que je ne l'ai pas vu depuis dix-huit mois. Mais, comment ce papier a-t-il été sorti de votre tiroir

Un jour que j'ouvrais le meuble devant Lucco, expliqua Picherie, il aperçut t'imprimé et, le lendemain, ou le jour même peut-être, il me le demanda. Par la suite, il me le rendit pour que je le remplisse. Mais comment avez-vous fabriqué le faux ?

Picherie ne répondit point, mais il tendit au juge deux numéros d'une revue d'aviation et, les feuilletant rapidement, il montra que l'on avait découpé sur deux pages la reproduction autographe des signatures de MM. Emmanuel Chaumié et René Renaitour. C'est Lucco, afnrma-t-il, qui a découpé ces signatures

Picherie dit encore que, si l'on feuilletait la collection de cette même revue, il pourrait sans doute trouver une signature de M. Paul-Louis Weiller, qui aurait servi aux faussaires.

Après cet interrogatoire, M. Brack reçut MM. Marcel et André BouillouxLafont, père et fils, suivis de leurs avocats, M" Pierre Masse et Georges Daumas. Il leur donna communication du rapport de M. Radiguet, expert comptable, sur les bilans de la Compagnie Aéropostale. Et ce fut entre les inculpés et le juge une longue discussion qui se prolongea très avant dans la soirée.

faisait dès à présent aucun doute pour Hélène et Gilbert après ce qu'ils savaient eux-mêmes, et ce qu'ils avaient pu deviner des résultats obtenus grâce à la sagacité de Schulmeister que les événements rapportés par l'auteur de l'étrange lettre ne marquassent la fin de cette aventure dorée Lorthioir et Warneton avaient découvert et enlevé la réserve de Fontfrède.

Ce fut, du moins, l'avis que formula à haute voix Gilbert, cependant qu'il jetait dans la cheminée l'épître de Palacio.

Après tout, ajouta le jeune homme, j'aime autant pour ma part cette solution. Il %ie semble à présent que Maison-Morte est délivrée, mieux que cela, désenvoûtée Venez voir comme la vieille propriété est belle, sous ce soleil, Hélène

Enlacés, Hs «s'approchèrent de la haute fenêtre, tandis que Sallavergne s'éclipsait discrètement. De l'autre côté de la pelouse, les sous-bois disparaissaient déjà sous les feuilles mortes. Mais certaines des hautes branches conservaient de-ci de-là des îlots de frondaisons encore drues où toutes les nuances de l'or apparaissaient.

Le trésor de Fontfrède s'exclama Hélène. Voyez donc, Gilbert, ne dirait on pas qu'un dieu l'a fait jaillir du sol pour en vêtir tous les arbres de la forét

J'en sais un autre mille fois plus précieux, murmura Gilbert à l'oreille de sa compagne. Et celui-là, personne nt me l'enlèvera jamais. Mais a quoi pensez-vous maintenant, Hélène ? A ceux-ci, dit la jeune femme gravement elle désignait les portraits de ses parents, que le diligent Salla avait déjà replacés sur les murs. à la place accoutumée.

Vous parliez tout à l'heure de la réconciliation des Vilar et des Chanceraux, mon aimé, reprit-elle après un

LES COURSES Hier à Auteuil. Les résultats I PRIX DE SAINT-GERMAIN

Steeple-chase, à réclamer, 10.000 fr., 3.500 m. 1. Loti (L. Niaudot).G 188 60 à M. L. Barré.P 48 » 2. Saint Loup de Naud (R. George)P 11 » 3. Gobalin (G. Cervo).P 15 » Epi de France (R. Dubus). Non placés May Bee (R. Collombel) Dark Way (R. Rouellle), tombé Très Sport (J. Teasdale) Le Balancier (T. Dunn) Stein (J. Luc) Dark Story (M. Davy) Le Jockey (H. Haës) Alfagor (J.-G. Costadoat); Le Hic (M. Plaine) Mézigue (P. Sawlckl), tombé. Distances tête, 2 long. à. 4 lon- gueurs. Quatorze partants.

PRES LE NAGEUR

Haies, handicap, 20.000 francs, 3.500 mètres 1. Chevalier Bayard (R. Trémeau)G 22 50 à M. L. Tacquet.P 10 60 2. Furena (H, Gleizes) P 13 » 3. Pop (J. Luc) P 4. Tortoise Shell (G. Cervo). Non placés Cotillon III (H. Howes), dérobé, arrêté Dunkerque (J.-G. Costadoat), arrêté Charles the Second (T. Dunn), tombé; Lord Darnley (R. Bagniard) Pavot Pourpre (J. Frigoul), arrêtés Jacques Cœur (R. Roueille). Distances 3 long., tête, 3 longueurs. Dix partants.

PRIX CONGRESS

Steeple-chase. 75.000 francs, 3.500 mètres 1. Ecurie J. Glnzbourgr G 40 Favorlt (R. Dornaletche) P 42 50 2. Dumnacus (R. Lock) P 16 50 3. Maori (J. Frigoul) P 10 > 4. Sérénade IV (R. Bagniard). Non placés Monarchiste (P. Riolfo) Rumilly (R. George), arrlté; Isolateur III (C. Maubert); Ralph (R. Dubus); Royal Peace (E. Juge); Bois Taillis (H. Brierre), tombé Ener Zidon (J. Teasdale) Romanichel (A. Palmer) Le- Portel (M. Théry) Montmirel (M. Bianco). Distances long., de long., 5 long. Quatorze partants. PRIX MONTGEBOCLT

Hales. 15.000 francs, 2.700 mètres 1. Prince Oli (R. Lock).G 2050 à Mme Fockenberghe P 7 m 2. Petit Diable (L. Nlaudot).P 8 50 3. Mon Amour III (J.-G. Costad.)P 8 » 4. Aimable (R. George). Non placés Diplomat (S. Rochet) Romano (D. Leroy), tombé Brou (J. Teasdale) Treize (P. Hiéronimus). Distances 4 long., 8 long., 3 long. Huit partants.

PRIX CHALET

Steeple-chase, hand., 20.000 fr., 3.800 m. 1. Andromaque II (J. Frigoul).G 20 » à M. R. Wallon P 8 > 2. Floréador (R Trémeau) P 12 » 3. Brida (G. Cervo).P 15 a 4. Le Magicien (P. Riolfo). Non places Jeune Chef (M. Théry) Les Ra. meaux II (C. Maupas) Arbuste (J. Luc) Mameluck II (R. George) Clarimu3 (C. Maubert) Omer (R. Dubus) Surprenant (G. Verzèle), tombé Le Grand Saint Hubert (P. Hamel) Shrlne (L. Niaudot) Le Soleil (M. Bonaventure) Le Titien II (H. Haës) Les Trois Epis (R. Lock) Martinet (H. Gleizes); Ravin (R. Bagniard), tombé Sindiah (R. Hëas). Distances 10 long., loin, 2 long. à. Dix-neuf partants

PRIX VIEUX ROUEN

Haies, 20.000 francs, 3.500 mètres 1. Bulan (M. Brunet).G 165 50 à M. R. Bédel P 21 2. Les Bossons (P. Riolfo) P 3. L'Habit Rouge (J.-G. Costadoat) P 8 » 4. Christian (R. Halls). Non placés Enéas (J. Luc) Nanan (C. Gardiner) Rustic (C. Maubert) Paddy (J. Teasdale). Distances: 6 long., 1 long., encolure. Huit partants.

Aujourd'hui à Longchamp, à 13 h. 50 NOS PRONOSTICS

Prix de Précy (k réclamer, 10.000 tr" 1.600 m.) Irony, Joca.

Prix de 5aint-Flrmln (30.000 fr., 1.000 m.): Sonny Boy, Orphino.

Prix Gladiateur (100.000 fr., 6.200 m,) Erain, Révérende II.

Prix d'Ermenonville (handicap, 30.000 fr., 1.400 m.) Poppy. Mon Zami.

Handicap limité (40.000 fr., 2.400 m.) Marigny. Vanille.

Prix de Consolation (20.000 fr., 2.100 m.): Shelley, Cibraine.

NOUVELLES HIPPIQUES

On annonce la mort du comte de Têrol qui posséda une écurie de courses assez importante et gagna quelques épreuves riassiques, notamment le Prix Juigné, i Auteuil, avec Rhodium.

Une nouvelle aflaire de substitution de chevaux trotteurs a été découverte. Il e'agit de Galant Soldat, appartenant M. Nottinger. gagnant d'une course à Maraeille, dont le signalement ne concorde pas avec le certificat d'origine. Le cheval a été distancé et disqualillé et l'entratneur Devresse mis à pied par, décision du comité de la Société du demi-sang.

Mort de M. Avet,

conseiller général de la Seine

On annonce la mort de M. Avet, conseiller général de la Seine, maire de Créteil. M. Avet était un ancien fonctionnaire. Il avait été élu comme radical socialiste à l'assemblée départementale en 1929. Il avait été désigné cette année comme secrétaire du conseil général. Il était âgé de soixante-six ana. Ses obsèques auront lieu mercredi 2 novembre, à 14 h. 30.

DANS LES T. C. R. P. Le service des bateaux à voyageurs sera suspendu à partir du 31 octobre 1932. LES RHUMES DE CERVEAU disparaissent en 24 heures par la « Reumafenine Soulagement immédiat. Toutes pharmacies et 32 boulevard Diderot, Paris. PSORIASIS ECZÉMA Suppression certaine et garantie. Nombreuses attestations. S'adr. Docteur spécialiste, 158, rue Lafayette, PARIS (X«).

silence. Eh bien j'imagine, je suis sûre que mon père et ma mère, que tant de choses séparaient, hélas ont fait à présent leur paix, eux aussi. Ce qui prouve, conclut Gilbert gaîment, qu'il vaut mieux, dans tous les cas, commencer par s'aimer tout de suite. Ainsi avons-nous fait, nous deux, et ferons-nous toujours. Attendez.»Comment dit-on ?. Un peu, beaucoup, à la folie.

Le regard de la jeune femme rencontra, à cet instant précis, l'antique blason des Fontfrède, peint en un cartou» che au-dessus de la porte d'entrée. .aveuglément, compléta-t-elle dans un souffle.

Et, fermant les yeux à son tour, elle laissa tomber sa tête sur l'épaule de son bien-aimé.

EPILOGUE

Des mois ont passe. Sur la terre de Maison-Morte, dévastée par l'hiver, le printemps a posé le nuage fragile de sa verdure neuve, puis l'été, de nouveau, a investi le vieux logis de sa houle véhémente de feuilles. Les fenêtres, fermées durant de longues semaines, se sont rouvertes. Un va-et-vient de domestiques affairés annonce l'arrivée imminente des maitres. Les voici Hélène et Gilbert Chanceraux plus charmants, plus épris que jamais Et le gai miracle commence qui ne s'achèvera guère qu'aux approches d'octobre Maison-Morte, en dépit de son nom funèbre, s'éveille brusquement, comme une bonne aïeule que stimule le beau temps revenu et résonne de chants, de musiques, d'appels de voix joyeuses. A vrai dire, tout ce remue-ménage est le fait, principalement, d'une b a n d e d'amis, parents des Portal, invités accourus des domaines voisins, auxquels. dans les grandes occasions, se joignent le notaire et la maman Portal en personne. C'est Sallavergne qui

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veille au confort de tous avec un tact, une diligence à laquelle il n'est personne qui ne rende hommage.

L'ancien policier a réalisé le plus beau rêve de sa vie Emma et Pascal exceptés (qui, mis d'ofSce au repos, contemplent avec encore un peu d'ahurissement les changements survenus au cours des derniers mois), il règne sur un lot relevé de serviteurs dont il a conquis d'emblée, grâce à sa rondeur et, aussi, à une certaine manière de commander qui sent son ancien sportif, la déférente sympathie. De temps à autre, Il croise pipe aux dents, béret sur l'oreille son père, qu'un ukase de Gilbert a préposé à l'entretien des jardins, pelouses et massifs. Et les deux hommes échangent sans rien dire un clin d'oeil facétieux et satisfait. Certains jours, où Salla, comme Il arrive à quiconque, se sent en humeur de se distraire un peu, il va trouver sa vieille connaissance Roussignac à la Halte du Roulage. Là, attables dans le bosquet devant une bouteille d'authentique absinthe dont le débitant conserve une provision pour les amis, ils devisent longuement du passé et des gens qu'ils ont connus. Leur distraction favorite consiste à se demander ce que diable Palacio (que nul n'a jamais plus revu) a bien pu devenir. Après avoir émis chacun parlant à son tour les hypothèses les plus extravagantes, ils se trouvent immanquablement d'accord sur ceci que le précédent régisseur a fatalement mal fini. Après quoi, ils prennent un deuxième apéritif, comme pour se féliciter d'un dénouement conforme, après tout, à la plus élémentaire justice.

D'autres fois, Sallavergne, que Gilbert a pourvu d'une motocyclette de marque, s'en va visiter les vignobles et le mas de l'oncle Vilar, là-bas, aux bords du Tech frangé de micocouliers où semblent grésiller toutes les cigales de la terre. Sa grande jole est de tra-

Danger.

.redoutable Les Vers sont un danger redouta.ble parce qu'ils anémient l'enfant, et c'est alors la porte ouverte à la maladie. Par prudence, faites une cure de Vermifuge LUNE. et vous serez étonnés du résultat.

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verser Fontiers dans un tonnerre d'explosions, sous l'oeil de ses concitoyens éblouis de son invraisemblable fortune. Les jours coulent. Et voici que Maison-Morte retombe au silence les maîtres sont partis pour quelque voyage très lointain, très fatigant et propre surtout à leur faire retrouver la vieille demeure cent fois plus douce et plus accueillante au retour.

C'est le moment que choisit un être falot, poudreux, pour se glisser hors de son antre en l'espèce, la biblothèque où il se tenait farouchement terré tandis que le logis était envahi. C'est Schulmeister, un peu plus maigre, un peu plus cassé, mais alerte encore et le regard vif. Il se faufile en rasant les murs dans les jardins où, d'un trou de haie qu'il croit être le seul au monde à connaître, il exhume une pelle, une pioche, un sac à « minot » vide. Puis il gagne par le sentier le plus abrité les abords du ruisseau. En un tournemain, li se débarrasse de son melon pisseux, de sa jaquette élimée, et se met à creuser fébrilement l'arène caillouteuse. Tous les quarts d'heure à peu près, il s'interrompt pour consulter un petit calepin bourré de chiffres et de croquis mystérieux, et se remet sans plus tarder à sa recherche chimérique. Parfois, il arrive qu'une branche craque qu'une pierre roule, qu'un lièvre déboule au travers des buissons. Alors, pris de peur tout à coup, l'ex-assoclé de Morosov se relève, aux aguets d'un danger qui rôde, et qu'incarne inva. riablement dans son esprit certain gaillard gigantesque et musclé, afflige d'une boiterie légère et de poings aussi lourds que des massues.

Mais il a beau écouter, la tête penchée, la main en cornet au creux de l'oreille il n'entend rien que le bruit éternel du vent dans les arbres et le murmure ironique du ruisseau.

André CkaiÀwa,


ON A INAUGURE HIER

LES NOUVEAUX LABORATOIRES BE L'ECOLE CENTRALE

Hier après-midi. M. Labbé. docteur général de l'enseignement tecnnique, et M. Randoux, directeur du cabinet de M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique, ont inauguré, à 15 heures, les nouveaux locaux aménagés à l'Ecole centrale, rue Montgolfier, pour les laboratoires de métallographie, d'essais de matériaux et de traitements thermiques, et disposés actuellement les uns à côté des autres, au rez-de-chaussée de l'Ecole, côté Ferdinand-Berthout.

Guidés par MM. Gaston Menier, séna- teur, président du conseil de l'Ecole, et Léon Guillet, membre de l'Institut et directeur de fEcole centrale; MM. Labbé et Randoux ont pu admirer aussi bien l'ordonnancement des vastes salles que le nombre imposant d'appareils divers mis à la disposition des élèves et dont l'ensemble constitue une réalisation très complète et très étudiée e de laboratoires modernes d'enseignement et de recherches. Après s'être intéressés vivement aux diverses manipulations et essais effectués en leur présence par les élèves ingénieurs, sous s la direction de MM. Poutevin, Galibourg, Sourdillon et Proux. chefs et sous-chefs des laboratoires, MM. Labbé et Randoux ont pénétré dans le réfectoire. où un lunch était servi.

En quittant l'Ecole centrale, ils ont exprimé toute leur satisfaction et chaleureusement félicité le directeur de l'Ecole.

M. Germain-Martin à Argenteuil Ainsi que nous l'avons annoncé, M. Germain-Martin, ministre des Finances, qui, précédemment, avait inauguré divers groupes scolaires à Argenteuil, vient de répondre favorablement à une nouvelle invitation de la municipalité et de son maire M. Decoman. Désireux de manifester sa particulière sollicitude à la cité la plus importante de Seine-et-Oise et à la région industrielle qui l'entoure, le ministre des Finances présidera aujourd'hui dimanche, en présence de MM. Dalimier, ministre du Travail, et Patenôtre, soussecrétaire d'Etat à l'Economie nationale, les cérémonies d'inauguration du dispensaire d'hygiène sociale, de l'office des vieillards, du musée et de l'hôpital général.

Un grand banquet populaire clôturera ces cérémonies qui marquent une étape intéressante dans le développement incessant de la ville d'Argenteuil et de la région nord-ouest de la grande banlieue parisienne.

UNE RETROSPECTIVE

DE LA PRESSE DU FRONT L'Amicale des anciens journalistes du front, que préside le peintre deseinateur Henri Zislin, organise une exposition artistique et rétrospective des journaux de tranchée ainsi qu'une exposition des œuvres des membres du groupement.

Cette manifestation se tiendra du 4 novembre au 4 décembre, de 14 à 18 heures, au théâtre Albert-I", 64, rue du Rocher, et le bénéfice sera consacré à la souscription ouverte en vue d'éri• ger un monument aux journalistes du front morte au champ d'honneur. Bl vernissage fixé au 4 novembre, à 11 heures du matin, aura lieu sous la présidence de M. de Fontenay, prési- dent du conseil municipal, assisté de M. Darras, directeur des beaux-arts. LE PRIX DU LAIT

Noua recevons la communication suitante:

La Fédération des coopératives et syndicats laitiers du bassin parisien, au cours de sa dernière réunion, a reconnu indispensable d'accorder aux producteurs une augmentation sur leurs prix d'été de 0 fr. 10 par litre de lait, qui se traduira par une augmentation équivalente du prix de vente au détail à Paris.

Cette augmentation saisonnière, qui avait lieu antérieurement dès le mois de septembre, a été retardée cette année jusqu'au 1er novembre.

Le litre de lait sera donc vendu 1 fr. 60 au lieu de 1 fr. 50 à partir de cette data. Ce prix de 1 fr. 60 est inférieur de 0 fr. 30 au prix de 1 fr. 90 qui avait été pratiqué dans l'hiver 1929-1930 et marque, par conséquent, sur ce cours, une baisse de 15 environ.

Malgré la crise qui atteint l'agriculture, Il est permis d'espérer que le prix de 1 fr. 60 ne sera pas dépassé cet hiver si les conditions atmosphériques et économiques le permettent.

La Journée nationale de l'air La Fédération nationale aéronautique organise aujourd'hui une « Journée nationale de l'air afin de recueillir des subsides par souscription et quêtes à domicile, par quêtes et ventes d'insignes sur la voie publique. Les fonds ainsi recueillis iront, pour une pour une large part, aux œuvres de bienfaisance de l'aéronautique, et seront remis dans ce but aux « Ailes brisées », société d'entr'aide ayant à sa tête un grand mutilé, le commandant Dagnaux, qui fut un as de la guerre et dont on connaît les beaux raids en Afrique. Une autre partie des fonds permettra la création d'un fonds de propagande pour réaliser des œuvres d'intérêt national, telles que multiplication et amélioration des terrains d'atterrissage, signalisation aérienne, formation de pilotes et de mécaniciens, etc.

La composition du tribunal des conflits pour la période triennale 1932-1935 Hier matin, il a été procédé, dans le cabinet du garde des Sceaux, sous la présidence de M. René Renoult, qui est président de droit du tribunal des conflits, à la constitution définitive de cette haute juridiction pour la période triennale 1932-1933. A la suite des élections et désignations qui ont eu lieu, le tribunal des conflits est composé de la façon suivaate

Vice-président M. Bourgeon, conseiller à la cour de cassation; membres titulaire MM. Pichat, Riboulet, Corneille, Porché, conseillers d'Etat; Poulie, Mornet, Bricout, conseillers à la cour de cassation. Membres suppléants MM. Delfau, maître des requêtes au Conseil d'Etat; Mimerel, ancien président de l'ordre des avocats au Conseil d'Etat et à la cour de cassation. Commissaires du gouvernement titulaires MM. Rouchon Mazerat, maître des requêtes, commissaire du gouvernement au conseil d'Etat Bloch-Laroque, avocat général près la cour de cassation. Commissaires du gouvernement suppléants MM. Rivet, maître des requêtes, commissaire du gouvernement au Conseil d'Etat; Mancel, avocat général près la cour de cassation. Secrétaire M. Gueroult, secrétaire du contentieux au Conseil d'Etat.

Les secrétaires de mairie et les étrangers

Dans sa dernière réunion, le conseil d'administration du syndicat général des secrétaires de mairie-instituteurs, désireux d'obtenir la simplification des écritures adminis- tratives, a demandé

Que les formalités relatives aux étrangers ne soient plus confiées aux matrles dans les communes rurales

2. Que les cartes d'identité soient délivrées aux étrangers, dès leur entrée en France, par les commissaires spéciaux des postes frontières

3. Que le contrôle et le renouvellement de la carte soient confiés aux gendarmeries; Que les mairies n'aient plus à s occuper que du visa d'arrivée et de départ.

Ces voeux, remis aux municipalités par les membres du syndicat des S. M. L. seront transmis aux conseils généraux et d'arrondiscernent, aux commissions d'administration générale de la Chambre et du Sénat.

Un coffre-fort vide

est trouvé en forêt de Sénart Eit.ee celui qui a été volé dana une usine parisienne ?

Corbeil, 29 cet. (dép. Petit Parisien.) Un coffre-fort, marque Bauche, a été découvert hier matin, en bordure d'un chemin forestier qui conduit à l'allée des Bosserons, en forêt de Sénart, sur le territoire de la commune de Soisysous-Etiolles, à cinq cents mètres environ à l'ouest de la Pyramide, par Mme Béné, venant de Brunoy, qui faisait la cueillette des champignons. Ce coffre, qui mesure 1 m. 05 de haut sur 0 m. 49 de large et 0 m. 38 de profondeur, a été amené par une auto les traces de roues sont visibles.

M. Gautherot, brigadier forestier, ayant prévenu le capitaine de gendarmerie Barré, celui-ci se rendit sur les lieux en compagnie de M. Cottin, procureur de la République à Corbeil. Des inspecteurs de la police judiciaire virent de Paris pour relever les empreintes digitales sur le coffrefort et sur la masse en fer du poids de sept kilos qui servit aux cambrioleurs à éventrer le meuble. Ils relevèrent également les empreintes de pas et de roues.

Le coffre-fort est de même marque et de dimensions semblables à celui qui ne put être ouvert sur place et qui a été emporté l'autre nuit par les auteurs du vol commis 24, rue du Terrage. Les gendarmes des brigades de Corbeil, de Brunoy et de Draveil ont fouillé en vain les bois toute la matinée pour retrouver les papiers et objets qui se trouvaient dans le coffre.

L'enquête qui se poursuit activement, notamment à Montgeron et à Yerres, adn de retrouver les traces du passage de la voiture qui amena le coffre-fort et les auteurs mêmes de ce hardi coup de main, partis après avoir emporté les 180.000 francs en espèces que contenait le coffre et le chèque de 20.000 fr. destiné à la paye des ouvriers, n'a encore donné aucun résultat.

A l'Union des œuvres laïques d'éducation physique

Le comité des délégués sportifs des soixante-dix fédérations départementales adhérentes à la Ligue française de l'enseignement, et qui constituent le comité de l'Union française des oeuvres laïques d'éducation physique (U. F. 0. L. E. P.), vient de se réunir sous la présidence de M. Marcel Delarbre, commissaire général de l'U. F. 0. L. E. P.

Le comité a enregistré la constitution de quatre nouvelles sections sportives départementales Haute-Vienne, Nièvre, Jura et Mayenne, et a décidé que le championnat de cross-country se disputerait à Chartres le 19 mars 1933.

THEATRES

La semaine dans les subventionnes o- OPERA. En soirée lundi, Thaïs mercredi. Faust vendredi, Alceste samedi, Rigoletto, Coppélia.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. En soirée lundi, l'Amour veille mardi et jeudi, la Nuit de mai, Mademoiselle de la Seiglière mercredi et dimanche, l'Age du fer vendredi, Hernani samedi, la Belle Aventure.

En matinée jeudi, Horace, le Médecin malgré lui dimanche, Sapho.

-o- ODEON. En soirée lundi, l'Artesienne mardi et jeudi, Madame SansGéne mercredi, le Rosaire, les Papillotes vendredi, la Taur de Nesle samedi, Don Jiuin, l'homme de désir, l'Habit vert dimanche, le Chemineau.

En matinée mardi, la Tour de Nesle jeudi Carmosine, les Ricochets samedi, les Bleus de l'amour dimanche, Madame Sans-Gêne.

-o- THEATRE NATIONAL POPULAIRE. En aoirée lundi, la Tour de Nesle (Odéon) samedi. Madame Butterfly y (Opéra-Comique) dimanche, Hérodiade (Opéra).

En matlnée mardi. Chariot d Paria (Petit-Monde) jeudi, le Cid, l'Babit vert (Odéon) dimanche, le Voyage en Chine. -o- GAITE-LYRIQUE. En soirée: tous les Jours de la semaine, Véronique. En matlnée lundi, mardi, jeudi et di.manche. Véronique.

-o- TRIANON-LYRIQUE. En soirée lundi et mercredi, les Cloches de Cornevi2le; mardi, Je» 28 Jours de Clairette: jeudi, Festival Wagner vendredi, samedi et dimanche, Paganini.

En matinée mardi, le Barbier de Seville jeudi, les 28 Joura de Clairette dimanche, les Cloches de Corneville. -o- TROCADERO (Théâtre National Populaire). Aujourd'hui matinée, 2 h. 30. Lakmé (artistes et ballet de l'Opéra-Comique). Places: 3 à 14 fr. Demain soir, la Tour de Nesle (Odéon). Places: 1 fr. 50 à il francs.

-o- CHATELET. Aujourd'hui. à 2 h. très précises, matinée de l'opérette triomphale Nina-Rosa, av. André Baugé, Bach et Sim-Viva.

Mat. supplémentaires pour la Toussaint: demain lundi et mardi 1er nov., à 2 h. 30. -o- VARIETES. Aujourd'hui et mardi (Toussaint). à 2 h. 45, matinées d'Avril. comédie nouvelle de MM. Georges Berr et Louis Verneuil, interprétée par André Brulé, Marcelle Praince, Solange Moret, Berthier avec Christiane Delyne et Arnaudy.

-o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, 6 h. 45, le Scandale, le chef-d'œuvre d'Henry Batallle. (Grand succès). Mat. à prix réduits les jeudis et samedis. Mat. supplémentaire mardi Ie' (Toussaint).

-o- Aujourd'hui dimanche, mardi 1" (Toussaint) et jeudi 3 novembre, au THEATRE MOGADOR, matinée du formidable spectacle, l'Auberge du Cheval-Blanc, d'Erik éhareil. avec Georges Milton en tête de toute l'incomparable interprétation du soir.

o- RENAISSANCE. Pour les fêtes de la Toussaint, aujourd'hui, demain et après-demain, matinée et soirée de Douxe Nuits d'amour ou la Vie d'une femane, avec Rachel Bérendt.

-o- TRIANON-LYRIQUE. Aujourd'hui dimanche en matinée, les Cloches de Corneville, et en soirée les 28 Jours de Clairette. Mardi l"r novembre, le Barbier de Séville, avec Yvonne Brothier, de l'OpéraComique dans le rôle de Rosine. o- Aujourd'hui matinée, à 3 h. Représentation de la grande artiste Raquel Meller dans la triomphale Impressions d'Espagne, gitanes, guitaristes, mandolinistes, danseurs valenciens et aragonals. STUDIO DE PARIS, 16, rue de Clichy. Faut. 10, 20, 30 franès.

-o- ALBERT-I". Mat., 2 h. 15; 8 h. 15, Germinie Lacerteux. 5 h., gd festival, 60 ex. -o- Un déjeuner, présidé par M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, a été offert hier au Cercle d'Iéna, en l'honneur de Mme Yvette Guilbert. pour fêter sa nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur.

De nombreuses personnalités étaient présentes. A l'issue de ce déjeuner, M. de Monzie remit la croix de la Légion d'honneur à Mme Yvette Guilbert, puis il a prononcé une allocution, félicitant la reine de la chanson pour la distinction que justifient son talent et les services qu'elle a rendus à la propagande française à l'étranger.

AUJOURD'HUI et MARDI MATINES !LE CHATEAU DES PAPES s par André de Richaud, Partition musi- cale de Darius Milhaud. Misé en scène de Charles Dnllin TH. (ex-Bonffeg-du-Nord) TOUS LES SOIRS le» Lt A • i.<OUN Œuvre remarquable

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Des malfaiteurs tentent vainement d'éventrer un coffre-fort

Des malfaiteurs se sont introduits par effraction, au cours de l'autre nuit, dans une usine de plomberie située 2, rue Edgar-Quinet, à Montrouge. Après avoir pénétré dans les bureaux de l'administration, ils «'attaquèrent à un épais coffre-fort, haut de plus de 1 mètre et large de 60 centimètres.

Malgré les efforts des malfaiteurs, qui laissèrent sur place quelques outils, le meuble résista, tant et si bien que, bredouilles, les indésirables visiteurs durent quitter la place sans avoir rien pu soustraire.

C'est le directeur même de l'établissement, M. Ray, qui, au matin, s'aperçut de la tentative de vol dont son bureau avait été le théâtre. Il se félicita de l'insuccès des malfaiteurs, car son coffre-fort renfermait une somme des plus coquettes.

Les services de l'identité judiciaire ont relevé quelques empreintes. On est en droit de se demander s'il existe quelque corrélation entre cette entreprise malfaisante et la récente équipée de la rue du Terrage.

Une exposition

de photographies du Times » Le charme inexprimable des vieilles villes épiscopales, des châteaux historiques, des sites merveilleux de la campagne anglaise est admirablement exprimé dans les photographies que publie tous les jours le grand journal anglais The Times. La valeur artistique de cette documentation est tout à l'honneur des services techniques de notre confrère londonien et l'exposition qui sera faite aux Galeries Georges Petit du 7 novembre au 3 décembre, ne pourra manquer d'attirer les amateurs d'art et tous ceux qui s'intéressent à l'interprétation photographique des beautés de la nature.

Cette importante exposition sera Inaugurée par lord Tyrrell, ambassadeur d'Angleterre.

Après le drame de Saint-Germer-de-Fly Beauvais, 29 oct. (dép. Petit Pariaien.) On se souvient que, dans la nuit du 11 au 12 juillet, à la ferme de Bretel, commune de Saint-Germer-de-Fly, le cultivateur Louis Maertens, qui revenait de conduire sa maîtresse, fut tué d'un coup de fusil. On n'est pas encore parvenu, malgré une enquête sérieuse, à dissiper le mystère qui entoure cette mort, et la femme de la victime, fortement soupçonnée, avait été arrêtée et longuement interrogée. Elle nia toujours et ne cessa de crier son innocence.

Celle-ci, après une détention de trois mois, a été mise en liberté provisoire, ce qui laisse prévoir un non-lieu pour une date ultérieure.

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MUSIC-HALLS

Un souper chez le régent

L'arc-en-ciel de femmes

L'aqnarinm géant

La roseraie vivante sont les

4 GRANDS CLOUS de la revue

NUITS DE FOLIES

aux FOLIES-BERGERE AUJOURD'HUI MATINEE

LE NUDISME I INTEGRAL avec ses beautés et ses athlètes LES BALLETS ALLEMANDS dans leur sensationnelle TABLE VERTE MARIE DUBÀSi dans son nouveau tour de chant font courir tout Paris voir \SEX APPEAL PARIS 32" = la grande revue d'aujourd'hui au CASINO DE PARIS MATINEE-SOIREE M H LE MUSIC-HALL DE PARIS

(M6tro République)

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AT THBATKB PIQAI.I.E DEUXIEME MOIS D'EXCLUSIVITE 81 VOUS VOUIEZ LU VOIX LOUEZ VOS PLACES

-O- RASPAIL 216 présente, à partir d'aujourd'hui, Il partit pour un beau voyage, documentaire romancé sur la Seine, œuvre de Mme Germaine Krull et M. Georges-H. Patin.

GEORGES MILTON NOM PRESTIGIEUX QUI, SUR- L'AFFICHE D'UNE SALLE DE CINÉ- MA OU DE THÉÂTRE SIGNIFIE RIRE, GAIETÉ. JOIE DE VIVRE ET TOUJOURS SUCCÈS. GSORGES MILTON REPARAIT SUR'L'ÉCRAN OÙ SA"BANDE A BOUBOULE "CONNUT LES PREMIÈRES SEMAINES D'UNE CARRIÈRE QUI SE POURSUIT ENCORE DANS MAINTES SALLES APRÈS 10 MOIS DE PROJECTION ININTERROMPUE.

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LA VIE COLONIALE HIIIHIinnUllllilllllllIIHIIIIIIII!illllllllllllllltlllillllllllilllllIIIIII!!lllllllll!!llllllllillllllltllllt!lllll!lll!l!ll!llll L'Indochine française

Son destin n'était pas inscrit à l'avance dans les lignes de la carte. Sous la forme où elle s'incarne à nos yeux, en traite désormais familiers, l'Indochine française n'a pas plus de quarante ans. Ce n'est pas un pays, une race, une nation. C'est une bigarrure de territoires, de populations, de nationalitéa. une mosaïque de pièces disparates, cloisonnée par la nature en cinq vastes compartiments: la Cochinchine, le Cambodge, le Tonkin, l'Annam, le Laos. Autant de visages, autant de statuts polttiques distincts une colonie, française depuis 1863; quatre protectorats, dont le dernier date de 1895. Nous y avons rattaché administrativement l'enclave chinoise de Kouang-Tchéou-Wan et composé, avec cet ensemble, une fédération d'Etats, l'Union Indochinoise, qui constelle d'une étrange lumière le front de l' Extrême-Asie.

Tout est singulier en elle. Et, d'abord, la ilgure qu'elle profile sur l'atlas: longue et mince façade, annelée sur presque tout son parcours en un chapelet de vallées cellulaires, arcboutée à ses extrémités sur deux puissantes plaines d'alluvions: le delta du Fleuve Rouge et le bassin du BasMékong. Elle dessine grossièrement une sorte d'essieu convexe qui s'appuie, au nord, sur la Chine, et s'incurve, au Sud. dans la direction de l'Inde. Deux ailes éployées et un corps étique, aucun centre, aucun axe principal, aucun foyer de vie générale: telle est la silhouette de notre Indochine, belvédère de 2.500 km. de côtes, solidement scellé au continent, en bordure du Pacifique.

Nous avons des colonies plus vastes: notre France d'Extrême-Asie ne représente pas le dixième de notre Afrique noire, la moitié de notre Afrique du Nord. Diale elle est plus étendue qu'aucune des plus grandes puissances occidentales: 740.000 kilomètres carrés, une fois et demie la superficie de la France. Et, par surcroît, cette pièce de notre empire colonial est de toutes, peutêtre, la plie; peuplée et la plus riche. Prodigieux réservoir d'énergies latentes par la diversité de ses climats et de ses productions, par la fécondité de son sol et l'avenir de ses gisements miniers, par la valeur unique de son capital humain, de ces 21 millions d'indigènes, laborieuse masse paysanne dont nous avons assumé la tutelle. L'Indochine française Enigme ou symbole ? Définition géographique ou formule d'alchimie humaine ? Trois termes juxtaposés synthétisent, en un triptyque, la rencontre de trois forces, que ni le sol ni le ciel ne prédisposaient à se joindre: l'Inde, la Chine, la France. Nous sommes ici à la charnière du monde chinois et du monde hindou, sur des terres piétinées par d'incessantes invasions, asservies par des vassalités successives. Passé immémorial, dont l'histoire est brève et tragique, inscrite sur ces pierres que notre école française d'Extrême-Orient exhume, déchiffre, arrache aux griffes du temps et de la forêt, vestiges de prestigieuses civilisations.

Quelle figure fait la France dans ce détlté de conquérants? Elle n'est pas venue déraciner le passé dans le cœur des hommes. Elle ne rêve pas non plus de le restaurer, b i e qu'elle en embaume les restes. Ce qu'elle a voulu, c'est ouvrir aux grands courants de la pensée et du progrès une des contrées les plus verrouillées du globe; c'est substituer au règne de la violence et de l'oppression un régime d'ordre et de paix; c'est prendre en charge les peuples qu'elle protège et les élever, dans le cadre de leus aspirations et de leurs traditions locales, à la conscience de leurs destinées.

Mission difficile et périlleuse, si l'on songe que nous sommes à l'autre bout du monde et qu'avec une poignée de soldats et une escouade de gendarmes noua montons la garde sur le versant de la Chine convulsée. Et, cependant, à l'Intérieur, Il faut maîtriser des instincts ataviques de domination, concilier et réconcilier, créer et maintenir une atmosphère de concorde au sein de groupes humains jusque-là déchirés par des luttes mens merci. Permettronsnous à 14 millions d'Annamites d'absorber ou de brimer les minorités cambodgiennes et laotiennes ? Laisseronsnous exterminer ces tribus d'autochtones nomades, demi-pasteurs, demisauvages que les races conquérantes ont refoulée dans les montagnes ? Problème de politique, mais pro-

INFORMATIONS

Conseil supérieur des Colonies Le scrutin de ballottage annoncé pour cinq sièges a eu lieu dimanche dernier. Sont élus au Soudan et Haute- Volta, M. Louis Proust, député d'Indre-et-Loire, délégué sortant en Côte d'Ivoire, M. Alclde Delmont. député de la Martinique, ancien soussecrétaire d'Etat aux colonies aux Comores, M. Mury, délégué sortant au Tonkin, M. Borel, délégué sortant en Nouvelle-Calédonie, M. Léon Archimbaud. député, ancien ministre, rapporteur du budget des colonies, délégué sortant.

Rappelons qu'en A.-E. F. le scrutin de ballottage aura lieu le dimanche 18 décembre.

Pour réduire la dissidence marocaine Nous croyons savoir qu'au cours des entretiens qu'aura M. Edouard Herriot, président du Coneail français, avec les représentants du gouvernement espagnol lors de son très prochain voyage à Madrid, sera mis au point un accord renouvelé de celui qui fut passé au moment de la guerre du Riff contre Abd el Krim, tendant à une collaboration plus étroite entre les deux pays en vue de l'organisation et de la mise en valeur des zones espagnole et française du Maroc.

Il est vraisemblable que MM. Herriot et Azana seront, ainsi, amenés à envisager les mesures communes à prendre pour faire cesser l'importante contrebande d'armes et de munitions qui s'opère, actuellement encore, par la côte Atlantique du Rio de Oro et l'enclave d'Ifni. On sait que c'est par cette voie que se ravitaillent les derniers dissidente de l'Atlas et les tribus qui opèrent des rezzous sanglants en Mauritanie, et il est certain que le commandement voudra en finir avec les ultimes taches de dissidence en haute montagne au cours des opérations prévues par la belle saison de 1933. Un tel accord, en réduisant l'efficacité de la résistance des rebelles, contribuera notablement à la pacification définitive du Maroc.

L'automobile en A.-E. F.

L'automobile se développe de plus en plus en Afrique-Equatoriale française, et cela tient au réseau routier, qui n'était encore qu'à Tétât embryonnaire il y a quelques années, et qui comporte aujourd'hui plusieurs milliers de kilomètres de routes empierrées et de pistes automobilables. C'est, d'abord, l'admirable réseau créé en pleine brousse de l'Oubangui par le gouverneur Lamblin, grâce auquel on a pu unir les bassins de l'Oubangui et du Charl-Tchad, et qui a permis d'ouvrir la forêt équatoriale au grand tourisme et aux chasseurs de fauves. Ce sont ensuite les grands itinéraires ouverts sur l'initiative de M. le gouverneur général Antonetti route Pointe NoireBrazzaville, qui double la voie ferrée

blème, avant tout, de psychetogie vivante, sur lequel se sont penchés avec clairvoyance et une eorra de tendresse les messagers successifs de la France missionnaires, d'abord, subtils déchiffreurs des âmes, premiers pionniers de notre avance pacifique puis une lignée de grands gouverneurs, hommes d'Etat, qui ont forgé l'armature économique et sociale d'une Indochine nouvelle.

Bien des forces, sans doute, travaillent à notre compte, souvent à notre insu. Les convoitises étrangères, comme les rivalités intestines, sont pour nous moins un péril ou une faiblesse qu'un gage de sécurité et de stabilité. Les biens les plus disputés sont ceux parfois que l'on défend le mieux. Il est facile de conserver ce que les autres ne s'entendent pas pour nous prendre. Le danger est ailleurs, aux racines même de notre œuvre. La colonisation blanche n'apporte pas seulement avec elle le machinisme secourable, mais un ferment d'idées libératrices, une aube d'émancipation. Aux faibles, aux opprimés, aux attardés elle découvre d'éblouissantes clartés, en même temps qu'elle efface dans les cœurs jusqu'au souvenir des servitudes ancestrales. Et voici qu'au contact de l'Occident les jeunes générations frémissent d'une sève enivrante.

Nous suffit-il, dès lors, pour nous excuser d'être les maîtres, de citer nos bienfaits et d'en dénombrer le cortège avec complaisance ? Ils sont en nombre et de qualité développement intensif de l'outillage et des travaux pubücs, 31.000 kilomètres de routes et 2.400 kilomètres de voies ferrée*

reliant les grands centres du pays; des millions d'hectares conquis à la culture par l'irrigation et le dragage les exportations du riz, ce froment du jaune, doublant en trente ans l'hévéa, le caféier, le théier enracinés sur des terres jusqu'alors improductives une production annuelle de plus de 2 millions de tonnes de charbon; un mouvement d'échanges presque égal à celui de l'Algérie et atteignant 7 milliards par an un incroyable esaor enfin de la fortune indigène, largement bénéficiaire de nos initiatives et de nos techniques.

De ce bilan des progrès matériels faut-il rapprocher l'admirable floraison de nos œuvres d'enseignement et d'as·sistance ? Nos écolea instruisent 250.000 enfants. Nos formations sanitaires hospitalisent chaque année 200.000 malades et accuell!ent plus de 3 millions de consultants. Les laboratoires de nos instituts Pasteur de Saigon, de NhaTrang et d'Hanoî ont vaincu la peste, jugulé le choléra et la variole. 8 millions d'indigènes ont été vaccinés en 1929. La mortalité infantile s'est abaissée en Cochinchine de 27 à 3 Sous ce climat hostile, où le moustique est plus meurtrier que le tigre, l'envahisseur blanc est venu, ses ampoules à la main, assainir, guérir, régénérer. Est-ce suffisant ? Le droit de conquête ne se justifie que s'il comporte l'assentiment des cœurs. Folie que de prétendre réaliser de vive force le bonheur des autres Pour que nos disciplines soient librement acceptées, elles doivent traduire en actes nos volontés de compréhension et de sympathie, tisser entre l'indigène et nous un indestructible réseau d'intérêts solidaires et d'entr'aide mutuelle.

Avec continuité et sans contrainte s'édifie notre e oeuvre Indochinoise, œuvre de construction spirituelle qui exige autant de douceur que de vlgi: lance et où notre démocratie, suivant l'expression du gouverneur général Varenne, « a engagé mieux que ses intérêts, son honneur Des promesses ont été faites, qui sont tenues. Des réformes sont en voie d'exécution, qui répondent à la fois aux besoins des humbles et aux aspirations de l'élite organisation du crédit agricole, réglementation et protection du travall, participation indigène de plus en plus active à la vie publique, admission progressive des meilleurs aux emplois administratifs de gestion et d'autorité. Mais les problèmes se pressent, l'évolution moderne bouscule sans pitié les formes et les rites du passé le retour du jeune empereur Bao Dai en Annam va. sans doute. en précipiter encore le rythme. Il est des heures où l'audace est une prudence. La France, qui a proclamé devant le monde qu'Instruire c'est émanciper, n'abdiquera rien ni de sa mission libératrice ni de ses devoirs de tutelle. Joseph Trillat.

route Brazzaville-Ouesso; route DouaitBangui route de Brazzaville vers Bangui, etc.

Une statistique récente révèle ainsi un accroissement sensible du nombre des véhicules en circulation dans la colonie. Alors qu'en 1924 il n'y avait que 164 automobiles pour l'ensemble du territoire, on en comptait, au début de cette année, 1.421, Et en pleine crise économique, c'est-àdire depuis 1929, l'augmentation s'est traduite par 626 véhicules.

Mais il y a une ombre à ce beau tableau sur le total de 1.421 véhicules, on compte 864 voitures étrangères, c'est-à-dire beaucoup plus de la moitié. Qu'attendent nos grandes marques nationales, qui valent les autrea, pour faire auprès des colons français la propagande nécessaire pour qu'ils achè· tent des voitures françaises ?

La nouvelle usine hydro-électrique de Tamatave

La Société des eaux et électricité de Madagascar a, le mois dernier, convié la presse locale à la visite de l'usine d'Ivolobe, qui fonctionne depuis quelques semaines, à la satisfaction- entière de la ville de Tamatave.

Nos confrères madécasses ont ainsi pu se rendre compte de l'importance des travaux exécutés et des difficultés considérables surmontées pour arriver au splendide résultat obtenu, qui permettra, lorsque les circonstances l'exigeront, d'équiper l'usine pour la production d'une force de 14.000 CV. Pour l'instant, elle peut donner 5.500 CV, force de beaucoup supérieure aux beeoins actuels de Tamatave pour la lumière ainsi que pour la force motrice nécessaire au consortium franco-allemand qui exécute les travaux de construction du port.

La durée du trajet de Tamatave à Ivolobe est de cinq heures, dont une heure d'auto sur la route de Las Palmas. trois heures de pirogue sur l'Ivondro jusqu'à Tsaraaaotra, enfin une heure d'auto sur une route récemment créée, dans une région chaotique comportant des virages serrés et des pentes Impressionnantes.

Les matériaux qui servirent à la construction de l'usine furent transporté» en chemin de fer de Tamatave t Mahatsara, en pirogue de Mahatsara à Trarasaotra, enfin par camionnette isur cette nouvelle route créée pour ces besoins. Il en fut de même pour les machines dont certaines pièces pèsent de 5 à 6 tonnes. Seule la pierre nécessaire à la construction des bâtiments, du barrage du canal et des divers travaux fut extraite sur place.

L'œuvre réalisée représente donc un magnifique effort français qu'il importait de souligner, et qui contribue à faire de Tamatave, reconstruite depuis le cyclone de 1927, un des ports les plus modernes du monde.


Manufacture française des Machines parlantes, 10, rue Rochambeau, Paris-98 En raison du délai nécessaire à la transmission des chèques postaux, nous prions inetamment nos lecteurs dont l'abonnement expire le S1 octobre, de bien vouloir le renouveler dès maintenant, afin d'éviter tout retard dans l'envoi de leur journal.

FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

Rue de Château-Landon, M. Joseph Aileron, habitant 69, rue Meissonnier, à Villemomble, est renversé par une automobile. Lariboisière.

Devant son domicile, Mme Mirka Kistic. demeurant S. rue de l'Orne, tombe aur la chaussée et se fracture la jambe gauche. Tenon.

Avenue Jean-Jaurès, M. Charles Le Gonidec, habitant 2, passage de Melun, est renversé sur un passage clouté par une automobile qui avait été heurtée par une autre voiture. Saint-Louis.

Boulevard Saint-Michel, vers 3 heures du matin, une automobile a heurté un candélabre.

Le chauffeur. M. Michel Klinkloff, 30. rue de l'Echiquier, et M. Jacques Marmonoss, •4, Grande-Rue, à Montrouge, qui se trouvait dans le véhicule, ont été grièvement blessés et admis à Cochin.

Boulevard Victor, M. Justin Courtois, demeurant 43 bis, rue des Pyrénées, est renversé par une automobile. Vaugirard. Manifestation de sympathie

Le personnel du commissariat de la Maleon-Bianohe a, au cours d'une soirée intime, remis un objet d'art à M. Faugeron. secrétaire, nommé commissalre aux fraudes. M. Olivier, maire du XIII» arrondissement présidait cette réunion.

Nouvelle manifestation de chômeurs Cinq cents chômeurs du XIII» arrondisseeement se sont réunis à nouveau rue Clisaon. Vers 15 heures, ils ont envoyé à la mairie de la place d'Italie, sous la conduite de M. Montjauvis, député, une délégation pour transmettre au maire, M. Olivier, leurs doléances.

En l'absence de celui-ci ce furent MM. Domard et Marchai, maires-adjoints, qui les reçurent. Entre autres revendications, les chômeurs réclament de nouvelles indemnités et l'accès gratuit dans les salles ci.. cinéma.

Aucun incident n'a marqué cette manifestation.

Il avait volé 150 pardessus

et manteaux

On se rappelle que, depuis longtemps, soit dans les facultés. soit dans les restaurants du quartier Latin, nombre de pardessus disparaissaient sans que jamais on eût pu mettre la main sur le malfaiteur qui ae les appropriait.

Or hier. le brigadier Sautarel, et le gardien Ecoffer du V" arrondissement, parvinrent à mettre fin à ses exploits en l'arrêtant.

C'est un certain Yvanof Tepo2, vingtdeux ans, se disant étudiant on médecine, et expulsé de France. Il a avoué avoir volé plus de 150 manteaux et pardessus.

Le sens unique

A partir du mercredi 2 novembre et à titre d'essa!, la circulation sens unique sera instituée rue des Fontainee, de la rue du Temple et jusqu'à la rue SainteElisabeth.

Dont acte

M. Attilio Biogom, habitant 20, rue Bénord. qui avait été l'objet d'une enquête de la commission des fonds de chômage, nous Informe quî, ni lui ni sa femme, n'ont été Inquiétés par le Parquet.

L'autre nuit des inconnus venus en auto se sont arrêtés 61, avenue VictorEmmanuel-III et ont inscrit en lettres rouges sur le mur des mots injurieux pour M. Mussolini. Un agent tenta de poursuivre les Individus qui disparurent à toute vitesse.

Les inscriptions ont été immédiatement entevées.

Neurasthénique, Mme Louise Ratton, cinquante et un ans, journalière, demeurant 62, avenue Philippe-Auguste, se suielde au moyen du gaz d'éclairage. DANS LA SEINE

Des escrocs au chômage sont arrêtés Chargés de découvrir les escroqueries au chômage, les inspecteurs Chambost et Géoin, du commissariat de Saint-Ouen, vlenlient de démasquer nouveau plusieurs fraudeurs Georges Fourcroy, âgé de trente-six ans, 56, rue Pierre, qui travaillait et touchait une allocation Georgette Richard, quarante-deux ans, et Louis Verlonne, cinquante-quatre ans, 52, avenue des Batignolles. qui touchait des allocations majorées alors qu'il n'y avait pas droit et enfin, l'hôtelier de ce dernier, Julien Sanciau, vingt-neuf ans, qui se faisait payer ees chambres par ses locataires mais qui n'en percevait pas moins une Indemnlté de la mairie. Les trois premiers ont été envoyés au dépôt. Quant à l'hôtelier, il a été prié de se tenir à la disposition de la justice.

Les vétérans au cimetière d'Ivry Les représentants des sections pharisiennes des vétérans du armées de terre et de mer se rendront, aujourd'hui, dans la matinée, au cimetière d'Ivry où ils dépolieront une palme sur les deux monuments aux morta.

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Le tribunal correctionnel a prononcé la peine d une année de prison avec sursis.

LA VIE FINANCIÈRE! LA SEMAINE

i 5UR LES MARCHES FINANCIERS L'allure de notre place 'a été relativement soutenus cette semaine, mais très terne dans l'ensemble par suite de l'absence de toute animation. Finaltme* après des fluctuations dans les deux sens, d'ailleurs sans grande envergurt, la cote s'est établie légèrement au-dessus des niveaux de huitaine.

La proximité d'un t pont a de quatre jours, à l'occasion des létc.e de la Toussaint, délai pendant lequel la Bourse sera fermée, a provoqué, de part et d'autre, une abstention complète, d'autant plus que ce chômage serz immédiatement suivi de I ta liquidation de fin de mois. Dans ces condiÎiott3f il n'est pas étonnant que, parmi la clientèle comme parmi les professîon'.iels, ni les haussiers ni le dbeouvert n'aient voulu contracter de nouveaux engagements. On ne voit d'ailleurs pas ce qui aurait pta inciter l'épargne se départtr de sa prudente attitude de réserse. Bien n'apparatt changé dana la situation Oénérale. Les soucis, de toute nature, demeurent exactement les mêmes que précédemment et ils ccntinuent a peser sur le marché. La politique extérieure, les éleotiona allemandes et américaines, les dettes et surtout la question des finances intérieures conti nuent Il constituer nutant d'éléments d'in- certitude. Les inquiétudes suscitées par la chute de la livre sterling, chute qui pcut devenir grave de conséquences au point de nue commercial, ont été identiquement les mêmes, le recul de la devise britannique paraissant, par snoment, s'accélérer davantage. Quant aux métaux, ils ont été, le plue souvent, faibles, surtout qu'il faut tenir compte de la dépréciation de la livre sterling. Ces derniers indices n'ont pris manqué d'avoir, en plusieurs circonstances, une grave répercussion sur la tenue de certaines valeurs internationales. Enfin, i'allure maussade, dans maintes occasions, des marchés étrangers, de même que des marchés commerciaux, blé, coton, etc., n'a pas davantage été un facteur d'encouragement. L'arbitrape de Londres, si actif la sematne dernière, semble avoir considérablement ralenti ses interventions, quand son rtction ne s'est pas exercée même rebours.

Dana de telles conditions, il faut donc considérer l'évolution de la cote comme satisfaisante, bian qaa'elle corresponde à un volume d'affaires tout à fait nul. La tendance de notre place a été déterminée successivement par les dégagements ou par lion de lin de mois. C'est le dénouement de ces opérations diamétralement opposées qai explique, en grande partie. l'aspect en <̃̃ dents de scie a de la cote, cette semaine. Suivant l'importance, d'ailleurs toute relative, de l'un ou de l'autre courant, on a pu enregistrer des accès de faiblesse ou des redressements plus ou moina vigoureux. Dans l'un comme dans Vautre cas. le résultat a été d'autant plus immédiat que les séances ont été complètement creuses. En plus de cette explication sur les oscillationa de la Bourse, il faut ajouter quelques achats de soutien effectués dans les instants les plus vides des séances et. surtout, il faut mentionner l'allure, le Plus souvent assez ferme, de la plupart de nos fonds nationaux, en raison de l'imminenct de l'introduction de l'emprunt de conversion 4 1/3 Tr, 1933- Il n'est pas donteux qt6e ces deux derniers éléments ont eu une grosse répercussion sur la tenue de notre marché. principalement sur les va'rurn françaises.

Comme il fallait s'y attendre, la réponse des vrimes, qui a eu lieu le dernier jour de la semaine, a été marquée par un abandon presque général de toutes les primes. SUS LES PLACES BTBAKOBBBS New-York. La semaine commença par unc séance encore empreinte d'irrégularité, à catvse de la lourdeur du blé et du coton. L'absence complète d'affaires ne donna à la cote aucune caractéristique spéciale, et, dana la plupart des cas, les variations furent fractionnaires. Mardi, le marché lut encore dépourvu d'animation. L'effet produit par quelques rachats du découvert, au débfct, Jut complètament effacé, et au delà, par la faiblesse persistante, d'une part, du blé, et, de l'autre, de la livre sterling qui Jut défavorablement commentée. Mercredi, séanee agitée, après une ouverture meilleurs, suivie d'un fléchissement sur un nouveau recul du blé, la cote se redressa dans un marché toujours très calme. La dernière séance fut marquée par une inactivité de plus en plus complète, maie le fond du marché, bien qu'empreint encore d'un peu d'irrégularité, fut relativement soutenu, mnlgré de nombreuses réalisations aum approches de la clôture.

Londres. La première séance fut marquée par des dispositions peu favorables. La baisse de la livre sterling pesa lourdemer.t sur les Jonda anglais. Les pétrolifères furent faibles, et même les mines d'or furent atteintes. Une très légère reprise partielle se produisit en clôture. Mardi, la persistance de la faiblesse de la livre sterling déprima fortement le marché pendant la majture partie de la séance. Un redressement partiel de la livre sterling ramena une ambiance un peu meilleure aux derniera cours. Mercredi, marché inactif, l'ambiance devint meilleure eur une tanue un peu Plus satisfaisante de la livre sterling, mais la cote. assez ferme au début, finit tout d fait lourde. La semaine s'acheva par ume séance sans animation et empreinte d'irrégularité toutefois, Ia cldture fut Plus soutenue dana l'ensemble. Bruxelles. La semaine débreta en tendance lourde, au milieu d'un marche tout à fait inactif. Une reprise partielle s'esquissa en clôture. Mardi, les échanges Jurenf encore très calmes, mais le marché Jut un peu meilleur, gràce aux indication* de l'arbitrage de Par:s et à ses opérations. Mercredi, les cours s'effritèrent nouveau dans un marché dépourvu de toute animation. La dernière séante fut marquée par des dispositions assez bonnes. Le redresserment fut assez appréciable sur cartainee valeurs.

IBS VALHTTBS

Rentes françaises^ Malgré quelques tentatives de redressement, nos fonds nationaux se retrouvent encore légèrement au-dessous dee niveaux de huitaine. Le Zc% perpétuei clôture à 81.10 contre 80, le 5 "HS-IS 98,50 contre 98.65, le 4 1917 à 93,60 contre 93,75, le 1918 vHw'Fiîoîîr8 91,5D, le 5 amortissable 1920 à 118,60 contre 118,70, le 6 1920 A 99,70 contre 99.70, le 4 1925. à garantie de change, à 101,40 contre 101,55, le 6 amortissable 1927 à 102,55 contre et le 5 1928 à 99.55 contre 99,90. La liquidation des quatre rentes converties s'est effectuée vendredi, avec sur chacune d'elles un report de 0,715 représentant la commission de souscription à la rente nouvelle. Le gouvernement chériflen fait procéder actuellement au placement d'un emprunt 4 1/2 garanti par le gouvernement français et amortissable en 65 ans au plus au prix de francs 970 par titre de francs 1:000, jouissance au 15 octobre 1932. Le paiement des intérêts et le remboursement des obligations seront effectués sans aucune retenue d'impôts français ou chérifiens présents ou futurs, et dans ces conditions, le rendement net annuel de cet emprunt, ln.convertible Jusqu'au 15 octobre 1937, ressort à plus de 4,70

Transports. La publication du projet gouvernemental relatif h la fusion ae nos grands réseaux et à leur mise sous le contrble de l'Etat parait avoir provoqué quelques ventes sur les actions de chemins de Le Nord termine A 1.420 contre l'Est à 797 contre 810. l'Orléans à 959 contre 970. le P.-L.-M. il 1.045 contre le Midi à 895 contre 903 et le Métro il 1.168 contre 1.185. Une assemblée est convoquée pour le 19 novembre afin d'obtenir des actionnalres l'autorisation nécessaire pour une émission d'obligations.

Aux canaux, le Suez finit Il 15.115 contre 14.950. Les recettes du 26 octobre 1932 se sont élevées à 1.770.000 francs contre 1.670.000 francs à la même date l'an passé. Banques, Une nuance d'amélioration, très légère il est vrai. prévaut au compartintent bancaire.

La Banque de France clôture A 11.065 contre 10.950. le Crédit Foncier de France à 4.450. sans changement, le Crédit Lyonnais à 1.891 contre 1,875, la Société Générale. it 1.062 contre 1.052. Un acompte de 10 francs net par action (libérée ou non) égal au pré- i cédent sera payable le 15 novembre, la Banque de Paris à 1.352 contre 1.360, l'Union Parisienne h 360, et le Crédit Commercial de France à 632.

Les Intérêts et commissions de la Banque de l'Indochine pour le mois de juillet (premier mois du semestre en cours) atteignent 2.WS.621 francs.

Electricité. Peu de changements au groupe électrique, les variations se font dans d'étroites limites. A signaler la résistance des principales vedettes.

La Parisienne de Distribution d'Electricité termine 1.950 contre la Cie Généralo d'Electricité à 1.895 contre 1.899, l'Energie Electrique du Littoral Méditerranéen Il 926. l'Electricité *et Gaz du Nord à les recettes de l'exercice, clos le 30 septembre 1932. ont atteint 72372.000 francs. L'Electricité de lm Seine Il 66S. les recettes des 9 pre. miera ront de 41.153.000 francs. Le NordLundére A 1.R09 contre l'Electricité de Paris à 1.115 contre les recettes du premier trimestre de l'exercice 1932-83 se

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sont élevées il. 26.671.000 francs. Le conseil a décidé de proposer à la prochaine assemblée le maintien du dividende à 47,50 par action et à 681,25 par part bénéficiaire. L'Energie Industrielle s'établit à 176 contre 172 les recettes du mois de septembre 1932 sont de 7.542.981 francs en augmentation de 1.41 par rapport au même mois de l'année précédente. Depuis le 1er janvier, elles atteignent 68.156.863 francs, en diminution de 6,02 par rapport à la même période de l'année dernière.

Les recettes des sociétés affiliées pendant le mois de septembre 1932 sont de 12.265.438 francs, en augmentation de 2.66 par rapport au même mois de l'année précédente. Depuis le 1" janvier, elles se chiffrent à 114.235.113 francs en progrès de 4,29 comparées à la même période de l'année antérieure.

métallurgie. D'après certaines Infor- mations, il paraîtrait que, pendant le mois écoulé, on a observé un peu plus d'activité dans certains compartiments de notre industrie lourde.

Les Forges et Aciéries du Nord et de l'Est finissent il. 488 contre 470, les Tréfileries et Laminoirs du Havre il. 466 contre 450, Citroën à 419 contre 406, ChâtillonCommentry-Neuves-Maisons il. 2.030 contre 1.951, la Cie Française des Métaux il. 1.840 contre 1.800 et la Hotchkiss à 1.038 contre 1.030.

Charbonnages. Aucune modification sensible ne semble se produire, en ce mo- ment, dans la situation de nos houillères, qui demeure stationnaire. Courrières clôture à 350 contre 350, Lens à 437 contre 435, Vicoigne iL contre Aniche à 1.690 contre Anzin il. 1.165 contre 1.170, Blanzy il. 602 contre 609, Albl il. 430 contre 435. Bruay il. 220 contre 222,50 et Liévin & 253 contre 250,50.

Cuprifères. Une réunion dee princi- paux producteurs de cuivre du monde aurait lieu il. New-York dans le courant du mois de novembre pour esaminer les bases d'une nouvelle entente internationale au sujet de la production et de l'écoule- ment des stocks.

Le Rio Tinto termine à 1.180 contre 1.195. Aucun dividende, comme l'an passé, ne sera mis en paiement sur les actions ordinaires, mais un dividende de 2 sh. 6 sera mis en paiement le 15 novembre sur les actions de préférence. La Tharais il. 223 contre 221 et l'Union Minière du Haut-Katanga il. 2.075 contre 2.055, l'action de capital.

Mines d'or et diamantifères. Les bénéfices des Mines du Rand, pendant le mois de septembre, ont atteint £ 1.234.584 contre £ 1.277.925 le mois précédent et £ 1.162.355 au mois de septembre 1931. Brakpan finit il. 370 contre 394. Crown Mines à 529 contre 538, Rand Mines 357 contre 368. Central Mining h 1.003 contre 1.031, de Beers à 351 contre 367. l'action ordinaire et Chartered à 78 contre 85.

Pétrolières. La production journalière moyenne de pétrole brut aux EtatsUnis, pour la semaine au 22 octobre a été de 2.159.150 barils contre 2.130.650 la semaine précédente, et l'an dernier à pareille époque. Les stocks d'essence se sont élevés à 31.292.000 barils contre 31.350.000.

On signale le départ pour New-York des dirigeants de l'industrie pétrolière britannique afin d'assister à une nouvelle conférence du pétrole.

La Royal Dutch clôture à 1.407 contre 1.458. la Compagnie Française des Pétroles à 400. MM. Mercier et Meny. président et administrateur délégué de la société, sont de retour d'Irak où ils avaient été visiter les travaux de construction du pipe-Une de pétroles de Mossoul. Les travaux se poursuivent avec la plus grande activité, dans des conditions techniques excellentes. La Shell 190.50 contre 200,50, la Mexlcan Eagle il. 31,25 contre et la Canadian Eagle à 24,50 contre 27,75.

Prodoit» chimiques. Les débouchés extérieurs se restreignent de plus en plus par suite de la compression des besoins et de la concurrence très vive des prix de vente et des conditions de paiement. Péchiney termine à Kuhlmann il 440 contre 425,50, Air Liquide à 709 contre 709, inchangé; Kali-Sainte-Thérèse 1.545 contre 1.510. Saint-Gobain il 1.390 contre 1.510, et Rhône et Poulenc à 660 contre 651. Caoutehoutlères et valeurs coloniales. A la fin de la semaine écoulée, les stocks de caoutchouc détenus en Angleterre, accusaient une nouvelle diminution de 819 tonnes dont 556 à Londres et 263 à Liverpool.

D'après les statistiques de la Rubber Growers Association, les stocks mondiaux au 30 septembre s'élevaient à 622.800 tonnes contre 617.000 A la fin du mois d'août. La Financière des Caoutchoucs finit Il 75,50 contre 76,25, la Padang 219 contre 214,50 et Terres Rouges à 109 contre 110. La Commerciale de l'Ouest Africain clôture il. 185.

L'assemblée générale ordinaire du 24 octobre a approuvé les rapports et comptes de l'exercice 1931-1932 et donné quitus au conseil à la quasi-unanimité des votants. Le président du e groupement de défense a déclaré se désister des Instances tendant à la nullité des assemblées de 1927 et 1929 et l'assemblée a exprimé sa confiance dans le conseil actuellement en fonctions. A l'issue de l'assemblée, le conseil s'est réuni; en application du principe d'alternance décidé en janvier 1932, M. Duvernet a transmis ses pouvoirs à M. Poncin qui. l'unanimité, a été nommé président pour l'exercice en cours.

Valeurs diverses. Len Raffineries Say clôturent Il 1.765 contre 1.751. les Librairies Hachette il. ï.^id L'assemblée du 25 octobre a voté la répartition d'un dividende de 110 francs par action et 1.011 fr. 942 par part. L'Agence Havas à 871, Au Bon Marché il. 425 contre 41h, L'assemblée ordinaire annuelle aura lieu le 5 décembre. La part Galeries Lafayette à 45.050 en ce qui concerne tes actions, on envisage la distribution d'un dividende égal au précédent pour l'exercice 1931-ô2

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ScandinatHan-Air-Express. Départ de Paris (Le Bourget) à 8 h. 40, escales à Rotterdam. Amsterdam et Copenhague, arrivée à Malmoe à 16 h. 3. En sens inverse, départ à 8 h. 25. arrivée à Parls (Le Bourget) i 15 h. 10.

Les autocars à la disposition des passagers partent des bureaux des lignes Farman, 4, rue Edouard-VII. quarante minutes avant l'envol des avions au Bourget et l'arrivée prennent les passagers au Bourget et les déwent i-.i centre de Paris. NOTA. Cette année, pour la première fois, La liaison Paris-Scandinavie sera assurée pendant toute la période d'hiver. D'autre part. le prix des billets est considérablement diminué et la réduction dé 30 sur les billcta de retour est maintenue.


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Dimanche, 30 octobre.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANCAISES

POSTE PARISIEN m. 2)

10 h., revue de la presse du matin.

h. 5, concert par !e journal « Le Haut-Parieur ».

11 h. 6. concert Offert par Mon Film 11 h. 86, concert offert par « Hoa Programme ».

h. 5, concert offert par Leroy », opticien.

Musique de films extraits de « Rêvé biond (Heymann et Zimmer) Brlc-àBrac et CO (Cazaux-Féral-MontéUX) « Conduisez-moi, madame » (Obeifeld-Pujoi) « Opern-Redoute (Otto Stransky) « Les Deux Messieurs de, Madame » (WalbereFrançois) Un beau mariage (H. Goublier).

h. Une demi-heure de fantaisie présentée par le chaneonnier Paul Weil. 13 h. 6. La demi-heure Gabriello » avec le concours de Renée Prévost, du théâtre des Deux-Ane» de Bourgade et de Gabriello, du Coucou. Au piano, le compo«Itôur Georges Mati. accompagnera sea oeuvres.

13 h. concert de musique iégere.

Marehe des fiançailles de Cendrilioa (Dloker) Aubade tLivachakott) Heeuer» dits (Tarraga) Tesore mio, valse iBeCucd) Canfo Antlco (Marchssinl-Olappetta) Avec toi seule (Mallgne-Diver) La vatae oubliée Siapand Laug» (Vlard): Coeurs de femmes (J. Strauss) Santiago, valse espagnole (Corbin) Le Doux Ca.bpnlot (Larmantaff) Natte Serrentina (Mcmti) Bèv« de tanguent (Zats) Fe*lte Sérénade (Grunfe)d) J.Encotisde amoureuse, chansonnette militaire (CazauxP'éral Montéux) Murmure des Satin (Blôu) Wa*hinfton-Po«t (Bousa).

19 h., premières informations et revue <U la presse du soir.

19 h. 6. Le Kiosque a musique

Marche du Régiment d'infanterie (Perrler) Bébé pleure, intermezzo (Varney) Rouen du Sud, valse (J. Slrauaa) Le Poisson frit, intermezzo (Lincke) Dans la Cisrda (Eanfiby) Le Caïd, déflle (Thomas)

19 h. 16, la Journée sportive, commentée par le < Miroir de. Sports ».

19 h. 25, suite du concert de musique enteContrastes, pot pourri (Kobreeht) Uusalka (Llvsehakoff) Le Pays du rire, pot pourri (Lehar) Les lfeilfeures alpes du monde (Robreciit) Vindnbona, chansons viennoises (Léopold) Mo^iunues (Zimmer). h., « X'JUitnaUté Catholique. »

20 h, 30, Journal parle et informations. h. 45. concert par t'orchestre du poste. Soirée consacrée & la mémoire de Paul Vidal et de Jean Gras, avec le concours de Mme Gabrielle Gills, de l'Opéra, et de M. Faut Payen, de l'Opéra-Comique

Au programme HHnrros de Paul Vidai). ̃– **fagments de la Burgonde, la Matadetta, la Vision de /eanne d'Are (audition Intégrale), mélodies et poèmes,

(Œuvres do Jean Cran). Le sommeil de Oa!atée, de « Poiyphême » Fontaines, poèmes de Lucien Jacques Paysages pour piano et fragments de l'Offrande lyrique Journal de bord. suite symphotique en trois parties.

h. 45. dernières informations.

RADIO-PARIS (1.724 m.). 8 h.. 12 h. 45, 20 h. 80, 21 h. 15, informations.

7 h. musique enregistrée k Cocnrde de. Mimi Pineon (Goublier-Belleeour) la Ctafine (Ganne) Mandoline aiay-3a!âbert).

10 h., cours de comptabilité.

10 H. 40. cours

11 h. concert.

12 h., causertft religieuse par Mfrr (le Guébriant, aupétfeur de la Société des missions étrangères c Impressions d'un récent voyage en Chiot. s Musique roll.

gieuse Pastorale (César Franck) Toocata (Gigout).

13 h., Marche bohémienne CFilippuçcl) la Voix des cloches (Luigini) Air de ballet (Félix Fourdraln) Madrigal (Philippe Gaubert) A Venise (Monti) Par les prés fleuris (Rodolphe Berger) Esquisses vénitiennes (Maréchal).

15 IL, Songe d'amour après le bal (Cz!bulka)' Nuits algérienne» (Louis Gregh); turque (Michaelis); Langoureuse Sérénade (Noletty); Lor.tanetta (Razigade); la Chanson du bmmbino (Tiarko Richepin); Il court il court le furet (Wachs) la Bayadère (Kalman) Ballet miniature (Filippucci).

17 h., la Petite Bohinte (Hirclunann) le» Noces d'Arlequin (Francis Thomé); Au Japon Extase (Louis Ganne) Sérénade des Millions d'Arlequin (Drigo); Kermesse (Gillet).

20 h.. cirque Radio-Paris.

20 h. 35, retransmission depuis le théâtre Mogador de l'Auberge d2t Cheval-Blanc, de Hana Muller, adaptation française de Lucien Bessard.

TOUR EIFFEL (1,445 m. 8). 12 h. 30, Suite funambulesque (Messager): les Beaux Dimanches (P. Fauchey); Manon (Massenet) Prélude d'opérette (Casadesus); le. Mille et une Nuits (J. Strauss).

17 h. 4fi, Journal parle.

19 h. 30. Cbéron (Weber); Aida (Verdi); Concerto en la mineur (Grleg); Orphée aux enfers (Offenbacîi) Arione (ilaseenet) la Lettre il Manon (Qillet) le Jour et la nuit (Lecocq): Landker (Wittor); Danse styriennt (Lanner); Ça c'est Paris (Padtna): Aida (Verdi); Rêve de valse (O. atj-au»S); les Recruteurs (Lanner); ld Toupie, le Moulin (Omet): la Dernière (O. Strauss); Vienne, villa de mes rêves (Sieezinski) Parade des poupées niQres (Notzel Joke); Tu veux savoir (Guttmann); C'est suffisant pour des amants (Heymann) When yuba play» th» rumba on tht tuba (Hupield). PAHÏg-P. T. T. (447 m 1). 8 h. et 19 h. 45. informations.

10 h,, Zaragoaana (José Lucchesi) Te voir (Andolfl) Tickles rua (W, Ross) Un ioar à Venise CE. Nevin) Sémiramis, ouverture (Verdi) l'Amoureuse Sérénade (Flllppucl); Grimace. la lune (Smith Wood) Come Piovena (CastrlJt) polka des as (V. Marceau).

11 h., 13 h. et ÎO h., disques.

12 h., Sérénade miniature (Badenes) Tes Veux bleus cpm;ne le. 3 deux (Fétris); Après un rêve (G. Fauré) Czardas hongrois (Léoni) la Bohème (Puccini) En relisant vos lettres (Kick-Masson) Sérénade espagnole (Albeniz) la Truite (Schubert) (Porter).

14 h. 30, diffusion du concert donne dans la ealle des fêtes du Journal

16 h. 30, diffusion du concert Pasdeloup Symphonie (Uaaar Franck) le Sosie le Roi des aulnes (Schubert) Suite symphonique (J. Ibert) Nocturne (César Franck); Sur un vieil air Promenade matinale (C. Bordes) Çapriedo espagnol (RimskyKnrsakoff).

18 h, 15, Radio-Journal.

20 h. 30, soirée le Mattre de forges, pièce en 4 actee, de G. Ohnet.

RADIO-VITU3 m.). 9 h. 80, 10 h. 30. 11 h., concert.

12 h., Mignon (A. Thomas) ta Gr&ce suprême (Bemberg) Little Mother (Pollack) Mon rdve (Waldteufet) Sérénade (Gounod) Ozardai (Montl) Sot!* les noisetiers (Herck) Sève d'amour (Liszt, arr. Bargy) Fra Dlavolo (Auber) le Barbier de Sfville (Rosainl) Madriaal (Slmonetti): Menuet des follet8 Vatse dea sylphes (Berlioz).

13 h.. Rigoletto (Verdi) Après un rêve (G. Fauré); Valte-caprice (Pogaraliff ) Au pays d'amourette (CuviHier) la Veuve joyeuse (Lehar) Célibataire (Langlois) Il., Entrée des gladiateurs (Furtk) Valse de l'Empereur (Strauss) Mon ami Pierrot (Groffe) l'Oiseleur (Zeller) Hisfoire de poupéesdetlea d'Autriche (Strauss) Adieux des aladiatenrs (BlanltKrnburg).

RADIO-T9ULOU3B (386 m.). h. culte catholique. 13 h. 45. culte protestant. 13 h., 11 h 80, 18 h. 15, concert.

20 h., fragments d'opéraa-comlquee Rigoletto (Verdi) les Noces de Jeannette (Massé) le Roi malgré lui (Chabrier). 20 h. in, airs d'opérettes les Dragone de Villars (Malllart) Rose-Marie (Friml). 20 h. 30, Prélude l'après-midi d'un faune (Debussy).

20 h. 46, extraite de film, sonores Mariés à Hollywood (Gabrlello) Chanson du tsigane (Aubry) Vertige (Llnok), •il h., Plaisir des bois (Sherzintgn-) le Rdve (Frals) Leïta (Padilla) Dormez, j bol ange (Sponz) Eva (Lehar) Valse du rêve (Millocker) Casanova (Strauss) la Saison d'amour (Moiijardin) Solange (Eblinger); la Coquette; le Moulin (Halet); diction Cyrano de Bergerac (Roetand) Sonnet à Hélène (Ronsard) le Chien (Lamartine). h., musique militaire Marche d'dida (Verdi) Ce que c'est qu'un drapeau (Ma- reiilo) Bymne de l'infanterie de marine (Coppe) Notre garde (Forster). 22 h. 15, la journée toulousains bulletin d'informaticns locales lu par la roine de beauté de Toulouse

22 h, 30, la Caarine (Q*nne) la Veuve joyeuse (Lehar) Hérodiade (Maaeenet) Meuse solennelle de Baint-Bubert (Blondlau) Tes yeux (Boninoontro) Taros y torreros (Dorant..), i (Moussorgsky) le Mariage secret (Clma- j ro»a).

0 h.. bulletin météorologique. RADIO- L (370 m. 1). 10 battre* à. 30, 15 heures, 20 h. concert. h. 80, communlqué agricole.

h. 50, soirée alsacienne.

.ET ÉTRANGÈRES

DAVENTRY (1.554 m. 4). 13 h. 30, récital de violoncelle par C. Sharpe Lé- gende (d'AmbrosiO) Tango (C. Dixon) Canzonetta (Randegger) Une berceuse orientale (G. Alcock) Air sw la eorde la Bourrée (Bach).

15 heure», Mariage en Bongrie (Par): Air. de ballet (Henley); Chant de Pierrot (Wright); Fantaisie impromptu (Chopin); Valse caprice (Schubert) Menuet sur les cloches féeriques (Wright); Pièces pour une a u i t e enfantine (Bridgewater).

16 h. 45. Suite d'airs et de dames (Purce)!); Falstaff (Elgar) Peintures d'Orient (Schumann) Légende (Dvorak) Ouverture Sur trots thèmes russes (Balakirew). 21 heures, Shannera O'Brien (Stanford); Autour de la Volga (Borchert) Menuet (Puccini); Galop (Komzak); Mignon (A. Thomas); Bevlllana (ilassenet); h Chaise porteurs (Chaœinade) Mot d'amour (Elgar); les Buveurs de manzanilto (Turina); la Danse (Rossinl); Perce-Neige et les Sept nains (Coates).

Une camionnette renverse deux gendarmes à cheval Senlis, 29 octobre (dép. Petit Parisien.) A 20 h. 15. hier soir, deux gendarme*. de la brigade de Sen1is. MU. Depoilly et Brouart, revenaient à cheval de faire une tournée. Ils suivaient la route dé Crépy-en-Valois, lorsque environ deux kilomètres de Senlis, une camionnette conduite par M. Breton, vingt ans, au service des Etablissements Bornet, à Creü, se jeta sur les chevaux. M. Brouart. grièvement blessé, a été transporté A i'hôpita! général de Se«lis. où il a reçu les soins du docteur r^emaitre. M. Depoilly n'a reçu que de* contusions sans gravité.

BULLETIN COMMERCIAL COL'VSti. Le Hnvre, iiï octobre. A A terme, les 50 kilos novembre. décembre;, 221 janvfer, fêvrler, mars, avril, 221 mai, juin, Juillet, août septembre. Ventes 400 balles.

CAFES. Le Havre, 29 octobre. A terme, les 50 kilos octobre, 237 50 novembre. 242 25 décembre., 230 janvier, 327 février, mars. avril. :ni 7b mai, 216 juin, 215 21 juillet, M 1b; août. 214 septembre, 214. Ventes XOOÔ SUCRES. Tendance !DU tenue. Clôture courant, 20S 50 à 209 P novembre. 50 210 décembre, 210 50 à 211 de novembre, 210 60 à 211 3 de janvier, 218 P. Cote officielle du disponible 208 209. £LES. Courant, 113 50 et 113 P novembre, 114 25 P décembre, 15 50 P 3 de novembre, 115 25 P 3 de décembre. llfi 75 P 3 de janvier. 118 P 3 de février. et 118 75 P, Cote officielle du blé dispnnible 113.

FARINES. Courant, 160 P; novembre, décembre, 3 de novembre. 3 de décembre, 3 de janvier, a Õe février, Incotés. AVOINES. Courant, lAI J? novembre.

86 25 79 décembre, 86 25 75 3 de novembre, S6 à 86 75 3 de décembre, 86 50 87 25 3 de janvier, 87 A 8 de février, 88 75 P.

ALCOOLS. Courant, 950, 940 à P novembre. 950 A 970 3 de novembre, 960 A; décembre, 970 P 8 de décembre, 976 P 3 de Janvier, 995 à 1.010 8 de février, 1.000 A 3 de mars, 1.010 à 1.020. FARINES PAMIF1ABLES. Les farines panifiables valent actuellement 178 francs les 100 kilos.

N. B. La Bourse de commerce sera ferm6e Jusqu'au mercredi 2 novembre. MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord. Pour NeTT-ïork les 2. 9 et 18/11, Pis. le Havre.

Amérique du Sud. Pour Barcelone, Almeria, Dakar, Rio de Janeiro, Santos, "2ontevideo et Buenos-Ayrej le 15/11, via Marseille.

Afrique. Pour Dakar, Conakry, Freetown, Port-Bouet, Accra, Lomé, Cotnnou, Dnuala et Lagos le 2?./il, via Marseille. Indes et Extrême-Orient. Pour PortSaïd. Djibouti. Colombo, Pondichéry, Madras, Singapour, Satgon, Tourane «t Haïphong le 9/U, via Marseille.

AUX HALLES HIER Hausse de 0 au kilo sur le quartier de derrière, 3 50 à 7 50 de devant, 3 à 5; aloyau, 4 50 à 12 train entier, 3 60 à 9 de U 50 sur la Davette, 3 50 à 6 50 le palaron, 3 à 6 50 le piate côte, 3 50 6 50 le collier. 50 à 60 de 0 60 au kito sur le veau, 6 50 à 12. et Dur le mouton. 6 Il 14

Hausse de 0 50 sur les reins de porc, 7 à 12.

Hausse de 0 60 au Kilo sur le lapin du Gâtinais, 11 75 à 12 50 l'oie dépouillée 9 50 à 10 le poulet nantais, 13 à 15 du Qâtlnais, 14 à 16 50 de Bresse. 16 à 17 76 de 0 26 sur l'oie en peau, 7 à 10. Les beurres tins valaient de 16 50 à 20 fr. le kilo. et les ordinaires, de 13 50 à 17. Les œufs valaient depuis 500 a 1.100 le mille. Baisse sur la daurade anglaise, 5 à 7 le hareng. 2 & la raie, 2 50 à 4 60 le merlan ordinaire, 2 50 à 4 50 brillant, 4 à 7 50 la sole française, 10 à 20. Baisse sur le caou de Bruxelles, 60 a l'épinard, 100 à 150 les 100 kilos le raisin blanc du Midi ordinaire, i?0 à 2SO noir othello, 130 à 150 l'aramon, 1M> à l'olivette, 250 280 le tuvent, 200 A l'admirable, 200 A 20v les 100 kilos.

DIMANCHE ILLUSTRE le grand magazine de la famU!«, publié cette samaine un passionnant article d'aO- v tualité dans sa nouvelle rubrique A l'ordre du jour leo Prix Nobel, comment as se décernent/ par Pierre Descave» L'émouvant roman de la vie de Xavier Signaion, par Jane Chapon de Malmazex un conte d" action dramatique le Secret du condamné, par Jacques Ceaetrfbre Entre nous, par Clément Vautel une étude très compièti et trèe moderne sur un département frai» cals, par A. Lorbert. Aujourd'hui la Chr rente lespages Je voudrais bien savoir.o Pour nous instruire un peu, Bric-i-Brae, la Semaine qui vient de ('écouler, les Pag. humoristiques les célèbres pages en cou- leurs pour les enfants Blcot, Zlg et Pue» et Alfred.

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