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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-28

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 28 octobre 1932

Description : 1932/10/28 (Numéro 20331).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

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Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6275306

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Sous le masque la le par japonais Andrée VIOLLIS LE FASCISME ET LES PARTIS PROLÉTARIENS

Le professeur Abe parlant aux étudiants de l'université de Waseda

Suivant le conseil dvlkki Miyama, j'ai voulu connaître l'action du fascisme sur les partis prolétariens du Japon.

J'avais commencé par causer avec M. Isoh Abe, pendant près de trente ans professeur aux universités de Waseda et de Kéio, un vétéran des idées socialistes. Avec l'aide d'un autre intellectuel, Bunji Suzuki, président de la Fédération des travailleurs japonais, il fonda et organisa le premier parti prolétarien du Japon et qui fut longtemps le plus important le parti socialdémocrate (Shakaï Minshu-to). Il y eut grand mérite, ayant à vaincre à la fois l'inertie des masses inconscientes de ieurs droits et l'hostilité d'un gouvernement habitué à leur passive obéissance. Avec ses cheveux gris rejetés en arrière au-dessus d'un front pensif, sa grosse moustache cachant mal la lèvre épaisse et bonne, son regard sincère et triste qui ne s'illumine qu'aux grands mots de droit, de justice, de pacifisme, M. Abe incarne le type international de l'intellectuel socialiste d'avant t guerre. Il me conte d'abord la brève histoire du mouvement prolétarien. Il ne commença effectivement qu'après le vote de la. loi dû suffrage universel en 1926. Il y eut d'abord, à ce moment-là, une tentative d'organisation politique. Elle fut immédiatement combattue et dissoute par le gouvernement sous prétexte que des éléments communistes s'y étaient glissés. Elle se reforma bientôt, après avoir exclu les éléments d'extrême gauche, et représenta jusqu'à ce jour l'aile droite du mouvement prolétarien d'après les principes et suivant le programme de la II* Internationale. Cependant, partageant les sentiments de nombreux travaillistes anglais vis-à-vis de leur roi, ce parti admettait la présence de l'empereur à la tête d'un Etat socialiste.

Pour la masse de notre peuple, explique M. Abe, elle est indispensable. Et elle n'empêche en rien la révolution sociale. Après la restauration, vers 1867, les nobles ont apporté aux pieds du souverain leurs privilèges et leurs biens. C'est le moment pour les capitalistes de consentir les mêmes sacriHces. Quant à l'empereur, il reste pour le pays un dieu, en dehors et au-dessus de tous les conflits.

Le parti grandit rapidement en nombre et en influence. Il comptait, il y a quelque temps encore, 75.000 membres.

Ce n'est pas énorme, fait le vieux militant, mais la qualité remplaçait la quantité. La majorité des intellectuels japonais étaient avec nous.

Ce groupe n'a jamais eu beaucoup de représentants à la Chambre. Cinq aux avant-dernières élections, trois seulement aux dernières l'ignorance politique du peuple et l'étrange façon dont les élections sont conduites ont empêché son sucçès. Il faut y ajouter le défaut d'entente entre les divers groupes qui se jalousaient et se combattaient. Maladie particulièrement asiatique. Mais, en dehors du Parlement, son influence et celle des autres groupes prolétariens qui naquirent après lui étaient assez puissantes pour obliger les gouvërnements successifs à compter avec eux.

Le parti social-démocrate, en effet, ne fut pas longtemps seul. Les éléments extrémistes qu'il avait exclus organisèrent plusieurs groupements ceux-ci durent d'abord se contenter d'une existence clandestine, car le gouvernement japonais, nous l'avons vu, ne badine pas avec les idées qu'il estime subversives. L'un d'eux, le Rodo Nomin-to, parti du travail et des fermiers, fut même dissous en 1928 sous prétexte d'orientation communiste et d'action dangereuse pour la sécurité de l'Etat. Finalement, l'an dernier, la plupart de ces groupes se fondirent en un seul, le Zenlcoku Reno Taishu-to, parti des masses ouvrières et paysannes, qui est formé de toutes les nuances d'extrême gauche, à l'exception des communistes relevant directement de Moscou. Il compte de nombreux transfuges du parti de M. Abe. Actif, combatif, il semble devoir bientôt être le plus puissant parti prolétarien.

Car le parti social-démocrate, qui

avait déjà survécu à plusieurs schis'mes, paraît bien être, sinon frappé mort, du moins dangereusement atteint. Et par un coup subit et inattendu qui, cette fois, ne vient pas de gauche. Comme me l'avait expliqué Ikki Miyama, depuis les événements de Mandchourie certains éléments jeunes et entrepre- nants, mécontents de l'attitude pas- sive du parti, s'étaient rapprochés du fascisme. Au cours d'une récente réunion, le secrétaire du parti, M. Akamatsu, après une séance orageuse, s'en retirait bruyamment, emmenant avec' lui une moitié environ des membres, et fondait aussitôt un nouveau groupe, le Nippon Hokka Shakaï-to, un parti de socialisme d'Etat nationaliste.

M. Isoh Abe hoche tristement la tête en parlant de cette défection qui détruit son œuvre.

Ces jeunes gens ne savent pas ce qu'ils font, me dit-il. Ils se trompent s'ils s'imaginent trouver l'appui de l'armée pour la réalisation des réformes socialistes. Un certain nombre de ces officiers de gauche sont peutêtre sincères. C'est possible. Mais à peine auront-ils le pouvoir qu'euxmêmes ou leurs chefs en abuseront. On l'a bien vu au moment de la restauration les clans féodaux détruits, leur puissance abolie, l'armée fut maîtresse du psys pendant une tren- taine d'années. Et jamais le peuple japonais n'a autant souffert. Ils entendent, en outre, faire une politique .d'expansion qui nous amènera la guerre. Or je reste résolument et avant tout pacifiste et internationa- liste. Je ne veux ni fascisme ni communisme. t Et il conclut avec un sourire mélancolique

La formule est démodée, je le sais,, mais je suis trop vieux pour me convertir.

(La suite ci la quatrième page.) L'exposition Gœthe à la Nationale

3IM. de Monzle et Fainlevé

M. LEBRUN INAUGURE LA TROISIÈME MAISON DES CENTRAUX

M. Albert Lebrun, président de'la République, a inauguré hier aprèsmidi la troisième maison des élèves de l'Ecole centrale des arts et manufactures. Lt chef de l'Etat, qui était accompagné du colonel Garin, de sa maison militaire, fût salué à son arrivée par ne foule 'très nombreuse, nujôsee sur le baulevard Diderot, face au vélum qui garnissait l'entrée principale de l.i maison. Il fut accueilli par M. Hippolyte Ducos, sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique, accompagné de M. Randoux, chef de son cabit'et; le sénateur Gaston Mec;er..préaident du conseil de l'école; M. Léon j Juillet, membre de l'Institut, di>-ec- j teur de l'école; MM. Edouard Renard, oréfet de. la Seine; Jean Chiappe, préfet de police; Paul Gujcnnni, Giiecteur de la police municipale; de Fon- ccr.ay.

Sur l'estrade, aux premiers rangs de l'assistance; on rémarquait encore tes généraux Gamelin, Ragueneau, Guillaume, Niessel, Prettelat Mgr s;haptal, évêque auxiliaire du cardinal Verdier MM. Maurice Donnay et Emile Picard, de l'Académie franj çaise Paul Janet, Le Chatelier, Maurin, Charles Benoist, Risler, de l'Institut MM. Loudon, ministre des PaysBas Philippe Roy, ministre du Canada Wellington Koo, ministre de Chine, etc.

Après avoir écouté la Marseillaise, jouée par la musique de la garde, M. Albert Lebrun donna la parole au sénateur Gaston Menier, qui remercia d'abord les personnalités présentes. Puis, parlant de la belle aeuvre sociale

De gauche à droite Il. Gaston Menier» le Président et M. Guillet

dont on célébrait.l'achèvement; le président du conseil de l'Ecole ajoutait N'est-ce pas là une création de premier ordre, et ne devons-nous, pas nous réjouir de la voir réalisée- par ^initiative privée qui a continué ainsi la grande pensée des fondateurs de l'Ecole de 1829 ?

M. Léon Gùillet, qui prit ensuite la parole, allait d'abord rappeler que la cérémonie, inaugurale avait été primitivement fixée au 21 mai dernier. Le 6 mai, à 11 heures du matin, à l'Elysée, M. Paul Doumer réglait avec M. Léon Guillet les dernières dispositions à prendre en -vue de cette inauguration; à 15 heures, -le président, était assassiné. Cet émouvant souvenir rappelé, M. Léon Guillet allait dire 'comment, grâce à plus de huit mille visites, on put réunir les 27 millions qu'a coûté la construction de la maison et offrir un logis familial à 478 élèves de Centrale.

M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat, félicita enfin avec beaucoup d'éloquence M. Léon Guillet

Votre exemple' restera, lui dit-il, comme un monument de ce que peut la volonté humaine mise au service de la cause la plus généreuse, contre des obstacles en apparence insurmontables. Non content de transformer la figure matérielle de la vieille eécole, vous avez voulu, dans ces trois maisons qui ont surgi de terre en moins de cinq ans, assurer au plus grand nombre de vos élèves le confort, la tranquillité, l'hygiène, les distractions saines, qui, dans une ruche bourdonnante mais bien policée, sont les conditions essentielles du travail allègre et fécond.

Guidé par M. Léon Guillet, le Présideul entreprit, aussitôt apr<îs 'ta aisc.'urs, la visite de la ma' son nouvelle, tandis que la musique de la £arde exécutait divers morceaux de son répertcire.

Sanglante bagarre entre policiers et "marcheuryle la faim" près de flp§ Park

Il y aurait eu une quinzaine de blessés dont huit sérieusement et de nombreuses arrestations ont été opérées Londres, 27 octobre (dép. P. P.) Les 20.000 « marcheurs de la faim », arrivés hier dans la banlieue londonienne, où ils furent hébergés pendant la nuit, se sont livrés aujourd'hui dans Hyde Park à la démonstration annoncée. Ils s'étalent, selon leur origine, répartis à la périphérie de la capitale et c'est de cinq centres principaux Stephen Green, Lambeth, Hammersmith, Souhwark et Saint-Paneras qu'accompagnés de plusieurs milliers de chômeurs londoniens, ils se sont mis en marche, à la fin de la matinée, vers Hyde Park.

Les cortèges, offraient partout le même spectacle. Une trentaine d'agents à cheval, en flles de trois, ouvraient et fermaient la marche, cependant que les manifestants étaient flanqués de policemen à pied qui les isolaient de la foule massée sur les trottoirs. Vers 15 heures, le rassemblement s'est fait à Marble Arch, porte nord de Hyde Park. C'est là surtout qu'on a pu se rendre compte que d'importantes forces de police avaient été mobilisées.

En fait, tous les agents disponibles étaient rassemblés ou se trouvaient quelque part en alerte. Les permissions avaient été suspendues, la réserve spéciale de police convoquée et un peu partout, circulaient des voitures automobiles munies de postes de T.S.F. avec des inspecteurs en civil. Un poste d'observation avait même été installé à l'étage supérieur d'un imposant édifice qui domine Marbie Arch et d'où des officiers supérieurs, ayant vue sur Hyde Park dans toutes les directions, fai- salent transmettre leurs ordres aux agents de service. Rien ne paraît avoir été omis pour assurer le respect de la loi. Sage précaution, d'ailleurs. car la fin de l'après-midi devait être marquée par de vives échauffourées. Jets de 6riquts

Charges au .bâton

Tandis que, vers 16 heures, la plupart des manifestants s'étaient déjà divisés sur l'immense pelouse en une trentaine d'îlots, formant autour de bannières et de breaks dételés autant de meetings en plein airp des mani- festants qui s'étaient massés dans deux rues adjacentes, Edgwar Road et Seymour Street, entraient en collision avec la police. Des agents à pied n'ayant pas réussi à les disperser, une douzaine de policemen à cheval, appelés en hâte, ont chargé la foule, frappant à droite et à gauche avec leurs bâtons et bosse- lant sans doute plusieurs têtes. Reformés en groupe un peu plus tard, les chômeurs ont brisé les vitres de quelques magasins* et, s'emparant de briques et de pierres arrachée» -À. `dès amas de matériaux d'une maison en construction, en ont assailli les policemen. Ceux-ci étaient en petit nombre; mais, en un clin d'oeil, ils se sont vus renforcés par l'arrivée d'un camion automobile bondé d'agents à pied. en même temps que par une vingtaine de policemen à cheval. Les charges au bâton se sont renouvelées à diverses reprises, la police gardant' toujours la maîtrise de la situation. Et chaque choc ajoutait quelques unités à la liste des blessés, dont les plus grièvement atteints étaient transportés à l'hôpital, tout proche, de Saint-George.

Il en a été de. même dans Hyde Park où quelques groupes ont arraché des grilles en fer et s'en sont fait des projectiles contre les agents et leurs montures. Là encore il y a eu quelques collisions accompagnées de charges au bâton, mais à aucun moment le service d'ordre n'a donné l'impression d'être, débordé.

Vers 18 heures, les cortèges se sont reformés dans le même ordre qu'à l'arrivée et, toujours fortement encadrés d'agents de police à pied et à cheval, les « marcheurs de la faim », transis d'humidité, mais satisfaits d'avoir entendu dénoncer le gouvernement, ont regagné les centres où, à leur arrivée hier, ils furent hospitalisés.

Quelques groupes isolés, qui n'avaient pas rallié à temps leurs bannières, erraient ce soir par les rues du centre, en quête d'un gite, sous la pluie, et la police s'est employée à leur venir en aide en les mettant en rapport avec les organisateurs locaux de cette ma- jnifestation.

On évalue à 20.000 personnes environ le nombre des personnes qui se trouvaient rassemblées dans Hyde Park, au moment où les meetings battaient leur plein et où les orateurs développaient leurs discours.

D'après les informations officielles fournies cette nuit, les victimes des charges au bâton n'excèdent pas quinze personnes et, sur ce nombre, huit seulement ont été assez sérieusement atteintes pour nécessiter un traitement à l'hôpial. On signale enfin de nomj.breusea arrestations.

M. HERRIOT FERA AUJOURD'HUI A LA CHAMBRE DES DECLARATIONS SUR LE DÉSARMEMENT

Un débat se déroulera aujourd'hui, devant la Chambre, sur la réduction des armements, débat au cours duquel M. Edouard Herriot fera d'importantes déclarations, le conseil supérieur de la défense nationale devant. ce matin même, prendre une décision au sujet du plan constructif français. M. Franklin-Bouillon avait fait part au président du Conseil de son intention de demander des explications au gouvernement avant le 3 novembre, date à laquelle ce plan sera déposé sur le bureau de la conférence de Genève. De même, M. Laurent Eynac. président de la gauche radicale, et plusieurs autres députés, avaient t manifesté le désir d'entendre une déclaration de M. Edouard Herriot à ce sujet.

M. Franklin-Bouillon et ses collègues s'étant mis d'accord avec M. Herriot sur les conditions dans lesquelles un tel débat pourrait s'engager et se poursuivre, le chef du gouvernement a demandé la parole. hier après-midi, à l'ouverture de la séance de la Chambre, afin de prier celle-ci de bien vouloir accepter la proposition qu'il avait à lui soumettre. Si, dit-il, on demandait en cet instant au gouvernement de s'expliquer sur la question des dettes, je répondrais que l'Intérêt national rend tout débat impossible en ce moment sur un tel sujet.

A ces mots, la Chambre applaudit longuement.

Et vos applaudissements, dont je vous remercie, reprit M. Herriot au milieu d'un profond silence, attestent que vous en comprenez la raison.

S'agit-il, au contraire, du désarmement Le gouvernement trouve dégitime que l'Assemblée veuille être renseignée la première et, sur ce point, il est prêt à of,rir toutes explications nécessaires, dans la forme déterminée par les circonstances, c'est-à-dire pas avant demain après-midi, le conseil supérieur de la défense nationale se réunissant

LE PLAN CONSTRUCTIF SERA SOUMIS CE MATIN AU CONSEIL SUPERIEUR DE LA DEFENSE

Le président du Conseil, M. Edouard Herriot, en exposera cet après-midi à la Chambre l'économie générale et il pourra vraisemblablement être déposé le 3 novembre sur le bureau de la conférence de Genève

Dans quelques heures, le chef du gouvernement soumettra au conseil supérieur de la défense nationale, réuni à l'Elysée, sous la présidence de M. Albert Lebrun, le plan construclit » français de sécurité et réduction des atmements. Nous avons exposé ici même, il y a déjà plusieurs semaines, comment ce plan a été éla- boré, avec le concours des techniciens attachés à notre service auprès de la S. D. N., par M. Paul-Boncour qui, par un heureux concours de circonstances, après avoir, pendant des années, représenté notre pays à "a commission préparatoire du désarme- ment, sé trouve cumuler aujourd'hui les fonctions de ministre de la Guerre et de délégué permanent de la France à Genève. Nous avons également expliqué, sans qu'aucun démenti soit venu et pour cause infirmer nos renseignements, quels en sont les éléments constitutifs et quel lien indissoluble existe entre eux.

Il semble cependant que, dans cer- I tains milieux, on se méprenne complètement et sur sa composition et sur son caractère. On ferait croire notamment que le projet soumis ces jours derniers à l'examen de la commission d'étude du conseil supérieur de la défense nationale et qui a été adopté par elle avec d'insignifiantes modifications de détail ne comporte qu'un plan de réduction des armements et que les mesures envisagées visent exclusivement la France. Il est à peine besoin de dire qu'il y a là une double erreur.

Un système de pactes Le plan dans son ensemble comprend, rappelons-le un projet de pacte général consultatif englobant les Etats-Unis un projet de pacte régional d'assistance, de sécurité et de contrôle qui ne lierait la Grande-Bretagne que dans la mesure où elle est liée déjà par les accords de Locarno, mais s'appliquerait spécialement aux Etats continentaux européens un projet de pacte relatif à la constitution progressive de la force internationale commençant par l'aviation de bombardement mais susceptible e d'extension un protocole sur l'application du principe de l'égalité des droits de nature à satisfaire les revendications allemandes, et enfin un projet de convention générale de réduction des armements.

Iï va de soi que divers élémenta, dont les uns sont destinés à assurer et toutes les parties contractantes des conditions de sécurité égales, et les autres à entrainer de leur part des réductions d'armements correspondantes, basées naturellement sur les prescriptions de l'article 8 du pacte situation géographique, conditions spéciales à chaque Etat, etc. forment un toaat. C'est donc ce tout ce qui a trait aux conditions de sécurité, cotnme ce qui a trait nux réductions d'armements dans les divers domaines, terrestre, naval et aérien qui a été examiné, pesé, discuté par la commission d'étude dit conaeil supérieur et non pas seulement, ainai que certains l'ont laissé entendre, la partie désarmement.

Synchronisme entre

la sécurité et le désarmement Ce que MM. Paul-Boncour et se3 collaborateurs, qui connaissent l'atmosphère internationale de Genève, ont évidemment voulu éviter, c'est de retomber dans les erreurs anciennes, c'est de faire de l'accroissement des garanties de sécurité la condition de la réduction des armements et de se voir répondre par la proposition contraire subordonnant la sécurité aux réductions d'armement On a l'impresaion très nette qu'ils ont, cette fois,

dans la matinée pour examiner le projet, et pas au delà de la date fixée pour un départ auquel vous voudrez bien sana doute donner votre assentiment. Uans ces limites, Je gouvernement est à la disposition de la Chambre.. Il demunde en échange que le débat soit restreint à la question du désarme- ment et puisse être clos avant le départ pour l'Espagne, samedi soir, du chef du gouvernement.

Je pense donc que d'on pourrait enten- dre demain, 15 heures, les interpellateurs. Le débat serait clos par un vote et nous n'aurions pas alors à demander de délai à Genève,.

L'Assemblée tout entière approuva cette procédure et elle manifesta son approbation par de nouveaux et très vifs applaudissements. A l'issue du débat, M. François Albert, à la fois président de la commission des affaires étrangères et du groupe radical, déposera, ainsi qu'il avait été déjà convenu mardi, un ordre du jour témoignant au gouvernement la confiance de la Chambre. Sont inscrits comme intër- pellateurs, dans l'ordre d'inscription MM. Chasseigne, du groupe d'unité ouvrière Louis Marin, de la fédération républicaine Franklin-Bouillon, « isolé ? Léon Blum, S. F. I. 0. Nogaro, radical socialiste Péri, communiste, et Guernut, radical socialiste. Ajoutons que M. Lostis Marin avait renoncé à demander que la date de l'interpellation déposée par lui mardi et visant plus particulièrement les dettes fût immédiatement fixée, dès hier, par application du paragraphe 3 de l'article 112 du règlement, en vertu duquel la Chambre aurait dû statuer par assis et levé et sans qu'aucun député, pas même l'interpellateur, ait eu le droit de prendre la parole. Certains députés modérés prêtaient. hier, dans les couloirs, à leur collègue de Meurthe-et-Moselle l'intention de demander ce soir, en fin de séance, la fixation de la date de cette interpellation sur les dettes.

établi un synchronisme par/ait, absolu entre les rleux opérations, ce qui n'est pas seulement un très appséciable progrès, mais accroit très sen- siblement les chances de succès du plan .laborieusement édifié par eux. Albert JULLIEN

(La suite à la troisième page.)

POUR ET CONTRE Combien de fois m'a-t-il été lancé de façon victorieuse et suffisante, cet argument type, cet argument sommaire, mais facile, quand il m'est arrivé ce qui m'arrive assez souvent de parler, devant des gens heureux, de la misère des pauvres gens que la crise, certes, ne ménage pas:

Bah les cinémas sont toujours pleins 1

Argument garanti Bonne petite phrase toute faite, qui assure à celui qui la lance un avantage immédiat Mais oui 1 les cinémas sont toujours pleins!

C'est ainsi que la petite Mme Une Telle n'a pas trouvé de place l'autre soir au Kolossal ». C'est ainsi que M. Un Tel a dû se contenter d'un strapontin au « Phénoménal » Mais oui l les cinémas sont toujours pleins Ce qui revient à dire que les « pauvres gens » rcmplissent les salles de cinéma. Ce qui revient à dire que les malheureux ne sont pas si malheureux que veulent bien le prétendre certains, puisqu'ils trouvent de l'argent pour aller au cinéma.

Je regrette d'avoir à opposer la triste véritf des faits à cette légende si confortable.

Les cinémas ne sont pas toujours pleins. Les recettes de cinémas, principalement dans les quartiers populaires et dans la banlieue, ont baissé depuis un an très sensiblement. L'Assistance publique connaît bien la situation, car les recettes provenant des droits des pauvres perçus dans les salles de spectacle accusent actuellement une diminution de plus de 20 sur les recettes de 1931, qui n'étaient déjà pas fameuses.

Les cinémas ne sont pas toujours pleins. Bien des gens, aujourd'hui, sont obligés de renoncer au petit plaisir hebdomadaire de l'écran. Ces mêmes gens ont renoncé déjà au bifteck et au vin. Le temps des dures restrictions est venu, hélas pour beaucoup de Français bourgeois » ou prolétaires et ces restrictions, eïet fatal de la crise, ne font que la rendre plus vive. Ces privations doivent être connues de ceux qui peuvent encore ne pas trop se priver.

Les cinémas ne sont pas toujours pleins. Et pourtant le cinéma a fait de la baisse. Une place au cinéma coûte moins cher dans les faubourgs qu'un litre de rouge ». qu'un paquet de cigarettes.

Les cinémas ne sont pas toujours pleins. Laissons cette légende de tendance un peu égoïste et rudimentaire.

Les cinémas ne sont pas toujours pleins et, au fond, je le regrette, je l'avoue. Je crois, en effet, que nous avons tous besoin d'un peu de plaisir. Je crois qu'une bonne hygiène morale et sociale doit comporter aujourd'hui une part d'honnête récréation. Et tout ce qu'on a pu dire sur la faiblesse de certains films.. sur le caractère dangereux de certains autres ne trouble pas ma conviction. Il peut y avoir des films stupides et il y en a. Il peut y avoir des films pernicieux et il y en a. Tout de même. une soirée au cinéma ou au théâtre, mais les théâtres, hélas! disparaissent c'est un délassement moral bienfaisant: c'est un changement d'air et d'atmosphère. C'est un changement de condition et d'état d'esprit.

Les grands enfants, aujourd'hui, comme les petits, ont besoin de regarder de temps en temps des images.

Maurice Prax.

M. William Castle sous-secrétaire d'Etat aux Etats-Unis parle des dettes

et des tarifs

Cleveland (Ohio), 27 octobre (d. Havas.) M. William Castle, sous secrétaire d'Etat, a prononcé à Cleveland un in-

3r. William Castle

téressant discours électoral où il a fait allusion à la question des dettes et des tarifs

La question de l'annulation des dettes de guerre, qui a été tranchée négativement par les deux partis américains, a-t-il dit, ne constitue pas en ellemême un problème politique, et l'effet économique des dettes a été fort exagéré par le bruit qu'on a fait autour d'elles. L'attitude du parti républicain à leur égard ne veut pas dire nécessairement que nous n'entendions pas discuter le sujet avec les puissances étrangères ou nous prêter à des arrangements ou améliorations. Nous comptons demeurer, comme nous l'avons toujours été, un créancier généreux, mais à condition que ce ne soit pas au détriment du contribuable américain et que toute nouvelle entente soit profitable aux Etats-Unis.

Afûrmant ensuite que le tarif américain n'empêche pas le paiement des dettes internationales, M. Castle a rappelé que l'idée que l'abaissement des droits d'entrée par des traités compensateurs permettrait mieux à l'étranger de payer ses dettes avait été écartée par le président et M. Stimson.

En effet, a-t-il expliqué, pour que la puissance de paiement de l'étranger soit suffisamment accrue, il faudrait que les Etats-Unis soient inondés de marchandises qui étrangleraient notre commerce, ce qui de traduirait par une perte nationale dépassant de beaucoup l'importance des paiements reçus.

il. Castle a ajouté qu'une bien mcillaate solution est Sgw^qTn^f 'déjà été mise en avant, à savoir modification des accorde sur les dettes et augmentation de la consommation européenne des produits américains.

Enfin, M. Castle est revenu sur la question des armements des puissances débitrices qui, a-t-il dit, dépassent de beaucoup en importance le montant des sommes dues à l'Amérique.

En conséquence. Ni. Castie a dit, parlant de la prochaine conférence économique

Nous espérons fermement que la conférence économique mondiale, qui ne discutera pas les échelles douaniè.res, mais étudiera certainement le principe des tarifs douaniers et les autres restrictions commerciales générales, marquera un tel pas en avant, en préconisant l'adoption du principe généralisé « traitement de la nation' la plus favorisée que cela imposera silence aux partisans des marchandages ou des tarifs de représailles.

Le procès de la Holfra a commencé hier

devant ta cour

De tous les démêlés judiciaires nés de la rapide ascension et de la chute du financier Albert Oustric, l'affaire de la Holfra pose les questions de droit les plus épineuses. La qualité de grand dignitaire de la Légion d'honneur du président du conseil d'administration de- cette société, le marquis de Saint-

JEU. Gualino et Brutinel

Aulaire, ambassadeur de France, exi* geait que ce procès fût appelé non pas en correctionnelle, mais devant la cour. Le premier président Eugène Dreyfus a ouvert les débats, qui se poursuivront chaque semaine, de jeudi en jeudi. La Holfra fut créée en juillet 1928. Le capital initial de 120 millions provenait presque entièrement de fonds versés par le chevalier italien Gualino, non pas uniquement en espèces, ainsi que l'exige la loi. mais en valeurs diverses. C'est là le premier grief formulé par l'accusation, à quoi les prévenus répondent que depuis longtemps, et en France aussi bien qu'à l'étranger, cette façon de procéder était, en fait, admise et entrée dans les moeurs.

La société se développa rapidement. M. de Saint-Aulaire consentit à la présider, assisté, notamment de MM. Thénard. Lederlin, de Sévenas, Eracht, Sorbé, Lombard. Paradis et du général Brutinel. Mais le capital ayant


été fourni par le chevalier Gualino, ces divers administrateurs acceptèrent leur part d'actions sans en verser la contrepartie, ce qui leur vaut aujourd'hui la double inculpation de souscriptions fictives et d'infraction à la loi sur les sociétés. Une erreur, une faute avait donc été commise à l'origine et qui rendait illégale l'augmentation du capital, plus tard décidée, portant le fonds de roulement à 240 millions.

Lea souscriptions ftctives, d'autre part, et surtout la constitution irrégulière du capital de base viciaient les actions, qui ne représentaient pas leur valeur cotée. Elles n'en furent pas moins négociées, voire disputées, et la marche de la Holfra ne se ressentit pas de cette irrégularité. Bientôt la société « contrôla des affaires industrieües usines d'automobiles, filatures, et, surtout, le consortium des chaussures françaises. Si bien qu'au 8 novembre un bilan ftxait l'actif de la Holfra à 700 millions. Et 40 millions de dividendes avaient été distribués. Mais quand on apprit que le portefeuille de la Holfra, dont Albert Oustrie disposait en maître, avait été indûment affecté aux besoins de la banque personnelle de celui que l'on considérait comme un financier d'envergure exceptionnelle, les actionnaires témoignèrent de quelque Inquiétude. La banque Oustric, à ce moment-là, comme tant d'autres établissements, se trouvait en difficultés. Mais elle n'avait pas le droit, pour se soutenir, de se servir des titres de la Holfra, organisme absolument indépendant. D e plaintes furent déposées. On apprit alors que les actions n'étaient pas garanties par un capital suffisant. Elles furent jetées en masse sur le marché et la baisse s'accéléra. On sait le reste.

Parmi les défenseurs, siègent t M* Alexandre Millerand, qui se présente pour le marquis de Saint-Aulaire; le bâtonnier Rouaset, M" Guillain, Laya, C h r e i e t e i Boyer-Chamatd, Rosenmark, Piedellèvre, Chairy, Val·lier, Bizos et Flach. Au banc de la partie civile ont pris place M" de Molènes, Dorville et Jacques Charpentier. On sait que le comte Max de Rivaud, président des coulissiers à terme, représente le plus grand nombre des plaignants et réclame des dommages-intérêts s'élevant à plusieurs centaines de millions.

Deux incidents se produisent au début de l'audience. M' Rosenmark dépose des conclusions demandant la disjonction de l'affaire en ce qui concerne tous les prévenus autres qu'Albert Oustric et Gualino. Mais l'avocat général Lagarde s'oppose a cette mesure.

A son tour, M* Alexandre Millerand dépose d'autres conclusions, tendant à ce que la prescription légale soit reconnue en faveur du marquis de Beaupoil de Saint-Aulaire. Cette seconde requête est déposée sur les bureaux 5 et l'interrogatoire commence. L'interrogatoire d'Albert Oustric

Interrogatoire clair, précis, implacable. Albert Oustric, qui s'est avancé au milieu du prétoire, déclare d'abord qu'il assume toutes les responsabilités, tant concernant la forme que le fond, et qui incombent à ses collaborateurs Puis il expose dans quelles circonstances fut institué le Holding français, qui accueillit au sein de son comité d'administration plusieurs des administrateurs des sociétés « contrôlées s. Nous nous proposions de nous livrer en France et à l'étranger à toutes les opérations de finance qui peuvent être effectuées.

C'est trop

Quant à la constitution du capital, le premier président reprend

Vovs avez prétendu que chaque souscripteur avait versé sa part intégrale. Etait-ce vrai ?

Ils avaient souscrit, mais pas Un homme qui souscrit sans verser est-il vraiment un souscripteur ? Et le magistrat d'ajouter d'une voix 1 sévère:

Vous aviez annoncé vingt-huit souscripteurs- Finalement, toutes les actions ont été attribuées à sept administrateurs. Etait-ce régulier ? Et les autres ont touché leurs actions: étaientils des souscripteurs réols ?

Non, répond Oustric, je le reconnais-

Vos livres, reprena le presraem Dreyfus, font état de sommes qui n'ont pas été versées Les chiffres qui y figurent sont faux.

L'accusé entre alors dans des détails que seules les personnes au courant du dossier peuvent utilement suivre.

Le chevalier Gualino est interrogé à son tour. Il n'a que peu de choses à dire 11 a avancé de l'argent et a touché des dividendes. Quant à la « cuisine intérieure ̃» de l'affaire, il s'en remettait à Oustric.

Mais combien de dividendes avezvous touchés ?

82 millions.

Et en combien de temps ?

Moins de deux ans

De toute la salle monte un « oh i> d'étonnement et le président Dreyfus stigmatise sévèrement l'existence d'une société qui, sous le couvert de personnalités respectables, peut distribuer de tels bénéfices avant de tomber ellemême en ruines.

M. de £aint-Aulaire

C'est sur l'interrogatoire du marquis de Saint-Aulaire que se termine l'audience.

Je suis profondément afflige, mon* sieur, note le président, de vous voir sur ces bancs. Vous avez représenté la France à Londres. Tout ce qui s'attachait à vos fonctions et à votre dignité appartenait au pays.

Mo de Saint-Aulaire n'en disconvient pas. Il croyait l'affaire sûre, et, respectueux dee pouvoirs publics, pensait que cette entreprise avait l'oreille du gouvernement. Puis il ajoute

Personnellement, je ne me repro- che rien

Admettez, au moins, avoir fait montre de légèreté.

L'ambassadeur n'avait pas versé sa part de souscripteur. Il a rendu les sommes qui lui avaient été allouées, C'est sur cette dernière précision que l'affaire est renvoyée à huitaine.

Eug. Quincïie.

22. Feuilleton du Petit Parisien, aa-10-3a L'ÉTOILE GASTON-CH. RICHARD PREMIERE PARTIE

UN FILS PRODIGUE

XI (suite)

Vers l'amour

Non. assurément dit-il, mais cette conception de l'évolution lente, c'est vieux, c'est coco, c'est.

Cest la vraie solution de tout, crois-moi. Nier tout et tout jeter à terre, vouloir changer en huit joura ou en dix ans ou en un siècle ce que des siècles ont formé, c'est le fait d'une conception anarchique, brutale et fausse On n'oeuvre dans le désordre que la! mort et la ruine. Et puisqu'il faut, en fin de compte, rétablir l'ordre, et réduire à néant, à force de répression, les forces mauvaises qui l'ont troublé, à quoi bon créer le désordre ? Toute l'histoire humaine le dit

Elle parlait lentement, avec une convletjon profonde et. malgré lui, il approuvait cette sagesse déjà mûrie dans la réflexion et le calme.

Copyright by Gaston-Ch. Richard Traduction et reproduction Interdites en tous paya.

LA CHAMBRE A CONSACRE SA SÉANCE D'HIER A LA CRISE AGRICOLE Le débat sur la crise agricèle s'est poursuivi, hier après-midi, au PalaisBourbon. Après que cinq interpellateurs, MM. Maxence Roldes. socialiste S. F.I. 0. Thibault, du groupe des indépendants Guillon, du groupe des indépendants d'action économique, sociale et paysanne d'Audiffret-Pasquier, du groupe républicain et social; Gustave Guérin, du groupe de la Fédération républicaine, eurent été entendus, la suite de la discussion a été renvoyée au mardi 8 novembre, la séance d'aujourd'hui devant être réservée, comme nous l'indiquons d'autre part, à la discussion des interpellations relatives au désarmement. Le groupe socialiste, qui avait délibéré le matin sur l'ordre du jour à présenter comme sanction du débat sur l'agriculture, fit un très vif succès à son porteparole dont c'étaient les débuts à la tribune et dont l'éloquence fut goûtée par toute la Chambre. Tout en rendant hommage à la bonne volonté et à la sincérité de M. Abel Gardey, M. Maxence Roldes déclara qu'il ne fallait pas s'en tenir à des mesures fragmentaires.

C'est la spéculation qui a gagné la bataille du blé, s'écria le député de l'Yonne.

Et que seraient devenus les cours si je n'étais pas intervenu ? répliqua le ministre.

Les agriculteurs, reprit l'orateur, ne veulent plus que le prix du blé soit déterminé uniquement par des combinaisons de Bourse, qui consistent à venrdre du « blé-papier » et non du blé qui existe réellement. Pour rétablissement des cours, ils veulent tenir un des leviers de commande. Le cours fixé, plus de jeu possible on n'atteindra ce but que par la création d'un office national dû blé.

M. Thibault se montra, lui aussi, partisan de la taxation, car il ne croit pas que les stockages puissent donner satisfaction aux producteurs ni empêcher la spéculation. Selon lui, le blé devrait être taxé 140 francs jusqu'au 30 novembre, à 160 francs du 1" décembre au lot mars et à 160 francs du 1" mars à la prochaine récolte. Le député de la Sarthe fut trê« applaudi lorsqu'il réclama le vote rapide, par le Senat, du projet sur la revision des baux ruraux. L'office du blé ? M. Guillou n'en veut point. Pour le député de Mirecourt, il s'agit de savoir « si, pour avoir du pain à bas prix, on sacrifiera les intérêts de 20 millions de cultivateurs et si l'on ne va pas se laisser aller a la politique du libre-échange et à la suppression des contingentements

Quant à M. d'Audiffret-Pasquier, il paria de la crise de l'élevage, à laquelle il suggéra, comme premier remède, les contingentements, ceux qui avaient été accordes, dès octobre 1931, par M. Tardieu, l'ayant, dit-il,. sinon arrêtée, du moins retardée. Revision des tarifs douaniers, baisse des prix de détail autres mesures préconisées par le député d'Argentan, qui dit combien les agriculteurs étaient indignés de voir l'armée nourrie, pour moitié, de viande étrangère.

Le dernier interpellateur de la journée, M. Guérin, s'attacha à faire ressortir le rôle de la spéculation dans la chute des cours du blé et avoua ne pas être effrayé, dans aes circonstances exceptionnelles, d'avoir recours à des remèdes exceptionnels comme l'office des blés. Appliquée à la viande, par M. Chéron, à Lisieux, la taxation a, paraîtil, donné d'excellents résultats. Le député de Mortain n'y est donc pas opposé, pourvu qu'elle soit prudente et sage et, pour avoir ainsi parlé, il reçut l'approbation générale.

Le budget de l'Agriculture devant !a commission des finances

port ae' M. Jaubért, l'examen du budget de l'Agriculture. Elle a procédé à des réductions portant principalement sur les chapitres de matériel, indemnités, subventions et primes d'encouragement.

Au cours de la discussion des divers chapitres, des observations ont été présentées par MM. Lamoureux, Jaubert, Chevrier, de Tinguy du Pouët, Ernest Latent. de Chappedelaine, Petsche, Bonnevay, Patenôtre-Desnoyers, Breton, Dézarnaulds et de Lasteyrie. Au chapitre 23 (protection de la sériciculture), MM. Jacques Ster et Jules Moch se sont élevés contre la réduction proposée sur le chiffre du gouvernement, faisant observer que les crédits sont accordés en vertu d'une loi existante.

La commission continuera aujourd'hui la discussion du budget de l'Agriculture.

A LA COMMISSION

D'ADMINISTRATION GENERALE La commission de l'administration générale de la Chambre a procédé hier matin à une première étude des questions soumises à son examen et a la répartition des rapports. Ont été chargés M. Guérin, des questions relatives à la titularisation des auxiliaires de l'Etat; M. Pic, des plans d'extension des villes M. Fiancette, de l'éclairage et de la signalisation à Paris M. Lesesne, des questions relatives aux sapeurs-pompiers.

Sur la proposition de M. Cathata, la commission a décidé de faire tous ses efforts pour mener à bien divers projets concernant les lotissements, en ins- tance sous la précédente législature. UNE ADRESSE DE SYMPATHIE AU GOUVERNEMENT ESPAGNOL D'accord avec M. Jean Longuet, l'un des auteurs d'une adresse de sympathie de la Chambre française à la Republique espagnole, la discussion de cette adresse a été fiaée à la séance d'aujourd'hui, pour permettre à M. Herriot d'associer le gouvernement à cet hommage.

Mais une impulsion mauvaise le 1 poussait à la contredire, à lui résister. Qui te parle de créer du désordre? commença-t-11.

Toi-même, dit-elle en relevant vers lui ses beaux yeux graves. Moi ? Tu veux rire répondit-il sincèrement.

Non, reprit Christiane. C'est créer du désordre que fuir la tâche qui vous attend et à laquelle on a été prédestine. Et tu ne penses qu'à la fuir, cette tâche Pourtant, pense à l'indulgence dont ton père a fait preuve envers toi, Merry Pense qu'il est seul, et que le joug du labeur commence depuis quelques mois à peser lourd à ses épaules. Tu devrais l'aider dans son travail quotidien et tu ne le fais pas. Tu rêves à je ne sais quoi. Tu perds ton temps et tu t'ennuies. Tu remâches seul de vieux rêves, peut-être coupables. Merty, presque méchamment, répliqua

Est-ce mon père qui t'a chargée de me dire tout cela ?

Non, dit-elle. Nul ne m'a. de tous les tiens, suggéré quoi que ce soit à ce sujet. Mais. j'ai pensé qu'il fallait que cela fût dit J'en ai trouvé l'occa- sion tout à l'heure. Je ne l'ai pas manques.

Je puis même dire que tu l'as fait naître, remarqua Merry.

Admettons que cela soit, dit Christiane. Je nai pas à m'en défendre, moins encore à en rougir. Elle se rapprocha de lui et lui mit la main sur l'épaule.

N'as-tu donc pas remarqué combien les tiens sont attristés par ta singulière attitude ? dit-elle. Ne vois-tu pas ton père vieillir chaque jour ? Ne vois-tu pas quels plis douloureux et résignés marquent la visage de ta

Un discours de M. Chautemps sur les rapports du gouvernement avec le parti radical

M. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur, a présidé hier soir la banquet offert par la section du parti radical et radical socialiste du III* arrondissement de Paris à son élu, M. Gaston Bonnaure, député. Après des allocutions de MM. Delourme, président du comité Perney, président de la Fédération de la Seine, et Bonnaure, M. Camille Chautemps a prononcé un discours politique qu'il a voulu, à la veille du congrès de Toulouse, consacrer aux rapports du gouvernement avec le parti radical. Après avoir évoqué les souvenirs familiaux et politiques qui l'attachent au III* arrondissement, où il est né et que son père a longtemps représenté au conseil municipal et à la Chambre, le ministre de l'Intérieur a rendu hommage au nouvel élu de cette circonscription. M. Bonnaure, et exalté l'oeuvre des Jeunesses laïques et républicaines dont celui-ci a été pendant une longue période le président. Puis, saluant affectueusement les militants qui l'entourent, M. Chautemps constate l'harmonie profonde et conHante qui unit le gouvernement républicain au parti radical.

Comment en serait-il autrement, déclare-t-il, alors qu'après le magnifique succès électoral du mois de mai, confirmé par les récentes élections sénatoriales, c'est le parti lui-même qui a été porté au pouvoir, avec son chef, ses élus, ses méthodes et son programme ? Certes, de lourdes difficultés se dressent devant nous, qui risqueraient de troubler l'opinion populaire. Mais quel citoyen de bonne foi pourrait nier l'immense effort du gouvernement pour les résoudre ? Qui donc pourrait refuser son hommage au labeur écrasant, au noble patriotisme, à la haute intelligence avec lesquels le président Herriot a servi au dehors la cause de la sécurité française, du rapprochement international et de la paix ?

Après avoir exposé la doctrine du gouvernement au sujet des problèmes du désarmement et résumé les résultats déjà acquis ou préparés par les divers départements ministériels en matière de finances, d'agriculture, de transports, de vie chère. l'orateur évoque le prochain congrès de Toulouse qui se tiendra, dit-il, sous l'inspiration du président Maurice Sarraut, « symbole de sagesse et de concorde D, et qui sera « une nouvelle affirmation de l'unité radicale ».

M. Camille Chautemps, qui a été si souvent rapporteur du congrès pour la politique générale, affirme son accord avec M. Yvon Delbos. qui lui a succédé en cette qualité, et il conclut en ces termes

Ecartant d'inutiles controverses de tactique, le parti radical se montrera soucieux à la fois de maintenir. selon le voeu du pays, la plus sincère union des républicains, mais aussi de garder l'indépendance de sa doctrine et de son action, et Il réalisera plus que jamais autour de son chef l'union profonde des esprits et des cœurs au service du pays, de la démocratie et de la paix.

MORT DU GÉNÉRAL HERR Un des grands chefs des armées françaises, le général Jean Herr, est mort hier, à Paris, dans la matinée, 16, rue de la Rochefoucauld. Né en 1855, à Neufbrisach (Haut-Rhin), le défunt était entré à Polytechnique. Il St toute sa carrière dans l'artillerie, prit part en 1895 à la campagne de Madagascar et commandait une brigade à la déclaration de guerre.

Après la Marne, il fut promu divisionnaire et se vit confier le commandement du 6' corps qui enleva brillamment les Eparges en 1915.

Lora de la première attaque sur Verdun, en 1916, le général Herr commandait la région. Il se distingua par l'organisation de la résistance, préparait l'œuvre que devait achever le maréchal Pétain.

En 1918, après avoir été quelque temps à la tête du corps, le général Herr prit la direction du service de l'artillerie au grand quartier général. Le général Herr, qui était grand-croix de la Légion d'honneur, avait épousé Mlle Peugeot.

LE DEPART DE M. HERRIOT POUR POITIERS

M. Herriot, président du Conseil, quittera Paris demain samedi soir par le train de 23 h. 52 pour arriver dimanche à 6 h. 32 à Poitiers où, ainsi que nous l'avons annoncé, il présidera un grand banquet et prononcera un discours politique.

UNE ADRESSE AU PRESIDENT Poitiers, 27 oct. (dép. Petit Parisien.) Le comité de concentration républicaine de la Vienne a voté une adresse à M. Herriot dans laquelle « il salue la prochaine venue à Poitiers du président du Conseil, lui adresse l'expres- sion de sa confiance et de sa reconnaissance pour la clairvoyante fermeté avec laquelle il défend l'œuvre de redressement financier à l'intérieur, de la paix à l'extérieur, et le félicite de poursuivre cette double tâche en plein accord avec les républicains, à l'union desquels il travaille si brillamment et si utilement

M. Julien Durand préside le déjeuner ia Bureau international des Expositions Le comité de la Foire de Paris a donné hier, sous la présidence de M. Julien Durand, ministre du Commerce et de l'Industrie, un déjeuner en l'honneur du Bureau International des exposi- tions, qui tient en ce moment sa session à Paris. Après une allocution de M. Garnier, président du comité, M. Julien Durand a prononcé un discours dans lequel il a précisé les tâches du Bureau international des expositions et défini la participation de la France à cette organisation.

mère ? Ne t'es-tu donc pas aperçu que Violaine, cette enfant exquise, si bonne et si tendre, a perdu sa gaité d'oiseau? Ils sentent qu'autour de toi dotte une présence fatale, mauvaise, qui fera peut-être ton malheur et le nôtre Et ils s'en désolent sans oser te le dire! Que veux-tu insinuer ? Expliquetoi répliqua Merry durement. Christiane crispa un peu sa belle main sur l'épaule du jeune homme. Je ne devrais pas t'avouer cela dit-elle, car tu ne me le pardonneras peut-être jamais mais le sais tout, Merry.

Quoi ? dit-il, la voix dure et les yeux fixes. Tout, c'est un mot. Christiane hocha tristement la tête. Tout t dit-elle. Cela veut dire tout. Je sais pourquoi ton père est parti précipitamment pour Paris. Je sais pourquoi il m'a demandé de disposer d'une partie considérable de ma fortune. Je sais pourquoi il est resté trois semaines à Paris. Je sais pourquoi tu es si triste, si lointain, si détaché de nous. Tu ne penses plus qu'à ,cette femme depuis que tu l'as revue dans le garage de l'auberge de Champagnolle.

Il la regarda. la gorge serrée par l'angoisse et la colère.

J'ai tout entendu de vos derniers propos. J'ai compris qu'elle te reprenait dans ses griffes. Merry. Merry. n'entends pas la voix de la tentation! dit encore la jeune fille.

Il recula d'un pas et la considéra fixement.

Elle soutint son examen, sans bra vade et sans faiblesse. Et ce fut lui qui, devant le loyal et ferme regard des beaux yeux bruns, baissa le front. Puisque tu sais tout dit-il sourdement, et puisque tu as eu la. faiblesse d'écouter ce que nous disions.

M GEORGES LtYGUtô A -SIGNE L'ORDRE DE MISE EN CHANTIER DU CUiRASSE_DUNKERQU£ On se souvient sans doute que le Parlement avait autorisé, l'an dernier, la construction d'un cuirassé qu'on avait alors convenu de baptiser Dunkerque qui devait être le premier d'une série dont les caractéristiques de vitesse, de rayon d'action, d'armement et de puissance seraient au moins égales à celles présentées par les six corsaires du type Deutschland de l'Allemagne.

aMalgré le vote favorable de la Chambre des députés, le précédent gouvernement n'avaft pu décider la construction de ce navire. Des raisons d'ordre budgétaire s'y étaient opposées. La question de la mise en chantier du Dunkerque e'-çst à nouveau posée au dernier aotteeil des ministres. M. Georges Isfi?'ues, avec la haute autorité qua Idl- donne sa profonde connaissance de notre marfne et des efforts des marines étrangères, qui ne sont pas toujours celles des nations amies, a fait valoir que nous nous trouvons déjà en état de réelle infériorité dans le domaine naval par rapport à certaines nations. Qu'avons-nous à opposer, en effet, aux six Deutschland dont l'Allemagne, que personne ne menace et qui prétend être dans une misère très grande, a équipé sa marine? Ces cuirassés de poche, comme les appellent les Anglais, et qui sont de véritables corsaires, ont un rayon d'action formidable et un armement de tout premier ordre. L'armement naval de l'Italie est de qualité également, et si l'on y ajoute celui de la Turquie, qui a réussi à remettre à neuf le Gœben dont les exploits, lors de la dernière guerre, et notamment les bombarde- ments de Bône et Philippeville, sont encore dans toutes les mémoires nous nous trouvons nettement handicapés.

Surseoir davantage à l'exécution du Dunkerque, c'était encourir une responsabilité très grave. Très courageuse- ment, M. Georges Leygues exposa cette situation comme un cas de conscience, et M. Edouard Herriot, président du Conseil, lui apporta aussitôt son entière, approbation.

Dès mercredi soir, l'état-major général de la marine a donné l'ordre au préfet maritime de Brest de faire commencer les travaux de construction du Dunkerque.

Ces travaux, nous le savone, seront menés très activement afin que le navire soit prêt dans les délais minimum. Le Dunkerque jaugera 26.500 tonnes environ. Son armement principal sera aseuré par 8 canons de 33 c/m. en deux tourelles quadruples. Cette Innovation, qui est française, avait été étudiée avant la guerre et devait être appliquée sur les cuirassés du type Normandie qui n'ont pas été achevés. Sa puissance, sa rapidité, sa protection ne le céderont en rien à celles des Deutschland.

Nous croyons savoir que l'Angleterre, qui a connu l'intention de notre gouvernement d'ordonner la construction du Dunkerque, a estimé notre geste tout à fait légitime. C'est un acte de prudence. Quand, plus tard, on aura réussi à donner quelques frères au Dunkerque, on pourra considérer la sécurité de nos côtes et de nos communications maritimes comme assurée. Léon FARAUT.

LES REVENDICATIONS DES INSCRITS MARITIMES M. Léon Meyer, ministre de la Marine marchande, a reçu le bureau de la Fédération nationale des syndicats maritimes, représenté par MM. Durand, Pietroni et Pasquini, accompagnés de M. Bourne, délégué des sections de marins et agents du service général de Bordeaux.

Les représentants de la Fédération t nationale venaient remercier M. Léon Meyer de sa bienfaisante intervention dans le récent conflit qui s'était élevé à Marseille entre les inscrits maritimes et l'armement.

Le bureau a profité de cette entrevue avec le ministre pour l'entretenir de différentes questions application du bénéfice dos assurances sociales aux marins, remplacement projeté de la prime d'abondement, problème des retraites des marins, réarmement des navires, accès des gros navires, en particulier de l'Atlantique, à Bordeaux. Ces divers problèmes feront l'objet d'un nouvel examen dont la date d'accord avec le bureau a été fixée à quelques semaines,

Lf lancement du Normandie » M. Albert Lebrun devant assister demain samedi, à Saint-Nazaire, au lancement du paquebot Normandie, j M. Georges Leygues s'y rendra, accom- pagné du vice-amiral Durand-Viel. j chef d'état-major général et de I'ingé- nieur général du génie maritime François. Le ministre a décidé que la marine serait aussi représentée à cette cérémonie par le vice-amirai Laurent, préfet maritime de Brest le contreamiral Nielly, commandant la marine à Lorient, et le croiseur La-MottePicquet. battant la marque du viceamiral Drujon, commandant en chef de la 2* escadre. Ce bâtiment arrivera à Saint-Nazaire le 28 octobre et restera en rade pendant le séjour du Président de la République.

Informations politiques La commission des douanes de la Chambre a décidé de nommer des rapporteurs d'information chargés d'étudier les grands problèmes économiques internationaux, en particulier les conséquences de la politique des contingentements et les rapports économiques entre la France et différentes pays.

m La commission des finances de la Chambre a examiné hier le rapport de M. Guy La Chambre sur le projet portant ouverture de crédits au budget de l'administration de la Marine marchande en vue de l'application de la loi du 12 avril 1932 portant encouragement aux grandes pêches maritimes.

Elle en a adopté les termes, mais en réduisant le total du crédit proposé. l'exercice 193? ne comportant qu'une période de neuf mois.

elle et moi, tu dois comprendre, Christiane, que ce n'est pas avec des mots, même cruels, même justes, même nécessaires, que l'on nous séparera l'un de l'autre. Margit puisqu'il faut la nommer n'est pas d'une argile banale. tu peux m'en croire, ni d'un cœur vil.

Je le sais dit Christiane qui, brusquement, avait pâli au nom de Margit Elle n'en est que plus dangereuse.

Ce que tu ne sais pas, ce que je vais t'apprendre, c'est qu'elle n'a fui que pour me eauver SI elle a rejoint sa tribu, si elle a repris sa vie errante, c'est pour pouvoir s'éloigner de moi à tout jamais, de moi qui suis un obstacle sur sa route comme elle est un obstacle sur la mienne, de moi qui suis un « goi » pour les siens, c'est-à-dire un étranger méprisable et méprisé. Ce que tu ne sais pas, c'est qu'elle est appelée à régner comment, de quelle façon, peu m'importe! sur les tribus errantes de ses semblables parce que le sang d'un roi des leurs coule dans ses vainea

Pauvre Merry dit tout bas Christiane. Comme elle t'a ensoreelé C'est possible dit-il violemment. Mais elle ne m'a ensorcelé qu'à force de bonté, de beauté, de générosité. Oui. je me suis ruiné pour elle et je le reconnais. Oui, j'ai failli me tuer, d'une balle dans le coeur, en ce soir maudit où mon père vint me dire qu'il m'avait sauvé du bagne.

Merry, de grâce

Allons, n'ayons pas peur des mots. Elle le regarda, eut un profond soupir et ne répondit pas.

Non, n'ayons pas peur des mots reprit-il, presque férocement, avec un regard douloureux et amer. Mon père

NOS ÉCHOS Aufourd'Itui

La flamme du Sonvenlr serra ravivée par l'U. N. C. des Ville et IX' arrondissementa.

Chambre des députés séance h 15 heures (interpellations sur le désarmement). conseil supérieur de la défense nationale, à 10 heures, à l'Elysée.

Inauguration des grandes quinzaines des Boulevards par M. Julien Durand. D'un monument aux victimes du devoir, 10 h., cimetière Montmartre.

Attribution du prix politique de l'Europe nouvelle, 16 h., 73 bis, quai d'Orsay. Meeting de la Conférence Internationale des associations de mutilés et anciens combattants sur « la paix par le désarmement 20 h. 30. manège Japy, Réunions d'anciens combattants 2V, 6o« et 106' B. C. P., 20 h. 30, 7, place de l'Hotel-de-Ville.

Réunions Bnion syndicale des débitants de vins, 15 h., 10, rue de Lancry. Ecole municipale d'hygiène, 20 H· 30, 57. boulevard de Sébastopol. Société de géographie (présentation d'un ft1m sur i Indochine), 21 h.. 10, avenue d'Iéna. Ingénieurs civils (distribution de récompenses), 21 h., 19, rue Blanche.

Fétea Gala de l'A. A. des anciens élèves de l'Ecole centrale, 20 h. 45, théâtre des Champs-Elysées.

Banquet Fédération des industriels et commerçants français, 12 h. Cercle Courtes à Maisons-Laffltte. à 13 h. 35. Mme Roland Dorgelès, dont l'état inspirait, depuis quelques semaines, les plus graves inquiétudes, a dû être opérée d'urgence par le professeur Gatelier. L'opération a parfaitement réussi. Le Cercle républicain a offert hier un banquet en l'honneur de M. Lucien Saint, résident général de France au Maroc.

M. Prévôt, président du Cercle et maire du X" arrondissement, a offert à Mme Saint ses vives félicitations à l'occasion de sa nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur.

On annonce le mariage de notre confrère de l'Ouest-Journal Jacques Sordy avec la comtesse Koucheleva i Koucheleff.

A l'occasion des fêtes de la Toussaint, les Grands Magasins suivants Bazar de l'Hôtel de Ville, Belle Jardinière, Esders, Palais de la Nouveauté, Pygmalion, Réaumur, Samaritaine, Sigrand et Cie seront ouverts le dimanche 30 octobre et le mardi 1" novembre toute la journée. Le lundi 31 octobre, ils ouvriront à 13 heures, comme d'habitude.

Les Grands Magasins suivants Bon Marché, Galeries Lafayette, Printemps, Succursale de luxe de la Samaritaine, Trois Quartiers et Madelios seront fermés le dimanche 30 octobre et le mardi 1er novembre. Ils seront ouverts toute la journée du lundi 31 octobre le matin à titre exceptionnel, et l'aprèsmidi.

Les Grands Magasine du Louvre seront ouverts le dimanche 30 octobre toute la journée et fermés le mardi 1" novembre. Le lundi 31 octobré, Ils ouvriront à 13 heures, comme d'habitude.

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NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de M. Paul Poisson, décédé en son domicile. 53, rue de Prony. dans sa quatre-vingt-septième année. Obsèques demain samedi, à midi, à Saint-François-de-Sales, rue Brémontier.

LA PROPAGANDE COLONIALE M. Gratien Candace, sous-secrétaire d'Etat aux Colonies, présidera demain samedi, à 10 heures, au ministère des Colonies, la réunion des délégués régionaux des comités locaux de propagande coloniale.

M. Candace se propose, à cette occasion, de donner au comité de propagande des directives très précises en vue de l'orientation de leur action. Les élections au Conseil

d'administraion des caisses primaires d'assurances sociales

Le ministère du Travail communique la note suivante

En vue des élections au conseil d'admlnistration de l'Union des caisses primaires d'assurances sociales pour la réassurance, de la Seine. de Seine-et-Oise et de Semer et-Marne, qui doivent avoir lieu le 18 décembre, le nombre des administrateurs. représentants des assurés à élire par chacun des collèges de caisses a été fixé comme suit. par arrêté du préfet de la Seine en date du 23 octobre 1932, conformément aux dispositions des décrets du 14 juillet et du octobre 1932

Caisses fondées par des sociétés ou unions de sociétés de secours mutuels: 13: Caisses fondées spontanément par les assurés: 1;

Caisses départementales et lnterdépartementales: 11;

Institutions patronales autorisées à assurer comme caisses primaires les risques de répartition: L

L'eau minérale de table ROZANA REDONNE DES FORCES

m'a sauvé du bagne, je le répète, et cela en payant à un bandit, un usurier sans scrupules, nommé Fernand Le Cerfvier, des traites par moi tirées sur lui et dont l'aval, représenté par sa signature, était un faux. Savala-tu cela? Merry. n'en dis pas davantage soupira Christiane.

Tu vois bien que tu ne savais pas tout dit-il sombrement.

Tais-toi Pourquoi fouiller ainsi ta plaie ? Si j'ignorais le détail de tes actes, je savais que tu avais commis une grande faute. Il ne fallait pas beaucoup d^ntelligence ni de psychologie pour le deviner. La face bouleversée de ton père, ses larmes oui, Merry, ses larmes! quand il est venu me demander de l'aider à se tirer de ce mauvais pas. car, soucieux de te sauver la face, il prenait sur lui une faute qu'il n'avait pas commise et il en endossait la responsabilité tout cela et son départ précipité, et le ton de ses paroles, et je ne sais encore quoi d'impondérable et de tout-puissant m'ont fait comprendre qu'il s'agissait de toi.

Et tu m'en gardes rancune ? Oh non, dit Christiane. Je n'en ai pas le droit, Merry.

Je te sais gré du secours que tu m'as donné en prêtant aide à mon père, reprit-il. Tout cela, je l'espère. te sera rembouisé cet hiver, puisqu'on va abattre, pour payer mes dettes, la GrandeSapinière.

Il ne s'agit pas de ceta dit Christiane en se redressant. Je n'ai pas voulu faire intervenir l'argent dans un tel débat.

Eh bien! Margit, elle, l'y a fait intervenir dit-il, froid et dur. Quand mon père lui eut dit pourquoi il était venu, pour quelles raisons il m'ordon-

Nos meubles vivent-ils? Objets inanimés, avez-vous donc une ame ? » demandait le poète. Et la réponse n'est pas douteuse.

Les choses ont une Ame, une vie: celles que, nous autres hommes, nous leur conférons Inconsciemment.

Ce berceau a vu la naissance de votre bébé, ce lit fut témoin de la mort de votre aïeul. ce fauteuil est celui où vous venez vous reposer. chaque soir, les pieds aans vos pantoufles. Comment ne voulezvous pas que chacun de ces meubles, auquel s'accroche un souvenir de votre existence, ne vive et ne palpite comme vous-même ?

voilà pourquoi tant de vieilles gens s'attachent aux vieilles choses. C'est parce que, selon le mot de Max Fischer, leur présent est tissé de tous les fils du passé », et que les meubles qui les entourent ne sont rien d'autre que leur passé.

An reste, je ne sais pas de culte plus légitime que celui du foyer, et, de même qu'Henri IV voulait donner à chaque Français une « poule au pot » le dimanche. je voudrais que chaque Français pût avoir l'intérieur intime, coquet, accueillant, voire luxueux de son rêve.

Evidemment, semblable voeu peut, à pre1 mière vue, sembler irréalisable et pourtant.

Pourtant, Il faut bien convenir que nos grands fabricants de meubles ont multiplié leurs efforts, pendant ces dernières années, pour créer des ensembles à la portée de toutes les bourses.

Il n'y a qu'un mais :Ion. c'est qu'en principe le bon marché exclue la qualité, et dame, les Français n'aiment pas beaucoup la pacotille

Seul. un grand industriel. M. Lévltan, a résolu le problème, au prix de sacrifices inouïs, d'abord, mais aussi grâce à une organisation modèle de ses usines. Et c'est ainsi que sont nées ces créations d'une sobre élégance, en dépit de leurs prix modiques, qui constituent vraiment te meuble de demain.

Citons, pour exemple. les Mistudlos Lévitan tantôt chambre à coucher-salon et tantôt salle à manger-studio, tous ameublements combinés qui permettent de fondre deux pièces une seule. Citons les LévitâqHuxe ». modèles de grande classe, d'inspiration hors série et de fabrication Irréprochable, mis en vente au seul prix de 2.500 francs.

Voilà vraiment des meubles dignes de « vivre a et qui vivent en réalité, tant par leur caractère intime et personnel que par leur Incomparable facture.

Il taut, pour bien comprendre ces lignes. avoir visité l'exposition des Etablissements Lévitaa, 63. boulevard Magenta, Paris. A. F.

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Elle» paraîtront dAs le lendemain matin (paiement aussitôt après l'Insertion)

nait de la quitter, elle a jeté sur la table ses diamants, ses perles, ses joyaux. Prenez tout I a-t-eUe dit. Prenez l'hôtel et tout ce que je possède. Payez-vous t Toat cela est d lui Puis elle est venue se jeter dans mes bras en me criant sa fierté d'être ainsi aimée jusqu'à l'oubli de tout, jusqu'au crime. J'ai compris alors de quelle générosité était pétri ce cœur de femme et quelle immense noblesse cette heimatlos, cette errante, cette sans-foyer portait en elle!

Christiane éleva les deux mains et murmura sur un ton de prière Je t'en supplie

Mais il poursuivait, exalté

Elle voulait me quitter ce soir-là, tout de suite, en me restituant mes, biens Elle voulait s'en aller, pauvre, seule, n'ayant plus que sa vieille Zucca, son amte, sa nourrice, pour l'aider à porter sa peine. Elle est ailée aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Elle y a retrouvé sa tribu. Elle a subi la grande Initiation, celle que l'on réserve aux seuls princes de sa race.

Merry. Mais c'est de la démence Et cela pour me fuir encore, et davantage-. Elle est retournée à son peuple, pour qu'il la sauve de moi Elle rejoignait avec sa tribu, quand je l'ai retrouvée je ne sais quel repaire, dans les Carpathes ou les Alpes de Transylvanie. Et je ne sais pas non plus par quel miracle ni pour quelles fins nos deux voies si brutalement séparées se sont par hasard rejointes. C'est vous deux, Violaine et toi, qui avez voulu déjeuner avec moi, hors de la maison, ce jour-là. Nous voulions aller à Dole, et nous sommes allée à Champagnolle. Il a fallu que sur le conseil de mon père nous nous rendions à cette auberge! Il a fallu que Violaine vint nous

Programme des spectacles Opé» 8 h.. Lohengrin.

Cumédie-Frusaise, 8 h.. Marion de Lorme. Odéon, 8 h. 45, la Tour de Nette.

Oaite-Lyrique, 8 h. 30, Véronique.

Ttianon-Ljrique, 8 h. 30. les jrs de Clairette Châtelet 8 h. 30 Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés 9 h. Avril (A. Brute Atnaudy). Porte-St-Martia. 8 30, le Scandale (Serine). Théâtre de Paris, 8 h. 45, Une femme ravie. Gymnase, 8 h. 45, 145, Wall Street.

Sarah-Bernhardt, 9 h.. Dames aux ch. verts. Mogador, 8 h. 30, Auberge du Cheval-Blanc Renaissante, 8 h. 45, la Vie d'une femme. Ambigu, 8 h. 40. Topaze.

Palais-Royal, 8 h. 45. la Maison d'en face. Antoine, 8 h. 45, générale. Périphérie.

Bouffes- Parisiens, 8 h. 45. Azor,

Michodlere, 9 h., la Fleur des pois.

Athénée; 8 à. 45. Youki.

Madeleine, 9 h. 15, Mozart (Y. Printemps). Ambassadeurs, 9 h.. Edition spéciale.

Saint-Georges, 9 h.. Mademoiselle.

NouTeanté*, 8 h. 45. Signor Bracolf.

Comédie Champs-Elysées, 9 h., Domino. Grand-Galgnoi, 9 h.. Sexualité (3L Mayane) Théâtre Michel, 9 h., Valentin le Désossé. Potinière, relAche.

Capucines, 8 h. 4;, le Progrès s'amuse. Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc. Avenue, 9 h.. la Ronde (Ludmilla Pitoëff). Montparnasee, 9 h., Chambre d'hfetel. Atelier, 9 h.. le Château des papes.

Mathurins, 9 h., Prenez garde à la peinture. Studio de Paris, 9 h., Raquel Meller. Moulin de la Chanson, 9 30, Au pays du soleil Théâtre Figaro, 9 15. revue FigAro-Cocktail. Th. Action Intern., 9 h.. Miracle à Verdun. Comœdia, 9 15, Une jolie fille tout faire. Clnny, 9 h., Mlle ma mère (Gaby Morlay). Déjazet, 8 h. 45, Joseph est un cochon. Mnneey, 8 h. 30. Mon amant (IL Defreyn, G. Charley).

Gobelins, 8 h. 30, les Saltimbanques.

MUSIC-HALLS

Folles-Bergère, 8 b. 30, Nuits de folles. Casino de Paris, 8 h. 30. Sex Appeal 32. Empire. 8 h. 30. Jean Hanussen.

Alhambra, 9 h.. Naughton and GoUt. Dix-Heure», 10 b., Dix heures sonnent. Deux-Anes, Conférence de. nos ânes. Kmbrassy, 10 h., Mauricet, Qiarpini, etc. laine-Bonsie (58, rue Pigalle), revue. Pavillou-M.-H., 11. bd Poissonnière, perm. Seala, 8 30. gén., Georgius et son th. chant Boblno-M.-H., Lucienne Boyer et 15 attr. Européen, m., s.. Tréki, Jane Strick. Bervyl. Zénith (pi. Gambetta). Mon ami Teddy. Gaumont-Palace, m., s., 4 attractions. Hédrano, 8 43, 6 Hustrey. m. j.. s., d.. 2 43. Cirque d'Hiver, 8 30; mat. jeudi, sam., dim. Coluéum, dause, mat. et soir., attractions. Moulin-]Long@, bal-kermesse, m.. s.. nuit. Magic-Ci«y-Bal, t. 1. s.. 9 h. dira.. mat. Luna-Park, mat., Pote Sud; soir.. dancing. Jardin d'Accltm., entrée, 3 fr.; enf., 1 fr. Pompélen, jdi soir, bal; sam., dim., m., s.

CINEMAS

Madeleine, Tarzan (t'homme singe). Paramount, Mon c'mur balance.

Gaumont-Palace, Embrassez-moi (Hilton). Aubert-Palaee, Un rêve blond.

Olympia, Enlevez-moi.

Marivaux-Fathé. Mélo.

Ciné C.-Elysées, Silence, on tourne (Hloyd). Gaumont-Thé&tre, Si tu veux.

Marigny, Fanny.

Coltsee, Suzanne.

Moulln-Bouge-Pathé, Gaietés de l'escadron. Max-Linder-Patbé. l'Atlantide.

Vlctor-Hugo-Pathé, la Fleur d'oranger. ImpérUI-Pathé, la Bête de la cité.

Omnia-Fathf, la Fleur d'oranger.

Palace, la Traite des femmes.

Capucines (matinée seul.). Monsieur Albert. Krmltage-Pathé-Natan, Aimez-moi ce soir. Pigalle, le Chemin de la vie.

ApoUo-Clnéma, Mata-Hari (Greta Garbo). Miracles, 9 h., la Femme nue.

Maillot-Palace, Passionnément.

Caméo, Jeunes Filles en uniforme.

Lnna (Nation). M.. Mme et Bibi (Florelle). Boyal-Pathé, Une étoile disparait.

Studio 28, Vivre (la Chanson de la vie). Aigrie.. Scarface. 3, 9 h.: sam.. dim., 230,6 h. St. Diamant, 2 30, 6 30. 9 h.. Broadway. Cigale, Ma femme, homme d'affaires.

Artistle, Si tu veux.

Bonaparte, Scartace, 3, 9 h.: sam.,d.,2 h. Clné-Opéra (11 à 8 b., 9 h.). Congorilla. I,utétia-Pathé. la Fleur d'oranger.

Rafcpail Vampyr. 2 30. 4 30. 8 30, 10 30. Fatsy (95, r. Passy), Pom. d'am.(Perchlcot) Bataclan, m., s.. Rive gauche, Chien jaune. Saint-Mareet-Pathé, les Croix de bois. Louxor-Pathé, les Croix de bols.

Saint-Sabin, Fascination Seul.

Carillon, le Crime de la rue Morgue. Boxy, Frankenstein.

Lyon-Pathe, les Croix de bols.

Select-Pathé, le Maudit.

Aut.-B.-Cmé, 40. r. L.Font.), Marche A la gloire.

appeler. Il a fallu toutes ces." mettons coïncidences, voulues par je ne sais quelles forces occultes, pour que nota nous retrouvions, elle et mol, face à face. Je vois la main de Dieu, moi. dans tout cela

Ou du démon murmura Christiane, qui esquissa un bref signe de croix.

Il eut un rire moqueur et haussa les épaules.

Oh Merry ne ris pas supplia Christiane. Et ne raille pas Tout cela me fait tant de peine.

Mais qu'y puis-je ? dit-il, aveo une espèce de désespoir. Que ce soit Dieu ou le Démon la Providence ou la Fatalité qui aient tracé nos routes, je n'y puis rien Que veux-tu que je fasse ? Je suis semblable au caillou roulé par le torrent, en ce moment. Allons donc, dit âprement Christiane. Le caillou a-t-il une volonté ? Est-il doué d'une force de raisonnement ? A-t-il des attaches, des tradi.tions, une famille ? Lui a-t-on donné une éducation et une instruction supérieures ? Un caillou n'est qu'une parcelle détachée d'un bloc.

C'est très exactement ce que je suis dit Merry.

Et comme Christiane le regardait. douloureusement, il dit encore

Une parcelle humaine, détachée du bloc humain, voilà ce que je suis. maintenaet-

Merry Tu es fou cm Chrirtiane. Et nous tous ? Et moi ?

Ce cri. jailli de la dnnleur profonde de la jeune fille, émut brusquement Merry jusqu'aux entrailles. f] r?!r-va la tête et leurs regards une fuis tif- pi is se croisèrent.

Vous? Toi ? répéut-t-il t<vjt n


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LE PROJET

CONSTRUCTIF

DE SÉCURITÉ

ET DE DÉSARMEMENT SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Mais, s'il en est ainsi, si le projet de convention générale de réduction des armements s'applique, comme les autres parties du plan, à tous les Etats, s'il reprend, ainsi que nous l'avons signalé, il y a quinze jours, le dispositif, les chapitres du projet de convention mis sur pied jadis par la commission préparatoire de Genève, comment pourrait-il y être question d'une réduction de douze à neuf mois de la durée de service de nos propres troupes ? Il est clair que c'est là une impossibilité. Ce que ce projet formule, ce sont des principes généraux, applicables tous, celui notamment de donner aux forces nationales de chaque Etat un caractère défensif de plus en plus accusé de tendre de plus en pltrs vers la transformation des armées en milices. Quant à fixer dès maintenant des chiffres, soit pour les effectifs, soit pour la durée du service, il n'en peut pas être question. Ce sont là des détails qui regardent chaque pays, que chaque gouvernement aura à étudier pour son propre compte lorsque, les principes' ayant été adoptés, la question de leur application se posera pour chacun et qui ne sauraient, par suite, figurer actuellement dans le plan 'constructif.

Les forces françaises

Cela ne veut pas dire, naturellement, que M. Paul-Boncour et ses techniciens d'abord, que le président du Conseil et les ministres intéressés, ensuite, que la commission d'étude du conseil supérieur de la défense nationale, enfin, n'aient pas déjà procédé à cet examen et transposé, traduit, en ce qui nous concerne, dans chaque ordre d'armements, les principes dont le plan suggère l'adoption. Le contraire est évident. Il est certain que cette transposition, que cette traduction a été faite en envisageant le cas où les garanties maxima de sécurité prévues dans les autres parties constitutives du plan se trouveraient réalisées, tromme le cas où ne seraient obtenues que les garanties minima. Il est possible, si certaines conditions étaient remplies, que l'on puisse arriver chez nous à réduire encore un peu la durée du service. mais, encore une fois, ce ne peut être là qu'une éventualité liée, d'une part, à l'adoption des diverses parties du plan et, d'autre part, à une réorganisation de nos forces de terre d'après les principes défensifs Indiqués plus haut. Quoi qu'il en soit. on ne tardera pas à être éclairé sur ces différents points. Il est à peu près certain, en effet, que le conseil supérieur de la défense nationale qui ne comprend, en dehors du Président de la République, que fort peu de personnalités .nouvelles n'apportera aucune modification à l'ensemble du projet et que M. lÉlerriot pourra, en co quence, ainsi qu'il l'a promis hier, en expliquer à la Chambre l'économie générale.

Dans tous les cas, il parait désor.mais vraisemblable que le gouvernement sera en mesure, à la date fixée, c'est-à-dire le 3 novembre prochain, de déposer son plan constructif sur le bureau de la conférence de Genève. Ainsi seront démontrées une fois de plus, en même temps que le patriotisme éclairé de ceux qui ont accompli ce travail, la sincérité de notre pays, sa fidélité aux engagements du pacte et, en dépit des accusations contraires, sa ferme volonté d'assurer tant par une réduction effective des armements que par des garanties accrues de sécurité le maintien définitif de la paix.

A. J.

M. Malypetr renonce à former le cabinet tchécoslovaque Prague, 27 octobre (dép. P. P.) M. Malypetr a été reçu ce soir à 20 heures par le président Masaryck, à qui Il a déclaré qu'il renonçait à former le nouveau ministère.

Ce résultat négatif semble être causé par l'attitude prise depuis quarantehuit heures par le parti social-démocrate, qui refuse de laisser réduire les traitements des employés de l'Etat qui touchent moins de 12.600 couronnes. Le président Masaryck doit recevoir demain le président du parti socialdémocrate, M. Hampl, qui lui expliquera l'attitude de son parti. Si, comme on peut s'y attendre, cette entrevue reste vaine et n'amène pas le parti social-démocrate à modifier son point de vue, une seule issue reste possible la constitution déjà envisagée, d'un cabinet de fonctionnaires, solution provisoire qui entraînerait sans doute à bref délai la dissolution du Parlement et de nouvelles élections. La préparation de la conférence économique mondiale

Berlin, 27 octobre (dép. Havas.)

Les délégués allemands à la conférence préliminaire de la conférence économique mondiale quitteront Berlin samedi pour se rendre à Genève. La délégation allemande est composée de M. Posse, directeur ministériel au ministère de l'Economie publique de M. Vocke, membre du comité directeur de, la Reichsbank du conseiller de légation Ullrich, du ministère des Affaires étrangères du conseiller ministériel Muller, du ministère de l'Alimentation de M. Sarnow, du ministère des Finances.

Le bureau de presse du gouvernement du Reich sera représenté par le Dr Wingen.

LE DÉLÉGUÉ BRITANNIQUE

Londres, 27 oct. (dép. Petit Parisien.) Un communiqué officiel de Downing Street annonce que M. Phillips, soussecrétaire de la Trésorerie britannique, a été désigné pour remplacer sir Walter Laytton, démissionnaire depuis quelques jours comme membre de la délégation britannique.au comité préparatoire de la conférence économique et monétaire mondiale.

Un obus abandonné à Chapeï tue ou blesse 36 personnes Changhai. 27 oct. (ag. Indopacifique.) Dix-sept personnes ont été tuées et dix-neuf blessées par l'explosion d'un obus que des enfants ont ramassé dans un tas d'ordures à Chapei. Londres. Le nouvel ambassadeur des Soviets auprès la cour de Saint-James, M. Maiaky, est arrivé hier soir & 19 heures k la gare Victoria.

LA VISITE EN ESPAGNE OU PRÉSIDENT MOT Déclarations de M. de Madariaga Madrid, 27 octobre (dép. Petit Pans.) M. Madariaga, ambassadeur d'Espagne à Paris, parlant aux représentants de la presse, s'est exprimé ainsi Tout le monde connaît la sympathie de M. Herriot pour les hommes qui ont fait notre révolution, sympathie qu'il a manifestée à maintes occasions, en particulier lors du soulèvement des artilleurs. Notre république jouit donc de l'estime du gouvernement français, particulièrement de celle de son chef M. Herriot. Le gouvernement français ayant accordé le grand cordon de la Légion d'honneur à notre président de la République, M. Herriot apporte ces insignes luimême. Il profite de cette occasion pour démontrer ses sentiments de sympathie à la République espagnole. Ne cherchons point d'autre motif à sa visite. Supposer qu'il s'agisse d'un pacte secret, c'est méconnaître les idées de M. Herriot qui s'est souvent déclaré l'ennemi de semblables procédés et qui, en ce moment, travaille d'une manière si opiniâtre pour faire régner la con- fiance entre les nations.

De son côté, M. Royo Villanova, du groupe agraire, dont l'opposition au gouvernement dans les débats sur le statut catalan et la loi agraire est bien connue, déclare dans le journal Informationnel

« Grâce aux explications que j'ai entendues, je n'éprouve plus d'Inquiétude au sujet du voyage de M. Herriot. Nous devons donc accueillir le président français avec le respect que mérite sa haute fonction et la sympathie qu'Inspirent sa vie et sa politique. M. Herriot est avant tout un libéral et un démocrate, très partisan de réformes sociales, il ne dépasse pourtant pas une certaine limite, ce qui le sépare des socialistes. Il n'admet ni lutte de classe ni dictature du prolétariat. Démocrate, libéral, patriote et ami de toutes les nations entre lesquelles il s'efforce de faire régner la paix, il est l'honneur même de la race latine. Qu'il soit le bienvenu. »

A peme rentré de Milan M Mussolini. très acclamé, préside plusieurs inaugurations Rome, 27 octobre (dép. Petit Parisien.) De retour de sa randonnée triomphale à Turin et à Milan, M. Mussolini, ne donnant signe d'aucune espèce de fatigue, a présidé, dès 8 heures ce matin, à une série de cérémonies d'inauguration. Il s'est rendu en premier lieu à la gare du Piazzale Flaminio, que l'on dit la plus grande gare souterraine du monde et d'où part une nouvelle ligne destinée à desservir le HautLatium.

Accompagné de plusieurs de ses collaborateurs, des autorités romaines et d'un groupe nombreux d'invités, le duce, après avoir exprimé toute son admiration pour l'œuvre accomplie, a pris place dans le premier train en partance pour Vitterbe, qui s'ébranla aussitôt. Cette nouvelle ligne de chemin de fer, qui a nécessité la construction de nombreux ouvrages d'art, ponts, viaduc, tunnels, a été inaugurée ainsi sur tout son parcours par le chef du gouvernement, qui a été l'objet conetaat- de démonstration d'enthousiasme de la part des populations du Latium. De retour de Vitterbe, M. Mussolini a -*6gné directement la%place de Venise où, salué par le gouverneur, le prince Boncompagni, et par de nombreuses personnalités du monde politique et Intellectuel, il a tranché d'un coup de ciseaux le ruban tricolore barrant l'accès de la nouvelle via San Marco, qui vient d'être considérablement élargie. Théodore Vadchbr.

LA PRESSE ITALIENNE

CELEBRE L'OEUVRE DU DUCE Rome, 27 octobre (dép. Petit Parisien.) Il y aura demain dix ans que, de toutes les régions d'Italie, les légions de la Jeune Gloire, passées aux ordres d'un quadrumvirat composé du géné- ral de Bono, des députés de Vecchi, Balbo et Bianchi, se mettaient en marche vers la capitale dont l'occupation avait été décidée à l'issue du conseil de Naples.

Devant la gravité de la situation, le cabinet Facta avait démissionné et, au cours de la nuit, l'un des membres du quadrumvirat, le député Blanchi, faisait au représentant du Petit Paririen une brève déclaration dont la' netteté ne laissait plus auoun doute sur l'issue de l'insurrection fasciste. Puisque la crise a été provoquée par le fascisme, nous dit-il, et que, d'autre part, elle a un caractère extra parlementaire, il n'appartient plus à la Chambre mais au pays de fournir une indication au roi. Il ne pourra donc y avoir d'autre solution qu'un cabinet présidé par M. Mussolini. Ce n'est plus nous qui provoquerions un coup d'Etat, ce seraient les autres, conclut M. Bianchi.

Tous les journaux, sans exception, consacrent un numéro spécial à l'anniversaire de la marche sur Rome. DE NOUVEAUX AMBASSADEURS DU JAPON EN EUROPE Londres, 27 octobre (dép, P. P.) On mande de Tokio à la British United Press que le général Uchida, ministre des Affaires étrangères, a donné aujourd'hui les noms des nouveaux ambassadeurs japonais en Allemagne, en Italie et en Russie. M. Ohta, actuellement ministre en Espagne, sera ambassadeur à Moscou le vicomte Muskakoji, ministre en Suède, sera nommé ambassadeur à Berlin. L'ambassadeur japonais à Rome sera M. Matsushima, chef du bureau européen du ministère des Affaires étrangères de Tokio. La cité du cinéma Hollywood devient la cité des crimes Londres, 27 oct. (dép. Petit Parisien.) Suivant un message Exchange Telegraph d'Hollywood, la cité du fllm a été mise ces jours-ci en émoi par les agissements d'une bande de criminels qui se spécialisent dans les attaques à main armée et dans les extorsions de fonds.

Miss Jeanette Mac Donald a été dévalisée de bijoux de prix Bebe Daniels et son mari Ben Lyon ont été victimes de bandits qui les ont attaqués en auto- mobile dans une des principales rues d'Hollywood miss Mae West a été attaquée par un bandit masqué et dé- valisée de bijoux représentant une somme de 20.000 dollars la nuit der- nière, Nancy Buchanan, une enfant de trois ans, fille adoptive de Mrs Bûcha- nan, fut enlevée à Los Angeles. UN DJICH RAZZIEUR AU MAROC EST MIS EN DEROUTE

Rabat, 27 octobre (dép. Petit Parisien.) j Sorti de chez les Ait-Atta du Sahara. un petit djich opérait dans la région de Mdouar-Gara, à l'ouest du TaHlalet et de l'oued Gheris, où il avait razzié quelques têtes de bétail et des ânes. Une rapide et énergique intervention des maghzenis de Ricani et de gou-; miers venus d'Erfoud a suffi à pacifier le pays. L4tdijch, qui a eu deux tués, a dû s'enfuir en abandonnant toutes ses prises et les fusils des deux morts.

M. Norman Mis

quitte Londres aujourd'hui pour se rendre à Paris et ensuite à Genève Londres, 27 octobre (dép. Petit Paris.) M. Norman Davis, sénateur américain et délégué des Etats-Unis à la conférence du désarmement, quittera Londres demain à 11 heures pour Paris, où il compte rendre visite à M. Herriot avant de reprendre le train pour Genève, où il espère se trouver dimanche prochain.

M. Norman Davis a profité de cette journée supplémentaire qu'il vient de passer à Londres pour avoir de nouveaux entretiens avec sir John Simon, chef du Foreign Office, et M. Matsudeira, ambassadeur du Japon. Le gouvernement de Tokio, déclare-t-on aujourd'hui, entend réserver officiellement la primeur de son plan de désarmement au bureau de la conférence lorsqu'il se réunira le 3 novembre. Tout permet cependant de penser qu'il en a été question aujourd'hui encore, à titre officieux, entre M. Davis et M. Matsudeira.

On observe, en outre, que les déclarations faites hier aux Etats-Unis par M. Stimson, au sujet du devoir qu'ont les puissances de se consulter pour prévenir une violation du pacte Briand-Kellogg, et par M. Hoover, relativement à une reprise éventuelle de la course aux armements, rendent plus impérieuses encore des explications anglo-américaines et anglo-japonaises.

Sur le résultat des conversations qui viennent d'avoir lieu et dont l'Intérêt n'échappe à personne, mutisme quasi complet dans les cercles officiels. On en déduit, tout naturellement, que M. Norman Davis quittera Londres pour le continent sans avoir réalisé un accord positif avec le gouvernement anglais. Cette impression est d'ailleurs indirectement confirmée par cette assurance qu'on donne, dans certains milieux officieux, que les points de vue respectifs des deux gouvernements se sont rapprochés et que, étant donné l'esprit de bonne volonté dont les interlocuteurs ont été animés au cours de ces conversations, il est improbable qu'un arrangement se révèle impossible à la conférence de Genève entre le gouvernement de Londres et celui de Washington. Bien que rien n'ait encore été définitivement réglé, on juge de plus en plus probable, dans les milieux bien informés, que M. Macdonald accompagnera sir John Simon la semaine prochaine à Genève afin d'y prendre part à des conversations dont on persiste à espérer ici qu'elles permettront de trouver le moyen de ramener l'Allemagne à la conférence du désarmement.

Au conseil d'administration du B. I. T. à Madrid Madrid, 27 octobre (dép. Petit Parisien.) Aujourd'hui, le conseil a élu pour nouveau président sir Adul Chatterjee, représentant de l'Inde, puis il a examiné les décisions de la Société des nations se rapportant au Bureau international du travail. Il a remarqué à la satisfaction générale que la Turquie et l'Irak sont entrés dans la Société des nations et qu'ils font partie de l'organisation internationale du travail. Cela porte à cinquante-huit le nombre des Etats participants.

Le conseil s'est ensuite occupé de certaines questions qui doivent être discutées à la conférence internationale du travail de 1933, entre autres des secours à distribuer aux 'sans-travail et des repos à accorder aux ouvriers des fabriques de verre.

Le cabinet du Reich discute le verdict de Leipzig

Berlin, 27 octobre (dép. P. P.) Le cabinet du Reich se réunira demain pour s'occuper du verdict que le tribunal de Leipzig a prononcé dans le différend entre le Reich et la Prusse. Alors que le gouvernement semble être convaincu que la loyauté du cabinet prussien, et en particulier de M. Braun, président du Conseil, les journaux de droite incitent le gouvernement à ne pas tenir compte de la sentence de Leipzig. C'est ainsi que la Deutsche Allgemeine Zeitung écrit que le gouvernement du Reich se trouve maintenant dans la défensive et doit passer à l'attaque sans attendre ce que M. Braun et ses ministres comptent faire.

Le Lokal Anzeiger est d'avis que le gouvernement du Reich ne peut pas risquer de faire échouer sa grande tâche politique pour une formalité juridique.

M. HELD CRITIQUE

LE CABINET VON PAPEN

BerJin, 27 octobre (dép. Petit Paris.) Dans un discours électoral prononcé à Landau (Palatinat), M. Held, président du Conseil de Bavière, a vivement 1 critiqué la politique du cabinet von Papen. Le verdict prononcé à Leipzig est, d'après lui, une nouvelle preuve de l'insuffisance de cette politique. Le système politique de M. von Papen n'est rien d'autre, dit M. Held, que l'ancien libéralisme sous une nouvelle forme conservatrice. Le verdict de Leipzig signifie une défaite pour le cabinet du Reich et la seule question que le peuple allemand puisse poser aujourd'hui est celle-ci « Que compte faire le gouvernement von Papen ? » Prochaine prise de fonctions

de l'ambassadeur du Reich à Paris Berlin, 27 octobre (dsp. Haaas.) M. Rolland Koester, ambassadeur d'Alle-nagne à Paris, prendra le 10 novembre possession de ses nouvelles fonctions.

UNE PROPOSITION EN U. R. S. S. DE FABRICATION INTENSIVE D'AUTOMOBILES-BÉBÉ

Moscou, 27 octobre (via Northern.) DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Le journal soviétique Moscou du soir propose la construction d'une usine pour la fabrication de 200.000 automobilesbébé par an. Il souligne les avantages de ces petites voitures à deux places qui sont la spécialité de la firme américaine Martin. Leur vitesse peut aller jusqu'à 160 kilomètres à l'heure. Le prix serait d'environ roubles. L'auteur de l'article propose de lancer un emprunt destiné à construire une usine en U. R. S. S. L'outillage pour- rait être acheté à l'étranger où les prix sont bas du fait de la crise économique. Il termine par un argument-massue, à savoir que ces automobiles-bébé seraient fort utiles à l'armée rouge en temps de guerre. Cette proposition semble devoir faire son chemin.

Lucuni

Florence, L'ex-roi Ferdinand dt Bu garie est arrivé à la résidence royale de San Rossore, accompagné de son aide de camp.

Varsovie. Le président de la République a reçu M. Alfred de Chlapowski, ambassadeur de Pologne à Parir,

Emil Ludwig,

a parlé hier soir des hommes et des idées politiques de son temps Une grande soirée parisienne. Bien avant l'heure, on se disputait les quelques dernières places demeurées disponibles. Puis ce fut la ruée dans la salle Pleyel où les élégantes se désolaient de ne pas être remarquées, où les célébrités littéraires et mondaines ne devenaient que d'anonymes unités. Quand Emil Ludwig parut sur scène, sanglé dans un h^jp impeccable, et qu'il gagna d'un paé alerte le pupitre sur lequel il posa son texte dactylographié, des applaudissements fusèrent. Mais la curiosité l'emporta d'abord sur l'enthousiasme. On voulait voir l'homme de la même façon qu'il nous a luimême fait voir tous ses modèles. L'espoir ne fut pas déçu. Emil Ludwig ne récite pas sa conférence, encore qu'il ne soit pas tout à fait familiarisé avec notre langue, dont certains mots prennent dans sa bouche un accent inattendu. Il la vit, quoique sobre de gestes et d'intonations. La voix, par moments trop aiguë, traduit exactement son idée. Elle est comme un appel désespéré dans la cacophonie universelle.

Ce que je vais vous dire ne peut servir aucun parti, aucune classe, aucune nation, pas même la mienne. » Ainsi s'ouvre sa causerie qui, durant plus d'une heure, va promener l'auditoire aux quatre coins du monde et de l'actualité. Ce qui a, certes, le plus frappé Ludwig dans la crise mondiale, c'est ce faible pouvoir de l'esprit. Souvent il y reviendra. En Allemagne, notamment, le mal provient de sa séparation avec l'Etat. Au reste, la spécialisation générale a fini par supplanter la tendance encyclopédique. Seulement, dira Ludwig, qu'est-ce que la crise sinon la faillite du spécialiste ?

Sans trop lier ses idées sa conférence sera, en effet, un riche potpourri, une incursion dans tous les domaines qui sollicitent plus que jamais notre attention. Emil Ludwig en arrive à parler des dictateurs. Tout compte fait, ils lui sont assez sympathiques pourvu qu'il n'y en ait pas trop. « Les dictateurs, dit-il, doivent chercher à éviter la guerre. Ils ont tout à perdre s'ils la fon<? tout à gagner s'ils conservent la paix. x Mais sont-ils capables de se montrer toujours sensibles à tant de sagesse ? Certes, on nous les a dépeints faussement, à l'en croire. Mussolini est d'une exquise politesse et permet toute objection, du moins avec ses visiteurs étrangers. Il a la main fine, mais la poignée de ma,in forte. Tout porte à supposer qu'il revient lentement aux idées de sa jeunesse. Staline, lui, est calme et timide. « Quel étonnement, dit Ludwig, quand il ne s'avoua devant moi qu'un simple élève de Lenine » Trotzki et lui, c'est la lutte du lourd tracteur et de la voiture de course. La comparaison fut fort applaudie.

Mais quel relief prend le magistral portrait qu'il trace d'Aristide Briand « A soixante-huit ans, c'était un homme aux gestes lents, aux mains d'une rare finesse. Il avait une nuance aristocratique. » Il confiait à Ludwjg « J'improvise toujours. Mon discours est un dialogue. J'observe sans cesse mes iuditeurs. Si j'en vois un qui bâille, Je change d'argument.

Aussi Briand apparaît, surtout à Ludwig, comme un poète. e Les choses qu'il voyait, note-t-il, étaient sans doute prématurées, mais il savait qu'elles devraient un jour se réaliser. » Cet hommage rendu à l'apôtre de la paix, que suivit un juste éloge du président Masaryk, ce « Marc Aurèle » du xx, siècle, prépara l'ovation qui accueillit la péroraison quand Emil Ludwig fit appel aux hommes de bonne volonté pour défendre et organiser le désarmement des esprits.

Maurice Bourdet.

Deux agents d'affaires parisiens condamnés pour faux

aux assises de l'Eure

Evreux, 27 octobre (dép. Petit Pari,s.) Après une audience qui a commencé mercredi à midi et s'est terminée ce matin, à 3 heures, la cour d'assises de l'Eure a rendu son arrêt dans l'affaire de faux où étaient impliqués la femme d'un commandant en retraite des Andelys son gendre, M. Puizot, minotier au même lieu les agents d'affaires Marcellin Nereau, au Parc-Saint-Maur, et Roger Moulin, 46, rue des Pyrénées, à Paris, ainsi qu'un courtier en banque, M. Nissim Levy, 56, rue de Paradis, à Paris.

Les faux portaient sur deux prêts, l'un de 25.000 francs, l'autre de 40.000. Seul le second fait a été retenu. La femme du commandant en retraite, son gendre et M. Lévy ont été acquittés Nereau a été condamné à un an de prison et Moulin à six mois de la même peine. Tous deux, solidairement avec M. Lévy, devront verser 20.000 francs de dommages-intérêts au prêteur. M" Raymond Hubert et Biscarre, du barreau de Paris Chauvin, Labeda et Drouet défendaient les accusés. On retrouve à Saint-Denis un ancien chasseur à pied condamné en 1919 pour désertion sous le nom d'un camarade Nancy, 27 octobre (dép. Petit Parisien) On vient de découvrir à Saint-Denis (Seine) un nommé Emile Anselme, originaire de Senones (Vosges), qui avait été condamné, en 1919, pour désertion à l'ennemi sous le nom d'Auguste Grandaham. Cette usurpation d'état civil avait eu pour conséquence d'empêcher le père du véritable Auguste Grandaham, lequel apppartenait pendant la guerre à la même compagnie qu'Anselme, était, lui aussi, originaire de Se- nones et avait été tué en 1915, de toucher la pension d'ascendant à laquelle la mort de son fils lui donnait droit. On lui avait objecté, en effet, que son fils ne pouvait avoir été tué en 1915 puisqu'en 1919 il avait été condamné pour désertion.

C'est à la suite d'une condamnation d'Anselme, toujours sous le nom de Grandaham, que M. Grandaham, qui, la première fois, n'avait pu retrouver l'imposteur celui-ci avait, en effet, purgé sa peine et avait disparu, quand M. Grandaham s'était mis à sa recherche parvint à découvrir la retraite de l'homme qui avait pris l'état civil de son fils.

Bien qu'Anselme affirme avoir acheté les pièces d'identité d'Auguste Grandaham à une personne dont il ne peut dire le nom, on suppose qu'il les a dérobées sur le cadavre de son camarade.

Le nouvel évêque de Nevers a été intronisé hier

Nevers, 27 octobre (dép. Petit Paris.) Mgr Flynn, le nouvel évêque de Nevers, ancien curé de la Madeleine, à Paris, a été intronisé cet après-midi, en la basilique Saint-Cyr. Il était accompagné* de son frère, M. le chanoine Flynn, curé de Notre-Dame-des-Champs à Paris et de Mgr Chevalier, vicairegénéral. Le nouvel évêque qui avait été reçu à la gare par les délégations des associations catholiques du diocèse, a fait son entrée solennelle dans la cathédrale, entouré des membres du chapitre. Après avoir reçu l'obédience du clergé Mgr Flynn monta à l'autel et donna la bénédiction épiscopale à la foule massée dans la cathédrale.

DANS LA REGION PARISIENNE

AISNE

Tué par la foudre

Au cours d'un violent orage qui s'est abattu hier après-midi sur la région de Château-Thierry, M. Robert Calinot, vingtneuf ans, cultivateur à la ferme de la Motte, qui s'était mis à l'abri d'une meule, a été foudroyé et la meule complètement incendiée.

Blessé par une locomotive

A proximité du passage à niveau de la rue de Charleville, iL Hirson, on a trouvé sur la voie, grièvement blessé aux jambes et à la tête, un conducteur de train. M. Marius Faitrop, demeurant en cette ville, rue Godin. Transporté à l'hôpital Brisset, le blessé déclara qu'il avait été surpris par une machine haut le pied. Une auto en renverse une autre Au pont de Sainte-Anne, à Vervins. l'auto d'un commerçant hollandais a pris en écharpe celle de M. Carpentier, cultivateur à Voyenne. qui revenait d'Hary avec M. Ernest Godard, constructeur. La voiture de M. Carpentier fut renversée et ses occupants ont été grièvement blessés. Une grenade explose dans un foyer A Gland, M. Paul Métivier, âgé de quatre vingt et un ans, se chauffait au coin de son feu quand une violente explosion se produisit, défonçant le plafond de l'habitation et blessant sérieusement le vieillard. L'enquête a établi que l'explosion était due à une grenade qui s'était trouvée mélangée au bois de chauftage.

VERVINS. Le Belge Camille de Hénaut, qui, à Lavaqueresse, avec son camion. écrasa le garde chasse Cyrille Poulain, de Villers-lez-Guise. a été mis en liberté provisoire sous caution.

EURE-ET-LOIR

Une auto se jette contre un arbre Au lieudit la Mensagère, près de Cherisy, une automobile conduite par M. Alexandre Wacklenbourg, horloger-bijoutier à Paris, a été accrochée par une autre voiture qui roulait à vive allure en tenant le milieu de la chaussée.

Cette voiture fit une embardée et alla se jeter contre un arbre. Le conducteur et les personnes qui l'accompagnaient ont été blessés aux mains et au visage, mais ils quittèrent les lieux de l'accident avant l'arrivée des enquêteurs.

M. Wacklenbourg n'est pas blessé, mais son auto a subi de graves dommages. CHARTRES. Des inconnus se sont In- troduits en brisant des vitraux dans plusieurs chapelles funéraires au cimetière et y ont volé des statuettes. des vases et des christs en ivoire.

CLOYES. Devenue infinne, Mlle Louise Courtin, âgée de cinquante-deux ans, a mis fin à ses jours en se pendant dans le bûcher de Mme Hallier. sa tante, chez laquelle elle habitait, rue d'Orléans.

DREIÎX. Ebloui par les phares d'une automobile, le conducteur d'une camionnette, M. Georges Farcy, marchand forain, à Luzarches, a renversé un piéton, l'ouvrier agricole Louis Vaillant, cinquante ans, qui fut légèrement blessé.

NOGEXT-IE-BOTBOU. Une collision s'est produite entre un camion conduit par M. Neveu, livreur à la Ferté- Bernard, et une voiture conduite par M. Glon, demeurant à Masle (Orne).

Projeté sur le sol et blessé, M. Glon fut pansé et put rejoindre son domicile. PBODEMANCHE. Un camion d'une entreprise de travaux publics a heurté et brisé deux poteaux supportant une ligne électrique.

Une vingtaine de communes ont été privées du courant pendant plus de trois heures.

THIRON. Une auto conduite par M. Vincent Blanchouin. cultivateur, a renversé un cycliste, M. Robert Challier, vingt-cinq ans, qui a été blessé légèrement.

OISE

Collision d'autos

Près du pont de Warluis, une collision s'est produite entre une camionnette pilotée par M. Raymond Bazin, de Fresnoyen-Thelle, et une automobile dans laquelle se trouvaient M. Doffoy, conseiller général de l'Oise, à Beauvais, sa femme et Mme Geudelin, leur fille. Les deux autos venaient de faire un crochet afin d'éviter un cycliste. M. Bazin a éé blessé à la figure et transporté à l'hôpital de Beauvais. Mme Geudelin est atteinte aux jambes.

Condamnation pour mouillage de lait e C'est sans doute parce que les vaches ont mangé de l'herbe mouillée qu'on a trouvé de l'eau dans le lait que j'ai vendu », a expliqué aux magistrats du tribunal correctionnel de Beauvais une cultivatrice de Hodenc-en-Bray, Mme Argentine Varnier, qui était poursuivie pour mouillage dans la proportion de 12 9r. La fraudeuse s'en est tirée avec une amende de 250 francs.

La poste automobile rurale

Voici l'itinéraire que suivra, à partir du 1« novembre, le nouveau circuit de la poste automobile rurale dans la région ouest du Beauvaisis Beauvais (poste), Goincourt, Saint-Paul, Saint-Germain-laPoterie, Savignies, Pierrefltte, la NeuvilleVault, l'Héraule, Hodenc-en-Bray, la Chapelle-aux-Pots, les Landrons, Cuigy-enBray, le Coudray-Saint-Germer, la Landclft, Saint-Aubin-en-Bray, Espaubourg, Ons-en-Bray, Saint-Paul. Beauvais (gare). ESPAUBOURG. Le cycliste Henri Blevennec, qui roulait le soir sur une machine non éclairée, a renversé un ouvrier céramiste, M. Vincent Brillant, soixante-trois ans, qui a été grièvement atteint aux jambes. Le cycliste, qui a refusé de relever sa victime, sera poursuivi.

MARISSEÏ,. Au lieudit « la Justice on a découvert pendu à un pommier le nommé Alfred Boudrie, soixante ans, manouvrier à Therdonne. Cité devant le tribunal de simple police pour une contravention, Boudrie a préféré mourir.

WARLUIS. On a découvert pendu dans une salle de bal le manouvrier Jean-Marie Helcouet, quarante-deux ans, qui était en chômage depuis plusieurs mois.

SEINE-ET-MARNE

Le facteur indlicat de Lizy

condamné à deux ans avec sursis Le facteur Abel Mary, vingt-sept ans, employé au bureau de poste de Lizy-surOurcq, depuis cinq ans commettait des détournements en s'appropriant des coupures de 5 et 10 francs trouvées dans des lettres qu'il faisait disparaître ensuite. D'autre part, l'indélicat facteur conservait par devers lui des sommes qui lui étaient confiées par des particuliers pour des opérations postales qu'il n'a pas effectuées. Mary comparaissait hier devant le tribunal correctionnel de Meaux qui l'a condamné à deux ans de prison avec sursis et à l'interdiction de fonctions publiques. Un motocycliste est blessé par un train Un berger de dix-huit ans, M. Adolphe Dones, qui se rendait à motocyclette à Vaux-sur-Lunain, abordait le passage à niveau non gardé de la ligne des Chemins de fer départementaux, qui se trouve sur le chemin de G. C. 69, au moment où survenait un train. Malgré les avertissements donnas par le mécanicien, le jeune homme crut qu'il pourrait traverser. Il n'en eut pas le temps. Renversé par la locomotive, il fut atteint à la tête et sur diverses parties du corps, et c'est dans un état grave qu'il a été transporté à l'hôpital de Fontainebleau.

Un ancien bagnard

condamné pour mendicité

Devant le tribunal correctionnel de Provins comparaissait hier uq nommé Louis Bois, âgé de cinquante ans. qui avait été arrêté alors qu'il se présentait chez les habitants pour solliciter des subsides destinés, disait-il, à la réalisation d'un système de transport Interplanétaire. Mis en état d'arrestation, il fut soumis à l'examen du docteur Merlin, médecin légiste, qui conclut que l'homme n'était pas un fou, mais un simulateur. L'enquête At connaître que cet individu, condamné à quinze ans de travaux forcés, s'était échappé trois fois du bagne avant l'accomplissement de sa peine. Le tribunal l'a condamné à sept mois de prison pour mendicité, vagabondage et outrages au commissaire de police.

Un automobiliste condamné

Le 30 avril dernier, sur la route natio- nale, à Trilbardou, l'automobile de M. Ed·mond Bertrand, négociant à Verdun, accrochait une motocyclette dont les occupants, M. Raymond Chambault, vingt-deux ans. commis d'architecte, et sa fiancée, Mlle Fernande Battu, vingt ans, dactylographe. demeurant tous deux à Esbly, furent projetés sur la chaussée. Le jeune homme succomba le lendemain à l'hospice de Meaux, et la jeune fille fut contusionnée assez grièvement.

Incnipé de blessures par Imprudence, M. Bertrand a été condamné hier par le tribunal correctionnel de Meaux à 100 francs d'amende et à verser 20.000 francs de dom-

mages-intérêts au père de la victime et francs à Mlle Battu.

Le prix Georget-Paramé

L'U. V. F. fera disputer dimanche prochain, en forêt de Fontainebleau. sa manifestation annuelle du prix Georgas-Paramé. Le matin, rallye étoUe vers Melun; départ àvolonté, contrôle à la Croix-deVilleray à 10 h. 30, place Saint-Jean, à Melun, répartition des prix. Pour le prix Paramé, réunion des concurrents à 11 h. 45, place de la Gare, à Melun; à midi, départ. Seront seuls qualifiés les concurrents qui à l'arrivée pourront présenter leur carte de route timbrée au départ et aux quatre contrôles; à 14 h. 30. tirage au sort des prix.

BKANSLES. Les vignerons devront faire la déclaration de leurs récoltes avant le 15 novembre.

ESBLÏ. Un cycliste. M. Louis Beu- rier, quarante-huit ans, cimentier, a été renversé, hier après-midi, par une automobile. Blessé à la tête et à I'épaule gauche, Il a été transporté à son domicile, rue de Montry.

FONTAINEBLEAU. Mgr Lamy, le nouvel évêque de Meaux, est venu pour la première fois à Fontainebleau où lui ont été présentés les membres du clergé et les communautés religieuses de la paroisse Saint-Louis. Il alla ensuite présenter ses hommages à J'ex-famille royale d'Espagne. Mgr Lamy reviendra à Fontainebleau demain pour y présider la journée cantonale organisée par la ligue patriotique des Français et l'Union des catholiques.

e SEINE-ET-O1SE La mort de Mme Naufle

est due à des causes naturelles Le docteur Détis a pratiqué hier l'autopsie du corps de Mme Berthe Naufle, que l'on trouva morte dans son logement. 4. place Charost, à Versailles. Le praticien a conclu que le décès de la malheureuse était consécutif à une congestion provoquée par l'absorption d'alcool. De plus, les ecchymoses relevées sur le visage de la défunte proviennent des Coups r#ç.u« au four» de nombreuses rixes qui se produisirent entre elle et son amant, le terrassier Jules AveUne.

Ce dernier qui avait passé la nuit au poste de police, a regagné son domicile à la fin de la matinée.

Le meurtrier de Bezons

est renvoyé devant les assises Le 25 juillet dernier, dans un terrain vague, à Bezons, sous les yeux terrifiés d'une petite fille, le garçon boucher Pierre Ruftin, vingt-huit ans, demeurant à SaintOuen, 126, avenue Michelet, égorgeait sa maîtresse, Mlle Georgette Carlier, vingtquatre ans, qui, en raison de ses brutalités, avait voulu le quitter.

M. Latrille, juge d'instruction au parquet de Versailles, vient de renvoyer l'assassin devant la cour d'assises de Saine-et-Oise. Ruffin sera défendu par M- Jean-Charles Legrand.

Deux graves incendie* dans des fermes Une ferme a été détruite la nuit dernière par un incendie à Nointei. Les dégâts s'élèvent à 200.000 francs. L'incendie a été allumé accidentellement par-un chemineau, Antoine Buisson, âgé de cinquante-quatre ans, que l'on avait autorisé à s'abriter dans un hangar de la ferme. Assez grièvement brûlé à la fleure et aux jambes, le chemineau a été admis à l'hôpital.

D'autre part, à Fremecourt, près de Marires. un hangar dépendant de la ferme de M. André Loriot a été la proie des flammes. Les dégâts atteignent 175.000 francs et les causes du sinistre sont inconnues. Collision entre un auto et un camion Une collision s'est produite rue LéonDe,noyer, à Saint-Germaln-en-Laye, entre l'automobile que conduisait M. Marcel Feuillade, garagiste, route d'Ecquevilly, aux Mureaux. et un camion automobile piloté par M. Jean Vingtan, d'Orgeval. M. Feuillade, qui est grièvement blessé, a été transporté à l'hbpital.

AULNAY-SOUS-BOI8. La société des « Gars normands » donnera demain soir, salde des Marronniers, rue Marcet-Sembat, un concert suivi de bal.

BOUVILLE. Les gendarmes ont arrêté un maçon, Jules Vivier, vingt-cinq ans, qui était entré dans la chambre de plusieurs ouvriers agricoles dons le but de leur dérober leurs économies. Pressé de questions, il se reconnut l'auteur d'un vol de 4.000 francs commis au mois d'août dernier au préjudice de M. Hardouin.

BKETIGNY. Route de Corbeil. un cycliste, M. Adolphe Azéma, qimrante-cinq ans, 3. rue du Maillé, à Montlhéry, a été heurté par une automobile conduite par M. Jean Matéeat. trente-huit ans. mécanicien, 26. rue des Rosiers, à Sartrouville, qui était accompagné de M. Clément Amiot, quarante ans, 4, rue du Gaz, à Brie-ComteRobert. Tous trois ont été grièvement blessés.

ESSONNES. Comme il traversait en courant la chaussée de la rue de Paris, non loin du domicile de ses parents, le jeune Raymond Fargette. âgé de sept ans, a été renversé par une auto et blessé assez grièvement.

ETAMPES. Le tribunal correctionnel vient de condamner, chacun à un an de prison, le manœuvre Henri Lefèvre, sujet belge, qui avait cambriolé deux villas d'Etampes, et l'ouvrier agricole Louis Renard, qui avait dérobé à deux de ses camarades une somme de 1.000 francs.

PORCHEVIIXE. Des inconnus ont cambriolé la villa que M. Schmit, imprimeur à Paris, 9, rue du Cher, possède route de Mantes. Ils ont emporté divers objets d'une valeur totale de 2.000 francs. VERSAILLES. Le concierge de l'immeuble situé 23, rue de MontreuM, surprenait hier trois individus en train de fracturer la porte d'une locataire, Mme Gaudon. Arrêtés et interrogés par M. Hauterive, commissaire de police, les malfaiteurs, Robert Couvin, dix-huit ans Roger Désert, même âge, et Jules Dussac. dix-neuf ans, domiciliés tous trois à Versailles, ont reconnu avoir déjà dérobé plusieurs automobiles. De plus, ils étaient porteurs Je matraques, pistolets automatiques et trousseaux de fausses clés. Ils ont été déférés au parquet.

Le verdict dans l'affaire des perceurs de coffres-forts Après une journée entièrement consacrée aux plaidoiries des défenseurs M" de Moro-Giafferri, Torrès, Thaon, Grappin, Dollmann et Mme Lucile Tinayre, les jurés, qui avaient à répondre à 48 questions, ont rendu hier soir, vers 22 heures, un verdict qui met fin au procès des perceurs de coffres-forts. Deux de ces malfaiteurs, Poli et Tarditi, ont obtenu des circonstances atténuantes et ont été condamnés chacun à 7 ans de réclusion par contre Maestrati et Triay sont frappés de 10 ans, Theillaumas, de 7 ans, et Bandon, de 6 ans de travaux forcés. Triay sera relégué, tandis que ses complices subiront tous la peine accessoire de 10 ans d'interdiction de séjour.

Sur l'intervention de M* Mouleydier, l'administration de l'octroi a obtenu les 236 francs de restitution qu'elle revendiquait.

Une fois terminée la lecture de l'arrêt, l'accusé Bandon a répété que l'instigateur du cambriolage du Paramount était bien un individu du nom de Henry dit « Riton condamné depuis lors à deux ans de prison pour un autre délit; sur une intervention unanime de la dé- fense, cette déclaration a été portée au procès-verbal.

Au cours de ce dernier incident, l'accusé Tarditi a été pris d'une crise d'épilepsie.

Le feu à bord de I' « Azay-le-Ridean > Le navire était en cale sèche à Marseille Marseille, 27 octobre (dép. Havas.) Un commencement d'incendie s'est déclaré cet après-midi à bord du vapeur Azay-le- Rideau qui se trouvait en cale sèche. Le feu s'est déclaré dans une cabine tribord avant et s'est étendu aux cabines voisines. Les pompiers ainsi que deux puissants bateaux-pompes ont attaqué rapidement le sinistre qui a été maîtrisé. Les dégâts sont assez importants.

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Bien indiquer aux guichets, lors de la demande des billets, la date exacte du départ.


LES CONTES DU « PETIT PARISIEN » ô 0 LE CHIEN par J. BRUNO.RUBY

J'ai une place de laveur de voiture c'est tout 1

Là phrase ne cessait pas de sonner aux oreilles de Gaspard. Il regarda devant lui d'un air vague. Le banc sur lequel il était assis se trouvait placé devant une église. Cela lui donna un frisson. Les églises'le faisaient toujours penser à la mort, il a y entrait jamais. C'était pourtant un des refuges tièdes qui lui auraient été d'un grand secours physique depuis quelque temps, à défaut d'un autre. Mais il se refusait à en profiter, bien qu'il ne fût pas athée, comme aussi de l'aide qu'il y aurait reçu, parce qu'en échange de cette aide, il lui aurait fallu abandonner sa liberté d'esprit Péniblement, il passa donc de l'autre côté du banc, afin de ne plus voir l'église et se trouva assis devant la chaussée encombrée d'autos innombrables. Des autos. Des autos! Comme la vie entière de cette grande ville insultait sa déchéance, à sa misère

II soupira, prit dans sa poche le pain et la tranche de foie de porc qu'il venait d'acheter. Cependant son estomac, vide depuis deux jours, était tordu par de telles crampes qu'il osait à peine commencer à manger. D'ailleurs, il le détestait ce pain qui lui avait valu tant d'humiliations. tant de fatigues Il soupira de nouveau. peut-être parce que c'était une des rares choses qui ne coûtaient rien, et mit dans sa bouche un tout petit morceau de croûte qu'il fit claquer sous ses dents.

Si je ne mange pas, je m'évanouirai et on m'emmènera à l'hôpital

Et il détestait l'hôpital comme tout le reste.

Jusqu'à trente ans et il n'en avait pas encore trente et un Gaspard avait été riche. Jamais il n'avait eu à songer un instant qu'un beau jour il pourrait manquer de quelque chose, et puis, brusquement, tout s'était écroulé son père s'était suicidé et l'on s'était aperçu que» la formidable affaire qu'il dirigeait n'était que le résultat d'une vaste escroquerie I Et Gaspard. élevé comme un fils de roi, était resté seul et sans un sou

Il avait d'abord essayé de taper ceux qui s'étaient toujours prétendus ses amis. On l'avait tant tapé, lui D'ailleurs, il gardait l'innocente conviction qu'un miracle se produirait et que l'argent lui reviendrait. Mais le miracle ne s'était pas produit et les amis s'étaient montrés récalcitrants, presque insolents! Gaspard avait compris qu'on le lâchait et qu'il fallait chercher du travail. Là encore, tous les gens qu'il avait obligés lui avaient fermé leur porte, paraissant peu désireux d'employer quelquun dont le nom était si compromis. En outre, tout le monde savait Gaspard horriblement paresseux et bon à rien, on finissait toujours par lui conseiller d'essayer du cinéma. Il s'était rendu à plusieurs studios, mais il ne savait pas lécher les bottes: il n'avait

plus de capitaux et on 1 avait envoyé promener. Alors, après s'être présenté n'importe où pour obtenir un emploi quelconque, il s'était aperçu que la crise, dont il avait si souvent ri, n'était pas une plaisanterie 1 Il n'avait même pas pu trouver à porter des paquets; il était maintenant au trottoir et la question se résumait maintenant pour lui%sur un seul point: pouvoir manger 1

Il avait donc commencé à mendier. Malheureusement, ses vêtements bien coupés tenaient encore, il n'avait l'air ni d'un vagabond ni d'un ouvrier sans travail les femmes le regardaient avec, au fond des yeux, la crainte qu'il ne leur fît des propositions malhonnêtes- ;Jk» hommes avec un mépris agacé, car il y avait trop de quémandeurs qui ne méritaient aucune pitié sur le pavé, et ni les uns ni les autres ne donnaient rien Bref, depuis deux jours, il n'avait pas mangé, et ce pain, qu'il tenait maintenant, il ne l'avait eu qu'en allant supplier un ancien employé de sa maison, directeur d'un garage, et pour qui son père avait été très bon. L'employé l'avait beaucoup moins mal reçu que les amis fortunés, il lui avait même donné deux cents francs, mais il n'avait pu s'empêcher de dire prudemment La vie est très dure dans le commerce en ce moment, monsieur Gaspard, et je ne pourrai faire davantage.

Mais si vous aviez chez vous un emploi quelconque ?

J'ai une place de laveur de voitures, c'est tout! 1

Il avait jeté la phrase comme à regret, se demandant évidemment si Gaspard était même bon à cela, laver des voitures 1 Puis, comme celui-ci, ironique (il n'avait encore pu se guérir de cette mauvaise habitude), haussait les épaules, il l'avait reconduit, sans insister, jusqu'à la porte, comme s'il avait eu peur de le voir rester 1

Gaspard était sorti sans remercier; quand il pensait à tous les billets de mille que son père avait fait gagner à cet animal-là, il avait envie de l'étrangler. Cependant, il possédait maintenant deux cents francs, somme éaorme Prudemment, il les avait épinglés dans sa poche, ne prenant que juste ce qu'il fallait pour acheter un peu de pain et de charcuterie, c'est-à-dire de quoi ne pas mourir. Il ferait durer l'argent le plus longtemps possible, puis il Irait se jeter à la Seine. Son programme était fait.

Au moment où il glissait entre ses dents le premier petit bout de croûte, un chien s'arrêta devant lui, les pieds dans le ruisseau. Il était fort maigre et regardait Gaspard avec des yeux avides.

Sale bête, pensa le pauvre garçon, U a l'habitude de mendier, celui-là, il a bien de la veine

Feuilleton du Petit Parisien, 28-1U-32 11 La Demoiselle de Maison Morte I grand roman inédit i par

ANDRÊ CASTAING

DEUXIEME PARTIE

LA c RESERVE »_DE FONTFREDE VIII (suite)

Changement à vue

Mais quelle hâte, ma petite enfant! ,écria M* Portai. Oubliez-vous que vous avez toute une semaine devant vous, sept grandes journées de répit ?. Hélene secoua la tête.

Croyez-moi, mon parrain, dit-elle;' mieux vaut en finir tout de suite. La séparation, voyez-vous, serait lncompa rablement plus dure si je me laissais le temps de réfléchir.

Comme vous voudrez, Hélène, accorda le vieil homme. Souvenez-vous 8eulement que votre demeure est désor- mais ici. jusqu'à ce que, naturellement, ce monsieur que voilà vous en ait donné une autre.

Et maintenant, demaada la ma·man Porte], qui sentait l'attendrissement la gagner dangereusement, est-ce que je puis sonner pour le café ?

Sallavergne, formellement convoqué par Hélène, cette fois, se présenta Copyright by André Caitaing 1932. Traduction et reproduction interditea ea tous

Et avec un brusque dédain, il jeta vzrs la gueule entr'ouverte un bout du fameux pain, s'attendant, naturellement. à ce que l'on se précipitât dessus. Mais il n en fut rien, les yeux fixés sur le pain tombé à terre, le chien reculait, au contraire. Il était lamentable, il avait dû recevoir tant de coups de pieds chaque fois qu'il essayait d'attraper un morceau que, maintenant, même possédé par la faim la plus atroce, il avait encore peur.

Quel imbécile 1 se dit Gaspard. Mais soudain, il eut pitié, et oubliant sa propre détresse, se mit en tête de faire manger l'animal. Il se leva, s'accroupit, dit doucement des mots enfantins, fit de petits appels, mais chaque fois qu'il tendait la main, l'autre reculait un peu plus. Gaspard, qui avait eu des chiens et les avait aimés, au temps où il était encore capable d'aimer quelque chose, était subitement saisi par un désir terrible d'emmener avec lui ce pauvre cabot maltraité* et de ne plus se sentir seul. un désir déraisonnable, comme tous les désirs, mais contre lequel il ne se sentait pas la force de lutter, et comme le chien, la queue entre les jambes, ne semblait pas vouloir se laisser convaincre, oubliant lui-même qu'il avait un estomac fort vide à remplir, il lui jeta loin, pour ne pas l'effrayer. un morceau assez gros pour le tenter. Une fois que la bête aurait mordu là-dedans, bien sûr elle comprendrait et deviendrait moins sauvage.

Mais. surpris par le geste de Gaspard, le chien fit un bond de côté. comme si on lui avait lancé une pierre, et sans même s'occuper du pain s'enfuit à toutes jambes.

Gaspard serra les lèvres et se rassit. Il n'était pas content; cependant, tout d'un coup. il se sentait moins fatigué, moins tordu par les crampes. Il commença à manger lentement, très lentement, en appuyant bien la nourriture au fond de son palais. Ce pain mendié !ui semblait tout d'un coup moins amer et se mit à réHéchir. Comme ce chien avait été bête. Gaspard ne lui voulait que du bien. vais parce que d'autres l'avaient battu. Gaspard aussi lui avait semblé un ennemi. Par une naturelle association d'idées, le jeune homme pensa à ce que lui-même, venait de faire. Ce directeur de garage. en somme, avait été bon et t'offre qu'il avait faite valait, somme toute, mieux que rien, et pourtant, Gaspard, qui mourait de faim, était parti sans l'accepter. Qu'aurait-il voulu ? Que l'autre lui donnât sa place? En somme, il avait agi aussi instinctivement que ce chien venait de le faire. Laver des autos n'était évidemment pas le rêve, mais, une fois dans un garage. il pourrait se faire des amis dans le milieu. Il conduisait très bien. Il était même tout à fait capable de piloter une voiture de course. S'il entrait dans ce garage, la petite flamme subtile de l'espoir pouvait se ranimer,

11 acheva de manger, regarew je toiu de la rue derrière lequel le chien qui venait de lui donner une si bonne leçon avait disparu et se leva, brusquement résolu.

Voilà, dit-il, ne nous montrons pas plus bête qu'une bête

Et Il reprit le chemin du garage. J. Bruno-Ruby.

La plainte du ministère de l'Air M. Brack, juge 'Instruction, a repris hier le dossier de l'affaire des faux documents.

Pendant une: heure il a interroge M. Jean de Lubersac, en présence de M' Addé-Vldal, puis, pendant trois heures, ce fut le tour de Lucien Collin, dit Lucco, qu'assistaient M" Raymond Hubert et Jean Laval.

Ces deux interrogatoires, si longs qu'ils aient été, n'ont cependant pas permis à M. Brack d'enregistrer un détail nouveau, chacun des deux inculpés ayant maintenu intégralement ce qu'il avait dit dans des interrogatoires précédents.

Pour Lucco, il ne serait l'auteur que de deux faux et il les aurait rédigea sur les indications de M. André Bouilioux-Lafoat. M. Brack a demandé alors au faussaire s'il pouvait apporter des preuves vérifiables de la mauvaise foi de ce dernier.

Aucune preuve matérielle, je l'avoue, répondit Collin, mais c'est une impression qui doit ressortir de tout ce que j'ai expliqué.

Vous avez parlé de notes, de brouillons remis par M. André Bouilloux-Lafont ? Ils ont existé, mais ai tout détruit à la veille de mon arrestation. Il y avait aussi un petit carnet sur lequel j'ai noté différentes choses, je ne me souviens plus si je l'ai brûlé aussi, je le ferai rechercher.

N'avez-vous pas échangé d'autres correspondances ?

Mais non. Chaque jour je voyais M. Bouilloux-Lafont, soit à l'heure de l'apéritif, soit au déjeuner ou au dîner; nous ne nous écrivions jamais Et Lucco d'ajouter que Picherie ment lorsqu'il affirme, comme d'ailleurs Collin le fait lui-même à l'égard du directeur de l'Aéropostale, que c'est lui Lucco qui lui a dicté les faux qu'il reconnaît avoir confectionnés.

Obsèques du ministre de Cuba Les obsèques de M. Herrera y Guiral. ministre de Cuba à Paris, ont été célébrées hier matin à Saint-Pierre de Chaillot. M. Paganon, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, représentait le gouvernement.

M Carré, chef adjoint du service du protocole, représentait le président du Conseil, ministre des Affaires étrangères.

Les honneurs militaires ont été rendus.

comme on passait au salon et serra avec la même énergie désespérée toutes les mains qui se tendirent à l'envi vers lui. Après quoi, il rougit jusqu'au blanc des yeux. Quand il eut appris, par un exposé succinct de Gilbert, que Mai- son-Morte changeait de maître et que la demoiselle quittait le domaine pour épouser son ami, il répondit c qu'il était content rapport au mariage, vu qu'il avait arrangé ça dans sa tête depuis déjà longtemps. Mais quant à! rester, lui, Sallavergne, sous fes ordres du premier individu venu, il prétérait retourner à Toulouse coltiner des « panières » de légumes à dix-huit francs par jour, étrennes comprises. On eut toutes les peines du monde à le persuader de demeurer en fonctions provisoirement et il ne céda que lorsque Gilbert lui eut juré de le nommer son c factotum » aussitôt que la foitune I lui aurait souri, ce qui ne pouvait man1. quel'. ajouta gravement le jeune homme, de lui arriver un jour ou l'autre. Les choses étant ainsi heureusement arrangées, Hélène, Gilbert et Sallavergne celui-ci reprenant d'autorité le volant s'installèrent du mieux possible dans la petite automobile, et l'on reprit la route de la Montagne-Noire, après que la jeune femme eut annoncé à nouveau son intention de revenir le soir même chez les Portal.

On arriva à Maison-Morte un peu I avant cinq heures. Hélène sauta lestement à terre, affectant une contenance aisée, Emma, immédiatement réquisitionnée pour faire « quelques paquets accompagna sa maîtresse à l'appartement du premier étage. Dès qu'elle eut compris, et ce fut assez long, tant l'événement lui apparaissait improbable, monstrueux même qu'Hélène quit-

SOUS LE MASQUE JAPONAIS

̃L'ITX DE LA PREMIÈRE PAGI

On prétend que la fraction gauche de ses troupes se propose de rejoindre le « Parti des masses ouvrières et paysannes ». II semble donc que le rôle de M. Isoh Abe soit terminé. D a eu son utilité et sa grandeur.

000

Au siège du Nippon Kokka Shakaïto, la nouvelle association dissidente, où règne une animation fiévreuse et bourdonnante, de très jeunes gens sont groupés autour d'une table à tapis vert, les uns assis, les autres debout. Ils arborent les grosses lunettes et les cheveux hérissés qui sont la marque de fabrique des socialistes avec les deux stylos accrochés, à la poche du veston. Deux d'entre eux téléphonent à chaque bout de la pièce. Mochi, mochd, crie l'un. C'est le alw, allô japonais. L'autre reçoit une communication qu'il ponctue de han han formidables. Par les portes ouvertes, on perçoit d'autres cris téléphoniques et des tic tac de machines à écrire. Errant d'une pièce à l'autre, voici quelques grands garçons d'un type tout différent larges épaules, démarches chaloupées, bras pendants aux énormes poings dont quelques-uns serrent des gourdins. Celui-ci, sous son large feutre, a l'air placide et fort d'un paysan auvergnat celui-là, face épaisse aux brutales mâchoires dont on voit jouer les ressorts, a enfoncé jusqu'aux yeux sa casquette d'apache. Ils doivent user, dans les manifestations, d'arguments spéciaux d o n t seraient sans doute incapables les jeunes intellectuels autour des tables vertes. Une fois de plus? j'évoque les troupes de choc d'Hitler et leurs c exécuteurs ». Tous rient jusqu'aux oreilles, crient, se flanquent d'énormes bourrades. Ce sont des représentants des groupes ouvriers et paysans qui apportent des adhésions, me dit Miyama qui rayonne. Il y en a eu 38.000 en quelques jours.

Mais des clameurs sauvages éclatent Akamatsu\ le nouveau chef, :e triomphateur, vient d'entrer. Quel: contraste avec l'étroite silhouette, le fin visage scrupuleux de son ancien chef, M. Abe Il est solide, gai, carré des épaules et du geste son cou robuste s'étale bien à l'aise dans le col bleu vif de sa chemise ses cheveux foisonnent au-dessus d'un front carré. Il a trente-sept ans avec l'air d'en avoir vingt-cinq et, depuis treize ans, s'occupe de l'organisation des masses. Ne restons pas ici, il y a trop de bruit, trop de vie me dit-il avec un rire d'orgueil satisfait.

Il m'entraine, d'un pas martelé, vers une sorte de brasserie au décor pseudo-germanique. De petites bonnes en tablier blanc et courtes robes noires qui découvrent de copieux mollets nous servent du thé vert. Et, tout d e suite, rapidement, clairement, M. Akamatsu m'expose cet évangile nouveau dont Miyama m'avait esquissé les grandes lignes.

Jusqu'ici, me dit-il en substance, le mouvement ouvrier japonais a hésité entre les idées directrices de la II· Internationale et des idées plus révolutionnaires, sans être communistes, représentées, d'une part, par le parti social-démocrate de M. Abe et, de. l'autre, par l'Association des masses ouvrières et paysannes de M. Aso. Mais le premier n'a guère réuni qpe des intellectuels. Quant, au second, son essor a été paralysé par les lois impitoyables et il groupe surtout des ouvriers qui sont au Japon la minorité. Or ce sont les masses agricoles, près de six millions de familles pay- sannes, qu'il s'agit d'atteindre, de galvaniser, d'organiser. Ce n'est point par les principes marxistes qu'on y, parviendra. Les paysans sont plongés dans une misère plus profonde encore que les ouvriers, mais ils ont une mentalité de petits bourgeois ils éprouvent pour l'empereur un véritable fétichisme, vénèrent l'armée et sont encore pénétrés d'idées patriotiques. Il leur est impossible d'arriver sans transition à l'internationalisme. Il faut d'abord les grouper nationalement.

Certes, je suis ennemi de guerres Impérialistes, affirme M. Akamatsu, mais je suis convaincu que la Mandchourie est indispensable à l'avenir économique des travailleurs japonais un voyage de propagande dans les campagnes m'a abondamment prouvé que cette question de la Mandchourie soulève l'enthousiasme des paysans les plus frustes. Chaque jour, les rapports de nos délégués provinciaux, les milliers d'adhésions qu'ils nous apportent me confirment dans cette opinion. Quant à moi, j'ai pleine confiance dans le mouvement anticapitaliste de !a jeune armée je crois à sa sincérité et je suis persuadé que c'est par son concours que nous arriverons à réaliser un Etat socialiste qui englobera à la fois le Japon et la Mandchourie. Garderiez-vous l'empereur à sa tête ?

Oui, provisoirement. Le magnétisme qu'il exerce sur le pays nous est encore indispensable. Mais :1 ne gouvernera pas. Le système parlementaire, qui a fait faillite, sera supprimé. Il n'y aura plus qu'un parti unique dans le pays, dirigé par une oligarchie représentant les volontés du peuple et un cabinet formé de techniciens com-

tait Maison-Morte pour n'y plus revenir, elle se prit à verser des torrents de larmes et devint dans l'instant par- faitement incapable d'apporter à sa demoiselle chérie l'aide la plus minime. Gilbert dut en conséquence et ce lui fut une bien douce obligation suppléer à la défaillance de la vieille servante

Une malle-voyage de dimensions modestes fut apportée par Sallavergne. Hélène eut tot fait d'y entasser son linge, ses robes, quelques souvenirs rapportés de Russie, divers papiers de famille et un tome dépareillé des Mille et une Nuits, de Galland, où sa mère lui avait appris jadis à lire. De tout le reste, et même des nombreux bibelots I sans grande valeur qu'elle eût pu légi- i timement considérer comme son bien i propre, elle ne voulut pas distraire un seul objet. Toutefois elle reprit aux murs du petit salon deux portraits peints de sa mère et de son père, dont l'officieux Salla fit incontinent un pa- j | quet séparé avant de disparaître sur un signe imperceptible de Gilbert. Ce travail terminé, Hélène s'assit, subitement harassée, et promena autour de la pièce un reFard où parçait, en dépit de sa volonté de paraître conrargeuse une détresse infinie.

Gilbert, devinant sans peine le tour 'que prenaient les pensées de la jeune femme, s'était assis près d'elle et l'avait prlse contre lui. Sans une parole, tenj drement, il la berçait comme une enfant malade.

Alors, pour la seconde fois de la jour- ji née, le cœur d'Hélène creva, ce cœur trop étroit pour contenir tant de joie et tant d'amertume ensemble. Mais, plus vite que le matin encore, elle reprit possession d'elle-méme.

.Votre bras, Gilbert, flUell» tout

pétents qui en seront les agents s d'exécution. Cette oligarchie sera en majorité composée de chefs militaires, car l'armée socialiste des officiers et des soldats jouera un grand rôle dans l'organisation sociale.

Des objections me montaient aux lèvres. Mais un groupe s'approchait de notre table des paysans en kimono et grand chapeau de paille, des ouvriers en cotte bleue. On interpella M. Akamatsu, on l'entoura, on l'enleva.

Vous voyez ? fit-il avec un geste d'excuse et de victoire.

Puis il disparut, submergé.

Pour en finir avec les socialistes, j'ai eu un entretien avec le président de l'Association des masses ouvrières et paysannes, la seule qui ait jusqu'ici. sans trop d'apparent dommage, résisté à la vague d'assaut fasciste. J'ai trouvé 4 Aso tout en haut d'un grand -WïildîRg, dans une pièce en forme de lanterne dressée en plein, ciel et entourée d'un réseau de dis télégraphiques. Sur un pont métal- 1 i q u e au-dessous, toutes les cinq minutes, un train passe là grand fracas. Le décor est analogue à celui de l'association fasciste mêmes tables couvertes dc dossiers, même intrusion bruyante des téléphones, mêmes types de jeunes intellectuels à lunettes, même atmosphère de fumée de tabac et de discussions passionnées.

M. Aso lui-même, avec sa carrure, sa figure massive, ses énormes lunettes à cercle d'ébène et ses trente-cinq ans, n'est pas très différent de son rival fasciste. Mais il est loin d'avoir son allure triomphante et son optimisme. Il ne me cache pas les difficultés de la lutte. Ses lieutenants et lui-même ont déjà récolté nombre d'années de prison et leur journal fut maintes fois supprimé.

Mais ils tiennent à m'assurer qu'aucun lien ne relie leur association à Moscou et parlent avec hostilité du parti communiste qui nie leur action de combat. D'ailleurs, il n'y a guère que quelques dizaines de milliers de communistes répandus dans tout le pays. fait M. Aso, tandis que nous groupons e n v i r o n 250.000 adhérents, dont 100.000 à Osaka, notre grande ville manufacturée*. Nous sommes maintenant,' et de" Beaucoup, le plus important parti prolétarien. Ces jours-ci encore, de nombreux membres du parti social démocrate sont venus nous rejoindre et nous espérons bientôt fondre ces divers groupements en une association unique et puissante. Il est grand temps de faire bloc contre le fascisme. Depuis qu'au moment des événements de Mandchourie nous nous sommes énergiquement élevés contre la guerre impérialiste, nous avons senti décroître notre influence. Nos travailleurs ne comprennent pas. Leur conscience de classe n'est pas encore éveillée. Il y a sur le pays un vent de folie patriotique contre lequel nous sommes impuissants.

Dans la voix, dans le regard du chef ouvrier passaient le même accent de découragement, la même lueur d'angoisse que j'avais notés chez le vieux militant social-démocrate. Et c'est avec effort qu'il conclut

Ce mouvement ouvrier iascisce peut, je le crains, réussir, du moins pour un temps. N'a-t-il pas la force militaire à son service ? Les travailleurs japonais peuvent même se laisser entraîner dans la guerre. Mais la désillusion viendra, le bon sens reprendra ses droits ils se ressaisiront. Andrée VIOLLIS.

Sans- un buisson, dans un cimetière j on trouve les restes d'un inconnu Meaux, 27 oct. (dép. Petit Parisien.) Un cantonnier chargé de nettoyer le cimetière de Cocherel a découvert, ce matin, sous les ronces et les broussailles qui, depuis plusieurs années, poussent le long du mur de clôture, un cadavre réduit à l'état de squelette. Le docteur Millot. appelé à l'examiner, a déclaré que c'était celui d'un homme âgé d'une quarantaine d'années. Le temps avait rongé ses vêtements, un complet veston dont il ne restait que des lambeaux de drap de nuance marron.

Malgré de minutieuses recherches autour du cadavre, aucune pièce ne put être trouvée qui permît de l'identifier. D'autre part, nulle disparition n'a été signalée dans la région depuis l'époque assez lointaine où ces restes séjournaient dans le cimetière, et Il est à craindre qu'on se trouve en présence d'un mystère que la justice ne parviendra vraisemblablement point à pénétrer.

i Le jubilé scientifique de M. Glotz Le jubilé de M Gustave Glotz. membre de l'Institut, professeur à la Sorbonne, a été célébré, hier après-midi, dans les salons de la Sorboiu», au cours d'une cérémonie présidée par M. de Monzie, mi.i'stre de l'Education nationale, qu'assistait M. Charléty, recteur de l'académie de Paris. M. Jérôme Carcopino, membre de l'Institut. a remercié tous ceux qui ont secondé lIa tâche du comité organisateur, puis, retraçant l'oeuvre du maître, a aouligné la beauté morale de son labeur poursuivi au cours d'une existence empïte par les obligations multiples du plus lourd dea 1 enseignements.

Puis MM. Cliarles DIehi, Alfred Coville, Christian Pfl#ter, membrea de l'iruiitut, et Robert Cohen, agrég-4 de l'université, ont rendu hommage à l'œuvre de M. CIotz, d'une érudition si rare ct d'une penwje si 1 forte.

LA PÊCHE À Boulogne %er Le poisson de mer eat excellent en été comme en hiver. Mangez du poisson frais de Boulogne-sur-Mer.

coup. Je voudrais avart de partir revoir encore une fois.

D'avance, il savait où elle voulait le mener. Leurs pas, sans qu'ils se fussent rien dit, traversèrent les jardins, contournèrent la pelouse déclive et s'engagèrent dans le chemin ombreux qui conduisait à la chapelle. Les premières feuilles mortes y tournoyaient déjà, silencieusement.

Près du petit édifice, à deux pas du chantier, nivelé maintenant, où Morosov et Schuimeister s'étaient acharnés à la recherche de l'insaisissable réserve, ils firent halte. Hélène reprit dans la cavité où elfiTëSit demeurée cachée la clef rouillée et ouvrit la porte de fer. Gilbert, cette fois, se tint sur le seuil tandis que la jeune femme, agenouillée, murmurait une courte prière.

Ce coin, au moins, me demeurera, dit-elle en se relevant. Nous y reviendrons. n'est-ce pas, Gilbert ?

Il prit la petite main qui cherchait la sienne et, en guise d'acquiescement la balsa,

Avant de laisser ce coin du parc forestier, ils voulurent a'.ler jusqu'à la porte du domaine par où, sans doute, ils auraient à passer à l'avenir. Au centre de la clairière, la trace argentée du feu allumé par les bohémiens se voyait encore sur le sol. Ce fut l'occasion à la jeune femme de rapporter à Gilbert le message d'adieu de Lydia SchulrneUter.

C'était une âme noble et fière, murmura-t-elle. J'espère de tout mon cœur que la vie ne lui sera pas trop cruelle.

Gilbert, ému malgré lui au souvenir des dernières heures passées à. Nérac,. au bord de l'eau, ne répondit pas tout de suite..

L'exposition Goethe

à la Bibliothèque Nationale M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, et M. Painlevé, ministre de l'Air, président du comité pour la célébration en France du centenaire de Gœthe, ont inauguré hier, à 15 heures, l'exposition qui doit clôturer les fêtes en l'honneur du grand écrivain. Ils ont été reçus, dans le vestibule d'honneur, par M. Julien Cain, administrateur général de la Bibliothèque nationale, assisté de M. Leroy, secrétaire général.

M. Fœrster. chargé d'affaires d'Alle- magne. et Mme Fcerster M. Kùhn, conseiller à l'ambassade d'Allemagne M. Paul Valéry, de l'Académie française M. Paul Léon, directeur des beaux-arts M. de Margerie, ancien ambassadeur M. Pol Neveux, tous les conservateurs et de nombreuses notabilités participaient à cette cérémonie. Le cortège officiel a. visité ensuite la galerie Mazarine où se trouve l'exposition.

Un catalogue, admirablement rédigé par M. Henri Moncel, bibliothécaire au département des imprimés de la Bibliothèque nationale, et fort bien présenté par les Editions des Bibliothèques nationales de France, permet de suivre Goethe, pendant toutes les périodes de sa vie, dans son activité extérieure, dans toutes les productions de son génie, dans ses relations, dans ses voyages et dans son étude incessante de la nature.

Dans l'avant-propos de ce cataiogue, M. Julien Cain, administrateur général de la Bibliothèque nationale, fait observer que cette exposition vient la dernière, à la suite de magnifiques cérémonies, expositions ou conférences à Weimar, le 22 mars, ou toutes les nations étaient représentées à Francfort, en mai, où le comité permanent des lettres et des arts de la. Société des nations réunissait des savants et des écrivains éminents à Berlin, à Dresde, à Leipzig, à Munich, à Darmstadt, à Vienne, à Zurich, à Genève. Mais, précisément parce qu'elle vient !a dernière, elle a pu réunir une série de livres, documents précieux, pièces diverses, œuvres d'art, médailles, dessins choisis parmi les plus beaux qui ont été exposés ailleurs et qui n'auraient pu être montrés à Paria si cette exposition n'avait pas été retardée. Le but recherche a été, d'une part, d'exposer l'œuvre de Gœthe dans tous ses aspects, mais, d'autre part et surtout, de faire revivre, non seulement l'homme, l'écrivain, le savant, l'artiste, mais aussi un peu de son époque. Réaliser ce but, c'était rester fidèle à l'esprit de Goethe.

M. Andler, professeur au Collège de France, qui a écrit pour le catalogue de l'exposition une introduction sous le titre « Visages et paysages dans le souvenir de Goethe», assure que ce grand génie a éprouvé toute sa vie le besoin de se mirer dans des âmes assemblées pour leur envoyer son propre reflet, comme il accueillait en lui le leur.

Chez Gœthe, ce besoin de vivre entouré de délicats ou expressifs visages, de beaux corps humains, d'intimes ou belles demeures, de grands parcs ombreux délimités par des horizons aux grandes lignes harmonieusement fuyantes était si vif que ces visages, ces paysages, il les fixait d'un crayon rapide ou qu'il demandait à un artiste d'en retenir pour lui les contours. M. Andler conclut « Se» souvenirs sont toujours évoqués en lignes dessinées.

Le but recherché n'aurait pu être atteint par la Bibliothèque nationale seule, maigré ses immenses collections, mais il nous paraît atteint actuellement grâce à la collaboration de 27 musées et bibliothèques de la France, 16 musées et bibliothèques de l'étranger, 73 collaborateurs particuliers dont le catalogue publie la liste. Les oeuvres allemandes, source indispensable de l'œuvre de Gœthe, n'ont pas fait défaut. M. Joachim Kiihn, conseiller à l'ambassade d'Allemagne, a bien voulu s'occuper des délicates négociations avec les milieux intellectuels allemands et les a menées à bonne fin.

L'importance de ces collaborations démontre l'avantage que les visiteurs trouveront dans la réunion d'un si grand nombre de documents ou objets transportés à Paris pour l'exposition, puisqu'il faudrait visiter toute une série de musées, de bibliothèques ou de collections particulières des régions éloignées pour les voir tous.

Tous les visiteurs comprendront la prodigieuse universalité du génie de Gœthe à la vue des documents, ouvrages et objets réunis dans cette exposition.

Ernest de CANTALOUP.

La dévalorisation des bois sur pied M.- Abel Gardey, ministre de l'Agriculture, a reçu, hier, M. Georges Dangon, président de la Fédération des associations de communes forestières françaises, qui lui a expoeé la pénible i situation financière créée à ces communes par suite de la dévalorisation des bois sur pied en raison des importations massives de l'étranger.

Le ministre a donné a M. Georges Dangon l'assurance que ses vues étaient conformes à celles de la fédération et qu'il ferait tous ses èfforta pour que satisfaction soit donnée aux communes forestières.

Avec le mal au dos le travail ne se fait pas slque. Il rend pénible toute activité, que celle-ci s'exerce dans le ménage, il. l'atelier ou au bureau. La méthode de traitement actuellement recommandée est ceile qui consiste à prendre matin et soir un cachent de Gandol. Eapidement la douleur 3'apaiae, les muscles se décongestionnent, les reins fonctionnent et iliminent l'acide urique qu« le Gandol vient de dissoudre. En plus, le ̃ Jandol arrête la production de l'acide urique dans le sang. Son action dépurative contre le rhumatisme est donc totale. Le traitement au Gandol ne fatigue jamals j'estomac et vaut 12 fr. pour dix jouis. Toutes pharmacies.

Je pense aussi, flt-il enfin. qu'elle mérite d'être heureuse.

Et, comme un petit silence régnait Et Morosov, Hélène? J'ai été stupéfait, ce matin, d'apprendre qu'il était mort.

On l'a trouvé pendu, dit la jeune femme d'une voix subitement altérée. tout près de la maison de Roussignac. La police a conclu, comme il fallait s'y attendre, au suicide. Moi seule ai deviné le drame et que la main du Temple se retrouvait dans cette macabre mise en scène.

Le soleil déclinait rapidement. Ils revinrent vers la maison. A chaque pas, Hélène s'arrêtait, regardant avi| dément le chemin raviné, les sous-boie où des rochers cernés de fougères mettaient des formes si familières de bêtns baugées, la silhouette enfin, massive et sans grâce, du vieux logis qu'encadraient les derniers arbres de l'allée couverte.

Au moment où, ayant traversé leF [ jardins, ils allaient pénétrer dans la maison, le grincement de la girouette s'élevant comme une voix cassée, un'i rappel suprême du passé, fit tressaillir Hélène.

Oh fit-elle, redoutant de céder de nouveau à l'émotion qui la pojgnait, emmenez-moi, je vous en sup- plie, Gilbert Emmenez-moi tout de-i suite

Dans la cour extérieure, Sallavergne, Emma et Pascal attendaient près de l'auto où la malle de la jeune femme avait été arrimée.

Les deux vieux domestiques faisaient peine à voir. Ils embrassèrent tour à tour leur maîtresse, incapables de rien dire autre chose que Seigneur, mon Dieu Seigneur, I moa Dieu

Arrêtez la rage Cette rage de dents, affreusement douloureuse, vous pouvez l'arrêter net, à n'importe quel moment du jour ou de la nuit, avec une application de Dentobrol. Ayez toujours sous la main un flacon de Dentobrol, le spécifique sûr de toutes les douleurs d'origine dentaire. Cet anesthésique puissant et inoffensif vous délivrera de la souffrance sans brûler vos gencives, ni offenser l'émail et l'ivoire de vos dents. Toutes pharmacies, 7 fr. 50, ou franco contre mandat, aux Laboratoires du pentobrol, 58, rue de la Jonquière, Paris (17e). Qui voit ses veines Le dicton n'est que trop juste qui voit ses veines voit ses peines. Bien entendu l'opinion populaire, ce disant, pense aux veines très apparentes, à ces veines gonflées qui sont un signe de varices. Il y a cependant des veines internes. qui ne se voient pas mais causent néanmoins de l'enflure aux jambes, des crampes, des engourdissements, des douleurs à chaque mouvement. Eiles aussi sont affligées de varices. Et les c peines » qu'elles engendrent risquent parfois de devenir des peines capitales, car, trop souvent, les varices sont la cause directe de la phlébite. On sait la gravité de la phlébite qui expose à l'embolie fatale. Dès lors ceux qui sont atteints de varices doivent s'en débarrasser au plus tôt afin de ne plus vivre sous la menace perpétuelle de ces graves conséquences. D'autant mieux qu'on en vient facilement à bout en se traitant avec la Ménovarine. Employée avec un constant succès dans les hôpitaux de Paris et prescrite par le corps médical, tile se compose de principes extractifs végétaux sélectionnés vivants et renforcés par un catalyseur te manganèse. Ainsi elle abaisse la tension et diminue la viscosité sanguine. C'est en rétablissant une circulation normale du sang que la Ménovarine produit des effets remarquables dans toutes les maladies veineuses et les troubles de la circulation varices internes et externes, hémorroïdes, malaises périodiques, retour d'âge, etc. La Ménovarine est dans toutes les pharmacies, 14 fr. 85 le flacon et aux Laboratoires Mondolan, 41, rue Etienne-Marcel, Paris (1er); Herman-Labor, 23, rue des Cultivateurs, Bruxelles, et Pharmacie Junod, 4, place Neuve, Genève.

LA LUTTE CONTRE LE CANCER En terminant sa célèbre communicallan à l'Académie de Médecine, le professeur Pierre Delbet disait "Je crois donc pouvoir conclure que l'usage régulier," comme d'un aliment, des sels halogènes de magnésium est capable d'empêcher la genèee de bien des cancers. Autrement dit, l'augmentation de la teneur en magnésium de l'alimentation diminuerait le nombre des cancéreux". Pour lancer une affaire, faites de la publicité dam « le Petit Parisien

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Quant à Sallavergne, il se frottait le ] menton avec furie et reniflait d'un air découragé. Hélène et Gilbert serrèrent longue- ment les mains de l'ex-garde et mon- tèrent dans la voiture. La jeune femme s'assit au volant.

Sallavergne, fifc-eilo, voici ie de»? nier ordre que je vous donnerai jamais, mon bon garçon. Il concerne l'auto, que vous voudrez bien vonir reprendra à Carcassonne. J'entends ne rien conserver absolument de ce que je possédais ici.

D'un coup d'oeil jeté furtivement en arrière elle embrassa la vaste cour, les bâtiments vétustes aux contrevents clos. Allons, dit-elle, ne pleurez pas, mes amis. Vous reverrez de temps en temps votre demoiselle.

Attendez avertit tout à coup Gil- bert comme elle mettait la voiture en marche, laissez d'abord ce gaillard qui vient là-bas nous débarrasser le chemin. Un cycliste, en effet, s'avançait, la grille d'entrée franchie, oscillant dan- gereusement sous le poids d'une grosse gerbe de roses qu'il maintenait tant bien que mal sur le guidon de sa machine. Arrivé à la hauteur de la voi ture. il mit pied à terre, ôta sa cas- j quette et présenta sans un mot les fleurs à la jeune femme. Après quoi, ayant réenfourché son vélo. il disparut beaucoup plus rapidement qu'il n'était venu.

Hélène, interdite, examina la gerbe. Elfe était splendide, composée unique- ment de roses soufre toutes pareilles, les fleurs préférées d'Hélène qu'on avait dû avoir toutes les peines du monde à se procureur en cette fin da saison. Entre les fragiles pétalea, un rectangle de papier apparaissait. C était

Deux semaines

de traitement

ont raison

de ses rhumatismes De jour en jour il devient plus alerte « Depuis longtemps je souffrais de rhumatismes dans les genoux. Lorsque je me levais de table, j'étais quelques minutes avant de retrouver l'usage àe mes jambes. Ayant entendu parler des Sels Kruschen. je les essayer et. en effet, au bout d'une quinzaine de jours, je n'avais plus mes douleur, habituelles. De jour en jcur je deviens plus alerte. Aussi je n'oublie pas un seul jour de prendre ma petite dose A. L. Montereau (S.-et-M.).

La petite dose de Krtisçhen que vous prenez chaque matin dans votre café, votre thé ou de l'eau chaude, fait disparaître toutes les douleurs arthriti- ques parce qu'elle en supprime la cause. Elle oblige, en effet, doucement mais sûrement. votre foie et vos reins A éliminer continuellement les impuretés accumulées dans votre sang, notamment l'ecide urique. Rhumatismes, goutte, maux de reins, sc:atique, névralgie sont chassés prompteraent et radi·calement. Les différents sels combinés de Kruschen agissant en outre sur votre estomac qu'ils tonifient, sur votre intestin qu'ils stimulent. Ia maintiennent ou rétablissent une bonne digestion et suppriment toute constipation. Votre organisme se trouve ainsi not et propre, votre sang redevient pur et clair, vous êtes plein d'énergie et vous éprouvez, de la tête aux pieds, une merveilleuse sensation de bien-être. Commencez demain à prendre votre « petite dose » quotidienne et constatez tout le bien qu'elle vous fait Sels Kruschen, toutes pharmacies: 9 fr. 75 le flacon; 16 fr. 80 le grand flacon (suffisant pour 120 jours).

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II n'aura pas BRONCHITE Le rhume qu'il avait attrapé, en Jouant dans les flaques d'eau, est passé. Il n'aura pas de bronchite car sa bonne maman lui a fait prendre des

un bristol nu, où quelqu'un avait écrit ces mots, tracés d'une écriture énergique, nn peu empâtée De la part du nouveau propriétaire de Maî.*i:nMorte, avec ses regrets pour le chagrin qu'iI cause involontairement à Mlie de Fontfrède. »

Quelle audace exclama Hélène, obéissant à un mouvement d'humeur dont elle ne fut pas maîtresse. Certes, fit Gilbert fin retenant doucement le bras qui s'apprêtait à rejeter les fleurs malencontreuse», ce < propriétaire manque un peu d'à-propos. Mais vous pardonnerez, j'en nuis sur. à cez innocentes elles sont si belles IX

Nouvelle rie

Le mariage d'Hélène de Fontfrède et de Gilbert Chanceraux fut célébra à Lacomba en toute simplicité latinediatement après, les jeunes époux partirent p*ur un petit sillage \»ndais isolé entre les pins et la œer, où Mme Portal, qut en était onstealre, possédait une maison.

Ce furent trois semaines d'un bonheur absolu que les ombres du passé ne vinrent à aucun moment ternir. Une lettre du notaire y mit fin en rappelant brusquement le jeune couple a Carcasïoiuie.

Un blbilophil» fort riche et po.s«a!>ment maniaque offrait en effet a OUbert un poste de secrétaire que M' Por. tal conseillait en attendait mieux d'accepter. Le jeunn honvrr.e devait se trouver chez le noteire le mardi suivant (on était au samedi) à onze l<eure,« dl, matin très exactcme'it. Une automobile ie conduirait incontinent, l:.i et sa jeune femme, sa nouvelle résidence.

(A jttiufr.)


BULLETIN FINANCIER Cours de ta Bourse da Jeudi 27 Octobre

lia physionomie de notre place a été relativement soutenue aujourd'hui, mais complètement terne, par suite de la carence absolue des affaires.

Les écarts de cours ont d'ailleurs été très faibles, en général, et le semblant d'amélioration enregistré sur quelques compartiments du terme, surtout les internationales, les banques et les valeurs d'électricité, a été obtenu avec un volume intime de rachats du découvert. Les baissiers, professionnels pour la plupart, l'approche d'une fermeture de la Bourse de quatre jours, immédiatement suivie de la liquidation mensuelle, ont préféré dénouer les quelques opérations au jour le jour qu'ils avaient entreprises. En dehors de ces rares transactions, la séance s'est déroulée morne et dépourvue de tout intérêt.

Le comptant s'est moins bien comporté. Seul. te .groupe à la criée, directement influencé par l'ambiance un peu meilleure du terme, a manifesté des dispositions assez résistantes.

En coulisse, rien de particulier à signaler

SE NEGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT Et –^r– TERME

83 25 I Kafflneries Say ord. 1760 1P17 04 75 94 P4 60 04 20 Allemagne (Yotuur). 545 iïZ 1918. 1U 91 Rase consoîlcM. Il 10250 1US 50 i Ott. 5 1914. 22 85 23 25 2:i 5 192S il» 70 99 45 1 BailQ.Niit.du ilesiq. IM faim autonome DR4 ..i Banque Ottomane.. 38f> 391 l!9'> :»:) Xaoqae de France.. 11080.. 11150.. Il.01, IWrl. KowJBBrptfcTl 19!T> i'omp. Aliérienne.. 1430 1440 1421 il Kto-'finto ,5 llgà 11JP Ota>Bt.Kat«.<U£sC. iÇà) 1067 10S0 10S»( I Xgote Sté Nôtres.. 5&à- 3 SH»*5»3 • âWÊ9 674 <*réd. Oamin. France 640 I L»nt. Nitr. Cy Ltd. 46 »teN«rj«n4ni!e.V: f-W«> 107».. il Bner 15075.. j Bons Me*. S 'i 1913 167 part de foudat. 12700.. 12630.. Il Cafro-Héliop. (cap.) »9U 960 Kst 8U1 804 Meiican Ewtle Sl 32.. J,jon 104i 1072 Franco- Wyoming 135 M uu Nord 1422 1442 t4M Colombia 00 25 52 S2 50 Orléans 65e I Ooncordia 40 41 40 50 Métropolitain 1165 H7U I1 De Beers ordinaire. 3ôO J.ronnaise dee Eaux 2030 2O6ô > Jagersfonttin 00 75 M 50 IMstrib. d'Electricité 19.W Brakpau 376 375 376 374 Jilectr. «le de Seine.. 6P8 6S0 | GotdSelds 50 ("• Gcn.d'EIectrldté 1803 1620 1910 ..pBand Mines 50 359 358 JCuer.EIXittor.Méli. 930 027 .lohannesbuntC. l'6 loi ,-Loin. (Le TriDh.) 1815 1810 l! Caoutrliouos 14 7., T,'nion d'Electricitc. 74a 7:,1 <3ula K&lumpong 55 ..et 54 Forera •̃'oni et Est. 477 "Kuala Lumpur. 82 50 50 50 8:1 50 Ktflnei e et 10S» 1115 10M ..jIMalacca 83 25 8:i 50 83 Trtnlenus du Havre 460 457 .Padan» 217 S15 Boléo 69 j Vieille Montmme. Moiel-Maletra 197.. i Mozambique 27.. litablfes. Kuhlmau. 445.. 435 | Tranwaal 102.. 100. 3"ho»phates Cafsa.. ;<3« 840 340.. Broay 60 50 J'rod. Chhn. d'Alals. 1091 1101 i! Liévin 253 (hargeura Réuni». 224 215 ;i Hotchkiss 1040 1040 Voitnres à Paris. j; T. et V. Sosnowlce. 50 54.VI.. .MrLiaalde 714 71B 720 jj Phospb. tunisien».. (1* '•«-•If.r.sl 'l.l V. 13e 18S ..I 1B6 50 VALEURS SE NEGOCIANT AU COMPTANT VALEUR Iffg?. ^»°BS l^SS-U0" VALBUB5 \^SJ,j, Bons Très. 5%19-24 50i Anzin 116S 11B0 2 '̃̃ 390 29V! Fonds d'Etat émis Grand'Combe 500.. 600 ..lîrîllSMO 2 828.. 322.. ârétrarJî.lÛOdol. 'Maries 528.. 525 ..HMIISXH 2 H S44 34<).. or'1924 3S23 :!3.O ..iMokta el Hadid.. 2800 2803 .« 295 6%Jan». 1923 S20 :MarcheTUle-Dagulo 2850 ,.i|!» 978 e%juin Ià23 .0 Suer. 19294%% 977 Ouest-Etat 4I1 jt Agence Ha vas Sel 861 ..I Ktat 435 4SU llLibrairie Hachette 906 8 190i! 3.i8 362 j ÎVetit Parisien, act. f 1880 3 SU 614 ïndochuie 3%l»09 partis 1279 1200 7H i?91 3 316 fil' 4 457 li ..| Franc des Wtrofeg I7Ï1899 2 60 3M 3«O.. j Jjgéiien 3 [IPécoelbrona 389 !E<11»I2 s A«eut. 4îi% 1911 34 25 34 ,Poliet et Chausson 1080 M '1926 7 703 JSr£u 5 1909.. 382 3'J2 Un Bon MaTChé. 415 425 S/1927 576 ï-iiypt* unifiés. 63 30 partis 45400.. 45050.. ,wf 1931 4 958 951 Italien 3 K %•̃• 74 50!JCoty 105 1932 4Vi% Italien i Congo Gds Tjies.. S3rt ,.i rWd.ïonc.d'Aluér. 677 Royal Dutch I8S00.. 37B jBanq. d'Indochine 3190 l'un. Ob.. Bons 1 lot liO il; 11.0'; i «hem. fer tunisien» 601 SS3 –4 1912 429 432 ICF1913 4 "i 464 461 Eet Algérien 510.. 509.. –8% 384.. 884 5M 1929 5 9D5 990. Omnibus 940 8,.nouveau.. 372 EN BANQUE Menas. Maritimes 62 61 « iCWro-Héliop (dir.) 1435 Encrete Indust. 172 171 I S 430 427 CI* Indochine 232 Energie Sud-Ouest 1471 400 iHufchiMon 1.19s Nickel 209 206 360 Monaco 3Ô33 200S Soroowio» S75 «%typ«19îl Monaco 5» Cable» téléjBSpli.. 65.. 65.. 5% au COURS DES CHANGES de la Loin-. 4SI ..Nord eiisérieï". 4S0 ..[. Belgique (100 bel.) de St-Nazaire. 250 S5O ..j â E. 485 4«5 Canada (l dollar). 65 17 oct. Chltil.-C-.mmentry 2025 390 390 Espagne Des.1 209 12 209 Aciérie» Marine. 497.. 505.. I 4% 390.. 390 ;Koumanle (100 Ici) 15 25 18 cet. M-iège 135 ..I 8M) i9uède (100 tou.).. 440 50 437 ou Montbard-Anlnoje 2i«J 2 'A 377 3T3 Suisse I10O francs) 491 491 Tnnc des Métaux 1820 1830 S %abuveau 388 3W> iTchécoalov. (100e.) 75 80 7S 40 S M 870.. Finlande (100 ml») 37 60 21 net. iiPolosnc (10U alot.) 285.. 2S5

i Le préfet de police

autorise l'ouverture

des magasins de détail dimanche Au nom du bureau de la Fédération des commerçanta-détaillants, le président, M. Georges Maus, prévient ses adhérents que le préfet de police vient de signer un arrêté autorieant les commerçants appliquant habituellement le repos dominical à ouvrir exceptionnailement leurs magasins le dimanche 30-octobre.

non plus. Les mines d'or font encore bonne contenance.

Demain s'effectuera la réponse des primes, et il est d'ores et déjà fort probable qu'un grand nombre d'entre elles seront abandonnées.

Aux changes, la livre sterling clôture à 83.78 contre S1.23 et le dollar à 25,4375 contre 25.44.

MARCHES ETRANGERS

Londres, La tendance est irrégulière en présence des fluctuations de la livre sterling. Les valeurs locales sont fort-calmes. Les mines d'or supportent des prises de bénéfices. Les valeurs de pétrole font bonne contenance. Les cuprifères sont bien orientées, la passation du dividende intérimaire du Rio Tinto ayant été escomptée. Berlitt. Marché plus ferme avec un peu plus d'affaires dans tous les compartiments. On parle d'une réduction du taux de l'escompte. Ces meilleures dispositions se maintiennent jusqu'en clôture et certaines dirigeantes sont recherchées.

l'atbé (capital). 1(0 os ou !<8

LA FETE DE LA PREVOYANTE DE LA PREFECTURE DE POLICE La société de secours mutuels la Prévoyante des gradés et assimilés de la préfecture de police organise, sous la présidence de M. Chautemps. ministre de l'Intériew, une soirée artistique et récréative suivie d'un bal de nuit, samedi prochain, à 20 h. 30, au palais d'Orsay. Le produit de cette fête sera versé aux veuves et orphelins de la Société et à la Maison de santé des gardiens de la paix.

Le crime mystérieux de l'île d'Andrésy Qui avait des comptes à régler avec Casas? C'est ce que recherche la police

L'enquête sur l'assassinat de Joseph Casas, confiée par M. Gabrielli, commissaire divisionnaire de la première brigade mobile, aux inspecteurs Noret et Mare, s'est poursuivie hier dans les milieux interlopes auxquels appartenait la victime, qui s'y parait du surnom de Jojo le Marseillais Il semble hors de doute qu'il s'agit bien d'une vengeance, et c'est pourquoi on recherche quel peut être l'individu qui avait un compte à régler avec Jojo

Or, outre les nombreuses condamnations qu'il encourut pour vol, Casas fut pincé à plusieurs reprises dans des affaires de tentatives de meurtre. Coups de revolver par-ci, coups de couteau par-là, il est certain qu'étaient nombreux ceux des émules de Casas qui avaient eu maille à partir avec lui. Plusieurs sont connus de la police, encore qu'ils aient prétendu, à l'occasion, ne pas connaître leur agresseu. On sait que cette discrétion est le point d'honneur des « hommes du milieu s. Jojo le Marseillais n'en restait pas moins sous la menace d'une vengeance toujours possible et il n'est pas douteux qu'en allant se réfugier à l'île Peygrand, il espérait prévenir des représailles qu'il pressentait imminentes, si l'on en juge par son air inquiet à son arrivée au restaurant du Père Louis.

Mais qui redoutait-il particulièrement ?

C'est ce que voudrait bien savoir la police.

La confédération des groupements commerciaux et industriels de France s'occupe efficacement du budget Se conformant aux décisions prises par le conseil confédéral dans aa dernière réunion, une délégation conduite par MM. Victor Constant, présidentadjoint Manceau et Néron, sénateurs, a été reçue mercredi 26 octobre par MM. Germain-Martin et Palmade, ministres des Finances et du Budget, et Lamoureux, rapporteur général de la commission des finances à la Chambre. Après avoir, une fois encore, souligné le loyalisme, la bonne foi et l'esprit de collaboration qui animent les patentés, les représentants de la confédération ont énergiquement soutenu qu'ils ne pouvaient admettre aucune mesure nouvelle qui aurait pour objet ou pour résultat l'accroissement de leurs charges fiscales.

Avant toutes choses, il faut ont-ils déclaré recourir aux économies soit par des compressions de dépenses, soit par des suppressions d'indemnités et privilèges fiscaux, soit par de rapides réformes de taxations par quoi serait arrêtée l'évasion et renforcees les re- cettes.

Apportant des suggestions chiffrées, les délégués ont fourni à leurs éminents interlocuteurs des éléments précieux susceptibles de réaliser, pour une large part, l'équilibre du budget, sans recourir à de nouveaux impôts.

Ces entretiens, où la thèse des commerçants a été âprement défendue, ne manqueront pas d'avoir une heureuse répercussion dans les prochains débats budgétaires. D'ores et déjà, ils ont établi la volonté réfléchie d'une catégorie de contribuables qui a donné l'exemple du devoir fiscal jusqu'à ses extrêmes limites et qui nn peut consentir de sacrifices nouveaux sans s'exposer au suicide.

Au cours d'une querelle

une femme blesse son mari SI. René Kaugeray de Launay, chauffeur de taxi, âgé de vingt-quatre ans, avait épousé, il y a quelques années déjà, Mité Marie-Thérèse Blond, trente-quatre ans, sténo-dactyio. Le ménage habitait bonne harmonie Malheureusement, la Des discussions fréquenteï s'ensuivirent qui, aux dires de la jeune femme, étaient pro- voquées par le fait que le chauffeur dila- pidait tout ce qu'il gag;1alt et rentrait le soir à des heures impossibles.

Les choses en étaient là lorsque l'autre nuit, alors que vers 23 heures, les deux époux dînaient, une nouvelle discussion éclata. Soudain, furieuse, Mme Faugeray de Launay saisit un couteau qui se trouvait à portée de sa main et en frappa son mari au ventre. Des voisins, attirés par les cris de la victime, intervinrent et firent transporter le chauffeur à l'hôpital Eau j on où son état n'a pas été jugé très grave. Mme Faugeray de Launay a été priée de se tenir à la disposition de la justice par M. Lafllle. commissaire de police des Bati| gnollesl

Trois jours de fête à Belleville Au profit de la caisse des écoles des XIX" et XX, arrondissements, et sous le patronage des députés et conseillers municipaux, les commerçants-détaillants de la rue de Belleville, du boulevard à la rue des Pyrénées, organisent i pour samedi, dimanche et lundi prochains de grandes fêtes.

En outre des illuminations et décorations de la rue, des fanfares, orches- tres et attractions et du concours de yo-yo, une grande tombola gratuite est organisée.

UN SIECLE DE CARICATURE Le syndicat de la presse artistique organise, au bénéfice de sa caisse de secours, une exposition « Un siècle de caricature au pavillon de Marsan. Le vernissage de cette fort intéressante manifestation artistique est fixé au vendredi 4 novembre.

Mme Dunikowski eet venue au Palais Pour protester à son tour contre la longue détention de son mari, Mme Dunikowski est venue hier au Palais de Justice, accompagnée de ses trois jeunes enfants. Mais M. Prossard, procureur de la République, ne put recevoir que le défenseur de l'« ingénieur » et, tandis que Mme Dunikowski attendait. en compagnie de Mc Charles Giron, le collaborateur de M* Legrand, le magistrat expliquait à ce dernier qu'il prierait les experts de faire toute diligence afin que leur rapport puisse être en possession de M. Ordonneau, juge d'instruction. avant deux semaines-

APPEL AUX R. A. T. Les R. A. T. (ctasses 1SS7 à 1S95), service armé, qui adhéreront à l'Association R. A. T.. recevront gratuitement le journal ) les Vieilles Classes, organe trimestriel de défense des droits des H. A. T. concernant la carte du combattant.

Pour tous renseignements, écrire: Association R. A. T., 9, rue Dautancourt, Paris (XVIII) (timbre pour réponse).

Formidable succès

La remise de la Légion d'honnear M. Lallemand,

commissaire du 1" arrondissement A l'occasion de la nomination de M. Pierre Lallemand, commissaire du le. arrondissement, au grade de chevalier de la Légion d'honneur, les gradés et gardiens placés sous ses ordres avaient organisé, hier, une fête familiale à la. mairie de Saint-Germain. l'Auxerrois. M. Leflls, commissaire divisionnaire, présidait, assisté de MM. Taittinger. député; Maurice Quentin et Lefébure, conseillers municipaux. Après avoir offert une gerbe de fleurs à Mme Lallemand, l'inspecteur principal Montagne, qui, avec l'inspecteur Mormon, fut l'inspirateur et l'animateur de cette fête. offrit à son chef, dont la bienveillance et l'esprit de justice sont unanimement reconnus, une croix en diamants en témoignage de la respectueuse estime de ses subordonnés.

A son tour, et en quelques mots, M. Taittinger retraça la carrière administrative de M. Lallemand, qu'il offrit en exemple à ceux placés sous ses ordres.

Après quoi on vida une coupe de champagne en l'honneur du nouveau promu, de sa famille et de la grande famille de la préfecture de police. A L'ACADEMIE FRANÇAISE L'Académie a fixé hier au décembre l'élection du successeur de René Bazin, dont le fauteuil réunit les candidatures de MM. G. Lenôtre. A. Maure et Vigne d'Octon.

Elle a agréé l'hommage du beau livre du général Weygand intitulé le Onze Novembre.

M. Louis Barthou lui a offert 1° Les deux volumes, tirés en 1911 à 120 exemplaires, des 290 lettres écrites de 1865 à 1881 par Sully Prudhomme à Mme Alice-Amile Amiel, grand'mère de Mme Alice-Louis Barthou. Ces lettres, publiées par le Livre contemporain, sont précédées d'une préface où M. Emile Boutroux a mis en lumière leur intérét littéraire, philosophique et social. Le premier volume a 259 pages, le second 315

2° Le recueil intégral des lettres autographes de Sully Prudhomme qui ont constitué ces deux volumes.

LE CONGE DE LA TOUSSAINT DANS LES ECOLES PRIMAIRES Une note de ta direction de l'enseignement primaire de la Seine fait connaître que le congé scolaire de la Toussaint est ainsi fixé pour les écoles primaires élémentaires et maternelles de Paris et de la banlieue

Sortie des élèves lundi 31 octobre, après la classe du soir. Rentrée jeudi 3 novembre, à 13 heures.

La classe du mercredi après-midi 2 novembre se trouve ainsi reportée au lendemain après-midi.

UN MEETING DES CHEMINOTS A LA BOURSE DU TRAVAIL Convoqués par la Fédération confédérée. les cheminots, s'étaient rendus au nombre d'environ 6.000 hier soir à la Bourse du travail afin d-as*i3ter à .un. meeting organisé pour la défense des salaire-. M. Leguen, du réseau de l'Etat, présidait. MM. Liaud, du P.-O. Querielet, du Nord Jarrigion, secrétaire fédéral; Coudun, secrétaire adjoint de la fédération, ainsi qu'un orateur unitaire, il. Deneurois, prirent la parole.

Puis l'assemblée vota une motion proclamanf la volonté qu'ont les cheminots de ne pas laisser toucher aux avantages que, dans le passé, l'action syndicale leur a fait ootenir, s'élevant contre toute atteinte aux droits acquis, qu'il s'agisse des retraites ou des facilités de circulation; et réclamant l'application de la semaine de quarante heures.

Le pseudo-employé d'artfarances n'était qu'un vulgaire escroc Depuis plusieurs mois, un Individu s'introduisait dans des immeubles des VI», VII», VIII<. XVI' et XVII« arrondissements. montait par l'escalier de service, pénétrait dans les cuisinée et les chambres de bonnes et dérobait le porte-monnaie ou les économies des domestiques.

Si, par hasard, il était surpris, il se présentait avec sang-froid comme inspecteur d'une compagnie d'assurances et proposait aussitôt une police en bonne forme. Un certain nombre de plaintes étant parvenues à la police judiciaire, une surveillance fut exercée et. hier, les inspecteurs Vinot et Nérot, du service de la voie publique, arrêtèrent le faux employé d'assurances dans une maison du boulevard Exelmans où il venait de dérober un sac à main contenant des bijoux et de l'argent. Conduit devant M. Badin, commissaire à la police judiciaire, l'individu déclara se nommer Raymond Maucors, vingt-trois ans, ancien employé d'une compagnie d'assurances à laquelle ü avait dérobé des papiers. Demeurant eu hôtel, rue du Surmelin. Maucors avait déjïl été condamné pour vol à huit mois de prison en 1929. Il a avoué que les nombreux vol*' commis par lui lui avaient rapporté plus de 50.000 francs. Il a été envoyé au dépôt. Une conduite d'eau éclate à Courbevoie A Courbevoie, quai du Maréchai-Joffre, à l'angle de la rue, Carpeaux, une grosse conduite d'eau alimentant Asnières, Gennevilliers. Bécon et Courbevoie a éclaté A 1 heure du matin, provoquant l'inondation du qusi sur une longueur de deux cents mètres. La Compagnie des eaux a aussitôt fait fermer les vannes. Les communes desservies ne seront pas privées de'au. mais le débit sera fortement diminué. En cherchant à traverser à bicyclette la partie inondée, un employé de la S.T.C.R.P., M. Paul Aubry, 14, rue Auguste-Beau, à Courbevoie, est tombé dans l'excavation et a failli se noyer.

La souscription Ferrié a déjà dépassé 200.000 francs, Le comité du monument au général Ferrié, qui doit être élevé, on, le sait, au Champ de Mars, sur l'emplacement de son premier poste, nous communique sa qua triéme liste de souscriptions qui atteint 62.368 fr. total fr. 55. Nous y relevons les noms du comte Guy du Bourg de Bozas. 5.000 francs des otfl- ciers de réserve télégraphistes (première liste), 2.335 Lrancs; du Matériel téléphonique. 15.000 francs de l'Internationale Téléphone, and Télégraph, 15.000 francs de la Compagnle des compteurs. 3.500 francs; Lemouzy, 1.100 francs beaucoup de souscriptions de 1.000 francs et de 500 francs. et surtout une émouvante participation des plus éminents savants et techniciens de tous les pays. La liste complète est publiée par Radio-Magazine et T. S. F. Bévue. Rappelons que les souscriptions sont reeues au Crédit Foncier d'Algérie et Tunisie, 43. rue Cambon, et à la Confédération des Radio-Clubs. 7, rue Vésale. Chèques postaux Paris 780.00.

Tous les auditeurs doivent participer à cet hommage à l'une des plus nobles mémoires de savant et grand organisateur. AU CONSEIL D'ÉTAT épilogue d'un lamentable accident d'aviation. Le 13 juiliet 1928, un avion du 220 régiment d'aviation vint s'abattre, à Chartres, sur une tonnelle où M. et Mme Alexandre Manceau déjeunaient en compagnie de leur fllle Simone et des deux jeunes enfants de celle-ci. L'accident fut tellement rapide que M. et Mme sdanceau ne purent s'enfuir et furent grièvement blessés. Leur fille et leurs petits-enfants échappèrent miraculeusement à la mort. M. Manceau succomba pendant son transport à l'h6pltal. Quant à Mme Manceau. après un assez long séjour à l'hôpital, elle survécut à ses blessures.

La rémunération annuelle de M. Manceau étant de 9.548 francs, le ministre de la Guerre décida qu'une pension de 4.200 francs constituerait une réparation sufflsante du préjudice subi par sa veuve. Mme Ddauceau, par voie de recours, demandait au conseil d'Etat de lui accorder une indemnité de 100.000 francs avec intérêts de droit.

La haute assemblée, après en avoir délibéré. a décidé que la rente accordée par le ministre était équitable et sufflsante.

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LE PROCHAIN EMPRUNT DE LA VILLE DE PARIS Le Bulletin municipale officiel a publié hier un décret du 15 octobre 1932 autorlsant la Ville' de Paris ài.âmettre un emprunt à court terme de 500 millions. Il résulte des déclarations que nous a faites M. François Latour, rapporteur général du budget, que la délibération du conseil municipal, à la suite de laquelle ce décret a été rendu, fut prise à une époque où l'état du marché financier ne permettait pas de prévoir le moment où pourrait être 'émise la tranche de l'emprunt à long terme.d'environ 1.200 millions dans laquelle doivent être groupés plusieurs emprunts antérieurement autorisés pour grands travaux (notamment construction d'habitations, de lignes métropolitaines, travaux de voirie, du gaz, etc. L'émission de cette tranche d'emprunt étant envisagée pour une date assez rapprochée, la Ville de Paris n'aura nullement besoin de recourir à la faculté d'émission d'un emprunt à court terme qui lui est donnée par le décret précité.

Le remboursement des obligations décennales des fortifications de Paris Le préfet de la Seine a pris un arrêté fixant les conditions de remboursement des obligations décennales émises en 1922 pour faire face aux dépense3 occasionnées par le dérasement de l'enceinte fortifiée de Paris.

Les porteurs d'obligations décennales 1922 (fortifications), qui se présenteront aux guichets de la disse municipale à Parle à partir du 15 novembre 1932, pourront obtenir le remboursement immédiat desdites obligations pour autant qu'ils n» présenteront pas plus de 50 titres par jour. Les porteurs de plus de- 50 titres ne pourront obtenir ce remboursement à la caisse municipale qu'après un délai de quatorze jours au maximum; en revanche, üs seront admis à déposer leurs titres à la caisse municipale à partir du 2 novembre 1932. étant entendu que les paiements ne seront effectués qu'à partir du 15 novembre 1932.

Dans les départements, les titres, quel qu'en soit le nombre, pourront être dépos&3 à partir du 2 novembre 1932 aux caisses des trésoriers-payeurs généraux, des receveurs particuliers des finances et des percepteurs gérant les services des recettes des finances supprimées. Les remooursementa ne seront effectués qu'après autorisation donnée dans les délais et les formes habituels et à partir du 15 novembre 1932 seulement.

Les obligations comprises dans cee certificats nominatifs devront, préalablement à la demande de remboursement, être converties en titres au porteur.

Un professeur viennois rajeunit les femmes Il supprime les marques de Pige par un procédé nouveau et simple te Journal médical de Vienne relatait, il y a quelque temps, les résultats surprenants obtenus par un procédé tout nouveau de nutrition de la peau, pour rajeunir les chaire.

Un certain nombre de femmes, .la condition et de tempérament différent âgées de plus de 55 ans, dont le concours bénévole avait été damandé, entraien: à la clinique du docteur Stejskal, professeur à la Faculté de médecine de Vienne, qui désirait tenter sur elles une expérience décisive de rajeunissement consacrant ses théories.

Tous les soirs, les visages étaient la.- vés avec une composition antteéborragique, massés de façon spéciale, puis en·duits d'un mélange de matières nutritives ayant à la base un aliment vital des tissus épidermiques, le Biocel, obtenu de tous jeunes animaux. Après dix jours, les rides commençaient à disparaître la peau raffermie et légèrement rosée attestait que la circulation sanguine était stimulée et que les chaire anémiées reprenaient vie au bout de quatre semaines l'aspect de ces visages, sans aucune exception, avait été rajeuni de vingt ans.

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Qrieg, pot pourrai (gelmar-Meyrowitz) Spaniache Tanze Il (Sarasate) La Uitana (F. KreUler) Clair de luae (E, Nenni) Jeux d'eau (M Ravel) Valse triste (Si- bélius); Largo (Hœndel) La Damnation de Faust, chanson de la Puce » (Berlioz) Mélodie (Rubinstein) Menuet (Mozart) Hopak. Marche de l'amoui des trois oranges (Moussorgsky Prokonen) Charité (Fauré) Caro >Ho Ben (GioruauoFoldesy) Uanse des Fiancén de Féramor» (Rublnstein) Danse hongroise n- à (Brahmsl Messager d'amour (Schuoeru Quiétude (Schubert) Mosaïque, pot pourri (C Zimmer) Chant du printemps (u»unod) Le Soir (Gounod) Clair de tune (G. Kauré) Le Tombeau d'Askoldaff CWerstowsfcy) Mlnuetto (Asioli-Casadesus) Kspana U'habner)

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h. au. journot parlé du postè et informations.

20 h. 40. causerie par M. Rosentlial, président du comité des Grands Boulevards. M n cunoer- pijr t'orchestre du poste avec le concours de Mlle Yvonne KarucUe, de l'Opéra-Comique, dans Si mon ceeur avait de» ailes (Florent Schmitt) Puisque tel bas tout aime (Lalo) Le Manoir de Rosemonde (Duparc) Douceur du soir (Dupont).

Prélude de Namouna (Lalo) Aux étoile* tUupart') Valse noble da Pavillon d'Armide (Nicolas Tcherepmne) Danses polovtsienncs, du Prince Igor (Borodine). sous la direction de M. Francis Casadesus Louise, fragments (Charpentier) Le petit Elfe ferme l'œil, suite d'orchestre (Florent Scnmitt) Kikimora iliadow) Ballet d'Antar (Dupont) Daaae espagnole n" (Granados). Pianos Erard.

22 h 45. dernières informations.

RADIO-PARtS m. 1). 6 h. 45. culture physique.

7 h. 30, prévisions météorologiques. 7 h. 45. musique enregistrée Marche militaire (Schubert) Fantaisie sur Rigoletm (Verdi-Bossi) Danse eapagunie n- 5 (Granados) Mazurka brillante (Giretti-Vatentel.

8 h.. revue de la presse.

12 h., demt heure de littérature et musique juives

12 h. 80. Largo et musette

Surprise, menuet final (Haydn) Marche d'Idom&nêe (Mozart) Canzovetta (Mendelssohn) le Dernier Jour de la Terrevr, ou. verture (Lltuif); Andante du quatuor (Uoellmann) Ballet d'Etienne Mareel (Saint. Saëns) Suit sur la 6aie de Palma. i Danse cnstf'ime (Turin-u Prélude (Albenlz) S«rênade (Borodint) Ouverture sur des thèmes juifs (Prokofieff) Fantaisie sur Sadko (RlmaKy-KorsHkoff).

18 h. 10. causerie agricole Comment organiser méthodiquement l'entretien du matériet.

18 h. 30, courrier des livres Je n'ai menU qu'à moi-même, r,

19 h., causerie Les partis en, Allemagne. b

19 h. 20, Eternelle Ivresse «tanne) le, Clocltea éaaa la brume (Stalin) Invocation à Schvmann (Déodat de Séverac) le Train blm (Darius Milhaud).

20 h., rauserie. avec audition de disques: < Saint-Saëns et la musique de chambre. 20 h. 45, la Dante aua Camélias Idlexandre Duma.q fils),

22 h.. l'Horloge (Iluydn). Entr'actes aux heures habitiiello». Au premier entr'acte, il 20 Il. 40. chronique gastronomique. TOUR BIFfe'EL m. S). 8 h., informations 9 h. signaux horaires. 12 h. Beqinella (Lama) Non l'amo piû tvy (Kosetti) 1 «mi occhi (Bonincontro) Czrtnela (de Curtls) Tarentella Napolitana (Guida).

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S'INSTRUIRE POUR RÉUSSIR Alon qu'on ne partage pas toujours cette «pintoa, or considère cependant qu«* le tatt de n'avoir pae reçu una instruction supérieure milite en faveur de ceux qui ont reçu une instruction primaire. En effet, ces ^H dernier?, ayant conscience de la supériorité que donne ̃ 1 INSTHUCTrON, se consacrent avec ardeur il. 1-Etude après les heures de tntM.il, afin de parfalre leur INSTRUC̃ TION, et le SUCCES qui rien COURONNER leurs efforts est la eousé'fuence de cette keureuse habitude.

PETIT APERÇU DE LA TABLE DE MATIÈRES

GRAMMAIRE Etwiaa daa parti» im Dimun. Etosas «V»phrases. Syntaxe, Aiulyca, Ponctuation, etc.

PHILOSOPHIE Généralités. La Verita. L'Erraar. Lai Sophin»ss. ata LOGIQUE Notions céneraiaa. Syllofinn». MàiiloaW, etc. ARITHMÉTIQUE Rèfle d. trois. Fractions. Racines. AUiscaa. atc ALGEBRE Initiation. Eqmtion. Lotarithmaa. Appliestiona, atc. REPRCSENTATIÔN GRAPHIQUE FonctWa tacite, eaofJonnéos. Ëaorckas.

GEOMETRIE Finrea. Calcul.. ConttncMna. Atras. Plana, aie, TRIGONOMÉTRIE!: Ltfnea. Rclstlons. Résolutions dos Triuifias, etc. ASTRONOMIE Ëlcmenla. Mesures du taaass. Foraaalieiu da planâtes. Les Maréas. Comètes, etc.

GEOLOGIE I Fonration de la Terre. Canche» rialofionss. etc. PHYSIQUE. I Dcfantion. Hydroitatique. Vaaenr. Air liquide, tte. ÉLECTRICITÉ ̃ Msmétiine. Eutigua. Potaatial. DrnamisnM. Induction, etc..

CHIMIE Laa Gat. Eiu. Air. NUulloîdn. Aciu. A»M. etc. BOTANIQUE Anatomie <laa plantes. Tissua. VitiUax. :c. AMATOMIE le PHYSIOLOGIE ANIMALES L'homme. Muacloa Nerf:. Ce. Let S«t.î. Nutrition, Cbtlaor. atc Qaaaiïcatias antrr^le. Vertèbres, invertébrés, etc.

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19 h. 80. la Danse macabre (Saint-Saëns): Marguerite au rouet (Schubert-Marchetti) 20 h. 10, dernières dépêches et communipués.

20 h. 20. l'Elfe dans la plaine (Brusselmana) Vieille Boite musique (SéveracCliapelier) Chant des bateliers (Slazounow) En âcoutaat la viatx moulin (Marc Ûelmas) Sur un marché ppraan (Keièlbey) Pagode ait crépuscule (Fismsnt) Pileuse fMendelasohn-Gulraud) On brtUt ils rames (Février) Guitare (Thomé) te Violon de M. de Contg (Wormser): PARIS-P. T. T. (447 m. 1). revue de la presse parisienne du matln, 12 h. 15, chronique du tourisme.

12 h. et 13 h. 3U, disques.

17 h. 45. causerie eciehtiiique.

18 h. Rndio-journal de France. 19 h. 30, chronique judiciaire.

19 h. 38, chronique du Vieux Paris. l9 h. concert de musique enregistrée. h. la. chronique tdtitUtique.

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̃BTOfltB UKITDBILLE i L^Aatwiaf. la Mot» Au- Du XIV» su XIX riede, etc. L'Art dana l'Histoira.

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•Trtiut decm hemmtt aft wttm* ttttOé, de mime tiUl- Nome, de mime ambition cdat qui aura ftft) Vtnstruc- lion la plus étendue l'emportera toafoun sur C'est ainsi que S'exprimait le célèbre milliardaire J. Carnegie. Autodidacte comme ta plupart des grands braneurs d'affaires américains, U avait, seul, au moyen des Uvres, étudié tous la sujets, appris toutes lea seicaces. Cette puissance formidahlo du SAVOIR lui a per mis de dominer tee 6ommm et les événements et de MUSSIR dans ses immense* entreprises.

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DE SOUSCRIPTION

Sinusites 'On a donné le nom de sinus k des cavités qui existent dans les os du front, des jouea et de l'arrière-nez. Ces cartes communiquent avec les fosses nasales, et la muqueuse qui les tapisse est le prolongement de celle de ces dernières. La propagation au sinus de toutes les maladies microbiennes est donc des plus faciles ainsi la grippe, la rougole, etc., c passant par le nez >, sous la forme d'un rhume de cerveau que suivra souvent une infection avec inflammation et suppuration de la muqueuse des sinus, c'est-à-dire une sinusite. Un simple rhume de cerveau peut donner une sinusite. La plupart des sinusites se manifestent par un mouchage purulent, abondant, dû aux suppurations (le mouchoir est taché de jaune ou de vert), et par une douleur du front, entre les sourcils. Lea sinus déversent leur pus, dans la Journée, en avant, dans les narines (les malades sont des moucoeur), ou en arrière, dans le pharynx, et pour s'en débarrasser les malades reniflent, ractent. crachent (ce sont les cracheurs). Au contraire, durant leur sommeil, le pus s'écoule lentement et sans arrêt dans le pharynx. En passant, il arrose les cordes vocales et le larynx, entretenant ainsi une laryngite chronique, puis descend le long de la trachée dans tes bronches qu'il infecte. Telle est la cause de nombreuses bronchites chroniques. Une partie du pus qui s'écoule gagne également l'estomac. Le traitement des sinusites est simple, car il suffit de glisser régulièrement dans son nez de la Nazinette. Ce merveilleux baume nasal est chargé d'essences volatiles antiseptiqueb que l'air, par les variations de pression qu'il subit au cours de la respiration, entralne dans les sinus. Ces essences végétales les désinfectent en tuant les microbes et calment les inflammations de ta muqueuse, d'où soulagement immédiat du malade. Même si la sinusite est très ancienne, il ne faut pas hésiter à employer Nazinette une sinusite vieille de dix ans peut être moins grave qu'une toute récente. Nazinette agit également bien dans les affections du nez et du naso-pharynx sécheresse nasale, rhumes de cerveau, catarrhes, rhiaites, sinusites, mauvaises odeurs nasales ou ozène dans les affections de la gorge angines, amygdalites, pharyngites, laryngites. enrouements, extinctions de voix dans tes affections des bronches et des poumons toux, rhumes négligés, coqueluche, toux quinteuses, asthme, emphysème dans les affections de l'oreille otites, bourdonnements, surdité dans tes maladies infectieuses grippe, scarlatine, rougeole, oreiBoas. L'effet est certain. Une brochure de 32 pages entoure chaque tube de Nazinette elle donne des explications complètes sur le traitement des maladies du nez et de la gorge par l'emploi des essences naturelles volatiles extraites des plantes et de nombreuses attestations de médecins et de malades reconnaissants. La maladie entre par le nez; c'est dans le nez qu'il faut la vaincre. Prix toutes pharmacies, le grand tube, 6 fr. (exigez bien Nazinette). A défaut par poste, fr. 30 contre remboursement, 8 fr les 3, 20 fr. les 6. 39 fr. Laboratoires biologiques du docteur Gilbert, 6. rue du Laos, Paris (15,)

Marche d'Alexandre (Leonhart) Marche des cadets (Sousa) Marche du régiment de la Gtrde (Beethoven) Feu (Holzmann) Strophes (Renié) Deanville (Côrbin) Danse romaine (Dodollàn); Mevilla (Albepia) P«ti(e M'iMque du aoir (Mozart) Preeiosa (Weber): Nocturne; Sonate largo (Chopin) les Préludes (Liszt).

22 h., orchestre du bal musette Jamais; Folie (Cazee): Paquita (Char!y.«); Tango mystérieux (Scotto) là Java en gapetto (Carara): Peau de vache (Rasplni). 22 h. 30. tleste auprès de Moi (Ko!lzender) Petite Mite,4 (Rogen) le Joueur de flûte et son chien (Pryor) Hdrodiade II est doux, il est bon (Massenet) TannMB«wr Romance de l'étoile (Wagner) le Toréador (Métallo) Suite algérienne Marche militaire (Saint-Saëna): Lorsque je vois tes yeux (Brebant) tes Deux Gendarmes (Nadsud) Une petite cabane en bois (Dufas) la Valse des flegmards (Hamel) Orelieatre. Divers Loin du bal (Gillet) Aubade d'a>nour (Mônti) la Poupée val- seuse (Met) Dans ma péniche (BoretCierc).

23 h. 30, nouvelles de dernière heure. 23 h. 35. Divertisfiemcnt sur dca chants U h, Bulletin météorologique,

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"MELQ", PIÈCE DEVENUE FILM

Mlle Uaby .Morlay et •̃ ie Blanchar dans une scène de « Mélo dont le succès est grand à la salle Marivaux et que M. Victor F rancen interprète avec ses camarades.

Une grande soirée Une grande soirée, certes Hier, au cours d'un gala qui fut un peu, en cet octobre finissant, l'ouverture de la grande saison de l'écran, le Cinéma des Champs-Elysées a donné la première du film de Harold Lloyd, Movie Crazy, dont le titre français est Silence. on tourne.

Une salle magnifique, le Tout-Paris des générales, mais aussi celui des événements mondains. Tout comme le théétre, le cinéma a désormais ses grandes soirées. On pouvait reconnaître dans cette assemblée d'élite les personnalités des lettres, de la politique, du journalisme. du cinéma aussi. De grands noms. Ah Harold Lloyd avait bien pris possession non seulement de l'écran, mais de toute la salle. Dans le vestibule et au foyer, on ne voyait que la sympathique figure de « l'homme aux lunettes d'écaille ». D'amusants croquis le représentaient toujours souriant. A l'entrée, c'est toute une girandole de petits Harold Lloyd qui accueillaient les invités. Et à le voir si optimiste, chacun-se sentait d'aimable humeur. Il n'est point le lieu ici de conter le scénario du film et d'en -faire une critique. C'est une trop importante production pour cela elle vaut que l'on s'y arrête. Mais ce qui frappe dans Movie Crazy, c'est le constant souci de Harold Lloyd de se renouveler. Certes, on se souvient de Monte là-dessus de joyeuse mémoire, et de tant d'autres films qui valaient surtout par la cocaseerie des situations. Adroit, acrobatique, bondissant, effrayé de se trouver perdu au vingtième étage d'un gratte-ciel ou accroché aux aiguilles de quelque immense horloge, Harold Lloyd faisait rire. Mieux, cet homme créait un genre. Combien d'artistes ne l'ont-ils pas imité et combien de metteurs en scène n'ont-ils pas cherché le secret de ce comique

fllette fois, Harold Lloyd continue sa- manière et le comique naît de situations encore burlesques. Mais l'homme qui a si longtemps vécu dans les studios a fait ample moisson d'observations. Rentré dans sa villa, parmi sa famille qui est sa joie, il a réfléchi à tel ou tel travers et, sans aucune méchanceté bien au contraire il s'en est inspiré. Aussi son film est-il, par moment, une caricature oh! légère du monde du cinéma ou plutôt de ceux qui veulent faire du cinéma. C'est un art qui tente beaucoup, mais en quelles aventures ne les jettet-il pas ?

Mais chacun, hier soir, comprenait la volonté de l'artiste de mettre un brin d'humanité dans les pires aventures. Ce souci l'honore, car, demeurant tel qu'il était, il aurait tout de même conquis le succès. Certes, l'apparence physique demeure. Un comique qui a créé un type ne peut l'abandonner, mais il se doit de l'affirmer, de le styliser en quelque sorte, et c'est à. quoi Harold Lloyd n'a pas manqué.

Les applaudissements qui saluèrent le film, hier soir, soulignaient moins un succès Harold Lloyd en est coutumier mais cette nouvelle manière de celui qui, tout en demeurant c l'homme aux lunettes d'écaille » que nous avons vu en tant de situations drôles a cherché à faire mieux et à y réussir. J. M.

iniimiim miiiiiniiininiiin"l«imM»'«" iitmi

Trame!, grand artiste populaire L'irrésistible personnage croqué au vif par notre spirituel confrère G. de La Fouchardière, sur les champs de courses, dans les trains de banlieue, au bistrot, parmi les attroupements et les meetings, bref, partout où s'épanouit, gouaille et grinche le bon peuple parisien, est assis près de moi, savourant le plus bourgeoisement du monde un potage baptisé Saint-Germain. Plus de canotier cabossé, de moustaches en rince-bouteilles ni de voix mëlé-casse, cette voix à syncopes et à montagnes russes dont l'optimisme explosif et l'ironique bon sens déchaînent le fou rire. Aussi bien, ne saurait-il en être question, une fois rentré dans le civil! il n'empêche que, dans l'esprit du public, le personnage du « Bouif », truculent reflet de cette âme française mal connue, si souvent calomniée, s'identifie désormais qu'il le veuille ou non! avec mon charmant voisin. Or, précisément, tandis que je le félicite sur « son crime » ce Crime dit bouif récemment et spirituellement filmé par M. Berthomieu, il m'exprime doucement son dé3ir de créer. autre chose! Non qu'il fasse montre d'ingratitude envers un type qui l'a rendu célèbre; mais estimant que Barranco, Cognasse et le Crime précité ont suffisamment illustré son personnage, il rêve désormais d'élargir ce dernier et de revêtir d'autres aspects d'une humanité également profonde, diverse et moins rigoureusement cataloguée. Avec un tel talent, le succès demeure assuré. M. H.

Depuis hier soir

HAROLD LLOYD triomphe au

Cinéma des Champs-Elysées

Il Jeunes filles en uniforme

1 La bdle expression d'une interprète anonyme de «.Jeunes Filles en uniforme », que depuis aujourd'hui donne le Caméo «MON CŒUR BALANCE»

MM. AquÎNtapace et Noël-Noël dans lien coeur balance spectacle dit théâtre Parainuunt

LA CRITIQUE

Nombreuses sont les productions qui, cette semaine, paraissent sur nos écrans. Leur diversité permet de faire le tour complet de l'horizon cinématographique, depuis la comédie mouvementée jusqu'aux subtilités de la sensibilité la plus aiguë, sans oublier le drame policier ni l'opérette. Tout cela est fort bien si l'ennui naquit un jour de l'uniformité on peut gager que l'ennui ne s'affirmera point encore cette fois au cinéma.

UN GRAND FILM, « MELO » D'APRES UNE GRANDE PIECE

En tournant un film d'après la pièce de M. Henry Bernstein, Mélo. M. Paul Czinner a démontré avec bonheur toutes les possibilités du film psychologique. Sans nuire au sens de l'oeuvre qu'il se proposait de traiter, il est parvenu à suivre ses personnages et à nous initier à toutes les subtilités de leur caractère. Se souvient-on du sujet de Mélo, qui fut et qui est encore un des plus grands succès du théâtre contemporain? Un ménage, Pierre et Romaine, s'adore. Ancien élève du Conservatoire. lui, est premier violon dans un grand concert classique. Un soir, il retrouve un de ses amis de classe qu'il n'avait pas revu depuis de longues années, Marcel, virtuose célèbre. Célibataire, ce Marcel est quelque peu mysogine ies femmes l'ennuient de toutes leurs complications sentimentales. Pourtant, il ne peut s'empêcher de songer à une silhouette féminine entrevue rapidement un soir, à l'issue d'un concert. Pierre, heureux de rencontrer un ancien ami toujours cher, emmène Marcel chez lui. Stupéfaction du musicien qui, en Romaine, retrouve l'inoubliable inconnue Un sentiment commun, trouble d'abord comme une gène. entraine l'un vers l'autre Romaine et Marcel. Honnête épouse, Romaine lutte contre son propre coeur, tandis que lui, loyal ami, se refuse à croire à une possibilité quelconque. Pourtant, ils succombent à leur passion. Romaine ne peut feindre, elle dira tout à son mari et partira avec Marcel. Mais Pierre, à ce moment, tombe gravement malade. Sans hésiter, refoulant son désir, Romaine le soigne et l'aide à guérir. Elle a peut-être oublié. Qui sait?

Rentrant d'une tournée triomphale, Marcel survient alors et lui demande de le suivre. Désespérée, affolée entre son mari et son amant, Romaine ne peut plus vivre. Une nuit, elle court vers la Seine. Une lettre laissée par elle dira pourquoi elle a voulu la mort.

Ce film, en sa 'perfection. pose la ques- tion générale de l'adaptation des oeuvres théâtrales à l'écran. Le théâtre et le cinéma, en effet, tout en étant l'un et l'autre des arts d'expression, sont profondément .dissemblables. Le théâtre est l'interprétation d'une action, le cinéma en est la représentation exacte, car eu partie mécanique.

M. Paul Czinner nV pas voulu, bien entendu, rendre .littéralement la pièce de M. Henry BemWirL Ceflt-ir«"feit,n(3US aurions eu une suite de scènes photogra' phiées, mais auraient-elles eu le même sens et la même portée qu'à la scène Certes non M. Czinner a donc pris une partie de la pièce, qu'il a traitée cinéma- tographiquement, réussissant à rendre l'ambiance passionnelle où se meuvent les pitoyables héros de l'auteur.

Ceux qui ont vu jouer la pièce n'en reconnaîtront pas le dénouement. La tombe sur laquelle les deux hommes vont parler de Romaine n'existe plus. Une telle scène eût été macabre à l'écran et la nécessité de péripéties visuelles obligeait le metteur en scène à modifier dans sa forme une fin qui demeure la même en son esprit. Deux images et une lettre suggèrent le drame.

Malgré les légères modifications nécessitées par l'écran, Mélo demeure lui-même, tellement lui-même que si, d'aventure, le titre en avait été modifié, nul ne s'y serait laissé prendre et aurait reconnu. Mélo! Louons M. Paul Czinner d'avoir réussi à rendre un sujet difficile sans le déformer ou lui enlever de sa force.

Le réalisateur était d'ailleurs servi par des artistes magnifiques. Mlle Gaby Morlay est Romaine. Elle l'est avec une telle humanité frémissante qu'au soir de la première, la lumière revenue, une longue ovation la salua. M. Pierre Blanchar incarne Pierre avec toute l'autorité de son talent I M. Victor Francen est Marcel le virtuose, i périlleuse épreuve s'il en fut, dont le créateur à l'écran de Après l'amour et d'Ariane a son honneur.

« FANNY », EMOUVANTE SUITE DE MARIUS »

Voici une autre œuvre dramatique, Fanny. portée à l'écran. Est-ce une volonté, direz-vous, de nous montrer cinématographiquement ce que nous pourrions voir au théâtre? Ne nous en plaignons pas, lorsque l'auteur lui-même en

l'occurrence M. Marcel Pagnol aide aux travaux du metteur en scène, qui fut. pour Fanny. M. Marc Allegret. Nul n'ignore que Fanny film ou pièce est la suite de Marius. Ces suites dont le sduci, est d'exploiter un succès, sont souvent 'fâcheuses, mais la veine de M. Marcel Pagnol n'a pas été tarie par Marins, et ce Marseillais de Marseille nous intéresse et nous émeut encore aux péripéties douloureuses de la vie de ses Marseillais de Marseille. Sans cesse, au cours du film, sans crier gare, ce diable d'homme, par une transposition d'images, nous attire, de la comédie haute en couleur, vers l'émotion la plus vive. Mieux, il évite le mélo

Ce César, le sédentaire du vieux port,

M. Cliarpln et Mlle Or*ne Demazis les Mariés de Fanny » dont la première a lieu aujourd'hui an théâtre Marlgny

père de Marius, le vagabond maritime, est un type. Comprend-il, en son esprit casanier, que son fils Marius, épris des iles Sous-le-Vent et des larges espaces, ait pu préférer le beau voilier à l'amour de la jlie Fanny? Hé" péchère! vous souvenez-vous de la fin de Marius, lorsque César appelle en vain son galopin d'enfant pour secourir la petite qui s'écroule ? Car C'est là où Fanny commence, et un habile raccord permettra à tous ceux qui ne connaissent pas le premier film de comprendre parfaitement Ie second. Or Marius est parti et Fanny va être mère. Le bon Panisse, l'homme riche, qui l'aime toujours, va l'épouser, mais César s'y oppose « Tu me prendrais mon pe^it-fils?» demande-t-il,. et}. te» deiif hommes en viendraier.t aux mains si César, brave coeur, ne comprenait soudain» II sera" cependant le parrain du- petit x:x Le mariage se fait, Fanny devient Mme PanissV l'enfant naît. Marius revient, de l'horizen plein les yeux. Alors. son père lui dicte sa conduite. Il a abandonné, lorsqu'il deveit demeurer, la pitoyable vic- time de son amour. Elle est heureuse aujourd'hui, ou semble l'etre. Il doit dispa- raître. Beau sujet, en vérité, plus profond que celui de Marius, dont il est le développe- ment logique. Important sujet que M. Marc Allegret, technicien du cinéma qui élargit chaque jour sa manière, a mis en scène amplement avec la collaboration de M. Marcel Pagnol. Aux interprètes que nous allons citer, ajoutons-en un autre: Marseille. La grande cité est plus présente ici que jamais; son vieux port, ses vieilles rues, son hôtel de ville, d'où la noce de Fanny surgit pour prendre passage sur le rafiot d'Escartefigue, sans compter le « bistrot » de César, prennent soudain physionomie de symboles. C'est dire que les extérieurs ne sont point ménagés. Il sied de mettre sur la même ligne que l'on excuse ce terme sportif MM. Raimu, Charpin, et Mlle Orane Demagiz. Cette triplette encore un terme sportif conduit le film. Si jamais. peut-être, M. Raimu n'avait trouvé des accents aussi émouvants, pi jamais, aussi, il il n'avait mis dans ses silences autant d'humaine vérité, M. Charpin a donné à Panisse une haute physionomie. Il mène le drame par moments, il n'en est point le comparse c'est une magnifique création qui fait honneur à son auteur. Mlle Orane Demagiz a pris l'habitude du cinéma, son personnage de Fanny, dépouillé de toute convention, est beaucoup plus fouillé. M. Fresnay a repris le personnage de Marius. Il ne fait que passer, mais on ne l'oublie point.

Peut-être des sujets originaux aideraient-

ils davantage au développement du cinéma que des pièces de théâtre adaptées. Mais comme nul ne boude son plaisir, on aimera Fanny, qui aurait pu être une comédie larmoyante et qui se manifeste, passant de la scène à l'écran, comme un bon film. OU LA QUALITÉ DU DIALOGUE NE NUIT PAS AU CINEMA

Un film d'une indéniable qualité littéraire, qui soit du vrai et du bon cinéma, la chose peut étonner. Pourtant, Suzanne, de M. Stève Passeur, réalisée par MM. Raymond Rouleau et Léo Joannen, est cela.

Ce film eût pu être un proverbe et l'aventure tenir en quelques centaines de mètres. En tournant un film de long métrage, les auteurs n'ont cependant pas alourdi le sujet. Ce sujet ? Une jeune femme, la belle Mme Salinié x, plus simplement Suzanne Salinié, est invitée par un magnat de l'industrie, Duvernon, fort épris d'elle, à passer quelque temps dans son château de l'Ile-de-France. Mme Salinié est froissée des manières brutales et autoritaires de son hôte, mais ne demeure pas insensible au charme du secrétaire de Duvernon: Cretay. Ce Cretay a tous les bonheurs, bien qu'entre lui et son patron surgissent des. difficultés. Soudain, Duvernon met son secrétaire dans l'alternative de choisir entre l'argent et l'amour. Cretay l'emporterait peut-être et, tout en gardant la belle, obtiendrait une situation inespérée, mais sa veulerie, soudain manifestée, dessille les yeux de Suzanne. Elle refuse de se marier avec ce jeune homme trop malin et, après avoir lutté longtemps pour adoucir le caractère de Duvernon, elle se laissera subjuguer par lui.

Il est intéressant de noter avec Suzanne la venue au cinéma de M. Stève Passeur. Auteur dramatique et écrivain de talent, il a donné au film une tenue littéraire que nous souhaiterions trouver dans de plus nombreuses productions. Le dialogue net, précis, sans mots inutiles et surtout sans tirades, s'adapte parfaitement aux nécessités de l'écran. Les metteurs en scène, d'autre part, MM. Raymond Rouleau et Léo Joannen. ont fait de l'excellente besogne, leur film est amusant et ne parait jamais long, malgré l'inutile galopade d'une chasse à courre. Sacrifice, je pense, aux nécessités visuelles ? En luimême, Suzanne est un excellent film et n'a nul besoin d'être « relevé par des images superflues.

Mme Yolande Ration, qui est buzanne, a réussi une bien curieuse création et, comédienne, a joué en comédienne qui comprend le cinéma. M. Jean Max est Duvernon. Physiquement, il n'est pas l'homme du rôle os le voudrait plus large, plus grand, mais NJ- Jean Max a } compensé cette apparence par une intelliI gence très vive de son personnage. Metteur en scène, M. Raymond Rouleau incarne Cretay. Combien je préfère sa création, d'un cynisme bien dans le ton' du film, à celle de ce même artiste dans la Femme nue! Parmi une nombreuse interprétation, il convient de citer Mme Pauline Carton et M. Florencie. DE MULTIPLES PERIPETIES AVANT UN CLASSIQUE

IDENOUEMENT

M. Yves Mirande est un auteur heu- jreux qui prend plaisir à nous amuser! Mon coeur balance aurait pu être un vau- deville quelconque, mais de l'aventure ou des aventures d'un comte qui, pour redorer son blason vieille histoire j veut épouser une riche héritière, s'appellerait-elle Mlle Tripette, M. Mirande a construit un scénario qui se tient en ses multiples péripéties et ne laisse point d'être drôle. Sur ce scénario. M. René Guissart a bâti un film dont la mise en scène honnête, bien que sans éclat, manifeste de louables intentions et un bon I métier.

| QUELQUE AUTRES FILMS

D'une nuit l'autre, film tchèque de M. Gustav Machaty, ne manque pas de qualités. Présenté dans sa version origl- | nale éclaircie de quelques sous-titres en français pas assez nombreux cependant cette production à tendance sociale est émaillée de scènes intéressantes. Mmes Magda Maderova et Irma Schejbalwa, avec une sobriété de gestes et du naturel, jouent les principaux rôles, ainsi que M. Charles Struna.

Avec le film de M. Harold Lloyd Silence. on tourne, dont nous parlons d'autre part, paraissent aujourd'hui Mata Hari, avec miss Greta Garbo, et Enlevez- moi une opérette qui groupe des artistes aimés du puhlic Mlles Jacqueline France! IAletty et M. Roger Tréville. Ces deux films n'ayant pas été présentés, force nous est d'en remettre l'analyse à p!us tard. Jean MARGUET.

HAROLD LLOYD AUX CHAMPS-ELYSÉES;

Voici une scène isiri inattendue du film de Harold Lloyd «Silence. un tourne, dont le cinéma de» Champi-Elysée» a donné hier la première au cours d'une soirée de gala

EMBRASSEZ=MOI »

On a beaucoup remarqué la création de Mlle Tanla Fédor dans « Embrtiaci-inoi », qui passe i l'Olympia

« ENLEVEZ-MOI »

Mlle Arlttty interprète d' « Knlevei-moi l » Les dernières scènes d'extérieurs de Voyage de noces ont été tuurnéea au cours de la semaine dernière à Naplea. Rappelons que ce nim e3t interprété par Mlle Bri- titte Helm, M. Albert Préjean. Mlle Jacqueline Made et M. Pierre Brasseur. P LA CIGALE-CINEMA» il Renée DEVILLERS MA FEMME HOMME D'AFFAIRES | SLR SCKXE I.iixor et les Boomgarden ? j -o- Ce soir vendredi, à 9 h., à alarigny, première présentation (à bureaux ouverts) de Famiu, film parlant (ruinais de Marcel Pagnoi.

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Comment on fait un grand film Qui doit icrire le découpage ?.

.A l'appui de ce que nous avancions' précédemment, touchant l'importance. capitale du découpage et la multiplicité des dons exigés du spécialiste, vient cé prestige extraordinaire accordé chez nous au rôle de metteur en scène. N'estce point lui, en effet, qui, avant méme d'exercer son métier proprement dit soit de passer il. la réalisation effective du film a pour accoutumée de composer entièrement ledit découpage ?. Ce faisant, il s'avère incontestablement artiste créateur et mérite les lauriers qui lui sont prodigués. Toutefois il: moins qu'il n'ait écrit lui-même l'affabulation initiale, auquel cas il se démontre également habile romancier et bon dramaturge il se doit, en conscience, de distraire quelques feuillages, à ^'intention de l'auteur, qu'il vient, selon le terme usité, d'adapter à l'écran. Or il est bien rare que ce dernier se déclare satisfait.

Certes, sans l'idée-mère, sans l'histoire jaillie du cerveau de l'écrivain, il ne saurait être question de découpage, encore moins de films dits d'imagination. Malheureusement pour le jeune cinéma, les meilleures ont servi ou servent encore à faire des romans ou des comédies. D'abord, parce que ces deux modes d'expression possèdent des canones parfaitement définis, ensuite que leur emploi ne nécessite que des moyens matériels relativement restreints. Dès lors, si le metteur en scène ne possède ni l'imagination fougueuse d'Abel Gance ni celle. observatrice et charmante, de René Clair lesquels composent euxmêmes leurs scénarios, il faut bien, de toute nécessité, qu'il s'adresse aux littérateurs. Après quoi, faisant sienne leur substance, et soit qu'il procède luimême à son découpage, soit qu'il s'adjoigne un tiers spécialisé, il s'efforcera, dans les limites de son talent et des possibilités techniques, de la'transposer aux Sox de cinéma.

En Amérique, le « découpeur est de règle. Il n'est qu'un chaînon de ce travail à la chaîne, axiome de toute industrie américaine. Aussi lorsqu'ils confient leurs oeuvrea, au cinéma, les auteurs, dûment avertis, doivent-ils faire acte de renoncement et d'absolue discipline. N'ayant pas à prendre parti, mais seulement à talre œuvre d'exposition, nous nous bornerons à émettre cette simple observation pourquoi le romancier ou l'auteur dramatique distingués par le cinéma ne fontils pas eux-mêmes le découpage de leurs ceuvres ? Imagine-t-on Wagner on le divin Massenet se bornant à indiquer les thèmes principaux ieParaital ou de Manon, et abandonnant aux divers chefs d/-ch«stre le soin de composer toute l'orchestration ? Au reste, coursons prendre l'aviâ d'un maitre particulièrement choyé des industriels du film, j'ai nommé Henri Duvernoig, dont M- René Guissart, metteur. en scène de talent, vient d'adapter l'amusante Poule à l'écran.

Ecrire nous-mêmes notre découpage ?. Sans doute. (Ici un rien de scepticisme.) Mais c'est tout un métier à apprendre Peut-être les jeunes auraient-Ils intérêt à s'initier aux mystères des fondus poétiques et des plana américains? Mais nous. les plus de trente ans Ne croyez-voua pas que ce soit un peu tard ?.

En vain je proteste contre tant de modestie. et afin d'en avoir le cœur net, je me rends chez Jean Choux, père cinématographique du fameux Jean de lu Lune. Les manches retroussées, explosif, enthousiaste, je le trouve précisément en plein découpage Bien aû monsieur, bien sûr s'écrie-t-il avec véhémence les auteurs auraient tout intérêt à écrire entièrement leur partition. D'abord, ils ne pourraient plus ee plaindre qu'on les a trahis ensuite, ils nous débarrasseraient d'un fameux souci Soyons nets l'auteur est tout au cinéma C'est lui qui apporte la moelle, la substance radioactive, faute de quoi les plus belles photographies ne sont que baudruche et les plus beaux subterfuges de simples curiosités de laboratoire La technique?. C e t t fameuse technique, dressée en guise d'épouvantail, afin d'écart^» 'les gêneurs ?. Une blague, monsieur Une vaste blague! Je ne donne pas huit jours au moins doué de nos auteurs pour en savoir autant que moi

Qui croire de ces deux modestes ?. Pour nous, oui suivons depuis longtemps révolution du jeune cinéma, nous pensons en effet avec Jean Choux que le futur écrivain de l'écran doit s'apparenter au compositeur lyrique, lequel, ayant écrit entièrement son opéra, n'a plus qu'à s'entendre avec son chef d'orchestre en l'espèce le réalisateur ou metteur en scène et à surveiller son exécution. Sur cette base, adoptée déjà par mainte firme, le dieu bifrons. auteur-metteur en scène, est appelé, croyons-nous, aux plus hautes destinées.

Maurice Hukt.

Emile (Le Temps)


Courrier des théâtres AUJOURD'HUI. Th. Antoine, S h. 4u, générale de Périphérie, pièce en trois actes et dix-sept tableaux de M. Frantisek Langer, version française de MM. Benjamin Crémieux et Henri Jeanson.

-o- GAITE-LYRIQUE. La générale du Pays du sourire, qui devait avoir lieu le 4 novembre, est reportée au mardi 15 novembre, en soirée.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. Ce théâtre retient la date du jeudi 17 novembre, en soirée, pour la générale de la Margrave, comédie en trois actes de M. Alfred Savoir.

-o- POTINIERE. Il n'y aura qu'une générale de Cinq sept; elle demeure fixée au 3 novembre, en soirée. Par contre, il aera fait deux services de première: les vendredi 4 et samedi 5, en soirée.

-o- Gaby Horlay, cédant aux sollicitations des nombreux spectateurs refusés chaque soir au THEATRE CLUNY, a bien voulu consentir à prolonger ses représentations jusqu'au 1" novembre inclus (matinée et soirée).

o- Un grand gala italien, donné au pro- fit des oeuvres de bienfaisance italiennes Paris, aura lieu le 4 novembre au théâtre des Champs-Elysées, sous le haut patronage du comte Pignatti de Custoza, ambassadeur d'Italie.

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de l'Office des pupilles de la nation Le conseil général de la Seine donnait hier après-midi à l'Hôtel de Ville une réception pour remercier de leur action les membres du conseil d'administration et des commissions permanentes de l'office départemental des Pupilles de la nation.

En souhaitant la bienvenue aux x hôtes de l'assemblée départementale, M. Becquet a souligné les résultats de leur œuvre complétant celle du conseil général

M. Edouard Renard s'est associé aux sentiments exprimés par le président du conseil général.

Prenant la parole à son tour, M. Essiart, président de l'Office, a remercié le conseil général de son accueil.

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Ce texte fixe ainsi d'une manière indiscutable les droits du consommateur qui demande une boisson quelconque additionnée de caaaia .vermouth- cassis. vittel-cassis, etc. Le fait de lui servir alors un simple sirop constituerait une fraude qui tombe sous le coup de'la loi.

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Le supplice de l'Américain Trouvez-vous rien de plus lamentable que l'histoire de ce milliardaire américain y a-t-il des milliardaires autre part qu'en Amérique? qui offrait à ses amis des repas somptueux et regardait manger et boire ses hôtes, en se contentant, lui, d'absorber du lait coupé d'eau minérale Depuis Tantale, on n'avait jamais eu l'idée d'un semblable supplice. Et encore si Tantale, mourant de soit et de faim, se voyait dans l'impossibilité d'atteindre l'eau fraîche et les fruits savoureux qui le tentaient, il n'avait tout au moins par le crève-coeur affreux de les voir absorber par d'autres Le milliardaire en question souffrait d'une dyspepsie devenue chronique, sans doute faute de soins suffisants. S'il avait eu, dès le début de ses inquiétudes d'estomac, l'idée d'aller soumettre son cas au médecin spécialiste des maladies de l'appareil digestif qui exerce à l'Institut National de Médecine, 55, boulevard de Sébastopol, à Paris <D' Julien, direct.), il eût certainement évité son sort fâcheux. Grâce aux rayons X savamment utilisés, l'éminent praticien aurait dépisté le mal. et aurait. à des prix inconnus ailleurs, guéri notre malade, qui aurait pu jusqu'à son dernier jour continuer à partager les joies gastronomiques de ses amis. L'établissement est ouvert tous les jours, de 10 à 12 heures et de 3 à 8 heures, ainsi que le dimanche matin.

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Trois ministres vont inaugurer le nouvel hôpital général d'Argenteuil

Cet établutement, dont le rayonnement s'étendra dans tonte la Seine-et-Oi»e, nt l'on des -plus parfaits d'Earope L'hôpital d'Argenteuil, que trois ministres, MM. Germain-Martin, ministre des Finances Albert Dalimier, ministre du Travail, et Raymond Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat à l'Economie navoat in$ugt«er dimanche chain, compte parmi les plus vastes et les mieux, conçus dea établissements ho9ÏH6flft!r§*<ÎM><e>Bt été créés en Eutcp» à ce jour.

Par ces vastes proportions, la minutie apportée dans son aménagement, qui est des plus modernes; par sa situation sur un plateau qui domine la ville, cet hôpital constitue un modèle du genre. Argenteuil, première ville de Seineet-Oise, quant au chiffre de sa population soixante-dix mille habitants au dernier recensement est, au surplus, le centre métallurgique le plus important de la région parisienne. II importait donc qu'elle eut un hôpital répondant parfaitement à ses besoins. Ce qui a été réalisé avec le plus grand bonheur car, à cette heure,, l'hopital d'Argenteuil, avec ses cinq cent lits, non seulement suffit à cette ville, mais, de plus son action s'étend à toute la région.

Edifié sur le plateau du Perreux, le nouvel hôpital élevé ses pavillons blancs coiffés de rose, au-dessus de la grande cité ouvrière, qu'enveloppent les fumées de ses forges, de ses fonderies, de ses hauts fournaux, de ses remorqueurs. Cependant,' à cette altitude l'air pur et le soleil pénètrent par toutes les hautes et larges baies qu'on n'a pas ménagées. Un il( aerium modèle, orienté au midi, accueille ceux qu'un labeur incessant a déprimés, amoindris. Il n'a pas fallu dépenser moins de 13 millions pour réaliser une telle oeuvre, encore que 3 autres millions soient prévus pour la création prochaine d'un pavillon spécial pour les enfants.

Tous les bâtiments, éclairés et chauffés par i'électrioité, sont reliés entre eux par des passages couverts. Les lits sont répartis parmi les services de chirurgie générale, des contagieux, de la maternité, de la médecine générale et même des aliénés. Le personnel médical comprend un médecin directeur, trois médecins chefs de service et trois .médecins spécialement préposés aux consultations.

Dana le bâtiment central ont été réunis les services généraux cuisines, lingerie centrale, radiologie, pharmacie, buanderie, dépôt mortuaire, désinfection et magasins.

La façade principale abrite les services administratifs, les locaux de consultations publiques, la direction et les logements des internes et du personnel. Bien avant que d'être achevé, l'hôpital d'Argenteuil avait ouvert ses portes à la population. Quinze mille entrées pour une seule année ont démontré amplement l'utilité d'une telle Initiative et il convient de reconnaître le mérite de ceux, de tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette belle ceuvre d'entr'aide sociale et d'humanité.

H. DC LABnUYÊRE.

Les membres du congrès International d'hygiène, qui tient actuellement ses assises à Paris, ont visité hier après-midi le nouvel hôpital d'Argenteuil. où Us ont fort apprécié le modernisme apporte dans l'installation et le fonctionnement des différents services.

Sous la conduite du professeur Martin, sous-directeur de l'Institut Pasteur, les congressistes, au nombre d'une centaine, ont été reçus dans cet établissement par MM. Décomau, conseilter général et maire d'Argenteuil Hébert, directeur des services d'hygiène de la ville, et Aublant, inspecteur des services d'hygiène de Selneet-Oiae,

Après leur visite, les congressistes, qui représentent toutes les parties du roondv. ont tenu à féliciter les créateurs de cette œuvre sociale, ainsi que les dirigeants et le personnel de l'hôpital.

Ils ont également visité plusieurs établissements laitiers et une ferme à Ozoir-laFerrière.

Le jury du prix Claraz a proclamé ses lauréats Le jury du c prix Claraz », pour favoriser l'illustration des livres en France, n'est réuni pour examiner les trente projets présentés, Rappelons que l'ouvrage à illustrer était le roman de Jeanine Harmand-Schwander les Aventures d'AMndor et de Boullot,

Le premier prix francs) a été décerné à M. Michel Jaequot ie secona prix (500 francs), à Mlle Germaine Dutfoy. Une prime de 400 francs a été, en outre, attribuée a M. Jacques Nain.

L'ALIMENT FAMILIAL

DES FONCTIONS DIGESTIVES

FAITS DIVERS

DANS PARIS

Les accident* de la rue

Circulant à motocyclette, le miUtaire André Kaufman, vingt-deux ans, en garnison à l'entrepôt de l'aviation maritime à Orly, heurte un taxi avenue d'Italie et se fracture la jambe droite. Val-de-Grâce. Boulevard Lefèvre, deux motocyclistes sont entrés en collision: ce sont MM. Jules Michel, vingt-deux ans, rue Jean-Baptlste-Dumas. et Antoine Frey, dix-neuf ans, place Sandret, à Vanves. Blessés grièvement, ils ont été hospitalisés à Vaugirard.

» ?– ..Jpouievard Saint-Germajn, un taxi ̃renverse sur un passage «tonte Mme veuve Louise Drugeon, habitant 3, rue d'Haute<euiUfc. Charité..

Rue de Flandre, unr iutrf renverse Mme Marie Pruvot, demeurant 20, rue Rouvet Saint-Louis.

Dont acte

M. Ange Soleil, dont nous avons relaté, le 14 octobre dernier, la tentative de suicide, nous écrit pour nous affirmer qu'il n'a jamais exercé la profession de danseur mondain.

Manifestations de sympathie

On a fêté, hier après-midi. M. Pierre Fillion, secrétaire du commissariat des Inva- lide», qui vient de recevoir la médaille militaire en ea qualité de sergent-pilote d'aviation.

Au cours d'une réunion intime, les gradés et gardiens du V» arrondissement (Brigade A) ont remis la médaille des vingt ans de service au bri^radier-eftef Wannenmacher. Une quête faite au profit de différentes oeuvres a produit la somme de 76 francs.

Voleurs d'auto* arrêté.

Samedi dernier, vers 3 heures du matin, nous t'avons signalé, deux malfaiteurs volaient l'automobile de M. Bullier en station devant un établissement du boulevard du Montparnasse. Peu expérimenté, le chauffeur improvisé entra en collision, place de la Trinité, avec une voiture de maralcher et alla renverser un kiosque à journaux Les voleurs abandonnèrent alors l'auto endommagée dans laquelle on trouva un pardessus appartenant à l'un d'eux Jacques Chassery, trente ans, cinéaste. Des inspecteurs l'ont retrouvé et arrêté, hier. ainsi que son complice, Ernest Barbé, vingt et un ans, garçon de café, demeurant avec Chaseery 4, rue Frochot. Un escroc des chômeurs

A la suite de plaintes nombreuses déposées ces temps derniers au commissariat de la Madeleine. des inspecteurs de la police judiciaire ont arrêté hier son demicile, 3, rue Lagille. Paul Thomas. dgé de cinquante-quatre ans. Cet individu avait loué des bureaux. 17, rue de la Bienfaisance. et fait paraltre des annonces promettant des emplois aux chômeurs. Nombreux furent ceux qui versèrent des sommes s'élevant 400 ou 500 francs et qui n'obtinrent jamais en échange la moindre situation. L'escroc a été envoyé au dépôt.

Une bonne prise

Au cours d'une ronde effectuée l'autre nuit dans le XVIII* arrondissement, des agents ont arrêté l'Italien Augustino Lango. âgé de trente-huit ans. Lango est déjà titulaire de plusieurs condamnations et en état d'infraction à un arrêté d'expulsion. Il a été trouvé porteur d'un pistolet automatique et d'un rasoir. Cet étranger indésirable a été envoyé au dépôt. Le feu clans une raffinerie

Le feu a éclaté hier matin dans le vestiaire d'une raffinerie de sucre. 137, boulevard de la Gare. Grâce à la promptitude des pompiers, alertés dans quatre caser- nes, le sinistre a été vite circonscrit. Aucun accident de personne. Les dégâts ne sont pas encore évalués.

M M.-ircel Elleboode, chauffeur de taxi, trente-quatre ans, se trouvant sans travail, se tire un coup de revolver dans la région du coeur dans les water-closets d'un café de la rue de la Tombe-Issoire et meurt pendant son transport à Cochin. Sur la plate-forme d'un autobus de la ligne BG, un pickpoquet dérobe à un voyageur, M. Robert Marcova!, mécanicien, rue Julien-Lacroix, son portefeuille contenant francs. Passant l'autre nuit boulevard Haussman, M. Jules Guillon, quarante-six ans, imprimeur, demeurant S. rue Devez, est attaqué par deux malandrins qui. sous menace d'un revolver, se font remettre son portefeuille, lequel, d'ailleurs, ne contenait pas d'argent

M. Henriot. inspecteur principal du XV" arrondlssement, a dirigé une ronde, l'autre nuit: 90 personnes ont été Interpellées et maintenues en état d'arrestation pour délits divers.

Des cambrioleurs ont tenté de s'Introduire par effraction, l'autre nuit, dans le magasin de M. Joseph Spiro, horloger. 23. rue Biseon. Sans doute dérangés, les malfaiteurs se sont enfuis sans mettre leur projet à exécution.

Aux Magasins généraux, rue de Cambra:, une pile de saca de grains s'écroule subitement. Deux manœuvres. MM. Emile Boronat, vingt-trois ans, 43, avenue d'Or.léans, et Léon Goy, trente-huit ans, 193. avenue Jean-Jaurès, à Aubervllliers, qui se trouvaient à proximité, sont sérieusement contusionnes. Saint-Louis.

En rentrant chea elle, rue Monsieur-le-Prince, Mme Francine Farrier a constaté que des malfaiteurs lui avaient dérobé ses biloux et une somme de 2.000 franc*.

DANS LA SEINF,

Sur les marché* d'A*nières

Un concours d'installations est organisé par le syndicat des marchands fréquentant les marchés d'Asnières à l'occasion de la vente-réclame qui aura lieu le 6 novembre prochain en cette ville sur les marchés de la place Nationale. des Quatre-Routes et mâchât.

Après la poivre, la hachette

Depuis quelques semaines, la discorde régnait entre le manouvrier Joseph Doppelsa, âgé de quarante-neuf ans, et aa maîtresse, Jeanne Rabatel, de vingt ans sa cadette. avec qui il habitait 42, rue de Gennevilliers, à Colombes. L'autre soir,* Jeanne Rabatel, au cours d'une quereHe. taMa,4ans les yeux de Doppelsa le contenu d'une poivrière, puis, s'armant d'une hachette, elle l'en frappa à la tête. Plr bonbeur l'arme dévia et ne lit qu'une blessure légère. Mais l'irascible jeune femme n'en a pas moins été envoyée au dépôt.

Collision entre deax motocyclistes Avenue de Paris, à Villejuif. une motocyclette que montait M. Juan Gonsalvo. agi de trente-quatre ans, demeurant avenue de Fontainebleau, même locallté, est entrés en collision avec une seconde moto sur laquelle se trouvaient deux autres habitants de VUlejuif, MM. Mario Dagostini, vingt ans, et Roger Glllet, dix-neuf ans, demeurant 13, rue Deloge.

Tous trois roulèrent à terre. M. Gonsalvo, atteint d'une violente commotion cérébrale et M. Gillet, couvert de graves blessures, et notamment d'une fracture du crâne, ont été transportés a l'hospice de Bicetre. Plus heureux, M. Dagostim a pu, après pansement, regagner son domicile.

LA VIE SPORTtVE LE GRAND PRIX

DE L'ARMISTICE

organisé par VU. F. M.

avec la concours du Petit Parisien Les épreuves éliminatoires du Grand Prix de l'Armistice, disputées dimanche à Paris, Nancy, Hautmont, Beauvais, Compiègne, Strasbourg, Coulommiers ont permis de constater une nouvelle fois l'essor du sport de la marche. L'Union Française de Marche, qui avait déjà sélectionné Touasaint, Courtois, Damas (Nancy), Detroye (Lunéville), Marceau Roger (Hénin-Liétard), Louis Godart (Hautmont), Captot (Montreuil), Cambrai (Paris), Caron (Vaujours), Vansteenkiste (Sèvres) à la suite de leurs récentes performances, a qvallflé les marcheurs suivants pour la classique compétition du 11 novembre

Anciens combattants: Visier (C. M. Montreuil) Morvan (C M: Vaujours) Gulchard (C M. Noisy); Poupeau (C S. France) Blanquier (C M. Seine) Van Branteghem (C. M. Vaujours); Berder (C. M. Vaujours); Dacquay (C S. F.); Thibaut (Nancy); Vanhoppen (M. C R.); Degardin (C. M. Hênin); Germain (A. M. Beauvais): Iouchkotf (Coulommiers) Cheminant (U. S. Langlée).

Non combattants: E. Rochel (C. M. Paris); Parent (C. M. S.): M. Lorig (P. C P.); Roidet (C. M. P.); Martin (C M. Noisy); Masson (C. M. Montreuil): Bisch et Tocquart (C M. Nancy) Rasquin (Recqufgniea): Cornet le, M. Brucey): Isambart (Beauvais): Bazin (Compiègne): Pawlevac (Compiègne); BUss et Schauly (Strasbourg); Jean Moser (Meaux).

UNE NOCE VILLAGEOISE A LA COMMUNE LIBRE DU VIEUX MONTMARTRE Place du Tertre aura lieu le dimanche 30 octobre, à 14 h. 30. le premier mariage célébré à ta mairie de la Commune libre du Vieux-Montmartre.

A cette occasion, grand défilé de la noce villageoise costumée, orchestre ehampétre. A l'issue de la cérémonie du mariage qui sera célébré par le maire, M. Pierre Labric, aura lieu, place du Tertre, un grand bal suivi de concert organisé par de Club des optimistes. Le soir, grand banquet et réception. a 10 h. 30, de la noce villageoise au bal du Moulin-Rouge. Prise d'armes aux Invalides Une Importante prise d'armes s'est déroulée, hier après-midi, dans la cour d'honneur des Invalides.

Le 46' régiment d'infanterie, colonel, drapeau et musique en tête, rendait les honneurs. Le géneral Gouraud, gouverneur militaire de Paris, accompagne du général Andréa, commandant la place, a remis une croix de grand officier. 14 cravates de commandeur, 25 rosettes d'officier, 203 croix de chevalier et 400 médailles militaires. Parmi les nouveaux décorés figurent M. Pierre Régnier, président de l'Association des plus grands Invalides de guerre. qui a été fait commandeur le sergent Laloy, maître de chapelle de Saint-Louis des Invalides, vice-président de cette assodation, et l'adjudant Parent, qui ont reçu tous les deux la rosette d officier.

A a fin de la cérémonie, il a été procédé il la remise de sept drapeaux de régiments dissous sept unités actives de « tradition »•

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SUR LA TOMBE DE M. MASCURAUD M. Louis Proust, député d'Indre-etLoire, président du comité républicain du commerce, de l'industrie et de l'agriculture, accompagné, de M. Paul Strauss, sénateur de la Seine, ancien ministre, président de l'Association des anciens amis de M. Maacuraud de M. Prévost, président du cercle républicain, et de nombreux membres de ces diverses associations, s'est rendu hier au cimetière du Père-Lachaise, sur la tombe de l'ancien président. Après avoir salué la mémoire du fondateur du comité républicain du commerce, de l'industrie et de l'agriculture. M. Louis Proust a montré comment, en groupant et coordonnant les forces agissantes de l'économie nationale, M. Ma3curaud avait contribué à raffermir l'idée républicaine. Des discours ont été également prononcés par M. Paul Strauss et Prévost.

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ON ARRETE L'AUTEUR

DES ESCROQUERIES

AUX LAMPES MIRACULEUSES Un individu se présentait, depuis un certain temps, chez des boutiquiers et leur offrait des lampes électriques soldisant jSértâ<Sti'<S»isee3, donnant? une lumière bien supérieure' à fcrafcts les tion qui donnait des résultats surprenants.

Mais, quand il avait disparu, la vente faite, on s'apercevait qu'il s'agissait de lampes électriques d'un voltage inférieur à celui du courant auquel elles étaient. soumises. Le résultat était presque immédiat elles ne résistaient, que quelques minutes à ce survoltage. M. Peudepièce, commissaire de poltce mobile, chef de la troieième section au contrôle général des services de recherches judiciaires, apprit que l'escroc en question était un nommé Chourbatovitch RadaslaW, trente-six ans, né à Brono-Nikchitoh, qui, bien que refoulé hors de France depuis 1926, avait continué à y résider sous divers faux noms et à commettre des escroqueries, dont la dernière en date était celle des lampes miraculeuses.

Depuis un mois, la trace de Chourbatovitch avait été successivement retrouvée à Ligny-en-Barrois (Meuse) et au Raincy.

ont réussi à l'appréhender boulevard Exelmans, où il habitait sous le nom de Surbat-Risse.

Il a été écroué au dépôt, à la disposition de M. Valade, juge d'instruction. LES CONGRÈS

La Fédération des Contribuables

La Fédération nationale des syndicats et groupements de contribuables a organisé un congrès qui a commencé hier matin au Palais de la Mutualité, 24, rue Saint-Victor. On sait que la fédération, qui a pris un grand essor au cours de l'année, groupe près d'un million d'adhérents. A l'ouverture du congrès, quatre-vingts départements et un milller de chambres syndicales professionnelles étaient représentés. M. d'Authouard, président de la fédération. a ouvert la séance et a fait appel au concours de tous les contribuables pour lutter contre les dangers de la situation de l'heure présente. Puis M. Large, délégué général, a présenté les comptes rendus moral et financier.

Le problème capital du congrès, a dit M. Large, est l'organisation d'un plan de résistance pratique, permanent, permettant aux contribuables soucieux d'éviter la ruine de tous et du pays de combattre et de vaincre.

Les commissions se sont réunies l'aprèsmidi. Elles continueront ce matin à étudier les vœux qui ont été soumis à leur examen. Cet après-midi, séance plénière et demain, meeting de protestation à Magic-City, rue de l'Université.

Les sociétés d'auteurs

Les principales sociétés d'auteurs d'Europe tiennent actuellement à Rome un congrès en vue d'examiner les modifications à apporter à la convention de Berne lors de la prochaine revision qui doit avoir lieu en t935 à Bruxelles.

Au cours de ce congrès, d'importantes questions touchant les droits d'auteurs ont été examinées et de nombreuses décisions ont été prises en vue de l'amélioration du sort des auteurs dans le monde.

l*s professeurs de cours d'adultes Hier après-midi, à l'école communale, 9. rue de Vaugirard. s'est tenue l'assemblée générale de l'Amicale des professeurs de cdurs d'adultes municipaux.

M. Teyssier, secrétaire général du syndicat professionnel des instituteurs de la Seine, présidait, assisté de M. Castellaz, conseiller municipal du XII* arrondissement et membre de la commission municlpale du personnel,

M. Roche, président de l'Amicale, a fait le compte rendu moral, et M. Vassort, trésorier, a présenté le rapport financier. Après avoit' réglé plusieurs questions d'ordre Intérieur et renouvelé les membres du bureau, l'assemblée a adopté un ordre du jour demandant pour* les instituteurs et institutrices qui assurent le fonctionnement des cours d'adultes dans les écoles de Paris la même rémunération que les professeurs non diplômés chargés des cours commerciaux du soir.

Ce vœu a été transmis à la 48 commission du conseil municipal.

Un appel des Eclaireurs de France Les Eclaireurs de France adressent un appei à tous les jeunes gens et jeunes filles libres le jeudi et le dimanche pour diriger les jeux et les sorties. A leur intention, des cours gratuits de formation sont organisés. S'inscrire 5. rue Boseuet, à Paris.

BULLETIN COMMERCIAL MARCHÉ AUX BESTIAUX tE LA YILLETTE couks orricnsLe de LA casoaseioN DU coûts Marché calme. Légère hausse sur lee moutons.

"Bœufs. i.67-4 85

Vaches. 60 143 \M6 215 Taureaux. 262 12

Veaux 1.769 !si 573 70 Moutona. 7.667 U5 607 2.220 500 Porcs. 2.166 857 350 Conrs officiel» X™, quai, otac extra ( VIANDE NETTE CiHm 1 6' I

Bœufs 7. 6.20 5. 7.80 ï!fô Vaches. 6.80 4.60 Taureaux. 6. 5.10 4.80 6.70 4,15 Veaux. 10. » 8. s 6.50 11.80 7.30 Moutons.. 15.70 10.50 8.50 17.50 8.76 Porcs 10.66 7.42 11. 7.66

Porcs (le kilo vif). Première qualité, 7 40 deuxième qualité, 7 troisième qualité, 5 20.

On cote approximativement les 50 kilos Boeufs. Choix, 360 & première qualité, 310 à 350 entre-deux, 250 à fournitures. 210 à 250.

GénUies. Choix, 390 & ordinaires. Vaches. Bonnes, 380 à ordinaires. 320 a 330 médiocres, à 320 viande a saucisson, 100 à 200.

Taureaux. Extra, 310 à 360 ordinaires, Veaux. Brie, Beauce, Gatinais, 430 à 530 manceaux, 420 à service, 360 à 400. Agneaux. Extra. à 870 ordinaires, 630 à 720.

Moutons. Choix, 760 j ordinaires, Brebis. Bonnes, 400 à 460 vieilles. 300 Pores (le kilo poids vif). Extra, 7 50 à 7 70 matgrea, 7 à 7 40 gras. 7 Midi. 80 7 20 Oueat, 7 à 7 30 fonds de parquets, 6 à 7 coches, 4 B0 à 5 50.

SUIFS. Paris, 27 octobre. Cote omcielle suif Indigène, 430 1/2 frais fondu de pure boucherie, marchandise franco nue quai Paris, 165.

COTONS. Le Havre. 27 octobre. A terme, les 50 kilo! octobre, 226 novembre. 223 décembre. janvier, février, 222 mars. avril. mai, juin. 224 juillet, 226 août, septembre 228. Ventes L200.

CAFES. Le Havre, 27 octobre. A terme. les 50 kilos octobre, novembre. 246 25 décembre, 234 janvier, février. 238 mars, 225 23 avril. 224 mai, 222 juin. 221 juillet août, 220 septembre. 219 75. Ventes 2.250 sacs.

POMMES A CIDRE. A Paris, on tiMit la tonne wagon départ Sarthe. 310 à 330 Orne et Perche. 310 à 330 vallée d'Auge, 330 à 340. A Neufchâte!-en-Bray. on tient la tonne 280. A BeauTnont-sur-Sarthe, on tient 290 à A Gournay-en-Bray. on tient 260 à 270. A Ll3leux. on tient 330 à SUCRES. Tendance faible. Ouverture courant 208 à 208 50 P novembre 209 60 il. 210 P décembre. à 211 P 3 de novembre, 211 et 210 50 P 3 de Janvier. 213 à 213 50 P. Clôture courant. 208 P novembre, 209 à 209 50 P décembre, 210 50 P 3 de novembre, 210 60 à 211 P 3 de janvier. 212 50 à 213 P. Cote officielle du disponible 208 50.

BLES. Courant. 113 P novembre, 115 25 P décembre, 117 25 P S de novembre. à 117 26 3 de décembre, lia 50 à 118 75 P 8 de Janvier, 119 75 120 P 3 de février. 120 50 à 120 75. Cote officielle du blé disponible 113.

SEIGLES, Incotés.

AVOINES. Courant, S7 25 et 87 P novembre. 85 75 P décembre, 86 50 P 3 de novembre, 86 P 3 de décembre, 86 25 P 3 de janvier, 87 à 87 25 3 de février.

ORGES BRASSERIE. IncotéOS. FARINES. Incotées.

ALCOOLS. Courant, 940 P novembre, 945 à 950 3 de novembre, 965 N décembre. 960 à 970 3 de décembre. 985 P 3 de janvier. 980 P 3 de février, 9S6 N 3 de mars, 975 A.

FARINES PANIFIABLES. Les farines paniflables valent actuellement 178 francs les 100 kilos, soit une baisse de un franc. MOUVEMENT DES NAVIRES Amérique du Nord pour New-York les 2. 9 et 16/11, via le Havre.

Amérique du Sud pour Barcelone, Almeria, Dakar, Rlo-de-Janeiro, Santos, Montevideo et Buenos-Ayres la 15/11. via Marseille.

Afrique pour Dakar, Conakry, Freetown, Tabou, Port-Bouc. Accra. Lomé, Cotonou, Douala et Lagon le 22/11. tia Marseille.

Indes et Extrême-Orient pour PortSaïd. DjIbouti. Colombo, Penang. Singapour. Saison, Hong-Kong, Shanghai, Kob6 et Yokohama le 4/11, via Marseille.

AUX HALLES HIER Baisse de 0 2U au kilo sur le veau,

Le boeuf, mouton et porc sans changement.

Baieee de 1 fr. au kilo sur le lièvre, à 32 levrauts. 10 à de 0 25 sur le poulet nantais, 13 à 14 50 satinais. 13 15 50 de 0 75 sur le bresse. 15 à 17. et de 0 50 sur l'oie en peau, 7 à 9.

Hauase de 0 25 sur le lapin mort, 10 à 11 50.

Hausse sur la barbue, 8 à 17 le kilo le colin entier, 3 a 10 le hareng, 8 50 à 6 le homard. 10 à 20 la langouste, 20 à 26 le gros maquereau. 2 50 à 3 petit. 3 à 7 le merlan ordinaire, 3 à 5 50. Les beurres ftns valaient de 16 à 19 80 le kilo ordinaires, de 13 à 16 80, et les oeufs de 490 à le mille.

Baisse sur les choux verts, 20 à 80 le cent les navets, 30 à 60 les 100 bottes les choux de Eruxeïîes, 60 il 240 clémentine, 500 à

Hausse sur les haricots & étoseer du Midi, 210 à 230 les 100 kilos t'ép;rard, 120 à 160 les haricots verts du Midi, 2UO à 650 les haricots manse-tout. 320 à Sa».


TOUJOURS

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Ces billets comportent la traversée en automobile de Londres (entre les gares de Victoria ou de Waterloo et celles de Euston ou de Saint-Pancras) et confèrent la faculté de séjourner dans la capitale anglaise.

Pour tous renseignements, horalres, billets, s'adresser à l'OfBce du L. M. S.. 12. boulevard de la Madeleine, à Paris. Pour lancer une affaire, faites de la publicité dana « le Petit Parisien »

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Fay-aux-Loges (Loiret).

CHEMINS DE FER DE L'ETAT La fêté'de la Toussaint en Angleterre. A l'occasion de cette fête, il sera délivré, par les Chemins de fer de l'Etat, des billets spéciaux d'excursion ft prix réduite, du 29 au 31 octobre, au départ de Paris, Rouen et Dieppe pour Londres et certaines villes anglaises. Validité 15 jours. Prix au départ de Paris pour Londres (aller et retour) classe, 402 fr. 2- classe, 312 fr, 75 classe, 226 fr, 50. En raison des fluctuations du change, ces prix sont susceptibles de modifications. Pour tous renseignements, s'adresser la gare de Paris-Saint-Lazare (bureau des renseignements) au bureau du SouthernRailway, 13, rue Auber à la Maison de France. 101, avenue des Champs-Elysées dans les principales agences de Paris et aux gares du réseau de l'Etat

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