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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-10-27

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 27 octobre 1932

Description : 1932/10/27 (Numéro 20330).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6275298

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LES GRANDES ENQUÊTES DU "PETIT PARISIEN" hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiitiiitiiiiiittiiiitMiiiiiiiiiniiiiiiiitiiiitiHiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiuiiiiHii Sous le masque J£il3Oricl.lS Andrée VIOLLIS D'U SOCIALISME AU FASCISME

LE PALAIS UNE JUSTICE DE TOKIO

Je venais de voir au palais ce magistrat bienveillant et hilare qui professe tant d'indulgente sympathie pour les meurtriers fascistes. Il me reconduisait par les vastes couloirs en ciment armé. Expansif comme un Marseillais, ce qui est exceptionnel au Japon, il babillait, agitait ses longues manches, lançait de vifs sourires, des petits saluts, des clins d'oeil aux avocats qu'il croisait.

Nous passions devant une porte gardée par deux soldats à baionnettes.

Au fait, dit le juge en s'arrêtant, voulez-vous voir une séance du procès des communistes? Un procès très important ils sont près de deux cents accusés. Il y a de tout parmi eux, des ouvriers, mais surtout des professeurs, des écrivains, des étudiants.

Je n'avais trouve dans les jourbaux aucune allusion à cette affaire. De quoi sont-ils accusés ?

Ils ont fondé une association qui aurait inscrit dans ses statuts l'assas- sinat de l'empereur. Oh très grave La porte s'ouvre sur une sal}e analogue à celle de nos tribunaux de province. En face, sur l'estrade, «logeaient quatre juges en noir, coiffés., du même .casque de pom-* pier que les avocats. Deu» d'èçtre eux, impassibles, regardaient la fenêtre d'un air ennuyé les deux autres baissaient la tête. Les accruses étaient alignés sur des bancs, au pied du prétoire, entourés d'un cordon serré d'agents casqués, jugua laire au menton. On n'apercevait que leurs crânes laqués de noir et parfois un jeune profil à lunettes. Çà et là, quelques chignons féminins.

Dans les stalles réservées à la défense, un seul avocat adolescent suçait son pouce d'un air distrait parfois un vague sourire éclairait son visage. Je l'indiquai à mon voisin et, à voix basse

Ils n'ont que ce gamin pour les défendre ?

C'est eux qui ont refusé le-secours des avocats, sous prétexte qu'ils appartiennent à la classe bourgeoise. Us préfèrent plaider leur cause eux-, mémes. Voici ^justement leur chef qui parle en ce moment une véritable conférence elle dure depuis plusieurs jours. Il parle très bien, ma foi C'est un intellectuel, un ancien étudiant qui a été en Russie.

Mon magistrat contemplait l'orateur avec cette bénignité narquoise du chat qui laisse une souris courir entre ses pattes. Allait-il s'écrier: Oh très sympathique comme pour les assassins fascistes ?

Un garçon de vingt-cinq à trente ans, ce cief, dont j'apercevais en pleine lumière le masque tourmenté et le grand front renversé dans de longs cheveux qu'il secouait de temps à autre d'un air impatient. Sa voix était chantante, traversée de notes rauques. Il se taisait parfois, penchant ses lunettes d'écaille vers des notes parfois, au contraire, il lançait de véhémentes apostrophes, les bras croisés sur la poitrine ou tendus vers les spectateurs.

Ceux-ci, peu nombreux, guère plus d'une centaine, écoutaient, immobiles, avec une attention muette. Pas un geste, pas un frémissement do leurs traits. ne révélait leurs sentiments. Aux deux extrémités de chaque banc se tenaient des gardes aux yeux aigus. Et d'autres encore, debout, appuyés aux murs, guettaient l'assistance.

Dès que l'orateur se taisait, un pesant, un incroyable silence tombait sur la salle. On aurait entendu battre les cœurs. Je n'osais plus respirer. Nous sortîmes.

Le juge eut un petit rire

Ah les gaillards profitent de la liberté de parole qu'on leur laisse tour à tour sous prétexte de plaidoirie Ils usent de toutes les ressources de la procédure pour faire traîner le procès. Voilà plus d'un an qu'il dure et il ne sera pas terminé avant l'été.

Qu'est-ce qu'ils risquent, ces accusés ?

Oh les chefs risquent gros la mort, puisque la vie de l'empereur aerait, dit-on, menacée par leurs statuts. Quant aux autres, le fait d'appartenir à une association secrète et séditieuse les met sous le coup d'une condamnation de sept à dix ans de prison

ou, de travaux forcés. Oui, la peine est sévère. Mais il y a eu, il y a toujours une véritable épidémie de communisme dans notre jeunesse, et il faut à tout prix arrêter la contagion. En 1929 surtout, nous nous sommes trouvés en face d'une immense et dangereuse organisation. Ces jours-ci encore, on a découvert des groupements secrets dans plusieurs de nos grandes universités et jusque dans les écoles secondaires il a fallu mettre sous clef une centaine de jeunes gens, dont plusieurs appartiennent à nos meilleures familles. Figurez-vous que le propriétaire-directeur d'un certain théâtre prolétarien est vicomte Et nous avons dû arrêter le Gls du général Hayashi, glorieusement tombé près de Changhaï ces temps derniers. Encore ce jeune égaré déclara-t-il qu'aussitôt relâché il recommencera ses criminels agissements. Très drôle, n'est-ce pas? Le magistrat riait toujours, bienveillant et ironique.

(La suite d la quatrième page.) UNE CHASSE A RAMBOUILLET

Le président Lebrun regarde tirer M. de Gaiffier d'Hestroy

L'ACADÉMIE GONCOURT A FÊTÉ M. LUCIEN DESCAVES

De gauche à droite MM. Ajalbert, Pol Neveu, Rosny aine, Renard, Rosny jeune, Descaves, Hennique. Baudet et Chéran (Voir paye 2.)

L'ORGUE DES ONDES DU POSTE PARISIEN EST INAUGURE

En haut de gauche à droite, MM. Léon Meyer, Otto, Mistler. le maréchal Pétain et M. Guerrier.- En Jbai M. Louis Vierne à l'orgue (Voir page 30s

Le désarmement UNE IMPORTANTE CONFÉRENCE

AU QUAJ_D'ORSAY Sous la présidenee de M. Herriot, les miniatres de la Guerre, de la Marine, de l'Air et des Colonies ont mis au point, hier aprèsmidi, le texte du plan constructif français qui sera examiné demain par le conseil supérieur de la défense nationale

Le plan constructif français, qui sera déposé le mois prochain sur le bureau de la conférence du désarmement, continue à faire l'objet d'études importantes et approfondies. Après avoir été examiné, ces jours derniers, par le comité d'études du conseil supérieur de la défense nationale, ce projet a été mis au point hier aprèsmidi au cours d'une longue conférence qu'ont tenue, au Quai d'Orsay, sous la présidence de M. Edouard Herriot. les principaux ministres intéressés à la défense nationale, c'est-à-dire MM. Paul-Boncour, ministre de la Guerre; Leygues, ministre de la Marine; Painlevé, ministre de l'Air, et Albert Sarraut, ministre des Colonies.

La délibération ministérielle, commencée à 16 heures, ne s'est terminée qu'à 20 h. 30, c'est-à-dire que le texte du projet gouvernemental, qui peut avoir une si grande importance pour la sécurité et l'avenir du pays, a été encore passé en revue dans tous ses détails, tant au point de vue militaire qu'au point de vue de la politique internationale.

Comme on le sait, ce projet, qui comporte un maximum et un minimum, sera soumis demain matin au conseil supérieur de la défense nationale, qui se réunira à l'Elysée sous la présidence de M. Lebrun.

M. NORMAN DAVIS

RETARDE DE 24 HEURES SON DEPART POUR PARIS Londres, 26 oct. (d. Petit Parisien.) On déclare aujourd'hui que M. Norman Davis, qui devait partir demain pour Parie, prolongera de vingt-quatre heures son séjour à Londres.

Le délégué des Etats-Unis à la conférence du désarmement a déjà longuement discuté avec M. Macdonald, sir John Simon et M. Baldwin, les modalités d'application de la proposition Hoover sur les armements navals. Il ne semble pas qu'un accord soit intervenu, les représentants britanniques persistant à demander, conformément aux vues de l'Amirauté, qué le pourcentage de réduction soit appliqué au tonnage globaj et les Américains soutenait qu'il doit jouer dans chaque catégorie établie par l'accord navaï de Londres et entraîner sinsi une diminution numérique des unités de chaque groupe. On considère plutôt que la journée de demain sera occupé* a. l'examen des propositions reçues ce matin de Tokio par l'ambassadeur du Japon à Londres ce plan japonais intéresse, en effet, au plus haut point, M. Norman Davis, car le gouvernement de Washington est aussi préoccupé de maintenir sa supériorité navale par rapport au Japon que de réaliser rapidement dans la- pratique sa parité avec la Grande-Bretagne.

Aussi le représentant américain a-t-il eu dès aujourd'hui une longue conversation avec l'ambassadeur du Japon à Londres, M. Mataudeira, qui, par ailleurs, s'est rendu au Foreign Office où il s'est entretenu avec le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères. Il est vraisemblable que ces échanges de vues se poursuivront demain.

M. Herriot parle à l'Association de la presse anglo -américaine La sécurité de la France, a déclaré le président da Conseil, est la garantie de la liberté de certains autres Etats » «c Je veux la paix, a-t-il ajouté, mais non pas une paix d'illusions, une paix de

L'Association de la presse angloaméricaine de Paris a offert, hier matin, un déjeuner en l'honneur de M. Herriot, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères. A la fin de ce déjeuner, le président de l'association, M. Heinzen, souhaita la bienvenue au président du Conseil au nom de ses cent cinquante collègues qui vivent à Paris.

M. Herriot répondit en louant la liberté d'opinion et la liberté de la presse si chères aux journalistes anglo-américains.

Parlant de la sécurité à laquelle avait fait allusion le président de l'association, M. Herriot s'exprima en ces termes

Il est vrai que je suis très attaché à la sécurité de mon pays. C'est que la sécurité de la France est, suivant moi, la garantie de la liberté de certains autres Etats. Si nous n'étions pas prévoyants et réfléchis, un jour viendrait peut-être où Ton pourrait nous en faire reproche. Quand il s'agit en effet de la vie des peuples, les hommes politiques n'ont pas le droit de se tromper. Oui, je suis un démocrate et un pacifiste j'en ai donné les preuves en prenant des résolutions dures et pénibles. Aujaurd'bui plus Bue jamais, je considère que la réconciliation des peuples est le devoir essentiel que doit poursuivre tout homme politique qui a une influence dans le temps, présent. Je veux donc boration de !a paix. > •̃• Mais si -je suis -ministre des Affaires étrangères de temps en temps, je suis surtout un vieux maire. Je n'oublie jamais que, quand on veut faire un mariage et la paix est une sorte de mariage entre les peuples on demande leur consentement aux deux parties. Quand on a reçu des réponses affirmatives de part et d'autre, on pro- nonce l'union au nom de la loi. La France est profondément paciflque, vous le savez, et prête pour cette union. Certes, je veux la paix. Mais non pas une paix d'illusions. une paix de réalités. Pour moi. la paix est une œuvre de virilité, non de faiblesse, qui exige beaucoup de courage et de franchise, ce qui est peut-être plus difficile encore que la guerre. J'entends la construire non dans les nuages, mais sur un terrain solide, pour qu'elle soit habitable par tous les hommes. Après avoir proclamé son attachement à la grande idée de réconciliation humaine et souhaité aux peuples qu'ils soient soulagés du fardeau des armements, M. Herriot but à la bonne entente et à l'harmonie de la France avec les Etats-Unis et l'Angleterre, qui défendent les mêmes principes la liberté humaine, le droit et les institutions civiles, l'indépendance de la discussion et l'égalité des hommes entre eux.

Les interpellations

de MM. Marin et Franklin-Bouillon Nous avons, annoncé les deux nouvelles interpellations sur la politique extérieure déposées par MM. Louis Marin et Franklin-Bouillon.

D'après les renseignements recueillis en fin de journée,, la question de la discussion, en ce qui concerne la première, relative aux dettes américaines, se poserait vraisemblablement au début de la séance d'aujourd'hui, sans le moindre débat, par assis et levé. Et l'on peut présumer que la Chambre, qui, mardi, a décidé de donner là priorité aux interpellations agricoles, ne voudra pas se déjuger, à quarante-huit heures de distance.

Quant à l'interpellation FranklinBouillon, qui porte sur le problème du désarmement, elle serait appelée, réglementairement, en fin de séance. Le député de Selne-et-Olse Insistera pour la discussion avant le 3 novembre. Le président du Conseil fera observer que, à cette date du 3 novembre, doit avoir lieu simplement, à Genève, par M. Paul-Boncour, ministre de la Guerre, le dépôt annoncé du plan constructif français, et que lui-même sera à ce moment en Espagne. Il se rendra ensuite à Toulouse, d'où Il regagnera Paris avant de partir pour Genève. Il sera alors, le 8 novembre, à la disposition de la Chambre pour répondre à l'interpellation sur la question du désarmement.

Le prochain conseil de cabinet Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se réuniront en conseil de cabinet samedi, à 10 heures, au ministère des Affaires étrangères, sous la présidence de M. Herriot.

Le nouvel Etat mandchou nommera un consul général à Moscou

Mascou, 26 octobre (via Northern). Dï NOTES CORRESPONDANT PARTICULIER Il est officiel que le gouvernement soviétique a donné son assentiment à la nomination d'un consul général du nouvel Etat de Mandchourie à Moscou. On sait que l'U. R. S. S. avait déjà accepté la nomination de plusieurs consuls mandchouriens dans les provinces russes d'Extrême-Orient.

La présidence dea Etats-Unis LA CAMPAGNE

COMMENCE il GLISSER OU TERRAIN DES IDÉES SUR CELUI DES PERSONNES M. Norman Thomas, candidat socialiste, se met en lice avec les deux principaux concurrents et représente le candidat des victimes du chômage dans un pays qui a longtemps ignoré la misère New-York, 26 octobre.

DE NOTES CORRESPONDANT PARTICULIER Le gouverneur Roosevelt. candidat démocrate à la présidence des EtatsUnis, est rentré à New-York, achevant sa principale tournée électorale dans l'Ouest et le' Sud, ce qui lui a fait parcourir, en moins de six semaines, plus de 18.000 kilomètres. Sa campagne est une des plus intensives et des plus agressives qui aient jamais eu lieu. Il avait ce matin la voix rauque pour avoir trop discouru, mais paraissait en bonne forme; il se disait enchanté des résultats, sûr maintenant de sa victoire le 8 novembre et persuadé qu'il lui suffirait désormais de répondre aux attaques de M. Hoover pour conserver sur son adversaire l'avance acquise.

Dans deux ou trois jours, Il compte repartir pour une nouvelle tournée; cette fois sur la côte de l'Atlantique. Le président Hoover quittera Washington demain soir pour tenter un nouvel effort dans le Middle West, avant de venir prononcer à New-York le discours le plus important de sa campagne.

Les deux candidats sont devenus

Il. Franklin Eoouevelt serre la main d'un ouvrier an «tufs de sa campagne plus acerbes. Au début de la campagne, leur. propagande était sereine ils faisaient semblant de s'ignorer. Depuis quelques jours, ils se prennent à partie nommément et l'on se demande si les attaques brutales, mais encore polies, ne feront pas place, sous peu, aux bonnes vieilles injures des campagnes d'autrefois.

Pierre DENOYER

(La suite à la troisième page.)

POUR ET CONTRE Les surprises de la circulation deviennent effarantes. En pleine nuit, lundi soir, un camion a mis le feu à quatre maisons. C'est un vrai miracle que l'incendie n'ait pas fait de nombreuses victimes. Le camion incendiaire ayant préalablement culbuté le petit train .d'Arpajon, c'est aussi un vrai miracle que l'accident n'ait pas déterminé en même temps une catastrophe de chemin de fer.

Une enquête, maintenant, est ouverte, et la justice va s'efforcer d'établir, en cette triste affaire, toutes les responsabilités. Mais si rigoureusement que puisse être menée cette enquête, il apparaît déjà comme certain que la responsabilité des quatre maisons incendiées sera complète ment dégagée. Les quatre pauvres maisons de Longjumeau n'ont commis aucune imprudence. Leurs locataires, qui dormaient. ne sauraient être non plus mis en cause. Il doit être permis à Longjumeau de reposer la nuit dans un lit. II doit être permis aussi d'aller prendre un bock au café car, comme on le sait. les clients d'un petit café, à moitié détruit par les effets du camion détonnant et percutant, ont pu croire eux-mêmes que l'heure de leur dernière consommation était venue.

Les maisons de Longjumeau ne seront donc vraisemblablement pas traitées comme les victimes ordinaires de la route, qui se trouvent si souvent accusées par leurs agresseurs de s'être fait écraser exprès. Les experts et les contre-experts ne trouveront pas le moyen de formuler contre elles des griefs valables.

N'empêche que ces quatre maisons, situées à un carrefour insidieux, occupent, si l'on peut dire, une place fort dange- reuse. Elles courront encore bien des risques.

Les architectes, qui ont bâti tant de maisons le long des routes et le long des rues, n'avaient pu prévoir, évidemment, la circulation automobile.

Les malheurs sont fréquents si les incendies comme l'incendie de Longjumeau sont exceptionnels. Unp villa, dernièrement, a été bombardée par un autocar dans le Midi. Deux bonnes gens, récem- ment. ont reçu dans leur salle à manger la visite d'une voiture de transport. Un autobus, pris de vertige, est entré, il y a quelque temps, dans une crémerie. Il n'est plus seulement dangereux de cheminer sur la route. Il est également extrêmement périlleux de border la route. Ce qui fait que la situation des maisons devient bien difficSe. Les maisons sont tout de même bien obligées de rester où elles sont. Et tant qu'il y aura des villes et des villages, il faudra bien, vraisemblablement, qu'il y ait des maisons le long des rues et le long des chemins.

Alors, que faire, si l'on n'arrive pas à mettre un peu d'ordre dans la circulation de la route ?

Faudra-t-il mettre des pare-chocs à toutes les maisons ? Faudra-t-il blinder et cuirasser toutes les façades?

Maurice PRAZ.

A Andrésy, la nuit,

dans sa chambre

un repris de justice

tombe sous les balles d'assassins mystérieux Toutes les constatations concordent pour attribuer ce drame à la vengeance

Joseph Casas

Le drame qui s'est déroulé l'autre nuit près d'Andrésy évoque, par ses circonstances, les sanglants règlements de comptes entre gangsters, tels que nous les décrivent les romans et les films policiers d'outre-Atlantique. Le cadre de cette brutale et tragique agression, c'est le lieu pittoresque assez improprement baptisé île Peygrant qui se trouve, sur la rive droite du fleuve, devant Andrésy, et qu'une étroite bande de terre rattache au lieudit la Croix-d'Achères.

Là, parmi quelques guinguettes assez pimpantes, l'hôtel-restaurant du « père Louis » abritait, depuis avant-hier, un habitué de la maison, Joseph-François Casas, né le 4 octobre 1902 à Perpignan, ayant demeuré à Paris, 15, rue LallyTollendal.

Casas était arrivé le soir, vers 18 h. 30. Il dîna avec ses hôtes. Son repas terminé, il gagna la chambre qui lui était réservée dans un pavillon annexe du restaurant. Ce pavillon est un rez-de-chaussée en bois situé à une dizaine de mètres.

Vers 11 heures du soir, la femme du propriétaire, entendit plusieurs détonations, en même temps que les aboiements de son chien.

Elle réveilla aussitôt son mari qui dormait profondément. Avec lui, elle se rendit dans la chambre de Casas, d'où semblaient provenir les détonations.

L'homme était coucha, Sa lampe était encore allumée. Il était blessé très grièvement, si grièvement même qu'aux questions que lui posa son hôte Il ne put que répondre ces deux mots, et à deux reprises. e Ma femme. ma femme. Il s'évanouit ensuite. Pendant qu'on allait réveiller le passeur et que celui-ci allait chercher les

La mère- et le père Louis

gendarmes, Casas expira. Il avait été frappé par cinq projectiles qui, comme l'autopsie devait le révéler plus tard, avaient été tirés horizontalement, à bout portant, alors que Casas se trouvait debout sur le seuil de sa porte. Une auto suspecte

Concurremment avec la gendarmerie, la première brigade mobile, dès qu'elle fut avisée, procéda à une minutieuse enquête.

Celle-ci permit d'établir qu'une auto suspecte avait été aperçue non loin du restaurant, sur la route de la Croixd'Achères. Or il est vraisemblable que le meurtre a été commis par des gens venus en auto. Ceux-ci ont pu s'approcher de la maison sans encombre, étant donné l'heure tardive à laquelle ils opéraient et le vent qui, cette nuit-là, soufflait en tempête.

Comme ils devaient connaître les lieux, ils se dirigèrent sans hésiter vers le pavillon où logeait Casas. L'ayant appelé, celui-ci ouvrit sa porte. Il tomba aussitôt sous leurs «balles. (La suite à la troisième page.)

UN BAPTÊME CHAMPENOIS

Oa a célébré, hier après-midi, en l'église de la Madeleine, un baptême dont tous les invités avaient revêtu le costume traditionnel champenois. Sur les marches de l'église, les lèvres du bébé furent imbibées de quelques gouttes de champagne.

COMMENI M. OALAOIER ENVISA6E DE REMÉDIER LA SITUATION DÉFICITAIRE DES CHEMINS DE FER II suggère le principe d'une fusion de toutes les compagnies en une seule dans laquelle se trouveraient les Chemins de fer de l'Etat et ceux d'Alsace et de Lorraine pour former un réseau français unique

Le ministre des Travaux publics a fait part de ses projets à la commission parlementaire La commission des travaux publics de la Chambre a tenu hier une importapte séance au cours de laquelle M. Daladier, ministre des Travaux publics,- a fait un long exposé sur le problème des chemins de fer.

A l'issue de la réunion, le communiqué suivant a été remis à-la presse La commission des travaux publics de la Chambre s'est réunie -hier aprèsmidi pour entendre M. Edouard Daladier, ministre des Travaux publics, sur le problème des chemins de fer.

Au cours de son exposé M. Daladier a dressé un bilan objectif de l'exploitation financière des grands réseaux depuis la guerre. Il a marqué le caractère pour ainsi dire chronique du déficit qui, en 10 ans, aura atteint 15 mtlliards dont plua de 9 pour les seules années 1930, 1931 et 1932 et l'inquiétante progression depuis 3 ans de ce déficit dont la charge retombe sur le budget 1 milliard 800 millions de défleit en 1930; 3 milliards 100 millions en 1931; 4 milliards 400 millions en 1932.

Après avoir examiné les divers éléments du problème ferroviaire (charges publiques des réseaux, dépenses de personnel, tarifs voyageurs, progression des charges d'emprunts, influence de-la crise économique et de la concurrence automobile sur le trafic des chemins de fer), M. Daladier a montré le caractère anti-économique et l'insufisance des solutions envisagées jusqu'ici et en particulier d'une augmentation des tarifs.

Estimant que l'on ne saurait, dans les circonstances présentes, demander des sacrifices aux usagers, aux contribuables ou au personnel sans avoir d'abord épuisé toutes les possibilités d'économies, M. Daladier a fait connaître à la commission qu'il était intervenu auprès des réseaux pour leur suggérer une réorganisation profonde de leur exploitation fondée sur le principe d'une fusion de toutes les compagnies en une seule dans laquelle se fondraient également les Chemins de fer de l'Etat et ceux d'Alsace et de Lorraine afin de former un réseau français unique. Ipsistant sur le fait qu'en proposant cette mesure de réorganisation il s'est placi non sur le terrain de la doctrine, mais bien au point de vue facilités d'exploitation et des économies qui résulteraient de la fusion des conseils d'admiment que les réseaux, invités par deux fois à réaliser cette fusion, n'aient pas répondu favorablement à l'appel du gouvernement et qu'ils persistent à réclamer l'application de solutions qui entraîneraient des sacrifices considérables pour le budget de l'Etat, les usagers et le personnel.

Le ministre des Travaux publics a ensuite analysé dans ses grandes lignes le plan de redressement qu'il envisage. Il sera d'ailleurs entendu à nouveau à ce sujet par la commission.

(La suite à la deuxième page.)

UN ENTRETtEN

AVEC EMIL LUDWIG par Claude BLANCHARD.

Allemand d'origine et Suiue de nationalité, le grand écrivain, dont la plume a su se plier avec un égal bonheur aux exigences de l'Histoire et à celles du journalisme. donnera ce soir une importante conférence à la salle Pleyel

M. Emil Ludwig

A chaque époque,. le monde produit des hommes qui, s'élevant au-dessus des préjugés de races, des querelles de peuples, de l'esprit de caste, atteignent cette sérénité de la pensée par'laquelle, plus que par la passion, on bâtit les choses durables. Dans notre temps troublé, voué aux discordes, leur présence se révèle avec un relief singulier. Au milieu du brouhaha international où chaque nation parle trop souvent pour s'entendre elle-même, n'écoutant les autres que d'une oreille distraite, la voix de ces hommes s'impose à l'attention par leur autorité, leur détachement des contingences, la calme raison qui dicte leurs paroles.

Ainsi m'est apparu dans sa personne et dans son œuvre Emil Ludwig. Grand journaliste. historien, .mémorialiste, il exerce ses puissantes facultés d'analyse I non seulement dans l'étude des grandes figures du passé, dans ses biographies fameuses de Napoléon, de Gcethe. de Bismarck, mais encore chez les personnalités les plus en vue de notre temps. savants, hommes d'Etat, artistes, dont il est écouté et sur lesquels il a publié un ouvrage de premier plan.

Emil Ludwig est à Paris où il est venu pour prononcer aujourd'hui même une importante conférence dans laquelle ü


exprimera quelques-unes de ses idées sur la politique mondiale et les considérations que lui inspire sa 'connaissance profonde des sociétés et des hommes.

Allemand d'origine, Suisse de nationalité, pacifiste convaincu. Emil Ludwig tire de sa personnalité même le droit de parler librement devant un public français et d'en attendre le plus chaleureux accueil.

Nul homme n'est plus représentatif physiquement de ses facultés, de ses croyances et de ses écrits. Dans cette maison amie où je viens de le rencontrer, je regarde, dans l'éclairage atténué d'une fenêtre, ce visage largement modelé. Le front haut. le nez court et rond, le menton lourd et carré qui donne une forte assise à ses joues glabres, les yeux sombres qui, pour atténuer leur ardeur, se cachent quelquefois derrière les paupières tombantes et n'apparaissent que comme deux larges virgules appuyées, sont extraordinairement intenses. Le corps massif affecte cependant des attitudes modestes, presque hésitantes. On le croirait timide.

Il ne cherche pas à plaire, mais il plaît par sa simplicité, par ce qu'on devine d'un solide caractère, qui imprime de temps en temps un trait sur son front.

« L'idéalisme productif est tout pour moi écrit-il dans ¡'avant-propos de son dernier livre le Monde tel que je l'ai vu. et qui n'est autre que le récit de sa vie. Cet homme-là devait admirer Aristide Briand.

En parlant lentement, d'une façon appuyée, qui complète admirablement le poids. de sa silhouette, il me raconte comment- il fit sa connaissance. En septembre 1930, M. Briand venait de déclarer à Genève, dans un discours sur la paix Tant que je serai au gouvernement. la France n'aura pas la guerre. Ce même jour, des amis, réunis par.Emil Ludwig à déjeuner, critiquèrent ce discours et cette phrase restée célèbre. Sans plus attendre, l'hôte, abandonnant ses invités, demanda par téléphone au rédacteur en chef d'un journal genevois s'il pouvait disposer d'une petite place dans ses colonnes afin de lui permettre de proclamer publiquement son estime pour celui qui avait prononcé ces paroles.

Quand M. Briand eut pris connaissance de l'article, il demanda à connaître son auteur.

C'est ainsi que dans un livre que M. Ludwig prépare sous ce titre D'après nature, et qui contiendra des études sur les hommes influents qu'il a connus Masaryk. Mussolini, Venizelos, Kemal pacha, Nansen, Staline, Rathenau, etc., figurera un portrait de M. Briand. écrit d après nature.

Neuf hommes d'Etat composeront la matière de cet ouvrage. Le dixième personnage sera le savant américain Edison. Pourquoi Edison ? demandai-je à mon interlocuteur.

Parce que Edison, me répondit-il, est à mon avis, de tous les hommes que j'ai rencontrés dans le monde, en tous pays, celui qui m'a le plus frappé par la force de sa personnalité et son admirable inteiligence.

A ce propos, en venant brusquement à un de ses sujets favoris. M. Ludwig s'étonne.

Des hommes Des chefs Le monde n'en manque pas. Mais il est malgré tout curieux de constater que certains pays qui en furent le plus riche en sont aujourd'hui dépourvus. J'ai demandé récemment à dix journalistes anglais, appartenant aux trois partis, qui étaient venus me voir, de me nommer un seul leader politique digne de

la grande tradition britannique. Tous furent obligés d'avouer qu'ils n'en voyaient point. Cette constatation m'a produit une grande impression. Elle m'a montré, une fois de plus, l'absence d'hommes constructifs dans les pays les plus classiquement démocrates.

En ce qui «encerne sa conférence, M. '-Ètoil Ludwig ne veut pas en déflorer -lemjet à l'avance. Cependant, il déclare Il y a deux choses qu'il ne faut pas attendre de moi. Un réquisitoire contre les Soviets et ce que je pense de l'attitude de l'Allemagne. Sur ce dernier point, je peux cependant vous confier cette réflexion dont M. Balfour me faisait part il y a cinq ans. « L'avenir de l'Europe, disait-il, dépend du développement intérieur du peuple allemand. » Cela me semble toujours vrai, maix hélas l cette époque nous avions encore quelque espérance

A ces mots, la physionomie d'Emil Ludwîg semble se refermer sur des pensées amères.

M. R. Renoult parlera dimanche à Orléans

Le garde des Sceaux a reçu hier matin une délégation des parlementaires du département du Loiret, composée de MM. Donon et Henri Roy, sénateurs; Chevrier, Dezarnaulds. Frot et Zay, députés, qui venait lui offrir la présidence du banquet qui doit avoir lieu dimanche prochain, 30 octobre, à Orléans, pour fêter le résultat des élections législatives des 1" et 8 mai, et des élections sénatoriales du 16 octobre dans le département du Loiret.

M. René Renoult a accepté l'offre qui lui était faits il prononcera à cette •fieasion un discours politique.

OBSEQUES DE M. MOUREAUX En l'église Saint-François-de-Sales ont été célébrées hier matin les obsèques de M. Marcel Moureaux. consul de France, tous-chef de section au service français de la S. D. N.

Le président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, était représenté par M. Alphand, directeur de son cabinet. Dans l'assistance on remarquait MMt de Fouquières, directeur du protocole J. Rivière, sous-chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères Massigli, ministre plénipotentiaire, délégué de la France à la Société des nations Pierre Douleet. de Saint-Quentin. directeur au ministère des Afinires étrangères.

L'inhumation a eu lieu au cimetière du, Père-Lachaise.

2L F'euilleton du Petit Parisien, L'ÉTOILE, i grand roman Inédit I RICHARD PREMIERE PARTIE

UN FILS PRODIGUE

X '(suite)

Fatalité

Je comprenais. oui. vaguement. Elle m'a dit que j'étais sous l'influence du solstice d'hiver ce qui doit être, puisque je suis né en janvier. Que ma maison était la maison du douzième signe: Que l'amour-roi me couronne- rait dans cette maison entre le premier jour de l'hiver et la Nativité, c'est-a- dire. vraisemblablement, au cours d'un paroles, et Christiane le regardait avec surprise. Je ne te croyais pas si versé dans les sciences occultes dit-elle, avec un peu d'ironie. J'avoue, quant à moi, n'avoir rien saisi de bien net dans tout ce charabia.

D'ailleurs, quelle importance ça a-t-il pour toi, Christiane ? dit-il.

Copyright by Gaston-Ch. Richard 1932. Traduction et reproduction interdites en

!'Académie Goacourt

a fêté dans un déjeuner

la rentrée de M. ^Lucien Descaves Elle a fêté en même temps M. Edouard Renard, préfet de la Seine, qui fit acheter par la ville de Paris le grenier » des Concourt

Dans ce restaurant de la place GailIon qu'ils ont rendu célèbre en s'y réunissant chaque année, au début de décembre, pour y décerner le prix Goncourt, les « Dix » se sont retrouvés, exceptionnellement, hier, à déjeuner. Ils y fêtaient un événement heureux la rentrée de M. Lucien Descaves. Les Dix n'étaient plus que neuf depuis 1913, en effet, car l'auteur de Sous-Off3, ayant présenté en vain à ce moment la candidature de Courteline, qui ne devait être élu que beaucoup plus tard, n'avait plus, depuis lors, assisté aux déjeuners de l'académie. Sur les instances de Roland Dorgeîès. il avait accepté de revenir prendre sa place au repas confraternel, qui comportait notamment hier des timbales de langouste et un faisan strasbourgeois arrosé de blanc-de-blanc et, exceptionnellement, de champagne. Raoul Ponchon, un peu souffrant, n'était pas venu mais tous les autres académiciens étaient là. ainsi que M. Edouard Renard, préfet de la Seine, auquel les Dix doivent une reconnaissance particulière puisque, grâce à son intervention, la Ville de Paris vient d'acheter, pour la mette à leur disposition, la maison des Goncourt. Répondant aux paroles de bienvenue qui lui étaient adressées, le préfet de la Seine prononça une charmante allocution dans laquelle il rappela l'affection qui, depuis de longues années, l'unissait à Lucien Descaves. Puis il raconta en ces termes dans quelles circonstances il avait été amené à s'occuper si utilement du « grenier deys Goncourt:

Je Ils dans fes Nouvelles littéraires l'article où Descaves indiquait que la maison des Goncourt avait été vendue. Je me précipite chez lui c En êtes-vous sûr ? Non, pas trop, me dit-il. Ma voiture est en bas. Partons. » Et Descaves passa outre aux protestations du médecin qui lui rappelait le mauvais souvenir d'une côte brisée tout récemment. Bah tant pis Nous partîmes voir M. Ligé, Nous visitâmes la maison. J'entrai dans le grenier célèbre le cœur me battait un peu, ma pensée le revoyait tel qu'il était au temps de sa splendeur, et je peuplais sa solitude de figures aimées Alphonse Daudet, Emile Zola.

J'entrai chapeau bas dans la chambre où mourut J. de Goncourt.

M. Ligé promet de vendre. Transports d'allégresse. Puis quelques jours se passent. Descaves me téléphone. Tout est rompu. Je suis tenace. Je reviens à la charge. M. Lige se laisse convaincre sur promesse de lui laisser sa vie durant habiter la maison dont Il a pris tant de soins. Et l'acquisition fut votée par le conseil municipal à l'unanimité.

Voilà toute l'histoire dans sa simplicité et, comme tous les jolis contes, elle se termine bien.

Vous serez enfin chez vous, messieurs, et, si vous voulez bien m'aider, peut-être pourrait-on constituer à la maison qui sera désormais la vôtre un musée en l'honneur des deux frères qui ont eu sur le mouvement artistique et littéraire une Influence que, devant des hommes comme vous, je n'aurai pas l'outrecuidance d'analyser. Messieurs, je bois à la prospérité de l'académie Goncourt, à vous tous qui en perpétuez le rayonnement.

Puis on commença, après avoir fêté avec joie le retour de Lucien Descaves, à discuter les mérites de quelques romans récemment parus et dont on reparlera sans aucun doute pour le prochain prix Goncourt. R. N.

M. Herriot assistera le 9 novembre à l'assemblée générale

du Comité national économique Le bureau du comité national économique a eu une entrevue avec le présiLe président du Conseil a accepté lieu le 9 novembre.

Des malfaiteurs éventrent les cotres-forts des bureaux de la gare de la Chapelle-Triage Il. n'emportent que 800 franc* Un audacieux cambriolage a été commis, l'autre nuit, dans les bureaux de la petite vitesse de la gare de la Cha- pelle-Triage, avenue du Président-Wilson, à Saint-Denis. Des malfaiteurs, pénétrant par un jardin, ont découpé deux coffres-forts dans lesquels ils n'ont d'ailleurs trouvé qu'une somme de 800 francs.

C'est vers 5 h. 40 que M. Fourquier, chef d'équipe de nettoyage, en entrant dans les bureaux de la petite vitesse, constata que des inconnus s'y étaient introduits. Les tiroirs de certains meubles étaient bouleversés. Un poinçon tordu demeurait abandonné sur une table. Au fond, dans deux petites salles, servant de guichets vers l'extérieur, deux coffres-forts, d'un modèle assez ancien, avaient été découpés tout autour des serrures. Eventrés, ils avaient livré leur contenu, numéraire et matériel de bureau.

M. Catoire, chef de gare, qui habite au-dessus des bureaux fut immédiatement prévenu par M. Fourquier. Son étonnement fut grand d'apprendre le cambriolage, car il n'avait entendu aucun bruit suspect au cours de la nuit. M. Lalo, commissaire de ta brigade mobile, ne tardait pas à survenir. Son enquête lui révéla que les cambrioleurs, sans doute mal renseignés par un complice, et croyant que le montant d'une paye se trouvait dans les coffres-forts, étaient entrés dans la gare, vraisemblablement par les voies. Puis, empruntant un couloir qui longe la papeterie Assedat, voisine des bureaux de la petite vitesse, ils avaient réussi, à l'aide de deux échelles, à passer dans le jardin de M. Catoire. Là, ils avaient enlevé les lames d'aération d'une fenêtre, ouvert celle-ci. Une fois dans les bureaux, ils avaient pu opérer en toute quiétude. Une piste intéressante est suivie par M. Lalo.

Elle le regarda, profondément, puis dit

Aucune, évidemment, Merry. Un silence pesa entre eux..

Peut-être serait-il temps de repartir, reprit la jeune fille. La route n'est pas longue, mais il ne sera pas bien facile, sur sa chaussée étroite, de doubler cette caravane de romanichels. Je prendrai le volant, si tu le veux, dit-il.

Comme il te plaira.

Ils se turent. Merry sortit la voiture dans la cour, la rangea, prête à partir. Puis ils regagnèrent l'auberge et là, ils virent Violaine qui, assise devant Sandra, se faisait faire les tarots dans un coin du jardin.

• Elle était sérieuse et attentive. La Vieille femme, enfin, rangea ses c lames et prit ce que la jeune fille lui tendait.

Toi aussi ? dit Christiane. Tu consultes le destin.

Oui fit Violaine. Tout me sourira amour, fortune, bonheur. Une existence de soie et de velours, mais ça n'est pas encore demain que le beau jeune homme qui doit me faire triompher me sauvera la vie, ce qui me permettra de tomber dans ses bras et de suivre ainsi la ligne de ma destinée. Elle riait, de tout son clair visage. Mais pourquoi dis-tu c Toi aussi? » fit-elle tout à coup en s'adressant à Christiane.

Parce que j'ai trouvé Merry se faisant lire dans la main par une zingara, qui lui prédisait le triomphe de son amour, lequel sera couronne roi. Oui ? Chouette fit Violaine, avec | te plus eomique accent gavroche qu'elle | put prendre. En maintenant, remon- i tona en tuture et filons. Voilà la troupe des pouilleux qui se reforme. Autant'

La situation budgétaire des chemins de fer

L'EXPOSÉ DE M. DALADIER Au communiqué que nous publions par ailleurs, nous pouvons ajouter quelques renseignements puisés aux meilleures sources.

L'exposé de M. Daladier a été très clair, très complet, très méthodique. Le ministre a traité la question d'un point de vue historique et critique se bornant à indiquer les grandes lignes du plan général qui se trouvera précisé dans tous ses détails par le texte du projet de loi dont il fera part à la commission après examen en conseil des ministres. Il a fait une critique sévère des conventions de 1921, qu'il juge condamnées par l'expérience.

Le déficit de 4 milliards 400 millions pour 1932 se décompose comme suït déficit permanent, 2 milliards 400 millions environ déficit dû la crise, environ 2 milliards. Il est à remarquer que sur les treize années d'après guerre, onze ont été déficitaires les deux années où il y a eu bénéfice étaient des années d'inflation (augmentation du trafic, à cause notamment du grand nombre de touristes étrangers).

Après avoir analysé minutieusement les causes du déflcit, M. Daladier a mis les commissaires au courant des pourparlers qu'il avait eus avec les compagnies.

Il leur a proposé une fusion technique. Mais il résulte des notes échangées que les compagnies ont, en somme, répondu par une fin de non recevoir. Jusqu'à présent, elles s'en étaient tenues au maintien Intangible des conventions de 1921. Maintenant, dans leurs contre-propositions, elles acceptent bien une modification des conventions de 1921, toutefois, dans le sens de leur avantage elles veulent qu'on les soulage de leurs frais anormaux, de leurs charges financières, qu'on leur donne la permission d'augmenter les tarifs, etc.

Pourtant, M. Daladier attend de ta fusion de très sensibles économies l'unification des services de direction entraînerait des suppressions d'emplois dans le haut personnel directorial des différents réseaux. La fusion se ferait, d'ailleurs, sous un contrôle sévère de l'Etat suppression des filiales, etc. En outre, le ministre envisage une coordination générale de tous les transports ferroviaires, routiers, fluviaux, aériens.

CONDITIONS ET CONSEQUENCES DE LA FUSION PROJETÉE Plusieurs questions ont été posées par MM. Clerc, Métayer, Midol, Moch, Malet. Ces questions ont porté surtout sur les conditions et les conséquences de la fusion.

La fusion opérée, comment se ferait l'exploitation?..

Sera-ce la régie intéressée ? Dans ces conditions, on reviendrait au régime des conventions de 1884: le concessionnaire touche des dividendes s'il réalise des bénéfices. Cette solution semble avoir les préférences de M. Malet.

Sera-ce, si l'on peut dire, la c régle désintéressée x, c'est-à-dire le régime actuel découlant des conventions de on prélève des bénéfices alors que l'exploitation est déficItaire ? ;̃ Sera-ce la régie directe, c'est-à-dire l'exploitation par l'Etat, ce qui serait, &&̃ "yéiix de M. Malet, l'aggravation de la méthode précédente ?

M. Jules Moch, de son côté, a interrogé le ministre sur les conséquences financières pour l'Etat de la vaste opération projetée. C'est sur ce point que M. Daladier fournira des renseignements lors de sa prochaine audition.

Quant au communiste Midol, il s'est borné à demander des apaisements au sujet des salaires des cheminots. LES QUESTIONS RUSSES La commission des affaires étrangères a entendu un exposé de M. Blacque-Belair sur un voyage qu'il a fait en Russie. Un échange de vues a eu lieu à la suite de cet exposé.

La commission a décidé de renvoyer à sa sous-commission des affaires russes les questions que l'exposé de M. Blacque-Belair a particulièrement mises en lumière.

La réglementation da professorat libre d'éducation physique

La commission de l'enseignement à la Chambre a entendu hier M. Marcombes, sous-secrétaire d'Etat à l'Education physique, sur la réglementation du professorat libre d'éducation physique. Le ministre a montré l'utilité d'instituer un régime où des garanties seraient données aux droits légitimes des professeurs en exercice.

La commission a nommé M. L'Hêvéder rapporteur de ce projet.

Le ministre a également demandé à la commission son avis sur la création d'une école normale supérieure d'éducation physique, destinée à former des maîtres d'éducation physique de l'enseignement public. L'institution de cette école, de l'avis même du ministre, ne comporterait l'ouverture d'aucun crédit nouveau un simple décret transformant l'école de perfectionnement existant actuellement, qui fait double emploi avec l'institut régional de Paris, suffirait à la création de cet établissement.

vaudrait les éviter avant le tournant dangereux, là-bas

Merry, l'instant d'après, Installé au volant actionnait le démarreur. Déjà quelques roulottes étalent égaillées sur la route et le reste suivait dans la plus pittoresque des pagailles.

L'auto croisa ,un groupe de trois femmes, marchant ensemble, à pas longs et souples. C'étaient Sandra, Zucca et Margit.

La zingara, au passage de Merry, salua en levant son beau bras nu, tout bronzé, et eut un sourire.

Elle avait accepté son destin. Merry aussi.

Et Christiane, dont une lueur d'espérance amoureuse avait un instant illuminé la jeune vie, se courbait sous le sien.

XI

Vers l'amour

Les semaines passèrent, lentes, lourdes, pendant quatre mois.

Merry usait son temps à chasser, à pêcher, à faire à cheval ou en auto, de longues promenades solitaires. Son humeur, naguère encore si courtoise et si gaie, était devenue sombre, et sa parole, parfois, prenait un ton sec et cassant. Le plus souvent, il demeurait replié sur lui-même songeant obstinément à des choses dont il ne parlait jamais.

Margit ne lui donnait pas signe d'existence, ne lui écrivait pas, bien qu'elle sût parfaitement où il était. Elle connaissait tout de sa vie. Il ne lui en avait rien caché, et c'est pourquoi, le rencontrant, à Champagnolle, non loin de Jullegaard. elle ne lui avait pas demandé comment et pourquoi Il se trouvait là.

Durant les premiers jours, .avait

La commission des finances examine les budgets

des Régions libérées

et de l'Agriculture

La commission des finances de la Chambre a continué hier après-midi l'examen du budget, conformément aux décisions prises dans sa séance d'avanthier au sujet des indemnités. Procédant à l'étude détaillée des indemnités dans chaque budget, elle se réserve soit d'en supprimer certaines estimées injustifiées, soit d'en réduire certaines autres. Elle a reçu, sur sa demande, communication du total des crédits de personnel extérieurs et supplémentaires aux traitements proprement dits. Ce total serait de 3.400 millions, y compris les indemnités pour charges de famille (environ 450 millions).

M. Lassalle, rapporteur du budget des Régions libérée», a indiqué ensuite l'état ajcify' de ce ministère et constaté que les compressions de dépenses s'élèvent à la somme de 18.639.000 francs. M. Lassalle a constaté que les lois récemment votées ont imposé de nouveaux travaux à cette administration, et il a montré au gouvernement la nécessité de reclasser dans les autres ministères le personnel en surnombre des régions libérées.

La commission a décidé, sur la proposition de MM. Lamoureux et Ernest Lafont, de ne voter le budget des Régions libérées que pour une période de six mois, tout en faisant pour ces six mois les abattements décidés pour toutes les administrations publiques, et d'inviter le gouvernement, comme voie de conséquence, à présenter des propositions de reclassement des fonctionnaires des régions libérées en surnombre. Elle a supprimé les chapitres 9 et 11.

M. Jaubert a fait ensuite une étude de l'Agriculture, dont il est rapporteur, et il a donné des précisions sur les crédits accordés pour 1931 et 1932, ainsi que sur l'état du personnel et les indemnités octroyées aux fonctionnaires.

La commission a ensuite procédé à l'examen des chapitres dont elle a réservé le chapitre V et le chapitre 6. Elle a ensuite adopté plusieurs chapitres.

LE CHOMAGE DANS LES PORTS Une délégation de la Fédération nationale des ports et docks de France a été reçue, hier matin, au ministère de la Marine marchande.

Présentée par M. Henri Tasso, député des Bouches-du-Rhône, elle a demandé que le gouvernement mette un terme à la politique des contingentements, plus particulièrement en ce qui concerne les blés, céréales, charbons et bois, car elle paralyse l'activité de la flotte de commerce et aggrave le chômage dans les ports.

M. Léon Meyer a promis de se faire l'interprète des vœux présentés auprès du gouvernement.

L'examen du projet d'amnistie La commission de législation civile de la chambre a conclu à l'adoption du projet du gouvernement sur l'amnistie avec les additions suivantes L'amnistie sera étendue 10 à tous les délits et contraventions prévus par la loi sur la presse du 29 juillet 1881, à l'exception des outrages aux bonnes mœurs, et par la loi du 28 juillet 1894; 2° à tous les faits ayant donné lieu ou pouvant donner lieu contre des fonctionnaires, agents, employés, ouvriers des services publics ou concédés à des peines disciplinaires, à l'exception des faits contraires à la probité et à l'hon- neur. La réintégration aura lieu de plein droit.

MM. Rucklin et Camille Planche ont fait adopter un amendement étendant le bénéfice de l'amnistie aux avocats et officiels ministériels frappés s disçipUnairement. en exceptant toutefois les faits ayant donné lieu à des sanctions disciplinaires pour -manquement- à la probité et à l'honneur.

M. TARDIEU A PRESIDE HIER UNE REUNION DES DÉPUTÉS DU CENTRE REPUBLICAIN M. André Tardieu est venu hier à la Chambre où il a présidé aux séances des députés appartenant au centre républicain. Un échange de vues a eu lieu entre MM. Louis Rollin, Marcel Héraud, etc., sur la situation économique, budgétaire et extérieure.

LEGION D'HONNEUR MARINE

(Mutilés de guerre à 100 %)

Clvevaliers MM. Fauvre, second maître fusiller Lévêque, matelot sans spécialité Don Pétrignani, matelot canonnier Joseph Gaultier, matelot fusilier.

AGRICULTURE

Chevalier M. Bernès, agriculteur à Barran (Gers).

Informations politiques »» La commission de l'enseignement à la Chambre a adopté A une grosae majorité le rapport de MM. Maurice Robert et Perrin sur des propositions de loi tendant à transformer les écoles rurales spéciales en écoles mixtes à une ou deux classes et tendant à rendre la fréquentation scolaire et la scolarité obligatoires.

La commission sénatoriale de législation a adopté les conclusions du rapport de M. Calmel sur la proposition de loi de M. Louis Martin attribuant compétence aux tribunaux criminels en matière de bigamie.

**̃*» La commission de l'agriculture à la Chambre a examiné les mesures susceptibles de remédier à la crise agricole en ce qui concerne le blé et la bétail. Elle a donné mandat son président, M. Coirpère-Morel, d'intervenir, le cas échéant, dans la discussion des interpellations en cours pour demander que des mesures Immédiates soient prises, et l'a chargé d'Insister auprès du gouvernement pour obtenir le vote rapide par le Sénat des propositions de loi sur la revision des baux à ferme, sur les calamités atmosphériques et sur la tuberculose bovine.

attendu avec patience, certain qu'elle lui donnerait de ses nouvelles, mais les jours passaient et la lettre tant atten- due ne venait pas apaiser ses appréhen- sions et fortifier son espérance et son amour tout à la fois.

Il se remémorait les paroles prononcées par Margit, en présence de Christiane. La grande maison, c'était leur hôtel de l'avenue Henri-Martin. Elle lui avait dit d'y revenir entre le premier jour de l'hiver 21 décembre et la Nativité, c'est-à-dire la Fête de Noël. Pourquoi si tard ? Où était-elle ? Où sa maudite tribu, inexplicablement retrouvée, pour lui l'emmenait-elle ? Il se rongeait d'impatience, à attendre. Un soir l'automne était venu et les vendanges s'achevaient Merry, mélancoliquement accoudé à la balustrade de la terrasee qui donnait sur le splendide panorama du Mont-de-Jullegaard et de la chute de la Clouthe, regardait le merveilleux paysage, qui vu de haut, et dominé par la masse du géant au front couronné de neiges éternelles, semblait un immense plan en relief, ordonné et conçu par la fantaisie créatrice d'un grand artiste. La vallée, en sonthalwegg, laissait serpenter la rivière dont la grande chute, tombant de trois cents pieds de haut vaporisait dans l'air une brume fine. Sur ce fond vert et doré, tout le long de la rivière, les maisons s'étageaient autour de deux ponts de pierre, aux arches hautes, aux piliers trapus, défendus l'un et l'autre en amont par une estaeade, destinée à diviser les eaux, à s'opposer à leur puissance dévastatrice, lors de la fonte des neiges, à briser l'élan des glaçons, lancés comme des béliers, parfois, à 1 assaut des piles.

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'Association des anciens volontaires tchécoslùvaquea dans l'armée française. Chambre des députés, séance A 15 heures (interpellations sur la crise agricole.) Inauguration par le Président de la République de la 3* Maison des élèves de l'Ecole centrale des arts et manufactures, 14 h., 5, rue de Citeaux.

Réunions d'anciens combattants 4e hussards, 31 h., 4. rue des Petits-Champs. 2fr et B.C.P., 21 h., 30, boulevard Montmartre. 150» et 350 R. I., 21 h.. 4, rue Saint-Denis.

Béunions Cercle Fustel de Coulanges, 17 h., 28, rue Serpente. Club du Faubourg, 20 h. 30, 8, rue Danton.

Concerts Au profit de l'CEuvre de la vie au grand air pour l'enfance malheureuse, 14 h., 37, avenue des Champs-Elysées. Orchestre du jardin du Luxembourg (musiciens chômeurs, 21 h., 24, rue SaintVictor.

Banquet% Parti radical socialiste du III* arrondissement, présidé par M. A. Chautemps. 20 h., boulevard du Temple, Ecrivains ardennais, 20 h., hôtel Lutétia. Gardiens de phare, 20 heures. Matinée des Amis de l'enfance coopérative, 14 h. 30, Maison de la Mutualité. Séance Inaugurale de l'Ecole de haut enseignement ménager. 16 h., 2, rue Clotilde.

Conne. à Longchamp, à 13 h. 50. M. Albert Lebrun a offert hier, dans les tirés de Rambouillet, une chasse en l'honneur des membres du corps diplomatique.

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BOULEVARD DE LA MADELEINE Du 27 au 29 octobre inclus, les TROIS QUARTIERS mettront en vente 6.000 beaux tapis français et d'Orient de toutes tailles et de toutes provenances, à des prix étonnants de bon marché. Les membres du ceônîtê M'orgârit- sation du Salon de l'Aéronautique leur président, M. Henry Potez, et M. André Granet, commissaire généra^ ont été reçus par le Président de la République, qui a aocepté d'inaugurer le Salon de l'Aéronautique au Grand Palais, le 18 novembre prochain à 10 heures. M. HERRIOT PRESIDERA -LE BANQUET DE CLOTURE DU CONGRES RADICAL Toulouse, 26 oct. (dêp. Petit Parisien.) On sait que le congrès du parti radical et radical socialiste, qui se tiendra à Toulouse du 3 au 6 novembre, sera clôturé par un grand banquet démocratique. M. Beluel. président de la Fédération radicale de la Haute-Garonne, vient d'être informé officiellement que M. Edouard Herriot présidera ce banquet, qui aura lieu le dimanche 6 novembre.

Les caisses de chômage partiel et les subventions de l'Etat Le Journal officiel publie ce matin un décret déterminant les conditions que devront remplir les caisses de chômage partiel pour participer aux subventions de l'Etat. Le chômage partiel, jusqu'alors envisagé dans le cadre de la semaine, sera maintenant reconnu dans le cadre de la quinzaine en effet, le décret du 22 octobre assimile le travailleur qui chôme une semaine sur deux à celui qui chôme trois jours sur six.

GÉNÉRAL WEYGAND

de l'Académie française

LE 11 NOVEMBRE

Ce sont les plus grandea heures de notre Histoire qu'a retracées ici le général Weygand, chef suprême de notre armée.. Récit sobre et inspiré 1 Seui de tous les mémorialistes, l'auteur peut dire de tous ces moments-aommeta « J'étais ld 1 » (Flammarion, 10 fr.)

Avec leurs larges culées, bien assises sur les deux rives, la descente et la montée de leur dos d'âne, leurs cinq arches, sous lesquelles grouillaient des bandes de poissons savoureux, dans les eaux froides et claires, aux transparences bleuâtres, ils avaient une apparence singulièrement moyenâgeuse, bien qu'ils eussent été construits. l'un sous le Premier et l'autre sous le Second Empire.

Toute la petite ville, propre, nette, gardait un aspect, ancien, avec ses rues étroites, ses maisons à hauts toits de tuiles ou d'ardoises, ses bornes énormes, ses placettes, aux arbres taillés en quinconces. Tout cela datait des xvir> et xvm« siècles, et portait l'empreinte de la sévérité protestante, de l'austérité puritaine des camisards. Quelques bâtiments moins roides en leur architecture, .quelques demeures particulières d'un art plus moderne, égayaient çà et là ce rude assemblage de maisons bâties en pierres brunes et jaunes, fournies par les carrières de la montagne.

Tout autour de la ville s'étendaient des paturages, où paissaient des troupeaux de vaches et de moutons. Tout cela, rapetissé par la distance, avait l'apparence d'un pays de pygmées, et la présence du colosse comtois, du Mont-de-Jullegaard, n'était pas faite pour remettre choses, bêtes et gens à une échelle normale.

Merry regardait songeusement ces maisons minuscules, ces piétons qui, sur les ponts, semblaient des fourmis, ces autos qui, sur la route large comme la main. n'étaient plus que des jouets d'enfants roulant dans un décor démesuré.

Le bruit d'un pas léger, crissant sur le gravier, le fit se retourner. Il vit

La protection de l'épargne La commission sénatoriale de législation a examiné la dernière partie du rapport de M. Lesaché sur la proposition tendant à protéger l'épargne. Elle a adopté les conclusions du rapport qui tend

A déclarer nulles et sans effet les clauses des statuts qui paralysent les actions en responsabilité

2° A décider que le quitus de la gestion de l'administrateur ne peut lui être donné qu'un an après la cessation de ses fonctions et que, nonobstant ce quitus, l'action en responsabilité demeure recevable pendant le délai d'un an à partir du vote

3° A éteindre les actions en responsabilité par la prescription de cinq ans 4° A édicter des sanctions pénales pour certaines infractions graves à la loi sur les sociétés.

Une conférence au quai d'Orsay sur le plan français de désarmement A la veille de la réunion du conseil supérieur de la défense nationale pour examiner le plan constructif français 1 préparé par la commission d'études, M. Edouard Herriot a eu une longue entrevue hier soir, au ministère des Affaires étrangères, avec MM. Paul-Boncour, Painlevé, Albert Sarraut et Leygues.

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Christiane venir à lui. Elle portait une robe de laine, au ton d'ivoire, un béret étroit, autour duquel, en beaux « mouvements ondaient ses cheveux blonds. Une grande cape brune aux plis amples, ouverte, et qui tombait plus bas que ses genoux, flottait autour d'elle et lui donnait une apparence presque monacale.

Elle sourit doucement en voyant Merry debout et silencieux, près de la balustrade.

J'espère que je ne te dérange pas, Merry ? dit-elle.

Quelle idée ? flt-il. Pourquoi, en quoi me dérangerais-tu, Chriatiane ? Il avait répondu sans humeur, mais d'un ton triste et las.

Qui sait ? fit la jeune fille. Une seule présence, parfois, peut faire fuir de bien beaux rêves

Je ne rêvais pas dit-il, plus sèchement qu'il ne l'eût voulu. Je regardais, d'ici, vivre Jullegaard. Si l'on peut appeler cela vivre, toutefois ajoutat-il entre ses dents.

Pourquoi ne serait-ce pas vivre ? demanda-t-elle avec sa fermeté douce et grave.

Elle étendit le bras, désigna la petite ville comtoise qui, dorée de soleil, se reflétait dans la rivière et dit Autrefois, avant la venue de Robert de Saintyvraie, il n'y avait là qu'un moulin à foulon, entouré de quatre ou cinq masures. Ton aieul a donné la vie à ce coin de terre et depuis lors, la ville n'a cessé de s'accroître. Lentement, il est vrai, mais sûrement. Et ceux qui vivent là ne pensent guère à déserter ¡ le pays, tu peux m'en croire. C'est donc que la vie y est douce et bonne et facile, ce qui, en nos temps de pénitence et de gène économique, n'est paa si banal.

Programme des spectacles Opéra, relâche.

Comédie-Française, 2 h., Jean-Marie, Mademoiselle de la Seigtière 8 la. 46, l'Age du fer.

Odéon, 2 h. 15, Bérénice. la Partie de chasse de Henri IV: 9 h., Mme Sans-Gêne. Galté-Lyrique, 2 h. 8 h. 30, Véronique (Ed. Favart).

Trianon-Lyrique, 2 h. 30, les Cloche* de Corneville 8 30, la Damnation de Faust. Châtetet, 2 30, 8 30, Nina-Rosa (A. Baugé). Variétés, 2 46, 9, Avril (A. Brûlé. Arnaudy) Pte-St-Martln, 8 30, le ScandaJe(V. Sërgine) Th. de Paris. 2 30, 8 45. Une femme ravie. Gymnase, 8 h. 45, 145, Wall Street. Sarah-Bern., 2 30, 9. Dames aux ehap. verts. Mofador, 2 30. 8 30, Aub. du Cheval Blanc. Renaissance, 2 45, 8 45. la Vie d'une femme. Ambigu, 2 h. 40, 8 h. 40, Topaze.

Palais- Royal. 3 h., 8 45, la Maison d'en farce. Antoine, rolâohe.

Bouffes-Parisiens, 2 h. 45. 8 h. 45, Azor. Miehodière, 2 h. 30. 9 h., la Fleur de» pois. Athénée, 8 h. 45, Youki.

Madeleine, 9 h. 15. Mozart (Yv. Printemps) Ambassadeurs, 9 h., Edition spéciale. Scala, 8 h. 45, Mon amant opérette. Saint-Georges, 9 h.. Mademoiselle.

Nouveautés, 2 h. 45. 8 h. 45. Signor Bracoll. Comédie Ghamps-Elysées, 9 h.. Domino. Gd-Gulgnol, 9 h.. Sexualité (M. Mayane). Michel, 9 h., Valentin le Désossé.

Potinière, rellche.

Capucine», 9 h., le Progrès n'amuse. Arts, 8 h. 30, Leçon d'amour dans un parc. Avenue, 9 h., la Ronde (Ludmilla Pitoëff). Montparnasee, 9 h.. Chambre d'hôtel Atelier, 9 h., le Château des papes.

Jlathurins, 9 h., Prenez garde à la peinture. Studio de Paris, 9 h.. Raque! Mel!er. Moulin d. 1. Chans.. 9 30, Au pays du soleil Th. Figaro, 9 h. 15, revue Figaro cocktail. Th. Action Inten., 9 h.. Miracle à Verdun. Comœdia, 9 15, Une jolie fille à tout faire. Clany, 9 h.. Mlle ma mère (Gaby Morlay). Déjazet, 8 h. 45, Joseph est un cochon. Moneey, 8 30, Rip (R. Jysor et J. Laugler). Gobelins, 8 h. 30, la Térésina.

MUSIC-HALLS

Folies-Bergère, 8 h. 30, Nuits de folies. Casiao de Parle, 2 Sex Appeal 82. Empire, 2 h. 30. 8 h. 30. Maurice Chevalier. Aihambra, 3 h., 9 h.. Naughton and Gold. Dix-Heures, Dix heures sonnent.

Deux-Anes, 9 h.. Conférence de. nos ânes, Embasry, 10 h., Mauricet, Charpini, etc. Lune-Rousse (58, rue Pigalle), 9 h., revue. Pavillon-M.-H. (11, bd Poissonnière), perm. Bohino-M.-H., Prior et 15 attractions. Européen, m., s., Cariel. Gilles et Julien. Zénith (pi. Gambetta), Six Filles à marier. Gaumont-Palaco, quatre attractions. Médrano, 845, Eléphants; m. j.. s., 2 h. 45. Cirque d'Hiver, 880; mat. jeudi, a., dim. Coliséum, danses, mat. et soir., attraction», Moulin-Rouge, bal-kermesse, mat.. soir. Magie-City- t. 1. j., 9 h.; d. et t., m. Lnna-Farit, m., le rôle Sud; soir., dancing. Jardin d'Acelira., entr., 3 f r. enfants, 1 fr. Pompéien (16, r.iM.onceau), 9 h., bal du jeudi CINEMAS

Madeleine, Tarzan (l'homme singe). Paramonnt, l'Homme que j'ai tué.

Gaumont-Palace, Embrassez-moi.

Aubert-Palace, Un rêve blond.

Olympia, la Fleur d'oranger.

Marlvauz-Pathé Mélo.

Ciné Ch.-Elys. Silence, en tourne (H.Lloyd) Gauraont-Thé&tre, le Bidon d'or.

Marigny, Barnum, Tuer pour vivre. Colisée, Vignes du Seigneur (V. Boucher). Monlin-Bouge-Fathé, Gaités de l'eacadron. Max-Linder-Paihé, l'Atlantide.

Virtor-Hngo-Pathé, les Croix de bote. Impérial-Pathé, la Bête de la cité. Omnia-Pathé. Monsieur Albert.

Palace, la Traite des femmes.

Capucines (matinée seul.). M. Albert. Ermltage-Pathé-Natan, Aimez-moi ce noir. Pigalle, le Chemin de la vie.

ApoUo-Cinéma, Sky Devila (parlé français) Miracles, 9 h., la Femme nue.

Maillot-Palace, l'Affaire Blaireau.

Caméo, Une jeune fille et un million. Lune. Ariane (Gaby Morlay, Francen). Royal-Pathé. le Maudit.

Stndio 28, Vivre (la Chanson de la vie). Agrie., Scarface. 3,9 h. sam., dim., 2 30, 5 h. St. Diamant, 2 30, 6 30, 9 h., Broadway. Cigale, Passionnément (Florelle).

Ciné-Familiat (salle Pleyel), 2 30, Barranco. Artistie, Cœur de Lilas.

Bonap., Scarface, 3, 9 h.; sam., d., 2 30, 5 h. Ciné-Opéra. 11 à 8 h., 9 h.,), Congorilla, Lutétia-Pathé, les Croix de bots.

Raspail 216, Vampyr, 2 30. 4 30, 8 10 30. Passy (95,r.Passy), Pom. d'am. (Perchicot) Bataclan, m., s.. X. 27, la Folle Nuit. Salnt-Marcel-Pathe, Passionnément.

Lonvor-Pathé, Passionnément.

S.-Sabin, Petite Chocolatière, Edelweiss. ^Carillon, Ma femme homme d'affaires. Boiy, Fankenstein.

Lyon-Pathé, Passionnément.

Séleet-Pathe, Ma femme, homme d'affaires Ant.-B.-Clné (40, r.Font.), Bande à Boub. Th. Pop. (Troc.), les Cinq Sous d. Lavarède La crise agricole en Bretagne M. Herriot a reçu hier les sénateurs des Côtes-du-Nord et MM. Lorgeré. Cornu, de Chappedelaine, Le Gac, Le Vézouet et Michel, députés de ce département, qui l'ont entretenu dea deux graves questions de la mévente des blés et des baux ruraux dont la solution est attendue avec tant d'anxiété par les population* rurales de Bretagne.

X.XXS VOS

PETITES ANNONCES CLASSÉES qui sont attentiT«jn»nt

̃éUetioiuaees; par notre p«rsonn«l

Oui dit-il. Mais ce bpnheur-là, c'est un peu celui du géranium planté dans un pot de bonne terre et bien exposé au soleil.' Ça pousse Ça donne des feuilles et des fleurs et des boutures. Et puis ?

Et comme elle demeurait silencieuse. il reprit avec un léger haussement d'épaules.

Que veux-tu, ma bonne Christiane., cette vie-là est tout de même un peu trop végétative poer moi. Le travail, le devoir, la famille, l'œuvre des ancêtres continuée dans le respect de la tradition, le bas de laine sans cesse gonflé, les enfants élevés dans l'esprit des hommes d'autrefois, l'évolution humaine lentement poursuivie, tout cela, c'est du passé, et ça ne convient plus guère à notre époque fiévreuse, toute en transformations rapides, en bouleversements profonds, en solutions immédiates. Vouloir conserver tout cela, tel que cela est, tel que nous l'ont légué les nôtres, c'est un idéal fatigué, très géranium-eur-la-fenêtre très respectable, mais que je ne partage pas 1 SI nous avions conservé tout cela tel que nous l'ont légué les nôtres, le moulin à foulon serait encore là. ré.pondit Christiane, à moins qu'il ne se soit écroulé de vieillesse dans la rivière. La ville s'est bâtie autour du moulin. mais non sur ses ruines. On n'a pas commencé par tout détruire pour tout reconstruire ensuite. On a modifié, am.plifié, transformé. Le moulin à foulon est devenu, depuis longtemps déjà, une belle fabrique de drapa. Elle a travaillé, mue par la force de l'eau d'abord, par la vapeur ensuite. On l'équipe électriquement en ce moment. Est-ce donc si < géranium-sur-la-fenêtre cela, Merry ?

(À suivre.),


Comment se déroule aux Etats-Unis

la dure campagne pour la présidence SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Les pronostics vont naturellement leur train; différentes publications procèdent à des sondages assez impartiaux qui portent d'un bout à l'autre des Etats-Unis et dans tous les milieux sur plusieurs millions de noms. Le scrutin des journaux Hearst comme celui du magazine Literary Digest donne la victoire à M. Roosevelt.

La majorité Roosevelt, si l'on s'en rapporte à ces consultations, ne sera peut-être pas considérable quant au nombre des voix total, mais on compte qu'elle lui permettra de triompher dans une quarantaine d'Etats sur quarante-huit. Le candidat démocrate se vantait même, un peu témérairement, à la gare, ce matin, d'emporter les quarante-huit Etats. L'orientation de l'opinion publique vers le parti démocrate semble manifeste.

Les leaders républicains refusent cependant de considérer la bataille comme perdue. Les déplacements de M. Hoover rendent du courage à ses militants.

Aussi le président envisage-t-il une nouvelle tournée de dix jours dans les circonscriptions incertaines. Le discours de M. AI. Smith, à Newark, il y a deux jours, est un facteur nou-I veau qui a son importance. L'ancien candidat démocrate à la présidence a fait un discours brillant pour soute- nir la cause démocrate, mais s'est abstenu, sauf dans la dernière phrase, de mentionner le nom de M. Roosevelt. En outre, il a remué des querelles religieuses qui avaient été l'instrument de sa défaite il y a quatre ans. Enfin, il fut excessivement désobligeant pour les gens qui avaient été à un moment quelconque en faveur du régime sec.

Il n'y a pas de place dans le parti démocrate pour ces bigots » On redoute dans les milieux démocrates que ce retentissant discours de M. Al. Smith ait fait du tort à la cause de M. Roosevelt, particulièrement dans les régions naguère puritaines et sèches du Sud, qui reviennent à lui en dépit de son programme humide. Le sénateur Borah déclare que rien ne pouvait faire plus de bien à M. Hoover que le discours de M. Smith.

Le candidat socialiste

M. Norman Thomas

Les étudiants de l'université de Columbia et ceux de New-York University ont procédé aujourd'hui à une pseudo-élection présidentielle. Ni Roosevelt ni Hoover ne venaient en tête, mais Norman Thomas, le candidat socialiste: à Columbia, Thomas recueillit 1.033 voix, Hoover 833, Roor sevelt 547. A New-York University, i, Thomas est §Q0 voix, Roosevelt 768 Hoover

Ce scrutin des étudiants, pour n'être pas révélateur de l'état d'esprit du pays tout entier, a pourtant mérité d'attirer l'attention sur la popularité du candidat socialiste. Norman Tho- mas est rentré aujourd'hui à NewYork d'une tournée de cinq semaines dans la majorité des Etats. Il a parlé dans d'innombrables réunions électorales socialistes, et a soutenu les candidats socialistes aux sièges locaux. Les observateurs sont frappés des gains qu'ont réalisés les socialistes depuis les dernières élections dans ce pays, jusqu'à présent si éloigné du socialisme, ces progrès dus à la crise économique sont très significatifs. En définitive, les socialistes dispersés ne pourront peut-être même pas obtenir un ou deux sièges au Congrès, mais, d'ores et déjà, il apparaît que les voix qui se porteront sur M. Norman Thomas, pourront, d'une part, changer l'aspect de la course qui se poursuit entre M. Roosevelt et M. Hoover, et, d'autre part, servir utilement de mesure aux rancunes sociales qui grandissent dans ce pays,l non seulement parmi les masses populaires victimes du chômage et de ;a misère, mais parmi la jeunesse intellectuelle.

Pierre Dénoyer.

Le prochain voyage à Madrid de M. Edouard Herriot

Madrid, 26 oct. (d. Petit Parisien.) Le groupe parlementaire radical socialiste, réuni ce matin aux Cortès, a décidé d'offrir un banquet à M. Herriot en témoignage de sympathie à sa personne et au parti qu'il représente. M. DE MADARIAGA

EST ARRIVE EN ESPAGNE

Madrid, 26 octobre (dépêche Havas.) M. de Madariaga, ambassadeur d'Espagne à Paris, est arrivé à Madrid afin- d'assister aux cérémonies qui seront organisées en l'honneur de M. Herriot, président du Conseil français. L'ambassadeur a eu un long entretien au début de l'après-midi avec le chef du gouvernement espagnol.

Le comité d'experts institué à Stresa s'est réuni à Genève

Genève, 26 octobre (dép. Havas.) Ce matin, s'est réuni au siège de Ja Société des nations le comité d'experts prévu par la conférence de Stresa, afin d'étudier les moyens pratiques de réaliser le fonds commun qui devrait donner effet aux résolutions de la conférence que présida M. Georges Bonnet. Rappelons que le fonds commun dont le comité étudie les possibilités et les modalités pratiques, serait destiné à la normalisation monétaire des Etats de l'Europe centrale et secondairement à la revalorisation des céréales dans les pays agricoles de l'Est.

Les "marcheurs de la faim" demandent d'exposer

leurs doléances aux Communes Londres, 26 octobre (dép. Petit Çaris.) Les « marcheurs de la faim ». au nombre de plus deux mille, partis pour la plupart depuis des semaines d'Ecosse, des Midlands ou du Pays de Galles, ont presque atteint leur but leurs avant-gardes sont parvenues aujourd'hui dans la banlieue de Londres.

Les marcheurs sont venus à Londres pour exprimer leurs doléances. Ils voudraient pouvoir se présenter à la barre de la Chambre des communes pour formuler leurs protestations et leurs desiderata.

LE JAPON A ÉLABORÉ UN PLAN

DE DÉSARMEMENT Tokio, 26 octobre (dép. Timca) Mécontente à la fois du plan Hoover de réduction d'un tiers et du projet britannique de désarmement qualitatif, l'Amirauté japonaise a élaboré son propre plan.

Les objections japonaises au plan Hoover demeurent irréductibles. Ce plan est considéré comme une méthode grossière et essentiellement injuste, qui accroîtrait, au lieu de les diminuer, les différences, entre les petites et les grandes marines,

L'Amirauté admet que le projet britanniqua est plus juste, mais le fait que le Japon présente un troisième plan indique qu'il n'est pas disposé à acnep- ter la proposition britannique comme base de discussion.

L'Amirauté répète que sa politique se fonde sur le principe de la limitation des armements, mais que ce processus j doit être graduel..et que la position des petites puissances navales ne doit pas être rendue pire qu'elle ne l'est aujourd'hui.

Un nouvel argument que l'on entend émettre en ce momsçC est que la marine nippon doit se prémunir contre toute eventualité de la résurrection, par exemple, de la flotte russe. c LA NATIONAL REVIEW » APPROUVE L'ATTITUDE

DE LA FRANCE

Londres, 26 octobre (dép. Havas.) Dans une étude générale sur la situation européenne et la politique de l'Angleterre et de la France, la Nationnl Review défend vigoureusement l'attitude de la France dans la question du statut militaire du Reich et adresse de vifs reproches tant à la politique britannique, qu'elle juge trop favonble aux revendications du Reich, qu'à la propagane proallemande, faite, dit-elle, dans tout le pays par une grande partie de la presse.

« En premier lieu, dit-elle, la France honore ses signatures. Elle a signé le traité de Versailles et elle ne considère pas le fait que ce traité ne lui donne pas ce qu'elle espérait comme une raison suffisante pour le répudier. Elle ne comprend pas l'attitude de la presse britannique. »

M. Macdonald, par contre, elle le comprend très bien, c'est un ferme proallemand Mais l'Angleterre a mené, aux côtés de la France, une rude guerre la France désire en éviter le retour et, dans ce but, elle a fait les plus immenses sacrifices les hommes d'Etat anglais et américains se sont engagés à garani^r sa sécurité, et c'est sur cette base aue le traité de Versailles a été signé. Mais l'Amérique s'est rétractée et l'Angleterre l'a suivie. Et la revue cite un article d'un journal parisien qui déclare que, depuis treize ans, c'est la France, aux dépens'de sa popularité, qui, seule, a protégé le maintien et le respect de traités dont la validité était la sécurité de tous.

Cet article, « profondément émouvant pour tout Anglais qui a un cœur », est entièrement approuvé par la revue.

Nos politiciens, dit-elle, se sont, depuis l'armistice, dévoués au redressement de l'Allemagne sans se rendre compte, apparemment, de ce qui se produirais quand elle se serait rétaLa National Review élève une protestation contre l'attitude de la presse britannique et la façon dont elle prend fait et cause pour les intérêts allemands et s'adresse en particulier à ceux des organes auxquels elle reconnaît des attaches dans les partis de la Cité où elle juge l'influence germanique prépondérante.

Après une revue de presse frança.ise dont elle cite des extraits témoignant du regret et de l'amertume que cause en France l'Incompréhension d'anciens alliés, la National Review termine par ces mots Un mémoire national défendant le désarmement sur la base du plan Hoover a été adressé à M. Macdonald le 19 octobre. Il est signé par tous les gens qui ont fait de leur mieux pour désarmer l'Angleterre et encourager l'Allemagne à réarmer. S'ils sont sincères dans leur volonté de paix, c'est à ce dernier paye qu'ils devraient présenter leur pétition.

Après l'arrêt

de la cour de Leipzig Une réunion de l'ancien cabinet prussien Berlin, 26 octobre (dép. Petit Parisien.) L'ancien cabinet prussien s'est réuni ce matin sous la présidence de M. Braun, président du Conseil. Tous les ministres étaient présents. Quelques-uns d'entre eux étaient revenus de province, où ils prennent part à la campagne électorale. Une grande foule de républicains enthousiastes acclama chaleureusement M. Braun et ses collègues à leur*arrivée au siège du conseil de l'Etat prussien. La foule cria « Vive Braun Vive la République » Les policiers saluèrent également les ministres.

Au cours de la séance du cabinet, le docteur Breicht et le docteur Badt, qui ont représenté la Prusse devant le tribunal d'Etat, ont tout d'abord commenté le verdict de Leipzig, puis M. Braun a constaté que ce verdict forme une base sur laquelle les négociations nécessaires pour éclaircir la situation pourront avoir lieu. Les autres ministres approuvèrent ce point de vue.

Le gouvernement prussien, dit M. Braun, a. non seulement le droit, mais également le devoir d'user des droits que le tribunal d'Etat lui a accordés. Il essayera de faire son devoir en collaboration avec les autres autorités responsables, tout en se laissant guider uniquement par l'intérêt du Reich et de la Prusse.

De son côté, le gouvernement du Reich déclare que le commissaire du Reich pour la Prusse, c'est-à-dire le chancelier von Papen, exercera également sa fonction dans l'espoir de pouvoir éviter tout grave conflit.

Quelques journaux ont prétendu aujourd'hui que M. Braun se mettrait maintenant, en premier lieu, en rapport avec le président von Hindenburg. Cette nouvelle n'est pas confirmée. On croit plutôt, dans les milieux politiques, que le cabinet prussien ne prendra pas une pareille décision. Il est toutefois probable que le président du Reich se portera comme médiateur entre les deux gouvernements

M. Henry Bérenger

accepte une invitation

de l'Académie royale d'Italie L'Académie royale d'Italie vient d'inviter M. Henry Bérenger, ambassedeur de France, président de la commission sénatoriale des affaires étrangères, à se rendre à Rome du 14 au 20 novembre prochain, pour y participer à une session solennelle sur « l'Europe et son organisation »•

M. Henry Bérenger a répondu à M. Marconi, sénateur, président de l'Académie, qu'il acceptait son invitation et prendrait part aux travaux de l'assemblée.

A la cour criminelle de Varsovie Le procès Blachowski ajourné au 31 octobre pour réquisitoire

et plaidoiries

Varsovie, 26 oct. (de notre envoyé spéc.) Les débats proprement dits du pro- cès Blachowski, ouverts lundi matin, étaient enfin clos après une longue et énervante audience de nuit; M. Duda, président de la cour criminelle, a renvoyé au 31 octobre, pour le réquisitoire et les premières plaidoiries, le procès de l'employé Blachowski, meurtrier de M. Koehler-Badin, directeur des établissements de la société France-Zyrardow.

On ne doit voir là aucun coup de théâtre. Je vous ai rapporté comment, en attendant l'unification judiciaire des provinces polonaises d'avant l'Indépendance, trois magistrats décidaient du sort de Blachowski sans intervention du jury. Ainsi, cette cour criminelle se comportant en quelque sorte selon le protocole de nos chambres correctionnelles, un renvoi, pas même à. huitaine, est tout à fait conforme au droit.

La raison du renvoi? Oh! rien de sensationnel. C'est, au contraire, de la banalité la plus rassurante: les juges ont besoin de la salle pour d'autres affaires inscrites au rôle!

Blachowski, à qui ses défenseurs n'auront pas manqué de dire qu'il n'a pas à craindre un châtiment impitoyable, s'accommodera d'attendre quatre jours la cellule varsovienne lui demeure moins cruelle que le bagne sibérien où naguère l'envoyèrent les Russes et d'où il revint auréolé, martyr du patriotisme. ce dont il devait abuser, l'alcool dictant ce crime que ne saurait couvrir l'amour du sol natal, le 26 avril dernier.

Aussi bien, ce revendicateur du type trop connu des psychiatres spécialistes du délire alcoolique fit, à la suite de quelque excès de zèle des gendarmes du tsar, un honorable forçat d'abord et, plus tard, un insupportable héros de cabaret, un orateur altéré à qui sa vanité ne permettait plus d'accomplir simplement une humble tâche. Comme les autres faillis, va-t-il payer au plus haut prix, et sans la basse gloriole du prétoire, le crime qui tout de même doit être expié ?

Mais aucun des industriels français qui eurent tant à souffrir de la campagne de calomnie engagée par les amis improvisés de Blachowski, promu héros national, aucun de nos compatriotes qui apportèrent à la Pologne renaissante un concours désiré et dont l'action serait vite devenue impossible dans une atmosphère empoisonnée ne réolame la mort du pêcheur.

Ces Français, dont l'oeuvre fut toujours difficile, parfois contrariée faute d'être appréciée à sa mesure, n'ont jamais demandé qu'une justice sereine. Il ne convient en aucun cas de préjuger de l'arrêt. On osera moins encore ici, par respect pour une magistrature qui n'est point celle de chez nous. Quoi qu'il advienne de Blachowski, le meurtrier, on se réjouira que les débats aient permis de faire toute la lumière sur la conduite des citoyens français dont l'activité, compte tenu des dures conditions économiques actuelles, donne du travail à la population appauvrie et qui même assure les vieux jours de leurs travailleurs,

La, putflieit* des débats ne laisse plus ignorer à personne, aujourd'hui, que nul prétexte n'est donné aux ouvriers polonais d'une entreprise française de s'abandonner à des folies aussi désespérées.

André SALMON.

L'AFFAIRE LINDBERGH VA-T-ELLE REBONDIR ? Séville, 26 octobre (dép. Havas.) La police a arrêté le nommé Jean Saül, qui a pris part, pense-t-on, à l'enlèvement du fils de Lindbergh. Saül a déclaré tout d'abord qu'il était au courant de toute l'affaire, mais qu'il n'avouerait que devant les tribunaux des Etats-Unis.

Voici dans quelles conditions cette arrestation s'est effectuée.

Le consul des Etats-Unis à Séville avait reçu une lettre de deux marins dénonçant la présence dans cette ville de l'un des meurtriers du petit Lindbergh. Peu de temps après, un individu, répondant au signalement donné par les marins, se présentait chez le consul et déclarait avoir perdu son passeport. Arrêté, cet individu finit par avouer qu'il était venu des Etats-Unis à Bordeaux, puis en Espagne avec de faux passeports qu'il aurait déchirés par la suite. II a déclaré être d'origine russe et avoir travaillé à New-York comme ouvrier tailleur.

Interrogé de nouveau il déclare maintenant qu'il n'est pas Américain, comme on le croyait, qu'il n'a pas donné son véritable nom au moment de son arrestation et ajoute que l'identité qu'il a fait connaître est celle que comportait un passeport que des amis français de New-York lui auraient établi.

L'individu affirme qu'il vient de l'Etat de Nevada et qu'il a des comptes rendre à la justice des Etats-Unis. Avant d'arriver à Séville, il serait passé par Gênes, Nice, Toulouse, Bayonne et Madrid.

Le prétendu Saül déclare aujourd'hui qu'il connait peu de choses concernant le rapt de l'enfant Lindbergh, mais qu'il peut donner des détails complets sur la répartition des 50.000 dollars qui ont été donnés aux bandits pour la rançon. Il ajoute, d'ailleurs, avec insistance, qu'il ne parlera que devant les autorités américaines.

On pense qu'il va être déféré à la direction de la sûreté générale à Madrid.

Le Dr Brüning à Bamberg

est l'objet de manifestations hostiles et son auto est lapidée

Bamberg (Bavière), 26 oct. (d. Havas.) L'ex-chancelier Briining a été ce soir à Bamberg l'objet d'une manifestation hostile comme il n'en avait jamais vu, sans doute, au cours de ses campagnes électorales.

La foule qui assiégeait les abords de la salle de réunion dans laquelle M. Brüning devait prendre la parole accueillit l'ex-chancelier à son arrivée par des cris hostiles et des injures, et, lorsqu'il voulut prononcer son discours, elle se livra à un vacarme tellement assourdissant qu'il était impossible à l'intérieur de la salle de distinguer ce que disait M. Brüning. Mais l'ex-chancelier n'était pas encore au bout de ses peines. A l'issue de la réunion, des pierres furent lancées contre l'automobile dans laquelle il avait pris place pour rentrer à l'hôtel, et l'une d'elles brisa une glace sans toutefois toucher M. Brüning.Les manifestants étaient en général des jeunes gens appartenant au parti national socialiste. Comme le confirme un communiqué de la police, la manifestation contre M. Brüning avait été soigneusement préparée.

Madrid,. M. Dalimier, ministre du Travail de France, a rendu visite à M. Fabra Rivas, sous-secrétaire d'Etat au Travail. Santa-Cruz de Teneriffe. Une nuée de sauterelles s'est abattue sur quatre communes du sud de1'Ile et a complètement détruit les récolte».

L'ATTITUDE

DE L'ESPAGNE ALAS.D.N.

Madrid, 26 octobre (dép. Petit Paris.) Le député socialiste Ortega y Basset ayant durement attaqué M. de Madariaga, ambassadeur d'Espagne à Paris, à qui il reproche de ch? ,'3her à gagner au détriment de l'Espagne une place de secrétaire à la Société des nations, le ministre des Affaires étrangères est intervenu pour défendre son ambassadeur et sa politique. Il a déclaré avec énergie qu'on ne peut rien dire contre M. de Madariaga dont la valeur et le mérite sont au-dessus de tout éloge. D'ailleurs il n'a fait que suivre les indications du gouvernement.

Quant à la politique de la République, elle a consisté à appuyer le pacte de la Société des nations qui tend à substituer les principes du droit à la guerre. La politique de l'Espagne d'ailleurs a été fort approuvée par les diplomates étrangers, en particulier par M. Benès, et la visite du président lierriot est la confirmation la plus claire et la plus précieuse de la bonne orientation du gouvernement espagnol en politique extérieure.

Le drame d'Andrésy SUITE DE LA PREMIÈRE l'AUE

L'enquête devait encore révéler que ce Joseph Casas, qui disait exercer la profession d'acrobate, était en réalité un triste sire, titulaire de neuf condamnations, dont la dernière remonte à février dernier. Dangereux repris de justice, technicien du vol et du cam- briolage, il avait été un malfaiteur pré- coce puisque compromis en 1912 dans une affaire de vol à Perpignan dès l'âge de dix ans

Son jeune âge lui valut d'être envoyé à la colonie pénitentiaire de Mettray, d'où il s'évada sept années plus tard, le 12 octobre 1919.

Pendant plusieurs semaines, ils réussit à' déjouer les recherches dont il était l'objet et finalement se fit repincer le 3 novembre.

Réincarcéré, il ne fut libéré qu'à sa majorité. Mais, loin de s'être amendé, le jeune dévoyé reprit le cours de ses exploits. Et depuis ce fut presque chaque année qu'il eut maille à partir avec la justice.

Plusieurs fois déjà, Casas était venu se réfugier chez le « père Louis ». Bien entendu, ce dernier ignorait tout de sa personnalité. Son dernier et récent séjour avait été de six semaines. Le récit de l'hôtelier

Voici ce que le patron de l'établissement, M. Louis Adriensens, nous a dit du drame

Casas, nous déclare-t-il, venait ici de temps à autre se reposer quelques jours en se livrant à la pêche. Du reste, une partie de ses effets reste toujours ici, même lorsqu'il s'absente. Mardi, il a débarqué chez nous vers 20 h. 30. Il a dîné avec nous, puis, vers 21 h. 30, il est allé se coucher. Au père Brouet, notre jardinier, qui faisait du feu dans sa chambre, il a offert une cigarette en lui disant « Prends, c'est la dernière que je t'offre sans doute. » J'avais remarque qu'il était très pâle et paraissait très soucieux.

Nous sommes allés nous coucher à notre tour, après avoir fermé l'établissement. Vers 23 h. 30, ma femme m'a réveillé en me disant

J'entendis quelques coups de feu et des appels

Louis Louis

Je me suis alors levé et, en arrivant devant la chambre de Casas, j'ai été surpris de la trouver entr'ouverte, car il l'avait fermée à clef. J'ai pénétré dans la chambre. Le malheureux râlait. Pendant que j'envoyais le passeur chercher un médecin et des gendarmes. Casas rendait le dernier soupir.

Qui t'a fait ça ? lui ava!s-je demandé avant qu'il meure.

Ma femme, ma femme, m'avait-il répondu dans un souffle.

Mais je pense que le malheureux, à ce moment, réclamait simplement la présence de sa femme.

Rue Lally-Tollendal

Casas avait habité, à deux reprises, un hôtel, 15, rue Lally-Tollendal. Il en était parti, en dernier lieu, le 30 juillet, oubliant de régler une note de 500 francs et y laissant le souvenir d'une fâcheuse réputation.

Il vivait là en compagnie de sa femme, Yvonne Dayres, âgée de vingthuit ans. Casas fréquentait assidûment un établissement spécial, 226, boulevard de la Villette,

A deux reprises, la police avait dû intervenir contre les brutalités de Casas, qui menaçait simplement de jeter sa compagne par la fenêtre Casas était allé vivre ensuite chez un ami, demeurant en hôtel, rue des Pommiers, au Pré-Saint-Gervais. Il n'avait dû séjourner là que quelques jours. Convoquée à la brigade mobile, où elle apprit la fin tragique de son mari, Yvonne Casas n'a pu fournir aux policiers que de vagues éléments d'information. Le triste métier auquel elle se livrait ne lui donnait que de rares possibilités de vivre avec son mari. C'est lundi soir que Mme Casas vit son mari pour la dernière fois. La veille, après avoir dîné ensemble, les deux époux étaient venus passer la nuit dans un hôtel, 236, boulevard de la Villette.

Levé de grand matin, Casas, après s'être habillé, avait quitté sa femme en lui disant qu'il se rendait à Aubervil'liers au domicile de ses amis, Louis Lahaye, 43, sente des Goulets, actuellement détenu à la Santé, qui lui avait confié les clés de son logement. Je suis fatigué, avait-il dit je vais me reposer.

On l'a bien vu arriver sente des Goulets, mais personne ne l'a vu sortir. Les résultats de l'enquête

Quand quitta-t-il Aubervilliers ? On ne sait. Toujours est-il qu'à 17 h. 50 il prenait, à la gare Saint-Lazare, le train pour Andrésy.

Vit-il, dans l'après-midi, quelque individu avec lequel il eut jadis des démêlés et qui l'aurait menacé? C'est d'autant plus probable qu'à son arrivée à Andrésy il donna l'impression d'un homme inquiet.

Casas, à vrai dire, avait de bonnes raisons de se méfler. On assure, en effet, qu'en mai dernier il aurait tenté de tuer un individu appartenant, comme lui, à ce milieu spécial, qui aurait juré de se venger.

Cette hypothèee que le drame d'Andrésy ne serait qu'une vengeance est celle à laquelle s'arrêtaient, hier soir. les enquêteurs, magistrats du uarauet

de Versailles et policiers de la première brigade mobile. Elle permet de circonscrire le champ des investigations et l'on peut prévoir que le ou les coupables ne tarderont pas à tomber aux mains de la justice.

Un gérant de café autrichien empoisonne sa fiancée

avec des pralines toxiques Vienne, 26 octobre (dép. Havas) La police signale qu'un gérant de café a empoisonné sa fiancée enceinte au moyen de pralines contenant des bacilles typhiques. La victime est décé·dée après quinze jours de maladie. L'enquête a amené la découverte d'un complice, un ancien médecin,

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Un motocycliste te tue

dans une collüion avec une auto Dans un carrefour- près de llarigny-enOrxois, M. Ernest Boheri, soixante ans, ancien menuisier à Montreuil-aux-Lions. qui circulait à motocyclette. s'est jeté contre une automobile et s'est tué sur le coup. 0

Un audacieux cambriolage

à Montreuil-aux-Lion»

Un cambrioleur s'est Introduit, l'autre aux-Lions par le général Siere, du cadre de réserve, maire de la commune, et s'est emparé de plusieurs bibelots exotiques d'une valeur totale de francs. Les habitants de la villa, couchés au premier étage, n'ont rien entendu et le chien de garde n'a pas donné l'alarme. La gendarmerie et la brigade mobile enquêtent. ARMENTIERES. M. Ruelle a été élu maire et M. Guillaume adjoint.

ATHIES-SOUS-LAON. Henri Méreau. trente-quatre ans, qui circulait à motocyclette, a été heurté par l'auto de M. Girardot, marchand de grains à Chaourse. Grièvement blessé à la tête, M. Méreaux a été transporté à l'hôpital de Laon. CHATKAU-THIEBBY. Mlle Mary Rose, trente ans, 19, rue du Buisson, sujette à des syncopes, est tombée dans la fontaine située près de son domicile. Quand on la retira quelques instants plus tard, elle avait cessé de vivre.

CRECY-AU-MONT. Un cycliste. M. Maurice Flavigny, ébloui par les phares d'une auto, est venu se jeter contre un tombereau qui n'était pas éclairé. Il est grièvement blessé à la tête et aux mains. JAULGONNE. Le jeune Marc Kluque, huit ans, a été renversé par un motocycliste et blessé à la tête.

LA FERTE-MILON. La gendarmerie a arrêté le nommé Jean Bonnaerens, cinquante-cinq ans, recherché pour tentative de meurtre contre son amie, Mme veuve Cordier, boutonnière à Marolles (Oise). SAINT-QUKNTIN. Alors qu'il circulait à motocyclette rue de Cambrai. M. Sauvage, permissionnaire du 1" d'infanterie, est venu se jeter contre des perches dépassant d'une charrette. Projeté à terre, le jeune homme a été transporté dans un état grave à l'Hôtel-Dieu.

SOISSOXS. En raison du deuil causé par la·mort de M. Germain, capitaine de l'équipe de rugby d# l'Union Athlétique, le bal que cette société devait donner samedi soir dans les salons de la Croix d'Or est reporté à une date ultérieure. C'est par erreur que nous avons dit hier que M. Germain était marié et oère de deux enfants. En réalité, il était célibataire.

EURE-ET-LOIR

Une protestation

des anciens combattants

Le conseil d'administration de l'Association des anciens combattants et victimes de la guerre de la région de Chartres a émis une protestation contre les projets qui tendent à réduire les avantages pécu- niaires légitimement dus aux anciens combattants et victimes de la Ruerre. L'Association demande qu'il ne soit pas touché à la retraite du combattant ni aux pensions de guerre.

CHARTBKS. De passage dans cette ville, le bûcheron François RIcri, trentequatre ans, demeurant rue de la BonneMère. à Saumur, a été arrêté par la gendarmerie. Il était recherché pour vol et complicité.

Après une poursuite dans les bois du Coudray, les gendarmes ont arrêté Louis Delaunay, vingt et un ans, mouleur, qui, pour fabriquer une antenne de T. S. F., savait volé du ni de cuivre au préjudice des P. T. T.

La police a arrêté André Plançon. qui avait dévalisé, rue Sainte-Même, un camarade de rencontre.

CHATEAUDUN. Renversé par une auto, M. Louis Gendot, quarante-huit ans, ouvrier agricole à Moléans, a été admis à l'hôpital.

La femme Julia Letonneller, âgée de quarante-trois ans, a été arrêtée et écrouée pour vol.

Mme Rousseau, âgée de soixante ans, a disparu depuis samedi de son domicile. On craint qu'elle n'ait mis fin à ses jours car elle était sujette à des crises de neurasthénie.

COPDRAY-AIT-PEBCHE. Le conseil municipal démissionné pour protester contre la chute des cours des produits agricoles.

ILLIERS. Le cultivateur Constant Goutte, qui, depuis un certain temps, abusait de sa fillette âgée de quatorze ans, a été arrêté. Après avoir passé des aveux. il a été écroué à la prison de Chartres. LIJCE. Une collision s'est produite entre trois camions de transports rapides. L'un des chauffeurs. M. Pierre Yvon, au service d'une entreprise de Saint-Maur. a été blessé au visage. Il a été admis à l'hôpital de Chartres.

ORGERES. Un incendie attribué à la malveillance s'est déclaré à la ferme de Villevé, exploitée par M. Lefort. et a détruit deux bergeries et les récoltes qui y étaient emmagasinées. La gendarmerie enquête.

OISE

La disparition du christ de Noroy devant le tribunal de Clermont

En février dernier, J'abbé diarot, curé de Noroy, constatait la disparition de la sacristie de son église d'une statue en bois du Christ datant du xv- siècle. Il en avisa le maire, M. Delahoche, qui déposa une plainte au parquet de Clermont. Après une enquête assez délicate, M. Dumesnil, commissaire à la première brigade mobile, retrouvait le christ dans l'appartement de l'abbé Jalbert, ancien curé de Noroy et maintenant prêtre libre à Paris, 2, boulavard de Magenta. L'enquête établit que l'abbé Jalbert avait emporté la précieuse statue dans une auto que conduisait une jeune femme.

L'affaire venait hier devant le tribunal correctionnel de Clermont. L'abbé Jalbert, qui déclara faire défaut, a été condamné à six mois de prison avec sursis.

BBETECÏL. Un incendie dont les causes sont inconnues s'est déclaré vers midi dans un hangar dépendant des ateliers de M. Budts, industriel, rue de Paris. Le sinistre, combattu Immédiatement par les pompiers, a pu être maîtrisé une heure plus tard, et les habitations voisines ont pu être préservées.

ROUVILLERS. Alors qu'il descendait de l'auto de son patron, M. Lefèvre, cultivateur, l'ouvrier agricole Paul Vodequin, soixante ans, demeurant à Estréer-SaintDenis, fut tamponné par un motocycliste, M. Henri Gaillet, cultivateur à Wacquemoulin. Atteint d'une fracture de la jambe droite. M. Vodequin a été transporté à l'hôpital de Pont-Sainte-Maxence. SAINT-JUST-EN-CHAUSSEK. En raison de la Toussaint, le marché qui devait se tenir le mardi 1" novembre, aura lieu le 31 octobre.

~SEINE-ET-OISE

Contre la vie chère

M. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-etOise, vient de convoquer d'urgence le comité économique du département à l'effet d'examiner la situation actuelle et les moyens à envisager en vue de l'intensification du contrôle des prix et de leur mise en concordance avec ceux de la production et de gros.

Une jeune femme du Blanc-Mesnil succombe à des manaeuvrea criminelles Avisé par la rumeur publique qu'une jeune femme d'origine portugaise, Mme Antonia Maïa. trente ans, mariée et mère de quatre enfants, était morte dans des conditions suspectes à son domicile, 11, avenue de Suffren. au Blanc-Mesnil, M. Lenoir, commissaire de police, ouvrit une enquête. Le magistrat ne tarda pas à établir que Mme Maïa avait succombé aux suites de manœuvres criminelles pratiquées à l'instigation de son mari, Alblno Maïa, peintre-décorateur, par une de ses compatriotes, une femme Ferrera, habitant à Drancy, 18. avenue de Castelnau. Le Portugais a été arrêté et mis à la disposition du parquet de Pontoise M complice, laissée en liberté provisoire en considération de ses trois jeunes enfants, devra se tenir à la disposition de la justice.

La compagne d'un terrassier

succombe d'une façon suspecte Le terrassier Jules Aveline, quarantesix ans, occupant un logement au rez-dechaussée. 4. place Charost. à Versailles, se présentait, hier après-midi, chez une de ses voisines, Mme Rivière, et lui déclarait que sa belle-soeur. Mme Berthe Naufle, de trois ans son alnée. et avec laquelle il vit maritalement depuis plusieurs années, était allongée sur «*m lit, ne donnant plus signe de vie.^Etant pris de boisson, il ne put fournir d'autre explication. Peu après. Mme Rivière, accompagnée du concierge. M. Bihoreaux, découvrait, en effet, sur un véritable grabat le corps déjà froid et rigide de la malheureuse qui portait de nombreuses ecchymoses à la face. Aussitôt prévenu, M. Chargeois, com-

missaire de police. se rendit sur les lieux et manda le docteur Détis, médecin légiste. La mort, qui, d'après le praticien, remontait à vingt-quatre heures. avait pu être provoquée soit par de vinlents coups ou par une fracture du crAne.

D'après les renseignements recueillis, le couple s'enivrait chaque jour et on trouva sur une table plusieurs litres de vin entamés. Interrogé, le terrassier ne put fournir aucune explication et, lorsqu'il fut amené au commissariat, il s'endormit d'un sommeil si profond qu'il fut impossible de l'en tirer. Le docteur Détis pratiquera dès aujourd'hui l'autopsie afin de déterminer s'il y a eu rixe, chute ou si le décès a été causé par une congestion alcoolique. Les scènes étaient fréquentes et Aveline frappait souvent sa compagne. Le terrassier sera interrogé aujourd'hui.

Un an de prison avec sursis

au forain Delamarre

qui blessa son beau-fils

Un drame familial a trouvé son épilogue, hier après-midi, devant le tribunal correctionnel de Versailles.

Le 14 août dernier, une discussion éclatait entre un marchand forain, M. Gaston Delamarre, cinquante ans, demeurant rue Rigault, à Achères, et le fils de sa seconde femme, M. Léon Larue, vingt-trois ans, sertisseur en bijoux. Des mots, les antagonistes en vinrent aux injures et bientôt le jeune homme porta un coup de poing à son beau-père, qui fut atteint au visage.Le forain, fou de colère, alla chercher une carabine et tira sur M. Larue, demeuré dans le jardin. Le jeune homme reçut la décharge en plein visage et fut blessé grièvement.

A l'audience, on apprit que M. Delamarre buvait plus que de raison et que des scènes continuelles éclataient dans le ménage. Le soir du drame, le forain, pris de boisson, menaça tour à tour son beau-fils d'une cravache, d'un couteau et d'un tabouret. C'eet à ce moment que, se croyant menacé, M. Larue frappa le forain.

Après l'audition de la victime, de sa mère, M. Albucher. substitut, prononça son réquisitoire, réclamant une condamnatlon. sans s'opposer à l'application de la loi de sursis. Le défenseur, M- Jean-Charles Legrand, dans une humaine et émouvante plaidoirie. adjura le tribunal d'ab- soudre Delamarre. à qui les siens ont déjà pardonné. Le forain a été condamné à un an de prison avec sursis.

Un banquet corporatif à Saint-Germain En l'absence de M. Dalimier, ministre du Travail, M. Pierre-Alype, directeur de son cabinet, a présidé, hier soir. il. SaintGermain-en-Laye, le banquet de clôture du congrès de la fédération de l'Ile-de-France des débitants de boissons, restaurateurs et hôteliers.

ATHIS-MONS. Un pied-à-terre situé route de Montlhéry et appartenant à M. Hongrois, modeleur, demeurant à Billancourt, a été cambriolé par des inconnus qui ont emporté une importante quantité d'obiets mobiliers.

PABAÏ-VIEILLE-POSTE. La gendarmerie a arrêté un livreur de charbons, Emile Abrial, vingt-neuf ans, au service de M. Dherain, qui avait disparu emportant une somme de 1.200 francs encaissée pour le compte de son patron.

L'orgue des ondes

du Poste Parisien

a été inauguré hier soir L'orgue électronique des ondes, dont vient d'être doté le Poste Parisien, a eu sa consécration officielle devant l'auditoire le plus choisi et, certes, le plus nombreux, puisque, aussi bien, sa voix puissante a retenti hier soir dans l'Europe entière. Deux ministres, MM. Léon Meyer, ministre de la bfarine' marchande, et Jean Mistler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, assistaient à cette séance d'inauguration qui avait lieu en présence du maréchal Pétain, de MM. Paul-Léon, directeur des Beaux-Arts Guernier, ancien ministre des P.T.T. Schœller, directeur des Messageries Hachette. Le Poste Parisien était représenté par MM. Otto, président de son conseil d'administration Grunbaum, Sallard et Mathieu, ses trois directeurs.

Après que MM. Givelet et Coupleux, constructeur et inventeur de l'orgue électronique, eurent, en quelques mots précisé le but et la portée du nouvel instrument, dont ils donnèrent une brève explication technique, le maître Louis Vierne, organiste de Notre-Dame, prit place devant les trois, claviers et fit jaillir de la Toccata et des Chorals, de Jean-Sébastien Bach, l'âme d'un grand virtuose aussi parfaitement adapté à l'orgut des ondes que s'il en eût depuis longtemps connu tous les secrets et toutes les ressources. On l'entendit encore dans deux de ses oeuvres, dans l'éblouissant Carillon de Westmittster et dans une improvisation sur deux airs populaires normands, qui fut saluée par d'enthousiastes applaudissements.

M. Maurice Duruflé, organiste de Saint-Etienne-du-Mont, interpréta plusieurs morceaux, donnant notamment. par un jeu tout de nuances, au Noël en ré mineur, de Daquin, sa profonde' signification. On l'associa dans les bravos à MM. Auguste Cruque, violoncelle solo des concetts du Conservatoire, et Maurice Béché, organiste de Saint-André-d'Antin, ainsi qu'à Mme Aimée Lecouvreur, de l'Opéra-Comique, qui prêta sou magnifique organe de contralto à la Procession de César Franck et à la première audition du Pie Jesus de Marcel-Samuel Rousseau.

Quelques mots de M. Jean Mistler, qui déplora fort spirituellement que MM. Coupleux et Givelet n'aient pu encore inventer le ministre électrique qui, à la fin de chaque cérémonie, prononcerait le discours prévu, et se réjouit que ce fussent des voix françaises qui apportassent les premières au monde le message de l'orgue électronique sur la conclusion d'une soirée dont la musique tira le plus large bénéfice.

Avec l'orgue des ondes qui, hier soir, a fait sa preuve décisive, le Poste Parisien possède un Incomparable instrument pour toucher avec succès l'immense et fidèle foule de ses auditeurs. M. B.

L'infante Béatrix subit une opération Fontainebleau, 26 oct. (dép. P. Parisien) L'infante Béatrice, une des filles des ex-souverains d'Espagne, vient d'être opérée de l'appendicite à la clinique Saint-Joseph par le docteur Philardeau. L'opération a très bien réussi. Mais pour ne pas fatiguer la malade, les visites lui sont complètement interdites. Un registre, déposé, est déjà recouvert de nombreuses signatures.

RECIDIVISTE DE L'ESCROQUERIE UN EX-INGENIEUR EST ARRETÉ Rouen, 26 octobre (dép. Petit Paris.) La police a arrêté René Damoiseau, quarante-trois ans, ex-ingénieur, 199, rue du Général-Galliéni, à Boulogne- sur-Seine, en vertu de mandats d'ar- rê du parque d'Arras, pour escroquerie du parquet de Rouen pour abus de confiance et escroqueries, et d'nn extrait de jugement du tribunal correctionnel de Rouen, le condamnant à deux ans de prison pour escroqueries, abus de confiance et émission de chèque sans provision.

Damoiseau s'était fait appeler selon les circonstances, René Hupin, André Guilbert et André Lavaux.

Un couple dé filous est arrêté Les inspecteurs Michel et Vézard, de la première brigade mobile, ont procédé à l'arrestation d'Alberto Matteo, quarante-quatre ans, cimentier, demeurant à Paris, 37, rue de la Gaîté, et de Charlotte Ludeviq, vingt-huit ana, 172, rue de Fontenay, à Montrouge, inculpés l'un et l'autre de vol et abus de confiance au préjudice de M. Caput, à Viry-Châtillon. Matteo et la femme Ludeviq ont été mis à la disposition du parquet de Corbeil.

Deux fois assassin

Marien Eraux est condamné mort Riom, 26 octobre (dép. P. P.) Marien Evaux qui, à Saint-Georgesde-Mons, assassina deux vieilles femmes pour les voler, a été condamné à mort par la cour d'assises de Riom.

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LES RESSOURCES FINANCIÈRES DU MAROC

A l'occasion de l'émission à laquelle procède actuellement le gouvernement marocain, il convient de signaler que les emprunts n'ont contribué, jusqu'ici, que pour moitié au financement des frais nécessités par l'équipement économique du pays. L'autre moitié de ces frais soit près de 1 milliard 600 millions a été couverte directement par l'Etat chérifien à l'aide de diverses ressources budgétaires.

Par exemple, l'Offtce chérifien des phosphates, qui gère au nom du protectorat de très riches gisements phospùatiers, a déjà fourni 435 millions pour les grands travaux d'utilité générale, en dehors des sommes considérables consacrées par lui à l'aménagement rationnel de sa propre exploitation.

La Caisse spéciale des travaux publics conçue par l'acte d'Algésiras a. pour sa part, donné 373 millions. Elle est alimentée régulièrement par une taxe spéciale de 2 1/2 sur là valeur des importations. De son té, la Caisse de l'hydraulique et de la coléftiisation a fourni 22 millions. Mais la contribution principale a été trouvée directement dans les ressources budgétaires. En effet, depuis 1913, tous les budgets annuels du Maroc ont présenté des excédents dont s'est constitué le fonds de réserve du protectorat. Sur ce seul fonds on a pu prélever une somme de 739 millions.

En ce qui concerne les ressources provenant de l'emprunt, il faut noter que l'affluic des capitaux tient non seulement aux inté* rets rémunérateurs qu'ils trouvent au Maroc, mais encore au fait que le pays ignore à la fois les impôts cédulaires et l'impôts général sur le revenu. Il n'est pas étonnant. dans ces conditions, que la population européenne, en constante progression. ait augmenté de 70.000 Individus dont 53.000 Français au cours des cinq dernières années.

L'emprunt actuel du type 4 1/2 est net de tous impôts français et marocains sur les coupons et les titres. Compté tenu du. prix d'émission «oit 970 frwfcs par obligation de 1.000 francs, le taux réel dépasse 4.70 Enfin, l'emprunt est amortissable en soixante-cinq ans, au pair, par tirages au sort. mais Il est garanti contre toute éventualité de conversion jusqu'au 15 octobre 1937.

Contre le surmenage Le surmenage, qu'il soit physique ou mental, a sur l'organisme un effet déprimant qui se traduit par la perte de l'appétit et par des crises de neurasthénie. On peut combattre les effets du surmenage par une alimentation appropriée. Des entremets légers, bien sucrés, constituent le meilleur des régimes. Ce régime apporte à l'organisme une source d'énergie nouvelle, fortifie les nerfs et augmente la résistance. Augmentez votre résistance en buvant de l'eau

Une source captée en Auvergne. la Source Rozana, possède cette curieuse propriété d'augmenter notre résistance physique et, en même temps, d'améliorer les facultés Intellectuelles.

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C'est grâce à sa richesse exceptionnelle et naturelle en magnésium et en calcium que Rozana produit ces surprenants effets physiologiques* Au- cune eau de table ne contient en aussi abondante quantité ces deux sels. deux des plus puissants toniques.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN » LA PIERRE par Léon LAFAGE

Cette fois. Turbet, le facteur ancien caporal au « 7' de fer » donna un grand coup de godillot dans la porte cloutée. Il en avait assez de demander Tugnasse à tous les échos. Il fallait bien lui remettre cette lettre qui portait 1 en-tête d'une banque cadurcienne! Ah I 1e bougre, il en avait des sous et bien placés. Mais où diable se tenait-il, lui qui, rassemblant ses terres autour de soi comme un troupeau, ne quittait guère l'ombre de son toit ?

Turbet, à tout hasard, fit jouer le loquet à bascule et la porte s'ouvrit avec son grognement familier. Ainsi Tugnasse n'était pas loin'. Il dormait, peut-être. Quoi de plus naturel un lendemain de foire? On allait lui coller sa lettre sur la table, sous la bouteille. Elle n'y moisirait pas.

Tu. Tugnasse Qu'est-ce qu'il y a ? haleta Turbet en s'arrêtant net au milieu de la pièce.

Devant la croisée grande ouverte, dans un rectangle de soleil, Tugnasse en tenue de travail, la chemise de toile écrue découvrant sa poitrine grise, gisait sur le flanc, de tout son long Tugnasse buvait bien, mais, raisonnable et dru, on ne le voyait jamais ivre. Une attaque ?. Il était froid. il était mort. Au front, du côté opposé à la chute, une meurtrissure jaunebrun marquait.

Le bourg se trouvait à 600 mètres du Coumbel fallait y courir. Turbet ne se souciait pas de rester seul avec un cadavre, dans une maison qu'on savait bien garnie. Il sauta sur sa bécane et s'en fut donner l'alarme. Le maire et le brigadier de gendarmerie, un quart d'heure après, arrivèrent sur les lieux; le docteur les rejoignit.

Cet homme a été tué, dit-il, d'un coup violent. Avec quelle arme Crosse de pistolet ? Bâton ? Outil de fer ?.-

Le brigadier avait déjà fait le tour des chambres voisines. Rien d'anormal. Ar. moires intactes. La cuisine ne présentait aucun désordre autour du cadavre, Rien qui signifiât l'attaque, la défense, le vol. Veuf sans enfant, près d'atteindre la soixantaine, Tugnasse demeurait sans femme ni chien dans sa maison du Coumbel, parmi le mais, la vigne et le tabac. On ne lui connaissait d'autres parents qu'une nièce et un neveu. Celui-ci, qui avait mal tourné, vivait à Paris. La nièce. mariée à un petit artisan des environs, une fois ou deux la semaine, faisait sept kilomètres à pied par les traverses pour venir balayer la maison de son oncle et veiller aux provisions. Droit, serviable, joyeux compagnon quand la terre lui en laissait le loisir, ce solitaire n'avait pas d'ennemis. On connaissait sa vie. ses attaches une meupière de quarante ans. l'unique rousse du canton, d'ailleurs en puissance de mari. Tout cela très net dans l'irrégularité. Les crimes sont simples dans ce pays, déclara le maire ici, le mobile m'échappe. Le vol 1, Tout semble intact. La vengeance ? Invraisemblable.

Voilà 1 s'écria le médecin qui, à genoux sur le plancher râpeux, retirait sa main de dessous le buffet. Voilà Le malheureux a été frappé avec cette pierre qui a roulé (ou qu'on a dissimulée) derrière le pied de ce meuble. Le crime, à mon avis, ne remonte pas à vingt-quatre heures. Mettez hier, vers la fin de l'après-midi. La pierre passa de main en main. C'était un fragment de calcaire, bleu-defer, aux cassures fraîches, semblable à ceux qui forment les tas de cailloux rangés aux marges des routes et qui attendent la masse du cantonnier. Cet éclat pouvait peser au plus deux kilos. C'était l'arme d'un primitif, d'un vagabond. –r Il est possible, opina le brigadier, que l'assassin un errant, en eff6ft unsans-travail, ou encore ce fameux neveu de Pari.s, dont la moralité est des plus suspectes alerté par quelque bruit, se soi' sauvé en sautant par la fenêtre restée ouverte sans avoir le temps de commettre son vol. Je vais faire battre !es environs et téléphoner au parquet. Laissons tout en l'état. Dans une heure, le procureur de la République et le juge d'instruction seront sur place. Le valet de ville, en attendant, pourrait assurer la garde de la maison et Turbet, en fin de tournée. aviserait la famille.

Turbet écoutait sans mot dire. Il considérait Tugnasse, blême avec sa grande meurtrissure à la paroi gauche du front. sa moustache tombante, ses yeux vitreux et glacés d'horreur: il pleurait ce bon et cordial compagnon de.la veille qui ne tirerait plus du buffet de chêne aux lourdes ferrures les gobelets de gros verre assortis de vin blanc ou d'eau de noix. Pauvre vieil ami Et ce qui rendait cette mort plus triste avec son mystère, c'était tous ces gens, toutes ces « autorités » allant, venant, flairant comme des huissiers. t! y eut enfin un instant de silence. Ce n'était point du recueillement non, ils avaient assez parlé. Ce matin d'automne était tendre et bleu une perdrix rappelait sur les coteaux. Au loin, dans les vallons, un carrier tira la mine et un coup de vent très léger, bientôt, At frémir les fusées d'or des peupliers.

L'instruction fut close au bout de queif ques semaines. Ancu» vagabond suspect dans l'arrondissement. Le meunier était un philosophe. Le neveu de Paris se trouvait à Fresnes depuis deux mois. A sa sortie, la maison du Coumbel lui échut avec quel.ques hectares de vignes et de maïs. Il vendit tout cela. Mais nul ne vou;ut habiter la maison, qui resta close sur son secret. Les années passèrent, crevant le toit. comblant le putts. barbelant de ronces la porte et la cour. Le chauffeur de l'autobus postal désignait cette ruine aux

Feuilleton du Petit Parisien, 27-10-yj Il La Demoiselle de Maison Morte I grand roman inédit I

par

ANDRE CAST AtNG

DEUXIEME PARTIE

LA RESERVE » DE FONTFREDE VIII (suite)

Changement à vue

c On vous prend, dites-vous ? exelama la jeune homme, stupéfait. Mais qui ? Je ne pense pas que le Temple.

Oh de ce côté-là. le suis tranquille désormais. Et si le Temple joue encore ici le rôle essentiel, c'est d'une manière indirecte. Ce qui m'arrive à présent équivaut à peu près à la dernière ride propagée par la chute d'une pierre dans l'eau.

Là-dessus, la jeune femme exposa dans son détail la communication que M' Portal venait de lui faire et conclut avec un sourire navré

Vous le voyez, mon ami, je n'ai dorénavant rien au monde qui m'appartienne. même plus un toit dont je puisse dire qu'il est mon toit Vrai ? s'écria le jeune homme avec une curieuse expression de satisfaction. C'eet vrai tout ce que vous m'avez raconté là ?

Copyright by André Castaing 1S)32. Traluction et reproduction interdites en tous

dont on n'a jamais su le mobile ni l'auteur. Une vieille femme se signait et la voiture prenait le virage.

.Ce fut douze ans après, au cabaret du canton, chez la Bayarde. Il y avait là quatre vieux qui. la manille finie, remuaient des souvenirs autour d'une bouteille.

Moi, disait Turbet (bien tranquille depuis qu'il avait pris sa retraite), le suis Votre doyen à tous. j'étais de la classe de ce pauvre Tugnasse. Vous vous rappelez ? Ah ça m'en a fichu une secousse Je l'ai peu connu, dit Burniquel. l'ancien entrepreneur, mais je me souviens de l'avoir vu deux ou trois fois en passant, quand le travaillais près du Coumbel. Je me rappelle surtout que sa mort fit assez de bruit dans la région. On disait que c'était son neveu qui l'avait tué. ou un vagabond.

On n'a jamais découvert le coupable. Burniquel poursuivit. entraîné par les souvenirs

J'avais alors fait marché pour le rechargement des routes. Le beau temps Je m'étais procuré une grande guimbarde, traînée par un cheval, une vraie roulotte de bohémien avec un lit et tout mon attirail pour l'extraction de la pierre poudre, dynamite, perforeuse, pinces, pics, leviers. Le samedi, je rentrais chez la femme, car le ne travaillais guère au delà des cantons voisins. Eh bien 1 c'est dans ce temps-là que j'ai gagné les quelques sous qui m'ont permis de marier ma fille et de venir me retirer chez elle.

Je le crois, approuva Turbet. l'esprit ailleurs. Mais moi. ajouta-t-il après une pause, tant que je vivrai, je reverrai ça. Tugnasse était toujours chez lui. vers les Il heures. Je crie, je frappe rien. Je touche le loquet, la porte s'ouvre. Je me pense il n'est donc pas loin. Hé non hélas I Mon Tugnasse était là, devant la fenêtre ouverte, en plein soleil, tombé.sur le flanc, mort d'un coup au front. Un coup de pierre.. un morceau gros comme le poing, que le docteur a ramassé sous le buffet et que le meurtrier avait pris vingt mètres plus loin, sur un tas. au bord de la route.

Et dire que c'est mot, sans doute, qui l'avait extraite cette pierre, dit le carrier.

Sûrement, si c'est toi qui avais l'entreprise.

Et que ce n'était pas toujours commode, précisa Burniquel. Les bancs de calcaire sont très durs, de ce côté. Il fallait des charges du tonnerre de Dieu. Tout de même. intervint Lucou, le maçon, pour tuer un gaillard comme Tugnasse, rappelez-vous qu'il a fallu un costaud.

Oui. Il y a aussi le. hasard, le. malheur, la. fat.

Burniquel bredouillait, respirait avec effort. suffoquait.

Quoi ? Qu'est-ce que vous avez lui demanda-t-on.

Rien. Un peu de malaise. Ce vin, peut-être.

Ou cette histoire, dit Lucou. Nous n'avons pas besoin de choses tristes à notre âge. Quand on a connu les gens. Pourtant, c'est bien vieux, tout ça. Burniquel se leva, il avait besoin de prendre l'air. Les trois buveurs se regardèrent curieux, ce trouble soudain. Burniquel travaillait dans les parages du Coumbel au moment du crime. Ne venaitil pas de laisser échapper que les quelques sous qu'il avait amassés la dot de sa fille" à- dataient Vous avez vu, quand il a fait mine raimê. Pas de cet

iumiquel n'en allait, courbé sur son bâton. Toutes ses années, d'une pesée brusque, l'accablaient. Aurait-il la force d'arriver jusqu'à son lit ?« C'était lui qui avait tué Tugnasse, qui lavait tué. mais non pas assassiné. Quand le facteur avait raconté le crime, parlé de ce morceau de calcaite gros comme le poing.. Burniquel subitement avait compris.

Personne, à l'époque, ne lui avait donné ces détails et comment les eût-il sollicités à l'endroit d'un indifférent ?

Un soir, il se souvenait, il manquait quelques mètres cubes de pierre au tournant du Coumbel. II y a là une petite carrière abandonnée à cause de la dureté du banc. Il avait creusé deux trous de mine, placé deux cartouches de 'dynamite. Personne à l'environ. On domine la route à plus d'un kilomètre des deux côtés de la courbe. Tugnasse. dans sa maison, était à l'abri. Le carrier, d'ailleurs, avait jeté selon l'usage son cri d'alerte- gare la mine Une explosion formidable et dans une mitraille d'éclats, la pierre qui avait tué Tugnasse. Léon Lafagb. Des cambrioleurs boulevard Henri-IV Les bureaux de l'agent général de la Biscuiterie nantaise, Installé? 30, boulevard Henri-IV, ont été visités au cours de la nuit par des cambrioleurs. Ceux-ci s'étaient cachés, le soir, à l'insu de la concierge, dont la loge est assez éloignée de la porte d'entrée, dans une des caves dont une partie, connue des malfaiteurs, est munie d'un seul rang de briques. Ils ont fait un trou dans cette partie du mur et, quand le silence a régné dans la maison, Ils ont pu aisément pénétrer dans les bureaux du rez-de-chaussée. Après avoir fracturé le tiroir-caisse, dans lequel Us ont trouvé la clé du coffre-fort, dont le comptable n'avait pas fait jouer le secret, les cambrioleurs ont ouvert le meuble et fait main basse sur des titres de valeurs mobiüères, deux montres, quelques gobelets à liqueur en argent et une dizaine de mille francs en espèces.

C'est M. Langlais. magasinier, qui, en arrivant au bureau, a constaté le désordre et le cambriolage.

Elle le regardait, saisie d'un douloureux étonnemant.

Hélène, proféra-t-il d'un ton passionné, ne comprenez-vous pas que je n'aurais jamais osé avant, moi le raté, le sans-le-sou, dire à la maîtresse de Maison-Morte, à l'héritière de tant de seigneurs. lui dire.

Il hésitait à présent, devenu tout pâle au moment de lui faire l'aveu formel qui tremblait depuis tant de jours au bord de ses lèvres.

Lui dire ? souffla-t-elle en se rapprochant un peu plus.

Que je l'aime au delà de toute expression, répondit Gilbert, et que je serais le plus follement heureux des hommes si elle consentait à devenir ma femme.

Elle se taisait, son visage tout près du visage du jeune homme.

Que répond Hélène de Fontfrède ? tnterrogea-t-U, pris d'une timidité subite. Qu'elle aime aussi du plus profond de son coeur le grand garçon qui est en ce moment à ses pieds, au risque d'être surpris par le premier scribe venu. déclara-t-elle, et que ce jour, à tout prendre, est le plus beau jour de sa vie.

Leurs lèvres se touchaient presque. Elles s'unirent longuement dans un merveilleux baiser qui les paya d'un coup de toutes leurs épreuves passées Hem Je. Est-ce que je ne suis pas Indiscret ?..

Les deux jeunes gens se séparèrent précipitamment à la vue de M* Portal, debout sur le seuil de son cabinet, et dont la face austère son visage ofticiel affichait un ahurissement sans limites.

Mon bon parrain, dit Hélène simplement, je vous présente M. Gilbert Chanceraux, dont je vous ai parle déjà

SOUS LE MASQUE JAPONAIS SUTTK D8 LA PREMIÈRE PAO! -«

Je glissai

Ces prévenus ont-ils commis des assassinats politiques aussi éclatants que leurs camarades fascistes ? Le sourire de mon interlocuteur s'éteignit. Il baissa la tête, toussa avec embarras, s'éclaircit longuement la gorge avec l'affreux bruit japonais.

Ils ne demanderaient pas mieux, sans doute, fit-il, s'ils étaient moins surveilla. Jusqu'ici, évidemment, ils se sont surtout attaqués à la police. Celui qui parlait tout à l'heure a abattu l'agent qui voulait l'arrêter. 'Mais ce qui est plus dangereux qu'un attentat individuel leurs doctrines prêchent la destruction de l'ordre. Oui, la désorganisation de l'Etat. Tirant sa monfre

Veuillez m'excuser, fit-il. Un rendez-vous pressant. J'aperçois justement un de mes parents qui vous reconduira. Un juriste, un écrivain. Celui-ci venait de sortir de la salle, Où avais-je vu ce masque étrange, avec le contraste des deux rides soucieuses du front très haut et le perpétuel sourire de la large bouche aux dents très blanches? Où cette mise négligée avec affectation, ce feutre cabossé, planté de guingois sur l'épaisse chevelure en bataille?

J'y suis c'est Ikki Miyama. Je l'ai rencontré naguère une conférence du travail de Genève, où il était secrétaire d'une mission japonaise. Mais il étudiait depuis plusieurs années à Paris et fréquentait les milieux du parti S. F. I. 0., fidèle assidu de ses meetings et de ses congrès.

On m'avait dit alors Regardezle bien; c'est l'allure de ce type nouveau l'étudiant socialiste japonais. » Présentations, saluts, et notre juge s'éclipsa.

je vous avais reconnue tout à l'heure, dit alors Ikki Miyama. Mais j'attendais la sortit des Inculpés. J'ai parmi eux des amis. Ils mènent en c taule une vié extrêmement dure, traités comme des criminels de droit commun, Mais ils n'ont même pas la distraction du travail en atelier. Ils sont isolés dans leurs cellules, au secret, séparas de leurs copains qu'ils n'aperçoivent qu'aux séances du procès et avec lesquels il leur est interdit de communiquer. Trente minutes de balade par jour dans une cour solitaire, trois visites par mois, de leur famille seulement. C'est tout leur contact avec la vie. Aussi sommesnous un certain nombre à nous relayer pour nous trouver à leur entrée ou à leur sortie de la salle. On n'échange naturellement aucun signe ni même aucun regard. Mais ils nous aperçoivent au passage, et cela suffit pour qu'ils sachent qu'on ne les oublie pas. Peut-être est-ce leur seul remède contre le cafard. Car plusieurs d'entre eux sont morts d'autres sont devenus fous.

Le jeune homme parlait en un français un peu lourd, mais correct, émaillé de termes d'argot, souvenirs du quartier Latin.

Je ne vous savais pas communiste, dis-je.

Je ne le suis pas. Mais vous savez, ici, on ne fait guère de distinction entre les communistes, les socialistes, les anarchistes et même ce qu'on appelle en France et en Angleterre les radicaux. Tout ce qui est d'egctDteoa tgauche et même d». ®atfCh« tout court est bon à fourrer dans te même panier le panier à salade Alors vous vous compromettez dangereusement en venant au procès? Miyama eut un rire sarcastique de toutes ses longues dents.

Moi ? Je suis sacré, je suis tabou maintenant. Tel que vous me voyez, je suis devenu un des secrétaires d'une grande association nationaliste et j'aide à l'organisation d'un groupe socialiste-pacifiste. Une des puissances du jour, une < huile » Vous avez vu l'attitude de mon parent, le magistrat ?

Le jeune homme lut-il dans mes yeux l'incrédulité et même un soupçon de dédain ?

Allons causer dans un endroit plus sûr que ce couloir, fit-il.

000

Nous nous arrêtâmes bientôt en face d'une porte flambante Bar Lapin », lisait-on au-dessus en lettres électriques d'un rouge aveuglant. L'escalier s'enfonçait dans une sorte de caveau qui semblait obscur et d'où montaient de chauds effluves d'alcool et de parfums. Des branches artificielles de cerisiers en fleurs ombrageaient la salle, partagée en compartiments. Dans chacun d'eux, une table, des banquettes de velours, une lampe à abat-jour rose couronné de glycines. Un phonographe nasillait les Gars de la marine.

Quand on est dans les cols bleus, On n'a jamaia froid aux yeux.»De petits cris féminins, de gros rires rocailleux provenant d'invisibles .consommateurs ponctuaient la mélodie.

Rassurez-vous, fit mon compagnon, ce n'est pas un mauvais lieu, mais un de ces cafés à la mode qui ont détrôné les maisons de thé à geishas.

A peine étions-nous assis face à face dans un des compartiments que deux petites mousmés en kimonos

et qui me fait l'honneur de me demander ma main.

Ah ah parfaitement articula le notaire, tandis qu'il examinait le jeune homme avec curiosité. Et vous plairait-il, monsieur, de passer dans mon cabinet ?. Vous aussi, naturellement, Hélène.

M* Portal prit place à sa table de travail avec une solennité apprêtée à l'abri de laquelle il s'efforçait de recouvrer ses esprits que la scène précédente paraissait avoir singulièrement troublés. Ses yeux vifs allaient de l'un à l'autre des jeunes gens avec une expression sérieuse que tempérait par moments une lueur furtive de malice. Voilà donc, flt-tl, après un silence, ce monsieur Chanceraux, dont il parait que l'aide vous a été si précieuse, ma chère enfant Eh bien monsieur, vous me voyez enchanté de vous voir et de vous remercier, en tant qu'ami de vieille date de Mlle de Fontfrède. Votre généreuse jeunesse lui a été. en la circonstance, autrement secourable que les conseils du vieillard pusillanime et formaliste que je suis.

Et il tendit à Gilbert sa main petite et soignée que celui-ci serra avec effusion.

Sur quoi, te notaire, qui s'était levé se rassit et, ressaisissant entre ses deux index son gros crayon rouge, signifia qu'il s'apprêtait, une fois de plus, à parler affaires

Ainsi, vous allez vous marier, reprit-il, et, sauf erreur, dans le plus bref délai possible ?. Heureux enfants Excusez-moi cependant d'attenter à votre béatitude par des considérations d'un ordre plus grossièrement matériel, Je présume. euh, que M. Chanceraux a une occupation, un métier ?. Gilbert avait d'abord fait la grimaça

fleuris, l'un vert d'eau, l'autre cerise, accoururent, pavoisées de sourires. L'une d'elles s'assit sans façon à mon côté, passa son bras autour de ma taille l'autre se suspendit au cou de mon compagnon, et toutes deux se mirent à gazouiller. Il se dégagea, me libéra, leur parla avec douceur, mais d'un ton ferme, et, après nous avoir apporté de la bière dans des chopes allemandes, elles demeurèrent près de nous, les mains abandonnées sur leurs genoux, écoutant cet incompréhensible dialecte d'un air sage de petites filles grondées.

Miyama me contait les tribulations, au cours de ces dernières années, des étudiants soupçonnés de radicalisme ». Comme venait de me le dire le magistrat, le gouvernement avait soudain pris peur du progrès des idées socialistes dans la jeunesse. Et il s'efforçait de trouver partout 1'oeil et la main de Moscou.

En réalité, fit le jeune homme, si certains chefs, Sen Katayama, par exemple, ou Tokuda, ont séjourné en Russie et reçu quelques fonds de propagande pour des bibliothèques ou des sociétés de culture prolétarienne, les communistes restent une minorité. Ce qui n'empêche pas de dissoudre à plusieurs reprises les associations ayant indifféremment pour but l'éducation, l'émancipation ou le groupement des travailleurs pour la défense de leurs intérêts. Les candidats du parti ouvrier paraissant avoir des chances de succès étaient arrêtés avant les élections, et les prisons se remplirent de suspects. On était mis sous clef sur simple dénonciation pour avoir fréquenté des gens soupçonnés de socialisme, assisté à des conférences sociologiques ou simplement philosophiques et même avoir reçu de l'étranger des journaux ou

des livres d'économie politique. Un de mes amis, médecin, ayant demandé une brochure sur l'évolution de je ne sais quelle maladie, fut conduit au commissariat de police un agent naïf avait lu révolution. Mais ce comique dégénérait souvent en tragédie. On est volontiers cruel chez nous. Des inquisiteurs improvisés forçaient les récalcitrants à l'aveu. Il y eut quelques très vilaines histoires de bastonnades mortelles, de torture, de viols. Pour n'en citer qu'une seule, il y a quelques années, certain capitaine de gendarmerie étrangla tout simplement, par un coup de jiu-jitsu, un écrivain socialiste, sa femme et son enfant parce qu'il avait protesté et résisté. Enfin, en 1925, furent votées des lois d'exception, des lois draconiennes qui permettent de condamner à des peines variant de deux à dix ans de prison ou de travaux forcés les fondateurs d'organisations de gauche, leurs complices, leurs amis. Lois que l'on peut interpréter arbitrairement et qui sont un véritable défi à la liberté individuelle. Bref, c'était la terreur. Elle redoubla dans les années qui suivirent et particulièrement en 1929, année au cours de laquelle je revins d'Europe.

Miyama vida sa chope, la considéra un instant.

Il faut que je vous explique, fit-il. Nous autres, Japonais, vous le savez, nous ne manquons pas de courage. Quand notre code d'honneur l'exige, nous ne fuyons ni la mort ni la souffrance. Mais nous sommes réalistes. et un martyre stérile ne nous séduit' pas. Nous décidâmes, mes amis et moi, non pas- de changer de cônvîettons, mais de les manifester avec prudence. Et nous continuâmes notre propagande, principalement parmi les officiers dont beaucoup étaient convertis d'avance. D'ailleurs.

Encore un silence. Les paupières baissées, Miyama, d'un air perplexe, passa ses longs doigts jaunes et souples dans la broussaille de ses cheveux. Puis, plantant son regard dans mes yeux

Je vous dois une confession, déclara-t-il. Même pendant mon séjour à Paris, je ne me suis jamais senti franchement internationaliste, ni pacifiste. Nous autres, Japonais, nous n'en sommes pas arrivés à ce point de notre évolution. J'estime, par exemple, que nous ne possédons pas les territoires auxquels nous avons droit et qui sont nécessaires à notre développement. Encore un aveu je n'ai jamais approuvé ceux de mes amis qui veulent supprimer l'empereur. Je lui suis attaché de toutes mes fibres, et comme instinctivement. Vous me jugez chauvin, ridicule ?

Incompréhensible tout au moins. Sans doute avez-vous raison. Je ne conteste pas, je constate. Et je ne suis pas seul à penser ainsi. Au moment de la Mandchourie, en septembre dernier, nous avons été des milliers parmi les militants de la jeunesse socialiste à nous sentir de cœur et d'âme avec l'armée nouvelle. Et, sincèrement, passionnément, nombre de mes amis ont, comme moi, porté leur adhésion à des ligues nationalistes. Certes, il y a encore des irreductibles, les communistes notamment. A quoi bon leur obstination, sinon à servir de boucs émissaires Vous avez vu, ces jours-ci, la recrudescence d'arrestations. Elle se produit régulièrement après chaque assassinat fasciste pour en détourner l'esprit public. Sacrifices inutiles aux

au rappel d'une réalité qui s'avérait sévère. Mals sa gaîté, sa verve naturelles avaient vite repris le dessus Un métier ? s'écria-t-il, mais j'en ai plusieurs, maitre Pour tout dire, je possède une aptitude générale à une foule de choses extrêmement diverses. C'est ainsi qu'ayant été successivement étudiant en médecine, comptable, joueur de rugby, garçon de bar, conducteur d'autobus et commis d'antiquaire, je me trouve admirablement préparé. Gilbert veut plaisanter, dit Hélène en posant une main ferme sur le bras du jeune homme. En réalité, il dispose, outre sa vaillance, son jugement naturela, d'un acquit considérable et d'une culture solide qui lui permettent d'exercer avec honneur tout travail qu'on voudra bien lui confier". Il ne lui manquerait, lui aussi, que de se fixer un peu, d'être à l'ancre pour toute sa vie. Les deux jeunes gens échangèrent un regard d'amour.

Ce qui revient à déclarer, conclut le notaire imperturbable, que monsieur votre flancé car tel est son titre, je suppose n'a pas de situation pour l'instant et que c'est à moi d'en trouver une qui lui convienne

Mon bon parrain. dit Hélène avec une moue d'adorable supplication. Soit, consentit MI Portal. je m'en chargerai donc, Mais une autre difflculté surgit qui mérite qu'on s'y arrête..Je ne sais si M. Chanceraux est au courant de certains événements antérieurs à sa venue à Maison-Morte. Mon fiancé, flt Hélène, connaît toutes les circonstances de ma vite, même la plus lnflme. Dès que je l'ai vu, d'ailleurs, j'ai senti que je ne pourrais avoir pour lui aucun secret_ Ce qui, soit dit en passant, ajouta le notaire, aurait pu vous coûter cher si M. Chanceraux n'avait pas été

deux buts jumeaux que nous poursuivons l'expansion nationale et la révolution sociale.

Je connaissais l'antienne. Etais-je encore au cercle militaire ?

Le mouvement grandit, continua Ikki Miyama dont le ton devenait prophétique, rien ne pourra désormais l'enrayer. Hier, après une réunion du c 8hakai Minshu-to », le parti social-démocrate, jusqu'ici le plus important des groupes prolétariens, la moitié environ de ses membres ont formé un schisme. Ils fondent la nouvelle association à la fots nationaliste et socialiste dont je vous parlais tout à l'heure. Vous devriez aller y faire un tour.

Le phonographe scandait maintenant une marche militaire, accompagnée de chœurs lourdement rythmés. Une marche purement japonaise, murmura mon compagnon. Dans le compartiment voisin, deux voix rudes reprirent au refrain. Ikki Miyama sauta sur ses pieds avec une exclamation rauque, repoussant la petite bonne effarée. n revint rayonnant, après quelques minutes de conversation

C'est un de mes amis, un capitaine de Mandchourie, qui vient d'arriver en congé. I1 y a beaucoup d'officiers en congé à Tokio ces temps-ci, ajouta-t-il d'un ton significatif. A. V.

M. Théodore Tissier va être fêté par les élus de la Seine Les organisations municipales et intercommunales de la banlieue préparent à l'occasion de la promotion de M. Théodore Tissier à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur, une manifestation en l'honneur du vice-président du conseil d'Etat, maire de Bagneux et président et fondateur des syndicats intercommunaux de la Seine et de Seine-et-Oise, réunissent des souscriptions destinées à perpétuer par une fondation le souvenir de la personnalité éminente qui, depuis un tiers de siècle, a consacré une grande part de son activité à donner au Grand-Paris une existence de fait bien avant la consécration légale. Un banquet réunira le 10 novembre à 20 heures, à la Maison de la Mutualité, les amie et collaborateurs de M. Théodore Tissier. A la demande de personnalités n'appartenant pas aux organisations municipales, le comité a décidé d'accepter les adhésions des amis du président qui voudraient se joindre aux administrateurs de la banlieue. Adresser les demandes et les cotisations au banquet (50 francs) à M. Aragon, chef du secrétariat de l'Union des maires, Hôtel de Ville, 4, rue Lobau, C. C. Postal 210-62.

Installation du nouveau curé de Saint-Pierre de Chaillot Le nouveau curé de Saint-Pierre de Chaillot, Mgr Jean Gaston, protonotaire apostolique, vicaire général du diocèse, a été installé hier après-midi en sa paroisse.

La cérémonie a été présidée par le cardinal Verdier, archevêque de Paris, assisté de Mgr Adam, vicaire général, archidiacre de Sainte-Geneviève, et du vicaire général Court, archidiacre de Sceaux. On notait la présence, dans le choeur, de Mgr Baudrillart, recteur de l'Institut catholique de Mgr Crépin et de Mgr Chaptal, auxiliaire de Paris. Inquiétante disparition

d'un apprenti de quatorze ans

La gendarmerie du Bourget vient d'être avisée de la, disparition d'un apprenti de quatorze ans, au sujet de laquelle elle enquête depuis s avant-hier.

Lundi matin, le jeune Victor Prehm, demeurant chea sa mère, Mme Poulet actuellement remariée, quittait le do-

micile maternel,

30, rue du Commandant-Roland, au Bourget, pour se rendre, comme d'habitude, à l'usine de la Courneuve où il est apprenti. Emportant son déjeuner de midi dans une petite mallette bleue, il ne devait revenir au logis que le soir vers 18 heures il ne reparut pas. On sut, le lendemain matin, qu'il n'avait pas été vu à la Courneuve et l'on n'a pas retrouvé sa trace.

Mesurant 1 m. 53, brun et fluet, l'enfant était vêtu d'un veston de drap marron, d'un pantalon de toile bleue, coiffé d'un béret bleu et chaussé de brodequins.

Les employés auxiliaires de l'Etat à la présidence du Conseil

Une délégation du syndicat national des employés auxiliaires des administrations de l'Etat, présentée par Mme Constans, secrétaire générale, a été reçue par M. Galtier, directeur du cabinet de M. Marchandeau, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil. Elle l'a entretenu du problème du licenciement des employés auxiliaires de l'Etat en lui signalant l'injustice des dispositions récemment arrétées en matière de licenciement. Elle lui a rappelé que la circulaire Colrat réglementant l'ordre do ces licenciements avait été amendée en 1926 sur l'intervention du syndicat national et par les soins de M. Laval, alors viceprésident du Conseil.

Le syndicat national a demandé le rétablissement de cette dernière situation et quelques retouches sur l'ensemble de la circulaire.

lA PÊCHE A BOULOCHER Boulogne-sur-Mer, le 26 octobre 1932. Malgré le mauvais temps, Boulognesur-Mer reste en mesure de satisfaire à toutes les demandes. Mangez du poisson de Boulogne.

M. Chanceraux Mais passons. Je disais donc qu'il existait une difficulté qui tient ce mariage contracté par vous à Saint-Pétersbourg, mariage non consommé je le veux bien, mais mariage tout de même. Il est vrai que l'époux disparu.»

Mort, fit Hélène, sans prendre garde à l'air étonné de Gilbert. Je ne doute pas de votre affirmation, répliqua M* Portal, mais vous m'avez dit d'autre part que personne, hormis votre actuel régisseur, ne l'a reconnu, expressément identifié. Légatement, il est donc toujours vivant. Hélène et Gilbert levèrent vers le notaire des yeux également inquiets. Et ceci suffirait à faire échec à vos projets, continua le notaire avec une malicieuse bonhomie, si, décidément, le dieu des amours ne s'était prononce par avance en votre faveur. Je me suis assuré, en effet, que le défunt baron, se croyant déchargé de toute obligation après avoir adressé son consentement à sa fille, ne s'était aucunement préoccupé des publications exigées par la loi. En fait. il ne reste aucune trace de ce premier mariage, hormis sur les registres de l'ex-administration starlste où personne, je pense. n'ira les chercher. En conséquence de quoi, je n'ai plus qu'à vous donner ma bénédiction et à vous offrir à déjeuner, car, après tant d'émotions. vous devez sentir le besoin de vous restaurer un peu

On allait se mettre à table non sans que la vieille Mme Portal ait accablé Hélène de ses caresses et Gilbert de ses félicitations lorsque le jeune homme s'écria

Et Sallavergne que nous allions oublier

Hélène se hâta d'expliquer en quelques mots le rôle joué dans les derniers

LA PLAINTE

DU MINISTERE DE L'AIR M. Brack, juge d'instruction, ne s'est pas occupé hier de l'affaire des faux documents' Il a repris le dossier de l'affaire des bilans inexacts dans laquelle sont inculpés MM. BouillouxLaffont père et fils. Il a entendu des témoins, tout d'abord M. Marais, directeur des affaires financières de l'Aéropostale puis M. Lepargneur, Inspecteur des finances, détache à cette compagnie en qualité de commissaire du gouvernement enfin M. Massini, directeur général de le. société Latécoère. UN SEVERE REQUISITOIRE CONTRE LES CAMBRIOLEURS DU PARAMOUNT

Les derniers témoins du procès des cambrioleurs ont défilé hier a la barre témoins de moralité, témoins à décharge, et qui, tous, ont connu l'un ou l'autre des accusés, autrefois, au temps où « rien encore ne s'était passé ». Mme Balderazzi, propriétaire d'un important hôtel, va plus loin encore. Tombée malade, elle a recouru, Il y a deux ans, aux services de Theillaumas, qui s'est montré un gérant parfait. Maintenant, termiae-t-elle, si le jury accepte de s'associer à une tentative de relèvement, je prends l'engagement d'associer M. Theillaumas à mon fils, et il deviendra ainsi le copropriétaire de l'hôtel.

Mais, tout de suite, l'avocat général Lémant a la parole et jusqu'à la fin de l'audience prononce un sévère réquisitoire contre tous les accusés. Les défenseurs lui répondront aujourd'hui et le verdict sera rendu dans la soirée. L'installation 3a nouveau président du conseil supérieur des chemins de fer Le conseil supérieur des chemins de fer s'est réuni hier matin au ministère des Travaux publics. M. Daladier a procédé à l'installation de M. Charlot, nouveau président de cet organisme. Le conseil a étudié le programme d'électrification de certaines grandes artères. Il a examiné diverses propositions de tarifs et marqué la nécessité de coordonner les divers moyens de transport et d'aboutir à des ententea à ce sujet.

Fatale négligence

d'une jeune mariée Elle ne surveillait pas son haleine

Au quatrième mois de sa vie conjugale, elle se plaignait de l'indifférence de son mari et s'en trouvait très malheureuse. Pourquoi ? se demandait-elle. Par chance, une de ses amies qui comprenait fort bien tous les devoirs de l'amitié, lui fit remarquer que depuis quelque temps elle avait une haleine incommodante. Comme la plupart des personnes qui sont dans son cas, elle l'ignorait et, par délicatesse, son mari ne lui en avait pas parlé. Grâce à son amie, elle a retrouvé son bonheur, car maintenant elle se rince la bouche matin et soir avec de l'eau additionnée de Milton. Le Milton est une nouvelle combinaison stable d'oxygène et de chlore électrolytique qui évite ou supprime

événements par l'ex-garde et l'amitié toute fraternelle qui unissait celui-ci à son fiancé.

I1 faut aller le chercher tout des suite s'exclama la bonne maman Portal. Et vous dites qu'il est devant la porte depuis dix heures du matin Mais il doit avoir l'estomac dans les talons, le pauvre enfant

Gilbert, fort de cette autorisation, se précipita au dehors. Comme il l'avait espéré, Sallavergne était toujours là seulement, et pour tuer le temps, Il s'était procuré dans le voisinage une c baguette » de pain, une tranche de jambon et un cube de fromage de dimensions respectables. Après quoi, s'étant installé sur le siège de la voiture, un litre de vin entre les jambes, il avait commencé un solide repas agrémenté de la lecture d'un journal jaune consacré uniquement au dieu Rugby. Lorsque Gilbert lui eut transmis le message de Mme Portal, il se détourna, le regard absent, la bouche pleine

Mais tu n'y penses pas, mon grand protesta-t-il. D'abord, j'ai déjeuné. Ensuite, je suis en train de lire les c papotages » sur la prochaine saison. Il y en a deux colonnes et demie imprimées en petites lettres. Alors, tu te rends compte ?.

Gilbert insista, remontrant à Sallevergne qu'il ne pouvait faire Il aussi légèrement d'une invitation si gentiment adressée. Mais le brave garçon, pénétré au fond de lui-même de cette conviction inébranlable qu'il gênerait tout le monde, persista dans son refus. 'toutefois, et pour montrer sa bonne volonté, il accepta d'aller boire une goutte de café a quand le moment serait venu.

Tête de mnle 1 grommela Gilbert.

Malades désespérés Lorsqu'un malade a essayé sans succès tous les traitements pour recouvrer la santé, ü est enclin à croire que son mal est inguérissable et souvent il le juge désespéré. Où verrait-il une lueur d'espoir ? Quel est le remède ou le traitement qui le sauvera Y Des malades dans le même cas, et des plus graves, ont cependant recouvré la santé en suivant les merveilleux traitements naturels par les plantes du père Benoit d'Amiens.

Ces traitements qui résultent d'une longue expérience, diffèrent de tous les autres traitements déjà existants par la nature des plantes, leur quantité, leur préparation, leur régularité et enfin la possibilité d'en faire un traitement individuel correspondant à tous les cas.

Tous renseignements concernant votre cas vous seront envoyés gratuitement avec les notices sur les traitements suivant NI 1 estomac, foie, intestin, copstipation N° rhumatisme, goutte, maux de reins, arthritisme N° 3 eczéma, psoriasis, maladies de peau, dépuratif du sang, etc. N° 4 circulation du sang, hypertension, retour d'âge, etc. Chaque traitement est vendu Il fr. (par poste 19 fr. 10) la boite de 12 paquets à la Pharmacie Julien, 59, rue des Vinaigriers, Paris, et dans toutes les pharmacies. En cas de difficulté, envoyez un mandat de 19 fr. 10 au Laboratoire E. Benoit. 6, rue Barreau, Asnlères (Seine), qui vous, fera l'expédition franco.

Une délégation de victimes de la guerre chez le minatre du Budget

Une délégation de l'Union de défense, d'aide et de protection des victimes de la guerre des préfectures' de la Seine, de police et administrations annexes (4, rue Lobau), conduite par M. Ghérardl, président, a été reçue hier par M. Palmade, ministre du Budget.

La délégation a soumis au ministre les revendications suivantes respect de la loi des pensions du 31 mars 1919 maintien des petits traitements qui ne sont pas encore revalorisés selon le coût de la vie; renvoi des retraités de l'administration repris comme agents auxiliaires retraite proportionnelle à quinze ans effectifs de services pour les bénéficiaires de la loi du 31 mars 1919 admis pour lea emplois réservés.

Le ministre a assuré la délégation de son bienveillant appui.

instantanément toute odeur désagréable (halei ne, transpiration, etc.) Un peu de Milton, utilisé selon les directives indiquées dans la brochure jointe à chaque flacon, et les odeurs du corps disparaissent comme par magie.

Toute femme soignée devrait connaître le Milton qui est en outre rantiseptique idéal très puissant et totalement inoffensif pour l'hygiène féminine. Les médecins et les hôpitaux le recommandent de longue date pour cet usage particulier. On trouve le Milton dans toutes les pharmacies en flacons à 5 frs, 15 frs et 25 frs. A chaque flacon est joint un petit livre de 40 pages donnant tous les détails sur les multiples applications du Milton.

Je te laisse, toi, ton journal et ton gruyère. Mais il faut auparavant que je te dise quelque chose, Saliavergne (et, se penchant a l'oreille de son ami) C'est que je suis heureux, mon vieux camarade, superlativement heureux Le repas se déroula en dépit des prévenances du vieux notaire et de la bonne humeur de la maman Portal, d'une manière plutôt morne. L'excès et la nouveauté de leur bonheur rendaient Hélène et Gilbert quasi muets et leur faisaient bouder les plats les plus alléchants. La jeune femme, d'autre part, ne pouvait s'empêcher par moment de songer avec un serrement de coeur à Maison-Morte.

Mats, j'y pense mon parrain, ditelle tout à coup. Il y a à la maison un vieux couple, Emma et Pascal, qui ont toujours habité le domaine, sans compter Saliavergne qui.

J'ai prévu le cas. répondit le notaire. Tous trois demeureront en place aussi longtemps qu'ils le désireront. L'intention du. de votre successeur étant, je crois, d'organiser là-haut une ferme d'élevage, ils pourront facilement se rendre utiles.

Tout est donc bien, dit Hélène. Il ne me reste plus qu'à retourner chez moi. je veux dire à Maison-Morte, pour y prendre mes effets personnels. Car j'imagine que le mobilier du vieux logis subit le sort du fonds lui-même ?.. En fait, fit le notaire, avec embar ras, les neuf créances additionnées représentent une somme assez considérable et supérieure en tout cas à la valeur des immeubles. De sorte que. J'ai parfaitement compris, dit Hélène. Nous allons donc partir à l'instant même. Vous m'accompagnes, n'est-ce pas, Gilbert ?

CA suivre.)


PREMIERES REPRESENTATIONS A LA RENAISSANCE Douze nuits d'amour

C'est la aie d'une femme contée adroitement en une image d'Epinal destinée seulement aux grandes personnes L'intérét principal de cette œuvre est dans l'interprétation de Mlle Baenel Berendt, qui a soutenu bravement un rftle très lourd, est en scène sans répit et mène l'action avec talent.

L'intérêt de cette tragédie en trente-deux tableaux, dont plusieurs forment des décors bien peints et minntiensemnt meublés, est aussi dans l'adresse avec laquelle Jan de Letraz a su faire copieux eans faire long. Son héroïne, midinette déçue, puis livrée i des plaisirs bien mornes, puis épousée par un nigaud, quitte ce mari et part avec un beau garçon. ri la trompe. EUe ae lance alors dans de longues aventures. Finalemont, riche et par conséquent honorée, elle cherche dans les bras d'un Jeune homme pratique une tendresse que depuis trente ans elle a vainement attendue.

Cette carrière d'une dame de plaisirs luxueux est contée en une langue sobre, nette, aux formules incisives comme dès légendes de Forain, et parfois aussi hardies. Je crois devoir avertir les personne» timorées qu'on voit beaucoup de lits, canapés, couchettes, divans, sur la scène, et qu'ils n'y sont pas pour rien.

Paul :REDOUX.

Théateb DU Moulin db LA CHANSON. Au pays du soleil, opérette marseillaise de M. AUbert. musique de M. Scotto, lyrics de M. Barvil.

Un personnage de la pièce nous apprend comment on fait la soupe aux poussons sans poisson et le civet de lapin sans lapin. Ainsi se fabrique avec du bagout bonne mère quel bagout! et de la belle humeur ensoleillée l'opérette galéjade à la provençale. Et c'est d'une drôlerie irrésistible, en ce qu'elle se prête, « l'assent a aidant, à toute la fantaisie débridée de la Canebière 'à Montmartre. Aussi bien les amours de la fleuriste du cours Saint-Louis, contrariées par son papa allumeur de réverbères qui la voudrait donner au riche Bouffetranche, ne nous aaisissent pas par leur nouveauté mais elles sont prétexte à des excursions locales et truculentes le marché aux moules, le marché moins innocent de la rue Bouterie aux bistrots inquiétants, le bal du quartier Saint-Giriez, la bastide de Bouffetranche, la fête de l'ail.

La musique? elle est de l'auteur de la Petite Tonkinoise. C'est dire qu'elle déborde de verve populaire sans exclure la petite fleur bleue. Encore que confiée à une demi-douzaine d'instruments, dont deux accordéons, elle sonne en fanfare et ondule avec grâce. Les disques nous donneront J'ai rêvé d'amour. soupiré par Mlle Heiia, qui chante sans artifice, et M. Alibert, dont l'articulation est lumineuse, ainsi que les couplets On n'se r'fait pas. Et, fur un plateau mouchoir de poche, la mise en scène de M. Pozzi est un tour de force. Si bien que tout cela grouille, chahute. gesticule, hausse le diapason, exubère, en un relent de tomate et de fleur d'oranger, déclenchant la liesse générale. Et quel entrain dépourvu de c chiqué » parmi tant d'interprètes qui visiblement s amusent autant que le public 1 Citons. outre les amoureux ci-dessus, M. Gorlett, dans un rôle de loustic qui fut la joie de la fête M. Flamant, dans un type impressionnant du c milieu s, coqueluche de la rue Bouterie M. Vilbert, qui s'est fait la tète de NI. Fallières Mlle Dennsy. la gerbe des sémillantes Provençales. La « danse des fadas a, création de M. Zolga, m'a paru d'un caractère moins original que d'ua dynamisme endiablé.

Oi. Tenroc.

CINÉMAS

Av THt*iRE DÉjAZBr Joseph est un cochon, vaudeville en 3 actes de M. Ro-

un cochon. Voilà, disons-le, une affirmation quelque peu brutale, mais qui a le mérite, dans un titre de pièce, de fixer exactement le spectateur sur ce que celui-ci est appelé à voir et à entendre. Ainsi, on ne peut douter qu'il s'agit d'un de ces c gros vaudevilles à quiproquos et rebondissements multiples, où l'auteur, avant tout, a le souci d'amuser son auditoire en juxtaposant les situations les plus extravagantes et les plus osées. M. Robert Trémois. qui a du talent et pour qui le métier de vaudevilliste n'a plus de secrets. n'a point cherché à renouveler les effets périmés de la vieille bouffonnerie > à laquelle le théâtre Déjazet offre un dernier refuge et s'est contenté avec modestie de broder autour de motifs connus. Mais comme, par ailleurs, sa pièce est fort bien construite et qu'il a su, avec une maitrise à la Peydeau, donner une apparence de vraisemblance à l'enchaînement d'événements parfaitement invraisemblables, n'ayons point la mauvaise grâce de le chicantr-

Les aventures de Joseph mis, par sa propre femme, dans l'obligation de la tromper avec une demoiselle de plaisir composent une farce réjouissante dont la réussite est certaine auprès du public. Mmes Emma Noël. Colette Régis, Renée Brugette d'une aimable fantaisie, Gabrielle Rosny dont les compositions sont toujours excellentes, Jacqueline Grunber. Lucienne Dagairy. Renée Duchesne, Su.zanne Lucenay, MM. Pierre Darteuil. Médy. deux comiques de la grande lignée, Saint-Luc, Mestre. un Lacourt et Dertai jouent avec un extraordinaire entrain ce vaudeville alerte mis en scène d'heureuse façon par Mme Paule Rolle. André LE Bret.

THEATRES

AUJOURD'HUI. Th. du Pttit-Monde (aux Folles-Wa«rajn), 3 h. 45, générale du Petit Chaperon rouge, comédie de Mlle Thérèse Lenôtre, couplets de M. de Mont.gon. Compagnie du Rideau (au Th. FonUine). 9 h., générale de Barricades mystérieuses, pièce en trois actes de IL Jacques Ifliein.

ro- COMEDIE-FRANCAISE. Le comité ayant décidé de ne pas renouveler certains engagements de pensionnaires, les intéressés viennent d'être avisés de la mesure qui les concerne.

0- LES CONCERTS LAMOUREUX AU TROCADERO. Samedi soir, audition intégrale du Requiem de Berlioz. Deux qaat cinquante exécutants, dirigés par 2T Albert Wolff. Places 3 à 14 franc». -O- CHATELET. Aujourd'hui, à a h. 30, matinée de l'opdrette triomphale Nina- Roao, av. André Baugé, Bach et Sltn-Viva. Mat. supplémentaires pour la Toussaint lundi 31 et mardi 1" (Toussaint), à 2 h. 30. PORTE-SAINT-MARTIN. Aujourd'hui. 2 h. 45, mat. populaire prix réduits du Scnndaie, le chef d'oeuvre d'Henry Bataille (prix des placu de 3 francs).

Mat. a prix réduits les jeudi et samedi. Matinée supplémentaire mardi 1" (Toussaint).

o- GYMNASE. Le service de seconde pour US, Wall Street, sera reçu ce soir. o- PALAIS-ROYAL. La Maison d'un face, Jane Renouardt, Louvifny avec Duvallts. Mireille, Paul Faivre. Aujourd'hui matinée.

o- TRIANON-LYRIQUE. Aujourd'hui matinée, les Cloches de Corneville. En soirée, les Concerts du Trianon donnent la Damnation de Fatwt (grande sélection) avec Marcelle Mahieu et R. Kalsin, de l'Opéra. Chœurs, soli et orchestre sous la direction de Manuel Infante.

0- LudmiUa PitoSff triomphe dans la Rnntte au THEATRE DE L'AVENUE. Dimanche, matinée.

o- Auiourd'hui. matinée a 3 heures Raquel Meller, la grande étoile espagnole, dans sa nouvelle présentation imprtssi'ins d'Expapne, au STUDIO DE PARIS, 16, rue de Clichy. Trinité

o- STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES. A partir du 8 novembre et pour quinze représentations seulement. Hedda OobUr,

quatre actes d'Henrik Ibsen, sera donnée avec Mme France Ellys et M. Camilie Corney.

-o- M. Irénée Mauguet reprend, au TH. ALBERT-I", la série de ses conférences gratuites qui auront lieu tous les vendredis, 4 h. Vendredi prochain. M. Pierre Andrleu. ta*, une causerie aur Roland m s < ex-Bouffe*-du-Nord) S MIRACLE A VERDW Le II tant féliciter le Théâtre d'Action | = International qui a su nous donner ce s magnifique et réconfortant spectacle. S 1 (Le Quotidien) Victor MEJtIC. I MUSIQUE

-o- SALLE CHOPIN (8, rue Daru). Demain soir, à 9 h., un récital de piano sera donné par Mme Jeanne Jaepar. -o- TH. PIGALLE. 6 nov., 5 h. 30, concert Marcel Dupré pour l'lnaug. des orgues. Loc. ouverte au théâtre, chez Durand, Eaclïlg, Rouart-Lerolle.

-o- C'eet samedi 19 novembre, en soirée, que le TREMPLIN donnera, salle Chopin (Pleyel). devant ses abonnés et amis, la représentation unique de Dieu n'est pu content? pièce en quatre tableaux de M. Hubert Pajot. Mystère et moralité tout ensemble, cette pièce, dont la pubUc sers convié au baisser de rideau à faire la critique, se prête, par ses tendance*. a une discusslon passionnée

CHRONIQUE DU CIRQUE L'actuel programme de Médrano coinporte plusieurs numéros qui relèvent davantage du music-haM de variétés que du cirque. On pouvait le prévoir avec le système du renouvellement par quinzaine qui ne peut manquer de transformer de plus en plus le cirque en music-hall dans la piste. C'était, il y a vingt ans déjà, la grande idée de M. Debray et on sait qu'elle n'a pas autrement réussi au Nouveau-Cirque. Mais ce qui fut erreur rue Saint-Honoré peut devenir vérité à Montmartre ? Souhaitons-le pour l'avenir de Médrano, dont le dernier spectacle comporte néanmoins d'honnêtes numéros de vrai cirque.

En premier lieu, il convient de signaler l'excellente cavalerie du cirque Bureau, présentée avec autant d'élégance que de savoir-faire par M. et Mme Glasner. On sait que ie cirque Bureau est l'un de nos chapiteaux provinciaux qui maintiennent avec succès l'ancienne tradition, prouvant que le public se moque des querelles d'école et que le vieux cirque peut encore parfaitement prospérer à la condition de donner de bons programmes, surtout si ces spectacles sont réglés et présentés au rythme voulu par des directeurs nourris dans le sérail. C'est le cas pour M. Glasner et sa gracieuse femme. fille du directeur Bureau.

Avec une juste fierté, le rédacteur du programme de Médrano qualifie la cavalerie Glasner de c française et bien française S'il est admis que les animaux de cirque doivent adopter automatiquement la nationalité de leurs dresseurs l'opinion en vaut une autre il est impossi. ble de cacher que Jenny et Piccolo soient des éléphants c allemands et bien aUe·mands On s'en aperçoit des l'entrée en piste de leur manager. M. Fischer possède cette cordiale rondeur et ce familier enjouement dont peuvent se réclamer plusieurs membres de la race germanique, laquelle n'est pas entièrement composée de grands dolichocéphales bloads comme le voulait le comte de Gobineau. M. Fischer est, d'ailleurs, un remarquable dresseur et Jenny, l'éléphante calcidatrice, fait grand honneur à son professeur qui est peut-être apparenté à cette famille Fischer jadis propriétaire d'une des grandes ménageries d'Outre-Rhin ? Une dompteuse de ce nom fut même dévorée par ses lions en 1908, et à Cologne, si mes souvenirs sont exacts. Actuellement, il n'existe plus de ménageries foraines en Allemagne et, déjà avant plusieurs de leurs propriétaires avaient transformé leurs établissements en cirques. Ce fut le cas notamment pour Krone et HolzmûHer devenus les notabi-

lités que l'on sait dans leur nouveau métier.

Ajoutons que ce programme de Médrano comporte la rentrée des Hartwell, les audacieux et athlétiques gymnastes sur la corde volante, une spécialité qui semble renaitre depuis une dizaine d'années. Ce travaif original avait subi une éclipse de quelque vingt- ans, après la retrait* de- Gaxetù qui fut l'une des étoiles de l'hippodrome de l'Alma.

Henry Thétard.

MUSIC-HALLS

LE PROCHAIN PROGRAMME

DE L'EMFIBE

Le nouveau spectacle de l'Empire, qui sera donné à partir de demain, aura comme clou » un numéro de télépathie. Ce sera celui du fameux occultiste tchèque Jan Hanussen. dont les expériences sont célèbres dans toute l'Europe et gui n'est pas encore venu en France. Sa clairvoyance a déjà soulevé l'intérêt en même temps, d'allleura, que la polémique dans les milieux scientifiques de Prague, Vienne et Berlin. Et l'on s'est adressé pour la présentation scénique à l'un de nos confrères les plus érudits en la question. M. Paul Heuzé, dont on sait par ailleurs, d'autre part, la position d'adversaire courtois et passionné de l'occultisme. Voilà. qui promet de bien attrayantes soirées

Bien entendu, un programme complet et classique de music-hall entourera M. Jan Hanussen avec le jazz français de Roland borsay, les ballets réputés de Gertrude Bodemvieser, la troupe chinoise Lai Foun. les trapézistes américains Kafka Stanley et Mae, les danseurs français Gerlys etj^ysla alternant avec la singulière Georgie 8àyes, les clowna Jerez Bros. etc. Ainsi, ce spectacle justifiera-t-H une fois de plus la renommée du grand muaic-hall de l'avenue, de Wagram.

CINEMAS

CINÉMA DES CHAMPS-ÉLYSÉES

Soirée de Gala

<•* à l'occasion de la première de MOVIE CRAZY (Silence on tourne) avec > HAROLD LLOYD

-o- Matinée et soirée: les ballets allemands de Kurt Jooss dans leur sensationnelle création, la Table verte, dont toute Ia presse célèbre le triomphe dans la grande revue Se» Appeal Paris dE avec Marie Dubas, au CASINO DE PARIS.

LA FILLE

DE RASPOUTINE

Le* chœur» russes

MATINEE

Jeudi, Samedi, Dimanche

CIRQUE D'HIVER

-o- Georgius à la SCALA. Demain vendredi. en soirée, première de Vieillards en uniforme 1 farce burlesque en deux actes de Georgius, précédée des chansons imagées. des Actualités 101 et de tours de chant de Georgius, Alice Méva, Cambardi. Lily May et vingt artistes. Faut. 10 fr. Location ouverte.

-o- Etant donné l'affluence qu'il y eut à la représentation de Maurice Chevalier lundi dernier en matinée, la direction de l'EMPIRE rétablit les matinées du lundi jusqu'à fin mars.

o- EUROPEEN. Tous les Jours matinée. 2,50 et 3,50; en soirée. 2,50, 5 et 7.

CIRQUE D'HIVER

B I S C OT en chair et en os

Bol de la boxe

MATINEE

Jeudi, Samedi, Dimanche

Un ordre du jour

du Comité d'entente des P. T. T. On nous communique la note suivante

Par un ordre du jour en date du 20 septembre 1932, la commission exécutive du comité d'entente des P. T. T. constituée par les syndicats ci-après techniciens, receveurs, agents du cadre secondaire et des services epécialisés, agents du cadre principal a fait connaître nettement que ledit comité se déclare prêt à appuyer l'action menée par toutes lea organisations de travailleurs des services publics en vue de s'opposer à ce que rien ne puisse être tenté contre la situation actuelle avant que soient envisagées et réalisées les mesures qui s'imposent

1° Faire baisser le coût de l'existence 2° Obtenir le maximum de justice fiscale en faisant payer à chacun selon ses revenus rît\s et non dissimulés.

Se référant audit ordre du jour. dont elle maintient intégralement tous les termes, la commission exécutive du comité d'entente, réunie hier, tenant compte de la gravité de l'heure, de l'urgence d'une action énergique devant les menaces imminentes demande à la Fédération postale confédérée, la Fédération postale unitaire. à la Fédération postale autonome, aux organisations de toute nature des P.T.T. d en.visager la constitution immédiate d'un comité d'action en vue des mesures à prendre sans délai pour éviter qu'il soit porté atteinte, à un titre quelconque, et sous quelque forme que ce soit. aux traitements et salaires des travailleurs des services publics.

Le banquet des encaisseurs auxiliaires de la Société Générale

Le Société de secours au décès des encaisseurs auxiliaires de la Société Générale a donné son banquet annuel, sous la présidence du docteur Sibut, représentant du ministère du Travail et de la Prévoyance sociale, assisté de MM. Mariés et Vignon, directeurs de la'Société Générale.

La médaille d'argent de la Mutualité a été remise à M. Mollereau, trésorier général de la Société de secours.

FAILLITES. Frédéric Lecomte. meubles. rue Saint-Augustin. Société des établissements Raoul Gauchy. cap. 305.000 francs, plomberie, S7, rue des Acacias. David Davldoff, fourrures, 11, boulevard de Sébastopol. Mlle Clémence Harrotr, épicerie à Drancy. 172, rue de la République. Roger Rollot, chemisier, 27, quai de la Tournelle. Goder et Wald, cap. 63.000 francs, commission-exportatlon, 7 Ma, rue du Louvre. Frédéric Ehlermann, chaussures. a la Courneuve. 7. rue Beaufils. Etablissements Berger et Cie, cap. 71.100 francs, ferronnerie, 1 bis, rue SaintFargeau. Joseph Mataldl, restaurant. 15. rue du Bac. Mme Marie Tissier, bonneterie, 45. rue du Faubourg-Saint- Martln. Société Brun frères, capital 200.000 francs, commission exportation. 5. rue des Petites-Ecuries, Société française des films sonores et Parlants (procédés Synchro-France), cap. 250.000 francs. 14. place de Vaugirard. Société Bodon frères, articles de sports. 6?, rue de Mirosmesnil. Maurice Calladine et Gau- debert, chaussures, à la Plaine-SaintDenis. 15, impasse Marteau. Lucien Schwartz, « Caves dp Paris à Vincennes, 52, rue Daguerre.

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FAITS DIVERS DANS PARIS

Les accidents de la rue

A l'angle des rues Monge et âétf* Ecoles, M. Emile Maubert, imprimeur, s, villa Sainte-Hélène, est renversé par une auto. Ge-chin. Devant le domicile de ses parents. le jeune Lucien Lafon, âgé de sept ans, demeurant 40, rue Petit, est renversé par une automobile. Saint-Louis.

Rue Saint-Sulpice, sur un passage clouté. M. Alexandre Souque, rentier, 9, place de Rennes, est renversé par un autobus conduit par le chauffeur Perrin, demeurant 80, rue Broca, qui a été cosigné la disposition du commissafre du quartier. M. Souque a été admis A la Charité. En voulant descendre d'un autobus en marche, place Edmond-Rostand, Mme Eugène Durand, quatre-vingt-deux ans, 47, rue Monsieur-le-Prince. tombe sur la chaussée et se blesse grièvement. Charité. Une automobile renverse, rue des Ecodee, sur un passage clouté, le jeune Chaccolez, quatorze ans, habitant 41, ru. Dauphine.

Manifestation de sympathie

Sous la présidence de M. J. Meyer. coin missaire d'arrondissement, les gardiens di service en bourgeois du 96 arrondissement se sont réunis pour offrir un objet d'an au brigadier Lucas, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Un employé avait volé son patron tyant quelque peu bu, un employé, M. Lucien Barabé, né au Havre et demeurant 24, rue Quincampoix, pénétrait, dimanche soir, dans le magasin de son patron, M. Mémin, 25, rue Aubry-le-Boucher, fracturait le tiroir-caisse et s'emparait de 4.500 francs. Après avoir placé une partie de cet argent dans sa paillasse, il se remettait à faire la fête. Le brigadier Chapuis, de la police judiciaire, a retrouvé le voleur, lequel a, d'ailleurs, rendu une grande partie de l'argent volé. Néanmoins, comme Il a déjà été condamné une fois pour un méfait analogue, le commissaire du quartier Saint-Merri l'a envoyé au dépôt.

Manifestation de chômeurs

La manifestation des chômeurs organisée au cinéma de la rue de Clisson s'est déroulée dans le plus grand calme. D'ailleurs, un important mais discret service d'ordre, dirigé par IL Legrand. commissaire divisionnaire, assisté de M. Caullet, commissaire d'arrondissement, n'a pas eu à intervenir.

A l'Issue de la réunion, une délégation a été désignée pour porter leurs revendi- cations à la mairie du XIII*.

Une maison menace ruine

Sept locataires d'une vieille maison, sise au fond d'une cour, 51, rue de Lappe, ont été momentanément évacués, les planchers des deux étages menaçant de s'effondrer Un manoeuvre. Joseph Berges, trentecinq ans, demeurant 10 bis, rue Dauphine. a été trouvé à quelques mètres de son domicile, inanimé. le crAne fracturé. Charité.

Le pignon d'un Immeuble de la rue des Quatre-Vents s'est écroulé dans la rue. On a du évacuer plusieurs locataires. M. Bedrich Koula. étudiant. 9, rue Toulller, a constaté qu'on avait volé, en fracturant sa malle, son portefeuille contenant 100.000 couronnes jet une somme de 1.500 francs en argent français. Des inspecteurs de la police judiciaire ont arrêté hier Léon Lerouge, Agé de quarante et un ans, déménageur, demeurant 29, rue Rivay, à Levallois. Lerouge avait dérobé, Il y a un certain temps déjà, au cours de son travail, un stock d'accessoires d'auto valant 15.000 francs, apparte nant à M. Faugier, demeurant 2, rue du Colonel-Renard.

Frappée d'une embolie, 15, rue Xain trailles, Mme Marié Mouin, quarante-clnc ans. demeurant 75, rue Jeanne-d'Arc meurt à la Pitié.

Des cambrioleurs ont pénétré dan. le débit tenu par M. Antoine Bontran, Ils quai de la Mégisserie, et ont emporté un, centaine de francs de tabac, des bouteille de liqueur et 200 francs de monnaie. DANS LA SEINE

On repêche un inconnu

On et retiré de la Seine, à nie-SaintDents. le cadavre d'un inconnu paraissant avoir séjourné une huitaine de jours dans l'eau. Cet homme, tgé d'une cinquantaine d'années, de corpulence moyenne, mesure environ 1 m. 68 ses cheveux sont blonde et très clairsemée la moustache, taillée à l'américaine, est rousse. Il était vêtu d'or pantalon gris rayé, d'un veston gris à martingale, d'une chemise kaki. Il portait des chaussettes grises et des charentaises noires.

Des cambrioleurs se sont introduits, en pénétrant par la cave, dans le débit de M. Cayron, 6, boulevard Anatole-France, à Saint-Denis Ils ont dérobé le contenu de leurs tiroirs-caisses, soit environ francs. M. Tlha, commissaire de la circonscription, les recherche.


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le gala annuel

au béné6ce des anciens combattants Le gala annuel organisé au gymnase Jean-Jaurès par le Petit Parisien, au bénéfice des anciens combattants, aura lieu en matinée le 6 novembre, sous la présidence de M. Henry de Jouvenel, sénateur, ancien ministre. Au programme la musique de la garde républicaine, Maurice Rostand, Irène Brillant, Joséphine Baker, Jane Marnac, Lucienne Boyer, Florelle, Harry Pilcer et Colette Salomon, Rose Nivel, Blanche Montel. Jeanne Boitel, Alice Field, Davia, le baryton Mauran, de l'Opéra; Claire Franconay, Colette Clauday, Marion Delbo, Paulette Dubost, Sylvette Fillacier, Berval, Henriette Tower, Robert Goupil, Roger Sarvil, le baryton Marcel's, les accordéonistes Aris et Mario Ricci, le clown Bilboquet, Raoul Soler, Maury et Ricaud, Riscaldino, le ballet du bal du Moulin-Rouge, les danseurs Maury, Ricaud, Aquila, Regia. Speaker Pol Rab.

Le monument aux victimes du devoir de la garde républicaine

La municipalité de Paris inaugurera demain vendredi, à 10 heures du matin, au cimetière Montparnasse, sous la présidence du ministre de l'Intérieur, le monument élevé à la mémoire des victimes du devoir de la garde républicaine et offert à la légion par la Ville de Paris.

Cette cérémonie sera précédée du dépôt des couronnes aux monuments des victimes du devoir de la préfecture de police et des sapeurs-pompiers.

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Le Syndicat général de la boucherie française a tenu son congrès nation-il à Pans.

Après l'adoption de nombreux vœux se rapportant aux questions fiscales et prufessionnelles, un large débat s'est engagé. L'échange de vues entre les représentants du commerce de détail et des producteurs de viande se termina par l'adoption d'un rapport préconisant une campagne immédiate, entreprise à la fois par les producteurs et les détaillants, pour intensifier :e commerce de la viande qui subit actuellement une grave crise de sous-consommation. La reprise escomptée du volums ui-s affaires aura d'ailleurs pour conséquences un abaissement plus rapide des prix de détail. I! fut décidé que tous 1ps> syndicats professionnels de la boucherie allaient Inviter tours leurs adhérents à continuer il suivre, avec la moindre marge possible les fluctuations des cours enregistrés sur le marché dé gros. Un grand nombre de syndicats ont également décidé d'apposer dans les magasins de ver/e d*c affiches indiquant les prix pratiqués à différentes époques de 1931 et de Vannas en cours afin de faire ressortir la diminution subie par les prix de détail. Ces décisions et l'accord conclu avec les producteurs de viînde nnt été Immédiatement portés à !a connai?"!anre du gouvernement au cours d'une audience accordée par le ministre de l'Agriculture. Le congrès d'hygiène

Après avoir, le matin, entendu, rue Dutot. les communications de M. Moine sur Ia situation démographique de la France depuis le début dit siècle, du D' Vallot sur la mortalité et son évolution dans le monde et de 11M. Cruveilhier et Leclainche sur la morbi-natalité d la ville et à la campapne, les membres du congrès d'hygiène sont allés, l'après-midi, visiter l'hôpital d'Argenteuil.

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CHEMINS DE FER DE L'ETAT La foire Salnt-Bomaln a Bouen. A l'occasion de la foire Saint-Romain qui attire à Rouen chaque année une foule de plus en plus nombreuse, .es chemins de fer de l'Etat mettront en circulation le dimanche 6 novembre prochain les trains d'excursion à prix réduits de 20 et 34 classe ci-après Pans-Rouen-R. D. Aller Farls-StLazare, dép. 7 h. Mantes-Gasslcourt. 7 h. 58 Vernon-Eure, 8 Il. 21 Rouen-R. D., arr. V h. 15. Retour Rouen-R. D.. dép. 21 h. Vernon-Eure,' arr. 22 h. 8 Mantes-Gassicourt, 22 b. 28 Paris-St-Lazare, 23Ju IL Dleppe-«oûeo-Hf 0. Dteppe, asp.

Il h. Rouen-R. D., arr. lu n. 14 RouenR. D., dép. 19 h. 10 Dieppe, arr. 20 h. XI. Ce train desservira à l'aller et au retour les gares de Petlt-Appevllle, Salnt-Aubmsur-Scie, Annevllle-sur-Scie, Longueville, Auffray et Samt-Victor. Les billets délivrés par les gares de Paris pour le train d'excursion Paris-Rouen-R. D. seront valables pour toutes tes gares de la petite banlieue situées dans le périmètre de la Grande Ceinture.

Pour renseignements et billets s'adresser aux Bureaux de Tourisme des gares de Paris-St-Lazare, Parifl-Mont.parnnase, RouenR. D. et aux gares désignées cl-d«eeuj, ainsi qu'à l'Office de Tourisme des Trains Bonnet, 94, boulevard Richard-Lenoir, à Paris tJtUi.»).



LES COURSES Hier an Tremblay. Les résultats J

LE TREMBLAY

PRIX SAINT HONORAT

A réclamer. 10.000 francs, 2.000 mètres 1. Bandoura Il (L. Maillet) G 116 50 A Mme J. Wlnkfleld P 38 » 2. Aixette (C. Besson).P 28 50 3. Diamanka (R. Fortln).P 24 50 4. Little Patzy (G. Delaurie). Non placés Hispanie (R. Fleury) Keep Quiet (M. Margot) Talon Rouge (M. Lynch) Charles Quint (E. Mantelet) Maurillon (A. Esling) C'est Clair (A. Hatton) Napolitain (M. Leroy) Gama (F. Hervé) Vaucouleurs (C.-H. Semblât) Saint Elme (RPattoni) Oréa (W. Holmes) Nuit de Prince (A. Rabbe) Croix de France (A. Palmer) Prune au Jus (C. Carratt) Heure Bleue (L. Vaixelflsch) Mazagran (C. Bouillon) Fortunata (J. Le Corre) Raclette (N. Pelat) Corbeille (P. Villecourt) La Poulaine (A. Chéret) FridoUne (R. Augé). 1 1., 1 1. 2

PBLif ANTIBES

15.000 francs, 2.300 mètres

Areska (A. Rabbe).G 14 50 à M. William Littauer.P 6 » 2. Starry (J. Lamoure) P 3. Sainte Marcienne (J. Peckett)..P 6 50 4. Carpeaux (C. François). Non placés Sphinx (F. Hervé) Phénomène (A. Esllng) Le Chat Botté (R. Brethès) Dictateur X (R. Trémeau) Génoise (J. Le Corre). 3 long., encol., 3 long.

PRIX BIVIEBA

A vendre aux enchères. 10.000 fr., 1.400 m. 1. Epine Verte (ES Mantelet).G 64 » M. Antoine Monnat P 19 > 2. Opportune (J. Nyberg) P 17 3. Germenoy (C. Carratt).P 140 50 4. Septone (H. Bonneau). Non placés: Mitidja Il (F Hervé) Ptolémé (A. Froideval) Ramondo (G. Delaurle) Towanda (A. Chéret) Canadienne (E. Doumen) Parthian Girl (A. Bainbridge) Gold Cheanut (A. Hébert) Chebll (M. Margot) Lindy Girl (M. Lynch) Queen Mary (F. Contenseaux) Otf Side (C. Herbert); Rainy Day (A. Beauparlant) Hautecombe (A. Caboussat) Hérivaux (A. Russe!) Oursin (P. Viliecourt) Pot à Beurre (J. Harper); Cagna (G. Hurreau). h 1.. 1 1. h. 2 1. GRAND PRIX DES APPRENTIS

30.000 francs, 2.300 mètres

1. Baron d'Urfé (E. Mantelet).G 84 » a M. Maurice Gaillard P 28 50 2. Majordome (J. Harper).P 8 50 Syphax (A.-F. Robin).P 41 50 4. Muserole (A. Caboussat). Non placés Serpolet (G. Jusseaume) Mistigris (Y. Robln) Amas d'Or (A. Lavialle); Héro (R. Fortin); Compère Guilleri (E. Durand); Maria (A. Chéret) Vanoise (R. Arnal) Bonheur (N. Pelât) Barrabibi (A. Beauparlant). i long., 2 long. il, 2 long. PRIX THEBAIS

15.000 francs. 2.000 mètres

Portect Love (B. Gallagher).G 70 à M. J.-D. Cohn.P Vieille Canaille (P. Vtllecourt) P 11 » t. Cerasus (C. Bouillon) P 9 4. Gâteau de Savoie (J. Harper). Non placé» New Potatoe (R. Cadot); Tlbériade (E. Mantelet) Pomara (C.-H. Semblat) Santa Mosa (A. Hébert) Birdjos (G. Delaurie) Neufchef (R. Brethès); Duluth (A. Lavislle) Zinzolin (F. Hervé) El Beida (H Bonneau) Jeune Melbourne (L. Seguin) Judlcael (G. Duforez) Ara (A. Rabbe). Encol., 3 long., 3 long.

PRIX LE VAB

Handicap. 10.000 francs, 2.800 mètres 1. Ergoteur (P. Viliecourt) G 63 50 à M. Xavier Llcari.P 19 > 2. Grand Croix (R. Hubert) P 16 50 t. Euphrosyne (C. Herbert).P 17

4. Langennerie (N. Pelat). Non placés: Light Legend (C.-H. Semblât) Titi Bag (A. Lavialle) Hildebrand (G. Bridgland) Rebenti (L. Robson) Belle Aude (A. Caboussat) Sorcova (H. Storey) Champion IV (E. Tournie). 1 1. 3 1., encol. Aujourd'hui à Longchamp, à 13 h. 50 NOS PRONOSTICS

Prix de Lormoy (mixte, 15.000 fr., 1.400 mètres) Trèfle à Quatre Feuilles, Télémaque,

Prix de la Faisanderie (20.000 fr.. 2.000 mètres) Saint Brlsc. Rareweed.

Prix du Petit Couvert (25.000 fr., 1.000 mètres) Farla. Robert Macaire.

Prix de Condé (30.000 fr.. 2.000 m.) Casterari, Sunny Boy.

Prix du Fin (20.000 fr.. 3.000 m.) Delate, Vous Seule.

Prix d'Enghlen (handicap, 20.000 fr., 1.700 mètres) Guise. Vanille.

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Sons ordinaires, disponibles, 35 à 37 livrable, sans offres belle qualité disponible, 38 & 40 livrable, à 49 recoupettes, 32 à 36 remoulage, 36 à 55.

Seigle toutes provenances, 73 a 78. Avoines grises printemps Beauce. Eure, Brie, 80 à noires Centre, 79 à 80 grises d'hiver Poitou, Centre, 80 àBretagne bigarrées, 74 à noires, 77 a 7S grises, 77 à 78 blanches, 74 à 75 blanches et jaunes Nord, 77 à 78 Blanches pures de Brie et de Picardie, 78 à Orges: Beauce, 82 à 83 Sarthe, Mayenne, sans offres Berry, 81 à 82 Gâtlnals, 84 à 85 Champagne, 85 à Poitou, sans offres. Orges de mouture, 74.

Escourgeons Beauce, 69 Champagne, 68 à 70 Oise, Somme, 68 à 70.

Sarrasin Bretagne, nouvelle récolte disponible, 77 à 78.

POMMES DE TERRE. Paris, 26 octobre. Au marché des Innocents, on cote les 100 kilos départ région de Paris, hainaut, 59 à 60 hollande commune, 35 a 40 esterling, 25 à ftouck, 19 à 21 région du Nord esterling, 26 à 28 rondes jaunes, 22 à 23. Bretagne mayette, 40 à 42 saucisse rouge. 29 à 36 rondes jaunes, 22 à 24 rosa, 40 à fin de aiècle, 23 à 25 flouck, 22 à 24. Loiret parisienne. 23 à 25 étoile du Nord, 34 à 36 saucisse rouge, 31 à 33 rondes jaunes. 23 à 24 Sarthe, early rose, 31 a 33 institut de Beauvais, 24 à 26 rondes jaunes, 23 à 25. Marne rose, 55 à 57. Poitou saucisse rouge, 86 à 38. Ardonnes rosa, 56 à 58.

COTONS. Le Havre, 26 octobres. A terme, les 50 kilos octobre, 221 novembre, 218 décembre, 218 janvier, février, mars, 217 avril, 218 mai, 219 juin, 219 juillet, 222 août, septembre. 224. Ventes 600 balles. SUCRES. Tendance soutenue. Ouverture courant, 209 P novembre, 210 à 210 50 P décembre. 211 50 P 3 de novembre. 211 50 P 3 de janvier, 213 50 à 214 P. Clôture courant 209 P novembre, 210 50 P décembre, 211 à 211 50 3 de novembre, 211 à 211 50 3 de janvier, 213 50 à 214 P. Cote officielle du disponible 208 60 à 209 50.

CAFES, Le Havre, 26 octobre. A terme, les 50 kilos octobre, 237 50 novembre, 242 25 décembre. 230 Janvier, 227 février, 324 mar8. 222 50 tvril, 50 mal, 221 juin, 220 jultlet. 219 5U; août, 218 75 septembre. 218 25. Ventes 2.250 sacs.

BLES. Courant, 113 à 113 50 P; novembre, 115 P décembre, 118 75 P 3 de novembre. 116 25 et 116 P 3 de décembre, 117 50 P 3 de janvier. 118 50 à 118 75 P 3 de février, 119 50 P. Cote officielle du blé disponible 113.

AVOINES, Courant, 87 F novembre, 85 25 à 85 50 décembre, 85 50 P 3 de novembre, 85 50 à 86 3 de décembre. 86 à 86 50 3 de janvier. 86 50 iL 87 3 de février, 88 P.

FARINES PANIFIABLES. Les farines panifiables valent actuellement 179 'rancs les 100 kilos.

Jeudi :;7 octobre.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES

POSTE PARISIEN (328 m. 2)

12 h., informations et concert de musique enregistrée.

Un quart d'heure avec les scouts

Va, Scout <U France chant officiel des Scouts de France (P. Ssvin) Le Soir (Carlo BoHer) Aquelns Mountagno* (Marc de Ranse) Miren a dit à son berger, chanson populaire (Doncceur) Chante au danfer (Regrettier) Quand J'étais cher mon père, chœur populaire (Carlo Boiler). 12 h. 15, opéras-comiques, opérettes Alessandro Stradella, ouverture (Kiotow) Les Ont Vierge» valse (Leencq) La Belle Gslatée (1865). ouverture (Suppé) Chanson d'amour. « Troubtante Chanson » <ychuCert-Berté) Princesse Dollar (Léo Fait) Btam'zelle Nitouche, « Babet et Cadet (Hervé) Le Comte de Luxembourg:, valse (Lehar) Veroulque, coupiets de Florestan (Messager) La Veuve joyeuse, tantaiaie (F. Lphar); La Termina, lied (O. Strauss): Bose-Marie (R. Fnml) Les Noces de Jeannette. c Cours mon aiguille (V. liassé) La Fauvette du temple, fantaisie

BULLETIN FINANCIER: Cours de la Bourse du Mercredi 26 Octobre

L'allure de notre place est redevenue franchement nerveuse aujourd'hui du commencement à la fin de la séance, la cote n'a cessé d'abandonner du terrain, al bien que la reprise de la veille est non seulement complètement effacée, mais que les cours sont parfois encore inférieurs à ceux précédant ce redressement. Les pertes les plus sévères sont sur le compartiment bancaire et même sur les rentes. Les déchets sont moins Importants, dans l'ensemble, au comptant qu'à terme, ce marché a même montré une allure relativement soutenue pendant la première moitié de la séance et ce n'est que l'ambiance Qui y a provoqué la chute des cours.

L'approche du chômage de quatre jours, à l'occasion des fêtes de la Toussaint, suivi Immédiatement de la liquidation mensuelle, a déterminé une abstention complète, personne ne se souciant, dans ces conditions, de contracter de nouveaux engagements. D'autre part, l'arbitrage de Londres, si actif ces derniers temps, parait avoir ralenti considérablement ses interventions, quand son action ne s'est pas

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT Cours jour Cours Jour Cours Cours Coors Conra P A R Q U E T Ford 10O 101 100 50 VMhè (capital) 60 100 09 50

8 perpétuel 82 20 8120 82.. Peuiîeot 230.. 2S0.. 2S5 224.. 8 amortissable 82 45 82 30 Katfjneries Say ord. 1700 1773 1700 1780 5% 99 40 98 45 Union Kuropéenne. 32<S 1917 9580 et 75 95 60 94 60 Allemagne (Youne). 668 655.. 6àO.. 4 11)18 92 20 93 92 20 Knsso consolidé 387 390 4 1920 69 60 100 50 99 35 Serbe 4 im. 1805 si 05 32 4 1925 65 101 50 101 101 37 Turquie Dette Ott. 26 40 26 50 103 T5 75 10365 10265 Ott. 5 1914. 23 40 23 20 5% | Banti.Nat.du Meiiq. 168 va 1M.. Caisse autonome 987 987 50 0S3 Banque Ottomane.. 402 405 395 Banque de France.. 11275.. 11030.. 11800.. 11150 Criai. Tonc.ElOTtien 1945 1922 1945 1025 Banque d'Algérie Can.Pac.Railway Cy 354 360 B. Paris et Pays-Bas 1404 1368 1416 1365 Waitonslits ordia.. 67 67 60 68 68 Banque transatlant. 472 470 499 Central MJning 1O0O 1010 Ml Bauq. de riTn.Parls. 86S 375 Montecatinl 139 Comp. Algérienne.. 1440 1430 1421 Kio-Tinto 1198 1160 1220 1170 Compt. Nat d'iîao.. 1080 1105 1090 A*>te Sté Norvèg.. 679 6M Ctéd. Comm. France 637.. Laut. Nitr. Cy Ltd. 43.. 43.. 47.. Crod.Fonc.de France 45t0 4465 4490 Royal Dutch 1414 1384 1410 1385 Crédit Lyonnais 19S5 1890 1950 1890 Raffineries Egypte. 427 423 Société Générale. 1068 1060 1078 1075

Rente Foncière 920.. 6<M 620 BANQUE Soc. Geo. Foncière. 183 177 181 Suej 15230.. 15050.. 15260.. I Bons Mex. B 1013 194 J«4 part de fondât, 12750.. 12750.. Oairo-JJélioiiw (cap.) 967 955 960 Société civile. 3450 3400 3450 Bauq.Nat.fl'Eirspte 2S20 2285 2315 2320 Est 807.. 801.. 809.. Mexlcan Eauie 33 50 3125 32.. fi 50 Lyon 1070 1072 Franco- Wyoming 140 135 50 ¡Si! Midi B07 901.. Silra Pian» îl 25 20 75 21.. Nord 1476 1447 1450 Cotanl'ia 61 60 Orléans 983 980 Concorda 40 40 40 t0 50 Santa-Fé 9t0 Shell 196.. 189.. Métropolitain 1190 1165 1195 1170 De Beere ordinaire. 863 350 Lyonnaise des Eaux 2120 2050 2100 2050 Jagensfontein 92 75 90 75 93 91 Distrib. d'Electricité 2000 1970 Brakpan 380.. 379.. Electricité de Paris 1150 1137 1140 IH5 Best Band 68 50 98 Blectr. de la Seine.. 975 BM) Goldftelrls 16S 170.. El. etr.azduNord. 645 943 640.. 945 Crown Mines 535.. 527 f!" Gén.d'Electricité 1069 1895 P-and Minus 358.. Ener.EJ.Littor.Méil I Johannesburg 163 50 164 101 16S N.-Lum. (Le Triph.) 1S50 1 Caoutchoucs, 76 50 74 25 79 Thomson-Hoiieton.. 390 Eastem 48 46 25 47.. Union d'Electricité. Gula Kalumnong 55.. 65.. 66 Forges Nord et Est. 477 Kuala Lumpur. 83 82 60 83 60 Schneider et CI' 1139 1091 1140 Malaoca 85 60 83 25 84 84 60 Tréfileries du Havre 474 460 480 Padang 218 211 217 Oounières 351.. 347.. Tharsia 227.. 217.. 227.. 220.. Lens 435.. 448.. 438.. i TanKanyika 69 76 67.. 9950 Boléo 98 69 70 69 Vieille Moutasne. 1289 1270 1280 1275 Penarmya 255.. 250.. 259.. 259.. Chartered 79 50 82.. 80.. Boîel-Maletra 107 Mozambique 27 27 50 27 EUbtius. Kuhlmltn. 440 430 435 TranHvaa) 9B 25 104 Phosphates Oafsa.. 339.. 336.. 340.. Bruay 21:1.. 227.. 227.. Prod. Chim. d'Alais. 1135 1091 1145 1100 Llévin 255 257 Chargeurs Réunis.. 220 224 223 221 HotChVIss 102» 1050 1045 Transatlantique ord. 62 93 93 95 Hydro-Electr. Cère. 113 112 Voitures à Paris. 156 60 159 159 T. et F. Sosnowice. 53 64 60 62 64 Air Liquide 726.. 714.. 725.. 712.. Phosph. tunisiens.. 72.. 73.. 72.. 71 S0 Caoutch. Indochine. 140.. 140.. 140.. Constantine 255.. 255.. 251.. 254 Citroen (actions). 421.. 435.. 420.. Tubtee privilégié 139 50 137.. 138.. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VAt-E0*8 VALEURS IffB.laf&il VALEOBS | .°Sg. !,«& Bons Très. 6%1924 QUE 50 749 iAnzln 1155 1892 7%1926 562 562 :Carraaux 828 fi 1894-08 7%1927 515 60 512 Commentry-Fouro. 595 600 E 1898 2 540 Fonds d'Etat émis Grand'Combe 500 500 ̃< 1809 611,% or 1917. Omnium d'Algérie. 1770 1760 1905 2 *i 402 402.. 7H% or Guergour g 1910 i 304.. 7 or 1924. 3275 3325 Mokta el Hadld.. 2735 2800 p 1010 297 CreditNation. 1910 904.. «05.. Ouenza 724.. 724.. 270.. 270.. 1921 5o» Saint-Gobaiu 14P5 H It23 8 528 Bonsrl.6%jun.l!i22 GM 50 Rhône-Poulenc 974 665 « 1S24 S M5 6%Janv. 1023 523 520 j Marchevilk'-riaguin 2850 2860 ,*» is>28 5 SUS flOJ «%iiiin 1U23 531 520 Suer, brésiliennes.. 172 192S4H% 977 Bliianv. 1024 coloniales.. 91 »O 1930 4 8U2 Ouefit-Etat 4 413 Agence Havîs 8T0 1CS0 4 923 921 Etat 5 435 Librairie Hachette 1865 1931 4 915 Tunis S 1892. Pnb. pér. Deafonéa Indochine 381 358 parts 1280 1279 314 3%1902 312' Benrouman 709 708 |f= Maroc 4 1914.. 455 457 Franc, des Pétroles 1899 2 60 60 355 50 606 609.. Lille -Bonn. -Colora. 12 l»O8 3%. 384 Algérien S 805 Péchclbronn 320 325 .S 1912 3 1S5 An.-ent.4i4% 1911 34 25 Pollet et Chausson 1070 S 1928 7 707 706 Chine 5 1913. Gai. Lafayette. act. 87 0 925 Italiens if% 7S 05 Coty 777717 185 T. 195.. 1032 4 V» Japon 4 Cvngo Gds Lacs.. 3M 331 1879 619 8oeiétà Marseillaise 6t0 18 Est Asiae.DaaOfci «50. }M5 !§il883 2 60 353" Créd.Fonc.d'Alïér. Royal Dutch 18800.. IS\l895 2 80% 380 Bunq. d'Indochine. 31r>0 3190 Pan. Ob., Bons a lot 120 120 3 388 S85 Banq.Xat.de Créd. 36.. S7 Est 489.. *ga.. gn»09 3% 19660 Cred, Fonc. Colon. 129 127 557 409 60 Cbem fer tunisiens 601.. 601.. 4 lOlii 4SI.. of 1913 4 458 50 464. Est Algérien 610.. –8% 885.. S84 W 102» 9B7.. 995 Ouest Algérien. 530 628 nouveau.. 'i 939 Paris Electrique.. 8R5 382 2 Vi 362 Trsusatlantiq. 3 135 1S5 Fr. de Tramways. 474 P.-L.-M. 3 1855 EN BANQUE Messas. Maritimes sE 6 48I 4SI ICairo-Héliop (dir.) 1435 Energie Indust. 177 172 5% 432 ;<"• Indochine Energie Sud-Ouest 1480 1471 394 Hutchinson 1380 1395 Cuivres et Pyrites. 305 301 fusion 3 370 371 Sumatra cap 870 Aguilas 52 52 fus. 3% nouv. 370 3T0 50 Pointe-à-Pitre(act.) 254 Nickel 207 209 2 H S50 iMonaco Soenowioe SS9 876.. 6 type 1921 470.. 470 Monaco 590" Câbles téléiraph.. 55.. 55.. 444 60 COURS DES CHANGES Micheville 690.. 675.. 396.. Etats-Unis (1 don.) 23 45 Parls-Outreau 740 3 370 371 Angleterre (1 1. st.) Chant, de Bretagne 160 3 nouveau 387 8S7 Aile. (100 relchsin.) 10-7-31 deFrance 70 71 2 H 391 366 UrgcntlnellOO peO 630 17 fév de la Loire 4PI Nord 8 série F. 4H9 iBebrique (100 bel.) 353 75 364 Médlterraii 475 4 D. 454 1 Danemark (iOO c) 455 50 18 oct CMt.-Commentry. 2015 397 llispagne (100 pes.) 209 Denain-Anzin 1080 2!'j% série C 392 Bltt 'Hongrie (100 pen.) 27-5-ai Fives-LIlle 1075 1046 6 441 438 | Norvège (100 cou.) 430 oct. Aciéries Marine. 505 497 4 397 Roumanie (100 lei) 15 25 21 oct Montataire 175 3 388 YoutreelaviedOOd.) 39 75 30aect Ariege 8 1884 391 Suède (100 cou.).. 440 Montbard -Aulnoye 205 200 2 Si 1805 371 S77 Suisse 1100 francs) 491 491 ti Senelle-Maubeuge. 800 795 G.C.3%1855 Autriche (100 sch.) 358 Citroen (part) 70 97 Ouest 388 iPortueal (100 es.). 82 50 28 juin Franc, des Métaux 1815 1820 %nouveau 393 jTchecoi.lov.U00 c.) 75 30 26 2 '/a 370.. Finlande (100 mis) 37 50 21 ocT Pologne (100 zlot.) 285.. 285.

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Le* aventures de Mickey sont projetées dan.t les cinémas Pathê-Natan Copyright by le Petit Parisien et Opéra Mundi Press

CACAO EE MEILLEUR DU MONDE

(Tavan); Les Aventurés du roi Pausole, t Les Adieux (Honegger) L'Amour, de l'opérette « La Pouponnière » (VerdunOberfeld).

12 h. 30, concert ocrer! par « Bi-uwhAt 13 h., revue de la presse du matin. 13 h. 30 à 14 h., suite du concert de mutique enregistrée.

18 h. 15, «Récréation enfantine > c ftpo et Miche en prison »

19 h., premières informations et revue de la presse du sofr.

19 h. 5, caunerie à bâtons rompus de « Dimanche illustré

19 h. 15, « Le» meilleurs enregistrements de I.eila bç-n Sedir» m, présentés par V. Gandrey-Rtty.

Thèmes et variations (Proch) Les Noces de Figaro, « Jo ne .«als quotie ardeur (Mozart) Mireille, «Non. Jamais, jamais» (Gounod) Lakmé, c air des Clochettes » (L. Delibes).

19 h. 45, concert de musique enregistrée organisé par la maison « Speiser 20 h. 10, « La Mode ». causerie par Mme J. Ferninl.

20 h. 30. journal parlé du poste.

h. 45. concert par l'orchestre du poste, avec le concours de Mme Madeleine Sibille. de rOpéra«Comique, dans Le Poème de l'Amour et de la Mer (Chausson) Ie Secret IGabriel Fauré); La Lépreuse, « Le Monologue d' Ailette (Sylvio L&zzari).

exercée Il rebours. Enfin, dans la situation générale, rien, jusqu'à présent, n'apparaît changé. Ces soucis demeurant exactement les mêmes que la semaine dernière, continuent à peser sur le marché.

Aux changes, la livre sterling clôture a 84,25 contre 83,90 et le dollar à contre 25.45,

MARCHES ETRANGERS

Londres. La tendance est assez satisfaisante au début de la séance sur la reprise de la livre sterling. Les fonds anglais se raffermissent nettement. Mais, par la suite, les indications de Paris pèsent sur la tenue des valeurs d'arbitrage qui s'alourdissent. Les pétroles, les cuprifères, les diamantifères et les mines d'nr cèdent quelques fractions.

Barlin. Dans la première partie de !a séance, la cote se raffermit sur l'impression favorable laissée par la meilleure tenue de la livre sterling. Mais ce mouvement ne peut se poursuivre en raison du manque d'afiafres et :es galns initiaux se trouvent A peu près reperdus en c'.oture.

Ouverture de Fidéllo (Beethoven) Shéhérazade, troisième partie et finale (RimskyKorsaKow. sous la direction de M. Théodore Mathieu Poème de l'Amour et de la Mer (Chausson) Les Djinns (César Franck), pour piano et orchestre (M. Marcel Jacquinot. pianiste) Pelléas et Méli«ande, suite d'orchestre (Fauré) MénéIls, ballet (Sylvio Lazzarl) Rapsodie sur de» airs du pays d'oe, (Lacombe) Bourrée [antique (Chabrier).

22 h. 45. dernières Informations.

RADIO-PARIS (1.721 m. 1). 6 h. 45. cuiture physique.

7 h, 3U. prévisions météorologiques. 7 h. 45, musique enregistrés les Mille et une Nuits (Johann Strauss) EstudianKnst (Waldteufel).

8 h., revue de la presse.

12 h., cnnférence protestante.

12 h. 30, du cirque (Armandola) En ârontant le vieux moulin (Marc Delmas) Chanaon de maman (Aldo Corti) la Machine à coudre Soldats en parade (Co'.antuoni) J'adore cet (Christiné) Ciboulette (PL Hahn); Tip-Toes (Gersh^rin): Papanini Frêdériqve (Lehar) le Vagabond roi (Frlmi).

18 h. 10. causerie agricole.

18 h. 30. Menuet du Quintette n· U (Boccherini) dndante tranquillo et Allegro agitato (Bizet); Scènes rustiques (Mouton). 19 h., conférence littéraire.

ELLES ONT MEILLEUR GOÛT ELLES SONT PLUS DOUCES

Chez les voyageurs de commerce Le comité du centre national des voyageurs et représentants de commerce et d'industrie- (C.ï\T.C.) a examiné les dispositions à prendre et les démarches il faire pour que les projets de statut professionnel dee représentants viennent en discussion le plus tôt possible devant le Parlement.

19 h. 20. Hélène, prélude (Messager) Esquisses flamandes Bruges, Anvers En Campine En Fendre (Brusaelmans) Leda la Désespérée (Trémisot) la Bur- ponde (Paul Vidal).

19 h. 45. revue de la presse germanique. 20 h., lectures littéraire.

20 h. 40, chronique par Christophe. 20 h. 45. concert donné au studio par l'association des Concerts Colonne Ouverture du Rot d'Ys (Lalo) la Péri (Paul Dukaa) Prélude à l'après-midi d'un faune (Debussy) Symphonie en ré mineur (César Franck).

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 8 h.. revue de la presse.

9 h. 26. signaux horaires.

12 h. 30. Nan Bitted (Bareh) Pourquoi pleurer Air russe Chanson bohémienne (Boldi) Première Danse hongroise (Brahms).

13 h.. Informations économiques.

13 h. 30, chronique agricole.

16 h., gazette du tourisme.

17 h. 45, le journal parlé.

19 h. 20. météo.

19 h. Danses norvégiennes Un r&re, mélodie chantée Noce ches les troglodytes pot pourri d'oeuvres de Grieg 7b Chef mineur (Zeller) Il est une femme au monde (Kalman) Valse du passé (Romberg) Amour indien (Finden) Conari (Poliakln) Sang viennoia (Strauss) Fan-

dames ont un jnot à dire à ce monsieur-là. Elles tiennent à le lui dire et à le lui dire carrément, car elles en sont sûresque les cigarettes Chesterfield sont plus douces-jamais âcres ni vertes; que les cigarettes CHESTERFIELD ont un goût meilleur et un arosgp jtkis agréable.

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Amérique du Sud. Pour la Corogne. Vigo, Eto de Janeiro, Santos, Montevideo

taide hongroise Jeux de poupées (Lederer) Murmure des sylphes (Rhode) Noël de Pierrot (Monti) Scène de chasae (Buca108si) Moulin dans la forêt (Ellenberg) le Baron txigame (Strauss) Valse du cou- cou (Jonasson) Santa Lucia, tango (Stransky) Radetzky, marche (Strauss). PARIS P. T. T. (447 m. 1). 8 h., revue de la presse. 12 h. 15, chronique du tourisme. 13 h. 30, musique enregistrée. 17 h. 45, l'espéranto en s'amusant. 18 h. 15, Radiojournal de France. 19 h. 45. musique enregistrée. 19 h 5, communications hebdomadaires. 20 h 15, causerie coloniale. 20 h. 30. le Capitaine Blomet (Emile Bergerat). RADIO-VITUS (308 m). 20 n.. causerie.

20 h. 30. concert l'Anneau d'argent (Chamin&de) Pauvres fous (Tagliafico) le Flibustier -(Alex. Georges) Pensée d'automne (Massenet).

21 h.. Informations et résultats des courses Lakmé (Léo Delibes) Czardas (Michiels); Prélude (Rachmanlnoff) Parade de joire (Lalo) Paillasse (Leoncavallo) Pritnavera (Lucchesi); Habanera (Chabrier). 22 h., musique légère.

RADIO-L. L (370 m. 1). 12 h. 30. disques. 13 h., informations. 19 h., chroniques. RADIO-TOULOUSE m 1). 12 h. 15. Informations. 12 h. 30, concert 14 h. 15. 15 h. 15, 16 h. 15, 17 h. 15, informations 17 h. 30, concert. IR heures, informations. 18 h. 15, concert. 19 heures, causerie tou-

Deux dames et un seul homme, ça ne va pas; mais les deux

Les CHESTERFIELDS font lea délices de millions.

et Buenos-Aires. le 6/11 via le Havre. Amérique du Nord. Pour New-York. les 2 et 16/11 oia le Havre.

Afrique. Pour Dakar et Conakry, le 2/11 via Bordeaux.

Indes et Extrême-Orient. Pour PortSaïd, Djibouti. Singapour, Saigon, Tourane et Haïphong, le 5/11 via Marseille.

ristlque. 19 h. 15. informations. 19 h. 30. disques.

heures, la Traviata (Verdi); la Norma (Bellini); Carmen (Bizet); Mignon (Thomas); Quand l'amour est sous notre tort (Borel-Clerc); Announah (Calabrèse); Chez le médecin (Chepfer) les Gaietés de la radio (Bach et Laverne); Parade dea soi- dats de bois (Jessel) ddam et Eve (Raynaud) Regrets d'Auvergne (Bouscatel) Seguedillas et tango (X.); Werther (Massenet) Rigoletto (Verdi); l'Attaque du moulin (Bruneau) la Traviata (Verdt) Piccolo, piccolo (Strauss); Tweet, tmeet (Lesile): Sérénade tzigane (Borganoff); la Fée sur la pendule (Reaves): Trois bouquets (Strauss) la Clarine (Ganne) Valse d'amour «Ci liges) Défilé de l'Ecole navale (Boher) Perthes-les-Hurlus (Defrance) iea Pupilles de la marine (Léon Thlc); Marche des coin bleus (Farrigoul); Tintin (Peyronnin); Valse Pietro, AuteuiULongchamp (Vacher); Pyramides (Marceau). Orchestre divers: la Divorcée (FaU); Mariua (Tagliaferri); la Vie est belle (Rodde): la Lettre de Manon (Gillet) Chdre petite mère (ICose) Faust (Gounod) Gardemoi (M. Yvain) Bonté de gosse (Thomas) Danse espagnole (Granados) Mariage en Orient (Pflster) le Jongleur Ce Notre-Dame (Massenet) Vers le chemin du bonheur (Baudoin) la Java de Ni- (Descamps) Pou Désir (Costonce!) Quelques mots d'amour (Maroeau) Jota.

AUX HALLES HIER Baisse de 0 30 au kilo sur le veau, 5 50 à 11 80 de 0 30 0 50 sur le demi-porc, longe, reins, 7 jambon. 8 à 14 30 poitrine, 7 i 11 lard. 6 à la

Le bœnf et le mouton sans changement. Baisse de 0 50 au kilo sur le canard, 13 à 14 50 de ferme, 10 à 12 de 0 25 sur l'oie en peau, 7 à 9 50 dépouillée, 8 50 à 9 50 le poulet nantais, 13 à 14 75; gltlnats, 13 50 à 15 50 Bresse, 16 à 17 de 1 franc sur le faisan coq étranger, 14 à 18 poule, 10 à 15 faisan français, 15 à 22 poule, 13 & 18 de 3 fr. par pièce sur le lièvre français, 22 à 32. La beurres fins valaient de 16 a 19 80 le kilo ordinaires, de 12 17. et les oeufs, de 520 à L060 le mille.

Baisse sur les haricots à écosser, 190 à 220 les cent kilos les épinards, 100 & 140 la chicorée de Nantes. à les choux de Bruxelles, 80 260 les raisons muscat noir, 300 à 400 tee marrons français, 200 250 les châtaignes, 150 a 200 tes poireaux de Montesson, 200 250 les cent bottes les scaroles de Paris. 20 à 90 le cent

Hausse sur les noix fraîches écaléea. à 480 les cent kilos.

A propos de patinettes à pédale Nous apprenons que le différend jeudiclaire qui existait entre M. Caillot d'une part et la Société Dalin et CI- et M. Dalin d'autre part, à propos de patinettes à pédale, a pris fin par un arrangement devant les experts commis par le tribunal, la Société Dalin et CI* et M. Dalin ayant reconnu les droits de M. Caillot et étant devenus ses licenciés.

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20 h., Benvenuto Cellini, ouverture (Berlioz) Sur les collines, interlude (H. Bedford) Sevillanas (Albeniz) la Vierge irlandaise (W. O'Donnell) Allegro barbare (Bêla Bartok).

21 h. 35, Symphonie n- 2 en mi bémol (C. P. E. Bach) Feuille d'album en do (Wagner) PeUéaa et Mélisande, suite (Faur«) Rosemonde. ouverture (SdnU>«rt). 22 h. 50, musique de danse.


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a) Fêtes de ta Toussaint. Les trains prévus comme devant circuler les veilles de fêtes seront mis en marche le lundi 31 octobre. Les trains prévus comme devant circuler les jours de fêtes seront mis en marche le mardi 1" novembre. Les trains prévus comme devant circuler les lendemains de fêtes seront mis en marche le mercredi 2 novembre.

b) Fêtes de la Victoire. Les trains prévus comme devant circuler les veilles de fêtes seront mis en marche le jeudi 10 novembre. Les trains prévus comme devant circuler les jours de fêtes seront mis en marche le vendredi 11 novembre. Les trains prévus comme devant circuler les samedis et veilles de fêtes seront mis en marche le samedi U! novembre. Les train? Indiqués aux afflcnes comme devant avoir lieu les samedis seulement ne circuleront pas les lundis 31 octobre et Jeudi 10 novembre, de même ceux Indiqués comme devant avoir lieu les lundis seulement, ne circuleront pas le mercredi novembre, sauf dérogations stipulées aux documents 3us-tn<1iqués.

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